/ 317
1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
euse et se sillonne de larges écumes blanches. De sourds gémissements semblent sortir de ses flots. Les noirs écueils blanchisse
laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions : l’un s’incline profondément
profondément auprès de son voisin comme devant un supérieur, l’autre semble vouloir l’embrasser comme un ami ; un autre s’agi
tous sens comme auprès d’un ennemi. Le respect, l’amitié, la colère, semblent passer tour à tour de l’un à l’autre comme dans l
étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent, comme ceux de Dodone, un langa
se de nos opéras n’ont rien de plus compliqué et de plus gracieux. Il semble que ces enfants de l’air soient nés pour danser ;
blouit. Ce qui n’est rien est tout pour eux ; ce qui est tout ne leur semble rien. Cependant qui ne vous voit pas n’a rien vu,
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
juge l’éloquence. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans effort sur les lèvres du causeur ou de l
pas respecté dans les autres un titre qu’il portaient eux-mêmes. Ils semblaient oublier que la justice et la vérité sont la loi c
es ; et toutes les forces du courage, de l’intelligence et du talent, semblaient , par un mystérieux accord, éclater à la fois. Mai
roi, et devient flatteur pour le louer. Mais un ordre social, où tout semblait animé par un homme et fait pour sa gloire, pouvai
antiquité. La liberté du pinceau se trouva jusque dans les copies qui semblaient le plus fidèles ; et La Fontaine fut le plus orig
eau, à l’amour et à l’étude des modèles, ce serait cette critique qui semble se monter au ton des grands écrivains qu’elle jug
nsole et relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son goût plus pur et plus sévère ;
de juger le ouvrages anciens et modernes ; mais il serait bon, ce me semble , d’établir là-dessus une différence entre les aut
lattait d’ordinaire que ses amis malheureux. 1. Louis XIV et Bossuet semblaient faits l’un pour l’autre par une sorte d’harmonie
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
rations et des maximes dont j’ai formé une méthode par laquelle il me semble que j’ai moyen d’augmenter par degrés ma connaiss
entreprises de tous les hommes, il n’y en ait quasi aucune qui ne me semble vaine et inutile, je ne laisse pas de recevoir un
ar je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d’erreurs, qu’il me semblait n’avoir fait autre profit, en tâchant de m’instru
destinait à remplir les places de nos maîtres. Enfin notre siècle me semblait aussi fleurissant et aussi fertile en bons esprit
es qui se présentaient que j’en pusse tirer quelque profit. Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérit
n retirais était que, voyant plusieurs choses qui, bien qu’elles nous semblent fort extravagantes et ridicules, ne laissent pas
hemins que je devais suivre ; ce qui me réussit beaucoup mieux, ce me semble , que si je ne me fusse jamais éloigné ni de mon p
si fâcheux que l’accoutumance ne le rende supportable. Il y a, ce me semble , beaucoup de rapport entre la perte d’une main et
4 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
dant ces trois parties sont si étroitement unies en réalité, qu’elles sembleraient ne devoir jamais être distinctes, même dans leurs
théâtral. Quant au mot style, sans m’arrêter à son étymologie, il me semble présenter un caractère en quelque sorte individue
mitoyen. Il n’y a rien de tout cela dans Denys. Le seul passage où il semble établir des distinctions de ce genre se trouve au
les périphrases qu’il emploie68 ne comportent pas en français, ce me semble , l’idée qu’on doit attacher au mot style. Quand C
is. Les mots que l’on traduit dans Cicéron par style devraient, ce me semble , se traduire plutôt par ton. A chaque ligne, en e
nomie ; « on n’y trouve, dit-il, aucune de ces figures de rhéteur qui semblent des piéges tendus pour séduire. » Les figures de
-même est grand, le ton pourra s’élever à la même hauteur. » Ceci me semble aussi juste qu’intelligible. La généralisation de
té les ornements dont elle est susceptible. Pour le premier point, il semblerait , d’après ma définition, que toute théorie soit su
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
où son génie se renouvela sans cesse. Une sorte d’harmonie préétablie semblait exister entre le souverain et son prélat de prédi
s selon la disposition où nous sommes : de sorte que la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisi
d’un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés2. Elle semblait vouloir honorer le soleil, en paraissant claire e
e rien ne paraît plus élevé ; elle est toute d’or2, parce que rien ne semble ni plus riche ni plus précieux. Toutes les langue
ion, de douceur, de persévérance, ne va-t-elle pas la tête levée ? ne semble-t -elle pas digne des héros ? ne perd-elle pas son n
mbarras, ne pourrait souffrir son repos ; maintenant les journées lui semblent trop courtes, et alors son grand loisir lui serai
sfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent semble caresser en se jouant avec ses feuilles et avec s
ient pas2. « Autant que ce grand arbre s’était poussé en haut, autant semblait -il avoir jeté en bas de fortes et profondes racin
’en reste plus qu’un tronc inutile. Est-ce là ce fleuve impétueux qui semblait devoir inonder toute la terre ? Je n’aperçois plu
cour, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré ; et il me semble que je vois l’accomplissement de cette parole du
inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures2 qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles image
ne douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoig
vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître. C’est là que je vous
pour imprimer dans son esprit les instructions de la première. Il me semble qu’il s’efforce de bonne foi d’en profiter ; et,
enfants qui naissent, à mesure qu’ils croissent et qu’ils s’avancent, semblent nous pousser de l’épaule, et nous dire : Retirez-
à son gré la figure du monde ; et, à la voix de Bossuet, l’antiquité semble se réveiller du tombeau pour l’entendre révéler c
ombre et comme une image creuse. 4. On lit cette variante : Qu’il me semble que toute ma vie n’est qu’un songe : je ne sais s
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
yez-vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la quatrième ; il me semble que l’élection du Parlement doit avoir lieu la se
s que vous ne me suivez pas dans le ciel ni dans les tombeaux ; il me semble qu’un esprit aussi supérieur que le votre, et qui
e gênante, des mots flatteurs, des louanges un peu directes, mais qui semblent échapper à l’enthousiasme, une variété inépuisabl
liais tout à fait dans la province que j’habitais, et j’aurais pu, ce semble , envoyer à ma place une poupée légèrement perfect
liais tout à fait dans la province que j’habitais, et j’aurais pu, ce semble , envoyer à ma place une poupée légèrement perfect
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
récise de chaque mot. » Les plus profonds rhéteurs du xviiie  siècle semblent renfermer toute la rhétorique dans la disposition
rruption détruit ou fait languir. » Ce discours de Buffon est, ce me semble , un admirable commentaire des quarante-cinq premi
nsité si variée de la matière, le Discours sur l’histoire universelle semble avoir été fondu d’un seul jet, tant toutes les pa
te lui répond de celle de tous ceux presque qui dépendent d’eux. — Il semble , au premier aspect, que ce second motif, beaucoup
 ; mais assurément ses prémisses, au lieu d’amener cette conséquence, semblaient en promettre une toute contraire. 3° L’ambition
é, la santé du comte du Luc ne mérite pas un tel enthousiasme, qui ne semblerait convenir qu’à propos d’une maladie de Louis XIV o
rs ou des bienfaiteurs de l’humanité, son ode n’eût rien perdu, ce me semble , de son éblouissante et harmonieuse poésie, et eû
emple de Buffon, ne distingue point l’inventiou de la disposition. Il semble avoir prévu daus les vers suivants toutes les fol
pudeur publique qui nous force à le cacher, et le monde lui-même, qui semble s’en faire honneur, lui attache pourtant encore u
les rend des censeurs plus sévères et plus éclairés de nos vices : il semble qu’ils veulent regagner par les censures ce qu’il
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
non-seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs ; et, obéissant toujours aux
gèreté qui est bien soutenu par la beauté de son encolure2. Le cheval semble vouloir se mettre au-dessus de son état de quadru
uillages renaissants, et les bocages revêtus de leur nouvelle parure, sembleraient moins frais et moins touchants sans les nouveaux
ations peu étendues, mais agréables, flexibles et nuancées : ce chant semble tenir de la fraîcheur des lieux où il se fait ent
ent en été dans les zones tempérées n’y font qu’un court séjour : ils semblent suivre le soleil, s’avancer, se retirer avec lui,
, une locution plus usitée. 1. C’est-à-dire que la nature. La phrase semble un peu embarrassée par la répétition trop fréquen
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions1. Quelquefois un vieux chêne é
étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent, comme ceux de Dodone, un langa
r des reflets de leurs feux les pyramides des montagnes aériennes qui semblent alors être d’argent et de vermillon. C’est dans c
Quelquefois ce spectacle sublime apparaît à l’heure de la prière, et semble les inviter à élever leur cœur comme leurs vœux v
e emportés dans un tourbillon de sable, de pierres et de débris, tout semble annoncer les dernières convulsions et l’agonie de
les nuages qui volaient rapidement par masses noires et bizarres, et semblaient effleurer la cime des arbres. Ce grand voile somb
t des physionomies, des caractères, je dirais presque des visages qui semblent exprimer comme les passions muettes et les choses
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
la pensée frappaient rapidement, et dont la langue féconde et facile semblait courir au-devant des idées. Celui qui, le premier
, dans ces sortes de discours, tant de génie et tant de talent, qu’il semblait inspiré comme le prêtre qui rendait les oracles.
assez d’attention à cette singulière idée. C’était avoir saisi, ce me semble , sous un point de vue bien juste, le rapport qui
mpétueuse. Rarement il s’occupe à parer sa pensée ; c’est un soin qui semble au-dessous de lui : il ne songe qu’à la porter to
employé les figures de diction, et s’il s’en sert quelquefois, elles semblent naître de son sujet. Mais, dans sa marche rapide,
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
t revêtu de grâce. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans efforts sur les lèvres du causeur ou de
plus élevé, une fécondité plus originale, une vocation plus haute, tu sembles ajouter l’éclat de ton génie à la majesté du cult
pas respecté dans les autres un titre qu’ils portaient eux-mêmes. Ils semblaient oublier que la justice et la vérité sont la loi c
eau, à l’amour et à l’étude des modèles, ce serait cette critique qui semble se monter au ton des grands écrivains qu’elle jug
nsole et relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son goût plus pur et plus sévère ;
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
jours à venir aient plus de réalité que les jours passés ? Les années semblent longues quand elles sont encore loin de nous ; ar
dans le tumulte des affaires et des occupations humaines. Les uns ne semblent être sur la terre que pour y jouir d’un indigne r
s les soins d’ici-bas des agitations qui les dérobent à eux-mêmes. Il semble que le temps soit un ennemi commun contre lequel
à la culture de ce lieu de délices qui devait être sa demeure ; et il semble qu’en lui déterminant cette occupation, il voulut
e souffrir qu’ils voulussent nous plaire que par elle ; en un mot, il semble qu’il devrait suffire qu’elle se montrât à nous p
la mort d’Étienne Pascal, son père. (17 octobre 1651.) 1. Massillon semble né pour justifier le mot de Cicéron : « Le comble
és qui affligent la vie humaine, entre toutes les autres la famine me semble être celle qui représente mieux l’état d’une âme
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
anée… Ses lèvres, comme un bouton de rose cueilli depuis deux matins, semblaient languir et sourire. Dans ses joues d’une blancheu
ombre4 de la Ville Éternelle. Déchue de sa puissance terrestre, elle semble , dans son orgueil, avoir voulu s’isoler ; elle s’
ns doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature1 ? Eh bien, c’est
ts de l’Olympe sous le ciel mythologique ; quelquefois l’antique Rome semble avoir étendu dans l’Occident toute la pourpre de
oit de l’édifice, le jardin du palais des Césars, avec un palmier qui semble être placé tout exprès sur ces débris pour les pe
se déroulent à perte de vue : leurs flots de verdure, en s’éloignant, semblent monter dans l’azur du ciel, où ils s’évanouissent
t le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la c
levé sur la nature, Ces sphères qui, roulant dans l’espace des cieux, Semblent y ralentir leur cours silencieux ; Du disque de P
aver la majesté ; Et, du flux impuissant brisant les faibles chaînes, Semble entrer en vainqueur dans ses vastes domaines. Le
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
liberté ; elle s’étendit ensuite, et se multiplia sous vos tyrans. Il semble qu’elle était devenue comme un besoin, pour vos a
age cicatrisé était mâle et terrible, mais ses traits à demi sauvages semblaient adoucis dans ce moment par la douleur. Il s’avanç
le grand homme mourant a je ne sais quoi d’imposant et d’auguste ; il semble qu’à mesure qu’il se détache de la terre, il pren
antes qu’avec respect ; et le lit funèbre où il attendait la mort, me semblait une espèce de sanctuaire. Cependant l’armée était
onsternée ; le soldat gémissait sous ses tentes ; la nature elle-même semblait en deuil ; le ciel de la Germanie était plus obsc
la cime des forêts qui environnaient le camp, et ces objets lugubres semblaient ajouter encore à notre désolation. Il voulut quel
des cœurs que commençait à échauffer la sensibilité de l’orateur. Il semble qu’il craigne de s’abandonner, et qu’un pouvoir i
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
s idées chez vous sont toutes nationales et toutes passionnées. Il me semble qu’un prophète, d’un seul trait de son fier pince
us distincte et plus ferme. » Ce que Wren a dit de la parole orale me semble encore bien plus vrai de cette parole bien autrem
éable et peu imposant. Parmi eux, les sages mêmes, dans leurs écrits, semblent être de jeunes hommes. » « Hors des affections
t, et se hâtent de penser on de parler comme lui. » « En France, il semble qu’on aime les arts pour en juger bien plus que p
ommencé le rajeunissement de toutes les sociétés vieillies, la France semble avoir fait deux parts égales de sa tâche et de so
la France qu’à l’amoindrissement progressif de la race humaine. Il me semble que cela ne peut être dans les desseins du Seigne
ncien et Paris pour l’homme nouveau. Le doigt éternel, visible, ce me semble , en toute chose, améliore perpétuellement l’unive
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
i, qui paraît devoir être le partage du peuple, ne s’est pourtant, ce semble , réfugié que chez les grands : c’est comme leur o
les dégoûts et l’insipidité que la lassitude et le long usage de tout semble attacher à la vieillesse. Les amitiés Les
vanité. Des amis qui nous font honorer nous sont toujours chers3, il semble qu’en les aimant nous entrons en part4 avec eux d
e souffrir qu’ils voulussent nous plaire que par elle ; en un mot, il semble qu’il devrait suffire qu’elle se montrât à nous p
és qui affligent la vie humaine, entre toutes les autres la famine me semble être celle qui représente mieux l’état d’une âme
17 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
s passions, ses vertus et ses vices, ses affections et ses penchants, semblait former exprès pour l’éloquence les disciples d’An
nce dont il était plein ; il la répand plutôt qu’il ne renseigne ; il semble en exprimer le suc et la substance, pour en nourr
degré île gloire et de puissance, adopté, agrandi, et, à ce qu’il me semble , perfectionné chez les Romains, cet art qui faisa
r, même dans les poètes, pour y exercer les enfants. Enfin, ce qui me semble décider en faveur de cette espèce de leçons que j
ondante auprès de laquelle tous les lieux communs des rhéteurs ne lui semblaient que des filets d’eau ? C’était la cause elle-même
de l’irriter, ou de l’apaiser, le comble de l’art serait encore de ne sembler occupé qu’à l’instruire. Una ex tribus liis rebus
me classe, où l’on enseigne expressément les procédés de l’éloquence, semblent ne convenir qu’aux jeunes gens qui se destinent o
, et lorsque l’indolence de la sécurité, de la tranquillité publique, semblerait pouvoir refroidir l’intérêt général ; ici, tous l
nt mentalement les définitions à la place des définis. Sur quoi il me semble à propos de prévenir trois objections principales
nt sujets dans le dramatique à de longues suites de vers pompeux, qui semblent forts, élevés, et remplis de grands sentiments. L
n faveur des anciens contre les modernes ; mais ils sont suspects, et semblent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages s
n trouvée, est celle qui était la plus simple, la plus naturelle, qui semblait devoir se présenter d’abord et sans effort. Ceux
ique, il n’exerce que sa mémoire ; il est abstrait, dédaigneux, et il semble toujours rire en lui-même de ceux qu’il croit ne
, que, tout connus qu’ils sont, ils ont le charme de la nouveauté, et semblent être faits seulement pour l’usage où elles les me
hommes en vers et en prose. Marot 27, par son tour et par son style, semble avoir écrit depuis Ronsard : il n’y a guère entre
et à marquer quelque faiblesse, surtout en un sujet faux, et dont il semble que l’on soit la dupe ? Mais, sans citer les pers
orme à son original ; mais plus aussi il sera froid et insipide37. Il semble que le roman et la comédie pourraient être aussi
ur le dessein entre un si grand nombre de poèmes qu’il a composés. Il semble qu’il y ait plus de ressemblance dans ceux de Rac
celles de Racine. Corneille est plus moral ; Racine, plus naturel. Il semble que l’un imite Sophocle, et que l’autre doit plus
ligures, de l’usage des grands mots et de la rondeur des périodes. Il semble que la logique est l’art de convaincre de quelque
Il y a des esprits, si j’ose dire, inférieurs et subalternes, qui ne semblent faits que pour être le recueil, le registre ou le
ère charger l’enfance de la connaissance de trop de langues, et il me semble que l’on devrait mettre toute son application à l
catrices qui leur étaient restées des fureurs de la persécution : ils semblaient tenir de leurs plaies le droit de s’asseoir dans
que si elles lui étaient naturelles, en quelque idiome qu’il compose, semble toujours parler celui de son pays : il a entrepri
ui-même difficile à imiter. Celui-ci53 passe Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui, et se rendre propre t
r arriver à la persuasion. Cicéron a presque dit les mêmes choses. Il semble d’abord vouloir que l’orateur n’ignore rien, parc
ont eu bien de la peine à trouver de quoi remplir leurs discours : il semble même qu’ils ne parlent pas, parce qu’ils sont rem
tende à ce but. Je vous avoue que Cicéron même, qui posa cette règle, semble s’en être écarté souvent. Que dites-vous de toute
dites-vous de toutes les fleurs dont il a orné ses harangues ? Il me semble que l’esprit s’y amuse, et que le cœur n’en est p
on, les jeux d’esprit d’avec les autres ornements du discours : il me semble que l’esprit se joue dans tous les discours ornés
âme de l’éloquence. C. Mais si les vrais orateurs sont poètes, il me semble aussi que les poètes sont orateurs, car la poésie
faut pas aller jusqu’à une représentation basse et comique. B. Il me semble que vous avez raison, et je vois déjà votre pensé
es seraient belles et puissantes pour toucher l’auditeur : mais il me semble que vous réduisez celui qui parle en public à ne
lle quand ses paroles n’ont rien que de doux et de simple. Rien ne me semble si choquant et si absurde que de voir un homme qu
ion, je vous en conjure, et puis je vous laisse. A. Quoi ? B. Il me semble qu’il est bien difficile de traiter en style nobl
n était la noble architecture ; Chaque ornement, à sa place arrêté, Y semblait mis par la nécessité : L’art s’y cachait sous l’a
is qui le cède en tout à l’admirable fontaine de Bouchardon64, et qui semble accuser la grossière rusticité de toutes les autr
ur Dont il défigura le vainqueur de Namur. Lui-même il les efface, et semble encor nous dire : Ou sachez-vous connaître, ou ga
e familier excluent ce mérite propre à toute autre poésie. L’élégance semblerait faire tort au comique : on ne rit point d’une cho
déclarer la guerre à l’Espagne. L’esprit de Démosthène et de Cicéron semble avoir dicté plusieurs traits de ces discours : ma
bres, où elle tient un peu de la poésie Bossuet et après lui Fléchier semblent avoir obéi à ce précepte de Platon, qui veut que
se permettre, voici une occasion où Mézeray, dans sa grande histoire, semble obtenir grâce pour cette hardiesse approuvée chez
nkerque : « Je crois que vous prendriez la lune avec les dents » ? Il semble que ce faux goût fut inspiré à Voiture par le Mar
un enfant qui crie ; Ce n’est pas tout encor, les souris et les rats Semblent pour m’éveiller s’entendre avec les chats. S’il
j’y suis couru. On sait qu’elle est charmante ; et de si belles mains Semblent vous demander l’empire des humains. Comme vous je
ase n’est point du tout une suite de la première ; au contraire, elle semble la contredire visiblement. Si l’homme apprend les
ntribue le plus à cette décadence, c’est le mélange des styles. Il me semble que nous autres auteurs nous n’imitons pas assez
infectés de cette tâche. La source d’un défaut si commun vient, ce me semble , du reproche de pédantisme qu’on a fait longtemps
ofession ont presque tous l’esprit faux autant que superficiel. Il me semble qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les sty
ruire, cela n’est pas tolérable. Le déplacé, le faux, le gigantesque, semblent vouloir dominer aujourd’hui ; c’est à qui renchér
es Français ; j’avoue que j’écris Danois et Anglais : il m’a toujours semblé qu’on doit écrire comme on parle, pourvu qu’on ne
cela des règles ; mais à peine en avons-nous pour notre langue. Il me semble que les langues s’établissent comme les lois. De
ont donné naissance à bien des lois qui paraissent se contredire. Il semble que les hommes aient voulu se contredire et parle
e Callot et les charges de Téniers avec des figures de Raphaël. Il me semble que ce mélange gâte la langue, et n’est propre qu
gination n’est point brillante, j’en conviens avec vous : aussi il me semble qu’il ne passe point pour un poëte sublime, mais
st une nouvelle preuve de votre grand goût, dans un siècle où tout me semble un peu petit, et où le faux bel esprit s’est mis
en même temps que de l’épopée. Le style tragique, chez les Grecs, me semble donc avoir été moins poétique, moins figuré, moin
ant de beautés à côté de tant de défauts, nous a donné, à ce qu’il me semble , les plus parfaits modèles du langage tragique ;
a produite, revêtue de son expression, et qui, par un heureux hasard, semble se trouver adaptée à la mesure, au nombre, à la c
où tous les mots sont appelés par la pensée et placés naturellement, semble naître au bout de la plume. Une période, un vers,
u fictive où il est placé ; le naturel, à dire ou à faire dire ce qui semble avoir dû se présenter d’abord sans étude et sans
i vero medicamenta candoris et ruboris omnia repellantur ; en quoi il semble faire la satire du genre tempéré, du genre des so
s, ne laisse pas d’avoir du naturel, lorsque son luxe et sa parure ne semblent être que l’abondance et la richesse de son sujet,
uit : Telephus aut Peleus, quum pauper et exui uterque. Celui-ci me semble le partage du genre simple : à moins qu’on ne dis
mêle aussi quelquefois ; mais ce sont des accidents rares : et il me semble que Rollin s’est oublié lorsqu’à propos de l’habi
ndé à reprocher quelque défaut à Boileau, ce n’est pas, à ce qu’il me semble , le défaut de génie. C’est au contraire d’avoir e
de grâce : on l’attaque encore sur quelques-uns de ses jugements qui semblent injustes ; et je ne prétends pas qu’il fût infail
’on ait mise, avec beaucoup de raison, entre l’esprit et le génie, il semble que le génie de l’abbé de Chaulieu ne soit essent
tion, je n’ai pas changé de pensée à cet égard ; et voici ce qu’il me semble de ces hommes illustres. Les héros de Corneille d
ont peut-être pas d’un grand homme ; mais je les cite, parce qu’elles semblent imitées du style de Corneille ; c’est ce que j’ap
e montre sans qu’on la provoque. Me permettra-t-on de le dire ? Il me semble que l’idée des caractères de Corneille est presqu
rle avec une simplicité Majestueuse et tendre au petit Joas, et qu’il semble cacher tout son esprit pour se proportionner à ce
ne ii) Cependant, lorsqu’on fait le parallèle de ces deux poètes, il semble qu’on ne convienne de l’art de Racine que pour do
nir de la scène une passion si générale et si violente passent, ce me semble , dans un autre excès. Les grands hommes sont gran
ent dans ces morceaux naturels qu’il est admirable. Voilà ce qu’il me semble qu’on peut dire sans partialité de ses talents. M
nds maîtres. Quant à celles qu’il a tirées de son propre fonds, il me semble qu’en général les fortes images qui les embelliss
es endroits où le poëte paraît s’égarer devraient être, à ce qu’il me semble , les plus passionnés de son ouvrage ; il est même
assionnées. Il est tombé quelquefois dans le défaut de ces poëtes qui semblent s’être proposé dans leurs écrits, non d’exprimer
ortune, qu’on regarde comme le triomphe de la raison, présente, ce me semble , peu de réflexions qui ne soient plus éblouissant
de la différence des genres qu’il a traités. La Bruyère a cru, ce me semble , qu’on ne pouvait peindre les hommes assez petits
per dans ses conséquences, sinon rarement. On aurait donc tort, ce me semble , de conclure de ses erreurs que l’imagination et
ême dans les équivoques, on ne puisse lui donner qu’un sens. XLIX. Il semble que la raison, qui se communique aisément et se p
ance, plus de raison que de chaleur. C’est ainsi, Messieurs, qu’il me semblait , en vous lisant, que vous me parliez, que vous m’
nt que celui-ci ou celui-là, nous fatiguent tout d’abord. La même loi semble présider à un bon style, dans lequel on évite le
utes les lettres. XL. Les mots qui ont longtemps erré dans la pensée, semblent être mobiles encore et comme errants sur le papie
’expression, n’en augmentent que peu le mérite, et leur beauté native semble rendre inutile l’agrément de la draperie. Appliqu
es de la vérité, que souvent on la prend pour elle. C. Les idiotismes semblent , par leur familiarité même, témoigner une plus gr
ns en 1598, mort en 1648 : Lettres et poésies. 23. Tout ce passage semblerait avoir été inspiré par la lecture lettres de Mme d
du naturel le plus exquis. voyez: Imitation. 93. Lucrèce 94. Il semble que les Femmes savantes, le Tartuffe, le Misanthr
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
qui ne travaillent point, contreviennent à l’ordre du Créateur, et il semble qu’ils en soient punis dès cette vie. L’ennui et
ches, les vices, et tous ces désordres si communs dans nos villes. Il semble que le séjour des champs soit l’asile de la simpl
dorer l’horizon : un tourbillon de feux et d’éclairs étincelants, qui semblent embrasser cette surface liquide, pour annoncer le
cheur plus éclatante que l’ivoire, et les roues étaient d’or. Ce char semblait voler sur la surface des eaux paisibles. Une trou
e B***. Ce grand astre, dont la lumière Enflamme la voûte des cieux, Semble au milieu de sa carrière Suspendre son cours glor
nts ; et c’était lui seul qui en était l’âme et le premier mobile. Il semblait occupé tout entier hors du royaume, et on le retr
lui a présentées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux, qui semblent être nés pour changer le monde. » Les Poètes fon
toutes les saisons, répand le plus doux de tous les parfums. Ce bois semblait couronner ces belles prairies, et formait une nui
rbes jusques dans les nues. Les divers canaux qui formaient ces îles, semblaient se jouer dans la campagne : les uns roulaient leu
s, revenaient sur leurs pas, comme pour remonter vers leur source, et semblaient ne pouvoir quitter ces bords enchantés. On aperce
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
surmontent, y étouffent les bonnes ; ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre, ce n’est point cette
es herbes dures, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre
tipliant, il en multiplie le germe le plus précieux ; elle-même aussi semble se multiplier avec lui ; il met au jour par son a
ent en été dans les zones tempérées n’y font qu’un court séjour ; ils semblent suivre le soleil, s’avancer, se retirer avec lui,
n roi parmi ces nombreuses peuplades d’oiseaux aquatiques, qui toutes semblent se ranger sous sa loi ; il n’est que le chef, le
rt de la navigation. Son cou élevé et sa poitrine relevée et arrondie semblent en effet figurer la proue du navire fendant l’ond
pilote à la fois. Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté, le cygne semble faire parade de tous ses avantages ; il a l’air d
ente précipitée de ces cataractes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que descendre des nues 
nes. Elles ont sous leurs formes sévères un charme qui nous plaît. Il semble qu’en nous élevant avec elles, nous prenons un es
portée. La distance du nez à la lèvre supérieure est assez grande, et semble signifier un peu de dédain et de hauteur. La phys
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et tomber çà et là e
laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions1 Quelquefois un vieux chêne él
étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent, comme ceux de Dodone, un langa
les nuages qui volaient rapidement par masses noires et bizarres, et semblaient effleurer la cime des arbres. Ce grand voile somb
 ; tout cela me jetait dans des transports que je ne puis décrire, et semblait me rendre à la fois la jouissance de ma vie entiè
21 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
écrire, il est de mon devoir de leur soumettre les indications qui me semblent le plus propres à rendre leur travail facile, agr
quelques mots par quels sujets l’élève doit commencer. D’abord il me semble qu’il convient d’exercer l’élève à la composition
ur le cordon bleu. Etes-vous bien paré ? Avez-vous bonne mine ? Il me semble qu’il vous sied fort bien. Je vous fais mon compl
e croix de diamants fort jolie et d’une tête de mort de corail. Il me semble que j’ai vu ce chien de visage là quelque part 3.
rprises sont neuves ! que je lui crois un esprit qui me plaît ! Il me semble que je l’aime, et que vous ne l’aimiez pas assez.
qu’elle fût un prodige prodigieux, comme il n’y en a jamais eu. Il me semble que, si j’étais avec vous, je lui rendrais de gra
e prince une obligation, il ôte à sa lettre un grand mérite, celui de sembler dictée par le cœur, et l’on ne voit plus qu’un ho
ont également bonnes. Cette lettre, réduite de la manière suivante me semblerait un modèle : Monseigneur, « Je n’ai garde de m’éto
ur, « Je n’ai garde de m’étonner que vous ayez pris Dunkerque ; il me semble que rien ne vous est impossible, je suis seulemen
ite de ce compliment par excellence. Elle personnifie la Provence, et semble souhaiter que ce beau pays prenne une forme humai
se réjouit du bienfait obtenu, tous ces cœurs transportés de joie qui semblent être aux pieds du bienfaiteur, forment un spectac
seulement traversé la cour. Cette espèce de métalepse forme image, il semble que l’on voie les domestiques près du feu. Au mil
rtie la plus vive et la plus subtile de l’âme qui s’appesantit et qui semble vieillir avec le corps. C’est une finesse de rais
qui aime à faire le bien sans être connu, elle nous offre ses dons et semble fuir l’hommage de notre reconnaissance. Elle végè
par ses extrémités les plus éloignées, il ne la voit que de loin, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés po
reconnaître ; l’œil appartient a l’âme plus qu’aucun autre organe, il semble y toucher et participer à tous ses mouvements ; i
ent en été dans les zones tempérées n’y font qu’un court séjour : ils semblent suivre le soleil, s’avancer, se retirer avec lui,
iguë frappe son oreille : son instinct belliqueux en est augmenté, il semble se dresser et dit : Allons ! Ce trait nous frappe
lité de tel ou tel génie, et nous en donne une idée telle, qu’il nous semble que ce génie n’a paru dans le monde que par une d
es verbes tutoie, protège, méprise, pris dans une acception générale, semblent se rapporter à tout le monde. Vous le saluez, i
dans leurs rapports avec l’homme. Tous les traits caractéristiques me semblent indiqués dans le portrait : Aimable autant qu’ut
C’est un être isolé, proscrit, triste rebut de la nature entière, qui semble , dit le Sage, comme échappé à la Providence, qui
rencontre qu’avec peine, on ne l’approche qu’avec horreur ; c’est, ce semble , lui faire grâce que de lui parler l’humanité en
le secourt qu’avec dégoût ; et, réduit à rougir de son existence, il semble qu’en demeurant malheureux, il a cessé d’être hom
le sacrifice. Mais, loin de penser à cette affreuse catastrophe, ils semblent n’être parvenus au faîte des grandeurs que pour a
est le ton de grandeur avec lequel l’auteur aborde son sujet. Il nous semble voir un génie aux ailes brillantes toutes déployé
bre nous fait voir les qualités naturelles de  l’impétueux Condé, qui semblent grandir et se multiplier par remploi de la conjon
ne. HAMLET. O soupçon prophétique ! mon oncle !.... LE SPECTRE. Il me semble que déjà je sens l’air du matin… abrégeons… Comme
ait aussi peu concevable,  que les questions multipliées du serviteur sembleraient indiscrètes et téméraires. De part et d’autre, il
, empresse, hautain et emporté. Le valet se défend convenablement, et semble contenu par le respect. Ce sont là deux positions
er, des fruits délicieux et rafraîchissants en été. Les désirs ne lui semblent permis que pour devenir à son profit des occasion
couverts, Ils se traînaient au bruit des armes et des fers. D’autres semblaient plus doux : déjà leurs traits moins sombres D’un
ront demi-barbare éclaircissaient les ombres ; Quelques-uns de rayons semblaient étincelants. Le vieillard immortel, le Temps, en
rie avait vécu quinze ans seulement avec lui. Frêle et délicate  elle semblait   étrangère à  la terre, tant ses vertus et sa pié
des villes étouffées, Et là bientôt plus calme en son accroissement, Semble , dans ses travaux, s’arrêter un moment, Et se pla
semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et tomber ça et là e
x, s’étend une plaine fertile. A l’entour, des arbres de toute espèce semblent se détacher de la forêt, et former négligemment e
ndues dans les airs n’y sont plus que des vapeurs enflammées. Le ciel semble une noire fournaise ; les yeux ne trouvent plus o
elles, qui fait d’autant plus de peur qu’il est léger, et que la ruse semble se joindre à la force. Le tigre royal arrive lent
un abîme à l’autre, et chaque fois qu’il tombe sur le flanc, ses mâts semblent s’écrouler dans la mer comme des arbres déracinés
gues et dans les nuages confondus, loin de diminuer la force du vent, semble l’accroître encore ; nous voyons venir, d’aussi l
’autre ; de temps en temps il se relève ; la mer écrasée par le vent, semble n’avoir plus de vagues et n’être qu’un champ d’éc
horizon se déchire d’éclairs, tout est feu autour de nous : la foudre semble jaillir de la crête des vagues confondues avec le
mblables à des serpents de flamme ; tout l’équipage jette un cri nous semblons précipités dans un volcan ; c’est l’effet de temp
perpendiculaires et couronnées à leurs pointes par de petits ifs qui semblent être dans le ciel. Ce chemin étroit, ces hauteurs
les anime, de la lumière qui les conduit, dans une immobilité morne, semblent se demander la cause de cette nuit inopinée ; leu
s’éteindre ; et dans ses rameaux infinis le fleuve immense de la vie semble avoir ralenti son cours. Et l’homme !… Ah ! c’est
bes redoublés, et, dressant sa tête audacieuse vers celle de Dieu, il semble allumer aux rayons de sa chevelure les couleurs v
le voyons raconté en quelques lignes, pourtant nous avons tout vu. Il semble que nous considérions une toile, où l’art du pein
rait de plus près le cœur de l’Italie, est aussi celui où la nature a semblé réunir le plus de difficultés insurmontables pour
antesques boulevards. Comment pousser plus avant dans ces gorges, qui semblent murées par ces abîmes sans fond ! II faudrait lon
rène vide, impatient de la proie attendue ; lui, appuyé sur un coude, semblait fermer ses yeux pesants, comme un moissonneur qui
tigué son ennemi furieux, plus excédé des encouragements que la foule semblait lui donner que des lenteurs d’un combat qui avait
e la foule semblait lui donner que des lenteurs d’un combat qui avait semblé d’abord inégal, le gladiateur l’attendit de pied
de Rhodes et l’étonnement de l’univers. Il parle : sa voix formidable semble sortir des gouffres de Neptune. À son aspect, à s
larmes et disparut. Avec lui s’évanouit la nuée ténébreuse et la mer sembla pousser un long gémissement. Je levais les mains
les affreux tourbillons inondent sa surface ; cette horrible tempête semble annoncer la dissolution de l’univers. A l’aspect
mière. Sa taille majestueuse est enveloppée d’un voile brillant, d’où semblent faillir des feux qui font pâlir la clarté du sole
s barbares, et d’une voix, dont tous les sons pénètrent l’âme, et qui semble émue par la pitié et l’indignation, elle leur adr
alme se  peint sur son front et y éclaire les ombres de la mort. Elle semblait dire : « le ciel s’ouvre, et je m’en vais en paix
de tristes récits. Une lampe à leurs pieds éclairait leurs alarmes Et semblait soupirer pour eux. Le plus jeune tremblant chanta
er la racine prête à rompre, rire le monstre près de tomber, et il me semblait que le gouffre hurlant se rapprochait de moi. Ava
e va la fermer et revient ; mais, ô surprise ! ô frayeur ! le chapeau semble animé et s’obstine à fuir à chaque pas qu’elle fa
uatre hommes de fort mauvaise mine, armés des pieds à la tête, et qui semblent plongés dans un profond sommeil… Il fait deux pas
amais, senor caballero, du rêve étonnant que je viens de faire… Il me semblait que votre manteau de velours passait sur mes épau
par l’âge ne tremblait point. Ses yeux, fixés sur les yeux du tyran, semblaient y chercher le motif de l’ordre qu’il avait reçu.
mensité. Sa voix avait un son tel que je n’en ai jamais entendu. Elle semblait ne frapper mon et    oreille que comme la voix ba
n crâne nu avec ses yeux sans regard, son nez camard et sa bouche qui semble ricaner... Le paysan s’est levé, et, les cheveux
pour la voir de plus près, et la voilà qui se meut de nouveau et qui semble vouloir le fuir en sautant par petits bonds… disp
n fardeau. Maldonata aida la nature dans ce moment douloureux où elle semble n’accorder qu’à regret à tous les êtres naissants
avec les jeunes lionceaux, qui, nés par ses soins et élevés par elle, semblaient reconnaître, par des jeux et des morsures innocen
t se représenter rien de plus charmant que ces fruits enchanteurs. Il semblait qu’un feu secret s’en échappât et vînt embraser m
la tête de sa baguette bleue avec un léger dépit, et disparut. Il me sembla que je sortais d’un profond sommeil. J’ouvris les
ur on le voyait exerçant sur le port le pénible métier pour lequel il semblait être né. Un soir cependant, fatigué d’avoir penda
Île-de-France. Vingt-huit personnes étaient à bord du bâtiment ; tout semblait leur promettre une traversée heureuse ; l’air éta
immobile, mon fils ; pose un genou en terre, tu seras plus sûr, ce me semble , de ne point faire de mouvement ; tu prieras Dieu
l ne voyait pas même la bête sauvage qu’il était venu guetter, et qui semblait le braver en passant si près de lui. L’ours, qui
ncor sa main appesantie, Et marquant à mon bras la place de son cœur, Semblait d’un coup plus sûr implorer la faveur. Tandis que
re d’un pas léger se détourne et l’évite : Tantôt plus rapprochés ils semblent se saisir ; Leur péril renaissant donne un affreu
euse et brillante étendue ! La cité, le hameau, la verdure, les bois, Semblent s’offrir à lui pour la première fois ; Et, rempli
dre quelque communication de la couronne. Les fenêtres de cette salle semblaient en ce moment éclairées d’une vive lumière : cela
ordes qui leur liait les mains. Celui qui marchait le premier, et qui semblait être le plus important des prisonniers, s’arrêta
cette étonnante assemblée commencèrent à devenir moins nettes, et ne semblaient déjà plus que des ombres colorées ; bientôt elles
des hennissements et des trépignements des deux nobles coursiers, qui semblaient prévoir ce qui allait se passer, et montraient un
t qu’il fût agité d’un sinistre pressentiment. Cependant sa tristesse semblait se dissiper, lorsqu’aux approches de quelque vill
e ses sujets, il entre dans la cabane : le mort était sur son lit, et semblait dormir ; sa femme était immobile à son chevet, s’
hauffé ce front glacé, qu’aussitôt on voit s’ouvrir ces paupières qui semblaient fermées pour jamais, et l’on entend une voix enco
uillement, et je commençais à me rassurer, quand sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’entendis au-d
deur la Vierge Marie, et elle m’apparut pendant mon sommeil, et il me semblait qu’avec un sourire céleste, elle me présentait un
Sauveur transfiguré ; puis en la montagne de Sion, où il voit ce luy semble encore nostre Seigneur agenouillé dans le cénacle
spoir que son arrivée avait fait naître : son cheval couvert de sueur semblait épuisé de fatigue, et le chevalier, quoiqu’il se
ort calme, tandis que le seigneur de Kœpf, pâle, honteux de son rôle, semblait plus mort que vivant, et faisait si vilaine figur
ille situation, Kœpf se contenta de faire une inclination de tête, il semblait n’avoir plus de voix. Pourtant, se tournant vers
rsonne ; on l’y retrouva bientôt. Se résignant alors à ce que le ciel semblait exiger de sa charité, il continua d’accueillir et
crée, d’un mariage ; mais accompli malgré l’épouse, cet acte solennel semble déjà couvert de teintes lugubres. Les épithètes s
usement exposées. L’orateur s’y montre plus que le narrateur. Elle me semble le triomphe du talent. Fond. Le genre poétique o
champ d’honneur. Partez donc, mon cher époux, et si le sort des armes semble vous être contraire, souvenez-vous que mon Dieu e
à reprocher aux empereurs, vos maîtres et mes pères. Eh bien ! ce qui semble être une raison pour que mon arrivée au milieu de
i m’inspire : je suis chrétien ; chrétien, je serai martyr ; et il me semble qu’un véritable soldat du Christ ne doit point en
nfant. Un ange au radieux visage Penché sur le bord d’un berceau, Semblait contempler son image, Comme dans l’onde d’un ruis
Ne prête à la douleur qu’une étroite moitié. De l’humanité même elles semblent l’image ; les infortunés que leur bonté soulage S
Cet article a été omis ta page 264. 7. Ce peu de paroles de Gaddo me semblent un chef-d’œuvre de sensibilité. Tant que Gaddo a
d’Homère, ou plutôt c’est celle de la nature. La loi chrétienne, qui semblait contredire les afflictions du cœur, leur rendit q
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
ps que la nature l’eût créé poête, et elle était sa simplicité, qu’il sembla dans la suite, en produisant ses plus grandes bea
s’en attribue uniquement la gloire, Va, vient, fait l’empressée : il semble que ce soit Un sergent de bataille2, allant en ch
ui a été depuis imprimé n’en est qu’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu. Ajoutons que sur La Fontaine, ainsi que su
fabuliste excelle habituellement dans les dialogues. » — Cette fable semblait aussi à La Harpe, qui l’a transcrite et commentée
dit Chamfort, des traits qui valent un tableau tout entier. » 4. Ne semble-t -il pas, par ce petit vers, que le lion veuille es
ace, ardelionum natio , dont a parlé Phèdre, Fab., II, 5, et qui lui semblait comme à La Fontaine, Gratis anhelans, multa agen
23 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
odération dans l’exercice de son autorité, les conseils qu’elle donne semblent être ceux d’un ami, et la modestie pleine de déli
ble. Ce talent, ce n’est pas à la seule nature que nous le devons. Il semble , il est vrai, qu’elle en ait favorisé particulièr
iétés perverses, ou de se livrer à de honteux plaisirs. La Providence semble avoir expressément indiqué le but utile auquel do
si, la faculté par laquelle nous sommes sensibles à certaines beautés semble plutôt provenir d’un sens particulier que de notr
nous apprend, par exemple, que, dans les corps, certaines formes nous semblent plus belles que d’autres ; en réfléchissant davan
cause de leur régularité ou de leur variété gracieuse, qu’elles nous semblent belles ; mais si nous voulons faire un pas de plu
n’en pouvons donner que les raisons les plus insuffisantes. La nature semble avoir couvert d’un voile impénétrable ces premier
la manière de voir) développe ce système avec assez de clarté, il me semble cependant pousser un peu trop loin sa théorie, lo
ir traité de la grandeur et du sublime dans les objets extérieurs, il semble que nous soyons naturellement conduits à nous occ
e les Grecs et les Troyens, combattent pour les deux armées, le poète semble avoir rassemblé tous ses efforts pour donner à sa
nous être offert suivant les circonstances où on le place, et il nous semblera sublime ou trivial, suivant que ces circonstances
r vomit tous ses flots, tous les vents se confondent, vers où, ce me semble , on passe trop brusquement d’une image si sublime
ause de sa grande importance dans le style soigné, et parce qu’il m’a semblé que les critiques n’avaient pas encore émis, sur
isir que les couleurs nous procurent. Le vert, par exemple, peut nous sembler plus agréable, parce qu’il se lie, dans notre ima
la principale cause de leur agrément : une certaine variété gracieuse semble , au contraire, embellir davantage les objets ; au
este que la nature, le plus gracieux sans doute de tous les artistes, semble , dans celles de ses productions qui ne sont faite
ans les coquillages, les fleurs et dans les autres productions qui ne semblent faites que pour la parer ; c’est aussi celle que
ples qu’il rapporte, la variété est tellement unie à la beauté, qu’il semble n’être pas tombé dans une grande erreur lorsqu’il
stine à soutenir, dans un bâtiment, la partie la plus massive, et qui semble exiger le support le plus solide. Nous ne pouvons
Lorsque nous saisissons nettement ces rapports, l’ouvrage alors nous semble avoir quelque beauté ; mais il nous en paraît imm
s répandre et les développer assez pour en constituer un langage ? Il semblerait que, pour qu’une langue se formât et se répandît
es se fussent préalablement rassemblés en grand nombre ; cependant il semble que le langage a précédé la formation des société
t fondées, les difficultés s’augmentent à un tel point, que la raison semble ne pouvoir plus attribuer l’origine du langage qu
s. Quant aux inflexions de la voix, elles sont si naturelles, qu’il a semblé plus facile à quelques peuples d’exprimer leurs i
pittoresques. En ne considérant les choses que superficiellement, il semblerait que, parmi les autres ornements du style, ces man
où les hommes eurent fait quelques progrès dans la civilisation ; il semblerait que c’est aux rhéteurs et aux orateurs qu’on en d
ndre claire et facile la communication des pensées, notre arrangement semble être le résultat du perfectionnement de l’art de
lières, et disposaient ces figures entre elles de la manière qui leur semblait la plus convenable pour arriver à leur but. C’est
erment un nombre incalculable d’individus distincts. Ainsi, quoiqu’il semble que la formation des idées générales ou abstraite
au féminin. Cette désignation de sexes, à l’égard d’objets inanimés, semble tout à fait bizarre, et paraît n’être fondée que
es doutes à cet égard ; une foule de circonstances diverses, qui nous semblent accidentelles parce que nous ne pouvons pas remon
ct cette méthode de déclinaison, ou ce moyen d’indiquer les relations semble être, plus qu’aucun autre, le fruit d’un art déjà
tre l’objet d’une dissertion fort étendue. Mais comme il m’a toujours semblé que de telles dissertations grammaticales devenai
brille, brillait, a brillé, brillera, brillerait, etc. L’affirmation semble être ce qui distingue principalement le verbe des
as [étais], have [avoir], par exemple, devenus une fois familiers, il sembla bien plus facile de les appliquer à tous les verb
le génie des auteurs, est une qualité de la plus haute importance. Il semble que cette qualité dépende de trois choses princip
s sujets, et devient susceptible de noblesse, de force ou de douceur, semblent en former sous tous les rapports la plus accompli
llabes la plus heureuse diversité ; il observe que nos consonnes, qui semblent se multiplier confusément sur le papier, produise
tre ! Je traiterai plus tard des caractères généraux du style ; il me semble indispensable de commencer par l’examen de ces qu
pureté et de précision relativement au choix des mots, modèle dont il semble que nous nous écartions tous les jours davantage.
rnent sans cesse pour n’y arriver jamais. L’image qu’ils vous offrent semble se doubler sous vos yeux, qui ne peuvent l’aperce
récises, et à en exprimer le sens de la manière la plus distincte, il semble dédaigner toute espèce d’embellissement, ce qui,
es particules ne sont pas exactement à la place qui leur convient, il semble qu’il y ait quelque chose d’embarrassé et de déco
, ils écrivent si fin, qu’ils peuvent à peine se lire eux-mêmes. » Il semblerait effectivement que c’est le temps et le papier qu’
ané ; mais le plus souvent elles produisent un fort mauvais effet, et semblent des cercles pratiqués dans d’autres cercles, des
’il dit dans son introduction au Portrait d’un roi patriote : « Il me semble que, pour maintenir le système du monde, même bie
ral une situation heureuse, aisée, ou tout au moins tolérable ; il me semble , dis-je, que l’auteur de la nature a jugé à propo
’effet naturel de la conjonction et est de réunir les objets, si elle semble devoir les lier très étroitement, néanmoins il ar
er cas, les choses se succèdent avec une telle rapidité, que l’esprit semble n’avoir pas le loisir de s’arrêter sur le petit m
plaisirs des sens, et moins délicats que ceux de l’entendement. » Il semble en effet tout simple et tout naturel de placer en
leur laissait la liberté de choisir pour chaque mot la place qui leur semblait la plus heureuse, en sorte qu’ils pouvaient donne
parle des poètes modernes comparés aux poètes anciens : « Lorsqu’ils semblent ne chercher qu’à plaire, ils instruisent, et donn
sposé de cette manière les membres de sa phrase : « Si pendant qu’ils semblent chercher à plaire seulement, ils instruisent et d
t le mieux soumettre à des règles précises, et ensuite parce qu’il me semble que son usage fréquent et sa grande importance mé
et semblable, ce qui révolte le sens ne saurait flatter l’oreille. Il semble , en général, que pour qu’une phrase se termine d’
té ; et si la construction musicale de ses phrases paraît étudiée, il semble au moins que cette étude lui coûtait fort peu de
e de bois ; on pourrait citer une foule d’autres exemples de mots qui semblent avoir été calqués sur le son qu’ils représentent.
e rapporterai seulement un passage anglais où l’harmonie imitative me semble fort heureuse. C’est la description d’un calme so
émotions, ou les affections de l’âme. Le son, au premier coup d’œil, semble n’avoir avec elles aucune espèce d’analogie ; mai
nsidérations sur l’introduction des tropes dans toutes les langues me semblent importantes et justes, et coïncident avec ce que
niveau des pensées qui conviennent au sujet que l’on traite. Rien ne semblerait plus bizarre qu’un auteur qui, dans un ouvrage di
rand nombre d’exemples ; lui et la plupart des écrivains de son temps semblent avoir regardé comme un trait de génie de trouver
lles sont nécessairement obscures, elles ont encore le désavantage de sembler le fruit d’un travail pénible, de paraître recher
comme les autres espèces d’ornements, perd toute sa grâce lorsqu’elle semble ne pas couler de source. C’est un pauvre adouciss
le de moisson, il tronque sa figure, et les deux membres de la phrase semblent n’avoir aucun rapport entre eux. Les ouvrages d’O
s’écrie : « Ah ! fais encore entendre tes accents, ô bel ange ! Tu me sembles , au-dessus de ma tête, aussi radieuse qu’un messa
eur de l’hyperbole, elle en est toujours fatiguée ou blessée ; car il semble qu’on lui fasse une espèce de violence et qu’on l
timents qui agitent le prince des ténèbres, on n’y trouve rien qui ne semble naturel et convenable. Ils nous offrent la peintu
évidente. En supposant qu’une hyperbole ne soit point déplacée, il me semble qu’on ne peut déterminer, par aucune règle précis
le a sa source. Au premier coup d’œil, et prise abstractivement, elle semble d’une extrême hardiesse, et voisine de l’extravag
uer des réflexions, des sensations, des sentiments et des actions. Il semble d’abord que ce ne puisse être qu’un jeu d’une ima
jets d’affection, et, au moment où nous nous en éloignons, il ne nous semble pas du tout ridicule de leur adresser la parole,
sie, elles en sont même, en quelque sorte, l’âme et la vie. Tout nous semble animé dans les descriptions d’un poète doué d’une
frais zéphyrs errant sous la voûte des bois Pour dire ces doux nœuds semblent prendre une voix ; Secouant les parfums au sein d
que nous leur adressons. Quoique dans quelques occasions rien ne nous semble plus naturel, cependant cette espèce de personnif
s, au point de supposer qu’ils nous entendent. Ces deux figures, pour sembler naturelles, doivent être suggérées par la passion
en tremblant sur un point ; elle s’élève par intervalle, vacille, et semble ne vouloir pas quitter son aliment : ainsi tu ne
sificateur ne prend dans la nature aucune image nouvelle, parce qu’il semble à son génie étroit qu’elles furent toutes épuisée
untées aux différentes circonstances de la vie champêtre, et qui nous semblent aujourd’hui triviales, pouvaient paraître très re
le parmi les poêles ; d’Hérodote, de Démosthène, de Platon et (ce qui semble fort extraordinaire) d’Aristote parmi les prosate
uit deux fois la même idée ; il la place d’abord dans le jour qui lui semble le plus favorable ; mais si ce n’est pas celui so
ieuses ; il n’y cherche que la précision la plus rigoureuse, et elles semblent faites pour suggérer à l’imagination du lecteur p
, s’il est développé d’une manière diffuse, pourra paraître faux ; il semblera ingénieux s’il est exprimé avec concision. Les de
me la langue était bien différente de ce qu’elle est de nos jours, et semblait , pour l’arrangement des phrases, entièrement calq
ome et la construction des Latins. La formation de notre style actuel semble dater de la restauration de Charles II. Lord Clar
e l’attribuer au génie de notre langue, ou à toute autre cause, il me semble que nous sommes bien loin d’atteindre au degré de
t le style est uni, c’est que l’un, tout à fait dépourvu d’ornements, semble même ne les pas connaître, tandis qu’il suffit à
e d’un autre homme. En lisant un auteur qui écrit avec simplicité, il semble que nous causions dans l’intimité avec un homme d
’est cette espèce d’ingénuité aimable, d’abandon et de franchise, qui semblent nous donner une sorte de supériorité sur la perso
fantine que nous aimons, et qui laisse échapper des traits qu’il nous semble que nous eussions voulu cacher, mais qui nous por
d de ses défauts. Sa Seigneurie ne sait rien dire avec simplicité. Il semble que parler comme un autre lui ait paru trop vulga
est encore quelques-uns dont je n’ai pas fait mention, parce qu’il me semble très difficile d’examiner toujours séparément le
e bien nette du sujet sur lequel il doit écrire ou parler. Ce conseil semble au premier abord ne s’appliquer au style que d’un
. Ce conseil est d’autant plus nécessaire, que le goût d’aujourd’hui semble plus se porter vers le style que vers les choses.
n moins d’effet que le même discours qu’un orateur débiterait, car il semble moins partir d’un cœur brûlant ; voilà pourquoi d
emier porta l’éloquence grecque à un degré de perfection tel qu’il ne semble pas avoir été surpassé dans la suite. On trouvait
de celle qu’en avaient Isocrate et tous les rhéteurs de son temps. Il semble s’être proposé de diriger l’attention des orateur
n peuvent nous faire atteindre à une supériorité à laquelle la nature semblait nous avertir de ne jamais prétendre. Démosthène,
es esprits, il détermine à agir. Il n’a ni parade ni ostentation ; il semble ne pas connaître les moyens de s’insinuer ; ses i
eaucoup d’adresse la loi qui, en défendant de couronner un comptable, semblait ne pas permettre que Démosthène reçût cet honneur
ulent absolument lui attribuer. Il néglige les grâces minutieuses, et semble n’aspirer qu’à s’élever à cette espèce de sublime
ue son style nous porte à croire aisément. En lisant ses ouvrages, il semble que son caractère avait plus d’austérité que de d
est d’être quelquefois trop près de la dureté et de la sécheresse. Il semble n’avoir pas tout à fait assez de douceur et de gr
ie, les Romains et les Grecs ne l’aient emporté sur nous ; mais il me semble qu’on ne peut pas, non plus, soutenir que, pour l
ituer à manier la parole, prennent dans une question le côté qui leur semble le plus faible, pour voir comment ils s’en tirero
l’on s’apprête à lire dans une assemblée. La seule occasion où ils ne semblent pas déplacés, c’est lorsqu’à l’ouverture d’un déb
laissons imprudemment s’agrandir de toutes parts, nous imaginant, ce semble , que le temps mis à la destruction d’un autre est
recevoir les impressions que veut lui communiquer un orateur qui lui semble si habile et si pénétrant. Un avocat, dans aucun
ce récit plausible, par ces raisonnements, le caractère de Cluentius semble en grande partie justifié, et ce qu’il avait d’ab
s contre les juges d’Oppianicus, et toutes avaient reconnu ou avaient semblé reconnaître des preuves de corruption. Aussi ne m
ésertait les lieux où elle s’arrêtait, on l’évitait, on la fuyait, il semblait que sa présence et que ses regards eussent quelqu
us dirons seulement que ces sujets, en général, doivent être ceux qui semblent , pour le moment, les plus utiles et les mieux app
x, fixent souvent le choix des jeunes prédicateurs, parce qu’ils leur semblent plus fertiles et plus faciles à traiter. Il ne fa
’orateur s’adresse, et considère avec impartialité quels passages lui semblent plus frappants, quels arguments lui paraissent d’
moi, formerait un modèle accompli de sermon. Un sermon français nous semble une harangue fleurie, et quelquefois même dictée
s motifs sur lesquels il appuie son opinion, et que, si ces motifs ne semblent pas assez plausibles, il est prêt à renoncer à sa
e cause que l’on s’est efforcé d’avilir. Un commencement trop modeste semblerait alors un aveu de la médiocrité de cette cause ; p
de leur nouveauté, lorsqu’ils paraissent une seconde fois. Une pensée semble bien plus heureuse, et produit une impression bie
s’il est bien susceptible d’être distingué d’un autre avec lequel il semble au premier aspect avoir quelques points de contac
. (Cicero, De Orat., lib. iii, c. 50. Édit. de Gruter.) — Quintilien semble confondre ce qu’il appelle jugement avec ce que n
les syllabes radicales, qui, dans la plupart des langues connues lui semblent posséder cette vertu expressive, sont : si, pour
ant auteur cite un bien plus grand nombre d’exemples de ce genre, qui semblent ne permettre pas de douter que les analogies des
illées sur le choix et l’arrangement des mots, que souvent elles nous sembleraient minutieuses. Le traité de Denys d’Halicarnasse, Π
24 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
tous les arguments qui se présentent à l’appui d’une cause, ceux qui semblent les plus solides, et les employer comme principau
, dont on l’avait vu si ardemment briguer les suffrages. Cet argument semble d’abord d’un poids considérable, mais ce n’était
l se laissent apercevoir ; l’autre ne produit d’effet qu’autant qu’il semble l’ouvrage de la nature. Sixièmement. Évitez d’int
e la voix que par un renforcement de l’accent ; néanmoins un discours semble plus ou moins animé, selon que l’on sait plus ou
voient la justice et la vérité, et de l’appuyer des raisons qui leur semblent les plus solides et les plus convaincantes. Cette
ard, d’une stérilité marquée ; tandis qu’en d’autres temps, la nature semble avoir déployé une force productive extraordinaire
autres espèces de discours. Les autres genres de compositions qui me semblent assujetties à des formes assez régulières pour êt
us noble, qu’ils n’offrent surtout aucune apparence d’affectation, et semblent s’être présentés naturellement à l’esprit de l’éc
la chaîne qui lie entre eux les événements les plus éloignés, et qui semblaient être indépendants les uns des autres. Dans quelqu
trouve des points de contact entre des objets qui, au premier abord, semblaient entièrement étrangers l’un à l’autre. En second l
concis dans son style, quelquefois trop affecté et souvent obscur. Il semble que l’histoire veuille une manière d’écrire plus
autres trouver une place dans l’histoire. Les historiens modernes me semblent avoir adopté une méthode plus naturelle ; au lieu
brillé de l’éclat le plus vif. Le caractère national des Italiens lui semble favorable. Ils passèrent toujours pour un peuple
ses notions politiques d’après le plan des gouvernements anciens, il semble que le système féodal n’ait jamais pu entrer dans
urs tellement prodigué les anecdotes qui lui sont personnelles, qu’il semble avoir moins écrit une histoire que rédigé des mém
lupart des auteurs qui écrivent aujourd’hui des dialogues de ce genre semblent n’avoir aucune idée de cette espèce de compositio
et les ouvrages purement récréatifs. Ce genre, au premier coup d’œil, semble embrasser un champ très vaste ; car il n’est pas
jours des intérêts de la nation ; ainsi le soleil en hiver, lorsqu’il semble se retirer du monde, prépare pour une meilleure s
al assez insignifiants, connus sous le nom de romans ou nouvelles. Il semble au premier aspect que ces ouvrages ne soient pas
on en compte toujours cinq ou quatre accentuées. Quelquefois le vers semble avoir plus de syllabes que le nombre prescrit, ma
ermis de la placer indifféremment après chaque syllabe du vers. Il me semble qu’il vaudrait autant soutenir que la mélodie de
t dans les paisibles régions de l’Élysée. Aucun sujet, d’ailleurs, ne semble plus favorable à la poésie. Quels riches modèles
er a écrit, il ne m’appartient pas de juger de sa poésie ; mais il me semble que, pour le sujet et la conduite de ses pastoral
sodes au sujet, et c’est celui que possédait essentiellement Virgile. Semble-t -il avoir abandonné ses laboureurs, il y revient t
débats sur sa naissance, qui est toujours restée fort obscure ; elle semble être un reste de l’ancienne comédie, écrite en pr
a peu d’élévation. Il a intitulé ses satires Sermones [Discours], et semble avoir voulu ne les écrire qu’en prose cadencée. S
sidérées comme des modèles presque parfaits de ce genre de poésie. Il semble y avoir déployé toute la force de son génie, car
donne d’élévation ; mais il sait la ménager avec tant d’art, qu’elle semble ne lui causer jamais le moindre embarras, et ajou
imitateur. Lorsqu’un écrivain médiocre veut peindre la nature, il lui semble toujours qu’elle ait été épuisée par ceux qui l’o
ré dans cette immense voûte du ciel que ne traverse aucune route ; il semble quelquefois incliner sa tête pour se cacher dans
ile plus retiré, je le trouve auprès de ce foyer dont la faible lueur semble ajouter encore à l’obscurité d’une chambre silenc
ntées à l’histoire de la descente de Dieu sur le mont Sinaï ; mais il semble plus probable qu’elles ont été inspirées au poète
s du peuple que celles employées par la plupart des autres poètes. Il semble , en lisant leurs ouvrages, que l’on soit transpor
ramatique ; elle fut depuis transportée dans la poésie épique ; et il semblerait que, par épisode, dans une épopée, Aristote enten
e décision, qui n’est fondée sur aucune raison ni sur aucun principe, semble uniquement dictée par un respect aveugle pour Hom
s réunis pour mettre à fin une entreprise. J’avoue cependant qu’il me semble qu’Homère fut moins heureux que Virgile dans le c
oujours le récit de la mort des guerriers, décèlent une invention qui semble n’avoir point de bornes. Mais on doit, je pense,
uand on lit ce grand poète, on connaît intimement tous ses héros ; il semble que l’on ait conversé et vécu avec eux. Non seule
auts d’exécution, elle ne peut servir d’excuse aux vices que le sujet semble présenter dans la dernière partie du poème. Les g
second livre est un chef-d’œuvre que rien n’égala jamais, et Virgile semble avoir déployé toute la puissance de son génie dan
utre ces deux princes de la poésie épique, Homère et Virgile, il nous semblera incontestable que le premier ne soit doué d’un gé
évidemment au chantre d’Achille ; quant au mérite du jugement, il me semble encore contesté par Homère, bien que la plupart d
s convenables à l’épopée ; mais, il faut l’avouer, le génie de Lucain semble se complaire dans les scènes d’horreur, il aime à
lan du Roland Furieux, au lieu de les rendre sensibles au lecteur, il semble que l’Arioste ait cherché tous les moyens de les
ujours avec le plus grand succès. Constamment maître de son sujet, il semble se jouer avec lui, et quelquefois nous laisse inc
ogie des païens, mélange disposé de manière que les dieux de la fable semblent être les seules divinités puissantes ; le Christ
s me résoudre à regarder la Henriade comme son chef-d’œuvre, et il me semble avoir traité la tragédie avec beaucoup plus de su
oète ne s’est pas soutenu dans la dernière partie de son ouvrage ; il semble qu’après la chute de nos premiers parents, son gé
simplicité d’intrigue, avec une telle rigueur, que leurs pièces nous semblent quelquefois trop dépourvues d’intérêt. Voici, par
t nombre, ont un dénouement heureux. Cependant il faut convenir qu’il semble être de l’essence de la tragédie, et particulière
térêt au bonheur de nos semblables. La compassion ou la pitié surtout semblent être, chez nous, l’effet d’un instinct puissant,
elle se confond avec ces deux sentiments ; et, tout en souffrant, il semble que nous ne soyons sensibles qu’à leur charme et
une lacune, et interromprait la représentation de manière que l’acte  semblerait entièrement fini ; car il est de principe que tou
d’un acteur qu’aucune raison apparente n’amène sur le théâtre, et qui semble n’y venir que parce qu’il était nécessaire au poè
s que dure l’action n’excède pas celui de la représentation. Aristote semble avoir laissé à cet égard un peu plus de latitude,
t dû nécessairement employer un espace de plusieurs heures. Mais s’il semble nécessaire d’affranchir les poètes modernes de l’
n question s’il est convenable qu’il s’y reproduise si souvent, qu’il semble être le seul sujet de l’intrigue dans toutes les
rame peut produire une forte impression sur l’âme des spectateurs. Il semble que lorsque cette passion est employée dans une t
rofondément et nous font éprouver ces mouvements de sympathie dont il semble que nous ne pouvons pas nous défendre, est une de
nçaises défectueuses si nous les examinons d’après ces principes, qui semblent évidemment fondés sur la nature. Quoique bien exé
ent de la dignité à une composition, et dans bien des occasions elles semblent extrêmement naturelles. Lorsqu’une personne est a
du dialogue y jettent souvent beaucoup de langueur ; que les auteurs semblent craindre d’être trop tragiques ; à cet égard, il
on imagination. Son génie était sans doute extrêmement riche, mais il semble moins propre à la tragédie qu’à l’épopée ; car il
admirables. De tous les auteurs de la même nation, c’est celui qui me semble parler le mieux la langue poétique, qui me semble
c’est celui qui me semble parler le mieux la langue poétique, qui me semble avoir fait de la rime l’usage le plus heureux, et
as possible de le lui contester. Malgré ses nombreuses absurdités, il semble , quand nous lisons ses pièces, que nous sommes au
et de presque tous les auteurs comiques de cette nation. Les Anglais semblent donner la préférence à la comédie d’intrigue. Dan
t je viens de parler. Les trois pièces dans lesquelles le dialogue me semble avoir plus d’aisance et de naturel sont le Mari i
une haute opinion du goût et de l’esprit de ses contemporains. Elles semblent n’avoir été composées que pour la populace ; le r
pour l’unique règle de la politesse, et tout ce qui s’en écarte nous semble grossier ; tandis que sachant moins en apprécier
emment ce caractère, c’est le vice capital de leur prononciation, qui semble heurter les principes de l’articulation humaine.
e que pour eux. Ils ont d’ailleurs des avantages qu’on ne peut, ce me semble , leur contester. L’inversion est permise à leur p
t. Il s’était attaché à imiter les Grecs, et nous a représenté, ce me semble , en lui seul la force de Démosthène, l’abondance
écrivain eut jamais autant de charmes ? Ce qu’il arrache de force, il semble l’obtenir de plein gré ; et quand il vous entraîn
mérites, dont chacun coûterait un long travail à tout autre que lui, semblent ne lui avoir rien coûté ; et dans la perfection d
fait si peu de progrès dans leur patrie, où la constitution de l’État semblait le plus favoriser son développement. Voltaire ava
déclarer la guerre à l’Espagne. L’esprit de Démosthène et de Cicéron semble avoir dicté plusieurs traits de ces discours ; ma
ais, Jour qui fais mon supplice, et dont mes yeux s’étonnent, Toi qui sembles le Dieu des cieux qui t’environnent, Devant qui t
vertu. Le poète transporte le lecteur dans un jardin de délices ; il semble lui faire goûter les voluptés pures dont Adam et
e plus grande, des traits sublimes, dignes des plus grands génies. Il semble que la nature se soit plu à rassembler dans la tê
laisante, tant de traits de cette pièce sont devenus proverbes, qu’il semble qu’on les gâterait si on voulait les mettre en ve
à nous affecter douloureusement au spectacle des misères humaines. Il semblerait , par ce passage, qu’il en voudrait faire une crit
dactyles et les spondées pour mesurer le vers hexamètre, parce qu’il sembla que ces deux espèces de pieds lui convenaient mie
ur, tantôt une autre, elle comparaît leur éclat au sien, souriait, et semblait leur dire : « Je veux bien vous porter, non pour
mme l’ode 4 du ive  livre : Qualem ministrum fulminis alitem . Il me semble que le génie de ce poète aimable se déploie avec
omplète dans les notes de son Essai sur la poésie épique. 32. Milton semble avoir bien connu la portée de son génie ; il semb
ique. 32. Milton semble avoir bien connu la portée de son génie ; il semble avoir senti que la nature avait été plus libérale
25 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
La pensée simple est celle qui s’offre naturellement à l’esprit, et semble n’avoir d’autre mérite que la vérité. Nous emprun
le sel et la finesse sont cachés sons un air simple et ingénu ; elles semblent couler de source, sans apprêt, sans effort, comme
cèdre, il cachait dans les cieux.            Son front audacieux. Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pied
t qu’ensuite il nous sera plus aisé d’en apprécier le style, qui nous semble essentiellement différent dans les deux auteurs.
rec, monté sur son char ; Pradon ajoute ici une circonstance qui nous semble puérile : il le fait monter avec adresse, talent
l’imagination de Racine était plus riche que celle de Pradon. Il nous semble légitime de dire que le récit de Racine brille de
dont les idées analogues sont rendues par les deux écrivains. Il nous semble que le premier est supérieur au second par l’élég
26 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
de tout gouvernement vers la forme dominante qu’on lui imprime… Il me semble , messieurs, que le point de la difficulté est enf
a cité Périclès faisant la guerre pour ne pas rendre ses comptes : ne semblerait -il pas, à l’entendre, que Périclès a été un roi o
yez-vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la quatrième ; il me semble que l’élection du Parlement doit avoir lieu la se
liais tout à fait dans la province que j’habitais, et j’aurais pu, ce semble , envoyer à ma place une poupée légèrement perfect
se peut pas, que, parmi tant de négations, ne pas vivre m’eût encore semblé la meilleure de toutes. Moi-même, après m’être dé
es divinités. Les païens ont toujours aimé les images symboliques. Il semble en effet que ce langage convient mieux à la relig
z-vous un sentiment d’attendrissement sur ce beau pays, que la nature semble avoir paré comme une victime ; mais du moins souv
eau de nos édifices le dernier ; mais ce n’est pas mon système. Il me semble que, pour se rendre sensible aux beaux-arts, il f
ose qui plaît à l’imagination ; leur sommet se perd dans les airs, et semble porter jusqu’au ciel une grande pensée de l’homme
e le silence : le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune parole ne semble digne d’être ainsi répétée dans une demeure presq
s le passé, soit dans l’avenir ; et quand on sort de son enceinte, il semble qu’on passe des pensées célestes aux intérêts du
dire : Conduisez-moi sur les bords du Tibre ; traversons le Tibre. Il semble qu’en prononçant ces paroles on évoque l’histoire
trouve aujourd’hui un hôpital appelé l’hôpital de la Consolation. Il semble que l’esprit sévère de l’antiquité et la douceur
homme qui a le plus influé sur la littérature de son pays sert, ce me semble , à mieux comprendre cette littérature. Goethe est
nt même on lui dispute ce lieu de repos qui, placé entre deux champs, semblait n’appartenir à personne ; on le force à continuer
route vers de nouveaux déserts : le ban qui l’a mis hors de son pays semble l’avoir mis hors du monde. Il meurt, et il n’a pe
sse aux cabanes ; l’hirondelle frappe aux palais : cette fille de roi semble encore aimer les grandeurs, mais les grandeurs tr
les horizons noirs et plais de la Germanie, ce ciel sans lumières qui semble vous écraser sous sa voûte abaissée, ce soleil im
de ce Vercingétorix qui balança si longtemps la fortune de Jules. Il semblait que par cette mort l’empire des Gaules, en échapp
sans effort et sans douleur ; elle rend au ciel un souffle divin qui semblait tenir à peine à ce corps formé par lus Grâces ; e
orce : Léonidas ! Aucune ruine ne répéta ce grand nom, et Sparte même sembla l’avoir oublié. Si des ruines où s’attachent des
ne paraissent point désolées comme lorsqu’on les voit de près : elles semblent , au contraire, teintes de pourpre, de violet, d’o
iquée à l’ouest de la citadelle je vis des débris de sculpture qui me semblèrent être ceux d’un lion. Nous savons par Hérodote qu’
t : elle était juste en face de moi, de l’autre côté de la plaine, et semblait appuyée sur le mont Hymette, qui faisait le fond
e Phalère. Le Céphise coule dans cette forêt, qui, par sa vieillesse, semble descendre de l’olivier que Minerve fit sortir de
es pensées deviennent sérieuses, mâles et profondes ; l’âme fortifiée semble s’élever et s’agrandir ; devant la ville de Solon
de Phidias, frappées horizontalement d’un rayon d’or, s’animaient, et semblaient se mouvoir sur le marbre par la mobilité des ombr
cs de chênes et de noyers qui se succèdent les uns aux autres, et qui semblent se serrer en s’éloignant : l’idée de l’infini se
venaient le mieux aux graves et austères tableaux de cette époque. Il semblait que M. Guizot préludât par cet ouvrage au rôle po
nouveau comme à la recherche d’une idée : « Mylords, reprit-il, il me semble que j’avais encore quelque chose à vous dire ; ma
négociations, les négociations aux complots. Le comte de Bedford, qui semblait disposé à quelque complaisance, mourut subitement
ie146, et Corneille élevait les âmes en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du monde depuis qu’il n’y avait plus de R
plus élevé, une fécondité plus originale, une vocation plus haute, tu sembles ajouter l’éclat de ton génie à la majesté du cult
n apprenant la langue grecque, alors très négligée de nos savants, il semblait se souvenir des jeux de son enfance et des chants
ette carrière de la tragédie, si haute et pourtant si fréquentée, qui semblait alors, par la multitude des concurrents et la fac
uement et moralement entre un son et l’âme un rapport merveilleux. Il semble que l’âme est un écho où le son prend une puissan
ien, cette lointaine époque reprenait sa vie première, et l’érudition semblait être pour l’art comme une aide docile qui apprêta
antes d’une santé détruite, et du milieu de cette cécité physique qui semblait doubler les rayons de sa pensée, M. Augustin Thie
ui s’étaient adonnés aux lettres. Les premières lignes de ce prologue semblent être la traduction littérale d’une ancienne chans
lorsque plusieurs générations ont péri au milieu des troubles. Or, il semble qu’à travers toutes les fluctuations causées par
s signes de douleur qu’aux obsèques d’un père ou d’un époux ; il leur semblait , en accompagnant ce convoi, mener le deuil de tou
et toutes les facultés dont elle est pourvue, rencontre un inonde qui semble offrir un champ illimité à la satisfaction des un
xaminez, et voyez laquelle ici-bas a son but et parvient à sa fin. Il semble que le monde qui nous entoure ait été constitué d
u de n’avoir pas ces tendances ; la satisfaction de ces tendances lui semble donc non-seulement naturelle, mais encore légitim
jeunesse, le malheur nous étonne plus qu’il ne nous effraye ; ii nous semble que ce qui nous arrive est une anomalie, et notre
se pose ; ce ne sont pas les seuls. Dans le sein des villes, l’homme semble être la grande affaire de la création ; c’est là
 ; c’est là qu’éclate toute son apparente supériorité, c’est là qu’il semble dominer la scène du monde, ou, pour mieux dire, l
e l’âme, et l’individu se sent accablé de la mystérieuse fatalité qui semble peser sur l’espèce. Qu’est-ce donc que cette huma
ssièrement organisés, qui ne pouvaient vivre qu’avec peine, et qui ne semblaient que la première ébauche d’un ouvrier malhabile. L
qui mit pour la première fois l’homme sur la terre. Ainsi, l’homme ne semble être qu’un essai de la part du Créateur, un essai
it-il pas où notre race sera effacée, et où nos ossements déterrés ne sembleront aux espèces vivantes que des ébauches grossières
’histoire à la hauteur d’une science rigoureuse et précise. M. Mignet semble n’avoir pas voulu se laisser distraire de son but
et dont les actions ne l’intéressent que dans la mesure où elles lui semblent l’expression d’une idée générale ou d’une loi his
rdonné : elle s’arrêta à la touchante histoire du bon larron, qui lui sembla le plus rassurant exemple de la confiance humaine
couta en silence, et si profondément recueillie en elle-même, qu’elle semblait étrangère à tout ce qui se passait. Après quelque
né à Marseille le 10 avril 1797260. À cette vivacité méridionale, qui semble un don du terroir, il unissait dès sa première je
ions d’art et approfondissait les problèmes de la science économique, semblait , par la diversité même de ses tendances, prédesti
randes situations. Cependant, par le prodige d’une activité dont nous semblons chaque jour perdre le secret, l’historien savait
irondins lui paraissaient vouloir réaliser son rêve ; les Montagnards semblaient seuls y apporter des obstacles ; et, à la nouvell
ne pouvait passer sans forcer cette barrière, qui, au premier aspect, semblait à peu près insurmontable. Cette nouvelle, répandu
rivière, devient successivement plus étroite ; et enfin un rocher qui semble tombé des hauteurs voisines au milieu de la vallé
rter, se détruire, Les forfaits ignorés, ceux que l’on doit punir. Et semble d’un regard dévorer l’avenir. On vient la consult
ées avant M. de Chateaubriand, Delille, dans une lettre éloquente qui semble la préface de l’Itinéraire, a retracé le tableau
alent du peintre ne s’est montré plus souple et plus varié ; l’Orient semble l’avoir comme effleuré de sa riche et éclatante l
de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil ; Elle semble en secret compatir à son deuil. Aussi l’astre du
oète des champs ! Adieu, doux Chanonat322, adieu, frais paysages ! Il semble qu’un autre air parfume vos rivages ; Il semble q
, frais paysages ! Il semble qu’un autre air parfume vos rivages ; Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné l
euse et brillante étendue ! La cité, le hameau, la verdure, les bois, Semblent s’offrir à lui pour la première fois ; Et, rempli
l’annoncer encore ! Et toi, modeste sœur du grand astre du jour, Qui sembles le chercher, l’éviter tour à tour ; Orbes étincel
é la noblesse, disait-il, Charles IX tuera la royauté. » Marie-Joseph semblait appelé, par ce premier succès, à devenir le poète
oger sur ses vrais sentiments à l’égard de son ancien complice, qu’il semble prêt à désavouer aujourd’hui. Acte III, Scène
oint délateur alors qu’on vous accuse. Ce droit de dénoncer, qui vous semble odieux, Fut, dans les plus beaux temps, utile à n
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujou
ble : elle eut d’ailleurs peu de peine à éveiller une imagination qui semblait tout deviner, et au milieu des horizons vulgaires
nées, il charmait plus souvent qu’il n’entraînait, si l’idée pratique semblait dans ses discours étouffée sous le luxe de l’imag
ritique écrivait naguère sur M. de Lamartine poète ; ce sera, il nous semble , la meilleure conclusion de cette courte notice.
t de la funèbre couche ; L’autre, languissamment replié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L’image
des flocons d’écume un luth frappe sa vue, Un luth qu’un plomb mortel semble avoir traversé, Qui n’a plus qu’une corde à demi
qui ont entouré leurs berceaux relèveraient sans doute ce hasard qui semblait prédestiner M. V. Hugo, en le faisant naître et g
. Entraîné par une imagination que n’intimide aucune audace, l’auteur semble aujourd’hui ne reconnaître d’autre maître que son
, peuple glacé. Immobiles, poudreux, muets, sa voix les compte ; Tous semblent , adorant son front qui les surmonte, Faire à ce r
t l’onde heureuse Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureuse, Semble une voix qui vole au milieu des parfums ; Qu’il
(1830), portent la trace visible de cet état maladif des esprits. Il semblait que l’auteur se fit un jeu de ne reconnaître aucu
ut servit à son succès : cette année, M. V. Hugo, dans les Burgraves, semblait avoir atteint la limite extrême du drame romantiq
r vivre ensemble. RODOLPHE. Puis tu pourrais donner des leçons, ce me semble . GEORGE. Des leçons ? RODOLPHE. Des leçons ?De d
un enfant au collège ; Le sachant ombrageux, je le blesse d’abord, Et semble me complaire à prouver qu’il a tort. — Ah ! c’est
, a prêché l’Évangile de la liberté. » 35. « On ne peut nier, ce me semble , que les Français ne soient la nation du monde la
t XV. 92. C’est à Ulysse même que Cicéron prête ce sentiment, ce qui semble plus conforme à la tradition. « Patriæ tanta est
de nos prosateurs. Souvent, en écrivant son Discours sur le style, il semble l’avoir eu présent à l’esprit. 161. Quintilien
us cette physionomie inaccoutumée des noms propres dont l’orthographe semblait consacrée par l’usage. N’y avait-il pas prescript
exagérant ce côté positif du caractère de Franklin que M. Mignet nous semble avoir trop adouci. 260. M. Thiers est neveu d’An
en veste débraillée, Qui se croise les bras, et, d’un air outrageux, Sembla étaler l’orgueil de ses haillons fangeux : Écoute
saisir le cercle d’or que les destins et les puissances surnaturelles semblent promettre à ton front. » 279. Et baissez dev
le en adressant un timide désir Vers un bonheur lointain qui toujours semble fuir. À la suite de son Essai sur les moralistes
édale. V. Énéide, I. vi, v. 27 et suiv. 330. Où l’espoir le conduit semble amené par la rime. Ce terme abstrait d’espoir, qu
mouvants d’un étendard font tache dans le morceau. Les plis mouvants sembleraient une expression plus juste. 414. L’idée est bien
éclat est sans doute d’un effet puissant : le souffle de Shakespeare semble avoir passé sur le poète français. Cependant, si
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
anée… Ses lèvres, comme un bouton de rose cueilli depuis deux matins, semblaient languir et sourire. Dans ses joues d’une blancheu
locons d’écume, Remonte, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur le
es fougueux transports, Retombe sur lui-même et déchire ses bords, Et semble , en prolongeant un lugubre murmure, De ses flots
locons d’écume, Remonte, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur le
es fougueux transports, Retombe sur lui-même et déchire ses bords, Et semble , en prolongeant un lugubre murmure, De ses flots
t le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage. De la c
28 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
oncer à l’amour-propre d’auteur pour exécuter un tel plan, et il nous semble que c’est ce qu’on n’a pas assez fait jusqu’ici ;
ortes de travaux ; et quand leur texte nous a manqué, ou qu’il nous a semblé que la Rhétorique des anciens se renfermait trop
dans son Discours sur le Style ; Racine le fils, dont les Réflexions semblent reproduire avec fidélité les entretiens et les le
établies par ce philosophe. Quelque opinion qu’on ait de lui, il nous semble du moins impossible de ne pas reconnaître que les
réduire à de certaines formules, à des classifications précises, qui semblent donner un corps à des abstractions. Si vous banni
en sûreté. On voit le renard approcher son oreille de la glace, et il semble dire : « Ce qui fait du bruit se remue ; ce qui s
anciens rhéteurs trouvaient toutes les preuves possibles. Ramus, qui semble y attacher beaucoup de prix, blâme Aristote et qu
appe ; les riches oublient l’auteur de leur abondance ; les grands ne semblent nés que pour eux-mêmes, et la licence paraît le s
pensées et d’expressions qui, joint à une action douce et naturelle, semble offrir l’image de la probité, des bonnes mœurs et
nous sentir une affection filiale pour celui dont la bonté attentive semble n’avoir cherché dans le récit même des faits de l
étonner un coupable, Tout ce que les mortels ont de plus redoutable, Semble s’être assemblé contre nous par hasard : Je veux
nité et les lois (pro Flacco, c. 42). Mais aujourd’hui cette pratique semblerait plus digne du théâtre que de la gravité des juges
quoique la lecture ne puisse suppléer à cette chaleur de l’action qui semble donner à nos compositions oratoires plus de force
des et les péroraisons n’ont lieu que dans les grands sujets. Il nous semble à propos de faire précéder ces règles d’une obser
s éclats, cet emportement contre Ulysse et contre les juges, à qui il semble reprocher leur injustice et leur ingratitude, ce
elui du discours de saint Paul dans l’Aréopage66 : « Athéniens, il me semble que la puissance divine vous inspire, plus qu’à t
 2.) Le même orateur divise ainsi son plaidoyer pour Muréna : « Il me semble , juges, que toute l’accusation peut se réduire à
ieux se cache sous une idée qui ne pouvait déplaire aux juges, et qui semblait même les intéresser : Quod suos quisque servos i
eux ; leurs propres succès les étonnent ; la valeur de nos troupes a semblé passer dans leur camp ; le nombre prodigieux de n
e est consterné ; la capitale est menacée ; la misère et la mortalité semblent se joindre aux ennemis ; tous les maux paraissent
dit : J’avais autrefois entrepris la guerre légèrement, et Dieu avait semblé me favoriser ; je la fais pour soutenir les droit
as tant pour les beautés réelles que dans l’espérance de celles qu’il semblait promettre : Sunt enim omnia sicut adolescentis n
ns mettront de l’enchaînement entre différentes raisons qui, réunies, sembleront naître les unes des autres, s’appuyer mutuellemen
e, la vivacité, le pathétique, enfin tous les moyens de l’éloquence y semblent réunis pour venger l’orateur attaqué et lui donne
ppeler aux vérités religieuses ; et alors les grands intérêts dont il semble chargé par Dieu même ouvrent une libre carrière a
les grands écrivains. Nous y comprenons la noblesse, parce qu’il nous semble qu’elle s’accorde avec tous les tons et avec tous
la pudeur         De les lui découvrir vous-même ; le mot pudeur ne semble pas d’abord le mot propre. On ne dit pas, j’ai pu
xprime ainsi : Et, voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un champ de digne de moi. 1º. On pourra
n’était qu’une mer, une mer sans rivages. Le second hémistiche nous semble une redondance nuisible au premier. Les traducteu
pare mademoiselle de Rambouillet à la mer, et qu’il lui dit : « Il me semble que vous vous ressemblez comme deux gouttes d’eau
éfaut séduisant. « Le déplacé, le faux, le gigantesque, dit Voltaire, semblent vouloir dominer aujourd’hui ; c’est à qui enchéri
i. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille. » Il semble qu’on entende se prolonger les derniers sons de c
larum puerorumque comitatu (pro Milone, c. 10). La rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius. Pour la pein
et de l’harmonie peuvent le voir à découvert dans cette période, qui semble sortir avec effort, se traîner, tomber, se releve
rhétorique et à l’analyse des beautés oratoires. Rien, dit-il131, ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple 
19132.) La précision est une qualité générale du style ; la concision semble appartenir surtout au style simple. Le discours p
es de l’harmonie, peuvent encore persuader et ravir. Les qualités qui semblent convenir plus spécialement à ce genre sont l’élég
ts superflus, ou qui tourne en divers sens la même idée, afin qu’elle semble se multiplier, il y a aussi un faux éclat. L’hist
it un ouvrage de la jeunesse de Malherbe, que ses autres compositions semblent désavouer145. Il imitait un auteur italien. Dans
: Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pied
me il pensait, en unissant ces deux mots aspirer et descendre, qui ne semblent pas faits l’un pour l’autre, nous montre l’incons
ière dont il est placé. Orgueilleuse faiblesse, réunit deux idées qui semblent incohérentes, mais qui, dans la réalité, s’allien
u’à lui, dont on n’a presque pas aperçu l’audace ! Ce qu’il inventait semblait plutôt manquer à la langue que la violer. « Sort
ver la monotonie par l’inversion, qui met les idées dans la place que semble exiger la nature, c’est-à-dire l’intérêt, le sent
le flambeau, cette épithète, qui accompagnerait mal tout autre nom, semble faite pour celui de David, la lumière d’Israël, d
un pléonasme, et n’oubliez pas que les adjectifs et les adverbes qui semblent donner plus d’éclat et de vigueur à la pensée, co
l’hypallage, qui transpose les mots, et renverse la construction qui semblerait naturelle, comme dare classibus austros , pour c
aque, II, 2.) Un défaut à éviter ici, quoique des écrivains célèbres semblent l’autoriser par quelques exemples, c’est la diffé
fils dans les bras de son père ! la répétition de la conjonction et semble multiplier les meurtres, et peint la fureur du so
x une impression pareille à celle dont nous sommes frappés, la nature semble nous dicter elle-même son langage. Elle est atten
t été dignes de son courage, l’assassin le perça de son épée. » Il me semble , ajoute Cicéron, que dans cet exemple on a donné
eu cette indigne posture sur le rivage et aux yeux de tout le monde, semble braver insolemment la bienséance et l’honnêteté p
ort de Tib. Gracchus186 : « Dès qu’il voit que le peuple chancelle et semble craindre que l’autorité du sénat ne change les pr
er et de combattre la vérité. » La licence est un ton de liberté qui semble porté à l’excès, mais avec l’intention secrète de
quelque exagération dans ce mot de Démosthène, tant de fois cité : il semble , à l’entendre, que l’action ne soit pas seulement
ucat ad liberos meos ; nam succisi poplites membra non sustinent. Il semble lui-même nous apprendre ici, dès les premiers mot
ditations. Sans retomber dans le babil infini des sophistes grecs, il semble qu’on peut se permettre quelques-uns des genres q
t dans cette représentation fidèle, où les hommes de tous les siècles semblent reprendre la vie et la parole pour nous transmett
du pauvre, le bon roi. » Ces tableaux que nous indiquons à peine nous semblent propres à intéresser la jeunesse et à l’éclairer.
l’art de répandre sur des faits réels ou imaginaires cet intérêt qui semble reproduire dans toute leur vérité les actions et
ale sublime, il était forcé de manier le soc pesant de la charrue, il semblait répandre sur un état obscur tout l’éclat de ses v
énibles, et se dérobe aux questions et à la curiosité des soldats. Il semble animé d’une inspiration divine, et, à la vue de l
t redouté du glaive épouvantât la justice, et nous avons des lois qui semblent le fruit de la paix. Et c’est au moment où la pat
is successit Achilles ? Dans les premiers vers de ce récit, le poète semble déjà mettre en action les préceptes des rhéteurs
compendium (IV, 2). 80. Cicéron, Partit. Orat., c. 9. 81. L’orateur semble avoir développé ici tout le lieu commun des circo
29 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
n dessein unique, malgré quelques différences de compositions qu’il a semblé à propos d’y introduire. Pour les enfants des cla
sition des morceaux, nous n’avons apporté d’autre ordre que celui qui semblait indiqué par la nature des idées, selon que leur s
dernier livre, remarque M. Nisard, de grands traits de mélancolie que semble avoir recueillis Pascal4. » De la persévéranc
de l’avenir ; et le soin de penser tous les jours à ses affaires lui sembla si fâcheux que, pour être de loisir en quelque fa
s capables de jalousie. Or est-il que le mépris qu’on fait d’un autre semble nous relever en l’humiliant, et nous laisser pren
tté avec joie ces bastions qu’ils avaient élevés, et sous lesquels il semblait qu’ils se voulussent enterrer. Considérez donc, j
t mieux fortifiée que ceux qui jusques ici en ont eu commission. Vous semble-t -il que la reprise d’Amiens19 ait été en rien plus
’autres affaires qui nous pressaient de tous côtés, en un temps où il semblait que cet État fût épuisé de toutes choses, et en u
u reste de la terre. Il fut chercher jusque sous le pôle ce héros qui semblait être destiné à y mettre le fer et à l’abattre27.
rce, vaut mieux que beaucoup de prospérités et de victoires. II ne me sembla pas si grand, ni si victorieux, le jour qu’il ent
le parut alors ; et les voyages qu’il fit de sa maison à l’arsenal me semblent plus glorieux pour lui que ceux qu’il a faits del
E. Oui, sans doute, et beaucoup. LE MARQUIS. Demande-lui ce qu’il lui semble de l’École des Femmes ; tu verras qu’il te dira q
vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble , à vous ouïr parler, que ces règles de l’art soie
parce qu’ils ont pensé qu’alors, comme dit Cicéron, « les lois mêmes semblent offrir leurs armes à ceux qui sont dans une telle
ie de me donner le loisir de vous répondre : vous m’interrogez, et il semble que vous ne vouliez pas écouter ma réponse ; il m
s selon la disposition où nous sommes : de sorte que la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisi
d’un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés. Elle semblait vouloir honorer le soleil, en paraissant claire e
re hideux, qu’un tas d’ossements desséchés, qu’un peu de cendres, qui semblent encore se ranimer pour me dire à moi-même : Memen
aul181 dans un temps, remarque bien importante, dans un temps où tout semblait s’opposer à l’accomplissement de cette prédiction
n trouvée, est celle qui était la plus simple, la plus naturelle, qui semblait devoir se présenter d’abord et sans efforts. Ceux
ique, il n’exerce que sa mémoire : il est abstrait, dédaigneux, et il semble toujours rire en lui-même de ceux qu’il croit ne
ur le dessein entre un si grand nombre de poèmes qu’il a composés. Il semble qu’il y ait plus de ressemblance dans ceux de Rac
à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l’un imite Sophocle et que l’autre doit plus
u siècle de Louis XIV. Celui-ci244 passe Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre to
e des hommes. Dieu ne donne aux passions humaines, lors même qu’elles semblent décider de tout, que ce qu’il leur faut pour être
et les défendre contre les tentations séduisantes du mauvais goût qui semble croître de jour en jour. Je souhaitais depuis lo
t presque avoir trouvé le secret de ne point parler de lui. La chaire semblait disputer, ou de bouffonnerie avec le théâtre, ou
tre langue, devenue plus aimable à mesure qu’elle devenait plus pure, sembla nous réconcilier avec toute l’Europe, dans le tem
e l’Asie et de la Grèce, sans y avoir presque de villes en propre. Il semblait qu’ils ne conquissent que pour donner : mais ils
suis dans une situation qui demande de la force et du courage, il me semble que je me trouve presque à ma place326. En vérité
enus tels par degrés. Ce prince était né général ; l’art de la guerre semblait en lui un instinct naturel : il n’y avait en Euro
s grâces, comme quelques-unes de ses épîtres enseignent la raison. Il semble qu’en général le petit, le joli en tout genre, so
d’esprit, peignez avec vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que vous avez peine à écarter la foule d’idées in
herchent jamais, pensent avec bon sens et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’écrive plus qu’en énigmes ; rien n’est si
surmontent, y étouffent les bonnes ; ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre, ce n’est point cette
es herbes dures, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre
tipliant, il en multiplie le germe le plus précieux ; elle-même aussi semble se multiplier avec lui ; il met au jour, par son
e par ses extrémités les plus éloignées, il ne la voit que de loin et semble la dédaigner377 ; les bras ne lui sont pas donnés
onnaître : l’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe378, il semble y toucher et participer à tous ses mouvements ; i
la faim le presse. Le tigre au contraire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang ; sa fureur n’a d’au
paules et ombrage sa face, son regard assuré, sa démarche grave, tout semble annoncer sa fière et majestueuse intrépidité. Le
e le premier dans le cœur de tous les êtres animés. L’apathique héron semble se consumer sans languir ; il périt sans se plain
au milieu des nombreuses peuplades des oiseaux aquatiques, qui toutes semblent se ranger sous sa loi ;’il n’est que le chef, le
rt de la navigation. Son cou élevé et sa poitrine relevée et arrondie semblent en effet figurer la proue du navire fendait l’ond
lote à la fois386. Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté, le cygne semble faire parade de tous ses avantages : il a l’air d
jeunesse errante, des occupations médiocres et même serviles, eussent semblé devoir étouffer son génie naturel : plus fort que
urpassant lui-même, il parvient quelquefois au sublime pour lequel il semble que la nature ne l’avait pas destiné419. Les Athé
dinaire, que sous leur heureuse combinaison la faiblesse de la pensée semble disparaître et le mot le plus commun s’ennoblir.
ifice éclaircit le sujet dès les premières scènes ; Euripide lui-même semble leur avoir dérobé leur secret dans sa Médée et da
e nectar avecque les dieux435, En cette aventure effroyable, À qui ne semblait -il croyable Qu’on allait voir une saison Où nos b
nées Contre les vents séditieux, Qu’au lieu de craindre la tempête Il semble que jamais sa tête Ne fut plus voisine des cieux4
eux d’accord. Tous s’y montrent portés avec tant d’allégresse, Qu’ils semblent , comme moi, servir une maîtresse ; Et tous font é
une maîtresse ; Et tous font éclater un si puissant courroux, Qu’ils semblent tous venger un père, comme vous. ÉMILIE. Je l’ava
se déclare ou pour ou contre nous, Mourant pour vous servir, tout me semblera doux. ÉMILIE. Ne crains point de succès qui souil
Rotrou (1609-1650.) [Notice.] Une place dans notre recueil semblera justement acquise à celui que Corneille ne dédaig
science Ne s’acquiert que par l’âge et par l’expérience. Un roi vous semble heureux, et sa condition Est douce au sentiment d
s que la nature l’eût créé poète, et telle était sa simplicité, qu’il sembla dans la suite, en produisant ses plus grandes bea
aînant la ficelle Et les morceaux du las qui l’avait attrapé,          Semblait un forçat échappé. Le vautour s’en allait le lier
ournir toute la halle. HENRIETTE. Ses écrits, ses discours, tout m’en semble ennuyeux, Et je me trouve assez votre goût et vos
tte grande faim qu’à mes yeux on expose, Un plat seul de huit vers me semble peu de chose ; Et je pense qu’ici je ne ferai pas
petits chemins tout parsemés de roses. TRISSOTIN. Le sonnet donc vous semble . PHILAMINTE.                                     
n lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier.     Heureux qui, dans ses vers, sait,
e a porté, Du règne de Néron compte sa liberté. Que dis-je ? la vertu semble même renaître : Tout l’empire n’est plus la dépou
, Lorsque Néron lui-même annonce ma ruine ; Lorsque de sa présence il semble me bannir ; Quand Burrhus à sa porte ose me reten
numents ; Et d’un nouveau David la valeur noble et sainte              Semblait dans leur enceinte D’un royaume éternel jeter les
is de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblait que le dieu, touché de mon hommage, Au-dessus de
el ! à quel point on l’instruisit à feindre ! Il m’arrache la vie, et semble encor me plaindre ! (Elle se jette dans les bras
régénérer. Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un souvenir et un écho de l’antiquité classique !
un bourg du Piémont. Pour Avein, rev. la note de la p. 9. 24. Balzac semble partager le sentiment de Voiture sur Richelieu, l
utez, je vous prie, une chose qui est, à mon sens, fort belle : il me semble que je lis l’histoire romaine. Saint-Hilaire, lie
partie, l’historien, l’interprète, le confident de la Providence : il semble en effet que, du sein des conseils suprêmes, il a
e des vieillards. Aristote (Rhét., l. II, ch. XIII) prend même, et ce semble avec justesse, le contre-pied de la pensée exprim
ons ; mais dans ces sublimes ébauches du grand orateur, l’inspiration semble plus vive encore et plus entraînante, s’il se peu
s permet de citer un portrait finement tracé du célèbre satirique qui semble le développement naturel de la pensée de La Bruyè
Massillon de revenir un peu sur la même idée ; mais il l’étend, ce me semble , sans l’affaiblir, et c’est un des privilèges de
la manière de Bossuet appliquée à l’histoire naturelle. » 385. Qui semblent avoir du sentiment… 386. Delille, dans ses Jard
traitant des grands écrivains du dix-huitième siècle. 392. Tour qui semble ici un peu négligé. 393. On peut voir le chapitr
doxe, Rousseau est aussi éloquent que vrai. Plusieurs de ses passages semblaient à Rivarol, en dépit d’un peu de rouille génevoise
r l’idiome et sur l’esprit français ; il n’a pas été assez frappé, ce semble , de la propriété d’expression, de la pureté soute
ur d’âme, de douleur, de bienséance, et je ne l’ai point trouvé. » Il semble aussi à M. Saint-Marc Girardin que cette tendress
emprunté à Racine, l’abbé d’Olivet regrettait avec quelque raison, ce semble , la désuétude où des inversions de cette nature é
pour le chef-d’œuvre de Corneille. La Harpe adopte cet avis, qui lui semble être assez généralement reçu. Le sujet est l’une
adislas, où l’on voit se combattre entre eux les vertus et les vices, semble avoir fourni plus d’un trait à l’un des personnag
a été depuis imprimé n’en est , qu’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu. Ajoutons que sur La Fontaine, ainsi que su
fface : il ne se donne nullement pour l’auteur de cette histoire ; il semble n’avoir fait que la recueillir sur le marbre du c
dans quels termes M. Gustave Planche a parlé de cette pièce, qui lui semble le plus parfait des ouvrages de Molière : « C’est
a mort l’eût épargné pendant dix ans. Le style des Femmes savantes me semble réunir toutes les conditions du dialogue comique.
nages de cette espèce ; et la scène où il s’entretient avec Néron m’a semblé surtout digne d’admiration, à cause du contraste
ologique qu’ils aimaient, et qui pour eux ne manquait pas de naturel, semble chez nous, par malheur, plutôt un jeu brillant d’
signale avec éloge l’intérêt peu commun de ce dénouement, qui ne lui semble pas trop romanesque. On est bien aise, dit-il, qu
irique français qu’il ne traite ici le satirique latin. 802. Ce vers semble une allusion à un trait de l’auteur italien Algar
aux pensées de la jeune captive ont tant de grâce et de pureté, qu’il semble superflu d’appeler l’attention sur cet ensemble h
sa santé. En lisant cet adieu à la vie d’une mélancolie résignée, il semble que le poète ait deviné l’avenir et pressenti qu’
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
eusement décrite. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile. Ne vous semble-t -il pas d’ailleurs que ces portraits exprofesso où
oute emphase, toute fleur de diction, principalement tout ce qui peut sembler préparé, convenu, uniquement destiné à amener la
nicatif. Au moyen âge et aujourd’hui même, les méditations solitaires semblent mieux convenir à notre climat et à nos mœurs. Nos
par exemple, ce Hollandais qu’on dirait né à Paris au xviie  siècle, semblent , sous le rapport de la forme, une imitation, plut
surtout de leur prêter ces arguments évidemment faux ou vides qui ne sembleraient placés là que pour faciliter votre victoire ; on
il est jugé impossible. Mais le portrait physique et moral à la fois semble reproduire un être réel, quand même il serait d’i
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
le très-petit nombre. Il est, au contraire, des natures ingrates qui semblent radicalement inhabiles à sentir, à imaginer et à
and la chose arrive, nous sommes presque portés à les blâmer. Il nous semble , quelque heureusement doués qu’ils fussent, et si
tout ouvrage où il est question d’éloquence, et dont plusieurs pages semblent écrites d’hier, tant il y a de rapprochements ent
aux. Le plaidoyer même et le discours que l’avocat ou le représentant semble n’adresser qu’aux juges ou à ses collègues, saisi
te le plus de savoir manier pour celui-là même à qui le nom d’orateur semblerait mieux convenir que le nom d’écrivain. Aujourd’hui
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ouche nuptiale Sort brillant et radieux1. L’univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s’avance
Sur un rocher désert, l’effroi de la nature, Dont l’aride sommet semble toucher les cieux, Circé, pâle, interdite, et la
nture6.         Là, ses yeux errants sur les flots D’Ulysse fugitif semblaient suivre la trace : Elle croit voir encor son volag
prétendu que donner une imitation libre des psaumes de David, qui lui semblaient ce qu’il y a de plus propre « à élever l’esprit e
r ce genre de poésies, dont Rousseau fit présent à notre langue, « il semble , comme l’a remarqué Le Brun, qu’il s’est plu à ré
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
t de la navigation. Son cou élevé, et sa poitrine relevée et arrondie semblent en effet figurer la proue du navire fendant l’ond
pilote à la fois. Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté, le cygne semble faire parade de tous ses avantages ; il a l’air d
ente précipitée de ces cataractes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que descendre des nues 
par ses extrémités les plus éloignées, il ne la voit que de loin5, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés po
econnaître : l’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe ; il semble y toucher, et participer à tous ses mouvements ;
34 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
preinte de la nôtre au dix-huitième siècle, que l’esprit des Italiens semble devenu une dépendance morale du génie français4. 
e Buffon donne les trois premiers volumes de l’Histoire Naturelle. Il semble , à ce moment, que le dix-huitième siècle, effrayé
ent, il s’y glisse du Florian, du Gessner, et même du Berquin13. » Il semble , en effet, que l’on touche à une époque de réconc
istoire ; on n’en tirait que des restes arides. L’étude des monuments semblait propre à éclaircir les faits ; mais on ne soupçon
téraires24. » Didactique, sensée et froide chez La Harpe, la critique semble trop peu touchée par le fond des choses : la form
e meilleure idée de la nature humaine que Balzac ; et, si quelqu’un a semblé la calomnier, ce n’est pas lui, certes, qui la ré
einte, et que ce romantisme lui-même reste encore à définir. Ceux qui semblaient avoir autorité pour le faire ne nous ont pas livr
ndre fixer les traits, qui demain peut-être ne seront plus justes. Il semble plus à propos, quoique la tâche soit plus ingrate
cissitudes d’accablement et d’exaltation, un cerveau sinistre dont il semblait incapable de secouer le tourment. Sa misanthropie
d. Massillon.(1663-1742.) A entendre La Bruyère et Fénelon, il semble que l’éloquence sacrée, à la fin du dix-septième
et lassés des hommages, ils ne les reçoivent plus qu’avec dégoût : il semble que l’affabilité leur devienne un devoir importun
s tue. » A ces mots, que je prononçai d’un air menaçant, le religieux sembla craindre pour sa vie. « Attendez, me dit-il, je v
ès87, dont le génie supérieur, au lieu de s’affaiblir par les années, semblait en recevoir de nouvelles forces. — Point de flatt
ours. Je répondis qu’on admirait toujours ses homélies, mais qu’il me semblait que la dernière n’avait pas si bien que les autre
les esprits. L’étonnement qu’il causa fut général ; il fut tel, qu’il semblait , à voir ceux auxquels il s’adressait, qu’ils ne l
t ; bien loin de relever par leurs discours, leurs rares qualités, il semblait qu’elles n’avaient pas percé jusqu’à eux. Voilà l
qu’à eux. Voilà les gens que j’aime ; non pas ces hommes vertueux qui semblent être étonnés de l’être, et qui regardent une bonn
es les invasions. Depuis celle qui fut si générale sous Gallus155, il sembla rétabli parce qu’il n’avait pas perdu de terrain 
centre de son armée, n’ayant alors que le titre de major-général, et semblait obéir au général Scheremetoff171 ; mais il allait
e et les mœurs des animaux, s’il crée à sa manière des personnages et semble leur prêter la passion et le sentiment, il a soin
vre210 de la création. On ne manquera pas de nous dire que l’analogie semble démontrer que l’espèce humaine a suivi la même ma
val. Il est le second, au lieu d’être le premier, et par cela seul il semble n’être plus rien. C’est la comparaison qui le dég
. Discours sur le Style. Jean-Jacques Rousseau.(1712-1778.) Il semble que Rousseau se soit donne la mission de porter à
t l’idée fondamentale de l’histoire de Julie ; c’est aussi l’idée qui semble dominer Rousseau pendant sa vie. » Les personnage
je ne voie pas assez combien je suis malheureux, et vous croiriez, ce semble , me tranquilliser beaucoup en me prouvant que tou
matière sensible et impassible est une contradiction, comme il me le semble , ils sont inévitables dans tout système dont l’ho
n’avons qu’à y bâtir une ville244 ? Pour penser juste à cet égard, il semble que les choses devraient être considérées relativ
re. Si je ramène ces questions diverses à leur principe commun, il me semble qu’elles se rapportent toutes à celle de l’existe
ortun ne vînt s’interposer entre la nature et moi. C’était là qu’elle semblait déployer à mes yeux une magnificence toujours nou
est aussi interposée entre son frère et son père ; la mère et la sœur semblent , par leur attitude, chercher à les cacher l’un à
sage dans son sein. L’autre, les bras en l’air et les doigts écartés, semble concevoir les premières idées de la mort. La cade
persuader qu’elle n’a plus de père : elle est penchée vers lui ; elle semble chercher ses derniers regards ; elle soulève un d
ait, je ne crois pas que la mère ait l’action vraie du moment : il me semble que, pour se dérober à elle-même la vue de son fi
nds si peu vous contester les deux livrées d’hiver et d’été, qu’il me semble même que ce laquais était en veste de printemps d
nes les portaient perpendiculairement, les autres horizontalement, et semblaient prendre plaisir à les étendre. Celles-ci volaient
long col, d’une matière semblable à l’améthyste, du goulot desquelles semblaient sortir des lingots d’or fondu. Je n’ai jamais obs
it des tournures plus hardies, dans notre langue surtout, où les vers semblent être les débris de la prose qui les a précédés ;
cune conséquence. Un esprit mesuré, M. Damiron, a bien rendu, il nous semble , l’impression de cette lecture : « On n’aime pas
ès lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque, environné de va
és de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigation créée par le génie
ais tant de monuments pompeux. Sur ces rives désolées, d’où la nature semblait avoir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et s
eindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’entendre pour former le voile
s idées chez vous sont toutes nationales et toutes passionnées. Il me semble qu’un prophète, d’un seul trait de son fier pince
us distincte et plus ferme. » Ce que Wren a dit de la parole orale me semble encore bien plus vrai de cette parole bien autrem
Mais ses vrais maîtres furent les anciens, surtout les Grecs. « Il me semble , disait-il, beaucoup plus difficile d’être un mod
l’air plus ancien : il a l’air d’être de tous les temps. Saint-Pierre semble choisir ce qu’il y a de plus pur et de plus riche
e le silence : le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune parole ne semble digne d’être ainsi répétée dans une demeure presq
s le passé, soit dans l’avenir ; et quand on sort de son enceinte, il semble qu’on passe des pensées célestes aux intérêts du
homme qui a le plus influé sur la littérature de son pays sert, ce me semble , à mieux comprendre cette littérature. Gœthe est
ne, IIe partie, chap. vii. Le plaisir de la conversation. Il me semble reconnu que Paris est la ville du monde où l’espr
ne paraissent point désolées comme lorsqu’on les voit de près ; elles semblent , au contraire, teintes de pourpre, de violet, d’o
es pensées deviennent sérieuses, mâles et profondes : l’âme fortifiée semble s’élever et s’agrandir ; devant la ville de Solon
de Phidias, frappées horizontalement d’un rayon d’or, s’animaient, et semblaient se mouvoir sur le marbre par la mobilité des ombr
is partout s’élèvent des ruines d’aqueducs et de tombeaux, ruines qui semblent être les forêts et les plantes indigènes d’une te
e ombre de la Ville Éternelle. Déchue de sa puissance terrestre, elle semble , dans son orgueil, avoir voulu s’isoler ; elle s’
doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain394 cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh bien, c’est
cs de chênes et de noyers qui se succèdent les uns aux antres, et qui semblent se serrer en s’éloignant : l’idée de l’infini se
Jean II. Néron et Tacite. Il y a des genres de littérature qui semblent appartenir à certaines époques de la société : ai
monde ; et, chemin luisant, je le priai de me vouloir dire ce qui lui semblait à reprendre dans le Simple Discours condamné. « J
e buisson. Et, regardant, il vit les petits bien portants : pas un ne semblait avoir pâti. Et, ceci l’ayant étonné, il se cacha
brillantes qui convenaient le mieux aux tableaux de cette époque. Il semblait que Guizot préludât, par cet ouvrage, au rôle qu’
nouveau comme à la recherche d’une idée : « Mylords, reprit-il, il me semble que j’avais encore quelque chose à vous dire ; ma
négociations, les négociations aux complots. Le comte de Bedford, qui semblait disposé à quelque complaisance, mourut subitement
ie439, et Corneille élevait les âmes en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du monde depuis qu’il n’y avait plus de R
uement et moralement entre un son et l’âme un rapport merveilleux. Il semble que l’âme est un écho où le son prend une puissan
ien, cette lointaine époque reprenait sa vie première, et l’érudition semblait être pour l’art comme une aide docile qui apprêta
nces d’une santé détruite, et du milieu de cette cécité physique, qui semblait doubler les rayons de sa pensée, Augustin Thierry
s signes de douleur qu’aux obsèques d’un père ou d’un époux : il leur semblait , en accompagnant ce convoi, mener le deuil de tou
et toutes les facultés dont elle est pourvue, rencontre un monde qui semble offrir un champ illimité à la satisfaction des un
xaminez, et voyez laquelle ici-bas a son but et parvient à sa fin. Il semble que le monde qui nous entoure ait été constitué d
u de n’avoir pas ces tendances ; la satisfaction de ces tendances lui semble donc non seulement naturelle, mais encore légitim
jeunesse, le malheur nous étonne plus qu’il ne nous effraye : il nous semble que ce qui nous arrive est une anomalie, et notre
se pose ; ce ne sont pas les seuls. Dans le sein des villes, l’homme semble être la grande affaire de la création : c’est là
: c’est là qu’éclate toute son apparente supériorité ; c’est là qu’il semble dominer la scène du monde, ou, pour mieux dire, l
e l’âme, et l’individu se sent accablé de la mystérieuse fatalité qui semble peser sur l’espèce. Qu’est-ce donc que cette huma
ssièrement organisés, qui ne pouvaient vivre qu’avec peine, et qui ne semblaient que la première ébauche d’un ouvrier malhabile. L
qui mit pour la première fois l’homme sur la terre. Ainsi, l’homme ne semble être qu’un essai de la part du Créateur, un essai
it-il pas où notre race sera effacée, et où nos ossements déterrés ne sembleront aux espèces vivantes que des ébauches grossières
histoire, à la hauteur d’une science rigoureuse et précise. M. Mignet semble n’avoir pas voulu se laisser distraire de son but
et dont les actions ne l’intéressent que dans la mesure où elles lui semblent l’expression d’une idée générale ou d’une loi his
rdonné : elle s’arrêta à la touchante histoire du bon larron, qui lui sembla le plus rassurant exemple de la confiance humaine
couta en silence, et si profondément recueillie en elle-même, qu’elle semblait étrangère à tout ce qui se passait. Après quelque
it à Marseille le 16 avril 1797499. A cette vivacité méridionale, qui semble un don du terroir, il unissait dés sa première je
ortait vers les côtés les plus opposés des connaissances humaines, il semblait , par la diversité même de ses tendances, prédesti
ait comblé de la fortune.… seulement, il mourait. Il le voyait, et il semble qu’il se soit inquiété du jugement de l’avenir. I
ns cesse ; toi, tu reviens toujours. Tu m’approches, tu m’en veux, ce semble  ; tu me rases, voudrais-tu me toucher ? Tu me car
partialité de l’historien qui voit et qui juge. Tacite, au contraire, semble n’avoir pas de passions qui lui soient propres ;
dresser particulièrement à personne, chacun reconnaissant qui bon lui semble . Il fallait que quelqu’un parlât net et haut. Vin
us loin. Il appliqua les idées aux choses. Avant lui, les philosophes semblaient avoir écrit des lettres, sans oser y mettre l’adr
avait pris un ton déclamatoire et enthousiaste ; mais dans Figaro il sembla reprendre son langage naturel. Pas de tirades sur
met sur la scène. Aussi, sans s’arrêter au fameux monologue où Figaro semble plutôt un tribun populaire qu’un personnage de th
llante expansion au Midi de notre France, au bord de la Méditerranée, semble avoir été effleurée, caressée de quelque souffle
e ne s’y joue pas autour du cœur ; elle veut y entrer de force, et il semble qu’elle y entre par les sens. Le monde moral et l
ose lui est comme un de ces portraits de maître qui, dans les musées, semblent suivre de l’œil les visiteurs. Il n’y a pas dans
pignan. Il mourut à Bruxelles le 14 mars 1741, et sa mémoire, il nous semble , est mieux protégée par la lettre simple et touch
ouche nuptiale Sort brillant et radieux568. L’univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s’avance
rs, Tout cherche à vous marquer son zèle ? L’univers, à votre retour, Semble renaître pour vous plaire ; Les Dryades à votre a
attendrie Par un douloureux souvenir, Des malheurs d’une sœur chérie Semble toujours s’attendrir. Hélas ! que mes tristes pen
nt Corneille est le père. Crébillon, d’ordinaire si incorrect, et qui semble recevoir ses mots de la rime, les a tirés cette f
able ; Je lis dans l’avenir un sort épouvantable, Et le crime partout semble suivre mes pas. JOCASTE. Et quoi ! votre vertu ne
ce grand événement ; La main des dieux sur moi si longtemps suspendue Semble ôter le bandeau qu’ils mettaient sur ma vue). Dan
rône de mon père, Et tous ceux qu’à mes yeux le sort venait offrir Me semblaient mes sujets, et faits pour m’obéir. Je marche donc
lairée ! Oui, dans le sein de Dieu, loin de ce corps mortel, L’esprit semble écouter la voix de l’Éternel. Épitres, liv.
s années avant Chateaubriand, Delille, dans une lettre éloquente, qui semble la préface de l’Itinéraire, a retracé le tableau
alent du peintre ne s’est montré plus souple et plus varié ; l’Orient semble l’avoir effleuré de sa riche et éclatante lumière
de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil ; Elle semble en secret compatir à son deuil. Aussi l’astre du
euse et brillante étendue ! La cité, le hameau, la verdure, les bois, Semblent s’offrir à lui pour la première fois ; Et, rempli
i la souillèrent, il rompit le silence, et, dans des pages où parfois semble revivre la tristesse éloquente de Tacite, il déno
ns éclatants. Ta pourpre, tes trésors, ton front noble et tranquille, Semblent d’un roi puissant, l’idole de sa ville. A ton ric
é la noblesse, disait-il, Charles IX tuera la royauté. » Marie-Joseph semblait appelé, par ce premier succès, à devenir le poète
oint délateur alors qu’on vous accuse. Ce droit de dénoncer, qui vous semble odieux, Fut, dans les plus beaux temps, utile à n
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujou
ble : elle eut d’ailleurs peu de peine à éveiller une imagination qui semblait tout deviner, et au milieu des horizons vulgaires
t de la funèbre couche ; L’autre, languissamment replié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L’image
des flocons d’écume un luth frappe sa vue, Un luth qu’un plomb mortel semble avoir traversé, Qui n’a plus qu’une corde à demi
assignée, Pas une voile ouverte, on était sans dangers. Ses cordages semblaient des filets d’araignée, Tant ils étaient légers. I
tantôt indulgente et maternelle, tantôt d’une impassible sérénité qui semble railler nos douleurs ; soit qu’il exprime les joi
ur sa proie enflammée, Il déroule en courant ses replis de fumée ; Il semble caresser ces murs qui vont périr ; Dans ses embra
er Capitole, adieu ! — Dans les feux qu’on excite, L’aqueduc de Sylla semble un pont du Cocyte. Néron le veut : ces tours, ces
bataille, Le champ couvert de morts, sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un
eint presque subitement, et pendant quarante années et plus l’homme a semblé survivre au poète. Quand M. de Sacy, en 1869, le
cria-t-elle en pleurant ; Et la fragile fleur, de ses pleurs arrosée, Sembla se ranimer comme sous la rosée. Dans la prairie a
(1830), portent la trace visible de cet état maladif des esprits. Il semblait que l’auteur se fît un jeu de ne reconnaître aucu
pur idéalisme, l’élément humain fût trop sacrifié, et nous avons, il semble , quelque droit de réclamer quand le poète dit au
œurs d’une race douce et forte. Si parfois on a regretté que le poète semblât craindre de se rapprocher de l’homme, qu’il réser
ion trop rapide. C’est le danger de ce talent aimable, chez lequel il semble qu’il n’existe presque aucun intervalle entre la
rge tes bords fumants ; Et lorsqu’à ta surface une tempête gronde, Il semble que le peuple englouti sous ton onde Mêle encore
ut servit à son succès : cette année, M. V. Hugo, dans les Burgraves, semblait avoir atteint la limite extrême du drame romantiq
s tous ensemble. ROBESPIERRE. Les essais ne sont pas si faciles qu’il semble . La liberté ne vit que par les bonnes mœurs ; Pou
r vivre ensemble. RODOLPHE. Puis tu pourrais donner des leçons, ce me semble . GEORGE. Des leçons ? RODOLPHE. Des leçons ?De d
un enfant au collège ; Le sachant ombrageux, je le blesse d’abord, Et semble me complaire à prouver qu’il a tort. — Ah ! C’est
sins d’Espagne Par moi, comte et baron, parent de Charlemagne ! Il me semblait entendre au milieu des rochers, Nos preux tomber
 ? Non. Je vais par là ; mais si la route Se croise de chemins qui me semblent meilleurs, Eh bien, je prends le plus charmant et
t. IX (éd. Havet). 73. Massillon, s’il était interprété à la lettre, semblerait dire qu’une mort soudaine est toujours la peine d
bonhomie et d’attendrissement. » 177. « Voltaire, dit Sainte-Beuve, semble prendre au pied de la lettre cette gracieuse et d
s quatre fins de l’homme. » 200. On connaît le célèbre aphorisme qui semblait la conclusion du Discours de Rousseau sur les Art
ompassée, est trop rigoureux. M. Nisard répond avec raison : « Buffon semble nier les bonheurs du premier jet, suspecter la ve
seau et Montaigne. Voir Essais, livre III, chap. ix : « Le voyager me semble un exercice profitable : l’âme y a une continuell
t. » 246. N’est-il pas piquant d’entendre Rousseau parler ainsi ? Il semble prendre plaisir à décourager ses disciples de l’i
marque très finement ce qu’on attendait de Chateaubriand, et celui-ci semble bien se souvenir des conseils de son ami quand il
l’exagérant, le côté positif du caractère de Franklin, que M. Mignet semble avoir trop adouci. Lire aussi une série de trois
logique, qu’ils aimaient, et qui pour eux ne manquait pas de naturel, semble chez nous, par malheur, plutôt un jeu brillant d’
changée en rossignol, et sa sœur Progué en hirondelle. 586. «  Il me semble dit M. Manuel, qu’on n’a pas assez remarqué cette
avantages, De mes États conquis entraînait les images, etc. Il peut sembler ici que si le coloris de Racine est plus brillant
: Atque atros chalybis fetus humus horrida nutrit. 593. Ce vers semble emprunté à Corneille, Horace, acte II, scène iii 
s que le reste de la pièce. 601. Ce tour manque de netteté : heureux semblerait , en effet, se rapporter à Pharasmane, et il s’app
ι πτηνον και ιερόν. La Fontaine, inspiré par ce souvenir, et à qui il semble que Gresset ait pris quelquefois sa naïveté et so
le en adressant un timide désir Vers un bonheur lointain qui toujours semble fuir. A la suite de son Essai sur les Moralistes
Énéide, livre VI, vers 27 et suivants. 690. Où l’espoir le conduit semble amené par la rime. Ce terme abstrait d’espoir, qu
, et se résument dans ce mot admirablement rejeté : il se traîne ! Il semble que cette longue période qui précède, composée de
iption du monde céleste et du bruit harmonieux des sphères. Lamartine semble commenter lui-même ses vers dans ces lignes : « J
touchante, c’est que son affection est soumise à l’ordre, et qu’elle semble dire : « Dieu seul peut vouloir que je renonce à
810. On remarquera la chute sèche et brusque de ce dernier vers, qui semble d’un seul coup arrêter la lutte du cavalier avec
orps de trois rois étendus dans leurs bières. Toute cette composition semble animée par le sombre génie du Dante. 812. C’est
aint-Marc Girardin citée dans ce même volume, p. 334. 842. Le poète semble s’être rappelé ces grands réservoirs d’eau, d’où
35 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
ne parle qu’en vers. — Ce qui est remarquable ici, c’est qu’Aristote semble ne pas savoir que les poëmes d’Homère aient jamai
t sans doute pas confondre avec Xénarque, fils de Sophron  ce dernier semble indiqué par Suidas, à l’article Σωτάδη:, comme ay
l’admet, traduit : « Mériterait-il moins le nom de poëte ?  » Cela me semble bien contraire à la pensée d’Aristote. Si, selon
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
catrices qui leur étaient restées des fureurs de la persécution ; ils semblaient tenir de leurs plaies le droit de s’asseoir dans
que si elles lui étaient naturelles, en quelque idiome qu’il compose, semble toujours parler celui de son pays : il a entrepri
ui-même difficile à imiter. Celui-ci1 passe Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre to
telligence est redoutable au reste du monde. Ces admirables vertus me semblent renfermées dans l’idée du souverain. Il est vrai
e. 1. Un mystère. Ce quoi qu’on die en dit beaucoup plus qu’il ne semble . Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble
tte. 2. Le voient. Voient qu’il se parle à lui-même. 3. Et qu’il semble . Tournure brisée, anacoluthe. Voudrait-il insult
Helleu, édition Delalain.) 1. Les traits rassemblés dans ce portrait semblent convenir au grand Condé, dont le petit-fils avait
, la précaution était prudente. 6. Xénophon dit aussi ceci : « Il me semble que les dieux eux-mêmes ont attaché un caractère
en reste plus qu’un tronc inutile ! Est-ce là ce fleuve impétueux qui semblait devoir inonder toute la terre ? je n’aperçois plu
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
e scène du Bourgeois gentilhomme sur la prononciation des lettres, il semble qu’aussitôt qu’on parle voyelles ou consonnes, on
n marchant dans un même sens et vers un même but. La définition ne me semble pas juste. Toutes les phrases au contraire doiven
ible impétuosité, ne puissent plus réparer leurs brèches, et que tout semble s’écrouler sous ces mots secs et brefs, qui porte
hommage que rend l’ignorance au sentiment de l’harmonie. 75. Il me semble même que la règle est trop rigoureuse. Pourquoi n
d’harmonie. Je ne parle pas de quelques-uns de nos contemporains qui semblent l’être un peu plus encore. 78. Je dis les Latins
. 83. The sound must seem an echo to the sense…. Le son doit nous sembler l’écho de la pensée. Pope, Essay on criticism,
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ances sociales : le savoir-vivre n’est jamais hors de saison. Il nous semble inutile de passer en revue ici tous les genres de
à y mettre une juste valeur, et à la proportionner à cet objet. Il me semble que cette place vous était due par droit, et que
faites sentir vos bontés de la manière la plus bienfaisante ; vous ne semblez me laisser de sentiments que ceux de la reconnais
rois qu’ils ne doivent pas douter du dernier ; et pour l’autre, il me semble qu’il n’importe guère à celui qui l’écrit et à ce
s quitter. Je n’ai guère bâillé près de vous, ni vous avec moi, ce me semble , si ce n’est peut-être en famille, aux visites de
isard. Un bâtiment non achevé, dont le toit n’est pas encore couvert, semblait agité par le vent ; la charpente remuait, craquai
s vents, Qui, dans les camps rivaux flottant à plis mouvants, Tantôt, semblent enflés d’un souffle de victoire, Vouloir voler d’
ient des troupeaux blancs répandus sur des bruyères. Souvent l’espace semblait borné, faute de points de comparaison ; mais si u
l’étendue lorsqu’une brume légère rampait à la surface de la mer, et semblait accroître l’immensité même. Oh ! qu’alors les asp
se embaumée, que cette reine des nuits amenait de l’Orient avec elle, semblait la précéder dans les forêts comme sa fraîche bale
confiance si ardente, avec des élans de cœur si passionnés, qu’il lui semblait à tout moment que le ciel allait faire éclater so
battus, mon aspect en ces lieux        Ranime presque de la joie. Il semble que l’on voie l’apparition de cette jeune beauté,
rs         Ceux qui les passeront près d’elle. Cette dernière pensée semble révéler une émotion intime, une sorte d’aveu déto
39 (1873) Principes de rhétorique française
travail ; ils sont recommandés par J. de Maistre dans des lignes qui semblent écrites d’hier : « On a voulu inventer des méthod
lus complète, la plus expressive que la pensée puisse revêtir ; aussi semble-t -il que le discours ait précédé toutes les autres
Cette classification est simple et féconde, bien que les trois noms semblent indiquer des distinctions faites à des points de
ir la chance d’une ruine complète et entreprit une lutte dont l’issue semblait désespérée d’avance. — C’est à propos de l’orateu
s et de ces entraînements, il se tient eu garde contre un orateur qui semble vouloir s’adresser aux yeux et à l’oreille plus q
à notre langage une autorité que rien ne remplace. Quand un écrivain semble la copie du modèle proposé par Caton et par Fénel
ans toutes ses paroles. La probité, la bienveillance, la sagesse même semblent avoir dicté le discours de Burrhus à Néron, tant
lâchent devant eux un renard qui, approchant son oreille de la glace, semble dire : Ce qui fait du bruit se remue, ce qui se r
et qui les déshonore. Jaloux des grâces qui tombent à côté d’eux, il semble qu’on leur arrache celles qui se répandent sur le
ar le peuple lui-même : Se déclarer ouvertement contre cette loi qui semblait devoir assurer au peuple le repos et la richesse,
ait saint Paul, quand devant l’Aréopage il disait : Athéniens, il me semble que la puissance divine vous inspire plus qu’à to
Dialogues sur l’éloquence, blâme la méthode des divisions ; elle lui semble funeste à l’éloquence, c’est, dit-il, une contrai
ut dire comme le chêne du fabuliste : Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr. Restent donc les esprits ordinaires, c’e
s devriez l’adopter. De même dans son plaidoyer pour Muréna : Il me semble que toute l’accusation peut se réduire à. trois g
soit un signe de pénitence est un principe de félicité ; quoiqu’elle semble nous humilier, elle est une source de gloire ; qu
eux ; leurs propres succès les étonnent ; la valeur de nos troupes a semblé passer dans leur camp ; le nombre prodigieux de n
e est consterné ; la capitale est menacée ; la misère et la mortalité semblent se joindre aux ennemis ; tous les maux paraissent
dit : J’avais autrefois entrepris la guerre légèrement, et Dieu avait semblé me favoriser ; je la fais pour soutenir les droit
cet agnus-castus avec ses rameaux élevés et son délicieux ombrage, ne semble-t -il pas qu’il est là chargé de fleurs pour embaume
lle finesse dans la critique dont il l’a poursuivie : la moquerie lui semble la, plus pauvre de tous les genres- d’esprit ; il
i dans ce que vous aimez ? Je m’étonne pour moi qu’étant, comme il le semble , Vous et Je genre humain si fort brouillés ensemb
e rhéteur donne au mot misanthrope le sens rigoureux que l’étymologie semble autoriser, et n’admet pas que ce mot puisse désig
fit détruire tous les moulins à eau de ces mêmes négociants, qui lui semblaient s’opposer à la navigation. Ce fut tout ce qu’ils
era pour découvrir le moyen de remplacer ce mot propre dont le retour semblerait fatigant. Les synonymes sont les mots différents
qu’il n’y a pas de véritables synonymes ; les mots de la langue, qui semblent désigner une même idée, la représentent avec auta
on questionne, que l’on interroge et que l’on demande pour savoir, il semble que questionner fasse sentir un esprit de curiosi
ossuet parlant de la pompe funèbre du grand Condé : Ces colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoig
ristote, parce qu’elle a un commencement et une fin, parce qu’il nous semble que nous tenons quelque chose quand nous avons dé
t la palme est aux cieux. Le tour négatif est déjà moins direct ; il semble supposer une contradiction possible ou passée ; l
s inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau… Rien enfin ne manque
seignement moral. Le moraliste qui prend pour lui-même la leçon qu’il semble donner acquiert le droit de dire les vérités les
os ridicules : Ainsi pour un travers il s’en reproduit mille. * Il semble que le temps soit un ennemi commun contre lequel
lequel les hommes sont conjurés. Racine fait dire à Phèdre : Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la
et éteints, ce visage pâle et défiguré, cette bouche entrouverte qui semblait vouloir encore achever des paroles commencées, ce
revivre en sa postérité, Et d’enfants, à sa table, une riante troupe Semble boire avec lui la joie à pleine coupe !... 3. D
z, ne se contenant plus guère, mais toutefois se contenant encore, il semble à l’apogée de son caractère, et n’ayant alors qu’
enfin on le croirait moins actif ou moins hardi, parce que sou corps semble lui peser ou que la fortune cesse de lui sourire,
l’on peut tomber en ce genre. Il écrit à Mlle de Rambouillet : Il me semble que vous vous ressemblez comme deux gouttes d’eau
èle. La Fontaine présente d’une façon si vive la comparaison, qu’il semble voir l’objet transfiguré. Ainsi à propos de deux
ps, c’est le matin d’un beau jour. Grec d’origine et de goût le poëte semble avoir présente à la pensée la touchante comparais
ment ; comme il grandit l’intérêt des événements, sans pédantisme, il semble que les héros et les dieux prennent parti pour le
l’expression de la pudeur ; Chimène dit beaucoup plus que les mots ne semblent le comporter lorsqu’elle répondu Rodrigue : Va,
pe une phrase pour lui donner une conclusion tout autre que celle qui semblait naturelle. Elle tient le lecteur ou l’auditeur da
ns accusaient Sénèque. Quand la sentence est une observation qui peut sembler paradoxale, il est bon de l’appuyer sur une preuv
dire à Phèdre poursuivie par le remords de son double crime : Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la
uelques mots dignes de sou grand cœur, il le perce de son épée. Il me semble , ajoute Cicéron, que dans cet exemple on a donné
phore : Représentons-nous le jeune prince que les Grâces elles-mêmes semblaient avoir formé de leurs mains ; pardonnez-moi ces ex
ient avoir formé de leurs mains ; pardonnez-moi ces expressions il me semble que je vois encore tomber cette fleur. Au lieu d
qu’elle est celle qui était la plus simple, la plus naturelle et qui semble devoir se présenter d’abord et sans effort. Jam
e la langue, il faut noter partout avec attention les expressions qui semblent sortir de la règle et de l’usage. Ainsi Fléchier
elle eut celle de le combattre avec une constance qui plus d’une fois sembla faire honte à la fortune des injustices qu’elle l
e l’esprit public de son temps : Le déplacé, le faux, le gigantesque semblent vouloir dominer aujourd’hui ; c’est à qui enchéri
t mort cet homme puissant ? Ce style coupé, muets, saisis, immobiles, semble l’écho des soupirs de cette douleur universelle,
fin, cette longue épithète redoutable ; enfin ce rejet Ma fille ! que semble prolonger une voix sourde et tremblante, en même
n lit peu ces auteurs faits pour nous ennuyer Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui dans ses vers sait d’une
sans ciment. » Le seul fait d’être obligé de chercher ses transitions semble une preuve que l’auteur conçoit mal son sujet et
ies, a marqué cette inconstance par le rapprochement de deux mots qui sembleraient impossibles à unir : Et monté sur le faîte, il a
s plus grandes audaces passent inaperçues ; ce que le poëte inventait semblait plutôt manquer à la langue que la violer. L’art s
style. Le style simple est modeste et sans prétention : des mots qui semblent s’être mis d’eux-mêmes à la place qu’ils occupent
en état de se maintenir à cette hauteur. Rien, dit Cicéron, rien ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple 
ne beauté négligée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle semble n’y pas songer… L’orateur du genre simple, conten
, Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pied
père quelquefois, qu’il parait élevé comme le cèdre du Liban et qu’il semble insulter le ciel par une gloire orgueilleuse qu’i
; la poésie peut malaisément se séparer de la forme du vers. Voltaire semble avoir deviné notre Babel littéraire quand il écri
pendant sa censure, porta un édit qui ferma ces écoles où la jeunesse semblait passer les jours dans l’oisiveté. Ou en revint do
urs de tous ces objets porte aux sons une impression de fraîcheur qui semble pénétrer jusqu’à l’âme. Il y a là une demi-heure
e voilà qui s’empare de moi, de ma tête humide, de mon papier ; il me semble que j’écris sur une table de métal ardent. Tout s
soit un signe de pénitence, est un principe de félicité ; quoiqu’elle semble nous humilier, elle est une source de gloire ; qu
L’abbé. — Non, sans doute ; mais le sermon que je vous rapporte ne me semble point de ce caractère. Fénelon. — Attendez, vous
ut créer que sa renommée ; il ne se charge que de sou propre sort, il semble savoir que sa mission sera courte, que le torrent
imagination en même temps que l’esprit. Ces trois vers sont doux ; il semble que le Chêne s’abaisse à ce ton de bonté par piti
onie est douce de même que les idées. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr. Le Chêne revient à son parallèle si flat
uit en deux mots : tout vous est réellement aquilon, et à moi tout me semble zéphyr. Le contraste est observé partout, jusque
r. Le contraste est observé partout, jusque dans l’harmonie : tout me semble zéphyr est beaucoup plus doux que tout vous est  
qui ne messied pas dans la bouche du Chêne. La nature envers vous me semble bien injuste ! C’est la conclusion que le Chêne
commençait à répandre sur les campagnes sa douce et pâle lumière qui semblait inviter au sommeil. Le philosophe eut bientôt céd
rgé de menaces et faisant trembler les cieux ; il souriait au sage et semblait jouir de sa surprise. « Bonjour, Lucien, ici dit-
40 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
et s’embrouillerait dans les détours de ses raisonnements. Ce peuple semble créé pour deux choses uniquement : l’administrati
ûlants appels à la vengeance, quels mouvements pathétiques ! Comme il semble que, dans une situation pareille, la haine, l’ind
nsons comme les Romains. Et cependant c’est avec ces moyens, qui nous semblent si pauvres, que les Grecs arrivaient au but de l’
sont variables les conditions de l’éloquence, les Grecs et les Latins semblent avoir confondu ces deux genres si différents. En
e l’illustre aristocrate, et, en le dispensant de rendre ses comptes, semble le mettre au-dessus des lois. Tite-Live nous a gâ
leur enjoignit de vider en quelques jours la ville et l’Italie. Il me semble entendre le vieux Caton tonner contre ces nouveau
besoin pour fleurir du calme et de la paix, l’éloquence au contraire semble se plaire au milieu des troubles, comme l’aigle d
41 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
[Phébus] 6° Le phebus caractérise un style, orné d’un brillant qui semble signifier quelque chose, mais qui en réalité ne d
ire de belles périodes. Quand elles sont pures et harmonieuses, elles semblent mettre notre langue en musique, et charment ainsi
uvent, et que les ignorants l’entendent. » Ce précepte admirable, me semble fait pour tous les cas. Ainsi, d’une part, il ne
rs des mots et des pensées ? Condillac l’a dit. « C’est que ces tours semblent donner des figures aux idées mêmes qui s’éloignen
us les membres d’une phrase. Elle donne au style plus de rapidité, et semble multiplier les parties d’une action. On égorge à
taine, désespérant d’atteindre des raisins vermeils hors de sa portée semble les mépriser ; il dit qu’ils sont trop verts , e
nt un verbe qui devrait être au passé. Par cet artifice de diction il semble qu’une action se passe sous nos yeux. C’est par l
la langue grecque, des noms équivalents en français. Mais cela ne me semble pas suffire pour fixer dans l’esprit des élèves l
cation. 31. La communication est une figure par laquelle l’orateur semble interroger ses auditeurs, les prendre eux-mêmes p
t employée par l’orateur quand il est sûr de la bonté de sa cause. Il semble accorder quelque chose, mais pour en tirer avanta
39. La prétermission contient un artifice de langage par lequel on semble vouloir passer une chose sous silence, tout en l’
n sert surtout quand deux idées réunies par une simple conjonction ne sembleraient pas en harmonie parfaite. La correction s’exprime
dre un mot sublime, pourquoi il trouve cela beau ; votre question lui semblera déplacée et il ne pourra vous donner ses raisons.
seul du domaine de la Rhétorique, c’est trop étendre les mots. Il me semble que les jeunes gens ont dû comprendre la nature d
tueux Court, tombe et rejaillit, retombe, écume et gronde. (Del.) Il semble que l’on entend les murmures divers d’une cascade
un torrent en grondant doit marcher. La répétition de la consonne r semble augmenter le fracas et la fureur des vagues ; har
vivant et animé. Le chagrin ne dure pas toujours, est une pensée qui semble peu prêter à l’image, Lafontaine a su la mettre s
vers charmant : Sur les ailes du temps la tristesse s’envole et ne semble-t -il pas que l’on voit un oiseau s’enfuyant à tire
e s’emparer d’une pensée ordinaire, et de lui donner une tournure qui semble présenter un autre sens. On n’exprime pas alors d
oitement qu’il y a un mérite réel à bien exprimer une pensée fine. Il semble qu’on choque les convenances par des éloges trop
irables transitions. A la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il sembla , mes frères, que je ne devrais ouvrir la bouche q
lents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut. Il semble que je ne devrais est déjà une préparation à la t
idicule qu’à l’admiration. [Style approprié aux passions] Il me semble qu’en abandonnant la mythologie païenne pour les
42 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
e. — À quelle époque a-t-il fleuri de préférence en France ? Pourquoi semble-t -il menacer de disparaître au siècle prochain ? (6
comme le seul poème nécessaire , dit Cicéron. Il y aurait, du moins, semble-t -il, une autre source d’inspiration, la religion ;
u’on appelait atellanes. Si l’on adopte cette seconde étymologie, qui sembla en effet plus plausible encore que l’autre, la sa
lui reproche ses vers durs, à l’allure rude et fruste, où l’harmonie semble méconnue à plaisir ; c’est que, en effet, cette f
oète courageux qui devait commencer à l’importuner. Le nom de Juvénal semble synonyme de celui même de Satire : c’est la satir
était-il déjà moins sincère qu’Homère ! L’avènement du christianisme semblait devoir anéantir la poésie épique ; il n’en fut ri
chanson de Roland était un beau modèle à suivre. Mais la raison nous semble celle-ci : la foi dans un merveilleux quelconque
presque pouvoir rayer parmi celles de Voltaire. Donc, le poème épique semble être aujourd’hui un genre forcément abandonné. Ne
ar la grâce et la simplicité de ses aveux : Tout ce que je voyais me semblait Curiace. Tout ce qu’on me disait me parlait de se
ce reste semblable à lui-même jusqu’à la fin ; après son crime, il ne semble pas se croire coupable, même du plus petit emport
en frémis d’horreur… L’obscurité vaut mieux que tant de renommée. Il semble pressentir sa défaite, quand, apprenant le choix
lui appartient. Il a donné de l’intérêt, du mouvement, à ce genre qui semblait devoir rester humble et froid. Enfin, le premier,
traits ses principaux devanciers. Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de
e et le Roseau, et qu’on le compare à la fable d’Ésope. Que le modèle semblera languissant et froid ! Si l’on compare dans Phèdr
du rôle de Boileau comme législateur poétique ; mais on s’est montré, semble-t -il, moins juste envers lui sur le chapitre de l’o
siècle n’a pas connue d’ailleurs, mais à laquelle le génie de Boileau semble moins propre qu’aucun autre, parmi ses contempora
autre, parmi ses contemporains. Les tendances dogmatiques de Boileau semblent avoir été fortifiées encore par la traduction et
arge, c’est une critique encore toute dogmatique. L’œuvre que Boileau semble avoir imitée de plus près est l’Épître aux Pisons
avité et moins de force, plus d’ordre et une moindre portée. » Il ne semble pas douteux que Boileau ait connu et étudié les t
leurs que dans les tragiques ou historiens de la Grèce et de Rome. Il semblait , en effet, à toute sa génération, que la littérat
es atténuantes en faveur de l’ingrate Célimène. Ce personnage, qui ne semble que secondaire dans la pièce, est donc une figure
thropie, et celle-là plus incurable que celle d’Alceste. Sa morale ne semble pas reconnaître de lois bien arrêtées ; l’usage e
ts ; il ne garde pas le silence sur les défauts d’Alceste, et ce nous semble être une preuve de son dévouement pour lui ; il s
re déjà la comédie de caractères à son plus humble degré ; Boileau ne semble pas l’avoir compris, et sa sévérité est vraiment
ence a été la plus considérable ; la cour de l’Incomparable Arthénice semble en effet avoir pris avant tout souci d’adoucir et
uisions tout le charme, nous en perdions toute la saveur ? La Bruyère semble l’avoir pensé, puisqu’il a dit : « Le plaisir de
pouvons que nous inscrire en faux contre l’arrêt sévère par lequel il semble condamner la critique. Mais n’y a-t-il pas un aut
. Mais n’y a-t-il pas un autre sens à la pensée de La Bruyère ? Et ne semble-t -il pas condamner le plaisir de la critique, plutô
it avec les héros qu’il avait sous les yeux. Chacun, instinctivement, semblait prêt à mettre l’épée à la main. Le vieux don Dièg
z-moi de vous mettre en garde contre de trompeuses apparences : il me semble en effet que vous avez déserté la bonne cause pou
je ne puis croire que vous ne trouviez aucune valeur au sujet ; il me semble , en effet, que jamais le devoir et la passion n’o
en propre à M. Corneille. Aussi bien, puisque les beautés du Cid vous semblent toutes dérobées, examinons brièvement ce qui en r
i seulement les meilleures fables d’Ésope, c’est-à-dire celles qui me sembleront telles ; mais, outre que je pourrai me tromper da
était l’écrivain le plus remarquable de son règne ; le choix pouvait sembler difficile ; le satirique n’hésita pas et nomma Mo
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
e, est une prévention nécessaire contre la bonne foi de l’auteur, qui semble avoir voulu nous surprendre par le vain prestige
s inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles image
e douleur que le temps emporte comme tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoig
dans leurs propres compositions et dans l’étude des orateurs, il nous semble que l’on peut les réduire aux observations suivan
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ons propres, que l’auteur a peut-être cherchées avec effort, mais qui semblent être venues d’elles-mêmes se ranger sous sa plume
x, elle eut celle de combattre avec une constance qui plus d’une fois semblait faire honte à la fortune des injustices qu’elle l
vements : non seulement il fléchit sous la main qui le guide, mais il semble consulter ses désirs ; et obéissant toujours aux
eux affaires, qui sont de dîner le matin et de souper le soir ; il ne semble né que pour la digestion : il n’a même qu’un seul
tte mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! de quoi est-ce qu’on parle là ?
vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître… » On voit qu’ici tou
ns rhéteurs, distingue ici trois sortes de style. Cette division nous semble arbitraire, et peu utile dans la pratique ; car l
s louanges Du bon Dieu, notre créateur. — Si c’est ainsi, la mort me semble Non pas un mal, mais un plaisir ; Pourvu que nous
Enfant : Un ange au radieux visage, Penché sur le bord d’un berceau, Semblait contempler son image Comme dans l’onde d’un ruiss
, il cachait dans les cieux                  Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,          Foulait
45 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
es notices qui accompagnent ici chaque nom d’auteur. Il ne nous a pas semblé suffisant de les réduire à des faits ou à des dat
porte sa marque et qui soit de sa façon19. Je ne vois rien qui ne me semble plus que naturel20 dans la naissance et dans le p
rd duquel je suis toujours heureux. Pour peu que je m’y arrête, il me semble que je retourne en ma première innocence. Le sole
lesse de sa naissance lui donnèrent tant d’éclat et de vigueur, qu’il semblait que vous eussiez pris plaisir à répandre sur elle
ne m’a-t-on vu rire trois ou quatre fois123. J’aurais pourtant, ce me semble , une mélancolie assez supportable et assez douce,
rter d’adoucissement pour dire les avantages que l’on a, c’est, ce me semble , cacher un peu de vanité sous une modestie appare
eur force149. Badinage A Mademoiselle de Sillery150 Il me semble que vous vous mariez bravement, sans me rien dire
z bien de l’argent. harpagon. Que diable ! toujours de l’argent ! Il semble qu’ils n’aient rien autre chose à dire ! de l’arg
nués ; car enfin, j’ai une telle tendresse pour mes chevaux, qu’il me semble que c’est moi-même, quand je les vois pâtir. Je m
tte mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur ? Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ?
nt. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l’usage, aujourd’hui, semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’avoue, j
onc à Sainte-Marie392, toujours pleurant, et toujours mourant : il me semblait qu’on m’arrachait le cœur393 et l’âme ; et en eff
est ce qui me ravit, chrétiens ; c’est en quoi la majesté des rois me semble entièrement admirable ; c’est en cela que je les
imuler leurs délicatesses519 et leurs jalousies ? Leurs ouvrages leur semblent sacrés : y reprendre seulement un mot, c’est leur
, c’est leur faire une blessure mortelle. C’est là que la vanité, qui semble naturellement n’être qu’enjouée, devient cruelle
losophes convenir entre eux de la vérité de leurs dogmes. « Nous nous semblons insensés les uns aux autres, » disait autrefois s
ire l’âge caduc et la décrépite vieillesse, qui, courbée par les ans, semble déjà regarder sa fosse533, la mort donc et la cor
er sur votre tête. La charité Combien de malades dans Metz ! Il semble que j’entends tout autour de moi un cri de misère
erme ; et, sans pouvoir reculer, les deux généraux et les deux armées semblent avoir voulu se renfermer dans des bois et dans de
Dieu vous propose. Méditez, Sire, cette parole du Fils de Dieu ; elle semble être prononcée pour les grands rois et pour les c
. On exécute bien ce que Votre Majesté a ordonné en partant, et il me semble que Monseigueur le Dauphin a dessein, plus que ja
tie la plus vive et la plus subtile de l’âme qui s’appesantit, et qui semble vieillir avec le corps ; c’est une finesse de rai
je l’ai considérée de toutes manières pour vous mander ce qu’il m’en semble . Elle a la meilleure grâce et la plus belle taill
quels mouvements ou intérêts aveugles au-dessus de la raison, et qui semblent venir du ciel711, connus712 à tous les hommes, et
e piété et de morale, dont vous ne parlez jamais, et pour lesquels il semble que vous n’ayez plus aucun goût, quoique vous soy
nne histoire qui soit parmi les hommes après l’Écriture sainte. Il me semble qu’à votre âge il ne faut pas voltiger de lecture
affaires, qui est737 de dîner le matin, et de souper le soir ; il ne semble né que pour la digestion ; il n’a de même qu’un e
rstitieux, scrupuleux, timide ; il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre744 ; il marche les ye
soi-même, et il ne s’en cache pas ; ceux qui passent le voient, et il semble prendre un parti, ou décider qu’une telle chose e
bien éminentes qualités pour se soutenir753 sans la politesse. Il me semble que l’esprit de politesse est une certaine attent
ère charger l’enfance de la connaissance de trop de langues, et il me semble que lion devrait mettre toute son application à l
mort que se forme en nous le principe d’une nouvelle vie. Tout ce qui semble faire pourrir le grain dans la terre, le fait ger
x, les obstacles, les difficultés qui les ont rendus célèbres ! Il me semble que le juste est alors comme un autre Moïse moura
ui qui paraît devoir être le partage du peuple, ne s’est pourtant, ce semble , réfugié que chez les grands ; c’est comme leur o
les dégoûts et l’insipidité que la lassitude et le long usage de tout semble attacher à la vieillesse. Petit Carême. Les a
anité. Des amis qui nous font honneur nous sont toujours chers929; il semble qu’en les aimant nous entrons en part930 avec eux
tre langue, devenue plus aimable à mesure qu’elle devenait plus pure, sembla nous réconcilier avec toute l’Europe dans le temp
couvert. Il se jeta d’abord sur l’omelette avec tant d’avidité, qu’il semblait n’avoir mangé de trois jours. A l’air complaisant
e l’Asie et de la Grèce, sans y avoir presque de villes en propre. Il semblait qu’ils ne conquissent que pour donner ; mais ils
ils ne sont pas rares chez les Orientaux, où le soleil, plus ardent, semble échauffer les imaginations mêmes. — Voilà les poë
erchent jamais, pensent avec bon sens, et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’écrive plus qu’en énigmes ; rien n’est si
ses extrémités les plus éloignées ; il ne la voit que de loin1191, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés po
econnaître : l’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe ; il semble y toucher et participer à tous ses mouvements ; i
non-seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs, et, obéissant toujours aux
la faim le presse. Le tigre, au contraire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang ; sa fureur n’a d’au
paules et ombrage sa face, son regard assuré, sa démarche grave, tout semble annoncer sa fière et majestueuse intrépidité. Le
porter, il se couche pour se rouler toutes les fois qu’il le peut, et semble par là reprocher à son maître1233 le peu de soin
à de ce qu’on peut lui donner. Le rossignol, plus fier de son talent, semble vouloir le conserver dans toute sa pureté ; au mo
e se remet à écrire, et moi je m’en vais. Eh bien ! comment cela vous semble-t -il ? Parce que M. Colin de Saint-Marc a cent mill
e on a bâti un joli salon, où les habitants des rives voisines se ras semblent et viennent danser les dimanches, durant les vend
urs de tous ces objets porte aux sens une impression de fraîcheur qui semble pénétrer jusqu’à l’âme. Il y a là une demi-heure
nt peut-être des témérités inutiles pour sortir de l’obscurité. Il me semble alors que je vois autour de moi toutes les passio
semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et tomber çà et là e
ès lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque environné de vap
és de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigation, créée par le géni
tant de monuments pompeux1493. Sur ces rives désolées, d’où la nature semble avoir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et s
eindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’entendre pour former le voile
ces Russes hospitaliers1494. Les souffrances de la vertu Il me semblé qu’il n’y aurait rien de si infortuné qu’un homme
sur le malheur de ceux qui ne lui ressemblent pas. La comparaison me semble tout à fait juste : si le brave remercie le génér
un vilain petit mal bien singulier : c’est une invisible vapeur, qui semble ne toucher à rien, et qui pénètre jusqu’aux os. O
yez-vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la quatrième ; il me semble que l’élection du Parlement doit avoir lieu la se
voit de tous côtés la ville qui subsiste encore presque en entier, il semble qu’on attende quelqu’un, que le maître soit prêt
s que vous ne me suivez pas dans le ciel ni dans les tombeaux ; il me semble qu’on esprit aussi supérieur que le vôtre, et qui
ne paraissent point désolées comme lorsqu’on les voit de près : elles semblent au contraire, teintes de pourpre, de violet et d’
estin1559, dans la crainte d’y lire des caractères funestes. Ses sens semblent devenir meilleurs pour le tourmenter ; il voit, a
enfin de l’orient ; à mesure que vous passez au pied des arbres, elle semble errer devant vous dans leur cime, et suivre trist
e Cymodocée C’était une de ces nuits dont les ombres transparentes semblent craindre1565 de cacher le beau ciel de la Grèce :
a conservation l’agite, et, promenant sur elle-même ses regards, elle semble chercher un homme qui puisse la sauver. Ce génie
planissent devant lui, et tout un grand peuple volant sur son passage semble dire : « Le voilà1586 ! » Proclamation à l’arm
stérité ne lui a pas succédé. Le seul Méhémet-Chah1602, ton oncle, me semble avoir vécu et pensé en prince. Il a réuni sous sa
uillement, et je commençais à me rassurer, quand sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’entendis au-d
e que la sécheresse et la légèreté peuvent seules méconnaître. La vie semble prendre dès le berceau et au bord de la tombe un
t revêtu de grâce. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans efforts sur les lèvres du causeur ou de
dre, coloraient d’une lumière rougeâtre la cime enfumée de l’Etna, et semblaient répéter dans les flots l’incendie du volcan, la v
, le visage caché sous un voile, ces femmes, immobiles sur le rivage, semblaient par la beauté de leur taille, des statues antique
lus illustres écrivains1675; et ce philosophe du siècle de Charles IX semble fait pour instruire le dix-huitième siècle. La
-ils pas sur vous un effet moral ? Tous ces grands spectacles ne nous semblent -ils pas comme des manifestations d’une puissance,
rdonné ; elle s’arrêta à la touchante histoire du bon larron, qui lui sembla le plus rassurant exemple de la confiance humaine
couta en silence, et si profondément recueillie en elle-même, qu’elle semblait étrangère à tout ce qui se passait. Après quelque
rir leur fille, choisit celle des Césars, dont il obtient un fils qui semble destiné à porter la plus brillante couronne de l’
de Sacy est un esprit attique, un causeur qui ne professe jamais, et semble n’écrire que pour se satisfaire lui-même, ou quan
à la fin de ces longues soirées pendant lesquelles Paris tout entier semblait transformé en un immense forum, lorsque le dernie
du soleil et de mes yeux, oubliant que ce plaisir de la lecture, qui semble le plus pur et le plus attrayant de tous, a aussi
r la fureur des flammes ; mais ce fut un autre danger, et le vaisseau semblait devoir s’ensevelir dans la mer. Alors commença un
sans dire1753, répondit le capitaine. » Et c’est dans cet ordre, qui semblait un symbole de péril, que l’équipage sortit du vai
homme, selon la pensée de Pascal, est plus noble que les éléments qui semblent près de l’écraser1754. Lacordaire 1802-1861
gravité dans l’air comme dans les murs noircis par l’âge ; car il me semble qu’ici on ne répare rien, de peur de commettre un
Chaque coup de théâtre, chaque surprise est amenée naturellement, et semble indispensable. Ces mérites, vous les admirerez da
ittérature française, à mesure qu’elle avance et qu’elle se prolonge, semble lui accorder une plus belle place, et le reconnaî
n papier, d’un document nouveau, on se récrie, on est transporté : il semble que jusqu’ici on n’y avait rien entendu, et que c
p, sont les seuls vrais biens. Dans le temps où nous vivons, et où il semble que l’instabilité nous donne la soif de la stabil
ayant la jaunisse jusque dedans les yeux, ne voient rien qui ne leur semble en avoir la teinture. » 7. Louis XIII, ou plut
ailleurs dans Balzac : « Sous la sérénité d’un ciel si bénin, il me semblait visiblement de renaître, et d’assister au renouve
Les Espagnols sont vains, mais d’une autre manière ; Leur orgueil me semble , en un mot. Beaucoup plus fou, mais pas si sot.
rares dans cette langue toute unie. 367. Le goût est pourtant, ce me semble , aussi délicat que la conscience même. 368. Sag
la médisance, l’envie, l’oubli de soi-même et de Dieu. » « L’homme semble quelquefois ne se suffire pas à soi-même : les té
es roues. 452. Cette esquisse vaut un tableau. 453. J’aurais, ce me semble , ajourné ce détail qui ôte au dénoûment sa surpri
fut si dur et si injuste, disait aussi dans les Femmes savantes : Il semble à trois gredins, dans leur petit cerveau, Que, po
enus tels par degrés. Ce prince était né général ; l’art de la guerre semblait en lui un instinct naturel : il n’y avait en Euro
mparez le portrait tracé par Saint-Simon. 701. A Montargis. 702. Il semble bien plus préoccupé des agréments extérieurs que
scrivant ses ennemis. 1028. . « Sylla, quittant la dictature, avait semblé ne vouloir vivre que sous la « protection de ses
l m’arrive quelque fois de lui dire : Es-tu content, mon père ? Il me semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde
ux un langage moins abstrait et moins sentimental. 1201. Ce trait me semble obscur et pénible. 1202. S’excéder signifie alle
tre sous ses lois ; Et, par un vieil instinct qui jamais ne s’efface, Semble de ses amis reconnaître la race. Gardant du bienf
 : tout cela me jetait dans des transports que je ne puis décrire, et semblait me rendre à la fois la jouissance de ma vie entiè
La nature fut forcée partout. Le czar s’obstina à peupler un pays qui semblait n’être pas destiné aux hommes : ni les inondation
s agréablement à son mal. Le premier des biens lui manquait : son âme semblait tenir à ses organes par des attaches si frêles qu
e gênante, des mots flatteurs, des louanges un peu directes, mais qui semblent échapper à l’enthousiasme, une variété inépuisabl
liais tout à fait dans la province que j’habitais, et j’aurais pu, ce semble , envoyer à ma place une poupée légèrement perfect
locons d’écume, Remonte, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur le
es fougueux transports, Retombe sur lui-même et déchire ses bords, Et semble , en prolongeant un lugubre murmure, De ses flots
t la ville, ainsi portée et présentée sur son plateau large et élevé, semble briller encore de toute l’antique splendeur de se
eau, à l’amour et à l’étude des modèles, ce serait cette critique qui semble se monter au ton des grands écrivains qu’elle jug
nsole et relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son goût plus pur et plus sévère; c
; Et le Pécheur fut seul qui prît un cœur de roche, Quand les rochers semblaient en avoir un de chair ! 1767. Au plus fort de s
46 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
nte ; ses divergences sont nombreuses ; les préférences individuelles semblent être la loi qui la dicte à l’écrivain. Dans cette
ncore Lamennais. Tel que nous l’avons composé, notre recueil peut, ce semble , offrir au maître, dans la classe, la matière des
rapper de si rudes coups, savait à peine signer son nom, où la devise semblait être « faire sans dire ». C’est une joie nouvelle
issent ? le n’y sçay rien. C’est ung tour de vieille guerre. Que t’en semble , frere Iean ? — Tout bien de vous, respondit frer
s, respondit frere Iean. Ie n’ay rien trouvé maulvais, sinon qu’il me semble qu’ainsi comme iadis on souloit en guerre, au iou
ume, qu’elle n’avoit laissé lieu aucun à toute saine doctrine, il m’a semblé estre expedient de faire servir ce present livre,
I, 30.) A demain les affaires 94 Ie donne avecques raison, ce me semble , la palme à lacques Amyot sur touts nos escrivain
tant plus propre à sa vieillesse ; et puis, ie ne sçais comment il me semble , quoyqu’il se desmesle bien brusquement et nettem
usion, ie n’en veulx rien faire111. » Voylà une belle response, ce me semble , et des harangueurs bien camus ! Et quoy cet ault
veoir trier une legiere action, en la vie d’un homme, ou un mot, qui semble ne porter pas cela, c’est un discours. C’est domm
rdons que soubs nous. A qui il gresle sur la teste, tout l’hemisphere semble estre en tempeste et orage ; et disoit le Savoïar
Jugement de Montaigne sur quelques écrivains Il m’a tousiours semblé qu’en la poésie, Virgile, Lucrèce, Catulle et Hor
tour de pigne, s’il en eust loisir ; et le cinquiesme en l’Aeneïde me semble le plus parfaict. Tayme aussi Lucain, et le pract
tu contre la foiblesse, la crainte et les vicieux appetits ; L’aultre semble n’estimer pas tant leurs efforts, et desdaigner d
hoses de quoy diversement ils traictent. Mais Cesar singulierement me semble meriter qu’on l’estudie, non pour la science de l
oublent le regret de sa perte : nous estions à moitié de tout ; il me semble que ie lui desrobe sa part : i’estois déià si fai
estois déià si faict et accoustumé à estre deuxieme partout, qu’il me semble n’estre plus qu’à demy. (Essais, I, 27.)
écis, net, sobre, rigoureux, souvent coloré, quelquefois élégant, qui semble d’ailleurs une épreuve effacée du style de Montai
composition ou par pleine et entiere victoire. La voye de composition semble mal seure pour la deffiance reciproque, pour les
igions et de certaines maisons aheurtees en discorde. D’ailleurs elle semble peu honorable à ceste glorieuse et triomphante co
g, cruaultés. Telles genz sont de mauvais augure à ceste couronne, et semble vouloir advancer, selon leurs predictions mesmes,
que je seray bon advocat en ceste cause. Ilz sont bravaches ; et leur semble qu’il n’y a rien de vaillant qu’eulx au monde. Or
ne tournent guières jamais visaige, et tout leur fait peur : il leur semble que des buissons sont des escadrons. Ce qui se sa
advis sur les considérations qu’il vous a pleu me confier. Donc il me semble que Vostre Majesté a grande occasion d’appréhende
ors j’estois de cet advis, pour les considerations susdites, aussi me semble il maintenant que Vostre Majesté a fait une très
de parler on ne regarde pas à la quantité, mais à la qualité : et me semble qu’il faut fuir les deux extresmitez : car de fai
nt de contribuer aux devis familiers qui se font es conversations, il semble qu’il y ait ou manquement de confiance, ou quelqu
ur moi, je le confesse, les faveurs de ce grand Roi en mon endroit me sembloient infinies, mettant en consideration ce que j’estoi
t mieux fortifiée que ceux qui jusques ici en ont eu commission. Vous semble-t -il que la reprise d’Amiens307 ait été en rien plu
’autres affaires qui nous pressoient de tous côtés, en un temps où il semblait que cet État fût épuisé de toutes choses, et en u
rce, vaut mieux que beaucoup de prospérités et de victoires. Il ne me sembla pas si grand, ni si victorieux, le jour qu’il ent
le parut alors ; et les voyages qu’il fit de sa maison à l’arsenal me semblent plus glorieux pour lui que ceux qu’il a faits del
hemins que je devois suivre ; ce qui me réussit beaucoup mieux, ce me semble , que si je me fusse jamais éloigné ni de mon pays
y a dix ans, et qui nous plaira peut-être encore avant dix ans, nous semble maintenant extravagante et ridicule ; en sorte qu
Observations. La modestie et la générosité que vous y témoignez leur semblent des pièces rares, et surtout votre procédé mervei
ne seroient pas croyables sans son autorité, qui agit avec empire, et semble commander de croire ce qu’elle veut persuader. Ma
malade, ai-je toute la force nécessaire pour m’en servir ? car il me semble qu’elles sont inutiles dans ma langueur. Non cert
prennent pour vrai le contraire de ce qu’on leur dit, les complaisans semblent prendre pour vrai tout ce qu’on leur dit ; et cet
e et hautaine, dont on a naturellement de l’aversion, que parce qu’il semble que l’on veuille dominer sur les esprits et s’en
ous embarrassez les ignorans, et nous étourdissez tous les jours ; il semble , à vous ouïr parler, que ces règles de l’art soie
ment. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l’usage aujourd’hui semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’avoue, j
se emportée, formée par l’expérience, et réglée par le bon sens, elle semble avoir atteint la perfection qui donne la consista
s selon la disposition où nous sommes : de sorte que la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisi
ce monde, et si peu considérable que, quand je regarde de près, il me semble que c’est un songe de me voir ici, et que tout ce
mberons en une autre ; à la fin, il faut venir entre ses mains. Il me semble que je vois un arbre battu des vents ; il y a des
pour imprimer dans son esprit les instructions de la première. Il me semble qu’il s’efforce de bonne foi d’en profiter ; et,
pulverem reverteris. Vos passions vous emportent, et souvent il vous semble que vous n’êtes pas maîtres de votre ambition et
erté capable de rebuter, il n’avoit point aussi cet air caressant qui semble mendier le cœur de tout le monde sans vouloir pou
lheur, ce que je ne saurois croire, il m’échappoit le moindre mot qui semblât s’éloigner tant soit peu de cette parfaite soumis
s le monde. Nous avons vu que sans bien on ne l’étoit pas ; il nous a semblé que sans lui toutes les portes nous étoient fermé
des hommes dont elles cherchent toujours le salut lors même qu’elles semblent demander leur ruine. Le plus sage, le plus juste
autres pour s’imposer eux-mêmes de nouvelles lois. Les hommes privés semblent trouver un chemin tout frayé vers la sagesse dans
ur dont il pourroit tirer vanité. Nous, mon fils, à qui toutes choses semblent inspirer ce défaut si naturel aux hommes, nous ne
à nous en défendre. Mais, si je puis vous expliquer ma pensée, il me semble que nous devons être en même temps humbles pour n
puis tant de siècles une longue et éternelle mémoire d’eux-mêmes, qui semble , au lieu de se détruire, s’augmenter et se fortif
ir au prince un honneur d’autant plus solide que leurs bons effets ne semblent être que son propre ouvrage, où la fortune n’a pr
comme vous avez reçu ma bague ; je fonds en larmes en les lisant ; il semble que mon cœur veuille se fendre par la moitié ; il
lisant ; il semble que mon cœur veuille se fendre par la moitié ; il semble que vous m’écriviez des injures, ou que vous soye
hera jamais de moi : je suis toujours dans les grands chemins ; il me semble même que j’ai quelquefois peur qu’il ne verse ; l
olides raisons, elles sont foibles contre la voix de la multitude. Il semble néanmoins que l’on devroit décider sur cela avec
i, qui paroît devoir être le partage du peuple, ne s’est pourtant, ce semble , réfugié que chez les grands ; c’est comme leur o
les dégoûts et l’insipidité que la lassitude et le long usage de tout semble attacher à la vieillesse… Et, non-seulement ils s
ces et de leur humeur, et ils ne peuvent le porter eux-mêmes : ils ne semblent nés que pour leur malheur et pour le malheur de c
et que de jour en jour tout empire. SOCRATE. Cela se peut-il ? Il me semble que de mon temps les choses alloient déjà bien de
égénérassent ? MONTAIGNE. C’est un point de fait ; ils dégénèrent. Il semble que la nature nous ait autrefois montré quelques
t, pour ainsi dire, dans la pleine possession de notre raison, et qui semble nous la donner une seconde fois en nous apprenant
un certain âge ; les plaisirs se retirent, les passions se taisent et semblent respecter la vieillesse. Un calme profond succède
’elles attirèrent notre attention. Voilà des oiseaux, dit le duc, qui semblent se quereller. Je serois assez curieux de savoir l
s qui le cède en tout à l’admirable fontaine de Bouchardon527, et qui semble accuser la grossière rusticité de toutes les autr
r Dont il défigura le vainqueur de Namur ; Lui-même il les efface, et semble encor nous dire : « Ou sachez vous connaître, ou
ment du dernier siècle, il s’éleva dans Cachemire quelques hommes qui semblaient n’être pas de la nation, et qui, nourris de la sc
t toujours été ignorée de l’autre. Tout ce qui a paru grand jusqu’ici semble disparaître devant cette espèce de création nouve
faites sentir vos bontés de la manière la plus bienfaisante, vous ne semblez me laisser de sentimens que ceux de la reconnaiss
gloire et vos vertus vous donnoient sur tous les hommes ? La fortune semble être gênée de ne plus vous élever aux honneurs. »
d’été, crier en courant sur les arbres les uns après les autres ; ils semblent craindre l’ardeur du soleil ; ils demeurent penda
ations peu étendues, mais agréables, flexibles et nuancées : ce chant semble tenir de la fraîcheur des lieux où il se fait ent
Du bon sens Le bon sens n’exige pas un jugement bien profond, il semble consister plutôt à n’apercevoir les objets que da
plus de bonheur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui do
est aussi interposée entre son frère et son père ; la mère et la sœur semblent , par leur attitude, chercher à les cacher l’un à
sage dans son sein. L’autre, les bras en l’air et les doigts écartés, semble concevoir les premières idées de la mort. La cade
persuader qu’elle n’a plus de père : elle est penchée vers lui ; elle semble chercher ses derniers regards ; elle soulève un d
ait, je ne crois pas que la mère ait l’action vraie du moment ; il me semble que, pour se dérober à elle-même la vue de son fi
t entraînés par la verve étincelante et irrésistible de Beaumarchais, semblaient de connivence avec lui pour précipiter sa marche.
laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions. Quelquefois un vieux chêne él
étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent, comme ceux de Dodone, un langa
parut tenir du prodige. » La mort de tant de citoyens recommandables semblait une moindre calamité que l’insolence et la fortun
. de la chaire, XX.) À la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il semble , mes frères, que je ne devrois ouvrir la bouche q
son style une telle majesté d’élocution, que l’idiome dont il se sert semble se transformer et s’agrandir sous sa plume ; un a
es mots, rester en deçà que d’aller au-delà de ce qu’il veut dire. Il semble , en écrivant, avoir sans cesse présentée son espr
étoit sans tache ; çà et là perçoient quelques roches de granit, qui sembloient autant d’îles jetées sur la face d’un océan ; les
et contrastant avec l’obscurité profonde d’un ciel dont le bleu foncé semble fuir loin derrière cet astre, et donne une idée i
ès lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque, environné de va
s de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve, et semble encore animer cette navigation, créée par le géni
ais tant de monuments pompeux. Sur ces rives désolées, d’où la nature semblait avoir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et s
eindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblent se mêler et comme s’entendre pour former le voile
IIe Entretien.) Utilité de la souffrance LE CHEVALIER. Il me semble qu’il n’y aurait rien de si infortuné qu’un homme
sur le malheur de ceux qui ne lui ressemblent pas. La comparaison me semble tout à fait juste : si le brave remercie le génér
tique que je me permettrai sur votre théologie peut être aussi, ce me semble , adressée à ce même Sénèque : « Aimeriez-vous mie
uite et selon le goût du moment et du cercle où l’on se trouve. Il me semble reconnu que Paris est la ville du monde où l’espr
on parlait pour être applaudi, et tout ce qui ne pouvait pas se dire semblait être de trop dans l’âme. C’est une disposition tr
de chênes et de noyers qui se succèdent les uns les autres658, et qui semblent se serrer en s’éloignant : l’idée de l’infini se
de l’Arcadie. Dans le vallon où l’on voyait briller ses eaux, Alphée semblait suivre encore les pas d’Aréthuse, Zéphyre soupira
ndies sillonne les vagues désertes ; sous le souffle de l’aquilon, il semble se prosterner à chaque pas et saluer les mers qui
is partout s’élèvent des ruines d’aqueducs et de tombeaux, ruines qui semblent être les forêts et les plantes indigènes d’une te
e ombre de la Ville Éternelle. Déchue de sa puissance terrestre, elle semble , dans son orgueil, avoir voulu s’isoler ; elle s’
doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain665 cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh bien, c’est
ts de l’Olympe sous ce ciel mythologique ; quelquefois l’antique Rome semble avoir étendu dans l’Occident toute la pourpre de
ôté de l’édifice, le jardin du palais des Césars, avec un palmier qui semble être placé tout exprès sur ces débris pour les pe
Les historiens vengeurs Il y a des genres de littérature qui semblent appartenir à certaines époques de la société : ai
sa conservation l’agite, et promenant sur elle-même ses regards, elle semble chercher un homme qui puisse la sauver. Ce génie
es s’aplanissent devant lui, et tout un peuple volant sur son passage semble dire : Le voilà ! Telle était la situation des es
serions encore si je n’eusse pris la parole. Messieurs, dis-je, il me semble , sauf correction, que ceci ne nous regarde pas. L
sommes encore arrêtés qu’ici, où la terre nous a manqué. Voilà, ce me semble , un royaume assez lestement conquis, et vous deve
i m’eut appelé pamphlétaire, à quoi je ne sus que répondre. Car il me semblait bien en mon âme avoir fait ce qu’on nomme un pamp
monde ; et chemin faisant, je le priai de me vouloir dire ce qui lui semblait à reprendre dans le Simple Discours condamné. « J
tendre, c’est un de mes étonnements, que vous, monsieur, qui, à voir, semblez homme bien né, homme éduqué, fait pour être quelq
e buisson. Et, regardant, il vit les petits bien portants ; pas un ne semblait avoir pâti. Et, ceci l’ayant étonné, il se cacha
lui donner encore de l’empire et du renom. L’âge et les maux du corps semblèrent correspondre à ses pensées de retraite, et, sans
ait cessé de combattre pour elle, et le bruit de sa fin ne devait, ce semble , éveiller dans les nouvelles générations qu’un so
onlocutions mutiles, quelques phrases pompeuses, tout dans ses écrits semble également jeune et mûr, vigoureux et poli. Souven
onie, et Corneille élevait les âmes, en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du monde depuis qu’il n’y avait plus de R
indare et Bossuet Un seul homme, même dans le xviie  siècle, nous semblerait offrir l’idée de Pindare à l’homme de goût qui, n
hants de victoires ou de deuils semés dans les livres saints, Bossuet semble plus épris encore de cette concise et poétique ph
ent aux deux poëtes et leur reviennent d’un attrait si vif que ce qui semblerait parfois image vulgaire brille toujours nouveau so
ole vibrante et forte, à cette intonation toujours émue et rapide, où semblaient retentir les battements trop précipités de son no
mps la mort de ma tête, ce n’est pas trop de présomption à moi, il me semble , que de désigner la place où je voudrais mourir,
tance de longs et nombreux travaux, sont ses Époques de la nature. Il semble que, chez Cuvier comme chez Buffon, cet ample et
uelle l’esprit humain a mesuré les mouvements de globes que la nature semblait avoir soustraits pour jamais à notre vue ; le gén
pour Sedaine. Plaçons-nous dans le cours ordinaire des choses, et il semblera difficile de voir dans ce désaccord une cause suf
d’un cordonnier ? Ce très-petit incident de notre histoire littéraire semblait donc devoir rester dans l’obscurité ; le hasard m
e qui fut prononcée par Buffon ? Nous ne nous verrons plus, Monsieur, sembleront des paroles à la fois bien dures et bien solennel
plus rapidement la triste suite de nos malheurs et de nos fautes. Il semble que le jour où, pour la première fois, la servitu
des mamelons écrêtés ; le plus élevé paraissait le plus difforme. Il semblait que ce fût un volcan éteint et détruit. Tout auto
restés sur l’éboulement de l’une de ces collines, dominaient tout. Il semblait que la mort eût établi là son empire : c’était un
de l’opinion publique ; il fait palpiter le cœur de l’histoire. « Il semble , dit M. Despois de son Histoire de France, qu’il
oup souffert. Il tenait à la main un livre qu’il venait de fermer, et semblait plongé dans un rêve ; je vis, non sans surprise,
voit plus. Sa chanson gaie, légère, sans fatigue, qui n’a rien coûté, semble la joie d’un invisible esprit qui voudrait consol
e, il m’arrive quelquefois de lui dire : Es-tu content, mon père ? Il semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde
contraindre. Telle est la règle que la parabole de l’Enfant prodigue semble imposer à l’amour paternel : là, en effet, l’amou
nfin : partout les hommes ont du relief et du mouvement, et les idées semblent s’effacer pour laisser paraître les passions. Ce
n jeu tous ces hommes ; mais les fils sont cachés. De notre temps, il semble que c’est tout le contraire : nous avons retourné
et des discours, qui sont eux-mêmes une sorte d’action, les idées ne semblaient point avoir d’efficacité et de puissance qui leur
façon des héros de Plutarque, en prononçant de graves discours qu’ils semblaient réciter de mémoire, comme une leçon apprise aux é
s ainsi l’oreille. Seul, assis sur un chapiteau renversé, Michel-Ange semble faire bande à part ; absorbé dans ses propres idé
rte d’isolement ; ils écoutent à peine Léonard, et leur regard étonné semble dire qu’ils ne peuvent s’accoutumer aux étranges
rillante assemblée de famille. Debout à ses côtés, Antonio de Messine semble faire l’office d’un page soumis et docile ; on vo
tels chefs-d’œuvre. Pour écouter Titien, le sombre Caravage lui-même semble imposer silence à sa mauvaise humeur ; Jean Belli
plus tolérant : à la manière dont il se retourne vers le Corrége, ne semble-t -il pas lui dire : « Avancez donc et venez aussi n
terstices se cramponnent des chênes verts, des lièges énormes, qui ne semblent pas plus grands que des touffes d’herbe à un mur
ant par son tuyau de crépitantes gerbes d’étincelles rouges ; mais il semblait à la vue découragée qu’on ne dût jamais sortir de
. Si Alexandre, avec son casque, sa cuirasse et ses cnémides890 d’or, semble l’ombre d’une statue de Lysippe891, Molière est v
e des palmiers, brillent assez gaiement dans cette morne campagne qui semble , pendant un court moment de fraîcheur, sourire au
e haine, des soifs de gloire et point d’ambition. Le pouvoir même lui semblait quelque chose de trop réel, de trop vulgaire pour
ent en lignes géométriques et à angles droits comme des bastions. Ils semblaient hésiter à aborder de près un ennemi qu’ils dépass
enchait la façade ridée et rechignée de l’Hôtel-Dieu, et son toit qui semble couvert de pustules et de verrues. Puis, à droite
r la grosse cavalerie ; Murat y manquait, mais Ney s’y retrouvait. Il semblait que cette masse était devenue monstre et n’eût qu
tous les périls de la guerre, et d’une guerre désastreuse. — La mort semblait épargner l’un pour l’autre ; elle épuisa mille fo
ées me console ; je m’affectionne aux rochers et aux arbres, et il me semble que tous les êtres de la création sont des amis q
on s’y repose. Il est devenu pour moi une espèce de propriété ; il me semble qu’une réminiscence confuse m’apprend que j’ai vé
par un soleil plus brillant que celui qui m’éclaire, et leur sort me semble plus digne d’envie, à mesure que le mien est plus
’existence, l’illusion que l’auteur s’est faite gagne le lecteur ; il semble croire, et nous croyons après lui à leur réalité.
aille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le silence semblent se réfugier dans les traînes. Vous y pouvez march
d’étranges choses dans le paya où je suis forcée de demeurer ! Il me semble que j’y suis à peu près comme ceux qui sont derri
s savantes (IV, 3). 361. Qui a mauvaise façon et mauvaises manières. Semble dérivé de mal, tourné (Littré). 362. Jeune garço
62. Jeune garçon niais d’esprit et gauche de maintien. Expression qui semble faite sur le modèle de dada (Littré). 363. Mort
II, roi d’Angleterre. 412. Elle dit ailleurs (5 oct. 1673) : « Il me semble que je ne vous ai point assez embrassée en partan
XIV exprime la même pensée dans ses Instructions au Dauphin. 548. Il semble que l’auteur n’ait pu soutenir jusqu’au bout le t
m. 560. L’image des objets extérieurs se produisant sur notre rétine semble les incorporer à nous. Cette première impression
te, né à Strasbourg en 1740, mort à Londres en 1814. 578. Globe, ce semble , conviendrait mieux dans une description astronom
en tout ; il me protégeait réellement », Lettre du 26 février 1774), semble , après la lecture du 4e Mémoire, craindre que cet
57 ans qu’il régnait. Il avait vieilli, tout avait vieilli. La France semblait pâlie de la vieillesse de son roi. Toutes ses glo
lles soirées où la nature, fatiguée de parfums, de chaleur et de vie, semble se reposer des voluptés du jour. Bientôt les bris
se flétrir ; enveloppés dans l’air brumeux comme dans un linceul, ils semblent pleurer ceux qui sont morts. (H. Taine, La Font
i volaient rapidement par masses noiGAP PARÀ (693)res et bizarres, et semblaient effleurer la cime des arbres. Ce grand voile somb
47 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
quité nous ait transmise. Dans un temps où la rhétorique artificielle semble abandonnée et n’impose plus aux esprits, où l’on
sséchée, couvrent des sentiments toujours nouveaux. Ces pages, qui ne semblent contenir qu’une lettre morte, paraissent toutes p
oute irrégulière ; il a eu tort de suivre un autre plan que celui qui semble annoncé par ses divisions générales. Mais ces irr
ésumé, la division en lieux et en propositions spéciales, qu’Aristote semble établir sur les mêmes principes, en dialectique e
la tragédie. I. Il y a deux causes, et deux causes naturelles, qui semblent , absolument parlant, donner naissance à la poésie
iste et par hasard, attendu que, parmi les choses fortuites, celle-là semblent les plus surprenantes qui paraissent produites co
a mort de Mitys en tombant sur lui pendant qu’il la regardait, car il semblait que cet événement n’était pas un pur effet du has
le poète place sans qu’il ait été employé par d’autres. Quelques mots semblent avoir ce caractère ; ainsi les cornes, appelées ἐ
ions rentrent dans la métaphore. XIX-XX. Il faut aussi, lorsqu’un nom semble indiquer quelque contradiction, observer de combi
tous les autres arts et de toutes les autres sciences. La rhétorique semble , sur la question donnée, pouvoir considérer, en q
nez est excessivement crochu ou camus, il prend une forme telle qu’il semble qu’il n’y ait plus de narines. XIII. Il est utile
e est un principe et que l’autre ne soit pas un principe, la première semblera supérieure ; et si telle chose n’est pas un princ
chose n’est pas un principe, tandis que l’autre est un principe (elle semblera encore supérieure), car la fin est supérieure et
à recevoir cet avantage, dût-il être reçu en secret, tandis qu’on ne semblerait guère disposé à procurer un avantage dans ces con
une chose louable parce qu’elle est bonne. IV. La vertu est, ce nous semble , une puissance capable de procurer et de conserve
ce qui est en honneur en le ramenant à ce qui est beau, car l’un, ce semble , est bien près de l’autre. XXXI. Il faut considér
illustres, du moins avec le commun des hommes, puisque la supériorité semble être la marque d’une vertu. XL. Généralement parl
ernement, et « loi commune » celle qui, sans avoir été jamais écrite, semble reconnue de tous. On fait volontairement tout ce
ales de l’homme influent sur ses actions. Par exemple, qu’un individu semble riche ou pauvre, ce point ne sera pas indifférent
mble riche ou pauvre, ce point ne sera pas indifférent ; de même s’il semble être malheureux ou heureux. Mais nous traiterons
rofondie d’une explication naturelle ou de quelque autre cause, et il semblerait plus exact d’en attribuer l’origine au hasard. XI
u’on les a souvent faites. XVI. Sont dues au calcul toutes celles qui semblent (à leur auteur) avoir une utilité dans l’ordre de
la loi particulière et dans la loi écrite ; car ce qui est équitable semble être juste. XIII. L’équitable, c’est le juste, pr
ent à considérer. XXVI. La torture est une espèce de témoignage. Elle semble porter en elle la conviction, attendu qu’il s’y a
importance très différente. Pour celui qui aime, la personne en cause semble n’avoir pas commis une injustice, ou n’en avoir c
e une opinion saine, par suite de la perversité, on ne dit pas ce qui semble vrai à l’auditeur ; ou bien encore l’orateur peut
de ces divisions, il n’y a plus rien. Donc, nécessairement, celui qui semble réunir toutes ces conditions aura la confiance de
sont aucunement fondées, ou ne le sont guère, ou, du moins, qu’elles semblent ne pas l’être, tandis que, s’ils se croient ample
bli de notre nom, bien que ce soit sans importance. En effet, l’oubli semble être une marque de dédain, car c’est par indiffér
nt de la même façon envers eux-mêmes qu’envers nous ; car personne ne semble disposé à se déprécier. V. À l’égard de ceux qui
ent sérieusement avec nous lorsque nous-mêmes sommes sérieux, car ils semblent , dans ce cas, nous prendre au sérieux, et non pas
ais bien devant nos familiers, dans telles circonstances où la vérité semble intéressée, et devant des étrangers dans celles o
ignité. Tout cela fait naître une pitié d’autant plus vive qu’il nous semble que les faits se passent près de nous, soit que l
e les faits se passent près de nous, soit que le sort du patient nous semble immérité, soit que l’épreuve subie par lui nous s
u patient nous semble immérité, soit que l’épreuve subie par lui nous semble avoir eu lieu sous nos yeux. Chapitre IX De
ux dieux même le sentiment de l’indignation351. III. L’envie pourrait sembler , au même point de vue, être l’opposé de la pitié,
ut en dire autant des autres cas358 ; et la raison, c’est que les uns semblent posséder ce qui nous revient, et les autres, non 
s, non : car ce qui nous apparaît comme ayant toujours été ainsi nous semble être de bon aloi, et, par suite, les autres possé
ette même chose ; et encore les gens d’un petit esprit, car tout leur semble d’une grande importance. IV. Quant aux motifs de
appréciation de toutes les autres choses, et, pour cette raison, tout semble pouvoir être acheté. II. Les riches sont délicats
écrire ; car c’est à ces détails que se rattachent les événements qui semblent être les plus grands bonheurs ; — et aussi à la p
agi plutôt que son adversaire. Ainsi, pour citer un cas contraire, il semblerait ridicule que l’on répondit par cet argument à une
Pamphile et de Callippe443. XXII. Un autre lieu se tire des faits qui semblent bien arriver, mais qui sont cependant incroyables
t bien arriver, mais qui sont cependant incroyables en ce sens qu’ils sembleraient impossibles, s’ils n’existaient réellement ou s’i
 : (une mère) dont une autre femme a ravi le fils par substitution445 semblait , en raison des caresses qu’elle prodiguait au jeu
i paraissent heureux, et ceux qui sont dans ces conditions pourraient sembler heureux ; mais ce qui fait la différence, c’est l
es se tirent des choses probables : or beaucoup de ces choses peuvent sembler contraires entre elles, III. Il y a (ici), comme
les enthymèmes, ceux qui ont pour fondement ce qui a lieu, ou ce qui semble avoir lieu d’ordinaire, tirent leur conclusion de
este. IX. Mais comme les poètes, tout en ne disant que des futilités, semblaient devoir au style la gloire qu’ils acquéraient, il
quelle exagération562 : c’est de se (la) reprocher à soi-même, car il semble alors que l’orateur est dans le vrai, du moment q
e, comme le font voir les tétramètres ; car le rythme des tétramètres semble courir. Reste le péan572 dont Thrasymaque a fait
une chose d’une façon contraire (à celle que l’on attendait) et l’âme semble se dire : « Comme c’est vrai ! c’est moi qui étai
ns les débats, et ceux des orateurs, qui font bon effet à la tribune, semblent être des œuvres d’apprentis661 dans les mains des
pourvues de conjonction offrent encore une particularité, c’est qu’il semble que l’on dise plusieurs choses dans le même momen
e, je prends la parole, je fais de nombreuses supplications ; mais il semble dédaigner ce que je dis, ce que j’affirme. » Homè
re nommé plusieurs fois. Par suite, si on le nomme plusieurs fois, on semble dire de lui plusieurs choses. De cette façon il l
et pas davantage (comme plausible) un discours, si l’adversaire lui a semblé avoir parlé dans le bon sens. Il faut donc prépar
d’autres circonstances ; car, si l’adversaire fait une objection, on semble rendre les armes. Il n’est pas possible de faire
ne argumentation pas trop écourtée ; d’autre part, aux assertions qui semblent contradictoires, en apportant immédiatement une s
blissement des Quatre-Cents : — « Oui, dit-il. — Eh quoi ! cela ne te semblait donc pas une mauvaise chose ? » — Il l’accorda :
soit pleinement favorable. VII. Quant à la plaisanterie (car elle me semble pouvoir être d’un certain usage dans les débats e
tragédie énumérées chap. vi, § 8. 60. Chap. vii, § 12. 61. Aristote semble contester à la femme et à l’esclave non pas la ca
le juste, l’utile (note de M. Barthélemy Saint-Hilaire). 210. Ἔμφρων semble signifier ici apte à juger des affaires réelles.
ient une démonstration dès lors évidente. » 488. En résumé, l’auteur semble vouloir dire que l’exagération et l’atténuation n
λόγον, qui se retrouvent au début du liv. III. Ce double emploi nous semble , comme à Vettori, être une simple erreur de copis
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
ies de la nature ; mais son pinceau est plus rapide et plus léger. Il semble qu’en face des spectacles qui l’enchantent elle a
rien obtenu qu’un baiser. Ils sont doux les baisers d’enfant : il me semble qu’un lis s’est posé sur ma joue3. (Journal et fr
’ont donné ces figues ! Le plus petit plaisir que je te vois venir me semble immense. Et le ciel si beau, et les cigales, le b
dre devant Dieu et devant quelqu’un ? Je dis quelqu’un parce qu’il me semble que tu es là, que ce papier c’est toi. » 2. J
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
rtout ailleurs, même dans les naïvetés et le comique, l’élégance nous semble presque toujours indispensable. Que sert d’écrire
Céladon et les trivialités d’un bourgeois ou d’un rustre, il y a, me semble-t -il, l’aisance distinguée de l’homme comme il faut
autre, l’appréciation ne me paraît rigoureusement juste. C’est, ce me semble , confondre la naïveté, d’un côté avec le comique,
L’enjouement, la dernière variété de style dont nous ayons à traiter, semble plus facile à acquérir. Sans doute l’enjouement,
de savoir s’arrêter ; le rire est si bonne chose de sa nature, qu’il semble à plusieurs que tous les moyens sont bons pour le
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
mets1. M. de Sacy est un lettré de la vieille roche. Sa foi classique semble irrésistible comme un instinct de nature. Le dix-
. de Sacy est un esprit attique, un causeur qui ne professe jamais et semble n’écrire que pour se satisfaire lui-même, ou quan
à un, rassemblés à la sueur de mon front, et je les aime tant ! Il me semble que, par un si long et si doux commerce, ils sont
ature classique. 1. Il y a ici une nuance d’ironie. M. de Sacy ne me semble pas avoir grande confiance dans cet enseignement
st là qu’ils vivent et que nous les retrouverons toujours. Non, il me semble que nous ne sommes pas encore assez reconnaissant
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
et de fruit, Nous rassembler causant bien avant dans la nuit2. Il me semblait déjà dans mon oreille entendre De sa touchante vo
e1. Son visage était calme et doux à regarder : Ses traits pacifiés semblaient encor garder La douce impression d’extases commen
Cet homme, retournant à ses travaux champêtres, Du jardin, du logis, sembla nous laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit
pas involontaire Dans toute la maison, comme en un sanctuaire Qu’elle semblait fouler avec recueillement, N’osant ni respirer, n
; Ces meubles familiers qui d’une jeune vie, Sous notre premier toit, semblent faire partie, Que l’on a toujours vus, connus, ai
nous séjournions ici quelque peu, tant nos frères les petits oiseaux semblent consolés de notre présence ! » M. Saint-Marc Gira
52 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
n dessein unique, malgré quelques différences de compositions qu’il a semblé à propos d’y introduire. Pour les enfants des cla
sition des morceaux, nous n’avons apporté d’autre ordre que celui qui semblait indiqué par la nature des idées, selon que leur s
dernier livre, remarque M. Nisard, de grands traits de mélancolie que semble avoir recueillis Pascal4. » Les chefs d’empir
perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre ni mourir. Il semble qu’il veuille faire pitié à ceux à qui il faisait
plaisent ! que cette sévérité est attrayante ! que cette amertume me semble bien de meilleur goût que toutes les douceurs fad
réussir est au regard de nous absolument impossible. Et ceci seul me semblait être suffisant pour m’empêcher de rien désirer à
otre pouvoir, nous n’aurons pas plus de regret de manquer de ceux qui semblent être dus à notre naissance, lorsque nous en seron
et découvrant tous les jours, par son moyen, quelques vérités qui me semblaient assez importantes et communément ignorées des aut
nfuir de Corinthe après la vengeance qu’elle a prise de Créon : il me semble que c’en est un assez grand fondement que de l’av
er et à s’exercer, en leur faisant deviner beaucoup au-delà de ce que semblent exprimer ses paroles59. État de la France au d
ure de l’homme pour faire gloire d’être dans cet état, dans lequel il semble incroyable qu’une seule personne puisse être. Cep
lheur, ce que je ne saurais croire, il m’échappait le moindre mot qui semblât s’éloigner tant soit peu de cette parfaite soumis
s le monde. Nous avons vu que sans bien on ne l’était pas ; il nous a semblé que sans lui toutes les portes nous étaient fermé
des hommes dont elles cherchent toujours le salut lors même qu’elles semblent demander leur ruine136. Le plus sage, le plus jus
bien moins à elle ; nous ignorions presque nos offenses dont elle ne semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet, l
représentations me feront périr, si vous n’avez soin de moi. » Il me semble que vous lui dites en passant un petit mot d’amit
lui a présentées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. Que le sort de te
cour, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré ; et il me semble que je vois l’accomplissement de cette parole du
s inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles imag
ne douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoig
vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître. C’est là que je vous
, que, tout connus qu’ils sont, ils ont le charme de la nouveauté, et semblent être faits seulement pour l’usage où elles les me
hommes en vers et en prose. Marot244, par son tour et par son style, semble avoir écrit depuis Ronsard : il n’y a guère entre
r, où les rois et les nations conjurées les unes contre les autres ne semblaient conspirer, en se détruisant tour à tour, qu’à pur
esquelles j’essayais de me rappeler299. Ma délivrance particulière me semblait si grande et si inespérée, qu’il me semblait, ave
livrance particulière me semblait si grande et si inespérée, qu’il me semblait , avec une évidence encore plus parfaite que la vé
oire et vos vertus326 vous donnaient sur tous les hommes ? La fortune semble être gênée de ne plus vous élever aux honneurs. »
mais je ne soupçonnais pas qu’elle fût grande : tout, dans votre vie, semblait me montrer un homme dévoré du désir de commander,
ne dois pas appeler le siècle passé le siècle de Louis XIV348. Il me semble que la différence est bien palpable : le czar Pie
ort nommé Arizaig, à l’occident septentrional de l’Écosse. La fortune semblait vouloir alors le consoler. Deux armateurs de Nant
choses humaines, assure des indemnités dignes d’envie à ceux qui nous semblent lésés. Et toutefois ces motifs respectables n’éta
ps pleins de gloire Qui, retranchant sa vie, assurent sa mémoire ; Il semblait triomphant, et tel que sur son char Victorieux da
au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien, Néarque, et le suis tout
cun crime ; Comme encor tout entière407 elle agit pleinement, Et tout semble possible à son feu véhément. Mais cette même grâc
e exténuée408, Agit aux grands effets avec tant de langueur, Que tout semble impossible à son peu de vigueur. Cette indigne mo
s que la nature l’eût créé poète, et telle était sa simplicité, qu’il sembla dans la suite, en produisant ses plus grandes bea
out faillit en toi ? Plus de goût, plus d’ouïe ; Toute chose pour toi semble être évanouie ; Pour toi l’astre du jour prend de
au cèdre, il cachait dans les cieux         Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,     Foulait aux
than, ce prodige incroyable ? MATHAN. Ce songe et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALIE. Mais cet enfant fatal, Abner
vos songes menteurs l’imposture est visible, À moins que la pitié qui semble vous troubler Ne soit ce coup fatal qui vous fais
lairée ! Oui, dans le sein de Dieu, loin de ce corps mortel, L’esprit semble écouter la voix de l’Éternel736 LIVe épître (éd
es, Toi que Rousseau dans nos climats Appela des jeux Olympiques, Qui semblaient seuls fixer tes pas752 ; Par qui ta trompette écl
régénérer. Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un souvenir et un écho de l’antiquité classique !
rité, à laquelle vous travaillez avec tant de force et de courage, me semble bien quelque chose de plus noble que tout ce qui
e tragique, où l’effort qu’elles ont coûté est si peu sensible, qu’il semble que les deux poètes les aient rencontrées, sans l
raison de dire qu’il ne doit y avoir qu’une action complète. Il nous semble qu’une seule action sans aucun épisode, à peu prè
s l’empreinte de celui que Platon appelait l’éternel géomètre ? Il me semble que le corps du moindre animal démontre une profo
is. La loi qui cherche toujours le salut des hommes, même lorsqu’elle semble demander leur peine, est la loi chrétienne. » — C
eur, et en particulier celui de Pellisson, dont les Mémoires cités ne semblent pas indignes à l’auteur du Siècle de Louis XIV d’
ueville, pour peindre son amitié, si féconde en bons offices, qu’elle semblait le multiplier, un seul cœur et un seul corps ne p
ant de modèles de tous les genres et de tous les mérites de style, me semble dans celle-ci rivaliser avec l’éloquence de Bossu
sy (1687), a fait l’analyse de cette seconde oraison funèbre, qu’elle semble presque préférer à celle de Bossuet : jugement qu
d’une touche si heureuse, de ne pas penser à La Bruyère lui-même : il semble avoir consenti pour une fois seulement à se laiss
ns sûr et inévitable : le doute si l’on y parviendra, qui devrait, ce semble , borner en deçà nos espérances, fait que nous les
sa chaise. On le recoucha, et il ne se releva plus. L’état du prince sembla grave tout aussitôt, et la petite vérole ne tarda
c les Mémoires du cardinal de Retz, observe un excellent critique, il semblait que la perfection fût atteinte, en intérêt, en mo
out cela fait l’orateur, s’il faut en croire Cicéron, dont l’autorité semble irrécusable » : c. iv de son Tableau de la littér
ci, a été justement regrette par Voltaire. 421. Ces deux expressions semblent identiques à Voltaire : ce n’est pas tout à fait
eau et chez plusieurs autres bons auteurs du siècle de Louis XIV, qui semblent l’avoir préféré à répandre, enfin jusque dans la
ui a été depuis imprimé n’en est qu’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu. Ajoutons que sur La Fontaine, ainsi que su
réviation. 454. Dans aucune fable, selon Walckenaer, La Fontaine ne semble s’être élevé plus haut pour la force et la dignit
. Rousseau, en présence d’un langage si affirmatif, est peu fondé, ce semble , à dire qu’Alceste n’est pas un misanthrope à la
ants et surtout faire la guerre aux vices. La philosophie de Philinte semble , en ce moment beaucoup trop relâchée, et il convi
sa passion une belle De qui l’humeur coquette et l’esprit médisant Semblent si fort donner dans les mœurs d’à présent. De là
les productions de nos tragiques, a rendu hommage à celle-là, qui lui semble s’approcher plus qu’aucune autre de la grande man
boit-il le sang des génisses, Mange-t-il la chair des taureaux ? Il semble avoir reculé devant le mot bouc, qui se trouve da
t rapprocher de Joas le jeune roi Louis XV. 651. Ce vœu bien naturel semble justifier d’avance tout ce que nous trouverons d’
ffroy.) — On remarquera, de plus, l’habile gradation d’après laquelle sembleront s’accroitre, dans ce second interrogatoire, la sa
avantages. De mes États conquis enchaînait les images, etc. Il peut sembler ici que si le coloris de Racine est plus brillant
maîtres. 701. . Le respect de Rhadamiste pour les jours de son père semble une expiation de ses fautes, et achève de les lui
rache plus à nous-mêmes. » 703. Ce tour manque de netteté : heureux semblerait en effet se rapporter à Pharasmane, et il s’appli
s maîtres de la scène. 710. « Cette expression, dit La Harpe, ne me semble pas heureusement figurée : l’effet de la vieilles
1741. — La Harpe a cité, en la commentant, cette ode où le sujet lui semble avoir porté l’auteur, et il nous apprend quelle a
ris racine, sans qu’il y ait aucune terre pour le conserver, et qu’il semble vouloir éterniser la mémoire de ce grand homme ».
hes, qui habitent l’air, les gnomes, qui habitent sous terre : il lui semble que rassembler ces êtres fantastiques, c’est péch
, et se résument dans ce mot admirablement rejeté : il se traîne ! Il semble que cette longue période qui précède, composée de
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
me coucher sur la poupe,   Au pied du pavillon1. La Sérieuse alors semblait à l’agonie ; L’eau dans ses cavités bouillonnait
ment d’ailes est si vif que l’œil ne le perçoit pas ; l’oiseau-mouche semble immobile, tout à fait sans action. Un hour ! hour
est un puritain, il appartient à une secte austère. 6. Il y a, ce me semble , un sourire ironique dans ce vers. 7. La propret
1. Le thé, c’est l’accessoire attendu, indispensable. 2. M. de Vigny semble ici dresser fièrement sur un socle de marbre la f
54 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
oésies de tous les auteurs depuis Henri IV jusqu’aux plus récents, et semblait surtout calculé pour remettre en honneur les poèt
fasse renier la loi de l’Alcoran ; Ses yeux bordés de rouge, égarés, semblaient être L’un à Montmartre et l’autre au château de B
rtu, Il guidait la jeunesse au chemin de vertu. Son nez, haut relevé, semblait faire la nique À l’Ovide Nason, au Scipion Nasiqu
ient mille maux. Quant au reste du corps, il est de telle sorte Qu’il semble que ses reins et son épaule torte Fassent guerre
Ainsi que des larrons pendus en compagnie, Lui pendaient au côté, qui semblaient , en lambeaux, Crier en se moquant : Vieux linges,
ute sa sensibilité est dans sa tête ; cependant, par moments, le cœur semble battre en lui. Il est des instants où l’on dirait
fait l’apprentissage De toutes les vertus propres à commander, Qu’il semble que cet heur nous impose silence Et qu’assurés pa
           Pour te rendre content. Je la vois qui t’appelle, et qui semble te dire : « Roi, le plus grand des rois, et qui m
ffense il aura, quoiqu’il tarde,            Le juste châtiment. Bien semble être la mer une barre assez forte, Pour nous ôter
ue et conduire avec chaleur du premier au cinquième acte un sujet qui semble expirer à chaque moment faute de matière. Un si h
reur du sien, et amène ce terrible aveu que les lois de la décence ne semblaient pas devoir permettre : elle connaît, elle avoue t
souviens du jour qu’en Aulide assemblés, Nos vaisseaux par les vents semblaient être appelés. Nous partions ; et déjà, par mille
heur dois-je la préparer ? Iphigénie. Vous vous cachez, seigneur, et semblez soupirer ; Tous vos regards sur moi ne tombent qu
nfin le ciel chez moi me le fit retirer, Et, depuis ce temps-là, tout semble y prospérer. Mais vous ne croiriez point jusqu’où
t sec. Valère.                 De serpents mon cœur est dévoré, Tout semble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hecto
non pensant ; il prête aux êtres qui ne parlent point un langage qui semble réellement leur appartenir. Quand il les fait con
ans lorsqu’il entreprit ce poème historique et religieux, La Fontaine semblait n’avoir que deux cordes à sa lyre, l’une innocent
ctions de la Nuit, de la Mollesse, de la Chicane ; la fin du poème ne semble faite que pour amener l’éloge du président de Lam
e Sous les griffes du vautour107. Ainsi de cris et d’alarmes Mon mal semblait se nourrir, Et mes yeux noyés de larmes Étaient l
bas.                                Ce vieillard est bien vert, Ce me semble . Le Comte, à Lisimon.                         I
e sincérité, il allait jusqu’à confesser que toutes ses tragédies lui semblaient très médiocres 117. En effet, avec la plus rare i
aient de ne plus s’obstiner à suivre une carrière pour laquelle il ne semblait pas fait, et d’appliquer à d’autres genres le rar
leur course pesante, Ouvrent des flots émus la surface écumante. Ils semblent se jouer des vagues en courroux. Quand de l’horri
i veille et gémit sur eux, Sa pompe irrite sa misère, Sa grandeur lui semble étrangère, Et son sceptre un poids douloureux. T
connaissait, dans la satire du Dix-huitième siècle, quelques vers qui semblaient donner des espérances, tels que les dix vers au s
un accident fut la cause de sa folie et de sa mort, à un moment où il semble que sa position de fortune était assez bonne ; ma
nt hérissés ; Qui te rend tout à coup immobile, insensible ? Tes yeux semblent fixés sur quelque objet terrible. Hamlet, voyan
té franche et douce Collin abonde en détails charmants, en traits qui semblent neufs à force de simplicité. S’il avait plus de f
ins. Fils d’une Grecque remplie de charmes et d’esprit, André Chénier semble avoir puisé dans le sang maternel son amour pour
s lourde de ces entraves était la règle des trois unités. Le poids en semblait déjà intolérable dans la première partie du dix-h
ore possédé ; mais elle est ordinairement froide, parce que la nature semble n’y avoir qu’elle-même pour fin, que c’est de l’a
e et si doux à nos yeux, Son vert plus rembruni, son grave caractère, Semblent se conformer au deuil du monastère. Sous ces bois
, du haut des cieux, Sur les tombes du cloître un jour mystérieux, Et semble y réfléchir cette douce lumière Qui des morts bie
agiter la forêt, D’une âme qui n’est plus la voix longtemps chérie Me semble murmurer dans la feuille flétrie. Aussi, c’est da
son nom, à sa vue, on crie, on le menace. Aucun tourment pour lui ne semble trop cruel, Et peut-être de tous c’est le plus cr
e fut encor pis, quand on vint au troisième. Quelques autres encor ne semblèrent nommés Que pour être hués, conspués, diffamés…..
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujou
des flocons d’écume un luth frappe sa vue, Un luth qu’un plomb mortel semble avoir traversé, Qui n’a plus qu’une corde à demi
sible, selon le célèbre chansonnier, dans notre français, Jocelyn lui semblait un bon exemple donné à nos rimeurs. Lamartine, di
ine possède éminemment, c’est le don de l’harmonie. Souvent son style semble plus la modulation d’un chant qu’une simple compo
t le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la c
, Cet homme, retournant à ses travaux champêtres, Du jardin, du logis sembla nous laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit
pas involontaire Dans toute la maison comme en un sanctuaire Qu’elle semblait fouler avec recueillement, N’osant ni respirer, n
Ces meubles familiers, qui d’une jeune vie, Sous notre premier toit, semblent faire partie, Que l’on a toujours vus, connus, ai
yeux qu’une belle œuvre dont il cherche l’auteur perdu pour lui : il semble rougir aujourd’hui de prononcer ce grand nom de D
ement le vide, l’obscurité profonde et la confusion ; parfois même il semble qu’elle aille sombrer dans la folie. C’est un cha
nd249 ». À seize ans de distance, en 1856, le poète, que la politique semblait depuis longtemps absorber, donne un nouveau recue
ux Tudèle Garde leur sceptre de fer ; Tolose a des forges sombres Qui semblent , au sein des ombres, Des soupiraux de l’enfer. L
se feuillée, Sur l’homme en bienfaits caressants. Tout ombrage alors semble dire : Voyageur, viens te reposer ! Elle met dans
murs de toiles, On lia chaque bloc avec des nœuds de fer, Et la ville semblait une ville d’enfer ; L’ombre des tours faisait la
e bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit : C’était u
 ! » Et, chargé d’un rameau, noueux débris d’un orme, Rodrigue encor semblait lever sa lance énorme                      Ou son
ualisme qui domine ; l’accent s’élève, la pensée se purifie. Le poète semble avoir dépouillé sa maladie d’incrédulité ; s’il n
s à Victor Hugo et présentées comme une émanation de son génie, elles sembleraient plutôt dériver des Méditations et des Harmonies q
r ; C’est sentir, c’est aimer ; aimer, c’est là tout vivre ; Le reste semble peu pour qui lit à ce livre. Ô vous dont le cœur
nt, il néglige par trop la rime, et en use avec tant de liberté qu’il semble écrire en prose. Il fait rimer eau avec falot, ma
                 Par l’accueil qu’on m’a fait. Les yeux fixés sur moi semblaient tous me le dire : J’ai vu mes ennemis forcés de m
s’y prendre d’avance ; Oui, tous, me saluant du regard le plus doux, Semblent dire : Monsieur, j’aurai besoin de vous. Mme Dal
la poussière épars, Et les tronçons brisés des glaives que leur rage Semble encore défier de ses derniers regards.         Q
t voir de près le chantre au beau plumage, Dont les accents plaintifs semblent parfois Un hymne en pleurs d’exil et d’esclavage.
e ; il pâlit, il chancelle ; En vain son œil s’anime et, par instant, Semble jeter encor quelque étincelle ; Il tombe en poud
ept-Sommeils, Sein284, l’île druidique, Si basse à l’horizon, qu’elle semble un radeau Entouré d’un millier de récifs à fleur
surprise, Ces voiles tomberont ! vous entendrez nos chants ! Ceux qui semblent des morts deviendront des vivants ! Et bientôt d
de Lucrèce paraissent indépendants les uns des autres, et l’un d’eux semble tout à fait inutile, celui de Tullie, qui ne se r
étonnement. C’était l’auteur de Rolla. Avec un hochement de tête qui semblait rétracter d’anciennes épigrammes : « Eh bien ! di
tre côté, la vérité historique est souvent outragée dans ce drame qui semble animé d’une pensée haineuse et antichrétienne. Ce
e la philosophie, produisant dans l’âme une impression vraie, lui ont semblé et lui sembleront poétiques, Sully-Prudhomme est
ie, produisant dans l’âme une impression vraie, lui ont semblé et lui sembleront poétiques, Sully-Prudhomme est tout ensemble un p
t que ces vastes charpentes : La mer Ionienne, où roulent les débris, Semble au loin toute noire à ses Tritons surpris ; Et su
Synonyme peu usité d’amble 17. Enseigne d’un fameux cabaret. 18. Semble a l’air d’être pris ici activement pour dire ress
aston Paris.) Par Dieu, beaus niés, trop parestes hardis ! Mon frère sembles et de boche et de vis. (Garin le Loherain, 3e cha
60. La régularité demanderait il se contente. 61. Il faudrait et il semble . 62. Du lieu… en ; cela fait un double régime i
105. Comme la feuille séchée Qui de sa tige arrachée… « Arrachée me semble une épithète trop forte : on n’arrache pas une fe
la grâce, abondent dans cette strophe d’inspiration divine. Rousseau semble même avoir fait un peu divorce avec son genre. Il
55 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
cette année la plus funeste des dernières années de Louis XIV, où il semblait que le ciel voulût faire expier à la France ses p
controns un style naturel, nous nous sentons à notre aise, et il nous semble que l’ouvrage ait coulé de source, et qu’il n’ait
La Fontaine et de Racine ; en lisant ces deux auteurs si parfaits, il semble que l’on va soi-même parler et écrire avec la mêm
genre que la fable des Deux Pigeons. Il y règne tant de naturel qu’il semble qu’elle ne pouvait être écrite d’une manière diff
traînant la ficelle, Et les morceaux du lacs qui l’avait attrapé,      Semblait un forçat échappé. Le vautour s’en allait le lier
de ses feux ; elle serpente avec les escaliers secrets, et, partout, semble dévorer de ses regards flamboyants les triples cr
es peuvent y mouler en même temps sans se voir. Cet escalier lui seul semble un petit temple isolé ; comme nos églises, il est
, et dans quels termes les ordres furent expédiés aux ouvriers ; cela semble une pensée fugitive, une rêverie brillante, qui a
aille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le silence semblent se réfugier dans les traînes. Vous y pouvez march
conseillons pas aux jeunes élèves l’emploi de ce style ; car il nous semble que l’esprit ou la plume d’où il sort est bien vo
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
l,       Brave l’effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphir. Encore si vous naissiez à l’abri du feuil
Sur les humides bords des royaumes du vent, La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui repartit l’ar
agréable. Vous oblige à baisser la tête. Vers doux et coulant ; il semble que le chêne s’abaisse à ce ton par pitié pour le
du soleil et l’effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphir. Contraste frappant, brièveté énergique d
n opposé ; une brise embaumée, qu’elle amenait de l’Orient avec elle, semblait la précéder, comme sa fraîche haleine, dans les f
e la cataracte qui trouble par intervalles le calme de la nuit, et il semble par un effet d’harmonie imitative que cette voix
onforme aux préceptes de la narration poétique. La narration mixte me semble plus étendue que ne le pense l’estimable auteur c
de triomphe la scène de meurtres qui l’environne, L’épithète immobile semble lui donner ce sang-froid naturel aux grands coura
art, siffle, vole, fait tomber le trait descriptif avec lourdeur ; il semble que l’on entend ce coup sourd et effrayant d’un f
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
ien qui sente la recherche, rien qui porte l’empreinte du travail. Il semble , en les lisant, qu’il leur a été impossible de s’
rien alors n’est si aisé, si coulant que l’harmonie de ses vers, qui semblent caresser l’oreille, autant que l’occuper. Ἡ δ᾽ ἴ
uelle profusion de beautés en si peu de vers ! Prensa manu magnâ ; il semble voir s’étendre la main du monstre, pour saisir ce
atre caverne, E l’aer cieco a quel rumor rimbomba. (Stanz. 111). Ne semble-t -il pas entendre Virgile lui-même, quand il fait r
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
poëte des champs ! Adieu, doux Chanonat4, adieu, frais paysages ! Il semble qu’un autre air parfume vos rivages ; Il semble q
frais paysages ! Il semble qu’un autre air parfume vos rivages ; Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné l
cette fleur qu’on voit négligemment éclore, Et qui, prête à s’ouvrir, semble hésiter encore ; L’esprit, qui sous son voile aim
sait sauvage, Quand j’émiettais mon pain à l’oiseau du rivage, L’onde semblait me dire : Espère ! aux mauvais jours, Dieu te ren
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
e. Ces messieurs disent que c’est par considération pour son âge ; il semble qu’ils soient une société de bienfaisance et qu’i
ntemplant le regard de Niobé4, de cette douleur calme et terrible qui semble accuser les dieux d’avoir été jaloux du bonheur d
e spectacle. J’ai recours sans cesse à la prière ; mais parfois il me semble que j’ai fatigué la Divinité, et que le ciel est
me se chante à elle-même tout ce qu’il y a de beau ou tout ce qui lui semble tel. Ce sont les enchantements de l’esprit et non
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
Chaque coup de théâtre, chaque surprise est amenée naturellement, et semble indispensable. Ces mérites, vous les admirerez da
près avoir envoyé devant elle le chien, à qui elle fit un signe qu’il semblait bien connaître ; car aussitôt il se mit à courir
aroles de sa sœur retentissaient sans cesse à ses oreilles, et il lui semblait entendre un oracle fatal, inévitable, qui lui dem
61 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
de la France, c’est la correction et l’exactitude des textes. Il doit sembler étrange de prétendre rectifier les textes adoptés
ndrie Tous les coups qu’il reçut autour de sa patrie. Moi-même il me semblait qu’au plus grand des héros, L’œil de larmes noyé,
iers d’étincelles Qui tombaient au milieu de ces fleurs éternelles Et semblaient des rubis enchâssés dans de l’or. Puis, ivres de
euve s’écartant de sa forme première M’apparut rond, de long qu’il me semblait avant. Et puis, comme, caché sous le masque, un
blime, et toujours laisser dans notre âme une impression profonde qui semble l’étendre et l’agrandir. Barthélemy. Les Grec
ui s’étaient adonnés aux lettres. Les premières lignes de ce prologue semblent être la traduction littérale d’une ancienne chans
zèle ne connaissait point d’obstacles, et tout ce qu’il désirait lui semblait facile ; lorsqu’il parlait, les passions dont il
monuments ; Et d’un nouveau David la valeur noble et sainte            Semblait dans leur enceinte D’un royaume éternel jeter les
ux sans lui ? Voltaire. Première Croisade de saint Louis Tout semblait annoncer des succès heureux : la sainteté de l’en
es plus nobles comme dans ses moins honorables éléments ; et le parti semblait représenté et poursuivi tout entier, dans leur pe
malades. La composition nous en a été conservée par la gravure ; elle semble écrite sous la dictée du Poussin. Vitet 7. J
dredi saint C’est l’heure où la nature à son sauveur unie, Et qui sembla du Christ partager l’agonie, Dans un saisissement
mire Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la gloire fugitive Semble tromper leur noble orgueil ; La gloire enfin pour
, peuple glacé. Immobiles, poudreux, muets, sa voix les compte ; Tous semblent , adorant son front qui les surmonte, Faire à ce r
l’onde heureuse, Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureuse, Semble une voix qui vole au milieu des parfums ; Qu’il
semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et tomber çà et là e
ses imposantes, Tes jardins prolongés qui bordent ces coteaux, Et qui semblent de loin suspendus sur les eaux. Désormais je n’y
val ; il est le second au lieu d’être le premier, et par cela seul il semble n’être plus rien : c’est la comparaison qui le dé
porter, il se couche pour se rouler toutes les fois qu’il le peut, et semble par-là reprocher à son maître le peu de soin qu’o
, orne sa tête, et l’élève sans la charger ; son incomparable plumage semble réunir tout ce qui flatte nos yeux dans le colori
eil se joue en mille manières, se perd et se reproduit sans cesse, et semble prendre un nouvel éclat plus doux et plus moelleu
e le premier dans le cœur de tous les êtres animés. L’apathique héron semble se consumer sans languir ; il périt sans se plain
la faim le presse. Le tigre, au contraire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang ; sa fureur n’a d’au
ons guérissent d’ordinaire les autres passions, au lieu que l’avarice semble se ranimer et reprendre de nouvelles forces dans
surmontent, y étouffent les bonnes ; ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre ; ce n’est point cette
es herbes dures, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre
d’oliviers ; des hommes faits, qui, armés de lances et de boucliers, semblaient respirer les combats ; des garçons qui n’étaient
ombat de Minerve contre les Titans. On voyait ensuite un vaisseau qui semblait glisser sur la terre au gré des vents et d’une in
ès lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque, environné de va
eindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’entendre pour former le voile
lheur dois-je la préparer ? Iphigénie. Vous vous cachez, seigneur, et semblez soupirer ; Tous vos regards sur moi ne tombent qu
stins copieux,             Au bruit des chants et de la lyre, L’heure semble trop courte aux prétendants joyeux ; Mais leurs f
s bas le respect qui pourrait m’empêcher De combattre un avis où vous semblez pencher ; Souffrez-le d’un esprit jaloux de votre
son bien seulement que vous devez vouloir ; Et cette liberté, qui lui semble si chère, N’est pour Rome, seigneur, qu’un bien i
e a porté, Du règne de Néron compte sa liberté. Que dis-je ? la vertu semble même renaître. Tout l’empire n’est plus la dépoui
au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien, Néarque, et le suis tout
urrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vois ta tête si couverte Semblent porter écrit le destin de ma perte. J’attaque en
nez bien de l’argent. Harpagon. Que diable, toujours de l’argent ! Il semble qu’ils n’aient autre chose à dire : de l’argent,
exténués ; car, enfin, j’ai une tendresse pour mes chevaux, qu’il me semble que c’est moi-même quand je les vois pâtir. Je m’
e. Oui, sans doute, et beaucoup. Le marquis. Demande-lui ce qu’il lui semble de l’École des femmes ; tu verras qu’il te dira q
lui a présentées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. Que le sort de te
qui lui paraissait le plus incroyable. « Mais alors, dit elle, il me semblait sentir la présence réelle de Notre-Seigneur, à pe
us une seconde vie parle testament et par le prodige de son amour. Il semblait pour toujours à l’abri d’une nouvelle mort dans c
ant la ficelle Et les morceaux du lacs qui l’avait attrapé,            Semblait un forçat échappé. Le vautour s’en allait le lier
le buisson. Et regardant, il vit les petits bien portants ; pas un ne semblait avoir pâti. Et ceci l’ayant étonné, il se cacha p
Sous les lambris moussus de ce sombre palais Écho ne répond point, et semble être assoupie. La molle Oisiveté, sur le seuil ac
s doucement accablé, Je me sens plus tranquille, agrandi, consolé. Il semble que le ciel par sa vaste puissance, Par sa bonté
La Poésie allemande Les poésies allemandes détachées sont, ce me semble , plus remarquables encore que les poèmes, et c’es
s grâces, comme quelques-unes de ses épîtres enseignent la raison. Il semble qu’en général le petit, le joli en tout genre, so
e, avec art mensongère, Ne peut-elle prêter une âme imaginaire ? Tout semble concourir à cette illusion : Voyez l’eau caressan
délicat sur toutes les choses qui ont rapport à la politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à peind
me croyez-vous incapable de les reconnaître ? Virgile. Il y a, ce me semble , quelques endroits de vos Odes qui pourraient êtr
me suis fait imprudemment une habitude nécessaire de vous voir. Il me semble que je ne vous ai point assez embrassée en partan
un journal l’article Femme, qu’on tourne horriblement en ridicule. Il semble que cet article soit fait par le laquais de Gil-B
plus de bonheur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui do
mire Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la gloire fugitive Semble troubler leur noble orgueil ; La gloire enfin pou
îlots,        De ses rayons mourants effleurait le rivage,        Et semblait à regret fuir un ciel sans nuage ; À ses fils att
rations et des maximes dont j’ai formé une méthode par laquelle il me semble que j’ai moyen d’augmenter par degrés ma connaiss
line À l’heure où, partageant les jours, L’astre du matin qui décline Semble précipiter son cours. En avançant dans la carrièr
ochement ingénieux et flatteur avec l’immortel Paul-Émile, La Bruyère semble avoir voulu peindre le grand Condé, auprès duquel
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
r un seul gémissement ? Muet à mes soupirs, tranquille à mes alarmes, Semblait -il seulement qu’il eût part à mes larmes ? Et je
Incapable toujours d’aimer et de haïr, Sans joie et sans murmure elle semble obéir. Hermione. Et l’ingrat, jusqu’au bout il a
sa fierté ? cléone. Madame, il ne voit rien : son salut et sa gloire Semblent être avec vous sortis de sa mémoire. Sans songer
la foule glissés. Pyrrhus m’a reconnu, mais sans changer de face : Il semblait que ma vue excitât son audace ; Que tous les Grec
Harpe, ce fameux qui te l’a dit ? Plus j’y réfléchis, plus ce mot me semble admirable. C’est, à mon gré, le plus hardi, le pl
63 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
ap. x. — Lorsque l’on fredonne.] Pollux (IV, 10), Suidas et Hésychius semblent attribuer au τερέτισμα une valeur toute technique
. xxvii. — J’ai placé ce problème après le précédent, parce qu’il m’a semblé que la rédaction en devait être postérieure  une
ont le propre signe des héros du drame. La dernière ligne du chapitre semble appuyer cette conjecture. C’est un nombre.] Voye
64 (1854) Éléments de rhétorique française
ribut, et la désignation du temps où la chose se passe. L’affirmation semble être ce qui caractérise le verbe, et ce qui le di
qu’on peut la rendre poétique et passionnée ; mais, en revanche, elle semble faite pour la philosophie qui découvre la vérité,
qui lui échappaient, s’étonne de trouver féconde une matière qui lui semblait stérile, et bientôt il recueille, pour prix de so
maladies aiguës, où l’agitation causée par des mouvements convulsifs semble indiquer les souffrances du malade, dans toutes l
son oreille de la glace, s’arrête au bruit de l’eau qu’il entend, et semble faire en lui-même le raisonnement suivant, qui n’
bes, de glaives et de boucliers, au milieu de ces visages irrités qui semblent tous sortis du même moule, l’œil ne se repose sur
se présentait de Ions côtés, elle disait, avec un air de sérénité qui semblait déjà ramener le calme, que les reines ne se noyai
eure après, on apporta la nouvelle d’une grande bataille gagnée. Tout semblait prospérer par sa présence : les rebelles étaient
is le moment lut manqué : le terme fatal approchait ; et le ciel, qui semblait suspendre, en faveur de la piété de la reine, la
s Inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles image
ne douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoig
illes ; et voilà que dans son silence son nom même nous anime ; et en semble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelq
vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencera vous apparaître. C’est là que je vous
ions propres que l’auteur a peut-être cherchées avec effort, mais qui semblent être venues d’elles-mêmes se ranger sous sa plume
r ses paroles résignées : Et de ses assassins ce grand homme entouré Semblait un roi puissant de son peuple adoré ; Voltaire n
isant ; il lui faut une illusion, et le rapport créé par le poëte lui semble juste, précisément parce qu’il est un peu plus qu
liques que la conduite des particuliers : « Les hommes ordinaires ne semblent naître que pour eux seuls rieurs vices ou leurs v
ser et autoriser le vice. Les princes et les grands, au contraire, ne semblent nés que pour tes outres : le même rang qui les do
étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent, comme ceux de Dodone, un langa
agédie de la Mort de César, l’action de Brutus et des autres conjurés semble avoir rendu au peuple l’enthousiasme républicain,
i m’étendre, etc. » De la communication. Quelquefois l’orateur semble se confondre avec ses auditeurs, faire cause comm
us suspendue. Et, voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un champ digne de mot. La pensée est cl
re : le participe voyant voler l’effroi, qui se rapporte à Alexandre, semble se rapporter à l’Inde. Il faut, pour être clair,
r, leurs, et les pronoms il, elle,, leur ; ces mots, jetés au hasard, semblent se rapporter à la fois à plusieurs substantifs, e
x, elle eut celle de combattre avec une constance qui plus d’une fois sembla faire honte à la fortune des injustices qu‘elle l
ns cet hémistiche imité d’Homère : L’essieu crie et se rompt. Et il semble qu’un homme tout à fait étranger à notre langue c
C’est cette espèce d’ingénuité aimable, d’abandon et de franchise qui semble nous donner une sorte de supériorité sur la perso
enfants qui naissent, à mesure qu’ils croissent et qu’ils s’avancent, semblent nous pousser de l’épaule et nous dire : « Retirez
eproduit deux fois la même pensée, et ses phrases, fortes et serrées, semblent faites pour suggérer à l’esprit du lecteur plus d
our galant, Lorsqu’on écrit en l’air, et qu’on peint en parlant. L’un semble d’une main encenser l’assemblée ; L’autre à ses d
heureusement disposées pour porter l’intérêt au plus haut degré ! Il semble que le héros commence le combat par la victoire :
rame, et soutient l’intérêt au plus haut point. Cependant l’événement semble se décider : Les bataillons ennemis enfoncés dema
l est né. Les habitants des pays les plus ingrats et les plus tristes semblent même plus attachés à leur patrie que ceux des con
la source de cet instinct, on trouverait peut-être des souvenirs qui semblent de peu d’importance, des circonstances indifféren
heur, ce que je ne saurais croire, il m’échappait le moindre mot, qui semblât s’éloigner tant soit peu de cette parfaite soumis
ns à elle ; nous ignorions presque nos propres offenses, dont elle ne semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet, l
si loyale des sentiments les plus purs et du zèle le plus éclairé, ne semble-t -il pas qu’on voie revivre Henri IV, avec ses yeux
côtés M. de Sully, qui ne le perd pas de vue un seul instant, et qui semble , en écoutant ces immortelles paroles, reconnaître
is à condition qu’elle conviennent parfaitement au sujet, et qu’elles semblent être venues comme d’elles-mêmes se placer sous vo
nt. Comme le naturel et l’abandon sont de rigueur dans une lettre, il semble à certains esprits que l’on est perdu si l’on che
donner aux autres des armes qu’ils pourraient tourner contre vous. Il semble que madame de Maintenon ait toujours eu ces maxim
herchent jamais, pensent avec bon sens et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’écrive plus qu’en énigmes : rien n’est si
qu’à mon obéissance à vos ordres. » Cette lettre, écrite en 1756, ne semble-t -elle pas datée d’hier ? Nous ne saurions trop eng
65 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
sion les événements qui intéressent les hommes. Bien que la situation semble rejeter le récit que fait Théramène de la mort d'
si noble obéir à sa voix, L'œil morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable c
lus de force élancée, L'onde s'élève dans les airs ; Et la règle, qui semble austère, N'est qu'un art plus certain de plaire I
er leurs flambeaux, vengeurs des parricides ; Le tonnerre, en éclats, semble fondre sur moi, L'enfer s'ouvre….. O Laïus, ô mon
lui a présentées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. (Bossuet.) 9° L'i
veut faire entendre doit toujours être facile à saisir. La catachrèse semble abuser des termes ; c'est un esprit mince. On emp
e bon la Fontaine que les Muses ont donné le sceptre de la fable. Il semble l'ignorer, et ce sublime enfant Au sommet du Parn
soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphir. Encor si vous naissiez à l'abri du feuill
Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste ! Votre compassion, lui répondit l'a
r, tels sont les contes philosophiques ; enfin, il y a des contes qui semblent n'avoir pour objet que de nous amuser, de nous fa
ps, Timide amante des bocages, Ton doux parfum flatte nos sens, Et tu sembles fuir nos hommages. Semblable au bienfaiteur discr
propres à faire une forte impression, et si un certain désordre, qui semble naître de l'enthousiasme, règne dans toute la piè
t commencer le plus près possible de la catastrophe ; et, lorsqu'elle semble finir, un incident imprévu doit en prolonger la d
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
s français. » Ce qui n’est pas clair n’est pas français, parce qu’il semble que chaque peuple ayant reçu de la Providence sa
st des pertes à regretter, à réparer même, autant que possible, il me semble ridicule de galvaniser, en quelque sorte, des mot
il mis plus tard Stace on Juvénal ? Il arrive un moment où une langue semble avoir atteint son apogée sous le rapport du style
du français. En définitive, il n’est pas né d’hier. Il est adulte, me semble-t -il, voire un peu grisonnant ; un assez grand nomb
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
que, une spontanéité de rapprochements, une énergie de tours qui nous semblent aller jusqu’à l’exagération. D’une autre part, la
Je ne puis cependant omettre ici quelques observations. D’abord il me semble que ce qu’on appelle figures de diction doit être
u tour de la phrase. Je ne prétends établir aucun système, mais il me semble que l’on pourrait en trouver un plus rationnel. S
s de ce qui en eût été l’expression simple et commune. » Tout cela me semble long et gêné. 97. Et c’est précisément parce qu’
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
a terre ? qui est-ce qui en a posé les fondements ? Rien n’est, ce me semble , plus vil qu’elle ; les plus malheureux la foulen
délicat sur toutes les choses qui ont rapport à la politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à peind
croyez-vous incapable de les reconnaître ? Virgile. Il y a, ce me semble , quelques endroits de vos Odes qui pourraient êtr
ments empruntés à ce philosophe, et surtout écrits avec une grâce qui semble lui avoir été dérobée. Nous n’avons dans notre la
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
méprise aujourd’hui, Sur la terre autrefois traînant sa vie obscure, Semblait vouloir cacher sa honteuse figure. Mais les temps
Que dans un corps courbé sous un amas de jours Le sang comme à regret semble achever son cours ; Lorsqu’en des yeux couverts d
ges les désordres de sa patrie, il voulut détrôner une providence qui semblait abandonner le monde aux passions de quelques tyra
e premier, avec grandeur et souvent avec poésie, beaucoup d’idées qui semblaient jusque-là, parmi nous, exclues du domaine des ver
70 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
t là assurément une façon fort simple d’entrer en matière et qui peut sembler quelque peu embarrassée. Mais, après tout, c’est
partager les sentiments, les opinions, les passions de l’orateur qui semble lui faire prendre, à son gré, la résolution la pl
appe ; les riches oublient l’auteur de leur abondance ; les grands ne semblent nés que pour eux-mêmes ; la licence paraît le seu
il, il s’écria : Globe resplendissant, majestueux flambeau ! Toi qui sembles le Dieu de ce monde nouveau, Toi dont le seul asp
ces précautions oratoires qui lui serviront à adoucir ce qui pourrait sembler , autrement, ou trop dur ou trop choquant. Donnons
de Saint-Sulpice. « À la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il semble , mes frères, que je ne devrais ouvrir la bouche e
dédain du rival qui lui est opposé, cette partiale injustice dont il semble taxer ses juges, tout jusqu’au service qu’il rapp
reuves qu’il juge superflues, se borne à n’user que de celles qui lui semblent les plus solides, les plus convenables, les plus
Le grand homme mourant a je ne sais quoi d’imposant et d’auguste. Il semble qu’à mesure qu’il se détache de la terre, il pren
lantes qu’avec respect, et le lit funèbre où il attendait la mort, me semblait une espèce de sanctuaire. Cependant, l’armée étai
consternée, le soldat gémissait sous ses tentes, la nature elle-même semblait en deuil ; le ciel de la Germanie était plus obsc
la cime des forêts qui environnaient le camp, et ces objets lugubres semblaient ajouter encore à notre désolation. Il voulut quel
la pente précipitée de ces cratères écumants dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que descendre des nues 
ive, en aucune façon, s’y montrer. « Rien, dit Cicéron (Orat. 23) ne semble , de prime abord, plus aisé à imiter que le style
es, les vices et tous ces désordres s si communs dans nos villes : il semble que le séjour des champs soit l’asile de la simpl
gage. » La concision, différente de la précision, est une qualité qui semble lui appartenir plus spécialement. Le discours con
e bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit : C’était u
comme si elle était légèrement agitée par l’haleine des zéphyrs. Elle semble parfumée de l’essence céleste et attachée néglige
spect fait une loi de la discrétion, Employée à propos, elle plaît et semble s’autoriser de la pénétration du lecteur. Mais so
s inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau et de fragiles images
ne douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoig
cèdre, il cachait dans les cieux,             Son front audacieux. Il semblait , à son gré, gouverner le tonnerre, Foulait aux pi
it : rien de dur, rien de vigoureux, d’énergique : c’est la masse qui semble animée, soumise et seulement obéissant à l’ordre
bus altis. Post, le père accourt. Les deux élisions du premier vers semblent exprimer la précipitation du père qui dévore l’es
La communication est une figure de raisonnement. Par elle l’orateur semble délibérer, avec ses auditeurs, souvent même avec
lui a présentées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. » Voyez la peint
rophe. L’apostrophe est une figure de grand mouvement. Par elle on semble perdre de vue ceux à qui l’on parle pour s’adress
71 (1875) Poétique
de la poésie. Origines de la tragédie et de la comédie. La poésie semble devoir sa naissance à deux choses que la nature a
si vrai, que ceux que le hasard produit sont plus piquants quand ils semblent être l’effet d’un dessein. Quand, à Argos, la sta
au moment qu’il la considérait, cela fut intéressant, parce que cela semblait renfermer un dessein. J’en conclus qu’on doit don
, et dont avant lui personne n’avait usé. Nous en avons plusieurs qui semblent de cette espèce, comme ἐρνύτας pour κέρατα (corne
bien des poètes qui n’en usent pas autrement. Et c’est en quoi Homère semble encore divin en comparaison des autres. Il s’est
u’ils sont ou qu’ils étaient, ou tels qu’on dit qu’ils sont et qu’ils semblent être, ou tels qu’ils devraient être. Cette imitat
up… L’Ourse seule ne se baigne jamais dans les flots de l’Océan. Il semble que ce qu’on voit le plus distinctement est seul
st le songe qui promet et non Jupiter : et cet autre où le même poète semble dire d’un bois très sec, qu’ il était trempé de p
nt de vin : ce qui rentre dans la classe des métaphores. Quand un mot semble employé à contresens, il faut examiner en combien
72 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
lle, inspecteur de la librairie de France. Le sujet en est triste, et semble appartenir à la mélancolie allemande. Afin de so
, orne sa tête, et l’élève sans la charger ; son incomparable plumage semble réunir tout ce qui flatte nos yeux dans le colori
eil se joue en mille manières, se perd et se reproduit sans cesse, et semble prendre un nouvel éclat plus doux et plus moelleu
rait de plus près le cœur de l’Italie, est aussi celui où la nature a semblé réunir le plus de difficultés insurmontables pour
gantesques boulevards. Comment pousser plus avant dans ces gorges qui semblent murées par ces abîmes sans fond. Il faudrait long
’élève, dans la mer, où est bâtie la ville de Tyr. Cette grande ville semble nager au-dessus, des eaux, et être la reine de to
dre, il cachait dans les cieux,              Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,     Foulait aux
orat, que le combat va se donner, avant qu’il se donne. Il entend, ce semble le commandement des généraux, et il prend garde a
’orphelin qui était sans protecteur. Celui qui était près de périr me semblait de bénédictions, et je consolais le cœur de la ve
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
opée, drame, etc., l’ordre chronologique ou la gradation de l’intérêt semblent tracer la marche à suivre : d’une part, la série
t, comme pour l’ensemble de tout ouvrage, la loi de l’unité. Or il me semble , et c’est là que je voulais arriver, qu’il existe
e ; et la petite épigramme contre les dames qui se font attendre nous semble assez mal séante devant un tribunal où siégeait C
ce de description un nom spécial, en les rangeant mal à propos, ce me semble , parmi les figures de pensée. Ainsi la descriptio
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
st une antithèse d’idées formulée à l’aide d’une alliance de mots qui semblent s’exclure mutuellement. Ainsi le fameux vers de C
ndiose de la tragédie à un caractère comique que la comédie elle-même semble avoir craint de toucher après lui, le railleur. N
ns péniblement à l’aveu ou au repentir, communication ; plus loin, on semble mettre en question ce que l’on a déjà irrévocable
qu’il sait mieux que personne, cette modestie feinte avec laquelle il semble vouloir s’éclairer des lumières de son auditoire,
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
e. Chaque abeille2 à la ruche apporte son trésor, L’étude à l’amitié3 semble ajouter encor. Heureux, qui dès le temps de son
out ce que je vois, Une force inconnue à mes jours d’autrefois. Il me semble en mon sein sentir battre des ailes ; Un air inté
et à ce langage, Je me crois un moment un homme d’un autre âge. Il me semble à sa voix du passé revenir, Triste et fier à la f
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
Observations. La modestie et la générosité que vous y témoignez leur semblent des pièces rares, et surtout votre procédé mervei
infiniment le prix. Vous m’honorez de votre estime en un temps où il semble qu’il y ait un parti fait pour ne m’en laisser au
loire de Corneille : Les lauriers d’Andromaque et de Britannicus leur semblèrent dérobés à la couronne qu’ils avaient posée sur le
77 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
jours le bon sens s’accorde avec la rime : L’un l’autre vainement ils semblent se haïr ; La rime est une esclave, et ne doit qu’
e a porté, Du règne de Néron compte sa liberté. Que dis-je ? la vertu semble même renaître. Tout l’empire n’est plus la dépoui
an, ce prodige incroyable ? MATHAN. Ce songe et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALIE. Mais cet enfant fatal, Abn
c’est le dernier vers tout entier qui constitue lui-même le rejet. Il semble que l’isolement aurait paru trop hardi au poète,
lté qui domine toutes les autres, au point que parfois la sensibilité semble en être émoussée, l’imagination entravée, l’inven
re demanderait l’âme et la lyre d’un Lamartine. — D’un autre côté, il semble que Boileau aurait pu aborder d’autres genres plu
nance, les mouvements et les transports les plus passionnés, et enfin semblera avoir trouvé le secret d’exprimer tout ce qu’il y
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
t du peu de bons modèles que l’on offre aux jeunes élèves ; il nous a semblé qu’il n’était pas inutile de leur présenter, dans
effet ils penseraient produire sur leurs lecteurs ? On peut, ce nous semble , être plus ou moins musicien, dessiner et peindre
mes, disons quelques mots pour initier au chapitre suivant. Il nous a semblé que, nous occupant de la langue française, nous d
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
on aurore, Objets d’un culte avec le temps accru, Oui, mon berceau me semble doux encore, Et la berceuse a pourtant disparu.
de peines,   Mêlés de pluie et de soleil.   Je dois bientôt, il me le semble ,   Mettre pour jamais habit bas3. Attends un peu 
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne.   Un soir, tout comme auj
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
équivoque, ou ressaisi quelque passion éternelle dans ce cœur où tout semblait connu et exploré ; qui a rendu sa pensée, son obs
t ; on le goûtait, sans savoir son prix. Le moins classique après lui semblait la Fontaine ; et voyez après deux siècles ce qui,
tes, à l’effet d’un cimetière peuplé de tombes. Cela ne nous a jamais semblé plus vrai que lorsqu’on y entre, non avec une cur
ont quelque production toujours debout reçoit encore un vif rayon qui semble mieux éclairer la poussière et l’obscurité de tou
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
sur votre tête. La charité Combien de malades dans Metz ! Il semble que j’entends tout autour de moi un cri de misère
est ce qui me ravit, chrétiens ; c’est en quoi la majesté des rois me semble entièrement admirable ; c’est en cela que je les
mbarras, ne pourrait souffrir son repos ; maintenant les journées lui semblent trop courtes, et alors son grand loisir lui serai
sfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent semble caresser en se jouant avec ses feuilles et avec s
s selon la disposition où nous sommes ; de sorte que la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisi
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
rstitieux, scrupuleux, timide ; il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre3 ; il marche les yeux
de bien éminentes qualités pour se soutenir2 sans la politesse. Il me semble que l’esprit de politesse est une certaine attent
ère charger l’enfance de la connaissance de trop de langues, et il me semble que l’on devrait mettre toute son application à l
te. 1. Le voient. Voiènt, qu’il se parle à lui-même. 2. Et qu’il semble . Tournure brisée, anacoluthe. Voudrait-il insult
en reste plus qu’un tronc inutile ! Est-ce là ce fleuve impétueux qui semblait devoir inonder toute la terre ? je n’aperçois plu
83 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
nconnu des pensées exprimées dans sa langue maternelle, ne nous a pas semblé rigoureusement nécessaire pour la version, où le
x dont ils ont besoin, un terme de comparaison, qui excitera, ce nous semble , la curiosité et l’émulation de leurs élèves. Si
ge d’or. C’est une honte extrême, non-seulement de priser plus ce qui semble utile que ce qui semble honnête, mais de comparer
extrême, non-seulement de priser plus ce qui semble utile que ce qui semble honnête, mais de comparer ensemble les deux objet
un bienfait ne compense le salut d’un innocent. » Denys le tyran, qui semblait né pour la cruauté et l’orgueil, envoya un navire
te des affaires, étaient impatients de s’échapper de la ville, où ils semblaient enchaînés, pour voler aux champs. Cette main que
nt un grave maintien, « Ami, dit-il, comment vous portez-vous ? Il me semble que l’état de votre santé n’est pas parfait. Or t
s l’êtes, vous me pardonnerez, je l’espère : en effet, je suis, il me semble , dans l’état de ceux qui, sortant d’un naufrage,
jusqu’à l’enfance, et l’entourant d’une tendresse si dévouée, qu’elle semble lui donner la vie une seconde fois. Version VI
des travaux les plus pénibles par le charme de l’instruction ? Il me semble même qu’Homère fait entendre quelque chose de sem
de leurs murailles, mais sans pouvoir prendre la ville. Cette lenteur semblait fatiguer également les assiégeants et les assiégé
llantes ont étendu cette courte existence, qu’à bien considérer, elle semble avoir embrassé un siècle. Certes, à examiner les
 ; et quelquefois ils se réalisent d’une manière si frappante, qu’ils semblent moins une vision enfantée par le caprice de l’ima
ble dépense, que celle dont les livres sont l’objet ; mais elle ne me semble raisonnable qu’autant qu’elle est mesurée. Que me
Tel fut le résultat de cette éducation, qu’en peu d’années Alexandre semblait déjà promettre le roi qu’on vit en lui dans la su
t pas indifférent en fait de moyens pour l’obtenir : une victoire lui semblait d’autant plus glorieuse, que ses adversaires étai
réelles, d’authentiques, que cette ville possède à elle seule, et qui semblent s’être accumulées dans son sein, que celui qui ve
s’élèvent, comme autant de petites villes, une suite de villages, qui semblent rangés autour d’elle pour former une couronne à c
onnant ainsi un exemple d’autant plus honorable, que sa haute fortune semble lui permettre davantage ; un roi qui, doux et clé
dirigeait vers l’occident. Chercher à l’occident le lever du soleil, sembla d’abord à tous un acte de folie ; mais, lorsqu’à
astre qui se reflétait sur le point le plus élevé de Tyr. Cette idée sembla trop ingénieuse pour un esclave : on voulut en co
rie, dans cette confusion apparente, [illisible chars][texte coupé]ui semblait les rapprocher par hasard, elles offraient un cer
uer l’effet. Entouré de vastes colonnades, il est orné de statues qui semblent vivantes, et de tant d’autres chefs-d’œuvre, qu’a
fécondité. Déjà il passait pour le plus sage des mortels ; et même il semblait que Jupiter, s’il fût en personne descendu du cie
actère ; et, dans quelque condition que le sort l’eût fait naître, il semblait qu’il aurait toujours été l’artisan de sa fortune
longtemps douteuse : la fortune [illisible chars][texte coupé]ndécise semblait se consulter elle-même. Du moins César fut un peu
mme une âme inquiète et remuante. 99. Être loin de sa patrie vous semble une chose insupportable. Eh bien ! regardez tout
longue ou de petite taille ; ceux qui ont la tête si grosse, qu’elle semble la partie la plus considérable de leur corps ; le
qui animait ordinairement au combat les armées lacédémoniennes. Et il semble que ce soit un présent de la nature, destiné à no
Version XVI. De l’Homme. 16. La nature, dit un auteur profane, semble avoir fait toute a création pour l’homme ; mais e
disciple, à peine adolescent, malade dans ce moment même, parce qu’il semblait avoir quelque rapport avec son maître par l’extér
biade. 22. Alcibiade, fils de Clinias, était d’Athènes. La nature semble avoir fait dans ce personnage l’essai de sa puiss
ou privées, ils se servent des caractères grecs. Deux raisons, ce me semble , leur ont fait établir cet usage : l’une est d’em
, excepté Magnésie, que la mer ne baigne de ses eaux ? Ainsi la Grèce semble couronner comme d’une bordure les terres occupées
igueur te paraît-elle odieuse ? Déteste le caractère de Torquatus. Te semble-t -il beau de sacrifier ses jours ? Rends hommage au
appliqué à corriger ceux des autres, avec ménagement toutefois : vous sembliez plutôt engager au bien, que l’imposer de force. E
nt l’étude en aversion, c’est que les réprimandes de quelques maîtres semblent dictées par la haine. C’est alors surtout qu’il f
re nous est commune avec les dieux, l’autre, avec les bêtes. Aussi me semble-t -il convenable de chercher la gloire plutôt à l’ai
sse. Cependant Trajan règne, et ce vieil empire agite ses bras, et il semble , contre l’attente universelle, avoir repris sa je
our de la ruche, avec un bourdonnement pareil à celui du matin ; elle semble donner l’ordre du repos : c’est encore ce qui se
lui offrir la dictature. Ainsi, c’est dans les campagnes, à ce qu’il semble , qu’on doit recruter la principale force d’une ar
égent par une légère saillie. Le nez a été placé de telle sorte qu’il semble un mur de séparation entre les yeux. Version L
ses Phénomènes, croit devoir à Jupiter sa première pensée, ainsi nous semble-t -il convenable de commencer par Homère. Ce poëte a
accusés de spoliation ; et toutes ces richesses qui nous environnent semblent des biens sacrés dont nous sommes contraints de n
le pinceau et les couleurs les expriment par des images auxquelles il semble ne manquer que le souffle de la vie. Et la peintu
phe, on voyait parmi les dépouilles le Nil, Arsinoë, et le Phare, qui semblait étinceler de ses feux. Le troisième char rappelai
plaisirs, qui abondent dans toute la Syrie : loin de là, tandis qu’il semblait goûter le repos, occupé de débats judiciaires, et
e trouve aucune de ses décisions qui soit contraire à l’équité. Aussi semblait -il, comme il le répétait souvent lui-même, que ce
sorte que ce n’est pas toi qui as proscrit Cicéron, mais Cicéron qui semble t’avoir proscrit. Version LXXIX. Comment il
ut dans cette partie : car tout ce qui n’ajoute pas à ce qui précède, semble le diminuer ; et l’émotion qui décroît est bientô
ramme, toutes les formes, en un mot, que revêt l’art de bien dire, me semblent , parmi tous les nobles exercices, mériter la palm
r aux soins d’un âge débile, quand l’heureuse situation de mon jardin sembla me fournir l’occasion d’élever des abeilles. Il r
fet, nous sommes presque toujours plus disposés à servir ceux dont il semble que nous serons plus facilement et plus vite payé
sé dans ses fureurs, ils l’ont appelé le Superbe ; et ce titre leur a semblé une injure suffisante. Si le noble défenseur de l
84 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
système d’Épicure. Virgile, plus modeste dans le choix de son sujet, semble n’avoir voulu qu’instruire le cultivateur ; mais
mort de César, véritable modèle d’épisode, le poète, au moment où il semble avoir tout à fait abandonné ses cultivateurs, rev
fermeté, le désespoir, peuvent s’y trouver tour à tour. Cependant, il semble qu’on ait consacré l’héroïde uniquement à l’amour
Aussi La Fontaine a-t-il dit : Les fables ne sont point ce qu’elles semblent être : Le plus simple animal nous y tient lieu de
tes de feinte, Il faut instruire et plaire ; Et conter pour conter me semble peu d’affaire. 292. Combien distingue-t-on de so
e se piquer d’émulation à son égard, et qu’on reçoive les vérités qui semblent lui échapper, comme autant de traits de naïveté s
… Toutes ces petites circonstances sont bien placées, parce qu’elles semblent presque endormir et amuser le lecteur, en lui fai
85 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
victoire affaiblit vos remparts désolés ; Du sang qui les inonde ils semblent ébranlés. Voltaire. Le sang n’ébranle point les
s Horaces. La répétition des conjonctions n’est pas sans effet. Elle semble multiplier les meurtres dans l’exemple suivant :
ce passage d’un sermon de Massillon, la répétition de la conjonction semble accumuler les reproches faits à la mémoire d’un p
lus grande vitesse, elle en change à tout instant la direction ; elle semble décrire au milieu des airs un dédale mobile et fu
d’art, ils emploient tant de temps à se corriger à leur miroir, qu’il semble qu’il n’y ait qu’un sexe dans toute la ville. Leu
sexe dans toute la ville. Leur âme, incapable de sentir les plaisirs, semble n’avoir de délicatesse que pour les peines ; un c
et éteints, ce visage pâle et défiguré, cette bouche entr’ouverte qui semblait encore achever des paroles commencées, cet air su
eur des ombres de la nuit : De ce mois malheureux l’inégale courtière Semblait cacher d’effroi sa tremblante lumière, Coligny la
raisons à ses auditeurs, à ses adversaires même, délibère avec eux et semble s’en rapporter à leur propre jugement. C’est le m
86 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
ans Platon. Des gens meilleurs.] La déclamation et l’action théâtrale semblent donc à Aristote des moyens grossiers de produire
nts épiques.] Ῥαψωδοῦντα. Comparez la Rhétorique, III, 1. Aristote ne semble pas ici bien d’accord avec lui-même  car, plus ba
87 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
nt l’expression du beau par la parole écrite ou parlée. 3. Il y a, ce semble , une différence entre les lettres et les belles-l
on altéré de sang, » j’emprunte à un objet étranger les traits qui me semblent propres à caractériser un homme cruel et sanguina
ne phrase de Voltaire qui se rapproche du phébus : Cette image vraie semblait anéantir ses malheurs, en lui retraçant le néant
es cieux et les pieds sur la terre. Dans cette image, dit Longin, il semble que le poète ait donné la mesure de son génie enc
bien pensé ni de si bien dit que ce qui a un air naturel et aisé. Il semble à chacun de ceux qui vous lisent ou vous entenden
nelon, Boileau, La Fontaine disent les choses de telle façon qu’elles semblent ne leur avoir rien coûté. C’est surtout le caract
Voiture et de Balzac. L’air de contrainte et d’effort dans un ouvrage semble faire partager au lecteur la peine que l’auteur a
cèdre, il cachait dans les cieux             Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre ;     Foulait aux
t abuser des mots que de leur donner une signification à laquelle ils semblent se refuser. Une feuille de papier, une glace de m
on a suivies sont un peu arbitraires, et il est certaines figures qui semblent appartenir à chacune des classes qu’on a formées.
se propose l’une de ces trois fins, instruire, plaire et toucher, il semble qu’il est permis de rapporter toutes les figures
onfiance en ses raisons, consulte ses auditeurs ou son adversaire, et semble s’en rapporter à leur décision. Dis, Valère, dis
199. Les principales figures qui s’adressent à l’imagination et qui semblent avoir pour but spécial de plaire et de flatter l’
ous venons de voir que Boileau fait entrer dans ses vers des mots qui semblaient désespérants pour un poète. Les prosateurs habile
Un critique a adressé le quatrain suivant à un poète contemporain qui semble rechercher le style dur et rocailleux : Où, ô Hu
on. Le traducteur est obligé de passer en revue une foule de mots qui semblent synonymes, de saisir les nuances qui les séparent
èle et à les reproduire avec une certaine liberté. La traduction nous semble le premier degré que doit franchir le jeune litté
me, parviendra infailliblement à le rallumer de nouveau. Au reste, il semble à certaines heures que toutes nos facultés sont s
ue temps le mot de l’énigme, et puis, par un contraste entre ce qu’il semble promettre et ce qu’il donne, il étonne et enlève
celles de Racine : Corneille est plus moral, Racine plus naturel ; il semble que l’un imite Sophocle et que l’autre doit plus
l’esprit dans une lettre ; mais cet esprit doit être si naturel qu’il semble ne rien coûter. On contait hier à table qu’Arleq
les sur cette matière, nous aurons donc complété les notions qui nous semblent nécessaires pour exercer utilement de jeunes huma
céleste qui domine le poète, l’élève au-dessus des autres hommes, et semble donner à son langage un ton surnaturel et divin.
chant ne devrait avoir lieu que dans des situations particulières qui semblent le permettre ou même le demander. Au reste, nous
’amour de la vertu et de corriger les travers de l’esprit humain, ils semblent n’avoir pour but que d’allumer dans le cœur le fe
péril du théâtre et des pièces dramatiques, c’est qu’un drame moderne semble impossible sans les extravagantes folies de l’amo
rité n’en est que plus frappante. Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de
e, par leur vérité rare, une sorte de création ; dans les détails, il semble dérober à la nature des secrets qu’elle n’a révél
récalcitrante. Elle s’incline de force sous le coup de la parole, et semble dire malgré elle, en parlant du grand écrivain qu
r du jardin. Il n’y a plus rien à faire ici, dit alors Maillard, qui semblait le principal délégué de Billaud-Varennes et du Co
laisir, j’ai fabriqué dans ma tête une petite figure espiègle, qui me semble être ma Constance. Elle a bien quelquefois certai
lat ambitieux ? Que la terre est petite à qui la voit des cieux ! Que semble à ses regards l’ambition superbe ? C’est de ces v
au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien, Néarque, et le suis tout
fant. Un ange au radieux visage, Penché sur le bord d’un berceau, Semblait contempler son image Comme dans l’onde d’un ruiss
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
nès1, dont le génie supérieur, au lieu de s’affaiblir par les années, semblait en recevoir de nouvelles forces. — Point de flatt
ours. Je répondis qu’on admirait toujours ses homélies, mais qu’il me semblait que la dernière n’avait pas si bien que les autre
à les saisir, on s’éloigne, on se détourne des biens qui viennent, et semblent d’eux-mêmes se donner à nous. À cette époque, la
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
cœur.   Sans lui, j’aurais fait connaissance Avec cet animal qui m’a semblé si doux8   Il est velouté comme nous, Marqueté,
soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr ; Encor si vous naissiez2 à l’abri du feui
t Sur les humides bords du royaume du vent3. La nature envers vous me semble bien injuste. —  Votre compassion4, lui répondit
qui, traînant la ficelle Et les morceaux du las qui l’avait attrapé, Semblait un forçat échappé. Le vautour s’en allait4 le lie
s’en attribue uniquement la gloire, Va, vient, fait l’empressée : il semble que ce soit Un sergent de bataille allant en chaq
ut faillit en toi ? Plus de goût, plus d’ouïe6 ; Toute chose pour toi semble être évanouie ; Pour toi, l’astre du jour prend d
griffe. 6. Il emploie souvent le participe présent au pluriel 7. Il semble très-solidement établi, et pourtant il va chavire
a dignité de son âge. C’est un sage. Il ne fait pas de mercuriale. Il semble désintéressé de la vie. Il y a de la sérénité dan
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
e que l’art de raisonner d’une manière persuasive et convaincante, il semblerait que nous rentrons ici dans son véritable domaine 
s-mêmes nous assemblions une infinité de qualités, dont les principes semblent contraires ; que nos écrits soient en même temps
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
dans la plupart des poëmes épiques, se combine avec l’exposition. Il semble que, se défiant de ses forces, le poëte n’ose abo
les sommités de l’exposition dramatique44. Il en est de même, ce me semble , mais pour un autre motif, dans l’éloquence sacré
seul peut la terminer heureusement. » Et dans le Pro Murena : « Il me semble que toute l’accusation se réduit à trois chefs :
-seulement celui qui ne convient pas au sujet, mais surtout celui qui semble amener une conséquence tout opposée à celle qu’on
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ur tête. A suivre ce grand chef l’un et l’autre s’apprête ; Leur cœur semble allumé d’un zèle tout nouveau : Brontin tient un
e, Et, présentant de loin leur objet ennuyeux, Du passant qui le fuit semblent suivre les yeux2. Mille oiseaux effrayants, mille
rait-on aujourd’hui : mais ce rapprochement des deux datifs, qui nous semblent faire un double emploi, était, au dix-septième si
iqué ces deux vers comme embarrassés et obscurs : mal à propos, ce me semble . J’aime mieux, avec La Harpe, louer ici le poëte
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
es jours tranquilles : Protégés par le ciel et par leur pauvreté, Ils semblaient des soldats braver l’avidité, Et sous leurs toits
ès sa plus tendre enfance nourrie dans les erreurs du mahométisme, et semblait être alors sur le point d’épouser Orosmane. Zaïr
aison, que toute sa poésie appartenait au monde des idées et qu’il ne semblait pas avoir regardé la nature extérieure. Il y a de
sa bouche : Prêt au moindre mouvement, Il frappe du pied la terre, Et semble appeler la guerre Par un fier hennissement. 1
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
jours le bon sens s’accorde avec la rime : L’un l’autre vainement ils semblent se haïr ; La rime est une esclave, et ne doit qu’
On lit peu ces auteurs nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui dans ses vers sait, d’une
gance d’auteur ; Mais sachez de l’ami discerner le flatteur. Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue ; Aimez q
le sens le choque, et plus loin c’est la phrase ; Votre construction semble un peu s’obscurcir ; Ce terme est équivoque, il l
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
rivains illustres était bien différent : l’un, opiniâtre et fougueux, semblait appelé par sa nature aux luttes de la controverse
e et hautaine, dont on a naturellement de l’aversion, que parce qu’il semble que l’on veuille dominer sur les esprits et s’en
Nicole, dont elle ne cesse de recommander l’étude à sa fille. Il lui semble que c’est de la même étoffe que Pascal : elle y t
96 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
, et dire lequel, parmi les historiens français venus après lui, vous semble avoir le mieux suivi ses préceptes. (Lyon, avril 
pression produite sur elle par la représentation de Polyeucte qui lui semble être le chef-d’œuvre de Corneille. (Poitiers, aoû
Développer et expliquer par des exemples la pensée suivante : « Il semble que la logique est l’art de convaincre de quelque
 ? 4° D’où vient la longue popularité de ce livre, et l’abandon où il semble être tombé ? (Paris, août 1879.) 1° Énumérer les
squ’il aperçut un jeune pâtre couché sur des cartes de géographie qui semblaient absorber toute son attention. Il aborde le jeune
ille. Mme de Sévigné convient que cette pièce est belle, mais il lui semble que Corneille s’est élevé plus haut. Elle parle d
affaiblissant. L’opinion les trouve surannées et la royauté elle-même semble douter de leur efficacité. Les succès de la diplo
imé la France et tous deux ont voulu la faire grande et puissante. Il semble que Richelieu ait surtout voulu le pouvoir pour l
ous-mème, avec une grande autorité. Vous êtes mieux placé que vous ne semblez le croire, en province, pour un tel travail, et v
Ceux qu’on prenait tout à l’heure pour les vengeurs de la liberté ne semblent plus guère que des fanatiques. Cinna est odieux q
de l’héroïsme la plus haute idée et il avait créé des personnages qui semblent des demi-dieux, tant ils dépassent la mesure ordi
est point là, d’ailleurs, l’effet d’un hasard heureux. Ce travail qui semble rapide a été préparé par une longue méditation ;
ncu qu’il était, qu’agir ainsi, c’était servir la forme elle-même. Il semble qu’il ait attaché surtout du prix au naturel. Il
ami M. Racine y excelle, Créqui le sait bien et aussi d’Olonne. Il me semble , pourtant, puisque ces petits genres ont trouvé g
aînant, et par dessus tout un caractère de facilité qui fait que tout semble valoir davantage parce que tout semble avoir peu
de facilité qui fait que tout semble valoir davantage parce que tout semble avoir peu coûté ; c’est à ces traits réunis que t
; c’est donc au public qu’il a emprunté la matière de son ouvrage. Il semble qu’il veuille d’abord répondre aux censures qu’il
t à en réclamer toutes les prérogatives et d’une vanité si irritable, semble n’avoir pas eu conscience de son talent d’écrivai
r un tableau. Tantôt il esquisse un portrait en quelques lignes et il semble que rien n’y manque ; tantôt il prend son temps e
ue l’histoire des rois, mais on n’a point fait celle de la nation. Il semble que pendant quatorze cents ans, il n’y ait eu dan
é de rencontrer un auteur qui donne tant d’agrément à une matière qui semblait stérile. C’est une perpétuelle leçon de goût et e
re. Si l’on essaye de se faire une idée plus générale de ce style, il semble qu’il apparaisse d’abord comme le plus limpide do
, et pourtant l’homme de goût admire Horace avec raison. Rivarol nous semble donc avoir nettement indiqué les droits et les de
ottise s’étale, quand elle se montre toute gonflée d’amour-propre, il semble qu’elle provoque d’elle-même les railleries. Le m
s. Il avait, comme nous tous, rencontré dans le monde de ces gens qui semblent prendre à tâche de tourner tout en ridicule, de t
chose. Le naturel n’est pas moins nécessaire que la simplicité et il semble , d’ailleurs, qu’il lui soit intimement uni. Écrir
e passer d’un objet à un autre sans effort et comme naturellement. Il semble qu’ils nous emportent avec eux d’un mouvement trè
ront votre solitude et cette retraite où l’ennui vous tourmente, vous semblera bientôt agréable et même délicieuse. D’Argenson.
éable et même délicieuse. D’Argenson. – Je voudrais le croire. Il me semble , à vrai dire, que vous en parlez trop en écrivain
rme définitive. Ceux-là sont les vrais génies créateurs, leurs œuvres semblent défier les imitateurs et décourager tous les écri
timents et leur expression par la mimique. Dans la nature, le lion ne semble-t -il pas le type idéal de la force et de la majesté
n ouvrage ; Aidons-nous, supportons en commun nos malheurs : Ils nous semblent moins lourds, ceux qu’un ami partage. Point de pr
rneille appartient, dit-on, la noblesse, la force d’âme. Mais il nous semble que certaines femmes de Racine ne sont pas dépour
ic. » Apprécier cette opinion de La Bruyère. Définir la médiocrité semble tout d’abord nécessaire. Mais qui l’oserait aujou
ner son goût personnel et la question reste en suspens. La Bruyère ne semble pas avoir connu ces incertitudes. Il faut remarqu
Donc une définition du médiocre d’après les principes dont La Bruyère semblait si sûr, ne serait pas acceptée par la plupart de
au milieu de plaisirs toujours nouveaux, toujours variés ; mais vous sembliez tout à l’heure me dire : N’estimeriez-vous pas le
cessité de vivre auprès des hommes pour rester homme soi-même : il me semble donc que l’idéal de la raison serait en cette mat
le de leur ouvrir toutes grandes les portes de notre Cité, et ne vous semble-t -il pas que la France affranchie et régénérée est
esclaves, et malgré les injures violentes ou les froids sarcasmes qui sembleraient devoir paralyser son courage, il ne cesse de récl
les qualités que recommande ici Fénelon et quel en est le prix ? Vous semblent -elles définir exactement le rôle qui convient à l
elle passe son existence dans des positions équivoques, douteuses. Il semble que l’habileté ait été le principe de sa vie, et
nous comme quelqu’un qui n’a rien de mauvais à cacher ; sa sincérité semble parfaite ; l’hypocrisie lui est étrangère ; elle
l’autre la morale de Mme de Sévigné, et celle de Mme de Maintenon, il semble que l’une se puisse caractériser du mot joie, et
le vieilli ; c’est que les épigrammes sur l’Agésilas et l’Attila nous semblent dures, adressées à l’auteur de Polyeucte et du Ci
gardons rancune que de celles qui choquent nos goûts. Cette idée peut sembler fausse, et je sais fort bien ce qu’on y doit répo
le souci de la dignité des poètes. Et si parfois, dans son œuvre, il semble faire exception à son habitude, à son principe de
stillane à cette détestable afféterie italienne qui, comme une peste, semble gagner les plus sages esprits ! Ce clinquant de l
u reste la seule difficulté sérieuse que présentât le sujet. Les unes semblent ignorer complètement ce qu’est un plan, un ensemb
l’instructive épreuve à laquelle nous venons d’assister eût suffi, ce semble , pour nous détromper à cet égard. Celles qui l’on
es qualités que recommande ici. Fénelon et quel en est le prix ? Vous semblent -elles définir exactement le rôle qui convient à l
e de nous qui modèlerait ses sentiments sur ceux des héros cornéliens semblerait , il est vrai, un peu « paysan du Danube » ; l’esp
haque personnage a les siennes qui ne conviennent qu’à lui, et toutes semblent logiques, même quand elles sont criminelles ou di
ignent, elles racontent et décrivent mieux qu’elles ne jugent ; elles semblent s’être plus occupées de s’instruire que d’instrui
en arrive à se défendre de l’enthousiasme comme d’un ridicule, et il semble que l’intelligence, le savoir et le goût se mesur
orale, etc. Celles-là se sont égarées d’autant plus que le sujet leur semblait plus vaste et qu’elles trouvaient plus de facilit
« Notre langue manque d’un grand nombre de mots et de phrases ; il me semble même qu’on l’a gênée et appauvrie, depuis environ
ique, avec quelques habitudes persistantes de l’enseignement primaire semblent un peu trop détourner nos aspirantes de l’étude g
des aspirantes, si l’on ne voyait dans le sujet choisi (et choisi, ce semble , à souhait), qu’un étroit intérêt de curiosité, u
, en particulier, ont été appréciés avec justesse et intelligence, il semble que la prose soit restée plus étrangère aux étude
alement que pour mémoire quelques copies où le texte de La Bruyère ne semble même pas avoir été lu avec attention ; où les aff
bien compris le sujet, quoique leurs études scientifiques eussent dû, semble-t -il, les préparer toutes à l’entendre parfaitement
Pour comprendre le véritable sens et l’intérêt d’une réflexion qui semble peut-être, au premier abord, un peu ordinaire et
contraint dans la satire ; les grands sujets lui sont défendus… », il semblait prévoir que des besoins nouveaux allaient se mani
qualités du style nommez-en deux (la correction mise à part) qui vous semblent devoir être cultivées de préférence. Pédagogie.
utant plus de gré à Voltaire de donner des conseils littéraires qu’il semble les semer comme par hasard et d’une main prodigue
leçons de l’expérience. Disons cependant que l’une d’entre elles nous semble très difficile à acquérir, c’est le tact. Si l’in
é et la nécessité de l’obligation scolaire. PLAN Préambule. – Il semble , tout d’abord, que la famille d’une part, la soci
nsée. L’idée morale qui a inspiré cette réflexion de Rousseau ne vous semble-t -elle pas pouvoir devenir un principe d’éducation
re ligne ? Quelle date inscrirait-on sur le monument ? Dans quel pays semblerait -il pouvoir être placé ? Ces indications devront ê
ation spontanée des sables mouvants, qui comblaient les tranchées. Il semble qu’il y aurait quelques chances de succès dans un
e quand le bateau se met en marche, descend et remonte le courant, et semble un coursier docile que guide une main exercée. Fu
ant que le San Francisco ait sombré, cinq ou six cents passagers, qui semblaient destinés à une mort certaine. Vous terminerez par
ent le long des ralingues au vent….. La grand’voile carguée à tribord semble se mutiner contre son écoute et envier aux voiles
e défier la fureur des vagues pour sauver un malheureux….. La fortune semble couronner leur audace….. Porté de lame en lame, l
n’aimant pas La Fontaine, Boileau n’avait pas osé le louer ; mais il semble que cette explication calomnie à la fois Louis XI
le soleil. » En littérature, en art, en philosophie, en histoire, il semble en effet que le temps se borne à renouveler la fo
ations sociales ont été amenées par des découvertes qui, à l’origine, semblaient être de l’ordre le plus abstrait. Concours de
e et d’attrayant ; ses richesses, enfermées dans le sein de la terre, semblent avoir été éloignées des regards des hommes pour n
qui était le fond même du sujet. Il n’était pas si aisé qu’il peut le sembler tout d’abord de bien déduire sans trop de lacunes
la science, c’est se condamner à l’humiliation et à la déchéance. Ils semblent tous sentir le mot profond de Francis Garnier : «
 Notre langue manque d’un grand nombre de mots et de tournures. Il me semble même qu’on l’a gênée et appauvrie depuis environ
97 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
, que n’en coûte-t-il pas aux hommes ? La raison est notre partage et semble nous associer aux immortels ; mais combien elle s
le Style, 3° la Composition, 4° la Poésie. Cette division générale me semble vicieuse en ce que la Rhétorique en général et le
98 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
genres, le démonstratif, le délibératif, et le judiciaire ne m’a pas semblé pouvoir nous convenir. En effet, comment classer
écher, et comment on doit s’y prendre pour le battre en ruine. Il m’a semblé qu’il était à propos, en traitant de cette partie
nous apparaît sous tant de formes différentes, qu’au premier abord il semble difficile de la définir. Tantôt elle réside dans
orat., l. II, nos. 337 et 339.) C’est ce que Démosthène et Cicéron me semblent avoir l’un et l’autre merveilleusement observé.
rré. Jugement affirmatif et négatif. Lorsqu’on joint deux idées qui semblent faites l’une pour l’autre, le jugement est affirm
ce que nous croyons qu’il nous rabaisse et nous méprise, et qu’il ne semble pas tant s’élever lui-même que faire descendre le
e propre et véritable nom que l’on doit donner à notre malheur, il me semble que c’est une fatale influence qui a aveuglé les
ement. C’est ainsi que Camille, en demandant un service aux Ardéates, semble n’être venu que pour les secourir. (Tit. Liv., l.
as sa bonté, son humanité, sa compassion pour les malheureux ; car il semble qu’on peut raisonnablement attendre pour soi, les
étonner un coupable, Tout ce que les mortels ont de plus redoutable, Semble s’être assemblé contre nous par hasard, Je veux d
gmentant, parce que tout ce qui n’ajoute pas à ce qui s’est déjà dit, semble le diminuer, et qu’une passion qui languit est bi
où il se trouve, et disposer ensuite son travail dans l’ordre qui lui semblera le plus propre à atteindre son but. Si nous ne po
ls ne découvrent notre dessein ; car il y a des propositions qui leur semblent dures. » (L. 4, c. 5.) L’orateur judicieux se rég
art. Le plaisir trompe et amuse ; plus une chose en donne, moins elle semble durer. C’est ainsi qu’un chemin riant et uni, bie
euves et les différentes parties de l’oraison, qui, liées entr’elles, semblent s’appuyer mutuellement et concourir toutes à démo
doit se faire une expérience, une manière qui lui soit propre et qui semble être en lui moins un effet de l’art ou un fruit d
aux dépens de l’écrivain ou de l’orateur. L’homme qui parle mal nous semble toujours ridicule ; les meilleures choses nous ch
ait si près de soi1. En lisant un livre écrit de cette sorte, il nous semble que nous causions dans l’intimité avec un homme d
t dans le même défaut. « Le déplacé, le faux, le gigantesque, dit-il, semblent vouloir dominer aujourd’hui ; c’est à qui enchéri
i ac delicato ancillarum puerorumque comitatu. » La rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius : pour la pei
et de l’harmonie, peuvent le voir à découvert dans cette période, qui semble sortir avec effort, se traîner, tomber, se releve
ent trop travaillée, rendrait suspecte la bonne foi de l’orateur, qui semblerait avoir voulu nous surprendre par le vain prestige
l’action, dans les discours, dépendent de ce mérite qui attire. » Il semble qu’en général le petit, le joli en tout genre, so
On lit peu ces auteurs nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. (Boileau., Art poét., ch. 1.) On com
sens demanderait que tous les qui se rapportassent à un même nom. Il semble que Nicole aurait pu dire : « Il faut se conduire
l n’y a, etc…, se rapporte immédiatement à la principale, quoiqu’elle semble se rapporter à la subordonnée qui précède. Pour c
plaisirs des sens, et moins délicats que ceux de l’entendement. » Il semble tout simple de placer en avant ce qui est l’objet
propre à faire ressortir les idées, en les mettant dans la place que semble exiger la nature, c’est-à-dire, l’intérêt, le sen
histoires ne sont composées que des actions qui les occupent, et tout semble y être fait pour leur usage. Si l’expérience leur
sage de Bossuet, les phrases ne tiennent plus les unes aux autres. Il semble qu’à chacune je reprenne mon discours, sans m’occ
la raison qui les y doit porter : nos affaires, etc…., afin qu’il ne semble pas que ce soit un discours étudié qu’il leur app
étaphore qu’on dit les mouvemens de l’âme, les mouvemens du style. Il semble en effet que nos affections, nos passions produis
Marathon et à Salamine. Quand on entend ce serment, dit La Harpe, il semble que toutes les ombres évoquées tout à l’heure par
our un autre ; comme l’ennemi vient à nous, pour les ennemis. Il nous semble , pour il me semble. Nous employé au lieu de je, a
e l’ennemi vient à nous, pour les ennemis. Il nous semble, pour il me semble . Nous employé au lieu de je, a de la dignité. Cic
s Corneille, en unissant ces deux mots, aspirer et descendre, qui ne semble pas faits l’un pour l’autre, nous montre l’incons
ière dont il est placé. Orgueilleuse faiblesse, réunit deux idées qui semblent incohérentes, mais qui, dans la réalité, s’allien
re d’éloquence où elle ne se fasse manifestement sentir. Quoiqu’il ne semble pas qu’il soit fort nécessaire d’avoir recours au
dement, ou ne ferait qu’une impression trop légère ; le développement semble agrandir les objets et les rendre plus frappans.
nd nous parlons d’une chose, de la savoir exprimer si vivement, qu’il semble qu’elle se passe sous nos yeux ; car nos paroles
e lui a présentées ; enfin un de ces esprits remuans et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. » Dans tous les
ositions, pour défendre plus sûrement le reste de sa cause. L’orateur semble se dépouiller d’une partie de ses armes et se liv
s trop la sagesse et l’équité de son caractère. Toutefois son avis me semble , je ne dirai pas cruel, car peut-on l’être envers
ent, c’est de ne les employer que dans la passion et aux endroits qui semblent à peu près les demander ; cela est si vrai que da
rebattues. Traits. Le mot trait est une expression métaphorique qui semble indiquer des pensées qui jaillissent tout d’un co
… La jeunesse, en entrant dans le monde, prenait le parti que bon lui semblait . Qui voulait se faisait chevalier ; abbé qui pouv
Quintilien se plaint à cet égard du mauvais goût de son temps : « Il semble , dit-il, qu’il ne soit plus permis de terminer un
e, le faux brillant, la délicatesse affectée, et tous les défauts qui semblent approcher de quelque vertu, marquent la faiblesse
au mot goût.) Que dirait Voltaire aujourd’hui que certains écrivains semblent enchérir encore en ce genre sur les fautes qu’on
s maux que souffraient à Alger les esclaves chrétiens : « Mais il me semble , dit-il, qu’on me répond : Attendez que l’invinci
phrases incidentes qui répondent aux ablatifs absolus des latins. Il semble qu’il y ait deux sujets dans cette phrase, les An
lque chose. Être strict, au lieu de dire être exact. (Ibid.) « Il me semble , ajoute-t-il, que lorsqu’on a eu dans un siècle u
n en prose veut contrefaire le poëte, il y fait de vains efforts ; il semble qu’il veuille chanter ; mais comme il ne suit poi
propriétés, les causes, les effets, etc…. Cette partie de l’éloquence semble échapper aux règles de l’art ; cependant Quintili
dessin, l’ordre et la disposition de tout l’ouvrage ; comme ce qu’ils semblent n’avoir dit que pour plaire tend néanmoins au bie
ons des rhéteurs sur l’état de la cause, avoue que cette doctrine lui semble superflue, reconnaissant qu’il faut laisser ces v
assions et les émotions de l’âme. 3°. Le son, au premier coup d’œil, semble n’avoir avec les émotions de l’âme aucune espèce
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
. Chaque coup de théâtre, chaque surprise est amenée naturellement et semble indispensable. Lisez Colomba, son chef-d’œuvre ;
près avoir envoyé devant elle le chien, à qui elle fit un signe qu’il semblait bien connaître ; car aussitôt il se mit à courir
aroles de sa sœur retentissaient sans cesse à ses oreilles, et il lui semblait entendre un oracle fatal, inévitable, qui lui dem
100 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ans dépens, et pour cause193 ». Cette sentence du fol parisien tant a semblé équitable voire admirable ès194 docteurs, qu’ils
je sois joyeux, que je sois triste. Pour peu que je m’y arrête, il me semble que je retourne en ma première innocence. Mes dés
me545 Notre seconde couchée fut Bellac546. L’abord de ce lieu m’a semblé une chose singulière, et qui vaut la peine d’être
bien de l’argent. Harpagon. — Que diable, toujours de l’argent ! Il semble qu’ils n’aient autre chose à dire : de l’argent,
ténués604; car enfin j’ai une tendresse pour mes chevaux, qu’il605 me semble que c’est moi-même quand je les vois pâtir ; je m
ment. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l’usage aujourd’hui semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’avoue, j
onc à Sainte-Marie679, toujours pleurant, et toujours mourant : il me semblait qu’on m’arrachait le cœur et lame ; et en effet q
erstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux
erait guère de narrations tout ensemble plus gaies, plus fines et qui semblent avoir coûté moins de peine à l’auteur, que celles
, dans les enfants, pour celle de l’esprit. De là vient que l’enfance semble promettre tant et qu’elle donne si peu. Tel a été
couvert. Il se jeta d’abord sur l’omelette avec tant d’avidité, qu’il semblait n’avoir mangé de trois jours. A l’air complaisant
t inventées par des charlatans ; toutes les préparations chimiques ne semblent faites que pour nuire. J’emploie des moyens plus
val ; il est le second au lieu d’être le premier, et par cela seul il semble n’être plus rien. C’est la comparaison qui le dég
raire, et qui même faisait fort bien ses affaires dans le pays. Il me semble qu’un seul fait de cette espèce fait mieux connaî
ortun ne vînt s’interposer entre la nature et moi. C’était là qu’elle semblait déployer à mes yeux une magnificence toujours nou
bri d’une foule de brochures et de papiers entassés pêle-mêle, et qui semblaient devoir la dérober longtemps à l’injure qui la men
me se remet à écrire, et moi je m’en vais. Eh bien, comment cela vous semble-t -il ? Parce que M. Colin de Saint-Marc a cent mill
aux, ses romans philosophiques, Bélisaire (1767) et les Incas (1778), semblent aussi bien démodés. Du moins on cite encore quelq
out et que rien ne peut remplacer ! Par quel inconcevable aveuglement semble-t -on souvent n’y pas faire attention ? D’un côté es
ès lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque, environné de va
és de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigation créée par le génie
ais tant de monuments pompeux. Sur ces rives désolées, d’où la nature semblait avoir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et s
peindre et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblent se mêler et comme s’entendre pour former le voile
se déroulent à perte de vue ; leurs flots de verdure, en s’éloignant, semblent monter dans l’azur du ciel, où ils s’évanouissent
ssénie1400 C’était une de ces nuits dont les ombres transparentes semblent craindre de cacher le beau ciel de la Grèce : ce
illement, et je commençais à me rassurer, quand, sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’entendis au-d
s autres paysans, gens de peu, bons amis pourtant de feu son père. Il semble toujours avoir peur qu’on ne le prenne pour un de
nfants étaient perdus. Après avoir couru longtemps, longtemps, il lui sembla reconnaître la voix de la Bichonne. Il marcha dro
d’un coup et tomba d’un côté en me faisant rouler de l’autre !… Il me sembla qu’on me berçait doucement. Enfin, je m’évanouis
autre conseil que je veux te donner en même temps, mon enfant, et qui semble contraire à celui-là. Il faut savoir refuser aux
t il y eut un jour, un grand jour dans sa vie, un jour pour lequel il sembla avoir vécu tout le nombre de ses longues années ;
ure ; Charlotte, pas un jour d’ouvrir ses volets. Le goût du même art semblait avoir établi une muette intelligence entre ces de
re des anciens chefs germains, sans beaucoup de cérémonie1512, il lui sembla qu’il menait une vie moins noble, moins royale qu
ui auraient trompé un homme beaucoup plus fin que le roi Hilperik. Il semblait qu’elle reconnût sincèrement que ce divorce était
Ainsi périt cette jeune femme, qu’une sorte de révélation intérieure semblait avertir d’avance du sort qui lui était réservé, f
couta en silence, et si profondément recueillie en elle-même, qu’elle semblait étrangère à ce qui se passait. Lorsque Beale eut
part servît de justification à la déloyauté que je méditais. Mais il semblait qu’il prît à tâche, au contraire, de redoubler dé
ge de Studianka, on en démolit les maisons, on en retira les bois qui semblaient propres à l’établissement d’un pont, on forgea154
er à la République le temps de les payer et de les licencier. Mais il semblait bien dur aux Carthaginois de mettre encore des fo
, au couronnement des redoutes, aux maisons crénelées du village, qui semblaient descendre à eux, leurs redoutables ennemis : les
ante, remplit la vallée, monta aux collines, une harmonie majestueuse semblait marcher devant la France1579. Les musiques de nos
e patience digne d’Épictète1585. Je dois dire qu’à cette époque il me semblait avoir toujours tort dans sa manière, parfois légè
re sous le bras ; on nous mène tous deux sous un certain chêne… il me semble que je le vois encore, avec une branche en avant,
uitte à si bon compte. Il considérait le capitaine avec attention, et semblait éprouver quelque peine à se trouver dans la compa
rlande de forêts comme d’une couronne murale, regardait Montmartre et semblait dire : « Le pied de l’homme nous foulera-t-il jam
lement ; et ces voix rauques et gémissantes, perdues dans les nuages, semblent l’appel et l’adieu d’âmes tourmentées qui s’effor
ance, sa bonté, sa finesse ; c’était une véritable lady1670. Leur vie semblait une vie de grande aisance, et, le prestige de M.
seul mot, toujours le même : « Je suis chrétien ! » Les deux martyrs semblaient ne pouvoir mourir : les bêtes, d’un autre côté, p
igé d’écrire à l’empereur, qui, vers le milieu de l’an 177, était, ce semble , à Rome. Il fallut des semaines pour attendre la
dans les champs Élysées1715. L’air est si pur et si transparent qu’il semble qu’on n’ait qu’à étendre la main pour toucher les
soleil. Oh ! les pleins midis tombant d’aplomb sur la rivière, il me semble qu’ils me brûlent encore. Tout flambait, tout mir
très bien une place de village. Le buffet d’acajou où je relayais me semblait sans difficulté l’auberge du Cheval-Blanc. Le cou
ux les branches mélancoliques des saules. Elle regardait sans voir et semblait perdue dans un rêve. La douceur de cette demoisel
lus rien. On était au milieu de tant de bruit, que la voix des hommes semblait n’avoir plus aucun son ; les sifflets d’argent182
ous avons bien accordé ensemble ; Si1909 que n’ai plus affaire, ce me semble , Sinon à vous1910. La partie1911 est bien forte ;
faut-il que je sois né, Pour être de fâcheux toujours assassiné ! Il semble que partout le sort me les adresse, Et j’en vois
Attendez : le corps d’armée a peur. » J’entends quelque bruit, ce me semble . II Sosie, Mercure2269. Mercure. Sous ce m
r la raison. Pourtant, quand je me tâte, et que je me rappelle, Il me semble que je suis moi. Où puis-je rencontrer quelque cl
u’elle grouille2308 aussi peu qu’une pièce de bois. Acaste. Que vous semble d’Adraste ? Célimène. Ah ! quel orgueil extrême 
urnir toute la halle. Henriette. Ses écrits, ses discours, tout m’en semble ennuyeux, Et je me trouve assez votre goût et vos
attaque à part, comme un noble adversaire Sur qui tout son effort lui semble nécessaire ; Et ses coups contre moi redoublés en
art. Il est sec2444. Valère. De serpents mon cœur est dévoré : Tout semble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector
musique, s’imposaient à toutes les mémoires. Aujourd’hui le style en semble souvent démodé ; il en reste cependant un grand n
et de peines, Mêlés de pluie et de soleil. Je dois bientôt, il me le semble , Mettre pour jamais habit bas2600. Attends un peu
œur les rappelle à soi ; Des pleurs voilent son sourire Et son regard semble dire : « Vous aime-t-on comme moi ? » C’est une j
r leur tête, Teignit le firmament de sa couleur de fête. Cette gaieté semblait une insulte des cieux. Pour y chercher secours, i
s comme des tonneaux vides, Vaincus par notre mort. La Sérieuse alors semblait à l’agonie, L’eau dans ses cavités bouillonnait s
e bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un
oi sont passés ; Je crois avoir plané dans le ciel solitaire ; Il m’a semblé parfois que je quittais la terre Et l’homme, et q
tabat prend pour fronde, ayant Roland pour cible, Un noir grappin qui semble une araignée horrible, Masse affreuse oscillant a
e charme des rêves : Ce long bruit cadencé du flot qui bat ses grèves Semble un chant de berceuse aux chers petits dormants. U
ors je le vois frissonner Au souvenir que je réveille : Chaque rameau semble incliner Vers ma lèvre sa fleur vermeille ; Il me
rd s’est distingué dans des genres et des sujets très divers. Mais il semble que son inspiration ne le serve jamais mieux que
t plein de ta mémoire. Le soleil n’avait pas de ces rayons joyeux Qui semblent souhaiter à tous la bienvenue ; Je vis qu’assombr
appes, Quand, par malice, tu t’échappes Sur un gilet tout neuf qui te semble trop beau, Quand tu salis un frais corsage, Qui r
vo ! Haïr ne sert de rien ; Mieux vaut nous marier, commère. Que t’en semble  ? L’eau. Comment ? nous marier ensemble ? Le Vin
chapelain du cloître Saint-Benoit, dont il prit le nom. Toutefois il semble s’être fait appeler encore d’autre façon : Monter
is, in-8°, 1840-1847). 102. Lès, adverbe : près de. 103. La phrase semble avoir été rédigée ou transcrite ainsi par inadver
: par la face de Dieu. Sambre est une autre forme du vieux substantif semble (apparence, air, visage). Quant à quoi c’est une
ut des événements qui vont suivre d’un peu avant 1555. En réalité, il semble qu’il faille le faire remonter à une quinzaine d’
nément à des magistrats chargés de fonctions fort différentes, et qui semble désigner ici le même personnage que a été appelé
oucissement d’une vérité, d’une assertion, qui, présentée toute pure, semblerait trop rude. 655. On s’éloigne, on évite. 656.
guerre du Péloponnèse (I, 138). 759. L’amour de la patrie. Bossuet semble confondre quelque peu dans tout ce passage, d’ail
que dans la première place a ici quelque chose de plus expressif ; il semble que Théodecte ne s’asseye pas seulement à cette p
aut, la poitrine en avant 841. Le milieu, c’est-à-dire la place qui semble appartenir à celui qui jouit de la plus grande au
. 943. Le Traite d’optique parut en 1704. — Prêt à être imprimé nous semblerait aujourd’hui plus correct. 944. Une ombre, la gl
sprit naturellement ami du repos. 945. Fût conjuré contre elle : il semblait que tout le monde s’entendît pour le louer suivan
.413, n. 1) un enchaînement (heureux ou malheureux) d’événements, qui semble voulu par le destin. — Singulier, unique, extraor
in, comme s’il la transcrivait de la lettre même de Colin. 1123. Il semble bien que ce soit là le contrepied de la vérité. O
stice à un homme mort si généreusement pour la patrie. » Au reste, il semble résulter d’autres témoignages contemporains que l
s de la nature, ces espaces qui sont vides de toute production, où il semble que la nature n’ait point fait son œuvre. 1155.
juillet 1762 à 1765. 1179. On découvre sept lacs. Souvenir inexact, semble-t -il. 1180. Oublies, sorte de pâtisserie légère,
pas confondre avec la Coronée de Béotie, est un port de Messénie, qui semble être aujourd’hui Pétalidi. 1403. Nom grec du mar
et toute la gravité de l’histoire. » 1478. Fatiguer, verbe neutre, semble donner un sens plus énergique, marquer un état pl
refois, ce mot, que la langue du xvie siècle a emprunté à l’espagnol, semble signifier proprement l’action d’enlever le bétail
oute classique, qui ne mérite pas l’espèce de dédain dont Pierre Loti semble témoigner ici à son égard \a voulu peindre le dél
reconnaît que la variante n’orra, donnée par d’autres textes anciens, semble préférable. — Orra est la 3e personne du singulie
aisse sur le sillon en attendant la confection des gerbes. 2082. Et semble . Voir la note 6 de la page précédente. 2083. Il
souvent attelée à six chevaux, était une mode encore assez nouvelle, semble-t -il, en 1661, et les élégants aimaient à montrer l
imés ne peuvent guère être qu’un divertissement de société, auquel il semble qu’on ait pris grand plaisir dans certains salons
Étude, occupation. 2399. Stupidité, inertie, état de quelqu’un qui semble frappé de stupeur. 2400. Célébres médecins. Guén
. de Mont-rond et mourut en 1820, à cinquante et un ans. 2592. Il me semble qu’il y ait quelque fadeur dans ces deux vers. To
aule se rendit pu effet à Plessia-lés-Tours (avril 1482) ; mais il ne semble pas que le caractère de Louis XI et ce qu’il sava
ué voulu de proportion, quelque chose de passionnément tourmenté, qui semble exprimer tour à tour la douloureuse mélancolie de
s qui sont renfermées dans les douze parties de la zone que le soleil semble parcourir en un an dans sa révolution apparente.
èce. 2767. Et son troupeau tondu. Le poète fait ici une erreur : il semble croire que l’expression de moutons de Panurge rap
enfants du village. 2818. S’envolait de la rose, c’est-à-dire qu’il semblait avec elle que les choses n’eussent plus rien d’ép
son génie s’affaiblir : Cette immense nature, en tout lieu rajeunie, Semble n’avoir pour moi qu’un regard d’ironie ; Le luxe
opre pour désigner une troupe d’animaux sauvages. 2880. Subtil, qui semble formé d’éléments très ténus, et qui se perd, comm
note 2), que les Sarrasins détenaient depuis la mort de Roland : tout semble donc sourire au mariage qui se prépare, lorsqu’on
/ 317