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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ges, qui sont autant de pages accomplies. L’histoire est chez lui une science et un art : une science, car il donne un sens aux
pages accomplies. L’histoire est chez lui une science et un art : une science , car il donne un sens aux faits, il en cherche le
olution politique qui l’a rendue plus libre ; le progrès de certaines sciences , qui lui a donné une connaissance plus complète d
sion. Par là, l’histoire devient un spectacle plein d’émotions et une science féconde en enseignements, le drame et la leçon de
upposer des volontés, ne saurait prétendre aux démonstrations que les sciences exactes puisent dans les faits invariables de la
er et pour enseigner, et vous avez raison, monsieur, de la croire une science . Les anciens ne l’appelaient la dépositaire des t
mot, monsieur, c’est par là que, devenue, comme vous le désirez, une science avec une méhode exacte et un but moral, elle peut
uvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvell
sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvelles s’élèvent ; on pénètre dans les plus pr
art qu’il a voulu enseigner aux autres ; comment il a fait servir sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès
u fluide électrique et de la foudre ; devint membre de l’Académie des sciences de Paris et de presque tous les corps savants de
hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur. L’inégalité qui les sépare des aut
t-à-dire dans son ignorance et sa faiblesse. Poussons donc à la vraie science  ; car il n’y a pas de vérité qui, en détruisant u
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
rait ni donner, ni suppléer par lui-même. Voilà le génie qui créa les sciences  ; et lui seul pourra les enrichir, et lui seul po
seul pourra les élever à la perfection. Que sont en effet toutes les sciences humaines ? Un assemblage de connaissances réfléch
sûrs qui doivent diriger l’esprit humain dans l’étude de cette grande science de l’homme. Voici le portrait qu’il trace de ce p
l’évidence. Par ses méditations profondes il tira presque toutes les sciences du chaos ; et, par un coup de génie plus grand en
courage et la fierté d’esprit d’un seul homme qui causèrent dans les sciences cette heureuse et mémorable révolution, dont nous
ujourd’hui les avantages avec une superbe ingratitude. Il fallait aux sciences un homme de caractère, un homme qui osât conjurer
qui montre clairement l’usage et l’harmonie des parties différentes : science confuse, amas de poussière, qui ne fait qu’aveugl
es qui s’élancent tout d’un coup aux premières causes, de traiter les sciences , les arts et la morale, d’une manière également n
it sortir, comme autant de rayons, de sa propre substance, ce roi des sciences humaines se révolte aisément contre cette autorit
3 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
891.) L’histoire est aujourd’hui considérée comme étant à la fois une science et un art ; que faut-il entendre par là ? – En a-
cet établissement remplira ses intentions. 2° Comme les lettres, les sciences et les arts qui sont récompensés, que l’armée reç
ut ce qui, sous Louis XIV, fut fait pour les lettres, les arts et les sciences , l’a été sous l’inspiration et sur la proposition
urs voyages. (Lyon, juillet 1891.) morale. – économie politique. –  Sciences . Pensées et maximes. La notion du devoir : en
Clermont, août 1888) De l’induction et de la déduction appliquées aux sciences morales. (Paris, octobre 1891.) La doctrine utili
, jamais comme un moyen. » (Lyon, juillet 1891.) Les arguments de la science contre la liberté : leur valeur. (Lyon, juillet 1
eur. (Montpellier, avril 1890.) De l’économie politique. – Est-ce une science et quelle est sa méthode ? – Raconter son histoir
ion et le raisonnement. Leur rôle respectif dans le développement des sciences . (Rennes, novembre 1890.) Expliquer cette pensée
scientifiques. (Alger, avril 1888.) De l’hypothèse, son rôle dans les sciences . (Chambéry, novembre 1889.) Décrire la procédure
n d’une loi physique. (Lyon, juillet 1888.) Montrer, en comparant les sciences naturelles aux sciences mathématiques, que si les
yon, juillet 1888.) Montrer, en comparant les sciences naturelles aux sciences mathématiques, que si les premières n’atteignent
à Louis XIV en 1666 une lettre pour l’engager à créer l’Académie des sciences . Il dira les services que cette Académie serait a
adémie française. (Nancy, juillet 1889.) Montrer comment le goût des sciences naît et se développe dans la société française au
e des écrivains à qui l’on en est redevable. (Lyon, juillet 1891.) La science et l’industrie doivent-elles nécessairement tuer
Bordeaux, juillet 1890.) Est-il vrai, comme on le dit souvent, que la science soit l’ennemie de la poésie, et que les progrès d
t, que la science soit l’ennemie de la poésie, et que les progrès des sciences doivent amener la ruine de la littérature et des
ventions. (Dijon, juillet 1890.) Exposer les avantages de l’étude des sciences pour l’éducation. (Grenoble, octobre 1888.) Indiq
re 1888.) Indiquer les principales qualités nécessaires à l’étude des sciences physiques et naturelles. (Grenoble, novembre 1891
) Pierre le Grand, empereur de Russie, nommé membre de l’Académie des sciences de Paris, lui adresse par lettre ses remerciement
nd conclura en demandant qu’une commission, nommée par l’Académie des sciences , soit chargée de ce travail. (Clermont, août 1886
vos amis vous a écrit qu’il apportait beaucoup d’ardeur à l’étude des sciences , mais très peu à celle des lettres, qui, dit-il,
e peut-on faire aux historiens de ces deux siècles ? Quels progrès la science historique a-t-elle faits au xix e siècle, et à q
oit-on ? (Paris, août 1876.) Définissez les lettres, les arts et les sciences et dites ce que l’homme doit à leur culture. (Par
onne, où il témoigna son admiration pour Richelieu ; à l’Académie des sciences , qui lui présenta des cartes géographiques dont i
nfluence politique des lettres au xviii e siècle. – Quels progrès les sciences ont-elles faits au xviii e siècle ? – Faire le ta
aut chercher le vrai. L’histoire qui était surtout un art devient une science . Si Voltaire, dans l’Essai sur les Mœurs, oublie
ait la nique au mérite indigent, J’explique quel trésor solide est la science Et le peu qu’est au monde un faquin sans argent.
semblables. – Justice et charité. (Section des Lettres et section des Sciences .) Concours de 1883. Littérature. Notre xvi
devoirs du citoyen envers l’Etat. (Section des Lettres et section des Sciences .) Concours de 1884. Discuter et apprécier c
itable but de la vie et le véritable bien. » jouffroy. (Section des Sciences ) Concours de 1885. Littérature. Mme de Lam
st indispensable même aux esprits qui sont tournés plutôt du côté des sciences , parce qu’elle les ouvre et affine davantage – en
elle les ouvre et affine davantage – en les reposant. » (Section des Sciences .) Concours de 1886. Littérature. Montrer l
e cela ; on n’a de maître que son plaisir et son goût ». (Section des Sciences .) Concours de 1887. Littérature. Analyser,
cette pensée de Nicole : « On se sert de la raison pour acquérir les sciences , et on devrait, au contraire, se servir des scien
our acquérir les sciences, et on devrait, au contraire, se servir des sciences comme d’un instrument pour perfectionner sa raiso
s comme d’un instrument pour perfectionner sa raison. » (Section des Sciences .) Concours de 1888. Littérature. Est-ce la
de justice. (Section des Lettres.) De la responsabilité. (Section des Sciences .) Concours de 1889. Littérature. Pauline d
s Lettres.) Morale. Sur cette parole de Socrate : « La vertu est une science . » (Section des Lettres.) Dans la préface de la
ita moins qu’on dit d’elle : c’est une femme savante. » (Section des Sciences .) Concours de 1890. Littérature. Montrer l
ral ? (Section des Lettres.) De l’éducation de soi-même. (Section des Sciences .) Concours de 1891. Littérature. Qu’entend
que les lettres le rendent juste en morale. » joubert. (Section des Sciences .) Sujets proposés section des lettres
as chercher le bonheur, c’est de poursuivre un objet désintéressé, la science , l’art, le bien de nos semblables, le service de
nt à l’enseignement, ce mot de Nicole : « On ne devrait se servir des sciences que comme d’un instrument pour perfectionner sa r
onner sa raison. » – Condillac est-il fondé en raison de dire qu’une science n’est qu’une langue bien faite ? – Qu’entendez-vo
qu’une langue bien faite ? – Qu’entendez-vous par la philosophie des sciences  ? – Expliquer cette maxime de Bacon : « Savoir vé
ales ? – Développer et commenter cette parole de Galilée : « Dans les sciences naturelles, dont les conclusions sont vraies d’un
a à l’honneur de son pays rend cette joie plus profonde encore. Si la science n’a pas de patrie, l’homme de science doit en avo
oie plus profonde encore. Si la science n’a pas de patrie, l’homme de science doit en avoir une, et c’est à elle qu’il doit rep
ir dans le monde. » (Lectures tirées d’auteurs modernes, 3e partie : sciences .) Copies d’élèves La morale de Mme de S
sont posées. Elles n’ont pas à leur disposition la terminologie de la science à laquelle appartient la morale. Leurs expression
philosophie, du moins quant à la morale, et ont fait, sans étalage de science , un judicieux emploi des lumières qu’elles pouvai
anières, et la précision sans apprêt de leur langage. » Ordre des sciences Littérature. « Quelques exemples rapportés e
ensée de Vauvenargues et montrer son application à l’enseignement des sciences . Examens de 1885. Ordre des lettres
a forme plus soignée offre quelques mérites de style. » Ordre des sciences Littérature. J. -J. Rousseau dit, dans l’Émil
dit, mais parce qu’il l’a compris lui-même ; qu’il n’apprenne pas la science , qu’il l’invente. » Discuter cette opinion. 1° O
s une forme trop absolue ; et, prenant par exemple une quelconque des sciences physiques ou naturelles, on indiquera dans quelle
aussi bien que pour l’âge dont on avait à s’occuper. » Ordre des sciences Littérature. Faire le portrait d’une femme in
t-à-dire ayant des clartés de tout. Comment, dans l’état actuel de la science , pensez-vous qu’il faille concevoir et conduire u
e les jurys d’examen ont rarement occasion de décerner. Ordre des sciences Littérature. Une de vos élèves, jeune fille d
nement. Morale. Expliquer et discuter cette pensée de Pascal : « La science des choses extérieures ne me consolera pas de l’i
olera pas de l’ignorance de la morale au temps d’affliction : mais la science des mœurs me consolera toujours de l’ignorance de
 : mais la science des mœurs me consolera toujours de l’ignorance des sciences extérieures. » Pensées, Art. VI, 41, édit. Have
nde aux études morales le soutien de l’âme et les consolations que la science lui paraît impuissante à donner, a été bien compr
e, parfois même avec un certain bonheur d’expression. » Ordre des sciences Littérature. La Bruyère a dit : « Si l’on jug
quelles choses nouvelles nous sont inconnues dans les arts, dans les sciences , dans la nature, et j’ose dire dans l’histoire !
prendre, plus riche de couleur et de son que de sens. » Ordre des sciences Littérature. La science, l’industrie et l’art
r et de son que de sens. » Ordre des sciences Littérature. La science , l’industrie et l’art. – Les distinguer et les co
vraie, et si elle l’est, l’approuvez-vous sans réserve ? Ordre des sciences Littérature. La littérature, comme la science
rve ? Ordre des sciences Littérature. La littérature, comme la science , a la vérité pour objet : Rien n’est beau que le
Comparer la recherche de la vérité telle qu’elle se pratique dans les sciences de la nature, et la peinture des phénomènes natur
s de la poésie qu’il importe de confier à leur mémoire ? Ordre des sciences Littérature. A l’époque de la Renaissance, le
femmes d’autres études que celles-là, notamment certaines parties des sciences  ? Sujets proposés1 – Développer cette pe
conçus pour l’extension de cet établissement si utile au progrès des sciences , et qui ne comprenait alors qu’une collection de
a mère. – M. Mézières, de l’Académie française, a écrit : « Un peu de science peut rendre une femme pédante ; beaucoup de scien
rit : « Un peu de science peut rendre une femme pédante ; beaucoup de science la rend modeste. » Développez et commentez cette
l’état sauvage, car, dans ce cas, sa pensée n’aurait pas de sens : la science , en effet, ne donne-t-elle pas à l’homme la puiss
 ; ou bien des savants uniquement préoccupés du côté utilitaire de la science , nous pensons qu’on pourrait fort bien concevoir,
poésie ne puisse se trouver que dans les études littéraires. La vraie science , la science féconde, celle qui donne au monde des
isse se trouver que dans les études littéraires. La vraie science, la science féconde, celle qui donne au monde des penseurs te
). (E. Belin.) Ammann Sujets et développements d’Histoire. (Nathan.) Sciences . Jules Gay Lectures scientifiques (Extraits de Mé
ures scientifiques (Extraits de Mémoires originaux et d’études sur la science et les savants). (Hachette.) Paul Janet Essai de
alités. Ce qui manque, même chez la plupart de nos agrégées, c’est la science pédagogique et l’esprit critique. Elles savent mi
trop d’importance à l’étude sérieuse de la lecture à haute voix ; la science du débit est une qualité de première nécessité po
ment dans nos études grammaticales les résultats encore douteux d’une science en voie de formation, qui se modifie d’autant plu
édagogie sait extraire de la linguistique, comme de toutes les autres sciences , ce qui est nécessaire à chaque degré d’enseignem
s’est bien départie ; ni le xviii e siècle, où une philosophie et une science également réfractaires à l’inspiration poétique g
use des femmes qu’il appartiendrait de s’en souvenir… » Ordre des sciences Littérature. Quels ont été, au xvii e siècle,
, en général, la correction, la sobriété, le naturel. » Ordre des sciences Littérature. Pascal écrit : « Ceux qui sont
i n’exclut ni l’élégance, ni le bon choix des termes. » Ordre des sciences Littérature. La Bruyère écrit : « L’on n’a gu
ils sont peu nombreux, mais bien choisis et probants. » Ordre des sciences Littérature. Vauvenargues a dit : « Je n’appr
capables de connaître profondément ; mais il est vrai aussi que cette science superficielle qu’ils recherchent ne sert qu’à con
int de vue, l’influence de la littérature sur la langue. Ordre des sciences Littérature. Du rôle utile et des dangers de
ature. Du rôle utile et des dangers de l’imagination dans l’étude des sciences . Abandonnée à elle-même, elle substitue trop souv
t dirigée par la raison et la réflexion, elle agrandit le champ de la science . C’est à la puissance de l’imagination que sont d
cle, le problème de la loi du progrès, beaucoup plus marquée dans les sciences que dans les lettres, confusément entrevue par le
aboutir, après un nouvel et dernier apaisement, aux larges vues de la science et de la critique contemporaines, en état d’écrir
n’en pourrait rien détacher qui méritât d’être cité. » Ordre des sciences Composition littéraire. Fontenelle, dans l’Él
s dans leur profession, et médiocrement en état de faire tourner leur science au profit de leurs élèves. Ces vives lueurs ne so
che, avec son pas, son allure et son geste. Et la linguistique, cette science à peu près nouvelle, lors même qu’elle ne s’occup
ui manque, et là c’est la conclusion qui fait défaut. » Ordre des sciences Composition littéraire. Le célèbre naturalist
urope. Voltaire. – Dictionnaire philosophique. – Goût.) Ordre des sciences Composition littéraire. Sophie Germain, célèb
, née à Paris en 1776, morte en 1831, dans un Discours sur l’état des sciences et des lettres chez les anciens et chez les moder
e commandant avant tout l’unité, l’ordre, l’harmonie ; il fallait une science minutieuse des limites et des caractères du genre
egardé autour de vous, que la vie scolaire vous est familière. Pas de science livresque. Fréquentez les enfants. Étudiez-les. D
beaux esprits et des rhéteurs, inutiles à la société, tandis que les sciences nourrissent l’esprit de choses solides et contrib
t, bien hardi. Mais elle n’a pu résister. Passe encore si l’éloge des sciences n’avait pas été suivi d’une attaque contre les le
contre les lettres. 1er Paragraphe. – Il convient d’accorder que les sciences offrent une nourriture solide à l’esprit. Il est
joies inoubliables. Conclusion. – Pourquoi sacrifier les lettres aux sciences  ? Pourquoi ne pas les unir, les accorder, les fon
placent si loin derrière nous, est devant. » – Comparer l’étude des sciences mathématiques à celle des sciences physiques et n
devant. » – Comparer l’étude des sciences mathématiques à celle des sciences physiques et naturelles au point de vue du dévelo
en tout ce qu’il enseigne, mais il doit surtout savoir communiquer la science aux autres. Ce qui est dans son esprit doit passe
de la mesure et de la souplesse d’esprit. Mais si l’éducation est une science , c’est aussi un art. On ne naît pas instituteur,
parlé ». Z. , Ancienne élève de Fontenay-aux-Roses. Section des sciences Conseils généraux Nous ne pouvons que ren
ies précédemment. Comme parfois le sujet est spécial à la section des sciences , il sera utile de consulter les Lectures scientif
s de M. Jules Gay, les Lectures tirées d’auteurs modernes, 3e partie ( sciences ), de E. Petit (Quantin, Picard et Kaan), les Extr
arer à l’examen du brevet supérieur ? Insistez sur l’enseignement des sciences . Voir : Lectures pédagogiques, p. 341. Concour
e. De quel profit peuvent être, au point de vue de l’enseignement des sciences physiques et naturelles, les promenades scolaires
uer à l’une de ses plus essentielles obligations. Le bel esprit et la science ne couvrent point un tel défaut, et, loin de rele
physique, de géographie ? Ne peut-on faire appel à l’histoire de ces sciences , montrer quels efforts a coûtés leur progrès, que
e. Est-il vrai que l’imagination n’ait aucun rôle à jouer dans la science  ? PLAN Préambule. – Montrer en quelques lign
usseté et d’erreur » – « la folle du logis » – doit être bannie de la science . Divisions. – Position du sujet. L’affirmation e
s, ce n’est pas un motif pour la bannir. Elle a droit de cité dans la science . Aussi bien, elle ôte à la vérité quelque chose d
fournir au maître habile de précieuses ressources ? Section des sciences Conseils généraux Les sujets donnés dans
ences Conseils généraux Les sujets donnés dans la section des sciences sont presque toujours ceux qui sont proposés à la
é de culture littéraire est nécessaire à un professeur de l’ordre des sciences . École des Beaux-Arts Conseils générau
San Francisco. Vous montrerez quelle est, en général, l’utilité de la science appliquée aux faits les plus importants de la vie
nerez par quelques mots d’éloges pour le commandant Maury, et pour la science , dont il a fait une si utile application. Conc
pement de l’intelligence tout aussi nécessaire que les lettres et les sciences . Il n’est pas de nation civilisée qui ne les ait
e raison que d’aucun des grands hommes qu’elles ont produits dans les sciences et les lettres, dans la politique, etc. (Paris).
t, mutilé, au-dessous même de l’esprit des bêtes. Sans la mémoire, la science ne serait point possible ; aucune des facultés de
odiguant tant de louanges à la vie des champs. (Metz.) éloge de la science . Désir de connaître naturel à l’homme. Exercice i
toure, s’étudier soi-même, tel est le but que poursuit l’homme par la science . – Il ne peut rien se proposer de plus grand ni d
sant des générations. C’est par le labeur des siècles écoulés que les sciences en sont venues au point où nous les possédons auj
t le plus élevé qu’elle se propose est la découverte de la vérité, la science a encore un autre objet qui n’est pas moins digne
des longs voyages d’exploration, entrepris dans l’intérèt seul de la science . Dans l’antiquité, les lumières n’étaient point a
de ces voyages pour la connaissance de la géographie, les progrès des sciences , du commerce et de la civilisation. (Montpellier.
comprend ; il en recherche et en découvre les lois. Merveilles de la science . Grandeur morale de l’homme. Il se dompte et s’ét
ue se perfectionnent en même temps que la civilisation elle-même. Les sciences militaires sont aussi avancées que la plupart des
Les sciences militaires sont aussi avancées que la plupart des autres sciences et sont cultivées avec un soin tout particulier p
ignorance et de la barbarie où elle est plongée. Il faut cultiver les sciences de l’antiquité qui forment l’esprit, qui apprenne
e administration équitable….. Vous avez fait fleurir les lettres, les sciences et les arts….. l’Occident tout entier par ma voix
at demeurera toujours comme un éclatant témoignage des miracles de la science et de l’audace de l’esprit humain. (Montpellier.)
: merveilleuse organisation de tous les êtres animés ou sans vie ; la science , en découvrant les secrets de la nature, ne fait
’au concours de 1851 (Toulouse). Concours de 1869. éloge de la science . Même sujet qu’au concours de 1851 (Strasbourg).
er une instruction solide et étendue, et qu’enfin, au courage et à la science , il importe de joindre cette force morale que don
plupart des connaissances humaines. Depuis deux siècles seulement, la science et ses applications commencent à donner tort à ce
bonheur de l’humanité future sur la terre, par les découvertes de la science , par les applications de l’industrie, par les réf
devient dans certaines âmes une sorte de religion. C’est ainsi que la science en est arrivée à avoir ses temples, ses sacrifice
Concours de 1886. Développer cette pensée de Claude Bernard : « La science ne saurait rien supprimer : le sentiment n’abdiqu
inte et superficielle ne suffisent pas. Il faut joindre au courage la science , et cette force morale que donnent l’esprit d’ord
e de l’accroissement des connaissances dans toutes les branches de la science  : elles tendent manifestement à un adoucissement
Patriotisme ? Concours de 1889. De tout temps les progrès de la science ont exercé sur la civilisation une influence cons
que ce fils de forgeron, cet apprenti relieur, eut à choisir entre la science désintéressée et une fortune considérable qu’il a
s, pour le baccalauréat de l’enseignement moderne, sous la rubrique : sciences , etc. Il y a là tout un ensemble de questions qui
s savants, aux mémoires, rapports et comptes rendus de l’Académie des sciences . « On s’apercevra aisément que pour être un math
les plus grandes chances de vivre dans la postérité, qui ont rendu la science plus littéraire et plus attrayante, par la façon
e la nature, exerce sur cette même nature un empire proportionné à la science qu’il en a acquise. » PLAN Préambule.  – L’homm
t dans le détail des applications particulières. 1er Paragraphe. – La science en général accroit, étend la domination de l’homm
urs courses à travers les plaines du désert : telle fut l’origine des sciences mathématiques et celle des sciences physiques. Un
désert : telle fut l’origine des sciences mathématiques et celle des sciences physiques. Une fois assuré qu’il pouvait combattr
. Quels sont les rapports et les différences qui existent entre la science , les beaux-arts et l’industrie d’après leurs prin
mme s’il ne pouvait rien. » Sujets proposés – Montrer que les sciences sont toutes unies par des liens étroits. Le prouv
ériorité de chacune d’elles. – Qu’entendez-vous par le génie dans les sciences  ? Buchez l’a-t-il bien défini en affirmant que le
pas chercher le bonheur, mais de poursuivre un objet désintéressé, la science , l’art, le bien de nos semblables, le service de
prit pénétrant sans quelque passion pour les lettres, les arts et les sciences . » Expliquer et commenter cette pensée en définis
et commenter cette pensée en définissant les lettres, les arts et les sciences qui embrassent tout ce qu’il y a de noble, de vra
en particulier de l’Allemagne et de l’Angleterre ? – Qu’est-ce que la science  ? Qu’est-ce que le savoir scientifique ? En quoi
ue la fortune, mieux que la santé elle-même, c’est le dévouement à la science . » – « La France est aussi grande aujourd’hui qu
untées non à l’histoire militaire ou politique, mais à l’histoire des sciences . Il est donc nécessaire que les candidats, quand
n repos après les longues séances consacrées aux mathématiques et aux sciences appliquées, – on fera preuve d’ignorance, et surt
tures scientifiques(Extraits de mémoires originaux et d’études sur la science et les savants), (physique et chimie), par Jules
rand (Hachette). C’est un ouvrage indispensable. Les Merveilles de la science , – les Merveilles de l’industrie (Jouvet), – les
es, agricoles, des mines, au certificat d’aptitude des jeunes filles ( sciences ), à l’agrégation des jeunes filles (sciences). C
itude des jeunes filles (sciences), à l’agrégation des jeunes filles ( sciences ). Concours de 1883. Quelles sont les raisons qui
use, reproduite inextenso par Louis Figuier dans les Merveilles de la science (tome II, les aérostats). Le but de l’ascension ét
crire la vie dans les phares, – les gardiens des tours. – Éloge de la science . 1° Elle satisfait dans l’homme son besoin inné
n’est nouveau sous le soleil.  » – Montrer que depuis deux siècles la science et ses application commencent à donner tort à ce
u bonheur de l’humanité future sur la terre par les découvertes de la science , par les applications de l’industrie, par les réf
devient dans certaines âmes une sorte de religion. C’est ainsi que la science en est arrivée à avoir ses temples, ses sacrifice
à votre avis, réalisées. – Rappeler les noms des grands martyrs de la science . Dire en quelles circonstances ils sont morts. – 
uragée écrite par le mathématicien Lagrange à d’Alembert à propos des sciences  : « La mine est déjà trop profonde, et à moins qu
cation du verre, etc… – Quels sont les rapports qui existent entre la science pure et la science appliquée ? (Franck, Extraits
c… – Quels sont les rapports qui existent entre la science pure et la science appliquée ? (Franck, Extraits des Economistes, p.
e-Dôme. Conséquences de ces expériences (1648). Est-il vrai que la science et l’industrie doivent tuer la poésie ? PLAN
mbule. – Aujourd’hui, après les découvertes admirables qu’a faites la science , après les applications dues à l’industrie, dans
elle l’esprit critique, l’on peut se poser ce délicat problème : « La science doit-elle tuer la poésie ? Y a-t-il entre la conc
s coups de ses jeunes et puissantes rivales ? » 1er Paragraphe. – La science et la poésie. – Jetons les yeux sur les découvert
et la poésie. – Jetons les yeux sur les découvertes théoriques de la science  : lois de Galilée, de Képler, de Newton. Grâce au
 – L’âme humaine et la poésie. – Aussi bien, malgré les progrès de la science et de l’industrie, l’homme reste toujours l’homme
a conclusion, fortement unis, forment un tout harmonieux. L’étude des sciences ne saurait faire négliger l’étude des lettres. Co
rmes propres. Ainsi préparés, votre initiation au premier mystère des sciences deviendra facile. » Eloge du Progrès 1 PL
uragements. 2° Elle montrerait quelles ont été les vicissitudes de la science à travers les âges. 3° Elle ferait voir comment e
entifique, il en est encore un autre qui tient moins aux objets de la science elle-même qu’à ses rapports avec le temps et les
les hommes : c’est cette partie de leur tâche que les historiens des sciences ont presque toujours le plus négligée, quand ils
complètement omise. On ne connaît cependant qu’à demi l’histoire des sciences , quand on ignore dans quelles circonstances, favo
nous importe d’apprendre pourquoi, suivant les temps et les pays, la science a eu des fortunes si diverses, poursuivi des obje
aux ne sont pas connus hors du cercle le plus étroit. 3° Peu à peu la science , enhardie par ses premiers succès, sort de l’obsc
ns doit nécessairement tenir une place importante dans l’histoire des sciences . En s’ajoutant aux études de critique proprement
s, deux ordres de considérations, les unes essentiellement tirées des sciences elles-mêmes, les autres propres à en caractériser
de lumières cet instrument si fragile et si simple a répandues sur la science naturelle ! Que de phénomènes il a expliqués ! Co
ette balance avec attention, car elle a rendu de grands services à la science , et les modifications qu’elle présente n’y ont pa
l’on entend par agriculture. Montrer l’importance et le rôle de cette science en France. Réfuter l’erreur qui consiste à croire
ravail. » – Il faut savoir se contenter de peu. – Montrer que si les sciences et les arts, l’industrie et le commerce développe
es Lectures tirées d’auteurs modernes (Histoire, géographie, voyages, sciences , par Édouard Petit [Quantin, Picard et Kaan]) ; –
nthousiasme de la noblesse ; comme savant, étendant les limites de la science et inventant le paratonnerre. Justifier enfin le
’État sont prospères. Sous le règne de Louis XIV, la littérature, les sciences atteignent à un degré de splendeur qui rappelle l
 Supériorité du siècle de Louis XIV dans les lettres, les arts et les sciences . Conclusion. – Henri IV moins brillant, Louis XI
de montrer ou tout au moins d’énumérer les services rendus par cette science aux autres sciences. C’était là une introduction
au moins d’énumérer les services rendus par cette science aux autres sciences . C’était là une introduction naturelle au vrai dé
e facile à présenter. PLAN Préambule. – La géographie n’est pas une science sèche, un simple exercice de mnémotechnie, etc… E
le exercice de mnémotechnie, etc… Elle est l’auxiliaire de combien de sciences , de combien de professions. 1rePartie. – Elle ai
fent le négoce sur la découverte… Conclusion. – Cultivons donc cette science qui donne de si féconds résultats, qui accroît la
striel, un commerçant peuvent retirer des avantages de la culture des sciences . – Montrer ce que l’industrie doit à la science.
es de la culture des sciences. – Montrer ce que l’industrie doit à la science . – Montrer ce que le commerce doit à la science.
l’industrie doit à la science. – Montrer ce que le commerce doit à la science . – Pourquoi les anciennes foires, si prospères au
ervices éminents qu’elle a rendus à la philosophie, à la poésie, à la science du droit et d’une façon générale à toutes les man
nts. Le commerce et l’industrie s’apprennent comme les lettres et les sciences . On répète trop, hors de nos frontières, que dans
nd l’horizon s’élargit avec les découvertes de la géographie et de la science , c’est se condamner à l’humiliation et à la déché
istoire 19 Géographie. – Voyages 28 Morale. – Économie politique. –  Sciences . – Pensées et maximes 30 Sujets donnés aux exam
généraux 157 Sujets de concours (Section des lettres et section des sciences ) 158 Sujets proposés : section des lettres 166
nces) 158 Sujets proposés : section des lettres 166 – – section des sciences 173 Copies d’élèves 174 Certificat d’aptitude
nseils généraux 188 Sujets d’examens (Ordre des lettres et ordre des sciences ) 189 Sujets proposés 213 Copies d’élèves 218
eils généraux 226 Sujets de concours (Ordre des lettres et ordre des sciences ) 227 Sujets proposés 256 Copies d’élèves 259 É
ature 277 Pédagogie et morale 280 Copies d’élèves 291 Section des Sciences . Conseils généraux 296 Sujets de concours 296 S
néraux 304 Sujets de concours 304 Sujets proposés 309 Section des Sciences . Conseils généraux 316 Sujets de concours 317
pas ici, ont été communs à la section des lettres et à la section des sciences . 1. Ce vœu, qui a été fait bien des fois, nous l
pas ici, ont été communs à la section des lettres et à la section des sciences . 1. Voir : Maspéro. – Lectures d’histoire ancien
ition française. 1. La lettre est dans L. Figuier : Merveilles de la science , t. I. 1. On remarquera que Châteaubriand dévelo
ession, sa poésie. Quel élau de foi dans le progrès ! Quel hymne à la science  ! 1. La Composition française n’a remplacé la di
inscrits au baccalauréat de l’Enseignement moderne sous la rubrique : Science , Économie politique, etc. Ils sont pratiques ; il
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
e française en 1836, il devint secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales en 1839 ; c’est à ce titre qu’il a pronon
ges, qui sont autant de pages accomplies. L’histoire est chez lui une science et un art. Il donne un sens aux faits, il en cher
er et pour enseigner, et vous avez raison, monsieur, de la croire une science . Les anciens ne l’appelaient la dépositaire des t
mot, monsieur, c’est par là que, devenue, comme vous le désirez, une science avec une méthode exacte et un but moral, elle peu
uvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvell
sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvelles s’élèvent ; on pénètre dans les plus pr
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
est elle aussi que l’éducation peut le mieux développé au moyen de la science et de l’art. L’intelligence, à son tour, a trois
ytique en aura bien fait comprendre la signification réelle. Dans les sciences de faits, on n’apprend bien que par l’analyse, on
le, intelligente, de soi, des hommes et des choses. Second moyen : la science , c’est-à-dire l’observation dans le passé, l’étud
en exercent d’une manière plus égale les diverses facultés. » Chaque science éclaire l’esprit sur l’objet dont elle s’occupe,
trer tout entier dans l’asile ouvert à l’une d’elles. Ensuite, chaque science est une collection d’idées laborieusement accumul
t coordonnées par les générations successives. Plus on aura acquis de sciences diverses, plus on aura ouvert de sources à l’inve
ses connaissances sont les germes de ses productions. » Une nouvelle science acquise est une somme de pensées ajoutées à celle
endolorie du Dieu. Tandis que l’élève s’habituera de lui-même à cette science de la méditation, que le professeur mette entre s
dans le style comme d’avoir beaucoup de mots à sa disposition. Cette science des mots a fait une grande partie de la renommée
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ise Pascal manifesta dès l’enfance des dons merveilleux, le génie des sciences mathématiques, et une sensibilité passionnée pour
ieuses à remarquer l’importance de cet abus qui pervertit l’ordre des sciences avec tant d’injustice ; et je crois qu’il y en au
nature les instruit à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’ils en ont :
s animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur inspire cette science nécessaire, toujours égale, de peur qu’ils ne tom
re, non-seulement chacun des hommes s’avance de jour en jour dans les sciences , mais que tous les hommes ensemble y font un cont
ment d’admiration et de respect, à savoir l’autorité souveraine et la science solide ; car j’ai une vénération toute particuliè
l’étude avec l’occupation d’une royale naissance, et l’éminence de la science avec la foiblesse du sexe. C’est Votre Majesté, M
. C’est elle en qui la puissance est dispensée par les lumières de la science , et la science relevée par l’éclat de l’autorité.
qui la puissance est dispensée par les lumières de la science, et la science relevée par l’éclat de l’autorité. C’est cette un
eût vu depuis l’antiquité ; qui, à dix-neuf, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l’entendement ; qui,
commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s’aperçut de leur néant, et tourna tout
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ux plus hautes spéculations. Diverses considérations touchant les sciences Le bon sens est la chose du monde la mieux1 p
e que les autres y apprenaient ; et même, ne m’étant pas contenté des sciences qu’on nous enseignait, j’avais parcouru tous les
r des moins savants ; que la jurisprudence, la médecine et les autres sciences apportent des honneurs et des richesses à ceux qu
our faux tout ce qui n’était que vraisemblable. Puis, pour les autres sciences , d’autant qu’elles empruntent leurs principes de
t, grâce à Dieu, de condition1 qui m’obligeât à faire un métier de la science pour le soulagement de ma fortune ; et, quoique j
nt l’étude des lettres ; et, me résolvant de ne chercher plus d’autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-même, ou
ie du Discours : « Si j’ai ci-devant trouvé quelques vérités dans les sciences … je puis dire que ce ne sont que des suites et de
’esprit qu’il faut accuser d’avoir prolongé l’enfance du monde et des sciences  ? Adorateurs stupides de l’antiquité, les philoso
8 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ans des formes régulières et harmonieuses, qu’on appelle les vers. La science des vers, l’art d’en varier la structure et le rh
se touchent les espèces et les variétés dans les classifications des sciences naturelles. Les caractères des genres poétiques o
le n’est que l’inspiration naïve de la jeunesse des peuples. Quand la science et l’esprit d’examen ont détruit le merveilleux,
principaux de la poésie celui qui enseigne directement la vérité, la science , le devoir, et qui les fait aimer en leur donnant
ique expose et peint les conquêtes, et souvent même les secrets de la science , par les côtés où elle émeut les plus nobles facu
ature ; avec Virgile, le travail et la vie des champs. Elle décrit la science , la peint et l’embellit, sans jamais pousser la d
rhythmes réguliers. La prose, qui est la langue de la raison et de la science , l’image fidèle de la réalité, l’expression du ju
homme ; elle lui apprend les événements passés, les découvertes de la science , les résultats de l’observation et de l’analyse ;
tous les genres de prose qui appartiennent à la littérature. II. Science et littérature. La prose de la science n’est
à la littérature. II. Science et littérature. La prose de la science n’est pas la prose littéraire. Prouver la vérité
de vif ni de figuré , c’est la méthode d’exposition qui convient à la science pure. (II° Dial, sur l’éloq.) Fénelon, quand il s
ennes. Il ne s’agit pas ici des démonstrations de la logique ou de la science . Ce mot indique seulement que l’orateur expose la
t-Simon. 3. — Au-dessus de l’histoire qui juge les hommes se place la science qui étudie les lois générales de la vie des peupl
a religion, il n’oublie cependant jamais qu’il est l’interprète de la science , et de la science la plus sublime, celle qui nous
ublie cependant jamais qu’il est l’interprète de la science, et de la science la plus sublime, celle qui nous enseigne le secre
re dans la logique les procédés du raisonnement et les méthodes de la science . Dans la morale, elle enseigne le devoir ; dans l
ples que la Rhétorique a son utilité pratique, et n’est pas une vaine science de mots et de phrases symétriques. Ne lui reproch
ue, aussi puissante peut-être que la mer, si on la considère comme la science de la parole et l’art qui forme l’orateur et l’éc
es plaies qu’elle a faites. Elle fait descendre, plus aisément que la science pure, la vérité parmi les hommes ; elle empêche l
ndition de l’éloquence. L’action oratoire des anciens était toute une science de la pantomime, où le rhéteur notait jusqu’à la
t encore une partie accessoire de la Rhétorique, élevée au rang d’une science , objet, sous le nom de Mnémonique, d’études longu
alectique, et le discours dans la preuve. Les hommes d’affaires et de science , les hommes politiques répètent, sans le savoir,
profession de chérir l’ignorance Et de haïr surtout et l’esprit et la science . Clitandre y répond en divisant la question. Cett
uelque adoucissement ; Je m’explique, madame, et je hais seulement La science et l’esprit qui gâtent les personnes, (Molière, l
e de la vie, sont d’un emploi journalier dans la philosophie, dans la science , dans la conversation même du monde. L’histoire,
rs et ces passions classées dans la rhétorique comme une partie de la science . On nous répondra peut-être que le bon sens et l’
et l’usage sont les meilleurs maîtres en pareille matière, et que la science gâte les dons naturels, en substituant l’étude et
ppartiennent pas aux démonstrations mathématiques. En effet, dans les sciences exactes, il n’y a ni liberté ni choix ; la vérité
us donc pas un peu de reconnaissance à la rhétorique et à la logique, sciences voisines et sœurs, qui nous mettent en garde cont
s rendre compte des règles de la pensée et du discours ? Le style des sciences ou des affaires n’est pas le style des lettres ;
t pas indifférents. Le mépris que les hommes d’action, d’affaires, de science ont quelquefois pour le charme et l’harmonie du l
e du style. Sauf certaines matières de théologie, de métaphysique, de science pure, où les profanes ne pénètrent pas, la vérité
gage et du style. La recherche des images neuves, l’affectation de la science , les rêveries vagues et vaporeuses des littératur
urs, aux idiomes étrangers, ou aux langues techniques des arts et des sciences . Il faut recommander surtout l’horreur du néologi
emprunté, pour enrichir la langue et le style, à l’industrie et à la science . Le Naturel et la Noblesse sont des qualités géné
puériles ou basses, les descriptions plates et triviales. C’est à la science seulement qu’il appartient de décrire la nature t
 : la chaire, le barreau, les affaires publiques, la philosophie, les sciences , l’histoire, les lettres, demandent avant tout lu
ère essentiel de la langue française, celui qui la rend si propre aux sciences , aux affaires et à la vie, celui qu’elle ne peut
’on reconnaît à quelques égards l’influence de la géométrie, de cette science judicieuse qui avait formé Descartes, et dont Pas
xviie siècle s’embarrassaient quelquefois. L’étude plus générale des sciences et des arts, l’exemple et l’autorité de Buffon in
fausse délicatesse. Les images et les termes de l’industrie et de la science pénètrent au hasard et pêle-mêle dans le style et
s non plus s’effrayer des noms que leur a donnés la Rhétorique. Toute science a sa langue technique et sa nomenclature spéciale
s étrange que les mots empruntés au grec par les mathématiques ou les sciences naturelles. I. Figures de pensées. — Les figures
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
ns l’enseignement commun à la section des lettres et à la section des sciences , pour la classe de rhétorique, les Notions élémen
succès les devoirs donnés dans cette classe, c’est aussi apprendre la science qui porte ce nom, et qui fait connaître et distin
ont communément reçues, et dont l’ensemble constitue véritablement la science , selon l’opinion du monde ; qu’ainsi un ouvrage c
rs de langue française. Disons un mot de l’histoire littéraire. Cette science est, avec raison, exclue de l’enseignement des co
te de l’histoire littéraire. Mais, sans l’étudier à fond et comme une science à part, n’y a-t-il pas des notions qu’il serait f
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
enfin, solide et véritable, dans l’alliance de la littérature avec la science , qu’il sut mettre à la portée du vulgaire des lec
a pas peu à en propager la connaissance. Admis jeune à l’Académie des sciences , il devint à quarante ans secrétaire perpétuel de
habitants vivaient dans une ignorance extrême. Loin de connaître les sciences , ils ne connaissaient pas les arts les plus simpl
je conserverai toujours pour sa mémoire. Histoire de l’Académie des sciences 2 (Éloges des académiciens). Homère et Ésope.
bre de l’Académie française et secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences , a jugé avec tant de compétence celui qui a tout
endantes : Fontenelle, ou de la Philosophie moderne, relativement aux sciences physiques ; voy. particulièrement les chap. 6, 7
s du pont désigné par ce nom. 2. Dans son Histoire de l’Académie des sciences , qui renferme les Eloges des académiciens et pass
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
efforts que de gloire. Auparavant, Buffon s’était livré à l’étude des sciences  : son puissant génie s’attacha dès lors à pénétre
un être dégradé au-dessous de l’animal. Néanmoins, après la perte des sciences , les arts utiles auxquels elles avaient donné nai
idoles et des armes, la texture2 des étoffes, etc., ont survécu à la science  ; ils se sont répandus de proche en proche, perfe
ers agrandi et le Créateur dignement adoré ; par son sort émané de la science , les mers ont été traversées, les montagnes franc
ente du pronom démonstratif. 2. Dans l’instabilité progressive de la science , les hypothèses que contient ce livre ont pour la
es furent publiés jusqu’en 1788. On sait quelle impulsion l’étude des sciences naturelles a reçue de cet ouvrage ; à Buffon l’on
12 (1881) Rhétorique et genres littéraires
évenir les erreurs de la justice ; elle est aussi plus capable que la science pure de faire pénétrer la vérité parmi les hommes
jusqu’aux expositions les plus froides et les plus rigoureuses de la science , depuis les plus vastes créations des poètes jusq
iscours et écrits qui traitent d’affaires, de points d’histoire et de science , etc. Le style tempéré tient le milieu entre le s
uisit le lieu que nos gens habitaient. (La Fontaine, L’Avantage de la science , VIII, 19.) 2° l’effet pour la cause : les pâles
ar la chaire l’avocat par le tribunal. C’était pour eux une véritable science de pantomime, et les rhéteurs notaient même la po
la métaphysique et la religion ; — de Vacherot, La Métaphysique et la Science , etc. De nos jours, Alexandre Dumas père a été un
époques. On distingue toutefois la littérature proprement dite de la science et de l’érudition pure, dont elle exprime les rés
pelle l’art poétique. Il exige chez celui qui le compose, le goût, la science et un peu de l’âme du poète. La versification est
r la poésie. Que dirait-il de nos jours, où la précision sévère de la science historique et de la critique ont remplacé les lég
r des vérités de l’ordre moral ou physique, dans les arts ou dans les sciences . Elle n’est pas flexible et variée à l’infini com
grecque, latine française et étrangère sont innombrables. Toutes les sciences , tous les arts et tous les métiers ont servi de s
l’œuvre d‘un poète de génie qui chantera les grandes conquêtes de la science moderne. Poésie philosophique, ses diverses fo
prose, ses avantages La prose est la langue de la raison et de la science . Fidèle image de la réalité, elle s’adresse surto
passé (genre historique), en faisant connaître les découvertes de la science et de l’histoire, les résultats de l’observation,
e la prose chez les Grecs et les Romains, en France La prose de la science n’est pas toujours la prose littéraire. Pour que
nte les merveilles de la nature, expose les grandes découvertes de la science , analyse les facultés de l’âme, quand il démontre
est celle qui s’exerce devant des juges pour accuser ou défendre. La science du droit est le fonds même de cette éloquence. El
littéraires, 4° les harangues et compliments, 5° les mémoires sur les sciences , les arts, les lettres et tous les genres d’érudi
célèbres parmi ces derniers sont ceux de Fontenelle à l’Académie des sciences , ceux de d’Alembert, celui de Corneille par Racin
nt. On y consigne des observations ou des découvertes faites dans une science ou dans un art, on y discute des points d’histoir
anciens considéraient l’histoire plutôt comme une œuvre d’art que de science . C’est le contraire chez les modernes. Ils croien
ncessant de la critique et de l’érudition est avant tout une œuvre de science . Elle appuie ses récits sur des documents origina
lomatiques officielles ou secrètes, dont l’interprétation réclame une science particulière. Quant aux journaux, ce sont les élé
phique quand elle recherche les lois générales de la vie des nations. Science nouvelle, à peine entrevue par nos pères, la phil
iscours sur l’histoire universelle, — l’italien Vico, Principes d’une science nouvelle, — Montesquieu, Esprit des lois, — Volta
es, les progrès, les transformations et la décadence des lettres, des sciences et des arts. La vie des écrivains, artistes, sava
les œuvres qu’ils ont produites, d’après les règles rigoureuses de la science moderne. L’histoire littéraire étudie, au moyen d
ritique applique donc le sentiment du beau et du vrai au jugement des sciences , des arts et des lettres. Elle est à la fois une
ugement des sciences, des arts et des lettres. Elle est à la fois une science et un art. Dans l’antiquité grecque et latine Ari
spéciale s’occupe des ouvrages qui traitent d’une seule branche de la science . Ex. Quérard, La France littéraire. La bibliograp
de métaphysique, de littérature, de jurisprudence, sur les arts, les sciences morales et politiques, etc., c’est-à-dire les ouv
ent didactiques, où l’écrivain expose les principes d’un art ou d’une science . C’est le répertoire des vérités, des règles trou
ieu. À l’origine, la philosophie a été l’amour de la sagesse ou de la science , deux mots synonymes chez les Anciens, avant Pyth
mots synonymes chez les Anciens, avant Pythagore. Elle était aussi la science universelle ; mais, au sixième siècle avant J. C.
istote, elle fut après eux, excepté dans le système de Descartes, une science particulière ; elle l’est encore aujourd’hui.
ivision La philosophie élémentaire comprend : 1° La psychologie ou science de l’âme, dont l’objet est la recherche des faits
aits et des lois de la vie spirituelle dans l’homme. 2° La logique ou science des lois de la pensée, qui est l’art de diriger l
t dans la recherche et la démonstration de la vérité. 3° La morale ou science des devoirs, qui étudie les règles propres à diri
taphysique et l’histoire de la philosophie. 1° La métaphysique est la science des causes premières, des conditions générales, e
econde partie de la psychologie. On l’appelle aussi ontologie (λόγος, science , — ὤντος, de l’être). 2° L’histoire de la philos
ndes, et de nos jours l’ouvrage de Vacherot sur la métaphysique et la science , etc. Auteurs d’œuvres variées et de traités d
éraux ou particuliers avec la philosophie, et qui se sont occupés des sciences auxquelles elle donne leurs principes et leurs mé
quelles elle donne leurs principes et leurs méthodes (philosophie des sciences mathématiques, chimie, etc., — rhétorique, jurisp
is qui régissent la production et la distribution des richesses. Leur science s’appelle économie politique ; elle appartient au
ilien, etc. ; — en France, Fénelon, Voltaire, Marmontel, Ch. Lévêque ( Science du beau), etc. (Voir pour de plus amples détails,
ues, scientifiques, etc. Ex. Agrippa d’Aubigné, Lettres de poincts de science  ; — Fénelon, Lettre sur les occupations de l’Acad
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
nt fait quelques progrès, les Belles-Lettres ont toujours devancé les sciences . Elles en sont en effet la base la plus solide, l
rtain que les Belles-Lettres servent à répandre et à faire goûter les sciences , par l’éclat, les agréments et l’intérêt qu’elles
ient Apollon pour être tout à la fois le dieu des arts et le dieu des sciences  : les neuf muses qui composaient sa cour, étaient
ant un seul chœur, quoique chacune d’elles présidât à un art ou à une science particulière. Mais ce ne sont pas là les seuls av
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ongue et sérieuse étude de la théologie, qui n’est autre chose que la science de la religion, lui est d’une nécessité indispens
oit non seulement, comme je l’ai déjà dit, posséder un grand fonds de science , mais encore raisonner avec méthode, avec justess
vénients de la lenteur des autres, en avait toute la maturité ; cette science qu’il pratiquait si bien, et qui le rendait habil
de la moderne, des arrêts, des ordonnances, etc. Voilà proprement la science qui lui est indispensable, et qu’il doit regarder
iques. Les sociétés littéraires ont été instituées pour porter les sciences et les arts au plus haut degré de perfection poss
arce qu’on les prononce dans les académies, sont les mémoires sur les sciences , sur les arts, sur tous les genres d’érudition, e
nairement des observations ou des découvertes qu’on a faites dans une science ou dans un art ; des points d’histoire, de chrono
is en 1717 ; et deux ans après, il fit savoir à l’Académie royale des sciences , qu’il désirait être à la tête de ses membres hon
s : SIRE, « L’honneur que votre majesté fait à l’Académie royale des sciences , de vouloir bien que son auguste nom soit mis à l
olution, qui puisse arriver à un empire, celle de l’établissement des sciences et des arts, dans les vastes pays de la dominatio
s, plus heureux, plus dignes de vous obéir. Vous les avez conquis aux sciences  ; et cette espèce de conquête, aussi utile pour e
de joie l’Académie doit-elle y mêler les siens, et par l’intérêt des sciences qui l’occupent, et par celui de votre gloire, don
stamment dans la suite. Les éloges qu’on prononce dans l’Académie des sciences , et dans celle des belles-lettres, sont historiqu
ent, que pour l’instruction. Les Éloges des membres de l’Académie des sciences par Fontenelle, étincellent de beautés, tantôt fi
15 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
liminaires 1. Qu’est-ce que la littérature ? La Littérature est la science des règles, des lois, des principes, qui doivent
énie devancent les autres esprits dans la carrière des lettres ou des sciences , parce qu’ils conçoivent plus vivement et plus pa
connaissances, puisque sans elle il serait impossible d’avoir aucune science ni aucun art. Dans les compositions littéraires,
t en perfectionnant toutes les facultés de l’homme. Les principes des sciences elles-mêmes seraient rebutants, si les belles-let
belles traditions nationales, rendre moins arides les sentiers de la science  ; produire les suaves compositions qui font le ch
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
e mes rabas, Vous devriez brûler tout ce monde inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville ; M’ôter, pour faire bie
ien loin de ces mœurs. Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n’est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup
si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien m
ruction à l’esprit des femmes. Il ne combat ici que le ridicule de la science prétentieuse et stérile. Rappelons ici ces vers d
tre adresse à sa fille sur le même sujet. En voici un fragment : « La science est une chose très-dangereuse pour les femmes. On
femmes savantes qui n’aient été ou malheureuses, ou ridicules par la science . Elle les expose habituellement au petit danger d
par les femmes, et aux femmes qui ne veulent pas être surpassées. La science , de sa nature, aime à paraître ; car nous sommes
s pas véritablement ; et quand je pourrais me rendre capable de cette science , il me fâcherait fort, après avoir passé neuf por
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
nner des leçons à ceux qui gouvernent : il y a un peu trop loin de la science qui étudie les hommes, du talent même qui les con
e, de froides et ridicules exclamations ; et le langage technique des sciences exactes à ces figures hardies ou touchantes qui d
aginait des dangers pour trouver des ressources ; étudiait surtout la science de fixer la valeur variable et incertaine du sold
nalyse et l’épuise trop souvent : il se sert quelquefois de termes de science et d’art qui présentent à l’esprit des idées trop
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
Définition et division. La Rhétorique est la science de bien dire. Par le mot dire, j’entends parler e
rs. La rhétorique en elle-même, dit M. Gerusez, est comme toutes les sciences , utile aux bons esprits, nuisible aux esprits fau
art de bien parler. Ce passage seul peut faire comprendre combien la science de bien dire est importante, noble, sublime, et c
19 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
e saison, il fallut bien que le dictionnaire suivit les progrès de la science  ; et l’usage adopta baguette, arquebuse, bombe, a
axe jusqu’alors si logique, non-seulement toute la poésie et toute la science des anciens, mais tous les vocables de Rome et d’
rreurs mêmes recouvrent parfois des instincts clairvoyants, et, si la science n’a pas grand-chose à démêler avec ses conjecture
écialistes, n’ont pas cessé d’être un obstacle à la vulgarisation des sciences . Car ils en interdisent l’abord aux profanes, qui
a fantaisie créatrice, et l’ingénieuse sûreté de son bon sens, par sa science délicate des analogies qui permettent de francise
té des dialectes provinciaux, à l’ignorance des uns ou à la prétendue science des autres, à l’absence de principes communs, s’a
s’était égaré souvent en conjectures qui ne ressemblent pas plus à la science que l’alchimie à la chimie, ou l’astrologie à l’a
la sagacité de Turgot soupçonna pour la première fois les lois d’une science fondée sur l’observation, la logique et l’histoir
en Testament. 2. Un ouvrier allemand ne dit jamais psychologie, mais science d’âme (seelenlehre). Notre vocabulaire, tiré du g
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
me ravissent encore sous la forme imparfaite de nos vertus, de notre science , de notre sagesse humaine, il le réduit à un sec
anctuaire des idées éternelles ; un Aristote embrassant dans sa vaste science la morale, la politique, tous les secrets de l’ar
de nous contenter de nos vertus naturelles, de nos talents, de notre science , un sourire de scepticisme et de dédain nous écha
ien qui ne passe pas, l’immortelle beauté, la source infinie de toute science et de toute sagesse1 ! (Variétés littéraires et m
uplessis et M. Parison ont été heureux ; ils méritaient de l’être. La science leur a donné ce qu’elle devrait donner toujours,
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
son esprit ne fut jamais suspendu par le moindre doute. On laissa les sciences  ; on parla des nouvelles du temps ; il décida sur
ettres, entre autres le café Procope. 6. Au dix-huitième siècle, les sciences étaient fort considérées, et les savants jouissai
ances. Ne soyons jamais la proie d’une spécialité. Lettrés, aimez les sciences . Savants, ne dédaignez pas les lettres. 6. Monte
pas les lettres. 6. Montesquieu s’amuse, et parodie le langage de la science . 1. Ma traduction d’Horace. 2. Qu’il y est, c’
22 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article »
mistes donnent ce surnom à Mercure, regardé comme l’inventeur de leur science , qui consiste à transmuer tous les métaux en or ;
eur de leur science, qui consiste à transmuer tous les métaux en or ; science aussi chimérique que son auteur.
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
érité chrétienne qui n’a rien d’excessif et tempère par sa douceur la science intime du cœur humain. Écrivain juste, clair, exa
nvénient de la lenteur des autres, en avait toute la maturité ; cette science qu’il pratiquait si bien, et qui le rendait si ha
nement religieux. N’oublions pas en le lisant qu’il fut professeur de sciences pendant dix-huit ans. Chez lui, l’émotion naît du
24 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
un des lecteurs ne la comprend pas. Mais dans tout ce qui n’est point science pure et spéciale, dans tout ce qui s’adresse à l’
fière et pudique ; ce n’est que la lâcheté, le mensonge ou la fausse science qui s’enveloppent de tant de voiles. Quoi qu’on p
lles de la langue. Le bon sens universel sanctionne les premières, la science de la grammaire générale les formule. La sanction
esprits délicats. N’y a-t-il donc pas moyen de rendre la langue d’une science qu’on nomme sociale, probablement parce qu’elle e
25 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
prononcer des discours avait donné, chez les anciens, naissance à une science très développée qu’ils avaient nommée rhétorique,
e à celle dans laquelle les élèves, appelés rhétoriciens, étudient la science dont ils ont pris leur nom. Cette science, en eff
s rhétoriciens, étudient la science dont ils ont pris leur nom. Cette science , en effet, bien qu’elle n’ait pas chez nous la mê
ée à la preuve ; en voici un exemple. D’Aguesseau veut prouver que la science étend et enrichit l’esprit : il rapproche, par un
ques, habitant de tous les empires, le monde entier est sa patrie. La science , comme un guide aussi fidèle que rapide, le condu
nant les richesses étrangères à ses propres trésors, il semble que la science lui ait appris à rendre toutes les nations de la
nne et moderne, des arrêts, des ordonnances, etc. Voilà proprement la science qui lui est indispensable, et qu’il doit regarder
s de directeur ; le Discours prononcé par d’Alembert à l’Académie des sciences , en présence du roi de Danemarck, le 5 décembre 1
convenance et de dignité ; les Réflexions sur la marche actuelle des sciences et sur leurs rapports avec la société, lues par C
ait presque proposé que des sujets de dévotion et de morale, comme la Science du salut, le Mérite et la dignité du martyre, la
26 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
s distractions de votre âge tendre. Hommes faits, la philosophie, les sciences , les arts utiles et pratiques rempliront votre vi
bre immense qui couvre tout de son ombre, mœurs, histoire, politique, sciences , arts, et qui menace d’absorber tous les autres g
des questions générales ayant trait à la politique, à la morale, à la science , à la philosophie, sont une excellente gymnastiqu
ce, les arts, n’aient pas de secrets pour vous. Exigera-t-on moins de science d’un avocat pour faire une plaidoirie qu’il n’en
27 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
uliers ou non, sur la philosophie, sur la morale, sur les arts et les sciences  ; tous les livres de théorie, les études et les d
t donc, autant que possible, y semer la variété, chercher à rendre la science intéressante, et ne pas en bannir absolument l’im
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
e faisait réveiller avant l’aube pour se mettre à l’étude. Toutes les sciences le passionnaient, « et il ne voulait pas, dit-il,
nommé en 1739 intendant du jardin royal, et associé à l’Académie des sciences , il conçut, à l’âge de trente-deux ans, le projet
tres est celui qui contient les Époques de la nature, chef-d’œuvre de science conjecturale, où il évoque dans un magnifique lan
ne1 lors de sa réception a l’Académie française Du génie pour les sciences , du goût pour la littérature, du talent pour écri
en religion, justice, charité, intégrité de vie, et brief, en toutes sciences libérales et arts méchaniques, si les citoyens ne
u à son pays le plus grand des services : celui d’avoir popularisé la science , d’y avoir intéressé les grands comme les humbles
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
l est sans doute impossible de tout savoir, d’embrasser à la fois les sciences , les arts et les lettres : il est même certain qu
it de nos jours, outre les arts, des notions élémentaires de diverses sciences . Plus l’âme est cultivée, plus elle sent sa noble
rodigieuses découvertes qui agrandissent chaque jour le domaine de la science , et tendent à transformer les rapports des hommes
ration naturelle d’adoration et de reconnaissance. La religion est la science suprême de la vérité : elle seule peut révéler l’
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
oir au lecteur qui ne s’adresserait pas à vous, s’il n’avait foi à la science et au professeur, il suffit de l’exposition simpl
re ; une bonne définition sera tout l’exorde : « La géométrie est une science qui a pour objet la mesure de l’étendue. — La gra
cience qui a pour objet la mesure de l’étendue. — La grammaire est la science des signes de la parole et des règles à suivre po
ous comprenez toute l’adresse de cet exorde. Aux yeux de l’apôtre, la science humaine est aussi l’œuvre de Dieu, il ne dédaigne
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
idactique. § 20. Définition. — Division du chapitre. — Traités de sciences . — Histoire de ces ouvrages. Didactique est u
es où l’écrivain expose les principes et les règles d’un art ou d’une science . Il est aisé de sentir qu’ici le génie n’a rien à
l’égard des platoniciens ? C’est-à-dire qu’à mesure que l’étude et la science avancent, on s’aperçoit que les travaux des devan
e seule pouvait faire de la critique littéraire une profession. Cette science a, en France, de nombreux et illustres représenta
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
nul sujet n’intéresse plus vivement notre gloire. Œuvre de talent, de science et de volonté courageusement soutenue pendant vin
soustraire les ouvrages à la tyrannie du chacun son goût, d’être une science exacte2, plus jalouse de conduire l’esprit que de
qui a élevé la critique à la hauteur de l’histoire, et prouvé que la science littéraire n’est pas la moins relevée des science
e, et prouvé que la science littéraire n’est pas la moins relevée des sciences morales. Quant au quatrième genre, les lecteurs d
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
’à la raison. Il peut embrasser tous les sujets sérieux, tels que les sciences , les arts, la morale, la religion. Dans les autre
rieux et utile ; il s’attache à poser les principes d’un art ou d’une science , à prouver une vérité philosophique ou morale ; m
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
licatesse, et l’autorité que donne l’expérience du cœur humain, ou la science de la direction. MM. de Noailles et Lavallée ont
nt sobres, qu’elles ignorent le monde, qu’elles soient savantes de la science de Dieu, qui s’apprend moins dans les livres que
qui n’est que pour orner, élever et contenter l’esprit ; craignez la science qui enfle le cœur ; ne cherchez que la charité qu
35 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
mesure modeste que limite un seul volume, à des histoires, œuvres de science littéraire et de critique, dont la lecture serait
ues du langage françois italianisé. La littérature, aussi bien que la science sous ses formes diverses, s’honore des écrits de
é de l’amour de la terre nourricière. Dans l’étude de l’antiquité, la science du droit ne pouvait manquer de jouer un rôle cons
clairait le droit romain par l’histoire et la littérature antique. La science du droit français suivit une route parallèle avec
l’antiquité et de ses langues, du grec surtout, la langue défendue ; science de l’antiquité sous toutes ses formes et dans tou
is, en hebrieu, le Vieulx Testament. Somme, que ie voye ung abysme de science  : car, doresnavant que tu deviens homme et te fay
e, selon le saige Salomon, sapience n’entre point en ame malivole, et science sans conscience n’est que ruyne de l’ame, il te c
blouyr les yeulx par la lumière du soleil ; c’est un tour d’art et de science , et qui peult tumber en une personne lasche et de
entre aultres choses, il avoit esté conseillé de me faire gouster la science et le debvoir par une volonté non forcée et de mo
e. Ils ont touts deux cette notable commodité pour mon humeur, que la science que i’y cherche y est traictee à pieces descousue
s Cesar singulierement me semble meriter qu’on l’estudie, non pour la science de l’histoire seulement, mais pour luy mesme : ta
é d’une excellente felicité de nature, instruict de tous bons arts et sciences , principalement naturelles et Mathematiques, vers
a méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences , son œuvre capitale, écrit de 40 pages, qui fonda
eul, elles tendoient toutes à la même fin. Et ainsi je pensai que les sciences des livres, au moins celles dont les raisons ne s
renversant pour le redresser ; ni même aussi de réformer le corps des sciences ou l’ordre établi dans les écoles pour les enseig
ravaux et les découvertes que, dès ses jeunes années, il fit dans les sciences mathématiques et physiques eussent suffi à l’immo
ion, il dépensa par sa plume, avec une fécondité prodigieuse, cette «  science du sacré et du profane amassée pendant près de qu
us éloquents, et qui ne ravisse ses auditeurs par la profondeur de sa science  ; tous ceux qui meurent sont illustres en piété ;
ns tous les emplois de la vie. Ce n’est pas seulement dans toutes les sciences qu’il est difficile de distinguer la vérité de l’
udes. On se sert de la raison comme d’un instrument pour acquérir les sciences , et on devroit se servir, au contraire, des scien
our acquérir les sciences, et on devroit se servir, au contraire, des sciences comme d’un instrument pour perfectionner sa raiso
d’esprit n’est pas seulement cause des erreurs que l’on mêle dans les sciences , mais aussi de la plupart des fautes que l’on com
it l’empire, elle est prête à vous céder celui de la politesse et des sciences . Par vos travaux et par votre exemple, les vérita
rincipe dont les sages même du paganisme sont convenus, que la grande science , la grande étude de la vie, est la science ou l’é
nt convenus, que la grande science, la grande étude de la vie, est la science ou l’étude de la mort, et qu’il est impossible à
douter si ce même esprit qui fait faire de si grands progrès dans les sciences , qui fait bien penser, bien juger, bien parler et
 ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et sur vos lambris ; tracez-y de
aissance de l’homme et particulièrement de l’esprit De toutes les sciences humaines, la science de l’homme est la plus digne
particulièrement de l’esprit De toutes les sciences humaines, la science de l’homme est la plus digne de l’homme. Cependan
, la science de l’homme est la plus digne de l’homme. Cependant cette science n’est pas la plus cultivée ni la plus achevée que
des hommes la néglige entièrement. Entre ceux même qui se piquent de science , il y en a très-peu qui s’y appliquent, et il y e
peuvent regarder l’astronomie, la chimie et presque toutes les autres sciences comme des divertissemens d’un honnête homme454, m
doivent pas se laisser surprendre par leur éclat ni les préférer à la science de l’homme. Car, quoique l’imagination attache un
attache une certaine idée de grandeur à l’astronomie, parce que cette science considère des objets grands, éclatans et qui sont
’il examine, à la lumière pure de la vérité qui l’éclairé, toutes les sciences humaines, on ne craint point d’assurer qu’il les
it et équitable ; mais ceux qui vous ont élevé ne vous ont donné pour science de gouverner que la défiance, la jalousie, l’éloi
t lettré qui, devenu, en 1697, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences , écrivit son Histoire de 1666 a 1699, et, à la di
la figure des corps change aussi. La politesse ou la grossièreté, la science ou l’ignorance, le plus ou le moins d’une certain
alme de sa vie troublé par ces orages littéraires, que l’esprit et la science attirent à ceux qui s’élèvent trop. On voit par u
Histoire ecclésiastique (elle s’arrête en 1414) fait autorité dans la science historique. Fleury y est « impartial sans froideu
ui tient le salon le plus célèbre du siècle. C’est seulement dans une science nouvelle, l’économie politique, que la France, pa
iie  siècle, xe leçon). Avantages de l’étude des beaux-arts et des sciences Rien n’est plus ordinaire que d’entendre des
été négligée et regretter de n’avoir pas été nourris dans le goût des sciences , dont ils commencent trop tard à connoître l’usag
u romaine, de philosophie, de mathématique ; cependant l’étude de ces sciences , quand elle est bien faite, donne à l’esprit une
trat, dont toute sa vie fut le modèle. L’esprit, le pédantisme, la science Penser peu, parler de tout, ne douter de rien
gneux par foiblesse, qui, désespérant d’acquérir par leurs travaux la science de leur état, cherchent à s’en venger par le plai
par le plaisir qu’ils prennent à en médire. Nous savons qu’il est une science peu digne des efforts de l’esprit humain ; ou plu
autres, ils se soient condamnés eux-mêmes à ne plus penser, et que la science leur ait fait perdre l’usage de leur raison. Char
gnorent que ce qu’ils devroient savoir. À Dieu ne plaise qu’une telle science devienne jamais l’objet de nos veilles ! Mais ne
ons point aussi à faire des défauts de quelques savans le crime de la science même. Il est une culture savante ; il est un art
onner une seconde fois en nous apprenant à nous en servir ; enfin une science d’usage et de société, qui n’amasse que pour répa
corps et comme courbée vers la terre, ne se relèveroit jamais, si la science ne lui tendoit la main pour la rappeler à la subl
tion, son bonheur. Mais ce bien si précieux est entre les mains de la science  : c’est à elle qu’il est réservé de le découvrir
hommes qui semblaient n’être pas de la nation, et qui, nourris de la science des Persans et des Indiens, portèrent la raison e
lant, il prêcha le retour à la nature, dans les deux Discours sur les sciences et les arts (1750) et sur l’origine de l’inégalit
e, quand vous voudrez la consulter. La vertu, monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne avec tant d’appareil. Pour être ve
ouvrages de Newton, il fut à trente-deux ans membre de l’Académie des sciences , et intendant du jardin du roi, ou jardin royal d
i ont ouvert des voies nouvelles aux vues et aux investigations de la science . Voir l’édition de M. Flourens, publiée par MM. G
ans, la tâche immense de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences , des arts et des métiers, où il ne déguisa pas sa
ploré en historien, en savant et en voyageur un champ nouveau pour la science , la Syrie, publie à trente ans l’ouvrage où il la
nt dans ses Lettres historiques et critiques, écrites en Italie. — La science juridique et l’éloquence judiciaire s’allient che
sermons, imprimés, sont aujourd’hui oubliés. L’art d’écrire, uni à la science , revendique les noms de Bailly (1736-1793), « un
erot, son ami. — Secrétaires perpétuels, le premier de l’Académie des sciences , le second de l’Académie française, ils ont conti
ut calmé la fièvre du fanatisme religieux, le goût des lettres et des sciences vint se mêler à leur zèle pour la propagation de
mie, l’optique, toutes les parties de la médecine, et enrichirent ces sciences de quelques vérités nouvelles. On leur doit d’avo
ques, ils furent les restaurateurs, ou plutôt les inventeurs de cette science , jusqu’alors confondue avec la pharmacie ou l’étu
naisons et des lois auxquelles ces combinaisons sont assujetties. Les sciences y étoient libres, et ils durent à cette liberté d
(1773-1842), Génevois d’une famille originaire d’Italie, met toute sa science et son éloquence dans une Histoire des république
eligieux, les économistes, qu’associe la fraternité de l’Académie des sciences morales et politiques, création de la République,
sée d’ailleurs par les conditions nouvelles que les découvertes de la science ont faites et appliquées à la vie : je parle des
cations que nous avons rappelées rapidement, est celui du siècle. Les sciences naturelles lui ont dû leurs plus sûres méthodes,
ns plusieurs au premier rang dans le barreau, dans la poésie, dans la science , dans les chaires publiques, dans les académies,
régulière des méthodes, qui, dans l’ordre des travaux relevant de la science , de l’érudition et de la critique, s’est imposée
père que tout ira bien, et que tu ne cesseras de croître en grâce, en science et en sagesse, afin d’être agréable à nos yeux (c
eût vu depuis l’antiquité ; qui, à dix-neuf, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l’entendement678, qu
ne âme de la trempe la plus forte, et avoir une bien haute idée de sa science en guerre, celui qui, interpellé par son jeune va
ccès. Ils n’ont cessé de faire constamment de la guerre une véritable science . C’est à ce titre seul qu’ils sont nos grands mod
trand, ce monsieur de la police, et M. de Broë, personnage éminent en science , en dignité ; voilà trois hommes de bien ennemis
mpréhensible que leur être, ils ne connaissent rien pleinement ; leur science ne se compose que de lambeaux. Non seulement le t
que s’il donnait de l’or ; et communiquer ce qu’on sait, répandre la science , c’est semer le grain qui nourrira les génération
ns la passion du vin, nous disons la fureur du jeu. (Ibid.) La science et la foi Si vous sortez des sciences particu
ur du jeu. (Ibid.) La science et la foi Si vous sortez des sciences particulières pour considérer Tordre logique, qui
à l’évidence, et que l’infini rencontre, salue, étreint l’infini. La science , arrivée à un point auquel son impuissance l’arrê
l’ombre, l’ombre qui obscurcit la lumière, le chemin et la borne, la science et la foi. (Conférences de Paris, XIIe. — Pouss
nte de déclamation et de subtilité. Homme de lettres bien plus que de science , Pline jette souvent sur des fables ou des idées
idées fausses un style recherché. Buffon, éclairé des lumières de la science moderne, est sévère et précis dans ses descriptio
patrie. Veut-il se renfermer dans la prédication évangélique : cette science de la morale, cette expérience de l’homme, ces se
u’il était obligé de suppléer ainsi à ce qui lui manquait d’art et de science acquise ; mais en réalité il ne faisait là que ce
Georges Cuvier, de Montbéliard, a été un créateur dans l’ordre des sciences naturelles, dans l’anatomie comparée et les class
t large et régulier de la pensée, où les expressions techniques de la science s’enchâssent sans disparate dans la contexture gé
se de la majesté de la nature. Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences depuis 1803, Cuvier, dans ses nombreux éloges, co
re semblait avoir soustraits pour jamais à notre vue ; le génie et la science ont franchi les limites de l’espace ; quelques ob
e Lacépède, fin.) Arago (1786-1853) Membre de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, par dérogation aux règlements,
t de sa plume dans les cours de l’Observatoire, qui popularisèrent la science astronomique, et dans les Éloges et les Notices q
nomique, et dans les Éloges et les Notices qu’il lut à l’Académie des sciences , dont il était l’un des secrétaires perpétuels, o
s, ou qu’il publia dans les Annuaires du bureau des Longitudes. Les sciences « … Messieurs, je ne conçois pas comment, en
s pas comment, en présence des grandes découvertes qui ont honoré les sciences , on peut prétendre qu’elles dessèchent le cœur, q
 : au lieu du monde de la fable, le ministre découvrit le monde de la science . Euler attendait son ami avec impatience. Il arri
pas vu, il y a deux ans, des personnes qui, malgré les progrès de la science , étaient fort préoccupées des effets que la comèt
a mitraille. « Au surplus, qu’on réduise, si l’on veut, l’utilité des sciences aux besoins matériels, et elles n’en seront pas m
ue la chimie, la physique, l’astronomie, la mécanique, que toutes les sciences se prêtant un mutuel appui, contribuent chacune p
leur utilité ; et quand toutes ces améliorations seront réalisées, la science aura bien mérité du pays ; car, suivant la belle
us divergentes, chacun croit alors agir dans le véritable intérêt des sciences ou des lettres ; chacun s’imagine être placé sur
afaud. (Ibid.) Augustin Thierry (1795-1856) Notice La science a eu de tout temps ses martyrs. Augustin Thierry,
Blois, mort à Paris, aveugle depuis vingt-cinq ans, a été celui de la science historique. Son premier levier a été une concepti
l y a usé ses yeux, mais non épuisé sa volonté et son dévouement à la science , et c’est comme Milton qu’il a dicté son Essai su
s. Fond et forme, tout était nouveau : c’est le plus beau monument de science et de style historique de la première moitié de c
historique de la première moitié de ce siècle. Le dévouement à la science Si, comme je me plais à le croire, l’intérêt
t à la science Si, comme je me plais à le croire, l’intérêt de la science est compté au nombre des grands intérêts nationau
ue la fortune, mieux que la santé elle-même, c’est le dévouement à la science . Vesoul (Haute-Saône), le 10 novembre 1834. (Di
iques qui, avec les devoirs de secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques depuis 1837, furent toute s
; l’ambition industrieuse, le goût des beaux-arts, le talent pour les sciences mécaniques de son aïeul l’empereur Maximilien, lu
u’à l’affreux bûcher. Sa sublime ignorance enfin, qui fit taire toute science en sa dernière épreuve, et rendit muets les docte
ns de ses monuments, et la scolastique861, qui obstruait de sa fausse science la source même de la vraie science, c’est-à-dire
que861, qui obstruait de sa fausse science la source même de la vraie science , c’est-à-dire les livres où elle est consignée. L
ligion du plus grand nombre. En attaquant le clergé catholique par la science , elle le força de devenir savant ; en attaquant s
u’eux-mêmes dans leurs propres livres, les força d’y regarder ; et la science s’ajoutant l’autorité de la possession et à l’hab
ton (1642-1727), le plus grand génie de l’Angleterre dans l’ordre des sciences mathématiques, physiques, astronomiques ; théoric
planète Saturne. 775. Voyez aussi l’emploi que La Bruyère fait de la science astronomique pour confondre les incrédules. (Cara
yant de répondre à l’illustre et savant orateur qui, en défendant les sciences dont il est l’honneur, a été si juste, si bienvei
tre, elles se fortifient, elles se complètent l’une par l’autre : les sciences sont les éléments de la pensée, les lettres sont
ences sont les éléments de la pensée, les lettres sont la lumière des sciences . La pensée est aux sciences, si vous me permettez
a pensée, les lettres sont la lumière des sciences. La pensée est aux sciences , si vous me permettez une expression que vous tro
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
de l’oubli, en y ajoutant un excellent commentaire. C’est un corps de science militaire, enrichi de notes historiques et critiq
s divers fondements de notre droit public, les progrès successifs des sciences et des arts y sont développés, sans qu’aucun des
ce, les progrès, la perfection, la décadence et le renouvellement des sciences et des arts, et doit en même temps offrir un tabl
de Carlencas a donné un Essai sur l’histoire des belles-lettres, des sciences et des arts, dans lequel il trace en abrégé l’ori
ts, dans lequel il trace en abrégé l’origine et les progrès de chaque science et de chaque art en particulier, et caractérise p
storique de son établissement, par Boze. L’Histoire de l’Académie des sciences a été faite par Fontenelle. On y voit de quelle m
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
et l’examen des chefs-d’œuvre des grands orateurs, sont l’objet de la science spéciale qu’on nomme rhétorique. La rhétorique es
tielle à un prédicateur est une foi ardente et profonde ; l’étude, la science , lui sont utiles sans doute, mais avec elles seul
ce, ce qu’on appelle le droit : c’est le répertoire fondamental de la science judiciaire ; elle est renfermée dans les codes. L
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
e faisait réveiller avant l’aube pour se mettre à l’étude. Toutes les sciences le passionnaient. Après deux voyages en Italie et
nommé en 1739 intendant du jardin royal, et associé à l’Académie des sciences , il conçut, à l’âge de trente-deux ans, le projet
ne1 lors de sa reception a l’académie française Du génie pour les sciences , du goût pour la littérature, du talent pour écri
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
ement une initiation à la vie de la pensée. Elle n’est ennemie ni des sciences ni des arts ; au contraire, elle les aide de ses
hasard doit être le seul maître en fait d’éducation. Tout art, toute science a des principes, des règles dont on ne peut s’éca
40 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
ts. Que de touchantes paraboles, quelle délicatesse d’analyse, quelle science des âmes, que de solidité sous ses légères broder
n pour des choses si frivoles et folâtres ? Les autres pour un peu de science veulent être honorés et respectés du monde, comme
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e, quand vous voudrez la consulter. La vertu, monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne avec tant d’appareil. Pour être ve
éducation trompeuse, j’ai cherché un vain bonheur dans le système des sciences , dans la faveur des grands, quelquefois dans de f
des livres choisir, et des amis plus encore ! Du bon sens plus que de science , et pour toute philosophie beaucoup de christiani
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
sont devenus le fondement le plus solide, le plus fidèle miroir de la science moderne, dans ce qu’elle a de certain et d’invari
, il n’y avait eu que des systèmes. C’est de lui que date l’ère de la science proprement dite. » Le goût des spéculations génér
et jugé une action en elle-même, indépendamment des définitions de la science , elle se tient pour satisfaite et en possession d
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
sont devenus le fondement le plus solide, le plus fidèle miroir de la science moderne. Avant lui, Montesquieu seul excepté, il
, il n’y avait eu que des systèmes. C’est de lui que date l’ère de la science proprement dite. » — La profondeur et la gravité
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
ien qui ne passe pas, l’immortelle beauté, la source infinie de toute science et de toute sagesse1 ! (Variétés littéraires et m
moignage authentique de sa supériorité, puisque c’est par elle que la science connaît l’univers et s’en empare. Mais l’âme, qui
45 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
unes intelligences, qu’on mettrait à la marque, à la seule marque des sciences exactes. Le rôle des colléges catholiques est don
éjà il bâille, l’ennui le saisit, et il est dégoûté du livre et de la science . — D’ailleurs, toutes les questions n’ont pas une
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
toutes les portes de notre intelligence et de notre cœur à toutes les sciences et à tous les sentiments ; pourvu que tout cela n
ous devriez être. Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemi
La renommée ne suffit pas seule aux choses de la vie, et la misérable science du pot-au-feu est à la tête de toutes les autres,
ours avait été précédé d’un autre sur cette question : Le progrès des sciences et des arts a-t-il contribué à corrompre ou à épu
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
l’esprit, c’est, avec l’éloquence et le goût, l’histoire du monde, la science des tyrannies et des libertés, la lumière reçue d
ntient. Qui les lui expliquera ? Qui l’introduira bien ou mal dans la science de l’homme, dans cette science dont les éléments
? Qui l’introduira bien ou mal dans la science de l’homme, dans cette science dont les éléments sont le passé, le présent, l’av
tude ; qu’ils gardent un cœur ferme et pur, une foi inébranlable à la science , et j’ose leur prédire la seule victoire digne d’
48 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
ertaines doctrines grecques dans leur transmission en Occident par la science arabe. Au reste, on pardonnera au pauvre Hermann
interprètes de la pensée d’Aristote, tels que M. Ch. Lévêque, dans La Science du Beau (2e édition Paris, 1872), IVe partie, cha
49 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
l’expression des sentiments, les choses, enfin, qui tiennent non à la science , mais à l’art. L’esprit philosophique l’avait san
mir. Sous son ministère, et de son aveu, il se forma deux sociétés de sciences morales et politiques, l’une, il est vrai, présid
huitième siècle, fut le premier qui traduisit les idées sévères de la science dans une langue fine, spirituelle, souvent d’une
mais non l’art d’amuser ; » Mairan, qui, secrétaire de l’Académie des sciences après Fontenelle, a écrit une agréable histoire d
nombre des savants, notre temps plus d’une fois par le progrès de la science a transformé ses hypothèses en vues de génie. Pou
ent la justice, il a défendu l’humanité, réformé la pénalité, créé la science sociale, préparé la liberté politique : ce sont l
reconnaîtra le développement d’un peuple qui, après avoir employé les sciences et les talents à l’amusement, à l’intérêt de la v
tte, d’efforts, de souffrances, de contrastes, époque de poésie et de science , de mélancolie découragée et de foi dans le progr
e critique universelle s’aidant de toutes les forces nouvelles que la science lui apporte, et, comme dernier trait, après ces a
retour à la méthode critique et analytique. Elle prend pour devise la science , et elle donne pour base à la science la méthode
ique. Elle prend pour devise la science, et elle donne pour base à la science la méthode expérimentale. Cette méthode commune l
t de la critique. Personne ne lui contestera d’avoir vraiment créé la science historique. Là est un des titres glorieux de la R
qui chez toutes est également reconnu : c’est que l’histoire est une science avant d’être un art ; qu’elle doit, par conséquen
sous sa première forme, celle d’une séparation systématique entre la science et la métaphysique, soit que de l’abstention il p
rot. Le matérialisme, qui se glisse aujourd’hui sous le couvert de la science , ne triomphera pas davantage, et le génie françai
tion n’avait pour but que de former l’homme aux belles-lettres et aux sciences  ; si elle se bornait à le rendre habile, éloquent
es bons maîtres dans l’éducation de la jeunesse. Ils estiment peu les sciences , si elles ne conduisent à la vertu41. Ils compten
aire l’application de ce principe à l’étude des belles lettres et des sciences . Il nous apprend, non à les négliger, mais à en t
éments de la grammaire sont à l’égard des belles-lettres mêmes et des sciences , c’est-à-dire des instruments très utiles, si l’o
moins les combats où président la fermeté, la grandeur du courage, la science militaire, sont de ces actions rares que l’on peu
, que les honneurs le fatiguent, que les plaisirs le lassent, que les sciences le confondent77, et irritent sa curiosité loin de
es rayons n’étaient pas égaux. » Montesquieu a vraiment ainsi créé la science politique en la fondant tout à la fois sur le pri
oient admis, et pourquoi le public, qui respecte assez l’Académie des sciences , ménage si peu l’Académie française. C’est que le
ous devriez être. Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemi
Buffon, au dix-huitième siècle, l’éloquence passe des lettres dans la science . Son originalité est double : d’un côté, il porte
r la première fois en France, ce que l’éloquence, sans rien ôter à la science de sa précision, peut y ajouter d’intérêt, d’écla
attaché son nom, et qui honore l’histoire des lettres comme celle des sciences . Dix ans s’écoulèrent cependant entre sa nominati
t mêlés. » Buffon, en effet, n’a nullement sacrifié la sévérité de la science à l’effet littéraire, et ses titres comme natural
des couches terrestres. Buffon, qui appartenait déjà à l’Académie des sciences , avait été reçu, en 1753, à l’Académie française.
cette question proposée par l’Académie de Dijon : a Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer l
e, quand vous voudrez la consulter. La vertu, monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne avec tant d’appareil. Pour être ve
du dehors, le dramaturge, le publiciste, le plaideur éternel, avec sa science de la réclame, son amour du bruit, sa fureur d’en
erver, pour ainsi dire, du haut de ma grandeur : car, dans ce cas, ma science n’eût pas égalé celle d’une des mouches qui l’hab
lieu de tomber. Leur ignorance doit être aussi merveilleuse que leur science . Comme ils ne connaissent à fond que l’harmonie d
que l’homme s’approche des éléments de la nature, les principes de la science s’évanouissent. Études de la Nature, Première Pa
embrassait tout : langues anciennes et modernes, histoire, politique, science , dessin même et musique. Le marquis son père, hom
ée. Les philosophes l’ont adoptée, parce qu’elle sert de flambeau aux sciences qu’elle traite, et qu’elle s’accommode également
père que tout ira bien, et que tu ne cesseras de croître en grâce, en science et en sagesse, afin d’être agréable à nos yeux (c
ent. Il avait le talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science  ; il ne sut jamais de quelles choses il faut rire
mpréhensible que leur être. Ils ne connaissent rien pleinement ; leur science ne se compose que de lambeaux. Non seulement le t
insi devenus le fondement le plus solide, le plus fidèle miroir de la science historique moderne, dans ce qu’elle a de certain
l a ouvert, comme historien de nos vieilles institutions, l’ère de la science proprement dite ; avant lui, Montesquieu seul exc
ocha l’auteur de l’homme, expliquant l’un par l’autre ; enfin, par la science des littératures comparées, elle éclaira d’un jou
ccueillir les procédés mécaniques, les applications matérielles de la science , comme des instruments de richesse, comme des aux
a patrie. Veut-il se renfermer dans la prédication évangélique, cette science de la morale, cette expérience de l’homme, ces se
mière de la raison et du bon sens ? Cette méthode ne fonderait pas la science  : c’est une forme inférieure et vulgaire de l’écl
nceptions des philosophes. La psychologie devient ainsi la base de la science philosophique. Quoi qu’il en soit de la valeur ab
ée parmi les écrivains supérieurs de notre époque qui ont régénéré la science historique. Né à Blois en 1795, il recevait, enco
ines françaises n’avaient montré, selon Augustin Thierry, ni assez de science dans leurs recherches, ni assez d’impartialité da
ui réunissent au charme naïf de la légende la sévére exactitude de la science moderne. Augustin Thierry devait bientôt expier c
e Jouffroy est d’avoir contribué à établir sur des bases légitimes la science psychologique. Là est sa vraie originalité comme
encore, si je puis me servir de cette expression, c’est celui dont la science nous a récemment mis en possession. Vous savez qu
nçaise, il fut nommé, en 1837, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques. L’un des devoirs de cette
constante préoccupation a été d’élever l’histoire, à la hauteur d’une science rigoureuse et précise. M. Mignet semble n’avoir p
art qu’il a voulu enseigner aux autres ; comment il a fait servir sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès
u fluide électrique et de la foudre ; devint membre de l’Académie des sciences de Paris et de presque tous les corps savants de
hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur. L’inégalité qui les sépare des aut
ire dans son ignorance et dans sa faiblesse. Poussons donc à la vraie science  : car il n’y a pas de vérité qui, en détruisant u
aux faits plus qu’il ne les racontait. En même temps, confondant les sciences et les méthodes, il introduisait la pathologie da
au, l’Insecte, la Mer, etc.) qui relèvent de la poésie plus que de la science , mais desquels il est facile de détacher des page
en qu’il appartient de décrire et d’expliquer les Pyrénées. Vienne la science de Cuvier et d’Élie de Beaumont ; qu’ils raconten
itude que nous appelons la sécurité. On peut avoir de l’esprit, de la science , même du génie, et ne pas avoir de caractère. Tel
ts littéraires. Il serait impossible de citer un autre monument d’une science plus variée, ou l’érudition soit à ce point légèr
de M. Nisard lui-même. La critique, telle qu’il la comprend, est une science plus jalouse de conduire l’esprit que de lui plai
qui fut de revêtir de brillantes couleurs les plus hautes idées de la science , et, pendant que Fontenelle en propageait l’intel
ltaire avait le talent de la plaisanterie ; mais il n’en avait pas la science  : il ne sut jamais de quelles choses il faut rire
mes : Puissent vos lois se lire dans mes rimes ! Dans maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le mond
ment, Il triomphait647 toujours modestement. Quand il avait débité sa science , Serrant le bec et parlant en cadence, Il s’incli
isciples fatiguèrent bientôt l’indulgence publique. Aucun art, aucune science , physique, chimie, histoire naturelle, ne fut à l
la théorie de ses nouveautés poétiques et de célébrer les progrès des sciences naturelles. Jusqu’en 1789, dans un cercle choisi
, L’âme avec ses désirs s’y bâtit un séjour Où l’on puise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté, de lum
ciel vide et conclut au néant832. Voilà donc les débris de l’humaine science  ! Et, depuis cinq mille ans qu’on a toujours dout
ler pour vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science , Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’
soin et la dépense de nos pères ne vise qu’à nous meubler la tête de science  ; du jugement et de la vertu, peu de nouvelles. »
emblait la conclusion du Discours de Rousseau sur les Arts et sur les Sciences , comme de celui sur l’Inégalité des Condi­tions h
et d’un savant. 218. J. J. Rousseau parait, dans le Discours sur les Sciences et les Arts, ne pas reculer devant ces conclusion
en et naturaliste allemand, né en 1692, mort en 1754. Il fit servi sa science à établir l’existence de Dieu et de la Providence
ieu et de la Providence. 299. L’imagination prend ici la place de la science . Mais Pascal, dans le célèbre morceau des Deux In
l’esprit de l’homme descend dans le fond des âmes ou dans le fond des sciences pour y chercher les ressorts par quoi se meut le
ompatriotes. Ce fut surtout dans l’almanach célèbre sous le nom de la Science du bonhomme Richard qu’il devint vraiment l’insti
morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus de science et de calcul pour subsister seulement, qu’on n’en
50 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
que les Grecs et les Romains donnaient à ceux qui professaient cette science et qui en ont laissé les préceptes. Bien dire, c
té de la morale et de la religion ; étendre l’empire des lettres, des sciences et des arts ; raffermir l’existence des sociétés
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
ture, suppose tout un art qui se dérobe, et n’est au-dessous d’aucune science , ni d’aucune supériorité critique, si élevée et s
d’esprit ; c’est n’être disposé à goûter ni le faux bel-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
e dans mes rimes ! …………………………………………………………………………… Dans maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le mond
tement, Il triomphait1 toujours modestement. Quand il avait débité sa science , Serrant le bec et parlant en cadence, Il s’incli
53 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
s des choses, mais seulement des personnes. Ainsi, ne dites pas : les sciences à qui je m’applique, mais auxquelles je m’appliqu
mières. Davantage ne peut s’employer que comme adverbe. Exemple : la science est estimable, mais la vertu l’est bien davantage
54 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
chent autant que possible aux questions d’histoire, aux programmes de sciences , aux ouvrages des auteurs classiques grecs, latin
su se concilier. Il ne voulut pas seulement, comme Louis XIV, que les sciences , les lettres et les arts fussent l’ornement de so
des essais divers ; pendant six semaines, ils luttèrent de toute leur science , et le malade de toute la force de son âme, contr
’esprit humain tout entier est si glorieusement représenté. Quand les sciences physiques et naturelles ont-elles enfanté plus de
uvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvell
sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvelles s’élèvent ; on pénètre dans les plus pr
 ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et sur vos lambris ; tracez-y de
e pouvait ! Or, le père qui aime, le vieux père, possède à la fois la science et la puissance : il sait et il peut aimer sans l
orbleu61 ! perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu’on n’e
t des discours les plus étudiés. Dupin 73. Les Lettres et les Sciences Honneur aux sciences ! honneur aux écoles sav
tudiés. Dupin 73. Les Lettres et les Sciences Honneur aux sciences  ! honneur aux écoles savantes ! honneur à ces for
e toutes parts l’horizon et l’empire de l’esprit humain ! Honneur aux sciences  ! Mais que les sciences me permettent de le dire 
et l’empire de l’esprit humain ! Honneur aux sciences ! Mais que les sciences me permettent de le dire : Premier honneur aux le
sciences me permettent de le dire : Premier honneur aux lettres ! Les sciences ajoutent à la force et à la richesse des nations 
nce des lettres fut le signal ordinaire des grandes découvertes de la science . Et aujourd’hui, quels sont les hommes qui donnen
de la science. Et aujourd’hui, quels sont les hommes qui donnent aux sciences , parmi nous et dans le monde européen, la popular
e génie des lettres y fut toujours glorieusement associé au génie des sciences . C’est tout cela que Napoléon avait bien compris,
is, lorsqu’il disait dans sa vive et brusque éloquence : « J’aime les sciences  ; chacune d’elle est une belle application partie
ains, rien de corporel ; qui n’est pas non plus telle pensée ni telle science particulière ; de laquelle toutes les autres beau
buns Qu’on ne surprend jamais à bout de lieux communs, Dont la grande science est en toute rencontre De défendre le pour aussi
rce. Il avait le talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science  : il ne sut jamais de quelles choses il faut rire
Fénelon. À J.-J. Rousseau. Réponse à son Discours contre les sciences et les arts. Je conviens avec vous que les belles
nces et les arts. Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemi
mon cher ami, les difficultés de la religion sont comme celles de là science  : il y en a toujours. C’est beaucoup d’en éclairc
faire donc ? Faire en matière de religion ce qu’pu fait en matière de science  ; s’assurer d’un certain nombre de vérités prouvé
amille que pour la société. Vous pouvez m’en croire, chère madame, la science est infaillible, et un Olybrius ne se trompe jama
s, jusqu’à saint Thomas qui mourut à quarante-neuf ans, laissant à la science dix-sept volumes in-folio. Dans les temps plus mo
ui nous ne travaillons pas… Sept ou huit heures par jour données à la science alarment pour nos misérables santés la sollicitud
art qu’il a voulu enseigner aux autres ; comment il a fait servir sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès
u fluide électrique et de la foudre ; devint membre de l’Académie des sciences de Paris et de presque tous les corps savants de
ut qu’on veut atteindre ? Alors il ne faut plus aller à l’école de la science et de la sagesse pour apprendre à reconnaître la
ad. d’Aristote, Morale à Nicomaque, X, 7)111. Le Dévouement à la science Comme je ne pouvais avoir à ma disposition qu
et d’indépendance… Si, comme je me plais à le croire, l’intérêt de la science est compté au nombre des grands intérêts nationau
ue la fortune, mieux que la santé elle-même, c’est le dévouement à la science . Augustin Thierry. Du Problème de la dest
ianisme qui, après avoir conservé le dépôt des arts, des lettres, des sciences , leur a donné une impulsion puissante. Le christi
eur distinction ni leur accord. Pour moi, la philosophie n’est qu’une science , c’est- à-dire une œuvre d’homme, limitée, comme
le ciel vide, et conclut au néant. Voilà donc les débris de l’humaine science  ! Et depuis cinq mille ans qu’on a toujours douté
ler pour vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science , Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’
tesmoignage de nostre imbécilité et imperfection ; comme de vray, la science de nous entredesfaire et entretuer, de ruyner et
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
elle-même. Or, si nous étions en droit de demander l’observation, la science , l’érudition, comme préparation indispensable à l
rsque, dans un sujet vaste et compliqué, il s’agit de communiquer une science faite, ou de présenter dès l’abord, pour le bien
ongtemps tous les esprits raisonnables. 13. Voyez La Clavicule ou la Science de Raymond Lulle, avec toutes les figures de rhét
56 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
pour y substituer ceux qu’il avait empruntés à la littérature et aux sciences  : après avoir fait de nouvelles conquêtes sur les
arrivée aujourd’hui au même degré de pureté que le langage des autres sciences . L’éloquence judiciaire est devenue éminemment ph
ormées ; il inventa l’art de raisonner, qui est la base de toutes les sciences . Mais, ajoute-t-il, il est souvent obscur, et tou
lui ; et d’ailleurs compléter sa doctrine suivant l’état actuel de la science . Plusieurs orateurs, avocats ou philologues franç
nergie qui accompagne ordinairement la conviction. L’expérience et la science peuvent seules fournir les matériaux propres à fo
n nouveau degré de considération. Dans ce siècle où chaque partie des sciences reçoit une nouvelle impulsion, où l’on cultive av
des remarques fines et profondes, en semant de fleurs le chemin de la science . Les plaisirs du goût protègent l’homme contre de
tyle, à mille modifications de l’esprit, à divers objets relatifs aux sciences exactes ; nous l’ajoutons à un arbre, à une fleur
ceptions les plus subtiles, deviennent intelligibles ; tout ce que la science peut connaître, tout ce que l’imagination enfante
r avec ces objets. Ainsi un œil était le symbole hiéroglyphique de la science  ; un cercle celui de l’éternité. C’était donc déj
régulières. Les prêtres égyptiens, sous ces emblèmes, cachaient leurs sciences au vulgaire. Cette manière d’écrire ne pouvait ma
a construction des langues présente un art merveilleux. Il est peu de science où une logique plus profonde et plus exquise ait
du style mérite notre attention et soit un objet digne de former une science , cependant nous devons nous garder de penser qu’e
osophes ou des artistes ; ces idées, d’abord réservées au langage des sciences , ne doivent passer dans le style oratoire qu’à me
doivent passer dans le style oratoire qu’à mesure que la lumière des sciences et des arts se répand dans la société ; il ne fau
paraisons fondées sur les découvertes physiques, ou sur quelque autre science qui n’est familière qu’à un petit nombre d’indivi
nter sur la loi, les usages ou les précédents, d’où il résulte que la science est devenue beaucoup plus nécessaire que l’art or
le premier, a dit qu’un lien commun unit tous les arts et toutes les sciences dont la noble étude charme et élève l’esprit de l
re de ses études, et la philosophie, cette majestueuse souveraine des sciences , viendra régner sur ces précieuses connaissances.
oins irrésistible vers le bien ou vers le mal. Dans l’état actuel des sciences , il est impossible d’avoir une connaissance satis
hauteur l’esprit humain s’est élevé. En effet, c’est surtout dans les sciences physico-mathématiques que le génie de l’homme se
bé le secret de la nature ; il a deviné l’univers. L’étude des autres sciences lui présentera aussi de grands avantages ; elle a
s les lumières d’un homme qui n’aura pas borné ses études à une seule science , mais qui, les embrassant toutes, aura considéré
tous les rayons lumineux qu’il aura pu recueillir. Le bon sens et la science sont donc les fondements de l’éloquence. Une atte
r laquelle plusieurs esprits mettent en commun leurs travaux et leurs sciences , fait évanouir presque toutes les difficultés ; p
lange tourne au profit de tous, car il n’en est pas des trésors de la science comme de ceux de la fortune ; on les donne sans s
it honneur à la nature humaine, et qui jeta de la lumière sur tant de sciences diverses, a recherché, avec beaucoup de pénétrati
57 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
cation, si l’imagination ne leur donne pas le mouvement et la vie, la science des règles est une science morte et stérile, qui
leur donne pas le mouvement et la vie, la science des règles est une science morte et stérile, qui ne fournit aucun secours. I
si, à la tribune, l’orateur invoque l’histoire, le droit des gens, la science administrative, etc. ; au barreau, l’avocat se se
fants peuvent aussi avoir des talents ordinaires et acquérir assez de science pour bien remplir un emploi : en outre, ils peuve
st restée inébranlable. 93. La prudence, qu’on devrait plutôt nommer science ou sagesse, est un fond de bon sens et de lumière
les employer au besoin. La mémoire, dit Montaigne, c’est l’étui de la science . 268. Une bonne mémoire doit avoir deux vertus :
ciel et la terre, médiateur entre Dieu et les hommes, ce n’est pas la science ou le talent qui lui donnent l’autorité ; sa paro
de plaire, 3º de toucher. Article premier. Nécessité d’instruire ou science du prédicateur. 308. « Quant à la science ou à
Nécessité d’instruire ou science du prédicateur. 308. « Quant à la science ou à la doctrine, il faut, dit saint François de
est pas question qu’on fasse tout. » 309. L’orateur sacré puisera la science dans la Bible, les Pères de l’Église, la Théologi
ologie et l’Histoire sacrée et profane. 310. La première source de la science pour le prédicateur, c’est la Bible, c’est-à-dire
rai sens de sa parole. Ils réunissent au plus haut degré le génie, la science , la sainteté ; ils sont nourris de la substance d
re les esprits. 313. L’orateur chrétien ne doit pas être étranger aux sciences profanes ; quelques-unes surtout seront pour lui
rédication. 314. C’est en vain que l’orateur sacré posséderait une science vaste et profonde, s’il ne savait plaire et faire
nécessaires à l’orateur politique sont la probité, le patriotisme, la science , la clarté d’élocution et le talent d’improviser.
onnaissances. Sans doute, il lui est impossible d’approfondir tant de sciences diverses ; mais il aura des notions claires sur t
és de l’avocat sont, du côté de l’esprit, la droiture du jugement, la science suffisante et la clarté d’élocution ; du côté du
ntiment des plaideurs. 378. Les devoirs de l’avocat, par rapport à la science , sont graves et nombreux. Il doit d’abord connaît
doit d’abord connaître la jurisprudence ou le droit civil, qui est la science propre de sa profession. À cette connaissance il
âme et captiver l’imagination. 407. Les mémoires sur les questions de science , d’art, de littérature, de philosophie ou d’histo
raisonnable que cette orgueilleuse raison qui veut s’élever contre la science de Dieu ? (Guénar d.) XXXVI. Éloquence des hi
evoirs du prédicateur, et comment les remplit-il ? 308. Quelle est la science requise dans le prédicateur ? 309. Où faut-il que
ise dans le prédicateur ? 309. Où faut-il que le prédicateur puise la science  ? 310. Quelle est la première source de la scienc
édicateur puise la science ? 310. Quelle est la première source de la science pour le prédicateur ? 311. Quelle est la seconde
r doit-il bien connaître la théologie ? 313. Quelle est l’utilité des sciences profanes pour le prédicateur ? 314. Le prédicateu
ge le patriotisme dans l’orateur politique ? 359. Faut-il beaucoup de science à l’orateur politique ? 360. Quel doit être le st
377. L’avocat a-t-il besoin d’un jugement droit ? 378. Quelle est la science qu’exige la profession d’avocat ? 379. Quel doit
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
rbres et de prairies. Tous ces monuments, destinés aux lettres et aux sciences , ont leurs portes ouvertes ; l’étranger y entre c
’esprit ; c’est, avec l’éloquence et le goût, l’histoire du monde, la science des tyrannies et des libertés, la lumière reçue d
59 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
Univers. Cet ouvrage, qui témoigne, dans son auteur, d’une véritable science littéraire, nous a semblé mériter non seulement d
ages du même genre. Vous appuyant d’auteurs faisant autorité par leur science , vous avez eu en vue d’en faire profiter la jeune
60 (1854) Éléments de rhétorique française
es sur la religion, la philosophie, l’histoire, la littérature et les sciences . Enfin, la dernière partie de l’ouvrage traite de
qui est superflu et fastidieux. L’éloquence elle-même, appliquée à la science et aux affaires, doit tendre à se dégager des orn
idées les plus dégagées de la matière. Tous les faits nouveaux que la science a découverts ou que l’imagination a créés ont été
D’ailleurs les prêtres, qui, en Égypte, étaient chargés du dépôt des sciences , modifièrent de telle façon l’écriture hiéroglyph
, l’expression des sentiments, les choses enfin qui tiennent non à la science , mais à l’art. L’esprit philosophique l’avait san
er par le raisonnement à cette vérité, que l’homme doit rechercher la science  ; vous commencerez par poser ce principe : l’homm
qui lui est utile ; puis, vous établirez cette autre proposition : la science est utile à l’homme ; et cette seconde propositio
i est utile, à cette maxime particulière : l’homme doit rechercher la science . La première de ces trois propositions, celle qui
quelque chose, il faut l’avoir appris. De régir les Etats la profonde science , Vient-elle sans étude et sans expérience ? Qui v
 ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et sur vos lambris ; tracez-y de
c art, la nature les inspire souvent à l’homme le moins versé dans la science de la parole. Marmontel (Eléments de littérature)
, que les honneurs le fatiguent, que les plaisirs le lassent, que les sciences le confondent, et irritent sa curiosité, loin de
ls puissent se servir dans l’occasion. Pour écrire et pour parler, la science des préceptes de la rhétorique ne suffit point :
vité à leur langage habituel. Mais, sans entrer dans le domaine de la science , les beautés de la nature physique doivent animer
avez raison, répliqua le père ; mais j’ai entendu parler d’une belle science qu’on appelle, je crois, l’astronomie. — Quelle p
s enfants sous un amas de connaissances inutiles ; mais de toutes les sciences la plus absurde, à mon avis, et celle qui est la
s capable d’anéantir toute espèce de génie, c’est la géométrie. Cette science ridicule a pour objet des surfaces, des lignes et
our son argent. » Enfin, après avoir examiné le fort et le faible des sciences , il fut décidé que M. le marquis apprendrait à da
s, on pourrait leur faire faire aussi quelques développements sur les sciences , les arts, ou la littérature. On leur donnerait à
. Il peut seul assurer aux individus le repos et le bonheur. Dans les sciences , dans la littérature et dans les arts, c’est la s
lège ou affranchi de la tutelle d’un gouverneur, tout est dit avec la science , et qu’il ne reste plus qu’à brûler ses livres, p
ger les diverses professions de la vie civile. Les uns se livrent aux sciences exactes, et, appliquant ensuite de savantes théor
J’ai vu des hommes qui auraient pu dire d’excellentes choses sur les sciences ou sur les arts, et qui parlaient exclusivement d
e trouve au courant des découvertes nouvelles, et de la marche de ces sciences qui travaillent à l’instruction et au bonheur de
s différentes : les uns se sont fait un nom dans les arts ou dans les sciences  ; ceux-là honorent la carrière administrative ou
e monde. On passe en revue les découvertes nouvelles, les progrès des sciences , les productions des arts, les ouvrages littérair
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
de remplir. De la Morale en général. La Morale en général est la science qui traite des mœurs, c’est-à-dire, des actions d
i au vrai bonheur, après lequel tous les hommes soupirent. Est-il une science aussi noble, aussi utile, aussi précieuse ? Pour
s les esprits : c’est ce qui arriva. A peine fut-elle publiée, que la science orgueilleuse des philosophes les plus renommés fu
62 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
ux jeunes personnes qui ne voudraient point rester étrangères à cette science . Lorsqu’elles auront pris une teinture convenable
érations continuelles, les mots perdaient souvent leur figure, et une science nouvelle, la Grammaire, fut inventée afin de leur
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
né par quatre chevaux ; et sur la terre Apollon, dieu des arts et des sciences , et chef des neuf Muses. Il habitait avec elles l
par le génie de ses habitants, qui furent les premiers à cultiver les sciences , mais encore par ses pyramides d’une hauteur prod
t comme un lion. La gloire qu’il eut de faire fleurir les arts et les sciences , lui mérita le titre de restaurateur des lettres.
surtout passe pour une merveille. Minerve, déesse de la sagesse, des sciences et des beaux arts. Les poètes ont feint qu’elle é
l’autre une égide, et ayant auprès d’elle divers instruments pour les sciences et les arts. Au haut de son casque, paraît une ch
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ous devriez être. Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemi
oient admis, et pourquoi le public, qui respecte assez l’Académie des sciences , ménage si peu l’Académie française. C’est que le
e. « Il avait le talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science  : il ne sut jamais de quelles choses il faut rire
ours avait été précédé d’un autre sur cette question : Le progrès des sciences et des arts a-t-il contribué à corrompre ou à épu
La renommée ne suffit pas seule aux choses de la vie, et la misérable science du pot-au-feu est à la tête de toutes les autres
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
uérir, ils n’auraient que faire de bonnets carrés : la majesté de ces sciences serait assez vénérable d’elle-même. Mais n’ayant
ces sciences serait assez vénérable d’elle-même. Mais n’ayant que des sciences imaginaires, il faut qu’ils prennent ces vains in
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ui qui, borné et renfermé dans quelque art, ou même dans une certaine science qu’il exerce dans une grande perfection, ne montr
course, un terme à ses désirs. Nul ne peut avoir tout. L’amour de la science A guidé ta jeunesse au sortir de l’enfance ; La n
ui qui, borné et renfermé dans quelque art, ou même dans une certaine science qu’il exerce dans une grande perfection, ne montr
67 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
que de l’avoir dit en passant, de les mettre en parallèle avec cette science qui apprend la véritable méthode de conduire la r
ession d’y conduire, les géomètres seuls y arrivent ; et hors de leur science et de ce qui l’imite il n’y a point de véritables
ion. Combien de siècles se sont écoulés avant que les hommes dans les sciences et dans les arts aient pu revenir au goût des anc
contradictions les poètes et les musiciens, retardent le progrès des sciences et des arts, en leur ôtant le fruit qu’ils pourra
artisans ou des habiles dont l’esprit est aussi vaste que l’art et la science qu’ils professent : ils lui rendent avec avantage
: et ils n’apprennent que ce que tout le monde veut bien ignorer, une science vaine, aride, dénuée d’agrément et d’utilité, qui
les sages renvoient au pédantisme. La critique souvent n’est pas une science  : c’est un métier, où il faut plus de santé que d
qui est consacré à l’usage que l’on en doit faire, c’est borner à la science des mots un âge qui veut déjà aller plus loin et
r l’esprit, et deux arts pour le corps ; les deux de l'esprit sont la science des lois et de la jurisprudence : par la science
de l'esprit sont la science des lois et de la jurisprudence : par la science des lois il comprend tous les principes de philos
t par elle qu’on juge les procès et qu’on punit les crimes : ainsi la science des lois doit servir à prévenir le mal, et la jur
u’ils ont perdu la santé. La gymnastique est pour les corps ce que la science des lois est pour l’âme : elle forme, elle perfec
cette institution si pure est altérée, dit Socrate. A la place de la science des lois, on a mis la vaine subtilité des sophist
nde. L’orateur, dit-il, doit avoir la subtilité des dialecticiens, la science des philosophes, la diction presque des poëtes, l
s orateurs, qui ont d’ailleurs beaucoup de talents, c’est le fonds de science . Leur esprit paraît vide. On voit qu’ils ont eu b
parer la philosophie de l’éloquence ; car le talent de persuader sans science et sans sagesse est pernicieux ; et la sagesse, s
rs, pourvu qu’il ait de la solidité d’esprit, un fonds raisonnable de science , et quelque facilité de parler. Dans cette méthod
ophistice loquitur, odibilis est 60. Il traite aussi avec beaucoup de science l’arrangement des choses, le mélange des divers s
ra qui excite inutilement ton envie ; de l’Histoire de l’Académie des sciences , que tu n’es pas à portée d’entendre. Rousseau al
Gorgias, qu’un orateur doit avoir la subtilité des dialecticiens, la science des philosophes, la diction presque des poëtes, l
, ont dit des choses de très-mauvaise compagnie. On a voulu parler de science comme Voiture parlait à Mademoiselle Paulet de ga
nie qui, soit dans le gouvernement soit dans la guerre, soit dans les sciences , soit même dans sa vie privée, l’a toujours fait
ces réflexions ne sont-elles pas superficielles ! Qui ne sait que la science de la guerre consiste à profiter des fautes de se
énétré rapidement toute l’économie des choses humaines ; à qui ni les sciences abstraites, ni les arts, ni la politique, ni mœur
ttres. Les arts sont consacrés à peindre les traits de la nature, les sciences , à la vérité. Les arts ou les sciences embrassent
e les traits de la nature, les sciences, à la vérité. Les arts ou les sciences embrassent tout ce qu’il y a, dans les objets de
nce. Les noms bien entendus, bien pénétrés, contiendraient toutes les sciences . La science des noms ! Nous n’en avons que l’art,
bien entendus, bien pénétrés, contiendraient toutes les sciences. La science des noms ! Nous n’en avons que l’art, et même nou
même nous en avons peu l’art, parce que nous n’en avons pas assez la science . Quand on entend parfaitement un mot, il devient
naître le sens, la force, la propriété, avoir appris son histoire. La science des mots enseignerait tout l’art du style. Voilà
ie, ont été nobles. XIV. Il est important de fixer la langue dans les sciences , surtout dans la métaphysique, et de conserver, a
ogée en sou auteur. » Essai, même chapitre. 13. C’est-à-dire d’une science de la nature entière, selon l’observation de M. H
énelon, reçu académicien la même année que La Bruyère 57. Doctrine, science . 58. Charpentier, alors directeur de l’Académie,
68 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
n suis formées, n’est pas la récompense du plus grand succès dans les sciences . Inventez un nouveau calcul, composez un poème su
oumis aux gouvernements ; ou littéraire, s’il s’agit des lettres, des sciences , etc. Par rapport à l’étendue du sujet, elle est
perfectionnement, la décadence et le renouvellement des lettres, des sciences et des arts ; c’est-à-dire qu’elle énumère, analy
aussi une suite remarquable de notices. L’Histoire de l’Académie des sciences a été commencée par Fontenelle ; continuée par le
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
lèvres de Diane de Poitiers, ni de la silhouette de Henri IV, etc. La science beaucoup plus répandue de nos jours, les découver
et la clarté sauve. Ayez surtout au moins les premières notions de la science à laquelle vous empruntez vos métaphores. On a bl
à celles que fournissent l’Écriture sainte, l’histoire naturelle, les sciences , la société, etc. ? J’en dirai autant de deux fig
70 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
emple : La médecine ne guérit pas toujours ; donc la médecine est une science vaine. On abuse des sciences et des arts ; donc l
t pas toujours ; donc la médecine est une science vaine. On abuse des sciences et des arts ; donc l’ignorance est préférable, P
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
qui est consacré à l’usage que l’on en doit faire ; c’est borner à la science des mots un âge qui veut déjà aller plus loin, et
n, s’écrie Irène, quel conseil me donnez-vous ? Est-ce là toute cette science que les hommes publient, et qui vous fait révérer
s ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient tout leur science sur vos plafonds et sur vos lambris ; tracez-y de
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
on vivait plus aux champs et aux camps qu’à la ville ; on bornait sa science à l’étude des douze tables, sa philosophie à l’ob
l’ennemi, défendre leurs enseignes, obéir aux lois. C’est avec cette science qu’ils ont agrandi la République : avec la vôtre,
ils sont devenus les membres par la conquête. Il faut que toutes les sciences connues de son temps viennent alimenter, comme au
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
l’infini ? Ici, je ne puis m’empêcher de revenir sur les objections. Science dangereuse, a-t-on dit, semblable à celle des anc
n avec laquelle… ; cette promptitude à prendre son parti que… ; cette science qu’il pratiquait si bien et qui le rendait si hab
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
, jamais la justice ne fut exercée avec tant d’exactitude, jamais les sciences , jamais les beaux-arts n’y ont été cultivés avec
elque ordre qu’il a donné en les visitant1. Il est donc juste que les sciences , que les beaux-arts s’emploient à éterniser la mé
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article » p. 419
(aujourd’hui Morée). Il enseigna, dit-on, la rhétorique, et plusieurs sciences à Hippolyte, son arrière-petit-fils.
76 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
Académie des sciences (l’). Le premier établissement en est de 1666, et
77 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
re embrasse tout ce qui forme le domaine de l’intelligence, comme les sciences , les arts, la morale et même les dogmes de la rel
de morale, soit de métaphysique, ou bien des règles d’un art ou d’une science . Dans le premier cas, on raisonne, ou cite des au
les mieux goûter. Lorsque ce poème a pour objet la morale ou quelque science , il demande un ordre plus exact, une méthode plus
r la morale, la religion, la politique, la littérature, les arts, les sciences , sur quelque grande passion, ou sur quelque fait
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
les de l’Europe, et non, des plus considérables. Dites également : la science relative à l’état que nous devons embrasser, est
, parce que le sens de cette phrase n’est, ni ne peut être, que cette science est l’objet le plus digne de notre application. O
en suivant les traces de nos écrivains qui ont le mieux approfondi la science grammaticale, et parmi lesquels je me borne à nom
précède, dépend du participe, ou du verbe qui est à l’infinitif. = La science que nous nous sommes proposé d’étudier, est très
ger, puisqu’on pourrait dire : nous nous sommes proposé d’étudier une science très utile ; les ennemis se sont obstinés à assié
ux de l’histoire, nous devons, pour étudier avec fruit cette dernière science , posséder suffisamment les deux premières. = La c
n est de même de l’adverbe autrement, et de son adjectif autre : = la science donne plus de considération, que la fortune ne pe
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
enfant, mais avec lesquels l’habitude la familiarisait, tandis que la science les lui expliquait98. L’allusion avait toujours e
fais assez bon marché des nomenclatures, persuadé que dans toutes les sciences de création humaine et qui n’ont point pour objet
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
t se manifester sous plusieurs formes, dans les arts et même dans les sciences  : Homère, Sophocle, Michel-Ange, Raphaël, Bossuet
pée, où la Divinité se trouve encore mêlée aux actions des hommes. La science est plus religieuse qu’exacte, et si elle crée le
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
 ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et sur vos lambris ; tracez-y de
n, s’écrie Irène, quel conseil me donnez-vous ? Est-ce là toute cette science que les hommes publient et qui vous fait révérer
82 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 409
la marine ; ranima toutes les branches du commerce ; fit fleurir les sciences et les arts ; ouvrit au peuple des sources fécond
83 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
Gorgias. Des lignes insécables. Métaphysique. — Les Métaphysiques. Sciences morales et politiques. — Morale à Nicomaque, en 1
e remarques sur la Poétique dans les comptes rendus de l’Académie des sciences de Vienne (Beitræge zur Aristoteles Poetik, 1865,
est les dénaturer également l’une et l’autre ; la philosophie est une science , la rhétorique une méthode, etc. On ne doit pas o
-dire raisonne avec des vraisemblances et des opinions, tandis que la science démontre, c’est-à-dire raisonne avec des vérités
nce à part ; si l’orateur, à le prendre de cette manière, n’a pas une science à lui, il a néanmoins dans la pratique un emploi
, il a néanmoins dans la pratique un emploi particulier à faire de la science  ; qu’il n’est pas un dialecticien ni un philosoph
hique oratoire un inventaire des observations et des principes que la science morale et politique fournit à l’orateur, et qui s
point à tout le monde, peuvent être connues sans le secours d’aucune science déterminée. Aussi tout le monde, plus ou moins, l
us, en face de certains auditeurs, lors même que nous posséderions la science la plus précise, il ne serait pas facile de commu
facile de communiquer la persuasion par nos paroles à l’aide de cette science . Un discours scientifique tient de la doctrine, c
dans le cas actuel (celui de la rhétorique), on sera orateur soit par science , soit d’intention, tandis que, dans l’autre (celu
aux nombres, et ainsi de tous les autres arts et de toutes les autres sciences . La rhétorique semble, sur la question donnée, po
sies et plus, sans que les autres s’en aperçoivent, on traitera d’une science autre que la dialectique et la rhétorique204 ; ca
ce ne sera plus de la dialectique, ni de la rhétorique, mais bien la science dont on possède les principes. XXII. La plupart d
dit précédemment211, que la rhétorique se compose d’une partie de la science analytique et de la partie morale de la politique
ique, ou dans l’art qui nous occupe, non pas des ressources, mais des sciences proprement dites, on perdrait de vue, sans s’en d
douter, leur nature propre en les faisant passer dans le domaine des sciences de faits établis, et non plus des seuls discours.
soit, tout ce qu’il est à propos de distinguer ici, en laissant à la science politique les spéculations qui lui sont propres,
elon qu’elles vont ensemble, ou l’une après l’autre : par exemple, la science à l’étude, en lui succédant ; la vie à la santé,
des ressources fécondes en avantages. Il en est de même de toutes les sciences et de tous les arts que l’on peut posséder. XVI.
tat immédiat de la santé, mais la santé n’est pas celui de la vie. La science est le résultat ultérieur de l’étude. Le vol est
ue les actions plus honorables et plus importantes. En effet, qui dit science dit vérité ; or chaque science prescrit ce qui lu
et plus importantes. En effet, qui dit science dit vérité ; or chaque science prescrit ce qui lui appartient, et les sciences r
dit vérité ; or chaque science prescrit ce qui lui appartient, et les sciences relatives aux choses plus importantes et plus hon
uantité, la qualité d’une chose donnée seront telles que le diront la science et le bon sens. Mais c’est des biens que nous avo
désire ce qui ne peut exister. VIII. Les choses qui donnent lieu aux sciences ou aux arts peuvent exister ou se produire. IX. D
Un homme qui a du bon sens ne doit jamais enseigner à ses enfants une science superflue. Cela est une sentence. Si l’on y ajou
es s’apercevront que les propositions employées sont fournies par une science qui n’est pas la rhétorique ni la dialectique. 2
84 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
tends par là que nous nous sommes interdit toute ostentation de vaine science , pour remplir le rôle modeste d’interprète et de
été érigés en docteurs des rois et des nations, en professeurs de la science du ciel. Ils ont pris dans leurs filets les orate
tié. L’écrivain est supérieur ; fin, poli, profond, il excelle par la science du monde, le persiflage élégant, la raillerie dél
mon père et ma mère ne m’aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences , quand j’étais jeune243. l e maître de philosophi
la veut dire. l e maître de philosophie, Cela veut dire que, sans la science , la vie est presque l’image de la mort. m. Jourda
hie. N’avez-vous point quelques principes, quelques commencements des sciences  ? m. Jourdain. Oh ! oui, je sais lire et écrire.
les ; A, E, I. m. Jourdain. A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science  ! l e maître de philosophie. La voix O se forme
uérir, ils n’auraient que faire de bonnets carrés : la majesté de ces sciences serait assez vénérable d’elle-même. Mais, n’ayant
es sciences serait assez vénérable d’elle-même. Mais, n’ayant que des sciences imaginaires, il faut qu’ils prennent ces vains in
. On les accable298 d’affaires, de l’apprentissage des langues et des sciences , et on leur fait entendre qu’ils ne sauraient êtr
et l’autorité que donne l’expérience du cœur humain, j’allais dire la science de la direction. Le bonheur A M. Charles D
n, s’écrie Irène, quel conseil me donnez-vous ? Est-ce là toute cette science que les hommes publient, et qui vous fait révérer
qui est consacré à l’usage que lion en doit faire ; c’est borner à la science des mots un âge qui veut déjà aller plus loin, et
in de ses terres1091. Après avoir examiné de cette manière toutes les sciences utiles, il fut décidé que le jeune marquis appren
e faisait réveiller avant l’aube pour se mettre à l’étude. Toutes les sciences le passionnaient. Après deux voyages en Italie et
nommé en 1739 intendant du jardin royal, et associé à l’Académie des sciences , il conçut, à l’âge de trente-deux ans, le projet
e, quand vous voudrez la consulter. La vertu, monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne avec tant d’appareil. Pour être ve
éducation trompeuse, j’ai cherché un vain bonheur dans le système des sciences , dans la faveur des grands, quelquefois dans de f
Les arts sont consacrés à peindre les traits de la belle nature ; les sciences à la vérité. Les arts et les sciences embrassent
traits de la belle nature ; les sciences à la vérité. Les arts et les sciences embrassent tout ce qu’il y a dans la pensée de no
sont devenus le fondement le plus solide, le plus fidèle miroir de la science moderne. Avant lui, Montesquieu seul excepté, il
il n’y avait eu que des systèmes ; c’est de lui que date l’ère de la science proprement dite. » La profondeur et la gravité de
contenter d’espérance, et songer à la guerre, à la politique, et aux sciences plutôt qu’aux arts et au goût1687. De Berlin à
e française en 1836, il devint secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales en 1839 ; c’est à ce titre qu’il a pronon
ges, qui sont autant de pages accomplies. L’histoire est chez lui une science et un art. Il donne un sens aux faits, il en cher
aura d’abord à acquérir l’instruction scientifique. Il possédera les sciences exactes, les arts graphiques1710, par exemple le
moignage authentique de sa supériorité, puisque c’est par elle que la science connaît l’univers et s’en empare. Mais l’âme qui
rbres et de prairies. Tous ces monuments, destinés aux lettres et aux sciences , ont leurs portes ouvertes ; l’étranger y entre c
d’esprit ; c’est n’être disposé à goûter ni le faux bel-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue
ture, suppose tout un art qui se dérobe, et n’est au-dessous d’aucune science , ni d’aucune supériorité critique, si élevée et s
n’intéresse plus vivement notre gloire. C’est une œuvre de talent, de science et de volonté courageusement soutenue pendant vin
, que rendit célèbre son abdication, aimait beaucoup les lettres, les sciences et la philosophie, ce qui ne l’empêcha pas de fai
ilière. 502. On aime à voir ce moraliste sévère, qui s’est voué à la science religieuse, contempler avec émotion les merveille
ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C’est que tout n’est ic
norance ; il dit ailleurs : Les langues sont la clef ou l’entrée des sciences , et rien davantage : le mépris des unes tombe sur
ossignol, et donna son nom à cet oiseau. 846. Les Muses, déesses des sciences et des arts, filles de Jupiter et de Mnémosyne, s
es plus célèbres de l’Europe. On la nommait la mère des vertus et des sciences . Elle est aujourd’hui fort déchue ; on y compte p
mes de lettres, entre autres le café Procope. 1050. En ce temps, les sciences étaient fort considérées, et les savants jouissai
ances. Ne soyons jamais la proie d’une spécialité. Lettrés, aimez les sciences  ; savants, ne dédaignez pas les lettres. 1058. M
les lettres. 1058. Montesquieu s’amuse, et parodie le langage de la science . 1059. Ma traduction d’Horace. 1060. Qu’il y e
«  Il avait le talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science  : il ne sut jamais de nouvelles choses il faut ri
des livres choisis, et des amis plus encore ! Du bon sens plus que de science , et pour toute philosophie beaucoup de christiani
lutôt : il se ressent. 1362. La Fontaine disait: La bagatelle, la science , Les chimères, le rien, tout est bon : je soutien
n’osait rien ; je vins briser ses fers. Je flétris des vieux mots la science frivole, Et c’est moi qui donnai Newton à l’unive
indulgents à tous ; ne le soyez pas à vous-même. On doit refuser la science à ceux qui n’ont pas de vertu. 1519. « On es
t. M. Caro, successeur de M. Cousin à la Sorbonne et à l’Académie des sciences morales, continue avec une originalité propre la
à chaque heure les témoins de l’admirable ordonnance de l’univers, la science nous montre des prodiges dans la structure du plu
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
d nombre d’édifices utiles ou agréables ; fit fleurir les arts et les sciences , en accordant une protection spéciale à ceux qui
simple rang de chevalier romain, il ne cessa d’être le protecteur des sciences et des arts, et l’ami des gens de lettres estimab
tion, c’est que la mémoire est absolument nécessaire dans l’étude des sciences et des arts. Mémoire (filles de). Nom que l’on d
es le lui ont quelquefois donné sur la terre, où il était le dieu des sciences et des arts Voyez le mot Apollon dans les notes,
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
n flatteuse qu’en a faite l’auteur de la Bibliothèque (allemande) des Sciences et des Arts, et par l’annonce de la Traduction qu
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
’agit donc d’apprendre d’abord à les convaincre par des arguments. La science des arguments devient le premier paragraphe du ti
la fois un des mille arguments en faveur de l’utilité littéraire des sciences , de celles même qui paraissent le plus étrangères
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
actiques. Il est donc important de s’y arrêter. Nous avons dit que la science , l’expérience et la méditation donnent le fond, e
oi et d’un parti pris, le premier celui de l’erreur et d’un défaut de science ou d’attention. D’autres logiciens n’admettent po
89 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
embrassait tout, langues anciennes et modernes, histoire, politique, science , dessin même et musique. Le marquis son père, hom
ar, dans une société où l’on manque tout à la fois d’intérêt pour les sciences , la littérature, les tableaux et la musique, où l
nciens était une œuvre d’art plus encore qu’une œuvre de vérité et de science  ; l’historien se contentait trop souvent d’une ér
insi devenus le fondement le plus solide, le plus fidèle miroir de la science historique moderne, dans ce qu’elle a de certain
l a ouvert, comme historien de nos vieilles institutions, l’ère de la science proprement dite ; avant lui, Montesquieu seul exc
-huitième siècle, qui trop souvent, dépourvue d’idées générales et de science historique, aveuglée d’ailleurs par ses préventio
rocha l’auteur de l’homme, expliquant l’un par l’autre ; enfin par la science des littératures comparées elle éclaira d’un jour
rande réputation de M. Villemain et attester la variété infinie d’une science qui embrasse tout à la fois le passé elle présent
a patrie. Veut-il se renfermer dans la prédication évangélique, cette science de la morale, cette expérience de l’homme, ces se
il s’est fait une place durable dans l’instabilité progressive de la science , et ses ouvrages ont pu cesser d’être utiles sans
mière de la raison et du bon sens ? Cette méthode ne fonderait pas la science  : c’est une forme inférieure et vulgaire de l’écl
nceptions des philosophes. La psychologie devient ainsi la base de la science philosophique. Quoi qu’il en soit de la valeur ab
ée parmi les écrivains supérieurs de notre époque qui ont régénéré la science historique. Né à Blois en 1793, il recevait encor
s françaises n’avaient montré, selon M. Augustin Thierry, ni assez de science dans leurs recherches ni assez d’impartialité dan
ui réunissent au charme naïf de la légende la sévère exactitude de la science moderne. M. Augustin Thierry devait bientôt expie
oyance barbare, avec l’inspiration de Dieu, recherchant la clef de la science selon la nature de ses qualités, désirant la just
. Jouffroy est d’avoir contribué à établir sur des bases légitimes la science psychologique. Là est sa vraie originalité comme
encore, si je puis me servir de cette expression, c’est celui dont la science nous a récemment mis en possession. Vous savez qu
constante préoccupation a été d’élever l’histoire à la hauteur d’une science rigoureuse et précise. M. Mignet semble n’avoir p
art qu’il a voulu enseigner aux autres ; comment il a fait servir sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès
hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur. L’inégalité qui les sépare des aut
ire dans son ignorance et dans sa faiblesse. Poussons donc à la vraie science , car il n’y a pas de vérité qui, en détruisant un
vec talent les questions d’art et approfondissait les problèmes de la science économique, semblait, par la diversité même de se
isciples fatiguèrent bientôt l’indulgence publique. Aucun art, aucune science , physique, chimie, histoire naturelle, ne fut à l
, L’âme avec ses désirs s’y bâtit un séjour Où l’on puise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté, de lum
ciel vide et conclut au néant457. Voilà donc les débris de l’humaine science  ! Et, depuis cinq mille ans qu’on a toujours dout
ler pour vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science , Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’
nons de citer : c’est l’exposé complet et impartial de tout ce que la science doit à Buffon de progrès réels et de fécondes ind
par là l’accord et l’unanimité de tous ces grands représentants de la science morale. Ce qui fait l’originalité de M. Jouffroy,
lit entre le point de vue moral et religieux est surtout moderne. Une science rigoureuse et précise distingue ces deux côtés, s
a Philosophie de l’histoire, a montré une grande hauteur de vues, une science profonde des religions et des lois : comme Bossue
ompatriotes. Ce fut surtout dans l’almanach célèbre sous le nom de la Science du bonhomme Richard qu’il devint vraiment l’insti
90 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
ateur, qui veut faire l’important et rattacher de son mieux sa maigre science au texte du philosophe. — Voy. Waldæstel, Comment
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
s de lui déplaire et de violer sa loi. Or, cette prière ne demande ni science ni méthode, ni raisonnement ; ce ne doit point êt
, que les honneurs le fatiguent, que les plaisirs le lassent, que les sciences le confondent et irritent sa curiosité, loin de l
92 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
nt l’étude des lettres ; et, me résolvant de ne chercher plus d’autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-même, ou
lles qui avaient été bâties à d’autres fins : ainsi je pensai que les sciences des livres, s’étant composées et grossies peu à p
s et dans tous les emplois de la vie. Ce n’est pas seulement dans les sciences qu’il est difficile de distinguer la vérité de l’
udes. On se sert de la raison comme d’un instrument pour acquérir les sciences , et on devrait se servir, au contraire, des scien
our acquérir les sciences, et on devrait se servir, au contraire, des sciences comme d’un instrument pour perfectionner sa raiso
nnaissances spéculatives, auxquelles on peut arriver par le moyen des sciences les plus véritables et les plus solides : ce qui
l’essai et non l’emploi des forces de leur esprit… Non seulement ces sciences ont des recoins et des enfoncements fort peu util
d’esprit n’est pas seulement cause des erreurs que l’on mêle dans les sciences , mais aussi de la plupart des fautes que l’on com
voir et d’ignorer tout. La conclusion est que, ne pouvant posséder la science complète, l’homme doit s’humilier dans le sentime
ésister ? Ibid. (p. 209 de l’édition citée). Du progrès dans les sciences . Il est étrange de quelle sorte on révère les
nature les instruit à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’ils en ont :
s animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur inspire cette science nécessaire toujours égale, de peur qu’ils ne tomb
re, non seulement chacun des hommes s’avance de jour en jour dans les sciences , mais que tous les hommes ensemble y font un cont
je vous prêche. Qu’elle est belle, cette Église gallicane, pleine de science et de vertu ! mais qu’elle est belle dans son tou
aque mot : c’est ce qu’un déclamateur livré à son imagination et sans science ne peut discerner. Lettre à l’Académie français
efforts que de gloire. Auparavant, Buffon s’était livré à l’étude des sciences  : son puissant génie s’attacha dès lors à pénétre
ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C’est que tout n’est ic
r des couleurs d’une imagination inspirée les plus hautes idées de la science , et, pendant que Fontenelle en propageait l’intel
un véritable littérateur des temps de décadence. Il étudie toutes les sciences et tous les arts, interroge toutes les religions
, quittant les méditations profondes et les hautes abstractions de la science , badiner avec ses amis de la façon la plus agréab
umaine. » 50. Il est évident en effet que la principale utilité des sciences , telles que la géométrie et la physique par exemp
pensée de l’écrivain ; car, au point de vue purement spéculatif, les sciences offrent à l’esprit un grand et noble exercice qu’
te, précise, de fournir une grande abondance d’exemples empruntés aux sciences , à la morale, à la religion et aux relations de l
icien, mort à Padoue en 1710, et qui fut associé à notre Académie des sciences , ainsi que l’atteste son éloge qu’on peut lire da
sance du genre humain ? » 362. Dans l’instabilité progressive de la science , les hypothèses que contient ce livre ont pour la
, Buffon avait été, à l’âge de 26 ans, nommé membre de l’Académie des sciences . Après lui toutefois, dit M. de Barante, les scie
l’Académie des sciences. Après lui toutefois, dit M. de Barante, les sciences commencèrent à s’éloigner des voies qu’il avait s
y atteindre d’une manière plus sûre. — C’est ainsi qu’à leur tour les sciences devaient jeter un nouveau lustre sur la France, q
: elle était adressée à Mme du Châtelet, connue par son goût pour les sciences exactes et par quelques travaux importants pour c
té si loin ce grand art de peindre poétiquement les découvertes de la science . » Dans un article « sur la poésie didactique à s
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
à un philosophe célèbre le parti rigoureux de se déclarer contre les sciences en général, et contre celles en particulier qui a
94 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
. Le poème didactique est donc celui qui a pour objet d’enseigner une science ou une partie de science, sans donner à son instr
donc celui qui a pour objet d’enseigner une science ou une partie de science , sans donner à son instruction une forme allégori
tière au poème didactique ; qu’ainsi il peut rouler sur les arts, les sciences , la morale, la religion, etc. ; et nous avons, en
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ertu, mais sur les richesses, les postes, le crédit, et sur de vaines sciences , de nous porter également à mépriser ceux qui ont
loisir des jeux, des fêtes, des spectacles ; cultiver les arts et les sciences , former et exécuter des projets d’édifices surpre
 ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et sur vos lambris ; tracez-y de
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
a rien dont il puisse s’approprier la gloire. Le Normant couvrait la science d’un avocat de toutes les grâces d’un homme du mo
97 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
avant J.-C., et mort en 322. Ce vaste génie, qui embrassa toutes les sciences , et qui fit toujours preuve d’une incontestable s
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
mes lieux intrinsèques. J’ai puisé des notions comparatives dans des sciences semblables à la Rhétorique, comme la peinture, l’
a Rhétorique, et avec le langage de Quintilien ? La Rhétorique est la science de bien dire, c’est-à-dire de bien parler et de b
99 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
l eut plus de loisirs, et voulut les consacrer à l’enseignement d’une science qu’il possédait au degré le plus élevé, celle de
cès complet contre la difficulté de présenter avec précision, sur une science très abstraite, des idées dont un autre est le cr
i cependant pas à exagérer cette importance aux dépens d’aucune autre science . L’étude de la rhétorique et des belles-lettres s
t être un homme très instruit, et versé dans toutes les parties de la science . » [ Omnibus disciplinis et artibus debet esse in
aité. Pour elles, la rhétorique n’est pas tant un art pratique qu’une science spéculative. Les mêmes règles qui guident les aut
ture humaine sous un aspect différent de celui sous lequel les autres sciences l’offrent à nos regards, et nous font apercevoir
ns être arides ni obscures. Elles sèment de fleurs les sentiers de la science  ; et, si d’un côté elles tiennent l’esprit tendu
cernement, que l’on peut appliquer en matière de goût, comme dans les sciences et la philosophie. Celui qui admire ou censure qu
oductions du génie sont soumises à une libre critique, et qu’enfin la science et la philosophie concourent à perfectionner le g
tions de l’âme, et même à certaines choses qui n’appartiennent qu’aux sciences abstraites. On dit journellement un bel arbre ou
raites sont devenues intelligibles. Toutes les idées nouvelles que la science peut produire, que l’imagination peut créer, sont
de quelques découvertes que les derniers siècles ont faites dans les sciences , et qui ont répandu de l’agrément sur la vie ; no
s objets : un œil, par exemple, était le symbole hiéroglyphique de la science  ; un cercle était celui de l’éternité, qui n’a ni
s avaient été imaginés par les prêtres égyptiens pour soustraire leur science aux yeux du vulgaire, et que c’est pour cette rai
exclusive, et ils l’employèrent pour donner un air mystérieux à leur science et à leur religion. Tel est l’usage auquel étaien
surmonter, et qui a considérablement retardé le progrès de toutes les sciences . Relativement à l’origine de ces caractères chino
dre à sa mémoire au nom de tous ceux qui cultivent les lettres et les sciences . Il paraît, d’après les livres de Moïse, que, che
ciens passent pour n’avoir été les inventeurs d’aucun art et d’aucune science , mais qu’au moyen de leur commerce très étendu, i
le. Cette structure est le fruit d’un art poussé très loin, et peu de sciences reposent sur une logique plus profonde et plus ép
dans l’art de raisonner et de réfléchir. Plus une nation cultive les sciences , plus le langage y est perfectionné, et plus nous
ais, et de quelques mots nouveaux ou étrangers que le commerce et les sciences ont successivement introduits. Telles sont les tr
geaient une attention bien plus soutenue, et faisaient du langage une science difficile ; il était réduit en système ; on avait
it-il, n’a pu finir son savant traité sans faire le panégyrique de la science moderne, en la comparant à la science ancienne ;
sans faire le panégyrique de la science moderne, en la comparant à la science ancienne ; mais l’autre censure si grossièrement
ne s’ensuit pas que les règles ne soient d’aucune utilité. Toutes les sciences ont pour base les observations que fait naître la
du style mérite notre attention, si l’on peut en faire l’objet d’une science ou d’un corps de préceptes, si c’est d’elle que d
er de côté la métaphore qui en a besoin. Celles que l’on emprunte aux sciences , et surtout aux sciences qui sont l’objet d’une p
ui en a besoin. Celles que l’on emprunte aux sciences, et surtout aux sciences qui sont l’objet d’une profession particulière, s
’erreur, l’erreur engendre le mécompte, et le mécompte la misère ; la science , d’un autre côté, nous donne un jugement sain, ma
ours à avouer que les Grecs avaient été leurs maîtres dans toutes les sciences  : Græcia capta ferum victorem cepit, et artes In
ançais. Nous avons des philosophes qui, dans toutes les parties de la science , ont été d’une clarté et d’une profondeur dont on
n sur le strict sens des lois, des règlements ou des arrêts. Aussi la science de la législation est une connaissance devenue bi
loquence, que l’art oratoire n’est applicable qu’au développement des sciences et des inventions humaines, et que les vérités de
100 (1873) Principes de rhétorique française
ponse aux objections. — 7. Extension des règles de la rhétorique a la science et a la poésie. 1. De la rhétorique. —  La rhé
lexion aux œuvres spontanées de l’intelligence. La rhétorique est une science d’observation fondée sur l’étude de l’esprit huma
joie ont fait les premiers poêles ; l’histoire, la philosophie et la science ne sont nées que plus tard, ce sont comme des ram
ur l’orateur ou l’écrivain d’une démonstration de la logique ou de la science , il a pour mission de montrer ce qui est beau ; i
prits. Les temples consacrés à Dieu, le palais de la justice ou de la science humaine sont les théâtres habituels où s’exerce l
r a son intérêt et son genre de passion. Ainsi c’est la passion de la science , l’amour de la vérité que Descartes veut éveiller
des historiques : Si, comme je me plais à le croire, l’intérêt de la science est compté au nombre des grands intérêts nationau
e la fortune,, mieux que la santé elle-même, c’est le dévouement à la science . Le sentiment du deuil et du regret, l’admiratio
tes vices ont dévoré ton patrimoine. — Dira-t-elle que tu cultives la science des lois ? — Ce serait une tradition paternelle,
t au secours de l’esprit, la religion, la philosophie, l’histoire, la science même adressaient des vers à la foule attentive et
lement elle la met au second rang ; elle subordonne le sentiment à la science , l’impression à la vérité, que la prose doit prés
uxquels convient la prose peuvent se partager en deux groupes : 1° la science , 2° la littérature. Il ne faut pas s’imaginer que
ce, 2° la littérature. Il ne faut pas s’imaginer que le langage de la science n’ait pas ses qualités et ses mérites littéraires
amatoire. V. La prose est le langage naturel de la réflexion, de  la science et de la vérité. VI.    La prose scientifique ré
eût vu depuis l’antiquité ; qui, à dix-neuf, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l’entendement ; qui,
commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s’aperçut de leur néant, et tourna tout
ête ni n’étonne le passant : qu’avaient à pleurer les citoyens ? Les sciences et les lettres. Sujet. — Les sciences méritent l
à pleurer les citoyens ? Les sciences et les lettres. Sujet. — Les sciences méritent l’admiration et la reconnaissance par le
es, c’est l’esprit humain lui-même. » Développement. — Honneur aux sciences  ! honneur aux écoles savantes ! honneur à ces for
de toutes parts l’horizon et l’empire de l’esprit humain. Honneur aux sciences  ! Mais que les sciences me permettent de le dire 
n et l’empire de l’esprit humain. Honneur aux sciences ! Mais que les sciences me permettent de le dire : Premier honneur aux le
sciences me permettent de le dire : Premier honneur aux lettres ! Les sciences ajoutent à la force et à la richesse des nations 
nce des lettres fut le signal ordinaire des grandes découvertes de la science . C’est ce que Napoléon avait bien compris, lorsqu
pris, lorsqu’il disait dans sa vive et brusque éloquence : J’aime les sciences  ; chacune d’elles est une belle application parti
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