on. Il imagina la robe flottante, le masque, le cothurne, exhaussa la
scène
et donna à ses personnages des caractères, des mœ
ent dans le drame pour ne laisser voir que les personnes qu’il met en
scène
. 415. Quelles sont les règles générales du drame
ne action qui puisse, avec toutes ses circonstances, être mise sur la
scène
, il la représentera sans y rien changer. Ainsi Ra
dies grecques, qui no formaient qu’un seul grand acte de toutes leurs
scènes
; et sans doute il serait à désirer qu’il y eût é
sion complète. Mais trop peu de sujets se prêtent à cette rigueur. La
scène
eût perdu un grand nombre d’actions très belles e
prise dans un sens strict, demande qu’on ne change pas le lieu de la
scène
, et que l’action qui fait le sujet de la pièce se
heure. Quoi de plus invraisemblable, en effet, que de transporter la
scène
de Paris à Constantinople, de Madrid à Londres, e
r et Gœthe en Allemagne, au xviiie . En France même, le père de cotre
scène
tragique et comique, Corneille, avoue qu’il a éla
étend que les anciens tragiques changeaient quelquefois le lieu de la
scène
, comme dans Ajax et les Euménides, et se permetta
eu, et ne se font pas scrupule, par exemple, de changer le lieu de la
scène
pendant le cours du même acte. 425. La règle des
ateur, au point de lui persuader la réalité de ce qui se passe sur la
scène
, ou que la violation de ces unités rompe le charm
limites resserrées, il vaut mieux passer outre que de l’écarter de la
scène
ou de le traiter d’une manière invraisemblable ou
n est réellement intéressante ; si le drame est bien conduit ; si les
scènes
sont heureusement agencées ; si le caractère des
ne fin utile, un but moral. Il faut donc non seulement éloigner de la
scène
toute image dégoûtante ou obscène, toute peinture
e l’action dramatique présente une division matérielle en actes et en
scènes
, et une division fondée sur la nature des choses
vision naturelle du drame, nous dirons quelques mots des actes et des
scènes
. I. — Exposition. 430. Qu’est-ce que l’expos
leur faire connaître les principaux personnages qui paraîtront sur la
scène
, leurs desseins, leurs intérêts et leur situation
eur situation au moment où la pièce commence, ainsi que le lieu de la
scène
, le moment précis, en un mot, les différentes cir
les ressorts, nous sont tous familiers : un seul mot les indique, une
scène
nous met au fait. Nous citerons comme modèles d’e
’exposition se fait par un monologue ; mais cette manière d’ouvrir la
scène
est languissante, froide et peu naturelle, si le
t les mouvements qu’il exprime sont perdus ou nuisibles à l’effet des
scènes
suivantes. Cet inconvénient est très bien évité d
de plus interrompu par l’arrivée d’Antiochus et repris à la quatrième
scène
, ce qui est un autre défaut. — Les anciens donnai
étrangers à l’homme, les oracles, la destinée, la fatalité, fit de la
scène
française le théâtre des passions actives et féco
rance. Enfin, au dernier acte, et autant qu’il se peut, à la dernière
scène
, les difficultés s’aplanissent, le nœud se rompt,
st si bien distribuée qu’elle marche toujours sans qu’il y ait aucune
scène
vide. Il fallait le génie de Corneille et de Raci
l’action, marchant où la raison la guide, Ne se perde jamais dans une
scène
vide. III. — Dénoûment. 441. Qu’est-ce que
ccroît et qui pénètre insensiblement le spectateur, ainsi que par les
scènes
qui mettent en présence tous les acteurs. Il ne f
e sort et la situation des principaux personnages qui ont paru sur la
scène
. Si l’achèvement a quelque étendue, il faut qu’il
Iphigénie qui reconnaît son frère Oreste, et qui le sauve. Quand une
scène
de ce genre est conduite avec art, et placée dans
s que celles qui ont une péripétie pour conclusion. IV. — Actes et
scènes
. 448. Faites connaître la division matérielle
comme le drame latin, présente une division matérielle en actes et en
scènes
. Établie pour empêcher l’attention du spectateur
ment maintenue ; elle doit présider à chacun des actes, à chacune des
scènes
qui composent la pièce. 449. Qu’est-ce qu’un acte
s uns des autres par un entr’acte ou intermède, et ils se divisent en
scènes
. 450. Quelle doit être la gradation dans la march
ction ? Le progrès de l’action doit être sensible d’acte en acte, de
scène
en scène, comme on peut le voir par l’examen des
Le progrès de l’action doit être sensible d’acte en acte, de scène en
scène
, comme on peut le voir par l’examen des meilleure
on doit être rigoureusement observée. Car, si l’action se repose deux
scènes
de suite dans le même point, elle se refroidit. I
comme l’aiguille d’une pendule. Le dialogue marque les secondes, les
scènes
marquent les minutes, les actes répondent aux heu
espace de temps pendant lequel les personnages, entraînés hors de la
scène
par des circonstances qui doivent être connues de
pas pour l’action, qui ne laisse pas de continuer hors du lieu de la
scène
. En effet, il faut que l’on croie les acteurs occ
tinuellement ému ou agréablement occupé, ne redoute rien tant que ces
scènes
stériles. Il veut pourtant que tout arrive comme
l’intérêt : or, le poète les concilie, en n’exposant aux yeux que les
scènes
intéressantes, et en dérobant dans l’entr’acte to
la nature une foule de choses dont l’exécution est impossible sur la
scène
, et dont l’imitation manquée détruirait toute ill
a représentation ne dure guère que trois heures. 453. Qu’appelle-t-on
scènes
, et comment chaque scène doit-elle être caractéri
uère que trois heures. 453. Qu’appelle-t-on scènes, et comment chaque
scène
doit-elle être caractérisée ? L’action secondair
être composé de plusieurs parties ; et ces parties portent le nom de
scènes
. Chaque scène est caractérisée par l’entrée ou la
e plusieurs parties ; et ces parties portent le nom de scènes. Chaque
scène
est caractérisée par l’entrée ou la sortie des di
n conseillant, soit en ordonnant, soit en exécutant. 454. Comment les
scènes
doivent-elles être conduites ? La perfection de
s être conduites ? La perfection de l’art dramatique demande que les
scènes
, naturellement amenées l’une par l’autre, soient
jamais vide. Par conséquent, les personnages qui paraissent dans une
scène
ne doivent jamais se retirer tous à la fois, pour
à la fois, pour faire place à d’autres qui recommencent une nouvelle
scène
indépendante de la première : il en résulterait u
eprésentation, qui mettrait réellement fin à l’acte ; car, dès que la
scène
est vide, l’acte est terminé. Il faut, au contrai
omme se passeraient des événements réels. L’intérêt doit augmenter de
scène
en scène : Que le trouble croissant toujours de
asseraient des événements réels. L’intérêt doit augmenter de scène en
scène
: Que le trouble croissant toujours de scène en
t augmenter de scène en scène : Que le trouble croissant toujours de
scène
en scène, A son comble arrivé » se débrouille san
er de scène en scène : Que le trouble croissant toujours de scène en
scène
, A son comble arrivé » se débrouille sans peine.
ébrouille sans peine. 455. Quel doit être le nombre des actes et des
scènes
? Horace a fixé à cinq le nombre des actes pour
à une place convenable, c’est-à-dire à un moment où une action sur la
scène
doive être naturellement suspendue, et où l’on pu
, chez nous, peut aller de douze à dix-huit cents vers. Le nombre des
scènes
n’est point déterminé dans les actes. Il peut var
essant et fécond en beautés ? Ou faut-il le charger d’incidents et de
scènes
épisodiques ? Ni l’un ni l’autre. Mais il faut do
ntérêt la chose dont il s’agit. Ainsi, dans Cinna, Émilie, ouvrant la
scène
, annonce la fureur de se venger. Elle aime Cinna,
impatient. Si on le peut, le dénoûment doit avoir lieu à la dernière
scène
. § III. — Des personnages dramatiques. 459
ui est toujours dominant, et pour lequel les autres paraissent sur la
scène
: c’est celui qui forme l’entreprise ou qui en es
théâtre, ou la manière dont conversent les acteurs qu’un poète met en
scène
. Dans le drame comme dans l’épopée, le dialogue a
imitateurs que nous de la nature, voici comment ils commencent leurs
scènes
. Le dialogue coupé engage d’abord le sujet, et qu
ssions plus longtemps suivie, on n’eût pas en lieu de reprocher à nos
scènes
l’uniformité de leur coupe, et la langueur traîna
s, ou fameux dans l’histoire par le grand rôle qu’ils ont joué sur la
scène
du monde ; ou bien si les acteur sont d’un rang m
use qui fait tout le plaisir de la tragédie. Ainsi, ce que demande la
scène
tragique, c’est que l’action, par les diverses ci
égradantes. 476. Quelles sont les passions les plus dramatiques ? La
scène
tragique est généralement ouverte à toutes les gr
e plus retirée, ce qui eût rendu le langage de l’amour déplacé sur la
scène
. D’ailleurs, l’usage ne permettant pas aux femmes
aturel que le poème lyrique et l’épopée ; et ils avaient pris pour la
scène
celui de leurs vers dont Je rythme approchait le
geois se rapproche de la tragédie et de la comédie par le mélange des
scènes
tristes et gaies, ou par le ton uniformément séri
ue se dénoue par le bonheur. Ce genre nouveau fut introduit sur notre
scène
par La Chaussée, vers 1732. 484. Le drame bourgeo
du personnage pour lequel on s’intéresse, croissent et redoublent de
scène
en scène, tandis que dans l’opéra l’action ne doi
nnage pour lequel on s’intéresse, croissent et redoublent de scène en
scène
, tandis que dans l’opéra l’action ne doit être af
opée mis en spectacle. Le caractère de l’épopée est de transporter la
scène
de la tragédie dans l’imagination du lecteur. Là,
tôt de la surpasser, en réalisant pour les yeux, et on plaçant sur la
scène
avec toute la pompe du merveilleux, ce qui, dans
e, car la danse est une partie essentielle de ce poème. Le lieu de la
scène
y change aussi à chaque acte, parce qu’il faut pl
sion douce ou violente. Ainsi le récitatif s’emploie à tout ce que la
scène
a de tranquille et de rapide ; et l’air a lieu da
pensée, et tout ce qui se passe de tumultueux et d’entrecoupé sur la
scène
. 497. Quelles sont les qualités nécessaires au ré
la facilité, quelquefois même de la splendeur et de la majesté que la
scène
demande. Les vers dont le style est diffus sont l
ève dans l’âme un mouvement subit et nouveau. Pour cette partie de la
scène
où règne une passion tumultueuse et violente, Mét
e ? Le mélodrame est une pièce de théâtre à émotions fortes dont les
scènes
déclamées sont marquées par des morceaux de musiq
nt les personnages sont pris d’un ordre supérieur, où l’on met sur la
scène
des rois, des princes ou de grands seigneurs. Le
vec ou sans but moral, comprend la farce, la parodie, et les pièces à
scènes
détachées ou à tiroir. 524. Qu’est-ce que la farc
la société. Les petites pièces de ce genre ont été introduites sur la
scène
pour être jouées à la suite d’une tragédie ou d’u
autant d’exactitude dans la conduite de l’action, dans la liaison des
scènes
, ni autant d’art dans la manière de faire naître
eu beaucoup de succès dans le temps. Boileau a fait la parodie d’une
scène
du Cid, sous le titre de Chapelain décoiffé. Le b
528. Qu’appelle-t-on pièces à tiroir ? On appelle pièces à tiroir, à
scènes
détachées ou comédies épisodiques, les pièces don
roir, à scènes détachées ou comédies épisodiques, les pièces dont les
scènes
n’ont aucune liaison nécessaire entre elles. Ce n
es parties ; c’est une continuité de portraits détachés, se succédant
scène
par scène devant un personnage qui les dévoile .e
; c’est une continuité de portraits détachés, se succédant scène par
scène
devant un personnage qui les dévoile .en fourniss
rs suivies d’une danse formée par les personnages qui ont paru sur la
scène
. Un esprit vif et plaisant, fertile en bons mots
sion. Elle doit être de plus la récapitulation et la péroraison de la
scène
: c’est une remarque que fait J.-J. Rousseau. Voi
rtionne le dialogue à la musique, de manière que l’un n’occupe pas la
scène
plus longtemps que l’autre. 533. Qu’est-ce que le
ièces de ce genre, et dont chaque personnage chante un couplet sur la
scène
. Aujourd’hui on donne le nom de vaudeville à un v
e XII. Poésie dramatique. § 68. Définition. — Acteurs. — Fable. —
Scène
. La poésie dramatique est ainsi nommée d’un mo
ron dans Britannicus, Néron était le personnage et Talma l’acteur. La
scène
est l’endroit, ordinairement plus élevé et garni
cteurs jouent la pièce. Le théâtre est le lieu d’où l’on peut voir la
scène
et les acteurs ; il comprend donc à la fois et ce
iété actuelle fournisse au poète une action propre à être mise sur la
scène
avec toutes ses circonstances. Que celui-ci prenn
long développement, on a dû y distinguer diverses parties, comme les
scènes
, les actes, l’exposition, le nœud ou l’intrigue,
gue, les péripéties, la catastrophe ou dénouement, etc. Nous appelons
scène
(et ce mot, dans ce sens, est bien détourné de la
ndiquée tout à l’heure) la réunion des personnages qui se trouvent en
scène
. Dans cette acception, la scène n’est qu’une part
on des personnages qui se trouvent en scène. Dans cette acception, la
scène
n’est qu’une partie de l’acte, et il y en a une n
enable d’employer pour cela le mot mouvement, et de laisser le nom de
scène
à ce que nous avons appelé ainsi en commençant ce
avons appelé ainsi en commençant ce chapitre. Quoi qu’il en soit, les
scènes
doivent être liées de manière qu’on voie pourquoi
e manière qu’on voie pourquoi un acteur entre ou sort. La liaison des
scènes
se fait ou par la présence des acteurs, ou par le
eut pas d’abord plus de deux personnages conversant à la fois sur la
scène
: Sophocle imagina d’en admettre quelquefois un t
le costume et le masque théâtral ; il fit construire et exhausser la
scène
, et l’orna de décorations. Sophocle succéda à Esc
Eschyle. Nous avons déjà dit qu’il mit un troisième personnage sur la
scène
; de plus, il supprima ce que le style d’Eschyle
les graduer, séparer les actes sans les isoler, amener et remplir les
scènes
, dessiner les caractères, peindre les mœurs dans
style pur, élégant et harmonieux. Il y avait plusieurs années que la
scène
tragique avait perdu Racine lorsque Crébillon y p
qui a la gloire de partager avec Corneille et Racine le sceptre de la
scène
tragique. Voltaire, en effet, sans avoir aucun ge
e troisième tragique. Beaucoup de poètes ont, depuis lui, paru sur la
scène
française ; mais aucun ne s’est élevé assez haut
que le poème comique est, en général, celui où l’on introduit sur la
scène
des personnages qui font une action amusante et r
tre amour-propre : tel est le sot orgueil. Celui qui se montre sur la
scène
comique doit toujours être délicat. Il consiste à
un jeune homme prodigue à côté d’un père avare ; lorsque, sur la même
scène
, on voit un homme sensé et un joueur de trictrac
ffet moins estimées que les autres. Ces comédies sont celles dont les
scènes
n’ont aucune liaison entre elles. Le poète y fait
eurs ensemble entretenir un personnage qui reste tout le temps sur la
scène
et qui ne fait que leur donner la réplique. Voilà
première fois en 1642172. Le passage suivant, extrait de la première
scène
, offrait assurément un fond d’idées, une harmonie
; et, l’unité de lieu étant observée strictement, il suffisait d’une
scène
très simple représentant une chambre, une place,
n mot ancien : on les appelle des tableaux. C’est le changement de la
scène
entière qui se produit plus ou moins souvent, et
ent, et jusqu’à cinq ou six fois par acte. C’est ce qu’on appelle des
scènes
dans le système anglais et selon la signification
ème anglais et selon la signification étymologique. Chez nous, le mot
scène
ne pouvait se prendre dans ce sens, puisqu’il s’a
actes et en quinze tableaux signifie qu’il y a quinze changements de
scène
ou de décoration répartis en quatre actes. La mus
és dans la bonne compagnie, divers personnages ont dû être mis sur la
scène
, qui chantaient ou dansaient, parce que la suite
e vaudeville final, une chanson dont tous les acteurs présents sur la
scène
chantaient leur couplet à tour de rôle. Depuis, o
ui se fait entendre dans l’ouverture et au commencement de toutes les
scènes
. La venue et l’entrée de chaque acteur important
omédie d’intrigue, comédie de caractère. 167. Domairon, des Pièces à
scènes
détachées. 168. Petit traité des figures, § 37,
téressante sur un théâtre orné de décorations analogues au lieu de la
scène
, inventa les costumes, les masques, les cothurnes
e là sont nées tout naturellement les unités de temps et de lieu ; la
scène
ne pouvait pas changer, et l’action ne durait guè
humaine. Son but est d’amuser et d’instruire. Quoique les jeux de la
scène
soient destinés à intéresser et à distraire le sp
nt et se balancent dans l’âme du spectateur. L’action doit avancer de
scène
en scène et l’intrigue se tendre, se compliquer d
balancent dans l’âme du spectateur. L’action doit avancer de scène en
scène
et l’intrigue se tendre, se compliquer de plus en
nnicus, etc. Dénouement. Que le trouble, toujours croissant de
scène
en scène, À son comble arrivé, se débrouille sans
tc. Dénouement. Que le trouble, toujours croissant de scène en
scène
, À son comble arrivé, se débrouille sans peine. L
, c’est presque toujours un mariage qui termine la pièce. Actes et
scènes
. La pièce se compose de plusieurs parties qu’o
e l’action continue ; il profite de cet intervalle pour écarter de la
scène
les choses qu’il ne veut pas y faire paraître, et
’un à l’autre, pour former un tout complet. Les actes se partagent en
scènes
, caractérisées par l’entrée ou par la sortie des
amais rester vide ; l’entrée et la sortie doivent avoir un motif. Les
scènes
doivent être amenées l’une par l’autre, et être l
difice aux lignes harmonieuses et régulières ; le soleil éclairant la
scène
; le chœur la remplissant de sa mélodie ; les act
l’autre est le drame romantique. 1° Le drame bourgeois représente les
scènes
de la vie commune dans ce qu’elles ont de plus to
rotesque à côté du sublime, il représente ces mêmes contrastes sur la
scène
: il ne cherche pas, comme la tragédie, à élever,
e emprunte une grande partie de son effet au mouvement physique de la
scène
, aux machines, aux décorations, aux éclats de voi
ée à plaire surtout aux yeux et aux oreilles par le jeu mimique de la
scène
et par l’enchantement de la musique, sa compositi
a admet tous les tons, toutes les pompes, toutes les merveilles de la
scène
, les danses, les féeries, le jeu des machines, le
et la société, qui en saisit les côtés faibles et les traduit sur la
scène
avec génie ou avec esprit. Cependant la comédie n
e, un avare, Un honnête homme, un fat, un jaloux, un bizarre, Sur une
scène
heureuse il peut les étaler, Et les faire à nos y
rceaugnac, le Médecin malgré lui de Molière. Les pièces à tiroir ou à
scènes
détachées, dont les scènes sont autant d’épisodes
é lui de Molière. Les pièces à tiroir ou à scènes détachées, dont les
scènes
sont autant d’épisodes, sans liaison entre elles
la littérature, parce que la lecture en est insipide en dehors de la
scène
. Du reste, le style varie suivant la nature de la
Ce repos renferme une vie régulière et paisible passée au milieu des
scènes
riantes de la nature, une juste abondance, une do
vie douce et innocente dont avaient joui leurs ancêtres au milieu des
scènes
champêtres et des occupations pastorales, qu’ils
que, et cette forme est dite mixte. 146. Quel doit être le lieu de la
scène
? Le lieu de la scène est ordinairement un paysa
dite mixte. 146. Quel doit être le lieu de la scène ? Le lieu de la
scène
est ordinairement un paysage champêtre, comme les
ue celles du poète latin. 147. Comment faut-il dessiner le lieu de la
scène
? Dans chaque pastorale, il faut dessiner d’une
eul objet introduit à propos suffit quelquefois pour caractériser une
scène
entière. Tel est cet antique tombeau champêtre, o
Églog. IX. Cette variété, nécessaire à la description du lieu de la
scène
, ne l’est pas moins dans celle de tous les objets
elles, sous peine de devenir insipide et ennuyeux. 148. Le lieu de la
scène
doit-il être assorti au sujet ? Si le lieu de la
Le lieu de la scène doit-il être assorti au sujet ? Si le lieu de la
scène
doit être nettement dessiné, il faut aussi qu’il
les plaintes d’un berger blessé dans ses affections, donne à toute la
scène
une teinte sombre : Tantum inter densas, umbrosa
, ne peuvent figurer, avec leurs aventures et leur langage, sur cette
scène
champêtre. Les mœurs de bergers doivent être simp
oiseaux, la fraîcheur du matin, le soir d’un beau jour, en un mot, la
scène
variée des campagnes doit seule fournir au poète
la simplicité, la douceur, la grâce et la naïveté. Dans l’idylle, la
scène
est encore au village ; mais la femme sensible et
e qu’au hasard un sang vil soit versé ? (J. Racine, Athalie, acte II,
scène
v.) 5° Sorite Le sorite (σωρείτης) est un
Leva sans murmurer un bras obéissant ? (J. Racine, Athalie, acte IV,
scène
v.) 7° Induction L’induction (inductio) ti
tout conserver, tienne tout en sa main. (P. Corneille, Cinna, acte V,
scène
i.) II° Lieux communs Les arguments que n
qu’on nomme crime, et ce qu’il a puni. (P. Corneille, Horace, acte V,
scène
iii.) Énumération des parties L’énumératio
Ex. Énumération des miracles et des justices de Dieu dans la première
scène
d’Athalie. Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler
ujours précèdent les grands crimes, etc. (J. Racine, Phèdre, acte IV,
scène
ii.) Cause et effet La cause et l’effet se
eille le discours du vieil Horace défendant son fils (Horace, acte V,
scène
ii.) 2° Extrinsèques Les lieux communs ext
songe eut toujours trop d’horreur, etc. (Racine, Britannicus, acte I,
scène
ii.) La modestie efface les mauvais effets de ce
û ranger sous votre obéissance, etc. (J. Racine, Mithridate, acte IV,
scène
iv.) La bienveillance ou le zèle séduit l’homme
me voir si peu digne de vous ; etc. (J. Racine, Mithridate, acte III,
scène
i.) La prudence détruit l’incertitude chez les t
ès ce jour, les portes de Byzance ; etc. (J. Racine, Bajazet, acte I,
scène
ii.) L’autre lui dit : Qu’allez-vous faire ? Vo
e chasser, le livrer vif ou mort, etc. (P. Corneille, Pompée, acte I,
scène
i.) 3° Division La division est le partage
r ses ennemis répandra sa terreur, etc. (J. Racine, Athalie, acte IV,
scène
iii.) L’ordre des preuves dépend des convenances
n le traçant, arrêté votre main, etc. (J. Racine, Iphigénie, acte IV,
scène
iv.) Quand on a choisi et ordonné ses preuves, i
ndre le même honneur au masque qu’au visage ? etc. (Tartuffe, acte I,
scène
v.) 6° Réfutation La réfutation consiste à
s cacher sa peine à sa victoire : etc. (P. Corneille, Horace, acte V,
scène
iii.) Horace oublie un lieu où son fils peut sub
vais devenir pour eux pire qu’un diable. (Molière, Tartuffe, acte V,
scène
i.) 7° L’équivoque ou ambiguïté des mots est un
et sot sont termes synonymes. (Molière, Les Femmes savantes, acte IV,
scène
iii.) 7° Péroraison La péroraison est la
viennent essayer leur main mal assurée ; etc. (Britannicus, acte IV,
scène
iii.) Disposition. Résumé synoptique 1°
un plaisir, l’honneur est un devoir. (P. Corneille, Le Cid, acte III,
scène
vi.) Exagérée, la concision devient un défaut. I
âtre, Il en sait, il en voit la haine opiniâtre. (Nicomède, acte III,
scène
ii.) 6° Pureté La pureté du style consiste
n sur mon front d’assembler mes cheveux ? (J. Racine, Phèdre, acte I,
scène
iii.) La noblesse du style varie scion les genre
nt leur pays pour inonder le nôtre. (J. Racine, Mithridate, acte III,
scène
i.) Les articulations de la période s’appellent
i sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Andromaque, acte V,
scène
v.) est de la première espèce. Ex. de la second
l fit contre trois ? — Qu’il mourût. (P. Corneille, Horace, acte III,
scène
vi.) 3° Le sublime d’image, qui représente une a
e même front qu’il donnait les États. (P. Corneille, Pompée, acte II,
scène
ii.) Parmi les nombreux exemples de ce genre de
constant, qu’aurais-je fait fidèle ? (J. Racine, Andromaque, acte IV,
scène
v.) Un lit nous voit, naître et mourir : c’est
rreau : J’endormirai monsieur tout aussi bien qu’un autre. (Acte II,
scène
xiv.) Réticence La réticence consiste à in
… Rome alors estimait leurs vertus. (J. Racine, Britannicus, acte IV,
scène
ii) Suspension La suspension est une varié
tu t’en souviens… et veux m’assassiner. (P. Corneille, Cinna, acte V,
scène
i.) Prolepse La prolepse ou antéoccupation
e… que dis-je, esclave dans l’Épire. (J. Racine, Andromaque, acte II,
scène
v.) Concession La concession est une figur
du logis d’un père un fils soit exilé ? (Molière, Tartuffe, acte IV,
scène
i.) Prétérition La prétérition est une fig
z-en cet amour par vous-même attesté. (J. Racine, Iphigénie, acte IV,
scène
iv.) 2° Figures d’imagination Prosopopé
gue vertu laisse un jour le modèle ? (J. Racine, Britannicus, acte I,
scène
i.) Et quel temps fut jamais si fertile en miracl
d’effets montra-t-il son pouvoir ? etc. (J. Racine, Athalie, acte I,
scène
i.) À l’interrogation se rattache la subjection.
non, je me trahis moi-même d’y penser. (P. Corneille, Cinna, acte IV,
scène
ii) Ex. « Qui (Turenne) fit jamais de si grande
murs que n’a pu conserver mon Hector. (J. Racine, Andromaque, acte I,
scène
iv.) Imprécation L’imprécation met l’apost
nique objet de mon ressentiment, etc. (P. Corneille, Horace, acte IV,
scène
v.) « Enfin, enfin, disent les démons, nous ne
ux, mon malheur passe mon espérance ! (J. Racine, Andromaque, acte V,
scène
v.) On a donné quelquefois le nom d’épiphonème à
de mes yeux y voir tomber ce foudre ! (P. Corneille, Horace, acte IV,
scène
v.) Dubitation La dubitation consiste à fe
s-je savoir si j’aime ou si je hais ! (J. Racine, Andromaque, acte V,
scène
i.) Ironie L’ironie (ἐιρωνεία, dissimulati
oins vous vous rendiez justice, etc. (J. Racine, Andromaque, acte IV,
scène
v.) Cf. le mot ironique d’Oreste : Eh bien ! je
eurs content, et mon sort est rempli. (J. Racine, Andromaque, acte V,
scène
v.) La Bruyère parlant d’un intendant de provinc
e entière noyée au sang de ses enfants. (P. Corneille, Cinna, acte I,
scène
iii) Victor Hugo donne une idée de la vanité des
s point. — Tu le dois. — Je ne puis. (P. Corneille, le Cid, acte III,
scène
iv.) Dans le Loup et le Chien, La Fontaine emplo
te, et non pas l’échafaud. (Th. Corneille, Le Comte d’Essex, acte IV,
scène
iii) Syllepse La syllepse (σύλληψις, de σύ
us fûtes pauvre, et comme eux orphelin. (J. Racine, Athalie, acte IV,
scène
iii.) Anacoluthe L’anacoluthe (ἀνακολουθο
n corps hideux les membres déchirés, etc. (J Racine, Athalie, acte I,
scène
i.) Énallage L’énallage (ἐναλλαγή, de ἐν-
et l’armée, et les vents, et Neptune. (J. Racine, Iphigénie, acte I,
scène
i.) Ex. de répétition : Je l’ai vu, dis-je, vu
x vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière, Tartuffe, acte V,
scène
iii.) Pléonasme Le pléonasme (πλεόνασμος,
ait, à moi, cette Troie où je cours ? (J. Racine, Iphigénie, acte IV,
scène
vi.) Gradation La gradation (gradatio, de
ure, gémis ; peins-lui Phèdre mourante. (J. Racine, Phèdre, acte III,
scène
i.) Un souffle, une ombre, un rien, tout lui do
à la main, l’œil ardent de colère. (P. Corneille, Polyeucte, acte I,
scène
iii.) 3° le contenant pour le contenu : la boute
ronterie a surpris ma vieillesse ? (P. Corneille, Le Menteur, acte V,
scène
ii.) 6° le concret pour l’abstrait. Ex. « La ma
, j’ai quitté la robe pour l’épée. (P. Corneille, Le Menteur, acte I,
scène
i.) Synecdoque La synecdoque (συνεκδοχή, d
airain menaçant frémit de toutes parts. (J. Racine, Athalie, acte IV,
scène
v.) Métalepse La métalepse (μετάληψις, de
p tard, les chants avaient cessé. (Raynouar d, Les Templiers, acte V,
scène
ix.) Ce vers signifie que les Templiers avaient
Le fait supposé peut être présenté de deux façons : 1° En mettant en
scène
des personnages historiques auxquels on suppose d
un | frein | à | la | fu|reur | des | flots (Racine, Athalie, acte I,
scène
i.) s’appelle alexandrin, parce qu’il fut, dit-o
hrétien Une flamme | toute divine. (P. Corneille, Polyeucte, acte IV,
scène
ii.) 5° Le vers de sept syllabes, plus rare que
gamemnon, c’est ton roi qui t’éveille. (J. Racine, Iphigénie, acte I,
scène
i.) Rime La rime (corruption euphonique du
z compter pour votre créature ; etc. (J. Racine, Britannicus, acte I,
scène
ii.) Les rimes plates sont celles qui se suivent
isparaissez : le Seigneur se réveille. (J. Racine, Athalie, acte III,
scène
vii.) On appelle stances, strophes et couplets u
ous défend de nous étendre, etc. (J. Racine, Les Plaideurs, acte III,
scène
iii.) Et fait si bien qu’il déracine C
dramatique Le poème dramatique est divisé en actes et les actes en
scènes
. Le nombre des actes varie de un à cinq, suivant
quel les événements que l’écrivain dramatique ne peut produire sur la
scène
, sont censés s’accomplir. Ex. le récit de la mort
ns une série de portraits ou de tableaux amenés successivement sur la
scène
au moyen d’une action feinte et pour en dévoiler
Proverbe Le proverbe est une pièce où l’on développe et met en
scène
des dictons familiers ou populaires. Opéra-com
ius Andronicus, comme la tragédie, la comédie grecque reparaît sur la
scène
avec Plaute et Térence, qui donnent à l’art drama
Joseph Chénier, dont le Tibère est resté au théâtre, grâce à quelques
scènes
très belles. Au xixe siècle, la lutte des classi
r lui, l’idéal est le mérite de la difficulté vaincue dans la mise en
scène
de tous les phénomènes sensibles ; c’est une abon
’aisance. (la poule.) (Gabriel Legouvé, La Mort de Henri IV, acte IV,
scène
i.) Au milieu du xviiie siècle, sous l’influenc
satire par la critique de nos vices, et de la comédie par la mise en
scène
d’êtres ou d’animaux que l’on fait agir ou parler
qu’une œuvre comique Où chacun fait ses rôles différents. Là, sur la
scène
, en habit dramatique, Brillent prélats, ministres
ns le goût des tableaux champêtres dans des œuvres en prose : Ex. les
scènes
bretonnes d’E. Souvestre (Scènes de la Chouanneri
s dans des œuvres en prose : Ex. les scènes bretonnes d’E. Souvestre (
Scènes
de la Chouannerie, — Les Derniers Bretons, etc.)
stre (Scènes de la Chouannerie, — Les Derniers Bretons, etc.) ; — les
scènes
provençales (Lettres de mon moulin) par Alphonse
audet ; — le poème en patois provençal de Mirèio, par Mistral ; — les
scènes
du Languedoc (romans de F. Fabre, Les Courbezon,
gleterre, etc. 3° Le roman maritime est celui où l’auteur retrace des
scènes
de la mer. Ex. Quelques romans d’Eugène Sue en Fr
; — ceux de Cooper en Amérique, etc. 4° Le roman philosophique met en
scène
des personnages qui ont pour but de démontrer une
es tragédies populaires appelées chez nous mélodrames, qui mettent en
scène
des personnages trop vulgaires, ou des événements
ers. L’avocat poëte avait, dès l’âge de vingt-trois ans, placé sur la
scène
, dans une pièce intitulée Mélite, une aventure qu
ard honorer du nom de Cid (chef), le soin de sa vengeance. Acte I,
Scène
III. Le comte, don Diègue. Le comte. Enfin,
e juste châtiment Ne lui servira pas d’un petit ornement. Acte I,
Scène
IV. D. Diègue, seul. O rage, ô désespoir ! ô
humains : Passe, pour me venger, en de meilleures mains. Acte I,
Scène
V. Don Diègue, don Rodrigue. D. Diègue. Rod
e3, Je vais les déplorer. Va, cours, vole et nous venge. Acte II,
Scène
II. Le comte, don Rodrigue. D. Rodrigue. A m
en combat singulier. Rodrigue est défendu par son père. Acte II,
Scène
VIII. Don Fernand, roi de Castille ; don Dièg
croître2 mes malheurs. Le Menteur1. (Extraits.) Acte I,
Scène
III. Dorante, c’est le menteur : il veut se fa
avaient su ravir Cédèrent aussitôt à ceux de vous servir… Acte I,
Scène
V. Deux jeunes gens, Alcippe et Philiste, dont
. Le lieu s’accorde, et l’heure ; et le reste n’est rien. Acte I,
Scène
VI. Dorante, Cliton. Cliton. Monsieur, puis-
maginaire Qui l’étonne lui-même, et le force à se taire6… Acte V,
Scène
II. Géronte (c’est le père de Dorante) vient d
mon trop de bonté, Me fait encor rougir de ma crédulité ! Acte V,
Scène
III 2. Géronte, Dorante, Cliton. Géronte. Êt
d’Essex (1678) et surtout Ariane (1672) : cette dernière renferme des
scènes
touchantes et des vers fort heureux. Par malheur,
de Castro, dont la traduction littérale a même été essayée sur notre
scène
; mais on a dit bien à tort que notre grand tragi
alogues vifs et concis que Corneille a très-heureusement imités de la
scène
grecque, où ils sont beaucoup plus multipliés que
ans Guilhem de Castro l’originalité en quelque sorte sauvage de cette
scène
, et consulter un article de M. Magnin, « Le Cid a
huitième siècle, par une rivalité féconde qui a élevé la gloire de la
scène
française au-dessus de celle de tous les autres p
D. Diègue. Il n’est point de père qui ne doive faire lire cette belle
scène
à ses enfants ». 3. Rotrou, que Corneille n’a p
facilité plaisante des mensonges de Dorante, observe La Harpe, et la
scène
entre son père et lui, où le poëte a su être éloq
emier homme et de la première femme dignes de figurer à jamais sur la
scène
française, aux applaudissements de la postérité,
ume, le principal sous l’accessoire. N’oublions pas que dans quelques
scènes
du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute co
u pour moi, respect, amour, ni crainte. Va, je te désavoue1 (Acte V,
scène
iii.) La provocation LE COMTE, D. DIEGU
châtiment Ne lui servira pas d’un petit ornement. (Le Cid, acte Ier,
scène
iii.) Plaintes de don diègue O rage ! ô
dernier des humains ; Passe, pour me venger, en de meilleurs mains. (
Scène
iv.) Don Diègue fait appel à l’épée de son f
stin me range, Je vais les déplorer. Va, cours, vole, et nous venge. (
Scène
.v.) Don Diègue defend son fils D. Dièg
rvir. Aux dépens de mon sang, satisfaites Chimène2. (Le Cid, acte II,
scène
viii.) Strophes de Polyeucte 3 Source d
re au partage Qui nous rend à jamais contents. (Polyeucte, acte IV,
scène
ii.) Polyeucte et Pauline 2 Polyeucte.
je t’y vais laisser ; ne t’en mets plus en peine ; Je vais… (Acte IV,
scène
iii.) Polyeucte avant le matyre FÉLIX,
m’obéisse. Puisqu’il aime à périr, je consens qu’il périsse. (Acte V,
scène
iii.) À une dame 2 Marquise, si mon vis
eille, anime nostre veine, Toy qui fus toujours seul le maistre de la
scène
, Dont le sçavoir profond et les nobles écrits Tou
a haute comédie ; ici, il l’élève au ton de la tragédie. Comparez une
scène
analogue du don Juan de Molière. Lisez cette lett
urs et les courtisans prenaient parti dans la querelle du Gid : à ces
scènes
d’appel à la désobéissance, je me figure qu’un fr
ouve qu’elle a touché juste. 4. Courage, vers qui fait pleurer à la
scène
. 5. J’en verse. Il veut donner le change sur la
Votre époux Félix n’aime pas les grande émotions, j’allais dire les
scènes
; c’est un caractère faible ; il a l’égoïsme des
chrétien, est un des mots sublimes de Corneille. Tout le reste de la
scène
a la beauté de l’héroïsme et de l’enthousiasme, D
vent dans cette action des circonstances qu’on ne montre point sur la
scène
, et dont nous ne sommes instruits que par le réci
e action, qui puisse, avec toutes ses circonstances, être mise sur la
scène
, il la présentera sans y rien changer. Mais obser
r des yeux(1). Lorsqu’une action ne peut point être présentée sur la
scène
telle qu’elle s’est passée, le poëte peut, pour l
u’il est dans un autre lieu ? Il est donc essentiel que le lien de la
scène
soit un lieu commun, où tous les personnages se r
ectable, ou est assez généralement d’accord que se borner à placer la
scène
dans une ville, ce seroit porter l’incertitude et
et que par conséquent on fixe autant qu’il est possible le lieu de la
scène
particulier. Racine a exactement observé cette r
, et un autre deux années ; et si l’on ne réduisoit pas le lieu de la
scène
à un espace limité, nous verrions en peu de temps
uit. II. De la conduite de l’Action dramatique. Actes et
scènes
. Un ouvrage dramatique est composé de plusieur
e du temps que dure l’action. Voilà par quel moyen le poëte écarte de
scène
les parties de l’action, qui ne peuvent ou qui ne
. L’acte doit donc être composé de plusieurs parties. Ces parties, ou
scènes
, sont caractérisées par l’entrée, on par la sorti
en conseillant, soit en ordonnant, soit en exécutant. Il faut que ces
scènes
soient conduites de manière que le théâtre ne dem
spectateur soit instruit des motifs qui l’y déterminent. La première
scène
sur-tout exige qu’on pratique cette règle à la ri
exige qu’on pratique cette règle à la rigueur. Il faut enfin que les
scènes
naturellement amenées l’une par l’autre, soient s
nt l’ouvrage. C’est ce qu’exige la perfection de l’art. Le nombre des
scènes
n’est pas fixe et déterminé dans les actes : celu
e plus interrompu par l’arrivée d’Antiochus, et repris à la quatrième
scène
; ce qui est un autre défaut. Il est aisé de juge
défauts dans le détail, n’empêchent pas que le fond de cette première
scène
ne soit une des plus belles expositions qu’on ait
si bien distribuée, qu’elle marche toujours, sans qu’il y ait aucune
scène
vide. Un autre homme que Racine auroit à peine co
l’action marchant où la raison la guide, Ne se perde jamais dans une
scène
vide(1). Dénouement, ou catastrophe. Le dé
omplément. Il doit finir, autant qu’il est possible, avec la dernière
scène
, et instruire le spectateur du sort de tous les p
par des exemples. Dans la tragédie de Phèdre par Racine, la première
scène
contient des discours relatifs au sujet. Hippolyt
ui est toujours dominant, et pour lequel les autres paroissent sur la
scène
: c’est celui qui forme l’entreprise, ou qui en e
e. Le poëme comique est en général celui où l’on introduit sur la
scène
des personnages qui font une action amusante et r
i ne tendent qu’à lui, et qu’il soit la cause immédiate de toutes les
scènes
, de tous les traits qui font rire. C’est ce qu’on
théâtre est entièrement tombée par les efforts de la cabale, ferme la
scène
en disant : Vous, à qui cependant j’ai consacré
préférablement l’Ecole des Maris, parce qu’il n’y a presque point de
scène
, qui ne présente une situation. Bret a bien raiso
Ariste frères, Isabelle, Léonor sœurs, et Valère amant d’Isabelle. La
scène
est dans une place publique. AI. Sganarelle et A
ène est dans une place publique. AI. Sganarelle et Ariste ouvrent la
scène
. Sganarelle est un homme d’un âge un peu avancé,
dans ses habits, et suivre l’usage. L’action est préparée dans cette
scène
par des discours relatifs à la façon de vivre de
cette surprise si bien ménagée. Qui se seroit attendu à voir ici une
scène
entre les deux amans ?) Sganarelle amène donc sa
amène donc sa pupille à Valère. Elle dit particulièrement dans cette
scène
: Oui, je veux bien qu’on sache, et j’en dois êt
bien voir et bien sentir l’art avec lequel le poëte a lié et filé les
scènes
, a ménagé et présenté les situations, a excité et
e, un avare, Un honnête homme, un fat, un jaloux, ou bizarre, Sur une
scène
heureuse, il peut les étaler, Et les faire à nos
er ce genre, ont toujours desiré qu’il fût entièrement banni de notre
scène
. Ils pensent avec Boileau que Le comique, ennemi
aire rire. Ils ajoutent que si ce prétendu comique dominoit sur notre
scène
, ce seroit une preuve de la décadence du goût, et
nœud et dans son dénonement : avec peu de changement on l’ajuste à la
scène
; et voilà une comédie à la mode. La Muse mercena
un chef-d’œuvre dans le haut comique. En voici un morceau tiré d’une
scène
pleine de portraits finis. Clitandre. Parbleu,
en pitié tout ce que chacun dit. Il me tombe sous la main une autre
scène
de la même pièce, que je ne passerai point sous s
un parfait modèle de comique et de dialogue tout à-la-fois. C’est une
scène
de la comédie des Fs. Les acteurs de cette scène,
à-la-fois. C’est une scène de la comédie des Fs. Les acteurs de cette
scène
, sont, Philaminte, Chrisale son mari, Beliso sœur
uvre enfant. Je ne puis résister à l’envie de citer un morceau de la
scène
suivante : il est plein de jugement et de raison.
amoureux nous en offre un des meilleurs pour le bas comique, dans le
scène
de Marinette et de Gros-René. Molière y a exprimé
, et les mêmes retours de tendresse qui viennent de se passer dans la
scène
d’Eraste et de Lucile. On y verra le tableau le p
poëtes n’inventoient ni les sujets ni les noms. Ils mettoient sur la
scène
des aventures réelles, des caractères connus ; il
stribua, le premier, la comédie et la tragédie en actes, les actes en
scènes
, et rappela la règle des trois unités. C’est ce q
e imitation de la pièce espagnole, qu’il eut la gloire de réformer la
scène
comique. Molière ne fut donc pas le premier à tr
e comédie, on joua sur le théâtre de Paris, les Rivales, de Qt. Notre
scène
avoit même déjà vu la Mère coquette de ce dernier
x poëtes qui, dans le siècle dernier, ont successivement régné sur la
scène
comique. Destouches est venu immédiatement après
es premiers rangs parmi nos poëtes comiques. Piron n’a enrichi notre
scène
que d’une comédie : c’est la Métromanie, qui sera
sse et avec précision. Il y a beaucoup de jeu et de vivacité dans les
scènes
. Mais en général, elles laissent quelque chose à
ure ne peut être que très-utile à ceux qui veulent travailler pour la
scène
. L’Espagne a été plus féconde qu’aucune autre nat
amatiques qui se rapportent à la comédie, sont la Farce, les pièces à
scènes
détachées, et la Parodie. L’objet de la farce est
ridicules. Les petites pièces de ce genre ont été introduites sur la
scène
pour être représentées à la suite d’une comédie o
autant d’exactitude dans la conduite de l’action, dans la liaison des
scènes
, autant d’art dans la manière de faire naître les
Mais observons ici qu’on trouvera dans toutes ces farces beaucoup de
scènes
dignes de la haute comédie. La Comtesse d’Escarba
Racine, est encore une excellente pièce en ce genre. Des pièces à
scènes
détachées. On nomme Scènes à tiroir ou Pièces
ente pièce en ce genre. Des pièces à scènes détachées. On nomme
Scènes
à tiroir ou Pièces à scènes détachées, celles don
es pièces à scènes détachées. On nomme Scènes à tiroir ou Pièces à
scènes
détachées, celles dont les scènes n’ont aucune li
n nomme Scènes à tiroir ou Pièces à scènes détachées, celles dont les
scènes
n’ont aucune liaison entr’elles. Le poëte y fait
rs suivies d’une dause formée par les personnages qui ont paru sur la
scène
. Un esprit vif et plaisant, fertile en bons mots
ir dans ces sortes d’ouvrages dramatiques. On peut faire des pièces à
Scènes
détachées de différentes espèces, quoique de la m
seul endroit déterminé ne peut fournir le sujet que d’une ou de deux
scènes
de parodie. Il faut alors composer une pièce dans
arodie. Il faut alors composer une pièce dans laquelle on jettera ces
scènes
en s’attachant à les bien traiter, à les amener s
sion. Elle doit de plus être la récapitulation et la péroraison de la
scène
: c’est une remarque que fait J. J. Rousseau. Voi
rtionne le dialogue à la musique, de manière que l’un n’occupe pas la
scène
plus long-temps que l’autre. Des Duo dans l’op
ue l’illusion doit durer aussi long-temps que les acteurs sont sur la
scène
. Quant à la diction, il ne faut se permettre aucu
s, ou fameux dans l’histoire par le grand rôle qu’ils ont joué sur la
scène
du monde. Ainsi les actions qui se passent dans d
tte tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. La
scène
tragique, sans exiger absolument une action termi
Ou n’excite en notre âme une pitié charmante, En vain vous étalez une
scène
savante1. De la terreur et de la pitié. La
pourroit blesser notre délicatesse et nos yeux, se passe derrière la
scène
, et soit mis en récit. Les actions de cette natur
humanité que celles des Grecs et des Romains, ne veulent point que la
scène
soit ensanglantée ; avec ces restrictions néanmoi
est ici le lieu d’observer qu’un personnage méchant, tué, soit sur la
scène
, soit derrière la scène, doit l’être, autant qu’i
er qu’un personnage méchant, tué, soit sur la scène, soit derrière la
scène
, doit l’être, autant qu’il est possible, non par
e Polieucte, jusqu’à quel point ont peut aggrandir et embellir sur la
scène
un sujet tiré de l’histoire. Suivant le rapport d
conde, qu’elle excite beaucoup de curiosité ; il faut que la première
scène
donne la plus grande envie de voir les autres. Da
autres. Dans le nœud, tout doit être action. Ce n’est pas que chaque
scène
doive présenter un événement ; mais chaque scène
n’est pas que chaque scène doive présenter un événement ; mais chaque
scène
doit être ou un nouvel effort qui fasse marcher l
énie, fille d’Agamemnon, et Eriphile, fille d’Hélène et de Thésée. La
scène
est en Aulide, petite contrée de Béotie, près de
partir son époux. Tel est en substance le récit que, dans la première
scène
, Agamemnon fait à Arcas des événemens antérieurs
sans trembler pour cette jeune princesse. AI. Clitemnestre ouvre la
scène
avec Agamemnon. Elle lui dit : Oui, Seigneur, no
on nom verser la Chanmeslé(a). De l’amour dans la tragédie. La
scène
tragique est généralement ouverte à toutes les gr
riment parfaitement la manière dont l’amour doit être présenté sur la
scène
tragique. Tant qu’il y sera peint sous l’un de ce
tainement mettre à côté des morceaux que je viens de citer, une belle
scène
de la tragédie de Rhadamisthe par Crébillon. Je n
orneille, celles de Racine et de nos autres bons tragiques. Voici une
scène
entre Horace et Curiace, qui n’est pas moins un c
rapide, qui anime les morceaux bien dialogués de Corneille, est cette
scène
, où Néron vient de surprendre Britannicus aux pie
oujours vif, toujours soutenu, et va toujours en croissant. Que notre
scène
seroit riche en chef-d’œuvres tragiques, si nos p
où en présence de la cour de Henri II, Jodelle fit paroître sur notre
scène
encore grossière sa Cléopâtre et sa Dn. Vers la f
extraordinaire, et aidé de la lecture des anciens, il fit voir sur la
scène
la raison, mais la raison accompagnée de toute la
ute la pompe, de tous les ornemens dont notre langue est capable…. La
scène
retentit encore des acclamations qu’excitèrent à
On a fait beaucoup de comparaisons entre ces deux souverains de notre
scène
. Mais pouvoit-on réellement comparer deux poëtes
recs et à leur grande simplicité. Il a aimé au contraire à charger la
scène
d’événemens dont il est presque toujours sorti av
ie, et Racine plus homme d’esprit. Il y avoit plusieurs années que la
scène
tragique avoit perdu Racine, lorsque Crébillon y
èrent la gloire de partager avec Corneille et Racine le sceptre de la
scène
. Si le premier, nous retraçant Sophocle, élève l’
pante, des morceaux pleins de noblesse, de grandeur et d’intérêt, des
scènes
vraiment terribles ou attendrissantes, une peintu
sez touchant, assez terrible pour faire un très-grand honneur à notre
scène
, tant que le goût du beau subsistera parmi nous.
nus, ainsi que le dialogue : il y a même du pathétique dans certaines
scènes
. Le style en est doux et pur, mais foible et sans
et Ee. La première est la seule qui reparoisse quelquefois sur notre
scène
: quoique remplie de déclamations, elle offre de
ées des tragiques grecs. Dans la première, sur-tout, il y a de belles
scènes
, et le dénouement en est fort beau. L’Iphigénie e
e organisation, que nous devons nous imaginer voir et entendre sur la
scène
lyrique ; et d’après cette idée, nous ne serons p
ertissement ; car la danse est une partie essentielle de ce poëme. La
scène
y change aussi à chaque acte, parce qu’il faut pl
une courte analyse d’Alceste, ou le triomphe d’Alcide par Quinaut. La
scène
est à Iolchos, ville de Thessalie, près du golfe
appelé aujourd’hui Se. Analyse d’un opéra de Quinaut AI. La
scène
s’ouvre par les noces d’Alceste et d’Admète, roi
du personnage pour lequel on s’intéresse, croissent et redoublent de
scène
en scène ; au lieu que dans l’opéra, l’action doi
nnage pour lequel on s’intéresse, croissent et redoublent de scène en
scène
; au lieu que dans l’opéra, l’action doit n’être
ser. Un changement utile pour les mœurs commence à s’opérer sur notre
scène
lyrique : ambitionnez la gloire d’achever entière
ent. C’est pour cette raison que ceux ci sont presque toujours sur la
scène
. Les dieux ne doivent y paroître que de loin à lo
e Joueur, qui est son plus bel ouvrage et l’un des meilleurs de notre
scène
, il a parfaitement atteint le but de la comédie.
yriste de ce grand homme. Le Joueur1. (Extraits.) Acte I,
scène
i. Hector, seul (c’est le valet du joueur, de
u3 couvert, Bornait sa garde-robe à son justaucorps vert. Acte I,
scène
iv. Valère, Hector. (Valère paraît en désordr
mps point la tête. Va-t’en. Hector. Va-t’en.Tant mieux. Acte I,
scène
v. Valère, se mettant dans un fauteuil.
Hector !… Que ce coquin est heureux de dormir. Hector ! Acte I,
scène
vi. Valère, Hector. Hector, derrière le théâ
u tenté les chances du jeu, qui lui ont été favorables. Acte III,
scène
vi. Valère, Hector. (Valère entre d’argent da
otre honnête tailleur. Valère. >Quel contre-temps ! Acte III,
scène
vii. Madame Adam, M. Galonier, Valère, Hector
alonier. Si…Ma culotte s’use en deux ou trois endroits… Acte IV,
scène
xiii. Valère, Hector. Hector. Le voici. Ses
voit bientôt reparaître ayant tout perdu. 1. Il faut comparer cette
scène
à l’une des meilleures de Molière. Don Juan, IV.
grand personnage, il la rend aussi touchante que la catastrophe d’une
scène
tragique. Son pinceau vif et brillant peint mieux
on est communément tenté de le croire. Il ne suffit pas d’y mettre en
scène
quelques personnages qui parlent l’un après l’aut
voit que c’est l’auteur qui partout s’exprime en personne. Il met en
scène
, par exemple, deux interlocuteurs nommés Philothé
ses dialogues. Il représente d’une manière admirable et le lieu de la
scène
, et les circonstances accessoires. Les caractères
onversation calme ne fournit pas les secours que l’on trouve dans une
scène
animée, ou dans l’intérêt qu’inspire une situatio
ature et qu’ils connaissaient le mieux ; mais je ne crois pas que les
scènes
calmes et paisibles de la vie champêtre fussent c
nre plein de naturel et de grâce. Il rappelle à notre imagination les
scènes
riantes et les beaux aspects de la nature, si ple
llons d’abord considérer, dans ce genre de composition, le lieu de la
scène
, ensuite le caractère des personnages, et enfin l
es, et enfin l’action qui doit en faire le sujet. Quant au lieu de la
scène
, il est clair que ce doit toujours être la campag
ète, dans une pastorale doit peindre très distinctement le lieu de la
scène
. Ce n’est pas assez de mettre sous nos yeux ces g
objet heureusement choisi suffit pour donner une belle couleur à une
scène
tout entière ; c’est ainsi qu’un antique tombeau
pandre de la variété, non seulement dans la description du lieu de la
scène
, mais encore dans celle de tous les objets auxque
des lieux communs. Il faut ensuite qu’il sache assortir le lieu de la
scène
au sujet ou à l’action de la pastorale, et, suiva
il fait entendre les plaintes d’un amant malheureux, donne à toute la
scène
une teinte sombre : Tantum inter densas, umbrosa
crois que c’est ici la grande difficulté de la poésie pastorale. Les
scènes
de la vie champêtre sont, ou du moins paraissent
ps trouvent l’occasion de déployer leur caractère et leurs mœurs, les
scènes
de bonheur ou de chagrin domestique, la tendresse
la poésie pastorale. Théocrite était Syracusain ; et comme toutes les
scènes
de ses églogues se passent dans sa patrie, la Sic
t, après lui, en quelque sorte la terre classique et comme toutes les
scènes
de ses églogues se passent dans sa patrie, la Sic
ues, au lieu de bergers, il fit parler des pêcheurs, et transporta la
scène
du milieu des bois sur les bords de la mer. Mais
Les caractères y sont bien tracés, les incidents pleins d’intérêt, la
scène
et les mœurs peintes d’une manière aussi riche qu
waves, The frequent corse. (V. 1050.) « Vous fûtes témoin de cette
scène
d’horreur, brave Vernon ; vous vîtes nos guerrier
t est le plus frappant du tableau. Nous sommes conduits à travers des
scènes
lugubres jusqu’au moment où la mortalité s’étend
s descriptions graves et majestueuses ; celles qui ont pour objet des
scènes
gaies ou gracieuses peuvent être étendues et prol
nit le modèle, y doit toujours introduire quelques êtres vivants. Des
scènes
mortes ou une nature inerte n’ont presque aucun c
ouver un beau tableau de paysage sans quelque personnage qui anime la
scène
, soit comme acteur, soit seulement comme spectate
ers de Virgile est le plus touchant, parce qu’il mêle au détail d’une
scène
champêtre l’intérêt qu’inspirent deux amants. Si,
résentés, que le lecteur croit se trouver lui-même au milieu de cette
scène
horrible. La mort de Priam est surtout un chef-d’
est vrai, dans ses tableaux de mœurs et de caractère ; cependant ses
scènes
sont presque toujours parfaitement choisies, et i
se, les chefs puissants, la guerre sanglante, l’ombre ténébreuse, les
scènes
lamentables, » et mille autres semblables que l’o
isie, rendre une description complète, ou par un seul mot peindre une
scène
tout entière à l’imagination. Nous en avons une p
bords qu’arrosent les eaux enchantées de la Deva. » Au milieu de ces
scènes
sauvages : « les eaux enchantées de la Deva, » pr
dernes ont accoutumé nos oreilles. C’est l’élan de l’inspiration. Les
scènes
, au lieu d’être froidement décrites, se passent s
n rapport avec les affaires ni les mœurs des Juifs ou des Hébreux. La
scène
se passe dans cette partie d’Arabie appelée la te
n histoire, c’est-à-dire que, s’il veut composer une fable, il met en
scène
son chien, son mouton ou son loup ; s’il veut écr
éide ; car, pendant plusieurs livres, Achille ne reparaît plus sur la
scène
, il reste inactif ; et l’imagination ne se fixe q
rage aussi étendu, et délassent le lecteur en changeant le lieu de la
scène
. Au milieu des combats, par exemple, le récit d’u
t profiter de la distance des temps ou de l’éloignement du lieu de la
scène
pour embellir son récit de tous les charmes de la
que souvent il soit tendre et pathétique, et sache nous présenter des
scènes
douces et gracieuses d’amour, d’amitié et de comp
tion du poète, c’est-à-dire depuis l’époque où le héros paraît sur la
scène
jusqu’au dénouement, nous verrons que la durée de
s’être passé dans la conversation des personnages que le poète met en
scène
. Lorsque, dans la suite, l’art d’écrire eut fait
ous empêcher de plaindre en la condamnant. Homère ne la met jamais en
scène
sans lui faire tenir quelque discours propre à no
dans les batailles une heureuse variété. Il transporte fréquemment la
scène
de la terre dans le ciel, et repose agréablement
te fureur guerrière qui règne dans l’Iliade, l’Odyssée nous offre les
scènes
les plus aimables et les plus touchantes d’hospit
de vertu que nous donnent tous les personnages que le poète a mis en
scène
. Cependant il est impossible de ne pas reconnaîtr
ze derniers livres, lorsqu’Ulysse est rentré dans Ithaque. Quoique la
scène
où il se découvre à sa nourrice Euryclée, et cell
. La nature l’avait doué d’une sensibilité exquise ; on voit dans les
scènes
les plus touchantes de son poème qu’il avait épro
dans cette partie de son sujet, qui présentait une grande variété de
scènes
pleines de tendresse et de magnificence. À l’affr
té ne nous offre rien de comparable au sixième livre de l’Énéide : la
scène
est grande et frappante ; les objets ont quelque
i cruelles et aussi sanglantes que celles des Romains, présentent des
scènes
hideuses que repousse la poésie épique, et qui d’
is, il faut l’avouer, le génie de Lucain semble se complaire dans les
scènes
d’horreur, il aime à s’y arrêter longtemps ; ce n
ste entre les chrétiens et les Sarrasins. Le sujet n’offre pas de ces
scènes
terribles et féroces qu’enfantent les guerres civ
nt ni assez longues ni assez multipliées pour fatiguer le lecteur. La
scène
change souvent de place ; du théâtre des armes, d
ies religieuses, des intrigues d’amour, des aventures de voyages, des
scènes
pastorales intéressent et délassent tour à tour l
ils arrachent Renaud aux voluptueux enchantements d’Armide, sont des
scènes
sans doute très amusantes et embellies de tous le
décrit. Ses vers sont tour à tour grands et majestueux s’il peint des
scènes
imposantes ; doux et gracieux s’il dessine des im
tre ne posséda mieux que lui le talent de raconter et de décrire. Les
scènes
font tableau, les événements se passent sous nos
sée, ne nous offre que des images très confuses, mais effroyables. La
scène
est transportée au pays des Cimmériens, toujours
un événement humain qui lui eût offert l’occasion de peindre quelques
scènes
de la vie, et de développer les caractères et les
’une épopée. Les objets nombreux qui se succèdent continuellement, la
scène
transportée tour à tour sur la terre, dans le cie
entre les anges rebelles et les célestes légions, nous présentent des
scènes
vives et tumultueuses. L’innocence, la pureté, l’
dmirable les sentiments les plus doux et les plus tendres. Lorsque la
scène
se passe dans les jardins d’Éden, les tableaux so
t exposés les rois et les personnages qui jouent un grand rôle sur la
scène
de la vie ; l’autre est le tableau des faiblesses
ur un théâtre qu’il orna de décorations qui rappelaient le lieu où la
scène
était placée. Tout ce que débitaient les acteurs
uvèrent liés à l’action ou au récit des personnages introduits sur la
scène
. Le drame commença dès lors à prendre une forme r
t naturellement être présentes, comme les habitants de la ville où la
scène
se passait, les amis des principaux personnages ;
lle et vraisemblable des actions humaines, l’on ne doit amener sur la
scène
que les personnages absolument nécessaires à la m
Afin que les personnages qui le composent aient un libre accès sur la
scène
, il faut qu’en dépit même du sens commun, elle se
te la noblesse et toute la dignité qu’il a dans l’histoire ; mais les
scènes
dans lesquelles il est question de l’amour des de
re qu’elle pourrait comprendre plusieurs événements, et amener sur la
scène
un grand nombre de personnages, sans pour cela ma
faut encore qu’elle se retrouve dans chaque acte, et même dans chaque
scène
. La division des pièces de théâtre en cinq actes
e représentaient depuis un bout jusqu’à l’autre sans interruption. La
scène
était toujours occupée, et le rideau ne s’abaissa
aux yeux du spectateur, ou se passe à quelque distance du lieu de la
scène
. Le premier acte doit contenir une exposition cla
se faisait par un prologue, ou bien un acteur seul s’avançait sur la
scène
avant la représentation, et donnait au spectateur
Il faut que la conversation entre les premiers acteurs amenés sur la
scène
donne une idée claire et précise du sujet. L’intr
iendra plus compte de son talent. Pour cela, il ne doit amener sur la
scène
que les personnages absolument nécessaires à la m
uriosité du spectateur. Voilà le grand art de Shakspeare ; toutes ses
scènes
sont pleines de sentiment et d’action ; on n’y tr
événements doivent se presser davantage, le poète doit mettre sur la
scène
plus de force et de chaleur. Dans ces moments imp
une tragédie, nous allons jeter un coup d’œil sur la distribution des
scènes
qui composent chaque acte. L’arrivée d’un nouvel
taient sur le théâtre, détermine ce que l’on appelle une scène37. Ces
scènes
, ou ces conversations successives, doivent être p
urée d’un acte, c’est-à-dire que tous les personnages qui sont sur la
scène
, ou qui conversent ensemble, ne doivent pas se re
entièrement fini ; car il est de principe que toutes les fois que la
scène
est vide, l’acte est censé terminé. Cette règle e
se succèdent sans être nécessairement amenés l’un par l’autre, et les
scènes
paraissent tellement décousues, que la plupart de
que la première, c’est qu’un personnage ne doit jamais entrer sur la
scène
ou se retirer sans un motif évident pour le spect
cessaires. L’unité de lieu consiste à ne jamais changer le lieu de la
scène
, c’est-à-dire que l’action tout entière doit se p
es déterminés par des pauses ou des intervalles ; qu’au contraire, la
scène
était toujours occupée soit par les personnages d
trois unités à laquelle il leur était impossible de manquer. Comme la
scène
ne pouvait jamais changer, ils se trouvaient cont
ier que c’est entre les actes seulement que l’on peut supposer que la
scène
a changé de temps ou de lieu ; car, tant que les
sible de prendre cette liberté. En effet, dans le cours d’un acte, la
scène
ne doit jamais changer, et l’on ne doit jamais su
d’un jour, et l’unité de lieu n’y est pas moins bien observée, car la
scène
ne change jamais, et se passe tout entière dans l
ons examiner le caractère des personnages que le poète peut mettre en
scène
. Quelques critiques ont pensé que la tragédie, pa
cœur de l’homme. Le caractère moral des personnages introduits sur la
scène
est un objet d’une bien plus grande importance qu
ibuer encore, c’est que les femmes ne pouvaient point paraître sur la
scène
. Mais quoiqu’on ne puisse alléguer aucune raison
il faut qu’il devienne en quelque sorte la personne même qu’il met en
scène
, qu’il en emprunte tous les sentiments ; car, je
e trouvait alors Porcius. Il eût été très bien que le témoin de cette
scène
dît en la racontant : « Immobile d’étonnement, se
en mieux dans cette partie de la composition. On ne trouve dans leurs
scènes
pathétiques ni subtilités ni exagérations ; ils n
dans aucun poète tragique. Je ne rappellerai ici que cette admirable
scène
de Macbeth, où Macduff apprend que sa femme et se
seulement chaque acte de leurs tragédies, mais encore la plupart des
scènes
les plus intéressantes. Après avoir examiné toute
caractère du personnage représenté. Lorsque, dans le cours d’une même
scène
, le même personnage avait à éprouver des émotions
ltaire a répété plusieurs fois qu’Athalie était le chef-d’œuvre de la
scène
française. C’est une tragédie entièrement dans le
si ses beautés ou ses défauts l’emportent. Ses pièces sont pleines de
scènes
et de passages admirables ; il y a des morceaux a
que de rappeler les mœurs des temps où il transporte ses différentes
scènes
, d’en représenter les principaux personnages, et
ar Lee, est la meilleure de ses pièces ; et dans quelques-unes de ses
scènes
, il ne manque ni de feu ni de sensibilité, quoiqu
la Belle pénitente : il y a dans toutes deux un assez grand nombre de
scènes
touchantes et véritablement pathétiques pour just
déchirent. Il est fort remarquable que les trois chefs-d’œuvre de la
scène
française reposent sur un sujet religieux, l’Atha
de l’unité soit renfermé dans de justes limites, et que le lieu de la
scène
ne change point, au moins pendant le cours du mêm
la scène ne change point, au moins pendant le cours du même acte. Les
scènes
ou les conversations successives doivent être lié
ous les siècles et à toutes les contrées ; le poète tragique place la
scène
partout où il lui plaît, il choisit une action da
mœurs et ces caractères nous sont connus. Il est donc évident que la
scène
et le sujet d’une comédie doivent être choisis pa
que Plaute et Térence n’ont pas suivi ce précepte ; ils ont placé la
scène
de leurs comédies dans la Grèce, et puisé leurs s
développement. Une personne violente et emportée arrive-t-elle sur la
scène
, le spectateur peut s’attendre à voir paraître au
ecte et avouée contre certains personnages connus que l’on mettait en
scène
sous leur propre nom. Telles sont les pièces d’Ar
mps après Aristophane, une loi vint interdire aux poètes de mettre en
scène
les personnes sous leur véritable nom, parce qu’o
enferme plusieurs années, renferme même la vie entière d’un homme. La
scène
, au premier acte, se passe en Espagne ; au second
infecta, comme on le sait, la cour et toute la nation, s’empara de la
scène
comique, et y régna pendant presque tout le siècl
quable par le tour aisé et poli du dialogue ; et, à l’exception d’une
scène
assez peu décente, elle est généralement très mor
de nos dernières pièces qui ont eu le plus de succès sont purgées des
scènes
licencieuses et des rôles dégoûtants de la comédi
s réflexion que ces mots doivent leur force à ce qui les précède ; la
scène
où ils sont placés est comme une pyramide dont il
Qu’il mourût. « Ce qui est sublime dans cette
scène
, ce n’est pas seulement cette réponse, c’est tout
ans cette scène, ce n’est pas seulement cette réponse, c’est toute la
scène
, c’est la gradation des sentiments du vieil Horac
ns un mois ou dans une année, ou qu’elle dure plus longtemps ; que la
scène
soit fixée dans un seul endroit, comme dans l’Ili
ce temps-là, était écrit d’une manière qui répondait au dessein. « La
scène
s’ouvre par un chœur d’Anges, et Michel parle ain
aire est, je crois, le seul qui ait fait paraître une ombre sur notre
scène
. Il convient lui-même que c’était une entreprise
adition a consacrée, je crois que l’on pourrait faire paraître sur la
scène
l’ombre d’un personnage, ou même un génie, lorsqu
nous gagnerions si les démons et les sorciers venaient occuper notre
scène
, et surtout si le mauvais goût et la médiocrité s
voir, dans cette pièce, introduit un genre nouveau, en mettant sur la
scène
, à l’imitation des Anglais, les noms des rois et
plus connues du théâtre de Shakspeare, ont été transportées sur notre
scène
par M. Ducis. Le sage auteur a fait disparaître,
on goût, mais c’était par stérilité. « Ce n’est pas que deux ou trois
scènes
pathétiques ne puissent faire un très bon effet.
uel il sacrifie tout, nécessite souvent un ton sérieux qui affadit la
scène
quand l’action ne l’échauffe pas, et il est sûr q
ontiennent beaucoup plus de préceptes et de sentences ; il y a peu de
scènes
qui n’en offrent plus ou moins : quelques-unes ne
exécuté de la manière la plus simple, et présentant en même temps des
scènes
pleines de force et de naturel : Dum paucos dies
oir jamais senti ce qu’il lui fait éprouver. — S’il décrit de grandes
scènes
ou des objets généraux, il montre la nature dans
4.) 28. Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs, Sur la
scène
des champs amenez des acteurs : Cet art de l’inté
ouveau personnage sur le théâtre, forme ce qu’on appelle une nouvelle
scène
. » Nous n’avons pas trouvé cette définition assez
imitateur, sont honnêtes. Il est permis de mettre des coquins sur la
scène
, mais il est beau d’y mettre des gens de bien. »
, on ne lui attribue guère que des innovations relatives à la mise en
scène
. Voyez Grysar, De Do riensium Comœdia, p. 74. Une
lusieurs fois, sans reconnaître ni la durée du temps ni le lieu de la
scène
, ni la plupart des circonstances des actions les
mais elle y était interdite. Le public se plaisait aux changements de
scène
il voulait qu’on le divertît par la variété des
ire lui-même, que les nouveautés cependant n’effrayaient guère : « La
scène
du Cid est tantôt au palais du roi, tantôt dans l
r sans peine. » (Commentaire sur le Cid. Comparez sur Cinna, acte II,
scène
I.) Enfin l’élève de Voltaire, Frédéric le Grand,
gédie intéressante : au lieu de ce que, dans ces pièces anglaises, la
scène
dure un espace de quelques années. » M. Barthéle
r des larmes ; Bajazet (1672), nouveauté hardie qui transporte sur la
scène
un épisode d’histoire contemporaine ; Mithridate
nances. Ses plans sont des modèles de dextérité. L’intérêt s’anime de
scène
en scène : tout est préparé, motivé, justifié. Ja
es plans sont des modèles de dextérité. L’intérêt s’anime de scène en
scène
: tout est préparé, motivé, justifié. Jamais styl
tions que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvait la
scène
française lorsqu’il commença à travailler. Quel d
ie extraordinaire, et aidé de la lecture des anciens, fit voir sur la
scène
la raison, mais la raison accompagnée de toute la
oles critiques, de rabaisser un mérite qu’ils ne pouvaient égaler. La
scène
retentit encore des acclamations qu’excitèrent à
édies, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la
scène
française. Par elles il ouvrit à l’art des voies
tor, Astyanax, dont la mort est demandée par la Grèce. Acte III,
Scène
viii. Andromaque, Céphise (sa confidente). C
Andromaque. Allons sur son tombeau2 consulter mon époux. Acte IV,
Scène
i. Andromaque, Céphise. Céphise. Ah ! je n’e
s d’Agamemnon, à Oreste qui l’aime, le soin de la venger. Acte V,
Scène
i. Hermione, seule.. Où suis-je ? qu’ai-je fa
pas, L’assassiner, le perdre ? Ah ! devant1 qu’il expire… Acte V,
Scène
ii. Hermione, Cléone (sa confidente). Hermio
vengera. Je ne mourrai pas seule, et quelqu’un me suivra. Acte V,
Scène
iii . Oreste, Hermione, Cléone. Oreste. Madam
moi, Traître, qu’elle ait produit un monstre tel que toi. Acte V,
Scène
iv. Oreste, seul. Que vois-je ? est-ce Hermio
aire Tous les noms odieux que j’ai pris pour lui plaire ! Acte V,
Scène
v. Oreste, Hermione, Cléone. Pylade. Il faut
dans quelques morceaux brillants et achevés, comme le monologue de la
scène
première du cinquième acte. C’en est assez pour q
elques pièces au moins, sut réunir les beautés de l’une et de l’autre
scène
, et se montrer grand prosateur en même temps que
nce, le titre glorieux de créateur. En 1636, il s’élança enfin sur la
scène
tragique et fit jouer Médée. C’est le premier écl
de l’heureux dénouement de la pièce et de la physionomie de plusieurs
scènes
et de certains personnages, le Cid, représenté en
quence dans le récit de Cinna ! Quel art et quelle profondeur dans la
scène
pompeuse où Auguste délibère s’il doit se démettr
Qu’y a-t-il dans le théâtre antique de comparable à cette magnifique
scène
d’Auguste qui faisait pleurer d’admiration le gra
it de pièce où l’ordre du théâtre fût plus beau et l’enchaînement des
scènes
mieux ménagé. Corneille s’est surpassé dans Cinna
une véritable tragédie. Ce n’est qu’une tentative pour mettre sur la
scène
des morceaux excellents qui ne formaient pas un t
a fable en est vicieuse. Elle n’inspire ni terreur ni pitié. Quelques
scènes
, cependant, atteignent une grandeur sublime et ra
genre qu’il avait d’abord traité, la comédie du Menteur, donnée à la
scène
en 1642. Cette imitation de Lope de Vega est la p
aventures romanesques et les turlupinades aient été remplacées sur la
scène
par la morale et par un rire de bon aloi. C’est à
ujets, sentiments, style, jeu, costumes, décorations. Il bannit de la
scène
les souillures des premiers siècles, comme la lic
débitent sans cesse des maximes et des sentences, et ses plus belles
scènes
ont trop souvent le tort de ressembler à des diss
lhem de Castro, même des Roxas. Extrait de Don Sanche. Acte I,
scène
III. Dona Isabelle, Dona Léonor, Dona Elvire,
s, et laissons-les juger De quel côté l’amour avait su m’engager.
Scène
IV. Don Manrique, Don Lope, Don Alvar, Carlos
; Je m’y rendrai sur l’heure, et vais l’attendre. Adieu. Acte IV,
scène
III. Dona Léonor, Carlos. Carlos. Madame, vou
à cette obscurité Qui ne fait que justice à ma témérité. Acte V,
scène
IV. Dona Isabelle, Dona Léonor, Dona Elvire,
courroux ; Et rien… Mais le voici qui vient s’en plaindre à vous.
Scène
V. Dona Isabelle, Dona Léonor, Dona Elvire, B
hefs-d’œuvre. La haine des deux frères est peinte avec énergie, et la
scène
de l’entrevue très bien traitée. Les caractères d
ies. En 1667, n’étant encore âgé que de vingt-sept ans, il mit sur la
scène
Andromaque : désormais il va être lui-même, et il
er difficilement. Racine, en produisant Andromaque, inaugurait sur la
scène
une forme de tragédie nouvelle, pleine de sensibi
e. Racine emprunta beaucoup à la pièce grecque ; mais les plus belles
scènes
d’Euripide n’approchent pas de celles de Racine,
ntenon, et après quelques hésitations, il composa Esther, non pour la
scène
française, mais pour le petit théâtre des pension
ans, parla de la grande tragédie biblique comme du chef-d’œuvre de la
scène
et de l’esprit humain. Le fanatisme irréligieux d
riable, voilà Racine. Extrait d’Iphigénie en Aulide. Acte Ier,
scène
I. Agamemnon, Arcas. Agamemnon. Oui, c’est Ag
ont voulu m’éprouver ; Et tu me punirais, si j’osais l’achever !
Scène
II. Agamemnon envoie Arcas au-devant de Clytem
insi Agamemnon a pris de vaines mesures. Il s’écrie avec douleur :
Scène
V. Agamemnon, Ulysse. Agamemnon. Juste ciel,
en va devenir L’éternel entretien des siècles à venir71. Acte II,
scène
II. Agamemnon, Iphigénie, Ériphile, Doris. Ip
fille. Adieu ! Projets de Mithridate. (Les Plaideurs, acte III,
scène
I.) Mithridate. Approchez, mes enfants. Enfin
, où le véritable type du jaloux est mis pour la première fois sur la
scène
. En 1661, les Fâcheux, joués à Vaux dans une gran
. Mais quatre ans après l’École des femmes, il produisit enfin sur la
scène
un véritable chef-d’œuvre de poésie et d’art : le
conversations qui remplissent la pièce sont si habilement tournées en
scènes
, enfin le style est si correct et si incisif, que
action, et le poète paraît cette fois plus préoccupé de mettre sur la
scène
sa propre personne que de créer des types générau
n et qu’il a fait revivre au théâtre ! C’est une revue générale de la
scène
du monde. Molière est de plus un grand écrivain.
t à leur rang. Les Femmes savantes. (Les Femmes savantes, acte II,
scène
VII.) Chrysale. Le moindre solécisme en parla
qu’il a parlé ; Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé.
Scènes
de Tartuffe. Tartuffe, par de faux semblants d
onseils que les siens, et a résolu d’en faire son gendre. Acte Ier,
scène
V. Orgon, Cléante, Dorine. Orgon.
r avance La part que vous prenez à sa convalescence. (Elle sort.)
Scène
VI. Orgon, Cléante. Cléante. À votre nez, mon
ère », disait Voltaire. Les Dettes du joueur. (Le Joueur, acte III,
scène
IV) Géronte, le père du joueur ; Hector, le
jamais prendre cette monnaie. Le Fanfaron. (Le Joueur, acte III,
scène
XI.) Le Marquis, Valère. Le Marquis. Savez-vo
. Ah ! ah ! je suis blessé. Le Joueur ruiné. (Le Joueur, acte IV,
scène
XIII.) Valère, Hector. Hector. Le voici. Ses
mais devient insupportable. L’Homme de cour. (Le Joueur, acte II,
scène
IV.) Le Marquis, Nérine. Le Marquis. Homme de
-bonjour que par convulsion. Le Légataire. (Le Légataire, acte V,
scène
VII.) Un valet et une servante, Crispin et Lis
coup le ton jusqu’à la familiarité, d’introduire du comique dans des
scènes
faites pour inspirer la terreur et la pitié, d’av
comédie avant les chefs-d’œuvre de Molière. Le Passage des ombres.
Scènes
d’Alceste. Alcide va chercher dans les enfers
IV. (Le théâtre représente le fleuve Achéron et ses sombres rivages.)
Scène
ire . Caron, Les Ombres. Caron, ramant sa barqu
peindre des animaux ou des végétaux ? Non, ce qu’il met réellement en
scène
, c’est l’homme, l’homme de toutes les conditions,
jouer, d’abord sur des théâtres particuliers, ensuite sur les grandes
scènes
, un nombre considérable de comédies dont deux mér
es, un comique noble et de bon goût, et, au milieu de ce comique, des
scènes
très touchantes savamment ménagées, enfin des tra
erons encore le Dissipateur, qui reparut avec succès, en 1819, sur la
scène
de la rue de Richelieu. Quand Destouches quitta l
et114 ». Le Glorieux rougissant de son père. (Le Glorieux, acte IV,
scène
VII.) Le Comte de Tuflères doit épouser la fil
e connaître et de punir mon fils ; Et mon juste dépit lui prépare une
scène
Où je veux mettre enfin son orgueil à la gêne.
as digne de vous115. Le Contrat de mariage. (Le Glorieux, acte V,
scènes
IV et V.) Lisimon. Approche, monsieur Josse.
emarquable, une imagination brillante, il n’est parvenu à donner à la
scène
aucun véritable chef-d’œuvre. Les idées et les vu
la vérité de la gradation, la délicatesse des nuances. Il agrandit la
scène
en y déployant un appareil qu’elle n’avait plus d
sant que ses dupes crédules ; et l’amas d’horreurs sans motif dont la
scène
est souillée révolte l’imagination et répugne au
de Minos, le Dépositaire, Chariot, Dom Pèdre, n’offrent pas une belle
scène
. C’est à peine si l’on y trouve quelques vers dig
oupire, et meurt en l’embrassant. L’Ambitieux. (Mahomet, acte II,
scène
V.) Je suis ambitieux : tout homme l’est, san
tannicus ; Lui qui dix ans proscrivit Athalie ; Qui, protecteur d’une
scène
avilie, Frappant des mains, bat à tort, à travers
; Dans tout Nevers, du matin jusqu’au soir, Il n’était bruit que des
scènes
mignonnes Du perroquet des bienheureuses nonnes ;
s heureux, elle étincelle de traits piquants, on y trouve beaucoup de
scènes
ingénieusement amenées ; mais en général les situ
le goût sont blessés. » Piron a obtenu aussi quelques succès sur la
scène
tragique. Gustave Wasa (1733), dénué des agrément
u au théâtre par la force des situations. Fernand Cortez (1741) a une
scène
réellement belle, mais défigurée par des vers biz
te oisif et les forains t’attendent. Cours, après t’être vu, sur leur
scène
, avili, De l’opprobre, avec eux, retomber dans l’
temps restés au répertoire. Ils sont fort habilement disposés pour la
scène
, et très remarquables par la simplicité de l’intr
outa les inspirations du Dante à celles du tragique anglais. Dans une
scène
entre Roméo et Montaigu (acte IV, scène v), « le
du tragique anglais. Dans une scène entre Roméo et Montaigu (acte IV,
scène
v), « le génie de Ducis coule à pleins bords », s
re pour Sophocle et Euripide ; il écrivit Œdipe chez Admète. Quelques
scènes
sont pleines de pathétique et ont une grandeur su
vre la plus hardie et la plus romanesque qu’on eût encore mise sur la
scène
française. Il suivit exactement son modèle, si ce
usse ait fait horreur au public français et n’ait pu s’établir sur la
scène
. L’imitateur de Shakespeare réussit mieux dans Ot
r, mais ne survit pas à sa victime. De grandes beautés de détail, des
scènes
pleines d’énergie, la portée morale que le poète
aute commise contre l’autorité paternelle, ont soutenu Othello sur la
scène
plus longtemps qu’aucune autre des pièces de Duci
t beau lui appartient. Toutes ses tragédies renferment de fort belles
scènes
, mais elles sont très inégales. Deux choses princ
e à connaître l’homme et à l’aimer. Extrait d’Hamlet. Acte IV,
scène
III. Hamlet voit apparaître l’ombre de son pèr
hélie.) Ces larmes, savez-vous pour qui vous les versez ? Acte V,
scène
VI. Hamlet, placé entre Gertrude, sa mère, meu
ère qui, après le Méchant, avait envahi et n’avait cessé d’affadir la
scène
. Il débuta au Théâtre-Français, en 1786, par l’In
ations, par l’excellente morale qui en découle sans effort. Plusieurs
scènes
, surtout la scène épisodique des cinq cousins, so
lente morale qui en découle sans effort. Plusieurs scènes, surtout la
scène
épisodique des cinq cousins, sont fort gaies. Ce
eunesse, de toute sa vie ». Les Châteaux en Espagne. Acte III,
scène
VI. M. d’Orglande, seul. J’admire, en vérité
e. À propos… Il raisonne assez passablement. (Il sort.) Acte III,
scène
VI. Victor, seul. Il est fou… Là… songer qu’
r la tragédie : l’un, qu’il est presque impossible que la plupart des
scènes
ne soient tirées aux cheveux pour les amener dans
; ce qui ôte à la tragédie beaucoup de sa majesté ; au lieu que si la
scène
était publique, comme chez les anciens, les acteu
temps, tandis que la tragédie ne présente que ce qui se passe sur la
scène
; mais il ne dit pas si la scène peut ou ne peut
présente que ce qui se passe sur la scène ; mais il ne dit pas si la
scène
peut ou ne peut pas changer, et s’il ne serait pa
uel poète épris de leurs tableaux touchants, Quel sensible mortel des
scènes
de l’automne N’a chéri quelquefois la beauté mono
vanté l’élégance et l’esprit. Il serait impossible d’en détacher une
scène
tant soit peu digne de figurer auprès de celles d
ria (1821), où il avait déployé un grand luxe de poésie et de mise en
scène
. Les mauvais vers contre l’inquisition et contre
e monarque, le moins tragique des temps modernes, il introduit sur la
scène
, — outre le médecin, le barbier et le prévôt du r
e vérité225. Plein de respect pour les maîtres qui ont illustré notre
scène
par tant de chefs-d’œuvre, il se proposa, nous di
Vêpres. La composition manque de plan. Ce n’est qu’une succession de
scènes
épisodiques plus ou moins adroitement cousues. Au
nt avec agrément et avec une grâce légère des sites, des mœurs et des
scènes
de l’Italie. Les formes rajeunies de la ballade y
t c’est toi qui m’attends ! » La Patrie. (Marino Faliero, acte I,
scène
II.) … Ô bien qu’aucun bien ne peut r
entendu. Les Vêpres Siciliennes. (Les Vêpres siciliennes, acte V,
scène
V) Lorédan, la princesse, Procida, l’épée à
les de ce genre, dans lesquelles une pensée philosophique est mise en
scène
sous une forme épique ou dramatique. Alfred de Vi
l n’était pas très facile de penser que ce n’était là que la première
scène
d’un drame dont le dénouement seul pouvait faire
âme. Hier, fatale idée ! elle conçut l’envie De revoir pas à pas la
scène
de sa vie, La maison, le jardin, et de tout parco
omique se coudoient. Enfant de ce chaos, Cromwell ne put supporter la
scène
. On n’osa même point essayer de l’y produire. Il
s (1832), les Burgraves (1834), et ceux mêmes qu’il ne livra pas à la
scène
, comme Torquemada (1882), présentent un mélange i
emple dans les Oiseaux envolés des Voix intérieures ou dans certaines
scènes
de ses drames, comme dans le Roi s’amuse et les T
elle, quoique imitée. Les grands dîners. (Les deux Gendres, acte I,
scène
IV.) Amélie, Mme Dalainville, Dupré, Charles
ais je ne puis l’aimer. L’Ambitieux. (Les deux Gendres, acte III,
scène
I.) Mme Dalainville, Dalainville. Dalainville
ier sous le joug de la foi chrétienne. On rencontre dans ce drame des
scènes
fortes, émouvantes, bien conduites. Le dialogue d
ez les héritiers d’Athènes, Français, n’oserez-vous me voir sur votre
scène
? Je ne déguise rien, je dis tout dans mes vers :
de du sang. » Nous pourrions citer de cette tragédie politique telle
scène
tout entière qui remonte vraiment à la grande tra
on contre les préjugés, était fait plutôt pour la lecture que pour la
scène
. D’un autre côté, la vérité historique est souven
de son père avec toutes ses charges. (L’Honneur et l’Argent, acte II,
scène
VI.) George, Le Notaire. Le notaire approche
de la nature orientale. Qu’il dépeigne, dans les Poèmes barbares, les
scènes
imposantes de l’Océan et du désert, le repos des
e que Destouches a exprimé de la manière la plus énergique dans cette
scène
admirable. » (Saint-Marc Girardin, Littérature dr
édit. 1819. 123. Lettre à la baronne de Warens, 1757. 124. Lire la
scène
de la reconnaissance de la Péruvienne Alzire et d
27. Journal de Paris, 14 mars 1724. 128. Voir le Temple de Mémoire,
scène
. 129. Voir les Mémoires du président Hénault, ch
i lit sans pitié ses ouvrages aux pauvres malades. » Vous décrirez la
scène
et vous développerez le caractère esquissé par Bo
une très grande hauteur, forment un vaste demi-cercle en regard de la
scène
qui en est le diamètre ; tout en haut, on a ménag
s, alors le παραπέτασμα, sorte de rideau, s’abaissa et laissa voir la
scène
. C’est un carré long, à 10 ou 12 pieds au-dessus
dialoguer : au centre de cette bande, un peu en arrière, se trouve la
scène
proprement dite σκήνη, renfermant les décors, qui
décors, qui placés sur des pivots, changeaient à vue d’œil. Entre la
scène
et les gradins s’étend l’orchestre, parterre demi
ocle même qui les porta au nombre de quinze. Cette entrée du chœur en
scène
, qu’on nomme πάροδος, était majestueuse, et j’ai
s, divers spectacles pieux tirés du nouveau Testament ; c’est sur une
scène
à trois étages, représentant le ciel, l’enfer, et
es anciens ? Sans doute, Racine a eu raison de le remplacer sur notre
scène
par le personnage d’Ulysse, mais il serait téméra
mais un confident ; qu’il a remplacé Ménélas par Ulysse, supprimé la
scène
familière où nous voyons, dans Euripide, Clytemne
nt ce dernier était l’objet : Racine ne pouvait transporter sur notre
scène
, au risque d’étonner ou de choquer les spectateur
en leur donnait quelque chose de sa grande unie, et ceux qu’il met en
scène
sont plus grands que ceux de l’histoire, plus ric
captivent ! 3º De 1659 à 1674. — Après six années passées loin de la
scène
, Corneille, grâce au surintendant Fouquet, rompt
sont remplies de petites intrigues amoureuses : il a défiguré par les
scènes
de la plus froide galanterie, par les complicatio
leur politique se mêlent les intérêts de leur amour… Quelques belles
scènes
politiques, où le poète, rentrant dans sa nature
iment qui nous reposent du sublime continu que nous trouvons dans les
scènes
qui précèdent. Sabine est plus intéressante, plus
ges ; son rôle est quelque peu languissant parfois, dès les premières
scènes
. Elle vient d’entretenir sa confidente ; soudain,
. Aristote condamne les catastrophes qui ensanglantent inutilement la
scène
; Addison, dans son Spectateur, désapprouve Corne
les grâces de son imagination, il en a surtout fait autant de petites
scènes
dramatiques, autrement vivantes que les froids ré
vrage Une ample comédie à cent actes divers Et dont la
scène
est l’univers. C’est ainsi que dans le cadre res
ait de l’apologue « une ample comédie à cent actes divers, et dont la
scène
est l’univers ». Il est vrai qu’il est à la fois
ombien ces masques d’animaux sont transparents dans ces mille petites
scènes
comiques où nous nous voyons comme si l’on nous p
rs analogues avec lesquels un animal quelconque est présenté sur la «
scène
» ; ses mœurs sont identiques dans toutes les fab
s Molière. Voici, par exemple, le Lièvre et la Tortue : quelle petite
scène
achevée ! Peinture des caractères d’abord : vaine
s que l’apologue des anciens a été métamorphosé par lui en une petite
scène
où le dialogue remplace un récit sec et nu. Il es
t une véritable révolution dans notre théâtre, en transportant sur la
scène
française, jusqu’alors occupée par l’héroïsme cor
ans scrupules et plein d’ambition jalouse se découvre bien dans cette
scène
où, passant ses crimes en revue, elle prétend s’e
plus que sur les ridicules qu’il se croit obligé d’encenser. Dans la
scène
du sonnet, les approbations qu’il ne ménage pas à
ration : Molière a été dès lors considéré comme le grand maître de la
scène
comique, et Voltaire a pu dire que jusqu’à lui «
t de la passion. La seconde, simple et naturelle, nous représente les
scènes
ou les incidents de la vie quotidienne, prend ses
ez assisté à la plus belle, à la plus émouvante représentation que la
scène
française ait jamais enregistrée dans ses annales
cé, et les applaudissements presque en même temps qu’elle. La seconde
scène
, entre l’Infante et Léonor, a été accueillie un p
llie un peu plus froidement. Mais quand les acteurs sont arrivés à la
scène
de la rupture entre le comte et don Diègue, la vi
ui vaut qu’on se passionne, et qui fera époque dans les annales de la
scène
française ; sans doute, avoir été acteur dans cet
lle ; tout se passe dans Séville ; mais le lieu particulier change de
scène
en scène ; tantôt c’est le palais du Roi, tantôt
t se passe dans Séville ; mais le lieu particulier change de scène en
scène
; tantôt c’est le palais du Roi, tantôt l’apparte
-quatre heures. Guillem de Castro change à tout instant le lieu de la
scène
; notre poète le place à Séville. Dans le drame e
plaudissements ne se sont pas fait longtemps attendre, et la première
scène
, entre Oreste et Pylade, a excité le plus vif ent
tous les animaux que le poète nous a montrés en quelque sorte sur la
scène
. M. de La Fontaine, ma chère Fille, est encore au
é avec laquelle M. de La Fontaine fait d’un petit conte une véritable
scène
de comédie, se découvre surtout dans les dialogue
le gloire peut-on comparer à la sienne ? Quand il fit paraître sur la
scène
ses premières pièces, quels modèles trouva-t-il ?
ué d’ailleurs d’un génie merveilleux, il fit régner avant tout sur la
scène
la raison qui en avait été si longtemps bannie ;
t une guerre sourde aux chefs-d’œuvre dont ils étaient incapables. La
scène
retentit encore des acclamations que soulevèrent
et austère vertu que s’élaborent les grandes pensées exprimées sur la
scène
par ses héros. 5. Boileau sait que l’État est obé
ies. Plan. — Dans Esther et Athalie, vous avez fait revivre sur la
scène
française, la tragédie antique. Si cette heureuse
grand homme, il parla en ces termes des obligations que lui avait la
scène
francaise. « Vous savez en quel état se trouvait
i avait la scène francaise. « Vous savez en quel état se trouvait la
scène
française, lorsqu’il commença à travailler. Quel
ie extraordinaire, et aidé de la lecture des anciens, fit voir sur la
scène
la raison ; mais la raison accompagnée de toute l
t laissant bien loin derrière lui tout ce qu’il avait de rivaux. » La
scène
retentit encore des acclamations qu’excitèrent à
était sans cesse les beaux vers, en faisait apprendre les plus belles
scènes
à ses enfants, leur en détaillait lui-même les en
par exemple, la loi de l’art dramatique est de ne point mettre sur la
scène
de pâles fantômes du passé, mais des personnages
entends était la vraie Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette
scène
pathétique où la pauvre femme, qui déjà se sent m
le rival impuissant de la nature. Tous les malheurs représentés à la
scène
sont bien languissants devant ceux dont nous pouv
faire le poëte dans la théorie que nous combattons ? Transporter à la
scène
le plus de réalité possible, et nous émouvoir for
beauté d’une tempête, d’un naufrage ? qui nous attache à ces grandes
scènes
de la nature ? Ce n’est certes pas la pitié et la
pieds en parlant à Phèdre de la beauté. Mais vainement le lieu de la
scène
était-il moins poétique. Dans les allées de nos j
s personnes. — 119. Ce que doit faire l’auteur, s’il reproduit sur la
scène
un personnage connu, ou s’il en invente un nouvea
ptes sur la poésie épique. — 153. Des sujets qu’il faut mettre sur la
scène
. Horace recommande d’approprier les mœurs à chacu
ble judicieux. Est-ce la vengeance d’Achille que vous remettez sur la
scène
: montrez-le-nous ardent, colère, inexorable, imp
ion quelque épisode de l’Iliade, que d’introduire, le premier, sur la
scène
une fable étrange et des personnages inconnus. Un
es traits et la physionomie de chaque âge. Un fait s’accomplit sur la
scène
, ou bien un récit nous l’expose. Mais le récit ne
ement à l’âme la sympathique émotion. Cependant, ne mettez pas sur la
scène
ce qui ne doit pas avoir le public pour témoin, e
e, le luxe des costumes, et cette robe traînante qu’il promena sur la
scène
; c’est ainsi que la lyre sévère s’enrichit de co
langage de la Pythonisse. Celui dont la muse tragique disputa sur la
scène
un vil bouc, prix du vainqueur, y montra aussi bi
vent rarement cette règle : quoi qu’il en soit, les vers jetés sur la
scène
avec un lourd bagage de spondées, accusent chez l
rès lui, imagina la robe flottante et le masque ; puis, exhaussant la
scène
sur de modestes tréteaux, il apprit à ses personn
re que, renonçant à l’imitation des Grecs, ils osèrent traiter sur la
scène
, dans la tragédie comme dans le genre comique, de
0qui-soient-d’accord-avec elles-mêmes. 341Si par hasard tu remets en
scène
342Achille vengé ; 343 qu’il soit ardent, colè
Io soit vagabonde, 353 qu’Oreste soit sombre. 354Si tu confies à la
scène
355quelque-sujet non-encore-traité, 356et si tu
sortis 508et propres à chaque âge. 509Ou une action se passe sur la
scène
, 510ou bien, ayant été faite, 511elle y est rac
même transmet à soi-même : 518cependant 519tu ne mettras pas sur la
scène
520les choses qui doivent être faites au-dedans
ut être redemandée, 538et, ayant été vue déjà, 539être remise à la
scène
, 540ne soit ni plus courte 541ni plus longue
une nouveauté attrayante. 641Mais il conviendra 642de confier à la
scène
643les Satyres moqueurs, 644 et diseurs-de-bon
ètres si vantés 745et d’Accius, et d’Ennius. 746Un vers jeté sur la
scène
747avec une pesanteur trop grande, 748 l’auteur
du masque 796et de la robe magnifique, 797non-seulement disposa la
scène
798sur des tréteaux modestes, 799mais-encore en
e que Du Marsais a faite de ce passage : « Si vous osez mettre sur la
scène
un sujet nouveau, un caractère qui n’ait pas enco
e 20. — 1. Aulœa. On appelait ainsi la toile qui servait à masquer la
scène
, avant la représentation et dans les entr’actes.
et de omnibus futuris paventes. Page 24. — 1. Intus digna geri. La
scène
représentait toujours une place publique, ou un e
ire le portrait est généralement celui où les personnages quittent la
scène
. Il résume alors et explique l’ensemble des faits
me, dit Marmontel, viennent communément de la stérilité du fond de la
scène
et d’un vice de constitution dans le sujet. Si la
stitution dans le sujet. Si la disposition en était telle qu’à chaque
scène
on partit d’un point pour arriver à un point déte
ne dût servir qu’au progrès de l’action, chaque replique serait à la
scène
ce que la scène est à l’acte, c’est-à-dire un nou
u’au progrès de l’action, chaque replique serait à la scène ce que la
scène
est à l’acte, c’est-à-dire un nouveau moyen de no
doute la replique directe n’est pas toujours exigée, le personnage en
scène
peut faire dériver le dialogue, répondre à sa pen
rité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en
scène
la cour, la ville et la province : bourgeois et n
ôt qu’il les voit dans la bouche d’autrui2. (Le Misanthrope, acte II,
scène
iv.) La prude et la coquette ARSINOÉ, C
uel il doit raconter le combat de son maître. Cette comédie, et cette
scène
en particulier, sont imitées de Plante. (Amphitry
roprie les imitations de Plaute, auquel il a emprunté l’idée de cette
scène
. 7. Il y avait du courage dans ce bon sens du po
cution du maître, de la maîtresse et du valet font de ce dialogue une
scène
unique au théâtre. 1. Il y a déjà du Figaro dans
e du roi, recevant dans sa chambre, après s’être levé. 1. Dans cette
scène
, Célimène a le premier rôle : ses interlocuteurs
un habit austère, a un visage comique, et d’un homme qui entre sur la
scène
; sa voix, sa démarche, son geste, son attitude,
Lamennais : « Pendant que Corneille et Racine élevaient si haut notre
scène
tragique, Molière, reculant les bornes de la comé
s de la république. Ils ne se contentaient pas de les désigner sur la
scène
, tantôt par des équivoques qu’il était aisé de de
s assez plaisants pour faire rire, suivi, à la vérité, d’une dernière
scène
où les mutins n’entendent aucune raison, et où, p
s et à leur grande simplicité : il a aimé, au contraire, à charger la
scène
d’événements dont il est presque toujours sorti a
nt en tous lieux et passent en proverbes, qui prime, qui règne sur la
scène
, qui s’est emparé de tout le théâtre : il ne l’en
doit rien à qui que ce soit. Mais attendez un moment, voici une autre
scène
: il a besoin de tout le monde ; il aime, on l’ai
embellissent nos histoires, ne seraient pour vous que les différentes
scènes
d’un spectacle que vous auriez vu finir en un jou
vos premiers ans ont vue ; de nouveaux personnages sont montés sur la
scène
, les grands rôles sont remplis par de nouveaux ac
avec l’un ni’ avec l’autre, ils ne laissaient pas de paraître sur la
scène
, et, comme nos chevaliers errants, ils prenaient
le premier rang, à juste titre, dans la mémoire des hommes. La belle
scène
d’Horace et de Curiace, les charmantes scènes du
ire des hommes. La belle scène d’Horace et de Curiace, les charmantes
scènes
du Cid, une grande partie de Cinna, le rôle de Sé
sous aucun prétexte, souiller le caractère ni le rang des héros de la
scène
; qu’il était honteux de tracer avec art des imag
caractère et dévoile les sentiments secrets de ceux qu’il met sur la
scène
. C’est ainsi que, dans son Antigone, un mot, écha
nombre des sages, et sera toujours regardé comme le philosophe de la
scène
. Son éloquence, qui quelquefois dégénère en une v
de Sophocle, un heureux artifice éclaircit le sujet dès les premières
scènes
; Euripide lui-même semble leur avoir dérobé leur
sont et seront toujours placés à la tête de ceux qui ont illustré la
scène
. D’où vient donc que, sur le grand nombre de pièc
606, l’avocat poète avait, dès l’âge de vingt-trois ans, placé sur la
scène
, dans une pièce intitulée Mélite, une aventure qu
Horaces : le vieil Horace encourage ses enfants au combat. Acte II,
scène
VII. Le vieil Horace ; Horace, son fils ; Cur
urir : Tigres, allez combattre ; et nous, allons mourir. Acte II,
scène
VIII. Le vieil Horace, Horace, Curiace. HORAC
le, qui lui fait croire que ses enfants ont été vaincus. Acte III,
scène
VI. Le vieil Horace, Sabine, Camille, Julie.
parents490 ? Cinna491. (Extraits.) La conspiration. Acte I,
scène
III. Cinna, Émilie et Fulvie, sa confidente.
lé : quel parti va-t-il prendre à l’égard de ses auteurs. Acte IV,
scène
Il. AUGUSTE, seul 503. Ciel, à qui voulez-vou
pour le convaincre de son crime et pour le lui pardonner. Acte V,
scène
I. Auguste, Cinna. AUGUSTE. Prends un siège,
dent leur arrêt de sa bouche, il va prononcer leur pardon. Acte V,
scène
III. Auguste, Livie, Cinna, Maxime, Émilie, F
it dans le treizième siècle. Condition et devoirs d’un roi. Acte I,
scène
I. Venceslas : Ladislas, son fils ainé ; Alex
e anime tout l’univers à nos yeux, et ses fables sont comme une vaste
scène
où il se montre souvent le rival de Molière549. N
es fabulistes584. Les Femmes savantes585. (Extraits.) Acte I,
scène
III. Henriette, fille du bourgeois Chrysale e
d’abord paru, Et je le connaissais avant que l’avoir vu. Acte II,
scène
III. Chrysale ; Ariste, son frère ; Bélise, l
s frères ; Et je ne savais pas que j’eusse des chimères. Acte II,
scène
IV. Chrysale, Ariste. CHRYSALE. Notre sœur es
aire faite ; Et je vais à ma femme en parler sans délai. Acte II,
scène
V. Chrysale ; Martine, sa servante599. MARTIN
ouvent a la tête un peu chaude ; Et je ne veux pas, moi. Acte II,
scène
VI. Philaminte, Bélise, Chrysale, Martine. PH
Va-t’en, ma pauvre enfant611. Acte Il,
scène
VII. Philaminte, Chrysale, Bélise. CHRYSALE.
de votre race ; Et, de confusion, j’abandonne la place. Acte II,
scène
VIII. Philaminte, Chrysale. PHILAMINTE. Avez-
duite ; Et je connaîtrai bien si vous l’aurez instruite. Acte II,
scène
IX. Ariste, Chrysale. ARISTE. Hé bien ! la fe
temps ; Et je m’en vais être homme à la barbe des gens. Acte III,
scène
II. Henriette, Philaminte, Bélise, Armande (f
secouaient la tête à l’endroit le plus beau. Le commandeur voulait la
scène
plus exacte674; Le vicomte indigné sortait au sec
z nous le sort du théâtre comique. Toi donc qui, t’élevant sur la
scène
tragique, Suis les pas de Sophocle, et, seul de t
édies, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la
scène
française. Par elles il ouvrit à l’art des voies
le attend son réveil, elle voit sortir Burrhus de chez lui. Acte I,
scène
II. Agrippine (mère de l’empereur Néron), Bur
passions, elle voit une menace pour sa propre autorité. Acte III,
scène
III. Agrippine, Burrhus, Albine. AGRIPPINE. H
loir la satisfaire sur chacun des griefs qu’elle allègue. Acte IV,
scène
III728. Néron, Burrhus. BURRHUS. Que cette pa
. NÉRON. Dans mon appartement qu’il m’attende avec vous. Acte IV,
scène
IV. Néron, Narcisse739. NARCISSE. Seigneur, j’
tance de Regnard, il a su, par un coin d’originalité, se faire sur la
scène
une place honorable779. On est peu d’accord sur l
qui l’entourent le font très bien ressortir : nous allons le voir en
scène
. Acte II, scène XI Le comte, Pasquin (son v
e font très bien ressortir : nous allons le voir en scène. Acte II,
scène
XI Le comte, Pasquin (son valet). (Le comte r
part.) Je m’en vais du soufflet me payer par mes mains. Acte II,
scène
XIV. Le comte, Lisimon, Pasquin. LISIMON, à P
isse, en entrant chez nous, ta grandeur à la porte788. Acte II,
scène
XV. Pasquin (seul). Le comte de Tufière n’a pa
au glorieux et à Lisette, a montré qu’il était leur père, Acte IV,
scène
VI. Lycandre, le comte, Pasquin. LE COMTE ent
E. Si quelqu’un vient me voir, je n’y suis pour personne Acte IV,
scène
VII. Lycandre, le comte. LYCANDRE. Que veut d
n que si votre hauteur Éclate devant moi, dès l’instant. Acte IV,
scène
VIII. Lycandre, le comte, Lisimon. LISIMON, a
été aussitôt appelé pour rédiger le contrat. Nous passons à regret la
scène
fort plaisante où le comte énumère ses qualités e
ne peut être présent au mariage, lorsque celui-ci paraît. Acte V,
scène
VI. Lycandre, Lisimon, le comte, Valère (fils
lui est inconnu, et à son affection maternelle, a bien révélé, dès la
scène
d’exposition et par le premier vers qu’elle prono
gtemps aucune nouveau d’Égisthe ne parvint jusqu’à Mérope. Acte II,
scène
I. Mérope, Euryclès, Isménie (le confident et
clartés Nous montrent quelquefois de grandes vérités820… Acte II,
scène
II. Mérope, Euryclès, Égisthe (enchaîné), Ism
a sa main au tyran. Polyphonte se hâte de la satisfaire. Acte III,
scène
IV. Mérope, Isménie, Euryclès, Égisthe (encha
te la mort du jeune captif, qui lui inspire des soupçons. Acte IV,
scène
II. Polyphonte, Érox, Égisthe, Euryclès, Méro
face : un bruit se fait entendre. Isménie accourt éperdue. Acte V,
scène
VI. Narbas, Isménie, peuple. NARBAS. Mon fils
ur, Tout ce désordre horrible est encor dans mon cœur834 Acte V,
scène
VII. Mérope, Isménie, Narbas, peuple, soldats
supplice, consolèrent leurs derniers moments en récitant la première
scène
de l’Andromaque de Racine. Aucun talent moissonné
ième siècle, même dans le grand style. Ainsi dans Polyeucte (acte VI,
scène
III) : … Tout beau, Pauline, il entend vos parol
nes mêmes d’où elles sont tirées. 191. Rapprochez de cette pensée la
scène
de la Critique de l’École des Femmes citée dans l
de Thomas Corneille, frère du grand poète, a retracé le tableau de la
scène
française avant l’apparition de Corneille. On peu
d’Essex (1678) et surtout Ariane (1672) : cette dernière renferme des
scènes
touchantes et des vers fort heureux. Par malheur,
ue recherchée, sans aucun effort. » — « Ce qui est sublime dans cette
scène
, selon la remarque judicieuse de Marmontel, ce n’
se de Marmontel, ce n’est pas seulement cette réponse, c’est toute la
scène
, c’est la gradation des sentiments du vieil Horac
ranius, le père d’Émilie. 508. Il faut voir, à ce sujet, la première
scène
de l’acte II, l’un des plus beaux passages de la
e Littérature : « Nul orateur n’imprima mieux que Corneille, dans les
scènes
augustes, le ton majestueux et grave qui ajoute à
ièrement sur Rotrou, l’un de ceux qui fondèrent la célébrité de notre
scène
, jusque-là occupée par Mairet, Tristan et du Ryer
morceau important. 527. Ici se retrouve un souvenir de la plus belle
scène
de Cinna, qui a précédé Venceslas de huit années.
de tous les personnages principaux se trouvera esquissé. Avant cette
scène
attachante, avait eu lieu l’exposition du sujet e
qui rôdaient autour des cuisines (circa coquinas ). 611. Dans cette
scène
si pleine d’art et de vérité on a remarqué justem
ne voit, ne pense et n’agit que par une impulsion étrangère. 629. La
scène
xii des Précieuses ridicules est évidemment le mo
ande et d’Henriette forment un admirable contraste : ils ont animé la
scène
dès le début. Le premier est le type des esprits
on de son ami, en lui donnant l’idée de les insérer dans l’excellente
scène
que nous reproduisons. 639. Expression bizarre,
ulté de l’amnistier en poésie. 711. Une des grandes beautés de cette
scène
, d’après Geoffroy, réside dans le contraste de la
onie amère qui perce dès ces premières paroles, et qui, dans toute la
scène
, prêtera une force merveilleuse à l’éloquence d’A
es plus beaux du théâtre français : il en est peu qui rassemblent des
scènes
de cette force et de cette variété. — Quant à cel
on a pensé que l’idée en avait pu être suggérée à Racine par une des
scènes
de l’Octavie de Sénèque, II, 2, où l’on reconnaît
qu’à un génie du premier ordre, a dit Fontenelle, de présenter sur la
scène
des caractères, vils et méprisables : car ils son
suivra, quand on avait besoin de personnages de cette espèce ; et la
scène
où il s’entretient avec Néron m’a semblé surtout
eçons pour un roi n’y a-t-il pas encore à puiser dans cette admirable
scène
! 747. On devine assez que Narcisse a triomphé
r des ordres à ses gens que par signes ou par écrit. 783. Dans cette
scène
, qui est, sauf peu de mots, d’un excellent comiqu
e que Destouches a exprimé de la manière la plus énergique dans cette
scène
admirable. » 792. Cette idée, qui explique par l
avoir donné un père dont la pauvreté désole son faste : de, là cette
scène
excellente où il est obligé de faire passer ce vi
de théâtre vraiment comique produit ensuite par un seul mot (dans la
scène
de la reconnaissance) : Sa sœur, femme de chambre
acrilège, maudit par son père : autrement la comédie finirait par une
scène
de tragédie. Nous aimons avoir la nature l’emport
tions que nous avons signalées ne nous empêcheront pas de jouer cette
scène
avec La Harpe : « Voilà, dit-il, une scène qui mo
cheront pas de jouer cette scène avec La Harpe : « Voilà, dit-il, une
scène
qui motive et prépare la suivante : c’est ainsi q
admirait lui-même l’habile exécution et l’intérêt pathétique de cette
scène
. La Harpe a pu dire, en se rappelant cette situat
ls ! quelles eaux ! quelle ordonnance ! quelle prodigieuse variété de
scènes
! Ici, un enfant échappé du naufrage est porté su
la lueur sombre et pâle des éclairs perce la nue, montre et dérobe la
scène
. On entend craquer les flancs d’un vaisseau qui s
d’entrer dans la toile qu’il vent juger ; ici il devient acteur de la
scène
qu’il peint. 2. Jusqu’à l’endroit où. 3. Fabri
es du jour ; tempêtes, naufrages, situations déplorables, victimes et
scènes
pathétiques de toute espèce ; jour, nuit, lumière
ficielles, effets séparés on confondus de ces lumières, aucune de ses
scènes
accidentelles qui ne fit seule un tableau précieu
uvent aussi remonté le Tibre à Ponte-Mole, pour jouir de cette grande
scène
de la fin du jour. Les sommets des montagnes de l
l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité1. La
scène
sur la terre n’était pas moins ravissante : le jo
s déserts. Mais la grâce est toujours unie à la magnificence dans les
scènes
de la nature ; et, tandis que le courant du milie
deur de ses ondes et la sauvage abondance de ses rives1. Telle est la
scène
sur le bord occidental ; mais elle change tout à
les cartons d’un grand paysagiste. 1. « Chactas, qui raconte cette
scène
, se souvient du trépas sacré de Polyxène. Il a ét
r la terre, sur les eaux, dans les cieux, dans son éternel foyer. Les
scènes
humaines jetées dans un coin n’ont d’autre objet
n’ont d’autre objet que de relever et de faire paraître davantage les
scènes
de la nature par l’harmonie ou par le contraste.
re le premier. (Remerciement au roi, 1663). Les Fâcheux1. (Une
scène
de cette pièce.) Acte II, Scène VII. Un ce
1663). Les Fâcheux1. (Une scène de cette pièce.) Acte II,
Scène
VII. Un certain fâcheux, nommé Dorante, fatigu
eure. » Néanmoins, dans la comédie qui fut jouée à cette occasion, la
scène
que nous offrons ici ne se trouvait pas d’abord :
à quelques jours de là, fut donnée à Fontainebleau, avec la nouvelle
scène
« dont le roi, dit Molière, lui avait suggéré l’i
ée, parurent au moment où Racine et Molière allaient remplacer sur la
scène
française l’auteur du Cid et du Menteur. Ils renf
inue, c’est-à-dire progressive, ce qui est produit par la liaison des
scènes
. Du nœud et du dénouement de la pièce. Réflexions
elque chose qui se doive faire dans celui qui le suit. La liaison des
scènes
, qui unit toutes les actions particulières de cha
que la plupart de leurs actes ne soient chargés que de deux ou trois
scènes
; ce qui la rendait bien plus facile pour eux que
ellement accoutumé nos spectateurs, qu’ils ne sauraient plus voir une
scène
détachée35 sans la marquer pour un défaut : l’œil
encore davantage pour ceux dont je verrai réussir les ouvrages sur la
scène
avec quelque apparence de régularité. Il est faci
s des États ne sont que des jeux aux yeux de Dieu et un changement de
scène
dans l’univers ; que lui seul ne change point, et
ou que vous pourrez, dans un madrigal, dans des vers légers, dans une
scène
de comédie, qui ne sera ni passionnée ni naïve ;
606, l’avocat poète avait, dès l’âge de vingt-trois ans, placé sur la
scène
; dans une pièce intitulée Mélite, une aventure q
alheurs qui vont l’accabler : un songe redouble son effroi. Acte I,
scène
III. Pauline, Stratonice. Je l’ai vu cette nu
entraîner Néarque au temple pour y renverser les idoles. Acte II,
scène
VI. Polyeucte, Néarque. NÉARQUE. Où pensez-vo
lle son erreur. On l’amène devant elle entouré de gardes. Acte IV,
scène
III. Polyeucte, Pauline. POLYEUCTE. Madame, q
ui, je t’y vais laisser : ne t’en mets plus en peine…416 Acte V,
scène
III. Profession de foi de Polyeucte. Félix, P
éisse : Puisqu’il aime à périr, je consens qu’il périsse. Acte V,
scène
V. Pauline embrasse la foi chrétienne. Félix,
personnages raconte qu’il l’a trouvé baigné dans son sang. Acte V,
scène
IV. Cléopâtre (reine de Syrie, veuve de Démét
e anime tout l’univers à nos yeux, et ses fables sont comme une vaste
scène
où il se montre souvent le rival de Molière446. N
olière mourut en 1673. Le Misanthrope484. (Extraits.) Acte I,
scène
I. Philinte, Alceste. PHILINTE. Qu’est-ce don
it parler de la façon. ALCESTE. Tant pis pour qui rirait… Acte I,
scène
II. Oronte, Alceste, Philinte. ORONTE, à Alce
CESTE. Et moi je suis, monsieur, votre humble serviteur. Acte II,
scène
IV. Célimène, aimée d’Alceste, reçoit d’ordina
NE. Eh bien ! allez, sortez ; il vous est tout loisible. Acte II,
scène
V. Éliante, Philinte, Acaste, Clitandre, Alce
II (fragment). Les règles du poème dramatique. Voulez-vous sur la
scène
étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apport
n’excite en notre âme une pitié charmante566, En vain vous étalez une
scène
savante : Vos froids raisonnements ne feront qu’a
les : Le sujet n’est jamais assez tôt expliqué. Que le lieu de la
scène
y soit fixe et marqué. Un rimeur, sans péril, del
soit fixe et marqué. Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, Sur la
scène
en un jour renferme des années. Là souvent le hér
reille et reculer des yeux. Que le trouble, toujours croissant de
scène
en scène, À son comble arrivé, se débrouille sans
reculer des yeux. Que le trouble, toujours croissant de scène en
scène
, À son comble arrivé, se débrouille sans peine. L
fiction amuse ; Trop de rigueur alors serait hors de saison : Mais la
scène
demande une exacte raison ; L’étroite bienséance
édies, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la
scène
française. Par elles il ouvrit à l’art des voies
sser Monime d’oublier Xipharès et de répondre à son amour. Acte IV,
scène
IV. Mithridate, Monime. MITHRIDATE. Allons, m
se devant le roi, pour obtenir la révocation de cet ordre barbare. La
scène
est à Suze, dans le palais de ce prince. Acte I
barbare. La scène est à Suze, dans le palais de ce prince. Acte II,
scène
VII. Assuérus (roi de Perse) ; Esther (fille
dre Qu’invité chez la reine, il ait soin de s’y rendre. Acte III,
scène
IV. Assuérus, Esther, Aman, Élise, le chœur.
chœur final : car la pièce d’Esther n’a que trois actes. Acte III,
scène
IX. Le chœur. TOUT LE CHŒUR. Dieu fai
ance en connaît la douceur ! Athalie617 (Extraits.) Acte I,
scène
I. Joad (grand prêtre), Abner (un des princip
troupe fidèle Qu’attire de ce jour la pompe solennelle. Acte II,
scène
V. L’action marche avec rapidité. Nous savons
èle sauvage, Et ne m’irrite point par un second outrage. Acte II,
scène
VII. Par l’ordre d’Athalie, les deux enfants d
alie, en lui infligeant le châtiment de tous ses crimes. Acte III,
scène
VII. Joad, Josabeth, Azarias, suivi du chœur
re. Le grand prêtre adresse à Joas ces dernières paroles. Acte IV,
scène
III. Joad, Joas, Azarias, Imaël, et les trois
nsacrer. Paraissez, Josabeth : vous pouvez vous montrer. Acte IV,
scène
IV. Joas, Joad, Josabeth, Zacharie, Salomith,
n trône : elle reconnaît qu’elle est tombée dans un piège. Acte V,
scène
IV. Joas, Athalie, Joad, Josabeth, Abner, Ism
’il ait suffi d’une bonne composition dramatique, et même de quelques
scènes
heureuses, pour immortaliser un auteur. Ainsi en
vant lui ; il lui parle comme représentant de l’empire. Acte II688,
scène
II. Rhadamiste, Pharasmane689. RHADAMISTE. Un
même va paraître pour réclamer la promesse de cet appui. Acte III,
scène
V. Rhadamiste, Zénobie693. ZÉNOBIE. Seigneur,
, il s’étonne de le voir s’affliger de la mort d’un rival. Acte V,
scène
V. Pharasmane, Arsame, Mitrane (capitaine des
erdue, Dieux puissants, quel objet offrez-vous à ma vue ? Acte V,
scène
VI. Pharasmane, Rhadamiste (porté par des sol
l revint cependant pour mourir le 20 mai 1778708. Alzire709. La
scène
est dans la ville de Los-Reyes, autrement Lima.
La scène est dans la ville de Los-Reyes, autrement Lima. Acte 1,
scène
1. Alvarez (ancien gouverneur du Pérou), Gusm
es situations les plus pathétiques de cette tragédie. Acte III717,
scène
IV. Alzire, Zamore, Émire (suivante d’Alzire)
LZIRE. Ô ciel, c’est Gusman même, et son père avec lui. Acte III,
scène
V. Alvarez, Gusman, Zamore, Alzire, suite. AL
’est lui-même qui vient prononcer le pardon qu’il accorde. Acte V,
scène
VII725. Alvarez, Gusman, Montèze, Zamore, Alz
supplice, consolèrent leurs derniers moments en récitant la première
scène
de l’Andromaque de Racine. Aucun talent moissonné
ne renfermait l’épisode de Psyché, que Corneille a transporté sur la
scène
(1671) et qui a fourni à La Fontaine le motif d’u
que le théâtre fît voir aux yeux tous les endroits particuliers où la
scène
se passe, sans nuire à l’unité de lieu : ici, une
uc de Noailles le 27 avril 1711. 297. Il faut rappeler ici une autre
scène
que présentait Versailles, comme dit Saint-Simon
t d’avance de s’accommoder à tout événement. » 298. Ici commence la
scène
, sur laquelle M. Sainte-Beuve s’est fort étendu e
st plusieurs fois heureusement inspiré de Montesquieu. Voy. l’acte V,
scène
iv où Sylla marque fortement, en parlant de son a
Villemain dans l’Éloge cité plus haut, n’a présenté que Sylla sur la
scène
; mais Sylla rappelle Marius, et il prédit César.
e d’Essex (1678) et surtout Ariane (1672) cette dernière renferme des
scènes
touchantes et des vers fort heureux. Par malheur,
sorcelé un jeune imprudent ». Tout au contraire, Corneille dans cette
scène
admirable met en opposition la généreuse témérité
irrégularité, la se rapportant à un nom indéterminé. 414. Dans cette
scène
qu’il appelle sublime, Voltaire signale particuli
une il n’a su mieux allier la naïveté du dialogue et le comique de la
scène
à la plus parfaite sagesse et à la plus austère é
mérique. Jamais en effet Molière n’a songé à traduire la vertu sur la
scène
et à la rendre ridicule : il a voulu décréditer l
opinions sont en effet très différentes, comme on peut le voir dès la
scène
d’exposition. 495. Ces vers tracent parfaitement
copié lui-même en divers endroits du Misanthrope, et surtout dans la
scène
où Oronte fait des protestations d’amitié et des
re, par exemple, avant que de mourir. » 514. Mal propre, que sur la
scène
on remplace dans ce passage par peu propre, offra
mettront le comble à la misanthropie d’Alceste : elles amèneront des
scènes
très plaisantes à la fois et très pathétiques.
de Monime, qui était Grecque de nation et renommée pour sa vertu. La
scène
se passe à Nymphée, port de mer sur le Bosphore c
rable dans sa simplicité, remarque justement La Harpe. 588. « Cette
scène
, observe encore La Harpe, me partit un chef-d’œuv
608. C’est-à-dire, de Saül. 609. On voit, dans l’une des premières
scènes
, qu’Aman appartenait en effet à cette race arabe
lus tragique et de plus théâtral, de plus digne de la poésie et de la
scène
, que la peinture de folles passions ? 614. Boile
fait connaître Athalie et Joad, le jour de l’action et le lieu de la
scène
, qui est le vestibule du temple. Ce qui suit n’es
ile de l’action. Ce songe amènera de la manière la plus naturelle les
scènes
fortes ou touchâmes qu’on va tour à tour admirer.
voy. vers 319 et suiv., 588 et suiv. : édition Tauchnitz. Quant à la
scène
de Racine, elle a été si souvent louée, dit La Ha
t. » (La Harpe.) 654. « Avec quelle adresse Racine coupe ici une
scène
extrêmement longue, et par là renouvelle l’intérê
n de ce précepte de Boileau, c’est que le trouble croisse toujours de
scène
en scène ; en même temps le nœud du sujet se serr
récepte de Boileau, c’est que le trouble croisse toujours de scène en
scène
; en même temps le nœud du sujet se serre de plus
: Zénobie a la noblesse et la vertu de l’héroïne romaine. 694. Cette
scène
, si attachante, a le mérite d’être amenée de la f
le assurerait à son auteur une place légitime parmi les maîtres de la
scène
. 710. « Cette expression, dit La Harpe, ne me s
ès le troisième acte. Le retour fut brillant. Un fut transporté de la
scène
entre les deux amants, scène si neuve et si supér
ur fut brillant. Un fut transporté de la scène entre les deux amants,
scène
si neuve et si supérieurement exécutée. Il n’y av
tions. » C’était un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la
scène
, à la grandeur de la situation, au pathétique vra
n remarquera la transition pleine d’une simplicité aisée qui amène la
scène
de la reconnaissance. 781. L’une des principale
rité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en
scène
la cour, la ville et la province, bourgeois et no
de, et, si vous me mettez en colère, je la ferai duchesse. (Acte III,
scène
xii, le Bourgeois Gentilhomme.) La muse tragi
ne heure. Le maître de philosophie. Je n’y manquerai pas. (Acte II,
scène
ii, le Bourgeois Gentilhomme.) Un bon jeune h
la circulation du sang2, et autres opinions de même farine. (Acte II,
scène
vi, le Malade imaginaire.) Un père fait la le
par ta punition, la honte de t’avoir fait naître. (Don Juan, acte IV,
scène
v.) 1. Il parle à ses valets. 2. Elle tient s
Conduite, manière de vivre, en mauvaise part, au pluriel. 1. Cette
scène
rappelle celle de Géronte et de Dorante dans le M
; ils changent la tribune en un théâtre et produisent l’éloquence en
scène
; ils lui donnent un appareil tragique ; ils lui
s les âmes, puisque, même dépouillés de l’action et du prestige de la
scène
, ces vers du poëte ont encore aujourd’hui un acce
uère la grandeur dépouillée de la pompe du décor et du prestige de la
scène
. Lorsqu’en lisant Tite-Live, vous voyez au Sénat
ur ainsi dire, leurs sentiments, comme les acteurs leurs rôles sur la
scène
, avec cette différence que les acteurs rendent so
peler au secours de ses arguments toutes les ressources de la mise en
scène
: trophées conquis sur l’ennemi, vieillards suppl
d il parle, comme fait l’Athénien. Il aime à paraître, à se mettre en
scène
, tantôt pour attendrir le public sur son sort, ta
tions que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvait la
scène
française lorsqu’il commença à travailler. Quel d
nie extraordinaire et aidé de la lecture des anciens, fit voir sur la
scène
la raison, mais la raison accompagnée de toute la
les critiques, de rabaisser un mérite qu’ils ne pouvaient égaler1. La
scène
retentit encore des acclamations qu’excitèrent a
ontraire, après avoir paru en maître, et pour ainsi dire régné sur la
scène
, il venait, disciple docile, chercher à s’instrui
que énumération des miracles et des justices de Dieu dans la première
scène
d’Athalie. Faut-il, Abner, faut-il vous rappele
ne rien épargner ; La timide équité détruit l’art de régner. (Acte I,
scène
1.) Dans Rodogune, Cléopâtre et Rodogune épouvan
s’en délie ; Ce n’est qu’en m’imitant que l’on me justifie. (Acte II,
scène
iii.) RODOGUNE. C’est à vous de choisir mon amo
osez me mériter, Et voyez qui de vous daignera m’accepter. (Acte III,
scène
iv.) Dans le Cid, l’orgueil du comte pousse D. D
ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire. (Acte I,
scène
vii.) Dans Andromaque, le ton pressant et impéri
dangereux Qu’il s’essaiera sur vous à combattre contre eux. (Acte I,
scène
II.) Les poëtes dramatiques fournissent, comme o
is née Au-dessous des grandeurs d’un si noble hyménée, etc. (Acte IV,
scène
iv.) 3° La bienveillance (ou le zèle), qui sédui
spoir si beau, Du fils de Mithridate est le digne tombeau. (Acte III,
scène
I.) 4° La prudence, qui met les timides et les i
pouvoir Un peuple dans ses murs prêt à le recevoir. (Bajazet, acte I,
scène
ii) On lit dans les Deux Pigeons : ............
ement d’une question aussi vaste. Essayerons-nous de choisir dans les
scènes
immortelles de Corneille et de Racine, expression
i dans nos escadrons guide un feras invincible. (Sertorius, acte III,
scène
ii.) Pharnace cherche à tromper la défiance de M
éblouit, Et qu’on cesse d’aimer sitôt qu’on en jouit, etc. (Acte II,
scène
i.) L’éloquence sacrée, où l’idée du beau domine
re mon âme, Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme. (Acte V,
scène
v.) ou Burrhus aux pieds de Néron : Non, quoi q
ible dessein Ne fut jamais, seigneur, conçu dans votre sein. (Acte V,
scène
vi.) L’exorde, quand il n’est pas, comme dans ce
s, aux actions un caractère idéal ; introduit le merveilleux dans les
scènes
de la vie humaine. Fénelon, dans le Télémaque, a
angue ? — Aristote, là-dessus, dit de fort belles choses. » (Acte II,
scène
ii.) Le cercle vicieux n’est qu’une variété de l
r, Et mon amour pour naître attendra mon devoir. (Rodogune, acte III,
scène
iv.) Tantôt l’expression est recherchée et contou
D’avoir tant retardé cet hommage suspect. Corneille, Othon, acte II,
scène
i. On trouve, même dans Racine, des construction
d’Aristote et de sa Politique, etc. Racine, les Plaideurs, acte II,
scène
iii. Il est arrivé à Corneille de manquer à la p
s, Parleront au lieu d’elle, et ne se tairont pas. (Nicomède, acte I,
scène
i). Concision. — Il faut se garder de confondre
feinte forcée, Que je n’allais tantôt déguiser ma pensée. (Acte III,
scène
iv.) Il ne faut pas oublier pourtant que la synt
ulte impie. — Et je le tiens funeste. Corneille, Polyeucte, acte II,
scène
vi. Mais cette extrême simplicité de forme, ce r
rtent leur pays pour inonder le nôtre. Racine, Mithridate, acte III,
scène
i. Dans la période oratoire et dans la période p
assemblées, dans la chaire, à la tribune politique, au Palais, sur la
scène
, que l'on fait des gestes ; et que les lectures p
indre le caractère, les mœurs, des personnages qu'elle produit sur la
scène
: Shakspeare s'identifie avec ses héros, et il n'
moyen âge, de la croyance aux fantômes, aux sorciers, et de mêler des
scènes
bouffonnes à des scènes sublimes, de produire ces
e aux fantômes, aux sorciers, et de mêler des scènes bouffonnes à des
scènes
sublimes, de produire ces contrastes qui ajoutent
agir et parler des personnages ; comme lui, il se met quelquefois en
scène
; et, comme lui, à l'aide de la fiction, il embel
ouvement ; l'idylle, plus de récits et de tableaux : l'églogue met en
scène
ses bergers, l'idylle se borne à décrire leurs je
ation de trois heures au plus. Le lieu où se passe l'action s'appelle
scène
: il n'est pas nécessaire que la scène soit dans
où se passe l'action s'appelle scène : il n'est pas nécessaire que la
scène
soit dans le même lieu pendant toute la durée de
, il faut que l'on puisse supposer que les acteurs qui ne sont pas en
scène
agissent hors du théâtre. C'est dans l'intervalle
eur place toute action désagréable à la vue. Les actes se divisent en
scènes
: les scènes sont ce qui se fait au théâtre lorsq
te action désagréable à la vue. Les actes se divisent en scènes : les
scènes
sont ce qui se fait au théâtre lorsqu'il y arrive
qu'il en sort quelque acteur. Un acte ne peut avoir ni plus de vingt
scènes
ni moins de trois. Le monologue et l'aparté entre
ns de trois. Le monologue et l'aparté entrent dans la composition des
scènes
. Il faut que les personnages subalternes et les é
t l’action tragique il y a des nuances, et n’allez pas transporter la
scène
dans le barreau. Étudiez avec soin toutes vos cau
tez à un drame bien conduit, vous remarquez que l’intérêt redouble de
scène
en scène, à mesure que les incidents sortent du c
drame bien conduit, vous remarquez que l’intérêt redouble de scène en
scène
, à mesure que les incidents sortent du caractère
s ne vous possédez plus, vous n’êtes plus à vous, vous êtes tout à la
scène
, aux personnages, aux événements ; vous oubliez q
sprit ; si, las de rester dans les coulisses et pressé de paraître en
scène
, il mettait ses propres sentiments dans la bouche
, l’action languirait, vos yeux et votre esprit s’éloigneraient de la
scène
; distrait, indifférent, vous lorgneriez le parte
que ses intentions les plus heureuses n’aboutiraient qu’à des jeux de
scène
manqués ou ridicules. Jamais la mémoire n’a suppl
autant que le nôtre en use sobrement, voyait souvent se produire des
scènes
aussi plaisantes que celles-là. Un avocat de caus
en larmes et des vieillards à cheveux blancs. Il laisse cette mise en
scène
au mélodrame et réduit le pathétique à l’expressi
es ; souple et variée dans la narration, elle prend tous les tons des
scènes
qu’elle expose et des personnages qu’elle fait pa
pulaire, cette pièce, où le drame se mêle à l’idylle, réussit par des
scènes
où l’on admire la fidélité des peintures historiq
lleurs, si tu vois tes amis2. (L’Honneur et l’Argent, acte 1er.)
Scène
des triumvirs 3 MARAT, DANTON, ROBESPIERRE.
2. M. Autran, dans son discours à l’Académie, parle ainsi de cette
scène
: « Le théâtre a vu rarement une exposition plus
élibataire un peu maniaque. 1. Bravo ! 2. Ceci est la morale de la
scène
. Terminons par ces pensées de Joubert : « La poli
dit : « On pense aux maîtres et aux plus grands en lisant l’admirable
scène
où Danton, Robespierre et Marat, réunis dans la c
l’eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer, qui servait de fond à la
scène
, et derrière lequel on voyait se lever l’aurore.
oyers sauvages, des rochers taillés en forme de fantômes, décorent la
scène
. Des aigles, entraînés par le courant d’air, desc
l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité2. La
scène
sur la terre n’était pas moins ravissante : le jo
les cartons d’un grand paysagiste. 1. « Chactas, qui raconte cette
scène
, se souvient du trépas sacré de Polyxène. Il a ét
conviendra de relever, d’une part, ses efforts heureux pour animer la
scène
, intéresser les yeux à l’action, varier et étendr
eur de Manlius, de Lagrange-Chancel, dont l’Amasis a inspiré quelques
scènes
de Mérope ; de Crébillon surtout, qui une fois a
ette dernière époque. C’est en 1789 même que Charles IX paraît sur la
scène
, mais les acclamations qui l’accueillaient s’adre
es généraux qu’ils n’osent plus aborder après Molière, mettent sur la
scène
des caractères plus particuliers, des travers de
tragiques douleurs. Ils créent le drame. La Chaussée introduit sur la
scène
le genre qu’on a nommé comique larmoyant, et Dide
isputée par les partis contraires. Palissot, en effet, traduit sur la
scène
le parti philosophique, et à la satire générale m
tés. Mais c’est bien plus souvent l’esprit nouveau qui s’empare de la
scène
et la remplit, devançant, avec Delisle, les célèb
ns de notre siècle. » On a retenu des Templiers de Raynouard quelques
scènes
vigoureuses et un trait admirable. Dans la comédi
sait sa verve prodigieuse, son entrain facile, son bonheur de mise en
scène
, son dialogue spirituel et toujours en mouvement,
singulière connaissance de l’homme, le don du récit et de la mise en
scène
. Deux ans après (1709), Le Sage essayait avec un
Brun190, du Poussin, de Le Sueur ; on entend la déclamation notée des
scènes
de Quinault avec l’oreille de Lulli, et les airs
le d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jours de toutes les
scènes
de ma vie qui m’avaient laissé de doux souvenirs,
eune de tous a l’air intimidé et stupéfait. A l’autre extrémité de la
scène
, vers la porte, le vieux soldat qui a enrôlé et a
ls ! quelles eaux ! quelle ordonnance ! quelle prodigieuse variété de
scènes
! Ici, un enfant échappé du naufrage est porté su
la lueur sombre et pâle des éclairs perce la nue, montre et dérobe la
scène
. On entend le bruit des flancs d’un vaisseau qui
loquence, change ses adversaires en personnages de comédie, tourne en
scènes
les formalités de la justice, a l’art enfin de tr
fureur d’entreprises. Le Beaumarchais du dedans, et qui n’est plus en
scène
, le fils et le frère, le père et l’ami, ont été p
l’a rendu spectateur. Quand il avait encore une part active dans les
scènes
des passions, quand il souffrait lui-même par le
merce et l’agriculture. Tous deux, après avoir brillé ensemble sur la
scène
du monde, en sortent presque en même temps : le b
lançant hors de la salle, qui fut aussitôt inondée du peuple ; et des
scènes
de même nature se renouvelèrent deux fois en huit
un cimetière, un paysage, un coucher de soleil, l’Océan, les grandes
scènes
de la vie civile et religieuse, tous les êtres de
ui redemandant le cadavre de son fils, plus d’un vers de Virgile, des
scènes
entières du Cid et de Polyeucte, la prière d’Esth
personnes jeunes. La douleur des pères et des mères dominait dans ces
scènes
lugubres, comme le trait le plus déchirant ; elle
te toute son apparente supériorité ; c’est là qu’il semble dominer la
scène
du monde, ou, pour mieux dire, l’occuper à lui se
agite au sein de leurs forêts, et qui les appelle à leur tour sur la
scène
du monde. Ils y paraissent quand l’heure est venu
nge à cette obscure prédestination qui les appelle tour à tour sur la
scène
du monde, qui les y fait briller un moment et qui
place secondaire et quelquefois effacée aux personnages qu’il met en
scène
, et dont les actions ne l’intéressent que dans la
e un miroir à ce qu’il représente ; mais les personnages qu’il met en
scène
vivent d’une vie admirable, sans qu’il ait besoin
chais. Beaumarchais n’a pas, comme les autres poètes comiques, mis en
scène
des sujets et des personnages différents. Il n’a
ec lui, jusqu’à la Mère coupable, c’est lui qui figure partout sur la
scène
; c’est lui qui conduit tout. Rosine ne trompe so
i est le valet. Voilà l’inégalité bizarre que Beaumarchais met sur la
scène
. Aussi, sans s’arrêter au fameux monologue où Fig
n jusqu’aux bords de l’Euphrate594… Rhadamiste et Zénobie, acte II,
scène
II595 Reconnaissance de Rhadamiste et de Zéno
on cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Id. acte III,
scène
V. Mort de Rhadamiste. Zénobie a promis de
dre ; Fuyez, n’exposez plus un père à le répandre605. Ibid. acte V,
scène
VI. Voltaire.(1694-1778). Doué de tous les
speare, qu’il affaiblit, en lui imposant la dignité soutenue de notre
scène
, ou en mêlant des intrigues galantes à ses fortes
e soit novateur dans son théâtre. Il introduisit, il est vrai, sur la
scène
plus d’action, de mouvement, il raccourcit la tir
E. Hélas ! mon doute affreux va donc être éclairci. Œdipe, acte IV,
scène
I. Reconnaissance d’Alzire et de Zamore615.
O ciel, c’est Gusman même, et son père avec lui. Alzire, acte III,
scène
IV. Gusman pardonne à Zamore, qui l’a frappé m
e Aux volontés d’un Dieu qui frappe et qui pardonne. Ibid., acte V,
scène
vii 622. La philosophie de Newton623. Le c
: Dans tout Nevers, du matin jusqu’au soir, Il n’était bruit que des
scènes
mignonnes Du perroquet des bienheureuses nonnes ;
vous n’êtes plus fêté Quand vous n’êtes plus neuf ; il faut une autre
scène
Et d’autres spectateurs : il passe, il se promène
là le vrai proscrit, et vous le connaissez651. Le Méchant, acte IV,
scène
iv. Ducis.(1733-1816.) Parmi les poètes de
oltaire en poésie, il prétendit, à son exemple, naturaliser sur notre
scène
le théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux exi
ès qui l’accueillit encouragea Ducis à produire successivement sur la
scène
française d’autres drames du poète anglais, plutô
usement tempéré, comme disait Joseph Chénier, la sombre terreur de la
scène
anglaise652. » En effet, les jugements violents e
s : je vois trop d’Atrées en sabots pour oser jamais en mettre sur la
scène
, car c’est un terrible drame que celui où le peup
otions de la famille, à exprimer des sentiments moraux, à peindre les
scènes
tranquilles, avec les riants paysages et les hori
on fils à la clarté des cieux665 ! Œdipe à Colone (1797), acte III,
scène
v. Le songe de Macbeth. Macbeth, prince et
i perçais à grands coups un vieillard malheureux. Macbeth, acte II,
scène
vii. Épître à l’amitié668.(Extrait.) Noble
nt semble l’avoir effleuré de sa riche et éclatante lumière. D’autres
scènes
, mais d’un genre bien différent, allaient bientôt
Ils sauront que Tibère a fait périr son fils743. Tibère, acte III,
scène
iii. La calomnie. Nos décemvirs, ces tyran
Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu787. Louis XI, acte IV,
scène
vi. Les Limbes788. Comme un vain rêve du m
les de ce genre, dans lesquelles une pensée philosophique est mise en
scène
sous une forme épique ou dramatique. » A de Vigny
ré Chénier de son patriotisme. Chatterton cependant transporté sur la
scène
fut pour le poète un véritable triomphe, et, la q
té et de souffle. Dans le chant des Lutteurs, des Conscrits, dans les
scènes
tragiques des Pilleurs de côtes, le poète a attei
oète, il le disait en beaux vers, était de retracer quelques-unes des
scènes
évangéliques : J’ose ouvrir l’Évangile et chante
er à la Muse, Dévoué sa pensée, où le génie a lui, Au grand art de la
scène
ignoré jusqu’à lui. Avant qu’Eschyle vînt lui cré
r le poète en faveur du guerrier849 ! La Fille d’Eschyle, acte III,
scène
iv. La mer Morte850.(Fragment.) D’un antiq
Dans ce drame sanglant de la révolution, il y a partout de la mise en
scène
. Aux clubs, dans les rues, à la tribune, sur l’éc
as interrogé ; je t’ai dit le remède860… Charlotte Corday, acte IV,
scène
vii. Conseils et reproches de Rodolphe à Georg
ment réparer mon langage cruel864 ! L’Honneur et l’Argent, acte IV,
scènes
vi et vii. Poètes divers. Ce n’est pas san
ts sont plus cléments ! de Bornier 865, La Fille de Roland (acte I,
scène
ii). La chanteuse (E. Manuel). La pauvre e
Thécua. Voir le livre des Rois, liv. II, chap. xiv. 65. Cf. la viie
scène
de l’acte II d’Esther : Assuérus……..Sans mon
au titre et au rang de pair de France. Sainte-Beuve recommande cette
scène
à « ceux qui veulent prendre sur le fait le génie
ce de Racine sur quelles autorités il s’appuie pour justifier une des
scènes
« qui ont, dit-il, le plus réussi dans sa tragédi
, né à Rome vers l’an 340, mort en 409. Chateaubriand a retracé cette
scène
au livre XVI des Martyrs, mais il a altéré quelqu
253. Né à Tournus en 1726, mort en 1805. Il a surtout réussi dans les
scènes
empruntées à la vie ordinaire. 254. Cette esquis
on Ledentu, 1837). 279. Sainte-Beuve dit, à propos de cette première
scène
: « Quel plus vif et plus engageant début que cel
nn l’argent de Beaumarchais. 287. Il est impossible, en lisant cette
scène
, de n’être pas frappé du jeu habile de Beaumarcha
te de Marie Stuart, s’est inspiré de l’histoire en retraçant la belle
scène
des adieux de la reine d’Ecosse à ses femmes. 49
us naturel ; et si, de plus, il n’est pas de glace devant les grandes
scènes
de la vie des nations, il mêle fortement le tout
e du Figaro de Beaumarchais. 531. Voir le Mariage de Figaro, acte V,
scène
m :« Parce que vous êtes un grand seigneur, vous
ivent. 566. Racine avait rendu la même pensée dans Athalie, acte I,
Scène
iv : Le jour annonce au jour sa gloire et sa pui
édent, à une personne, elle appartient à Racine, Iphigénie, acte III,
scène
v : ….Vous êtes en ces lieux Son père,
penser à celle de Nicomède devant Flaminius. Voir Nicomède, acte II,
scène
iii. 591. On rapprochera ces vers de ceux de Mi
trit. 593. Ce vers semble emprunté à Corneille, Horace, acte II,
scène
iii : Et, pour trancher enfin ces discours super
s, qui ont été citées comme un modèle de vigueur oratoire. 595. « La
scène
du second acte, dit La Harpe, entre Pharasmane et
que ce rôle étincelle de traits sublimes, particulièrement dans cette
scène
, et que la diction, moins incorrecte qu’ailleurs,
vertu de l’héroïne romaine. 597. Déjà Racine, dans Phèdre, acte V,
scène
vi : Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est
etc. 607. Dans la Lettre sur Œdipe, Voltaire dit, à propos de cette
scène
: « La première scène du quatrième acte est cell
tre sur Œdipe, Voltaire dit, à propos de cette scène : « La première
scène
du quatrième acte est celle qui a le plus réussi
éussi ; mais je ne me reproche pas moins d’avoir fait dire dans cette
scène
à Jocaste et à Œdipe tout ce qu’ils avaient dû s’
leur est plus possible de garder le silence. On devra comparer cette
scène
à l’Œdipe Roi de Sophocle (vers 692 à 843). Volta
aste a avoué à sa confidente qu’elle n’avait pas aimé Laïus (acte II,
scène
II) : J’ai deux fois de l’hymen allumé les flamb
10. La Pythonisse du temple de Delphes. 611. Dans Athalie (acte IV,
scène
ni), Joad dit aux prêtres : Ne descendez-vous pa
commence au vers suivant, est la plus belle partie peut-être de cette
scène
d’Œdipe. Traits de caractère, mouvements d’âme, d
rapide et plus serrée. 614. Cf. dans l’Œdipe de Corneille (acte IV,
scène
iv) : Le second, je l’avoue, avait un grand cour
le assurerait à son auteur une place légitime parmi les maîtres de la
scène
. 616. La fin de ce beau vers est singulièrement
tions. » C’était un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la
scène
, à la grandeur de la situation, au pathétique vra
si élevé et si naturel à la fois. 619. Alzire dit à Gusman (acte I,
scène
v) : Ayez moins de colère et moins de jalousie ;
ause… » Il sera curieux aussi de relire les vers de Corneille dans la
scène
v de l’acte III d’Œdipe. C’est Thésée qui parle :
rede mihi, bene qui latuit, bene vixit… 650. Revoir à l’acte ii,
scène
i, la profession de foi du méchant lui-même : On
le même accent de pitié dédaigneuse qu’Auguste parle à Cinna, acte V,
scène
I. D’un étrange malheur son destin le (l’État) m
souvenir des célèbre » imprécations de Camille dans Horace, acte IV,
scène
V. 664. Ce mot nous indique que Ducis a conçu le
mérité par ses crimes. 666. Le précepte d’Horace, d’éloigner de la
scène
ce qui est trop affreux pour le regard : Neu popu
faire accepter quelque chose, de traduire sous la forme d’un songe la
scène
magique qui ouvre l’exposition du drame anglais.
n remarquera la transition pleine d’une simplicité aisée qui amène la
scène
de la reconnaissance. 714. L’une des principale
ncipales villes de la Thessalie. Achille dit dans Iphigénie (acte IV,
scène
vi) : Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur
il abandonnait. Mais la supposition admise, quelle vigueur dans cette
scène
! » (Villemain.) 734. Ce Fulcinius, gagné par
fils, et cette rencontre forme l’exposition de la pièce (Voir acte I,
scène
i). D’ailleurs Cnéius, le fils de Pison, est un j
me avec le poignard retiré de la blessure de son père. Cette dernière
scène
de l’acte V est d’un grand effet ; mais le défaut
lde-Harold, de Lara, de Manfred, c’est toujours lui-même qu’il met en
scène
. 754. Cette poétique hypothèse est, on le sait,
que sa place au parterre. » 768. La Critique de l’Ecole des Femmes,
scène
vii. 769. La librairie Didier a publié les œuvre
au poète ces deux vers souvent cités (l’Ecole des Vieillards, acte I,
scène
, v), et que Delille lui eût enviés : Visitez don
recordaremur Sion. » Racine l’a imité dans un chœur d’Esther, acte I,
scène
, ii. 774. C’est-à-dire des paroles de tes saints
Victor Hugo pourraient leur être comparées avec intérêt. 778. Cette
scène
mériterait un commentaire suivi. Il faudrait fair
ine avait dit, en parlant de la mort de Claude (Britannicus, acte IV,
scène
ii) : Il mourut. Mille bruits en courent à ma hon
s son exil, après avoir fait à Sophocle des adieux touchants. Voir la
scène
iv du Ve acte. 850. Sur la mer Morte, voir l’Iti
nsard à l’Académie française, s’est particulièrement arrêté sur cette
scène
: « Vous êtes historien et poète, disait-il à l’a
r aux ouvrages dramatiques (1854), signalait ainsi le mérite de cette
scène
: « Si la vérité peut manquer sur quelques points
lement brisé par la découverte de la vérité. Voir particulièrement la
scène
ii de l’acte IV, où Amaury confesse à son fils qu
u monde a été en état d’écrire, et surtout ce dialogue où il a mis en
scène
les deux plus grands orateurs du temps qui avait
ans les pleurs, et qui se les défendent également, qu’attend-on d’une
scène
tragique ? Qu’elle fasse rire ? Et d’ailleurs la
spectateurs de s’en divertir. Le paysan ou l’ivrogne fournit quelques
scènes
à un farceur ; il n’entre qu’à peine dans le vrai
e recevoir des billets et d’y faire réponse : mettez ces rôles sur la
scène
, plus longtemps vous le ferez durer, un acte, deu
s et à leur grande Simplicité : il a aimé, au contraire, à charger la
scène
d’événements dont il est presque toujours sorti a
nt en tous lieux et passent en proverbe ; qui prime, qui règne sur la
scène
; qui s’est emparé de tout le théâtre : il ne l’e
vie au génie de la langue, et qu’il n’y a rien de si ridicule que des
scènes
françaises chantées à l’italienne, si ce n’est de
Le Brun, du Poussin, de Le Sueur. On entend la déclamation notée des
scènes
de Quinault avec l’oreille de Lulli, et les airs
us de goût sur les bords du Tibre que sur ceux de la Tamise ; que les
scènes
habituelles du Pastor fido sont incomparablement
âtre de Paris sur celui de Londres ; il fait sentir les défauts de la
scène
anglaise ; et quand il écrivit son Caton, il se d
s princes qui se disent des injures, des femmes qui se roulent sur la
scène
, des assassinats, des exécutions criminelles, des
n’a jamais traité convenablement cette passion, excepté dans quelques
scènes
du Cid, imitées de l’espagnol. Mais aussi toutes
ens profond, une force d’esprit supérieure dans Cinna, dans plusieurs
scènes
des races, de Pompée, de Polyeucte, dans la derni
plusieurs scènes des races, de Pompée, de Polyeucte, dans la dernière
scène
de Rodogune. Si l’amour est insipide dans presque
peare étale dans le prince de Galles, qui fut depuis le roi Henri V. (
Scène
11 du 1er acte de la vie et la mort de Henri IV.)
es barbares, écrites dans un style d’allobroge, ont réussi, après les
scènes
sublimes qu’on trouve dans Corneille, et les trag
able Quinault, le plus concis peut-être de nos poëtes dans les belles
scènes
de ses opéras, et l’un de ceux qui s’exprimèrent
la main qu’il composa ces vers harmonieux et sublimes de la première
scène
de Proserpine : Les superbes géants armés contre
ement de son avis. Le récitatif de Lulli me paraît très-bon, mais les
scènes
de Quinault encore meilleures. Je viens à une aut
pondérants d’Archimède seront à jamais un ouvrage admirable. La belle
scène
d’Horace et de Curiace, les deux charmantes scène
admirable. La belle scène d’Horace et de Curiace, les deux charmantes
scènes
du Cid, une grande partie de Cinna, le rôle de Sé
ns nous-mêmes dans le langage des passions ; et la preuve que dans la
scène
ils s’attachaient au naturel par discernement et
i nous en donne des exemples : Racine a des morceaux, quelquefois des
scènes
entières, tout aussi simplement écrites que les b
ois des scènes entières, tout aussi simplement écrites que les belles
scènes
de Corneille. Mais je ne dois pas dissimuler que
s réflexion que ces mots doivent leur force à ce qui les précède ; la
scène
où ils sont placés est comme une pyramide dont il
Qu’il mourût. Ce qui est sublime dans cette
scène
, ce n’est pas seulement cette réponse, c’est tout
ans cette scène, ce n’est pas seulement cette réponse, c’est toute la
scène
, c’est la gradation des sentiments du vieil Horac
, Et qu’ils reconnaîtraient la voix de leur vizir ? (Bajazet, acte I,
scène
i) On voit dans les premiers vers un général dis
nt : Il y va de sa vie au moins que je le croie. (Bajazet, acte III,
scène
vi) Ainsi cette sultane ne s’amuse point à dire
; et toi, Comme le favori d’un homme tel que moi. (Bajazet, acte IV,
scène
vii) Ces paroles ne sont peut-être pas d’un gran
Il apprendrait à vaincre en me regardant faire. Et… (Le Cid, acte I,
scène
vi) Il n’y a personne peut-être aujourd’hui qui
ilie, Souviens-toi seulement que je suis Cornélie. (Pompée, acte III,
scène
iv) Et dans cet autre endroit, où la même Cornél
ce qu’au point qu’il est j’en voudrais faire autant. (Pompée, acte V,
scène
i) Il me paraît, dit encore Fénelon99, qu’on a
veut sur vos soupçons que je vous satisfasse. (Britannicus, acte IV,
scène
ii) je ne crois pas que beaucoup de personnes fa
ces disputes opiniâtres qui refroidissent quelquefois les plus fortes
scènes
, et où l’on croit assister à une thèse publique d
s exposé : S’il eût puni Sylla, César eût moins osé. (Cinna, acte II,
scène
ii) Car il n’y a personne qui ne prévienne la ré
busé ; S’il n’eût puni César, Auguste eût moins osé. (Cinna, acte II,
scène
ii) Cependant je suis moins choqué de ces subtil
suis moins choqué de ces subtilités que des grossièretés de quelques
scènes
. Par exemple, lorsque Horace quitte Curiace, c’es
oint. Souffrez que je l’admire et ne l’imite point. (Horace, acte II,
scène
iii) Horace, le héros de cette tragédie, lui rép
ux. Voici venir ma sœur pour se plaindre avec vous. (Horace, acte II,
scène
iii) Corneille veut peindre apparemment une vale
éteur. Remarquez que je prends l’exemple de tous ses défauts dans les
scènes
les plus admirées. Prends un siège, Cinna, prend
à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir. (Cinna, acte V,
scène
i) De combien la simplicité d’Agrippine, dans Br
veut sur vos Soupçons que je vous satisfasse. (Britannicus, acte IV,
scène
ii) Cependant, lorsqu’on fait le parallèle de ce
e ? Je l’avoue ; mais ceux qui se fondent là-dessus pour bannir de la
scène
une passion si générale et si violente passent, c
ites dans ses tragédies : je suis fâché qu’on trouve dans beaucoup de
scènes
, qui sont faites pour inspirer la terreur et la p
de leurs discours avec les intérêts des malheureux, rendent ces mêmes
scènes
ridicules et en détruisent tout le pathétique. Je
oivent dire, et sont grands sans affectation. Il faut lire la seconde
scène
du second acte pour comprendre ce que je dis. Qu’
té. L’opprobre avilit l’âme et flétrit le courage. (Mérope, acte II,
scène
ii) Cette dernière réflexion de Mérope est bien
st pas un poète pour le théâtre : il ne s’est jamais préoccupé île la
scène
: elle était beaucoup trop étroite pour son génie
variation obligatoire que se fondait Shakespeare pour entremêler des
scènes
amusantes à ses tragédies. Mais ce principe ne pa
7. Le mot dire manque clans le MS. 8. Tragédie d’Horace, acte II,
scène
iii. 9. Ignoti nulla cupido. 10. La suite de l
Mérope et de son fils était le moment le plus intéressant de toute la
scène
grecque. Il donnait à ce coup de théâtre la préfé
pour cela que l’on a souvent dit que les tragédies ne mettent sur la
scène
qu’un petit nombre de familles : car les poëtes q
, Tel qu’un père attentif, il étendait ses soins1… Zaïre2. (Une
scène
de cette pièce.) Acte II, scène iii. Lusign
ait ses soins1… Zaïre2. (Une scène de cette pièce.) Acte II,
scène
iii. Lusignan, prince du sang des rois de Jéru
e plus, dans ce tableau d’une nature paisible et heureuse, opposé aux
scènes
de douleur et de guerre qui suivent, un contraste
lein d’un intérêt de religion et de chevalerie absolument neuf sur la
scène
française lorsque Voltaire l’y produisit. » 2. E
ion philosophique a parcouru tous les rangs de la société ; il met en
scène
la cour, la ville et la province : bourgeoiset no
Contre la fatuité ignorante qui se mêle de juger les œuvres d’art
Scène
VI Dorante, Uranie, le Marquis. Dorante. Ne bou
essentiels que lui fournissent les originaux vivants. 2. Dans cette
scène
, Molière préside à la répétition d’un rôle qu’app
Conduite, manière de vivre, en mauvaise part, au pluriel. 1. Cette
scène
rappelle celle de Géronte et de Dorante dans le M
nimé et intéressant. Si, au contraire, un des interlocuteurs n’est en
scène
que pour applaudir ou pour présenter des objectio
osition est tout entière dans le premier vers : Voilà deux acteurs en
scène
, ils vont causer. Que vont-ils se dire ? Le nœud
atre sources différentes : 1° dans la nature, en représentant quelque
scène
solennelle ou quelque objet touchant, qui se prés
l’oeil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité. La
scène
, sur la terre, n’était pas moins ravissante ; le
rtie avait besoin d’un peu de vie et de mouvement ; l’auteur anime la
scène
par l’haleine de la brise, la course majestueuse
circonstances préparées, et des noms de personnages prêts à mettre en
scène
. C’est une ressource immense pour les écrivains d
. La grande figure de Mérovée domine du haut d’un char de triomphe la
scène
de meurtres qui l’environne, L’épithète immobile
plus qu’en réalité ; ses bergers sont des bergers de convention ; les
scènes
rustiques sont embellies des riantes couleurs de
embellie et agrandie sous sa plume par des tableaux touchants et des
scènes
attendrissantes de famille. Aujourd’hui l’églogue
ns les autres compositions dramatiques. On en voit un exemple dans la
scène
où Joas répond aux propositions que lui fait Atha
aura donc pour moi combattu par pitié ? Le premier vers rappelle une
scène
de carrefour : il s’est battu ; le second nous tr
pas de prêter du sentiment aux choses inanimées, quand on les met en
scène
et que le dialogue s’engage entre elles, la proso
a pour but de préparer les esprits, de faire connaître le lieu de la
scène
, l’époque de l’événement, les personnes qui agiss
’on veut peindre, de saisir le caractère des personnages qu’on met en
scène
, et de faire passer dans son âme les émotions qu’
tion de lieu, consiste à décrire un temple, un palais, une ville, une
scène
de la nature, ou même un misérable réduit, en un
e badine est celle qui roule sur des sujets gracieux et qui peint des
scènes
aimables et touchantes. Elle veut un ton modéré q
ent puiser dans les croyances et les merveilles de notre religion des
scènes
plus sublimes et plus touchantes. 453. C’est à to
des objets différents de ceux qui précèdent ou qui suivent, comme une
scène
touchante ou gracieuse après une description de c
n. 483. Le roman est une sorte d’épopée bourgeoise qui représente les
scènes
de la vie sociale et commune, et nous offre une a
’unité. 490. La vraisemblance de l’action consiste à ne mettre sur la
scène
que ce que l’humée voit au dehors ou ce qu’il épr
Cependant on peut, sans trop choquer la vraisemblance, transporter la
scène
d’une salle à une autre et même d’un palais à un
espace de temps durant lequel les personnages, obligés de quitter la
scène
, agissent loin des yeux des spectateurs. Pendant
omplissent des événements qu’on ne peut convenablement montrer sur la
scène
. C’est ainsi que, dans les Horaces, on vient raco
la scène. C’est ainsi que, dans les Horaces, on vient raconter sur la
scène
le combat qui s’est livré entre les Romains et le
2. Les actes se divisent en parties secondaires qui portent le nom de
scènes
. Les scènes sont caractérisées par l’entrée ou la
se divisent en parties secondaires qui portent le nom de scènes. Les
scènes
sont caractérisées par l’entrée ou la sortie des
s est de trois quelquefois, plus souvent de cinq ; mais le nombre des
scènes
n’est pas déterminé, et on doit consulter seuleme
vii.) 505. Le monologue est le discours d’un acteur resté seul sur la
scène
et qui s’entretient avec lui-même. Le monologue s
t moral. L’art du poète consiste à embellir l’action qu’il met sur la
scène
, en éloignant ce qu’elle a de négligé, de plat, d
une sorte de chanson satirique dont tous les acteurs présents sur la
scène
chantaient leur couplet à tour de rôle. Depuis, o
fait entendre qu’à l’ouverture et à l’entrée de chaque acteur sur la
scène
. Quand il est d’un genre gai, il s’appelle mélodr
536. Pour ne rien omettre, nous devons mentionner enfin les pièces à
scènes
détachées. Ces pièces se composent d’une suite de
pièce en quatre actes et quinze tableaux il y a quinze changements de
scène
ou de décoration répartis en quatre actes. 537. I
e précepte avec lui. (La Fontaine.) 556. Les acteurs que l’on met en
scène
dans un apologue peuvent être des personnages dou
le, c’est-à-dire conforme au caractère connu des acteurs qu’on met en
scène
, et tout à fait propre à amener la conclusion pra
ue et l’idylle diffèrent en ce que la première met les personnages en
scène
et les fait parler et agir ; l’idylle, au contrai
ns l’église des Carmes. Bientôt commença une des plus déchirantes
scènes
qui aient souillé nos annales révolutionnaires :
lle-t-on entracte ? 502. Comment se divisent les actes et comment les
scènes
sont-elles caractérisées ? 503. Que peut-on consi
. Qu’est-ce que le mélodrame ? 536. Que faut-il entendre par pièces à
scènes
détachées ? 537. Les poètes dramatiques ont-ils f
ble ou apologue ? 556. Quels sont les auteurs que l’on peut mettre en
scène
dans l’apologue ? 557. Que présente l’apologue et
on dialogue le style qu’on nomme moyen âge. Autant vaudrait, quand la
scène
est en Angleterre ou en Allemagne, faire parler l
e faveur sans condition. Je ne sais si Horace pardonnait à Plaute les
scènes
en patois carthaginois de son Pœnulus, mais la Br
de son poëte. Ainsi l’euphuisme du temps d’Elisabeth, dont plusieurs
scènes
de Shakespeare nous donnent l’idée, ainsi les con
vaisseau semblait devoir s’ensevelir dans la mer. Alors commença une
scène
d’horreur qui passe toute description. Le pont ét
s voiles dehors, vint au secours du Kent. Alors commença une nouvelle
scène
. Le transbordement était difficile à cause de la
l’a rendu spectateur. Quand il avait encore une part active dans les
scènes
des passions, quand il souffrait lui-même par le
souvenirs que quelques plumes de ses ailes ! Des convenances pour les
scènes
de la nature, ou des rapports d’utilité pour l’ho
! Je restai immobile, dans une espèce de stupeur, à contempler cette
scène
. Un mélange d’admiration et de douleur arrêtait m
lançant hors de la salle, qui fut aussitôt inondée du peuple ; et des
scènes
de même nature se renouvelèrent deux fois en huit
un cimetière, un paysage, un coucher de soleil, l’océan, les grandes
scènes
de la vie civile et religieuse, tous les êtres de
ui redemandant le cadavre de son fils, plus d’un vers de Virgile, des
scènes
entières du Cid et de Polyeucte, la prière d’Esth
à, Tournay, bloqué par les troupes austrasiennes, était le théâtre de
scènes
bien différentes. Autant que sa grossière organis
personnes jeunes. La douleur des pères et des mères dominait dans ces
scènes
lugubres, comme le trait le plus déchirant ; elle
ate toute son apparente supériorité, c’est là qu’il semble dominer la
scène
du monde, ou, pour mieux dire, l’occuper à lui se
s agite au sein de leurs forêts et qui les appelle à leur tour sur la
scène
du monde. Ils y paraissent quand l’heure est venu
nge à cette obscure prédestination qui les appelle tour à tour sur la
scène
du monde, qui les y fait briller un moment, et qu
place secondaire et quelquefois effacée aux personnages qu’il met en
scène
, et dont les actions ne l’intéressent que dans la
oltaire en poésie, il prétendit, à son exemple, naturaliser sur notre
scène
le théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux scr
ès qui l’accueillit encouragea Ducis à produire successivement sur la
scène
française d’autres drames du poète anglais plutôt
usement tempéré, comme disait Joseph Chénier, la sombre terreur de la
scène
anglaise273. » En effet, les jugements violents e
rs, je vois trop d’Atrées en sabots pour oser jamais en mettre sur la
scène
, car c’est un terrible drame que celui où le peup
de la vie de famille, à exprimer des sentiments moraux, à peindre les
scènes
tranquilles avec les riants paysages et les horiz
is nous charmer et nous attendrir. Macbeth275. (Extrait). Acte II,
Scène
VII Macbeth, prince et général écossais a vain
un vieillard malheureux. Œdipe à Colone284. (Extrait). Acte III,
Scène
V. Polynice, sur le point de combattre Étéocle
ble l’avoir comme effleuré de sa riche et éclatante lumière. D’autres
scènes
, mais d’un genre bien différent, allaient bientôt
l’ordre littéraire et poétique345. Tibère. (Extraits) Acte I,
Scène
I (La scène est à Rome, dans le palais de Tib
re et poétique345. Tibère. (Extraits) Acte I, Scène I (La
scène
est à Rome, dans le palais de Tibère.) Pison 346
re, pour éveiller en leur faveur sa justice et sa pitié. Acte III,
Scène
I363 Tibère, Agrippine. AGRIPPINE. J’ai sui
ien complice, qu’il semble prêt à désavouer aujourd’hui. Acte III,
Scène
III374 Tibère, Pison. PISON. Nous voilà se
mme dans la poésie dramatique, qui nous prend à partie et nous met en
scène
, mais le dirais-je ? comme en un rêve où l’on n’a
on de son prisonnier, il éclate en menaces contre Coitier. Acte IV,
Scène
IV Louis, Coitier 420. LOUIS. Ne crois pas
a main : De tels nœuds sont trop doux pour que rien les détruise.
Scène
V Les précédents, Olivier le Daim 423, puis
jamais tu deviens inutile !… (Il fait signe à Olivier de sortir.)
Scène
VI Louis, François de Paule 424. LOUIS. No
de justice, c’est abuser de la puissance que donne le prestige de la
scène
pour imposer à l’imagination populaire des types
Dans ce drame sanglant de la révolution, il y a partout de la mise en
scène
. Aux clubs, dans les rues, à la tribune, sur l’éc
persévérer dans la générosité de ses premiers sentiments. Acte IV,
Scène
VI467 George, Rodolphe. RODOLPHE. George
rigène, Et me sens trop nerveux pour subir cette gêne. (Il sort.)
Scène
VII RODOLPHE (seul). L’ingrat ! le mauvais cœ
e : le dégoût d’une destinée ordinaire, le besoin de paraître sur une
scène
plus vaste, peuvent n’être trop souvent que l’ill
endant une souffrance ; la fermeté, la dignité du roi donnent à celle
scène
un caractère de majesté sereine qui en dérobe l’h
les hardiesses triomphantes de leurs successeurs, jusqu’à l’entrée en
scène
de Mme de Staël et de M. de Chateaubriand. » Le m
te de Marie Stuart, s’est inspiré de l’histoire en retraçant la belle
scène
des adieux de la reine d’Écosse à ses femmes. 25
Sous le commandement d’un royaliste, le baron Wimpfen. 264. Voir la
scène
III, acte II, du drame de Charlotte Corday, par M
devenir son complice. On pourra voir dans la pièce de Shakespeare la
scène
V de l’acte Ier, où le poète la fait entrer en sc
e Shakespeare la scène V de l’acte Ier, où le poète la fait entrer en
scène
. Après avoir lu la lettre où Macbeth lui fait par
la Mérope de Voltaire. 282. Le précepte d’Horace, d’éloigner de la
scène
ce qui est trop affreux pour le regard : Neu pop
faire accepter quelque chose, de traduire sous la forme d’un songe la
scène
magique qui ouvre l’exposition du drame anglais.
9. Cf. dans Britannicus l’entretien de Néron et de Narcisse, acte IV,
scène
IV. 360. Sénèque le tragique a dit avec énergie
dieux ». (Annales, III, 9.) 363. On peut sans doute adresser à cette
scène
une légère critique : elle retarde la marche de l
s du sien ». 373. On reconnaît ici le souvenir d’Andromaque, acte I,
scène
IV. 374. « Parmi les grands effets dramatiques
il abandonnait. Mais la supposition admise, quelle vigueur dans cette
scène
! » (Villemain.) 375. Ce Fulcinius, gagné par S
me avec le poignard retiré de la blessure de son père. Cette dernière
scène
de l’acte V est d’un grand effet ; mais le défaut
lde-Harold, de Lara, de Manfred, c’est toujours lui-même qu’il met en
scène
. Sa poésie, mélange d’ironie et de lyrisme, est l
pour les classes supérieures de M. Léon Feugère, p. xiv. 425. Cette
scène
mériterait un commentaire suivi. Il faudrait fair
r aux ouvrages dramatiques (1854), signalait ainsi le mérite de cette
scène
: « Si la vérité peut manquer sur quelques points
ffets des passions humaines. Aristophane et Ménandre livrèrent sur la
scène
comique, au fléau du ridicule, les travers et les
yle ; et Voltaire, incomparable dans les poésies légères, à qui notre
scène
doit une partie de ses richesses, fit d’heureux e
e ton noble et sérieux que dans le plaisant et le familier. Prenez la
scène
troisième du deuxième acte de Tartufe, depuis ces
fais mourir ; rapprochez-en l’admirable strophe d’Hermione, acte IV,
scène
5, d’Andromaque : Est-il juste, après tout, qu’u
l conseillé beaucoup de lâchetés, Madame ?… et par dessus tout cette
scène
3 de l’acte II, où Corneille a donné tout le gran
troduire des êtres vivants, et surtout des êtres doués de raison. Les
scènes
mortes deviennent bientôt insipides, s’il ne n’y
suivants : Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs ; Sur la
scène
des champs amenez des acteurs : … Oui, l’homme au
quel que soit le plaisir que l’on puisse trouver à peindre certaines
scènes
de la nature ou de la vie humaine, décrire seulem
re, à quelque but vraiment utile. C’est ainsi qu’en nous montrant les
scènes
gracieuses ou imposantes de la nature, par exempl
t l’intérêt, fait connaître les circonstances relatives au lieu de la
scène
, au temps où s’est passé l’événement, au caractèr
e de nœud. L’auteur, après avoir décrit scrupuleusement le lieu de la
scène
, ainsi que la situation des personnages secondair
énergique, plein de chaleur, quand il s’agira de raconter de grandes
scènes
de l’humanité, comme une sanglante bataille, les
ent de la monotonie, en faisant disparaître l’écrivain pour mettre en
scène
les personnages eux-mêmes. En les voyant, pour ai
pas à l’écrivain de peindre et de mettre sous les yeux les lieux, les
scènes
, les personnes. 448. Le style doit-il varier suiv
de Gaston ; Gaston les repousse tous deux avec mépris. Racontez cette
scène
avec détails. 2e partie. Ce dernier trait ouvre l
l’effet que cette déclaration produit sur le jeune orgueilleux et la
scène
qui s’ensuit. M. et Mme de Florval reçoivent Jacq
nimée la conduite des deux jeunes gens. Il y aura donc deux sortes de
scènes
: celles qui se passent sur le navire, celles qui
dèle à sa parole. Adolphe se retire en le menaçant avec fureur. Cette
scène
de nuit doit être très-développée ; c’est la part
envoie chercher André ; Adolphe, ainsi que son père, l’embrassent. La
scène
de la nuit n’était qu’une épreuve. Ravi de la dis
charger l’évêque ; sentiments éprouvés par tous les témoins de cette
scène
; paroles de l’enfant, qui ne voulait point accep
le fils. Frédéric est traîné vers le lieu fatal : Ernest l’aperçoit.
Scène
pathétique. Frédéric s’évanouit. En recouvrant se
nd rétablit complètement ses affaires, et se trouva riche. Plan. Deux
scènes
, intéressantes par elles-mêmes et par le contrast
les périls qu’il court et que ses hôtes partagent. La seconde sera la
scène
de l’encan. Le lecteur ne doit pas être averti ;
murmurer contre la Providence. Sa rencontre avec l’ermite, les quatre
scènes
qui suivent, tracées avec quelque rapidité, et la
e tribunal ; il espère intimider ou gagner les juges. Dépeignez cette
scène
, l’entrée du prince dans la salle, l’étonnement d
voisine de la ferme pour marchander un cheval. Décrivez les diverses
scènes
que cette tentative de sa part dut occasionner. Q
ce, entourent leur général expirant. On peut quitter un instant cette
scène
si intéressante et si triste pour se transporter
é et se livre à la juste vengeance du nouveau roi. Plan. Deux grandes
scènes
doivent remplir cette narration. Première scène :
. Plan. Deux grandes scènes doivent remplir cette narration. Première
scène
: aux premières lueurs de l’aurore, rencontre d’A
sanglante ; il s’enfuit laissant Artabane frappé de terreur. Deuxième
scène
: Impatient de venger la mort de son père, Artaxe
saisis de respect, lui ouvrent le passage. Décrivez rapidement cette
scène
. Elle arrive au bas de l’escalier ; mais là, à la
s qui l’agitent. Il fait venir Lothaire. Arrivée de ce fils coupable.
Scène
d’abord terrible, ensuite touchante et pathétique
uet. 1er dialogue. M. DELVILLE ; ÉDOUARD ET ÉLISA, SES ENFANTS. La
scène
est dans le jardin. Édouard et Élisa accourent ve
s qu’il nous a fournies : nous avons de préférence reproduit quelques
scènes
ou fragments de scènes qui offraient des éléments
: nous avons de préférence reproduit quelques scènes ou fragments de
scènes
qui offraient des éléments de comparaison avec le
auteurs » (Boisrobert, Colletet, l’Étoile, Rotrou, Corneille) pour la
scène
de son Palais-Cardinal. Quelques noms et quelques
aux chefs-d’œuvre de Racine, qui n’est pas né encore, le maître de la
scène
, avec Rotrou, qui l’y avait précédé et désormais
Quinault prélude à la gloire de ses opéras par quelques succès sur la
scène
tragique, où l’Astrate ferait encore, dit Voltair
par Molière, méritent un souvenir ; Boursault (1638-1701) a de jolies
scènes
; Dufreny (1648-1721) et Dancourt (1661-1725) ont
eslas (1647), la première des tragédies après les chefs-d’œuvre de la
scène
, au jugement de La Harpe, n’a rien dû ni rien prê
de succès que son Andromède de 1650 ; Sertorius (1662), où, dans une
scène
, les Romains parlent encore comme lui seul sait l
t les faire parler ; Sophonisbe (1663), sujet si souvent remis sur la
scène
; Othon (1664), dont l’exposition est, au jugemen
ent de Voltaire, la plus belle du théâtre ; Agésilas (1666), dont une
scène
triomphe encore de la mauvaise humeur de Voltaire
secouoient la tête à l’endroit le plus beau. Le commandeur vouloit la
scène
plus exacte, Le vicomte indigné sortoit au second
poignard grec, latin et français, Bajazet (1672), transportant sur la
scène
de Paris et de Versailles une récente et tragique
cat régal des oreilles et de l’esprit qu’un spectacle dramatique ? La
scène
n’y est-elle pas comme une image ennoblie, et le
hon ou la Gigantomachie. Parmi les poètes tragiques qui occupèrent la
scène
entre R. Garnier et Rotrou, puis Corneille, il fa
u Soleil. Dans la deuxième partie du siècle il nous faut signaler une
scène
restée classique, du Manlius de La Fosse (1653-17
e en 1718 par une brillante tragédie, en 1778 il meurt presque sur la
scène
où une mauvaise tragédie place une couronne sur s
sique ; il donne plus de mouvement à l’action, plus de spectacle à la
scène
; il croit faire merveille en habillant de rouge
iolables (on voit que sa hardiesse ne va pas loin), transporte sur la
scène
française Hamlet (1769), Roméo et Juliette (1772)
la Henriade, quelques épisodes ; des vingt et une Tragédies, quelques
scènes
; des Comédies rien. Des Odes on ne parle pas. Da
s idées, — témoins Mahomet, Alzire même (voir plus bas une note d’une
scène
de cette pièce), — mais non pas ce qu’il fut pour
s confrères ; Mais on ne peut souffrir ces bruyans téméraires, Sur la
scène
du monde ardens à s’étaler. Veux-tu te faire acte
vous n’êtes plus fêté Quand vous n’êtes plus neuf ; il faut une autre
scène
Et d’autres spectateurs : il passe, il se promène
dans ses années de jeunesse et de maturité il les reproduisit sur la
scène
française avec les tempéraments timides que compo
a versé et verse chaque jour son âme. Mais il n’a plus reparu sur la
scène
que par les œuvres presque demi séculaires qu’on
récits dramatiques comme une œuvre de théâtre, elle le montre sur la
scène
aux yeux de ses spectateurs ; comédie savamment e
amné au silence par le Consulat : son théâtre même fut proscrit de la
scène
. Il y reparut en 1804 avec Cyrus, mais l’adhésion
L’Orage et Louis XI sont de petits drames philosophiques découpés en
scènes
dans un décor de fleurs et dans des chœurs de dan
public à la tragédie du xviie siècle qu’en 1838 avait ramenée sur la
scène
le talent d’une grande tragédienne, Mlle Rachel,
erme. Les yeux fatigués des détails, éblouis de l’éclat d’une mise en
scène
riche comme un musée, savante comme une collectio
103. Le mystère d’Abraham sacrifiant est une pièce courte, dont les
scènes
se suivent sans division en actes, quoique le thé
et goûtera les beautés touchantes, quelquefois sublimes, de ces deux
scènes
, et particulièrement, dans le rôle et le langage
phocle, par Baïf (1573), Garnier (1580) et Rotrou (1638). — La longue
scène
, réduite de moitié dans notre citation, dont le d
un caractère de merveilleux étrange et farouche, en harmonie avec la
scène
où elle a sa place. 472. Incrédules, aujourd’hui
exposition, trop longue pour trouver place ici, met, dès le début, en
scène
le roi et son fils, et en action le caractère de
on ne trouve rien, même dans Corneille, qui ressemble an ton de cette
scène
. » (La Harpe.) 801. Cf. dans Corneille, la sépa
n, condamné récemment à mort par Maximin lui-même. Elle commence à la
scène
5e du IIe acte et finit à la scène 6e du IVe acte
ximin lui-même. Elle commence à la scène 5e du IIe acte et finit à la
scène
6e du IVe acte de la pièce de Rotrou. Dans le cou
cte IV, sc. 4e et tic) ; il est conduit au supplice à l’acte suivant,
scène
3e. — Ce plan original nous ménage des contrastes
homme À qui les rares fruits que la muse produit. Ont acquis dans la
scène
un légitime bruit, Et de qui certes l’art comme l
eur, à la fois grave et légèrement railleuse de Carlos, donnent à ces
scènes
un caractère d’héroïsme chevaleresque et de la co
s et oubliées (quatre vers immortels ont sauvé Othon de l’oubli), une
scène
à laquelle ont rendu justice, en faisant des rése
croire qu’il est de Corneille, puisque son nom y est ; et il y a une
scène
d’Agésilas et de Lysandre qui ne pourroit pas fac
nquam apud senem festinantes. (Tacite, Hist., I, 7.) — Cette première
scène
d’Othon, dit encore Voltaire, eut « de toutes les
teurs, qu’il prêtait a Psyché (voir sur Psyché, infra, une note d’une
scène
de Molière). Par quel ordre du ciel que je ne p
homme Chrysale et le jeune Clitandre dans les Femmes savantes. 899.
Scène
des Fâcheux, comédie-ballet. Pris substantivement
Molière en amènent successivement une douzaine ou à peu près, en des
scènes
qui n’ont d’autre lien entre elles que la présenc
trait comique le canevas de son devancier, particulièrement dans les
scènes
où parle Sosie. Une différence notable distingue
emarquer que maint couplet est aiguisé en pointe d’épigramme. La même
scène
dans Rotrou a plus d’un trait excellent. Ses Sosi
r le temps, il ne put écrire que le prologue, le premier acte, et les
scènes
premières du deuxième et du troisième acte. Corne
e la « violation de toutes les règles ». Voyez comment Molière met en
scène
les ennemis de sa comédie dans la Critique de l’É
ils de langage et de développement, que relèveront les notes. — Cette
scène
permettra d’apprécier fa noblesse, l’élégance et
le suivant, le mieux rempli des actes quatrièmes du théâtre, en trois
scènes
, sans plus, se succèdent auprès de Néron : 1° sa
prêt. Il retourne Néron, qui, laissant Burrhus l’attendre, finit la
scène
et l’acte par ce vers, contre-partie de celui qui
scène et l’acte par ce vers, contre-partie de celui qui terminait la
scène
précédente : Viens, Narcisse. Allons voir ce que
suivre dans ses yeux et sur son front ses terreurs ! — Cf. infra une
scène
du Manlius de La Fosse. 984. On voit quelle âpr
s. « Le caractère est bien soutenu, l’intrigue bel et bien nouée, les
scènes
pleines et sans langueur, l’action attachante, et
e le « sans dot » d’Harpagon, mais un mot de situation, refrain de la
scène
capitale, où aboutissent tous les fils de la pièc
et l’attente d’une action tragique. Elle s’engage sans retard dans la
scène
suivante, où Pharasmane reçoit avec fierté et roi
ement ! ô ciel lot quelle affreuse nuit ! dit Idoménée en entrant en
scène
. Puis, dans le récit qu’il fait de son arrivée en
tagnes pelées, De quelque malheureux ma main sèche les pleurs, Sur la
scène
à Paris j’en lais verser peut-être, Dans Versaill
costume et de la diction, avec le duc de Louraguais, à débarrasser la
scène
des bancs occupés par les gens de cour. — Il essa
l’abus des conversations, la timidité qui empêche de i montrer sur la
scène
un peuple, une ombre, un meurtre. L’ombre, il la
riphyle (1732) et plus heureusement dans Sémiramis, Le meurtre sur la
scène
, il le plaça dans Zaïre (1732) ; niais sa hardies
de Minos, d’Irène, qui le ramena à Paris pour y être couronné sur la
scène
, quinze jours avant sa mort. 1112. Alzire ou l
Alzire et son pays, le frappe. Gusman est rapporté mourant (dernière
scène
). — L’action se passe à Lima. 1113. Ce sont pre
ier bien des vers faibles. — Voyez ce que dit de la pièce et de cette
scène
Chateaubriand, Génie du Christ., II, 2, 2. Il ajo
re.) Mais, si je suis si fier, c’est que je suis un sot. (IV, 4). De
scène
en scène se développe le caractère du Glorieux, d
, si je suis si fier, c’est que je suis un sot. (IV, 4). De scène en
scène
se développe le caractère du Glorieux, dans une p
ère) qui le tutoie (IV, 8) ; puis, au dénouement (V, 5 et 6), dans la
scène
du contrat, lorsqu’on présence de, tout le monde
fiers ! Voilà l’orgueil de tous nos parvenus. (V, 10.) 1127. La
scène
se passe à la campagne chez M. Francaleu, riche b
récit suivant, par lequel, malheureusement, selon la tradition de la
scène
française, il a remplacé la scène des sorcières q
reusement, selon la tradition de la scène française, il a remplacé la
scène
des sorcières qui ouvre le drame anglais. Son ima
la vague qui nous dit que nous passons et l’on jette un regard sur la
scène
variée du rivage qui s’enfuit. » 1153. « Les
gazons, les fleurs, les rochers et les eaux ; IVe, De la variété des
scènes
; de l’agriculture et de la sculpture dans les pa
en Italie, en Sicile (Bucoliq., LXXVI) les lieux des tableaux et des
scènes
qu’il rêve ; son imagination, pleine des poètes a
rnier mot à la grand’mère est : Bonne espérance ! 1300. Ce sont ces
scènes
familières, à la fois rustiques et guerrières, qu
mercedem), récompense, faveur, grâce. 1319. C’est ainsi qu’entre en
scène
pour la première fois ce roi que nous savons, par
t ainsi que Célimène désignait Alceste dans la lettre lue au Ve acte,
scène
4e, du Misanthrope. 1424. Voyez la « vieille ch
Le pied sur l’escabeau, la ménagère file, Surveillant du regard cette
scène
tranquille. Seul, perché sur un toit, un poulet é
dit, en se tuant : elle s’empoisonne. Telle est cette tragédie où les
scènes
touchantes ne manquent pas. Agnès prête à partir
où Marat sera frappé quelques instants après, qu’a lieu « l’admirable
scène
où Danton, Robespierre et Marat délibèrent sur ce
re. Passent en hennissant parmi la foule obscure ; Vers le fond de la
scène
, acteurs silencieux. Des Mamelucks captifs on voi
tre beau, parce qu’il se lie dans notre imagination avec les idées de
scènes
champêtres, de perspectives, etc. ; le blanc nous
erpente et des troupeaux qui paissent. Que l’art ajoute à cette belle
scène
quelques ornements analogues au ton général du ta
blé, parce que j’étais moins surpris, parce que j’assistais non à une
scène
d’un jour, mais à la scène éternelle que Dieu a d
s surpris, parce que j’assistais non à une scène d’un jour, mais à la
scène
éternelle que Dieu a dressée en mettant l’homme e
armant et profond. Les caractères sont tracés de main de maître ; les
scènes
sont pleines de vie, d’entrain et de finesse ; le
oitiers, avril 1888.) Énumérer et caractériser les personnages mis en
scène
dans les Femmes savantes. Quelle est la conclusio
ssortir l’opposition de ces deux caractères par l’analyse de quelques
scènes
de l’ouvrage. (Rennes, novembre 1888.) Les femmes
ister au serment du jeu de Paume, et que, tout ému encore des grandes
scènes
dont il a été l’un des témoins et des acteurs, il
ble « le Loup et l’Agneau » ? (Clermont, août 1884.) Dans la première
scène
du Misanthrope, Alceste dit : « Je veux qu’on so
mettre fin à ses souffrances en se donnant la mort. Vous décrirez la
scène
, et vous composerez le dialogue. (Clermont, juill
sonnages, quels devoirs, quels sentiments a-t-elle surtout mis sur la
scène
? Donnez une idée sommaire du théâtre tragique de
, par des exemples bien choisis et bien groupés, qu’il a su mettre en
scène
, avec une vérité parfaite, tous les âges, tous le
ès le Malade imaginaire. – Quelles sont dans le Malade imaginaire les
scènes
qui relèvent surtout de la farce ? – Le caractère
elle de l’amour paternel. Dans trois de ses chefs d’œuvre il a mis en
scène
une mère que préoccupe le sort de son enfant. And
on mari ou de laisser immoler son fils. Astyanax ne parait pas sur la
scène
, mais il est l’objet des préoccupations constante
prunté le sujet au traité de Sénèque sur la clémence où il raconte la
scène
fameuse d’Auguste pardonnant à Cinna. Montaigne l
incipaux et caractères du style ; défauts. Indication des plus belles
scènes
. Boileau annonce à Racine la mort de Molière.
faire une perte irréparable ; Molière est mort. Il a été pris sur la
scène
de la crise qui l’a emporté. Boileau sait que Rac
tu et qu’il le jette définitivement dans la mauvaise voie. (Citer les
scènes
où le rôle odieux de Narcisse se montre le mieux.
XVIIIe siècle ? La tragédie larmoyante ou drame bourgeois met en
scène
des gens de condition moyenne. Diderot, qui en fu
apper qui déplaît à la représentation. M. Corneille laisse souvent la
scène
vide ; il n’enchaîne pas toujours assez étroiteme
ur un admirateur zélé du beau, de voir se dérouler devant lui tant de
scènes
pathétiques, d’un génie si puissant, écrites dans
us les estimer. Auguste, au contraire, ne va pas cesser de grandir de
scène
en scène. Il apprend le complot ; la persidie de
timer. Auguste, au contraire, ne va pas cesser de grandir de scène en
scène
. Il apprend le complot ; la persidie de Cinna lui
lceste qui ne sait pas déguiser sa pensée ; voilà l’explication de la
scène
fameuse du sonnet. Les petits maîtres encouragent
de plus haut, il était permis d’attendre un poète qui mettrait sur la
scène
les hommes tels qu’ils sont, subordonnerait les s
tés toutes différentes. C’étaient de vrais hommes qu’on voyait sur la
scène
, et la tragédie, par le naturel des sentiments, s
On se défend et l’on attaque, chacun plaide tour à tour sa cause. La
scène
est aux champs ou à la ville, dans le palais ou d
ense tout en quelques mots et il analyse avec complaisance. Il met en
scène
ses personnages ; il s’y met lui-mème, il établit
empruntées à la peinture ne peuvent donner qu’une faible idée de ces
scènes
émouvantes où les effets se succèdent et s’accroi
té y perd, la vérité en fait son profit. Le tableau est vaste, et les
scènes
en sont variées comme la vie des peuples elle-mêm
des caractères et à faire vivre ses personnages. Il a écrit de belles
scènes
plutôt que de belles pièces. Zaïre, Mérope, Alzir
il cherchait à se faire illusion sur ses défauts ; il retouchait une
scène
, polissait quelques vers, et il ne lui déplaisait
enant ne sont que les fils ingrats du grand Corneille ! Avant lui, la
scène
française n’existait pas : la tragédie française
de l’honneur. Pui Auguste, Cinna, César vinrent faire entendre sur la
scène
étonnée les plus profonds discours politiques don
, le roi meurt et l’unit à Xipharès. – Il est inutile de dire que ces
scènes
sont extrêmement pathétiques et nous arrachent de
ns les Biens de fortune. Ils circulent, causent devant lui. Mettez en
scène
: Giton le riche, Phédon le pauvre, Chrysippe, «
lit sans pitié ses ouvrages aux pauvres malades. » – Vous décrirez la
scène
et vous développerez le caractère esquissé par Bo
rançaise est-elle universelle ? – Tirer une leçon de rhétorique de la
scène
du Sonnet dans le Misanthrope. – Qu’est-ce que le
elles, en tout cas, dans l’enseignement ? – Vous tracerez d’après une
scène
célèbre du Misanthrope de Molière le tableau d’un
’exquises poésies légères, et pourquoi ne pas ajouter, tant de belles
scènes
de Zaïre, de Mérope….. Si l’on avait tout droit d
est aisée, et l’art est difficile. (Destouches, Le Glorieux, acte II,
scène
V.) – Mme de Maintenon, dans une de ses lettres,
surpris, curieusement observé et noté dans sa pensée trois ou quatre
scènes
qu’il traitera ensuite dans quelques-unes de ses
degré de plus dans un sentiment unique qui les anime tous ; il met en
scène
des idées générales, exposées logiquement, presqu
Célimène, d’Éliante et d’Arsinoé dans le Misanthrope, et analysez les
scènes
de cette comédie qui ont le plus captivé votre in
oisade deux ou trois épisodes célèbres, et les raconter en mettant en
scène
les principaux héros de la croisade. J’indique co
et de sculpture, mars 1887.) Charlemagne. Tracer une ou deux grandes
scènes
de son règne. (Section de sculpture, mars 1887.)
ture, mars 1887.) Prise de Rome par les barbares germains. Décrire la
scène
d’entrée des barbares, Rome, etc. (Section d’arch
inaugurant les premiers travaux. On a toute liberté pour imaginer la
scène
; il faut seulement y placer quelques artistes qu
épisodes des guerres contre les Perses. Décrire ou raconter trois des
scènes
que l’artiste avait pu choisir. On devra donner
.) le poecile. CONSEILS ET PLAN CONSEILS L’on a le choix entre trois
scènes
. Il convient de mettre en relief les plus dramati
se faire contraste, pour produire un effet plus puissant. Or quelles
scènes
choisir ? C’est affaire de goût, de convenance pe
aient alors encore toutes présentes à la mémoire des Athéniens. Trois
scènes
surtout servirent de motif à la décoration adopté
e apparence attrayante, quand on a l’espoir d’assister à de pareilles
scènes
! (Centre d’examen : Dieppe.) le batelier des il
a foule et le sang-froid intrépide du jeune marin pendant toute cette
scène
. Vous le montrerez, à peine à terre, se jetant à
t pas de début. Le récit doit commencer d’une façon vive qui mette la
scène
sous les yeux du lecteur. PLAN 1er Paragraphe. –
articuliers de Guttierez. Il se jette aux pieds de Colomb… Décrire la
scène
… Il convient de lui faire adresser quelques parol
hef de l’équipage : Edouard de Mello. Le jeune Portugais : Ameida. La
scène
se passe dans les parages du cap de Bonne-Espéran
elques minutes de recueillement qui permettaient de se représenter la
scène
en son horreur et en sa désolation, il était sage
es perplexités du jeune homme après le retour de son père ; 3° sur la
scène
de la rencontre avec le bienfaiteur, sur la manif
une description, au début, puis une harangue. La fin était une petite
scène
qui devait être courte, touchante. Le ton du disc
sot orgueil, mais la juste conscience de ce qu’il vaut. » Raconter la
scène
. Faites ressortir le sens du mot prononcé par le
uger ses actions. – Esquisser en quelques lignes expressives quelques
scènes
maritimes sur le thème suivant : Calme plat, – su
able pour que je vous arrête. » Il lui donna un passeport. Décrire la
scène
. Montrer l’attitude des personnages, etc. – Décri
Jésus et en pardonnant à ses bourreaux. Décrire en détail toute cette
scène
. (Lyon.) les martyrs chrétiens. Une foule immens
re ; elle s’agite en criant : Les chrétiens aux bêtes ! Décrire cette
scène
, ce tumulte d’une populace en délire : montrer le
coulent en même temps des yeux de tous ses compagnons. Décrire cette
scène
avec détail, et comparer cette courtoisie chevale
; il fait brûler les morts, et pour effacer l’impression de pareilles
scènes
, s’empresse de conduire l’armée contre les Germai
e, au nombre de plus de 60.000 cavaliers et fantassins. Décrire cette
scène
; aspect pittoresque et brillant des Mameluks ; d
nes gens qui après avoir tourné des descriptions, des narrations, des
scènes
, portraits et dialogues pendant toute une année,
Boileau sont datées des conquêtes de Louis XIV ; Racine porte sur la
scène
les faiblesses et l’élégance de la cour ; Molière
t entière sur le même niveau, mais mobile et agitée, vous avez mis en
scène
les opinions, les fantaisies, les modes, à mesure
avait pas quelque chose de bien spirituel et de bien vivace dans ces
scènes
légères que l’on joue, et que même on commente ch
nt de fois couronnées. N’attendez-pas, messieurs, que j’ouvre ici une
scène
tragique, que je représente ce grand homme étendu
e calamité publique2. 1. C’est-à-dire en barque. 2. Il raconte la
scène
, le sourire sur les lèvres. 1. Telle fut, par ex
usage d’un prologue. Sophocle ajouta un troisième acteur et décora la
scène
. On donna aux fables plus de grandeur, et au styl
nne la preuve de cette doctrine. Les premiers poètes mettaient sur la
scène
tous les sujets, tels qu’ils se présentaient. Auj
nent au malheur : il est dans les principes. La preuve est que sur la
scène
et dans la représentation celles qui se terminent
es ces formes, les unes doivent se manifester en dehors de la mise en
scène
, tandis que les autres, celles qui tiennent à la
temps en divers lieux ; elle ne peut donner que ce qui se fait sur la
scène
par les acteurs qu’on voit. L’épopée, au contrair
eux. Par exemple, Hector fuyant devant Achille serait ridicule sur la
scène
. On verrait d’un côté les Grecs immobiles, et de
causé. Là, point d’élégantes, arrivant à huit heures au milieu d’une
scène
intéressante, et fermant avec fracas la porte de
à qui vous la demande » . C’est l’avare Harpagon que l’auteur met en
scène
avec Maître Jacques. On pourra lire cette page da
rveilleux contre les insultes de la boue et du mauvais temps, etc. La
scène
X tout entière est le meilleur exemple que l’on p
ectation pure ; Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Acte II,
scène
ii. Les Précieuses ridicules Scène X. Madelon,
si que parle la nature. Acte II, scène ii. Les Précieuses ridicules
Scène
X. Madelon, Cathos, Mascarille, Almanzor. Masc
uses campagnes… On peut lire, comme exemples de néologismes, une des
scènes
de Ruy-Blas, par M. Victor Hugo, celle surtout où
once, l’exposition et le jeu remplissaient deux ou trois journées. La
scène
des deux charlatans, installés dans la cour du Lo
galimatias composé tout exprès pour guérir les écrouelles. » A cette
scène
de tréteaux succède la promenade solennelle qui d
emier homme et de la première femme dignes de figurer à jamais sur la
scène
française, aux applaudissements de la postérité,
ume, le principal sous l’accessoire. N’oublions pas que dans quelques
scènes
du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute co
présentée. Ces trois discours forment un véritable drame, dont chaque
scène
est une leçon de courage et de grandeur d’âme ; e
personnifie tout à coup les lois, et les introduit elles-mêmes sur la
scène
. Il suppose qu’au moment où il va sortir de la pr
i ait échappé ? Le cœur jaloux de Molière lui a révélé, me dit-on, la
scène
de jalousie du Misanthrope. Je le veux bien. Mais
s, troupe de pleureurs, comme les appelle Diderot, qu’il chasse de la
scène
pour les reléguer au parterre. Remarquez les mots
ur. 6. Encore un coup de pinceau qui éveille sous nos yeux toute une
scène
rapide. 1. C’est le style d’un poëte lyrique. 2
, c’est le tombeau. Victor Hugo. 2. Dans cette chanson, toute une
scène
se déploie, toute une histoire se déroule. L’imag
rt. Tout à coup le soleil dissipant le nuage, Éclaire avec horreur la
scène
du carnage ; Et son pâle rayon, sur la terre glis
e tout le cœur de l’homme suffit à peine pour sentir. » Passons à la
scène
terrestre. « Un soir je m’étais égaré dans une f
l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité. « La
scène
sur la terre n’était pas moins ravissante : le jo
ement. L’exposition consiste à expliquer le sujet ; c’est l’entrée en
scène
; elle doit, dit Cicéron, sortir du sujet comme u
dans les champs de l’éternelle nuit ; Et quand, dernier témoin de ces
scènes
funèbres, Entouré du chaos, de la mort, des ténèb
avait là quelque chose ! » Puis ils récitaient entre eux la première
scène
d’Andromaque. Oui, puisque je retrouve un ami si
ni de personne. Ses romans n’ont d’espagnol que le nom, le lieu de la
scène
et le costume. Ce sont des tableaux de mœurs fran
s et de la clarte dans toutes les poésies. » Ces traits rappellent la
scène
du sonnet dans le Misanthrope. Notons aussi ce po
sage. La chaire, la tribune et le barreau sont donc les trois grandes
scènes
où l’éloquence peut aujourd’hui se développer ave
des siècles, et que vous l’aperceviez dans l’obscurité de la nuit, la
scène
devient terrible et sublime : le bruit d’un vaste
ements sublimes, relevés encore par l’intervention des dieux dans ces
scènes
guerrières. J’ai établi que la concision et la si
de les peindre d’une manière vague et générale, il faut échauffer la
scène
par des expressions vives et pittoresques. Tout d
r exemple, peut paraître plus agréable lorsque nous l’associons à des
scènes
champêtres ; le blanc nous rappelle l’innocence,
ous empruntons quelques images aux plus belles et aux plus splendides
scènes
de la nature. Par ce moyen, nous jetons un vernis
nce, qui ont souffert quelques grandes calamités, et qui ont servi de
scène
à quelque action mémorable. Mais il faut se souve
e. « Sans cette paix, Flandre, théâtre sanglant où se passent tant de
scènes
tragiques, tu aurais accru le nombre de nos provi
ces tellement heureux qu’il présente à nos yeux le tableau vrai de la
scène
décrite. Autrement elle a le résultat de toutes t
gulièrement heureux ou élégants ; ils offrent une vive peinture de la
scène
décrite, et le style en même temps paraît être sa
ropre génie devient beaucoup plus timide et plus sobre. D’ailleurs la
scène
ou peut s’exercer l’éloquence est aujourd’hui inf
circonstance, il répondait à un préopinant : « Si, au milieu de cette
scène
odieuse, dans la triste circonstance où nous nous
s écrits polémiques le précédèrent à la tribune. Mais c’est sur cette
scène
que son génie ardent, échauffé par la contradicti
concessions respectives pourraient seules calmer. Sur cette nouvelle
scène
d’éloquence, de nouveaux orateurs se sont montrés
chement patriotique à l’antique maison de nos rois, ont disparu de la
scène
du monde. Ils méritent nos regrets et les hommage
onnes le barreau moderne ajoute chaque jour de nouveaux fleurons : la
scène
de l’éloquence judiciaire s’est agrandie ; les vo
cours modernes, et de déterminer les genres d’après les trois grandes
scènes
où l’éloquence peut se développer aujourd’hui, le
u peuple, dans les gouvernements constitutionnels, offrent encore une
scène
honorable à ce genre d’éloquence. L’éloquence pop
nécessaire que je commence par indiquer la ligne qui sépare ces deux
scènes
d’éloquence. D’abord, le but de l’éloquence du ba
rite autant que jamais d’être étudiée. Peut-être n’existe-t-il pas de
scène
publique où l’éloquence soit plus nécessaire. En
roduire un jeune avocat avec plus d’avantage que ses collègues sur la
scène
où il se présente ; mais elles ne peuvent que lui
ptivée par un point déterminé de quelque sujet important, par quelque
scène
intéressante, lorsque toute la puissance de l’art
précédents de tout ce qui est particulier à chacune des trois grandes
scènes
où peut s’exercer l’art oratoire : les assemblées
iature ou toutes les variétés de la physionomie humaine sont mises en
scène
dans de petits drames qui amusent la raison, et n
t-ils de notre La Fontaine ? Il compose ses personnages et les met en
scène
avec l’habilité de Molière ; il sait prendre dans
nt de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la
scène
est l’univers. (Livre V, fable Ire.) 1. Le fo
ormir, enfuir, enflammer. 1. Il faut lire dans Horace le récit de la
scène
entre l’avocat Philippe et Vulteius Mœnas, ce cri
les arts de génie, tout est l’ouvrage de l’instinct. Corneille fit la
scène
d’Horace et de Curiace comme un oiseau fait son n
r des larmes ; Bajazet (1672), nouveauté hardie qui transporte sur la
scène
un épisode d’histoire contemporaine ; Mithridate
ui invoquent son secours. » (Ps. cxlvi, v. 9.) 4. L’intérêt de cette
scène
est dans cette lutte victorieuse de la simplicité
. 1. Commis veut dire confié. — On peut comparer aux héros de cette
scène
le personnage d’Ion, dans une tragédie d’Euripide
produire et répandre au dehors les productions de l’intelligence. La
scène
, la tribune, le barreau étaient déjà ce qu’ils so
ât ses doctrines sous la forme dramatique du dialogue ; le lien de la
scène
était un portique, une promenade, un jardin, la p
us naturel ; et si, de plus, il n’est pas de glace devant les grandes
scènes
de la vie des nations, il mêle fortement le tout
à protéger, à défendre une noble cause, celle de la liberté, alors la
scène
devient aussi morale qu’elle est grande. Bonapart
e anime tout l’univers à nos yeux, et ses fables sont comme une vaste
scène
où il se montre souvent le rival de Molière2. Non
moindre espérance ! On aime à voir La Fontaine se mettre lui-même en
scène
, comme ne se piquant pas d’être plus sage que les
possession de ses formes, à la juger en elle-même ou par rapport à la
scène
, c’est une question traitée ailleurs14. XII. Ains
rôle au discours parlé. Sophocle institua trois acteurs et la mise en
scène
. XV. Quant à l’importance de la tragédie, partie
la rhétorique. En effet, les personnages que les anciens mettaient en
scène
parlaient un langage politique, et ceux d’aujourd
VII. Le commos est une lamentation commune au chœur et aux acteurs en
scène
. VIII. Nous avons parlé précédemment des parties
correct, et la meilleure preuve, c’est que, dans les concours et à la
scène
, ces sortes de pièces sont celles que l’on trouve
ue est moins artistique et entraînera de plus grands frais de mise en
scène
. IV. Quant à produire non des effets terribles au
Des mœurs dans la tragédie. — De ce qu’il convient de mettre sur la
scène
. — De l’art d’embellir les caractères. I. En ce
de Mélanippe65 ; de rôle inégal, Iphigénie à Aulis66 ; car, dans les
scènes
où elle est suppliante, elle ne ressemble en rien
aissent d’une péripétie75, comme la reconnaissance qui a lieu dans la
scène
du bain76, sont préférables. V. La seconde forme
était remonté du temple sans que le spectateur pût le voir ; et, à la
scène
, la pièce échoua, par suite du mécontentement que
bserver comment les épisodes seront appropriés. Tels, dans Oreste, la
scène
de la démence, qui est cause qu’il est pris, et s
t que l’on doit faire paraître les uns93 indépendamment de la mise en
scène
, et produire les autres94 dans le discours du per
pathétique. Elle a autant de parties, à part la mélopée et la mise en
scène
, car elle demande des péripéties, des reconnaissa
ns le même moment, mais une seule partie à la fois est figurée sur la
scène
et par les acteurs ; tandis que dans l’épopée, co
le fait, il n’est pas imitateur. IX. Les autres poètes se mettent en
scène
d’un bout à l’autre de leur œuvre ; ils imitent p
x. Ainsi les détails de la poursuite d’Hector seraient ridicules à la
scène
, où l’on verrait d’une part les Grecs s’arrêtant
tante, notre âme fait ce paralogisme que la première existe aussi. La
scène
du bain142 en est un exemple. XII. Il faut adopte
entraînent le coryphée172 quand ils exécutent, au son de la flûte, la
scène
de Scylla 173. III. La tragédie est donc dans les
les productions destinées à l’action, abstraction faite de la mise en
scène
, ne remplissant plus leur fonction, ont une appar
sous forme d’épisodes comme le fait Isocrate ; car toujours il met en
scène
quelque personnage706. C’est dans ce sens que Gor
9 et dans l’Antidosis 710. De même Archiloque, pour blâmer. Il met en
scène
un père qui parle ainsi au sujet de sa fille, dan
affirmer par serment l’impossibilité de quoi que ce soit. Il met en
scène
l’architecte Charon, dans l’ïambe qui commence ai
rame satirique. — 6e : Eschyle produit un second personnage ; mise en
scène
plus brillante ; plus grande place donnée au mètr
itue un troisième personnage et ajoute encore à l’éclat de la mise en
scène
. — 8e : Introduction d’un quatrième personnage, c
pitre, le commentaire de G. Hermann. 51. C’est-à-dire des acteurs en
scène
. Le chœur occupait l’orchestre. 52. Les manuscri
e gouffre de Scylla attire les navigateurs. 174. L’art de la mise en
scène
, le jeu scénique. 175. Le mouvement, les gestes.
ut-être) « de ce que l’on peut, sans inconvénient, représenter sur la
scène
». Bernays propose de lire τῆς ὑπονοίας, au lieu
τος. 569. Τίνα αἱρεῖται ἐπίτροπον. 570. Allusion possible à quelque
scène
de comédie. 571. Cp. Poétique, iv, §§ 7 et 19. —
isent le moraliste qui peint la société et l’écrivain qui retrace une
scène
de la nature ; 2° le monde historique, qui est le
en ce qu’elle a de beau. 9. Le fait sera moral, si on ne met point en
scène
des personnages vicieux et dépravés, dont les act
arer l’esprit au fait qu’on va raconter. Elle détermine le lieu de la
scène
, fait connaître les personnages, et explique tout
Lui tint à peu près ce langage : Voilà l’exposition ! Le lieu de la
scène
est choisi, les personnages sont en présence. Le
st un récit vrai ou fabuleux qui a le même but. 11. L’apologue met en
scène
les dieux, les esprits, les hommes, les animaux e
à quatre sources : 1° dans la nature, lorsqu’on représente une de ses
scènes
variées ; 2° dans la société, en peignant les act
fait connu, dont il arrange les détails à sa convenance, ou il met en
scène
un personnage à qui il prête un langage convenabl
istoriens, quand ils cèdent la parole au personnage qu’ils ont mis en
scène
. On en trouve beaucoup d’exemples dans l’histoire
dont il continue la tradition, tout en cherchant à introduire sur la
scène
plus d’action, plus de mouvement, des effets path
Le Brun, du Poussin, de Le Sueur ; on entend la déclamation notée des
scènes
de Quinault avec l’oreille de Lulli ; on lit les
, et le mérite presque rien ; que les vrais travailleurs, derrière la
scène
, aient à peine une subsistance honnête, tandis qu
tte querelle. Voici le récit de Voltaire : « Il se passait alors une
scène
plus sérieuse, à propos de je ne sais quelle fada
un individu l’influence de la parole, ou le mettre convenablement en
scène
, le langage qu’on lui adresse ou qu’on lui prête
bien que l’historien, le romancier, le dramatiste, qui les mettent en
scène
, doivent étudier consciencieusement ces modificat
éâtre ; ils multiplient singulièrement le dialogue ; l’habitude de la
scène
les emporte à chaque page. C’est une faute, à mon
enons là où ils sont. Mais nous ne comprendrions point aujourd’hui la
scène
des fossoyeurs de Hamlet ; mais nous ne pourrions
a semblait renfermer un dessein, une volonté. » Schiller a mis sur la
scène
la conjuration de Fiesque. Considérez le dénoûmen
les accents les plus pathétiques, c’est lorsqu’il se met lui-même en
scène
, et qu’il communique à l’auditoire cette énergie
embellissent nos histoires, ne seraient pour vous que les différentes
scènes
d’un spectacle que vous auriez vu finir en un jou
vos premiers ans ont vue ; de nouveaux personnages sont montés sur la
scène
; les grands rôles sont remplis par de nouveaux a
. On l’enveloppa d’un portemanteau rouge cramoisi, on le roula sur la
scène
, et il criait : « Vengeance ! vengeance ! » — C’é
’un geste terrible chaque détail de son récit imaginaire. Arrivé à la
scène
du meurtre, il peint l’agonie de la vieille, sa l
râce au pinceau d’Eschyle, de Sophocle, d’Euripide, d’Aristophane, la
scène
est près d’atteindre à la perfection des genres d
, contribuèrent, pour leur bonne part, à l’épuration de la langue. La
scène
, enfin, se dégageant des langes où l’avaient trop
és. » Par l’énumération suivante, Racine (chœur d’Athalie, acte Ier,
scène
4e) nous révèle la munificence de Dieu : Il donn
l’autre. Telle est la comparaison que fait Racine (Athalie, acte II,
scène
9) du tendre enfant avec le lis du vallon :
, ità expresse ut cerni videantur . C’est à elle que nous devons ces
scènes
, ces effets dramatiques qui nous émeuvent si puis
de tant de pertes, ce n’est que pour finir cette triste et sanglante
scène
par nous enlever le seul des trois princes (duc d
iscours de Burrhus à Agrippine dans le Britannicus de Racine (Acte I,
scène
ii) : Je ne m’étais chargé, dans cette occasion,
s titres : tel est celui de Corneille et de Racine, les maîtres de la
scène
française, par Lamothe : Des deux souverains de
îtres de la scène française, par Lamothe : Des deux souverains de la
scène
L’aspect a frappé nos esprits : C’est sur leurs p
n dialogue entre deux ou plusieurs interlocuteurs : c’est une mise en
scène
d’acteurs à la façon d’un drame : Cicéron, dans s
grand mouvement. Par elle, on s’interrompt brusquement pour mettre en
scène
, pour faire parler des présents ou des absents, d
ien ! je suis content et mon sort est rempli. Racine, Andr., acte V,
scène
v. Ce mot je suis content ! dit La Harpe, est le
action, nous ajouterons que l’orateur, à la tribune, l’acteur, sur la
scène
, doivent se bien pénétrer des objets qu’ils veule
s mœurs dans la tragédie. § 2. De ce qu’il convient de mettre sur la
scène
de l’art d’embellir les caractères. XVI. Des qua
ici du prologue explicatif, dont Euripide introduisit l’usage sur la
scène
grecque. Voy. le schol. d’Aristophane sur les Gre
orneille d’avoir lu Tite-Live, de s’en représenter vivement plusieurs
scènes
, d’en saisir les traits principaux et de les comb
age de cette figure. On en trouve de beaux exemples dans la troisième
scène
du premier acte de la tragédie de Phèdre, où cett
te, lui découvre la cause de ses mortels chagrins : dans la troisième
scène
du quatrième acte de Rhadamisthe, où Zénobie décl
, et que son époux est le frère de ce même Arsame : dans la troisième
scène
du cinquième acte de l’Œdipe de Voltaire, où ce m
s vices et les travers de l’homme, il traduisait les individus sur la
scène
, avec leur nom, leur costume, leur physionomie :
l’âme. Cette manière de transporter le lecteur sur le lieu même de la
scène
, de le placer au milieu des personnages intéressé
e, est peut-être ce qu’il y a de plus heureusement imaginé dans cette
scène
, d’ailleurs si intéressante. Le tableau de la mor
e l’épopée de la tragédie, en ce que la première n’a point de mise en
scène
ni de musique. Cf. plus haut, p. 70. Sur la rhaps
emier homme et de la première femme dignes de figurer à jamais sur la
scène
française, aux applaudissements de la postérité,
poque à laquelle ils appartiennent. N’oublions pas que, dans quelques
scènes
du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute co
rité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en
scène
la cour, la ville et la province, bourgeois et no
nances. Ses plans sont des modèles de dextérité. L’intérêt s’anime de
scène
en scène : tout est préparé, motivé, justifié. Ja
es plans sont des modèles de dextérité. L’intérêt s’anime de scène en
scène
: tout est préparé, motivé, justifié. Jamais styl
eur de sa charité, et mourut adoré comme un saint796. Une entrée en
scène
A La Marquise de Laval 22 mai 1681. Oui,
oit rien à qui que ce soit. Mais attendez un moment : voici une autre
scène
. Il a besoin de tout le monde ; il aime, on l’aim
catesse morale. Ses romans n’ont d’Espagnol que le nom, le lieu de la
scène
et le costume. Ce sont des tableaux de mœurs fran
rsailles. Il voit tout, et fait tout voir. Son imagination évoque les
scènes
, et ressuscite les acteurs avec tant de puissance
dont il continue la tradition, tout en cherchant à introduire sur la
scène
plus d’action, plus de mouvement, des effets path
important, et de ne pouvoir renouveler avec M. Colin de Saint-Marc la
scène
du président de Mézières avec un procureur au par
iliaire de la persuasion. Ce ne fut pas impunément qu’il parut sur la
scène
, obéré de dettes, maudit par son père, voué à une
oyers sauvages, des rochers taillés en forme de fantômes, décorent la
scène
. Des aigles, entraînés par le courant d’air, desc
l’eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer, qui servait de fond à la
scène
, et derrière lequel on voyait se lever l’aurore.
ombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. Après une longue
scène
de tumulte et de cris, dix personnes demeurent ar
blé, parce que j’étais moins surpris, parce que j’assistais non à une
scène
d’un jour, mais à la scène éternelle que Dieu a d
s surpris, parce que j’assistais non à une scène d’un jour, mais à la
scène
éternelle que Dieu a dressée en mettant l’homme e
ne voulait pas jouer dans le monde les rôles qu’il inventait pour la
scène
, et c’est là ce que j’aime dans nos grands auteur
vaisseau semblait devoir s’ensevelir dans la mer. Alors commença une
scène
d horreur qui passe toute description. Le pont ét
s voiles dehors, vint au secours du Kent. Alors commença une nouvelle
scène
. Le transbordement était difficile à cause de la
es divers1794, se déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites
scènes
, avec des grâces et des nonchalances qui vont si
rincesse et causa de grands maux. C’est ce drame que Corneille met en
scène
. 100. Bossuet dit : « À l’âge de vingt deux ans,
209. Traître ; il donnerait son fils pour son trésor. 210. Sur la
scène
, il faut exagérer les traits, pour les exigences
ra tout confus. 217. Il a ses raisons pour l’interrompre ; ce jeu de
scène
fait toujours rire. 218. Comparez une scène de l
’interrompre ; ce jeu de scène fait toujours rire. 218. Comparez une
scène
de l’Avocat Patelin. (Recueil des classes élémen
u bas, devant le grand seigneur qui ne le paye pas. Il y a dans cette
scène
un fond de vérité sociale historique. 220. Il va
que, ici encore, des savants de son temps. 250. Orthographe. Cette
scène
comique est encore une imitation d’Aristophane Nu
la mort de son fils. Madame de Sévigné, qui pourtant n’a pas vu cette
scène
, la peint au vif par la clairvoyance d’une imagin
le train, la suite, chevaux, carrosse et valets. 644. Il raconte la
scène
, le sourire sur les lèvres. 645. Ce trait fin et
’art avec lequel La Bruyère anime ses portraits, met ses originaux en
scène
, de telle sorte qu’ils sont points par eux-mêmes.
traits de La Bruyère. Le peintre entre pour ainsi dire, aussi lui, en
scène
. 776. On cherche ce qu’il dit après qu’il a parl
triste et se désespère sur un refus, tous auront disparu de dessus la
scène
. Il s’avance déjà sur le théâtre d’autres hommes
euré que lui abandonnait son oncle, l’évêque de Sarlat. Il raconte la
scène
à sa cousine. 800. Bourg du Quercy, sur la Dordo
tre s’entretient avec l’agonisant de l’immortalité de son âme ; et la
scène
sublime que l’antiquité entière n’a présentée qu’
qu’une seule fois, dans le premier de ses philosophes mourant, cette
scène
se renouvelle chaque jour sur l’humble grabat du
er, mais avec naturel et facilité, avec un don de récit et de mise en
scène
qui était sou talent propre, avec une veine de ra
anchant, des manières libres et bruyantes. 1140. L’auteur. Lisez une
scène
de la métromanie, dans laquelle Piron analyse ave
foires. 1237. Rappelons ces vers plaisants où Boileau met l’âne en
scène
: Nous nous moquons de lui : mais s’il pouvait u
écrivit cette lettre. 1428. Fragment du Barbier de Séville, acte 1,
scène
ii. — Le comte, Figaro. — Figaro, une guitare sur
on de fantaisie. Bernardin, qui a voyagé dans ces mers, peint ici des
scènes
maritimes dont il a été le témoin curieux. 1470.
de tambour qui éveille les soldats. Ne pourrait-on pas donner à cette
scène
une couleur moderne, et s’exercer à la transposer
and avait servi sous les drapeaux du prince de Condé. Il mêle à cette
scène
des souvenirs personnels. 1573. Il écrivit cette
e dans ce tableau, mais il est un peu académique. 1664. Comparez une
scène
analogue tirée de Colomba (M. Mérimée) (même recu
ticulier qui s’attache à un morceau, soit pour marquer la place d’une
scène
ou d’un fragment dans une composition dramatique.
nde, fait paraître un peu frivoles les catastrophes imaginaires de la
scène
; et sur les travers de tous exposés au grand jou
e variété inépuisable, apparaît l’immuable immensité. Pendant que des
scènes
toujours nouvelles animent le rivage, la pleine m
ou que vous pourrez, dans un madrigal, dans des vers légers, dans une
scène
de comédie, qui ne sera ni passionnée ni naïve ;
et me rendre la mienne. C. Delavigne. Péripétie du 4e acte
Scène
IV. — COITIER. LOUIS. LOUIS. Ne crois pas évi
a main : De tels nœuds sont trop doux pour que rien les détruise.
Scène
V. — Les précédents, OLIVIER, puis FRANÇOIS DE PA
jamais tu deviens inutile !… (Il fait signe à Olivier de sortir.)
Scène
VI. — LOUIS, FRANÇOIS DE PAULE. LOUIS. Nous v
tous, que mériter le tien. C. Delavigne 60. Le Misanthrope. —
Scène
des portraits. CLITANDRE. Parbleu ! je viens
moi, après Dieu, mais avant le public, le premier personnage de cette
scène
. Il m’écoutait la tête un peu baissée, dans un ét
s sont volontairement partiaux. Les personnages qui ont figuré sur la
scène
de l’histoire y grossissent ou y dénaturent après
elles, en elles et pour elles que tout se fait ; elles remplissent la
scène
de l’histoire, mais elles y figurent seulement ;
trait, telle histoire malsaine Qu’un poète toujours doit bannir de la
scène
. Le respect qu’à l’enfant doit un instituteur, Le
par exemple la loi de l’art dramatique est de ne point mettre sur la
scène
de pâles fantômes du passé, mais des personnages
entends était la vraie Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette
scène
pathétique où la pauvre femme, qui déjà se sent m
le rival impuissant de la nature. Tous les malheurs représentés à la
scène
sont bien languissants devant ceux dont nous pouv
faire le poète dans la théorie que nous combattons ? Transporter à la
scène
le plus de réalité possible, et nous émouvoir for
beauté d’une tempête, d’un naufrage ? Qui nous attache à ces grandes
scènes
de la nature ? Ce n’est certes pas la pitié et la
edemandant le cadavre de son fils, puis certains vers de Virgile, des
scènes
entières du Cid et de Polyeucte, la prière d’Esth
r. Sainte-Beuve 83. Corneille En quel état se trouvait la
scène
française lorsqu’il commença à travailler. Quel d
nie extraordinaire et aidé de la lecture des anciens, fit voir sur la
scène
la raison, mais la raison accompagnée de toute la
oles critiques, de rabaisser un mérite qu’ils ne pouvaient égaler. La
scène
retentit encore des acclamations qu’excitèrent à
de tente noire du commandant, enfin tout ce qui pouvait compléter une
scène
de mélodrame. Au petit jour, nous avons repris no
loin de trouver, comme on affecte de le faire aujourd’hui, de telles
scènes
indignes des regards de la Divinité, on serait pl
dans les champs de l’éternelle nuit ; Et quand, dernier témoin de ces
scènes
funèbres, Entouré du chaos, de la mort, des ténèb
tte verve aiguë comme le dard lance par l’abeille. » Villemain. 58.
Scènes
d’Aristophane. (Durand, édit.) 59. La Ciguë. (M
son, cultivé la vertu, et inventé les beaux-arts. Fénelon. 70.
Scènes
d’Aristophane. (Durand édit.) 71. Pensées. (Len
tes questions politiques et surtout personnelles, les trois dernières
scènes
de l’Andromaque de Racine, quelques-unes des impr
uentes, fidèle image du désordre de l’orateur ou du personnage mis en
scène
. Quand le discours est improvisé, point de règles
elle doit caractériser le sentiment de l’écrivain ou du personnage en
scène
. J’entre dans une église ; elle est tendue d’étof
’ellipse, c’est le solécisme. Corneille dit dans Sertorius, acte III,
scène
4 : Ce n’est pas s’affranchir, qu’un moment le p
ëmes où les auteurs tragiques les avaient pris pour les mettre sur la
scène
. Ces réflexions montrent, je pense, comment la fi
les avoir insérés dans son texte, n’y devinant aucun rapport avec la
scène
de la reconnaissance d’Ulysse par Euryclée, suppo
et sa longueur d’après l’intérêt qu’il inspire. On aime à y voir des
scènes
dialoguées, ingénieuses et piquantes, où les cara
qu’une œuvre comique Où chacun fait2 des rôles différents. Là, sur la
scène
, en habit dramatique, Brillent prélats, ministres
écautions prises, il devra se retirer derrière la toile et laisser en
scène
ses ministres. Ceux-ci, s’ils sont habiles, comme
ovingiens et l’histoire du vase de Clovis, ou plutôt assistez à cette
scène
qui vous peindra au vif les orages de cette socié
jouer dignement leur rôle. Il est temps maintenant de les montrer en
scène
. V Éloquence des chefs athéniens Sur la p
uvelle. Alors le héraut se lève et dit : — Qui veut parler10 ? » Ces
scènes
se renouvelaient à chaque agression, et que produ
en écrivant les vers, passés en proverbe, du Dépit amoureux, acte IV,
scène
ii). Surtout il ne faut pas croire que les philos
force et sans mouvement… Les Bergeries1. (Fragment.) Acte I,
Scène
III. Un vieillard reproche à sa fille le goût
elle de Sommerbrodt, De Æschyli re scenica (Lignitz, 1848). Décora la
scène
de peintures.] Vitruve, De Architectura, VII, Præ
ent. Le théâtre grec, admirable en soi, ne serait pas goûté sur notre
scène
; une fable doit être courte, sinon elle perd son
s fortifications, les ponts-levis, les portes sombres, rappellent les
scènes
de la chevalerie, les tournois, les batailles, le
rt d’écrire. Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs, Sur la
scène
des champs amenez des acteurs ; Cet art de l’inté
, dont vous filez la laine, D’acteurs intéressants vient d’occuper la
scène
!… Il est d’autres secrets : quelquefois à nos ye
on prône. Cette naïveté de l’apologue ne permet pas de mettre sur la
scène
des êtres métaphysiques, et d’y représenter, comm
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