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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
i s’attache à toutes les œuvres où l’homme apprend à se connaître. Il sait pénétrer au fond des âmes, et nous offre la clef
itoire de chaque écrivain l’encre dont il se sert pour parler de lui. Savoir lire, voilà son art inimitable. Ses œuvres sont u
poétique, et ne faire qu’un avec lui dans une épître morale, elle ne saurait être la même chose que ce génie si diversement cr
plaudissait alors bien plus qu’on ne l’estimait ; on le goûtait, sans savoir son prix. Le moins classique après lui semblait l
la somme des jouissances et des titres de l’esprit. Pour moi, qui ne saurais à aucun degré prétendre à être architecte1 ou ord
s libre des génies créateurs, et le plus grand des classiques sans le savoir , Shakespeare, jusqu’au tout dernier des classique
es et vénérées, les poëtes des Indiens et des Persans2. Il est bon de savoir du moins que de tels hommes existent. Cet hommage
cauld et les La Bruyère, lesquels se diraient en les écoutant : « Ils savaient tout ce que nous savons, et, en rajeunissant l’ex
esquels se diraient en les écoutant : « Ils savaient tout ce que nous savons , et, en rajeunissant l’expérience, nous n’avons r
ut présider) le groupe des poëtes de la vie civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils aient chanté : Pope, Despréaux,
omme entier avec le rire, lui versent l’expérience dans la gaieté, et savent les moyens puissants d’une joie sentie, cordiale
plus vive jouissance que d’étudier et d’approfondir les choses qu’on sait , de savourer ce qu’on sent, comme de voir et de r
entretien de tous les instants, une amitié qui ne trompe pas, qui ne saurait nous manquer, et cette impression habituelle de s
ée à trois mille ans en arrière1. Et encore, pour y revenir, quand on sait les chemins, quelle préparation est nécessaire !
s arts encore, c’est par les débris des monuments qui ont gardé je ne sais quoi de leur fleur première et de leur éclat de n
morts fameux et si rares dont la parole remplit les temps, l’effet ne saurait être ce que nous disons : l’autel alors nous appa
de nos œuvres. Prémunis par là contre bien des agitations insensées, sachons nous tenir à un calme grave, à une habitude réflé
on vaut toute une bibliothèque. C’est un fonds inépuisable dont on ne saurait se passer quand on a le goût des lettres. 1. Il
s au monde moderne, aux impressions actives de chaque jour, et qui ne sauraient s’en défendre, il en est, d’ailleurs, je le sais,
jour, et qui ne sauraient s’en défendre, il en est, d’ailleurs, je le sais , de bien fermes, et, à tous autres égards, d’exce
chel Lévy (t. VII, p. 48). Voltaire écrivait à madame du Deffand : «  Savez -vous le latin, madame ? Non ; voilà pourquoi vous
2 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ez-vous ainsi des poètes ? Non, très-vraisemblablement ; car, vous le savez  : C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire aute
il règne ? Jusqu’à quand voulez-vous que l’empereur vous craigne ? Ne saurait -il rien voir qu’il n’emprunte vos yeux ? Pour se
este de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Vous m’avez de César confié
ous avais-je fait serment de le trahir, D’en faire un empereur qui ne sût qu’obéir ? Non. Ce n’est plus à vous qu’il faut q
s les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que lo
que de cette contrée, Par d’éternels remparts Rome soit séparée : Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la
t, jusque dans la Grèce, Par des ambassadeurs accuser ma paresse. Ils savent que, sur eux prêt à se déborder, Ce torrent, s’il
loigné de l’Asie J’en laisse les Romains tranquilles possesseurs : Je sais où je lui dois trouver des défenseurs ; Je veux q
cœur aussi soumis Que j’acceptais l’époux que vous m’aviez promis, Je saurai , s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer
e tel que vous ; Et, si je n’avais eu que ma vie à défendre, J’aurais su renfermer un souvenir si tendre ; Mais à mon tris
su renfermer un souvenir si tendre ; Mais à mon triste sort, vous le savez , seigneur, Une mère, un amant, attachaient leur b
sa flamme promis, Il s’estimait heureux : vous me l’aviez permis. Il sait votre dessein ; jugez de ses alarmes. Ma mère est
, Vous apprendrez son sort, j’en instruirai l’armée. ACHILLE. Ah ! je sais trop le sort que vous lui réservez ! AGAMEMNON. P
vous lui réservez ! AGAMEMNON. Pourquoi le demander, puisque vous le savez  ? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? O ciel ! le p
aintement allongés, Bénit tous les passants, en deux files rangés. Il sait que l’ennemi, que ce coup va surprendre, Désorma
ste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. (Racine, Britannicus, acte 
ci-dessous : Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat : je sais mal farder la vérité. 4°. Racine a pris de
djectifs, 3°. les verbes. Des vers chargés de pareils monosyllabes ne sauraient être, presque toujours, que des vers à la fois pr
et. (Sat IV.) Ne sert plus que de jour à votre ignominie. (Sat. V.) Sait rien de ce qu’il sait, s’il a jamais rien su. (S
t plus que de jour à votre ignominie. (Sat. V.) Sait rien de ce qu’il sait , s’il a jamais rien su. (Sat. VIII.) Oui mais d
e ignominie. (Sat. V.) Sait rien de ce qu’il sait, s’il a jamais rien su . (Sat. VIII.) Oui mais de quoi lui sert que sa
un cœur que pour aimer. (Sat. X.) Et qui, parce qu’il plaît, a trop su lui déplaire. (Sat. X.) Je ne puis cette fois que
rs est-ce que je m’amuse ? (Sat. X.) Autre défaut, si non qu’on ne le saurait lire. (Sat. X.) Je t’entends et je voi D’où vie
s où tend, dira-t-on, ce projet fantastique ? (Sat. XII.) Ne vit, ne sut plus rien, ne put plus rien savoir. (Sat. XII.)
fantastique ? (Sat. XII.) Ne vit, ne sut plus rien, ne put plus rien savoir . (Sat. XII.) Non, ne croit pas que Claude, habil
it pas que Claude, habile à se tromper,… (Ep. III.) Guilleragues, qui sais et parler et te taire. (Ep.V.) Qui l’eût cru, qu
r.. acte II, sc. 6 ) Agrippine à Néron. Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais. (Br., acte V, sc. 7.) Thésée.
ai est inséparable du beau, « cette splendeur du vrai, » comme on ne saurait trop le répéter après Platon. Racine aime, cherch
qu’un sordide gain Ne soit jamais l’objet d’un illustre écrivain. Je sais qu’un noble esprit peut, sans honte et sans crime
lui, honorait le plus le règne de Louis XIV, composer peut-être, qui sait  ? quelque chose de comparable au Misanthrope ?20
ui sont cependant assez coulants.   EXEMPLES. C'est bien dit. Va, tu sais tout ce qu’il faut savoir. (Sat. VIII.) Mais moi,
coulants.   EXEMPLES. C'est bien dit. Va, tu sais tout ce qu’il faut savoir . (Sat. VIII.) Mais moi, qui dans le fond sais bie
ici comment Boileau lui-même apprécie son propre mérite littéraire : Sais -tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces,
dessein de cet ouvrage. Je ne réponds pas d’y avoir réussi ; et je ne sais si le public, accoutumé aux sages emportements de
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
famille Montre à tous qu’il est juste, et fait connaître assez Qu’il sait récompenser les services passés. le comte Pour
res hommes2 ; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu’ils savent mal payer les services présents. D. Diègue. Ne p
hâte à son grand caractère, Il verrait… D. Diègue. Il verrait…Je le sais , vous servez bien le roi : Je vous ai vu combattr
aloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi m’en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux
r ; Plus l’offenseur est cher, et plus grande est l’offense. Enfin tu sais l’affront, et tu tiens la vengeance : Je ne te di
D. Rodrigue. Connais-tu bien don Diègue ? Oui.Parlons bas ; écoute. Sais -tu que ce vieillard fut la même vertu2, La vailla
llard fut la même vertu2, La vaillance et l’honneur de son temps ? le sais -tu ? Le comte. Peut-être. D. Rodrigue. Peut-êt
re. D. Rodrigue. Peut-être.Cette ardeur que dans mes yeux je porte, Sais -tu que c’est son sang ? le sais-tu ? Le comte. Q
te ardeur que dans mes yeux je porte, Sais-tu que c’est son sang ? le sais -tu ? Le comte. Que m’importe ? D. Rodrigue. Qu
orte ? D. Rodrigue. Que m’importe ?A quatre pas d’ici je te le fais savoir . Le comte. Jeune présomptueux ! D. Rodrigue. J
, Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître. Le comte. Sais -tu bien qui je suis ? D. Rodrigue. Sais-tu bien
coups de maître. Le comte. Sais-tu bien qui je suis ? D. Rodrigue. Sais -tu bien qui je suis ?Oui : tout autre que moi Au
onneur de la Castille, Mon âme avec plaisir te destinait ma fille. Je sais ta passion, et suis ravi de voir Que tous ses mou
vous diront mieux le reste. D. Fernand. Prends courage, ma fille, et sache qu’aujourd’hui Ton roi te veut servir de père au
tous lieux divulgués… Cliton, le tirant par la basque de son habit. Savez -vous bien, monsieur, que vous extravaguez ? Dora
its fameux enfler ma renommée, Et tous ces nobles soins qui m’avaient su ravir Cédèrent aussitôt à ceux de vous servir…
e mérite.   Dorante, Cliton, Alcippe, Philiste. Dorante. Et vous ne savez point celui qui l’a donnée ! Alcippe. Vous en ri
Dorante. Avec toute la France aisément je le croi1 Géronte. Et ne savez -vous point avec toute la France D’où ce titre d’h
ent, Le choix que vos bontés avaient fait de Clarice, Sitôt que je le sus , me parut un supplice : Mais comme j’ignorais si
amour. Mais si je vous osais demander quelque grâce, A présent que je sais et son bien et sa race, Je vous conjurerais, par
us ne m’en croyez, Croyez-en pour le moins Cliton que vous voyez : Il sait tout mon secret. Géronte. Il sait tout mon secr
moins Cliton que vous voyez : Il sait tout mon secret. Géronte. Il sait tout mon secret.Tu ne meurs pas de honte Qu’il fa
uis point mes pas : Je doute, je hasarde, et je ne te crois pas. Mais sache que tantôt, si pour cette Lucrèce Tu fais la moin
l’immensité L’insecte vaut un monde : ils ont autant coûté. 1. On sait que Corneille emprunta ce sujet et plusieurs déta
des sentiments ne manquent jamais d’y ravir le spectateur. » 2. On sait que ce beau passage a été parodié par Furetière,
suivant présente ; car si l’on peut dire l’éclat d’une dignité, on ne saurait dire de même l’éclat d’un précipice. — Dans ses m
ce du goût italien et espagnol qui régnait sur notre théàtre, n’a pas su partout se préserver. Le langage de la douleur do
ur ainsi parler, l’enfant et le père. » Esprit des Lois, V, 9. 1. On sait qu’il faut s’abstenir de faire rimer, comme dans
e, observe La Harpe, et la scène entre son père et lui, où le poëte a su être éloquent sans sortir du ton de la comédie, f
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
l’éloquence française ; tels vous êtes, messieurs, qui ne cédez ni en savoir ni en mérite à nul de ceux qui vous ont précédés.
arrassés avec les savants ; vifs, hardis et décisifs avec ceux qui ne savent rien. Ils parlent de guerre à un homme de robe, e
nt de guerre à un homme de robe, et de politique à un financier ; ils savent l’histoire avec les femmes ; ils sont poëtes avec
bien il est au-dessous du sublime et de l’héroïque ; et, incapable de savoir jusqu’où l’on peut avoir de l’esprit, il croit na
t, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les hommes en sauraient avoir : aussi a-t-il l’air et le maintien de celu
que. Si vous le saluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit rendre le salut ou non ; et, pendant qu
L’on juge en le voyant qu’il n’est occupé que de sa personne ; qu’il sait que tout lui sied bien, et que sa parure est asso
rels, et qu’à se livrer à son génie. Il a fait, il a agi avant que de savoir , ou plutôt il a su ce qu’il n’avait jamais appris
à son génie. Il a fait, il a agi avant que de savoir, ou plutôt il a su ce qu’il n’avait jamais appris. Dirai-je que les
ur sûreté par un grand nombre de forteresses inaccessibles ; mais qui sache aussi se renfermer au dedans, et comme dans les d
enants, et les ministres que ses ministres ; une profonde sagesse qui sait déclarer la guerre, qui sait vaincre et user de l
ses ministres ; une profonde sagesse qui sait déclarer la guerre, qui sait vaincre et user de la victoire, qui sait faire la
sait déclarer la guerre, qui sait vaincre et user de la victoire, qui sait faire la paix, qui sait la rompre, qui sait quelq
qui sait vaincre et user de la victoire, qui sait faire la paix, qui sait la rompre, qui sait quelquefois, et selon les div
user de la victoire, qui sait faire la paix, qui sait la rompre, qui sait quelquefois, et selon les divers intérêts, contra
ennemis à la recevoir ; qui donne des règles à une vaste ambition, et sait jusqu’où l’on doit conquérir ; au milieu d’ennemi
apperait de dire ce qu’il en pense est celui-là même qui, venant à le savoir , l’empêcherait de cheminer 2. Pensant mal de tout
une ferveur de novice pour toutes les petites pratiques de cour ; il sait où il faut se placer pour être vu ; il sait vous
es pratiques de cour ; il sait où il faut se placer pour être vu ; il sait vous embrasser, prendre part à votre joie, vous f
s’il survient quelqu’un à qui il doive un discours tout différent, il sait , en achevant de vous congratuler, lui faire un co
a gelée ; il se tait au contraire, et fait le mystérieux sur ce qu’il sait de plus important, et plus volontiers encore sur
’il sait de plus important, et plus volontiers encore sur ce qu’il ne sait point3. La foi Si ma religion était fauss
erver les traits et la contenance d’un homme qui est condamné, et qui sait qu’il va mourir : vaine, maligne, inhumaine curio
stère. Ce quoi qu’on die en dit beaucoup plus qu’il ne semble. Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble, Mais j’ent
èrement les tristes cabales qui éloignèrent Descartes de son pays. On sait qu’il mourut à Stockholm, le 16 février 1650. 1
ans les mêmes termes : « Les grands, placés si haut par la nature, ne sauraient plus trouver de gloire qu’en s’abaissant ; ils n’
ui c’est le premier pas de sa course. » 4. Sa vertu, sens latin. Sais -tu que ce vieillard fut la même vertu, La vaillan
urces de son courage, il s’élève au-dessus des plus grands périls, et sait même profiter de toutes les infidélités de la for
un seul jour de l’obscurité entière au plein éclat et à la vogue, il sait à quoi s’en tenir sur la faiblesse et la lâcheté
es hommes ; il ne peut s’empêcher de se railler de ceux qui n’ont pas su le deviner ou qui n’ont pas osé le dire. Mais en
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
x, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres, bel esprit, faux savoir , avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entête
ois en passe3 : Pour le cœur4, dont surtout nous devons faire cas, On sait , sans vanité, que je n’en manque pas ; Et l’on m’
r devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms1 : La pâle est aux ja
rigoureux que je n’eusse voulu. Vous pouvez bien penser quel parti je sus prendre ; Je fis ce que je pus pour vous pouvoir
r votre intention, Et voulus de votre âme être la caution. Mais5 vous savez qu’il est des choses6 dans la vie Qu’on ne peut e
pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu’une femme en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit s
du monde ; Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sa
’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir . On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus
oncevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne e
Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire ; Et dans ce vain savoir qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va mo
int affaire ; Et dans ce vain savoir qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la
allant avec lenteur, Du plus tardif génie attend la pesanteur ; Elle sait secourir, par le temps qu’elle donne, Les faux pa
t s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. Ils ne sauraient quitter les soins de leur métier Pour aller chaqu
. Ce n’est point un esclave, mais un de ces valets roués et futés qui savent se rendre nécessaires. 2. Combien d’auteurs qui
le, comme d’une décoration. Il fait, à son insu, sa propre satire. Il sait tout par droit de naissance. 1. Il aime les prim
ses inconstances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écri
ces qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a p
cle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’autre ou
onner, suivant le degré qu’il a, qui devient ce qu’il peut, et qui ne sait rien qu’avec le temps. Et puis, nous en avons enc
l est doux de trouver dans une épouse chère Des arts consolateurs qui sachent nous distraire ; De pouvoir, sans quitter son mod
qu’en tous lieux il se plaît à vanter, N’entend rien au ménage, et ne sait pas compter ; En revanche elle fait des vers, de
e ne peut être savante impunément qu’à la charge de cacher ce qu’elle sait avec plus d’attention que l’autre sexe n’en met à
de l’art à tout ce qu’ils font et à tout ce qu’ils ne font pas. Je ne saurais prendre cet accent avec lequel ils donnent do l’a
ises, ni faire d’une nouvelle un mystère en la disant à l’oreille. Je sais encore moins cacher mes défauts, et faire le pers
le lui donne un si puissant relief ? Par quelle sorte de magie a-t-il su allier, fondre ensemble, en quelque manière, ce q
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
soupirs d’un cœur mystique se concilient avec un bon sens prudent qui sut prendre pied sur terre, tout en ayant les yeux fi
ayant le plus souvent à parler que de la pluie et du beau temps, elle sut y mettre le je ne sais quoi, ce don secret qui d’
à parler que de la pluie et du beau temps, elle sut y mettre le je ne sais quoi, ce don secret qui d’un rien fait quelque ch
fort gentil, vif, éveillé, questionneur ; il voulait tout voir, tout savoir . Il me regardait écrire, et a pris le pulvérier p
ournal et fragments.) Le bassin de Téoulé Le 8 avril. — Je ne sais pourquoi je n’ai rien mis ici depuis quatre jours
ère. Que faire donc ? il ne m’est pas bon d’écrire, de répandre je ne sais quoi de troublé. Que la vase retombe au fond, et
et puis que l’eau coule, pas plus tôt. Laissons livres et plumes ; je sais quelque chose de mieux. Cent fois je l’ai essayé 
 : « Pourquoi êtes-vous triste et pourquoi me troublez-vous ? » je ne sais quoi lui répond et fait qu’elle s’apaise à peu pr
plaisais avec eux, et leur jeune gaieté t’égayait. Sans date. — Je ne sais ce que j’allais dire hier à cet endroit interromp
intenant pour que la joie soit complète, et néanmoins j’éprouve je ne sais quel triste bonheur à ce bruit funèbre de renommé
cela, mon ami, quel volume ! » 1. Nous lisons ailleurs : « Je ne sais pourquoi cela m’est devenu nécessaire d’écrire, q
de couler. Je ne le dirais pas à d’autres, cela paraîtrait folie. Qui sait ce que c’est que cet épanchement de mon âme au de
ns d’herbe, des feuilles, des fleurs tombées, de suivre cela et je ne sais quoi an fil de l’eau. Il vient tant de choses à l
e sais quoi an fil de l’eau. Il vient tant de choses à la laveuse qui sait voir dans le cours de ce ruisseau ! C’est la baig
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
du nombre, et légitime la tyrannie populaire. Toutefois, il faut lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme et de Di
il croit gagner le temps qu’il y met de plus, et dont autrement il ne saurait que faire ; ou bien, au contraire, il court pour
s encore suffisamment à votre gré ? S’il est un seul d’entre vous qui sache mettre assez de tempérance en ses désirs pour ne
conscience est le plus éclairé des philosophes. On n’a pas besoin de savoir les Offices 3 de Cicéron, pour être un homme de b
on, pour être un homme de bien ; et la femme du monde la plus honnête sait peut-être le moins ce que c’est que l’honnêteté.
; quand on est témoin de leur mal, on en souffre. Les plus pervers ne sauraient perdre tout à fait ce penchant : souvent il les m
bonheur, il est plus sûr encore que toutes les délices de la terre ne sauraient faire celui d’un cœur dépravé. Voulez-vous vivre
vous sentirez que l’homme à qui tout échappe ne jouit que de ce qu’il sait perdre. Vous n’aurez point, il est vrai, l’illusi
s avez choisi3 ; éclairez un peuple digne de vos leçons ; et vous qui savez si bien peindre les vertus et la liberté, apprene
nnent de l’erreur bien plus que de l’ignorance, et que ce que nous ne savons point nous nuit beaucoup moins que ce que nous cr
nous ne savons point nous nuit beaucoup moins que ce que nous croyons savoir . Or, quel plus sûr moyen de courir d’erreurs en e
, quel plus sûr moyen de courir d’erreurs en erreurs que la fureur de savoir tout ? Si l’on n’eût prétendu savoir que la terre
eurs en erreurs que la fureur de savoir tout ? Si l’on n’eût prétendu savoir que la terre ne tournait pas, on n’eût point puni
À M. de Malesherbes 1 Montmorency, le 26 janvier 1762. Je ne saurais vous dire, monsieur, combien j’ai été touché de v
er ne vous déplaît pas ; car, dans l’épanchement de mon cœur, je n’en saurais prendre un autre : je me peindrai sans fard et sa
s. Ce qu’il voit de la mort le frappe plus violemment que ce qu’il en sait  : la maladie, la douleur, le cadavre, le dégoûten
occasion, les perdent toutes, et, ennuyés au sein des plaisirs, n’en savent jamais trouver aucun. Ils prodiguent le temps qu’
ps qu’ils pensent économiser, et se ruinent, comme les avares pour ne savoir rien perdre à propos. « Tous ces gens ennuyés, qu
oi ne veut être dieu que quand il croit n’être plus homme. » On nous saura gré de citer cette page de Lacordaire. (Ed. Pouss
Poussielgue.) « La félicité, qui la connaît ? qui l’a vue ? qui peut savoir où elle gît ? Job disait : « D’où vient donc la s
passait plus en admiration et en contemplation qu’en demandes ; et je savais qu’auprès du dispensateur des vrais biens, le mei
uté dans notre littérature. Il a été le plus éloquent des rêveurs qui savent peindre. 3. Servitude, déclamatoire. Style du t
t précisément celui qui me convenait. Moi présent, on n’aurait jamais su ce que je valais. « Des vues éloignées ont rareme
our de moi. Ma mauvaise tête ne peut s’assujettir aux choses, elle ne saurait embellir, elle veut créer. « Quoique né homme à c
uoi Un saint évêque trouva une vieille femme qui pour toute prière ne savait dire que O et il lui dit : “Bonne mère, votre pri
eure prière est aussi la mienne. » (Recueilli çà et là.) 1. On ne sait si l’on doit sourire ou le plaindre ; il écrivait
et au milieu de toute cette émotion je ne vois rien nettement ; je ne saurais écrire un seul mot, il faut que j’attende. Insens
ures de fatigue. Ou si je veux écrire de suite ce qui me vient, je ne sais ni commencer, ni finir. Ma lettre est un long et
is être en conversation. Ce qu’il y a de plus fatal est qu’au lieu de savoir me taire quand je n’ai rien à dire, c’est alors q
8 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
à ce jour avaient eu droit de cité dans les répertoires classiques, à savoir tout ce qui est amplification, tirade et œuvre de
s où l’être moral se découvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir . Il y a là des beautés voisines de nous, et qui s
leurs richesses, et crient sans cesse que les temps sont bien durs. » Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justic
tre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le goût et la conscience se confondent, et qu
de la prose : il a l’ampleur de la période, l’éclat du discours ; il sait choisir et ordonner les mots ; il orne de grandes
e33, et quoique je me promenasse en une campagne toute nue, et qui ne saurait servir à l’usage des hommes que pour être le cham
nnaissance de la vertu. De sorte qu’en ce royaume de demi-lieue on ne sait tromper que les oiseaux et les bêtes, et le style
is il n’y fait jamais aller de chaleur ; le lieu est si bas, qu’il ne saurait recevoir que les dernières pointes de ses rayons,
’une forêt. Contre les rumeurs brouillonnes  et inquiètes Je ne saurais aucunement approuver ces humeurs brouillonnes et
où il soit demeuré plus de restes de l’innocence de nos aïeux ! Je ne sais comment vous pourriez tant aimer l’air d’Italie,
r des hommes, et que la reine qui leur commande a toute seule plus de savoir , plus d’intelligence et plus de raison que tous l
e ne produit pas à présent de meilleurs fruits, et l’aise que j’ai de savoir que la France a évité le naufrage en une très-gra
ir. Toutefois, bien qu’il ait « placé sa fortune en viager84, » on ne saurait lui refuser la grâce, le caprice, l’étincelle, le
s avoue franchement qu’au commencement j’étais en doute, et que je ne savais si c’était vous ou les chevaux de poste qui me to
age de passer outre, si.je n’avais à solliciter votre procès de Rome. Sachez -moi gré, s’il vous plaît, de cela ; car je vous a
onnages excitent-ils l’admiration plus que la terreur ou la pitié. On sait d’avance qu’ils sont incapables de faiblir ; chac
ne peut rien sur mon âme. Aux peintures généreuses du cœur humain, il sut allier le sens historique. Chez lui revit l’Espag
és par la défaite des premiers capitaines de l’Europe ? Votre Altesse sut vaincre avant qu’ils se pussent imaginer qu’elle
 ? Votre Altesse sut vaincre avant qu’ils se pussent imaginer qu’elle sût combattre100 ; et ce grand courage, qui n’avait e
ilin, ni gros, ni pointu, au moins à ce que je crois : tout ce que je sais , c’est qu’il est plutôt grand que petit, et qu’il
s un peu trop de menton : je viens de me regarder dans le miroir pour savoir ce qui en est, et je ne sais pas trop bien qu’en1
ens de me regarder dans le miroir pour savoir ce qui en est, et je ne sais pas trop bien qu’en119 juger. Pour le tour du vis
use, et que la morale130 en fasse la plus grande partie. Cependant je sais la goûter aussi, lorsqu’elle est enjouée ; et si
e si forte envie d’être tout à fait honnête homme, que mes amis ne me sauraient faire un plus grand plaisir que de m’avertir sinc
, et qui ont eu la bonté do me donner quelquefois des avis là-dessus, savent que je les ai toujours reçus avec toute la joie i
ec toute la joie imaginable, et toute la soumission d’esprit que l’on saurait désirer.133 J’aime mes amis, et je les aime d’un
, sans compter tous les ridicules et tous les vices, bel esprit, faux savoir , avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entête
bien le nécessaire ! HARPAGON. Paix. maître jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ;198et je vois que ce qu’i
e que j’aime le plus. L’opinion publique harpagon. Pourrais-je savoir , maître Jacques, ce que l’on dit de moi ? maître
rpagon. Non, en aucune façon.200 maître jacques. Pardonnez-moi ? je sais fort bien que je vous mettrais en colère. harpag
her, qui était celui d’avant moi, vous donna, dans l’obscurité, je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes r
us ne voulûtes rien dire. Enfin, voulez-vous que je vous dise ? on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommod
fait-on là-haut ? 211 est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on
m. dimanche. Monsieur, vous vous moquez, et… don juan. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu’on me
Festin de Pierre.) La fatuité Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveaux de nos marqu
t donnés ! l e maître de philosophie. Cela n’est rien. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais com
ne doctrinà, vita est quasi mortis imago. Vous entendez cela, et vous savez le latin, sans doute ? m. Jourdain. Oui244 ; mai
latin, sans doute ? m. Jourdain. Oui244 ; mais faites comme si je ne savais pas ; expliquez-moi ce que cela veut dire. l e m
pes, quelques commencements des sciences ? m. Jourdain. Oh ! oui, je sais lire et écrire. l e maître de philosophie. Par o
s-volontiers. M. Jourdain. Après, vous m’apprendrez l’almanach, pour savoir quand il y a de la lune, et quand il n’y en a poi
. m. Jourdain. O, O, O. Vous avez raison. Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose252 ! l e maître de philosophie. La
Jourdain. U, U. Cela est vrai. Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt pour savoir tout cela253 ! l e maître de philosophie. Demain
oi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien262; et je vous suis le plus obligé du monde
s contrainte, il en faut accuser le peu d’éloquence d’un homme qui ne saurait persuader ce qu’il sait si bien faire280. Pa
cuser le peu d’éloquence d’un homme qui ne saurait persuader ce qu’il sait si bien faire280. Pascal 1623-1662 Né à C
rieur, Blaise Pascal manifesta dès l’enfance des dons merveilleux. On sait que, sans le secours d’aucun livre, il trouva seu
onvainque de sa sûreté 283, son imagination prévaudra. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer 284. Qui ne
eurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer 284. Qui ne sait que la vue de chats, de rats, l’écrasement d’un c
ssage des langues et des sciences, et on leur fait entendre qu’ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, l
que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Un homme
repos dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en sortirait pa
quand on leur reproche que ce qu’ils cherchent avec tant d’ardeur ne saurait les satisfaire, s’ils répondaient, comme ils devr
ent pas cela, parce qu’ils ne se connaissent pas eux-mêmes308; ils ne savent pas que ce n’est que la chasse, et non la prise30
as pour en devenir plus sages, mais seulement pour montrer qu’ils les savent  ; et ceux-là sont les plus sots de la bande, puis
bandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l’univers, sans savoir qui l’y a mis, ce qu’il y est venu faire, ce qu’i
rait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur l
t qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. La vérité C’est une étrange et longue
s Blaise Pascal340 Ci-gît, Etienne Pascal. Illustre par son grand savoir qui a été reconnu des savants de toute l’Europe ;
ur lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple. D’abord il ne savait quel parti prendre ; mais il se résolut348 enfin
dans la presse des incidents ; au bout d’une heure de tempête, on ne sait ce qu’on cherche : l’un est en bas, l’autre est e
d’une part à nous défier de nos meilleures actions, parce que nous ne savons pas de quelle disposition elles naissent, fausse
dans un vase si précieux369. Les beautés de la nature Ceux qui savent estimer les choses leur juste prix ne trouvent po
llées bien droites, et d’autres bagatelles de cette nature373. Ils ne savent pas se consulter eux-mêmes, et apprendre de leur
anges, où j’apprendrai des nouvelles ; car, pour moi, voilà ce que je sais , avec les douleurs de tous ceux que vous avez lai
fille, vous souhaitez que le temps marche pour nous revoir ; vous ne savez ce que vous faites, vous y serez attrapée415 ; il
20 février 1671. Je vous avoue que j’ai une extraordinaire envie de savoir de vos nouvelles ; songez, ma chère bonne, que je
ez, ma chère bonne, que je n’en ai point eu depuis la Palisse ; je ne sais rien du reste de votre voyage jusqu’à Lyon, ni de
m’allez demander comment le feu s’était mis à cette maison : on n’en sait rien ; il n’y en avait point dans l’appartement o
us les soirs une ronde pour voir si le feu est éteint partout ; on ne saurait trop avoir de précaution pour éviter ce malheur.
lon, la dissipation, les demandes sans réponses, les compliments sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui
nses, les compliments sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle, les pieds entortillés dans les
al, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent. Parce qu’on sait que depuis peu j’aime les vers, on m’en apporte d
ouper du Roi. » Il dit : « Monseigneur, votre bonté m’achève 462 ; je sais que le rôti a manqué à deux tables. — Point du to
demanda : « Est-ce là tout ? » Il lui dit : « Oui, Monsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de me
ur vous le mander. Je jette mon bonnet par-dessus le moulin, et je ne sais rien du reste468. La douleur de Madame de Long
avez été, ma chère enfant, sans une extrême émotion ; et, quoique je sache que vous en êtes quitte, Dieu merci ! je ne puis
le cœur, à ce qu’on dit ; je ne l’ai point vue, mais voici ce que je sais  : Mademoiselle de Vertus475 était retournée depui
La fenaison A M. de Coulanges Aux Rochers, 22 juillet 1671. Savez -vous ce que c’est que faner ? il faut que je vous
c’est retourner du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gai
r du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seu
onnut le livre par excellence, la source même de son propre génie. On sait les exploits qui signalèrent en lui, dès l’abord,
l’expression, brusques saillies d’imagination, élans impétueux, je ne sais quoi de vif et de soudain, tel est le caractère d
e et la nature Il serait superflu de vous raconter comment l’homme sait ménager les éléments, après tant de sortes de mir
toutes les oreilles de leurs faits et de leurs dits ? Et parce qu’ils savent arranger des mots, mesurer un vers, ou arrondir u
s donne la main. Pauvre541 voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir le chemin, qui vous refusez la conduite, que voul
à nos volontés ne reçoit pas la loi de leurs mouvements. Voulez-vous savoir , chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? quand
enu un grand fleuve engloutissant les petits ruisseaux ; mais vous ne savez pas par quels moyens, ni je ne me soucie pas de l
lle, il est tranquille568, tant il se trouve dans son naturel ; et on sait que le lendemain, à l’heure marquée, il fallut ré
aillons serrés570, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables
 milliers de    morts    dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses
ut. A la fin il est dompté : il ne fait que ce qu’on lui demande ; il sait aller le pas, il sait courir, non plus avec cette
mpté : il ne fait que ce qu’on lui demande ; il sait aller le pas, il sait courir, non plus avec cette activité qui l’épuisa
st perdu : je ne le vois plus ; il ne se connaît plus lui-même, et ne sait où il est ; il marche pourtant toujours, entraîné
e à votre parole ! O Dieu, vous voyez en quel lieu je prêche, et vous savez , ô Dieu, ce qu’il y faut dire. Donnez-moi des par
force ; donnez-moi la circonspection ; donnez-moi la simplicité. Vous savez , ô Dieu vivant, que le zèle ardent qui m’anime po
st là, monsieur, qu’il faut regarder. Nos vues sont trop courtes pour savoir absolument ce qui nous est propre590. Il faut se
ur. Un feu pur et doux l’anime ; une imagination réglée la colore. Il sait assortir les nuances du sentiment et de la pensée
sa patience ; et quand il serait plus éloquent611 qu’il n’est, il ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les
ais il aime encore moins flatter. Quoiqu’il n’y ait guère d’homme qui sache mieux louer que lui, il n’a jamais voulu vendre,
n’a jamais voulu vendre, ni même donner mal à propos ses louanges. Il sait , quand il le faut, jeter quelque grains d’encens
ommes armés qui suivent aveuglément les ordres d’un chef, dont ils ne savent pas les intentions632 ; c’est une multitude d’âme
nt souvent la vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait savoir , et ne sait que ce qu’il faut ignorer638. Lett
vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait savoir, et ne sait que ce qu’il faut ignorer638. Lettre de premie
ourbeux. On dit que j’ai couru moi-même un grand danger, mais je n’en sais rien644. Voilà, Monsieur, le récit de mon naufrag
on ne les connaît pas, et qu’on ne veut point les connaître ! Si l’on savait l’extrémité de leurs besoins, on aurait pour eux,
honneur. On se retire du monde, mais on est bien aise que le monde le sache , et, s’il ne le devait pas savoir, je doute qu’on
ais on est bien aise que le monde le sache, et, s’il ne le devait pas savoir , je doute qu’on eût le courage et la force de s’e
vers le trône d’un souverain devenu enfin soucieux de sa dignité. On sait qu’un an après le décès de la reine, en 1684, il
ecret. Cette subite grandeur lui suscita bien des ennemis, et l’on ne saurait nier que ses incontestables vertus ressemblent pa
ec plus de plaisir, n’ayant plus à craindre vos propositions ; je les saurai par le roi : je lui dirai ce que je pourrai pour
i encore vu que deux églises : elles sont au premier étage, et on n’y saurait entrer694 que, par civilité, on ne vous dise un s
ant de force, une douceur suprême lui ouvre les cœurs, et donne je ne sais comment un nouvel, éclat à la majesté qu’elle tem
ministre de 25 ans A Letellier, Archevêque de Reims 1693. Je sais ce que je dois à la mémoire de M. de Louvois699.
ucoup au hasard ; la raison elle-même conseille alors de suivre je ne sais quels mouvements ou intérêts aveugles au-dessus d
. De dire quand il faut s’en défier ou s’y abandonner, personne ne le sait  ; ni livres, ni règles, ni expérience ne l’enseig
urateur de cet État. Pour à quoi parvenir, je vous ai assemblés. Vous savez à vos dépens, comme moi aux miens, que, lorsque D
590.) Jugement sur Plutarque. Vive Dieu ! Vous ne m’auriez rien su mander qui me fût plus agréable que la nouvelle d
Adieu, mon cher fils, faites bien mes compliments à vos sœurs. Je ne sais pourtant si on leur permet de vous rendre visite 
t posséder parfaitement l’histoire de ce temps, là, et que vous ne la savez point. Ainsi je trouverais plus à propos que vous
à votre mère elle-même, qui les aime fort, comme vous savez731. Je ne saurais m’empêcher de vous dire qu’à chaque chose d’un pe
a, avec de l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus, et
mbien il est au-dessous du sublime et de l’héroïque ; et incapable de savoir jusqu’où l’on peut avoir de l’esprit, il croit na
t, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les hommes en sauraient avoir ; aussi a-t-il l’air et le maintien de celu
que. Si vous le saluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit rendre le salut ou non, et, pendant qu’
L’on juge, en le voyant, qu’il n’est occupé que de sa personne, qu’il sait que tout lui sied bien et que sa parure est assor
toute la terre ? Que m’apprenez-vous de rare et de mystérieux ? Et ne savais -je pas tous ces remèdes que vous m’enseignez ? — 
après nos pères ; à qui le dégoût ou l’antipathie de quelques-uns ne saurait nuire : un lis, une rose. Lion voit Eustrate assi
t point faites, ou même sévèrement de celles qui sont légères791. Ils savent précisément, et mieux que personne, ce qu’ils mér
ssi fidèle à la tradition qu’hospitalier pour les idées nouvelles. On sait que, tombé dans la disgrâce par suite de la publi
doutez pas, je suis un homme destiné à des entrées magnifiques ! Vous savez celle qu’on m’a faite à Bellac, dans votre gouver
x il n’y a qu’on moment : par la raison qu’il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir. Les parties 813 de divertissements
le faire souvenir de sa parole. En sa place, vous trouverez un je ne sais quoi qui n’a ni forme ni nom, qui n’en peut avoir
1 ne sera plus vrai le moment d’après que vous l’aurez dit : ce je ne sais quoi822 veut et ne veut pas ; il menace, il tremb
venu ? il est perdu dans la mêlée ; il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché ; il sait seulement qu’il s
e ; il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché ; il sait seulement qu’il se fâche, et qu’il veut se fâcher
seulement qu’il se fâche, et qu’il veut se fâcher ; encore même ne le sait -il pas toujours826. Il s’imagine souvent que tous
le corps de ce bel enfant. Au bas, on lit ces paroles qui, comme vous savez , sont aussi d’Horace. « Il se termine hideusement
font, la nuit, des danses au son de la flûte de Pan844. Le soleil ne saurait percer de ses rayons l’ombre épaisse que forment
l aura besoin pour imiter les travaux d’Hercule ; lui inspirera je ne sais quelle douceur tendre- qui pourrait seule lui man
ntraire, elle fortifie les yeux, et porte dans le fond de l’âme je ne sais quelle sérénité. C’est d’elle seule que les homme
sions, les dégoûts, les dépits n’y peuvent avoir aucune entrée. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leur
ette perte, et la douleur dont vous me paraissez pénétré ; mais je ne saurais être en peine de votre cœur, ne doutant point qu’
sottise, enflure et vanité. Madame de Chevry souffre encore. Nous ne savons rien de nouveau, rien qui me fasse plaisir, sinon
ts tendres, simples et dociles ? Comment êtes-vous avec moi, vous qui savez combien je vous aime ? Oh ! combien le Père céles
rtez bien. Apprenez à souffrir ; en l’apprenant, on apprend tout. Que sait celui qui n’a pas été tenté ? Il ne connaît ni la
intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi, et sait dire aux grands de courageuses vérités. La douceu
de danger que jamais ; qui noircit ce qu’il ne peut consumer, et qui sait plaire et briller quelquefois avant que de nuire.
qui loue en face et déchire en secret ; une légèreté honteuse, qui ne sait pas se vaincre et se retenir sur un mot907, et qu
ifie souvent sa fortune et son repos à l’imprudence d’une censure qui sait plaire908; une barbarie de sang-froid qui va perc
nt ; mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du moins que les pécheurs ne lui appartiennent pa
s qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il re
u du moins pour se fuir lui-même ; il sort de ses yeux mourants je ne sais quoi de sombre et de farouche qui exprime les fur
roles entrecoupées de sanglots, qu’on n’entend qu’à demi, et qu’on ne sait si c’est le désespoir ou le repentir qui les a fo
qui sent rapproche de son juge ; il soupire profondément, et lion ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrach
us plaisant : ici est enfermée l’âme ; une âme enfermée ! je voudrais savoir quel original a pu faire une si ridicule épitaphe
e bel esprit dont la réputation est si grande en ce pays-ci ? Vous ne savez pas, continua-t-il en s’adressant à l’hôte et à l
ez pas, continua-t-il en s’adressant à l’hôte et à l’hôtesse, vous ne savez pas ce que vous possédez : vous avez un trésor da
’invitai à souper avec moi. « Ah ! très-volontiers, s’écria-t-il ; je sais trop bon gré à mon étoile de m’avoir fait rencont
Jamais princesse arrivée si jeune ne vint si bien instruite, et ne sut mieux profiter des instructions qu’elle avait reç
demander justice à l’intendant, et partout on s’en moque ; le roi le sut , qui en rit1010 aussi, et Charnecé eut son avenue
de cabinets1042 si mystérieux qu’ils ne prétendent pénétrer ; ils ne sauraient consentir à ignorer quelque chose. A peine ont-il
és de la ligne que les bombes avaient décrite en l’air, et, charmé de savoir cela, il voulut en ignorer entièrement1057 le suc
 ! qu’est-ce que les poëmes épiques ? — En vérité, me dit-il, je n’en sais rien ; les connaisseurs disent qu’on n’en a jamai
s qu’on donne sous ce nom ne le sont point : c’est aussi ce que je ne sais pas. Ils disent de plus qu’il est impossible d’en
voisine1074. Il y a ici bien de la politesse, de l’esprit et même du savoir  : les mœurs y sont simples ; on a peine à disting
effaceront pas, comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire oublier. M. Sainte-Beuve a dit de lui : « J
, c’est de l’oublier. Chaque homme doit des sacrifices ; chaque homme sait que tous les petits incidents qui peuvent trouble
Darget dit qu’il veut voir la première représentation de Rome ; je ne sais si elle sera sauvée ou perdue. C’est un grand jou
réceptes valurent ses exemples. Au milieu d’un siècle dissipé, Buffon sut se ménager une studieuse retraite. La force de so
ile autant que courageux, il ne se laisse pas emporter à son feu ; il sait réprimer ses mouvements ; non-seulement il fléchi
nce à son être1200 pour n’exister que par la volonté d’un autre ; qui sait même la prévenir ; qui, par la promptitude et la
pproche, ne se fera pas sans douleur1267. La fatuité punie Vous savez que M. Tronchin1268 avait été appelé en poste à L
vous donner. Ils veulent tous de ces billets ; c’est une rage, je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas quand j’en aurai ; j
tous de ces billets ; c’est une rage, je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas quand j’en aurai ; je n’irai point dépouiller
s que j’attends ; pourriez-vous me dire quand je serai payé ? Je n’en sais rien. » Le président était debout, le procureur a
ai pas le temps. — Monsieur, de grâce, faites-moi ce plaisir. — Je ne saurais , vous dis-je. — Monsieur... — Vous m’interrompez.
288 rapporte tout à eux. Une belle ligne1289 me frappe-t-elle, ils la sauront . Ai-je rencontré un beau trait ? je me promets de
ce fut un malade qui voulut guérir les autres. Toutefois, il faut lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme et de Di
s bénis du ciel que ceux des villes, se faisaient à mon voisinage, on saurait que j’aime la joie, et j’y serais invité. Je port
lables ; il tressaille d’aise quand il revoit son camarade ; ses bras savent trouver des étreintes caressantes, ses yeux saven
amarade ; ses bras savent trouver des étreintes caressantes, ses yeux savent verser des larmes1354 d’attendrissement ; il est
s ! quel empire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans o
ter en province que la fortune à poursuivre à Paris, surtout quand on sait , comme vous ne l’ignorez pas, que les plus indign
spère qu’ayant à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mademoiselle de Cl
es, un pot de vingt livres de beurre ; que le tout est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieill
étail de sa vie ; s’il a fait des fautes, je les excuse, parce que je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours
rend plus pesantes1408. Un homme aimable Êtes-vous bien aise de savoir , mon cher ami, ce que le monde appelle quelquefoi
n magistrat laborieux : c’est un homme qui n’ignore rien, mais qui ne sait rien ; qui, faisant mal son métier, quel qu’il so
e de celui des autres ; un homme qui a beaucoup d’esprit inutile, qui sait dire des choses flatteuses qui ne flattent point,
personne, quoiqu’il parle bien ; doué de cette sorte d’éloquence qui sait créer ou relever des bagatelles, et qui anéantit
s’y peut recueillir dans quelques heures : c’est un grand secours. Je sais que l’éducation ne peut suppléer le génie : les d
, qu’il courait des madrigaux1438 de ma façon ; en un mot, quand il a su que j’étais imprimé tout vif, il a pris la chose
p d’honneur… l e comte. Ah ! miséricorde ! figaro. En vérité, je ne sais comment je n’eus pas le plus grand succès ; car j
ro. Ah ! comme je leur en garde1445, morbleu ! l e comte. Tu jures ! Sais -tu qu’on n’a que vingt-quatre heures au palais po
é d’en pleurer1448. La calomnie La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus ho
ndo 1450, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffl
rte de réprobation qui l’empêcha de faire tout le bien qu’il voulait. Savoir sa valeur, et ne pouvoir l’imposer que par accide
ahison de Mirabeau 1484 ! » Je n’avais pas besoin de cette leçon pour savoir qu’il y a peu de distance du Capitole à la roche
té qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde, et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace. A mesu
es brillants répandaient une clarté douce, un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lu
ouvé l’infortune ; car jamais il ne pourrait être sûr de lui-même, ni savoir ce qu’il vaut. Les souffrances sont les combats d
plaisir, ma chère enfant1496, ta lettre du 4 novembre dernier. Je ne sais cependant si je m’exprime bien exactement, car au
je t’aime comme si je te connaissais. Il y a même, je t’assure, je ne sais quel charme secret qui naît de cette dure destiné
. C’est un projet où le Grand-Maître1507 est entré avec plaisir. Vous savez ce que je vous ai dit des fonctions que vous aure
indique les eaux pures, les herbes salutaires et les poisons. Il faut savoir aussi qu’en dépit du siècle, il n’y a rien de si
etit Mignon avec l’Empereur, des circonstances qu’on est bien aise de savoir , et qu’il raconte avec une grande naïveté : Cet é
ur a étendu la main sur lui, en l’assurant qu’il serait content. Vous savez quelle était la puissance de cette formalité chez
; c’est là jurer par le Styx1515. La pudeur La pudeur est on ne sait quelle peur attachée à notre sensibilité, qui fai
ux par l’habitude où l’on vécut de trouver son bonheur en soi ; je ne sais quoi de comparable à ce velouté des fleurs, où nu
urd’hui ? disait la troisième ; qu’en croyez-vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la quatrième ; il me semble que l’
lie ; ils me paraissaient pleins de vie à côté de ce cercle, et je ne savais qu’y devenir1520. Tous les quarts d’heure il s’él
s’il connaissait le duc de Mendoce. — Fort peu, répondit-il ; mais je sais seulement qu’il n’y a point d’homme dans toute la
acy1531 Vous m’avez écrit une charmante lettre, Monsieur, et vous savez quel prix je mets à votre suffrage. Vous me dites
t tout ce qui est sensible, et sans cet espoir, il me prendrait je ne sais quelle invincible terreur de la vie comme de la m
te de fleuve aux beaux roseaux, que lui a donné Euripide ; mais je ne sais s’il doit garder celle d’olorifer 1537, car je n’
hante encore ; c’est encore l’air du bonheur qu’il redit, car il n’en sait qu’on ; mais, par un coup de son art, le musicien
es les souvenirs de l’honneur et de l’amour1577. Tu me disais alors : Sache apprécier cette gloire dont un obscur et faible v
qui m’informent de tout ce qu’il m’importe de connaître. Par eux, je sais en quels lieux et dans quels temps je puis envoye
t les secours de ma puissance. La renommée, qui publie tout, t’a fait savoir ce que je suis, ce que j’ai fait ; comment j’ai é
rs des dissensions civiles. Nadir-Chah1601 fut un grand guerrier ; il sut conquérir un grand pouvoir ; il se rendit terribl
ce que tu lui diras. Je lui ordonne de passer à Constantinople, où je sais qu’un de tes sujets, Osseph Vassissowith, est arr
e La Fontaine. Mon Dieu ! m’allez-vous dire, on a lu La Fontaine ; on sait ce que c’est que le Curé et le Mort 1610. Eh bien
nt vous plaisantez ; Mme Radcliff n’y suffirait pas1611. Cependant je sais que vous n’aimez pas à être refusée, et comme je
ine, tout mon corps froid comme un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense
angue, pour user d’une de leurs phrases ; vous ne devez pas seulement savoir qu’ils aient existé. Voilà qui est plaisant, je f
Fuyez l’impie, car son haleine tue ; mais ne le haïssez pas, car qui sait si déjà Dieu n’a pas changé son cœur ? L’homme qu
 ! Leur sommeil est doux, et leur mort est encore plus douce, car ils savent qu’ils retournent vers leur père1625. Comme le pa
s douloureuse et    la    joie plus    pure ; elle mêle à l’une je ne sais quoi    de fortifiant et de doux, et à l’autre un
eu. Il en est d’autres qui disent : « A quoi bon prier Dieu ? Dieu ne sait -il pas mieux que nous ce dont nous avons besoin16
ne sait-il pas mieux que nous ce dont nous avons besoin1627 ? » Dieu sait mieux que vous ce dont vous avez besoin, et c’est
e sera-ce, près de la récompense ? Le tout est de persévérer, et nous savons que Dieu donne sa grâce aux humbles1629. Que nous
Il nous environne de ses dons, et nous refusons d’en jouir, par je ne sais quelle triste obstination à nous tourmenter nous-
parle peu, mais il vote ; et avec quelle défiance de son esprit ! Il sait que les apparences trompent, qu’il n’est rien de
maître ; alors il écoutera, il verra. Il est bon d’être ferme, il le sait  ; mais il sait aussi qu’on ne doit pas être sotte
il écoutera, il verra. Il est bon d’être ferme, il le sait ; mais il sait aussi qu’on ne doit pas être sottement opiniâtre 
fleur. Il excelle à tracer des tableaux littéraires où l’on admire un savoir attrayant, des vues élevées, des idées libérales,
es historiques, où les vues pénétrantes mais parfois paradoxales d’un savoir aussi précis qu’enthousiaste s’allient à l’éclat
nnez-lui le nom qu’il vous plaira ; il est certain qu’il y a un je ne sais quoi qui inspire le génie, et qui le tourmente au
domine son sujet. M. Mignet est « le plus établi des historiens. » On sait que, nommé à l’Académie française en 1836, il dev
s acteurs, dans les passions, les intérêts et les caractères. Nul n’a su mieux lire les papiers d’État et les archives de
ofonde érudition. A des recherches vastes, continues et profondes, il sait allier le talent de composer et d’écrire, l’ordre
ulgarisateur éminent1708. Dans ses vastes et dramatiques tableaux, il sait à la fois embrasser un plan général, et descendre
upes, il deviendra en outre géographe, et non géographe vulgaire, qui sait sous quel rocher naissent le Rhin ou le Danube, e
actes sur la force, les intérêts et le caractère des peuples’ ; qu’il sache leur histoire politique, et particulièrement leur
it de les nourrir, de les vêtir, de les armer, de les guérir. Tout ce savoir si vaste, on devra le déployer à la fois, et au m
je les ai lues tout entières. Peu à peu mon esprit se calmait ; je ne sais quel sentiment de fraîcheur délicieuse s’insinuai
toute seule chercher dans une bibliothèque ces livres que les enfants savent déjà par cœur : un Boileau, un Corneille, un Raci
et où je suis entré une seule fois, il y a déjà bien des années, Dieu sait avec quel respect ! Je crois bien qu’ils ne lisai
ger, de les manier, de les épousseter, jouissances délicieuses, je le sais , et que je permets au bibliophile, pourvu qu’il l
us les livres leur sont bons pourvu qu’ils soient beaux, et que, sans savoir un mot de latin ou de grec, ils achètent hardimen
ressent trop. Tant qu’il y aura des hommes sur la terre, ils voudront savoir d’où ils viennent et où ils vont ; ils mettront d
le et instructive ! cet homme qui créait de si grands caractères, qui savait être tour à tour et le Cid, c’est-à-dire le plus
cipion, avec une liberté plus grave, une simplicité plus haute, je ne sais quoi d’ouvert et de profond qui étonna César. En
fle versait en moi la lumière, la paix, l’affection, l’honneur, je ne sais quelles prémices d’immortalité qui me détachaient
uste, l’honnête homme est celui qui mesure son droit à son devoir. Il sait que l’homme, être infini par sa destinée, est sem
ntiquité ont été pauvres. Aujourd’hui tout le monde échoue là ; on ne sait plus vivre de peu. Il est vrai qu’accoutumé à viv
inspiration Sorrèze, 18 octobre 1858. Mon cher ami, Que je vous ai su gré de votre bon petit souvenir ! Je vous aurais
ire à sa présence. Si maintenant vous dites que je ne suis pas poëte, sachez que vous avez menti ! Adieu, mon très cher, soign
ature facile, M. Prosper Mérimée a été un des rares écrivains qui ont su le mieux économiser l’emploi de leur talent, fair
tres comptent leurs volumes. Il est le prince de nos conteurs. Nul ne sait plus adroitement conduire une action, soutenir le
ntaires qui ressemblent à une confidence et parfois à une confession. Savoir lire, voilà son art inimitable. Comme il l’a dit,
disposé à goûter ni le faux bel-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue nos Trissotins et nos
orte de délicatesse dans le bon sens, et dégager dans chacun ce je ne sais quoi qui ne demande pas mieux que d’admirer, mais
l est du cortège, a prié. Mais M. de Sacy, comment meurt-il ? Vous le savez 1819 ; nous avons suivi son cercueil de Pomponne
es d’alarme et aux pieux circuits des Rogations extraordinaires ; qui sait le chemin menant à la statue de la Vierge dressée
ns et des principes qui sauvegardent l’intégrité du génie français, à savoir la raison, la mesure, la règle, et ce bon sens dé
a connaissance augmenterait sa valeur, il a peur de s’y attarder ; ce savoir qui s’offre à lui, il le fuit comme du temps perd
modeste dont Rollin s’était rendu la compagnie si instructive par le savoir et si aimable par la vertu, que, parlant de sa pe
s conseillons pas de la tête et des lèvres, mais du cœur ; et nous ne savons rien de plus opportun à vous dire, ni de plus dig
n qui, pour occuper et honorer les intervalles de la vie active, pour savoir la quitter quand le temps est venu, et pour quitt
ens de sa manière, et donner à l’auditeur qui sort de là l’envie d’en savoir plus en recourant à l’original ; mais il faut, à
de la critique, en un mot, dans son sens le plus pratique, consiste à savoir lire judicieusement les auteurs, et à apprendre a
s ses membres délicats, et tu trembles encore de frayeur. Mais tu vas savoir qu’il ne vient pas pour te perdre, mais pour te s
e la Fontaine, l’Alexandre des chats, l’Attila, le fléau des rats. On sait qu’Attila, le roi des Huns, s’appelait le fléau d
lecteur de s’y arrêter, quoique l’auteur aille au-delà. « Balzac ne sait pas rire ; mais il est beau quand il est sérieux.
qui avait été son régent de philosophie. 54. Déjà célèbre, Descartes sait allier ici la modestie à une respectueuse déféren
assez pour trouver la solitude, au milieu de la foule. Du reste on ne saurait être nulle part plus libre que dans les grandes v
llit à tout propos, une hardiesse qui se permet tout, avec un art qui sait tout dire. » 86. Me faire du bien. 87. Il ent
). Le sujet est le même ; combien l’accent est différent ! 110. On sait que Corneille traduisit l’Imitation en vers. Il y
point attaché au choix des mots, ni à la justesse des périodes. Vous savez , mon Dieu, que je n’ai eu d’autre dessein que de
ses inconstances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écri
ces qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a p
cle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’autre ou
ble d’être corrigé par cette peinture, qu’il ne lira point. 227. On sait que M. Jourdain est le type du bourgeois entiché
nage comique, et cependant, il me touche, par un endroit : il aime le savoir . 254. Molière fait ici d’une pierre deux coups ;
es fragments présentent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la grandeur
janissaires sont les gardes de la Porte. 294. Suffisance signifie savoir qui suffit à la fonction. 295. De l’opinion rein
d elle-même, et vient, pour ainsi dire, de bonne grâce. Alors, je ne sais quoi nous dit dans le cœur que nous la méritons d
nsible. » 337. Qu’on ne tire pas de là cette fausse conséquence, à savoir que... 338. Que les conditions de la violence et
us, ma chère bonne : voilà qui est bien faible ; mais pour moi, je ne sais point être forte contre une tendresse si juste et
is ravie. » Ajoutons ces passages découpés çà et là : « Vous voulez savoir si nous avons encore des feuilles vertes ? Oui, b
la vie qu’elle mène en Bretagne : « 18 septembre 1689. « Vous voulez savoir notre vie, ma chère enfant ? Hélas ! la voici : N
vie tout insipide et quasi triste, les jours nous échappent ; et Dieu sait ce qui nous échappe en même temps : ah ! ne parlo
rneille. 420. Vous voyez, Mme de Sévigné vous donne l’exemple ; elle sait ses fables par cœur. 421. Une ritournelle est un
l nous a paru intéressant de montrer comment un froid versificateur à su gâter la lettre de Madame de Sévigné. Voici la pa
nstant son malheur. A peine est-il parti pour l’infernale rive, Qu’on sait de toute part que la marée arrive ; On le nomme,
t d’imagination serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le monde sait de la vie de tous les jours. C’est la familiarité
sens l’immense Trinité, Si ton intérieur, manquant d’humilité, Ne lui saurait offrir d’agréables victimes ? Cet orgueilleux sav
umilité, Ne lui saurait offrir d’agréables victimes ? Cet orgueilleux savoir , ces pompeux sentiments Ne sont aux yeux de Dieu
le valeur, Qu’il vaut mieux bien sentir la douleur de ses fautes, Que savoir définir ce qu’est cette douleur. Porte toute la B
qu’est cette douleur. Porte toute la Bible en ta mémoire empreinte ; Sache tout ce qu’ont dit les sages des vieux temps ; Jo
informes et un mélange confus de couleurs ; mais sitôt que celui qui sait le secret vous le fait considérer par le point de
boivent de l’eau de la rivière ou qui marchent sur la terre ferme. Il sait convertir en or jusqu’aux roseaux, aux joncs et à
remière au monde des armées judicieuses et des guerres sages ; elle a su mêler, comme il faut, l’art avec l’aventure, la c
Commandé. Il est adroit d’avoir l’air d’obéir au roi. 599. Bossuet sut dire au roi ses vérités. Il eut toujours le coura
it un médecin qui traite un malade. Ici, il emploie les dérivatifs, à savoir les nobles soucis d’une âme guerrière. 604. Quel
Il laisse entendre que Dieu le rendra victorieux de ses ennemis, s’il sait vaincre son cœur. 608. Bénira. Il y a là un enc
l vaut; mais on peut remarquer dans ses yeux et sur son visage, je ne sais quoi dont l’expression répond de son esprit et de
et maniérée. Au dix-septième siècle, sauf exception rare, les yeux ne savaient pas voir la nature. 628. Pour ce bel esprit mond
qua pour l’expédition d’Egypte, sous les ordres de Bonaparte. Elle ne savait pas même où elle allait. 633. Aujourd’hui, tout
i Qui en choque un se les attire tous sur les bras ; et ceux que l’on sait agir même de bonne foi là-dessus, et que chacun c
nt la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu’ils
ne connais rien de plus malheureux que ceux qui les envient. Si vous saviez ce que c’est ! Si je vis assez pour marier ma niè
ite. Tour inusité. 677. Elle parle de la cour. 678. On voit qu’elle sait parler avec autorité. 679. Les domestiques d’une
re, hisser par des moyens artificiels. 692. Madame de Sévigné aurait su rendre cette description plus gaie, plus pittores
l’éducation, 1706.) 708. Il s’agissait de son portrait. 709. On ne saurait allier une concision plus digne à une délicatesse
ait les caractères et les pensées ; mais comme il était sage et qu’il savait combien les paroles des rois sont pesées, il renf
et les plus éclairés étonnés de ses connaissances, persuadés qu’il en savait plus qu’eux, et charmés de la manière dont il s’e
8. Racine n’était pas riche, et avait une famille nombreuse. 719. Il sait mêler l’utile à l’agréable et ne prétend pas que
La vertu a cela d’heureux qu’elle se suffit à elle-même, et qu’elle sait se passer d’admirateurs, de partisans et de prote
tage : le mépris des unes tombe sur les autres. Il ne s’agit point de savoir si les langues sont anciennes ou nouvelles, morte
un seul jour de l’obscurité entière au plein éclat et à la vogue, il sait à quoi s’en tenir sur la faiblesse et la lâcheté
es hommes ; il ne peut s’empêcher de se railler de ceux qui n’ont pas su le deviner, ou qui n’ont pas osé le dire. « Presq
dre ? 821. Il : ce que vous venez de dire ; illud. 822. Ce je ne sais quoi ; comment l’appeler autrement ? Il n’y a pas
ter au lâche plaisir de dire un mot méchant. 908. D’une censure qui sait plaire, c’est-à-dire d’une raillerie qui sera tro
. 948. Vaine, aussi fière. 949. « Ses sages. » Ou en compte sept, savoir  : Thalès, Solon, Bias, Chilon, Cléobule, Pittacus
ieu était inter utrumque tene, tenez-vous entre deux excès. 1040. On sait que Phaéton fut le fils présomptueux du Soleil ;
l’esprit, on attrape la sottise. Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. Cet esprit supérieur était la modestie mêm
ge ainsi : « Impétueux comme un poëte et poli comme un courtisan, il savait être insinuant et rusé. Personne n’a observé avec
talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science : il ne sut jamais de nouvelles choses il faut rire, et desqu
veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir . « Il eut l’art du style familier. Ceux qui le
oésie, mais il en sort aussitôt. Cet esprit, impatient et remuant, ne saurait s’y fixer, même pour un instant. « Il a, par so
tour d’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer, être né avec
agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer, être né avec le talent équivoqu
s vers que ceux qu’on relit et qu’on retient malgré soi. » 1131. On sait que le Tasse est le poëte de la Jérusalem délivré
suet que voici : «  L’homme a presque changé la face du monde ; il a su dompter par l’esprit les animaux qui le surmontai
pter par l’esprit les animaux qui le surmontaient par la force ; il a su discipliner leur humeur brutale, et contraindre l
es pour l’amour de lui ? Il serait superflu de vous raconter comme il sait ménager les éléments, après tant de sortes de mir
la fin, il est dompté : il ne fait plus que ce qu’on lui demande : il sait aller le pas, il sait courir, non plus avec cette
: il ne fait plus que ce qu’on lui demande : il sait aller le pas, il sait courir, non plus avec cette activité qui l’épuisa
let : « Les rossignols, les pinsons, jeunes encore ou moins habiles, savent écouter et profiter auprès de l’oiseau supérieur
lettre nous montre que la physionomie grave et majestueuse de Buffon sait s’égayer d’un sourire, quand il écrit aux dames,
ert a dit : « Il est une classe de la société où les enfants pieux ne savent pas que leurs parents sont mortels. Ils n’ont jam
n de Berne), qui reçoit les eaux du lac de Neufchâtel. 1339. Que je sache est un idiotisme signifiant, autant que je puis l
339. Que je sache est un idiotisme signifiant, autant que je puis le savoir . 1340. Rousseau aime les lies, parce qu’elles l’
le et invétérée. 1358. On lit dans Joubert : « La pudeur est on ne sait quelle peur attachée à notre sensibilité, qui fai
« L’aube tout à coup luit là-bas comme un phare. » 1360. Comme il sait observer et écouter ! Il a l’œil du peintre et l’
scussion ne doit pas être la victoire, mais la vérité. 1365. Il faut savoir entrer dans les idées des autres et savoir en sor
la vérité. 1365. Il faut savoir entrer dans les idées des autres et savoir en sortir, comme il faut savoir sortir des sienne
r entrer dans les idées des autres et savoir en sortir, comme il faut savoir sortir des siennes et y rentrer. 1366. Il vaut m
a en lui comme une sorte de révélation naturelle. 1372. Socrate. On sait qu’il but la ciguë, l’an 400 avant Jésus-Christ.
. Un saint évêque trouva une vieille femme qui, pour toute prière, ne savait dire que O ; et il lui dit : « Bonne mère, votre
t pur, sans une goutte d’aeau et avec plaisir, c’est un bien qu’on ne saurait trop estimer, c’est ce que la nature ne connaît p
té. Et que suis-je.., ? qu’un atome dans un rayon ?  » 1504. On ne saurait sourire plus agréablement à son mal. Le premier d
arrangements domestiques à prendre. » 1522. Pompéia ou Pompéi. On sait que cette ville, renversée en partie par un tremb
e énigme à deviner. Pourquoi ne pas dire les villageois ? 1556. Nous savons tous que les Mages vinrent à Bethléem adorer l’En
’il résiste ou qu’il cède à la tentation, peu importe ; s’il cède, il sait qu’il fait mal ; s’il résiste, il sait qu’il fait
n, peu importe ; s’il cède, il sait qu’il fait mal ; s’il résiste, il sait qu’il fait bien. Dans le premier cas sa conscienc
plus digne ; qu’il demeure maître longtemps. Il l’est, certes, et il sait l’être. Nous avions grand besoin de lui !… Mais i
tte simplicité, qui s’affranchit des formules de l’étiquette, a je ne sais quoi d’antique ; c’est une Révolution faite dans
es bornes ; n’altérez point votre santé : prenez des distractions, et sachez que la vie est semée de tant d’écueils, et peut ê
e soin d’eux-mêmes. J’espère que vous ne négligerez pas ce vœu, et je sais que je ne mourrais pas heureux, si je n’avais cet
oléon est plus brusque ; il a reçu une éducation moins attique, et il sait plus d’algèbre que ces illustres anciens. Sa briè
rains. 1708. « Abondante, aisée, simple et lumineuse, son éloquence sait prêter un intérêt qui captive aux arides détails
M. de Sacy dit ailleurs : « A peine sortis du collège, nous voulons savoir les grandes lois de l’humanité, et nous ignorons
é qu’il montre à tous, au premier venu : peu lui importe que les gens sachent ce que c’est qu’un livre, et, qui plus est, un be
’il ne possède pas ; et, dès qu’il possède, son désir change de but : sait -il que tel livre existe chez un amateur avec lequ
eintre esquisse d’abord les traits généraux : l’épisode va suivre. Il saura le détacher avec art, et le produire sur le premi
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
commençant, il fait des fautes nombreuses, il divague souvent ; il ne sait pas coordonner ses idées, les déduire l’une de l’
es, sans lui faire jamais sentir la fatigue. C’est ainsi que, sans le savoir , elle a produit d’inimitables modèles de style, e
le cœur, à ce qu’on dit : Je ne l’ai point vue, mais voici ce que je sais . Mademoiselle de Vertus était retournée depuis de
entielle des, relations de famille et des rapports de société ; on ne saurait donc trop y exercer la jeunesse, et surtout les j
variété, à leur style de la souplesse ; mais il ne faut pas qu’à leur savoir se mêle la pédanterie, cette sottise de la scienc
ns détour, et l’on passe d’un sujet à un autre sans transition. On ne saurait trop recommander de lire avec soin une lettre ava
et que cet évènement est des plus simples. Mais je veux bien que vous sachiez que, depuis les plus petites jusqu’aux plus grand
omme plus propre à s’affliger avec des amis qu’à les consoler, et qui sait aigrir ses propres peines en s’attendrissant sur
l’esprit ; ne sachant que faire, s’avise de se faire présenter, je ne sais comment, à Cirey. Il m’entend parler de vous, de
en retiens ma part. * Le cardinal de Bernis à Voltaire, 1775. Je ne saurais refuser cette lettre, mon cher et illustre confrè
erie. Il y a bien longtemps que je n’ai eu de vos nouvelles : je n’en sais que par la renommée ; ce n’est pas assez pour mon
entier. Si, avec cela, Varanges est nommé écrivain de vaisseau, je ne sais plus où donner de la tête. Ma grand’mère (Madame
histoire de France, dont je vous demanderai à voir des extraits. Vous savez ce que je vous ai dit des opéras et des comédies 
ister à toutes ces sortes de divertissements. Le roi et toute la cour savent le scrupule que je me fais d’y aller9, et ils aur
garde, au moins, cela pourrait bien vous arriver, car je crois que je saurais aimer au-delà du tombeau. * Le cardinal de Bern
es, ou n’avez-vous pas reçu mes réponses ? J’ai été fort exact. Je ne saurais penser que vous m’ayez totalement quitté. Si ce n
tant de rire ; tout le monde la suivit en riant ; et la malade, ayant su de quoi il était question, se mit à rire plus for
is presque tout à la campagne, mais quelle campagne, Madame ! Si vous saviez ce que c’est, nous m’envieriez. Comme je vous pla
res, vieux cousins, nous n’écrivons guères à nos jeunes cousines sans savoir auparavant comment nos lettres seront reçues, n’é
es-nous pas promis de ne pas rire l’un sans l’autre ? Pour moi, je ne sais ce que c’est que de manquer à ma parole, et je ga
je ne vous vois plus, je bâille du matin au soir. La nature, vous le savez , m’a doué d’un organe favorable à cet exercice ;
i, bêtise, j’en demeure d’accord : c’est du style à deux liards. Mais savez -vous ce qui m’arrive de ne plus rire ? je deviens
bas. Aucune n’est tombés cette fois ; mais une église a écrasé je ne sais combien de bonnes âmes qui sont maintenant en par
ume, et puis voir les antiquités ; il y en a beaucoup de belles, vous savez ma passion : je suis fou de l’antique. Vous prése
t fade et rebutant ; L’esprit rassasié le rejette à l’instant. Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. Art poétique. U
t ; L’esprit rassasié le rejette à l’instant. Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. Art poétique. Une description do
c’est le contraste qui sert le mieux à la relever. Un peintre habile sait ménager dans un tableau l’ombre et la lumière, et
é, une oreille attentive à la voix de sa créature : voilà ce qu’on ne saurait peindre et ce que tout le cœur de l’homme suffit
s solitaires. « La grandeur, l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines, les plus be
des formes multiples dont il faut soigner toutes les faces ; on doit savoir passer du grave au doux, du plaisant au sévère, c
ave au doux, du plaisant au sévère, comme dit Boileau. Enfin, il faut savoir raisonner ses idées, et donner les preuves de ce
xtravagante et la plus barbare qui entra jamais dans l’esprit humain, savoir  : que tous les droits de la société sont suppléés
ourbe, fripon, calomniateur ; qu’il est civil, humain, poli, quand il sait se battre ; que le mensonge se change en vérité ;
’être laissé menacer du bâton ? D’autres temps, d’autres mœurs, je le sais  ; mais n’y en a-t-il que de bonnes ? Et n’oserait
ais une mode affreuse et barbare, digne de sa féroce origine. Reste à savoir si, quand il s’agit de sa vie ou de celle d’autru
m’en a détaché ? qui suis-je ? et que dois-je être ? Je meurs, et ne sais pas ce que c’est que de naître. Toi, qu’en vain j
risonniers à l’existence ! 8. Terre de Madame de Sévigné. 9. On sait que Racine, après sa tragédie de Phèdre, renonça
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
ssi fidèle à la tradition qu’hospitalier pour les idées nouvelles. On sait que tombé dans la disgrâce par suite de la public
sottise, enflure et vanité. Madame de Chevry souffre encore. Nous ne savons rien de nouveau, rien qui me fasse plaisir, sinon
l aura besoin pour imiter les travaux d’Hercule ; lui inspirera je ne sais quelle douceur tendre qui pourrait seule lui manq
pour l’orner. » Réprimande d’un précepteur à un prince Je ne sais , Monsieur1, si vous vous rappelez ce que vous m’a
nsieur1, si vous vous rappelez ce que vous m’avez dit hier : que vous saviez ce que vous êtes, et ce que je suis 2 ; il est de
suis au-dessus de vous par les lumières et les connaissances. Vous ne savez que ce que je vous ai appris, et ce que je vous a
commodités l’entraîne toujours malgré ses plus grands intérêts. Il ne saurait cultiver ses talents, ni acquérir les connaissanc
ui paraissent plus que des moments. Tout son temps lui échappe, il ne sait ce qu’il en fait ; il le laisse couler comme l’ea
sous les ponts1. Demandez-lui ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans songer s’il vivait ; il
x il n’y a qu’un moment ; par la raison qu’il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir. Les parties2 de divertissements, q
le faire souvenir de sa parole. En sa place, vous trouverez un je ne sais quoi qui n’a ni forme ni nom, qui n’en peut avoir
4 ne sera plus vrai le moment d’après que vous l’aurez dit : ce je ne sais quoi5 veut et ne veut pas ; il menace, il tremble
venu ? il est perdu dans la mêlée ; il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché ; il sait seulement qu’il s
e ; il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché ; il sait seulement qu’il se fâche, et qu’il veut se fâcher
seulement qu’il se fâche, et qu’il veut se fâcher ; encore même ne le sait -il pas toujours1. Il s’imagine souvent que tous c
 ; le jeune prince se permit de lui répondre : Non, non, Monsieur, je sais qui je suis et qui vous êtes. Fénelon ne répondit
e prendre. 4. Il ; ce que vous venez de dire : illud. 5. Ce je ne sais quoi ; comment l’appeler autrement ? Il n’y a pas
11 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
avoir consumé sa force ; pour vaincre finalement ce qui se veut et se sait défendre. Mais que sert-il de le dissimuler ? Cet
orée que pour ce qu’ils sussent bien les attaquer. Quant à moi, je ne saurais louer cette valeur fortuite et désordonnée. Il n’
tre semble nous relever en l’humiliant, et nous laisser prendre je ne sais quelle supériorité sur lui, par une secrète compa
ison le se faisant pas à notre désavantage, peu s’en faut que nous ne sachions autant de gré à qui médit, voire d’un ami, qu’à q
du peuple contre l’autorité des magistrats. Et tout cela, comme vous savez , parce qu’ils faisaient profession publique de mé
en 1598 à Amiens, fut le plus bel esprit de la cour de Louis XIII. Il sut réunir la faveur de ce prince à celle d’Anne d’Au
de vous être affectionné à des gens qui ont si peu de vigueur et qui savent si mal se servir de leur avantage. Cependant, ceu
oulait faire noyer dans leurs propres tranchées. Pour moi, quoique je susse les incommodités qui suivent nécessairement les s
pas non plus emporter aux affections ni aux haines publiques, que je sais être presque toujours fort injustes. Je le consid
ngueur du siège nous en faisait attendre une mauvaise issue, quand on sut que les ennemis étaient entrés en Picardie, qu’il
se venger de ses ennemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire, et qui le porte si courageus
richesse et l’abondance. Alors les ennemis de monsieur le cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que
ieur le cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que faire jusqu’à cette heure. Alors les bourgeoi
e, instruis-nous, et nous dis les défauts qui y sont. LE MARQUIS. Que sais -je, moi ! Je ne me suis pas seulement donné la pe
ai… DORANTE. Ris tant que tu voudras. Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marqui
us les jours sans le secours d’Horace et d’Aristote. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas
sieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que perso
econnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raison
pas dans la pensée que toutes ces sévérités doivent être gardées, je sais que l’Église peut disposer diversement de cette d
punir selon les lois et dans les formes de la justice. Tout le monde sait qu’il n’est jamais permis aux particuliers de dem
de peur que la passion n’altère ou ne corrompe son jugement. Et vous savez qu’afin que leur esprit soit aussi plus pur, on o
ssage des langues et des sciences, et on leur fait entendre qu’ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, l
que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Un homme
repos dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en sortirait pa
quand on leur reproche que ce qu’ils cherchent avec tant d’ardeur ne saurait les satisfaire, s’ils répondaient, comme ils devr
ndent pas cela, parce qu’ils ne se connaissent pas eux-mêmes ; ils ne savent pas que ce n’est que la chasse, et non la prise,
as pour en devenir plus sages, mais seulement pour montrer qu’ils les savent  ; et ceux-là sont les plus sots de la bande, puis
ité que beaucoup s’épuisent à poursuivre en vain, madame de Sévigné a su l’obtenir sans contrainte et sans effort pénible.
dre, contre le gré des malintentionnés ; car il est certain qu’ils ne sauraient souffrir qu’il se défende si bien. Il a fort bien
divine que la résignation et la fermeté de notre cher malheureux. Il sait tous les jours ce qui se passe, et tous les jours
nt de si haut que cela vient. De telles vengeances rudes et basses ne sauraient partir d’un cœur comme celui de notre maître79. O
ulanges, je suis bien aise de vous rendre compte de mon procédé. Vous savez que madame la duchesse de Chaulnes est à Vitré ;
cela peut aller ; voici une autre petite proposition incidente : vous savez qu’on fait les foins ; je n’avais point d’ouvrier
n’y voyez encore goutte ; et, en leur place, j’envoie mes gens faner. Savez -vous ce que c’est, faner ? Il faut que je vous l’
c’est retourner du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gai
r du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seu
fille, vous souhaitez que le temps marche, pour nous revoir ; vous ne savez ce que vous faites, vous y serez attrapée : il vo
le Seigneur a répandu l’esprit de vertige dans ses conseils ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais que l
n qu’ils le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main, qui sait le nom de ce qui est et de ce qui n’est pas encor
ui ne serve malgré elle à d’autres desseins que les siens : Dieu seul sait tout réduire à sa volonté. C’est pourquoi tout es
se connaître. Elle se trouve des forces que les siècles précédents ne savaient pas. L’ordre et la discipline militaire s’augment
dards : nul fleuve ne les arrête, nulle forteresse ne les effraye. On sait que Louis foudroie les villes plutôt qu’il ne les
dont les images sont si nettes et si démêlées118, où l’on voit je ne sais quoi de céleste. Elle crut, c’est elle-même qui l
u par quelque accident. Il répondit qu’il était aveugle-né. « Vous ne savez donc pas, reprit-elle, ce que c’est que la lumièr
s de toutes parts à l’espérance qui l’enfle et la conduit129. Vous le savez , fidèles, de toutes les passions la plus charmant
d’un roi si juste, de telles inhumanités n’oseraient paraître : mais sachez que l’oppression des faibles et des innocents n’e
e « Bourdaloue a été un des plus beaux ouvrages de Bossuet », qu’il a su imiter à la manière des grands esprits, sans se d
et sur la tête nous apprennent ce que nous voudrions peut-être ne pas savoir , et ce que nous tâchons tous les jours d’oublier 
ncore plus surprenante que le sentiment qu’il en avait : C’est que je sais , ajoutait-il, que l’Évangile de la croix est la v
er les plus intimes secrets, les intentions les plus cachées, jusqu’à savoir mieux ce qui est ou ce qui sera dans la pensée et
uæ fiebant, timuerunt valde, dicentes : Vere filius Dei erat iste. Je sais qu’il s’est trouvé, jusque dans le christianisme,
à quoi178 tous les autres miracles se rapportaient comme à leur fin, savoir , l’ouvrage de la rédemption des hommes qui devait
la perfection. L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et les estimer. Ne vouloi
de nous convaincre qu’ils ont de la capacité et des lumières, qu’ils savent juger, trouver bon ce qui est bon et meilleur ce
ses inconstances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent ; eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écri
es qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent ; eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire194 ; il n’y
le d’amis qui les idolâtrent ; eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire194 ; il n’y a point d’autr
d’être corrigé par cette peinture, qu’il ne lira point196. Théocrine sait des choses assez inutiles, il a des sentiments to
stance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait ou régulier ! je ne sais s’il s’en est encore trouvé de ce genre. Il est p
et de sentiments, les grands et le peuple : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire, et à prévenir au théâtre les acteurs
ses souffrances viendraient à croître ; et s’il en meurt, sa vertu ne saurait aller plus loin : elle est héroïque, elle est par
… Je n’ai pas tout dit, ô Lucile, sur le miracle de ce monde visible. Savez -vous que cette distance de trente millions de lie
uelque grand qu’il puisse être, avec ce qui ne se mesure pas ?… On ne sait pas aussi la distance d’une étoile d’avec une aut
l’oreille assez fine pour les entendre marcher, et que le vulgaire ne sait pas s’ils sont au monde. Ô économie merveilleuse
se de sa santé, il devint le précepteur du duc de Bourgogne ; et l’on sait quel prodigieux succès sa patience ingénieuse et
x il n’y a qu’un moment : par la raison qu’il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir. Les parties de divertissement qu’i
le faire souvenir de sa parole ; en sa place, vous trouverez un je ne sais quoi qui n’a ni forme ni nom, qui n’en peut avoir
il ne sera plus vrai le moment d’après que vous l’aurez dit. Ce je ne sais quoi veut et ne veut pas ; il menace, il tremble 
nu ? il s’est perdu dans la mêlée : il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché, il sait seulement qu’il se
ée : il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché, il sait seulement qu’il se fâche et qu’il veut se fâcher 
seulement qu’il se fâche et qu’il veut se fâcher ; encore même ne le sait -il pas toujours. Il s’imagine souvent que tous ce
u’on l’affecte et qu’on le prodigue. C’est en avoir de reste que d’en savoir retrancher pour s’accommoder à celui de la multit
ensemble ministres des vengeances et objets des miséricordes, sans le savoir , ils sont menés comme par la main au-devant de l’
nde ; tout milieu entre le siècle et Jésus-Christ est ignoré ; ils ne savent que prier, se cacher, souffrir, espérer. Ô aimabl
semence choisie, pure, exquise, de tous les beaux-arts286. Or, qui ne sait quelle est la force de la semence dans les produc
ui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi. On sait combien elles furent stériles ; toutefois Massill
ichelieu, à qui il était donné de penser au-dessus des autres hommes, sut ménager à son siècle un secours si nécessaire : i
ent. Mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du moins que les pécheurs ne lui appartiennent pa
l’Esprit des Lois. Souvent on a loué la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce dernier ouvrage : on peut d
justes en qualité de conquérants qu’en qualité de législateurs. Ayant su que Ptolémée, roi de Chypre, avait des richesses
ire, étaient perdues dans la douleur328. Tout le monde dans le palais savait gémir, et personne ne savait régner. Les capitain
douleur328. Tout le monde dans le palais savait gémir, et personne ne savait régner. Les capitaines d’Alexandre levèrent donc
ocroy devint l’époque de la gloire française et de celle de Condé. Il sut vaincre et profiter de la victoire. Ses lettres à
onté de n’en pas abuser et de ne les employer que pour sa défense, il sait combattre et vaincre sans jamais attaquer ; roi p
ant, fier, ombrageux, en outre victime de ses puissantes facultés, on sait que les peines et les craintes chimériques qu’il
: quand on est témoin de leur mal, on en souffre. Les plus pervers ne sauraient perdre tout à fait ce penchant ; souvent il les m
s ! quel empire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans o
la Motte, est bien peu connue, même en Suisse. Aucun voyageur, que je sache , n’en fait mention. Cependant elle est très agréa
ortaient aux idées reçues qu’entraînés par le sentiment dont il avait su les animer ; car ce poète, habile à manier toutes
aucune des expressions spécialement consacrées à la poésie ; mais il sut tellement choisir et employer celles du langage o
sans mesure, Tenait lieu d’ornements ; de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouill
les noms de vieillir : Mais l’art d’en faire des couronnes N’est pas su de toutes personnes, Et trois ou quatre seulement
int sujette, ou mon fils est sans vie : Je connais mieux mon sang, il sait mieux son devoir. JULIE. Mille de nos remparts co
vous. ÉMILIE. Je l’avais bien prévu, que, pour un tel ouvrage, Cinna saurait choisir des hommes de courage, Et ne remettrait p
ton patrimoine ; Je t’enrichis après des dépouilles d’Antoine, Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour
s, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n’est renversé, ne sauraient subsister516.     Tu te tais maintenant, et garde
distinction de l’esprit, et l’homme chez lui était digne du poète. On sait la mort héroïque qui l’enleva en 1650 dans toute
ispose à son gré des fortunes humaines : Mais, comme les douceurs, en savez -vous les peines ? A quelque heureuse fin que tend
urs voluptés incapables d’agir, Et qui, serfs535 de leurs sens, ne se sauraient régir ? (Ladislas témoigne de l’impatience.) Ici
t en autrui même et passe à votre frère ; Votre jalouse humeur ne lui saurait souffrir La liberté d’aimer ce qu’il me voit chér
gne d’un grand cœur !. Votre caprice enfin veut régler ma faveur : Je sais mal appliquer mon amour et ma haine ; Et c’est de
se en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le saurait quitter qu’après l’avoir détruit. Tant d’exemples
et errante, il finit par trouver la réputation et même la fortune, on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur. Il est doulo
voir été surpassé ou même égalé ni avant ni après lui. L’antiquité ne saurait lui opposer avec avantage Aristophane ou Plaute ;
’être savante ; Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle sache ignorer les choses qu’elle sait : De son étude en
vent, aux questions qu’on fait, Elle sache ignorer les choses qu’elle sait  : De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et
sait : De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le sache587, Sans citer les au
le ingénieux, un prétexte, mon frère, À couvrir d’autres feux dont je sais le mystère ; Et je veux bien tous deux vous mettr
bien tous deux vous mettre hors d’erreur. ARISTE. Mais, puisque vous savez tant de choses, ma sœur, Dites-nous, s’il vous pl
, s’il vous plaît, cet autre objet qu’il aime. BÉLISE. Vous le voulez savoir  ? ARISTE.                                       O
                             Aucun n’a pris cette licence : Ils m’ont su révérer si fort jusqu’à ce jour, Qu’ils ne m’ont
est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères ; Et je ne savais pas que j’eusse des chimères. Acte II, scène
de bon cœur, Et tiens son alliance à singulier honneur. ARISTE. Vous savez que de biens il n’a pas l’abondance 597 ; Que… CH
ARISTE. Soit. Je vais là-dessus sonder votre Henriette, Et reviendrai savoir … CHRYSALE.                                      C
E, bas.                                                 Ma foi, je ne sais pas. PHILAMINTE. Elle est d’humeur encore à n’en
ances, Heurter le fondement de toutes les sciences, La grammaire, qui sait régenter jusqu’aux rois, Et les fait, la main hau
TINE. Tout ce que vous prêchez est, je crois, bel et bon ; Mais je ne saurais , moi, parler votre jargon. PHILAMINTE. L’impudent
pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu’une femme en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se
du monde ; Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sa
’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir . On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus
oncevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne e
Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire ; Et, dans ce vain savoir , qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va m
t affaire ; Et, dans ce vain savoir, qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la
e estime, Est celui que je prends pour l’époux qu’il lui faut ; Et je sais mieux que vous juger de ce qu’il vaut. La contest
TE. La raison est fort belle, et c’est faire un grand pas ! Avez-vous su du moins lui proposer Clitandre ? CHRYSALE. Non ;
SALE. Mon Dieu ! vous en parlez, mon frère, bien à l’aise, Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. J’aime fort le repos,
able tempête. Elle me tait trembler dès qu’elle prend son ton : Je ne sais où me mettre, et c’est un vrai dragon ; Et cepend
D’homme qu’en vers galants jamais on n’égala, Et qui n’est, comme on sait , rien moins que tout cela ? Allez, encore un coup
nnable, et comme je vous veux. CHRYSALE. Vous êtes pour Clitandre, et savez sa demeure : Faites-le-moi venir, mon frère, tout
AMINTE. On se sent, à ces vers, jusques au fond de l’âme Couler je ne sais quoi qui fait que l’on se pâme. ARMANDE. Faites-l
. BÉLISE. Partout on s’y promène avec ravissement. PHILAMINTE. On n’y saurait marcher que sur de belles choses. ARMANDE. Ce son
se décline, ma rente, de ma rente, à ma rente 640. PHILAMINTE. Je ne sais , du moment que je vous ai connu, Si sur votre suj
MINTE. Nous voulons montrer à de certains esprits, Dont l’orgueilleux savoir nous traite avec mépris, Que de science aussi les
Vous verrez nos statuts quand lisseront tous faits. TRISSOTIN. Ils ne sauraient manquer d’être tous beaux et sages. ARMANDE. Nous
adversaires n’ont fait que sanctionner sa gloire. Nul, en effet, n’a su renfermer avec plus de netteté et de vigueur sa p
nt un temps sur les eaux la fortune douteuse ; Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’oserait
les pas de Sophocle, et, seul de tant d’esprits, De Corneille vieilli sais consoler Paris, Cesse de t’étonner si l’envie ani
e ma plume hasarde, Que d’un œil dangereux leur troupe me regarde. Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs, Et je mets à
e sur un vice ils pensent me confondre, C’est en me guérissant que je sais leur répondre : Et plus en criminel ils pensent m
Le Parnasse français, ennobli par ta veine, Contre tous ces complots saura te maintenir Et soulever pour toi l’équitable ave
Soient du peuple, des grands, des provinces, goûtées ; Pourvu qu’ils sachent plaire au plus puissant des rois, Qu’à Chantilly
ns chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille admirer le savoir de Pradon680 ! L’Art poétique681. Chant I (fr
jours sur un ton semblent psalmodier.     Heureux qui, dans ses vers, sait , d’une voix légère, Passer du grave au doux, du p
t d’un nuage épais toujours embarrassées : Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’écrire, apprenez à pense
ine. Justesse, élégance soutenue, force, richesse et convenance, il a su réunir toutes les qualités disséminées chez les a
il règne ? Jusqu’à quand voulez-vous que l’empereur vous craigne ? Ne saurait -il rien voir qu’il n’emprunte vos yeux ? Pour se
este de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité711.     Vous m’avez de César
ous avais-je fait serment de le trahir, D’en faire un empereur qui ne sût qu’obéir ? Non. Ce n’est plus à vous qu’il faut q
e ses bienfaits L’heureuse liberté de ne le voir jamais ! BURRHUS. Je sais que d’aucun crime elle n’est soupçonnée ; Mais ju
ici ses yeux : Elle est dans un palais tout plein de ses aïeux. Vous savez que les droits qu’elle porte avec elle Peuvent de
le crime peut-être Est d’avoir à l’empire élevé votre maître. Vous le savez trop bien : jamais, sans ses avis, Claude qu’il g
torité suprême. De nos crimes communs je veux qu’on soit instruit, On saura les chemins par où je l’ai conduit : Pour rendre
                               Madame, ils ne vous croiront pas : Ils sauront récuser l’injuste stratagème D’un témoin irrité q
s embrassements Tout offrir à mes yeux de spectacles charmants ! Vous savez si jamais ma voix lui fut contraire, Si de son am
ujours enchaîné de ma gloire passée732, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et nous ôte e
nant les malheurs attachés à l’empire, « Je voudrais, disiez-vous, ne savoir pas écrire737. » Non, ou vous me croirez, ou bien
               Non, il ne vous hait pas, Seigneur ; on le trahit : je sais son innocence Je vous réponds pour lui de son obé
temps nouvelle. Il n’est point de secrets que le temps ne révèle : Il saura que ma main lui devait présenter Un poison que vo
ses, Que jamais jusqu’ici nos vœux ni nos promesses             N’ont su l’art d’émouvoir765. « Puissantes déités qui peu
e ses cris superflus : L’âme d’un vrai héros, tranquille, courageuse, Sait comme il faut souffrir d’une vie orageuse        
en loin de Molière sans doute, et à quelque distance de Regnard, il a su , par un coin d’originalité, se faire sur la scène
ent ? Tenez, voilà ma clef, et soyez diligent. PASQUIN va et revient. Savez -vous à combien cette somme se monte ? LE COMTE. N
pas si prompt : Vous les exposeriez à vous faire un affront. Vous ne savez donc pas jusqu’où va l’arrogance D’un bourgeois a
?… Parbleu ! c’est monsieur l’intendant. LYCANDRE, au comte. Je viens savoir , mon fils… VALÈRE et ISABELLE.                   
aux de ma trame légère, Il a vu de quel air je prenais mon congé : Il sait si mon esprit, mon cœur était changé. Profitons b
des Goths ; Elle flatte l’oreille, et souvent la césure Plaît, je ne sais comment, en rompant la mesure. Des beaux vers ple
bien ce silence si triste. Aux frontières d’Élide enfin n’a-t-on rien su  ? EURYCLÈS. On n’a rien découvert ; et tout ce qu
ais employé qu’une juste défense ? ÉGISTHE. J’en atteste le ciel : il sait mon innocence. Aux bords de la Tamise, en un temp
innocent, mais ma main est coupable. Que je suis malheureux ! Le ciel sait qu’aujourd’hui J’aurais donné ma vie et pour vous
sse imprudente : Élevé loin des cours, et nourri dans les bois, Il ne sait pas encor ce qu’on doit à des rois828. POLYPHONTE
esphonte est mon père, En cessant d’avilir et sa veuve et ma mère. Je sais peu de mes droits quelle est la dignité ; Mais le
ur : c’est assez expliquer la condamnation capitale qui le frappa. On sait que Roucher, l’auteur des Mois, périt avec lui, e
s de la captivité, trouva de si fiers et de si tendres accents, on ne saurait dire si le talent ou le courage a le plus de droi
u milieu des supplices Goûte de la vertu les augustes délices : Il le sait , les humains sont injustes, ingrats. Que leurs ye
aime pour eux. Même ingrats, il est doux d’avoir fait des heureux. Il sait que leur vertu, leur bonté, leur prudence, Doit ê
le ; Des méchants dans soi-même il brave la noirceur : C’est là qu’il sait les fuir ; son asile est son cœur. De ce faîte se
ote de l’éditeur.) 3. Cet exercice est des plus importants, et on ne saurait trop le recommander au zèle des professeurs. C’es
de celui à qui elle était adressée a été prudemment omis ; mais on ne saurait douter que ce ne fût à un des serviteurs du duc d
littéraires, discours d’ouverture du cours d’éloquence en 1822. — On sait l’estime que madame de Sévigné accordait à l’ouvr
ond du désert, brillante de clartés… 67. Pascal espérait, comme on sait , dans son grand ouvrage sur la religion, dans cet
e les étrangers ont partagé notre admiration pour Mme de Sévigné : on sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux. Hor
Ailleurs, elle écrit à sa fille, le 15 novembre 1671 : « Vous voulez savoir si nous avons encore des feuilles vertes ; oui, b
s sans beaucoup de respect, ce que je leur ai dit de votre part. » On sait aussi avec quel charme elle regrette ses vieux ar
à sa fille, du 10 avril 1671. 90. C’était le jardinier de Livry. On sait que Livry, où Mme de Sévigné a fait de fréquents
II, 8. 137. Ibid., II, 10. 138. On voit tout le parti que Bossuet sait tirer de l’Écriture et des Pères de l’Église ; c’
osition ! quel saisissant et pathétique tableau ! l’éloquence humaine saurait -elle aller au-delà ? Et aussi quelle noble libert
lui demeurera pas longtemps ; il deviendra, dit Tertullien, un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue : tan
u ; qu’un pédant est un homme plein de lui-même qui, avec un médiocre savoir , décide hardiment de toutes choses ; qui se vante
p. 250 et suiv. L’original de cette pièce curieuse, qui fut, comme on sait , rédigée par Chapelain, est conservé à la Bibliot
bles surprises qu’Horace recommande à l’écrivain de chercher et qu’il sait si bien trouver lui-même. De là, chez La Bruyère,
s les traits de ce tableau étaient encore reconnaissables en 1789. On sait que La Bruyère était attaché à la maison de Condé
e vertu de roi, une sage économie ne déroba rien à sa libéralité ; il sut accorder une politique profonde avec une justice
lli… 260. Ce portrait si vivant était fait d’après nature, on n’en saurait douter, et l’original n’était autre que l’élève d
ge, facile, abondant, fleuri et tout imprégné d’un parfum antique. On sait cependant que Rollin, cessant d’écrire en latin à
quatrième, pages 68 et 69. 300. C’est-à-dire vous vous préparez : on sait que l’un des livres de la Bible contient le récit
fille de Darius, et Roxane, femme d’un satrape. Quant à Olympias, on sait qu’elle était sa mère. Eurydice était l’épouse d’
s qu’elle anime ; mais enfin il faut céder. » C’est ainsi que Bossuet sait à la vérité historique allier la magnificence de
dans la première partie de son règne, fut l’admirable secret dont il sut en général couvrir ses desseins. 341. C’était le
par la parole. » Trente-six volumes furent publiés jusqu’en 1788. On sait quelle impulsion l’étude des sciences naturelles
s offre le genre où il excelle : c’est la peinture du bonheur qu’il a su parfois trouver dans la jouissance de lui-même et
dans la jouissance de lui-même et la contemplation de la nature. — On sait quelle a été son influence singulière sur quelque
érêt d’une fiction assez froide. Barthélemy non plus n’a pas toujours su , dans ses jugements sur l’antiquité, se dégager d
e strophe est fort belle. Les deux derniers vers sont parfaits. On ne saurait exprimer un sens plus mâle et plus énergique d’un
é l’exemple et l’initiation au génie de Corneille (il est rare, on le sait , que les vrais grands hommes n’aient pas un précu
nnue qu’elle soit, faudrait-il aujourd’hui : par malheur ces tours ne sauraient s’accorder avec les lois du vers. 533. C’est-à-
es contemporains de Rotrou et de Corneille admiraient beaucoup, on le sait , de tels jeux de mots, dont la ferme raison de Bo
llement frappante, image si fidèle de la nature, que les ignorants ne savent pas y découvrir le génie. Les intelligences vulga
prits ont beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme. » On sait qu’à la fin de sa vie, La Fontaine regretta sincè
ieuses ridicules, aux recherches du bel esprit et aux travers du faux savoir , plus choquants encore dans les femmes que dans l
é Cotin mourut, en 1682, on vit paraître ce quatrain de La Monnoye : Savez -vous en quoi Cotin Diffère de Trissotin ? Cotin a
nouveaux, déclarant que leur autorité ne s’étend pas jusque-là. L’on sait même que des empereurs romains échouèrent dans ce
oème qui a joui de tant de vogue chez nos ancêtres, se compose, on le sait , de deux quatrains et de deux tercets. 635. Voil
648. Vers devenu proverbe. 649. Il faudrait dire aujourd’hui : qui sachions … 650. La Harpe remarquait que, de son temps, Mol
n effet, il a peint ce qui est inhérent à la nature de l’homme ; il a su refléter le monde et la vie : de là l’intérêt con
nt les sources du Rhin ; c’est aujourd’hui le Saint-Gothard. 654. On sait que les anciens représentaient les fleuves sous l
gne en sa milice, Réduit comme eux la Flandre à te rendre justice, Et su mieux prendre part à tant de murs forcés, Que par
ors comme gastronomes. Singulier titre pour juger Molière ! 675. On sait que dans l’antiquité le brodequin (soccus) était
de Racine. Quand on relit aujourd’hui cette triste production, on ne sait ce qui doit le plus étonner, ou de l’aveuglement
s règles des vers, les principes fondamentaux de l’art d’écrire, il a su être plus complet et plus approfondi qu’aucun de
’il donna de ses œuvres poétiques (1701). C’est un morceau dont on ne saurait trop recommander la lecture. 683. Espèce de pail
ansitions insensibles, les différents genres de poésie que l’auteur a su caractériser par de justes définitions, où le sty
condamné comme renfermant une grave impropriété de termes : car on ne saurait dire l’envie d’un dessein. 732. L’exemple de nos
s à l’égard de celui qui, rougissant de son père, honnête artisan, ne sut pas, comme Horace son maître, être un bon fils ?
ueilleux fût puni, et il ne laisse pas de l’être en effet ; mais nous savons gré à l’auteur de ne pas le changer en fils sacri
tion. D’une langue que l’on a dite peu féconde en ressources, ils ont su tirer l’expression variée des nuances les plus dé
le sur La Harpe, avait adressé une Épître à Horace dont tout le monde sait les derniers vers délicieux : La Harpe fit la Rép
s exprimées, avec plus ou moins d’à-propos, dans des vers pompeux. On sait même que Voltaire en abusait : il a très souvent
ique de Voltaire font pardonner bien des négligences de détail. On ne saurait non plus, sans injustice, lui refuser beaucoup de
saisissant. » 831. « Dès qu’Égisthe, observe M. Saint-Marc Girardin, sait sa naissance et son rang, il en prend les sentime
i l’honneur d’ouvrir à notre théâtre des voies nouvelles il n’ait pas su quitter à temps la carrière dramatique. Depuis Ta
soixante-quatre ans, et où l’originalité et l’émotion du spectacle ne sauraient fermer les yeux à la faiblesse du style, se succé
dans une élégie de Tibulle ; mais quel autre qu’André Chénier aurait su tirer de ce germe la moisson dorée qui s’appelle
t, si l’on excepte Rousseau et Bernardin de Saint-Pierre, n’avait pas su élargir ainsi le cadre du genre descriptif : il n
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ement saisie quand je l’ai vu entrer dans cette petite porte. Si vous saviez combien on est malheureux quand on a le cœur fait
cher : ma chère bonne, voilà qui est bien faible, mais pour moi je ne saurais être forte contre une tendresse si juste et si na
urais être forte contre une tendresse si juste et si naturelle. Je ne sais en quelle disposition vous serez en lisant cette
ra peut-être pas lue de la manière qu’elle est écrite ; à cela, je ne sais point de remède ; elle sert toujours à me soulage
un besoin d’argent, en paix comme en guerre ! c’est un abîme de je ne sais pas quoi ; car il n’a aucune fantaisie, mais sa m
ces dryades affligées que je vis hier, tous ces vieux sylvains qui ne savent plus où se retirer, tous ces anciens corbeaux éta
fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le cœur ; et que sait -on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont po
je vous l’ai refusé, et moi je dis que je vous l’ai prêté ; car vous savez fort bien, et notre ami Corbinelli7 en est témoin
m et à la justice même, le plaisir d’être loué de votre ouvrage. Vous savez qu’une dame de vos amies vous obligea généreuseme
e vous l’aviez fait, je le crus aussi ; et quelque temps après, ayant su que vous aviez fait des merveilles sur le sujet d
vous à mon retour de Bretagne ; mais avec quelle sincérité ! Vous le savez . Vous savez encore notre voyage de Bourgogne, et
retour de Bretagne ; mais avec quelle sincérité ! Vous le savez. Vous savez encore notre voyage de Bourgogne, et avec quelle
. Voilà une belle chose de m’être embarquée à vous conter ce que vous saviez déjà ; mais ces originaux m’ont frappée, et j’ai
due de la nouvelle de la mort très-subite de M. de Louvois, que je ne sais pas où commencer pour vous en parler3. Le voilà d
ceci en bon lieu) : « Quel trouble peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu
aux tous les matins. » Notons aussi ce trait charmant : « Vous voulez savoir si nous avons encore des feuilles vertes ? Oui, b
13 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
les connaissances manquent bien moins que l’art d’en tirer parti. On sait beaucoup, mais confusément : ce sont les exercice
sont les exercices pratiques qui mettent en état de se servir de son savoir . On ne peut donc trop les multiplier. Si l’on veu
française et plus spécialement sur les deux derniers siècles. On n’y saurait donner place à la littérature contemporaine puisq
n avis et l’appuyer de considérations solides et bien déduites. On ne saurait donc trop, avant d’écrire, peser tous les termes
et animé s’il est possible, convient surtout à la dissertation. On ne saurait trop tenir les jeunes gens en garde contre les ex
e aperçu et sur chaque fait. On n’oubliera pas, toutefois, qu’elle ne saurait aller au hasard et qu’elle a besoin de s’astreind
de s’astreindre à un plan bien arrêté. Ici encore il convient de bien savoir qui l’on fait parler et à qui l’on parle. Le ton
es en trois heures, montre plus de facilité que de jugement. Quand on sait choisir entre ses idées et les disposer en bon or
de préférence dans les auteurs du programme. (Lille, avril 1889.) Que savez -vous de Port-Royal ? des hommes et des écrivains
le : Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère ? (Caen, juillet 1891.) Que savez -vous sur les Provinciales ? (Poitiers, août 1891.
e de celles-ci), il n’a pour elles qu’estime et sympathie et elles ne sauraient s’offenser du ridicule dont il couvre Cathos et M
er Molière, j’entends l’aimer sincèrement et de tout son cœur, c’est, savez -vous, avoir en soi une garantie contre bien des d
t 1891.) Montrer comment, mieux qu’Ésope et que Phèdre, La Fontaine a su , dans ses fables, mettre en pratique le précepte
i de ses conseillers en qui il avait le plus de confiance. Il voulait savoir ce qu’était en réalité cette fille étrange qui, d
ande plus que trois jours de persévérance. (Besançon, avril 1890.) On sait que le cardinal de Richelieu avait souvent avec L
 ? Cette appellation est-elle justifiée ? (Rennes, juillet, 1890.) On sait que presque tout ce qui, sous Louis XIV, fut fait
é, Turenne, Villars, Maurice de Saxe. Indiquer rapidement ce que vous savez de la vie de ces grands généraux. Quelle a été le
conserver la terre arrosée du sang de ses soldats. La France du reste saura tirer parti de la conquête. Le maréchal prédit qu
convoqua ses meilleurs amis, et délibéra avec eux sur la question de savoir s’il devait mettre fin à ses souffrances en se do
 » Démontrer, par des exemples bien choisis et bien groupés, qu’il a su mettre en scène, avec une vérité parfaite, tous l
e pour les cœurs corrompus. (Paris, août 1881.) Démontrez que l’on ne saurait fonder la morale sur l’intérêt personnel. (Paris,
lus puissants instruments de travail et de production que l’homme ait su créer, et vous en tirerez occasion pour parler de
ine, et le patre duval. Léopold, ce prince bienfaisant qui fut, on le sait , beau-père de l’impératrice Marie-Thérèse, chassa
ù il but à la santé de nos braves soldats. (Clermont, août 1877.) Que savez -vous d’essentiel sur les Grecs et sur les Romains
nce en 1789 ? Programme de la classe de troisieme moderne – Que savez -vous sur la poésie des trouvères et sur les chans
d’action ou d’intérêt. On a contesté l’utilité des autres, mais on ne saurait nier l’absolue nécessité de celle-là. La tragédie
mort. Il a été pris sur la scène de la crise qui l’a emporté. Boileau sait que Racine et Molière étaient brouillés, mais il
mporté. Boileau sait que Racine et Molière étaient brouillés, mais il sait aussi que Racine rendait justice à Molière et que
s dons qui font le grand poète comique ; il a connu les hommes ; il a su descendre jusqu’au fond de leur âme, il a su auss
connu les hommes ; il a su descendre jusqu’au fond de leur âme, il a su aussi, et en perfection, faire rire les honnêtes
l aime Néron dont il est le gouverneur et il aime aussi sa patrie. Il sait qu’il ne peut y avoir de bonheur pour son élève q
es vertus et il l’engage à rester ce qu’il s’est montré jusque-là. Il sait aussi que la vertu de l’Empereur importe à l’Empi
de la patience et du temps ; il doit chercher d’abord le beau ; il ne saurait donc prendre intérèt aux luttes quotidiennes de l
lus heureux que Diderot ; Sedaine fit applaudir le Philosophe sans le savoir . De nos jours la théorie de Diderot a été appliqu
dans les qualités et dans les défauts de ses disciples. L’avenir seul saura dans quelle mesure elle a été utile et nuisible.
’une alliance avec l’étranger contre la cour, jamais le Parlement n’y saurait consentir. Agir ainsi, ce serait trahir la France
bles pour reprendre tout ce qu’il a perdu ; l’intérêt de la France ne saurait le toucher ; il faut être en garde contre tout se
me. Au cinquième acte, cette grandeur se révèle tout entière. Auguste sait tout, il est en présence des coupables, il les vo
une matinée, il prèche le travail pénible, celui de l’écrivain qui ne saurait souffrir à la rime une froide épithète, qui se co
qui se corrige sans cesse, qui rature et qui, s’il écrit quatre mots, sait en effacer trois. Il se montre lui-même Cloué su
enfanter un volume. Tel n’est pas le sort de ceux qui veulent et qui savent écrire. Pour son coup d’essai dans la satire litt
n’écrivait plus, il exige d’abord qu’on écrive et il affirme qu’on ne saurait le faire sans peine. Ce n’était point assez d’att
e Misanthrope. L’intrigue y existe à peine et il importe assez peu de savoir lequel l’emportera des rivaux qui se disputent la
isan et de mauvais poète, essaie de se faire louer par Alceste qui ne sait pas déguiser sa pensée ; voilà l’explication de l
st vraiment « ce feu dévorant qui détruit tout ce qu’il touche et qui sait plaire et briller quelquefois avant que de nuire 
es caractères ne sont pas moins vrais que le langage. Alceste, qui ne sait ni taire ni farder la vérité et qui n’a pas de pi
mêler les plus subtils sophismes de la passion. Ce style, d’ailleurs, savait être, au besoin, plein de vigueur et d’éclat ; il
odèle. Tout livre qui ne donne pas de son auteur cette grande idée ne saurait être un bon livre. Il n’est pas fait de main d’ou
e sens où l’entendait Pascal, lui paraît d’un ridicule achevé ; il ne saurait donc écrire que simplement. La vérité du fond et
ion qu’on doit à vos ouvrages et j’y ai pris un plaisir infini. On ne saurait donner aux poètes de meilleurs conseils et dans u
lus de grâce et plus d’agrément. Vous avez égalé les anciens et je ne saurais rien dire qui fût plus à votre éloge. J’ai pourta
a pas au-dessous de lui de mettre en vers les sables d’Ésope, et nous savons qu’elles furent toujours estimées en Grèce. Elles
le matière pour un vrai poète et quel talent ne faudrait-il pas à qui saurait s’y montrer égal ? Tout est difficile en poésie e
, le travail, l’économie, la bienfaisance, mais il veut surtout qu’on sache se contenter de sa position et qu’on préfère la m
, on est émerveillé de le voir et de l’entendre. Il n’a rien et il ne sait rien, mais il vit plus content qu’aucun des sept
ne sait rien, mais il vit plus content qu’aucun des sept sages. On ne saurait faire un portrait plus vif et plus complet d’un h
Chaque jour amène son pain. Que gagne-t-il donc par jour ? Il ne le sait guère plus. Il est mécontent seulement qu’il fail
x, et il n’y tient plus. Il se souvient qu’il a vécu plus heureux, il sait d’où lui viennent tant d’ennuis et à quel prix il
fut vite établie et se maintint pendant de longues années. Il n’a pas su , comme Bossuet, mêler dans une juste mesure le do
lles en mariage. Le bourgeois vit dans une ignorance profonde ; il ne sait rien des choses de la campagne, il ne distingue p
plaisantes ou sérieuses pour faire voir de belles dents ; Arrias qui sait tout et qui a tout lu, Arsène qui du haut de son
regarde le sien et ne se croit plus habillé ; Ménippe, qui se pare du savoir d’autrui, Giton qui a l’œil fixe et assuré parce
ion des Mémoires on avait des histoires du règne de Louis XIV ; on en savait les splendeurs et aussi les misères ; mais rien n
nt-Simon n’est pas seulement un peintre de portraits incomparable, il sait encore, et mieux que personne, ordonner un tablea
é, l’agrément, l’abondance sans superflu qui font les bons récits. Il sait mettre en relief le principal et démèler les circ
vigné en étaient des modèles ; Saint-Simon n’est pas moins achevé. Il sait aussi raisonner et rapporter éloquemment ce qu’il
autier. Il a l’œil de l’artiste, mais il n’en a point l’éducation. Il sait l’essentiel, ce qui ne s’apprend guère, mais il i
rt le don de la nature ne se révèle avec plus d’éclat. L’écrivain qui sait son métier ne le marque jamais mieux que dans les
qu’il changeait sans cesse de dessein comme de passion, mais nous ne savons rien de plus. Les mœurs, les coutumes, les arts,
e et de Racine. Voltaire a connu tous les ressorts dramatiques ; il a su faire une pièce, frapper l’imagination et les yeu
vingt ans à faire de Mérope une tragédie parfaite. Ses disciples, qui savaient son faible, le louaient sans mesure. La Harpe le
Il a l’esprit, la malice, l’urbanité, le charme pour tout dire. On ne saurait désirer rien de plus parfait. Si Voltaire mérite
it acéré qui était le sien. Il n’y épargne point ses ennemis et il ne sait mettre aucun frein à sa verve. Il trouve le mot p
élicat des beautés comme des défauts. Il n’accompagne pas toujours le savoir , mais sans quelque savoir, il n’y a pas de goût v
es défauts. Il n’accompagne pas toujours le savoir, mais sans quelque savoir , il n’y a pas de goût vraiment sûr. Le lecteur qu
ans quelque savoir, il n’y a pas de goût vraiment sûr. Le lecteur qui sait apprécier toutes les qualités d’un ouvrage, à qui
ections choquantes, c’est faire preuve de goût ; mais si le vrai goût sait blâmer il est encore plus porté à l’admiration qu
tion n’est pas le goût, mais la fausse délicatesse, celle que rien ne saurait satisfaire. Elle est contraire au vrai goût, et c
insi que Lamotte jugeait Homère ; Voltaire lui-même, n’a pas toujours su rester dans la mesure, en appréciant Corneille. L
avisé et délicat qui saisit vite le ridicule, qui en souffre mais qui sait se contenir. Il pourrait accabler l’adversaire, i
lettres. La conversation a, pourtant, des franchises que la lettre ne saurait avoir. Le causeur le plus habile est rarement cor
xquelles elle convient seule. Les lettres d’affaires et de demande ne sauraient s’accommoder de rien autre chose. Le naturel n’es
seigne point, elle nous est révélée par notre raison. Quiconque écrit sait à qui il s’adresse. On ne parle point sur le même
vivre. Ici, l’ennui me consume, mon activité est sans emploi et je ne sais plus que me tourmenter moi-même. Montesquieu. – 
dre que vous regrettez le pouvoir. La solitude n’est pas lourde à qui sait vivre pour lui-même. Méditez, lisez, instruisez-v
’Argenson. – M. Rollin me le disait quand j’étais jeune, mais vous le savez , l’expérience d’autrui ne sert à personne. Je me
ieu me garde, Sire, d’oser donner des conseils à Votre Majesté ; elle sait mieux que moi quels sont ses intérêts et ceux de
ces et des forces de la France, et vous l’accablerez rapidement. Vous savez , Sire, ce que le génie d’un seul homme a fait dan
offrir une conquête facile. Nous occupons le Canada et Votre Majesté sait de quel amour pour la mère-patrie sont animés nos
antages la nation tout entière retirerait de pareilles colonies. Vous savez tout ce que, pendant les huit années de paix qui
vant-coureurs des grandes révolutions sont manifestes, et personne ne sait où s’arrêtent les révolutions. Prévenons-les, don
récit s’allonge outre mesure, l’auteur n’oublie pas un détail, il ne sait pas choisir entre les traits divers qui peignent
s sage, Eût façonné leurs traits comme ils voudraient les voir. Je ne sais pas descendre aux lâches complaisances. Au glorie
ngeance est lasse Des maux qu’ont engendrés ses trop longues fureurs, Sachez jouir en paix et des fruits et des fleurs ! Puis
ltige au hasard. Mon livre, ouvert à tous, suffit à ma défense. Je ne sais point prêcher la parfaite innocence : Il est tell
nos maux sont souvent notre ouvrage, Que la vie est moins dure à qui sait être sage Et chercher le bonheur par les plus dou
éternelle ! Faut-il donner une impression finale et concluante ? On sait moins gré à Fénelon de ce qu’il a dit de juste su
à contempler pendant un temps ce spectacle, mais je crois que cela ne saurait suffire à l’activité humaine ; que si l’homme peu
r quelque chose des beautés naturelles pour nourrir son esprit, il ne saurait se passer du contact de ses semblables pour l’agr
ris conscience de notre humanité, n’avez-vous pas senti souvent je ne sais quelle affection profonde et mystérieuse s’éveill
devenus les instruments inertes et les victimes impuissantes de je ne sais quel trafic honteux dont la seule pensée nous fai
nt à la dissertation. Elles ne peuvent espérer le succès que si elles savent découvrir les idées, les grouper, les subordonner
oujours en rapport direct avec le sujet, après les divisions qu’on ne saurait trop nettement indiquer, après chaque point, chaq
à la ligne. L’attention du correcteur sera guidée, dirigée – et il en saura gré à l’élève. Non qu’il faille écrire dans la ma
section des lettres Mme du Deffand, qui lisait beaucoup, ne savait pas ce qu’une femme doit savoir en fait de littér
e du Deffand, qui lisait beaucoup, ne savait pas ce qu’une femme doit savoir en fait de littérature. Sainte-Beuve a pu dire d’
inoé, Éliante, etc.). Enfin, elle terminera en louant Molière d’avoir su , avec les travers de l’humanité, saisir au vif le
mportance de la fable comme genre littéraire. Caractère poétique qu’a su lui donner La Fontaine. Exemples à l’appui. – L’a
te, à examiner ses pensées, à les expliquer d’une manière courte et à savoir ensuite se taire. » Quelles sont les qualités qu
s femmes qui se sont fait un nom dans les lettres ? Dites ce que vous savez d’elles et de leurs principaux ouvrages. – Défini
le service de la patrie. » – Dire ce que vous pensez et ce que vous savez des opinions le Mme de Sévigné sur quelques-uns d
r la philosophie des sciences ? – Expliquer cette maxime de Bacon : «  Savoir véritablement, c’est savoir par la cause. » – La
s ? – Expliquer cette maxime de Bacon : « Savoir véritablement, c’est savoir par la cause. » – La définition : La ligne droit
ment scientifique devrait nous rendre modestes et bienveillants. Nous savons tous bien peu de choses en réalité, et nous somme
abaisse singulièrement. Elle fut obligeante, charitable, je ne lui en sais aucun gré ; les services qu’elle rend à ses amis,
sur Chapelain, sur Cotin ; et, bien loin de lui en vouloir, nous lui savons gré d’avoir fait de son temps justice, avec un se
celles qui choquent nos goûts. Cette idée peut sembler fausse, et je sais fort bien ce qu’on y doit répondre ; que Corneill
les vers qui lui ont valu tant d’ennemis. Nous avons dit que Boileau sait railler. Les preuves ne nous manqueront pas. Il s
dit que Boileau sait railler. Les preuves ne nous manqueront pas. Il sait trouver le point sensible de celui qu’il combat ;
ont pas. Il sait trouver le point sensible de celui qu’il combat ; il sait varier ses attaques ; toutes formes, toutes armes
se malice : « La Pucelle est encore une œuvre bien galante Et je ne sais pourquoi je baille en la lisant. » Et plus loin 
amusantes, et les coups bien portés ? Boileau aime à railler, Boileau sait railler. En voilà, dira-t-on, bien assez pour l’a
ule aux yeux de Louis XIV, retirer de lui la faveur publique, et, qui sait  ? peut-être décider de sa carrière. Une raillerie
l’accorde. « Il est rustique et fier, il a l’âme grossière  ; Il ne sait rien nommer si ce n’est par son nom, Appelle un c
 » Ainsi, selon Boileau, ce qu’il pourra dire contre un bon livre ne saurait lui nuire, puisque le public est toujours juste,
oujours suffisamment résisté au « courant qui l’entraîne ». Mais il a su juger les autres et lui-même ; nous n’en donneron
» les yeux de son auteur et vous m’avouez avec inquiétude que vous ne savez à qui des deux poètes donner la palme. Avec force
M. de Benserade et M. de Voiture ont bien de l’esprit, oui, l’on n’en saurait trop avoir quand il est de bon aloi, mais ce qui
vous présenter quelques vers dont je suis l’auteur. Ils n’ont, je le sais , aucun des mérites de nos poésies d’aujourd’hui :
rennent aux aspirantes l’art si difficile de la composition. Elles ne sauraient avoir de meilleurs guides, plus sûrs, mieux infor
teurs des rapports offrent au public. Nous sommes certains qu’on nous saura gré d’avoir tiré des bulletins, revues et journau
nseignement primaire. Le sens net des mots leur est inconnu, elles ne savent pas distinguer les nuances de style. Les archaïsm
ision que possible, l’intérêt et la beauté. Trop peu d’aspirantes ont su se tirer à leur honneur de cette partie délicate,
, s’étant jetée tout d’abord dans les observations de détail, n’a pas su en sortir à temps pour regarder et juger le tout
avec assez de succès. Dans le détail du commentaire, la même élite a su faire preuve, à l’ordinaire, d’un savoir intellig
du commentaire, la même élite a su faire preuve, à l’ordinaire, d’un savoir intelligent, d’un commerce fructueusement entrete
it littéraires, et une facilité d’élocution assez soutenue, n’ont pas su éviter une erreur trop commune dans ce genre d’ex
ures expliquées la prévoyance, le choix, la méthode, sans lesquels ne saurait être donnée, d’une manière intéressante et fécond
yées sur un fonds d’études psychologiques bien comprises, et qu’elles savaient les exposer dans un langage simple, assez net, mê
déjà exercées et formées, n’a laissé voir cette complaisance pour un savoir laborieusement acquis, cet empressement à le prod
avions été persuadés déjà qu’une jeune fille peut beaucoup apprendre, savoir beaucoup, devenir une maîtresse fort instruite, s
uve devant nous. Devant leurs élèves, elles joindront à l’autorité du savoir l’attrait que la simplicité d’un dévouement aussi
monde, comme la délicate figure de femme esquissée par le poète, qui sait ignorer les choses qu’elle sait, elles ne révèler
de femme esquissée par le poète, qui sait ignorer les choses qu’elle sait , elles ne révèleront, à l’ordinaire du moins, la
cord avec elle, et celles que crée plus ou moins son génie, et qui ne sauraient également faire loi ? – Un dictionnaire où la lan
transformation du dictionnaire officiel de notre langue ; on n’a pas su non plus, tout en s’écartant de la pensée de Vill
une définition nette et aussi précise que possible. Faute de l’avoir su faire, un très grand nombre d’aspirantes se sont
ettez les questions à sa portée et laissez-les lui résoudre. Qu’il ne sache rien parce que vous le lui avez dit, mais parce q
té tout ensemble, où, plus que jamais, pour rendre tout ce que l’on a su discerner ou entrevoir, l’art des nuances est néc
Sèvres, s’est distinguée par un heureux et presque constant accord du savoir intelligent, de la critique judicieuse et du bien
lents livres de MM. Brachet, Aubertin, Darmesteter, les éléments d’un savoir spécial, qui, faute d’une insuffisante assimilati
t à craindre. Celles mêmes qui n’ont pas donné dans ce travers et ont su mieux comprendre la question et s’y tenir, ne se
te, à examiner ses pensées, à les expliquer d’une manière courte et à savoir ensuite se taire. » Quelles sont les qualités que
donner vaut mieux que ce qu’on donne. – Développer cette pensée : «  Savoir suggérer est la grande finesse pédagogique. » Ap
e est celui qui éveille chez ses élèves la faculté de penser. » – On sait que c’est à la prière de la duchesse de Beauvilli
ois ce qu’il a trouvé beau ; il le goûte, il y entre davantage, il le sait par cœur, cela s’incorpore ; il croit avoir fait
rriger ? Vous prendrez vos exemples dans Molière. – Dites ce que vous savez du génie et du style de Bossuet. – Bossuet, âgé d
mandait quels sont nos favoris dans ce groupe du xvii e siècle, je ne sais trop si beaucoup choisiraient Corneille et Racine
ettent aveuglément ; cela n’a que peu d’inconvénients avec lui. Je ne sais trop qui de nous essaierait de vivre selon les pr
is, quand ce ne serait qu’à cause des autres, qui écoutent. Celles-là sauront vite retrouver en Racine le fond sauvage et passi
arpe : « On peut concevoir à la rigueur une barbarie savante. – On ne saurait concevoir une barbarie lettrée. » La Harpe ne
nte. – On ne saurait concevoir une barbarie lettrée. » La Harpe ne saurait entendre par ce mot de « barbarie » un retour à l
e des abstractions, ne comprennent rien aux choses de la vie ; ils ne savent pas compter avec la réalité, qui n’est jamais sem
saisit l’âme, il l’éclaire, et il l’échauffe. La Harpe pense qu’on ne saurait concevoir une barbarie lettrée ; si, par lettrés,
Il comprend mieux la réalité, parce qu’il comprend mieux l’homme ; il sait que l’humanité n’est pas toujours semblable à ell
petit devant le tout, mais il connaît sa puissance sur la nature ; il sait qu’il est un roseau, mais un « roseau pensant ».
ner autour de lui, et il se sent appelé à le réaliser en lui-même. Il sait que tout a des causes ; il apporte donc dans la v
à chercher la vérité lui-même, au lieu de l’accepter aveuglément, il sait qu’on ne peut point l’imposer à l’esprit, et il n
is c’est aussi celle du véritable « lettré », et voilà pourquoi on ne saurait les opposer l’un à l’autre. Le premier ne possède
l’autre. Le premier ne possède pas seulement l’esprit géométrique, il sait « faire la part de l’erreur, en se défiant de ses
nd connaît le prix de l’observation patiente, minutieuse, sincère, il sait remonter aux causes et prévoir les conséquences.
os agrégées, c’est la science pédagogique et l’esprit critique. Elles savent mieux qu’elles n’enseignent, elles racontent et d
j’ai eue à les y amener a confirmé en moi cette conviction, qu’on ne saurait accorder dans les écoles normales trop d’importan
s rapides, il est nécessaire que des professeurs qui doivent beaucoup savoir pour enseigner peu, mais bien, profitent des acqu
s agrégées ne peuvent se soustraire à cette obligation. Mais elles ne sauraient trop éviter les abstractions inutiles et les obsc
art de professer, fait de clarté et de simplicité. La saine pédagogie sait extraire de la linguistique, comme de toutes les
’attention des élèves dans une classe, faire preuve moins encore d’un savoir très étendu que de jugement, de netteté et de mét
t si variée de notre littérature. Nous voulions nous assurer que l’on savait reconnaître l’influence des idées, des mœurs, des
et dans les copies les plus agréables, comme un indice grave qu’on ne saurait négliger. Quelle vue confuse du sujet ! que d’ass
e siècle uniquement représenté par J.-B. Rousseau, qu’on n’a même pas su placer à sa véritable date, ni apprécier par les
illes ? Il faut donc reconnaître qu’un admirable sujet, qu’il fallait savoir restreindre… a quelque peu trompé notre attente,
en général, elle est surtout regrettable dans l’enseignement. Qui ne sait qu’une observation sévère sur un auteur pousse, c
enthousiasme comme d’un ridicule, et il semble que l’intelligence, le savoir et le goût se mesurent à l’art même de critiquer
doute, l’approbation est un stimulant nécessaire, et les bons maîtres savent , à l’égard de leurs élèves, en user à propos ; ma
rentes. Un certain nombre d’aspirantes les ont mal distinguées ; on a su bon gré à celles qui, séparant la langue du style
s ouvrages les plus enjoués et dans les plus sérieux : il avait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de pa
tait délicat et offrait de sérieuses difficultés. Il fallait beaucoup savoir , et bien savoir, pour discuter les opinions de Fé
offrait de sérieuses difficultés. Il fallait beaucoup savoir, et bien savoir , pour discuter les opinions de Fénelon, les expli
é bien comprise par la plupart des aspirantes ; mais toutes n’ont pas su classer dans un ordre logique les différentes par
ançaise, qui devint sa force, et qui la maintient. Fénelon ne l’a pas su voir en son temps ; quelques aspirantes ont su le
nt. Fénelon ne l’a pas su voir en son temps ; quelques aspirantes ont su le dire. Trois copies ont bien tracé le plan du s
nt ce qui manque le plus à nos concours. La crainte peut-être de n’en savoir jamais assez sur la grammaire et la linguistique,
onnaissances sont plutôt juxtaposées qu’enchaînées et coordonnées. On sait assez bien telle ou telle partie de notre littéra
e épistolaire, des salons à la mode, bon nombre de ces aspirantes ont su le faire, bien que l’on puisse rarement détacher
d’hui d’un pareil aveu, d’ailleurs suspect. Il est permis de ne point savoir le latin, mais non d’ignorer, dans ce qu’elle a d
e et une précision suffisantes. Des trois points à examiner, le mieux su était l’origine des doublets. Le mécanisme de ces
a dit : « Je n’approuve point la maxime qui veut qu’un honnête homme sache un peu de tout. C’est savoir presque toujours inu
nt la maxime qui veut qu’un honnête homme sache un peu de tout. C’est savoir presque toujours inutilement, et quelquefois pern
presque toujours inutilement, et quelquefois pernicieusement, que de savoir superficiellement et sans principes. Il est vrai
lle tout à fait sans fruit ? N’y a-t-il pas quelque inconvénient à ne savoir qu’une seule chose ? Et, dans ces conditions, peu
ir qu’une seule chose ? Et, dans ces conditions, peut-on même la bien savoir  ? Concours de 1888. Ordre des lettres
cours de 1889. Ordre des lettres Composition littéraire. Que savez -vous de la querelle des anciens et des modernes à
avec quelque force de l’antiquité et du siècle de Louis XIV, qu’elles sauraient élever le débat au-dessus des épigrammes de Boile
ns l’enseignement primaire, où les connaissances grammaticales, on le sait , ont toujours occupé une place prépondérante au p
miliarité des problèmes de linguistique comparée, et, en tout cas, un savoir assez étendu pour presque toutes les parties de l
e que dans un bon nombre de copies la forme ne vaille pas le fond. On sait beaucoup, mais on a le tort de vouloir tout dire,
qu’il y avait encore de superficiel et d’un peu incohérent dans leur savoir , et montré combien quelques qualités brillantes,
re en œuvre, de les communiquer, de les faire fructifier ailleurs. Le savoir de nos professeurs doit être un moyen, non un but
mes ; tous nos exercices y doivent aboutir, et cette préoccupation ne saurait être trop visible chez nos aspirantes. Plusieurs
s le goût sensuel, où les préférences personnelles ont leur place, ne saurait se comparer au goût intellectuel, produit d’une c
e l’orthographe, ni à rechercher s’il est indispensable aux femmes de savoir le latin, ni à imaginer l’origine du langage, ou
miner l’influence de la langue sur les progrès de la civilisation. On sait beaucoup de choses, mais on les présente à contre
dû, semble-t-il, les préparer toutes à l’entendre parfaitement. On ne saurait trop les engager à se bien pénétrer du sens des t
, qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le sièc
elopper cette pensée : « Ceux qui veulent le bien sont les seuls qui sachent clairement ce qu’ils veulent. » – Expliquer et c
férence de la narration historique et de la narration oratoire. – Que savez -vous de l’Académie française, de son but, de ses
sprits simples. Le xvii e siècle était épris de la raison : autant il sut mettre de vraie et de franche galté dans des comé
u xviii e siècle n’est pas tant à dédaigner ; quoi qu’on en dise, ils savaient écrire, et si nous sacrifions volontiers leur poé
tantôt elle court vive et rapide. Mais Bossuet lui-même, à qui, on ne sait pourquoi, on accorde si volontiers un style étern
re avec Lesage, avec Rollin ; plus tard, nous la verrons employée, on sait avec quel génie, par Rousseau et Buffon. Celui-ci
été donné par Bossuet et Fénelon. » Avec Montesquieu et Voltaire, qui savaient employer ce style coupé, Buffon et Rousseau, c’es
tère tantôt littéraire, tantôt (et le plus souvent) historique. On ne saurait trop recommander aux aspirantes de soigner la com
rédiger un devoir où elles justifieront et de leur méthode et de leur savoir . Nous leur conseillons pour la Composition histor
La Composition de pédagogie est très importante. Certainement il faut savoir de la pédagogie, connaître les théories, mais il
. Montrer que dans l’enseignement il faut considérer non seulement le savoir à communiquer, mais surtout l’éducation qu’en doi
souveraines De celui qui fait tout, et rien qu’avec dessein, Qui les sait que lui seul ? Comment lire en son sein ? Aurait-
vieillesse de Corneille, qui sera dignement remplacé par Racine. – On sait que Boileau n’a point parlé de la Fable dans sa r
rtus que par nos connaissances. » – On vantait, dans une réunion, le savoir d’une jeune fille qui connaissait, outre sa langu
usieurs langues vivantes. Une des personnes présentes demanda si elle savait coudre. – Expliquer le sens et la portée de cette
de l’arithmétique et qu’on leur fasse faire souvent des comptes. « On sait assez, dit-il, que l’exactitude de compter souven
pris conseil de quelques amis, ont délibéré sur une grave question : savoir quelle carrière on lui ferait suivre. On a examin
elles pas au contraire établies elles-mêmes dans cet usage de ne rien savoir , ou par la faiblesse de leur complexion, ou par l
nes circonstances, une jeune fille gagne en considération lorsqu’elle sait rester simple et modeste. – Montrez la vérité de
t trouve toujours soit à y admirer des modèles, soit à les imiter. On sait d’autant plus de gré à Voltaire de donner des con
elles l’expérience et la réflexion. Un instituteur doit non seulement savoir très bien tout ce qu’il enseigne, mais il doit su
ulement savoir très bien tout ce qu’il enseigne, mais il doit surtout savoir communiquer la science aux autres. Ce qui est dan
dans son esprit doit passer dans celui des élèves. Il faut donc qu’il sache se mettre à leur portée, qu’il trouve le chemin d
tre à leur portée, qu’il trouve le chemin de leur intelligence, qu’il sache varier ses moyens, se préoccupant avant tout d’êt
autres le résultat de leurs recherches ; qui ne se contentent pas de savoir , qui éprouvent le besoin d’enseigner. Même chez c
ndrons : oui, s’ils ont de l’énergie et de la bonne volonté, et s’ils savent profiter des leçons de l’expérience. Disons cepen
consciencieusement sa classe s’imposera à lui. Avant de commencer, il saura exactement ce qu’il veut dire et dans quel ordre
mesure, les qualités morales dont nous avons parlé. Si l’instituteur sait très bien ce qu’on attend de lui, s’il a une haut
ent pour exercer l’heureuse influence qu’il doit avoir, il faut qu’il sache vouloir fermement, qu’il se possède lui-même, afi
obéit, en effet, c’est son caprice qui a été le plus fort, il n’a pas su résister, il n’a pas été maître de lui-même, il n
ui importe, avant tout, c’est que le maître étudie les caractères, et sache le régime qui convient à chacun. A un élève indéc
sible en mesure de se prononcer, de se décider tout seul. Un autre ne sait -il qu’obéir, il lui donne quelquefois le droit de
. Montrer que dans l’enseignement il faut considérer non seulement le savoir à communiquer, mais surtout l’éducation qu’en doi
nt et la raison ? (Gausseron, chap. XVI.) – Ce que les filles doivent savoir . (Gausseron, chap. XXV.) – Dans une lettre à son
lle impose aux autres, sans en sentir l’injustice, et presque sans le savoir  ; qui trouve naturel et juste tout ce qui lui con
rantes. L’esprit des épreuves a quelque chose de pratique. On veut du savoir solide, bien constaté. On veut de la méthode, de
de l’interrogation, – pour l’élève – pour le maître. On a pu dire : «  Savoir interroger, c’est savoir enseigner. » 1er Parag
r l’élève – pour le maître. On a pu dire : « Savoir interroger, c’est savoir enseigner. » 1er Paragraphe. – La manière d’int
. B. L’interrogation doit être une révision orale, vivante, de choses sues et comprises. C. L’interrogation n’a sa raison d’
coles normales primaires. Littérature. Expliquer comment Corneille a su varier dans trois personnages, le vieil Horace, s
es et les sentiments. – Au fond il y a accord, harmonie, si le maître sait tirer parti de l’enseignement tout entier. 1er Pa
nt entendez-vous cette pensée d’un pédagogue : « Il faut qu’un enfant sache qu’on lui pardonnera plutôt vingt fautes qu’un si
istez sur ce point qu’à un moindre degré d’élévation l’instituteur ne saurait donner à son enseignement ni la clarté, ni l’inté
ui fournissent la matière de la rédaction. Les candidats devront donc savoir les faits en général, pouvoir donner les principa
leur mémoire, car ils contiennent un minimum de connaissances qui ne sauraient être ignorées. Nous indiquons des Précis très sim
as ne pas connaître. L’érudition est inutile. Il s’agit simplement de savoir les batailles, les traités, dont tout homme bien
concours des années suivantes. (Section de peinture, mars 1886.) Que savez -vous sur Périclès, Phidias, Michel-Ange ? (Sectio
faire de goût, de convenance personnelle. Car il est évident qu’on ne saurait imposer les objets de sa préférence, mais qu’on p
Comme l’on n’a qu’une heure et demie pour composer et que la copie ne saurait dépasser deux pages, il est impossible de dire qu
ance : Louis XII, François Ier, Henri II, Catherine de Médicis. – Que savez -vous sur la civilisation de l’ancienne Égypte ? T
lisation de l’ancienne Égypte ? Temples, tombeaux, palais, etc. – Que savez -vous sur la civilisation de grecque ? Quels ont é
ivilisation de grecque ? Quels ont été ses principaux centres ? – Que savez -vous sur les monuments de Rome ancienne ? – Utili
s grands artistes ont fleuri ? Quels monuments se sont élevés ? – Que savez -vous sur l’art ogival ? – Que savez-vous sur l’ar
monuments se sont élevés ? – Que savez-vous sur l’art ogival ? – Que savez -vous sur l’architecture arabe ? – Quels sont les
numents des Égyptiens, des Assyriens, des Grecs et des Romains. – Que savez -vous sur les héros et demi-dieux légendaires de l
es auxquelles la France a dû son salut après d’extrêmes périls. – Que savez -vous sur les monastères au Moyen-Age, sur les tro
Moyen-Age, sur les trouvères, les troubadours, les jongleurs ? – Que savez -vous sur Sully, Colbert, Turgot ? – Quels sont le
tes un mot sur chacun d’eux. Citez une bataille livrée par eux. – Que savez -vous sur Mazarin ? A quelles guerres a-t-il parti
une triste fatalité, le marin s’engage une fois dans ce dédale, on ne sait que trop qu’il n’a guère de chances de s’échapper
daction. C’est une observation que nous répétons souvent, mais qui ne saurait être trop soulignée, car elle peut aider à mettre
vresse de la victoire. Les examinateurs qui choisissent les sujets ne sauraient se dérober entièrement à l’influence du milieu, d
erreurs, à des lacunes que les qualités de composition et de style ne sauraient racheter. La plus élémentaire prudence consiste d
ants, mais sont très facilement explicables. Au fond ce que l’on veut savoir , c’est si les élèves ont une idée de l’histoire g
t, parcourir la Péninsule. Ses troupes sont fortes, aguerries ; elles savent endurer la fatigue. Elles détestent le nom romain
de Cannes, elle l’éprouvera au lendemain d’un nouveau désastre qui ne saurait tarder de la frapper. La fortune de Carthage va t
. A quelque temps de là, M. Robert est de retour dans sa famille sans savoir à qui il doit sa liberté. Son fils seul croit con
nieux des détails, par leur agencement. Le début : récit du siège, ne saurait être long. Tout l’intérêt se concentre sur Jeanne
me l’ont fait les volontaires de l’Argonne ? Le lien avec le passé ne saurait être rompu. 3e Paragraphe. – Arrivée devant l’Hô
est-ce pas, en effet, par les applications que l’esprit de l’homme en sait faire à l’industrie et à tous les arts qu’il parv
l’un des sentiments les plus nécessaires au maintien de la société, à savoir , le besoin d’estime. L’amour de la gloire mal dir
ent au roi, qu’il en attende du Dieu de Clovis et de saint Louis. Qui sait  ? peut-être à cette heure même, Dieu qui protège
des deux rats qui ont trouvé un œuf, et qui, apercevant un renard, ne savent comment ils pourront se sauver, sans abandonner l
s de l’âme des bêtes ont produites ; mais il est impossible de ne pas savoir gré à La Fontaine d’avoir défendu les animaux con
g.) arrivée de vendredi dans l’ile de robinson-crusoé. Tout le monde sait les aventures de Robinson, jeté par un naufrage d
, à un philosophe, qui tous ou s’ennuyaient de leur profession, ou ne savaient pas se contenter de leur fortune. Enfin, ayant vu
n prières, et Paul s’éteignit tout à coup en priant. Comme Antoine ne savait comment l’ensevelir, deux lions parurent, qui cre
i ont brillé même dans ces temps désastreux. Il faut que la postérité sache qu’à côté des Séjan, ou des Tigellin, il a existé
faire conduire où elle voudra : « Sois tranquille, répond Panthée, tu sauras bientôt où je veux aller. » Le prince se retire,
rs de 1855. du génie de bossuet dans l’oraison funèbre. Bossuet a su se montrer, dans ses oraisons funèbres, non seule
elle aspire à reconquérir sa grandeur passée. Il faut que la jeunesse sache être sérieuse et virile avant l’âge ; de graves é
tat, et il y survivra longtemps à la monarchie prussienne. » Nous ne savons que trop quel démenti l’avenir devait donner à ce
1886. Développer cette pensée de Claude Bernard : « La science ne saurait rien supprimer : le sentiment n’abdiquera jamais 
science plus littéraire et plus attrayante, par la façon dont ils ont su noter leurs fécondes recherches. Les élèves cesse
çon ? – Citer la parole de Bacon. – Le sens précis en est : « Plus on sait , et plus on est maitre des éléments, plus on comm
’étincelle électrique qui le tue devient son auxiliaire du jour où il sait lui dérober son fluide. Les tempêtes, les orages
on fluide. Les tempêtes, les orages qui l’épouvantent au début, il en sait la marche et il peut se garantir de leurs effets.
aragraphe. – Au sens particulier, – dans l’exercice d’un métier, – le savoir n’influe-t-il pas sur l’habileté manuelle, la thé
quer cette pensée de Bacon : « L’homme peut à proportion de ce qu’il sait . » – « En tout il faut suivre la nature », ont d
ne et de l’Angleterre ? – Qu’est-ce que la science ? Qu’est-ce que le savoir scientifique ? En quoi diffère une notion vulgair
à la place des biens réels qu’elle lui offrait d’elle-même, quand il savait en jouir. Il fuit le soleil et le jour, qu’il n’e
de la science(tome II, les aérostats). Le but de l’ascension était de savoir si la force magnétique de la terre diminuait à me
rendre au dégraissage et au blanchiment des tissus, à l’industrie des savons , à la fabrication du verre, etc… – Quels sont les
nce : lois de Galilée, de Képler, de Newton. Grâce aux astronomes, on sait que la terre n’est pas le centre de l’univers, qu
vers, qu’elle occupe une place infime dans les régions célestes. L’on sait , qu’en son mouvement, elle obéit à des lois fixes
, fortement unis, forment un tout harmonieux. L’étude des sciences ne saurait faire négliger l’étude des lettres. Comme le disa
e carrière future ; vous expliquerez le dicton populaire : voir c’est savoir . Voir l’Utilité des voyages. Conseils et plans (é
ur et à vous présenter à l’École du Grand-Jouan ? Résumer ce que vous savez sur votre département au point de vue historique,
nistration communale ; vous lui exposez, dans une lettre, ce que vous savez sur la commune, le conseil municipal, le maire et
s mêmes qui les séparent de nous. Mais on s’aperçoit bientôt qu’on ne saurait vraiment participer à leur existence, se faire un
sont les pays et les villes que vous comptez visiter ; ce que vous en savez déjà, ce que vous comptez y voir et y apprendre.
on ? Discutez-la et prouvez qu’elle est immorale et dangereuse. – Que savez -vous sur le langage des animaux ? – du chien en p
oisson sans culture. » Faites-en l’application à votre travail. – Que savez -vous sur Pégase, les centaures, les amazones, les
veté est comme la rouille, elle use plus que le travail. » – Il faut savoir se contenter de peu. – Montrer que si les science
feront cahier et corrigé promptement. C’est une préparation qu’on ne saurait trop recommander. Elle est profitable à tous les
roi François 1er et les Valois, ses successeurs. 1° Dites ce que vous savez des principaux écrivains et des principaux artist
urces des divers pays, ce qu’il leur faut, ce qu’ils ont de trop – il sait ce qu’il doit vendre, ce qu’il peut acheter. 3°
secourir ses semblables. Celui-là, forcé d’économiser, de compter, ne saurait venir en aide à personne, au moins en apparence…
e détruit la paresse. Elle est le progrès. Elle est la montée vers le savoir , vers la lumière, vers le bien… Conclusion. – Il
traits des Economistes de Franck, p. 273 ; voir le Philosophe sans le savoir de Sedaine.) – Le commerçant est-il producteur ?
question suivante : « Désirant que mon fils, qui est encore enfant, sache un jour parfaitement l’allemand, je suis décidé à
’il en soit fait abus. La propriété d’expressions toutes spéciales ne saurait nuire à l’élégance qui doit être soutenue, égale…
une éducation et une instruction spéciales, toutes techniques. – Ils sauraient à fond les langues vivantes. Ils auraient appris
de temps, et dont le succès n’est jamais assuré. Où peut-on mieux le savoir que dans nos départements ? La question est maint
a, de plus, retrempé ses armes et son espérance dans le succès ; elle sait , grâce à d’héroïques exploits dont l’écho retenti
alpable et vivante. Il y a même apparence que, malheureusement, on ne saurait enrayer la dépopulation des campagnes dont les pr
ent encore les adversaires de l’expansion coloniale, la France, ne le savez -vous pas, n’a pas réussi dans ses entreprises ext
et forcent les Hovas jusque dans leurs repaires. En Asie, la France a su conquérir un domaine d’un seul et solide ténement
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
anges, où j’apprendrai des nouvelles ; car, pour moi, voilà ce que je sais , avec les douleurs de tous ceux que vous avez lai
un besoin d’argent, en paix comme en guerre ! c’est un abîme de je ne sais pas quoi ; car il n’a aucune fantaisie, mais sa m
ces dryades affligées que je vis hier, tous ces vieux sylvains qui ne savent plus où se retirer, tous ces anciens corbeaux éta
fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le cœur ; et que sait -on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont po
lon, la dissipation, les demandes sans réponses, les compliments sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui
nses, les compliments sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle, les pieds entortillés dans les
al, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent. Parce qu’on sait que depuis peu j’aime les vers, on m’en apporte d
e souper du Roi. » Il dit : « Monseigneur, votre bonté m’achève1 ; je sais que le rôti a manqué à deux tables. — Point du to
demanda : « Est-ce là tout ? » il lui dit : « Oui, Monsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de me
ur vous le mander. Je jette mon bonnet par-dessus le moulin, et je ne sais rien du reste3. Douleur de madame de Longuevi
avez été, ma chère enfant, sans une extrême émotion ; et, quoique je sache que vous en êtes quitte, Dieu merci ! je ne puis
le cœur, à ce qu’on dit, je ne l’ai point vue ; mais voici ce que je sais  : Mademoiselle de Vertus5 était retournée depuis
due de la nouvelle de la mort très-subite de M. de Louvois, que je ne sais par où commencer pour vous en parler1. Le voilà d
us, ma chère bonne : voilà qui est bien faible ; mais pour moi, je ne sais point être forte contre une tendresse si juste et
aux tous les matins. » Notons aussi ce trait charmant : « Vous voulez savoir si nous avons encore des feuilles vertes ? Oui, b
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
s lui. Il excelle à tracer des tableaux littéraires où l’on admire un savoir attrayant, des vues élevées, des idées libérales,
re auteur, dont les exemples n’ont pas le droit d’être dangereux2. Je sais qu’il est un goût acquis par l’étude, la lecture
pas de ce qui paraît nouveau, étrange, inusité ; il en approchera, et saura quelquefois l’admirer2. Qui connaît la mesure et
grandeur, qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans se compromettre. Je sais que cette pureté, et en même temps cette indépend
noblesse, qui fournissait des chefs aux factions, et que Richelieu ne savait dompter que par les échafauds, est séduite par le
libertés que ses pères avaient défendues ; Lamoignon avait le profond savoir et la vertu, mais non le patriotisme de l’Hôpital
me de Sévigné étudiait Tacite ; et cette main délicate et légère, qui savait décrire avec des expressions si vives et si durab
s faits seul, mais qui n’auraient pas été faits sans vous. M. Arnault savait que le goût qui perfectionne et qui choisit est u
, toujours heureuse et facile, a été si différente de la sienne. Vous savez ce qu’on doit de respect aux muses sévères, aux p
ères, aux pénibles études, aux succès laborieux et contestés. Vous le savez par ouï-dire1 ; pour vous, les lettres ne furent
guère moins goûtées des connaisseurs que ses chefs-d’œuvre. Vous avez su être original en les imitant ; et quelquefois le
r nos poëtes classiques, et conduit au paradoxe peut-être, à force de savoir et d’esprit, préférait, en propres termes, le Sol
ce qu’elle essaye de tourner les auteurs mêmes en ridicule, ce qui ne saurait être le droit de personne ; et elle est pernicieu
ragments pour montrer avec quel esprit et quelle finesse M. Villemain sait tempérer l’éloge par la malice des restrictions q
faut lire toutes ces phrases, en soulignant les intentions. 1. On ne saurait être plus courtois, plus juste et plus sévère dan
16 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
multiplient, plus on doit choisir les passages à proposer en modèles. Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fon
es à proposer en modèles. Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fai
Mais pauvre, et n’ayant rien pour payer mon passage, Ils m’ont je ne sais où jeté sur le rivage. — Harmonieux vieillard, tu
rop lentes, Salut ! Venez à moi, de l’Olympe habitantes, Muses ! Vous savez tout, vous déesses ; et nous, Mortels, ne savons
itantes, Muses ! Vous savez tout, vous déesses ; et nous, Mortels, ne savons rien qui ne vienne de vous. » Il poursuit ; et dé
leur robe de lin ! De légères beautés troupe agile et dansante... Tu sais , tu sais, ma mère ? aux bords de l’Érymanthe. Là,
e de lin ! De légères beautés troupe agile et dansante... Tu sais, tu sais , ma mère ? aux bords de l’Érymanthe. Là, ni loups
nt jalouses ? Qu’aux temples, aux festins, les mères, les épouses, Ne sauraient voir, dit-on, sans peine et sans effroi ? Cette b
des lois et des devoirs que, depuis tant de siècles, elle n’avait pas su trouver elle-même. Ce n’est pas à dire pour cela
t, quoi qu’ils disent, ils sont du ressort de ces deux juges : ils ne sauraient s’empêcher de comparaître devant l’un et l’autre
a divers moyens de se venger de ses ennemis en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir qu’en laissant leur peine à leur
société contemporaine pour vivre et se développer régulièrement ; il sait aussi mieux que tout autre s’emparer de toutes le
tent comme ses plus sublimes conceptions. Cependant le public, qui ne saurait longtemps demeurer hors du vrai, s’aperçoit bient
blique au service de sa propre pensée, de son propre désir ; lui seul sait et veut ce qu’il fait. On s’en inquiète d’abord,
ère que par là qu’on peut excuser ce puéril surnom d’Olympien, qui ne saurait convenir à l’homme qu’autant qu’il unit avec la p
’hommages ; mais il a l’art de les amortir, de les émousser par je ne sais quoi d’involontaire, d’imprévu, d’accidentel, de
es à être offerts et acceptés par des esprits également délicats ; il sait mêler à l’expression du respect, de la reconnaiss
mer l’amour de la patrie chez un peuple dégénéré : l’un et l’autre ne savent que rallumer les passions, et fondent toutes leur
le plus obscur, elle trouvera ses mouvements les plus sublimes ; elle saura intéresser pour une vertu ignorée ; elle fera cou
re les coups du sort ; Et ce serait la paix pour mon âme inquiète De savoir quels revers la fortune m’apprête ; Quand on le v
ïsme réfléchi de Turenne ; bien qu’il connût à fond le cœur humain et sût fort bien traiter avec les hommes, il n’avait au
er aux scrupules, rien ne lui coûtait pour y réussir, ni le temps, il savait attendre ; ni l’argent, il puisait au trésor publ
public ; ni les protestations ni les promesses ; par cela seul qu’il savait plier, patienter, louvoyer jusqu’au bon moment ;
lisait apertement sur les visages. Monseigneur13 n’était plus : on le savait , on le disait ; nulle contrainte ne retenait plus
s plus considérables, s’inquiétaient déjà de la santé du roi ; ils se savaient bon gré de conserver tant de jugement parmi ce tr
; les accidents momentanés qui arrivaient à ces rencontres ; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à traver
amas d’objets vifs et de choses si importantes forme un plaisir à qui sait le prendre qui, tout peu solide qu’il devient, es
, dans la vie active, rendent l’homme capable des grandes choses : il savait croire fermement à sa propre pensée, et agir réso
ue contre la cour que la France demandait des garanties. Louis XVI ne savait pas résister au vœu public ; par malheur, il ne s
. Louis XVI ne savait pas résister au vœu public ; par malheur, il ne savait pas résister davantage aux larmes de la reine. La
ne mourût de faim, tandis que l’autre, regorgeant de subsistances, ne savait qu’en faire ; la populace attribuait à cette mesu
gement individuel : aussitôt s’échappe du sein des peuples « ce je ne sais quoi d’inquiet », comme dit Bossuet, qu’ils ont a
ison orgueilleuse, et la prétention de gouverner une révolution qu’il savait lui appartenir. Il aimait peu le duc d’Orléans et
houent misérablement, on revient toujours à eux parce qu’il y a je ne sais quoi de théâtral, de dramatique, d’émouvant dans
fend. Bien d’autres, comme nous, ont là-bas leur enfant. Celui qui ne sait pas faire de sacrifice, Qu’il reprenne son joug,
le veux, cesse de te contraindre !… Mais Jean fait son devoir, je ne saurais te plaindre. S’il pouvait oublier ce qu’il doit a
e s’entourer des forces morales que l’ancien gouvernement n’avait pas su se concilier. Il ne voulut pas seulement, comme L
r que sa renommée ; il ne se charge que de son propre sort. Il semble savoir que sa mission sera courte, que le torrent qui de
ion amie de l’ordre qu’il avait comprise et défendue mieux qu’elle ne savait se comprendre et se défendre elle-même. Elle acco
’en a la faiblesse, mais par le goût qu’elle inspire à l’habileté qui sait la comprendre et s’en servir. Il s’associa aux di
le cours naturel des choses en offre de meilleures que l’esprit n’en saurait trouver, ni la volonté en faire naître. Il avait
ement pour aucune imposture, fût-elle officielle ; aucune hâblerie ne saurait subsister ; le public n’est point trompé, n’y aya
t le seul peuple qui lise, et aussi le seul instruit de ce qu’il faut savoir pour n’obéir qu’aux lois. Les feuilles imprimées
d’autant mieux dite qu’elle l’est plus brièvement, mérite non commun, savez -vous ? ni facile de clore en peu de mots beaucoup
’a de vœux, qui jamais dans ses pleurs Ne peut se dire : « Allons, je sais que mes douleurs Tourmentent mes amis, et, quoiqu
eur gloire, féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait -elle subsister ? Images des dieux sur la terre, E
ndit sa puissance, Illustrant son humble naissance, Au rhythme éolien sut marier nos chants. Tu le peux, désormais sois fi
apparitions ou deux éclipses successives de la lumière, le navigateur sait toujours quelle portion de la côte est en vue ; i
a, avec de l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus ; e
utile ! Le manieur d’argent, l’homme d’affaires, est un ours qu’on ne saurait apprivoiser ; on ne le voit dans sa loge qu’avec
ans le sommeil ; à tous les charmes d’une telle journée ajoutez je ne sais quel rayonnement angélique, quel prestige de paix
auts importuns assiégent la vieillesse ; Elle désire, et n’ose, et ne sait plus jouir. Difficile, grondeur, ennemi du plaisi
sionné, qui veut tout avoir parce qu’il se donne tout entier, et tout savoir parce qu’il n’a rien à cacher : cette voix d’une
eurs anges voient toujours Dieu, a dit Notre-Seigneur ; eux, ils n’en savent rien, mais ils en vivent et tressaillent de joie
ans cette céleste lumière. La sagesse des nations a dit : Si jeunesse savait  ! si vieillesse pouvait ! Or, le père qui aime, l
ime, le vieux père, possède à la fois la science et la puissance : il sait et il peut aimer sans limite comme sans reproche…
ié, dans leur haine et dans tout le reste également. Ils croient tout savoir et affirment avec force ; c’est la cause de l’exc
Vous apprendrez son sort : j’en instruirai l’armée. ACHILLE. Ah ! je sais trop le sort que vous lui réservez. AGAMEMNON. Po
e vous lui réservez. AGAMEMNON. Pourquoi le demander, puisque vous le savez  ? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? Ô ciel ! le p
les yeux Le blâme des humains, ni le courroux des Dieux. Ah ! vous ne saviez pas qu’au jour de la justice, Terrible, armé du g
ier pour moi-même, Et je lui souhaitais des dieux moins ennemis, Sans savoir quel forfait ses mains avaient commis. Il fallait
nce et le choix du moyen. Il est temps aujourd’hui que chacun de nous sache , Par-delà les combats, quelle sera sa tâche. Valè
ui suit sa passion, Est une proie acquise à chaque faction. Celui qui sait le mieux flatter l’aveugle masse. Entraîne son su
ton patrimoine ; Je t’enrichis après des dépouilles d’Antoine, Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour
s, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n’est renversé, ne sauraient subsister. Tu te tais maintenant, et gardes le si
déclarer.     Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie, Pour croire que l
nt que de cette contrée Par d’éternels remparts Rome soit séparée. Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et, si l
t, jusque dans la Grèce Par des ambassadeurs accuser ma paresse ; Ils savent que, sur eux prêt à se déborder, Ce torrent, s’il
éloigné de l’Asie J’en laisse les Romains tranquilles possesseurs. Je sais où je lui dois trouver des défenseurs. Je veux qu
emps nouvelle. Il n’est point de secrets que le temps ne révèle : Il saura que ma main lui devait présenter Un poison que vo
mourrai si tu meurs. Corneille. Monologue d’Hamlet. Je ne sais que résoudre… immobile et troublé, C’est rester t
s de Louis XI Le médecin du roi COITIER. Du médecin d’un roi sait -on quelle est la vie ? Cet esclave absolu, qui pa
S.                                 Certes, je vais le faire. Ton faux savoir n’est bon qu’à tromper le vulgaire. Ton art ! j’e
ps pour m’y résoudre. FRANÇOIS DE PAULE. Adieu donc, meurtrier, je ne saurais t’absoudre. LOUIS. Quoi ! me condamnez-vous ? FRA
e résigne. Tout le sang de mon père en mes veines s’indigne, Et je ne sais vraiment par quelle lâcheté Jusqu’à présent, mons
traître ou celles d’un manœuvre. LE ROI. C’est un orgueil que rien ne saurait surpasser De ne vous croire pas possible à rempla
ond, et n’osez pas le dire. RICHELIEU. Quand mon maître résout, je ne sais qu’approuver ; Seulement je prévois ce qui peut a
France par mes mains, Et, dépouillant tous deux les intérêts humains, Sachons sacrifier à l’auguste patrie, Le monarque sa hain
nnaire ; Mais après la bataille il faut pacifier ; Nous avons démoli, sachons édifier. Autres sont les moyens de construire et
nnaire ; Mais après la bataille il faut pacifier ; Nous avons démoli, sachons édifier. Autres sont les moyens de construire et
ive Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on arrive. ROBESPIERRE. Oui, je sais que ces mots excitent tes dédains ; Ils faisaient
ntretient ses amis Des immortels destins que Dieu nous a promis55. Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin
mis Des immortels destins que Dieu nous a promis55. Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin du devoir est c
ien vite Que l’audace était grande et la sphère petite. Ton esprit ne sait pas planer dans ces hauteurs Où tout scrupule éch
t soit terminé dès qu’on n’a plus de roi. C’est le commencement. — Je sais que chez les nôtres Quelques-uns ne voulaient que
enne, Ses affronts sont les miens ; sa vengeance est la mienne. Il le sait  ; il défend celui qui le défend. Or, je porterai
Prends garde de te perdre en voulant les sauver. Quant au peuple, il saura se passer de ton aide. Tu m’as interrogé, Je t’ai
nt laissé sur ton cœur quelque chose de sombre. Repose-toi, Marat, et sache à ce propos Que la Convention te permet le repos.
ur tes défaillances. Ami de Dumouriez, veille à tes alliances ! Je ne sais par quel dieu son bras fut désarmé ; Mais Achille
gnent tout bas, MARAT. Le silence est habile, et plus d’un bon apôtre Sait , entre deux partis, ménager l’un et l’autre. ROBE
e ne ménage rien, Marat. — Quand il le faut, Je suis homme, Danton, à savoir parler haut. — Toujours le bien public me dicta m
s’étonne Des transformations qu’il voit dans ma personne ; S’il veut savoir pourquoi, si bien défiguré, J’ai les traits d’une
i bien défiguré, J’ai les traits d’une guêpe et son dard acéré, Il le saura bientôt : je vais vous en instruire. Qui je suis 
me ! Oui, ma vie est coupable, oui, mon cœur a failli... Mais vous ne savez pas de quels coups assailli ! Comment le sauriez-
e vos rigueurs auront au vice renvoyées ! CÉLIE. Dieu, dites-vous ? —  Sachez que les honnêtes gens Trahiraient sa justice à vo
Espagnes. Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? Fils de je ne sais qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs
voir y fronder Mahomet sans scrupule ; à l’instant un envoyé de je ne sais où se plaint que j’offense dans mes vers la Subli
flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplate en nous
omprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaux mieux que le savoir . Mais comme chacun pillait autour de moi, en exig
ont sans que je les salue. Comment le temps charmé passe-t-il ? je ne sais  ; Ma journée est trop courte à tout ce que je fai
r, flatter les favoris De l’Apollon bâtard qu’on adore à Paris. Je ne sais pas encor de quel air on écoute Vos auteurs nébul
ais assez sot pour me croire un génie : Mais, grâce à du bon sens, je sais ce que je vaux. Jouissons sans fracas du fruit de
t ; mais, si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du moins que les pécheurs ne lui appartiennent pa
eurs du peuple, c’est votre justice que nous devons invoquer, et nous savons que presque tous les sentiments dont l’âme d’un r
ue, sans l’assentiment de l’opinion publique, le plus grand talent ne saurait triompher des circonstances. Et moi aussi, je ne
air humaine, où nous pourrons à notre gré nous désaltérer de sang. Et savez -vous, citoyens, comment disposent de la liberté d
nvoyé Louis XVI au Temple pour les intrôner eux-mêmes aux Tuileries ? Savez -vous comment sont décernés les mandats d’arrêt ?
is que cette enceinte pût s’agrandir tout à coup pour la recevoir. Je sais qu’en parlant aux représentants de la nation, je
nous semble que vous ne nous surpassez qu’en témérité. La tyrannie ne saurait résider dans vos faibles mains ; votre conscience
cela un projet de loi ? tant que nous n’aurons pas oublié ce que nous savons , nous serons mal disposés à l’abrutissement et à
u’il fait aux antres lui arrive, et qui jure pour le faire croire, ne sait pas même contrefaire l’homme de bien. Il y a parl
euse. La Bruyère. Le véritable Esprit Le véritable esprit sait se plier à tout ; On ne vit qu’à demi quand on n’
lême, à l’œil triste, Qui, d’un calcul aride à peine encore instruit, Sait que quatre est à deux comme seize est à huit ? Il
ils exposent se sont accomplis, ils sont rarement exacts. Les auteurs savent mal ce qu’ils racontent, s’ils y sont demeurés ét
content, s’ils y sont demeurés étrangers ; et racontent mal ce qu’ils savent , s’ils sont intéressés à le taire ou à l’altérer.
e, Homère, d’où lui vient cette gloire éclatante ? N’est-ce pas qu’il savait enseigner ici-bas La vertu, la valeur, Mars, et l
es œuvres bizarres d’une poésie mensongère, nous avons produit, je le sais , des œuvres admirables, mais à quelle condition ?
Que vos yeux auraient vu tracé dans leurs ouvrages. Mais qui jamais a su , dans des vers séduisants, Sous des dehors plus v
me de Sévigné étudiait Tacite ; et cette main délicate et légère, qui savait décrire avec des expressions si vives et si durab
juger ? Dans une composition purement littéraire, la précipitation ne saurait excuser les défauts de l’ouvrage : qui vous press
que de moins bien dire, s’exposer sur cette mer agitée : car, vous le savez , dans cette région brûlante éclatent les tempêtes
s ! Je n’en connais guère qui soit plus digne de ce grand esprit, qui savait pénétrer d’un regard si prompt dans le vif des ch
passe très-bien d’un pareil service, et personne, je crois, n’a mieux su se recommander soi-même à la postérité. — Il est
destie, et si quelque collége Cherche un représentant, un député, que sais -je ? (L’étiquette du sac change si fréquemment, Q
e sang toujours jeune, engrais de l’avenir, En coulant sur le monde a su le rajeunir ; Qui de tant de hauts faits a rempli
tu hausserais l’épaule Si je voulais encor te prescrire ton rôle ; Tu sais depuis longtemps que l’Opposition Est le meilleur
osition Est le meilleur parti pour ton ambition : Les médiocrités qui savent leur manœuvre Évitent avant tout de se montrer à
cours étant d’entraîner les âmes, celui qui veut devenir orateur doit savoir combien il y a d’espèces d’âmes. Elles sont en ce
y démêler d’un coup d’œil rapide, ou bien il doit se résoudre à n’en savoir jamais plus que ce qu’il a appris de ses maîtres,
age ; quand il aura acquis toutes ces connaissances et que de plus il saura quand il faut parler et quand se taire, quand emp
a marque ; et c’est là la part de l’envie, qui est aveugle, et qui ne sait pas que cette répétition n’est pas faute en cet e
on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend, laquelle on ne savait pas qu’elle y fût, en sorte qu’on est porté à aim
héologie. La dernière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. Pascal.
dans ses traités de philosophie et de rhétorique, tout respire je ne sais quel parfum d’honnêteté et de patriotisme. Le pre
t des écrivains de Rome a été aussi le plus grand de ses citoyens. Je sais que ce dernier point est contesté. On reproche à
 ; mais la satire n’était pas dans le genre de son talent. Elle avait su peindre en vers les charmes de l’amour conjugal :
le avait su peindre en vers les charmes de l’amour conjugal : elle ne sut pas écrire une satire énergique. Enfin parut Juvé
loire de son pays. Racine. Corneille jugé par lui-même Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’en dit : Pour
es aime ; il leur donne sans scrupule ses louanges et ses larmes ; il sait trop quel est le terme où se précipite son discou
le perpétuel renouvellement des causes qui l’ont formée et élevée, à savoir , les grands sentiments et les grandes pensées, ce
t usurier.     Eh ! quel frein contiendrait un vulgaire indocile ? Il sait , grâce aux docteurs du moderne évangile, Qu’en va
Voltaire Impétueux comme un poète et poli comme un courtisan, il savait être insinuant et rusé. Personne n’a observé avec
talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science : il ne sut jamais de quelles choses il faut rire et desquell
veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir . Il eut l’art du style familier. Ceux qui le loue
oésie, mais il en sort aussitôt. Cet esprit, impatient et remuant, ne saurait s’y fixer, même pour un instant. Il a, par son in
ur de Namur. Lui-même il les efface, et semble encor nous dire : « Ou sachez vous connaître, ou gardez-vous d’écrire. »   Aprè
la somme des jouissances et des titres de l’esprit. Pour moi, qui ne saurais à aucun degré prétendre à être architecte ou ordo
s libre des génies créateurs, et le plus grand des classiques sans le savoir , Shakspeare, jusqu’au tout dernier des classiques
cauld et les La Bruyère, lesquels se diraient en les écoutant : « Ils savaient tout ce que nous savons, et, en rajeunissant l’ex
esquels se diraient en les écoutant : « Ils savaient tout ce que nous savons , et, en rajeunissant l’expérience, nous n’avons r
ut présider) le groupe des poètes de la vie civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils aient chanté : Pope, Despréaux,
omme entier avec le rire, lui versent l’expérience dans la gaieté, et savent les moyens puissants d’une joie sentie, cordiale
tient sa bourse ouverte à ses dignes amis. Mon cœur de vos bienfaits saura payer le prix ; Mais si toujours le vôtre exigeai
  Vous avez quelquefois loué ma modestie ; En public, en secret, vous savez que mon cœur Vous donna tous les noms du plus che
pareilles difficultés parmi nos différends. Il n’est pas question de savoir de combien vous êtes plus noble ou plus vaillant
a pièce, jusqu’à en accuser un de manquer de césure : si vous eussiez su les termes de l’art, vous eussiez dit qu’il manqu
teur espagnol, bien que vous ne l’ayez appris que de moi, et que vous sachiez fort bien que je ne l’ai célé à personne, et que
ulanges, je suis bien aise de vous rendre compte de mon procédé. Vous savez que madame la duchesse de Chaulnes est à Vitré ;
cela peut aller ; voici une autre petite proposition incidente : vous savez qu’on fait les foins ; je n’avais pas d’ouvriers 
oyez encore goutte ; et, en leur place, j’envoie tous mes gens faner. Savez -vous ce que c’est que faner ? Il faut que je vous
c’est retourner du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gai
r du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seu
naïvement mes petites prospérités, ne voulant point les cachoter sans savoir pourquoi, comme de certaines personnes ; il en fu
ceci en bon lieu) : « Quel trouble peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu
et l’indomptable orgueil des hommes, depuis Thamas Kouli-Khân, qui ne savait pas lire, jusqu’à un commis de la douane, qui ne
-Khân, qui ne savait pas lire, jusqu’à un commis de la douane, qui ne sait que chiffrer. Les lettres nourrissent l’âme, la r
oi de Prusse. Mon mariage est donc fait ; sera-t-il heureux ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas pu m’empêcher de dire oui. Il f
i avec mes pénates et avec vous. L’embarras est de sortir d’ici. Vous savez ce que je vous ai mandé dans ma lettre du 1er nov
rer en disant : Je n’ai plus de bon Dieu, je vais mourir. Bien que je sache que mon Dieu ne finira pas en poussière sous les
laissant qui que ce soit lire ce bavardage ! Au reste, pourvu que tu saches combien je t’aime, que Delaroche et sa femme soie
r à votre bien, et votre âme revenir à la tranquillité de la foi. Qui sait si le moment n’est pas venu ! Vous avez cherché,
les questions qui peuvent s’élever sur l’Écriture sainte, il faudrait savoir à fond les langues orientales. Pour répondre à to
ons à l’étude des savants. Je crois fermement que la terre tourne, je sais pourtant que cette doctrine a ses difficultés ; m
de l’antique Inachus, Ni l’obscur plébéien plongé dans l’indigence Ne sauraient échapper à l’implacable Orcus. Tous nous sommes p
n côté, la Providence est juste, et ce qui ne dépend point de nous ne saurait être un véritable bien ; de l’autre, la patrie vi
le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. L’imaginat
invisible à lui-même ; il y conçoit, il y nourrit et y élève, sans le savoir , un grand nombre d’affections et de haines : il e
prême, une vérité égale à toutes les vérités de la géométrie, c’est à savoir que, dans la mort comme dans la vie, un Dieu tout
outant la puissance, Braver des Dieux vengeurs la souveraine loi ? Je savais qu’à mourir je m’exposais : — mais quoi ! Même sa
ouleur, le remords eût torturé mon âme. — Tes menaces, d’ailleurs, ne sauraient m’émouvoir. Nomme un acte insensé le plus pieux d
ience alarment pour nos misérables santés la sollicitude de nos amis… Sachons -le pourtant, il ne faut pas se croire dispensé pa
itoyens, que l’amour de leur commune patrie unissait ensemble. « Vous savez , dit-il, notre affliction : Jérusalem est déserte
ayez jamais éprouvé qu’elle oblige aussi celui qui la donne. Ceux qui savent le chemin de la maison du pauvre, ceux qui ont ba
ux-là ne frappent jamais à sa porte sans un sentiment de respect. Ils savent qu’en recevant d’eux le pain comme il reçoit de D
pain comme il reçoit de Dieu La lumière, l’indigent les honore ; ils savent que l’on peut payer l’entrée des théâtres et des
le plus fort ou le plus habile, et l’on aura toujours raison quand on saura blesser ou tuer son homme. La raison du plus fort
Quoi ! vous avez en vous une pensée divine et immortelle, et vous ne savez pas supporter les ennuis de la vie, le dédain des
sie sort, grande et belle, des longues rêveries du poète, personne ne savait si son rêve serait stérile ou fécond, et s’il res
nation pour trancher une difficulté que l’esprit de ses chefs n’a pas su prévenir, ou qu’il ne peut résoudre. C’est donc u
pouvoir être attaqué, soit en ayant un tort réel, soit en n’ayant pas su réunir autour de soi des forces assez imposantes
iner devant la loi. Entretenez en vous le noble sentiment du respect. Sachez admirer : ayez le culte des grands hommes et des
u’une de ces âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi, qui ne savent où se prendre, et vont cherchant partout, sans le
en l’accomplissant, et il n’a été donné qu’à un bien petit nombre de savoir qu’ils en ont une. Ce privilége éminent a été rés
se développe et va à sa fin sans qu’ils le sentent et sans qu’ils le sachent . Chez les êtres purement sensibles, s’il en exist
i m’en a détaché ? qui suis-je, et que dois-je être ? Je meurs, et ne sais pas ce que c’est que de naître. Toi, qu’en vain j
aison s’éteint, ton flambeau luit encore. Tu dis ce qu’elle tait ; tu sais ce qu’elle ignore ; Quand je n’espère plus, l’esp
rète joie. Lamartine. Des Esprits forts Les esprits forts savent -ils qu’on les appelle ainsi par ironie ? Quelle p
est un, il est juste, il est bon ; La terre voit son œuvre et le ciel sait son nom ! Heureux qui le connaît, plus heureux qu
le Seigneur a répandu l’esprit de vertige dans ses conseils ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais que l
pécial, de sa libre volonté. Je n’ai garde d’en dire davantage ; nous savons , l’un et l’autre, par où nous nous tenons et par
n inquiéter. Je ne puis ; — malgré moi l’infini me tourmente ; Je n’y saurais songer sans crainte et sans espoir ; Et, quoi qu’
a religion. J’y consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes, Qui savent , sans la foi, trouver la vérité, Sophistes impuis
 ; moi aussi j’improvise.” Et, comme j’étais naturellement curieux de savoir ce qu’il voulait dire, il me répondit que c’était
hats et des pas si variés qu’on ne pouvait regretter qu’une chose : à savoir , qu’il ait soixante-douze ans. Il fatigue deux ch
17 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
t, quoi qu’ils disent, ils sont du ressort de ces deux juges : ils ne sauraient s’empêcher de comparaître devant l’un et l’autre
a divers moyens de se venger de ses ennemis en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir qu’en laissant leur peine à leur
oyaume. Il estimait un homme plus que vingt mille hommes, parce qu’il savait qu’un homme est quelquefois l’esprit et la force
emander des nouvelles. À quoi bon cette vaine curiosité ? Voulez-vous savoir quelque chose de bien nouveau et de bien étrange 
onclave19. Quelque grand objet que se propose votre ambition, elle ne saurait rien concevoir de si haut que de donner en même t
de sa loi. Maintenant que votre deuil, ne pouvant plus être utile, ne saurait être accompagné de cette joie et satisfaction int
âcherais par toute sorte de moyens de vous distraire, parce que je ne sache point d’autre remède pour un tel mal. Quant à l’i
chaque acte pour rendre l’action continue. Il n’est pas besoin qu’on sache précisément tout ce que font les acteurs durant l
dix. Mais nous y avons tellement accoutumé nos spectateurs, qu’ils ne sauraient plus voir une scène détachée35 sans la marquer po
ateurs qu’une instruction nécessaire de particularités qu’ils doivent savoir et imprimer dans leur mémoire pour l’intelligence
dieu pour accommoder toutes choses sur le point38 que les acteurs ne savent plus comment les terminer. C’est ainsi qu’Apollon
re sa femme que, sitôt que cette ville serait prise, il le lui ferait savoir par des flambeaux disposés de montagne en montagn
ulez, mes hérésies touchant les principaux points de l’art ; et je ne sais point mieux accorder les règles anciennes avec le
matières religieuses ; ils attestent une rare vigueur de pensée et un savoir immense48. Mais leur auteur est demeuré particuli
ui n’ont point de serres pour se tenir fermes dans les vérités qu’ils savent , parce que c’est plutôt le hasard qui les y attac
à s’expliquer, ou qui fait paraître quelque chaleur, a tort. Ils n’en savent pas davantage. C’est pourquoi il n’y a point d’ab
et si conforme à leur condition naturelle : Je me trompe, et Je n’en sais rien. Il s’en trouve d’autres, au contraire, qui
, et enfin parce que la coutume a introduit une certaine nécessité de savoir au moins grossièrement ce que c’est que la logiqu
inutile ou ce qui peut déplaire. Un esprit adroit, facile, insinuant, sait éviter et surmonter les difficultés ; il se plie
surmonter les difficultés ; il se plie aisément à ce qu’il veut ; il sait connaître l’esprit et l’humeur de ceux avec qui i
au contraire qui ont une habileté bornée à ce qui les touche, et qui savent trouver leur avantage en toutes choses. On peut a
les défauts que les personnes dont on parle veulent bien avouer, qui sait déguiser les louanges qu’on leur donne sous des a
ce qui passe leur portée. Il n’y a pas quelquefois moins d’habileté à savoir profiter d’un bon conseil qu’à se bien conseiller
te d’un homme d’après ses grandes qualités, mais par l’usage qu’il en sait faire. Nous désirerions peu de choses avec ardeur
econnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raison
u’il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l’indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées
e que ce raisonnement-ci se passe dans un homme raisonnable : « Je ne sais qui m’a mis au monde, ni ce que c’est que le mond
moi-même. Je suis dans une ignorance terrible de toutes choses. Je ne sais ce que c’est que mon corps, que mes sens, que mon
et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu’en un
ôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter86. « Comme je ne sais d’où je viens, aussi
le plus est cette mort même que je ne saurais éviter86. « Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais ; et j
je ne saurais éviter86. « Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu’en sortant d
« Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu’en sortant de ce monde je tombe pour
ur jamais, ou dans le néant, ou dans les mains d’un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être ét
our quelque offense imaginaire à son honneur, c’est celui-là même qui sait qu’il va tout perdre par la mort, sans inquiétude
n fait voir en si grand nombre que cela serait surprenant, si nous ne savions que la plupart de ceux qui s’en mêlent se contref
parmi les personnes du monde qui jugent sainement des choses, et qui savent que la seule voie d’y réussir est de se faire par
convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra97. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer98. L’imagin
ses matérielles, c’est-à-dire que nous sommes également incapables de savoir et d’ignorer tout. La conclusion est que, ne pouv
les. Voilà notre état véritable. C’est ce qui nous rend incapables de savoir certainement et d’ignorer absolument. Nous voguon
rait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lu
it qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui. L’univers n’en sait rien113. Toute notre dignité consiste donc en la
et la soumission d’un sujet fidèle ; et si, par malheur, ce que je ne saurais croire, il m’échappait le moindre mot qui semblât
ir droit de condamner ce que nous avons entrepris de défendre. Qu’ils sachent donc, ces mauvais juges de la solidité et de l’él
deux choses que le ciel et que la nature ont jointes ensemble. Qu’ils sachent qu’on ne touche presque point sans instruire, que
je ne veux point douter auprès d’elle s’il est coupable ; mais je ne saurais douter s’il est malheureux. Je ne veux point savo
ble ; mais je ne saurais douter s’il est malheureux. Je ne veux point savoir ce qu’on dira s’il est puni ; mais j’entends déjà
ité que beaucoup s’épuisent à poursuivre en vain, madame de Sévigné a su l’obtenir sans contrainte et sans effort pénible.
plaisirs ; mais je savais bien où vous reprendre : présentement je ne sais plus où j’en suis. Les honneurs et les représenta
car je suis folle quelquefois ; ce cabinet, où je vous embrassai sans savoir ce que je faisais ; ces Capucins147, où j’allai e
de la nouvelle de la mort très subite de M. de Louvois159, que je ne sais par où commencer pour vous en parler. Le voilà do
’ai lu ceci en bon lieu : Quel mal peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu
ésiastique ni séculière était le charme qui possédait les esprits, il sut si bien les concilier par là, qu’il fit un corps
ains Dieu et garde ses commandements : car c’est là tout l’homme ; et sache que le Seigneur examinera dans son jugement tout
s champs188. Le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez  : le soir nous la vîmes séchée ; et ces fortes ex
que forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n’a plus de nom dans aucune langue tant
inutile à sa patrie, dont il avait été le soutien ; et ensuite, je ne sais comment, contre sa propre inclination, armé contr
it connu. Toujours fidèle à l’État et à la grande Anne d’Autriche, on sait qu’avec le secret de cette princesse elle eut enc
et les intérêts ; et la profonde obscurité du cœur de l’homme, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, qui souvent ne sait pas b
combat ou qui dissimule son trouble secret217. Le prince de Condé ne sait ce que c’est que de prononcer de ces pompeuses se
vous donne la main. Pauvre voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir le chemin, qui vous refusez la conduite232, que v
x ne s’en soucient plus, et n’y veulent pas seulement penser ; ils ne savent s’ils croient ou s’ils ne croient pas ; tout prêt
heureuses238. Jugement sur quelques écrivains français. Je ne sais si l’on pourra jamais mettre dans des lettres plu
tonnant que les ouvrages de Marot, si naturels et si faciles, n’aient su faire de Ronsard, d’ailleurs plein de verve et d’
utile ! Le manieur d’argent, l’homme d’affaires, est un ours qu’on ne saurait apprivoiser ; on ne le voit dans sa loge qu’avec
il n’y a point pour l’homme un meilleur parti que la vertu253. Je ne sais si ceux qui osent nier Dieu méritent qu’un s’effo
st au-dessus de moi et qui n’est point matière ; et c’est Dieu… Je ne sais point si le chien choisit, s’il se ressouvient, s
se de sa santé, il devint le précepteur du duc de Bourgogne ; et l’on sait quel prodigieux succès sa patience ingénieuse et
ours ingénieux. Ce qui lui manque le plus est le fond des choses ; il sait parler avec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire
nque le plus est le fond des choses ; il sait parler avec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire ; il énerve les plus grandes v
imiter. Il n’est point esclave des mots, il va droit à la vérité ; il sait que la passion est comme l’âme de la parole. Il r
fait. Mais il faut avoir tout vu, tout pénétré et tout embrassé, pour savoir la place précise de chaque mot : c’est ce qu’un d
il faut bien chercher ailleurs de quoi se consoler271. Ô folie ! nous savons que la mort s’avance, et nous nous confions à cet
plus nous nous attacherons à la vie, plus la fin en sera amère. Nous savons qu’il est de foi que tous ceux qui ne vivront pas
effrayer. En ce point l’expérience et la foi sont d’accord ; nous le savons , et rien ne peut guérir notre stupidité. (Sermon
venus des maximes d’une politique profane, prétendent que l’Église ne saurait se passer du secours des princes et de la protect
ui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi. On sait combien elles furent stériles ; toutefois Massill
la terre ; dans un temple consacré au chef d’une légion sainte279 qui sut préférer le culte de Jésus-Christ à celui des sta
cité de son logement : c’est la piété, c’est l’innocence, c’est je ne sais quoi de divin que la sainteté répand sur le visag
55. Fils d’un ancien ami de Louis XIII et filleul de Louis XIV, il ne sut pas néanmoins gagner la faveur du grand roi, qui
et. Le curé, qui tous les soirs, avant de se retirer chez lui, allait savoir des nouvelles, trouva contre l’ordinaire toutes l
isait apertement302 sur les visages. Monseigneur n’était plus : on le savait , on le disait ; nulle contrainte ne retenait plus
s plus considérables, s’inquiétaient déjà de la santé du roi ; ils se savaient bon gré de conserver tant de jugement parmi ce tr
; les accidents momentanés qui arrivaient à ces rencontres ; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à traver
mas d’objets vifs et de choses si importantes, forme un plaisir à qui sait le prendre, qui, tout peu solide qu’il devient, e
l’Esprit des Lois. Souvent on a loué la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce dernier ouvrage : on peut d
ôtés, les négligences corrigées, les abus réformés ou prévenus314. Il savait punir ; il savait encore mieux pardonner. Vaste d
ces corrigées, les abus réformés ou prévenus314. Il savait punir ; il savait encore mieux pardonner. Vaste dans ses desseins,
t de toutes parts, il les finissait de toutes parts. Jamais prince ne sut mieux braver les dangers, jamais prince ne les su
. Jamais prince ne sut mieux braver les dangers, jamais prince ne les sut mieux éviter. Il se joua de tous les périls, et p
es ; un prince qui ne connut jamais sa force ni sa faiblesse ; qui ne sut se concilier ni la crainte ni l’amour ; qui, avec
cution des lois, cette discipline d’une milice tranquille, mon âme ne saurait s’en occuper. » « Il est singulier, lui dis-je, q
e que Cambert était un homme médiocre et Lulli un homme supérieur. Il savait distinguer l’esprit du génie : il donnait à Quina
leur petite barque, et de se remettre en mer sans provisions et sans savoir quelle route tenir ; à peine eurent-ils vogué deu
ats : il eut le bonheur de n’être pas reconnu ; mais bientôt après on sut dans l’île qu’il était dans ce château. Alors il
de votre roi, lui dit-il, vient vous demander du pain et un habit. Je sais que vous êtes mon ennemi ; mais je vous crois ass
bien rendre. » Il s’est trouvé dans tous les temps des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parol
son des mots, il faut des choses, des pensées, des raisons ; il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne
léchi sur son objet, qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire370. Il aperçoit à la fo
, ils n’en ont que l’ombre. Le style doit graver des pensées : ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire, il faut
injuste qu’elles lui ravissent tout, jusqu’à la vie. Heureux qui les sait respecter comme elles méritent de l’être ! Plus h
nités du monde.     Porte toute la Bible en ta mémoire empreinte, Sache tout ce qu’ont dit les sages des vieux temps ; Jo
lus estimer un moment qu’il nous donne Que l’attente des biens qui ne sauraient finir. (Imitation de Jésus-Christ, liv. I, chap.
é ces images ; Le sang de Polyeucte a satisfait leurs rages402. Je ne sais ni comment ni quand ils l’ont tué, Mais je sais q
leurs rages402. Je ne sais ni comment ni quand ils l’ont tué, Mais je sais qu’à sa mort tous ont contribué403. Polyeucte, d
vrir, M’a dessillé les yeux, et me les vient d’ouvrir421. Je vois, je sais , je crois, je suis désabusée422 : De ce bienheure
r un fils achever son ouvrage. Je ne dénierai point, puisque vous les savez , De justes sentiments dans mon âme élevés : Vous
âme élevés : Vous demandiez mon sang ; j’ai demandé le vôtre : Le roi sait quels motifs ont poussé l’une et l’autre ; Comme
t le sage448 :         Il est toujours prêt à partir,         S’étant su lui-même avertir Du temps où l’on se doit résoudr
s je suis attachée : et, si j’eusse eu pour maître Un serpent, eût-il su jamais pousser si loin L’ingratitude ? Adieu : j’
t les jardins et les champs. L’ombrage n’était pas le seul bien qu’il sût faire : Il courbait sous les fruits. Cependant po
t la violence, Peut-être en votre place ils auraient la puissance, Et sauraient en user sans inhumanité472. Celle que vos préteur
majesté de vos autels         Elle-même en est offensée ;         Car sachez que les immortels Ont les regards sur nous. Grâce
cet homme, Pour servir de modèle aux parleurs à venir.         On ne sut pas longtemps à Rome         Cette éloquence entr
et errante, il finit par trouver la réputation et même la fortune, on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur. Il est doulo
voir été surpassé ou même égalé ni avant ni après lui. L’antiquité ne saurait lui opposer avec avantage Aristophane ou Plaute ;
LCESTE. Allez, vous devriez mourir de pure honte. Une telle action ne saurait s’excuser, Et tout homme d’honneur s’en doit scan
son ton radouci N’imposent qu’à des gens qui ne sont point d’ici. On sait que ce pied-plat, digne qu’on le confonde, Par de
e I, scène II. Oronte, Alceste, Philinte. ORONTE, à Alceste. J’ai su là-bas que, pour quelques emplettes, Éliante est
nt à vous : S’il faut faire à la cour pour vous quelque ouverture, On sait qu’auprès du roi je fais quelque figure ; Il m’éc
ous ce beau nœud, Vous montrer un sonnet que j’ai fait depuis peu, Et savoir s’il est bon qu’au publie je l’expose. ALCESTE. M
verrons bien. ORONTE.                                 L’espoir… Je ne sais si le style Pourra vous en paraître assez net et
que fais-tu donc, traître ? ORONTE, à Alceste. Mais, pour vous, vous savez quel est notre traité. Parlez-moi, je vous prie,
E. Voilà qui va fort bien, et je crois vous entendre. Mais ne puis-je savoir ce qui dans mon sonnet… ? ALCESTE. Franchement, i
adversaires n’ont fait que sanctionner sa gloire. Nul, en effet, n’a su renfermer avec plus de netteté et de vigueur sa p
ni le plâtre ; Et dans le roc, qui cède et se coupe aisément, Chacun sait de sa main creuser son logement. La maison du sei
enfant dont la langue sans fard, À peine du filet encor débarrassée, Sait d’un air innocent bégayer sa pensée. Le faux est
pie, Et d’un original on fait une copie. L’ignorance vaut mieux qu’un savoir affecté. Rien n’est beau, je reviens, que par la
t que vertueux. Que si quelqu’un, mes vers, alors vous importune Pour savoir mes parents, ma vie et ma fortune, Contez-lui qu’
au grand jour amené, Et des bords du Permesse à la cour entraîné, Je sus , prenant l’essor par des routes nouvelles, Elever
habit d’une fille ; Et, sans trop s’enquérir d’où la laide venait, Il sut , ce fut assez, l’argent qu’on lui donnait. Il l’é
ris d’un auteur, qui, lent à s’exprimer, De ce qu’il veut d’abord ne sait pas m’informer, Et qui, débrouillant mal une péni
ine. Justesse, élégance soutenue, force, richesse et convenance, il a su réunir toutes les qualités disséminées chez les a
Non, seigneur, vainement vous croyez m’étonner. Je vous connais : je sais tout ce que je m’apprête, Et je vois quels malheu
uent souvent leur triste possesseur593. Je ne trouve qu’en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne
seigneur, eut un Juif pour son père600 : De vos ordres sanglants vous savez la rigueur. AMAN, à part. Ah ! dieux ! ASSUÉRUS.
en son sanctuaire. JOAD. Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis a
éclatants, Un Dieu tel aujourd’hui qu’il fut dans tous les temps : Il sait , quand il lui plaît, faire éclater sa gloire ; Et
ennelle. Acte II, scène V. L’action marche avec rapidité. Nous savons que Joas héritier du trône, existe dans le temple
Juifs. Quelles sont les causes de cette étrange démarche ? on va les savoir par elle-même : dans le vestibule de l’édifice sa
ans Samarie ; De toutes parts pressé par un puissant voisin, Que j’ai su soulever contre cet assassin, Il me laisse en ces
urquoi délibérer ? De tous les deux, madame, il se faut assurer. Vous savez pour Joad mes égards, mes mesures648 ; Que je ne
songe. Dans le sang d’un enfant voulez-vous qu’on se plonge ? Vous ne savez encor de quel père il est né, Quel il est. MATHAN
, Abner, vous l’avouer, Des bontés d’Athalie ont lieu de se louer. Je sais sur ma conduite et contre ma puissance Jusqu’où d
                                   Depuis que je suis né. ATHALIE. Ne sait -on pas au moins quel pays est le vôtre ? JOAS. Ce
     J’aime à voir comme vous l’instruisez. Enfin, Éliacin, vous avez su me plaire : Vous n’êtes point sans doute un enfan
Peut-on de nos malheurs leur dérober l’histoire ? Tout l’univers les sait  : vous-même en faites gloire. ATHALIE. Oui, ma ju
ur !) quatre-vingts fils de rois656 ; Et pourquoi ? pour venger je ne sais quels prophètes Dont elle avait puni les fureurs
u les soutiens, qui peut les ébranler ? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler ; Tu frappes et guéris, tu perds et
s, ainsi toujours puissiez-vous être unis680 ! JOSABETH, à Joas. Vous savez donc quel sang vous a donné la vie ? JOAS. Et je
, à Joas. Vous savez donc quel sang vous a donné la vie ? JOAS. Et je sais quelle main sans vous me l’eût ravie. JOSABETH. D
sa volonté suprême. Ce n’est pas que Néron, de sa grandeur jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels que vous ; Rome n’i
fois vainqueur, N’en admire pas moins votre haute valeur : Mais vous savez aussi jusqu’où va sa puissance ; Ainsi gardez-vou
e des Romains, De leur choix l’Arménie attend des souverains. Vous le savez , seigneur ; et, du pied du Caucase, Vos soldats c
op vengé ? D’où peut naître le trouble où son trépas me jette ? Je ne sais , mais sa mort m’alarme et m’inquiète. Quand j’ai
conseil et règle vos exploits. Croyez-moi, les humains, que j’ai trop su connaître, Méritent peu, mon fils, qu’on veuille
achant à mes bras, M’enlevèrent mes dieux, mon trône et tes appas718. Sais -tu que ce Gusman, ce destructeur sauvage, Par des
’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre une action si noire ? Sais -tu pour quel époux j’ai pu t’abandonner ? ZAMORE.
s ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, tous ont su que je t’aime : Je l’ai dit à la terre, au ciel,
t indigne fils ! GUSMAN. Esclave, d’où te vient cette aveugle furie ? Sais -tu bien qui je suis ? ZAMORE.                    
ien il avait étudié avec fruit la société de son temps, combien il en savait reproduire les mœurs et parler le langage. Sur la
e, Vainqueur du chagrin léthargique Par un heureux tour de penser, Je sais me faire un jeu comique Des peines que je vais tr
est ronde ou carrée, C’est ce que je ne dirai pas : Tout ce que j’en sais , sans compas, C’est que, depuis l’oblique entrée,
able, Ai pesé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépendit jamais des li
nferme un misérable, Et qu’un désert peut être aimable Pour quiconque sait être heureux ; De ce Caucase768 inhabitable Je me
ur : c’est assez expliquer la condamnation capitale qui le frappa. On sait que Roucher, l’auteur des Mois, périt avec lui, e
s de la captivité, trouva de si fiers et de si tendres accents, on ne saurait dire si le talent ou le courage a le plus de droi
sères ; Et puisque ton cœur s’ouvre à la voix des prières ; Puisqu’il sait , ménageant le faible humilié, D’indulgence et d’é
is-tu toi-même ? En quels lieux était-il ? où portait-il ses pas ? Il sait où vit Lycus ; pourquoi ne vient-il pas ? Parle :
ote de l’éditeur.) 3. Cet exercice est des plus importants, et on ne saurait trop le recommander au zèle des professeurs. C’es
crirai-je ? ou que dois-je en ce moment ne pas vous écrire ? Si je le sais , que les dieux et les déesses me tuent plus cruel
ui. Il est certain, a dit Marmontel, « que jamais personne n’a mieux su sa langue que lui, et n’a mieux entendu la propri
du 15 mai 1631. 32. Il nous a paru curieux de montrer que Descartes savait fort bien, quittant les méditations profondes et
il a été le premier modèle de l’art dramatique. 48. « Tout le monde sait , a dit Racine au sujet d’Arnauld, dans son Abrégé
sans bornes pour l’étendue des connaissances ; mais tout le monde ne sait pas, ce qui est pourtant très véritable, que cet
udes, et ce n’était pas le moindre grief du bonhomme Chrysale : On y sait (chez moi) comme vont lune, étoile polaire, Vénus
Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire ; Et, dans ce vain savoir , qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va m
t affaire ; Et, dans ce vain savoir, qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. Qu’eût pensé
nt de Voltaire : « Les Mémoires de La Rochefoucauld sont lus, et l’on sait par cœur ses Pensées. » Parmi les travaux consacr
ères, de cette boue dont nous sommes faits, sort tout à coup un je ne sais quoi, un cri du cœur, un mouvement instinctif et
vant Dieu ni trop braver les hommes. » 91. Pascal espérait, comme on sait , dans son grand ouvrage sur la religion, dans cet
Si la matière peut être considérée comme divisible à l’infini, on ne saurait raisonnablement tirer aucune de ces conséquences.
ignes, fait cette observation : « Cette courte phrase, l’univers n’en sait rien, a plus d’effet étant détachée, et elle est
le rendait justiciable des seules chambres assemblées, mais on avait su l’engager à vendre sa charge. Il fut traduit deva
lui, fut son seul crime. Au moins plaça-t-il bien ses largesses ; il sut choisir ses amis : de là les dévouements qu’il tr
es étrangers ont partagé notre admiration pour madame de Sévigné : on sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux, Hor
ange, âgé de vingt-deux ans, était général en chef des Hollandais. On sait que, désespérant d’arrêter l’ennemi, ceux-ci perc
ières, célébrant la mémoire d’Anne d’Autriche, en 1665 ; et depuis on sait que la même idée devait fournir à Massillon le cé
le presque préférer à celle de Bossuet : jugement que la postérité ne saurait confirmer. 217. Ce style si noble et si touchant
maine, jeudi) : « Nous ne songeons point à la mort, parce que nous ne savons où la placer dans les différents âges à de notre
dans ce trait une exagération qu’il est inutile de relever. 287. On sait que la foudre laisse sur son passage une odeur de
régence du duc d’Orléans et le commencement du règne de Louis XV. On sait qu’ils n’ont paru qu’assez longtemps après la mor
s ordres soumis, Et j’impose silence à tous mes ennemis Leur haine ne saurait atteindre ma mémoire ; J’ai mis entre eux et moi
Invoquait à la fois mon bras et mon génie ; Je me fis dictateur ; je saurai la patrie. À l’antique sénat je rendis le pouvoir
our le mariage de Louis XIV. Ce fut à la protection de Chapelain, qui savait apprécier les bons vers, s’il ne réussissait pas
surface du globe : « N’y aurait-il pas quelque gloire pour l’homme à savoir franchir les limites du temps et retrouver, au mo
visions, les détails et le style de cette histoire conjecturale. » On sait que les Époques de la nature (elles eurent d’abor
auphin. Quelques réflexions de Pascal, relatives à la littérature, ne sauraient être trop méditées. On étudiera, dans les Caractè
: ainsi l’entendait Démosthène, ce sublime et véhément logicien. » On sait en effet le prix qu’il attachait à l’action, que
discours est parfait ; mais il faut avoir tout vu, tout pénétré, pour savoir la place précise de chaque mot. » 367. Le Brun
nsées : « La dernière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. » 371. A
, dont quelques écrivains distingués, tels que d’Aguesseau, n’ont pas su assez se défendre. — Toutefois, qu’en rejetant su
que la calamité inspire aux âmes fortes : et ceux qui sont courageux savent vivre et mourir sans gloire. » — Le malheur, quoi
autrefois torture et par suite tourment ; et c’est ce que Voltaire ne savait pas où avait oublié, lorsqu’il disait à propos du
haut pour la force et la dignité de l’expression ; dans aucune il n’a su mieux allier la naïveté du dialogue et le comique
cf. la fable 1 du livre X : Non loin du Nord il est un monde Où l’on sait que les habitants Vivent ainsi qu’aux premiers te
ut-il sous-entendre. 459. Avec quel art sont rejetés ces deux mots ! saurait -on mieux peindre l’abandon, le délaissement auque
n élégant, mais d’une exactitude généralement suspecte. La Fontaine a su , en élaguant quelques longueurs de l’original, co
aussitôt l’élever jusqu’à lui. Heureux s’il n’est pas méconnu, il ne saurait être apprécié avec la justice entière que réserve
tout son pouvoir les travers et les défauts des autres hommes, mais à savoir supporter leurs imperfections, et lors même que n
be : ce qui est arrivé à beaucoup d’autres vers de Molière. 517. On sait gré à Philinte de vouloir ainsi diriger le jugeme
d’un caractère indépendant. Rousseau lui aussi, très sauvage comme on sait , n’a fait tant de cas d’Alceste que paire qu’il d
montrent bien, suivant un commentateur, « avec quelle finesse Molière savait observer et avec quel talent il savait peindre. P
« avec quelle finesse Molière savait observer et avec quel talent il savait peindre. Pas un mot de trop, pas un sacrifice à l
ille de cette faiblesse, dont elle triomphe. 535. Aucun écrivain n’a su concevoir avec autant d’originalité et d’intérêt
de mérite pour attacher, assez de ridicule pour divertir : aucun n’a su grouper autour de lui des caractères doués d’auta
la vérité, etc. 551. La Rochefoucauld a dit aussi : « L’esprit ne saurait jouer longtemps le personnage du cœur », et La Br
îtres et dédicaces que les poètes adressaient aux grands. Il faut lui savoir gré d’avoir fait justice de ces honteuses flatter
Monime n’appartenait qu’au pinceau de Racine. » 589. Tout le monde sait que cette tragédie fut composée sur la demande de
bserver les meilleurs critiques, Racine a mis le spectateur à même de savoir tout ce qu’il faut pour s’intéresser aux incident
nullement dédaigné l’étude de notre ancienne, littérature, et qu’il a su puiser, dans plus d’un emprunt qu’il lui a fait,
acun retrace un miracle fameux et un mémorable fait d’histoire, on ne sait qu’admirer le plus, de la justesse et de la vivac
a dit, au sujet de ce morceau qu’il déclare achevé : « Jamais on n’a su narrer et peindre une foule d’objets différents a
l est bien placé ici ; mais il ne serait pas accepté par la prose. On sait que notre langue ne partage pas pour les pléonasm
ces orbes immenses, etc., où l’écrivain, comme l’a dit La Harpe, « a su clairement exprimer, en revêtant sa pensée des pl
, par Pétrarque, Mme de Staël, XIIIe liv. de Corinne, ch. 3. 744. On sait qu’il mourut à Bruxelles, sans avoir pu obtenir l
de l’Institut, elle a été placée dans la bibliothèque de la ville. Un sait qu’Amiens, deux ans avant d’honorer ainsi publiqu
ue lui cependant, a laissé, entre autres travaux, un morceau inachevé sut l’Invention, où ses idées sur les réformes que po
18 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
n sait bien, la plus dangereuse habitude est de parler de ce qu’on ne sait pas ou de ce qu’on sait mal ; et cette institutio
gereuse habitude est de parler de ce qu’on ne sait pas ou de ce qu’on sait mal ; et cette institution, qui a mis l’art de pa
eur fait distinguer et connaître les plantes dont ils doivent un jour savoir appliquer les vertus. A mesure donc que l’histoir
éclore à la chaleur vive et profonde dont il les aura pénétrés. Je ne sais si ce grand exemple de Crassus me fait illusion ;
preuve ni à la réfutation, le vrai combat de l’orateur : l’élève doit savoir qu’il a toujours un adversaire dans l’opinion opp
 ; et sa méthode, à lui, consistait à la méditer profondément, à bien savoir quelle en était la nature, quæ nunquam latet, dis
qu’à propos et comme sans étude et sans dessein dans l’éloquence. Je sais que les figures en sont l’âme et la vie ; et il n
st possible il ne doit jamais affecter que la forme qui lui convient. Savoir de quoi, dans quel dessein, à qui ou devant qui l
s tribunaux, de l’auditoire. C’est là cependant ce que l’orateur doit savoir  ; et il ne le saura bien que sur le lieu, sur le
font toute la force, la convenance et l’à-propos. Que les jeunes gens sachent donc que l’école n’a été pour eux qu’une lice obs
mineuse et sensible, sera lui seul pour le monde un bienfait qu’on ne saurait apprécier. La raison sans doute aurait droit de p
rt ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts et pour trouver ensuite les jus
la foudre tombait sur les lieux bas, etc., les poètes et ceux qui ne savent raisonner que sur les choses de cette nature manq
t la marque, et c’est là la part de l’envie qui est aveugle et qui ne sait pas que cette répétition n’est pas faute en cet e
s... XIV. La dernière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. XV. Ceux qui
on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend, laquelle on ne savait pas qu’elle y fût, en sorte qu’on est porté à aim
upportable, et d’en dire de telles que celles-ci... XXI. Lorsqu’on ne sait pas la vérité d’une chose, il est bon qu’il y ait
ncipale de l’homme est la curiosité inquiète des choses qu’il ne peut savoir  ; et il ne lui est pas si mauvais d’être dans l’e
ne manquera jamais de dire que Salomon de Tultie dit que lorsqu’on ne sait pas la vérité d’une chose il est bon qu’il y ait
l’objet de la médecine, et qu’il consiste en la guérison ; maison ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’objet d
t pas en quoi consiste l’agrément qui est l’objet de la poésie. Ou ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu’il faut imi
selle toute pleine de miroirs et de chaînes dont il rira, parce qu’on sait mieux en quoi consiste l’agrément d’une femme que
t que le temps me dure à moi, et que j’en juge par fantaisie ; ils ne savent pas que je juge par ma montre. XXXII. On ne passe
. Chacun fait profession de ne croire et même de n’aimer que ce qu’il sait le mériter. Je ne parle pas ici des vérités divin
eul peut les mettre dans l’âme, et par la manière qu’il lui plaît. Je sais qu’il a voulu qu’elles entrent du cœur dans l’esp
é les principes et qu’on demeure ferme à les avouer : autrement je ne sais s’il y aurait un art pour accommoder les preuves
des règles aussi sûres pour plaire que pour démontrer, et que qui les saurait parfaitement connaître et pratiquer ne réussit au
qui me le fait croire, qu’il est impossible d’y arriver. Au moins je sais que si quelqu’un en est capable, ce sont des pers
moins d’objets de plaisir dont nous ne changions à toute heure, je ne sais s’il y a moyen de donner des règles fermes pour a
es éléments de géométrie, puisqu’elle consiste en ces deux mots qu’on sait à la première lecture ; et enfin qu’elle est asse
es en tout un peuple et dans un long temps, on n’en voit aucun qui le sache aussi. Il sera aisé de le faire entendre à ceux q
elques lieux de leurs ouvrages. Ceux qui ont l’esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots semb
é, que deux personnes qui ont lu et appris par cœur le même livre, le sachent également, si l’un le comprend en sorte qu’il en
me livre, le sachent également, si l’un le comprend en sorte qu’il en sache tous les principes, la force des conséquences, le
il ne l’aurait appris que dans la lecture de ce grand saint ; car je sais combien il y a de différence entre écrire un mot
toutes les autres règles sont inutiles ou nuisibles. Voilà ce que je sais par une longue expérience de toutes sortes de liv
diamant de grand prix parmi un grand nombre de faux, mais qu’ils n’en sauraient pas distinguer, se vanteraient, en les tenant tou
n nombre étrange d’autres où ceux-là se trouvent compris, sans qu’ils sachent lequel est le bon. Et ainsi, en nous montrant un
où nous tendons, quoiqu’il n’y en ait que deux qui y mènent, il faut savoir les marquer en particulier. On prétendra que la g
elles et à notre portée, et même connues de tout le monde. Mais on ne sait pas les distinguer. Ceci est universel. Ce n’est
istoire, et l’histoire a embelli les actions des héros : ainsi je 11e sais qui sont plus redevables, ou ceux qui ont écrit l
erne, éclate dans nos portiques et dans nos péristyles. De même on ne saurait en écrivant rencontrer le parfait, et, s’il se pe
: on les récuse. L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et les estimer. Ne vouloi
de nous convaincre qu’ils ont de la capacité et des lumières, qu’ils savent juger, trouver bon ce qui est bon et meilleur ce
ses inconstances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écri
ces qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a p
cle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’autre ou
le d’être corrigé par cette peinture, qu’il ne lira point. Théocrine sait des choses assez inutiles, il a des sentiments to
stance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait et régulier ! Je ne sais s’il s’en est encore trouvé de ce dernier genre.
et de sentiments, les grands et le peuple : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire, et à prévenir au théâtre les acteurs
 ; rien ne leur est nouveau ; ils admirent peu, ils approuvent. Je ne sais pas si l’on pourra jamais mettre dans des lettres
tonnant que les ouvrages de Marot, si naturels et si faciles, n’aient su taire de Ronsard, d’ailleurs plein de verve et d’
’Opéra est l’ébauche d’un grand spectacle : il en donne l’idée. Je ne sais pas comment l’Opéra, avec une musique si parfaite
llentes choses : ils n’ont rien d’original et qui soit à eux : ils ne savent que ce qu’ils ont appris : et ils n’apprennent qu
qui nous est quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la rendre. Il ne faut point mettre un ridicu
sement d’une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui substituer ? Cil 46 a été dans ses b
cordial ; bien, bénin : mal, malicieux. Heur se plaçait où bonheur ne saurait entrer ; il a fait heureux, qui est si français,
ière que ; de moi, au lieu de pour moi ou de quant à moi ; de dire je sais que c’est qu’un mal, plutôt que) ? sais ce que c’
u de quant à moi ; de dire je sais que c’est qu’un mal, plutôt que) ? sais ce que c’est qu’un mal, soit par l’analogie latin
l’éloquence française ; tels vous êtes, Messieurs, qui ne cédez ni en savoir ni en mérite à nul de ceux qui vous ont précédés.
lée. Si l’on est curieux du don des langues joint au double talent de savoir avec exactitude les choses anciennes et de narrer
u milieu de vous, et je souffre à ne pas les nommer. Si vous aimez le savoir joint à l’éloquence, vous n’attendrez pas longtem
ortionnés, agiles, vigoureux, pleins de force et de bonne grâce (vous savez , Monsieur, que les anciens se servaient merveille
ce des hommes en particulier auxquels il doit parler : ainsi, il faut savoir ce que c’est que l’homme, sa fin, ses intérêts vé
ait un art de bien parler et de persuader, sans se mettre en peine de savoir par principes ce qu’on doit tâcher de persuader a
hommes : ainsi tout le véritable art, selon Platon, se réduit à bien savoir ce qu’il faut persuader, et à bien connaître les
Il demande, comme Platon, que l’orateur soit bon dialecticien ; qu’il sache définir, prouver, démêler les plus subtils sophis
e, qui a besoin même d’être soutenue par quelque cabale. Les gens qui savent les règles et qui connaissent le but de l’éloquen
és, et trouvés comme par hasard. Vous comprenez bien que tout cela ne saurait faire un habile homme. En cet état on ne peut rie
e a mis dans te cœur des hommes. Ainsi consultez-vous vous-même, pour savoir si les orateurs que vous écoutez font bien. S’ils
ur faire un orateur, choisir un philosophe, c’est-à-dire un homme qui sache prouver la vérité, et ajouter à l’exactitude de s
u’on ne voit presque jamais de vrai orateur, c’est-à-dire d’homme qui sache entrer dans le cœur des autres, et qui les entraî
C. Vous nous avez parlé souvent des jeux d’esprit ; je voudrais bien savoir ce que c’est précisément, car je vous avoue que j
plaisent ; mais elles ne se bornent pas à plaire. Il est question de savoir si nous approuverons les pensées et les expressio
us le croirez aussi bien que moi, si vous l’essayez. Voyons-le. Je ne sais où aller dans mon malheur ; il ne me reste aucun
ace le sang. Il y a quelque temps que je m’endormis à un sermon. Vous savez que le sommeil surprend aux sermons de l’après-mi
grand homme qui n’est point orateur. Un missionnaire de village, qui sait effrayer et faire couler des larmes, frappe bien
u discours ; ces reprises sont désagréables, et sentent l’écolier qui sait mal sa leçon ; elles feraient tort à un moindre p
ves ; qui prépare un certain nombre de figures touchantes ; cet homme sait sans doute tout ce qu’il doit dire, et la place o
s. Mais, selon vous-même, il ne perdra qu’un peu d’ornement ; et vous savez ce que nous devons penser de cette perte selon le
Je crois que non. B. Quoi ! Vous croyez que Démosthène et Cicéron ne savaient point par cœur ces harangues si achevées que nous
e pour se lier à eux-mêmes. La méthode d’apprendre par cœur met je ne sais combien d’esprits bornés et superficiels en état
on, que dans les sermons du prédicateur de votre paroisse ? B. Je ne sais  : je croirais que non. A. Ne craignez pas de vou
eurs discours d’ornements : semblables aux méchants cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient do
e caractère de l’amour de Dieu : non-seulement il le sentait, mais il savait merveilleusement exprimer au dehors les sentiment
écrit plusieurs choses avec beaucoup de force et de dignité. Il faut savoir distinguer ce que le malheur du temps a mis dans
a pureté. S. Chrysostome la parlait fort bien ; son style, comme vous savez , est diffus ; mais il ne cherche point de faux or
: Hélas ! je connais assez peu Les lois de cet aimable dieu ; Mais je sais qu’il vous favorise. Entre vos mains il a remis L
Raphaël n’a jamais Entendu l’art d’embellir un palais : C’est moi qui sais ennoblir la nature ; Je couvrirai plafonds, voûte
lors un long récitatif français, mis en musique par un Italien qui ne savait pas notre langue. En vain on lui remontra que cet
des Français, il faut chanter en France. Aux lois de notre goût Lulli sut se ranger ; Il embellit notre art au lieu de le c
L’Europe jalouse admira Ce temple en sa beauté nouvelle ; Mais je ne sais s’il durera. Je pourrais décrire ce temple, Et dé
rit éclairé et étendu ne peut s’empêcher d’avoir pour un homme qui ne sait que rimer, et il alla prendre tranquillement sa p
mant que l’on ignore Quand on cherche à le définir ; Ce dieu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on l’adore ; Que
C’est par leurs mains qu’il est orné ; C’est par leurs charmes qu’il sait plaire ; Elles-mêmes Tout couronné D’un diadème q
Rambouillet, ni le tumulte qui règne parmi nos jeunes étourdis. On y sait fuir également Le précieux, le pédantisme, L’air
t l’air fou de l’emportement. C’est là qu’avec grâce on allie Le vrai savoir à l’enjouement, Et la justesse à la saillie. L’es
nt, Et la justesse à la saillie. L’esprit en cent façons se plie ; On sait lancer, rendre, essuyer Des traits d’aimable rail
teurs ignorants de ce faible univers. Tu bravas leur empire, et tu ne sus te rendre Qu’aux paisibles douceurs de la pure am
ueur de Namur. Lui-même il les efface, et semble encor nous dire : Ou sachez -vous connaître, ou gardez-vous d’écrire. Despréa
arnasse, Ne souffrez pas que dans Paris Mon rival usurpe ma place. Je sais qu’à vos yeux éclairés Le faux goût tremble de pa
que est le fondement de l’art de persuader, et qu’être éloquent c’est savoir prouver. Il distingue les trois genres, le délibé
issiez de votre bon gré ce que le plus grand effort de vos ennemis ne saurait vous contraindre de faire ! En l’état où vous ête
que trop ; et, dans un siècle éclairé, le génie aidé des exemples en sait plus que n’en disent tous les maîtres. Genre d
ussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le style de l’histoire n’est pas celui
l’avait fait réussir dans des madrigaux. La perfection consisterait à savoir assortir toujours son style à la matière qu’on tr
, qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est ; et il regrette en vain le siè
e l’est celui du plus bas rang ; Que d’une force sans seconde La mort sait ses traits élancer, Et qu’un peu de plomb peut ca
t le manteau d’écarlate : Bella figlia d’Aprile, Verginella e reina, Su lo Spinoso trono Del verde cespo assisa, Dei’fior
l se donna bien de garde d’imiter le style de Shakespeare. S’il avait su traiter les passions, si la chaleur de son âme eu
t amour est très-insipide dans la tragédie de la Mort de Pompée. Nous savons que Corneille, qui a mis de l’amour dans toutes s
oir dormi sur un banc après dîner, que tu as oublié ce que tu devrais savoir . Que diable t’importe l’heure qu’il est ? à moins
ue fait la reine Bérénice ? A-t-on vu de ma part ce roi de Comagène ? Sait -il que je l’attends ? J’ai couru chez la reine. I
’ai couru chez la reine. Il en était sorti lorsque j’y suis couru. On sait qu’elle est charmante ; et de si belles mains Sem
Racine, fondées sur ces petits moyens. Combien peu de génies ont-ils su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont vou
gravés à toujours au temple de mémoire. Les siècles les plus reculés sauront que l’Anglais, cet ennemi fier et audacieux, cet
ingt exemples, si je ne craignais d’être long. Massillon et Cheminais savaient Racine par cœur, et déguisaient les vers de ce di
lgré nos calamités passagères. Car quel est l’homme de lettres qui ne sache que le bon goût n’a été le partage de la France q
il faut convenir, par exemple, qu’un géomètre de vingt-quatre ans en sait beaucoup plus que Descartes, qu’un vicaire de par
ui d’une lecture insupportable à ceux de nos compatriotes qui veulent savoir en quelle année la Sorbonne fut fondée ; et aux c
Boileau, il est vrai, a dit après Horace : Heureux qui dans ses vers sait , d’une voix légère, Passer du grave au doux, du p
de grâce. Vous n’assurez point, comme tant d’autres, que Quinault ne savait que sa langue. Nous avons souvent entendu dire, M
ndu dire, Mme Denis et moi, à M. de Beaufrant son neveu, que Quinault savait assez de latin pour ne lire jamais Ovide que dans
lubrique Que Lulli réchauffa des sons de sa musique74. On commence à savoir que Quinault valait mieux que Lulli. Un jeune hom
utes défigurées. Je peux vous assurer que le philosophe de Sans-souci sait parfaitement notre langue. Un de nos plus illustr
temps et de ratures. M. l’abbé de Dangeau, en qualité de puriste, en savait sans doute plus que lui sur la grammaire français
ans la tragédie, et dont nous ne devons jamais secouer le joug. Je ne sais si c’est moi que vous accusez d’avoir dit que la
des corrections si judicieuses dans l’Histoire de Charles XII. Je ne sais rien de si honorable pour les ouvrages de M. Desp
, les tours et les mots poétiques. Une idée poétique, c’est, comme le sait Votre Altesse Royale, une image brillante substit
le premier rang, ajuste titre, dans la mémoire des hommes. Newton en savait assurément plus qu’Archimède ; cependant les Équi
i qu’on aime encore à voir à côté des Paul Véronèse et des Titien. Je sais , Monsieur, que le public ne connaît pas encore as
onnaissances ; mais je vois que vous avez encore Plus de génie. Je ne sais si cette campagne vous permettra de le cultiver.
l’âme, et ne laisse rien à l’esprit. L’habile écrivain est celui qui sait en même temps user et n’abuser jamais des avantag
n’a pas. Ce qui me distingue de Pradon, disait Racine, c’est que je sais écrire. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont
d’éviter. Je conseillerais donc d’étudier plutôt l’art dont Racine a su tout ennoblir, et, au risque d’être un peu moins
s gardes injurieux, Et des plaisirs d’un maître esclaves odieux. Je sais vous estimer autant que je vous aime, Et sur votr
ie, pour la rime ou pour la mesure, annonce la gêne et le travail. Je sais que rien n’est moins facile que de concilier ains
le du philosophe et de l’historien ; mais le principe en est le même, savoir d’aller droit à son but. Or, le style philosophiq
simplicité même aura-t-elle sa noblesse et son élégance : car il faut savoir être naturel avec choix, simple avec dignité et n
r, c’est le définir. Que dans ces vers d’une épître que tout le monde sait par cœur : Contente d’un mauvais soupe, Que tu c
oint sujette, ou mon fils est sans vie. Je connais mieux mon sang, il sait mieux son devoir. On l’assure que, se voyant seu
doit surtout estimer en lui, cette véhémence dont jamais personne n’a su approcher ; par toutes ces grandes qualités, que
remarque quelquefois bien des longueurs, et un air de crapule qui ne saurait plaire. Ni cet auteur n’est parfait en ce genre,
e dans la justesse, dans la solidité et la netteté de ses idées, il a su conserver ces caractères dans ses expressions, sa
je ne prétends pas qu’il fût infaillible. Chaulieu. Chaulieu a su mêler avec une simplicité noble et touchante l’es
iment des grands maîtres, qu’il n’est pas besoin de justifier. Chacun sait ce qu’on souffre, je ne dis pas à lire de mauvais
vent en quelque manière supérieures à l’éducation et aux coutumes. Je sais qu’elles retiennent toujours quelque chose de l’u
re, quoique naturel, sera-t-on fondé à prétendre que Racine n’ait pas su caractériser les hommes, lui dont le talent émine
 ; mais quoiqu’elles soient dessinées avec une grande noblesse. Je ne sais si elles sont toutes assez passionnées. J’excepte
illesse les ressentiments de ce même peuple qu’il avait soumis et qui sut toujours subjuguer, par les bienfaits ou par la f
uit : J’admirerai dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? Je ne sais quel était le caractère d’Attila ; mais je suis f
mbien toutes ces réflexions ne sont-elles pas superficielles ! Qui ne sait que la science de la guerre consiste à profiter d
e de la guerre consiste à profiter des fautes de ses ennemis ? Qui ne sait qu’Annibal s’est montré aussi grand dans ses défa
endroits. Rousseau voulant dépeindre, dans l’Épître aux Muses, je ne sais quel mauvais poëte, il le compare à un oison que
’on me détrompe des défauts que j’ai cru pouvoir lui reprocher. On ne saurait trop honorer les grands talents d’un auteur dont
Quinault, et la gloire qu’il a d’être l’inventeur de son genre, on ne saurait être surpris qu’il ait des partisans très-passion
n de ses personnages, et le caractère toujours dur des vertus qu’il a su décrire. C’est pourquoi, quand M. de Voltaire a c
mérite d’élégance les ouvrages de M. Pascal, l’homme de la terre qui savait mettre la vérité dans un plus beau jour et raison
aisonnables ? J’espère que le petit nombre des juges désintéressés me saura du moins quelque gré d’avoir osé dire les choses
aucoup de peine, une trop longue chaîne de faits et de preuves. On ne saurait trop rapprocher les choses, ni trop tôt conclure.
i a beaucoup de mémoire est plein de pensées et de faits ; mais il ne sait pas en conclure : tout tient à cela. XXVI. Savoir
enter, même en se trompant ; mais ils sont toujours entraînés sans le savoir par l’erreur d’autrui ; et lorsqu’ils se trompent
lus soutenus : nul ne trouve tout dans son propre fonds. XXXVIII. Qui saura penser de lui-même et former de nobles idées, qu’
outes les richesses de l’expression appartiennent de droit à ceux qui savent les mettre à leur place. Il ne faut pas craindre
C’est le propre des inventeurs de saisir le rapport des choses, et de savoir les rassembler ; et les découvertes anciennes son
des Controverses de ce grand ministre, et un Testament politique : on sait même qu’il n’a pas dédaigné la poésie. Un esprit
des grandes affaires se traitent par écrit ; il ne suffît donc pas de savoir parler : tous les intérêts subalternes, les engag
agements, les plaisirs, les devoirs de la vie civile, demandent qu’on sache parler ; c’est donc peu de savoir écrire. Nous au
rs de la vie civile, demandent qu’on sache parler ; c’est donc peu de savoir écrire. Nous aurions besoin tous les jours d’unir
t l’autre éloquence : mais nulle ne peut s’acquérir, si d’abord on ne sait penser : et on ne sait guère penser, si l’on n’a
ais nulle ne peut s’acquérir, si d’abord on ne sait penser : et on ne sait guère penser, si l’on n’a des principes fixes et
ommes de concevoir et d’exprimer aussi parfaitement les choses qu’ils savent le mieux. C’est cette manière de concevoir, si vi
lir. L. Les grands philosophes sont les génies de la raison. LI. Pour savoir si une pensée est nouvelle, il n’y a qu’à l’expri
ande apparence qu’elle est fausse. LIV. L’éloquence vaut mieux que le savoir . Buffon (1707-1788) DISCOURS SUR LE STYLE
uelque succès. Il s’est trouvé dans tous les temps des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parol
son des mots, il faut des choses, des pensées, des raisons ; il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne
fléchi sur son objet qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois
, ils n’en ont que l’ombre. Le style doit graver des pensées : ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire, il faut
ton du meilleur monde. Malgré son indépendance et sa hardiesse, il a su constamment rester dans les limites des convenanc
e beaucoup, l’étudier, le mettre à contribution. C’est que lord Byron savait à merveille où il y avait quelque chose à prendre
uleur, la forme ; on sent son poids ; on aperçoit sa dimension, et on sait le placer. Il faut souvent, pour en bien connaîtr
y a dans la langue française de petits mots dont presque personne ne sait rien faire.  XIII. Dans la langue française, les
voir. XXVI. Nous devons reconnaître, pour maîtres des mots, ceux qui savent en abuser, et ceux qui savent en user ; mais ceux
naître, pour maîtres des mots, ceux qui savent en abuser, et ceux qui savent en user ; mais ceux-ci sont les rois des langues,
naisons est infini, et un système, quelque grand qu’on le suppose, ne saurait embrasser cette multitude d’innombrables détails.
et, pour ainsi dire, goutte à goutte. LXXX. C’est un grand art que de savoir darder sa pensée et l’enfoncer dans l’attention.
; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune, un homme qui sait la vie et les choses, et qui s’en tient rapproché
ile, et auteur présumé de Zaide et de la Princesse de Clèves, qu’on a su depuis être de Mme de La Fayette. 52. La Fontai
homme qu’on doit juger de son génie et en déterminer le caractère. On sait d’ailleurs que Molière, forcé d’abord de se confo
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
eut-être sa poésie a-t-elle été parfois trop raisonnable ; mais on ne saurait trop louer sa langue sobre et virile, son style s
ce et le choix du moyen ; Il est temps aujourd’hui que chacun de nous sache , Par delà les combats, quelle sera sa tâche. — Va
our échanger sans but quelque parole vaine2 ; Avoir des rendez-vous ; savoir l’heure qu’il est ; S’arracher avec peine aux lie
auraient tout dévoré, Sans plaisir pour moi-même, et sans qu’on m’en sût gré. George. Ceci me semble outré, Rodolphe ; ce
qui ne compte pas ; Mais ceux dont le budget n’a que peu de ressource Savent ce qu’il en coûte à leur modeste bourse. Je suis
nnaire ; Mais après la bataille, il faut pacifier. Nous avons démoli, sachons édifier. Autres sont les moyens de construire et
tôt qu’on arrive. Robespierre, se levant et allant à Danton. Oui, je sais que ces mots excitent tes dédains ; Ils faisaient
ntretient ses amis Des immortels destins que Dieu nous a promis. — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin
mis Des immortels destins que Dieu nous a promis. — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin du devoir est c
en vite Que l’audace était grande et la sphère petite. Ton esprit ne sait pas planer dans ces hauteurs Où tout scrupule éch
soif terminé, dès qu’on n’a plus de roi ; C’est le commencement. — Je sais que chez les nôtres Quelques-uns ne voulaient que
enne. Ses affronts sont les miens ; sa vengeance est la mienne. Il le sait  ; il défend celui qui le défend. Or, je porterai
, en voulant les sauver ! Il passe devant Danton. Quant au peuple, il saura se passer de ton aide. — Tu m’as interrogé ; je t
tunique ; on pense à la femme forte de Salomon, et l’on respire je ne sais quel parfum de cette religion domestique qui fut
êteté de la matrone romaine. 5. C’est le nom de Brutus francisé. On sait qu’ayant vu son père et son frère assassinés par
d’être un malappris. Rodolphe est un sauvage, ours. 3. Alors, il ne sait pas vivre. 4. N’ayez pas le sans-gêne de Rodolph
e, de dévouement et de vertus. 1. C’est le rhéteur qui parle. 2. Ou sait que Robespierre fit dédier des fêtes décadaires à
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
t véritable, dans l’alliance de la littérature avec la science, qu’il sut mettre à la portée du vulgaire des lecteurs. Doué
ts, qui forment son principal titre littéraire. Il y fait preuve d’un savoir très-étendu et très-varié, d’une raison éclairée
s enfants du soleil ? car assurément ce ne sont pas des hommes. Je ne sais si vous entrez comme moi dans la surprise des Amé
le soleil et la lune étaient fâchés quand ils s’éclipsaient, et Dieu sait ce qu’on ne faisait pas pour se raccommoder avec
de toutes choses, et défendît qu’on parlât jamais de rien : car je ne sache rien au monde qui ne soit le monument de quelque
feu, il en fit ouvrir la porte, se présenta, parla et apaisa tout. Il savait quel est le pouvoir d’un magistrat sans armes ; m
ait quel est le pouvoir d’un magistrat sans armes ; mais on a beau le savoir , il faut un grand courage pour s’y fier… Il n’a j
tant que par sa sévérité, ou plutôt par son apparence de sévérité, il savait se rendre redoutable au peuple dont il faut être
aut être craint, autant, par ses manières et par ses bons offices, il savait se faire aimer de ceux que la crainte ne mène pas
t un physique ; mais, après cela, ils convenaient que vous aviez tout su et tout dit à qui le comprenait bien1. Homère.
. Sainte-Beuve a aussi parlé de lui. 1. C’est-à-dire, avant 1492. On sait qu’Améric Vespuce, navigateur florentin, dans un
aussi folles que les hommes, ait encouru le blâme des philosophes. On sait que Platon ne pardonnait pas à Homère cette irrév
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ur. Un feu pur et doux l’anime ; une imagination réglée la colore. Il sait assortir les nuances du sentiment et de la pensée
vous l’ordonnez ; je me mettrai donc à l’œuvre. Sa figure, comme vous savez , n’a rien de touchant ni d’agréable, mais n’a rie
vaut ; mais on peut remarquer, dans ses yeux et sur son visage, je ne sais quoi dont l’expression répond de son esprit et de
uand il a été louable, il a laissé aux autres le soin de le louer. Il sait se servir de son esprit, mais il ne sait pas s’en
tres le soin de le louer. Il sait se servir de son esprit, mais il ne sait pas s’en prévaloir ; et bien qu’il se sente, bien
nt toujours maître de son esprit. Lorsqu’il parle, on voit bien qu’il saurait se taire ; et lorsqu’il se tait, on voit bien qu’
ien qu’il saurait se taire ; et lorsqu’il se tait, on voit bien qu’il saurait parler. Il écoute les autres paisiblement ; il le
ne se préfère à personne. Il ne se pique pas de faire valoir ce qu’il sait  ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eu
it ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eux-mêmes ce qu’ils savent . Il n’est pas fort vif au dehors, mais il a beauc
selon toutes les règles de la guerre, était infaillible. Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pen
d’édification, la mort de mademoiselle votre fille cadette, et je ne sais si je dois vous consoler de l’avoir perdue ou vou
hes et des larmes de tons les yeux. Chacun à l’envi faisait gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de
22 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
assez réfléchi sur son sujet qu’on se trouve embarrassé, et qu’on ne sait par où commencer à écrire. Pour bien écrire, il f
1° L’étude et l’observation. On ne peut écrire que sur ce que l’on sait  ; or le savoir s’obtient par l’étude ; de même l’
l’observation. On ne peut écrire que sur ce que l’on sait ; or le savoir s’obtient par l’étude ; de même l’enfant ne peut
n remontant des effets aux causes. Écrire, c’est exprimer ce que l’on sait  : plus un écrivain est instruit, plus il a de fac
plicables au sujet qu’il traite. Il est sans doute impossible de tout savoir , d’embrasser à la fois les sciences, les arts et
générales, qui ne nous laissent rien ignorer de ce que tout le monde sait , et nous permettent de figurer avec honneur dans
vée, plus elle sent sa noblesse, mieux elle comprend Dieu, mieux elle sait goûter ce qui est beau et bon. La nature est le g
lles vont ensuite déposer dans leurs rayons. De même que les abeilles savent faire un choix parmi les fleurs, nous devons choi
hâte, qui inondent les littératures modernes. Je plains celui qui ne sait pas mieux utiliser son temps et ses loisirs. Mais
tyle. Si vous suivez ces conseils, vous parviendrez infailliblement à savoir écrire. Bossuet était rempli de la lecture de la
volage et distrait. Le devoir des jeunes gens dans le monde, c’est de savoir écouter et se taire à propos. Un genre d’exercice
les arts que l’imagination peut déployer ses richesses. Mais il faut savoir régler cette faculté capricieuse : si on la laiss
ces vers de la Fontaine : Un jour sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, Le héron au long bec emmanché d’un long cou.
d sans doute bien plus par la pratique que par les leçons ; mais nous savons par expérience que les régies sont aussi d’un gra
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
effaceront pas, comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire oublier. M. Sainte-Beuve a dit de lui : « J
s qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le sièc
es sottises, soyez très-persuadée que M. l’ambassadeur de France n’en sait rien, qu’il ne lit point ces pauvretés, ou qu’il
et l’indomptable orgueil des hommes, depuis Thamas Kouli-Khân, qui ne savait pas lire, jusqu’à un commis de la douane, qui ne
-Khân, qui ne savait pas lire, jusqu’à un commis de la douane, qui ne sait que chiffrer. Les lettres nourrissent l’âme, la r
du grand monde, et que les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goût ; mais il n
ort, dans un état qui lui fait envisager de fort près le pays où l’on saura le principe des choses, et ce que c’est que cette
ur le remplir ; mais comme il n’est point du tout nécessaire que nous sachions ce que c’est que la force, et si elle est une pro
de plus en plus que la raison et la justice sont de votre côté. Vous savez que je ne me déclarai pour vous que quand vous m’
aris, chez Gandouin ? Lorsqu’on imprime que je suis l’auteur de je ne sais quel livre intitulé Des beautés de la langue fran
visagera. Selon lui, tout est bagatelle, hormis les beaux-arts. Il ne saurait ravaler son génie aux choses communes. Cependant
appe que des étoffes de Lyon et des draps de Van Robais. » « Voltaire sait tout. Il est vrai que les défauts de son caractèr
Voltaire : « Impétueux comme un poëte et poli comme un courtisan, il savait être insinnant et rusé. Personne n’a observé avec
talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science : il ne sut jamais de quelles choses il faut rire, et desquel
veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir . « Il eut l’art du style familier. Ceux qui le lo
oésie, mais il en sort aussitôt. Cet esprit, impatient et remuant, ne saurait s’y fixer, même pour un instant. « Il a, par son
u’on l’affecte et qu’on le prodigue. C’est en avoir de reste que d’en savoir retrancher pour s’accommoder à celui de la multit
1, Voltaire écrit à peu près les mêmes choses à Helvétius : « Vous ne savez pas combien cette première épître sera belle, et
les de Despréaux seront au-dessous ; mais il faut travailler, il faut savoir sacrifier des vers ; vous n’avez à craindre que v
ccoutume ni au rôle que je joue ni à votre absence. — Pour moi, je ne sais plus à quel saint me vouer depuis que je me suis
aussitôt un Pichon est parti pour Lyon. Ce pauvre petit arrive je ne sais comment ; il est à la garde de Dieu. Je vous prie
transporté de Paris à Lyon par le coche ou par charrette. Comment le savoir  ? où le trouver ? J’apprends par une Pichon des D
n, et crucifige le soir ; de ces gens qui font du bien et du mal sans savoir ce qu’ils font. Les hommes ne méritent certaineme
omnie et les sifflets. Si vous vous plaignez à votre ami d’un libelle sait contre vous, il vous demande vite où on le vend ;
traînent au milieu des boues chez le marchand Smith, qui avait je ne sais quel titre de conseiller privé du roi de Prusse.
e : « Il se passait alors une scène plus sérieuse, à propos de je ne sais quelle fadaise de mathématique que Maupertuis vou
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ssi fidèle à la tradition qu’hospitalier pour les idées nouvelles. On sait que tombé dans la disgrâce par suite de la public
commodités l’entraîne toujours malgré ses plus grands intérêts. Il ne saurait cultiver ses talents, ni acquérir les connaissanc
ui paraissent plus que des moments. Tout son temps lui échappe, il ne sait ce qu’il en fait ; il le laisse couler comme l’ea
sous les ponts1. Demandez-lui ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans songer s’il vivait ; il
ours ingénieux. Ce qui lui manque le plus est le fond des choses2. Il sait parler avec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire
nque le plus est le fond des choses2. Il sait parler avec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire. Il énerve les plus grandes vé
imiter. Il n’est point esclave des mots ; il va droit à la vérité. Il sait que la passion est comme l’âme de la parole. Il r
ait. Mais il faut avoir tout vu, tout pénétré, et tout embrassé, pour savoir la place précise de chaque mot2. C’est ce qu’un d
 ; il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu’un autre n’en saurait faire ; il a je ne sais combien de sortes d’espri
ole ; il fait des mots ce qu’un autre n’en saurait faire ; il a je ne sais combien de sortes d’esprit. Il est même court et
rfection réelle ; on va un peu au delà du but par amour-propre. On ne sait pas être sobre dans la recherche du beau ; on ign
u’on l’affecte et qu’on le prodigue. C’est en avoir de reste que d’en savoir retrancher pour s’accommoder à celui de la multit
ensemble ministres des vengeances et objets des miséricordes, sans le savoir , ils sont menés comme par la main au-devant de l’
n, ni de curiosité ; des hommes qui, sans vous avoir jamais vus, sans savoir même où vous êtes, vous aiment tendrement, quitte
sur un certain nombre de vérités, comme s’ils étaient de concert. On sait infailliblement par avance dans un hémisphère ce
he intérieurement avec un empire absolu. Il ne le souffre pas ; et il sait borner la folie la plus impudente des hommes. Apr
eiller votre souvenir et d’avoir l’honneur de vous écrire ; mais vous savez que la vie se passe en bons désirs sans effets, s
and il avoue qu’Homère se néglige un peu en quelques endroits ; je ne saurais douter que la religion et les mœurs des héros d’H
re. Ils ont gardé les caractères, ils ont attrapé l’harmonie, ils ont su employer à propos les sentiments et la passion. C
La vérité, la vertu. C’est une de ces formules définitives qu’il faut savoir par cœur. 1. Non : l’art exprime le beau ; il ne
eurs discours d’ornements ; semblables aux méchants cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient do
’est le mouvement et l’éclat de la poésie. 2. Isaïe, LII, 7. 3. On sait que Fénelon se serait fait missionnaire s’il avai
ations de l’Académie française. Voyez aussi Pascal (discours). 2. On sait que le procès des anciens et des modernes passion
25 (1854) Éléments de rhétorique française
et pittoresque : c’étaient autant de métaphores qu’il créait sans le savoir . Des faits incontestables viennent appuyer ces as
ans toutes les langues, les verbes renferment trois choses à la fois, savoir l’attribut d’un objet, une affirmation relative a
ce n’est point une partie essentielle sans laquelle une grammaire ne saurait subsister. Sans doute c’est une découverte utile,
et du latin avait formé le roman rustique ou la langue romance. Nous savons , par le témoignage de Grégoire de Tours, que, dès
i-même. » (De l’Orateur, liv. II, chap. xxxiv.) L’orateur romain, qui savait si bien tracer les règles de art où il excellait
lui-même, ajoute qu’il y a trois choses nécessaires pour l’invention, savoir  : le génie, l’attention et la méthode. Le génie,
obélisques ravis à l’Égypte, ces tombeaux enlevés à la Grèce ; je ne sais quelle beauté dans la lumière, les vapeurs et le
état du théâtre français avant l’apparition de ce grand poëte : Vous savez en quel état se trouvait la scène française, lors
action sur les hommes ; mais plus ce moyen est puissant, plus il faut savoir en régler l’emploi. Les passions, qui, en dernièr
és au dernier supplice : quelles plaintes il fait entendre ! comme il sait déplorer toutes ces cruautés ! comme il nous en m
t de persuader. Dans l’opinion de ce philosophe, être éloquent, c’est savoir prouver. Si la dialectique n’est point toute l’él
lle, voulant prévenir le sort d’Iphigénie, dit à Agamemnon : Ah ! je sais trop le sort que vous lui réservez ! et Agamemno
z ! et Agamemnon lui répond : Pourquoi le demander, puisque vous le savez  ? Pour faire un syllogisme complet, il aurait fa
Pour faire un syllogisme complet, il aurait fallu dire : « Quand on sait une chose, on ne la demande pas ; or, vous savez
llu dire : « Quand on sait une chose, on ne la demande pas ; or, vous savez ce dont il s’agit ; donc vous ne devez pas le dem
nt, doucement et sans douleurs. La plupart des hommes meurent sans le savoir , et il n’y en a qu’un petit nombre qui conservent
sur leur passage une rivière gelée, lâchent devant eux un renard pour savoir s’ils peuvent passer en sureté : le renard approc
un autre côté, quelle que soit la bonté de votre principe, si vous ne savez pas en déduire exactement ce qu’il contient, vous
’être établis pour la perte comme pour le salut des hommes..., Ils ne sauraient ni se perdre, ni se sauver tous seuls : vérité ca
e la reine, la vengeance qu’il méditait, commença à se déclarer. « Tu sais vaincre, disait un  brave Africain au plus rusé c
un  brave Africain au plus rusé capitaine qui fut jamais, mais tu ne sais pas user de ta victoire. Rome, que lu tenais, l’é
iez de votre bon gré ce que les plus grands efforts de vos ennemis ne sauraient vous contraindre de faire ! En l’étal où vous ête
uni les arguments qui établissent victorieusement une vérité, il faut savoir renoncer aux petites raisons qui ne feraient qu’a
idées, passer rapidement d’un objet à un autre : mais encore faut-il savoir ce que l’on veut dire ; et, quand même, avant de
e la plupart de nos pièces de théâtre : combien peu de génies ont-ils su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont vou
pensée pour ainsi dire toute d’une seule pièce, tandis que le second sait l’analyser, c’est-à-dire, y découvrir les idées p
s pour rassurer la tremblante Esther : Je ne trouve qu’en vous je ne sais quelle grace, Qui me charme toujours et jamais ne
celle de mensonge, un rapport que ma raison affirme être vrai. On ne saurait exiger de toutes les pensées une justesse mathéma
le peut bien séduire et détourner quelquefois de la vertu, mais il ne saurait imposer et autoriser le vice. Les princes et les
lles soient nécessaires au sens de la phrase : c’est ainsi que Ballon sait toujours les employer. Voyez, par exemple, sa des
ir sa popularité, disait à la tribune de l’Assemblée nationale : « Je sais qu’il n’y a qu’un pas du Capitale à la roche Tarp
nos ressources, Des richesses d’Athène approfondi les sources ? Vous savez quels objets forment nos revenus ? — Pas très-bie
s braves guerriers Par vos vastes projets préparer les lauriers. Vous savez comme on fait subsister une année, Par quels soin
uvaise loi produirait la disette. Sur ce point important qu’avez-vous su prévoir ? — En vérité, Socrate, on ne peut tout s
rtant qu’avez-vous su prévoir ? — En vérité, Socrate, on ne peut tout savoir  ! — Pourquoi donc parlez-vous sur toutes les mati
t j’ai peu de lumières ; Mais retenez de moi ce salutaire avis : Pour savoir quelque chose, il faut l’avoir appris. De régir l
isez-vous, et quelque jour peut-être Vous nous gouvernerez. » Glaucon sut se connaître ; Il devint raisonnable, et, depuis
vous, et que je vous cherche ; tant que le monde voudra de moi, je ne saurais me résoudre à vouloir de vous ; quand il commence
toire, et n’a pas commandé les Grecs exprès pour les renvoyer. Ulysse sait que tout cela est exagéré : ce n’est qu’une ruse
d’esprit, que l’on croyait avoir atteint la perfection quand on avait su plaire à Madame, le pourrais encore ajouter que l
adversaire ou ses auditeurs de questions vives et multipliées ; et il sait d’avance les réponses qu’on doit lui faire, ou bi
s ; et il sait d’avance les réponses qu’on doit lui faire, ou bien il sait qu’on ne peut lui en faire aucune. S’il interroge
qu’on ne peut lui en faire aucune. S’il interrogeait réellement pour savoir , il n’y aurait plus figure, il n’y aurait plus in
au silence ? De la dubitation. L’orateur feint aussi de ne pas savoir ce qu’il doit dire, ni dans quel ordre il doit pl
exprimer le même objet, et une personne versée dans l’art du langage sait apercevoir une différence entre deux termes qui p
ouvrages, des endroits remarquables par la mélodie du langage. Qui ne sait par cœur cette phrase sur le cheval ? « La plus n
s mots à la pensée ; il ne cherche point à plaire à l’oreille, il lui sut lit de ne point la blesser. II. Des phrases c
uites ensemble ; tantôt elles ne veulent que se suivre : il suffit de savoir faire ce discernement. Le vrai moyen de mal écrir
e passage de Bossuet : « Les Égyptiens sont les premiers où l’on ait su les règles du gouvernement. Cette nation grave et
, consultant les principaux seigneurs de son parti sur la question de savoir s il faut reprendre les armes contre la Ligue, dé
lence ; et dans ces vers de Boileau ; De railler un plaisant qui ne sait pas nous plaire.... Pour me tirer des pleurs, il
fin de la vie ! Comme le poëte, à l’aide d’une expression figurée, a su débarrasser la mort de la tristesse qu’elle inspi
ndon et de mouvement. Molière en offre des modèles à chaque page ; il sait être familier, sans tomber dans l’écueil du genre
ons ici le discours de maître Jacques à Harpagon, qui veut absolument savoir ce qu’on dit de lui dans son quartier : « Monsieu
her, qui était celui d’avant moi, vous donna, dans l’obscurité, je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes
us ne voulûtes rien dire. Enfin, voulez-vous que je vous dise ? On ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommod
 ; et enfin, grâce à toutes les peines que se donnent les savants, on sait dans Jupiter que noire terre est au monde. Les cu
cœur aussi soumis Que j’acceptais l’époux que vous m’aviez promis, Je saurai , s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer
nt ôtés, les négligences corrigées, les abus réformés ou prévenus. Il savait punir ; il savait encore mieux pardonner. Vaste d
gences corrigées, les abus réformés ou prévenus. Il savait punir ; il savait encore mieux pardonner. Vaste dans ses desseins,
mort ! «  Il l’est donc permis de cesser de vivre ? Je voudrais bien savoir si tu as commencé. Quoi ! fus-tu placé sur la ter
suis inutile au monde… » Philosophe d’un jour ! ignores-tu que tu ne saurais faire un pas sur la terre sans y trouver quelque
lon quel était son meilleur sermon : C’est, répondit-il, celui que je sais le mieux. C’est un travail purement mécanique qu
facultés humaines, la voix peut être perfectionnée par le travail. On sait avec quelle constance Démosthènes sut former ! a
rfectionnée par le travail. On sait avec quelle constance Démosthènes sut former ! a sienne, et la rendit capable de lutter
 III.) En donnant à chaque passion le ton qui lui est propre, il faut savoir s’arrêter à certaines limites : « Même dans le to
duire ces grands effets de l’action oratoire ; mais il est bon qu’ils sachent en quoi elle consiste, quels en sont les lois et
ir du cercle de la société la plus intime, vous avez encore besoin de savoir régler votre ton et vos gestes, ne fût-ce que pou
sujet à traiter, prétendent souvent avoir peu de choses à dire, et ne savent où prendre des matériaux pour remplir le cadre qu
esque toujours à leur négligence ou à leur étourderie : la plupart ne savent pas donner à leur esprit une direction convenable
ous pouvons puiser des idées. Chacune de ces parties exigerait, je le sais , le sacrifice de la vie entière pour être connue
vie entière pour être connue autant qu’elle peut l’être ; et l’on ne saurait demander à tous ceux qui veulent parler ou écrire
réel avec le sujet. Quand on nous raconte quelque chose, nous voulons savoir non seulement le fait principal, mais tous les in
trois genres ; et, afin de bien montrer ce que le génie des auteurs a su ajouter au fond du sujet, nous ferons précéder le
aille, il est tranquille : tant il se trouve dans son naturel ! et on sait que le lendemain, à l’heure marquée, il fallut ré
bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables
bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables
: Les bataillons serrés, semblables à des tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches. — Le sang enivre le soldat
s affreux dans la ville ; il se hâta de sortir de son auberge pour en savoir la cause, et vit un incendie qui partait du port,
s du malheureux qui luttait contre son bienfaiteur. Il l’emporta sans savoir où il mettait les pieds, tant la fumée obscurciss
a pompe de sa gloire. « Les lecteurs qui aiment à s’instruire doivent savoir que M. Jeannot, le père, avait acquis assez rapid
une marquis : ce gouverneur, qui était un homme du bel air, et qui ne savait rien, ne put rien enseigner à son pupille. Monsie
Le maître de la maison commença par lui dire : « Monsieur, comme vous savez le latin, et que vous êtes un homme de la cour… —
e vous êtes un homme de la cour… — Moi ! monsieur, du latin ! Je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m’en
e grâce, elles n’ont sur nous cette supériorité que parce qu’elles ne savent pas le latin. « — Eh bien ! n’avais-je pas raison
’esprit, qu’il réussisse dans le monde ; et vous voyez bien que, s’il savait le latin, il serait perdu. Joue-t-on, s’il vous p
et Virgile. « Mais qu’apprendra-t-il donc ? car encore faut-il qu’il sache quelque chose ; ne pourrait-on pas lui montrer un
r. Quand monsieur le marquis ira dans « ses terres, les postillons ne sauront -ils pas les chemins ? ils ne l’égareront certaine
on va très-commodément de Paris en Auvergne sans qu’il soit besoin de savoir sous quelle latitude on se trouve. « — Vous avez
it-il. — À être aimable, répondit l’ami que l’on consultait ; et s’il sait les moyens de plaire, il saura tout : c’est un ar
dit l’ami que l’on consultait ; et s’il sait les moyens de plaire, il saura tout : c’est un art qu’il apprendra chez madame s
e son éducation ; je m’imagine pourtant qu’il ne serait pas mal qu’il sût un peu d’histoire. — Hélas ! madame, à quoi cela
proposa de se faire, comme lui, gouverneur d’enfants. « Hélas ! je ne sais rien, vous ne m’avez rien appris, et vous êtes la
les hommes et les choses. Mais il ne suffit pas de raconter : il faut savoir raisonner, et communiquer aux autres ses raisonne
Romains, ceux qui avaient le plus d’analogie avec leur génie, et ils savaient être imitateurs sans cesser d’être originaux. Dis
me de Sévigné étudiait Tacite ; et cette main délicate et légère, qui savait décrire avec des expressions si vives et si durab
sseau, a rempli le premier et le plus noble de ses devoirs quand il a su éclairer, instruire, convaincre l’esprit, et prés
ue, sans l’assentiment de l’opinion publique, le plus grand talent ne saurait triompher des circonstances. Et moi aussi, je ne
et la soumission d’un sujet fidèle ; et si par malheur, ce que je ne saurais croire, il m’échappait le moindre mot, qui semblâ
du sujet. Buffon indique les principaux défauts dont l’écrivain doit savoir se garder, l’abus de l’esprit, le goût des expres
lque succès. « Il s’est trouvé dans tous les temps des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parol
son des mots, il faut des choses, des pensées, des raisons ; il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne
léchi sur son sujet, qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois
, ils n’en ont que l’ombre. Le style doit graver des pensées ; ils ne savent que tracer des paroles. « Pour bien écrire, il fa
e et déployer toute l’étendue de leur génie. » Nos jeunes lecteurs ne sauraient trop méditer chaque mot de ce discours, qui résum
t enseigner aux enfants et aux jeunes gens ce qu’ils auront besoin de savoir et de pratiquer étant hommes. Dans cet ouvrage, j
ngers à l'art de parler, ni pour la théorie, ni pour la pratique. Ils savent distinguer une phrase bien écrite, c’est-à-dire u
nne appelée à des communications fréquentes avec ses semblables, doit savoir , jusqu’à un certain point, disposer ses pensées a
re département, ou seulement du conseil de votre commune : si vous ne savez pas lier ensemble quelques idées, et leur donner
é vous fera-t-il renoncer à des fonctions honorables que vous n’aurez su remplir qu’à demi. N’arrive-t-il pas aux hommes d
pas nécessaire d’avoir un grand talent oratoire ; mais encore faut-il savoir unir ensemble quelques idées, les disposer dans l
ser, c’est de dire exactement ce que lui inspire sa conscience. On ne saurait croire combien une conviction profonde donne d’au
il n’est point initié à toutes les finesses de l’art oratoire, il ne saura point rentrer adroitement dans sa matière après l
qu’elle consulta sur sa lettre, lui demanda ce qu’elle voulait faire savoir à son ami par ce long discours : « Je veux, répon
s vôtres : c’est de quoi je vous fais mon compliment. » Si Montausier savait parler aux princes avec une respectueuse franchis
re beste ; j’ai dit à Montespan de crever la sienne. Pourquoi ? Tu le sauras demain à Nérac. Haste, cours, viens, vole ; c’est
sprit : en affaires, l'esprit proprement dit est un luxe dont il faut savoir se passer : le bon sens suffit. Mais il y a des l
le cœur, à ce qu’on dit : je ne l’ai point vue, mais voici ce que je sais . Mademoiselle de Vertus était retournée depuis de
ous négligerais-je, vous que je regarde comme ma propre fille ? je ne sais si c’est vous qui leur inspirez la fierté qu’elle
évenue contre vous ; mais je vois en vous un orgueil effroyable. Vous savez l’Évangile par cœur ; et qu’importe, si vous ne v
r, modeste, douce, timide, docile, je vous en aimerai davantage. Vous savez quelle peine j’ai à vous gronder, et quel plaisir
dans l’intimité, vous êtes assailli d’une foule d’idées dont vous ne savez que faire, et quelquefois vous restez muet, faute
qu’on puisse donner aux jeunes gens en fait de conversation, c’est de savoir se taire. On leur tient en général moins de compt
aire, le second est d’écouter, et il faut avouer que fort peu de gens savent le mettre en pratique. Ceux mêmes qui se résignen
pose de dire, et sourit d’avance à l’esprit qu’elle va montrer. On ne saurait trop conseiller aux jeunes gens de ne pas tomber
eiller aux jeunes gens de ne pas tomber dans un pareil travers. S’ils savaient combien on se fait aimer quand on écoule en consc
uvait être un muet ; mais il n’était pas sourd apparemment : il avait su écouter, et il avait paru plus aimable que l’homm
ses voisins ; mais j’aimerais qu’en général on parlât de ce que l'on sait , et de ce que l’on a vu, sans cependant tomber da
ieu des hommes les plus spirituels de son temps, et J. J. Rousseau ne savait que dire à côté du chevalier de Boufflers. Quelqu
montrer toujours, dans leurs paroles comme dans leurs écrits, qu’ils savent mettre en pratique les théories de l’art de pense
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
personnages excitent l’admiration plus que la terreur ou la pitié. On sait d’avance qu’ils sont incapables de faillir : chac
pçonnées avant Corneille. Aux peintures généreuses du cœur humain, il sut allier le sens historique, et l’intuition qui dev
Dorante. Avec toute la France aisément je le croi1. Géronte. Et ne savez -vous point avec toute la France D’où ce titre d’h
famille Montre à tous qu’il est juste, et fait connaître assez Qu’il sait récompenser les services passés. Le comte. Pour1
utres hommes, Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu’ils savent mal payer les services présents. D. Diègue. Ne p
répondre en hâte à son grand caractère, Il verrait… D. Diègue. Je le sais , vous servez bien le Roi. Je vous ai vu combattr
loux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du Roi, m’en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux
; Plus l’offenseur3 est cher, et plus grande est l’offense. Enfin, tu sais l’affront, et tu tiens la vengeance : Je ne te d
s. Encore un peu plus outre4, et ton heure est venue ;   Rien ne t’en saurait garantir ;   Et la foudre qui va patir,   Toute p
ustes vœux promet un sort si beau. Polyeucte. Je considère plus ; je sais mes avantages, Et l’espoir que sur eux forment le
’État. Polyeucte. Je la voudrais pour eux perdre dans un combat ; Je sais quel en est l’heur, et quelle en est la gloire :
à vous soulager ; Il voit quelle douleur dans l’âme vous possède, Et sait qu’un autre amour en est le seul remède3. Puisqu’
ieux. Le temps aux plus belles choses Aimé à faire cet affront : Il saura faner vos roses, Comme il a ridé mon front. Le
se juge lui-même 2 La fausse humilité ne met plus en crédit ; Je sais ce que je vaux, et crois ce qu’on m’en dit ; Pour
égard. C’est pour vous que cette conduite m’afflige ; car vous devez savoir que je peux me passer de votre hommage, et vous n
s prie, se fonde votre arrogance ? Est-ce sur votre vie passée ? Vous savez ce que j’en sais2. Sont-ce les connaissances que
Castro et Corneille. 1. « Venger et punir est trop vague, car on ne sait qui doit être vengé ni qui doit être puni »Académ
u’iladore. Il leur parle, comme autrefois à Pauline. Le style a je ne sais quoi de claustral. Comparez ces strophes à l’ode
ns. Vous leur faites des yeux, vous leur faites des bouches, Qui ne savent que c’est de voir et de parler ; Et leurs plus vi
des mains que pour faire figure ; Leurs pieds, s’il faut marcher, n’y sauraient consentir ; Et s’ils ont un gosier, il n’a point
coupez, tranchez : Mes maux seront encor moindres que mes péchés. Je sais de quel repos cette peine est suivie, Et ne crain
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
es, l’avait initié à cette science du cœur humain sans laquelle on ne saurait offrir un tableau véritable de la société. Né à P
-je jamais laquais d’un sous-fermier ? Je ferais mon chemin ;… et que sait -on ? Peut-être Je deviendrais un jour aussi gras
uze trous tout de suite. Que je suis un grand chien1 ! Parbleu, je te saurai , Maudit je de trictrac, ou bien je ne pourrai. Tu
je, dis ? Hector. >Où les prendrais-je, dis ?>Ma foi, je n’en sais rien. Pour nippes nous n’avons qu’un grand fonds
lique. Valère. >Nous verrons. Hector. >Nous verrons.>Vous savez … Valère. >Nous verrons. >Vous savez…>J
>Nous verrons.>Vous savez… Valère. >Nous verrons. >Vous savez …>Je dois jouer tantôt. Hector. >Tirez-en m
vu, de tes jours, trahison aussi haute ? Sort cruel, ta malice a bien su triompher, Et tu ne me flattais que pour mieux m’
. Hector. Voilà Sénèque. Lis.Que je lise Sénèque ? Valère. Oui. Ne sais -tu pas lire ? Hector. Oui. Ne sais-tu pas lire 
lise Sénèque ? Valère. Oui. Ne sais-tu pas lire ? Hector. Oui. Ne sais -tu pas lire ?Hé ! vous n’y pensez pas. Je n’ai lu
a de richesse, et moins on a de peine. « C’est posséder les biens que savoir s’en passer. » Que ce mot est bien dit ! et que c
est pas digne d’admirer Molière. » La Harpe a dit aussi : « Regnard a su être grand comique sans ressembler à Molière : ce
bout. Le caractère principal est étudié d’une manière supérieure. On sait que Dufresny, connu par quelques comédies spiritu
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
adversaires n’ont fait que sanctionner sa gloire. Nul, en effet, n’a su renfermer avec plus de netteté et de vigueur sa p
les vôtres ? Il n’est rien en ce temps à couvert de vos coups : Mais savez -vous aussi comme on parle de vous ?     « Gardez-
er un auteur qui choque le bon sens, De railler2 d’un plaisant qui ne sait pas nous plaire, C’est ce que tout lecteur eut to
t fait connaître, Leur talent dans l’oubli demeurerait caché ; Et qui saurait sans moi que Cotin à prêché ? La satire en sert q
un venin dangereux ? Ma muse en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le poëte1 Qu’on
………………………………………………………     La satire en leçons, en nouveautés fertile, Sait seule assaisonner le plaisant et l’utile2 Et, d’
roupe en furie Va prendre encor ces vers pour une raillerie ? Et Dieu sait aussitôt que d’auteurs en courroux, Que de rimeur
nde aux satiriques dans ce vers où il trace leur devoir, et qu’ils ne sauraient trop méditer (Epig., X, 33) : Parcere personis,
sse parfaite : personne, on le remarquera à cette occasion, n’a mieux su que Boileau faire usage du style figuré et mettre
les ouvrages auxquels il a dû sa plus grande réputation. 1. 1674. On sait qu’un pupitre placé et déplacé, qui avait jeté la
sans égal parmi nous et presque sans rival chez les étrangers : on ne saurait lui comparer, par exemple, celui de Pope, la Bouc
r davantage de la variété, du mouvement et de la grâce que l’auteur a su répandre sur sa matière. Très-rarement toutes les
s. Andrieux fait remarquer, l’occasion de ce passage, combien Boileau savait relever par un tour noble et délicat le prix de s
fit signe d’approcher et lui dit à l’oreille ce dernier vers. » On ne saurait imaginer de plus flatteur et de plus gracieux suf
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
rieur, Blaise Pascal manifesta dès l’enfance des dons merveilleux. On sait que, sans le secours d’aucun livre, il trouva seu
e convainque de sa sûreté2, son imagination prévaudra. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer3. Les v
bandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l’univers, sans savoir qui l’y a mis, ce qu’il y est venu faire, ce qu’i
rait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur l
t qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. La vérité C’est une étrange et long
ur lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple. D’abord il ne savait quel parti prendre ; mais il se résolut1 enfin de
rt ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et pour trouver ensuite les ju
es fragments présentent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la grandeur
Des janissaires sont les gardes de la Porte. 1. Suffisance signifie savoir qui suffit à la fonction. 2. Unique. Ce mot ajo
hensible. » 1. Qu’on ne tire pas de là cette fausse conséquence, à savoir que… 2. Que les conditions de la violence et de
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
oi, et que nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, c’est que nous ne savons que dire au Seigneur dans le court intervalle d’u
licitent le remède ? Un cœur qui souffre a-t-il besoin de maître pour savoir comment il faut se plaindre ! Tout parle en lui ;
prières ; vous vous adressez au Dieu qui frappe et qui guérit ; vous savez prier alors ; vous n’allez pas chercher hors de v
ndre à lui exposer votre peine, ni consulter des maîtres habiles pour savoir ce qu’il faut lui dire ; vous n’avez besoin que d
e ; vous n’avez besoin que de votre douleur : vos maux tout seuls ont su vous instruire. — Si vous priez rarement, le Seig
être impraticable, mais dont la pratique sera très facile à quiconque saura que la meilleure de toutes les prières est d’agir
’impose la religion de pardonner à nos ennemis les plus déclarés ; il sait quel obstacle il va trouver dans la fierté du cœu
ipline. C’est que la vengeance leur semblait traîner après elle je ne sais quoi de bas et d’emporté, qui eût défiguré le por
e ses principes : cela est naturel ; et en voici la preuve : « On ne sait (dit le philosophe) ce qui se passe dans cet autr
s qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il re
ou du moins pour se fuir lui-même. Il sort de ses yeux mourans je ne sais quoi de sombre et de farouche qui exprime les fur
roles entrecoupées de sanglots, qu’on n’entend qu’à demi, et qu’on ne sait si c’est le désespoir ou le repentir qui les a fo
qui sent l’approche de son juge : il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrach
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
, sans compter tous les ridicules et tous les vices, bel esprit, faux savoir , avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entête
n le nécessaire ! Harpagon. Paix. Maître Jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs8 ; et je vois que ce qu’il
ue j’aime le plus. L’opinion publique Harpagon. Pourrais-je savoir , maître Jacques, ce que l’on dit de moi ? Maîtr
Harpagon. Non, en aucune façon2. Maître Jacques. Pardonnez-moi, je sais fort bien que je vous mettrais en colère. Harpa
her, qui était celui d’avant moi, vous donna, dans l’obscurité, je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes r
us ne voulûtes rien dire. Enfin, voulez-vous que je vous dise ? on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommod
, sc. v, l’Avare.) La fatuité Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marqui
oi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien5 ; et je vous suis le plus obligé du monde d
e voir, je suis bien las aussi de vos déportements3. Hélas ! que nous savons peu ce que nous faisons, quand nous ne laissons p
t je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache , fils indigne, que la tendresse paternelle est po
e la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions ; que je saurai , plus tôt que tu ne penses, mettre un terme à tes
ses inconstances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écri
ces qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a p
cle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’autre ou
ble d’être corrigé par cette peinture, qu’il ne lira point. » 2. On sait que M. Jourdain est le type du bourgeois entiché
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
urreaux fatigués s’arrêtent1, la hache échappe de leurs mains : je ne sais quelle vertu céleste, émanée de la croix, commenc
u de bonne terre, elle pousse des racines si profondes, que rien n’en saurait arrêter la croissance ; elle élève sa tige, étend
ueil ou la convoitise étouffe en eux l’amour de leurs frères. Et Dieu savait qu’il en serait ainsi, et c’est pourquoi il a com
dit encore : « Mes frères, ce qu’aucun de nous n’a pu faire seul, qui sait si nous ne le ferons pas tous ensemble. » Et ils
les misères qu’il rencontre à chaque pas sur sa route. Aucun homme ne saurait soulever seul ce rocher ; mais Dieu en a mesuré l
personnellement, n’a rien de beau : malade, pauvre, persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendemain je reposerai ma têt
ai et le Bien, complétement détachés de tout intérêt personnel. Je ne saurais exprimer l’horreur que m’inspire tout ce qui tend
à moi. Il y a une immense joie dans un immense désabusement. Si vous saviez comme je demande à Dieu, pour vous, un peu de rep
ités et pour l’heur de l’empire. Et ailleurs : J’ai vu, Ciel, tu le sais par le nombre des âmes Que j’osai l’envoyer par d
d’eux l’esprit mauvais, il faut n’être pas soi-même sous son empire. Sachez donc, vous qui vous croyez investis de l’apostola
postolat, à quelles conditions il porte son fruit ; et vous, peuples, sachez comment on discerne les vrais apôtres de ceux qui
i je vous prie de dire combien je suis sensible à leur souvenir. Vous savez , mon ami, quelle place vous tiendrez toujours dan
a maison de notre père. Mais à l’entrée, il y a un passage où deux ne sauraient marcher de front, et où l’on cesse un instant de
ée, et le doux délaissement que nous trouverions dans la vie, si nous savions , comme les saints, nous reposer en Dieu ! Ils von
33 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
es. Je t’en donrai molt esforciet eschange ; Çost Lodewis, meillor ne sai en France : Il est mes filz de ma moillier la gen
rai en échange quelque chose de considérable) : — c’est Louis ; je ne sais meilleur (homme) en France : — il est mon fils (n
me tu ? » Cil li a dit : « N’en ai voleir ». Li lous respunt : « J’en sai le veir. Cest meïsme me fist tis pere A ceste sur
L’autre lui a dit : « Je n’en ai vouloir ». — Le loup répond : « J’en sais la vérité ; — - c’est cela même que me fit ton pè
groing entre ses piez Tant que il voie que il face16. Et Ysengrin est sus la glace ; Li sëaus est en la fontaine, Plain de
li escrïa : « Renart », fait-il, « trop en i a ; Tant en ai pris, ne sai que dire. » Et Renart conmença a rire. Si li a di
ever — et tirer le seau à lui ; — il s’y essaie de mainte façon, — ne sait que faire ; ainsi il est en émoi. — Il commence à
— « Renart, fait-il, il y en a trop ; — j’en ai tant pris (que) je ne sais que dire ». — Et Renart commença à rire ; — et ai
des uissiers : et pristrent port, et ancrerent lor vaissiaus. Or poez savoir que mult esgarderent Constantinoble cil qui onque
le lonc et le lé de la vile que de totes les autres ere soveraine. Et sachiez que il n’i ot si hardi cui la chars ne fremist ;
tinople, et prirent port et ancrèrent leurs vaisseaux. Or vous pouvez savoir qu’ils regardèrent beaucoup Constantinople, ces g
rgeur de la ville, qui, parmi toutes les autres, était souveraine. Et sachez qu’il n’y eut [homme] si hardi, à qui la chair ne
et doucereus. Moult a dur cuer qui en mai n’aime, Quant il ot chanter sus la raime As oisiaus les dous chans piteus. En ice
si enflée de vanité, — qu’elle veut avoir robe nouvelle ; — et certes sait se faire une robe si élégante, — qu’il y a là cen
son col, mout bien pigniez et sans coife, et un chapel de paon blanc sus sa teste. Et fesoit estendre tapis pour nous seoi
de droite pité, ne qui peuist en grant pièce parler. Li rois regarda sus yaus très ireusement, car il avoit le coer si dur
s que je passai la mer pour venir ici en grand danger, ainsi que vous savez , je ne vous ai prié de rien ni demandé un présent
germaine67, Echo68, parlant quand bruyt on maine69 Dessus rivière ou sus estan70, Qui beauté ot trop71 plus qu’humaine ? M
le château138 était quelque reste des ennemis139, pour laquelle chose savoir Gargantua s’écria tant qu’il put : « Êtes-vous là
de Paris. L’ayant aperçu, le rôtisseur demanda au faquin : « Veux-tu sus notre différend croire ce noble Seigny Joan ? — O
mit en main un tournois philippus178. Seigny Joan le prit, et le mit sus son épaule gauche, comme explorant s’il était de
e gauche, comme explorant s’il était de poids179 ; puis le timpait180 sus la paume de sa main gauche, comme pour entendre s
gauche, comme pour entendre s’il était de bon aloi181 ; puis le posa sus la prunelle de son œil droit, comme pour voir s’i
e, en ferme attente du rôtisseur et désespoir du faquin. Enfin le fit sus l’ouvroir sonner par plusieurs fois. Puis, en maj
de monnaie, les unes d’argent, les autres d’aloi209, desquelles il ne savait la valeur. Lors, il commença de devenir pensif. I
antasiait212 en soi même : « La monnaie n’est pas de mise213, je n’en saurais avoir ni pain ni vin. Si je la montre aux orfèvre
utres émaux256. Or, parce que je n’avais jamais vu cuire terre, ni ne savais à quel degré de feu le dit émail se devait fondre
étaient bien trouvées, je mettais, comme j’ai dit ci-dessus, le blâme sus les matières ; derechef je faisais nombre de comp
re la seconde composition303. J’étais en une telle angoisse que je ne saurais dire : car j’étais tout tari et desséché à cause
es épreuves310 s’étaient assez bien portées311 et dès lors en pensais savoir assez pour pouvoir gagner ma vie, combien que j’e
ssai refroidir jusqu’au lendemain ; lors je fus si marri que je ne te saurais dire, et non sans cause : car ma fournée me coûta
hais toujours à passer plus outre357 avec frais et mises358, comme tu sais que je fais encore à présent. Quand j’eus inventé
un armet398 doré et une pique, et pour ce399 nous sommes en peine de savoir si ce prodige est bon ou mauvais pour la chose pu
u mauvais pour la chose publique, et en conférons avec les devins qui savent que400 signifie le vol des oiseaux : mais garde-t
un sien ami qui l’était venu voir, de sorte que ce bruit fut semé et su par tout le palais, avant que celui qui l’avait c
et par écrit, ils les poignardèrent tous, hormis un tambour et un qui savait jouer de la flûte, qu’ils réservèrent pour les fa
a un particulier qui eut le courage assez généreux512 pour la venger, savoir , Dominique de Gourgues513, natif du Mont de Marsa
joué524 la veille au Palais-Royal, ou l’on m’avait même prié de faire savoir à ceux qui étaient de mes amis dans le Parlement
anche. — Monsieur, vous vous moquez, et.... Don Juan. — Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu’on me
vrai ; il me fait tant de civilités et tant de compliments, que je ne saurais jamais lui demander de l’argent. (Don Juan acte 
voir, je suis bien las aussi de vos déportements571. Hélas ! que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pa
ieur le philosophe ! Oh ! battez-vous tant qu’il vous plaira : je n’y saurais que faire, et je n’irai pas gâter ma robe629 pour
ernellement, guérir par des paroles, se faire aimer de qui l’on veut, savoir tous les secrets de l’avenir, faire descendre, co
t d’être aimé de nous, on s’éloigne655 de nous rendre un office qu’on sait nous être désagréable ; on nous traite comme nous
ngereuse. Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. Je ne m’en étonne pas : dire la vérité est
cette mutuelle tromperie ; et peu d’amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas,
convainque de sa sûreté, son imagination659 prévaudra. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Qui ne sai
lusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Qui ne sait que la vue de chats, de rats, l’écrasement d’un c
t voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent676 2. Parce qu’on sait que depuis peu j’aime les vers, on m’en apporte d
ulanges, je suis bien aise de vous rendre compte de mon procédé. Vous savez que Mme la duchesse de Chaulnes est à Vitré710; e
cela peut aller. Voici une autre petite proposition incidente : vous savez qu’on fait les foins ; je n’avais pas d’ouvriers 
oyez encore goutte), et, en leur place, j’envoie tous mes gens faner. Savez -vous ce que c’est que faner ? Il faut que je vous
c’est retourner du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gai
r du foin en batifolant dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seu
itoyens, que l’amour de leur commune patrie unissait ensemble. « Vous savez , dit-il763, notre affliction ; Jérusalem est là d
le Languedoc. Le grand prévôt786 ayant rencontré sa litière787 voulut savoir qui était dedans. On lui dit que c’était une dame
me lorsque eux-mêmes ou leurs fils aînés se marient ; mais le marquis savait l’art d’étendre les droits, et faisait tous les a
stronomes qui mesurent la grandeur des astres, et qui voudraient bien savoir le nombre des étoiles, sont d’autant plus surpris
se les compter. Dieu même nous avait dit autrefois que nul homme n’en saurait jamais le nombre ; mais l’invention des télescope
ns autant de diverses plantes. Je pris un de ces insectes, dont je ne sais point le nom… Je le considérai attentivement ; et
eu, mon Cher fils : faites bien mes compliments à vos sœurs813; je ne sais pourtant si on leur permet de vous rendre visite 
 : il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent  ; il s’oriente dans cette région lointaine comme
nterrupteur : « Je n’avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d’original819 : je l’ai appris de Sethon, ambassa
avec de l’esprit, l’air d’un stupide848 ; il oublie de dire ce qu’il sait , ou de parler d’événements qui lui sont connus ;
. (De la mode.) Il n’y a rien qui rafraîchisse le sang comme d’avoir su éviter de faire une sottise. (De l’homme.) H
er de Gramont. — Patience, s’il vous plaît, poursuivit l’autre. Je ne sais comment diable894 ce nigaud895 de marié s’est ren
valise896, la sueur du cheval l’avait tout taché par devant, et je ne sais comment diable il a fait pour raccommoder tout ce
au bal, et, quoiqu’il eût beaucoup d’argent quand je l’ai quitté, que sais -je s’il en aura quand je le reverrai ? Cela dépen
 ; c’est un profit tout clair. Je vous en tiendrai compte899, et vous savez que je suis bon900 pour cette somme. Dites à prés
secours de la raison et que les passions s’attiédissent ; au moins on sait par où on peut les rendre attentifs et réveiller
s grâces de l’enfance ont un lustre qui couvre tout ; on y voit je ne sais quoi de tendre et d’aimable, qui empêche d’examin
lui, Il joignait à son nouveau talent d’étourdir tout le monde je ne sais quoi de son ancienne profession : il remuait sa t
dinaire de la vie ; nulle singularité, ni naturelle, ni affectée ; il savait n’être, dès qu’il le fallait, qu’un homme du comm
fois qu’il a fait fies libéralités ou à ses parents, ou à ceux qu’il savait dans quelque besoin. Les bonnes actions qu’il a f
ions avec un extrême plaisir, jeunes, pleins de la première ardeur de savoir , fort unis et, ce que nous ne comptions peut-être
e bel esprit dont la réputation est si grande en ce pays-ci ? Vous ne savez pas, continua-t-il en s’adressant à l’hôte et à l
ez pas, continua-t-il en s’adressant à l’hôte et à l’hôtesse, vous ne savez pas ce que vous possédez : vous avez un trésor da
’invitai à souper avec moi. « Ah ! très volontiers, s’écria-t-il : je sais trop bon gré à mon étoile989 de m’avoir fait renc
Roi la dupe. Le Roi en rit beaucoup, et encore plus le courtisan. On sut à peu près qui étaient celles qui avaient soufflé
ques du czar Fœdor, ils courent en armes au Kremlin ; c’est, comme on sait , le palais des czars à Moscou : ils commencent pa
appliquent à la question Nariskin et le médecin. Un d’entre eux, qui savait écrire, dresse un procès-verbal ; ils condamnent
itôt un Pichon est parti pour Lyon. Ce pauvre petit est arrivé, je ne sais comment ; il est à la garde de Dieu. Je vous prie
transplanté de Paris à Lyon par le coche ou par charrette. Comment le savoir  ? où le trouver ? J’apprends par un Pichon des Dé
la pompe de sa gloire. Les lecteurs qui aiment à s’instruire doivent savoir que M. Jeannot le père avait acquis assez rapidem
eune marquis : ce gouverneur, qui était un homme du bel air et qui ne savait rien, ne put rien enseigner à son pupille. Monsie
Le maître de la maison commença par lui dire : « Monsieur, comme vous savez le latin et que vous êtes un homme de la cour… —
ue vous êtes un homme de la cour… — Moi, monsieur, du latin ! je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m’en
grâce ; elles n’ont sur nous cette supériorité que parce qu’elles ne savent pas le latin… » Madame fut entièrement de cet avi
it-il. — A être aimable, répondit l’ami que l’on consultait ; et s’il sait les moyens de plaire, il saura tout ; c’est un ar
dit l’ami que l’on consultait ; et s’il sait les moyens de plaire, il saura tout ; c’est un art qu’il apprendra chez madame s
proposa de se faire, comme lui, gouverneur d’enfants. « Hélas ! je ne sais rien, vous ne m’avez rien appris et vous êtes la
re le désespoir et la mort. Cependant l’Arabe, à l’aide du chameau, a su franchir et même s’approprier ces lacunes de la n
pos et le maintiennent dans son indépendance. Mais de quoi les hommes savent -ils user sans abus ? ce même Arabe, libre, indépe
e je perdis la tête ; et, quoique la chaire fût à droite et que je le susse très bien, ayant tourné sans m’en apercevoir, je
cherchai longtemps à gauche. Je m’embarrassais dans les bancs ; je ne savais plus ou j’étais ; et, ne pouvant trouver ni la ch
que qui ne s’est bien développée en moi que longtemps après1161. Elle savait une quantité prodigieuse d’airs et de chansons qu
re naturelle dans des cabinets1167 ; ils ont des colifichets1168, ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais
me les pensionnaires, et prit sans façon ce qui lui revint. Je lui en sus un gré infini, et je trouvai à cela une sorte de
nis du ciel que ceux des villes, se faisaient à mon voisinage1197, on saurait que j’aime la joie, et j’y serais invité. Je port
spère qu’ayant à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mlle de Cléry a en
es, un pot de vingt livres de beurre ; que le tout est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieill
omme qui travaille. À présent, j’ai l’air d’un riche fainéant ; on ne sait qui je suis. Sous son abri je ne redoutais ni la
che daté, et le poison n’a point encore agi. Mais, avec le temps, qui sait ce qui peut arriver ?... (Miscellanea philosophi
s, éd. Assézat, t. IV.) L’homme de lettres et le financier Vous savez que M. Tronchin1230 avait été appelé en poste à L
vous donner. Ils veulent tous de ces billets ; c’est une rage, je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas quand j’en aurai1236
tous de ces billets ; c’est une rage, je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas quand j’en aurai1236 ; je n’irai point dépoui
que j’attends, pourriez-vous me dire quand je serai payé ? — Je n’en sais rien. » Le président était debout, le procureur a
ai pas le temps. — Monsieur, de grâce, faites-moi ce plaisir. — Je ne saurais , vous dis-je. — Monsieur… — Vous m’interrompez. E
on beurre du Mont-Dore, étaient pour nous le plus friand régal. Je ne sais pas quel mets nous eût paru meilleur que nos rave
r accueillis avec cette grâce touchante, et invité mon père à revenir savoir quel serait le succès de l’examen que j’allais su
avec quel tendre zèle il prit soin de m’instruire, et quel attrait il sut donner à ses leçons.... Du mois d’octobre où nous
ques et des lettres. La calomnie La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez : j’ai vu les plus ho
nforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler,
e, maître Doublemain, est souvent un abus : le client un peu instruit sait toujours mieux sa cause que certains avocats qui,
e mot est si mal écrit… il y a un pâté. Brid’oison. — Un pâ-âté ? Je sais ce que c’est. Bartholo, plaidant. — Je soutiens,
ité qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace. A mesu
es brillants répandaient une clarté douce, un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lum
s du malheureux qui luttait contre son bienfaiteur. Il l’emporta sans savoir où il mettait les pieds, tant la fumée obscurciss
dit : « Pleure maintenant comme une femme un royaume que tu n’as pas su défendre comme un homme ». Ils descendirent de la
de La Fontaine. Mon Dieu, m’allez-vous dire, on a lu La Fontaine ; on sait ce que c’est que de Curé et le Mort 1438. Eh bien
, vous plaisantez : Mme Radcliffe1439 n’y suffirait pas. Cependant je sais que vous n’aimez pas à être refusée, et comme je
ine, tout mon corps froid comme un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense
d mal ; mais il ne fait pas bon cosser 1444 avec telles gens, et j’en sais des nouvelles. Je regardais et laissais monsieur
er. Sans cela, dit-il, le pays ne serait pas tenable. Pour moi, je ne sais ce qui en est ; mais semblable recette chez nous
dit Brisquette. Écoute, Biscotine, va jusque devers1461 la butte pour savoir si ton père ne revient pas. Et toi, Biscotin, sui
rdîmes de vue au milieu des Cosaques, et jamais nous ne le revîmes ni sûmes ce qu’il était devenu. Le maréchal, voyant que le
m’afflige, mais chacun doit songer à soi dans ces temps mauvais : qui sait combien ils dureront ? » Le pauvre père se tut, e
vie ». (Histoire de la Révolution d’Angleterre 1490, livre VII.) Savoir dire non Lettre à Mademoiselle Henriette Guizo
la vie, que le principal défaut, de beaucoup de gens, c’est de ne pas savoir se suffire à eux-mêmes. Ils ont besoin, tantôt qu
n même temps, mon enfant, et qui semble contraire à celui-là. Il faut savoir refuser aux gens, même aux gens qu’on aime, les c
nt de n’avoir jamais qu’à être bon et aimable, qu’à dire oui. Il faut savoir dire non et le dire très décidément. J’ai vu bien
oduit dans le monde et dans l’intérieur de la famille, parce qu’on ne savait pas dire non, parce qu’on cédait, avec une molle
« Un seul jour encore, répondit-elle, et je ne demanderai plus rien. Savez -vous que là où vous emmenez ma fille il n’y aura
Marie, si vous voulez prier pour moi, je vous en remercie, mais je ne saurais m’unir à vos prières, parce que nous ne sommes pa
e partirais. Je ne vois que deux choses, être libre ou ne pas l’être. Sais -tu bien que ton avancement est perdu, depuis plus
e. Le général Lauriston1555, qui avait été envoyé par l’Empereur pour savoir la cause de ce nouvel accident, serrait en versan
me un troupeau vers l’armée russe, puis fondirent sur le butin. On ne sait si ce furent six, sept ou huit mille individus, h
leur envoyait-on Hannon qui jamais ne les avait vus combattre, et ne savait rien des promesses qu’on leur avait faites ? Ils
ù ils s’étaient vendus pendant la guerre ; puis ils demandèrent je ne sais combien d’autres choses, et les Carthaginois ne s
emandèrent je ne sais combien d’autres choses, et les Carthaginois ne surent plus comment refuser, ni comment accorder. On leu
cris ; si quelqu’un veut parler, ils l’accablent de pierres, avant de savoir s’il parlera pour ou contre. C’était encore pis a
essus, et Hamilcar eut le commandement des troupes. Ce général habile sut gagner les Numides, dont la cavalerie était si né
trouvait pas de maître d’école, il citait encore ceux de Queyras : «  Savez -vous comment ils font ? disait-il. Comme un petit
chevé1599. Un calligraphe Toute mon éducation devait se borner à savoir de latin ce qu’en savait l’abbé Grégoire1600, à é
he Toute mon éducation devait se borner à savoir de latin ce qu’en savait l’abbé Grégoire1600, à étudier mes quatre règles
des cœurs, des rosaces, Adam et Eve, le portrait de Louis XVIII, que sais -je, moi ? des choses merveilleuses. Ah ! pour la
z-vous, reprenait ma mère, qu’il soit à l’île d’Elbe pour n’avoir pas su écrire ? — Pourquoi ne le dirais-je pas ? C’est u
réchaux ; moi, je dis : « La Providence a voulu que cet usurpateur ne sût point écrire, que ses ordres fussent illisibles,
riture, ses ordres seront littéralement exécutés, ou ses maréchaux ne sauront pas lire. » Et ma mère, que cette éventualité ne
igneurs qui l’entouraient, jusqu’à M. de Lanoue1618, qui, comme on le sait , n’est pas tendre pour le soldat (car Lanoue, dis
omme il était en colère ! il mâchait son cure-dent, de rage ; et vous savez le proverbe : Dieu nous garde des patenôtres de M
-il un nid d’oiseau, d’insecte, une fourmilière ou un empire ? Qui le sait  ? Toute la sagesse humaine ne pourrait décider en
ait pas de moyens de persuasion avec les objets de ses vengeances. Il savait les attirer chez lui et leur faire subir des trai
nement qu’à l’ordinaire. Il se fit expliquer où il était, et quand il sut que c’était au milieu d’un bois, il eut un peu pe
ceux qui le sont. J’ai grand’peur qu’une femme de trente ans, qui ne sait pas encore ce que c’est que d’être mère, n’appren
raisonner avec des marmots1647. — Pourquoi donc pas, Germain ? Je ne sais pourquoi vous avez une mauvaise idée touchant cet
se mit à réciter sa prière, d’abord avec attention et ferveur, car il savait très bien le commencement ; puis avec plus de len
qui se glisse partout, qui ne dort jamais, qui cherche toujours on ne sait quoi, qui vous épie, caché dans les broussailles,
er Molière, j’entends l’aimer sincèrement et de tout son cœur, c’est, savez -vous ? avoir une garantie en soi contre bien des
d’autre part, de ces âmes fades et molles qui, en présence du mal, ne savent ni s’indigner, ni haïr1660. Aimer Molière, c’est
disposé à aimer ni le faux bel esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue nos Trissotins et nos
vinait en lui ! A ce qui émanait de lui ! On sentait — à quoi ? je ne saurais le dire — que, malgré le réel mérite de ses œuvre
it fait. Sa personne, ses regards, sa conversation, respiraient je ne sais quelle autorité naturelle, qui est comme l’atmosp
n colère, et vous allez vous oublier. Van Buck. — Non, monsieur ; je sais ce que je fais. Si je suis le seul de la famille
ton portier1683, et il regimbe quand il n’a pas eu ses étrennes. Dieu sait si tu les lui donnes tous les ans ! Lancé dans un
chez vous. Épargnez, de grâce, vos paroles. Ce que vous pensez, je le sais  ; ce que vous faites, je vous en remercie. Que j’
ie soif de votre bien ? Vous ne me faites pas tant d’injure ; et vous savez que les mauvaises têtes n’ont pas toujours les pl
ue les feuilles se mettaient à frissonner, — sans que l’on ait jamais su pourquoi, et comme pour saluer, elles aussi, le p
ne petite ligne qui mène à Dieuze1721, mon pays natal. Un jour, je ne sais quand, j’y ai vu un train en partance ; le conduc
et de leur serrer la main ; ils sont remplacés par des hommes qui ne savent pas un mot de notre langue. Voilà pourtant le pet
n grand-père s’en aperçut un jour qu’il croyait bien pourfendre je ne sais quel émigré de l’armée de Condé 1736. « Parricide
u rois sous Bonaparte. Mais au commencement de l’année 1814, quand il sut que les étrangers, si longtemps molestés chez eux
ar un contrôle réciproque et de choisir nos amis pour la vie. Vous le savez , les vieux amis sont meilleurs et plus solides qu
natures très distinctes. « Je sens deux hommes en moi », a dit je ne sais quel Père de l’Église1760. Il l’eût dit vrai de T
é. J’étais venu trop vite… Tout à coup il me passa une idée folle. Je savais la chère femme très pieuse, catholique enragée co
s dans tout l’essoufflement d’une grande émotion : « O maman… Si vous saviez  !... — Quoi donc ?… Qu’est-ce qu’il y a encore ?
elques instants ; puis il haussa les épaules et dit : « Cet enfant ne sait que faire ici. Il faut le mettre en pension. — Il
’il avait faite lui-même. J’admirai Pythagore et Fontanet. Moi, je ne savais que des fables. En partant, je reçus de Mlle Lefo
amusant, une séduction pour les yeux et pour l’esprit. Le passant qui sait voir en emporte toujours quelque idée, comme l’oi
es, avec tous les détails. Nous la commençâmes, cette histoire. Je ne sais , ma foi, plus pourquoi nous la commençâmes par le
les abandonner. Seulement on fit l’appel de ceux qui restaient, pour savoir le nom du second qu’on avait perdu : c’était un p
que les Césars, Cela ne peut l’homme recommander, Si à soi-même il ne sait commander ; Et1834 qui le fait est franc et plus
Le lion et le rat1856 … Je te veux dire une belle fable, C’est à savoir du lion et du rat. Cestui1857 lion, plus fort qu’
57 lion, plus fort qu’un vieil verrat1858, Vit une fois que le rat ne savait Sortir d’un lieu, pour autant qu’il1859 avait Man
r toi instrument ne manière, Tu n’as couteau, serpe ne serpillon, Qui sût couper corde ne cordillon, Pour me jeter de cette
car pourquoi et comment Eussé-je pu un autre recourir, Quand je n’ai su moi-même secourir ? Pour faire court1896, je ne s
rir, Quand je n’ai su moi-même secourir ? Pour faire court1896, je ne sus tant prêcher, Que ces paillards1897 me voulsissen
chat Maintenant le vivre1927 me fâche, Et afin, Magny1928, que tu saches Pourquoi je suis tant éperdu, Ce n’est pas pour a
2 ; Un roi pour être grand ne doit rien ignorer. Il ne doit seulement savoir l’art de la guerre, De garder les cités, ou les r
u contre son harnois Recevoir mille coups de lances aux tournois ; De savoir comme il faut dresser une embuscade, Ou donner un
le. Tel roi ne règne pas, ou bien il règne en peur, D’autant qu’il ne sait rien, d’offenser un trompeur. Mais, Sire, ou je m
ouverner sa maison, Sa femme, ses enfants, et son bien domestique, Ne saurait gouverner une grand2006 république. Pensez longte
st-ce quelque dédale2030, où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine, Et n’ai
je le tiens à gloire ; Et quand Flaminius attaque sa mémoire, Il doit savoir qu’un jour il me fera raison D’avoir réduit mon m
.. Nicomède. Ou laissez-moi parler, Sire, ou faites-moi taire. Je ne sais pas répondre autrement pour un roi A qui dessus21
empresserait moins à le faire régner, Si vos armes sous moi n’avaient su rien gagner. Mais parce qu’elle voit avec la Bith
orante. Avec toute la France aisément je le croi2140. Géronte. Et ne savez -vous pas, avec toute la France, D’où ce titre d’h
oisillons : Je vous plains ; car, pour moi, dans ce péril extrême, Je saurai m’éloigner, ou vivre en quelque coin. Voyez-vous
ns), Racan commence ainsi : « Dites-moi, je vous prie, Vous qui devez savoir les choses de la vie, Qui par tous ses degrés ave
t de charmes : La guerre a ses douceurs, l’hymen a ses alarmes. Si je savais mon goût, je saurais où buter2188 ; Mais j’ai les
erre a ses douceurs, l’hymen a ses alarmes. Si je savais mon goût, je saurais où buter2188 ; Mais j’ai les miens2189, la cour,
Tint les trésors2215 chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien le sut dispenser2216 ; Deux parts en fit, dont il soûlai
u me damne2230, Je le trouve assez drôle, et je n’y suis pas âne ; Je sais par quelles lois2231 un ouvrage est parfait, Et C
cène averti de ce qui s’allait faire ; Et jusques à des vers qu’il en savait par cœur, Il me les récitait2233 tout haut avant
triste et confuse Du funeste succès2248 qu’avait eu mon excuse, Et ne savais à quoi je devais recourir Pour sortir d’une peine
ai l’âme ravie. Mercure. Résolument, par force ou par amour, Je veux savoir de toi, traître, Ce que tu fais, d’où tu viens av
276. Mercure. Où vas -tu ? Sosie. Que t’importe ? Mercure. Je veux savoir où tu vas. Sosie. Me faire ouvrir cette porte. P
e. Sosie. Mercure. Heu ? comment ? Sosie. Sosie. Mercure. Écoute : Sais -tu que de ma main je t’assomme aujourd’hui ? Sos
r la mort... ! mercure. Entre tes dents, je pense, Tu murmures je ne sais quoi ? Sosie. Non. Mais, au nom des dieux, donne
me de bien. Sosie. Il a raison. A moins d’être Sosie, On ne peut pas savoir tout ce qu’il dit ; Et dans l’étonnement dont mon
seul, et que n’a vu personne, A moins d’être moi-même, on ne le peut savoir . Par cette question il faut que je l’étonne2296 :
llai déterrer, Je coupai bravement deux tranches succulentes, Dont je sus fort bien me bourrer ; Et joignant à cela d’un vi
Et l’on n’y peut dire rien, S’il n’était dans la bouteille2298. Je ne saurais nier, aux preuves qu’on m’expose, Que tu ne sois
soi-même2324, Qui fait qu’à son mérite incessamment il rit, Qu’il se sait si bon gré de tout ce qu’il écrit, Et qu’il ne vo
adius. Oui, hier il me fut lu dans une compagnie. Trissotin. Vous en savez l’auteur ? Vadius. Non ; mais je sais fort bien
ompagnie. Trissotin. Vous en savez l’auteur ? Vadius. Non ; mais je sais fort bien Qu’à ne le point flatter son sonnet ne
rable ; Et, si vous l’avez vu, vous serez de mon goût. Trissotin. Je sais que là-dessus je n’en suis point du tout, Et que
e j’en suis l’auteur. Vadius. Vous ! Trissotin. Moi. Vadius. Je ne sais donc comment se fit l’affaire. Trissotin. C’est
a plume t’apprendra quel homme je puis être. Trissotin. Et la mienne saura te faire voir ton maître. Vadius. Je te défie en
a sa muse en l’envoyant vers le roi travestie en marquis2352 Vous savez ce qu’il faut pour paraître marquis ; N’oubliez r
i qu’en son cœur ce financier raisonne. Mais pour moi, que l’éclat ne saurait décevoir2365, Qui mets au rang des biens l’esprit
at ne saurait décevoir2365, Qui mets au rang des biens l’esprit et le savoir , J’estime autant Patru2366, même dans l’indigence
ni le plâtre ; Et dans le roc, qui cède et se coupe aisément, Chacun sait de sa main creuser son logement2385. La maison du
s choses ; Fît, des plus secs chardons, des œillets et des roses ; Et sût même aux discours de la rusticité Donner de l’élé
La riche expression, la nombreuse2395 mesure, Sorcières dont l’amour sait d’abord les charmer, De fatigues sans fin viennen
là comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il sut se couronner ; Enfin voilà l’époux que tu me veux
toujours enchaîné de ma gloire passée, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et nous ôte e
nant les malheurs attachés à l’empire, « Je voudrais, disiez-vous, ne savoir pas écrire2422. » Non, ou vous me croirez, ou bie
s les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que lo
nt que de cette contrée Par d’éternels remparts Rome soit séparée. Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la
et jusque dans la Grèce, Par des ambassadeurs accuser ma paresse. Ils savent que sur eux prêt à se déborder2431, Ce torrent, s
éloigné de l’Asie J’en laisse les Romains tranquilles possesseurs. Je sais où je lui dois trouver des défenseurs. Je veux qu
vu, de tes jours, trahison aussi haute ? Sort cruel, ta malice a bien su triompher, Et tu ne me flattais que pour mieux m’
ue2449. Valère. Lis. Hector. Que je lise Sénèque ? Valère. Oui. Ne sais -tu pas lire ? Hector. Hé ! vous n’y pensez pas :
a de richesse, et moins on a de peine. « C’est posséder les biens que savoir s’en passer. » Que ce mot est bien dit ! et que c
sette. Non : c’était seulement pour attraper l’esprit. Albert. Je ne sais maintenant qui retient mon courage, Que, de vingt
sang des martyrs. O fille encore trop chère, Connais-tu ton destin ? Sais -tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’insta
core trop chère, Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais -tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour
coups de l’impie ; C’est là que de sa tombe il rappela sa vie : Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n y peux faire
aites rien d’indigne et de vous et de moi : Si je suis votre fils, je sais mourir en roi. (Mérope, acte IV, sc. ii.) L’
cès, notre singe saisit Un verre peint qu’il met dans sa lanterne, Il sait comment on le gouverne Et crie en le poussant ; «
hien. — Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose, Mais je ne sais pour quelle cause Je ne distingue pas très bien. 
il est prêt à mourir De plaisir. Quel moment pour tous deux ! Que ne sais -je le peindra Comme je saurais le sentir ! Nos bo
isir. Quel moment pour tous deux ! Que ne sais-je le peindra Comme je saurais le sentir ! Nos bons amis croyaient n’avoir plus
uisse et en Italie, revint en 1785 à Paris, où, sans rien publier, il sut faire apprécier son génie d’une société d’élite,
é, Y rampe, et fait mieux voir leur triste nudité. Comment as-tu donc su d’herbes accoutumées. Nourrir dans ce désert tes
plages, O mer ! et berce les images Du Dieu qui t’a donné tes flots. Savez -vous son nom ? La nature Réunit en vain ses cent
« Quel est celui qui nous gourmande ? » La foudre dit à l’aquilon : «  Sais -tu comment ton Dieu se nomme ? Mais les astres, l
e ? » Je regarde le gazon. Leur tombe est sur la colline, Mon pied la sait  : la voilà ! Mais leur essence divine, Mais eux,
ur route, Cédar prit un enfant sur chacun de ses bras, Et marcha sans savoir où le menaient ses pas. Daïdha, regardant l’horiz
l’emporta. Jamais, c’est ma faiblesse, Aux larmes d’un enfant je n’ai su résister ; Et je dis à Chimène : « Il faut la con
fenêtre. Tout à coup, à ses yeux qui cherchent le chemin, Avec je ne sais quoi de lugubre et d’humain Une sombre masure app
t pas un. J’arrive de Sicile, D’Arabie et d’Égypte, et tout ce que je sais , C’est que des peuples noirs devant moi sont pass
vous, du reste, rien à dire. Vous n’avez qu’un défaut, c’est que vous savez lire. Moi pas2738. Ah ! par exemple, il faudra tr
i-bas ; Nous ne te prions pas de nous mettre à la place Des hommes de savoir et des hommes de race, Et de remplir nos mains de
tis.) Sur la mort d’une cousine de sept ans Hélas ! si j’avais su , lorsque ma voix qui prêche T’ennuyait de leçons,
orte Où tu jouais hier te verrait passer morte.... Hélas ! si j’avais su  !... Je t’aurais fait, enfant, l’existence bien d
s fait asseoir comme une jeune reine Au milieu de sa cour. Mais je ne savais pas… et je prêchais encore : Sûr de ton avenir, j
; Tu cessas à la fois de m’entendre et de vivre... Hélas ! si j’avais su  ! (Le Myosotis.) Alfred de Musset (1810-1857
t qui vienne du cœur ; Car n’en déplaise à l’Italie2763, La Fontaine, sachez -le bien, En prenant tout, n’imita rien. Il est so
on y pense. Ma poche est comme une île escarpée et sans bords, On n’y saurait rentrer quand on est en dehors2768. Au moindre fi
ndiants. » Le ton dont il le dit, je ne peux pas l’écrire ; Mais vous savez , lecteur, que j’étais ruiné ; J’avais encor, je c
. Frank. Mes malheurs sont à moi, je ne prends pas les vôtres. Je ne sais pas encor vivre aux dépens des autres ; J’attendr
egardant. Spadille a l’air d’une oie, et Quinola d’un cuistre. Je ne sais pas à quoi je me déciderai. laerte, entrant. Et
soucie, Si votre habit est vert, de s’en apercevoir ? Irus. Puis-je savoir au moins le nom de ce jeune homme ? Laerte. Qu’e
lle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent lire et prier. Elle excitait d’un mot chez ses pe
petits convives Les curiosités de leurs âmes naïves ; Et son heureux savoir , saine et douce liqueur, Nourrissait la raison en
chaque maison Une foule accourut malgré l’âpre saison. Tout ce peuple savait , aussi bien que moi-même, Le lieu marqué par elle
e d’écrire, Quand le père est rentré, le soir, Avec les sœurs il faut savoir Jouer, causer,… même un peu rire. Vous verrez che
ai pour principal souci, Mes enfants, de vous faire une âme. Avant de savoir l’allemand, La physique et le latin même, Aimez !
leur soie2844 : Leur bande au pâturage erre des jours entiers. Je ne sais quel esprit de conquête et de joie Les anime à gr
teur De l’œil d’un homme libre, adorant son auteur. Celui qui n’a pas su haïr la servitude, Celui-là ne peut pas t’aimer -
e promettre contre elle des vengeances prochaines. Il répond indigné. Savez -vous, muscadins, vous qui fouettez les femmes2866
lle voulait un sou, du pain, — rien qu’un morceau ! Elle avait, je ne sais dans quelle horrible rue, Des parents sans travai
il gémir longtemps ? Le brin d’herbe l’amuse et la feuille l’attire ! Sait -on combien de pleurs peut sécher un printemps, Et
ccostait encor les passants, triste et lente ; Son visage à l’instant savait se rembrunir, Et sa voix se traînait et larmoyait
eux que l’âge Avait soumis de force au major allemand2902, Mais qu’on savait toujours Français — mentalement. Ils venaient par
ai pas à chercher mon devoir : Je n’ai qu‘à regarder ses yeux pour le savoir  ! Elle seule a rempli dignement cette tâche D’un
éfendre ! Tout à l’heure, j’étais un brave homme, on m’aimait ; Je ne sais de quels noms votre fils me nommait ; J’étais une
ppelait sauveur, n’est-ce pas, et le reste ! Et comme maintenant vous savez le passé, De tous ces beaux discours vous n’avez
us tous qui m’entourez, Si ma justice a pu faillir, vous jugerez ! Je savais tout hier2906 ; sans haine ou complaisance, J’ai
tblois2912, Pour sa jeune vertu, pour ses nouveaux exploits, Et je ne saurais pas de trahison plus noire D’aimer moins son affr
les refusant que j’en puis être digne. J’entends là cette voix qui ne saurait mentir : Je suis le fils du crime, et non du repe
emagne. C’est vrai, Gérald ! Ton roi, ton juge et ton seigneur, Ne te saurait blâmer pour cet excès d’honneur ; Mais, comme roi
Né à Marly (Seine-et-Oise), mais élevé en Lorraine, André Theuriet a su peindre avec un rare bonheur, dans ses œuvres en
la rive : C’est trop tard ! une main le retient prisonnier. « Vieux ! sais -tu si le fleuve est guéable où nous sommes ? Misé
lle race es-tu ? toi qui, seul, en silence, Te baisses pour mourir et sais mourir longtemps ? (Poèmes.) Le long du quai
Qui meurt, obscur, à l’hôpital ; Et les sacs d’écus qu’on entasse Ne sauraient payer les vingt ans Du joyeux vagabond qui passe,
mi les bois touffus et les genêts amers. Tu ne les liras point, je le sais , ô mon père ! Car tu ne sais pas lire, hélas ! et
nêts amers. Tu ne les liras point, je le sais, ô mon père ! Car tu ne sais pas lire, hélas ! et toi qui fis Tant d’efforts p
ai que mes vers sont clairs, simples et francs, Que ma muse au besoin sait être familière, Puisque, pareil à la servante de
ins, le chantre de la Provence. Il est également l’un de ceux qui ont su le mieux, avec le plus de charme et de justesse,
ous qui passons devant toi qui demeures. II le mal du pays « On sait mieux le français au pays de la neige : Éloignons
tine indulgent me parler de ses chiens. Mais ni le châtelain, dont je savais la gloire, Ni les dames m’offrant les gâteaux et
hé. Une vie à mon gré, vaillante, aventureuse, Libre surtout. Je n’en sais pas de plus heureuse. Un pays ! Du nouveau partou
distingue rien de l’une à l’autre rive. Legoëz Les fleuves ! Oui, je sais . Ça coule à la dérive. Sans doute, c’est de l’eau
en poison. Le sang généreux de la grappe Rend dispos le gaillard qui sait en bien user. Est-ce que l’on va m’accuser De la
e nous citons. 2. C’est la plus célèbre de nos chansons de geste. On sait qu’on appelle ainsi les poèmes épiques de notre m
i (ici), cil (ceux), cose, pour choses, tiestes pour testes. 46. On sait qu’Edouard III, roi d’Angleterre, ayant réduit Ca
ur ; sa dernière condamnation est de janvier 1463, après quoi nous ne savons plus rien de lui. Mais ce vilain homme se trouvai
e xive siècle et dont le souvenir paraît avoir été populaire. 175. Sus ne s’emploie plus que comme adverbe. — Sambreguoi
emiers vers (cinq syllabes chacun) d’une chanson alors très connue. —  Sus , qui est ici préposition avec le sens de sur, ne
ant fait une marque, pour les reconnaître les unes des autres. 254. Sus , adverbe que, jusque dans le xvie siècle, on n’a
e de Gourgues, gentilhomme protestant ; son expédition est de 1567. —  Savoir  : c’est à savoir. — Entreprise, initiative. 514.
ntilhomme protestant ; son expédition est de 1567. — Savoir : c’est à savoir . — Entreprise, initiative. 514. Sienne, ville d
e ses Mémoires à une personne qu’il appelle Madame, sans qu’on puisse savoir de qui il s’agit. Peut-être d’ailleurs l’auteur a
s. Congru, correct. 538. Se passa, se surpassa. 539. Monsieur. On sait qu’on appelait ainsi le frère du roi. Il s’agit i
le naturel ne se trouve point où il y a de l’affectation. » 545. On sait que le surintendant général des finances Fouquet
ieurs reprises en Poitou sous Louis XIII et sous Louis XIV et nous ne savons à quelle session fait ici allusion La Fontaine.
rie, couvent de la Visitation, au faubourg Saint-Jacques. 680. On ne sait rien sur cette Agnès, ni sur Mme du Housset, nomm
des nouvelles que je puisse vous transmettre. 689. Entendez : je ne sais rien d’autre que ce que je vous ai dit dans cette
la note 1 de la page 72. 715. Que les poètes ont célébrée. Nous ne savons à quel fait précis ces mots font allusion. Mais M
let que votre enfant se porte bien et que Philisbourg est pris… On ne sait point de détail, sinon qu’il n’y a point eu d’ass
surément l’un des éléments de l’amour de la patrie elle-même, mais ne saurait être confondu avec lui : un Français né dans les
e, en se rencontrant, comme nous nous serrons la main aujourd’hui. On sait que Molière, dans le Misanthrope, s’est beaucoup
inion du philosophe Anaxagore, qui vivait au ve siècle av. J.-C.. On sait que le Péloponnèse était la partie la plus méridi
e tous les conviés, sauf la mariée et le chevalier de Gramont. 891. Savoir , c’est à savoir. 892. Voilà-t-il pas, phrase el
és, sauf la mariée et le chevalier de Gramont. 891. Savoir, c’est à savoir . 892. Voilà-t-il pas, phrase elliptique : n’y a
de Saint-Lô ou Saint-Loup à Angers. 935. Contentez-vous [de ceci, à savoir ] que je pouvais ; le tour n’est guère à imiter.
ernante du licencié. 1016. Autrement que lui de sa méthode. Jacinte savait qu’elle devait hériter d’une grande partie de la
r, quelque chose de singulier, d’original, d’un peu bizarre. 1040. A savoir qu’il le prenait pour un fou. 1041. Succès, iss
lle : aller en Alger. 1099. Finit par proclamer, finit par ceci, à savoir qu’on proclama (juin 1682). 1100. Lettres paten
appelait sou pour livre certains droits additionnels qu’on payait en sus d’une taxe ou d’un prix convenu ; la capitation e
exprimait lui-même dans une lettre à Mme du Deffand (19 mai 1754) : «  Savez -vous le latin madame ? Non ; voilà pourquoi vous
itinéraire. Le mille anglais vaut 1609 mètres. 1146. Cinq lunes. On sait aujourd’hui que Saturne, entouré d’un anneau lumi
ions » 1195. Je suis encore homme. Rousseau veut faire entendre (on sait que c’est là son thème favori) que ceux qui viven
t-à-dire à la manière de Mme Geoffrin, comme Mme Geoffrin les aime ou sait en offrir. C’est en effet Mme Geoffrin qui, pour
accent grave. 1282. La fortune des époux étant mise en commun, il ne saurait être question entre eux de dette et de créance :
rler, des biens que nous nous faisons à nous-mêmes par avance. » — On sait que, d’une manière générale, La Rochefoucauld (vo
cture a été en 1828 réunie à celle des Gobelins. 1303. Virginie. On sait que c’est le nom de l’héroïne du livre célèbre Pa
1. Voir la note 2 de la page 222. 1372. Homère est représenté, on le sait , sous les traits d’un mendiant allant de ville en
estiaux. 1392. Croissants. Ce sont ses cornes recourbées. 1393. On sait que c’est avec ces attributs, en effet, que les a
igine des armes de l’ancienne monarchie française, qui étaient, on le sait , trois fleurs de lys, dont la figure ressemblait
tout faisait de lui un de ces conteurs si attachants et si rares qui savent mêler au charme des réminiscences personnelles to
e est le patron de l’Angleterre. 1489. Souvenez-vous. On n’a jamais su à quelle recommandation se rapportait ce mot. (No
mission de l’assister jusqu’à ses derniers moments. 1531. On ne nous saura pas mauvais gré de reproduire ici un fragment du
iées par la librairie Jouvet et Cie. 1540. Septembre 1812. 1541. On sait que le croissant est l’emblème de la puissance tu
ançais furent-ils entrés dans Moscou (16 septembre) que le feu, on le sait , se déclara dans la ville, d’où les Russes étaien
de Rome. 1571. Calmann Lévy, éditeur. 1572. Oiseau national. Nous savons seulement qu’une légion formée exclusivement par
mnité, par des pensions, appelées pensions des donataires. 1592. On sait que le traité de Paris (1814), consacrant l’abdic
ils appelaient l’usurpateur n’était même pas d’origine française ; on sait en effet que lorsque Napoléon Bonaparte naquit à
c), village du canton de Prayssas, dans l’arrondissement d’Agen. Nous savons par Montluc (Commentaires, édition de la Société
de Saint-Merry, que Marot appelle à dessein saint Marry (marri, on le sait , veut dire fâché). 1887. Si, ainsi, certes. 1
et confié, suivant la fable, au centaure Chiron. Les Centaures, on le sait , étaient représentés comme des êtres moitié homme
ait que, quand il serait vrai que.... 2035. La barque de Charon. On sait que Charon était, dans la mythologie grecque, le
s’était trouvé le plus proche héritier après la mort de Henri III. On sait que Henri IV s’était converti en1593 au catholici
ophe pure, harmonieuse, animée, pleine de grâce et de facilité. Je ne sais rien, nulle part, où il y ait plus d’imagination,
oitié du xviie siècle avec le sens de bonheur. 2060. Dauphin. On sait que l’héritier présomptif de la couronne portait
2076. Entendez : il est roi, lui aussi, — roi de ses passions, qu’il sait gouverner, modérer, et la métaphore se développe
s des Observations sur les remarques de M. de Vaugelas. Tout le monde sait d’ailleurs quelle inaltérable amitié unit les deu
’une sérénade qui a été donnée sur l’eau à une dame : Dorante, qui ne sait même pas de quelle dame il s’agit, mais qui trouv
. Que rien ne doit fuir, à qui rien ne doit échapper, qui devez tout savoir . S’éclata. Voir la note 7 de la page 20. 2188.
faire plusieurs parts, distribuer. — La suppression du pronom sujet ( sut , pour il sut) était très fréquente au xvie siècl
urs parts, distribuer. — La suppression du pronom sujet (sut, pour il sut ) était très fréquente au xvie siècle : La Fontai
ce que Sosie ajouterait, si Mercure ne lui coupait la parole. 2283. Sus , interjection qui sert à exhorter, à exciter : « 
ille : et il n’y a plus rien à désirer pour justifier ce qu’il dit, à savoir qu’il est Sosie, à moins qu’il n’ait été caché da
ents doux et les passions fortes. Vadius veut donc dire que Trissotin sait également bien observer et rendre les caractères
ment bien observer et rendre les caractères et les passions, ou qu’il sait peindre tour à tour les sentiments les plus tendr
permission de lui présenter son ami Vadius, un savant, disait-il, qui sait du grec, Madame, autant qu’homme de France. Malhe
ongue route. 2349. L’auteur des Satires. Boileau (voir page 564. On sait que Boileau a plusieurs fois, dans ses Satires, a
364. Un magistrat. Les charges de magistrat s’achetaient. 2365. Ne saurait décevoir. Moi, qui ne me laisse pas tromper par u
. Au branle de sa roue, sans m’inquiéter du mouvement de sa roue. On sait qu’on représente la Fortune avec une roue, dont l
au xiie siècle, dans le sens de soumettre à, se soumettre à. — Nous savons d’ailleurs que où est très souvent employé au xvi
éalité de Cordoue. Mais il vécut à Rome : d’ailleurs l’Espagne, on le sait , était province romaine. 2452. A carte triple.
66. Où : auxquels, dans lesquels, sur lesquels. Sens fréquent, on le sait , au xviie siècle. 2467. Malherbe, dans une par
ulait forcer Mérope à l’épouser. 2494. Par un crime funeste. Mérope sait que Polyphonte a tué son mari ; mais elle ne peut
2508. Défilé des Apennins, qui conduit de la Lombardie vers Gênes. On sait que nous perdîmes cette dernière place après la d
jet-là ils ne se détachent pas. Telle est la pensée de Voltaire. — On sait que la passion du jeu, et surtout des jeux de car
t dans la première partie du ve siècle avant Jésus-Christ, fut, on le sait , le plus grand des lyriques grecs. 2522. La cata
e. » Deliberata morte ferocior. (Odes, I, xxxvii, 29.) 2526. On sait que les Grecs, commandés par Thémistocle, remport
u’on te fasse. » (Essai sur les mœurs. II.) 2552. Beaux esprits. On sait que l’expression de bel esprit s’emploie assez so
nous faire comprendre le sentiment qui inspire la pièce de Chénier, à savoir que la liberté est la mère de tous les désirs gén
482) ; mais il ne semble pas que le caractère de Louis XI et ce qu’il savait de lui aient inspiré des sentiments très favorabl
celle-là par le vice-amiral Brueys, qui fut tué dans la bataille ; on sait que la victoire resta aux Anglais. 2653. Y, à l
rsées de sa vie. 2661. La voix la plus aimée, celle de sa fille. On sait que Jephté, neuvième juge d’Israël (xiiie ou xii
dans le style le plus familier. 2738. Moi pas. Ellipse : moi, je ne sais pas. 2739. Blanchir , nettoyer. 2740. Entendez
ndais de l’Irlande. La misère des fermiers irlandais contraint, on le sait , à l’émigration un grand nombre d’entre eux ; c’
rlotte Corday (1768-1793), descendante du grand Corneille, tua, on le sait , Marat, pour délivrer la France de sa tyrannie, e
e n’est pas ternie à leurs yeux par la cruelle révélation. 2906. Je savais tout hier. Je savais dès hier que Gérald était fi
leurs yeux par la cruelle révélation. 2906. Je savais tout hier. Je savais dès hier que Gérald était fils de Ganelon. 2907.
Dentu, éditeur. 2916. Œuvres publiées chez Lemerre 2917. Fléau. On sait qu’on appelle ainsi un instrument composé de deux
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
Que nous ont laissé nos parents :   Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage Vous le fe
re » Ainsi fut fait ; et de tous deux On mit près du but les enjeux3 Savoir quoi, ce n’est pas l’affaires, Ni de quel juge l’
ait qu’en rampant ! « Et quand ce serait un royaume, Je voudrais bien savoir , dit-elle, quelle loi En a pour toujours fait l’o
t la violence, Peut-être en votre place ils auraient la puissance, Et sauraient en user sans inhumanité. Celle que vos préteurs o
n la pensée. La majesté de vos autels Elle-même en est offensée. Car, sachez que les immortels Ont les regards sur nous. Grâce
vait dit cet homme, Pour servir de modèle aux parleurs à venir. On ne sut pas longtemps à Rome Cette éloquence entretenir.
rt ne surprend point le sage ; Il est toujours prêt à partir, S’étant su lui-même avertir Du temps où l’on se doit résoudr
e ses personnages et les met en scène avec l’habilité de Molière ; il sait prendre dans l’occasion le ton d’Horace, et mêler
evenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien sut le disposer ; Deux parts en fit, dont il soulait
t (1549-1596), admirateur de Ronsard, a exprimé les vœux que voici : Sais -tu, mon Chanlecy, comme j’aurois envie De vivre p
. » L’écuyer surpris demande au chevalier pourquoi cette prière. — Ne sais -tu pas, lui répond son maître, que l’Èbre qu’il f
! et grand bien fasse aux ciceroni qui vous enseigneront ce qu’ils ne savent pas, aux oies enfin qui tiendront le bâton qui vo
’elle pourra nous donner. Et notre père, comme il sera heureux ! » On sait que Jacquemont mourut au fond des Indes, en plein
; il va finir par une digression ; il va écouter sa péroraison. Il ne sait pas les principes de l’escrime oratoire. Mais il
ue vous menez le chariot ? Est-ce « à vous ou aux chevaux que je dois savoir gré du chemin que je fais ? Peut-être aussi dois-
rivé à chacun de nous, en revenant de voyage, de trouver, parmi je ne sais combien de lettres, un certain nombre de billets
une peccadille. Il est resté tyran, mais devient hypocrite. « Qui ne sait dissimuler ne sait régner. » 1. S’il le faut. R
est resté tyran, mais devient hypocrite. « Qui ne sait dissimuler ne sait régner. » 1. S’il le faut. Restriction grosse d
ne foi et d’adresse ingénue. 1. Il y a, dans tous les arts, un je ne sais quoi qu’il est bien difficile d’attraper. Tous le
inault, ni les Animaux malades de la peste, que fit La Fontaine, sans savoir même ce qu’il faisait. Il faut avouer que, dans l
souveraines De celui qui fait tout, et rien qu’avec dessein, Qui les sait que lui seul ? Comment lire en son sein Aurait-il
n : discuter n’est point causer. Surtout point de monologues : qui ne sait pas écouter ne sait pas causer. Les bavards sont
oint causer. Surtout point de monologues : qui ne sait pas écouter ne sait pas causer. Les bavards sont l’opposé des causeur
r. Les bavards sont l’opposé des causeurs. Le causeur est l’homme qui sait lancer le volant, et qui sait le recevoir, qui je
es causeurs. Le causeur est l’homme qui sait lancer le volant, et qui sait le recevoir, qui jette et ramasse la balle à prop
dans tout ce qu’elle a d’excellent. Lisez-le, et dites si Anacréon a su badiner avec plus de grâce, si Horace a paré la p
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
ion l’adroite fausseté Ne tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. Sais -tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces,
fade et rebutant1 ; L’esprit rassasié le rejette à l’instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire2 : Souvent la peur
 ; L’esprit rassasié le rejette à l’instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire2 : Souvent la peur d’un mal nous co
ui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui dans ses vers sait , d’une voix légère, Passer du grave au doux, du p
t d’un nuage épais toujours embarrassées ; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’écrire, apprenez à pense
zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ; Mais sachez de l’ami discerner le flatteur. Tel vous semble a
foi1 ; C’est peu d’être agréable et charmant dans un livre ; Il faut savoir encore et converser et vivre. Travaillez pour la
u’un sordide gain2 Ne soit jamais l’objet d’un illustre écrivain. Je sais qu’un noble esprit peut sans honte et sans crime
est bien expressif. L’ennui sera toujours le châtiment de ceux qui ne savent pas obéir au devoir du travail. 5. Offusqué veu
os désirs. Nature ne peut pas l’âge en l’âge confondre : L’enfant qui sait déjà demander et répondre. Qui marque asseurément
s achève. 2. « L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et les estimer. « Ne voul
face ! Vous m’avez appris, mon cher père, à fuir ces bassesses, et à savoir vivre comme à savoir écrire. Les Muses, filles d
ppris, mon cher père, à fuir ces bassesses, et à savoir vivre comme à savoir écrire. Les Muses, filles du Ciel, Sont des sœur
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
ns et des principes qui sauvegardent l’intégrité du génie français, à savoir la raison, la mesure, la règle, et ce bon sens dé
ivain, ce sont des charges et des devoirs. Quiconque a tenu une plume sait ce qu’il en coûte pour être goûté, ou seulement p
es ? Pour la propriété, ce n’est pas assez d’être bien doué ; il faut savoir la langue et avoir pesé dans les écrits des modèl
me peut y être engagée ; car celui qui s’est fait écrivain, et qui ne sait ni ne pratique les lois du discours, combien n’es
ubtilités. La fable, du moins, aurait dû échapper aux théories. Je ne sais si c’est la tyrannie ou la liberté qui donna nais
une dont s’accommodent un plus grand nombre d’esprits. Il n’y faut ni savoir ni points de vue particuliers. Si un certain degr
ceux devant lesquels on ne dit rien impunément, vont plus loin ; ils savent saisir une première ressemblance entre les caract
ssemblance entre les caractères des hommes et ceux des animaux : j’en sais qui ont cru voir telle de ces fables se jouer dan
vé à se défier même de ses espérances, alors revient le fabuliste qui savait tout cela, qui le lui dit et qui le console, non
6. M. Villemain. Il est le premier par l’éclat oratoire, mais on ne saurait assigner des rangs à des talents si divers. 1. M
ette fable, tout en lui prêchant toujours la docilité. On eut peine à savoir la cause de ses pleurs ; on la sut enfin : la pau
urs la docilité. On eut peine à savoir la cause de ses pleurs ; on la sut enfin : la pauvre enfant s’ennuyait d’être à la c
lait ; il recommande aux nourrices de les leur apprendre : car on ne saurait s’accoutumer de trop bonne heure à la sagesse et
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
s légers, comme les fables, les narrations badines et les lettres, il sait saisir ces traits simples, plaisants et naïfs qui
à l’usage de la jeunesse. En travaillant à décomposer une œuvre qu’on sait par cœur, on sera surpris d’avoir jusqu’alors lai
vous avez été reçu chevalier avec quelques autres traîneurs, et je ne saurais douter que le courrier ne parte demain pour vous
s fortes. Ce que la vôtre souffre, il n’y a qu’une mère qui puisse le savoir , et une mère aussi heureuse que vous l’avez été…
tant à vous louer de la fortune et de la nature, que quelqu’un qui ne saurait pas ce qu’elles vous ont ôté, en voyant ce qu’ell
peut dire si elle est véritablement à plaindre ? Tout ce que nous en savons , c’est qu’elle n’est plus avec nous, qu’elle n’es
ars. (1707.) N° 12. — Au duc de Retz. Monseigneur, Vous vous savez peut-être bon gré d’être généreux, détrompez-vous
ues sans s’effrayer, et je jurerais bien qu’il est aussi impatient de savoir ce que je lui demande, que je suis assuré de l’ob
rire il y a huit jours, mais il me fut impossible de le faire ; je ne sais pas même si j’en pourrai venir à bout aujourd’hui
s vois qu’en idée ; et quoique je songe assez fortement à vous, je ne saurais pourtant empêcher qu’il n’y ait cent cinquante li
il m’en faut revenir là : mais que vous mander ? Sans mentir, je n’en sais rien pour le présent. Faites-moi une grâce, donne
aimable personne. Pour moi, j’en suis touchée au dernier point. Vous savez l’inclination naturelle que j’avais pour elle. Si
e l’introduise auprès de vous. N’est-ce pas se moquer des gens ? Vous savez l’estime et l’amitié que j’ai pour lui ; vous sav
r des gens ? Vous savez l’estime et l’amitié que j’ai pour lui ; vous savez que son père est l’un de mes plus anciens amis ;
ui ; vous savez que son père est l’un de mes plus anciens amis ; vous savez vous-même le mérite de l’un et de l’autre ; et vo
mieux. Celle-ci vous sera rendue par M. de M***. Je veux mourir si je sais son nom. Mais enfin, c’est un fort honnête homme,
us ne l’eussiez point faite : outre qu’elle est assez médiocre, je ne saurais trop vous recommander de ne vous point laisser al
votre conduite avec lui. Je connais les manières des provinces, et je sais le plaisir que l’on y prend à nourrir les divisio
es larmes. Vous êtes homme, vous avez été subjugué par votre colère ; sachez maintenant en triompher. Songez que le Seigneur n
spère qu’ayant à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mlle de Cléry a en
ses un pot de vingt livres de beurre ; que le tout est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieill
r cela, et elles disent tout. Mais elle ne s’en tient pas là, et elle saura réhausser encore le mérite de ce compliment par e
cent mille compliments est tout-à-fait gaie, et la parenthèse (je ne sais quel jour c’était que son hier) est une petite m
douces impressions. Guyet. N° 32. Boileau à Racine Boileau ne sait d’abord, dit-il, comment remercier son ami . Cel
un pur artifice de langage, une espèce de litote : car si Boileau ne savait pas se tirer d’affaire en écrivant, qui pourrait
sance ; troisième remercîment : Tout l’embarras de l’écrivain est de savoir comment il s’acquittera. A dire vrai, j’aime peu
plus ingénieux dans un remercîment. Ainsi, quand Boileau dit qu’il ne sait comment remercier son ami, nous fait-il partager
nt souvent la vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait savoir , et ne sait que ce qu’il faudrait ignorer. Fléch
vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait savoir, et ne sait que ce qu’il faudrait ignorer. Fléchier. Oraison
ommes armés qui suivent aveuglément les ordres d’un chef, dont ils ne savent pas les intentions, c’est une multitude d’âmes po
étruire. Reste dans tes bosquets, ô violette bien aimée ; heureux qui sait , comme toi, répandre des bienfaits et cacher sa v
de danger que jamais ; qui noircit ce qu’il ne peut consumer, et qui sait plaire et briller quelquefois avant que de nuire.
qui loue en face et déchire en secret ; une légèreté honteuse qui ne sait pas se vaincre et se retenir sur un mot, et qui s
ifie souvent sa fortune et son repos à l’imprudence d’une censure qui sait plaire : une barbarie de sang-froid qui va percer
différence. Le genre est sous-entendu. Mon héros, c’est l’homme qui sait maîtriser sa colère , et n’est ni conquérant, ni
dupe de sa complaisance, jouet des autres et de lui-même ; on ne lui sait aucun gré de ce qu’il fait de bien ; on lui attri
t ôtés, les négligences corrigées, les abus réformés ou prévenus : il savait punir, il savait encore mieux pardonner. ‌Vaste d
gences corrigées, les abus réformés ou prévenus : il savait punir, il savait encore mieux pardonner. ‌Vaste dans ses desseins,
 ; il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent  ; il s’oriente dans cette région lointaine, comme
errupteur. « Je n’avance rien, dit-il ; je ne raconte rien, que je ne sache d’original, je t’ai appris de Sethon, ambassadeur
ar hasard, il portait de l’or ; un double Napoléon se fit jour, on ne sait comment, à travers son gousset ; un locataire qui
oit nulle part. Pour un père on n’a plus de respect ni d’égard. On ne sait ce que c’est que de payer ses dettes, Et de sa bi
t en prendra texte, pour exalter le mérite du grand naturaliste qui a su toujours proportionner son style aux objets qu’il
e Delille, devenu aveugle et pauvre, parlât de ses infortunes. On lui sait gré de ce mouvement qui rentre dans les mœurs ora
is content de mourir. LE CONNÉTABLE. Qu’as-tu donc ? Est-ce que tu ne saurais te consoler d’avoir été vaincu et fait prisonnier
un jour roi. LE CONNÉTABLE. Hé bien ! j’ai tort, je l’avoue ; mais ne sais -tu pas combien les meilleurs cœurs ont de peine à
heureux d’avoir toutes ces lumières ! car, à plus forte raison, vous saviez parfaitement tout ce qui regarde l’homme ; et cep
ste toujours quelques difficultés sur ces matières ; mais enfin on en sait autant que la philosophie peut en apprendre. MOLI
it autant que la philosophie peut en apprendre. MOLIÈRE. Et vous n’en saviez pas davantage. PARACELSE. Non, n’est-ce pas bien
s. PARACELSE. Vous traitez de ridicules des mystères où vous n’a- vez su pénétrer, et qui en effet sont réservés aux grand
étudié les sottises des hommes. PARACELSE. Voilà une belle étude ! Ne sait -on pas bien que les hommes sont sujets à faire as
que les hommes sont sujets à faire assez de sottises. MOLIÈRE. On le sait en gros et confusément : mais il en faut venir au
esprit ne sont pas au-dessus de la destinée des habits. J’ai vu je ne sais combien de livres et de genres d’écrits enterrés
E. Et quelle ?     SCAPIN. Je l’ai trouvé tantôt tout triste de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m’avez mêlé a
nscience ! SCAPIN. Vraiment oui, de la conscience à un Turc. GÉRONTE. Sait -il bien ce que c’est que cinq cents écus ? SCAPIN
-il bien ce que c’est que cinq cents écus ? SCAPIN. Oui, Monsieur, il sait que c’est mille cinq cents livres. GÉRONTE. Croit
n’aurais pas cent Francs de tout ce que vous dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu’on m’a donné. GÉRONTE. y Mais
APIN. Fort bien. GÉRONTE, de même. Et que si jamais je l’attrape, je saurai me venge de lui.    SCAPIN. Oui.    GÉRONTE, reme
IMANCHE. Monsieur, vous vous moquez, et... DON JUAN. Non, non ; je ne sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu’on me
toutes ces demandes du juste, autant par pitié que par amour. Et qui sait  ; si dans le cas où Abraham eut continué et fut a
rait pas pardonné ? Mais Abraham n’a point voulu tenter Dieu ; car il savait que, si la miséricorde divine est infinie, la jus
tient à la fois de l’ironie et de l’allusion, et qui, répété à qui le sait comprendre,  manque rarement de provoquer le sour
tout vu, il a tout entendu. Chacun sera traité suivant ses œuvres. Ne savez -vous pas que, par un pouvoir dont la source se pe
ux dépôt ; il leur fit signe, et ils se relevèrent consolés : car ils savaient que ce n’était pas ce corps rendu à la poussière
eule sur le gazon, comme une ambitieuse ; tu es une folle ! Tu devais savoir qu’une goutte d’eau n’est rien par elle-même, mai
s la fourmi, et d’un ton suppliant il lui dit : « Bonne voisine, vous savez que la bienfaisance est l’apanage du riche et le
Oh ! oh ! dit-il tout bas, ne soyons pas superbe. De notre obscurité sachons nous consoler. La nature a voulu compenser toute
pour mal faire, il a fallu qu’un démon se mêlât de la chose encore ne sait -il lequel ; aussi, sans le diable il n’eut pas cé
gi ; je tondis, il n’a point arraché herbe tendre ; en la tondant, il savait quelle deviendrait forte pour le temps de la fauc
iment d’indifférence : car, dans un dialogue de quelques lignes, il a su prouver admirablement son épiphonême. Voyons d’ab
simple démenti : tu la troubles  ; puis il change de question : Je sais que de moi tu médis ton passé . C’est là une affi
ux encore, le repos : non-seulement parce que le bruit des villes n’y saurait pénétrer ; mais aussi parce qu’elle n’est pas mêm
ore ; c’est encore l’air du temps du bonheur qu’il redit, car il n‘en sait qu’un ; mais, par un coup de son art, le musicien
coups de mer. La nuit vient plus horrible encore ; les nuages pèsent su la mer, tout l’horizon se déchire d’éclairs, tout
servent leur verdure pendant l’hiver, ce qui est très utile, comme on sait . On se dédommage de tout cela par des promenades
ster seul. C’est un petit être sans prévoyance et sans force qu’on ne saurait abandonner à lui-même. Il a besoin de l’œil mater
e, chante, il grandit, il s’anime comme tous les autre enfants, il ne sait pas ce que c’est que la misère, est aussi heureux
toi tout est mystère ; Tu n’es pas son fanal, et tes molles lueurs Ne savent pas nourrir le fruit de ses sueurs ; Il ne mesure
ns ma chambre ; p. C’est celle dont le mur s’éclaire du couchant : Tu sais que pour le soir j’eus toujours du penchant, Que
jour, ont pris leur essor dans les airs, surpris par les ténèbres, ne savent où voler. La tourterelle se précipite au-devant d
vu. Il semble que nous considérions une toile, où l’art du peintre a su faire mouvoir les acteurs d’un drame et de telle
des crocodiles, même des longs-pieds des hérons et des flamands ; il sait trop bien qu’il faut peindre ici le beau, et qu’u
. Par cette figure l’auteur procède du connu à l’inconnu, et pour qui sait ce qu’est le Nil, la magnificence et l’utilité du
rotéger. Allusion au proverbe : Il y a un Dieu pour les ivrognes. On sait , en effet, que l’ivrogne franchit fort adroitemen
tué plus de vingt mille Perses. Un seul Spartiate ayant réussi, on ne sait comment, à quitter le champ de bataille, court an
lages de la Troade ; deux frégates et une corvette, abandonnées on ne sait comment, de leurs équipages, sont emportées par l
e sera que le prélude des malheurs que l’avenir vous prépare. Si j’ai su lire au livre des destins, chaque année ramènera
obscurité et vive éternellement dans le souvenir des mortels ! Ils ne savent ni reculer, ni se couvrir de leurs armes : l’ombr
n secret que jamais je ne révèle à un ennemi, que t’importe mon nom ? Sache seulement que je suis un des guerriers qui ont em
raissaient en avoir beaucoup versé ; il y avait dans sa douleur je ne sais quoi de calme et de profond, qui annonçait une âm
dorment pour toujours, et la lampe encor veille : On les plaint : on sait mieux plaindre que secourir : Vers eux de toutes
, ils forment dans leurs mouvements, ce bruit qu’Alonzo reconnaît. Il sait que le venin de ces serpents est le plus subtil d
ans y mordre. Les personnes qui ont monté sur les tours de Notre-Dame savent qu’il y a un renflement de la pierre immédiatemen
la plus touchante de lui sauver la vie en lui tendant la main. Je ne saurais vous dire à quel point était lamentable cet accen
ompenses d’avoir voulu te tirer du péril !    — Oui, reprenait-il, je sais que j’aurais pu me sauver avec toi, mais j’aime m
es yeux. Bug-Jargal et on chien étaient au bord de la crevasse. Je ne sais s‘il avait entendu ma voix ou si quelque inquiétu
une fille de courir dans sa chambre pour reprendre son chapeau… Je ne sais si en montant l’escalier ses pensées du matin dur
t, il attrape enfin un de ses longs rubans blancs, il l’attire à lui… Savez -vous ce qui en sortit ? Chose incroyable ! chose
s noms ? — Non, Bébé sert pour tous. — Fort bien, reprit l’apôtre, Tu sais facilement distinguer l’un de l’autre ; — Oh ! po
t plus question ; Pauvre Qui es, reprit en larmoyant l’élève, Vous ne savez donc pas ? le loup me l’a croqué ; Depuis ce tem
ni à te nourrir ni à te défendre ; ton âme était dans la nuit ; tu ne savais rien, tu me dois tout. Serais-tu assez ingrat pou
! » s’écria le sauvage. Et, après un moment de silence, il ajouta : «  Sais -tu que j’ai été père ?… je ne le suis plus. J’ai
t… Tu n’as fait qu’une bonne action dans la vie, ce fut hier, sans le savoir . J’étais dans la cour de ton palais : un porc, an
parut point dans la cité des palmiers, et les habitants de Dehli, qui savaient que l’empire devait à sa sagesse le gouvernement,
onnage de la ville. Il l’entretint de divers sujets, dans lesquels il sut faire entrer adroitement tant d’éloges de la géné
a science ne comprend que les remèdes qui conservent la vie : je n’en saurais préparer d’autres, et je ne me suis jamais mis en
ekul répondit qu’il ne donnait là qu’une vaine excuse : que celui qui savait les moyens de sauver, savait aussi les moyens de
t là qu’une vaine excuse : que celui qui savait les moyens de sauver, savait aussi les moyens de perdre. Il pria, menaça, prom
en de beaux messieurs, il y avait du poète en lui, et cependant il ne savait pas ce que c’était qu’un vers. Oh ! il savait mie
lui, et cependant il ne savait pas ce que c’était qu’un vers. Oh ! il savait mieux que cela, il savait sentir ; les autres sav
vait pas ce que c’était qu’un vers. Oh ! il savait mieux que cela, il savait sentir ; les autres savent parler. Un soir, il ét
un vers. Oh ! il savait mieux que cela, il savait sentir ; les autres savent parler. Un soir, il était assis sur une pierre gr
t a se mouvoir sur la cuisse au jeune paysan.. ; Horrible sensation ! Savez -vous ce que c’était ?… Un énorme crapaud !… Oui,
ans tout ce qu’il venait de voir il n’y avait point de prodige… Je ne sais ce qu’il fit du crapaud, s’il le tua ou s’il le l
quoi elle finit par mettre la main sur l’assassin. Il vous suffira de savoir que cette histoire est toute véritable, et que su
’un antre redoutable à tant d’êtres vivants, mais dont sa pitié avait su lui faire un asile. Cette femme, privée avec doul
e des monstres dévorants. Deux jours après, quelques soldats allèrent savoir la destinée de cette malheureuse victime. Ils la
u soleil ; et ses fruits ! comment les décrire ? Rien sur la terre ne saurait être comparé à leur attrayante beauté. Par Mahome
 ! et vous le souffrez, ô mon Dieu !  écoute… détourne la tête… Tu ne sais pas, tu ne peux prévoir l’effet que produira sur
s dure que celle d’un chamois ? — Peut-être, répondit Guillaume. — Tu sais que je suis bon enfant, reprit François (c’était
couleur de son sac et l’immobilité de sa personne, que le voisin, qui savait qu’il était là, ne pouvait pas même le distinguer
pe encore ; Il veut le suivre, il veut revoir l’éclat du jour ; Je ne sais quel instinct l’arrête en ce séjour. A l’abri du
médecine. Ce soir là, il avait fait venir pour le consulter sur je ne sais quelle indisposition. La soirée se prolongeait, e
dait un profond silence, ennuyé de sa compagnie, mais craignant, sans savoir pourquoi, de rester seul. Le comte Brahé s’aperce
tte salle ! » demanda-t-il d’un ton colère. — « Sire, personne que je sache , répondit le concierge tout troublé, et la derniè
endez-vous pas ce bruit étrange, qui part de la salle des États ? Qui sait à quels dangers Votre Majesté s’expose ! » « Sire
er un élément plus perfide encore, et que l’industrie humaine n’a pas su dompter. Encouragé par un grand nombre de succès,
honneur et de patriotisme qu’un autre ? Tout ignorant que je suis, je sais ce que valait Jeanne d’Arc, ce qu’elle a fait pou
e où nous l’aimons tous comme si nous l’avions connue, où les enfants savent son histoire avant d’apprendre à lire, je passera
suis d’une colère ! c’est comme si cela s’était passe hier, et je ne sais ce qui m’empêche de la venger sur tous les Anglai
ue de vos guinées ; et quant à l’histoire, je ne me pique point de la savoir  ; ce que je sais, c’est que je veux mourir ici ma
et quant à l’histoire, je ne me pique point de la savoir ; ce que je sais , c’est que je veux mourir ici malgré votre or, en
. « Girardin, dit le cavalier, après avoir mis pied à terre, le roi a su que vous aviez refusé de vendre votre maison à un
récompenser ; mais ce n’est point de l’argent qu’il vous envoie ; il sait que vous ne  tenez pas plus à celui de France qu’
involontaires coulent de ses yeux, et dans les larmes, il sent je ne sais quel plaisir inconnu. Les Lacédémoniens se regard
ine, tout mon corps froid comme un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense
a paille, et au lieu de paille, ma main saisit..., un cadavre ! Je ne sais ce que je devins en ce moment ; mais au milieu de
, et désormais, il n’avait plus besoin d’un bras qui le soutient ; il savait , et le sentier du vallon et l’image de la Vierge.
t pleins de calme et de sérénité, et il y avait dans son regard je ne sais quoi de divin et de consolant. Et elle vint poser
s a donné le pain de chaque jour, et combien ne l’ont pas, combien ne savent où se retirer ? Il vous a, ma fille, donnée à moi
rdition. De là il passa en Bethléem, au lieu de la Nativité, où on ne sauroit dire combien de larmes il respandit, contemplant
e barbarie, lorsqu’il y avait une cause embrouillée et que le juge ne savait où prendre la justice, il faisait battre ensemble
it cela le jugement de Dieu. Un accusé pouvait toujours, lorsqu’on ne savait autrement le convaincre, demander ce jugement : o
par la main gauche, et qui as reçu au baptême le nom de Mathilde, je sais qu’il est faux que j’aie féloneusement accusé ton
ange le lui avait annoncé dans sa prison. — Et moi, dit Mathilde, je savais que je te vaincrais par la force de Dieu, car cet
sainte Vierge qui nous protège encore de son inépuisable bonté, on ne sait ce que le monde deviendrait. Quelque mauvais garn
vous emporteraient au loin comme le duvet d’un oiseau. Si vous voulez savoir pourquoi ce fléau tourmente notre pays, voici l’h
arder le cadavre de ce lâche, qui du haut de son tribunal n’avait pas su protéger l’innocent. On le sortit de son sépulcre
s ; pures et vives intelligences qui recueillaient et conservaient le savoir humain au milieu de la barbarie ; exemples d’humi
fit bénédictin. Mais du sang dont il était, et savant comme il avait su le devenir au fond du cloître, la gloire, les hon
umaine, sa première expression devait donc être : arrêtez ; mais elle savait qu’il était possible qu’on ne comprit point assez
l’auteur met dans la bouche d’OEdipe. Ce roi infortuné marche, il le sait , vers les lieux où il doit mourir. Aveugle, il a
at fait ses  adieux à son royal élève. Monseigneur, Je pars, vous le savez , et vos larmes ont déjà mérité toute ma reconnais
uit à vos propres forces, vous marcherez au combat avec ardeur, je le sais  : votre grand cœur ne connaît aucun danger ; mais
de ressources qu’en votre courage, votre fidélité et ma constance. Je sais tout ce que vous avez à reprocher aux empereurs,
main qui place la couronne sur la tête des rois, et c’est elle, on le sait , qui l’en arrache au gré de sa justice. — Vous êt
iez de votre bon gré ce que les plus grands efforts de vos ennemis ne sauraient vous contraindre de faire. En l’état où vous êtes
s suggestions de ses courtisans qui l’excitaient à la vengeance. Vous savez que ce Prince, portant alors la main à son front,
s s’écrieront : Qu’il est grand le Dieu des Chrétiens ! Des hommes il sait faire des anges ; il les élève au-dessus de la na
ment que tes armes aient décidé de notre destinée ? Une femme romaine sait mourir  quand il le faut ; et, si je ne puis te f
t discordes que votre tyrannie n’en a fait naître dans ce royaume, et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie, pour a
fense contre une puissance terrible qui va venir vous attaquer. Je le savais  ; j’allais pour vous implorer à Quito le secours
faire entendre à Zaïre qu’elle n‘est pas seule coupable, que son père sait faire la part des circonstances malheureuses où e
coupable doit avant tout songer au sang dont elle est issue ; elle ne sait point encore quel est ce sang. Lusignan va le lui
l’est appropriée. O fille encore trop chère ! Connais-tu ton destin, sais -tu quelle est ta mère ? Nouvel ordre d’idées auq
ateur descendre dans les rangs de la foule. C’est ainsi que le talent sait tirer une force immense des plus simples figures.
chacun en son particulier se croie une brebis. Attendons ; l’orateur saura dissiper ces sentiments d’orgueil. « Dix justes
taille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel ; et on sait que le lendemain, à l’heure marquée, il fallut ré
bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brêches, demeuraient inébranlables
mi ces milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses
selon toutes les règles de la guerre, était infaillible. Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pen
consoler de n’être plus jeunes, en déclamant contre la jeunesse : on sait assez qu’ils n’en parlent que par envie, et que t
on qui puisse perpétuer d’âge en âge la gloire de sa maison ? Vous le savez , Messieurs, jusqu’où vont dans une famille les co
ous la vivacité d’un sentiment que toute l’énergie de mes couleurs ne saurait qu’affaiblir ? Mais que dis-je ! vous le peignez
effet, comment Callidore oserait-il lui disputer la préférence ? Nous savons que Callidore sait allier ensemble la maturité de
ore oserait-il lui disputer la préférence ? Nous savons que Callidore sait allier ensemble la maturité de la vieillesse et l
présentes, Athènes flottante au milieu des tempêtes et des orages, ne saurait se garantir du naufrage que par les secours les p
e sollicite. En effet, faut-il avoir beaucoup d’usage de la vie, pour savoir que c’est sur le père de famille que roulent tout
s’insinue dans tous les membres de la famille et y entretient, je ne sais quel air de fraîcheur et d’embonpoint, fruits pré
outit dans un instant le produit tardif des années et des siècles. Je sais qu’au défaut du père de famille, une mère peut qu
eut quelquefois enchaîner, pour un temps, une jeunesse fougueuse : je sais qu’il en est qui savent rendre avec un fils ce to
ner, pour un temps, une jeunesse fougueuse : je sais qu’il en est qui savent rendre avec un fils ce ton mâle et dominant qui c
le respect, et fait courber la tête à l’indocilité la plus fière : je sais qu’une mère sage et vertueuse est toujours pour u
s empruntent le langage de la sévérité, ce langage a pour elles je ne sais quoi d’étranger qui habite leurs sentiments ; ell
à la famille ? Mais quoi ! ne m’aperçois qu’Euphraste, son avocat, ne saurait lui-même s’empêcher de sourire à la proposition :
s de la fortune ; qui, des chemins différents qui peuvent y conduire, savent saisir au coup-d’œil la route la plus sûre. Ce so
sa faveur, et emporte sur moi l’avantage de la séance présente ; (je sais que la supposition n’a rien que de rebutant, de c
uis l’aïeul ! Elle voit les regrets, les douleurs et les larmes, Elle sait que beaucoup ont tremblé de mourir, Mais pour ell
s à la fois Les archives du temps et le tombeau des rois, Le dépôt du savoir , du culte, du langage, La merveille, l’énigme et
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
de cuivre et de verre que je prends pour de l’or et des diamants. Je sais combien nous sommes sujets à nous méprendre en ce
ra utile à quelques-uns sans être nuisible à personne, et que tous me sauront gré de ma franchise. J’ai été nourri aux lettres
et les plus rares qui avaient pu tomber entre mes mains. Avec cela je savais les jugements que les autres faisaient de moi2 ;
fois d’estimer les exercices auxquels on s’occupe dans les écoles. Je savais que les langues que l’on y apprend sont nécessair
converser avec ceux des autres siècles que de voyager. Il est bon de savoir quelque chose des mœurs de divers peuples, afin d
rique ; et ceux qui ont les inventions les plus agréables, ou qui les savent exprimer avec le plus d’ornement et de douceur, n
r les artifices ou la vanterie d’aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu’ils ne savent. C’est pourquoi, sitôt que
vanterie d’aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu’ils ne savent . C’est pourquoi, sitôt que l’âge me permit de sor
votre générosité ne vous permet pas d’être touché d’autre chose, vous savez qu’il n’y a aucune raison ni religion qui fasse c
fussent la raison souveraine ; il prouva même que ses persécuteurs ne savaient rien et qu’ils devaient désapprendre ce qu’ils cr
ne savaient rien et qu’ils devaient désapprendre ce qu’ils croyaient savoir . » 1. Une lettre de Descartes, rapportée en fa
39 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
ine, l’instinct de la vengeance, du pillage et de la destruction. Qui sait mettre à propos le doigt sur chacun de ces ressor
visages de ses meurtriers. Mahhah est-il endormi dans sa hutte ? Vous savez qu’il y a déjà bien des lunes qu’il est parti pou
et dormir ? Quand le cougar voit la biche, ferme-t-il les yeux ? Vous savez que non. Il boit aussi, mais du sang. Un Sioux es
’Amérique. Ils ont des cités, des rois, des tribunaux, des arts : ils savent cultiver la terre, construire des vaisseaux, scul
leur langage et de leur maintien, on sent des hommes qui, nés libres, savent qu’ils doivent vivre et mourir libres sous l’œil
d’intérêts qui menacent quelquefois de tourner en guerre civile. Vous savez que l’Iliade s’ouvre par la querelle d’Achille et
ruses, le Patient, l’Éprouvé, l’Esprit aux mille nuances, l’Homme qui sait se retourner, tels sont les surnoms que leur admi
éception qu’ils viennent d’éprouver. Mais l’orateur, qui les connaît, sait l’art de les calmer. Il leur rappelle d’abord les
connaît merveilleusement le cœur humain ; il a étudié les passions et sait l’art de les remuer ; mais les passions auxquelle
uls dispensateurs des dignités, et qui ne les accordent qu’à ceux qui savent gagner leur confiance, c’est-à-dire à ceux qui sa
t qu’à ceux qui savent gagner leur confiance, c’est-à-dire à ceux qui savent les persuader. Or, comme il n’y a pas de récompen
aux barbares ; Athénien, c’est-à-dire supérieur aux autres Grecs. Il savait qu’en qualité d’homme libre il était souverain, m
voiles transparents dont ils aimaient à envelopper leurs pensées. On sait que Théophraste achetant un jour des légumes sur
elait chez les Grecs prélude 5 : c’était l’ouverture du morceau. Vous savez que Tibérius Gracchus plaçait derrière lui, à la
bonus dicendi peritus, le premier entre ses égaux, un bon citoyen qui sait parler. S’il dit : — Il faut déclarer la guerre a
es sont nobles. Rien n’égale la dextérité avec laquelle notre orateur sait toucher et sonner de main de bon maître les corde
se met en marche. Le peuple, enfermé dans la ville, demande à courir sus à l’ennemi qu’il voit moissonner ses champs et co
Mais dites aussi qu’il faut que son peuple ait des vertus, puisqu’il sait les récompenser chez les particuliers en leur don
lement ce que je vous ai dit, que l’orateur est un homme d’action qui sait parler. Je ne veux pas vous énumérer ici les qual
par le plus sérieux ? — J’entends un jeune homme calme, modeste, qui sait se faire aimer de ses chefs sans flatterie et de
ant qu’il exerça si longtemps sur Athènes et sur toute la Grèce. Vous savez combien était déchue, quand ce grand homme se mon
paresse, ce n’est jamais sans louer leur intelligence. — Personne ne sait mieux que vous ce qu’il faut faire, mais vous att
nthe tombée, ni les Thébains hostiles, ni les Phocidiens appauvris ne sauront l’arrêter ; la guerre, dont vous n’avez encore en
Attique et viendra s’abattre sur vos murs. — Oui, direz-vous, nous le savons , il faut des secours et nous en enverrons : mais
il en tira des effets que jamais les orateurs les plus habiles n’ont su tirer des lieux communs les plus propres à excite
ous faites des généraux, c’est pour l’étalage et non pour l’action. «  Savez -vous pourquoi vos grandes fêtes les Panathénées e
donnateurs ? C’est que là tout est réglé par la loi, c’est que chacun sait longtemps à l’avance quel est le chorége et le gy
raîtres comme lui, agents corrupteurs du Macédonien ; il prouva, vous savez avec quelle éloquence, que tous ses actes avaient
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ature facile, M. Prosper Mérimée a été un des rares écrivains qui ont su le mieux économiser l’emploi de leur talent, fair
er un caractère, à peindre une physionomie par ses traits vivants. On sait d’ailleurs quelle est la souplesse de son talent.
ott. La fiction y est intéressante comme l’histoire. Nul narrateur ne sait plus adroitement conduire une action, préméditer
te étreinte. La crise sera inévitable. Tous ses personnages ont je ne sais quoi de net, de précis, d’arrêté qui burine profo
tamment de sa maison, courant la campagne et marchant devant lui sans savoir où il allait1. (Colomba. Édition Charpentier.)
s Perses, avec leurs bonnets de feutre et leurs boucliers d’osier, ne savaient que courir pêle-mêle en avant, comme des moutons
«  Oreste. Je me sens ému de pitié à ton aspect. Électre. Eh bien ! sache , étranger, que depuis bien longtemps tu es ici le
mpte sur leur fidélité. Oreste. Écarte donc cette urne funèbre ; tu sauras tout. Électre. Étranger, au nom des dieux ! ne
uels doivent être ses mœurs, ses talents et ses travaux. C’est ce que savait fort bien un magistrat illustre, qui, dans ce siè
disait avec autant de courage que de raison : « Je veux que mon fils sache beaucoup de latin. » 2. Je lis ailleurs dans
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
ité que beaucoup s’épuisent à poursuivre en vain, madame de Sévigné a su l’obtenir sans contrainte et sans effort pénible.
ds en entrant ici, dont je ne puis me remettre, et qui fait que je ne sais plus ce que je vous mande ; c’est qu’enfin Vatel,
Songez que la marée est peut-être arrivée comme il expirait. Je n’en sais pas davantage présentement : je pense que vous tr
uper du roi. » Il répondit : « Monseigneur, votre bonté m’achève ; je sais que le rôti a manqué à deux tables. — Point du to
marée ; il lui demande : « Est-ce là tout ? — Oui, monsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de me
on, rien n’est si beau que ces allées que vous avez vues naître. Vous savez que je vous donnai une manière de devise qui vous
avez été, ma chère enfant, sans une extrême émotion2 ; et quoique je sache que vous en êtes quitte, Dieu merci, je ne puis t
le cœur, à ce qu’on dit : je ne l’ai point vue, mais voici ce que je sais . Mademoiselle de Vertus était retournée depuis de
es étrangers ont partagé notre admiration pour madame de Sévigné : on sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux, Hor
42 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
l à propos, mais aussi pour des tours de phrase qui ont vieilli et ne sauraient plus être de mise aujourd’hui. Et puis, que de fa
 » Et, nous emparant d’une pensée du Sage, nous ajouterons qu’il faut savoir tirer des auteurs les plus pernicieux ce qu’ils p
e, et décider souverainement de ce qu’ils ignorent et de ce qu’ils ne sauraient comprendre. » Elle trouve ridicule la sévérité mi
, et non seulement dans les lettres, mais aussi dans les arts. Qui ne sait que l’artiste hollandais qui a dessiné les planch
ures à Van der Meulen, le peintre des victoires de Louis XIV ? Qui ne sait aussi qu’un des chants nationaux de l’Angleterre
quia 27 : « Vous êtes hérétique, Ou pour le moins fauteur, ou vous ne savez point Ce qu’en mon manuscrit j’ai noté sur ce poi
moignait son courage : Et durant que brebis elle fut parmi nous, Elle sut bravement se défendre des loups, Et de se conserv
de se conserver elle mit si bon ordre Que morte de vieillesse elle ne savait mordre. À quoi36, glouton oiseau, du ventre renai
le renferme : Reviens la voir, grande âme… La mémoire des hommes ne saurait non plus perdre le souvenir de quelques magnifiqu
n et l’autre Bosphore Le bruit en est répandu ; Toutes les plaines le savent , Que l’Inde et l’Euphrate lavent ; Et déjà, pâle
, Que pourvu qu’il soit cru, nous n’avons maladie            Qu’il ne sache guérir. Le ciel, qui doit le bien selon qu’on le
les noms de vieillir : Mais l’art d’en faire des couronnes N’est pas su de toutes personnes ; Et trois ou quatre seulemen
e, cet homme étonnant et immortel qui, dans quelques pièces au moins, sut réunir les beautés de l’une et de l’autre scène,
altérées de sang, et courent continuellement de l’une à l’autre sans savoir s’en défaire. Le caractère de Cléopâtre est atroc
                                         Nous vous avons vu faire, Et savons mieux que vous ce que peut votre bras. Dona Isab
aux monarques Qui veulent aux vertus rendre de dignes marques De les savoir connaître, et ne pas ignorer Ceux d’entre leurs s
re de mes mains. Je l’ai fait votre égal ; et, quoiqu’on s’en mutine, Sachez qu’à plus encor ma faveur le destine. Je veux qu’
qu’il fasse un roi. S’il a tant de valeur que vous-même le dites, Il sait quelle est la vôtre, et connaît vos mérites, Et j
ons, reines, allons, et laissons-les juger De quel côté l’amour avait su m’engager. Scène IV. Don Manrique, Don Lo
u’on vous prie. Carlos. Ne raillons ni prions, et demeurons amis. Je sais ce que la reine en mes mains a remis ; J’en usera
grâce, commandez qu’on me rende mon père : Ce doit leur être assez de savoir qui je suis, Sans m’accabler encor par de nouveau
ma naissance est basse, elle est du moins sans tache. Puisque vous la savez , je veux bien qu’on la sache. Sanche, fils d’un p
est du moins sans tache. Puisque vous la savez, je veux bien qu’on la sache . Sanche, fils d’un pêcheur, et non d’un imposteur
Titus et de Bérénice. Racine accomplit un véritable tour de force. Il sut féconder par l’intérêt et l’émotion cinq actes sa
. Enfin le dix-neuvième siècle, se débarrassant de mesquins préjugés, sut voir dans Athalie, non seulement un chef-d’œuvre
à la vérité, aux convenances, et appropriés à leur sexe. Personne n’a su aussi bien que Racine peindre toutes les passions
es passions des femmes ; mais le peintre de Néron, d’Acomat, de Joad, savait aussi tracer des caractères d’hommes. Tous ses pe
Toutes ses pièces sont bien ourdies d’un bout à l’autre. Personne ne sait avec un art aussi merveilleux et aussi impercepti
’excuse légitime ; Les dieux ont à Calchas amené leur victime : Il le sait , il l’attend ; et, s’il la voit tarder, Lui-même
les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que lo
nt que de cette contrée Par d’éternels remparts Rome soit séparée. Je sais tous les chemins par où je dois passer, Et, si la
et jusque dans la Grèce Par des ambassadeurs accuser ma paresse ; Ils savent que, sur eux prêt à se déborder, Ce torrent, s’il
bon financier S’attendrissait et pleurait sans mesure. « Bon gré vous sais , lui dit le vieux rimeur ; Le beau vous touche, e
e Boyer. » Gens pour Pradon voulurent parier. « Non, dit l’acteur, je sais toute l’histoire, Que par degrés je vais vous déb
reçue. Si Molière n’est pas un moraliste, ce que le poète comique ne saurait guère être, on ne peut nier qu’il ne soit un pein
ropriété d’expression que Molière. Surtout aucun dramatique n’a mieux su faire toujours tenir à ses personnages le langage
sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu’une femme en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit s
du monde : Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sa
’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir . On y sait comment vont lune, étoile polaire, Vén
oncevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sait comment vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne
Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire, Et, dans ce vain savoir , qu’on va chercher si loin, On ne sait comment va
nt affaire, Et, dans ce vain savoir, qu’on va chercher si loin, On ne sait comment va mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à
ante. Je ne le connais pas, puisque vous le voulez ; Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être… Orgon. Mon frère, vous
hoses sacrées. Allez, tous vos discours ne me font point de peur ; Je sais comme je parle, et le ciel voit mon cœur. De tous
Orgon. Oui, vous êtes, sans doute, un docteur qu’on révère. Tout le savoir du monde est chez vous retiré. Vous êtes le seul
mmes. Cléante. Je ne suis point, mon frère, un docteur révéré, Et le savoir chez moi n’est pas tout retiré. Mais, en un mot,
éré, Et le savoir chez moi n’est pas tout retiré. Mais, en un mot, je sais pour toute ma science, Du faux avec le vrai faire
ndent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts,
contre nous des armes qu’on révère, Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
(Le Joueur, acte III, scène XI.) Le Marquis, Valère. Le Marquis. Savez -vous qui je suis ? Valère.                      
nt… Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et si vous l’ignorez, sachez que je faufile Avec ducs, archiducs, princes, sei
alère.                                       C’est pure médisance. Je sais ce qu’entre nous le sort mit de distance. Le Mar
ce qu’entre nous le sort mit de distance. Le Marquis. Il tremble. —  Savez -vous, monsieur du Lansquenet, Que j’ai de quoi ra
nsquenet, Que j’ai de quoi rabattre ici votre caquet ? Valère. Je le sais . Le Marquis.                Vous croyez, en votr
vu de tes jours trahison aussi haute ? Sort cruel ! ta malice a bien su triompher, Et tu ne me flattais que pour mieux m’
                               Que je lise Sénèque ? Valère. Oui, ne sais -tu pas lire ? Hector.                           
      Allons, poursuis, achève. Hector. C’est posséder les biens que savoir s’en passer. Que ce mot est bien dit, et que c’es
ispin à Géronte. Je pourrais là-dessus vous rendre satisfait ; Nul ne sait mieux que moi la vérité du fait. Géronte. J’ai f
nt après les hommes de génie, quoiqu’on ait à lui reprocher de ne pas savoir soutenir son style, parfois si brillant et si éle
ices, il reproduit tout. Mais des spectacles divers qu’il voit, il ne sait pas toujours tirer la leçon la plus convenable. L
faiblesse habituelle et souvent la fausseté de la morale. Mais que ne sait pas se faire pardonner un aussi charmant écrivain
ractère dans une seule expression pittoresque ; personne non plus n’a su comme lui manier la périphrase et en tirer de dél
lement d’une fable à l’autre, mais dans le détail de chaque fable. Il sait prendre tous les tons et en changer toujours avec
nviés par tous les peuples qui ont une littérature et les Français ne sauront jamais trop apprécier ni trop étudier « cet homme
. Jamais désert ne fut moins connu des humains : À peine le soleil en savait les chemins. La bergère cherchait les plus vastes
 : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces g
uni rhéteur habile et bon-critique, Il fera des savants. Hélas ! qui sait encor Si la science à l’homme est un si grand tré
nu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien le sut dispenser : Deux parts en fit, dont il soulait96
et prose Avec le pauvre chrétien. En cela je plains son zèle, Et ne sais au par-dessus Si les Grâces sont chez elle, Mais
ion des talents. Généralement juste et sensé dans ses attaques, il ne sut pas assez se défendre du parti pris contre tout l
es, leur manière fine et vive de s’exprimer, et le tour précis qu’ils savaient donner aux vers. Deux traits caractérisent le gén
t pas l’imagination et le génie de plusieurs de ses contemporains, il sut mettre la raison en rimes harmonieuses, n’écrire
ssitôt je n’aboie. Enfin, sans perdre temps en de si vains propos, Je sais coudre une rime au bout de quelques mots. Souvent
st mon plaisir : je me veux satisfaire. Je ne puis bien parler, et ne saurais me taire ; Et dès qu’un mot plaisant vient luire
Jusqu’à tant qu’au vizir il ait fait son rapport. Or vizirs, comme on sait , sont gens qui de chimères        Se repaissent a
sa puissance        L’éléphant, le vizir ou moi. »        Je n’ai pas su de sa promesse        Comment Frégose s’acquitta 
pal objet que se proposa Rousseau dans ses odes profanes ; mais il ne sut guère rien produire que de voulu. Son enthousiasm
tristement des grands originaux du dix-septième. Mille beaux esprits savent tourner médiocrement des vers, et ils en produise
nête Destouches. S’il rendit la comédie un peu sérieuse et froide, il sut au moins en conserver le caractère. Il approcha d
rver le caractère. Il approcha du drame, mais n’y tomba pas. Enfin il sut trouver l’art de prêter quelque agrément à l’aust
Sa gloire est alarmée à l’aspect de son père. Le Comte, à Lisimon. Sachez encore… Lisimon.                             Eh
qui met plaisamment en défaut l’orgueil de son fils, Destouches avait su aussi nous le montrer sous des traits plus graves
pas si prompt : Vous les exposeriez à vous faire un affront. Vous ne savez donc pas jusqu’où va l’arrogance D’un bourgeois a
est le futur ? Isabelle.                                    Je n’en sais encor rien. M. Josse. Comment ! se faire attendr
comte. Votre nom, s’il vous plaît, vos titres, votre rang : Je ne les savais point ; ils sont restés en blanc. Le Comte. Je v
Isabelle, à Lisette.                                           Je ne saurais me taire. Je ne puis me prêter à tant de vanité !
lité de versification, il paraît penser et sentir en vers, mais il ne saurait atteindre la hauteur de la grande poésie ; ce poè
dans Zaïre une couleur qui lui est propre. Le mal est qu’il n’ait pas su garder la correction de Racine. Il ne serait pas
p trop encore, Polyphonte, Égisthe, ne vivent pas davantage. Le poète sait tirer profit d’une situation, mais il n’émeut pas
tique de Mlle Dumesnil qui, suivant l’expression même de Voltaire125, sut faire pleurer pendant trois actes de suite : cett
de précision, de force, de simplicité. Voltaire, comme Corneille, ne sut pas s’arrêter à temps. À partir de Tancrède, tout
re publique, comme une petite esquisse faite dans une société où l’on savait s’amuser sans la ressource du jeu, où l’on cultiv
sprit départi, où l’on aimait la vérité plus que la satire et où l’on savait louer sans flatterie. Nous ne disons pas que le T
nse seule il a tiré l’épée ; Et son rare courage, ennemi des combats, Sait affronter la mort, et ne la donne pas. De Turenne
i-même, S’interroger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on aime ; Et, sans chercher des conseils su
est ronde ou carrée, C’est ce que je ne dirai pas ; Tout ce que j’en sais , sans compas, C’est que, depuis l’oblique entrée,
able, Ai pesé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépendit jamais des li
nferme un misérable, Et qu’un désert peut être aimable Pour quiconque sait être heureux ; De ce Caucase inhabitable Je me fa
Tant de petits talents où je n’ai pas de foi ; Des réputations on ne sait pas pourquoi ; Des protégés si bas, des protecteu
e servir son roi la glorieuse envie, L’espérance, l’exemple, un je ne sais quel prix, L’horreur du mépris même inspire ce mé
oi, misérable ! À de si grands esprits te crois-tu comparable ? Et ne sais -tu pas bien qu’au métier que tu fais, Il faut, ou
ossir la foule obscure, Égayer la satire, et servir de pâture À je ne sais quel tas de brouillons affamés, Dont les écrits m
      Dans les gouffres profonds. Les bornes qu’il leur a prescrites Sauront toujours les resserrer ; Son doigt a tracé les li
avec applaudissements149, au Théâtre-Français, le Philosophe sans le savoir , comédie en cinq actes, en prose, son chef-d’œuvr
de Scarron. Voltaire, après avoir reçu à Ferney le Philosophe sans le savoir et la Gageure imprévue, écrivait à Sedaine qu’il
côté, dans un accès d’enthousiasme, en parlant du Philosophe sans le savoir , qu’il ne connaissait rien qui ressemblât à cela 
t Colas, du Déserteur, d’Aucassin et Nicolette, du Philosophe sans le savoir , de la Gageure imprévue, de la Reine de Golconde,
ajestueuse poésie, et forme un petit poème charmant d’inspiration, de savoir discrètement étalé et de diction exquise. L’ode s
ire Qu’Andromaque a mouillé de pleurs ! Homère et la nature même Ont su , variant leur pinceau, M’offrir l’antre de Polyph
de nous juger, Pensez : à votre Dieu laissez venger sa cause. Si vous saviez penser, vous feriez quelque chose. Surtout point
rébillon, ni de celle de Voltaire, rêva une gloire particulière. Sans savoir l’anglais, avec le Théâtre anglais de M. de la Pl
ême avoir l’ambition de régner pour excuse, et qui, le crime fait, ne sait que pleurer et se lamenter. La pièce traîne et au
détail, des scènes pleines d’énergie, la portée morale que le poète a su donner à son drame en le faisant concourir tout e
choses principalement ont nui à leur durée. Premièrement, le poète ne sait pas composer et mûrir un plan, et il fut toujours
tout homme ici-bas n’est hé que pour mourir ? Hamlet. Madame, je le sais . Gertrude.                                Eh ! p
ous, hélas ! sur moi qui vous attendrissez ! (À Ophélie.) Ces larmes, savez -vous pour qui vous les versez ? Acte V, scène
vous ici ? Gertrude. Grands dieux ! Hamlet.                          Savez -vous bien qu’en ce désordre extrême Je puis dans
s, Pour fléchir son vainqueur, il a recours aux larmes. Ses larmes ne sauraient adoucir son vainqueur. Il détourne les yeux, se c
futures, Les voyages sur mer sont remplis d’aventures. J’ai lu… je ne sais où, mais cela m’a frappé, Qu’un voyageur obscur,
t irruption dans cette âme qui eut aussitôt conscience d’elle-même et sut donner un but élevé à ses efforts et à son talent
it naître Français dans les murs de Byzance164 À seize ans, Chénier savait le grec de manière à traduire Sophocle avec éléga
je ne retiens que les mots seulement, J’en détourne le sens, et l’art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu’ils s
faire, inutile poète, Goûter le doux oubli d’une vie inquiète ? Vous savez si toujours, dès mes plus jeunes ans, Mes rustiqu
la proclama la meilleure qu’on pût faire jamais ; le traducteur avait su égaler son auteur173 : désormais il fut pour lui
et dans maints autres, le traducteur égale presque le créateur, et il sait , suivant la pensée de Joseph Chénier178 adoucir a
Reboul, Brizeux, Laprade, Autran, Sully Prud’homme, plusieurs autres, surent remonter aux sources de la véritable inspiration.
ative tous les événements, tous les épisodes. Et c’est ce que n’a pas su faire la poésie dramatique produite par le mouvem
aisir de les peindre189. Heureusement quelques poètes descriptifs ont su comprendre qu’en poésie la pensée et le sentiment
tres, à l’étude des écrivains du dix-septième siècle qui ont le mieux su puiser dans la nature les règles et les ressource
iginal est suivi presque vers pour vers. Cependant il paraît qu’il ne savait pas ou qu’il savait mal l’anglais195, et qu’il a
sque vers pour vers. Cependant il paraît qu’il ne savait pas ou qu’il savait mal l’anglais195, et qu’il a fait son poème sur u
ui fait tomber leur première verdure ! Ce doux bruit a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à coup, si j’entends s’agiter
aints fidèle imitateur, A mérité comme eux ce doux nom de pasteur. Il sut par l’espérance adoucir la tristesse : « Hier, di
resse Célébraient à l’envi ces morts victorieux Dont le zèle enflammé sut conquérir les cieux ; Pour les mânes plaintifs, à
alent, qui manque d’une forte originalité, rappellent Florian dont il savait par cœur toutes les fables, et dont il mettait au
voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir. Je ne sais quelle voix me dit encore : Espère. Hélas ! pour
où se débat sa vie : De ce calice amer tu bus jusqu’à la lie ; Je le sais , et ta mort fut digne encor de toi. Je n’ose à te
Hôtel-Dieu. »     Vite je cours chez mon Apelle,     J’arrive, et ne sais où j’en suis ;     Son escalier est une échelle,
lifie lui-même214, ne connaît que le plaisir et le libertinage, et ne saurait jamais s’élever jusqu’au sentiment et à l’idéal.
s pour m’y résoudre. François de Paule. Adieu donc, meurtrier, je ne saurais t’absoudre. Louis, avec terreur. Quoi ! me con
re. Palerme pour ses droits jure de tout braver ; Qui les a reconquis saura les conserver. Quel spectacle ! Montfort, que Lor
n vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain, C’est je ne sais quoi d’incertain          Que cet empire ; Lieux
sme sceptique. Dans ces inégales compositions il a un mérite qu’on ne saurait trop relever, c’est d’être toujours pur sans être
itaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre ! « Hélas ! je sais aussi tous les secrets des cieux, Et vous m’avez
’à la fatigue et à l’ennui. Le faire large et grand que Victor Hugo a su tant de fois trouver échappe presque toujours à L
s, ou l’on trouvera étonnamment à critiquer. Le lecteur inattentif ne saurait se faire idée de la quantité de négligences, de s
est un chaos d’idées et de style dont le lecteur, pris de vertige, ne sait comment se débrouiller. Une seule pièce peut-être
oujours avec une lucidité parfaite, il est même souvent obscur. On ne saurait exiger du poète romantique la clarté du classique
tant plus faire sonner la rime. Malheureusement, là encore il n’a pas su éviter l’excès. Habile comme on ne l’a jamais été
é à établir entre Virgile et lui une sorte de parenté poétique. On ne saurait imaginer de rapprochement qui jure davantage. Nou
clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant ! Je conviens que vous seul savez ce que vous faites, Et quel homme n’est rien qu’u
bâton ! « Point de pleurs cependant, point de prières vaines, Je ne sais quelle flamme a passé dans mes veines,           
frapper quelques mots surannés ou de basse bourgeoisie, exclus, on ne sait pourquoi, du langage poétique ». En écrivant sous
uriez eu plus qu’elle Des récits seulement à raconter le soir. Vivre, sachez -le bien, n’est ni voir ni savoir ; C’est sentir,
seulement à raconter le soir. Vivre, sachez-le bien, n’est ni voir ni savoir  ; C’est sentir, c’est aimer ; aimer, c’est là tou
un époux, un enfant, Une tante, une sœur, foule simple et bénie, Qui savez où l’on va quand la vie est finie, Qui savez comm
ule simple et bénie, Qui savez où l’on va quand la vie est finie, Qui savez comme on pleure, ou de joie, ou de deuil, Près d’
naître, ils raillent en sortant. Ô vous, plus humbles qu’eux, vous en savez autant ! L’amour vous a tout dit dans sa langue s
du bourg paternel où tous deux étaient nés : De mon antique aïeul je savais le ménage, Le manoir, son aspect et tout le voisi
Pieux hommes de bien, dont j’ai rêvé les traits, Morts pourtant sans savoir que jamais je naîtrais. Et tout cela revint en mo
r inconnu des aïeux, Qui n’ai vu qu’en récit les images des lieux, Je susse ces détails, seul peut-être sur terre, Que j’en g
de encor la pensée, Quand je m’endormirai comme eux, du temps vaincu, Sais -je, hélas ! si quelqu’un saura que j’ai vécu ? Et
’endormirai comme eux, du temps vaincu, Sais-je, hélas ! si quelqu’un saura que j’ai vécu ? Et poursuivant toujours, je disai
s, la note triste est la plus naturelle à Musset. Il y a en lui on ne sait quelle amertume de pensée qui se traduit à chaque
ûter frénétiquement toutes les délices de la vie, Alfred de Musset ne sut pas se commander, et de bonne heure il se précipi
          Car, n’en déplaise à l’Italie,                 La Fontaine, sachez -le bien,                 En prenant tout, n’imita
t dans la littérature du dix-neuvième siècle par la manière dont il a su reprendre, dans ses ïambes, le mètre et la tradit
a cour ce n’est plus un secret. Mme Dalainville. Comment l’avez-vous su  ? Dalainville.                                  
d’écrire, Quand le père est rentré, le soir, Avec les sœurs il faut savoir Jouer, causer… même un peu rire. Vous verrez chez
ai pour principal souci, Mes enfants, de vous faire une âme. Avant de savoir l’allemand, La physique et le latin même, Aimez 
rtout celles du Nord, offraient tant de modèles que nous n’avions pas su imiter. En 1866, l’Académie française décerna à P
ofond Qu’il n’essayât d’en soulever les voiles ; Nature, histoire, il savait tout à fond, Et connaissait la marche des étoiles
ensers hardis, Au risque, hélas ! de s’égarer peut-être, Il eût voulu savoir du Paradis Ce qu’ici-bas l’homme ne peut connaîtr
sur ma route. « Ce qu’elle a dit, je l’ai bien entendu ; Mon cœur le sait , je cours l’ouïr encore Près de l’oiseau qui chan
erce au flanc ! Plus que ma balle à moi cette balle était sûre ; Dieu sait combien de temps j’ai senti sa morsure. » Et le p
remonte vraiment à la grande tradition de Cinna et de Nicomède. On ne saurait décerner les mêmes louanges à la dernière œuvre d
se, signale les dangers des jeux de bourse, et enseigne la sagesse de savoir s’arrêter à temps et se contenter d’un gain modér
les libertés restituées à l’alexandrin par André Chénier ; mais il ne sait pas aussi bien qu’eux le rendre alerte, le varier
Le Notaire. Oui ; j’ai vérifié moi-même ce chapitre ; Et, comme vous savez , j’attends les créanciers, Qui viendront tout à l
re de ses pièces, il s’abandonne trop aux rêveries alanguissantes, il sait aussi parler des passions avec vigueur. Sa répugn
ns son cœur, on ne voyait pas intervenir le roi, ou plutôt si l’on ne savait pas, par ses propres aveux, qu’il sacrifie sa fil
7. Je suis comme l’hirondelle Sous les griffes du vautour. « Je ne sache pas qu’une hirondelle soit un repas bien friand p
ardonique, dans les cercles, de la littérature allemande, quand il ne savait pas un mot d’allemand. » (Lettres de Stapfer, Bib
a domination sur l’existence, et non sur les ruines de sa patrie ; il savait qu’un État libre ne peut subsister sans l’appui d
cette salle, et feignant d’être moi-même complice de cette trame, je saurai , en paraissant approuver une, résolution que je c
43 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
e. : Nil intentatum nostri liquere poetæ . (12 novembre 1883). • Que savez -vous des chansons de geste ? (9 août 1882). • Que
 1883). • Que savez-vous des chansons de geste ? (9 août 1882). • Que savez -vous des mystères représentés au moyen âge ? (23 
evaleresques peintes dans le Cid, de Corneille. (11 août 1882). • Que savez -vous sur les pièces romaines de Corneille ? (3 no
ur objet ; exemples à l’appui. (16 novembre 1881). • Dire ce que vous savez et ce que vous pensez de la règle des trois unité
de est aussi une épopée savante, et que le génie patient de Virgile a su néanmoins, à force d’art réfléchi et de conscienc
résente le peuple, et pour y jouer, un rôle, il faut être Grec. Tu ne saurais , je t’assure, entendre une poésie plus mélodieuse
nce et de l’ampleur, achèvent de communiquer à leur physionomie je ne sais quoi de grandiose et de surnaturel. Et maintenant
es abondent. Chez les Grecs, nous voyons tout d’abord Thémistocle qui sut , par son éloquence à la fois insinuante et passio
la République. Après Périclès, nous pouvons mentionner Alcibiade, qui sut , par son éloquence, mériter la confiance du peupl
illeures intentions. Néanmoins, quelle qu’ait été sa faiblesse, on ne saurait oublier qu’il la paya de sa vie, et la postérité
théâtre des satires vivantes), ne sont-ils pas des satiriques ? On ne saurait le nier ; mais d’autre part il faut convenir auss
a souvent compté parmi les satiriques du siècle d’Auguste Phèdre, qui sut dissimuler, sous les dehors naïfs et inoffensifs
idem tota nostra est. [8] (25 juillet 1884) Dites ce que vous savez sur l’histoire du théâtre religieux au moyen âge.
évangélique dont il porte le titre, parabole que son auteur inconnu a su rendre émouvante et qui offre un peu le même genr
l’admiration, voisine du fétichisme, que son siècle lui avait vouée, sachons du moins reconnaître qu’une réforme de notre poés
est là que fut son erreur, car les langues ne s’improvisent pas et ne sauraient être l’œuvre d’un homme un d’une école ; ce sont,
ue les poètes de Rome ou d’Athènes. [10] (20 novembre 1885) Que savez -vous de la fondation de l’Académie, et de l’influ
t en récrivant, etc. » Cette tâche difficile et glorieuse, l’Académie sut la mener à bien. Sans doute les salons, dont l’in
dans chacun de ces deux livres l’inspiration est très différente. On sait que les Petites Lettres ont été composées pour dé
pas l’opinion de Copernic ; mais ceci : il importe à toute la vie de savoir si l’âme est mortelle ou immortelle » (Pensées, x
 » (Pensées, xxiv). — Pascal est donc un moraliste religieux, et l’on sait combien de tortures et d’angoisses accompagnent s
ngeance, tel est le caractère qu’Homère prête à son héros ; mais il a su tempérer la rudesse un peu barbare de ce naturel
t que la passion est comme l’âme de la parole. Cette émotion, nous le savons , se communique naturellement aux auditeurs ; cett
son auditoire et manquerait son but. Aucun orateur de l’antiquité n’a su manier plus habilement et plus à propos le pathét
l’œuvre de son imitateur. Mais c’est là une double erreur et l’on ne saurait demander à Euripide d’avoir les idées et les sent
donc acceptés de toutes pièces, sans s’inquiéter vraisemblablement de savoir si le caractère qu’on leur prêtait était vrai ou
voilà tout ; la question traitée par Boileau dans son Art poétique, à savoir si le merveilleux chrétien peut servir à l’épopée
ignorait le moyen âge, comme tous les hommes de son siècle. Aussi ne saurait -on lui reprocher, sans injustice, de n’avoir pas
z souvent par le peu d’action qu’il a sur tout ce qui l’entoure. Elle sait que ses pleurs ne pourront rien sur les cœurs iné
us romain encore. Le jeune Horace est courageux, mais violent ; il ne sait pas tempérer un sentiment par l’autre. Rome est t
ans la pièce, est vraiment l’antithèse de celui d’Horace. Corneille a su varier les expressions du patriotisme. C’est ains
je suis homme. Tout en songeant aux droits de la famille sur lui, il sait qu’il appartient d’abord à son pays. Aussi reste-
blait devoir rester humble et froid. Enfin, le premier, le seul, il a su faire des chefs-d’œuvre avec des sujets qui n’ava
rait lui appliquer ces vers de Boileau : Heureux qui, dans ses vers, sait , d’une voix légère, Passer du grave au doux, du p
i veut se faire aussi grosse que le Bœuf, on verra ce que le bonhomme savait faire avec les données les plus insignifiantes. L
fut aussi La Fontaine, qui aurait pu dire comme l’auteur du Cid : Je sais ce que je vaux. Oui, le Bonhomme se jugeait parfa
il a puisé, cherchons à déterminer ce qui lui revient en propre. Nous savons que Boileau étudia la Poétique d’Aristote, il y p
influence de cette œuvre sur celle de Boileau n’est pas douteuse : on sait que la méthode d’Aristote est toute philosophique
la mythologie antique, à l’exclusion du merveilleux chrétien. Il faut savoir aujourd’hui reconnaître à quel point une telle th
isir par les lettrés, avec une patience curieuse et érudite ; elle ne saurait répondre aux épopées nationales et populaires, œu
peuple, les bardes des âges primitifs. Quant à la mythologie, elle ne saurait non plus être considérée comme une des conditions
il réponde aux reproches d’Agrippine avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité, soit qu’il s’efforce d’arr
encore « n’est point esclave des mots : il va droit à la vérité ; il sait que la passion est comme l’âme de la parole ; il
la casuistique du Bon-Père et le correspondant du Provincial. Et l’on sait si l’événement justifia ses prévisions ! Quel plu
ù il se pose résolument en face de l’Académie et des érudits, et l’on sait combien ce suffrage redonna de confiance à Cornei
s beautés de l’art, si elle consiste non seulement à être ému, mais à savoir pourquoi l’on est ému, la critique, loin de l’aff
ler ses complots. II. — « Il connaît ses desseins parricides, mais il saura déployer assez de vigilance pour empêcher leur ex
deux grandes qualités que demande Aristote aux tragédies parfaites, à savoir de fortifier et d’élever les âmes par la terreur
. » Quant aux méchants vers que vous reprochez à M. Corneille, je ne saurais pas, pour ma part, les trouver dans sa pièce ; à
t mes dernières pensées auront pour objet la France et mon roi. Je le sais , Sire, j’ai fait bien moins que vous n’attendiez
tre, et bien moins surtout que ce que j’avais dessein d’exécuter ; je sais que la moitié de la tâche que j’avais assumée res
dis-je, le seul préparé à recueillir ma succession. À l’intérieur, il saura contenir, par sa juste fermeté, les rancunes mal
protestants, et les empêcher de reconstituer un parti politique ; il saura aussi, son adresse m’en est garant, maintenir dan
rfois usé envers vous d’une trop grande liberté de parole ; mais vous savez à quel point j’étais passionné de mon vivant pour
res semblables que j’ai biffées dans vos œuvres ? Ronsard. — Oui, je sais que vous avez pris la peine d’en rayer de votre m
tiers que je me suis trompé avec bien d’autres de ma génération. Vous savez quel enthousiasme soulevèrent dans le monde entie
ais fait fausse route ; le prompt discrédit où sont tombés mes vers a su m’en instruire, et votre exemple m’a prouvé qu’on
des crocheteurs. Malherbe — Mon Dieu, c’est là une boutade qu’on ne saurait prendre à la lettre, et je ne me suis servi d’une
is ne voyez-vous pas qu’en empruntant à tous indistinctement, vous ne saviez composer qu’une langue bigarrée, sans analogie, s
qu’il faut me rendre à la force de vos raisons. Aujourd’hui vous avez su me convaincre ; vous tâcherez, quelque autre jour
, en pareille matière, était pour moi d’un mauvais augure. Mais je ne sais pourquoi, quelque démon me pousse à tenter l’aven
rquoi, quelque démon me pousse à tenter l’aventure, et si vous voulez savoir ce qu’il peut bien me souffler, je vais vous le d
blâme d’en être resté dans ces termes ; mais Quintilien dit qu’on ne saurait trop égayer les narrations25. Mais ce n’est pas t
sans effort, sans ennui, sans presque y penser, ce qu’il faut qu’ils sachent . Il leur faut apprendre ce que c’est qu’un lion,
ée humaine ? 5º Il réclame donc droit de cité pour l’apologue : on ne saurait mépriser les humbles leçons de morale qu’elle don
isir ; et pourtant, du peu que monsieur de La Fontaine leur a pris, à savoir quelques sujets dont parfois le titre seul est em
ques sujets dont parfois le titre seul est emprunté, voyez ce qu’il a su faire ! C’est qu’il s’attache à peindre fidèlemen
douloureux, et qui va le guider dans le cours de son éloge funèbre, à savoir , que la gloire humaine est bien peu si la piété n
ualités littéraires et morales qui conviennent à l’historien, Colbert sait de reste qu’elles ne feront jamais défaut à Racin
sur la scène la raison qui en avait été si longtemps bannie ; mais il sut la parer de tous les ornements dont notre langue
envieux de Corneille, ignorée assurément du roi et du ministre. 2. Il sait que Corneille est vieilli ; ses admirateurs sont
les grandes pensées exprimées sur la scène par ses héros. 5. Boileau sait que l’État est obéré ; les longues guerres ont ép
rler avec quelque détail de votre beau mémoire. Tout d’abord, on n’en saurait trop louer la disposition : vos divers projets so
ou de joie et ne veux point tarder à vous en donner la nouvelle. Vous savez que nos troupes avaient investi Tournai, cette an
, pour remporter encore d’autres victoires, que votre plume éloquente saura dignement raconter à la postérité. [23] (4 n
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
nir. Toutefois, bien qu’il ait « placé sa fortune en viager1 », on ne saurait lui refuser la grâce, le caprice, l’étincelle, le
à se venger de ses ennemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui sait tourner le sien à sa gloire et qui le porte si co
guerre qu’avec les corsaires. Alors les ennemis de M. le cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que
e M. le cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que faire jusqu’à cette heure. Alors les bourgeoi
ment question, ni que l’on prît la liberté de vous en parler. Si vous saviez de quelle sorte tout le monde est déchaîné dans P
s Espagnols, qui vous avoient laissé passer avec tant de bonté. Je ne sais pas ce qu’en dit le Père Musnier3, mais tout cela
ayons vue de notre siècle, et de ce que, sans être Important 4, Elle sait faire des actions qui le soient si fort. La Franc
nt ménagé cette personne ; elle s’en vengea par des propos malins. On sait que le prince aimait beaucoup à rire aux dépens d
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
mper Pomone2 ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux3, Des poiriers
… Le voici ; son port, son air de suffisance, Marquent dans son savoir sa noble confiance. Il sait, le fait est sûr, lir
on air de suffisance, Marquent dans son savoir sa noble confiance. Il sait , le fait est sûr, lire, écrire et compter4 ; Sait
noble confiance. Il sait, le fait est sûr, lire, écrire et compter4 ; Sait instruire à l’école, au lutrin sait chanter ; Co
t sûr, lire, écrire et compter4 ; Sait instruire à l’école, au lutrin sait chanter ; Connaît les lunaisons1, prophétise l’o
l’admire, et ne peut concevoir Que dans un cerveau seul loge tant de savoir . Du reste, inexorable aux moindres négligences, T
t, il entend tout ; Un invisible oiseau lui dit tout à l’oreille ; Il sait celui qui rit, qui cause, qui sommeille, Qui négl
en secret la préfère A la froide beauté constamment régulière. Je ne sais quoi nous plaît dans ces traits indécis, Que la b
quants attraits ; Toujours elle rencontre, et ne cherche jamais ; Peu savent la trouver, mais la trouvent sans peine. Elle cra
tituteurs ne se reconnaîtraient point dans cette fantaisie ; car leur savoir est étendu ; ils rendent au pays les plus sérieux
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
vulgarisateur éminent1 qui, dans ses vastes et dramatiques tableaux, sait à la fois embrasser un plan général, et descendre
objets si divers à la portée de la plupart des esprits, parce qu’on a su les saisir dans leur généralité intelligible à to
n le trouve dans l’enchaînement même des événements ; car celui qui a su saisir le lien mystérieux qui les unit, la manièr
alheur ; mais quand on connaît l’humanité et ses faiblesses, quand on sait ce qui la domine et l’entraîne, sans haïr moins l
n’adore pas moins celui qui, malgré toutes les basses attractions, a su tenir son cœur au niveau du beau, du bon et du gr
ureux et Cie.) Une page de nos révolutions Je suis ici, je le sais , non devant une assemblée politique, mais devant
t Cie.) 1. « Abondante, aisée, simple et lumineuse, son éloquence sait prêter un intérêt qui captive aux arides détails
oire sèche et barbare. Mézerai et Daniel m’ennuient ; c’est qu’ils ne savent ni peindre ni remuer les passions. Il faut, dans
étruisit cinq armées, dont chacune était plus forte que la sienne : à savoir les Piémontais à Mondovi, et quatre armées autric
nais, qui devint alors la République cisalpine, en 1797. 1. « Je ne sais pas de plus mémorable élan que l’espèce d’épilogu
47 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
multiplient, plus on doit choisir les passages à proposer en modèles. Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fon
es à proposer en modèles. Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fai
omper Pomone ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux, Des poiriers d
t-Puissant. Ah ! tandis qu’ils m’adorent sur le trône des enfers, ils savent peu combien je paye cher ces paroles superbes, co
ments d’une feinte soumission seraient bientôt démentis ! Le tyran le sait  ; il est aussi loin de m’accorder la paix que je
Les légions, débordées à droite et à gauche, en tête et en queue, ne savaient où faire face ni à qui s’en prendre. La chaleur é
y perdent rien de la majesté du trône ; et, tout captif qu’il est, il sait se faire rendre des hommages par des vainqueurs b
l soulageait lui-même ! Et cependant à toutes ces vertus de saint, il savait unir la plus téméraire bravoure ; c’était à la fo
fait avec la justice de Dieu et des hommes un pacte inviolable ; qui savait pour lui rester fidèle être si sévère contre son
oup d’autres parties propres à cet effet, il n’en eut jamais le je ne sais quoi qui est encore en cette matière plus requis
, rien ne l’empêche, et tout la sert. Heureux alors les hommes, s’ils savaient s’entendre ; si les uns cédaient ce qu’ils ont de
roula dans l’obscurité,      Un voile sanglant sur la face ; Où je ne sais quel froid glaça l’air et les vents ;      Quand
isement. Si vous voulez qu’on les puisse refaire, De bons moyens j’en sais certainement : L’argent surtout est chose nécessa
édie, Chaussée et pont s’en vont à la voirie. Depuis dix ans, nous ne savons comment, La Marne fait des siennes tellement Que
ordonner promptement Nous être fait du fonds suffisamment ; Car vous savez , seigneur, qu’en toute affaire, Procès, négoce, h
d de ses ténèbres, Je vous voyais marchant au chemin de la croix. Du savoir orgueilleux j’ai trop subi le charme. De la seule
flamme qui m’use, Des biens communs à tous que le ciel me refuse ; Je saurai le secret de mon repos détruit. Va donc, ô poési
mes pleurs ! Porte-lui tout mon cœur saignant de son martyre. Elle en sait de ce cœur plus que tu n’en peux dire : Va, pourt
en faire, qu’à faire des riens. » Mme Lambert. La Retraite Je sais sur la colline Une blanche maison, Un rocher la d
ns ambitieux, Garde les simples mœurs de nos sages aïeux ! À peine il sait les noms d’intérêts, de créances ; Il ne redoute
beaucoup d’intérêt, il replie tous ses trésors, et les cache à qui ne sait point les admirer. Buffon. Le Héron Le b
spèce qui eussent appris à siffler des airs de notre musique : ils ne savent pas s’éloigner de la nature jusqu’à ce point. G
es que nous éprouvons. Fénelon. Le faux Savant Hermagoras ne sait pas qui est roi de Hongrie ; il s’étonne de n’ent
oint : il a presque vu la tour de Babel ; il en compte les degrés, il sait combien d’architectes ont présidé à cet ouvrage ;
degrés, il sait combien d’architectes ont présidé à cet ouvrage ; il sait le nom des architectes. Dirai-je qu’il croit Henr
et qu’il tenait cette complexion de son aïeul Alipharmutosis. Que ne sait -il point ? quelle chose lui est cachée de la véné
une religion philanthropique inspire et commande ; un homme enfin qui sait tout, qui a le droit de tout dire, et dont la par
naturels, et qu’à se livrer à son génie. Il a fait, il a agi avant de savoir , ou plutôt il a su ce qu’il n’avait jamais appris
vrer à son génie. Il a fait, il a agi avant de savoir, ou plutôt il a su ce qu’il n’avait jamais appris. Dirai-je que les
ncore le christianisme. Lamennais. Le Marquis à la cour Vous savez ce qu’il faut pour paraître marquis ;      N’oubl
re indignation ? Bourdaloue. À mon Potager Petit terrain qui sais fournir De doux fruits mon petit ménage, Où ma la
société, et peu à peu l’alerte se communique à tous les animaux. Nous savons , par une longue expérience, que ce n’est point to
à la première demeure de l’homme. Mme de Staël. La Source Je sais parmi nos bois une claire fontaine, Fraîche même
rit bien plus que l’oreille. Qu’importe à l’œuvre que les instruments sachent ce qu’ils font : vingt ou trente automates, agiss
es brillants répandaient une clarté douce, un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lu
t un physique ; mais, après cela, ils convenaient que vous aviez tout su et tout dit à qui le comprenait bien. Homère. San
en tremblant            Sur l’avenir qui doit m’attendre ! Mais je le sais … Je lis dans ce sombre avenir ; Mes malheurs sont
ais… Je lis dans ce sombre avenir ; Mes malheurs sont prévus : ils ne sauraient finir ! De la Nécessité la force est invincible ;
osie.                            Oui. Quelque conte frivole… Mercure. Sus , je romps notre trêve, et reprends ma parole. Sos
d’excuse légitime. Les dieux ont à Calchas amené leur victime : Il le sait , il l’attend ; et, s’il la voit tarder, Lui-même
pas, Dieu puissant !             Éloigne de moi cette épreuve ! Je ne saurais me faire un cœur obéissant ; Je hais ces oppresse
t meurtrit mon sein !… Pendant les longues nuits, ma couche solitaire Sait par combien de pleurs je redemande un père       
mbrasse vos genoux ? Pour la dernière fois sauvez-le, sauvez-vous. Je sais de quels serments je romps pour vous les chaînes,
là comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il sut se couronner ; Enfin voilà l’époux que tu me veux
int sujette, ou mon fils est sans vie : Je connais mieux mon sang, il sait mieux son devoir. Julie. Mille, de nos remparts,
rtes d’États ; Chaque peuple a le sien conforme à sa nature, Qu’on ne saurait changer sans lui faire une injure : Telle est la
il règne ? Jusqu’à quand voulez-vous que l’empereur vous craigne ? Ne saurait -il rien voir qu’il n’emprunte vos yeux ? Pour se
este de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Vous m’avez de César confié
us avais-je l’ait serment de le trahir, D’en faire un empereur qui ne sût qu’obéir ? Non. Ce n’est plus à vous qu’il faut q
ignez pas ; Vous venez de bannir le superbe Pallas, Pallas, dont vous savez qu’elle soutient l’audace. Néron. Éloigné de ses
                                                Parlons bas ; écoute. Sais -tu que ce vieillard fut la même vertu38, La vaill
lard fut la même vertu38, La vaillance et l’honneur de son temps ? le sais -tu ? Le Comte. Peut-être. D. Rodrigue.           
D. Rodrigue.                 Cette ardeur que dans les yeux je porte, Sais -tu que c’est son sang ? le sais-tu ? Le Comte.   
te ardeur que dans les yeux je porte, Sais-tu que c’est son sang ? le sais -tu ? Le Comte.                                   
        Que m’importe ? D. Rodrigue. À quatre pas d’ici je te le fais savoir . Le Comte. Jeune présomptueux ! D. Rodrigue.     
e, Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître. Le Comte. Sais -tu bien qui je suis ? D. Rodrigue.               
onneur de la Castille, Mon âme avec plaisir te destinait ma fille. Je sais ta passion, et suis ravi de voir Que tous ses mou
ais je vois que mon fils, après la bataille de Saint-Quentin, n’a pas su profiter de la victoire ; il devrait être déjà à
ait bien le nécessaire ! Harpagon. Paix ! Me Jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu’il
vaux, vous êtes la personne que j’aime le plus. Harpagon. Pourrais-je savoir de vous, maître Jacques, ce que l’on dit de moi ?
point. Harpagon. Non, en aucune façon. Me Jacques. Pardonnez-moi ; je sais fort bien que je vous mettrais en colère. Harpago
ocher, qui était celui d’avant moi, vous donna dans l’obscurité je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes r
us ne voulûtes rien dire. Enfin, voulez-vous que je vous dise ? on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommod
ir assemblés. Je porte en ce contrat de quoi vous faire rire, Et vous savez déjà ce que cela veut dire. Mariane, aux genoux d
e, instruis-nous, et nous dis les défauts qui y sont. Le marquis. Que sais -je, moi ! Je ne pas seulement donné la peine de l
ai… Dorante. Ris tant que tu voudras. Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marqui
serviteur, et mon homme est aux plaids, Pour s’échapper de nous, Dieu sait s’il est allègre. Pour moi, je ne dors plus : aus
l’enthousiasme est son moindre défaut, Quand on sort de chez lui l’on sait ce que l’on vaut, Et on mesure alors la distance
ésiastique ni séculière était le charme qui possédait les esprits, il sut si bien les concilier par là, qu’il fit un corps
es, dont les images sont si nettes et si démêlées, où l’on voit je ne sais quoi de céleste. Elle crut, c’est elle-même qui l
u par quelque accident. Il répondit qu’il était aveugle-né. « Vous ne savez donc pas, reprit-elle, ce que c’est que la lumièr
nt, dans la pensée de l’avenir que des horreurs qui l’épouvantent, ne sait plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lu
s qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il re
u du moins pour se fuir lui-même : il sort de ses yeux mourants je ne sais quoi de sombre et de farouche qui exprime les fur
paroles entrecoupées de sanglots qu’on n’entend qu’à demi, et l’on ne sait si c’est repentir ou le désespoir qui les a formé
qui sent l’approche de son juge ; il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrach
es ont implacablement poursuivi les amis du peuple ; et si, par je ne sais quelle combinaison de la fortune, il s’en est éle
concitoyens. Il ne dédaigne pas les lettres ; car les lettres, il le sait , c’est la suprématie de l’esprit, c’est, avec l’é
as d’autre moyen d’obtenir leur grâce, poussé par son bon naturel, il sut si bien s’y prendre, que, par un effort de la gén
t de mourir en quelque sorte devant vous pour le salut de ses frères, savez -vous qui c’est ? C’est Jésus-Christ en son état d
oisillons : Je vous plains ; car pour moi, dans ce péril extrême, Je saurai m’éloigner ou vivre en quelque coin. Voyez-vous c
ur lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple. D’abord il ne savait quel parti prendre : mais il résolut enfin de se
lus plaisant : ici est enfermée l’âme ; une âme enfermée, je voudrais savoir quel original a pu faire une si ridicule épitaphe
l’indigence. Ah ! loin de la discorde et d’un faste hautain, Le sage sait braver les rigueurs du destin ; Il souffre sans m
r mensongère, Vains et frôles enfants d’une vapeur légère, Troupe qui sait charmer le plus profond ennui, Prête aux ordres d
, de ce regard intelligent par lequel il interroge et répond avant de savoir parler ? Que ferait-il de cet esprit qui conçoit,
ne ; Démosthène indigné rugit à la tribune ; Homère, en les peignant, sait agrandir les dieux ; Newton saisit du ciel l’ense
mant que l’on ignore Quand on cherche à le définir ; Ce Dieu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on l’adore ; Que
e ; C’est par leurs mains qu’il est orné, C’est par leur charme qu’il sait plaire ; Elles-mêmes l’ont couronné D’un diadème
rtir de sa maison pour aller se renfermer dans celle d’un autre… L’on saura que le peuple ne paraissait dans la ville que pou
aisirs des arts, lui ont encore procuré le solide avantage des lois ? Sachons continuer, Messieurs, l’œuvre de nos devanciers,
s s’être mis à la tête de la civilisation intellectuelle de l’Europe, sait toujours s’y maintenir ; qui a vu depuis cinquant
ris d’un auteur, qui, lent à s’exprimer, De ce qu’il veut d’abord ne sait pas m’informer, Et qui, débrouillant mal une péni
ail des hommes que les dons du ciel, on vous pourrait encore dire que savoir l’art de plaire ne vaut pas tant que savoir plair
pourrait encore dire que savoir l’art de plaire ne vaut pas tant que savoir plaire sans art… Mais vous dites, Monsieur, qu’il
nt fait connaître, Leur talent dans l’oubli demeurerait caché. Et qui saurait sans moi que Cotin a prêché ? La satire ne sert q
un venin dangereux ? Ma muse en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le poète. Qu’on v
e l’existence. Dès que l’homme se divise au dedans de lui-même, il ne sait plus la vie que comme un mal ; et si de tous les
vent les personnes qui nous écoutent ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir s
y a beaucoup d’art à savoir parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à a
 : discuter n’est point causer ; surtout point de monologues : qui ne sait pas écouter ne sait pas causer. Les bavards sont
int causer ; surtout point de monologues : qui ne sait pas écouter ne sait pas causer. Les bavards sont l’opposé des causeur
r. Les bavards sont l’opposé des causeurs. Le causeur est l’homme qui sait lancer le volant et qui sait le recevoir, qui jet
des causeurs. Le causeur est l’homme qui sait lancer le volant et qui sait le recevoir, qui jette et ramasse la balle à prop
nnez-moi des rayons                De votre lumière immortelle : Vous savez animer l’air, la terre et les mers ;             
 : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces g
sur moi. Il me tomba, en même temps, un Sénèque dans les mains, je ne sais par quel hasard ; puis, des lettres de Brutus à C
sont négligés : je ne prétendais pas les laisser si imparfaits ; vous savez que je voulus les brûler. Horace. Quel dommage si
épanouis. Qui, dans les plis du cœur, surprend mieux la nature ? Qui sait mieux lui donner cette adroite tournure Qui rend
Que dis-je ? chacun d’eux, grâce à ton art suprême, Chez toi, sans le savoir , vient rire de lui-même ; Ainsi l’oiseau léger, c
crainte le suivra jusqu’aux bords du tombeau. Vous qui de ses écrits savez goûter les charmes, Vous tous qui lui devez des l
traits ; Le vieillard qui s’éteint, l’enfant simple et timide, Qui ne sait pas encor ce que c’est qu’un perfide ; Son hôte,
personnellement, n’a rien de beau : malade, pauvre, persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendemain je reposerai ma têt
iers, en marchant, me restaient au talon. De ce temps scandaleux j’ai su tous les scandales, Et les ai racontés. Ni plaint
qui ont depuis édifié le monde par leur sagesse et par leur vertu. On sait avec quels sentiments d’admiration et de reconnai
n’est rien : mais songes-tu que je vais comparaître devant Dieu ? Tu sais comment j’ai vécu. Avant que tu reçoives ce bille
ne douleur sensible, et me fait un déchirement dont votre philosophie sait les raisons : je les ai senties et les sentirai l
embrasser. Je ne dois pas espérer mieux de l’avenir que du passé. Je sais ce que votre absence m’a fait souffrir ; je serai
Vous avez un bon cœur, monsieur ; vous avez, des entrailles ; vous savez ce que c’est qu’un vieux et ancien domestique d’u
qu’on a peut-être injustement accusées. Suis-je d’ailleurs obligé de savoir que Maupertuis vous les avait renvoyées ? Quel in
du grand monde, et que les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goût ; mais il n
, qui est meilleur ; mais on n’a que faire d’un si long discours pour savoir que l’enthousiasme doit être gouverné par la rais
que l’enthousiasme doit être gouverné par la raison. Le lecteur veut savoir d’où vient ce mot, pourquoi les anciens le consac
affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la for
devraient observer jusqu’à un certain point, est celle-ci : Cache ton savoir . Je ne veux pas qu’on soit un charlatan, et qu’on
tes bien heureux de m’avoir ! » Je fais mon devoir à merveille, et je sais vous en amuser ; je me joue avec votre hermine, j
ancienne et douce égalité. Et remarquez ceci, Monseigneur : celui qui sait rire avec vous de ses occupations et des vôtres e
voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir ; Je ne sais quelle voix me dit encore : Espère ! Hélas ! pour
e où se débat sa vie ; De ce calice amer tu bus jusqu’à la lie. Je le sais , et ta mort fut digne encor de toi ; Je n’ose, à
’emporta : jamais, c’est ma faiblesse, Aux larmes d’un enfant je n’ai su résister ; Et je dis à Chimène : « Il faut la con
ons joyeux tous : Du vin, un bon rôti, des œufs rouges de Pâques ! Tu sais , Jacques, tu sais que ta place est chez nous.
Du vin, un bon rôti, des œufs rouges de Pâques ! Tu sais, Jacques, tu sais que ta place est chez nous. II Courage !
prend aucune route ; Insensible à la vie, insensible à la mort, Il ne sait quand il veille, il ne sait quand il dort ; Et de
ble à la vie, insensible à la mort, Il ne sait quand il veille, il ne sait quand il dort ; Et de son indolence, au milieu d’
s de Platon lui-même, et qu’attendre, et que croire, Quand de ne rien savoir son maître fait sa gloire89 ? Incertain comme lui
nir ne daigne rien apprendre. Que me fait sa morale, et tout son vain savoir , S’il me laisse mourir sans un rayon d’espoir ?  
rait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur l
t qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pen
’il résiste ou qu’il cède à la tentation, peu importe ; s’il cède, il sait qu’il fait mal ; s’il résiste, il sait qu’il fait
n, peu importe ; s’il cède, il sait qu’il fait mal ; s’il résiste, il sait qu’il fait bien. Dans le premier cas sa conscienc
ute lumière ? Nos amis, notre pays, le désir trop souvent confondu de savoir la vérité, l’inutile effort vers le bien, le déco
vie des plaisirs vulgaires ? Nous pouvons ainsi prendre notre mesure. Savoir au vrai pourquoi l’on est triste, c’est être bien
ure. Savoir au vrai pourquoi l’on est triste, c’est être bien près de savoir ce qu’on vaut. Prévost-Paradol 95. Les Passi
n de Jésus-Christ). La Calomnie La calomnie, monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus ho
nforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffl
e son gouvernement de Cilicie ; d’où revenez-vous donc ? — Comment ne savez -vous pas que j’étais préteur en Cilicie ? — Non,
toute la terre ? Que m’apprenez-vous de rare et de mystérieux ? et ne savais -je pas tous ces remèdes que vous m’enseignez ? — 
ente ; Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente ; L’abeille sait la fleur qui recèle le miel. Toute aile vers son
le berceau, sa voix mystérieuse Des vœux confus d’une âme ambitieuse Sait réprimer l’impétueuse ardeur, Et d’âge en âge il
48 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
traites de Tite Live, Tacite, Salluste, Q. Curce). Rien assurément ne saurait remplacer ces travaux préliminaires, qui réclamen
attention, puisque la langue française est seule employée, et l’on ne saurait accuser cette lecture d’être fastidieuse, rebutan
s des rois de l’Orient, ils trouveront dans notre pays des hommes qui savent manier les armes, des hommes de cœur. Et même ils
voudrez entreprendre ; prévoyez les plus terribles inconvénients, et sachez que le vrai courage consiste à envisager tous les
dité d’un tyran, ni le grand nombre des satellites qui l’escortent ne saurait protéger un prince, si les sujets ne sont pas dis
lois. Qui le pourra entreprendre, si ce n’est un roi philosophe, qui sache par l’exemple de sa propre modération, faire hont
onnes espérances ; malheureusement elles ne furent pas justifiées. On sait à quelles cruautés, à quelles débauches se livra
il avait abandonné la couronne d’Espagne à Philippe II, son fils. On sait qu’il se retira dans le monastère de Saint-Just,
ntir chaque jour : de plus, quand il s’agit du salut général, on doit savoir mettre de côté ses intérêts privés. Il faut donc
cepté volontiers le commandement et pourquoi je vous ai convoqués. Je sais que nos ancêtres ne nous ont été nullement inféri
l’ai vu de près. En effet, pour être bon soldat, il ne suffit pas de savoir manier l’arc, lancer un javelot, monter à cheval 
réalisées. Partons donc, pleins de confiance, d’autant plus qu’on ne saurait nous accuser de convoiter les possessions d’autru
 » « Écoutez-moi, Prince, répliqua Solon. Vous m’interrogez, moi qui sais combien la fortune est une divinité inconstante,
nse de sujets ; mais quant à la question que vous m’avez posée, je ne saurais la résoudre, avant d’avoir appris que vous avez b
ar l’ambitieux Alcibiade, appartient à la seconde de ces périodes. On sait que plus de la moitié des troupes Athéniennes pér
ues ceux qui avaient entrepris des guerres injustes, et qui n’ont pas su supporter, comme il convenait à des hommes, le po
me si la Fortune l’avait choisi pour montrer quelle est sa puissance. Sachons , Syracusains, sachons jouir de ses faveurs, comme
it choisi pour montrer quelle est sa puissance. Sachons, Syracusains, sachons jouir de ses faveurs, comme il convient à des hom
imes affreux n’ont-ils pas commis ! Voilà où mène la cupidité : on ne sait pas se contenter de sa position, et l’on étend se
invisible, et quand elle est présente, et quand elle se retire. Vous savez que rien ne ressemble tant à la mort que le somme
Les Macédoniens ont des vivres à peine pour un mois ; ensuite ils ne sauraient subsister que de rapine. Si nous leur enlevons ce
on courage, est redoutable : notre infanterie, bien que nombreuse, ne saura lui opposer une sérieuse résistance. D’ailleurs,
time d’une perfidie, la faute ne doit pas être rejetée sur moi ; vous savez que nul soupçon ne saurait m’atteindre. Je n’ai p
aute ne doit pas être rejetée sur moi ; vous savez que nul soupçon ne saurait m’atteindre. Je n’ai pas ignoré moins que vous le
l’objet d’une contestation entre nous appartienne au peuple romain, à savoir la Sicile, la Sardaigne, l’Espagne : qu’à propos
ées. » Traduit de Polybe. LIII. Réponse de Scipion. « Vous le savez , Annibal : les Romains n’ont pas été les auteurs
t-il besoin de vous rappeler des choses qui vous sont bien connues, à savoir , les hauts faits de Cyrus, de Cambyse, démon père
héniens nous ont provoqués les premiers, en attaquant Sardes, et vous savez tous comment ils se sont conduits à notre égard,
ent à la gloire et à l’honneur. Pourtant, si quelqu’un de vous désire savoir quel doit être le terme de nos guerres, qu’il son
que je leur enseignais avec un entier désintéressement tout ce que je savais de bon et d’utile. » Puis, se tournant vers ses d
cher de pleurer : « Pourquoi versez-vous des larmes ? leur dit-il. Ne saviez -vous donc pas qu’au moment où je reçus la naissan
de nous doit s’attendre au sort le meilleur ? Les dieux immortels le savent , mais je crois que ce mystère est impénétrable au
Julianus, adresse aux soldats le discours suivant : « Soldats, vous savez déjà depuis longtemps quelle est la douceur de mo
a Grèce est pauvre et peu étendue, mais elle est féconde en héros qui sauront tout souffrir, tout essayer pour la liberté, pour
ler avec franchise. J’ai fait mention des Spartiates seulement : vous savez quelles peuvent être mes dispositions envers eux
point de mesure ne peut être dirigé, et ce qui ne peut être dirigé ne saurait avoir une durée bien longue. Dès la première mont
navire. La charge d’un infortuné tel que moi est bien pénible, je le sais  : pourtant, aie le courage de la supporter. Les g
onça le discours suivant : « Chers enfants du Sauveur du monde, vous savez tous, et vous ne l’avez pas entendu sans frémir d
nt ni d’aujourd’hui ni d’hier ; elles sont éternelles, et personne ne sait à quel moment elles ont pris naissance. Je ne dev
toi-même. « Eh bien pourquoi tardes-tu ? Assurément, mes discours ne sauraient t’être agréables. Quant à moi, quelle gloire plus
mains une fois vaincus, aucune ville barbare, aucune ville grecque ne saurait nous résister : nous serons maîtres de l’Italie e
u niveau des citoyens les plus opulents. Je suis persuadé que rien ne saurait faire plus d’honneur à un prince, que de soulager
’à vous-même. Sans doute vivez de façon à ne rien faire que ne puisse savoir même un ennemi : mais comme il survient des chose
le dessécher, quand les eaux sont déjà réunies en abondance. Vous le savez , grand roi : je vous ai exprimé cette opinion en
rs, pour soutenir la gloire éclatante de mon père et la mienne. Je le sais pourtant, et mon âme en éprouve, hélas ! le cruel
tre Philippe et Alexandre. PHILIPPE. Maintenant, Alexandre, tu ne saurais dire que tu n’es pas mon fils ; car si tu avais é
aux faux serments, sans violer la foi jurée ! Et les Thébains ! vous savez comment je me suis vengé d’eux. PHILIPPE. Oh ! je
discordes, que votre tyrannie n’en a fait naître dans ce royaume ; et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie, pour a
es dispersés dès la sortie du port, et de rendre grâces au prince qui sut concilier la justice avec la clémence, en confian
e, le vœu de mes amis, et la volonté d’un Dieu puissant à qui rien ne saurait résister et qui a réglé la marche de tous ces évé
de langueur et de faim, que d’en livrer seulement six dont la mort ne saurait être imputée qu’à la cruauté de notre ennemi. Mai
des peuples les plus remarquables, des monarques les plus fameux, ne sauraient être comparés avec ceux de notre grand capitaine,
notre ville Marius nu et privé de toute ressource. » De Minturnes, on sait que Marius passa en Afrique, et c’est là qu’on le
49 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
dans la société. La monarchie, absolue en principe, les ménage, leur sait gré de leur docilité, s’effraye de leur résistanc
Quels en seront les inconvénients et les avantages ? La postérité le saura mieux que nous. » C’est le temps, en effet, où l’
le disciple le plus habilement fidèle de Racine et de Boileau, on ne saurait lui accorder la gloire du génie lyrique. « Il a p
hes, comme méritait de les faire celui qui a dit d’Homère ce que l’on sait . Malgré des qualités d’élévation et d’harmonie, o
les conditions de l’épopée, mieux compris pourquoi le poète épique ne saurait se produire dans une nation qu’aux époques d’enth
pas du caractère de notre langue ? Un des hommes de notre siècle, qui savait le mieux le français et le grec, et bien plus, un
nt l’un l’autre devienne difficile et risque d’être arbitraire. On ne saurait , par exemple, toujours distinguer, au dix-huitièm
u encore 1’intelligence du génie antique. Notre histoire nationale ne savait encore ni emprunter aux anciens leurs savante com
rience l’a révélé avec éclat ; nous l’avons appris à nos dépens. Nous savons , nous sentons le mal que nous a légué cette époqu
t aussi ; surtout il a de l’action et des machines dramatiques, qu’il sait très bien faire jouer. Mais les détails sont faib
volontiers sur le gâté ou le factice. Quant à A. Dumas, tout le monde sait sa verve prodigieuse, son entrain facile, son bon
et toujours en mouvement, ce récit léger qui court sans cesse, et qui sait enlever l’obstacle et l’espace sans jamais failli
sie romantique à une forêt vierge ; mais ce sont là des images qui ne sauraient avoir ni la rigueur, ni la portée d’une définitio
isième et dernière période. Les dates d’abord, on ne peut le nier, ne sauraient être fixées avec sûreté. Dans le développement de
t ; mais dans Balzac il y avait une imagination qui saisissait, je ne sais quoi de passionné et de triste, des vicissitudes
es et des sciences, c’est-à-dire des instruments très utiles, si l’on sait en faire un bon usage. Traité des Etudes, Discou
qu’il soit. Elle est également blessée du trop et du trop peu48. Elle sait s’arrêter précisément où il faut, et retranche sa
e ceux mêmes qui ignorent absolument ce que c’est que musique. Ils ne savent pas ce qui les choque, mais ils sentent que leurs
umes, etc. Sans le placer sur le même rang que Bossuet et Bourdaloue, sachons apprécier chez Massillon une fine connaissance du
’orgueil le supplément, si j’ose parler ainsi, du mérite63 ; et on ne sait pas que le mérite n’a rien qui lui ressemble moin
point toute l’humanité ? et mérite-t-on le nom de grand, quand on ne sait pas même sentir ce que valent les hommes ? Il est
r Dieu, pour l’éternité ? et ne sommes-nous pas dignes de pitié de ne savoir encore quel usage faire de ce peu qui nous reste,
dignes de la condamnation que nous avions déjà méritée. Et encore que savons -nous si l’abus que nous faisons du jour que la bo
ressemblance avec ce personnage si vivant, si actif, curieux de tout savoir , résolu à faire fortune et à n’être dupe ni de ri
nouvelles forces. — Point de flatterie, interrompit-il, mon ami ! Je sais que je puis tomber tout d’un coup. A mon âge, on
rateur commençait à baisser. J’attendis encore une homélie pour mieux savoir à quoi m’en tenir. Oh ! Pour celle-là, elle fut d
de ses amis ne soit assez franc pour vous prévenir. En ce cas-là vous savez ce qu’il en arriverait : vous seriez biffé de son
terminai à parler. Je n’étais plus embarrassé que d’une chose : je ne savais de quelle façon entamer la parole. Heureusement,
s donc que lui obéir, et je la supplie très humblement de ne me point savoir mauvais gré de ma hardiesse. — A Dieu ne plaise,
a tant de cœurs qu’un règne si long et si dur lui avait aliénés97. Il sut s’humilier en secret sous la main de Dieu, en rec
alliage ! De la lumière avec les plus épaisses ténèbres, une soif de savoir tout, une attention à se tenir en garde contre to
et continuel de s’en servir, d’étreindre les chaînes dont ils avaient su le garrotter, dans la continuelle crainte qu’il n
baissant la tête à un coup si sensible ; fort peu marmottèrent je ne sais quoi entre leurs dents, mais le coup de foudre su
la dérobée ; chacun sentit qu’à ce coup le fourreau était jeté et ne savait plus s’il y aurait d’enrayure. Le garde des sceau
rée de l’Écriture Sainte, qui est l’instruction des rois. M. de Meaux savait tant et avec tant d’ordre et de mémoire, qu’il éc
de la ligne que les bombes avaient décrites en l’air ; et, charmé de savoir cela, il voulut en ignorer entièrement le succès.
vie contre des heures délicieuses. Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. Si on ne voulait qu’être heureux, cela serai
r cette cavalerie. Tous ceux qui ont servi dans les troupes suédoises savent qu’il était presque impossible de résister à la f
uelques officiers de la chancellerie étaient sortis de ce camp, et ne savaient ni ce qu’ils devaient faire ni ce qu’était devenu
lus honnête homme, son royaume était ruiné : il fallait un prince qui sût faire la guerre et la paix, connaître toutes les
es qu’il y prononça sont encore dans la mémoire des bons citoyens qui savent l’histoire de leur pays : « Déjà par la faveur du
s qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le sièc
eux du grand nombre, et les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goût ; mais il n
l’indomptable orgueil des hommes, depuis Thamasp Kouli-Kan204, qui ne savait pas lire, jusqu’à un commis de la douane qui ne s
Kan204, qui ne savait pas lire, jusqu’à un commis de la douane qui ne sait que chiffrer. Les lettres nourrissent l’âme, la r
ur faire le mal, le même penchant à la petite rapine ; comme eux, ils savent couvrir leur marche, dissimuler leur dessein, épi
ils n’en ont que l’ombre : le style doit graver des pensées ; ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire, il faut
nces et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs ? » On sait la réponse que fit Rousseau. Son discours, que lu
s exagérations chagrines, c’est le vif sentiment avec lequel Rousseau sait parler des affections de la famille et des devoir
dix-huitième siècle, fatigué de la monotonie de ses romans libertins, sut gré à J. J. Rousseau de lui offrir d’autres table
il ne serait pas sociable, il serait un monstre parmi ses semblables. Savez -vous quel est le plus sûr moyen de rendre votre e
rissant son naturel, il prend tout le monde en haine, et, sans jamais savoir gré de la complaisance, il s’indigne de toute opp
il croit gagner le temps qu’il y met de plus, et dont autrement il ne saurait que faire ; ou bien, au contraire, il court pour
istoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets236, ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais
que tous mes amis connaissent l’amour que j’ai pour vos écrits, je ne sais de quelle part ceux-ci me pourraient venir, à moi
nir tous tes maux ; n’espère donc jamais qu’ils finissent : car on ne saurait voir pourquoi tu existes, si ce n’est pour souffr
pourquoi tu existes, si ce n’est pour souffrir et mourir242. » Je ne sais ce qu’une pareille doctrine peut avoir de plus co
un écrit où je plaidais la cause du genre humain contre lui-même. Je sais la distinction qu’il faut faire entre les intenti
ter en province que la fortune à poursuivre à Paris, surtout quand on sait , comme vous ne l’ignorez pas, que les plus indign
it été moindre : je n’ai commencé de vivre que le 9 avril 1756. Je ne saurais vous dire, monsieur, combien j’ai été touché de v
re à une symphonie bien faite presque ce qu’il me plaît ; et comme je sais mieux que personne la manière de m’affecter, par
se passe ; et ce chien qui aboie est un de ces accessoires que Greuze sait imaginer par un goût tout particulier. Cette esqu
s idées de la mort. La cadette, placée entre la fenêtre et le lit, ne saurait se persuader qu’elle n’a plus de père : elle est
pé pour le fils de la maison, ou s’il le prendra pour un gueux. Je ne sais quel effet cette courte et simple description d’u
toire est extrêmement sèche272, qu’elle ne l’amuserait point, et vous savez à merveille qu’une lecture qui ennuie n’est pas u
sur moi. Il me tomba, en même temps, un Sénèque dans les mains, je ne sais par quel hasard ; puis, des lettres de Brutus à C
ar ses Mémoires qu’il a été autre chose qu’un homme de lettres. On en sait l’origine. Grâce à ses relations avec le financie
ans son rôle commercial et politique de la guerre d’Amérique, et nous savons que sa conscience était assez accommodante pour l
naux, qu’il courait des madrigaux de ma façon ; en un mot, quand il a su que j’étais imprimé tout vif, il a pris la chose
honneur,… Le comte. — Ah ! miséricorde ! Figaro. — En vérité, je ne sais comment je n’eus pas le plus grand succès : car j
ro. — Ah ! comme je leur en garde ! morbleu ! Le comte. — Tu jures ! sais -tu qu’on n’a que vingt-quatre heures au palais po
ue par une période vigoureuse pour se mettre en force et je ne lui en sus pas mauvais gré. Sa réponse écrite en entier, on
de monsieur sont fausses et suggérées. » Je souriais. Elle voulut en savoir la raison. « C’est, madame, qu’à votre exclamatio
jets qui vous sont étrangers dans mes interrogatoires, vous ne pouvez savoir si mes réponses sont fausses ou vraies. A l’égard
 ; cependant, me remettant un peu, je répondis de mon mieux : « Je ne savais pas que madame eût une livrée particulière. — Écr
z, écrivez, je vous prie, que monsieur, qui a parlé à mon laquais, ne sait pas que j’ai une livrée particulière ; moi qui en
Première Partie. Beaumarchais à ses ennemis. Lâches ennemis, ne savez -vous qu’injurier bassement, machiner en secret, e
s ? C’est le problème de ma vie ; je voudrais en vain le résoudre. Je sais que les plus augustes protections m’ont jadis att
auvre paysanne une étendue et une majesté que le palais des grands ne saurait donner à leurs passions300. Ibid., Étude VIIe.
r de cette époque, appartient à celle de l’Assemblée constituante. On sait avec quelle hauteur il revendiqua pour le tiers é
ue, sans l’assentiment de l’opinion publique, le plus grand talent ne saurait triompher des circonstances… Et moi aussi, je ne
hison du comte de Mirabeau… Je n’avais pas besoin de cette leçon pour savoir qu’il est peu de distance du Capitole à la roche
é de la nuit à écouter M. le Commensal, et je maudis l’étiquette. Or, sais -tu ce que c’est cette histoire : ce n’est pas seu
u d’un style clair et sage, et c’est de l’artifice avec lequel il ont su déguiser leur fidélité au génie de leur langue qu
é, qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde, et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace327. A m
es brillants répandaient une clarté douce, un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lu
Souffrons plutôt, souffrons avec une résignation réfléchie ; si nous savons unir notre raison à la raison éternelle, au lieu
nature, dans toute l’énergie du terme. Pour nous, contentons-nous de savoir que tout a sa raison, que nous connaîtrons un jou
ut a sa raison, que nous connaîtrons un jour. Ne nous fatiguons pas à savoir les pourquoi, même lorsqu’il serait possible de l
e rien au monde ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu avais su dévorer en silence tes petites seccatures 336, et
es. Ce monde-ci, ma chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et qui ne sait s’ennuyer ne sait rien. J’espère que tout ira bie
a chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et qui ne sait s’ennuyer ne sait rien. J’espère que tout ira bien, et que tu ne ce
Montesquieu avait les formes propres à s’exprimer en peu de mots ; il savait faire dire aux petites phrases de grandes choses3
talent de la plaisanterie, mais il n’en avait pas la science ; il ne sut jamais de quelles choses il faut rire, et de quel
mais beaucoup de ses pensées ; que c’est plus de son génie que de son savoir qu’on est curieux ; que c’est de la beauté, et no
devraient observer jusqu’à un certain point, est celle-ci : Cache ton savoir . Je ne veux pas qu’on soit un charlatan, et qu’on
« Toute cette église est ornée de marbres antiques, et ses pierres en savent plus que nous sur les siècles écoulés. Voici la s
ets et les chants funèbres. Ici, vous voulez oublier et jouir ; je ne sais si je désirerais que votre beau ciel me fît ce ge
sprit prodigieux en conversation ; et l’on a beau dire, l’esprit doit savoir causer. On peut présenter quelques exemples d’hom
ien ne pas mériter plus d’intérêt pour ce qu’ils pensent366. Quand on sait faire parler Gœthe, il est admirable ; son éloque
ance habituelle par l’admiration qu’il inspirait. En Allemagne, on ne sait pas dépenser son talent dans la conversation ; et
cesseurs avides de parler à leur tour ; de tout temps, enfin, ils ont su ne prendre du sentiment et de la pensée que ce qu
port qu’il convient si bien à la pauvre espèce humaine ; mais rien ne saurait faire qu’une ville d’Allemagne devînt Paris, ni q
aucun plaisir, aucun sentiment qui n’emprunte de l’enthousiasme je ne sais quel prestige, d’accord avec le pur charme de la
es historiques, rapides ébauches, dont quelques brillantes parties ne sauraient racheter la faiblesse générale ; la froide tragéd
καλλιδόναξ , aux beaux roseaux, que lui adonnée Euripide ; mais je ne sais s’il doit garder celle d’olorifer, car je n’ai po
nt de renaissance des études grecques en France, le nom de Courier ne saurait être oublié. En 1810, il avait retrouvé à Florenc
er ces expressions trop fleuries ou mêmes trop fardées ; mais je n’en sais pas d’assez tristes pour vous peindre l’état de d
nt, on détruit jusqu’aux ruines. On s’y rendait autrefois, comme vous savez , de tous les pays du monde. Combien d’étrangers,
Chacun garde pour soi ce qu’il peut en avoir au péril de sa vie. Vous savez le mot panem et circenses ; ils se passent aujour
es, tantôt barbares, tantôt ridicules, auxquelles je prends part sans savoir pourquoi ; tristes farces, qui ne sauraient vous
xquelles je prends part sans savoir pourquoi ; tristes farces, qui ne sauraient vous faire qu’horreur et pitié, et dans lesquelle
’on trouve ici. Tarente disparu, il n’en reste que le nom, et l’on ne saurait même où elle fut sans les marmites, dont les débr
ymphes ; il n’y a si chétif ruisseau qui n’ait, la sienne, comme vous savez . Quand je m’aperçus que les feuilles se détachaie
t ne dégelai qu’à Bellinzona411. Dieu et les chèvres de ces montagnes savent seuls où j’ai passé. Il ne faut pas parler de rou
ge. » Moi, là-dessus : « Monsieur, je m’en rapporte à vous, qui devez savoir ces choses. Mais, hélas ! j’ai bien peur d’avoir
s le pamphlet, vous ne le lisez pas ? — Non, parce que le pamphlet ne saurait être bon. Qui dit pamphlet, dit un écrit tout ple
nous venons de condamner, par exemple, je ne le connais point ; je ne sais , en vérité, ni ne veux savoir ce que c’est ; mais
r exemple, je ne le connais point ; je ne sais, en vérité, ni ne veux savoir ce que c’est ; mais on le lit : il y a du poison.
r : je la crains plus pour vous que toutes les douleurs sensibles. Je sais par expérience ce que c’est que d’avoir le cœur f
ans dans cette chaire, bientôt entourée d’un studieux auditoire, qui sut apprécier les qualités du jeune professeur, la gr
de gouvernement jusqu’à d’inflexibles et funestes résistances, on ne saurait oublier le service qu’il rendit au pays en organi
, qu’il ne se fût engagé, pour sauver sa vie, à révéler tout ce qu’il savait de ses intrigues, vint assiéger son mari de ses s
pper aux violences du peuple : « Non, monsieur, lui dit le comte ; je sais regarder la mort en face, et le peuple aussi. Que
dans les voies de la tradition classique, Guizot, Cousin et Villemain surent donner à leur enseignement un si vif attrait de n
Mme de Staël avait la première donné l’exemple. Cette nouvelle école sut . éviter les obstacles qui avaient si longtemps en
mites naturelles, lorsque le préjugé des rangs est fort diminué et ne saurait se rétablir par des créations de costumes, lorsqu
sure, et on a laissé sur sa palette tant d’autres nuances que seul il savait distribuer avec art et admirablement ménager. Cet
alisme, il avait l’art de pressentir et de diriger les vocations ; il savait surtout communiquer aux jeunes esprits qui se don
plus l’espérance d’amasser « pour quelqu’un. « Nous thésaurisons sans savoir pour qui nous accu-« muions tant de choses ; voil
e de mort, « ce dont je me tiens grandement obligé envers vous. Or, «  sachez que c’est pour une bonne querelle que nous allons
sa méthode. Ce qui, en effet, lui appartient en propre, c’est d’avoir su démontrer l’existence et l’immatérialité de l’âme
igents la nature va à sa fin sans qu’ils le sentent et sans qu’ils le sachent . Mais l’homme lui-même ne s’élève que tard à la c
ut bonheur humain ; telle est la loi fatale à laquelle aucun d’eux ne saurait se dérober. Que si, dans le moment du triomphe d’
aboutissent invariablement au dégoût ; et alors aussi la question de savoir ce qu’il est et ce qu’il fait ici-bas lui vient ;
s besoins et de ses passions, le problème de la destination. Vous qui savez l’histoire, voyez un peu comment l’humanité a mar
s degrés, à idées de toutes les espèces : et de ces peuples, aucun ne sait d’où il vient, ce qu’il fait sur la terre, où il
e sait d’où il vient, ce qu’il fait sur la terre, où il va ; aucun ne sait par quel lien il se rattache à la commune humanit
ui ne luit pas sur son berceau éclairait son développement ! Mais qui sait où elle va, comment elle va ? La civilisation ori
c’est celui dont la science nous a récemment mis en possession. Vous savez qu’en sondant les entrailles de la terre on y a t
habitons. On s’est convaincu qu’il fut un temps où la nature n’avait su produire à sa surface que des végétaux, végétaux
es pygmées, et qui ne couvraient de leur ombre aucun être animé. Vous savez qu’on a constaté qu’une grande révolution vint dé
comme si elle n’eût pas été digne de la main qui l’avait formée. Vous savez qu’à la seconde création, parmi ces grandes herbe
contre la logique habile et serrée de l’historien philosophe, on lui sait mauvais gré de la faire servir à diminuer la resp
 : il nous initie aux jeux savants et complexes de la diplomatie ; il sait intéresser l’esprit le plus rebelle aux questions
d’un grand historien : «  il abrège tout parce qu’il voit tout, » ne saurait lui être appliqué : il n’a pas ces coups de pince
it avec surprise quel puissant voyageur il avait conduit le matin, et sut que le général Bonaparte lui faisait donner un ch
otifs de chacun, serrait affectueusement la main des partants, car il savait que c’étaient des adieux définitifs qu’il recevai
nes antiquités lui font pitié. Un Montmorency disait à l’un d’eux : «  Savez -vous que nous datons de mille ans518 ? » « Et nou
« de terribles et merveilleuses médecines. » Et, si vous aviez voulu savoir absolument quelles médecines on entendait, on aur
arole, familière et éloquente, à son goût aussi pour la morale, qu’il savait rendre aimable, sans l’amollir. Personne n’a mieu
rale, qu’il savait rendre aimable, sans l’amollir. Personne n’a mieux su parler aux jeunes gens, et personne n’a mieux dit
uent à exprimer ses idées et ses sentiments particuliers. Personne ne sait mieux décrire que lui les magnificences de la nat
re, mais à la condition d’y mêler ses émotions ; personne non plus ne sait mieux raconter, mais il ne raconte bien que ce qu
de se substituer à ceux qu’il fait vivre. Il y a des écrivains qui ne savent animer que leurs propres images. Otez-les du moi,
a que nous, acteurs et témoins d’un siècle plein de révolutions, qui sachions ce qu’est la nature humaine dans ces jours d’agit
d’une affection molle et charnelle, mais d’une affection sincère, qui sache conserver la fermeté. L’enfant doit craindre plus
rossiers, pour lui ôter le mépris des occupations inférieures. Et que sais -je ? ces détails sont infinis. Il faut saisir l’o
. Le caractère est l’énergie sourde et constante de la volonté, je ne sais quoi d’inébranlable dans les desseins, de plus in
la vie humaine. Là où l’entendement ne discerne que des faits, il ne saurait y avoir de conviction, et où la conviction manque
s dont il a dit ; « qu’ils ennuient le lecteur, parce qu’eux-mêmes ne savent pas s’ennuyer. » Avant tout, il est peintre de po
t c’est pour cela que je ne crains pas de lui tant attribuer. Vous le savez comme moi : Rome toute seule, et si elle n’avait
sont (je les donne dans leur ordre primitif qu’on a interverti, je ne sais pourquoi dans les éditions modernes) : la Belle a
eurement imprimés ? Un homme qu’il est bon d’interroger quand on veut savoir à quoi s’en tenir, M. Édélestand du Méril, répond
humanité. Il y a des analogies naturelles et des harmonies qu’il faut savoir respecter. Observons bien l’enfant : au sortir de
ntées et épuisées. Qu’il en reste au moins une trace en lui. Qu’il ne sache pas seulement, qu’il sente par où ses aïeux, les
nt d’idées acquises : il était doué d’un certain talent de style ; il savait combiner des mots avec assez d’harmonie ; mais le
assé ? Est-ce pour Quinault qu’on donnerait un démenti à Boileau ? Ne sait -on pas, d’ailleurs, que les épigrammes de Boileau
, il en abandonnait le profit au public. Quand Boileau écrivait : Je sais qu’un noble auteur peut sans honte et sans crime
s pou l’épopée et les caractères pour le théâtre ; la sensibilité qui sait faire parler les passions. L’imagination dans Boi
la nature, telle qu’il la sent, d’objets inanimés ; tout a vie et le sait  ; il n’y a pas d’aspects, mais des visages. C’est
retournée : « L’univers connaît l’homme, et s’il écrasait l’homme, il saurait qu’il l’écrase. » Il se mêlera toujours des scrup
Cette poésie ne fait pas d’efforts pour s’éloigner de la prose ; elle sait qu’il n’y a rien de plus charmant que la prose fr
s à l’égard de celui qui, rougissant de son père, honnête artisan, ne sut pas être bon fils ? Déjà célèbre comme poète et d
fières déesses, Que jamais jusqu’ici nos vœux ni nos promesses N’ont su l’art d’émouvoir579. « Puissantes déités qui peup
eu soucieux de sa gloire, impatient de toute contrainte, Crébillon ne sut pas développer par le travail les rares qualités
sa volonté suprême. Ce n’est pas que Néron, de sa grandeur jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels que vous : Rome n’i
fois vainqueur, N’en admire pas moins votre haute valeur : Mais vous savez aussi jusqu’où va sa puissance : Ainsi, gardez-vo
e des Romains, De leur choix l’Arménie attend des souverains. Vous le savez , seigneur ; et du pied du Caucase, Vos soldats ce
ce ce qui lui a toujours manqué, une épopée nationale. La Henriade ne saurait prétendre à ce titre, et, le génie du poète eût-i
le poème de Voltaire au rang de ces œuvres que les retours du goût ne sauraient plus atteindre. Le théâtre de Voltaire, sans comp
talent de la plaisanterie ; mais il n’en avait pas la science : il ne sut jamais de quelles choses il faut rire, et de quel
oi-même ; Et d’un oracle faux ne vous alarmez plus. Seigneur, vous le savez , j’eus un fils de Laïus. Sur le sort de mon fils
ssance Fasse de mes destins l’horrible confidence. Lorsque vous aurez su , par ce triste entretien, Le rapport effrayant de
a victoire entre nous ne fut point incertaine. Dieux puissants, je ne sais si c’est faveur ou haine : Mais sans doute pour m
achant à mes bras, M’enlevèrent mes dieux, mon trône et tes appas616. Sais -tu que ce Gusman, ce destructeur sauvage, Par des
’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre une action si noire ? Sais -tu pour quel époux j’ai pu t’abandonner ? ZAMORE.
s ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, tons ont su que je t’aime : Je l’ai dit à la terre, au ciel,
éler. « J’ai pitié de ton trouble ; et ton âme sincère, « Puisqu’elle sait douter, mérite qu’on l’éclaire : « Oui, l’homme s
ien il avait étudié avec fruit la société de son temps, combien il en savait reproduire les mœurs et parler le langage. Sur la
est-il vrai qu’il parlait comme un livre, Toujours d’un ton confît en savoir vivre. Il n’était point de ces fiers perroquets Q
it en l’idée, Ne disait donc un immodeste mot ; Mais, en revanche, il savait des cantiques. Il avait eu dans ce docte manoir T
ques. Il avait eu dans ce docte manoir Tous les secours qui mènent au savoir . Il était là maintes filles savantes Qui mot pour
fréquentes, Bientôt l’élève égala ses régentes : Finalement, Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur645. T
égala ses régentes : Finalement, Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur645. Trop resserré dans les born
que la plus sûre : L’homme éclairé suspend l’éloge et la censure ; Il sait que sur les arts, les esprits et les goûts, Le ju
son silence : Mais qu’il se taise ou non, tous les esprits bien faits Sauront le mépriser jusque dans ses succès. VALÈRE. Lui r
. ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne vois point de gloire. Si vous saviez combien cet esprit est aisé, Combien il en faut p
du moins que sa vie est heureuse. On épuise bientôt une société ; On sait tout votre esprit, vous n’êtes plus fêté Quand vo
, que les pièces de Ducis réussirent par leurs défauts mêmes : on lui sut gré d’avoir a heureusement tempéré, comme disait
mieux à cet aimable esprit ; c’est là qu’il trouvera des accents qui sauront plus d’une fois nous charmer et nous attendrir654
us désobéis, j’ose encor vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne voix je saurai m’affranchir. Qu’attends-tu donc ? Polynice. La
les ressources de notre langue poétique, et qui, à force de talent, a su vaincre la monotonie d’un sujet peu renouvelé par
er Pomone684 ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux, Des poiriers d
pe encore ; Il veut le suivre, il veut revoir l’éclat du jour ; Je ne sais quel instinct l’arrête en ce séjour. A l’abri du
e ne retiens que les mots seulement ; J’en détourne le sens, et l’art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu’ils s
isères ; Et puisque ton cœur s’ouvre à la voix des prières, Puisqu’il sait , ménageant le faible humilié, D’indulgence et d’é
is-tu toi-même ? En quels lieux était-il ? où portait-il ses pas ? Il sait où vit Lycus ; pourquoi ne vient-il pas ? Parle :
èle ? Est-ce pour Montesquieu, qu’impuissant et rebelle, Il fuit ? Ne sait -il pas, se reposant sur eux, Doux, rapide, abonda
er, Et l’horrible Gorgone à l’aspect meurtrier727. Des Toscans, je le sais , la langue est séduisante : Cire molle, à tout fe
nes Fixèrent leur empire, et la Seine à la fois De grâce et de fierté sut composer sa voix. Mais ce langage, armé d’obstacl
le sanctuaire. L’avertit dès l’abord que, s’il y veut monter, Il faut savoir tout craindre et savoir tout tenter, Et, recueill
dès l’abord que, s’il y veut monter, Il faut savoir tout craindre et savoir tout tenter, Et, recueillant affronts ou gloire s
Cependant Pison se présente à son tour devant l’empereur, et il veut savoir si Tibère se prépare à défendre ou à désavouer so
ncor ; je suis votre complice. TIBÈRE. Pison ! PISON. Pison !Vous le savez . Auriez-vous prétendu Que, par mon trépas même à
de en criminel an rang des accusés. TIBÈRE. Je n’y descendrai pas, je saurai vous confondre ; Et déjà d’un coup d’œil je pourr
S’il m’est cher !Qui pour vous serait prêt à mourir. PISON. Ah ! je sais de quels traits sa grande âme est capable : Il ne
son devoir : Bien plus qu’elle ne croit, sa haine est légitime. Elle sait ma révolte ; elle ignore un grand crime. Vous, pa
ait me prescrire : Et, dussent les Romains n’en être pas surpris, Ils sauront que Tibère a fait périr son fils743. Tibère, ac
par le Roi d’Yvetot, un chef-d’œuvre de piquante malice que le public savait par cœur depuis 1813, et qui avait dit-on, fait s
ce cercle borné, Dieu t’a marqué ta place : Comment ? pourquoi ? qui sait  ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le m
pandu la poussière Ou semé dans les airs la vie et la lumière : Il le sait , il suffit : l’univers est à lui, Et nous n’avons
consolateur, dont nous baisons l’image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais , tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cet
ur, dont nous baisons l’image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cette nuit t
oupir : Quand mon heure viendra, souviens-toi de la tienne, O toi qui sais mourir ! Je chercherai la place où sa bouche expi
tour facile révélèrent chez lui une heureuse souplesse de talent qui savait se plier aux genres les plus opposés et des haute
ps pour m’y résoudre. FRANÇOIS DE PAULE. Adieu donc, meurtrier, je ne saurais t’absoudre. LOUIS, (avec terreur). Quoi ! me con
n vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain, C’est je ne sais quoi d’incertain Que cet empire ; Lieux qu’à pein
t, auquel l’auteur ne pardonne pas d’avoir vaincu la féodalité. On ne saurait non plus accepter sans de très sérieuses réserves
une sorte de discrétion respectueuse jusque dans sa célébrité, je ne sais quoi de rare, de fidèle et de solennel, le retour
ngue poétique et la langue commune fut reculée. Mais le romantisme ne sut pas se contenir lui-même. On avait raison de fair
age et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Tout en cueillant des fleurs, jamais
et d’amertume, Qui font monter au front de subites rougeurs ! Moi, je sais mieux la vie, et je pourrai te dire, Quand tu ser
pente. Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente. L’abeille sait la fleur qui recèle le miel. Toute aile vers son
les pages, Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée. Chaque vague en p
s’est chargée : L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots ! Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à
de leur cœur ! Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre Dans l’
ont-ils les marins sombrés dans les nuits noires ? O flots ! que vous savez de lugubres histoires ! Flots profonds, redoutés
de mâles accidents, Et la mélancolie empreinte en cette terre Qui ne saurait trouver son égale en misère. Il Pianto, le Camp
A l’aube humide qui l’arrose. Que de fleurs ont passé qu’on n’a point su cueillir ! Sur sa tige oubliée, ah ! Ne laissons
en inquiéter. Je ne puis ; — malgré moi l’infini me tourmente. Je n’y saurais songer sans crainte et sans espoir ; Et, quoi qu’
a religion. J’y consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes, Qui savent , sans la foi, trouver la vérité, Sophistes impuis
, Glissant d’un pied cambré sur l’herbe ou sur les dalles, Avec je ne sais quoi des fiertés féodales. A ce portrait vivant,
lle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent lire et prier... L’âge vint sans courber ni son c
aque maison, Une foule accourut, malgré l’âpre saison. Tout ce peuple savait , aussi bien que moi-même, Le lieu marqué par elle
s d’Éleusis ; il accourt et présente la défense du vieux poète, qu’il sait cependant jaloux de ses premiers succès847. Quel
nos murs accourant, Le poète a marché toujours au premier rang. Vous savez si je mens, ô vous tous dont l’histoire Rattacher
i par la poudre, Relique qu’une brise en passant peut dissoudre, Il a su conquérir, comme un être vivant, Des titres immor
et presque blessé de cet excès de témérité qui ressemblait à un défi, sut gré au jeune poète de ce retour intelligent vers
e. Ponsard, en profitant des ressources que lui offrait un tel sujet, sut en éviter les pièges. La tradition cornélienne lu
eille par l’âme et par le sang. Ponsard, sans justifier son action, a su nous faire admirer son courage et nous attendrir
aire ; Mais, après la bataille, il faut pacifier ; Nous avons démoli, sachons édifier. Autres sont les moyens de construire et
itôt qu’on arrive. ROBESPIERRE, se levant et allant à Danton. Oui, je sais que ces mots excitent tes dédains ; Ils faisaient
ntretient ses amis Des immortels destins que Dieu nous a promis. — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe : Le chemin
mis Des immortels destins que Dieu nous a promis. — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe : Le chemin du devoir est c
ien vite Que l’audace était grande et la sphère petite. Ton esprit ne sait pas planer dans ces hauteurs Où tout scrupule éch
soit terminé, dès qu’on n’a plus de roi ; C’est le commencement. — Je sais que chez les nôtres Quelques-uns ne voulaient que
enne, Ses affronts sont les miens ; sa vengeance est la mienne. Il le sait  ; il défend celui qui le défend. Or, je porterai
, en voulant les sauver ; Il passe devant Danton. Quant an peuple, il saura se passer de ton aide. — Tu m’as interrogé ; je t
l’enthousiasme est son moindre défaut, Quand on sort de chez lui l’on sait ce que l’on vaut, Et l’on mesure alors la distanc
lle voulait un sou, du pain, — rien qu’un morceau ! Elle avait, je ne sais dans quelle horrible rue, Des parents sans travai
il gémir longtemps ? Le brin d’herbe l’amuse et la feuille l’attire ! Sait -on combien de pleurs peut sécher un printemps, Et
ccostait encor les passants, triste et lente ; Son visage à l’instant savait se rembrunir, Et sa voix se traînait et larmoyait
N’y laissant que le fard léger De leur aile frêle et farouche. Je ne sais pas m’emparer d’eux Sans effacer leur éclat tendr
, pour être sincère, L’inutile, ici-bas, c’est le plus nécessaire. Je sais faire glisser un bateau sur le lac, Et, pour plac
d’un hamac, Choisir dans le jardin les branches les plus souples ; Je sais conduire aussi les lévriers par couples, Et dompt
nduire aussi les lévriers par couples, Et dompter un cheval rétif. Je sais encor Jongler dans un sonnet avec les rimes d’or,
uille morte et comme le nuage. Je suis vraiment celui qui vient on ne sait d’où, Et qui n’a pas de but, le poète, le fou, Av
ayant plus qu’une heure pour l’apprendre, cette heure suffisant, s’il sait qu’il est donné, pour le faire révoquer, il est c
ort en 1710. 92. Fils du précédent, né à Versailles en 1692. 93. On sait , en effet, que Louis XV, né à Versailles, le 15 f
100. Louis XIV aurait dit au duc du Maine : « Vous l’avez voulu, mais sachez que quelque grand que je vous fasse, et que vous
e ; mais lui, il ne l’est pas, et il lui demande encore ce qu’elle ne sait plus comment lui donner. Elle ne peut suffire à p
ient, fidèles à qui vous aime, vous nous donnez le repos ; et si nous savons vous adorer avec une âme reconnaissante et un esp
, X, XIV ; l’ Eloge de Buffon, par Michaut (Hachette, 1878). 209. On sait que Buffon croit pouvoir établir sept Époques ou
dans la leçon citée, a très bien traité de ce point, qui a été, on le sait , un grand sujet de débat. Il s’est attaché surtou
nous-mêmes ; on est moins humilié du fond des vérités, que flatté de savoir se les dire. Ce qui vient d’autrui blesse toujour
la Brinviliers. » (Lettre 295.) 281. C’était madame Goëzmann, on le sait , qui s’était chargée d’introduire Beaumarchais au
de la lecture faite à des témoins de leurs propres dépositions, pour savoir d’eux s’ils confirment ce qu’ils ont déclaré. 28
nous montrera le talent de Beaumarchais sous un autre jour. 288. On sait le mot de Voltaire sur Beaumarchais : « Je ne cro
n entre deux, etc. » Rappelons, d’ailleurs, que les écrivains habiles savent s’affranchir, quand il est nécessaire, de ces règ
, que nous-mêmes ne l’avons fait. Et cela, parce que nous n’avons pas su toujours éviter un double écueil : celui d’une ri
yé l’image que nous avions les premiers tracée de nous-mêmes. Il faut savoir gré à ceux qui n’ont accepté ni tout le bien ni t
lle venait de quitter le couvent. 336. Déchirures, peines. 337. On sait que Chambéry fut le chef-lieu du département du M
t Correspondance de J. Joubert. 343. Des jugements aussi rapides ne sauraient être complets, on le comprend. Il n’y faut voir q
érité et la discrétion des poètes du dix-septième siècle. 357. On ne saurait mieux définir le caractère de la littérature grec
a maison de notre père. Mais à l’entrée, il y a un passage où deux ne sauraient marcher de front, et où l’on cesse un instant de
Beuve, à propos de cette lettre de Lamennais, écrit ces lignes : « Je sais tout ce qu’il faut rabattre de ces descriptions d
celle d’une nouvelle succession d’êtres plus parfaits que l’homme, ne saurait être donnée comme la conséquence possible des cha
objets si divers à la portée de la plupart des esprits, parce qu’on a su les saisir dans leur généralité intelligible à to
n le trouve dans l’enchaînement même des événements : car celui qui a su saisir le lien mystérieux qui les unit, la manièr
alheur ; mais quand on connaît l’humanité et ses faiblesses, quand on sait ce qui la domine et l’entraîne, sans haïr moins l
n’adore pas moins celui qui, malgré toutes les basses attractions, a su tenir son cœur au niveau du beau, du bon et du gr
Bautzen. Il fut peut-être l’homme que Napoléon aima le plus, et l’on sait que l’empereur, après sa seconde abdication, dema
naître en vers un « peu mieux qu’eux. » Louis XIV ne manqua pas de le savoir , « Pour cela dit-il, Despréaux a bien raison. » O
561. « J’ai appris la maladie dangereuse de M. Rousseau ; mais je ne sais que par des bruits vagues la nouvelle de sa mort.
p de probité, et c’est de quoi le public n’est pas assez persuadé. Je sais de personnes bien dignes de foi et de respect, qu
Sophocle (vers 692 à 843). Voltaire, en s’inspirant de son modèle, a su ajouter à l’original des beautés nouvelles. 608.
ces orbes immenses, etc., où l’écrivain, comme l’a dit La Harpe, « a su clairement exprimer, en revêtant sa pensée des pl
il : c’est une faute de grammaire, que des exemples assez nombreux ne sauraient autoriser 648. C’est que Ver-Vert devait revenir
corrupteur des mauvaises compagnies qu’il rencontra. Ainsi le poète a su cacher sous les voiles d’une fable plaisante et f
lui Horace (Art poétique, vers 375, et Boileau (Satires, ix) : Et ne savez -vous pas que, sur ce mont sacré, Qui ne vole au s
veine libre, d’un tour neuf, d’une fière et provocante allure ! On ne saurait trop admirer la souplesse et la force de ce talen
s célèbres de Racine faisant dire à Iphigénie (acte IV, sc. iv) : Je saurai , s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer
aine (19 no­vembre 1865) :« Non, ceux qui n’en ont pas été témoins ne sauraient s’ima­giner l’impression vraie, légitime, ineffaç
ui-même qu’il met en scène. 754. Cette poétique hypothèse est, on le sait , le fond même de la doctrine platonicienne. En pa
otre être ne suffit pas à l’homme. Malgré les ombres que la raison ne saurait dissiper, nous avons besoin de faire plus que d’a
A. de Musset, Ce doux salut lointain d’un jeune homme inconnu. Je ne sais si du style il comprit la richesse ; Il laissa da
’enfant : aucun sujet ne l’a plus heureusement inspiré. Tout le monde sait par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce
sonder, Seigneur, ta clémence infinie ? Et vous, fléaux de Dieu, qui sait si le génie N’est pas une de vos vertus ? 811.
ler des lampes allumées dans le sanctuaire de la prière ? 839. On ne saurait citer dans la poésie contemporaine une page plus
ême temps quelle richesse d’expression ! Comme le vers d’A. de Musset sait se plier à tous les tons ! Tour à tour la mélanco
s d’Art et de Morale. Il a surtout à cœur d’y établir deux points : à savoir , d’abord que la poésie est incompatible avec l’in
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
e Rambouillet fit preuve d’une sagesse au-dessus de son âge. « Qui ne sait qu’elle fut admirée dans un âge où les autres ne
n’est pas de parler juste, mais de faire des figures justes. » Vous savez ce que l’on nomme en logique enthymème : c’est un
e sont diverses formes du même mot : Il plaît à tout le monde, et ne saurait se plaire. Et ton nom deviendra, dans la race fut
étérition, rétroaction, correction, communication, etc. Tout le monde sait ce que l’on entend par ironie ; j’en ai déjà parl
ocablement décidé, délibération ; ou encore s’enquérir de ce que l’on sait fort bien, interrogation ; si bien même que souve
z votre erreur, ou encore que vous soyez positivement incertain et ne sachiez en vérité quel parti prendre, il n’y a plus figur
n’est dans la pensée de Clytemnestre qu’une odieuse hypocrisie ; elle sait fort bien qu’il n’y a eu ni combats, ni flots de
st celui des réprouvés. Mais cette incertitude apparente sur ce qu’il sait mieux que personne, cette modestie feinte avec la
bre de ceux qui m’écoutent ne serait pas placé à sa droite… Dieu seul sait ceux qui lui appartiennent, mais si personne ne c
s si personne ne connait ceux qui appartiennent à Dieu, tout le monde sait du moins que le, pécheurs ne lui appartiennent pa
ent. Mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du moins que les pécheurs ne lui appartiennent pa
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
ité, ni éloquence. À mesure qu’ils étendirent leurs conquêtes, ils ne surent que piller les monuments des arts, sans jamais sa
nquêtes, ils ne surent que piller les monuments des arts, sans jamais savoir les imiter. Il fallut que les vaincus prissent le
tout ce qui a été dit sur ce grand homme. Né dans un rang obscur, on sait qu’il devint, par son génie, l’égal de Pompée, de
ois, la recherche et le travail. Quoique généralement trop diffus, il sait se varier avec art, et toujours d’une manière con
harmonieusement cadencées, jamais monotones cependant, parce qu’il en sait habilement varier la cadence. Mais, trop curieux
embellit tout ce qu’il touche ; il fait des mots ce qu’un autre n’en saurait faire ; il a je ne sais combien de sortes d’espri
che ; il fait des mots ce qu’un autre n’en saurait faire ; il a je ne sais combien de sortes d’esprit ; il est même court et
que nous devons à la société ; élevons-les donc comme des hommes, et sachons que jamais une âme forte et généreuse ne se renco
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
ien il avait étudié avec fruit la société de son temps, combien il en savait reproduire les mœurs et parler le langage. Sur la
avait eu l’idée, Ne disait onc un immodeste mot : Mais en revanche il savait des cantiques. …………………………………………………………………………… Il a
…………… Il avait eu dans ce docte manoir Tous les secours qui mènent au savoir . Il était là maintes filles savantes Qui mot pour
fréquentes, Bientôt l’élève égala ses régentes : Finalement Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur2. ………
égala ses régentes : Finalement Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur2. ……………………………………………………………………………
de l’Institut, elle a été placée dans la bibliothèque de la ville. On sait qu’Amiens, deux ans avant d’honerer ainsi publiqu
il : c’est une faute de grammaire que des exemples assez nombreux ne sauraient autoriser. 2. C’est que Ver-Vert devait revenir
t corrupteur des mauvais compagnies qu’il rencontra. Ainsi le poëte a su cacher sous les voiles d’une fable plaisante et f
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
ur. Un feu pur et doux l’anime ; une imagination réglée la colore. Il sait assortir les nuances du sentiment et de la pensée
urbeux. On dit que j’ai couru moi-même un grand danger ; mais je n’en sais rien2. Voilà, Monsieur, le récit de mon naufrage.
ommes armés qui suivent aveuglément les ordres d’un chef, dont ils ne savent pas les intentions1 ; c’est une multitude d’âmes 
nt souvent la vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait savoir , et ne sait que ce qu’il faut ignorer1. Lettr
vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait savoir, et ne sait que ce qu’il faut ignorer1. Lettre de premier
selon toutes les règles de la guerre, était infaillible. Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pen
qua pour l’expédition d’Egypte, sous les ordres de Bonaparte. Elle ne savait pas même où elle allait. 2. Aujourd’hui, tout so
hes et des larmes de tous les yeux. Chacun à l’envi faisait gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
on ? De ce qu’il n’a pas une idée précise du terme de sa route. Il ne saura d’où partir qu’il ne sache préalablement où arriv
e idée précise du terme de sa route. Il ne saura d’où partir qu’il ne sache préalablement où arriver, et qu’il n’ait comparé,
fléchi sur son objet, qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois
ies de la cause, nisi totis causæ partibus diligenter inspectis. Bien savoir où l’on va, voir nettement ce que l’on veut : voi
ns un livre didactique, procédant par synthèse, où vous imposez votre savoir au lecteur qui ne s’adresserait pas à vous, s’il
ers….. » Buffon n’a pas commencé autrement. Mais en disant qu’il faut savoir où l’on va, j’ai ajouté qu’il faut bien voir ce q
invraisemblable : … Venez à moi, de l’Olympe habitantes, Muses, vous savez tout, vous, déesses ; et nous, Mortels, ne savons
itantes, Muses, vous savez tout, vous, déesses ; et nous, Mortels, ne savons rien qui ne vienne de vous. L’exposition et l’in
’infâme. « Et il ne suffit pas de le dire, ajoute Quintilien, il faut savoir l’exagérer. » Je crains bien qu’ici l’un et l’aut
La dernière chose qu’on trouve, dit-il, en faisant un ouvrage, est de savoir celle qu’il faut mettre la première. » J’ajoutera
a seconde partie, et cette autre encore dans la troisième. Ainsi vous savez convaincu d’abord d’une certaine vérité, et c’est
a fait et rien n’anime plus à poursuivre ce qu’on a commencé, que de savoir ce qui reste à faire : on ne trouve jamais long c
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
de toutes les conditions et de tous les caractères : bel esprit, faux savoir , avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entête
qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne saurait la censurer sans injustice. Et si nous voulions o
èces de théâtre où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté. Je sais qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut
rande perfection soit dans les forces de la nature humaine ; et je ne sais s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et
e voir, je suis bien las aussi de vos déportements1. Hélas ! que nous savons peu ce que nous faisons, quand nous ne laissons p
t je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache , fils indigne, que la tendresse paternelle est po
e la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions ; que je saurai , plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à te
instruis-nous, et nous dis les défauts qui y sont. Le Marquis. Que sais -je, moi ? Je ne me suis pas seulement donné la pe
. Dorante. Ris tant que tu voudras. Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marqui
us les jours sans le secours d’Horace et d’Aristote. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas
sieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que perso
acte II.) 2. L’Ecole des femmes. 3. Les poëmes comiques. 1. « Je sais bon gré à l’abbé d’Aubignac, disait le prince de
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
vers le trône d’un souverain devenu enfin soucieux de sa dignité. On sait qu’un an après le décès de la reine, en 1684, il
ecret. Cette subite grandeur lui suscita bien des ennemis, et l’on ne saurait nier que ses incontestables vertus ressemblent pa
eux sexes, pour tous les états et pour toutes les conditions ; car on sait combien une mère de famille a de part à la bonne
qui édifie. Il y a une grande différence entre connaître Dieu par le savoir , par la pointe de l’intelligence, par la subtilit
je vous négligeais, vous que je regarde comme ma propre fille. Je ne sais si c’est vous qui leur inspirez la fierté qu’elle
us êtes assurément très-désagréable à Dieu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par cœur ; à quoi vous serviront tant
our, modeste, humble, timide, et mettant en pratique tout ce que vous savez de bon ; je vous en aimerai beaucoup davantage. J
disait un jour : « Vous n’avez que des étoffes communes ; mais je ne sais ce qu’il y a, ma très-honorée dame, quand vous ve
aux vanités, aux prétentions et à l’entêtement du bel esprit. 2. On sait que Racine, après la chute de Phèdre, abandonna l
57 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
de courage, nous croyons être quittes envers la patrie, si nous avons su éviter la fureur et les poignards dont il nous me
crime. Oses-tu dire le contraire ? Eh bien, tu gardes le silence ? Je saurai te convaincre, si tu le nies, car je vois ici, da
impossible ; je ne puis la supporter ; je ne la souffrirai pas, je ne saurais la tolérer. Assurément, nous devons de grandes ac
e cet air que nous respirons aient pour toi quelque douceur, quand tu sais que personne de nous n’ignore que, la veille des
de fois un hasard imprévu l’en a-t-il fait tomber ou échapper ! Tu ne saurais , néanmoins, l’en passer un instant. Par quelles c
omplot, qui ne soit lié à tes détestables projets, voilà ce que je ne saurais Supporter. Éloigne-toi donc, et délivre-moi de ma
rder dans ma maison. Et moi aussi j’ai refusé, en te disant que je ne saurais me croire en sûreté dans la même demeure que toi,
tes amis. Mais qu’est-il besoin, après tout, de t’y inviter, quand je sais que tu as déjà envoyé en avant des affidés qui do
le tu as dressé, dans ta maison, un autel consacré par tes crimes, ne sais -je pas que tu l’as déjà envoyée devant toi ? Pour
elle n’était sacrilège, n’eut jamais de charmes pour toi. Aussi as-tu su trouver une armée composée d’hommes perdus, aband
à porter la guerre dans mon sein ; que des rebelles attendent, tu le sais , dans leur camp, pour saluer en lui leur général 
squ’à la magistrature suprême, si la crainte de l’opinion ou de je ne sais quels périls, t’empêche d’assurer le salut de tes
épublique est menacée pourra bien être conjuré un instant, mais il ne saurait être détruit pour toujours. C’est quand lui-même
ion nous fait vivre au milieu des alarmes et des périls ; mais, je ne sais par quelle fatalité, tous ces crimes, toute cette
n’avoir pu teindre son poignard de mon sang, comme il le voulait ; me savoir vivant et partir d’ici ; s’être vu arraché le fer
urs résolutions de l’avant-dernière nuit m’ont été dénoncées ; ils le savent  ; je les ai dévoilées hier au sénat. Catilina lui
n, l’auxiliaire de leur crime. Aussi avec quelle promptitude avait-il su trouver, non seulement dans la ville, mais encore
idée de la diversité de ses goûts, dans les genres les plus opposés, sachez qu’il n’existe pas, dans une école de gladiateurs
ces hommes ne connaissent plus de bornes ; leur monstrueuse audace ne saurait se tolérer plus longtemps ; ils ne rêvent plus qu
résolu de prendre, puisqu’il avait déjà fait partir devant lui, je le savais , les armes, les haches, les faisceaux, les trompe
son un autel consacré par ses crimes. J’envoyais en exil celui que je savais avoir déjà commencé la guerre ? Et en effet, je l
olonies formées, en général, de citoyens honnêtes et courageux, je le sais  ; mais il en est parmi eux qui, maîtres de riches
toute espèce. Ceux-là, je ne les dispute point à Catilina, car on ne saurait les détacher de lui ; et d’ailleurs, puissent-ils
u sein du brigandage, puisqu’ils sont si nombreux qu’aucune prison ne saurait les contenir. Enfin la classe qui est la dernière
Ces enfants, si aimables, si délicats, ne bornent pas leurs talents à savoir chanter et danser : ils savent aussi comment on m
licats, ne bornent pas leurs talents à savoir chanter et danser : ils savent aussi comment on manie un poignard, comment on ve
rissent, Catilina lui-même aura beau disparaître, nous aurons encore, sachez -le bien, dans la république, une pépinière de Cat
des mystères dont vous brûlez d’avoir l’explication. Vous allez tout savoir . II. D’abord, depuis le jour, peu éloigné,
verriez le crime de vos propres yeux. Voici donc ce que je parvins à savoir  : les députés des Allobroges avaient été travaill
m de la république ; je l’engage à révéler sans crainte tout ce qu’il sait . Revenu, non sans peine, de sa vive frayeur, il d
me courageux, qui est mon collègue, est également félicité pour avoir su se soustraire à l’influence des complices de la c
ersonnellement condamné, et de le faire mettre à mort, ce scrupule ne saurait non plus nous arrêter quand il faudra punir P. Le
à quelqu’un, le sonder, le solliciter, il le pouvait, il l’osait. Il savait concevoir le crime, et, le crime conçu, ni la par
révenir, surveiller, mettre en œuvre : le froid, la soif, la faim, il savait tout supporter. Cet homme si actif, si déterminé,
est certains faits, Romains, dont je dois vous entretenir, et qui ne sauraient être passés sous silence ou laissés de côté. Vous
tre le salut de Rome et de l’empire, éclateraient au grand jour et ne sauraient échapper aux regards du sénat et du peuple romain
ur, les monuments de ma renommée, les témoignages de ma gloire. Je ne saurais attacher aucun prix à ces trophées muets et inani
oix de la conscience une puissance que nul, en voulant m’attaquer, ne saurait braver sans se dénoncer lui-même. Joignez à cela,
ser toutes les amertumes, toutes les douleurs, tous les tourments, je saurai les supporter, non seulement avec courage, mais e
ices comme ils le méritent ; ensuite, s’il m’arrive quelque chose, je saurai mourir avec fermeté et résignation. La mort, en e
ilieu de vous, de ce frère que je chéris et qui m’aime tendrement, ne saurait me laisser insensible, pas plus que les larmes de
opulaires. Si vous adoptez, au contraire, l’opinion de Silanus, je ne sais s’il n’en résultera pas pour moi de plus graves e
moi de plus graves embarras. Mais cependant mes dangers personnels ne sauraient l’emporter sur l’intérêt public. César, par un vo
donner un gage de son attachement inébranlable à la république. Nous savons à présent quelle distance il y a entre ces harang
vraiment dévoués au peuple et prêts à tout faire pour le sauver. J’en sais plus d’un, parmi ces amateurs de popularité, qui
ré sa manière de voir sur le fond même de la cause ? Pour César, s’il sait que la loi Sempronia fut établie en faveur des ci
t que la loi Sempronia fut établie en faveur des citoyens romains, il sait aussi que l’homme qui se déclare l’ennemi de la p
s conscrits, j’entends autour de moi des paroles sur lesquelles je ne saurais garder le silence. Certains mots, partis de vos r
s pour exécuter le décret que vous allez porter aujourd’hui. Eh bien, sachez , pères conscrits, que tout a été prévu, préparé,
dans l’espoir de séduire les malheureux et les hommes crédules, qu’il sache , en effet, que cette entreprise a été tentée ; ma
aîné par la reconnaissance. Mais quand des citoyens, égarés par je ne sais quel délire, se sont une fois déclarés les ennemi
a pas à se conformer à vos décrets, et qui, lorsque vous aurez parlé, saura toute sa vie maintenir et exécuter vos arrêts. W
aladie et sa manie, et les Siciliens son brigandage ; pour moi, je ne sais quel nom lui donner. Je vais vous mettre la chose
eçu l’ordre ; mais lorsqu’on l’a interrogé au sujet de la Cybée, vous savez ce qu’il a répondu. Il dit que ce navire avait ét
fieriez aisément votre conduite à cet égard. Mais aujourd’hui vous ne savez comment vous débarrasser de ces tapisseries. De p
ple d’Apollon, la crainte du châtiment leur fit prendre la fuite. Ils savaient que Verrès était fort curieux des ouvrages de leu
ce fait, car il ne pense pas que vous lui ayez fait une injustice. Il sait qu’il était perdu, et que vous l’avez sauvé en vo
vous l’avez achetée : oui, mille sesterces, si je ne me trompe. Je le sais , et je produirai l’acte de cet achat ; néanmoins,
retenue pour tous les encensoirs qu’il a trouvés en Sicile. Or, on ne saurait comprendre le nombre et la beauté de ceux que l’o
ncitoyens, était très fâché de la commission qu’il avait reçue, et ne savait comment l’annoncer. Il déclare cependant l’ordre
aires qui l’attendaient à Rome ; le second voulut que toute l’Espagne sût d’où il avait tiré une demi once d’or pour se fai
t les cœurs de leurs peuples entièrement indisposés contre nous. Vous savez que les jeunes rois de Syrie, les fils d’Antiochu
s offrandes destinées pour le Capitole. Verrès en fut instruit, je ne sais par quelle voie, car le prince voulait tenir la c
ié. Reconnaissez ici le front et l’extrême impudence de cet homme. Il savait , et le prince même le lui avait dit, qu’il le rés
Rufus vous a dit qu’Antiochus avait logé chez lui à Syracuse ; qu’il savait que ce candélabre avait été porté chez Verrès, et
XXIII. Ségeste est une des plus anciennes villes de la Sicile ; on sait qu’Énée, échappé des ruines de Troie, aborda en c
mépris ? Quels secours attendez-vous ou de la part des hommes, qui ne sauraient vous défendre de la colère des dieux, ou de la pa
n’y avait point de protection efficace contre votre tyrannie ? Qui ne sait que les ordres d’un méchant, quand il est présent
ce qui leur est arrivé ? car les Tyndaritains, aussitôt qu’ils eurent su le mauvais tour qu’avait pris l’affaire de Verrès
s génie, sans études, vous voyez tout le mérite de ces ouvrages, vous savez les apprécier ! Je crois cependant que Scipion, j
ctères puniques : « Masinissa avait accepté ces dents, parce qu’il ne savait pas où elles avaient été prises, mais ayant su la
ts, parce qu’il ne savait pas où elles avaient été prises, mais ayant su la vérité, il eut soin de les faire remettre et r
l’art avec tant de sagacité, qui en a seul l’intelligence, s’il avait su un mot de grec, n’aurait certainement pas enlevé
le de Jupiter. Pour vous parler encore de la modération de Marcellus, sachez , juges, que les Syracusains perdirent plus de die
qu’il s’informa d’Archimède, ce génie divin, cet homme d’un si vaste savoir  ; et lorsqu’il sut qu’il avait été tué, il s’affl
himède, ce génie divin, cet homme d’un si vaste savoir ; et lorsqu’il sut qu’il avait été tué, il s’affligea de cette perte
peut-être comme futiles et méprisables. Croyez-moi, juges (et vous le savez déjà, j’en suis sûr), de tous les malheurs qui, d
« qu’il a empêché les pirates de pénétrer dans la Sicile ; » et l’on sait qu’ils sont entrés jusque dans les ports de Syrac
faire l’apologie d’un homme qui lui était tout à fait étranger. Ayant su que des lettres nouvellement reçues, et qui étaie
e toutes les fautes que lui a fait commettre son imprévoyance. Il n’a su ni comprimer la révolte des esclaves, ni protéger
sations d’avarice la gloire qu’il s’est acquise dans les armes. Je ne saurais le dissimuler, juges ; je crains que Verrès ne do
scours de M. Antoine : comme son éloquence était pathétique, et qu’il savait la régler sur les circonstances ; presque à la fi
onorable ; mais par quel combat avez-vous sauvé cette province ? Nous savons que depuis la guerre terminée par Aquilius la Sic
et leurs galères ? Nous n’en avons jamais entendu parler. Nous avons su seulement que par la valeur et par la prudence de
re attendre, juges, que j’expose la suite de cet événement ; car vous savez que le gain et la rapine furent toujours le mobil
, heureux gardien et défenseur de la province ? Ces esclaves que vous saviez dans le dessein de prendre les armes et de faire
si longtemps à l’avidité de Verrès. Il a inventé, il a allégué je ne sais quoi (dirent ceux qui étaient présents) : ce n’es
’il ne serait pas trop cher de racheter au prix de la vie même, je ne sais à quelle somme les estimer. Apollonius les rachet
uer et de le ménager avec soin. Apprenez d’abord, juges, comment il a su , par la sagesse de ses plans, se rendre commode e
e héros ! On connaitra alors toutes ses anciennes campagnes ; et l’on saura quelle a été sa conduite, non seulement lorsqu’il
ur chef. XXVI. Cette conjecture n’est pas sans fondement. On ne saurait être bon juge quand des soupçons bien fondés ne f
ait prise de les faire paraître à des temps divers, tout le peuple en savait le nombre ; et non seulement il souhaitait voir l
t et réserve le soin de sa vengeance à la sévérité des juges. Comment saviez -vous que l’on userait contre vous de ce moyen d’a
s que l’on userait contre vous de ce moyen d’accusation ? Pourquoi le saviez -vous ? Pourquoi même le soupçonniez-vous ? Vous n
’aurait pu vous blâmer de le punir sur-le-champ ; aujourd’hui rien ne saurait vous excuser. Aussi tous les gouverneurs ont touj
serait accusé ; c’est ce qu’il a déclaré dans l’action précédente. Il savait que la présence des capitaines qui déposeraient c
er librement à Verrès, car, voyant bien que sa mort était décidée, il savait qu’il ne risquait rien à le faire ; mais même, pe
leurs, quel homme fut alors à Syracuse et n’a pas entendu dire, et ne sait pas, que Timarchide, avant l’exécution, traitait
été complet ? Car dans les vaisseaux bien armés, bien équipés, on ne saurait y faire entrer, je ne dis pas un grand nombre de
onnez-le-moi, juges, à son égard seulement : je n’insisterai pas pour savoir les raisons à l’égard des autres. Servilius s’éta
charge d’une avarice excessive : votre défense vous convainc de je ne sais quelle fureur, d’une inhumanité, d’une cruauté sa
s avait fait arrêter : s’étant sauvé furtivement des Carrières, je ne sais par quel moyen, il s’était réfugié à Messine. Lui
ome, et qu’il s’y trouverait à l’arrivée de Verrès. LXII. Il ne savait pas, l’infortuné, qu’il n’y avait nulle différenc
dra contre un homme qui se dit citoyen romain, sous prétexte qu’il ne sait pas s’il l’est véritablement : dès ce moment, par
quelle gloire, quel honneur j’en retirerai : mes espérances, qu’on le sache , n’y perdraient rien, si Verrès m’échappait à ce
tre un accusé que les Siciliens m’ont donné comme leur ennemi, qu’ils sachent que ceux dont j’aurai encouru la haine pour soute
re du grand Africain ; et vous aussi, Mercure, qu’il plaça dans je ne sais quel gymnase privé d’une maison de campagne, vous
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
nité de sa mission, n’ont jamais songé à lui disputer le grand art de savoir conduire les hommes ; et cet art-là tient nécessa
gion et des armées, dépositaire et organe de toutes les lois, Moïse a su prendre tous les tons et remplir tous les devoirs
vez entendu parler, et qui n’ont point encore trouvé de vainqueurs. »  Sachez que le Dieu qui vous conduit marchera lui-même de
teurs à Césarée, ou qu’il confonde le prince des prêtres à Jérusalem, sait encore nous pénétrer des émotions les plus douces
Milet. « Vos scitis à primâ die, etc. (Act. c. 20. v. 18.) « Vous savez de quelle manière je me suis conduit avec vous, d
des persécutions que ne cesse de me susciter la haine des Juifs. Vous savez si j’ai rien épargné, rien négligé, pour vous pro
fers et les tribulations m’y attendent. Mais je les crains peu, et je saurai sacrifier ma vie pour arriver au but glorieux qui
en vous tenant ce langage, parce que vous connaissez mon cœur ; vous savez qu’il est pur du sang qui a été versé, et que les
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
onnages excitent-ils l’admiration plus que la terreur ou la pitié. On sait d’avance qu’ils sont incapables de faiblir ; chac
pçonnées avant Corneille. Aux peintures généreuses du cœur humain, il sut allier le sens historique, l’intuition qui devine
pareilles difficultés parmi nos différends. Il n’est pas question de savoir de combien vous êtes plus noble ou plus vaillant
de ma pièce, jusqu’à en accuser un manque de césure : si vous eussiez su les termes de l’art, vous eussiez dit qu’il manqu
teur espagnol, bien que vous ne l’ayez appris que de moi, et que vous sachiez fort bien que je ne l’ai célé à personne, et que
Soit qu’il m’attaque en soldat, soit qu’il m’attaque en écrivain, il saura que je sais me défendre de bonne grâce. » (Notes
’attaque en soldat, soit qu’il m’attaque en écrivain, il saura que je sais me défendre de bonne grâce. » (Notes de M. Louand
e et Pétrone, où Saint-Évremond dit à propos du poëte latin : « Je ne sache aucun de ces grands génies qui ait pu faire parle
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
le livre par excellence, la source d’où son génie devait découler. On sait les exploits qui signalèrent en lui dès l’abord u
l’expression, brusques saillies d’imagination, élans impétueux, je ne sais quoi de vif, d’étrange, de soudain ; tel est le c
de toutes parts à l’espérance qui l’enfle et qui la conduit5. Vous le savez , fidèles, de toutes les passions la plus charmant
e Seigneur a répandu l’esprit de vertige dans ses conseils7 ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais que
n qu’ils le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main, qui sait le nom de ce qui est et de ce qui n’est pas encor
ui ne serve malgré elle à d’autres desseins que les siens : Dieu seul sait tout réduire à sa volonté. C’est pourquoi tout es
ui-même ; car ces flatteurs industrieux, âmes vénales et prostituées, savent qu’il y a en lui un flatteur secret qui ne cesse
trainte ; mais, chrétiens, ne les croyez pas : ils se moquent, ils ne savent ce qu’ils veulent. Celui-là qui se plaint qu’il t
, voyant l’homme, d’un côté si grand, de l’autre si méprisable, n’ont su ni que penser ni que dire d’une si étrange compos
des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelles grâces ! vous le savez  : le soir nous la vîmes séchée ; et ces fortes ex
que forme humaine, ne lui demeure pas longtemps ; il devient un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue : tan
euples, c’est, Sire, qu’ils ne peuvent se persuader que Votre Majesté sache tout ; et ils espèrent que l’application qu’elle
les, et ce n’est pas à moi à discourir sur ces choses. Mais ce que je sais très-certainement, c’est que si Votre Majesté tém
à vouloir qu’on la cherche ; si enfin elle fait sentir, comme elle le sait très-bien faire, qu’elle ne veut point être tromp
j’appuie tant sur ce sujet-là, qui est le plus important de tous. Je sais que la paix est le vrai temps d’accomplir parfait
e toutes parts sur ce que l’éclat du monde voulait colorer, que je ne sais plus sur quoi appuyer ce nom auguste de grandeur,
lui demeurera pas longtemps ; il deviendra, dit Tertullien, un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue » : t
as toute l’étendue de notre vie qui nous distingue du néant ; et vous savez , chrétiens, qu’il n’y a jamais qu’un moment qui n
je doute quelquefois, avec Arnobe, si je dors ou si je veille. Je ne sais si ce que j’appelle veiller n’est peut-être pas u
que nous voulions tout connaître, excepté nous-mêmes ; que les autres sachent nos défauts, qu’ils soient la fable du monde, et
fauts, qu’ils soient la fable du monde, et que nous seuls nous ne les sachions pas ! » 1. Bossuet dit ailleurs : « Ainsi no
ce avait alors quatorze ans. 6. On voit par cette lettre que Bossuet sait concilier la liberté du prédicateur avec le respe
variante : Qu’il me semble que toute ma vie n’est qu’un songe : je ne sais si je dors. 5. Excitée, sens latin, éveillée.
61 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
; vous aviez offensé le parent qui vous avait légué sa fortune ; vous saviez que son intention était de changer son testament,
ement ce qu’il avait commencé avec force. Il faut ici, comme en tout, savoir garder un juste milieu. Pour assurer le succès de
rent, s’il s’agit d’arriver à la persuasion. Il n’est personne qui ne sache que pour persuader les hommes, il faut s’adresser
orde en nous douant d’une sensibilité vive et profonde. L’on pourrait savoir sur les passions tout ce que l’observation peut a
seul bon sens à vous guider ; car il est évident que le pathétique ne saurait entrer dans tous les sujets, et que, même dans ce
s auditeurs au moment où ils sont encore animés de la passion qu’il a su leur inspirer, après les avoir convaincus par la
circonstances intéressantes que la passion suggère, mais que l’art ne saurait imiter, et auxquelles il est impossible que le ta
ue vos auditeurs peuvent supporter, et souvenez-vous que celui qui ne sait pas s’arrêter et veut les entraîner trop loin, dé
lenteur convenable, et à bien articuler chaque son. C’est ce qu’on ne saurait trop leur recommander. Ce genre de prononciation
nt ; néanmoins un discours semble plus ou moins animé, selon que l’on sait plus ou moins à propos appuyer sur cet accent : c
plus ou moins longs pendant lesquels on peut respirer ; et lorsqu’on sait en profiter, on peut suivre jusqu’à la fin la phr
t à de la simple prose ? Il faut donc, lorsqu’on lit des vers blancs, savoir les détacher par un léger repos, mais en même tem
habituel. Toutefois, la perfection du débit exige que le même orateur sache parler avec aisance et rapidité, et déclamer avec
ssor, acquérir une réputation brillante. Il est inutile de chercher à savoir si c’est la nature ou l’art qui contribue le plus
ion ; pour soutenir une cause, ou convaincre les juges, il faut qu’il sache recourir à propos aux lumières et à l’expérience
bitée en public et une composition destinée à la lecture, que l’on ne saurait jamais se mettre trop bien en garde contre une im
n long développement à cette dernière partie de mon travail ; mais je sais que les dissertations critiques, lorsqu’elles son
onde léthargie ; mais lorsqu’il s’est réveillé, il a presque toujours su mettre à profit les découvertes des temps antérie
r les historiens, et je montrerai dans la suite que la plupart en ont su profiter. Dans les grands ouvrages de poésie, nou
 ; car il n’y a que les ignorants ou les hommes superficiels qui n’en savent pas apprécier le mérite. Toutefois il ne faut pas
tant jusqu’aux siècles les plus reculés. Cependant un habile écrivain sait la conserver encore jusqu’à un certain point : ca
ns un autre endroit à la même époque. Il n’a point de talent, s’il ne sait pas enchaîner l’un à l’autre les événements qu’il
ent de Thou, en voulant rendre son histoire trop universelle, n’a pas su éviter ce défaut ; il met à la fois sous les yeux
là pourquoi ils ont été si peu attentifs à nous transmettre ce qu’ils savaient de leur politique intérieure, dont nous serions a
uve d’un grand talent, lorsque, certain du plan qu’il doit suivre, il sait passer naturellement et avec grâce d’une partie d
e hauteur ; il faut que, pour mettre de la variété dans son récit, il sache à propos changer de ton ; autrement, sa manière u
cteur ; de l’autre, on l’ennuie. L’historien qui veut intéresser doit savoir à propos resserrer ou développer son style, passe
uation de l’Histoire de Thucydide, sont un travail bien inférieur. On sait avec quel talent Salluste a manié le pinceau de l
rtout ses réflexions sont profondes, ses descriptions frappantes ; il sait toucher, il sait émouvoir. On retrouve à la fois
ons sont profondes, ses descriptions frappantes ; il sait toucher, il sait émouvoir. On retrouve à la fois en lui le philoso
ent à l’historien que des sujets ingrats à traiter, cependant il en a su tirer des peintures intéressantes et fidèles de l
tion et de vérité qui est incompatible avec le genre historique. Nous savons , il est vrai, qu’elles sont tout entières de la c
tiques ont signalé chez eux quelques imperfections. Machiavel n’a pas su répandre sur son Histoire de Florence autant d’in
qu’il en devient fatigant, défaut dont le judicieux Fra Paolo n’a pas su toujours se défendre. Bentivoglio, dans son excel
mots et dans la construction des phrases, on sera convaincu qu’on ne saurait se livrer avec trop d’attention à l’étude des règ
e vôtre, est de déplaire aux hiboux et à tous ces vils animaux qui ne sauraient soutenir son éclat. » Quelle roideur dans ce comp
res publiques, et que les discussions journalières aient pris fin, je sais que vous vous occupez toujours des intérêts de la
inférieurs aux Français dans cette partie de la littérature. Nous ne savons ni raconter avec autant de grâce, ni dessiner des
s publiques offraient aux hommes des occasions de se réunir ; et l’on sait que, dans ces occasions, la musique, les chants e
s et la création, la formation des mondes, l’origine des choses. Nous savons d’ailleurs que les Grecs firent plus tôt des prog
hilosophes, ses poésies n’auront de pastoral que le nom. Il doit donc savoir tenir un juste milieu ; il faut qu’il se forme l’
gne, et le mérite du poète dépend beaucoup de la description qu’il en sait faire. Virgile, à cet égard, est resté au-dessous
uelque sorte devenus d’insipides lieux communs. Il faut ensuite qu’il sache assortir le lieu de la scène au sujet ou à l’acti
oète habile, et que souvent même il a surpassé son modèle ; car on ne saurait s’empêcher de reprocher à Théocrite d’avoir quelq
de prêter à ses bergers un langage peu modeste, tandis que Virgile a su éviter une rusticité choquante, et conserver part
s jamais aller jusqu’au raffinement. Son principal mérite est d’avoir su parler au cœur ; il a enrichi ses sujets d’incide
s espèces de poèmes, car ces sujets sont infiniment variés, et je n’y sais que cette différence que les autres genres de poé
cipal est l’élégance, la douceur et la gaîté. L’enthousiasme que l’on sait devoir régner dans la poésie lyrique, est la sour
ce pour la correction, l’harmonie et le bonheur de l’expression. Il a su descendre de l’enthousiasme de Pindare à un juste
’auteur a traités avec une élégance remarquable, et sur lesquels il a su répandre les charmes de cette versification douce
riptions prêtent à la poésie des beautés ou des grâces ; mais il faut savoir les amener sans efforts, il faut qu’elles se prés
ements rouler. (Trad. de Delille.) En anglais, le docteur Akenside a su donner à son ouvrage didactique sur les Plaisirs
pas pris un si grand essor ; mais il est plus égal dans son style, et sait toujours paraître pur, correct et élégant. Les sa
et ses vers à la mémoire d’une femme infortunée, nous prouvent qu’il savait exprimer les sentiments les plus tendres. Ce sont
nguent éminemment M. Pope, c’est le jugement et l’esprit, auxquels il savait joindre une expression heureusement concise, et u
ves. Ses imitations d’Horace sont entre autres si heureuses, qu’on ne sait ce qu’on doit admirer le plus de l’original ou de
en elle ajoute au style, combien elle lui donne d’élévation ; mais il sait la ménager avec tant d’art, qu’elle semble ne lui
emières renferment des passages très pathétiques, et dans toutes il a su placer à propos de belles images, des allusions h
oncée. Une description qui ne comprend que des qualités générales, ne saurait avoir aucun mérite ; car des abstractions ne sont
ité. Vivement épris de ses charmes, il décrivait ce qu’il sentait, et savait transmettre aux autres les impressions qu’il épro
un charme pour nous, si, en répandant l’action et la vie, le poète ne sait leur attacher un sentiment. C’est une vérité dont
ons encore bien de la peine à concevoir distinctement. Les poètes qui savent le mieux décrire sont les plus simples et les plu
rler du Livre de Job, auquel je consacrerai la fin de cet article. On sait qu’il est fort ancien, et l’on croit même qu’il e
et sur lequel les critiques aient déployé plus de pédanterie. Ils ont su , par de ridicules et fastidieuses dissertations f
a Providence prend le parti de ceux qui ont souffert une injure, elle sait aussi les punir eux-mêmes lorsqu’ils poussent tro
noble et imposante, mais que souvent il soit tendre et pathétique, et sache nous présenter des scènes douces et gracieuses d’
repose pas nécessairement sur ces passions violentes dont la durée ne saurait être longue. Dans l’Iliade, qui a pour sujet la c
s les bras de Calypso, ne comprend que cinquante-huit jours ; et l’on sait que l’Énéide, depuis le naufrage d’Énée sur la cô
utes ses parties, orné de caractères bien dessinés, et dans lequel il sait se soutenir toujours au même degré d’élévation et
re pas le merveilleux comme essentiel ou nécessaire à l’épopée, je ne saurais cependant adopter l’opinion de quelques-uns de no
es, les êtres invisibles, enfin tout l’univers. Toutefois un poète ne saurait mettre trop de prudence et de réserve dans l’empl
auxquels l’imagination même se refuse à attribuer l’existence, on ne saurait , dans un poème, les faire agir concurremment avec
ent l’action, les caractères et la narration. Il est évident qu’on ne saurait mettre en question si le sujet de l’Iliade est he
uerre de Troie ; il n’en a très judicieusement choisi qu’une portion, savoir la querelle entre Achille et Agamemnon, et tous l
partie la plus intéressante de cette guerre. Par ce moyen, le poète a su donner à son sujet plus d’unité qu’il n’eût pu le
ains que l’on rencontre dans ses poèmes ; l’étonnante variété qu’il a su mettre dans la description des batailles et dans
on a blâmé Homère d’avoir fait d’Achille un héros si brutal, qu’on ne saurait l’aimer. Mais je crois que c’est un reproche inju
l’une ou l’autre armée, sont des trivialités dont un poète moderne ne saurait trop se garder. Toutefois on doit rendre cette ju
it remarquer, que dans ses discours. Partout il décrit, et partout il sait choisir ces circonstances heureuses qui rendent u
de son poème qu’il avait éprouvé les affections qu’il décrit, car il sait peindre au cœur par un seul trait. C’est une sort
e qui est louable, et si le succès ajoute à ce qui est honnête ? Nous savons tout cela, et Ammon lui-même ne le graverait pas
i nous donna la vie nous apprit en même temps tout ce que nous devons savoir . Il n’a point choisi, pour communiquer avec nous,
riptions et dans ses pensées. Il se précipite dans les extrêmes, sans savoir jamais s’arrêter. À force de vouloir agrandir son
mateurs avaient déjà corrompu l’éloquence et le goût ; il n’avait pas su se garantir de la contagion, et, chez lui, souven
ien précieuse. Son ouvrage est rempli d’incidents entre lesquels il a su jeter la plus heureuse variété ; les descriptions
était de former l’esprit d’un jeune prince ; mais la poésie épique ne saurait les excuser, parce que son objet est de nous inst
ins de l’Océan. Lorsque les mânes des morts apparaissent à Ulysse, on sait à peine s’il est encore sur la terre, ou s’il a p
entrevue de ce prince avec la reine Élisabeth, quoique tout le monde sache que Henri ne visita jamais la Grande-Bretagne, et
es démons, et l’on peut supposer qu’ils existent réellement ; mais on sait que les êtres allégoriques ne sont que la représe
ut, partagée entre des êtres réels et des êtres fantastiques, elle ne sait à quoi se fixer. Cependant, pour rendre justice à
jours la vertu sous son véritable point de vue, cependant personne ne saurait soutenir raisonnablement que la tragédie ne soit
e est d’ailleurs un moyen puissant de produire la terreur. Mais on ne saurait trop blâmer ces dénouements auxquels Euripide eut
lques circonstances imaginaires, et la majeure partie des lecteurs ne sait ni ne cherche à savoir ce qui, dans un sujet, est
maginaires, et la majeure partie des lecteurs ne sait ni ne cherche à savoir ce qui, dans un sujet, est historique ou fabuleux
se la séparer sans nuire au dénouement. Ce sont des épisodes qu’on ne saurait admettre dans une tragédie comme dans un poème ép
st plus vif ; l’on en retire plus d’instruction ; et lorsque le poète sait se renfermer dans de justes limites, il peut enco
grande exactitude, toutes les parties du drame, qu’il borne à trois, savoir  : le commencement, le milieu, et la fin ; il les
ue plusieurs critiques philosophes ont cherché à éclaircir : celle de savoir comment il arrive que les émotions douloureuses q
e l’approbation secrète que nous nous donnons à nous-mêmes. Nous nous savons bon gré d’éprouver des affections louables et de
n secret les témoins, où ils verraient chaque personnage agir, où ils sauraient pourquoi celui-ci se retire, pourquoi l’autre vie
ne dépendent que du choix de l’action, du talent avec lequel le poète sait la conduire, et des sentiments qu’il y exprime. D
l’horreur qu’il ne produit la compassion. Il est vrai que Sophocle a su le rendre extrêmement touchant ; mais il n’en rés
sie, de l’amour, de la vengeance et des autres passions, lorsqu’on ne sait ni les bien diriger, ni leur mettre un frein. La
question que dans un bien petit nombre de leurs tragédies, et je n’en sais qu’une seule qui lui soit consacrée tout entière,
angage d’une passion que l’on n’éprouve pas, et c’est parce qu’ils ne sauraient être véritablement émus, ou que leur émotion lang
n gré ; il est en outre affranchi de la monotonie de la rime, et l’on sait que la monotonie est surtout le défaut que doit é
u’éprouvent les spectateurs ne venait point des émotions que le poète sait faire naître, mais seulement de la réflexion sur
rpassés sous un rapport bien essentiel, celui des situations, qu’il a su rendre à la fois plus délicates et plus intéressa
ssentiel de l’art, quoique dans l’exécution nous n’ayons pas toujours su joindre au pathétique les autres genres de beauté
lement, les pièces de Ménandre et de quelques autres poètes grecs. On sait que, dans la suite, il y eut à Rome une comédie o
es Athéniens étaient un peuple licencieux et turbulent, et combien il savait peu contenir le ridicule dans de justes bornes, l
l’obscénité qui domine partout devient grossière et insupportable. On sait comme cet auteur traita Socrate dans sa comédie d
s, dont Voltaire, qui s’avoue son admirateur, convient le premier. On sait qu’il n’était pas heureux dans ses dénouements. P
II que l’esprit de licence, qui, à cette époque, infecta, comme on le sait , la cour et toute la nation, s’empara de la scène
une pièce pleine de pensées et d’allusions si dégoûtantes, qu’elle ne saurait être représentée devant une société honnête. Sa R
ticulièrement l’Andrienne, rentrent dans cette classe ; et comme nous savons que Térence a copié Ménandre, il est probable que
nt sujette, ou mon fils est sans vie ; Je connais mieux mon sang ; il sait mieux son devoir. « On l’assure que, se voyant se
oit surtout estimer en lui, cette véhémence, dont jamais personne n’a su approcher ; par toutes ces grandes qualités, que
des sont infiniment bornés. Il n’a point de temps conditionnel. Il ne saurait dire je ferais, j’irais etc. Il faut alors qu’il
nature des sons, et c’est l’objet et l’invention des voyelles, qui ne sauraient jamais frapper trop distinctement l’oreille. Mais
ngues ; et comme le Bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans le savoir , sans le savoir aussi, et sans nous en apercevoir
le Bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans le savoir, sans le savoir aussi, et sans nous en apercevoir, nous faisons c
et ni Aristote, ni Carnéade, ni Quintilien, ni Cicéron lui-même n’en savaient davantage. Ce sont des armes que la nature nous a
elle des sujets ; car il s’agit presque toujours de Philippe. Cicéron sait prendre tous les tons, et je ne saurais, sans ing
ue toujours de Philippe. Cicéron sait prendre tous les tons, et je ne saurais , sans ingratitude, refuser mon suffrage à celui q
lui ont pas coûté. Il est toujours si naturel et si élégant, qu’on ne sait ce qu’il faudrait retrancher : on sent seulement
e comme un des premiers auteurs qu’il faut lire, ou plutôt qu’il faut savoir par cœur. J’observerai seulement que la plupart d
ire voir aux hommes jusqu’où l’éloquence pouvait aller. En effet, qui sait mieux développer la vérité ? qui sait émouvoir pl
ce pouvait aller. En effet, qui sait mieux développer la vérité ? qui sait émouvoir plus puissamment les passions ? Quel écr
uvera pas dix justes ; peut-être s’en trouvera-t-il encore moins. Que sais -je, ô mon Dieu ! je n’ose regarder d’un œil fixe
es anciens et les modernes, étant une fois bien entendue, se réduit à savoir si les arbres qui étaient autrefois dans nos camp
n, ce n’est pas là du tout l’état de la question. Il ne s’agit pas de savoir si la nature a pu produire de nos jours d’aussi g
ussi bons ouvrages que ceux de l’antiquité grecque et latine, mais de savoir si nous en avons en effet. Il n’est pas impossibl
rait véritablement utile et véritablement intéressant. La question de savoir ce que c’est que la poésie, et en quoi elle diffè
indiquer précisément où finit l’éloquence et commence la poésie. » On sait que tel n’était pas l’avis de Marmontel et de Vol
n opinion à cet égard : « Pour les poèmes en prose, disait-il, je ne sais ce que c’est que ce monstre ; je n’y vois que l’i
rs du Tasse valent mieux. » De la rime. Tome II, page 120. On sait que la plupart des poètes anglais, et entre autre
ise tout ce qui est écrit dans les langues vivantes ; et celui qui ne sait que la langue de son pays est comme ceux qui, n’a
s dignes du pinceau le plus hardi. Il y a surtout dans ce sujet je ne sais quelle horreur ténébreuse, un sublime sombre et t
esprits qui ne pouvaient se blesser ; car il arrive que lorsque je ne sais quel ange a coupé je ne sais quel diable, les deu
lesser ; car il arrive que lorsque je ne sais quel ange a coupé je ne sais quel diable, les deux parties du diable se réunis
u merveilleux dans la tragédie. Tome II, page 248. La tragédie ne saurait admettre le merveilleux comme l’épopée, la raison
epuis Voltaire, on est fixé en France sur le mérite de Shakspeare. On sait que son plus grand défaut est d’être venu à une é
ipes de deux genres essentiels de composition ; cette question est de savoir « si l’art de la comédie est plus difficile que c
 ; ils n’avaient pas assez de gaîté pour écrire des comédies ; ils ne savaient pas seulement faire parler un valet ; ils ont mis
sé ; mais cette facilité même le dégrade : en un mot, les Français ne surent plus rire. « Quand la comédie fut ainsi défigurée
en partie par un mérite précieux, que les plus ardents détracteurs ne sauraient nier, l’intérêt. Il est certainement porté plus l
sieme Chieder consiglio all’ acque, in qual maniera Dispor dovesse in su la fronte i crini, E sovra i crini il velo, e sov
nos yeux tous les objets divers que l’année ramène dans son cours, et sait si bien nous faire partager son enthousiasme, que
cipalement sur le rôle peu noble que le poète a faitj otieraux dieux, su r la rudesse des mœurs et du caractère des héros,
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
prosateur, il a laissé des pages dignes encore d’être relues. « Je ne sais , a dit La Bruyère, si l’on pourra mettre jamais d
ocès à un mot qui s’est toujours montré bon Français. Pour moi, je ne sais pour quel intérêt ils tâchent d’ôter à Car ce qui
a d’autres2. On ne fera point de difficulté d’attaquer Mais, et je ne sais si Si demeurera en sûreté. De sorte qu’après nous
ombe tout d’un coup en disgrâce et est menacé d’une fin violente4. Je sais que si l’on consulte là-dessus un des plus beaux
t autre chose, ni que l’on prît la liberté de vous en parler. Si vous saviez de quelle sorte tout le monde est déchaîné dans P
etient de ce que vous avez fait. A dire la vérité, monseigneur, je ne sais à quoi vous avez pensé : et ç’a été, sans mentir,
sement d’une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui substituer ? » Fin du ch. xiv, de qu
63 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
descriptions charmantes, oui, mais qui ne sont pas à leur place. Vous savez peindre un cyprès : eh ! qu’importe un cyprès au
rage. Ce qui nous trompe souvent, nous autres poëtes, c’est — vous le savez , illustre Pison, et vous, ses dignes fils, — c’es
ue Émilien, vous verrez tel artiste qui excelle à finir un ongle, qui sait donner à l’airain la souplesse des cheveux : tale
l’égard des mots qu’il emploie. Le secret pour être admiré, c’est de savoir , par une alliance ingénieuse, rajeunir une expres
es innovations utiles, peut-être, quand la plume de Caton et d’Ennius sut enrichir la langue nationale d’une foule de mots
nouement, toujours ; il vous jette au milieu des faits, comme si vous saviez tout déjà ; et les épisodes qu’il désespère d’emb
, que toutes les parties de son poëme ont une harmonieuse proportion. Sachez donc ce qu’il faut pour me plaire, et pour plaire
faites habilement la part de ces années qui nous changent. A peine il sait bégayer quelques mots, et se tenir sur ses jambes
pénétré de votre sujet, et les mots arriveront sans effort. Quand on sait ce que l’on doit à sa patrie et à ses amis, à la
ations du général envoyé contre l’ennemi : alors, n’en doutez pas, on sait donner à ses personnages le caractère qui leur co
ordinaire et de l’avocat peu marquant, à l’éloquence d’un Messala, au savoir d’un Cascellius : et cependant ils ont leur prix.
ue les doux accords de sa lyre attiraient les pierres obéissantes. On sait les premiers bienfaits de la sagesse antique : di
ure, un passant venait à lui tendre une corde charitable : « Hé ! que savez -vous, dirais-je, s’il ne l’a point fait exprès, e
ême, il abdiquera cette manie tragique d’immortalité. Au reste, on ne sait pas trop d’où lui vient cette rage poétique. A-t-
25pictoribus atque poetis. — aux peintres et aux poëtes. — 26et Nous savons cela ; aussi, 27et demandons-nous cette permissi
ieu n’était pas maintenant 50à ces descriptions. 51Et peut-être tu sais 52représenter un cyprès : 53que fait cela (à qu
uples : 93malheureux dans l’ensemble de son œuvre, 94parce qu’il ne saura point former un tout. 95Moi, si je me mêlais 96
fumée, 409afin d’étaler ensuite 410des merveilles éclatantes : 411 savoir , Antiphate et Scylla, 412et Charybde avec le Cyc
vec le commencement, 432ni la fin avec le milieu. 433Toi, apprends ( sache ) 434ce-que j’exige, moi, 435et ce que le peuple
444aux caractères et aux années 445qui-changent. 446L’enfant, qui sait déjà 447prononcer les mots, 448et qui marque la
779pour ne pas dire sottement : 780pour-peu que vous et moi 781nous sachions distinguer 782un mot grossier d’un mot plaisant,
hions distinguer 782un mot grossier d’un mot plaisant, 783 que nous sachions juger 784par les doigts et par l’oreille 785un
) 888la chose (l’idée) acquise-d’avance. 889Celui qui a appris (qui sait ) 890ce qu’il doit à sa patrie, 891et ce qu’il d
il doit à sa patrie, 891et ce qu’il doit à ses amis ; 892 celui qui sait de quel amour 893un père doit être aimé, 894de
el amour un frère 895et un hôte doivent être aimés ; 896 celui qui sait quel est le devoir 897d’un père-conscrit (d’un s
envoyé à la guerre : 901celui-là, sans-aucun-doute, 902sait rendre ( saura prêter) 903à chacun de ses personnages 904les c
turellement), 1059mets-dans-ta-mémoire 1060cette parole dite à toi, savoir  : 1061que le médiocre et le passable 1062en cer
e, 1066est-loin du mérite 1067de l’éloquent Messala, 1068et il ne sait pas autant de droit 1069que Cascellius Aulus ;
éclat-de-rire 1100impunément (à ses dépens) ; 1101 et celui qui ne sait pas faire des vers, 1102ose cependant 1103fair
e que tu n’auras-pas-fait-paraître : 1128 mais le mot publié 1129ne sait (ne peut) plus revenir. 1130 poëte sacré 1131et
nants) : 1225je serai-bien-surpris, 1226s’il est assez heureux pour savoir 1227trouver-la-différence-entre 1228un ami ment
par le vin 1256l’homme-qu’ils sont-en-peine 1257d’avoir examiné (de savoir ) 1258an sit dignus amicitia. s’il est digne de l
me. N’importe le genre où l’on s’exerce, le goût, ce goût sévère, qui sait en prendre et en laisser (hoc amet, hoc sernat),
cette délicatesse de flatterie, si habituelle chez Horace ; et je ne sais pas jusqu’à quel point Auguste aurait dû être cha
s his Comœdia. Les grammairiens d’Alexandrie ont reconnu, comme on le sait , trois sortes de comédies : l’ancienne, la moyenn
généreux du Granique et d’Arbelles Cultivait les talents, honorait le savoir , Et, de Chérile même excusant la manie, Au défaut
cet ; nimis aspera sano Lævabit cultu ; virtute carentia tollet…. On sait que Boileau a réuni en un seul tableau ces deux p
tique, objet de cette note, une analogie frappante, incontestable. On sait , d’ailleurs, que l’Épître aux Pisons est postérie
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
rère3, mais qui avez couru longtemps une même carrière avec lui, vous savez les obligations que lui a notre poésie ; vous sav
re avec lui, vous savez les obligations que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvait la scène française lorsq
robité et de piété, bon père de famille, bon parent, bon ami. Vous le savez , vous qui avez toujours été uni avec lui d’une am
treprises, intrépide dans le péril, infatigable dans le travail on ne saurait rien lui reprocher que d’avoir souvent exposé sa
ble qu’il y ait un parti pris pour ne lui en laisser aucune ». 2. On sait que Racine disait à son fils, en lui développant
re (IIIe de ses Discours sur l’homme) : C’est ainsi qu’un grand cœur sait penser d’un grand homme. 2. Outre Thomas Corne
Louis XIV ne négligeait aucun détail, qu’il voulait tout voir et tout savoir , et qu’il y réussissait. 1. Cette paix fut concl
ez aux officiers et soldats qui se sont distingués le gré que je leur sais , les assurant que je connais le mérite de leurs s
e vaincre les corsaires algériens, 1665, il disait encore : « Je veux savoir si le capitaine des Lauriers a laissé femme et en
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
lus, quinze jours sont passés, Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais , Font d’une mort récente une vieille nouvelle. D
ta maison dernière, N’y trouvant pas ce nom qui fut aimé de nous1, Ne sauront pour prier où poser les genoux. ……………… N’était-ce
rtistes fameux, Couronnés mille fois, n’en ont pas dans les yeux ? Ne savais -tu donc pas, comédienne imprudente, Que ces cris
te sortaient du cœur De ta joue amaigrie augmentaient la pâleur ? Ne savais -tu donc pas que, sur ta tempe ardente, Ta main de
te, Et que c’est tenter Dieu que d’aimer la douleur ? Oui, oui, tu le savais , qu’au sortir du théâtre, Un soir dans ton linceu
veine bleuâtre, Regardait goutte à goutte un sang noir s’épancher, Tu savais quelle main venait de te toucher1. ……………… Meurs d
rveuse. 1. La Vierge à la Chaise. L’original est à Florence. 2. On sait que Phidias est un sculpteur athénien, contempora
nien, contemporain de Périclès. — Tout peintre, tout statuaire qui ne sait pas, dans toutes ses figures, faire resplendir un
en inquiéter. Je ne puis ; — malgré moi l’infini me tourmente. Je n’y saurais songer sans crainte et sans espoir ; Et, quoi qu’
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
ment de la cadence, l’ampleur de la période, l’éclat du discours ; il sait choisir et ordonner les mots ; il orne de grandes
éméraire poésie, et la plus prodigue des biens qu’il faut ménager, ne saurait rien concevoir de plus déréglé. À la vérité, si c
ourir devait être l’effet et la créature2 de celle de connaître et de savoir . Et certes, il n’est rien de plus véritable. Un h
oyaume. Il estimait un homme plus que vingt mille hommes, parce qu’il savait qu’un homme est quelquefois l’esprit et la force
ui ne paraît pas donne les coups que le monde sent. Il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’homme
t, quoi qu’ils disent, ils sont du ressort de ces deux juges : ils ne sauraient s’empêcher de comparaître devant l’un et l’autre
a divers moyens de se venger de ses ennemis en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir qu’en laissant leur peine à leur
Monsieur, Pour3 les nouvelles du grand monde que vous m’avez fait savoir , en voici de notre village. Jamais les blés ne fu
de celui des poëtes au lieu où vous êtes. Et en effet, si vous ne le savez pas, je vous apprends qu’il y a autant de différe
67 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
vers d’Homère. Rejets, coupes, suspensions, repos, et les effets que sait produire l’art le mieux inspiré, la diction la pl
’art le mieux inspiré, la diction la plus savante, s’y montrent à qui sait les voir ; de telle sorte qu’il n’y aura plus qu’
ie, elle fut noble, pompeuse et il ajoute : « Il n’est pas aisé de le savoir , puisque les ouvrages des prosateurs de ce temps
in, aux pressantes sollicitations d’une institutrice, Mme **, dont le savoir , l’expérience ne sont pas moindres que la modesti
rédit vient du rang, de la considération, de la fortune, de l’âge, du savoir , de l’expérience. Bien que l’autorité que donne l
hlètes, pour le choix d’un pilote, etc ». Aristt., Rhét., liv. II. On sait l’apologue qu’employa Stésichore, sous forme d’ex
èche d’une induction purement logique ; mais voyons comment Bossuet a su l’embellir sans en altérer la force : « La santé
utions, de figures. Manque-t-il de bonnes raisons ? c’est alors qu’il saura employer une foule de traits séduisants et variés
) l’ont-ils défini vir probus dicendi peritus, « l’homme de bien qui sait parler ». Qu’un homme dont la probité, l’incorrup
tentions louables et que l’honneur n’emprunte rien du succès, nous le savons , et Ammon ne nous le gravera pas plus profondémen
paroles. Il nous a dit, quand il nous fit naître, tout ce qu’il faut savoir . A-t-il bien choisi un stérile désert pour se com
es anciens. Un homme dont l’Université a gardé bon souvenir, mais qui sut , à l’occasion, mesurer le blâme avec plus de tact
montre touché des sentiments qu’il veut inspirer aux autres. »« Je ne sais point, dit Antoine à Crassus (de Orat., 22, 45),
quelle puissance d’imagination Milton, dans son Paradis perdu, a-t-il su nous tracer, à son tour, le sombre désespoir et l
mer, au contraire, la personne de Milon. L’orateur a besoin encore de savoir discerner les occasions diverses où il lui faut r
né Que seul dans l’univers vous avez soupçonné, Ce cœur qui n’a point su , trop superbe peut-être, Déguiser ses douleurs et
u d’unité fait que l’écrivain, dès le début, se trouve arrêté : il ne sait par où commencer ; il ne sait pas davantage par o
dès le début, se trouve arrêté : il ne sait par où commencer ; il ne sait pas davantage par où il finira. Les pensées les p
but, de provoquer l’intérêt. Il se conciliera la bienveillance, s’il sait prendre un air de douceur, d’honnêteté, de modest
ner une haute idée de son talent, de sa science, de sa probité ; s’il sait faire envisager la question comme capable d’intér
de respect et d’admiration pour celui dont on va l’entretenir : on ne saurait qu’ajouter à la haute idée qu’il en a. Sans préve
exemples des Grands roulent sur cette alternative inévitable : ils ne sauraient ni se perdre, ni se sauver tout seuls, vérité cap
rien d’inutile, rien d’oiseux et qu’on se borne à ce qu’il importe de savoir . Elle sera vraisemblable, si l’on ne heurte ni le
en à désirer pour la clarté, pour la netteté, pour l’habileté : je ne sache pas de meilleur modèle. Pour la pompe, pour la sp
qu’on dit, de vous avec arrogance. Maître de ce qu’il a envahi, il ne saurait s’en tenir là ; il pousse toujours en avant et, p
ses preuves, ou, si les principes sont incontestables, comment il n’a su en tirer que de fausses conséquences ; 3º aux rai
tais élevé par ses discours. Romains ! Le grand homme mourant a je ne sais quoi d’imposant et d’auguste. Il semble qu’à mesu
urs sacrés, Massillon est, du reste, celui qui, dans ses péroraisons, sait le mieux pénétrer l’âme d’une forte et puissante
ère lui-même ; le troisième, de ce que la religion a de plus sacré, à savoir la foi des traités, l’hospitalité et la reconnais
e, grande, forte ou vive. La naïveté de la pensée consiste dans je ne sais quel air ingénu mais spirituel et plein de bon se
rgne personne. » Voyez comme Malherbe, dans la paraphrase suivante, a su l’embellir, et sous ses embellissements l’ennobli
ronoms, dans notre langue, en sont une source intarissable et l’on ne saurait dire tout ce qu’il en coûte à ceux qui savent écr
ntarissable et l’on ne saurait dire tout ce qu’il en coûte à ceux qui savent écrire, pour s’épargner l’embarras de ces petits
e les rendre, nuisent beaucoup encore à la clarté. Il importe donc de savoir se borner, comme il importe aussi de savoir coupe
larté. Il importe donc de savoir se borner, comme il importe aussi de savoir couper une phrase trop longue et d’en faire deux
rer des mots depuis longtemps tombés en désuétude, et que personne ne saurait plus reconnaître. Il en est de même du néologisme
ilence profond ; Sa nature est immense et l’esprit s’y confond : Pour savoir ce qu’il est, il faut être lui-même. Dans cette
ériode à quatre membres. De cette pensée : « Si M. de Turenne n’avait su que vaincre, je ne le louerais pas » Fléchier a c
sé cette belle période : « Si le héros dont je fais l’éloge, n’avait su que combattre et vaincre, sans que sa valeur et s
ser. Mais il n’est donné qu’aux grands maîtres dans l’art d’écrire de savoir manier la phrase périodique, sans trop laisser ap
que le miel. Genres de style. Les qualités générales du style, savoir la clarté, la correction, la précision, le nature
ons de faire connaître, sont toujours et partout les mêmes : elles ne sauraient , varier. D’autre part, tous les hommes ayant une
et le sublime. Et l’on peut dire qu’asservi à cette division qu’il ne saurait méconnaître, le style particulier de l’écrivain d
ces accents vrais que tous les artifices d’une élocution brillante ne sauraient remplacer : chacun y croit reconnaître son langag
de nature.         L’âne, un jour, pourtant s’en moqua,         Et ne sais comme il y manqua         Car il est bonne créatu
propres. Voyez dans ces vers, tirés d’un opéra de Quinault, comme il sait accommoder son style aux objets qu’il peint ! À l
me éperdu frissonne, et cette autre l’univers ébranlé s’épouvante, ne sauraient rendre et mortalia corda per gentes humilis strav
u néant par la volonté du Tout-Puissant, est du sublime de pensée. On sait l’affection d’Aria pour Pœtus, son époux. Aria dé
reux sacrifice. Puisqu’il faut l’immoler, frappe, ton bras vengeur Ne saurait le manquer dans le fond de mon cœur. Quelle nobl
este de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité.     Vous m’avez de César co
ous avais-je fait serment de le trahir, D’en faire un empereur qui ne sût qu’obéir ? Non. Ce n’est plus à vous qu’il faut q
un venin dangereux ? Ma muse en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le poète. Opp
c rien de bas ni de trivial : gracieuse ou énergique, au besoin, elle sait plaire et charmer, étonner et émouvoir. Virgile,
La prose, d’autre part, a ses peintures sans lesquelles l’écrivain ne saurait parler à l’imagination, ni l’orateur captiver son
e est ronde ou carrée, C’est ce que je ne dirai pas. Tout ce que j’en sais , sans compas, C’est que, depuis l’oblique entrée,
La dubitation est une figure par laquelle l’orateur feint de ne pas savoir ce qu’il doit dire ou faire. Elle s’emploie à exp
tragédie de la Mort de César par Voltaire. C’est Brutus qui parle : Sais -tu que le Sénat n’a point de vrai Romain Qui n’as
u vois tout prêt à lever l’étendard de la guerre, qu’on attend, tu le sais , dans le camp ennemi, l’auteur du complot, le che
le sang des martyrs. Ô fille encor trop chère Connais-tu ton destin ! sais -tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’insta
encor trop chère Connais-tu ton destin ! sais-tu quelle est ta mère ? Sais -tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour
ent les termes métaphoriques, ne peuvent se lier dans l’esprit. On ne saurait dire avec le poète Malherbe : Prends ta foudre,
ci pour l’arbre qui la produit. Les poètes disent de la même manière, savoir  : Horace, pallida Mors, la pâle Mort  ; Virg.,
nous concède la victoire. » La traduction française elle-même, qui ne saurait se prêter à l’hypallage admise en latin, nous app
demi. Infidèle, elle le démentirait. De là l’utilité pour l’homme de savoir manier un instrument qui, le distinguant de la br
par un facile organe. Ce don précieux, la nature le donne, mais l’art sait en tirer parti, comme le témoigne l’exemple de Dé
s, mais de manière à se faire entendre. Dans le cours du discours, il saura suspendre sa respiration et marquer ses repos div
68 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
les programmes nous la dictaient. Il en est deux autres dont on nous saura peut-être gré. Nous ne parlons pas des Notices bi
ion, sur les routes diverses qu’ils ont parcourues ; il fallait qu’il sût où ils vont, où ils se rencontrent, où ils se sép
ur disposition. Pour le choix des morceaux, que dirions-nous qu’on ne sache d’avance ? Comme les recueils précédents, notre r
dehors de la classe, la matière de lectures personnelles, que l’on ne saurait trop provoquer. S’il réunit, en effet, ce triple
œuvre littéraire. Le temps n’est plus où la main du gentilhomme, qui savait frapper de si rudes coups, savait à peine signer
plus où la main du gentilhomme, qui savait frapper de si rudes coups, savait à peine signer son nom, où la devise semblait êtr
re Agrippa d’Aubigné (1550-1630), qui, dans son Histoire universelle, sait raconter et peindre. Tel fut le xvie  siècle. Sa
oble éloquence et satisfaire son goût sévère ; il y a laissé ce je ne sais quoi de « court, de naïf, de hardi, de vif et de
emble = avec. ès = dans. joignant = auprès de. pour = à cause de. sus = sur. VI. conjonctions a fin que = afin q
vous voudriez ; et leur dit, etc.). — De ce antécédent du relatif (on sait que c’est que mentir ; tour fréquent encore chez
etit en l’eage de cinq a six ans ; poursuis le reste, et d’astronomie saches en les canons. Laisse moy l’astrologie divinatric
perissoyent. Finalement, il en print ung grand et fort par la toison sus le tillac de la nauf, cuydant ainsi le retenir, e
ribles et espouventables : ils mangent les petitz enfans, et paissent sus des pierres de marbre71. Advisez, buveurs, s’ilz
maniere ; caraulcuns la portent attachee au col, en escharpe, aultres sus la bedaine, aultres sus le cousté, et le tout par
portent attachee au col, en escharpe, aultres sus la bedaine, aultres sus le cousté, et le tout par raison et mystere. Ont
ibbessieres et de sacz a grandz lambeaulx d’escriptures, nous feirent sus une sellette asseoir. Panurge disoyt : Gallefreti
onséquence, celui qui n’en feroit point seroit le meilleur poète… Ils savent ce que la langue n’est point, et non ce qu’elle e
e consiste à dire, non plus comme Montaigne, que sais-je ? mais je ne sais rien, et à prendre pour devise paix et peu. Il es
efusa d’abjurer. Henri III qui le visita le menaçait du bûcher : « Je sais mourir », dit-il. Il mourut prisonnier et hugueno
de vaillant qu’eulx au monde. Or, mes amis, montres-leur ce que vous savez faire, et s’ilz frappent ung coup, donnés-en quat
: mais comme ilz estoient descouvertz, hommes et femmes les couroient sus , et ne sçavoient où se cacher. Il feust nombré su
enchevêtre quelque peu la phrase d’incises à la manière latine (elle savait et parlait le latin) et de parenthèses s’arrêtant
e Saint-Louis. Ceux qui parlent d’en faire un autre se trompent et ne sauroient en venir à bout. On peut faire des scentres et de
sirs, dans la défense de sa foi par la parole, la plume et l’épée. Il sait l’hébreu et le latin à six ans ; il traduit Plato
a peau de leur grandeur s’escorchent quand ils la despouillent ; mais sachez qu’on se peut desvestir de ses meubles et acquêts
e Prince, Aristippe ou de la Cour, le Socrate chrétien, de la Gloire) su donner au développement des pensées l’enchaînemen
ne paroit pas, donne les coups que le monde sent ; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’homme
n. Ces âmes ne sont propres qu’à exercer les vertus aisées ; elles ne savent agir que quand elles ne trouvent point de résista
néanmoins, quelque grand objet que se propose votre ambition, elle ne sauroit rien concevoir de si haut, que de donner en même
de vous être affectionné à des gens qui ont si peu de vigueur et qui savent si mal se servir de leur avantage. Cependant, ceu
ouloit faire noyer dans leurs propres tranchées. Pour moi, quoique je susse les incommodités qui suivent nécessairement les s
pas non plus emporter aux affections ni aux haines publiques, que je sais être presque toujours fort injustes. Je le consid
ngueur du siége nous en faisoit attendre une mauvaise issue, quand on sut que les ennemis étoient entrés en Picardie, qu’il
se venger de ses ennemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire, et qui le porte si courageus
s, la richesse et l’abondance. Alors les ennemis de M. le Cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que
e M. le Cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que faire jusqu’à cette heure. Alors les bourgeoi
que l’incommodité des crimes et des querelles les y a contraints, ne sauroient être si bien policés que ceux qui, dès le commenc
sé que de deux sortes d’esprits auxquels il ne convient aucunement, à savoir  : de ceux qui, se croyant plus habiles qu’ils ne
rs, si je n’avois jamais eu qu’un seul maître ou que je n’eusse point su les différences qui ont été de tout temps entre l
inions des plus doctes ; mais, ayant appris, dès le collège, qu’on ne sauroit rien imaginer de si étrange et si peu croyable, q
pareilles difficultés parmi nos différends. Il n’est pas question de savoir de combien vous êtes plus noble et plus vaillant
a pièce, jusqu’à en accuser un de manquer de césure : si vous eussiez su les termes de l’art, vous eussiez dit qu’il manqu
teur espagnol, bien que vous ne l’ayez appris que de moi, et que vous sachiez fort bien que je ne l’ai célé à personne, et que
ulez, mes hérésies touchant les principaux points de l’art ; et je ne sais point mieux accorder les règles anciennes avec le
roit, l’homme seroit encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur l
t qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pen
un homme. La dernière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. (Pensées,
êtes libre et particulier ; je suis religieux et en communauté. N’en savez -vous pas peser la différence ? Nous dépendons de
munes, et qu’on les donne si indifféremment à tout le monde, qu’on ne sait plus qu’en conclure. Il n’y a point dans la gazet
ui n’ont point de serres pour se tenir fermes dans les vérités qu’ils savent , parce que c’est plutôt le hasard qui les y attac
à s’expliquer, ou qui fait paroître quelque chaleur, a tort. Ils n’en savent pas davantage. Cette fausseté d’esprit n’est pas
et si conforme à leur condition naturelle : Je me trompe, et Je n’en sais rien. Il s’en trouve d’autres, au contraire, qui
ue son conseil lui est bien plus propre qu’à celui qui le reçoit. Savoir écouter Une des choses qui font que l’on trou
vent les personnes qui nous écoutent ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir s
y a beaucoup d’art à savoir parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à a
d’accuser l’injustice du siècle et le peu de lumière des courtisans. Sachez , s’il vous plaît, monsieur Lysidas, que les court
prit qui, sans comparaison, juge plus finement ces choses que tout le savoir enrouillé des pédans. URANIE. Il est vrai que, po
si chaud que vous. Mais enfin, pour venir au fait, il est question de savoir si sa pièce est bonne, et je m’offre d’y montrer
ous avoue que je n’ai aucune habitude avec ces messieurs-là, et je ne sais point les règles de l’art. DORANTE. Vous êtes de
s les jours, sans le secours d’Horace et d’Aristote. Je voudrois bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas
sieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que perso
la tragédie française, qui risquaient de diminuer les siens. Et l’on sait que des cabales avaient été faites contre lui aut
frère, mais qui avez couru longtemps une même carrière avec lui, vous savez les obligations que lui a notre poésie ; vous sav
re avec lui, vous savez les obligations que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvoit la scène françoise lorsq
robité et de piété, bon père de famille, bon parent, bon ami. Vous le savez , vous qui avez toujours été uni avec lui d’une am
angue si majestueuse à des sujets dignes d’elle. L’éloquence, vous le savez , ne se contente pas seulement de plaire ; soit qu
de toutes parts à l’espérance qui l’enfle et qui la conduit. Vous le savez , fidèles, de toutes les passions la plus charmant
inutile à sa patrie, dont il avoit été le soutien ; et ensuite, je ne sais comment, contre sa propre inclination, armé contr
Toujours fidèle à l’État et à la grande reine Anne d’Autriche383, on sait qu’avec le secret de cette princesse, elle eut en
et les intérêts ; et la profonde obscurité du cœur de l’homme, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, qui souvent ne sait pas b
uples, c’est, Sire, qu’ils ne peuvent se persuader que Votre Majesté, sache tout ; et ils espèrent que l’application qu’elle
les, et ce n’est pas à moi à discourir sur ces choses. Mais ce que je sais très-certainement, c’est que,si Votre Majesté tém
à vouloir qu’on la cherche ; si enfin elle fait sentir, comme elle le sait très-bien faire, qu’elle ne veut point être tromp
j’appuie tant sur ce sujet-là, qui est le plus important de tous. Je sais que la paix est le vrai temps d’accomplir parfait
ui doit mourir. Vous délibérez sur une matière importante, et vous ne savez à quoi vous résoudre : Memento, souvenez-vous, et
veuglés et infatués des erreurs du monde, courir après un emploi sans savoir même s’il y a des obligations de conscience qui y
lement pensé, sans se mettre en peine de s’en instruire, ou, s’ils le savent , n’hésitant pas sur cela, s’offrant à tout, pourv
re du monde, et que l’on en fût quitte pour cela, cela seroit peu. On sait fort bien que la hardiesse accompagnée de quelque
quelque chose, comme nous y condamnerions un autre, si nous en -      savions autant de lui. …………………………………………………………………………………………
…………………… Quand cette passion s’est une fois emparée d’un esprit, vous savez l’empire qu’elle y exerce, et jusqu’où on se port
ce nombre de gens choisis qui formoient chez lui une assemblée que le savoir , la politesse, l’honnêteté rendoient aussi agréab
s respects à nos dames, non pas successivement, mais en troupe. On ne sauroit recevoir une visite que la chambre ne soit toute
. Comme la plupart ne sont pas faites aux cérémonies de la Cour et ne savent que leur façon de province, elles vont en grand n
e, que, lorsqu’il vient quelqu’un de la cour ou du grand monde, on ne sauroit assez le considérer. — Pour moi, reprit la grande
and il a été louable, il a laissé aux autres le soin de le louer ; il sait se servir de son esprit, mais il ne sait pas s’en
res le soin de le louer ; il sait se servir de son esprit, mais il ne sait pas s’en prévaloir ; et, quoiqu’il se sente et qu
nt toujours maître de son esprit. Lorsqu’il parle, on voit bien qu’il sauroit se taire ; et lorsqu’il se tait, on voit bien qu’
ien qu’il sauroit se taire ; et lorsqu’il se tait, on voit bien qu’il sauroit parler. Il écoute les autres paisiblement, et les
ne se préfère à personne. Il ne se pique pas de faire valoir ce qu’il sait  ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eu
it ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eux-mêmes ce qu’ils savent … Son plus sensible plaisir, c’est de pouvoir obli
u’à sa patience ; et quand il seroit plus éloquent qu’il n’est, il ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les
re de justice, dont même plusieurs membres sont récusables ; qu’on ne sauroit prouver les malversations dont on l’accuse, ni pa
à répandre le sang de ses ennemis, il épargna celui de ses sujets. Il sut connoître les fautes de ses ministres, les corrig
ble ; mais je ne saurois douter s’il est malheureux. Je ne veux point savoir ce qu’on dira s’il est puni ; mais j’entends déjà
Sainte-Beuve (Causeries du Lundi, t. V ; Nouveaux Lundis, t. II). Savoir se faire un plaisir du travail et se commander à
otre satisfaction dans les choses qui servent à notre grandeur, et de savoir par étude nous faire une espèce de plaisir de la
je désire que, pour toute réponse à une déclaration si hautaine, ils sachent par votre bouche, au retour de ce courrier, que j
is bien ou mal fondé. Je ne veux pas même que vous les éclaircissiez, savoir si je suis engagé ou non à la dite garantie, quoi
vaise manière de les porter ; et en celle-ci, je vous avoue que je ne sais pas moi-même ce qui seroit arrivé de la garantie
it, encore humides, et elles couraient de mains en mains ; et elle le savait , et elle se gardait des « pièces d’éloquence ». I
langes, où j’apprendrai des nouvelles ; car pour moi, voilà ce que je sais , avec les douleurs de tous ceux que vous avez lai
c une tendresse et une sensibilité qui n’est comprise que de ceux qui savent aimer comme je fais. Vous me faites sentir pour v
e Rhône me fait une peur étrange. J’ai une carte devant les yeux ; je sais tous les lieux où vous couchez. Vous êtes ce soir
du potage, et servez-vous de tout le courage qui me manque. Je ferai savoir des nouvelles de votre santé. Continuez de m’écri
es pour vous engager à ce voyage, que pour moi j’en suis accablée. Je sais le ton que vous prenez, ma fille, je n’en ai poin
, que je couve une grande joie ; mais elle n’éclatera point que je ne sache votre résolution…   Je reçois tout présentement,
r, ni ce que vous devez à la tendresse infinie que j’ai pour vous. Je sais la réduire à la droite raison, quoi qu’il en coût
un besoin d’argent, en paix comme en guerre ; c’est un abîme de je ne sais pas quoi, car il n’a aucune fantaisie ; mais sa m
ces dryades affligées que je vis hier, tous ces vieux sylvains qui ne savent plus où se retirer, tous ces anciens corbeaux éta
fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le cœur ; et que sait -on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont po
ceci en bon lieu) : « Quel trouble peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu
désire. La confiance dans vos supérieurs est bien superficielle. Vous savez dire à chacun ce qu’il lui faut, mais c’est par e
harges que les fonctions d’autorité ; vous raillez sur ce que vous ne savez qu’employer les autres, et il est vrai que vous n
exion qu’il pourroit tirer les troupes de leur devoir puisqu’il avoit su les y remettre. En vain il fut fidèle à Tibère ;
Conti, de Bourbon, du Maine, de Vendôme446, comme de princes qui ont su joindre aux plus belles et aux plus hautes connoi
l’oreille assez fine pour les entendre marcher, et que le vulgaire ne sait pas s’ils sont au monde. Ô économie merveilleuse
mier et le plus fameux de ses ouvrages, la Recherche de la Vérité. Il sut donner à l’expression des abstractions philosophi
n coup si haut, que tout le monde les perd quasi de vue, et qu’ils ne savent souvent eux-mêmes où ils en sont ; ils ont si peu
dit sur cette prose « enchanteresse », qui, n’en déplaise à Voltaire, sait n’être pas « un peu traînante » dans maint passag
leurs discours d’ornemens ; semblables aux méchans cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient do
e, il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu’un autre n’en sauroit faire ; il a je ne sais combien de sortes d’espri
ole ; il fait des mots ce qu’un autre n’en sauroit faire ; il a je ne sais combien de sortes d’esprit ; il est même court et
ensemble ministres des vengeances et objets des miséricordes, sans le savoir , ils sont menés comme par la main au-devant de l’
n, ni de curiosité : des hommes qui, sans vous avoir jamais vus, sans savoir même où vous êtes, vous aiment tendrement, quitte
ontraire, elle fortifie les yeux et porte dans le fond de l’âme je ne sais quelle sérénité. Ils la voient, ils la sentent, i
ts, comme par la main, à la vertu, au milieu de tant de périls. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leur
nt ; mais si nous ne connoissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du moins que les pécheurs ne lui appartiennent pa
nt, dans la pensée de l’avenir que des horreurs qui l’épouvantent, ne sait plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lu
s qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauroient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il re
ou du moins pour se fuir lui-même : il sort de ses yeux mourans je ne sais quoi de sombre et de farouche qui exprime les fur
paroles entrecoupées de sanglots qu’on n’entend qu’à demi, et l’on ne sait si c’est le repentir ou le désespoir qui les a fo
qui sent l’approche de son juge ; il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrach
tiété. Ne pouvant plus varier les plaisirs déjà tous épuisés, vous ne savez plus trouver de variété que dans les inégalités é
ns de grâce pour s’y soutenir, je suis pour vous. Que la retraite n’y sauroit être un devoir ? Mais si les entretiens y sont pl
ormand qui, à force de garder son cœur et son corps de toute émotion, sut vivre cent ans moins trente-trois jours : le bel
est le changement dont je voulois parler, et je m’attendois bien483 à savoir de vous l’histoire du temps que vous avez vu, et
us êtes ancien que vous parlez de l’antiquité si familièrement ; mais sachez qu’on a grand sujet d’en regretter les mœurs et q
échantillons de grands hommes, pour nous persuader qu’elle en auroit su faire si elle avoit voulu, et qu’ensuite elle ait
étoient pas en état de soutenir le service ; et, quand on venoit à le savoir , il disoit qu’il prétendoit leur restituer ce qu’
s plus considérables, s’inquiétoient déjà de la santé du roi ; ils se savaient bon gré de conserver tant de jugement parmi ce tr
; les accidens momentanés qui arrivoient de ces rencontres ; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à traver
ontrer M. d’O, à qui je le demandai, et qui me le dit nettement. Cela su , je tâchai de n’en être pas bien aise. Je ne sais
e dit nettement. Cela su, je tâchai de n’en être pas bien aise. Je ne sais pas trop si je réussis bien ; mais au moins est-i
mas d’objets vifs et de choses si importantes, forme un plaisir à qui sait le prendre, qui, tout peu solide qu’il devient, e
fut une de ces femmes spirituelles et instruites sans pédanterie qui savaient goûter Horace et Virgile. Son affection dévouée p
bien ordonnée et bien écrite. Il était historiographe. Cette liste ne saurait être mieux close que par un nom honorable entre t
e Paul Aux dames de la cour en faveur des enfants trouvés Or sus , mesdames, la compassion et la charité vous ont f
Saurin.) Scarron Au duc de Retz Monseigneur, Vous vous savez peut-être bon gré d’être généreux : détrompez-vou
ues sans s’effrayer, et je jurerois bien qu’il est aussi impatient de savoir ce que je lui demande que je suis assuré de l’obt
un ruisseau, par une ravine, par un bois, ou par une éminence, il ne sût tirer quelque avantage. Jusqu’aux huit dernières
l me faudroit un trésorier pour ne payer que par ordonnances. » Je ne sais si ce fut par pressentiment qu’il s’attrista ; ma
lant commencer à me soustraire de la domination de mon gouverneur : «  Savez -vous bien, monsieur Brinon, lui dis-je, que je n’
i pour l’étudier : il jouoit tout de travers, écoles sur écoles, Dieu sait  ! Je commençois à me sentir quelques remords sur
plus maudit repas du monde fini, toute cette cohue se dispersa, je ne sais comment, à la réserve du petit Suisse, qui se tin
s à un tel état que celui qui pourroit se servir du talent qu’il a de savoir faire quelque art ou quelque trafic, qui le mettr
ensée. Personne ne fut jamais meilleur citoyen, sans le dire, sans le savoir  » (Villemain, Tableau de la litt. au xviiie  sièc
tour d’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né ave
agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né avec le talent équivoq
rchent à s’en venger par le plaisir qu’ils prennent à en médire. Nous savons qu’il est une science peu digne des efforts de l’
rgés de richesses superflues, souvent le nécessaire leur manque ; ils savent tout ce qu’il faut ignorer, et ils n’ignorent que
tout ce qu’il faut ignorer, et ils n’ignorent que ce qu’ils devroient savoir . À Dieu ne plaise qu’une telle science devienne j
r ? Ce n’est pas ainsi que le juste estimateur du temps de la justice sait en mesurer la durée. Redevable au public de toute
par surprise, arracher par importunité, échapper par négligence, il a su de bonne heure le recueillir, le ménager, l’amass
agistrat se hâte donc pour la promptitude de l’expédition, mais qu’il sache se hâter lentement pour la plénitude de sa propre
chaque objet que la mesure du temps qu’il exige de ses talens, il ne saura pas moins se défier de Ia vivacité de ses lumière
goûté, il vécut de sa plume, dans une indépendance qui, à l’occasion, sut être fière et désintéressée, en faisant, jusqu’à
e nouvelles forces. — Point de flatterie, interrompit-il, mon ami. Je sais que je puis tomber tout d’un coup. À mon âge, on
rateur commençoit à baisser. J’attendis encore une homélie pour mieux savoir à quoi m’en tenir. Oh ! pour celle-là, elle fut d
de ses amis ne fût assez franc pour vous prévenir. En ce cas-là, vous savez ce qu’il en arriveroit : vous seriez biffé de son
terminai à parler. Je n’étois plus embarrassé que d’une chose : je ne savois de quelle façon entamer la parole. Heureusement l
onc que de lui obéir, et je la supplie très-humblement de ne point me savoir mauvais gré de ma hardiesse. — À Dieu ne plaise,
ux, dit le duc, qui semblent se quereller. Je serois assez curieux de savoir le sujet de leur querelle. Monseigneur, lui dis-j
qui croassoient sur un arbre, dit à son secrétaire : je voudrois bien savoir ce que ces oiseaux se disent en leur langage. Sei
ins, ce soit521 me reprocher de ne les avoir pas prévenus, je ne t’en sais point mauvais gré, mon ami. Je me veux plutôt du
s qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le sièc
r de Namur ; Lui-même il les efface, et semble encor nous dire : « Ou sachez vous connaître, ou gardez-vous d’écrire. »   Desp
euples le sont d’affaires sérieuses et vivent comme des enfans qui ne savent jamais la raison de ce qu’on leur ordonne, qui mu
is se sont échappés dans les batailles ; ils ont fui si loin qu’on ne sait où ils sont. Bon voyage à ces messieurs. Quand vo
l’esprit, ne sachant que faire, s’avise de se faire présenter, je ne sais comment, à Cirey. Il m’entend parler de vous comm
ce. À Madame la marquise Du Deffant À Colmar, 19 de mai 1754. Savez -vous le latin, madame ? Non : voilà pourquoi vous
e pleine, pas tout à fait heureuse ; mais où est le bonheur ? je n’en sais rien, madame ; c’est un beau problème à résoudre…
oncer sur la nature du mal. Croyez-moi, monsieur le Spectateur, je ne saurais trop vous le dire, attachez-vous à réformer vos v
des sujets ; s’il aime les âmes basses, il aura des esclaves. Veut-il savoir le grand art de régner : qu’il approche de lui l’
Qu’exorable à la prière, il soit ferme contre les demandes : et qu’il sache que son peuple jouit de ses refus, et ses courtis
faire des lois pour corriger les mœurs, et borner le luxe ; mais qui sait si on n’y perdroit pas un certain goût qui seroit
chaîne qui lie tous nos plaisirs. Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. J’aime les paysans ; ils ne sont pas assez s
rce pour la faire. La pudeur sied bien à tout le monde ; mais il faut savoir la vaincre, et jamais la perdre. J.-J. Rouss
e, que tu changes de manière d’agir. Ceux qui t’approchent n’ont qu’à savoir gouverner les opinions du peuple que tu crois gou
s ! quel empire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir, sans foiblesse et sans
la Motte, est bien peu connue, même en Suisse. Aucun voyageur, que je sache , n’en fait mention. Cependant elle est très-agréa
er en province, que la fortune à poursuivre à Paris, surtout quand on sait , comme vous ne l’ignorez pas, que les plus indign
spère qu’ayant à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne sauroit être mal reçue. J’apprends que mademoiselle de Cl
es, un pot de vingt livres de beurre ; que le tout est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieill
e, où je sentis pour la première fois ma singulière existence ; je ne savois ce que j’étois, où j’étois, d’où je venois. J’ouv
is le sentiment de mon existence. Ce sommeil fut profond ; mais je ne sais s’il fut de longue durée, n’ayant point encore l’
e ne devois pas exister toujours. « J’eus une autre inquiétude, je ne savois si je n’avois pas laissé dans le sommeil quelques
sur moi. Il me tomba, en même temps, un Sénèque dans les mains, je ne sais par quel hasard ; puis, des lettres de Brutus à C
affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la for
nce est l’art d’espérer. Le sentiment de nos forces les augmente. Qui sait tout souffrir peut tout oser. Diderot (1713-
mme va faire manger ce pauvre homme-là, qui dort, par sa bête ! Je ne sais si c’est son dessein ; mais cela arrivera, si cet
se passe ; et ce chien qui aboie est un de ces accessoires que Greuze sait imaginer par un goût tout particulier. Cette esqu
s idées de la mort. La cadette, placée entre la fenêtre et le lit, ne sauroit se persuader qu’elle n’a plus de père : elle est
pé pour le fils de la maison, ou s’il le prendra pour un gueux. Je ne sais quel effet cette courte et simple description d’u
naux, qu’il couroit des madrigaux de ma façon ; en un mot, quand il a su que j’étois imprimé tout vif, il a pris la chose
hamp d’honneur… LE COMTE. Ah ! miséricorde ! FIGARO. En vérité, je ne sais comment je n’eus pas le plus grand succès ; car j
FIGARO. Ah ! comme je leur en garde ! morbleu ! LE COMTE. Tu jures ! sais -tu qu’on n’a que vingt-quatre heures au palais po
ai pas, chemin faisant, de répondre à tout le monde : et l’on doit me savoir gré de ma civilité. Car, tant que vous ne détruir
, enjamber le Tartare, pour finir, comme le sieur d’Arnaud586, par ne savoir ce que je dis, ni ce que je fais, ni surtout ce q
ndre un dernier parti sur cet objet, je me réserve de consulter, pour savoir si je ne dois pas m’offenser de vous voir ainsi f
le, et me rappeler à mon antique origine qu’on avoit presque oubliée. Savez -vous bien, madame, que je prouve déjà près de vin
auvre paysanne une étendue et une majesté que le palais des grands ne sauroit donner à leurs passions592. (Études de la natur
ue, sans l’assentiment de l’opinion publique, le plus grand talent ne saurait triompher des circonstances… Et moi aussi, je ne
ui, par son inaction, aura paru l’appeler d’elle-même, qui n’aura pas su s’emparer des positions où elle aurait pu le vain
ur, le vieil ami d’Auguste, était proscrit par son pupille sans qu’on sût pourquoi, sinon qu’il était homme de probité et q
eurs et les bruits de mon arrestation, qu’on sème autour de moi. Nous savons que des scélérats méditent un 31 mai612 contre le
ent ses Lettres sur l’Italie. La critique littéraire est exercée avec savoir et avec goût par Marmontel (1723-1779) dans ses É
sur votre front l’instant fatal où elle va commencer pour vous. Eh ! savez -vous ce que c’est que l’éternité ? c’est une pend
en apprécier tous les trésors de ce style enchanteur, il faut d’abord savoir gré à Massillon d’en avoir exclu tous les défauts
lquefois l’élan de sa pensée ou l’audace de son langage que par je ne sais quel courage apostolique d’une familière simplici
frir quelque chose de plus qu’humain, et portoit dans les cœurs je ne sais quelle émotion qui élevoit l’âme en l’étonnant. C
, tous les moyens de subjuguer les hommes sont entre ses mains, et il sait les employer avec habileté, mais avec grandeur. I
le même serpolet ? — Oui. Mais ce ne sont plus les mêmes gens. Si tu savois avec qui je suis obligé de passer ma vie ! Hélas 
utrefois. Ce sont des lapins géomètres, politiques, philosophes ; que sais -je ! d’autres qui ne parlent qu’allemand ; d’autr
e se tueroit pas à la première douleur du corps ou de l’esprit. On ne sait pas assez ce que seroit la vie humaine avec une i
une période de la Restauration, le Journal des Débats et le Globe, ne sauraient être oubliés, non plus que, parmi les Revues, cel
rit bien plus que l’oreille. Qu’importe à l’œuvre que les instruments sachent ce qu’ils font ? vingt ou trente automates agissa
té qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde, et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace. À mesu
es brillants répandaient une clarté douce, un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lu
ortune : car jamais un tel homme ne pourrait être sûr de lui-même, ni savoir ce qu’il vaut. Les souffrances sont pour l’homme
quoi ne remercierait-il pas de même Dieu qui le fait souffrir ? Je ne sais comment cela se fait, mais il est cependant sûr q
ffrances ; car sur ce point tout le monde est d’accord : il s’agit de savoir pourquoi il a plu à Dieu de rendre ce mérite néce
e rien au monde ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu avais su dévorer en silence tes petites seccature 643, et
es. Ce monde-ci, ma chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et qui ne sait s’ennuyer ne sait rien. J’espère que tout ira bie
a chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et qui ne sait s’ennuyer ne sait rien. J’espère que tout ira bien, et que tu ne ce
ent, je sens plus vivement la peine d’en être séparé. Au reste, je ne sais pas trop pourquoi ma plume, presque à mon insu, s
s le calme, dans le bonheur, la vie est un travail facile, mais on ne sait pas combien, dans l’infortune, de certaines pensé
ombeau servant d’asile à toute une famille rustique, produisent je ne sais quel mélange d’idées grandes et simples, je ne sa
produisent je ne sais quel mélange d’idées grandes et simples, je ne sais quel plaisir de découverte qui inspire un intérêt
cesseurs avides de parler à leur tour ; de tout temps, enfin, ils ont su ne prendre du sentiment et de la pensée que ce qu
port qu’il convient si bien à la pauvre espèce humaine ; mais rien ne saurait faire qu’une ville d’Allemagne devînt Paris, ni q
bleau plus vrai ; mais quand il s’agit de rapporter un bon mot, on ne saurait trop abréger les préambules. La plaisanterie allè
ongtemps avant même d’avoir songé à en faire rire les autres. Rien ne saurait égaler, au contraire, le charme d’un récit fait p
êts solitaires. La grandeur, l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus b
e de nos paysans. Ces circonstances contribuent à donner à Rome je ne sais quoi de rustique, qui va bien à son histoire : se
it un courrier du prince de Monaco, jadis postillon de l’Empereur. On sut par lui que ce prince qui se rendait à Monaco ava
de grands hommes ? Non : mais parce qu’étant de grands hommes ils ont su maîtriser le bonheur. Quand on veut étudier les r
ester là tout le jour ? pourquoi, vous, ne le voulez-vous pas ! Je ne sais , me dit-il ; mais je le croyais fait pour quelque
ison 702 Barletta, 8 mars 1805. … Quant à quitter mon vil métier, je sais ce que vous pensez là-dessus, et moi-même je suis
arez, je vous prie, Salluste et Tite-Live. Celui-ci parle d’or, on ne saurait mieux dire ; l’autre sait de quoi il parle. Et qu
et Tite-Live. Celui-ci parle d’or, on ne saurait mieux dire ; l’autre sait de quoi il parle. Et qui m’empêcherait quelque jo
qu’une ligne nous coûte ? Ah ! vraiment, voilà ce que c’est ; vous ne savez de quoi vous parlez. Ce sont là de ces choses don
corps. Il ne s’en moque pas autant qu’il le disait. À l’entendre, tu sais , il se souciait de mourir comme de… mais point du
la ville, et l’on massacre un peu. Je pillerais aussi, parbleu, si je savais qu’il y eût quelque part à manger. J’en reviens t
maison pillée ; deux cadavres nus à la porte ; sur l’escalier, je ne sais quoi ressemblant assez à un mort. Voilà le cabine
quoiqu’ils me plaisent fort. Je veux voir la patrie de Proserpine, et savoir un peu pourquoi le diable a pris femme en ce pays
’ont rien de remarquable, pour moi du moins ; mais la campagne, je ne sais comment vous en donner une idée : cela ne ressemb
quel grade, qui a fait partir ce détachement sans songer à rien, sans savoir la plupart du temps si les passages étaient libre
lémy : cet exemplaire me venait de lui (quàm dispari domino !), et je sais qu’il avait coutume de le porter dans ses promena
romenades. Pour moi, je le portais partout ; mais l’autre jour, je ne sais pourquoi, je le confiai à un soldat qui me condui
ait pas mort, il ravagerait encore. Fortune lui livra le monde, qu’en sut -il faire ? Ne me dites pas : S’il eût vécu ! car
ue j’y aie perdu tout mon temps ; j’y ai fait de bonnes études, et je sais à présent des choses qu’on n’apprend point dans l
2 juin 1809. Monsieur et Madame, vous serez bien aises, je crois, de savoir que j’arrivai ici hier. (Voilà un affreux hiatus,
et voulait de moi quelque chose, pensant me louer à mes dépens. Je ne sais s’il eut contentement. Après maints discours, mai
ieurs, dès que l’homme du roi m’eut appelé pamphlétaire, à quoi je ne sus que répondre. Car il me semblait bien en mon âme
ge. » Moi, là-dessus : « Monsieur, je m’en rapporte à vous, qui devez savoir ces choses. Mais, hélas ! j’ai bien peur d’avoir
s le pamphlet, vous ne le lisez pas ? — Non, parce que le pamphlet ne saurait être bon. Qui dit pamphlet, dit un écrit tout ple
nous venons de condamner, par exemple, je ne le connais point ; je ne sais en vérité, ni ne veux savoir ce que c’est : mais
ar exemple, je ne le connais point ; je ne sais en vérité, ni ne veux savoir ce que c’est : mais on le lit ; il y a du poison.
-on où l’auteur en veut venir. — Une feuille, dis-je, il est vrai, ne saurait contenir grand-chose. — Rien qui vaille, me dit-i
tes-en seize cents, vous serez présenté au roi. Malheureusement je ne saurais . Quand vint la souscription de Chambord, sagement
qui est à lui : et qu’a-t-il en propre, que les ténèbres, avec je ne sais quelle faim dévorante d’un bonheur que rien de cr
tion moins douloureuse et la joie plus pure : elle mêle à l’une je ne sais quoi de fortifiant et de doux et à l’autre un par
hème Dieu. Il en est d’autres qui disent : À quoi bon prier ? Dieu ne sait -il pas mieux que nous ce dont nous avons besoin ?
? Dieu ne sait-il pas mieux que nous ce dont nous avons besoin ? Dieu sait mieux que vous ce dont vous avez besoin, et c’est
utile, donne plus que s’il donnait de l’or ; et communiquer ce qu’on sait , répandre la science, c’est semer le grain qui no
t fait tous ces éléments de sa vie entre les mains de ses passions ne saurait différer essentiellement du sort qu’ils lui feron
er et plus admiré ? Je viens vous le dire, Messieurs, quoique vous le sachiez tous ; je viens, en vous entretenant de cette bel
t toujours claires, précises, marquées au coin d’une intelligence qui sait et qui sent. La Place est touché ; il embrasse le
r dans une année. Dieu, qui nous avait unis, nous a séparés, et je ne sais s’il nous rejoindra jamais d’une manière permanen
gtemps, et si Ton n’en sort pas par un événement brusque, nul ne peut savoir quel en sera le résultat. La France et l’Europe s
om de la nécessité. Il faut aussi que le possesseur du pouvoir absolu sache respecter la dignité des grands esprits qui culti
les caractères fiers, point d’indépendance ni de dignité. Napoléon ne savait pas leur laisser leur part dans l’espace, et il l
iner devant la loi. Entretenez en vous le noble sentiment du respect. Sachez admirer : ayez le culte des grands hommes et des
Mme de La Fayette761, qui elle-même était auteur, La Rochefoucauld a su qu’il y a un art d’écrire, et il s’est exercé dan
me chez Mme de Sablé, le ton du grand seigneur devait dominer. On lui savait gré de la malice, de la vivacité, de la grâce de
isme du monde ; n’y aurait-il pas aussi quelque gloire pour l’homme à savoir franchir les limites du temps, et à retrouver, au
terribles événements sont clairement empreints partout pour l’œil qui sait en lire l’histoire dans leurs monuments. (Disco
é il portait sa bienfaisance ; on l’apprendra encore mieux, lorsqu’on saura qu’après avoir occupé des places si éminentes, ap
ra bien mérité du pays ; car, suivant la belle pensée de Bacon777, le savoir , c’est de la force, de la puissance, et elle aura
le célèbre astronome781. Une nomination académique les brisa. Vous le savez , Messieurs, au milieu de nous, une nomination, c’
deux hommes supérieurs. La Gageure imprévue et le Philosophe sans le savoir 783, balançaient largement le bagage, alors très-
ur le mérite comparatif de Sedaine et de l’abbé Maury. Notre confrère sut se résigner à cette séparation et ne laissa jamai
u’une de ces âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi, qui ne savent où se prendre, et vont cherchant partout, sans le
s de leurs lances. Un des étrangers, plus poli que les autres, et qui savait parler bon latin, lui apprit la cause de ce trait
uel dans sa victoire, parce qu’une longue misère l’avait aigri. Il ne sut pas se conduire étant libre, parce qu’il avait en
ison orgueilleuse, et la prétention de gouverner une révolution qu’il savait lui appartenir. Il aimait peu le duc d’Orléans et
ter aucun commandement, Desaix était obéissant comme s’il n’avait pas su commander. Sous des dehors sauvages, il cachait u
otifs de chacun, serrait affectueusement la main des partants, car il savait que c’étaient des adieux définitifs qu’il recevai
ul homme. Aidé de grands capitaines et d’hommes d’État habiles, qu’il sut choisir avec art, employer avec discernement, il
mener, et peut-être n’avait-il pas ce qu’il fallait pour le faire. Il savait prendre de l’ascendant, mais il ne travaillait pa
e sac de Florence » ; ils avaient pillé Rome, puis Anvers, puis je ne sais combien de villes des Pays-Bas. Parmi les Espagno
idée d’introduire sur notre théâtre des imitations de Shakspeare sans savoir l’anglais, et qui, dans l’avertissement qui précè
grandeur morale : « Mon père, dit-il quelque part, à propos de je ne sais quel détail de conduite, mon père, qui était un h
Saint-Pierre, il exprime la même idée par une autre image :   « Je ne sais plus trop quand je reviendrai à Paris. Je dois me
eux de flûte et de tonnerre : comment cela va-t-il ensemble ? je n’en sais trop rien, mais cela est ainsi. » Eh bien ! dans
in ! L’honnête homme alors n’était pas seulement, en effet, celui qui savait les agréments et les bienséances, mais il y entra
sont exclus de l’urbanité ; le critique acariâtre, fût-il exact, n’y saurait prétendre. Les esprits tristes eux-mêmes n’y sont
qui est excessif messied nécessairement, et tout ce qui est peiné ne saurait avoir de grâce. » Voilà ce que disaient les Quint
de s’humilier devant lui », cependant, dès qu’il le voit de loin, il sait son repentir, il court à lui et l’embrasse. Et ce
semblent s’effacer pour laisser paraître les passions. Ce sont, je le sais , des opinions qui font mouvoir tous ces caractère
scolastique et par la violence. La Réforme, en leur prouvant qu’elle savait mieux lire qu’eux-mêmes dans leurs propres livres
en est pas une qui ne soit toute cette aimable femme un moment. Je ne sache pas d’écrits où se voient plus à nu une âme plus
our une heure d’angoisses ! Mais la crise passe et la page reste ; il sait cela ; il y a foi, et il ne se plaint pas du marc
ntiment et de pensée, frais coloris, musique intérieure que vous seul savez noter ? Je l’ignore, mais je la sens, et l’impres
rrent qui laisse tout juste la place de la route qui le côtoie. On ne saurait rien imaginer de plus pittoresque et de plus gran
de l’argent, tandis que les autres s’azurèrent d’ombres bleues. On ne saurait imaginer la mélancolie de cet immense horizon pâl
Les tableaux880 de la salle du Grand Conseil (Palais Ducal) On ne saurait imaginer un coup d’œil plus merveilleux que cette
t qu’on voit si communément, un cavalier au galop dans une rue, je ne saurais dire pourquoi, à cet endroit-là particulièrement,
sourire au soleil levant. Il y a dans l’air de vagues bruits et je ne sais quoi de presque chantant qui fait comprendre que
rop souvent son style historique tient de l’une et de l’autre. Nul ne sait mieux s’élever à la hauteur des grandes choses ;
squier915, le navire qui blasonne le vieil écusson de Paris. Pour qui sait le déchiffrer, le blason est une algèbre, le blas
e Paris, liv. III, chap. III) Le sonneur de Notre-Dame On ne saurait se faire une idée de sa joie, les jours de grande
des profondeurs de la terre et reparaître entre ces quatre murs je ne sais quelle grandeur sauvage et farouche. (Ibid., pa
er ; et souvent l’aspect de la campagne, le parfum des airs, et je ne sais quel charme répandu autour de moi, élèvent tellem
indiscrète des Capucins sonner minuit pour la troisième fois. « Je le sais , m’écriai-je en étendant les mains du côté de l’h
, m’écriai-je en étendant les mains du côté de l’horloge ; oui, je le sais , je sais qu’il est minuit ; je ne le sais que tro
i-je en étendant les mains du côté de l’horloge ; oui, je le sais, je sais qu’il est minuit ; je ne le sais que trop. » C’es
é de l’horloge ; oui, je le sais, je sais qu’il est minuit ; je ne le sais que trop. » C’est, il n’en faut pas douter, par u
et fait que nous attendons toujours un événement ou une guerre. Je ne sais (et je venais vous en parler) s’il ne serait pas
ai-je mourir mon meilleur ami. Accuserai-je Dieu ? Non. Je me tairai. Sachez , mademoiselle, qu’on doit mourir pour les lois de
aites et durables. La Ballata953 Mon frère, dit Colomba, vous savez peut-être que Charles-Baptiste Pietri est mort la
prie, ma sœur. Mon frère, j’ai promis. C’est la coutume, ici, vous le savez , et, je vous le repète, il n’y a que moi pour imp
pourrai-je donc improviser aujourd’hui pour de pauvres gens qui m’en sauront gré, et que cela aidera à supporter leur chagrin 
. — Calmann Lévy, éditeur.) Les « traînes » du Berry Rien ne saurait exprimer la fraîcheur et la grâce de ces petites
ée ; nous remarquions la sonorité de l’air dans cette saison et je ne sais quoi de mystérieux qui règne alors dans la nature
e), auteur des Deipnosophistes (soupers des savants). 14. Ἑπίσταμαι, savoir  ; ήμων, savant. 15. Raymond Lulle, de Majorque,
rovers. III, proœmium. 108. Cicéron, De Finibus, III, 5. 109. Ne le sait pas davantage. — Sur faire, voir l’Appendice. 11
auquet est son secrétaire ; Nau, son valet de chambre. 300. « Je ne sais rien de plus cavalier, de plus naturel que ce bil
demoiselle de la Maison-Fort, éloignée de Saint-Cyr en 1697. 435. On sait le mot amer qui échappa un jour à madame de Mamte
céleste » qui se goûte et se respire, et ce qui spirituel, ce « je ne sais quoi de divin » qui coule au travers des cœurs (c
ux Corinth., III, 17. 474. On voit que Fénelon recommandait ce qu’il savait si bien pratiquer lui-même : « Jamais homme n’a e
m’attendais tout à fait. Aujourd’hui on entendrait : je m’attendais à savoir de vous, comme en effet vous me l’apprenez… 484.
u, dans le choc, dans l’ébranlement, on voit naître tout à coup je ne sais quoi de si net, de si posé, de si vif, de si arde
les siens, de si hautain et de si menaçant pour les ennemis, qu’on ne sait d’où lui peut venir ce mélange de qualités si con
. La Fontaine a dit (II, 1) : Les délicats sont malheureux ; Rien ne sauroit les satisfaire. 525. Il s’appelait Roger de Ra
e de l’art chez les anciens. 671. Virgile, Géorg., II, 147. 672. On sait que Rome est la ville du monde la plus arrosée pa
… Mais ne vous reste-t-il plus rien à faire ? Dira-t-on que tous avec su vaincre, mais que vous n’avez pas su profiter de
faire ? Dira-t-on que tous avec su vaincre, mais que vous n’avez pas su profiter de la victoire. La postérité vous reproc
i qu’ils en tirent, il l’a exposé dans un style élégant et pur ; il a su même répandre du charme dans leurs descriptions t
ononcer. » 780. On verra dans ce passage le tour spirituel qu’Arago savait donner à une anecdote pour égayer d’un sourire la
rme de peinture, indication des différents plans d’un objet. 889. On sait qu’il s’inspira de la lecture d’Homère pour conce
fer expirants. Il ajouta un moment après « Et tous ces soldats n’en savent rien encore ! » 951. L’action et les principau
ue des Deux Mondes, 15 déc. 1870.) Les Bois coupés en automne Je ne sais rien de plus touchant que la vue des bois coupés
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
onnut le livre par excellence, la source même de son propre génie. On sait les exploits qui signalèrent en lui, dès l’abord,
l’expression, brusques saillies d’imagination, élans impétueux, je ne sais quoi de vif et de soudain ; tel est le caractère
enu un grand fleuve engloutissant les petits ruisseaux ; mais vous ne savez pas par quels moyens, ni je ne me soucie pas de l
ous donne la main. Pauvre6 voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir le chemin, qui vous refusez la conduite, que voul
à nos volontés ne reçoit pas la loi de leurs mouvements : Voulez-vous savoir , chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? quand
trainte ; mais, chrétiens, ne les croyez pas : ils se moquent, ils ne savent ce qu’ils veulent. Celui-là qui se plaint qu’il t
ut. A la fin il est dompté : il ne fait que ce qu’on lui demande ; il sait aller le pas, il sait courir, non plus avec cette
mpté : il ne fait que ce qu’on lui demande ; il sait aller le pas, il sait courir, non plus avec cette activité qui l’épuisa
3 à votre parole ! O Dieu, vous voyez en quel lieu je prêche, et vous savez , ô Dieu, ce qu’il y faut dire. Donnez-moi des par
force ; donnez-moi la circonspection ; donnez-moi la simplicité. Vous savez , ô Dieu vivant, que le zèle ardent qui m’anime po
de toutes parts à l’espérance qui l’enfle et qui la conduit6. Vous le savez , fidèles, de toutes les passions la plus charmant
boivent de l’eau de la rivière ou qui marchent sur la terre ferme. Il sait convertir en or jusqu’aux roseaux, aux joncs et à
t d’imagination serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le monde sait de la vie de tous les jours. C’est la familiarité
70 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
e de produire pour l’exemple des hommes ; mais ce patriotisme a je ne sais quoi de dur et d’austère qui étonne et ne touche
a fille ; aie pitié de sa vie ! » On admire l’art des poëtes qui ont su rendre avec cette vérité les cris de la nature ;
ue les Romains, la ressentant réellement, la jouaient souvent sans le savoir . Pour juger des effets que pouvait produire sur l
voue que, réduit à vendre ta maison et ton mobilier, tu n’as pas même su sauver des mains des créanciers sa chaise de magi
érantes, où s’agitent des intérêts généraux, la palme est à celui qui sait prouver qu’il a raison ; tandis que devant les tr
ience : ils étaient éloquents comme Fabricius était vertueux, sans le savoir . En l’an 161, les rhéteurs grecs apportèrent dans
ttaient le bien faire au-dessus du bien parler ; mais en revanche ils savaient frapper l’ennemi, défendre leurs enseignes, obéir
écision. Il résiste bravement à la démagogie, et, vaincu par elle, ne sait pas supporter son exil. Il exalte Pompée, dont il
u les affligeait. Il aurait pu devenir l’âme de la république : il ne sut pas même être le chef de son parti. Ces deux homm
si jolis, si aimables, si mignons, vous croyez peut-être que cela ne sait que chanter, danser, faire la cour aux dames : dé
t que chanter, danser, faire la cour aux dames : détrompez-vous, cela sait aussi manier le poignard et verser le poison. Eh
mes ! D’ailleurs le maître nous a révélé les secrets de son art. Vous savez sans doute que, dans sa vieillesse, las des agita
r, mais nous saurons de la rhétorique tout ce qu’il nous importe d’en savoir . 15. Son frère. 16. « Si j’avais été invité a
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
nce d’un précepte mène naturellement à la connaissance d’un autre. Je sais que les différents principes d’un art se communiq
’arbre. Style des ouvrages didactiques. Un auteur didactique ne saurait trop s’appliquer à rendre nettement ses idées, et
endre raison du jugement qu’il en porte. Il lui est donc essentiel de savoir discerner ces beautés et ces défauts, et de les d
l’auteur de l’excellent Essai sur le beau (le P. André, jésuite), il sache distinguer dans toutes les productions de l’espri
point fait des études longues et sérieuses. Les uns et les autres ne sauraient donc être trop circonspects et trop réservés à di
; c’est-à-dire, que celui qui veut juger une production littéraire ne saurait la lire et l’examiner avec une attention trop scr
acier, s’emporte presque jusqu’à la fureur et à la grossièreté. On ne sait que trop que Voltaire est tombé dans les mêmes ex
ra bien coupé : ces trois qualités lui sont essentielles. Le style ne saurait être ni trop clair, ni trop simple. Une délicates
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
un sophiste et un rhéteur se cachent sous l’artiste et le savant. On sait qu’après la retraite de d’Alembert, il devint le
mmortalise. — Et quand l’aura-t-il ? quand ? Demain peut-être. Et qui sait ce que je puis ? Je n’ai pas la conscience d’avoi
note de tous vos projets ; on ne doute point que vous n’écriviez. Je sais de science certaine qu’on doit, peut-être aujourd
 Oh ! pas une obole. — Cela est encore plus extraordinaire. Mais d’où sait -il tout ce qu’il vous a dit ? — Ma foi, je l’igno
même, je n’en doute plus. — Mais qu’est-ce que cet homme ? Si vous le savez , dépêchez-vous vite de me l’apprendre. — Si je le
 ? Si vous le savez, dépêchez-vous vite de me l’apprendre. — Si je le sais  ! oh oui, je crois le savoir à présent… Si cet ho
ez-vous vite de me l’apprendre. — Si je le sais ! oh oui, je crois le savoir à présent… Si cet homme vous avait été envoyé par
ant. (À mademoiselle Volant, 1762.) De la grâce et du naturel Sachez donc ce que c’est que la grâce, ou cette rigoureu
de travail pour danser avec la même liberté et la même grâce que l’on sait marcher ; pour chanter comme on parle ; parler et
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
pect n’altèrent l’indépendance de son jugement et de sa conduite ; il sait , il voit, avec un admirable instinct d’action et
i, dans la vie active, rendent l’homme capable des grandes choses. Il savait croire fermement à sa propre pensée, et agir réso
ête, elle triomphe, elle est fière de son audace ; et parce qu’elle a su s’élever au-dessus de ce qu’elle avait écrit, par
aste, bien plus complexe que son action ; en lui se rencontrent je ne sais combien de dispositions, de facultés, d’idées, de
péril, à la cause de son maître ; ambitieux, capricieux, déréglé, il savait pourtant aimer, estimer, résister et servir le ro
e conséquences dont ils ne voulaient pas plus que lui, mais qu’ils ne savaient point démêler. Enfin c’était non-seulement un esp
douce des idées et des sentiments qui ne sont pas les miens. Vous le savez , Monsieur, il y a plusieurs demeures dans la mais
que le bon sens du peuple prévaudra à la fin sur ses préjugés… Je ne saurais penser que la Providence ait tant fait pour rien…
e bouleversée pèse sur lui comme l’Amérique, et étonne son esprit, il sait croire et se confier encore. « La rapidité des ré
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ore de métonymies et de synecdoques, et toutes les catachrèses. Je ne sache pas qu’on ait rendu nettement raison de ce fait,
ur, sans pouvoir peut-être s’en rendre compte, finit par sentir je ne sais quelle impression de vague et de traînant. J’ouvr
raison directe de son extension et inverse de sa compréhension. Vous savez ce qu’on appelle en logique extension d’une idée,
on. L’élève connaîtra la théorie des tropes d’usage, parce qu’il doit savoir la technologie de la grammaire et de la rhétoriqu
de bonne foi, et parle comme il sent ; ou encore quand tout le monde sait à quoi s’en tenir sur la portée de son expression
ez, vous êtes ici chez vous, » disait un gentilhomme français à je ne sais quel ambassadeur qu’il était chargé de loger. Le
ent, mais elle ne ment pas pour tromper ; elle surfait à des gens qui savent ce qu’il en faut rabattre ; ou bien elle ment san
œur aussi soumis, Que j’acceptais l’époux que vous m’aviez promis, Je saurai , s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer
à l’imitation de Lucrèce, prouve, dans le Misanthrope, que la passion sait donner des noms favorables même aux défauts des p
ébreu se prend dans les deux sens, au propre ou par antiphrase, je ne sais  ; ce qui est certain, c’est qu’aucune des traduct
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
uai d’un corps sain et robuste ; j’y plaçai l’âme la plus active ; tu sais avec quelle profusion je versai la sensibilité da
ancement perpétuel, en eût la tête et le cœur étourdis au point de ne savoir ce qu’il affirme, ni ce qu’il a dessein de nier :
re moi que ses outrages publics ne doivent m’ébranler ni me nuire. Je sais que mon désir est difficile à satisfaire, mais ri
Espagnes. Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? Fils de je ne sais qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs
voir y fronder Mahomet sans scrupule ; à l’instant un envoyé de je ne sais où se plaint que j’offense dans mes vers la Subli
flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplate en nous
e, maître Double-Main, est souvent un abus. Le client un peu instruit sait toujours mieux sa cause que certains avocats qui,
Le mot est si mal écrit… il y a un pâté. Brid’oison. Un pâ-âté ? je sais ce que c’est. Bartholo, plaidant. Je soutiens,
lle imprudence avec un époux si violent ! — Ce qu’ils diront, je n’en sais rien ; c’est ce qu’ils feront qui m’occupe. Puis,
 ; et mon respect pour la magistrature ne sera plus suspecté quand on saura dans quelle école j’en ai recherché la leçon, qua
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
mmer Racine. Justesse, élégance soutenue, richesse et convenance il a su réunir toutes les qualités disséminées dans les a
là comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il sut se couronner ; Enfin, voilà l’époux que tu me veu
n déclare l’appui ; Il suffit : je veux bien m’en reposer sur lui. Je sais quel est Pyrrhus : violent, mais sincère, Céphise
 ! Errante et sans dessein, je cours dans ce palais : Ah ! ne puis-je savoir si j’aime ou si je hais ? Le cruel ! de quel œil
Hermione. Hé bien ! à me venger n’est-il pas préparé ? Cléone. Je ne sais . Hermione. Je ne sais.Tu ne sais ! Quoi donc !
venger n’est-il pas préparé ? Cléone. Je ne sais. Hermione. Je ne sais .Tu ne sais ! Quoi donc ! Oreste encore, Oreste me
st-il pas préparé ? Cléone. Je ne sais. Hermione. Je ne sais.Tu ne sais  ! Quoi donc ! Oreste encore, Oreste me trahit ?
seul nom d’assassin l’épouvante et l’arrête. Enfin il est entré, sans savoir dans son cœur S’il en devait sortir coupable ou s
pher sans obstacle ; Il se gardera bien de troubler ce spectacle : Je sais de quels remords son courage est atteint ; Le lâc
non, retirez-vous, laissez faire Hermione : L’ingrate mieux que vous saura me déchirer ; Et je lui porte enfin mon cœur à dé
cœur à dévorer. 1. Horace, Art poétique, v. 240 et suiv. 2. « Je sais , dit Racine dans une de ses lettres (celle du 16
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ilité passionnée pour le bien, avide d’un bonheur noble et infini. On sait que, sans le secours d’aucun livre, il trouva seu
punir selon les lois et dans les formes de la justice. Tout le monde sait qu’il n’est jamais permis aux particuliers de dem
de peur que la passion n’altère ou ne corrompe son jugement. Et vous savez qu’afin que leur esprit soit aussi plus pur, on o
rait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur l
t qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pen
aux bêtes, ni aux anges3, ni qu’il ignore l’un et l’autre, mais qu’il sache l’un et l’autre. S’il se vante, je l’abaisse ; s
rt ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et pour trouver ensuite les ju
idère comme le couronnement et le dernier bonheur de son aventure. Je sais , Madame, que je pourrai être suspect d’avoir rech
recherché de la gloire en le présentant à Votre Majesté, puisqu’il ne sauroit passer que pour extraordinaire quand on veut qu’i
e deux choses qui me comblent également d’admiration et de respect, à savoir l’autorité souveraine et la science solide ; car
tant pas né sous le premier de vos empires, je veux que tout le monde sache que je fais gloire de vivre sous le second ; et c
rétienne : forte, douce et tendre. » 1. Pascal a dit : « L’homme ne sait à quel rang se mettre. Il est véritablement égaré
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
Espagnes. Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? Fils de je ne sais qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs
voir y fronder Mahomet sans scrupule ; à l’instant un envoyé de je ne sais où se plaint que j’offense dans mes vers la Subli
flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplate en nous
de Figaro, V.3.) La calomnie La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus ho
rzando 3, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffl
ut pur, sans une goutte d’eau et avec plaisir, c’est un bien qu’on ne sauroit trop estimer, c’est ce que la nature ne connoît p
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
e sera-ce, près de la récompense ? Le tout est de persévérer, et nous savons que Dieu donne sa grâce aux humbles1. Que nous fa
Il nous environne de ses dons, et nous refusons d’en jouir, par je ne sais quelle triste obstination à nous tourmenter nous-
parle peu, mais il vote ; et avec quelle défiance de son esprit ! Il sait que les apparences trompent, qu’il n’est rien de
maître ; alors il écoutera, il verra. Il est bon d’être ferme, il le sait  ; mais il sait aussi qu’on ne doit pas être sotte
il écoutera, il verra. Il est bon d’être ferme, il le sait ; mais il sait aussi qu’on ne doit pas être sottement opiniâtre 
a maison de notre père. Mais à l’entrée, il y a un passage où deux ne sauraient marcher de front, et où l’on cessé un instant de
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
nte-Beuve, mais il a préféré être le plus établi des historiens. » On sait que, nommé à l’Académie française en 1836, il dev
vérité, et puise toujours aux sources les plus authentiques. Nul n’a su mieux lire les papiers d’État et les archives de
en œuvre. À des recherches vastes, continues et profondes, M. Mignet sait allier le talent de composer et d’écrire, l’ordre
essor de sa jeunesse. Pour y exceller, il faut être en mesure de bien savoir , en état de pleinement comprendre, en droit de to
obscures, réduite à combler des lacunes, à supposer des volontés, ne saurait prétendre aux démonstrations que les sciences exa
s’accomplissent avec suite, et, transportant jusqu’à l’historien qui sait les interroger et les comprendre, les idées, les
aisirs des arts, lui ont encore procuré le solide avantage des lois ? Sachons continuer, messieurs, l’œuvre de nos devanciers,
s s’être mis à la tête de la civilisation intellectuelle de l’Europe, sait toujours s’y maintenir ; qui a vu depuis cinquant
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
arce qu’elle est immortelle ; tandis que le corps, après souffrir, ne sait que mourir : c’est la seule variété et la seule p
sait que mourir : c’est la seule variété et la seule péripétie qu’il sache mettre dans ses douleurs ; et de là aussi, au thé
s’obscurcit avant de vous arriver ; il y a, entre vous et moi, je ne sais quel brouillard qui l’efface à moitié. Mais, si j
nulle part sur la terre, mais dont l’image, que nous avons vue je ne sais où, est restée imprimée dans notre cerveau ; nous
i le presse de tous côtés, qui est le sort de la vie terrestre, il le sait , mais qui n’est pas la vocation de son âme. Aujou
te, et la philosophie chrétienne forme des milliers d’Épictète qui ne savent pas qu’ils le sont, et dont la vertu est poussée
hoses senties et qui ne sont pas nommées ! J’avoue que je n’ai jamais su dire ce que j’ai senti dans l’Andrienne de Térenc
 ; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune un homme qui sait la vie et les choses et qui s’en tient rapproché.
82 (1873) Principes de rhétorique française
dessiner et à peindre, et l’on trouverait tout naturel qu’un ignorant sût parler, sût écrire, sans étude et sans travail. C
à peindre, et l’on trouverait tout naturel qu’un ignorant sût parler, sût écrire, sans étude et sans travail. Cette illusio
pire un mot sublime, comme le qu’il mourût du vieil. Horace ; elle ne saurait dicter un discours comme l’Oraison funèbre du gra
ux détachés de la souche commune. L’orateur parfait étant l’homme qui sait persuader, c’est-à-dire plaire, convaincre et tou
ans tout ce qu’elle entreprend trouver, ordonner et exprimer. Il faut savoir d’abord ce que l’on veut dire et les meilleurs mo
arqué que la dernière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. Buffon a dit
éfléchi sur son objet qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire ; il aperçoit à la fois
rop d’horreur Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité : Vous m’avez de César conf
us avais-je fait serment de le trahir, D’en faire un empereur qui ne sût qu’obéir ? Non.............. Ah ! si dans l’igno
un parfum et un charme indéfinissables que tout l’esprit du monde ne saurait donner. Elle se range à l’avis de Socrate, qui a
ir, l’extérieur, le geste, le ton, le style, tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de tendre, qui parte du cœur et q
es beaux vers de Joad : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots ; Soumis
uivante : Quand ils rencontrent une rivière gelée, les Thraces, pour savoir s’ils peuvent la passer sans crainte, lâchent dev
une attention toute particulière à l’étude des arguments ; l’écrivain saura d’autant mieux en déguiser la sécheresse qu’il se
tour d’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né ave
agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né avec le talent équivoq
énéraux qui n’ont pas eu toutes ses vertus. Si M. de Turenne n’avait su que combattre et vaincre, s’il ne s’était élevé a
t connu dans la Grèce ; J’ai poussé la vertu jusques à la rudesse. On sait de mes chagrins l’inflexible rigueur ; Le jour n’
d’armée ; c’est encore par les circonstances qu’il procède : Tout ce savoir si vaste, il faut le déployer à la fois et au mil
l’âme humaine : Les prospérités militaires causent dans l’âme je ne sais quel plaisir qui l’occupe et la remplit tout enti
s lieux. Assoupli et fécondé par ces exercices artificiels, l’esprit saura en profiter dans l’occasion presque à son insu et
attendait tranquillement sans faire un pas vers moi. O dieux, vous le savez , quelle fut ma joie quand je sentis que mes mains
tion et de la mémoire, et avec la sensibilité d’une âme chrétienne, a su deviner les gémissements de l’amour paternel. Nes
ent. Mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons au moins que les pécheurs ne lui appartiennent pa
cond, à un troisième ; il n’en est pas ainsi des passions, et l’on ne saurait du premier coup exciter la pitié, la haine, la co
l’invention ; il faut avoir tout vu, tout pénétré, tout embrassé pour savoir trouver la place précise de chaque chose. Il ne s
éfléchi sur son sujet qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire : il aperçoit à là fois
rses parties.     Boileau. Dans le plus grand nombre de cas, on ne saurait trop tôt mettre le lecteur au courant des opinion
ent une attention favorable ; enfin la prudence, qui veut dire ici le savoir , la connaissance des choses, instruit, éclaire et
a disposé à bien accueillir nos paroles. La prudence, c’est-à-dire le savoir , les lumières, le talent, sert encore à provoquer
entre l’attitude d’un i orateur habile et celle d’un imprudent qui ne sait pas exciter l’intérêt : Impatient et fougueux, A
rois-tu que personne ici les ignore ? O siécle, ô mœurs ! le Sénat le sait  ! le consul le voit et le traître respire ! C’es
occasion de commencer par un trait propre à la circonstance, il faut savoir en profiter. Ainsi faisait saint Paul, quand deva
’était plus, et alors, sans que leur maître l’ordonnât, sans qu’il le sût , sans qu’il le vit, ils firent ce que chacun de n
ant notre cause était juste ; mais l’avait-elle toujours été ? et que sais -je si nos dernières défaites n’expiaient pas l’éq
nant immenses, il ne pensa plus qu’à allier les devoirs de fils et de su ………   e voyait destiné. La Fontaine a de même fa
er contre son intention. Un second mérite, c’est la mesure qu’il faut savoir garder. La description n’est guère qu’un moyen ac
l’action qui fait le charme et l’intérêt du tableau. Cependant, on ne saurait assez vite faire connaître le lieu, le temps et l
32.) De même qu’il faut un apprentissage, une étude préliminaire pour savoir observer les faits même les plus frappant de la n
its même les plus frappant de la nature et de la vie, de même il faut savoir envisager avec suite et méthode les différents as
autres, se communiqueront une force que, prises séparément, elles ne sauraient avoir. La faute la plus grave dans la disposition
d ton patrimoine, Je t’enrichis après des dépouilles d’Antoine, Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour
des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelles grâces ! vous le savez  : le soir nous la vîmes séchée. 5. Emploi des l
ton patrimoine ; Je t’enrichis après des dépouilles d’Antoine, Et tu sais que, depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pou
à dire. La seconde par droit me doit échoir encor ; Ce droit, vous le savez , d’est le droit du plus fort ; Comme le plus vail
ns.      Dupin. Un moraliste chagrin veut établir que l’homme ne saurait être heureux sur la terre, et il le prouve en mon
pour un orateur exercé n’est pas tant de trouver des paroles, que de savoir quand il ne doit plus s’en servir. L’orateur est
u’une de ces âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi, qui ne savent où se prendre, et vont cherchant partout, sans le
rait à sou pieux auditoire les orphelins qu’il avait recueillis : Or sus , mesdames, la compassion et la charité vous ont f
es voix et les suffrages. Il est temps de prononcer leur arrêt, et de savoir si vous ne voulez plus avoir de miséricorde pour
eureux qu’une émotion déplacée ou mal en proportion avec l’intérêt du su jet. Racine a spirituellement raillé ce ridicule
quoique l’on questionne, que l’on interroge et que l’on demande pour savoir , il semble que questionner fasse sentir un esprit
ultiplier le retour à l’aide de certains auxiliaires tels que  aller, savoir , voir, pouvoir etc.  Boileau offre  de fréquents
des mots dépendent parfois la clarté la force et l’effet. Les poëtes savent très-bien qu’il faut placer le mot qui doit faire
une forme différente. Il y a donc un grand intérêt pour l’écrivain à savoir quels sont ces tours de phrase et quelle en est l
rir sitôt !… Ce matin elle fleurissait, avec quelles grâces ! vous le savez  ; le soir nous la vîmes séchée !... De même, dan
yeux étaient dans une agitation perpétuelle, on se moquerait de lui. Sachons éviter et l’immobilité qui lient de la stupeur et
bataillons serrés semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables.
essé des Romains, Met leur chef en défaut ou leur donne le change, Et sait en vieux renard s’échapper de leurs mains. Un mo
oi de Prusse. Mon mariage est donc fait ; sera-t-il heureux ? je n’en sais rien. Je n’ai pas pu m’empêcher de dire oui. Il f
e l’ampleur au style : Celui qui met un frein à la fureur dos flots, Sait aussi des méchants arrêter les complots. Joad, e
loi aux rois, etc. — Celui qui règne dans les cieux et de qui, etc., sait aussi arrêter les complots des méchants. » Ces p
rait de Chapelain : Ma muse, en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le poëte. Qu’on v
lon, la dissipation, les demandes sans réponses, les compliments sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui
nses, les compliments sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle, les pieds entortillés dans les
lui restait a passé sou par sou, En linge, en aliments, ici, là, Dieu sait où. La gradation dispose les images dans l’ordre
é aux Athéniens leur inertie il loue leur intelligence : Personne ne sait mieux que vous ce qu’il faut faire ; mais vous at
e gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire ; Mais ce qu’on ne saurait jamais s imaginer ; Cinna, tu t’en souviens… et v
t connus : en un mot vous vivez, Et je ne vous dirais que ce que vous savez . Et Mathan dans Athalie : Qu’est-il besoin, Nat
cœur aussi soumis Que j’acceptais l’époux que vous m’avez promis, Je saurai , s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer
à    nous servir    que nous-mêmes, veuille bien achever son œuvre ; sachez    qu’étant    prêts à saisir le moment favorable
dont Alceste prétend voir toutes les imperfections : Pour-moi, je ne sais pas ; mais j’avouerai tout haut Que j’ai cru jusq
is je suis attachée ; et si j’eusse eu pour maître Un serpent, eût-il su jamais pousser si loin L’ingratitude ?.. Racine
ion est    une    forme     de dialogisme. L’orateur ou l’écrivain ne sait lui-même ce qu’il doit dire ou ce qu’il doit fair
Gracchus poursuivi par ses ennemis ne se contente pas de dire : Je ne sais où aller dans mon malheur, il ne me reste aucun a
lanc mal assuré ; Il s’agite au hasard ; à l’orage il s’apprête, Sans savoir seulement d’où viendra la tempête. Pascal a déve
t des lettres grecques et latines ; elle lui enseigna tout ce qu’elle savait , et personne alors ne savait davantage ; elle lui
ines ; elle lui enseigna tout ce qu’elle savait, et personne alors ne savait davantage ; elle lui prodigua tous ses soins, jus
on secours dans son désespoir. Et Racine, au lieu de souvent : Vous savez , et Calchas vous l’a mille fois dit. De même Boi
n, astéisme, etc. Une observation générale doit compléter cette étude su les tropes, c’est que l’usage est seul juge souve
estait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne. Bossuet. Sache la postérité que j’ai moi-même entendu ces sainte
ez avant tout un grand caractére. Cette observation morale, qu’on ne saurait trop répéter, domine donc toutes les règles de la
esprit dans l’esprit de nos semblables que grâce à la forme dont nous savons les revêtir. Ecrire avec négligence c’est faire b
naît le plus souvent du vague et de l’indécision de la pensée; on ne saurait donc prendre trop tôt l’habitude de ne dire que c
e saurait donc prendre trop tôt l’habitude de ne dire que ce que l’on sait  : Il est certains esprits dont les sombres pens
Sont d’un nuage épais toujours embarrassées; Le jour de la raison rie saurait tes percer : Avant donc que d’écrire apprenez à p
Monsieur, c’est une grande et sublime question entre les docteurs de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les
st la marque ; et c’est la part de l’envie, qui est aveugle et qui ne sait pas que cette répétition n’est pas faute en cet e
s grands écrivains. III. La clarté a pour première condition de bien savoir ce que l’on veut dire. IV. Supprimer avec soin t
es Massillon. Maury avait encore, avec un goût parfait : Voulez-vous savoir ce qui est froid ? C’est tout ce qui est exagéré,
si que le style fait image et qu’il devient pittoresque. Cet effet ne saurait être mieux accentué que dans ce portrait dessiné
t dessiné par La Fontaine : Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où Le héron au long bec emmanché d’un long cou.
ie : Oh ! les beaux vers ! disait Fontenelle, les  beaux vers ! je ne sais pourquoi je bâille ! » C’est qu’il lisait un poëm
tuations les plus heureuses et des points de vue les plus charmants. Savoir changer de ton, élever, abaisser son style, le re
i toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui dans ses vers sait d’une voix légère Passer du grave au doux, du pla
ndes espérances que donnait Turenne au récit de sa mort, Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pen
s mots réclament beaucoup d’attention et de réserve : un bon écrivain sait par une habile alliance faire d’un mot connu un m
Fontaine sont des modèles de fécondité, de goût et de mesure qu’on ne saurait trop étudier. 8. Règles. — Les observations sur
arration, a pour caractères principaux une naïveté de pensée et je ne sais quelle élégance qui se fait plus sentir qu’elle n
er, c’est la loi de nature. L’âne un jour pourtant s’en moqua ; Et ne sais comme il y manqua, Car il est bonne créature. Ve
e style simple, moins fort et moins éclatant que le style sublime, il sait plaire et c’est là ce qui fait son mérite et sa f
lée. De même Boileau à propos d’Homère : C’est avoir profité que de savoir s’y plaire. L’expression est riche dans ce cas p
traitant le sujet même de la grâce : Je ne trouve, qu’en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne
e-même est une grande force parce qu’elle séduit ; chez nous surtout, savoir plaire, c’est savoir persuader et vaincre ; c’est
force parce qu’elle séduit ; chez nous surtout, savoir plaire, c’est savoir persuader et vaincre ; c’est le secret des plus h
s ennemis vaincus ; Je n’ai fait que passer, il n’était déjà plus. Je sais que l’impie prospère quelquefois, qu’il parait él
l’homme traduit sa pensée par des mots, il fait de la prose, sans le savoir , comme dit Molière ; mais du jour où il a voulu d
l mérite de l’action tous les fruits de l’éloquence ; et d’autres qui savaient parler, ressembler à des ignorants, par l’inconve
ette élégante harmonie du chant ! Dans le discours il y a aussi je ne sais quel chant dissimulé ; non le chant musical, mais
te suivante : Il y a quelque temps, je m’endormis à un sermon ; vous savez que le sommeil surprend aux sermons de l’après-mi
du modeste et naïf Massillon : mon meilleur discours est celui que je sais le mieux.. En effet l’orateur qui a confié son di
parce qu’elles lui donnent une bonne opinion de son esprit ou de son savoir . 6. Régles relatives à l’action. — Bien qu’à pro
nales de collège conservent le souvenir. A cet effet, il n’est pas de su jet indiqué par les anciens rhéteurs qui n’offre
la description et du tableau par le mouvement dramatique dont elle ne saurait se passer. En effet, toute narration est comme un
Saint-Denis ! elle peut dormir eu paix ; si ceux-là sont vaincus, ils sauront mourir avec gloire, et je vous jure que leur ranç
-dessus des nôtres, messeigneurs ; et nous doutons fort qu’elles vous sachent gré de vous conserver pour elles avec tant de soi
leur importe d’apprendre ou de ce que nous avons intérêt à leur faire savoir  ; elle doit donc être l’expression la plus claire
l est des gens qui, dans leurs lettres, vont toujours devant eux sans savoir où s’arrêter ; d’autres, au contraire, affectent
n’est point conforme au sens littéral. Fénelon. — Pour moi, je veux savoir si les choses sont vraies avant. de les trouver b
un voyage avec plusieurs, il les prévient dans les hôtelleries, et il sait toujours se conserver, dans la meilleure chambre,
re se passe au chevet des malades ou des mourants. Développement. —  Savez -vous ce que c’est qu’un prêtre ? Un prêtre est pa
l soulageait lui-même. Et cependant, à toutes les vertus du saint, il savait unir la plus téméraire bravoure ; c’était à la fo
t fait avec la justice de Dieu et des hommes un pacte inviolable, qui savait pour lui rester fidèle, être si sévère contre son
r que sa renommée ; il ne se charge que de sou propre sort, il semble savoir que sa mission sera courte, que le torrent qui de
de et touchante du Dante inspirée par les douleurs de l’exil, dans ce savoir si solide de Machiavel emprunté à l’expérience de
société contemporaine pour vivre et se développer régulièrement ; il sait aussi mieux que tout autre s’emparer de toutes le
tent comme ses plus sublimes conceptions. Cependant le public, qui ne saurait longtemps demeurer hors du vrai, s’aperçoit bient
blique au service de sa propre pensée, de son propre désir ; lui seul sait et veut ce qu’il fait. On s’en inquiète d’abord,
e. On attend avec impatience la réponse du Roseau. La Fontaine, qui a su faire naître l’intérêt, ne sera point embarrassé
e naturellement ; c’est ce qui fait la vérité de son récit. Mais il a su revêtir ce fond de tous les ornements qui pouvaie
hommes plus de traits malins, plus de piquantes plaisanteries. Je ne sais quel auteur ajoute encore que les fumées légères
er d’Athènes : « Grand Jupiter, disait-il, tu connais mon mérite ! Tu sais combien je suis au-dessus de tous mes rivaux : qu
per les oreilles à cet impudent ? — Pas si vite, mon cher Lucien ; ne sais -tu pas qu’à ce compte il faudrait couper les orei
83 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
e. Mais comment leur plaire, sans flatter leurs passions ? Et comment savoir flatter leurs passions, si l’on n’apprend la Rhét
cœurs en charmant les oreilles ? Cet art, nous le possédons, nous en savons tous les secrets. Nous vous enseignerons, pour de
de venir, comme de grands écoliers, vous asseoir sur les bancs. Nous savons d’autres preuves plus nombreuses, plus imprévues
endu qu’il n’y a que lui qui, connaissant les hommes, soit capable de savoir ce qui leur est utile ou nuisible. A ce compte, n
un concours de circonstances heureuses qui ne s’est reproduit, que je sache , à aucune autre époque, et qui donne à ses Traité
s-je, sont curieux, mais est-il bien nécessaire de les connaître pour savoir qu’avant de parler il faut avoir des idées, puis
ouvert un livre de réthorique, il vous dira que, pour parler, il faut savoir ce qu’on veut dire et comment on le veut dire. En
-même ; il s’échauffera, il vous répliquera, il vous donnera, sans le savoir , une répétition de l’audience. Un jour, un citoye
ablement sur tous les sujets ; qu’au talent de la parole il joigne un savoir étendu : car la parole, sans l’instruction, c’est
dans un monde idéal que sa fantaisie a créé. Revenu à vous, vous lui savez gré de cette douce tromperie, et vous le remercie
it l’harmonie générale ; telle en est la beauté, que l’imagination ne saurait rien concevoir de plus merveilleux. Voyez mainten
n’est pas une ingénue crédule et romanesque, c’est une douairière qui sait son monde, c’est-à-dire sa rhétorique sur le bout
mentés penchent pour l’expectative. Mais Montluc connaît le prince et sait qu’à lui seul appartient le droit de trancher la
aille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel, et l’on sait que le lendemain il fallut réveiller d’un profond
s gros bataillons, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables
sympathique et attendri, n’a pas besoin de masquer ses intentions. On sait qu’il est monté en chaire pour prononcer l’éloge
. L’orateur par excellence est celui qui, ayant une cause à défendre, sait en tirer le plus de preuves et les ordonner le pl
iment vrai exprimé avec force. Ceux-là seuls le trouvent muet, qui ne savent pas l’interroger. — Mais cette émotion nécessaire
ain de l’orateur. Mais l’important n’est pas de les remuer, c’est de savoir le faire à propos. L’emploi du pathétique exige b
rival la première charge de l’État, dans ce moment critique (car vous savez , juges, combien un candidat est timide et inquiet
nseiller d’avoir de l’imagination22. XII l’action oratoire On sait que Démosthène disait que ce qui domine dans l’él
on. — « Il y a quelque temps, dit-il, je m’endormis à un sermon. Vous savez que le sommeil surprend aux sermons de l’après-mi
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
essants. Cette qualité repose en grande partie sur la manière dont on sait traiter les détails. § II. Ornements de la Na
ions, quand il s’agit de nommer plusieurs fois le même objet. Il faut savoir multiplier ses termes, ainsi que le fait Andrieux
Une pensée n’est pas susceptible de développements infinis ; il faut savoir se borner, il faut mettre un frein à son imaginat
ute, il faut rechercher un style entraînant, qui plaise, qui séduise, savoir choisir une tournure originale, extraordinaire, q
, tels que le bruit des torrents, le mugissement des vents, etc. Elle sait aussi interpréter les sons les plus doux, les plu
e : elle immortalise sur la toile les actions les plus célèbres. Elle sait représenter les scènes les plus gracieuses, les p
les lieux les plus fleuris et les sites les plus déserts. Enfin elle sait reproduire les traits des êtres les plus chéris q
nerait bien des chagrins. Le temps en ôte autant qu’il en donne. Vous savez que nous le trouvons un vrai brouillon, mettant,
alue personne devant moi. —  M. de Vardes, du même ton : Sire, je ne sais plus rien ; j’ai tout oublié ; il faut que Votre
rdinaire à madame de Scudéry, et dix à madame de Conflans. Si vous ne savez pas où prendre celle-ci, madame de Caylus est en
hier de madame de Pontchartrain, je la crois morte présentement. Vous savez mes sentiments là-dessus pour la personne qui la
entier. Si, avec cela, Varanges est nommé écrivain de vaisseau, je ne sais plus où donner de la tête. Ma grand’mère (madame
histoire de France, dont je vous demanderai à voir des extraits. Vous savez ce que je vous ai dit des opéras et des comédies 
ister à toutes ces sortes de divertissements. Le roi et toute la cour savent le scrupule que je me fais d’y aller ; et ils aur
nez-y garde au moins, cela pourrait bien arriver, car je crois que je saurai aimer au-delà du tombeau. » Lecture. — Racine à
l’esprit, ne sachant que faire, s’avise de se faire présenter, je ne sais comment, à Cirey. Il m’entend parler de vous comm
imiez. « Pardonnez-moi si je vous mets souvent sur ce chapitre : vous savez combien il me tient au cœur : et je puis vous ass
l, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent : parce qu’on sait que, depuis peu, j’aime les vers, on m’en apporte
85 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
lui qu’un bruit confus ; ses pieds ne peuvent le porter, ses mains ne savent rien saisir, sa peau délicate ne sent rapproche d
t d’un nuage épais toujours embarrassées ; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’écrire apprenez à penser
ues et traînantes embarrassent aussi la marche de la phrase ; il faut savoir n’être ni trop long, ni trop court ; l’homme de g
faut savoir n’être ni trop long, ni trop court ; l’homme de goût doit savoir quelle est la juste longueur qu’il doit donner à
ile autant que courageux, il ne se laisse pas emporter à son feu ; il sait réprimer ses mouvements : non seulement il fléchi
renonce à son être pour n’exister que par la volonté d’un autre, qui sait même la prévenir ; qui, par la promptitude et la
ée, il est important de connaître la valeur de chaque expression pour savoir l’employer à propos ; et aucune étude n’est plus
aux troupes de Victor, c’est assez reculer, marchons en avant ; vous savez que je couche toujours sur le champ de bataille. 
fade et rebutant ; L’esprit rassasié le rejette fi l’instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. Chant I. Le méri
; L’esprit rassasié le rejette fi l’instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. Chant I. Le mérite de la précisio
onique, que l’on nous permettra une petite explication sur ce mot. On sait que la Laconie (d’où vient le mot laconisme) étai
leine, et les secondes obligeraient à chaque instant de s’arrêter ; à savoir dispenser les chutes masculines et féminines à la
noblesse, qui fournissait des chefs aux factions, et que Richelieu ne savait dompter que par les échafauds, est séduite par le
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
omment ? et depuis quand ? Joas. Depuis que je suis né. Athalie. Ne sait -on pas au moins quel pays est le vôtre ? Joas. C
eth. J’aime à voir comme vous l’instruisez. Enfin, Éliacin, vous avez su me plaire ; Vous n’êtes point sans doute un enfan
Peut-on de nos malheurs leur dérober l’histoire6 ? Tout l’univers les sait  ; vous-même en faites gloire. athalie. Oui, ma j
reur !) quatre-vingts fils de rois2 ; Et pourquoi ? Pour venger je ne sais quels prophètes Dont elle avait puni les fureurs
erreur ; J’allais voir Octavie, et non pas l’empereur. Néron. Je le sais bien4, madame, et n’ai pu sans envie Apprendre vo
unie. Vous ? Néron. Je vous nommerais, madame, un autre nom, Si j’en savais quelque autre au-dessus de Néron. Oui, pour vous
e fond de ma pensée. Je ne me flatte point d’une gloire insensée : Je sais de vos présents mesurer la grandeur ; Mais plus c
e ici beaucoup moins que le frère ; Et pour Britannicus… Junie. Il a su me toucher3, Seigneur, et je n’ai point prétendu
serviteur, et mon homme est aux plaids. Pour s’échapper de nous, Dieu sait s’il est allègre ! Pour moi, je ne dors plus ; au
accusateurs, A maître Petit-Jean, messieurs. Je vous atteste : Qui ne sait que la loi, si quis canis, Digeste2, De vi, para
ouvert les emportements du despotisme ? 3. Question sinistre. 4. Il sait tout, il voit tout. 5. C’est une déclaration voi
torité à ce qu’il dit, ni peut-être pour se faire honneur de ce qu’il sait  : il veut citer. » (La Bruyère.) 1. Il se jette
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
concitoyens. Il ne dédaigne pas les lettres ; car les lettres, il le sait , c’est la suprématie de l’esprit, c’est, avec l’é
t, plutôt mort que vivant ; il vivra peut-être, mais il vivra sans le savoir , hôte infirme de la création, âme perdue dans l’i
a destinée, a perdu peu à peu le sens des grandes choses, il n’a plus su croire, ni délibérer, ni se dévouer. Avec l’abais
pable de lui inspirer du découragement. Quant à M. l’Archevêque, vous savez les sentiments que je professe pour lui ; je l’ai
immense auditoire me couvrira contre tout désir isolé et honteux ; il sait que je ne donnerai pas le temps à tout ce monde d
ez. La responsabilité de M. l’Archevêque est donc à couvert ; il doit savoir qu’il n’a rien à craindre, qu’il n’a besoin, pour
léger, inconsistant, dominé avant tout par le besoin du bruit ? Ah ! sachons montrer que je n’accepte point la parole et la gl
que je n’accepte point la parole et la gloire au prix du déshonneur. Sachons montrer que je sais me taire. Sachons mettre le d
la parole et la gloire au prix du déshonneur. Sachons montrer que je sais me taire. Sachons mettre le devoir et la dignité
a gloire au prix du déshonneur. Sachons montrer que je sais me taire. Sachons mettre le devoir et la dignité avant tout. Plus j
e son gouvernement de Cilicie ; d’où revenez-vous donc ? — Comment ne savez -vous pas que j’étais préteur en Cilicie ? — Non,
rieure à toutes les épreuves. La réussite n’est qu’à ce prix, vous le savez mieux que moi, et vous pouvez, par votre exemple
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
l ne suffit pas d’avoir trouvé les choses que l’on veut dire, il faut savoir les arranger dans l’ordre le plus naturel et le p
épars, mais finis et parfaits : en ferez-vous une statue, si vous ne savez les unir ? Dans le corps humain, si vous mettez u
aille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel, et l’on sait que le lendemain, à l’heure marquée, il fallut ré
bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables
nous oppose. C’est ici qu’il faut appeler à son aide la dialectique, savoir démêler le faux du vrai, découvrir les sophismes
-Tollendal, qu’il écrivit pour réhabiliter la mémoire de son père. On sait que ce dernier, gouverneur de nos colonie de l’In
ille : Que les génies les plus supérieurs, que les plus grands hommes savent mieux vaincre que gouverner, était-ce donc là de
; et c’est nous qui leur faisons ce reproche ! Ils sont fripons ; qui sait si de mauvais exemples ne les ont pas gâtés ? Ils
te queue ondoyante, et tant d’agréments divers, à l’aide desquels ils savent si bien nous intéresser à leur conservation. Des
s y laisser prendre ? Depuis longtemps les souris, trop bien avisées, savent s’en garantir. Attendez-vous donc à voir au premi
89 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
bondante, où la nature s’est plu à répandre la variété, et où l’art a su profiter des situations pour les varier et les em
nous n’en saurons pas plus, lorsque la nuit surviendra, que nous n’en savions lorsque les fenêtres qui venaient de s’ouvrir se
et de style. On a dit souvent que les Français étaient les seuls qui sussent faire un livre. C’est surtout quand il s’agit des
les. Ce que je pardonne encore moins à l’auteur, si estimable par son savoir et sa probité, c’est de citer des vers classiques
. Après qu’on a lu un certain nombre de pages, tout vous échappe ; on sait seulement que l’auteur a dit des choses ingénieus
té que son émule sur les fondements de l’art oratoire. L’un a plus de savoir  ; l’autre a plus de goût. Eu égard à l’ordre et à
dans la discussion contre une personne que quand on juge un livre. On sait que La Motte, ayant fait, dans le siècle dernier,
ue sera bien coupé. Ces trois qualités sont essentielles. Le style ne saurait être ni trop clair, ni trop simple. Une délicates
que je te laisse faire, moi à qui on s’est confié ? Tu veux que je le sache et que je le souffre ? Ah ! Ménas, mon pauvre Mén
ime, et le vertueux Pompée en profitera. Pompée. Mais Pompée ne peut savoir le crime et le permettre sans y participer. Ah !
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
i le morceau finit-il précisément là plutôt qu’avant ou après ? Je ne sais  ; peut-être l’ignorent-ils eux-mêmes. N’y avait-i
son drame, n’a rien à chercher quand il en arrive là. L’hésitation ne saurait l’atteindre, le choix des procédés ne l’embarrass
teste rien de tout cela, et pourtant il suffit d’avoir un peu lu pour savoir combien il est malaisé souvent de terminer conven
rt avec l’idée fondamentale ; et quand enfin l’auteur s’arrête, on ne sait pas pourquoi il le fait ; il n’a aucun motif pour
arque, franchisse trop audacieusement les bornes du vraisemblable. Il sait concilier le goût que les hommes ont pour l’appar
devant elles, si elles ne leur venaient en aide, il s’écriait : « Or sus , mesdames, la compassion et la charité vous ont f
es voix et les suffrages. Il est temps de prononcer leur arrèt, et de savoir si vous ne voulez plus avoir de miséricorde pour
motif suffisant dans ce dénoûment antidramatique. Les esprits élevés savent démêler les fils les plus déliés d’un événement à
ées de l’avenir et de la destinée, tandis que le commun des hommes ne sait voir là qu’un fait Isolé au milieu du libre espac
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
pliquer eux-mêmes dans de fréquentes compositions. À notre époque, on sait que l’instruction des jeunes gens est suivie avec
t peindre plus ou moins habilement pour son plaisir ; mais peut-on ne savoir qu’à peu près l’orthographe ? Le style peut-il êt
on, Disposition et Élocution ; 3° les divisions de chacune d’elles, à savoir  : les faits, le raisonnement, les passions ; 4° l
age s’étendit et les langues naquirent, Leur berceau fut, comme on le sait , la tour de Babel. À mesure que les siècles s’éco
oral de la Phénicie : l’enlèvement de la belle Europe par Jupiter. On sait que Cadmus, frère de la princesse phénicienne, se
rdonnée. Ces deux phrases sont susceptibles de diverses combinaisons, savoir  ; La principale précédant la subordonnée, ex. :
ncidente, ex. : D’Annibal [qui s’avance] arrêtons les progrès ; Dieu sait  ; [quand il lui plaît], faire éclater sa gloire ;
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
à ce jour avaient eu droit de cité dans les répertoires classiques, à savoir tout ce qui est amplification, tirade et œuvre de
s où l’être moral se découvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir . Il y a là des beautés voisines de nous, et qui s
leurs richesses, et crient sans cesse que les temps sont bien durs ». Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justic
tre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le goût et la conscience se confondent, et qu
ens de sa manière, et donner à l’auditeur qui sort de là l’envie d’en savoir plus en recourant à l’original ; mais il faut, à
de la critique, en un mot, dans son sens le plus pratique, consiste à savoir lire judicieusement les auteurs, et à apprendre a
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
à ce jour avaient eu droit de cité dans les répertoires classiques, à savoir tout ce qui est amplification, tirade et œuvre de
s où l’être moral se découvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir . Il y a là des beautés voisines de nous, et qui s
leurs richesses, et crient sans cesse que les temps sont bien durs ». Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justic
tre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le goût et la conscience se confondent, et qu
ens de sa manière, et donner à l’auditeur qui sort de là l’envie d’en savoir plus en recourant à l’original ; mais il faut, à
de la critique, en un mot, dans son sens le plus pratique, consiste à savoir lire judicieusement les auteurs, et à apprendre a
94 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
éroult, fabulistes comme lui ; — Roger de Collerye, qui, comme Marot, sut parler gaiement de « Plate bourse » et popularisa
ns le camp nouveau ; — enfin, et surtout, pour clore une liste qui ne saurait épuiser tous les noms de cette époque, le plus br
ions indiscrètement pratiquées dans des compositions multiples qui ne savaient s’arrêter que quand, par bonheur, le moule métriq
aise humeur, on ne mettra pas en doute l’autorité de l’écrivain qui a su le mieux, au xviie  siècle, revêtir notre langue
e pouvoient lasser. (Lettre à Racine.) Heureux Ronsard s’il avait su pratiquer ce qu’en un jour de clairvoyance, où sa
x disciples. Racan, Maynard, Coulomby, Touvant, Yvande, Dumoutier (on sait leurs noms comme ceux de la pléiade), assis tous
italien, qu’il, rapporta de l’Italie avec le sonnet. Fin et avisé, il sut ménager à sa renommée vieillissante un déclin dou
) Les « passetemps » de Du Bellay à Rome Panjas122, veulx tu savoir quels sont mes passetemps ? Je songe au lendemain
a mis la bride sur le cou de samuse, qui ne s’arrêta jamais : Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. Sa renommée de s
le cou de samuse, qui ne s’arrêta jamais : Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. Sa renommée de surprise a été un
 ?     « Laisse ce froid mestier qui ne pousse en avant Celuy qui par sus tous y est le plus sçavant ; Mais, avec sa fureur
azarder, Voire plus promptement que n’est le commander. MARC ANTOINE. Sus doneques, suyvez moy, et donnez tesmoignage De vo
faire croire (Sat. III) que, s’il n’a pas « avancé », c’est qu’il ne savait pas flatter et parler à propos ; mais il ne savai
 », c’est qu’il ne savait pas flatter et parler à propos ; mais il ne savait pas non plus se taire ni se conduire, et ne tenai
suis serviteur562 ; Pour cent bonadiez563 s’arrester en la ruë, Faire sus l’un des pieds en la sale la gruë ; Entendre un m
nsi que la fumée.     Sçais-tu, pour sçavoir bien, ce qu’il nous faut savoir  ? C’est s’affiner le goustde connoistre et de voi
lle l’a transmis au sang des Bourbons dans son fils Henri IV, dont on sait l’originalité épistolaire et oratoires ; on cite
e la plus vive de la France populaire, bourgeoise, aristocratique. On sait ce qu’il fut au xvie  siècle. Dans les premières
83) ; que Chapelain, « quoique assez méchant poète », a fait, « il ne sait comment », une assez belle ode (Ibid.). Il a un f
a élevé la Fable à la dignité d’un genre de premier ordre, il n a pas su , dans le genre lyrique, entretenir l’héritage de
secourir, Que, pourveu qu’il soit creu, nous n’avons maladie Qu’il ne sache guerir… Certes, ou je me trompe, ou desjà la Vic
incogneus arbitres et tesmoins, Descouvrent tost ou tard ce que l’on sait le moins. Ils parlent par ma voix des actions pas
mais si touché de pitié ; Il me faut malgré moy souffrir leur amitié. Sus donc, mes chers enfans, qu’aux nopces l’on s’appr
ale, avec la même rondeur de bonne humeur touchante, relevée de je ne sais quelle dignité de vieillard et d’aïeul. SILÈNE.
elevée de je ne sais quelle dignité de vieillard et d’aïeul. SILÈNE. Sus donc, preparez-vous à gouster les delices Dont l’
uelle bonté, Quel effet de tendresse et quelle nouveauté ! VENCESLAS. Savez -vous de quel sang vous avez pris naissance ? LADI
, grand roi, souscrit à votre arrêt : Je ne m’en défends point, et je sais que mes crimes Vous ont causé souvent des courrou
jours, Jamais nul accident ne bornera le cours. J’ai vu, ciel, tu le sais , par le nombre des âmes Que j’osai t’envoyer par
coupez, tranchez ; Mes maux seront encor moindres que mes péchés. Je sais de quel repos cette peine est suivie, Et ne crain
(1662), où, dans une scène, les Romains parlent encore comme lui seul sait les faire parler ; Sophonisbe (1663), sujet si so
ul coup du sort Recevoir l’hymenée et le trône et la mort, Poison, me sauras -tu rendre mon diadème ? Le fer m’a bien servie, e
Madame, et par trois fois… D. MANRIQUE. Nous vous avons vu faire, Et savons mieux que vous ce que peut votre bras. D. ISABELL
aux monarques Qui veulent aux vertus rendre de dignes marques, De les savoir connoître, et ne pas ignorer Ceux d’entre leurs s
ous ! D. ISABELLE. Je l’ai fait votre égal, et quoiqu’on s’en mutine, Sachez qu’à plus encor ma faveur le destine. Je veux qu’
qu’on vous prie. CARLOS. Ne raillons ni prions, et demeurons amis. Je sais ce que la reine en mes mains a remis ; J’en usera
pte, Non de ce qu’on a lu, mais de ce qu’on a fait ; Et l’orgueilleux savoir à quelque point qu’il monte N’aura lors que la ho
ais, au lieu d’aimer Dieu, d’agir pour son service, L’éclat d’un vain savoir à toute heure éblouit, Et fait suivre à toute heu
s un peu, c’est notre foible à tous ; Le prix que nous valons, qui le sait mieux que nous ? Et puis la mode en est, et la co
avec toute franchise ; La fausse humilité ne met plus en crédit ; Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’eu dit. Pour m
ux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront : Il saura faner vos roses Comme il a ridé mon front. Le mê
ommande, aimée sincèrement et naïvement, il est resté le seul qui ait su nous la faire aimer avant J.-J. Rousseau. Quand i
se en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le sauroit quitter qu’après l’avoir détruit864. Tant d’exemp
e mes années.     L’usage des vrais biens répareroit ces maux : Je le sais , et je cours encore à des biens faux… Si872 faut-
ollicitent. Je recule, et peut-être attendrais-je trop tard : Car qui sait les momens prescrits à son départ ? Quels qu’ils
 : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces g
ne un rhéteur habile et bon critique, Il fera des savans. Hélas ! qui sait encor Si la science à l’homme est un si grand tré
Une croupe en largeur à nulle autre pareille, Et des gigots917, Dieu sait  ! Bref, c’est une merveille, Et j’en ai refusé ce
Amphitryon, Sosie.   AMPHITRYON. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais -tu, maître fripon, Qu’à te faire assommer ton dis
avez qu’à m’interroger. AMPHITRYON. Sur l’ordre que tantôt je t’avois su prescrire… SOSIE. Je suis parti, les cieux d’un n
Si vous vous mettez en courroux, Plus de conférence entre nous : Vous savez que d’abord930 tout cesse. AMPHITRYON. Non, sans
us, Et dans le cœur d’un roi montrer le cœur d’un homme. PSYCHÉ. Vous savez mieux que moi qu’aux volontés des dieux Seigneur,
est coulante. La Pucelle est encore une œuvre bien galante, Et je ne sais pourquoi je baille en la lisant941. Le Pays942, s
4 quelquefois. En vérité, pour moi, j’aime le beau françois945. Je ne sais pas pourquoi l’on vante l’Alexandre ; Ce n’est qu
qu’on l’a drapé947 dans certaine satire, Qu’un jeune homme… — Ah ! je sais ce que vous voulez dire A répondu notre hôte : « 
t fait connoître, Leur talent dans l’oubli demeurerait caché ; Et qui saurait sans moi que Cotin a prêché ? La satire ne sert q
un venin dangereux ? Ma Muse, en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le poëte. Qu’on v
ittéraire par Boileau960. Villon, Marot, Ronsard, Malherbe Villon sut le premier dans ces siècles grossiers Débrouiller
ivières, Soient entre nous et lui d’impuissantes barrières972 ? Et ne sauroit -on vivre au bout de l’univers Sans connoître son
s un même joug rangent tous les humains973. Dans son avide orgueil je sais qu’il nous dévore : De tant de souverains nous se
enus à genoux lui demander des lois ; Et, leur crainte écoutant je ne sais quels oracles, Ils n’ont pas cru qu’un dieu pût t
tacles. Mais nous, qui d’un autre œil jugeons les conquérans976, Nous savons que les dieux ne sont pas des tyrans ; Et, de que
toujours enchaîné de ma gloire passée, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et nous ôte e
ignant les malheurs attachés à l’empire, Je voudrois, disiez-vous, ne savoir pas écrire980. » Non, ou vous me croirez, ou bien
               Non, il ne vous hait pas, Seigneur : on le trahit ; je sais son innocence ; Je vous réponds pour lui de son o
ssein parricide. Mais il pense proscrire un prince sans appui ; Il ne sait pas l’amour qui vous parle pour lui, Que vous et
uvre du Théâtre Lyrique » (La Harpe) ont dû leur renommée durable. Il sut , à l’occasion, y joindre l’énergie et la noblesse
ution. Ajoutez les Folies Amoureuses, Démocrite, le Distrait, etc. On sait le mot de Boileau sur Regnard : « Il n’est pas mé
u vu de tes jours trahison aussi haute ? Sort cruel, ta malice a bien su triompher, Et tu ne me flattois que pour mieux m’
                                Que je lise Sénèque ? VALÈRE. Oui. Ne sais -tu pas lire ? HECTOR.                            
Allons, poursuis, achève. HECTOR. « L’or est comme une femme ; on n’y sauroit toucher, « Que le cœur, par amour, ne s’y laisse
a de richesse, et moins on a de peine. « C’est posséder les biens que savoir s’en passer. » Que ce mot est bien dit ! et que c
SPIN, à Géronte. Je pourrois là-dessus vous rendre satisfait ; Nul ne sait mieux que moi la vérité du fait. GÉRONTE. J’ai fa
ISPIN, à Géronte. Excusez-moi, monsieur, c’est votre léthargie. Je ne sais pas au vrai si vous les lui devez, Mais il me les
risien Scarron (1610-1660), le pauvre paralytique, qui, en souffrant, sut être gai et malin sans être méchant, adressa de s
         Ces enfans de l’effroi, Ces beaux riens qu’on adore, et sans savoir pourquoi, Ces altérés du sang des bêtes qu’on ass
is. SERVILIUS lit. « Vous avez méprisé ma juste défiance. « Tout est su par l’endroit que j’avois soupçonné. « C’est par
                Tu dois assez m’entendre. Frappe, dis-je, ton bras ne sauroit se méprendre. MANLIUS. Que dis-tu, malheureux ? O
se méprendre. MANLIUS. Que dis-tu, malheureux ? Où vas-tu t’égarer ? Sais -tu bien ce qu’ici tu m’oses déclarer ? SERVILIUS.
arer ? Sais-tu bien ce qu’ici tu m’oses déclarer ? SERVILIUS. Oui, je sais que tu peux, par un coup légitime, Percer ce traî
asteurs, Et Pan me peut venger de toutes vos rigueurs. Il aime, je le sais , il aime ma musette ; De mes rustiques airs aucun
sans système et sans phrases, fait pleurer par son Philosophe sans le savoir (1765) et rire par sa Gageure imprévue (1768). B
y laisse cependant dominer le ton qui convient au genre, ce qu’on ne saurait dire des épîtres discordantes de J.-B. Rousseau.
gies Le Brun, dont la gloire est ailleurs, et Bertin (1752-1790), qui sait y mettre de la passion, — Après la pastorale gala
ue ; mais, pendant cinquante ans, le style de sa poésie dramatique ne sait ni se rajeunir ni se vivifier. A. Chénier, qui co
s fières déesses Que jamois jusqu’ici nos vœux ni nos promesses N’ont su l’art d’émouvoir. « Puissantes déités qui peuple
aveurs qu’elle dispense S’achète des admirateurs. Ainsi leur intérêt sait prendre Un dehors sensible, empressé : Mais nous,
ontre au cadran insultoit, Demandant quelle heure il étoit. « Je n’en sais rien, dit le greffier solaire. — Eh ! que fais-tu
rien, dit le greffier solaire. — Eh ! que fais-tu donc là. si tu n’en sais pas plus ? — J’attends, répondit-il, que le solei
pas plus ? — J’attends, répondit-il, que le soleil m’éclaire : Je ne sais rien que par Phébus. — Attends-le donc ; moi je n
is de suivre mon usage ; Si je ne vois bien clair, je dis : « Je n’en sais rien. Je parle peu, mais je dis bien : C’est le c
fiter, Et je ne me connois que pour me détester. Dans ce cruel séjour sais -je ce qui m’entraîne ? Si c’est le désespoir, ou
horrant la lumière, Je voudrois me venger de la nature entière. Je ne sais quel poison se répand dans mon cœur ; Mais, jusqu
j’ai trahi le mystère. J’ignore si c’est là te trahir en effet ; Mais sache que ta gloire en fut le seul objet ; Je voulois d
éler. « J’ai pitié de ton trouble ; et ton âme sincère, « Puisqu’elle sait douter, mérite qu’on l’éclaire. « Oui, l’homme su
i-même, S’interroger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on aime ; Et, sans chercher des conseils su
oule enterrés ! La terre a vu passer leur empire et leur trône. On ne sait en quel lieu florissait Babylone. Le tombeau d’Al
« Railleurs Athéniens, d’être loué par vous ! »     Ton esprit, joie sais , ta profonde sagesse, Ta mâle probité n’a point c
e repos trompeur est l’insipide frère. Oui, la retraite pèse à qui ne sait rien faire ; Mais l’esprit qui s’occupe y trouve
de ma trame légère1106, Il a vu de quel air je prenais mon congé ; Il sait si mon esprit, mon cœur était changé…     Profito
des Goths ; Elle flatte l’oreille, et souvent la césure Plaît, je ne sais comment, en rompant la mesure. Des beaux vers ple
z pas si prompt. Vous les exposeriez à vous faire un affront. Vous ne savez donc pas jusqu’où va l’arrogance D’un bourgeois a
oi, misérable ! À de si grands esprits te crois-tu comparable ? Et ne sais -tu pas bien qu’au métier que tu fais Il faut ou l
Épigrammes I Ce bavard né dans le pays du cidre Peut, je le sais , me chicaner cent ans : Le mieux d’abord seroit d
Tant de petits talens où je n’ai pas de roi ; Des réputations, on ne sait pas pourquoi : Des protégés si bas ! des protecte
que la plus sûre : L’homme éclairé suspend l’éloge et la censure ; Il sait que sur les arts, les esprits et les goûts, Le ju
son silence : Mais qu’il se taise ou non, tous les esprits bien faits Sauront le mépriser jusque dans ses succès. VALÈRE. Lui r
… ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne vois point de gloire. Si vous saviez combien cet esprit est aisé, Combien il en faut p
du moins que sa vie est heureuse. On épuise bientôt une société ; On sait tout votre esprit, vous n’êtes plus fêté Quand vo
est ronde ou carrée, C’est ce que je ne dirai pas : Tout ce que j’en sais , sans compas, C’est que, depuis l’oblique entrée,
ue ta paix, tes flots et les fleurs. Près de toi l’âme recueillie Ne sait plus s’il est des pervers : Ton flot pour la méla
cès, notre singe saisit Un verre peint qu’il met dans sa lanterne. Il sait comment on le gouverne, Et crie, en le poussant :
ien. — Moi, disoit un dindon, je vois bien quelque chose ; Mais je ne sais pour quelle cause Je ne distingue pas très bien. 
e fait usurier. …………………………………………………………… Voltaire en soit loué, chacun sait au Parnasse Que Malherbe est un sot et Quinault u
rs ; Mais ce torrent qui dans ton onde Vomit sa fange vagabonde, N’en sauroit altérer le cours… Mais si tu crains la tyrannie
d’elle que des regrets. Ombre divine et tutélaire, Cette lyre qui t’a su plaire, Je la suspens à tes cyprès1184 ! (Odes,
a vie humaine d’être trop courte pour Tout voir, aller partout, tout savoir et tout dire. La vie lui a manqué à trente et un
lante et délicate ; prenant à notre langue du xvie  siècle « ce je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de pa
ux ? « Je ne suis qu’un mortel, un des plus malheureux ! « Si vous en savez un pauvre, errant, misérable, « C’est à celui-là
is pauvre, et n’ayant rien pour payer mon passage, « Ils m’ont, je ne sais où, jeté sur le rivage. « — Harmonieux vieillard
lentes, « Salut ! Venez à moi de l’Olympe habitantes, « Muses ; vous savez tout, vous, déesses ; et nous, « Mortels, ne savo
es, « Muses ; vous savez tout, vous, déesses ; et nous, « Mortels, ne savons rien qui ne vienne de vous1223. » Il poursuit ;
que, qui fournit d’opéras comiques le Théâtre de la Foire ; mais il a su revêtir d’un esprit piquant, aisé et naturel, le
indiscret, Et presque jamais du mystère. Le causeur dit tout ce qu’il sait  ; L’étourdi ce qu’il ne sait guère ; Les jeunes c
du mystère. Le causeur dit tout ce qu’il sait ; L’étourdi ce qu’il ne sait guère ; Les jeunes ce qu’il font, les vieux ce qu
l roi de qui le peuple ait gardé la mémoire. Berchoux (1765-1839) a su être plus gai que tous ces poètes physiciens ou n
-1854), un des chantres lyriques des solennités impériales, qui avait su dès 1801 plaire au public et au maître par sa tra
 ; c’est à d’autres travaux qu’il a dû une légitime réputation. On ne sait du Ninus II (1814) de Brifaut (1781-1857) que ses
est peut-être celle d’Andrieux, qui écrivit des contes charmants, et sut conter comme il savait lire quand il « se faisait
d’Andrieux, qui écrivit des contes charmants, et sut conter comme il savait lire quand il « se faisait entendre à force de se
a mort. Chateaubriand, son successeur à l’Académie, qui aurait pu lui savoir gré d’avoir atteint, sous le couvert du nom Tibèr
De ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée. Où vas-tu ? — Je n’en sais rien. L’orage a brisé le chêne Qui seul était mon
mple et gracieux ; Au coin de l’âtre où je tisonne En rêvant à je ne sais quoi, Petit grillon chante avec moi. Celui du Vi
ples et les rois. Tout cet éclat dont l’Europe est si fière, Tout ce savoir qui ne la défend pas, S’engloutira dans les flots
confirma sa renommée de poète tragique sans y ajouter. Au théâtre il sut prendre le vent entre le livre révélateur de Mme 
miers penchés par les vents de la mer1306. Ne me conduisez pas : j’en sais toutes les routes ; Parmi ces bois grandis, je le
succès aux sentiments patriotiques qui l’inspirent et l’animent ; on savait gré à un poète français de dire de la France au l
erait mon tyran, si je n’étais le sien. Vrai Dieu ! ne l’est-il pas ? sait -on ce qu’on m’envie ? Du médecin d’un roi sait-on
eu ! ne l’est-il pas ? sait-on ce qu’on m’envie ? Du médecin d’un roi sait -on quelle est la vie ? Cet esclave absolu, qui pa
tour du nouveau-né riant sur son chevet ; Quand ce grand ouvrier, qui savait comme on fonde, Eut, à coups de cognée, à peu prè
proie ; L’Angleterre prit l’aigle, et l’Autriche l’aiglon1352 ! Vous savez ce qu’on fit du géant historique. Pendant six ans
le tumulte de vos flots. La foule vous hait et vous raille. Mais qui sait comment Dieu travaille ? Qui sait si l’onde qui t
vous hait et vous raille. Mais qui sait comment Dieu travaille ? Qui sait si l’onde qui tressaille, Si le cri des gouffres
à Ségor. Il voit tout Chanaan et la terre promise, Où sa tombe, il le sait , ne sera point admise. Il voit, sur les Hébreux é
itaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre ! « Hélas ! je sais aussi tous les secrets des cieux, Et vous m’avez
laquelle il verse ses joies et ses amertumes ; nul depuis Chénier n’a su mieux rendre, en des vers brillants et purs, la f
r muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le
qui vienne du cœur ; Car, n’en déplaise à l’Italie1419 La Fontaine, sachez -le bien, En prenant tout, n’imita rien1420. Il es
 ; l’auteur n’avait pas grand succès. Ce n’était que Molière, et nous savons de reste Que ce grand maladroit, qui fit un jour
l’âpre vérité Eut cet homme si fier en sa naïveté, Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde, Quelle mâle gaîté, si tri
ans la Seine : mais un « pan de mur » dans le Marais lui suffit. — Il sait aussi d’ailleurs, comme ses frères en poésie, rêv
au ». Sur la mort d’une cousine de sept ans Hélas ! si j’avais su , lorsque ma voix qui prêche T’ennuyait de leçons,
a porte Où tu jouais hier te verrait passer morte… Hélas ! si j’avais su  !… Je t’aurais fait, enfant, l’existence bien do
fait asseoir comme une jeune reine Au milieu de sa cour. Mais je ne savais pas… et je prêchais encore ; Sûr de ton avenir, j
e ; Tu cessas à la fois de m’entendre et de vivre… Hélas ! si j’avais su  ! La Voulzie1463. Élégie S’il est un nom
nouvelle à son culte pour la création et le créateur. Heureusement il sait voir la nature autant que l’entendre, et, vue, la
aime, où ses pas sont gravés, Oh ! dites s’il pleura, dites, vous le savez . Que de fois il allait, au mépris des scandales,
t, forêt où je suis né ! « Ton ombre est mon pays ; j’y vieillis ; je sais l’âge Des grands chênes épars sur les coteaux voi
ends. « J’ai compté de beaux jours, hélas ! et des jours sombres Que savent tous ces bois, complices ou témoins ; J’ai connu
ns. Montons ! le vent se meurt aux pieds du roc immense, Le doute ne saurait flotter sur ce haut lieu ; Montons ! enveloppé de
chaque maison Une foule accourut malgré l’âpre saison. Tout ce peuple savait , aussi bien que moi-même, Le lieu marqué par elle
quelque fierté de ce désert mon maître : L’équitable avenir1491 m’en saura gré, peut-être. (Poèmes civiques, 1. — i, Pro a
popularité nouvelle à la Virginie de M. Latour-Saint-Ybars (1845), et sut entretenir l’intérêt du public par la variété de
saint, fort de la vérité, Dans les rébellions marche vers l’unité. Il sait que de lui seul dépend le sort du monde Et que l’
nnette ils se sont élancés ; Les Prussiens ont fui. — Voilà ce que je sais . Jamais ces jeunes gens n’avaient vu la mitraille
teur De l’œil d’un homme libre, adorant son auteur. Celui qui n’a pas su haïr la servitude, Celui-là ne peut pas t’aimer,
oland), Rabelais, tabour, d’Aubigné, tambour. Étymol. controversée. —  Sus , dominant le, son des tambours. 54. « Les solda
l’arme), Buchse (canon d’arme à feu). Auj. Arquebuse. 58. Marot, qui savait conter, savait peindre, au moins esquisser d’une
(canon d’arme à feu). Auj. Arquebuse. 58. Marot, qui savait conter, savait peindre, au moins esquisser d’une touche brillant
de sage devenir » ; il le présenta lui-même et le fit entrer « où il savait  », c’est-à-dire auprès de la sœur de François Ier
 Après le piquant revient le sensible, le vers ému et poétique. Je ne sais point de plus beau sonnet en ce genre élégiaque q
st semblable aux oiseaux de passage Qui ne bâtissent point leurs nids sut le rivage, Qui ne se posent point sur les rameaux
αὶ καπνὸν ἀποθρῴσκοντα νοῆσαι Ἧς γαίης, θανέειν ἱμείρεται. 128. On sait que l’ardoise est particulièrement en usage dans
s.) On a oublié ses odes en strophes, antistrophes et épodes, et l’on sait par cœur cette odelette, comme on n’a retenu de B
ce chant pour montrer qu’il s’en était fallu de peu que R. Belleau ne sût joindre à la vivacité des images, qui lui est ord
r, après avoir lu à des bergères une vingtaine de sonnets (Belleau ne saurait disputer le prix du sonnet à J. Du Bellay et à Ro
sillons. » 246. Voici la plus célèbre pièce de R. Belleau. Veut-on savoir comment elle est encadrée dans la Bergerie ? « La
ion lui conféraient le droit d’employer seule les acteurs publics. On sait qu’après la représentation, les jeunes poètes-act
ration. 353. Ce passage suffirait pour montrer ce que Montchrestien savait donner de grâce et quelquefois de fermeté et de p
en netteté, en grandeur et en harmonie, la langue poétique. 364. On sait l’emploi éloquent et tragique que Corneille a fai
iles ennemis » dont, après Plutarque, parle Boileau, Épître VII : Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs Et je mets à
ès. On y perd terres et rentes. 506. Comme on dit familièrement : en sait quelque chose, en aurait long à dire. 507. Allon
comme on dit apprentif. — Régnier reproche à Malherbe : 1° de ne pas savoir admirer ses devanciers ; 2° de prétendre les corr
e. — Cf. infra, le récit d’une chasse dans les Fâcheux de Moliere. On sait la passion de Charles IX pour la chasse. Elle fut
 : De quelque insupportable injure Que ton renom soit attaqué, Il ne sauroit être offusqué ; La lumière en est toujours pure ;
les familières à l’orgueil des poètes. La suite renchérit. Mais ou ne saurait blâmer, dans la strophe suivante, le témoignage p
t les noms de vieillir. Mais l’art d’en faire des couronnes N’est pas su de toutes personnes ; Et trois on quatre seulemen
le comble du soin Que de vous obliger ont eu les destinées. Tous vous savent louer, mais non egalement : Les ouvrages communs
commis en la personne de Henri IV, 19 déc. 1605, — Poésies, XIX.) On sait que c’est cette ode qui éveilla le génie poétique
es classes de Grammaire). — Racan, en ses odes, psaumes et stances, a su conduire harmonieusement toute période poétique e
ante a devancé le Chêne et le Roseau, dont un passage la rappelle. On sait que La Fontaine proclamait Racan son « maître » a
frères ! Tout beau, ne les pleurez pas tous. 817. Elle devrait le savoir , dit Voltaire, la grammaire exige aujourd’hui : j
par le choix des mots et leur place. C’est l’art des maîtres qui ont su rendre la nature, Homère, Virgile, La Fontaine. L
e), etc. 857. Voilà un accent de conviction qui n’est pas joué. On sait que l’Épitaphe d’un paresseux a été faite par La
nu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien le sut dispenser. Deux parts en fit, dont il souloit pas
allai déterrer Je coupai bravement deux tranches succulentes, Dont je sus fort bien me bourrer. Et, Joignant à cela d’un vi
C’est l’Amour lui-même ; mais il ne révèle pas son nom ; elle veut le savoir  : il obéit, et le palais s’évanouit. Psyché se tr
ns contrainte, il en faut accuser e peu a éloquence a un nomme qui ne sauroit persuader ce qu’il sait si bien faire. » Molière
ccuser e peu a éloquence a un nomme qui ne sauroit persuader ce qu’il sait si bien faire. » Molière savait que l’on ne conso
nomme qui ne sauroit persuader ce qu’il sait si bien faire. » Molière savait que l’on ne console pas. Malherbe se souvient de
pître IX. On l’appelait le « singe de Voiture ». 943. Boileau, on le sait , ne s’en tiendra pas à cet hommage détourné en fa
cœur, Tout ce qu’il vous plaira, mais fort méchant auteur. 956. On sait que c’est Chapelain lui-même qui fut chargé par C
rien. Parle, et sans espérer que le blesse ma gloire. Voyons comme tu sais user de la victoire ; Et Pompée, III, 4 : CORNÉ
, et te tibi ostenderem perventurum ad voluptatem maximam omnium). On sait , de l’auteur, ce que Néron fit plus tard. 981.
abondant et si chaleureux dans l’expression éloquente de la passion, sait , â propos, donner au langage d’une femme violente
ême fond d’idée, avec une résignation triste et un peu contrainte. On sait que dans des stances où il glorifiait Richelieu :
disait près d’aller réjoindre « sur le rivage du Cocyte » le roi qui sut protéger les lettrés et les savants : Mais s’il
ce, L’on a tort si l’on s’en offense : J’en dis tout le bien que j’en sai . Sur l’étymologie du mot italien Alfana. Alfa
ice, ennemi de mon bien, Trahit indignement mon honneur et le tien Tu sais que, pour complaire à cette vieille haine Que ta
a Trinité. On jugera sans doute, en les comparant, que tous trois ont su donner à leurs vers la grandeur du sujet, mais qu
martine et à V. Hugo. 1048. Cette ode montre comment J.-B. Rousseau savait manier et conduire la plus heureuse des strophes
ne Courut si longtemps en vain ; Et dans la douce allégresse Dont tu sais nous abreuver Nous puiserons la sagesse Qu’il che
vis dans la querelle des anciens et des modernes : Dès qu’un moderne sait me plaire. Il est pour moi Virgile, Homère ; Je p
x temps. Sur La Motte, le dernier mot sera celui de M. Villemain. On sait que La Motte, brûlant ce qu’il avait adoré, exalt
te ambition. — Vous allez-vous perdre : que prétendez-vous ? — Et que sais -je ? répondit-il, « Dans l’état… » 1065. Boile
l’autre de l’aimer, et dont le dernier venu a, sans que les autres le sachent , tous les droits qu’ils prétendent. Elle devient
ues débris. Je m’approche en tremblant… hélas ! c’étoit mon fils, On sait que pour conjurer l’orage, il avait fait vœu à Ne
t le ministre était alors (1758) le maréchal de Belle-Isle. 1076. On sait que la vénalité des offices de judicature existai
t des Grenouilles et des Rats. 1090. Lui aussi était un vaniteux. On sait ce qui lui fut dit : « Je vois ta vanité à traver
 ; Sacrés ils sont, car personne n’y touche. (Le Pauvre Diable.) Savez -vous pourquoi Jérémie À tant pleuré pendant sa vi
s parfaits sont ceux qui font le plus pleurer », a dit Voltaire. Il a su faire pleurer. Voltaire, préoccupé de réformer su
auprès de lui les premiers pas :                              … Elle sait mon amour, J’ai parlé ; c’est assez. PASQUIN. Son
122. Il y a certainement de la dignité dans ce langage. « Ce qu’on ne saurait trop louer, dit La Harpe, c’est de n’avoir jamais
ffet, mais Damis s’était déjà sacrifié généreusement à Dorante, qu’il savait aimé, pendant que celui-ci le faisait siffler. Il
ans Rodogune, V, 1. Voir supra, p. 214) : Nul péril, nul tourment ne sauroit m’étonner : Je n’en connois qu’un seul, c’est de
re, par un forfait je te veux conserver ; Et s’il y faut mon bras, je saurai l’achever. Cf. encore Corneille, Médée, I, 4 :
asion de réhabiliter Quinault, maltraité par Boileau ; il faut lui en savoir gré. — Son tort à l’égard de Malherbe est son sil
-bien fait, sera toujours à faire. (Le Brun-Écouchard.) 1165. On sait (voir la notice) que Glbert avait des raisons pou
trange pudeur de n’oser traduire, dans un poème sur l’agriculture, le sues de Virgile (I, 400 ; III, 497) et de dire « ces v
u lecteur à faire la moitié du chemin pour voir ce qu’il ne lui a pas su peindre. Ces vers élégants et harmonieux amusent
uissant que lorsqu’il est personnifié, et il ne l’est point ici et ne saurait l’être. » En lisant la strophe devant Voltaire, i
mon fils, l’art le plus nécessaire N’est pas de bien parler, mais de savoir se taire… Paraissez ignorer ce qu’on fait, ce qu’
rets de Tibère, Cnéius Pison, fils de Pison, a seul encore, Tibère le sait , la confidence du dessein de son père : il périra
. 1295. De Napoléon. 1296. Et la grand’mère va raconter ce qu’elle sait  ; or elle ne sait que ce qu’elle a vu, trois jour
on. 1296. Et la grand’mère va raconter ce qu’elle sait ; or elle ne sait que ce qu’elle a vu, trois jours de la vie de Nap
? le refrain seul le veut) comme un exemple de la variété de tons que sait prendre l’auteur. Cette âpreté farouche de révolt
ns convenues en accusent la date, sans le déparer. Il faut d’ailleurs savoir gré au goût du poète d’avoir cherché, si timideme
. C’est ainsi qu’entre en scène pour la première fois ce roi que nous savons , par les révélations de Coitier, misérablement co
t Lamartine, — à l’Arc de triomphe pour donner à sa beauté « ce je ne sais quoi d’achevé » que la vétusté ajoute par la main
des montagnes. 1379. Le poète raconte la mort de Roland, qui, on le sait , enveloppé avec Olivier, a l’arrière-garde de l’a
raseroit, l’homme seroit encore plus noble que ce lui, l’univers n’en sait rien. » (Pascal, Pensées.) 1382. Désemparer, 1°
l dit lui-même. 1421. C’est le ton de l’épître badine. A. de Musset sait les prendre tous : entendez l’accent des vers qui
nes des voluptés. 1436. Ce rythme gracieux a été employé, comme on sait , par Froissart, Ronsard, R. Belleau, etc. 1437.
souriantes Néréides de Raphaël, de Fénelon ou de Chénier, mais je ne sais quelle divinité dure, humide et glauque :       
ous la dure écorce Je ne crois pas plus à cette mythologie ; mais je sais d’où elle vient, c’est un rêve grec. — Ce qui me
une nuit sans lune, Dans l’aveugle océan à jamais enfouis !… Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à
de leur cœur. Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre Dans l’
virs : Circumspectare tum patriciorum vultus plebeii, etc. 1500. On sait par quel symbole muet le bâton de Tarquin, abatta
te à l’ombre et les pieds au soleil ! Adieu donc. — De nous deux Dieu sait quel est le juste. Avec les gens de cour, vos par
garde pour elle le secret, et part pour Paris (IIe et IIIe actes). On sait le reste, sujet des actes IVe et Ve. C’est au IVe
95 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
manquent ; d’autres fois, on a les ouvrages sous la main, et l’on ne sait où se trouvent les documents et les textes qui so
e et ne l’embrasse pas tout entier. Pour être éloquent, il faut aussi savoir convaincre les esprits et diriger les volontés. 3
ur : Vir bonus dicendi peritus , un homme qui veut le bien et qui le sait persuader. Fénelon parle mieux encore : « L’homme
r et varier un sujet, et c’est une arme puissante pour un orateur qui sait faire servir à son but les propriétés qu’il énumè
s nous l’avoir donné ? Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. (Racine
mps. Ce lieu oratoire fournit d’abondantes ressources à tous ceux qui savent méditer leur sujet. Au barreau, il n’est pas de p
me toute erreur ou pour découvrir les pièges d’un adversaire, il doit savoir distinguer les raisonnements vicieux qui se renco
rmée dans les prémisses, et les prémisses doivent le faire voir. Pour savoir si cette condition est observée, il faut principa
donc le centre de la terre est le centre du monde. Comment Aristote sait -il que les choses pesantes tendent au centre du m
il révoltent tous les esprits. Nous avons tous, dit Quintilien, je ne sais quelle fierté naturelle qui se révolte contre cel
ent le mieux dans chaque action de la vie, il l’est aussi beaucoup de savoir ce que prescrivent les bienséances dans une œuvre
accablé par le poids de la responsabilité que j’ai prise sur moi. Je sais que par moi-même je ne suis rien : je ne suis qu’
re Cluentius et sa mère. Quel que soit le caractère d’une mire, je le sais , un fils traduit en justice peut à peine dévoiler
timent que la nature a gravé dans le cœur de tous les hommes. Mais je saurai , j’espère, exposer devant vous ce que vous devez
ns que l’éloquence triomphe et qu’elle règne sur les cœurs. Celui qui sait les exciter à propos maîtrise à son gré les espri
est avant tout une qualité naturelle. Les règles et les préceptes ne sauraient la donner à ceux qui en sont complétement dépourv
rs de Cicéron, les œuvres d’Horace, de Boileau et de La Fontaine, qui savent présenter la vérité avec des tours ingénieux et d
rnière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage, dit Pascal, c’est de savoir celle qu’il faut mettre la première. » 163. Le s
ongueurs, à des préambules inutiles, à des idées vulgaires, et ils ne sauraient trop se mettre en garde contre ces défauts. Pour
ue nostrum. 175. L’orateur a besoin de beaucoup de discernement pour savoir quel genre d’exorde il doit employer dans chaque
t l’hérésie sont deux choses bien différentes. Voyez comme Fléchier a su passer de l’une à l’autre : M. de Turenne sortai
ésentent, on amplifie des bagatelles, on fait valoir des riens. On ne sait point distinguer l’accessoire du principal, et on
trouvent partout, mais qu’il ne faut jamais se lasser d’admirer : Or sus , mesdames, la compassion et la charité vous ont f
les voix et les suffrages. Il est temps de prononcer leur arrêt et de savoir si vous ne voulez plus avoir de miséricorde pour
ainsi dire fait dès qu’un plan aussi net est trouvé. L’orateur qui ne saurait le remplir serait incapable de le concevoir. 242.
contraire, ne peut point suppléer au défaut d’un orateur qui n’a pas su se faire comprendre. 253. Le discours, dit Quinti
les Grecs le même mot (φαω) signifie luire et parler. Ce peuple, qui savait tout peindre avec autant de vérité que de grâce,
artifices de l’orateur, et ferme son cœur à l’émotion. Tout le monde sait très bien que la douleur, la colère et les autres
demandait quelqu’un à Massillon ? — C’est, répondit-il, celui que je sais le mieux. Cette parole montre quel est le prix de
e la prononciation soit pure et correcte. 276. Il importe beaucoup de savoir élever la voix au degré convenable, et de la ména
est d’enseigner : en prêchant, on devient prédicateur. Le prédicateur sait toujours assez quand il ne veut pas paraître savo
eur. Le prédicateur sait toujours assez quand il ne veut pas paraître savoir plus qu’il ne sait. Ne saurions nous bien parler
ait toujours assez quand il ne veut pas paraître savoir plus qu’il ne sait . Ne saurions nous bien parler du mystère de la Tr
le, qu’il approfondisse les preuves de la vérité catholique, et qu’il sache distinguer ce qui est de foi de ce qui ne l’est p
ue l’orateur sacré posséderait une science vaste et profonde, s’il ne savait plaire et faire accepter à son auditoire les util
rés celui qui comporte le mieux une division régulière ; mais il faut savoir s’en passer quand le sujet n’en exige point. Si v
eut-être de véritables inspirations. Dans les commencements, il devra savoir parfaitement son discours ; mais quand il aura ac
obité exige que l’orateur soit incapable de conseiller un parti qu’il sait n’être pas le meilleur, et de tromper des auditeu
tions claires sur toutes, il s’attachera ensuite à une spécialité, et saura la place que cette partie occupe dans l’ensemble.
rs calmes et tranquilles ; la physionomie de l’auditoire, car il faut savoir varier son discours selon le caractère de l’assem
qui est aujourd’hui trop négligé. Il est plus utile qu’on ne pense de savoir les vrais rapports de l’Église et de l’État, et d
amenez-les adroitement à parler de ce qui les intéresse, de ce qu’ils savent le mieux. C’était, au dire de Bossuet, le grand a
rt du prince de Condé. « Sa conversation était un charme, parce qu’il savait parler à chacun selon ses talents, et non seuleme
imiter. Il n’est point esclave des mots, il va droit à la vérité ; il sait que la passion est comme l’âme de la parole. Un d
araisse, ne sera point éloquent. Ainsi, consultez-vous vous-même pour savoir si les orateurs que vous écoutez font bien. S’ils
t à l’excès ; il en est de même des autres passions. Ils croient tout savoir , ils prononcent en maîtres, et voilà ce qui rend
ions sont accompagnées d’une trop grande timidité. Ils doutent, et ne savent rien d’une manière positive. Dans leur incertitud
s que cette enceinte pût s’agrandir tout à coup pour la recevoir ; je sais qu’en parlant aux représentants de la nation, je
uence et montre clairement par quelle grâce et par quels charmes elle sait embellir l’austère et froide raison. En effet, si
ous l’avouons sans peine : nous n’avons ni les talents, ni le profond savoir , ni sans doute aussi les vertus de ceux qui ont p
ité auguste et de cette vertu qu’elle tire de l’humilité de la croix, savaient néanmoins l’orner et l’embellir et la montraient
jourd’hui les deux représentants de la civilisation européenne. Je ne sais , Messieurs si votre attention a été frappée comme
e me ris de toutes vos économies ; car elles sont toutes des utopies. Savez -vous ce que vous prétendez faire, quand vous voul
, faire un appel à la divine miséricorde, donner à votre parole je ne sais quoi de doux et de mielleux, tous vos auditeurs,
à peu près dites sur le même ton que lei vérités consolantes. Ils ne savent pas chasser leurs paroles ! devant eux avec une m
’éteindre au pied de la chaire. Nous le répétons, ces prédicateurs ne savent pas chasser leurs paroles ; ils ne savent ce que
pétons, ces prédicateurs ne savent pas chasser leurs paroles ; ils ne savent ce que c’est qu’une articulation nette et énergiq
passe quelque chose aux malades ? Après tout la question n’est pas de savoir s’il a tort ou s’il a raison. La question est de
« Eh ! Messieurs, vous avez de l’esprit, vous en avez beaucoup ; mais sachez -le, c’est Dieu qui vous l’a donné… preuve qu’il n
oi-même un cœur et s’en servir. Or, c’est une question aujourd’hui de savoir si beaucoup de prédicateurs ont un cœur. Nul ne p
montrer clairement ou non clairement la vérité aux hommes. Mais entre savoir et faire, il y a la différence de la terre au cie
: qu’elles s’échappent en saillies ardentes et irrésistibles. Vous ne savez plus quelle puissance invoquer : alors faites un
ie, rien n’est préférable à un ami fidèle. Qu’est-ce donc quand on le sait appliqué tout entier, par l’inviolable religion d
périence du discours en public, et qui ont été quelquefois éloquents, savent tout ce qu’ils doivent à l’inspiration du moment
t, n’employez pas des mots techniques pour faire paraître que vous en savez beaucoup plus que nous, et que nous ne sommes pas
ue, sans l’assentiment de l’opinion publique, le plus grand talent ne saurait triompher des circonstances. Et moi aussi, je ne
voyons un peu la main qui osera toucher ce pavillon ! (On applaudit.) Savez -vous, mes amis, à combien d’hommes j’ai fait ente
physique par l’agression. Si pourtant elles étaient attaquées, elles sauraient s’en servir pour faire bonne défense ! Mais il fa
aussi peu de préparation qu’ils sont souvent obligés de faire. On ne saurait donc trop recommander aux jeunes avocats de se me
embrouillées et si épineuses qui s’agitent au barreau. Aussi l’on ne saurait donner une trop grande attention au plan que l’on
, que ton père ne l’a été ? Moi, t’exhorter à ne pas me défendre ! Tu sais si c’est là ce que j’ai demandé, ce que j’ai atte
rs écrits, tu as entendu ceux qui ont reçu mes dernières paroles : tu sais si, dans le fond de mon cachot, si, à la face des
homme, c’est la fécondité, la souplesse, la finesse de son génie. Il sait ce qu’il doit dire, ce qu’il doit faire, ce qu’il
envers tous en toute occasion. Personne ne le lui a appris, et il le sait . Avec le pape, il est respectueux, tout en prenan
chère patrie. Ne plaignez pas mon sort ; je serai heureux lorsque je saurai que vous l’êtes vous-mêmes. J’aurais pu mourir ;
our moi, j’avoue que dans les annales de la France et du monde, je ne sais rien, je n’imagine rien de plus saisissant et de
Ce jour-là nous serons désaveuglés. Le mot n’est pas français ; je le sais  : mais il est de la reine de France, il est de Ma
ilosophes : Ne vous agitez point contre ces mystères que la raison ne saurait percer. Attachez-vous à l’examen de ces vérités q
tez-vous enfin, et ne creusez pas jusqu’aux enfers. La philosophie ne saurait vous mener plus loin sans vous égarer : vous entr
le Seigneur a répandu l’esprit de vertige dans ses conseils ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais, que
-tu quand je jetais les fondements de la terre ? Dis-le-moi, si tu le sais . Sais-tu qui en a posé les limités ? Sais-tu qui
and je jetais les fondements de la terre ? Dis-le-moi, si tu le sais. Sais -tu qui en a posé les limités ? Sais-tu qui en a t
erre ? Dis-le-moi, si tu le sais. Sais-tu qui en a posé les limités ? Sais -tu qui en a tracé le plan ? Qu’étais-tu lorsque l
uer de concert et que tous les enfants de Dieu publièrent leur joie ? Sais -tu qui a emprisonné la mer dans ses rivages, lors
demeures ?… As-tu considéré l’étendue de la terre ? Dis-moi, si tu le sais , dans quelle région habite la lumière, quel est l
n habite la lumière, quel est le lieu où résident les ténèbres. As-tu su dès le commencement que tu devais naître ? As-tu
plus que tous ceux qui ont déploré la mort de Turenne, Mme de Sévigné sait nous émouvoir et nous attendrir. Les lettres qu’e
55. Que faut-il entendre par argumentation en général, et que doit-on savoir sur ce point ? 56. Qu’est-ce qu’un argument ? 57.
96 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
de toute manière dominer sur les hommes ; mais il faut que l’orateur sache y tenir sa place. S’il vous laisse trop vous souv
t jusqu’à la frénésie, se saisit du glaive pour tout abattre faute de savoir s’en servir pour élaguer. Que d’ennemis à combatt
droit de les appliquer ; ils sont là pour servir l’homme de bien qui saura en faire un digne usage, pour faire rougir le méc
servir de toutes ses armes. Ce serait une question assez curieuse, de savoir si la plaidoirie ne doit être effectivement que l
e la discussion tranquille d’un fait. A raisonner en rigueur, on n’en saurait douter : et certes, si nous avions une idée exact
est susceptible d’éloquence. S’il s’agit du fait, la question est de savoir s’il est, ce qu’il est, quel il est relativement
oyée à l’attaque et à la défense ; en même temps qu’il frappe il doit savoir parer, et, pour cela, se tenir en garde contre le
st-à-dire le drapeau qui l’ombrage, et pour la conservation duquel il sait mourir. Cet emblème de la patrie absente est insé
tion naturelle et de redoutables travaux d’art. Mais en huit jours il sut triompher de tous les obstacles, et l’ennemi forc
traits du visage, est plus éloquente que toute une argumentation. On saura assigner à chaque partie de la disposition sa pla
nsez telle chose ! Le doute. — Cela n’est pas possible. Le désir de savoir . — Et qui peut vous faire croire ?.... Le désir
qui peut vous faire croire ?.... Le désir de détromper. — Mais vous savez qui je suis. La fierté. — Vous m’insultez ! L’i
out les lois de l’euphonie. 3° La déclamation est bienséante quand on sait l’approprier au genre de composition que l’on réc
convenables ; le lecteur parfaitement initié à la pensée d’un auteur saura donner à sa voix les inflexions appropriées au su
ait d’apprendre les règles de la versification : car il faut au moins savoir distinguer les bons vers, ceux où les règles sont
ileau. Nos parents ou amis, à qui nos chefs-d’œuvre s’adressent, nous savent gré de notre bonne volonté ; ils n’exigent point
ers sans y prendre garde, je passe outre, et je continue en disant : Sait aussi des méchants arrêter les complots. Ici je
tait exprimée ainsi : Celui qui met un frein à la fureur des vagues Sait arrêter aussi les complots des méchants. Le rhyt
u contraire je lisais : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les noirs complots. l
ix syllabes : ................... Et souvent la césure Plaît, je ne sais comment, en rompant la mesure. (VOLT.) Dans ces
itif ? il dit : Je parlerai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Remarquez 1° que l’enjambe
ur faire excuser son enjambement ; 3° qu’en supprimant les mots : qui sait mal farder la vérité, il y aurait une belle césur
ases toutes faites. Le juge prétendait qu’à tort et à travers On ne saurait manquer, condamnant un pervers. (Laf.) Tant y a
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
je lui trouvais l’air d’un homme de qualité, sans doute parce que je savais qu’il en était un. Nous autres personnes du commu
e nouvelles forces. — Point de flatterie, interrompit-il, mon ami. Je sais que je puis tomber tout d’un coup. À mon âge, on
ateur commençait à baisser. J’attendis encore une homélie, pour mieux savoir à quoi m’en tenir. Oh ! pour celle-là, elle fut d
de ses amis ne fût assez franc pour vous prévenir. En ce cas-là, vous savez ce qu’il en arriverait : vous seriez biffé de son
terminai à parler. Je n’étais plus embarrassé que d’une chose : je ne savais de quelle façon entamer la parole. Heureusement l
s donc que lui obéir, et je la supplie très-humblement de ne me point savoir mauvais gré de ma hardiesse. — A Dieu ne plaise,
ans le Misanthrope. Notons aussi ce portrait de La Bruyère : « Je le sais , Théobalde, vous êtes vieilli ; mais voudriez-vou
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ui soupire après un peu d’eau ; Providence qui les console, Toi qui sais de quelle humble main S’échappe la secrète obole
lui restait a passé sou par sou En linge, en aliments, ici, là, Dieu sait où2. Tout le temps qu’a duré la grande maladie,
n œil qui s’afflige. En vain je vais fermer la couche où te voilà, Je sais qu’en ce moment mon ami n’est plus là… Il est où
en un autre ; Que cet œil qui vous voit partir ou demeurer, Qui, sans savoir vos pleurs, vous regarde pleurer ; Que cet œil, s
eux peut-être, eh bien ! c’est encor doux ! O mon chien ! Dieu seul sait la distance entre nous ; Seul il sait quel degré
oux ! O mon chien ! Dieu seul sait la distance entre nous ; Seul il sait quel degré de l’échelle de l’être Sépare ton inst
e de l’être Sépare ton instinct de l’âme de ton maître ; Mais seul il sait aussi par quel secret rapport Tu vis de son regar
uand ce sentiment s’éteindra dans tes yeux, Il se ranimera dans je ne sais quels cieux. De ce qui s’aima tant la tendre symp
e le plus de bonheur, le seul qui en donne véritablement, le seul qui sache nous faire supporter la destinée humaine, dans to
aucun plaisir, aucun sentiment qui n’emprunte de l’enthousiasme je ne sais quel prestige, d’accord avec le pur charme de la
l gémit ! il me lèche les mains, et me dit : « Soulagez-moi ! » Je ne sais que lui faire ; il ne prend rien que quelques gou
99 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
. Aussi ne vous apprendrai-je point ici tout ce qu’il vous importe de savoir sur la me. Mais du moins en dirai-je peut-être as
Comme hommes, c’est-à-dire, comme membres de la société, nous devons savoir la meilleure manière de nous y conduire : c’est c
lus onctueuse et plus attrayante par les grâces du style, dont elle a su la revêtir. Le fils et la fille qui suivront les
t par la connoissance des hommes qu’il se met en état de le faire. Il sait distinguer alors l’action en elle-même, des circo
i respirent la plus saine morale de l’évangile, et dont la lecture ne sauroit être trop conseillée. L’édition où se trouvent ce
s à celui qui ne le seroit pas. II. Morale du chrétien. Vous savez que ces hommes fameux de l’ancienne Grèce, appell
s ! Quel empire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans foiblesse et sans o
connoître les preuves de notre religion. Il nous importe beaucoup de savoir distinguer avec précision les objets de notre cro
n, et pour les devoirs qu’elle nous impose, me sont trop connus. Vous savez trop d’ailleurs (et j’ose bien assurer que vous n
’aiment, et que les libertins se sentent forcés de le respecter. Vous savez trop que les vertus du christianisme, loin d’être
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
garisateur incomparable1. Dans ses vastes et dramatiques tableaux, il sait à la fois embrasser un plan général, et descendre
upes, il deviendra en outre géographe, et non géographe vulgaire, qui sait sous quel rocher naissent le Rhin ou le Danube, e
exactes sur la force, les intérêts et le caractère des peuples, qu’il sache leur histoire politique, et particulièrement leur
it de les nourrir, de les vêtir, de les armer, de les guérir. Tout ce savoir si vaste, on devra le déployer à la fois, et au m
ur Wellesley1. Une page de nos révolutions Je suis ici, je le sais , non devant une assemblée politique, mais devant
Empire). 1. « Abondante, aisée, simple et lumineuse, son éloquence sait prêter un intérêt qui captive aux arides détails
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