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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
colère ! Digne ressentiment à ma douleur bien doux ! Je reconnais mon sang à ce noble courroux : Ma jeunesse revit en cette
eunesse revit en cette ardeur si prompte. Viens, mon fils, viens, mon sang , viens réparer ma honte ; Viens me venger. D. R
ir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ; Meurs ou tue1. Au sur
e donne à combattre un homme à redouter : Je l’ai vu, tout couvert de sang et de poussière, Porter partout l’effroi dans une
t-être.Cette ardeur que dans mes yeux je porte, Sais-tu que c’est son sang  ? le sais-tu ? Le comte. Que m’importe ? D. Rod
père. D. Diègue. Il a tué mon père.Il a vengé le sien. Chimène. Au sang de ses sujets un roi doit la justice2. D. Diègue
t sa plainte. Chimène. Sire, mon père est mort ; mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc ; C
ux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc ; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang
généreux flanc ; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce san
vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux2 De se voi
vé sans vie : Son flanc était ouvert ; et, pour mieux m’émouvoir, Son sang sur la poussière écrivait mon devoir ; Ou plutôt
 ; Qu’un jeune audacieux triomphe de leur gloire, Se baigne dans leur sang , et brave leur mémoire. Un si vaillant guerrier q
ez en la mort d’un homme de son rang ; Vengez-la par une autre, et le sang par le sang. Immolez, non à moi, mais à votre cou
t d’un homme de son rang ; Vengez-la par une autre, et le sang par le sang . Immolez, non à moi, mais à votre couronne, Mais
ssance de l’âge. Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras,
ir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir. Aux dépens de mon sang satisfaites Chimène : Je n’y résiste point, je co
mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’à moi fait passer dans leur sang  ? Dorante. J’ignorerais un point que n’ignore pe
ais un point que n’ignore personne, Que la vertu l’acquiert, comme le sang le donne. Géronte. Où le sang a manqué si la ver
nne, Que la vertu l’acquiert, comme le sang le donne. Géronte. Où le sang a manqué si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a d
le donne. Géronte. Où le sang a manqué si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné le vice aussi le perd2 Ce qui naît d’u
e infamie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose sa vie, Et si dedans le sang il ne lave l’affront Qu’un si honteux outrage imp
, Je vous conjurerais, par les nœuds les plus doux Dont l’amour et le sang puissent m’unir à vous, De seconder mes vœux aupr
éclaire Que tu ne mourras point que de la main d’un père, Et que ton sang indigne, à mes pieds répandu, Rendra prompte just
source d’intérêt pour le spectateur ! « Chimène fera-t-elle couler le sang du Cid ? qui l’emportera, d’elle ou de don Diègue
t, vers le même temps, Rotrou avait dit dans l’Illustre Amazone : Le sang dont il (ce glaive) est teint vous presse et vous
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’à moi fait passer dans leur sang  ? Dorante. J’ignorerais un point2 que n’ignore p
ais un point2 que n’ignore personne, Que la vertu l’acquiert comme le sang le donne. Géronte. Où le sang a manqué si la ver
onne, Que la vertu l’acquiert comme le sang le donne. Géronte. Où le sang a manqué si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a d
le donne. Géronte. Où le sang a manqué si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné le vice aussi le perd. Ce qui naît d’un
infamie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose sa vie, Et si dedans1 le sang il ne lave l’affrent Qu’un si honteux outrage imp
colère ! Digne ressentiment à ma douleur bien doux ! Je reconnais mon sang à ce noble courroux ; Ma jeunesse revit en cette
eunesse revit en cette ardeur si prompte. Viens, mon fils, viens, mon sang , viens réparer ma honte, Viens me venger. D. rod
r1 Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ; Meurs ou tue2. Au sur
e donne à combattre un homme à redouter ; Je l’ai vu, tout couvert de sang et de poussière, Porter partout l’effroi dans une
ssance de l’âge. Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras j
ir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir. Aux dépens de mon sang , satisfaites Chimène2. (Le Cid, acte II, scène vi
us inévitables   Que leurs coups sont moins attendus. Tigre altéré de sang , Décie impitoyable, Ce Dieu t’a trop longtemps ab
Vous êtes innocent si vous vous faites grâce. Daignez considérer le sang dont vous sortez1, Vos grandes actions, vos rares
Voilà jusqu’à quel point vous charment leurs mensonges ; Tout votre sang est peu pour un bonheur si doux ! Mais, pour en d
tre sang est peu pour un bonheur si doux ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il à vous1 ? Vous n’avez pas la vie ainsi qu’
u, malheureux ? qu’oses-tu souhaiter ? Polyeucte. Ce que de tout mon sang je voudrais acheter Pauline. Que plutôt !… Poly
e : La nature est trop forte, et ses aimables traits Imprimés dans le sang ne s’effacent jamais ; Un père est toujours père,
oublier qu’il parle à un père. 1. Nous dirions aujourd’hui dans le sang . 2. Cliton est un valet complaisant et complice
ais vengé et content, il s’offre lui-même en, victime pour apaiser le sang qui crie. Que son fils vive, pour continuer l’hon
fois que notre muse tragique s’élève à ces hauteurs sereines. 1. Ce sang . Pauline a la tête forte, elle raisonne serré. Il
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
s cris, la peur, l’aveugle rage, La honte de céder, l’ardente soif du sang , Le désespoir, la mort, passent de rang en rang.
nature en frémit : et ce rivage affreux S’abreuvait à regret de leur sang malheureux5.     Dans d’épaisses forêts de lances
, il fléchit leur courage. Ce n’est plus ce lion qui, tout couvert de sang , Portait avec effroi la mort de rang en rang : C’
scène de cette pièce.) Acte II, scène iii. Lusignan, prince du sang des rois de Jérusalem, a été fait prisonnier par
déchirée ! A cet âge fatal j’étais dans Césarée ; Et, tout couvert de sang et chargé de liens, Je suivis en ces lieux la fou
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ! C’est le sang de ving
s, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ! C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est l
es ! C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang d
comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs… O fille encor trop chère, Connais-tu
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temp
avoir perdue, Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l’infidélité1. Nérestan. Je revois donc ma sœu
II, 1 : Le fer moissonna tout, et la terre humectée But à regret le sang des neveux d’Erechthée. 1. Beau portrait du ca
4 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
e torrent bondit, une colonne de feu, le lever du soleil des flots de sang . « L’usage d’employer les mots dans un sens figu
s quelques vers de Corneille : Chimène demandant justice au roi : Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux De se voir
que pour vous… Son flanc était ouvert, et pour mieux m’émouvoir, Son sang sur la poussière écrivait mon devoir… Corneille,
nard dont Pyrame s’est percé le sein : Ah ! voilà le poignard qui du sang de son maître S’est souillé lâchement !… il en ro
métaphore suivante : La victoire affaiblit vos remparts désolés ; Du sang qui les inonde ils semblent ébranlés. Voltaire.
ésolés ; Du sang qui les inonde ils semblent ébranlés. Voltaire. Le sang n’ébranle point les murailles : il peut seulement
en représentant à ce prince qu’il ne s’agit de répandre qu’un peu de sang . … De ce soupir que faut-il que j’augure ?… Dan
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de ving
s, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C’est le
nes : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C’est le sang des héros défenseurs de ma loi, C’est le sang des
ens comme moi, C’est le sang des héros défenseurs de ma loi, C’est le sang des martyrs…………………… Voltaire, Zaïre. Camille ex
mémoire d’un prince ambitieux : Sa gloire sera toujours souillée de sang . Quelque insensé chantera peut-être ses victoires
? Que dis-je ? votre vie, Esther, est-elle à vous ? N’est-elle pas au sang dont vous êtes issue ? N’est-elle pas à Dieu, don
me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang  ; ces yeux fermés et éteints, ce visage pâle et d
sent sous votre nom, et qu’ils engagent un connétable et un prince du sang dans leurs attentats ?… Il est vrai que la régent
Et tant d’autres, enfin, de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images. Quittent le noble orgueil
os de leur sang sont les vives images. Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux, Jusqu’à pouvoir soutenir que tu rogn
qui se défend courageusement, sans qu’il y ait de part et d’autre de sang répandu ? Quelle divinité s’est engagée envers le
nt-Barthélemy : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assa
 » Érox, qui de son maître a servi tous les crimes, Érox qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie, et p
l le jette sans vie. Le tyran se relève, et blesse le héros ; De leur sang confondu j’ai vu couler les flots. Déjà la garde
; L’autre aux flots irrités opposant son courage : Des princes de mon sang ennemis déclarés ; Tous deux haïs du peuple, et t
Assassins. Compagnons, leur dit-il, achever votre ouvrage, Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs Que le sort des
rres de commerce. Qu’on achète des armées et des victoires, et que le sang est à prix d’argent ? Les vaisseaux sont aujourd’
Je vois d’Ochosias et le port et le geste ; Tout me retrace enfin un sang que je déteste. David, David triomphe ; Achab seu
flatte, j’espère Qu’indocile à ton joug, fatigué de ta loi, Fidèle au sang d’Achab qu’il a reçu de moi, Conforme à son aïeul
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux c
ls à quel point tu chérissais le père1. » Et je puis voir répandre un sang si précieux ! Et je laisse avec lui périr tous se
it le ménager. Qu’il ait de ses aïeux un souvenir modeste : Il est du sang d’Hector, mais il en est le reste ; Et pour ce re
este ; Et pour ce reste enfin j’ai moi-même, en un jour, Sacrifié mon sang , ma haine et mon amour1. Céphise. Hélas ! Andro
ste. Il est mort !Il expire ; et nos Grecs irrités Ont lavé dans son sang ses infidélités. Je vous l’avais promis ; et, quo
cesse, Et regagner le port, où bientôt nos amis Viendront couverts du sang que je vous ai promis. Hermione. Qu’ont-ils fait
vie ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui Sans que tout votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle : de son sort q
je ? est-ce Hermione ? Et que viens-je d’entendre ? Pour qui coule ce sang que je viens de répandre ? Je suis, si je l’en cr
j’épouse la rage : et, quand je l’ai servie, Elle me redemande et son sang et sa vie ! Elle l’aime ! et je suis un monstre f
inquiète, égarée. Elle a trouvé Pyrrhus porté par des soldats Que son sang excitait à venger son trépas. Sans doute à cet ob
rempli1. Où sont ces deux amants ? Pour couronner ma joie, Dans leur sang , dans le mien, il faut que je me noie ; L’un et l
eur me saisit ? Grâce au ciel, j’entrevoi… Dieux ! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi ! Pylade. Ah ! seigneur !
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ui il a été déclaré « qu’on redemandera jusqu’à la dernière goutte du sang qu’il aura versé injustement1 » ? C’est la guerre
mplira le décret. N’entendez-vous pas la terre qui crie et demande du sang  ? Le sang des animaux ne lui suffit pas, ni même
décret. N’entendez-vous pas la terre qui crie et demande du sang ? Le sang des animaux ne lui suffit pas, ni même celui des
lente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbibée de sang , n’est qu’un autel immense où tout ce qui vit doi
infaillible, il s’acharne sur certaines nations et les baigne dans le sang . N’attendez pas qu’elles fassent aucun effort pou
et l’acceptent pour y trouver l’expiation. Tant qu’il leur restera du sang , elles viendront l’offrir ; et bientôt une rare j
Nul ne roue mieux que moi. » Il descend : il tend sa main souillée de sang , et la justice y jette de loin quelques pièces d’
n ces contrées. L’Amérique et l’Inde n’ont point à nous redemander le sang injustement versé, et nous n’avons à redouter ni
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
d’une obsession. Tout ce qu’il entend, tout ce qu’il voit demande du sang , depuis sa sœur, cette Électre implacable dont le
détrompé ; un coup de hallebarde l’étendit par terre baigné dans son sang . Les soldats eurent le temps de barricader la por
e. Elle l’ouvrit, et en tira une chemise couverte de larges taches de sang . « Voici la chemise de votre père, Orso. » Et ell
i semblait entendre un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du sang , et du sang innocent. Je n’essayerai pas de rendr
ntendre un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du sang, et du sang innocent. Je n’essayerai pas de rendre les sensat
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
our vos tyrans. Vos mains n’ont subjugué Tigrane et Mithridate, Votre sang n’a rougi les ondes de l’Euphrate, Que pour enorg
terre, À ce trône souillé par d’indignes Romains, Mais lavé dans leur sang , et vengé par vos mains. (Rome sauvée, Act. ii).
-ce hors des murs, et dans ces mêmes places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ? Entre leurs trois tombeaux, et dan
Tout s’oppose à l’effort de ton injuste amour, Qui veut d’un si beau sang souiller un si beau jour. Albe ne pourra pas souf
tte table où l’hospitalité vient de t’accueillir, pour la souiller du sang de celui qui t’y reçoit ? Eh quoi ! j’ai pu rendr
nés, afin que, quelque excès nouveau que se permette leur fureur, mon sang seul l’expie, et qu’ils n’ajoutent pas à leurs cr
Nous sommes encore loin, sans doute, de ces grands hommes : mais leur sang coule dans nos veines, mais nous ne laisserions p
assiéger les lieutenants ; que le camp et les fleuves sont teints de sang , et que je ne vis moi-même, qu’autant qu’il plaît
déplorable des existences. Ceux que mes espérances, que les liens du sang , ou la jalousie même, intéressaient à mon sort, d
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
resse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle
pocrisie ; elle sait fort bien qu’il n’y a eu ni combats, ni flots de sang , ni débris, ni champs couverts de morts, et qu’il
t de la Saint-Barthélemy on n’entendit que le tumulte et les cris, le sang ruisselait de tous côtés dans Paris ; on trouvait
fille avec mère Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils ass
ré les bienfaits dont il les avait comblés, ils se sont teints de son sang . Mais César n’était coupable d’aucun crime qui pû
ont percé le flanc ; Comblés de ses bienfaits, ils sont teints de de sang . Pour forcer des Romains à ce coup detestable, Sa
10 (1839) Manuel pratique de rhétorique
vous que j’implore, hommes généreux qui avez tant de fois versé votre sang pour la république ; centurions, et vous, soldats
e vous conjure par tous les droits les plus sacrés de la nature et du sang , de ne point entreprendre, de ne point commettre
tteriez, cette table sacrée r que pour la souiller un moment après du sang de votre hôte ! Hélas ! après avoir obtenu d’Anni
duquel fume encore le foudre qui l’a frappé ; que je fasse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux le
able de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public : là, on lui dresse une pompe
Henriade : « Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, « Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, « Le fils as
e l’ancienne et illustre maison de la Tour-d’Auvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné de
la terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans s’avilir, acheter de tout son sang , n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur
e l’ancienne et illustre maison de la Tour-d’Auvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné de
hérésie des derniers temps l’avait infectée. Il recevait avec ce beau sang des principes d’erreur et de mensonge, etc. »
êtant à leur fureur des couleurs favorables, « Et prodigue surtout du sang des misérables. « Enfin, au dieu nouveau qu’elle
’autre, aux flots irrités opposant son courage ; « Des princes de mon sang ennemis déclarés ; « Tous deux haïs du peuple, et
et de chair meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang , et des membres affreux, Que des chiens dévorants
, en gémissant, à ce cri redoutable. Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. Des coursiers attentifs le crin s’es
oule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée. La frayeur les emporte, et sourds à
eliques. J’y cours en soupirant, et sa garde me suit, De son généreux sang la trace nous conduit ; Les rochers en sont teint
é « Plaint le malheur d’un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu’avec douceur
l il lui perce le flanc ; D’Aumale est renversé dans les flots de son sang . * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
e décharge met les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que le grand prince,
ue faisiez-vous, le fer à la main, dans les champs de Pharsale ? Quel sang vouliez-vous répandre ? Dans quel flanc vos armes
é en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais de tout votre sang répandu, et commencez à compter le temps de vos u
ntres, des statuaires et des histrions, que vous avez arrosé de votre sang la Grèce et l’Asie. Les dépouilles de Carthage so
derniers vœux ! Voilà les dernières paroles qui s’échappent avec mon sang  ! Et vous, ô Tyriens, poursuivez d’une haine éter
blesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup hardi
 : David m’est en horreur ; et les fils de ce roi, Quoique nés de mon sang , sont étrangers pour moi. Dans Andromaque, Hermi
vie ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui Sans que tout votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle ; de son sort q
11 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang , ces yeux fermés et éteints, ce visage pâle et dé
ifice adorable de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié son sang et sa vie pour le repos public ; là on lui dresse
e belle comparaison. Mort du Fils d’Idoménée L’enfant tombe dans son sang  ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il
s le vulgaire obscur si le sort l’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ? Le Dilemme ou double argument e
tu nous vengeras. » Raymond, Dolcé, Sévère, M’offrirent à genoux leur sang pour me nourrir, Et chacun d’eux ensuite acheva d
auteurs de nos jours, l’affection qui unit des enfants issus du même sang et nourris du même lait, l’amitié, contrat sacré
le ; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne ! Un Dieu cruel a p
ie ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui, Sans que tout votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle ; de son sort q
uive, s’il veut, son épouse enlevée, Qu’il cherche une victoire à mon sang réservée : Je ne connais Priant, Hélène, ni Paris
 ? Non, non, ne souffre pas que ces peuples farouches, Ivres de notre sang , ferment les seules bouches Qui dans tout l’unive
comparant t’offense et le supplice ; Que les peuples entiers dans le sang soient noyés. Je veux qu’on dise un jour aux sièc
12 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
al, pour en venir aux mains, lorsque les généraux voulant épargner le sang des deux peuples, voisins, de même origine, et un
ille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de ving
, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de vingt Rois tous chrétiens comme moi ; C’est l
es. C’est le sang de vingt Rois tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des Héros défenseurs de ma loi ; C’est le sang d
comme moi ; C’est le sang des Héros défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs…… ô fille encor trop chère, Connais-t
ces lieux, où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux, où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce tem
Prince ambitieux qu’il parle. « Sa gloire sera toujours souillée de sang . Quelque insensé chantera peut-être ses victoires
ouvé fidèle en toutes ses menaces ; L’impie Achabb détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurp
elc immolée, Sous les pieds des chevaux cette Reine foulée ; Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps h
eille dans sa Tragédie d’Héraclius, lorsqu’il dit : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre. Elle est trop forte : ell
acine n’est pas moins répréhensible d’avoir dit : vous verrez Et de sang et de morts vos campagnes jonchées. On dit bien
jonchées de morts. Mais on ne peut pas dire des campagnes jonchées de sang  : elles ne peuvent qu’en être arrosées. Allégo
13 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
nd en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond de nos cœurs notre sang s'est glacé ; Des coursiers attentifs le crin s'e
oule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée ; La frayeur les emporte, et, sourds
reliques. J'y cours en soupirant et sa garde me suit. De son généreux sang la trace nous conduit : Les rochers en son teints
busé, Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, Dis-lui qu'avec douceur i
sent à l'esprit. Ces vers de Théophile, Le voilà, ce poignard qui du sang de son maître S'est souillé lâchement : il en ro
resse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle
ù irai-je ? quel asile me reste-t-il ? Le Capitole ; il est inondé du sang de mon frère. Ma maison ; j'y verrais une mère fo
vouloir taire : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils ass
ils que Rome craint ! qui peut venger son père ! Pourquoi répandre un sang qui m'est si nécessaire ? (Racine.) 23° La conc
tous ceux que l'amitié, le rang, Le devoir, l'intérêt attache à votre sang . (Laharpe.) Que ma foi, mon amour, mon honneur y
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de ving
s, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C'est l
es : C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang d
comme moi ; C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs. O fille encor trop chère, Connais-tu
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois ; En ces lieux où son sang te parle par ma voix !… Vois ces murs, vois ce te
avoir perdue, Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l'infidélité. (Voltaire.) L'éloquence reli
ie peut n'avoir que trois actes et même que deux. La tragédie veut du sang , elle finit presque toujours par un événement fun
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
s duquel fume encore la foudre qui l’a frappé, que je fasse crier son sang comme celui d’Abel1, et que j’expose à vos yeux l
able de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là on lui dresse une pompe
sprits animaux, de principes subtils, circulant avec la vie, comme le sang dans les veines. 1. Fléchier jugeait ainsi son p
fet. 3. Sa douleur a vraiment trop de coquetterie académique. 1. Le sang de Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué
15 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
et ne répandez pas dans une querelle stérile les précieux restes d’un sang qui fut réservé pour la vengeance. J’applaudis à
résolu de ne point cesser vos querelles, trempez vos glaives dans mon sang glacé : j’ai vécu trop longtemps ; heureux qui me
able existence. Ceux que mes hautes espérances, ceux que les liens du sang , ceux même que l’envie intéressait à mon sort, do
rimes dont nous sommes menacés ici, n’aient d’autre expiation que mon sang  ; que le meurtre de l’arrière-petite-fille d’Augu
ibuns, emprisonner les députés, que le camp, les fleuves regorgent de sang  ? que je traîne moi-même une vie précaire à la me
ubir cette honte ? Mort, ses soldats eussent lavé cette tache dans le sang des ennemis, en tirant vengeance eux-mêmes de leu
armes ? Vous de tous mes parents le destructeur odieux Vous, teint du sang d’un père, expirant à mes vœux Cruel ! Ah ! si du
mes maux au-delà de ma vie ; Prenez soin de vos fils, respectez votre sang , Ne les punissez pas d’être nés dans mon flanc. H
duc de Bretagne) ? Voulez-vous tarir la source de la race royale ? Le sang de Charlemagne et de saint Louis qui ont tant com
ombattu pour la gloire de votre nom, est-il devenu pour vous comme le sang d’Achab de tant de rois impies dont vous extermin
se faire jour jusqu’à Annibal ? Un pareil mépris du devoir filial, le sang d’un père témérairement versé, révoltent la consc
Annibal, avec deux seuls Campaniens, et ce serait pour la souiller du sang de ton hôte ? Père, j’ai pu obtenir grâce pour mo
ttitude, ils vous épouvantent de leur crête et de leur crête rouge de sang , jubæque sanguineæ. Ce mot domine le vers, comme
presse avec les serpents. Ardentesque oculos, ces yeux étincelants de sang et de feu, la vibration rapide de ces langues sif
dureté ! quelle àcreté dans cette élision ! C’est un mélange réel de sang et de feu, mélange tout à fait extraordinaire. Le
utte, tendit divellere, contre ces effroyables nœuds, tout couvert de sang et du poison de ces monstres, images terribles !
a-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ‘ ? Cette figure consiste pareillem
en terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans s’avilir, acheter de tout son sang , n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur
e la Henriade : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assa
; L’autre aux flots irrités opposant son courage ; Des princes de mon sang ennemis déclarés. Tous deux haïs du peuple et tou
Ô dieux ! que mes remords, s’il se peut, vous fléchissent ! Que mon sang et mes pleurs, hélas ! vous attendrissent ! Mais
s-je aller ! quel asile m’est ouvert ? Le Capitole ? il est inondé du sang de mon frère. Ma maison ? j’y verrais ma malheure
-t-elle perdre sa rivale et réveiller le courroux de Thésée contre un sang odieux, celui des Pallantides ? Et elle ajoute :
este et l’imposture. Mes homicides mains, prêtes à se venger, Dans le sang innocent brûlent de se plonger. Misérable ! et je
atuaires, des peintres et des histrions que vous avez arrosé de votre sang la Grèce et l’Asie. Les dépouilles de Carthage so
trouvé fidèle en toutes ses menaces ? L’impie Achab détruit et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurp
abel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés Et de son corps hi
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de vingt
es, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C’est le
ines. C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C’est le sang des héros, défenseurs de leur foi ; C’est le sang
comme moi, C’est le sang des héros, défenseurs de leur foi ; C’est le sang des martyrs. Ô fille encor trop chère Connais-tu
de hardiesse. On reproche à Corneille d’avoir dit : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre. Elle est trop forte, elle
onciliables. Ne dites pas non plus, avec Racine, qu’on verra : Et de sang et de morts les campagnes jonchées. Elles peuven
et de morts les campagnes jonchées. Elles peuvent être abreuvées de sang mais non jonchées. La métaphore n’admet point non
e Brébeuf : De morts et de mourants cent montagnes plaintives ; D’un sang impétueux cent vagues fugitives. Un mot d’Agésil
16 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
tête au milieu des champs ; et telle est encore la couleur ardente du sang qui coule dans nos veines. La deuxième espèce dan
es nœuds, Deux êtres opposés sont réunis entr’eux ; De la chair et du sang , le corps, vil assemblage ; L’âme, rayon de Dieu,
tes, Observe avec horreur leurs fibres menaçantes ; L’onde changée en sang roule des flots impurs ; Des loups hurlans dans l
eux fois le ciel souffrit que ces fatales plaines S’engraissassent du sang des légions romaines. Un jour le laboureur, dans
ards, dans cet aimable enfant à qui sa respectable mère a transmis le sang des Lamoignon (a). Que d’exemples des plus rares
roi d’Athènes, y laisse entrevoir son amour pour Aricie, princesse du sang royal d’Athènes ; et Théramène y annonce Phèdre,
clarer l’innocence d’Hippolyte à Thésée, qui va joindre ses larmes au sang de son fils, et qui veut qu’Aricie lui tienne dés
e mépris. Maxime désespéré veut laver sa honte et son forfait dans le sang d’Euphorbe qui lui a donné ces lâches conseils. V
ace ; quand nous le voyons courir à l’autel, déterminé à l’inonder de sang , à renverser le bûcher, à massacrer le prêtre mêm
ux. Elevez dans le sein d’une chaste héroïne(a), Je n’ai point de son Sang démenti l’origine. Pitthée(b) estimé sage entre t
u réduit ; Et pour justifier cette intrigue de nuit, Où me faisoit du sang relâcher la tendresse, J’allois faire avec moi ve
mbattans ; dans Iphigénie en Aulide, où la Grèce assemblée demande le sang de la fille d’Agamemnon ; tantôt sur les intérêts
une nécessité, dit Racine dans sa préface de Bérénice, qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l’
ux pere : J’abandonne ce traître à toute ta colère. Et ouffe dans son sang ses désirs effroutes. Thésée à tes fureurs connoî
micide, A l’aspect du péril, si ma foi s’intimide ; Si la chair et le sang se troublant aujourd’hui, Ont trop de part aux pl
ils à quel point tu chérissois le père. » Et je puis voir répandre un sang si précieux ? Et je laisse avec lui périr tous se
bligée de poursuivre à son tour la mort de son amant. La proximité du sang et les liaisons d’amour ou d’amitié sont donc les
ent où il vient de la tuer ; alors la fable est composée. S’il y a du sang répandu comme dans Phèdre, dans Andromaque, elle
propres, avec reconnoissance ou sans reconnoissance, avec effusion de sang ou sans effusion de sang. Le poëte dramatique peu
nce ou sans reconnoissance, avec effusion de sang ou sans effusion de sang . Le poëte dramatique peut, comme je l’ai dit aill
issance vaine, Si dans un sacrifice auguste et solennel, Une fille du sang d’Hélène De Diaue en ces lieux n’ensanglante l’au
songer à son amour, dans un temps, où les Dieux irrités demandent du sang peut-être, et du plus précieux. Le fier Achille s
racle effrayant lui annonce qu’elle ne peut, sans périr, connoître le sang dont elle sort ; mais que le plus funeste de tous
e ; Que Neptune et les vents prêts à nous exaucer, N’attendent que le sang que sa main va verser. Il invite Iphigénie, qui
r vas livrer ? Une mère m’attend, une mère intrépide Qui défendra son sang contre un père homicide, Je verrai mes soldats mo
ix glorieux qui me soient proposés, Quels lauriers me plairont de son sang arrosés ? Je veux fléchir des Dieux la puissance
eux me seroient plus cruels que moi-même ! Non, je ne puis. Cédons au sang , à l’amitié, Et ne rougissons plus d’une juste pi
rificateur ; qu’un nuage de traits s’élevoit dans les airs, et que le sang , prémiers du carnage, commençoit à couler, lorsqu
au tombeau, Voudrois-je de la terre inutile fardeau, Trop avare d’un sang reçu d’une Déesse, Attendre chez mon père une obs
or quand tu pus me connoître ; Et l’inclination jamais n’a démenti Ce sang qui t’avoit fait du contraire parti. Autant que t
s Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, A ceux qui de leur sang m’ont acheté l’empire, Et qui m’ont conservé le j
, Et tant d’autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images, Quittent le noble orgueil
os de leur sang sont les vives images, Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règne
e, Jamais on se vaincra les Romains que dans Rome. Noyons-la dans son sang justement répandu : Brûlons ce Capitole où j’étoi
lais brûlans ; Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage : Songe aux cr
’en eût inspiré le barbare dessein, Non, je n’aurois jamais promis de sang humain. « Sauve des malheureux si voisins du nauf
ne sœur ; Et rompant tous ces nœuds, s’armer pour la patrie Contre un sang qu’on voudroit racheter de sa vie ; Une telle ver
mais enfin je suis homme. Je vois que votre honneur demande tout mon sang , Que tout le mien consiste à vous percer le flanc
raîner plus loin ma vie et mes malheurs ? Ruisseau, je vais mêler mon sang avec ton onde ; C’est trop peu d’y mêler mes pleu
louche, Le démon des combats respirant les fureurs, Dieux enivrés de sang , Dieux dignes des ligueurs. Aux remparts de Paris
us les traits de leur troupe inflexible. Ainsi de son autel, teint du sang des humains, Tomba ce fier Dragon(c), ce dieu des
brise en lui traversant la poitrine. Sulmon tombe, vomit des flots de sang , et expire. La troupe étonnée jette en vain les y
e sein délicat du jeune Euryale, qui tombe mourant : des ruisseaux de sang coulent sur son beau corps, et sa tête languissan
épaules meurtries, et vomissant ses dents brisées, avec des flots de sang épais ». Après ce récit, je puis hardiment en cit
rmes et s’en couvre tout entier. Le Circassien voit couler son propre sang  : plein d’horreur et de trouble, transporté de do
as un coup qui ne perce, qui ne déchire : leurs armes sont teintes de sang , et le sang coule avec la sueur : leurs épées bri
ui ne perce, qui ne déchire : leurs armes sont teintes de sang, et le sang coule avec la sueur : leurs épées brillent comme
et les deux Atrides(a) entrer dans le palais, et s’y baigner dans le sang des malheureux vaincus. Je vis Hécube (b) plongée
gée dans le désespoir, au milieu de toutes ses filles désolées, et le sang de Priam éteindre le feu qu’il avoit consacré. Ce
i mes honteuses actions, et dis-lui qu’il a un fils qui déshonore son sang . A ces mots, sans respecter l’autel, il se jette
nfortuné vieillard, dont les pas chanceloient sur le marbre inondé du sang de son fils : il saisit d’une main ses cheveux bl
… Ils descendent enfin dans ce chemin terrible, Qu’un glacis teint de sang rendoit inaccessible. C’est là que le danger rani
regards. Sur le mur avec eux la discorde(b) cruelle Se baigne dans le sang que l’on verse pour elle. Le soldat à son gré sur
. On saisit, on reprend, par un contraire effort, Ce rempart teint de sang , théâtre de la mort. Dans ses fatales mains la vi
et qui, dans ce haut rang, Ne souilla point ses mains de rapine et de sang , Ô jours ! ô mœurs ! ô temps d’éternelle mémoire 
, L’autre aux flots irrités opposant son courage ; Des princes de mon sang ennemis déclarés, Tous deux haïs du peuple et tou
17 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ème. *** Pendant que l’univers avec horreur admire . La bataille de sang du juge et du martyre. *** Que la foule a bris
 : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome. Noyons-la dans son sang justement répandu ; Brûlons ce Capitole, où j’éta
e ; Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné. Si pourtant ce respect, si
pour qui, tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n’avez point du sang dédaigné les faiblesses. Hélas ! avec plaisir je
préparais la fête. Je ne m’attendais pas que, pour le commencer, Mon sang fût le premier que vous dussiez verser. Non que l
s : On ne m abuse point par des promesses vaines. Tant qu’un reste de sang coulera dans mes veines, Vous deviez à mon sort u
ive, s’il veut, son épouse enlevée ; Qu’il cherche une victoire à mon sang réservée. Je ne connais Priam, Hélène, ni Pâris ;
de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang , et des membres affreux Que des chiens dévorants
Mais cet enfant fatal, Abner, vous l’avez vu : Quel est-il ? de quel sang , et de quelle tribu ? (Racine, Athalie, acte II,
18 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
près lui avoir reproché sa tête pelée, son visage pétri de bouc et de sang , les monstres et les prodiges de ses débauches, e
rection, par la confiance que la reine prenait en lui. Les princes du sang étaient fort unis à la reine, et cette union prod
etites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des go
veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang , des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans c
vous méprenez. Songez que cette même ville a été autrefois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs163 ; qu’aux premier
a terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir, acheter de tout son sang , n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur
donné en son nom plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos
lui faut que la grâce de son époux pour lui enfanter des élus : leur sang même est une semence qui les multiplie. Pourquoi
os regards vers l’Église, que Rome païenne, cette Babylone enivrée du sang des martyrs, s’efforce de détruire. L’Église deme
ieu des tourments. Dieu laisse ruisseler, pendant trois cents ans, le sang de ses enfants bien-aimés. Pourquoi croyez-vous q
orde.) Ce n’est pas pour vous rappeler ici des idées de feu et de sang , et, par le souvenir de vos victoires passées, vo
, un Dioclétien, qui avaient rougi toutes les contrées de l’empire du sang de vos martyrs, ont péri et expié par une mort fu
ouvrait alors toute la face de la terre. C’était un nouveau déluge de sang dont votre justice se servait pour la punir et la
st réduit à porter la divine eucharistie dans un panier d’osier et le sang de Jésus-Christ dans un vase de terre. Ô sainte m
pitoyable. Quelqu’un vous dit : “Sylla, jusqu’à quand répandras-tu le sang romain ? veux-tu ne commander qu’à des murailles 
èrent de la vie et de la mort de chaque citoyen. » « Et c’est tout le sang que j’ai versé qui m’a mis en état de faire la pl
ns ; et j’ai osé leur dire : “Je suis prêt à rendre compte de tout le sang que j’ai versé pour la république ; je répondrai
Quoi ! c’est pour le bien de votre patrie que vous avez versé tant de sang  ! et vous avez eu de l’attachement pour elle ! »
asser ma vie dans cette retraite, que je n’ai obtenue que par tant de sang et de sueur. » « Seigneur, lui dis-je, il est heu
nt les yeux ; et, dans ses songes même, je lui apparaîtrai couvert de sang  ; il croira voir les funestes tables, et lire son
re mes lois ; mais elles ne seront pas effacées par des flots même de sang romain. Ne suis-je pas au milieu de Rome ? Vous t
igneur, lui dis-je, Marius raisonnait comme vous, lorsque, couvert du sang de ses ennemis et de celui des Romains, il montra
percer le sein : Là, ma douleur trop forte a brouillé ces images ; Le sang de Polyeucte a satisfait leurs rages402. Je ne sa
t femme, et biens, et rang, Exposer pour sa gloire et verser tout son sang . Hélas ! qu’avez-vous fait de cette amour parfait
ul vous vous haïssez lorsque chacun vous aime ; Daignez considérer le sang d’où vous sortez, Vos grandes actions, vos rares
 : Voilà jusqu’à quel point vous charment leurs mensonges. Tout votre sang est peu pour un bonheur si doux ! Mais, pour en d
tre sang est peu pour un bonheur si doux ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il à vous ? Vous n’avez pas la vie ainsi qu’u
tu, malheureux ? qu’oses-tu souhaiter ? POLYEUCTE. Ce que de tout mon sang je voudrais acheter. PAULINE. Que plutôt !… POLYE
mêmes matières : Mon époux, en mourant, m’a laissé ses lumières ; Son sang , dont les bourreaux viennent de me couvrir, M’a d
Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée422 : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée ; Je suis chrétienne enfin :
soupir. L’un des personnages raconte qu’il l’a trouvé baigné dans son sang . Acte V, scène IV. Cléopâtre (reine de Syri
er, je n’ose encor la croire.     Ô quiconque des deux avez versé son sang , Ne vous préparez plus à me percer le flanc. Nous
uvenir, Et que j’avais raison de vouloir prévenir. Elle a soif de mon sang , elle a voulu répandre432 : J’ai prévu d’assez lo
savez, De justes sentiments dans mon âme élevés : Vous demandiez mon sang  ; j’ai demandé le vôtre : Le roi sait quels motif
à cent ans charmait encore Athènes, Tel bouillonnait encor son vieux sang dans ses veines, Diraient-ils à l’envi, lorsqu’Œd
ux, On croyait l’honorer chaque fois que les hommes Achetaient de son sang l’indulgence des dieux. Ainsi parla le bœuf. L’ho
r vos provinces ; Et dans ce palais même, en proie à son courroux, Le sang de vos sujets regorger jusqu’à vous. Et que repro
de notre famille : Mon père était son frère. Il descend comme moi Du sang infortuné de notre premier roi608. Plein d’une ju
ASSUÉRUS. Quel jour mêlé d’horreur vient effrayer mon âme ! Tout mon sang de colère et de honte s’enflamme. J’étais donc le
AÉLITE Il a vu contre nous les méchants s’assembler.         Et notre sang prêt à couler. Comme l’eau sur la terre ils allai
sceptre de David usurpe tous les droits, Se baigne impunément dans le sang de nos rois, Des enfants de son fils détestable h
« Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ? « Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses629 ? « Le sang de vos r
crifices ? « Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses629 ? « Le sang de vos rois crie, et n’est point écouté. « Rompez
rouvé fidèle en toutes ses menaces : L’impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurp
abel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps h
-ils du tombeau ? Ah ! si dans sa fureur elle s’était trompée ; Si du sang de nos rois quelque goutte échappée… JOAD. Hé bie
    Je ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j’ai versé : Ce que j’ai fait, Abner, j’ai cr
chairs meurtris641, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang , et des membres affreux Que des chiens dévorants
Mais cet enfant fatal, Abner, vous l’avez vu : Quel est-il ? de quel sang et de quelle tribu ? ABNER. Deux enfants à l’aute
                                  Mais sur la foi d’un songe. Dans le sang d’un enfant voulez-vous qu’on se plonge ? Vous ne
s le vulgaire obscur si le sort l’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ? Est-ce aux rois à garder cette l
s les temps de colère, Couvrant d’un zèle faux votre ressentiment, Le sang à votre gré coule trop lentement ! Vous m’avez co
blesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup hardi
 : David m’est en horreur ; et les fils de ce roi, Quoique nés de mon sang , sont étrangers pour moi. JOSABETH. Tout vous a r
des profanes yeux, Ce formidable amas de lances et d’épées675 Qui du sang philistin jadis furent trempées, Et que David vai
s puissiez-vous être unis680 ! JOSABETH, à Joas. Vous savez donc quel sang vous a donné la vie ? JOAS. Et je sais quelle mai
vois d’Ochozias et le port et le geste682 ; Tout me retrace enfin un sang que je déteste. David, David triomphe ; Achab seu
flatte, j’espère Qu’indocile à ton joug, fatigué de ta loi, Fidèle au sang d’Achab qu’il a reçu de moi, Conforme à son aïeul
andonne. Ah, seigneur ! dissipez mon trouble et ma terreur : Tout mon sang s’est glacé jusqu’au fond de mon cœur696 ? RHADAM
onté, Même en me pardonnant, tient de ma cruauté. N’épargne point mon sang , cher objet que j’adore : Prive-moi du bonheur de
t-il, pour t’en presser, embrasser tes genoux ? Songe au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques à mon amour, tout ve
t donc mon crime ? Me serais-je mépris au choix de la victime ? Ou le sang des Romains est-il si précieux Qu’on n’en puisse
Je ne sais, mais sa mort m’alarme et m’inquiète. Quand j’ai versé le sang de ce fier ennemi, Tout le mien s’est ému ; j’ai
main terrible, Devenu tout à coup à sa perte insensible, Avare de mon sang quand je versais le sien, Aux dépens de ses jours
             Grands dieux ! qu’ai-je entendu ? Mithridate ! ah ! quel sang ai-je donc répandu ? Malheureux que je suis ! pui
c’est lui, quel crime ai-je commis ! Nature, ah ! venge-toi, c’est le sang de mon fils. RHADAMISTE. La soif que votre cœur a
quand votre main vous immolait un traître, De n’avoir point versé le sang qui m’a fait naître703 ; Que la nature ait pu, tr
ieux cependant éloignez-vous tous deux : De mes transports jaloux mon sang doit se défendre ; Fuyez, n’exposez plus un père
t nous, de ces climats destructeurs implacables, Nous, et d’or et de sang toujours insatiables713, Déserteurs de ces lois q
Nous égorgeons ce peuple au lieu de le gagner : Par nous tout est en sang , par nous tout est en poudre714 ; Et nous n’avons
rtune a livrées ? Prétendez-vous, mon fils, cimenter ces liens Par le sang répandu de ses concitoyens ? Ou bien attendez-vou
ns ton trépas. La main, la même main qui t’a rendu ton père, Dans ton sang odieux pourrait venger la terre ; Et j’aurais les
trépas heureux, De la nécessité de vous trahir tous deux ? Gusman, du sang des miens ta main déjà rougie Frémira moins qu’un
veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ! Viens, vois couler mon sang , puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir
l. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla,
s atomes vivants, des muscles, des nerfs, des veines, des artères, du sang … » 104. C’est-à-dire, de cet atome en raccourci
r l’histoire universelle, part. III, c. 1, de cette ville, enivrée du sang des martyrs. 164. Cette pensée rappelle des cons
ité : J’ai vu la vérité, je la suis, je l’embrasse. 423. Mais le sang de Polyeucte sera doublement fécond : ce n’est pa
tent vos sacrifices, Vos offrandes et vos troupeaux ? Dieu boit-il le sang des génisses, Mange-t-il la chair des taureaux ?
6. Déjà Racine, dans Phèdre, V, 6 : Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. 697. Voltaire a dit après Crébil
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ssez passable ; mais ce temps-là est passé pour moi ; il me faut suer sang et eau pour faire quelque chose qui mérite de vou
ez y assister. Ce qui ne serait pas permis après avoir fait couler le sang d’un seul innocent, peut-il l’être, lorsqu’on en
rt de la mêlée, les héros tombent à ses pieds, il flaire des flots de sang , il respire le carnage, ses naseaux soufflent la
is oublier que vous êtes ce grand connétable, ce prince du plus noble sang qu’il y ait dans le monde, et qui travaille à déc
t le moindre mot remplirait ton âme d’horreur, et glacerait ton jeune sang dans tes veines ; tes yeux étincelants comme l’as
du à terre, malgré ses griffes qui la déchirent et font ruisseler son sang . Des gens armés accourent de toutes parts, et le
crimes encor épouvantaient la terre ; Marchant sur des débris, et de sang tout couverts, Ils se traînaient au bruit des arm
ons au vol sombre et puissant Crevèrent coup sur coup leurs nuages de sang Que l’homme ne sachant où rattacher sa vie, Au se
s’embarquent avec un excellent dîner ; dix ou onze vomissent jusqu’au sang avant d’arriver au lieu du festin, et le douzième
mon père ; C’est celui que plus tard moi-même en un grand jour Au pur sang d’un martyr je teignis à mon tour. De Lamartine.
ne, l’ animal, les flèches, les cailloux, les lambeaux de pourpre, le sang , l’écume . Cette accumulation pressée pousse les
t. Pour moi, je reçois volontiers la mort, si, dans l’effusion de mon sang , l’Église peut trouver la paix et la liberté. » O
is Jeanne modéra leur emportement et, toujours avare de l’effusion du sang , elle leur dit : « Laissez aller les Anglais, et
il est ému sur le sort de deux Spartiates qui lui étaient unis par le sang et l’amitié : il donne au premier une lettre, au
de Dieu ; je ne veux point en profaner la sainteté par l’effusion du sang  ; abandonnez ses murs, et je vous livrerai une pa
nquise quatre-vingt-quatre ans auparavant, et qui avait coûté tant de sang à l’Europe, tomba au pouvoir des infidèles. Salad
adiateur cependant, sentant ses forces faiblir et s’en aller avec son sang , sous les griffes tenaces, redoublait d’efforts p
n son qui s’échappa de sa gorge longtemps étreinte, avec des flots de sang et d’écume. Se relevant alors tout-à-coup à moiti
oi. À cet instant fatal le dernier de nos princes, L’honneur de notre sang , l’espoir de nos provinces, Ménécée, en un mot, d
nées, Par qui vous allez voir vos misères bornées. Je suis le dernier sang de vos rois descendu, Qui par l’ordre des dieux d
escendu, Qui par l’ordre des dieux doit être répandu. Recevez donc ce sang que ma main va répandre ; Et recevez la paix où v
uent une seconde fois avec le fer, et l’un et l’autre le teint de son sang . Fatigués enfin et hors d’haleine, tous deux s’él
front des astres de la nuit. Tancrède voit son ennemi baigné dans son sang , lui-même est à peine blessé ; son orgueil s’en a
uels tristes exploits ! quelle funeste victoire ! Chaque goutte de ce sang que tu vois couler, tes yeux la paieront d’un tor
sein de la pointe de son épée. Le fer s’y enfonce et s’abreuve de son sang  ; son habit en est inondé : elle se sent mourir ;
e beauté à la fois douce et majestueuse que l’on voit briller dans le sang milanais. Sa démarche était pénible, mais non cha
n l’entraîne : Tout se révèle ; et l’échafaud vengeur Apaise enfin le sang du voyageur. Reposons-nous sous la feuille du chê
mêmes et prêts à s’élancer sur lui. Son courage épuisé succombe ; son sang se glace de frayeur ; à peine il ose respirer. S’
otesta qu’il aimerait mieux perdre mille fois la vie que de verser le sang d’un Abenaky. Le sauvage mit ses deux mains sur s
plus de dix lieues à la ronde. Les paysans l’appelaient la pierre de sang . Autrefois elle avait été placée debout, comme to
un mort ! Prenons cet horrible crâne, asseyons-nous sur la pierre de sang , en le tenant entre nos mains, forçons-le à nous
int de moments à perdre ; une nouvelle décision est prise. Hodoul, le sang glacé dans les veines, se couvre le visage de ses
, A de ce grand héros termine les exploits ? Enfin, las et couvert de sang et de poussière, Il s’était fait de morts une nob
thridate. Mais lui : « C’en est assez, m’a-t-il dit, cher Arbate ; Le sang et ta fureur m’emporte trop avant. Ne livrons pas
el il lui perce le flanc. D’Aumale est renversé dans les flots de son sang . Il tombe, et de l’Enfer tous les monstres frémir
traînant par la main La faim qui se déchire et se ronge le sein. Son sang , à ces pensers, s’arrête dans ses veines. Et quel
t entre eux. Le plus jeune saisit un verre, le plonge dans la mare de sang qui inondait le pavé, le retire rempli d’une affr
elle l’approche de ses lèvres : mais son cœur se soulève à l’odeur du sang humain : elle maîtrise cependant un mouvement d’h
même temps, le cadavre parut trembler d’un mouvement convulsif et un sang pur et vermeil coula de sa blessure. Le jeune hom
che brilla dans l’air, et retomba aussitôt avec bruit. Un ruisseau de sang jaillit jusque sur l’estrade, et se confondit ave
r le pavé rougi, roula jusqu’aux pieds de Charles, qu’elle teignit de sang . Jusqu’à ce moment, la surprise l’avait rendu mue
tôme lui répondit lentement et d’un ton solennel : « Charles roi ! ce sang ne coulera pas sous ton règne… (ici la voix devin
devint moins distincte) ; mais cinq règnes après, malheur, malheur au sang de Wasa ! » Alors les formes des nombreux personn
nviron dix minutes. Les draperies noires, à tête coupée, les flots de sang qui teignaient le plancher, tout avait disparu av
ssemblaient plutôt à des statues de fer qu’à des êtres de chair et de sang . Le silence de l’attente devint alors général ; o
ès-aimable douleur, lorsqu’il s’y représente son cher Sauveur suer le sang en cette extreme agonie qu’il y souffroit ; puis
temple de suite comme on lève la croix et le crucifie en l’air, et le sang qui ruisselle de tous les endroits de son divin c
il va le suivant, jetant une mer de larmes sur les lieux détrempez du sang de son rédempteur ; il entre dans le sépulchre et
âleur mortelle, s’était couvert du pourpre le plus foncé, comme si le sang de son corps y eût reflué. Le héraut, voyant les
mi, qui allait la frapper de nouveau, et il tomba lui-même couvert de sang . Alors, sans se relever, elle se traîna près de l
de l’Europe, pouvait prétendre à tout ; il se fit bénédictin. Mais du sang dont il était, et savant comme il avait su le dev
Erox, qui de son maître a servi tous les crimes, Erox, qui dans son sang voit ce monstre nager. Erox, répété appelle l’a
on sur l’action qu’il va faire ; —  servir les crimes, nager dans son sang , sont deux métaphores dont les termes de compara
s en nombre ils auraient aussi fait triompher le christianisme par le sang de leurs ennemis, élevé la croix victorieuse sur
hrétiens ? mais où sont les persécutions que vous voulez souffrir, le sang que vous voulez donner pour mériter ce nom glorie
s ! Réjouissez-vous donc d’être nés dans des jours d’affliction et de sang . Mourez sans résistance. Apprenez aux générations
ce nouvelle, Mais une reine esclave au mépris de ses droits ; Mais le sang de Henri, la fille de leurs rois. Demain entrez d
e inconnue, Frappe, étonne, confonde un despote orgueilleux. De notre sang versé va sortir, en ces lieux, Une leçon sublime 
sauvages, vous pouvez leur livrer la guerre et vous abreuver de leur sang . Mais moi, je suis un homme innocent et paisible
ême de vos époux. Voulez-vous dévorer la chair de votre ami, boire le sang de votre frère ? » MARMONTEL. N° 240.— Servil
qui se défend courageusement, sans qu’il y ait de part et d’autre du sang répandu ? Quelle divinité s’est engagée envers le
comme elle peignent l’amour et la douleur ! Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. Voici un premier effe
pour abjurer son erreur, sa fille coupable doit avant tout songer au sang dont elle est issue ; elle ne sait point encore q
r au sang dont elle est issue ; elle ne sait point encore quel est ce sang . Lusignan va le lui faire sentir. C’est le sang
encore quel est ce sang. Lusignan va le lui faire sentir. C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ;    C’es
C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ;    C’est le sang des héros défenseurs de ma loi. C’est le sang de
mme moi ;    C’est le sang des héros défenseurs de ma loi. C’est le sang des martyrs. Elle a dû comprendre à cette énergi
rtyrs. Elle a dû comprendre à cette énergique répétition : c’est le sang , que c’est une chose sacrée qui ne peut souffrir
t le sien, elle ne peut le renier, il est, si j’ose le dire, dans son sang , et pourtant elle le trahit, elle le blasphème .
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Zaïre a dû comprendre à ce
es preuves des torts de Zaïre consistent en ce qu’elle est issue d’un sang si noble, qu’il lui était défend ; de l’oublier,
nable.    Or, tu as commis un crime abominable, car tu as souillé ton sang , outragé ton père, ta mère, et renié ton Dieu là
fille coupable ; la prudence : il est incapable de la tromper car le sang des rois, des héros, des martyrs, coule dans ses
ible effet de suspension ! Comment l’auditeur ne sentirait-il pas son sang se glacer dans ses veines, puisque l’orateur lui-
le décharge met les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que ce grand prince
duquel fume encore la foudre qui l’a frappé ; que je fasse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux le
uelque chose de plus précieux sur la terre que cette portion de votre sang , qui la première vous produisit vous-même à vous
moi mon trésor et mon appui, rendez à mes ancêtres l’héritier de leur sang et de leurs vertus, rendez à la patrie une famill
mbrasse avec chaleur que cette portion de la patrie, que les liens du sang rapprochent le plus près de son cœur et de sa ten
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
d’une obsession. Tout ce qu’il entend, tout ce qu’il voit demande du sang , depuis sa sœur, cette Électre implacable dont le
le. Elle l’ouvrit et en tira une chemise couverte de larges taches de sang . « Voici la chemise de votre père, Orso. » Et ell
i semblait entendre un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du sang , et du sang innocent. Je n’essayerai pas de rendr
ntendre un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du sang, et du sang innocent. Je n’essayerai pas de rendre les sensat
21 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
n’ait gagné des places ou des batailles ; s’ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la
u (l’Église), qui, à l’imitation de son époux, sait bien répandre son sang pour les autres, mais non pas répandre pour elle
ien pur et bien innocent ; et néanmoins l’Église abhorre tellement le sang , qu’elle juge encore incapables du ministère de s
tience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, semblable à un vin fumeux, ne
té qui fait des voleurs sans dérober et des meurtriers sans verser de sang . Tous les saints Pères disent d’un commun accord
reste, remarque saint Augustin169, convertis par l’efficacité du même sang qu’ils avaient répandu : Ipso redempti sanguine q
de la vérité, dont ils furent les martyrs jusqu’à l’effusion de leur sang . Ce n’est pas tout ; car si ces miracles étaient
 ? et quand nous convertira-t-il, si ce n’est en ce grand jour où son sang coule avec abondance pour notre salut et notre sa
n’entendent aucune raison, et où, pour la bienséance, il y a enfin du sang répandu, et quelque malheureux à qui il en coûte
. Invoquez-le avec confiance dans vos besoins ; souvenez-vous que son sang coule dans vos veines, et que l’esprit de foi qui
en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome païenne et enivrée du sang des martyrs : il leur lâche la bride, et le monde
Sauveur. Ils viennent, non pour enlever les richesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et
chesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste… Par ces hommes
èle après lequel nous soupirons en vain. Cette terre était arrosée du sang des martyrs : elle exhalait le parfum des vierges
erche à s’entre-détruire, se détruit en effet ; et après ces jours de sang et de carnage, lorsque la fumée de la gloire s’es
contraire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang  ; sa fureur n’a d’autres intervalles que ceux du
s sur ses jambes, la tête nue, les yeux hagards, la langue couleur de sang , toujours hors de la gueule, n’a que les caractèr
’elle veut les défendre. Que ne l’eût-il à l’excès, cette soif de son sang , et ne pût-il380 l’éteindre qu’en détruisant, dès
Et perdez-vous encor le temps avec des femmes478 ? Prêts à verser du sang , regardez-vous des pleurs ? Fuyez, et laissez-les
n’est point sujette, ou mon fils est sans vie : Je connais mieux mon sang , il sait mieux son devoir. JULIE. Mille de nos re
x gris ; Et c’était de sa vie un assez digne prix. Il est de tout son sang comptable à sa patrie, Chaque goutte épargnée a s
u’avant ce jour fini, ces mains, ces propres mains, Laveront dans son sang la honte des Romains. SABINE. Suivons-le promptem
le nom d’homme à qui n’a rien d’humain, À ce tigre altéré de tout le sang romain. Combien pour le répandre a-t-il formé de
s peins dans le meurtre à l’envi triomphants. « Rome entière noyée au sang de ses enfants : « Les uns assassinés dans les pl
« Ainsi d’un coup mortel la victime frappée « Fera voir si je suis du sang du grand Pompée : « Faites voir, après moi, si vo
tu veux qu’on t’épargne, et n’as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné, De combien506 ont rougi
ns l’assassin, proscrivons les complices.     Mais quoi ! toujours du sang , et toujours des supplices ! Ma cruauté se lasse,
ne hydre trop fertile ; Une tête coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus mau
ais quitte du moins la vie avec éclat ; Éteins-en le flambeau dans le sang de l’ingrat, À toi-même en mourant immole ce perf
or quand tu me pus connaître ; Et l’inclination jamais n’a démenti Ce sang qui t’avait fait du contraire parti. Autant que t
s Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, À ceux qui de leur sang m’ont acheté l’empire, Et qui m’ont conservé le j
Et tant d’autres enfin, de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images, Quittent le noble orgueil
os de leur sang sont les vives images, Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règne
ons démentent votre rang ; Je n’y vois rien d’auguste et digne de mon sang  ; J’y cherche Ladislas et ne le puis connaître :
us père : En vous abandonnant à la rigueur des lois, Au mépris de mon sang je maintiendrai mes droits546. La Fontaine5
assemblage, Un esprit composé d’atomes plus bourgeois ? Et de ce même sang se peut-il que je sois ? Je me veux mal de mort62
erruptions :) Quoi ! sans respecter votre rang, Elle se prend à votre sang … PHILAMINTE, ARMANDE ET BÉLISE. Ah ! TRISSOTIN. E
s États         Troublent l’heureuse harmonie.         Sa fureur, de sang avide,         Poursuit partout l’innocent.      
arbare et mensonger.         Il est temps que tu t’éveilles : Dans le sang innocent ta main va se plonger,         Pendant q
fait enlever la sœur ! Ne tient-il qu’à marquer de cette ignominie Le sang de mes aïeux qui brille dans Junie ? De quoi l’ac
porte avec elle Peuvent de son époux faire un prince rebelle ; Que le sang de César ne se doit allier Qu’à ceux à qui César
Elle choisit Tibère adopté par Auguste ; Et le jeune Agrippa, de son sang descendu, Se vit exclu du rang vainement prétendu
ous-même, sans frémir avez-vous pu l’entendre ? Songez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les cœu
ime734, Soutenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés735. Britannicus mourant exc
n passage. » Tels étaient vos plaisirs. Quel changement, ô dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour, il
e776,             Arma toute la terre Pour laver ce forfait dans leur sang criminel. Comme un torrent fougueux, qui, du hau
nnés. Il est temps de venger votre commune injure ; Éteignez dans le sang d’un ennemi parjure Du nom que vous portez l’oppr
’éclat ne soutiennent le rang, Il traite avec dédain le plus illustre sang . Mesurant les égards aux dons de la fortune, Le m
ses biens, dans son rang, Enfin dans tout l’éclat qui doit suivre mon sang . J’en reçois la nouvelle ; et ma joie est extrême
rtune est une preuve sûre. Grâce au ciel, votre sœur est digne de son sang  : Sa vertu, plus que moi, la remet dans son rang.
is. MÉROPE. Un meurtre ! un inconnu ! Qu’a-t-il fait, Euryclès ? Quel sang a-t-il versé ? Vous me glacez de crainte. EURYCLÈ
Approche, malheureux, et dissipe tes craintes. Réponds-moi : de quel sang tes mains sont-elles teintes ? ÉGISTHE. Ô reine,
propres fureurs ont conduit à la mort. MÉROPE. D’un jeune homme ! Mon sang s’est glacé dans mes veines. Ah !… T’était-il con
sin. Et moi, je l’avoûrai, de mon sort incertain824, Ignorant de quel sang j’avais rougi la terre, Craignant d’être puni d’u
rice : Qui peut avoir sitôt lassé votre justice ? Et quel est donc ce sang qu’a versé mon erreur ? Quel nouvel intérêt vous
e : Que j’en suis attendri ? j’aurais voulu cent fois Racheter de mon sang l’état où je la vois. MÉROPE. Le cruel ! à quel p
e, vengez-vous ; et vengez à la fois826 Les lois et la nature, et le sang de nos rois. ÉGISTHE. À la cour de ces rois telle
ouverte, En le reconnaissant vous assurez sa perte. Malgré la voix du sang , feignez, dissimulez : Le crime est sur le trône,
oici devant vous. Votre intérêt m’anime. Vengez-vous, baignez-vous au sang du criminel ; Et sur son corps sanglant je vous m
. Ah, dieux ! ÉGISTHE, à Polyphonte.                     Tu vends mon sang à l’hymen de la reine ; Ma vie est peu de chose,
ure. Ce n’est pas aux tyrans à sentir la nature ; Ton cœur, nourri de sang , n’en peut être frappé : Oui, c’est mon fils, te
funeste ; Sauvez le fils : je puis oublier tout le reste ; Sauvez le sang des dieux et de vos souverains ; Il est seul, san
ité, Pour avoir, comme moi, vaincu l’adversité. S’il m’a transmis son sang , j’en aurai le courage : Mourir digne de vous, vo
e vous, voilà mon héritage. Cessez de le prier, cessez de démentir Le sang des demi-dieux dont on me fait sortir. La reine
» Érox, qui de son maître a servi tous les crimes, Érox, qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie et pe
le jette sans vie. Le tyran se relève : il blesse le héros ; De leur sang confondu j’ai vu couler les flots. Déjà la garde
. Vous eussiez vu soudain les autels renversés, Dans des ruisseaux de sang leurs débris dispersés ; Les enfants écrasés dans
Messène, il usurpait mon rang ; Il m’offrait une main fumante de mon sang . (En courant vers Égisthe, qui arrive la hache à
s voyez, vainqueur de Polyphonte, C’est le fils de vos rois, c’est le sang de Cresphonte, C’est le mien, c’est le seul qui r
nce : « Sa gloire (celle du roi conquérant) sera toujours souillée de sang  : quelque insensé chantera peut-être ses victoire
a tout craindre., Cf. Cicéron, de Off., II, 7. 506. De fleuves de sang , faut-il sous-entendre : ce qui est un peu forcé.
raison, etc. Ainsi Corneille fait dire à Chimène, Le Cid, II, 8 : Au sang de ses sujets un roi doit la justice. 529. Ce
ns la suffisance de celui-ci un vice pour ainsi dire transmis avec le sang , et contribue par là à excuser un personnage qui
22 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
è gravantur. Æn., IX, 434. Il se roule dans les bras de la mort, un sang virginal inonde ses beaux membres, sa tête appesa
par cette première coupe : Volvitur Euryalus letho ; c’est ensuite le sang qui jaillit de sa blessure et qui inonde ses beau
i commence le premier vers, est choisie avec goût ; elle a rapport au sang qui jaillit du cœur d’ Euryale. Ces mots languesc
écumante. Déjà ils atteignent le rivage ; les yeux ardents, rouges de sang et de feu, ils font vibrer leur triple dard dans
ement de la mer ; c’est l’ardeur de leurs regards pleins de feu et de sang , la vibration rapide de leurs langues, leurs siff
dresse dans l’air. Virgile nous montre ensuite leurs crêtes rouges de sang  ; chose extraordinaire, et signe visible de la cr
ressions ! Il semble voir l’ardeur de ces regards pleins de feu et de sang , la vibration rapide de ces langues au triple dar
exsangues, de ex, qui marque ici la privation, l’absence, et sanguis, sang , c’est-à-dire n’ayant plus de sang dans les veine
privation, l’absence, et sanguis, sang, c’est-à-dire n’ayant plus de sang dans les veines, ou pâles d’effroi. C'est qu’en e
es, ou pâles d’effroi. C'est qu’en effet, dans une grande frayeur, le sang s’éloigne des parties extrêmes, et se concentre v
nt de toutes ses forces contre ces effroyables nœuds, tout couvert de sang et du poison de ces monstres ; il semble entendre
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
Aminadab, roi de Syrie, l’an 898 avant J.-C. Les chiens léchèrent le sang qui coulait de ses blessures. Achille, roi de la
harangua le peuple, en lui montrant la robe du mort encore teinte de sang , et excita une sédition contre ses meurtriers. On
et formèrent avec Lépide ce fameux triumvirat qui fit couler tant de sang , et taillèrent en pièces l’armée de la république
t des incisions avec des couteaux et des lancettes, jusqu’à ce que le sang coulât. Les Israélites lui dressèrent souvent des
étrangers, après lui avoir ôté ses habits, qu’ils trempèrent dans le sang d’un chevreau, et qu’ils envoyèrent à leur père,
mœurs corrompues le précipitèrent dans ces erreurs, qui inondèrent de sang l’Allemagne et la France. Il était né à Islèbe, d
ême de crimes jusqu’alors inouïs : c’était une bête féroce altérée de sang . Après le règne le plus dur et le plus tyrannique
olennel dans l’église cathédrale de Paris, comme au premier prince du sang , et voulut qu’il fût enterré dans le tombeau de n
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de ving
, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi : C’est
s. C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi : C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang
omme moi : C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs… Voltaire, Zaïre. Ambo florentes
rit, le cœur, le mérite, le rang, La vertu, la valeur, la dignité, le sang … Ces deux figures donnent de l’agrément au disco
. Les deux suivantes sont réellement gigantesques : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre. Corneille. Arbres dépou
orce. Exemple : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils ass
a-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ? 233. Faites connaître l’antéoccup
? Que dis-je ? votre vie, Esther, est-elle à vous ? N’est-elle pas au sang dont vous êtes issue ? N’est-elle pas à Dieu dont
à fait ou ce qu’il veut faire encore. Thyeste, après avoir reconnu le sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée
ombattaient seulement pour le choix des tyrans… Rome entière noyée au sang de ses enfants. Corneille. L’hyperbole suivante
ans l’hérésie : M. de Turenne sortait de cette maison qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, et qui a donné
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
de ce grand espace qui était dédié aux plaisirs du peuple2, et où le sang des martyrs a été souvent mêlé avec celui des cri
3, et sans rien donner à la licence de la rhétorique, si c’eût été le sang d’autrui, et non pas le leur, ils n’en eussent pa
Le corps s’est trouvé entier dans la dissipation5 de ses membres. Le sang des martyrs a été fertile, et la persécution a pe
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
crime ; Soutenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés. Britannicus mourant excite
n passage ». Tels étaient vos plaisirs. Quel changement, ô Dieux ? Le sang le plus abject vous était précieux. Un jour, il m
consumé tant de tiges si florissantes. Nouveau Joasa, unique reste du sang de David, arraché aux débris de son auguste maiso
es ? Il appelle l’évêque de Fréjus, et lui remet les destinées de son sang et de son royaume. » III. Du Genre sublim
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
i eût encore illustré ses annales. La terre stérile sous les flots de sang qui l’inondent devient cruelle et barbare comme l
r ? Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Le sang de nos rois c
vos sacrifices ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Le sang de nos rois crie et n’est point écouté. Rompez, r
. Sylla voulut le contenir et même le réprimer. Marius le vengea : le sang coula de tous côtés ; les proscriptions se multip
plaintives de morts et de mourants, et ses Cent vagues fugitives d’un sang impétueux. Corneille, dans la tragédie de Nicomèd
e, acte III, sc. Ire a dit : Des montagnes de morts, des rivières de sang . Et dans le Cid : Nous les pressons sur l’eau,
les pressons sur terre. Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang . J.-B. Rousseau a également employé de ces viole
ruel lion, reviens, je te veux adorer. S’il faut que ma déesse en ton sang se confonde. Je te tiens pour l’autel le plus sac
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
rmellement. C’est ainsi que Fléchier, après avoir loué la noblesse du sang dont sortait M. de Turenne, ajoute sur-le-champ :
érésie des derniers temps l’avait infectée ; il recevait avec ce beau sang des principes d’erreur et de mensonge et parmi se
s duquel fume encor la foudre qui l’a frappé ; que je fasse crier son sang comme celui d’Abel ; que je rassemble à vos yeux
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
ses blanches bergeries ; Hérissé, l’oiseau part, et fait pleuvoir le sang , Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend
Ses boulets enchaînés fauchaient des mâts énormes, Faisaient voler le sang , la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans le b
e étincelle a relui dans leur cendre. C’est en vain que d’eux tous le sang m’a fait descendre ; Si j’écris leur histoire, il
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
voir de l’exemple : je suis assez heureuse pour le trouver dans notre sang . De tels exemples sont, comme vous savez, des com
uée, s’ils en ont un. On donne le titre de Monseigneur aux Princes du Sang , aux Cardinaux, aux Évêques, au Chancelier, au Ga
rs fils et petits-fils, celui d’altesse royale. Les autres princes du sang ont celui d’altesse sérénissime. On dit, votre ém
ou de leur terre, ou de leur charge, etc. Les lettres à un prince du sang ont cette adresse : À son altesse sérénissime Mon
31 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
able de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là, on lui dresse une pompe
ous par ses assistances, par ses conseils, par son exemple ; voilà ce sang de votre peuple qu’il a tant de fois épargné, voi
voilà ce sang de votre peuple qu’il a tant de fois épargné, voilà ce sang qu’il a si généreusement répandu pour vous ; et p
généreusement répandu pour vous ; et pour dire encore plus, voilà ce sang que Jésus-Christ a versé pour lui. Autre exemple
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
s duquel fume encore la foudre qui l’a frappé, que je fasse crier son sang comme celui d’Abel3, et que j’expose à vos yeux l
able de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là on lui dresse une pompe
ffet. 2. Exemple célèbre d’inversion produisant un bel effet. 3. Le sang de Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué
33 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
Ils abordent ensemble, ils s’élancent des mers ; Leurs yeux rouges de sang lancent d’affreux éclairs, Et les rapides dards d
arrache de son flanc D’affreux lambeaux suivis de longs ruisseaux de sang . Leur père accourt : tous deux à son tour le sais
Dépasse encor son front de sa crête orgueilleuse. Lui, dégouttant de sang , souillé de noirs poisons, Qui du bandeau sacré p
Et tel qu’après son char la victoire inhumaine, Noir de poudre et de sang , le traîna sur l’arène. Je vois ses pieds encore
sur leurs vaisseaux la flamme vengeresse. Combien il est changé ! le sang de toutes parts Souillait sa barbe épaisse et ses
re lorsqu’on apprit que les Goths avaient pris l’offensive, et que le sang coulait déjà à l’aile droite : la cavalerie était
sur leur poitrine, et teinte d’une liqueur rouge, est semblable à du sang et à du feu. La plupart ne laissent croître leur
r les Gaules. La rage s’empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang , la main frémit sur l’épée. Les chevaux se cabren
sance Longtemps après ces jours à jamais détestés, Après ces jours de sang et de calamités, Où je vis sous le joug de nos ba
morts entassés, Terrible, et d’une main reprenant cette épée Dans le sang infidèle à tout moment trempée, Et de l’autre à n
vorante            Parcourt les airs épouvantés. Ces astres teints de sang , et cette horrible guerre            Des vents éc
Qui vendit sa patrie en un jour de combat. Ces juges trafiquaient du sang de l’innocence            Avec ses fiers persécut
hanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier ? Suspendrons-nous l’amant
t, d’où l’orgueil est absent, Ma mère ! et vous m’avez donné de votre sang Plus qu’un enfant jamais n’en reçut de la sienne.
vent d’oubli doit emporter demain ; C’est jeter dans les flots le pur sang de mes veines. C’est que votre pensée est en moi
traînés, Vous tombiez satisfaits dans une autre espérance. T Trop de sang , trop de pleurs ont inondé la France ; De ces ple
p de sang, trop de pleurs ont inondé la France ; De ces pleurs, de ce sang , un homme est héritier ! Aujourd’hui dans un homm
mme tous les autres animaux, sa famille, son espèce et son rang ; son sang est pur ; et quoique sa noblesse soit moins illus
contraire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang  ; sa fureur n’a d’autres intervalles que ceux du
ments du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les artères vont, le sang circule, les esprits coulent, toutes les parties
de ses mouvements, d’où dépendent tous les autres, la distribution du sang et des esprits, les effets différents de la respi
pourquoi la bile, pourquoi les autres humeurs. Qui voudra dire que le sang n’est pas fait pour nourrir l’animal ? que l’esto
ndes ne sont pas faits pour préparer par la digestion la formation du sang  ? que les artères et les veines ne sont pas faite
montré son adresse ; Ne pourrai-je, en fuyant un indigne repos, D’un sang plus glorieux teindre mes javelots ? Vous n’aviez
répandre Des pleurs que vous arrache un intérêt si tendre. Pleurez ce sang , pleurez ; ou plutôt, sans pâlir, Considérez l’ho
e Minerve guerrière, Je recouvre mes biens et rentre en ma maison, Le sang de mes chevreaux, teindra votre gazon. Ponsard
ais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cr
ils à quel point tu chérissais le père. » Et je puis voir répandre un sang si précieux ? Et je laisse avec lui périr tous se
s ? Et perdez-vous encor le temps avec des femmes ? Prêts à verser du sang , regardez-vous des pleurs ? Fuyez, et laissez-les
n’est point sujette, ou mon fils est sans vie : Je connais mieux mon sang , il sait mieux son devoir. Julie. Mille, de nos r
ux gris, Et c’était de sa vie un assez digne prix. Il est de tout son sang comptable à sa patrie ; Chaque goutte épargnée a
borne, et cet illustre rang, Qui m’a jadis coûté tant de peine et de sang , Enfin tout ce qu’adore en ma haute fortune D’un
n, et son trépas fut juste, Et vous devez aux dieux compte de tout le sang Dont vous l’avez vengé pour monter à son rang. N’
ver L’empire où sa vertu l’a fait seule arriver, Et qu’au prix de son sang , au péril de sa tête, Il a fait de l’État une jus
. Les changements d’État que fait l’ordre céleste Ne coûtent point de sang , n’ont rien qui soit funeste. Cinna. C’est un ord
       Cette ardeur que dans les yeux je porte, Sais-tu que c’est son sang  ? le sais-tu ? Le Comte.                         
ssance de l’âge. Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras,
ir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir. Aux dépens de mon sang satisfaites Chimène : Je n’y résiste point, je co
c attentat. En ce point seulement à Danton il ressemble, Qu’auprès du sang versé l’un ni l’autre ne tremble. Ignorant tous l
main allait me caressant, De son cher petit front l’autre essuyait le sang … Béni soit Dieu qui rend mon fils à ma vieillesse
es et leurs mères, les épouses qui avaient trempé leurs mains dans le sang de leurs époux, les traîtres qui avaient livré le
l court, la face plate, la peau noire, les yeux glauques et veinés de sang , les oreilles velues et sourdes, toujours plein d
ormidable, devant laquelle s’étaient humiliés les princes souillés du sang des peuples ; tribune pacifique et tutélaire, qui
, nous restons ; toi seule es ma famille Et tu me quitterais, toi mon sang , toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi : Dieu vo
ur le repas du soir qu’on épuise les eaux :     Toi, Lamprakis, digne sang d’un héros, Fils de mon frère, approche et sois l
34 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
’est vous, oui c’est vousmêmes qui vous êtes souillés dernièrement du sang de Perdiccas, vous qui avez formé contre Antipate
t puissant ne leur eût enlevé la raison, pour qu’ils expient par leur sang versé les méfaits et les crimes dont ils sont cha
les plaines que vous avez sous les yeux doivent être arrosées de leur sang , couvertes de leurs cadavres. » Ibidem. V. A
crifice à Minerve. On dresse deux autels de gazon : l’encens fume, le sang des victimes coule. Télémaque pousse des soupirs
vous était réservée, après avoir reçu tant de blessures, versé votre sang , affronté la mort et passé les hivers au pied des
remède, voilà notre devoir. Montrez donc que vous êtes issus du noble sang des Goths, et que la situation ritique où nous so
Cornélie, mère des Gracques, à son second fils Caïus Gracchus. Le sang d’un citoyen romain a coulé sur les degrés du Cap
rs, si vous avez conservé une énergie digne du caractère romain et du sang de vos ancêtres, ne considérez pas en quel lieu v
s, que vous deveniez des meurtriers, que vous rougissiez vos mains du sang d’un citoyen, que dis-je ? du sang d’un empereur,
, que vous rougissiez vos mains du sang d’un citoyen, que dis-je ? du sang d’un empereur, prenez garde que cet acte ne soit
nant que l’ouvrage est fini, maintenant que le peuple qui a versé son sang dans les plaines de Marathon et de Platée peut co
r terre pour la défense de notre père céleste ; allons répandre notre sang pour ce bon pasteur qui nous a sauvés par le sien
pos, sans l’acheter par de cruelles fatigues, en versant des flots de sang et en causant à nos ennemis bien des maux que nou
utilité. Et si tu avais été emporté du champ de bataille, couvert de sang , gémissant comme un simple mortel, toi fils d’un
es voir, victimes expiatoires des calamités publiques, marcher sur le sang des criminels à des supplices plus lents, plus cr
aient s’appesantir sur vous. Eh bien ! moi, je ne répandrai pas votre sang , je ne souillerai pas mes mains comme vous avez s
35 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
x, Et se trainant encor sur la terre humectée, Marque en ruisseaux de sang sa trace ensanglantée. Le blessé, que la mort n’a
, sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang , Des coursiers et des chars brisés dans la carriè
lles, était trainé par trois taureaux dont les genoux dégouttaient de sang , et dont les cornes portaient des lambeaux affreu
au milieu des agneaux égorgés ; sa crinière, humectée d’une rosée de sang , retombe des deux côtés de son cou ; il croise se
e tue les gens que par hasard : c’est celle où l’on se bat au premier sang . « Au premier sang, grand Dieu ! Et qu’en veux-tu
par hasard : c’est celle où l’on se bat au premier sang. « Au premier sang , grand Dieu ! Et qu’en veux-tu faire, de ce premi
« Au premier sang, grand Dieu ! Et qu’en veux-tu faire, de ce premier sang , bêle féroce ? Le veux-tu boire ? « Les plus vail
toute rencontre honnête et juste, ce qui lui est cher, au prix de son sang , il met dans ses démarches cette inébranlable fer
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
angé naguères sous les enseignes de sa patrie, répand sans remords le sang de ses propres concitoyens ; il attend avec avidi
de nos villes, Filent ces jours sereins, ces jours que nous devons Au sang de nos guerriers, aux périls des Bourbons. Couvro
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
e décharge met les nôtres en furie : on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que ce grand prince,
ments du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les artères vont, le sang circule, les esprits coulent, toutes les parties
e ses mouvements, d’où dépendent tous les autres ; la distribution du sang et des esprits ; les effets différents de la resp
oi1, s’il le faut, à ton père et à ta mère ; renonce à la chair et au sang , et dis avec Jésus : « Ne faut-il pas que nous tr
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
— Je coupe ainsi d’un coup les trames qu’on prépare, Et j’épargne le sang dont il faut être avare2. Danton, à Robespierre.
a terrible alors, je vous le jure. Rien n’arrêtera plus l’effusion du sang  ; Moi-même à la régler je serais impuissant. Le p
re où la femme outragée lave l’involontaire souillure dans son propre sang , et où le futur consul, poussant un cri de révolt
u regard pour la lutte à mort à laquelle ils sont préparés. Il y a du sang dans toutes leurs paroles. Danton en a comme le c
39 (1854) Éléments de rhétorique française
nouveau. C’est ainsi qu’après avoir appelé un animal qui s’enivre de sang etjouit d’un carnage inutile, ils auront aussi do
reux d’avoir caché sous la terre la hache rouge, si souvent teinte du sang fraternel. Aujourd’hui, dans ce fort, nous enterr
nt des querelles à l’avenir, et ces termes ambigus qui font couler le sang humain. Sans doute la raison exacte qui forme le
auteurs de nos jours, l’affection qui unit des enfants issus du même sang et nourris du même lait, l’amitié, contrat sacré
ns le vulgaire obscur si le son l’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ? On connaît les paroles de Pilat
onné en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos
el, quand le secours robuste Dont mon corps est étayé En laisse à mon sang aduste Régir la faible moitié, L’autre moitié qui
. Mats, ce qu’il n’eût point fait, la Grèce avec douleur Vous voit du sang troyen relever le malheur, Et, vous laissant touc
es et de services, déja blessé de deux coups, affaibli et perdant son sang , s’écria : Il ne s’agit pas de conserver sa vie,
s disputer ce rang, Sont prêts, pour vous servir, de verser tout leur sang  ; Le seul Agamemnon, refusant la victoire, N’ose
eur sang ; Le seul Agamemnon, refusant la victoire, N’ose d’un peu de sang acheter tant de gloire ; Et, dès le premier pas s
que tout autre, ne sont pas prêts à verser la derniere goutte de leur sang  ; Agamemnon ne refuse point la victoire, et n’a p
de citer. Le seul Agamemnon, refusant la victoire, N’ose d’un peu de sang acheter tant de gloire ! Le sang d’une fille, un
sant la victoire, N’ose d’un peu de sang acheter tant de gloire ! Le sang d’une fille, un peu de sang ! Quelquefois l’orate
peu de sang acheter tant de gloire ! Le sang d’une fille, un peu de sang  ! Quelquefois l’orateur aime à piquer votre curio
ont percé le flanc ; Comblés de ses bienfaits, ils sont teints de son sang . Pour forcer des Romains à ce coup détestable, Sa
esse ? Où sont-il ? ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle
Galilée a inventé le télescope ; Harvey a découvert la circulation du sang . Austére, sévère, rude. On est austère par la ma
r par les mains De ces brigands d’Europe et de ces assassins, Qui, de sang enivrés, de nos trésors avides, De ce monde usurp
ille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui roule dans tes veines : C’est le sang de vin
Songe au moins, songe au sang qui roule dans tes veines : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est l
s : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang
comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs... La répétition des conjonctions co
te, Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné. Si pourtant ce respect, si
a-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux, et dans
ai-je ? où trouverai-je un asile ? Dans le Capitole ? il est teint du sang de mon frère. Dans notre maison ? j’y verrai notr
e décharge met les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que le grand prince,
ore entre la crainte et l’espérance : On ne voit plus que carnage, le sang enivre le soldat. Voyez comme, par cette phrase,
ous montrant ce qui se passe qu’à travers un nuage de poussière et de sang . Ce n’est qu’après nous avoir longtemps tenus en
des tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches. — Le sang enivre le soldat. — Ce grand  prince, ne put voir
lique de Platon, ni même sous les premières lois d’Athènes écrites de sang , ni sous celles de Lacédémone où l’argent et la p
au lieu de se livrer naïvement aux mouvements de son cœur, avait sué sang et eau pour remplir quatre grandes pages de phras
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
ius et à sa faction. Le combat s’engagea sur la place publique, et le sang coula en abondance. Dix mois environ après le ret
i des corps de vos concitoyens, les égouts qui en regorgeaient, et le sang étanché sur la place publique avec des éponges ?
manqué que le dernier coup, le coup qui aurait épuisé le reste de son sang et de sa vie. Prenez-vous-en à Lentidius ; il n’a
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
rimé la tristesse ; Que dans un corps courbé sous un amas de jours Le sang comme à regret semble achever son cours ; Lorsqu’
ifice : Dans un dernier soupir achevant son supplice, Lorsque vide de sang le cœur reste glacé, Son âme s’évapore, et tout l
s nœuds, Deux êtres opposés sont réunis entre eux : De la chair et du sang , le corps, vil assemblage ; L’âme, rayon de Dieu,
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
compagnons, qui leur arrachent de misérables dépouilles couvertes de sang et de fange ; ceux mêmes qui sont secourus, le so
qu’on vit dans les établissements préparés à la hâte pour ce jour de sang . Les ennemis prisonniers et blessés devenaient no
43 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
pes d’enfer qu’éveillait leur passage : Tout leur corps ruisselait de sang  ; de leur visage Tombaient des pleurs amers avec
uisselait de sang ; de leur visage Tombaient des pleurs amers avec ce sang mêlés, Que buvaient à leurs pieds des vers longs
seul souvenir Je sens un froid de mort jusqu’à mon cœur venir, Et mon sang s’arrêter comme en ce jour d’alarmes. Un grand ve
r les rocs, j’entends siffler les dards ; Dans les champs dévastés le sang au loin ruisselle ; Les chars sont heurtés par le
près lui avoir reproché sa tête pelée, son visage pétri de boue et de sang , les monstres et les prodiges de ses débauches, e
tila ! Lois, Forum, dieux, faisceaux, tout croule ; Dans l’ornière de sang tout roule, Tout s’éteint, tout fume. Il fait nui
Mon Dieu, quelle souffrance !… » « Nous devons, dit le vieux, notre sang à la France. C’est notre mère à tous ; elle a bât
n amères... Je serais dégradé ! — Mais c’est trop discourir, Le vieux sang du vilain ne peut se démentir. » Ainsi passait l
be, Sa force et sa vertu renaissent de la tombe. C’est au prix de son sang que la postérité Doit recueillir un jour la saint
xpérience, il en était sorti pour elle un joug de fer et des flots de sang , le joug démocratique de la Convention nationale,
Retrempe, il en est temps, nos glaives émoussés ; Que par toi dans le sang de l’Arabe et du Mède Nos maux soient effacés.
a ? J’appellerai vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans le sang trempe ses mains ? Et je pourrai forcer ma bouche
vons plus de valet qui nous fouaille Et qui se pende à notre cou : Du sang chaud, de la chair, allons, faisons ripaille, Et
s : On ne m’abuse point par des promesses vaines. Tant qu’un reste de sang coulera dans mes veines, Vous deviez à mon sort u
ive, s’il veut, son épouse enlevée ; Qu’il cherche une victoire à mon sang réservée ; Je ne connais Priam, Hélène, ni Paris 
cours, De votre défenseur appuyer le secours. Lui-même de sa main, de sang toute fumante, Il veut entre vos bras remettre so
s dieux. Déjà de traits en l’air s’élevait un nuage ; Déjà coulait le sang , prémices du carnage : Entre les deux partis Calc
r ma voix M’explique son oracle, et m’instruit de son choix. Un autre sang d’Hélène, une autre Iphigénie Sur ce bord immolée
lchas lève le bras : « Arrête, a-t-elle dit, et ne m’approche pas. Le sang de ces héros dont tu me fais descendre Sans tes p
rochain, Prend le sacré couteau, le plonge dans son sein. À peine son sang coule et fait rougir la terre, Les dieux font sur
usage, Le rameau de cyprès d’un lin pur couronné ; Il me montrait le sang dont il était baigné, Et tenait embrassé, plein d
dit-elle ; Réveillez vos fureurs, suivez cet inhumain, À la trace du sang qui coule de sa main ; L’empreinte de ce sang ne
inhumain, À la trace du sang qui coule de sa main ; L’empreinte de ce sang ne peut être lavée ; Rendez-moi, rendez-moi ma vi
cor quand tu me pus connaître, Et l’inclination jamais n’a démenti Ce sang qui t’avait fait du contraire parti : Autant que
s Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, À ceux qui de leur sang m’ont acheté l’empire, Et qui m’ont conservé le j
s Et tant d’autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images, Quittent le noble orgueil
os de leur sang sont les vives images, Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règne
 : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome. Noyons-la dans son sang justement répandu, Brûlons ce Capitole où j’étais
un fer nu s’y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et
rait être mon serviteur. À ma sujétion lorsque je me résigne. Tout le sang de mon père en mes veines s’indigne, Et je ne sai
On attela la France au char de l’ennemi ! Ah ! sire, vous parliez du sang de votre père Qu’en vos veines le joug d’un minis
r. Je coupe ainsi d’un coup les trames qu’on prépare, Et j’épargne te sang dont il faut être avare. DANTON, à Robespierre. T
terrible, alors, je vous le jure. Rien n’arrêtera plus l’effusion du sang  ; Moi-même à la régler je serais impuissant. Le p
dans tes yeux et brise ton accent ; Les persécutions ont enflammé ton sang  ; Les cachots souterrains, qui t’ont prêté leur o
e ; il me reste, en ce corps si chétif, Pour ôter plus d’un masque un sang assez actif. Oui, j’ai vécu trois ans dans les ca
er tout un peuple innocent, Sied-il de marchander quelques gouttes de sang  ? — Par exemple, à quoi donc vous sert la guillot
rie de chair humaine, où nous pourrons à notre gré nous désaltérer de sang . Et savez-vous, citoyens, comment disposent de la
te antique patrie De la moelle des ours et des lions nourrie, Dont le sang toujours jeune, engrais de l’avenir, En coulant s
nséquences, et songez que cette même ville a été autrefois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs ; qu’aux premiers s
s atomes vivants, des muscles, des nerfs, des veines, des artères, du sang  ; dans ce sang, des esprits, des parties rameuses
s, des muscles, des nerfs, des veines, des artères, du sang ; dans ce sang , des esprits, des parties rameuses et des humeurs
rir sous le drapeau ? Mais le soldat fait à la patrie l’aumône de son sang , le prêtre celle de sa parole, de sa pensée, de s
ent à vous faire réciproquement de larges plaies où peut couler votre sang jusqu’à la dernière goutte, sans que vous puissie
obstacle que l’esprit seul ne peut franchir ; il y faut le fer et le sang . » Certes, ces occasions ou ces nécessités d’empl
tience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, semblable à un vin fumeux, ne
44 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux c
atal où vous voyez tout à coup celui que vous aimez qui nage dans son sang et dont les yeux sont fermés par l’éternelle nuit
er devant l’auguste assemblée du peuple, les mains encore fumantes du sang de Clodius, et portant sur son front l’orgueilleu
on fils, au nom de tous les droits les plus sacrés de la nature et du sang , je t’en prie, je t’en conjure, ne va pas commett
s seuls qu’il ait admis : et cette table sacrée, tu veux l’arroser du sang de ton hôte ! Mes prières paternelles ont obtenu
d’ajouter ici quelques pensées : Pourras-tu tremper tes mains dans le sang d’un père ? arracher la vie à celui de qui tu l’a
éraclius, act. I, sc. 3, il fait dire à Pulchérie : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre Que Dieu tient déjà prête à
oudre. Cette expression est outrée et bizarre. La vapeur d’un peu de sang ne peut guère servir à former le tonnerre. Une fi
s mots de bouc, de chien, avec art et avec succès : Ais-je besoin du sang des boucs et des génisses ? I, 1. Dans son sang
: Ais-je besoin du sang des boucs et des génisses ? I, 1. Dans son sang inhumain les chiens désaltérés. Ibid. Les chien
tout dans ces deux vers de Théophile : Le voilà, ce poignard, qui du sang de son maître S’est souillé lâchement ; il en rou
attribuer au sentiment de la honte la rougeur de ce poignard teint de sang , c’est le comble de la folie. La strophe suivante
force156. Lorsque Longepierre, dans sa Médée, a dit sur les liens du sang  : Nœuds tout-puissants, on ne vous rompt jamais,
un profanateur de son propre corps ? A-t-il trempé ses mains dans le sang innocent ? A-t-il fait de la veuve et de l’orphel
et ma voix ne t’a pas glacé d’effroi ? Satisfais ma haine, et que ton sang apaise ma colère. Alors ce vieillard courageux lu
ertu par une seule plainte, tombe en silence. Le meurtrier, arrosé du sang d’un bon citoyen, s’avance la tête haute comme s’
s épargnés : De morts et de mourants cent montagnes plaintives, D’un sang impétueux cent vagues fugitives. Celui qui soupi
r ? (Athalie.) Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assa
ù irai-je ? quel asile me reste-t-il ? Le Capitole ? il est inondé du sang de mon frère. Ma maison ?j’y verrais ma malheureu
ne me reste aucun asile. Le Capitole est le lieu où l’on a répandu le sang de mon frère ma maison est un lieu où je verrais
, 26 : de Orat., III, 53). Fléchier, après avoir vanté la noblesse du sang dont Turenne était sorti, revient sur son idée et
ésie des derniers temps l’avait infectée. Il recevait avec ce beau cc sang des principes d’erreur et de mensonge ; et parmi
isaient-elles le bonheur de vos pères ? Pourquoi soutenir, au prix du sang , des prétentions douteuses sur des peuples qui ne
étaient de marbre, l’encens fumait toujours sur ses autels arrosés du sang des holocaustes ; ses rois avaient des palais de
urs ! et toi, Zalmoxis, es-tu donc un dieu sans pitié ? as-tu soif du sang des hommes ? Ô Scythes, ô mes frères, ne faites p
es bienfaits. Vous n’avez pas vu le sénat assiégé, et Rome inondée de sang  ; vous n’avez pas vu Carus Métius accuser les enf
humain, dont son frère fut les délices, se baigner à la fois dans le sang du peuple et du sénat, étouffer les restes de cet
ome avait perdu ses tables, et l’épée du vainqueur, encore fumante du sang des citoyens, traçait seule nos lois ; Constantin
on nous menace encore, traverseront sans épouvante le Rhône dont leur sang a si souvent rougi les flots ? L’ambre de Germani
ante, qui touche les cœurs pour changer les empires ; elle abhorre le sang et les pleurs ; sa douce influence se fait reconn
e mon peuple et à faire toujours la guerre dans mon pays ! Combien de sang français a déjà coulé, versé par des mains frança
eux pas de la couronne, si, avant de la porter, il faut la teindre du sang de mes enfants. Les malheureux ! comme si mon cul
ction des Seize les opprime, faut-il pour cela nous baigner dans leur sang  ? méritent-ils la mort parce qu’on les trompe ? M
e de bienfaits et de gloire. Alors j’entrerai dans leur ville, que le sang n’aura pas souillée, mais en père. C’est un bon e
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
t de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants s
ille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de vin
Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est l
s : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang d
comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs… Voltaire. Mais tout dort, et l’ar
omme une tortue, verser un torrent de larmes. Rome entière noyée au sang de ses enfants. Corneille. On comprend que ces
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
blesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup hardi
e : David m’est en horreur, et les fils de ce roi, Quoique nés de mon sang , sont étrangers pour moi. Josabeth. Tout vous a
oix d’aveuglement ; Je vous réponds de vous ; consentez seulement. Du sang dont vous sortez rappelez la mémoire ; Et ne préf
utes vos oblations. » (Levit., ch. 11, v. 13.) — Après l’aspersion du sang de la victime, on la découpait, et on jetait du s
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
la détruire et à l’avilir ; et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger à la
euvent balancer longtemps la victoire. Mais pourquoi répandre tant de sang  ? À quelle fin ? Je tiendrai à Votre Majesté le m
ispensables à la politique de ses peuples, et de ne point répandre le sang dans une lutte avec des souverains qui n’ont avec
esté de ne voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’éviter à une nation qui, géograp
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
ant : Ah ! ah ! — oh ! oui, — tant y a, — à tort et à travers, — suer sang et eau, etc. Ces alliances de mots, consacrées pa
si, les rimes suivantes sont vicieuses : tyran, courant ; sort, cor ; sang , puissant ; long, salon ; mais on peut faire rime
ut faire rimer ensemble les mots suivants : flanc, franc, banc, rang, sang . Certains mots, qui ne riment pas au singulier, r
49 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
kspeare, fait parler les plaies de César ; Corneille, dans le Cid, le sang du Comte ; Socrate, dans le Criton, entend les Lo
Mais tous les rôles étant distribués, on lui donna pour personnage le Sang d’Abel. On l’enveloppa d’un portemanteau rouge cr
a-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ? Entre leurs trois tombeaux, et dan
50 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
interdire (17 novembre 1548), « dévorer les anciens, les convertir en sang et en nourriture », et du sein fécond de notre po
ras ; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; Ne vois-tu pas le sang , lequel degoute à force Des Nymphes qui vivoient
215…     « Ou bien si le desir genereux et hardy, En t’eschauffant le sang , ne rend accouardy216 Ton cœur à mespriser les p
9 Le sceptre dans la main et la couronne au chef, N’espargnez vostre sang , vos biens ny vostre vie : Heureux celuy qui meur
forcenez d’aveugle erreur transporte, D’anoblir le cruel qui dans le sang humain Trampe plus hardiment son inhumaine main28
eux desert ! voir hommes et chevaux Pesle-mesle285 entassez ! voir de sang les ruisseaux !     Et quel plaisir prens tu, rac
roye : Qu’en son trone royal jamais ne se revoye ; Jamais ceux de son sang n’y puissent revenir, Puis que la douce paix il n
e suit tousjours et m’est inseparable ? Il me monstre sa playe, et le sang jaillissant Contre ma fiere337 main, qui l’alla m
iser tant mon stile Que de nommer un Thersite un Achille, Ni, pour le sang antique et genereux, Comme un Roland estimer un p
es chansonnettes Est ores estouffé de l’éclat des trompettes : Icy le sang n’est feint, le meurtre n’y defaut455 ; La Mort j
ir du ciel les voutes esloignees ; Qu’elle esparpille en l’air de son sang deux poignees, Quand, espuisant ses flancs de red
me reprend que mes vers eschauffez Ne sont rien que de meurtre et de sang estoffez459, Qu’on n’y lit que fureur, que massac
ps de vos meurtris ? — Pourquoy, diront les eaux, Changeastes-vous en sang l’argent de nos ruisseaux ? » Les monts qui ont r
pourroit vivre sur terre, Ayant des os, des nerfs, des poumons et du sang  ? » Ainsi parloit Amour avec grand’violence ; Pui
es, Je l’advouë, ô Seigneur ! mon martyre est bien doux : Mais, si le sang de Christ a satisfait pour nous, Tu decoches sur
s pervers, Ou, si tu les veux voir, voy-les teints et couvers Du beau sang de ton fils, ma grâce et ma justice. (Poésies c
uë, Pour tout ce changement je n’ai perdu le cœur ; Autant que de mon sang la force diminuë, Autant de mon esprit s’augmente
au goût de sa race pour les choses de l’esprit. Elle l’a transmis au sang des Bourbons dans son fils Henri IV, dont on sait
III, l’hôtel de Rambouillet le fut au xviie  siècle dès 1608. Avec le sang et la race, l’esprit et la poésie y avaient entré
ourquoy m’ordonnez-vous, injustice des cieux, De borner mes desirs au sang de mes ayeux ? Voulez-vous limiter en choses si p
s. Je n’auray plus regret de luy quitter la place Quand je verray mon sang revivre en vostre race. Je croy que Lucidas seroi
785 Ne font pas de pareilles armes ; Qu’on786 voit que le plus noble sang , Fust-il d’Hector ou d’Alexandre, Est aussi facil
ffet de tendresse et quelle nouveauté ! VENCESLAS. Savez-vous de quel sang vous avez pris naissance ? LADISLAS. Je l’ai mal
mal témoigné, mais j’en ai connoissance. VENCESLAS. Sentez-vous de ce sang les nobles mouvemens ? LADISLAS. Si je ne les pro
s et mettre bas les armes : Offre ta gorge au fer, vois-en couler ton sang , Et meurs sans t’ébranler, debout et dans ton ran
ueur, Qui me fait défier les puissances humaines, Et qui fait que mon sang se déplaît dans mes veines, Qu’il brûle d’arroser
ur fils l’époux de Rodogune, Et ne vois plus en lui les restes de mon sang , S’il m’arrache du trône et la met en mon rang.  
mon sang, S’il m’arrache du trône et la met en mon rang.     Reste du sang ingrat d’un époux infidèle. Héritier d’une flamme
er sa haine. Dût le peuple en fureur pour ses maîtres nouveaux De mon sang odieux arroser leurs tombeaux, Dût le Parthe veng
s. J’ai fait, à votre exemple, ici des créatures, Mais sans verser de sang , sans causer de murmures ; Et comme vos tyrans pr
à cent ans charmoit encore Athènes, Tel bouillonnoit encor son vieux sang dans ses veines, Diroient-ils à l’envi, lorsque Œ
us-même, sans frémir, avez-vous pu l’entendre ? Songez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les cœu
crime, Soutenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés. Britannicus mourant excite
passage ! » Tels étoient vos plaisirs. Quel changement, ô dieux ! Le sang le plus abject vous étoit précieux : Un jour, il
sie de Roxane I982 Roxane, sultane ; Atalide, princesse du sang ottoman ; Zatime, esclave de la sultane.   ROXANE
dessus quel endroit tombera ton tonnerre, Qui ne soit tout couvert de sang de Jésus-Christ ? (Des Barreaux) Hesnault
Ces beaux riens qu’on adore, et sans savoir pourquoi, Ces altérés du sang des bêtes qu’on assomme, Ces dieux que l’homme a
ton juste trépas. À leur sage conseil que n’ai-je pu me rendre ! Ton sang valoit alors qu’on daignât le répandre : Il auroi
tes, Apôtres, confesseurs, vierges, anachorètes, Et ceux qui par leur sang ont cimenté la foi, L’adorent à genoux, saint peu
un père qui tue son fils (Idoménée, 1705), un oncle qui fait boire le sang de son neveu à son père (Atrée et Thyeste, 1707),
er une même journée ? Ose te prévaloir de ce funeste jour Où tout mon sang coula pour prix de mon amour ; Rappelle-toi le so
de mon amour ; Rappelle-toi le sort de ma famille entière ; Songé au sang qu’a versé ta fureur meurtrière ; Et considère ap
PHARASMANE. Grands dieux ! qu’ai-je entendu ? Mithridate ! Ah ! quel sang ai-je donc répandu ?… RHADAMISTE. La soif que vot
quand votre main vous immoloit un traître, De n’avoir point versé le sang qui m’a fait naître, Que la nature ait pu, trahis
il entraîne au séjour azuré L’ennemi tortueux dont il est entouré. Le sang tombe des airs. Il déchire et dévore Le reptile a
veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ! Viens, vois couler mon sang ·, puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mouri
l. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla,
’éclat ne soutiennent le rang, Il traite avec dédain le plus illustre sang . Mesurant ses égards aux dons de la fortune, Le m
: À l’instant j’ai senti sous ma main dégoûtante Un corps meurtri, du sang , une chair palpitante : C’étoit moi, dans la nuit
es, Observe avec horreur leurs fibres menaçantes ; L’oncle changée en sang roule des flots impurs ; Des loups hurlant dans l
batailles, Et les assauts tonnants qui frappent les murailles ; Et le sang qui jaillit sous les pointes d’airain Souillerait
de ses yeux1227 ; Et les dieux partagés en une immense guerre, Et le sang plus qu’humain venant rougir la terre, Et les roi
acte de courage ; un mot eut du retentissement : Des lois et non du sang …, disait le poète, et il le répéta dans Timoléon
.) Réponse aux calomniateurs1275 … J’entends crier encor le sang de leurs victimes, Je lis en traits d’airain la l
attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois 1277 ! Ceux que la France a vus i
un fer nu s’y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et
e ce qu’il en fallait pour gagner ses chevrons1398, Et pouvoir de son sang dorer ses éperons1399. (Premières poésies. Un s
enfoncent dans le sable, et le sable altéré Vient boire avidement son sang décoloré. Alors elle se couche, et ses grands yeu
hanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier ? Suspendrons-nous l’amant
te abritant sa couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux. Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En v
air un cercle éblouissant : Mais il y pend toujours quelque goutte de sang . LE POÈTE. Ô Muse, spectre insatiable, Ne m’en de
ênes d’or ; Une jument sauvage à la croupe rustique, Fumante encor du sang des rois ; Mais fière, et d’un pied fort heurtant
vail, Toujours comme du sable écraser des corps d’hommes, Toujours du sang jusqu’au poitrail ; Quinze ans son dur sabot, dan
nte, à laquelle manque un peu d’épanouissement, mais sous laquelle le sang du cœur circule et bat, comme bruit l’eau vive so
Ce pain, fait tout entier de la vertu de l’homme, Donne un plus noble sang , un plus vaillant esprit À l’aïeul qui le sème, a
vec les avalanches : Sur ces remparts de neige abhorrés des tyrans Un sang libérateur a coulé par torrents. Moi-même en ces
d pastum (supin de pasco, faire paître, nourrir). Un peuple appâté de sang . (Bossuet.) 189. Peut-être trouvera-t-on qu’il
errons les fières destinées.     Les plus grands de ton temps dans le sang aguerris Comme en Trace seront brutalement nourri
inale à Dieu pour lui demander la mort de Coligny : Donne que de son sang il enyvre la terre Et que ses compagnons au milie
ttache à des crampons les lances aux murailles, Et que le coutelas du sang humain souillé. Pendu d’une couraye (courroie), a
Felicem ! aiebam tacitus. 615. Par la Sambleu, Palsambleu (par le sang de Dieu). Cf. Parbleu, Tête-bleu (par Dieu, etc.)
her dans le tombeau. Et plus loin, s’adressant aux muses : Quand le sang bouillant en mes veines Me donnoit de jeunes desi
oi… Allez, et que les Grecs, qui vous vont immoler, Reconnoissent mon sang on le voyant couler. Et Rotrou déjà, dans son Ip
Iphigénie :                                                   Votre sang Prouvera malgré voua sa source en se versant.
ésar à Ptolémée (Pompée, III, 2) : Tout beau, que votre haine en son sang assouvie N’aille point à sa gloire, il suffit de
uet, bois, buisson. 912. Fameux marchand de chevaux. 913. Cheval de sang oriental, des contrées africaines. Abréviation de
ong drap mortuaire, À pas affreux et lents s’approche de mon lit. Mon sang en est glacé, mon visage en pâlit ; De frayeur mo
connoîtrois seulement à ma haine. Il lui présente la coupe pleine du sang de son fils : Méconnois-tu ce sang. — Je reconno
l lui présente la coupe pleine du sang de son fils : Méconnois-tu ce sang . — Je reconnois mon frère. Cf. Sénèque, Thyestes
s ; Il lui pétrit le crâne en ses ongles ardents Sous l’armet dont le sang sortit comme d’un crible, Le jeta mort à terre, e
t ses blanches bergeries ; Hérissé, Poireau part, et fait pleuvoir le sang , Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend
t l’un, et l’autre voit et frotte sur sa main la tache ineffaçable du sang de leur victime. Ducis (voir M. Villemain, Cours
erons de la forêt de Gastine, quand                               Le sang dégoutte à force Des Nymphes qui vivoient dessous
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
rer des éloges funèbres à la mémoire de ceux qui avaient répandu leur sang pour la patrie. L’historien Thucydide nous a cons
la plus magnifique des contributions ; car, en lui donnant tout leur sang , ils ont obtenu pour eux-mêmes un honneur immorte
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
s blasphémaient, et les nourriciers de l’Église dont ils versaient le sang . Mais la vertu de l’Évangile ne doit pas s’éteind
en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome païenne et enivrée du sang des martyrs1 : il leur lâche la bride2, et le mon
Sauveur. Ils viennent, non pour enlever les richesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et
chesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste3. Peuples, qui l
besoins ; baisez souvent ses restes précieux1. Souvenez-vous que son sang coule dans vos veines, et que l’esprit de foi qui
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
able de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là on lui dresse une pompe
en toutes ses menaces ? Analyse : L’impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurp
abel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps h
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
et de son éloquence ; Mais il éprouverait, en un pareil ennui. Que le sang est encor plus éloquent que lui. S’il le faut, d
nte. Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné. Rotrou : Le sang qui sor
rdonné, Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné. Rotrou : Le sang qui sortira de ce sein innocent Prouvera malgré v
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
Racine : Vous ne démentez point une race funeste ; Oui, vous êtes le sang d’Atrée et de Thyeste : Bourreau de votre fille,
le décharge met les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat jusqu’à ce que ce grand prince,
onné en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ur ses passions. Bayard répond avec le respect dû à un prince issu du sang de ses rois. Il dit au connétable qu’il le voit l
e léger, et lui darde une flèche aiguë qui de nouveau fait couler son sang . Percé bientôt de toutes les lances, blessé de ce
. Et se traînant encore sur la terre humectée, Marque en ruisseaux de sang la terre ensanglantée. Le blessé que la mort n’a
n sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang , Des coursiers et des chars brisés dans la carriè
fils d’Œdipe, le dernier prince de la maison royale devait verser son sang . Ménécée, le plus jeune et le dernier des princes
et lui rappelant ses bienfaits, lui fit jurer de ne jamais verser le sang d’un Abenaki — … Arrivé en présence du camp angla
ait assis sur une pierre druidique, appelée dans le pays la Pierre de sang . Nœud. Après avoir longtemps regardé le ciel, l
era grâce au vieillard, si la jeune fille consent à boire un verre de sang humain ! Elle boit, et son père est sauvé. Avis.
paix. » (Ne changez pas les paroles du roi.) Le fantôme répond que ce sang ne coulera que cinq règnes après celui de Charles
 » Erox, qui de son maître a servi tous les crimes Erox, qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie et pe
il le jette sans vie. Le tyran se relève et blesse le héros ; De leur sang confondu j’ai vu couler les flots. Déjà la garde
. Vous eussiez vu soudain les autels renversés, Dans des ruisseaux de sang les débris dispersés, Les enfants écrasés dans le
je la vois ! Grande, terrible ! une large blessure ; des torrents de sang qui en découlent, ses gardes fuient, il est étend
tenant d’une main le couteau sacré, et de l’autre la patère pleine du sang de la victime. L’auguste misérable est entouré d’
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines, C’est le sang de vingt
es, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines, C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ; C’est le
ines, C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros défenseurs de ma loi, C’est le sang des
ns comme moi ; C’est le sang des héros défenseurs de ma loi, C’est le sang des martyrs. Ô fille encor trop chère ! Connais-t
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temp
oir perdue ; Et je reprends ma gloire et ma félicité, En dérobant mon sang à à l’infidélité. VOLTAIRE. Avis. Forme. Expose
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
heureuse France ! quelle fatale influence te porta à répandre tant de sang , et à perdre tant de vaillants hommes, qui eussen
 ! Mais puisqu’il est impossible de passer sur des choses que tant de sang répandu a trop vivement marquées, montrons-les du
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
’or1, sous sa pâle écorce, C’est le germe de notre force, C’est notre sang et notre chair. Pour le pauvre, en liant la gerbe
sse, Aux sordides calculs vous livrez vos vingt ans ; Qu’à moins d’un sang nouveau qui du vieux sol5 renaisse, La France et
59 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
me d’oser paraître sans ordre65, et dont la seule présence glaçait le sang dans les veines des suppliants, n’étaient plus, v
ée, c’est-à-dire dans les douze mois, et le plus vieux des princes du sang qui restèrent n’avait alors au plus que dix-sept
dit qu’il avait jugé le procès qui s’était élevé entre les princes du sang et les légitimés : ce fut le terme dont il usa, s
s, mais qu’il ne devait pas moins justice aux pairs qu’aux princes du sang  ; puis, se tournant au garde des sceaux112, lui o
ence pour personne sans exception. J’ai le plaisir que les princes du sang y consentent, et que ceux des pairs à qui j’ai pu
ée, et avec les deux clauses expresses du consentement des princes du sang , et à la réquisition des pairs, que j’y fis insér
’étais mineur, et dans l’idée du feu Roi, M. du Maine était prince du sang et habile à succéder à la couronne. Présentement
ent je suis majeur, et non seulement M. du Maine n’est plus prince du sang , mais il est réduit à son rang de pairie. M. le m
n cheval tué sous lui ; le colonel Gierta, blessé et perdant tout son sang , lui donna le sien. Ainsi on remit deux fois à ch
employer plusieurs jussions180 pour avoir de quoi aller prodiguer son sang à la tête de sa noblesse. Enfin, par des emprunts
les artifices de comédienne qu’on lui reprochait, et souillée par le sang de Marie Stuart, dont rien ne peut la laver. Si o
quand il allait chez son maître ; il précédait partout les princes du sang . Il ne lui manquait que la couronne ; et même, lo
’avec une mauvaise santé il avait à soutenir, de ses mains teintes de sang , un fardeau immense dont il fut souvent près d’êt
a place de l’or et de la paix : la cruauté, le goût de la chair et du sang , furent les premiers fruits d’une nature dépravée
mme tous les autres animaux, sa famille, son espèce et son rang ; son sang est pur ; et, quoique sa noblesse soit moins illu
ux. Ils sont portés par les flots contre des rochers voisins, où leur sang se mêle à l’écume qui les blanchit. J’en vois qui
rejetaient bien loin sur le rivage le malheureux Paul, les jambes en sang , la poitrine meurtrie, et à demi-noyé. A peine ce
urelle. Je sens que la raison humaine frémit à la vue de ces flots de sang innocent, qui se mêlent à celui des coupables. Le
enacent, une fièvre sans frisson, comme sans délire, hâte le cours du sang dans les veines ; chaque effort dans une telle lu
up animés par une volonté sainte et terrible ! Ni les blessures ni le sang même ne feront plus frémir : ce n’est plus de la
r les Gaules.La rage s’empare de tous les cœurs ; les yeux roulent du sang  ; la main frémit sur l’épée. Les chevaux se cabre
pieds jaunes poussaient des cris de joie ; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tout l’Océan n’était qu’une plaie : l
assasiaient de carnage ! Choisissons des épouses dont le lait soit du sang , et qui remplissent de valeur le cœur de nos fils
de poussière rougie s’élève et s’arrête au-dessus des combattants. Le sang coule comme les torrents grossis par les pluies d
combattants, le souffle épais des chevaux, la vapeur des sueurs et du sang , forment sur le champ de bataille une espèce de m
attaquent le trône laissé vide par la captivité du roi ; un prince du sang , échappé de prison, vient mêler aux violences de
déshonorés par cent victoires, la torche à la main, les pieds dans le sang , ils vont au bout de la terre comme des hommes iv
début de la réformation d’un royaume doit être écrit en caractères de sang  ; pensez-y bien en rentrant chez vous. A Dieu ne
en rentrant chez vous. A Dieu ne plaise que la moindre goutte de mon sang retombe sur aucun de vous ! Mais je crains que vo
midable, devant laquelle s’étaient humiliés les empereurs souillés du sang des peuples440 ; tribune pacifique et tutélaire,
onseillé jusque-là, surtout les sombres événements de cette année, le sang versé à Limoges473, les misères de tout genre qu’
cette transmission il pût confirmer les grades qui étaient le prix du sang versé dans la dernière campagne. Berthier avait p
vous dire bien bas que, pour rajeunir sa veine épuisée, il buvait le sang des enfants. Le roi s’obstinait à vouloir vivre.
ctère. Nous avons conservé la bravoure, cette vieille tradition du sang français, et nos armes ont naguère réveillé dans
andonne. Ah, seigneur ! dissipez mon trouble et ma terreur : Tout mon sang s’est glacé jusqu’au fond de mon cœur597 ! RHADAM
onté, Même en me pardonnant, tient de ma cruauté. N’épargne point mon sang , cher objet que j’adore : Prive-moi du bonheur de
t-il, pour t’en presser, embrasser tes genoux ? Songe au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques à mon amour, tout ve
te est vengé.Grands dieux ! qu’ai-je entendu ? Mithridate ! Ah ! quel sang ai-je donc répandu ? Malheureux que je suis ! pui
c’est lui, quel crime ai-je commis ! Nature, ah ! venge-toi, c’est le sang de mon fils. RHADAMISTE. La soif que votre cœur a
quand votre main vous immolait un traître, De n’avoir point versé le sang qui m’a fait naître601, Que la nature ait pu, tra
ieux cependant éloignez-vous tous deux : De mes transports jaloux mon sang doit se défendre ; Fuyez, n’exposez plus un père
emple tout à coup les combles s’entr’ouvrirent ; De traits affreux de sang les marbres se couvrirent ; De l’autel ébranlé pa
erbe, et nourri dans un rang Où l’on puisa toujours l’orgueil avec le sang . Inconnu, dans le sein d’une terre étrangère, Je
veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ! Viens, vois couler mon sang , puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir
l. Le Ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla,
n fils : seule elle est ma famille. Antigone, est-ce toi ? Viens, mon sang , viens, ma fille ; Soutiens mon faible corps dans
ur avoir été massacré par Cador ; et, après Glamis, premier prince du sang , Macbeth serait l’héritier légitime de la couronn
l’instant j’ai senti, sous ma main dégouttante, Un corps meurtri, du sang , une chair palpitante ; C’était moi, dans la nuit
traînant par la main La Faim qui se déchire et se ronge le sein. Son sang , à ces pensers, s’arrête dans ses veines. Et quel
es de meurtres, qu’il ne s’était pas assis à la table où l’on boit le sang des hommes. » Aucun talent moissonné dans sa fleu
pour avoir mis ces mots dans la bouche de Caïus : Des lois et non du sang  ! Chénier était de ces esprits qui s’effrayent de
ttendant la mort, quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vus ivres
l’abîme, Et là, seul, entouré de membres palpitants, De rochers d’un sang noir sans cesse dégouttants, Trouvant sa volupté
Qui n’a plus qu’une corde à demi détendue, Humide et rouge encor d’un sang presque effacé. Il court vers ce débris, il se ba
un fer nu s’y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, e
t ses blanches bergeries ; Hérissé, l’oiseau part et fait pleuvoir le sang , Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend
Ses boulets enchaînés fauchaient des mâts énormes, Faisaient voler le sang , la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans le b
a couronne ; Le feu qui brûle Rome en flétrirait les fleurs. Quand le sang rejaillit sur vos robes de fête, Amis, lavez la t
obes de fête, Amis, lavez la tache avec du vin de Crète ; L’aspect du sang n’est doux qu’au regard des méchants. Couvrons un
ênes d’or ; Une jument sauvage à la croupe rustique, Fumante encor du sang des rois ; Mais fière, et d’un pied fort heurtant
vail, Toujours comme du sable écraser des corps d’hommes, Toujours du sang jusqu’au poitrail ; Quinze ans son dur sabot, dan
hanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier ? Suspendrons-nous l’amant
tte Corday, cette fille, elle aussi, de Corneille par l’âme et par le sang . Ponsard, sans justifier son action, a su nous fa
— Je coupe ainsi d’un coup les trames qu’on prépare, Et j’épargne le sang dont il faut être avare. DANTON, à Robespierre.
ette belle création de la Fille de Roland, vraiment cornélienne et du sang de Chimène par la tendresse passionnée comme par
ns, Dont j’ose à peine encor me rappeler les noms ; C’est que de leur sang pur cette terre est trempée, C’est que, si je che
1714 il avait été déclaré habile à succéder au défaut des princes du sang , et même chargé de la tutelle de Louis XV enfant.
Vendôme, Henri IV lui avait donné rang immédiat après les princes du sang . Ses deux fils furent Louis, duc de Vendôme (1612
etites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des go
veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang , des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans c
i appartiennent par des. liens plus étroits, plus intimes que ceux du sang , par une union plus intime, plus sacrée, plus imp
ne, dans Phèdre, acte V, scène vi : Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. 598. Voltaire a dit, après Crébi
chers parents saintement homicides, Consacrèrent leurs mains dans le sang des perfides… 612. C’est-à-dire à la fatale in
du regard pour la lutte à mort à laquelle ils se préparent. Il y a du sang dans toutes leurs paroles. Danton en a comme le c
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
chrétiens aux lions ! fait tressaillir de joie une multitude ivre de sang . Enfin, les bourreaux fatigués s’arrêtent1, la ha
les frères pour des questions aujourd’hui pacifiées ? Ces pleurs, ce sang , pourquoi ont-ils coulé ? Les savants disent pour
i contre eux éprouvé tout ce qu’eût pu l’enfer, J’ai vu bouillir leur sang sous des ongles de fer, J’ai vu couler leur corps
61 (1873) Principes de rhétorique française
à vos genoux ; J’ai honte de me voir si peu digne de vous ; Tout mon sang doit laver une tache si noire ;    Mais, je cherc
s le vulgaire obscur si le sort l’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ? C’est-à-dire, dans l’un et l’au
rouvé fidèle en toutes ses menaces ; L’impie Achab détruit, et de son sang trempé, Le champ que par le meurtre il avait usur
abel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et.de son corps h
rés.... Élevé dans le sein d’une chaste héroïne, Je n’ai point de son sang démenti l’origine. Pitthée, estimé sage entre tou
ais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux c
s ! O d’un État penchant l’inespéré secours ! Vertu digne de Rome, et sang digne d’Horace, Appui de ton pays, et gloire de t
e par une plainte, tombe silencieux. Le meurtrier, arrosé de ce noble sang , marche la tête haute, et comme s’il eût fait la
s Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, A ceux qui de leur sang m’ont acheté l’empire Et qui m’ont conservé le jo
les principales sont : le moyen ou l’instrument Et ceux qui de leur sang m’ont acheté l’empire. la manière : Je te les a
était animé, Bossuet aurait pu dire qui ranimait. — A la place de, le sang enivre le soldat, le soldat est enivré par le san
 A la place de, le sang enivre le soldat, le soldat est enivré par le sang . Le participe présent est remplacé avec avantage
ensée morale est gâtée par la forme que l’écrivain lui a donnée : Le sang appelle le sang et les révolutions deviennent ain
gâtée par la forme que l’écrivain lui a donnée : Le sang appelle le sang et les révolutions deviennent ainsi une suite de
i ! Dieu l’a dit : vous êtes des Dieux ; mais, ô dieux de chair et de sang  ! ô dieux de boue et de poussière, vous mourrez c
me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang , ces yeux fermés et éteints, ce visage pâle et dé
ne émotion touchante au tableau de la mort : L’enfant tombe dans son sang  ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il
; la foi fut le seul glaive avec lequel elle vainquit les tyrans ; le sang de ses martyrs fut la seule semence des fidèles ;
dis Troie ! et c’est île toi que vint Cette querelle envenimée, Où du sang des dieux même on vit les autels teints, Plus d’u
hyperboles : De morts et de mourants cent montagnes plaintives, D’un sang impétueux cent vagues fugitives. J. J. Rousseau
a gâté une très-bonne cause morale quand à propos du duel au premier sang , il a écrit : Au premier sang, grand Dieu ! Et q
rale quand à propos du duel au premier sang, il a écrit : Au premier sang , grand Dieu ! Et qu’en veux-tu  faire de  ce sang
écrit : Au premier sang, grand Dieu ! Et qu’en veux-tu  faire de  ce sang , bête féroce ? veux-tu le boire ?   Emilie tombe
! tu veux qu’on t’épargne et n’as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné. Donc jusqu’à l’oublier
t-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux et dans
et poétique figure ! Jérémie a vu le glaive du Seigneur s’enivrer du sang des ennemis, il s’écrie : O glaive.du Seigneur,
et ma voix no t’a pas glacé d’effroi ? Satisfais ma haine, et que ton sang apaise ma colère. » Alors ce vieillard courageux
ur, il ne me reste aucun asile. Le Capitole est lieu oit a répandu le sang de mon frère ; ma maison est un lieu où verrais m
ù irai-je ? quel asile me reste-t-il ? Le Capitole ? il est inondé du sang de mon frère. Ma maison ? j’y verrais ma malheure
rmidable devant laquelle s’étaient humiliés les empereurs souillés du sang des peuples ; tribune pacifique et tutélaire qui,
que de la justesse. Quand Pulchérie mourante, dit : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre Que Dieu tient déjà prête à
tyle. C’est donc une habileté du poëte d’avoir dit : Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Que des chiens dévora
les deux vers célèbres de Théophile : Le voilà, ce poignard, qui, du sang de son maître, S’est souillé lâchement ; il en ro
s les coups ; plusieurs guerriers combattent le visage découvert ; le sang commence à rougir l’arène. Le silence devient de
des bienfaits. Vous n’avez pas vu le sénat assiégé et Rome inondée de sang  ; vous n’avez pas vu Carus Métius accuser les enf
e par Massillon : Le conquérant. La gloire sera toujours souillée de sang . Quelque insensé chantera peut-être ses victoires
, c’est d’avoir voulu à la république substituer l’empire, non par le sang comme Marius et Sylla, mais par la corruption qui
62 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
enacent, une fièvre sans frisson, comme sans délire, hâte le cours du sang dans les veines ; chaque effort dans une telle lu
up animés par une volonté sainte et terrible ! Ni les blessures ni le sang même ne feront plus frémir ; ce n’est plus de la
r les Gaules. La rage s’empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang , la main frémit sur l’épée. Les chevaux se cabren
pieds jaunes poussaient des cris de joie ; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tout l’Océan n’était qu’une plaie : l
assasiaient de carnage ! Choisissons des épouses dont le lait soit du sang , et qui remplissent de valeur le cœur de nos fils
de poussière rougie s’élève et s’arrête au-dessus des combattants. Le sang coule comme les torrents grossis par les pluies d
combattants, le souffle épais des chevaux, la vapeur des sueurs et du sang , forment sur le champ de bataille une espèce de m
lles, était traîné par trois taureaux dont les genoux dégouttaient de sang et dont les cornes portaient des lambeaux affreux
au milieu des agneaux égorgés ; sa crinière, humectée d’une rosée de sang , retombe des deux côtés de son cou ; ii croise se
 ! Ces guerriers allaient répandre pour leurs princes les restes d’un sang dont ces princes avaient presque tari la source !
dieux ou cruel : depuis longtemps elle attendait le combat la soif du sang avait redoublé à la vue des victimes. On crie de
la détruire et à l’avilir ; et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger à la
euvent balancer longtemps la victoire. Mais pourquoi répandre tant de sang  ? À quel but ? Je tiendrai à Votre Majesté le mêm
ispensables à la politique de mes peuples, et de ne point répandre le sang dans une lutte avec des souverains qui n’ont avec
esté de ne voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’éviter à une nation qui, géograp
ui appartiennent par des liens plus étroits, plus intimes que ceux du sang  ; par une union plus intime, plus sacrée, plus im
début de la réformation d’un royaume doit être écrit en caractères de sang  ; pensez-y bien en rentrant chez vous. À Dieu ne
en rentrant chez vous. À Dieu ne plaise que la moindre goutte de mon sang retombe sur aucun de vous ! Mais je crains que vo
précipitaient autour de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le sang du roi. Deux corps de cavalerie, s’avançant dans
midable, devant laquelle s’étaient humiliés les empereurs souillés du sang des peuples147 ; tribune pacifique et tutélaire,
ette époque (1789), il en est deux portant le même nom, issus du même sang , et qu’on ne peut séparer : ce sont les deux Chén
ruellement punies, et les légions romaines venaient mettre à feu et à sang la rive germanique du Rhin ; mais, dès que le fle
onseillé jusque-là, surtout les sombres événements de cette année, le sang versé à Limoges237, les misères de tout genre qu’
urnaux accourt de son côté ; tous deux trouvent Marat plongé dans son sang , et la jeune Corday calme, sereine, immobile. Le
our avoir été massacré par Cador ; et après Glamis, premier prince du sang , Macbeth serait l’héritier légitime de la couronn
gouverne la vieillesse ? Je sais que, le roi mort, le droit sacré du sang L’appelle à la couronne et l’élève à son rang. Ma
l’instant j’ai senti, sous ma main dégouttante, Un corps meurtri, du sang , une chair palpitante : C’était moi, dans la nuit
n fils : seule elle est ma famille. Antigone, est-ce toi ? Viens, mon sang , viens, ma fille ; Soutiens mon faible corps dans
traînant par la main La Faim qui se déchire et se ronge le sein. Son sang , à ces pensers, s’arrête dans ses veines. Et quel
pour avoir mis ces mots dans la bouche de Caïus : Des lois et non du sang  ! Chénier était de ces esprits ardents et généreu
es triumvirs, dont les coupables mains Se partageaient le monde et le sang des Romains, Octave, héritant seul d’une fureur u
ontés. Des hauteurs de Livie ils souffriront peut-être ; Mais, nés du sang d’Auguste, ils ont assez d’un maître : Les Romain
attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vus ivres
ria-t-il, n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars trainé dans le sang du peuple en 91, en 93, et le drapeau tricolore a
l’abîme, Et là, seul, entouré de membres palpitants, De rochers d’un sang noir sans cesse dégouttants, Trouvant sa volupté
Qui n’a plus qu’une corde à demi détendue, Humide et rouge encor d’un sang presque effacé. Il court vers ce débris, il se ba
un fer nu s’y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, e
hanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier ? Suspendrons-nous l’amant
tte Corday, cette fille, elle aussi, de Corneille par l’âme et par le sang . Ponsard, sans justifier son crime, a su nous fai
halles de Paris, les jeunes enfants du duc, pour recevoir sur eux le sang de leur père. Ils en sortirent tout couverts, et
63 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
scours l’office de la chair, des muscles et des os. La passion est le sang , ou mieux encore le souffle qui fait circuler la
s le vulgaire obscur si le sort l’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ! J. Racine. On appelait Épichér
rés.... Élevé dans le sein d’une chaste héroïne, Je n’ai point de son sang démenti l’origine. Pitthée, estimé sage entre tou
cide Pyrrhus à refuser. ..........La Grèce avec douleur Vous voit du sang troyen relever le malheur, Et, vous laissant touc
à vos genoux : J’ai honte de me voir si peu digne de vous ; Tout mon sang doit laver une tache si noire. Mais je cherche un
ns borne et cet illustre rang Qui m’a jadis coûté tant de peine et de sang  ; Enfin, tout ce qu’adore en ma haute fortune D’u
ra-ce hors des murs, entre ces mêmes places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux, et dans
res n’ont encore assassiné personne. Sertorius, acte III, sc. ii. Le sang les avait joints, l’intérêt les sépare. La Fonta
s voulu des supplices, en voilà : soûle ta vengeance ; voilà assez de sang , assez de carnage. Voilà, voilà ces hommes que Di
es saintes réponses. » (Oraison funèbre de M. Le Tellier.) Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps h
 j’épouse la rage ! et quand je l’ai servie, Elle me redemande et son sang et sa vie ! Racine, Andromaque, acte V, sc. iv.
l’absolu pouvoir vous ignorez l’ivresse. Racine. Tigre altéré de sang , Décie impitoyable. Corneille. Au travers de s
les lauriers qu’on cueille avec peine, et qu’on arrose souvent de son sang . » (Fléchier, Oraison funèbre de Turenne.) Aujo
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
é nouveau, d’un taureau mugissant La hache à ton autel fera couler le sang . Eh bien ! mon fils, es-tu toujours impitoyable ?
quelque forme qu’elle ose paraître, l’indigna, et fit bouillonner son sang . Il créa la satire du poëte honnête homme dans le
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
e nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes ? Non, non,
z en vain des aïeux dont vous êtes né ; ils vous désavouent pour leur sang , et tout ce qu’ils ont fait d’illustre ne vous do
ù l’on ne jurait que par Gallien et Hippocrate. 2. La circulation du sang venait d’être découverte par Harvey. 3. Conduit
66 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
t de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants s
terme bas ou commun, ou par une allusion piquante : Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Un ânier, son sceptre
ne, de manufacturiers de cadavres , de fabrique de pourriture et de sang , etc. Voici comment Amyot et Racine expriment ce
il l’eût de sa nature grand. Mais quelque noble orgueil qu’inspire un sang si beau, Le crime d’une mère est un pesant fardea
67 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
meurtre, et fut la rue que l’on appeloit Ceramique12 toute arrosée de sang , estant Sylla plus indigné1 contre ceux de la vil
ires et rétablit l’aristocratie, après avoir fait couler des flots de sang . Il gouverna Rome deux ans en maître absolu, abdi
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ien pur et bien innocent ; et néanmoins l’Église abhorre tellement le sang , qu’elle juge encore incapables du ministère de s
etites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des go
veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang , des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans c
69 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
nom et les armes574, et que ce nous soit une gloire d’être sorti d’un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? Non, non,
ode qu’à l’affecter. (De la mode.) Il n’y a rien qui rafraîchisse le sang comme d’avoir su éviter de faire une sottise. (De
goût1008 ; les plus fades sont les meilleurs pour la santé. Comme le sang est insipide, il veut des mets qui tiennent de sa
gien qu’il me nomma, et fit tirer à mon maître six bonnes palettes de sang , pour commencer à suppléer au défaut de la transp
tant, et demain vous recommencerez. C’est une erreur de penser que le sang soit nécessaire à la conservation de la vie : on
l n’a rien à faire que de ne point mourir, il ne lui faut pas plus de sang pour vivre qu’à un homme endormi ; la vie, dans t
eau. D’un autre côté, le chirurgien nous secondant par la quantité de sang qu’il tirait, nous réduisîmes, en moins de deux j
sortit en disant d’un air froid qu’on ne lui avait pas tiré assez de sang ni fait boire assez d’eau chaude. L’exécuteur de
la nécessité de l’enregistrement des édits bursaux1057. Les liens du sang fascinèrent les yeux aux deux gendres de M. Colbe
crime en crime, convoquait chez elle une assemblée des princesses du sang , des généraux d’armée, des boïards1092, du patria
ien nécessaire d’avertir souvent les hommes qu’ils doivent ménager le sang des hommes. Je voudrais que le récit de toutes le
ithéâtre de Vespasien1406 : Rome entière était accourue pour boire le sang des martyrs. Cent mille spectateurs, les uns voil
sur leur poitrine, et teinte d’une liqueur rouge, est semblable à du sang et à du feu. La plupart ne laissent croître leur
tance au coup. Je fus comme anéanti, mais ne tombai pas de cheval. Le sang me coulait par le nez, les oreilles et même les y
rsa mon bras gauche, dont je sentis avec un plaisir affreux couler le sang tout chaud. Le grenadier russe, redoublant de fur
nier élan ayant épuisé les forces de Lisette, qui perdait beaucoup de sang , cette pauvre bête s’affaissa tout d’un coup et t
précipitaient autour de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le sang du roi. Deux corps de cavalerie, s’avançant dans
seuil de la maison de sa jeunesse. Elle n’avait plus à donner que son sang . Son départ, dont on ignorait la cause, fut révél
dans l’ancienne religion catholique romaine, et j’entends verser mon sang pour elle ». Comme le doyen insistait avec un fan
onc cheminer en passant sur ces corps, et au milieu de la chair et du sang . Le soir, de neuf heures à minuit, le maréchal Vi
on père, je crois que sans ce caractère picard1586, cette jeunesse de sang , la tristesse plus naturelle1587 de ma mère, avec
ourquoi je ne m’attelle pas1689, ni plus que moins les chevaux de pur sang . Tenez ! mon oncle, ou je me trompe, ou vous n’av
eur on y gagne, Vos ennemis poussez hors de l’arçon. Faites rougir du sang de Germanie Les clairs ruisseaux dont la France e
1976. Les rois les plus brutaux telles choses n’ignorent, Et par leur sang versé leurs couronnes honorent ; Tout ainsi que l
nage. Mais les princes chrétiens n’estiment leur vertu Procéder ni de sang ni de glaive pointu, Ni de harnois ferrés qui les
les hautes vertus et les illustres marques Qui font briller en lui le sang de vos monarques. Surtout il est instruit en Part
mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’à moi fait passer dans leur sang  ? Dorante. J’ignorerais un point que n’ignore pe
ais un point que n’ignore personne, Que la vertu l’acquiert, comme le sang le donne ? Géronte. Où le sang a manqué, si la v
ne, Que la vertu l’acquiert, comme le sang le donne ? Géronte. Où le sang a manqué, si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a
donne ? Géronte. Où le sang a manqué, si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné, le vice aussi le perd. Ce qui naît d’u
famie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose sa vie, Et si dedans2142 le sang il ne lave l’affront Qu’un si honteux outrage imp
ais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cr
doit ménager. Qu’il ait de ses aïeux un souvenir modeste : Il est du sang d’Hector, mais il en est le reste2419; Et pour ce
ste2419; Et pour ce reste enfin j’ai moi-même en un jour Sacrifié mon sang , ma haine et mon amour. (Andromaque, acte IV, sc.
us-même, sans frémir, avez-vous pu l’entendre ? Songez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les cœu
crime, Soutenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés. Britannicus mourant excite
passage ! » Tels étaient vos plaisirs. Quel changement, ô dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour, il
amais on ne vaincra les Romains que dans Rome2437. Noyons-la dans son sang justement répandu. Brûlons ce Capitole où j’étais
r l’usurper. Guise, du sein des morts, n’a plus rien à prétendre ; Le sang d’un souverain2480 doit suffire à sa cendre : S’i
: Périsse avec Valois votre juste colère ! Bourbon n’a point versé le sang de votre frère. Le ciel, le juste ciel, qui vous
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ; C’est le sang de ving
s, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ; C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est l
es ; C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang d
comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs. O fille encore trop chère, Connais-t
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temp
voir perdue ; Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l’infidélité. (Zaïre, acte II, sc. iii.) M
neste2494; Sauvez le fils : je puis oublier tout le reste ; Sauvez le sang des dieux et de vos souverains ; Il est seul, san
il entraîne au séjour azuré L’ennemi tortueux dont il est entouré. Le sang tombe des airs. Il déchire et dévore Le reptile a
veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ? Viens, vois couler mon sang , puisque ta vis encore : Viens apprendre à mourir
l. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla,
de Cannes2560 On mit moins de Romains à bas. La nuit vient : tant de sang n’a point éteint la rage Du seigneur, qui remet a
e son âme Ou comme la victime échappée au boucher Qui traîne dans son sang les lambeaux de sa chair. (La Chute d’un ange, q
Ses boulets enchaînés fauchaient des mâts énormes, Faisaient voler le sang , la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans les
ce ; En échange du crime il vous faut l’innocence. C’est la vapeur du sang qui plaît au Dieu jaloux2663 ! Je lui dois une ho
nt déchiré mes mains ; — mon chien, sur la poussière À léché dans mon sang la trace de mes pas. Le Chœur. Ami, les jours ent
ton cœur frémir, Et t’agenouilles-tu lorsque tu vas dormir ? De quel sang es-tu fait, pour marcher dans la vie Comme un hom
ù tombe la sueur de deux bras décharnés ! Maudits soient les liens du sang et de la vie ! Maudites la famille et la société 
ue vos fils, armés pour les droits de leurs villes, Vont teindre d’un sang généreux Les sentiers de l’Argonne2828 ou ceux de
s fils, ou leurs frères, Ne donnez pas de pleurs ; vous leur devez du sang  ! Ils ont fait leur devoir et vous ferez le vôtre
e le pleurer tous mes jours d’ici-bas ; Puis, dans l’herbe du val, de sang toute trempée. Autour du héros mort je cherchai s
la main de Roland la mettait dans la tienne. La noble épée a soif du sang de l’étranger : Toi, son libérateur, mène-la se v
tant de lassitude Qu’ils sont bien, dans la boue et dans leur propre sang . Leurs grandes faux2929 sont là, luisantes d’un f
la chose est sûre ; Mais remède mal pris se transforme en poison. Le sang généreux de la grappe Rend dispos le gaillard qui
ail est bon. Petit vin de pays ou crû de grand renom, J’active2979 le sang dans les veines ; Je rends force et courage aux t
ns l’un pour l’autre indulgents.... Le Vin. Source claire des bois et sang des grappes mures, Marions-nous, commère, avec de
574. Les armes, les armoiries. 575. Ils vous désavouent pour leur sang , ils refusent de vous reconnaître pour un homme d
our leur sang, ils refusent de vous reconnaître pour un homme de leur sang . 576. Un flambeau. Deux auteurs latins avaient
611. . On ne disait Votre Altesse qu’aux princes et aux princesses du sang . Votre Grandeur se disait aux autres personnages
ès comme nos billets de banque. 1237. Charles de Bourbon, prince du sang , comte de Charolais (1700-1760), s’était particul
la seconde partie de ce vers lui-même. 1641. . Marchons : qu’un sang impur abreuve nos sillons ! Marchons se répète
able. 1689. Je ne m’attelle pas : je suis comme les chevaux de pur sang , qui ne peuvent supporter qu’on les attelle à un
andonner. 2115. Le bien de mes aïeux, mon héritage ; le prix de mon sang , mes conquêtes. 2116. Dorante est un tout jeune
, race, espèce. – Un apanage était une terre attribuée aux princes de sang royal et à leurs descendants, et grâce à laquelle
aussi, ramène, dit-il, étroitement son amour : Sur tous ceux dont le sang coula Pour mes droits et pour mes chimères ; Si t
70 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
n : À d’illustres parents s’il doit son origine, La splendeur de son sang doit bâter sa ruine ; Dans le vulgaire obscur ci
s le vulgaire obscur ci le sort l’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ? 4° Du sortie. Le sorite (
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
nces, la leçon de bien mourir. De quel air calme vous faites de votre sang des libations à Jupiter Libérateur ! Vous mourez,
aséas, que d’aider par sa mort à régénérer le monde, et de verser son sang pour Dieu. Voilà d’où lui vient cette joie qui éc
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
mposer par elle à la postérité. Des générations de rois issus du même sang se sont succédé pendant dix siècles au gouverneme
u meurtre de Clitus, et la mort tranquille de Sylla n’insulte plus au sang de ses victimes. La vertu seule continue son règn
le frère contre le frère, l’ami contre l’ami, rompt tous les liens du sang et de l’amitié ; et c’est un motif si bas, si ind
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
’on voie dans l’histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grande
homme rare et digne du temps des patriarches ; c’est lui qui par son sang et ses exemples a transmis à mon âme ses principa
74 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
nce en 1312, et y épousa en 1513, Antoinette de Bourbon, princesse du sang . Le chevalier d’Aumale, qui joignoit à des qualit
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e à la honte de déplaire, au regret d’avoir offensé. Si l’ardeur d’un sang qui s’enflamme le rend vif, emporté, colère, on v
il gémit sur la blessure qu’il a faite ; il voudrait, au prix de son sang , racheter celui2 qu’il a versé : tout son emporte
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
les saillies aventureuses d’un style qui participe à l’ardeur de son sang et à la fougue d’une imagination mobile. Dans sa
ux. Ils sont portés par les flots contre des rochers voisins, où leur sang se mêle à l’écume qui les blanchit. J’en vois qui
77 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
es de preuves, Et d’une telle ardeur pousseront leurs efforts, Que le sang étranger fera monter nos fleuves            Au-de
érateur de la patrie ; et, par amour pour son pays, un frère verse le sang d’une sœur qui s’est laissé emporter à des impréc
lance. Deux princes s’y trouvent placés entre deux furies altérées de sang , et courent continuellement de l’une à l’autre sa
et nous fait voir, Par cet injuste effet, son absolu pouvoir, Qui du sang le plus vil tire une âme si belle, Et forme une v
Je suis fils d’un pêcheur, mais non pas d’un infâme ; La bassesse du sang ne va pas jusqu’à l’âme ; Et je renonce aux noms
du puissant Atrée, Vous possédez des Grecs la plus riche contrée : Du sang de Jupiter issu de tous côtés, L’hymen vous lie e
aine, « Si, dans un sacrifice auguste et solennel,     « Une fille du sang d’Hélène « De Diane en ces lieux n’ensanglante l’
      Surpris, comme tu peux penser, Je sentis dans mon cœur tout mon sang se glacer : Je demeurai sans voix, et n’en repris
fille… Ce nom seul, dont les droits sont si saints. Sa jeunesse, mon sang , n’est pas ce que je plains : Je plains mille ver
au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d’un sang reçu d’une déesse, Attendre chez mon père une obs
épandre Des pleurs que vous arrache un intérêt si tendre ; Pleurez ce sang , pleurez ; ou plutôt sans pâlir, Considérez l’hon
 : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome. Noyons-la dans son sang justement répandu ; Brûlons ce Capitole, où j’éta
il faut, Et, contre tous les maux fortifiant son âme, Pour réparer le sang qu’avait perdu madame, But, à son déjeuner, quatr
s ? Quoi ! vous hasarderiez le fruit de tant de larmes Et celui de ce sang qu’un Dieu versa pour vous ! » À ces mots, le vie
olie ; Et garde qu’un de ceux que tu penses blâmer N’éteigne dans ton sang cette ardeur de rimer.     Eh quoi ! lorsqu’autre
porte ; Mais il ne permet pas à ses stoïques mains De se souiller du sang des malheureux humains. De son roi seulement son
ueux tous deux pressent les flancs ; Tous deux sur l’herbe unie et de sang colorée, S’élancent loin des rangs, d’une course
en éclats. Sous leurs coups redoublés leur cuirasse étincelle ; Leur sang , qui rejaillit, rougit leur main cruelle ; Leur b
e l’auteur. Vivons pour nous, ma chère Rosalie, Que l’amitié, que le sang qui nous lie Nous tienne lieu du reste des humain
t qui tient du corps, En bien mangeant remonte ses ressorts ; Avec le sang l’âme se renouvelle, Et l’estomac gouverne la cer
é de noirs poisons, Et vers le ciel deux menaçantes crêtes, Rouges de sang , se dressent sur leurs têtes. Sans s’arrêter, san
rsuit, s’attache à sa forte poitrine ; Mord et déchire et s’enivre de sang . Mais l’animal, que leur souffle empoisonne, Pour
t’entends : tu vas être obéi : (À sa mère.) Oui, tous deux dans leur sang … Que faites-vous ici ? Gertrude. Grands dieux !
plie de charmes et d’esprit, André Chénier semble avoir puisé dans le sang maternel son amour pour la Grèce et surtout pour
nous restons ; toi seule es ma famille. Et tu me quitterais, toi mon sang , toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi ; Dieu vo
et de l’indignation, pour avoir démasqué, flagellé et flétri jusqu’au sang des vices honteux220. Que ce soit là son œuvre, s
es peuples, des cités en cendre. Et tandis que, sous les couteaux, Le sang chrétien à longs ruisseaux Inonde la terre où nou
Qui n’a plus qu’une corde à demi détendue, Humide et rouge encor d’un sang presque effacé. Il court vers ce débris, il se ba
un fer nu s’y plonge et m’assassine ; Je me lève éperdu, des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et
modernes, italiens, anglais, allemands, français, dont la chair et le sang , dit-il, sont notre sang et notre chair à nous-mê
is, allemands, français, dont la chair et le sang, dit-il, sont notre sang et notre chair à nous-mêmes, qui sentent, qui pen
aît, qu’on lit en frémissant, Qui sort de dessous terre et demande du sang . » Nous pourrions citer de cette tragédie politi
s, Elle ondule, épiant l’ombre des rameaux lourds. Quelques taches de sang , éparses, toutes fraîches,         Mouillent sa r
mort en 1477. Ses fils, forcés d’assister à son supplice, reçurent le sang de leur père sur leurs têtes, d’après la légende
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
tre entre la Pitié et l’Espérance. L’une  a pour ministre un homme de sang , l’autre un homme  de paix ; l’une condamne, l’au
t l’espérance, entourent la justice de Dieu. Un bourreau, ministre de sang , un prêtre, ministre de paix, agissent et parlent
au milieu des agneaux ; égorgés, sa crinière, humectée d’une rosée de sang , retombe des deux côtés de son cou ; il croise se
es épithètes, sa gueule fatiguée, sa crinière humectée d’une rosée de sang (métaphore hardie) ses griffes puissantes, et par
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
livre ; que le cœur en exerce une immense pour exprimer une goutte de sang  ; qu’une carpe fait des milliers d’œufs pour prod
motifs ! y a-t-il une plus exécrable tyrannie que celle de verser le sang à son gré, sans en rendre la moindre raison ? Ce
! il faut que cela devienne l’usage : vous devez compte aux hommes du sang des hommes. » Citons encore ce passage : « Il e
vers ; vous n’avez à craindre que votre abondance, vous avez trop de sang , trop de substance ; il faut vous saigner et jeûn
80 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
uoiqu’ils se terminent à la satisfaction générale et sans effusion de sang . Ce qu’on a droit d’exiger dans toute fiction, dr
J’insiste surtout pour qu’à l’instant vous prononciez sur un homme de sang , dont les crimes sont prouvés. Que si quelqu’un a
81 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
le décharge met les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que ce grand Prince,
onné en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais tout voire sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
e la Henriade : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Parisa, Le fils ass
et endroit de sa tragédie d’Atrée, où Thieste, après avoir reconnu le sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée
n terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir, acheter de tout son sang , n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur
83 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ne quittas les autels que pour aller tremper tes mains impies dans le sang de tes concitoyens ? X. Tu vas donc enfin p
l’étendard du brigandage. Mais n’avoir pu teindre son poignard de mon sang , comme il le voulait ; me savoir vivant et partir
reur, pensent-ils donc qu’au milieu de Rome en cendres, noyée dans le sang des citoyens, ils verraient se réaliser leurs esp
us misérable, et vous y avez échappé sans massacres, sans effusion de sang , sans armée, sans combat : vous n’avez pas quitté
lieu où nous sommes fut alors couvert d’un monceau de cadavres, et le sang des citoyens y coula à grands flots. Cinna et Mar
ciliation devenant impossible, elles ne purent s’éteindre que dans le sang des citoyens. Mais dans la guerre actuelle, la pl
eux l’image de Céthégus en délire se baignant dans les flots de votre sang . Mais quand je me figure Lentulus en possession d
aravant arraché du port de votre ville cette croix où coule encore le sang d’un citoyen de Rome ! vous ne l’avez pas jetée a
: aussi les Ségestains croient nous être unis plutôt par les liens du sang que par ceux de l’amitié et de l’alliance qu’ils
us et de grandes qualités ; j’exige de vous ce que vous devez à votre sang et à votre nom. Pouvez-vous donc vous déclarer le
de mœurs, sont des liens peut-être aussi forts que ceux du nom et du sang dont vous faites tant d’état. XXXVIII. Je n
épargna les horreurs du carnage, vit couler à l’arrivée de Verrès le sang de mille victimes innocentes ; que son port, où n
t les a condamnés à mort. Verrès ne s’est pas contenté de répandre le sang des Siciliens, il a fait battre de verges et frap
les taches de vos larcins et de vos forfaits seraient effacées par le sang de nos innocents alliés. Insensé, dans quel égare
on, les chaînes, les fouets, les haches, les tortures) des alliés, le sang des innocents, enfin les restes glacés des victim
pelé de mon nom, rien n’a pu faire impression sur vous. À répandre le sang innocent vous avez à la fois trouvé plaisir et pr
forces les yeux de ce malheureux. Il tombe, le visage couvert de son sang . Les bourreaux qui le voient étendu ne cessent de
e doit-elle pas être encore plus vive quand il s’agit de notre propre sang  ? car le sang de tous les citoyens romains doit ê
s être encore plus vive quand il s’agit de notre propre sang ? car le sang de tous les citoyens romains doit être regardé co
84 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
rait l’ambition d’en faire autant, d’abord ; et puis, après avoir sué sang et eau, on quitterait la partie : tant l’ordre et
és, ne reculaient tous devant le travail de la lime. Mais vous, noble sang de Pompilius, soyez impitoyables pour ces poëmes
poëte sa cré, interprète des Dieux, Orphée, leur inspira l’horreur du sang et d’une affreuse nourriture. De là ces tradition
r sous son vers homicide ; la sangsue ne lâchera prise, que gorgée du sang de sa victime. [Traduction juxtalinéaire]
utaient pas 831un-chacun de nos poëtes. 832O vous, 833 qui étes le sang de Numa-Pompilius, 834censurez des vers 835que
sangsue 1376qui ne lâchera point la peau, 1377si-ce-n’est gorgée de sang . Notes. Page 2. — 1. Ars poetica. Ce son
s du peuple. — 3. Pompilius sanguis. Horace appelle les jeunes Pisons sang de Pompilius : Acron et Porphyrion disent que Num
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
le nom et les armes, et que ce nom soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes ? Non, non,
z en vain des aïeux dont vous êtes né ; ils vous désavouent pour leur sang , et tout ce qu’ils ont fait d’illustre ne vous do
86 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
s de ce grand espace qui était dédié aux plaisirs du peuple5 et où le sang des martyrs a été souvent mêlé avec celui des cri
3, et sans rien donner à la licence de la rhétorique, si c’eût été le sang d’autrui, et non pas le leur, ils n’en eussent pa
Le corps s’est trouvé entier dans la dissipation25 de ses membres. Le sang des martyrs a été fertile, et la persécution a pe
a chambre, on heurte, on enfonce la porte, on le trouve noyé dans son sang  ; on court à M. le Prince qui fut au désespoir. M
esoin pressant de l’État, les avantages passés, et un jeune prince du sang qui portait la victoire565 dans ses yeux ! Don Fr
e décharge met les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que le grand prince,
fut autrefois chez le roi Admète, ou du moins quelque jeune héros du sang de ce dieu. Les deux oiseaux, inspirés par les Mu
it perdu. « Je veux, dit-il, qu’il dorme : le sommeil rafraîchira son sang , apaisera sa bile, lui donnera la santé et la for
ant les yeux, et dans ses songes mêmes, je lui apparaîtrai couvert de sang  ; il croira voir les funestes tables, et lire son
re mes lois ; mais elles ne seront pas effacées par des flots même de sang romain. Ne suis-je pas au milieu de Rome ? Vous t
’on voie dans l’histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grande
contraire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang  ; sa fureur n’a d’autres intervalles que ceux du
as de jambes, la tête nue, les yeux hagards1217, la langue couleur de sang toujours1218 hors de la gueule, n’a que le caract
e veut les défendre1219. Que ne l’eût-il à l’excès, cette soif de son sang  ! ne pût-il l’éteindre qu’on détruisant dès leur
mme tous les autres animaux, sa famille, son espèce et son rang ; son sang est pur, et, quoique sa noblesse1223 soit moins i
les saillies aventureuses d’un style qui participe à l’ardeur de son sang et à la fougue d’une imagination mobile. Dans sa
e à la honte de déplaire, au regret d’avoir offensé. Si l’ardeur d’un sang qui s’enflamme le rend vif, emporté, colère, on v
il gémit sur la blessure qu’il a faite ; il voudrait, au prix de son sang , racheter celui1356 qu’il a versé : tout son empo
rejetaient bien loin sur le rivage le malheureux Paul, les jambes en sang , la poitrine meurtrie et à demi noyé. A peine ce
d’acquérir des biens illégitimes ? Pourquoi y a-t-il une voix dans le sang , une parole dans la pierre ? Le tigre déchire sa
e française, les a posées ; votre nation reste seule, et cependant le sang va couler encore plus que jamais. Cette campagne
récipitèrent au pied de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le sang du roi. Deux corps de cavalerie, s’avançant dans
y entre ou au vieillard qui en sort. Que sera-ce lorsque les nœuds du sang , de la reconnaissance, de l’habitude, s’uniront p
enfin qu’il le présente au feu ; car son estomac répugne à la vue du sang et des chairs palpitantes. Voici des fruits qui s
homme. Il portait à son front les cicatrices du martyre ; mais ni le sang versé, ni le cours des siècles ne lui avait ôté l
d’une obsession. Tout ce qu’il entend, tout ce qu’il voit demande du sang , depuis sa sœur, cette Electre implacable dont le
r se réveillera ; il déploiera ses ailes, — il lavera son bec dans le sang  ! — Et toi, Charles-Baptiste, que tes amis — t’ad
s par de lâches assassins, — frappé par derrière ; — son père dont le sang est rouge — sous l’amas de feuilles vertes. — Mai
t rouge — sous l’amas de feuilles vertes. — Mais elle a recueilli son sang , — ce sang noble et innocent : — elle l’a répandu
ous l’amas de feuilles vertes. — Mais elle a recueilli son sang, — ce sang noble et innocent : — elle l’a répandu sur Pietra
un poison mortel. — Et Pietranera restera marquée — jusqu’à ce qu’un sang coupable — ait effacé la trace du sang innocent17
era marquée — jusqu’à ce qu’un sang coupable — ait effacé la trace du sang innocent1780. » En achevant ces mots, Colomba se
détrompé ; un coup de hallebarde l’étendit par terre baigné dans son sang . Les soldats eurent le temps de barricader la por
l’on ne jurait que par Gallien et Hippocrate. 275. La circulation du sang venait d’être découverte par Harvey. 276. On po
irs deviennent notre substance, et passent pour ainsi dire dans notre sang . 365. Nicole a le parler un peu lent de la sages
sprits animaux, de principes subtils, circulant avec la vie, comme le sang dans les veines. 638. Fléchier jugeait ainsi son
e sait parler avec autorité. 679. Les domestiques d’une princesse du sang étaient de grands seigneurs. Le mot était alors p
ue vous auriez la charité de m’encourager à résister à la chair et au sang . D’une démarche on passe insensiblement à une aut
homme rare et digne du temps des patriarches ; c’est lui qui par son sang et ses exemples a transmis à mon âme ses principa
ur et vengeur, Sylla et Marius se baignent alors avec délices dans le sang de leurs concitoyens ; Auguste, Antoine et Lépide
itude dans l’accomplissement de son œuvre et dans la fécondité de son sang . » 1827. M. Sainte-Beuve a l’esprit hospitalie
87 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ls s’en défient encore moins. » La vivacité de l’âge et la chaleur du sang , qui les tiennent toujours dans une espèce d’ivre
se défendre, et enfin tomber percé de coups ? Ne verrai-je point son sang couler, la pâleur de son visage, ses yeux s’étein
ent de naître ? Voulez-vous tarir la source de la race royale ; et le sang de Charlemagne67 et de Saint-Louis68, qui ont tou
ombattu pour la gloire de votre nom, est-il devenu pour vous comme le sang d’Achab, et de tant de rois impies dont vous exte
eau donné en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
eurs liens ils se replacent, Les nerfs croissent et s’entrelacent, Le sang inonde ses canaux ; La chair renaît et se colore 
Est-ce lui, dont la voix commandait à la guerre ! Lui, qui d’or et de sang épuisait les états ; Et, potentat vainqueur des p
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
it perdu. « Je veux, dit-il, qu’il dorme : le sommeil rafraîchira son sang , apaisera sa bile, lui donnera la santé et la for
oncilia la dignité d’une âme fière et le respect pour une personne de sang royal. 1. Il s’agit du grand Dauphin, père du du
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
efforts pour en abattre les premiers fondements. Elle est inondée du sang de ses martyrs : mais ce sang même devient la sem
remiers fondements. Elle est inondée du sang de ses martyrs : mais ce sang même devient la semence la plus féconde des chrét
ts qui l’ont défendue, des héros chrétiens qui l’ont cimentée de leur sang . Un des meilleurs modèles que puissent se propose
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
une nécessité, dit Racine dans sa préface de Bérénice, qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie. Il suffit que l’a
est toi ; L’autre, c’est moi. » Soudain le fer brille. Ô prodige ! Le sang par jets vermeils s’échappe de leur tige, Comme s
meils s’échappe de leur tige, Comme si c’était moi qui le perdais, ce sang . Mon cœur vint à faillir ; ma main en se baissant
92 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s le vulgaire obscur si le sort l’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ! La conclusion de ce dilemme, c’
ainte retraite, moi-même enfin qui vous suis attaché par les liens du sang , et plus encore par la tendresse que j’ai pour vo
orts pour se défendre, et enfin tomber percé de coups ; je verrai son sang qui coule, la pâleur qui couvre son visage, ses y
une à l’autre : M. de Turenne sortait de cette maison qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs et qui a donné
vie : il ne songe qu’aux intérêts éternels des âmes rachetées par le sang d’un Dieu. Ce ne sont point des opinions ou des i
0. Sous la Convention, on entendit des cris de rage et des paroles de sang  ; les passions grondèrent avec fracas ; mais ce n
si chérie que votre main elle-même a plantée, et qui a été arrosée du sang de tant de martyrs ! Respice de cœlo, et vide ; e
r les mains vénérables de ceux qui lui furent unis par les : liens du sang , accompagnée de notre pieuse mère tenant à la mai
’ajouter ici quelques pensées. Pourrez-vous tremper vos mains dans le sang d’un père ? Arracher la vie à celui de qui vous l
ers toi, te convient-il de demander, les mains encore teintes de leur sang , pourquoi ils sont muets ? Après avoir précipité
nnés en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos
es couvrir ; il se jette entre les hommes de guerre ; il a horreur du sang  ; il ne se préoccupe pas de la différence des int
tère de Dieu, pour sauver toute une assemblée de pécheurs rachetés du sang d’un Dieu ? Et comment ne pas se dire à soi-même
e vous appartiens cependant. Des membres de ma famille ont versé leur sang sur votre territoire ; plusieurs y ont reçu la sé
us fidèle à ta patrie, plus idolâtre de ton roi, plus prodigue de ton sang pour l’une et pour l’autre, que ton père ne l’a é
vaient garrotté, si, à l’aspect de l’échafaud qui allait recevoir mon sang , si, en posant le pied sur le funeste échelon, j’
ère sa proie, et son regard perce l’infini. Il abreuve ses aiglons de sang , et partout où repose un cadavre, aussitôt il est
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
palais, lorsque retirée là comme dans sa caverne, elle s’abreuvait du sang de ses proches, ou n’en sortoit que pour dévorer
94 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
s effroyables guerres civiles et religieuses, avait conservé du vieux sang gaulois la folie du rire et la passion des contes
queue, et de rayons scintillans a Tentour. Les mains avoyt pleines de sang , les gryphes comme de harpye, le museau a bec de
et Dieu dispose169. Le prince qui abhorre la paix, et qui se pait du sang principalement de ses subjectz qui sont ses membr
ng cœur franc en fidelité françoise, et non par tyrannie, effusion de sang , cruaultés. Telles genz sont de mauvais augure à
gue maternelle et, pour ce, à devorer les anciens, à les convertir en sang et nourriture », et aussi à imiter les modèles it
il vint à manier l’odeure des bleceures, quand il vint à recevoir le sang sortant des playes mortelles d’autruy ? Quelle ra
honte de mesler à voz tables les fruicts doulx avec le meurtre et le sang  ? Et puis vous appeliez les lions et les leopards
al ayant dit : « Ah ! jeune homme, ne souille point tes mains dans le sang d’un si grand capitaine, » l’autre, sans nul esga
ve, non pas mesme de vostre majesté, à qui je ne voudrois refuser mon sang ni ma vie, de m’en faire jamais rien ceder, conno
mais tu endures qu’on pille tes maisons, qu’on te rançonne jusques au sang , qu’on emprisonne tes Senateurs, qu’on chasse et
aire pour prescher quelques fausses nouvelles. Où sont les Princes du sang , qui ont toujours esté personnes sacrees, comme l
ment d’une aristocratie de l’intelligence à côté de l’aristocratie du sang , qui se tenait debout et découvert devant les env
rs de ce grand espace qui étoit dédié aux plaisirs du peuple et où le sang des martyrs a été souvent mêlé avec celui des cri
n’ait gagné des places ou des batailles ; s’ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la
etites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des go
veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang , des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans c
arti étoit un zéro qui ne multiplioit que parce qu’il étoit prince du sang  : voilà pour le public. Pour ce qui est du partic
tience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, semblable à un vin fumeux368,
s places de l’Europe, qui avoit coûté de si grandes sommes et tant de sang  ; si vos armées, sire, ont jamais manqué de vainc
uite, la gloire de tous ses prédécesseurs. Il n’aima qu’à répandre le sang de ses ennemis, il épargna celui de ses sujets. I
ique de Platon, ni même sous les premières lois d’Athènes, écrites de sang , ni sous celles de Lacédémone, où l’argent et la
nséquences, et songez que cette même ville a été autrefois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs ; qu’aux premiers s
s blasphémoient, et les nourriciers de l’Église dont ils versoient le sang . Mais la vertu de l’Évangile ne doit pas s’éteind
en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome païenne et enivrée du sang des martyrs463 : il leur lâche la bride, et le mo
Sauveur. Ils viennent, non pour enlever les richesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et
chesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste. Peuples, qui le
ler, ni faire sentir les rigueurs de l’hiver. Ni la guerre altérée de sang , ni la cruelle envie qui mord d’une dent venimeus
ers de Delphes, et je goûte les délices de Tempé. Quand est-ce que le sang des Turcs se mêlera avec celui des Perses sur les
e nuit ; la terre sanctifiée par les pas du Sauveur et arrosée de son sang , délivrée de ses profanateurs et revêtue d’une no
, en leur donnant un tel maître ! Sa gloire sera toujours souillée de sang  : quelque insensé chantera peut-être ses victoire
soler dans l’état où l’on m’avoit mis avec lui ; mais présentement le sang , la proximité, l’humanité, tout touche, et les en
igneur, lui dis-je, Marius raisonnoit comme vous, lorsque, couvert du sang de ses ennemis et de celui des Romains, il montro
ouvent aux hommes les plus éclairés, qui demande un esprit facile, un sang froid modéré, l’usage des affaires, et, selon les
rejetoient bien loin sur le rivage le malheureux Paul, les jambes en sang , la poitrine meurtrie, et à demi noyé. À peine ce
retirâmes des flots le malheureux Paul, sans connoissance, rendant le sang par la bouche et par les oreilles. Le gouverneur
’effroi. L’homme de bien se cache, il fuit avec horreur ces scènes de sang  : et il faut bien qu’il se cache, l’homme vertueu
ances, les jalousies, les haines, les vengeances ; ils sont avides de sang  ; dans leurs propos séditieux, ils aristocratisen
Tandis que nos frères, pour notre défense, arrosent peut-être de leur sang les plaines de la Champagne, ne craignons pas d’a
r une ivresse plus forte que celle du vin, et de lécher sans cesse le sang au pied de la guillotine ? Qu’est-ce donc que l’é
s, il vous désavouerait. Vos victoires, votre courage, vos succès, le sang de nos frères morts aux combats, tout serait perd
ue française, les a posées. Votre nation reste seule, et cependant le sang va couler plus que jamais. Cette sixième campagne
détruire et à l’avilir ; et cette couronne de fer692, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger à la
gage figuré ! Les médecins m’ont pensé tuer, voulant me rafraîchir le sang  ; celui-ci m emprisonne, de peur que je n’écrive
montrait au peuple, il y a dix-huit siècles, les épaules couvertes de sang et de pourpre, les mains liées sur un sceptre de
ne le conviaient ni les jouissances de la fortune ni les grandeurs du sang . Il rapportait aux siens vingt années de guerre,
midable, devant laquelle s’étaient humiliés les empereurs souillés du sang des peuples ; tribune pacifique et tutélaire, qui
e la Fédération ne devait pas être souillée par la présence et par le sang de celui qu’elle appelait un grand criminel ; sur
t pas disparu ; les générations les ont foulées sans les détruire, le sang des hommes les a layées sans les effacer jamais.
cette transmission il pût confirmer les grades qui étaient le prix du sang versé dans la dernière campagne. Berthier avait p
allait abandonner. C’était là que nous avions tracé avec le fer et le sang l’une des plus grandes pages de notre histoire ;
us, est née du cœur d’une femme, de sa tendresse et de ses larmes, du sang qu’elle a donné pour nous. (Jeanne d’Arc. — Fra
force et délice, le verse à flots aux os, aux cellules aériennes. Le sang vivifié sans cesse d’un air nouveau fournit à cha
emps des Patriarches, le pratiquait ainsi ; et c’est lui qui, par son sang et ses exemples, a transmis à mon âme ses princip
ces chevaux couleur de roseau, ces chevaux écarlates comme le premier sang d’une blessure. D’autres, d’un gris foncé, sous l
out son enthousiasme et quelques taches déjà lavées dans son généreux sang . Tel était l’homme que la nature avait donné aux
Brunswick, avec le coup d’œil d’un vieux soldat et cette économie de sang qui caractérise les généraux consommés, juge à l’
rançais qui décimait autour de lui son état-major. Intrépide comme le sang de Frédéric, il commanda en roi jaloux de l’honne
aissant sur leur route que des sillons de nos boulets, une traînée de sang et huit cents cadavres. Kellermann coucha sur le
encore sous Louis XIV. 224. Auxquels je tenais (pertinere ad) par le sang . 225. Me montrent. 226. « Un peintre n’aurait
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
ique de Platon, ni même sous les premières lois d’Athènes, écrites de sang , ni sous celles de Lacédémone, où l’argent et la
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
os. Je n’aurai plus regret de lui céder la place, Quand je verrai mon sang revivre en votre race. Je crois que Lycidas serai
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
lanche, il n’y aura plus que de la boue. » — La boue fut détrempée de sang . Tandis que sonnait le tocsin de la Saint-Barthél
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
e française, les a posées ; votre nation reste seule, et cependant le sang va couler encore plus que jamais. Cette campagne
99 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
lendemain, estant contrainct d’abandonner ses biens à l’avarice, son sang mesme à la cruauté de ces magnifiques empereurs,
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
 Nul ne roue mieux que moi. »Il descend : il tend sa main souillée de sang , et la justice y jette de loin quelques pièces d’
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