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1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ndez : Où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Les deux pensées du poète sacré sont : J’ai parlé, où sont-ils ? Toutes les autre
s ? On compte quatre espèces d’odes : dans le genre religieux, l’ode sacrée , à laquelle se rattache l’hymne et le cantique ;
eux, l’ode badine, qui comprend aussi l’ode anacréontique. I. — Ode sacrée . — Hymne. — Cantique. 192. Qu’est-ce que l’ode
. I. — Ode sacrée. — Hymne. — Cantique. 192. Qu’est-ce que l’ode sacrée  ? L’ode sacrée est celle qui célèbre les perfect
rée. — Hymne. — Cantique. 192. Qu’est-ce que l’ode sacrée ? L’ode sacrée est celle qui célèbre les perfections et les œuvr
agnifiques. 193. Ou pourrons-nous trouver une juste idée de la poésie sacrée  ? Ce sont les Livres Saints qui pourront nous do
urront nous donner une juste idée de la poésie religieuse ou de l’ode sacrée . Car, comme l’a fort bien dit M. de Fontanes, L’
ons et dirige ses chants. 194. D’où vient la supériorité de la poésie sacrée  ? Sans vouloir refuser toute inspiration aux aut
sublime ne se trouve à un degré aussi éminent que chez les écrivains sacrés . Si on cherche la raison de cette différence, on
hymne admirable sur la création, et 113, In exitu Israel. Ces poèmes sacrés et quelques autres ont été admirablement imités d
chant, un poème en l’honneur de la divinité, et diffère peu de l’ode sacrée et du cantique. Cependant, pour préciser davantag
préciser davantage, nous dirons que l’hymne, en général, est une ode sacrée renfermant l’expression solennelle de l’enthousia
-ce que le cantique ? Le cantique (canticum cantus) est, comme l’ode sacrée et comme l’hymne avec lesquelles il se confond, u
res et les vérités de la foi. Seulement ils s’élèvent moins que l’ode sacrée , n’ont pas d’écarts, et se rapprochent plus pour
es spirituels. 201. Citez, parmi les plus remarquables, quelques odes sacrées , hymnes et cantiques. Outre les poésies tirées d
demment, nous citerons quelques autres modèles choisis parmi les odes sacrées , les hymnes et les cantiques les plus remarquable
tre intitulé la Belle Étoile. Enfin, nous mentionnerons quelques odes sacrées empruntées aux littératures étrangères, comme une
sujet qui est grand et élevé, demande que l’ode héroïque, comme l’ode sacrée , ait pour caractère dominant la noblesse, l’éléva
oilà pourquoi elle se rapproche de l’ode héroïque et surtout de l’ode sacrée . 206. Quel doit être le caractère de l’ode morale
ait plaire à ce dieu que de lui ressembler. Le caractère de cette ode sacrée fut primitivement religieux, comme un chant consa
sa traduction de l’Écriture, lui adressa un dithyrambe sur la poésie sacrée , dans lequel il imite successivement le mouvement
al, de l’élégie, de la pastorale, de l’ode héroïque, et même de l’ode sacrée . De là, les chansons religieuses, les chansons na
èse. 245. Nommez les principaux poètes lyriques. Après les écrivains sacrés et surtout David qui, suivant saint Jérôme, peut
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
er cinq espèces d’éloquence : L’éloquence de la chaire, ou éloquence sacrée  ; L’éloquence de la tribune, ou éloquence politiq
mitation des apôtres et de Jésus-Christ lui-même. Revêtu du caractère sacré , le prêtre est l’envoyé du ciel ; il est investi
les grandes et sublimes questions sur lesquelles s’exerce l’éloquence sacrée . Est-il rien de plus important, de plus solennel 
. Est-il rien de plus important, de plus solennel ? Aussi l’éloquence sacrée n’est-elle pas un art ordinaire ; elle n’a pas be
nd sa main bienfaisante pour la soutenir. C’est ainsi que l’éloquence sacrée touche et enseigne, et qu’elle porte à la fois la
le souffle de leur parole inspirée. Différentes sortes de discours sacrés . L’éloquence sacrée peut revêtir les formes su
ole inspirée. Différentes sortes de discours sacrés. L’éloquence sacrée peut revêtir les formes suivantes : le sermon, le
Pères de l’Église nous ont laissé beaucoup d’homélies. Le panégyrique sacré est l’éloge d’un saint ; il a pour objet de céléb
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
à pourquoi ces sortes de beautés sont plus fréquentes dans les poètes sacrés , qui, peignant des mœurs plus vraies et écrivant
be devant l’auguste simplicité de la version littérale. De l’Élégie sacrée . Les règles, dans tous les arts de l’imaginati
mporains ou de leurs devanciers. Eh bien ! ils existent ces monuments sacrés de l’antique et auguste douleur des premiers temp
manière antique, elle se reproduit si fréquemment dans les écrivains sacrés , qu’elle n’a point ici l’air étrangère, et qu’ell
y qu’un pas à faire, pour nous laisser le modèle accompli de l’élégie sacrée et héroïque ; et les tombes royales de Westminste
nte de mélancolie douce, mais profonde, premier caractère de l’élégie sacrée , qui nourrie tour à tour de sentiments tendres et
ers venus y trouveront encore de nouvelles richesses. De l’Églogue sacrée . Florian, qui a laissé très peu de vers, qui e
a plus heureuse de la candeur, de la simplicité sentimentale du style sacré , admirable partout, mais au-dessus de nos éloges
soirée, Un jeune enfant, docile aux soins de son aïeul, De nos fastes sacrés prenait le saint recueil, Mais non sans le baiser
le châlis, Ne se déguisant point son atteinte mortelle, Des ministres sacrés fait prévenir le zèle. ……………………………………………… Les lar
atine de cette sublime élégie, par le docteur Lowth, auquel la poésie sacrée a d’ailleurs tant d’autres obligations : Ergone
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
un homme utile à la société ; et que celui qui, du haut de la tribune sacrée , annonce au peuple les paroles de la sagesse, con
 ; et ce qui le prouve évidemment, c’est que l’on compte les orateurs sacrés qui se sont fait un nom justement célèbre. Il ne
ane emploie des armes presque toujours victorieuses, dont l’éloquence sacrée s’interdit sévèrement l’usage. Comme l’orateur du
in d’en triompher plus sûrement encore le moment d’après. L’éloquence sacrée se renferme dans des limites beaucoup plus étroit
5 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
40. Les témoignages de l’autorité divine appartiennent à l’éloquence sacrée  : nous parlerons en son lieu de cette source d’ar
ence, et l’homme d’État qui veille aux intérêts publics, et l’orateur sacré dont la mission est de venger notre foi contre le
i fait le charme de leurs harangues et de leurs récits. Les écrivains sacrés et les Pères de l’Église vous offriront cependant
péciaux. Mais une classe de rhétorique n’est pas un cours d’éloquence sacrée , judiciaire ou politique, et il est évident que n
odernes distinguent aujourd’hui cinq genres d’éloquence : l’éloquence sacrée , l’éloquence politique, l’éloquence judiciaire, l
ion. Première section. De l’éloquence sacrée30. 300. L’éloquence sacrée ou éloquence de la chaire a pour objet la prédica
s sauver. 301. Par la définition qui précède, on voit que l’éloquence sacrée est entièrement supérieure à l’éloquence profane.
ce sacrée est entièrement supérieure à l’éloquence profane. L’orateur sacré l’emporte sur tout autre, et par la mission dont
la Parole de Dieu. 303. Par les matières qu’elle traite, l’éloquence sacrée est également supérieure à l’éloquence profane. I
rofane ne cherche que des avantages fragiles et incertains, l’orateur sacré ambitionne par-dessus tout la destruction du vice
l’écoutent. 306. Tous les préceptes qu’on peut donner sur l’éloquence sacrée se rapportent à la prédication en général ou aux
s générales de la prédication, 2º des différentes espèces de discours sacrés . Chapitre premier. Des règles générales de la p
isons rien. Il n’est pas question qu’on fasse tout. » 309. L’orateur sacré puisera la science dans la Bible, les Pères de l’
ence dans la Bible, les Pères de l’Église, la Théologie et l’Histoire sacrée et profane. 310. La première source de la science
llement fondue dans la sienne. 311. La deuxième source de l’éloquence sacrée , c’est l’étude des Pères de l’Église. Les Pères d
e ou ornements de la prédication. 314. C’est en vain que l’orateur sacré posséderait une science vaste et profonde, s’il n
érêt et dispose un auditoire à mieux profiter de sa parole. L’orateur sacré s’efforcera de plaire par le fond des choses, par
ble d’intéresser vivement les auditeurs. Maury conseille aux orateurs sacrés de choisir de préférence ces sujets vastes et vra
ale tout ce qui sent la raillerie et la satire. 317. Dans l’éloquence sacrée , l’orateur doit s’attacher avant tout à la clarté
r profane ; ce sont ceux qui touchent et convertissent. La rhétorique sacrée dédaigne ces artifices frivoles dont l’école exag
u onction du prédicateur. 320. Ce n’est point assez pour l’orateur sacré d’instruire et de plaire. Il faut que, par l’onct
es discours : sa parole va droit au cœur. 322. Rien ne rend l’orateur sacré propre à toucher son auditoire comme une ardente
encore aujourd’hui. 323. Pour attirer en lui cette onction, l’orateur sacré aura recours à la méditation et à la prière. S’il
r le nº xxii). Chapitre deuxième. Différentes espèces de discours sacrés . 324. Les principales espèces de discours sacr
pèces de discours sacrés. 324. Les principales espèces de discours sacrés sont l’homélie, le prône, le sermon, la conférenc
l’assemblée des fidèles, un texte des saintes Écritures, et l’orateur sacré commentait cette lecture et en tirait des instruc
héteurs sur l’usage des divisions. Le sermon est de tous les discours sacrés celui qui comporte le mieux une division régulièr
quatrième. De la conférence35. 338. La conférence est un discours sacré où l’orateur présente les preuves de la religion
nvenu de donner le nom de conférence à tous les discours où l’orateur sacré s’attache à défendre la religion contre ceux qui
ons pieux et solides. 342. Pour réussir dans la conférence, l’orateur sacré devra lire et méditer longuement les Pères de l’É
ice. C’est souvent entre ses mains que se trouvent remis les intérêts sacrés de la famille et de la société. Les faire valoir
Racine ont rencontré plus d’une fois cette éloquence. Mais les poètes sacrés , et surtout les prophètes, surpassent beaucoup to
s les vertus, tous les nobles sentiments qui conviennent à un orateur sacré s’y trouvent réunis. Massillon s’adresse au jeune
hargés du soin de son enfance, ou attachés de plus près à sa personne sacrée , répandent ici leurs cœurs en votre présence, afi
écieuse et sa dépouille mortelle. Au milieu des chants répétés de nos sacrés cantiques et du pompeux appareil de nos cérémonie
poètes. Poursuivons notre analyse. Le dessein véritable de l’orateur sacré en établissant ainsi l’excellence de l’homme n’es
cer le premier ; le troisième se tire de ce que la religion a de plus sacré  : la foi des traités, l’hospitalité, la reconnais
eprendre une action qui vous fera violer ce que la religion a de plus sacré  ; Mineure. Or, l’action de tuer Annibal vous fer
’action de tuer Annibal vous fera violer ce que la religion a de plus sacré  ; Conclusion. Donc, vous ne devez-pas tuer Annib
’action de tuer Annibal vous fera violer ce que la religion a de plus sacré  ; Conséquent. Donc vous ne devez pas l’entrepren
ités confirmés par les serments et par les sacrifices ; 2º les droits sacrés de l’hospitalité ; 3º l’autorité d’un père sur so
la Restauration. Les impies de cette époque reprochaient aux orateurs sacrés de leur temps de n’avoir pas l’éloquence de leurs
as conserver avec un soin plus jaloux ces dernières étincelles du feu sacré qui vous restent, et qui menacent à tout moment d
une ardeur qui s’éteint. Bossuet. XX. Supériorité de l’éloquence sacrée . Le prédicateur est maître de son sujet, et c
qui meurt, un trône qui s’écroule, rien n’est étranger à l’éloquence sacrée . Mais ce qui, pour le prédicateur est plus inépui
tures des douanes, les confiscations directes ou déguisées, l’orateur sacré descend de sa chaire et se dérobe, laissant à ses
re sentir, il excite encore trop souvent, et le ministre de la parole sacrée , qui doit s’inspirer de l’esprit d’en haut et rap
e plus de vengeur ? n’ai-je plus de fils ?… » Arrêtez, ombre chère et sacrée , arrêtez ! Oui, vous avez un fils, et il est touj
utation ? 228. La réfutation peut-elle trouver place dans le discours sacré  ? 229. Qu’est-ce que la péroraison, et combien d’
les divers genres d’éloquence ? 300. Quel est l’objet de l’éloquence sacrée , et en quoi consiste la prédication ? 301. L’éloq
oquence sacrée, et en quoi consiste la prédication ? 301. L’éloquence sacrée est-elle beaucoup supérieure à l’éloquence profan
moyens qu’il emploie ? 305. Quelle est la véritable fin de l’orateur sacré  ? 306. À quoi se rapportent les préceptes sur l’é
ateur sacré ? 306. À quoi se rapportent les préceptes sur l’éloquence sacrée  ? 307. Quels sont les trois devoirs du prédicateu
r de plaire, et par quels moyens plaira-t-il ? 316. Comment l’orateur sacré plaira-t-il par le fond des choses ? 317. Le préd
est-il obligé de toucher, et qu’est-ce que l’onction ? 321. L’orateur sacré doit-il avoir une conduite exemplaire ? 322. Quel
-il l’onction ? 324. Quelles sont les principales espèces de discours sacrés  ? 325. Qu’est-ce que l’homélie, et quelle est son
Cormenin, Livre des orateurs, l. II, ch. iii ; Dupanloup. Rhétorique sacrée . 31. Auteurs à consulter ; Presque tous ceux que
n, Traité de la prédication, l. I ; l’abbé Mullois, Cours d’éloquence sacrée , t. I. 32. Auteurs à consulter : saint Augustin,
h. i ; Hamon, l. II, 2e partie, ch. iii ; Audisio, Leçons d’éloquence sacrée , t. II, leç. xi, xii, xiii; l’abbé Mullois, Cours
sacrée, t. II, leç. xi, xii, xiii; l’abbé Mullois, Cours d’éloquence sacrée populaire, t. I, ch. vi. 33. Auteurs à consulter
, ch. i ; l’abbé Mullois, t. I, ch. iii ; Audisio, Leçons d’éloquence sacrée , leç. vii-xxiii ; le P. Broeckaert, Guide du jeun
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés . Nous distinguerons d’abord, dans les écrivain
s écrivains sacrés. Nous distinguerons d’abord, dans les écrivains sacrés , l’emploi judicieux des figures qui contribuent l
qui se disputent l’empire des airs. Rien de tout cela dans les poètes sacrés . C’est sans efforts et sans étude qu’ils embellis
beautés d’ailleurs égales, il y aurait toujours, en faveur des poètes sacrés , une raison constante de supériorité que les autr
ui ont bien formellement résolu de ne rien admirer dans les écrivains sacrés , nous n’avons rien à leur opposer : nous nous bor
re qui les avait opprimés si longtemps160. Quel enthousiasme vraiment sacré vous saisit, vous transporte malgré vous, dès le
ue ne peut plus s’élever au-dessus de ces dernières images : le poète sacré va prouver le contraire, et de nouveaux personnag
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
eproduit avec un bonheur incomparable le mouvement lyrique des Livres sacrés  : aussi n’avons-nous rien de plus beau dans notre
, suivant le caractère de l’inspiration et l’objet du chant. 1° Ode sacrée . L’ode sacrée, nommée particulièrement hymne o
ctère de l’inspiration et l’objet du chant. 1° Ode sacrée. L’ode sacrée , nommée particulièrement hymne ou cantique, chant
hi-King, recueil de chants rassemblés par Confucius. Inde. Les livres sacrés nommés Védas, Kalidasa. Perse, Arabie. Les chants
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
quence de la chaire demande une étude méditée et suivie des écrivains sacrés . Le champ qu’elle cultive est trop précieux, les
era sûr alors de toucher, de persuader et de convaincre. Où l’orateur sacré doit-il, en effet, allumer son génie si ce n’est
s fondateurs et les soutiens de l’église. C’est à eux que l’éloquence sacrée doit son origine et ses modèles en même temps : c
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
, et il se forma des écoles où l’on enseigna publiquement l’éloquence sacrée . Parmi les orateurs qui consacrèrent les premiers
e Tertullien retentit souvent dans la chaire ; il est peu de discours sacrés où l’orateur ne fortifie souvent ses raisonnement
si l’on veut remplir avec succès la carrière imposante de l’éloquence sacrée . Voilà à quelle école respectable s’étaient formé
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
prendre ailleurs que dans une Rhétorique les préceptes de l’éloquence sacrée  ; l'avocat, le tribun, l’académicien s’instruiron
funèbres, panégyriques religieux, qui sont du domaine de l’éloquence sacrée  ; les discours faits pour les assemblées délibéra
a étudier plus tard suivant la profession qu’il choisira. Eloquence sacrée . C’est sans doute une grande et belle institut
nité du présent par la justice de l’avenir, d’avoir armé les orateurs sacrés de toute la puissance de la parole pour combattre
ère évangélique ; il peut donner une idée des ressources de l’orateur sacré . Aussi le ministère de la parole n’a nulle part p
au poids à sa parole : sa voix retentit dans l’étendue d’une enceinte sacrée et dans le silence d’un recueillement universel ;
s Dieu. Ces réflexions sont communes à tous les genres de l’éloquence sacrée  ; mais l’oraison funèbre mérite une mention spéci
au-dessous du sujet, à égaler les paroles aux choses : ici l’orateur sacré , planant au-dessus de toutes les grandeurs, les v
genres qu’ils ont créés. Elle peut en effet paraître dans l’éloquence sacrée , au barreau, à la tribune politique et les assemb
pas lents je montais les degrés Encor jonchés de fleurs et de rameaux sacrés . Le peuple prosterné sous ces voûtes antiques Ava
je vais seulement les indiquer.   La poésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’ode morale ou ph
naturelles à la poésie, recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sacré de s’occuper de prose. Pour encourager ceux-ci à
t aussi l’éloquence militaire, l’éloquence de la chaire, ou éloquence sacrée  ; et enfin l’éloquence académique ou scientifique
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
eur qui en donne des leçons si précieuses, par l’organe des écrivains sacrés , n’a pas voulu le bonheur seulement de telle ou t
genre à la doctrine philosophique des temps anciens, les philosophes sacrés le réunissent au plus haut degré, il faut bien qu
t et d’ombres qui nous échappent ? et quelle conclusion le philosophe sacré tirera-t-il de toutes les vérités qu’il vient d’é
 ? Où se trouverait donc l’utilité sublime des conseils de l’écrivain sacré , si, après nous avoir si pleinement convaincus du
nécessairement ici, entre les philosophes profanes et les philosophes sacrés , la différence que nous avons remarquée entre les
yeux ouverts, et tu ne les regardes Que comme une peinture ; ils sont sacrés pour toi. Ignores-tu de l’or et le prix et l’empl
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
t d’un Henri IV. § 26. Différentes sortes d’histoires. — Histoire sacrée , histoire ecclésiastique. On distingue plusieu
ois espèces énumérées ici se réduisent réellement à deux : l’histoire sacrée et l’histoire profane. L’Histoire de la religion
cette noblesse et de cette onction qu’on sent en lisant les histoires sacrées . Il parle des desseins de Dieu avec dignité, de s
torique. 49. Batteux, lieu cité. 50. Domairon, Rhét., de l’Histoire sacrée . 51. Batteux, Caractère de l’histoire sacrée. 5
n, Rhét., de l’Histoire sacrée. 51. Batteux, Caractère de l’histoire sacrée . 52. Domairon, Rhét, de l’Histoire sacrée. 53.
x, Caractère de l’histoire sacrée. 52. Domairon, Rhét, de l’Histoire sacrée . 53. Batteux, Caractère de l’histoire sacrée. 5
on, Rhét, de l’Histoire sacrée. 53. Batteux, Caractère de l’histoire sacrée . 54. Batteux, de l’Histoire profane. 55. Domair
13 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ongue et très délicate du cœur humain, étude dont nos grands orateurs sacrés nous donnent à tout moment la preuve. L’exemple s
ternelle. § 11. Genres de discours chez les modernes. — Éloquence sacrée . Nous avons vu que les anciens distinguaient t
ois genres reconnus par les anciens. Prenons pour exemple l’éloquence sacrée , que les anciens ne connaissaient pas, et qui a p
l’autre, et nous comprenons tous ces discours sous le nom d’éloquence sacrée . Pareillement, à l’époque de la rentrée des tribu
nt tous les caractères. Examinons donc ici successivement l’éloquence sacrée , l’éloquence du barreau, l’éloquence académique e
’il est et ce qu’il doit être21. Il y a plusieurs espèces de discours sacrés  ; parlons d’abord du sermon. L’objet de l’orateur
actions. En ce sens, l’oraison funèbre n’appartient pas à l’éloquence sacrée  ; c’est l’epithaphios logos ou discours mortuaire
ts. Mais non : pendant qu’il implorait sans cesse ce titre auguste et sacré , une croix, oui, une croix, était préparée à cet
l’exemple d’un tel abus de pouvoir. Ô doux nom de liberté ! Ô droits sacrés du citoyen ! loi Porcia ! loi de Sempronius !… ét
. Domairon, Rhét, de la Péroraison. 21. Domairon, Rhét, des Discours sacrés . 22. L’abbé Fleury. 23. Domairon, Rhét, du Pané
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
me et au sujet, en plusieurs espèces. D’abord on distingue l’histoire sacrée et l’histoire profane. L’histoire sacrée raconte
bord on distingue l’histoire sacrée et l’histoire profane. L’histoire sacrée raconte les faits relatifs à la religion : on la
vènements religieux depuis Jésus-Christ jusqu’à nos jours. L’histoire sacrée est souvent mêlée à l’histoire profane dans les a
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
eler le Racine de la chaire. C’est le plus cicéronien de nos orateurs sacrés . La mort 1 Sur quoi vous rassurez-vous do
’est le hasard et l’occasion qui en décident d’ordinaire. Une dignité sacrée à laquelle on ne s’attendait point nous dépouille
e honneur dans le monde, on ne se met point en peine que des ténèbres sacrées cachent les chagrins, les dégoûts, les larmes, le
un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette puissance sacrée , paternelle et absolue ; voyez la raison secrète
16 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
e pour celui de la chose qui en est faite : Le bronze tonne. L’airain sacré tremble et s’agite (C. Delavigne). L’ivoire pleur
, Dit Pompignan, votre dur cas me touche. Tenez, prenez mes cantiques sacrés , Sacrés ils sont, car personne n’y touche : Avec
mpignan, votre dur cas me touche. Tenez, prenez mes cantiques sacrés, Sacrés ils sont, car personne n’y touche : Avec le temps
Bossuet, Oraison funèbre de la reine d’Angleterre.) Un jour, dans le sacré vallon, Un serpent mordit Jean Fréron. Que croyez
17 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ttérature du siècle d’Auguste, la littérature grecque, la littérature sacrée , la littérature légère. Ainsi entendue, la littér
l’honneur est à la probité : ses lois sont délicates, mystérieuses et sacrées . 22. Le goût est une faculté inhérente à l’esprit
usiasme du fils qui se croit capable de tout pour accomplir un devoir sacré  ; mais on sent que la chose n’est pas rigoureusem
sans pitié pour la faiblesse humaine ou pour les sentiments les plus sacrés de la nature. Il y a de la dureté dans les parole
nt qu’a vécu son père. Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs que n’a pu conserver mon Hector. (Andromaqu
crits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée . En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si l
demande, Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende ? Que sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l’avenir à leur
ésentent en foule sous la plume des prophètes et des autres écrivains sacrés  : Inebriabo sagittas meas sanguine, et gladius
ur la chose qui en est faite. Qu’entends-je ? Autour de moi l’airain sacré résonne. (Lamartine.) 181. On voit aisément que
(Ps. liv.) Ô rives du Jourdain ! ô champs aimés des cieux !          Sacrés monts, fertiles vallées,         Par cent miracle
tione cum fratribus tuis te recipiam. Faut-il que je me jette à vos sacrés genoux ? Au nom du lieu si saint qui n’est ouvert
Tacite. Pourvu que le jeune élève étudie en même temps nos écrivains sacrés et nos auteurs chrétiens, les dieux et les héros
triers ?         Pour qui ces torches qu’on excite ?         L’airain sacré tremble et s’agite. D’où vient ce bruit lugubre ;
ntelligence et le résultat d’une excessive sensibilité. Les écrivains sacrés ont été seuls sous l’influence de la Divinité et
n a plus encore dans les livres des prophètes et des autres écrivains sacrés que nous ne connaissons pourtant que par une pâle
poésie est si vénérable et que sa première destination est sainte et sacrée , objet de la poésie doit être toujours honnête, t
es : Que les temps sont changés ! sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de
erses espèces d’odes. 428. On distingue cinq espèces d’odes, l’ode sacrée , l’ode héroïque, l’ode morale ou philosophique, l
que, l’ode morale ou philosophique, l’ode badine et la cantate. Ode sacrée . 429. L’ode sacrée, qu’on appelle quelquefois
hilosophique, l’ode badine et la cantate. Ode sacrée. 429. L’ode sacrée , qu’on appelle quelquefois hymne ou cantique, a p
ertu des saints. Pour avoir une juste idée de la poésie religieuse et sacrée , il faut passer chez les Hébreux et chercher nos
nspiration et dans cette action de la divinité que consiste la poésie sacrée . 430. Les cantiques de Moïse et des prophètes, le
de David, les plaintes sublimes de Job sont presque toujours des odes sacrées , et la perfection de ces odes démontre leur céles
regis, le Veni Creator. 432. Les païens avaient peut-être des poèmes sacrés destinés à célébrer les fêtes de leurs dieux ; ma
s inconnus. Parmi les odes d’Horace, on peut considérer comme une ode sacrée le poème séculaire, Carmen seculare, puisque c’es
dieux. C’est ce qui donne à ses chants quelque chose d’imposant et de sacré . Horace ne puise d’inspiration que dans les impié
. Puisque l’épopée est un des genres les plus élevés, c’est un devoir sacré pour le poète de faire de ses fictions un noble e
t l’épopée. Les Hébreux, chez qui la poésie eut toujours un caractère sacré , ne connurent jamais ni drame ni théâtre. Chez le
é. 539. Tout le monde connaît ce que les saints Pères et nos orateurs sacrés ont pensé des œuvres dramatiques. Mais on ignore
cas, il ne faut point de prétentions ni de subtilités. 573. La poésie sacrée nous offre les plus parfaits modèles de poésie él
8. Combien distingue-t-on d’espèces d’odes ? 429. Qu’est-ce que l’ode sacrée  ? 430. Où se trouvent les plus belles odes sacrée
Qu’est-ce que l’ode sacrée ? 430. Où se trouvent les plus belles odes sacrées  ? 431. Les hymnes de l’église n’offrent-ils pas d
pas de grandes beautés ? 432. Les païens nous ont-ils laissé des odes sacrées  ? 433. Qu’était le dithyrambe chez les Grecs et q
érature, 1re et 2e part. ; Collombet, Cours de littérature profane et sacrée , ch. ier  ; l’abbé Decœur, Essai sur la compositi
littérature, IIIe partie ; Collombet, Cours de littérature profane et sacré , ch. iii ; Ernest Hello, Le Style. 4. Auteurs à
Marmontel, Éléments de littérature, art. Lyrique, Ode ; Lowth, Poésie sacrée des Hébreux ; Laurentie, De l’étude des lettres,
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
nfermer. Je me contenterai de dire successivement un mot des discours sacrés , des discours du barreau, des discours académique
académiques, et des discours politiques. Article I. Des Discours sacrés . Il n’est point de théâtre plus brillant pour
est point de théâtre plus brillant pour l’éloquence, que les discours sacrés . C’est là qu’elle paraît dans toute sa pompe, dan
e propose ! Aux qualités brillantes et solides de l’esprit, l’orateur sacré doit joindre un grand nombre de connaissances, sa
qu’il est et ce qu’il doit être. Il y a plusieurs espèces de discours sacrés  : ce sont les sermons, les panégyriques, les orai
rédicateur ». Prédicateurs modernes. La carrière de l’éloquence sacrée a été courue parmi nous avec les plus brillants s
cru que c’était le meilleur moyen de faire sentir aux jeunes Orateurs sacrés , qu’en louant les hommes illustres, ils ne doiven
age. Si donc la loi est pour lui, il représentera avec force qu’étant sacrée , ce serait un crime d’y rien changer, et que le j
dire cependant que nous l’avions prévenue : votre personne était déjà sacrée par le respect et par l’amour. C’est en elle que
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
d’Etat. Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier vos pages : Qui méprise Cotin n’estime
apper ; Lui conte du prélat1 l’entreprise nouvelle : Au pied des murs sacrés d’une sainte chapelle, Elle a vu trois guerriers,
mots, regardant le hibou qui la suit, Elle perce les murs de la voûte sacrée  : Jusqu’en la sacristie elle s’ouvre une entrée,
pendant passent la grande place ; Et, suivant de Bacchus les auspices sacrés , De l’auguste chapelle ils montent les degrés. Il
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
apprécier un ouvrage à sa juste valeur. Voltaire a dit, des Cantiques sacrés du marquis de Pompignan : Sacrés ils sont ; car
leur. Voltaire a dit, des Cantiques sacrés du marquis de Pompignan : Sacrés ils sont ; car personne n’y touche. Les esprits
le vrai connaisseur n’admire pas moins le plus grand nombre des Odes sacrées de l’auteur de Didon. Au reste, en disant que la
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ports entre eux. De là deux espèces générales d’histoire ; l’histoire sacrée et l’histoire profane. I. De l’Histoire sacrée.
istoire ; l’histoire sacrée et l’histoire profane. I. De l’Histoire sacrée . L’histoire sacrée est en général l’histoire d
acrée et l’histoire profane. I. De l’Histoire sacrée. L’histoire sacrée est en général l’histoire de la religion depuis l
é répandue par toute la terre. C’est ce qui a fait diviser l’histoire sacrée en histoire sainte et en histoire ecclésiastique.
est point en ce genre d’aussi beaux, d’aussi parfaits. Les écrivains sacrés réunissent au plus haut degré toutes les qualités
asive. La simplicité du style fait le caractère propre des historiens sacrés  : mais c’est une simplicité, tantôt majestueuse,
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
nt la jeune abeille Compose son cher trésor. Mais, sans tes clartés sacrées , Qui peut connaître, Seigneur, Les faiblesses éga
riques ». 1. Ici, comme dans beaucoup d’autres passages de ses Odes sacrées , Rousseau a tenté de s’approprier les beautés des
e pièce. Cf. aussi la 13e, ibid. 3. Cette pièce appartient aux Odes sacrées de Rousseau, que La Harpe plaçait au-dessus de se
23 (1881) Rhétorique et genres littéraires
e Marie d’Autriche.) Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs que n’a pu conserver mon Hector. (J. Racine,
et, etc. 1° Oratoire Éloquence : politique, militaire, judiciaire, sacrée , académique. 2° Épique Épopée : Poème héroïq
grands et de petits vers, quelquefois aussi de vers libres, 1° l’ode sacrée , 2° l’ode héroïque, 3° l’ode morale, 4° l’ode bad
l’ode morale, 4° l’ode badine, 5° l’odelette, 6° la cantate. 1° Ode sacrée L’ode sacrée (hymne ou cantique) chante la Div
l’ode badine, 5° l’odelette, 6° la cantate. 1° Ode sacrée L’ode sacrée (hymne ou cantique) chante la Divinité. Ex. Cant
étien mourant, de Lamartine : Qu’entends-je ? autour de moi l’airain sacré résonne ! (Premières méditations, xxxiii) 4°
e 1° Lyrique. 2° Épique. 3° Dramatique. 4° Didactique. Ode : sacrée , héroïque, morale, badine. Odelette, Cantate. Pe
ue ou de la tribune ; 2° militaire ; 3° judiciaire ou du barreau ; 4° sacrée ou de la chaire ; 5° académique ou savante. 1°
nera le rang. Ex. Berryer, Dufaure, Jules Favre, etc. 4° Éloquence sacrée L’éloquence sacrée ou de la chaire est celle q
yer, Dufaure, Jules Favre, etc. 4° Éloquence sacrée L’éloquence sacrée ou de la chaire est celle qui a pour objet d’ense
lée d’érudition païenne et chrétienne au seizième siècle, l’éloquence sacrée n’a atteint chez nous la véritable perfection qu’
. Hyacinthe, le P. Monsabré, etc. Les différentes espèces de discours sacré sont : 1° le sermon, 2° le prône, 3° l’homélie, 4
ion. Outre les qualités générales qui conviennent à tous les discours sacrés , l’unité et la méthode semblent plus particulière
auditeurs les réflexions morales que lui suggère la lecture du texte sacré . Elles doivent être simples, car l’esprit et la r
s humaines et l’espoir dans une autre vie. C’est le genre de discours sacré qui demande le plus de génie et d’élévation. Ex.
à un événement spécial, à une province ou à une ville. 3° Histoire sacrée , profane Au point de vue des éléments qui cons
société, on a divisé l’histoire en deux grandes parties : l’histoire sacrée et l’histoire profane. L’histoire sacrée raconte
grandes parties : l’histoire sacrée et l’histoire profane. L’histoire sacrée raconte tous les faits relatifs à la religion dep
t à travers les siècles. On peut ajouter comme appendice à l’histoire sacrée celle de toutes les religions qui, sous différent
lletins. 3° Judiciaire : Réquisitoires, Plaidoyers, Mémoires, etc. 4° Sacrée  : Sermon, Panégyrique, Oraison funèbre, etc. 5° A
ritique, philosophique. 2° universelle, générale, particulière. 3° 1° Sacrée  : sainte, ecclésiastique. 2° Profane : ancienne,
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
et attendre les renforts qui lui devaient arriver, il mît sa personne sacrée en sûreté, et qu’il s’embarquât au plus tôt pour
e la vie. Et quand même il n’y aurait point d’autre sûreté pour votre sacrée personne que la fuite, je sais bien que vous aime
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
ses citations avait l’air de parler en son nom : il lisait les textes sacrés dans la mémoire de son cœur, dans sa conscience.
e seul dont il plaise au ciel de nous charger, il faut attiser ce feu sacré , en s’y chauffant de son mieux jusqu’à ce qu’on v
la seule lumière de l’homme, quoi qu’on die ; mais elle a des droits sacrés , imprescriptibles, ne l’oublions pas et n’arrêton
26 (1852) Précis de rhétorique
ce, qui embrassent les discours de toute nature, savoir : l’éloquence sacrée , l’éloquence politique, l’éloquence judiciaire et
quefois un cinquième genre, l’éloquence militaire. § I. — Éloquence sacrée . 3. Instruire les hommes de leurs devoirs reli
âges, faire l’éloge des hommes justes, tel est l’objet de l’éloquence sacrée . 4. Jamais mission plus sublime ne fut donnée à l
st la parole de Dieu qui sort de la bouche de l’homme. 5. L’éloquence sacrée a des ressources inconnues aux autres genres d’él
oraisons funèbres. § II. — Éloquence politique. 7. L’éloquence sacrée s’occupe des destinées éternelles des hommes, l’é
s droits et le bonheur de tous, a reçu une mission noble, importante, sacrée même : car sa personne est inviolable. 8. Pour êt
— 2. Qu’ont fait les modernes ? — 3. Quel est l’objet de l’éloquence sacrée  ? — 4. Est-il une mission plus sublime ? — 5. Que
ission plus sublime ? — 5. Quelles sont les ressources de l’éloquence sacrée  ? — 6. Que comprend-elle ? — 7. De quelles choses
pas lents je montais les degrés Encor jonchés de fleurs et de rameaux sacrés . Le peuple prosterné sous ces voûtes antiques, Av
t, je vais seulement les indiquer. La poésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’ode morale ou ph
naturelles à la poésie, recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sacré de s’occuper de prose. Pour encourager ceux-ci à
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
i l’art se fait trop sentir. C’est le plus cicéronien de nos orateurs sacrés . Le fond de ses sermons est emprunté à la morale
un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette puissance sacrée , paternelle et absolue ; voyez la raison secrète
28 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
l eu religieux des belles-lettres. Jamais il ne perd de vue le devoir sacré qui lui est imposé, l’initiation de la jeunesse c
te, et un légitime hommage est rendu à la divine poésie de nos livres sacrés , si souvent dédaignée par les partisans ignares o
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
age. L’ode proprement dite se divise en trois espèces, qui sont l’ode sacrée , qu’on appelle particulièrement Hymne ou Cantique
u Cantique ; l’ode héroïque, et l’ode philosophique ou morale. Ode sacrée . Dans l’ode sacrée, le poète chante les perfec
oïque, et l’ode philosophique ou morale. Ode sacrée. Dans l’ode sacrée , le poète chante les perfections de l’Être suprêm
es                      Au son bruyant des tambours. Il y a des odes sacrées , qui sont dans le genre élégiaque, et où par cons
jours de Sion célébrer la mémoire !                    De nos aïeux sacré berceau Sainte Jérusalem312, si jamais je t’oubli
s de Moïse, de Débora, de Judith, et ceux des Prophètes sont des odes sacrées , qui ont toute la perfection imaginable. Leurs au
des plus grands poètes, et des lyriques les plus célèbres. Dans l’ode sacrée , il soutient dignement le caractère de l’éloquenc
gracieux. Ses odes anacréontiques peuvent servir de modèle. Les odes sacrées du marquis de Pompignan étincellent de beautés vr
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
t de lui nuire ? Tu lui dois ta naissance, celle de ton père, le lien sacré qui a uni ton père à la femme qui t’a donné le jo
isons, sur le champ de bataille, partout les ordres de la patrie sont sacrés  ». De ces motifs généraux, les lois personnifiée
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
              Sa main désespérée M’a fait boire la mort dans la coupe sacrée . (Marmontel). La mort, c’est-à-dire, le poison
ant de la famille des Capets : Tôt ou tard il faudra que de ce tronc sacré Les rameaux divisés et courbés par l’orage, Plus
ivante : Prométhée autrefois pénétra dans les cieux : Il prit le feu sacré qui n’appartient qu’aux dieux. Il en fit part à l
, mon fils, ces vierges révérées, Du père des humains sont les filles sacrées  : Boiteuses, baissant l’œil, promptes à s’incline
ure ! où rien trouver qui en approche, si ce n’est dans les écrivains sacrés  ! car c’est toujours là qu’il en faut revenir, po
32 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
hommage rendu aux modèles parfaits que l’on trouve dans les écrivains sacrés . Je vous félicite donc, Monsieur le Professeur, d
et de placer sous leurs yeux les sublimes inspirations de l’éloquence sacrée . Pour lui, le beau ne peut jamais être que la spl
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
u vieillard, le bonheur d’avoir réussi, et d’avoir accompli un devoir sacré . Aux idées de cause et d’effet peuvent se joindre
ère que celui qui est écrit pour l’âge mûr. L’orateur, dans la chaire sacrée , n’a pas le même langage que l’orateur du barreau
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
martine a dit : Des empires détruits je méditai la cendre ; Dans ses sacrés tombeaux Rome m’a vu descendre ; Des mânes les pl
giste. 1. « Chactas, qui raconte cette scène, se souvient du trépas sacré de Polyxène. Il a étudié le Primatice ; il est pe
pâle flambeau se lève et le rassure : Le ciel d’où tu me luis est le sacré vallon, Et je sens que Diane est la sœur d’Apollo
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
sprit philosophique n’éteigne, ou du moins n’amortisse en vous le feu sacré du génie. Sans cesse il vient accuser de témérité
, quand un esprit éclairé, séparant les opinions humaines des vérités sacrées de la religion, refuse de se prosterner devant le
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
talie, Apportaient à tes pieds cet or tant convoité, Cet or deux fois sacré qui payait ton génie, Et qu’à tes pieds souvent l
nie. Joubert. 2. Nous sommes prêtres de Vesta ; notre vie est le feu sacré que nous avons mission d’en retenir, jusqu’à ce q
37 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
s d’une noble cause ; ce sont eux qui désormais doivent garder le feu sacré , car de faibles femmes ne suffiraient plus comme
criptions, l’heureux mélange des souvenirs antiques et des traditions sacrées , fut accueilli avec plus de faveur que le poème d
is suspendent des reliques aux rameaux du plus beau rejeton d’un bois sacré . Quand de sa main droite Mérovée agitant un drape
er d’une javeline, et sent s’échapper de ce cœur les images chères et sacrées de la patrie ; l’autre a les deux bras brisés du
sions sur le Simoïs ; j’ai de plus le bonheur d’avoir salué une terre sacrée , d’avoir vu les flots qui la baignent et le solei
oits, plus intimes que ceux du sang ; par une union plus intime, plus sacrée , plus impérieuse que quelque union que ce soit. I
ne inexplicable, impossible à la raison et aux forces de l’homme, feu sacré donné à la terre par ce nouveau Prométhée, dont l
cité de mon regard, mon accent, une parole de moi : j’allumais le feu sacré dans les cœurs… Certes, je possède le secret de c
is, n’était l’intérêt de vos seigneuries, et aussi celui de ces gages sacrés que m’a laissés une sainte maintenant au ciel… (à
onvienne ; tout intérêt privé doit céder au bonheur de votre personne sacrée et de l’État ; je vous supplie d’écarter, en acce
médiate, qu’elle se prosterne devant cette idée, qu’elle la reconnaît sacrée et obligatoire pour elle, qu’elle l’adore comme s
r nous, qui sommes des êtres raisonnables, quelque chose de saint, de sacré , d’obligatoire, c’est nier l’une de ces deux chos
inctives par lesquelles chacune y aspire, un caractère respectable et sacré qu’elles n’avaient pas auparavant. Jusque-là nous
bien dût être en quelque chose et sous quelque rapport respectable et sacré pour nous, voilà ce que notre raison ne pouvait d
e, ce qui n’était pas visible apparaît, et le bien des autres devient sacré pour nous en même temps et au même titre que le n
ire comme élément égal d’une même chose, qui seule est respectable et sacrée en soi, l’ordre. Ainsi, du même coup, le caractèr
en soi, l’idée d’ordre. Supprimez cette idée : il n’y a plus rien de sacré en soi pour la raison, par conséquent plus rien d
s l’homme ; il y a une fin à tout et à chaque chose ; il y a un ordre sacré que toute créature raisonnable doit respecter et
notre raison n’aurait pas vu Dieu, que l’ordre n’en serait pas moins sacré pour elle ; car le rapport qu’il y a entre notre
le Duncan gouverne la vieillesse ? Je sais que, le roi mort, le droit sacré du sang L’appelle à la couronne et l’élève à son
ses augustes mains un sceptre révéré De ses prédictions est le garant sacré  ; Tantôt au bruit des vents, sous des pins solita
e flamme, Votre fils au berceau, ce nom de mon époux, Tous ces titres sacrés n’ont plus de droits sur vous. Seul vous entreten
e, Des hameaux d’alentour femmes, enfants, vieillards, Vers ces hôtes sacrés courront de toutes parts : La richesse y viendra
çait encor de ces mots révérés, Vains hochets du vulgaire et fantômes sacrés , Et, des Romains séduits trompant l’obéissance, D
Tibère, Agrippine. AGRIPPINE. J’ai suivi mon époux jusqu’aux tombes sacrées Où dorment des Césars les ombres révérées364. Je
guida mes yeux : Des empires détruits je méditai la cendre ; Dans ses sacrés tombeaux Rome m’a vu descendre ; Des mânes les pl
es ailes, Et prenant vers le jour un lumineux essor, Parmi les chœurs sacrés tu t’essayais encor, Jamais, jamais l’écho de la
 ! Que de pleurs ont coulé sur tes pieds que j’adore, Depuis l’heure sacrée où, du sein d’un martyr, Dans mes tremblantes mai
divines, Dans cette nuit terrible où tu priais en vain, De l’olivier sacré baignèrent les racines Du soir jusqu’au matin. D
ange éploré, Une figure en deuil recueillir sur ma bouche L’héritage sacré  ! Soutiens ses derniers pas, charme sa dernière
utel ; debout sur les degrés, Il fait fumer l’encens, répond aux mots sacrés Et présente le vin durant le saint mystère415. L
ur, ô vous, braves guerriers pendant votre vie, et maintenant, ombres sacrées , je vous félicite encore : votre valeur ne pourra
re après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un caractère sacré , Guillaume avait fait répéter son serment à Harol
erin, bénéfice simple qui n’exigeait pas l’engagement dans les ordres sacrés  : de là ce titre d’abbé que porta Delille. 306.
âce des condamnés déjà montés sur le bûcher et chantant des cantiques sacrés  : ……………… Un peuple immense, Proclamant avec lui
l fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée  ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange À l’auréol
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
Comparaisons, les Exemples, les Citations, les Témoignages. L’orateur sacré peut puiser ces lieux communs dans l’Écriture sai
ale et profonde du cœur humain. C’est en cela que nos grands orateurs sacrés se sont montrés si supérieurs aux autres hommes p
heur d’autrui. » Les passions ne s’arrêtent pas toujours à cette voix sacrée  ; souvent elles nous conseillent d’immoler à notr
enfants issus du même sang et nourris du même lait, l’amitié, contrat sacré qui nous lie pour la vie, la sainte indignation d
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ture sainte, ce que nous avons à dire à ce sujet. Après les écrivains sacrés , Homère est de tous les poètes celui qui renferme
uelle que par les pamphlets et les sarcasmes de Voltaire. Ses Poésies Sacrées surtout, la partie la plus recommandable de ses Œ
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
une vive exaltation du sentiment et de l’intelligence ; c’est le feu sacré , le souffle de Dieu qui vient parfois électriser
nfond avec le musicien et le devin ; celui qui est atteint du souffle sacré de l’inspiration est considéré comme un être priv
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
us donnerons de tout cela. Mais nous jurons, par ce qu’il y a de plus sacré , que, si vous entrez dans nos terres comme ennemi
urs ; mon sang est glacé dans mes veines ; je vais bientôt revoir vos sacrés aïeux ; pourquoi voulez-vous que je les afflige,
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
lle à l’insolence d’une troupe de furieux, pour qui rien n’était plus sacré . Agrippine quitte donc l’armée de son époux, port
opprobre d’un pareil supplice » ! 76. « Mon fils, au nom des nœuds sacrés qui unissent les pères et les enfants, je l’en co
que nous avons touché la main d’Annibal, pour être admis à ce banquet sacré  ; et à peine sortis de cette conférence, nous nou
43 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article » p. 402
de pays occupé par les Anglais et le conduit jusqu’à Reims, où il est sacré . Delà, elle vole à Compiègne qu’assiégeoit le duc
44 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
coliques et amoureuses qu’il composa dans sa jeunesse, et les poésies sacrées qu’il entreprit en rivalité de Malherbe plus enco
style lyrique qu’il préférait Bertaut à Pindare, il traite la poésie sacrée en amateur tout mondain et il y apporte toutes le
st créé. Le génie de Corneille s’élève toujours, et, en 1640, la muse sacrée vient lui inspirer son plus incontestable chef-d’
plus d’honneur qu’aux sentiments de fils ; Rien n’en peut effacer le sacré caractère. De grâce, commandez qu’on me rende mon
’adore pas de vaines simagrées, N’a ni respect ni foi pour les choses sacrées . Allez, tous vos discours ne me font point de peu
ément et se joue à leur gré De ce qu’ont les mortels de plus saint et sacré . Ces gens qui, par une âme à l’intérêt soumise, F
passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré . ……………………………………………………… Orgon. Monsieur, mon cher
oi qu’il pût lui en coûter, la moindre transaction avec ses principes sacrés . Si, en ridiculisant la bizarrerie et l’inconvena
du reste, un homme qui exerçait à la fois son talent dans des poésies sacrées et dans des chants ou des épigrammes obscènes, — 
on créateur se remarque dans ses odes pindariques comme dans ses odes sacrées . Donner une idée de la poésie de Pindare, dont to
pour votre gloire Que vous prolongez nos jours. Non, non, vos bontés sacrées Ne seront point célébrées Dans l’horreur des monu
gères ; J.-B. Rousseau, Lefranc de Pompignan, Lebrun, dans leurs odes sacrées ou profanes ; Gilbert, dans ses éloquentes satire
ions des Psaumes, de cantiques, de morceaux des prophètes et d’hymnes sacrées . Lefranc était digne de tenter, après tant d’autr
nnée, Produit des fleurs et des moissons. Je te salue, âme du monde, Sacré Soleil, astre de feu, De tous les biens source fé
on et de fleurs Déjà la main des sacrificateurs A présenté la génisse sacrée , Jeune, au front large, à la corne dorée ; Le bra
uguste,                 De mâle constance et d’honneur Quels exemples sacrés doux à l’âme du juste,                 Pour lui q
siècle impie, en ces temps abhorrés, Ouvrirent au malheur-des refuges sacrés  ? Déserts de l’Orient, sables, sommets arides, Ca
tous les cœurs affaibli par degré, Le culte des tombeaux cesse d’être sacré  ! Les morts ici du moins n’ont point reçu d’outra
uvre, il se proposa, nous dit-il, de regarder toujours comme un dépôt sacré cette langue belle et flexible, qu’ils nous ont l
utel ; debout sur les degrés, Il fait fumer l’encens, répond aux mots sacrés , Et présente le vin durant le saint mystère. Les
un tombeau ! Tombeau, cher entretien d’une douleur amère, Où le gazon sacré qui recouvre ma mère           Grandit sous les p
ornement de l’ombre, Dans la voûte d’azur avec ordre semés, Sont les sacrés flambeaux pour ce temple allumés. Et ces nuages p
cette grande figure une et multiple, lugubre et rayonnante, fatale et sacrée  : l’Homme ». Et il ne produisait là qu’un simple
s champs, J’ai souvent pensé dans mes veilles Que la nature au front sacré Dédiait tout bas ses merveilles À ceux qui l’hive
selon le vôtre, et vous avez pleuré En remuant des morts le souvenir sacré . Ô moi, si jusqu’ici j’ai tant gémi sur terre, Si
sandale et la pique ferrée, Elle est sur les grands monts, la liberté sacrée  : C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir,
s luira demain. En moi de la forêt le calme s’insinue, De ses arbres sacrés , dans l’ombre enseveli, J’apprends la patience au
eux. Plus d’autels, plus d’ombrage et de paix abritée, Plus de rites sacrés sous les grands dômes verts ! Nous léguons à nos
fallait, malgré vent et marée, Les mener jusqu’à Sein, jusqu’à l’île sacrée … Aujourd’hui sur la mer ils flottent tout meurtri
t jusques à la porte Par un effort suprême il parvint à tâtons. « Air sacré , jour sacré, lorsque nous vous goûtons, Nous igno
la porte Par un effort suprême il parvint à tâtons. « Air sacré, jour sacré , lorsque nous vous goûtons, Nous ignorons, dit-il
fit. Mais l’Agamemnon d’Homère, le roi des rois, le chef d’une guerre sacrée , le prince allié aux dieux de l’Olympe, peut parl
cte quelquefois la rime au meilleur des poètes. » (Lebrun.) Le texte sacré , partout beaucoup plus simple, mais par cela même
45 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
le furent les premiers poètes dans tous les pays, leur personne était sacrée  ; ils accompagnaient le chef ou le souverain, cél
s odes peuvent être divisées en quatre classes. Premièrement les odes sacrées , les hymnes adressées à la Divinité, ou dans lesq
ntaines ; Ici, tu foulerais le vert tapis des plaines ; Ici, des bois sacrés cacheraient nos amours : Que n’y puis-je avec toi
Hébreux. La poésie des Hébreux, ou autrement celle des Écritures sacrées , ne mérite pas moins notre attention qu’aucun des
ie. Il est incontestable que, dans l’origine, cette partie des livres sacrés fut écrite en vers, ou du moins en une espèce de
elques psaumes, qu’ils avaient aussi composé des hymnes et des poèmes sacrés . On trouve dans le chapitre 25 du livre ier des
s sur les institutions de David relatives à la musique et à la poésie sacrée , et aucune nation, peut-être, ne déploya plus de
ode poétique dans la manière dont les Hébreux chantaient leurs hymnes sacrées . La musique accompagnait leurs chants, et cette m
ent d’introduction au psaume, la procession s’avance vers la montagne sacrée , et l’un des deux chœurs fait cette question : Q
emps que, pour sentir toute la grâce et toute la richesse des poésies sacrées , et même de tous les poèmes en général, il faudra
majestueux et de solennel qui convenait parfaitement bien aux sujets sacrés  ; voilà pourquoi nous le retrouvons dans les livr
cs et des Romains. Indépendamment de sa forme particulière, la poésie sacrée est encore remarquable par la beauté, la force, l
s figures poétiques. Mais, pour apprécier ces figures chez les poètes sacrés , il ne faut pas perdre de vue qu’il en est un gra
sants et terribles, comme on en rencontre fréquemment dans les poètes sacrés , ils empruntaient des images à la violence des él
ommune ; mais il se montre, à cet égard, bien inférieur aux écrivains sacrés , qui, par la grandeur et la dignité des expressio
stume de leurs prêtres, et aux principaux événements de leur histoire sacrée  : comme la destruction de Sodome, l’apparition du
e que nous venons de dire, on peut conclure que les images des poètes sacrés étaient essentiellement expressives et naturelles
ous des formes nouvelles. Les comparaisons dont se servent les poètes sacrés sont en général très courtes ; ils n’indiquent qu
s, c’était un usage reçu chez les Orientaux, d’envelopper les vérités sacrées de figures et de symboles mystérieux. Mais la fig
ardi, sublime, c’est la prosopopée ou personnification. Les écrivains sacrés ont déployé dans leurs prosopopées une grandeur e
e livre entier des Psaumes peut être regardé comme une recueil d’odes sacrées . Dans ce livre, l’ode revêt toutes les formes de
ositions poétiques. Il existe parmi les différents auteurs des livres sacrés une diversité bien évidente dans le ton et dans l
r beaucoup le fruit que l’on peut retirer de leur lecture. Les poètes sacrés les plus éminents sont Job, David et Isaïe. Comme
que celui d’aucun prophète. Si nous comparons Isaïe aux autres poètes sacrés , nous sommes d’abord frappés de la différence de
on n’y rencontre aucune allusion aux grands événements de l’histoire sacrée , aux cérémonies religieuses des Juifs, au mont Li
pte le Livre d’Isaïe. De même qu’Isaïe est le plus sublime des poètes sacrés , David le plus gracieux et le plus tendre, de mêm
ompeuse il s’élève entouré, Mais seul, près de sa chute, il est encor sacré . (Trad. de La Harpe.) En considérant l’exécution
e de la scène française. C’est une tragédie entièrement dans le genre sacré , qui doit presque toute sa dignité à la grandeur
fleuve errant dans ces contrées, Respirer la fraîcheur des fontaines sacrées  ; Et, tandis que du haut de ces rochers déserts,
46 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
assez  si le cœur ne s’y ajoute, l’œuvre demeure imparfaite : le feu sacré n’y est pas. Suffisait-il à Corneille d’avoir lu
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
nts Ouvrages en prose ; du Discours oratoire en général, des Discours sacrés , des Discours du barreau, des Discours académique
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
e Troie, se rangea du parti des vainqueurs, viola les droits les plus sacrés , assassina Polydore, et s’empara du dépôt. Exécra
ire et plus juste, je vais rapporter la traduction littérale du texte sacré qui a fourni à Racine la matière des beaux vers q
après avoir parlé, fait un signe de ses noirs sourcils ; les cheveux sacrés du roi des Dieux se dressent et se relèvent sur s
49 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
urs feux, et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur des mystères sacrés , Dispersa dans les champs ses membres déchirés. L
e. Lui, dégouttant de sang, souillé de noirs poisons, Qui du bandeau sacré profanent les festons, Raidissant ses deux bras c
regards La puissante Vesta qui gardait nos remparts, Et ses bandeaux sacrés , et la flamme immortelle Qui veillait dans son te
La jeune Tarentine Élégie. Pleurez, doux alcyons ! ô vous oiseaux sacrés , Oiseaux chers à Thétys ; doux alcyons, pleurez !
s sorcières en lambeaux faisaient sortir de jeunes poulains d’un bois sacré , afin de découvrir par leur course à quel parti T
mités, Où je vis sous le joug de nos barbares maîtres Tomber ces murs sacrés conquis par nos ancêtres. Ciel ! si vous aviez vu
mps,          Vois, vois ta patrie éplorée          Payer à ton ombre sacrée L’honorable tribut de son long souvenir ; Souris
atterre, S’il n’implore ta merci. Malherbe. La Muse de la poésie sacrée Son front est couronne de palmes et d’étoiles
t ; » et je versais des pleurs. Mais du temple voisin quand la cloche sacrée Annonça qu’un mortel avait quitté le jour, Chaque
de Virgile, Étend toujours ses verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée , Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une
n quart d’heure de joie ! Puis, qu’elle prie et jette au ciel ce cri sacré , Plus fort, ô Dieu clément, que toutes vos colère
armonieux que modulait sa lyre Ont mouillé le rivage ; et de ses vers sacrés La flamme anime encor les échos inspirés. Saint-
epos acheté du jour, tantôt s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées , tantôt regarder le ciel ou l’horizon de la vallé
aux spectacles, aux fêtes, on accourt en grande hâte près du ministre sacré  : un chrétien louche à ses derniers moments ; il
luira demain. En moi de la forêt le calme s’insinue ; De ses arbres sacrés , dans l’ombre enseveli, J’apprends la patience au
corbeilles qui, sous un voile éclatant, renfermaient des instruments sacrés , des gâteaux et tout ce qui peut servir aux sacri
e. Minerve. Voici le mont Nérite ; et cette grotte sombre Est l’asile sacré des Déesses des eaux. Là les Nymphes, teignant en
x Naïades des fleuves. Ulysse. Ô montagnes ! forêts ! rochers, antres sacrés  ! Je vous retrouve donc, vous que j’ai tant pleur
ien en repos dans cette profonde solitude. Le Moine. Je vous entends, Sacrée Majesté : quand vous vous êtes levé ici de bon ma
sse Pire, un petit moine de Saint-Just disait à Charles-Quint : «  Sacrée Majesté, n’êtes-vous pas hisse d’avoir troublé le
e de Virgile Étend toujours ses verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée , Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une
e le lui présentant dans l’église, sanctifia ses mains par les livres sacrés qu’elle lui fit toucher. Ils avaient l’un et l’au
pose encor de vous tous entouré ! Hâtez-vous, que du ciel le ministre sacré Vienne entendre l’aveu des fautes de ma vie, Et d
 : « Quitte encore cette autre ; donne-moi enfin ce que tu as de plus sacré ou de plus cher, il faut que j’atteigne le fond d
st pas dans la lice, disait Plutarque, que les vainqueurs de nos jeux sacrés sont couronnés, c’est après qu’ils l’ont parcouru
L’Ange gardien Oh ! qu’il est beau cet esprit immortel, Gardien sacré de notre destinée ! Des fleurs d’Éden sa tête est
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
au suivant, « À ce mot de philosophie, je m’arrête. Quel est ce nom, sacré dans certains siècles, et abhorré dans d’autres ;
d’où ils ont été bannis tant de fois ? C’est d’ici, c’est de ces murs sacrés , que nous avons été relégués sur des rochers et d
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
mes jours ! … Sa main désespérée M’a fait boire la mort dans la coupe sacrée  ; un grand pinceau, une plume exercée, un bon vi
me qui dirait les bienveillantes, pour les Furies. En français le mot sacré , dans le sens d’exécrable, détestable, est-il une
52 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ecteur de l’instruction publique et des bonnes études, doit nous être sacré , puisqu’il est pour nous tous celui d’un bienfait
n ne put obtenir sa mort de la multitude qu’en le menant dans un bois sacré , d’où il ne pouvait plus montrer le Capitole aux
cer le premier ; un troisième se tire de ce que la religion a de plus sacré , la foi des traités, l’hospitalité, la reconnaiss
ive et touchante93 : « Ô mon fils, au nom de tous les droits les plus sacrés de la nature et du sang, je t’en prie, je t’en co
es traités confirmée par le serment et les sacrifices ; 2º les droits sacrés de l’hospitalité ; 3º l’autorité d’un père sur so
eoir avec deux Campaniens, les seuls qu’il ait admis : et cette table sacrée , tu veux l’arroser du sang de ton hôte ! Mes priè
rement s’offrir au zèle apostolique ; mais presque toujours l’orateur sacré , dans la péroraison, s’afflige ou s’effraye pour
crits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée . En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si l
e encore qu’une mère, un père, et tous les aïeux ; plus auguste, plus sacrée , et dans un rang plus sublime aux yeux des immort
gère et vaincue ; préférez vos ruines à l’exil. Contemplez ces ruines sacrées  : là, sur l’Aventin, s’élève encore tout entier l
era jamais. Ô Mars, ô Quirinus, Rome abandonnerait-elle vos boucliers sacrés  ? et toi, Vesta, tes autels et tes prêtresses ? L
ans ses chants naïfs, célèbre les vainqueurs des tournois ; l’orateur sacré , dans un éloge funèbre, regrette Du Guesclin regr
ie, où il retrouve les sages maximes de son gouvernement, les devoirs sacrés qu’il remplit, et la mémoire éternellement chère
aisons funèbres et les panégyriques prononcés par nos grands orateurs sacrés . D’autres écrivains ont aussi connu l’art de répa
nt sur les fleuves de Babylone, les prophètes qui suspendent la harpe sacrée aux arbres des rives étrangères, les Lévites qui
» Récit221. Filles de Sion, suspendez un moment vos cantiques sacrés , écoutez les malheurs de vos pères : les souvenir
Juda et de Benjamin se levèrent ; les prophètes reprirent les harpes sacrées  ; les jeunes vierges chantèrent les cantiques de
est élevé, appuyé sur cent colonnes d’airain ; il retentit des hymnes sacrés  ; l’encens fume toujours sur ses autels, mais ce
atrie ? Ô Rome, ville chérie, il faudra donc abandonner tes murailles sacrées  ! il faudra dire un éternel adieu à tous ces pieu
le vrai Dieu, ils m’ont maudit ; ils ont méconnu les titres les plus sacrés , et le légitime descendant de saint Louis ne leur
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
roisième partie dans l’ouvrage entier. Telle est la dernière des odes sacrées de Rousseau, qui est partagée en quatre parties d
atre parties de rythmes différents. Tels sont plusieurs des cantiques sacrés de Lefranc de Pompignan. Quelquefois aussi, l’aut
a sainte Vierge, aux anges ou aux saints, ou contenue dans nos livres sacrés  : le cantique de Moïse, le cantique de la Vierge,
s lyriques, hymnes, dithyrambes, lamentations, chants pour les danses sacrées , odes en l’honneur des athlètes vainqueurs. Ces d
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
voulu. A l’honneur qu’il m’a fait ajoutez-en un autre : Joignons d’un sacré nœud ma maison à la vôtre. Vous n’avez qu’une fil
ables idées1, Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir ; De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus ri
l est vrai qu’un père est toujours père7 : Rien n’en peut effacer le sacré caractère ; Je porte un cœur sensible, et vous l’
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
est de même, ce me semble, mais pour un autre motif, dans l’éloquence sacrée . Le ministre de Dieu, paraissant dans la chaire d
ans l’éloquence de la chaire, je suppose, bien entendu, que l’orateur sacré s’adresse à des croyants. Dans le cas contraire,
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
barreau et à la tribune que la réfutation est importante : l’orateur sacré en a aussi souvent besoin pour combattre les pass
siècle, une croisade contre d’innocentes victimes qui ont des droits sacrés à notre reconnaissance ; et c’est de l’amour du b
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
ur liberté que j’ai défendue, leurs lois que j’ai rétablies, le génie sacré de nos législateurs, les vertus de nos ancêtres,
58 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
Jamais on ne le vit en braver avec autant d’audace les loix les plus sacrées , et réunir toutes ses forces avec autant d’adress
nécessité, que Voltaire a si bien exprimée dans ces vers : C’est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sa
59 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
on ne peut faire sortir de sa torpeur habituelle. Nos grands orateurs sacrés avaient peut-être cette conviction : car il n’est
présentent dans cet ordre, il est vrai de dire que, dans l’éloquence sacrée , dans les grands débats parlementaires, l’ordre c
60 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
crits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée . En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si l
ge : Sa fierté l’abandonne, il tremble, il cède, il fuit. Le long des sacrés murs sa brigade le suit : Tout s’écarte à l’insta
seul, en un coin prudemment retiré, Se croyait à couvert de l’insulte sacré Mais le prélat vers lui fait une marche adroite :
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
t de cœur. Il eut l’intelligence plutôt que le sentiment de la poésie sacrée , et l’âme des prophètes ne l’échauffa guère. Il e
62 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
’autorité du Sénat, méconnu les égards dus à l’ennemi, les privilèges sacrés des ambassadeurs, violé le droit des gens. Le div
oyez encore celle de l’oraison funèbre de Condé. De tous les orateurs sacrés , Massillon est, du reste, celui qui, dans ses pér
cer son père lui-même ; le troisième, de ce que la religion a de plus sacré , à savoir la foi des traités, l’hospitalité et la
le puis pour Annibal auprès de mon fils ? Mais, qu’il n’y ait rien de sacré , ni foi, ni religion, ni piété, osons-le, cet aff
its la langue révérée, Dans vos plus grands excès, vous soit toujours sacrée . Il ne faut pas confondre avec la pureté du lang
au d’Homère ou de Virgile, si elle n’était une inspiration des livres sacrés  : J’ai vu l’impie adoré sur la terre ; Pareil au
tas, ajoute à l’effrui de sa position. Il voit souillée la bandelette sacrée et c’est un grand-prêtre. La victime agrandit à n
ent de se plonger. Misérable ! et je vis, et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J’ai pour aïeul l
et s’empare de son or. À quoi ne pousses tu pas le cœur des humains, sacrée soif de l’or ? » … Tantaene animis cœlestibus iræ
sentiment se joint, dans le passage suivant, l’onction de l’éloquence sacrée  : « Vous êtes, Sire, le seul héritier du trône d
r, mais manger pour vivre. » C’est par réversion encore qu’un orateur sacré a pu dire : « Nous ne devons pas juger des règles
63 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
eur sur le bon grain comme sur la paille, sur le profane comme sur le sacré  ; qui ne laisse partout où il a passé que la ruin
le aux spectacles, aux fêtes, accourt en grande hâte près du ministre sacré  : un chrétien touche à ses derniers moments, il v
pagne un reste de lumière. La peur, l’airain sonnant dans les temples sacrés Font entrer à grands îlots les peuples égarés. Gr
er dans ces vastes mers dont je suis l’éternel gardien, dans ces mers sacrées qu’une nef étrangère ne profana jamais, et dont l
e tes coups ; mais aie pitié de mon âme. Que tes prières, qu’une onde sacrée versée par tes mains, lui rendent le calme et l’i
ée une vie immortelle pour celle qu’il lui a ôtée. Au son des paroles sacrées qu’il prononce,  Clorinde se ranime, elle sourit 
t, au milieu de mon palais, et l’eunuque chargé de garder ma personne sacrée attisait le feu de la cassolette remplie d’encens
de soi Dieu. Alors le chevalier, afin de l’aider à remplir un devoir sacré , lui offre sa monture, et lui met entre les mains
t son bien-aimé, La terre se revêt d’un voile parfumé, Qui de tes pas sacrés garde et chérit l’empreinte, Il aperçoit Caïn, et
de la vallée ce chaste et pieux tribut d’amour. Et, non loin du toit sacré , il y avait un autre toit, et, sous ce toit, une
poser sa main sur le front du jeune enfant ; puis elle prit le signe sacré , le saint rosaire suspendu à ses doigts d’albâtre
arrousé ce sainct estable, baisant et rebaisant cent fois cette terre sacrée , et leschant la poussière sur laquelle la premièr
ds aux disciples, et leur distribuant par après son divin corps en la sacrée Eucharistie. il passe le torrent de Cédron et va
sselle de tous les endroits de son divin corps. Il regarde la pauvre sacrée Vierge toute transpercée du glaive de douleur : p
s ardentes paroles il lança quant et quant son âme au ciel, comme une sacrée sagette, que comme divin archer il tira au blanc
ir son jugement, il le voulut ouvrir, et trouva ce brave cœur avec ce sacré mot gravé au-dedans d’iceluy : Jésus mon amour !
rration a un caractère sévère et grandiose. Il s’agit d’une cérémonie sacrée , d’un mariage ; mais accompli malgré l’épouse, ce
ns à la première hypotypose le commencement du nœud. Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance, Un jeune homme, un héros s
t de la gradation. L’exposition se termine au vers : Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance. Le nœud se serre à la ten
u chemin maudit, le rocher menaçant, le torrent tumultueux, la source sacrée , et les chênes accusateurs, il entend encore la t
et quand même il n‘y aurait point d’autre sûreté pour votre personne sacrée que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieu
vant son tribunal citer votre mémoire. Vous frémissez. Je tombe à vos sacrés genoux : Si ce n’est pour Stuart, grâce, grâce po
testant notre mort unanime. Au bruit de nos serments, sur ces rochers sacrés , Réveillez-vous alors, ombres qui m’entourez ! Vo
arvenue ; Et, quand de Sparte enfin l’heure sera venue, De ses débris sacrés , qui ne se tairont pas, Les tyrans effrayés détou
e à cette énergique répétition : c’est le sang , que c’est une chose sacrée qui ne peut souffrir de profanation. Elle est iss
e peuvent être produites que par la plus haute éloquence, l’éloquence sacrée . _ Guyet. Narrations oratoires. - Modè
s mes pas mesurés ; Du sanctuaire enfin j’ai franchi les degrés. Murs sacrés  ! saints autels ! je suis seul, et mon âme Peut v
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ves3 ; Je les ferai veiller jusqu’au chant de l’oiseau De qui la voix sacrée annonce un jour nouveau. Mais vous, ma chère enfa
nourrice, a manqué de prudence2. La maison d’une épouse est un temple sacré , Où les yeux du soupçon n’ont jamais pénétré ; Et
65 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
un du peuple, tant pour ce que cest office estoit tenu pour sainct et sacré , que aussi qu’il estoit establi pour la deffense
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
t si son souffle allait le réveiller. Près du chevet du lit, selon le sacré rite, Un rameau de buis sec trempait dans l’eau b
epos acheté du jour, tantôt s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées , tantôt regarder le ciel ou l’horizon de la vallé
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ns ses derniers retranchements. Ses Pensées sont inspirées par le feu sacré d’une âme éprise du vrai et dévouée au bien de l’
ui m’y a véritablement porté est l’union que je trouve en sa personne sacrée de deux choses qui me comblent également d’admira
68 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
moins, laisser à la médisance et à l’envie, pour qui il n’y a rien de sacré , un prétexte de murmurer en secret, si elle ne l’
de désordres, qui ne prêchent que sévérité et que rigueur. Ministres sacrés de la justice, ou pour mieux dire juges et magist
t le ciel et la terre, les hommes et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces belles et magnifiques paroles, dignes d’être
ien entendu ni de plus respectueux et de plus tendre pour sa personne sacrée , ni de plus fort pour célébrer ses vertus royales
e les autres peuples affectassent de prendre ce qu’il y’avait de plus sacré dans leurs superstitions, et en traçassent les fi
leurs entreprises contre les infidèles, allassent recevoir l’étendard sacré au pied des autels ; et qu’enfin encore aujourd’h
uverner sa maison315. On voit dans ses capitulaires la source pure et sacrée d’où il tira ses richesses. Je ne dirai plus qu’u
ns votre sein paternel ; vous faites briller à leurs yeux le flambeau sacré de la foi ; l’envie n’entre pas dans leur cœur ;
é contre moi Dans mon âme troublée a dû jeter d’effroi ; Sur ce trône sacré qu’environne la foudre, J’ai cru vous voir tout p
t tiré. Liban, dépouille-toi de tes cèdres antiques :         Prêtres sacrés , préparez vos cantiques. UNE AUTRE. Dieu descend
onnée. Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de f
che ? on va les savoir par elle-même : dans le vestibule de l’édifice sacré , où elle s’est arrêtée, elle en instruit Abner et
reste-t-il que vous et vos saintes cohortes ? AZARIAS. De ses parvis sacrés j’ai deux fois fait le tour. Tout a fui, tous se
és au plus saint de leurs rois663, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée , Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d’où
sauveur. JOAD. Préparez, Josabeth, le riche diadème Que sur son front sacré David porta lui-même. (Aux lévites.) Et vous, pou
e ce ministre d’Apollon, Vous à qui ses conseils utiles Ont ouvert le sacré vallon, Accourez, troupe désolée ! Déposez sur so
une mort douce et d’amis entourée Recevra sans douleur sa vieillesse sacrée , Qu’il laisse avec ses biens ses vertus pour appu
tion d’une mort si précieuse : ce don était réservé à une bouche plus sacrée et plus éloquente que la mienne. L’illustre préla
clame sa foi nouvelle et convie ceux qui l’entourent à recueillir les sacrés corps des martyrs, à …… Les baiser, les mettre e
s graves ? 481. « Le poète, dit Platon, est chose légère, ailée et sacrée  » : Κοῦφον γὰρ χρῆμα ποιητής ἐστι καὶ πτηνὸν καὶ
ux irrités abaisse la hauteur ; le second, dans la VIIIe de ses Odes sacrées  : Lève ton bras, lance ta flamme, Abaisse la hau
que l’instrument. 629. J.-B. Rousseau a dit, en puisant aux sources sacrées dont s’est inspiré Racine, Od., 1, II : Que m’im
de son jeune âge, mûri comme on le suppose, par la lecture des livres sacrés . Le rapport sensible de ses paroles avec sa propr
i des hommes, le père de l’orateur. 739. . Une partie de ses Poésies sacrées parut en 1751 et l’autre en 1755 : elles furent r
u’on y joignit plusieurs passages « de sa Didon et de ses belles odes sacrées  ». 741. Voy sur la mort d’Orphée, Ovide, Métamor
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ux. Bourdaloue, Bossuet, Massillon, Fléchier, donnèrent à l’éloquence sacrée autant de force, d’agréments et de majesté, que D
70 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
rits la langue révérée, Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée . En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si l
ornement de l’ombre, Dans la voûte d’azur avec ordre semés, Sont les sacrés flambeaux pour ce temple allumés ; Et ces nuages
ttache son souvenir : Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs que n’a pu conserver mon Hector ! Racine.
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
as avec charmée, brisée, consolée, etc., et ne pourront rimer qu’avec sacrée , frappée, enchantée, ou autres mots semblables. L
ée ! Ô rives du Jourdain149 ! ô champs aimés des cieux !              Sacrés monts ! fertiles vallées,             Par cent mi
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
voit par là que l’Église dut expliquer en langue vulgaire les textes sacrés , devenus alors inintelligibles pour des génératio
testines, elle avait du moins le privilège d’être voisine des sources sacrées . De beaux génies y puisèrent l’inspiration. Dante
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
à la maison de Sorrèze dont il avait la direction. Parmi les orateurs sacrés de notre temps, il se distingue par la hardiesse
orts, vos veilles, votre dévouement de toutes les heures aux intérêts sacrés dont vous êtes les dépositaires, j’étonnerais cer
74 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
es vengeresses de l’indignation publique ? » XII. À ces paroles sacrées de la patrie, aux secrètes pensées de ceux qui le
le sénat et rapprochés de lui : mais ce jour mémorable et cette cause sacrée vont les unir à vous bien plus étroitement encore
s, portaient sur la tête, comme les vierges d’Athènes, certains vases sacrés . On les appelait Canéphores. Mais quel en était l
oser demander, enlever, toucher rien de ce qui appartenait à ce lieu sacré . Et Verrès se saisira de tout ce qu’il y a de plu
res belles choses qu’il a héritées d’une Chélidon ! Qu’y aura-t-il de sacré , ou qu’y a-t-il eu de respectable, pour un homme
dépens ? Coupable d’un si grand crime, il n’a plus rien trouvé ni de sacré ni de respectable dans toute la Sicile ; et penda
la droite une torche allumée. À peine cet ennemi de toutes les choses sacrées , ce ravisseur de tout ce que la religion rend res
ipion protège celui qui les a détruits ? Nos anciens ont fait une loi sacrée à chacun de défendre et de conserver les monument
oprier ; crime contre la religion : il a profané ce qu’elle a de plus sacré  ; crime contre l’humanité : il a inventé un suppl
et comme inaccessible. Cette ville est environnée de lacs et de bois sacrés , et l’on y voit en tout temps les fleurs les plus
danger. Il a donc épargné tous les édifices publics et particuliers, sacrés et profanes, comme s’il avait mené son armée à Sy
cu que Verrès a pillé ouvertement tout ce que la Sicile renfermait de sacré et de profane, soit chez les particuliers, soit d
euple romain m’a chargé, avec l’intime persuasion que c’était un lien sacré qui m’attachait étroitement à tous les devoirs. Q
je repasse dans mon esprit les devoirs dont je suis chargé ; les jeux sacrés que je dois faire célébrer avec pompe à l’honneur
de larcins pour cet impie. Divinités que l’on porte sur des chariots sacrés pour annoncer les fêtes et les assemblées des jeu
75 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
gés. Adieu, champs où fut Troie ! adieu, terre chérie ! Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Doux sommets de l’Ida, be
ymnes troyens Ne retentiront pas sur la rive étrangère. Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Adieu, terre chérie ! Dou
eux philosophes, grâce au spiritualisme, un sens nouveau, légitime et sacré , conciliable avec l’amour de l’ordre et le respec
eunesse ! Sous ses drapeaux la Muse enrôla de tout temps Le bataillon sacré des âmes de vingt ans... Tous, alors, adoptant no
la sandale et la pique ferrée : Elle est là sur les monts, la liberté sacrée . C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir,
s, simul ipsa silentia terrent,   mêlant ainsi les grandes traditions sacrées aux traditions profanes, image de la double éduca
e : l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syri
ntrer l’œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des feux de leur volcan sacré , Mûri par leur soleil, de leurs arts enivré ; Mai
nger. Il demande mon père… il entre… Ô misérable ! Dieux cruels ! mal sacré  ! Vénus impitoyable ! À son premier regard, avant
en offrande… Ô ma mère ! Patrie !… amis !… parents !… êtres chers et sacrés , Voyez, voyez mon sort, et vous pardonnerez !
e répandre. » Furieuse, elle vole, et, sur l’autel prochain, Prend le sacré couteau, le plonge dans son sein. À peine son san
e où tout va s’engloutir ? Sans l’effroi qu’il inspire, et la terreur sacrée Qui défend son passage et siége à son entrée, Com
ommencement de l’œuvre expiatoire. La vertu me paraît comme un temple sacré  : Si la porte par où l’on sort n’a qu’un degré, C
onarchiques, quelque chose de bien plus attendrissant et de bien plus sacré que les infortunes des autres hommes, sans doute
criture, son inspiration se manifeste. On pourrait dire des écrivains sacrés ce que disaient de Jésus-Christ les émissaires de
our de la joie de son cœur. » Ravis au-dessus du temps, les écrivains sacrés semblent le discerner à peine dans l’éternité que
rait avec eux à des entretiens d’un grand charme et d’un enchantement sacré  : son doux visage serait éclairé de rayons et col
brochures ! Arracher un homme à sa patrie par les promesses les plus sacrées , et le maltraiter avec la malice la plus noire !
que la force n’est pas tout, et qu’il y a des droits invisibles, mais sacrés , que le fort lui-même doit respecter dans le faib
omme sur le tapis d’une table de jeu, toutes les choses admirables et sacrées que le nom de patrie représente, quel est l’être
ble et grand spectacle ? Ce sont, à bon droit, des noms vénérables et sacrés dans la mémoire des hommes que ceux des Thermopyl
76 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
nt qu’a vécu son père. Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs, que n’a pu conserver mon Hector. 63. Qu’es
après avoir parlé, fait un signe de ses noirs sourcils ; les cheveux sacrés du Roi des dieux s’agitent sur sa tête immortelle
rits la langue révérée. Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée . En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si l
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
eu de vos murs s’élèvent encore et subsisteront toujours des édifices sacrés , les fruits immortels de sa charité et de son amo
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
ands hommes savent enrichir si à propos leur diction. Mais les poètes sacrés sont des peintres bien autrement sublimes ! C’est
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
 ; » et je versais des pleurs. Mais du temple voisin, quand la cloche sacrée Annonça qu’un mortel avait quitté le jour, Chaque
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
l’abeille le poëte, qui est, selon lui, « une chose légère, ailée et sacrée  », Κοῦφον γὰρ χρῆμα μοιητής ἐστι καὶ πτηνὸν καὶ ἱ
81 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
s nuages sont l’encens. Mais ce temple est muet. Qui chantera l’hymne sacrée  ? C’est moi. Mon intelligence s’élève à Dieu et d
berté. « O ma patrie ! je meurs pour toi, hélas ! et avec toi ; l’âme sacrée qui animait les chants du barde mêle son dernier
tout ce qu’il possédait, les ornements des églises et même les vases sacrés . Sujet. Au moment où les Barbares, emmenant ceux
croyance aux oracles. On appelait ainsi des temples, ou autres lieux sacrés , où l’on venait interroger la Divinité sur l’aven
e soutenir les intérêts du peuple. Leur personne était inviolables et sacrée tant qu’ils étaient en charge et qu’ils ne s’éloi
affreux châtiment ; 2°. Que le jeune homme, fût-il criminel, les lois sacrées de la nature ne permettent pas à son père de le c
e le second père en l’admettant parmi ses disciples ; 3° le caractère sacré dont lui-même était revêtu, et qui faisait de lui
més les pères du peuple ; leur règne était béni et leur mémoire était sacrée  ; leurs restes étaient ensevelis dans un magnifiq
t tout entier, puis les prêtres, portant entre leurs mains les choses sacrées . Il fut sourd à toutes les prières. Il allait emp
82 (1839) Manuel pratique de rhétorique
rité, l’orateur quitte le ton suppliant, et se rappelant le caractère sacré dont il est revêtu, il presse, il commande au nom
on fils, je vous prie et je vous conjure par tous les droits les plus sacrés de la nature et du sang, de ne point entreprendre
ls Campaniens partagent avec vous, vous ne la quitteriez, cette table sacrée r que pour la souiller un moment après du sang de
« Mais ne respectons rien, j’y consens, de tout ce qu’il y a de plus sacré parmi les hommes ; violons tout ensemble la foi,
eurs le bord des précipices : « Près de leurs passions rien ne me fut sacré  ; « De mesure, et de poids je changeais à leur gr
avigne. ……… Sa main désespérée M’a fait boire la mort dans la coupe sacrée . Arrêtez… cette coupe était empoisonnée. Marmo
83 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
à l’étude des mathématiques et de la théologie. Derrière le bataillon sacré viennent de tous les points de la France les volo
eau, repris plus tard par l’évêque Godeau et l’abbé Cotin, associe le sacré au profane et donne le nom de « Nymphettes » aux
prodigués dans la fluidité harmonieuse et molle de ses huit Églogues sacrées , tirées du Cantique des Cantiques (1556), détonne
rustique S’appreste pour couper de ceste plante unique, De ce rameau sacré le raisin pourprissant : C’estoit en la saison qu
ct son devoir, puisqu’elle a massacré Celuy qui mesprisoit l’aruspice sacré … DÉCIME BRUTE. Puissent pour tout jamais ainsi pe
 : Hippolyte (1573), la Troade (1579), Antigone (1580) ; une tragédie sacrée  : Sédécie ou les Juifves (1583), dont le second t
est sa cour, sa faveur et son roy517. Je vous rends grâce, ô deïtez sacrées Des monts, des eaux, des forests et des prées. Qu
Ainsi vivant, rien n’est qui ne m’agrée : J’oy des oiseaux la musique sacrée , Quand au matin ils benissent les cieux, Et le do
les baisant, devidoit son fuseau. Le temps s’y mesnageoit comme chose sacrée  ; Jamais l’oisiveté n’avoit chez moy d’entrée. Au
nts, Poèmes chrétiens, Paraphrases des psaumes de David, des Églogues sacrées , où, après R. Belleau et avant l’abbé Cotin, il i
cieuses, il appartient à l’âge suivant. Ses odes politiques, ses odes sacrées imitées des psaumes, qu’on a seules retenues, don
-même. De là sont nés ces écrits bigarrés. Fous, sérieux, profanes et sacrés … (Épître Ire .) De ses poésies diverses la Ca
souveraine, Tandis qu’il fréquentoit les bords de l’Hippocrène Et les sacrés vallons. Mais ce n’est plus le temps, depuis que
our la dernière fois1176 ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée Tant d’amis sourds à mes adieux ! Qu’ils meurent
neuf Sœurs. Jusques à quand de vils Procrustes1181 Viendront-ils au sacré Vallon, Bravant les droits les plus augustes, Mut
es sons de leur voix éthérée. 0 lac, fils des torrents ! ô Thun, onde sacrée  ! Salut, monts chevelus, verts et sombres rempart
e soldats les remparts entourés, Les victimes tombant dans les parvis sacrés , Et les assauts, mortels aux épouses plaintives,
es de David (1751) et des Prophéties et Cantiques (Ί755). Ses Poésies sacrées ont été un peu vengées par La Harpe des épigramme
armonieux que modulait sa lyre Ont mouillé le rivage ; et de ces vers sacrés La flamme anime encor les échos inspirés… Mais S
rt, » et je versais des pleurs. Mais du temple voisin quand la cloche sacrée Annonça qu’un mortel avait quitté le jour, Chaque
sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime ! Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît, Arbres religieux, chênes,
ntemplations, I, 3, 24.) Pan1360 …………………………………………… Ô poètes sacrés , échevelés sublimes1361, Allez, et répandez vos â
ombre du parfum par le soleil doré, Chantèrent d’une voix le cantique sacré . Et, debout devant Dieu, Moïse ayant pris place,
vire y passait majestueusement ; Il a vu la bouteille aux gens de mer sacrée  ; Il couvre de signaux sa flamme diaprée, Lance u
nts. Ces reliques du cœur ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains. Pourquoi, dans ce récit
ntrer l’œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des feux de leur volcan sacré , Mûri par leur soleil, de leurs arts, enivré ; Ma
hos, et, pris d’un noir délire, J’ai brisé mon luth, puis de l’ivoire sacré J’ai jeté les débris au vent… et j’ai pleuré ! Po
entouré des cimes argentées, Cueillant le noir myrtil, buvant au flot sacré , Goûtant sous les sapins les ombres souhaitées, L
ers aux pieds du Créateur.     Science, amour du vrai, flamme pure et sacrée , Sublime passion par Dieu même inspirée, Contre t
delet, corail vermeillet, lèvres mollettes, Nymphetes de Sion (Églog. Sacrées ), l’aile brunette de la Nuit, etc. 256. Apette,
clair que l’Orient, Fit voir une lumiere et plus vive et plus belle. Sacré flambeau du jour, n’en soyez point jaloux, Vous p
ons et les accents les plus forts ou les plus touchants à l’éloquence sacrée ou profane, à la philosophie et à la poésie, à Sé
ieux, scientifiques, politiques : Sur l’existence de Dieu : C’est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sa
et le roi, Divisés d’intérêts, réunis par la loi ; Tous trois membres sacrés de ce corps invincible, Dangereux à lui-même, à s
8), n’a pas épargné l’homme de lettres : Tenez, prenez mes Cantiques sacrés  ; Sacrés ils sont, car personne n’y touche. (Le
as épargné l’homme de lettres : Tenez, prenez mes Cantiques sacrés ; Sacrés ils sont, car personne n’y touche. (Le Pauvre D
ième vers bien frappé, compensent le remplissage du troisième et le «  sacré vallon ». 1182. « Avec ses enfans il (Louis XIV
arvis. Et c’est ainsi que l’homme apprit à cultiver Le brin d’herbe sacré qui nous donne le pain. (A. de Musset, Nuit d’A
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
end à Dieu de solennelles actions de grâces, et qu’on tend aux voûtes sacrées de ses temples les drapeaux déchirés et sanglants
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
glorieux qui m’est proposé, pour remplir jusqu’à la fin le ministère sacré de la parole divine. Adieu, vous ne me reverrez p
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ut pour la dernière fois ! Ah! puissent voir longtemps votre beauté sacrée         Tant d’amis sourds à mes adieux ! Qu’ils
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
ut à la maison de Sorrèze dont il était directeur. Parmi les orateurs sacrés de notre temps, il se distingue par l’essor, la n
88 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
:                                  Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de f
que le fer a lui. Delille. Qu’entends-je ? Autour de moi l’airain sacré résonne. Lamartine. 222. Qu’est-ce que la métal
nides ou bienveillantes ; et que les Latins employaient le mot sacer, sacré , dans le sens d’execrabilis : Auri sacra fames .
’un roi terrible apaiser le courroux : Sauvez Aman, qui tremble à vos sacrés genoux. Philoctète adresse à Néoptolème cette to
89 (1854) Éléments de rhétorique française
ue qu’il entendît. Le prêtre exposait la parole divine dans la langue sacrée  ; puis il la développait dans l’idiome vulgaire q
que ; l’équipage de chasse d’un chevalier romain embarrassait la voie Sacrée  ; des prêtres couraient encenser leurs dieux, et
paraisons, les exemples, les citations, les témoignages que l’orateur sacré puise dans l’Écriture sainte, dans les décrets de
a loi du devoir. Les passions ne s’arrêtent pas toujours à cette voix sacrée  ; souvent elles nous conseillent d’immoler à notr
enfants issus du même sang et nourris du même lait, l’amitié, contrat sacré qui nous lie pour la vie, la sainte indignation d
es Romains, lorsqu’il s’écrie : « O doux nom de la liberté ! ô droits sacrés de la cité romaine ! ô loi Porcin ! lois de Sempr
vivement regrettée et rendue enfin au peuple romain ! O institutions sacrées , qu’êtes-vous devenues ? Un citoyen romain, dans
et, quand même il n’y aurait point d’autre sûreté pour votre personne sacrée que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieu
atir à ses douleurs : Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs, que n’a pu conserver mon Hector. « Glaive
e ; l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante : un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syri
il Horace défend son fils, dans la tragédie de Corneille : Lauriers, sacrés rameaux qu’on veut réduire en pondre. Vous qui me
nt. Il invoque 1° l’honneur national : les engagements de l’État sont sacrés  ; 2° le patriotisme : chacun doit être prêt à sac
t le ciel et la terre, les hommes et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces belles et magnifiques paroles, dignes d’être
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
plus abondantes et plus variées que les nôtres ! Nos grands orateurs sacrés , Bossuet et Fléchier, offrent un grand nombre d’e
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
raison ». 3. C’est-à-dire, du monde : acception propre à l’éloquence sacrée . 1. Saint Paul, IIe Epît. aux Corinth., ii, 17.
92 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
a malheureuse Rome ! Les lois sont étouffées par la force, les droits sacrés sont anéantis, la liberté gémit accablée sous des
uction, à tous les hommes. Et vous, qui avez été initiés aux mystères sacrés des Dieux, conservez la vie à ceux qui vous y ont
ès, ils nous préparent des chaînes honteuses, eux pour qui rien n’est sacré . Égorger, piller, s’emparer du bien d’autrui, por
s ! le cruel pressentiment, un jour viendra qui verra tomber les murs sacrés d’Ilion, jour où doit périr Priam, et le peuple d
i avez violé vos serments et assassiné un empereur dont la tête était sacrée , ma clémence vous laissera la vie sauve. Seulemen
o répondit tant de fois à mes cris de douleur, adieu ! adieu, sources sacrées , eaux limpides, je vous quitte, vous que j’avais
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
itudes farouches ; l’amour de l’humanité, quoique gravé en caractères sacrés , effacé dans les cœurs ; l’homme enfin sans éduca
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
La jeune tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés  ! Oiseaux chers à Téthys ; doux alcyons ! pleurez
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
tes livres, tes habits, à peine j’ose les toucher ; quelque chose de sacré est répandu sur toi et tout ce qui fut de toi. »
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
taire sur ses triomphes profanes, pour ne parler que de ses victoires sacrées  ». Je ne puis me résoudre à terminer ce qui rega
97 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
aines poésies indiennes, scandinaves, américaines, de certains livres sacrés et profanes de l’Orient et du Nord, œuvres de peu
98 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ture espagnole, la littérature du siècle de Louis XIV, la littérature sacrée , la littérature morale, etc. 2. Que faut-il enten
99 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
u franchir les bornes légitimes Veut violer enfin les droits les plus sacrés . Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés.... Él
région plus sublime, au-delà des orages de la terre, notre éloquence sacrée n’en offre-t-elle pas des modèles au-dessus de l’
e d’aimer sitôt qu’on en jouit, etc. (Acte II, scène i.) L’éloquence sacrée , où l’idée du beau domine dans son expression la
d’une comparaison, d’un souvenir, d’un accident. L’emploi des textes sacrés a souvent inspiré aux prédicateurs des exordes si
a magnificence, la hardiesse, le sublime des Psaumes et des Cantiques sacrés , celui de Fénelon a la naïveté et la grâce inimit
sée ! » (Bossuet, Oraison funèbre de Henriette de France.) Lauriers, sacrés lauriers qu’on veut réduire en poudre, Et qui met
100 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
qualités d’élévation et d’harmonie, on ne reviendra pas aux cantiques sacrés de Le Franc de Pompignan. Sans doute, avant la fi
1742.) A entendre La Bruyère et Fénelon, il semble que l’éloquence sacrée , à la fin du dix-septième siècle, soit en pleine
i, nous nous sommes persuadé, indépendamment de l’autorité des Livres sacrés , que l’homme a été créé le dernier, et qu’il n’es
l’honneur est à la probité : ses lois sont délicates, mystérieuses et sacrées . L’honneur est tendre et se blesse de peu : tel e
is, n’était l’intérêt de vos seigneuries, et aussi celui de ces gages sacrés que m’a laissés une sainte maintenant au ciel… (à
onvienne ; tout intérêt privé doit céder au bonheur de votre personne sacrée et de l’Etat ; je vous supplie d’écarter, en acce
t le monde, la force des écrivains qui lui parlent, et cette autre et sacrée force, la plus nécessaire de toutes, la force de
nes, y ont fermenté et ont produit, à une certaine heure de printemps sacré , cette flore populaire universelle, comme au fond
, un titre pour le moins embarrassant à rappeler. Ses livres des Odes sacrées , des Odes profanes et celui des Cantates, c’est l
dont la jeune abeille Compose son cher trésor. Mais sans tes clartés sacrées , Qui peut connaître, Seigneur, Les faiblesses éga
souveraine, Tandis qu’il fréquentait les bords de l’Hippocrène Et les sacrés vallons : Mais ce n’est plus le temps, depuis que
r demande Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende ? Que sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l’avenir à leur
une mort douce et d’amis entourée Recevra sans douleur sa vieillesse sacrée , Qu’il laisse avec ses biens ses vertus pour appu
s. La jeune Tarentine. Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés  ! Oiseaux chers à Thétis ; doux alcyons pleurez71
guida mes yeux ; Des empires détruits je méditai la cendre ; Dans ses sacrés tombeaux Rome m’a vu descendre ; Des mânes les pl
s ailes, Et, prenant vers le jour un lumineux essor, Parmi les chœurs sacrés tu t’asseyais encor, Jamais, jamais l’écho de la
u ! Que de pleurs ont coulé sur tes pieds que j’adore, Depuis l’heure sacrée où, du sein d’un martyr, Dans mes tremblantes mai
divines, Dans cette nuit terrible où tu priais en vain, De l’olivier sacré baignèrent les racines Du soir jusqu’au matin. De
ange éploré, Une figure en deuil recueillir sur ma bouche L’héritage sacré  ! Soutiens ses derniers pas, charme sa dernière h
utel ; debout sur les degrés, Il fait fumer l’encens, répond aux mots sacrés Et présente le vin durant le saint mystère772. Le
r sur lui-même est tout à fait conforme aux traditions de l’éloquence sacrée . L’auditeur est touché en entendant celui qui l’i
re après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un caractère sacré , Guillaume avait fait répéter son serment à Harol
les aime toutes, puisque dans toutes il voit se refléter cette image sacrée de lui-même que Dieu a jetée dans l’homme seuleme
roits, plus intimes que ceux du sang, par une union plus intime, plus sacrée , plus impérieuse que quelque union que ce soit. I
dans le sens du mot de Platon : « Le poète est chose légère, ailée et sacrée . » 560. M. Victor Hugo. 561. « J’ai appris la m
conjoncture, on ne cherche pas à en imposer aux hommes. » 562. Odes sacrées , livre IV, ode X. 563. Voir la curieuse lettre a
ovum… 568. Ici, comme dans beaucoup d’autres passages de ses Odes sacrées , Rousseau a tenté de s’approprier les beautés des
l’abeille le poète, qui est, selon lui, « une chose légère, ailée et sacrée , » Κουφον γαρ χρημα ποιητης εστι και πτηνον και ι
erin, bénéfice simple qui n’exigeait pas l’engagement dans les ordres sacrés  : de là ce titre d’abbé que porta Delille. 676.
75, et Boileau (Satires, ix) : Et ne savez-vous pas que, sur ce mont sacré , Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré, E
ce des condamnés, déjà montés sur le bûcher et chantant des cantiques sacrés  : ……..Un    peuple    immense, Proclamant avec l
al fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée  ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange A l’auréol
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