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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse , énergie, sublime Ainsi clarté, pureté, propri
que le sujet s’élève et s’agrandit, peut arriver à la noblesse, à la richesse , à la magnificence : la noblesse, qui n’emploie q
lus généraux et les tournures les plus polies et les plus dignes ; la richesse , qui y ajoute l’éclat des images, l’abondance des
ots des idées fécondes ; la magnificence, qui est la grandeur dans la richesse . Il est bien évident que tous les sujets et tous
ve et s’agrandisse comme la pensée. C’est alors que le ton atteint la richesse et la magnificence. Songez bien que ces deux qual
nts et sonores sur des idées pauvres et stériles, ce n’est plus de la richesse , c’est une parure de faux brillants, c’est le cli
urs sur un théâtre. Dans les sujets même qui demandent la plus grande richesse du ton, l’éclat ne doit être ni fastueux ni conti
Pierre, de Vergniaud, de Lamennais, de Lamartine, sont des modèles de richesse  ; un grand nombre de passages des prophètes, de P
plus brillantes couleurs de l’imagination. Voulez-vous comprendre la richesse du style ? Ouvrez l’admirable sermon de Fénelon s
salut, et dire : O Sion ! ton Dieu régnera sur toi ! » Cependant la richesse du style ne consiste pas toujours dans cette bril
e brillante abondance de développements. On peut dire aussi qu’il y a richesse toutes les fois qu’une phrase, un mot même réveil
n. C’est un mérite rare. En effet, ces deux qualités, magnificence et richesse , supposent plutôt, en général, la dignité que la
es à l’excès, la gravité et la noblesse deviennent de la roideur ; la richesse et la magnificence, de l’enflure ; l’énergie, de
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
te vigilante Qui fait pratiquer ta loi. Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préférable A la richesse de l’or ; Et ta douc
er ta loi. Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préférable A la richesse de l’or ; Et ta douceur est pareille Au miel dont
s étrangers, transportés d’allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse , Ces terres, ces palais de vos noms ennoblis. Et
« Vers admirable, dit Le Brun, et qui concentre en lui seul toute la richesse de cette strophe. »  — Il fait aisément oublier q
ntate de Circé, dit La Harpe, est un morceau à part ; elle a toute la richesse et l’élévation des plus belles odes de Rousseau,
marquer avec quel bonheur Rousseau savait rajeunir et relever, par la richesse et l’éclat de son style, le vieux fonds mythologi
3 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ue merveilleusement à la persuasion. Il tire son principal mérite des richesses de l’art, c’est-à-dire que les pensées brillantes
u fleuri sont au nombre de trois, savoir : l’élégance, la grâce et la richesse . I. Élégance. 157. En quoi consiste l’élégan
La grâce du style est le charme qui résulte du choix des mots, de la richesse et de l’élégance des expressions, de l’aisance et
ornements destinés à flatter la sensibilité et l’imagination. III. Richesse . 163. En quoi consiste la richesse du style ?
lité et l’imagination. III. Richesse. 163. En quoi consiste la richesse du style ? La richesse du style consiste dans l’
III. Richesse. 163. En quoi consiste la richesse du style ? La richesse du style consiste dans l’abondance des pensées, l
à l’harmonie des périodes, et à toutes les beautés du style. C’est la richesse jointe à la grandeur. L’écueil du style pompeux e
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
entre lesquelles se distingue l’Esprit des Lois. Souvent on a loué la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce
t au temple pour demander les faveurs des dieux : ce n’était1 pas les richesses et une onéreuse abondance ; de pareils souhaits é
vez que pour lors vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses et languir dans une lâche volupté, et que, pourvu
cision. 1. Aujourd’hui la grammaire exigerait : Ce n’étaient pas les richesses . 1. Ce pronom ils désigne les Troglodites. 1. O
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
on ne semblait pas devoir attendre d’un homme ébloui longtemps de ses richesses , et l’objet et la victime de tous les genres de c
ude déchaînée » ? — Elle pille ta ville, répondit Cyrus et enlève tes richesses . — « Ce n’est ni ma ville ni mes richesses qu’ell
pondit Cyrus et enlève tes richesses. — « Ce n’est ni ma ville ni mes richesses qu’elle pille, reprit Crésus, puisqu’elles ne m’a
re utile à soi-même et de servir son pays par un semblable emploi des richesses  ». Remarquez qu’Alcibiade, très jeune encore alo
des chefs eux-mêmes. Et ne te flatte pas de séduire, par l’appât des richesses , des hommes formés jusqu’ici à l’école de la pauv
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
disciple de Socrate. Il joignit à une haute naissance et à de grandes richesses , tous les agréments du corps et tous les talents
ant Jésus-Christ. Il fut le plus riche monarque de son temps ; et ses richesses passèrent en proverbe. Ce prince, amateur des art
es Athéniens, et Pausanias, général des Spartiates. Plutus, dieu des richesses , suivant la fable, et que quelques-uns font fils
oiteux, lorsqu’il vient aux hommes ; aveugle, lorsqu’il distribue les richesses , et avec des ailes, lorsqu’il s’en va. Bien des a
auteurs le confondent avec Pluton, qu’ils regardent comme le dieu des richesses et des mines souterraines. Pollux, fils, selon l
re sa condamnation, il s’exila lui-même, conservant encore de grandes richesses , quoiqu’il eût répandu beaucoup d’or, pour obteni
Médie, vaste contrée d’Asie, et dont les anciens vantent beaucoup les richesses . Cette contrée dont Cyrus était devenu l’héritier
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
atoire est le vaste champ où l’éloquence peut étaler ses plus grandes richesses les distribuant, néanmoins, d’une manière proport
t une définition bien exacte et bien vraie. « Après avoir acquis les richesses de la littérature, et percé les profondeurs respe
sur leurs égaux en adresse, en science, en talents. La possession des richesses les touche peu, parce qu’ils n’ont jamais senti l
cœur sans vivacité. Il n’en est pas de même de leur passion pour les richesses  : ils renferment tous leurs désirs dans les néces
Exempt de la sordide avarice et de la folle profusion, il use de ses richesses avec autant d’économie que de noblesse : la modér
procurer tout à prix d’argent ; ou enfin parce qu’ils pensent que la richesse leur tient lieu de tout. » Le luxe, la vanité, l’
» L’opulence consiste moins dans la possession que dans l’emploi des richesses . Soit donc qu’on les ait reçues de ses pères, soi
ordinairement des maux irréparables. » La prospérité participe de la richesse et de la puissance : ainsi son caractère est mêlé
du gain avait attirés des bords du Levant, pour porter en Europe les richesses de l’Asie. Contre la liberté des mers et la fidél
ité du commerce, des armateurs français leur avaient enlevé, et leurs richesses , et le vaisseau qui les portait. Ceux qui devaien
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
les plus dignes. A mesure que le sujet s’élève, on peut arriver à la richesse et à la magnificence : La richesse qui ajoute à l
ujet s’élève, on peut arriver à la richesse et à la magnificence : La richesse qui ajoute à la noblesse l’éclat des images, l’ab
mots des idées fécondes ; La magnificence qui est la grandeur dans la richesse . La passion, la spontanéité, le besoin d’entraîne
es à l’excès, la gravité et la noblesse deviennent de la raideur ; la richesse et la magnificence de l’enflure ; l’énergie, de l
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
, le Génie du christianisme étonna par la grandeur de son objet et la richesse d’un plan qui embrassait sans effort une prodigie
ours sage, toujours pur eût présidé constamment à la distribution des richesses que la nature de son plan mettait à sa dispositio
toujours le plus court moyen d’y arriver ; étonné, ébloui de tant de richesses littéraires, que de nouvelles lectures, augmenten
créer un nouveau genre, il faut examiner si ce genre nouveau est une richesse littéraire de plus : c’est peu enfin d’introduire
rés mal à propos, etc. etc. Mais quelle profusion de beautés, quelles richesses de détail couvrent et font pardonner ces fautes !
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
en frémissant je m’évertue. Il s’élève une question sur la nature des richesses , et, comme il n’est pas nécessaire de tenir les c
morbleu ! — ce moi, morbleu ! est la devise de la pauvreté contre la richesse , de l’esprit en disgrâce contre la sottise en fav
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ie, en déploya dans l’épopée tout le feu, tout le coloris, toutes les richesses . Hésiode décrivit en vers les travaux de la campa
le dans les poésies légères, à qui notre scène doit une partie de ses richesses , fit d’heureux efforts pour atteindre à la couron
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
es vérités. Il est un des modèles de notre langue pour l’élégance, la richesse , l’harmonie de la diction, la modération ornée du
le temple que parce qu’il a toujours ouï dire qu’il y trouverait des richesses immenses, et les dépouilles saintes des peuples.
ue pour une vaine distinction ; l’autel, que pour les honneurs et les richesses du sanctuaire. C’est le respect humain qui présid
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
de moyens se fortifiant tous les uns par les autres ; une surprenante richesse de développements ; un art de pénétrer dans les p
urquoi ne le trouve-t-il nulle part sur la terre ? D’où vient que les richesses l’inquiètent, que les honneurs le fatiguent, que
e, tout rentre dans l’ordre à la mort ». (J.-J. Rousseau, Émile). La richesse et l’élégance ne sont pas les seuls caractères de
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
ner le faste, où le luxe corrompt jusqu’à la pauvreté ? à mépriser la richesse , où la richesse est la mesure de l’honneur ? à de
le luxe corrompt jusqu’à la pauvreté ? à mépriser la richesse, où la richesse est la mesure de l’honneur ? à devenir humain, où
ù les sens ont perdu tout leur pouvoir sur l’âme, où la pauvreté, les richesses , la vie, la mort ne sont rien, où la vertu existe
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ferions trembler, si la république était autre chose qu’un vain nom. Richesses , honneurs, distinctions de tous les genres, voilà
pour peu que l’on pense en homme, souffrir sans indignation que leurs richesses excèdent la folie de leurs dépenses, qu’ils rende
tes caprices puissent parvenir encore à absorber l’immensité de leurs richesses . Pour nous, l’indigence au-dedans, des dettes au-
œux appellent depuis si longtemps, et avec elle, s’offrent à vous les richesses , l’honneur et la gloire : ce sont les prix que la
16 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
, alors on met quelque au même nombre que le nom. Exemple : Quelques richesses que vous ayez, vous ne devez pas vous enorgueilli
que. Exemples : Quelle que soit votre force, quelles que soient vos richesses , vous ne devez pas vous enorgueillir ; votre puis
17 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ieure ; les longues plumes de sa queue déploient en se relevant leurs richesses éblouissants ; sa tête et son cou, se renversant
ssances, dans les panégyriques où il est permis d’employer toutes les richesses de l’art et d’en étaler toute pompe. Pensées ingé
s porte. Tous les citoyens s’appliquent au commerce, et leurs grandes richesses ne les dégoûtent jamais du travail nécessaire pou
Section III. — Genre sublime Le Genre sublime développe toutes les richesses et les ressources de l’éloquence : ses qualités d
Magnifique, lorsqu’il joint à la magnificence des expressions et à la richesse des images, l’harmonie des périodes, la majesté e
Vous visiterez la terre et vous la féconderez ; vous multiplierez ses richesses . Le grand fleuve est rempli de l’abondance des ea
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
nts qu’arrose le Permesse ; Ce n’est point sur ses bords qu’habite la richesse . Aux plus savants auteurs, comme aux plus grands
nts accessoires puisés dans le sujet, sacrifie l’éclat à la véritable richesse , joint l’art au naturel, et le travail à la facil
ents surprennent sa vieillesse : Soit qu’avec du soucy gaignant de la richesse , Il s’en deffend l’usage, et craint de s’en servi
19 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
tion ? Une autre qualité du poème didactique, c’est la variété et la richesse de la forme. Sans doute, le principal mérite de c
es, bas, et même dégoûtants. Il faut alors qu’il connaisse toutes les richesses de la langue dans laquelle il écrit, pour exprime
d’études poétiques qu’un plan correct et complet, doit plaire par la richesse de l’imagination et la fidélité des peintures. Il
imées par une grande chaleur de sentiment et embellies par une grande richesse d’expression. La frivolité du fond ne peut passer
lquefois, quand le sujet et les personnages le demandent, il admet la richesse , la force et les images pittoresques, et s’élève
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
a paix aux triomphes de Mars.     La plupart, indigents au milieu des richesses , Achètent l’abondance à force de bassesses : Souv
ous lieux, Les corrupteurs du goût en paraissent les dieux. Honneurs, richesse , emplois, ils ont tout en partage, Hors la saine
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
vec désire. Les rimes se distinguent quant à leur genre, quant à leur richesse et quant à leur arrangement. Quant à leur genre,
nt exacte ; mais elle est usitée. Les rimes, considérées quant à leur richesse , sont pauvres, suffisantes, riches ou superflues.
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
vous êtes un honnête homme. L’oisiveté Une conséquence de la richesse dans les nations tenues en tutelle, pour ne pas d
ations et de magnanimes habitudes, l’élite nationale d’un pays. Si la richesse y produit encore des voluptueux, elle y produit a
23 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
de tout ce qui est utile ; comme, par exemple, la force, la santé, la richesse , le commandement militaire, car ce sont des moyen
s la noblesse, un grand nombre d’amis, l’amitié des gens honnêtes, la richesse , une descendance prospère, une belle vieillesse ;
dans le corps. Les biens extrinsèques sont la noblesse, les amis, les richesses et la considération. Nous jugeons qu’il est conve
premiers aïeux se sont distingués soit par leur mérite, ou par leurs richesses , ou enfin par quelqu’un des avantages qui donnent
ossèdent guère que la moitié du bonheur. VII. Quant aux parties de la richesse , ce sont les monnaies, l’abondance de la terre (c
liénation la cession, par don ou par vente. En somme, l’essence de la richesse consiste plutôt dans l’usage que dans la propriét
xercice de la propriété consiste dans l’usage et l’usage même est une richesse . VIII. La bonne renommée, c’est le fait d’être re
s’exerce en vue du salut et de tout ce qui fait vivre, ou bien de la richesse , ou, encore, de quelqu’un des autres biens dont l
deux biens le plus appréciés en général, le plaisir et la vie. XI. La richesse , qui est la vertu de la propriété et un puissant
eurs d’honneurs, s’il y a des honneurs à recueillir ; les amateurs de richesses , s’il y a des richesses à acquérir, et ainsi de s
a des honneurs à recueillir ; les amateurs de richesses, s’il y a des richesses à acquérir, et ainsi de suite. Voilà où l’on doit
e l’odorat. Il vaut mieux désirer d’avoir des amis que d’acquérir des richesses  ; de sorte que la recherche des amis est préférab
ses ; de sorte que la recherche des amis est préférable à la soif des richesses . Par contre, la surabondance des choses bonnes se
, pour le plaisir et pour les belles actions. C’est ce qui donne à la richesse et à la santé l’apparence d’être les plus grands
st cachée, car les premières sont dans le sens de la vérité. Aussi la richesse réelle est-elle, évidemment, un bien supérieur à
Aussi la richesse réelle est-elle, évidemment, un bien supérieur à la richesse apparente. XLI. C’est ce qui nous est cher, tantô
La fin de la démocratie, c’est la liberté ; celle de l’oligarchie, la richesse  ; celle de l’aristocratie, la bonne éducation et
réserve et ne font pas d’opposition dans les questions relatives aux richesses , que d’autres convoitent avec le plus d’ardeur. V
ou de la pauvreté, seulement il arrive aux pauvres de rechercher des richesses à cause de leur indigence, et aux riches de reche
n d’être à propos des contraires de ces qualités)355, mais ce sera la richesse , le pouvoir et tels avantages dont, pour parler e
tels biens dont seront dignes les hommes honorables, c’est-à-dire les richesses , de nombreuses relations, des fonctions publiques
es biens dont la jouissance s’étend sur le prochain ; par exemple, la richesse et la beauté, plutôt que la santé364. V. On voit
, l’âge mûr et la vieillesse. J’appelle « fortune » : la noblesse, la richesse , les facultés, leurs contraires et, généralement,
ire en est une. Ils tiennent plus à ces deux avantages qu’à celui des richesses , ou, plutôt, ils n’ont aucunement l’amour des ric
u’à celui des richesses, ou, plutôt, ils n’ont aucunement l’amour des richesses , n’en ayant pas encore éprouvé le besoin, comme l
Périclès et de Socrate. Chapitre XVI Des mœurs inhérentes à la richesse . I. Quelles mœurs accompagnent la richesse, tou
es mœurs inhérentes à la richesse. I. Quelles mœurs accompagnent la richesse , tout le monde le voit aisément. On devient arrog
voit aisément. On devient arrogant et hautain, sous l’influence de la richesse que l’on acquiert. Les riches s’imaginant qu’ils
ssèdent tous les biens, leur disposition morale s’en ressent ; car la richesse est, en quelque sorte, le moyen d’appréciation de
car ils croient posséder ce qu’il faut pour les mériter. En somme, la richesse donne les mœurs d’un insensé heureux. IV. Il y a
centués. Car la condition de l’homme nouvellement riche est comme une richesse mal acquise. Les préjudices qu’ils causent n’ont
tre. Les unes sont, en effet, les mêmes dans la puissance que dans la richesse , et d’autres valent mieux. II. Les puissants sont
ce, et, avec ce qui suit, un enthymème : Car on est esclave ou de la richesse , ou de la fortune. III. Si la sentence est ce qu
ortant, attendu que les gens de bien sont qualifiés non pas dignes de richesses , mais dignes d’estime. En effet, l’expression λόγ
itecte Charon, dans l’ïambe qui commence ainsi : Peu m’importent les richesses de Gygès… Le même Sophocle fait parler Hémon à s
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
t vrai des idées, il ne restait plus qu’à ennoblir les détails par la richesse et l’harmonie de la diction ; et c’est l’art des
ton qui y règne d’un bout à l’autre, par la grandeur des images et la richesse des expressions. David, qui en est l’auteur, y re
de fidèle de l’homme sur la terre, la dispensatrice des honneurs, des richesses , de la vraie félicité : il nous montre en elle l’
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
t. Vous demandez au faible des efforts, au riche le détachement de la richesse , à l’ambitieux de s’effacer, à l’orgueilleux de s
, au lieu du zèle désintéressé et de l’abnégation sévère, l’amour des richesses et des jouissances que procurent les richesses, d
on sévère, l’amour des richesses et des jouissances que procurent les richesses , dites : Dieu n’est pas là ; son envoyé n’est pas
26 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
exempte de soucis, ne soupçonnant pas l’existence des honneurs et des richesses , n’abandonnant leurs cœurs qu’à des passions douc
blir entre eux des communications utiles : le commerce, les arts, les richesses , la paix, la guerre, les alliances furent autant
27 (1873) Principes de rhétorique française
git d’une œuvre non moins sérieuse et non moins utile, car toutes les richesses accumulées par l’invention sont un bien stérile s
contre cette loi qui semblait devoir assurer au peuple le repos et la richesse , c’était révolter toute l’assistance et provoquer
de la nature du sujet., il ne lui est pas permis d’étaler toutes les richesses de l’éloquence. Rien dans la nature, dit Cicéro
devaient être mises à la portée d’un tout jeune enfant, enfin que la richesse et la propriété des expressions ajoutent un charm
a écrit : César voulut premièrement surpasser Pompée ; les immenses richesses de Crassus lui firent croire qu’il pourrait parta
de grandeur que l’autre ; il a, pour qualités propres, l’élégance, la richesse , la finesse, il admet tous les ornements de l’art
simple a pour qualité distinctive t a naïveté ; le style tempéré, la richesse  ; le style sublime, l’élévation. Leçon XXXIX.
. Leçon XL. Du  style tempéré. 1. Du style tempéré. — 2. De la richesse . — 3. De l’élégance. 1. Du style tempéré. — Le
.    Joubert. Les qualités qui conviennent au genre tempéré sont, la richesse ,     l’ élégance et la finesse. 2. De la riches
tempéré sont, la richesse,     l’ élégance et la finesse. 2. De la richesse . — La richesse du style consiste dans l’abondance
la richesse,     l’ élégance et la finesse. 2. De la richesse. — La richesse du style consiste dans l’abondance des idées, des
t même par l’amplification. — Fléchier présente un heureux exemple de richesse dans cette belle définition du courage : La vale
éclairée et conduite sont les moyens qui procurent à cette période sa richesse . De même J. B. Rousseau offre un bon modèle de st
ge des mortels ?    C’est le redoublement des idées qui fait ici la richesse du style. Andrieux caractérise par des détails he
la richesse du style. Andrieux caractérise par des détails heureux la richesse du style tempéré : L’abondance d’idées jointe à
est que dans les mots et tombe dans la prolixité. En effet la fausse richesse résulte de l’emploi d’ornements superflus de répé
ut le tableau. — De même, Sénèque le tragique s’est paré d’une fausse richesse dans ce passage ridicule : Priam, père de tant d
voles quand on les examine de plus près. Au contraire de cette fausse richesse qui prodigue les mots et cherche des images nouve
les mots et cherche des images nouvelles et surprenantes, il y a une richesse qui consiste à réveiller plusieurs idées par un s
rasse, aux objets qu’il évoque devant l’esprit. Ce genre supérieur de richesse fait découvrir par un seul trait et d’un seul cou
règne qui devait être si beau commencé par un si heureux présage. La richesse naît aussi d’une image évoquée par le poëte ou l’
sage ; Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. Quelle richesse alliée à une parlai te simplicité ! Ainsi employé
vraie beauté. En effet, la sobriété est le correctif nécessaire de la richesse . Un ouvrage où tout frappe, tout brille, lasse bi
sumées dans les huit règles suivantes : I. Pour donner au style de la richesse , employez les épithètes, les synonymes, tes équiv
équivalents, te redoublement d’idées et même l’amplification. II. La richesse résulte de l’emploi de mots qui éveillent des idé
et provoquent à penser. III. La sobriété doit toujours s’allier à la richesse . IV. L’élégance résulte d’un choix d’expressions
grotesque. 3. De la magnificence. — Le style élevé réclame encore la richesse unie à la grandeur, c’est-à-dire la magnificence.
récision puissante du langage et de son énergique simplicité ou de la richesse de l’amplification. Ce magnifique passage de Psal
peut résulter, soit de l’énergique simplicité du langage, soit de la richesse des développements. IV. -C’est surtout dans L’exp
à la langue poétique et lui sont un joug très-sévère. L’élégance, la richesse , la variété, la grandeur, sont les qualités premi
sque aussi sévèrement à la loi de l’harmonie ; elle dispose des mêmes richesses , mais elle doit conserver la même grandeur et la
motion. VIL La prose oratoire a presque tous les caractères toute la richesse de la poésie. VIII. La prose historique peut avo
auxquelles ils donnent à leur diction une variété, une abondance, une richesse qui en fasse le charme et l’agrément. Cette stéri
remier honneur aux lettres ! Les sciences ajoutent à la force et à la richesse des nations ; mais c’est après que les lettres on
enise par ses vaisseaux, Florence poussée par l’orgueil même de cette richesse à lutter contre l’aristocratie féodale des Gibeli
guer parmi celle confusion de cris et de vœux ; seulement les mots de richesses , d’honneurs, de longues années se faisaient enten
28 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
n lui inspirant les meilleurs principes. En effet, ni l’abondance des richesses ne peut assouvir la cupidité d’un tyran, ni le gr
avais annoncé ; maintenant, il s’agit de posséder les villes et leurs richesses . Si vous êtes vainqueurs, l’Italie entière tomber
erriers, ils obtiendront pour eux et pour leur patrie le bonheur, les richesses et les honneurs. Si quelques-uns, après s’être ad
ous avez bien terminé votre existence. En effet, celui qui regorge de richesses n’est pas plus heureux que celui qui a sa nourrit
grande habitude de la mer, pourvus abondamment de toutes ressources, richesses privées et publiques, navires, chevaux, armes, po
décidons pas en quelques heures du sort de tant d’hommes, de tant de richesses , de tant de villes, de tant de gloire. Délibérons
ns pas non plus à prendre leur défense. D’autres possèdent de grandes richesses , des navires, des chevaux : nous avons, nous, de
vil qui, au milieu de trésors entassés, convoite encore de nouvelles richesses , et qui jamais ne s’est mesuré avec des hommes de
dans sa bouche de l’or fondu, pour éteindre après sa mort la soif des richesses qui l’a dévoré pendant sa vie, lorsque vous aurez
mes, toujours plus soigneux d’acquérir de la gloire que d’amasser des richesses . Ce sont les monuments les plus beaux que les roi
ournit le nécessaire, pourquoi me tourmenterais-je à la poursuite des richesses  ? Pourquoi accuser la fortune, de ce qu’elle ne m
ts combattissent avec tant de périls et de fatigues pour le luxe, les richesses et les superfluités de leurs concitoyens, qui n’a
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
vait été chez les Grecs et Pline chez les Latins ; mais, avec plus de richesse que le premier, il eut plus d’exactitude que le s
u’alors étaient enfouis, l’homme les a mis au grand jour ; ses autres richesses , encore plus profondément enterrées, n’ont pu se
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ivre Virgile parmi nous, transmet dans notre langue les grâces et les richesses de la latine, compose des romans qui ont une fin,
e, poussés et entraînés par le vent de la faveur et par l’attrait des richesses . Ils n’ont point d’opinion qui soit à eux, qui le
n’est fondé ni sur le mérite personnel ni sur la vertu, mais sur les richesses , les postes, le crédit, et sur de vaines sciences
es titres passent, la faveur s’évanouit, les dignités se perdent, les richesses se dissipent, et le merite dégénère. Vous avez de
31 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
n monde resplendissant de poésie, dont l’épopée peut s’approprier les richesses . Si l’on doit faire quelques reproches au Tasse,
maines : le génie seul peut parvenir à l’embrasser ; aussi toutes les richesses de l’imagination et du style doivent concourir à
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre, est parvenu à la richesse à force de labeur, de prudence et d’économie ; co
s et des préjugés populaires, elle dissipe le prestige enchanteur des richesses et de tout ce vain éclat qui éblouit les hommes,
33 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
, c’est dans la plus haute fortune qu’il y a le moins de liberté. Les richesses , les honneurs, et les autres avantages de ce genr
e il paraît, ayant trouvé une mine d’or, prit un goût si vif pour les richesses qu’il en retirait, que non-seulement il s’appliqu
hars][texte coupé]ydie, fameux à cette époque par sa puissance et ses richesses , [illisible chars][texte coupé]nt au secours de c
VIII. Utilité de l’amitié. 38. Beaucoup de gens dédaignent les richesses  : contents de peu, ils aiment une table frugale e
à toi ? Devant tel juge que tu voudras, dispute-moi la possession des richesses et des dignités ; et si tu prouves qu’une seule d
e. Rends-moi grâce, comme ayant joui de ce qui n’était pas à toi. Les richesses , les honneurs, et tous les avantages de ce genre,
rs cours dans le même lit, aux portes de la capitale, concourent à sa richesse et à sa subsistance, et amènent dans son sein, de
rses, partagé entre les Grecs, introduisit chez eux la corruption des richesses . Version LV. Démosthène lutte contre la nat
paternelle, et qui mette leur affection bien avant les victoires, les richesses les plus considérables, les titres les plus pompe
me. Aux biens précieux qu’on trouve à sa surface, il faut ajouter les richesses métalliques que renferme son sein. Ses [illisible
tous les repas fussent publics, afin qu’il n’y eût personne dont les richesses et le luxe restassent ignorés. Il ne permit pas a
leurs femmes. La plus haute considération fut attachée, non pas à la richesse et à la puissance, mais, par rang d’âge, à la vie
as [illisible chars][texte coupé]es aveugles prières ! Tu désires les richesses , qui ont fait [illisible chars][texte coupé]ant d
res : [illisible chars][texte coupé]es barbares y avaient entassé les richesses de la Perse ; l’or et argent y étaient amoncelés,
e, riche et misérable tout à la fois, il voudrait se soustraire à ses richesses  ; et [illisible chars][texte coupé]e don qu’il av
te : prends pitié de moi, cependant, et délivre-moi de ces misérables richesses . » Version LXXXI. Les frères Philènes.
x : leur morsure et leurs étreintes tuent des éléphants. Telle est la richesse de la végétation, en quelques endroits, que le mi
du ciel, n’eût pu s’exprimer avec plus de grâce, avec une plus grande richesse d’élocution : ce fut alors qu’il voyagea en Egypt
ertes, il lui fallut assembler de toutes parts un tel amas, une telle richesse de connaissances, afin de pouvoir, à son tour, le
assions, un homme d’une vertu rigide, qui dédaignait le crédit et les richesses . Dans les privations, dans les fatigues, c’était,
97. Le peuple s’était autrefois retiré de Rome, indigné de ce que les richesses , le commandement, les honneurs étaient le partage
ande à la guerre, simple dans la paix, supérieure aux voluptés et aux richesses , et dont la gloire était l’unique passion. Mais i
us riche de tous les Grecs. Ainsi, cet homme, à qui sa naissance, ses richesses , sa beauté, la faveur populaire et ses talents do
laisser de nous le souvenir le plus long possible : car la gloire des richesses et de la beauté est frêle et passagère, la vertu
ût point de charmes. Le temps n’a fait qu’accroître cette passion des richesses , aujourd’hui portée à son comble, et qui n’a plus
ville eut porté jusqu’aux cieux son front superbe, on vit croître les richesses et la passion des richesses poussée jusqu’à la fu
eux son front superbe, on vit croître les richesses et la passion des richesses poussée jusqu’à la fureur ; ce qu’on possède est
le peuple vêtu de noir, les chevaliers en trabée, brûlaient, selon la richesse du lieu, des étoffes, des parfums, et tout ce qu’
énèque, d’un écrivain illustre sans doute à beaucoup d’égards, par la richesse de l’invention, l’étendue des connaissances, la b
bien, notre propriété, et contribuent singulièrement à augmenter nos richesses . Qui que vous soyez, qui connaissez à fond les ou
s écrivains, sans être aussitôt accusés de spoliation ; et toutes ces richesses qui nous environnent semblent des biens sacrés do
oyance, et préparez-vous à jouir pendant des milliers d’années de vos richesses acquises par la fraude ! Lui aussi, il supputait
emportés sur une pente rapide. J’ai perdu ma vigueur, qui faisait ma richesse , et, dans un corps usé par les travaux, la vieill
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
Dans sa coupe enchanteresse J’ai trouvé la vanité. La grandeur et la richesse Dans l’âge mûr m’ont flatté : Les embarras, la tr
ets, la flamme, le voleur ! Si ce sont les plaisirs que l’on doit aux richesses , Ô dieux ! épargnez-moi vos fatales largesses. (
, comme elle l’a toujours exigé depuis dans les grands états, que les richesses circulassent, pour alimenter le luxe, qui excite
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ertes, ce ne sont ni les trônes, ni les palais, ni la pourpre, ni les richesses , ni les gardes qui environnent le prince, ni cett
service d’un seul corps toutes les inventions de l’art, et toutes les richesses de la nature ? Ainsi l’homme, petit en soi et hon
és : tant de fois comte, tant de fois seigneur, possesseur de tant de richesses , maître de tant de personnes, ministre de tant de
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
Mme Ve Poussielgue-Rusand.) L’oisiveté Une conséquence de la richesse dans les nations tenues en tutelle, pour ne pas d
ations et de magnanimes habitudes, l’élite nationale d’un pays. Si la richesse y produit encore des voluptueux, elle y produit a
plaisirs et des honneurs, l’humilité, la mortification, le mépris des richesses , ces vertus par lesquelles seules nous pouvons ar
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
ployer toutes ses ressources, la majesté dans le ton, la vigueur-, la richesse dans les narrations et les tableaux, la force, la
e entièrement sacrifiée à l’élégance et à la recherche ; cet excès de richesse engendre la satiété, la monotonie : le style devi
38 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
s bons orateurs, dit Quintilien, qu’il faut prendre l’abondance et la richesse des termes, la variété des figures et la manière
grec. Par là on acquiert la justesse et la beauté de l’expression, la richesse des figures, la facilité d’élocution ; et, dans c
39 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
s et en s’inspirant de principes opposés, ont-ils voulu développer la richesse et la prospérité de la France. (Chambéry, juillet
ulouse, octobre 1886) Montrer comment l’extrême pauvreté et l’extrême richesse peuvent nuire au développement de la moralité. (R
histoire et exposer son but. (Alexandrie, juillet 1891.) « La vraie richesse d’un pays, a dit Voltaire, n’est pas dans l’or et
nt écrasé plusieurs villages ; presque tous les troupeaux, principale richesse du pays, avaient été détruits. François de Sales,
aiter qu’on vende au marché le dormir comme le manger et le boire. La richesse ne lui donne pas le bonheur, il jouit de l’abonda
’or contre la joie ; il connaît maintenant le prix de celle-ci, et la richesse ne l’éblouira plus. Il pourrait dire, lui aussi,
Gange : Heureux les indigents ! La pauvreté vaut mieux qu’une telle richesse . Retirez-vous, trésors, fuyez, et toi, déesse, Mè
e moyens, se fortifiant tous les uns par les autres ; une surprenante richesse de développements ; un art de pénétrer dans les p
t les huit années de paix qui viennent de s’écouler, nous avons dû de richesses à nos établissements des Antilles, de la mer des
spire est sa force la plus solide. Ce n’est pas tout de développer la richesse des particuliers et celle de l’État, il faut enco
ons au peuple les institutions auxquelles il a droit, multiplions les richesses , supprimons les abus, accordons de sages et d’ind
its sont des dieux indulgents. O biens purs qui toujours avez fait ma richesse , Si quelque sage, un jour, feuilletant mes écrits
 ; tu gémiras de ton impuissance et tu comprendras enfin que la seule richesse éternelle et valable en ces lieux est celle du cœ
lamentable, Klausias, sous le ciel bleu de l’Attique, erre, voyant sa richesse se fondre dans les mains joyeuses de ses neveux e
t pas les dieux immuables. Le soleil continuera sa course féconde, la richesse circulera dans le monde, mais Klausias ne sentira
ne belle réputation : c’était là ma folie. Je ne me souciais point de richesse , j’étais élevée de cent piques au dessus de l’int
la vie, déflorer les illusions de pauvres filles dont c’est la seule richesse  ! Il est difficile d’être impartiale en parlant d
cellent pour l’histoire de la langue, offrirait pour le goût, dans la richesse même de son répertoire d’expressions, plus d’un é
ur, le nom propre d’un objet nouveau, est une surcharge plutôt qu’une richesse  ; et quand une langue est bien faite, les nuances
plus voisins ou les plus semblables par la signification, et quelles richesses en ce genre notre langue garde au génie ou au tal
il, elles se contenteront de faire valoir leurs propres et naturelles richesses  » ; et les seules études qu’il trouve bonnes à le
ue, par leurs progrès, par leurs applications, elles contribuent à la richesse publique, à la prospérité de l’État. 2e Paragrap
t un élément de bonheur). (B) La fortune. Ne pas la confondre avec la richesse qui a ses soucis – il s’agit de la médiocrité qui
révélées par une intelligence supérieure à la sienne. Il parlera des richesses qui attendent les premiers conquérants du nouveau
leur marine que l’Espagne, les Pays-Bas et l’Angleterre doivent leur richesse et leur force. La France, dont une frégate, ayant
arbons ardents pour le forcer à indiquer l’endroit où il a enfoui ses richesses . Montrer ses souffrances, son héroïsme. Cortez pa
Romains, les Français, etc. L’agriculture donne aux peuples moins de richesses peut-ètre, mais elle leur assure plus de bien-ètr
vont se multiplier et se répandre. Il n’estime ni la noblesse, ni la richesse sans instruction : toutes les distinctions seront
ents. Ce n’est pas leurs prétendus crimes qu’on poursuit, c’est leurs richesses qu’on convoite. Quelle ne sera pas la joie des Sa
, d’autres qui ne l’appellent même pas un mal. Celui-ci considère les richesses comme le premier des biens, celui-là soutient qu’
883. De l’influence de l’industrie minière et métallurgique sur la richesse et sur la puissance du pays. CONSEILS ET PLAN CON
per. Quels sont-ils ? Industrie minière, – industrie métallurgique, –  richesse , – puissance. Ces termes étaient distincts, nette
rie métallurgique ne contribuent-elles pas, pour une large part, à sa richesse , à sa puissance ? 1er Paragraphe. – A. L’industri
esse, à sa puissance ? 1er Paragraphe. – A. L’industrie minière et la richesse . – L’industrie minière, en ne prenant que la houi
évidemment sont du capital, sont des valeurs d’échange – procure une richesse , une valeur brute. – De plus elle procure du trav
en cas de danger. 2e Paragraphe. – A. L’industrie métallurgique et la richesse . – L’industrie métallurgique transforme ce fer, c
joute une utilité par l’appropriation qu’elle en fait. C’est donc une richesse nouvelle qui apparaît. B. – L’industrie métallur
ment répandu parmi les peuples de l’Europe, a été suivi partout de la richesse et du pouvoir : les nations qui l’ont recueilli s
t au point de vue moral. Le travail est non seulement la source de la richesse , il est aussi l’auxiliaire de la vertu. La riches
t la source de la richesse, il est aussi l’auxiliaire de la vertu. La richesse , fruit du travail, n’est bienfaisante à l’humanit
enre. Le règne minéral n’a rien en soi d’aimable et d’attrayant ; ses richesses , enfermées dans le sein de la terre, semblent avo
comme en réserve, pour servir, un jour, de supplément aux véritables richesses qui sont plus à sa portée, et dont il perd le goû
rocédé fut pour le pays et pour ceux qui l’exploitèrent une source de richesses considérables. Le donateur désintéressé et qui av
bétail sont les bases mêmes de la puissance, de la vitalité et de la richesse d’une nation. Les produits agricoles, quels qu’il
a remarqué dans les campagnes normandes et il explique ce qui fait la richesse du pays qu’il vient de parcourir. (Faire le même
ontaine. Prouver cette vérité en montrant que le travail : 1° crée la richesse  ; 2° entretient la santé ; 3° garantit contre les
verger, chargés de fruits à noyau et à pépins, sont encore une autre richesse . Quatre ou cinq cents ruches sont établies auprès
n grand rôle, tel autre occupe un rang modeste. Celui-ci, grâce à ses richesses , peut secourir ses semblables. Celui-là, forcé d’
anté physique et morale. Elle permet au travailleur de produire de la richesse . Elle lui offre le moyen, par son labeur, de pour
peuples parfois rivaux dont nous diminuons l’importance, la force, la richesse , les progrès – en exagérant les nôtres. Ils nous
portent des contrées lointaines une ample provision de recherches, de richesses internationales. C’est une exposition qui peut do
40 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
. Larix et abies altissimæ rectissimæque sunt. corrigé. 1. Les richesses ne sont pas un bien véritable. — 2. Dieu est parf
ne assurément d’un si beau surnom. — 3. L’île de Chypre, abondante en richesses , était consacrée à Vénus. — 4. Les animaux sont d
uàm te novi neminem. corrigé. 1. La vertu est meilleure que la richesse . — 2. La lune est moins grande que le soleil. — 3
du secours contre les Romains. — 8. Je n’ai jamais demandé à Dieu la richesse , mais je lui demande toujours un esprit droit. — 
le de Rome et l’Italie tout entière ; après sa victoire, il gorgea de richesses tous ses partisans. version 42. 1. Divitii
ssions et d’une rigide probité ; plein de mépris pour la faveur et la richesse , il montrait, pour supporter la fatigue et le pér
naissait de mesure ni dans la passion de la gloire, ni dans celle des richesses . — 12. Nous donnons prudemment de l’eau à boire a
A partir de ce moment on commença à naviguer pour aller chercher des richesses . En outre la terre, auparavant commune à tous les
ruits, mais il nourrit de nombreux troupeaux, et ce sont leurs seules richesses . A la guerre, le principal déshonneur est d’avoi
vement les bords de diverses contrées. Parti de Troie avec de grandes richesses et un grand nombre de compagnons de l’un et de l’
les pas le froid, la faim ? — 12. Les hommes sont-ils heureux par les richesses ou par la vertu ? — 13. Aimeriez-vous mieux vivre
les cœurs abandonnent l’honneur pour le plaisir. Aussi, après que les richesses eurent commencé à être en honneur à Rome, et que
es repas se prendraient en commun, afin que personne ne pût cacher sa richesse ou son luxe. Il ne permit pas aux jeunes gens de
esse, sed se Reipublicæ. corrigé. 1. Le sage doit chercher ses richesses en lui-même. — 2. Les opinions des anciens philos
aître que son intelligence gouverne le monde. — 2. Curius méprisa les richesses des Samnites ; les Samnites admirèrent sa pauvret
inqueur de Persée, après avoir rapporté d’Espagne et de Macédoine des richesses immenses, ne laissa pas en mourant de quoi rembou
uelque longs qu’ils soient. — 11. Puisque tout homme peut posséder la richesse , quelque indigne qu’il soit, je ne la compte pas
1. C’est l’âme qui pèche, et non le corps. — 2. Ce ne sont ni les richesses , ni les palais dorés qui vous rendront heureux. —
tons-nous d’accord avec le peuple. Que notre toge ne frappe ni par sa richesse , ni même par sa grossièreté. N’ayons pas d’argent
s un trou des monceaux d’argent et d’or ? — 2. Qu’avez-vous besoin de richesses  ? — 3. Que ne saisissez-vous l’occasion ? — 4. Qu
les ignorent. — 9. La noblesse, la beauté, la force, la puissance, la richesse et les autres biens que donne la fortune, ne renf
. — 9. Que la sagesse a de prix ! — 10. Je fais très-peu de cas de la richesse . — 11. Nous estimons la prudence. — 12. Caton ne
il ne se flatte de pouvoir vivre encore une année. — 8. On désire les richesses , tant pour subvenir aux besoins de la vie, que po
de l’Afrique, les Cyrénéens eurent aussi beaucoup de puissance et de richesses . — 4. Régulus dit dans le sénat que, du jour qu’i
ed etiam inopes ac pauperes existimandi sunt. corrigé. La vraie richesse . Les hommes ne comprennent pas quel trésor c’e
hommes ne comprennent pas quel trésor c’est que l’économie. C’est une richesse d’avoir peu de désirs ; c’est un revenu de n’être
bien fructueux et inaltérable ; et seuls (ce qui est le propre de la richesse ), ils sont contents de leur lot. Ce qu’ils ont le
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
alère. Lis donc. Hector lit. Lis donc.« Chapitre six. Du mépris des richesses . « La fortune offre aux yeux des brillants menson
ctor. Finis donc.« Que faut-il à la nature humaine ? « Moins on a de richesse , et moins on a de peine. « C’est posséder les bie
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
de leur pensée ou de leur passion, et qui répandent autour d’eux les richesses de leur nature, avant même qu’au dehors aucune oc
aires. Esprit admirablement libre, plutôt à force de justesse que par richesse et flexibilité, il ne recevait ses idées de perso
43 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 409
r les sciences et les arts ; ouvrit au peuple des sources fécondes de richesses , et mérita, pour tout dire en un mot, d’être rega
44 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
elles du vulgaire, l’élévation, la force, la grandeur, la finesse, la richesse des pensées doivent y régner : tout y doit être o
qui font image, et s’attache à tout ce qui est extraordinaire par la richesse , la hardiesse, la force ou la nouveauté. Par cons
s de la rime, soit masculine, soit féminine, sont la régularité et la richesse . La régularité demande, pour l’oreille, l’accord
l’orthographe, les mêmes caractères ou des caractères équivalents. La richesse consiste dans une parfaite consonnance. Quand la
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
Aux vices des Romains présenta le miroir, Vengea l’humble vertu de la richesse altière, Et l’honnête homme à pied du faquin en l
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
en frémissant je m’évertue. Il s’élève une question sur la nature des richesses  ; et, comme il n’est pas nécessaire de tenir les
morbleu !  — ce moi morbleu ! est la devise de la pauvreté contre la richesse , de l’esprit en disgrâce contre la sottise en fav
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
es parties. 4º. L’agrément : il consiste dans le judicieux emploi des richesses du style, et des divers autres ornements. 5º. L’u
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
e et au nom de leurs Dieux, on fît un devoir aux hommes du mépris des richesses , de la fuite des honneurs et de l’horreur du luxe
49 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
tion des auteurs, il se rende un compte exact de tout ce qu’il y a de richesse , d’élégance, d’harmonie dans le style, et, en un
50 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
mun langaige3 des alquemistes, c’est qu’ilz se promettent un monde de richesses , et qu’ilz sçavent des secrets de nature que tous
51 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
vers ! Mais quelle simplicité ! L’historien pouvait étaler toutes les richesses du génie et de l’art dans un si beau champ ; mais
e de son caractère, de son génie, de sa religion, de ses lois, de ses richesses , de son gouvernement ; exposer tous les grands év
nes à peu près égales ; mais à Carthage, des particuliers avaient les richesses des rois. De deux factions qui régnaient à Cartha
52 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
, nous offre de ravissantes descriptions, mais qui fatiguent par leur richesse même et leur abondance22. Nous devons rapprocher
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
ées et des raisonnements, la plénitude du savoir et de la raison, aux richesses de l’expression, à la vérité des tours, et surtou
54 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
nts au dernier point. Eh quoi ! terres, palais, argenterie, esclaves, richesses de toute sorte, rien ne vous manque, rien ne vous
s et courageux, je le sais ; mais il en est parmi eux qui, maîtres de richesses inespérées, soudaines, ont fait de leur fortune u
le tant de choses. Quand j’avance que Verrès n’a laissé aucune de ces richesses dans toute la Sicile, comprenez que je parle simp
sera le seul qui possédera des choses rares ! Sa maison absorbera les richesses de tant de maisons ! C. Claudius a-t-il tout rend
sprit d’intérêt, qui le conduit. Il préfère la beauté du travail à la richesse de la matière. Ce n’est point à l’égard du seul P
re apporter. Philarque de Centorbe, que sa naissance, ses vertus, ses richesses , mettent à la tête des citoyens de cette ville, n
rs qu’il y a reçus. Il invite à son tour le préteur, étale toutes ses richesses , beaucoup d’argenterie, plusieurs coupes d’or emb
des moyens de renvoyer de la Sicile Antiochus dépouillé de toutes ses richesses . Il lui fait demander ses plus beaux vases, sous
es pierres précieuses dont il était enrichi ; l’art le disputait à la richesse de la matière. Sa grandeur faisait comprendre qu’
jamais vues. Une foule d’auteurs grecs en ont décrit la beauté et les richesses . Je veux que leurs éloges soient outrés, et qu’il
e de ce que Verrès a prêté aux édiles. Verrès gardera-t-il toutes ces richesses  ? les ornements des temples et des villes remplir
e que ressentent les habitants des villes d’où l’on enlève toutes ces richesses . LXI. Je ne parlerai point des autres peupl
épouilles de nos alliés les plus fidèles. Où pensez-vous que sont les richesses des nations étrangères, qui toutes en sont aujour
e pouvoir d’y résister, mais les moyens de la satisfaire. Ainsi leurs richesses leur sont devenues indifférentes : leurs biens en
pris sur les biens de Servilius. C’est ainsi qu’il faisait servir les richesses des hommes à acquitter les vœux nocturnes de ses
lles même qui les exposaient le plus : car Verrès, prétendant que ces richesses venaient de leur association avec les pirates, or
le succès par l’artifice, les conseils, l’autorité, le crédit et les richesses de Verrès ; je vous conseille fort de renoncer à
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
sé plusieurs livres de métamorphoses, et les a revêtues de toutes les richesses de son style. La Fontaine en a imité quelques-une
56 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
chargé des dépouilles de l’Orient et de l’Occident, et, joignant les richesses étrangères à ses propres trésors, il semble que l
it avons-nous tiré, disent les impies, de la vaine ostentation de nos richesses  ? Toutes ces choses ont passé comme l’ombre, comm
avertirai que le monde est une figure trompeuse qui passe, et que vos richesses , vos plaisirs, vos honneurs passent avec lui. Si
e doit y déployer toute sa magnificence, toute sa pompe et toutes ses richesses . Mais il faut bien se garder d’étaler ces ornemen
57 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
êts, dont eux-mêmes ne se soucient guère, mais pour obtenir d’eux des richesses et des honneurs, dont les orateurs se soucient be
on pinceau sur toutes les lignes de son tableau pour faire éclater la richesse de son coloris, l’illusion s’évanouirait, l’actio
le de Bourbon mène ses bandes au siége de Rome en leur promettant les richesses des cardinaux. Annibal et Napoléon montrent à leu
des villes, de riches provinces ; vous y trouverez honneur, gloire et richesses . » Les représentants de l’armée de Sambre-et-Meu
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
les talents de l’orateur. Quelle élévation dans les pensées ! quelle richesse dans l’élocution ! quelle abondance de figures et
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
is que, de ce même marbre de Paros, Praxitèle ait fait une statue, la richesse de la matière acquerra, à mes yeux, un nouveau pr
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
t Chrysostome a bien compris cette vérité, quand il a dit : « Gloire, richesses , noblesse, puissance, pour les hommes du monde ne
; les jeunes gens doivent obéissance aux vieux ; les vieux aiment les richesses  ; les richesses font les riches ; les riches ne s
s doivent obéissance aux vieux ; les vieux aiment les richesses ; les richesses font les riches ; les riches ne sont pas pauvres 
61 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
de leur pensée ou de leur passion, et qui répandent autour d’eux les richesses de leur nature, avant même qu’au dehors aucune oc
aires. Esprit admirablement libre, plutôt à force de justesse que par richesse et flexibilité, il ne recevait ses idées de perso
V. Hugo, La Liberté Tu n’as rien toi, Tyrol, ni temples ni richesse , Ni poètes ni dieux, tu n’as rien, chasseresse !
ence, et craint les repentirs ; Il cherche les honneurs, les amis, la richesse . Des défauts importuns assiégent la vieillesse ;
en frémissant je m’évertue. Il s’élève une question sur la nature des richesses  ; et, comme il n’est pas nécessaire de tenir les
des livres. Né de la liberté des conditions, il vit du travail, de la richesse et du loisir ; les rassemblements des villes et l
dire merveilles de sa santé devant des infirmes ; d’entretenir de ses richesses , de ses revenus et de ses ameublements un homme q
t aujourd’hui, que leur savante main Négligeât de saisir ces fécondes richesses , De notre Pinde auguste éclatantes largesses ? No
remier honneur aux lettres ! Les sciences ajoutent à la force et à la richesse des nations ; mais c’est après que les lettres on
vec peu de figures ; il apprécie toutes les convenances ; il allie la richesse avec la simplicité, l’énergie de l’expression ave
a paix aux triomphes de Mars.     La plupart, indigents au milieu des richesses , Achètent l’abondance à force de bassesses : Assi
ous lieux, Les corrupteurs du goût en paraissent les dieux. Honneurs, richesse , emplois, ils ont tout en partage, Hors la saine
es, aux lois, aux grands, sinon cette faculté imaginante ? Toutes les richesses de la terre sont insuffisantes sans son consentem
ents qui le tourmentent et le dévouent tantôt à la gloire, tantôt aux richesses , tantôt aux plaisirs. Il en change selon le chang
’avarice. L’une et l’autre se privent des avantages que procurent les richesses  : la prodigalité, en épuisant ses moyens ; l’avar
le porter. Si vous voulez vous élever dans le monde pour amasser des richesses ou pour vivre dans les plaisirs, vous méritez les
ui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre, est parvenu à la richesse à force de labeur, de prudence et d’économie ; co
l’aumône, et que d’ôter au malheureux la reconnaissance, la dernière richesse qui lui reste, mais la plus grande de toutes, pui
ecrudescence d’aversion pour la guerre vient de la multiplication des richesses , de l’accroissement inouï dans notre siècle des i
hui ne nous parlent que de manufactures, de commerce, de finances, de richesses , et de luxe même. Lorsque cette vertu cesse, l’am
qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs ! Bientôt Rome l
mmense qui sépare leurs vices et leurs misères de la puissance et des richesses , et ils voudraient entasser des ruines dans cet a
morbleu !), ce moi, morbleu ! est la devise de la pauvreté contre la richesse , de l’esprit en disgrâce contre la sottise en fav
62 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
emple : quoi que vous fassiez. Quelque…. que ; par exemple : quelques richesses que vous ayez. Tout…. que, toute…. que ; par exem
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
sa vie, Ennoblit ses travaux, embellit ses loisirs ; Pauvre, fait sa richesse , et riche, ses plaisirs. Saintine. Puisque l’im
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
ous intéressent ; et, pour l’expression, dans le judicieux emploi des richesses du style et des divers autres ornements. 5º. L’ut
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
consiste dans l’élévation des pensées, l’harmonie des périodes et la richesse des images. La belle méditation de Lamartine, int
élevées dont nous venons de parler, comme l’énergie, la véhémence, la richesse , la magnificence. Selon nous, ces caractères ne s
rnures vives et singulières (figures de pensées). Les figures sont la richesse et la parure du style ; elles donnent à la poésie
66 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ert tous les trésors de la poésie, doit en étaler à nos yeux toute la richesse et toute la magnificence. C’est alors qu’il nous
e aime une marche libre et fière, de la verve et de la chaleur, de la richesse dans les images, de la variété dans les mouvement
beaucoup de délicatesse dans les sentiments, et, dans le style, de la richesse , de l’élégance, de la fraîcheur, de la grâce et s
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
e, poussés et entraînés par le vent de la faveur et par l’attrait des richesses . Ils n’ont point d’opinion qui soit à eux, qui le
qui passent, et que j’appelle des modes, la grandeur, la faveur, les richesses , la puissance, l’autorité, l’indépendance, le pla
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
hui ne nous parlent que de manufactures, de commerce, de finances, de richesses , et de luxe même. Lorsque cette vertu cesse, l’am
qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs ! Bientôt Rome l
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
taire, « semblables à ces avares qui ne veulent pas convenir de leurs richesses , et crient sans cesse que les temps sont bien dur
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
ire, « semblables à ces avares qui ne veulent point convenir de leurs richesses , et crient sans cesse que les temps sont bien dur
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
style figuré, c’est-à-dire, les tours, les ornements, les différentes richesses que nous fournit notre langue, et d’apprendre en
représentatifs de nos idées. Il y en a qui ont un caractère, soit de richesse , soit de vivacité, soit d’énergie, etc. Ceux-là s
sens figuré. Il n’est aucune langue, qui ne doive presque toutes ses richesses à ces sortes d’expressions figurées. Elles prêten
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ient aussi à la même époque. Il n’a point la pompe harmonieuse, ni la richesse d’Isocrate ; mais son style est toujours pur, par
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
re postérité ; entassez dans cet espace qui paraît immense, honneurs, richesses , plaisirs : que vous profitera cet amas, puisque
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
nnées, ce n’est pas, comme quelques-uns le prétendent, la passion des richesses qui survit, mais c’est la passion de l’honneur. »
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
ice] Molière n’a pas seulement surpassé tous ses devanciers par la richesse de son invention et la force de sa verve comique 
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
arts, facilités par les largesses du prince, attirèrent chez nous les richesses des étrangers : le royaume, déjà si abondant de s
77 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
justesse des pensées, l’élégance des termes, l’harmonie des vers, la richesse des rimes n’y doivent rien laisser à désirer ; en
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
et partage les ardeurs qu’elle décrit4 ; soit que, dans l’impétueuse richesse de tes sermons5 à demi préparés, tu saisisses, tu
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
ner des batailles, ne s’occupera désormais qu’à rétablir le repos, la richesse et l’abondance. Cette même tête qui nous a enfant
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
trop curieux de charmer l’oreille, il sacrifie souvent la force à la richesse du nombre. Malgré l’importance réelle des service
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
ition, ta pensée devient esclave, et ton âme n’est plus à toi. Va, la richesse ne cherche pas les hommes libres. Elle ne pénètre
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ire de nouvelles. Que direz-vous de plus ? Faut-il que des projets de richesse et d’ambition vous coûtent la perte de votre repo
83 (1839) Manuel pratique de rhétorique
aisse commun, ordinaire et facile ; il n’a ni élévation, ni éclat, ni richesse . Sans fard, sans parure recherchée, il n’a que le
tes et plus dangereuses ; il est aisé de prendre la profusion pour la richesse , un vain luxe de mots pour l’abondance des idées.
l’autre, à la pompe de l’expression, à la hardiesse des figures, à la richesse des nombres. Tous ces caractères appartiennent au
aut aussi que les mots, les figures et les tours aient une force, une richesse , une dignité qui répondent à la grandeur des idée
Portraits. Le poète dans ses descriptions peut "étaler toutes les richesses d’une imagination féconde ; l’orateur dans ses ta
stueux ? Ô citoyens ! il vit un spectacle que ne donneront jamais vos richesses ., ni tous vos arts, le plus beau spectacle qui ai
84 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
s Boileau la prescrit au poëte épique, que séduirait trop aisément la richesse des sujets, et lui interdit le facile abus des ép
es à l’impression de l’objet… Plus une langue cultivée conserve cette richesse des langues primitives, plus elle est énergique e
de plus capable de frapper les esprits ; la noblesse des pensées, la richesse des expressions, la hardiesse des figures, la viv
her par l’analyse délicate des passions, renouvela la fécondité et la richesse de l’éloquence. Sa pensée, redoublée quelquefois
de l’Existence de Dieu, égalait l’abondance et l’éclat du style à la richesse de la nature, et renouvelait les effusions et les
nt, en émonda parfois le jet vigoureux, et n’en retint pas toutes les richesses . Sa langue, si correcte et si facile, a moins de
La Mort ravit tout sans pudeur ; Un jour le monde entier accroîtra sa richesse . La Fontaine, liv. VIII, fab. I. La poésie, l’
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
e de nouvelles. Que désirez-vous de plus ? Faut-il que des projets de richesse et d’ambition vous coûtent la perte de votre repo
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
’épiscopat. Il est un des modèles de notre langue pour l’élégance, la richesse , l’harmonie de la diction, la modération ornée du
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
ents qui le tourmentent et le dévouent tantôt à la gloire, tantôt aux richesses , tantôt aux plaisirs. Il en change selon le chang
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
arables, et vous ne négligez jamais l’occasion de faire ressortir les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos gr
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
Figures qui lui sont propres. Le Style sublime déploie toutes les richesses de l’imagination, pour présenter dans tout leur é
s étrangers, transportés d’allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse , Ces terres, ces palais, de vos noms ennoblis. Et
90 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
vertu ; celui que donnent les circonstances vient de l’éducation, des richesses , de l’âge, de l’industrie, de l’expérience, de la
Et d’abord on accorde plus de créance à ceux qui ont de l’esprit, des richesses , de l’âge : on a tort peut-être ; mais l’opinion
qu’il doive être conforme au sujet, il ne doit pas étaler d’abord les richesses de l’éloquence. Cette règle est puisée dans la na
que dans l’autre façon elle a des ailes. La précision n’exclut ni la richesse ni les agréments du style. Tous les genres d’écri
ui semblent convenir plus spécialement à ce genre sont l’élégance, la richesse , la finesse, la délicatesse, la naïveté. L’élégan
e ; mais on pouvait remarquer l’élégance de la Vénus de Praxitèle. La richesse du style, c’est l’abondance unie à l’éclat : on l
avait, il serait un rhéteur, et il est un homme d’État. La véritable richesse consiste dans le nombre des idées qu’un seul mot
u juste : Rien ne trouble sa fin ; c’est le soir d’un beau jour. La richesse ne doit jamais dégénérer en luxe. Ne vous content
nte de Nisus, et tout l’héroïsme de l’amitié ? La magnificence est la richesse unie à la grandeur. Telle est cette image de Davi
son domaine, et il trouvera aisément, sur tous les sujets, toutes les richesses oratoires. » Cette variété infinie que les rhéte
onnes civiques, la lance que m’a donnée Scipion. Qu’ils gardent leurs richesses , leurs festins, leurs plaisirs ; qu’ils nous lais
digné contre la tyrannie. Il portait partout avec lui cette véritable richesse  ; elle le suivit dans la Mésie et dans la Thrace,
e ; Byzance, fière d’un titre usurpé, étalerait en vain son or et ses richesses  ; l’empire n’aurait plus de centre commun, et bie
nissent leurs lumières, les arts leurs chefs-d’œuvre, le commerce ses richesses . Que d’antiques monuments, que d’établissements u
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
erait si fâché de ne pas trouver chez lui ? Il porte, il est vrai, la richesse , en ce genre, jusqu’à la prodigalité ; mais qui p
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
t de ne les point épargner, si vous les voyez préférer à la vertu les richesses ou quelque chose au monde que ce soit. — C’est un
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
chent toujours une leçon morale sous une forme embellie de toutes les richesses de la fiction ; ils brillent par une imagination
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
ste bâtiment, temple majestueux, Fais briller à jamais, dans ta noble richesse , La splendeur du saint vœu d’une grande princesse
95 (1852) Précis de rhétorique
2° la Majesté, 3° la Magnificence, 4° la Pompe, 5° la Noblesse, 6° la Richesse , 7° la Profondeur, 8° l’Énergie, 9° la Véhémence.
forme quand on remplace à propos une expression trop commune. 11. La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur
se : Ce qui a plus d’éclat que de vérité Ce qui est relevé. La richesse  : Ce qui est fécond, abondant. Ce qui est con
se est-elle dans le fond et dans la forme ? 11. En quoi consistent la richesse et la profondeur ? — 12. Résumez ce que vous vene
es discours du genre académique qu’il est permis d’user de toutes les richesses du style, de tout ce que l’art a de plus magnifiq
96 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ner des batailles, ne s’occupera désormais qu’à rétablir le repos, la richesse et l’abondance. Alors les ennemis de monsieur le
ce.] Molière n’a pas seulement surpassé tous ses devanciers par la richesse de son invention et la force de sa verve comique 
nous attaché à montrer sous toutes ses faces, autant que possible, la richesse de cette prodigieuse nature, et à emprunter des m
rmes, excepté la croix du Sauveur. Ils viennent, non pour enlever les richesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir
pre sang et communiquer le trésor céleste… Par ces hommes chargés des richesses de l’Évangile, la grâce croît, et le nombre des c
cadence des Romains (1734) et l’Esprit des Lois. Souvent on a loué la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce
lité de législateurs. Ayant su que Ptolémée, roi de Chypre, avait des richesses immenses, ils firent une loi, sur la proposition
vait été chez les Grecs et Pline chez les Latins ; mais, avec plus de richesse que le premier, il eut plus d’exactitude que le s
ut ce qu’elle recélait dans son sein : que de trésors ignorés, que de richesses nouvelles ! Les fleurs, les fruits, les grains pe
style, il faudrait nommer Racine. Justesse, élégance soutenue, force, richesse et convenance, il a su réunir toutes les qualités
nt dehors. Depuis votre malheur, mon nom et mon courage Font toute ma richesse  ; et ce seul avantage, Rehaussé par l’éclat de qu
t un jour où la terre nous laisse ; Vos aumônes là-haut vous font une richesse . Donnez, afin qu’on dise : Il a pitié de nous ! A
ielles qui sont comme la trame solide dissimulée sous l’ampleur et la richesse des développements. 162. Saint Paul, Épître aux
dans sa lettre à l’Académie. Ce serait pour la langue d’un peuple une richesse stérile, nuisible à la netteté de l’expression.
ntation et la douce pitié dont il est pénétré pour le pécheur, par sa richesse exempte de profusion et sa grandeur simple, peut
des Époques de la Nature : il y règne de la pompe sans emphase, de la richesse sans diffusion, et une magnificence d’expression,
à gagner pour qui veut connaître toutes les ressources et toutes les richesses de notre idiome, il n’en faut pas moins se garder
que d’A. Chénier, « une des plus belles de l’auteur, pour le plan, la richesse du style, la nouveauté et la vérité des images, l
contre l’école exclusive qui sacrifiait trop facilement nos anciennes richesses de tour et d’expression. 554. On n’a pas craint
iesse d’autant plus heureuse que l’art de Racine la dérobe, et que la richesse de la pensée se trouve jointe à la parfaite clart
97 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
es, aux lois, aux grands, sinon cette faculté imaginante ? Toutes les richesses de la terre sont insuffisantes sans son consentem
nous attaché à montrer sous toutes ses faces, autant que possible, la richesse de cette prodigieuse nature, et à emprunter des m
la princesse palatine signala sa fidélité, et fit paraître toutes les richesses de son esprit. Je ne dis rien qui ne soit connu.
ennemies de votre nom et de votre culte : l’empire, la puissance, les richesses , la force, tout était entre leurs mains. Vos fidè
qu’il ne l’honore : faisons-en un saint usage, il n’enviera plus nos richesses et il respectera notre charité. C’est connaître p
ne portait jamais sur son corps que le même vêtement ; et toutes les richesses , dit saint Grégoire de Nazianze, qu’on lui trouva
cadence des Romains (1734) et l’Esprit des Lois. Souvent on a loué la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce
voit dans ses capitulaires la source pure et sacrée d’où il tira ses richesses . Je ne dirai plus qu’un mot : il ordonnait qu’on
les de ses jardins316, et il avait distribué à ses peuples toutes les richesses des Lombards, et les immenses trésors de ces Huns
itté ses États ont porté chez vous-mêmes une industrie qui faisait la richesse de la France. Comptez-vous pour rien tant de manu
vait été chez les Grecs et Pline chez les Latins ; mais, avec plus de richesse que le premier, il eut plus d’exactitude que le s
uire, Et tu verras qu’enfin tout n’est que vanité. Vanité d’entasser richesses sur richesses ; Vanité de languir dans la soif de
rras qu’enfin tout n’est que vanité. Vanité d’entasser richesses sur richesses  ; Vanité de languir dans la soif des honneurs ; V
La Mort ravit tout sans pudeur ; Un jour le monde entier accroîtra sa richesse .         Il n’est rien de moins ignoré ;         
style, il faudrait nommer Racine. Justesse, élégance soutenue, force, richesse et convenance, il a su réunir toutes les qualités
habit, quittez ce vil métier ; Je veux vous faire part de toutes mes richesses  ; Essayez dès ce jour l’effet de mes promesses. À
tes discours préside la sagesse. Mais quoi ! la confiante et paisible richesse Parle ainsi. L’indigent espère en vain du sort ;
ingrats,. Il a recours aux dieux qui ne l’entendent pas. Toutefois ta richesse accueille mes misères ; Et puisque ton cœur s’ouv
int-Simon, son admirable sagacité d’observation, et où se déploie une richesse de langue inimaginable. 299. Saint-Simon était m
i languit sans secours humain, ni ce riche que la possession même des richesses trouble et embarrasse. Né dans la médiocrité, don
98 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
sa propre histoire, eut un grand et légitime succès : on y admira la richesse de l’imagination, la profonde connaissance du cœu
ue l’Itinéraire de Paris à Jérusalem. Cet ouvrage, remarquable par la richesse du coloris, la nouveauté des descriptions, l’heur
r la sévère pureté d’un goût exquis, cette élévation de jugement, ces richesses d’une mémoire presque sans limites qui se jouait
dé et partage les ardeurs qu’elle décrit ; soit que dans l’impétueuse richesse de tes sermons à demi préparés tu saisisses, tu e
jets ou des images indignes d’être offerts à la pensée, n’est pas une richesse pour la langue et pour le talent161. Changeons, s
vantage la beauté sous toutes ses formes, l’âme humaine dans toute la richesse et la variété de ses sentiments180. Mais l’art pa
ui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre, est parvenu à la richesse à force de labeur, de prudence et d’économie ; co
se peut, vos trompeuses ivresses, Montez à la faveur, grossissez vos richesses  : Non, je ne vous vois pas d’un regard ennemi ; J
ir à cet aimable et brillant esprit qui a développé dans toutes leurs richesses les ressources de notre langue poétique et qui, à
ants, vieillards, Vers ces hôtes sacrés courront de toutes parts : La richesse y viendra visiter l’indigence ; L’orgueil, l’humi
e. Ce n’est point du printemps la brillante gaieté, Ce n’est point la richesse et l’éclat de l’été Qui plaît à ses regards ; non
il pas accablé de foudres équitables376 Verres, que protégeaient ses richesses coupables ? N’a-t-il point accusé l’orgueilleux L
cale, pure et abondante, un style qui restait naturel au milieu de sa richesse d’images et de couleurs, servaient d’expression a
isme des envahisseurs qui brisaient nos monuments et s’emparaient des richesses de nos musées : Que cet orgueil est misérable et
S’il n’a pas l’inspiration égale et puissante de M. de Lamartine, la richesse de coloris de M. V. Hugo, il surpasse peut-être s
Le siècle ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seule grandeur, Où l’on comble d’égards le
Virgile : Regum animis æquabat opes… « Il égalait dans sa pensée les richesses des rois. » 312. Ces vers, d’un tour facile et
pable d’égards, et son orgueil héréditaire était encore accru par les richesses de sa femme Plancine. Germanicus mort, Pison revi
intain d’un jeune homme inconnu. Je ne sais si du style il comprit la richesse  ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse ;
oraine une page plus belle. Quelle souplesse, et en même temps quelle richesse d’expression ! Comme le vers d’A. de Musset sait
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
sion portent leur semence avec elles ; celles qui sont doubles par la richesse et la pompe charment l’esprit, mais ne produisent
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
hébus me verse ses largesses. Souvent des vieux auteurs j’envahis les richesses , Plus souvent leurs écrits, aiguillons généreux,
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