Chapitre premier. de la
rhétorique
en général Une des branches les plus important
sentiments, à l’aide de la parole ou de l’écriture. Cet art se nomme
Rhétorique
. Comment parvenir à persuader, à instruire, à att
e a-t-il une solution ? Cette solution n’est-elle pas antérieure à la
rhétorique
? En d’autres termes, qui nous donne les idées et
s’échelonne entre ces deux extrêmes. C’est pour elle qu’est faite la
rhétorique
. En outre, quelle que soit notre nature, il arriv
orateurs et les poëtes ont précédé, il est vrai, les poétiques et les
rhétoriques
; mais ce fait ne prouve pas contre l’utilité de
es détours, et les écueils du chemin. « Ce n’est point aux traités de
rhétorique
, dit Quintilien, qu’on doit l’invention des argum
vention des arguments ; ils ont tous été connus avant les règles : la
rhétorique
n’est qu’un recueil d’observations faites sur ce
ait la Bruyère ; il faut plus que de l’esprit pour être auteur3. » La
rhétorique
n’eût-elle d’autre résultat que d’aplanir les dif
ux qui aspirent à devenir praticiens ne devraient pas la négliger. La
rhétorique
est donc utile, parce que, l’intelligence humaine
ntestable, qu’il peut se modifier d’après les natures différentes. La
rhétorique
est utile, parce que, le sens intellectuel, auque
t également à perfectionner celui-là. Maintenant, en quoi consiste la
rhétorique
? et a-t-elle été comprise de même en tout temps
t temps et par tous les rhéteurs ? Considérée dans son étymologie, la
rhétorique
n’est que l’art de parler ; mais la signification
sacré. Nous les voyons, jusque sous les empereurs, donner, dans leurs
Rhétoriques
élémentaires, des préceptes et des exemples sur t
t et plus positifs, ils ne voulurent s’occuper que de la partie de la
rhétorique
à laquelle les institutions démocratiques donnaie
t art, par sa souveraine importance, ait absorbé en lui seul toute la
rhétorique
. Mais les choses se sont modifiées dans les âges
crire que l’art de parler. Il suit de ce que je viens de dire, que la
rhétorique
embrasse aujourd’hui un plus vaste objet qu’autre
les détails, ne perdons pas de vue les observations suivantes : 1° La
rhétorique
n’étant point une science, mais un art, elle exig
e la composition. Fit fabricando faber, voilà le premier axiome de la
rhétorique
, comme de la poétique, de la musique, du dessin,
xxxviii - xlix Longin, Du Sublime, viii, § 3 et comparez Aristote,
Rhétorique
, III, 6 et 12. Changer les émotions et varier les
r les émotions et varier les épisodes.] Observation semblable dans la
Rhétorique
, i, 11. Le vers héroïque.] Voyez la Rhétorique, I
tion semblable dans la Rhétorique, i, 11. Le vers héroïque.] Voyez la
Rhétorique
, III, 3 et 8 Horace, Art Poétique, v. 74 et suiv
se.] C’est le tétramètre trochaïque. Voyez plus haut, chap. iv, et la
Rhétorique
, III, 1 et 8 : Ἔστι γὰρ τροχβρòς βυθμòς τὰ τετράμ
α. Après quelques mots d’entrée.] Φροιμιασάμενος pour μιασάμενος (cf.
Rhétorique
, III, 14), par une contraction et un effet d’aspi
t à mot : le déraisonnable, τò ᾄλογον, comme plus haut, chap. xv. Cf.
Rhétorique
, III, 17 : Εἴ τιψεύδεται έϰτòς τοῦ πράγματος. La
non è. » Mentir comme il convient.] Aristote donne de même, dans la
Rhétorique
, i, 1 et 15, des règles pour soutenir le pour et
indare, Néméenne VII, v. 22. Par un faux raisonnement.] Παραλογισμόϛ.
Rhétorique
, II, 22 : Παραλογίζεται ὁ ἀϰροατὴς ὄτι ἐποίησεν ἢ
e aussi Νίπτρα. — Sur ἐϰ τῶν Νίπτρων, au lieu de ἐν, comparez dans la
Rhétorique
, II, 23, et III, 16, des locutions analogues. Le
ez les Topiques, VIII, 1. Homère adoucit et efface.] Ἀφανίζει ήδύνων.
Rhétorique
, III, 17 : έϰϰρούουσι γὰρ αἱ ϰινήσεις άλλήλας αί
Définition et division. La
Rhétorique
est la science de bien dire. Par le mot dire, j’e
gles, et ma définition seule l’exclura du rang des bons rhéteurs. La
rhétorique
en elle-même, dit M. Gerusez, est comme toutes le
s bêtes ? Voila le langage de Quintilien, qui envisageait surtout la
rhétorique
comme art de bien parler. Ce passage seul peut fa
arole doit par sa nature le distinguer plus que toute autre chose. La
Rhétorique
, il faut l’avouer, n’est que le vernis brillant h
elle touchera, si vous avez suivi, en l’exposant, les préceptes de la
Rhétorique
, et votre triomphe sera plus complet. En l’absenc
t probablement impossible de se servir dans l’âge où l’on enseigne la
Rhétorique
aux jeunes gens, quel est le devoir du rhéteur ?
’Ecole. Les rhéteurs divisent leurs traités en quatre parties : 1° La
Rhétorique
en général, 2° le Style, 3° la Composition, 4° la
4° la Poésie. Cette division générale me semble vicieuse en ce que la
Rhétorique
en général et le Style appartiennent à la même ét
du sensible par les deux remarques suivantes. 1° La subdivision de la
Rhétorique
en général comprend, dit-on, l’invention, la disp
Chapitre XXII. D’être claire.] Même précepte dans la
Rhétorique
, III, 2. Cf. la Rhétorique à Alexandre, chap. xxv
I. D’être claire.] Même précepte dans la Rhétorique, III, 2. Cf. la
Rhétorique
à Alexandre, chap. xxv Aristide, Rhétorique I, 1
étorique, III, 2. Cf. la Rhétorique à Alexandre, chap. xxv Aristide,
Rhétorique
I, 10, t. IX, p. 393, des Rhéteurs grecs de Walz.
ntilien, VIII, 3, § 59. Une énigme.] Longin, dans les Fragments de sa
Rhétorique
, § 2, fait la même remarque, en s’appuyant de l’a
ité d’Aristote. Avait-il en vue ce passage de la Poétique, ou bien la
Rhétorique
, III, 2 ? (cf. II, 21). Voyez ma note sur le pass
métrius, Sur le Style, § xcii. J’ai vu, etc.] Exemple rappelé dans la
Rhétorique
, III, 2, et cité avec un vers de plus dans Athéné
s. Les mots doubles conviennent, etc.] Observations analogues dans la
Rhétorique
, III, 3. Cf. Problèmes, XIX, 15 et 28, p. 66 de c
a section des lettres et à la section des sciences, pour la classe de
rhétorique
, les Notions élémentaires de rhétorique et de lit
s sciences, pour la classe de rhétorique, les Notions élémentaires de
rhétorique
et de littérature. Cette seule ligne décide des q
ique, des jugements opposés. Que doit comprendre l’enseignement de la
rhétorique
? Selon les uns, et c’est l’opinion que l’institu
entre eux par une théorie générale ; en d’autres termes, que faire sa
rhétorique
, ce n’est pas seulement faire avec succès les dev
ploie, etc. C’est donc un enseignement théorique que le professeur de
rhétorique
de province ajoute à l’enseignement tout pratique
le règlement nouveau qu’il s’agit d’ajouter aux traités ordinaires de
rhétorique
, et pour lesquelles nous avons rédigé le présent
d’abord celle des discours prononcés : c’est proprement le traité de
rhétorique
; puis l’étude du genre épistolaire ; celle du ge
de ses Principes de littérature l’autre a écrit pour le même objet sa
Rhétorique
française et sa Poétique française en deux volume
astreindre au mécanisme auquel on soumet ordinairement les traités de
Rhétorique
. La méthode a été poussée si loin, on a tellement
car, depuis Aristote et Quintilien, qui les premiers ont traité de la
Rhétorique
, les préceptes n’ont varié que dans la forme, le
nombreux extraits de bons auteurs, il est facile de faire un cours de
Rhétorique
c’est-à-dire un volume de 3 à 400 pages ; mais qu
s ? Pour décider cette question, il suffit de comparer nos traités de
Rhétorique
aux institutions oratoires de Quintilien. Que l'
s nécessaires et immuables. Je n’en connais point de cette espèce. La
Rhétorique
serait une chose bien aisée, si on pouvait ainsi
eut manquer au talent, et voici où commence la nécessité d’étudier la
Rhétorique
, même pour les personnes qui ont les plus grandes
nctions subtiles entre le talent et l’art n’existeraient point, si la
Rhétorique
n’avait point été réduite de nos jours en système
icarnasse, De l’Arrangement des mots, chap. xiv. Entre les deux.] Cf.
Rhétorique
, III, 1 Réfut. sophistiques, chap. xxi Topiques
un son articulé et sensible. La conjonction.] Voy. surtout Aristote,
Rhétorique
, III, 5 et 12 Problèmes, XIX, 20, p. 64 de cette
s, 1846), IIe partie. Il marche.] Exemple familier à Aristote. Voy. :
Rhétorique
, III, 2 Réfut. sophistiques, chap. xxii Métaph.
7 etc. Il en est de même du nom propre Cléon, cité plus bas. Voyez :
Rhétorique
, II, 2 III, 5 Réfut. sophistiques, chap. xxxii
. (exemples réunis par Düntzer). Le temps présent, le passé.] Voyez :
Rhétorique
, I, 3 Topiques, II, 4. Le cas.] Πτῶσις. Lettre a
ys le Thrace, chap. xiv et xv, et le commentaire. L’oraison est une.]
Rhétorique
, III, 9 : λέξις εἰρομένη ϰαὶ συνδέσμω μία cf. II
ssentiels de l’étude des lettres. Il s’est publié bien des Manuels de
rhétorique
, après les grands traités de critique, tels que l
lon sur l’Éloquence. le Traité des Études de Rollin, les Leçons de de
Rhétorique
de Blair, les Éléments de Littérature de Marmonte
ortantes pour l’éducation de l’esprit. Vingt ans d’enseignement de la
Rhétorique
, en ramenant constamment ces questions sous nos y
gramme du 30 août 1852, paragraphe xx, Notions littéraires, classe de
rhétorique
. « Dans la suite des leçons, le professeur de rh
, classe de rhétorique. « Dans la suite des leçons, le professeur de
rhétorique
exposera des notions élémentaires de littérature,
s de prose et de leurs caractères différents. 4. De l’art oratoire ou
rhétorique
. — Des diverses parties de la rhétorique. 5. Des
nts. 4. De l’art oratoire ou rhétorique. — Des diverses parties de la
rhétorique
. 5. Des diverses parties du discours. 6. Quelles
é au jugement des arts. Chez les anciens, elle était une partie de la
Rhétorique
. La critique moderne a parlé, dans la Lettre de F
Fayette et Lesage jusqu’à Chateaubriand. IV. De l’art oratoire ou
rhétorique
. — Des diverses parties de la Rhétorique. I
IV. De l’art oratoire ou rhétorique. — Des diverses parties de la
Rhétorique
. I. De l’art oratoire. Définition et ca
rique. I. De l’art oratoire. Définition et caractères de la
Rhétorique
. — Quintilien, après avoir critiqué plusieurs déf
rique. — Quintilien, après avoir critiqué plusieurs définitions de la
Rhétorique
, s’est arrêté à une formule adoptée généralement
t la plus convenable , dit-il, à l’essence de l’art oratoire : « La
Rhétorique
est l’art de bien dire, définition qui comprend d
us une formule un peu sèche, n’était pas moins belle et féconde. « La
Rhétorique
est, dit-il, la faculté de découvrir tous les moy
de persuader, c’est-à-dire le don naturel et l’art tout ensemble. La
Rhétorique
n’est que l’art, c’est-à-dire la réflexion et la
Traité des Études, iii, 1.)2 2° Utilité pratique et but moral de la
Rhétorique
. — La Rhétorique est répartie naturellement entre
, iii, 1.)2 2° Utilité pratique et but moral de la Rhétorique. — La
Rhétorique
est répartie naturellement entre tous les hommes,
expérience. Ceux-là connaissent, l’art oratoire, et l’ont usage de la
Rhétorique
. L’art oratoire fait la supériorité de l’éloquenc
ans les œuvres d’imagination, les poëtes dramatiques fournissent à la
Rhétorique
des preuves aussi fortes, des exemples aussi écla
n irrésistible des Sermons et des Oraisons funèbres de Bossuet, et la
Rhétorique
admirable que l’on pourrait tirer de ce grand hom
irer de ce grand homme ? On doit donc conclure de ces exemples que la
Rhétorique
a son utilité pratique, et n’est pas une vaine sc
rien, parce qu’elle sert à tout et n’a pas d’application spéciale. La
Rhétorique
est l’art de la parole mis à la portée de tout le
universelle. Il n’est pas besoin de démontrer l’utilité morale de la
Rhétorique
. Souvent attaquée parce qu’elle donne les moyens
t pourtant utile aux humains. » (Dialogue de Sylla et d’Eucrate.) La
Rhétorique
, aussi puissante peut-être que la mer, si on la c
il faudrait accuser la Providence. II. Des diverses parties de la
Rhétorique
. 1° Division de la Rhétorique. — Tous les rhé
. II. Des diverses parties de la Rhétorique. 1° Division de la
Rhétorique
. — Tous les rhéteurs ont divisé la Rhétorique en
. 1° Division de la Rhétorique. — Tous les rhéteurs ont divisé la
Rhétorique
en trois parties qui correspondent au triple trav
l’éclat de l’expression. On voit que cette division est commune à la
Rhétorique
et à tous les arts. Le peintre, comme l’orateur e
ments des doigts. La Mémoire était encore une partie accessoire de la
Rhétorique
, élevée au rang d’une science, objet, sous le nom
e Mnémonique, d’études longues et minutieuses. Ces deux parties de la
Rhétorique
ancienne sont pour nous une curiosité plutôt qu’u
u programme, et l’Élocution dans la septième. 2° De l’Invention. — La
Rhétorique
autrefois avait multiplié les divisions de l’Inve
remière partie de l’Invention : Les Preuves. — Aristote renfermait la
Rhétorique
dans la dialectique, et le discours dans la preuv
es conséquences. Les principes sont une autre forme de la preuve : la
Rhétorique
ancienne les appelait lieux communs. Il ne faut p
conditions si délicates du ton, de l’à-propos et des convenances. La
Rhétorique
n’enseignera pas à trouver les mœurs et les passi
e Rollin lui demandait dans la naïve effusion de sa charité. Aussi la
Rhétorique
attribue-t-elle aux Mœurs un caractère plus génér
. V. Des diverses parties du discours. Deuxième partie de la
Rhétorique
: disposition — La Disposition règle l’usage et l
ecs et chez les Romains qu’ils y rapportaient toutes les règles de la
Rhétorique
. Elle convenait également au genre délibératif, o
première règle propre à l’art oratoire est l’ancienne division de la
Rhétorique
en trois parties. Cette division est commune à to
sque de l’enthymème et du dilemme ce que Dumarsais dit des figures de
rhétorique
: « qu’il s’en fait plus en un seul jour de march
nt ne sont autre chose que ces mœurs et ces passions classées dans la
rhétorique
comme une partie de la science. On nous répondra
eurs ridicules. Ne devons-nous donc pas un peu de reconnaissance à la
rhétorique
et à la logique, sciences voisines et sœurs, qui
ires, une autre obligation que les poètes et les philosophes ont à la
rhétorique
, c’est de leur apprendre par les exemples, la thé
a nécessité de la conclusion et l’utilité de la péroraison hors de la
rhétorique
se prouvent assez toutes seules. Élocution. — Re
ns à quelles parties de la littérature se rapportent ces règles de la
rhétorique
. Ainsi, dans l’art oratoire, il n’y a pas de règl
isième style, qui est le sublime. Ce que l’on pratique au collège, en
rhétorique
, surtout en philosophie, peut servir beaucoup aux
randeur et du sublime. Après cette magnifique leçon d’éloquence et de
rhétorique
, Buffon termine en appliquant aux divers genres l
oire qu’on appelle l’Élocution ou le style, la troisième partie de la
Rhétorique
. L’Élocution, comme son nom l’indique, est la tr
Nous avons emprunté à dessein nos exemples à Bossuet, pour mettre la
Rhétorique
sérieuse et féconde sous l’autorité de l’homme qu
conde sous l’autorité de l’homme qui a le plus sévèrement condamné la
Rhétorique
artificielle des phrases et des syllabes symétriq
mps d’étudier et de lire. Bossuet, qui loue saint Paul « d’ignorer la
rhétorique
et de mépriser la philosophie, » qui le montre, «
par les merveilleuses habiletés de son style, autorise et justifie la
Rhétorique
sérieuse, celle qui tend au vrai, au solide et au
t eux-mêmes être assujettis à un certain rhythme8. » (Blair, Cours de
Rhétorique
et de Belles-Lettres, tome Ier, lecture xi.) Ha
pli. Il ne faut pas non plus s’effrayer des noms que leur a donnés la
Rhétorique
. Toute science a sa langue technique et sa nomenc
es noms scientifiques désignent les organes et les actes du corps. La
Rhétorique
moderne a conservé les termes de l’ancienne, parc
e style, quelle utilité pratique et journalière se peut retirer de la
Rhétorique
dans toutes les conditions de la vie. Les exemple
e chapitre et les notes. 6. Voyez le beau travail de M. Havet sur la
Rhétorique
d’Aristote. Nous avons emprunté ces détails à not
donner le spectacle, aux ἀϰροάσεις comme aux θεάματα Θεωρός, dans la
Rhétorique
(I, 2), désigne l’auditeur oisif, l’amateur, par
ncent, Notice déjà citée, p. 73 et suiv. Le rhythme nous plaît, etc.]
Rhétorique
, III, 8 : Ἀηδὲς ϰαὶ ἄγνωστσν τὸ ἄπειρον περαίνετα
119. L’expression n’est plus grecque.] Οὐϰ ἔστιν ὁ λόγος ἑλλη-νιϰός.
Rhétorique
, III, 5 : Ἔστι δ’ ἀρχὴ τῆς λέξεως τὸ ἐλληνί-ζειν
onction importante.] Καὶ μάλιστα τῶν ϰαλῶν. Tournure analogue dans la
Rhétorique
, I, 1. Chap. v. — C’est un plaisir pour l’auditeu
εωρεῖν ἐστι τὸ αἰσθάνεσθαι. Par l’habitude.] Même observation dans la
Rhétorique
, I, 11. Chap. xl. — Il accompagne.] Συνᾴδει est o
hus, les tragédiens et les comédiens, furent d’abord έθελονταί. Voyez
Rhétorique
, III, 7, et Poétique, chap. v. A ceux qui restent
Athénée, XIV, p. 624. Les traits de l’humanité.] Ἀνθρωπιϰά. De même,
Rhétorique
, I, 2 : Τὰ μὲν διʼ ἀπαιδευσίαν, τἀ δὲ διʼ ἀλαζονε
Rhétorique Tableau synthétique de la
rhétorique
Invention Disposition Élocution Actio
1° Voix ; 2° Geste ; 3° Physionomie. Mémoire. APPENDICE Exercices de
rhétorique
. Narration, Description, Tableau, Portrait, Paral
rtation, Analyse littéraire. Introduction Définition de la
rhétorique
La Rhétorique (lat. rhetorica, de ῥητωρική, s
ittéraire. Introduction Définition de la rhétorique La
Rhétorique
(lat. rhetorica, de ῥητωρική, s. ent. τέχνη) est
D’après Bossuet, c’est l’art de parler éloquemment . Éloquence et
rhétorique
, leur différence L’Éloquence est le talent de
L’Éloquence est le talent de persuader ; c’est un don naturel. La
Rhétorique
est un art, fruit de l’observation, qui comprend
unt oratores ), on naît orateur comme on naît poète. Utilité de la
rhétorique
, son but moral Bien qu’elle ait été niée par P
u’elle ait été niée par Platon et d’autres écrivains, l’utilité de la
Rhétorique
est incontestable. Lorsqu’on n’en abuse pas comme
une supériorité qui est le résultat de l’étude et de l’expérience. La
Rhétorique
a aussi un but moral, quoiqu’on lui ait reproché,
ue la mauvaise et le bien se défend plus éloquemment que le mal. » La
Rhétorique
peut prévenir les erreurs de la justice ; elle es
e pénétrer la vérité parmi les hommes. Origine et naissance de la
rhétorique
Fondée sur l’observation et sur l’étude des ch
l’observation et sur l’étude des chefs-d’œuvre de l’esprit humain, la
Rhétorique
, comme tous les arts, a son origine dans le besoi
les principes et déterminé les règles. L’éloquence a donc précédé la
rhétorique
, comme les langues ont précédé la grammaire. S
es furent Gorgias, Protagoras, Hippias, Polus. Premiers traités de
rhétorique
, leur transformation On fait remonter les prem
e environ au cinquième siècle avant J.-C. Ils s’appelèrent Traités de
Rhétorique
. Plus tard, en prenant de l’extension, ils s’appl
t poétique et les avons-nous admis dans notre histoire abrégée, de la
Rhétorique
. Les uns et les autres sont de véritables Traités
Traités de style, de composition et même, de critique littéraire.
Rhétorique
chez les modernes Peu cultivée au moyen âge, l
ucation, et qui ne sont pour la plupart que des abrégés des anciennes
rhétoriques
, c’est plutôt chez les maîtres de la critique con
s une autre forme. Auteurs. Dates. Nés en — Morts en Ouvrages.
Rhétorique
chez les anciens. 1° Grecs. Avant J.-C. P
iens. 1° Grecs. Avant J.-C. Platon 430 ? — 347 Gorgias ou la
Rhétorique
. Aristote 334 — 322 Rhétorique ; — Poétique.
Platon 430 ? — 347 Gorgias ou la Rhétorique. Aristote 334 — 322
Rhétorique
; — Poétique. Denys d’Halicarnasse 54 ? — 7 Tra
mots. Après J.-C. Plutarque 40 ? — 120 ? Pas de traité spécial de
Rhétorique
; nombreuses pensées et observations sur ce sujet
5 ? — 200 ? De la manière d’écrire l’histoire. Longin 213 ? — 273
Rhétorique
; — Traité du sublime. 2° Romains (Imitateurs
2° Romains (Imitateurs des Grecs.) Avant J.-C. Cicéron 106 — 43
Rhétorique
à Herennius ? — De l’Invention ; — Dialogues sur
ione oratoria.). Tacite 54 ? — 119 ? Dialogue sur les Orateurs ?
Rhétorique
en France. XVIe siècle. Sibilet (Thomas) 1
1756 Traité des tropes. L’Abbé Girard 1677 — 1748 Préceptes de
rhétorique
. Crévier 1693 — 1765 Rhétorique française. V
Girard 1677 — 1748 Préceptes de rhétorique. Crévier 1693 — 1765
Rhétorique
française. Voltaire 1694 — 1778 Temple du goût
la chaire. XIXe siècle. Leclerc (Victor) 1789 — 1865 Nouvelle
Rhétorique
. Jullien 1798 — 1881 Petit traité de rhétoriqu
9 — 1865 Nouvelle Rhétorique. Jullien 1798 — 1881 Petit traité de
rhétorique
et de littérature. Géruzez 1799 — 1865 Cours d
z 1799 — 1865 Cours de littérature. Filon 1860 — 1875 Éléments de
rhétorique
française. Brizeux 1803 — 1858 Poétique nouvel
— 1858 Poétique nouvelle (en vers). Didier 1819 — 1870 Notions de
rhétorique
et de littérature. Trois genres de causes
. Plaidoyers, — Mémoires, — Éloquence du barreau. Division de la
Rhétorique
(4 parties) Dans tout sujet, l’orateur a trois
l’action qui n’appartient qu’à l’éloquence, toutes les parties de la
Rhétorique
comprennent les grands principes de la compositio
rsuasive par l’autorité de son caractère ; c’est le but des Mœurs. La
Rhétorique
n’enseigne pas à les trouver, mais elle dirige le
ans une acception plus restreinte, l’élocution est cette partie de la
rhétorique
qui traite du style. Le mot style a donc ici le m
ommencement et une fin par elle-même, une étendue facile à embrasser (
Rhétorique
III), c’est-à-dire qu’elle exprime un mouvement d
ationes sententiarum ac verborum ). Tout le monde fait des figures de
rhétorique
sans s’en douter, comme M. Jourdain faisait de la
osition oratoire ou littéraire, on dit : c’est un tissu de figures de
rhétorique
. Mais ces figures, créées par la nature seule, et
rique. Mais ces figures, créées par la nature seule, et auxquelles la
rhétorique
n’a fait qu’ajouter des noms, sont l’âme même du
vers 203 et suiv.) Correction La correction est un procédé de
rhétorique
qui consiste à revenir sur une idée exprimée pour
ujours sans passion. Il ne faut pas le confondre avec cette figure de
rhétorique
par laquelle l’orateur exprime souvent un mouveme
léments de littérature, a essayé de réunir les principales figures de
rhétorique
dans le langage d’un homme du peuple. Il suppose
Voix. Geste. Physionomie. Mémoire. Appendice. Exercices de
rhétorique
Quand l’esprit est bien pénétré des préceptes
de rhétorique Quand l’esprit est bien pénétré des préceptes de la
Rhétorique
et que, par la lecture des grands modèles, car la
é pour le connaître à fond. C’est l’objet des différents exercices de
rhétorique
. On peut classer ainsi les principaux : 1° Narrat
ion comme partie essentielle du discours. Nous avons déjà dit dans la
Rhétorique
(p. 18 [Division de la Rhétorique, II. Dispositio
scours. Nous avons déjà dit dans la Rhétorique (p. 18 [Division de la
Rhétorique
, II. Disposition, 4° Narration]) que cette sorte
ntièrement sur l’étude de l’histoire. Il est de tous les exercices de
rhétorique
le plus important et le plus difficile, celui qui
autre aussi, il donne l’occasion d’appliquer toutes les règles de la
rhétorique
. On peut lire, comme exercice, les modèles suivan
25 août 1750 (Discours sur le style), etc. 8° Allégorie Dans la
Rhétorique
, nous avons déjà parlé de l’allégorie comme figur
ien par écrit entre personnes absentes ou séparées. Comme exercice de
rhétorique
, elle n’est guère qu’un discours déguisé. La lett
’auteur les a exprimés, c’est-à-dire juger son style. Exercices de
rhétorique
(Appendice) Narration. Allégorie . apolog
[Bibliographie] Outre les traités anciens et modernes sur la
rhétorique
que nous avons cités dans le tableau de son histo
Art poétique (3 liv. en vers latins, 1527) ; Hugues Blair : Cours de
Rhétorique
et de Belles lettres, traduit de l’anglais par Pr
incipes de composition et de style, in-12, 1855 ; Hector Lemaire, La
Rhétorique
des classes, in-12, 1868 ; Pellissier, Principes
e, La Rhétorique des classes, in-12, 1868 ; Pellissier, Principes de
Rhétorique
française, in-12, 1873 A. Henry, Cours pratique
ion et de style), in-12, 1875 ; Brisbarre, Notions théoriques sur la
Rhétorique
, in-12, 1876 ; Gidel, L’Art d’écrire enseigné pa
que d’Horace et celui de Boileau, cités dans l’Histoire abrégée de la
rhétorique
(p. 5 et 6), nous indiquerons les ouvrages suivan
és seulement de la forme. La critique a été pour eux une partie de la
rhétorique
. À ce point de vue elle se rattache au genre dida
nt, en général, le nom de l’objet spécial dont ils s’occupent. Ex. la
Rhétorique
et la Poétique d’Aristote, — le Traité des études
urs méthodes (philosophie des sciences mathématiques, chimie, etc., —
rhétorique
, jurisprudence. beaux-arts, etc.) Tels sont : 1°
our de plus amples détails, notre Tableau de l’histoire abrégée de la
rhétorique
, p. 2 et 3.) 4° Genre romanesque Sa défi
ciens et modernes que nous avons cités, dans l’histoire abrégée de la
rhétorique
(p. 5 et 6), nous indiquerons aussi les ouvrages
tyrs ; P. Albert : La Prose, in-12, 1874, 2e édit. ; D. Ordinaire :
Rhétorique
nouvelle, in-18 (s. d.), p. 1-102, etc.
stote, par exemple, y ait consacré presque tout le second livre de sa
Rhétorique
; mais nous aurions tort aujourd’hui de placer da
enions dans l’acception antique. Pour les anciens, avons-nous dit, la
rhétorique
est l’art de persuader des auditeurs ou des juges
ce des arguments devient le premier paragraphe du titre Invention. La
rhétorique
commence par un traité de logique. A défaut d’arg
e de l’invention. Non-seulement elle ne donne pas plus d’idées que la
rhétorique
, mais elle n’indique pas même, comme elle, des so
ropos du choix du sujet. La passion, elle, donne des idées ; et si la
rhétorique
, comme nous ne le nions pas, ne donne point la pa
un, tout en abandonnant à la logique les arguments, de conserver à la
rhétorique
le chapitre des passions et même celui des mœurs,
la Fresnaie-Vauquelin, Regnier, Boileau, toutes les poétiques et les
rhétoriques
ont présenté une image plus ou moins fidèle des m
s chemins de fer sont destinés à opérer plus d’une révolution dans la
rhétorique
, comme dans tout le reste. Quoi qu’il en soit, l’
du dessin viennent, comme tout à l’heure la physiologie, en aide à la
rhétorique
. Quelles théories, quelle collection de faits et
ugé à propos de placer avant notre traduction de la Poétique et de la
Rhétorique
d’Aristote une biographie sommaire de l’auteur, p
emières et secondes Analytiques. Topiques. Réfutation des sophismes.
Rhétorique
. — Poétique. Rhétorique. Rhétorique à Alexandre (
ytiques. Topiques. Réfutation des sophismes. Rhétorique. — Poétique.
Rhétorique
. Rhétorique à Alexandre (sûrement apocryphe). Ph
iques. Réfutation des sophismes. Rhétorique. — Poétique. Rhétorique.
Rhétorique
à Alexandre (sûrement apocryphe). Physique et Ph
ais élevé de doute sérieux sur l’authenticité de la Poétique et de la
Rhétorique
. Nous n’avons donc pas à nous arrêter sur ce poin
a Poétique. Il ne faut pas s’étonner que nous l’ayons placée avant la
Rhétorique
, contrairement à l’usage suivi dans les éditions
em constat. » Nous retrouverons plus loin Vettori, commentateur de la
Rhétorique
(1548). Il a fait un travail semblable sur la Pol
raité auquel notre travail doit le plus, bien qu’il ait été, comme la
Rhétorique
, exécuté sur le texte même d’Aristote. Nos argume
re auront leur complément naturel dans ce que nous avons à dire de la
Rhétorique
. Si l’on pouvait mettre en doute l’utilité, dan
sée comme il le déclare lui-même, non pas d’étudier les détails de la
Rhétorique
d’Aristote, mais d’en développer la méthode. « Ce
elopper la méthode. « Cette méthode, dit-il, qui n’est plus celle des
Rhétoriques
postérieures et qui fait l’originalité de celle d
a seule vraie que l’antiquité nous ait transmise. Dans un temps où la
rhétorique
artificielle semble abandonnée et n’impose plus a
t dans le travail habituel de la culture de l’esprit. » (Étude sur la
Rhétorique
d’Aristote, 2e édition, p. 1.) — Citons encore ce
répondra à votre appel. » (P. 41.) — « L’idée qu’Aristote donne de la
Rhétorique
, écrit en concluant le savant académicien, est la
éorie de l’art. M. Thurot a précisé la différence qui existe entre la
rhétorique
des philosophes, notamment celle de Platon, la rh
te entre la rhétorique des philosophes, notamment celle de Platon, la
rhétorique
des sophistes et celle dont Aristote inaugure l’e
gnement : « Entre les rhéteurs qui absorbaient la philosophie dans la
rhétorique
et les philosophes qui absorbaient la rhétorique
philosophie dans la rhétorique et les philosophes qui absorbaient la
rhétorique
dans la philosophie, Aristote a appliqué l’une de
conformément aux principes qui sont propres à cet objet. Absorber la
rhétorique
dans la philosophie ou la philosophie dans la rhé
Absorber la rhétorique dans la philosophie ou la philosophie dans la
rhétorique
, c’est les dénaturer également l’une et l’autre ;
turer également l’une et l’autre ; la philosophie est une science, la
rhétorique
une méthode, etc. On ne doit pas oublier que la r
cience, la rhétorique une méthode, etc. On ne doit pas oublier que la
rhétorique
cherche à persuader, c’est-à-dire raisonne avec d
geux, honorable ou juste, Aristote répète qu’il n’appartient pas à la
rhétorique
de traiter ces idées à fond, conformément à la vé
ion donnée par Aristote de ce qu’est ou plutôt de ce que doit être la
rhétorique
: La rhétorique consiste dans la faculté de décou
ristote de ce qu’est ou plutôt de ce que doit être la rhétorique : La
rhétorique
consiste dans la faculté de découvrir tous les mo
e tout à l’heure et marqué la différence de la méthode suivie dans la
rhétorique
d’Aristote et de celle que pratiquèrent les philo
moins de rigueur et plus de justesse, dit-il, il a compris que si la
rhétorique
, considérée abstraitement et en idée, n’a pas d’e
éthique de l’orateur, et que c’est ce qui doit composer un traité de
rhétorique
, Cependant de ces deux choses, les rhéteurs n’en
de la phrase, que du mérite de l’expression. Dans cette partie de la
rhétorique
comme dans le reste, Aristote est allé au fond de
générale qui a présidé à la composition de l’ouvrage. « Un traité de
rhétorique
, dit-il, doit être rédigé tout entier au point du
Aristote semble établir sur les mêmes principes, en dialectique et en
rhétorique
, repose, en réalité, sur des principes tout diffé
étendre au langage. » (Étude, etc., p. 235.) M. Havet estime que la «
Rhétorique
» est un des ouvrages du Stagirite où règne l’ord
à des controverses sur la disposition de leurs parties. « Quant à la
Rhétorique
, les trois livres qui la composent sont parfaitem
ier. Rien de plus facile à faire que le sommaire de l’ouvrage : De la
rhétorique
en général ; de l’argumentation ; moyens d’argume
souvent, etc. » (Étude, etc., p. 56.) À quelle époque fut composée la
Rhétorique
d’Aristote ? Cette question, agitée déjà dans l’a
22, en tout cas après la mort de Théodecte (336), qui dut composer sa
Rhétorique
, peut-être avec les conseils d’Aristote, avant l’
c les conseils d’Aristote, avant l’année 347. Aristote a cité dans la
Rhétorique
, et par conséquent a dû composer, antérieurement
rois premiers siècles qui suivirent sa mort. Pour ne parler que de la
Rhétorique
, on ne ressaisit plus la trace de ce texte, comme
103 ; à Madrid, un seul (Iriarte, p. 196). L’édition princeps de la
Rhétorique
est comprise dans les Rhetores græci d’Alde Manuc
y Saint-Hilaire. Nous devons faire une grande place à l’édition de la
Rhétorique
préparée à Cambridge, par Meredith Cope, et publi
beaucoup de recherches et procuré plus d’une bonne interprétation. La
Rhétorique
d’Aristote a été le sujet de nombreux commentaire
és, il faut considérer ces auteurs comme ayant composé des traités de
rhétorique
, ou, ajouterons-nous, des commentaires sur des rh
ristote, ce qui est, notamment, le cas de Syrianus, qui a commenté la
Rhétorique
d’Hermogène. On connaît trois recueils de scolies
s-ci ne concernent que les chapitres XV et XVI du dernier livre de la
Rhétorique
. Elles ont été éditées par L. Spengel (t. I, p. 1
temps à l’existence d’une paraphrase grecque « très ancienne » de la
Rhétorique
; mais il paraît établi que, si elle a jamais exi
iccoboni. (L. Spengel, t. I, p ix.) Au nombre des commentateurs de la
Rhétorique
, on serait tenté de placer, et dans un bon rang,
voir l’air de les connaître. Dans le De Oratore, il dit qu’il a lu la
Rhétorique
d’Aristote, etc. » (P. 275.) Quant à Quintilien,
ite donc du genre délibératif que pour remplir le cadre accoutumé des
Rhétoriques
. Et il a soin d’avertir que ses préceptes ne s’ap
ni même Quintilien tout entier. » La chaîne des commentateurs de la
Rhétorique
, interrompue durant plusieurs siècles, fut renoué
its et traduit en latin un remarquable exposé de cet ouvrage et de la
Rhétorique
à Alexandre. (Bibliotheca græca, t. XIII, p. 648-
par la bibliothèque Sainte-Geneviève. Pour revenir à son exposé de la
Rhétorique
, on notera seulement ici que, dans les premières
opinion. C’est pour lui, d’ailleurs, un moyen de la distinguer de la
Rhétorique
à Alexandre que l’on attribuait, encore de son te
este à dire un mot des traductions françaises de la Poétique et de la
Rhétorique
qui ont précédé la nôtre. La première traduction
lature, aussi complète que possible, des traductions françaises de la
Rhétorique
. La première en date porte la signature de J. du
lle édition de cette traduction, complétée par celle du livre III. La
Rhétorique
fut de nouveau traduite par Baudouyn (Paris, 1669
siècle se contenta de la traduction de Cassandre. En 1822, parut la
Rhétorique
d’Aristote en grec et en français ; traduction no
. M. Norbert Bonafous publia, en 1850 (Paris, Aug. Durand, in-8º), la
Rhétorique
, accompagnée d’un riche commentaire et d’une nouv
lques-uns, une nouvelle traduction de la Poétique d’Aristote et de sa
Rhétorique
? Ne sont-elles pas assez nombreuses, assez varié
oût. Tout le monde convient que la traduction de la Poétique et de la
Rhétorique
d’Aristote représente un travail difficile. Nous
rtie qui, en fait d’éloquence, est l’affaire de la politique et de la
rhétorique
. En effet, les personnages que les anciens mettai
ensée. II. Ce qui concerne la pensée sera placé dans les livres de la
Rhétorique
91, car c’est une matière qui appartient plutôt à
hansons. (Cp. chap. ii, §§ 1 et 7.) — Aristote lui-même vise, dans la
Rhétorique
, une des parties perdues : « Nous avons dit, dans
s de la Poétique, combien il y avait d’espèces de choses risibles. » (
Rhétorique
, l. III, chap. xviii.) Les fragments dont on va l
passions de nature analogue. Or elle a pour mère le rire178. La
Rhétorique
Livre premier Chapitre premier Rappo
Rhétorique Livre premier Chapitre premier Rapports de la
rhétorique
et de la dialectique. — Utilité et rôle de la rhé
pports de la rhétorique et de la dialectique. — Utilité et rôle de la
rhétorique
. I. La rhétorique se rattache à la dialectique1
que et de la dialectique. — Utilité et rôle de la rhétorique. I. La
rhétorique
se rattache à la dialectique179. L’une comme l’au
de est le propre de l’art. III. Aujourd’hui, ceux qui écrivent sur la
rhétorique
n’en traitent qu’une mince partie181. Les preuves
juges observent assez bien cette règle. XI. La méthode, en matière de
rhétorique
, repose évidemment sur les preuves. La preuve est
la cause et tendent plutôt à dévier vers le genre judiciaire. XII. La
rhétorique
est utile, d’abord, parce que le vrai et le juste
s, dont aucun n’arrive par le syllogisme à une conclusion opposée, la
rhétorique
et la dialectique sont seules à procéder ainsi, l
cation injuste faire beaucoup de mal. XIV. Il est donc évident que la
rhétorique
n’appartient pas à un seul genre déterminé, mais
reçoivent cependant des soins efficaces. Outre cela, le propre de la
rhétorique
, c’est de reconnaître ce qui est probable et ce q
’intention qu’on y met185. Toutefois, dans le cas actuel (celui de la
rhétorique
), on sera orateur soit par science, soit d’intent
nous occuperons de tout le reste. Chapitre II Définition de la
rhétorique
. La vraisemblance, le signe, l’exemple. I. La r
tion de la rhétorique. La vraisemblance, le signe, l’exemple. I. La
rhétorique
est la faculté de considérer, pour chaque questio
et ainsi de tous les autres arts et de toutes les autres sciences. La
rhétorique
semble, sur la question donnée, pouvoir considére
xact de dire, comme le font quelques-uns de ceux qui ont traité de la
rhétorique
, — que la probité de l’orateur ne contribue en ri
t186, que s’efforcent de traiter ceux qui écrivent aujourd’hui sur la
rhétorique
. Nous entrerons dans le détail à cet égard, lorsq
ue son caractère et les conditions de son origine. Il s’ensuit que la
rhétorique
est comme une branche de la dialectique et de l’é
ude morale qui mérite la dénomination de politique. Voilà pourquoi la
rhétorique
revêt la forme de la politique et qu’en font auta
ignorance, soit par vanité, soit pour d’autres motifs humains188. La
rhétorique
, nous l’avons dit en commençant, est une partie d
Analytiques 191), il s’ensuit que chacun de ces deux moyens (dans la
rhétorique
) est identique à chacun des moyens correspondants
y a ici ce que nous appelons « enthymème ». X. Il est évident que la
rhétorique
dispose de cette double ressource, et, comme nous
s individuel est indéterminé et échappe à la méthode scientifique. La
rhétorique
ne considérera pas, non plus, ce qui est vraisemb
s gens dénués de sens), mais sur des arguments rationnels. De même la
rhétorique
s’appuie sur des faits que l’on a l’habitude de m
que l’on a l’habitude de mettre en délibération. XII. L’action de la
rhétorique
s’exerce sur des questions de nature à être discu
s la méthode dialectique entre les syllogismes. Les uns concernent la
rhétorique
, comme aussi la méthode dialectique des syllogism
rencontre des principes, ce ne sera plus de la dialectique, ni de la
rhétorique
, mais bien la science dont on possède les princip
stinctement. Parlons d’abord des espèces et abordons les genres de la
rhétorique
; voyons comment les diviser et les dénombrer, pu
sitions qui s’y rattachent. Chapitre III Des trois genres de la
rhétorique
: le délibératif, le judiciaire, le démonstratif.
bératif, le judiciaire, le démonstratif. I. Il y a trois espèces de
rhétorique
; autant que de classes d’auditeurs, et il y a tr
é210 et plus positif, et que ce serait, dès à présent, appliquer à la
rhétorique
beaucoup plus de théorèmes que ceux qui lui sont
. V. Il est bien vrai, comme nous l’avons dit précédemment211, que la
rhétorique
se compose d’une partie de la science analytique
oriens ; mais tout cela est le fait de la politique, plutôt que de la
rhétorique
. Voilà ce que nous avions à dire sur les principa
iculier, de ce qui concerne chaque genre oratoire. II. Mais, comme la
rhétorique
a pour objet un jugement (et en effet on prononce
t être su, car il est su que l’inconnu est inconnu, de même, dans les
rhétoriques
, il existe un enthymème apparent qui a trait au f
s seulement à certains égards. XI. C’est de ce lieu que se compose la
Rhétorique
de Corax475. Ainsi, qu’un individu ne prête pas à
êmes leurs tragédies. Il est donc évident qu’elle a une place dans la
rhétorique
, aussi bien que dans la poétique. Certains en ont
a considérer, elle paraît être futile ; seulement, comme un traité de
rhétorique
doit d’un bout à l’autre être rédigé en vue de l’
on, mais ce n’est pas déjà d’une aussi grande importance (que pour la
rhétorique
) ; car tout, dans cet art, est disposé pour l’eff
r Hermann, que justifie la suite du texte. 41. Même idée que dans la
Rhétorique
, II, xxiv, § 8. 42. Chap. viii, § 9. 43. Œdipe
ripétie. 90. Allusion à deux vers d’Agathon rapportés par Aristote. (
Rhétorique
, liv. II, chap. xxiv, § 10.) 91. Livre III. 92.
é interprété, pour la première fois, d’une façon plausible. 112. Cp.
Rhétorique
, iii, 4 et 11. 113. Littéralement : « le fruit »
irgile, Énéide, ii, 584, qui ont reproduit cette métaphore. 115. Cp.
Rhétorique
, iii, 6. — Le manuscrit de Paris 2040 présente ic
ttérale ». 126. Énigme qui exprime l’application des ventouses. (Cp.
Rhétorique
, l. III, ch. iii.) 127. On voit que nous lisons
φία. L’art et la faculté d’imiter se rattachent à la peinture. — « La
rhétorique
n’est pas subordonnée à la dialectique ; elle lui
udes sur Aristote, 1850, p. 171, et appendice 10.] Pour M. Thurot, la
rhétorique
« fait le pendant de la dialectique », p. 205 et
73. 189. Traduction de M. Thurot, après correction conjecturale : La
rhétorique
est une portion (de la politique) et est semblabl
8. Cp. chap. iv, p. 1359 b 8. M. Thurot cite plusieurs endroits de la
Rhétorique
où le mot ΔΙΑΛΕΚΤΙΚΉ doit, selon lui, être une al
propositions employées sont fournies par une science qui n’est pas la
rhétorique
ni la dialectique. 205. Ou propositions spéciale
10. Ἔμφρων semble signifier ici apte à juger des affaires réelles. En
rhétorique
s’occupe plutôt de la façon de présenter les chos
es Grecs. Voir, pour les détails et le rapprochement, l’édition de la
Rhétorique
, par L. Spengel (collection Teubner, in-8º), t. I
Evénus. Cp. Théognis, vers 472. Voir la note de L. Spengel, éd. de la
Rhétorique
, t. II, p. 159. 259. Euripide, fragment d’Androm
thène (contre Ctésiphon, § 134), peut-être après la composition de la
Rhétorique
(voir Spengel). 474. Il y a une simple réminisce
όν en ἀγνόν. 604. Ouvrage perdu, que l’on croit être la source de la
Rhétorique
à Alexandre. 605. Cp. Démétrius, § 24. 606. Od
Chapitre I. —
Rhétorique
§ I. Définition de la Rhétorique. Différence
Chapitre I. — Rhétorique § I. Définition de la
Rhétorique
. Différence entre elle et l’Éloquence La Rhéto
finition de la Rhétorique. Différence entre elle et l’Éloquence La
Rhétorique
est l’art de bien dire, ou l’art de parler de cha
On pourrait confondre l’Éloquence ou le talent de bien dire, avec la
Rhétorique
ou l’art qui développe ce talent. Marmontel nous
ec intelligence ; et enfin l’éloquence est née avant les règles de la
rhétorique
, de même que les langues se sont formées avant la
— Le Paysan du Danube. Vol. II, nº 146. § II. But et Utilité de la
Rhétorique
La persuasion est le but le plus noble de l’él
ier des arts agréables, est pour la Seconde. Et le dernier volume, la
Rhétorique
, qui offre les préceptes de l’art de bien dire, e
ages. Après le traité de la Poésie, le traité du Style, et bientôt la
Rhétorique
. Le traité du Style, comme celui de la Poésie, pr
de votre Cours complet de littérature, qui doit être couronné par la
Rhétorique
. Ce sera un excellent guide et un répertoire bien
, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le Style, la Poésie et la
Rhétorique
, j’en ai confié l’examen aux professeurs de litté
le Grand-Vicaire, Je viens de prendre connaissance de votre Traité de
rhétorique
. Faut-il vous dire qu’il m’a ravi et charmé ? C’e
té. Depuis trois ou quatre ans, je suis à la piste d’un bon Traité de
rhétorique
écrit en vue d’un petit séminaire. Je désespérais
C. Messelod, Missionnaire de Saint-François de Sales, professeur de
rhétorique
.
qui n’est pas tout à fait la même chose : et puis, nous l’avouons, la
rhétorique
n’est pas l’art de se faire des opinions justes s
uement de leur apprendre à communiquer aux autres ceux qu’ils ont. La
rhétorique
est cette langue d’Esope, la meilleure ou la pire
d’invention les abusent, et en voulant donner trop de perfection à la
rhétorique
, ils en font, en réalité, une étude insignifiante
i seraient restées rebelles à toutes les baguettes divinatoires de la
rhétorique
. Quintilien l’a dit lui-même : « N’allez pas croi
tinuellement, comme ils font du reste de beaucoup d’autres secrets de
rhétorique
, qu’ils ont usés, pour ainsi dire, jusqu’à la cor
autre n’ont songé, en composant leurs vers, aux classifications de la
rhétorique
. La chose est possible, et même fort probable ; m
ndée. Souvent même, quoique présente, la cherchera-t-il vainement. La
rhétorique
, qu’on ne l’oublie pas, ne donne point les idées
tations écrites sur les principales questions que soulève un cours de
rhétorique
, nous sommes convaincu que cette méthode portera
notre Cours élémentaire. Pour expliquer et compléter les préceptes de
rhétorique
, quelquefois les livres manquent ; d’autres fois,
ents nobles et vertueux. (Voir le nº i.) II. Rhétorique2. 6. La
rhétorique
est une collection de préceptes, d’exercices et d
y a de propre à persuader . 7. Il y a une grande différence entre la
rhétorique
et l’éloquence. L’éloquence est surtout un talent
oquence. L’éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la
rhétorique
est un fruit de l’étude ou un art ; l’une trace l
comme la théorie diffère de la pratique. 8. L’éloquence a précédé la
rhétorique
, comme dans tous les arts la pratique a précédé l
de là qu’est venu peu à peu ce corps de préceptes vulgairement appelé
Rhétorique
. 9. Les préceptes seuls ne peuvent pas rendre un
9. Les préceptes seuls ne peuvent pas rendre un homme éloquent, et la
rhétorique
suppose les dons naturels. Celui qui n’aurait pas
plus de profondeur, de raison et de goût. 12. Comme les préceptes de
rhétorique
sont fondés sur l’expérience et sur la nature du
ont besoin de demander à l’art oratoire le secret de sa puissance. La
rhétorique
est donc utile à tous, même à ceux qui ne se dest
destinent pas à parler en public. 14. La Logique, la Grammaire et la
Rhétorique
sont trois sœurs qui devraient toujours marcher d
est l’art de bien penser ; la grammaire est l’art de bien parler ; la
rhétorique
est l’art de bien dire. Bien penser, c’est mettre
se faire écouter et à persuader ceux qui écoutent. 15. Les règles de
rhétorique
se divisent en règles générales et règles particu
préceptes. (Voir le nº ii.) Première partie. Règles générales de
rhétorique
16. Les règles générales de rhétorique se divi
partie. Règles générales de rhétorique 16. Les règles générales de
rhétorique
se divisent en autant de parties que l’orateur a
quo quidque loco, et quo modo (Orat. 43). De là trois parties dans la
rhétorique
: l’invention, la disposition et l’élocution. 17.
ion. De l’invention3. 18. L’invention oratoire est la partie de la
rhétorique
qui enseigne à trouver les matériaux ou les idées
trer l’emploi qu’il doit faire de ces trois moyens. Mais le but de la
rhétorique
est de les faire connaitre tous, et nous devons p
sont révélés que par le cœur et que n’enseignent pas les préceptes de
rhétorique
. » On cite comme un beau modèle de mœurs oratoir
trêmement vaste et s’étend pour ainsi dire à toutes les parties de la
rhétorique
. 106. S’il est difficile, dit Cicéron, de connaît
qui changent nos jugements et sont suivies de peine ou de plaisir. En
rhétorique
, on entend par passions les diverses émotions que
n. De la disposition15. 151. La disposition est cette partie de la
rhétorique
qui apprend à mettre dans un ordre convenable les
sé, sous ce rapport, les meilleurs modèles à suivre. Dans beaucoup de
rhétoriques
, on s’appuie sur l’autorité de Fénelon pour comba
e sa dignité et n’a plus de droit à la confiance de ses auditeurs. La
rhétorique
chrétienne condamne donc absolument toutes les am
ion. De l’élocution. 248. L’élocution oratoire est la partie de la
rhétorique
qui apprend comment il faut exprimer ses pensées.
les artifices puérils et frivoles qu’on appelle communément fleurs de
rhétorique
. Efforcez-vous d’orner le style à la manière de B
vec les autres hommes. Deuxième partie. Règles particulières de
rhétorique
ou éloquence. 296. Les préceptes généraux sur
res de rhétorique ou éloquence. 296. Les préceptes généraux sur la
rhétorique
ont une grande importance, et c’est à ces précept
elques conseils pratiques sur ces genres spéciaux. Mais une classe de
rhétorique
n’est pas un cours d’éloquence sacrée, judiciaire
nts qui viendront orner et fortifier son discours. La dialectique, la
rhétorique
, et surtout l’étude du cœur humain, sont des ress
r un orateur profane ; ce sont ceux qui touchent et convertissent. La
rhétorique
sacrée dédaigne ces artifices frivoles dont l’éco
xv). Les plaidoyers littéraires qui sont en usage dans les classes de
rhétorique
et les discours-qui se prononcent dans les distri
(Fénelon, Dialogues sur l’éloquence.) II. Origine et objet de la
rhétorique
. Dès que l’homme s’est exercé à manier la mas
que l’homme, avant de parler, a réfléchi à ce qu’il avait à dire, la
Rhétorique
a commencé. Depuis que l’on s’est aperçu que par
acun à l’envi s’exerçant au combat, pour s’en procurer l’avantage, la
rhétorique
a dû former un art ainsi que la guerre elle-même.
étorique a dû former un art ainsi que la guerre elle-même. Si donc la
rhétorique
n’est que le résultat des observations faites par
, ils sont éclairés par l’expérience et perfectionnés par l’usage. La
rhétorique
n’est que la théorie de cet art de persuader dont
et l’autre en fait le choix et les met en œuvre avec intelligence. La
rhétorique
embrasse les possibles ; l’éloquence s’attache au
principes appuyés sur de grands exemples, voilà qui doit suffire. La
rhétorique
, ainsi que la tactique, ne peut rouler que sur de
de mauvais préceptes. (Marmontel, Dictionnaire de Littérature, art.
Rhétorique
.) III. Du raisonnement et des preuves comme fo
’à trente-cinq, et pour l’esprit, vers quarante-neuf ans. (Aristote,
Rhétorique
, liv. II.) IX. Précautions oratoires. En ra
redoutables invectives. A. Nettement. Questionnaire du Cours de
rhétorique
et d’éloquence. Notions préliminaires. 1.
Ne peut-on pas être éloquent sans être vertueux ? 6. Qu’est-ce que la
rhétorique
et quel but se propose-t-elle ? 7. Quelle différe
t quel but se propose-t-elle ? 7. Quelle différence y a-t-il entre la
rhétorique
et l’éloquence ? 8. Quelle est l’origine des préc
rhétorique et l’éloquence ? 8. Quelle est l’origine des préceptes de
rhétorique
? 9. Les préceptes seuls peuvent-ils rendre un ho
12. De quelle manière faut-il étudier les règles ? 13. L’étude de la
rhétorique
n’est-elle pas utile pour toutes les situations d
situations de la vie ? 14. Quel rapprochement peut-on faire entre la
rhétorique
, la logique et la grammaire ? 15. Comment se divi
la logique et la grammaire ? 15. Comment se divisent les préceptes de
rhétorique
? Première partie. Règles générales de rhétori
les préceptes de rhétorique ? Première partie. Règles générales de
rhétorique
. 16. Comment se divisent les règles générales
les de rhétorique. 16. Comment se divisent les règles générales de
rhétorique
? 17. Les trois opérations de l’orateur ne dépend
quence. 296. Quelle est l’importance des préceptes généraux sur la
rhétorique
? 297. Combien de genres d’éloquence ont comptés
; Geruzez, Cours de littérature. 2. Auteurs à consulter : Aristote,
Rhétorique
, 1. I, nos 1-6 ; Quintilien, Institutions oratoir
ns oratoires, 1. II, ch. xvi-xxii ; Marmontel, Élém. de littér., art.
Rhétorique
, t. III, p. 270-298 ; Girard, Préceptes de rhétor
e littér., art. Rhétorique, t. III, p. 270-298 ; Girard, Préceptes de
rhétorique
, Notions prélim., p 2-10. 3. Auteurs à consulte
r, nº 69 ; Quintilien, Instit. orat., l. III, ch. iii et v ; Crevier,
Rhétorique
française, t. II, p. 24-26. 4. Auteurs à consult
e, ch. iii : Le P. de Boylesve, Éloquence, sect. II, ch. i ; Leclerc,
Rhétorique
, 1re partie, ch. ii. 5. Auteurs à consulter : Qu
ue, l. III, ch. i, ii, iii, iv, v, xii, xiii, xiv et xv ; v. Leclerc,
Rhétorique
, Invention I. 7. Auteurs à consulter : Logique d
e P. Broeckaert, 3e part., sect. ii, ch. i ; Girard, ch. v ; Lefranc,
Rhétorique
, ch. i, art. iv. 14. Auteurs à consulter : Arist
uteurs à consulter : Quintilien, l. IV, c. iv et v ; Blair, Leçons de
rhétorique
, 4e part., leçon xxxi ; Maury, xi et xii ; le P.
leçon xxxi ; Maury, xi et xii ; le P. Marin de Boylesve, Principes de
rhétorique
, art. Proposition. 18. Auteurs à consulter : Cic
; Marmontel, art. Narration ; Leclerc, 2e partie, art. iii ; Lefranc,
Rhétorique
, ch. ii. 19. Auteurs à consulter : Aristote, l.
e, ch. i, art. iii ; Girard. l. II, ch. iv ; le P. Marin de Boylesve,
Rhétorique
, art. Confirmation. 20. Voir notre Cours de litt
tie, art. v ; le P. Broeckaert, 5e part., 2e sect., ch. ii ; Lefranc,
Rhétorique
, ch. ii. 22. Auteurs à consulter : Aristote, l.
viii ; Girard, l. II, ch. viii. 24. Auteurs à consulter : Aristote,
Rhétorique
, l. III, c. i-vi ; Cicéron, De Orat., l. III, 37-
e orat., sect. iii ; Maury, ch. xxxv-l ; Crevier, 3e partie ; Girard,
Rhétorique
, l. III. 25. Voir notre Cours élémentaire de lit
lien, l. XI, ch. ii ; Maury, lxxxii ; le P. de Boylesve, Principes de
rhétorique
, art. Mémoire ; Principes de déclamation, par le
v ; Blair, leç. xxxiii ; Crevier, 5e partie ; Maury, lxxiv ; Lefranc,
Rhétorique
. ch. iv ; Principes de déclamation, par le P. Cha
de Sales, Lettre XXXIe à l’archevêque de Bourges ; Louis de Grenade,
Rhétorique
chrétienne ; le P. Gisbert, De l’Éloquence chréti
, ch. xii ; Cormenin, Livre des orateurs, l. II, ch. iii ; Dupanloup.
Rhétorique
sacrée. 31. Auteurs à consulter ; Presque tous c
re, art. Conférences ; Audisio, t. I, l. V et VI ; le P. de Boylesve,
Rhétorique
, art. Conférence ; Hamon ; l. II, 2e part., ch. v
De l’Étude et de l’enseignement des lettres, ch. xi ; Amar, Cours de
rhétorique
, Genre délibératif ; Lefranc, Rhétorique, 2e part
res, ch. xi ; Amar, Cours de rhétorique, Genre délibératif ; Lefranc,
Rhétorique
, 2e part, ch. i. 39. Auteurs à consulter : Blair
vii ; La Harpe, Cours de littérature, l. II, ch. iii ; Amar, Cours de
rhétorique
, 1re partie ; Cormenin, Livre des orateurs, 2e pa
icéron, De Oratore, l. II, 24-26 ; Cormenin, l. II, ch. iv ; Lefranc,
Rhétorique
, 2e part., ch. iii ; Broeckaert, sect. iii, ch. i
térature ; Marcel, Chefs-d’œuvre d’éloquence ; Grandperret, Traité de
rhétorique
, sect. ii, ch. i. 44. Auteurs à consulter : La B
i. 44. Auteurs à consulter : La Bruyère, Caractères, ch. vi ; Filon,
Rhétorique
française, 3e part., ch. iii et iv ; Laurentie, D
Troisième partie la
rhétorique
I les sophistes Tandis que l’éloquence,
ions ? Et comment savoir flatter leurs passions, si l’on n’apprend la
Rhétorique
, qui est l’art de s’insinuer dans les cœurs en ch
es hommes peut facilement venir à bout du plus brave, de même avec la
Rhétorique
, que nous professons, l’erreur peut sous elle tue
, disait-il, avait pensé le gâter, et Lysias, après avoir enseigné la
rhétorique
jusqu’à l’âge de cinquante ans, renonçait tout à
e ; heureux si j’ai pu vous engager à les lire. IV utilité de la
rhétorique
Y a-t-il un art de la parole ? Non, si l’on en
enchaînement des preuves ? Que conclure de ces critiques ? Que si la
rhétorique
a la prétention d’établir des règles applicables
rétendre que cette étude sera stérile pour son génie ? De même, si la
rhétorique
ne forme pas les grands orateurs, elle entretient
se livrer pour arriver à la perfection, j’en serais bien empêché : ma
rhétorique
n’est ni assez présomptueuse ni assez sûre de sa
le plus sûr, le plus efficace, est le caractère, ou, comme disent les
rhétoriques
, les mœurs. Soyez connu pour un homme probe, loya
nte et irrévérencieuse. » La réflexion est juste. Mais le tort de la
rhétorique
est de gâter trop souvent les meilleures remarque
romanesque, c’est une douairière qui sait son monde, c’est-à-dire sa
rhétorique
sur le bout du doigt. Bien fin qui peut la surpre
loire20 ? » Tout dans ce début est conforme aux règles banales de la
rhétorique
: modération de l’orateur, désintéressement, piét
mer l’orateur de pied en cap, veulent le suivre sur le terrain. Notre
rhétorique
se borne aux principes généraux de l’éloquence et
prit que de gagner leur cause, la traitent comme une amplification de
rhétorique
. Ils s’y arrêtent, ils s’y complaisent, ils la dé
le Béarnais connaît trop les hommes pour avoir besoin de chercher sa
rhétorique
dans les livres. Comme il est pauvre et que ces b
vas te signaler. Poursuis. Tu n’as pas fait ce pas pour reculer ! La
rhétorique
a finement et curieusement analysé toutes les for
ent de leurs doux noms populaires. Il en est de même des fleurs de la
rhétorique
, avec cette différence que le peuple a oublié de
n’est qu’un vaste recueil de métaphores. Étudiez cette partie de la
rhétorique
qui traite de l’élocution : elle abonde en remarq
nte ans de ma vie se sont écoulés dans les fonctions de professeur de
rhétorique
. Cette longue expérience m’a permis, au moins je
té de géométrie n’est pas une lecture plus récréative qu’un traité de
rhétorique
, mais l’élève comprend toujours la nécessité du p
t inutile : voilà les deux griefs qu’articulent contre les traités de
rhétorique
ceux même auxquels ils sont destinés. Et notez qu
les récréations et les plaisirs, mais les leçons et les travaux de la
rhétorique
? Avant tout donc ce livre, dans mon idée, devait
t, en sa qualité de ministre et dans une circulaire officielle : « La
rhétorique
actuelle doit être un cours de littérature généra
s dans tous les siècles, et qu’il doit opérer encore. Il en est de la
rhétorique
comme de la morale, le premier pas vers la pratiq
èmes, XVIII, 3 XIX, 5, page 65 de cette édition, et la note, p. 138
Rhétorique
, I, 11 III, 10, Métaph., I, 1 Anal., post., I
X, 10 Hist. des Animaux, VIII, 1. Qu’on n’ait point vu.] Comparez la
Rhétorique
, II, 23 fin. Quant au mètre.] Même observation da
la Rhétorique, II, 23 fin. Quant au mètre.] Même observation dans la
Rhétorique
, III, 8. Comparez, sur la différence du mètre et
v. 135 sur les Grenouilles, v. 1124. On en fait beaucoup, etc.] Cf.
Rhétorique
, III, 1 et 8. J’ai réuni quelques exemples de ces
phrase, du style, de la liaison des idées entre elles, des figures de
rhétorique
qui embellissent le discours, des différentes esp
, à la dissertation et aux lettres. Il se termine par des Éléments de
Rhétorique
convenant à tout le monde, mais spécialement dest
cette science. Lorsqu’elles auront pris une teinture convenable de la
rhétorique
, elles seront plus en état de comprendre et de di
au barreau, soit dans les chaires de nos cathédrales. Ces éléments de
rhétorique
concernent : 1° les trois genres de causes: le Dé
le Démonstratif et le Judiciaire ; 2° les trois grandes parties de la
rhétorique
: Invention, Disposition et Élocution ; 3° les di
la Critique, p. 43. On trouve aussi quelques idées analogues dans la
Rhétorique
attribuée à Denys d’Halicarnasse, chap. xi, § 2.
Mouv. des Animaux, X σοφισματώδης, Topiques, VIII, 6 αίνιγμα-τώδης,
Rhétorique
, II, 21 παραδƐιγματώδης, ibid., I, 2 II, 25. Le
» (La Harpe, Analyse de la Poétique d’Aristote.) Aristote dit encore,
Rhétorique
, III, 1 : ΜƐίζον δύνανται νūν των ποιητών οί ύποχ
les Récits merveilleux, § 31, et Aristote, De la Mémoire, ch. i cf.
Rhétorique
, I, 3. Sur le hasard considéré comme cause des év
s entre la parole et la pensée ; cette étude est l’œuvre propre de la
rhétorique
. Et comme l’intelligence humaine a deux manières
aire profiter son développement réfléchi ; c’est encore l’œuvre de la
rhétorique
. Voilà pourquoi cet art de la parole survit aux r
ils s’en vengent par en médire. » Sans doute, il faudra renoncer à la
rhétorique
le jour où les étourdis qui la combattent nous pr
e jour où les étourdis qui la combattent nous prouveront que c’est la
rhétorique
qui leur a appris à déraisonner, car la façon don
éceptes de l’art de parler et d’écrire, Que le génie se passe bien de
rhétorique
, c’est une naïveté sur laquelle on pourrait se di
doxes des chercheurs de nouveautés. Qu’est-ce que les préceptes de la
rhétorique
? C’est la théorie de ce qui a été la pratique de
e les faits de la nature et il en dégage les lois. Ainsi comprise, la
rhétorique
est une branche de la critique : c’est la critiqu
vent fournir aux jeunes gens que de pauvres et tristes modèles. Cette
rhétorique
se flatte de n’offrir rien de nouveau ; elle répè
e partout à l’autorité même des plus grands noms.. Aussi n’est-ce pas
rhétorique
que je voudrais dire, ni même art d’écrire, tant
ère jusqu’à Chateaubriand : voilà ce que j’ai voulu. Quand même | une
rhétorique
n’offrirait rien de plus, ce ne serait pas un liv
à leur niveau. Introduction Leçon I. De l’art d’écrire, de la
rhétorique
et de l’éloquence. 1. De la rhétorique. — 2. D
I. De l’art d’écrire, de la rhétorique et de l’éloquence. 1. De la
rhétorique
. — 2. De l’éloquence. — 3. Leurs rapports. — 4. O
torique. — 2. De l’éloquence. — 3. Leurs rapports. — 4. Origine de la
rhétorique
. — 5. Utilité de la rhétorique. — 6. Réponse aux
3. Leurs rapports. — 4. Origine de la rhétorique. — 5. Utilité de la
rhétorique
. — 6. Réponse aux objections. — 7. Extension des
torique. — 6. Réponse aux objections. — 7. Extension des règles de la
rhétorique
a la science et a la poésie. 1. De la rhétoriq
des règles de la rhétorique a la science et a la poésie. 1. De la
rhétorique
. — La rhétorique est l’art de bien dire, c’est-à
rhétorique a la science et a la poésie. 1. De la rhétorique. — La
rhétorique
est l’art de bien dire, c’est-à-dire l’art de par
et les sophistes ne prouve rien contre l’excellence de cet art car la
rhétorique
n’a rien de commun avec l’artifice mensonger qui
moyens de preuve qui lui conviennent, c’est ce que Pascal appelait la
rhétorique
contre les rhéteurs, c’est la seule, la vraie rhé
appelait la rhétorique contre les rhéteurs, c’est la seule, la vraie
rhétorique
, l’art de parler de chaque chose et à chacun comm
de s’adresser aux hommes mêlés à la vie publique ; voilà pourquoi la
rhétorique
tenait alors une place si considérable dans les é
mes moyens. On peut dire de l’art d’écrire ce qu’Aristote a dit de la
rhétorique
; il est accessible à tous les esprits et il n’es
nce. — Dans les écrits comme dans les discours, il faut distinguer la
rhétorique
de l’éloquence. L’éloquence est le talent de pers
n poétique. L’éloquence est née bien longtemps avant les règles de la
rhétorique
, comme les langues se sont formées bien avant la
éron, c’est l’éloquence qui produit l’art. En effet, qu’est-ce que la
rhétorique
? C’est le fruit des observations faites par les
ans ces belles œuvres de la réflexion, de l’étude, c’est-à-dire de la
rhétorique
venant s’ajouter au génie oratoire. Livré aux cap
re. Il faut que le travail de la réflexion vienne s’y joindre : or la
rhétorique
est précisément ce travail ; elle comprend toutes
a d’un pas plus ferme et n’en sera pas moins libre. 4. Origine de la
rhétorique
. — Comme tous les autres arts, la rhétorique a so
libre. 4. Origine de la rhétorique. — Comme tous les autres arts, la
rhétorique
a son origine dans le besoin de se rendre compte
lications de la réflexion aux œuvres spontanées de l’intelligence. La
rhétorique
est une science d’observation fondée sur l’étude
l’expression de leurs pensées. Le fruit de cette recherche, c’est la
rhétorique
. 5. Utilité de la rhétorique. — La rhétorique es
. Le fruit de cette recherche, c’est la rhétorique. 5. Utilité de la
rhétorique
. — La rhétorique est fille de l’éloquence qu’elle
te recherche, c’est la rhétorique. 5. Utilité de la rhétorique. — La
rhétorique
est fille de l’éloquence qu’elle enseigne, et ell
de ses moyens, avec l’intelligence précise de ce qu’il veut faire. La
rhétorique
permet de reconnaître et d’apprécier les mérites
ont précédés, elles n’en dispensent nullement. L’étude sérieuse de la
rhétorique
donne aux bons esprits une vigueur nouvelle, mais
les règles d’une façon presque spontanée. Dans l’orateur instruit, la
rhétorique
est à la fois présente et invisible, comme la lum
ire tous les objets et qu’on ne voit pas. En résumé, les règles de la
rhétorique
ont une triple utilité : 1° Elles enseignent par
Cicéron ont continué toute leur vie les exercices préparatoires de la
rhétorique
; Fénelon, un des esprits les plus indépendants d
voir proposer à l’esprit humain. Quant à l’objection qui accuse la
rhétorique
d’être immorale parce qu’elle fournit des armes à
iers ; et elle est partout utile aux hommes. » On doit appliquer à la
rhétorique
le spirituel apologue d’Esope servant à son maîtr
ne liqueur salutaire ou funeste, suivant le vase qui la contient ; la
rhétorique
est utile aux esprits bien faits ; elle est nuisi
i bien qu’à l’orateur et à l’écrivain. 7. Extension des règles de la
rhétorique
. — C’est une erreur commune que de borner l’empir
a rhétorique. — C’est une erreur commune que de borner l’empire de la
rhétorique
à l’art oratoire proprement dit. Les règles de bi
ennent au discours embrassent toutes les règles de l’art d’écrire. La
rhétorique
est donc aussi l’art d’écrire, puisque le discour
, plus de calme dans la passion, plus de correction dans le style. La
rhétorique
doit cette autorité générale et souveraine à ce q
ent à toutes les autres œuvres de l’esprit ; et dans les règles de la
rhétorique
, le savant, le poëte ; l’homme du monde peuvent e
particulières dont l’application peut leur être utile. En un mot, la
rhétorique
est le complément indispensable de toute éducatio
droit civil au droit naturel. Leçon III. Division générale de la
rhétorique
. 1. Division de la rhétorique. — 2. Origine de
Leçon III. Division générale de la rhétorique. 1. Division de la
rhétorique
. — 2. Origine de cette division. — 3. Utilité de
cution. — 7. De l’action. — 8. Règles générales. 1. Division de la
rhétorique
. — Les règles de la rhétorique se partagent en tr
Règles générales. 1. Division de la rhétorique. — Les règles de la
rhétorique
se partagent en trois groupes qui forment les tro
vail intellectuel, qui a pour elle et l’expérience et le bon sens. La
rhétorique
proclame cette règle générale : qu’il h faut conc
et le style qui lui conviennent te mieux. Première partie de la
rhétorique
. De l’invention. Leçon IV. Objet et division
début même du discours que se rapporte l’emploi des mœurs. Ainsi, la
rhétorique
mettra une parfaite harmonie entre l’étude des mo
vertus se peignent dans tout son discours. Ce n’est pas à dire que la
rhétorique
enseigne l’hypocrisie ; la probité véritable et l
re principale de l’orateur et de l’écrivain. Aristote réduit toute la
rhétorique
à la dialectique, et par suite tout le discours à
e et tous les logiciens qui ont traduit et commenté son Organon et sa
Rhétorique
ont indiqué encore d’après le maître certains poi
l’idée du monde, ce qui s’appelle l’homme d’honneur. Enfin toute la
rhétorique
de Fénelon est en germe dans sa définition connue
es intégrantes d’une composition complète, et cela suffit pour que la
rhétorique
ait à fixer les règles qu’on peut leur appliquer.
du discours peuvent être supprimées. Les six parties reconnues par la
rhétorique
sont l’exorde, la proposition, qui comprend la di
le style et le caractère de l’écrivain ; c’est une admirable leçon de
rhétorique
et de morale, deux choses qu’il est impossible de
goût et de mesure. C’est l’abus du style artificiel qui a mérité à la
rhétorique
les anathèmes de grands écrivains, tels que Pasca
rivains en apprendront plus sur ce sujet que tous les préceptes de la
rhétorique
. Il en est du sentiment littéraire comme de l’app
re très-dramatique. Cicéron en a donné un exemple intéressant dans la
Rhétorique
à Herennius. Il le place dans un tableau trop fid
e, qu’on ne saurait trop répéter, domine donc toutes les règles de la
rhétorique
. C’est une mauvaise excuse fournie à la paresse q
ait dit à ces amis du mystère : Mon ami chasse bien loin Cette noire
rhétorique
, Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les ex
Les règles de la versification française ne sont pas du ressort de la
rhétorique
; elles dépendent de ce qu’on appelle la prosodie
r ; cette étude n’a aucun intérêt pour l’écrivain. Cette partie de la
rhétorique
jouissait d’une grande importance auprès des anci
a voix ; ce fait est le meilleur plaidoyer en faveur des règles de la
rhétorique
relatives à l’action. 2. Utilité de l’action. —
tation des maîtres. Leçon XLV. Appendice. De l’enseignement de la
rhétorique
. 1. De l’application des règles de l’art d’écr
ique. 1. De l’application des règles de l’art d’écrire. — 2. De la
rhétorique
chez les grecs. — 3. De la rhétorique chez les ro
s de l’art d’écrire. — 2. De la rhétorique chez les grecs. — 3. De la
rhétorique
chez les romains. — 4. De la rhétorique moderne.
ue chez les grecs. — 3. De la rhétorique chez les romains. — 4. De la
rhétorique
moderne. — 5. Règles relatives a l’action. 1.
ns-nous dès la plus haute antiquité les exercices préparatoires de la
rhétorique
connus et pratiqués chez les Grecs. 2. De la rhé
toires de la rhétorique connus et pratiqués chez les Grecs. 2. De la
rhétorique
chez les Grecs. — Homère est en Grèce le père de
Grèce, dit Platon, où il y a le plus de liberté de parler. 3. De la
rhétorique
chez les Romains. — Au lieu de considérer l’éloqu
s 90 avant J. C., le Gaulois L. Plautius inaugura renseignement de la
rhétorique
en latin et lit traiter à ses élèves des sujets g
gens romains étaient tout à fait semblables à ceux de nos classes de
rhétorique
; par exemple ils avaient à poursuivre la défense
et l’organisation sociale ne peut retomber sur ces pauvres maîtres de
rhétorique
, qui conservaient les mots quand les choses étaie
i conservaient les mots quand les choses étaient bien loin. 4. De la
rhétorique
moderne. — Malgré les accusations banales portées
sations banales portées dès longtemps contre ce genre d’exercices, la
rhétorique
est restée dans l’enseignement traditionnel de no
les études sont complètes et bien dirigées trouvent dans la classe de
rhétorique
l’occasion de s’habituer à la pratique de tous le
raison, en revenant d’une façon plus naïve aux vieilles règles de la
rhétorique
, en se souvenant des traditions séculaires de l’e
moins régulières, la plupart des matières données dans nos classes de
rhétorique
ne sont pas plus sensées et plus claires : toute
sée, le travail qui reste à faire correspond à la division même de la
rhétorique
et se rapporte à l’invention, la disposition, l’’
s littéraires. Donner les règles du discours ce serait recommencer la
rhétorique
tout entière ; il suffit de rappeler que malgré l
al. — Ce genre de composition est sur la limite étroite qui sépare la
rhétorique
de la philosophie. Il est un grand nombre de véri
Résumé. Chapitre premier. La
rhétorique
est l’art de communiquer et de faire partager aux
humaine, et elles sont perfectibles par la méthode et l’exercice. La
rhétorique
qui comprend cette méthode et cet exercice est do
e tout entier, quel que soit le sujet traité et la forme employée. La
rhétorique
suppose donc : La nature ou les facultés innées,
s modèles. Chapitre II. Les facultés innées indispensables à la
rhétorique
et qui constituent l’intelligence, sont la mémoir
gination les manifeste, les embellit, les vivifie. Avant d’aborder la
rhétorique
, il faut donc avoir exercé préalablement ces troi
ement et historiquement, c’est-à-dire dans le présent et le passé. La
rhétorique
est le complément des humanités. Elle se divise e
es lecteurs. Chapitre XV. La troisième et dernière partie de la
rhétorique
est l’élocution, qui s’occupe de l’expression de
de cet ouvrage, j’ai dû songer d’abord à la définition générale de la
Rhétorique
, elle a amené quelques développements et une divi
J’ai puisé des notions comparatives dans des sciences semblables à la
Rhétorique
, comme la peinture, l’architecture, la philosophi
par les hommes vicieux. Je suis bien surpris qu’aucun des traités de
Rhétorique
que l’on met entre les mains de la jeunesse, ne d
être conséquent avec vos principes, avec votre définition même de la
Rhétorique
, et avec le langage de Quintilien ? La Rhétorique
finition même de la Rhétorique, et avec le langage de Quintilien ? La
Rhétorique
est la science de bien dire, c’est-à-dire de bien
i s’élevait contre celle des principes mauvais ; c’était le cri de la
Rhétorique
alarmée qui s’échappait de consciences bourrelées
alité des circonstances, etc. 3. Passions. Ou nomme passions en
Rhétorique
les sentiments qui peuvent naître d’un sujet et s
Chapitre II. division de la
rhétorique
. — de l’invention L’homme mental est doué de t
es manifester, les embellir, les vivifier5. De là trois parties de la
rhétorique
, éternellement les mêmes depuis Aristote jusqu’à
elle des langues anciennes, voilà donc les travaux préparatoires à la
rhétorique
; mais bien qu’ils soient les premiers et d’indis
es, qu’une année de logique et de philosophie élémentaire précédât la
rhétorique
. Je ne sais pourquoi ceux qui applaudissent au ve
crivain et remplissent ce que l’on nomme dans les colléges l’année de
rhétorique
. Quand l’élève a beaucoup lu et analysé, qu’il s’
yli pars quæ delet quam quæ scribit, » dit saint Jérôme. Car la vraie
rhétorique
est la même dans les déserts de la Thébaïde et au
sur l’éloquence I Je ne viens pas vous parler des règles de la
Rhétorique
: vous les trouverez dans vingt traités, et vos m
subi de changement, que tous les modernes qui ont fait des traités de
Rhétorique
ont copié les anciens, et que, pour vous en donne
utres arts, n’est qu’une imitation de la nature, et qu’en écrivant sa
Rhétorique
, il voulait seulement généraliser ses observation
vocat. — Aussi ai-je appelé à mon secours toutes les ressources de la
rhétorique
. Dans un exorde insinuant et modeste, j’ai regret
pour devenir un bon praticien. D’abord jetez-moi au feu vos livres de
rhétorique
: vous en avez tiré au collége tout ce que vous e
vons suivre. Donc, au lieu de nous égarer dans les broussailles de la
rhétorique
, nous allons, sur la foi de cet excellent guide,
encontre pas en la comédie. » Sur la terreur et la pitié, comparez :
Rhétorique
, II, 5 et 8 Morale Nicom., II, 4. — En ce qui to
Morale Nicom., fin du livre Ier. Et il n’y a rien au delà.] De même,
Rhétorique
, I, 2 : Καì παρά ταūτα οůδέν πως Physique III, 1
in du chapitre on retrouve pourtant quelques idées analogues dans la
Rhétorique
, III, 16. Dacier et Batteux opposent les mots πολ
r le premier introduit dans la tragédie des mots du langage familier (
Rhétorique
III, 2) ce langage ne pouvait donc être un carac
sez justifié par deux passages du chap. xxii et par deux autres de la
Rhétorique
, III, 2 et 7. Propre.] Cf. Longin, Du Sublime, ch
V, 9 Hésychius, et le Grand Étymologique. La métaphore.] Comparez la
Rhétorique
, III, 2, 3, 10. On voit que ce mot avait, au temp
a suite. Cf. Cicéron, De l’Orateur, III, 38. Par proportion.] Voy. la
Rhétorique
, III, 4 et 11, où se retrouve le même exemple. La
a pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » § II.
Rhétorique
. L’étude de l’éloquence et des moyens de persu
des grands orateurs, sont l’objet de la science spéciale qu’on nomme
rhétorique
. La rhétorique est donc le recueil des règles qui
teurs, sont l’objet de la science spéciale qu’on nomme rhétorique. La
rhétorique
est donc le recueil des règles qui enseignent à b
e, mais avec elles seules il n’aurait aucune action sur les âmes ; la
rhétorique
n’a jamais converti personne. Les apôtres, les Pè
doit éviter les recherches du langage et les ornements fleuris de la
rhétorique
, la prolixité qui fatigue le juge et affaiblit la
trices de pensionnats de demoiselles que j’ai extrait ce Précis de ma
Rhétorique
appliquée, en trois parties : préceptes, canevas
soit qu’elles végètent ignorées dans ce vaste parterre qu’on nomme la
Rhétorique
. La division de ces préceptes indique qu’ils doiv
ts inutiles à la clarté. Guyet. Lyon, Janvier 1852. (1re Leçon) —
Rhétorique
et éloquence1. 1. La Rhétorique est l’art de b
on, Janvier 1852. (1re Leçon) — Rhétorique et éloquence1. 1. La
Rhétorique
est l’art de bien dire. 2. Par le mot dire, on en
e qui est moral, instructif, et qui nous porte à la perfection. 4. La
Rhétorique
est appelée art, parce qu’elle renferme les préce
arler. C’est un don de la nature plutôt qu’une science acquise. 6. La
Rhétorique
est la fille de l’Éloquence. C’est des écrits des
s qu’on a extrait ce recueil de préceptes auquel on a donné le nom de
Rhétorique
. 7. À force de travail et d’étude on peut devenir
a perfection. Voilà pourquoi il y a si peu de grands orateurs ! 8. La
Rhétorique
, pour en donner une définition plus étendue que l
indignes des méditations de l’esprit humain. 10. Les préceptes de la
Rhétorique
se divisent en deux parties : l’une renferme les
sent chaque espèce de composition. Questionnaire. 1. Qu’est-ce que la
Rhétorique
? — 2. Qu’entend-on par le mot dire ? — 3. Qu’ent
ar le mot dire ? — 3. Qu’entend-on par le mot bien ? — 4. Pourquoi la
Rhétorique
est-elle appelée art ? — 5. Qu’est-ce que l’Éloqu
e appelée art ? — 5. Qu’est-ce que l’Éloquence ? — 6. D’où est née la
Rhétorique
? — 7. Peut-on devenir éloquent ? — 8. Donnez une
devenir éloquent ? — 8. Donnez une définition claire et étendue de la
Rhétorique
. — 9. Pourquoi dites-vous moraux et instructifs ?
oraux et instructifs ? — 10. Comment se divisent les préceptes de la
Rhétorique
? Première partie. Préceptes généraux de comp
3. L’on joint à ces trois parties, et comme complément d’un cours de
Rhétorique
, l’action ou le débit, qui regarde la contenance,
vec discernement. 7. Ensuite il faut recourir aux lieux communs de la
Rhétorique
. 8. On entend par lieux communs, nommés aussi lie
pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le style. 3. En
rhétorique
, l’élocution est la partie de la composition qui
un cérémonial particulier tout à fait indépendant des préceptes de la
Rhétorique
, et qu’il est bon d’étudier spécialement. Entre a
s divers genres de composition qu’on peut étudier pendant un cours de
rhétorique
. Petit traité de versification. La p
ne peut avoir la prétention de former des poètes. Mais l’étude de la
rhétorique
serait incomplète si l’on négligeait d’apprendre
e figure, parce que dans le cas où la grammaire vous condamnerait, la
rhétorique
vous absoudrait. Mais souvenez-vous qu’on doit D
ppements de cette Leçon se trouvent dans la préface du tome Ier de ma
Rhétorique
appliquée, et aux pages 1 à 17, 32, 33 et 34 2.
ion tout ce qui n’est point applicable à l’existence sociale. Mais la
rhétorique
est-elle au nombre de ces notions superflues dont
s dont l’utilité ne se fait jamais sentir ? Je ne le pense pas. Si la
rhétorique
n’avait pour but que de former des orateurs et de
musiciens, des juges, des notaires, des négociants et des avoués, la
rhétorique
peut encore être utile. Pour avoir occasion de pa
onvenable ; eh bien ! avec de légères modifications, les règles de la
rhétorique
s’appliquent à toute espèce de composition écrite
ier dignement les compositions des autres ; et quand les règles de la
rhétorique
ne produiraient d’autres résultats que celui de n
s discours, les harangues sont ce qu’il y a de plus difficile dans la
rhétorique
, l’élève les réservera pour la fin. Après cet exa
’opposera plus à ce que l’élève lise attentivement le petit résumé de
rhétorique
que nous lui présentons. Il y trouvera des termes
ésenteront à lui comme les signes d’idées déjà connues. Traité de
rhétorique
. Sommaire. Définition. — Éloquence naturelle.
it en toutes circonstances. — Origine de l’art. — Premiers traités de
Rhétorique
. — Définition du Discours. — Divers Genres, etc.
la division de l’objet dont on s’occupe. On définit ordinairement la
rhétorique
: « l’art de bien dire ; » il faut développer les
bien dire ; » il faut développer les parties de cette définition. La
rhétorique
est un art. Un art4 est une réunion de préceptes
ait encore faire, mais moins bien, avec l’aide seule de la nature. La
rhétorique
, comme art, en suppose deux autres : l’art de pen
se compose la parfaite éloquence. Maintenant il s’agit de voir où la
rhétorique
trouvera ses préceptes. Les préceptes de la rhéto
de voir où la rhétorique trouvera ses préceptes. Les préceptes de la
rhétorique
, comme les règles des autres arts, sont dans la n
à perfectionner les beaux-arts, ont donné les premiers des traités de
rhétorique
. Les Romains, qui ont imité les Grecs, ont trouvé
x sources, qui, chez les anciens, sont aussi abondantes que pures. La
rhétorique
a pour objet les règles du discours. Discours, en
tions. Par quoi tout Traité doit-il commencer ? — Qu’est-ce que la
Rhétorique
? — Qu’est-ce qu’un Art ? — Comme art, quels autr
e ? — Qu’est-ce qu’un Art ? — Comme art, quels autres arts suppose la
Rhétorique
? — Qu’est-ce que bien dire ? — Combien de sortes
t est-il utile ? — De quoi se compose la parfaite éloquence ? — Où la
Rhétorique
puisa-t-elle d’abord ses préceptes ? — Comment on
nt ont-ils été transmis ? — Quel peuple donna les premiers Traités de
rhétorique
? — Qu’ont écrit, à Rome, sur cet art, Cicéron et
voir à traiter l’orateur ? Division générale. Les préceptes de
rhétorique
ont pour objet la composition du discours ; il fa
rononcer d’une manière convenable, voilà en quoi consiste l’art de la
rhétorique
qui est renfermé dans la définition : parler de c
et præcisa undique oratio. Questions. Quelle partie de la
Rhétorique
constitue, à proprement parler, l’éloquence ? — Q
Le célèbre auteur du Traité des Études désirait qu’on se servît d’une
rhétorique
imprimée qui donnât des définitions bien exactes
de la littérature et par conséquent à la poétique aussi bien qu’à la
rhétorique
, a été depuis longtemps entendu. Il existe de nom
rages pour les trois temps assignés par Marmontel aux disciples de la
rhétorique
, ainsi que pour l’étude de l’art qu’on a appelé l
intenant pourquoi nous demandions que cette étude précède celle de la
rhétorique
. Quand les rhéteurs, en effet, dissertent du syll
e, au coup d’œil du général. C’est une observation commune à toute la
rhétorique
. Bien que les plus grands orateurs et les plus gr
voir, en un mot, en sens divers selon les vicissitudes du sujet. « La
rhétorique
, dit avec raison Quintilien, serait chose par tro
le signe pour la chose signifiée, par une métonymie qu’assurément la
rhétorique
ne condamnera pas, leur division est aussi ration
ucoup plus répandue. Aristote, et après lui la plupart des traités de
rhétorique
, divisent l’éloquence en trois genres, le délibér
là même qu’on met à part le bien rendre, on conçoit qu’on puisse, en
rhétorique
, abstraire l’expression d’un écrit, pour la consi
le sublime, simple et tempéré 67. D’abord, pourquoi ces catégories en
rhétorique
? Les reconnaît-on dans la critique des arts ? S’
nt interprétés les ont parfois mal compris. On affirme, dans quelques
rhétoriques
, que Denys d’Halicarnasse divise le style en troi
’agit ici que d’une critique d’individus et non des généralités de la
rhétorique
. Denys est si loin de prétendre donner par là des
n peut trouver au moins le germe de ses idées et des miennes dans les
rhétoriques
de MM. Amar et Leclere, professeurs à l’universit
e : Hist. des Animaux, IX, 1 Politique, 1, 2 et 6 Économique, 1, 3
Rhétorique
, II, 23. Du reste, la pensée d’Aristote sur ce su
ns nécessité, de lire ici ἁπλότητος, et il compare avec ce passage la
Rhétorique
, I, 9, et le vers 926 (917, éd. Boissonade) de l’
sens : Isocrate, A Philippe, § 35, et Sur l’Antidose, § 5 Philodème,
Rhétorique
, iv, col. 33, éd. Gros. Cf. Stahr, Aristotelia, i
ie n’est rien sans la pratique, nous le savons ; les poétiques et les
rhétoriques
ne suffiront jamais, seules, pour former un poète
esoin des modèles. La plupart des traités sur l’art d’écrire sont des
rhétoriques
où l’on enseigne fort au long la manière de compo
er l’enseignement de l’art d’écrire. Nous avons fait une part pour la
rhétorique
et le discours, mais brève et succincte. Nous avo
Précis de
rhétorique
.1 La rhétorique est l'art de bien dire : bien
Précis de rhétorique.1 La
rhétorique
est l'art de bien dire : bien dire, c'est exprime
dinairement pour objet d'instruire, de plaire et de toucher et que la
rhétorique
peut développer. Des trois genres d'éloquence.
use ou défend et s'appuie de l'autorité des lois1. Division de la
rhétorique
. La rhétorique se divise en trois parties : l'
'appuie de l'autorité des lois1. Division de la rhétorique. La
rhétorique
se divise en trois parties : l'invention, la disp
ne acception nouvelle. Des qualités particulières du style. La
rhétorique
ne distingue, ordinairement, que trois sortes de
s. Série de questions Pour les examens. Qu'est-ce que la
rhétorique
? Quel est le but que se propose la rhétorique ?
s. Qu'est-ce que la rhétorique ? Quel est le but que se propose la
rhétorique
? En quoi l'éloquence diffère-t-elle de la rhétor
e se propose la rhétorique ? En quoi l'éloquence diffère-t-elle de la
rhétorique
? Combien distingue-t-on de genres d'éloquence ?
libératif ? De quoi s'occupe le genre judiciaire ? Division de la
rhétorique
. En combien de parties se divise la rhétorique
Division de la rhétorique. En combien de parties se divise la
rhétorique
? L'invention. Qu'est-ce que l'invention ?
nie du style ? Doit-on courir après l'harmonie imitative ? Combien la
rhétorique
distingue-t-elle de sortes de styles ? Quelles co
es, et l'on entend par belles-lettres la grammaire, la poétique et la
rhétorique
. Mais à ces connaissances, le littérateur doit jo
e à la physique. Pour ce qui regarde le style de l'histoire, voyez la
rhétorique
. Le roman. Le roman est une fiction ingéni
sprit ne peut saisir l'ensemble, ne touche que faiblement. 1. La
Rhétorique
de Le Clerc, les nouvelles Études françaises par
eignement, qu’en donnant à cette nouvelle édition du Cours complet de
Rhétorique
, tous les soins dont je puis être capable. Cet ou
autorité plus imposante encore, celle de Fénelon : « Une excellente
rhétorique
, dit-il, serait bien au-dessus d’une grammaire et
me aride et rebutante des préceptes. Il s’agissait moins de faire une
rhétorique
nouvelle, je le répète, que de consacrer un ouvra
du XIXelivre des Problèmes. Cette imitation se fait par l’élocution.]
Rhétorique
, III, 1 : Τὰ γὰρ ὀνόματα μιμήματά ἰστιν, ὑπῆρξε δ
507 de l’éd. des Scholies par Brandis. — Aristote a remarqué dans la
Rhétorique
, III, 5, que les écrits d’Héraclite étaient « dif
s ὑπό τινος τῶν βουλομένων πρόϐλημα ποιεῖν. Glaucon.] Voyez Aristote,
Rhétorique
, III, 1, et Platon, Ion, p. 530. Icarius.] Strabo
éléments de l’art de parler ? Tout, ou presque tout, a été dit sur la
rhétorique
et l’art oratoire. Ces sujets abstraits ont occup
ou philologues français, ont écrit avec succès sur l’éloquence et la
rhétorique
; mais les travaux de ces estimables écrivains n’
t développé une théorie complète. Le professeur Crevier a composé une
rhétorique
en deux volumes, qui ne présente rien de nouveau.
pent de la partie purement didactique de l’art. Un bon ouvrage sur la
rhétorique
, à l’usage des gens de goût, manque donc à la Fra
Cependant, dit Fénelon dans sa Lettre sur l’Éloquence, une excellente
rhétorique
serait bien au-dessus de tous les travaux bornés
par quelques idées nouvelles, par quelques observations neuves sur la
rhétorique
et sur l’éloquence. J’ose espérer que ce Résumé,
icieux des temps anciens et des temps modernes, sur l’éloquence et la
rhétorique
, ils accueilleraient mon Résumé avec plus de conf
volume in-18 presque tout ce qui a été dit de plus remarquable sur la
rhétorique
et l’art oratoire, et j’ai tâché d’en former un d
. Dupin aime tant lorsqu’ils sont bien faits. Introduction. La
rhétorique
est l’art de bien dire ; elle a pour but d’établi
t, et sa perfection dénote toujours un haut degré de civilisation. La
rhétorique
a souvent été enseignée de manière à corrompre le
ture, imbus qu’ils étaient des préjugés de l’école, substituaient une
rhétorique
artificielle à celle que la nature et l’observati
celle que la nature et l’observation doivent enseigner. L’étude de la
rhétorique
doit occuper une place distinguée parmi les conna
pres à former le corps et la substance d’un ouvrage recommandable, la
rhétorique
sert à ajouter le poli. Quiconque ne possède pas
ajouter le poli. Quiconque ne possède pas à fond les principes de la
rhétorique
, n’arrivera que difficilement à développer d’une
ison intime de cette étude avec les progrès de nos facultés. La vraie
rhétorique
et la saine logique se tiennent de fort près. En
pas en accumulant les tropes, les figures et autres ressources de la
rhétorique
qu’on peut l’atteindre. C’est le jet naturel d’un
scurité dans la manière dont nous concevons l’objet. La logique et la
rhétorique
ont, en ce cas comme dans beaucoup d’autres, une
a toujours fixé l’attention de tous les auteurs qui ont traité de la
rhétorique
et de la composition. Un des ouvrages les plus in
Dumarsais intitulé Traité des Tropes, pour servir d’introduction à la
rhétorique
et à la logique. Mais quoique le mot figure signi
écution. C’est sans contredit la plus hardie de toutes les figures de
rhétorique
; elle n’appartient plus qu’à la passion, et ne d
sion adoptée par la plupart des auteurs modernes qui ont écrit sur la
rhétorique
, le simplex, tenue ou subtile ; le grave ou vehem
rdies et brillantes. L’étude et l’attention soutenue aux règles de la
rhétorique
peuvent douer de ce genre de style l’auteur auque
de tous, Gorgias de Léontium. Ces sophistes joignirent à l’art de la
rhétorique
une logique subtile et dégénérèrent en une espèce
dont nous avons rappelé les noms, florissait Isocrate. Il professa la
rhétorique
, et en enseignant l’éloquence il acquit plus de f
orain et qui vécut peu de temps après lui, à composer ses Éléments de
Rhétorique
formés d’après un plan très différent de celui d’
c beaucoup d’élégance dans ce dialogue et dans ses autres ouvrages de
rhétorique
. Mais comme il n’existe aucune de leurs productio
iatiques. D’un autre côté, Cicéron, dans plusieurs de ses ouvrages de
rhétorique
, et surtout dans son Orator ad Brutum, s’efforce
iguées, donne aussi la palme à Démosthène. Dans ses réflexions sur la
rhétorique
et la poésie, petit traité qui accompagne habitue
ou d’absoudre. Cette division existe dans tous les anciens traités de
rhétorique
; elle est suivie et copiée par les auteurs moder
rtance pour le prédicateur ; mais c’est plutôt à la théologie qu’à la
rhétorique
à indiquer les règles à cet égard. En général, ce
emment aux trois genres d’éloquence. Ce n’est pas une invention de la
rhétorique
; il est fondé sur la nature, et suggéré par le b
la puissance de l’art de donner quelque secours réel à cet égard. La
rhétorique
est impuissante pour dicter à l’orateur des argum
sons avec le plus d’avantage. C’est à ce dernier but seulement que la
rhétorique
peut aspirer. Les anciens rhéteurs tentèrent, il
up plus loin ; ils s’efforcèrent de former un système plus complet de
rhétorique
: ils prétendirent suppléer à l’invention, et ens
ources d’argumentation les égareraient, et en cherchant à faire de la
rhétorique
un art trop parfait, ils en rendraient l’étude in
’il serait superflu d’insister sur cette doctrine de lieux communs de
rhétorique
ou topiques. Ceux qui croiraient pouvoir en tirer
d de la partie argumentative ; pour former un système plus parfait de
rhétorique
, ils recherchent métaphysiquement la nature de ch
pour les mettre en jeu. Aristote, en particulier, dans son traité de
Rhétorique
, discute avec beaucoup de profondeur et de subtil
on ; chaque auditeur s’aperçoit immédiatement que c’est une figure de
rhétorique
qui peut lui plaire, mais qui, loin de l’enflamme
c autant que possible le domaine de ses connaissances. La logique, la
rhétorique
, la physique, la métaphysique, le droit public et
’il a acquises. Mais cette masse, ces matériaux, ce n’est pas dans la
rhétorique
qu’il doit les puiser. Celui qui plaide au barrea
ouvrages est indispensable pour arriver au seul but raisonnable de la
rhétorique
, c’est-à-dire éveiller le goût, l’aider et l’enri
erses, a recherché, avec beaucoup de pénétration, les principes de la
rhétorique
. Le premier, il arracha des mains des sophistes c
introduisit le raisonnement et le bon sens. C’est dans son traité de
rhétorique
que l’on peut trouver quelques-unes des idées les
rès correct. Il est inutile de recommander la lecture des ouvrages de
rhétorique
de Cicéron, tout ce qu’a écrit sur l’éloquence un
rutum est aussi un traité important ; et, en général, les ouvrages de
rhétorique
de Cicéron respirent ces hautes et sublimes idées
a classé dans un ordre excellent toutes les idées des Anciens sur la
rhétorique
; il est lui-même un écrivain éloquent. Quoique q
résenté une analyse rapide et complète des principaux préceptes de la
rhétorique
et de l’éloquence, je m’estimerai heureux si, en
é de réunir dans ce Cours classique de littérature. Réservant pour la
Rhétorique
les préceptes de l’art de bien dire, et pour la P
le Style est destiné à la troisième ; la Poétique, à la seconde ; la
Rhétorique
, à la classe de ce nom. Nous croyons même que l’o
ent séparée des deux autres volumes, on aura dans le Style et dans la
Rhétorique
tous les principes de l’art d’écrire et toutes le
eux communs. D’après le point de vue sons lequel ils considéraient la
rhétorique
, les lieux chez eux ne s’appliquaient guère qu’à
èrent à une définition de mot, et par un subterfuge, si l’on veut, de
rhétorique
, ils appuyèrent surtout, pour développer et confi
ologie est souvent insuffisant. Vous en avez la preuve à propos de la
rhétorique
même, au commencement de ce traité. « Le nom d’am
tie inattaquable de sa doctrine, et qui a survécu à tout le reste. La
rhétorique
, comme la logique, peut comparer le sujet ou l’id
Clavicule ou la Science de Raymond Lulle, avec toutes les figures de
rhétorique
, par le sieur Jacob. Paris, 1655. C’est un petit
ieuse. Nous avons d’Aristote une logique extrêmement remarquable, une
rhétorique
où sont développés tous les principes de l’art or
ntroduire dans l’éloquence et dans la poésie. Après avoir enseigné la
rhétorique
pendant vingt ans, il publia son Institution de l
e, de Gibert. Nous avons deux écrivains passionnés admirateurs de la
rhétorique
, MM. Rollin et Gibert, célèbres professeurs ; mai
ur doctrine n’est pas la même. Ce terme de doctrine, par rapport à la
rhétorique
, est de M. Gibert ; il faut apparemment que les r
voir ; l’autre a plus de goût. Eu égard à l’ordre et à la méthode, la
rhétorique
de M. Gibert tient beaucoup de celle d’Aristote,
Chapitre XIX. A amplifier ou à diminuer.] Voy. la
Rhétorique
, II, 26. La représentation.] Διδασχαλίας. Voy. pa
de Boettiger, p. 284 : Quid sit docere fabulam. Les figures.] Voy. la
Rhétorique
, II, 24 III, 8 et 10, et remarquez que l’auteur
iales. C’est ainsi que le prêtre doit apprendre ailleurs que dans une
Rhétorique
les préceptes de l’éloquence sacrée ; l'avocat, l
nformons en agissant ainsi aux usages reçus dans toutes les écoles de
Rhétorique
depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jou
ps les plus reculés jusqu’à nos jours. Ainsi, dit M. Leclerc dans sa
rhétorique
, quand Socrate préparait ses auditeurs au grand t
ne peut avoir la prétention de former des poètes. Mais l’étude de la
rhétorique
serait incomplète si l’on négligeait d’apprendre
e figure, parce que dans le cas où la grammaire vous condamnerait, la
rhétorique
vous absoudrait. Mais souvenez-vous qu’on doit D
DU TOME PREMIER. 20. Les rhéteurs donnent spécialement le nom de
rhétorique
à la partie des règles de cette science qui embra
de bien dire utile bien écrire, et l’élude de ce que vous appelez la
rhétorique
? Vous prendriez alors la partie pour le tout, et
e synecdoque ne serait du goût de personne. Aussi dans vos traités de
rhétorique
, afin d’embrasser tout l’art, êtes-vous obligés d
is choses qui devraient rester unies : le style, la composition et la
Rhétorique
. De là, défaut d’unité dans vos plans, confusion
e que la littérature. Vos ouvrages restent donc de simples traités de
Rhétorique
, et c’est votre faute s’ils sont décousus et tomb
n mot est réservé à des éludes spéciales plutôt qu’à des exercices de
Rhétorique
. La jeunesse a assez à faire de s’initier à la co
ge de ces Principes Généraux des Belles-Lettres, pour les Écoliers de
Rhétorique
. Elle les prescrivit de même aux Élèves de Saint-
chargea d’extraire, de ses Principes Généraux des Belles-Lettres, une
Rhétorique
et une Poétique, qui sont actuellement entre les
is dans la congrégation de la doctrine chrétienne, puis professeur de
rhétorique
à Narbonne, où il brilla par d’ingénieuses bagate
n retrouve dans tous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la
rhétorique
. Un naufrage sur le Rhône Lettre narrativ
Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué par son frère ? Que de
rhétorique
! 2. Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’
Chapitre XVII. Se mettre à la place du spectateur.] Comparez la
Rhétorique
, III, 10, 11. — Dans le même ouvrage, II, 8, on r
acteur en composant. » La sympathie, etc.] Même observation dans la
Rhétorique
, III, 7 cf. Physiognomonica, chap. iv Horace, A
Éléments de
rhétorique
française PAR A. FILON Maître de conférences à
Cet ouvrage n’est pas composé sur le plan ordinaire des traités de
Rhétorique
, dont l’objet spécial est de préparer des sujets
ire qu’il résumât pour les élevés de nos collèges les préceptes de la
Rhétorique
proprement dite, et en mémo temps qu’il offrît un
de parler et d’écrire que dans les relations privées. Ces Eléments de
Rhétorique
sont précédés une Introduction sur l’origine et l
s doivent approfondir les caractères principaux avant de commencer la
Rhétorique
. Dans les trois premières parties de cette introd
avec une rare sagacité. Après l’introduction, vient la théorie de la
Rhétorique
, que je me suis efforcé de réduire à ses plus sim
et les sciences. Enfin, la dernière partie de l’ouvrage traite de la
Rhétorique
pratique, c’est-à-dire, de l’art de bien dire app
r l’âme et à éclairer la raison. Première partie. Principes de la
rhétorique
. Chapitre premier. Définition et division de
de la rhétorique. Chapitre premier. Définition et division de la
rhétorique
. Quand nous n’employons la parole que pour éch
plus, et il nous faut un autre guide que la grammaire. Là commence la
Rhétorique
, ou l’art de bien dire. Tout ce que les hommes on
n art a commencé par être un instinct. Ainsi l’éloquence a précédé la
rhétorique
. Aussitôt que le langage a été assez formé pour e
signés sous le nom de rhéteurs, et l’art qu’ils ont créé s’est appelé
Rhétorique
. On considère ordinairement l’art oratoire comme
discours d’actions de grâce, les harangues académiques, etc. Mais la
Rhétorique
, ainsi divisée, n’embrasse que les relations publ
qui soit plus digne de l’homme qu’un entretien élégant et poli ? » La
Rhétorique
n’est donc pas seulement l’art de parler en publi
qui les expriment et qui les embellissent. De là, une division de la
rhétorique
en trois parties : l’invention, la disposition et
pour but d’éclairer et de convaincre. Aristote, dans son livre de la
Rhétorique
, fait de la dialectique le fondement de l’art de
se croyait fait pour le gouvernement. Pour avoir eu jadis un prix de
rhétorique
, Il s’estimait au monde un personnage unique ; Si
substituer une autre que l’on juge plus convenable, on fait ce que la
rhétorique
appelle une Fontenelle dit, en parlant du czar Pi
à la pensée une force ou une grâce particulière. Ces figures, que la
rhétorique
enseigne à placer à propos et à préparer avec art
illi plusieurs exemples de stylo sublime, sans nous dissimuler que la
rhétorique
n’inspirera jamais un trait sublime, ici l’art es
u’ils entendront. D’ailleurs, ici comme dans les autres parties de la
rhétorique
, on peut l’aire plus d’une application générale.
varié, et surtout d’être vrai. Deuxième partie. Des exercices de
rhétorique
. Chapitre premier. Comment l’esprit des jeun
’occasion. Pour écrire et pour parler, la science des préceptes de la
rhétorique
ne suffit point : il faut avoir un fonds sur lequ
n dire, au moment où nous allons indiquer les différents exercices de
rhétorique
propres à former les élèves, nous croyons devoir
s Quand l’esprit des élèves s’est bien pénétré des préceptes de la
rhétorique
, et en même temps s’est enrichi d’un assez grand
scours : c’est là surtout qu’on déploiera toutes les ressources de la
rhétorique
, et qu’on mettra en pratique les préceptes de l’a
discours est le plus difficile et le plus important des exercices de
rhétorique
. La narration développe surtout l’imagination ; l
ême temps des modèles. Troisième partie. Utilité pratique de la
rhétorique
. Chapitre premier. Quels sont les différents
emier. Quels sont les différents usages auxquels on peut appliquer la
rhétorique
. On n’est que trop disposé à regarder ce qu’on
fournir aux élèves l’occasion d’appliquer eux-mêmes les règles de la
Rhétorique
. Des maîtres habiles auront heureusement commenté
ans cette troisième partie. Je ne parle point ici des avantages de la
Rhétorique
pour les hommes qui se destinent à la noble profe
nstruction élémentaire, et qui peuvent par conséquent se passer de la
Rhétorique
. C’est à la classe intermédiaire que je m’adresse
ous, comme membres de la cité, participent aux affaires publiques. La
Rhétorique
peut donc leur rendre quelques services, soit dan
iserons en trois espèces les principales applications possibles de la
Rhétorique
: 1° le discours public ; 2° le style épistolaire
s communs et les constructions embarrassées : sur tous ces points, la
Rhétorique
donne plusieurs conseils qui ne sont point à déda
harmonieuses, et toutes les figures brillantes ou passionnées que la
rhétorique
met à sa disposition. L’homme qui ne parle en pub
moins nombreuse, il faut des idées, et des mots pour les exprimer, la
Rhétorique
ne peut rester entièrement étrangère à cet objet,
es de Fénelon, qui dominent, en les résumant, toutes les règles de la
Rhétorique
: L’homme digne d’être écouté, c’est celui qui ne
te ayant été récemment mise au programme des études pour la classe de
rhétorique
, il a paru opportun de réimprimer l’édition, avec
rance, que notre confrère a étudié avec le même soin les textes de la
Rhétorique
, de la Politique et des Météorologiques d’Aristot
Chapitre III. La
rhétorique
est l’art de bien dire, ou d’exprimer convenablem
dire, ou d’exprimer convenablement ses pensées. L’enseignement de la
rhétorique
a ordinairement pour but l’éloquence ; mais nous
Achæus. Oreste.] Sujet traité par Euripide, par Théodecte (Aristote,
Rhétorique
, II, 24), par Carcinus, et par un tragique de dat
eratione constant facile præcipuus. » La faiblesse des spectateurs.]
Rhétorique
, III, 1 : διὰ τὴν τῶν ἀϰροατῶν μοχθηρίαν. Cf. plu
. » (Ritter.) On trouvera pourtant des exemples de la même locution :
Rhétorique
, I, 2 fin, 4, 10 Politique, III, 9 IV, 12, 16
tain, c’est qu’il a formellement cité ailleurs la pièce de Sophocle :
Rhétorique
, I, 13 et 15 III, 16 et 17. Le Cresphonte.] Même
ombien ces premières lignes rattachent naturellement la Poétique à la
Rhétorique
elles ont d’ailleurs beaucoup d’analogie avec le
Οἱ χαίροντɛς τοῐς δɩα τῆς ὄψɛως , οἴον χρώμασɩ χαì σχήματɩ ϰαì γραφῆ;
Rhétorique
, II, 8 : σχήμασɩ ϰαì φωναῖς ϰαì ὲσθῆτɩ. — En lisa
ession de la pensée ; et pour l’amplifier comme pour la condenser, la
rhétorique
emploie des formes spéciales dont il est utile de
paraphrase d’un article de loi, etc., ce n’est plus là une figure de
rhétorique
, c’est un commentaire plus ou moins éloquent ou l
C’est en ce sens que Napoléon disait à Sainte-Hélène : « La figure de
rhétorique
la plus éloquente est la répétition. » Répétiti
i semblent inutiles. Mais dès que l’on distingue ces deux espèces, la
rhétorique
doit employer, pour les exprimer, deux termes dif
hapitre V. De la disposition. La disposition est cette partie de la
rhétorique
qui apprend à mettre dans un ordre convenable les
plicité et sans confusion. § II. De la disposition oratoire. La
rhétorique
explique ordinairement fort au long le plan que d
dans la composition d’un discours. Comme notre but est d’appliquer la
rhétorique
à tous les genres d’écrire, nous ne ferons qu’ind
ravail sera d’une grande utilité pour l’intelligence des principes de
rhétorique
énoncés ci-dessus. Nous citerons ici, comme contr
nt qu’on en fasse l’étude la plus sérieuse. Nous avons d’Aristote une
rhétorique
, où sont développés tous les principes de l’art o
uger du poème épique et des pièces de théâtre. Cassandre a traduit la
rhétorique
, et Dacier la poétique. Elles sont l’une et l’aut
ntroduire dans l’éloquence et dans la poésie. Après avoir enseigné la
rhétorique
durant vingt ans, il publia ses Institutions orat
es dialogues intitulés Phèdre et le Grand Hippias ; Aristote, dans sa
Rhétorique
et dans sa Lettre à Alexandre ; saint Augustin, L
naître les règles spéciales. Enfin, on s’occupera des principes de la
rhétorique
ou de l’art de bien dire. De là, la division du C
t que nous désignerons par les trois mots suivants : Style, Poétique,
Rhétorique
.
u’elle renferme. L’art poétique est la théorie de la poésie, comme la
rhétorique
est la théorie de l’éloquence : il sert à diriger
e qu’ils devaient suivre. Ainsi, de même que l’éloquence a précédé la
rhétorique
qui en fait connaître les règles, de même la poés
vinciales. Il fut pour la langue française un excellent professeur de
rhétorique
. La vraie et la fausse éloquence Il y a u
si c’était là l’éloquence, l’opinion de ce philosophe, qui mettait la
rhétorique
au nombre des connaissances voluptueuses1, aurait
ngues de cet orateur renversaient les entreprises des rois, et que sa
rhétorique
était l’arsenal et le magasin d’Athènes. Il disai
is dans la congrégation de la Doctrine chrétienne, puis professeur de
rhétorique
à Narbonne, où il brilla par d’ingénieuses bagate
n retrouve dans tous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la
rhétorique
. Son chef-d’œuvre est l’oraison funèbre de Turenn
Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué par son frère ? Que de
rhétorique
! 1. Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’
x, en effet, chacune même de leurs subdivisions a en quelque sorte sa
rhétorique
ou sa poétique particulière. Que de traités du po
Molière, Shakespeare et Calderon, comme Beaumarchais et M. Scribe. La
rhétorique
renfermerait donc toute l’histoire littéraire. J’
et par son but, se rattache intimement à la narration. La plupart des
rhétoriques
n’insistent pas assez sur la description ; c’est
Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. § 3.
Rhétorique
; ses parties. — Invention. L’art de faire et
nciens, naissance à une science très développée qu’ils avaient nommée
rhétorique
, et qu’ils définissaient l’art de bien dire ou de
encore. Considérée seulement quant à la composition des discours, la
rhétorique
contient trois parties : l’invention, la disposit
e, avec plus de détails même qu’on n’en peut donner dans les cours de
rhétorique
ordinaires, et nous passons à l’invention. L’inve
position contestée avec la vérité de la proposition incontestable. La
rhétorique
indique, comme les sources où l’orateur peut puis
ur de cette éloquence ; Isocrate, un peu plus tard, tint une école de
rhétorique
qui fut très suivie, et compta parmi ses élèves E
ces sortes de discours est illimité. Aristote les a réduits, dans sa
Rhétorique
, à cinq chefs généraux : les finances, la paix et
de Collin d’Harleville et de Xavier de Maistre. Ne demandez pas à la
rhétorique
une théorie, une méthode de finesse et de délicat
tre de ces caractères dans le peu d’exemples que nous avons cités. La
rhétorique
apprend surtout à distinguer l’esprit vrai du fau
nstinctif, la naïveté dépend tout entière du génie de l’écrivain ; la
rhétorique
y est aussi impuissante qu’à l’égard du sublime.
rait à souhaiter, dit Rollin, qu’on se servît dans l’Université d’une
Rhétorique
imprimée, qui fût courte, nette, précise ; qui do
en, de Longin, etc. » Fénelon avait dit avant lui : « Une excellente
Rhétorique
serait bien au-dessus d’une Grammaire et de tous
ux ; et quand leur texte nous a manqué, ou qu’il nous a semblé que la
Rhétorique
des anciens se renfermait trop dans le genre judi
rtes observations sur les matières de composition dans les classes de
Rhétorique
, accompagnées de quelques essais qui pourront don
donner une idée de ces exercices littéraires. Prolégomènes. La
Rhétorique
est l’art de bien dire : ‘bien dire, c’est parler
tu1. Ne confondez pas l’Éloquence, ou le talent de persuader, avec la
Rhétorique
, ou l’art qui développe ce talent. L’éloquence es
t qui développe ce talent. L’éloquence est née avant les règles de la
rhétorique
, comme les langues se sont formées avant la gramm
orateurs : de ces observations on a formé un corps de préceptes nommé
Rhétorique
. Non eloquentia ex artificio, dit Cicéron, sed a
même aujourd’hui, réunir en un corps de doctrine les préceptes de la
Rhétorique
sans commencer par établir, comme Aristote, la di
âmer, conseiller ou dissuader, accuser ou défendre. Division de la
rhétorique
. Quelque sujet que traite l’orateur, il a néce
ordre ; la troisième, de les exprimer. De là les trois parties de la
Rhétorique
: Invention, Disposition, Élocution ; Quid dicat
e la nature des choses. Nous suivrons cet ordre dans nos préceptes de
Rhétorique
. Première partie. De l’invention. Un poète
que l’étude de la Logique est nécessaire à l’orateur. Persuadé que la
Rhétorique
n’est qu’un art frivole sans la science du raison
s l’éloquence. Aristote y consacre presque tout le second livre de sa
Rhétorique
, le plus précieux des trois, et celui où l’on adm
un sens plus restreint, l’élocution se prend pour cette partie de la
Rhétorique
qui traite du style. Elle est à l’éloquence ce qu
uit Veuve de lune et d’étoiles. Mon ami, chasse bien loin Cette noire
rhétorique
; Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les e
rvées, c’est qu’il ne les a pas crues inutiles à l’enseignement de la
rhétorique
et à l’analyse des beautés oratoires. Rien, dit-i
rois Dialogues : on la trouve même déjà dans le quatrième livre de la
Rhétorique
à Herennius, où l’on voit au rang des figures de
ble à sa situation. Cicéron, dans cet ouvrage de sa jeunesse intitulé
Rhétorique
à Herennius 182, pour s’exercer dans l’art de ren
nnage tout entier. Le caractère du faux riche ou du glorieux, dans la
Rhétorique
à Herennius, IV, 50, mérite d’être comparé à ceux
t beaucoup plus que les préceptes et les livres. Conclusion. La
Rhétorique
, de l’aveu de Quintilien lui-même, ne donne point
-B. R. Supplément. Des matières de composition dans les classes de
rhétorique
. Nous venons de recueillir les observations et
s n’avaient plus de Gorgias, de Prodicus, d’Hippias, leurs maîtres de
rhétorique
affectaient encore de donner sur tous les genres
iques. Mais au siècle de Périclès, l’union de la philosophie et de la
rhétorique
avait produit de grands orateurs ; elle ne produi
r ; car cette méthode fut suivie dès qu’il y eut à Rome des écoles de
rhétorique
, et l’on déclamait déjà du temps de Cicéron (Brut
compense du courage et de la victoire. Juvénal, dans ses exercices de
rhétorique
, avait aussi conseillé à Sylla d’abdiquer la dict
uintilien même, l. VIII, proœm. 4. Marmontel. 5. Recherches sur la
Rhétorique
à Herennius. 6. Fénelon. 7. Sur les trois sorte
si conjecturale, légale et juridiciaire, on peut consulter surtout la
Rhétorique
à Herennius, I, 11, et II, 2-18 ; l’Invention, I,
; II, 4, etc. ; les Partitions oratoires, c. 18-39. 8. Batteux. 9.
Rhétorique
, I, 3. 10. La Harpe. 11. Voltaire. 12. Rollin.
est le syllogisme de l’orateur. Ἔστι δ’ ἀπόδειξις ῥητορικὴ ἐνθύμημα.
Rhétorique
, I, 1. 17. Batteux. 18. Essais, II, 12, d’aprè
les développements qu’Aristote avait écrits sur le ridicule. Voyez la
Rhétorique
I, 11, fin III, 18. Ni douloureuse, ni destructi
sions tout aristotéliques, qu’on retrouve avec de légères variantes :
Rhétorique
, III, 5, 8, 11 Morale Nicom., VI, 5 Morale Eudé
Préface. L a nécessité d’une
Rhétorique
élémentaire est généralement sentie de tous ceux
offrirait aux élèves de précieux avantages. Depuis que je professe la
rhétorique
, et déjà il y a plusieurs années, je cherche un p
quelqu’un se charger de le rédiger. Ce n’est pas que nous n’ayons des
Rhétoriques
assez bien faites ; mais les unes, trop volumineu
ent autour de nous un nuage épais plutôt qu’un cercle de lumière. Les
Rhétoriques
, même les plus estimées, ont le défaut de porter
t au fond, doivent subir des modifications dans leur application. Une
Rhétorique
française doit sans doute diriger sa marche d’apr
es diverses imperfections, j’ai vu qu’un bon livre élémentaire sur la
rhétorique
était encore à faire. J’ai conçu l’idée du mieux
e idée du plan que j’ai adopté. Dans l’exposition des principes de la
rhétorique
, j’ai suivi l’ordre consacré par Aristote, Cicéro
. Je n’ai pas cru devoir donner, comme quelques autres, au plan d’une
rhétorique
, une tournure neuve et extraordinaire, aimant mie
rait à souhaiter, dit Rollin, qu’on se servît dans l’Université d’une
rhétorique
imprimée, qui fût courte, nette, précise ; qui do
c. i.) Fénélon avait dit avant lui : « Celui qui entreprendrait une
rhétorique
devrait y rassembler tous les plus beaux précepte
. Crevier est accusé, sans doute avec raison, d’avoir traité, dans sa
Rhétorique
, du genre judiciaire sans connaître ce qui lui es
es exemples des anciens, d’Aristote surtout qui le premier a puisé la
rhétorique
dans la connaissance du cœur de l’homme. J’ai tâc
doivent attacher au mot genre d’éloquence consacré dans les livres de
rhétorique
. Rigoureusement parlant, l’éloquence n’a pas de g
e, pour dissiper le préjugé généralement reçu que parler des lieux en
rhétorique
est une chose à peu près indifférente. Est-il rai
llement entre ces deux arts, m’a déterminé à joindre aux préceptes de
rhétorique
les règles de la logique. J’ai fait connaître les
t en écrivant ; et j’y ai joint des exemples qui font voir comment la
rhétorique
les développe, les exprime et y répand ses couleu
superficiellement, c’est manquer à ce qu’il y a de plus essentiel en
rhétorique
. Pour éviter une omission si grave, j’ai parlé au
aux bienséances lorsqu’il sera obligé de parler en public. Toutes les
rhétoriques
parlent de la réfutation ; elles disent que l’ora
rie de la phrase et de la période n’a pas été exposée dans les autres
rhétoriques
d’une manière assez complète ; cependant elle est
artie si importante de l’éloquence, ne doit pas être oubliée dans une
rhétorique
. J’aurais cru laisser mon ouvrage imparfait si je
lant et le plus harmonieux ? Voilà ce que j’ai fait pour rendre cette
rhétorique
moins imparfaite que celles qui existent et pour
uent aux nobles exercices de l’éloquence doivent, après leur cours de
rhétorique
, en reprendre et en approfondir l’étude dans les
rs une source de bonheur, et souvent un asile contre l’adversité.
Rhétorique
française. Notions préliminaires. Idee d
dum accommodatè. (Cic., de Orat., l. I, n°. 138) 1. Définition de la
rhétorique
. La rhétorique est la théorie de cet art. Elle t
(Cic., de Orat., l. I, n°. 138) 1. Définition de la rhétorique. La
rhétorique
est la théorie de cet art. Elle trace la méthode,
er. On peut la définir : une collection de règles sur l’éloquence. La
rhétorique
, selon Aristote, considère en chaque sujet ce qui
is genres nous joindrons l’éloquence du panégyrique. Division de la
rhétorique
. Les anciens reconnaissaient dans l’œuvre oratoi
elopper les preuves dans le discours. Liaison qu’il y a entre la
rhétorique
et la logique. Ce n’est pas assez d’avoir trouvé
réceptes de la logique viennent naturellement se joindre à ceux de la
rhétorique
. Il y a une liaison intime entre ces deux arts, o
philosophie solide et raisonnée leur en apprendra davantage après la
rhétorique
. Notre intention, en ce moment, n’est que de donn
e choquante dont ils la proposent. C’est le plus grand précepte de la
rhétorique
. » (Art. de penser, 3e. part., ch. 19.) Quintili
t dites soient le sujet des préceptes de la philosophie, et non de la
rhétorique
, on voit cependant qu’on a besoin de les étudier,
Définition de la disposition. La disposition est la partie de la
rhétorique
qui apprend à mettre dans un ordre convenable les
blime ; on en cite quelques exemples qui sont répétés dans toutes les
rhétoriques
; comme le moi de Médée ; le qu’il mourût, du vie
au but qu’il se propose. Cependant, pour donner à cette partie de la
rhétorique
tout le développement qu’elle exige, à ces deux q
lées académiques. Il n’est pas besoin d’art pour faire des figures de
rhétorique
. Les discours les plus ordinaires en sont pleins,
, à une résolution, ou de les en détourner. D’ailleurs, en matière de
rhétorique
, il est inutile de s’attacher à la précision rigo
qui n’est pas nécessaire hors des sciences exactes. Définition de la
rhétorique
. Définition du discours oratoire. Trois moyens de
ion des matières oratoires qui nous convient le mieux. Division de la
rhétorique
. Invention, disposition, élocution. Mémoire. Acti
e. Manière d’étudier une cause judiciaire. Liaison qu’il y a entre la
rhétorique
et la logique. Justesse de raisonnement nécessair
st legitime. 1. Cette question, qui tient à la morale plutôt qu’à la
rhétorique
, a été traitée d’une manière solide et satisfaisa
ien de disparate et d’étranger au genre ne frappe la vue ; de même en
rhétorique
on nomme style pur celui qui ne présente que des
ements du style trois choses bien distinctes : d’abord les figures de
rhétorique
qui rendent le style pittoresque et agréable, et
se divise donc en trois sections. Section première. Des figures de
rhétorique
. La nomenclature des figures de rhétorique est
remière. Des figures de rhétorique. La nomenclature des figures de
rhétorique
est longue, et leurs termes mêmes, empruntés la p
e d’avoir étudié si longtemps l’éloquence, voyant en eux une certaine
rhétorique
de naturel, beaucoup plus persuasive et plus éloq
de naturel, beaucoup plus persuasive et plus éloquente que toutes nos
rhétoriques
artificielles. Je suis persuadé, dit aussi Dum
s que nous venons de voir appartiennent plutôt à la grammaire qu’à la
Rhétorique
. On devrait les nommer figures grammaticales, pou
tions, ou sublime proprement dit, celui qui est seul du domaine de la
Rhétorique
, c’est trop étendre les mots. Il me semble que le
d’une importance très grande, c’est en effet l’analyse qui a créé la
Rhétorique
. L’analyse est de deux sortes. La première consid
essions suffisamment claires, il est inutile de faire remarquer qu’en
Rhétorique
le mot amplification n’est pas toujours pris eu m
de ces distinctions subtiles n’aient pas mis au nombre des figures de
rhétorique
, le développement, le raisonnement, la combinaiso
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la
rhétorique
. Son discours, bien loin de couler avec cette dou
ôtre est simple, mais ses pensées sont toutes divines. S’il ignore la
rhétorique
, s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui ti
ent de l’esprit ; n’exigeons pas des prédicateurs les agréments de la
rhétorique
, mais la doctrine des Ecritures. Que si notre dél
Cette impartialité suffirait pour assurer le succès de ses Leçons de
Rhétorique
et de Belles-Lettres, si cet ouvrage ne se recomm
oût et l’excellence de son jugement. Ce plan, que, dans ses Leçons de
Rhétorique
et de Belles-Lettres, il recommande aux jeunes ge
personnes auxquelles il l’avait soumis, qu’il fit un cours complet de
rhétorique
et de critique. Il en commença la lecture au coll
fs de l’université résolurent d’instituer l’été suivant une classe de
rhétorique
qui ferait à l’avenir partie de leur établissemen
Le roi confirma cette résolution, et nomma Blair professeur royal de
rhétorique
et de belles-lettres à l’université d’Édimbourg,
le titre de Lectures on Rhetoric and Belles-Lettres [Lectures sur la
Rhétorique
et les Belles-Lettres] ; elles formèrent deux vol
s qui ont déterminé Soave à entreprendre ce travail : « Les Leçons de
Rhétorique
de Blair, dit-il, sont trop bien connues, non seu
ina à se livrer à ce travail. Certainement, parmi tous les traités de
rhétorique
et de belles-lettres que nous possédons, aucun n’
cellente traduction d’un ouvrage aussi recommandable que ce Traité de
rhétorique
, dont personne ne pouvait mieux que lui-même appr
it pour assurer à l’auteur une gloire durable que ses Lectures sur la
Rhétorique
et les Belles-Lettres. Les sermons anglais, ainsi
ns de Blair, on s’accorde généralement à regarder ses Lectures sur la
Rhétorique
et les Belles-Lettres comme un ouvrage bien supér
mots, dans la pompe de l’expression, dans les fines subtilités de la
rhétorique
, ou dans de vains ornements substitués au langage
de quelques hommes éclairés, et je suis moi-même loin de nier que la
rhétorique
et la critique n’aient été souvent employées à co
e, il sera dû aux efforts que nous aurons faits pour substituer à une
rhétorique
artificielle et pédante, l’application de ces pri
rer cette importance aux dépens d’aucune autre science. L’étude de la
rhétorique
et des belles-lettres suppose, et exige même dans
ge forme le fond de toute composition estimable. C’est le poli que la
rhétorique
sert à donner, et nous savons que les substances
t très partagées, et je ne prétends pas soutenir que les règles de la
rhétorique
, quelque justes qu’elles puissent être, suffisent
c soin, nous cultivons en même temps notre intelligence. La véritable
rhétorique
et la saine logique se tiennent de très près. C’e
vent retirer de l’étude qui fait l’objet de ce traité. Pour elles, la
rhétorique
n’est pas tant un art pratique qu’une science spé
jugés de la même nature que ceux dont nous avons parlé au sujet de la
rhétorique
. Si l’on a cru quelquefois que la rhétorique n’ét
ons parlé au sujet de la rhétorique. Si l’on a cru quelquefois que la
rhétorique
n’était qu’une étude pédante de mots, de phrases
est le genre de style qui doit le moins aux ornements factices de la
rhétorique
, nous avons plus de motifs pour nous en occuper i
que devait suivre un auteur qui se proposait de publier un traité de
rhétorique
ou. des beautés du style en général, et non celui
en courant après les tropes, les figures, et toutes les fleurs de la
rhétorique
, qu’on peut espérer de le rencontrer ; non, il dé
sons du style précis de la logique au style brillant et pompeux de la
rhétorique
. C’est un avantage dont, non seulement les poètes
l’autre. Ici, comme en bien d’autres circonstances, la logique et la
rhétorique
ont entre elles les rapports les plus intimes, et
ortante que les tropes et les figures ont occupée dans les traités de
rhétorique
, le soin admirable que l’on a mis à leur donner a
e mouvement et la vie aux choses inanimées. On l’appelle, en terme de
rhétorique
, prosopopée ; mais, comme le mot personnification
fficile ; c’est effectivement la plus hardie de toutes les figures de
rhétorique
, elle sert d’expression aux passions les plus for
rages sont le fruit de ses méditations. Il prodigue les figures de la
rhétorique
, et s’élance avec impétuosité. Il est abondant ju
dont les écrits sont parvenus jusqu’à nous. C’était un professeur de
rhétorique
, et ses leçons d’éloquence lui acquirent plus de
du moins vécut bien peu de temps après lui, à écrire ses préceptes de
rhétorique
, où l’idée qu’il se fait de l’éloquence est bien
pompeux et fleuri des Orientaux. Cet orateur, dans ses écrits sur la
rhétorique
, et particulièrement-dans celui intitulé Orator a
e qu’il n’avait pas eu l’avantage de lire le traité d’Aristote sur la
rhétorique
, où, dit notre critique, « il a expliqué fort exa
remptoire, il entre en discussion contre Aulu-Gelle, et prouve que la
Rhétorique
d’Aristote n’avait pas été publiée avant que Démo
mme Cicéron et Démosthène apprennent autre part que dans un traité de
rhétorique
l’art de connaître les hommes et de les émouvoir.
ieuses et fleuries ; il émet cette opinion dans ses réflexions sur la
rhétorique
et la poésie, ouvrage de peu d’étendue, qui se tr
ou condamner. Cette division, suivie dans tous les anciens traités de
rhétorique
, a été adoptée par les modernes qui les ont copié
s ses soins au choix des sujets. C’est à la théologie, plutôt qu’à la
rhétorique
, à déterminer les règles qui peuvent guider dans
ent à tous les genres de discours. Ce n’est point une invention de la
rhétorique
; il est fondé sur la nature et prescrit par la r
esque pas apercevoir les moyens qui la produisent. (Philosophie de la
rhétorique
, par le docteur Campbell, t. II, p. 412.) 26. Ce
re dans quelques-uns de nos meilleurs écrivains. La Philosophie de la
rhétorique
du docteur Campbell renferme aussi des observatio
léments de Critique de lord Kaim (ch. 18), ainsi que le 2e vol. de la
Rhétorique
philosophique du docteur Campbell. 31. Tel un se
rne effroi. (Trad. de Delille.) 42. Tous ceux qui ont traité de la
rhétorique
ou de la composition ont beaucoup insisté sur les
uvrage est intitulé Traité des Tropes pour servir d’introduction à la
Rhétorique
et à la Logique. On peut encore consulter avec av
se proposer. Je partage sincèrement l’opinion d’un excellent juge, le
docteur Campbell [Rhétorique
, liv. i, ch. 10], qui observe qu’en prenant en co
d’instruire du christianisme, d’encourager, de consoler, d’édifier. (
Rhétorique
française, par M. Crévier, t. I, p. 134.) 69. Un
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la
rhétorique
. Son discours, bien loin de couler avec cette dou
ôtre est simple, mais ses pensées sont toutes divines. S’il ignore la
rhétorique
, s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui ti
ent de l’esprit ; n’exigeons pas des prédicateurs les agréments de la
rhétorique
, mais la doctrine des Écritures. Que si notre dél
u grand Apôtre. 2. Dans le sens d’élocution. 1. Comparer Aristote. (
Rhétorique
, livre II, chap. xii.) 2. Ce trait est une rémin
c’est à-dire ce qui passe. 2. Cette apostrophe n’est point ici de la
rhétorique
. 3. Articulées, c’est-à-dire plus expressives,
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la
rhétorique
. Son discours, bien loin de couler avec cette dou
ôtre est simple, mais ses pensées sont toutes divines. S’il ignore la
rhétorique
, s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui ti
erre, l’an 56. On célèbre sa fête le 29 juin. 1. Comparer Aristote. (
Rhétorique
, liv. II, chap. xii.) 2. Ce trait est une rémini
e la conquête de l’Italie, ne connaissaient guère les artifices de la
rhétorique
ni les périodes arrondies. Alors on vivait plus a
de cas d’un bon fermier que d’un habile discoureur. Ils ignoraient la
rhétorique
et mettaient le bien faire au-dessus du bien parl
tée, non-seulement nous connaîtrons l’auteur, mais nous saurons de la
rhétorique
tout ce qu’il nous importe d’en savoir. 15. So
zène, dans le Péloponèse (aujourd’hui Morée). Il enseigna, dit-on, la
rhétorique
, et plusieurs sciences à Hippolyte, son arrière-p
Chapitre II. — Division de la
rhétorique
: Invention, Disposition, Élocution Pour traite
, c’est-à-dire la forme même de l’expression. Ces trois parties de la
Rhétorique
sont d’une absolue nécessité pour la composition
rriger la sécheresse de leurs idées. § II. Les Lieux communs La
rhétorique
indique comme sources où l’on peut puiser des idé
ec La Harpe, qu’il est nécessaire d’étudier la logique, même avant la
rhétorique
, et qu’elle est l’appui le plus fort de l’éloquen
dont ou convient pour se parler sans être entendus, on conçoit que la
rhétorique
ne les admette nulle part. Que certain système hu
t abominable, ce qu’aucune théorie d’art ne peut justifier, ce que la
rhétorique
, comme la morale, repousse avec dégoût ! Auprès d
itre IV. — De l’Élocution L’Élocution est la troisième partie de la
rhétorique
. Quand le sujet a été trouvé et médité, ce qui a
, par M. Imm. Bekker, et qui a été réimprimé deux fois à part avec la
Rhétorique
. Je n’ai fait au texte même qu’un petit nombre de
dans l’antithèse que dans la métaphore, parce que, des deux parts, la
rhétorique
ne fait que constater les lois universelles de la
donc de nouvelles formes d’antithèses. Ce sont celles qu’on nomme, en
rhétorique
, ironie, épitrope, astéisme, prétérition, rétroac
a conséquence. Ce n’est point dans l’adolescence, lorsqu’on étudie la
rhétorique
, qu’il faut songer à bien inventer et à bien disp
s parler avec étendue, parce que c’est, à proprement parler, toute la
rhétorique
de la jeunesse. 6. Voyez Canevas, n° 291. 7.
Cousin 1792-1867 [Notice] Prix d’honneur de
rhétorique
(1810), élève de l’École normale où l’enseignemen
, gâté souvent l’éloquence par la déclamation, et frayé la route à la
rhétorique
. Cependant pour être un écrivain d’un siècle de d
La voici : « Je me suis demandé quelquefois ce que pourrait être une
rhétorique
française, sensée, juste, naturelle, et il m’est
pour petite débauche finale, une débauche digne de Pythagore ! Et ma
Rhétorique
française s’est trouvée finie. » (Causeries du Lu
ruyère, Buffon sont inscrits au programme des auteurs de la classe de
Rhétorique
. Les autres, Vauvenargues, Voltaire, Marmontel, J
te de réflexions sur l’art d’écrire. Je crois leur offrir ainsi cette
rhétorique
« française, sensée, juste, naturelle » que deman
s de nos lycées. Ch. Gidel. Marmontel (1723-1799) Introduction –
Rhétorique
– Théorie de l’art oratoire L’éloquence est-el
s que l’homme, avant de parler, a réfléchi à ce qu’il devait dire, la
rhétorique
a commencé. Ainsi, depuis que l’on s’est aperçu q
acun à l’envi s’exerçant au combat, pour s’en procurer l’avantage, la
rhétorique
a dû former un art, ainsi que la lutte et l’escri
endum fuit et rei-publicœ consulendum. (De invent. rhet.) Si donc la
rhétorique
n’est que le résultat des observations faites par
d artificium ex eloquentia natum. (De Orat. lib. I.) Or, en effet, la
rhétorique
n’est que la théorie de cet art de persuader, don
et l’autre en fait le choix et les met en œuvre avec intelligence. La
rhétorique
embrasse les possibles ; l’éloquence s’attache à
stingue dans Cicéron les études qu’il avait faites dans les écoles de
rhétorique
, et dont nous avons un extrait, d’avec les leçons
l’éloquence, ils témoignent qu’eux-mêmes ils n’en ont pas l’idée. La
rhétorique
est de toutes les parties de la littérature celle
harangueurs importuns. A quoi donc employer cet âge où l’étude de la
rhétorique
et les exercices de l’éloquence seraient prématur
les ailes. Je distinguerai donc trois temps pour les disciples de la
rhétorique
: le premier, où l’on ne fera guère que leur form
ge de l’éloquence ; et cette méthode est visiblement indiquée dans la
rhétorique
d’Aristote : car sa manière de former l’orateur e
apricieux, de plus impérieux au monde, l’occasion et la nécessité. La
rhétorique
, ainsi que la tactique, ne peut rouler que sur de
ratoires, ni les figures, ni les ornements, ni aucune des formules de
rhétorique
, ne s’introduiront qu’à propos et comme sans étud
’après les plus grands maîtres de l’art, on voit que les études de la
rhétorique
ont trois degrés : que celles de la première clas
voir dire ce que c’est que l’éloquence. Ensuite Socrate montre que la
rhétorique
, c’est-à-dire l’art de ces orateurs-là, n’est pas
faut point vous rapporter tout ce qu’il dit sur l’inutilité de cette
rhétorique
, parce que tout ce que je vous en ai dit comme de
au contraire fait pour l’âme comme les cuisiniers pour le corps. Leur
rhétorique
n’a été qu’un art de faire des ragoûts pour flatt
vous explique par ordre le détail presque infini des préceptes de la
rhétorique
: il y en a beaucoup d’inutiles ; vous les avez l
ver, démêler les plus subtils sophismes. Il dit que c’est détruire la
rhétorique
, de la séparer de la philosophie ; que c’est fair
e vous en tiens pas quitte. A. Je ne prétends pas faire ici toute une
rhétorique
, je n’en suis pas même capable : je vous dirai se
combien il cherchait à émouvoir les passions, selon le vrai but de la
rhétorique
? Lisez ce qu’il rapporte lui-même d’un discours
rquée. II. Éloquence L’éloquence est née avant les règles de la
rhétorique
, comme les langues se sont formées avant la gramm
les arts : il creusa les sources de l’éloquence dans son livre de la
Rhétorique
, il lit voir que la dialectique est le fondement
vers sont surtout propres aux mouvements vifs et à la danse. Voyez la
Rhétorique
, III, 8. Le commos.] Exemple : ibid., v. 649-697.
. Joint à λόγος, il est naturel qu’il désigne la prose, comme dans la
Rhétorique
, III, 2, ou λόγος tout seul est aussi opposé, dan
ciennes éditions, lit οὺϰ ἄτεχνοι, en s’appuyant sur un passage de la
Rhétorique
, 1, 2, qui ne me paraît rien prouver en faveur de
Agathon.] Les deux vers de ce poëte sont cités textuellement dans la
Rhétorique
, II, 24. Le chœur.] Cf. Horace, Art poétique, v.
de l’État). En récitant des chants épiques.] Ῥαψωδοῦντα. Comparez la
Rhétorique
, III, 1. Aristote ne semble pas ici bien d’accord
un tout qui satisfasse l’oreille en même temps que l’esprit. Dans la
rhétorique
grecque et latine, la période ne pouvait avoir mo
n, aucun des embellissements variés de l’harmonie imitative. 71. La
Rhétorique
de l’Encyclopédie portative, Paris, 1828. 72. V
honnêtes gens s’en abstiennent. Et réellement qu’ont à faire avec la
rhétorique
et la littérature la Pipe cassée de Vadé, ou les
nent-ils ? Pectus est quod facit. Ces pensées-là viennent du cœur. La
rhétorique
ne peut que se taire et adorer. 84. Victor Hu
comme on le fait assez communément, à l’étude de la Grammaire, de la
Rhétorique
et de la Poétique, c’est-à-dire, à l’étude des pr
le mot synthèse est employé aussi dans une autre signification parla
rhétorique
, l’inconvénient est égal des deux parts, et je pr
outerai seulement une observation. On a reproché à presque toutes les
rhétoriques
ou d’attacher trop peu d’importance aux figures,
la bonhomie et la belle humeur, on reconnaît le roi qui fait fi de la
rhétorique
, porte l’épée au côté, sait mener son monde et le
sique et la morale et l’économie politique et sociale, la logique, la
rhétorique
, la poétique même vont trouver dans Aristote un d
lui donner, avec plus de précision, plus de correction. Préceptes de
rhétorique
Prolégomènes. Éloquence. L’éloquence,
. Éloquence. L’éloquence, qu’il ne faut pas confondre avec la
rhétorique
, est le don naturel, autrement dit le talent, de
ouer ou blâmer, accuser ou défendre, conseiller ou dissuader ».
Rhétorique
ou art oratoire Étymologie et définition.
Rhétorique ou art oratoire Étymologie et définition. La
rhétorique
, du grec ἡ ῥητορική, l’art de dire, se définit l’
concis et tantôt plus coulant ; Plaire, instruire, toucher, voilà la
Rhétorique
. On nomme traité de rhétorique ou simplement rhé
Plaire, instruire, toucher, voilà la Rhétorique. On nomme traité de
rhétorique
ou simplement rhétorique un recueil des règles co
er, voilà la Rhétorique. On nomme traité de rhétorique ou simplement
rhétorique
un recueil des règles constitutives du beau langa
rience éclaira, l’usage avec le temps perfectionna. Division de la
rhétorique
. Quelque sujet qu’il traite l’écrivain a une t
ujet, le lieu et l’auditoire. De-là quatre parties ou divisions de la
rhétorique
: Invention, Disposition, Élocution, Action.
nsée par la parole ; en terme didactique, elle est cette partie de la
rhétorique
qui traite de la diction ou du langage. « Les ou
armée, citée partout comme un chef-d’œuvre, et mise, dans toutes les
rhétoriques
, au premier rang des lieux communs traités avec u
mère, Françoise de Sionas, il fit ses études au collége d’Annecy, sa
rhétorique
à celui de Clermont, sa philosophie en Sorbonne.
générale de l’Éloquence. L’éloquence est l’art de persuader, et la
rhétorique
est la théorie de cet art. L’une trace la méthode
règles. L’éloquence, dit Voltaire, est née avant les préceptes de la
rhétorique
, et Voltaire a raison : il en est de même en tout
prouvé, est dans notre nature, mais, pour qu’elle soit littéraire, la
rhétorique
pose certaines conditions : que les choses compar
tes, aux quolibets, aux calembours, on ne trouvera pas mauvais que la
rhétorique
s’abstienne de les ranger parmi les sujets dont e
Cousin 1792-1867 [Notice] Prix d’honneur de
rhétorique
(1810), élève de l’École normale où l’enseignemen
ans la grandeur. Si donc la disposition forme la seconde partie de la
rhétorique
, ce n’est, pour ainsi parler, qu’au point de vue
plus profonds rhéteurs du xviiie siècle semblent renfermer toute la
rhétorique
dans la disposition et l’élocution. Le style n’es
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