/ 169
1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
Chapitre premier. de la rhétorique en général Une des branches les plus important
sentiments, à l’aide de la parole ou de l’écriture. Cet art se nomme Rhétorique . Comment parvenir à persuader, à instruire, à att
e a-t-il une solution ? Cette solution n’est-elle pas antérieure à la rhétorique  ? En d’autres termes, qui nous donne les idées et
s’échelonne entre ces deux extrêmes. C’est pour elle qu’est faite la rhétorique . En outre, quelle que soit notre nature, il arriv
orateurs et les poëtes ont précédé, il est vrai, les poétiques et les rhétoriques  ; mais ce fait ne prouve pas contre l’utilité de
es détours, et les écueils du chemin. « Ce n’est point aux traités de rhétorique , dit Quintilien, qu’on doit l’invention des argum
vention des arguments ; ils ont tous été connus avant les règles : la rhétorique n’est qu’un recueil d’observations faites sur ce
ait la Bruyère ; il faut plus que de l’esprit pour être auteur3. » La rhétorique n’eût-elle d’autre résultat que d’aplanir les dif
ux qui aspirent à devenir praticiens ne devraient pas la négliger. La rhétorique est donc utile, parce que, l’intelligence humaine
ntestable, qu’il peut se modifier d’après les natures différentes. La rhétorique est utile, parce que, le sens intellectuel, auque
t également à perfectionner celui-là. Maintenant, en quoi consiste la rhétorique  ? et a-t-elle été comprise de même en tout temps
t temps et par tous les rhéteurs ? Considérée dans son étymologie, la rhétorique n’est que l’art de parler ; mais la signification
sacré. Nous les voyons, jusque sous les empereurs, donner, dans leurs Rhétoriques élémentaires, des préceptes et des exemples sur t
t et plus positifs, ils ne voulurent s’occuper que de la partie de la rhétorique à laquelle les institutions démocratiques donnaie
t art, par sa souveraine importance, ait absorbé en lui seul toute la rhétorique . Mais les choses se sont modifiées dans les âges
crire que l’art de parler. Il suit de ce que je viens de dire, que la rhétorique embrasse aujourd’hui un plus vaste objet qu’autre
les détails, ne perdons pas de vue les observations suivantes : 1° La rhétorique n’étant point une science, mais un art, elle exig
e la composition. Fit fabricando faber, voilà le premier axiome de la rhétorique , comme de la poétique, de la musique, du dessin,
2 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
 xxxviii - xlix  Longin, Du Sublime, viii, § 3  et comparez Aristote, Rhétorique , III, 6 et 12. Changer les émotions et varier les
r les émotions et varier les épisodes.] Observation semblable dans la Rhétorique , i, 11. Le vers héroïque.] Voyez la Rhétorique, I
tion semblable dans la Rhétorique, i, 11. Le vers héroïque.] Voyez la Rhétorique , III, 3 et 8  Horace, Art Poétique, v. 74 et suiv
se.] C’est le tétramètre trochaïque. Voyez plus haut, chap. iv, et la Rhétorique , III, 1 et 8 : Ἔστι γὰρ τροχβρòς βυθμòς τὰ τετράμ
α. Après quelques mots d’entrée.] Φροιμιασάμενος pour μιασάμενος (cf. Rhétorique , III, 14), par une contraction et un effet d’aspi
t à mot : le déraisonnable, τò ᾄλογον, comme plus haut, chap. xv. Cf. Rhétorique , III, 17 : Εἴ τιψεύδεται έϰτòς τοῦ πράγματος. La
non è. » Mentir comme il convient.] Aristote donne de même, dans la Rhétorique , i, 1 et 15, des règles pour soutenir le pour et
indare, Néméenne VII, v. 22. Par un faux raisonnement.] Παραλογισμόϛ. Rhétorique , II, 22 : Παραλογίζεται ὁ ἀϰροατὴς ὄτι ἐποίησεν ἢ
e aussi Νίπτρα. — Sur ἐϰ τῶν Νίπτρων, au lieu de ἐν, comparez dans la Rhétorique , II, 23, et III, 16, des locutions analogues. Le
ez les Topiques, VIII, 1. Homère adoucit et efface.] Ἀφανίζει ήδύνων. Rhétorique , III, 17 : έϰϰρούουσι γὰρ αἱ ϰινήσεις άλλήλας αί
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
Définition et division. La Rhétorique est la science de bien dire. Par le mot dire, j’e
gles, et ma définition seule l’exclura du rang des bons rhéteurs. La rhétorique en elle-même, dit M. Gerusez, est comme toutes le
s bêtes ? Voila le langage de Quintilien, qui envisageait surtout la rhétorique comme art de bien parler. Ce passage seul peut fa
arole doit par sa nature le distinguer plus que toute autre chose. La Rhétorique , il faut l’avouer, n’est que le vernis brillant h
elle touchera, si vous avez suivi, en l’exposant, les préceptes de la Rhétorique , et votre triomphe sera plus complet. En l’absenc
t probablement impossible de se servir dans l’âge où l’on enseigne la Rhétorique aux jeunes gens, quel est le devoir du rhéteur ?
’Ecole. Les rhéteurs divisent leurs traités en quatre parties : 1° La Rhétorique en général, 2° le Style, 3° la Composition, 4° la
4° la Poésie. Cette division générale me semble vicieuse en ce que la Rhétorique en général et le Style appartiennent à la même ét
du sensible par les deux remarques suivantes. 1° La subdivision de la Rhétorique en général comprend, dit-on, l’invention, la disp
4 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
Chapitre XXII. D’être claire.] Même précepte dans la Rhétorique , III, 2. Cf. la Rhétorique à Alexandre, chap. xxv
I. D’être claire.] Même précepte dans la Rhétorique, III, 2. Cf. la Rhétorique à Alexandre, chap. xxv  Aristide, Rhétorique I, 1
étorique, III, 2. Cf. la Rhétorique à Alexandre, chap. xxv  Aristide, Rhétorique I, 10, t. IX, p. 393, des Rhéteurs grecs de Walz.
ntilien, VIII, 3, § 59. Une énigme.] Longin, dans les Fragments de sa Rhétorique , § 2, fait la même remarque, en s’appuyant de l’a
ité d’Aristote. Avait-il en vue ce passage de la Poétique, ou bien la Rhétorique , III, 2 ? (cf. II, 21). Voyez ma note sur le pass
métrius, Sur le Style, § xcii. J’ai vu, etc.] Exemple rappelé dans la Rhétorique , III, 2, et cité avec un vers de plus dans Athéné
s. Les mots doubles conviennent, etc.] Observations analogues dans la Rhétorique , III, 3. Cf. Problèmes, XIX, 15 et 28, p. 66 de c
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
a section des lettres et à la section des sciences, pour la classe de rhétorique , les Notions élémentaires de rhétorique et de lit
s sciences, pour la classe de rhétorique, les Notions élémentaires de rhétorique et de littérature. Cette seule ligne décide des q
ique, des jugements opposés. Que doit comprendre l’enseignement de la rhétorique  ? Selon les uns, et c’est l’opinion que l’institu
entre eux par une théorie générale ; en d’autres termes, que faire sa rhétorique , ce n’est pas seulement faire avec succès les dev
ploie, etc. C’est donc un enseignement théorique que le professeur de rhétorique de province ajoute à l’enseignement tout pratique
le règlement nouveau qu’il s’agit d’ajouter aux traités ordinaires de rhétorique , et pour lesquelles nous avons rédigé le présent
d’abord celle des discours prononcés : c’est proprement le traité de rhétorique  ; puis l’étude du genre épistolaire ; celle du ge
de ses Principes de littérature l’autre a écrit pour le même objet sa Rhétorique française et sa Poétique française en deux volume
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
astreindre au mécanisme auquel on soumet ordinairement les traités de Rhétorique . La méthode a été poussée si loin, on a tellement
car, depuis Aristote et Quintilien, qui les premiers ont traité de la Rhétorique , les préceptes n’ont varié que dans la forme, le
nombreux extraits de bons auteurs, il est facile de faire un cours de Rhétorique c’est-à-dire un volume de 3 à 400 pages ; mais qu
s ? Pour décider cette question, il suffit de comparer nos traités de Rhétorique aux institutions oratoires de Quintilien. Que l'
s nécessaires et immuables. Je n’en connais point de cette espèce. La Rhétorique serait une chose bien aisée, si on pouvait ainsi
eut manquer au talent, et voici où commence la nécessité d’étudier la Rhétorique , même pour les personnes qui ont les plus grandes
nctions subtiles entre le talent et l’art n’existeraient point, si la Rhétorique n’avait point été réduite de nos jours en système
7 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
icarnasse, De l’Arrangement des mots, chap. xiv. Entre les deux.] Cf. Rhétorique , III, 1  Réfut. sophistiques, chap. xxi  Topiques
un son articulé et sensible. La conjonction.] Voy. surtout Aristote, Rhétorique , III, 5 et 12  Problèmes, XIX, 20, p. 64 de cette
s, 1846), IIe partie. Il marche.] Exemple familier à Aristote. Voy. : Rhétorique , III, 2  Réfut. sophistiques, chap. xxii  Métaph.
7  etc. Il en est de même du nom propre Cléon, cité plus bas. Voyez : Rhétorique , II, 2  III, 5  Réfut. sophistiques, chap. xxxii 
. (exemples réunis par Düntzer). Le temps présent, le passé.] Voyez : Rhétorique , I, 3  Topiques, II, 4. Le cas.] Πτῶσις. Lettre a
ys le Thrace, chap. xiv et xv, et le commentaire. L’oraison est une.] Rhétorique , III, 9 : λέξις εἰρομένη ϰαὶ συνδέσμω μία  cf. II
8 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ssentiels de l’étude des lettres. Il s’est publié bien des Manuels de rhétorique , après les grands traités de critique, tels que l
lon sur l’Éloquence. le Traité des Études de Rollin, les Leçons de de Rhétorique de Blair, les Éléments de Littérature de Marmonte
ortantes pour l’éducation de l’esprit. Vingt ans d’enseignement de la Rhétorique , en ramenant constamment ces questions sous nos y
gramme du 30 août 1852, paragraphe xx, Notions littéraires, classe de rhétorique . « Dans la suite des leçons, le professeur de rh
, classe de rhétorique. « Dans la suite des leçons, le professeur de rhétorique exposera des notions élémentaires de littérature,
s de prose et de leurs caractères différents. 4. De l’art oratoire ou rhétorique . — Des diverses parties de la rhétorique. 5. Des
nts. 4. De l’art oratoire ou rhétorique. — Des diverses parties de la rhétorique . 5. Des diverses parties du discours. 6. Quelles
é au jugement des arts. Chez les anciens, elle était une partie de la Rhétorique . La critique moderne a parlé, dans la Lettre de F
Fayette et Lesage jusqu’à Chateaubriand. IV. De l’art oratoire ou rhétorique . — Des diverses parties de la Rhétorique. I
IV. De l’art oratoire ou rhétorique. — Des diverses parties de la Rhétorique . I. De l’art oratoire. Définition et ca
rique. I. De l’art oratoire. Définition et caractères de la Rhétorique . — Quintilien, après avoir critiqué plusieurs déf
rique. — Quintilien, après avoir critiqué plusieurs définitions de la Rhétorique , s’est arrêté à une formule adoptée généralement
t la plus convenable , dit-il, à l’essence de l’art oratoire : « La Rhétorique est l’art de bien dire, définition qui comprend d
us une formule un peu sèche, n’était pas moins belle et féconde. « La Rhétorique est, dit-il, la faculté de découvrir tous les moy
de persuader, c’est-à-dire le don naturel et l’art tout ensemble. La Rhétorique n’est que l’art, c’est-à-dire la réflexion et la
Traité des Études, iii, 1.)2 2° Utilité pratique et but moral de la Rhétorique . — La Rhétorique est répartie naturellement entre
, iii, 1.)2 2° Utilité pratique et but moral de la Rhétorique. — La Rhétorique est répartie naturellement entre tous les hommes,
expérience. Ceux-là connaissent, l’art oratoire, et l’ont usage de la Rhétorique . L’art oratoire fait la supériorité de l’éloquenc
ans les œuvres d’imagination, les poëtes dramatiques fournissent à la Rhétorique des preuves aussi fortes, des exemples aussi écla
n irrésistible des Sermons et des Oraisons funèbres de Bossuet, et la Rhétorique admirable que l’on pourrait tirer de ce grand hom
irer de ce grand homme ? On doit donc conclure de ces exemples que la Rhétorique a son utilité pratique, et n’est pas une vaine sc
rien, parce qu’elle sert à tout et n’a pas d’application spéciale. La Rhétorique est l’art de la parole mis à la portée de tout le
universelle. Il n’est pas besoin de démontrer l’utilité morale de la Rhétorique . Souvent attaquée parce qu’elle donne les moyens
t pourtant utile aux humains. » (Dialogue de Sylla et d’Eucrate.) La Rhétorique , aussi puissante peut-être que la mer, si on la c
il faudrait accuser la Providence. II. Des diverses parties de la Rhétorique . 1° Division de la Rhétorique. — Tous les rhé
. II. Des diverses parties de la Rhétorique. 1° Division de la Rhétorique . — Tous les rhéteurs ont divisé la Rhétorique en
. 1° Division de la Rhétorique. — Tous les rhéteurs ont divisé la Rhétorique en trois parties qui correspondent au triple trav
l’éclat de l’expression. On voit que cette division est commune à la Rhétorique et à tous les arts. Le peintre, comme l’orateur e
ments des doigts. La Mémoire était encore une partie accessoire de la Rhétorique , élevée au rang d’une science, objet, sous le nom
e Mnémonique, d’études longues et minutieuses. Ces deux parties de la Rhétorique ancienne sont pour nous une curiosité plutôt qu’u
u programme, et l’Élocution dans la septième. 2° De l’Invention. — La Rhétorique autrefois avait multiplié les divisions de l’Inve
remière partie de l’Invention : Les Preuves. — Aristote renfermait la Rhétorique dans la dialectique, et le discours dans la preuv
es conséquences. Les principes sont une autre forme de la preuve : la Rhétorique ancienne les appelait lieux communs. Il ne faut p
conditions si délicates du ton, de l’à-propos et des convenances. La Rhétorique n’enseignera pas à trouver les mœurs et les passi
e Rollin lui demandait dans la naïve effusion de sa charité. Aussi la Rhétorique attribue-t-elle aux Mœurs un caractère plus génér
. V. Des diverses parties du discours. Deuxième partie de la Rhétorique  : disposition — La Disposition règle l’usage et l
ecs et chez les Romains qu’ils y rapportaient toutes les règles de la Rhétorique . Elle convenait également au genre délibératif, o
première règle propre à l’art oratoire est l’ancienne division de la Rhétorique en trois parties. Cette division est commune à to
sque de l’enthymème et du dilemme ce que Dumarsais dit des figures de rhétorique  : « qu’il s’en fait plus en un seul jour de march
nt ne sont autre chose que ces mœurs et ces passions classées dans la rhétorique comme une partie de la science. On nous répondra
eurs ridicules. Ne devons-nous donc pas un peu de reconnaissance à la rhétorique et à la logique, sciences voisines et sœurs, qui
ires, une autre obligation que les poètes et les philosophes ont à la rhétorique , c’est de leur apprendre par les exemples, la thé
a nécessité de la conclusion et l’utilité de la péroraison hors de la rhétorique se prouvent assez toutes seules. Élocution. — Re
ns à quelles parties de la littérature se rapportent ces règles de la rhétorique . Ainsi, dans l’art oratoire, il n’y a pas de règl
isième style, qui est le sublime. Ce que l’on pratique au collège, en rhétorique , surtout en philosophie, peut servir beaucoup aux
randeur et du sublime. Après cette magnifique leçon d’éloquence et de rhétorique , Buffon termine en appliquant aux divers genres l
oire qu’on appelle l’Élocution ou le style, la troisième partie de la Rhétorique . L’Élocution, comme son nom l’indique, est la tr
Nous avons emprunté à dessein nos exemples à Bossuet, pour mettre la Rhétorique sérieuse et féconde sous l’autorité de l’homme qu
conde sous l’autorité de l’homme qui a le plus sévèrement condamné la Rhétorique artificielle des phrases et des syllabes symétriq
mps d’étudier et de lire. Bossuet, qui loue saint Paul « d’ignorer la rhétorique et de mépriser la philosophie, » qui le montre, «
par les merveilleuses habiletés de son style, autorise et justifie la Rhétorique sérieuse, celle qui tend au vrai, au solide et au
t eux-mêmes être assujettis à un certain rhythme8. » (Blair, Cours de Rhétorique et de Belles-Lettres, tome Ier, lecture xi.) Ha
pli. Il ne faut pas non plus s’effrayer des noms que leur a donnés la Rhétorique . Toute science a sa langue technique et sa nomenc
es noms scientifiques désignent les organes et les actes du corps. La Rhétorique moderne a conservé les termes de l’ancienne, parc
e style, quelle utilité pratique et journalière se peut retirer de la Rhétorique dans toutes les conditions de la vie. Les exemple
e chapitre et les notes. 6. Voyez le beau travail de M. Havet sur la Rhétorique d’Aristote. Nous avons emprunté ces détails à not
9 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
donner le spectacle, aux ἀϰροάσεις comme aux θεάματα Θεωρός, dans la Rhétorique (I, 2), désigne l’auditeur oisif, l’amateur, par
ncent, Notice déjà citée, p. 73 et suiv. Le rhythme nous plaît, etc.] Rhétorique , III, 8 : Ἀηδὲς ϰαὶ ἄγνωστσν τὸ ἄπειρον περαίνετα
 119. L’expression n’est plus grecque.] Οὐϰ ἔστιν ὁ λόγος ἑλλη-νιϰός. Rhétorique , III, 5 : Ἔστι δ’ ἀρχὴ τῆς λέξεως τὸ ἐλληνί-ζειν 
onction importante.] Καὶ μάλιστα τῶν ϰαλῶν. Tournure analogue dans la Rhétorique , I, 1. Chap. v. — C’est un plaisir pour l’auditeu
εωρεῖν ἐστι τὸ αἰσθάνεσθαι. Par l’habitude.] Même observation dans la Rhétorique , I, 11. Chap. xl. — Il accompagne.] Συνᾴδει est o
hus, les tragédiens et les comédiens, furent d’abord έθελονταί. Voyez Rhétorique , III, 7, et Poétique, chap. v. A ceux qui restent
Athénée, XIV, p. 624. Les traits de l’humanité.] Ἀνθρωπιϰά. De même, Rhétorique , I, 2 : Τὰ μὲν διʼ ἀπαιδευσίαν, τἀ δὲ διʼ ἀλαζονε
10 (1881) Rhétorique et genres littéraires
Rhétorique Tableau synthétique de la rhétorique I
Rhétorique Tableau synthétique de la rhétorique Invention Disposition Élocution Actio
1° Voix ; 2° Geste ; 3° Physionomie. Mémoire. APPENDICE Exercices de rhétorique . Narration, Description, Tableau, Portrait, Paral
rtation, Analyse littéraire. Introduction Définition de la rhétorique La Rhétorique (lat. rhetorica, de ῥητωρική, s
ittéraire. Introduction Définition de la rhétorique La Rhétorique (lat. rhetorica, de ῥητωρική, s. ent. τέχνη) est
D’après Bossuet, c’est l’art de parler éloquemment . Éloquence et rhétorique , leur différence L’Éloquence est le talent de
L’Éloquence est le talent de persuader ; c’est un don naturel. La Rhétorique est un art, fruit de l’observation, qui comprend
unt oratores ), on naît orateur comme on naît poète. Utilité de la rhétorique , son but moral Bien qu’elle ait été niée par P
u’elle ait été niée par Platon et d’autres écrivains, l’utilité de la Rhétorique est incontestable. Lorsqu’on n’en abuse pas comme
une supériorité qui est le résultat de l’étude et de l’expérience. La Rhétorique a aussi un but moral, quoiqu’on lui ait reproché,
ue la mauvaise et le bien se défend plus éloquemment que le mal. » La Rhétorique peut prévenir les erreurs de la justice ; elle es
e pénétrer la vérité parmi les hommes. Origine et naissance de la rhétorique Fondée sur l’observation et sur l’étude des ch
l’observation et sur l’étude des chefs-d’œuvre de l’esprit humain, la Rhétorique , comme tous les arts, a son origine dans le besoi
les principes et déterminé les règles. L’éloquence a donc précédé la rhétorique , comme les langues ont précédé la grammaire. S
es furent Gorgias, Protagoras, Hippias, Polus. Premiers traités de rhétorique , leur transformation On fait remonter les prem
e environ au cinquième siècle avant J.-C. Ils s’appelèrent Traités de Rhétorique . Plus tard, en prenant de l’extension, ils s’appl
t poétique et les avons-nous admis dans notre histoire abrégée, de la Rhétorique . Les uns et les autres sont de véritables Traités
Traités de style, de composition et même, de critique littéraire. Rhétorique chez les modernes Peu cultivée au moyen âge, l
ucation, et qui ne sont pour la plupart que des abrégés des anciennes rhétoriques , c’est plutôt chez les maîtres de la critique con
s une autre forme. Auteurs. Dates. Nés en — Morts en Ouvrages. Rhétorique chez les anciens. 1° Grecs. Avant J.-C. P
iens. 1° Grecs. Avant J.-C. Platon 430 ? — 347 Gorgias ou la Rhétorique . Aristote 334 — 322 Rhétorique ; — Poétique.
Platon 430 ? — 347 Gorgias ou la Rhétorique. Aristote 334 — 322 Rhétorique  ; — Poétique. Denys d’Halicarnasse 54 ? — 7 Tra
mots. Après J.-C. Plutarque 40 ? — 120 ? Pas de traité spécial de Rhétorique  ; nombreuses pensées et observations sur ce sujet
5 ? — 200 ? De la manière d’écrire l’histoire. Longin 213 ? — 273 Rhétorique  ; — Traité du sublime. 2° Romains (Imitateurs
2° Romains (Imitateurs des Grecs.) Avant J.-C. Cicéron 106 — 43 Rhétorique à Herennius ? — De l’Invention ; — Dialogues sur
ione oratoria.). Tacite 54 ? — 119 ? Dialogue sur les Orateurs ? Rhétorique en France. XVIe siècle. Sibilet (Thomas) 1
1756 Traité des tropes. L’Abbé Girard 1677 — 1748 Préceptes de rhétorique . Crévier 1693 — 1765 Rhétorique française. V
Girard 1677 — 1748 Préceptes de rhétorique. Crévier 1693 — 1765 Rhétorique française. Voltaire 1694 — 1778 Temple du goût
la chaire. XIXe siècle. Leclerc (Victor) 1789 — 1865 Nouvelle Rhétorique . Jullien 1798 — 1881 Petit traité de rhétoriqu
9 — 1865 Nouvelle Rhétorique. Jullien 1798 — 1881 Petit traité de rhétorique et de littérature. Géruzez 1799 — 1865 Cours d
z 1799 — 1865 Cours de littérature. Filon 1860 — 1875 Éléments de rhétorique française. Brizeux 1803 — 1858 Poétique nouvel
— 1858 Poétique nouvelle (en vers). Didier 1819 — 1870 Notions de rhétorique et de littérature. Trois genres de causes
. Plaidoyers, — Mémoires, — Éloquence du barreau. Division de la Rhétorique (4 parties) Dans tout sujet, l’orateur a trois
l’action qui n’appartient qu’à l’éloquence, toutes les parties de la Rhétorique comprennent les grands principes de la compositio
rsuasive par l’autorité de son caractère ; c’est le but des Mœurs. La Rhétorique n’enseigne pas à les trouver, mais elle dirige le
ans une acception plus restreinte, l’élocution est cette partie de la rhétorique qui traite du style. Le mot style a donc ici le m
ommencement et une fin par elle-même, une étendue facile à embrasser ( Rhétorique III), c’est-à-dire qu’elle exprime un mouvement d
ationes sententiarum ac verborum ). Tout le monde fait des figures de rhétorique sans s’en douter, comme M. Jourdain faisait de la
osition oratoire ou littéraire, on dit : c’est un tissu de figures de rhétorique . Mais ces figures, créées par la nature seule, et
rique. Mais ces figures, créées par la nature seule, et auxquelles la rhétorique n’a fait qu’ajouter des noms, sont l’âme même du
vers 203 et suiv.) Correction La correction est un procédé de rhétorique qui consiste à revenir sur une idée exprimée pour
ujours sans passion. Il ne faut pas le confondre avec cette figure de rhétorique par laquelle l’orateur exprime souvent un mouveme
léments de littérature, a essayé de réunir les principales figures de rhétorique dans le langage d’un homme du peuple. Il suppose
Voix. Geste. Physionomie. Mémoire. Appendice. Exercices de rhétorique Quand l’esprit est bien pénétré des préceptes
de rhétorique Quand l’esprit est bien pénétré des préceptes de la Rhétorique et que, par la lecture des grands modèles, car la
é pour le connaître à fond. C’est l’objet des différents exercices de rhétorique . On peut classer ainsi les principaux : 1° Narrat
ion comme partie essentielle du discours. Nous avons déjà dit dans la Rhétorique (p. 18 [Division de la Rhétorique, II. Dispositio
scours. Nous avons déjà dit dans la Rhétorique (p. 18 [Division de la Rhétorique , II. Disposition, 4° Narration]) que cette sorte
ntièrement sur l’étude de l’histoire. Il est de tous les exercices de rhétorique le plus important et le plus difficile, celui qui
autre aussi, il donne l’occasion d’appliquer toutes les règles de la rhétorique . On peut lire, comme exercice, les modèles suivan
25 août 1750 (Discours sur le style), etc. 8° Allégorie Dans la Rhétorique , nous avons déjà parlé de l’allégorie comme figur
ien par écrit entre personnes absentes ou séparées. Comme exercice de rhétorique , elle n’est guère qu’un discours déguisé. La lett
’auteur les a exprimés, c’est-à-dire juger son style. Exercices de rhétorique (Appendice) Narration. Allégorie . apolog
[Bibliographie] Outre les traités anciens et modernes sur la rhétorique que nous avons cités dans le tableau de son histo
Art poétique (3 liv. en vers latins, 1527) ; Hugues Blair : Cours de Rhétorique et de Belles lettres, traduit de l’anglais par Pr
incipes de composition et de style, in-12, 1855 ; Hector Lemaire, La Rhétorique des classes, in-12, 1868 ; Pellissier, Principes
e, La Rhétorique des classes, in-12, 1868 ; Pellissier, Principes de Rhétorique française, in-12, 1873 A. Henry, Cours pratique
ion et de style), in-12, 1875 ; Brisbarre, Notions théoriques sur la Rhétorique , in-12, 1876 ; Gidel, L’Art d’écrire enseigné pa
que d’Horace et celui de Boileau, cités dans l’Histoire abrégée de la rhétorique (p. 5 et 6), nous indiquerons les ouvrages suivan
és seulement de la forme. La critique a été pour eux une partie de la rhétorique . À ce point de vue elle se rattache au genre dida
nt, en général, le nom de l’objet spécial dont ils s’occupent. Ex. la Rhétorique et la Poétique d’Aristote, — le Traité des études
urs méthodes (philosophie des sciences mathématiques, chimie, etc., —  rhétorique , jurisprudence. beaux-arts, etc.) Tels sont : 1°
our de plus amples détails, notre Tableau de l’histoire abrégée de la rhétorique , p. 2 et 3.) 4° Genre romanesque Sa défi
ciens et modernes que nous avons cités, dans l’histoire abrégée de la rhétorique (p. 5 et 6), nous indiquerons aussi les ouvrages
tyrs ; P. Albert : La Prose, in-12, 1874, 2e édit. ; D. Ordinaire : Rhétorique nouvelle, in-18 (s. d.), p. 1-102, etc.
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
stote, par exemple, y ait consacré presque tout le second livre de sa Rhétorique  ; mais nous aurions tort aujourd’hui de placer da
enions dans l’acception antique. Pour les anciens, avons-nous dit, la rhétorique est l’art de persuader des auditeurs ou des juges
ce des arguments devient le premier paragraphe du titre Invention. La rhétorique commence par un traité de logique. A défaut d’arg
e de l’invention. Non-seulement elle ne donne pas plus d’idées que la rhétorique , mais elle n’indique pas même, comme elle, des so
ropos du choix du sujet. La passion, elle, donne des idées ; et si la rhétorique , comme nous ne le nions pas, ne donne point la pa
un, tout en abandonnant à la logique les arguments, de conserver à la rhétorique le chapitre des passions et même celui des mœurs,
la Fresnaie-Vauquelin, Regnier, Boileau, toutes les poétiques et les rhétoriques ont présenté une image plus ou moins fidèle des m
s chemins de fer sont destinés à opérer plus d’une révolution dans la rhétorique , comme dans tout le reste. Quoi qu’il en soit, l’
du dessin viennent, comme tout à l’heure la physiologie, en aide à la rhétorique . Quelles théories, quelle collection de faits et
12 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ugé à propos de placer avant notre traduction de la Poétique et de la Rhétorique d’Aristote une biographie sommaire de l’auteur, p
emières et secondes Analytiques. Topiques. Réfutation des sophismes. Rhétorique . — Poétique. Rhétorique. Rhétorique à Alexandre (
ytiques. Topiques. Réfutation des sophismes. Rhétorique. — Poétique. Rhétorique . Rhétorique à Alexandre (sûrement apocryphe). Ph
iques. Réfutation des sophismes. Rhétorique. — Poétique. Rhétorique. Rhétorique à Alexandre (sûrement apocryphe). Physique et Ph
ais élevé de doute sérieux sur l’authenticité de la Poétique et de la Rhétorique . Nous n’avons donc pas à nous arrêter sur ce poin
a Poétique. Il ne faut pas s’étonner que nous l’ayons placée avant la Rhétorique , contrairement à l’usage suivi dans les éditions
em constat. » Nous retrouverons plus loin Vettori, commentateur de la Rhétorique (1548). Il a fait un travail semblable sur la Pol
raité auquel notre travail doit le plus, bien qu’il ait été, comme la Rhétorique , exécuté sur le texte même d’Aristote. Nos argume
re auront leur complément naturel dans ce que nous avons à dire de la Rhétorique .   Si l’on pouvait mettre en doute l’utilité, dan
sée comme il le déclare lui-même, non pas d’étudier les détails de la Rhétorique d’Aristote, mais d’en développer la méthode. « Ce
elopper la méthode. « Cette méthode, dit-il, qui n’est plus celle des Rhétoriques postérieures et qui fait l’originalité de celle d
a seule vraie que l’antiquité nous ait transmise. Dans un temps où la rhétorique artificielle semble abandonnée et n’impose plus a
t dans le travail habituel de la culture de l’esprit. » (Étude sur la Rhétorique d’Aristote, 2e édition, p. 1.) — Citons encore ce
répondra à votre appel. » (P. 41.) — « L’idée qu’Aristote donne de la Rhétorique , écrit en concluant le savant académicien, est la
éorie de l’art. M. Thurot a précisé la différence qui existe entre la rhétorique des philosophes, notamment celle de Platon, la rh
te entre la rhétorique des philosophes, notamment celle de Platon, la rhétorique des sophistes et celle dont Aristote inaugure l’e
gnement : « Entre les rhéteurs qui absorbaient la philosophie dans la rhétorique et les philosophes qui absorbaient la rhétorique
philosophie dans la rhétorique et les philosophes qui absorbaient la rhétorique dans la philosophie, Aristote a appliqué l’une de
conformément aux principes qui sont propres à cet objet. Absorber la rhétorique dans la philosophie ou la philosophie dans la rhé
Absorber la rhétorique dans la philosophie ou la philosophie dans la rhétorique , c’est les dénaturer également l’une et l’autre ;
turer également l’une et l’autre ; la philosophie est une science, la rhétorique une méthode, etc. On ne doit pas oublier que la r
cience, la rhétorique une méthode, etc. On ne doit pas oublier que la rhétorique cherche à persuader, c’est-à-dire raisonne avec d
geux, honorable ou juste, Aristote répète qu’il n’appartient pas à la rhétorique de traiter ces idées à fond, conformément à la vé
ion donnée par Aristote de ce qu’est ou plutôt de ce que doit être la rhétorique  : La rhétorique consiste dans la faculté de décou
ristote de ce qu’est ou plutôt de ce que doit être la rhétorique : La rhétorique consiste dans la faculté de découvrir tous les mo
e tout à l’heure et marqué la différence de la méthode suivie dans la rhétorique d’Aristote et de celle que pratiquèrent les philo
moins de rigueur et plus de justesse, dit-il, il a compris que si la rhétorique , considérée abstraitement et en idée, n’a pas d’e
éthique de l’orateur, et que c’est ce qui doit composer un traité de rhétorique , Cependant de ces deux choses, les rhéteurs n’en
de la phrase, que du mérite de l’expression. Dans cette partie de la rhétorique comme dans le reste, Aristote est allé au fond de
générale qui a présidé à la composition de l’ouvrage. « Un traité de rhétorique , dit-il, doit être rédigé tout entier au point du
Aristote semble établir sur les mêmes principes, en dialectique et en rhétorique , repose, en réalité, sur des principes tout diffé
étendre au langage. » (Étude, etc., p. 235.) M. Havet estime que la «  Rhétorique  » est un des ouvrages du Stagirite où règne l’ord
à des controverses sur la disposition de leurs parties. « Quant à la Rhétorique , les trois livres qui la composent sont parfaitem
ier. Rien de plus facile à faire que le sommaire de l’ouvrage : De la rhétorique en général ; de l’argumentation ; moyens d’argume
souvent, etc. » (Étude, etc., p. 56.) À quelle époque fut composée la Rhétorique d’Aristote ? Cette question, agitée déjà dans l’a
22, en tout cas après la mort de Théodecte (336), qui dut composer sa Rhétorique , peut-être avec les conseils d’Aristote, avant l’
c les conseils d’Aristote, avant l’année 347. Aristote a cité dans la Rhétorique , et par conséquent a dû composer, antérieurement
rois premiers siècles qui suivirent sa mort. Pour ne parler que de la Rhétorique , on ne ressaisit plus la trace de ce texte, comme
 103 ; à Madrid, un seul (Iriarte, p. 196). L’édition princeps de la Rhétorique est comprise dans les Rhetores græci d’Alde Manuc
y Saint-Hilaire. Nous devons faire une grande place à l’édition de la Rhétorique préparée à Cambridge, par Meredith Cope, et publi
beaucoup de recherches et procuré plus d’une bonne interprétation. La Rhétorique d’Aristote a été le sujet de nombreux commentaire
és, il faut considérer ces auteurs comme ayant composé des traités de rhétorique , ou, ajouterons-nous, des commentaires sur des rh
ristote, ce qui est, notamment, le cas de Syrianus, qui a commenté la Rhétorique d’Hermogène. On connaît trois recueils de scolies
s-ci ne concernent que les chapitres XV et XVI du dernier livre de la Rhétorique . Elles ont été éditées par L. Spengel (t. I, p. 1
temps à l’existence d’une paraphrase grecque « très ancienne » de la Rhétorique  ; mais il paraît établi que, si elle a jamais exi
iccoboni. (L. Spengel, t. I, p ix.) Au nombre des commentateurs de la Rhétorique , on serait tenté de placer, et dans un bon rang,
voir l’air de les connaître. Dans le De Oratore, il dit qu’il a lu la Rhétorique d’Aristote, etc. » (P. 275.) Quant à Quintilien,
ite donc du genre délibératif que pour remplir le cadre accoutumé des Rhétoriques . Et il a soin d’avertir que ses préceptes ne s’ap
ni même Quintilien tout entier. » La chaîne des commentateurs de la Rhétorique , interrompue durant plusieurs siècles, fut renoué
its et traduit en latin un remarquable exposé de cet ouvrage et de la Rhétorique à Alexandre. (Bibliotheca græca, t. XIII, p. 648-
par la bibliothèque Sainte-Geneviève. Pour revenir à son exposé de la Rhétorique , on notera seulement ici que, dans les premières
opinion. C’est pour lui, d’ailleurs, un moyen de la distinguer de la Rhétorique à Alexandre que l’on attribuait, encore de son te
este à dire un mot des traductions françaises de la Poétique et de la Rhétorique qui ont précédé la nôtre. La première traduction
lature, aussi complète que possible, des traductions françaises de la Rhétorique . La première en date porte la signature de J. du 
lle édition de cette traduction, complétée par celle du livre III. La Rhétorique fut de nouveau traduite par Baudouyn (Paris, 1669
 siècle se contenta de la traduction de Cassandre. En 1822, parut la Rhétorique d’Aristote en grec et en français ; traduction no
. M. Norbert Bonafous publia, en 1850 (Paris, Aug. Durand, in-8º), la Rhétorique , accompagnée d’un riche commentaire et d’une nouv
lques-uns, une nouvelle traduction de la Poétique d’Aristote et de sa Rhétorique  ? Ne sont-elles pas assez nombreuses, assez varié
oût. Tout le monde convient que la traduction de la Poétique et de la Rhétorique d’Aristote représente un travail difficile. Nous
rtie qui, en fait d’éloquence, est l’affaire de la politique et de la rhétorique . En effet, les personnages que les anciens mettai
ensée. II. Ce qui concerne la pensée sera placé dans les livres de la Rhétorique 91, car c’est une matière qui appartient plutôt à
hansons. (Cp. chap. ii, §§ 1 et 7.) — Aristote lui-même vise, dans la Rhétorique , une des parties perdues : « Nous avons dit, dans
s de la Poétique, combien il y avait d’espèces de choses risibles. » ( Rhétorique , l. III, chap. xviii.) Les fragments dont on va l
passions de nature analogue. Or elle a pour mère le rire178. La Rhétorique Livre premier Chapitre premier Rappo
Rhétorique Livre premier Chapitre premier Rapports de la rhétorique et de la dialectique. — Utilité et rôle de la rhé
pports de la rhétorique et de la dialectique. — Utilité et rôle de la rhétorique . I. La rhétorique se rattache à la dialectique1
que et de la dialectique. — Utilité et rôle de la rhétorique. I. La rhétorique se rattache à la dialectique179. L’une comme l’au
de est le propre de l’art. III. Aujourd’hui, ceux qui écrivent sur la rhétorique n’en traitent qu’une mince partie181. Les preuves
juges observent assez bien cette règle. XI. La méthode, en matière de rhétorique , repose évidemment sur les preuves. La preuve est
la cause et tendent plutôt à dévier vers le genre judiciaire. XII. La rhétorique est utile, d’abord, parce que le vrai et le juste
s, dont aucun n’arrive par le syllogisme à une conclusion opposée, la rhétorique et la dialectique sont seules à procéder ainsi, l
cation injuste faire beaucoup de mal. XIV. Il est donc évident que la rhétorique n’appartient pas à un seul genre déterminé, mais
reçoivent cependant des soins efficaces. Outre cela, le propre de la rhétorique , c’est de reconnaître ce qui est probable et ce q
’intention qu’on y met185. Toutefois, dans le cas actuel (celui de la rhétorique ), on sera orateur soit par science, soit d’intent
nous occuperons de tout le reste. Chapitre II Définition de la rhétorique . La vraisemblance, le signe, l’exemple. I. La r
tion de la rhétorique. La vraisemblance, le signe, l’exemple. I. La rhétorique est la faculté de considérer, pour chaque questio
et ainsi de tous les autres arts et de toutes les autres sciences. La rhétorique semble, sur la question donnée, pouvoir considére
xact de dire, comme le font quelques-uns de ceux qui ont traité de la rhétorique , — que la probité de l’orateur ne contribue en ri
t186, que s’efforcent de traiter ceux qui écrivent aujourd’hui sur la rhétorique . Nous entrerons dans le détail à cet égard, lorsq
ue son caractère et les conditions de son origine. Il s’ensuit que la rhétorique est comme une branche de la dialectique et de l’é
ude morale qui mérite la dénomination de politique. Voilà pourquoi la rhétorique revêt la forme de la politique et qu’en font auta
ignorance, soit par vanité, soit pour d’autres motifs humains188. La rhétorique , nous l’avons dit en commençant, est une partie d
Analytiques 191), il s’ensuit que chacun de ces deux moyens (dans la rhétorique ) est identique à chacun des moyens correspondants
y a ici ce que nous appelons « enthymème ». X. Il est évident que la rhétorique dispose de cette double ressource, et, comme nous
s individuel est indéterminé et échappe à la méthode scientifique. La rhétorique ne considérera pas, non plus, ce qui est vraisemb
s gens dénués de sens), mais sur des arguments rationnels. De même la rhétorique s’appuie sur des faits que l’on a l’habitude de m
que l’on a l’habitude de mettre en délibération. XII. L’action de la rhétorique s’exerce sur des questions de nature à être discu
s la méthode dialectique entre les syllogismes. Les uns concernent la rhétorique , comme aussi la méthode dialectique des syllogism
rencontre des principes, ce ne sera plus de la dialectique, ni de la rhétorique , mais bien la science dont on possède les princip
stinctement. Parlons d’abord des espèces et abordons les genres de la rhétorique  ; voyons comment les diviser et les dénombrer, pu
sitions qui s’y rattachent. Chapitre III Des trois genres de la rhétorique  : le délibératif, le judiciaire, le démonstratif.
bératif, le judiciaire, le démonstratif. I. Il y a trois espèces de rhétorique  ; autant que de classes d’auditeurs, et il y a tr
é210 et plus positif, et que ce serait, dès à présent, appliquer à la rhétorique beaucoup plus de théorèmes que ceux qui lui sont
. V. Il est bien vrai, comme nous l’avons dit précédemment211, que la rhétorique se compose d’une partie de la science analytique
oriens ; mais tout cela est le fait de la politique, plutôt que de la rhétorique . Voilà ce que nous avions à dire sur les principa
iculier, de ce qui concerne chaque genre oratoire. II. Mais, comme la rhétorique a pour objet un jugement (et en effet on prononce
t être su, car il est su que l’inconnu est inconnu, de même, dans les rhétoriques , il existe un enthymème apparent qui a trait au f
s seulement à certains égards. XI. C’est de ce lieu que se compose la Rhétorique de Corax475. Ainsi, qu’un individu ne prête pas à
êmes leurs tragédies. Il est donc évident qu’elle a une place dans la rhétorique , aussi bien que dans la poétique. Certains en ont
a considérer, elle paraît être futile ; seulement, comme un traité de rhétorique doit d’un bout à l’autre être rédigé en vue de l’
on, mais ce n’est pas déjà d’une aussi grande importance (que pour la rhétorique ) ; car tout, dans cet art, est disposé pour l’eff
r Hermann, que justifie la suite du texte. 41. Même idée que dans la Rhétorique , II, xxiv, § 8. 42. Chap. viii, § 9. 43. Œdipe
ripétie. 90. Allusion à deux vers d’Agathon rapportés par Aristote. ( Rhétorique , liv. II, chap. xxiv, § 10.) 91. Livre III. 92.
é interprété, pour la première fois, d’une façon plausible. 112. Cp. Rhétorique , iii, 4 et 11. 113. Littéralement : « le fruit »
irgile, Énéide, ii, 584, qui ont reproduit cette métaphore. 115. Cp. Rhétorique , iii, 6. — Le manuscrit de Paris 2040 présente ic
ttérale ». 126. Énigme qui exprime l’application des ventouses. (Cp. Rhétorique , l. III, ch. iii.) 127. On voit que nous lisons
φία. L’art et la faculté d’imiter se rattachent à la peinture. — « La rhétorique n’est pas subordonnée à la dialectique ; elle lui
udes sur Aristote, 1850, p. 171, et appendice 10.] Pour M. Thurot, la rhétorique « fait le pendant de la dialectique », p. 205 et
73. 189. Traduction de M. Thurot, après correction conjecturale : La rhétorique est une portion (de la politique) et est semblabl
8. Cp. chap. iv, p. 1359 b 8. M. Thurot cite plusieurs endroits de la Rhétorique où le mot ΔΙΑΛΕΚΤΙΚΉ doit, selon lui, être une al
propositions employées sont fournies par une science qui n’est pas la rhétorique ni la dialectique. 205. Ou propositions spéciale
10. Ἔμφρων semble signifier ici apte à juger des affaires réelles. En rhétorique s’occupe plutôt de la façon de présenter les chos
es Grecs. Voir, pour les détails et le rapprochement, l’édition de la Rhétorique , par L. Spengel (collection Teubner, in-8º), t. I
Evénus. Cp. Théognis, vers 472. Voir la note de L. Spengel, éd. de la Rhétorique , t. II, p. 159. 259. Euripide, fragment d’Androm
thène (contre Ctésiphon, § 134), peut-être après la composition de la Rhétorique (voir Spengel). 474. Il y a une simple réminisce
όν en ἀγνόν. 604. Ouvrage perdu, que l’on croit être la source de la Rhétorique à Alexandre. 605. Cp. Démétrius, § 24. 606. Od
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
Chapitre I. —  Rhétorique § I. Définition de la Rhétorique. Différence
Chapitre I. — Rhétorique § I. Définition de la Rhétorique . Différence entre elle et l’Éloquence La Rhéto
finition de la Rhétorique. Différence entre elle et l’Éloquence La Rhétorique est l’art de bien dire, ou l’art de parler de cha
On pourrait confondre l’Éloquence ou le talent de bien dire, avec la Rhétorique ou l’art qui développe ce talent. Marmontel nous
ec intelligence ; et enfin l’éloquence est née avant les règles de la rhétorique , de même que les langues se sont formées avant la
— Le Paysan du Danube. Vol. II, nº 146. § II. But et Utilité de la Rhétorique La persuasion est le but le plus noble de l’él
14 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
ier des arts agréables, est pour la Seconde. Et le dernier volume, la Rhétorique , qui offre les préceptes de l’art de bien dire, e
ages. Après le traité de la Poésie, le traité du Style, et bientôt la Rhétorique . Le traité du Style, comme celui de la Poésie, pr
de votre Cours complet de littérature, qui doit être couronné par la Rhétorique . Ce sera un excellent guide et un répertoire bien
, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le Style, la Poésie et la Rhétorique , j’en ai confié l’examen aux professeurs de litté
le Grand-Vicaire, Je viens de prendre connaissance de votre Traité de rhétorique . Faut-il vous dire qu’il m’a ravi et charmé ? C’e
té. Depuis trois ou quatre ans, je suis à la piste d’un bon Traité de rhétorique écrit en vue d’un petit séminaire. Je désespérais
C. Messelod, Missionnaire de Saint-François de Sales, professeur de rhétorique .
15 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
qui n’est pas tout à fait la même chose : et puis, nous l’avouons, la rhétorique n’est pas l’art de se faire des opinions justes s
uement de leur apprendre à communiquer aux autres ceux qu’ils ont. La rhétorique est cette langue d’Esope, la meilleure ou la pire
d’invention les abusent, et en voulant donner trop de perfection à la rhétorique , ils en font, en réalité, une étude insignifiante
i seraient restées rebelles à toutes les baguettes divinatoires de la rhétorique . Quintilien l’a dit lui-même : « N’allez pas croi
tinuellement, comme ils font du reste de beaucoup d’autres secrets de rhétorique , qu’ils ont usés, pour ainsi dire, jusqu’à la cor
autre n’ont songé, en composant leurs vers, aux classifications de la rhétorique . La chose est possible, et même fort probable ; m
ndée. Souvent même, quoique présente, la cherchera-t-il vainement. La rhétorique , qu’on ne l’oublie pas, ne donne point les idées 
16 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
tations écrites sur les principales questions que soulève un cours de rhétorique , nous sommes convaincu que cette méthode portera
notre Cours élémentaire. Pour expliquer et compléter les préceptes de rhétorique , quelquefois les livres manquent ; d’autres fois,
ents nobles et vertueux. (Voir le nº i.) II. Rhétorique2. 6. La rhétorique est une collection de préceptes, d’exercices et d
y a de propre à persuader . 7. Il y a une grande différence entre la rhétorique et l’éloquence. L’éloquence est surtout un talent
oquence. L’éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l’étude ou un art ; l’une trace l
comme la théorie diffère de la pratique. 8. L’éloquence a précédé la rhétorique , comme dans tous les arts la pratique a précédé l
de là qu’est venu peu à peu ce corps de préceptes vulgairement appelé Rhétorique . 9. Les préceptes seuls ne peuvent pas rendre un
9. Les préceptes seuls ne peuvent pas rendre un homme éloquent, et la rhétorique suppose les dons naturels. Celui qui n’aurait pas
plus de profondeur, de raison et de goût. 12. Comme les préceptes de rhétorique sont fondés sur l’expérience et sur la nature du
ont besoin de demander à l’art oratoire le secret de sa puissance. La rhétorique est donc utile à tous, même à ceux qui ne se dest
destinent pas à parler en public. 14. La Logique, la Grammaire et la Rhétorique sont trois sœurs qui devraient toujours marcher d
est l’art de bien penser ; la grammaire est l’art de bien parler ; la rhétorique est l’art de bien dire. Bien penser, c’est mettre
se faire écouter et à persuader ceux qui écoutent. 15. Les règles de rhétorique se divisent en règles générales et règles particu
préceptes. (Voir le nº ii.) Première partie. Règles générales de rhétorique 16. Les règles générales de rhétorique se divi
partie. Règles générales de rhétorique 16. Les règles générales de rhétorique se divisent en autant de parties que l’orateur a
quo quidque loco, et quo modo (Orat. 43). De là trois parties dans la rhétorique  : l’invention, la disposition et l’élocution. 17.
ion. De l’invention3. 18. L’invention oratoire est la partie de la rhétorique qui enseigne à trouver les matériaux ou les idées
trer l’emploi qu’il doit faire de ces trois moyens. Mais le but de la rhétorique est de les faire connaitre tous, et nous devons p
sont révélés que par le cœur et que n’enseignent pas les préceptes de rhétorique . » On cite comme un beau modèle de mœurs oratoir
trêmement vaste et s’étend pour ainsi dire à toutes les parties de la rhétorique . 106. S’il est difficile, dit Cicéron, de connaît
qui changent nos jugements et sont suivies de peine ou de plaisir. En rhétorique , on entend par passions les diverses émotions que
n. De la disposition15. 151. La disposition est cette partie de la rhétorique qui apprend à mettre dans un ordre convenable les
sé, sous ce rapport, les meilleurs modèles à suivre. Dans beaucoup de rhétoriques , on s’appuie sur l’autorité de Fénelon pour comba
e sa dignité et n’a plus de droit à la confiance de ses auditeurs. La rhétorique chrétienne condamne donc absolument toutes les am
ion. De l’élocution. 248. L’élocution oratoire est la partie de la rhétorique qui apprend comment il faut exprimer ses pensées.
les artifices puérils et frivoles qu’on appelle communément fleurs de rhétorique . Efforcez-vous d’orner le style à la manière de B
vec les autres hommes. Deuxième partie. Règles particulières de rhétorique ou éloquence. 296. Les préceptes généraux sur
res de rhétorique ou éloquence. 296. Les préceptes généraux sur la rhétorique ont une grande importance, et c’est à ces précept
elques conseils pratiques sur ces genres spéciaux. Mais une classe de rhétorique n’est pas un cours d’éloquence sacrée, judiciaire
nts qui viendront orner et fortifier son discours. La dialectique, la rhétorique , et surtout l’étude du cœur humain, sont des ress
r un orateur profane ; ce sont ceux qui touchent et convertissent. La rhétorique sacrée dédaigne ces artifices frivoles dont l’éco
xv). Les plaidoyers littéraires qui sont en usage dans les classes de rhétorique et les discours-qui se prononcent dans les distri
(Fénelon, Dialogues sur l’éloquence.) II. Origine et objet de la rhétorique . Dès que l’homme s’est exercé à manier la mas
que l’homme, avant de parler, a réfléchi à ce qu’il avait à dire, la Rhétorique a commencé. Depuis que l’on s’est aperçu que par
acun à l’envi s’exerçant au combat, pour s’en procurer l’avantage, la rhétorique a dû former un art ainsi que la guerre elle-même.
étorique a dû former un art ainsi que la guerre elle-même. Si donc la rhétorique n’est que le résultat des observations faites par
, ils sont éclairés par l’expérience et perfectionnés par l’usage. La rhétorique n’est que la théorie de cet art de persuader dont
et l’autre en fait le choix et les met en œuvre avec intelligence. La rhétorique embrasse les possibles ; l’éloquence s’attache au
principes appuyés sur de grands exemples, voilà qui doit suffire. La rhétorique , ainsi que la tactique, ne peut rouler que sur de
de mauvais préceptes. (Marmontel, Dictionnaire de Littérature, art. Rhétorique .) III. Du raisonnement et des preuves comme fo
’à trente-cinq, et pour l’esprit, vers quarante-neuf ans. (Aristote, Rhétorique , liv. II.) IX. Précautions oratoires. En ra
redoutables invectives. A. Nettement. Questionnaire du Cours de rhétorique et d’éloquence. Notions préliminaires. 1.
Ne peut-on pas être éloquent sans être vertueux ? 6. Qu’est-ce que la rhétorique et quel but se propose-t-elle ? 7. Quelle différe
t quel but se propose-t-elle ? 7. Quelle différence y a-t-il entre la rhétorique et l’éloquence ? 8. Quelle est l’origine des préc
rhétorique et l’éloquence ? 8. Quelle est l’origine des préceptes de rhétorique  ? 9. Les préceptes seuls peuvent-ils rendre un ho
12. De quelle manière faut-il étudier les règles ? 13. L’étude de la rhétorique n’est-elle pas utile pour toutes les situations d
situations de la vie ? 14. Quel rapprochement peut-on faire entre la rhétorique , la logique et la grammaire ? 15. Comment se divi
la logique et la grammaire ? 15. Comment se divisent les préceptes de rhétorique  ? Première partie. Règles générales de rhétori
les préceptes de rhétorique ? Première partie. Règles générales de rhétorique . 16. Comment se divisent les règles générales
les de rhétorique. 16. Comment se divisent les règles générales de rhétorique  ? 17. Les trois opérations de l’orateur ne dépend
quence. 296. Quelle est l’importance des préceptes généraux sur la rhétorique  ? 297. Combien de genres d’éloquence ont comptés
 ; Geruzez, Cours de littérature. 2. Auteurs à consulter : Aristote, Rhétorique , 1. I, nos 1-6 ; Quintilien, Institutions oratoir
ns oratoires, 1. II, ch. xvi-xxii ; Marmontel, Élém. de littér., art. Rhétorique , t. III, p. 270-298 ; Girard, Préceptes de rhétor
e littér., art. Rhétorique, t. III, p. 270-298 ; Girard, Préceptes de rhétorique , Notions prélim., p  2-10. 3. Auteurs à consulte
r, nº 69 ; Quintilien, Instit. orat., l. III, ch. iii et v ; Crevier, Rhétorique française, t. II, p. 24-26. 4. Auteurs à consult
e, ch. iii : Le P. de Boylesve, Éloquence, sect. II, ch. i ; Leclerc, Rhétorique , 1re partie, ch. ii. 5. Auteurs à consulter : Qu
ue, l. III, ch. i, ii, iii, iv, v, xii, xiii, xiv et xv ; v. Leclerc, Rhétorique , Invention I. 7. Auteurs à consulter : Logique d
e P. Broeckaert, 3e part., sect. ii, ch. i ; Girard, ch. v ; Lefranc, Rhétorique , ch. i, art. iv. 14. Auteurs à consulter : Arist
uteurs à consulter : Quintilien, l. IV, c. iv et v ; Blair, Leçons de rhétorique , 4e part., leçon xxxi ; Maury, xi et xii ; le P. 
leçon xxxi ; Maury, xi et xii ; le P. Marin de Boylesve, Principes de rhétorique , art. Proposition. 18. Auteurs à consulter : Cic
; Marmontel, art. Narration ; Leclerc, 2e partie, art. iii ; Lefranc, Rhétorique , ch. ii. 19. Auteurs à consulter : Aristote, l. 
e, ch. i, art. iii ; Girard. l. II, ch. iv ; le P. Marin de Boylesve, Rhétorique , art. Confirmation. 20. Voir notre Cours de litt
tie, art. v ; le P. Broeckaert, 5e part., 2e sect., ch. ii ; Lefranc, Rhétorique , ch. ii. 22. Auteurs à consulter : Aristote, l. 
viii ; Girard, l. II, ch. viii. 24. Auteurs à consulter : Aristote, Rhétorique , l. III, c. i-vi ; Cicéron, De Orat., l. III, 37-
e orat., sect. iii ; Maury, ch. xxxv-l ; Crevier, 3e partie ; Girard, Rhétorique , l. III. 25. Voir notre Cours élémentaire de lit
lien, l. XI, ch. ii ; Maury, lxxxii ; le P. de Boylesve, Principes de rhétorique , art. Mémoire ; Principes de déclamation, par le
v ; Blair, leç. xxxiii ; Crevier, 5e partie ; Maury, lxxiv ; Lefranc, Rhétorique . ch. iv ; Principes de déclamation, par le P. Cha
de Sales, Lettre XXXIe à l’archevêque de Bourges ; Louis de Grenade, Rhétorique chrétienne ; le P. Gisbert, De l’Éloquence chréti
, ch. xii ; Cormenin, Livre des orateurs, l. II, ch. iii ; Dupanloup. Rhétorique sacrée. 31. Auteurs à consulter ; Presque tous c
re, art. Conférences ; Audisio, t. I, l. V et VI ; le P. de Boylesve, Rhétorique , art. Conférence ; Hamon ; l. II, 2e part., ch. v
De l’Étude et de l’enseignement des lettres, ch. xi ; Amar, Cours de rhétorique , Genre délibératif ; Lefranc, Rhétorique, 2e part
res, ch. xi ; Amar, Cours de rhétorique, Genre délibératif ; Lefranc, Rhétorique , 2e part, ch. i. 39. Auteurs à consulter : Blair
vii ; La Harpe, Cours de littérature, l. II, ch. iii ; Amar, Cours de rhétorique , 1re partie ; Cormenin, Livre des orateurs, 2e pa
icéron, De Oratore, l. II, 24-26 ; Cormenin, l. II, ch. iv ; Lefranc, Rhétorique , 2e part., ch. iii ; Broeckaert, sect. iii, ch. i
térature ; Marcel, Chefs-d’œuvre d’éloquence ; Grandperret, Traité de rhétorique , sect. ii, ch. i. 44. Auteurs à consulter : La B
i. 44. Auteurs à consulter : La Bruyère, Caractères, ch. vi ; Filon, Rhétorique française, 3e part., ch. iii et iv ; Laurentie, D
17 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
Troisième partie la rhétorique I les sophistes Tandis que l’éloquence,
ions ? Et comment savoir flatter leurs passions, si l’on n’apprend la Rhétorique , qui est l’art de s’insinuer dans les cœurs en ch
es hommes peut facilement venir à bout du plus brave, de même avec la Rhétorique , que nous professons, l’erreur peut sous elle tue
, disait-il, avait pensé le gâter, et Lysias, après avoir enseigné la rhétorique jusqu’à l’âge de cinquante ans, renonçait tout à
e ; heureux si j’ai pu vous engager à les lire. IV utilité de la rhétorique Y a-t-il un art de la parole ? Non, si l’on en
enchaînement des preuves ? Que conclure de ces critiques ? Que si la rhétorique a la prétention d’établir des règles applicables
rétendre que cette étude sera stérile pour son génie ? De même, si la rhétorique ne forme pas les grands orateurs, elle entretient
se livrer pour arriver à la perfection, j’en serais bien empêché : ma rhétorique n’est ni assez présomptueuse ni assez sûre de sa
le plus sûr, le plus efficace, est le caractère, ou, comme disent les rhétoriques , les mœurs. Soyez connu pour un homme probe, loya
nte et irrévérencieuse. » La réflexion est juste. Mais le tort de la rhétorique est de gâter trop souvent les meilleures remarque
romanesque, c’est une douairière qui sait son monde, c’est-à-dire sa rhétorique sur le bout du doigt. Bien fin qui peut la surpre
loire20 ? » Tout dans ce début est conforme aux règles banales de la rhétorique  : modération de l’orateur, désintéressement, piét
mer l’orateur de pied en cap, veulent le suivre sur le terrain. Notre rhétorique se borne aux principes généraux de l’éloquence et
prit que de gagner leur cause, la traitent comme une amplification de rhétorique . Ils s’y arrêtent, ils s’y complaisent, ils la dé
le Béarnais connaît trop les hommes pour avoir besoin de chercher sa rhétorique dans les livres. Comme il est pauvre et que ces b
vas te signaler. Poursuis. Tu n’as pas fait ce pas pour reculer ! La rhétorique a finement et curieusement analysé toutes les for
ent de leurs doux noms populaires. Il en est de même des fleurs de la rhétorique , avec cette différence que le peuple a oublié de
n’est qu’un vaste recueil de métaphores. Étudiez cette partie de la rhétorique qui traite de l’élocution : elle abonde en remarq
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
nte ans de ma vie se sont écoulés dans les fonctions de professeur de rhétorique . Cette longue expérience m’a permis, au moins je
té de géométrie n’est pas une lecture plus récréative qu’un traité de rhétorique , mais l’élève comprend toujours la nécessité du p
t inutile : voilà les deux griefs qu’articulent contre les traités de rhétorique ceux même auxquels ils sont destinés. Et notez qu
les récréations et les plaisirs, mais les leçons et les travaux de la rhétorique  ? Avant tout donc ce livre, dans mon idée, devait
t, en sa qualité de ministre et dans une circulaire officielle : « La rhétorique actuelle doit être un cours de littérature généra
s dans tous les siècles, et qu’il doit opérer encore. Il en est de la rhétorique comme de la morale, le premier pas vers la pratiq
19 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
èmes, XVIII, 3  XIX, 5, page 65 de cette édition, et la note, p. 138  Rhétorique , I, 11  III, 10,  Métaph., I, 1  Anal., post.,  I
X, 10  Hist. des Animaux, VIII, 1. Qu’on n’ait point vu.] Comparez la Rhétorique , II, 23 fin. Quant au mètre.] Même observation da
la Rhétorique, II, 23 fin. Quant au mètre.] Même observation dans la Rhétorique , III, 8. Comparez, sur la différence du mètre et
v. 135  sur les Grenouilles, v. 1124. On en fait beaucoup, etc.] Cf. Rhétorique , III, 1 et 8. J’ai réuni quelques exemples de ces
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
phrase, du style, de la liaison des idées entre elles, des figures de rhétorique qui embellissent le discours, des différentes esp
, à la dissertation et aux lettres. Il se termine par des Éléments de Rhétorique convenant à tout le monde, mais spécialement dest
cette science. Lorsqu’elles auront pris une teinture convenable de la rhétorique , elles seront plus en état de comprendre et de di
au barreau, soit dans les chaires de nos cathédrales. Ces éléments de rhétorique concernent : 1° les trois genres de causes: le Dé
le Démonstratif et le Judiciaire ; 2° les trois grandes parties de la rhétorique  : Invention, Disposition et Élocution ; 3° les di
21 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
la Critique, p. 43. On trouve aussi quelques idées analogues dans la Rhétorique attribuée à Denys d’Halicarnasse, chap. xi, § 2. 
Mouv. des Animaux, X  σοφισματώδης, Topiques, VIII, 6  αίνιγμα-τώδης, Rhétorique , II, 21  παραδƐιγματώδης, ibid., I, 2  II, 25. Le
» (La Harpe, Analyse de la Poétique d’Aristote.) Aristote dit encore, Rhétorique , III, 1 : ΜƐίζον δύνανται νūν των ποιητών οί ύποχ
les Récits merveilleux, § 31, et Aristote, De la Mémoire, ch. i  cf. Rhétorique , I, 3. Sur le hasard considéré comme cause des év
22 (1873) Principes de rhétorique française
s entre la parole et la pensée ; cette étude est l’œuvre propre de la rhétorique . Et comme l’intelligence humaine a deux manières
aire profiter son développement réfléchi ; c’est encore l’œuvre de la rhétorique . Voilà pourquoi cet art de la parole survit aux r
ils s’en vengent par en médire. » Sans doute, il faudra renoncer à la rhétorique le jour où les étourdis qui la combattent nous pr
e jour où les étourdis qui la combattent nous prouveront que c’est la rhétorique qui leur a appris à déraisonner, car la façon don
éceptes de l’art de parler et d’écrire, Que le génie se passe bien de rhétorique , c’est une naïveté sur laquelle on pourrait se di
doxes des chercheurs de nouveautés. Qu’est-ce que les préceptes de la rhétorique  ? C’est la théorie de ce qui a été la pratique de
e les faits de la nature et il en dégage les lois. Ainsi comprise, la rhétorique est une branche de la critique : c’est la critiqu
vent fournir aux jeunes gens que de pauvres et tristes modèles. Cette rhétorique se flatte de n’offrir rien de nouveau ; elle répè
e partout à l’autorité même des plus grands noms.. Aussi n’est-ce pas rhétorique que je voudrais dire, ni même art d’écrire, tant
ère jusqu’à Chateaubriand : voilà ce que j’ai voulu. Quand même | une rhétorique n’offrirait rien de plus, ce ne serait pas un liv
à leur niveau. Introduction Leçon I. De l’art d’écrire, de la rhétorique et de l’éloquence. 1. De la rhétorique. — 2. D
I. De l’art d’écrire, de la rhétorique et de l’éloquence. 1. De la rhétorique . — 2. De l’éloquence. — 3. Leurs rapports. — 4. O
torique. — 2. De l’éloquence. — 3. Leurs rapports. — 4. Origine de la rhétorique . — 5. Utilité de la rhétorique. — 6. Réponse aux
 3. Leurs rapports. — 4. Origine de la rhétorique. — 5. Utilité de la rhétorique . — 6. Réponse aux objections. — 7. Extension des
torique. — 6. Réponse aux objections. — 7. Extension des règles de la rhétorique a la science et a la poésie. 1. De la rhétoriq
des règles de la rhétorique a la science et a la poésie. 1. De la rhétorique . —  La rhétorique est l’art de bien dire, c’est-à
rhétorique a la science et a la poésie. 1. De la rhétorique. —  La rhétorique est l’art de bien dire, c’est-à-dire l’art de par
et les sophistes ne prouve rien contre l’excellence de cet art car la rhétorique n’a rien de commun avec l’artifice mensonger qui
moyens de preuve qui lui conviennent, c’est ce que Pascal appelait la rhétorique contre les rhéteurs, c’est la seule, la vraie rhé
appelait la rhétorique contre les rhéteurs, c’est la seule, la vraie rhétorique , l’art de parler de chaque chose et à chacun comm
de s’adresser aux hommes mêlés à la vie publique ; voilà pourquoi la rhétorique tenait alors une place si considérable dans les é
mes moyens. On peut dire de l’art d’écrire ce qu’Aristote a dit de la rhétorique  ; il est accessible à tous les esprits et il n’es
nce. — Dans les écrits comme dans les discours, il faut distinguer la rhétorique de l’éloquence. L’éloquence est le talent de pers
n poétique. L’éloquence est née bien longtemps avant les règles de la rhétorique , comme les langues se sont formées bien avant la
éron, c’est l’éloquence qui produit l’art. En effet, qu’est-ce que la rhétorique  ? C’est le fruit des observations faites par les
ans ces belles œuvres de la réflexion, de l’étude, c’est-à-dire de la rhétorique venant s’ajouter au génie oratoire. Livré aux cap
re. Il faut que le travail de la réflexion vienne s’y joindre : or la rhétorique est précisément ce travail ; elle comprend toutes
a d’un pas plus ferme et n’en sera pas moins libre. 4. Origine de la rhétorique . — Comme tous les autres arts, la rhétorique a so
libre. 4. Origine de la rhétorique. — Comme tous les autres arts, la rhétorique a son origine dans le besoin de se rendre compte
lications de la réflexion aux œuvres spontanées de l’intelligence. La rhétorique est une science d’observation fondée sur l’étude
l’expression de leurs pensées. Le fruit de cette recherche, c’est la rhétorique . 5. Utilité de la rhétorique. — La rhétorique es
. Le fruit de cette recherche, c’est la rhétorique. 5. Utilité de la rhétorique . — La rhétorique est fille de l’éloquence qu’elle
te recherche, c’est la rhétorique. 5. Utilité de la rhétorique. — La rhétorique est fille de l’éloquence qu’elle enseigne, et ell
de ses moyens, avec l’intelligence précise de ce qu’il veut faire. La rhétorique permet de reconnaître et d’apprécier les mérites
ont précédés, elles n’en dispensent nullement. L’étude sérieuse de la rhétorique donne aux bons esprits une vigueur nouvelle, mais
les règles d’une façon presque spontanée. Dans l’orateur instruit, la rhétorique est à la fois présente et invisible, comme la lum
ire tous les objets et qu’on ne voit pas. En résumé, les règles de la rhétorique ont une triple utilité : 1° Elles enseignent par
Cicéron ont continué toute leur vie les exercices préparatoires de la rhétorique  ; Fénelon, un des esprits les plus indépendants d
voir proposer à l’esprit humain.    Quant à l’objection qui accuse la rhétorique d’être immorale parce qu’elle fournit des armes à
iers ; et elle est partout utile aux hommes. » On doit appliquer à la rhétorique le spirituel apologue d’Esope servant à son maîtr
ne liqueur salutaire ou funeste, suivant le vase qui la contient ; la rhétorique est utile aux esprits bien faits ; elle est nuisi
i bien qu’à l’orateur et à l’écrivain. 7. Extension des règles de la rhétorique . — C’est une erreur commune que de borner l’empir
a rhétorique. — C’est une erreur commune que de borner l’empire de la rhétorique à l’art oratoire proprement dit. Les règles de bi
ennent au discours embrassent toutes les règles de l’art d’écrire. La rhétorique est donc aussi l’art d’écrire, puisque le discour
, plus de calme dans la passion, plus de correction dans le style. La rhétorique doit cette autorité générale et souveraine à ce q
ent à toutes les autres œuvres de l’esprit ; et dans les règles de la rhétorique , le savant, le poëte ; l’homme du monde peuvent e
particulières dont l’application peut leur être utile. En un mot, la rhétorique est le complément indispensable de toute éducatio
droit civil au droit naturel. Leçon III. Division générale de la rhétorique . 1. Division de la rhétorique. — 2. Origine de
Leçon III. Division générale de la rhétorique. 1. Division de la rhétorique . — 2. Origine de cette division. — 3. Utilité de
cution. — 7. De l’action. — 8. Règles générales. 1. Division de la rhétorique . — Les règles de la rhétorique se partagent en tr
Règles générales. 1. Division de la rhétorique. — Les règles de la rhétorique se partagent en trois groupes qui forment les tro
vail intellectuel, qui a pour elle et l’expérience et le bon sens. La rhétorique proclame cette règle générale : qu’il h faut conc
et le style qui lui conviennent te mieux. Première partie de la rhétorique . De l’invention. Leçon IV. Objet et division
début même du discours que se rapporte l’emploi des mœurs. Ainsi, la rhétorique mettra une parfaite harmonie entre l’étude des mo
vertus se peignent dans tout son discours. Ce n’est pas à dire que la rhétorique enseigne l’hypocrisie ; la probité véritable et l
re principale de l’orateur et de l’écrivain. Aristote réduit toute la rhétorique à la dialectique, et par suite tout le discours à
e et tous les logiciens qui ont traduit et commenté son Organon et sa Rhétorique ont indiqué encore d’après le maître certains poi
l’idée du monde, ce qui s’appelle l’homme d’honneur. Enfin toute la rhétorique de Fénelon est en germe dans sa définition connue
es intégrantes d’une composition complète, et cela suffit pour que la rhétorique ait à fixer les règles qu’on peut leur appliquer.
du discours peuvent être supprimées. Les six parties reconnues par la rhétorique sont l’exorde, la proposition, qui comprend la di
le style et le caractère de l’écrivain ; c’est une admirable leçon de rhétorique et de morale, deux choses qu’il est impossible de
goût et de mesure. C’est l’abus du style artificiel qui a mérité à la rhétorique les anathèmes de grands écrivains, tels que Pasca
rivains en apprendront plus sur ce sujet que tous les préceptes de la rhétorique . Il en est du sentiment littéraire comme de l’app
re très-dramatique. Cicéron en a donné un exemple intéressant dans la Rhétorique à Herennius. Il le place dans un tableau trop fid
e, qu’on ne saurait trop répéter, domine donc toutes les règles de la rhétorique . C’est une mauvaise excuse fournie à la paresse q
ait dit à ces amis du mystère : Mon ami chasse bien loin Cette noire rhétorique , Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les ex
Les règles de la versification française ne sont pas du ressort de la rhétorique  ; elles dépendent de ce qu’on appelle la prosodie
r ; cette étude n’a aucun intérêt pour l’écrivain. Cette partie de la rhétorique jouissait d’une grande importance auprès des anci
a voix ; ce fait est le meilleur plaidoyer en faveur des règles de la rhétorique relatives à l’action. 2. Utilité de l’action. — 
tation des maîtres. Leçon XLV. Appendice. De l’enseignement de la rhétorique . 1. De l’application des règles de l’art d’écr
ique. 1. De l’application des règles de l’art d’écrire. — 2. De la rhétorique chez les grecs. — 3. De la rhétorique chez les ro
s de l’art d’écrire. — 2. De la rhétorique chez les grecs. — 3. De la rhétorique chez les romains. — 4. De la rhétorique moderne.
ue chez les grecs. — 3. De la rhétorique chez les romains. — 4. De la rhétorique moderne. — 5. Règles relatives a l’action. 1.
ns-nous dès la plus haute antiquité les exercices préparatoires de la rhétorique connus et pratiqués chez les Grecs. 2. De la rhé
toires de la rhétorique connus et pratiqués chez les Grecs. 2. De la rhétorique chez les Grecs. — Homère est en Grèce le père de
Grèce, dit Platon, où il y a le plus de liberté de parler. 3. De la rhétorique chez les Romains. — Au lieu de considérer l’éloqu
s 90 avant J. C., le Gaulois L. Plautius inaugura renseignement de la rhétorique en latin et lit traiter à ses élèves des sujets g
gens romains étaient tout à fait semblables à ceux de nos classes de rhétorique  ; par exemple ils avaient à poursuivre la défense
et l’organisation sociale ne peut retomber sur ces pauvres maîtres de rhétorique , qui conservaient les mots quand les choses étaie
i conservaient les mots quand les choses étaient bien loin. 4. De la rhétorique moderne. — Malgré les accusations banales portées
sations banales portées dès longtemps contre ce genre d’exercices, la rhétorique est restée dans l’enseignement traditionnel de no
les études sont complètes et bien dirigées trouvent dans la classe de rhétorique l’occasion de s’habituer à la pratique de tous le
raison, en revenant d’une façon plus naïve aux vieilles règles de la rhétorique , en se souvenant des traditions séculaires de l’e
moins régulières, la plupart des matières données dans nos classes de rhétorique ne sont pas plus sensées et plus claires : toute
sée, le travail qui reste à faire correspond à la division même de la rhétorique et se rapporte à l’invention, la disposition, l’’
s littéraires. Donner les règles du discours ce serait recommencer la rhétorique tout entière ; il suffit de rappeler que malgré l
al. — Ce genre de composition est sur la limite étroite qui sépare la rhétorique de la philosophie. Il est un grand nombre de véri
23 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
Résumé. Chapitre premier. La rhétorique est l’art de communiquer et de faire partager aux
humaine, et elles sont perfectibles par la méthode et l’exercice. La rhétorique qui comprend cette méthode et cet exercice est do
e tout entier, quel que soit le sujet traité et la forme employée. La rhétorique suppose donc : La nature ou les facultés innées,
s modèles. Chapitre II. Les facultés innées indispensables à la rhétorique et qui constituent l’intelligence, sont la mémoir
gination les manifeste, les embellit, les vivifie. Avant d’aborder la rhétorique , il faut donc avoir exercé préalablement ces troi
ement et historiquement, c’est-à-dire dans le présent et le passé. La rhétorique est le complément des humanités. Elle se divise e
es lecteurs. Chapitre XV. La troisième et dernière partie de la rhétorique est l’élocution, qui s’occupe de l’expression de
24 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
de cet ouvrage, j’ai dû songer d’abord à la définition générale de la Rhétorique , elle a amené quelques développements et une divi
J’ai puisé des notions comparatives dans des sciences semblables à la Rhétorique , comme la peinture, l’architecture, la philosophi
par les hommes vicieux. Je suis bien surpris qu’aucun des traités de Rhétorique que l’on met entre les mains de la jeunesse, ne d
être conséquent avec vos principes, avec votre définition même de la Rhétorique , et avec le langage de Quintilien ? La Rhétorique
finition même de la Rhétorique, et avec le langage de Quintilien ? La Rhétorique est la science de bien dire, c’est-à-dire de bien
i s’élevait contre celle des principes mauvais ; c’était le cri de la Rhétorique alarmée qui s’échappait de consciences bourrelées
alité des circonstances, etc. 3. Passions. Ou nomme passions en Rhétorique les sentiments qui peuvent naître d’un sujet et s
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
Chapitre II. division de la rhétorique . — de l’invention L’homme mental est doué de t
es manifester, les embellir, les vivifier5. De là trois parties de la rhétorique , éternellement les mêmes depuis Aristote jusqu’à
elle des langues anciennes, voilà donc les travaux préparatoires à la rhétorique  ; mais bien qu’ils soient les premiers et d’indis
es, qu’une année de logique et de philosophie élémentaire précédât la rhétorique . Je ne sais pourquoi ceux qui applaudissent au ve
crivain et remplissent ce que l’on nomme dans les colléges l’année de rhétorique . Quand l’élève a beaucoup lu et analysé, qu’il s’
yli pars quæ delet quam quæ scribit, » dit saint Jérôme. Car la vraie rhétorique est la même dans les déserts de la Thébaïde et au
26 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
sur l’éloquence I Je ne viens pas vous parler des règles de la Rhétorique  : vous les trouverez dans vingt traités, et vos m
subi de changement, que tous les modernes qui ont fait des traités de Rhétorique ont copié les anciens, et que, pour vous en donne
utres arts, n’est qu’une imitation de la nature, et qu’en écrivant sa Rhétorique , il voulait seulement généraliser ses observation
vocat. — Aussi ai-je appelé à mon secours toutes les ressources de la rhétorique . Dans un exorde insinuant et modeste, j’ai regret
pour devenir un bon praticien. D’abord jetez-moi au feu vos livres de rhétorique  : vous en avez tiré au collége tout ce que vous e
vons suivre. Donc, au lieu de nous égarer dans les broussailles de la rhétorique , nous allons, sur la foi de cet excellent guide,
27 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
encontre pas en la comédie. » Sur la terreur et la pitié, comparez : Rhétorique , II, 5 et 8  Morale Nicom., II, 4. — En ce qui to
Morale Nicom., fin du livre Ier. Et il n’y a rien au delà.] De même, Rhétorique , I, 2 : Καì παρά ταūτα οůδέν πως  Physique III, 1
in du chapitre  on retrouve pourtant quelques idées analogues dans la Rhétorique , III, 16. Dacier et Batteux opposent les mots πολ
r le premier introduit dans la tragédie des mots du langage familier ( Rhétorique III, 2)  ce langage ne pouvait donc être un carac
28 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
sez justifié par deux passages du chap. xxii et par deux autres de la Rhétorique , III, 2 et 7. Propre.] Cf. Longin, Du Sublime, ch
V, 9  Hésychius, et le Grand Étymologique. La métaphore.] Comparez la Rhétorique , III, 2, 3, 10. On voit que ce mot avait, au temp
a suite. Cf. Cicéron, De l’Orateur, III, 38. Par proportion.] Voy. la Rhétorique , III, 4 et 11, où se retrouve le même exemple. La
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
a pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » § II. Rhétorique . L’étude de l’éloquence et des moyens de persu
des grands orateurs, sont l’objet de la science spéciale qu’on nomme rhétorique . La rhétorique est donc le recueil des règles qui
teurs, sont l’objet de la science spéciale qu’on nomme rhétorique. La rhétorique est donc le recueil des règles qui enseignent à b
e, mais avec elles seules il n’aurait aucune action sur les âmes ; la rhétorique n’a jamais converti personne. Les apôtres, les Pè
doit éviter les recherches du langage et les ornements fleuris de la rhétorique , la prolixité qui fatigue le juge et affaiblit la
30 (1852) Précis de rhétorique
trices de pensionnats de demoiselles que j’ai extrait ce Précis de ma Rhétorique appliquée, en trois parties : préceptes, canevas
soit qu’elles végètent ignorées dans ce vaste parterre qu’on nomme la Rhétorique . La division de ces préceptes indique qu’ils doiv
ts inutiles à la clarté. Guyet. Lyon, Janvier 1852. (1re Leçon) — Rhétorique et éloquence1. 1. La Rhétorique est l’art de b
on, Janvier 1852. (1re Leçon) — Rhétorique et éloquence1. 1. La Rhétorique est l’art de bien dire. 2. Par le mot dire, on en
e qui est moral, instructif, et qui nous porte à la perfection. 4. La Rhétorique est appelée art, parce qu’elle renferme les préce
arler. C’est un don de la nature plutôt qu’une science acquise. 6. La Rhétorique est la fille de l’Éloquence. C’est des écrits des
s qu’on a extrait ce recueil de préceptes auquel on a donné le nom de Rhétorique . 7. À force de travail et d’étude on peut devenir
a perfection. Voilà pourquoi il y a si peu de grands orateurs ! 8. La Rhétorique , pour en donner une définition plus étendue que l
indignes des méditations de l’esprit humain. 10. Les préceptes de la Rhétorique se divisent en deux parties : l’une renferme les
sent chaque espèce de composition. Questionnaire. 1. Qu’est-ce que la Rhétorique  ? — 2. Qu’entend-on par le mot dire ? — 3. Qu’ent
ar le mot dire ? — 3. Qu’entend-on par le mot bien ? — 4. Pourquoi la Rhétorique est-elle appelée art ? — 5. Qu’est-ce que l’Éloqu
e appelée art ? — 5. Qu’est-ce que l’Éloquence ? — 6. D’où est née la Rhétorique  ? — 7. Peut-on devenir éloquent ? — 8. Donnez une
devenir éloquent ? — 8. Donnez une définition claire et étendue de la Rhétorique . — 9. Pourquoi dites-vous moraux et instructifs ?
oraux et instructifs ? —  10. Comment se divisent les préceptes de la Rhétorique  ? Première partie. Préceptes généraux de comp
3. L’on joint à ces trois parties, et comme complément d’un cours de Rhétorique , l’action ou le débit, qui regarde la contenance,
vec discernement. 7. Ensuite il faut recourir aux lieux communs de la Rhétorique . 8. On entend par lieux communs, nommés aussi lie
pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le style. 3. En rhétorique , l’élocution est la partie de la composition qui
un cérémonial particulier tout à fait indépendant des préceptes de la Rhétorique , et qu’il est bon d’étudier spécialement. Entre a
s divers genres de composition qu’on peut étudier pendant un cours de rhétorique . Petit traité de versification. La p
ne peut avoir la prétention de former des poètes. Mais l’étude de la rhétorique serait incomplète si l’on négligeait d’apprendre
e figure, parce que dans le cas où la grammaire vous condamnerait, la rhétorique vous absoudrait. Mais souvenez-vous qu’on doit D
ppements de cette Leçon se trouvent dans la préface du tome Ier de ma Rhétorique appliquée, et aux pages 1 à 17, 32, 33 et 34 2.
31 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ion tout ce qui n’est point applicable à l’existence sociale. Mais la rhétorique est-elle au nombre de ces notions superflues dont
s dont l’utilité ne se fait jamais sentir ? Je ne le pense pas. Si la rhétorique n’avait pour but que de former des orateurs et de
musiciens, des juges, des notaires, des négociants et des avoués, la rhétorique peut encore être utile. Pour avoir occasion de pa
onvenable ; eh bien ! avec de légères modifications, les règles de la rhétorique s’appliquent à toute espèce de composition écrite
ier dignement les compositions des autres ; et quand les règles de la rhétorique ne produiraient d’autres résultats que celui de n
s discours, les harangues sont ce qu’il y a de plus difficile dans la rhétorique , l’élève les réservera pour la fin. Après cet exa
’opposera plus à ce que l’élève lise attentivement le petit résumé de rhétorique que nous lui présentons. Il y trouvera des termes
ésenteront à lui comme les signes d’idées déjà connues. Traité de rhétorique . Sommaire. Définition. — Éloquence naturelle.
it en toutes circonstances. — Origine de l’art. — Premiers traités de Rhétorique . — Définition du Discours. — Divers Genres, etc.
la division de l’objet dont on s’occupe. On définit ordinairement la rhétorique  : « l’art de bien dire ; » il faut développer les
bien dire ; » il faut développer les parties de cette définition. La rhétorique est un art. Un art4 est une réunion de préceptes
ait encore faire, mais moins bien, avec l’aide seule de la nature. La rhétorique , comme art, en suppose deux autres : l’art de pen
se compose la parfaite éloquence. Maintenant il s’agit de voir où la rhétorique trouvera ses préceptes. Les préceptes de la rhéto
de voir où la rhétorique trouvera ses préceptes. Les préceptes de la rhétorique , comme les règles des autres arts, sont dans la n
à perfectionner les beaux-arts, ont donné les premiers des traités de rhétorique . Les Romains, qui ont imité les Grecs, ont trouvé
x sources, qui, chez les anciens, sont aussi abondantes que pures. La rhétorique a pour objet les règles du discours. Discours, en
tions. Par quoi tout Traité doit-il commencer ? — Qu’est-ce que la Rhétorique  ? — Qu’est-ce qu’un Art ? — Comme art, quels autr
e ? — Qu’est-ce qu’un Art ? — Comme art, quels autres arts suppose la Rhétorique  ? — Qu’est-ce que bien dire ? — Combien de sortes
t est-il utile ? — De quoi se compose la parfaite éloquence ? — Où la Rhétorique puisa-t-elle d’abord ses préceptes ? — Comment on
nt ont-ils été transmis ? — Quel peuple donna les premiers Traités de rhétorique  ? — Qu’ont écrit, à Rome, sur cet art, Cicéron et
voir à traiter l’orateur ? Division générale. Les préceptes de rhétorique ont pour objet la composition du discours ; il fa
rononcer d’une manière convenable, voilà en quoi consiste l’art de la rhétorique qui est renfermé dans la définition : parler de c
et præcisa undique oratio. Questions. Quelle partie de la Rhétorique constitue, à proprement parler, l’éloquence ? — Q
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
Le célèbre auteur du Traité des Études désirait qu’on se servît d’une rhétorique imprimée qui donnât des définitions bien exactes
de la littérature et par conséquent à la poétique aussi bien qu’à la rhétorique , a été depuis longtemps entendu. Il existe de nom
rages pour les trois temps assignés par Marmontel aux disciples de la rhétorique , ainsi que pour l’étude de l’art qu’on a appelé l
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
intenant pourquoi nous demandions que cette étude précède celle de la rhétorique . Quand les rhéteurs, en effet, dissertent du syll
e, au coup d’œil du général. C’est une observation commune à toute la rhétorique . Bien que les plus grands orateurs et les plus gr
voir, en un mot, en sens divers selon les vicissitudes du sujet. « La rhétorique , dit avec raison Quintilien, serait chose par tro
le signe pour la chose signifiée, par une métonymie qu’assurément la rhétorique ne condamnera pas, leur division est aussi ration
ucoup plus répandue. Aristote, et après lui la plupart des traités de rhétorique , divisent l’éloquence en trois genres, le délibér
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
là même qu’on met à part le bien rendre, on conçoit qu’on puisse, en rhétorique , abstraire l’expression d’un écrit, pour la consi
le sublime, simple et tempéré 67. D’abord, pourquoi ces catégories en rhétorique  ? Les reconnaît-on dans la critique des arts ? S’
nt interprétés les ont parfois mal compris. On affirme, dans quelques rhétoriques , que Denys d’Halicarnasse divise le style en troi
’agit ici que d’une critique d’individus et non des généralités de la rhétorique . Denys est si loin de prétendre donner par là des
n peut trouver au moins le germe de ses idées et des miennes dans les rhétoriques de MM. Amar et Leclere, professeurs à l’universit
35 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
e : Hist. des Animaux, IX, 1  Politique, 1, 2 et 6  Économique, 1, 3  Rhétorique , II, 23. Du reste, la pensée d’Aristote sur ce su
ns nécessité, de lire ici ἁπλότητος, et il compare avec ce passage la Rhétorique , I, 9, et le vers 926 (917, éd. Boissonade) de l’
sens : Isocrate, A Philippe, § 35, et Sur l’Antidose, § 5  Philodème, Rhétorique , iv, col. 33, éd. Gros. Cf. Stahr, Aristotelia, i
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
ie n’est rien sans la pratique, nous le savons ; les poétiques et les rhétoriques ne suffiront jamais, seules, pour former un poète
esoin des modèles. La plupart des traités sur l’art d’écrire sont des rhétoriques où l’on enseigne fort au long la manière de compo
er l’enseignement de l’art d’écrire. Nous avons fait une part pour la rhétorique et le discours, mais brève et succincte. Nous avo
37 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
Précis de rhétorique .1 La rhétorique est l'art de bien dire : bien
Précis de rhétorique.1 La rhétorique est l'art de bien dire : bien dire, c'est exprime
dinairement pour objet d'instruire, de plaire et de toucher et que la rhétorique peut développer. Des trois genres d'éloquence.
use ou défend et s'appuie de l'autorité des lois1. Division de la rhétorique . La rhétorique se divise en trois parties : l'
'appuie de l'autorité des lois1. Division de la rhétorique. La rhétorique se divise en trois parties : l'invention, la disp
ne acception nouvelle. Des qualités particulières du style. La rhétorique ne distingue, ordinairement, que trois sortes de
s. Série de questions Pour les examens. Qu'est-ce que la rhétorique  ? Quel est le but que se propose la rhétorique ?
s. Qu'est-ce que la rhétorique ? Quel est le but que se propose la rhétorique  ? En quoi l'éloquence diffère-t-elle de la rhétor
e se propose la rhétorique ? En quoi l'éloquence diffère-t-elle de la rhétorique  ? Combien distingue-t-on de genres d'éloquence ?
libératif ? De quoi s'occupe le genre judiciaire ? Division de la rhétorique . En combien de parties se divise la rhétorique
Division de la rhétorique. En combien de parties se divise la rhétorique  ? L'invention. Qu'est-ce que l'invention ?
nie du style ? Doit-on courir après l'harmonie imitative ? Combien la rhétorique distingue-t-elle de sortes de styles ? Quelles co
es, et l'on entend par belles-lettres la grammaire, la poétique et la rhétorique . Mais à ces connaissances, le littérateur doit jo
e à la physique. Pour ce qui regarde le style de l'histoire, voyez la rhétorique . Le roman. Le roman est une fiction ingéni
sprit ne peut saisir l'ensemble, ne touche que faiblement. 1. La Rhétorique de Le Clerc, les nouvelles Études françaises par
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
eignement, qu’en donnant à cette nouvelle édition du Cours complet de Rhétorique , tous les soins dont je puis être capable. Cet ou
autorité plus imposante encore, celle de Fénelon : « Une excellente rhétorique , dit-il, serait bien au-dessus d’une grammaire et
me aride et rebutante des préceptes. Il s’agissait moins de faire une rhétorique nouvelle, je le répète, que de consacrer un ouvra
39 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
du XIXelivre des Problèmes. Cette imitation se fait par l’élocution.] Rhétorique , III, 1 : Τὰ γὰρ ὀνόματα μιμήματά ἰστιν, ὑπῆρξε δ
 507 de l’éd. des Scholies par Brandis. — Aristote a remarqué dans la Rhétorique , III, 5, que les écrits d’Héraclite étaient « dif
s ὑπό τινος τῶν βουλομένων πρόϐλημα ποιεῖν. Glaucon.] Voyez Aristote, Rhétorique , III, 1, et Platon, Ion, p. 530. Icarius.] Strabo
40 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
éléments de l’art de parler ? Tout, ou presque tout, a été dit sur la rhétorique et l’art oratoire. Ces sujets abstraits ont occup
ou philologues français, ont écrit avec succès sur l’éloquence et la rhétorique  ; mais les travaux de ces estimables écrivains n’
t développé une théorie complète. Le professeur Crevier a composé une rhétorique en deux volumes, qui ne présente rien de nouveau.
pent de la partie purement didactique de l’art. Un bon ouvrage sur la rhétorique , à l’usage des gens de goût, manque donc à la Fra
Cependant, dit Fénelon dans sa Lettre sur l’Éloquence, une excellente rhétorique serait bien au-dessus de tous les travaux bornés
par quelques idées nouvelles, par quelques observations neuves sur la rhétorique et sur l’éloquence. J’ose espérer que ce Résumé,
icieux des temps anciens et des temps modernes, sur l’éloquence et la rhétorique , ils accueilleraient mon Résumé avec plus de conf
volume in-18 presque tout ce qui a été dit de plus remarquable sur la rhétorique et l’art oratoire, et j’ai tâché d’en former un d
. Dupin aime tant lorsqu’ils sont bien faits. Introduction. La rhétorique est l’art de bien dire ; elle a pour but d’établi
t, et sa perfection dénote toujours un haut degré de civilisation. La rhétorique a souvent été enseignée de manière à corrompre le
ture, imbus qu’ils étaient des préjugés de l’école, substituaient une rhétorique artificielle à celle que la nature et l’observati
celle que la nature et l’observation doivent enseigner. L’étude de la rhétorique doit occuper une place distinguée parmi les conna
pres à former le corps et la substance d’un ouvrage recommandable, la rhétorique sert à ajouter le poli. Quiconque ne possède pas
ajouter le poli. Quiconque ne possède pas à fond les principes de la rhétorique , n’arrivera que difficilement à développer d’une
ison intime de cette étude avec les progrès de nos facultés. La vraie rhétorique et la saine logique se tiennent de fort près. En
pas en accumulant les tropes, les figures et autres ressources de la rhétorique qu’on peut l’atteindre. C’est le jet naturel d’un
scurité dans la manière dont nous concevons l’objet. La logique et la rhétorique ont, en ce cas comme dans beaucoup d’autres, une
a toujours fixé l’attention de tous les auteurs qui ont traité de la rhétorique et de la composition. Un des ouvrages les plus in
Dumarsais intitulé Traité des Tropes, pour servir d’introduction à la rhétorique et à la logique. Mais quoique le mot figure signi
écution. C’est sans contredit la plus hardie de toutes les figures de rhétorique  ; elle n’appartient plus qu’à la passion, et ne d
sion adoptée par la plupart des auteurs modernes qui ont écrit sur la rhétorique , le simplex, tenue ou subtile ; le grave ou vehem
rdies et brillantes. L’étude et l’attention soutenue aux règles de la rhétorique peuvent douer de ce genre de style l’auteur auque
de tous, Gorgias de Léontium. Ces sophistes joignirent à l’art de la rhétorique une logique subtile et dégénérèrent en une espèce
dont nous avons rappelé les noms, florissait Isocrate. Il professa la rhétorique , et en enseignant l’éloquence il acquit plus de f
orain et qui vécut peu de temps après lui, à composer ses Éléments de Rhétorique formés d’après un plan très différent de celui d’
c beaucoup d’élégance dans ce dialogue et dans ses autres ouvrages de rhétorique . Mais comme il n’existe aucune de leurs productio
iatiques. D’un autre côté, Cicéron, dans plusieurs de ses ouvrages de rhétorique , et surtout dans son Orator ad Brutum, s’efforce
iguées, donne aussi la palme à Démosthène. Dans ses réflexions sur la rhétorique et la poésie, petit traité qui accompagne habitue
ou d’absoudre. Cette division existe dans tous les anciens traités de rhétorique  ; elle est suivie et copiée par les auteurs moder
rtance pour le prédicateur ; mais c’est plutôt à la théologie qu’à la rhétorique à indiquer les règles à cet égard. En général, ce
emment aux trois genres d’éloquence. Ce n’est pas une invention de la rhétorique  ; il est fondé sur la nature, et suggéré par le b
la puissance de l’art de donner quelque secours réel à cet égard. La rhétorique est impuissante pour dicter à l’orateur des argum
sons avec le plus d’avantage. C’est à ce dernier but seulement que la rhétorique peut aspirer. Les anciens rhéteurs tentèrent, il
up plus loin ; ils s’efforcèrent de former un système plus complet de rhétorique  : ils prétendirent suppléer à l’invention, et ens
ources d’argumentation les égareraient, et en cherchant à faire de la rhétorique un art trop parfait, ils en rendraient l’étude in
’il serait superflu d’insister sur cette doctrine de lieux communs de rhétorique ou topiques. Ceux qui croiraient pouvoir en tirer
d de la partie argumentative ; pour former un système plus parfait de rhétorique , ils recherchent métaphysiquement la nature de ch
pour les mettre en jeu. Aristote, en particulier, dans son traité de Rhétorique , discute avec beaucoup de profondeur et de subtil
on ; chaque auditeur s’aperçoit immédiatement que c’est une figure de rhétorique qui peut lui plaire, mais qui, loin de l’enflamme
c autant que possible le domaine de ses connaissances. La logique, la rhétorique , la physique, la métaphysique, le droit public et
’il a acquises. Mais cette masse, ces matériaux, ce n’est pas dans la rhétorique qu’il doit les puiser. Celui qui plaide au barrea
ouvrages est indispensable pour arriver au seul but raisonnable de la rhétorique , c’est-à-dire éveiller le goût, l’aider et l’enri
erses, a recherché, avec beaucoup de pénétration, les principes de la rhétorique . Le premier, il arracha des mains des sophistes c
introduisit le raisonnement et le bon sens. C’est dans son traité de rhétorique que l’on peut trouver quelques-unes des idées les
rès correct. Il est inutile de recommander la lecture des ouvrages de rhétorique de Cicéron, tout ce qu’a écrit sur l’éloquence un
rutum est aussi un traité important ; et, en général, les ouvrages de rhétorique de Cicéron respirent ces hautes et sublimes idées
a classé dans un ordre excellent toutes les idées des Anciens sur la rhétorique  ; il est lui-même un écrivain éloquent. Quoique q
résenté une analyse rapide et complète des principaux préceptes de la rhétorique et de l’éloquence, je m’estimerai heureux si, en
41 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
é de réunir dans ce Cours classique de littérature. Réservant pour la Rhétorique les préceptes de l’art de bien dire, et pour la P
le Style est destiné à la troisième ; la Poétique, à la seconde ; la Rhétorique , à la classe de ce nom. Nous croyons même que l’o
ent séparée des deux autres volumes, on aura dans le Style et dans la Rhétorique tous les principes de l’art d’écrire et toutes le
42 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
eux communs. D’après le point de vue sons lequel ils considéraient la rhétorique , les lieux chez eux ne s’appliquaient guère qu’à
èrent à une définition de mot, et par un subterfuge, si l’on veut, de rhétorique , ils appuyèrent surtout, pour développer et confi
ologie est souvent insuffisant. Vous en avez la preuve à propos de la rhétorique même, au commencement de ce traité. « Le nom d’am
tie inattaquable de sa doctrine, et qui a survécu à tout le reste. La rhétorique , comme la logique, peut comparer le sujet ou l’id
Clavicule ou la Science de Raymond Lulle, avec toutes les figures de rhétorique , par le sieur Jacob. Paris, 1655. C’est un petit
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ieuse. Nous avons d’Aristote une logique extrêmement remarquable, une rhétorique où sont développés tous les principes de l’art or
ntroduire dans l’éloquence et dans la poésie. Après avoir enseigné la rhétorique pendant vingt ans, il publia son Institution de l
e, de Gibert. Nous avons deux écrivains passionnés admirateurs de la rhétorique , MM. Rollin et Gibert, célèbres professeurs ; mai
ur doctrine n’est pas la même. Ce terme de doctrine, par rapport à la rhétorique , est de M. Gibert ; il faut apparemment que les r
voir ; l’autre a plus de goût. Eu égard à l’ordre et à la méthode, la rhétorique de M. Gibert tient beaucoup de celle d’Aristote,
44 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIX. »
Chapitre XIX. A amplifier ou à diminuer.] Voy. la Rhétorique , II, 26. La représentation.] Διδασχαλίας. Voy. pa
de Boettiger, p. 284 : Quid sit docere fabulam. Les figures.] Voy. la Rhétorique , II, 24  III, 8 et 10, et remarquez que l’auteur
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
iales. C’est ainsi que le prêtre doit apprendre ailleurs que dans une Rhétorique les préceptes de l’éloquence sacrée ; l'avocat, l
nformons en agissant ainsi aux usages reçus dans toutes les écoles de Rhétorique depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jou
ps les plus reculés jusqu’à nos jours. Ainsi, dit M. Leclerc dans sa rhétorique , quand Socrate préparait ses auditeurs au grand t
ne peut avoir la prétention de former des poètes. Mais l’étude de la rhétorique serait incomplète si l’on négligeait d’apprendre
e figure, parce que dans le cas où la grammaire vous condamnerait, la rhétorique vous absoudrait. Mais souvenez-vous qu’on doit D
DU TOME PREMIER. 20. Les rhéteurs donnent spécialement le nom de rhétorique à la partie des règles de cette science qui embra
de bien dire utile bien écrire, et l’élude de ce que vous appelez la rhétorique  ? Vous prendriez alors la partie pour le tout, et
e synecdoque ne serait du goût de personne. Aussi dans vos traités de rhétorique , afin d’embrasser tout l’art, êtes-vous obligés d
is choses qui devraient rester unies : le style, la composition et la Rhétorique . De là, défaut d’unité dans vos plans, confusion
e que la littérature. Vos ouvrages restent donc de simples traités de Rhétorique , et c’est votre faute s’ils sont décousus et tomb
n mot est réservé à des éludes spéciales plutôt qu’à des exercices de Rhétorique . La jeunesse a assez à faire de s’initier à la co
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -
ge de ces Principes Généraux des Belles-Lettres, pour les Écoliers de Rhétorique . Elle les prescrivit de même aux Élèves de Saint-
chargea d’extraire, de ses Principes Généraux des Belles-Lettres, une Rhétorique et une Poétique, qui sont actuellement entre les
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
is dans la congrégation de la doctrine chrétienne, puis professeur de rhétorique à Narbonne, où il brilla par d’ingénieuses bagate
n retrouve dans tous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la rhétorique . Un naufrage sur le Rhône Lettre narrativ
Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué par son frère ? Que de rhétorique  ! 2. Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’
48 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
Chapitre XVII. Se mettre à la place du spectateur.] Comparez la Rhétorique , III, 10, 11. — Dans le même ouvrage, II, 8, on r
acteur en composant. » La sympathie, etc.] Même observation dans la Rhétorique , III, 7  cf. Physiognomonica, chap. iv  Horace, A
49 (1854) Éléments de rhétorique française
Éléments de rhétorique française PAR A. FILON Maître de conférences à
Cet ouvrage n’est pas composé sur le plan ordinaire des traités de Rhétorique , dont l’objet spécial est de préparer des sujets
ire qu’il résumât pour les élevés de nos collèges les préceptes de la Rhétorique proprement dite, et en mémo temps qu’il offrît un
de parler et d’écrire que dans les relations privées. Ces Eléments de Rhétorique sont précédés une Introduction sur l’origine et l
s doivent approfondir les caractères principaux avant de commencer la Rhétorique . Dans les trois premières parties de cette introd
avec une rare sagacité. Après l’introduction, vient la théorie de la Rhétorique , que je me suis efforcé de réduire à ses plus sim
et les sciences. Enfin, la dernière partie de l’ouvrage traite de la Rhétorique pratique, c’est-à-dire, de l’art de bien dire app
r l’âme et à éclairer la raison. Première partie. Principes de la rhétorique . Chapitre premier. Définition et division de
de la rhétorique. Chapitre premier. Définition et division de la rhétorique . Quand nous n’employons la parole que pour éch
plus, et il nous faut un autre guide que la grammaire. Là commence la Rhétorique , ou l’art de bien dire. Tout ce que les hommes on
n art a commencé par être un instinct. Ainsi l’éloquence a précédé la rhétorique . Aussitôt que le langage a été assez formé pour e
signés sous le nom de rhéteurs, et l’art qu’ils ont créé s’est appelé Rhétorique . On considère ordinairement l’art oratoire comme
discours d’actions de grâce, les harangues académiques, etc. Mais la Rhétorique , ainsi divisée, n’embrasse que les relations publ
qui soit plus digne de l’homme qu’un entretien élégant et poli ? » La Rhétorique n’est donc pas seulement l’art de parler en publi
qui les expriment et qui les embellissent. De là, une division de la rhétorique en trois parties : l’invention, la disposition et
pour but d’éclairer et de convaincre. Aristote, dans son livre de la Rhétorique , fait de la dialectique le fondement de l’art de
se croyait fait pour le gouvernement. Pour avoir eu jadis un prix de rhétorique , Il s’estimait au monde un personnage unique ; Si
substituer une autre que l’on juge plus convenable, on fait ce que la rhétorique appelle une Fontenelle dit, en parlant du czar Pi
à la pensée une force ou une grâce particulière. Ces figures, que la rhétorique enseigne à placer à propos et à préparer avec art
illi plusieurs exemples de stylo sublime, sans nous dissimuler que la rhétorique n’inspirera jamais un trait sublime, ici l’art es
u’ils entendront. D’ailleurs, ici comme dans les autres parties de la rhétorique , on peut l’aire plus d’une application générale.
varié, et surtout d’être vrai. Deuxième partie. Des exercices de rhétorique . Chapitre premier. Comment l’esprit des jeun
’occasion. Pour écrire et pour parler, la science des préceptes de la rhétorique ne suffit point : il faut avoir un fonds sur lequ
n dire, au moment où nous allons indiquer les différents exercices de rhétorique propres à former les élèves, nous croyons devoir
s Quand l’esprit des élèves s’est bien pénétré des préceptes de la rhétorique , et en même temps s’est enrichi d’un assez grand
scours : c’est là surtout qu’on déploiera toutes les ressources de la rhétorique , et qu’on mettra en pratique les préceptes de l’a
discours est le plus difficile et le plus important des exercices de rhétorique . La narration développe surtout l’imagination ; l
ême temps des modèles. Troisième partie. Utilité pratique de la rhétorique . Chapitre premier. Quels sont les différents
emier. Quels sont les différents usages auxquels on peut appliquer la rhétorique . On n’est que trop disposé à regarder ce qu’on
fournir aux élèves l’occasion d’appliquer eux-mêmes les règles de la Rhétorique . Des maîtres habiles auront heureusement commenté
ans cette troisième partie. Je ne parle point ici des avantages de la Rhétorique pour les hommes qui se destinent à la noble profe
nstruction élémentaire, et qui peuvent par conséquent se passer de la Rhétorique . C’est à la classe intermédiaire que je m’adresse
ous, comme membres de la cité, participent aux affaires publiques. La Rhétorique peut donc leur rendre quelques services, soit dan
iserons en trois espèces les principales applications possibles de la Rhétorique  : 1° le discours public ; 2° le style épistolaire
s communs et les constructions embarrassées : sur tous ces points, la Rhétorique donne plusieurs conseils qui ne sont point à déda
harmonieuses, et toutes les figures brillantes ou passionnées que la rhétorique met à sa disposition. L’homme qui ne parle en pub
moins nombreuse, il faut des idées, et des mots pour les exprimer, la Rhétorique ne peut rester entièrement étrangère à cet objet,
es de Fénelon, qui dominent, en les résumant, toutes les règles de la Rhétorique  : L’homme digne d’être écouté, c’est celui qui ne
50 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avertissement de la deuxième édition. » pp. -
te ayant été récemment mise au programme des études pour la classe de rhétorique , il a paru opportun de réimprimer l’édition, avec
rance, que notre confrère a étudié avec le même soin les textes de la Rhétorique , de la Politique et des Météorologiques d’Aristot
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
Chapitre III. La rhétorique est l’art de bien dire, ou d’exprimer convenablem
dire, ou d’exprimer convenablement ses pensées. L’enseignement de la rhétorique a ordinairement pour but l’éloquence ; mais nous
52 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
Achæus. Oreste.] Sujet traité par Euripide, par Théodecte (Aristote, Rhétorique , II, 24), par Carcinus, et par un tragique de dat
eratione constant facile præcipuus. » La faiblesse des spectateurs.] Rhétorique , III, 1 : διὰ τὴν τῶν ἀϰροατῶν μοχθηρίαν. Cf. plu
53 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
. » (Ritter.) On trouvera pourtant des exemples de la même locution : Rhétorique , I, 2 fin, 4, 10  Politique, III, 9  IV, 12, 16 
tain, c’est qu’il a formellement cité ailleurs la pièce de Sophocle : Rhétorique , I, 13 et 15  III, 16 et 17. Le Cresphonte.] Même
54 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
ombien ces premières lignes rattachent naturellement la Poétique à la Rhétorique   elles ont d’ailleurs beaucoup d’analogie avec le
Οἱ χαίροντɛς τοῐς δɩα τῆς ὄψɛως , οἴον χρώμασɩ χαì σχήματɩ ϰαì γραφῆ; Rhétorique , II, 8 : σχήμασɩ ϰαì φωναῖς ϰαì ὲσθῆτɩ. — En lisa
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ession de la pensée ; et pour l’amplifier comme pour la condenser, la rhétorique emploie des formes spéciales dont il est utile de
paraphrase d’un article de loi, etc., ce n’est plus là une figure de rhétorique , c’est un commentaire plus ou moins éloquent ou l
C’est en ce sens que Napoléon disait à Sainte-Hélène : « La figure de rhétorique la plus éloquente est la répétition. » Répétiti
i semblent inutiles. Mais dès que l’on distingue ces deux espèces, la rhétorique doit employer, pour les exprimer, deux termes dif
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
hapitre V. De la disposition. La disposition est cette partie de la rhétorique qui apprend à mettre dans un ordre convenable les
plicité et sans confusion. § II. De la disposition oratoire. La rhétorique explique ordinairement fort au long le plan que d
dans la composition d’un discours. Comme notre but est d’appliquer la rhétorique à tous les genres d’écrire, nous ne ferons qu’ind
ravail sera d’une grande utilité pour l’intelligence des principes de rhétorique énoncés ci-dessus. Nous citerons ici, comme contr
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
nt qu’on en fasse l’étude la plus sérieuse. Nous avons d’Aristote une rhétorique , où sont développés tous les principes de l’art o
uger du poème épique et des pièces de théâtre. Cassandre a traduit la rhétorique , et Dacier la poétique. Elles sont l’une et l’aut
ntroduire dans l’éloquence et dans la poésie. Après avoir enseigné la rhétorique durant vingt ans, il publia ses Institutions orat
58 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
es dialogues intitulés Phèdre et le Grand Hippias ; Aristote, dans sa Rhétorique et dans sa Lettre à Alexandre ; saint Augustin, L
naître les règles spéciales. Enfin, on s’occupera des principes de la rhétorique ou de l’art de bien dire. De là, la division du C
t que nous désignerons par les trois mots suivants : Style, Poétique, Rhétorique .
59 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
u’elle renferme. L’art poétique est la théorie de la poésie, comme la rhétorique est la théorie de l’éloquence : il sert à diriger
e qu’ils devaient suivre. Ainsi, de même que l’éloquence a précédé la rhétorique qui en fait connaître les règles, de même la poés
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
vinciales. Il fut pour la langue française un excellent professeur de rhétorique . La vraie et la fausse éloquence Il y a u
si c’était là l’éloquence, l’opinion de ce philosophe, qui mettait la rhétorique au nombre des connaissances voluptueuses1, aurait
ngues de cet orateur renversaient les entreprises des rois, et que sa rhétorique était l’arsenal et le magasin d’Athènes. Il disai
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
is dans la congrégation de la Doctrine chrétienne, puis professeur de rhétorique à Narbonne, où il brilla par d’ingénieuses bagate
n retrouve dans tous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la rhétorique . Son chef-d’œuvre est l’oraison funèbre de Turenn
Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué par son frère ? Que de rhétorique  ! 1. Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
x, en effet, chacune même de leurs subdivisions a en quelque sorte sa rhétorique ou sa poétique particulière. Que de traités du po
Molière, Shakespeare et Calderon, comme Beaumarchais et M. Scribe. La rhétorique renfermerait donc toute l’histoire littéraire. J’
et par son but, se rattache intimement à la narration. La plupart des rhétoriques n’insistent pas assez sur la description ; c’est
63 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. § 3. Rhétorique  ; ses parties. — Invention. L’art de faire et
nciens, naissance à une science très développée qu’ils avaient nommée rhétorique , et qu’ils définissaient l’art de bien dire ou de
encore. Considérée seulement quant à la composition des discours, la rhétorique contient trois parties : l’invention, la disposit
e, avec plus de détails même qu’on n’en peut donner dans les cours de rhétorique ordinaires, et nous passons à l’invention. L’inve
position contestée avec la vérité de la proposition incontestable. La rhétorique indique, comme les sources où l’orateur peut puis
ur de cette éloquence ; Isocrate, un peu plus tard, tint une école de rhétorique qui fut très suivie, et compta parmi ses élèves E
ces sortes de discours est illimité. Aristote les a réduits, dans sa Rhétorique , à cinq chefs généraux : les finances, la paix et
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
de Collin d’Harleville et de Xavier de Maistre. Ne demandez pas à la rhétorique une théorie, une méthode de finesse et de délicat
tre de ces caractères dans le peu d’exemples que nous avons cités. La rhétorique apprend surtout à distinguer l’esprit vrai du fau
nstinctif, la naïveté dépend tout entière du génie de l’écrivain ; la rhétorique y est aussi impuissante qu’à l’égard du sublime.
65 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
rait à souhaiter, dit Rollin, qu’on se servît dans l’Université d’une Rhétorique imprimée, qui fût courte, nette, précise ; qui do
en, de Longin, etc. » Fénelon avait dit avant lui : « Une excellente Rhétorique serait bien au-dessus d’une Grammaire et de tous
ux ; et quand leur texte nous a manqué, ou qu’il nous a semblé que la Rhétorique des anciens se renfermait trop dans le genre judi
rtes observations sur les matières de composition dans les classes de Rhétorique , accompagnées de quelques essais qui pourront don
donner une idée de ces exercices littéraires. Prolégomènes. La Rhétorique est l’art de bien dire : ‘bien dire, c’est parler
tu1. Ne confondez pas l’Éloquence, ou le talent de persuader, avec la Rhétorique , ou l’art qui développe ce talent. L’éloquence es
t qui développe ce talent. L’éloquence est née avant les règles de la rhétorique , comme les langues se sont formées avant la gramm
orateurs : de ces observations on a formé un corps de préceptes nommé Rhétorique . Non eloquentia ex artificio, dit Cicéron, sed a
même aujourd’hui, réunir en un corps de doctrine les préceptes de la Rhétorique sans commencer par établir, comme Aristote, la di
âmer, conseiller ou dissuader, accuser ou défendre. Division de la rhétorique . Quelque sujet que traite l’orateur, il a néce
ordre ; la troisième, de les exprimer. De là les trois parties de la Rhétorique  : Invention, Disposition, Élocution ; Quid dicat
e la nature des choses. Nous suivrons cet ordre dans nos préceptes de Rhétorique . Première partie. De l’invention. Un poète
que l’étude de la Logique est nécessaire à l’orateur. Persuadé que la Rhétorique n’est qu’un art frivole sans la science du raison
s l’éloquence. Aristote y consacre presque tout le second livre de sa Rhétorique , le plus précieux des trois, et celui où l’on adm
un sens plus restreint, l’élocution se prend pour cette partie de la Rhétorique qui traite du style. Elle est à l’éloquence ce qu
uit Veuve de lune et d’étoiles. Mon ami, chasse bien loin Cette noire rhétorique  ; Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les e
rvées, c’est qu’il ne les a pas crues inutiles à l’enseignement de la rhétorique et à l’analyse des beautés oratoires. Rien, dit-i
rois Dialogues : on la trouve même déjà dans le quatrième livre de la Rhétorique à Herennius, où l’on voit au rang des figures de
ble à sa situation. Cicéron, dans cet ouvrage de sa jeunesse intitulé Rhétorique à Herennius 182, pour s’exercer dans l’art de ren
nnage tout entier. Le caractère du faux riche ou du glorieux, dans la Rhétorique à Herennius, IV, 50, mérite d’être comparé à ceux
t beaucoup plus que les préceptes et les livres. Conclusion. La Rhétorique , de l’aveu de Quintilien lui-même, ne donne point
-B. R. Supplément. Des matières de composition dans les classes de rhétorique . Nous venons de recueillir les observations et
s n’avaient plus de Gorgias, de Prodicus, d’Hippias, leurs maîtres de rhétorique affectaient encore de donner sur tous les genres
iques. Mais au siècle de Périclès, l’union de la philosophie et de la rhétorique avait produit de grands orateurs ; elle ne produi
r ; car cette méthode fut suivie dès qu’il y eut à Rome des écoles de rhétorique , et l’on déclamait déjà du temps de Cicéron (Brut
compense du courage et de la victoire. Juvénal, dans ses exercices de rhétorique , avait aussi conseillé à Sylla d’abdiquer la dict
uintilien même, l. VIII, proœm. 4. Marmontel. 5. Recherches sur la Rhétorique à Herennius. 6. Fénelon. 7. Sur les trois sorte
si conjecturale, légale et juridiciaire, on peut consulter surtout la Rhétorique à Herennius, I, 11, et II, 2-18 ; l’Invention, I,
; II, 4, etc. ; les Partitions oratoires, c. 18-39. 8. Batteux. 9. Rhétorique , I, 3. 10. La Harpe. 11. Voltaire. 12. Rollin.
est le syllogisme de l’orateur. Ἔστι δ’ ἀπόδειξις ῥητορικὴ ἐνθύμημα. Rhétorique , I, 1. 17. Batteux. 18. Essais, II, 12, d’aprè
66 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
les développements qu’Aristote avait écrits sur le ridicule. Voyez la Rhétorique I, 11, fin  III, 18. Ni douloureuse, ni destructi
sions tout aristotéliques, qu’on retrouve avec de légères variantes : Rhétorique , III, 5, 8, 11  Morale Nicom., VI, 5  Morale Eudé
67 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
Préface. L a nécessité d’une Rhétorique élémentaire est généralement sentie de tous ceux
offrirait aux élèves de précieux avantages. Depuis que je professe la rhétorique , et déjà il y a plusieurs années, je cherche un p
quelqu’un se charger de le rédiger. Ce n’est pas que nous n’ayons des Rhétoriques assez bien faites ; mais les unes, trop volumineu
ent autour de nous un nuage épais plutôt qu’un cercle de lumière. Les Rhétoriques , même les plus estimées, ont le défaut de porter
t au fond, doivent subir des modifications dans leur application. Une Rhétorique française doit sans doute diriger sa marche d’apr
es diverses imperfections, j’ai vu qu’un bon livre élémentaire sur la rhétorique était encore à faire. J’ai conçu l’idée du mieux 
e idée du plan que j’ai adopté. Dans l’exposition des principes de la rhétorique , j’ai suivi l’ordre consacré par Aristote, Cicéro
. Je n’ai pas cru devoir donner, comme quelques autres, au plan d’une rhétorique , une tournure neuve et extraordinaire, aimant mie
rait à souhaiter, dit Rollin, qu’on se servît dans l’Université d’une rhétorique imprimée, qui fût courte, nette, précise ; qui do
c. i.) Fénélon avait dit avant lui : « Celui qui entreprendrait une rhétorique devrait y rassembler tous les plus beaux précepte
. Crevier est accusé, sans doute avec raison, d’avoir traité, dans sa Rhétorique , du genre judiciaire sans connaître ce qui lui es
es exemples des anciens, d’Aristote surtout qui le premier a puisé la rhétorique dans la connaissance du cœur de l’homme. J’ai tâc
doivent attacher au mot genre d’éloquence consacré dans les livres de rhétorique . Rigoureusement parlant, l’éloquence n’a pas de g
e, pour dissiper le préjugé généralement reçu que parler des lieux en rhétorique est une chose à peu près indifférente. Est-il rai
llement entre ces deux arts, m’a déterminé à joindre aux préceptes de rhétorique les règles de la logique. J’ai fait connaître les
t en écrivant ; et j’y ai joint des exemples qui font voir comment la rhétorique les développe, les exprime et y répand ses couleu
superficiellement, c’est manquer à ce qu’il y a de plus essentiel en rhétorique . Pour éviter une omission si grave, j’ai parlé au
aux bienséances lorsqu’il sera obligé de parler en public. Toutes les rhétoriques parlent de la réfutation ; elles disent que l’ora
rie de la phrase et de la période n’a pas été exposée dans les autres rhétoriques d’une manière assez complète ; cependant elle est
artie si importante de l’éloquence, ne doit pas être oubliée dans une rhétorique . J’aurais cru laisser mon ouvrage imparfait si je
lant et le plus harmonieux ? Voilà ce que j’ai fait pour rendre cette rhétorique moins imparfaite que celles qui existent et pour
uent aux nobles exercices de l’éloquence doivent, après leur cours de rhétorique , en reprendre et en approfondir l’étude dans les
rs une source de bonheur, et souvent un asile contre l’adversité. Rhétorique française. Notions préliminaires. Idee d
dum accommodatè. (Cic., de Orat., l. I, n°. 138) 1. Définition de la rhétorique . La rhétorique est la théorie de cet art. Elle t
(Cic., de Orat., l. I, n°. 138) 1. Définition de la rhétorique. La rhétorique est la théorie de cet art. Elle trace la méthode,
er. On peut la définir : une collection de règles sur l’éloquence. La rhétorique , selon Aristote, considère en chaque sujet ce qui
is genres nous joindrons l’éloquence du panégyrique. Division de la rhétorique . Les anciens reconnaissaient dans l’œuvre oratoi
elopper les preuves dans le discours. Liaison qu’il y a entre la rhétorique et la logique. Ce n’est pas assez d’avoir trouvé
réceptes de la logique viennent naturellement se joindre à ceux de la rhétorique . Il y a une liaison intime entre ces deux arts, o
philosophie solide et raisonnée leur en apprendra davantage après la rhétorique . Notre intention, en ce moment, n’est que de donn
e choquante dont ils la proposent. C’est le plus grand précepte de la rhétorique . » (Art. de penser, 3e. part., ch. 19.) Quintili
t dites soient le sujet des préceptes de la philosophie, et non de la rhétorique , on voit cependant qu’on a besoin de les étudier,
Définition de la disposition. La disposition est la partie de la rhétorique qui apprend à mettre dans un ordre convenable les
blime ; on en cite quelques exemples qui sont répétés dans toutes les rhétoriques  ; comme le moi de Médée ; le qu’il mourût, du vie
au but qu’il se propose. Cependant, pour donner à cette partie de la rhétorique tout le développement qu’elle exige, à ces deux q
lées académiques. Il n’est pas besoin d’art pour faire des figures de rhétorique . Les discours les plus ordinaires en sont pleins,
, à une résolution, ou de les en détourner. D’ailleurs, en matière de rhétorique , il est inutile de s’attacher à la précision rigo
qui n’est pas nécessaire hors des sciences exactes. Définition de la rhétorique . Définition du discours oratoire. Trois moyens de
ion des matières oratoires qui nous convient le mieux. Division de la rhétorique . Invention, disposition, élocution. Mémoire. Acti
e. Manière d’étudier une cause judiciaire. Liaison qu’il y a entre la rhétorique et la logique. Justesse de raisonnement nécessair
st legitime. 1. Cette question, qui tient à la morale plutôt qu’à la rhétorique , a été traitée d’une manière solide et satisfaisa
68 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ien de disparate et d’étranger au genre ne frappe la vue ; de même en rhétorique on nomme style pur celui qui ne présente que des
ements du style trois choses bien distinctes : d’abord les figures de rhétorique qui rendent le style pittoresque et agréable, et
se divise donc en trois sections. Section première. Des figures de rhétorique . La nomenclature des figures de rhétorique est
remière. Des figures de rhétorique. La nomenclature des figures de rhétorique est longue, et leurs termes mêmes, empruntés la p
e d’avoir étudié si longtemps l’éloquence, voyant en eux une certaine rhétorique de naturel, beaucoup plus persuasive et plus éloq
de naturel, beaucoup plus persuasive et plus éloquente que toutes nos rhétoriques artificielles.  Je suis persuadé, dit aussi Dum
s que nous venons de voir appartiennent plutôt à la grammaire qu’à la Rhétorique . On devrait les nommer figures grammaticales, pou
tions, ou sublime proprement dit, celui qui est seul du domaine de la Rhétorique , c’est trop étendre les mots. Il me semble que le
d’une importance très grande, c’est en effet l’analyse qui a créé la Rhétorique . L’analyse est de deux sortes. La première consid
essions suffisamment claires, il est inutile de faire remarquer qu’en Rhétorique le mot amplification n’est pas toujours pris eu m
de ces distinctions subtiles n’aient pas mis au nombre des figures de rhétorique , le développement, le raisonnement, la combinaiso
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la rhétorique . Son discours, bien loin de couler avec cette dou
ôtre est simple, mais ses pensées sont toutes divines. S’il ignore la rhétorique , s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui ti
ent de l’esprit ; n’exigeons pas des prédicateurs les agréments de la rhétorique , mais la doctrine des Ecritures. Que si notre dél
70 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
Cette impartialité suffirait pour assurer le succès de ses Leçons de Rhétorique et de Belles-Lettres, si cet ouvrage ne se recomm
oût et l’excellence de son jugement. Ce plan, que, dans ses Leçons de Rhétorique et de Belles-Lettres, il recommande aux jeunes ge
personnes auxquelles il l’avait soumis, qu’il fit un cours complet de rhétorique et de critique. Il en commença la lecture au coll
fs de l’université résolurent d’instituer l’été suivant une classe de rhétorique qui ferait à l’avenir partie de leur établissemen
Le roi confirma cette résolution, et nomma Blair professeur royal de rhétorique et de belles-lettres à l’université d’Édimbourg,
le titre de Lectures on Rhetoric and Belles-Lettres [Lectures sur la Rhétorique et les Belles-Lettres] ; elles formèrent deux vol
s qui ont déterminé Soave à entreprendre ce travail : « Les Leçons de Rhétorique de Blair, dit-il, sont trop bien connues, non seu
ina à se livrer à ce travail. Certainement, parmi tous les traités de rhétorique et de belles-lettres que nous possédons, aucun n’
cellente traduction d’un ouvrage aussi recommandable que ce Traité de rhétorique , dont personne ne pouvait mieux que lui-même appr
it pour assurer à l’auteur une gloire durable que ses Lectures sur la Rhétorique et les Belles-Lettres. Les sermons anglais, ainsi
ns de Blair, on s’accorde généralement à regarder ses Lectures sur la Rhétorique et les Belles-Lettres comme un ouvrage bien supér
mots, dans la pompe de l’expression, dans les fines subtilités de la rhétorique , ou dans de vains ornements substitués au langage
de quelques hommes éclairés, et je suis moi-même loin de nier que la rhétorique et la critique n’aient été souvent employées à co
e, il sera dû aux efforts que nous aurons faits pour substituer à une rhétorique artificielle et pédante, l’application de ces pri
rer cette importance aux dépens d’aucune autre science. L’étude de la rhétorique et des belles-lettres suppose, et exige même dans
ge forme le fond de toute composition estimable. C’est le poli que la rhétorique sert à donner, et nous savons que les substances
t très partagées, et je ne prétends pas soutenir que les règles de la rhétorique , quelque justes qu’elles puissent être, suffisent
c soin, nous cultivons en même temps notre intelligence. La véritable rhétorique et la saine logique se tiennent de très près. C’e
vent retirer de l’étude qui fait l’objet de ce traité. Pour elles, la rhétorique n’est pas tant un art pratique qu’une science spé
jugés de la même nature que ceux dont nous avons parlé au sujet de la rhétorique . Si l’on a cru quelquefois que la rhétorique n’ét
ons parlé au sujet de la rhétorique. Si l’on a cru quelquefois que la rhétorique n’était qu’une étude pédante de mots, de phrases
est le genre de style qui doit le moins aux ornements factices de la rhétorique , nous avons plus de motifs pour nous en occuper i
que devait suivre un auteur qui se proposait de publier un traité de rhétorique ou. des beautés du style en général, et non celui
en courant après les tropes, les figures, et toutes les fleurs de la rhétorique , qu’on peut espérer de le rencontrer ; non, il dé
sons du style précis de la logique au style brillant et pompeux de la rhétorique . C’est un avantage dont, non seulement les poètes
l’autre. Ici, comme en bien d’autres circonstances, la logique et la rhétorique ont entre elles les rapports les plus intimes, et
ortante que les tropes et les figures ont occupée dans les traités de rhétorique , le soin admirable que l’on a mis à leur donner a
e mouvement et la vie aux choses inanimées. On l’appelle, en terme de rhétorique , prosopopée ; mais, comme le mot personnification
fficile ; c’est effectivement la plus hardie de toutes les figures de rhétorique , elle sert d’expression aux passions les plus for
rages sont le fruit de ses méditations. Il prodigue les figures de la rhétorique , et s’élance avec impétuosité. Il est abondant ju
dont les écrits sont parvenus jusqu’à nous. C’était un professeur de rhétorique , et ses leçons d’éloquence lui acquirent plus de
du moins vécut bien peu de temps après lui, à écrire ses préceptes de rhétorique , où l’idée qu’il se fait de l’éloquence est bien
pompeux et fleuri des Orientaux. Cet orateur, dans ses écrits sur la rhétorique , et particulièrement-dans celui intitulé Orator a
e qu’il n’avait pas eu l’avantage de lire le traité d’Aristote sur la rhétorique , où, dit notre critique, « il a expliqué fort exa
remptoire, il entre en discussion contre Aulu-Gelle, et prouve que la Rhétorique d’Aristote n’avait pas été publiée avant que Démo
mme Cicéron et Démosthène apprennent autre part que dans un traité de rhétorique l’art de connaître les hommes et de les émouvoir.
ieuses et fleuries ; il émet cette opinion dans ses réflexions sur la rhétorique et la poésie, ouvrage de peu d’étendue, qui se tr
ou condamner. Cette division, suivie dans tous les anciens traités de rhétorique , a été adoptée par les modernes qui les ont copié
s ses soins au choix des sujets. C’est à la théologie, plutôt qu’à la rhétorique , à déterminer les règles qui peuvent guider dans
ent à tous les genres de discours. Ce n’est point une invention de la rhétorique  ; il est fondé sur la nature et prescrit par la r
esque pas apercevoir les moyens qui la produisent. (Philosophie de la rhétorique , par le docteur Campbell, t. II, p. 412.) 26. Ce
re dans quelques-uns de nos meilleurs écrivains. La Philosophie de la rhétorique du docteur Campbell renferme aussi des observatio
léments de Critique de lord Kaim (ch. 18), ainsi que le 2e vol. de la Rhétorique philosophique du docteur Campbell. 31. Tel un se
rne effroi. (Trad. de Delille.) 42. Tous ceux qui ont traité de la rhétorique ou de la composition ont beaucoup insisté sur les
uvrage est intitulé Traité des Tropes pour servir d’introduction à la Rhétorique et à la Logique. On peut encore consulter avec av
se proposer. Je partage sincèrement l’opinion d’un excellent juge, le docteur Campbell [Rhétorique , liv. i, ch. 10], qui observe qu’en prenant en co
d’instruire du christianisme, d’encourager, de consoler, d’édifier. ( Rhétorique française, par M. Crévier, t. I, p. 134.) 69. Un
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la rhétorique . Son discours, bien loin de couler avec cette dou
ôtre est simple, mais ses pensées sont toutes divines. S’il ignore la rhétorique , s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui ti
ent de l’esprit ; n’exigeons pas des prédicateurs les agréments de la rhétorique , mais la doctrine des Écritures. Que si notre dél
u grand Apôtre. 2. Dans le sens d’élocution. 1. Comparer Aristote. ( Rhétorique , livre II, chap. xii.) 2. Ce trait est une rémin
c’est à-dire ce qui passe. 2. Cette apostrophe n’est point ici de la rhétorique . 3. Articulées, c’est-à-dire plus expressives,
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la rhétorique . Son discours, bien loin de couler avec cette dou
ôtre est simple, mais ses pensées sont toutes divines. S’il ignore la rhétorique , s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui ti
erre, l’an 56. On célèbre sa fête le 29 juin. 1. Comparer Aristote. ( Rhétorique , liv. II, chap. xii.) 2. Ce trait est une rémini
73 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
e la conquête de l’Italie, ne connaissaient guère les artifices de la rhétorique ni les périodes arrondies. Alors on vivait plus a
de cas d’un bon fermier que d’un habile discoureur. Ils ignoraient la rhétorique et mettaient le bien faire au-dessus du bien parl
tée, non-seulement nous connaîtrons l’auteur, mais nous saurons de la rhétorique tout ce qu’il nous importe d’en savoir. 15. So
74 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article » p. 419
zène, dans le Péloponèse (aujourd’hui Morée). Il enseigna, dit-on, la rhétorique , et plusieurs sciences à Hippolyte, son arrière-p
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
Chapitre II. — Division de la rhétorique  : Invention, Disposition, Élocution Pour traite
, c’est-à-dire la forme même de l’expression. Ces trois parties de la Rhétorique sont d’une absolue nécessité pour la composition
rriger la sécheresse de leurs idées. § II. Les Lieux communs La rhétorique indique comme sources où l’on peut puiser des idé
ec La Harpe, qu’il est nécessaire d’étudier la logique, même avant la rhétorique , et qu’elle est l’appui le plus fort de l’éloquen
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
dont ou convient pour se parler sans être entendus, on conçoit que la rhétorique ne les admette nulle part. Que certain système hu
t abominable, ce qu’aucune théorie d’art ne peut justifier, ce que la rhétorique , comme la morale, repousse avec dégoût ! Auprès d
77 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre IV. — De l’Élocution »
itre IV. — De l’Élocution L’Élocution est la troisième partie de la rhétorique . Quand le sujet a été trouvé et médité, ce qui a
78 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -
, par M. Imm. Bekker, et qui a été réimprimé deux fois à part avec la Rhétorique . Je n’ai fait au texte même qu’un petit nombre de
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
dans l’antithèse que dans la métaphore, parce que, des deux parts, la rhétorique ne fait que constater les lois universelles de la
donc de nouvelles formes d’antithèses. Ce sont celles qu’on nomme, en rhétorique , ironie, épitrope, astéisme, prétérition, rétroac
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
a conséquence. Ce n’est point dans l’adolescence, lorsqu’on étudie la rhétorique , qu’il faut songer à bien inventer et à bien disp
s parler avec étendue, parce que c’est, à proprement parler, toute la rhétorique de la jeunesse. 6. Voyez Canevas, n° 291. 7.
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
Cousin 1792-1867 [Notice] Prix d’honneur de rhétorique (1810), élève de l’École normale où l’enseignemen
, gâté souvent l’éloquence par la déclamation, et frayé la route à la rhétorique . Cependant pour être un écrivain d’un siècle de d
82 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
La voici : « Je me suis demandé quelquefois ce que pourrait être une rhétorique française, sensée, juste, naturelle, et il m’est
pour petite débauche finale, une débauche digne de Pythagore ! Et ma Rhétorique française s’est trouvée finie. » (Causeries du Lu
ruyère, Buffon sont inscrits au programme des auteurs de la classe de Rhétorique . Les autres, Vauvenargues, Voltaire, Marmontel, J
te de réflexions sur l’art d’écrire. Je crois leur offrir ainsi cette rhétorique « française, sensée, juste, naturelle » que deman
s de nos lycées. Ch. Gidel. Marmontel (1723-1799) Introduction – Rhétorique – Théorie de l’art oratoire L’éloquence est-el
s que l’homme, avant de parler, a réfléchi à ce qu’il devait dire, la rhétorique a commencé. Ainsi, depuis que l’on s’est aperçu q
acun à l’envi s’exerçant au combat, pour s’en procurer l’avantage, la rhétorique a dû former un art, ainsi que la lutte et l’escri
endum fuit et rei-publicœ consulendum. (De invent. rhet.) Si donc la rhétorique n’est que le résultat des observations faites par
d artificium ex eloquentia natum. (De Orat. lib. I.) Or, en effet, la rhétorique n’est que la théorie de cet art de persuader, don
et l’autre en fait le choix et les met en œuvre avec intelligence. La rhétorique embrasse les possibles ; l’éloquence s’attache à
stingue dans Cicéron les études qu’il avait faites dans les écoles de rhétorique , et dont nous avons un extrait, d’avec les leçons
l’éloquence, ils témoignent qu’eux-mêmes ils n’en ont pas l’idée. La rhétorique est de toutes les parties de la littérature celle
harangueurs importuns. A quoi donc employer cet âge où l’étude de la rhétorique et les exercices de l’éloquence seraient prématur
les ailes. Je distinguerai donc trois temps pour les disciples de la rhétorique  : le premier, où l’on ne fera guère que leur form
ge de l’éloquence ; et cette méthode est visiblement indiquée dans la rhétorique d’Aristote : car sa manière de former l’orateur e
apricieux, de plus impérieux au monde, l’occasion et la nécessité. La rhétorique , ainsi que la tactique, ne peut rouler que sur de
ratoires, ni les figures, ni les ornements, ni aucune des formules de rhétorique , ne s’introduiront qu’à propos et comme sans étud
’après les plus grands maîtres de l’art, on voit que les études de la rhétorique ont trois degrés : que celles de la première clas
voir dire ce que c’est que l’éloquence. Ensuite Socrate montre que la rhétorique , c’est-à-dire l’art de ces orateurs-là, n’est pas
faut point vous rapporter tout ce qu’il dit sur l’inutilité de cette rhétorique , parce que tout ce que je vous en ai dit comme de
au contraire fait pour l’âme comme les cuisiniers pour le corps. Leur rhétorique n’a été qu’un art de faire des ragoûts pour flatt
vous explique par ordre le détail presque infini des préceptes de la rhétorique  : il y en a beaucoup d’inutiles ; vous les avez l
ver, démêler les plus subtils sophismes. Il dit que c’est détruire la rhétorique , de la séparer de la philosophie ; que c’est fair
e vous en tiens pas quitte. A. Je ne prétends pas faire ici toute une rhétorique , je n’en suis pas même capable : je vous dirai se
combien il cherchait à émouvoir les passions, selon le vrai but de la rhétorique  ? Lisez ce qu’il rapporte lui-même d’un discours
rquée. II. Éloquence L’éloquence est née avant les règles de la rhétorique , comme les langues se sont formées avant la gramm
les arts : il creusa les sources de l’éloquence dans son livre de la Rhétorique , il lit voir que la dialectique est le fondement
83 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
vers sont surtout propres aux mouvements vifs et à la danse. Voyez la Rhétorique , III, 8. Le commos.] Exemple : ibid., v. 649-697.
84 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
. Joint à λόγος, il est naturel qu’il désigne la prose, comme dans la Rhétorique , III, 2, ou λόγος tout seul est aussi opposé, dan
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
ciennes éditions, lit οὺϰ ἄτεχνοι, en s’appuyant sur un passage de la Rhétorique , 1, 2, qui ne me paraît rien prouver en faveur de
86 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116
Agathon.] Les deux vers de ce poëte sont cités textuellement dans la Rhétorique , II, 24. Le chœur.] Cf. Horace, Art poétique, v. 
87 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
de l’État). En récitant des chants épiques.] Ῥαψωδοῦντα. Comparez la Rhétorique , III, 1. Aristote ne semble pas ici bien d’accord
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
un tout qui satisfasse l’oreille en même temps que l’esprit. Dans la rhétorique grecque et latine, la période ne pouvait avoir mo
n, aucun des embellissements variés de l’harmonie imitative. 71. La Rhétorique de l’Encyclopédie portative, Paris, 1828. 72. V
89 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
honnêtes gens s’en abstiennent. Et réellement qu’ont à faire avec la rhétorique et la littérature la Pipe cassée de Vadé, ou les
nent-ils ? Pectus est quod facit. Ces pensées-là viennent du cœur. La rhétorique ne peut que se taire et adorer. 84. Victor Hu
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
comme on le fait assez communément, à l’étude de la Grammaire, de la Rhétorique et de la Poétique, c’est-à-dire, à l’étude des pr
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
le mot synthèse est employé aussi dans une autre signification parla rhétorique , l’inconvénient est égal des deux parts, et je pr
outerai seulement une observation. On a reproché à presque toutes les rhétoriques ou d’attacher trop peu d’importance aux figures,
92 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
la bonhomie et la belle humeur, on reconnaît le roi qui fait fi de la rhétorique , porte l’épée au côté, sait mener son monde et le
93 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
sique et la morale et l’économie politique et sociale, la logique, la rhétorique , la poétique même vont trouver dans Aristote un d
lui donner, avec plus de précision, plus de correction. Préceptes de rhétorique Prolégomènes. Éloquence. L’éloquence,
. Éloquence. L’éloquence, qu’il ne faut pas confondre avec la rhétorique , est le don naturel, autrement dit le talent, de
ouer ou blâmer, accuser ou défendre, conseiller ou dissuader ». Rhétorique ou art oratoire Étymologie et définition.
Rhétorique ou art oratoire Étymologie et définition. La rhétorique , du grec ἡ ῥητορική, l’art de dire, se définit l’
concis et tantôt plus coulant ; Plaire, instruire, toucher, voilà la Rhétorique . On nomme traité de rhétorique ou simplement rhé
Plaire, instruire, toucher, voilà la Rhétorique. On nomme traité de rhétorique ou simplement rhétorique un recueil des règles co
er, voilà la Rhétorique. On nomme traité de rhétorique ou simplement rhétorique un recueil des règles constitutives du beau langa
rience éclaira, l’usage avec le temps perfectionna. Division de la rhétorique . Quelque sujet qu’il traite l’écrivain a une t
ujet, le lieu et l’auditoire. De-là quatre parties ou divisions de la rhétorique  : Invention, Disposition, Élocution, Action.
nsée par la parole ; en terme didactique, elle est cette partie de la rhétorique qui traite de la diction ou du langage. « Les ou
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
armée, citée partout comme un chef-d’œuvre, et mise, dans toutes les rhétoriques , au premier rang des lieux communs traités avec u
95 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
mère, Françoise de Sionas, il fit ses études au collége d’Annecy, sa rhétorique à celui de Clermont, sa philosophie en Sorbonne.
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
générale de l’Éloquence. L’éloquence est l’art de persuader, et la rhétorique est la théorie de cet art. L’une trace la méthode
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
règles. L’éloquence, dit Voltaire, est née avant les préceptes de la rhétorique , et Voltaire a raison : il en est de même en tout
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
prouvé, est dans notre nature, mais, pour qu’elle soit littéraire, la rhétorique pose certaines conditions : que les choses compar
tes, aux quolibets, aux calembours, on ne trouvera pas mauvais que la rhétorique s’abstienne de les ranger parmi les sujets dont e
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
Cousin 1792-1867 [Notice] Prix d’honneur de rhétorique (1810), élève de l’École normale où l’enseignemen
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
ans la grandeur. Si donc la disposition forme la seconde partie de la rhétorique , ce n’est, pour ainsi parler, qu’au point de vue
plus profonds rhéteurs du xviiie  siècle semblent renfermer toute la rhétorique dans la disposition et l’élocution. Le style n’es
/ 169