oir, comme recevoir. La quatrième a l’infinitif terminé en re, comme
rendre
. 54. — Il y a deux verbes que l’on nomme auxili
ir. 60. — Quatrième conjugaison. En re. INDICATIF. présent. Je
rends
. Tu rends. Il ou elle rend. Nous rendons. Vous re
— Quatrième conjugaison. En re. INDICATIF. présent. Je rends. Tu
rends
. Il ou elle rend. Nous rendons. Vous rendez. Ils
gaison. En re. INDICATIF. présent. Je rends. Tu rends. Il ou elle
rend
. Nous rendons. Vous rendez. Ils ou elles rendent.
re. INDICATIF. présent. Je rends. Tu rends. Il ou elle rend. Nous
rendons
. Vous rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. J
IF. présent. Je rends. Tu rends. Il ou elle rend. Nous rendons. Vous
rendez
. Ils ou elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu
s. Tu rends. Il ou elle rend. Nous rendons. Vous rendez. Ils ou elles
rendent
. imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il rendait.
rend. Nous rendons. Vous rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. Je
rendais
. Tu rendais. Il rendait. Nous rendions. Vous rend
endons. Vous rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu
rendais
. Il rendait. Nous rendions. Vous rendiez. Ils ren
rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il
rendait
. Nous rendions. Vous rendiez. Ils rendaient. pas
u elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il rendait. Nous
rendions
. Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je r
. imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il rendait. Nous rendions. Vous
rendiez
. Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu rend
Je rendais. Tu rendais. Il rendait. Nous rendions. Vous rendiez. Ils
rendaient
. passé défini. Je rendis. Tu rendis. Il rendit.
endait. Nous rendions. Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je
rendis
. Tu rendis. Il rendit. Nous rendîmes. Vous rendît
s rendions. Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu
rendis
. Il rendit. Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils ren
Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu rendis. Il
rendit
. Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils rendirent. pa
. Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu rendis. Il rendit. Nous
rendîmes
. Vous rendîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J
i. Je rendis. Tu rendis. Il rendit. Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils
rendirent
. passé indéfini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a r
t. Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J’ai
rendu
. Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons rendu. Vous
mes. Vous rendîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J’ai rendu. Tu as
rendu
. Il a rendu. Nous avons rendu. Vous avez rendu. I
ndîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a
rendu
. Nous avons rendu. Vous avez rendu. Ils ont rendu
ent. passé indéfini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons
rendu
. Vous avez rendu. Ils ont rendu. passé antérieur
ini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons rendu. Vous avez
rendu
. Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus rendu. Tu
. Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons rendu. Vous avez rendu. Ils ont
rendu
. passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus rendu. Il
avons rendu. Vous avez rendu. Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus
rendu
. Tu eus rendu. Il eut rendu. Nous eûmes rendu. Vo
Vous avez rendu. Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus
rendu
. Il eut rendu. Nous eûmes rendu. Vous eûtes rendu
u. Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus rendu. Il eut
rendu
. Nous eûmes rendu. Vous eûtes rendu. Ils eurent r
passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus rendu. Il eut rendu. Nous eûmes
rendu
. Vous eûtes rendu. Ils eurent rendu1. plus-que-p
J’eus rendu. Tu eus rendu. Il eut rendu. Nous eûmes rendu. Vous eûtes
rendu
. Ils eurent rendu1. plus-que-parfait. J’avais re
endu. Vous eûtes rendu. Ils eurent rendu1. plus-que-parfait. J’avais
rendu
. Tu avais rendu. Il avait rendu. Nous avions rend
rendu. Ils eurent rendu1. plus-que-parfait. J’avais rendu. Tu avais
rendu
. Il avait rendu. Nous avions rendu. Vous aviez re
nt rendu1. plus-que-parfait. J’avais rendu. Tu avais rendu. Il avait
rendu
. Nous avions rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient
e-parfait. J’avais rendu. Tu avais rendu. Il avait rendu. Nous avions
rendu
. Vous aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je
rendu. Tu avais rendu. Il avait rendu. Nous avions rendu. Vous aviez
rendu
. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu rendra
ndu. Il avait rendu. Nous avions rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient
rendu
. futur. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous
u. Nous avions rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je
rendrai
. Tu rendras. Il rendra. Nous rendrons. Vous rendr
ns rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu
rendras
. Il rendra. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rend
us aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu rendras. Il
rendra
. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rendront. futu
u. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous
rendrons
. Vous rendrez. Ils rendront. futur passé. J’aura
rendu. futur. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous rendrons. Vous
rendrez
. Ils rendront. futur passé. J’aurai rendu. Tu au
. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils
rendront
. futur passé. J’aurai rendu. Tu auras rendu. Il
dra. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rendront. futur passé. J’aurai
rendu
. Tu auras rendu. Il aura rendu. Nous aurons rendu
ns. Vous rendrez. Ils rendront. futur passé. J’aurai rendu. Tu auras
rendu
. Il aura rendu. Nous aurons rendu. Vous aurez ren
z. Ils rendront. futur passé. J’aurai rendu. Tu auras rendu. Il aura
rendu
. Nous aurons rendu. Vous aurez rendu. Ils auront
utur passé. J’aurai rendu. Tu auras rendu. Il aura rendu. Nous aurons
rendu
. Vous aurez rendu. Ils auront rendu. CONDITIONNEL
i rendu. Tu auras rendu. Il aura rendu. Nous aurons rendu. Vous aurez
rendu
. Ils auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je ren
rendu. Il aura rendu. Nous aurons rendu. Vous aurez rendu. Ils auront
rendu
. CONDITIONNEL. présent. Je rendrais. Tu rendrais
rendu. Vous aurez rendu. Ils auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je
rendrais
. Tu rendrais. Il rendrait. Nous rendrions. Vous r
urez rendu. Ils auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je rendrais. Tu
rendrais
. Il rendrait. Nous rendrions. Vous rendriez. Ils
ls auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je rendrais. Tu rendrais. Il
rendrait
. Nous rendrions. Vous rendriez. Ils rendraient.
présent. Je rendrais. Tu rendrais. Il rendrait. Nous rendrions. Vous
rendriez
. Ils rendraient. passé. J’aurais rendu. Tu aurai
endrais. Tu rendrais. Il rendrait. Nous rendrions. Vous rendriez. Ils
rendraient
. passé. J’aurais rendu. Tu aurais rendu. Il aura
rait. Nous rendrions. Vous rendriez. Ils rendraient. passé. J’aurais
rendu
. Tu aurais rendu. Il aurait rendu. Nous aurions r
ons. Vous rendriez. Ils rendraient. passé. J’aurais rendu. Tu aurais
rendu
. Il aurait rendu. Nous aurions rendu. Vous auriez
z. Ils rendraient. passé. J’aurais rendu. Tu aurais rendu. Il aurait
rendu
. Nous aurions rendu. Vous auriez rendu. Ils aurai
passé. J’aurais rendu. Tu aurais rendu. Il aurait rendu. Nous aurions
rendu
. Vous auriez rendu. Ils auraient rendu. On dit au
du. Tu aurais rendu. Il aurait rendu. Nous aurions rendu. Vous auriez
rendu
. Ils auraient rendu. On dit aussi : j’eusse rendu
Il aurait rendu. Nous aurions rendu. Vous auriez rendu. Ils auraient
rendu
. On dit aussi : j’eusse rendu, tu eusses rendu, i
rendu. Vous auriez rendu. Ils auraient rendu. On dit aussi : j’eusse
rendu
, tu eusses rendu, il eût rendu, nous eussions ren
ez rendu. Ils auraient rendu. On dit aussi : j’eusse rendu, tu eusses
rendu
, il eût rendu, nous eussions rendu, vous eussiez
auraient rendu. On dit aussi : j’eusse rendu, tu eusses rendu, il eût
rendu
, nous eussions rendu, vous eussiez rendu, ils eus
t aussi : j’eusse rendu, tu eusses rendu, il eût rendu, nous eussions
rendu
, vous eussiez rendu, ils eussent rendu. IMPÉRATIF
ndu, tu eusses rendu, il eût rendu, nous eussions rendu, vous eussiez
rendu
, ils eussent rendu. IMPÉRATIF. Point de première
u, il eût rendu, nous eussions rendu, vous eussiez rendu, ils eussent
rendu
. IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Q
iez rendu, ils eussent rendu. IMPÉRATIF. Point de première personne.
Rends
. Qu’il rende. Rendons. Rendez. Qu’ils rendent. SU
s eussent rendu. IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Qu’il
rende
. Rendons. Rendez. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. pr
nt rendu. IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Qu’il rende.
Rendons
. Rendez. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou
IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Qu’il rende. Rendons.
Rendez
. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou futur. Q
int de première personne. Rends. Qu’il rende. Rendons. Rendez. Qu’ils
rendent
. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je rende. Que
endons. Rendez. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je
rende
. Que tu rendes. Qu’il rende. Que nous rendions. Q
. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je rende. Que tu
rendes
. Qu’il rende. Que nous rendions. Que vous rendiez
nt. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je rende. Que tu rendes. Qu’il
rende
. Que nous rendions. Que vous rendiez. Qu’ils rend
présent ou futur. Que je rende. Que tu rendes. Qu’il rende. Que nous
rendions
. Que vous rendiez. Qu’ils rendent. imparfait. Qu
Que je rende. Que tu rendes. Qu’il rende. Que nous rendions. Que vous
rendiez
. Qu’ils rendent. imparfait. Que je rendisse. Que
e tu rendes. Qu’il rende. Que nous rendions. Que vous rendiez. Qu’ils
rendent
. imparfait. Que je rendisse. Que tu rendisses. Q
e nous rendions. Que vous rendiez. Qu’ils rendent. imparfait. Que je
rendisse
. Que tu rendisses. Qu’il rendît. Que nous rendiss
Qu’ils rendent. imparfait. Que je rendisse. Que tu rendisses. Qu’il
rendît
. Que nous rendissions. Que vous rendissiez. Qu’il
sses. Qu’il rendît. Que nous rendissions. Que vous rendissiez. Qu’ils
rendissent
. passé. Que j’aie rendu. Que tu aies rendu. Qu’i
endissions. Que vous rendissiez. Qu’ils rendissent. passé. Que j’aie
rendu
. Que tu aies rendu. Qu’il ait rendu. Que nous ayo
s rendissiez. Qu’ils rendissent. passé. Que j’aie rendu. Que tu aies
rendu
. Qu’il ait rendu. Que nous ayons rendu. Que vous
ils rendissent. passé. Que j’aie rendu. Que tu aies rendu. Qu’il ait
rendu
. Que nous ayons rendu. Que vous ayez rendu. Qu’il
. Que j’aie rendu. Que tu aies rendu. Qu’il ait rendu. Que nous ayons
rendu
. Que vous ayez rendu. Qu’ils aient rendu. plus-q
e tu aies rendu. Qu’il ait rendu. Que nous ayons rendu. Que vous ayez
rendu
. Qu’ils aient rendu. plus-que-parfait. Que j’eus
il ait rendu. Que nous ayons rendu. Que vous ayez rendu. Qu’ils aient
rendu
. plus-que-parfait. Que j’eusse rendu. Que tu eus
e vous ayez rendu. Qu’ils aient rendu. plus-que-parfait. Que j’eusse
rendu
. Que tu eusses rendu. Qu’il eût rendu. Que nous e
’ils aient rendu. plus-que-parfait. Que j’eusse rendu. Que tu eusses
rendu
. Qu’il eût rendu. Que nous eussions rendu. Que vo
plus-que-parfait. Que j’eusse rendu. Que tu eusses rendu. Qu’il eût
rendu
. Que nous eussions rendu. Que vous eussiez rendu.
’eusse rendu. Que tu eusses rendu. Qu’il eût rendu. Que nous eussions
rendu
. Que vous eussiez rendu. Qu’ils eussent rendu. IN
ses rendu. Qu’il eût rendu. Que nous eussions rendu. Que vous eussiez
rendu
. Qu’ils eussent rendu. INFINITIF. présent. Rendr
endu. Que nous eussions rendu. Que vous eussiez rendu. Qu’ils eussent
rendu
. INFINITIF. présent. Rendre. passé. Avoir rendu
u. Que vous eussiez rendu. Qu’ils eussent rendu. INFINITIF. présent.
Rendre
. passé. Avoir rendu. PARTICIPES. présent. Renda
ndu. Qu’ils eussent rendu. INFINITIF. présent. Rendre. passé. Avoir
rendu
. PARTICIPES. présent. Rendant. passé. Rendu, re
. Rendre. passé. Avoir rendu. PARTICIPES. présent. Rendant. passé.
Rendu
, rendue, ayant rendu. futur. Devant rendre. Ai
e. passé. Avoir rendu. PARTICIPES. présent. Rendant. passé. Rendu,
rendue
, ayant rendu. futur. Devant rendre. Ainsi se c
ir rendu. PARTICIPES. présent. Rendant. passé. Rendu, rendue, ayant
rendu
. futur. Devant rendre. Ainsi se conjuguent att
présent. Rendant. passé. Rendu, rendue, ayant rendu. futur. Devant
rendre
. Ainsi se conjuguent attendre, entendre, suspen
evoir. Recevant. Reçu. Je reçois. Je reçus. quatrième conjugaison.
Rendre
. Plaire. Paraître. Réduire. Plaindre. Rendant. Pl
duire. Plaindre. Rendant. Plaisant. Paraissant. Réduisant. Plaignant.
Rendu
. Plu. Paru. Réduit. Plaint. Je rends. Je plais. J
araissant. Réduisant. Plaignant. Rendu. Plu. Paru. Réduit. Plaint. Je
rends
. Je plais. Je parais. Je réduis. Je plains. Je re
duit. Plaint. Je rends. Je plais. Je parais. Je réduis. Je plains. Je
rendis
. Je plus. Je parus. Je réduisis. Je plaignis.
, impératif aime ; je finis, imp. finis ; je reçois, imp. reçois ; je
rends
, imp. rends. Excepté quatre verbes : je suis, imp
aime ; je finis, imp. finis ; je reçois, imp. reçois ; je rends, imp.
rends
. Excepté quatre verbes : je suis, impératif, sois
utres conjugaisons : je finis, je finisse ; je reçus, je reçusse ; je
rendis
, je rendisse. III. Du présent de l’infinitif on f
gaisons : je finis, je finisse ; je reçus, je reçusse ; je rendis, je
rendisse
. III. Du présent de l’infinitif on forme : 1° Le
ant r ou re en rai ; exemple : aimer, j’aimerai ; finir, je finirai ;
rendre
, je rendrai. Exceptions. Première conjugaison. A
en rai ; exemple : aimer, j’aimerai ; finir, je finirai ; rendre, je
rendrai
. Exceptions. Première conjugaison. Aller, futur,
j’aimerais ; je finirai, je finirais ; je recevrai, je recevrais ; je
rendrai
, je rendrais. IV. Du participe présent on forme :
je finirai, je finirais ; je recevrai, je recevrais ; je rendrai, je
rendrais
. IV. Du participe présent on forme : 1° L’imparfa
imais ; finissant, je finissais ; recevant, je recevais ; rendant, je
rendais
. Exceptions. Il n’y en a que deux : ayant, j’ava
; finissant, nous finissons ; recevant, nous recevons ; rendant, nous
rendons
. Excepté : étant, nous sommes ; ayant, nous avons
sonne plurielle en ez : vous aimez, vous finissez, vous recevez, vous
rendez
. Excepté : faisant, vous faites ; disant, vous di
uet :aimant, que j’aime ; finissant, que je finisse ; rendant, que je
rende
. Exceptions. Première conjugaison. Allant, que j
auxiliaires avoir, être ; comme j’ai aimé, j’ai fini, j’ai reçu, j’ai
rendu
; j’avais aimé, j’avais fini, j’avais reçu, j’aur
reçu, j’ai rendu ; j’avais aimé, j’avais fini, j’avais reçu, j’aurais
rendu
; j’aurai aimé, j’aurai fini, j’aurai reçu, j’aur
u, j’aurais rendu ; j’aurai aimé, j’aurai fini, j’aurai reçu, j’aurai
rendu
; que j’eusse aimé, que j’eusse fini, que j’eusse
u ; que j’eusse aimé, que j’eusse fini, que j’eusse reçu, que j’eusse
rendu
, etc. Verbes irréguliers. 63. — On appell
t être aimé, ou aimée. Ainsi se conjuguent être fini, être reçu, être
rendu
, etc, etc, etc. Régime des verbes passifs.
a un quatrième passé, mais on s’en sert rarement ; le voici : j’ai eu
rendu
, tu as eu rendu, il a eu rendu, nous avons eu ren
assé, mais on s’en sert rarement ; le voici : j’ai eu rendu, tu as eu
rendu
, il a eu rendu, nous avons eu rendu, vous avez eu
’en sert rarement ; le voici : j’ai eu rendu, tu as eu rendu, il a eu
rendu
, nous avons eu rendu, vous avez eu rendu, ils ont
e voici : j’ai eu rendu, tu as eu rendu, il a eu rendu, nous avons eu
rendu
, vous avez eu rendu, ils ont eu rendu. 1. Il y a
ndu, tu as eu rendu, il a eu rendu, nous avons eu rendu, vous avez eu
rendu
, ils ont eu rendu. 1. Il y a cinq temps primitif
u, il a eu rendu, nous avons eu rendu, vous avez eu rendu, ils ont eu
rendu
. 1. Il y a cinq temps primitifs : le présent de
une bonne relâche. Triomphe, signifiant victoire, ou l’honneur qu’on
rend
à un vainqueur, est masculin : = la pompe d’un tr
if, est adjectif : = je n’oublierai jamais le service que vous m’avez
rendu
. Dans cette phrase : = ce qui est beau, mérite no
= recevoir. La quatrième, ceux dont l’infinitif est terminé en re, =
rendre
. On voit que le verbe que j’ai conjugué, est de l
dans toutes les conjugaisons. INFINITIF Présent. punir. recevoir.
rendre
. Participe. puni. reçu. rendu. Parfait.
ITIF Présent. punir. recevoir. rendre. Participe. puni. reçu.
rendu
. Parfait. avoir puni. reçu. rendu. Gérond
e. Participe. puni. reçu. rendu. Parfait. avoir puni. reçu.
rendu
. Gérondif présent. punissant. recevant. rend
punissant. recevant. rendant. Gérondif passé. ayant puni. reçu.
rendu
. INDICATIF Présent absolu. je punis. reçois.
t puni. reçu. rendu. INDICATIF Présent absolu. je punis. reçois.
rends
. tu punis. reçois. rends. il punit. reçoit.
CATIF Présent absolu. je punis. reçois. rends. tu punis. reçois.
rends
. il punit. reçoit. rend. nous punissons. rec
punis. reçois. rends. tu punis. reçois. rends. il punit. reçoit.
rend
. nous punissons. recevons. rendons. vous puni
reçois. rends. il punit. reçoit. rend. nous punissons. recevons.
rendons
. vous punissez. recevez. rendez. ils punissen
rend. nous punissons. recevons. rendons. vous punissez. recevez.
rendez
. ils punissent. reçoivent. rendent. Conditio
endons. vous punissez. recevez. rendez. ils punissent. reçoivent.
rendent
. Conditionnel présent. je punirais. recevrai
eçoivent. rendent. Conditionnel présent. je punirais. recevrais.
rendrais
. Imparfait ou présent relatif. je punissais.
rendrais. Imparfait ou présent relatif. je punissais. recevais.
rendais
. Parfait indéfini. j’ai puni. reçu. rendu.
punissais. recevais. rendais. Parfait indéfini. j’ai puni. reçu.
rendu
. Parfait défini. je punis. reçus. rendis.
fini. j’ai puni. reçu. rendu. Parfait défini. je punis. reçus.
rendis
. tu punis. reçus. rendis. il punit. reçut. re
ndu. Parfait défini. je punis. reçus. rendis. tu punis. reçus.
rendis
. il punit. reçut. rendit. nous punîmes. reçûm
e punis. reçus. rendis. tu punis. reçus. rendis. il punit. reçut.
rendit
. nous punîmes. reçûmes. rendîmes. vous punîte
s. reçus. rendis. il punit. reçut. rendit. nous punîmes. reçûmes.
rendîmes
. vous punîtes. reçûtes. rendîtes. ils puniren
endîmes. vous punîtes. reçûtes. rendîtes. ils punirent. reçurent.
rendirent
. Parfait antérieur. j’eus puni. reçu. rendu.
irent. reçurent. rendirent. Parfait antérieur. j’eus puni. reçu.
rendu
. Plus-que-parfait. j’avais puni. reçu. rendu
j’eus puni. reçu. rendu. Plus-que-parfait. j’avais puni. reçu.
rendu
. Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse pun
reçu. rendu. Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse puni. reçu.
rendu
. Futur simple. je punirai. recevrai. rendrai
u j’eusse puni. reçu. rendu. Futur simple. je punirai. recevrai.
rendrai
. Futur composé. j’aurai puni. reçu. rendu.
e punirai. recevrai. rendrai. Futur composé. j’aurai puni. reçu.
rendu
. IMPÉRATIF Présent ou Futur. punis. reçois.
ai puni. reçu. rendu. IMPÉRATIF Présent ou Futur. punis. reçois.
rends
. qu’il punisse. reçoive. rende. punissons. re
Présent ou Futur. punis. reçois. rends. qu’il punisse. reçoive.
rende
. punissons. recevons. rendons. punissez. rece
eçois. rends. qu’il punisse. reçoive. rende. punissons. recevons.
rendons
. punissez. recevez. rendez. qu’ils punissent.
reçoive. rende. punissons. recevons. rendons. punissez. recevez.
rendez
. qu’ils punissent. reçoivent. rendent. SUBJON
rendons. punissez. recevez. rendez. qu’ils punissent. reçoivent.
rendent
. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je punisse
. rendent. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je punisse. reçoive.
rende
. que tu punisses. reçoives. rendes. qu’il pun
Futur. que je punisse. reçoive. rende. que tu punisses. reçoives.
rendes
. qu’il punisse. reçoive. rende. que nous puni
rende. que tu punisses. reçoives. rendes. qu’il punisse. reçoive.
rende
. que nous punissions. recevions. rendions. qu
s. qu’il punisse. reçoive. rende. que nous punissions. recevions.
rendions
. que vous punissiez. receviez. rendiez. qu’il
nous punissions. recevions. rendions. que vous punissiez. receviez.
rendiez
. qu’ils punissent. reçoivent. rendent. Impar
que vous punissiez. receviez. rendiez. qu’ils punissent. reçoivent.
rendent
. Imparfait. que je punisse. reçusse. rendiss
nissent. reçoivent. rendent. Imparfait. que je punisse. reçusse.
rendisse
. que tu punisses. reçusses. rendisses. qu’il
ndisse. que tu punisses. reçusses. rendisses. qu’il punît. reçut.
rendît
. que nous punissions. reçussions. rendissions.
vous punissiez. reçussiez. rendissiez. qu’ils punissent. reçussent.
rendissent
. Parfait. que j’aie puni. reçu. rendu. P
unissent. reçussent. rendissent. Parfait. que j’aie puni. reçu.
rendu
. Plus-que-parfait. que j’eusse puni. reçu. r
aie puni. reçu. rendu. Plus-que-parfait. que j’eusse puni. reçu.
rendu
. La conjugaison en ir, a trois branches, qui ne
aison. Recevoir. Reçu. Recevant. Je reçois. Je reçus. 4e Conjugaison.
Rendre
. Rendu. Rendant. Je rends. Je rendis. Branches d
ecevoir. Reçu. Recevant. Je reçois. Je reçus. 4e Conjugaison. Rendre.
Rendu
. Rendant. Je rends. Je rendis. Branches de la 4e
vant. Je reçois. Je reçus. 4e Conjugaison. Rendre. Rendu. Rendant. Je
rends
. Je rendis. Branches de la 4e conjugaison. Crain
eçois. Je reçus. 4e Conjugaison. Rendre. Rendu. Rendant. Je rends. Je
rendis
. Branches de la 4e conjugaison. Craindre. Craint
finiras ; il finira ; nous finirons ; vous finirez ; ils finiront ; =
Rendre
. Je rendrai ; tu rendras ; il rendra ; nous rendr
l finira ; nous finirons ; vous finirez ; ils finiront ; = Rendre. Je
rendrai
; tu rendras ; il rendra ; nous rendrons ; ils re
us finirons ; vous finirez ; ils finiront ; = Rendre. Je rendrai ; tu
rendras
; il rendra ; nous rendrons ; ils rendront. Pour
vous finirez ; ils finiront ; = Rendre. Je rendrai ; tu rendras ; il
rendra
; nous rendrons ; ils rendront. Pour le condition
; ils finiront ; = Rendre. Je rendrai ; tu rendras ; il rendra ; nous
rendrons
; ils rendront. Pour le conditionnel présent, on
; = Rendre. Je rendrai ; tu rendras ; il rendra ; nous rendrons ; ils
rendront
. Pour le conditionnel présent, on change r ou re
ctuelle consiste à voir sans nuages dans son esprit l’idée qu’on veut
rendre
. Cette idée se présente alors sans efforts elle c
s nette ou plus pure. (Id.) [Naturel] 3° Le naturel consiste à
rendre
une idée sans efforts comme si elle se présentait
mot surtout que dépend la clarté du discours. La propriété consiste à
rendre
une pensée par le terme qui convient seul à cette
est-à-dire le fracas du tonnerre. Personne n’ignore ce détail, il eût
rendu
la narration moins rapide. On remarque ce changem
airement, il faut avoir une perception claire de son idée avant de la
rendre
; il vaudrait mieux se taire que d’écrire sans se
ition monstrueuse. Les mots qui est commis pour l’amour de la patrie,
rendent
la proposition admissible en certains cas. Dans l
ible en certains cas. Dans les phrases composées, les expressions qui
rendent
l’idée première se nomment phrase principale, et
de termes précis, on ne peut pas choisir ; il faut prendre celui qui
rend
l’idée avec toutes ses nuances. Ainsi, les mots a
trois choses bien distinctes : d’abord les figures de rhétorique qui
rendent
le style pittoresque et agréable, et que tout le
léonasme contient une idée qui n’est pas exprimée, mais que la figure
rend
énergiquement. C’est comme si l’on disait : Iriez
et la mère. (Rac.) On dirait que la conjonction et répétée ainsi
rend
plus nombreux les meurtres. VI. Répétition.
ne figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase, qui
rendent
une idée plus énergiquement. Elle sert au langage
toutes nos idées venant ordinairement des sens, nous sommes portés à
rendre
nos perceptions intellectuelles plus sensibles pa
uire aux yeux mortels un rayon de sa gloire ? C’est qu’il cherchait à
rendre
le mieux possible un trait de lumière isolé parta
yer l’expression métaphorique que quand le mot propre ne suffit pas à
rendre
la pensée. Plus la métaphore est belle, quand ell
ssent la mort ; et l’on entend par ces expressions : les maladies qui
rendent
pâles. Les canons vomissent la mitraille qui donn
Vous voulez me donner ce tableau ; vos instances me touchent, je me
rends
. On se rend aux instances avant d’accepter le pré
me donner ce tableau ; vos instances me touchent, je me rends. On se
rend
aux instances avant d’accepter le présent, c’est
on n’accepte que lorsqu’on reçoit le don, c’est le conséquent. Je me
rends
veut dire j’accepte. Une mère dit à son enfant :
réveillent l’idée de la moisson : La moisson suppose l’été, et l’été
rend
présente la révolution de l’année. Madame de Grig
parce que leur imagination vive aime à augmenter les objets ou à les
rendre
plus mignons. Mais ils doivent se modérer en écri
passer de pensées exagérées. À force d’outrer une expression, on peut
rendre
fausse une pensée, et c’est un grand défaut dans
uel, qu’il est adroit. L’artifice de la litote enchante l’esprit et
rend
cette figure très remarquable. X. Hypotypose.
u, on ne songe guère à l’hypotypose ; c’est cependant ce trope qui le
rend
frappant et animé. Au lieu du présent mettez le p
faire couler des fontaines, il rapproche les idées des yeux ; il les
rend
présentes en même temps qu’il offre à l’esprit un
érite de l’allusion, et quelles précautions l’on doit prendre pour la
rendre
sensible et agréable. XV. Communication dans l
rsée La phrase naturelle et plaît à ta pensée. Le son qu’en se vidant
rend
un verre au long cou, Dans l’ Onomatopée est dépe
eau. La Litote craintive agit d’une autre sorte, Elle affaiblit mais
rend
l’expression plus forte. L’Hypotypose agit et pa
ar un circuit adroit la Périphrase heureuse Embellit la pensée, ou la
rend
moins hideuse. L’Hypallage aide un mot à voler s
Par la Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle, et sa voix
rend
le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait,
Ressortir le mérite et l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et
rend
plus véhément Le langage qu’emploie un rhéteur él
me de question, mais c’est bien moins pour exprimer un doute que pour
rendre
sensible une vérité. C’est une espèce de défi de
; on lui permet tout, afin de le toucher s’il est possible, ou de le
rendre
plus odieux : Assouvis la fureur dont ton cœur e
us profonde de la méchanceté est de savoir retenir ses coups pour les
rendre
plus dangereux. XVI. Correction. 40. La cor
on sert à l’orateur à se reprendre quand il a prononcé un mot qui ne
rend
point du tout sa pensée, ou qui ne la rend qu’imp
l a prononcé un mot qui ne rend point du tout sa pensée, ou qui ne la
rend
qu’imparfaitement. L’artifice la correction consi
e pensée quoique exagérée contient un sens profond, et pour ne pas la
rendre
vraie, le seul moyen est de ne point faire abus d
e du sublime en parlant de ses étonnants effets. Je vais tacher de le
rendre
sensible aux jeunes gens. Le sublime a deux parti
e impériale se trouve entouré par l’ennemi à Waterloo, et sommé de se
rendre
, son commandant répond : La garde meurt ; subli
t de sa grandeur qui rattache au rivage il exprime une pensée noble,
rendue
noblement. Si Bonaparte, au pied des Pyramides, a
nce des idées sur le même sujet, et dans l’expression concise qui les
rend
: ..... Voila le Dieu que tout esprit adore, Qu’
soupire. Le bruit léger d’un feuillage agité par une douce brise est
rendu
sensible à l’oreille ; harmonie imitative. Qu’il
a, gra, etc., peindront un bruit effrayant. Ci, ci, bi, gi, mi, etc.,
rendront
la douceur et l’agrément. Bom, lom, fon, don, pe
hé t’a-t-il ôté ta toux ? est insupportable ; si l’on était obligé de
rendre
cette idée, il faudrait presque changer tous ces
fectée de son style : Où, ô H... nichera-t-on ton nom, Justice enfin
rendu
que ne t’a t’on ? Quand donc au corps qu’Académie
vent une circonstance bien saisie, habilement exposée, qui concourt à
rendre
le style vivant et animé. Le chagrin ne dure pas
-mêmes et sans effort ; mais on peut choisir avec art la tournure qui
rendra
la naïveté plus saillante. PENSÉE BADINE. Le ba
it du syllogisme suivant : Majeure. — Il faut aimer tout ce qui nous
rend
heureux. Mineure. — Or, la vertu nous rend heure
ut aimer tout ce qui nous rend heureux. Mineure. — Or, la vertu nous
rend
heureux. Conséquence. — Donc il faut aimer la ve
a prouver. On pourra dire : Majeure. — Tout ce qui satisfait le cœur
rend
heureux. Mineure. — Or, la vertu satisfait le cœ
eure. — Or, la vertu satisfait le cœur. Conséquence. — Donc la vertu
rend
heureux. On remarque que cette dernière conséquen
ent, ou en sous-entendant la mineure : Il faut aimer tout ce qui nous
rend
heureux, Donc il faut aimer la vertu. Ou bien, en
aimer la vertu. Ou bien, en sous-entendant la majeure : La vertu nous
rend
heureux Donc il faut l’aimer. Cette forme de rais
tantôt de dire les mêmes choses à notre manière ; 6° quand on ne peut
rendre
exactement sa pensée, ou qu’il faudrait, pour le
t d’un bout à l’autre ; 5° enfin corrigeons, effaçons au besoin, pour
rendre
notre œuvre moins languissante, plus agréable, él
toutes les formes. Il faudrait un grand talent d’expressions pour la
rendre
neuve et acceptable. Le bas. — C’est tout
des traits généraux, écarter toutes idées accessoires qui pourraient
rendre
un récit intéressant, c’est être sec dans la pens
dans des pensées simples et vulgaires qu’un esprit faux s’efforce de
rendre
grandes et pompeuses ; l’autre est le sublime out
ation badine. Quand on en bannit tout ce qui prête à la gaieté, on le
rend
familier-noble. Style comique ou grotesque. — C
plicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images,
rendre
ses phrases harmonieuses sans aller pourtant touj
n appelant le goût à son aide, quelle est la manière la plus propre à
rendre
élégamment sa pensée. C’est là un travail seconda
raison. L’orateur s’en sert, lorsqu’il veut développer une vérité, la
rendre
plus claire et plus sensible, et la mettre à la p
7 n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont
rendu
ce grand témoignage, que jamais il n’avait perdu
t. Il y a même dans les auteurs médiocres des beautés cachées, ou mal
rendues
, qui n’échappent point à l’œil pénétrant de l’hom
derrière le cavalier ». Boileau, imitant cette pensée, l’a très bien
rendue
par cet hémistiche : Le chagrin monte en croupe,
le. Le fond de ces pensées ne lui appartient point ; mais il s’en est
rendu
le maître, il en a fait son propre bien, par les
œurs bonnes, c’est-à-dire, des inclinations droites et pures, qui lui
rendent
l’auditeur favorable. On exige avec raison, que t
» La colère et l’espérance auxquelles ils se livrent volontiers, les
rendent
braves : la première leur ôte la crainte ; la sec
sifs. » Le peu de soin qu’ils prennent de déguiser leurs défauts, les
rend
plus visibles. Un des plus dangereux, c’est la pr
d’esprit avantageux qui leur persuade qu’ils savent tout, et qui les
rend
affirmatifs sur les choses mêmes qu’ils ont le mo
e que l’on doit à celle des personnes que leur âge et leur expérience
rendent
respectables. » S’ils font du mal à quelqu’un, c’
’une longue vie, leurs propres fautes, la fourberie des autres hommes
rendent
les vieillards irrésolus, timides, circonspects,
yeur, est toujours ouverte aux soupçons et à la défiance ; ce qui les
rend
sujets à prendre les choses, même les plus innoce
contredire, à censurer ; défauts, pour ne rien dire de plus, qui les
rendent
peu agréables à la société. » Comme l’âge viril29
a juger des conditions opposées. » Le caractère de la noblesse est de
rendre
amateur de la gloire ; car on aime à augmenter le
rie, pourvu que ce soit par des voies légitimes, elles ne peuvent que
rendre
un homme plus estimable, lorsqu’il en ennoblit l’
connaissait parfaitement ce qui caractérise ce vice. La voici. « Il
rend
malheureux celui qui en est possédé. L’ambitieux
che et dépérit au milieu de son abondance ; ni des hommages qu’on lui
rend
, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé d
ges qu’on lui rend, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé de
rendra
lui-même ; ni de sa faveur, elle devient amère, d
reux, à mesure qu’il est obligé d’être plus tranquille… L’ambition le
rend
donc malheureux : mais de plus, elle l’avilit et
enir chimérique ; et par une illusion perpétuelle et déplorable, nous
rendons
toujours inutiles les dégoûts que Dieu répand sur
re des images si vives et si justes des choses absentes, qu’elles les
rendent
présentes et comme exposées à nos yeux. Celui qui
de son visage, ses yeux s’éteindre, et sa bouche qui s’entrouvre pour
rendre
le dernier soupir ? Il s’ensuit de la réflexion d
u’il veut exciter. Il ne manquera pas alors de peindre avec force, de
rendre
son discours passionné, et d’émouvoir, par ce moy
de Sempronius39 ! Ô puissance des Tribuns40 si désirée et quelquefois
rendue
au peuple romain ! Tout s’est-il évanoui, jusque-
r un exorde qui nous concilie la bienveillance des auditeurs, qui les
rende
attentifs, et qui les dispose à nous écouter favo
des services qu’ils en avaient reçus, étaient bien peu propres à lui
rendre
ses Juges favorables. Un pareil ton dans un Orate
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il
rendait
à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie : ce
! y a-t-il rien de plus nouveau, que de voir un homme de Macédoine se
rendre
maître des Athéniens, et faire la loi à toute la
int de fortune qu’il n’était avant sa chute ; en user ainsi, c’est se
rendre
, je ne dis pas comparable aux plus grands hommes,
draient, ce semble, marquer leur allégresse de ce que vous allez leur
rendre
leur ancien éclat, et rétablir le sénat dans son
s sentiments, de la reconnaissance même pour les services qu’il avait
rendus
à la république, enfin de la haine pour la mémoir
. Eschine s’éleva contre ce décret : il accusa même celui qui l’avait
rendu
, et attaqua personnellement Démosthène. Cette gra
rté tout entier. Ce grand orateur venant de peindre son Héros, prêt à
rendre
le dernier soupir dans les sentiments les plus su
t rien enfin ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les
rend
. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
exemple. Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau ; ô Prince, le
mort des autres, grand Prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte. Heureux, si averti par ces chev
nte. Heureux, si averti par ces cheveux blancs, du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
eux qui portent la lumière, la conviction dans les esprits, et qui la
rendent
la souveraine des cœurs. Un peintre qui veut comp
oncer la matière que l’on va traiter. Le but de l’exorde est aussi de
rendre
l’auditeur bienveillant et attentif. Il le rendra
exorde est aussi de rendre l’auditeur bienveillant et attentif. Il le
rendra
bienveillant, si l’orateur donne à ceux qui l’éco
son caractère, s’il parle avec probité, franchise et modestie ; il le
rendra
attentif, s’il fait envisager l’affaire dont il p
la duchesse d’Orléans, par Bossuet. « J’étais donc encore destiné à
rendre
ce devoir très haute et très puissante princesse
duchesse d’Orléans ! Elle que j’avais vue si attentive pendant que je
rendais
le même devoir à la reine, sa mère, devait être s
a nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente, le lieu où tu t’es
rendu
, les hommes que tu as rassemblés, les projets que
utres. Le Prince fléchit le genou ; et, dans le champ de bataille, il
rend
au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
! y a-t-il rien de plus nouveau que de voir un homme de Macédoine se
rendre
maître des Athéniens ? et faire la loi à toute la
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les
rend
. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
xemple ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô Prince, le d
ort des autres, grand Prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte : heureux averti par ces cheveux
sainte : heureux averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a
rendus
inutiles : ce sont des ressources usées, qui se n
our à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a
rendu
tous les mets insipides4, ils essayent de tout, e
est un grand attrait pour la plupart des cœurs ; les titres qui nous
rendent
puissants se changent bientôt en des qualités qui
’être plus que les lois ; ils perdent en croyant gagner : tout ce qui
rend
l’autorité injuste et odieuse l’énerve et la dimi
honneurs publics aux cendres de ses martyrs et de ses défenseurs, et
rend
respectables l’abjection ou la pauvreté de ceux q
e. « La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à
rendre
l’autre misérable. » 3. Ils se font honneur,
: « Insensés que nous sommes ! notre arrêt est prononcé : nos crimes
rendent
notre condamnation certaine ; on nous laisse enco
avoir fait d’autre usage du jour qu’on nous laisse, que de nous être
rendus
encore plus dignes de la condamnation que nous av
Dieu même. Comme donc elle se sent piquée d’un certain appétit qui la
rend
affamée de quelque bien hors de soi, elle se jett
quand on le voulait. Ce mot signifie aujourd’hui la manière dont nous
rendons
nos pensées. Voyons d’abord en quoi elles consist
nde à la fortune : le destin de la guerre dépend de lui : sa présence
rend
ses soldats invincibles : dès qu’il paraît, on es
sprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les
rendre
croyables : Boileau, qui dans ses vers pleins de
rtant de ce roi parlé comme l’histoire. Tout ce morceau est pensé et
rendu
avec la plus grande délicatesse. En voici un autr
itoyen romain, exerçant en Sicile la préture, charge qui consistait à
rendre
la justice, voulait s’approprier les colosses de
, n’ont pas besoin d’être ornées par l’expression. Elles doivent être
rendues
telles qu’elles se présentent à l’esprit de l’écr
une pensée hardie des expressions magnifiques et pompeuses ; vous la
rendrez
outrée. Si vous embellissez une pensée naïve, une
is en disant que ce capitaine était armé d’une grande taille , il la
rend
noble et hardie. Rien de plus vrai, de plus juste
nsée, la mort n’épargne personne. Voyez comme Horace la relève, et la
rend
, en quelque façon, neuve. La mort , dit-il, renv
ous les écrivains qui traitent le même sujet. La seule manière de les
rendre
, met une distance infinie entre les bons et les m
mbrassez-la dans toute son étendue : il est impossible que vous ne la
rendiez
de même, sans rester au-dessous, sans aller au-de
ce. Pour que le style soit assorti aux idées, il faut qu’elles soient
rendues
par les seules expressions qui leur sont propres.
ivacité, une pensée énergique dans toute son énergie. Un terme propre
rend
l’idée tout entière : un terme peu propre ne la r
Un terme propre rend l’idée tout entière : un terme peu propre ne la
rend
qu’à demi : un terme impropre la défigure. Il est
r, c’est produire au dehors les sentiments intérieurs. Révéler, c’est
rendre
public ce qui a été confié sous le secret. Décele
occasions, être employés indifféremment l’un pour l’autre. Celui qui
rend
précisément notre idée, est le seul dont nous dev
il marche avec ordre, ne se permettant aucun écart ; précis, quand il
rend
les idées avec le moins de mots qu’il est possibl
e vois-je condamnée, au lieu de m’avez-vous condamnée, n’auraient pas
rendu
le vers de Racine moins poétique. Ainsi, d’un côt
ent satisfaite par l’entier développement du sens de l’auteur. Ce qui
rend
le plus souvent le style obscur dans l’expression
précisément du fond des pensées, mais du tour qu’on emploie pour les
rendre
. Ne nous lassons pas, lorsqu’il s’agit d’instruir
st aisé de juger que ce défaut du style est bien voisin du Phébus. Il
rend
de plus un ouvrage froid, parce que les termes am
forme des mots ; elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à
rendre
raison du discours, et donnent de la précision et
onction. La Disjonction supprime les particules conjonctives, pour
rendre
le discours plus vif et plus animé. En voici un e
ale bataille de Chéronée, qui avait abattu la puissance d’Athènes, et
rendu
Philippe l’arbitre de la Grèce. À cette époque ma
aucun citoyen chargé d’une administration quelconque, avant qu’il ait
rendu
ses comptes, et Démosthène se trouve dans le cas
la couronne est décernée à Démosthène, pour prix des services qu’il a
rendus
à l’état, et Eschine s’engage à prouver qu’il n’a
ns, et dont ils finissaient par être les victimes. Ce dernier hommage
rendu
par eux à l’objet du plaidoyer et à la réputation
ns ce respect hypocrite qu’il annonce d’avance pour les lois, afin de
rendre
plus odieux ceux qu’il va bientôt accuser de les
alliance décrétée par Philocrate ; et Eschine prouve que Démosthène a
rendu
, de concert avec Philocrate, une foule de décrets
’invasion. Il entre ensuite dans le détail des services réels qu’il a
rendus
, et les faits sont si positifs, si généralement c
ra-t-il, qu’osera-t-il dire, en présentant aux Grecs celui même qui a
rendu
nos enfants orphelins ? S’il ose proférer la tene
ement imaginé. L’orateur s’y prend aussi bien qu’il est possible pour
rendre
son adversaire odieux. Il assemble autour de la t
publics. Oui, la Grèce leur accorde à tous la même sépulture, et leur
rend
les mêmes honneurs ; oui, Eschine, à tous, parce
compenses prodiguées et sur la nécessité de les restreindre, pour les
rendre
honorables. C’est un morceau brillant, mais qui n
té est son poëme de la Réligion, où, par la beauté des vers, il s’est
rendu
souvent le digne interprète des idées sublimes qu
onner celle qu’il a consacrée à l’harmonie poétique. Un autre service
rendu
par Louis Racine aux lettres françaises a été de
s nouveau4. Par quel ordre, ô soleil, viens-tu du sein de l’onde Nous
rendre
les rayons de ta clarté féconde ? Tous les jours
ns la racine à peine répandu, Du tronc qui le reçoit à la branche est
rendu
: La feuille le demande ; et la branche fidèle, P
urses vagabondes, Leur antique séjour redemande leurs ondes ; Ils les
rendent
aux mers, le soleil les reprend. Sur les monts, d
oleil les reprend. Sur les monts, dans les champs, l’aquilon nous les
rend
. Telle est de l’univers la constante harmonie : D
moi… Mais comment retrouver la gloire qui m’est due ? Qui peut te
rendre
à moi, félicité perdue2 ? Est-ce dans mes pareils
vec lui m’adresse ce langage : « Cet esprit, ô mortels ! qui vous
rend
si jaloux2, N’est qu’un feu qui s’allume et s’éte
u, son souffle, son image… Le corps, né de la poudre, à la poudre est
rendu
, L’esprit retourne au ciel dont il est descendu.
i est toutefois plus rare au pluriel qu’au singulier. 3. Cet hommage
rendu
par le poëte à la mémoire de son père est exprimé
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à
rendre
les hommes bons et heureux. L’homme digne d’être
et stérile. Si on ne les anime pas, si l’imagination n’essaye pas de
rendre
la vie et le mouvement à ces beautés oratoires do
n argument composé de trois propositions : Il faut aimer ce qui nous
rend
heureux ; Or la vertu nous rend heureux ; Donc il
ositions : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; Or la vertu nous
rend
heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La premiè
fait dans l’esprit, mais imparfait dans l’expression : La vertu nous
rend
heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La premiè
de figuré ? serait-ce un orateur ? En logique on dit : La vertu nous
rend
heureux ; donc il faut aimer la vertu. Dans un ou
i la prouve n’arrive qu’après : Il faut aimer la vertu, car elle nous
rend
heureux. On donne souvent plus d’étendue au syll
suivant suffira pour en donner une idée : Il faut aimer ce qui nous
rend
plus parfaits ; Or les belles-lettres nous renden
aut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; Or les belles-lettres nous
rendent
plus parfaits ; Donc il faut aimer les belles-let
les belles-lettres. Voilà un argument philosophique ; nous allons le
rendre
oratoire : Il faut aimer ce qui nous rend plus p
ophique ; nous allons le rendre oratoire : Il faut aimer ce qui nous
rend
plus parfaits. C’est une vérité qui est gravée e
s preuves que nous ne saurions désavouer. Or les belles-lettres nous
rendent
plus parfaits. Qui peut en douter ? Elles enrich
ent l’humanité. L’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les
rendre
précieuses et nous engager à les cultiver17. » Z
ccuser Verrès, fameux par les cruautés et les rapines dont il s’était
rendu
coupable, pendant trois ans qu’il avait gouverné
u souverain, honorée de sa bienveillance, animée par ses bienfaits, y
rend
le crime plus circonspect, mais ne l’y rend pas p
imée par ses bienfaits, y rend le crime plus circonspect, mais ne l’y
rend
pas peut-être plus rare. Tous les états, toutes l
leur des jours et la fraîcheur des nuits ; Le champ qui les reçut les
rend
avec usure. Il commande au soleil d’animer la nat
n au public, s’ils ne contribuent pas à instruire les hommes et à les
rendre
meilleurs ? Plus un déclamateur ferait d’efforts
’histoire qu’une occasion de salutaires conseils, qu’un moyen de nous
rendre
meilleurs et plus heureux ; il ne veut pas d’autr
les orateurs que vous écoutez font une vive impression en vous, s’ils
rendent
votre âme attentive et sensible aux choses qu’ils
opposés à ceux qui produisent l’amour. Andromaque, dans Racine, pour
rendre
Pyrrhus odieux, rappelle les fureurs qu’il avait
au hasard, il suffisait presque toujours de les émouvoir ou de se les
rendre
favorables, même par les moyens les plus hardis.
e : c’est le bons sens qui parle sans autre ornement que sa force. Il
rend
la vérité sensible à tout le peuple ; il le révei
et furtive ; c’est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter,
rends
-lui ce qu’il a fait pour toi. — Mais je ne tiens
e règle peut rentrer dans la seconde ; car un des meilleurs moyens de
rendre
l’auditeur attentif, c’est d’éclairer son esprit,
honoré. Il relève toutes les circonstances de ce bienfait, qui le lui
rendent
plus cher et plus précieux. Il déclare ensuite qu
insinué peu à peu dans l’esprit de ses auditeurs, et s’en être enfin
rendu
maître, il n’ose pas encore cependant attaquer la
ffet atteinte à son repos et à sa liberté, il se joindra à lui, et se
rendra
à son sentiment. Rien n’était plus insinuant que
ères, lors même qu’ils en sont traités avec dureté et avec injustice,
rend
très difficiles certaines conjonctures où ils son
ue du sujet ; 2º qu’un membre ne rentre point dans un autre, et ne le
rende
pas inutile en ne présentant que la même idée sou
é ! faut-il plaindre ou mépriser ceux qui font tant d’efforts pour se
rendre
ridicules ? III. De la narration. La narrat
lieu, de temps, de moyens, qui expliquent les causes, les effets, et
rendent
un événement naturel. Si vous accusez un homme de
crime, d’un fait grave, d’une action qui fixe tous les regards, vous
rendrez
votre narration attachante en peignant avec chale
sublime ; il est aussi varié que le sentiment. Votre but est de vous
rendre
croyable : or, n’est-ce pas s’éloigner de ce but,
l faut non seulement instruire les auditeurs des faits, mais les leur
rendre
sensibles, et remuer leur cœur par une représenta
ornements soient mieux placés. La loi du genre les exige même, et les
rend
nécessaires82. Un beau modèle de narration oratoi
s son essence est d’augmenter ou d’atténuer l’idée de la chose, et de
rendre
ainsi la preuve plus capable de faire impression.
t malgré l’opposition de Magius, qui tenait pour les Romains, s’était
rendue
à Annibal, qui bientôt après y fit son entrée. De
ttachés sur lui, et tous ces bras prêts à le défendre ? ta fureur les
rendra-t
-elle immobiles ? et ce regard d’Annibal, ce front
e qui n’est fort que par la réunion : les preuves ainsi séparées sont
rendues
à leur propre faiblesse. C’est alors un grand ava
e pour cause ce qui n’est pas cause. L’ignorance, jointe à la vanité,
rend
cette façon de mal raisonner très commune. Sommes
es hardies, et en termes pathétiques, les services que l’accusé avait
rendus
à la patrie, le déshonneur que sa condamnation im
ternation de ses amis. « Quoi, dit l’ami de Cicéron106, lorsque je te
rendais
à la patrie, ô Tullius ! devais-je croire qu’il n
quoi ! Milon, c’est par le secours de ces mêmes juges que tu as pu me
rendre
ma patrie, et je ne pourrai te la conserver par l
i-même. Quel crime affreux ai-je conçu, ou de quel forfait me suis-je
rendu
coupable, Romains, quand j’ai pressenti les compl
nt-ils su exprimer ce que tant d’auteurs ont voulu peindre ! Le style
rend
singulières les choses les plus communes, fortifi
l’autre nous réveillent continuellement par des impressions qui nous
rendent
attentifs à ce qu’ils nous disent ; nous ne les é
cessaire pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et
rendre
l’expression parfaite. De même en éloquence, le f
en écrivant mal. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent
rendre
une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
rait-il impropre aussi, et l’on aime mieux ce latinisme qui seul peut
rendre
la délicatesse de l’amitié. Ces vers du Misanthro
justesse. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui de
rendre
la marche du discours semblable à celle de l’espr
ne suffit pas à l’orateur, qui cherche à persuader ; car tout ce qui
rend
l’image plus touchante ou le sentiment plus vif e
oles. Je me suis habillé ce matin, je suis sorti du logis, je me suis
rendu
chez mon ami. Il suffisait de dire : Je me suis r
gis, je me suis rendu chez mon ami. Il suffisait de dire : Je me suis
rendu
chez mon ami ce matin. Corneille, dans Nicomède,
que les auteurs médiocres en imitent. Le naturel du style consiste à
rendre
une idée, une image, un sentiment, sans recherche
ciation arrêtée à latus, et précipitée ensuite par les dactyles, nous
rend
l’objet présent. Quand on a commencé à sentir et
épithètes, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut
rendre
le style grave et lent, pour mieux représenter ce
aisis, muets, immobiles ! Combien la lenteur et la plénitude des sons
rendent
avec justesse l’image de ce long et morne silence
u poète, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui
rend
l’instruction plus facile et plus attrayante. Ne
élégance consiste à donner à la pensée un tour noble et poli, et à la
rendre
par des expressions châtiées, coulantes, et graci
s la fatale table Que dresse le vil intérêt, Où la fortune redoutable
Rend
à chaque instant quelque arrêt. Source de douleur
ité. En effet, pourquoi le ciel devait-il faire l’honneur à Pompée de
rendre
les Romains esclaves après sa mort ? Le contraire
plus sévère dans les choses de sentiment, qu’une noble simplicité ne
rend
que plus touchantes : tout ce qui sent l’emphase
u’il nous endorme. Boileau. Une longue uniformité, dit Montesquieu,
rend
tout insupportable : le même ordre de périodes lo
e, mais dans ces tours de phrase, dans ces expressions frappantes qui
rendent
la pensée avec justesse, avec énergie, les bons é
scendre. C’est cet heureux emploi de mots qui fait la belle poésie et
rend
un ouvrage immortel. Agamemnon, dans Racine : Ce
n cœur l’orgueilleuse faiblesse. Le verbe chatouiller est ennobli et
rendu
digne de la tragédie par la manière dont il est p
a nouveauté de l’expression avec la clarté, la justesse ; et, si elle
rend
la pensée ou l’image avec vérité, et dans le styl
xelles, achève de relever la fierté de courage du prince, qui se fait
rendre
ce qui lui est dû par les princes d’Autriche jusq
Cet ordre est favorable à la clarté ; mais, uniformément observé, il
rendrait
le style languissant ; et nous ne contraignons po
de vivacité. Les hardiesses qui, sans ôter à la phrase sa clarté, la
rendent
plus vive, sont permises à l’orateur comme au poè
sont des tours, des mouvements de style, qui, par la manière dont ils
rendent
la pensée, y ajoutent de la force ou de la grâce.
’esprit. Toute métaphore renferme donc une comparaison ; mais elle en
rend
l’expression plus rapide et plus vive. In toto a
chaleur du sentiment, la dureté de l’âme. Non seulement la métaphore
rend
sensible ce qui ne l’est pas, mais elle peint un
clavage. Celle-ci, dans Zaïre, est touchante et vraie : Le Dieu qui
rend
la force aux plus faibles courages, Soutiendra ce
termes par les équivalents même qui en approchent le plus, vous vous
rendez
ridicule. Entrailles, dans sa signification métap
langage. Quoiqu’on puisse dire cent voiles pour cent vaisseaux, on se
rendrait
ridicule si, dans le même sens, on osait dire cen
ont pleins de ces ellipses régulières. Vauvenargues a dit : « La paix
rend
les peuples plus heureux, et les hommes plus faib
donne même les ellipses les moins susceptibles d’analyse, quand elles
rendent
le discours plus rapide sans le rendre obscur. J
tibles d’analyse, quand elles rendent le discours plus rapide sans le
rendre
obscur. Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fai
ngent rien aux règles de la grammaire ; elles n’ont pour objet que de
rendre
la course de l’écrivain plus leste et sa marche p
dissolutio) supprime, au contraire, les particules conjonctives, pour
rendre
le discours plus rapide. Hermione, dans Racine, l
endre, ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ennemi s’était trompé.
Rendait
-il compte d’une bataille ; il n’oubliait rien, si
avait gagnée. Racontait-il quelques-unes de ces actions qui l’avaient
rendu
si célèbre ; on eût dit qu’il n’en avait été que
i viens-tu mentir pour moi qui ne mentis jamais pour personne ? Ne me
rends
pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qu
pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qui n’en voulus jamais
rendre
qu’au mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de
sse intitulé Rhétorique à Herennius 182, pour s’exercer dans l’art de
rendre
ainsi le discours dramatique, fait agir et parler
reur, Domitius, Agrippine lui trouve un autre nom, quand elle veut le
rendre
méprisable : D’un côté, l’on verra le fils d’un
oint partout sans choix et sans mesure ; car aussitôt elle languit et
rend
le discours lâche et diffus191. L’antithèse oppos
ependant de blâme que d’éloge : Vous avez travaillé vingt ans à vous
rendre
inutile. Bossuet, à madame de La Vallière : « Éc
n sent quelle force la suspension donne ici au discours, combien elle
rend
les auditeurs attentifs, et contribue à faire naî
ent dans le discours ; mais, lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles
rendent
le style haché, décousu, comme celui de Sénèque.
i de Sénèque. Il est un art de les enchâsser dans la phrase et de les
rendre
moins saillantes « C’est alors que l’intérêt, inf
eau sans le traduire, tous les moyens que Cicéron indique ailleurs de
rendre
l’exorde insinuant, la preuve artificieuse, la pé
e main fidèle, l’ayant reçu de l’invention et livré à l’élocution, le
rend
à l’orateur à point nommé, sans prévenir ni retar
roi de la terre, m’ordonne de relever son temple de Jérusalem, et de
rendre
aux captifs leur liberté219. » Alors le grand pr
t si puissante, qui te fera renaître avec tous tes charmes ? qui nous
rendra
tes fêtes et tes cantiques ? Hélas ! nous avons a
rmées pour nous traîner loin de nos campagnes, béni soit celui qui te
rendra
tous les maux que tu nous as faits, et qui cacher
des jours d’Abraham et de Jacob. Lève-toi, prince qu’il a choisi pour
rendre
à Juda ses sacrifices et sa liberté ; sors du sei
s concitoyens ; je me croirai encore dans ma patrie. » Aussitôt il se
rendit
chez les Gètes, et, protégé par son obscurité, il
rie, si le tyran avait pu souffrir une âme libre ? Grâces vous soient
rendues
, dieux immortels ! enfin Dion peut faire entendre
ures ? quel est l’homme aimé des dieux, dont les vertus et le courage
rendront
au monde le bonheur, la paix, la liberté, au nom
abord les commencements du règne de Constantin, la force et la gloire
rendues
à l’empire, les barbares repoussés, les lois flor
t lui communiquera son immortalité. Discours226. Grâces soient
rendues
au génie tutélaire de la ville éternelle ! il est
nous n’avions plus de patrie. Mais aujourd’hui que Constantin nous a
rendu
avec Rome la gloire et le bonheur, permettez-moi
loin par mes vives inquiétudes, c’est mon amour pour la patrie qui me
rend
seul coupable. Cependant, j’oserai le dire, malgr
sance, je dirai adieu pour toujours à cette France que j’aurais voulu
rendre
heureuse ; Biron, j’exécuterai le dessein dont tu
nourrir. Qu’on m’amène tous les prisonniers parisiens ; je veux leur
rendre
la liberté ; je les chargerai de dire à leurs con
toi pour sa perte. Je dis que, la nuit qui a précédé celle-ci, tu te
rendis
dans le quartier des fabricants de faux (je parle
rtage de l’Italie, et assigné à chacun d’eux le poste où il devait se
rendre
; tu as choisi ceux que tu laisserais à Rome, ceu
ai ma porte à ceux que tu avais envoyés chez moi de bon matin pour me
rendre
leurs devoirs ; car ils y vinrent en effet, et c’
ue de coups tu m’as lancés, avec une habileté qui semblait devoir les
rendre
inévitables, et qu’une légère déviation, un mouve
mes à la main ; que tu as réglé et fixé avec Mallius le jour de votre
rendez
-vous ? Et cette aigle d’argent, qui, j’en ai la c
avant eux, bien loin de ternir leur propre gloire, l’ont au contraire
rendue
plus éclatante, à coup sûr je n’avais pas à crain
Une fois au contraire qu’il aura exécuté son projet et qu’il se sera
rendu
au camp de Mallius, personne, je le vois bien, ne
e, entreprendre une campagne régulière. Nous avons, sans aucun doute,
rendu
sa perte certaine et remporté sur lui une éclatan
i doit avoir l’Étrurie, celui qui est chargé du Picénum, celui qui se
rendra
en Gaule, celui qui a sollicité le honteux honneu
, que diraient-ils donc ? Du reste, ceux qui répètent que Catilina se
rend
à Marseille, s’en plaignent moins qu’ils ne le cr
tilina. Je ne parle pas de nos autres ressources, de tout ce qui nous
rend
grands et puissants ; tout cela, je me garderai b
esse et le dénuement de ce brigand. Mais laissons là tout ce qui vous
rend
forts et qui lui manque à lui : le sénat, les che
s belle, la plus florissante, la plus puissante des cités, qu’ils ont
rendue
victorieuse de tous ses ennemis, et sur terre et
été dévoilé par lui en plein sénat, et engage tous les citoyens à se
rendre
, avec leurs femmes et leurs enfants, dans les tem
stin allait, pour ainsi dire, l’engloutir ; Rome est sauvée, elle est
rendue
à la vie, vous le voyez. S’il est vrai, Romains,
e ces complots ont été déjà, dans le sénat, mis en lumière, déroulés,
rendus
manifestes par mes soins, il me reste maintenant,
hésitation, sans retard, de l’exécution. Lorsque vint le soir, ils se
rendirent
en secret au pont Milvius, où ils se postèrent sé
ie chaque jour les services pour assurer le repos de l’État : ils s’y
rendirent
en armes. Vers la fin de la troisième veille, par
mé par des citoyens romains ; et ces forfaits, que leur énormité même
rendait
invraisemblables à la plupart d’entre vous, ont é
crété que les actions de grâces les plus solennelles seraient partout
rendues
aux dieux, célébrez ces jours de fêtes avec vos f
ans des détails. Il énumère successivement les vols dont Verrès s’est
rendu
coupable et termine en faisant ressortir énergiqu
s meubles précieux que leurs amis et leurs hôtes leur prêtaient ; ils
rendaient
à chacun les statues et les ornements qu’on leur
absorbera les richesses de tant de maisons ! C. Claudius a-t-il tout
rendu
à Héjus, afin que Verrès pût lui tout enlever ? M
que pour l’ornement et la magnificence : gardez les Canéphores, mais
rendez
-lui les images des dieux. Parce qu’il a révélé ce
ébauches et par vos adultères, un grand nombre de familles. Vous avez
rendu
de grands services à cette ville : oui, mais au g
lle, qui n’invite, qui ne loge un sénateur romain ? honneur qui ne se
rend
pas seulement à la personne, mais premièrement au
. À ne considérer que moi, c’est peu de chose ; mais en négligeant de
rendre
ce devoir à un sénateur du peuple romain, c’est m
que vous avait vendu ces harnais, vous n’auriez pas promis de les lui
rendre
, quand vous avez vu qu’on vous citait en justice.
authentique, ni moins avéré ; en conséquence, vous ne les avez point
rendus
. Philarque a déposé qu’instruit de cette passion
ous l’avez appris des témoins. En fuyant de leur ville, ces exilés se
rendirent
en Asie, où il était alors. Il les eut toujours a
ir des suites fâcheuses, et qu’on les porte chez le préteur, où je me
rends
moi-même. Il dormait lorsque j’arrivai : les deux
ves de Sisenna, qui avaient sans doute entendu parler des témoignages
rendus
contre lui, ils suivirent des yeux tous ses mouve
re. Ils lui représentent que la vérité est connue, que son procédé le
rend
odieux, qu’il y a de la folie dans cette accusati
it-il qu’il les réclamait ? et vous-même, pouviez-vous refuser de les
rendre
, surtout puisque Calidius était le grand ami de L
oute, mais qui n’est pas plus accrédité que Calidius. Ce Cordius vous
rendit
plus difficile à restituer aux autres ce que vous
urs de restituer, quand Cordius eut dit en justice que vous lui aviez
rendu
, vous avez cessé de rendre, parce que vous avez c
rdius eut dit en justice que vous lui aviez rendu, vous avez cessé de
rendre
, parce que vous avez compris que c’était lâcher v
mmis le crime le front levé, sur les tribunaux où il était assis pour
rendre
la justice, et il a fait servir à ses desseins so
candélabre ne revient point. Le prince envoie prier Verrès de le lui
rendre
, s’il le veut bien ; celui-ci répond qu’on revien
pouvoir l’obtenir. Il vient lui-même trouver Verrès et le prie de lui
rendre
ce qu’il lui a confié. Reconnaissez ici le front
e ce candélabre avait été porté chez Verrès, et qu’il n’avait pas été
rendu
. Vous avez appris, et toute la ville de Syracuse
nne de faire enquête de ce qu’ils pouvaient avoir perdu, et promet de
rendre
scrupuleusement à chaque ville ce qui lui aurait
re gouvernement. XXXIV. Alors cette Diane dont nous parlons fut
rendue
bien soigneusement aux Ségestains et reportée dan
y lisait ces mots : Scipion l’Africain, après la prise de Carthage, a
rendu
cette statue aux Ségestains. Elle était l’objet d
de toutes les choses sacrées, ce ravisseur de tout ce que la religion
rend
respectable, aperçoit-il cette statue, que sa pas
Diane. XXXV. Jugez du respect et du culte que toute cette ville
rendait
à cette déesse ; hommes libres, esclaves, citoyen
es ouvriers, qui, ignorant le nœud de cette affaire et le culte qu’on
rendait
à cette statue, l’ôtèrent de dessus son piédestal
le romain : ils vous disent qu’après la ruine de Carthage, P. Scipion
rendit
à leurs pères cette statue de Diane, et qu’elle f
lever entièrement le nom de Scipion. Ils vous conjurent de leur faire
rendre
l’objet de leur culte, et de rétablir ce monument
plaindre de ce que peut la vertu dans une ville que la vertu seule a
rendue
maîtresse des nations. Que d’autres, après la mor
iens que ce grand homme, et par lui-même, et par les services qu’il a
rendus
à la république, doit intéresser à sa mémoire, no
’ai moi-même ici un rôle à remplir, comme citoyen d’une ville qu’il a
rendue
plus puissante et plus illustre, surtout comme ad
rs ; il révèle la cupidité du préteur et ses menaces. Le sénat ne lui
rend
aucune réponse, et se sépare interdit et troublé.
à qui la province était redevable d’importants services nouvellement
rendus
; il y fit étendre et attacher le malheureux Sopa
qu’il ne fallait pas laisser périr un innocent. Le sénat en corps se
rend
auprès de Verrès, et lui promet ce qu’il désire.
rcure à C. Marcellus, natif d’Éserne. Il se flattait que Marcellus se
rendrait
à ses vues, et dirait la même chose ; mais il ne
ose que Verrès promit aux députés, depuis qu’ils sont à Rome, de leur
rendre
cette statue s’ils voulaient taire cet article et
; car telles étaient l’ancienneté et l’authenticité du culte qu’on y
rendait
à la déesse, qu’en partant pour ce saint lieu on
e coutume des Ennéens, quoiqu’il eût tant persécuté la Sicile, ils ne
rendraient
aucun témoignage public contre lui, suivant les m
arcellus, qui avait fait vœu de consacrer deux temples à Rome s’il se
rendait
maître de Syracuse, ne voulut point les décorer d
ulape ? Tout le monde l’allait voir pour sa beauté, et la religion la
rendait
vénérable. Quoi ! n’est-ce point par votre ordre
mple ? Pour vous en faire une juste idée, souvenez-vous de ceux qu’on
rendait
au Jupiter qui, représenté sous la même forme, et
ins qu’il ne vous paraisse vraisemblable que, depuis qu’on a cessé de
rendre
une exacte justice dans Rome, les Grecs ont comme
nd éclat ; ils n’en dépouillaient pas même ceux que nos armes avaient
rendus
nos vassaux et nos tributaires, afin que ceux qui
te ville. Il nous pria, mon frère Lucius et moi, de vouloir bien nous
rendre
au sénat ; il ajouta que l’assemblée était très n
ais bientôt après nous crûmes que nous ne devions pas refuser de nous
rendre
en ce lieu. LXII. Nous y allâmes donc : dès
ps, interrompirent ceux qui opinaient : « Sext. Péducéus, dirent-ils,
rendit
de très grands services à cette ville et à toute
n votre faveur. Ils me firent voir aussi que le décret qu’ils avaient
rendu
à l’avantage de Verrès était moins un éloge qu’un
s qu’ils eussent quelque chose à décider. LXV. Sur-le-champ ils
rendirent
un arrêté, premièrement qui donnait à mon frère «
cuser, et qu’il est venu faire des recherches contre vous. Ensuite on
rendit
un second arrêté, et presque toutes les voix se r
s dont, au mépris de toute religion et de toute pudeur, il ne se soit
rendu
coupable. Mais on produit pour sa justification u
t et l’amitié ; et les Siciliens ont des affaires d’une nature à leur
rendre
la paix avantageuse : d’ailleurs, la domination d
ion, livrés au supplice, liés au poteau, sont tout à coup détachés et
rendus
à leur maître Léonidas, sous les yeux d’une multi
amnés, ouvrir les prisons, rappeler les exilés, annuler les jugements
rendus
. Personne ne doute qu’une république forcée de se
l’avis de son conseil. Mais si Apollonius a fait quelque chose qui le
rende
vraiment répréhensible, en userons-nous cependant
enez d’abord, juges, comment il a su, par la sagesse de ses plans, se
rendre
commode et agréable la fatigue des marches, qui f
uelque ville, on le portait dans sa litière jusqu’à sa chambre, où se
rendaient
les magistrats siciliens et les chevaliers romain
le magistrat s’absentât du barreau, qu’on ne plaidât point, qu’on ne
rendît
point de jugement, ni que toute cette partie du r
bstenir d’aller chez une courtisane ? Le sort vous ayant désigné pour
rendre
la justice, vous n’avez jamais pensé quel fardeau
us avez cru pouvoir permettre, sans manquer à votre devoir, sans vous
rendre
coupable et odieux, qu’une ville des plus célèbre
r leurs registres ce qui pouvait compromettre un homme qui leur avait
rendu
de si grands services, et qui leur était plus aff
t avec nous une semblable alliance. Vous ne pouviez-vous dispenser de
rendre
sur une même cause un même jugement. Vous déclare
sont les seuls à vous louer, que font-ils autre chose, sinon de nous
rendre
témoignage que vous leur avez fait des largesses
ng et la dignité des villes, pour l’impartialité et pour les services
rendus
? Quelle guerre avons-nous faite en Sicile, que n
ue, mande les capitaines : ceux-ci, sans crainte et sans soupçons, se
rendent
aussitôt à ses ordres. Il fait charger de chaînes
ns infortunés, troublés par la nouvelle imprévue de leur disgrâce, se
rendent
à Syracuse : ils voient leurs enfants dans les ch
acer ses crimes ; que, devant des juges éclairés, le témoignage qu’il
rendrait
du fond de son tombeau aurait encore plus de poid
ns, les privilèges de, leurs villes et les services qu’elles nous ont
rendus
se présentent à mon esprit. Ces villes que le gra
enir un rang distingué. Dexion, que vous voyez, n’attend pas que vous
rendiez
tout ce que vous avez pris au public et à lui dan
est point Mars qui fut de moitié, mais Bacchus. S’il ne faut pas vous
rendre
responsable de la fortune, pourquoi ne vous a-t-e
e de nos pères, et que c’est pour ce sujet que je vous accuse et vous
rends
odieux. Mon accusation ne tombe point sur le supp
commandait en chef : ou, s’ils sont tous coupables, il ne fallait pas
rendre
Cléomène spectateur de leurs tourments et de leur
informé, qu’il lui envoya un satellite pour lui faire promettre de se
rendre
à Lilybée. Il le promet, et s’y rend. Alors Verrè
pour lui faire promettre de se rendre à Lilybée. Il le promet, et s’y
rend
. Alors Verrès, sans poursuite, sans requête de pe
autorité de M. Annius, cet homme si vertueux et si respectable, vous
rendait
-elle un peu plus attentif et plus timide ? C’est
et de Sempronius ! puissance des tribuns si fort regrettée, et enfin
rendue
au peuple romain ! tout cela est-il tombé au poin
stration des affaires publiques. Mais du jour que les tribuns ont été
rendus
au peuple, pensez-y, vous avez été dépouillé de t
ppelle le souvenir de M. Caton, cet homme si sage, qui, songeant à se
rendre
recommandable auprès du peuple, non par sa nobles
feu, et qui, toujours plus prompt à blâmer qu’à prodiguer la louange,
rendrait
chaque magistrat attentif et sévère sur sa façon
nt désiré, ne l’ai-je pas obtenu ? L’acharnement de mes ennemis les a
rendus
peu redoutables ; leur nombre les a livrés au déf
ez un grand génie ! Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela
rend
si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ?
rescas, la somme de deux mille piastres fortes, laquelle somme je lui
rendrai
à sa réquisition, dans ce château ; et je l’épous
a pièce ; car il n’est pas dit dans l’écrit : « laquelle somme je lui
rendrai
, ET je l’épouserai » ; mais « laquelle somme je l
me je lui rendrai, ET je l’épouserai » ; mais « laquelle somme je lui
rendrai
, OU je l’épouserai » ; ce qui est bien différent.
. Damoiselle e.e.e. de Verte-Allure e.e.e. Ha ! laquelle somme je lui
rendrai
à sa réquisition, dans ce château… ET… OU… ET… OU
ble. Examinons le titre en ce sens. (Il lit.) « Laquelle somme je lui
rendrai
dans ce château, où je l’épouserai. » C’est ainsi
nnés pour acheter une audience du mari, avec promesse que tout serait
rendu
, si le procès se perdait. Il fut perdu, et la dam
tout serait rendu, si le procès se perdait. Il fut perdu, et la dame
rendit
assez galamment les cent sous et la montre ; mais
vail. Enfin nous comparerons les mots aux faits et aux pensées qu’ils
rendent
, en insistant surtout sur les substantifs abstrai
ar un élève. Après cette lecture, l’élève doit en présenter le compte
rendu
. 2e Exercice : Examen du morceau dans ses parties
avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot leur
rendre
la vie. Les infidèles s’écrieront : Qu’il est gra
proteste, grand prince, si votre juste indignation s’apaise, si vous
rendez
à notre patrie votre bienveillance, j’y retourner
pleurer, jusqu’à mon dernier soupir, le malheur d’une ville qui aura
rendu
implacable à son égard le plus humain et le plus
he ne sont plus que des cadavres ; un seul mot de l’empereur peut les
rendre
à la vie. Troisième moyen. — L’impunité n’est
e la triste existence que mènent les habitants, depuis qu’ils se sont
rendus
criminels. Quatrième moyen. — La clémence de
avant même qu’elle ait été exprimée par la parole. Édit. Ordonnance
rendue
par un souverain. Que n’ai-je le pouvoir de ress
s avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot les
rendre
à la vie. » Remarquez encore ici une comparaison
proteste, grand prince, si votre juste indignation s’apaise, si vous
rendez
à notre patrie votre bienveillance, j’y retourner
’il a à lui exposer dans le reste du discours. Il y réussira, s’il le
rend
bienveillant, attentif et docile. On gagne la bie
ilité de l’auditeur. Il suit toujours avec plaisir l’orateur qui sait
rendre
sa personne agréable et son sujet intéressant. D’
on demandait : L’orateur doit-il employer une préparation propre à se
rendre
l’auditeur favorable ? Il est clair que dans les
et l’exactitude, et qui admet d’ailleurs les ornements qui peuvent la
rendre
intéressante ; la narration poétique, dans laquel
; s’il l’a tué par générosité et par amour de la patrie, après avoir
rendu
un si grand service à ses concitoyens, il les lai
t pas frappée vivement, on voit les choses comme elles sont et on les
rend
comme on les voit ; c’est la vérité de la nature,
ui annonce qu’on est plus occupé de la pensée que de la manière de la
rendre
; point d’harmonie qui flatte l’oreille, point de
ons citoyens ? Et toi (car il s’adresse souvent à moi), lorsque je te
rendais
à ta patrie, devais-je m’attendre à ne pas trouve
i-je donc commis, juges ? De quel forfait si horrible me suis-je donc
rendu
coupable, lorsque j’ai pénétré, découvert, dévoil
mi les hommes ; violons tout ensemble la foi, la religion, la piété ;
rendons
-nous coupables de l’action du monde la plus noire
ssion, le tour, les constructions analogues à l’idée que nous voulons
rendre
et au sentiment que nous éprouvons ; et il est de
atantes. Elle entretenait cette union des soldats avec leur chef, qui
rend
une armée invincible ; elle répandait dans les tr
t souffrir, tout entreprendre dans l’exécution de ses desseins ; elle
rendait
enfin des hommes grossiers capables de gloire, ca
nte à l’esprit de différentes manières et avec des expressions qui en
rendent
toutes les nuances. Cette figure, en art oratoire
imaginez, citoyens, car nos pensées sont libres, et notre âme peut se
rendre
de simples fictions aussi sensibles que les objet
Sempronia ! puissance tribunitienne si amèrement regrettée, et enfin
rendue
aux, vœux du peuple ! est-ce là votre pouvoir, et
’entreprise, « Et par là de Baal méritai la prêtrise ; « Par là je me
rendis
terrible à mon rival ; « Je ceignis la tiare, et
ents, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, et ne
rend
qu’autant qu’on veut ; qui se livrant sans réserv
laintive, « Dis-lui qu’avec douceur il traite sa captive, « Qu’il lui
rende
… » À ce mot, ce héros expiré N’a laissé dans mes
ue, aux coups impénétrables. Ils négligent tous deux cet appareil qui
rend
Et le combat plus long et le danger moins grand.
veut parler ; sa voix expire dans sa bouche. L’horreur d’être vaincu
rend
son air plus farouche. Il se lève, il retombe, il
autres. Le prince fléchit le genou, et, dans le champ de bataille, il
rend
au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
a nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente. Le lieu où tu t’es
rendu
, les hommes que tu as rassemblés, les projets que
onorés d’une confiance particulière. L’orateur enfin lui-même vient y
rendre
le dernier et le plus attendrissant hommage. Ici
t rien enfin ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les
rend
. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
emple. « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
és, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations, vous vous êtes
rendus
les esclaves des hommes frivoles que vous avez va
lâche et frivole pitié, Je n’aurais pas du moins à cette aveugle rage
Rendu
meurtre pour meurtre, outrage pour outrage, Et de
ut votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle ; de son sort qui t’a
rendu
l’arbitre ? Pourquoi l’assassiner ? Qu’a-t-il fai
s, ils paraissent si arbitraires, faute de quelques réflexions qui en
rendent
raison, qu’on ne peut y avoir aucune confiance ;
le plus brillant et le plus harmonieux ? Voilà ce que j’ai fait pour
rendre
cette rhétorique moins imparfaite que celles qui
en recueille, ce qui leur en coûtera de peines et de travail pour s’y
rendre
habiles se changera en plaisir. L’éloquence est d
son mérite ne puisse être appelé à la tribune nationale. Mais pour se
rendre
digne d’une telle mission, il faut joindre à des
our je vainquis Annibal et je soumis Carthage ; allons au Capitole en
rendre
grâces aux dieux. (Aul.-Gel.) Le peuple, à ces mo
lles fournissent ; dans la personne de celui qui parle ce qui peut le
rendre
aimable ; dans la personne de celui qui écoute, c
a méthode des lieux. Par la méthode des lieux, les anciens voulaient
rendre
continuellement présentes à l’esprit de l’orateur
cette charité universelle qui honore tant la religion ; il s’agit de
rendre
le vice odieux, la vertu aimable, le devoir attra
doit être intéressant pour l’auditoire. L’orateur doit s’efforcer de
rendre
ses discours intéressans pour la classe d’hommes
lque homme illustre, de faire connaître les services qu’il peut avoir
rendus
aux arts, aux lettres ou à la société. « Dans ce
ateur du barreau doit, par une méditation et un examen approfondi, se
rendre
familier le principe de chacune de ces preuves, p
e autorité seulement. Comme preuve. Comme preuve, des jugemens déjà
rendus
entre les parties, avant qu’il fût statué sur le
teur doit avant tout en avoir fait une étude approfondie, se les être
rendus
familiers par la méditation et surtout par l’exer
nt l’humanité ; l’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les
rendre
précieuses, et nous engager à les cultiver. » Ic
forme logique de ce raisonnement serait : Il faut aimer ce qui nous
rend
plus parfaits ; Or les belles-lettres nous renden
aut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; Or les belles-lettres nous
rendent
plus parfaits ; Donc il faut aimer les belles-let
x partis à choisir ; copulatifs, quand ils contiennent la liaison et.
Rendons
-nous plus clairs par des exemples. Conditionnel.
lque chose à leur intelligence ; et en abrégeant le discours, elle le
rend
plus fort et plus vif. Il est certain, par exempl
rive qu’après. Exemples : Il faut aimer la vertu, parce qu’elle nous
rend
heureux : il faut apprendre la logique, elle perf
-ils pas à supporter ! s’ils sont méchans, que le compte qu’ils ont à
rendre
est terrible ! Donc, etc. Telle est la substance
t pour tyrans Philistide à Orée, et Clytarque à Erétrie ; quand il se
rendait
maître de l’Hellespont, assiégeait Bysance, renve
rties. L’exposition des caractères du coupable et de Roscius d’Amérie
rend
celui-ci intéressant et prévient en sa faveur ; a
rend celui-ci intéressant et prévient en sa faveur ; au lieu qu’elle
rend
celui-là odieux et dispose à le voir coupable. Es
au génie : un homme qui se sanctifie par son pouvoir même, lorsqu’il
rend
ses sujets heureux : un homme dont les actions so
n dans le discours. Rien ne sert autant à éclairer une discussion, à
rendre
un discours, un ouvrage lumineux, qu’une définiti
on et la discussion des preuves ; on prouve difficilement ce qu’on ne
rend
pas clair. Quatre choses concourent à la clarté d
rabondance de mots, les longues phrases relâchent la discussion et en
rendent
le souvenir difficile autant que l’intelligence p
rtes de sentimens ; l’un est appelé par les Grecs πάθος, mot que nous
rendons
par celui d’affection de l’âme, ou de passion : l
attendent ceux à qui il veut persuader quelque chose, dont il veut se
rendre
maître par le discours. Un tel homme doit connaît
des ménagemens qui, sans rien faire perdre des avantages de la cause,
rendent
à l’autorité paternelle tout ce qui lui est dû. I
ans les dispositions particulières de ses juges, des moyens de se les
rendre
favorables, ce n’est qu’avec précaution et sous l
un don volontaire. (Tac., Ann., l. XIV, c. 53 et 54.) L’orateur doit
rendre
la vérité aimable. « Il est juste, disent MM. d
re des images si vives et si justes des choses absentes, qu’elles les
rendent
présentes et comme exposées à nos yeux. Celui qui
ura le don de s’affecter ainsi. « Car c’est la force du sentiment qui
rend
les hommes éloquens : Pectus est enim quod disert
ar la contemplation de son intérêt propre. Au barreau, l’orateur doit
rendre
personnelle au juge la cause qu’il lui présente,
s’intéressant pour des gens de bien, ou du moins pour des hommes qui
rendent
des services au public. Dans le premier cas, on s
ien futur, qu’en rappelant un bienfait passé. « Celui que l’on veut
rendre
aimable, doit être représenté comme n’ayant jamai
ni, les idées qu’il a grossies par sa véhémence. Voilà la méthode qui
rendait
la sagesse de Phocion si redoutable à l’éloquence
ans toute la suite du discours. » (L. IV, c. i.) Trois moyens de se
rendre
l’auditeur favorable. On peut se rendre l’audite
c. i.) Trois moyens de se rendre l’auditeur favorable. On peut se
rendre
l’auditeur favorable par trois moyens qui consist
re à portée de s’instruire ; ou, comme s’exprime le même auteur, à le
rendre
bienveillant, attentif et docile : Si auditorem b
ger à se ménager une entrée dans l’esprit des auditeurs, afin de s’en
rendre
maître dans la suite (Ibid.) Se concilier la bie
capable d’intéresser le bien de la société. (Ibid.) La docilité. On
rend
l’auditeur docile, c’est-à-dire, on le met à port
t s’accommoder aux différentes causes que l’on traite. On a besoin de
rendre
les juges favorables dans les causes douteuses ;
ieux, vous le tenez pour tel. Et après l’avoir appaisé, après l’avoir
rendu
attentif et docile, montrez-lui que dans votre ca
on a dompté son sujet par la méditation. Le point essentiel est de se
rendre
maîtré de son sujet, de le dominer de toute la ha
s et les choses, qui expliquent les causes et les effets, qui, enfin,
rendent
un événement naturel. « La vraisemblance consist
pinion même des auditeurs. (Cic., de inv. Rh. loc. cit.) Le moyen de
rendre
la narration vraisemblable, dit Quintilien, c’est
montre ; mettez du naturel dans vos narrations. Votre but est de vous
rendre
croyable ; or n’est-ce pas s’éloigner de ce but q
e pour cause ce qui n’est point cause. L’ignorance jointe à la vanité
rend
cette façon de mal raisonner très-commune. Sommes
t le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le style
rend
singulières les choses les plus communes, fortifi
aurons dans l’esprit une idée nette, juste et précise, le mot pour la
rendre
s’offrira à nous de lui-même, et suivra la pensée
ession la plus sublime de l’indignation et du mépris. La briéveté le
rend
plus frappant. La briéveté de l’expression rend
ris. La briéveté le rend plus frappant. La briéveté de l’expression
rend
quelquefois plus frappant l’effet du sublime ; on
L’expression simple et l’expression figurée sont également propres à
rendre
une idée sublime. Exemples. Si le mot le plus s
e ; les meilleures choses nous choquent, pour peu qu’elles soient mal
rendues
. Elle est plus indispensable dans les discours é
larté du style. Il faut que le style soit clair, c’est-à-dire, qu’il
rende
fidèlement, qu’il fasse voir au grand jour la pen
gouverner par lui-même ; vous travaillez de tout votre pouvoir à vous
rendre
inutile. » Mais les occasions où l’on peut sacri
l ne l’est qu’avec dessein et avec précaution. Il a soin de ne pas se
rendre
obscur au point qu’on ne puisse pas l’entendre ;
ns les cabanes. Ne s’ennoblit-elle pas singulièrement lorsqu’elle est
rendue
de cette manière par Fénélon ? « Les bergers se v
Ce que c’est que le naturel du style. Le naturel du style consiste à
rendre
ses pensées et ses sentimens avec aisance, sans e
s, insoutenables. Balzac écrit à un homme affligé : « Votre éloquence
rend
votre douleur vraiment contagieuse. Et quelle gla
ie est naturel à l’homme. Il y a dans l’homme un goût naturel qui le
rend
sensible au nombre et à la cadence ; naturâ duci
épithètes, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut
rendre
le style grave et lent, pour mieux représenter ce
u’elle fait pour éclater ! Comme la lenteur et la résonnance des sons
rendent
bien l’image de ce long et morne silence ? Ceux q
urs où cette partie accessoire paraîtrait évidemment trop travaillée,
rendrait
suspecte la bonne foi de l’orateur, qui semblerai
e, dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir, et bien
rendre
. » (Disc. de récep. à l’Acad. franç.) D’où il su
faire servir la parure de l’éloquence à la parole de Dieu, et non de
rendre
la parole de Dieu esclave de cette parure : Nec
à choisir des tours fins et gracieux, à compasser des périodes, à les
rendre
sonores ; il ira droit à sa cause avec vigueur. (
les en même temps. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à
rendre
. Il nous reste à parler du style qui convient au
comme les élémens de morceaux plus étendus. Les pensées veulent être
rendues
dans leur véritable sens, selon leurs modificatio
e dépassent, qui sont au-dessus ou au-dessous de la pensée, qui ne la
rendent
qu’à demi ou qui la forcent. Un ancien (Zénon) v
effet, les mots sont les portraits des choses ; ils doivent donc les
rendre
comme un tableau rend la couleur et la forme de l
s portraits des choses ; ils doivent donc les rendre comme un tableau
rend
la couleur et la forme de l’objet qu’il représent
ulière il faut peindre, enfin quelle pensée ou quel sentiment il faut
rendre
. De ces choses bien méditées, naissent les différ
ne faut pas confondre cette qualité avec la concision, qui consiste à
rendre
les idées avec le moins de mots qu’il est possibl
’écrivain et se communique à celle du lecteur. La douceur du style le
rend
aimable et pénétrant ; elle dépend de la facilité
agination de l’écrivain que tient la vivacité de son style. Pour bien
rendre
les objets, il faut se les représenter, il faut l
t que celui de savoir changer de ton, élever, abaisser son style ; le
rendre
tour à tour fort, vif, léger, gracieux, etc, … su
tour fort, vif, léger, gracieux, etc, … suivant les idées qu’on veut
rendre
et les sentimens qu’on veut communiquer. Non-seul
exprimer. Les mots étant faits pour exprimer les pensées, doivent les
rendre
exactement et complètement. Si l’expression ne re
es, doivent les rendre exactement et complètement. Si l’expression ne
rend
pas la véritable pensée de l’écrivain, elle est f
d pas la véritable pensée de l’écrivain, elle est fausse ; si elle ne
rend
qu’une partie de la pensée, elle est insuffisante
de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour
rendre
la même idée. C’est aussi un défaut assez fréque
e son pinceau. Une expression supplée à ce qui manque à une autre, et
rend
à la pensée sa vigueur ou son lustre ; mais, pour
s périodes d’une longueur démesurée fatiguent l’esprit parce qu’elles
rendent
le style embarrassé, obscur, équivoque ; et de pl
iscours faits pour être lus en public, elles gênent la respiration et
rendent
la prononciation pénible. Et des courtes phrases
ntré avec soin l’histoire de ce grand royaume que vous êtes obligé de
rendre
heureux ; » que se rapporterait à ce grand royaum
nne tellement un air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On
rendrait
à cette phrase l’unité qui lui est nécessaire, en
on propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à
rendre
pleine et complète l’impression qu’on veut produi
articulièrement cet effet de séparer en quelque sorte les mots, et de
rendre
leur distinction plus sensible, comme dans ces ve
ur d’une voyelle, comme dans celles-ci, Sphinx, trop, Grecs, Cécrops,
rendent
un son dur. La répétition des dentales che et ge
quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la
rendre
. » (La Bruyère.) « Il l’avait bien connu que ce
secret le retour d’un parjure. J’ai cru que, tôt ou tard à ton devoir
rendu
, Tu me rapporterais un cœur qui m’était dû. Je t’
eurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils les combats que vous avez
rendus
? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandu
au ? Eh ! qu’y a-t-il de plus nouveau qu’un homme de Macédoine qui se
rend
maître des Athéniens et qui fait la loi à toute l
nue : les figures lui donnent une espèce de vêtement qui la pare, la
rend
plus sensible et la fait remarquer, ainsi qu’on r
as-tu la pénétrer ? » J’introduis une figure dans la phrase, et je ne
rends
pas la pensée seulement ; je fais naître un senti
pâles maladies et la triste vieillesse, c’est-à-dire les maladies qui
rendent
pâle, la vieillesse qui rend triste. 3°. Le conte
llesse, c’est-à-dire les maladies qui rendent pâle, la vieillesse qui
rend
triste. 3°. Le contenant pour le contenu. Exemple
xemple, quoiqu’on puisse dire, cent voiles pour cent vaisseaux, on se
rendrait
ridicule, si, dans le même sens, on disait cent m
les troupes de Sarrasins, etc…. » (Panég. de Saint Louis.) Le présent
rend
le récit plus vif, et met la chose, pour ainsi di
dité de la pensée, la chaleur du sentiment, etc….. Non-seulement elle
rend
sensible ce qui ne l’est pas, mais elle peint un
beaucoup plus précise. Par image, on entend une expression qui, pour
rendre
une chose sensible si elle ne l’est pas, ou plus
oin les images. On ne doit pas pousser trop loin les images ; on les
rendrait
traînantes. Young a dit en parlant de la vieilles
, mais dans ces tours de phrases, dans ces expressions frappantes qui
rendent
la pensée avec justesse, avec énergie, les bons é
n cœur l’orgueilleuse faiblesse. Le verbe chatouiller est ennobli et
rendu
digne de la tragédie par la manière dont il est p
rs aux figures dans la preuve, cependant elles contribuent beaucoup à
rendre
croyable ce que nous disons ; et, à la faveur de
sion trop légère ; le développement semble agrandir les objets et les
rendre
plus frappans. Véturie ne se contente pas de pron
nites, non-seulement se plaignent de leurs maux, mais ils cherchent à
rendre
leur ennemi odieux et suspect par son acharnement
minuer les choses, on s’y prend de la même manière. L’exemple suivant
rendra
la chose sensible : L’âne vint à son tour, et di
élévation du style (ch. 19). Elle peut être employée avec succès pour
rendre
un raisonnement plus convaincant, pour persuader,
ployée pour donner au raisonnement plus de grâce et de force, et pour
rendre
ainsi la preuve plus capable de faire impression.
aleur des jours et la fraîcheur des nuits. Le champ qui les reçut les
rend
avec usure. Il commande au soleil d’animer la nat
mparaisons comme servant à mettre les pensées plus en évidence, à les
rendre
plus palpables. Il y a des mots consacrés au tour
ement aux comparaisons sont : 1°. qu’elles soient claires et qu’elles
rendent
plus distincte l’image de l’objet principal ; 2°.
u’elles ne soient pas tirées d’objets rares ou peu connus, ce qui les
rendrait
peu intelligibles pour le grand nombre des lecteu
on les rapproche les unes des autres. Les contrastes qu’on y aperçoit
rendent
le style tantôt plus clair, tantôt plus vif, et p
ains incultes, les rochers sauvages et les coteaux décorés de vignes,
rend
le spectacle de ses ouvrages plus intéressant et
mêmes. On ne sent leur élévation que par une noble simplicité. Ils se
rendent
encore plus respectables en ne souffrant qu’avec
leur est dû, ils font qu’on leur conteste même ce qu’on devrait leur
rendre
. » (Serm. sur l’hum. des grands envers le peuple.
n sent quelle force la suspension donne ici au discours, combien elle
rend
les auditeurs attentifs, et contribue à faire naî
al ses propres intérêts, etc… » (Sall., de Bell. Cat.) Moyen de les
rendre
plus vives. Quintilien dit qu’une maxime général
oyer dans le discours. Mais lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles
rendent
le style haché, décousu comme celui de Sénèque. I
orme propre. Il est un art de les enchâsser dans la phrase, et de les
rendre
moins saillantes. Exemple. D’Aguesseau, faisant
ellissent le discours quand on en fait un usage raisonnable, aussi le
rendent
-elles frivole et insupportable multipliées à l’ex
s semblables ? comme s’il pouvait ignorer que le soin de l’expression
rend
la passion suspecte, et que l’artifice et la véri
ait, en goûtant de ce morceau fatal, Comblé de tout savoir, à Dieu se
rendre
égal ? Faux dans le sentiment. Sentir, c’est a
remet le tout comme en dépôt à la mémoire qui, d’une main fidèle, le
rend
à l’orateur à point nommé, sans prévenir ni retar
tant qu’il est soutenu ; nous disons mot à mot, car il n’est rien qui
rende
la mémoire plus paresseuse, plus chancelante, plu
ous avons parlé jusqu’ici, et qui consiste à réciter fidèlement est à
rendre
mot pour mot ce qu’on a appris par cœur. Mémoire
donné à tous les hommes ces moyens d’exprimer leurs pensées et les a
rendus
intelligibles pour tous ; tandis que les mots n’
cer. Outrer l’articulation, ce serait tomber dans un autre défaut qui
rendrait
la prononciation affectée, dure, désagréable. La
montre la peine que nous avons à trouver ce que nous voulons dire, et
rend
le discours insipide et fatigant. « Je veux, dit
uchante, les inflexions variées avec dignité, les périodes nombreuses
rendues
avec une solennité majestueuse. Le moyen. Le mo
naïf. Plus l’orateur mettrait d’affectation dans un récit, plus il le
rendrait
suspect, et plus il s’écarterait du véritable but
ne perfection incroyable. On voit le fameux Roscius défier Cicéron de
rendre
ses pensées par le langage ordinaire, avec plus d
ut que notre âme se manifeste. Sans même qu’on les remue, la joie les
rend
plus vifs, et la tristesse les couvre comme d’un
’un qui siérait mal à un autre, sans qu’on puisse trop quelquefois en
rendre
raison. Ainsi chacun pour former son action, ne d
Ne cherchez point d’autre méthode ; il n’en est pas de plus sûre pour
rendre
le débit agréable et persuasif. Et sentir ce qu’
ur l’éloquence sont nécessaires à savoir ; mais ils ne sauraient nous
rendre
vraiment éloquens si nous ne nous faisons l’heure
ctions. Obligés de chercher des expressions et des tours qui puissent
rendre
leur original, ils apprendront à comparer le géni
le : c’est que les bienséances regardent principalement la manière de
rendre
la pensée, et les précautions le fond même des ch
tions le fond même des choses. Leur utilité. Exemples. L’orateur doit
rendre
la vérité aimable. Définition des passions. Elles
rs réunies dans le même discours. But de l’exorde. Trois moyens de se
rendre
l’auditeur favorable. Se concilier la bienveillan
pes, poëme, ch. 4.) Quelquefois indépendant des mots. La briéveté le
rend
plus frappant. L’expression simple et l’expressio
, vieillards, tout était descendu, L’équipage suait, soufflait, était
rendu
. (La Fontaine.) Les passions et les émotions de
iculière à peindre. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à
rendre
. Résumé de ce qui a été dit sur la convenance du
de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour
rendre
la même idée. Des synonymes. (1). Par exemple, c
nt. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Exemples. (1). Pour
rendre
son adversaire odieux, Eschine invoque et assembl
rieuse. Exemples. Pensées. Exemples. Sentences. Exemple. Moyen de les
rendre
plus vives. Art de les employer dans le discours.
er au vieillard ; vous, vous lui laissez vos cinq francs, et vous lui
rendez
son chien. Vous et vos amis vous continuez ensuit
it promettre de ne jamais porter les armes contre les Abenakis et lui
rend
la liberté, afin que son père cesse d’être malheu
Jacquot comme leur fils ; il prend la place et le nom de Gaston ; on
rend
Gaston, devenu Jacquot, à sa nourrice, qui l’emmè
e la bourse perdue. Convaincu que la bourse est bien à lui, il la lui
rend
. Joie et reconnaissance du négociant. La conversa
ve qu’on lui a vendu il y a peu de temps ; il court le chercher et le
rend
à son père. Décrivez la reconnaissance du père et
ue, âgé de quinze ans. L’évêque, touché de ses larmes, s’engage à lui
rendre
son fils. Mais toutes ses ressources sont épuisée
de cette mission avec un génie, un courage et un patriotisme qui ont
rendu
son nom immortel ; et, grâce à lui, Lacédémone de
. Conduite de Lycurgue envers lui. Au bout de deux mois, Lycurgue lui
rend
la liberté et le renvoie dans sa famille. Paroles
oir jamais d’obligation envers personne ; quelques services qu’on lui
rendit
, il y était insensible, et lorsqu’il les avait pa
dans le cours de ses visites pastorales, Charles voulut absolument se
rendre
dans un pauvre hameau, perdu au milieu des montag
pplie vainement son père d’épargner son ami, ou du moins de ne pas le
rendre
témoin de son supplice. Dialogue animé entre le p
e dont il accompagne et sert son maître et sur les services qu’il lui
rend
à son tour. Après de glorieux exploits, le cheval
e. Le roi des Spartiates convient avec le chef ennemi que Sparte leur
rendra
ses conquêtes si le roi et l’armée boivent au fle
contre dans le désert de Bérésoff. Menzikoff était mort en 1729. Pour
rendre
la narration plus intéressante, nous supposons qu
qui auraient été sans pitié pour le gouverneur, se font un honneur de
rendre
la liberté au poëte. Paroles de leur chef. Les br
ngt-deux ans après, ce prêtre, devenu pape, sous le nom de Pie IX, se
rend
incognito à la prison, pour juger par lui-même de
Gaëtano est digne de toute sa bienveillance. Par une ordonnance qu’il
rend
dans le cabinet même du gouverneur de la prison,
ur lui permet de pratiquer sa religion, et, fidèle à son serment, lui
rend
ses deux fils dont il lui avait faussement annonc
Apollonius lui fait un court récit de l’événement, dont le hasard l’a
rendu
témoin. Vous imaginerez les circonstances. Gabini
e… C’était Fanchette !... Surprise de joie, Fanchette est heureuse de
rendre
à son ancienne maîtresse les bienfaits qu’elle a
n ; elle a sauvé son père ; mais, atteinte elle-même par le mal, elle
rend
le dernier soupir. Tableau. Le sylphe recueille c
eût vécu, il aurait relevé la gloire de la dynastie carlovingienne et
rendu
le calme à la France. Sujet. Carloman, étant à la
étiennes. Ils remarquent que la brièveté de la vie de ces insectes en
rend
le transport impossible, mais que les œufs peuven
e et leur courage, les remercie du service signalé qu’ils viennent de
rendre
à l’empire, et leur dit qu’ils ont fait plus pour
Sujet et plan. Le roi de Pologne Étienne, après un long siège, s’est
rendu
maître par surprise de la ville de Polotzk, que l
dignité, le président l’arrête, et, au nom du roi, lui commande de se
rendre
en prison. Paroles du président, fermes et sévère
forces expirantes, il demande, il exige leur grâce ; il l’obtient et
rend
le dernier soupir Plan. La narration commence au
e forme le dessein d’aller soulever l’Ecosse contre les Anglais et de
rendre
la liberté à sa patrie. Il s’échappe de Londres a
é à sa patrie. Il s’échappe de Londres avec son frère Edmond, pour se
rendre
par mer dans une petite ville d’Écosse où ses par
une épée sanglante à la main, sortant de l’appartement de Xerxès, se
rendait
à celui d’Artaxerce pour lui faire éprouver le mê
mât contre une spoliation aussi injuste et aussi impudente, et se fît
rendre
son patrimoine. Chrysogonus imagina de lui impute
t succédé à son pire Constance Chlore. Dévoré d’ambition, Maximien se
rendit
à Rome et essaya de détrôner son fils ; mais la p
acer dans le lit où il couchait habituellement un homme qui venait de
rendre
le dernier soupir et qu’il se retira dans son cab
spagnes, est remplacée par le croissant. Quel compte terrible va-t-il
rendre
au Dieu qu’il a trahi ! Il meurt désespéré ; faut
e Pélage a relevé l’étendard de l’Espagne chrétienne ; qu’Alphonse se
rende
auprès de ce héros ; qu’il efface, en combattant
s supposons qu’après la mort du comte Julien, son fils Alphonse s’est
rendu
auprès de Pélage. Alphonse cache avec soin son no
e passer tous ses droits à Sélim. Déjà, par ses artifices, elle avait
rendu
Zéangir si suspect à son père, que ce monarque om
is de la France ! Loin de faire de nouvelles victimes, Henri voudrait
rendre
le jour aux Français qu’ont moissonnés les guerre
ran si barbare ne l’immole tôt ou lard : elles le conjurent de ne pas
rendre
inutile l’héroïque dévouement de son ami, qui évi
a seule de sa vie), écouta la voix de la raison et de l’humanité : il
rendit
la liberté à Owinsko et à ses compagnons. 122.
ait tant de sacrifices, l’emporte dans son cœur ; il veut vivre et se
rendre
, à condition que les Romains combleront de récomp
ntre les mains de Bélisaire. Gilimer obtint ce qu’il demandait. Il se
rendit
à Pharas, lieutenant de Bélisaire, et fut traité
Lucius Manlius, qui avait été consul et dictateur à Rome, s’étant
rendu
odieux par une sévérité excessive, Pomponius, tri
se juger, le jeune homme apprend le sort qui menaçait son père. Il se
rend
à Rome, chez le tribun du peuple, demande à lui p
e consul Manlius Torquatus est le même qui, dans sa jeunesse, s’était
rendu
célèbre par le trait dont il est question dans l’
es promettait d’être vertueux, il avait un cœur excellent ; il devait
rendre
la vie de ses parents heureuse ; leur bonheur est
ue l’on prétend apaiser ; Non ; car ils sont impolitiques, et peuvent
rendre
la patrie odieuse aux citoyens. Telles seront les
ans le premier accès de sa fureur, le priverait de la vue24 ce qui le
rendrait
incapable de régner. A la fureur de Basile avait
tte de leurs alliés qui se trouvait alors dans le port, ce qui aurait
rendu
les Athéniens maîtres de la mer et arbitres de la
6. Monologue de Camille. Camille était un général romain qui avait
rendu
les plus grands services à sa patrie. Créé dictat
eux que ses concitoyens fussent accables de maladies. Par là il s’est
rendu
coupable : 1°. Envers l’humanité ; 2°. Envers la
s chagrins que vient de lui causer la calomnie, le peuple, à qui il a
rendu
tant de services, doit lui accorder de nouveaux h
ressé à ce que la mémoire de ses grands hommes soit honorée ; hommage
rendu
à la philosophie dans la personne de son plus dig
dira par là les Normands, et qu’en ajoutant à leurs ressources on les
rendra
plus redoutables ; qu’il est insensé d’employer l
rque, son vassal, devant la cour des pairs. Jean sans Terre, pour s’y
rendre
, demanda un sauf-conduit ; Philippe ne voulut le
utorisation du roi Alphonse, le grand sénéchal et les deux favoris se
rendirent
à Coïmbre. Ces trois hommes assassinèrent de sang
its devant les tribunaux et punis avec une rigueur inouïe. Puis il se
rendit
à Coïmbre : là, en présence de tout le peuple, il
urs de Coriolan aux Volsques. Coriolan, jeune patricien romain, se
rendit
célèbre par ses exploits et par ses victoires sur
éric, et au préjudice du Conradin, fils de Conrad. Charles d’Anjou se
rendit
maître de tout le pays. Conradin n’était alors qu
aine politique. Si Charles abuse aussi cruellement de sa victoire, il
rendra
sa cause odieuse à l’Italie, et le supplice de ce
que l’action qu’il vient de faire dénote un caractère féroce, qui le
rend
indigne d’habiter Athènes, et fait prévoir qu’il
outes sortes d’humeurs et de caprices. Car comme il est impossible de
rendre
tous ceux avec qui on vit justes, modérés et sans
tre l’est, de se nuire à soi-même parce qu’un autre se nuit, et de se
rendre
participant de toutes les sottises étrangères, co
en ce point, qu’en se mettant en colère contre les saisons on ne les
rend
ni plus ni moins incommodes, au lieu que l’aigreu
igreur que nous concevons contre les hommes les irrite contre nous et
rend
leurs passions plus vives ou plus agissantes1.
s aime plus pour nos défauts que pour nos qualités. — Les défauts qui
rendent
un homme ridicule ne le rendent guère odieux ; de
pour nos qualités. — Les défauts qui rendent un homme ridicule ne le
rendent
guère odieux ; de sorte qu’on échappe à l’odieux
omme il traversait ce fleuve, voie la plus courte, selon lui, pour se
rendre
au village qu’habitait son vieux père, la débâcle
sans peine ; mais enfin cela est réglé et approuvé ; cette justice la
rend
digne de la seconde, elle l’a aussi : La Troche s
; enfin, ma fille, il faut bien que vous soyez ingrate ; le moyen de
rendre
tout cela ? je vous embrasse et vous aime, et vou
ntend dire des naïvetés qui le charment et le réjouissent. Voulant le
rendre
plus gai, plus heureux encore, le financier donne
a fin le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus
Rendez
-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,
il ne dédaigne pas ceux qui, sans compromettre sa dignité, peuvent le
rendre
plus intéressant. Il est sobre de figures et de m
as assez vengés ? Quand leurs chefs ont déposé leurs armes et se sont
rendus
à nous, n’était-ce pas dans l’espérance de conser
ouvé dans la vôtre ? Sont-ce les victoires et les triomphes seuls qui
rendent
une ville à jamais illustre ? Non, non, c’est la
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le
rendre
précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
les. Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir, bien
rendre
; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
; et si le ton est constamment élevé, si chaque idée est brillamment
rendue
, si le génie de l’écrivain peut la rendre avec en
chaque idée est brillamment rendue, si le génie de l’écrivain peut la
rendre
avec enthousiasme, le ton s’élèvera jusqu’au subl
les maîtres de l’art, et que l’unanimité d’hommages qui leur ont été
rendus
jusqu’à notre époque par tous les gens éclairés e
et l’agitation est le propre partage des choses humaines. Mais ce qui
rendra
ce spectacle plus utile et plus agréable, ce sera
l est vrai, par une confiance sans bornes en la puissance de Dieu qui
rend
invincible. C’est dans cette admirable scène que
amentale, le caractère dominant, parce que la sagesse divine, pour se
rendre
accessible à tous, a voulu se rabaisser jusqu’à n
u à Job, qui avez donné au cheval la force et le courage ? qui l’avez
rendu
terrible par un frémissement semblable au tonnerr
l’avez rendu terrible par un frémissement semblable au tonnerre ? Le
rendrez
-vous inquiet, et le ferez-vous bondir comme une s
vous du milieu de la muraille, et le bois qui sert à lier le bâtiment
rendra
témoignage contre vous. À ce portrait des méchan
mme dans tous les livres émanés de l’Esprit Saint, et c’est là ce qui
rendra
toujours ce recueil si précieux : car, sans la fo
es idées, selon que leur simplicité et leur clarté plus parfaites les
rendaient
plus faciles à saisir. Pour les classes de gramma
s avoir été agités. Ils fuient d’ordinaire, s’ils ne font fuir, et se
rendent
, s’ils ne prennent. Au moins veulent-ils hasarder
ence, et non pas celle de Dieu. Les sages font autrement, et David se
rend
ce témoignage à soi-même, « qu’il a patiemment at
Académie française prit le deuil à sa mort (1648), hommage qui ne fut
rendu
à aucun autre membre de l’illustre compagnie.
uit cette grande et victorieuse armée a été de prendre Corbie pour la
rendre
, et pour la remettre entre les mains du roi, avec
il charmer29 la balle qui a tué celui-là au milieu de sa victoire, ou
rendre
celui-ci impénétrable aux coups de pertuisane30 ?
t d’expériences ce qui est le meilleur, et il tournera ses desseins à
rendre
cet État le plus florissant de tous, après l’avoi
desseins à rendre cet État le plus florissant de tous, après l’avoir
rendu
le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’am
e du monde ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes amis qui se
rendit
ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un
le ; et je les dauberai tant en toutes rencontres, qu’à la fin ils se
rendront
sages. LE MARQUIS. Dis-moi un peu, chevalier : cr
éanmoins, ayant établi des lois pour faire mourir les criminels, il a
rendu
les rois ou les républiques dépositaires de ce po
e saint Paul au même lieu : « Les princes ne sont pas établis pour se
rendre
terribles aux bons, mais aux méchants. Qui veut n
’elle la relève, au contraire, beaucoup davantage, parce que c’est la
rendre
semblable à celle de Dieu, qui est impuissant pou
elon saint Augustin, que « celui qui sans autorité tue un criminel se
rend
criminel lui-même, par cette raison principale qu
qu’elle adore. Elle a pour chacun d’eux un saint respect qui les lui
rend
tous vénérables, comme rachetés d’un prix infini
s qui, depuis que Dieu s’est fait homme pour le salut des hommes, ont
rendu
leur condition si considérable à l’Église, qu’ell
nt portés. Elle a toujours enseigné à ses enfants qu’on ne doit point
rendre
le mal pour le mal ; qu’il faut céder à la colère
al ; qu’il faut céder à la colère ; ne point résister à la violence ;
rendre
à chacun ce qu’on lui doit, honneur, tribut, soum
e leurs amis soient en bon état, et qu’une seule chose qui manque les
rendrait
malheureux. Ainsi on leur donne des charges et de
dès la pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les
rendre
heureux ! Que pourrait-on faire de mieux pour les
nière de les rendre heureux ! Que pourrait-on faire de mieux pour les
rendre
malheureux ? Comment ! ce qu’on pourrait faire ?
t, s’il y pense. Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se
rendre
heureux. Et ceux qui font sur cela les philosophe
il peut gagner chaque jour, à la charge qu’il ne joue point : vous le
rendez
malheureux. On dira peut-être que c’est qu’il che
tes parts, d’orient, d’occident, d’aquilon et de midi. Que le ciel en
rende
gloire à Dieu ; que la terre s’en réjouisse, parc
es esprits et passent insensiblement de l’un à l’autre. Qu’est-ce qui
rend
notre noblesse si fière dans les combats et si ha
ient pas leurs enfants dans ces maximes, et comme il fallait pour les
rendre
capables de servir l’État, étaient appelés en jus
e du soulagement de leurs enfants : et leur grandeur au contraire les
rend
dédaigneux, leur abondance secs, leur félicité in
eur à celui d’où elle lui vient. Mais voici un nouvel hommage qu’elle
rend
à son céleste illuminateur. À mesure qu’il approc
bourreaux qui le tourmentent sont moins les exécuteurs des jugements
rendus
contre sa personne que de ses prédictions… C’est
s ayant même connus pour vrais, ils eussent eu assez de force pour en
rendre
, aux dépens de leur propre vie, le témoignage qu’
de la croix ils eussent été de meilleure foi, et plus disposés à lui
rendre
la gloire qui lui était due ? Mais cet abandon de
d’auteur ont ou des passions ou des besoins qui les distraient et les
rendent
froids sur les conceptions d’autrui : personne pr
asse Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se
rendre
propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il
Jamais prince ne fut plus sage pour policer ses peuples, et pour les
rendre
tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec con
olle vanité une bienséance ; les insensés entraînent les sages et les
rendent
semblables à eux ; la mode, si ruineuse par son i
Dans cette première partie il n’a voulu que fixer par écrit, pour les
rendre
plus durables, les pratiques et les méthodes de l
e autorité qui m’a engagé dans cette entreprise. Choisi par vous pour
rendre
de publiques actions de grâces au roi, j’avais tâ
fiant peu à peu, en vient au point que l’idée du beau, que l’on s’est
rendue
familière par l’habitude avec les anciens, et qui
ravée dans l’âme, y produit son effet, même sans que l’on y pense, et
rend
l’ouvrage conforme au modèle, même sans la réflex
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à
rendre
; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
il faut revenir sur ses pas et recommencer sans cesse ce que l’ennui
rend
insipide et ce que l’oisiveté a rendu nécessaire.
mencer sans cesse ce que l’ennui rend insipide et ce que l’oisiveté a
rendu
nécessaire. Employez tant qu’il vous plaira vos b
a laisseront pas dans votre cœur. Employez-les à faire des heureux, à
rendre
la vie plus douce et plus supportable à des infor
z la véritable douceur de votre état : c’est le seul privilège qui le
rend
digne d’envie. Toute cette vaine montre qui vous
e, c’est un plaisir qui ne s’use point ; plus on le goûte, plus on se
rend
digne de le goûter ; on s’accoutume à sa prospéri
tre âme : le long usage, qui endurcit le cœur à tous les plaisirs, le
rend
ici tous les jours plus sensible. Et qu’a la maje
uir tout seuls ?… Ce n’est pas le rang, les titres, la puissance, qui
rendent
les souverains aimables ; ce n’est pas même les t
, les esprits et de gouverner les peuples : ces grands talents ne les
rendent
aimables à leurs sujets qu’autant qu’ils les rend
s talents ne les rendent aimables à leurs sujets qu’autant qu’ils les
rendent
humains et bienfaisants. Vous ne serez grand qu’a
et les peuples n’aiment guère dans les souverains que les vertus qui
rendent
leur règne heureux303. Et, en effet, est-il pour
s propres victoires. Mais la gloire d’être cher à son peuple et de le
rendre
heureux n’est environnée que de la joie et de l’a
t homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les
rendre
meilleurs. Après un livre frivole, où des parties
cordaient d’abord le titre d’allié du peuple romain, et par là ils le
rendaient
sacré et inviolable : de manière qu’il n’y avait
imprima à la terre. Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les
rendit
comme stupides321. Il ne s’agissait pas du degré
xtrêmes comme ses vertus : il était terrible dans sa colère ; elle le
rendait
cruel. Il fit couper les pieds, le nez et les ore
ndeau royal sur le front ; il vous a montré à moi, et m’a dit : Il te
rendra
plus heureux. L’émotion où j’étais m’a réveillé.
fit appeler ; et, me tendant la main : « Lysimaque, me dit-il, je te
rends
mon amitié, rends-moi la tienne. Ma colère n’a se
me tendant la main : « Lysimaque, me dit-il, je te rends mon amitié,
rends
-moi la tienne. Ma colère n’a servi qu’à te faire
grand Condé, et quelques courtisans ; les autres officiers étaient au
rendez
-vous des troupes. Il va à cheval à grandes journé
rgogne, qui touche à la Franche-Comté, avait formé le dessein de s’en
rendre
maître en hiver, en moins de temps que Turenne n’
bord son projet à Louvois, qui l’embrassa avidement, pour éloigner et
rendre
inutile Turenne, et pour servir en même temps son
ndé ; Luxembourg court à Salins : le lendemain, Besançon et Salins se
rendirent
. Besançon ne demanda pour capitulation que la con
êtes née, et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Arioste vous
rendront
plus de services que moi, et la lecture de nos me
ature brute est hideuse et mourante ; c’est moi, moi seul qui peux la
rendre
agréable et vivante : desséchons ces marais, anim
rsée d’un hémisphère à l’autre ; la terre accessible partout, partout
rendue
aussi vivante que féconde ; dans les vallées de r
issez dans une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ;
rendez
, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’ell
ns une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ; rendez,
rendez
enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit d
itée, la face humaine devient un tableau vivant, où les passions sont
rendues
avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaq
dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et
rend
au dehors, par des signes pathétiques, les images
mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les
rend
dans toute leur force, dans toute leur pureté, te
’expirer, et faisant à la vie un adieu triste et tendre, que le cygne
rendait
ces accents si doux et si touchants, et qui, pare
bre, bon et heureux comme toi ! C’est l’abus de nos facultés qui nous
rend
malheureux et méchants. Nos chagrins, nos soucis,
rage, et le mal physique ne serait rien sans nos vices qui nous l’ont
rendu
sensible. N’est-ce pas pour nous conserver que la
ne prévoit ni ne sent la mort ; quand il la sent, ses misères la lui
rendent
désirable : dès lors elle n’est plus un mal pour
ceur elle règne et quel charme on trouve, après l’avoir écoutée, à se
rendre
un bon témoignage de soi. Le méchant se craint et
itations où j’ai demeuré (et j’en ai eu de charmantes), aucune ne m’a
rendu
si véritablement heureux, et ne m’a laissé de si
s fait dans la matinée, et la bonne humeur qui en est inséparable, me
rendaient
le repos du dîner très agréable ; mais quand il s
ui quelquefois dégénère en une vaine abondance de paroles, ne l’a pas
rendu
moins célèbre parmi les orateurs en général, et p
tion. SABINE. Écoutez un peu moins ces ardeurs généreuses, Et ne nous
rendez
point tout à fait malheureuses. LE VIEIL HORACE.
e coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés
Rend
mes jours plus maudits, et non plus assurés. Octa
berté-te faisait entreprendre517, Tu ne m’eusses jamais empêché de la
rendre
: Tu l’aurais acceptée au nom de tout l’État, San
ci mon seul respect contient votre caprice536 ; Mais examinez-vous et
rendez
-vous justice : Pouvez-vous attenter sur ceux dont
’il faut qu’à cent rapports ma créance539 réponde, Rarement le soleil
rend
la lumière au monde, Que le premier rayon qu’il r
vois toutefois qu’un heur inconcevable, Malgré tous ces défauts, vous
rend
encore aimable, Et que votre bon astre en ces mêm
n sort dépendant Plusse votre vertu que de votre ascendant ; Par elle
rendez
-vous digne d’un diadème. Né pour donner des lois,
’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus
rendront
mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conte
ens. Mais quittons ces pensers : Oronte nous appelle. Vous, dont il a
rendu
la demeure si belle, Nymphes, qui lui devez vos p
: Il aime ses sujets, il est juste, il est sage : Du titre de clément
rendez
-le ambitieux581: C’est par là que les rois sont s
véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de caractère le
rendaient
cependant digne d’être plus heureux. Il n’avait p
lartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se
rendre
savante afin d’être savante ; Et j’aime que souve
dame votre mère ; Mais je ne puis du tout approuver sa chimère, Et me
rendre
l’écho des choses qu’elle dit, Aux encens588 qu’e
ns qu’un en deux corps. ARISTE. Parlons à votre femme, et voyons à la
rendre
Favorable… CHRYSALE. Il suf
vers aisés possède le talent632. ARMANDE. À prudence endormie il faut
rendre
les armes. BÉLISE. Loger son ennemie est pour mo
rend d’un vieux guerrier la figure poudreuse : Son front cicatricé659
rend
son air furieux, Et l’ardeur du combat étincelle
ns, qui, loin de se défendre, Attendent sur des murs l’ennemi pour se
rendre
. Confus, il les aborde, et, renforçant sa voix :
le travail justement étonné, Ne bénira d’abord le siècle fortuné Qui,
rendu
plus fameux par tes illustres veilles, Vit naitre
dente Albine. Pour ressaisir la puissance qui lui échappe, elle s’est
rendue
à la porte de l’appartement de Néron, prête à lui
seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me
rendez
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
ous qui, jusqu’ici content de votre ouvrage, Venez de ses vertus nous
rendre
témoignage, Expliquez-nous pourquoi, devenu ravis
Vous lui pourrez plutôt ramener son époux : Les menaces, les cris, le
rendront
plus farouche. AGRIPPINE. Ah ! l’on s’efforce en
’on soit instruit, On saura les chemins par où je l’ai conduit : Pour
rendre
sa puissance et la vôtre odieuses, J’avouerai les
mère elle-même. Puis, feignant de consentir à un rapprochement, il se
rend
auprès d’elle ; il l’écoute à loisir, pendant qu’
s : je vous ai crus tous deux d’intelligence ; Mais son inimitié vous
rend
ma confiance. Elle se hâte trop, Burrhus, de trio
744, je ne puis l’entreprendre ; J’ai promis à Burrhus, il a fallu me
rendre
. Je ne veux point encore, en lui manquant de foi,
Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté
rendue
, Par un excès d’amour il ne l’eût point perdue
pas user des ressources de son esprit, et l’excès d’une bonne qualité
rend
sa société fort ennuyeuse. Le comte joint, au con
ns scrupule, Que par vos procédés, dont il est en courroux, Vous vous
rendez
très ridicule. » LE COMTE, se levant brusquement.
ous corrigerait mieux qu’un père misérable Qu’à vos yeux la fortune a
rendu
méprisable. LE COMTE. Qui ? moi, je vous méprise
Oui, je l’approuve fort ; Et, s’il ne s’y
rend
pas ; il aura très grand tort. Le comte a fléchi
t’importune ; Mais apprends que mes droits vont devant795 ta fortune.
Rends
-leur hommage, ingrat, par un plus tendre accueil.
Je ne puis résister à ce ton respectable. Eh bien ! vous le voulez ?
rendez
-moi méprisable ; Jouissez du plaisir de me voir s
e vous méconnaît plus. Oui, je suis votre fils et vous êtes mon père.
Rendez
votre tendresse à ce retour sincère796. (Il se me
es persécuteurs, Vient, par un juste arrêt, de finir ma misère. Il me
rend
mon honneur ; à vous il rend un père Rétabli dans
n juste arrêt, de finir ma misère. Il me rend mon honneur ; à vous il
rend
un père Rétabli dans ses droits ; dans ses biens,
rtune, ta faveur Au mérite, aux vertus, égale le bonheur : Oui, tu me
rends
mes biens, mon rang et ma naissance ; Et j’en ai
is ; vos soldats m’ont bientôt arrêté : Ils ont nommé Mérope, et j’ai
rendu
les armes825. EURYCLÈS. Eh ! madame, d’où vient q
e ! Cher Égisthe ! quel Dieu défend que je te voie ? Ne m’est-il donc
rendu
que pour mieux m’affliger ? NARBAS. Ne le connais
. Qu’il vive, et c’est assez. Heureuse en mes misères, Lui seul il me
rendra
mon époux et ses frères833. Vous voyez avec moi s
du tyran. La cérémonie nuptiale va donc s’accomplir. Déjà l’on s’est
rendu
au temple, lorsque tout change de face : un bruit
son tonnerre : Sa voix qui se déclare et se joint à mes cris, Sa voix
rend
témoignage et dit qu’il est mon fils835… A.
uivre la liaison rigoureuse des idées développées dans ce morceau, se
rendre
bien compte de la différence établie par Pascal e
sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux. Horace Walpole lui
rendait
une espèce de culte, en l’invoquant, comme son mo
e autre définition du sublime, donnée par Longin : « C’est le son que
rend
une grande âme. » Consulter aussi Marmontel, dans
aucune sorte l’exacte vérité des faits, et qu’elles servent même à la
rendre
plus saisissante. On peut revoir les mêmes idées
corps enseignant des traitements et des pensions de retraite qui les
rendaient
indépendants de tout salaire et fixaient leur sor
uronné en 1783 par l’Académie de Berlin, a exposé les raisons qui ont
rendu
la langue française universelle. 298. Voltaire,
dans ses Leçons et modèles d’éloquence judiciaire. 313. Montesquieu
rend
à ce verbe sa signification primitive et toute la
n : « Il y a une éloquence qui est dans les paroles et qui consiste à
rendre
aisément et convenablement ce que l’on pense, de
qui exagérait les défauts qu’un goût sévère peut lui reprocher, lui a
rendu
néanmoins justice à plusieurs égards. On citera u
nos plus grands princes ». 436. « Très belle image, supérieurement
rendue
et d’une manière bien lyrique. Ce développement d
, enduré, réunis dans le même vers. 494. Voy. plus haut la même idée
rendue
par Malherbe, p. 176. 495. Ici l’on se rappelle
é par Corneille : car, ainsi que le remarque M. Naudet, « Corneille a
rendu
la pensée de Lucain plus explicitement et plus co
cé (en effet, deux sentiments contraires partagent l’âme d’Auguste et
rendent
cette lutte intérieure vraie et dramatique) : cel
t ans après la condamnation de Fouquet, demandait encore au roi qu’il
rendit
la liberté au prisonnier ; il ne réussit point à
rale. 593. Le rôle plaisant de Bélise, qui croit que tous les hommes
rendent
les armes à son ancienne beauté, est une imitatio
d’un pathétique qui nous intéresse vivement à ses disgrâces, et nous
rend
d’autant plus haïssables les travers de la fausse
par Bossuet ; mais il a vieilli. 623. Vers que sa perfection même a
rendu
proverbial : admirable définition du galimatias I
il a su refléter le monde et la vie : de là l’intérêt continu qui le
rendra
le contemporain de tous les âges. 651. Voltaire,
s, ô mon roi, tout couvert de lauriers ; Les palmes à la main tu nous
rends
nos guerriers ; Et les peuples, surpris et charmé
surtout pour les préceptes qu’il renferma et la manière dont ils sont
rendus
. Dans le IIe et le IIIe chant, on parcourt sans e
ssitôt devient extrême. L’éveil de l’âme de Néron aux passions qui la
rendront
atroce, tel est le véritable sujet que Racine, en
1810. 781. 1732. — On connait le gracieux hommage que Voltaire a
rendu
à l’œuvre de Destouches dans ces vers qu’il lui a
tique de Geoffroy, mais en se tenant en garde contre la passion qui a
rendu
ce critique trop rarement juste pour Voltaire. Su
is duchesse de Fleury), alors enfermée comme le poète à Saint-Lazare.
Rendue
par le 9 thermidor à la liberté, elle est morte e
u avancé. Le charme naturel et la culture distinguée de son esprit la
rendaient
digne de l’hommage qui l’immortalise. Chénier lui
lle y va paraître en effet, toujours renouvelée par des images qui la
rendent
plus vive et plus frappante. 839. C’est à peu p
a fatalité qui le poursuit, sans qu’il s’en doute, vous aura sûrement
rendu
sourd ; M. Maillet donc vient d’arriver à Paris,
s celui-ci, afin que justice soit faite, car il n’y fera pas fortune.
Rendez
-le heureux avec un mot et un sourire ; cela me fe
es temples, bien préparé, sans en sortir asservi. Le difficile est de
rendre
aujourd’hui aux hommes l’envie d’y revenir. C’est
se route. Je vous ai trop occupée de votre malheur en voulant vous le
rendre
plus léger. Toute votre âme est malade ; mais pui
ens, ou de mon bon cœur, ou de ma bonne volonté, et que ces citations
rendissent
tous les cœurs plus gais, mieux disposés et plus
C’est l’image des regrets affreux que l’on doit laisser après soi qui
rend
en partie la mort si amère ; ce sont les horreurs
mort si amère ; ce sont les horreurs dont on a environné la mort qui
rendent
, à leur tour, les regrets des survivants si terri
une eau qui m’a toujours fui. « Je suis comme une harpe éolienne, qui
rend
quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air
e est la puissance de l’imagination et du sentiment en nous, que nous
rendons
la vie à ceux qui nous ont quittés. Y sont-ils po
e sérieuse et souvent répétée grave les choses dans la mémoire, et en
rend
l’imitation facile. La voie des préceptes est lon
supposée, il n’y a donc pas à balancer, et une parole de saint Jérôme
rend
ici parfaitement notre pensée : Melius est aliqu
tater l’accord des expressions avec les idées. Un bon moyen encore de
rendre
une lecture fructueuse, c’est de ne pas lire un s
’est-à-dire en les déguisant avec esprit ou en les embellissant. 311.
Rendez
sensible par des exemples l’usage qu’on peut fair
ses pleurs, toi que chante sa lyre. Lebrun. Là, soit que le soleil
rendît
le monde au jour, Soit qu’il finît sa course au v
e langue dans une autre. La traduction est un des meilleurs moyens de
rendre
fructueuse l’étude des modèles, et un des exercic
de cet exercice. Il est en effet indispensable pour quiconque veut se
rendre
entièrement maître de son sujet, et l’approfondir
ur la même idée, pour la travailler, l’éclaircir, la développer et la
rendre
plus intéressante. — A ces différentes sortes d’a
gie nous échappe dans les objets qui n’ont point de mouvement, qui ne
rendent
aucun son, et qui ne frappent que les yeux ; elle
r peindre ce qui se passait au dedans d’eux-mêmes. Ainsi, après avoir
rendu
par le mot je briffe, la sensation physique qu’il
de sons qu’ils faisaient entendre ; mais plus tard ils cherchèrent à
rendre
durable l’expression de leurs pensées, afin de co
nc un langage nouveau, et créèrent des signes ou caractères propres à
rendre
la parole visible : c’est ce que nous appelons l’
ssante à exprimer les causes invisibles des événements ; elle ne peut
rendre
ni les sons fugitifs qui s’échappent des lèvres d
nces, modifièrent de telle façon l’écriture hiéroglyphique, qu’ils la
rendirent
impénétrable à l’intelligence du vulgaire. L’art
rties d’une phrase. C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qui
rend
le style lâche ou serré, clair ou confus. il résu
ons abrégées, exprimant par un seul mot ce qu’une périphrase pourrait
rendre
par deux ou trois termes, pris dans les autres pa
langue sacrée ; puis il la développait dans l’idiome vulgaire qui la
rendait
accessible à tous. Cet usage subsista dans toute
lle Marot ne réussit jamais dans le style sérieux, et qu’Amyot ne put
rendre
qu’avec naïveté l’élégance de Plutarque. Le franç
placé devant le substantif, sert à en déterminer la signification, et
rend
la phrase plus claire et plus précise, les Latins
l’adjectif démonstratif n’était pas autorisé, l’absence de l’article
rendait
la proposition vague et indéterminée. En français
faute d’articles, n’aurait qu’une seule locution (filius regis) pour
rendre
ces trois idées. Nos substantifs, outre la facult
bjets. cettedivision se retrouve dans toutes les langues, et, pour la
rendre
plus facile à saisir, on l’a presque toujours mar
n avait le plus souvent occasion de parler. On ne chercha point à les
rendre
par des mots séparés : on se borna à changer la t
langues. Nous ferons seulement observer que la suppression des cas a
rendu
l’usage des prépositions très-fréquent dans la la
uer ici qu’il y a dans le caractère de noire langue quelque chose qui
rend
un ordre fixe absolument indispensable, et qui ob
ope : c’est un hommage que les étrangers eux-mêmes sont forcés de lui
rendre
. Plus d’une fois elle a été choisie, entre toutes
housiasme et à la poésie ; ce n’est qu’à force de génie qu’on peut la
rendre
poétique et passionnée ; mais, en revanche, elle
servit de cet accablement que pour l’exécution de son entreprise ; il
rendit
impuissante la jalousie des Lacédémoniens ; il at
procurer la victoire.... Le passage du Granique fit qu’ Alexandre se
rendit
maître des colonies grecques ; la bataille d’Isus
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il
rendait
à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce
cette nouvelle, les habitants de Cales défendirent expressément de se
rendre
aux bains quand le magistrat romain serait dans l
ois de Sempronius ! puissance tribunitienne, si vivement regrettée et
rendue
enfin au peuple romain ! O institutions sacrées,
te d’un retour vers la vie ; la nature a, pour le bonheur de l’homme,
rendu
ce sentiment plus fort que la raison. » Ces faits
oduction ; c’est ce qu’on appelle l’exorde. Le but de l’exorde est de
rendre
l’auditeur bienveillant, attentif et docile. C’es
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les
rend
. Pleurez donc sur ces failles restes de la vie hu
mple ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte : heureux si, averti par ces che
nte : heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
xprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le style
rend
singulières les choses les plus communes, fortifi
is tout sanglant. En baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui
rendirent
l’usage ; Et, soit frayeur encore, ou pour me car
démarche grave, son plumage net et lustré, son naturel social qui la
rend
susceptible d’un fort attachement et d’une longue
arts nous donne l’exemple des contrastes. L’obscurité de la nuit nous
rend
plus sensible le bienfait de la lumière, et la vi
posé, quand on produit sa pensée sous la forme de l’antithèse, est de
rendre
une chose plus sensible en la mettant en présence
ées, surtout lorsque l’opposition entre les pensées est trop subtile,
rendent
le style prétentieux et fatigant. Un discours tou
loin du centre il rejette la terre ; Du soleil, par sa marche, il la
rend
tributaire : N’a-t-il pas expié, par trois ans de
’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans. « J’étais donc destiné à
rendre
ce devoir funèbre a très-haute et très-puissante
uchesse d’Orléans ! Elle, que j’avais vue si attentive pendant que je
rendais
le même devoir à la reine sa mère, devait être si
son sang, s’écria : Il ne s’agit pas de conserver sa vie, il faut en
rendre
les restes utiles, et, ramenant au combat des tro
rchevêque de Cambray, l’héritier des vertus de « cet homme unique qui
rendit
la vertu si aimable. » On admire, dans Massillon
lant de louer les mauvais auteurs de son temps, et ces éloges simulés
rendent
la critique bien plus amere qu’une désapprobation
uit au dernier degré du malheur, et ne trouvant pas de mot qui puisse
rendre
toute sa misère, a recours à l’ironie, « a peu pr
jour, à deniers comptants cette royale maison, pour l’embellir et la
rendre
plus digne de lui et de sa fortune. » De la c
Mort de César, l’action de Brutus et des autres conjurés semble avoir
rendu
au peuple l’enthousiasme républicain, et c’est au
eurs prouver votre tendresse ? Où sont-il ? ces combats que vous avez
rendus
? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandu
Oui, j’espère qu’elle m’écoute, et je l’entends qui le reproche de me
rendre
malheureux, « Ah ! mon pauvre gendre, dit-elle, t
pour un autre ; sa pensée, toujours juste en elle-même, est toujours
rendue
par l’expression qui lui convient. Tout en recher
être précis. Les uns sentent que le premier mot qu’ils ont employé ne
rend
pas bien leur idée : alors ils en essayent un sec
e et sérieuse connut d’abord la vraie fin de la politique, qui est de
rendre
la vie commode et les peuples heureux. La tempéra
hose, ne peut s’empêcher de sourire à la justice secrète du sort, qui
rend
au peuple ce qui lui coûta tant de peines, et qui
s, où la multiplicité des accessoires, loin d’obscurcir la phrase, la
rend
, au contraire, plus vive et plus forte. En voici
naturelle, mais les emploie et les arrange d’une certaine façon, qui
rend
la phrase plus agréable ou plus forte ; la second
ion elliptique. Montaigne s’est quelquefois servi de l’inversion pour
rendre
sa phrase plus expressive, et attirer l’attention
tieuse, il en avait, sans mentir, beaucoup. » Voyez comme l’inversion
rend
plus rapide et plus énergique cette phrase de Bos
er inaccessible à la crainte comme à l’intérêt : « Il n’a voulu ni se
rendre
, ni se vendre. » Mais il faut user de ce genre d’
imple. Voulez-vous peindre d’un seul mot les services que Marcellus a
rendus
à Rome par son courage, et ceux que Fabius lui a
e Marcellus a rendus à Rome par son courage, et ceux que Fabius lui a
rendus
par sa prudence, dites, avec les historiens de l’
oint la blesser. L’écrivain qui emploie le style simple ne songe qu’à
rendre
sa pensée ; il se sert de la parole, dit Fénelon,
ne tête innocente, Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous
rendre
tout le sang que vous m’avez donné. Si pourtant c
s’en sert moins pour donner de la grâce à sa composition, que pour la
rendre
plus énergique ; jamais il ne reproduit deux fois
» « La plupart des hommes emploient la première moitié de leur vie à
rendre
l’autre misérable. » « Deux choses toutes contrai
pensées de La Rochefoucauld sont exprimées avec une brièveté qui les
rend
plus piquantes. Telles sont ces phrases sur l’amo
de gens de bon sens que ceux qui sont de notre avis. » « Ce qui nous
rend
la vanité des autres insupportable, c’est qu’elle
et l’agitation est le propre partage des choses humaines. Mais ce qui
rendra
ce spectacle plus utile et plus agréable, ce sera
et furtive ; c’est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter,
rends
-lui ce qu’il a fait pour toi. « Mais je ne tiens
n sait avec quelle constance Démosthènes sut former ! a sienne, et la
rendit
capable de lutter contre les orages populaires. L
suffit ; st l’on doit s’attacher à quelques auteurs d’élite, qu’on se
rend
familiers, et avec lesquels on s’identifie, pour
s comme des prétentions frivoles, et, en nous rendant meilleurs, nous
rendent
plus heureux même ici-bas : c’est là surtout qu’i
le prince calme ses soldats, et, après avoir pardonné aux vaincus, il
rend
grâces à Dieu de la victoire qu’il vient de rempo
perte. Le prince fléchit le genou, et, dans le champ de bataille, il
rend
au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
. L’incendie d’Ancône. Argument. Oswald, lord Nelvil, Écossais, se
rendait
à Rome, pendant l’hiver de 1795, avec un gentilho
ont toujours quelque chose de lugubre et de prolongé, que la terreur
rendait
encore plus effrayant. Les mariniers, sur les bor
a une sœur de Colin ; laquelle, étant de même humeur que le frère, le
rendit
très-heureux. Et Jeannot le père, et Jeannotte la
e, mais aussi important que celui de la narration. C’est un service à
rendre
aux élèves, que de les habituer à développer eux-
ique ; les arguments doivent être revêtus de formes oratoires qui les
rendent
non pas plus justes, mais plus entraînants, plus
t aux sables de la mer, forment des terrains nouveaux, que la culture
rend
bientôt riches et fertiles. C’est ce que les natu
que Socrate s’adressait ; peu lui importait le jugement qu’on allait
rendre
. Il avait fait le sacrifice de sa vie ; il ne son
lai aggravait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant pouvait le
rendre
mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le
rendre
précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
ité, participent aux affaires publiques. La Rhétorique peut donc leur
rendre
quelques services, soit dans leurs relations priv
voilà incapable d’influer jamais sur les décisions du conseil, et de
rendre
par vous-même service à vos concitoyens. Réduit à
ry dans nos cours d’assises ? Si vous n’avez pas acquis l’habitude de
rendre
vos idées avec justesse et précision, la timidité
n’est plus sensible que moi à la justice que Sa Majesté vient de lui
rendre
; que sa nouvelle charge, en l’éloignant d’ici, n
on si vive qui s’attache aux moindres détails, et qui trouve pour les
rendre
les expressions les plus heureuses et les plus ju
re père, et qui fera la votre, et moquez-vous des respects qu’on vous
rend
. Vous voudriez vous élever même au-dessus de moi
êtes née, et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Arioste vous
rendront
plus de services que moi, et la lecture de nos me
pas l’applaudir, de peur de le porter à l’affectation, et qu’il ne se
rendît
ridicule par le bon cœur de son amour-propre. Un
bienveillante ; quand elle se cache, la crainte d’être découverte la
rend
amère, et elle affecte l’indifférence, la satiété
quelque chose d’utile. Puissent les élèves qui liront cet ouvrage se
rendre
dignes un jour d’occuper une place dans une parei
r le fait et d’expliquer comment l’esprit procède, quand il réussit à
rendre
ses pensées et ses sentiments. Si je pouvais, j’e
naturelle et le génie expliquent-ils tout Démosthène ? Le patriotisme
rend
-il compte des Philippiques de Cicéron ? N’y a-t-i
’un tel caractère ; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s’y
rendre
attentifs, à l’étudier et à l’imiter. Voltaire d
ent l’humanité. L’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les
rendre
précieuses et nous engager à les cultiver. Le sy
ultiver. Le syllogisme rigoureux serait : Il faut aimer ce qui nous
rend
plus parfaits ; or, les lettres nous rendent plus
Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; or, les lettres nous
rendent
plus parfaits : donc il faut aimer les lettres.
la mineure se justifie par l’énumération des services que les lettres
rendent
à l’humanité. Zénon comparait le syllogisme à la
ité par les Tarquins de leur restituer leurs biens : Ne pas les leur
rendre
, c’était fournir un prétexte à la guerre ; les le
s les leur rendre, c’était fournir un prétexte à la guerre ; les leur
rendre
, c’était leur fournir des armes et des moyens d’a
donc cette voix, animée par ses conseils et formée par ses leçons, a
rendu
quelques services utiles à nos concitoyens, celui
r des jours et la fraîcheur des nuits ; Le champ qui les reçut les
rend
avec usure. Il commande au soleil d’animer la
t de force, on se couronne de ses propres mains ; et, lors même qu’on
rend
à Dieu de solennelles actions de grâces et qu’on
s sombres asiles ! Racine fait dire à Andromaque lorsqu’elle veut
rendre
Pyrrhus odieux, justifier sa haine et la faire pa
r. Hippias ! Hippias ! ô mon cher Hippias ! je ne vis encore que pour
rendre
à tes cendres le dernier devoir. L’admiration éc
le émotion en découle dans notre âme ! J’étais donc encore destiné à
rendre
ce triste devoir à cette princesse. Elle que j’av
r à cette princesse. Elle que j’avais vue si attentive pendant que je
rendais
le même devoir à la reine, sa mère, devait être s
cette nouvelle, les habitants de Calés défendirent expressément de se
rendre
aux bains quand le magistrat romain serai dans la
ligion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et
rendre
sa foi certaine par ses bonnes œuvres, Dans un a
2 .Son but et ses moyens. — Il a pour but, disent les rhéteurs, de
rendre
l’auditeur bienveillant, attentif et docile, c’es
st-à-dire de le porter à la sympathie pour celui qui lui parle, de la
rendre
curieux de connaître ce qui va lui’ être dit, cap
a reconnaissance et relève avec soin toutes les circonstances qui lui
rendent
le bienfait plus cher et plus précieux. Levant to
int Louis, a résumé tout son sujet dans cette proposition ; Ce qui a
rendu
saint Louis capable d’une haute sainteté, c’est l
ême : Il a été un grand saint parce que sa grandeur n’a servi qu’à le
rendre
humble devant Dieu avec plus de mérite, charitabl
ne bonne division. — Cette séparation des parties ayant pour objet de
rendre
plus facile et plus ‘simple l’intelligence du suj
er les divisions de telle sorte qu’un membre rentre dans un autre, le
rende
inutile en présentant la même idée sous une forme
it Quintilien, le naturel appelle la confiance. Votre but est de vous
rendre
croyable ; or, n’est-ce pas s’éloigner de ce but
vieillards, tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était
rendu
. 4. Qualités de la description. — La première q
isie et la dévotion ? Vous voulez les traiter d’un semblable langage,
Rendre
le même honneur au masque qu’au visage, Egaler l’
r à une idée qui mérite ce privilège. Sans doute, l’écrivain qui veut
rendre
un sentiment profond ou un tableau pittoresque do
isible, nobles, glorieux, ont une valeur d’amplification parce qu’ils
rendent
plus vif le contraste marqué par les mots misères
puis : Vous voulez les traiter d’un semblable langage. et encore :
Rendre
le même honneur au masque qu’au visage. Chacun d
rs nouveau, Par quel ordre, ô soleil, viens-tu du sein de l’onde Nous
rendre
les rayons de ta clarté féconde ? L’incise est
st une proposition qui s’introduit dans une autre proposition pour la
rendre
plus pleine en y ajoutant une idée nouvelle. Les
pu supporter ton roi débonnaire, si facile, si familier, qui s’était
rendu
comme concitoyen et bourgeois de ta ville, qu’il
qui ne valent que par leur réunion : les preuves ainsi séparées sont
rendues
, à leur faiblesse naturelle. 3. Réfutation des a
re humain si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui peut vous le
rendre
odieux, Vous ayez pris chez lui ce qui charme vos
té des mots. J. J. Rousseau voulant accuser Molière d’avoir cherché à
rendre
la vertu ridicule dans la personne d’Alceste, équ
s employer à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous
rendre
comme maîtres et possesseurs de la nature… On se
is. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis
rendre
ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
enfin qui doit animer tout l’ouvrage, donner aux objets leur éclat et
rendre
l’expression parfaite. De même, en éloquence, le
e se dit à lui-même : Allons de ce cher fils embrasser ce qui reste,
Rendons
-lui les honneurs qu’il a trop mérités. L’actif e
ule les idées accessoires. L’emploi des épithètes banales contribue à
rendre
le style froid ; il en est de même de l’accumulat
— les tendres embrassements. C’est l’abus de ce genre épithètes qui
rend
ridicule le mot de Chapelain : les doigts de la b
utre parle sens, le simple rapprochement suffit presque toujours pour
rendre
ce contraste frappant. La Bruyère peint de la sor
us qui Rome adorée Vit renaître les jours de Saturne et de Rhée, Qui
rendit
de son joug l’univers amoureux, Qu’on n’alla jam
rnelles ; s’il n‘arrivait un jour où l’on s’arrête, où l’on renonce à
rendre
coup pour coup, où l’on substitue à cette suite d
ent, la première règle à observer quand on écrit une phrase, c’est de
rendre
aussi clairement que possible b relation entre le
d’Athalie : Oui je viens dans son temple adorer l’Éternel. peut se
rendre
encore sous les formes : Non je ne veux ici qu’a
ole, pas une pensée n’échappe à Dieu. Ni l’or, ni la grandeur ne nous
rendent
heureux. Le tour interrogatif est plus vif et pl
ans sa lettre célèbre à milord Harvey : Eh ! quel roi donc en cela a
rendu
plus de services à l’humanité que Louis XIV ? Que
u… Rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les
rend
. Buffon a souvent employé ces deux tours de phra
ns le goût avec lequel lés figures doivent être employées La nature
rend
les hommes éloquents dans les grands intérêts et
! » Quintilien fait admirer de même l’heureux choix d’expression qui
rendent
vivant le portrait que Cicéron trace de Verres :
de vie ; c’est à l’imagination de l’écrivain qu’il appartient de les
rendre
intéressants. . Enfin les choses mêmes sont ob
is tout sanglant, en baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui
rendirent
l’usage ; Et, soit frayeur encor, soit pour me ca
réunira les circonstances de temps, de lieu, de manière, propres à
rendre
le tableau plus complet et plus intéressant. II.
sophiques et morales reçoivent de la comparaison une vivacité qui les
rend
plus pénétrantes : Le faux philanthrope est comm
me une nef qui sombre. Il est difficile de voir comment cette image
rendrait
l’objet principal plus distinct et plus touchant.
bjet. C’est par un singulier abus que ces développements, destitués à
rendre
l’idée plus claire et plus vive, l’obscurcissent
d’une grande variété de formes pour exprimer la comparaison. Elle se
rend
d’une façon directe à l’aide de certaines conjonc
stement comme le médecin de Molière, qui s’essuya le front pour avoir
rendu
la parole à une jeune fille qui n’était pas muett
ière sont pour le peintre. Ainsi, l’atrocité de l’action de Médée est
rendue
plus saisissante par le contraste de ses jeunes e
c réprouve aujourd’hui. C’est le retour périodique de l’antithèse qui
rend
monotones et très-peu vraisemblables les couplets
hèse sont résumées dans huit règles : I. La comparaison se propose de
rendre
l’idée plus vive et plus frappante. II. Elle doi
pas partout sans choix et sans mesure ; car aussitôt elle languit et
rend
le discours lâche et diffus. De même que dans la
que bonté ; tantôt la forme détournée d’un éloge ou d’un blâme qu’on
rendrait
lourd et maladroit s’il était trop direct ; Iphig
fût commis : C’est un homme d’honneur, de piété profonde, Et qui veut
rendre
à Dieu ce qu’il a pris au monde. 6. De l’ ironi
née à éveiller son attention, et alors la conclusion de la phrase est
rendue
plus frappante par la contradiction avec ce qu’on
VII. La réticence dit plus que les paroles elles-mêmes ne pourraient
rendre
. VIII. La prétérition permet d’introduire dans l
f : Remportait-il quelque avantage ? à l’en croire, ce n’était pas,…
Rendait
-il compte d’une bataille ? il n’oubliait rien, si
i viens-tu mentir pour moi qui ne mentis jamais pour personne ? Ne me
rends
pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qu
pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qui n’en voulus jamais
rendre
qu’au mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de
il faut éviter la recherche et la profusion des images ; plus on veut
rendre
les choses touchantes, mieux la simplicité convie
ne force matérielle semblable à la vapeur. 4 ° Aristote recommande de
rendre
les métaphores par des termes agréables à l’oreil
ffrent la preuve. Peut-être bien, à force de recherche et de déraison
rendront
-ils au public le goût du simple ; en tout cas ils
’absurde, en forçant ou en prolongeant une métaphore. Molière a voulu
rendre
ridicule la prétention de maître Jacques lorsque
’antiphrase et de l’euphémisme. — Ces deux tropes servent également à
rendre
plus douce l’expression de la vérité. L’ Antiphra
e, aucune obscurité, l’ellipse a l’avantage d’alléger la phrase et de
rendre
l’expression plus vive. Aussi les moralistes dont
à faire ; et s’il y a du péril, avec péril. La Bruyère. La paix
rend
les peuples plus heureux et les hommes plus faibl
e ou changement de temps qui substitue le présent au passé pour mieux
rendre
la rapidité d’une action dans le récit : Turenne
ent pour tout te monde, où tes plus pures leçons de la morale étaient
rendues
familières à la multitude ignorante ; tribune for
oujours une excellente gymnastique pour l’esprit, le seul moyen dé se
rendre
bien compte de toutes les ressources de la langue
voit tout ce qui se passe. Je crois l’entendre qui te reproche de me
rendre
si malheureux : « Ah ! mon pauvre gendre, dit-ell
orateur doit réveiller sans cesse l’esprit par des impressions qui le
rendent
attentif. Nous ne l’écoutons, dit Louis Racine,
sée en maître : Entre toutes les différentes expressions qui peuvent
rendre
une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
ardinal de Retz a employé avec esprit ces tournures embrouillées pour
rendre
, par une sorte d’imitation, l’embarras de Mazarin
de justesse. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui
rendre
la marche du discours semblable à celle de l’espr
8. Du rhythme. — Le rhythme résulte d’un choix des sons capables de
rendre
les mouvements passionnés de l’âme, son agitation
rs de cette douleur universelle, et le morne abattement des Juifs est
rendu
par l’harmonie sourde des derniers mots de cette
e se recourbe en replis tortueux. Boileau a bien trouvé les sons qui
rendent
la marche pesante du bœuf : ’ . N’attendai
uieu- a fait preuve de goût ; quand il a dit : Une longue uniformité
rend
tout insupportable : le même ordre de période, lo
lus charmants. Savoir changer de ton, élever, abaisser son style, le
rendre
fort, vif, léger, gracieux, plaisant même, suivan
rt, vif, léger, gracieux, plaisant même, suivant les idées qu’on veut
rendre
et les sentiments qu’on veut communiquer, c’est u
înement logique de ses idées. Le fond de toute transition pourrait se
rendre
par cette phrase naïve : J’ai parlé de cela ; je
diversité telle que l’idiome même le plus riche ne peut suffire à en
rendre
toutes les nuances. C’est pour combler ces vides
ression tomber au-dessous de l’émotion ou de la pensée qu’elle devait
rendre
. Ainsi Racine a été d’une ravissante simplicité,
inesse est à la pensée. La délicatesse des expressions sert surtout à
rendre
les sentiments doux et agréables, elle donne plus
ité. En effet, pourquoi le ciel devait-il faire l’honneur à Pompée de
rendre
les Romains esclaves après sa mort ? Le contraire
faut éviter avec soin la profusion des images ; une noble simplicité
rend
les choses plus fortes et plus touchantes ; rien
a lumière soit, et la lumière fut. La simplicité même de l’expression
rend
plus frappante la sublime grandeur du fait. Il en
ière forme littéraire, parce que le rhythme a été le premier moyeu de
rendre
possible la conservation par la mémoire d’un ense
l’imagination des faibles ? Voyez-le entrer dans la place où il-doit
rendre
la justice ; le voilà prêt à écouter avec une gra
es sont des actions que le souvenir et l’imagination peuvent toujours
rendre
présentes, à l’occasion desquelles l’âme des jeun
écisément de l’embarras qu’ils éprouvent à trouver les mots propres à
rendre
leur pensée. Lorsqu’une fois une idée a revêtu po
e de style qui est le mieux en rapport avec les idées qu’il s’agit de
rendre
, c’est-à-dire tous les préparatifs une fois faits
ent de disposer les détails dans un ordre de gradation ascendante qui
rende
la peinture de plus eu plus intéressante. 2. Du
u vaisseau qui gémissent et menacent de s’entr’ouvrir.,.. Voulez-vous
rendre
ce tableau plus touchant et plus terrible encore,
avec un talent très-différent cette description que sa banalité même
rend
fort difficile : Le lever du soleil. Sujet. — Vo
igneur Scales, le chef des Anglais ; le reste de ceux-ci fut forcé de
rendre
les armes. Le sénéchal ayant ramené les vainqueur
rre, dans la personne de sept chevaliers pour chacune, se sont -donné
rendez
-vous à Montendre, et ce sont les Anglais qui ont
Tour de Londres. Ces fameux porteurs de défi demandent grâce ; ils se
rendent
. C’était bien la peine de tant parler de vos dame
ne comédie à cent actes divers. En effet, pour donner une leçon et la
rendre
plus expressive et plus facile à comprendre, la f
l de vous resserrer dans un espace trop étroit. Un mot suffit-il pour
rendre
votre pensée ? Épargnez-moi des détails superflus
e. Les observations indiquées dans la lettre qui précède peuvent être
rendues
plus précises en quelques mots : La simplicité de
ce qui est beau et ce qui plaît uniquement. 3. Du rapport ou compte
rendu
. — Le rapport n’est qu’une lettre d’affaire d’une
ogramme que doit se proposer le rédacteur d’un rapport ou d’un compte
rendu
4. Modèle de rapport. Dévouement d’André Thillet.
l oublie que le repas est pour lui et pour toute la compagnie ; il se
rend
maître du plat, et fait son propre de chaque serv
pas de réclamer les droits de la nature et de dire qu’elle n’est pas
rendue
, qu’elle n’est pas imitée : l’auteur est donc lié
evient à son parallèle si flatteur pour son amour-propre, et, pour le
rendre
plus sensible, il le réduit en deux mots : tout v
s ; l’antithèse et l’hyperbole qui règnent dans les deux derniers les
rendent
sublimes. Le poëte, comme on le voit, a suivi les
des mortels, et lui ordonne de lever une petite trappe à laquelle se
rendent
l’encens et les vœux de toute la terre. Mille pri
de lever une petite trappe placée au pied de son trône, à laquelle se
rendent
, de toutes les parties de la terre, les vœux et l
profession, par laquelle il devra atteindre sa fin particulière et se
rendre
en même temps utile à ses semblables. Ces deux ge
oute la force de sa nature, l’élève au-dessus de tout en ce monde, le
rend
capable d’atteindre la fin la plus haute dans un
la fin la plus haute dans un monde meilleur, en même temps qu’elle le
rend
plus habile et plus fort ici-bas. L’autre le cult
tème artificiel des anciens rhéteurs ; et beaucoup de choses inutiles
rendent
un peu fastidieuse la lecture de ses Institutions
cre est amer et que le tabac est doux, aucun raisonnement ne pourrait
rendre
vraie une telle assertion ; il en est de même à l
En général, éloignez toutes les limites d’un objet quelconque vous le
rendez
aussitôt sublime. De là quelques personnes ont im
beau, nous ne pouvons l’attribuer qu’à la structure de l’œil qui nous
rend
propre à recevoir les rayons lumineux modifiés de
trouvent souvent réunis, et par leur réunion augmentent le beau et le
rendent
plus complexe. Ainsi, en voyant des fleurs, des a
ar métaphores ou allégories, et au moyen de ces formes empruntées qui
rendent
le langage figuré ; et comme les objets avec lesq
iquement les sentiments et les idées abstraites. Ils s’efforçaient de
rendre
visibles aux yeux les choses immatérielles qu’ils
rps, dit : Animi imperio, corporis servitio magis utimur. Cet ordre
rend
la phrase plus vive et plus frappante que si elle
n de la voix, les regards, les gestes qui accompagnent le discours le
rendent
plus clair et plus expressif : tous deux sont les
s qui se renouvellent incessamment dans le discours l’énervent, et le
rendent
moins agréable à l’oreille. Un désavantage plus g
discours. C’est l’emploi plus ou moins heureux de ces expressions qui
rend
le discours ferme et compact, ou morcelé et diffu
é et diffus, qui lui imprime une marche douce et régulière, ou qui le
rend
saccadé et décousu. Quoique cette matière puisse
on, surtout dans les sujets où elle n’est pas strictement requise, ne
rende
notre style sec et stérile, et qu’en élaguant de
uivi, c’est-à-dire l’image de la pensée. Tout assemblage de mots pour
rendre
un sens est ce qu’on appelle une phrase, de sorte
imples ne puissent avoir lieu dans le discours, mais leur brièveté le
rendrait
trop décousu et en bannirait l’harmonie. (Condill
ordre qu’elle soit, il faut toujours un certain degré d’unité pour la
rendre
agréable, et si la liaison entre les diverses par
senter les choses, ces changements continuels de lieu et de personne,
rendent
la phrase incorrecte et décousue. Il faut la cons
edondants, ils affaiblissent toujours la marche de la période, qu’ils
rendent
moins vive et moins franche. Est brevitate opus,
l’usage naturel de la conjonction soit de lier divers objets et d’en
rendre
la connexion plus intime, cependant la suppressio
éral, puis l’expression, ou son spécial dirigé de telle manière qu’il
rende
parfaitement le sentiment que l’on veut exprimer.
; il suffit d’ouvrir ses œuvres pour trouver de nombreux exemples qui
rendent
ce langage musical sensible à l’oreille. Les aute
des pauses ou repos. Ces pauses doivent être distribuées de manière à
rendre
facile le cours de la respiration ; en même temps
emps vos périodes par des phrases de peu d’étendue, c’est le moyen de
rendre
le style vif autant que majestueux. Quelques disc
plus d’attention à la nature des sons, et les libertés poétiques nous
rendent
plus maîtres de leur direction. Il suffira ici d’
nifient donc que l’on s’éloigne de la simplicité de l’expression pour
rendre
une idée plus gracieuse, plus vive et plus forte,
gures sont d’un grand effet dans le style, elles l’enrichissent et le
rendent
plus abondant ; elles multiplient la significatio
onc à juste titre que l’on dit qu’elles éclaircissent le sujet. Elles
rendent
l’idée plus saillante, elles donnent un caractère
effet particulier est de donner l’âme et la vie à la description, de
rendre
, pour ainsi dire, sensibles les idées abstraites,
lle embarrasse le lecteur, et qu’au lieu d’éclairer la pensée elle la
rend
diffuse et obscure. Voici le principe qu’établit
tre considérée comme une métaphore continuée. C’est l’idée d’un objet
rendu
par quelque autre objet qui lui ressemble et qui
ntée par une autre, mais enveloppée à dessein de détails propres à la
rendre
obscure. Lorsqu’on ne veut pas faire une énigme,
nt des circonstances figuratives avec le sens propre, de manière à ne
rendre
l’objet ni trop nu, ni trop voilé, a toujours été
dernes, et surtout chez les nations du nord, l’imagination plus calme
rend
l’expression plus timide. Nos oreilles, accoutumé
e ; mais lorsque cette figure est trop multipliée ou mal placée, elle
rend
la composition froide et peu touchante. Aristote
possède cette tendance à un degré bien plus élevé, et par conséquent
rend
non seulement excusables les figures les plus har
trop fréquents retours, elles font un bon effet dans le style, et le
rendent
à la fois vif et vigoureux. Mais si cette figure
stipendiis, sed triumphis est traducta. (Pro Lege Manilia, 10.) Pour
rendre
l’antithèse plus frappante il faut, autant que po
ndre de plus nouveau que ce que vous voyez ? Un homme de Macédoine se
rend
maître des Athéniens, et fait la loi à toute la G
s’il n’est ni pur ni facile, toutes les figures qu’on emploiera ne le
rendront
jamais agréable ; elles peuvent éblouir le vulgai
s moyens d’y atteindre, seraient inutiles et ne serviraient qu’à nous
rendre
ridicules. Mais ce qui peut consoler ceux à qui l
t de rigueur dans un orateur, mais il doit éviter la diffusion qui le
rendrait
insupportable. Dans les compositions écrites, un
; il exprime avec concision il sera goûté et admiré. Si nous voulons
rendre
une description vive et animée, il faut la circon
a vigueur ni la simplicité : une ardeur particulière l’échauffe et la
rend
brillante ; c’est le langage d’un homme dont l’im
’il en juge d’après ses habitudes, et souvent on a bien de la peine à
rendre
raison des jugements que l’on porte. Les bons mod
à apercevoir facilement les objets les plus dignes de l’attention, et
rendra
ce travail bien plus facile et plus praticable qu
ce de cette méthode, en ce que mon auteur s’était saisi d’abord, pour
rendre
sa pensée, des termes les plus convenables, les p
n ne signifie qu’un arrangement habile de mots, l’art de vernir et de
rendre
plausibles de faibles arguments, ou de parler de
n de lui-même ; ses grandes actions et les services réels qu’il avait
rendus
à sa patrie le justifient, à certains égards : le
vrai style attique. Quintilien, dans le Xe livre de ses Institutions,
rend
un compte détaillé de ce grand différend, et se p
, la colère, la hardiesse, la liberté qui les animent perpétuellement
rendraient
infaillible leur succès sur une assemblée moderne
douce morale que respirent ses discours je ne sais quel charme qui en
rend
la lecture attachante. — Un des hommes les plus r
s Députés. Le caractère dominant de l’éloquence du barreau moderne la
rend
, il est vrai, plus sobre de grands mouvements dra
sujets, les manières ingénieuses et insinuantes qu’il emploie pour se
rendre
les juges favorables, l’arrangement distinct des
a pompeuse déclamation, ses tentatives pour éveiller les passions, se
rendrait
au moins aussi ridicule que l’avocat qui paraîtra
l’examen de toutes les causes qui lui sont confiées, de manière à le
rendre
tout à fait maître de son sujet, de tous les fait
matériels, il donne une nouvelle clarté aux objets qu’il présente, et
rend
plus durable l’impression qu’il produit. Dans la
la manière de les conduire ; et quoique la nature de cette profession
rende
peut-être extrêmement difficile de porter cette d
e la fin ou de l’objet de cet art. Le but de toute prédication est de
rendre
les hommes meilleurs qu’ils ne sont ; tout sermon
quelque vérité métaphysique, mais pour instruire ses auditeurs et les
rendre
meilleurs. L’éloquence de la chaire doit être pop
gage aux caprices et aux préjugés du peuple, ce qui ne servirait qu’à
rendre
l’orateur méprisable ; mais dans la véritable acc
donne à l’oraison une uniformité pédantesque ; celle de la seconde le
rend
théâtral ; unis ensemble ils forment l’onction qu
s de l’Écriture, donnent de l’autorité à la doctrine de l’orateur, et
rendent
son discours plus solennel et plus vénérable. Les
enre d’éloquence. Il faut d’ailleurs nous abstenir de penser que nous
rendons
notre style fort et expressif en multipliant les
le surchargent et l’affaiblissent ; loin de relever l’image, elles la
rendent
indistincte et confuse. Enfin je terminerai ce su
eut-être un compte plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à
rendre
; et sur ce que vous seriez si l’on venait vous j
ement aux formes, en toute occasion ; et ce serait même une faute qui
rendrait
le discours pédantesque et guindé. Un discours pe
a précision avec lesquelles on le traitera. Le troisième objet est de
rendre
l’auditoire docile et de le disposer à la persuas
méprise, il la reconnut et lui envoya une nouvelle introduction. Pour
rendue
l’exorde naturel et facile, je crois qu’une bonne
anière de l’orateur. Il faut alors faire quelques efforts pour se les
rendre
favorables ; mais en même temps il faut éviter de
lle l’exorde ex abrupto. Ainsi l’apparition de Catilina dans le sénat
rend
très naturel et très convenable cet exorde véhéme
ocution ; ici la précision est indispensable ; c’est elle surtout qui
rend
la division lucide et élégante. 5º Évitez de mult
eigner les moyens de dissimuler la longueur de la narration, ou de la
rendre
moins fastidieuse. La clarté, la vraisemblance et
, les lieux et chaque circonstance naturelle des faits racontés. Pour
rendre
la narration probable, il est nécessaire d’entrer
et en cherchant à faire de la rhétorique un art trop parfait, ils en
rendraient
l’étude inutile et dérisoire. Je pense donc qu’il
t vers ces divers objets sont génériquement distincts. Leur confusion
rendrait
le raisonnement obscur et plat ; il est donc impo
qu’éprouvent à cette époque les candidats aux magistratures, qui les
rend
si attentifs à mériter la bienveillance du peuple
comme le nerf de l’éloquence, que l’esprit philosophique du siècle en
rend
l’étude plus que jamais nécessaire ; et si la dia
ie le magistrat de Messine de sa vigilance ; et, plein de rage, il se
rend
au Forum, ordonne que Gavius comparaîtra, appelle
ort des autres, grand prince ! dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte. Heureux si, averti par ces chev
inte. Heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
culer, il faut en prendre le temps. La volubilité et la précipitation
rendent
la prononciation plus difficile. Cependant il ne
e s’ensuit pas qu’il faille peser et compter ses paroles de manière à
rendre
le discours insipide et fatigant. Mais la précipi
ulté de nourrir ses sons, et de leur donner plus d’harmonie ; elle le
rend
maître de lui-même, au lieu qu’une articulation r
, qui est extrêmement désagréable : car nous devons observer que pour
rendre
les pauses gracieuses et expressives, elles doive
de prononcer, et il aura acquis sans doute la méthode la plus sûre de
rendre
son débit agréable et persuasif. Cependant, dans
ous accoutume au travail, elle laisse à l’esprit toute sa liberté, le
rend
maître de lui-même, exempt de ces passions honteu
ns cet ouvrage, comme dans ses autres écrits, son extrême brièveté le
rende
souvent obscur. Les rhéteurs grecs qui lui succéd
voulait corriger : peu à peu on appliqua ce mot à la manière dont on
rendit
ses idées ; et quand on dit d’un auteur que son s
. 1° Clarté La Clarté est la qualité fondamentale du style. Elle
rend
, pour ainsi dire, le langage transparent, et fait
ser dans toute son étendue : si nous le concevons clairement, nous le
rendrons
de même. Il faut encore que toutes les parties so
r faire ouvrir des demeures à ceux qu’il ne saurait recevoir. Il leur
rend
les soins les plus charitables ; il veille sur ce
d les soins les plus charitables ; il veille sur ceux qu’on doit leur
rendre
. Il n’est effrayé ni de la contagion, ni du spect
s grande facilité : on peut en juger, par le morceau suivant, qui est
rendu
avec simplicité, correction, et une légèreté conv
successeur, Ancus Marcius ; accompagna de cérémonies sacrées, afin de
rendre
la milice sainte et religieuse. ! Après lui, Tarq
oire. Vol. II, nº 81. 4° Naturel Le Naturel du style consiste à
rendre
une idée, une image, un sentiment avec une vérité
’emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus ;
rendront
mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conte
t leurs peines… La Fontaine. Puisque le naturel du style consiste à
rendre
ses pensées et ses sentiments avec aisance, sans
et du style périodique. « Une longue uniformité, a dit Montesquieu,
rend
tout insupportable ; les mêmes membres et les mêm
t pour toute garde-robe qu’un mauvais frac usé ; et il partit pour se
rendre
au château de Louvois, où le marquis de Souvré le
et culotte avec ce pan de tapisserie, de passer la nuit, et de le lui
rendre
le surlendemain de bonne heure. Le tailleur, pour
il marche avec ordre, ne se permettant aucun écart ; précis, quand il
rend
les idées avec le moins de mots possible ; ferme
vous de l’avoir perdu, puisque vous trouvez une divinité prête à vous
rendre
heureux, et un royaume qu’elle vous offre. Fénel
x jours luy fut fait service très solennel ; et puis les Espagnols le
rendirent
à ses serviteurs qui l’emmenèrent en Dauphiné, à
de ces autels de deuil, le roi Jacques priait avec ferveur : « Je te
rends
grâces, ô mon Dieu, s’écriait-il, de ce que tu m’
’avait pas tiré de cet état de misère, j’étais à jamais perdu ; je te
rends
aussi mes très humbles actions de grâces de ce qu
e fausse dans la récolte ; quoique les avenues de l’épargne se soient
rendues
extrêmement difficile, etc., tous ces malheurs ne
mal le bien3 Je veux que tu te fasses aimer ; mais Dieu seul peut te
rendre
aimable, car tu ne l’es point par ton naturel roi
n naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te
rendre
souple et pliant ; il faut qu’il te rende docile,
n de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il faut qu’il te
rende
docile, attentif à la pensée d’autrui, défiant de
ce de la joie, te dégoûter du présent, te faire craindre l’avenir, te
rendre
insensible à tout, excepté à la douleur. Ce temps
point de ramener ses chevaux en arrière, et de retarder le jour, pour
rendre
le repos à celui qui l’avait perdu. « Je veux, di
er, non pour être leur idole, mais pour employer leur confiance à les
rendre
bons. Cette philanthropie est toute divine. Il y
oire que je demande peu de presque tous les hommes ; je tâche de leur
rendre
beaucoup, et de n’en attendre rien. Je me trouve
otre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui
rend
visible, par delà les ombres du dernier rivage, l
n juillet et août, temps de grande chaleur. 2. J’aime ce trait ; il
rend
bien une sensation. 3. Vesper, étoile du soir.
même une sévérité, qu’exigeait la nature de la faute dont il s’était
rendu
coupable ; le jeune prince se permit de lui répon
ter devant une auberge. Bougainville apprend enfin à son ami qu’il se
rend
à Brest. Colère, puis résignation de son compagno
une auberge. 5° Sang-froid de Bougainville, qui lui apprend qu’il se
rend
à Brest. 6° Résignation de Boncourt. 7° Arrivée à
de lieu, de temps, de moyen, qui expliquent les causes, les effets et
rendent
les événements naturels. C’est ainsi que dans la
par prendre gaiement son parti. Toutes ces circonstances concourent à
rendre
le sujet complet. 4° Intéressante Une narra
icité et le naturel doivent encore en faire le principal mérite. Pour
rendre
les images plus sensibles et plus animées, on se
prend avec douceur, le console, le soulage, lui remet de l’argent, et
rend
un père à sa famille en lui prouvant qu’il y a un
nstruire le redoutable château de l’Hermine. Olivier sans méfiance se
rend
auprès du duc. On se promène, on entre enfin dans
u des neiges qui s’y liquéfient. Ces eaux coulent par les vallées, se
rendent
à la mer, et y reportent les eaux que la mer avai
sur les côtes, et forment ainsi des terrains nouveaux, que la culture
rend
bientôt riches et fertiles. C’est ce que les natu
ement comme le Médecin de Molière, qui s’essuyait le front pour avoir
rendu
la parole à une fille qui n’était pas muette. »
ours pour Nisor, dit Montesquieu ; nous passerons par Toulouse, où je
rendrai
mes respects à Clémence Isaure que vous connaisse
différents traits qui constituent l’esprit dans les lettres et qui en
rendent
le style agréable. Nous allons maintenant passer
t que l’on prend à sa personne, sur la nature des services qu’il peut
rendre
, sur la reconnaissance que l’on conservera soi-mê
ir un parfait honnête homme, vous concevrez qu’on ne peut l’être sans
rendre
à Dieu ce qu’on lui doit. Vous connaissez la reli
qui l’ai fait, — Ah ! sire, quelle trahison ! Que Votre Majesté me le
rende
; je l’ai lu brusquement. — Non, monsieur le maré
simple lettre. Dans quelques circonstances, le devoir seul nous fera
rendre
la plume ; dans d’autres le plaisir, le sentiment
dinal entra dans les miennes ; la sorte d’amitié qu’il a pour vous le
rend
fort sensible à votre départ… Ne blâmez point, mo
ser la grâce, le caprice, l’étincelle, le don de l’à-propos, l’art de
rendre
des riens agréables. Il a même prouvé qu’il était
t d’expériences ce qui est de meilleur, et il tournera ses desseins à
rendre
cet État le plus florissant de tous après l’avoir
s desseins à rendre cet État le plus florissant de tous après l’avoir
rendu
le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’am
l’abondance. Cette même tête qui nous a enfanté Pallas armée nous la
rendra
avec son olive paisible, douce, savante, et suivi
ous vous fussiez emporté à ce point-là : si vous continuez, vous vous
rendrez
insupportable à toute l’Europe, et ni l’Empereur
iberté. Recevez les louanges qui vous sont dues, et souffrez que l’on
rende
à César ce qui appartient à César. Je suis, etc.
a seule à toutes les peines des humains. Toi seule, donnée à l’homme,
rendis
la mesure de ses biens plus grande que celle de s
ttachés en terre à des piquets par les quatre pieds, de manière à les
rendre
immobiles ; on ne leur ôte jamais la selle ; souv
Vol. II, nº 154. 5° La Similitude La Similitude s’emploie pour
rendre
une chose plus sensible en faisant mieux saisir l
hilémon et Baucis, voulant prouver que ni l’or ni la grandeur ne nous
rendent
heureux, met en opposition le sort de l’ambitieux
ort de l’ambitieux et celui du sage : Ni l’or ni la grandeur ne nous
rendent
heureux : Ces deux divinités n’accordent à nos vœ
les moyens. » Les circonstances qui accompagnent la mort de Turenne
rendent
plus sensible la perte de ce héros. Aussi Fléchie
. Fénelon raconte la mort tragique du fils d’Idoménée, et il nous la
rend
fort touchante par l’emploi d’une belle comparais
passera point. Deuxième exemple : Majeure. Il faut aimer ce qui nous
rend
parfaits ; Mineure. Or, les belles-lettres nous
mer ce qui nous rend parfaits ; Mineure. Or, les belles-lettres nous
rendent
plus parfaits : Concl. Donc, il faut aimer les b
es artistes, les hommes de lettres, et les génies de tout genre, pour
rendre
son nom et son règne à jamais célèbres. 2° Exempl
parmi ceux qui l’environnaient et qui l’ont remplacé ; cette idée me
rend
plus pénible le sentiment de sa perte. 3° Le
le point de périr, lorsque tout à coup il retrouve le fil qui doit le
rendre
au jour. Voici comment il exprime sa joie : Il s
ecueilli le fruit. Jusqu’au dernier soupir de malheurs poursuivie, Je
rends
dans les tourments mon inutile vie. Racine, Phèd
nd de leurs palais leur majesté terrible Affecte à leurs sujets de se
rendre
invisible ; Et la mort est le prix de tout audaci
ut votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle ; de son sort qui t’a
rendu
l’arbitre ? Pourquoi l’assassiner ? Qu’a-t-il fai
. Et quel fut le dessein qui nous assembla tous ? Ne courons-nous pas
rendre
Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t-on qu’i
it peu égaré dans l’éloge du philosophe, c’est un excès que son motif
rend
excusable. Il est si rare de voir un homme de let
ome du fond de la Grèce, et chargé de l’instruire, on m’ordonna de me
rendre
au palais. S’il n’eût été qu’un simple citoyen, j
e rendre au palais. S’il n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais
rendu
chez lui ; mais je crus que la première leçon que
Rome du fond de la Grèce et chargé de l’instruire, on m’ordonna de me
rendre
au palais. (Ce qui était tout simple assurément).
simple assurément). S’il n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais
rendu
chez lui ; mais je crus que la première leçon que
mais elle ne doit approcher du trône que pour l’affermir, que pour le
rendre
plus vénérable ; et je ne vois plus que la séditi
a pratiquer : la philosophie est l’art d’éclairer les hommes pour les
rendre
meilleurs ; c’est la morale universelle des peupl
ême temps ! Quel éloge pour un prince, que cet hommage solennellement
rendu
à sa cendre, et combien le mouvement dramatique q
e pas non plus éblouir par les respects. Si tu n’as des vertus, on te
rendra
des hommages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’ab
e étendue convenable, si elle renferme tous les objets qui peuvent la
rendre
plus intéressante. Cette étendue d’ailleurs varie
des épithètes qui ajoutent une nouvelle force au tableau et servent à
rendre
les images plus complètes et plus distinctes. — D
age un sujet ? Il est d’une extrême importance pour l’écrivain de se
rendre
exactement compte du point de vue sous lequel il
ns celle-ci toutes les fois que la description des choses contribue à
rendre
les faits plus vraisemblables, plus intéressants,
est l’écueil des écrivains médiocres. Le parallèle a pour résultat de
rendre
la pensée plus frappante et de relever les traits
e nom de contraste. Voici un contraste aussi bien saisi qu’élégamment
rendu
: c’est saint Paul, ermite, dépeint par Chateaubr
e, et de permettre à l’auteur de s’élever à mesure qu’il avance, pour
rendre
l’intérêt de plus en plus vif. Boileau a exposé c
st vivement émue, et l’action nouée avec une extrême habileté. Ce qui
rend
ce morceau plus admirable, c’est qu’il ne renferm
événement véritable, c’est-à-dire, suivant Le Batteux, un exposé qui
rend
tout l’événement, et qui le rend tel qu’il s’est
e, suivant Le Batteux, un exposé qui rend tout l’événement, et qui le
rend
tel qu’il s’est passé : car, s’il le rend plus ou
tout l’événement, et qui le rend tel qu’il s’est passé : car, s’il le
rend
plus ou moins, il n’est pas exact ; et s’il le re
sé : car, s’il le rend plus ou moins, il n’est pas exact ; et s’il le
rend
autrement, il n’est pas fidèle. Ainsi la narratio
ournis par une imagination sage et fleurie, et qui seront de nature à
rendre
le récit intéressant et agréable. Participant de
ation ? Employées avec art et avec réserve, les petites descriptions
rendent
le récit plus animé et plus vivant. C’est ainsi q
d’intérêt aux faits. Mais un des développements les plus utiles pour
rendre
le récit intéressant, c’est la démonstration ou d
emple de La Fontaine, de Bossuet, de Mme de Sévigné, de relever et de
rendre
intéressantes par la diction les petites circonst
jamais paraître dans une narration, à moins qu’on ne parvienne à les
rendre
supportables au moyen d’une épithète ou de quelqu
ne idée à une autre. La convenance dans la lettre demande que l’on se
rende
bien compte de ce que l’on est et de ce que l’on
rs et les indifférents, et se bien persuader que le meilleur moyen de
rendre
les relations plus intimes et plus solides est de
ux que votre lettre. Mme de Maintenon. Mille et mille grâces soient
rendues
à qui m’a envoyé un vent si aimable, si favorable
le on écrit. Il faut être modeste et respectueux, et s’efforcer de se
rendre
favorable à celui à qui l’on demande un service.
en faisant même entrevoir à celui à qui on demande qu’il a intérêt à
rendre
le service demandé ; d’autres fois, en faisant re
puisés, qui sont : le mérite de la personne, la justice qui lui a été
rendue
, les espérances qu’elle peut concevoir pour l’ave
Ce sont toujours les mêmes idées tant rebattues ; et c’est ce qui les
rend
difficiles à faire. Le mieux est de souhaiter sim
dommager de ce sacrifice, ou indiquer quelque personne en position de
rendre
le service demandé. 477. Quelles doivent être les
es, lorsqu’elles seront dictées par la simple politesse : comme on se
rend
pour ainsi dire garant de la personne que l’on re
n’avez qu’une fille, et moi je n’ai qu’un fils ; Leur hymen nous peut
rendre
à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette grâce,
ez-lui comme il faut s’endurcir à la peine, Dans le métier de Mars se
rendre
sans égal, Passer les jours entiers et les nuits
devoir qu’à soi le gain d’une bataille ; Instruisez-le d’exemple, et
rendez
-le parfait, Expliquant à ses yeux vos leçons par
x orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du Roi, m’en a su
rendre
indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrum
t digne de son roi : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’a
rendu
l’honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du cour
t que d’un doux passage, Pour nous introduire au partage Qui nous
rend
à jamais contents. (Polyeucte, acte IV, scène ii.
ngratitude en ton cœur ne domine, Fais quelque effort sur toi pour te
rendre
à Pauline7 Apprends d’elle à forcer ton propre se
En injuste rigueur un juste châtiment : Nos destins, par vos mains5,
rendus
inséparables, Nous doivent rendre heureux ensembl
ment : Nos destins, par vos mains5, rendus inséparables, Nous doivent
rendre
heureux ensemble, ou misérables ; Et vous seriez
et insensé. Malheureux Polyeucte, es-tu seul insensible, Et veux-tu
rendre
seul ton crime irrémissible ? Peux-tu voir tant d
llaité nos vertus, et avec elles nous donne le bonheur. » 2. Il faut
rendre
les enfants raisonnables, mais non raisonneurs. L
a souffrance. 1. Vive a le sens de vivante. 2. Parce que l’égoïsme
rend
l’homme misérable. 3. La vie éternelle. 4. Le
e ciel nous envie, Ainsi vous tomberez, si la main du génie Ne vous
rend
l’immortalité ! Vois d’un œil de pitié la vulgair
re Dans le marbre animé par le ciseau d’un maître ! Que David nous le
rende
avec ce vaste front Creusé par les travaux de son
, on voile les efforts du travail. 9. Par la propriété des termes, on
rend
l’idée par le seul terme qui lui convienne, et pa
exprime son idée sans rien dire de superflu, et par la concision, on
rend
cette idée par un très petit nombre de mots, qui
e figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase, pour
rendre
une idée plus énergiquement. Ex. : Celui dont l
4. La métaphore réunit deux idées dans un même mot, et ces idées sont
rendues
plus frappantes par la comparaison. On est obligé
je lui pris les mains, je la consolai, etc. Quelquefois l’hypotypose
rend
présente une action future. Ex. : C’en est fait,
ès fréquent. Si je veux me plaindre d’une amie qui aura négligé de me
rendre
un petit service dont je l’avais priée, je lui di
’euphémisme est une espèce de litote ; elle supprime l’expression qui
rend
une idée désagréable, pour se servir d’un terme a
sité. Trop fréquente, elle hérisse le style de petits agréments et le
rend
prétentieux. 3. L’allusion est une sorte d’allégo
sée La phrase naturelle, et plaît à la pensée. Le son qu’en se vidant
rend
un verre à long cou, Dans l’Onomatopée est dépein
seau. La Litote craintive agit d’une autre sorte, Elle affaiblit mais
rend
l’expression plus forte. L’Hypotypose agit et par
Par un circuit adroit la Périphrase heureuse Embellit la pensée ou la
rend
moins hideuse. L’Hypallage aide un mot à voler so
. Par la Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle, et sa voix
rend
le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait,
Ressortir le mérite et l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et
rend
plus véhément Le langage qu’emploie un rhéteur él
nce des idées sur le même sujet, et dans l’expression concise qui les
rend
; et la profondeur consiste à exprimer en peu de
effort : c’est la nature qui parle ; reste à choisir la tournure qui
rendra
la naïveté plus saillante. La pensée badine trans
Voici un exemple de syllogisme : Majeure. Il faut éviter tout ce qui
rend
vicieux. Mineure. Or l’oisiveté rend vicieux :
ure. Il faut éviter tout ce qui rend vicieux. Mineure. Or l’oisiveté
rend
vicieux : Conséquence. Donc il faut éviter l’ois
remment, ou en sous-entendant la mineure : Il faut éviter tout ce qui
rend
vicieux ; donc il faut éviter l’oisiveté. Ou bien
éviter l’oisiveté. Ou bien, en sous-entendant la majeure : L’oisiveté
rend
vicieux ; donc il faut l’éviter. 9. Le dilemme es
ion badine. — Lorsqu’on en bannit tout ce qui prête à la gaîté, on le
rend
familier noble. 7. Le style comique ou grotesque
plicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images,
rendre
ses phrases harmonieuses sans aller pourtant jusq
i on observe les règles de la quantité, c’est-à-dire si l’on évite de
rendre
brèves des syllabes longues et longues des syllab
e l’on prononce. Elle doit être naturelle, vraie et bienséante. 7. On
rendra
la déclamation naturelle en se mettant à la place
ec un homme en colère. 8. Pour que la déclamation soit vraie, il faut
rendre
dans sa juste étendue la pensée de son personnage
etc. Ce sont les gestes les plus oratoires. 20. L’on doit assurer et
rendre
aisée la position du corps, soit que l’on parle d
a-t-elle distincte ? — 6. Qu’est-ce que la déclamation ? — 7. Comment
rendra-t
-on la déclamation naturelle ? — 8. Que faut-il fa
ver dans les gestes des bras ? — 17. Précisez quelles sensations sont
rendues
par les mouvements des mains. — 18. L’une des mai
ions de la religion, bannir du style toutes les fleurs du langage, le
rendre
, au contraire, simple et naturel, exempt de toute
car la définition n’est qu’un accessoire dans la composition. 6. Pour
rendre
une définition plus claire, on peut recourir à un
a définition doit-elle être faite ? — 6. De quoi peut-on s’aider pour
rendre
une définition plus claire ? — 7. Que recherchera
mots. 13. Si le conteur se dispensait de recourir au merveilleux, il
rendrait
sa narration vraisemblable et intéresserait plus
cette faute. C’est dans l’infortune qu’on connaît ses amis. Pour le
rendre
régulier, il faudrait chercher une tournure qui p
me dans le vers féminin. Et pour mieux apaiser ses mânes ir — rités,
Rendons
-lui les honneurs qu’il a trop mé — rités. —— Fu
r de leur soumettre les indications qui me semblent le plus propres à
rendre
leur travail facile, agréable et fructueux. Conva
vous, Monsieur ; je n’ai rien vu de si joli. Comment faites-vous pour
rendre
si agréable un compliment si commun, si trivial,
Il y a un petit air de dimanche gras répandu sur cette lettre, qui la
rend
d’un goût nom pareil. (Suivent quelques autres dé
Édouard, et que les larmes dont vous arrosez une cendre inanimée vous
rendent
insensible à celles que votre fils répand sur vou
la Chaise auront importuné S. M. des témoignages qui leur avaient été
rendus
de sa conduite par M. l’archevêque de Vienne. Je
N° 20. — A Louis XIV. Sire, Artaignan, qui a bien vu l’action, en
rendra
bon compte à votre Majesté. Vos ennemis y ont fai
n. Je vous écris tous les jours. C’est une joie pour moi. Elle me
rend
très favorable à tous ceux qui me demandent des l
ître devant vous, et moi, je ne demande pas mieux. Celle-ci vous sera
rendue
par M. de M***. Je veux mourir si je sais son nom
il n’y en a jamais eu. Il me semble que, si j’étais avec vous, je lui
rendrais
de grands offices, rien qu’en redressant un peu v
e devez vous reprocher comme une cruauté sans excuse. Après vous être
rendu
coupable comme David, craindriez-vous de suivre l
t elle n’avait rien dit dans le temps. C’est profiter de tout pour se
rendre
aimable. L’hyperbole des cinq cent mille complime
euls et n’ont pas de verbe pour exprimer leur état, de sorte que pour
rendre
la phrase régulière, on devrai dire : Ainsi on r
pporte les coffres, on dételle les mulets , etc. Mais cette tournure
rendrait
la pensée languissante, et le style paresseux, ta
lation) donnent à l’expression une forme pittoresque et contribuent à
rendre
le récit brillant, animé et rapide. On sent que l
u, dans l’avenir ; il la retrouve enfin jusque dans son sommeil, pour
rendre
ses rêves agréables ou pénibles. Ces trois choses
itée, la face humaine devient un tableau vivant, où les passions sont
rendues
avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaq
dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et
rend
au dehors, par des signes pathétiques, les images
mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les
rend
dans toute leur force, dans toute leur pureté, te
al analyse ? Sans aucun doute, et de mille manières ; et c’est ce qui
rend
si riche et presque sublime cette métaphore. Se
cette physionomie que l’auteur va dessiner. Tout ce qui contribuera à
rendre
un homme vain, formera le caractère d’un fat. La
qui fait semblant de ne pas vous voir, ni de vous entendre. La figure
rend
cette impolitesse plus choquante. Il lorgne, il
s intéressant de ses ouvrages, et comme le secret de sa sagesse qui a
rendu
le pauvre précieux et nécessaire au riche, qui a
t aimer les grandes choses, les longs travaux, les services effectifs
rendus
à la patrie et à l’humanité en tout genre ; et il
Mais ma patrie a été ingrate, après tant de services que je lui avais
rendus
. Madame m’a fait traiter indignement. Le roi, par
as ce qu’on cherche dans une histoire ; au contraire, c’est ce qui la
rend
suspecte. LOUIS XI. Pourquoi faut-il qu’il y ait
s de penser que Paracelse était un philosophe suisse. PARACELSE. J’ai
rendu
ce nom aussi illustre qu’il est beau. Mes ouvrage
ons, d’exclamations, de répliques qui se croisent ou s’entrechoquent,
rendent
le dialogue extrêmement animé. Nous n’indiquerons
s. C’est bien là le langage de la passion qui abrège les phrases pour
rendre
plus vite la pensée. Je te baillerai par les or
e tout le monde comprend avec l’avare que c’est de lui qu’on parle.
Rends
le moi, je le mets sur ta conscience , sont deux
là qu’il se réserve de récompenser et de punir ; c est là que chacun
rendra
un hommage volontaire ou forcé aux saintes lois d
N° 77. — Les deux Voyageurs. Deux hommes voyageaient pour se
rendre
à une ville éloignée de trente stades, ils en ava
n fit sa proie. Son compagnon était déjà loin, et ne tarda point à se
rendre
dans la ville. St. Ephrem. N° 78 — La Disc
ng cercle des ans mesurés par ses pas. Les races qu’il fit naître, et
rendit
au trépas, En sortent à sa voix ; chaque peuple r
se relevèrent consolés : car ils savaient que ce n’était pas ce corps
rendu
à la poussière qui était l’objet de leur amour, m
ruche ! on ne rit pas toujours ! C’est pour faire le miel qu’on nous
rend
les beaux jours. Elle fuit et se perd sur la roul
. Et flatteurs d’applaudir ; ellipse d‘un verbe s’empressèrent, qui
rend
l’expression concise sans nuire à la clarté. Je
ontée sont les mouvements oratoires par lesquels il commence : Qui te
rend
si hardi de troubler mon breuvage ? Remarquons qu
ondées. Le volcan s’éteignît, et le feu périssant Voulut en vain y
rendre
un combat impuissant : A l’élément vainqueur il c
n n’égalait le charme qu’ils avaient pour moi : si la mer irritée les
rendait
plus terribles, mes craintes me charmaient encore
encore la première origine du roi de la nature ; la défiance n’a pas
rendu
sa démarche arrêtée et suspendue, son regard inqu
de ses guerriers, ennemie de ses desseins, accable les mortels et les
rend
inhabiles aux travaux. Les astres bienfaisants ne
llante ; le vent, qui tombe un peu et que ne soutient plus le navire,
rend
le roulis plus lourd, nous devons être à trente l
r, puisque je baise la main qui a tué mon fils ! » Achille pleura, et
rendit
le corps à son ennemi. Quelle était la puissance
il trop répété arrêtera votre style, ces propositions bien distinctes
rendront
vos allures plus lentes, et l’on regrettera l‘abs
là qu’à titre d’ornement. Mais la comparaison la plus belle, le mieux
rendue
est celle des deux torrents. Le poète y réunit l
quée par un escamoteur. Le boulet fait un trou dans le corps, mais ne
rend
point invisible le cadavre. Mais de la foudre en
omme qui s’est trouvé étourdi par les fumées de Bacchus. Le vin ne le
rend
ni méchant, ni tapageur ; il en fait, au contrair
de revenir sur ses pas, etc., etc. Mais ces détails prolixes eussent
rendu
la description languissante, et l’heureux choix d
nte, et l’heureux choix de l’expression après mille détours nous les
rend
présents à l’esprit. Une fois rentré chez lui, le
partout sur son passage. Jeanne, après la victoire, s’occupa de faire
rendre
les derniers devoirs à ceux qui avaient péri. Ell
rent à propos de mettre le feu à la mai son pour obliger le roi de se
rendre
. Ils firent lancer sur le toit, contre les pierre
arde, nommé Walberg, osa dans cette extrémité, crier qu’il fallait se
rendre
: « Voilà un étrange homme, dit le roi, qui s’ima
ur lui ; il jette en l’air son épée pour s’épargner la douleur de la
rendre
. Les Turcs l’emmenèrent au quartier du bacha ; le
ine portée au large qu’elle est assaillie par une de ces tempêtes qui
rendent
une mer étroite aussi terrible que dangereuse pen
atrimoine. Azaël assistait bien tous les ans aux semailles, mais pour
rendre
la moisson plus belle, il y semait tant de graine
dont les jambes ployèrent sous le fardeau, il brisa ses côtes, et fit
rendre
à sa poitrine écrasée un son qui s’échappa de sa
on âme. Que tes prières, qu’une onde sacrée versée par tes mains, lui
rendent
le calme et l’innocence ! » Ses tristes et doulou
utour de son cœur : étouffant la douleur qui le presse, il se hâte de
rendre
à la guerrière infortunée une vie immortelle pour
oi surannée ? Le cadi sella son âne, le chargea d’un grand sac, et se
rendit
immédiatement dans les jardins du palais, où se t
ife fut interdit, il donna des éloges à la sage hardiesse du cadi, et
rendit
à la veuve son domaine avec tous les bâtiments qu
» Le troisième arrive chez son ami Arabah, comme il se disposait à se
rendre
à la prière. Deux esclaves le conduisaient, parce
trésors dans les mains d’un homme comme toi, auquel la ville entière
rend
un témoignage aussi honorable. Si tu peux t’en ch
visage du joaillier ; il s’inclina profondément à plusieurs reprises,
rendit
grâces de la haute confiance qu’on lui témoignait
du cadi, dont il fallait conserver la confiance à tout prix, pour se
rendre
maître de son trésor, il se hâta de rendre la bou
iance à tout prix, pour se rendre maître de son trésor, il se hâta de
rendre
la bourse. « Comment donc, mon cher ami, ajouta-t
ouva le temps excessivement long, et, dès le lever de l’aurore, il se
rendit
à la demeure du juge. « Je voulais seulement m’in
de me l’arracher. » - « Rassure-toi, dit le sultan, ton bien te sera
rendu
. » Il appela un de ses esclaves, et lui dit : « J
onorait beaucoup pour sa science profonde. Quelques courtisans le lui
rendirent
suspect, en disant qu’on ne pouvait guère compter
he, et marche sans crainte au milieu d’eux : ce caillou a la vertu de
rendre
invisible quiconque le met dans sa bouche. Arrivé
is la rive gauche du ruisseau et du fleuve ; je vis les lions ; je me
rendis
invisible et passai. En m’approchant du jardin, j
ône était vacant, pour le malheur des peuples. Maintenant un Juge est
rendu
à la terre ; le glaive ne frappe plus aveuglément
ne consommation telle, qu’il était évident que deux visites pareilles
rendraient
la troisième inutile. Lorsqu’il fut rassasié, l’o
le n’osa lui demander où il allait, car Guillaume n’était pas homme à
rendre
des comptes à une femme. François, de son côté, a
ue, aux coups impénétrable ; Ils négligent tous deux cet appareil qui
rend
Et le combat plus long et le danger moins grand.
veut parler, sa voix expire dans sa bouche : L’horreur d’être vaincu
rend
son air plus farouche ; Il se lève, il retombe, i
tateurs, sort une jeune fille, ange de beauté et de vertu. D’une main
rendue
forte par l’amour filial elle écarte les bourreau
rles, qu’elle teignit de sang. Jusqu’à ce moment, la surprise l’avait
rendu
muet ; mais à ce spectacle horrible, sa langue se
compara au murmure du vent dans les feuilles, et un autre, au son que
rendent
des cordes de harpe, en cassant au moment où l’on
mbe avec les débris de la nacelle, et sa chute, que ses vêlements ont
rendue
plus légère, la ravit à une mort certaine. Anonym
t le désir de posséder ce petit domaine, non pour l’habiter et pour y
rendre
une espèce de culte à l’héroïne française, mais p
Vers la fin de l’année 1825, le tsar de Russie, Alexandre 1er, se
rendait
en Crimée, où il devait mourir, et traversait dan
it mort depuis vingt-quatre heures, et que tout le village allait lui
rendre
les derniers devoirs. L’empereur, qui avait déjà
nt lui, en criant mille fois : « Vive Alexandre ! vive le prince qui
rend
la vie à ses sujets ! Dieu lui donne de longs jou
llé, emportant leurs bénédictions, et leurs douze livres, que je leur
rendrai
à mon départ. Boufflers. N° 208 — Le jeune Pr
on cher ami, ma triste, lamentable et très-déplorable histoire. Je me
rendais
il y a un mois avec mon ambassadeur au lieu de no
à mes genoux : « Pardonnez-moi, pardonnez-moi, monsieur, je vais vous
rendre
votre louis, et tout vous avouer. — Quelle est la
e d’Isaac d’York, pour faire déclarer injuste et illégale la sentence
rendue
contre elle, et pour défier sir Brian de Bois-Gui
leurs, il n’était sorte de bons services qu’ils ne s’empressassent de
rendre
aux bergers, les remettant sur le chemin pendant
ef, le chemin était maudit. Après avoir bien cherché les moyens de le
rendre
plus sur, on imagina d’y bâtir une chapelle et d’
pour aller travailler là ? Il se présenta cependant plusieurs qui s’y
rendirent
après avoir assisté à la messe. Et la sainte mère
ers sur leur base où, depuis, ils ne se sont jamais raffermis, et qui
rendirent
en certains endroits la terre à jamais stérile. E
lter, soit en paroles, soit en jetant quelque chose dans son lac, lui
rendrait
pour un moment son pouvoir et y serait soumis. Ma
barbarie ; exemples d’humilité profonde au sommet de tout ce qui peut
rendre
fier, la science et le rang : vivantes leçons, mo
elait Forêt-Sombre, dans cette contrée de sombres forêts. Meinrad s’y
rendit
sans avertir personne ; on l’y retrouva bientôt.
Cette dernière figure est d’un très bon effet dans ce passage ; elle
rend
certaine l’action audacieuse dont l’auditeur pour
êter. C’est mon fils, déchirez sa mère et votre reine. Voici le cri
rendu
plus énergique par la répétition, et la permissio
meurtres odieux, cette profanation du temple, tout est admirablement
rendu
, et cet effet saisissant est dû à l’accumulation.
ipe. Ainsi, on pourrait dire : Œdipe, et sa fille Antigone, s’étaient
rendus
sur les lieux où avait été commis le meurtre de L
liens d’affection seront-ils brisés, tandis qu’ils dépend de vous de
rendre
notre union éternelle ? Ah ! grand roi des Francs
ussant du milieu de vous une princesse qui se sent la volonté de vous
rendre
heureux, et un enfant de quelques jours dont il d
ui leur ont donné la vie, ta vue seule me redonnait le bonheur. Ne me
rends
pas veuve une seconde fois ; ne réveille pas une
s avant le supplice qu’ils ont mérité. Vous pouvez d’un seul mot leur
rendre
la vie. Si vous faites grâce à mon troupeau, les
proteste, grand Prince ; si votre juste indignation s’apaise, si vous
rendez
à notre patrie votre bienveillance j’y retournera
i pleurer jusqu’à mon dernier soupir le malheur d’une ville, qui aura
rendu
implacable, pour elle seule, le plus humain et le
lestes sur ces infidèles qui, sans avoir voulu m’écouter, se sont
rendus
coupables envers le Roi, la loi, la religion et l
as assez vengés ? Quand leurs chefs ont déposé leurs armes et se sont
rendus
à nous, n’était-ce pas dans l’espérance de conser
dans la votre ! Sont-ce donc les victoires et les triomphes seuls qui
rendent
une ville à jamais illustre ? Non, non, c’est la
cru qu’elle était restée chrétienne, mais les ennemis de la loi l’ont
rendue
infidèle, et c’est, ô comble de douleur ! sur les
Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphêmes. Répétition nouvelle,
rendue
plus énergique par l’alliance des mots ton Dieu,
t pour elle et pour l’univers, qu’elle l’a renié ; cette circonstance
rend
son oubli de la loi chrétienne plus odieux et plu
je sens bien moi-même, mais qu’il me paraît à peu près impossible de
rendre
. « Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici
on a produit un état parfait d’isolement ; mais encore la gradation a
rendu
à chaque mot cet état plus alarmant. « Et voici
t jeté au milieu de ces graves pensées est l’épithète tremblants, qui
rend
plus terrible l’attente des criminels. Cette pros
utres. Le prince fléchit le genou ; et, dans le champ de bataille, il
rendit
au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
ils pleurer sur leur général mort. L’armée en deuil est occupée à lui
rendre
les devoirs funèbres, et la renommée, qui se plaî
de l’éloquence que m’a refusé la nature : ou plutôt, voilà ce qui me
rendra
éloquent en dépit de la nature ; voici ce qui ass
auverait mon enfant, mon Polidore. C’est votre arrêt qui me l’a ravi.
Rendez
-moi mon trésor et mon appui, rendez à mes ancêtre
’est votre arrêt qui me l’a ravi. Rendez-moi mon trésor et mon appui,
rendez
à mes ancêtres l’héritier de leur sang et de leur
ui, rendez à mes ancêtres l’héritier de leur sang et de leurs vertus,
rendez
à la patrie une famille prête à s’éteindre, rende
t de leurs vertus, rendez à la patrie une famille prête à s’éteindre,
rendez
à la postérité le nom glorieux que Polidore était
stérité le nom glorieux que Polidore était chargé de lui transmettre,
rendez
aux siècles futurs cette foule de généreux descen
cieux de vos trésors ; j’ajoute celui qui est le plus capable de vous
rendre
vous-même précieuse à l’État. SECONDE PARTIE. Qu
s rendre vous-même précieuse à l’État. SECONDE PARTIE. Qu‘est-ce qui
rend
une famille précieuse à l’État ? ce sont les serv
solliciter la délivrance, je soutiens que Polidore est celui qui peut
rendre
à la patrie les services les plus présents et les
nsible au recouvrement de sa liberté qu’à l’espérance prochaine de le
rendre
funeste à l’ennemi ; je m’imagine le voir au mili
ur un temps, une jeunesse fougueuse : je sais qu’il en est qui savent
rendre
avec un fils ce ton mâle et dominant qui commande
de l’indigence ? Quelle sera la main puissante et secourable qui lui
rendra
son lustre primitif ? Sera-ce ce jeune homme sans
es faveurs présentes, échangent des promesses contre des réalités, et
rendent
des espérances pour des effets comptants. N’est-c
dés tout à la fois, et sur le souvenir des services passés que n’a pu
rendre
la jeunesse, et sur l’espérance des services futu
qui se trouve entre moi et mon rival. La délivrance que je sollicite
rend
presque infaillible celle de l’autre captif, au l
tif, au lieu que la préférence que demande mon rival pour son client,
rend
comme impossible le retour du mien. En effet, sup
lle de Callidore ; moi j’offre un moyen de les sauver tous deux. Oui,
rendez
-nous Callidore, et j’ose garantir la liberté de P
ibles : et la gloire de ces miracles bienfaisants retombera sur vous.
Rendez
à la famille celui qui doit les opérer, on pourra
le poète du cœur ; jamais on n’a peint l’homme avec plus de talent et
rendu
sa pensée avec plus de simplicité. Artaud. 8. Q
loi chrétienne, qui semblait contredire les afflictions du cœur, leur
rendit
quelque chose de plus saint et de plus pur. Tout
à ses pieds la portion d’être qu’il leur départit, et que sa justice
rend
aussitôt à plusieurs d’entre elles, ou comme réco
puisque l’on n’écrit pas pour soi, mais pour les autres, il faut donc
rendre
sa pensée avec le plus de clarté possible, et de
uverner par lui-même ; vous travaillez de tout à votre pouvoir à vous
rendre
inutile. » Nous allons parler de la deuxième qua
an, etc., etc. La pureté bannit de cette citation le verbe avoir qui
rend
faiblement la pensée ; les objets extérieurs ne r
ents, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, et ne
rend
qu’autant qu’on veut ; qui, se livrant, sans rése
nc bien de dire avec cet étranger qui remerciait Fénelon d’un service
rendu
: « Monseigneur, vous avez pour moi des boyaux de
Les Synonymes Comme dans une langue il n’existe pas deux mots pour
rendre
la même idée, il est important de connaître la va
Brièveté : Être bref c’est employer peu de mots ; être concis, c’est
rendre
sa pensée avec le moins de mots possible ; mais ê
èbres de cette diction. Aux sommations de Xercès qui lui demandait de
rendre
les armes, Léonidas répondit : « Viens les prendr
s avoir énuméré les services éclatants que ce nouveau Judas Macchabée
rendit
à son royaume et à son Dieu, il termine par cette
oisies qu’elles soient, si elles ne sont pas placées avec goût, elles
rendent
la phrase désagréable à l’oreille. On remarquera
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il
rendait
à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ||
effet. La cause qui a motivé une action ou une entreprise peut les
rendre
louables ou blâmables. Il en est de même de l’eff
te louable à ce point de vue. L’effort qu’il dut coûter à un père, le
rend
héroïque ; pour d’autres, moins fortement trempés
e sacrifice de la fille d’Agamemnon, d’Iphigénie. Les témoignages que
rendent
les hommes, n’inspirent pas tous le même degré de
’honnêteté, de bonté, de justice, de vertus, en un mot, propres à lui
rendre
favorable l’auditeur. » S’il ne fait ou ne laisse
v. 150, et cette parole du poète est généralement présumée un hommage
rendu
à l’orateur romain, à Cicéron. À la probité doit
ière-petite-fille d’Auguste, l’assassinat de la bru de Tibère ne vous
rendent
plus coupables encore. Et jusqu’où, ces jours der
, pareillement dont je vois changés les visages et les cœurs, si vous
rendez
ses députés au Sénat, à l’empereur l’obéissance,
ment ce qu’on va dire, ou, comme dit Cicéron (de Orat., II, 19) « qui
rend
l’auditeur bienveillant, attentif, disposé à suiv
s du sanctuaire et ne voulait d’autres récompenses des services qu’il
rendait
à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie. Ce v
», l’orateur débute (Orat., II, 77) par des moyens puissants pour se
rendre
maître aussitôt des esprits, qu’il réserve pour l
e à des disputes, à des procès : mais allons de ce pas au Capitole en
rendre
des actions de grâces aux dieux. » S’il s’agit d
t en me perçant le sein qu’il faut l’atteindre et le percer lui-même.
Rends
-toi à mes instances, plutôt que de succomber à l’
sprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les
rendre
croyables : Boileau qui, dans ses vers, plein de
nsées, qui sont naturellement pourvues de leur agrément, veulent être
rendues
telles qu’elles se présentent à l’esprit : ajoute
e ou forte des expressions sonores ou brillantes, on risquerait de la
rendre
outrée. Embellir des ornements du style une pensé
tablettes enduites de cire. Ce mot signifie aujourd’hui la manière de
rendre
ses idées. C’est en ce sens qu’on a dit que chaqu
les vrais signes représentatifs des idées. Un terme, s’il est propre,
rend
l’idée tout entière ; peu propre, il ne la rend q
rme, s’il est propre, rend l’idée tout entière ; peu propre, il ne la
rend
qu’imparfaitement ; impropre, il la défigure. La
rs, soit dans le développement des idées, soit dans la manière de les
rendre
, nuisent beaucoup encore à la clarté. Il importe
d’une convenable mesure. Il ne faut cependant pas aller trop loin et
rendre
le style haché. Il doit en général être bien sout
ou déplaît, est approuvée ou rejetée suivant la manière dont elle est
rendue
. » Mais cette convenance du style avec le sujet n
sser de vide dans le discours, n’y fasse sentir aucune rudesse, et le
rende
doux, coulant et harmonieux. L’arrangement qui es
Nombre oratoire. Il existe dans l’homme un goût naturel qui le
rend
sensible au nombre et à la cadence. Pour introdui
raconter dans les genres élevés ou médiocres. Quelques exemples vont
rendre
la chose parfaitement sensible. « Le juste, dit
a mort des autres, dit Bossuet, je veux désormais apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte. Heureux si, averti par mes chev
inte. Heureux si, averti par mes cheveux blancs du compte que je vais
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
vant se combiner, se mélanger à l’infini d’après les idées qu’on veut
rendre
, on peut toujours faire résulter de ce mélange, d
on particulière de concevoir et de sentir, il s’ensuit qu’ils doivent
rendre
d’une manière qui leur est propre leurs pensées e
Pour moi l’univers est nouveau. Sans doute que le Dieu qui nous
rend
l’existence, À l’heureuse convalescen
rien, enfin, ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les
rend
. » Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie
temps cette élévation : c’est, pour le dire avec Longin, le son que
rend
une grande âme . Une chose pourrait être dite ou
mulent les traits du plus grand sublime. C’est le moment où Jupiter a
rendu
aux dieux la permission de se mêler de la querell
s met les rochers en poudre. Cette traduction, avec tout son mérite,
rend
mal l’original. Sur le premier plan apparaît, dan
frissonne, et cette autre l’univers ébranlé s’épouvante, ne sauraient
rendre
et mortalia corda per gentes humilis stravit pavo
, le Rhodope ou les Acrocérauniens, alta Ceraunia, la traduction n’en
rend
nullement l’effet par mettre en poudre. La peintu
expression de tous les regrets, de toutes les peines de cœur qui lui
rendent
cher le trépas, et dites si la plume de Lamartine
rument de ruine pour son pays. D’autres circonstances locales vont le
rendre
plus intéressant encore. D’abord c’est le sort, c
eule action ; Mais, puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me
rendez
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
d difficilius dictu est, mortui vivunt ; » parlant de l’Amitié, « qui
rend
présents les absents, riches les pauvres, forts l
n exprime d’une manière plus étendue et plus ornée ce qu’on aurait pu
rendre
avec plus de précision, mais moins élégamment. On
ur voiler des idées peu décentes, pour relever des idées basses, pour
rendre
clair ce qui est obscur : les définitions sont au
rtout de la poésie, aime les images. « Trop prodiguée néanmoins, elle
rendrait
le discours lâche et diflus », comme le dit Longi
és ! qu’avez-vous fait ? vous les maîtres des nations, vous vous êtes
rendus
les esclaves des hommes que vous avez vaincus. Ce
une phrase en supprimant les particules conjonctives, et cela afin de
rendre
le discours plus vif et plus animé. Tel est cet e
fois les mêmes expressions, afin d’insister sur la pensée qu’on veut
rendre
, sur le sentiment qu’on veut exprimer. Elle est t
ropes, par leur variété, contribuent : 1° à enrichir la langue ; 2º à
rendre
plus énergique ou plus gracieuse l’expression. Il
e, une lueur ou un rayon d’espoir, l’une des lumières du barreau. Ils
rendent
plus énergique ou plus vive et, à l’occasion, plu
eine, Cherchez qui vous mène, Mes chères brebis. J’ai fait pour vous
rendre
Les destins plus doux, Ce qu’on peut attendre D’u
veux forcés de la part de l’adversaire, l’amenaient infailliblement à
rendre
les armes : c’était là le triomphe du philosophe.
figure qui consiste à intervertir l’ordre grammatical. Virgile, pour
rendre
l’idée de mettre à la voile, dit par hypallage,
ut atteindre à la perfection, les règles les plus convenables pour se
rendre
, par la puissance du débit, maître d’un auditoire
elle doit en retracer toutes les nuances. Elle tâchera, fidèle, à le
rendre
tel qu’il est. Peu fidèle, elle ne le rendrait qu
le tâchera, fidèle, à le rendre tel qu’il est. Peu fidèle, elle ne le
rendrait
qu’à demi. Infidèle, elle le démentirait. De là l
eur, sur la scène, doivent se bien pénétrer des objets qu’ils veulent
rendre
, en saisit les nuances, en retracer les images di
à corps perdu sur son lict, les mains joinctes, et en ce dernier acte
rendit
son esprit à Dieu : qui fut un beau miroir de l’i
n métaphores rapides et involontaires qui obéissent à la pensée et la
rendent
visible. Aussi gasconne que latine et gauloise, s
nir en crainte et obeïssance : car c’est une farce3 tres inutile, qui
rend
les peres ennuyeux aux enfants, et, qui pis est,
pour reculer de moy la presse7. C’est là mon siege8 : i’essaye à m’en
rendre
la domination pure, et à soustraire ce seul coing
de cet estat. Tant qu’elle durera, ie n’auray faute de retraicte, où
rendre
mes abboys12 : suffisante à me faire perdre le re
ectus), vue qui s’étend au loin, perspective. 6. Montaigne, pour s’y
rendre
, devait traverser la cour et monter au troisieme
, pièce de terre). 12. Métaphore tirée du cerf forcé par les chiens.
Rendre
ses abois signifie d’ordinaire céder, se rendre.
forcé par les chiens. Rendre ses abois signifie d’ordinaire céder, se
rendre
. Ici, c’est se retirer pour mourir. 13. Sénèque,
irg., Æn., VI, 114). 6. Ne m’est… 7. Si ce n’est l’ápre chaleur. Le
rend
substantif l’adjectif chaud. 8. Piquant ; puis,
ndonnent à leur pente, et reflètent les paysages de leurs rives. Pour
rendre
plus efficaces les leçons que comporte cette méth
à l’agrément littéraire ? Oui, nous pouvons, en toute sécurité, nous
rendre
ce témoignage que le fond des idées nous a préocc
ur une demoiselle qui a un procès Monsieur, La demoiselle qui vous
rendra
cette lettre m’a assuré que je suis votre favori1
is elle a accablé le monde sous ses ruines. La force des tyrans s’est
rendue
au courage des condamnés. La patience de nos père
de s’y amuser davantage, et quand elle se déborde, ce n’est que pour
rendre
l’année plus riche et pour nous faire prendre ses
ésir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune occasion de vous en
rendre
témoignage, sinon qu’ayant fait imprimer ces jour
maigre que celle où ils avaient été semés, Vous direz que je ne vous
rends
ici que des imaginations et des fables pour les i
ser la grâce, le caprice, l’étincelle, le don de l’à-propos, l’art de
rendre
des riens agréables. Il a même prouvé qu’il était
vous suit partout. Après cela, Monseigneur, quels hommages peut-elle
rendre
à Votre Altesse qui ne soient au-dessous de ce qu
ux de joie, et les glorieux sujets des actions de grâces104 qu’elle a
rendues
au ciel pour les triomphes que votre courage invi
ire, la crainte de la honte, le dessein de faire fortune, le désir de
rendre
notre vie commode, agréable, et l’envie d’abaisse
voir quand ce sera fait, pour éviter tous ces malheurs, et pour vous
rendre
digne des biens que vous méritez, si vous faites
l point ici ? Qui est-ce ? Arrête, a lui-même se prenant par le bras.
Rends
-moi mon argent, coquin 207… Ah ! c’est moi… Mon e
che, vous vous portez bien218. m. dimanche. Oui, monsieur, pour vous
rendre
service219. Je suis venu… don juan. Vous avez un
ieuse que je vous prie de m’accorder. m. Jourdain. Avant que de vous
rendre
réponse, monsieur, je vous prie de me dire si vou
dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de
rendre
agréablement sur le théâtre les défauts de tout l
de bruit que lui dans toutes les disputes de notre école. Il s’y est
rendu
redoutable ; il ne s’y passe point d’acte273 où i
e leurs amis soient en bon état, et qu’une seule chose qui manque les
rendrait
malheureux ; ainsi on leur donne des charges et d
dès la pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les
rendre
heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les
anière de les rendre heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les
rendre
malheureux ? Comment ! ce qu’on pourrait faire ?
t gagner chaque jour316, à la charge317 qu’il ne joue point : vous le
rendez
malheureux. On dira peut-être que c’est qu’il che
nt dans l’adversité. Il a eu recours à Dieu dans le malheur, et lui a
rendu
grâces dans le bonheur. Son cœur a été tout entie
toutes les choses présentes ; pleure la perte que nous avons faite ;
rends
gloire à Dieu d’avoir laissé quelque temps à la t
rêter à sa bonne fortune. Il reçut tous les respects qu’on lui voulut
rendre
, et il se laissa traiter de roi. Mais comme il ne
vérité ; c’est un honneur infini376 qu’il leur a fait ; mais ils s’en
rendent
bien indignes, s’ils se fâchent377 des occasions
r y peuvent avoir un éclat et une couleur trompeuse qui nous les peut
rendre
agréables390. Madame de Sévigné 1626-1696
; enfin, ma fille, il faut bien que vous soyez ingrate ; le moyen de
rendre
tout cela424 ? Je vous embrasse et vous aime, et
e me suis jetée : c’est le hasard qui conduit nos plumes435 ; je vous
rends
ceux que vous m’avez mandés436, et que j’aime tan
qui l’ai fait. — Ah ! Sire, quelle trahison ! que Votre Majesté me le
rende
; je l’ai lu brusquement. — Non. Monsieur le maré
sent leur vie à tourner un vers, à arrondir une période, en un mot, à
rendre
agréables des choses non-seulement inutiles, mais
s esprits, et passent insensiblement de l’un à l’autre. Qu’est-ce qui
rend
notre noblesse si fière dans les combats, et si h
ient pas leurs enfants dans ces maximes, et comme il fallait pour les
rendre
capables de servir l’État, étaient appelés en jus
tres. Le prince fléchit le genou, et dans le champ de bataille, il
rend
au Dieu des armées la gloire qu’il lu
ne espèce de fatalité malheureuse, et poussé par des passions qu’il a
rendues
indomptables. Revenez : il ne peut plus ; il faut
es bizarreries ; et la fortune, pour être également ombrageuse, ne se
rend
pas moins féconde en événements fâcheux. Regarde,
alheureux état d’un cœur qui, en s’attachant à la créature, par là se
rend
incapable de se donner tout à fait à Dieu, à qui
rien à Votre Majesté de Monseigneur le Dauphin ; M. de Montausier lui
rend
un compte fidèle de l’état de sa santé, qui, Dieu
, mais de celle qui attend paisiblement 614 la justice qu’on doit lui
rendre
, qui ne cherche pas les voies les plus courtes, m
les bienséances de la vie lui620 sont à charge. Les visites qu’on se
rend
, les lettres qu’on s’écrit, et le commerce de soc
ous partîmes pour Clermont, où tous les messieurs des grands jours se
rendirent
avec beaucoup de bruit et autant de magnificence
l ferait des prodiges : ses prodiges même ne serviraient qu’à nous le
rendre
et à nous le faire paraître plus odieux ; en vain
secret cesse bientôt d’être secret ; et l’on a cent biais658 pour le
rendre
public, en sauvant même les dehors et les apparen
ier que ses incontestables vertus ressemblent parfois au talent de se
rendre
nécessaire ; mais si elle ne fut pas étrangère à
ue ; l’ennemi tout rompu, les reîtres en partie défaits, l’infanterie
rendue
, les Bourguignons malmenés, la Cornette blanche e
vous chagriner, et que je n’ai autre dessein que de contribuer à vous
rendre
l’esprit solide, et à vous mettre en état de ne m
ombien j’ai de joie de votre guérison. Vous avez beaucoup de grâces à
rendre
à Dieu de ce qu’il a permis qu’il ne vous soit ar
s autres lui disent, il est de leur avis, il court, il vole pour leur
rendre
de petits services ; il est complaisant, flatteur
aluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit
rendre
le salut ou non, et, pendant qu’il délibère, vous
de. Il est vrai que les manières polies donnent cours au mérite et le
rendent
agréable, et qu’il faut avoir de bien éminentes q
elle est courue, les femmes s’en parent ; demain elle est négligée et
rendue
au peuple. Une personne de mérite, au contraire,
ers de céans797, pour le tiers état798, viennent jusqu’à Sarlat799 me
rendre
leurs hommages. Je marche accompagné majestueusem
ce de la joie, te dégoûter du présent, te faire craindre l’avenir, te
rendre
insensible à tout, excepté à la douleur. Ce temps
le à nos chansons ; il aime la poésie ; elle adoucira son cœur, et le
rendra
aussi aimable qu’il est fier848. » Alors Philomèl
sur nos gazons brûlés par le soleil. Que les dieux le modèrent, et le
rendent
toujours fortuné ! Qu’il tienne en sa main la cor
point de ramener ses chevaux en arrière, et de retarder le jour, pour
rendre
le repos à celui qui l’avait perdu. « Je veux, di
l plusieurs hommes de l’âge d’or étaient nés. Il avait même autrefois
rendu
des oracles866, et le temps n’avait osé l’abattre
l le bien898. Je veux que tu te fasses aimer ; mais Dieu seul peut te
rendre
aimable, car tu ne l’es point par ton naturel roi
n naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te
rendre
souple et pliant ; il faut qu’il te rende docile,
n de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il faut qu’il te
rende
docile, attentif à la pensée d’autrui, défiant de
oire que je demande peu de presque tous les hommes ; je tâche de leur
rendre
beaucoup, et de n’en attendre rien. Je me trouve
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à
rendre
; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
s marqués par les travaux, les obstacles, les difficultés qui les ont
rendus
célèbres ! Il me semble que le juste est alors co
’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a
rendus
inutiles : ce sont des ressources usées, qui se n
our à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a
rendu
tous les mets insipides925, ils essaient de tout,
est un grand attrait pour la plupart des cœurs ; les titres qui nous
rendent
puissants se changent bientôt en des qualités qui
perdre un coup de dent, de me donner louanges sur louanges, ce qui me
rendait
fort content de ma petite personne. Il buvait aus
yé un souper dont j’avais fait si désagréablement la digestion, je me
rendis
chez le muletier avec ma valise, en maudissant de
ur, la lui avait peinte, et lui avait appris la manière unique de s’y
rendre
heureuse. Beaucoup d’esprit naturel et facile l’y
andé à la cour pour un emploi de conséquence, qu’il est pressé de s’y
rendre
, mais qu’il lui faut une livrée997. Ils font un m
it cette propriété d’expression qui les fixe, et cette clarté qui les
rend
visibles. Tibère Comme on voit un fleuve min
imprima à la terre Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les
rendit
comme stupides1029. Il ne s’agissait pas du degré
es nègres1035 Si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de
rendre
les nègres esclaves, voici ce que je dirais : Les
nt pour vous. — Monsieur, dit le savant, croyez-vous que je n’aie pas
rendu
un grand service au public de lui rendre la lectu
croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui
rendre
la lecture des bons auteurs familière ? — Je ne d
ts, et j’avoue que vous leur donnez bien un corps ; mais vous ne leur
rendez
pas la vie ; il y manque toujours un esprit pour
rait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la
rendre
meilleure. En condamnant les pages où il fit de s
usa la sœur de Colin, laquelle, étant de même humeur que le frère, le
rendit
très-heureux : et Jeannot le père, et Jeannote la
s née, et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Arioste1131 vous
rendront
plus de services que moi, et la lecture de nos me
gitée, la face humaine devient un tableau vivant où les passions sont
rendues
avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaq
dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et
rend
au dehors par des signes pathétiques1193 les imag
mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les
rend
dans toute leur force, dans toute leur pureté, te
, l’exprime et l’exécute ; qui sent1201 autant qu’on le désire, et ne
rend
qu’autant qu’on veut ; qui, se livrant sans réser
ds de l’homme. Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire,
rend
le chien sauvage redoutable à tous les animaux, e
voix et de nos instruments ; il applaudit1255, il accompagne, et nous
rend
au-delà de ce qu’on peut lui donner. Le rossignol
t mêlée d’une pitié qui, sans absoudre les écarts de son esprit, nous
rend
sympathiques à son cœur, et désarme les juges les
à nous ombrager. Comme notre arbre, nous occupant tout entiers, nous
rendait
incapables de toute application, de toute étude,
ions où j’ai demeuré (et j’en ai eu de charmantes1337), aucune ne m’a
rendu
si véritablement heureux et ne m’a laissé de si t
e, au regret d’avoir offensé. Si l’ardeur d’un sang qui s’enflamme le
rend
vif, emporté, colère, on voit, le moment d’après,
ue le travail, la vigilance, l’innocence et le contentement de soi ne
rendent
supportable, quand on s’y soumet en vue de rempli
r, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion1391
rendait
l’eau couleur de rose ; les arbres des terrasses
n, d’entrer dans la diplomatie. Défiguré par la petite vérole, qui le
rendit
presque aveugle, il demanda aux lettres des resso
de moi. — Je plains ces misères cachées que la crainte d’être connues
rend
plus pesantes1408. Un homme aimable Êtes-vo
r1414. La familiarité Aimez la familiarité, mon cher ami ; elle
rend
l’esprit souple, délié, modeste, maniable, déconc
tes, il publia les Études de la nature (1784), œuvre originale qui le
rendit
subitement le favori de l’opinion. Ses prétention
ne, paraissent d’or et de pourpre sur l’azur des cieux. J’aimais à me
rendre
dans ce lieu, où l’on jouit à la fois d’une vue i
ces occultes, sous lesquelles se cache l’injure d’un mépris anonyme ;
rendre
la vérité suspecte, parce qu’on en est l’interprè
sé, comme vous avez paru le croire, ni à plaider contre vous, ni à me
rendre
partie dans le funeste procès qui a divisé et mut
e vieil homme n’est plus, et s’il existait encore, le bienfait qui me
rendrait
votre vue et mon existence l’enchaînerait à jamai
ant ; si je l’étais, je pourrais vous dire : « On n’a pas le droit de
rendre
malheureux ceux qu’on ne peut rendre bons ; » mai
dire : « On n’a pas le droit de rendre malheureux ceux qu’on ne peut
rendre
bons ; » mais, je vous promets, je vous jure que
n’y a personne au monde qui t’aime plus que cette bonne maman, et qui
rende
plus de justice aux efforts que tu fais pour être
les devoirs dont il s’agit, qui leur ôte tout leur ennui, et qui les
rend
même agréables aux imaginations intelligentes : c
levant à la présence du désordre, trouble et mêle nos pensées, et les
rend
comme insaisissables à ses atteintes. De là, cet
apables do souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient
rendues
, soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa
601 fut un grand guerrier ; il sut conquérir un grand pouvoir ; il se
rendit
terrible aux séditieux et redoutable à ses voisin
s existé entre ton empire et le mien. Nous travaillerons de concert à
rendre
nos peuples plus puissants, plus riches, et plus
s pas votre cœur plus léger et votre âme plus contente ? La prière
rend
l’affliction moins douloureuse et la joie p
sire les emplois ; seulement il les accepte ; car enfin, l’on doit se
rendre
utile. Qui en est plus persuadé que lui, et qui l
l’effraye ; il est honnête et loyal de cœur ; cependant la crainte le
rendrait
aisément dissimulé ; il pourrait mentir, non pour
pas de s’abuser sur sa faute, et la timidité de son caractère lui en
rend
la vue et les suites presque insupportables. Avec
de faire mieux à l’avenir, si je ne me trompe ; il ne s’agit ni de le
rendre
malheureux d’un tort irréparable, ni de l’accable
de douleur, la rive prochaine. Ils descendent, et, tombant à genoux,
rendent
grâces à Dieu qui les a sauvés. Du navire sortent
l’éclat d’une forme magistrale et à cette puissance d’imagination qui
rend
la vie à la poussière des morts. Si M. Cousin jug
. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se
rendit
dans son oratoire ; elle s’agenouilla devant l’au
. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui
rendirent
ce triste et dernier office en pleurant. « Loin d
grandes choses ; en tout cas, notre siècle aurait suffi pour nous la
rendre
, et nous avons acquis cette expérience qui permet
y en a de plus doux à côté ; il faut qu’il les choisisse, afin de les
rendre
, par la culture, moins âpres et plus savoureux. P
aut qu’il les choisisse, qu’il les sème dans une terre grasse qui les
rendra
plus nourissants encore, et que par la culture il
combien de fois une heure, une seule heure de lecture, m’a ranimé et
rendu
à moi-même ! Dans les premières années de la mona
gements du demi-jour ; douce vue, aspects chéris, qui deviez en effet
rendre
la vie plus regrettable aux mourants ; — c’est vo
’est risquer d’avoir trop, ce qu’on appelle en France le goût, et qui
rend
si dégoûté1792. Aimer Boileau… mais non, on n’aim
l’aimer, c’est uniquement pour cette équité souveraine qui lui a fait
rendre
une si ferme justice aux grands poëtes ses contem
Ainsi1815 fait un chacun. Personne n’oublie sa dette ; chaque pensée
rend
son écho. Et ce moi 1816 humain du défunt qui jou
is le dimanche chacun reste chez soi, et Dieu est le seul hôte. On le
rend
présent par la prière et par de pieuses lectures.
es petitesses, n’ayant plus avec qui compter, se disputent à qui nous
rendra
plus misérables. Il faut, dès nos plus jeunes ann
oi, non pas celui de l’école, mais le moi modeste dont Rollin s’était
rendu
la compagnie si instructive par le savoir et si a
génie militaire et la gloire des armes. Pour moi, je n’ai pas songé à
rendre
ces leçons plus nouvelles et plus attrayantes. Si
gardé, comme prévoyance ; de sa médiocrité première, un livre qui le
rend
un moment à lui-même, et lui fait savourer la dif
, au temps où une mémoire heureuse et une imagination tendre vous les
rendent
faciles, vous êtes déshérités de tous les biens d
us, non pas stérilement, mais en vous étudiant de plus près pour vous
rendre
meilleurs. Cette solitude-là est permise1843, ell
, le Molière des Romains. Un prêteur était un magistrat institué pour
rendre
la justice. 17. Cette gaieté rappelle le Rodilar
iel. » 27. Qui vont tomber. 28. Il les compare à des malades, qui
rendraient
l’âme, en passant d’un lit à un autre. 29. Ils
ns mon enfance ? Si placeo, tuum est [Si je plais, grâces t’en soient
rendue
.], ce que je dis toujours en parlant de vous et d
si longue que vous la méritez. Aimez-moi toujours un peu. Je tâche de
rendre
mes œuvres dignes de vous, en les retouchant ; ma
82. La Suède gouvernée par la reine Christine. Cette souveraine, que
rendit
célèbre son abdication, aimait beaucoup les lettr
on de ce saint et admirable livre ; je ne l’ai pas entreprise pour la
rendre
publique, ni pour me donner une réputation d’habi
rt recommandée à ceux qui veulent marcher dans vos voies. J’y ai tout
rendu
, mot pour mot, persuadé d’ailleurs que les expres
de crocodile. 149. Dans cette page que nous avons abrégée, pour la
rendre
moins sombre, la misanthropie du philosophe chagr
r subsister, la noblesse sans bien Trouva l’art d’emprunter, et de ne
rendre
rien ; Et, bravant des sergents la timide cohorte
Malitorne, mal tourné. 236. M. Jourdain a le parler vulgaire, ce qui
rend
ses prétentions plus ridicules. 237. C’est elle
résent : une mouche bourdonne à ses oreilles ; c’en est assez pour le
rendre
incapable de bon conseil. Si vous voulez qu’il pu
che et dépérit au milieu de son abondance ; ni des hommages qu’on lui
rend
, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé d
ges qu’on lui rend, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé de
rendre
lui-même ; ni de sa faveur, elle devient amère, d
435. Elle laisse trotter la sienne, bride sur le cou. 436. Je vous
rends
la monnaie de votre pièce. 437. Comme l’impatien
de vous donner une si mauvaise nouvelle, ne m’ont pas permis de vous
rendre
plus tôt ce que l’amitié et la parenté désiraient
serait plus possible aujourd’hui. 481. Cette énumération d’adjectifs
rend
d’une façon plaisante la commotion d’étonnement q
gieuse, contempler avec émotion les merveilles de l’esprit humain, et
rendre
pleine justice par son admiration aux conquêtes d
trement. 504. Esprit ouvrier. Le mot était noble alors. Bossuet le
rend
éloquent. C’est le démiourgos de Platon. 505. Il
le veut être adorée comme une déesse du genre humain. Mais elle se
rend
premièrement à elle-même cette adoration ; elle e
est plus frappé de la grandeur humaine que de sa misère. 546. De les
rendre
tels qu’ils sont. 547. C’est-à-dire l’effort d’u
ise à porteurs. 573. On aime, on admire la générosité de cet hommage
rendu
au courage malheureux. 574. Que d’industrie orat
rêt, mais d’une façon toute généreuse. Il laisse entendre que Dieu le
rendra
victorieux de ses ennemis, s’il sait vaincre son
r contre les vagues. O ma sœur, ma fille ! le doux Jésus veuille nous
rendre
tels, qu’environnés du monde et de la chair, vous
690. Le maréchal de Luxembourg commandait en Flandre ; Louis XIV s’y
rendit
avec sa cour pour assiéger Namur. 691. Guinder
hisser par des moyens artificiels. 692. Madame de Sévigné aurait su
rendre
cette description plus gaie, plus pittoresque. Le
mais bien périlleuse pour les souverains et les peuples. Louis XIV a
rendu
ses comptes à la postérité. 714. Madame de Cayl
i disent ; qu’il soit de leur avis, qu’il coure, qu’il vole pour leur
rendre
de petits services ; qu’il soit complaisant, flat
tion si elle est fausse ; et les vertus sociales sont celles qui nous
rendent
utiles et agréables à ceux avec qui nous avons à
Vanités, choses vaines. 775. Ces boutades, ces mouvements d’humeur
rendent
piquants les portraits de La Bruyère. Le peintre
obation non-seulement ne lui nuit pas, mais la conserve, l’pure et la
rend
parfaite : qu’elle soit à la mode, qu’elle n’y so
otre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui
rend
visible, par-delà les ombres du dernier rivage, l
juillet et août, temps de grande chaleur. 858. J’aime ce trait ; il
rend
bien une sensation. 859. Vesper, étoile du soir
es chênes de la forêt de Dodone (ville d’Epire), consacrée à Jupiter,
rendaient
des oracles. 867. Cette alliance de mots devient
aire, et qu’il a toujours fait. Je souhaiterais que M. de Cambrai eût
rendu
son Mentor un peu moins prédicateur, et que la mo
« La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à
rendre
l’autre misérable. » 924. Ils se font honneur
n familière qui signifie : lui faire honneur, s’en régaler. 960. Se
rendre
. Il en avait assez, il n’en pouvait plus. 961. C
du. 1003. « Charnecé amuse son homme jusqu’à la nuit noire. » Ce qui
rend
vraisemblable le dénoûment. 1004. A l’estimée v
donc un ordre de vous, Quand pour l’enfant pieux votre bonté suprême,
Rend
déjà le devoir si doux ? 1073. Le scudo était
onde, l’esprit est toujours improvisateur ; il ne demande ni délai ni
rendez
-vous pour dire un mot heureux. Il va plus vite qu
laborieuse, et sent l’effort. 1214. Désoler, veut dire proprement :
rendre
solitaire. 1215. J’aime ce trait qui donne de la
264. Bien que Diderot ait eu de regrettables écarts de doctrine, il a
rendu
plus d’un hommage aux vérités religieuses ; n’a-t
levant à la présence du désordre, trouble et mêle nos pensées, et les
rend
comme insaisissables à ses atteintes. De là ce ta
i doit être évité ou ne doit pas être connu. De là cette timidité qui
rend
circonspects tous nos sens, et qui préserve la je
leur dire : « Ce n’est qu’une séparation de quelques jours ; ne me la
rendez
pas si douloureuse ! Je sens que je quitte la ter
me jetait dans des transports que je ne puis décrire, et semblait me
rendre
à la fois la jouissance de ma vie entière. » 1
Tarpéienne, sans le moindre péril ; car les attérissements du sol ont
rendu
cette chute inoffensive. Il n’en était pas ainsi
loquence que de beaux mots. « Je suis comme une harpe éolienne, qui
rend
quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air
mez que le jeune homme que les vieillards trouvent poli. Les vertus
rendent
constamment heureux ceux qui les ont. Elles rende
oli. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles
rendent
meilleurs eux-mêmes qui les voient et ne les ont
ez-y l’art de choisir les détails qui préparent l’aventure sombre, et
rendent
les craintes vraisemblables jusqu’au dénouement p
ont demandé de lourds fardeaux ! Qu’a donné Dieu au roitelet ? Il l’a
rendu
content. 1630. Même quand il s’apaise, on sent
asse. 1656. Toute vérité a ses écueils, aussi ajoutons : « Il faut
rendre
les enfants raisonnables, mais non pas raisonneur
relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent
rendre
encore son goût plus pur et plus sévère; cet ench
h ! alors la grand’mère sourit. Rassurez-vous, votre trésor vous sera
rendu
; mais ii ne faudra pas désormais oublier l’heure
perdra un cheveu de sa tête. » Après ces paroles, il prit du pain,
rendit
des actions de grâces à Dieu devant tout le mond
ngèrent du pain et reprirent courage. » 1755. Lacordaire excelle à
rendre
oratoires et dramatiques ces emprunts qu’il fait
du cœur. 1842. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire avec fruit,
rendre
son attention tellement ferme, qu’elle voie les i
cessaire pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et
rendre
l’expression parfaite. De même, en éloquence, le
le monde : l’expression, le style fait toute la différence. Le style
rend
singulières les choses les plus communes, fortifi
qu’à l’affectation. 3° De la propriété. La propriété consiste à
rendre
l’idée par le mot propre, tel qu’il a été consacr
diffus, lâche ou prolixe. 5° Du naturel. Le naturel consiste à
rendre
l’idée sans effort et sans apprêt, à parler comme
c’est ce tour gracieux et poli que l’on donne à la pensée, et qui la
rend
agréable. Dans la Phèdre de Pradon, Hyppolyte dit
sont prosaïques et manquent d’élégance ; mais voyez comme Racine sait
rendre
la même pensée : Mon arc, mes javelots, mon char
ents, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, et ne
rend
qu’autant qu’on veut ; qui, se livrant sans réser
int ici ? Qui est-ce ? Arrête ! (à lui-même, se prenant par le bras).
Rends
-moi mon argent, coquin !… Ah ! c’est moi !… Mon e
son : « Pour moi, s’il m’est permis ; après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
voici quelques exemples : « L’hypocrisie est un hommage que le vice
rend
à la vertu. » * « Le vrai moyen d’être trompé,
u char. Il est là… sous trois pas un enfant le mesure ! Son ombre ne
rend
pas même un léger murmure. Le pied d’un ennemi fo
sque, ou de suppléer aux expressions qui manquent dans la langue pour
rendre
certaines idées : c’est ainsi qu’on dit un rayon
mots par lesquels on exprime ce qu’on ne peut ou ce qu’on ne veut pas
rendre
par un seul mot. L’éloquence et la poésie emploie
ure ; elle donne aux objets du corps, de la couleur, de la vie ; elle
rend
sensibles les choses même les plus abstraites ; e
trop recherchée, trop subtile, trop soutenue, elle est mauvaise, elle
rend
le style fatigant ou prétentieux. À plus forte ra
és, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations, vous vous êtes
rendus
les esclaves des hommes frivoles que vous avez va
ai et du beau. C’est la beauté idéale des créations poétiques qui les
rend
éternellement jeunes et qui fait passer dans nos
lui sacrifier la précision ni même la propriété ; — de l’ellipse, qui
rend
la pensée plus vive et plus énergique ; — de l’in
rend la pensée plus vive et plus énergique ; — de l’inversion, qui la
rend
plus libre, qui donne aux mots un tour neuf et sa
s croire qu’elle s’interdise la passion ou qu’elle soit impuissante à
rendre
les grands mouvements de l’âme. En étudiant les c
me. — L’éloquence, qui demande une arme plus maniable et plus rapide,
rend
le syllogisme plus court et plus vif. 1. Dieu ac
et du style. Les lieux communs sont un mécanisme, que l’habitude nous
rend
familier comme le mécanisme d’un instrument de mu
ute la vie. Deuxième partie de l’Invention. Les Mœurs. — Les preuves
rendent
la vérité claire, sinon évidente. L’influence per
nelle de l’orateur, l’autorité de son caractère et de ses qualités la
rendent
persuasive ; car la seule évidence ne suffit pas
’un tel caractère ; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s’y
rendre
attentifs, à l’étudier et à l’imiter. » (Traité d
eté de l’hypocrisie. Cependant, cette distinction même est un hommage
rendu
la puissance de la probité et de la vertu, puisqu
ésistance par la force victorieuse du discours et les obligeant de se
rendre
comme malgré eux. » (Traité des Études, liv. III,
louant de sa gloire ; L’inimitié qui règne entre les deux partis N’y
rend
pas de l’honneur tous les droits amortis. Comme l
u’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus ; Et c’est ce que vient
rendre
à la haute vaillance, Dont je ne fais ici que tro
, un cœur comme le tien ; Et si tu veux enfin que je t’ouvre mon âme,
Rends
-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme. (Acte
sie et la dévotion ? Vous voulez les traiter d’un semblable langage ?
Rendre
le même honneur au masque qu’au visage ? Égaler l
seau, pour prouver que Molière, dans le Misanthrope, s’est proposé de
rendre
la vertu ridicule, emploie le même sophisme. « Vo
lui donne un personnage ridicule. C’en est assez, ce me semble, pour
rendre
Molière inexcusable. » (Lettre sur les spectacles
de la clarté. « Parmi toutes les différentes expressions qui peuvent
rendre
une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
oncision. Celle-ci consiste à employer le moins de mots possible pour
rendre
la pensée. Corneille est plein de traits d’une co
, empressée autour des petits qu’elle conduisait. » Racine excelle à
rendre
avec élégance les détails les plus familiers, san
leurs, Au moins en terminant ma vie et mon supplice. Ne pouvais-tu me
rendre
un funeste service ? Mithridate, acte V, sc, i.
élégance. Fénelon se plaint, avec raison, des scrupules exagérés qui
rendraient
incompatibles la noblesse du style et la vérité.
des sons. « II y a dans l’homme, dit Rollin, un goût naturel qui le
rend
sensible au nombre et à la cadence ; et, pour int
ours et leur union, sans laisser aucun vide ni causer aucune rudesse,
rendent
le discours doux, coulant, agréable. Et il n’est
inexprimable grâce Qui, dans ce bel amas, ses beaux rayons semant, En
rend
beau l’assemblage, et le lustre charmant. Ibid.
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
minait autrefois souverainement à Athènes et à Rome, et qui s’y était
rendue
maîtresse absolue des délibérations publiques ; c
riété. « Un caractère essentiel de la langue française, celui qui la
rend
si propre aux sciences, aux affaires et à la vie,
ule d’expressions qui tendaient à spiritualiser notre idiome, et à le
rendre
plus exact et plus précis… Les admirables Discour
eté d’analyse irrésistible, où la clarté, la justesse et la précision
rendaient
transparente la prose philosophique. Le Discours
dont Port-Royal avait déjà donné les modèles, avec une abondance qui
rendait
jusqu’aux moindres nuances du sentiment et de la
t La Bruyère, de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de
rendre
délicatement une pensée qui est délicate ; elle a
re, qui fait qu’on les réduit chacune à une espèce à part, et qui les
rend
ou plus vives, ou plus nobles, ou plus agréables
iens-tu mentir pour moi, qui ne mentis jamais pour les autres ? Ne me
rends
pas un honneur que je n’ai pas mérité, à moi qui
s pas un honneur que je n’ai pas mérité, à moi qui n’en voulus jamais
rendre
qu’au vrai mérite, etc. » (Fléchier, Oraison funè
Ironie. — Elle dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre, pour
rendre
la pensée plus forte et plus amère, ou tout au mo
i. 9° Antithèse. — Elle oppose directement les idées et les mots, et
rend
la pensée saisissante par le contraste. Figure br
ion. — Elle arrête l’expression de l’idée, et la fait désirer pour la
rendre
plus saisissante. « Aussi avait-il pour maxime :
errompt l’expression que la suspension se contente de retarder ; elle
rend
l’idée plus forte, en la faisant deviner. Je dev
yle. L’Ellipse (ou retranchement) supprime une partie des mots, pour
rendre
l’expression plus vive. « La justice passe du pr
d’éclat montra-t-il son pouvoir ? Racine. L’effet de l’image est de
rendre
les objets sensibles à l’esprit, et de donner la
ux plus belles prérogatives de l’homme : la parole et la pensée. Elle
rend
capable de poser et de discuter une question, d’e
cette ressemblance divine par l’expression et l’amour du beau, enfin
rendre
l’homme plus homme, c’est la fin de toutes les le
ement et le goût. 11. Le génie est une supériorité d’intelligence qui
rend
capable de créer quelque chose de grand, ou démon
ation que la pensée se colore et se pare d’images qui l’animent et la
rendent
pour ainsi dire accessible aux sens ; c’est par e
re, dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien
rendre
; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
ontenelle que Dieu avait fait l’homme à son image : « L’homme le lui
rend
bien, » répondit-il. Le spirituel écrivain voula
On entend par image le vêtement extérieur qu’on donne à une idée pour
rendre
son objet sensible, s’il ne l’est pas, plus sensi
presque que des recueils d’images que l’habitude ou la convention ont
rendues
familières, et qu’on emploie sans s’en apercevoir
mage, deux conditions sont nécessaires : que l’idée ait besoin d’être
rendue
plus sensible, et que cette idée mérite d’être em
ellie, il faut qu’elle mérite de l’être. L’image n’est faite que pour
rendre
l’idée sensible : si elle ne mérite pas d’être se
vallée solitaire, habitée par des castors, ombragée par des sapins et
rendue
toute silencieuse par la présence d’un astre auss
toujours un bien ou un avantage. 90. La propriété des mots consiste à
rendre
une idée par le terme juste qui lui correspond et
ngue un mot qui lui est propre, et ce mot est unique. Un terme propre
rend
l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la r
Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la
rend
qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il fau
va au-delà de la pensée de l’auteur. Il fallait crédulité. 91. Ce qui
rend
les mots propres difficiles à trouver, c’est la r
par défaut, le purisme par excès. Le néologisme aurait pour effet de
rendre
la langue barbare à force de confusion ; le puris
Du naturel dans le style. 121. Le naturel dans le style consiste à
rendre
un sentiment ou une idée sans effort et sans appr
out prix dire du piquant ou du nouveau. Votre éloquence, dit Balzac,
rend
voire douleur contagieuse ; et quelle glace ne fo
nes : peu me audit ; je ne suis qu’un enfant, Un petit sou me
rend
la vie. 130. On relève les expressions qui manq
ble De quelque tort ou faute reprochable Cela de cœur bas et lâche le
rend
, Combien qu’il l’eût de sa nature grand. Un autr
du style consiste à donner à la pensée un tour noble et poli, et à la
rendre
par des expressions choisies, coulantes et gracie
es magnifiques pour exprimer des pensées fausses ou communes. Rien ne
rend
le style rebutant comme des mots emphatiques et s
ans le silence même. Le sublime, dit encore Longin, c’est le son que
rend
une grande âme . 159. Il y a donc une grande diff
sublime. Le style sublime consiste dans une suite de grandes pensées
rendues
avec noblesse et majesté, et il se soutient plus
rs présente une idée sublime par elle-même ; cette idée est néanmoins
rendue
par les mots les plus simples ; le dernier vers e
endre, ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ennemi s’était trompé.
Rendait
-il compte d’une bataille ? il n’oubliait rien, si
l’avait gagnée. Racontait-il quelqu’une de ces actions qui l’avaient
rendu
si célèbre ? on eût dit qu’il n’en avait été que
s sermons traînant toute la terre, Fend les flots d’auditeurs pour se
rendre
à sa chaire. (Boileau.) Grâce aux dieux, mon ma
che deux objets qui se ressemblent par un ou plusieurs côtés, afin de
rendre
l’un d’eux plus sensible et plus frappant. Les co
en effet, que par le choix des expressions et la variété du nombre on
rende
le style agréable et mélodieux. Les ouvrages de p
our l’oreille. Quoi de plus dur que le mot cataracte ? Buffon a su le
rendre
harmonieux en disant d’un fleuve : Il se livre à
énible et désagréable. Boileau a blâmé ce défaut dans des vers qui le
rendent
sensible : Maudit soit l’auteur dur dont l’âpre
l’indifférence de notre siècle pour les talents qui l’honorent, — il
rend
du moins justice à ceux qui ne sont plus. (Thoma
vieillards, tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était
rendu
. (La Fontaine.) La mollesse : ……… La mollesse o
conjux, una cum gente tot annos Bella gero ! (Æn., i.) Par là je me
rendis
terrible à mon rival, Je ceignis la tiare et marc
ujours être proportionné à la nature des événements qu’on raconte, et
rendre
l’action tellement présente qu’on croit la voir d
aut reproduire le passé avec son costume et ses mœurs et s’attacher à
rendre
la couleur locale. 319. L’impartialité consiste à
n : l’un ne fait que dire les choses, l’autre sait les peindre et les
rendre
sensibles. Nous allons donner quelques règles gén
circonstances qui doivent y entrer ; 6º les contrastes qui peuvent le
rendre
plus saillant. 327. Le choix de l’objet doit se r
sujets sont tellement stériles et ingrats qu’il est difficile de les
rendre
sensibles et vraiment saillants. 328. Le point de
ris tout sanglant. En baignant son visage Mes pleurs du sentiment lui
rendirent
l’usage, Et, soit frayeur encor, ou pour me cares
tement comme le médecin de Molière qui s’essuyait le front pour avoir
rendu
la parole à une fille qui n’était pas muette. 35
oivent faire valoir les motifs qui peuvent déterminer les autres à se
rendre
à nos désirs. Les lettres de remerciement seront
n et l’inspiration. 375. L’imagination est cette faculté de l’âme qui
rend
tous les objets présents à la pensée et les ‘pein
comme celle de tous les beaux-arts, est d’instruire l’homme et de le
rendre
meilleur. Le plaisir et l’agrément sont comme une
rahissent la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs lecteurs
rendent
le vice aimable, c’est le crime du poète, ce n’e
s troisièmes personnes du pluriel, de l’imparfait et du conditionnel,
rendaient
, parleraient, où la finale ent se confond avec la
coutumez votre oreille à l’élégance et à l’harmonie ; et cet exercice
rendra
pour vous la composition en prose et plus heureus
un héros, vous voulez nous faire voir et entendre ce personnage, nous
rendre
témoin des événements, vous faites parler et agir
toutes celles qui l’assiègent, il choisit les plus frappantes, et les
rend
comme elles se présentent, laissant au lecteur le
dominant, qu’on appelle le héros de l’action. Cette figure principale
rend
plus sensible l’unité du sujet et donne plus d’in
lleux de l’épopée. En prenant le ton épique, le poète ne cherche qu’à
rendre
l’action plus plaisante. Son but est ordinairemen
evoir étendre la limite jusqu’à une journée entière. Plus de sévérité
rendrait
quelquefois de beaux sujets impraticables, et plu
D’après sa définition, on voit que le but moral de la comédie est de
rendre
l’homme meilleur en lui montrant ce que les vices
idicule sur la vertu, et jamais peut-être la comédie n’est parvenue à
rendre
l’homme meilleur au moyen du ridicule ; elle n’a
attend de l’épigramme. Elle a pour objet d’aiguiser le trait et de le
rendre
plus pénétrant. Comme les Français sont naturelle
mouvoir. Si cependant il s’en occupe avec une attention forte, il les
rend
nouvelles et fécondes, parce que cette attention
Placez les mêmes mots dans la bouche de deux hommes, ces deux mots ne
rendront
pas le même son. Un homme parle : la sphère sonor
nçaise, ne se livre pas à tout venant : elle exige une lutte et ne se
rend
qu’à qui la dompte. L’humanité, qui est si dure p
Seine, Cherchez qui vous mène, Mes chères brebis. J’ai fait pour vous
rendre
Le destin plus doux Ce qu’on peut attendre D’une
e mes craintes, Et, sourd à mes plaintes, Houlette ni chien, Il ne me
rend
rien. Puissiez-vous, contentes Et sans mon secour
eux, L’astre qui mesure Les nuits et les jours, Commençant son cours,
Rend
à la nature Toute sa parure, Jusqu’en ces climats
t le plaisir est mon vainqueur. Par quel art le chantre d’Achille Me
rend
-il tant de bruits divers ? Il fait partir la flèc
ent le courroux, Ne frappez que moi seule, oui, je m’offre pour tous.
Rendez
, rendez la France à sa gloire première. Je parlai
ourroux, Ne frappez que moi seule, oui, je m’offre pour tous. Rendez,
rendez
la France à sa gloire première. Je parlais, et so
es sur tout, eussent aussi des portes fermées à tous. Là, comme en un
rendez
-vous inévitable indiqué par la nature et par Dieu
toutes les fois qu’elles te font une caresse, il faut que tu leur en
rendes
deux, une pour toi et une pour ton papa. J’ai bie
ros raconte à Didon le stratagème dont se servirent les Grecs pour se
rendre
maîtres de Troie, le siège du palais de Priam, la
e de la Thrace, d’où plusieurs prodiges l’obligèrent de partir. Il se
rendit
dans l’île de Délos, et y consulta l’oracle d’Apo
se remit en mer, mouilla aux îles Strophades, passa près d’Actium, se
rendit
de là en Épire, où il fit un assez long séjour, c
aut la remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je
rends
grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cett
ge ? 90. En quoi consiste la propriété du langage ? 91. Qu’est-ce qui
rend
les mots propres difficiles à trouver, et y a-t-i
ie proprement dite, et quel en est l’objet ? 520. La comédie a-t-elle
rendu
l’homme meilleur au moyen du ridicule ? 521. Qu’e
de nous proposer pour idéal ce qu’il appelait l’état de nature, et de
rendre
les lettres, les arts ou les institutions civiles
t mêlée d’une pitié qui, sans absoudre les écarts de son esprit, nous
rend
sympathiques à son cœur, et désarme les juges les
ent. Ces différences me font croire que l’abus seul de la vie nous la
rend
à charge ; et j’ai bien moins bonne opinion de ce
ne me repens point d’avoir vécu, car j’ai vécu de façon à pouvoir me
rendre
ce témoignage, que je ne suis pas né en vain. »
mes disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s’efforcent de la
rendre
telle. Ne sachant point l’employer, ils se plaign
ui le séparaient du moment désiré. Tel passe la moitié de sa vie à se
rendre
de Paris à Versailles, de Versailles à Paris, de
, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui
rends
l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’ex
faire un présent digne de vous, mais m’acquitter d’un devoir et vous
rendre
un hommage que nous vous devons tous comme à notr
her sur tout, et à porter tout à l’extrême. Des succès continus m’ont
rendu
sensible à la gloire ; et il n’y a point d’homme,
là ce que Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas d’écrivain plus propre à
rendre
le pauvre superbe. « Une piété irréligieuse, une
lâcheté ; inutile et paresseuse activité, qui engraisse l’âme sans la
rendre
meilleure, qui donne à la conscience un orgueil b
plaudissements que je vous ai prodigués parmi eux ; c’est vous qui me
rendez
le séjour de mon pays insupportable ; c’est vous
ucher, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion
rendait
l’eau couleur de rose ; les arbres des terrasses
st un long et confus verbiage. « Non-seulement les idées me coûtent à
rendre
, elles me coûtent même à recevoir. « Si peu maîtr
es idées, selon que leur simplicité et leur clarté plus parfaites les
rendaient
plus faciles à saisir. Pour les classes de gramma
it la Macédoine de tous côtés, investissait ses meilleures places, et
rendait
inutiles ses plus puissantes armées. Un homme de
de bien étrange ? Je vais vous le dire : Un homme de la Macédoine se
rend
maître de la Grèce et commence par les Athéniens.
pêcher de rien désirer à l’avenir que je n’acquisse, et ainsi pour me
rendre
content : car, notre volonté ne se portant nature
nécessairement dans l’autre : car alors la sortie du premier péril ne
rend
point l’action complète, puisqu’elle en attire un
uspension. C’est ce qu’il faut pratiquer à la fin de chaque acte pour
rendre
l’action continue. Il n’est pas besoin qu’on sach
leurs actes ne soient chargés que de deux ou trois scènes ; ce qui la
rendait
bien plus facile pour eux que pour nous qui leur
ces dérèglements d’esprit : si elle se défend des surprises, elle se
rend
aussi à la vérité, quand sa lumière lui apparaît.
plication qu’on devrait avoir serait de former son jugement, et de le
rendre
aussi exact qu’il peut l’être ; et c’est à quoi d
t certain, ont néanmoins le même principe, qui est la négligence à se
rendre
attentif autant qu’il faut pour discerner la véri
s de ces philosophes ne sont pas plus capables d’empêcher l’âme de se
rendre
à la vérité, lorsqu’elle en est fortement pénétré
’éclat pendant les cinq premières années de la régence, qui s’étaient
rendues
fameuses par de si belles et célèbres victoires ;
seiller en la grand’chambre, lequel, poussé d’un esprit d’ambition de
rendre
sa fortune meilleure dans les divisions publiques
prétées, et passaient pour des marques de faiblesse et de crainte qui
rendraient
les ennemis du cardinal plus fiers et plus actifs
prit enjoué et moqueur, sans avoir l’air sérieux, et c’est ce qui les
rend
souvent incommodes. Rien n’est plus malaisé à sou
i nous considérons attentivement son pouvoir, nous verrons qu’elle se
rend
, en toutes rencontres, maîtresse de nos sentiment
ntiments seraient bien malheureux de contraindre leur naturel pour se
rendre
les plus impertinents des hommes. S’ils sont fâch
aginaires ont de faveur auprès des juges de même nature. Elle ne peut
rendre
sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’e
es de même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les
rend
heureux à l’envi de la raison95, qui ne peut rend
ous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison95, qui ne peut
rendre
ses amis que misérables, l’une96 les couvrant de
appent ou nous à elles. Voilà notre état véritable. C’est ce qui nous
rend
incapables de savoir certainement et d’ignorer ab
ime état ils portent encore la source de toute la corruption, qui les
rend
durant toute la vie sujets à l’erreur, à la misèr
fidélité à son protecteur déchu ; mais Louis XIV, dont le noble cœur
rendait
tôt ou tard justice à l’élévation des sentiments,
es ni que ses châtiments, commencent à nous changer. Que rien ne nous
rende
auprès d’elle si odieux et si détestables ; et qu
olation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu, se
rendra
plus que jamais attentive à l’obligation très étr
e à chercher les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de
rendre
les peuples heureux et de leur faire sentir et av
nous contemplons le terme où elle aboutit et le compte qu’il en faut
rendre
. Méditons donc aujourd’hui, à la vue de cet autel
d205 ; ce prince, que l’on regardait comme le héros de son siècle206,
rendu
inutile à sa patrie, dont il avait été le soutien
e, son dévouement, et, s’il l’osait dire, sa tendresse, tout le monde
rendit
témoignage à la vérité de ses sentiments ; et ceu
ince avec aussi peu d’exagération que de flatterie. Pendant qu’on lui
rendait
ce beau témoignage, ce grand homme n’était plus.
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les
rend
. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
d’exemple. Pour moi, s’il m’est permis après tous les autres de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
nt qu’à elles de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de
rendre
délicatement une pensée qui est délicate. Elles o
nce de vertus ! quelle force invincible et accablante des témoignages
rendus
successivement et pendant trois siècles entiers p
n n’a fait dans ce chapitre. L’ignorance, qui est leur caractère, les
rend
incapables des principes les plus clairs et des r
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à
rendre
les hommes bons et heureux259. Plus un déclamateu
tre mêlé que pour faire le contrepoids des mauvaises passions et pour
rendre
la vertu aimable260. Je voudrais qu’un orateur se
ngtemps en général pour acquérir un fonds de connaissances et pour se
rendre
capable de faire de bons ouvrages. Je voudrais qu
urces trompeuses. Elles servent moins à éloigner de nous la mort qu’à
rendre
sa surprise plus imprévue et plus funeste. Elle f
nce de son ministère. Les honneurs que l’officier de la reine Candace
rendit
à Philippe, en le faisant monter dans son char, f
persuader qu’il y ait quelque autre chose que la vertu qui puisse le
rendre
respectable ; mais c’est encore moins connaître l
roire lui inspirer du respect pour la religion par les mêmes abus qui
rendent
ses ministres méprisables. Un Augustin vêtu simpl
ecture. La passion, qui nuit à son jugement, anime ses paroles et les
rend
souvent éloquentes. Hasardeux et insouciant des r
que tout le monde était passé dans le cabinet. Un changement si subit
rendit
ma surprise extrême. Je courus chez madame la duc
t homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les
rendre
meilleurs. Après un livre frivole, où des parties
ien peu qui n’aient été sensibles au plaisir de gouverner et de faire
rendre
à leur fantaisie le respect qui n’est dû qu’aux l
Car enfin vous avez tout sacrifié à votre puissance ; vous vous êtes
rendu
redoutable à tous les Romains, vous avez exercé s
eux de la république où les citoyens, tranquilles dans leurs maisons,
rendaient
aux dieux une âme libre, vous m’auriez vu passer
clave, il vous a fallu usurper la dictature, comment avez-vous osé la
rendre
? Le peuple romain, dites-vous, vous a vu désarmé
s mortifications, et je le forçais tous les jours d’aller au Capitole
rendre
grâces aux dieux des succès dont je le désespérai
s acceptées333. Mais le mauvais état de mes affaires m’obligea de les
rendre
plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte,
les rendre plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte, et qu’il
rendît
aux rois ses voisins tous les États dont il les a
V par les deux chapitres imprimés en Hollande avec tant de fautes qui
rendent
mon ouvrage inintelligible ; … mais surtout soyez
couragea les arts plus qu’aucun autre. Eh ! quel roi donc, en cela, a
rendu
plus de services à l’humanité que Louis XIV ? Que
avec plus de peine ; les uns étaient trahis et livrés, les autres se
rendaient
eux-mêmes dans l’espérance du pardon. Le prince É
t lui garda le secret. De cette île il regagna encore l’Écosse, et se
rendit
dans la tribu de Morar, qui lui était affectionné
« Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien
rendre
. » Il s’est trouvé dans tous les temps des hommes
des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de
rendre
un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage36
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le
rendre
précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser376, bien sentir et bien
rendre
; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
tu, qui le subjuguent, qui le contiennent dans certaines bornes et le
rendent
utile au monde. À la vérité, la vertu ne satisfai
a faut remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je
rends
grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cett
que le frère d’Antiochus, Séleucus, percé d’un coup d’épée, vient de
rendre
le dernier soupir. L’un des personnages raconte q
nger cette haine en amour. CLÉOPÂTRE. Je maudirais les dieux s’ils me
rendaient
le jour. Qu’on m’emporte d’ici : je me meurs. Lao
En quoi vous valez mieux que cent peuples divers ? Quel droit vous a
rendus
maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler un
véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de caractère le
rendaient
cependant digne d’être plus heureux. Il n’avait p
la même monnoie487 ; Répondre, comme on peut, à ses embrassements, Et
rendre
offre pour offre et serments pour serments. ALCES
on fait. PHILINTE. Mais, quand on est du monde, il faut bien que l’on
rende
Quelques dehors civils que l’usage demande. ALCES
s, Et, se voyant enfin hors de ce triste lieu, Dans la rue en avaient
rendu
grâces à Dieu. Un vieux valet restait, seul chéri
en qui m’est dû. MONIME. Hé ! pourquoi donc, seigneur, me l’avez-vous
rendu
? MITHRIDATE. Quoi ! pour un fils ingrat toujours
si d’un autre amour le penchant invincible Dès lors à mes bontés vous
rendait
insensible, Pourquoi chercher si loin un odieux é
urroux, Et crois que votre front prête à mon diadème. Un éclat qui le
rend
respectable aux dieux même. Osez donc me répondre
votre volonté. Un mot de votre bouche, en terminant mes peines, Peut
rendre
Esther heureuse entre toutes les reines. ASSUÉRUS
qu’on lui fasse entendre Qu’invité chez la reine, il ait soin de s’y
rendre
. Acte III, scène IV. Assuérus, Esther, Am
ublia ses bienfaits, Regarda notre peuple avec des yeux de paix, Nous
rendit
et nos lois et nos fêtes divines ; Et le temple d
bouche a maudite610, Il n’a devant Aman pu fléchir les genoux, Ni lui
rendre
un honneur qu’il ne croit dû qu’à vous. De là con
s sans nombre effrayer les humains ; L’arche sainte est muette, et ne
rend
plus d’oracles. JOAD. Et quel temps fut jamais si
reille attentive. Je ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous
rendre
raison du sang que j’ai versé : Ce que j’ai fait,
lâche et frivole pitié, Je n’aurais pas du moins à cette aveugle rage
Rendu
meurtre pour meurtre, outrage pour outrage, Et de
aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! Ô dieux, qui la
rendez
à ma douleur mortelle, Que ne lui rendez-vous un
s avec lui ! Ô dieux, qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui
rendez
-vous un époux digne d’elle ! Par quel bonheur le
mour, tout veut que je périsse : Laisser le crime en paix, c’est s’en
rendre
complice697 Frappe : mais souviens-toi que, malg
Hydaspe (confident de Pharasmane), gardes. PHARASMANE. … Qui peut lui
rendre
encor cette perte si chère ? Des larmes de mon fi
le cacher ? Ah, père déplorable ! RHADAMISTE. Vous vous êtes toujours
rendu
si redoutable, Que jamais vos enfants, proscrits
ais, Courez vous emparer du trône d’Arménie ; Avec mon amitié je vous
rends
Zénobie : Je dois ce sacrifice à mon fils malheur
temps sur ces tristes vainqueurs, Que le ciel fit si grands, sans les
rendre
meilleurs. Je touche au dernier pas de ma longue
ublié que près de ce séjour Je me vis entouré par ce peuple en furie,
Rendu
cruel enfin par notre barbarie ? Tous les miens,
Alzire, Zamore, Émire (suivante d’Alzire). ZAMORE. M’est-elle enfin
rendue
? Est-ce elle que je vois ! ALZIRE. Ciel ! tels é
a dernière fois Zamore t’aurait vue ! Tu me serais ravie aussitôt que
rendue
! Ah ! si l’amour encor te parlait aujourd’hui !…
on bras vengeur et préviens ton trépas. La main, la même main qui t’a
rendu
ton père, Dans ton sang odieux pourrait venger la
e travail, que je n’ai point perdus, Par un peu de repos me vont être
rendus
. Emploie alors mes bras à quelques soins rustique
vois le fruit des dons de sa bonté prospère. À tous les malheureux je
rendrai
désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bi
Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte La campagne d’été
rend
la ville déserte ; Dans l’enclos paternel nous ne
s jouissons en ce monde (pourvu que par nos dérèglements nous ne nous
rendions
pas indignes et que nous ne nous exposions point
losophie et aux expériences. » Il devait, à la fin de sa carrière, se
rendre
auprès de la reine de Suède Christine, à qui Pasc
ées, sans les chercher, parmi toutes les autres sortes de vérités qui
rendent
ces pièces immortelles. » 34. « Corneille, remar
s plus importants de la méthode de Descartes. Lorsqu’elle parut, elle
rendit
un éminent service à l’enseignement de la philoso
us maîtrisent, nous emportent malgré les efforts de la raison et nous
rendent
le malheureux théâtre d’un combat continuel, où n
t. 127. La qualité de procureur général qu’avait possédée Fouquet le
rendait
justiciable des seules chambres assemblées, mais
ait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux, Horace Walpole, lui
rendait
une espèce de culte, en l’invoquant, comme son mo
87 : Condé était mort le 9 décembre de l’année précédente. Bourdaloue
rendit
le même hommage à Condé un mois après Madame de S
style si noble et si touchant avait frappé vivement Bourdaloue, qui a
rendu
publiquement hommage à l’éloquence de Bossuet : «
telle voix : quelques mots suffisaient au grand orateur chrétien pour
rendre
à Dieu sa place et remettre l’homme à la sienne.
, le héros de Rocroy et de Lens, que le traité des Pyrénées venait de
rendre
à sa patrie, parut dans l’assemblée, où il n’étai
; et ce qu’il avait comme arraché avec une curiosité acharnée, il le
rendait
par écrit avec le même feu, avec la même ardeur e
écessaire de forces indépendantes ; il s’appliqua, au contraire, à la
rendre
partout présente et partout souveraine. Mais, ce
nie ; Je me fis dictateur ; je saurai la patrie. À l’antique sénat je
rendis
le pouvoir ; Le peuple mutiné rentra dans le devo
s en effet Molière n’a songé à traduire la vertu sur la scène et à la
rendre
ridicule : il a voulu décréditer la misanthropie,
me sans doute ; mais ses brusqueries et ses exagérations tendent à le
rendre
aussi fâcheux à lui-même qu’insupportable aux aut
it commencé ses représentations. Elle eût suffi, a dit Voltaire, pour
rendre
impérissable la renommée de son auteur. Les deux
ractère de chaque personnage. 521. Les nuances des trois caractères,
rendues
ici par le langage qui leur est le mieux appropri
aux choisis pour la classe de seconde, p. 218) : Du titre de clément
rendez
le ambitieux ; cette licence n’est plus autorisé
déclare grand admirateur de celui qu’il critique, est non pas d’avoir
rendu
Alceste amoureux, mais d’avoir choisi pour objet
ermes pleins de réserve, qu’elle n’était point d’une naissance qui la
rendit
si indigne de lui ; et cet humble langage forme u
e ne craint point Mithridate : mais elle ne le brave point ; elle lui
rend
tout ce qu’elle lui doit : mais elle lui fait sen
u) ; mais on n’a pas assez songé que les mœurs des despotes de l’Asie
rendaient
possible et même assez vraisemblable cette espèce
désespéré Racine lui-même : mais qu’il était venu pourtant à bout de
rendre
admirablement l’endroit du psalmiste auquel cette
ardiesse des expressions, ou de cet art merveilleux d’association qui
rend
poétiques les termes de l’usage le plus vulgaire.
r de son caractère ; et, d’ailleurs, le reproche qu’elle s’en fait la
rend
aussitôt à elle-même. Mais ce qu’il y a de plus h
c’est son amour effréné, c’est l’égarement de la jalousie, qui l’ont
rendu
coupable. 699. Quoi de plus beau que de voir les
La Harpe, fit retentir la salle d’acclamations. » C’était un hommage
rendu
avec raison à la beauté de toute la scène, à la g
lutôt que par nature rien n’empêche que les approches de la mon ne le
rendent
à lui-même, et ne dissipent les fausses idées par
e charme magique, qui fermait les yeux à la lumière de la vérité, qui
rendait
les hommes injustes. 749. Ce fait est rapporté p
miens, deux ans avant d’honorer ainsi publiquement les lettres, avait
rendu
le même hommage au génie de l’érudition, dans la
plet de M. de Cayrol (2 vol. in-8º, Dumoulin), dont M. Sainte-Beuve a
rendu
un compte étendu dans la Revue des deux Mondes, n
ons, des tours, des mouvements de style, qui, par la manière dont ils
rendent
la pensée, y ajoutent de la force, de la singular
lle, pour les revêtir d’une signification nouvelle. Quelques exemples
rendront
cette explication plus sensible. Le mot fureur a
est-à-dire l’arme qui cause la mort ; La pâle mort, pour la mort qui
rend
pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeunesse qui
ur la mort qui rend pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeunesse qui
rend
folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieilles
esse qui rend folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieillesse qui
rend
triste. 3° L’instrument avec lequel une chose se
fût commis : C’est un homme d’honneur, de piété profonde, Et qui veut
rendre
à Dieu ce qu’il a pris au monde. Et plus loin :
ins et aussi rapides, réveillent en passant une multitude d’idées qui
rendent
les plaisirs de cette lecture inépuisable ; et c’
sjonction La Disjonction supprime les particules conjonctives pour
rendre
le discours plus vif et plus animé. Telles sont l
. Racine emploie cette figure, lorsque Mardochée presse Esther de se
rendre
auprès d’Assuérus : Quoi ! lorsque vous voyez pé
plus communément les verbes de la narration sont au présent : ce qui
rend
le style plus rapide, plus animé. Tel est cet épi
visage, l’air, le maintien d’un homme ou d’un animal, de manière à le
rendre
, pour ainsi dire, présent. Portrait de Bocchoris
vos ancêtres ; elle qui vous a élevé dans un si haut éclat, et qui a
rendu
Votre Grandeur si puissante qu’elle peut aujourd’
eule capable de la détruire, mais votre vertu est trop grande pour se
rendre
complice d’un si étrange dessein. Auguste, repro
it dans le peuple des dispositions à l’excuser, parce qu’il lui avait
rendu
les comices ; mais il les lui ôta bientôt après,
e, appliquée dans les vers suivants de Voltaire, contribue beaucoup à
rendre
ce tableau plus effrayant ; fleuri de Bourbon rac
te laisse pas éblouir par des respects. Si tu n’as des vertus, on te
rendra
des hommages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’ab
esprit en suspens et dans l’incertitude de ce que l’on va dire. Elle
rend
les auditeurs attentifs et contribue à faire naît
casque et demain dans un froc. Andrieux dans le Meunier Sans-Souci a
rendu
ainsi la pensée contenue dans les deux derniers v
ffectation ; des antithèses trop multipliées deviennent fatigantes et
rendent
le style prétentieux. L’antithèse prolongée devie
cun espoir de pardon ? afin qu’elle ne tombât que sur Pyrrhus. Ce qui
rend
le plus souvent le style obscur dans l’expression
hrases trop longues, et la trop grande concision, contribuent aussi à
rendre
le style obscur. 121. D’où vient l’obscurité de l
rix à la circonstance. Monsieur, vous avez travaillé dix ans à vous
rendre
inutile , disait Fontenelle au cardinal Dubois, p
nde le prirent pour une bévue de l’imprimeur de Paris, et mirent pour
rendre
la phrase plus intelligible, à vous rendre utile,
r de Paris, et mirent pour rendre la phrase plus intelligible, à vous
rendre
utile, exprimant ainsi par une banalité une pensé
ve dans le style lorsque les pensées, les images, les sentiments sont
rendus
avec aisance et facilité, sans recherche et sans
’un songe de la princesse Palatine, les mots poule et chien, et à les
rendre
dignes de la majesté de l’oraison funèbre : Dieu
le De quelque tort ou faute reprochable, Cela de cœur bas et lâche le
rend
Combien qu’il l’eût de sa nature grand. Mais quel
Synonymes français, dans un tour de pensée noble, poli et harmonieux,
rendu
par des expressions choisies, coulantes et gracie
peu qui les évitent. Pour donner de l’aisance à l’expression, ils la
rendent
lâche et diffuse ; leur style est poli, mais effé
le consiste dans la vigueur des pensées, dans la force des sentiments
rendus
avec une concision frappante. Cette accumulation
et extraordinaire, ce merveilleux qui enlève et qui ravit. Elles sont
rendues
d’une manière sublime, et appartiennent par consé
ue passer, et ce dieu est anéanti, il n’est plus. Mais cette idée est
rendue
par les mots les plus simples. Ce dernier vers es
ui, il en est reconnaissant ; sinon, il se renferme en lui-même et se
rend
la justice qu’on lui refuse. Il a un caractère d’
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il
rendait
à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie : ce
ils pleurer sur leur général mort. L’armée en deuil est occupée à lui
rendre
les devoirs funèbres ; et la renommée, qui se pla
et de vérité, qui accompagnait ses actions et ses paroles, et qui le
rendait
si agréable, que je ne regrette le temps que j’ai
je dois vous consoler de l’avoir perdue ou vous féliciter de l’avoir
rendue
au ciel dans un état d’innocence et de pénitence
es dispositions qu’il lui a inspirées à la fin de sa vie ; elles vous
rendront
sa mort précieuse, par le souvenir de sa foi, de
sagesse, la piété et les bonnes mœurs du frère et de la sœur, qui ont
rendu
tous les offices qu’ils ont pu à leur sœur mouran
sion est prompte à soulager les besoins de l’infortune ; l’indulgence
rend
généreux et défend d’opposer l’injure à l’injure
ement qu’elle peut trouver cette franchise et cette simplicité qui la
rendent
si persuasive et si touchante. Nous faisons de va
ent si persuasive et si touchante. Nous faisons de vains efforts pour
rendre
impénétrables les voiles dont nous cherchons à no
que dans aucun autre ouvrage du même genre publié en Angleterre. Pour
rendre
son travail encore plus utile, l’auteur a presque
ns l’art d’écrire et de parler, et acquérir des connaissances qui les
rendent
capables de devenir bons juges dans cette partie
ront celles-ci à en sentir et à en juger le mérite. Les principes qui
rendent
le génie capable d’exécuter, nous apprennent à ex
ne peut pas refuser non plus à l’exercice du goût une tendance à nous
rendre
meilleurs. En lisant les admirables productions d
encontre point, et qu’il n’est personne à qui l’espèce humaine puisse
rendre
cet hommage, quelle sera l’autorité compétente po
nations les plus civilisées de la terre se sont toujours accordées à
rendre
à quelques productions du génie, telles que l’Ili
xprimer la grandeur portée à son plus haut degré4. Le langage ne peut
rendre
que très difficilement l’impression que fait sur
mension quelconque. Faites qu’un objet n’ait plus de limites, vous le
rendrez
sublime ; voilà pourquoi l’espace infini, les nom
que le troisième a pris la fuite : d’abord il se refuse à le croire ;
rendu
certain du fait, cette conduite infâme du seul fi
audian, au contraire, dans un fragment sur la guerre des géants, a su
rendre
burlesque et ridicule cette même idée, qui, par s
prit du lecteur sur un ton voisin de celui du sublime ; ce mérite les
rend
en un sens dignes du nom d’écrivains sublimes, et
s introduisent dans un passage ou dans une description qu’ils veulent
rendre
sublime ; ils appellent l’attention de leurs lect
porter atteinte à leur célébrité. J’aurai assez d’autres occasions de
rendre
une égale justice aux beautés qu’ils nous offrent
sent parce qu’étant destinées à un usage particulier, cette forme les
rend
plus propres à remplir leur destination. Les plan
es trouve souvent réunis dans un même objet ; ils contribuent alors à
rendre
la beauté plus grande et plus complexe. C’est ain
ommun à tous les mortels. Les idées ou les objets que le temps nous a
rendus
familiers font sur nous une impression trop faibl
t imité quelques rapports de conformité ou de ressemblance, et qui la
rendent
facile à saisir pour tout le monde. C’est ainsi q
, par sons articulés, les diverses modulations de la voix ou des sons
rendus
par la poitrine et formés par la bouche et ses di
re ces objets sont marqués avec la plus rigoureuse exactitude. L’on a
rendu
sensibles les affections invisibles de l’âme ; le
rmé une langue avant l’établissement d’aucune société, s’il s’agit de
rendre
raison des deux hypothèses, la difficulté est éga
ue de rappeler par le son de la voix la nature du son ou du bruit que
rendait
un objet extérieur, et de former un mot qui y eût
est de nos jours, il devait être aussi bien plus expressif, puisqu’il
rendait
le son des choses dont il rappelait l’idée. Tels
s familière, elles ont aussi recours à ces moyens auxiliaires pour se
rendre
plus intelligibles. Suivant le système qui admet
’exprimer familières à ces époques où les hommes étaient accoutumés à
rendre
leurs pensées par des gestes et des actions. C’es
inée qu’elle n’est dans aucune de nos langues modernes, ce qui devait
rendre
la prononciation de la leur bien plus sensible à
ontestation entre Roscius et lui : il s’agissait de savoir si Cicéron
rendrait
la même pensée par un plus grand nombre de phrase
es. Dans nos contrées septentrionales, notre manière de nous exprimer
rend
les passions avec une énergie suffisante pour ceu
n n’employa plus de figures que lorsqu’on avait très peu de mots pour
rendre
ses pensées. D’abord, quand les hommes n’avaient
qui y avaient le plus de rapport, et qui pouvaient, en quelque sorte,
rendre
leurs sentiments intérieurs visibles pour les aut
lus contenue, leurs passions plus calmes, l’expérience enfin leur eût
rendu
tous les objets familiers. La manière dont j’ai d
s : Animi imperio, corporis servitio, magis utimur , l’ordre observé
rend
la pensée bien plus énergique et bien plus frappa
on veut que les idées soient présentées. Si l’objet du langage est de
rendre
claire et facile la communication des pensées, no
le caractère de toutes les langues modernes, il y a quelque chose qui
rend
un ordre fixe absolument nécessaire, et oblige à
t étaient forcées et équivoques, que la réunion de ces caractères les
rendait
encore plus obscures, et n’exprimait que d’une ma
ux hommes comment, au moyen de leurs combinaisons, l’écriture pouvait
rendre
tous les mots ou toutes les combinaisons de sons
ntiquité la plus reculée, est privé des honneurs que nous aimerions à
rendre
à sa mémoire au nom de tous ceux qui cultivent le
qui accompagnent le discours, et que l’écriture ne peut exprimer, le
rendent
, lorsqu’ils sont employés à propos, bien plus cla
re une de celles que les hommes éprouvèrent le plus fréquemment. Pour
rendre
cette différence plus facile à saisir, on l’a mar
es étaient encore soumises à une foule d’exceptions. Nous avons ainsi
rendu
notre langue plus aisée à apprendre, et en même t
atine, de leur faire prendre la forme des noms substantifs, et de les
rendre
comme ceux-ci déclinables et assujettis aux disti
thou [écris] ; scribat, let him write [qu’il écrive] ; le subjonctif
rend
la proposition conditionnelle et soumise à la cho
ent, par un seul mot, ce qu’au moyen d’une circonlocution on pourrait
rendre
par deux ou trois mots pris dans les autres parti
iscours ; c’est l’usage convenable ou maladroit de ces particules qui
rend
le discours fort et serré, ou lâche et confus, qu
s variétés de la colère27 ; mais nous ne sommes pas aussi riches pour
rendre
les émotions douces et les sentiments délicats. I
Nous sommes portés, en général, à prononcer rapidement, et nous avons
rendu
plus brefs presque tous les mots que nous devons
t de donner à la prononciation plus de force et de vivacité, et de la
rendre
en même temps plus rapide et plus pressée ; ce qu
ne telle construction grammaticale est de la plus grande facilité, et
rend
l’étude de notre langue bien moins pénible ; l’ar
dégoûtent. Aussi, ce qui doit avant tout nous occuper, c’est de nous
rendre
parfaitement intelligibles, c’est de nous faire c
mots, en effet, pourraient être mal choisis, mal adaptés au sujet, et
rendre
imparfaitement la pensée de l’écrivain qui, tout
que lorsqu’en même temps il est pur ; et ces deux qualités réunies le
rendent
non seulement clair, mais encore gracieux. Pour a
e simple et naturel, une construction claire et intelligible, peuvent
rendre
la pensée avec autant de force et d’énergie que c
ment classées et bien distinctes. Les mots dont un homme se sert pour
rendre
ses idées peuvent être défectueux sous trois rapp
ressions évite les deux autres. La propriété dans le choix des termes
rend
la pensée telle qu’elle est conçue, et la rend to
ns le choix des termes rend la pensée telle qu’elle est conçue, et la
rend
tout entière ; mais on est précis lorsqu’on n’exp
rasser le lecteur. Ils sentent bien qu’ils n’ont pas saisi le mot qui
rend
précisément leur pensée, parce que leur pensée n’
nition, un terme clair et parfaitement intelligible ; mais combien il
rend
cette idée vague lorsque, dans la page suivante,
ses tableaux ; une expression supplée à ce qui manque à une autre, et
rend
à la pensée sa vigueur ou son lustre ; mais pour
age met une différence entre ces deux phrases : « L’unique vertu nous
rend
heureux ; la seule vertu nous rend heureux. » L’u
ux phrases : « L’unique vertu nous rend heureux ; la seule vertu nous
rend
heureux. » L’unique vertu nous rend heureux, c’es
end heureux ; la seule vertu nous rend heureux. » L’unique vertu nous
rend
heureux, c’est-à-dire rien autre chose que la ver
la seule vertu, c’est-à-dire la vertu par elle-même suffit pour nous
rendre
heureux. « Entier, complet. » Une chose est entiè
ils acquirent leurs terres lorsqu’ils employèrent la force pour s’en
rendre
les maîtres, et avec elles signifie que leur épée
e mélanger à propos la longueur et la brièveté des phrases, et de les
rendre
à la fois variées et harmonieuses : c’est à cet é
crois, celui de Dean Swift, il se fût garanti de l’ambiguïté, et eût
rendu
sa pensée indépendante de la prononciation, en me
uisse les obscurcir. » Voilà qui est écrire avec cette négligence qui
rend
le style souvent obscur, et toujours plat et emba
nne tellement un air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On
rendrait
à cette phrase l’unité qui lui est nécessaire, en
e ni à la clarté ni à l’unité ; mais ils affaiblissent toujours ; ils
rendent
la marche de la phrase plus lente et plus embarra
ices les plus propres à conduire à la correction, celui de chercher à
rendre
sa manière de s’exprimer plus concise, et de retr
t fois. Sir William Temple, dont le style est d’ailleurs si agréable,
rend
trop souvent ses phrases traînantes, parce qu’il
qui est, non seulement il a embarrassé sa phrase, mais encore il l’a
rendue
défectueuse. Il faut observer, en second lieu, qu
ence sur le style est bien plus grande qu’on ne l’imagine. Une pensée
rendue
par une phrase claire et habilement construite, p
er à nos semblables. Tout arrangement est parfaitement bon, lorsqu’il
rend
le sens avec exactitude, et le présente le plus a
ceux de la harpe d’Orphée avaient moins de charmes.] Tout concourt à
rendre
cette phrase harmonieuse ; les mots, heureusement
quaient avec tant de soins à construire leurs phrases de manière à en
rendre
la prononciation musicale. On sait qu’en conséque
la simplicité avec laquelle nous débitons toutes sortes de discours,
rend
cette cadence moins sensible à l’oreille, et lui
une phrase, à moins que des syllabes longues placées auparavant n’en
rendent
les sons plus agréables à l’oreille. Toutefois il
désagréables à entendre. Il ne faut que la plus légère attention pour
rendre
une telle phrase mélodieuse ; trop d’application
une telle phrase mélodieuse ; trop d’application ne servirait qu’à la
rendre
languissante et énervée. Après avoir mis la plus
it pas compatible avec la pureté du style ; et, quoique cette liberté
rendît
leurs périodes plus pompeuses et plus sonores, ce
homme droit la lumière luit dans les ténèbres, » c’est la même pensée
rendue
en style figuré ; la lumière est mise à la place
la pénétrer ? » j’ai introduit une figure dans le style ; je n’ai pas
rendu
la proposition seulement, j’ai encore voulu qu’el
figures ajoutent à cette idée une espèce de vêtement, vêtement qui la
rend
plus sensible et la pare tout à la fois ; aussi c
; et connaître les principes de ces beautés, apprécier les motifs qui
rendent
une figure ou une manière de s’exprimer préférabl
aient répandus avec la plus grande profusion. Elles n’ont réussi qu’à
rendre
leur style guindé et plein d’affectation. Il n’y
té du style. Les figures, premièrement, enrichissent une langue et la
rendent
plus abondante ; c’est par elles que les mots et
et effectivement elles donnent à l’objet une forme pittoresque, elles
rendent
sensible en quelque sorte une pensée abstraite, e
llusion heureuse à l’une des couleurs qui flattent le plus notre vue,
rend
la pensée de l’auteur claire et frappante. Une fi
reçoit d’une vérité est plus vive, est plus profonde que n’eût pu la
rendre
une autre manière de s’exprimer. Nous en avons un
eons trop avant dans le plaisir, nous faisons soulever une lie qui le
rend
impur ou funeste ; » ainsi que dans cette phrase
ée morale, donne de la force à la proposition que l’auteur avance, et
rend
la persuasion plus intime. Enfin, si nous voulons
u luxe le plus délicat et le plus recherché. Aucun auteur anglais n’a
rendu
plus sensibles ces effets du langage figuré que M
n’en trouve qu’un trop grand nombre, même chez les meilleurs auteurs,
rendront
plus évidentes et la règle et la raison qui l’a d
t pas faire agir cette colonne comme un homme. Ces sortes de mélanges
rendent
une image trop confuse, et nous empêchent de sais
t en fait disparaître l’obscurité ; de même les esprits qui leur sont
rendus
chassent ces vapeurs ignorantes qui enveloppaient
atulences, dissout les tumeurs, etc. ; » et ainsi de suite jusqu’à en
rendre
l’idée complètement dégoûtante. Le docteur Young
autre, mais enveloppée à dessein de quelques accessoires propres à la
rendre
plus difficile à deviner ; et une énigme n’est in
ment naturellement par hyperboles. Aussi, avec telle force que soient
rendus
dans ces vers traduits de Milton les sentiments q
. Telle est celle-ci, dont M. Harris s’est servi dans son Hermès pour
rendre
plus sensible un point très abstrait, la différen
faire paraître plus grand encore ; s’il est beau, il faut qu’elles le
rendent
plus aimable ; s’il est terrible, elles le feront
t une belle femme à une autre belle femme. Parmi les comparaisons que
rend
défectueuses une trop grande ressemblance, nous d
existe entre deux objets. Le contraste produit toujours cet effet de
rendre
plus évidentes les qualités des objets que l’on o
noir. L’antithèse peut donc toujours être employée avec avantage pour
rendre
plus vive l’impression que nous voulons produire.
loco, alieno tempore, periculo capitis, non dubitavit occidere ! Pour
rendre
une antithèse plus complète, il est important que
ux au même jour. Leur ressemblance sous certains rapports ne fait que
rendre
plus évidentes les propriétés par lesquelles ils
pposition entre les mots est délicate et subtile, ne contribuent qu’à
rendre
le style désagréable. Une phrase comme celle-ci,
à être gravée dans la mémoire", et que ce contraste d’expressions la
rend
plus facile à retenir. Mais un style est vicieux
s’en sert moins pour donner de la grâce à sa composition que pour la
rendre
plus énergique. Jamais il ne reproduit deux fois
ur tous les moyens de la concevoir. Il ne s’applique pas d’abord à la
rendre
avec force, parce qu’il se plaît à répéter l’impr
artie de son ouvrage, et que, par un style nourri et développé, il la
rend
plus grande et plus riche. Je crois qu’au contrai
ns une seule. L’effet le plus ordinaire de ces petites phrases est de
rendre
le style vif et léger, mais non concis ; les seco
ransitions et d’élégance. Si une métaphore ou toute autre figure peut
rendre
plus poignant un trait satirique, il daignera peu
ne attention scrupuleuse aux règles de l’art d’écrire, parviendront à
rendre
ce style toujours agréable. Il imprime à une comp
et il les emploie de manière à donner de l’éclat à son style sans le
rendre
trop brillant. Il n’a pas la moindre affectation
et les égards que partout il témoigne pour la religion et la vertu le
rendent
encore extrêmement recommandable. Si l’on pouvait
tyle tant de motifs pour l’estimer, nous n’en trouvons aucun pour lui
rendre
la même justice dans les matières sur lesquelles
ne porter les yeux que sur ce qui doit fixer leur attention, et leur
rendra
ce genre de travail beaucoup plus facile qu’ils n
de ces espèces d’ornements qui, au lieu de lui donner de la force, le
rendent
ridicule. Majore animo, dit l’écrivain que j’ai
le jeter hors de lui-même, exalte toutes nos facultés morales ; elle
rend
l’esprit plus vif, plus pénétrant, plus vigoureux
t lui-même son éloge. Ses belles actions, les éminents services qu’il
rendit
à sa patrie, peuvent, jusqu’à un certain point, l
, dans le dixième chapitre du dernier livre de ses Institutions, nous
rend
un compte assez détaillé des contestations qui s’
audace, cette liberté qui respirent dans les harangues de Démosthène,
rendraient
leur succès infaillible chez un peuple moderne. J
s la chaleur des passions on dans les émotions vives. C’est là ce qui
rend
un homme persuasif, et donne à son génie une vigu
figures. Quant au sujet, on ne saurait trop le préparer afin de s’en
rendre
entièrement maître ; mais pour les mots et les ph
tôt ; si chacun de vous, lorsqu’il en sera besoin, et qu’il pourra se
rendre
utile, se dispose de bonne foi à servir la républ
mphé de l’or des Perses, qui a maintenu toute la Grèce libre, qui l’a
rendue
victorieuse sur terre et sur mer, et avec lequel
’il vaut mieux les prendre parmi nous. Durant ces délais, l’ennemi se
rend
maître de ce qu’il trouve sans défense : car le t
manière de les plaider. Car, quoique la nature même de la profession
rende
très difficile de porter, à cet égard, la délicat
t la cause de la haine qu’ils se portaient mutuellement, et qui avait
rendu
son malheureux fils victime de tant de persécutio
de s’en défaire par le poison, et les détails de leur vie antérieure
rendent
ce projet très croyable. Cluentius tomba malade à
restait encore à faire. Le préteur, les censeurs et le sénat avaient
rendu
des décisions subséquentes contre les juges d’Opp
faits n’étaient pas alors très bien connus, que ces décisions furent
rendues
à la hâte, et qu’aucune d’ailleurs ne prend de co
la carrière sont trop sujets à tomber. C’est cet esprit qui peut seul
rendre
leurs sermons véritablement solides, pressants et
de vue le plus favorable. En quatrième lieu, efforcez-vous surtout de
rendre
vos instructions intéressantes pour vos auditeurs
dans les sermons que l’on compose. C’est une mauvaise habitude et qui
rend
bientôt incapable de rien produire de son propre
quent également à la composition de tous les genres de discours. Pour
rendre
plus sensible l’application de ces règles général
donner que peu d’étendue à son discours. Le troisième objet, est de «
rendre
les auditeurs dociles, » c’est-à-dire faciles à p
la manière de l’orateur. Il doit donc faire quelque chose pour se les
rendre
favorables ; mais il faut, pour la même raison, é
e ex abrupto. C’est ainsi que la vue de Catilina, au milieu du sénat,
rend
si naturel ce commencement de la harangue de Cicé
charger d’ornements magnifiques la façade d’une simple maison, ou de
rendre
l’entrée d’un tombeau aussi riante que celle d’un
t quelque chose de peu oratoire, d’un autre côté, elles contribuent à
rendre
un discours plus clair, plus intelligible, et, pa
s le sujet principal, au lieu de rompre l’unité de l’ensemble, ils le
rendront
plus facile à saisir et plus complet, en montrant
ius qui voulut assassiner Milon. Toutes les circonstances qui peuvent
rendre
cette opinion probable sont décrites avec un art
nnues de la religion, qu’il donnera une grande idée de son talent, et
rendra
ses discours utiles et instructifs. 1. « Le
urs ou plus éclatants, suivant la chose ou l’idée qu’il s’agissait de
rendre
. Il en fournit de nombreux exemples. Ainsi les mo
e : Des cieux, sur leurs gonds d’or, s’ouvrent les vastes portes, Et
rendent
en s’ouvrant des sons harmonieux ; Les célestes c
r le ciel, et, loin de sa patrie, Songe à sa chère Argos, soupire, et
rend
la vie. Il faut observer que dans les vers tendr
d’un malheureux père. Si vous aimez Pallas, si vous devez un jour Le
rendre
à mes regrets, le rendre à mon amour, Si ce n’est
vous aimez Pallas, si vous devez un jour Le rendre à mes regrets, le
rendre
à mon amour, Si ce n’est pas en vain que ce cœur
ses rochers et dans son nid, où il partage son butin à ses petits. Tu
rends
déjà tes esclaves ; Louis a brisé les fers dont t
le Seigneur cette main autrefois desséchée, à laquelle le Seigneur a
rendu
la chaleur et la vie ? » Cette allusion à l’un de
, à votre époux c’est être assez fidèle : Trop de vertu pourrait vous
rendre
criminelle. Lui-même il porterait votre âme à la
uvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses exploits et les
rend
superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier, s’i
s venez de l’entendre, Madame ; il n’attendait qu’un mot pour vous le
rendre
. Croyez-en ses transports : père, sceptre, alliés
cœur, il met tout à vos pieds ; Sur lui, sur tout son peuple il vous
rend
souverain Est-ce là ce vainqueur digne de tant de
funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste, Et, sauvant ma vertu,
rendra
ce que je doi A Pyrrhus, à mon fils, à mon époux,
Cléone. Oreste. Madame, c’en est fait, et vous êtes servie : Pyrrhus
rend
à l’autel son infidèle vie. Hermione. Il est mor
ut votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle : de son sort qui t’a
rendu
l’arbitre ? Mais parle : de son sort qui t’a rend
e son sort qui t’a rendu l’arbitre ? Mais parle : de son sort qui t’a
rendu
l’arbitre ? Pourquoi l’assassiner ? qu’a-t-il fai
t nous comme ennemis. Andromaque elle-même, à Pyrrhus si rebelle, Lui
rend
tous les devoirs d’une veuve fidèle, Commande qu’
lui faut Eumène mort, et non pas vivant. Si vos bras sont engourdis,
rendez
-moi l’une de mes deux mains ; j’aurai assez de l’
tites raisons ; elle obscurcit tous les talents, rabaisse le courage,
rend
un homme inégal, faible, vil et insupportable. Dé
nt prince, et vous honorerez ma mémoire : tel est le seul moyen de la
rendre
immortelle. » Traduit d’Hérodien, historien grec
uand le péril serait grand, ne vaut-il pas mieux le braver, que de se
rendre
à un vainqueur barbare ? Croyez-vous qu’il soit p
rts : tous ceux qui portent le nom de chrétiens) s’empresseront de se
rendre
dans notre camp ; maintenons surtout et nourrisso
ntrevue de Coriolan et de sa mère Véturie2. Les dames romaines se
rendent
auprès de Véturie, mère de Coriolan, et de Volumn
es troupes avant la bataille de Cannes (216 av. J.C.). « Soldats,
rendez
d’abord grâces aux Dieux qui nous réservant la vi
otre cavalerie, si supérieure en nombre à celle des Romains ; ensuite
rendez
grâces à nous, qui avons forcé nos adversaires à
us assurera la possession de l’empire romain, de ses trésors, et vous
rendra
maîtres de tout. Ainsi donc, trêve de paroles : i
qui vous a dirigés jusqu’à présent, par la volonté de qui je vous ai
rendu
quelques services, ne ralentira pas à votre égard
afficher ici la pitié que lui inspirent les Athéniens, quand ils ont
rendu
sa vieillesse si douloureuse, en le privant de se
aux ravages, aux dévastations de vos ennemis ! « Ainsi donc, si vous
rendez
la liberté aux prisonniers Athéniens, si vous fai
et quand vous pouvez anéantir à tout jamais l’ennemi commun, vous lui
rendrez
toutes ses forces, en lui restituant son armée co
s devenu, tu étais né mon ennemi : eh bien ! je t’ai sauvé et je t’ai
rendu
ton patrimoine tout entier. Aujourd’hui, tu es si
, lors même que vous ne la verrez pas. Assurément, les honneurs qu’on
rend
aux grands hommes après leur mort, ne dureraient
habitants du Péloponèse et aux peuples voisins, et nous pouvons nous
rendre
promptement aux pieds de leurs murs. Mais comment
nniers, que même je ne les condamne à aucune amende, mais que je leur
rends
la liberté, en les épargnant, comme s’ils avaient
ous aurai précisé le moment où il faudra nous réunir, chacun devra se
rendre
à mon appel. Tous ceux qui se présenteront avec u
rendre ; diverses opinions sont exprimées : les uns sont d’avis de se
rendre
, les autres de faire une sortie. Critognatus, iss
, ils prolongèrent leur existence avec les corps de ceux que leur âge
rendait
impropres au combat, mais ils ne capitulèrent pas
s par nos efforts et notre dévouement ; c’est en vain que nous aurons
rendu
à notre patrie inclinant vers sa ruine son ancien
istocle conseilla d’envoyer une députation à Lacédémone. Lui-même s’y
rendit
seul : là, sous prétexte d’attendre ses collègues
honneur de 1810 (Victor Cousin). LXX. Priam supplie Achille de lui
rendre
le corps de son fils Hector. Ce sujet a été don
duction de la matière : Priam aux genoux d’Achille, le supplie de lui
rendre
le corps de son fils Hector. Priam, sans être a
de la possession d’eux-mêmes, et assimilés à des troupeaux ! Si vous
rendez
aux affranchis le titre de citoyens, sénateurs, c
vers les bataillons des Infidèles et sur les monceaux de leurs corps.
Rendez
-vous maîtres des belles provinces qu’ils ont usur
duction de la matière. Antigone, méprisant les ordres du tyran Créon,
rend
les derniers devoirs à son frère Polynice, dont l
ntes, dont les dépouilles me servirent à récompenser mes soldats et à
rendre
aux particuliers l’argent prêté par eux pour les
n est égalée par celle de plusieurs vaillants capitaines ; mais si tu
rends
à Rome, qui est sur le penchant de sa ruine, l’éc
our vraiment paternel. Aussi, nous déplorons l’aveuglement qui nous a
rendus
si ingrats envers notre bienfaiteur. Renversez de
s actions. Moi-même) je recevrai de ta gloire un nouvel éclat, qui me
rendra
plus respectable encore aux mortels vertueux. Auj
i de tes amis ? enchaîne-les par des bienfaits. Qu’un pays t’honore ?
rends
-toi utile. Que la terre te donne ses fruits en ab
ance ? cultive-la. Si tu recherches la gloire des combats, si tu veux
rendre
tes amis à la liberté, asservir tes ennemis, pren
1867. Traduction de la matière. Les députés envoyés par le Sénat se
rendirent
auprès de Numa, alors âgé de quarante ans, pour l
oût 1867. Traduction de la matière. Il complimentera le prince qui a
rendu
la sécurité au genre humain. — Il représentera la
laisir de regarder ces navires dispersés dès la sortie du port, et de
rendre
grâces au prince qui sut concilier la justice ave
nt de déclarer à Philoctète les volontés de Jupiter, il l’engage à se
rendre
sous les murs de Troie, où il trouvera la guériso
n à l’Académie, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien
rendre
; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
ide qui empêche de s’égarer dans le pays des chimères, et leur clarté
rend
cette carrière aisée et praticable. — Mais, comme
licate, on n’y jette que des mots dépourvus de sens. Votre éloquence
rend
votre douleur contagieuse, disait Balzac à une pe
a sensibilité, c’est-à-dire du cœur et de l’âme. Si c’est le cœur qui
rend
éloquent, comme dit Quintilien, pectus est quod
dans la touchante prière que fait Hector, lorsque, sur le point de se
rendre
au combat, il tient entre ses bras son fils bien-
et d’admiration. D’après Longin, le sentiment sublime est le son que
rend
une âme magnanime. Voici quelques exemples de ce
le qui, pour donner de la couleur à la pensée, une forme à l’idée, et
rendre
un objet sensible s’il ne l’est pas, ou plus sens
sentiments. Article IV. Des mots 89. Que faut-il pour bien
rendre
sa pensée ? Pour bien écrire, avons-nous dit, il
ien écrire, avons-nous dit, il faut bien penser, bien sentir, et bien
rendre
. Nous avons étudié en détail ce qui concerne les
ges ; et par là nous avons commencé à étudier ce qu’il faut pour bien
rendre
, puisque le talent d’un auteur consiste à bien dé
nir et à bien peindre, d’après La Bruyère et Fénelon. Mais, pour bien
rendre
sa pensée, s’il est bon de la peindre au moyen de
que l’on veut exprimer. Parmi les différentes expressions qui peuvent
rendre
une seule de nos pensées, dit La Bruyère, il n’y
mots sont le portrait des pensées : un terme propre, ajoute Domairon,
rend
l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la r
ajoute Domairon, rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la
rend
qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il est
e, propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à
rendre
plus pleine et plus complète l’impression qu’elle
s dans l’ordre le plus clair et le plus naturel. Tout arrangement qui
rend
pleinement le sens, et l’exprime de la manière la
un rhéteur et à un philosophe. Quels services chacun d’eux pouvait-il
rendre
à son disciple ? (7 novembre 1883). • Du genre ép
développer que dans un milieu défavorable : quiconque serait tenté de
rendre
a priori un tel jugement, doit songer que l’Énéid
elle est synthétique et concrète avant tout, peu souple, peu propre à
rendre
les nuances abstraites et les délicatesses. — Si
ngélique dont il porte le titre, parabole que son auteur inconnu a su
rendre
émouvante et qui offre un peu le même genre d’int
uvent celle d’un jour ; aussi acteurs et spectateurs se donnaient-ils
rendez
-vous au dimanche suivant, et l’on continuait parf
c de Joyeuse, et la plupart des seigneurs et des dames de la Cour, se
rendre
aux réunions, pour écouter les discours philosoph
tait une maison spacieuse, située rue Saint-Martin, et l’on s’y donna
rendez
-vous, une fois la semaine, pour deviser en soupan
, plus précis. » Cette réforme du goût et de la langue qui prévint et
rendit
possibles les chefs-d’œuvre du grand Siècle, eut
t embrouillement ? » — Un dogme l’a fait, et c’est le seul qui puisse
rendre
raison de ces étonnantes contradictions de notre
ne et traîne le cadavre d’Hector autour de Troie, consternée. Puis il
rend
à Patrocle les derniers devoirs, et dans les jeux
naturel farouche en mettant dans son âme deux sentiments qui nous le
rendent
sympathique : l’amitié qu’il éprouve pour Patrocl
le et la pitié qui l’émeut, quand, touché des larmes de Priam, il lui
rend
le corps d’Hector. [2] (28 juillet 1885) Du
cié de lui prêter. — Soit, dira-t-on ; mais Racine avait-il besoin de
rendre
Achille amoureux d’Iphigénie ? — Faire de ce rude
ns l’attribuent à la lecture de Plutarque, que le génie d’Amyot avait
rendu
français et dont s’étaient nourries les génératio
s ; Cornélie, la veuve du grand Pompée, qui vient sommer César de lui
rendre
la liberté, afin de courir à la vengeance. On le
t rien de plus, et il eût volontiers renchéri sur la légende pour les
rendre
au besoin plus héroïques et plus dignes d’admirat
le est la plus infortunée. Évidemment, sans qu’il ait été possible de
rendre
ce personnage autrement, on peut dire qu’il nous
à Camille, sa mort souille plus la gloire de son frère qu’elle ne la
rend
elle-même intéressante ou sympathique ; sans avoi
les explosions de sa passion poussent à bout le vainqueur au point de
rendre
explicable, sinon excusable, le fratricide qu’il
elon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous
rendront
blanc ou noir. Ne peut-on pas, après la lecture
outes les apparences d’une soumission sincère ; cette habile manœuvre
rend
à Agrippine tout son orgueil et toutes ses illusi
tannicus est bien la pièce des connaisseurs. Avant lui, Boileau avait
rendu
un témoignage analogue à ce chef-d’œuvre en disan
illeur des siècles ; mais, pour vivre tranquille, il n’hésite pas à «
rendre
offre pour offre et serments pour serments » ; op
ie et de l’Espagne, qui a atténué le pédantisme de la Renaissance, et
rendu
moins exclusive l’imitation de l’antiquité. — Pui
ècle est né du monde et est fait pour le monde. — Molière ne fait que
rendre
au public ce qu’il lui a emprunté ; observateur i
ces mondaines, partout aussi, chez les écrivains, la préoccupation de
rendre
au public ce qu’ils lui ont emprunté. On comprend
urquoi l’on est ému, la critique, loin de l’affaiblir, ne peut que la
rendre
et plus profonde et plus vive. Sans doute, pour j
t nos impressions, loin de restreindre l’admiration, l’agrandit et la
rend
plus féconde et plus durable. Donc si c’est la cr
tre cet autre chef-d’œuvre d’Homère, et nous montrera comment on peut
rendre
en latin toutes les beautés de son divin langage.
sitôt les sénateurs dans le temple de Jupiter-Stator. Catilina osa se
rendre
à cette assemblée ; mais les sénateurs, fuyant so
’incendie allumé contre lui. — La nuit suivante, il quitta Rome et se
rendit
en Étrurie, au camp de Mallius. [4] (28 juil
vengeance de l’outrage fait à son père. Après la mort du comte il se
rend
courageusement chez sa maîtresse pour lui parler
r que vous aurez à la voir jouer. J’espère que vous ne tarderez pas à
rendre
cet hommage au génie de notre ami et vous verrez
de Rome en France, non plus que je ne dirai les services qu’il a déjà
rendus
à Votre Majesté, les négociations qu’il a menées
et votre exemple m’a prouvé qu’on pouvait ennoblir notre langue et la
rendre
propre aux genres les plus élevés sans la refaire
lettre, et je ne me suis servi d’une expression exagérée, qu’afin de
rendre
plus sensible cette grande vérité : que la langue
ons du patois normand. Ronsard. — Allons, je vois bien qu’il faut me
rendre
à la force de vos raisons. Aujourd’hui vous avez
ouvé. Certes, on ne trouvera pas en moi l’élégance ni la brièveté qui
rendent
Phèdre recommandable. Il me sera impossible de l’
s vous soumettre, dans l’espoir que vous me pardonneriez de ne pas me
rendre
à vos conseils. [12] (19 août 1885) Lettre
s, quand je vous écris, le temps vole pour moi. Ne craignez pas de me
rendre
la pareille, ma chère enfant, et croyez à toute m
avec le même génie. Il s’offre, dans la mesure où il le pourra, à lui
rendre
, dans l’accomplissement de cette tâche, tous les
gloire du Roi, de son ministre, de la France, que sa pension lui soit
rendue
. 6. Boileau ne consentira jamais à continuer de t
rtenait de remettre le chœur antique en honneur parmi nous, et de lui
rendre
la place qu’il doit occuper dans le drame, confor
non seulement pour sa valeur absolue, mais pour les services qu’il va
rendre
à l’Académie et à la littérature française. Vous
t de notre langue, et vous proposez d’ingénieux et sûrs moyens de lui
rendre
sa richesse. Le chapitre qui traite de la rhétori
is ses murs et sa citadelle, qui sont un des chefs-d’œuvre de Vauban,
rendaient
toute attaque inutile. Cependant la valeur de nos
front de bataille, les officiers anglais saluèrent ; les nôtres leur
rendirent
leur salut. « Messieurs des gardes françaises, ti
st mis en œuvre pour mitrailler le front des ennemis : le maréchal se
rend
de bonne grâce, fait rentrer dans Authoin le régi
helieu : « Je n’oublierai jamais le service important que vous m’avez
rendu
. » Quant au maréchal, le vrai vainqueur de cette
de celui qui créa en France l’art dramatique ; par cet hommage public
rendu
à Corneille, la Comédie-Française acquittera une
rait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la
rendre
meilleure. Il est juste d’ajouter que Voltaire fu
isme de son siècle, et ces pages qui honorent son talent doivent nous
rendre
plus sévères pour celles qui en furent un emploi
t-elle répliqué, il peut de Saint-Omer pardonner à mon mari, et me le
rendre
. On a prétendu que mon mari lui avait manqué de r
t de consolations. On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous
rendre
bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes,
re est portée dans ce pays-là, et que les exemples de nos nations ont
rendu
les sauvages presque aussi méchants que nous. Je
lairer et à instruire les autres ! » Oui, mon ami, voilà de quoi vous
rendre
malheureux à jamais. Je suppose que vous ayez fai
ée par ses propres membres. Cependant, à peine un des quarante a-t-il
rendu
les derniers soupirs, que dix concurrents se prés
lus exécrable tyrannie que celle de verser le sang à son gré, sans en
rendre
la moindre raison ? Ce n’est pas l’usage, disent
us le bois de Vincennes avec une affabilité que la simplicité du lieu
rendait
encore plus respectable ; réglant les intérêts de
érateur qui mourut la même année. (Voir l’édition de M. Fallex, qui a
rendu
un véritable service à la jeunesse par son excell
ens pratique d’un écrivain qui eut le talent de faire fortune pour se
rendre
indépendant. Fontanes disait aussi à Chateaubrian
sse que j’eusse à ne point sortir de Francfort jusqu’à ce que j’eusse
rendu
les effets précieux que j’emportais à Sa Majesté.
Freytag, l’œuvre de poéstie du roi mon gracieux maître. — Oh ! je lui
rendrai
sa prose et ses vers de tout mon cœur, lui répliq
shie du roi mon maître, que Sa Majesté demande, et l’œuvre de poëshie
rendu
à moi, vous pourrez partir où vous paraîtra bon.
« Le marchand Smith s’était emparé de tous mes effets, qui me furent
rendus
plus légers de moitié. On ne pouvait payer plus c
discernement, acquièrent tout d’un coup une beauté, un éclat qui les
rend
méconnaissables. » Il n’y a rien de remarquable
emit ordinibus, tot adhuc compagibus altum Ædificat caput… Boileau a
rendu
ainsi la pensée et les expressions de Juvénal :
venir à bout de les vaincre par la force, elle espère au moins qu’ils
rendront
les armes de fatigue et de lassitude. C'est ce qu
ue je vous ai écrit cela. Ces locutions : à cause de moi, de toi…, se
rendent
dans ce cas par meâ, tuâ, nostrâ, vestrâ causâ.
tin nos participes passés actifs, comme ayant aimé, ayant reçu, ayant
rendu
. Ex. : Gladio correpto, seipsum occidit. Ayant sa
généreux à l’égard de vos amis. XI Cette expression, âgé de, se
rend
élégamment par natus avec l’accusatif. Ex. : Dece
sar quàm maximis itineribus in galliam ulteriorem contendit, César se
rend
le plus vite qu’il peut dans la Gaule transalpine
, ce que, suivis d’un superlatif ; on, suivi d’un pronom réfléchi, se
rendent
élégamment par quisque. Ex. : Chaque animal a son
mière, c’est qu’elle éloigne des affaires ; la seconde, c’est qu’elle
rend
le corps infirme ; la troisième, etc. XLVI
st honnête est aussi utile. XLVII L'adjectif numéral un, une se
rend
le plus souvent en latin par quidam, quand il ne
pent souvent toute une cité, de même leur continence la corrige et la
rend
meilleure. V Haud scio est plus élégant qu
X Ces locutions françaises : il est question de, il s’agit de, se
rendent
bien en latin de la manière suivante. Il s’agit d
is on fait souvent usage du temps présent au lieu du temps passé pour
rendre
la narration plus animée, en présentant l’évèneme
, que nous ne pouvons le retenir, quand même nous le voulons. 6° Pour
rendre
en latin notre préposition sans suivie d’un infin
: Noctem minacem et in scelus erupturam fors lenivit. Tac. Un hasard
rendit
le calme à cette nuit menaçante où allaient se co
mplir. Ex. : Magna diis immortalibus habenda est gratia. Cic. Il faut
rendre
de grandes actions de grâces aux dieux immortels.
prépositions à et pour, et servant à exprimer le but, l’intention, se
rend
très-élégamment en latin par le participe en dus,
lesse de Fabius ait été malheureuse. Remarque. Le supin en u, qui se
rend
en français par la préposition à, peut être rempl
qu’il y a entre deux idées. Dans ce cas, on doit en faire usage pour
rendre
en latin la conjonction et, qui se trouve en fran
dos par une mer tranquille. XIII La conjonction française or se
rend
en latin par atqui, quand il s’agit d’un simple r
ns les autres cas. Donc, qui est la conséquence de ce qui précède, se
rend
par ergò, igitur, que l’on place ordinairement ap
peut-on prouver que Clodius a dressé des embûches à Milon ? Donc se
rend
aussi par itaque, ideò, idcircò, proptereà, proin
, ou par quarè, quamobrem, quocircà. XIV La conjonction car se
rend
par nam, namque, enim, etenim. Nam se place au co
is le dimanche chacun reste chez soi, et Dieu est le seul hôte. On le
rend
présent par la prière et par de pieuses lectures.
e gardé, comme prévoyance, de sa médiocrité première, un livre qui le
rend
un moment à lui-même, et lui fait savourer la dif
, au temps où une mémoire heureuse et une imagination tendre vous les
rendent
faciles, vous êtes déshérités de tous les biens d
s, non pas stérilement, mais en vous étudiant de plus près, pour vous
rendre
meilleurs. Cette solitude-là est permise1, elle e
et du cœur. 2. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire avec fruit,
rendre
son attention tellement ferme, qu’elle voie les i
pas contraire à la raison, ensuite qu’elle est vénérable ; après, la
rendre
aimable, faire souhaiter qu’elle soit vraie, mont
nous ordonne, et que l’Evangile, s’il est permis de parler ainsi, ne
rend
pas le chemin plus étroit que la simple philosoph
lir et d’énerver ses pensées, ne doivent servir au contraire qu’à les
rendre
plus vives, plus frappantes et plus lumineuses. O
es fers une âme se délivre. Le corps né de la poudre, à la poudre est
rendu
; L’esprit retourne au ciel dont il est descendu.
lé ciel nous punit. Quiconque en ses discours, par un public hommage,
Rend
à la vérité le plus pur témoignage, Obtient de Ju
oris, et encore moins le mérite de l’exactitude la plus scrupuleuse à
rendre
le sens de l’original. Lucrèce né dans le même s
ification ! Ces deux choses jointes à l’utilité de l’ouvrage même, le
rendent
le plus précieux que nous ayons dans notre empire
e et la sublimité des images, sur-tout dans les morceaux, où le poëte
rend
les beautés des livres saints. Il a fait aussi un
avec la première, dont elles sont une suite essentielle. Ceci va être
rendu
plus sensible par un exemple. Poliencte, dans la
e le lien de la scène soit un lieu commun, où tous les personnages se
rendent
, pour faire toute l’action représentée. Corneille
. Mais le génie de Corneille, en créant tous ces incidens, les a tous
rendus
nécessaires ou vraisemblables, et a répandu sur t
ien de criminel, et lui insinue qu’elle peut les lui déclarer sans se
rendre
coupable. Voilà le nœud commencé. Il s’agit de sa
la passion de Phèdre pour Hippolyte. Celui-ci croyant son père mort,
rend
à Aricie le sceptre d’Athènes auquel elle a des d
olu d’ailleurs à braver, s’il le faut, les plus affreux supplices, se
rend
auprès d’Auguste. Voilà le nœud commencé. Il s’ag
gardes, pour que, nous ne tombions pas dans ce même ridicule, qui le
rend
à nos yeux un objet de risée. L’hypocrisie est un
u présenter ce faux dévot par le côté ridicule. Il est vrai qu’il l’a
rendu
odieux dans le cinquième acte : mais c’étoit, com
ur doit toujours se défendre De lire les billets qu’un homme lui fait
rendre
. Sganarelle jupe qu’elle a raison, et trouve que
les larmes, et que c’est, en quelque façon, défigurer l’âme que de la
rendre
en un même instant capable des contrariétés les p
e fines et délicates, mais toujours justes, toujours vraies, toujours
rendues
par des expressions naturelles, et avec assez de
uné ! je touche à mon cinquième lustre, Sans avoir publié rien qui me
rende
illustre : On m’ignore ; je rampe encore à l’âge
pit. Gros-René. J’en suis gonflé de rage. Ne t’imagine pas que je me
rende
ainsi. Marinette. Et ne pense pas, toi, trouver
chemin à nous rapatrier, Il faut rompre la paille. Une paille rompue
Rend
, entre gens d’honneur, une affaire conclue. Ne fa
à attaquer la religion et les dieux. Lamaque, général des Athéniens,
rendit
, vers l’an 404 avant Jésus-Christ, un décret par
et portoient des masques moulés sur leur visage. Alexandre, s’étant
rendu
maître de la Grèce, proscrivit entièrement, vers
ce dernier Philémon ont été perdus, ainsi que ceux de Diphile, qui se
rendit
célèbre dans la même espèce de comédie. Livius A
parle point de Limiers ni de Gueudeville, qui n’ont pas rougi de les
rendre
toutes en notre langue, et qui d’ailleurs les ont
s actes en scènes, et rappela la règle des trois unités. C’est ce qui
rend
son nom précieux dans l’histoire de notre théâtre
aillant, et les a présentés avec plus d’art sous un jour propre à les
rendre
sensibles et l’objet de la risée publique ? Voilà
aire ressortir, la conduite, le style, l’enjouement, le comique, tout
rend
cet ouvrage immortel, digne d’une si honorable di
cieux, qui a très-bien saisi le ridicule, et le peintre habile qui le
rend
avec autant d’agrément que de précision. Le théât
chant. Les caractères y sont dessinés avec la plus grande finesse, et
rendus
avec la plus exacte vérité. On ne peut pas y dési
tes, de Molière. Eraste attend Orphise dans une allée où elle doit se
rendre
. Il est accosté par une foule de fâcheux qui vien
odies jouées par les Comédiens Italiens à la fin du 17 siècle. Ce qui
rend
les parodies de cette espèce très-difficiles à fa
le, les noms et le rang des personnages ; il dégrade cette action, la
rend
basse de noble qu’elle étoit, et achève de la tra
e prévenir. Allons chercher le temps d’immoler mes victimes, Et de me
rendre
heureuse à force de grands crimes. Nous tremblon
is tout sanglant, et baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui
rendirent
l’usage ; Et soit frayeur encor, ou pour me cares
il éprouve, soient présentés de manière que les incidens qui suivent,
rendent
ce péril et ce malheur plus terribles, et plus at
bien souvent n’être pas tragiques. Ce sont les circonstances qui les
rendent
tels. Or, comme l’observe Aristote, ces circonsta
ragédie, donne à Nicomède un caractère généreux, et se contente de le
rendre
maître de la vie de ses persécuteurs, sans que ce
le condamna à perdre la tête ; et cet arrêt fut aussi-tôt exécuté que
rendu
. Corneille, pour répandre sur ce sujet un intérêt
, fut consulter l’oracle, qui, par la bouche du fameux devin Calchas,
rendit
cette réponse : Vous armez contre Troie une puis
els chemins vos coups doivent passer. Agamemnon sl. Et voilà ce qui
rend
sa perte inévitable ! Ma fille toute seule étoit
, loin de répandre plus d’intérêt dans les tragédies modernes, ne les
rend
souvent que plus fades et plus languissantes. Aus
nserve le fond de leur caractère. Cette passion ne peut pas alors les
rendre
méconnoissables sur notre théâtre. 4°. Il n’y a q
quoi nous tourmenter de leurs ordres suprêmes ? Ne songeons qu’à nous
rendre
immortels comme eux-mêmes, Et laissant faire au s
liberté te faisoit entreprendre, Tu ne m’eusses jamais empêché de la
rendre
; Tu l’aurois accepté au nom de tout l’Etat, Sans
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous
rends
dans trois mois au pied du capitole(a). Doutez-vo
Cydonie(c) : Mais le ciel ne m’offroit ces objets ravissans, Que pour
rendre
toujours mes desirs plus pressans. Une effroyable
des malheureux si voisins du naufrage, Dieu puissant, m’écriai-je, et
rends
-nous au rivage ; Le premier des sujets rencontré
ar son roi, A Neptune immolé fatisfera pour moi…. » Mon sacrilège vœu
rendit
le calme à l’onde ; Mais rien ne put le rendre à
…. » Mon sacrilège vœu rendit le calme à l’onde ; Mais rien ne put le
rendre
à ma douleur profonde ; Et l’effroi succédant à m
e plains ce qu’il m’ôte ; Et si Rome demande une vertu plus haute, Je
rends
grâces aux Dieux de n’être pas Romain Pour conser
a faut remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je
rends
graces au Dieu que tu m’as fait connoître, De cet
ux je viens de le surprendre. Mais il auroit aussi quelque grâce à me
rendre
: Ce lieu le favorise, et je vous y retiens, Pour
théâtre, où l’on voyoit une certaine pompe et une certaine majesté ;
rendit
ses personnages héroïques, et leur donna des habi
Les beaux endroits sur-tout de Sophocle et d’Euripide, leur ont paru
rendus
avec une force, avec une grâce qui ne restent guè
taine force, une certaine élévation, qui surprend, qui enlève, et qui
rend
jusqu’à ses défauts, si on peut lui en reprocher
piter environné de tout son éclat et de toute sa grandeur, y viennent
rendre
leurs hommages à la belle Tétis. Mais le destin,
rance vient de nouveau suspendre la douleur. AI. Cependant Admète va
rendre
le dernier soupir, parce qu’il ne se présente per
ri de douleur ; Ae. Admète ne peut souffrir la vie, que le destin lui
rend
à ce prix. Alcide, qui lui déclare alors l’amour
ste, lui propose, s’il veut la lui céder, d’aller forcer l’enfer à la
rendre
. Admète y consent, pourvu qu’elle vive. Diane par
rbère. Pluton touché du courage et de l’amour du fils de Jupiter, lui
rend
Alceste, et les fait placer tous les deux sur son
personnages le moment tranquille, et le moment passionné. Le musicien
rend
le discours tranquille, c’est-à-dire, l’entretien
montrent dans leur force, dans leur variété, dans leur désordre, est
rendu
par un chant qui porte le nom d’Air ou Ae. Ce cha
t deux excès également nuisibles dans la tragédie-lyrique. Le premier
rend
le chant trainant et monotone. Il ne faut donc pa
qu’il l’exprime : c’est au musicien à faire le reste. Le second excès
rend
le chant trop changeant, et, si l’on peut parler
éternelle horreur. Sauvez-moi de l’amour ; rien n’est si redoutable ;
Rendez
-moi mon courroux, rendez-moi ma fureur Contre un
-moi de l’amour ; rien n’est si redoutable ; Rendez-moi mon courroux,
rendez
-moi ma fureur Contre un ennemi trop aimable. C’e
juger que ce mélange des dieux et des hommes dans une action, sert à
rendre
le récit de cette action plus noble et plus intér
à Diomède le fouet de la main, Minerve se hâte de le ramasser, et le
rend
à ce guerrier. Ajoutons que quand les dieux paroi
r, qui, cachant le nom de la princesse, lui dit qu’une dame vient lui
rendre
la vie. Dans cet intervalle, la fausse Clorinde e
iblesses, nous ne faisons aucun grand effort sur nous mêmes pour nous
rendre
meilleurs, nous desirons du moins de le devenir.
leur et toute la sensibilité de son âme passent dans son récit, et le
rendent
agréable, enjoué, terrible, ou touchant, selon la
re à nu ses membres nerveux, ses grands os, ses bras terribles, et se
rend
au milieu de l’arène. Enée fait apporter deux ces
raduction de l’abbé des Fontaines, quoique très-estimable, n’en a pas
rendu
toutes les beautés. A ce chef-d’œuvre de narratio
l’allai trouver dans sa tente : touché de me voir à ses pieds, il me
rendit
généreusement le corps défiguré de mon fils Hecto
ros raconte à Didon le stratagême dont les Grecs se servirent pour se
rendre
les maîtres de Troie, le siège du palais de Priam
e de la Thrace, d’où plusieurs prodiges l’obligèrent de partir. Il se
rendit
dans l’île de Délos, et y consulta l’oracle d’Apo
se remit en mer, mouilla aux îles Strophades, passa près d’Actium, se
rendit
delà en Epire, où il fit un assez long séjour, co
tir du conseil, eut soin de le pourvoir. L’odeur d’un jus si deux lui
rend
le faix moins rude. Il est bientôt suivi du Sacri
noissance de l’antiquité. Divers écrivains de nos jours les ont aussi
rendus
en notre langue, soit en prose, soit en vers. Nou
d’exemples du sublime en tout genre ; et c’est une justice que lui a
rendue
jusqu’ici l’hommage constant de tous les siècles.
u commencement du 20e livre de l’Iliade. C’est le moment où Jupiter a
rendu
aux Dieux la permission de se mêler de la querell
des images et la richesse de l’expression. S’agit-il, par exemple, de
rendre
le choc de deux années par une comparaison qui ra
elle. Rien de plus imposant que l’idée d’une force surnaturelle, qui
rend
des êtres surnaturels capables d’arracher des mon
gigantesque. Tout ce qui sort de la nature, tout ce que l’expression
rend
avec plus de fracas que de force véritable, voilà
osante d’ailleurs. Mais si le goût y condamne avec raison des fleuves
rendus
rapides par le débordement des parricides ; des m
les grands mouvements des passions deviennent, froids quand ils sont
rendus
en termes communs et dénués d’imagination. Voilà
plus ennuyeuse. Il faut toute la force de l’habitude prise pour nous
rendre
insensible à ce ridicule ; mais tous les étranger
se tienne plutôt en deçà de l’émotion qu’il éprouve et qu’il voudrait
rendre
; au-delà le ridicule est tout près du pathétique
Les feuilles s’en aller une à une et tomber, Et que la branche enfin
rend
son bien à la terre ; Ainsi les fils d’Adam, par
tentiront pas sur la rive étrangère. Si tu veux entendre nos chants,
Rends
-nous, peuple cruel, nos époux et nos pères, Nos e
on de ses débris fumants. Mais puisque nul effort aujourd’hui ne peut
rendre
La splendeur à Pergame en cendre, La vie aux guer
image ; Paris, tous les Français ; tout un peuple jaloux Veut, de lui
rendre
honneur s’honorer avec vous. C’est ainsi qu’à Str
re Dans le marbre animé par le ciseau d’un maître ! Que David nous le
rende
avec ce vaste front Creusé par les travaux de son
Tiens, mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage, Sa chaleur te
rendra
ta force et ton courage. La mauve, le dictame ont
hi a conquis les lumières suffisantes et les habitudes morales qui le
rendent
capable d’entrer dans la société libre. Il faut,
is l’esprit, par diverses routes, À son tour leur assigne à toutes Un
rendez
-vous mystérieux. Pour les pousser où Dieu les mè
s dans le respect de leurs institutions. Concluons que, si on ne peut
rendre
les hommes plus vertueux, il est possible de les
si on ne peut rendre les hommes plus vertueux, il est possible de les
rendre
plus disciplinés, plus attentifs à leurs intérêts
de détourné, qui leur retire le caractère de pures louanges, qui les
rend
propres à être offerts et acceptés par des esprit
. Ses annales ne sont pleines que des services de tous genres qu’il a
rendus
à l’humanité. Le même esprit d’amour qui enfanta
sur les monts l’entoure et tremble encore. — « Roland, tu vas mourir,
rends
-toi, criait le More ; Tous tes pairs sont couché
les eaux des torrents. » Il rugit comme un tigre, et dit : « Si je me
rends
, Africain, ce sera lorsque les Pyrénées Sur l’ond
les Pyrénées Sur l’onde avec leurs corps rouleront entraînées. » — «
Rends
-toi, donc, répond-il, ou meurs, car les voilà. »
e dure route De descendre et monter par l’escalier d’autrui ! Ce qui
rendra
ta peine encore plus pesante, C’est la société st
seiller en la grand’chambre, lequel, poussé d’un esprit d’ambition de
rendre
sa fortune meilleure dans les divisions publiques
prétées, et passaient pour des marques de faiblesse et de crainte qui
rendraient
les ennemis du cardinal plus fiers et plus actifs
avait à un degré supérieur les deux qualités qui, dans la vie active,
rendent
l’homme capable des grandes choses : il savait cr
ce. Le roi songeait-il non à proclamer la liberté des entrées, mais à
rendre
aux protestants l’état civil, c’est-à-dire à les
ant, il avait dix-neuf ans, quitte sa famille, sa femme qui allait le
rendre
père, il s’embarque sur un petit navire à la Coro
frayante de laideur et de génie, et l’assemblée éclairée ou raffermie
rendait
des lois ou prenait des résolutions magnanimes. F
ar c’est la folle avoine, avide de terrain, Qui profite de tout et ne
rend
pas un grain. » « Oui, dit la femme, un an !… D
es changements. Toutefois, quels que soient les services qu’on puisse
rendre
à son pays en conformant toujours sa conduite aux
attue, Refaire un piédestal à la sainte statue, Et sur son front levé
rendre
à l’humanité Les rayons disparus de sa divinité !
ue nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils
rendu
l’esprit, ce n’est plus que poussière Que cette m
té là... Il est là… Sous trois pas un enfant le mesure. Son ombre ne
rend
pas même un léger murmure ; Le pied d’un ennemi f
s autres lui disent, il est de leur avis, il court, il vole pour leur
rendre
de petits services ; il est complaisant, flatteur
un jour à deniers comptants cette royale maison pour l’embellir et la
rendre
plus digne de lui et de sa fortune. Ce palais, ce
la promenade qui suit, sorte de salut et d’adoration que nous allons
rendre
à la nature ; notre rentrée et notre clôture dans
colères, emportés, et, s’abandonnant à leur fougue, ils ne peuvent se
rendre
maîtres de leur colère ; avides d’honneurs, ils n
vous pas taire un bruit qui vous offense ? AGAMEMNON. Seigneur, je ne
rends
point compte de mes desseins, Ma fille ignore enc
. Et quel fut le dessein qui nous assembla tous ? Ne courons-nous pas
rendre
Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t-on qu’i
MEMNON. Fuyez donc : retournez dans votre Thessalie. Moi-même je vous
rends
le serment qui vous lie. Assez d’autres viendront
Combien j’achèterais vos superbes secours. De la Grèce déjà vous vous
rendez
l’arbitre : Ses rois, à vous ouïr, m’ont paré d’u
, et les dieux sont contents. Rassurez-vous : le ciel a voulu vous la
rendre
. CLYTEMNESTRE. Elle vit ! et c’est vous qui venez
Ô ciel ! je demeure éperdue. Quel miracle, seigneur, quel dieu me l’a
rendue
? ULYSSE. Vous m’en voyez moi-même, en cet heureu
ng qui coule de sa main ; L’empreinte de ce sang ne peut être lavée ;
Rendez
-moi, rendez-moi ma victime enlevée ; Qu’Apollon l
de sa main ; L’empreinte de ce sang ne peut être lavée ; Rendez-moi,
rendez
-moi ma victime enlevée ; Qu’Apollon le rejette ;
, un souvenir !… Voilà donc ce retour !… Le Ciel, fléau des miens, ne
rend
à mon amour Qu’une cendre glacée, une froide pous
ur à gagner des batailles. Cette sécurité, dans laquelle on s’endort,
Rend
les esprits trop mous, et le pouvoir trop fort. D
m’aime. POMPÉE. Et votre empire en est d’autant plus dangereux, Qu’il
rend
de vos vertus les peuples amoureux, Qu’en assujet
u’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus Ah ! si je pouvais vous
rendre
à la république, Que je croirais lui faire un pré
liberté te faisait entreprendre, Tu ne m’eusses jamais empêché de la
rendre
; Tu l’aurais acceptée au nom de tout l’État, San
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous
rends
dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous
coup, je ne puis l’entreprendre, J’ai promis à Burrhus, il a fallu me
rendre
. Je ne veux point encore, en lui manquant de foi,
rce qu’il n’a plus : Misérable par lui, je le fais misérable ; Je lui
rends
en terreur l’ennui dont il m’accable ; Et pour so
entre nous deux, nous désunisse, et vienne S’emparer de sa vie et me
rendre
la mienne. C. Delavigne. Péripétie du 4e act
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te
rendra
le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
temps Qu’il prévoit et qu’il fixe environ à sept ans. Je n’aurais pas
rendu
mon poste, mais j’embrasse Comme faveur du ciel,
ai bien servi ? LE ROI. Peut-être ! — Vous aurez un grand compte à me
rendre
. RICHELIEU. Si Votre Majesté sur-le-champ veut l’
ouvrir pas les rangs ! Ô race des heureux ! phalange impénétrable Qui
rendez
le retour impossible au coupable, Faisant au repe
fières vertus qui dans un galetas Ont froid et faim, madame, et ne se
rendent
pas. CLORINDE. Assez, mademoiselle, assez ! CÉLIE
ez un grand génie ! Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela
rend
si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ?
UET. Vous me croyez aussi par trop parisienne ; Quelle terre a jamais
rendu
neuf ? HUBERT.
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à
rendre
; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
des plaisirs, l’amitié même, le désir si naturel à un grand prince de
rendre
heureux ceux qui approchent de lui, sont des obst
uissances les a entraînées à l’envi dans des dépenses énormes qui ont
rendu
ces impôts nécessaires ; et si ces dépenses sont
lai aggravait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant pouvait le
rendre
mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
t bien que l’Europe attend avec inquiétude le jugement que vous allez
rendre
; mais il ne s’occupe que de la France. Il sait b
pables) ; ils doivent leur assurer la protection des lois, s’ils s’en
rendent
dignes par une résignation que leur intérêt leur
os batailles gagnées, quels sont les immortels services que vous avez
rendus
au roi et à la patrie ? Obscurs et médiocres comm
capitale tient toujours prête pour tout ce qui est nouveau, s’étaient
rendus
à flots pressés dans la vieille basilique. Je mon
s et puériles, qui ne servent point à perfectionner le goût et à nous
rendre
meilleurs ; nos pensées doivent être prises dans
ine imaginaire, composé de sentiments qu’il a fallu exagérer pour les
rendre
exceptionnels, et d’idées qu’il a fallu fausser p
r les rendre exceptionnels, et d’idées qu’il a fallu fausser pour les
rendre
originales. Au milieu de ces œuvres bizarres d’un
dans l’âme ? Mais leurs mœurs et leurs lois, et mille autres hasards,
Rendaient
le siècle heureux plus propice aux beaux-arts. Eh
s : et la rappeler en ce lieu est le plus noble hommage que je puisse
rendre
devant vous à son génie. Aussi bien, messieurs, c
fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le
rend
aimable : outre que cette communauté d’intelligen
u’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement,
rendront
sa simplicité toute-puissante. Il ira, cet ignora
rtaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui
rend
jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher
des premiers chrétiens, Bossuet semble l’avoir créé, tant il se l’est
rendu
propre. Ce n’est pas à tort que l’admiration publ
relève l’humanité, à la liberté à la religion, à la vérité, semblent
rendre
encore son goût plus pur et plus sévère ; cet enc
uple se lever tout entier devant lui par un mouvement unanime, et lui
rendre
les mêmes hommages qu’à Auguste lui-même. Non loi
saura payer le prix ; Mais si toujours le vôtre exigeait ma présence,
Rendez
-moi ma santé, mes grâces, mon aisance ; Sur mon f
is plus maigre aussi ; Prescrivez cette épreuve à ma philosophie ! Je
rendrai
sans regret tout ce qu’on m’a prêté. On ne me vit
ffense si publique, il y faut un peu plus de cérémonie. Je ne vous la
rendrai
pas malaisée. On me blâmerait avec justice si je
r ami veut dire vous m’êtes plus qu’indifférent. Entendez par je vous
rendrai
heureux, — je vous souffrirai tant que j’aurai be
ous devez avoir bientôt quarante ans ; il est temps de vous décider ;
rendez
-vous à ce Sauveur qui vous sollicite. Livrez-vous
abondantes, trois purgations énergiques, des douches glacées, lui ont
rendu
le calme dont il avait besoin. La maladie, je l’e
de l’œil : « Pardonnez-moi, dit-il, l’innocent artifice Qui vous fait
rendre
à tous une exacte justice. Et vous, jaloux esprit
élèves : il y rêve le bonheur, et ce qu’il y rêve n’y est pas. Ce qui
rend
la jeunesse si belle et qui fait qu’on la regrett
rt : car c’est là ce qui dépend de l’homme, ce qui l’élève, ce qui le
rend
content de lui-même. L’accomplissement du devoir,
aginaires ont de faveur auprès des juges de même nature. Elle ne peut
rendre
sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’e
es de même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les
rend
heureux à l’envi de la raison, qui ne peut rendre
fous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison, qui ne peut
rendre
ses amis que misérables, l’une les couvrant de gl
mour-propre est l’amour de soi-même et de toutes choses pour soi : il
rend
les hommes idolâtres d’eux-mêmes, et les rendrait
es choses pour soi : il rend les hommes idolâtres d’eux-mêmes, et les
rendrait
tyrans des autres, si la fortune leur en donnait
sois brève ! En deux mots, téméraire, Connaissais-tu l’édit que j’ai
rendu
naguère ? ANTIGONE. Oui, je le connaissais : pouv
a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui
rendent
malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, l
dans la nécessité douloureuse pour un cœur bien fait de recevoir sans
rendre
; si, en nourrissant ceux qui souffrent, vous ne
hit de ses passions et d’une partie de ses besoins, de tout ce qui le
rend
libre, et de tout ce qui peut le rendre grand. L’
ses besoins, de tout ce qui le rend libre, et de tout ce qui peut le
rendre
grand. L’assistance honore quand elle joint au pa
e tarifer à prix d’argent, et que si la société rétribue ceux qui les
rendent
, elle se propose non de les payer, mais seulement
ntre la charité, fermez la porte aux pauvres ; ne cherchez pas à leur
rendre
amer le verre d’eau que l’Évangile veut que nous
té naît, et avec elle des lois compliquées, il est vrai, que le temps
rend
plus justes, plus prévoyantes, mais sans en chang
ncluriez-vous de ce discours qu’ils la mettent à se trouver à ce beau
rendez
-vous, à détruire ainsi et à anéantir leur propre
int, par des déclamations vaines et par des comparaisons injurieuses,
rendre
les peuples incapables d’en supporter les maux et
erait absurde de ne pas le reconnaître ; mais c’est précisément à les
rendre
de plus en plus rares que consiste le progrès en
er dans le gouvernement même qu’on avait proscrit. Quand Sylla voulut
rendre
à Rome la liberté, elle ne put plus la recevoir :
is. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis
rendre
ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
connaître ; Pascal fuit en tremblant ses propres visions ; Pyrrhon me
rend
aveugle, et Zénon insensible ; Voltaire jette à b
ence, Et de faire épeler ton nom. Le dernier des fils de la terre Te
rend
grâces du fond du cœur, Dès qu’il se mêle à sa mi
asse Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se
rendre
propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il
s et puériles, qui ne servent point à perfectionner le goût et à nous
rendre
meilleurs : nos pensées doivent être prises dans
ent Homère, qui ne songeaient dans la place qu’à l’éviter, qui ne lui
rendaient
pas le salut, ou qui le saluaient par son nom, qu
s à faire leur fortune ou à l’embellir. Nous devons travailler à nous
rendre
très-dignes de quelque emploi : le reste ne nous
utile aux faibles, aux vertueux, à ceux qui ont de l’esprit, qu’elle
rend
maîtres de leur fortune ou de leur repos ; pernic
aluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit
rendre
le salut ou non ; et, pendant qu’il délibère, vou
ses enfants2 ; être toujours occupé de la pensée de les soulager, de
rendre
les subsides légers, et tels qu’ils se lèvent sur
nce de vertu ! quelle force invincible et accablante des témoingnages
rendus
successivement et pendant trois siècles entiers p
n jour à deniers comptants cette royale maison pour l’embellir, et la
rendre
plus digne de lui et de sa fortune1. Ce palais, c
dès la pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les
rendre
heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les
anière de les rendre heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les
rendre
malheureux ? Comment ! ce qu’on pourrait faire ?
est encore un orgueil qui puisse leur être permis, c’est celui de se
rendre
humains et accessibles, etc. »(Petit Carême, 5e s
bientôt plus en France qu’un salon, qui est Versailles. « La cour ne
rend
pas content, dit La Bruyère, mais elle empêche qu
à des accents dignes parfois de Juvénal, c’est André Chénier qui nous
rendra
la satire dans toute la hauteur de sa fière indig
us solides. « La littérature de l’Empire, remarque Guizot, nous avait
rendu
un important service, trop oublié : elle avait ti
l’homme aux belles-lettres et aux sciences ; si elle se bornait à le
rendre
habile, éloquent, propre aux affaires ; et si, en
e musique, il doit se mettre en état de bien soutenir sa partie, pour
rendre
l’harmonie parfaite. Mais dans cette variété infi
le prix aux autres, et qui, en faisant le vrai mérite de l’homme, le
rendent
aussi un instrument propre à procurer le bonheur
des gens de bien, rien de honteux que le vice. C’est la vertu qui le
rend
désintéressé, pour le conserver libre ; qui l’élè
es gens de ce que l’antiquité a de plus beau, ils songent moins à les
rendre
habiles qu’à les rendre vertueux. Sans cela, en e
quité a de plus beau, ils songent moins à les rendre habiles qu’à les
rendre
vertueux. Sans cela, en effet, faudrait-il faire
un pour guérir ses faux préjugés, ou pour affaiblir ses passions ? Le
rendraient
-elles plus courageux, plus juste, plus libéral ?
s jeunes gens, aussi bien que du gouvernement des peuples, est de les
rendre
meilleurs ; et que quiconque s’écarte de cette fi
es publics ; qui l’avait ornée par les monuments les plus célèbres et
rendue
toute brillante d’or ; qui avait épuisé ce que la
clave ou libre, à commencer par ses propres enfants, que Périclès eût
rendu
par ses soins plus sage et plus homme de bien. Il
dre aux Athéniens les vertus de leurs ancêtres, et qu’ils les avaient
rendus
paresseux, mous, causeurs, curieux, amateurs de f
premières notions soient réveillées par quelque lumière dont l’éclat
rende
les esprits attentifs aux règles immuables du vra
nds génies et toute la force de la raison humaine se fut épuisée pour
rendre
les hommes vertueux. Si les Socrate et les Platon
mes : on ne sent leur élévation que par une noble simplicité : ils se
rendent
encore plus respectables en ne souffrant qu’avec
leur est dû, ils font qu’on leur conteste même ce qu’on devrait leur
rendre
. En effet, on est moins touché de son élévation q
que l’orgueil, qui efface du front des grands cette sérénité qui les
rend
accessibles et affables : c’est une inégalité de
ge. A force d’être honorés, ils sont fatigués des honneurs qu’on leur
rend
, et ils se dérobent souvent aux hommages publics
dé ? Insensés que nous sommes ! notre arrêt est prononcé ; nos crimes
rendent
notre condamnation certaine : on nous laisse enco
avoir fait d’autre usage du jour qu’on nous laisse, que de nous être
rendus
encore plus dignes de la condamnation que nous av
’archevêque, dont mon action avait interrompu le discours, je veux te
rendre
dépositaire de mes plus secrètes pensées. Écoute
plus douloureux malheurs qui éprouvèrent la constance du Roi, et qui
rendirent
toutefois un service à sa renommée plus solide qu
llir au moins quelque gré, et soulager sa servitude, sans en avoir pu
rendre
son joug plus léger à porter, tant ils sentirent
n venait d’entendre. Ce prélude renouvela l’étonnement des visages et
rendit
les assistants immobiles. Après un moment de sile
dont la plupart s’étaient distingués par les services qu’ils avaient
rendus
; que s’il avait estimé au temps de leur requête
la justice si ardemment désirée qu’elle prenait la résolution de nous
rendre
sur ce qui importait plus essentiellement à notre
rdai mon sérieux et me tournai à examiner tous les autres. On ne peut
rendre
les mines ni les contenances des assistants. Ce q
. Maintenant qu’il ne peut plus souffrir d’atteinte, j’ai cru pouvoir
rendre
par grâce au mérite ce que j’ôte par équité à la
prier. Je ne doute point que l’estime qu’il s’est acquise ici ne vous
rende
cette proposition agréable. » Et, se tournant au
même, ne le cachait pas même au dehors. Huxelles121, tout occupé à se
rendre
maître de soi, ne sourcillait pas. Je partageai m
t reconnu l’injustice du rang auquel il avait été élevé, plus il s’en
rendait
digne, plus il était avantageux aux pairs de céde
t pour vous ! — Monsieur, dit le savant, croyez-vous que je n’aie pas
rendu
un grand service au public de lui rendre la lectu
croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui
rendre
la lecture des bons auteurs familière. — Je ne di
s ; et j’avoue que vous leur donnez bien un corps ; mais vous ne leur
rendez
pas la vie : il y manque toujours un esprit pour
les forts et tous les ouvrages qu’on avait faits sur ces fleuves, et
rendit
les deux empires tributaires. « Théodose, disait-
voir ses lois, ou implorer sa clémence. Tantôt il demandait qu’on lui
rendît
les Huns transfuges, ou les esclaves romains qui
dans le gouvernement même qu’on avait proscrit160. Quand Sylla voulut
rendre
à Rome la liberté, elle ne put plus la recevoir :
it une sorte de panégyrique funèbre de Louis XV, on aimera la justice
rendue
par lui aux vertus de Louis XVI, au zèle de Turgo
s la capitale fut un événement. Des honneurs exceptionnels lui furent
rendus
. Mais les fatigues du voyage, les émotions surtou
nt de briser chez Voltaire les ressorts de la vie. Le 30 mai 1778, il
rendit
le dernier soupir à l’âge de quatre-vingt-quatre
titre, j’ai tiré cet État de la servitude et de la ruine. Je veux lui
rendre
sa force et sa splendeur ; participez à cette sec
eux, et aux barbes grises ; mais l’amour que je porte à mes sujets me
rend
tout possible et tout honorable. » Cette éloquenc
ardinal de Richelieu en est là preuve. Les Français commencèrent à se
rendre
recommandables surtout par les grâces et les poli
lairer et à instruire les autres ! » Oui, mon ami, voilà de quoi vous
rendre
malheureux à jamais. Je suppose que vous avez fai
ée par ses propres membres. Cependant, à peine un des quarante a-t-il
rendu
les derniers soupirs, que dix concurrents se prés
t de consolations. On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous
rendre
bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes
e est portée dans ces pays-là, et que les exemples de nos nations ont
rendu
les sauvages presque aussi méchants que nous. Je
me payant par des libelles diffamatoires du service que je lui a vais
rendu
; un homme203, plus coupable encore, faisant impr
ent par la sensation. Buffon ôtait trop peut-être à l’animal, mais il
rendait
ainsi service à la cause du spiritualisme, en con
« Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien
rendre
. » Juste par bien des côtés, la théorie de Buffon
e règle ferme, mais exclusive, elle pourrait intimider l’inspiration,
rendre
plus rares les hardiesses heureuses du premier je
et les usages de l’élément du feu, dus à sa seule intelligence, l’ont
rendu
plus fort et plus robuste qu’aucun des animaux, e
ds de l’homme. Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire,
rend
le chien sauvage redoutable à tous les animaux, e
et ce qui en réglera la rapidité ; et cela seul aussi suffira pour le
rendre
précis et simple, égal et clair, vif et suivi. A
n de la liberté individuelle, qui déplace le despotisme au lieu de le
rendre
impossible. L’erreur de l’Émile est d’arriver à c
aissez pâtir les enfants, vous exposez leur santé, leur vie, vous les
rendez
actuellement misérables ; si vous leur épargnez a
e espèce de mal-être, vous leur préparez de grandes misères, vous les
rendez
délicats, sensibles ; vous les sortez de leur éta
, qu’ils ne sentent celle du froid. De quoi donc vous plaignez-vous ?
Rendrai
-je votre enfant misérable en ne l’exposant qu’aux
onstre parmi ses semblables. Savez-vous quel est le plus sûr moyen de
rendre
votre enfant misérable ? C’est de l’accoutumer à
tre avant de vivre contents. Si ces idées d’empire et de tyrannie les
rendent
misérables dès leur enfance, que sera-ce quand il
mes disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s’efforcent de la
rendre
telle. Ne sachant pas l’employer, ils se plaignen
ui le séparaient du moment désiré. Tel passe la moitié de sa vie à se
rendre
de Paris à Versailles, de Versailles à Paris, de
uefois ma raison contre les charmes de votre poésie ; mais c’est pour
rendre
mon admiration plus digne de vos ouvrages, que je
e le travail, la vigilance, l’innocence et le contentement de soi, ne
rendent
supportable, quand on s’y soumet en vue de rempli
1759 que Diderot, sur la demande de Grimm, accepta de faire le compte
rendu
des œuvres d’art, dont les expositions commencère
dénaturé qui ne connaît plus ni père, ni mère, ni devoirs, et qui lui
rend
injures pour reproches. On le voit au centre du t
plus fécond, aucun ne me donne moins de travail. Il est impossible de
rendre
ses compositions ; il faut les voir. Ses nuits so
lément ; personne n’était plus capable de gouverner le monde et de le
rendre
heureux : s’il eût eu une fortune égale à son gén
r les choses, ils perdraient beaucoup tous les trois, si l’on voulait
rendre
les pensées de l’un par les expressions de l’autr
cité de La Fontaine donne de la grâce à son bon sens, et son bon sens
rend
sa simplicité piquante : de sorte que le brillant
constante vertu, son génie, son humanité, son inflexible courage, me
rendaient
infiniment cher, m’a fait verser bien des larmes
rchais le perdit ; mais il prétendit que son juge avait oublié de lui
rendre
, outre cent louis et une montre à brillants, quin
dame, qu’il porta cependant quand je l’eus « rassuré, et dont il nous
rendit
cette réponse verbale : Vous pouvez monter au cab
ponse verbale : Vous pouvez monter au cabinet de monsieur ; il va s’y
rendre
à l’instant par un escalier intérieur. En effet,
uprès de ses chefs, il est renvoyé à Paris. Quelque temps après il se
rend
auprès de Catherine II, qu’il espère intéresser à
aggravait le péril ? qu’un jour, une heure, un instant, pouvaient le
rendre
mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
ie de Berlin avait mis au concours cette question : « Qu’est-ce qui a
rendu
la langue française universelle ? Pourquoi mérite
onde, l’esprit est toujours improvisateur ; il ne demande ni délai ni
rendez
-vous pour dire un mot heureux ; il bat plus vite
la vivre en Suisse, où il connut Mme de Staël. Le premier ouvrage qui
rendit
son nom célèbre fut les Considérations sur la Fra
es droits et les intérêts de tous. Mais cette autorité, Dieu l’a-t-il
rendue
visible sur la terre ? Le livre du Pape (1819) es
ecule devant aucune conséquence. Un esprit mesuré, M. Damiron, a bien
rendu
, il nous semble, l’impression de cette lecture :
aut que tu sois son mari pendant que je n’y suis pas, et que tu me la
rendes
gaie et bien portante. Ce que tu me dis de Chambé
y est fière de ses appétits. Il n’y a point d’écrivain plus propre à
rendre
le pauvre superbe. On apprend de lui à être mécon
es temples, bien préparé, sans en sortir asservi. Le difficile est de
rendre
aujourd’hui aux hommes l’envie d’y revenir. C’est
en les fouillant355. Il faut les traiter comme les champs : pour les
rendre
fécondes, quand elles ne sont plus nouvelles, il
nation l’intérieur de cet édifice. Je vais m’y promener souvent, pour
rendre
à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. L
ux qui l’élevaient ne pouvaient se flatter de jouir. C’est un service
rendu
, même à la morale publique, que de faire don à un
actère soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que la vanité qui
rende
frivole ; l’indolence peut mettre quelques interv
eaux qu’il nous présente qu’aux émotions qu’il éprouve ; le temps l’a
rendu
spectateur. Quand il avait encore une part active
un mal ; et si, de tous les sentiments, l’enthousiasme est celui qui
rend
le plus heureux, c’est qu’il réunit plus qu’aucun
hènes, les flottes sortir du Pirée pour combattre l’ennemi ou pour se
rendre
aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre écl
ures ; chaque feuille parle un différent langage, chaque brin d’herbe
rend
une note particulière. Une voix extraordinaire re
eurs une vraie gloire, et non une épouvantable renommée, loin de leur
rendre
la route facile, elle leur oppose des obstacles d
peuse, et de laquelle, à présent, on détruit jusqu’aux ruines. On s’y
rendait
autrefois, comme vous savez, de tous les pays du
ibles et funestes résistances, on ne saurait oublier le service qu’il
rendit
au pays en organisant l’enseignement primaire (18
ux pour le pays. Les lords426 refusèrent ; le succès de l’accusé leur
rendait
quelque énergie. Le débat des faits terminé, avan
uelques conseils : « J’ai presque fini, leur dit-il ; un seul coup va
rendre
ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient
rendues
familières à la multitude ignorante : tribune for
n auteur en retire arrête même l’élan de l’admiration, et quelquefois
rend
l’action suspecte. A-t-elle été utile à la sociét
l’écrivain qui domine notre siècle littéraire l’hommage que le Dante
rend
à Virgile : Tu duca, tu signore, e tu maestro. Ce
: « Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis
rendre
ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
ernelles. » Obéissant à l’impulsion qui lui était donnée, Hilperic se
rendit
à la salle du palais où les actes publics étaient
envoya un message au duc Guillaume pour lui demander la permission de
rendre
à son fils les derniers honneurs : elle offrait,
e place élevée parmi les philosophes et les écrivains de notre temps.
Rendu
à l’École normale sous le ministère de M. de Mart
l semble que le monde qui nous entoure ait été constitué de manière à
rendre
impossible un pareil résultat. Et cependant ces d
adouci le malheur ; alors leur succède cette amère indignation qui le
rend
plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppres
. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se
rendit
dans son oratoire. Elle s’agenouilla devant l’aut
. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui
rendirent
ce triste et dernier office en pleurant. « Loin d
a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui
rendent
malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, l
autes que de crimes ; enfin, qu’il se dérobe volontiers quand il faut
rendre
l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains la bala
hir l’Apennin et le Var, et se présenter devant Toulon, où elle avait
rendez
-vous avec les Anglais. La France avait deux armée
tient de voir les préparatifs de son voyage terminés, et d’être enfin
rendu
dans le lieu où il allait goûter un genre de repo
évolutions. Servez-la sous eux comme vous avez fait sous moi. Ne leur
rendez
pas la tâche trop difficile, et quittez-moi en me
aîtresse de Michelet, c’est-à dire, cette force d’imagination qui lui
rend
le passé comme présent et sensible. De là tant de
e Tarbes qu’il doit aller. Il y vient près de dix mille âmes : on s’y
rend
de plus de vingt lieues. Là, vous trouvez souvent
Plessis, il prit son parti, et ordonna à tous ses serviteurs d’aller
rendre
leurs respects « au roi. » C’est ainsi qu’il dési
familière et éloquente, à son goût aussi pour la morale, qu’il savait
rendre
aimable, sans l’amollir. Personne n’a mieux su pa
ime : « Dieu est Dieu, et Mahomet est son prophète. » Un seul homme a
rendu
tous les siècles tributaires envers lui d’un amou
eux l’épouvantable penchant à tout rapporter à soi, sans jamais rien
rendre
spontanément, par le plaisir de donner de la joie
e continue, même dans le merveilleux. » Il a de ces menus détails qui
rendent
tout à coup vraisemblable une chose impossible. A
n sa Préface, et par lesquels il ajoute des modèles à ceux qu’il nous
rend
si nettement intelligibles. » L’Institut a désign
rintemps ; le vent passe librement entre les branches sans leur faire
rendre
un murmure ; vous entendez seulement le bruit des
r célèbre du temps ; de Pascal, malgré la défaveur du jansénisme, qui
rendait
suspectes les Lettres provinciales ; d’Athalie, m
e n’ont pas rachetées quelques beaux vers d’opéra, auxquels Boileau a
rendu
justice555 ? La connaissance de lui-même, en le d
dmire la postérité. Le caractère de Boileau, la dignité de sa vie, ne
rendirent
pas moins méprisables les mœurs des poètes contem
isables les mœurs des poètes contemporains, que ses satires n’avaient
rendu
leurs vers ridicules. Au milieu de ces joueurs, d
harpe éolienne, dont les cordes, effleurées par les souffles du ciel,
rendaient
des sons harmonieux, ne sont plus des symboles :
rt du poète est vrai au propre du poète dont je parle. Le second560 a
rendu
sa pensée visible par un talent non moins nouveau
prend ce qui lui a le moins coûté de tout son luxe, un livre, qui le
rend
un moment à lui-même et lui fait savourer la diff
! Ta crainte570 inspire la joie ; Elle assure notre voie ; Elle nous
rend
triomphants : Elle éclaire la jeunesse, Et fait b
es ombres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté
rendue
, Par un excès d’amour il ne l’eût point perdue Un
miste et Zénobie, dit M. Nisard, non seulement de très bons vers nous
rendent
la langue des maîtres, mais des actes entiers, de
ient avec le titre d’ambassadeur des Romains, qu’il doit aux services
rendus
par lui à Corbulon. Il est chargé, au nom de l’em
aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! O dieux, qui la
rendez
à ma douleur mortelle, Que ne lui rendez-vous un
s avec lui ! O dieux, qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui
rendez
-vous un époux digne d’elle ! Par quel bonheur le
mour, tout veut que je périsse : Laisser le crime en paix, c’est s’en
rendre
complice598. Frappe ; mais souviens-toi que, malg
le cacher ? Ah, père déplorable ! RHADAMISTE. Vous vous êtes toujours
rendu
si redoutable, Que jamais vos enfants, proscrits
ais, Courez vous emparer du trône d’Arménie ; Avec mon amitié je vous
rends
Zénobie : Je dois ce sacrifice à mon fils malheur
ère des dieux. Indigné d’abord, puis surpris et troublé, le roi s’est
rendu
auprès de Jocaste pour éclaircir les doutes que l
coup l’avez-vous donc perdu ? Quel oracle sur vous les dieux ont-ils
rendu
? JOCASTE. Apprenez, apprenez, dans ce péril extr
Alzire, Zamore, Émire (suivante d’Alzire). ZAMORE. M’est-elle enfin
rendue
? Est-ce elle que je vois ? ALZIRE. Ciel ! tels é
a dernière fois Zamore t’aurait vue ! Tu me serais ravie aussitôt que
rendue
! Ah ! si l’amour encor te parlait aujourd’hui !…
vivre. Il n’était point de ces fiers perroquets Que l’air du siècle a
rendus
trop coquets, Et qui, sifflés par des bouches mon
la Bibliothèque Nationale, et chaque mois, au péril de sa vie, il se
rendait
pour communier à une assemblée secrète. La tourme
Avant qu’Œdipe ému s’ébranle à ta prière, L’astre éclatant du jour me
rendra
la lumière. polynice. J’approuve vos transports.
lgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il faut à ma douleur que vous
rendiez
les armes. Mon père... œdipe. Eh bien ! polynic
rand crime enfin se montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils
rendaient
grace aux dieux. Étonné, je m’avance : « Existez-
ndres, Delille, malgré de précoces infirmités, que la perte de la vue
rendait
plus cruelles, ne laissa pas de publier encore pl
e travail, que je n’ai point perdus, Par un peu de repos me vont être
rendus
. Emploie alors mes bras à quelques soins rustique
vois le fruit des dons de sa bonté prospère. A tous les malheureux je
rendrai
désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bi
ne veut plier que sous des mains habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt
rendons
grâces aux dieux : Un faux éclat longtemps ne peu
Université, se vit destitué et réduit à une gêne que son état maladif
rendait
encore plus cruelle. Mais l’irritation de l’emper
re femme, A Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : Il se
rendait
à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; O
toujours le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le
rendait
père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous
ège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le
rendait
père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère î Qu
eux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage, J’irai, j’irai partout te
rendre
un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissan
e l’ai vu de mon sein avant l’âge arraché ! Ce coup que tu voulais me
rendre
plus terrible, La frappa lentement pour m’être pl
à jamais à toi759 ! » Ainsi ma voix monta vers la voûte céleste : Je
rendis
gloire au Ciel, et le Ciel fit le reste. Mais sil
orps au cercueil ! Au nom de cette mort, que ma faiblesse obtienne De
rendre
sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heu
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te
rendra
le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
épare du monde. Ce caractère des poésies d’Alfred de Vigny devait les
rendre
peu accessibles à la foule. Talent réfléchi et in
sur les monts l’entoure et tremble encore. — « Roland, tu vas mourir,
rends
toi, » criait le More ; « Tous tes pairs sont cou
s les eaux du torrent. » Il rugit comme un tigre, et dit : « Si je me
rends
, « Africain, ce sera lorsque les Pyrénées « Sur l
es Pyrénées « Sur l’onde avec leurs corps rouleront entraînées. » — «
Rends
toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà. »
epos troublée, Elle tourna trois fois jetant vingt-quatre éclairs, Et
rendit
tous les coups dont elle était criblée, Feux pour
le, le rationnel et le fantastique, le beau et le difforme se donnent
rendez
-vous dans ses vers. La vie, toute la vie, l’histo
mes tomberont. Bien : sur Rome, à la fois, partout la flamme gronde !
Rends
-lui grâces, Reine du monde ! Vois quel beau diadè
a nuit sera noire ; alors, ô ma colombe, Larmes, prière et fleurs, tu
rendras
à ma tombe Ce que j’ai fait pour ton berceau808.
visiter ! » Ainsi, dans ses rochers, cette race cruelle Que la mer a
rendue
aussi féroce qu’elle, Vers le ciel élevait son ex
e connaître. Pascal fuit en tremblant ses propres visions. Pyrrhon me
rend
aveugle, et Zénon insensible ; Voltaire jette à b
parut dans la Grèce ; De la folle bacchante il fit une prêtresse, Lui
rendit
la pudeur, et sur ses membres nus Jeta pieusement
c les saisons : sur les quatre, pas une ; Chacune a son ennui, qui la
rend
importune. S’il fallait cependant se résigner au
n qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont la fortune doit lui
rendre
l’aisance. Rodolphe, le seul ami qui lui soit res
de fierté dans son vers, une allure mâle, généreuse, qui réveille et
rend
l’espoir. Remords de Ganelon (de Bornier). G
t, entre ses mains, comme un cheval qui a fourni sa course : elle est
rendue
; mais lui, il ne l’est pas, et il lui demande en
ure de ces rapports souvent difficiles, on pourra consulter le compte
rendu
fait, par Beaumarchais de l’affaire des auteurs d
des pays dont plusieurs alors étaient sauvages, ont, en fructifiant,
rendu
témoignage à son génie et éternisé sa mémoire. »
, non à bâtir et à fonder. » — « Je suis comme une harpe éolienne qui
rend
quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air
sence divine, à Dieu même. 352. On peut remarquer que Joubert aime à
rendre
une idée dans une image. Quelle plus agréable man
a rue du Bac. » Dans ses Mémoires, elle ne cache pas le motif qui lui
rendait
l’exil particulièrement cruel : « La conversation
se voir : c’est là tout. » 419. Les poètes de notre siècle nous ont
rendu
familiers ces accents tour à tour amers et mélanc
pression d’Augustin Thierry. 477. L’année précédente, Harold s’était
rendu
auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère
and mystère que par respect pour la liberté humaine. 483. Lucrèce a
rendu
la même pensée dans le De Natura Rerum, livre IV
n devra se mettre en garde contre les préventions de Jouffroy, qui le
rendent
injuste à l’égard de Bossuet. 487. On pourra lir
ajoute Etienne Pasquier en racontant le même fait, les priant de lui
rendre
le contre-échange. » Il serait curieux de rapproc
en vers : Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te
rendra
le mal que tu nous fais, Balançant le salaire à l
ez un grand génie ! noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela
rend
si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de bien ? v
eur de sépulcre, le retour enfin à la lumière : tous ces détails sont
rendus
avec une force et un éclat d’expressions, une poé
ière strophe, peu digne de celles qui la suivent. 566. Racine avait
rendu
la même pensée dans Athalie, acte I, Scène iv :
c’est son amour effréné, c’est l’égarement de la jalousie, qui l’ont
rendu
coupable. 600. Ici le style, le spectacle, la si
La Harpe, fit retentir la salle d’acclamations. » C’était un hommage
rendu
avec raison à la beauté de toute la scène, à la g
ôt que par nature ; rien n’empêche que les approches de la mort ne le
rendent
à lui-même, et ne dissipent les fausses idées par
complet de M. de Cayrol (2 vol. in-8°, Dumoulin), dont Sainte-Beuve a
rendu
un compte étendu dans la Revue des Deux Mondes, n
. Ducis, comme Voltaire, rime trop souvent avec des épithètes, ce qui
rend
quelquefois un peu molle la facture de ses vers ?
ite deux corps. » 670. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous
rend
avec fidélité l’image de ce Ducis trop peu connu,
orgiques de Virgile, livre IV, vers 125 à 148. 680. Delille n’a pas
rendu
le premier vers, qui détermine le lieu avec préci
tour facile et gracieux, sont dignes de l’original. Delille excelle à
rendre
les parties descriptives de son modèle, et l’on s
ral et indéterminé. 691. Cette suspension est d’un heureux effet, et
rend
fort bien la surprise et l’effroi du voyageur. 6
ette impression des premières Méditations de Lamartine a été vivement
rendue
par Sainte-Beuve dans une lettre adressée à M. Pa
paraît à peine, à un vrai ciel pur, serein et tout éthéré du midi, ne
rendraient
que faiblement l’effet poétique et moral de cette
ugo les pièces intitulées Canaris et Navarin. 771. L’idée est bien
rendue
par la coupe du vers, qui rappelle la belle strop
s vierges de Raphaël, au contraire, la noblesse de la mère, ce qui la
rend
surtout touchante, c’est que son affection est so
rie, et, en second lieu que, l’ironie est une maladie de l’âme qui la
rend
aveugle pour tout ce qui est beau. Une double rép
ennuis110. Sans doute, vous vous rappelez bien des périphrases pour
rendre
ces mots : il fait nuit ; comparez-les ensemble,
ouvent un asile et une consolation auprès des sectateurs de la vertu,
rend
même des honneurs publics à la vertu. » Inutile
Ce charlatan se vantait d’être En éloquence un si grand maître, Qu’il
rendrait
disert un badaud, Un manant, un rustre, un lourda
d, un animal, un âne. Que l’on m’amène un âne, un âne renforcé, Je le
rendrai
maitre passé… Vous remarquez dans ces deux derni
pu supporter ton roi débonnaire, si facile, si familier, qui s’était
rendu
comme concitoyen et bourgeois de ta ville, qu’il
e, mit en dépôt chez son voisin, cent livres de fer. Voudriez-vous me
rendre
mon fer ? dit-il, quand il fut de retour. — Vous
ains prisonniers : Et d’un art inventif l’élégante merveille S’en va
rendre
plus pure ou la bouche ou l’oreille. Cet ami éta
ux, etc. » La Fontaine, dans Belphégor : C’est le cœur seul qui peut
rendre
tranquille ; Le cœur fait tout, le reste est inut
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il
rendait
à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce
de son argent le peu de troupes qui lui restait, est enfin obligé de
rendre
une ville2 bloquée par terre et par mer, une vill
ant ; et rien ne manque dans tous ces donneurs que celui à qui on les
rend
. « Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie
mple ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte : heureux si, averti par ces che
nte : heureux si, averti par ces cheveux blancs da compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
ats. …… Venez, famille désolée, Venez, pauvres enfants qu’on veut
rendre
orphelins, Venez faire parler vos esprits enfanti
e galetas du pauvre auquel ils sont attachés par un lien que l’amitié
rend
indissoluble. Et ce pauvre, que lui restera-t-il
les anciens, furent les philosophes : et c’est l’hommage que Cicéron
rendait
à la philosophie, en avouant que s’il était orate
e et son génie, plus on sent combien l’éloquence artificielle s’était
rendue
redoutable pour l’éloquence naturelle. Quintilien
qui ne font qu’altérer dans les enfants la bonne foi du sens intime,
rendre
l’esprit pointilleux et faux, et tout au plus, ac
; que la justice est l’état habituel d’une âme attentive et fidèle à
rendre
à chacun ce qui lui est dû sans préjudice du bien
ar les circonstances, qui, quelquefois, changent l’objet, au point de
rendre
digne de louange ce qui est en soi digne de blâme
int de rendre digne de louange ce qui est en soi digne de blâme et de
rendre
digne de blâme ce qui de sa nature est digne de l
on disciple sera de démêler, dans le caractère de l’action, ce qui la
rend
problématique, ou ce qui la distingue et l’except
hode était mauvaise, en ce que mon auteur s’étant saisi d’abord, pour
rendre
sa pensée, des termes les plus convenables, les p
é. » Voilà une grande leçon et en même temps un moyen assez simple de
rendre
les causes particulières accessibles aux jeunes g
une ! Mais la chaire en est une encore pour cette morale sublime, que
rend
plus pure encore et plus touchante la sainteté de
de : Qui veut parler avec l’enthousiasme d’une poésie éloquente, pour
rendre
à la mémoire de ce héros de l’humanité l’hommage,
is elle amènera des réformes utiles, des changements inespérés ; elle
rendra
du moins l’autorité plus douce, l’obéissance plus
le talent, le génie et l’âme d’un homme vertueux et sage, à qui, pour
rendre
sa sagesse et sa vertu fécondes, le ciel aurait d
ies si l’éloquence n’était venue les retirer comme du tombeau, et les
rendre
à la vie, en leur communiquant tout son charme et
autre et si l’on peut s’assurer que l’auditeur sera comme forcé de se
rendre
. Il faut se renfermer, le plus qu’il est possible
fait montre de son bien, mais du nôtre, et ainsi ce bienfait nous le
rend
aimable ; outre que cette communauté d’intelligen
les géomètres veulent traiter géométriquement les choses fines et se
rendent
ridicules, voulant commencer par les définitions
c bien de les comprendre et de les posséder ; et c’est pourquoi, pour
rendre
la chose plus facile et plus présente, je les don
oilà les cinq règles qui forment tout ce qu’il y a de nécessaire pour
rendre
les preuves convaincantes, immuables, et pour tou
les, et pour tout dire géométriques ; et les huit règles ensemble les
rendent
encore plus parfaites. Je passe maintenant à cell
its, qui est donné en feuilles sous le manteau, aux conditions d’être
rendu
de même, s’il est médiocre, passe pour merveilleu
de ses ouvrages. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent
rendre
une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
’auteur ont ou des passions, ou des besoins qui les distraient et les
rendent
froids sur les conceptions d’autrui : personne pr
succès que les louanges, et même que les récompenses, qui est de les
rendre
meilleurs. Les sots lisent un livre, et ne l’ente
nt qu’à elles de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de
rendre
délicatement une pensée qui est délicate. Elles o
aincre de quelque vérité, et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous
rend
maîtres du cœur et de l’esprit des autres, qui fa
t est aussi vaste que l’art et la science qu’ils professent : ils lui
rendent
avec avantage, par le génie et par l’invention, c
quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la
rendre
. Il ne faut point mettre un ridicule où il n’y en
les recherches et le travail qu’elle cherchait à éviter. Qui pourrait
rendre
raison de la fortune de certains mots et de la pr
s polis45, n’était -il pas banni honteusement d’une langue à qui il a
rendu
de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui
à prées… tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté et
rendre
une langue plus abondante. L’usage a, par l’addit
sse Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui, et se
rendre
propre tout ce qu’il manie ; il a dans ce qu’il e
lée qui apprend aux hommes à faire quelque chose qui soit utile à les
rendre
meilleurs qu’ils ne sont ; par là il montre qu’il
orts, des murailles et de remporter des victoires. Ils n’ont, dit-il,
rendu
leurs citoyens que riches, puissants, belliqueux,
és. En cela ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient : s’ils les avaient
rendus
bons par leur éloquence, leur récompense eut été
s semblables pour les corps : la gymnastique, qui les exerce, qui les
rend
sains, proportionnés, agiles, vigoureux, pleins d
it des hommes ; et au lieu de purger l’homme plein d’humeurs pour lui
rendre
la santé et par la santé l’appétit, on force la n
ont guéris de leurs mauvaises habitudes ; où sont les gens qu’ils ont
rendus
tempérants et vertueux. Ne croyez-vous pas entend
mposé, c’est-à-dire de corps et d’esprit ; la véritable manière de le
rendre
heureux : quelles sont ses passions, les excès qu
vous écoutez font bien. S’ils font une vive impression en vous, s’ils
rendent
votre âme attentive et sensible aux choses qu’ils
l faut non-seulement instruire les auditeurs des faits, mais les leur
rendre
sensibles, et frapper leurs sens par une représen
ai dit. Les poètes ont au-dessus des orateurs l’enthousiasme, qui les
rend
même plus élevés, plus vifs et plus hardis dans l
aucoup d’inégalité dans la voix et dans le geste ? A. C’est là ce qui
rend
l’action si puissante, et qui la faisait mettre p
drait-il comme nous l’avons dit, ménager mieux cette véhémence, et la
rendre
moins uniforme. Je conclus que c’est un grand hom
prit ; qui prépare les plus fortes expressions par lesquelles il veut
rendre
son sujet sensible ; qui range foutes ses preuves
oir réglé toutes ses paroles. C. Et moi je comprends bien ce qui vous
rend
si incrédule : c’est que vous jugez de ceci par u
attentivement en quel endroit il fallait placer chaque chose pour la
rendre
plus propre à faire impression. Souvent une chose
ausse éloquence qui ressemble à la mauvaise musique. B. Mais encore,
rendez
-moi cela un peu plus sensible· A. La lecture des
Ecriture sainte et les mœurs des hommes ; il entre dans les cœurs, il
rend
les choses sensibles ; il a des pensées hautes et
tesse à la saillie. L’esprit en cent façons se plie ; On sait lancer,
rendre
, essuyer Des traits d’aimable raillerie ; Le bon
gnorants de ce faible univers. Tu bravas leur empire, et tu ne sus te
rendre
Qu’aux paisibles douceurs de la pure amitié ; Et
ique, comme les langues se sont formées avant la grammaire. La nature
rend
les hommes éloquents dans les grands intérêts et
xprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le style
rend
singulières les choses les plus communes, fortifi
siècles précédents, plus vous trouvez tout sauvage ; et c’est ce qui
rend
notre histoire de France si dégoûtante, qu’on a é
livrer au plaisir de vous remercier des services continuels que vous
rendez
à notre langue, tandis qu’on cherche à la déshono
Vous me critiquez, mon cher doyen, avec autant de politesse que vous
rendez
de justice au singulier génie du philosophe de Sa
e si sublime, si éloquente et si vraie, cette foule d’idées neuves ou
rendues
d’une manière si hardie, si précise, ces coups de
ous conjure de faire cet honneur à notre nation et à vous-même, et de
rendre
ce service à l’esprit humain. Je me garde bien d’
licatesse pointilleuse et craintive de l’esprit de société, qui s’est
rendu
l’arbitre de la langue. En Italie. Dante. Pétrarq
ts d’un heureux climat, que la fertilité naturelle de leurs campagnes
rend
à la fois indolents et prodigues. Sûr de parler a
stueuse simplicité de son style. C’est un hommage que Voltaire lui a
rendu
plus d’une fois. « Il n’y a point là (dit-il en p
une expression noble qui leur est propre ; et quand il s’agit de les
rendre
, la majesté du style est naturellement soutenue p
emi-jour, le style délicat a son voile ; mais c’est dans le secret de
rendre
les ombres diaphanes, le voile transparent, que c
l’oratoire, de l’amplifier : le poétique, de l’embellir. Tout ce qui
rend
l’idée plus lumineuse et plus frappante, l’image
u poëte, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui
rend
l’instruction plus facile et plus attrayante ; ne
e de vous un fils qui me ressemble... Je maudirais les dieux s’ils me
rendaient
le jour.. Et de Camille dans les Horaces : Voir
e expression châtiée et subtile, où les mots pressent la pensée et la
rendent
avec clarté : satisfait de tout éclaircir, il n’a
cité de La Fontaine donne de la grâce à son bon sens, et son bon sens
rend
sa simplicité piquante : de sorte que le brillant
ulu peindre les anges, ils ont pris les traits de l’enfance ; ils ont
rendu
cet hommage à la nature, leur riche modèle. C’éta
mais les grands hommes sont de tous les âges et de tous les pays. On
rendrait
le vicomte de Turenne et le cardinal de Richelieu
Horace et Pindare, auteurs illustres dans le même genre et, de plus,
rendus
respectables par l’estime dont ils sont en posses
digne de lui commander ; et en quelque sorte excusable de s’être fait
rendre
les honneurs divins dans un temps où toute la ter
par le contraste de leurs discours avec les intérêts des malheureux,
rendent
ces mêmes scènes ridicules et en détruisent tout
iel m’en a puni ; le ciel inexorable M’a conduit dans le piège et m’a
rendu
coupable. MÉROPE. Il ne l’est point, j’en crois s
’a été chère. C’est le témoignage que l’amour des lettres m’oblige de
rendre
à un homme qui n’est ni en place, ni puissant, ni
r les choses, ils perdraient beaucoup tous les trois, si l’on voulait
rendre
les pensées de l’un par les expressions de l’autr
eur. VI. Il n’y aurait point d’erreurs qui ne périssent d’elle mêmes,
rendues
clairement. VII. Ce qui fait souvent le mécompte
ment. VII. Ce qui fait souvent le mécompte d’un écrivain, qu’il croit
rendre
les choses telles qu’il les aperçoit qu’il les se
ophistes, ne reconnaissent pas la philosophie, lorsque l’éloquence la
rend
populaire, et qu’elle ose peindre le vrai avec de
initions, des discussions, des détails et des arguments. Si Locke eût
rendu
vivement en peu de pages les sages vérités de ses
as craindre non plus de redire une vérité ancienne, lorsqu’on peut la
rendre
plus sensible par un meilleur tour, ou la joindre
ertes anciennes sont moins à leurs premiers auteurs qu’à ceux qui les
rendent
utiles XL. On ne peut avoir l’âme grande ou l’esp
des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de
rendre
un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ;
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le
rendre
précis et simple, égal et clair, vif et suivi. A
s. Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien
rendre
; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
l’esprit, parce qu’aucun obstacle ne l’arrête, ne le contient, ne le
rend
circonspect, et ne le force à choisir entre ses p
ues en les fouillant. Il faut les traiter comme les champs : pour les
rendre
fécondes, quand elles ne sont plus nouvelles, il
de grandes profondeurs. VIII. Toutes les langues roulent de l’or. IX.
Rendre
aux mots leur sens physique et primitif, c’est le
ver en les prononçant. Quand on les presse et qu’on les joint, on les
rend
semblables à ces globules diaphanes, qui s’aplati
sion, n’en augmentent que peu le mérite, et leur beauté native semble
rendre
inutile l’agrément de la draperie. Appliquez cett
veut que ces belles idées soient répandues et citées, et l’on doit en
rendre
digne tout ce qui est digne d’être connu, il devi
inte connue. Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’en sert à
rendre
ses pensées plus sensibles ; car on reconnaît à u
sée ou du sentiment exprimé, qu’il se les est tellement appropriés et
rendus
habituels, que les expressions les plus communes
ligence et l’imagination s’en accommodent également. CV. Si l’on veut
rendre
apparent ce qui est très-fin, il faut le colorer.
olorer. CVI. Les images et les comparaisons sont nécessaires, afin de
rendre
double l’impression des idées sur l’esprit, en le
dées aux images, on embrouille son sujet, on obscurcit sa matière, on
rend
moins clairvoyants l’esprit des autres et le sien
et plus féconde ; le second, d’un génie plus véhément : l’un, sachant
rendre
les plus grandes choses familières et sensibles s
it tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécution, lui
rendait
tout possible et tout facile ; cette fermeté d’âm
toute la maturité ; cette science qu’il pratiquait si bien, et qui le
rendait
si habile à profiter des conjonctures, à prévenir
spectacles ; cette passion qui ose tout, et à laquelle rien ne coûte,
rend
malheureux celui qui en est possédé. « L’ambitieu
che et dépérit au milieu de son abondance ; ni des hommages qu’on lui
rend
, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé d
ges qu’on lui rend, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé de
rendre
lui-même ; ni de sa faveur, elle devient amère dè
u mot propre. Il a des couleurs pures et un dessin correct. Buffon se
rendait
le témoignage « de n’avoir pas mis dans ses disco
des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de
rendre
un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ;
et ce qui en réglera la rapidité ; et cela seul aussi suffira pour le
rendre
précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
ature brute est hideuse et mourante ; c’est moi, moi seul qui peux la
rendre
agréable et vivante : desséchons1 ces marais, ani
rsée d’un hémisphère à l’autre ; la terre accessible partout, partout
rendue
aussi vivante que féconde ; dans les vallées de r
issez dans une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ;
rendez
, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’ell
ns une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ; rendez,
rendez
enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit d
d’un printemps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que
rendent
les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaie
inte connue. Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’en sert à
rendre
ses pensées plus sensibles. Ces mots font le styl
poëte dans ses descriptions ; mais, comme les grands poëtes, il sait
rendre
intéressante la peinture des objets physiques en
ain est empreint dans celle de Buffon. » Cuvier disait : « Buffon a
rendu
à son pays le plus grand des services : celui d’a
emander la paix. Les Athéniens lui décernèrent une couronne d’or, lui
rendirent
tous ses biens, et quelque temps après, le nommèr
Darius, leur roi, la bataille d’Issus (petite ville de Cilicie) ; se
rend
maître, dans la Phénicie, de la fameuse ville de
adorer comme tel. Il fit assassiner le vieux Parménion, qui lui avait
rendu
les services les plus signalés, et tua de sa prop
et dont les habitants aimèrent mieux périr sous ses ruines que de se
rendre
. De là, résolu d’aller attaquer les Romains dans
rappée de la peste, qui ne cessa qu’au moment où la jeune captive fut
rendue
à son père. Auguste ( Caius Julius César Octavia
grand-oncle, qui l’avait adopté pour son fils et son héritier. Il se
rendit
à Rome, où il trouva plusieurs grands personnages
Céphale, constamment attaché à sa femme Procris, ne voulut jamais se
rendre
aux désirs de la déesse. Il aimait passionnément
que Mardochée ne voulait pas fléchir le genou devant lui, avait fait
rendre
un édit, pour que tous les Juifs de ce royaume fu
Mémoire (déesse de) ou Mnémosyne, nymphe que Jupiter aima, et qu’il
rendit
mère des neuf muses. Les anciens la révéraient so
de Charles d’Angennes, marquis de Rambouillet, dont l’hôtel était le
rendez
-vous de tous les beaux esprits de son temps. Mari
al, sans l’aveu du peuple. Elle confirma sur ce point la loi Valéria,
rendue
vers l’an de Rome 245, environ 507 avant J.-C. ;
l’an de Rome 245, environ 507 avant J.-C. ; la loi des douze tables,
rendue
vers l’an de Rome 304, environ 448 ans avant J.-C
oup de pied il le précipita du haut du ciel sur la terre. Cette chute
rendit
Vulcain boiteux, ce qui n’empêcha pas qu’il n’épo
Xanthe, fleuve qu’Homère et les autres poètes de l’antiquité ont
rendu
célèbre, parce qu’il coulait près de la ville de
endrait que c’est en se formant à l’école des anciens, qu’ils se sont
rendus
dignes de former à leur tour des élèves, et des r
st montré vraiment digne de son modèle, c’est dans cette belle pensée
rendue
par une image si imposante : Fallit te mensas in
ant de part, ne contribuèrent pas médiocrement à accélérer la justice
rendue
enfin, par les modernes, au mérite supérieur de c
un y pénètre plus ou moins, selon le degré de ses forces. Mais ce qui
rend
surtout son style si intéressant et si animé ; ce
ra-t-il à votre félicité ? Vous jouirez de tous les biens qui peuvent
rendre
les hommes heureux, et vous en jouirez sans troub
un état sûr, à l’abri de tout événement fâcheux. Que tous ceux qui se
rendront
à votre invitation, reçoivent de vous les dons qu
st-il pas préférable mille fois à l’opprobre d’une existence qui nous
rend
les jouets éternels de l’orgueil et du caprice de
ation que leurs richesses excèdent la folie de leurs dépenses, qu’ils
rendent
la mer habitable, que les montagnes s’applanissen
pour la souiller du sang de celui qui t’y reçoit ? Eh quoi ! j’ai pu
rendre
Annibal favorable à mon fils, et je ne pourrai ri
Et vous, dont le cœur est changé, je le lis sur votre visage, si vous
rendez
au sénat ses députés, à l’empereur votre obéissan
plus ennuyeuse. Il faut toute la force de l’habitude prise pour nous
rendre
insensible à ce ridicule ; mais tous les étranger
se tienne plutôt en deçà de l’émotion qu’il éprouve et qu’il voudrait
rendre
; au-delà le ridicule est tout près du pathétique
effrayant vient encor nous troubler. Prêtre du dieu des mers, pour le
rendre
propice, Laocoon offrait un pompeux sacrifice, Qu
n courroux : fuis ; c’en est fait, ta mère Va protéger tes pas, et te
rendre
à ton père. » Elle dit, et dans l’ombre échappe
eux ; joignez à tout cela l’intérêt des villes que la fausse religion
rendait
illustres, comme la ville d’Éphèse qui devait à s
mais vaincre les rois qui les possédaient ; à croire qu’on ne peut se
rendre
heureux que par la vertu. Cet esprit s’était si f
écessaire de forces indépendantes ; il s’appliqua, au contraire, à la
rendre
partout présente et partout souveraine. Mais, ce
moiselles, et petits enfançons. À la voix du chanteur, chaque objet
rendait
un écho sonore. Le château crénelé, le vent qui s
dans l’Orient, conquérir le flambeau ; Et, défenseurs du Christ, lui
rendre
son tombeau ! Qu’on aimait à les voir, bienfaiteu
de la majesté du trône ; et, tout captif qu’il est, il sait se faire
rendre
des hommages par des vainqueurs barbares. Massi
sans brigue, sans laveur, sans acception de qualité ni de fortune, il
rendait
sans délai ses jugements et ses oracles avec auto
un trépas que Socrate aurait admiré. Du lit de cendres où saint Louis
rendit
le dernier soupir, on découvrait le rivage d’Utiq
. Jamais prince ne fut plus sage pour policer les peuples et pour les
rendre
tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec ten
les paroles qui soient jamais sorties de la bouche d’un roi. Avant de
rendre
le dernier soupir, on l’entend murmurer à voix ba
’évanouit, et elle s’évanouit par le moyen de ceux mêmes qui, s’étant
rendus
maîtres de leur sceau et de leurs armes par la fa
ut confesser que tous ses vices ont été de ceux que la grande fortune
rend
aisément illustres, parce qu’ils ont été de ceux
uvrez-moi, mes enfants, Ouvrez-moi ; c’est Brunon, Brunon que je vous
rends
. » On accourt. Ô surprise ! ô joie ! ô doux spect
vous ; que n’ai-je pu voler ! Reprenez-la, je suis heureux de vous la
rendre
. — Quoi ! tant de peine ! ô ciel ! vous avez pu l
là ce que Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas l’écrivain plus propre à
rendre
le pauvre superbe. Une piété irréligieuse une sév
lâcheté ; inutile et paresseuse activité, qui engraisse l’âme sans la
rendre
meilleure, qui donne à la conscience un orgueil b
à rappeler ni excès ni malheurs ; il n’aurait qu’à montrer l’humanité
rendue
plus sage, plus libre et plus fortunée. Mais jusq
gendarmes. Il avait reçu vingt-deux coups de sabre. On lui criait : «
Rends
-toi ! » Il répondit : « Rendez-moi mon Dieu, » et
-deux coups de sabre. On lui criait : « Rends-toi ! » Il répondit : «
Rendez
-moi mon Dieu, » et il expira ainsi. Mme de La Ro
gues épandues Marche un fleuve impérieux11 De qui les neiges fondues
Rendent
le cours furieux : Rien n’est sûr en son rivage,
chapper de leurs débris mouvants Le peuple enseveli qu’à ce monde ils
rendirent
, Et dont les morts se confondirent Avec
ceint du bandeau d’épines ; Il ne m’appartient pas ce don que je vous
rends
: Éclose en moi, la fleur a chez vous ses racines
sacré, Plus fort, ô Dieu clément, que toutes vos colères. Ce cri qui
rend
le ciel obéissant aux mères, Qui des bras de la m
Un plein repos favorise vos vœux : Peuples, chantez la Paix, qui vous
rend
tous heureux. Charmante Paix, délices de
tes soupirs, Malheureux enfants de la guerre. Tu
rends
le fils à sa tremblante mère ; Par t
le champ qu’il a semé. Tu pares nos jardins d’une grâce nouvelle ; Tu
rends
le jour plus pur, et la terre plus belle.
son pris au nid sous la leçon d’un serin, d’un rossignol, etc., il se
rendra
propre le chant de ses maîtres ; mais on n’a poin
hise, à la bonté naturelle du Français. L’amour-propre contribue à le
rendre
aimable ; plus il croit plaire, plus il a de penc
que les dents n’y sont pas placées pour rompre cette nourriture et la
rendre
capable d’entrer ? que les eaux qui coulent dessu
La nature brute est hideuse et mourante : c’est moi seul qui peux la
rendre
agréable et vivante. Desséchons ces marais, animo
fonde ; Elle retombe en nappe, et compose un tissu Qu’un autre bassin
rend
sitôt qu’il l’a reçu. Le bruit, l’éclat de l’eau,
d’Apollon Pythien, on détacha le voile suspendu au navire, et l’on se
rendit
à la citadelle, où il fut déposé dans le temple d
, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos mains
rendue
à son époux ; Voyez de vos vaisseaux les poupes c
un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à
rendre
. Agamemnon, à part. Grands dieux ! à son malheur
Madame, demeurez, On peut vous
rendre
encor ce fils que vous pleurez. Oui, je sens à re
, à votre époux c’est être assez fidèle : Trop de vertu pourrait vous
rendre
criminelle, Lui-même il porterait votre âme à la
uvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses exploits et les
rend
superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier s’il
ne seule action. Mais puisque sans vouloir que je le justifie Vous me
rende
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
a faut remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je
rends
grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cett
tend point le nombre des années. Le Comte. Te mesurer à moi ! qui t’a
rendu
si vain, Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la m
t digne de son roi : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’a
rendu
l’honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du cour
je vous doi ; Et cette vie, hélas ! que vous m’avez donnée, Ne me la
rendez
pas, mon père, infortunée. Si, contre un doux esp
e du monde ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes amis qui se
rendit
ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un
nt de suisse, et ma porte était close. Il est vrai qu’à Monsieur j’en
rendais
quelque chose : Nous comptions quelquefois. On me
De son cher petit front l’autre essuyait le sang… Béni soit Dieu qui
rend
mon fils à ma vieillesse ! Tiens, je pleure et n’
enir la réparation de tous ses griefs ; qu’il ignore trop que pour se
rendre
formidable à ses ennemis, il lui suffirait de res
n conserve ce qu’on a, on reprend ce qu’on n’a plus. La Charte a donc
rendu
à la noblesse, quoi, Messieurs ? Ses titres, en a
n le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus : «
Rendez
-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,
’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus
rendront
mon âme satisfaite ; Je reviendrai dans peu compt
rêter à sa bonne fortune. Il reçut tous les respects qu’on lui voulut
rendre
, et il se laissa traiter de roi. Mais comme il ne
s sœurs pleuraient, ma pauvre mère aussi. Oh ! qu’un regret tardif me
rendrait
criminelle ! Ne suis-je pas heureuse ici
de mes premiers jours images trop fidèles ! Mes songes quelquefois me
rendent
vos douceurs. Ma bouche presse encore les lèvres
Si vous voulez que j’aime encore,
Rendez
-moi l’âge des amours, etc. On voit dans le poèt
la fois pour nous sources de plaisirs et monuments de gloire. On peut
rendre
heureusement les pensées des philosophes : ils ne
x dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de
rendre
agréablement sur le théâtre les défauts de tout l
ournirons toujours assez ; et nous ne prenons guère le chemin de nous
rendre
plus sages, pour tout ce qu’il fait et tout ce qu
. Et qui saurait sans moi que Cotin a prêché ? La satire ne sert qu’à
rendre
un fat illustre : C’est une ombre au tableau, qui
me un mal ; et si de tous les sentiments l’enthousiasme est celui qui
rend
le plus heureux, c’est qu’il unit plus qu’aucun a
e conserver ses opinions, si elles sont raisonnables. Mais il faut se
rendre
à la raison aussitôt qu’elle paraît, de quelque p
ce, Je l’y transporte, et veux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de
rendre
mien cet air d’antiquité. Je vois avec douleur ce
a constante vertu, son génie, son humanité, son inflexible courage me
rendaient
infiniment cher, m’a fait verser des larmes sur l
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale ôtaient
rendues
familières à la multitude ignorante : tribune for
utre vie, fût aussi correct dans sa conduite que dans ses ! ouvrages,
rendit
sa femme heureuse, élevât bien ses enfants, et fi
ieux la nature ? Qui sait mieux lui donner cette adroite tournure Qui
rend
le ridicule ou le vice indiscret, Et fait, avec l
une juste fureur, Des travers de l’esprit se moquent sans aigreur. Je
rends
trop de justice à ces rares mérites Pour les impo
porter au fond de l’âme l’idée importune de l’ennui qui vous a donné
rendez
-vous pour ce soir ou pour demain, et qui ne sera,
nd soin de leur former l’esprit et la raison, et on travaillait à les
rendre
également capables d’être un jour ou de parfaites
anecdotique À M. de Priézac Monsieur, la demoiselle qui vous
rendra
cette lettre m’a assuré que je suis votre favori
quatorze mois ne vous trouvent plus. Le temps agréable qui est passé
rend
celui-ci douloureux, jusqu’à ce que j’y sois un p
lairer et à instruire les autres ! » Oui, mon ami, voilà de quoi vous
rendre
malheureux à jamais. Je suppose que vous ayez fai
ée par ses propres membres. Cependant, à peine un des Quarante a-t-il
rendu
les derniers soupirs, que dix concurrents se prés
inutile, à celui des affaires étrangères, où mon application peut me
rendre
plus propre. Je n’oserais dire à Votre Majesté ce
es temples, bien préparé, sans en sortir asservi. Le difficile est de
rendre
aujourd’hui aux hommes l’envie d’y revenir. C’est
crés qu’elle lui fit toucher. Ils avaient l’un et l’autre tout ce qui
rend
les enfants aimables : beauté de corps, agrément
principale étude et notre unique but était la vertu. Nous songions à
rendre
notre amitié éternelle en nous préparant nous-mêm
mœurs, à cause de ce concours extraordinaire de jeunes gens, qui s’y
rendaient
de toutes parts, et qui y apportaient, chacun leu
s, mon Cid, va les vendre ; Le Sarrasin, dit-elle, est là pour me les
rendre
. » À quoi je répondis : « Chimène, mes amours, Il
ur me les rendre. » À quoi je répondis : « Chimène, mes amours, Il te
rendra
ton bien avant qu’il soit dix jours. » J’emportai
t Elvire ; et j’eus beau me fâcher, Dans son courroux d’enfant qui la
rendait
plus belle, Tenant toujours sa proie, elle osa, l
eux et sa Sœur Je n’étais pas seul alors ; la présence de ma sœur
rendait
cette retraite vivante. J’entendais le bruit de s
quelque beau fruit qu’elle avait soigné elle-même. Je n’osais pas lui
rendre
les mêmes services, et je l’avais même priée de n
ons livres. Leur effet avait été rapide, quoique gradué. Déjà j’étais
rendu
à la foi, je voyais une lumière nouvelle, mais el
au-dessus de toute expression, et il ne m’est pas plus possible de la
rendre
que de l’oublier. Je tombai la face contre terre,
rochés ; Durs, inégaux, sans peine ils se sont accrochés. Le hasard a
rendu
la nature parfaite : L’œil au-dessus du front se
, le temps fuit, et la Parque ennemie D’un coup de son ciseau va vous
rendre
au néant : Par un plaisir encor volez-lui cet ins
peut entendre, aussitôt elle instruit. Contre-poids toujours prompt à
rendre
l’équilibre Au cœur plein de désirs, asservi, mai
re. Lacordaire 94. Le Bonheur Ni l’or ni la grandeur ne nous
rendent
heureux. Ces deux divinités n’accordent à nos vœu
faut aussi tenir compte des causes permanentes et générales qui nous
rendent
plus ou moins capables de gaieté ou de tristesse,
espérance Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui
rends
d’un regard l’immensité féconde ; Âme de l’univer
’en assister les misérables. Je garde fidélité à tout le monde. Je ne
rends
pas le mal à ceux qui m’en font ; mais je leur so
des bornes du langage. Dans la suite, le plaisir et l’agrément l’ont
rendu
commun. Ainsi, si l’on dit une feuille de papier,
on et de mouvement. D’abord, les figures enrichissent la langue et la
rendent
plus abondante, en multipliant les mots et les ph
nnaissance des principes d’où ces qualités dépendent, des raisons qui
rendent
une figure ou une expression préférable à toute a
onne. Dans ces sortes de figures, les mots sont employés de manière à
rendre
la pensée plus frappante en lui donnant plus de g
. Molière. Le pléonasme qui ne fait pas ressortir la pensée, qui ne
rend
pas la phrase plus énergique ou plus gracieuse, n
se, sans que l’on puisse d’ailleurs se méprendre au sens. Exemples :
Rendre
l’homme au bonheur, c’est le rendre à la vie. Tra
se méprendre au sens. Exemples : Rendre l’homme au bonheur, c’est le
rendre
à la vie. Trahissant la vertu sur un papier coupa
s, ou qui renferme une réflexion qui, exprimée d’une manière concise,
rend
la pensée plus frappante. Cette figure, plus fréq
de donner plus d’énergie aux expressions, d’orner le discours, de le
rendre
plus noble, de déguiser des idées dures, désagréa
culier est de donner aux descriptions de la force et de la clarté, de
rendre
les idées intellectuelles en quelque sorte visibl
os ; mais elles ne conviennent pas au langage de la passion, et elles
rendent
le style haché, si elles sont trop fréquentes. En
idées les unes aux autres, le plus souvent au moyen d’expressions qui
rendent
cette opposition plus frappante. J’ai vu mille p
seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me
rendez
garant du reste de sa vie, Je répondrai, Madame,
yelles. 4° Le concours et l’enchaînement de mots pesants et rudes qui
rendent
le style embarrassé et rocailleux. La délicatesse
raissent ; mais il est très rare qu’un bon écrivain ne puisse pas les
rendre
supportables par la manière heureuse dont il sait
sens, et qui finit par un repos inachevé. La suppression d’un membre
rend
la phrase inintelligible. Le membre à son tour pe
Il faut mêler des phrases courtes aux périodes longues et sonores, et
rendre
le discours animé en même temps qu’on lui donne d
é. Des cieux, sur leurs gonds d’or, s’ouvrent les vastes portes, Et
rendent
en s’ouvrant des sons harmonieux ; Les célestes c
des et doux, et les mouvements impétueux et violents demandent à être
rendus
par des expressions où dominent des consonnes for
’adjectif en ce que celui-ci est nécessaire pour déterminer la pensée
rendue
par le substantif, tandis que l’épithète ne sert
ermes qui semblent devoir s’exclure et qui, par leur opposition même,
rendent
la pensée plus piquante et produisent beaucoup d’
u’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement,
rendront
sa simplicité toute-puissante. Il ira, cet ignora
eur à celui d’où elle lui vient. Mais voici un nouvel hommage qu’elle
rend
à son céleste illuminateur. À mesure qu’il approc
ts de Babylone, ni de lui dénier l’adoration que tous les peuples lui
rendent
: je veux faire tomber sur cette idole le foudre
t de l’énigme, voilà le dégagement de tout l’embarras : la foi nous a
rendus
à nous-mêmes, et nos faiblesses honteuses ne peuv
moins accablés dessous ; notre ancienne immortalité ne sert qu’à nous
rendre
plus insupportable la tyrannie de la mort ; et qu
a mort ; et quoique nos âmes lui échappent, si cependant le péché les
rend
misérables, elles n’ont pas de quoi se vanter d’u
le1 O âme remplie de crimes, tu crains avec raison l’immortalité qui
rendrait
ta mort éternelle ! Mais voici en la personne de
pièce à pièce ce vieux bâtiment de ton corps, c’est qu’il veut te le
rendre
en meilleur état, c’est qu’il veut le rebâtir dan
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les
rend
. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
xemple ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte : heureux si, averti par ces che
nte : heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
olation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu, se
rendra
plus que jamais attentive à l’obligation très-étr
e à chercher les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de
rendre
les peuples heureux, et de leur faire sentir et a
nd on possède de pareils écrivains, n’est-ce pas une religion de leur
rendre
l’honneur qui leur est dû, celui d’une étude régu
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à
rendre
les hommes bons et heureux2. Plus un déclamateur
nité. Son empressement pour faire admirer son esprit me paraîtrait le
rendre
indigne de toute admiration. Je cherche un homme
e mêlé que pour faire le contre-poids des mauvaises passions, et pour
rendre
la vertu aimable. Je voudrais qu’un orateur se pr
gtemps en général pour acquérir un fonds de connaissances, et pour se
rendre
capable de faire de bons ouvrages. Je voudrais qu
rer en se montrant à découvert. Ainsi, malgré toute son impudence, il
rend
un hommage forcé à la vertu, en voulant se parer
nt elle est partie, nous ne pourrions nous empêcher de rire, et il se
rendrait
méprisable, au lieu de nous persuader ; c’est au
er, non pour être leur idole, mais pour employer leur confiance à les
rendre
bons. Cette philanthropie est toute divine. Il y
. Jamais prince ne fut plus sage pour policer les peuples et pour les
rendre
tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec ten
ni propre à donner de l’essor, et que notre scrupuleuse versification
rend
les beaux vers presque impossibles dans un long o
ce. La Bruyère a dit : « L’éloquence est un don de l’âme, lequel nous
rend
maître de l’esprit et du cœur des autres, qui fai
uer d’être raisonnable, mais non pas d’avoir raison. 1. Les vertus
rendent
constamment heureux ceux qui les ont. Elles rende
1. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles
rendent
meilleurs ou forcent au respect ceux mêmes qui le
ste en fait de morale. « De Jupiter partout l’homme est environné. »
Rendons
tout à celui qui nous a tout donné ; » Jetons-nou
ui attend ses efforts pour les couronner ? Sans cela, n’aurait-il pas
rendu
à l’homme le plus déplorable des services, en lui
er les décrets : Ils n’élèvent si haut sa fortune trompeuse, Que pour
rendre
bientôt sa chute plus affreuse. (M. Amar). Ainsi
ailleurs que dans l’accomplissement de ses devoirs. Il faut donc les
rendre
, autant que possible, d’une exécution assez facil
simples, parce qu’ils sont toujours grands, et cédant au besoin de se
rendre
utiles, bien plus qu’au désir de se voir célèbres
hes, soyez humains, tendres et généreux. Quel bien vaut le bonheur de
rendre
un homme heureux ! C’est le plaisir du juste, et
.) Il y a là un charme d’abandon et de sensibilité, bien heureusement
rendu
par M. Delille, dans les vers suivants : Ô champ
si cette étrange philosophie était celle de tous ceux qui peuvent se
rendre
utiles à leurs semblables ? Où conduit-elle néces
e pour s’y replonger. Une comparaison d’autant plus sublime, qu’elle
rend
plus sensible et plus vraie l’application des ver
rtaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui
rend
jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher
nement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui
rendront
notre siècle l’admiration de tous les siècles à v
de ses conquêtes que de manquer à la parole qu’il avait donnée de la
rendre
. Ce n’est pas une chose concevable que, dans la f
os vaisseaux, et un nombre prodigieux d’autres bâtiments ; elle s’est
rendue
si savante dans la marine, qu’elle donne aujourd’
t soutenu la marche de nos plus grands écrivains. 3. Corneille avait
rendu
riches les libraires et les comédiens sans l’être
rent en me servant vivent toujours dans mon souvenir. » 1. Voltaire
rend
ce même témoignage à Louis XIV dans sa lettre à m
iques qu’on a fini, à force d’éditions de plus en plus complètes, par
rendre
inadmissibles et tout à fait détestables… J’ose v
unes gens des connaissances précises, sérieuses et approfondies. Pour
rendre
notre livre plus commode, nous avons employé asse
sse le travail que nous nous sommes imposé pour améliorer ce livre le
rendre
plus digne de leur bienveillance et plus utile au
it, il est vrai : Pectus est quod disertos facit , c’est le cœur qui
rend
éloquent. M. Villemain a dit à son tour : « L’élo
vulgairement appelé Rhétorique. 9. Les préceptes seuls ne peuvent pas
rendre
un homme éloquent, et la rhétorique suppose les d
ar exemple, il s’agit d’une somme prêtée que l’emprunteur a refusé de
rendre
, il suffit à l’avocat de démontrer la vérité ou l
leur des jours et la fraîcheur des nuits : Le champ qui les reçut les
rend
avec usure. Il commande au soleil d’animer la nat
and les jeunes gens lisent un discours, dit Rollin, il faut qu’ils se
rendent
surtout attentifs aux preuves et aux raisons ; qu
ère est déduite des deux premières. En voici un exemple : Ce qui nous
rend
heureux est aimable : Or la vertu nous rend heure
un exemple : Ce qui nous rend heureux est aimable : Or la vertu nous
rend
heureux, Donc la vertu est aimable. 60. Tout syll
mple cité, aimable est le grand terme, vertu est le petit terme, nous
rend
heureux est le moyen terme. Dans les premières pr
ns, aimable et vertu sont comparés successivement au moyen terme nous
rend
heureux, et la dernière exprime le résultat de la
sément suppléer. Ainsi l’on dira dans l’exemple cité : La vertu nous
rend
heureux, Donc la vertu est aimable ; ou bien :
ous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; ou bien : Ce qui nous
rend
heureux est aimable, Donc la vertu est aimable.
que la conclusion du premier sert de majeure au second. Ce qui nous
rend
heureux est aimable, Or, la vertu nous rend heure
e au second. Ce qui nous rend heureux est aimable, Or, la vertu nous
rend
heureux, Donc la vertu est aimable ; Or la justic
Donc les avares sont misérables. Le prosyllogisme et le sorite
rendent
le style pesant et embarrassé et s’emploient rare
ne et vigoureux se familiarise. » En effet, et le magistrat chargé de
rendre
la justice, et l’avocat appelé à protéger l’innoc
es nuls ; S’ils sont brillants, ils vont concevoir un orgueil qui les
rendra
insupportables, malheureux, et mettra leur salut
ans une sécurité parfaite, la décision de mon sort. Non, vous ne vous
rendrez
pas complices des entreprises qu’on ose former co
e l’imagination. 129. L’imagination est cette faculté de l’âme qui
rend
les objets présents à la pensée avec toutes leurs
portique à l’entrée d’un petit bâtiment. Ne serait-il pas absurde de
rendre
l’entrée d’un tombeau aussi riante que celle d’un
son funèbre de la duchesse d’Orléans : J’étais donc encore destiné à
rendre
ce devoir funèbre à très haute et très puissante
duchesse d’Orléans. Elle que j’avais vue si attentive pendant que je
rendais
le même devoir à la reine, sa mère, devait être,
fre de grands avantages. Dans les sujets d’une certaine étendue, elle
rend
le discours plus clair, plus facile à comprendre
ble, car Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. 191. Pour
rendre
la narration intéressante, l’orateur s’efforcera
r ses pensées en leur donnant tons les développements qui peuvent les
rendre
frappantes et palpables. À mesure qu’on amplifie,
étendre, les relever par les expressions et les tours qui peuvent les
rendre
frappantes. Ce que la sève opère sur un simple ge
ou une proposition ; elle la développe, la grossit, l’embellit, et en
rend
toutes les parties plus fortes et plus saillantes
e fait, il les tourne et les retourne sous toutes leurs faces, il les
rend
tour à tour accessibles à toutes les facultés de
i arracher des larmes, lui livrer le dernier assaut et le forcer à se
rendre
. Réservez pour ce moment, dit Cicéron, vos meille
cident qui arrivait quelquefois à Bourdaloue lui-même. En outre, elle
rend
l’action contrainte et presque glacée, et condamn
ire que l’orateur a de la peine à trouver ce qu’il veut dire, et elle
rend
le discours insipide et languissant. Si elle est
les mots en conservant la pensée, le comédien changeait les gestes et
rendait
encore la pensée. 287. Le geste comprend tous les
forcez-vous donc de vous faire écouter avec plaisir et intérêt, et de
rendre
agréables les sublimes vérités que vous annoncez.
du discours. Presque tous les Pères de l’Église enseignent que, pour
rendre
la vérité plus aimable aux yeux des hommes, il fa
ne du poids à ses discours : sa parole va droit au cœur. 322. Rien ne
rend
l’orateur sacré propre à toucher son auditoire co
sur les moyens qui les ont sanctifiés que sur les actions qui les ont
rendus
célèbres. C’est une grande erreur d’attacher la s
e lient si étroitement aux principes que l’auditeur soit obligé de se
rendre
à l’éclat de la vérité. Par conséquent, il fera b
la manière dont il faudra les réfuter pour forcer la conviction et se
rendre
maître de l’auditoire (Voir le nº xxvi). 363. Pou
nter à l’antiquité l’éloge de Marc Aurèle, et l’académicien Thomas se
rendit
célèbre par le talent qu’il déploya en traitant c
44. 409. L’éloquence, dit La Bruyère, est un don de l’âme qui nous
rend
maîtres du cœur et de l’esprit des autres, et fai
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à
rendre
les hommes bons et heureux. Plus un déclamateur f
; son empressement pour me faire admirer son esprit me paraîtrait le
rendre
indigne de toute admiration. Je cherche un homme
ous écoutez font bien. S’ils font une vive impression sur vous, s’ils
rendent
votre âme attentive et sensible aux choses qu’ils
et auguste enfant que vous avez établi sur nous vous rappelle et vous
rende
à votre peuple : Et super filium hominis quem con
rent aisément. La colère et l’espérance auxquelles ils se livrent les
rendent
courageux : la première en leur ôtant la crainte,
. Ils croient tout savoir, ils prononcent en maîtres, et voilà ce qui
rend
tous leurs sentiments excessifs. S’ils font du ma
t bien que l’Europe attend avec inquiétude le jugement que vous allez
rendre
, mais il ne s’occupe que de la France. Il sait bi
du sanctuaire, et ne voulait d’autres récompenses des services qu’il
rendait
à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce
rouvés incompétents : une commission est créée, et l’on se hâte de la
rendre
aussi incompétente que le tribunal qu’elle rempla
êmement intéressante. Capoue, par les intrigues de Pacuvius, s’était
rendue
à Annibal et l’avait reçu dans ses murs. Deux frè
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les
rend
. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
xemple ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir
rendre
les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince ! le
ort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte ; heureux, si, averti par ces ch
te ; heureux, si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
re dans quelques instants ; on vient l’avertir, il quitte son ami, se
rend
à l’église ; le voilà en chaire ; adieu le nature
ligion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et
rendre
sa foi certaine par ses bonnes œuvres. XXIV.
péra ce miracle ? Ce fut par sa douceur : 1º douceur patiente qui lui
rendit
tout supportable ; 2º douceur entreprenante et ag
ndit tout supportable ; 2º douceur entreprenante et agissante qui lui
rendit
tout possible. 1º Douceur patiente. Il a eu à sup
ce qu’on doit dire, étudier sérieusement son sujet, le pénétrer, s’en
rendre
le maître, et se mettre ainsi en mesure de parler
stement parce qu’on a reçu quelquefois cette vertu d’en haut qui nous
rend
supérieurs à nous-mêmes, qu’on craint d’être rédu
tion excessive de lui-même et de son succès l’agite, le trouble et le
rend
malheureux : trop souvent elle le pousse à des ch
i aggravait le péril ? Qu’un jour, une heure, un instant pouvaient le
rendre
mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
n a produit sur lui ce qu’elle produit sur tous les hommes ; elle l’a
rendu
cruel et injuste. Il a calomnié mon père ; il m’a
lant soldat, au lieu de ralentir son ardeur ; à peine reçus, ils sont
rendus
avec usure : alors son esprit s’exalte, ses idées
gine des préceptes de rhétorique ? 9. Les préceptes seuls peuvent-ils
rendre
un homme éloquent ? 10. L’étude des règles est-el
uatrièmement. Au lieu de donner du poids à une cause, on risque de la
rendre
suspecte, en multipliant trop les arguments, ou e
morceau de philosophie morale ; mais je doute fort que cette lecture
rende
jamais un orateur plus pathétique. Je ne crois pa
faire pour arriver à votre but. Un tel moyen ne manquerait pas de les
rendre
complètement insensibles ; ils se mettraient sur
ses auditeurs accompagnée de toutes les circonstances qui peuvent en
rendre
l’impression plus vive. Les sensations sont les i
ut ce qui tend à augmenter la sensibilité d’un orateur contribue à le
rendre
plus pathétique. Cinquièmement. Il faut s’élever
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à
rendre
la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois
rendre
de mon administration, je réserve au troupeau que
donné à tous les hommes ces moyens d’exprimer leurs pensées, et les a
rendus
intelligibles pour tous ; tandis que les mots n’é
sse à l’auditeur le temps de finir le mot avant celui qui parle, doit
rendre
un discours insipide et fatigant. On voit beaucou
auxquelles l’orateur s’applique, non seulement dans l’intention de se
rendre
plus intelligible, mais encore dans le désir de d
avoir égard qu’au sens, parce qu’il y aurait plus d’inconvénient à le
rendre
obscur ou inintelligible qu’à rendre le vers un p
aurait plus d’inconvénient à le rendre obscur ou inintelligible qu’à
rendre
le vers un peu moins harmonieux. Ainsi dans ces v
chez pas une, autre méthode, car il n’en est pas de plus sûre pour le
rendre
agréable et persuasif. J’ai dit que le ton de la
dans ce traité, comme dans ses autres écrits, sa grande concision le
rende
quelquefois obscur. Ce n’est qu’en travaillant su
r un seul corps. Cette division, cette conduite vicieuse de son sujet
rend
cet écrivain plus fatigant à suivre, et bien moin
es de l’antiquité, en a fait une censure si sévère. L’historien, pour
rendre
sa narration plus agréable, ne doit pas s’écarter
ujours décousue. Parmi les modernes, le président de Thou, en voulant
rendre
son histoire trop universelle, n’a pas su éviter
se politique des opérations du gouvernement. Toutes deux concourent à
rendre
un historien intéressant et instructif. Les ancie
les conjonctures, un homme aussi méprisable que Catilina parvint à se
rendre
si redoutable au gouvernement, il ne nous a laiss
me historien nous offre encore un exemple pareil dans le compte qu’il
rend
d’une révolte des soldats contre Rufus, préfet de
nte cette pensée comme un trait particulier du caractère de Rufus, la
rend
et plus vive et plus forte. Cet historien avait s
t que bientôt même on ne lira plus du tout. Il doit donc s’attacher à
rendre
sa narration intéressante, et c’est là ce qui dis
cent aux Romains qu’on ne leur laisse de parti à prendre que celui de
rendre
les armes et de passer sous le joug, dernier degr
ature humaine. S’il décrit la mort de quelque grand personnage, il la
rend
aussi touchante que la catastrophe d’une scène tr
sur la nature du caractère qu’il a voulu peindre. L’écrivain qui veut
rendre
ses dessins instructifs, doit être simple dans so
s’appliquer à semer sur sa composition quelques ornements, afin de la
rendre
agréable et gracieuse. Ce qui contribue le plus à
ffrent un exemple du sujet le plus abstrait développé avec clarté, et
rendu
intelligible au moyen d’une conversation habileme
de fables et de paraboles. Les Indiens, les Persans et les Arabes se
rendirent
célèbres par leurs contes. Les Mille et une Nuits
e poétique prit naturellement, comme je l’ai déjà fait remarquer, dut
rendre
plus facile de donner aux mots l’ordre qu’exigeai
se de leur versification. D’autres, chez lesquels la prononciation ne
rendait
pas la quantité assez sensible, firent reposer la
ait une quantité déterminée et invariable, et la manière de prononcer
rendait
cette quantité si sensible, qu’une syllabe longue
gues et les brèves est si légère, et nous avons tant de latitude pour
rendre
à volonté nos syllabes brèves ou longues, que la
onçons certaines syllabes, et que nous appelons accent. Cet accent ne
rend
pas la syllabe plus longue, il ne fait que donner
favorable. Mais, en embellissant la nature, qu’il prenne garde de la
rendre
méconnaissable, qu’il ne cherche pas à joindre au
ersification qui convient le mieux à la nature de l’ode est celui qui
rend
plus sensible l’harmonie de la mesure aux oreille
omme un modèle parfait en ce genre. Il possède l’art d’ennoblir et de
rendre
agréables les détails les plus ordinaires de la v
i, les passages que l’on préfère dans Lucrèce, et qui seuls pouvaient
rendre
supportable, en poésie, un sujet aussi sec et aus
pieuses réflexions. Mais les sentiments y sont quelquefois outrés, et
rendus
avec trop d’emphase ; le style en est souvent tro
re. La brièveté ajoute beaucoup à la vivacité. Quelques exemples vont
rendre
ces règles générales plus sensibles. Je ne connai
employées dans ce passage donnent de la force à la description, et la
rendent
en même temps plus intelligible. The wandering fe
ndefatigable wings [les ailes infatigables], sont des expressions qui
rendent
les images plus complètes et plus distinctes. Il
génie peut quelquefois, par une seule épithète heureusement choisie,
rendre
une description complète, ou par un seul mot pein
symboles mystérieux. Mais la figure poétique qui contribue le plus à
rendre
le style de l’Écriture élevé, hardi, sublime, c’e
ue ceux dont se servaient ordinairement les poètes hébreux, ce qui en
rend
la mélodie plus douce et mieux adaptée au sentime
e de composition ; mais pour en donner une idée plus précise, et pour
rendre
plus facile l’application des règles de la critiq
d’intérêt pour le siècle et le pays qui les produisirent. Mais ce qui
rend
surtout un poème épique intéressant, non pas seul
e disputent une esclave. Le prêtre d’Apollon supplie Agamemnon de lui
rendre
sa fille, qui, après le sac d’une ville, est tomb
re l’esclave à Clytemnestre, son épouse ; mais que, puisqu’il faut la
rendre
pour sauver l’armée, il en exige une autre, et de
malheurs s’accumulent à mesure que le poème avance ; tout contribue à
rendre
Achille plus grand, et à en former la figure prin
és dont un poète moderne ne saurait trop se garder. Toutefois on doit
rendre
cette justice à Homère, que, dans ces croyances f
e de se rapprocher dans une traduction sans lui nuire. Sa simplicité,
rendue
littéralement, deviendrait platitude dans nos lan
il décrit, et partout il sait choisir ces circonstances heureuses qui
rendent
une description parfaite. Virgile nous peint avec
casque, prend son fils dans ses bras, le recommande aux dieux, et le
rend
à Andromaque qui le reçoit avec un sourire mêlé d
u au gouvernement d’Auguste, ou qui croient que Virgile n’a voulu que
rendre
plus agréable aux Romains ce prince qu’il a repré
une sorte de dureté et d’insensibilité qui ne sont pas faites pour le
rendre
aimable30. Le caractère de Didon est bien supérie
dans une épopée, approche du sublime, et donne au poète le pouvoir de
rendre
son ouvrage plus intéressant pour toutes les clas
able. La part que la religion avait à cette entreprise contribue à la
rendre
plus imposante, fournit un moyen naturel d’y intr
d’unité et de liaison dans le plan du Roland Furieux, au lieu de les
rendre
sensibles au lecteur, il semble que l’Arioste ait
nnes qualités. Il est brave, fidèle à ses légions ; son impiété ne le
rend
pourtant pas incapable de remords ; il éprouve mê
e, et plusieurs autres. Que le sujet soit donc réel ou fictif, ce qui
rend
surtout les incidents d’une tragédie probables, c
t les incidents d’une tragédie probables, ce qui, par conséquent, les
rend
plus ou moins touchants, c’est la conduite de l’a
it à donner à la tragédie plus de magnificence, et en même temps à la
rendre
plus instructive et plus morale. C’était toujours
mpe au spectacle, elle contribue aussi, par son invraisemblance, à le
rendre
plus froid et moins intéressant. La musique ou le
s affaiblissent l’intérêt que nous devons prendre à l’action, et nous
rendent
froids et inattentifs. Le cinquième acte doit ren
e je viens de dire se rapporte à l’unité de l’action dramatique. Pour
rendre
cette unité encore plus complète, quelques critiq
de l’art ; cet usage, en donnant plus de latitude à l’imagination, a
rendu
moins nécessaire l’observation rigoureuse des uni
lus d’importance au sujet, mais ne contribue que bien faiblement à le
rendre
plus intéressant ou plus pathétique. Ces deux qua
constances propres à faire toujours aimer et respecter la vertu, et à
rendre
même le sort des personnes qui en sont l’objet pr
reur qu’il ne produit la compassion. Il est vrai que Sophocle a su le
rendre
extrêmement touchant ; mais il n’en résulte toujo
taient trop souvent fondés sur des infortunes que les destins avaient
rendues
inévitables. Les prédictions des oracles et la ve
t ses regards, et surtout ne va pas chercher des comparaisons pour en
rendre
la description encore plus sensible. Représenter
amations, les apostrophes, mais jamais celles qui ne contribuent qu’à
rendre
le style plus pompeux ou plus brillant. La vérita
; à cet égard, il exprime avec candeur son opinion, qui est que, pour
rendre
une tragédie parfaite, il faudrait réunir la véhé
ssés sous un rapport bien essentiel, celui des situations, qu’il a su
rendre
à la fois plus délicates et plus intéressantes. C
peut-être même est-il trop tragique ; car les infortunes dont il nous
rend
les témoins arrachent des larmes amères, et déchi
certaines personnes à devenir l’objet de la risée des autres, ou les
rendent
incommodes dans la société. La comédie, considéré
, appeler leur attention sur les bienséances qu’ils doivent observer,
rendre
surtout le vice ridicule, c’est être véritablemen
ouvement, plus d’incidents, que dans celles du théâtre français. Pour
rendre
une comédie parfaite, il faudrait y réunir ces de
toujours supposé, la cause de sa mort, puisque le fatal décret ne fut
rendu
contre lui que trente-trois ans plus tard. Aristo
au parlement, suivi de ses satellites ; il ordonne aux magistrats de
rendre
un arrêt contre les droits de la maison de Bourbo
e expression châtiée et subtile, où les mots pressent la pensée et la
rendent
avec clarté ; satisfait de tout éclaircir, il n’a
le prononciation ne le séparait de toutes les langues du monde, et ne
rendait
applicable à son langage le vers que Virgile appl
Oui, j’espère qu’elle m’écoute, et je l’entends qui te reproche de me
rendre
malheureux. Ah ! mon pauvre gendre ! dit-elle, tu
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à
rendre
; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
vidus odit, etc. « J’ai vu ce passage imité ainsi en vers familiers :
Rendons
toujours justice au beau. Est-il laid pour être n
urément le comble de l’extravagance et de la sottise ; mais l’univers
rendu
malheureux par la faiblesse d’un homme, les bonté
ntre le Tasse avec des armes inégales ; la langue anglaise ne pouvait
rendre
l’harmonie des vers italiens : Chiama gli abitato
deux créatures innocentes et fortunées, qu’un être puissant et jaloux
rend
, par sa séduction, coupables et malheureuses ; la
s, ils jugèrent qu’il y en a plusieurs d’outrées, et que l’auteur n’a
rendues
que puériles en s’efforçant de les faire grandes.
ation d’un sauvage ivre. Mais parmi ces irrégularités grossières, qui
rendent
encore aujourd’hui le théâtre anglais si absurde
e petits présents très galants sous des noms supposés. Cette conduite
rendait
notre jeune homme encore plus fat ; le marin reve
i la même maîtresse est l’objet de nos vœux, L’embarras de choisir la
rendra
plus perplexe. Ma foi, marquis, il faut avoir pit
et formaient des intervalles musicaux, que la prononciation des vers
rendait
sensibles. S’il en avait été ainsi, chaque espèce
s et fémiuines jettent assez de variété dans la poésie française pour
rendre
insensible la monotonie qui pourrait résulter de
iait, et semblait leur dire : « Je veux bien vous porter, non pour me
rendre
plus belle, mais pour montrer combien je suis plu
cte, nous avons cru devoir lui donner un peu plus d’extension pour la
rendre
plus juste. (Note du Trad.) 38. Mourning Bride.
ueillera moins de gloire : soit. N’aura-t-elle pas plus de services à
rendre
? Sont-ils si regrettables les siècles où la litt
ntre les factieux : une douce chaleur se répandait dans mon âme et me
rendait
meilleur en me faisant croire à la vertu, au dési
té, qu’une recherche de l’amour-propre ? Ah ! le christianisme aurait
rendu
un bien triste service au monde en le désabusant
t pas proposé quelque chose de plus grand et de plus solide à aimer !
Rendez
-moi le soleil de la Grèce, les jeux, les combats
me vouait un culte à son image divinisée par le ciseau d’un Phidias ;
rendez
-moi les sages se complaisant dans leur sagesse, e
et sereine, bien sûr que s’il y a des dieux, ce sont des dieux bons ;
rendez
-moi toutes les illusions, toutes les chimères du
porter au fond de l’âme l’idée importune de l’ennui qui vous a donné
rendez
-vous pour ce soir ou pour demain, et qui ne sera,
tant de sang, et à perdre tant de vaillants hommes, qui eussent pu te
rendre
maîtresse de l’Europe ! Que ne peut-on effacer ce
e n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont
rendu
ce grand témoignage, que jamais il n’avait perdu
t de force ; on se couronne de ses propres mains ; et lors même qu’on
rend
à Dieu de solennelles actions de grâces, et qu’on
, ce n’était pas qu’il fût habile, c’est que l’ennemi s’était trompé.
Rendait
-il compte d’une bataille : il n’oubliait rien, si
avait gagnée. Racontait-il quelques-unes de ces actions qui l’avaient
rendu
si célèbre : on eût dit qu’il n’en avait été que
e banal qui traîne dans tous les traités : Il faut aimer ce qui nous
rend
heureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il f
s traités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous
rend
heureux, Donc il faut aimer la Vertu. Aimer… ve
suppléer. Au lieu de dire dogmatiquement : Il faut aimer ce qui nous
rend
heureux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu no
ce qui nous rend heureux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous
rend
heureux, Il faut aimer la Vertu. Réduit à ces d
la mineure lui paraît devoir laisser des doutes dans l’esprit, il la
rend
évidente par une démonstration. Les prémisses, ai
n négliger aucun, qui puisse, en captivant l’attention de l’auditeur,
rendre
cette vérité plus aimable et plus attrayante. Pou
, et rapport au cœur sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la
rendre
également méprisable et odieuse : méprisable, en
la loi chrétienne est parfaite, autant l’onction qui raccompagne, la
rend
douce et facile à pratiquer. 1º. Parce que c’est
Mais la troisième est une loi de consolation et de douceur, qui nous
rend
ses préceptes les plus rigoureux en apparence, ai
vir sa dignité à sa sainteté. En effet, sa grandeur n’a servi qu’à le
rendre
, 1º humble devant Dieu, avec plus de mérite ; 2º
et il n’a point aimé la guerre, pour satisfaire son ambition. Qui le
rendait
si intrépide et si fier dans les combats ? C’étai
Grecs, on faisait publiquement l’éloge des grands hommes, qui avaient
rendu
quelque service important à la patrie. Ces cérémo
ait tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécution lui
rendait
tout possible et tout facile ; cette fermeté d’âm
toute la maturité ; cette science qu’il pratiquait si bien, et qui le
rendait
habile à profiter des conjonctures, à prévenir le
eurs ; ainsi, dis-je, le publiait-il ; et la justice qu’il a toujours
rendue
à ce Héros, en lui donnant le rang que je lui don
développées, et mettra en usage, pour intéresser les Juges et se les
rendre
favorables, tout ce que l’éloquence a de plus for
eux et vraiment patriotiques dont ses discours portent l’empreinte en
rendent
surtout l’auteur bien estimable. Ceux qui mériten
ssion de Racine, lui donner de l’esprit. L’abbé d’Olivet a bien mieux
rendu
ses Philippiques. Cette traduction est très estim
ronne. L’abbé Auger les a fort bien traduites. Cet estimable auteur a
rendu
aussi en notre langue un très beau discours de Ly
ement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses, qui
rendront
notre siècle l’admiration de tous les siècles à v
oir, et de toutes les actions de grâces que je suis chargé de vous en
rendre
. Ce grand nom, qu’il nous est presque permis de c
Préface. Je commence par déclarer que le but de cet ouvrage est de
rendre
la composition facile aux élèves ; mais que je n’
ttu par le premier travail du forgeron, mais qu’il faut limer pour le
rendre
luisant et poli, ou comme un diamant brut qu’il f
ou comme un diamant brut qu’il faut tailler à cent facettes, pour le
rendre
éclatant de mille feux. Un homme disposé à souten
e vous ayez captivé notre attention et commandé nos éloges, nous vous
rendrons
grâces. Nous ne pourrons appliquer les règles, pa
sa mère le plongea dans les eaux du Styx, fleuve des enfers, pour le
rendre
invulnérable, et qu’il le fut eu effet, excepté a
de la république. Nommé gouverneur de l’Italie dès que César s’en fut
rendu
le maître, il commanda l’aile gauche de son armée
ntre les Parthes ; et Pompée, jaloux des belles actions de César, fit
rendre
au sénat un décret contre lui, et obtint le comma
sez généralement que les grandes qualités de cet homme si célèbre, le
rendaient
tel que devait être le maître de Rome, si Rome av
vant, un des sujets les plus fidèles ; et le roi ne balança pas à lui
rendre
ses bonnes grâces et toute sa confiance. C’est lu
ettres, et dans la pratique des vertus chrétiennes. Ce prince s’étant
rendu
à Fontainebleau pour voir la duchesse, sa petite-
faut être toujours vrai dans ses paroles ; n’user jamais de fraude ;
rendre
à chacun ce qui lui appartient ; exercer la justi
consul, et mérita plusieurs fois les honneurs du triomphe. Ce qui le
rend
non moins célèbre dans l’histoire, c’est sa fruga
femme de ce seigneur, aux désirs de laquelle il n’avait pas voulu se
rendre
, Joseph fut mis dans les prisons, où il expliqua
e entre l’Adda et le Tessin, d’où l’on a tiré deux canaux ; ce qui la
rend
très commerçante. Il y a plusieurs églises de la
de sa lyre et la douceur de son chant, il fléchit Pluton, qui la lui
rendit
. Mais il eut la douleur de la perdre une seconde
ait bâtir une citadelle très forte, et qu’il fit démolir lorsqu’il la
rendit
au duc de Savoie, en 1696. Pluton, fils, selon l
bats, et le plus éloquent, le plus sage, le plus ruse des Grecs, leur
rendit
au siège de Troie les services les plus important
ANALYSE. Forme. — Tous les détails de cette définition concourent à
rendre
sensible aux yeux une idée abstraite par elle-mêm
l’ autre que par la nécessité de convenir de ses torts ; c’est ce qui
rendra
le dialogue animé et intéressant. Si, au contrair
lier ? CHICANEAU. Madame !... LA COMTESSE. Voyez-vous ! il se
rend
familier. CHICANEAU. Mais madame ! LA COMTESSE.
es. Cette heureuse infraction aux lois du dialogue permet au poète de
rendre
plus vives et plus frappantes les apostrophes de
La coupe des réponses, les exclamations, les interrogations répétées
rendent
le dialogue pressant, vif, incisif et mordant. F
S’agit-il d’un serpent, par exemple, ne parlez pas, si vous voulez le
rendre
moins odieux, de son venin, de sa bave et de ses
ses vives couleurs, ses plis et ses replis. — Mais si vous voulez le
rendre
affreux, négligez les détails gracieux, et faites
n ouvrage, et qu’elle doit, directement ou indirectement, concourir à
rendre
mieux la pensée principale d’un auteur. Si vous v
ur splendide. On ne peut trop admirer tous ces mots qui font image et
rendent
sensibles aux yeux les magnificences du désert. L
s enchanteurs ; il fait agir la baguette miraculeuse, les anneaux qui
rendent
invisibles et les talismans qui protègent de tout
conteur se dispense de recourir aux prodiges et aux enchantements, il
rendra
sa narration vraisemblable et intéressera plus vi
laine, toutes ces idées douces mêlées à l’horreur du récit, viennent
rendre
plus sauvage la férocité du roi des forêts. Le ch
t plus tendre, et ce mot a été choisi de préférence par l’auteur pour
rendre
plus sensible l’ effet de la hache sur une substa
’avez qu’une fille3, et moi je n’ai qu’un fils ; Leur hymen nous peut
rendre
à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette grâce,
ez-lui comme il faut s’endurcir à la peine, Dans le métier de Mars se
rendre
sans égal, Passer les jours entiers et les nuits
devoir qu’à soi le gain d’une bataille : Instruisez-le d’exemple, et
rendez
-le parfait, Expliquant à ses yeux vos leçons par
ux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi m’en a su
rendre
indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrum
nd point le nombre des années3. Le comte. Te mesurer à moi ! qui t’a
rendu
si vain, Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la m
t digne de son roi : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’a
rendu
l’honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du cour
vous vis, et je fus retenu par l’amour. Attaqué par vos yeux, je leur
rendis
les armes : Je me fis prisonnier de tant d’aimabl
e de la main d’un père, Et que ton sang indigne, à mes pieds répandu,
Rendra
prompte justice à mon honneur perdu1 1. Cor
n autre de nos auteurs, offre une foule de ces pensées, énergiquement
rendues
, que le bonheur de l’expression grave dans toutes
ents de Richelieu et de Louis XIV, que se sont donné en quelque sorte
rendez
-vous les plus grands génies du dix-septième et du
dées accessoires que son imagination devra rechercher ; 2º qu’il faut
rendre
la pensée du canevas en d’autres termes. Enfin le
tyle burlesque. Sa prose, quoique plus sérieuse, a un ton comique qui
rend
cette lettre agréable et piquante. Suivez l’ordre
arle. Je vous écris tous les jours ; c’est une joie pour moi. Elle me
rend
très favorable à ceux qui me demandent des lettre
u’a pris son beurre, et va le réclamer ; mais le comte ne peut le lui
rendre
, il refuse de le lui payer, et la fait chasser pa
sur le visage, lorsque l’âme est agitée. Dans le troisième, tâchez de
rendre
avec justesse et délicatement les rapports de l’œ
portrait particulier empêche le développement d’idées, qui pourraient
rendre
tel ou tel homme méconnaissable. C’est pourquoi t
’escalier un double Napoléon ; quelqu’un qui le suivait voulut le lui
rendre
; mais il le refusa, disant qu’il n’était pas à l
? Comment riait-il quand il était content ? Quels services peuvent se
rendre
des voisins ? Ces questions sont pour vous aider
enez, voilà encore une poche. Etes-vous satisfait ? HARPAGON. Allons,
rends
le moi, sans te fouiller. LAFLÈCHE. Quoi ! HARPAG
e Temps déroule devant la déesse le tableau des événements21 — … Elle
rend
ses arrêts — … et la Vérité les recueille22 — La
e relevèrent consolés ; car ils savaient que ce notait pas cette tige
rendue
à la poussière qui était l’objet de leur amour, m
du trône pour rendre compte de son administration. Cet homme s’était
rendu
coupable de beaucoup de fautes et il était fort i
our lui près du roi. Mais parmi ces amis, ceux-là même à qui il avait
rendu
, pendant sa vie, le plus de services et en qui il
roi et parlèrent en sa faveur avec une telle énergie, que le roi lui
rendit
ses bonnes grâces et lui donna dans son magnifiqu
elon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous
rendront
blanc ou noir. LA FONTAINE. Avis. Forme, — Indi
qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te
rend
si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet anima
s. Cette description ne sera qu’une longue accumulation qu’il faudra
rendre
pittoresque, en rehaussant par des tournures épit
ans une grande salle n’en sortent point. Un soldat crie qu’il faut se
rendre
; réponse héroïque de Charles XII, disant qu’il e
des fleurs dans les moissons, en couvrant la prairie de papillons, il
rendit
nulles les récoltes — … Après douze ans la famill
abord son vol vers l’orient — … il vit d’abord un monarque d’Asie qui
rendait
la justice — … Près de lui était un sceptre d’or
Dénouement. Puis elle alla replacer sur le lit l’enfant mourante et
rendit
le dernier soupir avec elle — N°158. — Les pet
Il réussit à s’emparer du chapeau coureur — … Dénouement. Qui avait
rendu
ce chapeau animé ? — … Un énorme rat qui était en
ine de la pauvre veuve au jour du jugement — … Dénouement. Le calife
rendit
le champ à la pauvre veuve — … N° 176. — Les t
a de sa confiance excessive, et lui disant qu’il aviserait, lui donna
rendez
-vous pour le lendemain, en l’engageant à revoir s
ne plainte au cadi — … Quand le joaillier entendit parler du cadi, il
rendit
gracieusement la bourse — … Dénouement. Cependan
— … Le paysan s’éloigne avec l’officier enchaîné, mais bientôt il lui
rend
la libellé pour cinq cents sequins — … Il vient a
était médecin du calife Mutevekul — … Comme il était étranger, on le
rendit
suspect au calife — … Celui-ci alarmé, voulut le
ens. — Le chevalier termine sa lettre en disant à sa mère qu’il leur
rendra
en partant leurs douze livres. N° 208. — Le je
t Il y a un mois, j’étais en route avec mon ambassadeur, nous nous
rendions
à notre poste — … Un orage nous surprend ; nous n
la servante s’était cachée dans un grenier — … Elle vient et veut me
rendre
mon louis. — … Petit dialogue entre le narrateur
lève et l’épée à la main, fond sur Bois Guilbert, en lui criant de se
rendre
— … Le grand-maître s’écrie, que Bois Guilbert es
niers sentiments et mes dernières pensées, en se reposant sur toi, te
rendre
un objet sacré mais tu as encore un service à me
t sur toi, te rendre un objet sacré mais tu as encore un service à me
rendre
. Pendant que je me purifierai dans la fontaine, v
re former, il se souviendra de l’hospitalité qui nous unit. Ma fille,
rends
-toi dans l’illustre cité de Minerve, avec le rame
imes de l’Hélicon semblent jeter des flammes. Le torrent de la vallée
rend
un gémissement pareil à celui dont Œdipe venait d
a douleur, chercha trois jours entiers le corps de son père, pour lui
rendre
les honneurs de la sépulture. Les chênes embrasés
dant qu’elle puisse exécuter les dernières volontés de son père et se
rendre
à la cour de Thésée. BALLANCHE Fils. Avis. Voil
principales, afin de donner à l’élève plus de facilité pour les bien
rendre
. Mettez à votre travail tout le soin possible.
une fille innocente ; ils sont lâches et injustes ; mais Dieu qui l’a
rendue
victorieuse lui donne la force de mourir. Ce Dieu
leur royaume pour avoir voulu usurper les états d’autrui. Avis. Vous
rendrez
véhément le commencement de ce morceau au moyen d
et l’interrogation animeront le milieu de la harangue, et la fin sera
rendue
énergique par la commination. N° 236. — Melvil
Les Athéniens ont été injustes, les dieux les ont punis. Ils se sont
rendus
dans l’espoir qu’on leur conserverait la vie ; la
, ce serait insulter au droit des gens et déshonorer la victoire, qui
rend
d’ailleurs moins illustre que la clémence. Commen
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à
rendre
, et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous j
ez pas de le faire remarquer. Il en est de même de la prosopopée, qui
rend
présent Jésus-Christ dans le temple ; elle contin
ret, le comte de Fontaines perdit la vie. Sur le champ de bataille on
rendit
grâces à Dieu. N° 245. — Dernière Campagne et
Polidore est plus précieux à l’état que Callidore ; car Polidore peut
rendre
à la patrie des services longs et durables. Calli
donc empêcher la préférence des juges pour Callidore ; ils doivent le
rendre
à sa famille éplorée, et l’avocat de Polidore doi
la patrie, Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Qui nous
rendra
, dit cet homme héroïque, Aux bords du Rhin, à Jem
uvre femme, A Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : Il se
rendait
à Notre-Dame2 Tous les cœurs étaient contents
ujours le protége. Son sourire était bien doux, D’un fils Dieu le
rendait
père3, Le rendait père. — Quel beau jour pour
on sourire était bien doux, D’un fils Dieu le rendait père3, Le
rendait
père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère !
e du prince de Cobourg. 4. La poésie est ici de l’histoire. Qui nous
rendra
…. C’est le vœu qui s’échappe encore de tous nos c
retraite de Rebec près de Milan, en 1524, âgé de 50 ans. Les ennemis
rendirent
son corps, après l’avoir embaumé. On le porta à G
aumé. On le porta à Grenoble, sa patrie ; et le duc de Savoie lui fit
rendre
les honneurs qu’on rend aux Souverains.
le, sa patrie ; et le duc de Savoie lui fit rendre les honneurs qu’on
rend
aux Souverains.
s, si elles ne changent ni n’augmentent la valeur des choses pour les
rendre
plus dignes d’être lues, au moins en omettent-ell
ment le plus fort, et qui digèrent le mieux leurs pensées afin de les
rendre
claires et intelligibles, peuvent toujours le mie
aura dû employer d’autant plus d’esprit et d’artifice à tâcher de les
rendre
vraisemblables. Et j’avais toujours un extrême dé
ucoup d’erreurs qui peuvent offusquer notre lumière naturelle et nous
rendre
moins capables d’entendre raison. Mais, après que
mis, et il n’y a rien au monde de si fâcheux que l’accoutumance ne le
rende
supportable. Il y a, ce me semble, beaucoup de ra
ésir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune occasion de vous en
rendre
témoignage, sinon qu’ayant fait imprimer ces jour
ces occultes, sous lesquelles se cache l’injure d’un mépris anonyme ;
rendre
la vérité suspecte, parce qu’on en est l’interprè
, une voix tonnante, l’éclat des images qui ne sont que des arguments
rendus
sensibles, l’audace d’une volonté dominatrice, l’
lai aggravait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant pouvait le
rendre
mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
and je crie : Sauvez-moi, je ferai tout ce que l’on exigera pour m’en
rendre
digne ; me répondra-t-on : Meurs ? — Non, vous ne
frayante de laideur et de génie, et l’assemblée éclairée ou raffermie
rendait
des lois, on prenait des résolutions magnanimes.
enu chez les plus grands personnages de Versailles. » 1. Il ne se
rendit
pas toujours ce témoignage, et voulut trop tard p
s à la règle de l’a. Chateaubriand lui-même qui s’y est refusé ; nous
rendons
aux pluriels dont nous venons de parler le t que
nt la fin du siècle, Desportes et Bertaut, que sa chute, dit Boileau,
rendit
« plus retenus », et qui dépassèrent le siècle, d
e développer, et une langue qui a attendu deux siècles pour qu’on lui
rendit
pleine justice. Le xviie siècle, appelé à recuei
Mais, par la bonté divine, la lumiere et dignité ha esté de mon eage
rendue
es lettres, et y voy, tel amendement que, de pres
ibles rapports ils ont rempli vos aureilles et vostre cœur, pour vous
rendre
nostre cause fort odieuse : mais vous avez à repu
rencontre de ceste doctrine, de laquelle ie me veux efforcer de vous
rendre
raison, vient à arguer qu’elle est desia condamne
r lieu, sinon que ayant despouillé l’homme de tout sentiment, elle le
rende
semblable à un tronc de bois. Mais aussi de l’aut
es tellement de vin et de viandes que tu en deviennes stupide et sois
rendu
inutile à servir Dieu et faire ce qui est de ta v
d’autant que l’usage et la frequence nous en ont auculnement avily et
rendu
vulgaire la grace ; comme en nostre commun, il s’
noms, tant de victoires et conquestes ensepvelies soubs l’oubliance,
rendent
ridicule l’espérance d’éterniser nostre nom par l
; d’autres elle a exhalé au ciel, et n’en a receu aucun qu’elle n’aye
rendu
. (De la Sagesse, liv. III, chap. 24.) De l
68. Sa vie politique, sa médiation entre les partis, le service qu’il
rendit
à l’État en empêchant la création d’un tribunal e
c’est ung chastiment paternel et que ceste necessité et pauvreté vous
rendra
capables de la cognoissance de Dieu. Il nous a vi
ne peult remplir que de ravages et massacres cette pauvre France, la
rendre
farouche et sauvage, sans pitié, humanité, revere
ne dois trouver mauvais si j’en fais un peu long discours, afin de te
rendre
plus attentif à ce qui te pourra servir. Quand je
puis que tu as trouvé ce que tu cherchois ? Travaille à présent et tu
rendras
honteux tes detracteurs. Mais mon esprit disoit d
acheté lesdites estoffes, il me survint un labeur qui me cuida faire
rendre
l’esprit. Car aprés que par plusieurs jours je me
x sau-toient contre ma besongne, l’esmail qui estoit déjà liquifié et
rendu
en matiere glueuse, print lesdits cailloux, et se
s (comme auparavant) à travailler audit art. Au paravant que j’aye eu
rendu
mes esmaux fusibles à un mesme degré de feu, j’ay
xécuter qu’à cappitaine de l’armée. L’escripture de mon livre vous en
rendra
témoignage. (Commentaires, livre Ier.) Bat
supporter ton Roy débonnaire232, si facile, si familier, qui s’estoit
rendu
comme citoyen et bourgeois de ta ville qu’il a en
scheurs nous faisoient croire estre le seul et unique moyen pour nous
rendre
heureux. Mais je ne puis en discourir qu’avec tro
per le monde par hypocrisie. Les Prestres et les Predicateurs se sont
rendus
si venaux et si mesprisez qu’on ne se soucie plus
a les voleurs et pillards, retranchera les aisles aux ambitieux, fera
rendre
gorge à ces esponges et larrons des deniers publi
onvenue ; et je ne sçais quand, ni d’où, si jamais je pourray vous le
rendre
; mais je vous promets force honneur et gloire ;
s auront dit de bonne foy tout ce que Vostre Majesté pourra faire, et
rendu
bonnes et valables raisons pourquoy ce qu’on dési
eçus en vostre adversité, si n’auriez laissé de renvoyer à Rome et de
rendre
le respect et révérence au Sainct-Siege, lorsque
comble de vostre prospérité. Ce sont, Sire, les considérations qui me
rendent
hardy, quelque défiance que j’aye au reste, et qu
ue défiance que j’aye au reste, et qui ont fait que je n’ay craint de
rendre
au Pape la lettre que Vostre Majesté luy escrivoi
oy defunct fut celui par lequel, se rendant enfant de l’Eglise, il se
rendit
pere de la France ; se rendant brebis du grand pa
rendit pere de la France ; se rendant brebis du grand pasteur, il se
rendit
pasteur de tant de peuples ; convertissant son cœ
a monnaie, quand la Fronde, puis la mort du marquis de Rambouillet en
rendirent
les réunions moins nombreuses et plus rares, ridi
rique ». Mais il fit beaucoup pour la dignité des lettres, qui le lui
rendaient
, ne disons pas en flatteries (il vaut mieux n’en
t toutes seules ; c’est l’envie, c’est la colère, c’est la fureur qui
rendent
les verges terribles et redoutables. Cette main i
e.) Lettre à monseigneur le cardinal de la Valette qui devoit se
rendre
à Rome … À Rome vous marcherez sur des pierre
er tout mon argent et deux cents pistoles au-delà, que j’ai promis de
rendre
aujourd’hui. Si vous les avez, ne manquez pas de
uit cette grande et victorieuse armée a été de prendre Corbie pour la
rendre
, et pour la remettre entre les mains du roi, avec
t-il charmer la balle qui a tué celui-là au milieu de sa victoire, ou
rendre
celui-ci impénétrable aux coups de persuisane311.
t d’expériences ce qui est le meilleur, et il tournera ses desseins à
rendre
cet État le plus florissant de tous, après l’avoi
desseins à rendre cet État le plus florissant de tous, après l’avoir
rendu
le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’am
voir comme ils sont arrangés, ici un grand, là un petit, et comme ils
rendent
les rues courbées et inégales, on diroit plutôt q
d’une ville pour le seul dessein de les refaire d’autre façon et d’en
rendre
les rues plus belles ; mais on voit bien que plus
ffense si publique, il y faut un peu plus de cérémonie. Je ne vous la
rendrai
pas malaisée : je donnerai tous mes intérêts à qu
es juge mortelles, et lui déclare qu’il n’y a que Dieu qui lui puisse
rendre
ses forces perdues. Le second, arrivant ensuite,
ent leur discours, et ensuite leur esprit. C’est par ce moyen qu’on a
rendu
les louanges si communes, et qu’on les donne si i
t de nos pensées, mais seulement d’une civilité extérieure qu’on veut
rendre
à ceux que l’on loue, comme pourroit être une rév
e parce qu’il semble que l’on veuille dominer sur les esprits et s’en
rendre
le maître… C’est encore un fort grand défaut que
on qu’on a plutôt embrassé une opinion par passion que par lumière la
rend
suspecte. C’est un défaut si visible que de s’emp
plication qu’on devroit avoir seroit de former son jugement, et de le
rendre
aussi exact qu’il peut l’être ; et c’est à quoi d
de colère dans la petite galerie. Le cardinal s’avança et proposa de
rendre
les prisonniers, pourvu que le parlement promît d
ciée de la liberté accordée aux prisonniers. Aussitôt que l’arrêt fut
rendu
, l’on expédia les lettres de cachet, l’on transmi
n dessein le plus souvent est de faire approuver ses sentimens, et de
rendre
celui qu’il vient consulter garant de l’affaire q
de conserver ses opinions si elles sont raisonnables. Mais il faut se
rendre
à la raison aussitôt qu’elle paroît, de quelque p
Dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de
rendre
agréablement sur le théâtre les défauts de tout l
rieuse que je vous prie de m’accorder. M. JOURDAIN. Avant que je vous
rende
réponse, monsieur, je vous prie de me dire si vou
rtaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui
rend
jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher
nement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui
rendront
notre siècle l’admiration de tous les siècles à v
ne s’applique avec soin à fixer en quelque sorte les langues et à les
rendre
durables. Car comment peut-on confier des actions
rop indignement, que de lui faire consumer ses forces dans le soin de
rendre
agréables des choses qui sont inutiles. Mais si v
u’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement,
rendront
sa simplicité toute-puissante. Il ira, cet ignora
s grand ; ce prince, qu’on regardoit comme le héros de son siècle379,
rendu
inutile à sa patrie, dont il avoit été le soutien
olation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu, se
rendra
plus que jamais attentive à l’obligation très-étr
e à chercher les remèdes des maux de l’État, avoit trouvé le moyen de
rendre
les peuples heureux, et de leur faire sentir et a
euse ; elle produit en vous des désirs criminels de plaire, elle vous
rend
complice de mille péchés et de mille scandales. V
non. Par conséquent être plus que je n’étois, c’est avoir un compte à
rendre
que je n’avois pas, c’est être responsable de mil
ils sont parvenus à ce qui est incompatible avec le repos et à ce qui
rend
le repos même criminel : Tanquam sine curis victu
el est celui qui, ne les ayant pas, veuille bien le reconnoître et se
rendre
à soi-même cette justice : Non, je n’ai pas ce qu
rémonie en province394 Toutes les dames de la ville vinrent pour
rendre
leurs respects à nos dames, non pas successivemen
iscours à leur coutume et parler des points d’Aurillac. Les échevines
rendirent
leur visite en corps, et firent le présent de la
tion que M. Pascal, son frère, s’étoit acquise, et sa propre vertu la
rendent
très-considérable dans la ville, et quelque gloir
n ne juge pas de lui comme on doit, il se renferme en lui-même, et se
rend
la justice qu’on lui refuse. … Sa conversation n’
, ni d’avoir été amusé par de vaines espérances. Ce grand homme avoit
rendu
l’accès de son cœur difficile sans être rude, et
suspecte et criminelle. ………………………………………………………………………………………………………… Pour
rendre
raison de son administration, je demanderois, sir
jamais à un surintendant ; qu’homme vivant à sa place ne le pourroit
rendre
; que cette discussion est sujette à une infinité
s ne sommes pas assez heureux pour penser à la gloire ; le temps nous
rendra
peut-être ce qu’on nous ôte de ce côté-là. La pos
mauvaise éducation. Nous aimons tous Votre Majesté. Que rien ne nous
rende
auprès d’elle si odieux et si détestables ; et qu
rai dire, la douce habitude que les princes prennent à commander leur
rend
plus incommode toute sorte de sujétion ; et se vo
r et se fortifier tous les jours par le temps. Si cela ne suffit pas,
rendez
-vous encore une justice plus exacte, et considére
s, mais elle ne fait guère nos affaires sans nous, et quand elle veut
rendre
un roi heureux, puissant, autorisé, respecté, son
puissant, autorisé, respecté, son chemin le plus ordinaire est de le
rendre
sage, clairvoyant, équitable, vigilant et laborie
et le raisonnement que vous me faites là-dessus est si fort, et vous
rendez
si peu considérable tout ce qui le paroît aux aut
rce que je vous aime. Travaillez sur votre humeur : si vous pouvez la
rendre
moins bilieuse et moins sombre, ce sera un grand
de les raconter. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent
rendre
une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
un jour à deniers comptans cette royale maison pour l’embellir et la
rendre
plus digne de lui et de sa fortune451. Ce palais,
ne faut pas que l’esprit révère aveuglément cette idée : il s’en doit
rendre
le juge et le maître, et la dépouiller de ce fast
rien à dire ; ils s’imaginent qu’on les injurie et qu’on tâche de les
rendre
méprisables à chaque raison qu’on apporte contre
loin de précipiter l’Église comme Babylone, enchaîne le dragon et la
rend
victorieuse. Je vois déjà le schisme qui tombe, l
ue vous auriez dû, pour votre honneur, rejeter avec indignation. On a
rendu
votre nom odieux et toute la nation française ins
era peut-être un compte un peu plus grand que celui que vous auriez à
rendre
aujourd’hui ; et sur ce que vous seriez, si l’on
l fait servir à lui seul une puissance qui ne lui est donnée que pour
rendre
heureux ceux qu’il gouverne ; en un mot, s’il n’e
’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a
rendus
inutiles : ce sont des ressources usées, qui se n
our à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a
rendu
tous les mets insipides, ils essaient de tout, et
eux, et on les manque encore : ils se lassent des hommages qu’on leur
rend
, et ils sont piqués de ceux qu’on leur refuse. Le
contraire à celle que j’avançois ; cependant je ne saurois encore me
rendre
. Il est sûr qu’il ne se trouve plus de ces âmes v
l’un, prenant un vol hardi, a voulu se placer à la source de tout, se
rendre
maître des premiers principes par quelques idées
qué tout le monde étoit passé dans le cabinet. Un changement si subit
rendit
ma surprise extrême. Je courus chez Mme la duches
u et peiné ; mais le coup d’œil que j’assénai vivement sur lui ne m’y
rendit
rien de tendre, et ne me rendit que l’occupation
que j’assénai vivement sur lui ne m’y rendit rien de tendre, et ne me
rendit
que l’occupation profonde d’un esprit saisi. Vale
cent de Paul.) Saurin Enseignement de la tombe La mort
rend
toutes choses égales ; elle laisse, du moins, si
és, criant par les rues qu’ils sont perdus, qu’ils veulent qu’on leur
rende
leur protecteur, et qu’ils mourront tous de bon c
r celle-ci, il eût pu entrer dans les bonnes grâces de la reine et se
rendre
nécessaire à l’État, son ambition étoit satisfait
protecteur, avec protestation de ne s’apaiser jamais qu’on ne le leur
rende
; et, sans trop considérer ce qu’ils devoient au
on jugement qu’il avoit et une application extraordinaire, il s’étoit
rendu
le plus grand capitaine de son siècle. À l’ouïr p
stoles dans un tour unique. Il en fit quelque difficulté ; mais il se
rendit
à la fin, et les regagna. J’en fus piqué ; j’en r
de temps, marcha pour se joindre aux autres conjurés qui devoient se
rendre
maîtres du palais et de la personne de la vice-re
ble par son nombre et par les services réels et effectifs qu’elle lui
rend
. Car c’est elle qui porte toutes les charges, qui
stoire romaine, œuvres de morale plus que d’érudition. Voltaire lui a
rendu
la justice de lui donner une place dans le temple
nt les vides de la journée, qui pèsent si fort à tant de personnes et
rend
très-agréable un loisir qui sans le secours des b
de son côté à la conversation, où sans cela on resteroit muet, de la
rendre
plus utile et plus agréable, en mêlant les faits
ion. L’art, qui ne doit qu’aider la nature, l’étouffé chez eux, et la
rend
impuissante. On diroit qu’en apprenant les pensée
nte ; il est un art ingénieux qui, loin d’étouffer la nature et de la
rendre
stérile, augmente ses forces et lui donne une heu
ure de la justice. Nous croyons avoir toujours assez de temps pour la
rendre
, mais il n’y en aura plus pour la recevoir ; le t
’archevêque, dont mon action avoit interrompu le discours, je veux te
rendre
dépositaire de mes plus secrètes pensées. Écoute
ablé. Il la maintenoit dans une paix profonde. Il avoit même l’art de
rendre
aimable l’autorité royale, en la faisant respecte
de cuisiniers presque toute l’Asie. On parlait cependant beaucoup de
rendre
la capitale plus commode, plus propre, plus saine
qui disait volontiers et inutilement son avis quand il s’agissait de
rendre
les hommes plus heureux et de perfectionner les a
s, examinez davantage, et je vais vous démontrer ce paradoxe qui vous
rendrait
heureux, et qui vous alarme. Le Cachemirien, qui
re justice aux morts, soit qu’ils se flattent de l’espérance qu’on la
rendra
mieux aux vivants, soit qu’ils aiment naturelleme
ensuite la même chose au cadet. Dieu soit loué ! répondit-il, je vais
rendre
à mon père tout ce que j’ai, mais je voudrais qu’
s je voudrais qu’il laissât à ma sœur ce que je lui ai donné. Vous ne
rendrez
rien, dit Zadig, et vous aurez les trente mille p
servit de cet accablement que pour l’exécution de son entreprise ; il
rendit
impuissante la jalousie des Lacédémoniens ; il at
les dans un autre univers. Le passage du Granique fit qu’Alexandre se
rendit
maître des colonies grecques : la bataille d’Issu
it deux mauvaises actions : il brûla Persépolis et tua Clitus. Il les
rendit
célèbres par son repentir : de sorte qu’on ublia
. Qu’il gagne le cœur, mais qu’il ne captive point l’esprit. Qu’il se
rende
populaire. Il doit être flatté de l’amour du moin
ge des nègres Si j’avois à soutenir le droit que nous avons eu de
rendre
les Nègres esclaves, voici ce que je dirois : Les
s mortifications, et je le forçois tous les jours d’aller au Capitole
rendre
grâces aux dieux des succès dont je le désespéroi
rois acceptées. Mais le mauvais état de mes affaires m’obligea de les
rendre
plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte,
les rendre plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte, et qu’il
rendît
aux rois ses voisins tous les États dont il les a
itations où j’ai demeuré (et j’en ai eu de charmantes), aucune ne m’a
rendu
si véritablement heureux, et ne m’a laissé de si
ue le travail, la vigilance, l’innocence et le contentement de soi ne
rendent
supportable, quand on s’y soumet en vue de rempli
oire ? Je ne puis me dispenser de le faire parler lui-même, afin d’en
rendre
les faits plus sensibles. Ce récit philosophique
force inconnue. Je ne fis qu’un pas, la nouveauté de ma situation me
rendit
immobile, ma surprise fut extrême ; je crus que m
profondeur et de la réalité. Tout ce que je touchois sur moi sembloit
rendre
à ma main sentiment pour sentiment, et chaque att
i ma main sur ce corps étranger ; je le jugeai tel, parce qu’il ne me
rendit
pas sentiment pour sentiment. Je me détournai ave
une douce émotion les accens inspirés par la nature aux êtres qu’elle
rend
heureux. La fauvette babillarde563 est d’un carac
rité dans les périls, et dans le monde cette liberté de cœur qui nous
rend
attentifs à tout ce qui s’y passe et nous tient e
inutile, à celui des affaires étrangères, où mon application peut me
rendre
plus propre. Je n’oserois dire à Votre Majesté ce
dénaturé qui ne connoît plus ni père, ni mère, ni devoirs, et qui lui
rend
injures pour reproches. On le voit au centre du t
ues, vos cabales, vos criailleries, vos Mémoires, vos efforts pour me
rendre
odieux aux puissances, aux ministres, au parlemen
agans, nous eûmes le chagrin de penser que nous ne pourrions pas même
rendre
à cette fille infortunée les devoirs de la sépult
aggraverait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant, pouvait le
rendre
mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
us Néron, plusieurs dont il avait fait mourir les proches allaient en
rendre
grâces aux dieux, ils illuminaient. Du moins il f
avoir distingués sur la terre durant le rapide instant de la vie, les
rend
tous à leur néant, et les confond à jamais dans l
eurant et en célébrant les plus illustres de ses contemporains, qu’il
rend
eux-mêmes, au fond de leur cercueil, les premiers
iller l’esprit en excitant la surprise ; de ces efforts d’énergie qui
rendent
la diction bizarre, enflée, tendue ou monotone ;
pas non plus éblouir par les respects : si tu n’as des vertus, on te
rendra
des hommages, et l’on te haïra. Crois-moi, on n’a
ond et religieux silence, l’ouragan, l’incendie et la prière. Comment
rendre
un tableau qui s’est offert en ce moment à mes re
mée en noirs tourbillons s’élève, enveloppe l’incendie, l’étouffe, et
rend
à la nuit toutes ses ténèbres. Ah ! que ce tablea
s ; et un jour qu’un de ses portraits, devant lequel il passa, la lui
rendit
, il arrosa de pleurs ses mains qu’il porta sur so
monde est d’accord : il s’agit de savoir pourquoi il a plu à Dieu de
rendre
ce mérite nécessaire. Vous trouverez des blasphém
aut que tu sois son mari pendant que je n y suis pas, et que tu me la
rendes
gaie et bien portante. Ce que tu me dis de Chambé
la vie. La consacrer à l’espoir toujours trompé du bonheur, c’est la
rendre
encore plus infortunée. Il vaut mieux réunir tous
us immédiate et plus intime, qui donne de la vie à la pensée, et nous
rend
pour ainsi dire témoins de ce que nous avons appr
l faut l’avouer aussi, le goût et l’enivrement de l’esprit de société
rendent
singulièrement incapable d’application et d’étude
diffère pourtant beaucoup du besoin d’être aimé ; le désir de plaire
rend
dépendant de l’opinion, le besoin d’être aimé en
exprimer ainsi. Les Français ont mis dans ce genre une gaieté qui les
rend
aimables ; mais il n’en est pas moins certain que
pas l’applaudir, de peur de le porter à l’affectation et qu’il ne se
rendît
ridicule par le bon cœur de son amour-propre. Un
bienveillante ; quand elle se cache, la crainte d’être découverte la
rend
amère, et elle affecte l’indifférence, la satiété
quand il faut parler à l’imagination, les détails peuvent plaire, ils
rendent
le tableau plus vrai ; mais quand il s’agit de ra
eindre mille nuances de la nature, et une merveilleuse souplesse pour
rendre
les impressions qu’elle fait sur l’âme et les rêv
apables de souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient
rendues
, soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa
o, jadis postillon de l’Empereur. On sut par lui que ce prince qui se
rendait
à Monaco avait été arrêté à Cannes par les troupe
arrivé aux Tuileries. L’opinion de ce courrier, jeune homme de 9 ans,
rendit
la gaieté aux bivouacs. Aux premiers rayons de la
ire violence à personne. Voilà un commandant de Gaëte qui ne veut pas
rendre
sa place ; eh bien ! qu’il la garde ! Si Capoue e
çu, mon général, la chemise dont vous me faites présent. Dieu vous la
rende
, mon général ! Jamais charité ne fut mieux placée
au tailleur de pierres. Ce texte a des délicatesses bien difficiles à
rendre
, et notre maudit patois me fait donner au diable.
vous pas votre cœur plus léger et votre âme plus contente ? La prière
rend
l’affliction moins douloureuse et la joie plus pu
tes-le-moi vous-mêmes, vous, partie de ce monde, dites-moi le son que
rend
la vie dans le secret de votre conscience. Mais p
sachiez tous ; je viens, en vous entretenant de cette belle carrière,
rendre
au héros que nous avons perdu un honneur religieu
Dieu n’y a-t-il pas vécu, et combien n’y vit-il pas ? Je vous y donne
rendez
-vous pour le 11 août, et vous embrasse bien tendr
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient
rendues
familières à la multitude ignorante ; tribune for
on possède de pareils écrivains, n’est ce point une religion de leur
rendre
l’honneur qui leur est dû, celui d’une étude régu
ure. C’est donc le même instant qui a fait périr les animaux et qui a
rendu
glacial le pays qu’ils habitaient. Cet événement
générosité du donateur. On ne fit point de seconde tentative. Ce qui
rendait
ce désintéressement conciliable avec sa grande li
iences se prêtant un mutuel appui, contribuent chacune pour sa part à
rendre
meilleure la vie matérielle de la société, puisqu
omme le magistrat, peut dire au solliciteur, Académicien ou autre, je
rends
des arrêts et non pas des services 782. Malheureu
ans la noble et pénible résistance d’un homme honnête, combien ils se
rendent
coupables en essayant de substituer l’autorité à
utale il se montra plus attentif que jamais à saisir les occasions de
rendre
un légitime hommage aux lumières et à l’éloquence
3.) Mort de Bailly C’est le 12 novembre 1793 que la sentence
rendue
contre Bailly par le tribunal révolutionnaire dev
ues (1834) et dans ses Récits des temps Mérovingiens (1840), il avait
rendu
à quelques épisodes choisis leur physionomie effa
is. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis
rendre
ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
teliers sur les navires. …………………………………………………………………………………………………………… Le
rendez
-vous des navires et des gens de guerre était à l’
quiétudes qu’il avait peine à dissimuler. On le voyait fréquemment se
rendre
à l’église de Saint-Valery, patron du lieu, y res
is le premier jusqu’au dernier, à maximo usque ad minimum. Jacques se
rendit
à cet auguste conseil ; mais, à son approche, un
ions des deux conquêtes que vous regrettez à si juste titre ; je vous
rendrai
les guerriers francs dans la personne de mes sold
ayante de laideur et de génie, et l’assemblée, éclairée ou raffermie,
rendait
des lois, ou prenait des résolutions magnanimes80
s mois auparavant, s’était embarqué dans le port d’Alexandrie pour se
rendre
en Italie, et qui tombait à Marengo, le même jour
évolutions. Servez-la sous eux comme vous avez fait sous moi. Ne leur
rendez
pas la tâche trop difficile, et quittez-moi, en m
unis à l’intrépide dévastateur Barberousse en 1535, voulut en 1541 se
rendre
maître d’Alger, d’où le repoussa la tempête. Il a
projet d’abdiquer qu’il avait médité depuis tant d’années, et que lui
rendaient
nécessaire les maladies de l’homme, les fatigues
tion historique des Archives nationales lui ouvraient les trésors. Il
rend
une voix et un écho aux générations muettes et en
norance enfin, qui fit taire toute science en sa dernière épreuve, et
rendit
muets les docteurs, c’est là un trait unique deva
ts. La lourde image d’Antée touchant la terre et y puisant des forces
rend
faiblement, grossièrement, quelque idée de cette
t d’après cet ouvrage précieux à la littérature que j’ai entrepris de
rendre
une des plus singulières tragédies de Shakspeare.
de toutes les personnes qu’il avait connues, il n’en était aucune qui
rendît
d’une manière si vive ce qu’il concevait par ce m
it, mais aussi une sorte de vertu et de qualité sociale et morale qui
rend
un homme aimable aux autres, qui embellit et assu
le de l’ardeur pour les nouveautés. Quelques esprits supérieurs, pour
rendre
plus prompte et plus générale la possession des c
oderne. La Réforme vint ensuite ; et, de même que la Renaissance nous
rendait
l’antiquité païenne, les luttes de la Réforme all
s rendait l’antiquité païenne, les luttes de la Réforme allaient nous
rendre
l’intelligence de l’antiquité chrétienne. Deux ca
ramener aux sources de la religion et d’émanciper la théologie, elle
rendit
le catholicisme capable de vaincre le protestanti
beauté si neuve et si merveilleuse, que tous les maîtres italiens lui
rendaient
les armes, et que, depuis deux siècles, il n’a pa
e, nous voici de nouveau en présence des peintres ; mais ici c’est le
rendez
-vous de ces génies lumineux qui ont cherché la po
s. Vêtu d’une de ces robes de brocart d’or dont son pinceau vigoureux
rendait
si bien les éblouissants reflets, il préside avec
rt. Sa plume peint et grave sur le papier. Son œil voit tout, sa main
rend
tout. Il a les traits du burin et les couleurs de
, avec un roman (Dominique), ont fait celle de l’écrivain. Sa plume a
rendu
avec la même finesse que son pinceau toutes les n
c lui. Je saluai le prêtre avec respect. Il vit mes yeux rouges et me
rendit
un salut de triste intelligence. Le lendemain je
fois ses traits autour de lui sans l’atteindre ; mais c’était pour me
rendre
sa perte plus sensible. Le tumulte des armes, l’e
parmi ceux qui l’environnaient et qui l’ont remplacé ; cette idée me
rend
plus pénible le sentiment de sa perte. La nature,
propre poétique chez la signora Colomba. Orso se laissa fléchir et se
rendit
avec sa sœur à la maison de Pietri. Le mort était
er — Charpentier, éditeur.) L’amiral de Coligny964 Mergy se
rendit
à l’hôtel de Châtillon pour présenter à l’Amiral
gues et rabattues, de ces vieux travailleurs qu’une longue habitude a
rendus
frères, comme on les appelle dans nos campagnes.
quatre autres. Il criait aussi, le pauvret, d’une voix qu’il voulait
rendre
terrible et qui restait douce comme sa figure ang
ridicule. Grimaud, écolier qui rechigne. 10. Sine invidiâ, sans se
rendre
odieux. 11. Affectus, sentiment qui porte à… 1
ομαι). 81. On appelait pieds poudreux les marchands étrangers qui se
rendaient
dans les foires. 82. Bonnets (Etymol. : pileus).
8. « O Dieu, ce sont les mesmes ! » dit Séverin (V, 8), quand on lui
rend
ses écus. 279. Huit oraisons, etc. (1638). 280
ramatique, il emploie un style violent, abrupt, sans transition. Pour
rendre
par une image sensible le théâtre tel que Corneil
ce de M. de Novion. La maison de M. de Caumartin était chaque soir le
rendez
-vous des commissaires et des principaux de la vil
aborder. 448. Je vous tiens quitte. — Cf. Racine, Mithr., V, 5. À
rendre
à mon tombeau des soins dont je vous quitte. Mad
1. Il est appelé Monseigneur. — Le roi, après la mort de son fils, se
rendit
avec madame de Maintenon à Marly, en passant par
uphin. 488. Lit de justice signifie : 1° le trône sur lequel le roi
rend
la Justice, 2° la séance même. Les rois en tenaie
utiles réformes ; pour relever le crédit il publia son célèbre Compte
rendu
au roi (1781), premier essai de publicité en mati
lle-Castille. 753. Appelé par la reine Christine à Stockholm, il s’y
rendit
, et y mourut quelques mois après, le 11 février 1
t une condamnation dans un procès de presse politique, lui disait : «
Rendez
-nous ce service. » — « La Cour rend des… » 783.
resse politique, lui disait : « Rendez-nous ce service. » — « La Cour
rend
des… » 783. Comédies de Sedaine. 784. Il n’avai
de faire mieux à l’avenir, si je ne me trompe ; il ne s’agit ni de le
rendre
malheureux d’un tort irréparable, ni de l’accable
nné de faire à notre chère patrie ce bien immense. Mais, pour vous en
rendre
dignes et capables, écartez de votre pensée les p
ses ignorances naturelles et ses préoccupations passionnées qui nous
rendent
exclusifs et âpres dans nos jugements sur autrui.
terrasse. 3. Toute vérité a ses écueils, aussi ajoutons : « Il faut
rendre
les enfants raisonnables, mais non pas raisonneur
ls de ce genre, dont la seule prétention doit être, selon nous, de se
rendre
bientôt inutiles en inspirant le goût des lecture
aggravait le péril ? qu’un jour, une heure, un instant, pouvaient le
rendre
mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
ains à leurs agents. Il a cité Périclès faisant la guerre pour ne pas
rendre
ses comptes : ne semblerait-il pas, à l’entendre,
eines, semblables aux liens dont les pygmées entouraient Gulliver, me
rendaient
tous les mouvements impossibles, et je finissais
tation ont quelque chose d’étroit, de susceptible et de contraint qui
rend
les rapports de la société tout à la fois pénible
iété dans laquelle on vit : ni l’Europe ni la postérité ne pourraient
rendre
insensible aux tracasseries de la maison voisine
le dernier ; mais ce n’est pas mon système. Il me semble que, pour se
rendre
sensible aux beaux-arts, il faut commencer par vo
ois éprouvé, révèle, pour ainsi dire, une nouvelle sphère d’idées, et
rend
ensuite plus capable d’aimer et de juger tout ce
nation l’intérieur de cet édifice. Je vais m’y promener souvent, pour
rendre
à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. L
ux qui l’élevaient ne pouvaient se flatter de jouir. C’est un service
rendu
, même à la morale publique, que de faire don à un
actère soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que la vanité qui
rende
frivole ; l’indolence peut mettre quelques interv
ue, repoussant la calomnie par la gloire, il alla dans le temple pour
rendre
grâces aux dieux des victoires qu’il avait rempor
us immédiate et plus intime, qui donne de la vie à la pensée, et nous
rend
, pour ainsi dire, témoins de ce que nous avons ap
eaux qu’il nous présente qu’aux émotions qu’il éprouve ; le temps l’a
rendu
spectateur. Quand il avait encore une part active
un mal ; et si, de tous les sentiments, l’enthousiasme est celui qui
rend
le plus heureux, c’est qu’il réunit plus qu’aucun
ns avec les chrétiens, il reçoit l’ordre de quitter la ville et du se
rendre
à l’armée de Constance, campée sur les bords du R
Ces nouvelles, en portant le trouble dans l’âme de Galérius, avaient
rendu
plus cuisante la plaie hideuse de son corps ; mai
ée. Elle exhale son dernier soupir sans effort et sans douleur ; elle
rend
au ciel un souffle divin qui semblait tenir à pei
s journées font ensuite supporter patiemment beaucoup de malheurs, et
rendent
surtout indifférent à bien des spectacles. Iti
hènes, les flottes sortir du Pirée pour combattre l’ennemi ou pour se
rendre
aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre écl
it revenue. Je n’ai rien à me reprocher : j’avais eu le dessein de me
rendre
par l’Anatolie à la plaine de Troie, et l’on a vu
ures ; chaque feuille parle un différent langage, chaque brin d’herbe
rend
une note particulière. Une voix extraordinaire re
apables de souffrir ce que vous avez souffert ; grâces vous en soient
rendues
, soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa
atement après la note de son ministre, du 1er octobre. Elle m’a donné
rendez
-vous le 8 : en bon chevalier je lui ai tenu parol
alculées et préparées avec art ; elle m’a dit qu’elle m’avait souvent
rendu
des services ; eh bien ! je veux lui donner la pl
re à l’aspect de son trône dans le respect qui lui est dû, et qu’elle
rende
la tranquillité à elle et à ses États. Si elle ne
elé au trône par le choix du peuple et élevé sur vos pavois, vous est
rendu
: venez le joindre. Arrachez ces couleurs que la
rchie anglaise, je meurs avant le temps, et mon cadavre va aussi être
rendu
à la terre pour y devenir la pâture des vers. Voi
ution de 1848, en condamnant M. Guizot à une retraite prématurée, l’a
rendu
tout entier aux études historiques. Semblable à c
ux pour le pays. Les lords127 refusèrent ; le succès de l’accusé leur
rendait
quelque énergie. Le débat des faits terminé, avan
uelques conseils : « J’ai presque fini, leur dit-il ; un seul coup va
rendre
ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes
fois » ; et il descendit dans le parc, qu’il devait traverser pour se
rendre
à Whitehall. Plusieurs compagnies d’infanterie l’
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient
rendues
familières à la multitude ignorante ; tribune for
s à son beau langage. Exprimer sa pensée, c’est la produire, c’est la
rendre
vivante au dehors ; et par cela même, c’est souve
ses compagnons, il était poète ; il traduisait Anacréon et Sapho, et
rendait
avec grâce la douceur et la passion de ces chants
n auteur en retire arrête même l’élan de l’admiration, et quelquefois
rend
l’action suspecte. A-t-elle été utile à la sociét
in de génie qui domine notre siècle littéraire l’hommage que le Dante
rend
à Virgile : Tu duca, tu signore, e tu maestro .
: « Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis
rendre
ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
désirs, que le peuple fût convoqué à Nimègue : toute la Germanie s’y
rendit
en grande affluence, afin de lui prêter secours.
vé le trésor et les ornements impériaux. Suivi de peu de monde, il se
rendit
à Troyes, et de là à Lyon, pour se mettre en sûre
envoya un message au duc Guillaume pour lui demander la permission de
rendre
à son fils les derniers honneurs : elle offrait,
urnay et en commencer le siège ; lui-même fit ses préparatifs pour se
rendre
au lieu où il devait être inauguré comme roi des
é de Tournay, soit parce que sa position septentrionale en faisait un
rendez
-vous commode pour la population franke, moins cla
cercle, escorté par les seigneurs et salué par la multitude qui, pour
rendre
ses acclamations plus bruyantes, applaudissait en
e de scènes bien différentes. Autant que sa grossière organisation le
rendait
capable de souffrance morale, Hilperik ressentait
e domaine de Vitry, témoin de tant d’événements, fut le lieu où il se
rendit
d’abord. Il n’y retrouva plus la brillante assemb
ernelles. » Obéissant à l’impulsion qui lui était donnée, Hilperik se
rendit
à la salle du palais où les actes publics étaient
e place élevée parmi les philosophes et les écrivains de notre temps.
Rendu
à l’École normale sous le ministère de M. de Mart
et sacrée en soi, l’ordre. Ainsi, du même coup, le caractère qui les
rend
obligatoires va s’attacher au bien des autres et
l semble que le monde qui nous entoure ait été constitué de manière à
rendre
impossible un pareil résultat. Et cependant ces d
adouci le malheur ; alors leur succède cette amère indignation qui le
rend
plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppres
. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se
rendit
dans son oratoire. Elle s’agenouilla devant l’aut
. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui
rendirent
ce triste et dernier office en pleurant. « Loin d
a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui
rendent
malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, l
fautes que de crimes, et lui-même se dérobe volontiers quand il faut
rendre
l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains les bal
on projet. Elle demanda à un cocher de fiacre l’adresse de Marat, s’y
rendit
, et fut refusée. Alors elle lui écrivit, et lui d
hir l’Apennin et le Var, et se présenter devant Toulon, où elle avait
rendez
-vous avec les Anglais et les émigrés du Midi. La
tance du poste confié à son courage. La force donc pouvait seule nous
rendre
maîtres du passage. On tenta une escalade sur la
la bibliothèque nationale, et chaque mois, au péril de sa vie, il se
rendait
pour communier à une assemblée secrète. La tourme
Avant qu’Œdipe ému s’ébranle à ta prière, L’astre éclatant du jour me
rendra
la lumière. POLYNICE. J’approuve vos transports.
lgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il faut à ma douleur que vous
rendiez
les armes. Mon père… ŒDIPE. Mon père…Eh bien ! P
ondres, Delille, malgré de précoces infirmités que la perte de la vue
rendait
plus cruelles, ne laissa pas de publier encore pl
Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné la joie et
rendu
mon printemps323. Cette clôture même où l’enf
Université, se vit destitué et réduit à une gêne que son état maladif
rendait
encore plus cruelle. Mais l’irritation de l’Emper
cher Cnéius.Agrippine attendue Aux désirs des Romains n’est pas encor
rendue
. PISON. Ciel ! CNÉIUS. Ciel !Mais aujourd’hui mê
crut voir un Camille, et l’on s’était flatté Qu’il devait aux Romains
rendre
la liberté. Souvent je me suis dit, plein de cett
x pieds du grand Pompée352. PISON. Ô mon fils ! ton aïeul, dont tu me
rends
les traits, Vit notre liberté, si chère à tes reg
urs cris menaçants, par Tibère entendus, Vont lui porter ces mots : «
Rends
-nous Germanicus ! » PISON. Moi-même à ses regrets
s-nous Germanicus ! » PISON. Moi-même à ses regrets que ne puis-je le
rendre
! Tes vœux n’ont rien, Cnéius, qui doive me surpr
j’ai commandé l’armée. On se souvient du temps où les Parthes vaincus
Rendaient
à mes exploits les drapeaux de Crassus369 ; Quand
u des habits et du nom de César371. AGRIPPINE. Pour calmer, pour vous
rendre
une armée en furie, Est-on coupable encor quand o
, pauvre femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : Il se
rendait
à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; O
toujours le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le
rendait
père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous
ège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le
rendait
père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Qu
a harpe éolienne, dont les cordes effleurées par les souffles du ciel
rendaient
des sons harmonieux, ne sont plus des symboles ;
eux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage, J’irai, j’irai partout te
rendre
un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissan
e l’ai vu de mon sein avant l’âge arraché ! Ce coup que tu voulais me
rendre
plus terrible, La frappa lentement pour m’être pl
à jamais à toi402 ! » Ainsi ma voix monta vers la voûte céleste : Je
rendis
gloire au ciel, et le ciel fit le reste. Mais sil
rps au cercueil ! Au nom de cette mort, que ma faiblesse obtienne De
rendre
sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heu
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te
rendra
le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
nd art. Si violemment agitées, les cordes de la lyre se brisent ou ne
rendent
plus que des sons durs et aigus qui blessent l’or
étudie et mieux compris ; la connaissance des littératures étrangères
rendit
le goût moins timide et plus impartial ; enfin, l
e connaître. Pascal fuit en tremblant ses propres visions. Pyrrhon me
rend
aveugle, et Zénon insensible ; Voltaire jette à b
n qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont la fortune doit lui
rendre
l’aisance. Rodolphe, le seul ami qui lui soit res
troupes napolitaines le sommèrent de capituler ; il répondit qu’il se
rendrait
quand l’ange de bronze remettrait son épée dans l
re, avait consacré sa tille unique au culte des Muses. Eudore l’avait
rendue
chrétienne. Virgile (Géorg., liv. IV), quand il m
nt nous avons fait Lorraine. 222. L’année précédente, Harold s’était
rendu
auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère
and mystère que par respect pour la liberté humaine. 245. Lucrèce a
rendu
la même pensée dans le De natura rerum, liv. IV :
evra se mettre en garde contre les préventions de M. Jouffroy, qui le
rendent
injuste à l’égard de Bossuet. Schlegel, dans ses
ajoute Étienne Pasquier en racontant le même fait, les priant de lui
rendre
le contre-échange. » Il serait curieux de rapproc
en vers : Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te
rendra
le mal que tu nous fais, Balançant le salaire à l
II, du drame de Charlotte Corday, par M. Ponsard. 265. M. Ponsard a
rendu
avec énergie le hideux caractère de Marat. Ainsi
270. On remarquera la netteté précise de cette courte description qui
rend
les objets présents à nos yeux. 271. C’était pou
. Ducis, comme Voltaire, rime trop souvent avec des épithètes, ce qui
rend
quelquefois la facture de ses vers un peu molle.
le même jour. » 300. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous
rend
avec fidélité l’image de ce Ducis trop peu connu,
es Géorgiques de Virgile, l. IV, v. 125 à 148. 309. Delille n’a pas
rendu
le premier vers, qui détermine le lieu avec préci
tour facile et gracieux, sont dignes de l’original. Delille excelle à
rendre
les parties descriptives de son modèle, et l’on s
ral et indéterminé. 331. Cette suspension est d’un heureux effet, et
rend
fort bien la surprise et l’effroi du voyageur. 3
sens exact des beaux vers de Milton, dont toute la poésie n’a pas été
rendue
par Delille : Fairest of stars, last in the trai
. 370. C’est-à-dire sur la faveur du peuple ; mais la pensée est mal
rendue
. 371. Voir sur la révolte des légions de Germani
mporte sur l’épouse. D’ailleurs, en humiliant ainsi son orgueil, elle
rend
un dernier hommage à la mémoire de Germanicus, qu
uvants sembleraient une expression plus juste. 414. L’idée est bien
rendue
par la coupe du vers, qui rappelle la belle strop
! belle conception !) — Quand viendra-t-il, par son retour charmant,
Rendre
mon âme satisfaite ? — Le plus tôt qu’il pourra,
cuisinier il s’est fait un mérite, Et que c’est à sa table à qui l’on
rend
visite2. éliante. Il prend soin d’y servir des m
tous vos intérêts1. Célimène. Madame, j’ai beaucoup de grâces à vous
rendre
; Un tel avis m’oblige, et, loin de le mal prendr
morables, O Rome, qu’à tes soins nous sommes redevables De nous avoir
rendu
, façonné de ta main, Le grand homme, chez toi, de
éclatants suffrages. Cet amour de travail, qui toujours règne en eux,
Rend
à tous autres soins leur esprit paresseux, Et tu
point un esclave, mais un de ces valets roués et futés qui savent se
rendre
nécessaires. 2. Combien d’auteurs qui intérieure
qu’il est économe. Il est sot, avantageux ; sans doute qu’il se veut
rendre
agréable à ses amis. Mais il a l’humeur farouche,
inspirent les coquettes. Cherchez à vous faire estimer Plus qu’à vous
rendre
aimable. Le faux honneur de tout charmer Détruit
de bien si je ne le suis pas véritablement ; et quand je pourrais me
rendre
capable de cette science, il me fâcherait fort, a
talents fort distingués, et plusieurs même peut-être auxquels nous ne
rendons
pas suffisamment justice par cela seul qu’ils son
, au milieu de leurs écarts, des beautés nullement à mépriser, et ont
rendu
des services dont il est juste de leur tenir comp
ires, historiques, etc. dont ils sont accompagnés ; tout cet ensemble
rendra
, nous osons l’espérer, cet ouvrage aussi utile et
ns en vers. À l’exemple de du Perron et de Bertaut, elle entreprit de
rendre
en français quelques parties de Virgile. Sa versi
es mauvais vers. Quel fut donc le rôle de Malherbe, et quels services
rendus
ont fait sa célébrité ? Il trouva le principe gén
a louange n’aspire, Achève ton ouvrage au bien de cet empire, Et nous
rends
l’embonpoint comme la guérison. Nous sommes sous
ouverne le sien ? Un malheur inconnu glisse parmi les hommes Qui les
rend
ennemis du repos où nous sommes : La plupart de l
ils seront éclairés ; Il verra sans effet leur honte se produire, Et
rendra
les desseins qu’ils feront pour lui nuire Aussitô
de peur de la peine, auront peur de faillir48. La terreur de son nom
rendra
nos villes fortes, On n’en gardera plus ni les mu
que ton obéissance, Où tu le fais régner, il te fera servir. Tu nous
rendras
alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons pl
, Est aux bords de Charente en son habit de gloire Pour te
rendre
content. Je la vois qui t’appelle, et qui semble
tons mettent la main aux rames Et soient tes matelots. Là
rendront
tes guerriers tant de sortes de preuves, Et d’une
Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils
rendu
l’esprit ? ce n’est plus que poussière Que cette
nçaises. La libre amplification est son système, et tout son désir de
rendre
la lecture des Psaumes agréable aux dames et aux
onner aux chants bibliques un vêtement à la mode, c’est-à-dire de les
rendre
conciliables, le plus possible, avec les mœurs et
le commençait à leur devenir suspecte à force de s’augmenter et de se
rendre
considérable par de nouvelles conquêtes. Cette tr
ez-le me l’apprendre. Il importe aux monarques Qui veulent aux vertus
rendre
de dignes marques De les savoir connaître, et ne
s humilier. Soit que j’aime Carlos, soit que par simple estime Je
rende
à ses vertus un honneur légitime, Vous devez resp
À mon vainqueur. Qui pourra me l’ôter l’ira
rendre
à la reine ; Ce sera du plus digne une preuve cer
e certaine. Prenez entre vous l’ordre et du temps et du lieu ; Je m’y
rendrai
sur l’heure, et vais l’attendre. Adieu. Acte
et connais mes parents ; Ce bruit me donne en vain un nom que je vous
rends
. Gardez-le pour ce prince ; une heure ou deux peu
père ! « Ô jour trois fois heureux ! moment trop attendu ! « Tu m’as
rendu
la vie ! » et, « Vous m’avez perdu ! » Chose
cette trahison, Les comtes font traîner le bonhomme en prison. Carlos
rend
témoignage en vain contre soi-même ; Les vérités
e, il menace, et bouillant de colère, Il crie à pleine voix qu’on lui
rende
son père. On tremble devant lui sans croire son c
en n’en peut effacer le sacré caractère. De grâce, commandez qu’on me
rende
mon père : Ce doit leur être assez de savoir qui
r ; Il aime son erreur, daignez l’autoriser. À tant de beaux exploits
rendez
cette justice, Et de notre pitié soutenez l’artif
ents mis à la place d’un héroïque de convention ; c’était la tragédie
rendue
plus générale et rapprochée de toutes les conditi
e une parade ; mais les ridicules, tous pris dans un même ordre, sont
rendus
avec une vérité parfaite, et concourent tous merv
leuse beauté de la Phèdre de Racine. Ni l’un ni l’autre n’ont pensé à
rendre
excusable et digne de compassion la conduite de P
rimes ; le silence même qu’elle garde sur l’innocence d’Hippolyte est
rendu
naturel et supportable par l’égarement et le dése
ontrastés ne furent dessinés. Jamais plus grands sentiments ne furent
rendus
dans une langue plus magnifique et plus sublime.
e à mon esprit confus, Le bras déjà levé, menaçaient mes refus. Je me
rendis
, Arcas ; et, vaincu par Ulysse, De ma fille, en p
quoi nous tourmenter de leurs ordres suprêmes ? Ne songeons qu’à nous
rendre
immortels comme eux-mêmes ; Et, laissant faire au
, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos mains
rendue
à son époux ; Voyez de nos vaisseaux les poupes c
un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à
rendre
. Agamemnon, à part. Grands dieux ! à son malheu
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous
rends
dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous
lui faisais des dons ; mais, avec modestie, Il me voulait toujours en
rendre
une partie : C’est trop, me disait-il, c’est tro
e et la dévotion ? Vous les voulez traiter d’un semblable langage, Et
rendre
même honneur au masque qu’au visage, Égaler l’art
mtesse et celle du faux marquis. Le joueur de Regnard n’a rien qui le
rende
intéressant, et il échappe par tous les côtés à l
téressant, et il échappe par tous les côtés à la pitié. Sa passion le
rend
mauvais fils, menteur improbe et amant infidèle.
onne contenance. Mais je n’y vais jamais que par nécessité, Et pour y
rendre
au roi quelque civilité. Nérine. Il vous est obl
ma voix s’embarrasse. Crispin à Géronte. Je pourrais là-dessus vous
rendre
satisfait ; Nul ne sait mieux que moi la vérité d
mat, les institutions, les préjugés, les mœurs. Il s’entend surtout à
rendre
l’image de la brillante société française de cett
is trop apprécier ni trop étudier « cet homme à qui il a été donné de
rendre
la négligence même de l’art préférable à son poli
ours serez-vous bien capable ? Ah ! si vous le croyez, l’orgueil vous
rend
coupable ; Sinon votre imprudence a déjà mérité L
………………………… L’exemple, le conseil et le travail des mains Me pouvaient
rendre
utile à des troupes de saints… » Il va donc trou
là mérité ? Nous te sommes, Seigneur, serviteurs inutiles. Aide-nous,
rends
nos cœurs en vertus plus fertiles : Fais-nous sui
ce, Je l’y transporte, et veux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de
rendre
mien cet air d’antiquité. Je vois avec douleur ce
les Satires, et la conversation prend la précision et la vivacité qui
rendent
si alertes les dialogues d’Horace. Boileau poursu
rande répugnance à donner ou à dire de ses vers, et encore plus à les
rendre
publics. Digne ami du licencieux prieur de Vendôm
le où n’entreront jamais Le tumulte et l’inquiétude, C’est toi qui me
rends
à moi-même : Tu calmes mon cœur agité, Et de ma s
emier lyrique français, que les contemporains ont donné à Rousseau, a
rendu
ces paroles prophétiques. Il faut bien déclarer c
scènes, — qu’il appela le Gloria Patri de ses Psaumes, — aurait-il pu
rendre
la sublimité des hymnes du roi inspiré ou des can
comédies régulières du modéré, tranquille et honnête Destouches. S’il
rendit
la comédie un peu sérieuse et froide, il sut au m
vous ? Il ne faut point l’attendre. Jamais en ce pays il ne pourra se
rendre
. La goutte le retient au lit depuis six mois. L
table esprit de la religion l’emporte sur les vertus de la nature. Il
rend
ici à la foi un hommage franc et énergique. Le pr
ses amis avaient osé en faire devant lui, le président Hénault129 ne
rendit
pas aux lettres le même service qu’Auguste quand
s, Il va cacher sa peine au bout de l’univers. Là, soit que le soleil
rendît
le jour au monde, Soit qu’il finît sa course au v
olâtrie ; Sous un roi, sous un dieu, je viens la réunir ; Et, pour la
rendre
illustre, il la faut asservir. La Critique.
uné ! je touche à mon cinquième lustre, Sans avoir publié rien qui me
rende
illustre : On m’ignore ; et je rampe encore, à l’
bénis le Seigneur. Quels concerts assez magnifiques, Quels hymnes lui
rendront
honneur ! L’éclat pompeux de ses ouvrages, Depuis
lui-même avait décrit ; Fidèle aux lois de sa carrière, Il retire et
rend
la lumière Dans l’ordre qui lui fut prescrit. La
t glacés ; Tes cheveux sur ton front d’horreur sont hérissés ; Qui te
rend
tout à coup immobile, insensible ? Tes yeux sembl
ation ; mais cette image enluminée, selon une expression de Collé, ne
rend
pas au vrai les Géorgiques. L’élégant versificate
ce que voulait, ce qu’osait cette phalange ardente et audacieuse : «
Rendre
à la poésie française de la vérité, du naturel, d
t pas toujours observées dans le théâtre grec. La présence du chœur y
rendait
pour ainsi dire l’unité de lieu obligatoire ; cep
t. Les poètes de la nouvelle école essayèrent de la retremper, de lui
rendre
de la couleur, de « lui faire reprendre du corps
rres devinrent des jeux. Voilà le progrès réalisé, voilà les services
rendus
par ce qu’on a nommé le Romantisme, et qui, « tan
u ! » Il dit, et prépara l’auguste sacrifice : Tantôt ses bras tendus
rendaient
le ciel propice, Tantôt il adorait, humblement in
de l’œil ; « Pardonnez-moi, dit-il, l’innocent artifice Qui vous fait
rendre
à tous une exacte justice. Et vous, jaloux esprit
uvrez-moi, mes enfants ; Ouvrez-moi, c’est Brunon, Brunon que je vous
rends
. » On accourt ; ô surprise ! ô joie ! ô doux spec
vous : que n’ai-je pu voler ! Reprenez-la, je suis heureux de vous la
rendre
! — Quoi ! tant de peine ! ô Ciel ! vous avez pu
Désaugiers (Marc-Antoine) (1772-1827) Celui que la chanson devait
rendre
si célèbre, le futur président du Caveau moderne,
, pauvre femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : Il se
rendait
à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; O
oujours le protège. » Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le
rendait
père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous
e. » Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le
rendait
père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Qu
e. Cependant la confusion de l’intrigue et la langueur de l’action en
rendent
la lecture pénible. Les œuvres de Casimir Delavig
aliero, acte I, scène II.) … Ô bien qu’aucun bien ne peut
rendre
! Ô Patrie ! ô doux nom, que l’exil fait comprend
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te
rendra
le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
te. Farouche liberté, que me demandes-tu ? Laisse-moi mes remords, et
rends
-moi la vertu. Ton premier pas est fait, règne sur
Ô mon pays ! Je t’ai
rendu
l’honneur, mais j’ai perdu mon fils ; Pardonne-mo
trop claire évidence que la lyre de Lamartine est un monocorde : elle
rend
de beaux sons, mais ils ne sont pas assez variés.
à la vie des montagnes auraient voulu, par exemple, que le poète eût
rendu
la nature alpestre, le paysage des hautes vallées
ure son nom. Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui
rends
d’un regard l’immensité féconde. Âme de l’univers
la personnalité s’y développe d’une manière qui nuit à l’œuvre et en
rend
souvent la lecture fatigante, même malsaine. Le p
oi des Wisigoths d’Espagne, chassé pour les attentats dont il s’était
rendu
coupable260. « Quoi ! lâches, vingt contre un !
Au salut du pécheur, Pour que l’âme de roi, qu’il était prêt à
rendre
, Aux sources de la grâce eût le temps de reprendr
e sentimentale avec un certain décor de paysages de petite dimension,
rendus
au vif, il s’est permis « de rajeunir ou de refra
mine le poète. L’affectation étouffe le naturel, l’obscurité voile et
rend
énigmatique la pensée qui est presque toujours ab
qu’il essaya de naturaliser chez nous. « Lorsqu’un peu de loisir me
rend
à la campagne Et qu’un beau soir d’automne, à tra
peu généreux D’aimer tout bas et bouche close. À ceux que l’on veut
rendre
heureux, Des souhaits que l’on fait pour eux Il f
l faut reprendre mon chemin, Le cloître est loin, il est temps de m’y
rendre
; Près de l’oiseau je reviendrai demain, J’aurai
aiment religieux qu’il n’est un vrai poète champêtre et breton. Il se
rendait
, à l’heure suprême, le témoignage de n’avoir chan
a que la paix si longtemps attendue, La paix à son esprit était enfin
rendue
, Que de sombres pensers ne troublaient plus ses s
d’Homère. Il n’est pas né Grec, comme André Chénier, et cependant il
rend
souvent avec plus de vérité que le fils de Santi
exandrin par André Chénier ; mais il ne sait pas aussi bien qu’eux le
rendre
alerte, le varier, lui donner le mouvement et la
honteux s’est exprimée souvent par des pensées nobles et énergiques,
rendues
même quelquefois avec une franchise de parole tro
par la raison tout ce qu’il affirme ; mais cette disposition d’esprit
rend
parfois ses compositions trop nues et trop sèches
grande habileté de ses confrères du Parnasse dans l’art de rimer l’a
rendu
scrupuleux pour le choix des rimes ; sans leur ex
auté de ses perles. 40. Charles Cazaux, consul de Marseille, s’étant
rendu
maître absolu dans cette ville avec Louis d’Aix,
i, en mettant sur son compte les vers qu’il faisait lui-même, l’avait
rendue
célèbre. 99. La Bruyère. 100. Fénelon. 101. De
seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me
rendez
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous
rends
dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous
e tête innocente ; Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous
rendre
tout le sang que vous m’avez donné. Si pourtant c
vous pas taire un bruit qui vous offense ? AGAMEMNON. Seigneur, je ne
rends
point compte de mes desseins Ma fille ignore enco
. Et quel fut le dessein qui nous assembla tous ? Ne courons-nous pas
rendre
Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t-on qu’i
MEMNON. Fuyez donc : retournez dans votre Thessalie. Moi-même je vous
rends
le serment qui vous lie. Assez d’autres viendront
Combien j’achèterais vos superbes secours. De la Grèce déjà vous vous
rendez
l’arbitre : Ses rois, à vous ouïr, m’ont paré d’u
2.) 3° Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me
rendez
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
hère Elise ? O jour trois fois heureux ! Que béni soit le ciel qui te
rend
à mes vœux, Toi qui, de Benjamin comme moi descen
rsification tourneront encore à l’avantage des élèves, et serviront à
rendre
prudents nos jeunes versificateurs, Conduire le
ntimes qui sont de tous les temps et de tous les pays. Il excellera à
rendre
, dans des termes de la plus irréprochable convena
s nouvelles nous vous apportons, ô Athéniens, et que nous allons vous
rendre
heureux ! Nous avons des exordes pour toutes les
qu’elle est utile, et elle n’est utile qu’autant qu’elle contribue à
rendre
les hommes meilleurs. Excellente définition qui a
er ce titre. — Car, disait-il, à quoi ont songé ces hommes d’État ? A
rendre
meilleurs leurs concitoyens ? Non, mais à leur cr
t, courez même au-devant de l’expiation. Si c’est votre ami qui s’est
rendu
coupable, ne le défendez pas, livrez-le, dans son
Oubliez-vous que la saine politique consiste à faire tout ce qui peut
rendre
un peuple heureux et puissant, sans violer la jus
l’esprit latin une lueur plus douce et plus égale. Je renonce à vous
rendre
le charme de ces belles compositions : les traduc
où on la jette se renouvelle sans cesse. Des voyageurs se sont donné
rendez
-vous chez un ami dans une ville éloignée. Ils se
est flatté de ces marques d’émotion comme d’un témoignage de respect
rendu
à ses lumières et à son autorité ; tandis qu’une
ctivité du prince sont des abstractions froides et languissantes, qui
rendent
bien compte de la victoire, mais qui ne la metten
oûment la persuasion. Mais comment triompher des esprits, si on ne se
rend
maître des cœurs ? Tant que la raison reste calme
hée derrière ses doutes, elle lutte contre l’évidence et refuse de se
rendre
, même quand elle est déjà plus d’à moitié vaincue
l’envie ; vous perdez toute mesure à l’égard de l’adversaire, vous le
rendez
intéressant. En général, quand vous aurez préparé
ccommoderaient peu de cette forme grave et majestueuse. Le style doit
rendre
exactement les tons de la pensée, et l’éloquence
patrie à la semelle de ses souliers ; — de ses derniers soupirs je me
rendis
maîtresse ; — dans une longue enfance ils l’aurai
pas celui du comédien, qui accentue tous les mots, mais un geste qui
rend
l’impression générale, sans s’arrêter au détail,
iens, mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage ; Sa chaleur te
rendra
ta force et ton courage. La mauve, le dictame ont
e les flots Au dauphin qui sauva le chanteur de Lesbos. L’art de
rendre
l’imitation originale C’est ainsi que Phébus
, alors prisonnière à Saint-Lazare, comme Chénier. Le 9 thermidor lui
rendit
la liberté. fragment « L’épi naissant mûrit de
ce, Je l’y transporte, et veux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de
rendre
mien cet air d’antiquité. 2. C’était Mlle de C
, alors prisonnière à Saint-Lazare, comme Chénier. Le 9 thermidor lui
rendit
la liberté. 3. C’est toute la pensée des strophe
cis et déterminé, on peut cependant le supprimer avant ces noms, pour
rendre
la diction plus vive. Quand on dit, par exemple :
souvent toutes nos actions : = quand la vérité se montre, il faut lui
rendre
les armes, et nous devons tout sacrifier pour ell
é. Mais dans ce vers de La Fontaine : Ni l’or ni la grandeur ne nous
rendent
heureux. l’action est attribuée aux deux substan
ubstantifs, parce que chacun d’eux, pris en particulier, ne peut nous
rendre
heureux. 3°. On peut dire, suivant l’Académie : l
’excès de sa douleur, se déchirait le visage : ne cherchez pas à vous
rendre
la vie amère. Il y en a d’autres qui ont un régim
nt d’observer cette règle, parce que le défaut de répétition du verbe
rend
souvent le sens d’une phrase, louche et obscur ;
vée guérie. Racine a dit, en parlant de l’épée d’Hippolyte : Je l’ai
rendue
horrible à ses yeux inhumains. Et dans un autre
ens. On dira donc : je ne suis pas surpris de la justice que vous ont
rendue
vos juges. = Vous savez les peines que m’a donnée
pinion particulière que sur des raisons peu solides, qui peuvent même
rendre
la règle du participe, plus embarrassante et bien
t qu’au pronom adjectif sa, qui est mis pour de lui ; et c’est ce qui
rend
la phrase incorrecte. Suivant ce principe, il y a
olidité, mais plus de brillant : = ce général travaillait davantage à
rendre
les peuples heureux, qu’à enrichir ses troupes. I
égles des participes ; et les phrases que j’ai ajoutées et analysées,
rendront
plus facile et plus sensible l’application de ces
vec un historien, les habitants, déterminés à mourir, plutôt qu’à se
rendre
, firent une très vigoureuse résistance . Il faut,
re, firent une très vigoureuse résistance . Il faut, plutôt que de se
rendre
. La conjonction négative ne, doit être mise après
a dans une phrase plusieurs choses liées ensemble, auxquelles on veut
rendre
la négociation commune, les bons grammairiens exi
es, il n’a ni affecté l’orgueil du rang suprême, cette conjonction ni
rend
le sens suspendu, annonçant une autre idée, qui d
je ne coure forment encore un gallicisme. Ces sortes de constructions
rendent
souvent la diction aisée, vive, naturelle, comme
forte et la moins autorisée par l’usage. Mais, continue-t-il, ce qui
rend
l’ellipse, non seulement excusable, mais digne mê
aux grands hommes par leurs contemporains, la postérité sait le leur
rendre
. La construction naturelle de ces phrases est : c
déjà l’essor, pour se sauver dans les montagnes. = La postérité sait
rendre
aux grands hommes le tribut d’admiration, qui leu
ous t’implorons, Seigneur ; tes bontés sont nos armes : De tout péché
rends
-nous purs à tes yeux ; Fais que, t’ayant chanté d
ur de la nature. Heureux, heureux mille fois L’enfant que le Seigneur
rend
docile à ses lois ! Interrogatoire de Joas
lâche et frivole pitié, Je n’aurais pas du moins à cette aveugle rage
Rendu
meurtre pour meurtre, outrage pour outrage, Et de
voir ; j’ai vu5. abner, à Josabeth. Je vous l’avais promis : Je vous
rends
le dépôt que vous m’avez commis1. Junie refu
ts chiens. Venez, famille désolée ; Venez, pauvres enfants qu’on veut
rendre
orpheline, Venez faire parler vos esprits enfanti
Oui, messieurs, vous voyez ici notre misère : Nous sommes orphelins,
rendez
-nous notre père, Notre père, par qui nous fûmes e
la santé de l’âme que l’air vicié à celle de nos corps. 3. Altérer,
rendre
autre, changer, corrompre. 4. Cette image est fr
informe et confuse. » Racine altère à dessein le deuxième vers, et le
rend
faux pour se moquer de l’Intimé. 1. L’avocat per
nes de l’armée dont vous faites partie. Le génie de la liberté, qui a
rendu
, dès sa naissance, la république l’arbitre de l’E
Les bataillons russes épouvantés fuyaient en déroute, ou, enveloppés,
rendaient
les armes à leurs vainqueurs. Le lendemain, ils f
atement après, la note de son ministre du 1er octobre. Elle m’a donné
rendez
-vous le 8. En bon chevalier, je lui ai tenu parol
calculées et préparées avec art. Elle m’a dit qu’elle m’avait souvent
rendu
des services ; eh bien ! je veux lui donner la pl
à l’aspect de son trône, dans le respect qui lui est dû1, et qu’elle
rende
la tranquillité à elle et à ses États. Si elle ne
er : (Le Vieux Sergent. — Édit. Garnier frères, p. 384.) « Qui nous
rendra
, dit cet homme héroïque, Aux bords du Rhin, à Jem
Je viens de me voir entouré ; Nos souvenirs m’ont enivré, Le vin m’a
rendu
la mémoire. Fier de mes exploits et des leurs, J’
Son aigle est resté dans la poudre, Fatigué de lointains exploits.
Rendons
-lui le coq des Gaulois ; Il sut aussi lancer la f
ains sacrés, l’emploi judicieux des figures qui contribuent le plus à
rendre
la diction vraiment poétique ; et nous nous arrêt
urelle, et comme les circonstances qui la développent concourent à en
rendre
l’effet plus touchant ! Nous avons vu Homère donn
Voici maintenant comment Moïse, plus grand poète encore qu’Homère, va
rendre
cette même pensée, et faire une beauté de sentime
citude d’un père et ses soins multipliés pour ses enfants ont-ils été
rendus
par des images plus vraies et sous des traits plu
es furieux Anéantissent sous tes yeux Le tendre objet de ta culture ?
Rends
-lui tes premières faveurs, etc. Le traducteur ne
Aux champs, déshonorés par de si longs combats, La main du laboureur
rend
leurs premiers appas : Le marchand, loin du port,
Il est venu ce temps, l’espoir de nos aïeux, Où le fer, dont la dent
rend
les guérets fertiles, Sera forgé du fer des lance
sprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les
rendre
croyables : ; Boileau, qui, dans ses vers pleins
ême vaisseau, et court avec nous à travers les escadrons ». Boileau a
rendu
cette image d’une manière encore plus expressive
e hymne au soleil et lui rend hommage de ce qu’il vient après l’orage
rendre
la sérénité à la nature : Quand la tempête éclat
être condamnés à mort, les fit communier, traiter splendidement, puis
rendre
à la liberté, en disant : « On ne peut faire mour
le vaincu. Cette réponse si noble et si fière plut au vainqueur, qui
rendit
sur-le-champ à Porus la liberté et ses États.
; Il aime ses sujets, il est juste, il est sage ; Du titre de clément
rendez
-le ambitieux : C’est par là que les rois sont sem
de vient de porter, mais sur la manière dont les idées analogues sont
rendues
par les deux écrivains. Il nous semble que le pre
rtation se présente de plus d’une manière, et il est nécessaire de se
rendre
, d’abord, un compte exact du sujet proposé. Expli
l dira que Pascal, après de longues et cruelles souffrances, vient de
rendre
son âme à Dieu. Il louera la puissance et l’étend
armi les savants et les écrivains. Il rappellera les services qu’il a
rendus
à Port-Royal dans sa lutte contre les Jésuites. I
91.) La Bruyère a dit au début de la Préface de ses Caractères : « Je
rends
au public ce qu’il m’a prêté. » – Expliquez cette
hautes et vertueuses, d’exalter en eux le sentiment du devoir, de les
rendre
plus capables de l’accomplir toujours et malgré t
Rambouillet et le mariage de Julie d’Angennes, fille de celle-ci, le
rendez
-vous de la société élégante et lettrée, pour se d
(Clermont, août 1885.) On a dit que dans le Misanthrope Molière avait
rendu
la vertu ridicule et le vice aimable. Montrer l’i
incre de quelque vérité ; et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous
rend
maîtres du cœur et de l’esprit des autres, qui fa
évères contre les duellistes (1626.) (Clermont, novembre 1886.) « Je
rendrai
, disait Cromwell, le nom d’Anglais aussi grand qu
e 1884.) Alfred de Musset a dit dans un poème célèbre : Rien ne nous
rend
si grand qu’une grande douleur. Expliquer ce ver
merce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se
rendent
réciproquement dépendantes : si l’une a intérêt d
es sciences. Il dira les services que cette Académie serait appelée à
rendre
à la France, et la gloire qui serait attachée au
opper cette maxime de La Fontaine : « Ni l’or, ni la grandeur ne nous
rendent
heureux. » (Clermont, avril 1888.) Expliquer ce
e d’Harpagon, et montrer comment l’avare se fait mépriser par tous et
rend
à tous la vie insupportable. – Les médecins du xv
prendre intérêt à sa conduite et c’est l’égoïsme d’Agrippine qui nous
rend
indifférents à ses exhortations. Dialogue ent
conscience et lui épargner les irrésolutions. Son caractère de prêtre
rend
son rôle plus détestable encore. (Citations à l’a
courte, alerte et nerveuse. Rousseau revient au style périodique. Il
rend
à la prose l’éloquence, mais il y fait entrer la
les salons, chez les libraires, partout où le public lettré se donne
rendez
-vous, le chef-d’œuvre nouveau est exalté ou dénig
liberté, nous ne croirons plus à leur désintéressement. L’occasion de
rendre
à Rome cette liberté qu’ils regrettent s’est prés
quelquefois avant que de nuire ». Quand elle veut n’être que cruelle,
rendre
trait pour trait, puis se donner libre carrière e
r des idées agréables, de charmer ou de subjuguer ses lecteurs, de se
rendre
maître de leur cœur ou de leur intelligence. On n
nouvelle lui ôte tout son bon sens ; il ne songe point à en jouir, à
rendre
son existence plus douce ; il se cache, il descen
le financier qui, depuis lors, sommeillait le matin plus à l’aise :
Rendez
-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme, Et re
xviii e siècle. Ils admiraient surtout son style. La Harpe, qui nous
rend
assez bien l’opinion moyenne de son temps, le jug
rop apprêtée. On lit au début de la préface des Caractères : « Je
rends
au public ce qu’il m’a prêté ; j’ai emprunté de l
e, veut se concilier l’esprit de son lecteur. La Bruyère a, en effet,
rendu
au public tout ce qu’il lui avait emprunté, mais
s de cour et des riches, elle s’ingénie à leur ressembler, et elle se
rend
ridicule. La campagne a ses hobereaux oisifs, ign
que La Bruyère a vu, ce que lui a prêté son siècle et ce qu’il lui a
rendu
. Tout cela est bien de son temps. C’est l’homme t
it de tous ses modèles un modèle unique qu’on ne dépassera plus. Il a
rendu
au public bien au delà de ce que celui-ci lui ava
, La Bruyère ne le doit qu’à lui-même et c’est par là qu’il a surtout
rendu
à ses contemporains plus qu’il n’avait reçu d’eux
, emporté toujours par la matière, et peu attentif à la manière de la
rendre
, sinon pour la bien expliquer. Je ne fus jamais u
is un sujet académique, je n’ai pu me défaire d’écrire rapidement. De
rendre
mon style correct et plus agréable en le corrigea
l a d’abord et plus que personne peut-être, le don de bien voir et de
rendre
en perfection ce qu’il a vu. Ses personnages s’an
voyons aussi quels étaient les usages et les lois de ce peuple qui se
rendait
si redoutable à tous les autres. C’est le tableau
déchu, les philosophes le recherchent. C’est au tour de Callisthène à
rendre
courage à Lysimaque1 Montesquieu. – L’allusion
rez-vous par l’étude à remplir mieux encore la charge qu’on peut vous
rendre
. M. d’Aguesseau a fait ainsi, et il a donné un be
es moralistes ; vous trouverez dans leurs livres des consolations qui
rendront
vos regrets moins amers. Les poètes, eux aussi, o
ssaye d’exprimer ce que j’ai senti et mes paroles sont impuissantes à
rendre
toute ma pensée. D’Argenson. – Vous avez aimé le
plus beaux jours ni de plus grands. Il vous appartient, Sire, de lui
rendre
à la fois cette prospérité et cette gloire. Borne
erres du dernier règne et la mauvaise administration des finances ont
rendu
difficile la charge de contrôleur général. Le tem
oignantes dans leur simplicité : Seigneur, vous me verrez à moi-même
rendue
Percer ce triste cœur qu’on veut tyranniser Et do
quelque chance d’être vraie pour le plus grand nombre, il faudrait la
rendre
aussi générale que possible, la dépouiller de tou
remède n’est pas en mon pouvoir ; Pluton seul peut vous satisfaire ;
rendez
-vous à son palais. » Il dit, et le suppliant s’él
éraires ; les « esprits doux » trouvent leur compte à contempler et à
rendre
les spectacles de la nature. Morale. Qu’est-ce q
oses sont impossibles. » (Section des Lettres.) « Les mathématiques
rendent
l’esprit juste en mathématiques, tandis que les l
es rendent l’esprit juste en mathématiques, tandis que les lettres le
rendent
juste en morale. » joubert. (Section des Scienc
mot de Claude Bernard : « L’esprit vraiment scientifique devrait nous
rendre
modestes et bienveillants. Nous savons tous bien
me humaine, et la pensée que l’on contribuera à l’honneur de son pays
rend
cette joie plus profonde encore. Si la science n’
uents : deux commencements de vie aussi différents eussent sans doute
rendu
opposées deux natures semblables à l’origine, et
eante, charitable, je ne lui en sais aucun gré ; les services qu’elle
rend
à ses amis, les bienfaits qu’elle répand autour d
en cour ; une simple malice de lui, connue et goûtée du roi, pouvait
rendre
un auteur ridicule aux yeux de Louis XIV, retirer
oureurs de ruelles ne lèchent si fort leur style que pour ne point le
rendre
indigne du fond : vous vous trompez d’étrange sor
ne l’évolution du concours. Nous avons la conviction que leur lecture
rendra
d’inappréciables services aux aspirantes et à d’a
térature. Développer et apprécier ces paroles de Fénelon : « Il faut
rendre
raison aux enfants de tout ce qu’on leur enseigne
e des principes et au point de vue de l’histoire. Ce qui tout d’abord
rend
inadmissible la réforme orthographique que projet
plicité du langage. En parlant surtout des services que la femme peut
rendre
au pays dans l’accomplissement des devoirs de mèr
mplement tirés de l’usage courant le plus correct. Il eût voulu, pour
rendre
le dictionnaire plus intéressant et plus instruct
des sciences Littérature. J. -J. Rousseau dit, dans l’Émile : «
Rendez
votre élève attentif aux phénomènes de la nature,
dez votre élève attentif aux phénomènes de la nature, bientôt vous le
rendrez
curieux ; mais, pour nourrir sa curiosité, ne vou
parts, est-il à redouter ? Littérature. Dire quels services peuvent
rendre
au goût, à la littérature, aux mœurs, les salons
de précision et de légèreté tout ensemble, où, plus que jamais, pour
rendre
tout ce que l’on a su discerner ou entrevoir, l’a
nfaillible ? Voltaire et le monde lettré de son temps qui le laissait
rendre
sans le contredire, de tels arrêts, vous paraisse
mpte fait, et, si elle se trouvait être la fille même de la marquise,
rendue
parfaitement égoïste par un amour maternel indisc
Mézières, de l’Académie française, a écrit : « Un peu de science peut
rendre
une femme pédante ; beaucoup de science la rend m
peu de science peut rendre une femme pédante ; beaucoup de science la
rend
modeste. » Développez et commentez cette pensée.
e les poètes dramatiques ont pour but de farder les vices afin de les
rendre
aimables. Démontrer, par l’étude de la tragédie d
tion de la fatalité. Il faut donc prendre garde à lui ; sans doute il
rendra
les jeunes filles féminines, trop peut-être – ell
e que la ressemblance d’un portrait est au visage même ; c’est ce qui
rend
si lumineux le style de Pascal, si nette et si cl
s quoi, il faut qu’il dégénère. » Êtes-vous de cet avis ? Faut-il se
rendre
à cet arrêt ? Les genres que Voltaire condamnait
pris dans chaque siècle. – Est-il vrai de prétendre qu’un auteur ne
rend
bien que ce qu’il a ressenti lui-même ? – Montrer
cadémie française, de son but, de ses travaux, des services qu’elle a
rendus
, de ceux qu’elle rend encore ? – Expliquer et com
n but, de ses travaux, des services qu’elle a rendus, de ceux qu’elle
rend
encore ? – Expliquer et commenter ce jugement de
ille sans craindre d’être réfutés ou de n’ètre pas compris. « Bossuet
rend
des oracles, dit M. Paul Albert, il démontre enco
ns un peu nouvelles, tenues au courant des recherches, et qui peuvent
rendre
de grands services à de futures éducatrices parce
observations personnelles y abondent. C’est une mine d’idées finement
rendues
dont on pourra s’inspirer avec profit. H. Durand
ls moyens le travail des enfants dans l’école peut-il ou doit-il être
rendu
attrayant ? Composition française. Exposer les v
« Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien
rendre
; c’est avoir de l’esprit, de l’âme et du goût. »
opre d’un bon cœur et d’un bon esprit d’aimer à faire plaisir et à se
rendre
utile. » Commentez ces paroles et faites connaît
hommes. » On l’a dit avec raison, le souci du maître doit être de se
rendre
inutile le plus tôt possible ; dès lors, bien loi
foucauld a dit que la préoccupation exclusive des petites choses nous
rendait
incapables des grandes. Vous montrerez combien ce
opre d’un bon cœur et d’un bon esprit d’aimer à faire plaisir et à se
rendre
utile. » Commentez ces paroles et faites connaî
randit s’associe davantage aux travaux de la maison. Services qu’elle
rend
à ses parents. Elle prend de l’autorité sur les a
hommes. Quelles réflexions, quels sentiments vous inspire cet hommage
rendu
à leur mémoire ? Quels enseignements peut y puise
nfants dont les dispositions sont moins bonnes, elle ne sert qu’à les
rendre
plus sots ou plus méchants. » – Que voulait dire
nous, les jeunes instituteurs que la récente loi militaire appelle à
rendre
à leur pays de nouveau services. Répondez comme i
plus vivement en action la bravoure héroïque des Hellènes ? Lesquels
rendront
avec le plus d’énergie la fuite des Perses, leur
uvenir d’un exploit accompli par la flotte ? – une guerrière qui nous
rendrait
une bataille livrée sur terre ? – enfin, à la vei
avale Conseils généraux Les sujets de concours, comme en s’en
rendra
facilement compte, étant généralement empruntés a
ù ils sont harponnés, saisis et vendus comme une nourriture délicate,
rendue
sans danger par la perte du fluide. Vous joindrez
, aumônier de la reine Isabelle, il a obtenu quatre vaisseaux pour se
rendre
à ces pays dont il a deviné l’existence. Vous le
nie, lorsqu’il est assailli par une de ces épouvantables tempêtes qui
rendent
l’accès du Gulfstream toujours redoutable aux mar
pellera qu’un glorieux témoignage de l’Empereur des Français vient de
rendre
au nom de Richard-Lenoir la popularité qu’il méri
nt, mais qui sauva le convoi, et dans laquelle l’inégalité des forces
rendit
la défaite plus glorieuse qu’une victoire. Con
t incident imprévu, qui donne la victoire aux Romains. Les Gaulois se
rendent
corps et biens. Jules César fait mettre à mort to
rteurs d’une lettre adressée par le roi à ses sujets, sorte de compte
rendu
et de manifeste tout à la fois, dans lequel, aprè
ujets. Philippe vit dans une continuelle fortune, agrandit ses États,
rend
la royauté plus puissante, ses peuples plus heure
ébut n’est pas à conserver. Le récit doit être tenu pour vrai et être
rendu
vraisemblable par le choix des détails. Il convie
ssions de la foule accourue des campagnes et des villes voisines pour
rendre
un dernier hommage au saint Roi. Les chevaliers e
iance et le ministre tout-puissant du roi Philippe le Bel. Il s’était
rendu
impopulaire auprès des grands du royaume par la v
re. Le roi lui annonça sa nomination à Versailles où le marin s’était
rendu
pour la première fois. « Vous avez bien fait, sir
s de pistolet, de sabre ; je vais attaquer le contre-amira et vous en
rendrai
bon compte. » Il monte à l’abordage, abat le cont
t en lui faisant préférer les plaisirs délicats qu’elle procure. Elle
rend
l’homme plus humain, plus sociable, plus sensé. E
ns d’armes d’attendre le moment, qui ne peut tarder, où les Parisiens
rendus
à la raison et à leur devoir ouvriront d’eux-mème
ldats qui se feront tuer à coup sûr, mais qui distrairont l’ennemi et
rendront
possible au gros de l’armée de sortir d’une posit
r d’une position dangereuse. Il s’offre pour conduire ces 400 hommes.
Rendre
le dialogue du consul et du tribun ; marche des q
aut pas que personne en triomphe ; il faut au contraire que cela nous
rende
très circonspects dans nos jugements et nous appr
xclusif de l’amour de l’humanité ; des progrès de la civilisation les
rendront
de plus en plus conciliables ; mais, quoi qu’il a
patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien français doit se
rendre
neutre entre la France et l’Angleterre : il doit
gleterre : il doit louer aussi volontiers Talbot que Du Guesclin ; il
rend
autant de justice aux talents militaires du princ
ils raison tous les deux ? Le pardon consiste-t-il seulement à ne pas
rendre
le mal pour le mal ? Est-il sincère, quand on gar
tort à ce dicton sceptique. Le véritable progrès doit consister à le
rendre
tout à fait faux. Concours de 1880. On supp
t à deux : 1° être dans la ferme résolution de périr plutôt que de la
rendre
; 2° connaitre tous les moyens que fournit l’indu
: « La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à
rendre
l’autre misérable. » Chercher des exemples à l’ap
n empruntée aux éloges des savants, aux mémoires, rapports et comptes
rendus
de l’Académie des sciences. « On s’apercevra ais
x-là ont les plus grandes chances de vivre dans la postérité, qui ont
rendu
la science plus littéraire et plus attrayante, pa
qu’il la conquière, qu’il exerce le pouvoir dont son intelligence le
rend
le détenteur. Sinon il est faible, impuissant, in
és à diverses professions. Lecture. Cuvier, dans la page suivante, a
rendu
avec force l’idée exprimée par Bacon. Le style du
nsemble excellent et si pratique qui a été successivement autorisé et
rendu
obligatoire en France, et presque universellement
ge de s’adapter facilement à tous les usages ; leur emploi facile est
rendu
plus commode encore par l’adoption des multiples
et presque toujours locales, amenaient nécessairement la confusion et
rendaient
souvent impossibles les transactions ; les relati
tort à ce dicton sceptique. Le véritable progrès doit consister à le
rendre
tout à fait faux. – Développer la pensée suivant
du sel marin. Il lui dira quels services ces matières alcalines vont
rendre
au dégraissage et au blanchiment des tissus, à l’
mêmes joies, mêmes douleurs qu’autrefois ? La poésie ne peut-elle pas
rendre
en vers magnifiques les vertus et les vices qui d
s volontiers en oubli l’idéale beauté, à laquelle les premiers hommes
rendaient
surtout hommage. En notre têmps positif, hélas !
as mobiles ? Mais considérez cette balance avec attention, car elle a
rendu
de grands services à la science, et les modificat
e dénicher les petits oiseaux. Dire les services que les oiseaux nous
rendent
, la vie et le charme qu’ils répandent dans la nat
lation qui régnait en France avant les réformes de Turgot. – Services
rendus
à l’agriculteur par une éducation théorique et pr
tions et des plaisirs qu’il a trouvés, des petits services qu’il a pu
rendre
; il annonce, non sans quelque regret, son procha
. – Expliquer et développer cette pensée : « Une journée bien remplie
rend
heureux. » – Que sera, dans votre future professi
à eux. Tout ce qui est transcrit de mémoire a un air d’emprunt qui le
rend
suspect. Quelles lectures conseillerons-nous aux
ion de la flotte française à Aboukir. L’Institut d’Egypte. – Services
rendus
par cet Institut pendant la campagne. Bataille du
et courte partie de montrer ou tout au moins d’énumérer les services
rendus
par cette science aux autres sciences. C’était là
ler tout d’abord de bien déduire sans trop de lacunes les raisons qui
rendent
la connaissance de la terre indispensable au comm
de l’inconnu perdu dans la foule, un exemple que l’on imite. Elle le
rend
un objet d’estime et de respect. Elle lui fournit
er vers eux d’une pitié, d’une charité pratiquement aimantes. Elle le
rend
utile à la société qui vit non pas seulement de l
ces un agent consulaire sorti d’une école commerciale est-il appelé à
rendre
? PLAN Préambule. – Importance toute particu
mes, mais ses alluvions plus riches que celles du Nil, et où le grain
rend
200 pour 1, sont faites pour nourrir un jour d’in
a langue Allemande. Fière à bon droit des services éminents qu’elle a
rendus
à la philosophie, à la poésie, à la science du dr
rifient plaisirs, jeunesse, santé, pour agrandir la patrie et pour la
rendre
riche et honorée. Quel beau spectacle s’offre à n
▲