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1 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
oir, comme recevoir. La quatrième a l’infinitif terminé en re, comme rendre .   54. — Il y a deux verbes que l’on nomme auxili
ir. 60. — Quatrième conjugaison. En re. INDICATIF. présent. Je rends . Tu rends. Il ou elle rend. Nous rendons. Vous re
 — Quatrième conjugaison. En re. INDICATIF. présent. Je rends. Tu rends . Il ou elle rend. Nous rendons. Vous rendez. Ils
gaison. En re. INDICATIF. présent. Je rends. Tu rends. Il ou elle rend . Nous rendons. Vous rendez. Ils ou elles rendent.
re. INDICATIF. présent. Je rends. Tu rends. Il ou elle rend. Nous rendons . Vous rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. J
IF. présent. Je rends. Tu rends. Il ou elle rend. Nous rendons. Vous rendez . Ils ou elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu
s. Tu rends. Il ou elle rend. Nous rendons. Vous rendez. Ils ou elles rendent . imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il rendait.
rend. Nous rendons. Vous rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. Je rendais . Tu rendais. Il rendait. Nous rendions. Vous rend
endons. Vous rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu rendais . Il rendait. Nous rendions. Vous rendiez. Ils ren
rendez. Ils ou elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il rendait . Nous rendions. Vous rendiez. Ils rendaient. pas
u elles rendent. imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il rendait. Nous rendions . Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je r
. imparfait. Je rendais. Tu rendais. Il rendait. Nous rendions. Vous rendiez . Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu rend
Je rendais. Tu rendais. Il rendait. Nous rendions. Vous rendiez. Ils rendaient . passé défini. Je rendis. Tu rendis. Il rendit.
endait. Nous rendions. Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je rendis . Tu rendis. Il rendit. Nous rendîmes. Vous rendît
s rendions. Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu rendis . Il rendit. Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils ren
Vous rendiez. Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu rendis. Il rendit . Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils rendirent. pa
. Ils rendaient. passé défini. Je rendis. Tu rendis. Il rendit. Nous rendîmes . Vous rendîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J
i. Je rendis. Tu rendis. Il rendit. Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils rendirent . passé indéfini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a r
t. Nous rendîmes. Vous rendîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J’ai rendu . Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons rendu. Vous
mes. Vous rendîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J’ai rendu. Tu as rendu . Il a rendu. Nous avons rendu. Vous avez rendu. I
ndîtes. Ils rendirent. passé indéfini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a rendu . Nous avons rendu. Vous avez rendu. Ils ont rendu
ent. passé indéfini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons rendu . Vous avez rendu. Ils ont rendu. passé antérieur
ini. J’ai rendu. Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons rendu. Vous avez rendu . Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus rendu. Tu
. Tu as rendu. Il a rendu. Nous avons rendu. Vous avez rendu. Ils ont rendu . passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus rendu. Il
avons rendu. Vous avez rendu. Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus rendu . Tu eus rendu. Il eut rendu. Nous eûmes rendu. Vo
Vous avez rendu. Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus rendu . Il eut rendu. Nous eûmes rendu. Vous eûtes rendu
u. Ils ont rendu. passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus rendu. Il eut rendu . Nous eûmes rendu. Vous eûtes rendu. Ils eurent r
passé antérieur. J’eus rendu. Tu eus rendu. Il eut rendu. Nous eûmes rendu . Vous eûtes rendu. Ils eurent rendu1. plus-que-p
J’eus rendu. Tu eus rendu. Il eut rendu. Nous eûmes rendu. Vous eûtes rendu . Ils eurent rendu1. plus-que-parfait. J’avais re
endu. Vous eûtes rendu. Ils eurent rendu1. plus-que-parfait. J’avais rendu . Tu avais rendu. Il avait rendu. Nous avions rend
rendu. Ils eurent rendu1. plus-que-parfait. J’avais rendu. Tu avais rendu . Il avait rendu. Nous avions rendu. Vous aviez re
nt rendu1. plus-que-parfait. J’avais rendu. Tu avais rendu. Il avait rendu . Nous avions rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient
e-parfait. J’avais rendu. Tu avais rendu. Il avait rendu. Nous avions rendu . Vous aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je
rendu. Tu avais rendu. Il avait rendu. Nous avions rendu. Vous aviez rendu . Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu rendra
ndu. Il avait rendu. Nous avions rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient rendu . futur. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous
u. Nous avions rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai . Tu rendras. Il rendra. Nous rendrons. Vous rendr
ns rendu. Vous aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu rendras . Il rendra. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rend
us aviez rendu. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra . Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rendront. futu
u. Ils avaient rendu. futur. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous rendrons . Vous rendrez. Ils rendront. futur passé. J’aura
rendu. futur. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous rendrons. Vous rendrez . Ils rendront. futur passé. J’aurai rendu. Tu au
. Je rendrai. Tu rendras. Il rendra. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rendront . futur passé. J’aurai rendu. Tu auras rendu. Il
dra. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rendront. futur passé. J’aurai rendu . Tu auras rendu. Il aura rendu. Nous aurons rendu
ns. Vous rendrez. Ils rendront. futur passé. J’aurai rendu. Tu auras rendu . Il aura rendu. Nous aurons rendu. Vous aurez ren
z. Ils rendront. futur passé. J’aurai rendu. Tu auras rendu. Il aura rendu . Nous aurons rendu. Vous aurez rendu. Ils auront
utur passé. J’aurai rendu. Tu auras rendu. Il aura rendu. Nous aurons rendu . Vous aurez rendu. Ils auront rendu. CONDITIONNEL
i rendu. Tu auras rendu. Il aura rendu. Nous aurons rendu. Vous aurez rendu . Ils auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je ren
rendu. Il aura rendu. Nous aurons rendu. Vous aurez rendu. Ils auront rendu . CONDITIONNEL. présent. Je rendrais. Tu rendrais
rendu. Vous aurez rendu. Ils auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je rendrais . Tu rendrais. Il rendrait. Nous rendrions. Vous r
urez rendu. Ils auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je rendrais. Tu rendrais . Il rendrait. Nous rendrions. Vous rendriez. Ils
ls auront rendu. CONDITIONNEL. présent. Je rendrais. Tu rendrais. Il rendrait . Nous rendrions. Vous rendriez. Ils rendraient.
présent. Je rendrais. Tu rendrais. Il rendrait. Nous rendrions. Vous rendriez . Ils rendraient. passé. J’aurais rendu. Tu aurai
endrais. Tu rendrais. Il rendrait. Nous rendrions. Vous rendriez. Ils rendraient . passé. J’aurais rendu. Tu aurais rendu. Il aura
rait. Nous rendrions. Vous rendriez. Ils rendraient. passé. J’aurais rendu . Tu aurais rendu. Il aurait rendu. Nous aurions r
ons. Vous rendriez. Ils rendraient. passé. J’aurais rendu. Tu aurais rendu . Il aurait rendu. Nous aurions rendu. Vous auriez
z. Ils rendraient. passé. J’aurais rendu. Tu aurais rendu. Il aurait rendu . Nous aurions rendu. Vous auriez rendu. Ils aurai
passé. J’aurais rendu. Tu aurais rendu. Il aurait rendu. Nous aurions rendu . Vous auriez rendu. Ils auraient rendu. On dit au
du. Tu aurais rendu. Il aurait rendu. Nous aurions rendu. Vous auriez rendu . Ils auraient rendu. On dit aussi : j’eusse rendu
Il aurait rendu. Nous aurions rendu. Vous auriez rendu. Ils auraient rendu . On dit aussi : j’eusse rendu, tu eusses rendu, i
rendu. Vous auriez rendu. Ils auraient rendu. On dit aussi : j’eusse rendu , tu eusses rendu, il eût rendu, nous eussions ren
ez rendu. Ils auraient rendu. On dit aussi : j’eusse rendu, tu eusses rendu , il eût rendu, nous eussions rendu, vous eussiez
auraient rendu. On dit aussi : j’eusse rendu, tu eusses rendu, il eût rendu , nous eussions rendu, vous eussiez rendu, ils eus
t aussi : j’eusse rendu, tu eusses rendu, il eût rendu, nous eussions rendu , vous eussiez rendu, ils eussent rendu. IMPÉRATIF
ndu, tu eusses rendu, il eût rendu, nous eussions rendu, vous eussiez rendu , ils eussent rendu. IMPÉRATIF. Point de première
u, il eût rendu, nous eussions rendu, vous eussiez rendu, ils eussent rendu . IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Q
iez rendu, ils eussent rendu. IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends . Qu’il rende. Rendons. Rendez. Qu’ils rendent. SU
s eussent rendu. IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Qu’il rende . Rendons. Rendez. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. pr
nt rendu. IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Qu’il rende. Rendons . Rendez. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou
IMPÉRATIF. Point de première personne. Rends. Qu’il rende. Rendons. Rendez . Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou futur. Q
int de première personne. Rends. Qu’il rende. Rendons. Rendez. Qu’ils rendent . SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je rende. Que
endons. Rendez. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je rende . Que tu rendes. Qu’il rende. Que nous rendions. Q
. Qu’ils rendent. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je rende. Que tu rendes . Qu’il rende. Que nous rendions. Que vous rendiez
nt. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je rende. Que tu rendes. Qu’il rende . Que nous rendions. Que vous rendiez. Qu’ils rend
présent ou futur. Que je rende. Que tu rendes. Qu’il rende. Que nous rendions . Que vous rendiez. Qu’ils rendent. imparfait. Qu
Que je rende. Que tu rendes. Qu’il rende. Que nous rendions. Que vous rendiez . Qu’ils rendent. imparfait. Que je rendisse. Que
e tu rendes. Qu’il rende. Que nous rendions. Que vous rendiez. Qu’ils rendent . imparfait. Que je rendisse. Que tu rendisses. Q
e nous rendions. Que vous rendiez. Qu’ils rendent. imparfait. Que je rendisse . Que tu rendisses. Qu’il rendît. Que nous rendiss
Qu’ils rendent. imparfait. Que je rendisse. Que tu rendisses. Qu’il rendît . Que nous rendissions. Que vous rendissiez. Qu’il
sses. Qu’il rendît. Que nous rendissions. Que vous rendissiez. Qu’ils rendissent . passé. Que j’aie rendu. Que tu aies rendu. Qu’i
endissions. Que vous rendissiez. Qu’ils rendissent. passé. Que j’aie rendu . Que tu aies rendu. Qu’il ait rendu. Que nous ayo
s rendissiez. Qu’ils rendissent. passé. Que j’aie rendu. Que tu aies rendu . Qu’il ait rendu. Que nous ayons rendu. Que vous
ils rendissent. passé. Que j’aie rendu. Que tu aies rendu. Qu’il ait rendu . Que nous ayons rendu. Que vous ayez rendu. Qu’il
. Que j’aie rendu. Que tu aies rendu. Qu’il ait rendu. Que nous ayons rendu . Que vous ayez rendu. Qu’ils aient rendu. plus-q
e tu aies rendu. Qu’il ait rendu. Que nous ayons rendu. Que vous ayez rendu . Qu’ils aient rendu. plus-que-parfait. Que j’eus
il ait rendu. Que nous ayons rendu. Que vous ayez rendu. Qu’ils aient rendu . plus-que-parfait. Que j’eusse rendu. Que tu eus
e vous ayez rendu. Qu’ils aient rendu. plus-que-parfait. Que j’eusse rendu . Que tu eusses rendu. Qu’il eût rendu. Que nous e
’ils aient rendu. plus-que-parfait. Que j’eusse rendu. Que tu eusses rendu . Qu’il eût rendu. Que nous eussions rendu. Que vo
plus-que-parfait. Que j’eusse rendu. Que tu eusses rendu. Qu’il eût rendu . Que nous eussions rendu. Que vous eussiez rendu.
’eusse rendu. Que tu eusses rendu. Qu’il eût rendu. Que nous eussions rendu . Que vous eussiez rendu. Qu’ils eussent rendu. IN
ses rendu. Qu’il eût rendu. Que nous eussions rendu. Que vous eussiez rendu . Qu’ils eussent rendu. INFINITIF. présent. Rendr
endu. Que nous eussions rendu. Que vous eussiez rendu. Qu’ils eussent rendu . INFINITIF. présent. Rendre. passé. Avoir rendu
u. Que vous eussiez rendu. Qu’ils eussent rendu. INFINITIF. présent. Rendre . passé. Avoir rendu. PARTICIPES. présent. Renda
ndu. Qu’ils eussent rendu. INFINITIF. présent. Rendre. passé. Avoir rendu . PARTICIPES. présent. Rendant. passé. Rendu, re
. Rendre. passé. Avoir rendu. PARTICIPES. présent. Rendant. passé. Rendu , rendue, ayant rendu. futur. Devant rendre.   Ai
e. passé. Avoir rendu. PARTICIPES. présent. Rendant. passé. Rendu, rendue , ayant rendu. futur. Devant rendre.   Ainsi se c
ir rendu. PARTICIPES. présent. Rendant. passé. Rendu, rendue, ayant rendu . futur. Devant rendre.   Ainsi se conjuguent att
présent. Rendant. passé. Rendu, rendue, ayant rendu. futur. Devant rendre .   Ainsi se conjuguent attendre, entendre, suspen
evoir. Recevant. Reçu. Je reçois. Je reçus. quatrième conjugaison. Rendre . Plaire. Paraître. Réduire. Plaindre. Rendant. Pl
duire. Plaindre. Rendant. Plaisant. Paraissant. Réduisant. Plaignant. Rendu . Plu. Paru. Réduit. Plaint. Je rends. Je plais. J
araissant. Réduisant. Plaignant. Rendu. Plu. Paru. Réduit. Plaint. Je rends . Je plais. Je parais. Je réduis. Je plains. Je re
duit. Plaint. Je rends. Je plais. Je parais. Je réduis. Je plains. Je rendis . Je plus. Je parus. Je réduisis. Je plaignis.
, impératif aime ; je finis, imp. finis ; je reçois, imp. reçois ; je rends , imp. rends. Excepté quatre verbes : je suis, imp
aime ; je finis, imp. finis ; je reçois, imp. reçois ; je rends, imp. rends . Excepté quatre verbes : je suis, impératif, sois
utres conjugaisons : je finis, je finisse ; je reçus, je reçusse ; je rendis , je rendisse. III. Du présent de l’infinitif on f
gaisons : je finis, je finisse ; je reçus, je reçusse ; je rendis, je rendisse . III. Du présent de l’infinitif on forme : 1° Le
ant r ou re en rai ; exemple : aimer, j’aimerai ; finir, je finirai ; rendre , je rendrai. Exceptions. Première conjugaison. A
en rai ; exemple : aimer, j’aimerai ; finir, je finirai ; rendre, je rendrai . Exceptions. Première conjugaison. Aller, futur,
j’aimerais ; je finirai, je finirais ; je recevrai, je recevrais ; je rendrai , je rendrais. IV. Du participe présent on forme :
je finirai, je finirais ; je recevrai, je recevrais ; je rendrai, je rendrais . IV. Du participe présent on forme : 1° L’imparfa
imais ; finissant, je finissais ; recevant, je recevais ; rendant, je rendais . Exceptions. Il n’y en a que deux : ayant, j’ava
; finissant, nous finissons ; recevant, nous recevons ; rendant, nous rendons . Excepté : étant, nous sommes ; ayant, nous avons
sonne plurielle en ez : vous aimez, vous finissez, vous recevez, vous rendez . Excepté : faisant, vous faites ; disant, vous di
uet :aimant, que j’aime ; finissant, que je finisse ; rendant, que je rende . Exceptions. Première conjugaison. Allant, que j
auxiliaires avoir, être ; comme j’ai aimé, j’ai fini, j’ai reçu, j’ai rendu  ; j’avais aimé, j’avais fini, j’avais reçu, j’aur
reçu, j’ai rendu ; j’avais aimé, j’avais fini, j’avais reçu, j’aurais rendu  ; j’aurai aimé, j’aurai fini, j’aurai reçu, j’aur
u, j’aurais rendu ; j’aurai aimé, j’aurai fini, j’aurai reçu, j’aurai rendu  ; que j’eusse aimé, que j’eusse fini, que j’eusse
u ; que j’eusse aimé, que j’eusse fini, que j’eusse reçu, que j’eusse rendu , etc. Verbes irréguliers. 63. — On appell
t être aimé, ou aimée. Ainsi se conjuguent être fini, être reçu, être rendu , etc, etc, etc. Régime des verbes passifs.
a un quatrième passé, mais on s’en sert rarement ; le voici : j’ai eu rendu , tu as eu rendu, il a eu rendu, nous avons eu ren
assé, mais on s’en sert rarement ; le voici : j’ai eu rendu, tu as eu rendu , il a eu rendu, nous avons eu rendu, vous avez eu
’en sert rarement ; le voici : j’ai eu rendu, tu as eu rendu, il a eu rendu , nous avons eu rendu, vous avez eu rendu, ils ont
e voici : j’ai eu rendu, tu as eu rendu, il a eu rendu, nous avons eu rendu , vous avez eu rendu, ils ont eu rendu. 1. Il y a
ndu, tu as eu rendu, il a eu rendu, nous avons eu rendu, vous avez eu rendu , ils ont eu rendu. 1. Il y a cinq temps primitif
u, il a eu rendu, nous avons eu rendu, vous avez eu rendu, ils ont eu rendu . 1. Il y a cinq temps primitifs : le présent de
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
une bonne relâche. Triomphe, signifiant victoire, ou l’honneur qu’on rend à un vainqueur, est masculin : = la pompe d’un tr
if, est adjectif : = je n’oublierai jamais le service que vous m’avez rendu . Dans cette phrase : = ce qui est beau, mérite no
= recevoir. La quatrième, ceux dont l’infinitif est terminé en re, = rendre . On voit que le verbe que j’ai conjugué, est de l
dans toutes les conjugaisons. INFINITIF Présent. punir. recevoir. rendre . Participe. puni. reçu. rendu. Parfait.
ITIF Présent. punir. recevoir. rendre. Participe. puni. reçu. rendu . Parfait. avoir puni. reçu. rendu. Gérond
e. Participe. puni. reçu. rendu. Parfait. avoir puni. reçu. rendu . Gérondif présent. punissant. recevant. rend
punissant. recevant. rendant. Gérondif passé. ayant puni. reçu. rendu . INDICATIF Présent absolu. je punis. reçois.
t puni. reçu. rendu. INDICATIF Présent absolu. je punis. reçois. rends . tu punis. reçois. rends. il punit. reçoit.
CATIF Présent absolu. je punis. reçois. rends. tu punis. reçois. rends . il punit. reçoit. rend. nous punissons. rec
punis. reçois. rends. tu punis. reçois. rends. il punit. reçoit. rend . nous punissons. recevons. rendons. vous puni
reçois. rends. il punit. reçoit. rend. nous punissons. recevons. rendons . vous punissez. recevez. rendez. ils punissen
rend. nous punissons. recevons. rendons. vous punissez. recevez. rendez . ils punissent. reçoivent. rendent. Conditio
endons. vous punissez. recevez. rendez. ils punissent. reçoivent. rendent . Conditionnel présent. je punirais. recevrai
eçoivent. rendent. Conditionnel présent. je punirais. recevrais. rendrais . Imparfait ou présent relatif. je punissais.
rendrais. Imparfait ou présent relatif. je punissais. recevais. rendais . Parfait indéfini. j’ai puni. reçu. rendu.
punissais. recevais. rendais. Parfait indéfini. j’ai puni. reçu. rendu . Parfait défini. je punis. reçus. rendis.
fini. j’ai puni. reçu. rendu. Parfait défini. je punis. reçus. rendis . tu punis. reçus. rendis. il punit. reçut. re
ndu. Parfait défini. je punis. reçus. rendis. tu punis. reçus. rendis . il punit. reçut. rendit. nous punîmes. reçûm
e punis. reçus. rendis. tu punis. reçus. rendis. il punit. reçut. rendit . nous punîmes. reçûmes. rendîmes. vous punîte
s. reçus. rendis. il punit. reçut. rendit. nous punîmes. reçûmes. rendîmes . vous punîtes. reçûtes. rendîtes. ils puniren
endîmes. vous punîtes. reçûtes. rendîtes. ils punirent. reçurent. rendirent . Parfait antérieur. j’eus puni. reçu. rendu.
irent. reçurent. rendirent. Parfait antérieur. j’eus puni. reçu. rendu . Plus-que-parfait. j’avais puni. reçu. rendu
j’eus puni. reçu. rendu. Plus-que-parfait. j’avais puni. reçu. rendu . Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse pun
reçu. rendu. Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse puni. reçu. rendu . Futur simple. je punirai. recevrai. rendrai
u j’eusse puni. reçu. rendu. Futur simple. je punirai. recevrai. rendrai . Futur composé. j’aurai puni. reçu. rendu.
e punirai. recevrai. rendrai. Futur composé. j’aurai puni. reçu. rendu . IMPÉRATIF Présent ou Futur. punis. reçois.
ai puni. reçu. rendu. IMPÉRATIF Présent ou Futur. punis. reçois. rends . qu’il punisse. reçoive. rende. punissons. re
Présent ou Futur. punis. reçois. rends. qu’il punisse. reçoive. rende . punissons. recevons. rendons. punissez. rece
eçois. rends. qu’il punisse. reçoive. rende. punissons. recevons. rendons . punissez. recevez. rendez. qu’ils punissent.
reçoive. rende. punissons. recevons. rendons. punissez. recevez. rendez . qu’ils punissent. reçoivent. rendent. SUBJON
rendons. punissez. recevez. rendez. qu’ils punissent. reçoivent. rendent . SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je punisse
. rendent. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je punisse. reçoive. rende . que tu punisses. reçoives. rendes. qu’il pun
Futur. que je punisse. reçoive. rende. que tu punisses. reçoives. rendes . qu’il punisse. reçoive. rende. que nous puni
rende. que tu punisses. reçoives. rendes. qu’il punisse. reçoive. rende . que nous punissions. recevions. rendions. qu
s. qu’il punisse. reçoive. rende. que nous punissions. recevions. rendions . que vous punissiez. receviez. rendiez. qu’il
nous punissions. recevions. rendions. que vous punissiez. receviez. rendiez . qu’ils punissent. reçoivent. rendent. Impar
que vous punissiez. receviez. rendiez. qu’ils punissent. reçoivent. rendent . Imparfait. que je punisse. reçusse. rendiss
nissent. reçoivent. rendent. Imparfait. que je punisse. reçusse. rendisse . que tu punisses. reçusses. rendisses. qu’il
ndisse. que tu punisses. reçusses. rendisses. qu’il punît. reçut. rendît . que nous punissions. reçussions. rendissions.
vous punissiez. reçussiez. rendissiez. qu’ils punissent. reçussent. rendissent . Parfait. que j’aie puni. reçu. rendu. P
unissent. reçussent. rendissent. Parfait. que j’aie puni. reçu. rendu . Plus-que-parfait. que j’eusse puni. reçu. r
aie puni. reçu. rendu. Plus-que-parfait. que j’eusse puni. reçu. rendu . La conjugaison en ir, a trois branches, qui ne
aison. Recevoir. Reçu. Recevant. Je reçois. Je reçus. 4e Conjugaison. Rendre . Rendu. Rendant. Je rends. Je rendis. Branches d
ecevoir. Reçu. Recevant. Je reçois. Je reçus. 4e Conjugaison. Rendre. Rendu . Rendant. Je rends. Je rendis. Branches de la 4e
vant. Je reçois. Je reçus. 4e Conjugaison. Rendre. Rendu. Rendant. Je rends . Je rendis. Branches de la 4e conjugaison. Crain
eçois. Je reçus. 4e Conjugaison. Rendre. Rendu. Rendant. Je rends. Je rendis . Branches de la 4e conjugaison. Craindre. Craint
finiras ; il finira ; nous finirons ; vous finirez ; ils finiront ; = Rendre . Je rendrai ; tu rendras ; il rendra ; nous rendr
l finira ; nous finirons ; vous finirez ; ils finiront ; = Rendre. Je rendrai  ; tu rendras ; il rendra ; nous rendrons ; ils re
us finirons ; vous finirez ; ils finiront ; = Rendre. Je rendrai ; tu rendras  ; il rendra ; nous rendrons ; ils rendront. Pour
vous finirez ; ils finiront ; = Rendre. Je rendrai ; tu rendras ; il rendra  ; nous rendrons ; ils rendront. Pour le condition
; ils finiront ; = Rendre. Je rendrai ; tu rendras ; il rendra ; nous rendrons  ; ils rendront. Pour le conditionnel présent, on
; = Rendre. Je rendrai ; tu rendras ; il rendra ; nous rendrons ; ils rendront . Pour le conditionnel présent, on change r ou re
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ctuelle consiste à voir sans nuages dans son esprit l’idée qu’on veut rendre . Cette idée se présente alors sans efforts elle c
s nette ou plus pure. (Id.) [Naturel] 3° Le naturel consiste à rendre une idée sans efforts comme si elle se présentait
mot surtout que dépend la clarté du discours. La propriété consiste à rendre une pensée par le terme qui convient seul à cette
est-à-dire le fracas du tonnerre. Personne n’ignore ce détail, il eût rendu la narration moins rapide. On remarque ce changem
airement, il faut avoir une perception claire de son idée avant de la rendre  ; il vaudrait mieux se taire que d’écrire sans se
ition monstrueuse. Les mots qui est commis pour l’amour de la patrie, rendent la proposition admissible en certains cas. Dans l
ible en certains cas. Dans les phrases composées, les expressions qui rendent l’idée première se nomment phrase principale, et
de termes précis, on ne peut pas choisir ; il faut prendre celui qui rend l’idée avec toutes ses nuances. Ainsi, les mots a
trois choses bien distinctes : d’abord les figures de rhétorique qui rendent le style pittoresque et agréable, et que tout le
léonasme contient une idée qui n’est pas exprimée, mais que la figure rend énergiquement. C’est comme si l’on disait : Iriez
et la mère.    (Rac.) On dirait que la conjonction et répétée ainsi rend plus nombreux les meurtres. VI. Répétition.
ne figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase, qui rendent une idée plus énergiquement. Elle sert au langage
toutes nos idées venant  ordinairement des sens, nous sommes portés à rendre nos perceptions intellectuelles plus sensibles pa
uire aux yeux mortels un rayon de sa gloire ? C’est qu’il cherchait à rendre le mieux possible un trait de lumière isolé parta
yer l’expression métaphorique que quand le mot propre ne suffit pas à rendre la pensée. Plus la métaphore est belle, quand ell
ssent la mort ; et l’on entend par ces expressions : les maladies qui rendent pâles. Les canons vomissent la mitraille qui donn
Vous voulez me donner ce tableau ; vos instances me touchent, je me rends . On se rend aux instances avant d’accepter le pré
me donner ce tableau ; vos instances me touchent, je me rends. On se rend aux instances avant d’accepter le présent, c’est
on n’accepte que lorsqu’on reçoit le don, c’est le conséquent. Je me rends veut dire j’accepte. Une mère dit à son enfant :
réveillent l’idée de la moisson : La moisson suppose l’été, et l’été rend présente la révolution de l’année. Madame de Grig
parce que leur imagination vive aime à augmenter les objets ou à les rendre plus mignons. Mais ils doivent se modérer en écri
passer de pensées exagérées. À force d’outrer une expression, on peut rendre fausse une pensée, et c’est un grand défaut dans
uel, qu’il est adroit. L’artifice de la litote enchante l’esprit  et rend cette figure très remarquable. X. Hypotypose.
u, on ne songe guère à l’hypotypose ; c’est cependant ce trope qui le rend frappant et animé. Au lieu du présent mettez le p
faire couler des fontaines, il rapproche les idées des yeux ; il les rend présentes en même temps qu’il offre à l’esprit un
érite de l’allusion, et quelles précautions l’on doit prendre pour la rendre sensible et agréable. XV. Communication dans l
rsée La phrase naturelle et plaît à ta pensée. Le son qu’en se vidant rend un verre au long cou, Dans l’ Onomatopée est dépe
eau. La Litote craintive agit d’une autre sorte, Elle affaiblit mais rend l’expression plus forte. L’Hypotypose agit et pa
ar un circuit adroit la Périphrase heureuse Embellit la pensée, ou la rend moins hideuse. L’Hypallage aide un mot à voler s
Par la Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle, et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait,
Ressortir le mérite et l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le langage qu’emploie un rhéteur él
me de question, mais c’est bien moins pour exprimer un doute que pour rendre sensible une vérité. C’est une espèce de défi de
 ; on lui permet tout, afin de le toucher s’il est possible, ou de le rendre plus odieux : Assouvis la fureur dont ton cœur e
us profonde de la méchanceté est de savoir retenir ses coups pour les rendre plus dangereux. XVI. Correction. 40. La cor
on sert  à l’orateur à se reprendre quand il a prononcé un mot qui ne rend point du tout sa pensée, ou qui ne la rend qu’imp
l a prononcé un mot qui ne rend point du tout sa pensée, ou qui ne la rend qu’imparfaitement. L’artifice la correction consi
e pensée quoique exagérée contient un sens profond, et pour ne pas la rendre vraie, le seul moyen est de ne point faire abus d
e du sublime en parlant de ses étonnants effets. Je vais tacher de le rendre sensible aux jeunes gens. Le sublime a deux parti
e impériale se trouve entouré par l’ennemi à Waterloo, et sommé de se rendre , son commandant répond : La garde meurt  ; subli
t de sa grandeur qui rattache au rivage il exprime une pensée noble, rendue noblement. Si Bonaparte, au pied des Pyramides, a
nce des idées sur le même sujet, et dans l’expression concise qui les rend  : ..... Voila le Dieu que tout esprit adore, Qu’
soupire. Le bruit léger d’un feuillage agité par une douce brise est rendu sensible à l’oreille ; harmonie imitative. Qu’il
a, gra, etc., peindront un bruit effrayant. Ci, ci, bi, gi, mi, etc., rendront la douceur et l’agrément. Bom, lom, fon, don, pe
hé t’a-t-il ôté ta toux ? est insupportable ; si l’on était obligé de rendre cette idée, il faudrait presque changer tous ces
fectée de son style : Où, ô H... nichera-t-on ton nom, Justice enfin rendu que ne t’a t’on ? Quand donc au corps qu’Académie
vent une circonstance bien saisie, habilement exposée, qui concourt à rendre le style vivant et animé. Le chagrin ne dure pas
-mêmes et sans effort ; mais on peut choisir avec art la tournure qui rendra la naïveté plus saillante.   PENSÉE BADINE. Le ba
it du syllogisme suivant : Majeure. — Il faut aimer tout ce qui nous rend heureux. Mineure. — Or, la vertu nous rend heure
ut aimer tout ce qui nous rend heureux. Mineure. — Or, la vertu nous rend heureux. Conséquence. — Donc il faut aimer la ve
a prouver. On pourra dire : Majeure. — Tout ce qui satisfait le cœur rend heureux. Mineure. — Or, la vertu satisfait le cœ
eure. — Or, la vertu satisfait le cœur. Conséquence. — Donc la vertu rend heureux. On remarque que cette dernière conséquen
ent, ou en sous-entendant la mineure : Il faut aimer tout ce qui nous rend heureux, Donc il faut aimer la vertu. Ou bien, en
aimer la vertu. Ou bien, en sous-entendant la majeure : La vertu nous rend heureux Donc il faut l’aimer. Cette forme de rais
tantôt de dire les mêmes choses à notre manière ; 6° quand on ne peut rendre exactement sa pensée, ou qu’il faudrait, pour le
t d’un bout à l’autre ; 5° enfin corrigeons, effaçons au besoin, pour rendre notre œuvre moins languissante, plus agréable, él
toutes les formes. Il faudrait un grand talent d’expressions pour la rendre neuve et acceptable. Le bas. —  C’est tout
des traits généraux, écarter toutes idées accessoires qui pourraient rendre un récit intéressant, c’est être sec dans la pens
dans des pensées simples et vulgaires qu’un esprit faux s’efforce de rendre grandes et pompeuses ; l’autre est le sublime out
ation badine. Quand on en bannit tout ce qui prête à la gaieté, on le rend familier-noble. Style comique ou grotesque. — C
plicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases harmonieuses sans aller pourtant touj
n appelant le goût à son aide, quelle est la manière la plus propre à rendre élégamment sa pensée. C’est là un travail seconda
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
raison. L’orateur s’en sert, lorsqu’il veut développer une vérité, la rendre plus claire et plus sensible, et la mettre à la p
7 n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont rendu ce grand témoignage, que jamais il n’avait perdu
t. Il y a même dans les auteurs médiocres des beautés cachées, ou mal rendues , qui n’échappent point à l’œil pénétrant de l’hom
derrière le cavalier ». Boileau, imitant cette pensée, l’a très bien rendue par cet hémistiche : Le chagrin monte en croupe,
le. Le fond de ces pensées ne lui appartient point ; mais il s’en est rendu le maître, il en a fait son propre bien, par les
œurs bonnes, c’est-à-dire, des inclinations droites et pures, qui lui rendent l’auditeur favorable. On exige avec raison, que t
» La colère et l’espérance auxquelles ils se livrent volontiers, les rendent braves : la première leur ôte la crainte ; la sec
sifs. » Le peu de soin qu’ils prennent de déguiser leurs défauts, les rend plus visibles. Un des plus dangereux, c’est la pr
d’esprit avantageux qui leur persuade qu’ils savent tout, et qui les rend affirmatifs sur les choses mêmes qu’ils ont le mo
e que l’on doit à celle des personnes que leur âge et leur expérience rendent respectables. » S’ils font du mal à quelqu’un, c’
’une longue vie, leurs propres fautes, la fourberie des autres hommes rendent les vieillards irrésolus, timides, circonspects,
yeur, est toujours ouverte aux soupçons et à la défiance ; ce qui les rend sujets à prendre les choses, même les plus innoce
contredire, à censurer ; défauts, pour ne rien dire de plus, qui les rendent peu agréables à la société. » Comme l’âge viril29
a juger des conditions opposées. » Le caractère de la noblesse est de rendre amateur de la gloire ; car on aime à augmenter le
rie, pourvu que ce soit par des voies légitimes, elles ne peuvent que rendre un homme plus estimable, lorsqu’il en ennoblit l’
connaissait parfaitement ce qui caractérise ce vice. La voici. « Il rend malheureux celui qui en est possédé. L’ambitieux
che et dépérit au milieu de son abondance ; ni des hommages qu’on lui rend , ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé d
ges qu’on lui rend, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé de rendra lui-même ; ni de sa faveur, elle devient amère, d
reux, à mesure qu’il est obligé d’être plus tranquille… L’ambition le rend donc malheureux : mais de plus, elle l’avilit et
enir chimérique ; et par une illusion perpétuelle et déplorable, nous rendons toujours inutiles les dégoûts que Dieu répand sur
re des images si vives et si justes des choses absentes, qu’elles les rendent présentes et comme exposées à nos yeux. Celui qui
de son visage, ses yeux s’éteindre, et sa bouche qui s’entrouvre pour rendre le dernier soupir ? Il s’ensuit de la réflexion d
u’il veut exciter. Il ne manquera pas alors de peindre avec force, de rendre son discours passionné, et d’émouvoir, par ce moy
de Sempronius39 ! Ô puissance des Tribuns40 si désirée et quelquefois rendue au peuple romain ! Tout s’est-il évanoui, jusque-
r un exorde qui nous concilie la bienveillance des auditeurs, qui les rende attentifs, et qui les dispose à nous écouter favo
des services qu’ils en avaient reçus, étaient bien peu propres à lui rendre ses Juges favorables. Un pareil ton dans un Orate
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie : ce
! y a-t-il rien de plus nouveau, que de voir un homme de Macédoine se rendre maître des Athéniens, et faire la loi à toute la
int de fortune qu’il n’était avant sa chute ; en user ainsi, c’est se rendre , je ne dis pas comparable aux plus grands hommes,
draient, ce semble, marquer leur allégresse de ce que vous allez leur rendre leur ancien éclat, et rétablir le sénat dans son
s sentiments, de la reconnaissance même pour les services qu’il avait rendus à la république, enfin de la haine pour la mémoir
. Eschine s’éleva contre ce décret : il accusa même celui qui l’avait rendu , et attaqua personnellement Démosthène. Cette gra
rté tout entier. Ce grand orateur venant de peindre son Héros, prêt à rendre le dernier soupir dans les sentiments les plus su
t rien enfin ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les rend . Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
exemple. Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau ; ô Prince, le
mort des autres, grand Prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte. Heureux, si averti par ces chev
nte. Heureux, si averti par ces cheveux blancs, du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
eux qui portent la lumière, la conviction dans les esprits, et qui la rendent la souveraine des cœurs. Un peintre qui veut comp
5 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
oncer la matière que l’on va traiter. Le but de l’exorde est aussi de rendre l’auditeur bienveillant et attentif. Il le rendra
exorde est aussi de rendre l’auditeur bienveillant et attentif. Il le rendra bienveillant, si l’orateur donne à ceux qui l’éco
son caractère, s’il parle avec probité, franchise et modestie ; il le rendra attentif, s’il fait envisager l’affaire dont il p
la duchesse d’Orléans, par Bossuet. « J’étais donc encore destiné à rendre ce devoir très haute et très puissante princesse
duchesse d’Orléans ! Elle que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine, sa mère, devait être s
a nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente, le lieu où tu t’es rendu , les hommes que tu as rassemblés, les projets que
utres. Le Prince fléchit le genou ; et, dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
 ! y a-t-il rien de plus nouveau que de voir un homme de Macédoine se rendre maître des Athéniens ? et faire la loi à toute la
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend . Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
xemple ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô Prince, le d
ort des autres, grand Prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux averti par ces cheveux
sainte : heureux averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : ce sont des ressources usées, qui se n
our à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides4, ils essayent de tout, e
est un grand attrait pour la plupart des cœurs ; les titres qui nous rendent puissants se changent bientôt en des qualités qui
’être plus que les lois ; ils perdent en croyant gagner : tout ce qui rend l’autorité injuste et odieuse l’énerve et la dimi
honneurs publics aux cendres de ses martyrs et de ses défenseurs, et rend respectables l’abjection ou la pauvreté de ceux q
e. « La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à rendre l’autre misérable. » 3. Ils se font honneur,
: « Insensés que nous sommes ! notre arrêt est prononcé : nos crimes rendent notre condamnation certaine ; on nous laisse enco
avoir fait d’autre usage du jour qu’on nous laisse, que de nous être rendus encore plus dignes de la condamnation que nous av
Dieu même. Comme donc elle se sent piquée d’un certain appétit qui la rend affamée de quelque bien hors de soi, elle se jett
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
quand on le voulait. Ce mot signifie aujourd’hui la manière dont nous rendons nos pensées. Voyons d’abord en quoi elles consist
nde à la fortune : le destin de la guerre dépend de lui : sa présence rend ses soldats invincibles : dès qu’il paraît, on es
sprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables : Boileau, qui dans ses vers pleins de
rtant de ce roi parlé comme l’histoire. Tout ce morceau est pensé et rendu avec la plus grande délicatesse. En voici un autr
itoyen romain, exerçant en Sicile la préture, charge qui consistait à rendre la justice, voulait s’approprier les colosses de
, n’ont pas besoin d’être ornées par l’expression. Elles doivent être rendues telles qu’elles se présentent à l’esprit de l’écr
une pensée hardie des expressions magnifiques et pompeuses ; vous la rendrez outrée. Si vous embellissez une pensée naïve, une
is en disant que ce capitaine était armé d’une grande taille , il la rend noble et hardie. Rien de plus vrai, de plus juste
nsée, la mort n’épargne personne. Voyez comme Horace la relève, et la rend , en quelque façon, neuve. La mort , dit-il, renv
ous les écrivains qui traitent le même sujet. La seule manière de les rendre , met une distance infinie entre les bons et les m
mbrassez-la dans toute son étendue : il est impossible que vous ne la rendiez de même, sans rester au-dessous, sans aller au-de
ce. Pour que le style soit assorti aux idées, il faut qu’elles soient rendues par les seules expressions qui leur sont propres.
ivacité, une pensée énergique dans toute son énergie. Un terme propre rend l’idée tout entière : un terme peu propre ne la r
Un terme propre rend l’idée tout entière : un terme peu propre ne la rend qu’à demi : un terme impropre la défigure. Il est
r, c’est produire au dehors les sentiments intérieurs. Révéler, c’est rendre public ce qui a été confié sous le secret. Décele
occasions, être employés indifféremment l’un pour l’autre. Celui qui rend précisément notre idée, est le seul dont nous dev
il marche avec ordre, ne se permettant aucun écart ; précis, quand il rend les idées avec le moins de mots qu’il est possibl
e vois-je condamnée, au lieu de m’avez-vous condamnée, n’auraient pas rendu le vers de Racine moins poétique. Ainsi, d’un côt
ent satisfaite par l’entier développement du sens de l’auteur. Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans l’expression
précisément du fond des pensées, mais du tour qu’on emploie pour les rendre . Ne nous lassons pas, lorsqu’il s’agit d’instruir
st aisé de juger que ce défaut du style est bien voisin du Phébus. Il rend de plus un ouvrage froid, parce que les termes am
forme des mots ; elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à rendre raison du discours, et donnent de la précision et
onction. La Disjonction supprime les particules conjonctives, pour rendre le discours plus vif et plus animé. En voici un e
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
ale bataille de Chéronée, qui avait abattu la puissance d’Athènes, et rendu Philippe l’arbitre de la Grèce. À cette époque ma
aucun citoyen chargé d’une administration quelconque, avant qu’il ait rendu ses comptes, et Démosthène se trouve dans le cas
la couronne est décernée à Démosthène, pour prix des services qu’il a rendus à l’état, et Eschine s’engage à prouver qu’il n’a
ns, et dont ils finissaient par être les victimes. Ce dernier hommage rendu par eux à l’objet du plaidoyer et à la réputation
ns ce respect hypocrite qu’il annonce d’avance pour les lois, afin de rendre plus odieux ceux qu’il va bientôt accuser de les
alliance décrétée par Philocrate ; et Eschine prouve que Démosthène a rendu , de concert avec Philocrate, une foule de décrets
’invasion. Il entre ensuite dans le détail des services réels qu’il a rendus , et les faits sont si positifs, si généralement c
ra-t-il, qu’osera-t-il dire, en présentant aux Grecs celui même qui a rendu nos enfants orphelins ? S’il ose proférer la tene
ement imaginé. L’orateur s’y prend aussi bien qu’il est possible pour rendre son adversaire odieux. Il assemble autour de la t
publics. Oui, la Grèce leur accorde à tous la même sépulture, et leur rend les mêmes honneurs ; oui, Eschine, à tous, parce
compenses prodiguées et sur la nécessité de les restreindre, pour les rendre honorables. C’est un morceau brillant, mais qui n
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
té est son poëme de la Réligion, où, par la beauté des vers, il s’est rendu souvent le digne interprète des idées sublimes qu
onner celle qu’il a consacrée à l’harmonie poétique. Un autre service rendu par Louis Racine aux lettres françaises a été de
s nouveau4. Par quel ordre, ô soleil, viens-tu du sein de l’onde Nous rendre les rayons de ta clarté féconde ? Tous les jours
ns la racine à peine répandu, Du tronc qui le reçoit à la branche est rendu  : La feuille le demande ; et la branche fidèle, P
urses vagabondes, Leur antique séjour redemande leurs ondes ; Ils les rendent aux mers, le soleil les reprend. Sur les monts, d
oleil les reprend. Sur les monts, dans les champs, l’aquilon nous les rend . Telle est de l’univers la constante harmonie : D
moi…     Mais comment retrouver la gloire qui m’est due ? Qui peut te rendre à moi, félicité perdue2 ? Est-ce dans mes pareils
vec lui m’adresse ce langage :     « Cet esprit, ô mortels ! qui vous rend si jaloux2, N’est qu’un feu qui s’allume et s’éte
u, son souffle, son image… Le corps, né de la poudre, à la poudre est rendu , L’esprit retourne au ciel dont il est descendu.
i est toutefois plus rare au pluriel qu’au singulier. 3. Cet hommage rendu par le poëte à la mémoire de son père est exprimé
10 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les hommes bons et heureux. L’homme digne d’être
et stérile. Si on ne les anime pas, si l’imagination n’essaye pas de rendre la vie et le mouvement à ces beautés oratoires do
n argument composé de trois propositions : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; Or la vertu nous rend heureux ; Donc il
ositions : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; Or la vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La premiè
fait dans l’esprit, mais imparfait dans l’expression : La vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La premiè
de figuré ? serait-ce un orateur ? En logique on dit : La vertu nous rend heureux ; donc il faut aimer la vertu. Dans un ou
i la prouve n’arrive qu’après : Il faut aimer la vertu, car elle nous rend heureux. On donne souvent plus d’étendue au syll
suivant suffira pour en donner une idée : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; Or les belles-lettres nous renden
aut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; Or les belles-lettres nous rendent plus parfaits ; Donc il faut aimer les belles-let
les belles-lettres. Voilà un argument philosophique ; nous allons le rendre oratoire : Il faut aimer ce qui nous rend plus p
ophique ; nous allons le rendre oratoire : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits. C’est une vérité qui est gravée e
s preuves que nous ne saurions désavouer. Or les belles-lettres nous rendent plus parfaits. Qui peut en douter ? Elles enrich
ent l’humanité. L’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les rendre précieuses et nous engager à les cultiver17. » Z
ccuser Verrès, fameux par les cruautés et les rapines dont il s’était rendu coupable, pendant trois ans qu’il avait gouverné
u souverain, honorée de sa bienveillance, animée par ses bienfaits, y rend le crime plus circonspect, mais ne l’y rend pas p
imée par ses bienfaits, y rend le crime plus circonspect, mais ne l’y rend pas peut-être plus rare. Tous les états, toutes l
leur des jours et la fraîcheur des nuits ; Le champ qui les reçut les rend avec usure. Il commande au soleil d’animer la nat
n au public, s’ils ne contribuent pas à instruire les hommes et à les rendre meilleurs ? Plus un déclamateur ferait d’efforts
’histoire qu’une occasion de salutaires conseils, qu’un moyen de nous rendre meilleurs et plus heureux ; il ne veut pas d’autr
les orateurs que vous écoutez font une vive impression en vous, s’ils rendent votre âme attentive et sensible aux choses qu’ils
opposés à ceux qui produisent l’amour. Andromaque, dans Racine, pour rendre Pyrrhus odieux, rappelle les fureurs qu’il avait
au hasard, il suffisait presque toujours de les émouvoir ou de se les rendre favorables, même par les moyens les plus hardis.
e : c’est le bons sens qui parle sans autre ornement que sa force. Il rend la vérité sensible à tout le peuple ; il le révei
et furtive ; c’est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter, rends -lui ce qu’il a fait pour toi. — Mais je ne tiens
e règle peut rentrer dans la seconde ; car un des meilleurs moyens de rendre l’auditeur attentif, c’est d’éclairer son esprit,
honoré. Il relève toutes les circonstances de ce bienfait, qui le lui rendent plus cher et plus précieux. Il déclare ensuite qu
insinué peu à peu dans l’esprit de ses auditeurs, et s’en être enfin rendu maître, il n’ose pas encore cependant attaquer la
ffet atteinte à son repos et à sa liberté, il se joindra à lui, et se rendra à son sentiment. Rien n’était plus insinuant que
ères, lors même qu’ils en sont traités avec dureté et avec injustice, rend très difficiles certaines conjonctures où ils son
ue du sujet ; 2º qu’un membre ne rentre point dans un autre, et ne le rende pas inutile en ne présentant que la même idée sou
é ! faut-il plaindre ou mépriser ceux qui font tant d’efforts pour se rendre ridicules ? III. De la narration. La narrat
lieu, de temps, de moyens, qui expliquent les causes, les effets, et rendent un événement naturel. Si vous accusez un homme de
crime, d’un fait grave, d’une action qui fixe tous les regards, vous rendrez votre narration attachante en peignant avec chale
sublime ; il est aussi varié que le sentiment. Votre but est de vous rendre croyable : or, n’est-ce pas s’éloigner de ce but,
l faut non seulement instruire les auditeurs des faits, mais les leur rendre sensibles, et remuer leur cœur par une représenta
ornements soient mieux placés. La loi du genre les exige même, et les rend nécessaires82. Un beau modèle de narration oratoi
s son essence est d’augmenter ou d’atténuer l’idée de la chose, et de rendre ainsi la preuve plus capable de faire impression.
t malgré l’opposition de Magius, qui tenait pour les Romains, s’était rendue à Annibal, qui bientôt après y fit son entrée. De
ttachés sur lui, et tous ces bras prêts à le défendre ? ta fureur les rendra-t -elle immobiles ? et ce regard d’Annibal, ce front
e qui n’est fort que par la réunion : les preuves ainsi séparées sont rendues à leur propre faiblesse. C’est alors un grand ava
e pour cause ce qui n’est pas cause. L’ignorance, jointe à la vanité, rend cette façon de mal raisonner très commune. Sommes
es hardies, et en termes pathétiques, les services que l’accusé avait rendus à la patrie, le déshonneur que sa condamnation im
ternation de ses amis. « Quoi, dit l’ami de Cicéron106, lorsque je te rendais à la patrie, ô Tullius ! devais-je croire qu’il n
quoi ! Milon, c’est par le secours de ces mêmes juges que tu as pu me rendre ma patrie, et je ne pourrai te la conserver par l
i-même. Quel crime affreux ai-je conçu, ou de quel forfait me suis-je rendu coupable, Romains, quand j’ai pressenti les compl
nt-ils su exprimer ce que tant d’auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes, fortifi
l’autre nous réveillent continuellement par des impressions qui nous rendent attentifs à ce qu’ils nous disent ; nous ne les é
cessaire pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et rendre l’expression parfaite. De même en éloquence, le f
en écrivant mal. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
rait-il impropre aussi, et l’on aime mieux ce latinisme qui seul peut rendre la délicatesse de l’amitié. Ces vers du Misanthro
justesse. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui de rendre la marche du discours semblable à celle de l’espr
ne suffit pas à l’orateur, qui cherche à persuader ; car tout ce qui rend l’image plus touchante ou le sentiment plus vif e
oles. Je me suis habillé ce matin, je suis sorti du logis, je me suis rendu chez mon ami. Il suffisait de dire : Je me suis r
gis, je me suis rendu chez mon ami. Il suffisait de dire : Je me suis rendu chez mon ami ce matin. Corneille, dans Nicomède,
que les auteurs médiocres en imitent. Le naturel du style consiste à rendre une idée, une image, un sentiment, sans recherche
ciation arrêtée à latus, et précipitée ensuite par les dactyles, nous rend l’objet présent. Quand on a commencé à sentir et
épithètes, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut rendre le style grave et lent, pour mieux représenter ce
aisis, muets, immobiles ! Combien la lenteur et la plénitude des sons rendent avec justesse l’image de ce long et morne silence
u poète, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui rend l’instruction plus facile et plus attrayante. Ne
élégance consiste à donner à la pensée un tour noble et poli, et à la rendre par des expressions châtiées, coulantes, et graci
s la fatale table Que dresse le vil intérêt, Où la fortune redoutable Rend à chaque instant quelque arrêt. Source de douleur
ité. En effet, pourquoi le ciel devait-il faire l’honneur à Pompée de rendre les Romains esclaves après sa mort ? Le contraire
plus sévère dans les choses de sentiment, qu’une noble simplicité ne rend que plus touchantes : tout ce qui sent l’emphase
u’il nous endorme. Boileau. Une longue uniformité, dit Montesquieu, rend tout insupportable : le même ordre de périodes lo
e, mais dans ces tours de phrase, dans ces expressions frappantes qui rendent la pensée avec justesse, avec énergie, les bons é
scendre. C’est cet heureux emploi de mots qui fait la belle poésie et rend un ouvrage immortel. Agamemnon, dans Racine : Ce
n cœur l’orgueilleuse faiblesse. Le verbe chatouiller est ennobli et rendu digne de la tragédie par la manière dont il est p
a nouveauté de l’expression avec la clarté, la justesse ; et, si elle rend la pensée ou l’image avec vérité, et dans le styl
xelles, achève de relever la fierté de courage du prince, qui se fait rendre ce qui lui est dû par les princes d’Autriche jusq
Cet ordre est favorable à la clarté ; mais, uniformément observé, il rendrait le style languissant ; et nous ne contraignons po
de vivacité. Les hardiesses qui, sans ôter à la phrase sa clarté, la rendent plus vive, sont permises à l’orateur comme au poè
sont des tours, des mouvements de style, qui, par la manière dont ils rendent la pensée, y ajoutent de la force ou de la grâce.
’esprit. Toute métaphore renferme donc une comparaison ; mais elle en rend l’expression plus rapide et plus vive. In toto a
chaleur du sentiment, la dureté de l’âme. Non seulement la métaphore rend sensible ce qui ne l’est pas, mais elle peint un
clavage. Celle-ci, dans Zaïre, est touchante et vraie : Le Dieu qui rend la force aux plus faibles courages, Soutiendra ce
termes par les équivalents même qui en approchent le plus, vous vous rendez ridicule. Entrailles, dans sa signification métap
langage. Quoiqu’on puisse dire cent voiles pour cent vaisseaux, on se rendrait ridicule si, dans le même sens, on osait dire cen
ont pleins de ces ellipses régulières. Vauvenargues a dit : « La paix rend les peuples plus heureux, et les hommes plus faib
donne même les ellipses les moins susceptibles d’analyse, quand elles rendent le discours plus rapide sans le rendre obscur. J
tibles d’analyse, quand elles rendent le discours plus rapide sans le rendre obscur. Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fai
ngent rien aux règles de la grammaire ; elles n’ont pour objet que de rendre la course de l’écrivain plus leste et sa marche p
dissolutio) supprime, au contraire, les particules conjonctives, pour rendre le discours plus rapide. Hermione, dans Racine, l
endre, ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ennemi s’était trompé. Rendait -il compte d’une bataille ; il n’oubliait rien, si
avait gagnée. Racontait-il quelques-unes de ces actions qui l’avaient rendu si célèbre ; on eût dit qu’il n’en avait été que
i viens-tu mentir pour moi qui ne mentis jamais pour personne ? Ne me rends pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qu
pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qui n’en voulus jamais rendre qu’au mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de
sse intitulé Rhétorique à Herennius 182, pour s’exercer dans l’art de rendre ainsi le discours dramatique, fait agir et parler
reur, Domitius, Agrippine lui trouve un autre nom, quand elle veut le rendre méprisable : D’un côté, l’on verra le fils d’un
oint partout sans choix et sans mesure ; car aussitôt elle languit et rend le discours lâche et diffus191. L’antithèse oppos
ependant de blâme que d’éloge : Vous avez travaillé vingt ans à vous rendre inutile. Bossuet, à madame de La Vallière : « Éc
n sent quelle force la suspension donne ici au discours, combien elle rend les auditeurs attentifs, et contribue à faire naî
ent dans le discours ; mais, lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles rendent le style haché, décousu, comme celui de Sénèque.
i de Sénèque. Il est un art de les enchâsser dans la phrase et de les rendre moins saillantes « C’est alors que l’intérêt, inf
eau sans le traduire, tous les moyens que Cicéron indique ailleurs de rendre l’exorde insinuant, la preuve artificieuse, la pé
e main fidèle, l’ayant reçu de l’invention et livré à l’élocution, le rend à l’orateur à point nommé, sans prévenir ni retar
roi de la terre, m’ordonne de relever son temple de Jérusalem, et de rendre aux captifs leur liberté219. » Alors le grand pr
t si puissante, qui te fera renaître avec tous tes charmes ? qui nous rendra tes fêtes et tes cantiques ? Hélas ! nous avons a
rmées pour nous traîner loin de nos campagnes, béni soit celui qui te rendra tous les maux que tu nous as faits, et qui cacher
des jours d’Abraham et de Jacob. Lève-toi, prince qu’il a choisi pour rendre à Juda ses sacrifices et sa liberté ; sors du sei
s concitoyens ; je me croirai encore dans ma patrie. » Aussitôt il se rendit chez les Gètes, et, protégé par son obscurité, il
rie, si le tyran avait pu souffrir une âme libre ? Grâces vous soient rendues , dieux immortels ! enfin Dion peut faire entendre
ures ? quel est l’homme aimé des dieux, dont les vertus et le courage rendront au monde le bonheur, la paix, la liberté, au nom
abord les commencements du règne de Constantin, la force et la gloire rendues à l’empire, les barbares repoussés, les lois flor
t lui communiquera son immortalité. Discours226. Grâces soient rendues au génie tutélaire de la ville éternelle ! il est
nous n’avions plus de patrie. Mais aujourd’hui que Constantin nous a rendu avec Rome la gloire et le bonheur, permettez-moi
loin par mes vives inquiétudes, c’est mon amour pour la patrie qui me rend seul coupable. Cependant, j’oserai le dire, malgr
sance, je dirai adieu pour toujours à cette France que j’aurais voulu rendre heureuse ; Biron, j’exécuterai le dessein dont tu
nourrir. Qu’on m’amène tous les prisonniers parisiens ; je veux leur rendre la liberté ; je les chargerai de dire à leurs con
11 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
toi pour sa perte. Je dis que, la nuit qui a précédé celle-ci, tu te rendis dans le quartier des fabricants de faux (je parle
rtage de l’Italie, et assigné à chacun d’eux le poste où il devait se rendre  ; tu as choisi ceux que tu laisserais à Rome, ceu
ai ma porte à ceux que tu avais envoyés chez moi de bon matin pour me rendre leurs devoirs ; car ils y vinrent en effet, et c’
ue de coups tu m’as lancés, avec une habileté qui semblait devoir les rendre inévitables, et qu’une légère déviation, un mouve
mes à la main ; que tu as réglé et fixé avec Mallius le jour de votre rendez -vous ? Et cette aigle d’argent, qui, j’en ai la c
avant eux, bien loin de ternir leur propre gloire, l’ont au contraire rendue plus éclatante, à coup sûr je n’avais pas à crain
Une fois au contraire qu’il aura exécuté son projet et qu’il se sera rendu au camp de Mallius, personne, je le vois bien, ne
e, entreprendre une campagne régulière. Nous avons, sans aucun doute, rendu sa perte certaine et remporté sur lui une éclatan
i doit avoir l’Étrurie, celui qui est chargé du Picénum, celui qui se rendra en Gaule, celui qui a sollicité le honteux honneu
, que diraient-ils donc ? Du reste, ceux qui répètent que Catilina se rend à Marseille, s’en plaignent moins qu’ils ne le cr
tilina. Je ne parle pas de nos autres ressources, de tout ce qui nous rend grands et puissants ; tout cela, je me garderai b
esse et le dénuement de ce brigand. Mais laissons là tout ce qui vous rend forts et qui lui manque à lui : le sénat, les che
s belle, la plus florissante, la plus puissante des cités, qu’ils ont rendue victorieuse de tous ses ennemis, et sur terre et
été dévoilé par lui en plein sénat, et engage tous les citoyens à se rendre , avec leurs femmes et leurs enfants, dans les tem
stin allait, pour ainsi dire, l’engloutir ; Rome est sauvée, elle est rendue à la vie, vous le voyez. S’il est vrai, Romains,
e ces complots ont été déjà, dans le sénat, mis en lumière, déroulés, rendus manifestes par mes soins, il me reste maintenant,
hésitation, sans retard, de l’exécution. Lorsque vint le soir, ils se rendirent en secret au pont Milvius, où ils se postèrent sé
ie chaque jour les services pour assurer le repos de l’État : ils s’y rendirent en armes. Vers la fin de la troisième veille, par
mé par des citoyens romains ; et ces forfaits, que leur énormité même rendait invraisemblables à la plupart d’entre vous, ont é
crété que les actions de grâces les plus solennelles seraient partout rendues aux dieux, célébrez ces jours de fêtes avec vos f
ans des détails. Il énumère successivement les vols dont Verrès s’est rendu coupable et termine en faisant ressortir énergiqu
s meubles précieux que leurs amis et leurs hôtes leur prêtaient ; ils rendaient à chacun les statues et les ornements qu’on leur
absorbera les richesses de tant de maisons ! C. Claudius a-t-il tout rendu à Héjus, afin que Verrès pût lui tout enlever ? M
que pour l’ornement et la magnificence : gardez les Canéphores, mais rendez -lui les images des dieux. Parce qu’il a révélé ce
ébauches et par vos adultères, un grand nombre de familles. Vous avez rendu de grands services à cette ville : oui, mais au g
lle, qui n’invite, qui ne loge un sénateur romain ? honneur qui ne se rend pas seulement à la personne, mais premièrement au
. À ne considérer que moi, c’est peu de chose ; mais en négligeant de rendre ce devoir à un sénateur du peuple romain, c’est m
que vous avait vendu ces harnais, vous n’auriez pas promis de les lui rendre , quand vous avez vu qu’on vous citait en justice.
authentique, ni moins avéré ; en conséquence, vous ne les avez point rendus . Philarque a déposé qu’instruit de cette passion
ous l’avez appris des témoins. En fuyant de leur ville, ces exilés se rendirent en Asie, où il était alors. Il les eut toujours a
ir des suites fâcheuses, et qu’on les porte chez le préteur, où je me rends moi-même. Il dormait lorsque j’arrivai : les deux
ves de Sisenna, qui avaient sans doute entendu parler des témoignages rendus contre lui, ils suivirent des yeux tous ses mouve
re. Ils lui représentent que la vérité est connue, que son procédé le rend odieux, qu’il y a de la folie dans cette accusati
it-il qu’il les réclamait ? et vous-même, pouviez-vous refuser de les rendre , surtout puisque Calidius était le grand ami de L
oute, mais qui n’est pas plus accrédité que Calidius. Ce Cordius vous rendit plus difficile à restituer aux autres ce que vous
urs de restituer, quand Cordius eut dit en justice que vous lui aviez rendu , vous avez cessé de rendre, parce que vous avez c
rdius eut dit en justice que vous lui aviez rendu, vous avez cessé de rendre , parce que vous avez compris que c’était lâcher v
mmis le crime le front levé, sur les tribunaux où il était assis pour rendre la justice, et il a fait servir à ses desseins so
candélabre ne revient point. Le prince envoie prier Verrès de le lui rendre , s’il le veut bien ; celui-ci répond qu’on revien
pouvoir l’obtenir. Il vient lui-même trouver Verrès et le prie de lui rendre ce qu’il lui a confié. Reconnaissez ici le front
e ce candélabre avait été porté chez Verrès, et qu’il n’avait pas été rendu . Vous avez appris, et toute la ville de Syracuse
nne de faire enquête de ce qu’ils pouvaient avoir perdu, et promet de rendre scrupuleusement à chaque ville ce qui lui aurait
re gouvernement. XXXIV. Alors cette Diane dont nous parlons fut rendue bien soigneusement aux Ségestains et reportée dan
y lisait ces mots : Scipion l’Africain, après la prise de Carthage, a rendu cette statue aux Ségestains. Elle était l’objet d
de toutes les choses sacrées, ce ravisseur de tout ce que la religion rend respectable, aperçoit-il cette statue, que sa pas
Diane. XXXV. Jugez du respect et du culte que toute cette ville rendait à cette déesse ; hommes libres, esclaves, citoyen
es ouvriers, qui, ignorant le nœud de cette affaire et le culte qu’on rendait à cette statue, l’ôtèrent de dessus son piédestal
le romain : ils vous disent qu’après la ruine de Carthage, P. Scipion rendit à leurs pères cette statue de Diane, et qu’elle f
lever entièrement le nom de Scipion. Ils vous conjurent de leur faire rendre l’objet de leur culte, et de rétablir ce monument
plaindre de ce que peut la vertu dans une ville que la vertu seule a rendue maîtresse des nations. Que d’autres, après la mor
iens que ce grand homme, et par lui-même, et par les services qu’il a rendus à la république, doit intéresser à sa mémoire, no
’ai moi-même ici un rôle à remplir, comme citoyen d’une ville qu’il a rendue plus puissante et plus illustre, surtout comme ad
rs ; il révèle la cupidité du préteur et ses menaces. Le sénat ne lui rend aucune réponse, et se sépare interdit et troublé.
à qui la province était redevable d’importants services nouvellement rendus  ; il y fit étendre et attacher le malheureux Sopa
qu’il ne fallait pas laisser périr un innocent. Le sénat en corps se rend auprès de Verrès, et lui promet ce qu’il désire.
rcure à C. Marcellus, natif d’Éserne. Il se flattait que Marcellus se rendrait à ses vues, et dirait la même chose ; mais il ne
ose que Verrès promit aux députés, depuis qu’ils sont à Rome, de leur rendre cette statue s’ils voulaient taire cet article et
 ; car telles étaient l’ancienneté et l’authenticité du culte qu’on y rendait à la déesse, qu’en partant pour ce saint lieu on
e coutume des Ennéens, quoiqu’il eût tant persécuté la Sicile, ils ne rendraient aucun témoignage public contre lui, suivant les m
arcellus, qui avait fait vœu de consacrer deux temples à Rome s’il se rendait maître de Syracuse, ne voulut point les décorer d
ulape ? Tout le monde l’allait voir pour sa beauté, et la religion la rendait vénérable. Quoi ! n’est-ce point par votre ordre
mple ? Pour vous en faire une juste idée, souvenez-vous de ceux qu’on rendait au Jupiter qui, représenté sous la même forme, et
ins qu’il ne vous paraisse vraisemblable que, depuis qu’on a cessé de rendre une exacte justice dans Rome, les Grecs ont comme
nd éclat ; ils n’en dépouillaient pas même ceux que nos armes avaient rendus nos vassaux et nos tributaires, afin que ceux qui
te ville. Il nous pria, mon frère Lucius et moi, de vouloir bien nous rendre au sénat ; il ajouta que l’assemblée était très n
ais bientôt après nous crûmes que nous ne devions pas refuser de nous rendre en ce lieu. LXII. Nous y allâmes donc : dès
ps, interrompirent ceux qui opinaient : « Sext. Péducéus, dirent-ils, rendit de très grands services à cette ville et à toute
n votre faveur. Ils me firent voir aussi que le décret qu’ils avaient rendu à l’avantage de Verrès était moins un éloge qu’un
s qu’ils eussent quelque chose à décider. LXV. Sur-le-champ ils rendirent un arrêté, premièrement qui donnait à mon frère «
cuser, et qu’il est venu faire des recherches contre vous. Ensuite on rendit un second arrêté, et presque toutes les voix se r
s dont, au mépris de toute religion et de toute pudeur, il ne se soit rendu coupable. Mais on produit pour sa justification u
t et l’amitié ; et les Siciliens ont des affaires d’une nature à leur rendre la paix avantageuse : d’ailleurs, la domination d
ion, livrés au supplice, liés au poteau, sont tout à coup détachés et rendus à leur maître Léonidas, sous les yeux d’une multi
amnés, ouvrir les prisons, rappeler les exilés, annuler les jugements rendus . Personne ne doute qu’une république forcée de se
l’avis de son conseil. Mais si Apollonius a fait quelque chose qui le rende vraiment répréhensible, en userons-nous cependant
enez d’abord, juges, comment il a su, par la sagesse de ses plans, se rendre commode et agréable la fatigue des marches, qui f
uelque ville, on le portait dans sa litière jusqu’à sa chambre, où se rendaient les magistrats siciliens et les chevaliers romain
le magistrat s’absentât du barreau, qu’on ne plaidât point, qu’on ne rendît point de jugement, ni que toute cette partie du r
bstenir d’aller chez une courtisane ? Le sort vous ayant désigné pour rendre la justice, vous n’avez jamais pensé quel fardeau
us avez cru pouvoir permettre, sans manquer à votre devoir, sans vous rendre coupable et odieux, qu’une ville des plus célèbre
r leurs registres ce qui pouvait compromettre un homme qui leur avait rendu de si grands services, et qui leur était plus aff
t avec nous une semblable alliance. Vous ne pouviez-vous dispenser de rendre sur une même cause un même jugement. Vous déclare
sont les seuls à vous louer, que font-ils autre chose, sinon de nous rendre témoignage que vous leur avez fait des largesses
ng et la dignité des villes, pour l’impartialité et pour les services rendus  ? Quelle guerre avons-nous faite en Sicile, que n
ue, mande les capitaines : ceux-ci, sans crainte et sans soupçons, se rendent aussitôt à ses ordres. Il fait charger de chaînes
ns infortunés, troublés par la nouvelle imprévue de leur disgrâce, se rendent à Syracuse : ils voient leurs enfants dans les ch
acer ses crimes ; que, devant des juges éclairés, le témoignage qu’il rendrait du fond de son tombeau aurait encore plus de poid
ns, les privilèges de, leurs villes et les services qu’elles nous ont rendus se présentent à mon esprit. Ces villes que le gra
enir un rang distingué. Dexion, que vous voyez, n’attend pas que vous rendiez tout ce que vous avez pris au public et à lui dan
est point Mars qui fut de moitié, mais Bacchus. S’il ne faut pas vous rendre responsable de la fortune, pourquoi ne vous a-t-e
e de nos pères, et que c’est pour ce sujet que je vous accuse et vous rends odieux. Mon accusation ne tombe point sur le supp
commandait en chef : ou, s’ils sont tous coupables, il ne fallait pas rendre Cléomène spectateur de leurs tourments et de leur
informé, qu’il lui envoya un satellite pour lui faire promettre de se rendre à Lilybée. Il le promet, et s’y rend. Alors Verrè
pour lui faire promettre de se rendre à Lilybée. Il le promet, et s’y rend . Alors Verrès, sans poursuite, sans requête de pe
autorité de M. Annius, cet homme si vertueux et si respectable, vous rendait -elle un peu plus attentif et plus timide ? C’est
et de Sempronius ! puissance des tribuns si fort regrettée, et enfin rendue au peuple romain ! tout cela est-il tombé au poin
stration des affaires publiques. Mais du jour que les tribuns ont été rendus au peuple, pensez-y, vous avez été dépouillé de t
ppelle le souvenir de M. Caton, cet homme si sage, qui, songeant à se rendre recommandable auprès du peuple, non par sa nobles
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
feu, et qui, toujours plus prompt à blâmer qu’à prodiguer la louange, rendrait chaque magistrat attentif et sévère sur sa façon
nt désiré, ne l’ai-je pas obtenu ? L’acharnement de mes ennemis les a rendus peu redoutables ; leur nombre les a livrés au déf
ez un grand génie ! Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ?
rescas, la somme de deux mille piastres fortes, laquelle somme je lui rendrai à sa réquisition, dans ce château ; et je l’épous
a pièce ; car il n’est pas dit dans l’écrit : « laquelle somme je lui rendrai , ET je l’épouserai » ; mais « laquelle somme je l
me je lui rendrai, ET je l’épouserai » ; mais « laquelle somme je lui rendrai , OU je l’épouserai » ; ce qui est bien différent.
. Damoiselle e.e.e. de Verte-Allure e.e.e. Ha ! laquelle somme je lui rendrai à sa réquisition, dans ce château… ET… OU… ET… OU
ble. Examinons le titre en ce sens. (Il lit.) « Laquelle somme je lui rendrai dans ce château, où je l’épouserai. » C’est ainsi
nnés pour acheter une audience du mari, avec promesse que tout serait rendu , si le procès se perdait. Il fut perdu, et la dam
tout serait rendu, si le procès se perdait. Il fut perdu, et la dame rendit assez galamment les cent sous et la montre ; mais
13 (1839) Manuel pratique de rhétorique
vail. Enfin nous comparerons les mots aux faits et aux pensées qu’ils rendent , en insistant surtout sur les substantifs abstrai
ar un élève. Après cette lecture, l’élève doit en présenter le compte rendu . 2e Exercice : Examen du morceau dans ses parties
avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot leur rendre la vie. Les infidèles s’écrieront : Qu’il est gra
proteste, grand prince, si votre juste indignation s’apaise, si vous rendez à notre patrie votre bienveillance, j’y retourner
pleurer, jusqu’à mon dernier soupir, le malheur d’une ville qui aura rendu implacable à son égard le plus humain et le plus
he ne sont plus que des cadavres ; un seul mot de l’empereur peut les rendre à la vie. Troisième moyen. — L’impunité n’est
e la triste existence que mènent les habitants, depuis qu’ils se sont rendus criminels. Quatrième moyen. — La clémence de
avant même qu’elle ait été exprimée par la parole. Édit. Ordonnance rendue par un souverain. Que n’ai-je le pouvoir de ress
s avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot les rendre à la vie. » Remarquez encore ici une comparaison
proteste, grand prince, si votre juste indignation s’apaise, si vous rendez à notre patrie votre bienveillance, j’y retourner
’il a à lui exposer dans le reste du discours. Il y réussira, s’il le rend bienveillant, attentif et docile. On gagne la bie
ilité de l’auditeur. Il suit toujours avec plaisir l’orateur qui sait rendre sa personne agréable et son sujet intéressant. D’
on demandait : L’orateur doit-il employer une préparation propre à se rendre l’auditeur favorable ? Il est clair que dans les
et l’exactitude, et qui admet d’ailleurs les ornements qui peuvent la rendre intéressante ; la narration poétique, dans laquel
 ; s’il l’a tué par générosité et par amour de la patrie, après avoir rendu un si grand service à ses concitoyens, il les lai
t pas frappée vivement, on voit les choses comme elles sont et on les rend comme on les voit ; c’est la vérité de la nature,
ui annonce qu’on est plus occupé de la pensée que de la manière de la rendre  ; point d’harmonie qui flatte l’oreille, point de
ons citoyens ? Et toi (car il s’adresse souvent à moi), lorsque je te rendais à ta patrie, devais-je m’attendre à ne pas trouve
i-je donc commis, juges ? De quel forfait si horrible me suis-je donc rendu coupable, lorsque j’ai pénétré, découvert, dévoil
mi les hommes ; violons tout ensemble la foi, la religion, la piété ; rendons -nous coupables de l’action du monde la plus noire
ssion, le tour, les constructions analogues à l’idée que nous voulons rendre et au sentiment que nous éprouvons ; et il est de
atantes. Elle entretenait cette union des soldats avec leur chef, qui rend une armée invincible ; elle répandait dans les tr
t souffrir, tout entreprendre dans l’exécution de ses desseins ; elle rendait enfin des hommes grossiers capables de gloire, ca
nte à l’esprit de différentes manières et avec des expressions qui en rendent toutes les nuances. Cette figure, en art oratoire
imaginez, citoyens, car nos pensées sont libres, et notre âme peut se rendre de simples fictions aussi sensibles que les objet
Sempronia ! puissance tribunitienne si amèrement regrettée, et enfin rendue aux, vœux du peuple ! est-ce là votre pouvoir, et
’entreprise, « Et par là de Baal méritai la prêtrise ; « Par là je me rendis terrible à mon rival ; « Je ceignis la tiare, et
ents, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, et ne rend qu’autant qu’on veut ; qui se livrant sans réserv
laintive, « Dis-lui qu’avec douceur il traite sa captive, « Qu’il lui rende … » À ce mot, ce héros expiré N’a laissé dans mes
ue, aux coups impénétrables. Ils négligent tous deux cet appareil qui rend Et le combat plus long et le danger moins grand.
veut parler ; sa voix expire dans sa bouche. L’horreur d’être vaincu rend son air plus farouche. Il se lève, il retombe, il
autres. Le prince fléchit le genou, et, dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
a nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente. Le lieu où tu t’es rendu , les hommes que tu as rassemblés, les projets que
onorés d’une confiance particulière. L’orateur enfin lui-même vient y rendre le dernier et le plus attendrissant hommage. Ici
t rien enfin ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les rend . Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
emple. « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
és, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves des hommes frivoles que vous avez va
lâche et frivole pitié, Je n’aurais pas du moins à cette aveugle rage Rendu meurtre pour meurtre, outrage pour outrage, Et de
ut votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle ; de son sort qui t’a rendu l’arbitre ? Pourquoi l’assassiner ? Qu’a-t-il fai
14 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
s, ils paraissent si arbitraires, faute de quelques réflexions qui en rendent raison, qu’on ne peut y avoir aucune confiance ;
le plus brillant et le plus harmonieux ? Voilà ce que j’ai fait pour rendre cette rhétorique moins imparfaite que celles qui
en recueille, ce qui leur en coûtera de peines et de travail pour s’y rendre habiles se changera en plaisir. L’éloquence est d
son mérite ne puisse être appelé à la tribune nationale. Mais pour se rendre digne d’une telle mission, il faut joindre à des
our je vainquis Annibal et je soumis Carthage ; allons au Capitole en rendre grâces aux dieux. (Aul.-Gel.) Le peuple, à ces mo
lles fournissent ; dans la personne de celui qui parle ce qui peut le rendre aimable ; dans la personne de celui qui écoute, c
a méthode des lieux. Par la méthode des lieux, les anciens voulaient rendre continuellement présentes à l’esprit de l’orateur
cette charité universelle qui honore tant la religion ; il s’agit de rendre le vice odieux, la vertu aimable, le devoir attra
doit être intéressant pour l’auditoire. L’orateur doit s’efforcer de rendre ses discours intéressans pour la classe d’hommes
lque homme illustre, de faire connaître les services qu’il peut avoir rendus aux arts, aux lettres ou à la société. « Dans ce
ateur du barreau doit, par une méditation et un examen approfondi, se rendre familier le principe de chacune de ces preuves, p
e autorité seulement. Comme preuve. Comme preuve, des jugemens déjà rendus entre les parties, avant qu’il fût statué sur le
teur doit avant tout en avoir fait une étude approfondie, se les être rendus familiers par la méditation et surtout par l’exer
nt l’humanité ; l’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les rendre précieuses, et nous engager à les cultiver. » Ic
forme logique de ce raisonnement serait : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; Or les belles-lettres nous renden
aut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; Or les belles-lettres nous rendent plus parfaits ; Donc il faut aimer les belles-let
x partis à choisir ; copulatifs, quand ils contiennent la liaison et. Rendons -nous plus clairs par des exemples. Conditionnel.
lque chose à leur intelligence ; et en abrégeant le discours, elle le rend plus fort et plus vif. Il est certain, par exempl
rive qu’après. Exemples : Il faut aimer la vertu, parce qu’elle nous rend heureux : il faut apprendre la logique, elle perf
-ils pas à supporter ! s’ils sont méchans, que le compte qu’ils ont à rendre est terrible ! Donc, etc. Telle est la substance
t pour tyrans Philistide à Orée, et Clytarque à Erétrie ; quand il se rendait maître de l’Hellespont, assiégeait Bysance, renve
rties. L’exposition des caractères du coupable et de Roscius d’Amérie rend celui-ci intéressant et prévient en sa faveur ; a
rend celui-ci intéressant et prévient en sa faveur ; au lieu qu’elle rend celui-là odieux et dispose à le voir coupable. Es
au génie : un homme qui se sanctifie par son pouvoir même, lorsqu’il rend ses sujets heureux : un homme dont les actions so
n dans le discours. Rien ne sert autant à éclairer une discussion, à rendre un discours, un ouvrage lumineux, qu’une définiti
on et la discussion des preuves ; on prouve difficilement ce qu’on ne rend pas clair. Quatre choses concourent à la clarté d
rabondance de mots, les longues phrases relâchent la discussion et en rendent le souvenir difficile autant que l’intelligence p
rtes de sentimens ; l’un est appelé par les Grecs πάθος, mot que nous rendons par celui d’affection de l’âme, ou de passion : l
attendent ceux à qui il veut persuader quelque chose, dont il veut se rendre maître par le discours. Un tel homme doit connaît
des ménagemens qui, sans rien faire perdre des avantages de la cause, rendent à l’autorité paternelle tout ce qui lui est dû. I
ans les dispositions particulières de ses juges, des moyens de se les rendre favorables, ce n’est qu’avec précaution et sous l
un don volontaire. (Tac., Ann., l. XIV, c. 53 et 54.) L’orateur doit rendre la vérité aimable. « Il est juste, disent MM. d
re des images si vives et si justes des choses absentes, qu’elles les rendent présentes et comme exposées à nos yeux. Celui qui
ura le don de s’affecter ainsi. « Car c’est la force du sentiment qui rend les hommes éloquens : Pectus est enim quod disert
ar la contemplation de son intérêt propre. Au barreau, l’orateur doit rendre personnelle au juge la cause qu’il lui présente,
s’intéressant pour des gens de bien, ou du moins pour des hommes qui rendent des services au public. Dans le premier cas, on s
ien futur, qu’en rappelant un bienfait passé. « Celui que l’on veut rendre aimable, doit être représenté comme n’ayant jamai
ni, les idées qu’il a grossies par sa véhémence. Voilà la méthode qui rendait la sagesse de Phocion si redoutable à l’éloquence
ans toute la suite du discours. » (L. IV, c. i.) Trois moyens de se rendre l’auditeur favorable. On peut se rendre l’audite
c. i.) Trois moyens de se rendre l’auditeur favorable. On peut se rendre l’auditeur favorable par trois moyens qui consist
re à portée de s’instruire ; ou, comme s’exprime le même auteur, à le rendre bienveillant, attentif et docile : Si auditorem b
ger à se ménager une entrée dans l’esprit des auditeurs, afin de s’en rendre maître dans la suite (Ibid.) Se concilier la bie
capable d’intéresser le bien de la société. (Ibid.) La docilité. On rend l’auditeur docile, c’est-à-dire, on le met à port
t s’accommoder aux différentes causes que l’on traite. On a besoin de rendre les juges favorables dans les causes douteuses ;
ieux, vous le tenez pour tel. Et après l’avoir appaisé, après l’avoir rendu attentif et docile, montrez-lui que dans votre ca
on a dompté son sujet par la méditation. Le point essentiel est de se rendre maîtré de son sujet, de le dominer de toute la ha
s et les choses, qui expliquent les causes et les effets, qui, enfin, rendent un événement naturel. « La vraisemblance consist
pinion même des auditeurs. (Cic., de inv. Rh. loc. cit.) Le moyen de rendre la narration vraisemblable, dit Quintilien, c’est
montre ; mettez du naturel dans vos narrations. Votre but est de vous rendre croyable ; or n’est-ce pas s’éloigner de ce but q
e pour cause ce qui n’est point cause. L’ignorance jointe à la vanité rend cette façon de mal raisonner très-commune. Sommes
t le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le style rend singulières les choses les plus communes, fortifi
aurons dans l’esprit une idée nette, juste et précise, le mot pour la rendre s’offrira à nous de lui-même, et suivra la pensée
ession la plus sublime de l’indignation et du mépris. La briéveté le rend plus frappant. La briéveté de l’expression rend
ris. La briéveté le rend plus frappant. La briéveté de l’expression rend quelquefois plus frappant l’effet du sublime ; on
L’expression simple et l’expression figurée sont également propres à rendre une idée sublime. Exemples. Si le mot le plus s
e ; les meilleures choses nous choquent, pour peu qu’elles soient mal rendues . Elle est plus indispensable dans les discours é
larté du style. Il faut que le style soit clair, c’est-à-dire, qu’il rende fidèlement, qu’il fasse voir au grand jour la pen
gouverner par lui-même ; vous travaillez de tout votre pouvoir à vous rendre inutile. » Mais les occasions où l’on peut sacri
l ne l’est qu’avec dessein et avec précaution. Il a soin de ne pas se rendre obscur au point qu’on ne puisse pas l’entendre ;
ns les cabanes. Ne s’ennoblit-elle pas singulièrement lorsqu’elle est rendue de cette manière par Fénélon ? « Les bergers se v
Ce que c’est que le naturel du style. Le naturel du style consiste à rendre ses pensées et ses sentimens avec aisance, sans e
s, insoutenables. Balzac écrit à un homme affligé : « Votre éloquence rend votre douleur vraiment contagieuse. Et quelle gla
ie est naturel à l’homme. Il y a dans l’homme un goût naturel qui le rend sensible au nombre et à la cadence ; naturâ duci
épithètes, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut rendre le style grave et lent, pour mieux représenter ce
u’elle fait pour éclater ! Comme la lenteur et la résonnance des sons rendent bien l’image de ce long et morne silence ? Ceux q
urs où cette partie accessoire paraîtrait évidemment trop travaillée, rendrait suspecte la bonne foi de l’orateur, qui semblerai
e, dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir, et bien rendre . » (Disc. de récep. à l’Acad. franç.) D’où il su
faire servir la parure de l’éloquence à la parole de Dieu, et non de rendre la parole de Dieu esclave de cette parure : Nec
à choisir des tours fins et gracieux, à compasser des périodes, à les rendre sonores ; il ira droit à sa cause avec vigueur. (
les en même temps. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à rendre . Il nous reste à parler du style qui convient au
comme les élémens de morceaux plus étendus. Les pensées veulent être rendues dans leur véritable sens, selon leurs modificatio
e dépassent, qui sont au-dessus ou au-dessous de la pensée, qui ne la rendent qu’à demi ou qui la forcent. Un ancien (Zénon) v
effet, les mots sont les portraits des choses ; ils doivent donc les rendre comme un tableau rend la couleur et la forme de l
s portraits des choses ; ils doivent donc les rendre comme un tableau rend la couleur et la forme de l’objet qu’il représent
ulière il faut peindre, enfin quelle pensée ou quel sentiment il faut rendre . De ces choses bien méditées, naissent les différ
ne faut pas confondre cette qualité avec la concision, qui consiste à rendre les idées avec le moins de mots qu’il est possibl
’écrivain et se communique à celle du lecteur. La douceur du style le rend aimable et pénétrant ; elle dépend de la facilité
agination de l’écrivain que tient la vivacité de son style. Pour bien rendre les objets, il faut se les représenter, il faut l
t que celui de savoir changer de ton, élever, abaisser son style ; le rendre tour à tour fort, vif, léger, gracieux, etc, … su
tour fort, vif, léger, gracieux, etc, … suivant les idées qu’on veut rendre et les sentimens qu’on veut communiquer. Non-seul
exprimer. Les mots étant faits pour exprimer les pensées, doivent les rendre exactement et complètement. Si l’expression ne re
es, doivent les rendre exactement et complètement. Si l’expression ne rend pas la véritable pensée de l’écrivain, elle est f
d pas la véritable pensée de l’écrivain, elle est fausse ; si elle ne rend qu’une partie de la pensée, elle est insuffisante
de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour rendre la même idée. C’est aussi un défaut assez fréque
e son pinceau. Une expression supplée à ce qui manque à une autre, et rend à la pensée sa vigueur ou son lustre ; mais, pour
s périodes d’une longueur démesurée fatiguent l’esprit parce qu’elles rendent le style embarrassé, obscur, équivoque ; et de pl
iscours faits pour être lus en public, elles gênent la respiration et rendent la prononciation pénible. Et des courtes phrases
ntré avec soin l’histoire de ce grand royaume que vous êtes obligé de rendre heureux ; » que se rapporterait à ce grand royaum
nne tellement un air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette phrase l’unité qui lui est nécessaire, en
on propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à rendre pleine et complète l’impression qu’on veut produi
articulièrement cet effet de séparer en quelque sorte les mots, et de rendre leur distinction plus sensible, comme dans ces ve
ur d’une voyelle, comme dans celles-ci, Sphinx, trop, Grecs, Cécrops, rendent un son dur. La répétition des dentales che et ge
quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la rendre . » (La Bruyère.) « Il l’avait bien connu que ce
secret le retour d’un parjure. J’ai cru que, tôt ou tard à ton devoir rendu , Tu me rapporterais un cœur qui m’était dû. Je t’
eurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils les combats que vous avez rendus  ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandu
au ? Eh ! qu’y a-t-il de plus nouveau qu’un homme de Macédoine qui se rend maître des Athéniens et qui fait la loi à toute l
nue : les figures lui donnent une espèce de vêtement qui la pare, la rend plus sensible et la fait remarquer, ainsi qu’on r
as-tu la pénétrer ? » J’introduis une figure dans la phrase, et je ne rends pas la pensée seulement ; je fais naître un senti
pâles maladies et la triste vieillesse, c’est-à-dire les maladies qui rendent pâle, la vieillesse qui rend triste. 3°. Le conte
llesse, c’est-à-dire les maladies qui rendent pâle, la vieillesse qui rend triste. 3°. Le contenant pour le contenu. Exemple
xemple, quoiqu’on puisse dire, cent voiles pour cent vaisseaux, on se rendrait ridicule, si, dans le même sens, on disait cent m
les troupes de Sarrasins, etc…. » (Panég. de Saint Louis.) Le présent rend le récit plus vif, et met la chose, pour ainsi di
dité de la pensée, la chaleur du sentiment, etc….. Non-seulement elle rend sensible ce qui ne l’est pas, mais elle peint un
beaucoup plus précise. Par image, on entend une expression qui, pour rendre une chose sensible si elle ne l’est pas, ou plus
oin les images. On ne doit pas pousser trop loin les images ; on les rendrait traînantes. Young a dit en parlant de la vieilles
, mais dans ces tours de phrases, dans ces expressions frappantes qui rendent la pensée avec justesse, avec énergie, les bons é
n cœur l’orgueilleuse faiblesse. Le verbe chatouiller est ennobli et rendu digne de la tragédie par la manière dont il est p
rs aux figures dans la preuve, cependant elles contribuent beaucoup à rendre croyable ce que nous disons ; et, à la faveur de
sion trop légère ; le développement semble agrandir les objets et les rendre plus frappans. Véturie ne se contente pas de pron
nites, non-seulement se plaignent de leurs maux, mais ils cherchent à rendre leur ennemi odieux et suspect par son acharnement
minuer les choses, on s’y prend de la même manière. L’exemple suivant rendra la chose sensible : L’âne vint à son tour, et di
élévation du style (ch. 19). Elle peut être employée avec succès pour rendre un raisonnement plus convaincant, pour persuader,
ployée pour donner au raisonnement plus de grâce et de force, et pour rendre ainsi la preuve plus capable de faire impression.
aleur des jours et la fraîcheur des nuits. Le champ qui les reçut les rend avec usure. Il commande au soleil d’animer la nat
mparaisons comme servant à mettre les pensées plus en évidence, à les rendre plus palpables. Il y a des mots consacrés au tour
ement aux comparaisons sont : 1°. qu’elles soient claires et qu’elles rendent plus distincte l’image de l’objet principal ; 2°.
u’elles ne soient pas tirées d’objets rares ou peu connus, ce qui les rendrait peu intelligibles pour le grand nombre des lecteu
on les rapproche les unes des autres. Les contrastes qu’on y aperçoit rendent le style tantôt plus clair, tantôt plus vif, et p
ains incultes, les rochers sauvages et les coteaux décorés de vignes, rend le spectacle de ses ouvrages plus intéressant et
mêmes. On ne sent leur élévation que par une noble simplicité. Ils se rendent encore plus respectables en ne souffrant qu’avec
leur est dû, ils font qu’on leur conteste même ce qu’on devrait leur rendre . » (Serm. sur l’hum. des grands envers le peuple.
n sent quelle force la suspension donne ici au discours, combien elle rend les auditeurs attentifs, et contribue à faire naî
al ses propres intérêts, etc… » (Sall., de Bell. Cat.) Moyen de les rendre plus vives. Quintilien dit qu’une maxime général
oyer dans le discours. Mais lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles rendent le style haché, décousu comme celui de Sénèque. I
orme propre. Il est un art de les enchâsser dans la phrase, et de les rendre moins saillantes. Exemple. D’Aguesseau, faisant
ellissent le discours quand on en fait un usage raisonnable, aussi le rendent -elles frivole et insupportable multipliées à l’ex
s semblables ? comme s’il pouvait ignorer que le soin de l’expression rend la passion suspecte, et que l’artifice et la véri
ait, en goûtant de ce morceau fatal, Comblé de tout savoir, à Dieu se rendre égal ? Faux dans le sentiment. Sentir, c’est a
remet le tout comme en dépôt à la mémoire qui, d’une main fidèle, le rend à l’orateur à point nommé, sans prévenir ni retar
tant qu’il est soutenu ; nous disons mot à mot, car il n’est rien qui rende la mémoire plus paresseuse, plus chancelante, plu
ous avons parlé jusqu’ici, et qui consiste à réciter fidèlement est à rendre mot pour mot ce qu’on a appris par cœur. Mémoire
donné à tous les hommes ces moyens d’exprimer leurs pensées et les a rendus intelligibles pour tous  ; tandis que les mots n’
cer. Outrer l’articulation, ce serait tomber dans un autre défaut qui rendrait la prononciation affectée, dure, désagréable. La
montre la peine que nous avons à trouver ce que nous voulons dire, et rend le discours insipide et fatigant. « Je veux, dit
uchante, les inflexions variées avec dignité, les périodes nombreuses rendues avec une solennité majestueuse. Le moyen. Le mo
naïf. Plus l’orateur mettrait d’affectation dans un récit, plus il le rendrait suspect, et plus il s’écarterait du véritable but
ne perfection incroyable. On voit le fameux Roscius défier Cicéron de rendre ses pensées par le langage ordinaire, avec plus d
ut que notre âme se manifeste. Sans même qu’on les remue, la joie les rend plus vifs, et la tristesse les couvre comme d’un
’un qui siérait mal à un autre, sans qu’on puisse trop quelquefois en rendre raison. Ainsi chacun pour former son action, ne d
Ne cherchez point d’autre méthode ; il n’en est pas de plus sûre pour rendre le débit agréable et persuasif. Et sentir ce qu’
ur l’éloquence sont nécessaires à savoir ; mais ils ne sauraient nous rendre vraiment éloquens si nous ne nous faisons l’heure
ctions. Obligés de chercher des expressions et des tours qui puissent rendre leur original, ils apprendront à comparer le géni
le : c’est que les bienséances regardent principalement la manière de rendre la pensée, et les précautions le fond même des ch
tions le fond même des choses. Leur utilité. Exemples. L’orateur doit rendre la vérité aimable. Définition des passions. Elles
rs réunies dans le même discours. But de l’exorde. Trois moyens de se rendre l’auditeur favorable. Se concilier la bienveillan
pes, poëme, ch. 4.) Quelquefois indépendant des mots. La briéveté le rend plus frappant. L’expression simple et l’expressio
, vieillards, tout était descendu, L’équipage suait, soufflait, était rendu . (La Fontaine.) Les passions et les émotions de
iculière à peindre. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à rendre . Résumé de ce qui a été dit sur la convenance du
de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour rendre la même idée. Des synonymes. (1). Par exemple, c
nt. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Exemples. (1). Pour rendre son adversaire odieux, Eschine invoque et assembl
rieuse. Exemples. Pensées. Exemples. Sentences. Exemple. Moyen de les rendre plus vives. Art de les employer dans le discours.
15 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
er au vieillard ; vous, vous lui laissez vos cinq francs, et vous lui rendez son chien. Vous et vos amis vous continuez ensuit
it promettre de ne jamais porter les armes contre les Abenakis et lui rend la liberté, afin que son père cesse d’être malheu
Jacquot comme leur fils ; il prend la place et le nom de Gaston ; on rend Gaston, devenu Jacquot, à sa nourrice, qui l’emmè
e la bourse perdue. Convaincu que la bourse est bien à lui, il la lui rend . Joie et reconnaissance du négociant. La conversa
ve qu’on lui a vendu il y a peu de temps ; il court le chercher et le rend à son père. Décrivez la reconnaissance du père et
ue, âgé de quinze ans. L’évêque, touché de ses larmes, s’engage à lui rendre son fils. Mais toutes ses ressources sont épuisée
de cette mission avec un génie, un courage et un patriotisme qui ont rendu son nom immortel ; et, grâce à lui, Lacédémone de
. Conduite de Lycurgue envers lui. Au bout de deux mois, Lycurgue lui rend la liberté et le renvoie dans sa famille. Paroles
oir jamais d’obligation envers personne ; quelques services qu’on lui rendit , il y était insensible, et lorsqu’il les avait pa
dans le cours de ses visites pastorales, Charles voulut absolument se rendre dans un pauvre hameau, perdu au milieu des montag
pplie vainement son père d’épargner son ami, ou du moins de ne pas le rendre témoin de son supplice. Dialogue animé entre le p
e dont il accompagne et sert son maître et sur les services qu’il lui rend à son tour. Après de glorieux exploits, le cheval
e. Le roi des Spartiates convient avec le chef ennemi que Sparte leur rendra ses conquêtes si le roi et l’armée boivent au fle
contre dans le désert de Bérésoff. Menzikoff était mort en 1729. Pour rendre la narration plus intéressante, nous supposons qu
qui auraient été sans pitié pour le gouverneur, se font un honneur de rendre la liberté au poëte. Paroles de leur chef. Les br
ngt-deux ans après, ce prêtre, devenu pape, sous le nom de Pie IX, se rend incognito à la prison, pour juger par lui-même de
Gaëtano est digne de toute sa bienveillance. Par une ordonnance qu’il rend dans le cabinet même du gouverneur de la prison,
ur lui permet de pratiquer sa religion, et, fidèle à son serment, lui rend ses deux fils dont il lui avait faussement annonc
Apollonius lui fait un court récit de l’événement, dont le hasard l’a rendu témoin. Vous imaginerez les circonstances. Gabini
e… C’était Fanchette !... Surprise de joie, Fanchette est heureuse de rendre à son ancienne maîtresse les bienfaits qu’elle a
n ; elle a sauvé son père ; mais, atteinte elle-même par le mal, elle rend le dernier soupir. Tableau. Le sylphe recueille c
eût vécu, il aurait relevé la gloire de la dynastie carlovingienne et rendu le calme à la France. Sujet. Carloman, étant à la
étiennes. Ils remarquent que la brièveté de la vie de ces insectes en rend le transport impossible, mais que les œufs peuven
e et leur courage, les remercie du service signalé qu’ils viennent de rendre à l’empire, et leur dit qu’ils ont fait plus pour
Sujet et plan. Le roi de Pologne Étienne, après un long siège, s’est rendu maître par surprise de la ville de Polotzk, que l
dignité, le président l’arrête, et, au nom du roi, lui commande de se rendre en prison. Paroles du président, fermes et sévère
forces expirantes, il demande, il exige leur grâce ; il l’obtient et rend le dernier soupir Plan. La narration commence au
e forme le dessein d’aller soulever l’Ecosse contre les Anglais et de rendre la liberté à sa patrie. Il s’échappe de Londres a
é à sa patrie. Il s’échappe de Londres avec son frère Edmond, pour se rendre par mer dans une petite ville d’Écosse où ses par
une épée sanglante à la main, sortant de l’appartement de Xerxès, se rendait à celui d’Artaxerce pour lui faire éprouver le mê
mât contre une spoliation aussi injuste et aussi impudente, et se fît rendre son patrimoine. Chrysogonus imagina de lui impute
t succédé à son pire Constance Chlore. Dévoré d’ambition, Maximien se rendit à Rome et essaya de détrôner son fils ; mais la p
acer dans le lit où il couchait habituellement un homme qui venait de rendre le dernier soupir et qu’il se retira dans son cab
spagnes, est remplacée par le croissant. Quel compte terrible va-t-il rendre au Dieu qu’il a trahi ! Il meurt désespéré ; faut
e Pélage a relevé l’étendard de l’Espagne chrétienne ; qu’Alphonse se rende auprès de ce héros ; qu’il efface, en combattant
s supposons qu’après la mort du comte Julien, son fils Alphonse s’est rendu auprès de Pélage. Alphonse cache avec soin son no
e passer tous ses droits à Sélim. Déjà, par ses artifices, elle avait rendu Zéangir si suspect à son père, que ce monarque om
is de la France ! Loin de faire de nouvelles victimes, Henri voudrait rendre le jour aux Français qu’ont moissonnés les guerre
ran si barbare ne l’immole tôt ou lard : elles le conjurent de ne pas rendre inutile l’héroïque dévouement de son ami, qui évi
a seule de sa vie), écouta la voix de la raison et de l’humanité : il rendit la liberté à Owinsko et à ses compagnons. 122.
ait tant de sacrifices, l’emporte dans son cœur ; il veut vivre et se rendre , à condition que les Romains combleront de récomp
ntre les mains de Bélisaire. Gilimer obtint ce qu’il demandait. Il se rendit à Pharas, lieutenant de Bélisaire, et fut traité
Lucius Manlius, qui avait été consul et dictateur à Rome, s’étant rendu odieux par une sévérité excessive, Pomponius, tri
se juger, le jeune homme apprend le sort qui menaçait son père. Il se rend à Rome, chez le tribun du peuple, demande à lui p
e consul Manlius Torquatus est le même qui, dans sa jeunesse, s’était rendu célèbre par le trait dont il est question dans l’
es promettait d’être vertueux, il avait un cœur excellent ; il devait rendre la vie de ses parents heureuse ; leur bonheur est
ue l’on prétend apaiser ; Non ; car ils sont impolitiques, et peuvent rendre la patrie odieuse aux citoyens. Telles seront les
ans le premier accès de sa fureur, le priverait de la vue24 ce qui le rendrait incapable de régner. A la fureur de Basile avait
tte de leurs alliés qui se trouvait alors dans le port, ce qui aurait rendu les Athéniens maîtres de la mer et arbitres de la
6. Monologue de Camille. Camille était un général romain qui avait rendu les plus grands services à sa patrie. Créé dictat
eux que ses concitoyens fussent accables de maladies. Par là il s’est rendu coupable : 1°. Envers l’humanité ; 2°. Envers la
s chagrins que vient de lui causer la calomnie, le peuple, à qui il a rendu tant de services, doit lui accorder de nouveaux h
ressé à ce que la mémoire de ses grands hommes soit honorée ; hommage rendu à la philosophie dans la personne de son plus dig
dira par là les Normands, et qu’en ajoutant à leurs ressources on les rendra plus redoutables ; qu’il est insensé d’employer l
rque, son vassal, devant la cour des pairs. Jean sans Terre, pour s’y rendre , demanda un sauf-conduit ; Philippe ne voulut le
utorisation du roi Alphonse, le grand sénéchal et les deux favoris se rendirent à Coïmbre. Ces trois hommes assassinèrent de sang
its devant les tribunaux et punis avec une rigueur inouïe. Puis il se rendit à Coïmbre : là, en présence de tout le peuple, il
urs de Coriolan aux Volsques. Coriolan, jeune patricien romain, se rendit célèbre par ses exploits et par ses victoires sur
éric, et au préjudice du Conradin, fils de Conrad. Charles d’Anjou se rendit maître de tout le pays. Conradin n’était alors qu
aine politique. Si Charles abuse aussi cruellement de sa victoire, il rendra sa cause odieuse à l’Italie, et le supplice de ce
que l’action qu’il vient de faire dénote un caractère féroce, qui le rend indigne d’habiter Athènes, et fait prévoir qu’il
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
outes sortes d’humeurs et de caprices. Car comme il est impossible de rendre tous ceux avec qui on vit justes, modérés et sans
tre l’est, de se nuire à soi-même parce qu’un autre se nuit, et de se rendre participant de toutes les sottises étrangères, co
en ce point, qu’en se mettant en colère contre les saisons on ne les rend ni plus ni moins incommodes, au lieu que l’aigreu
igreur que nous concevons contre les hommes les irrite contre nous et rend leurs passions plus vives ou plus agissantes1.
s aime plus pour nos défauts que pour nos qualités. — Les défauts qui rendent un homme ridicule ne le rendent guère odieux ; de
pour nos qualités. — Les défauts qui rendent un homme ridicule ne le rendent guère odieux ; de sorte qu’on échappe à l’odieux
17 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
omme il traversait ce fleuve, voie la plus courte, selon lui, pour se rendre au village qu’habitait son vieux père, la débâcle
sans peine ; mais enfin cela est réglé et approuvé ; cette justice la rend digne de la seconde, elle l’a aussi : La Troche s
 ; enfin, ma fille, il faut bien que vous soyez ingrate ; le moyen de rendre tout cela ? je vous embrasse et vous aime, et vou
ntend dire des naïvetés qui le charment et le réjouissent. Voulant le rendre plus gai, plus heureux encore, le financier donne
a fin le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus Rendez -moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,      
il ne dédaigne pas ceux qui, sans compromettre sa dignité, peuvent le rendre plus intéressant. Il est sobre de figures et de m
as assez vengés ? Quand leurs chefs ont déposé leurs armes et se sont rendus à nous, n’était-ce pas dans l’espérance de conser
ouvé dans la vôtre ? Sont-ce les victoires et les triomphes seuls qui rendent une ville à jamais illustre ? Non, non, c’est la
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
les. Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir, bien rendre  ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
 ; et si le ton est constamment élevé, si chaque idée est brillamment rendue , si le génie de l’écrivain peut la rendre avec en
chaque idée est brillamment rendue, si le génie de l’écrivain peut la rendre avec enthousiasme, le ton s’élèvera jusqu’au subl
les maîtres de l’art, et que l’unanimité d’hommages qui leur ont été rendus jusqu’à notre époque par tous les gens éclairés e
et l’agitation est le propre partage des choses humaines. Mais ce qui rendra ce spectacle plus utile et plus agréable, ce sera
l est vrai, par une confiance sans bornes en la puissance de Dieu qui rend invincible. C’est dans cette admirable scène que
amentale, le caractère dominant, parce que la sagesse divine, pour se rendre accessible à tous, a voulu se rabaisser jusqu’à n
u à Job, qui avez donné au cheval la force et le courage ? qui l’avez rendu terrible par un frémissement semblable au tonnerr
l’avez rendu terrible par un frémissement semblable au tonnerre ? Le rendrez -vous inquiet, et le ferez-vous bondir comme une s
vous du milieu de la muraille, et le bois qui sert à lier le bâtiment rendra témoignage contre vous. À ce portrait des méchan
mme dans tous les livres émanés de l’Esprit Saint, et c’est là ce qui rendra toujours ce recueil si précieux : car, sans la fo
18 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
es idées, selon que leur simplicité et leur clarté plus parfaites les rendaient plus faciles à saisir. Pour les classes de gramma
s avoir été agités. Ils fuient d’ordinaire, s’ils ne font fuir, et se rendent , s’ils ne prennent. Au moins veulent-ils hasarder
ence, et non pas celle de Dieu. Les sages font autrement, et David se rend ce témoignage à soi-même, « qu’il a patiemment at
Académie française prit le deuil à sa mort (1648), hommage qui ne fut rendu à aucun autre membre de l’illustre compagnie.
uit cette grande et victorieuse armée a été de prendre Corbie pour la rendre , et pour la remettre entre les mains du roi, avec
il charmer29 la balle qui a tué celui-là au milieu de sa victoire, ou rendre celui-ci impénétrable aux coups de pertuisane30 ?
t d’expériences ce qui est le meilleur, et il tournera ses desseins à rendre cet État le plus florissant de tous, après l’avoi
desseins à rendre cet État le plus florissant de tous, après l’avoir rendu le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’am
e du monde ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes amis qui se rendit ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un
le ; et je les dauberai tant en toutes rencontres, qu’à la fin ils se rendront sages. LE MARQUIS. Dis-moi un peu, chevalier : cr
éanmoins, ayant établi des lois pour faire mourir les criminels, il a rendu les rois ou les républiques dépositaires de ce po
e saint Paul au même lieu : « Les princes ne sont pas établis pour se rendre terribles aux bons, mais aux méchants. Qui veut n
’elle la relève, au contraire, beaucoup davantage, parce que c’est la rendre semblable à celle de Dieu, qui est impuissant pou
elon saint Augustin, que « celui qui sans autorité tue un criminel se rend criminel lui-même, par cette raison principale qu
qu’elle adore. Elle a pour chacun d’eux un saint respect qui les lui rend tous vénérables, comme rachetés d’un prix infini
s qui, depuis que Dieu s’est fait homme pour le salut des hommes, ont rendu leur condition si considérable à l’Église, qu’ell
nt portés. Elle a toujours enseigné à ses enfants qu’on ne doit point rendre le mal pour le mal ; qu’il faut céder à la colère
al ; qu’il faut céder à la colère ; ne point résister à la violence ; rendre à chacun ce qu’on lui doit, honneur, tribut, soum
e leurs amis soient en bon état, et qu’une seule chose qui manque les rendrait malheureux. Ainsi on leur donne des charges et de
dès la pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les rendre heureux ! Que pourrait-on faire de mieux pour les
nière de les rendre heureux ! Que pourrait-on faire de mieux pour les rendre malheureux ? Comment ! ce qu’on pourrait faire ?
t, s’il y pense. Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux. Et ceux qui font sur cela les philosophe
il peut gagner chaque jour, à la charge qu’il ne joue point : vous le rendez malheureux. On dira peut-être que c’est qu’il che
tes parts, d’orient, d’occident, d’aquilon et de midi. Que le ciel en rende gloire à Dieu ; que la terre s’en réjouisse, parc
es esprits et passent insensiblement de l’un à l’autre. Qu’est-ce qui rend notre noblesse si fière dans les combats et si ha
ient pas leurs enfants dans ces maximes, et comme il fallait pour les rendre capables de servir l’État, étaient appelés en jus
e du soulagement de leurs enfants : et leur grandeur au contraire les rend dédaigneux, leur abondance secs, leur félicité in
eur à celui d’où elle lui vient. Mais voici un nouvel hommage qu’elle rend à son céleste illuminateur. À mesure qu’il approc
bourreaux qui le tourmentent sont moins les exécuteurs des jugements rendus contre sa personne que de ses prédictions… C’est
s ayant même connus pour vrais, ils eussent eu assez de force pour en rendre , aux dépens de leur propre vie, le témoignage qu’
de la croix ils eussent été de meilleure foi, et plus disposés à lui rendre la gloire qui lui était due ? Mais cet abandon de
d’auteur ont ou des passions ou des besoins qui les distraient et les rendent froids sur les conceptions d’autrui : personne pr
asse Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il
Jamais prince ne fut plus sage pour policer ses peuples, et pour les rendre tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec con
olle vanité une bienséance ; les insensés entraînent les sages et les rendent semblables à eux ; la mode, si ruineuse par son i
Dans cette première partie il n’a voulu que fixer par écrit, pour les rendre plus durables, les pratiques et les méthodes de l
e autorité qui m’a engagé dans cette entreprise. Choisi par vous pour rendre de publiques actions de grâces au roi, j’avais tâ
fiant peu à peu, en vient au point que l’idée du beau, que l’on s’est rendue familière par l’habitude avec les anciens, et qui
ravée dans l’âme, y produit son effet, même sans que l’on y pense, et rend l’ouvrage conforme au modèle, même sans la réflex
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à rendre  ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
il faut revenir sur ses pas et recommencer sans cesse ce que l’ennui rend insipide et ce que l’oisiveté a rendu nécessaire.
mencer sans cesse ce que l’ennui rend insipide et ce que l’oisiveté a rendu nécessaire. Employez tant qu’il vous plaira vos b
a laisseront pas dans votre cœur. Employez-les à faire des heureux, à rendre la vie plus douce et plus supportable à des infor
z la véritable douceur de votre état : c’est le seul privilège qui le rend digne d’envie. Toute cette vaine montre qui vous
e, c’est un plaisir qui ne s’use point ; plus on le goûte, plus on se rend digne de le goûter ; on s’accoutume à sa prospéri
tre âme : le long usage, qui endurcit le cœur à tous les plaisirs, le rend ici tous les jours plus sensible. Et qu’a la maje
uir tout seuls ?… Ce n’est pas le rang, les titres, la puissance, qui rendent les souverains aimables ; ce n’est pas même les t
, les esprits et de gouverner les peuples : ces grands talents ne les rendent aimables à leurs sujets qu’autant qu’ils les rend
s talents ne les rendent aimables à leurs sujets qu’autant qu’ils les rendent humains et bienfaisants. Vous ne serez grand qu’a
et les peuples n’aiment guère dans les souverains que les vertus qui rendent leur règne heureux303. Et, en effet, est-il pour
s propres victoires. Mais la gloire d’être cher à son peuple et de le rendre heureux n’est environnée que de la joie et de l’a
t homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les rendre meilleurs. Après un livre frivole, où des parties
cordaient d’abord le titre d’allié du peuple romain, et par là ils le rendaient sacré et inviolable : de manière qu’il n’y avait
imprima à la terre. Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les rendit comme stupides321. Il ne s’agissait pas du degré
xtrêmes comme ses vertus : il était terrible dans sa colère ; elle le rendait cruel. Il fit couper les pieds, le nez et les ore
ndeau royal sur le front ; il vous a montré à moi, et m’a dit : Il te rendra plus heureux. L’émotion où j’étais m’a réveillé.
fit appeler ; et, me tendant la main : « Lysimaque, me dit-il, je te rends mon amitié, rends-moi la tienne. Ma colère n’a se
me tendant la main : « Lysimaque, me dit-il, je te rends mon amitié, rends -moi la tienne. Ma colère n’a servi qu’à te faire
grand Condé, et quelques courtisans ; les autres officiers étaient au rendez -vous des troupes. Il va à cheval à grandes journé
rgogne, qui touche à la Franche-Comté, avait formé le dessein de s’en rendre maître en hiver, en moins de temps que Turenne n’
bord son projet à Louvois, qui l’embrassa avidement, pour éloigner et rendre inutile Turenne, et pour servir en même temps son
ndé ; Luxembourg court à Salins : le lendemain, Besançon et Salins se rendirent . Besançon ne demanda pour capitulation que la con
êtes née, et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Arioste vous rendront plus de services que moi, et la lecture de nos me
ature brute est hideuse et mourante ; c’est moi, moi seul qui peux la rendre agréable et vivante : desséchons ces marais, anim
rsée d’un hémisphère à l’autre ; la terre accessible partout, partout rendue aussi vivante que féconde ; dans les vallées de r
issez dans une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ; rendez , rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’ell
ns une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ; rendez, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit d
itée, la face humaine devient un tableau vivant, où les passions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaq
dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et rend au dehors, par des signes pathétiques, les images
mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force, dans toute leur pureté, te
’expirer, et faisant à la vie un adieu triste et tendre, que le cygne rendait ces accents si doux et si touchants, et qui, pare
bre, bon et heureux comme toi ! C’est l’abus de nos facultés qui nous rend malheureux et méchants. Nos chagrins, nos soucis,
rage, et le mal physique ne serait rien sans nos vices qui nous l’ont rendu sensible. N’est-ce pas pour nous conserver que la
ne prévoit ni ne sent la mort ; quand il la sent, ses misères la lui rendent désirable : dès lors elle n’est plus un mal pour
ceur elle règne et quel charme on trouve, après l’avoir écoutée, à se rendre un bon témoignage de soi. Le méchant se craint et
itations où j’ai demeuré (et j’en ai eu de charmantes), aucune ne m’a rendu si véritablement heureux, et ne m’a laissé de si
s fait dans la matinée, et la bonne humeur qui en est inséparable, me rendaient le repos du dîner très agréable ; mais quand il s
ui quelquefois dégénère en une vaine abondance de paroles, ne l’a pas rendu moins célèbre parmi les orateurs en général, et p
tion. SABINE. Écoutez un peu moins ces ardeurs généreuses, Et ne nous rendez point tout à fait malheureuses. LE VIEIL HORACE.
e coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés. Octa
berté-te faisait entreprendre517, Tu ne m’eusses jamais empêché de la rendre  : Tu l’aurais acceptée au nom de tout l’État, San
ci mon seul respect contient votre caprice536 ; Mais examinez-vous et rendez -vous justice : Pouvez-vous attenter sur ceux dont
’il faut qu’à cent rapports ma créance539 réponde, Rarement le soleil rend la lumière au monde, Que le premier rayon qu’il r
vois toutefois qu’un heur inconcevable, Malgré tous ces défauts, vous rend encore aimable, Et que votre bon astre en ces mêm
n sort dépendant Plusse votre vertu que de votre ascendant ; Par elle rendez -vous digne d’un diadème. Né pour donner des lois,
’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conte
ens. Mais quittons ces pensers : Oronte nous appelle. Vous, dont il a rendu la demeure si belle, Nymphes, qui lui devez vos p
: Il aime ses sujets, il est juste, il est sage : Du titre de clément rendez -le ambitieux581: C’est par là que les rois sont s
véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de caractère le rendaient cependant digne d’être plus heureux. Il n’avait p
lartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante ; Et j’aime que souve
dame votre mère ; Mais je ne puis du tout approuver sa chimère, Et me rendre l’écho des choses qu’elle dit, Aux encens588 qu’e
ns qu’un en deux corps. ARISTE. Parlons à votre femme, et voyons à la rendre Favorable… CHRYSALE.                       Il suf
vers aisés possède le talent632. ARMANDE. À prudence endormie il faut rendre les armes. BÉLISE. Loger son ennemie est pour mo
rend d’un vieux guerrier la figure poudreuse : Son front cicatricé659 rend son air furieux, Et l’ardeur du combat étincelle
ns, qui, loin de se défendre, Attendent sur des murs l’ennemi pour se rendre . Confus, il les aborde, et, renforçant sa voix :
le travail justement étonné, Ne bénira d’abord le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naitre
dente Albine. Pour ressaisir la puissance qui lui échappe, elle s’est rendue à la porte de l’appartement de Néron, prête à lui
seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
ous qui, jusqu’ici content de votre ouvrage, Venez de ses vertus nous rendre témoignage, Expliquez-nous pourquoi, devenu ravis
Vous lui pourrez plutôt ramener son époux : Les menaces, les cris, le rendront plus farouche. AGRIPPINE. Ah ! l’on s’efforce en
’on soit instruit, On saura les chemins par où je l’ai conduit : Pour rendre sa puissance et la vôtre odieuses, J’avouerai les
mère elle-même. Puis, feignant de consentir à un rapprochement, il se rend auprès d’elle ; il l’écoute à loisir, pendant qu’
s : je vous ai crus tous deux d’intelligence ; Mais son inimitié vous rend ma confiance. Elle se hâte trop, Burrhus, de trio
744, je ne puis l’entreprendre ; J’ai promis à Burrhus, il a fallu me rendre . Je ne veux point encore, en lui manquant de foi,
          Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue , Par un excès d’amour il ne l’eût point perdue   
pas user des ressources de son esprit, et l’excès d’une bonne qualité rend sa société fort ennuyeuse. Le comte joint, au con
ns scrupule, Que par vos procédés, dont il est en courroux, Vous vous rendez très ridicule. » LE COMTE, se levant brusquement.
ous corrigerait mieux qu’un père misérable Qu’à vos yeux la fortune a rendu méprisable. LE COMTE. Qui ? moi, je vous méprise 
                            Oui, je l’approuve fort ; Et, s’il ne s’y rend pas ; il aura très grand tort. Le comte a fléchi
t’importune ; Mais apprends que mes droits vont devant795 ta fortune. Rends -leur hommage, ingrat, par un plus tendre accueil.
Je ne puis résister à ce ton respectable. Eh bien ! vous le voulez ? rendez -moi méprisable ; Jouissez du plaisir de me voir s
e vous méconnaît plus. Oui, je suis votre fils et vous êtes mon père. Rendez votre tendresse à ce retour sincère796. (Il se me
es persécuteurs, Vient, par un juste arrêt, de finir ma misère. Il me rend mon honneur ; à vous il rend un père Rétabli dans
n juste arrêt, de finir ma misère. Il me rend mon honneur ; à vous il rend un père Rétabli dans ses droits ; dans ses biens,
rtune, ta faveur Au mérite, aux vertus, égale le bonheur : Oui, tu me rends mes biens, mon rang et ma naissance ; Et j’en ai
is ; vos soldats m’ont bientôt arrêté : Ils ont nommé Mérope, et j’ai rendu les armes825. EURYCLÈS. Eh ! madame, d’où vient q
e ! Cher Égisthe ! quel Dieu défend que je te voie ? Ne m’est-il donc rendu que pour mieux m’affliger ? NARBAS. Ne le connais
. Qu’il vive, et c’est assez. Heureuse en mes misères, Lui seul il me rendra mon époux et ses frères833. Vous voyez avec moi s
du tyran. La cérémonie nuptiale va donc s’accomplir. Déjà l’on s’est rendu au temple, lorsque tout change de face : un bruit
son tonnerre : Sa voix qui se déclare et se joint à mes cris, Sa voix rend témoignage et dit qu’il est mon fils835… A.
uivre la liaison rigoureuse des idées développées dans ce morceau, se rendre bien compte de la différence établie par Pascal e
sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux. Horace Walpole lui rendait une espèce de culte, en l’invoquant, comme son mo
e autre définition du sublime, donnée par Longin : « C’est le son que rend une grande âme. » Consulter aussi Marmontel, dans
aucune sorte l’exacte vérité des faits, et qu’elles servent même à la rendre plus saisissante. On peut revoir les mêmes idées
corps enseignant des traitements et des pensions de retraite qui les rendaient indépendants de tout salaire et fixaient leur sor
uronné en 1783 par l’Académie de Berlin, a exposé les raisons qui ont rendu la langue française universelle. 298. Voltaire,
dans ses Leçons et modèles d’éloquence judiciaire. 313. Montesquieu rend à ce verbe sa signification primitive et toute la
n : « Il y a une éloquence qui est dans les paroles et qui consiste à rendre aisément et convenablement ce que l’on pense, de
qui exagérait les défauts qu’un goût sévère peut lui reprocher, lui a rendu néanmoins justice à plusieurs égards. On citera u
nos plus grands princes ». 436. « Très belle image, supérieurement rendue et d’une manière bien lyrique. Ce développement d
, enduré, réunis dans le même vers. 494. Voy. plus haut la même idée rendue par Malherbe, p. 176. 495. Ici l’on se rappelle
é par Corneille : car, ainsi que le remarque M. Naudet, « Corneille a rendu la pensée de Lucain plus explicitement et plus co
cé (en effet, deux sentiments contraires partagent l’âme d’Auguste et rendent cette lutte intérieure vraie et dramatique) : cel
t ans après la condamnation de Fouquet, demandait encore au roi qu’il rendit la liberté au prisonnier ; il ne réussit point à
rale. 593. Le rôle plaisant de Bélise, qui croit que tous les hommes rendent les armes à son ancienne beauté, est une imitatio
d’un pathétique qui nous intéresse vivement à ses disgrâces, et nous rend d’autant plus haïssables les travers de la fausse
par Bossuet ; mais il a vieilli. 623. Vers que sa perfection même a rendu proverbial : admirable définition du galimatias I
il a su refléter le monde et la vie : de là l’intérêt continu qui le rendra le contemporain de tous les âges. 651. Voltaire,
s, ô mon roi, tout couvert de lauriers ; Les palmes à la main tu nous rends nos guerriers ; Et les peuples, surpris et charmé
surtout pour les préceptes qu’il renferma et la manière dont ils sont rendus . Dans le IIe et le IIIe chant, on parcourt sans e
ssitôt devient extrême. L’éveil de l’âme de Néron aux passions qui la rendront atroce, tel est le véritable sujet que Racine, en
1810.   781. 1732. — On connait le gracieux hommage que Voltaire a rendu à l’œuvre de Destouches dans ces vers qu’il lui a
tique de Geoffroy, mais en se tenant en garde contre la passion qui a rendu ce critique trop rarement juste pour Voltaire. Su
is duchesse de Fleury), alors enfermée comme le poète à Saint-Lazare. Rendue par le 9 thermidor à la liberté, elle est morte e
u avancé. Le charme naturel et la culture distinguée de son esprit la rendaient digne de l’hommage qui l’immortalise. Chénier lui
lle y va paraître en effet, toujours renouvelée par des images qui la rendent plus vive et plus frappante. 839. C’est à peu p
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
a fatalité qui le poursuit, sans qu’il s’en doute, vous aura sûrement rendu sourd ; M. Maillet donc vient d’arriver à Paris,
s celui-ci, afin que justice soit faite, car il n’y fera pas fortune. Rendez -le heureux avec un mot et un sourire ; cela me fe
es temples, bien préparé, sans en sortir asservi. Le difficile est de rendre aujourd’hui aux hommes l’envie d’y revenir. C’est
se route. Je vous ai trop occupée de votre malheur en voulant vous le rendre plus léger. Toute votre âme est malade ; mais pui
ens, ou de mon bon cœur, ou de ma bonne volonté, et que ces citations rendissent tous les cœurs plus gais, mieux disposés et plus
C’est l’image des regrets affreux que l’on doit laisser après soi qui rend en partie la mort si amère ; ce sont les horreurs
mort si amère ; ce sont les horreurs dont on a environné la mort qui rendent , à leur tour, les regrets des survivants si terri
une eau qui m’a toujours fui. « Je suis comme une harpe éolienne, qui rend quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air
e est la puissance de l’imagination et du sentiment en nous, que nous rendons la vie à ceux qui nous ont quittés. Y sont-ils po
20 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
e sérieuse et souvent répétée grave les choses dans la mémoire, et en rend l’imitation facile. La voie des préceptes est lon
supposée, il n’y a donc pas à balancer, et une parole de saint Jérôme rend ici parfaitement notre pensée : Melius est aliqu
tater l’accord des expressions avec les idées. Un bon moyen encore de rendre une lecture fructueuse, c’est de ne pas lire un s
’est-à-dire en les déguisant avec esprit ou en les embellissant. 311. Rendez sensible par des exemples l’usage qu’on peut fair
ses pleurs, toi que chante sa lyre. Lebrun. Là, soit que le soleil rendît le monde au jour, Soit qu’il finît sa course au v
e langue dans une autre. La traduction est un des meilleurs moyens de rendre fructueuse l’étude des modèles, et un des exercic
de cet exercice. Il est en effet indispensable pour quiconque veut se rendre entièrement maître de son sujet, et l’approfondir
ur la même idée, pour la travailler, l’éclaircir, la développer et la rendre plus intéressante. — A ces différentes sortes d’a
21 (1854) Éléments de rhétorique française
gie nous échappe dans les objets qui n’ont point de mouvement, qui ne rendent aucun son, et qui ne frappent que les yeux ; elle
r peindre ce qui se passait au dedans d’eux-mêmes. Ainsi, après avoir rendu par le mot je briffe, la sensation physique qu’il
de sons qu’ils faisaient entendre ; mais plus tard ils cherchèrent à rendre durable l’expression de leurs pensées, afin de co
nc un langage nouveau, et créèrent des signes ou caractères propres à rendre la parole visible : c’est ce que nous appelons l’
ssante à exprimer les causes invisibles des événements ; elle ne peut rendre ni les sons fugitifs qui s’échappent des lèvres d
nces, modifièrent de telle façon l’écriture hiéroglyphique, qu’ils la rendirent impénétrable à l’intelligence du vulgaire. L’art
rties d’une phrase. C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qui rend le style lâche ou serré, clair ou confus. il résu
ons abrégées, exprimant par un seul mot ce qu’une périphrase pourrait rendre par deux ou trois termes, pris dans les autres pa
langue sacrée ; puis il la développait dans l’idiome vulgaire qui la rendait accessible à tous. Cet usage subsista dans toute
lle Marot ne réussit jamais dans le style sérieux, et qu’Amyot ne put rendre qu’avec naïveté l’élégance de Plutarque. Le franç
placé devant le substantif, sert à en déterminer la signification, et rend la phrase plus claire et plus précise, les Latins
l’adjectif démonstratif n’était pas autorisé, l’absence de l’article rendait la proposition vague et indéterminée. En français
faute d’articles, n’aurait qu’une seule locution (filius regis) pour rendre ces trois idées. Nos substantifs, outre la facult
bjets. cettedivision se retrouve dans toutes les langues, et, pour la rendre plus facile à saisir, on l’a presque toujours mar
n avait le plus souvent occasion de parler. On ne chercha point à les rendre par des mots séparés : on se borna à changer la t
langues. Nous ferons seulement observer que la suppression des cas a rendu l’usage des prépositions très-fréquent dans la la
uer ici qu’il y a dans le caractère de noire langue quelque chose qui rend un ordre fixe absolument indispensable, et qui ob
ope : c’est un hommage que les étrangers eux-mêmes sont forcés de lui rendre . Plus d’une fois elle a été choisie, entre toutes
housiasme et à la poésie ; ce n’est qu’à force de génie qu’on peut la rendre poétique et passionnée ; mais, en revanche, elle
servit de cet accablement que pour l’exécution de son entreprise ; il rendit impuissante la jalousie des Lacédémoniens ; il at
procurer la victoire.... Le passage du Granique fit qu’ Alexandre se rendit maître des colonies grecques ; la bataille d’Isus
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce
cette nouvelle, les habitants de Cales défendirent expressément de se rendre aux bains quand le magistrat romain serait dans l
ois de Sempronius ! puissance tribunitienne, si vivement regrettée et rendue enfin au peuple romain ! O institutions sacrées,
te d’un retour vers la vie ; la nature a, pour le bonheur de l’homme, rendu ce sentiment plus fort que la raison. » Ces faits
oduction ; c’est ce qu’on appelle l’exorde. Le but de l’exorde est de rendre l’auditeur bienveillant, attentif et docile. C’es
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend . Pleurez donc sur ces failles restes de la vie hu
mple ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux si, averti par ces che
nte : heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
xprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes, fortifi
is tout sanglant. En baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’usage ; Et, soit frayeur encore, ou pour me car
démarche grave, son plumage net et lustré, son naturel social qui la rend susceptible d’un fort attachement et d’une longue
arts nous donne l’exemple des contrastes. L’obscurité de la nuit nous rend plus sensible le bienfait de la lumière, et la vi
posé, quand on produit sa pensée sous la forme de l’antithèse, est de rendre une chose plus sensible en la mettant en présence
ées, surtout lorsque l’opposition entre les pensées est trop subtile, rendent le style prétentieux et fatigant. Un discours tou
loin du centre il rejette la terre ; Du soleil, par sa marche, il la rend tributaire : N’a-t-il pas expié, par trois ans de
’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans. «  J’étais donc destiné à rendre ce devoir funèbre a très-haute et très-puissante
uchesse d’Orléans ! Elle, que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine sa mère, devait être si
son sang, s’écria : Il ne s’agit pas de conserver sa vie, il faut en rendre les restes utiles, et, ramenant au combat des tro
rchevêque de Cambray, l’héritier des vertus de « cet homme unique qui rendit la vertu si aimable. » On admire, dans Massillon
lant de louer les mauvais auteurs de son temps, et ces éloges simulés rendent la critique bien plus amere qu’une désapprobation
uit au dernier degré du malheur, et ne trouvant pas de mot qui puisse rendre toute sa misère, a recours à l’ironie, « a peu pr
jour, à deniers comptants cette royale maison, pour l’embellir et la rendre plus digne de lui et de sa fortune. » De la c
Mort de César, l’action de Brutus et des autres conjurés semble avoir rendu au peuple l’enthousiasme républicain, et c’est au
eurs prouver votre tendresse ? Où sont-il ? ces combats que vous avez rendus  ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandu
Oui, j’espère qu’elle m’écoute, et je l’entends qui le reproche de me rendre malheureux, « Ah ! mon pauvre gendre, dit-elle, t
pour un autre ; sa pensée, toujours juste en elle-même, est toujours rendue par l’expression qui lui convient. Tout en recher
être précis. Les uns sentent que le premier mot qu’ils ont employé ne rend pas bien leur idée : alors ils en essayent un sec
e et sérieuse connut d’abord la vraie fin de la politique, qui est de rendre la vie commode et les peuples heureux. La tempéra
hose, ne peut s’empêcher de sourire à la justice secrète du sort, qui rend au peuple ce qui lui coûta tant de peines, et qui
s, où la multiplicité des accessoires, loin d’obscurcir la phrase, la rend , au contraire, plus vive et plus forte. En voici
naturelle, mais les emploie et les arrange d’une certaine façon, qui rend la phrase plus agréable ou plus forte ; la second
ion elliptique. Montaigne s’est quelquefois servi de l’inversion pour rendre sa phrase plus expressive, et attirer l’attention
tieuse, il en avait, sans mentir, beaucoup. » Voyez comme l’inversion rend plus rapide et plus énergique cette phrase de Bos
er inaccessible à la crainte comme à l’intérêt : « Il n’a voulu ni se rendre , ni se vendre. » Mais il faut user de ce genre d’
imple. Voulez-vous peindre d’un seul mot les services que Marcellus a rendus à Rome par son courage, et ceux que Fabius lui a
e Marcellus a rendus à Rome par son courage, et ceux que Fabius lui a rendus par sa prudence, dites, avec les historiens de l’
oint la blesser. L’écrivain qui emploie le style simple ne songe qu’à rendre sa pensée ; il se sert de la parole, dit Fénelon,
ne tête innocente, Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné. Si pourtant c
s’en sert moins pour donner de la grâce à sa composition, que pour la rendre plus énergique ; jamais il ne reproduit deux fois
 » « La plupart des hommes emploient la première moitié de leur vie à rendre l’autre misérable. » « Deux choses toutes contrai
pensées de La Rochefoucauld sont exprimées avec une brièveté qui les rend plus piquantes. Telles sont ces phrases sur l’amo
de gens de bon sens que ceux qui sont de notre avis. » « Ce qui nous rend la vanité des autres insupportable, c’est qu’elle
et l’agitation est le propre partage des choses humaines. Mais ce qui rendra ce spectacle plus utile et plus agréable, ce sera
et furtive ; c’est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter, rends -lui ce qu’il a fait pour toi. « Mais je ne tiens
n sait avec quelle constance Démosthènes sut former ! a sienne, et la rendit capable de lutter contre les orages populaires. L
suffit ; st l’on doit s’attacher à quelques auteurs d’élite, qu’on se rend familiers, et avec lesquels on s’identifie, pour
s comme des prétentions frivoles, et, en nous rendant meilleurs, nous rendent plus heureux même ici-bas : c’est là surtout qu’i
le prince calme ses soldats, et, après avoir pardonné aux vaincus, il rend grâces à Dieu de la victoire qu’il vient de rempo
perte. Le prince fléchit le genou, et, dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
. L’incendie d’Ancône. Argument. Oswald, lord Nelvil, Écossais, se rendait à Rome, pendant l’hiver de 1795, avec un gentilho
ont toujours quelque chose de lugubre et de prolongé, que la terreur rendait encore plus effrayant. Les mariniers, sur les bor
a une sœur de Colin ; laquelle, étant de même humeur que le frère, le rendit très-heureux. Et Jeannot le père, et Jeannotte la
e, mais aussi important que celui de la narration. C’est un service à rendre aux élèves, que de les habituer à développer eux-
ique ; les arguments doivent être revêtus de formes oratoires qui les rendent non pas plus justes, mais plus entraînants, plus
t aux sables de la mer, forment des terrains nouveaux, que la culture rend bientôt riches et fertiles. C’est ce que les natu
que Socrate s’adressait ; peu lui importait le jugement qu’on allait rendre . Il avait fait le sacrifice de sa vie ; il ne son
lai aggravait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant pouvait le rendre mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
ité, participent aux affaires publiques. La Rhétorique peut donc leur rendre quelques services, soit dans leurs relations priv
voilà incapable d’influer jamais sur les décisions du conseil, et de rendre par vous-même service à vos concitoyens. Réduit à
ry dans nos cours d’assises ? Si vous n’avez pas acquis l’habitude de rendre vos idées avec justesse et précision, la timidité
n’est plus sensible que moi à la justice que Sa Majesté vient de lui rendre  ; que sa nouvelle charge, en l’éloignant d’ici, n
on si vive qui s’attache aux moindres détails, et qui trouve pour les rendre les expressions les plus heureuses et les plus ju
re père, et qui fera la votre, et moquez-vous des respects qu’on vous rend . Vous voudriez vous élever même au-dessus de moi 
êtes née, et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Arioste vous rendront plus de services que moi, et la lecture de nos me
pas l’applaudir, de peur de le porter à l’affectation, et qu’il ne se rendît ridicule par le bon cœur de son amour-propre. Un
bienveillante ; quand elle se cache, la crainte d’être découverte la rend amère, et elle affecte l’indifférence, la satiété
quelque chose d’utile. Puissent les élèves qui liront cet ouvrage se rendre dignes un jour d’occuper une place dans une parei
22 (1873) Principes de rhétorique française
r le fait et d’expliquer comment l’esprit procède, quand il réussit à rendre ses pensées et ses sentiments. Si je pouvais, j’e
naturelle et le génie expliquent-ils tout Démosthène ? Le patriotisme rend -il compte des Philippiques de Cicéron ? N’y a-t-i
’un tel caractère ; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s’y rendre attentifs, à l’étudier et à l’imiter. Voltaire d
ent l’humanité. L’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les rendre précieuses et nous engager à les cultiver. Le sy
ultiver. Le syllogisme rigoureux serait : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; or, les lettres nous rendent plus
Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; or, les lettres nous rendent plus parfaits : donc il faut aimer les lettres.
la mineure se justifie par l’énumération des services que les lettres rendent à l’humanité. Zénon comparait le syllogisme à la
ité par les Tarquins de leur restituer leurs biens : Ne pas les leur rendre , c’était fournir un prétexte à la guerre ; les le
s les leur rendre, c’était fournir un prétexte à la guerre ; les leur rendre , c’était leur fournir des armes et des moyens d’a
donc cette voix, animée par ses conseils et formée par ses leçons, a rendu quelques services utiles à nos concitoyens, celui
r des jours et la fraîcheur des nuits ;    Le champ qui les reçut les rend avec usure.    Il commande au soleil d’animer la
t de force, on se couronne de ses propres mains ; et, lors même qu’on rend à Dieu de solennelles actions de grâces et qu’on
s sombres asiles !    Racine fait dire à Andromaque lorsqu’elle veut rendre Pyrrhus odieux, justifier sa haine et la faire pa
r. Hippias ! Hippias ! ô mon cher Hippias ! je ne vis encore que pour rendre à tes cendres le dernier devoir. L’admiration éc
le émotion en découle dans notre âme ! J’étais donc encore destiné à rendre ce triste devoir à cette princesse. Elle que j’av
r à cette princesse. Elle que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine, sa mère, devait être s
cette nouvelle, les habitants de Calés défendirent expressément de se rendre aux bains quand le magistrat romain serai dans la
ligion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et rendre sa foi certaine par ses bonnes œuvres, Dans un a
2 .Son but et ses moyens. — Il a pour but, disent les rhéteurs, de rendre l’auditeur bienveillant, attentif et docile, c’es
st-à-dire de le porter à la sympathie pour celui qui lui parle, de la rendre curieux de connaître ce qui va lui’ être dit, cap
a reconnaissance et relève avec soin toutes les circonstances qui lui rendent le bienfait plus cher et plus précieux. Levant to
int Louis, a résumé tout son sujet dans cette proposition ; Ce qui a rendu saint Louis capable d’une haute sainteté, c’est l
ême : Il a été un grand saint parce que sa grandeur n’a servi qu’à le rendre humble devant Dieu avec plus de mérite, charitabl
ne bonne division. — Cette séparation des parties ayant pour objet de rendre plus facile et plus ‘simple l’intelligence du suj
er les divisions de telle sorte qu’un membre rentre dans un autre, le rende inutile en présentant la même idée sous une forme
it Quintilien, le naturel appelle la confiance. Votre but est de vous rendre croyable ; or, n’est-ce pas s’éloigner de ce but
vieillards, tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était rendu . 4. Qualités de la description. — La première q
isie et la dévotion ? Vous voulez les traiter d’un semblable langage, Rendre le même honneur au masque qu’au visage, Egaler l’
r à une idée qui mérite ce privilège. Sans doute, l’écrivain qui veut rendre un sentiment profond ou un tableau pittoresque do
isible, nobles, glorieux, ont une valeur d’amplification parce qu’ils rendent plus vif le contraste marqué par les mots misères
puis : Vous voulez les traiter d’un semblable langage. et encore : Rendre le même honneur au masque qu’au visage. Chacun d
rs nouveau, Par quel ordre, ô soleil, viens-tu du sein de l’onde Nous rendre les rayons de ta clarté féconde ? L’incise est
st une proposition qui s’introduit dans une autre proposition pour la rendre plus pleine en y ajoutant une idée nouvelle. Les
pu supporter ton roi débonnaire, si facile, si familier, qui s’était rendu comme concitoyen et bourgeois de ta ville, qu’il
qui ne valent que par leur réunion : les preuves ainsi séparées sont rendues , à leur faiblesse naturelle. 3. Réfutation des a
re humain si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, Vous ayez pris chez lui ce qui charme vos
té des mots. J. J. Rousseau voulant accuser Molière d’avoir cherché à rendre la vertu ridicule dans la personne d’Alceste, équ
s employer à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature… On se
is. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
enfin qui doit animer tout l’ouvrage, donner aux objets leur éclat et rendre l’expression parfaite. De même, en éloquence, le
e se dit à lui-même : Allons de ce cher fils embrasser ce qui reste, Rendons -lui les honneurs qu’il a trop mérités. L’actif e
ule les idées accessoires. L’emploi des épithètes banales contribue à rendre le style froid ; il en est de même de l’accumulat
— les  tendres embrassements. C’est l’abus de ce genre épithètes qui rend ridicule le mot de Chapelain : les doigts de la b
utre parle sens, le simple rapprochement suffit presque toujours pour rendre ce contraste frappant. La Bruyère peint de la sor
us qui Rome adorée Vit renaître les jours de Saturne et de Rhée, Qui rendit de son joug l’univers amoureux, Qu’on n’alla jam
rnelles ; s’il n‘arrivait un jour où l’on s’arrête, où l’on renonce à rendre coup pour coup, où l’on substitue à cette suite d
ent, la première règle à observer quand on écrit une phrase, c’est de rendre aussi clairement que possible b relation entre le
d’Athalie : Oui je viens dans son temple adorer l’Éternel. peut se rendre encore sous les formes : Non je ne veux ici qu’a
ole, pas une pensée n’échappe à Dieu. Ni l’or, ni la grandeur ne nous rendent heureux. Le tour interrogatif est plus vif et pl
ans sa lettre célèbre à milord Harvey : Eh ! quel roi donc en cela a rendu plus de services à l’humanité que Louis XIV ? Que
u… Rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend . Buffon a souvent employé ces deux tours de phra
ns le goût avec lequel lés figures doivent être employées La nature rend les hommes éloquents dans les grands intérêts et
! » Quintilien fait admirer de même l’heureux choix d’expression qui rendent vivant le portrait que Cicéron trace de Verres :
de vie ; c’est à l’imagination de l’écrivain qu’il appartient de les rendre intéressants.    . Enfin les choses mêmes sont ob
is tout sanglant, en baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’usage ; Et, soit frayeur encor, soit pour me ca
réunira les circonstances    de temps, de lieu, de manière, propres à rendre le tableau plus complet et plus intéressant. II.
sophiques et morales reçoivent de la comparaison une vivacité qui les rend plus pénétrantes : Le faux philanthrope est comm
me une nef qui sombre. Il est difficile de voir comment cette image rendrait l’objet principal plus distinct et plus touchant.
bjet. C’est par un singulier abus que ces développements, destitués à rendre l’idée plus claire et plus vive, l’obscurcissent
d’une grande variété de formes pour exprimer la comparaison. Elle se rend d’une façon directe à l’aide de certaines conjonc
stement comme le médecin de Molière, qui s’essuya le front pour avoir rendu la parole à une jeune fille qui n’était pas muett
ière sont pour le peintre. Ainsi, l’atrocité de l’action de Médée est rendue plus saisissante par le contraste de ses jeunes e
c réprouve aujourd’hui. C’est le retour périodique de l’antithèse qui rend monotones et très-peu vraisemblables les couplets
hèse sont résumées dans huit règles : I. La comparaison se propose de rendre l’idée plus vive et plus frappante. II. Elle doi
pas partout sans choix et sans mesure ; car aussitôt elle languit et rend le discours lâche et diffus. De même que dans la
que bonté ; tantôt la forme détournée d’un éloge ou d’un blâme qu’on rendrait lourd et maladroit s’il était trop direct ; Iphig
fût commis : C’est un homme d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. 6. De l’ ironi
née à éveiller son attention, et alors la conclusion de la phrase est rendue plus frappante par la contradiction avec ce qu’on
VII. La réticence dit plus que les paroles elles-mêmes ne pourraient rendre . VIII. La prétérition permet d’introduire dans l
f : Remportait-il quelque avantage ? à l’en croire, ce n’était pas,… Rendait -il compte d’une bataille ? il n’oubliait rien, si
i viens-tu mentir pour moi qui ne mentis jamais pour personne ? Ne me rends pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qu
pas un honneur que je n’ai point mérité, à moi qui n’en voulus jamais rendre qu’au mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de
il faut éviter la recherche et la profusion des images ; plus on veut rendre les choses touchantes, mieux la simplicité convie
ne force matérielle semblable à la vapeur. 4 ° Aristote recommande de rendre les métaphores par des termes agréables à l’oreil
ffrent la preuve. Peut-être bien, à force de recherche et de déraison rendront -ils au public le goût du simple ; en tout cas ils
’absurde, en forçant ou en prolongeant une métaphore. Molière a voulu rendre ridicule la prétention de maître Jacques lorsque
’antiphrase et de l’euphémisme. — Ces deux tropes servent également à rendre plus douce l’expression de la vérité. L’ Antiphra
e, aucune obscurité, l’ellipse a l’avantage d’alléger la phrase et de rendre l’expression plus vive. Aussi les moralistes dont
à faire ; et s’il y a du péril, avec péril. La Bruyère. La paix rend les peuples plus heureux et les hommes plus faibl
e ou changement de temps qui substitue le présent au passé pour mieux rendre la rapidité d’une action dans le récit : Turenne
ent pour tout te monde, où tes plus pures leçons de la morale étaient rendues familières à la multitude ignorante ; tribune for
oujours une excellente gymnastique pour l’esprit, le seul moyen dé se rendre bien compte de toutes les ressources de la langue
voit tout ce qui se passe. Je crois l’entendre qui te reproche de me rendre si malheureux : « Ah ! mon pauvre gendre, dit-ell
orateur doit réveiller sans cesse l’esprit par des impressions qui le rendent attentif. Nous ne l’écoutons, dit Louis Racine,
sée en maître : Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
ardinal de Retz a employé avec esprit ces tournures embrouillées pour rendre , par une sorte d’imitation, l’embarras de Mazarin
de justesse. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui rendre la marche du discours semblable à celle de l’espr
8. Du rhythme. — Le rhythme résulte d’un choix des sons capables de rendre les mouvements passionnés de l’âme, son agitation
rs de cette douleur universelle, et le morne abattement des Juifs est rendu par l’harmonie sourde des derniers mots de cette
e se recourbe en replis tortueux. Boileau a bien trouvé les sons qui rendent la marche pesante du bœuf :    ’    . N’attendai
uieu- a fait preuve de goût ; quand il a dit : Une longue uniformité rend tout insupportable : le même ordre de période, lo
lus charmants. Savoir changer de ton, élever, abaisser son style, le rendre fort, vif, léger, gracieux, plaisant même, suivan
rt, vif, léger, gracieux, plaisant même, suivant les idées qu’on veut rendre et les sentiments qu’on veut communiquer, c’est u
înement logique de ses idées. Le fond de toute transition pourrait se rendre par cette phrase naïve : J’ai parlé de cela ; je
diversité telle que l’idiome même le plus riche ne peut suffire à en rendre toutes les nuances. C’est pour combler ces vides
ression tomber au-dessous de l’émotion ou de la pensée qu’elle devait rendre . Ainsi Racine a été d’une ravissante simplicité,
inesse est à la pensée. La délicatesse des expressions sert surtout à rendre les sentiments doux et agréables, elle donne plus
ité. En effet, pourquoi le ciel devait-il faire l’honneur à Pompée de rendre les Romains esclaves après sa mort ? Le contraire
faut éviter avec soin la profusion des images ; une noble simplicité rend les choses plus fortes et plus touchantes ; rien
a lumière soit, et la lumière fut. La simplicité même de l’expression rend plus frappante la sublime grandeur du fait. Il en
ière forme littéraire, parce que le rhythme a été le premier moyeu de rendre possible la conservation par la mémoire d’un ense
l’imagination des faibles ? Voyez-le entrer dans la place où il-doit rendre la justice ; le voilà prêt à écouter avec une gra
es sont des actions que le souvenir et l’imagination peuvent toujours rendre présentes, à l’occasion desquelles l’âme des jeun
écisément de l’embarras qu’ils éprouvent à trouver les mots propres à rendre leur pensée. Lorsqu’une fois une idée a revêtu po
e de style qui est le mieux en rapport avec les idées qu’il s’agit de rendre , c’est-à-dire tous les préparatifs une fois faits
ent de disposer les détails dans un ordre de gradation ascendante qui rende la peinture de plus eu plus intéressante. 2. Du
u vaisseau qui gémissent et menacent de s’entr’ouvrir.,.. Voulez-vous rendre ce tableau plus touchant et plus terrible encore,
avec un talent très-différent cette description que sa banalité même rend fort difficile : Le lever du soleil. Sujet. — Vo
igneur Scales, le chef des Anglais ; le reste de ceux-ci fut forcé de rendre les armes. Le sénéchal ayant ramené les vainqueur
rre, dans la personne de sept chevaliers pour chacune, se sont -donné rendez -vous à Montendre, et ce sont les Anglais qui ont
Tour de Londres. Ces fameux porteurs de défi demandent grâce ; ils se rendent . C’était bien la peine de tant parler de vos dame
ne comédie à cent actes divers. En effet, pour donner une leçon et la rendre plus expressive et plus facile à comprendre, la f
l de vous resserrer dans un espace trop étroit. Un mot suffit-il pour rendre votre pensée ? Épargnez-moi des détails superflus
e. Les observations indiquées dans la lettre qui précède peuvent être rendues plus précises en quelques mots : La simplicité de
ce qui est beau et ce qui plaît uniquement. 3. Du rapport ou compte rendu . — Le rapport n’est qu’une lettre d’affaire d’une
ogramme que doit se proposer le rédacteur d’un rapport ou d’un compte rendu 4. Modèle de rapport. Dévouement d’André Thillet.
l oublie que le repas est pour lui et pour toute la compagnie ; il se rend maître du plat, et fait son propre de chaque serv
pas de réclamer les droits de la nature et de dire qu’elle n’est pas rendue , qu’elle n’est pas imitée : l’auteur est donc lié
evient à son parallèle si flatteur pour son amour-propre, et, pour le rendre plus sensible, il le réduit en deux mots : tout v
s ; l’antithèse et l’hyperbole qui règnent dans les deux derniers les rendent sublimes. Le poëte, comme on le voit, a suivi les
des mortels, et lui ordonne de lever une petite trappe à laquelle se rendent l’encens et les vœux de toute la terre. Mille pri
de lever une petite trappe placée au pied de son trône, à laquelle se rendent , de toutes les parties de la terre, les vœux et l
profession, par laquelle il devra atteindre sa fin particulière et se rendre en même temps utile à ses semblables. Ces deux ge
oute la force de sa nature, l’élève au-dessus de tout en ce monde, le rend capable d’atteindre la fin la plus haute dans un
la fin la plus haute dans un monde meilleur, en même temps qu’elle le rend plus habile et plus fort ici-bas. L’autre le cult
23 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
tème artificiel des anciens rhéteurs ; et beaucoup de choses inutiles rendent un peu fastidieuse la lecture de ses Institutions
cre est amer et que le tabac est doux, aucun raisonnement ne pourrait rendre vraie une telle assertion ; il en est de même à l
En général, éloignez toutes les limites d’un objet quelconque vous le rendez aussitôt sublime. De là quelques personnes ont im
beau, nous ne pouvons l’attribuer qu’à la structure de l’œil qui nous rend propre à recevoir les rayons lumineux modifiés de
trouvent souvent réunis, et par leur réunion augmentent le beau et le rendent plus complexe. Ainsi, en voyant des fleurs, des a
ar métaphores ou allégories, et au moyen de ces formes empruntées qui rendent le langage figuré ; et comme les objets avec lesq
iquement les sentiments et les idées abstraites. Ils s’efforçaient de rendre visibles aux yeux les choses immatérielles qu’ils
rps, dit : Animi imperio, corporis servitio magis utimur. Cet ordre rend la phrase plus vive et plus frappante que si elle
n de la voix, les regards, les gestes qui accompagnent le discours le rendent plus clair et plus expressif : tous deux sont les
s qui se renouvellent incessamment dans le discours l’énervent, et le rendent moins agréable à l’oreille. Un désavantage plus g
discours. C’est l’emploi plus ou moins heureux de ces expressions qui rend le discours ferme et compact, ou morcelé et diffu
é et diffus, qui lui imprime une marche douce et régulière, ou qui le rend saccadé et décousu. Quoique cette matière puisse
on, surtout dans les sujets où elle n’est pas strictement requise, ne rende notre style sec et stérile, et qu’en élaguant de
uivi, c’est-à-dire l’image de la pensée. Tout assemblage de mots pour rendre un sens est ce qu’on appelle une phrase, de sorte
imples ne puissent avoir lieu dans le discours, mais leur brièveté le rendrait trop décousu et en bannirait l’harmonie. (Condill
ordre qu’elle soit, il faut toujours un certain degré d’unité pour la rendre agréable, et si la liaison entre les diverses par
senter les choses, ces changements continuels de lieu et de personne, rendent la phrase incorrecte et décousue. Il faut la cons
edondants, ils affaiblissent toujours la marche de la période, qu’ils rendent moins vive et moins franche. Est brevitate opus,
l’usage naturel de la conjonction soit de lier divers objets et d’en rendre la connexion plus intime, cependant la suppressio
éral, puis l’expression, ou son spécial dirigé de telle manière qu’il rende parfaitement le sentiment que l’on veut exprimer.
; il suffit d’ouvrir ses œuvres pour trouver de nombreux exemples qui rendent ce langage musical sensible à l’oreille. Les aute
des pauses ou repos. Ces pauses doivent être distribuées de manière à rendre facile le cours de la respiration ; en même temps
emps vos périodes par des phrases de peu d’étendue, c’est le moyen de rendre le style vif autant que majestueux. Quelques disc
plus d’attention à la nature des sons, et les libertés poétiques nous rendent plus maîtres de leur direction. Il suffira ici d’
nifient donc que l’on s’éloigne de la simplicité de l’expression pour rendre une idée plus gracieuse, plus vive et plus forte,
gures sont d’un grand effet dans le style, elles l’enrichissent et le rendent plus abondant ; elles multiplient la significatio
onc à juste titre que l’on dit qu’elles éclaircissent le sujet. Elles rendent l’idée plus saillante, elles donnent un caractère
effet particulier est de donner l’âme et la vie à la description, de rendre , pour ainsi dire, sensibles les idées abstraites,
lle embarrasse le lecteur, et qu’au lieu d’éclairer la pensée elle la rend diffuse et obscure. Voici le principe qu’établit
tre considérée comme une métaphore continuée. C’est l’idée d’un objet rendu par quelque autre objet qui lui ressemble et qui
ntée par une autre, mais enveloppée à dessein de détails propres à la rendre obscure. Lorsqu’on ne veut pas faire une énigme,
nt des circonstances figuratives avec le sens propre, de manière à ne rendre l’objet ni trop nu, ni trop voilé, a toujours été
dernes, et surtout chez les nations du nord, l’imagination plus calme rend l’expression plus timide. Nos oreilles, accoutumé
e ; mais lorsque cette figure est trop multipliée ou mal placée, elle rend la composition froide et peu touchante. Aristote
possède cette tendance à un degré bien plus élevé, et par conséquent rend non seulement excusables les figures les plus har
trop fréquents retours, elles font un bon effet dans le style, et le rendent à la fois vif et vigoureux. Mais si cette figure
stipendiis, sed triumphis est traducta. (Pro Lege Manilia, 10.) Pour rendre l’antithèse plus frappante il faut, autant que po
ndre de plus nouveau que ce que vous voyez ? Un homme de Macédoine se rend maître des Athéniens, et fait la loi à toute la G
s’il n’est ni pur ni facile, toutes les figures qu’on emploiera ne le rendront jamais agréable ; elles peuvent éblouir le vulgai
s moyens d’y atteindre, seraient inutiles et ne serviraient qu’à nous rendre ridicules. Mais ce qui peut consoler ceux à qui l
t de rigueur dans un orateur, mais il doit éviter la diffusion qui le rendrait insupportable. Dans les compositions écrites, un
 ; il exprime avec concision il sera goûté et admiré. Si nous voulons rendre une description vive et animée, il faut la circon
a vigueur ni la simplicité : une ardeur particulière l’échauffe et la rend brillante ; c’est le langage d’un homme dont l’im
’il en juge d’après ses habitudes, et souvent on a bien de la peine à rendre raison des jugements que l’on porte. Les bons mod
à apercevoir facilement les objets les plus dignes de l’attention, et rendra ce travail bien plus facile et plus praticable qu
ce de cette méthode, en ce que mon auteur s’était saisi d’abord, pour rendre sa pensée, des termes les plus convenables, les p
n ne signifie qu’un arrangement habile de mots, l’art de vernir et de rendre plausibles de faibles arguments, ou de parler de
n de lui-même ; ses grandes actions et les services réels qu’il avait rendus à sa patrie le justifient, à certains égards : le
vrai style attique. Quintilien, dans le Xe livre de ses Institutions, rend un compte détaillé de ce grand différend, et se p
, la colère, la hardiesse, la liberté qui les animent perpétuellement rendraient infaillible leur succès sur une assemblée moderne
douce morale que respirent ses discours je ne sais quel charme qui en rend la lecture attachante. — Un des hommes les plus r
s Députés. Le caractère dominant de l’éloquence du barreau moderne la rend , il est vrai, plus sobre de grands mouvements dra
sujets, les manières ingénieuses et insinuantes qu’il emploie pour se rendre les juges favorables, l’arrangement distinct des
a pompeuse déclamation, ses tentatives pour éveiller les passions, se rendrait au moins aussi ridicule que l’avocat qui paraîtra
l’examen de toutes les causes qui lui sont confiées, de manière à le rendre tout à fait maître de son sujet, de tous les fait
matériels, il donne une nouvelle clarté aux objets qu’il présente, et rend plus durable l’impression qu’il produit. Dans la
la manière de les conduire ; et quoique la nature de cette profession rende peut-être extrêmement difficile de porter cette d
e la fin ou de l’objet de cet art. Le but de toute prédication est de rendre les hommes meilleurs qu’ils ne sont ; tout sermon
quelque vérité métaphysique, mais pour instruire ses auditeurs et les rendre meilleurs. L’éloquence de la chaire doit être pop
gage aux caprices et aux préjugés du peuple, ce qui ne servirait qu’à rendre l’orateur méprisable ; mais dans la véritable acc
donne à l’oraison une uniformité pédantesque ; celle de la seconde le rend théâtral ; unis ensemble ils forment l’onction qu
s de l’Écriture, donnent de l’autorité à la doctrine de l’orateur, et rendent son discours plus solennel et plus vénérable. Les
enre d’éloquence. Il faut d’ailleurs nous abstenir de penser que nous rendons notre style fort et expressif en multipliant les
le surchargent et l’affaiblissent ; loin de relever l’image, elles la rendent indistincte et confuse. Enfin je terminerai ce su
eut-être un compte plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à rendre  ; et sur ce que vous seriez si l’on venait vous j
ement aux formes, en toute occasion ; et ce serait même une faute qui rendrait le discours pédantesque et guindé. Un discours pe
a précision avec lesquelles on le traitera. Le troisième objet est de rendre l’auditoire docile et de le disposer à la persuas
méprise, il la reconnut et lui envoya une nouvelle introduction. Pour rendue l’exorde naturel et facile, je crois qu’une bonne
anière de l’orateur. Il faut alors faire quelques efforts pour se les rendre favorables ; mais en même temps il faut éviter de
lle l’exorde ex abrupto. Ainsi l’apparition de Catilina dans le sénat rend très naturel et très convenable cet exorde véhéme
ocution ; ici la précision est indispensable ; c’est elle surtout qui rend la division lucide et élégante. 5º Évitez de mult
eigner les moyens de dissimuler la longueur de la narration, ou de la rendre moins fastidieuse. La clarté, la vraisemblance et
, les lieux et chaque circonstance naturelle des faits racontés. Pour rendre la narration probable, il est nécessaire d’entrer
et en cherchant à faire de la rhétorique un art trop parfait, ils en rendraient l’étude inutile et dérisoire. Je pense donc qu’il
t vers ces divers objets sont génériquement distincts. Leur confusion rendrait le raisonnement obscur et plat ; il est donc impo
qu’éprouvent à cette époque les candidats aux magistratures, qui les rend si attentifs à mériter la bienveillance du peuple
comme le nerf de l’éloquence, que l’esprit philosophique du siècle en rend l’étude plus que jamais nécessaire ; et si la dia
ie le magistrat de Messine de sa vigilance ; et, plein de rage, il se rend au Forum, ordonne que Gavius comparaîtra, appelle
ort des autres, grand prince ! dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte. Heureux si, averti par ces chev
inte. Heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
culer, il faut en prendre le temps. La volubilité et la précipitation rendent la prononciation plus difficile. Cependant il ne
e s’ensuit pas qu’il faille peser et compter ses paroles de manière à rendre le discours insipide et fatigant. Mais la précipi
ulté de nourrir ses sons, et de leur donner plus d’harmonie ; elle le rend maître de lui-même, au lieu qu’une articulation r
, qui est extrêmement désagréable : car nous devons observer que pour rendre les pauses gracieuses et expressives, elles doive
de prononcer, et il aura acquis sans doute la méthode la plus sûre de rendre son débit agréable et persuasif. Cependant, dans
ous accoutume au travail, elle laisse à l’esprit toute sa liberté, le rend maître de lui-même, exempt de ces passions honteu
ns cet ouvrage, comme dans ses autres écrits, son extrême brièveté le rende souvent obscur. Les rhéteurs grecs qui lui succéd
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
voulait corriger : peu à peu on appliqua ce mot à la manière dont on rendit ses idées ; et quand on dit d’un auteur que son s
. 1° Clarté La Clarté est la qualité fondamentale du style. Elle rend , pour ainsi dire, le langage transparent, et fait
ser dans toute son étendue : si nous le concevons clairement, nous le rendrons de même. Il faut encore que toutes les parties so
r faire ouvrir des demeures à ceux qu’il ne saurait recevoir. Il leur rend les soins les plus charitables ; il veille sur ce
d les soins les plus charitables ; il veille sur ceux qu’on doit leur rendre . Il n’est effrayé ni de la contagion, ni du spect
s grande facilité : on peut en juger, par le morceau suivant, qui est rendu avec simplicité, correction, et une légèreté conv
successeur, Ancus Marcius ; accompagna de cérémonies sacrées, afin de rendre la milice sainte et religieuse. ! Après lui, Tarq
oire. Vol. II, nº 81. 4° Naturel Le Naturel du style consiste à rendre une idée, une image, un sentiment avec une vérité
’emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus ; rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conte
t leurs peines… La Fontaine. Puisque le naturel du style consiste à rendre ses pensées et ses sentiments avec aisance, sans
et du style périodique. « Une longue uniformité, a dit Montesquieu, rend tout insupportable ; les mêmes membres et les mêm
t pour toute garde-robe qu’un mauvais frac usé ; et il partit pour se rendre au château de Louvois, où le marquis de Souvré le
et culotte avec ce pan de tapisserie, de passer la nuit, et de le lui rendre le surlendemain de bonne heure. Le tailleur, pour
il marche avec ordre, ne se permettant aucun écart ; précis, quand il rend les idées avec le moins de mots possible ; ferme
vous de l’avoir perdu, puisque vous trouvez une divinité prête à vous rendre heureux, et un royaume qu’elle vous offre. Fénel
x jours luy fut fait service très solennel ; et puis les Espagnols le rendirent à ses serviteurs qui l’emmenèrent en Dauphiné, à
de ces autels de deuil, le roi Jacques priait avec ferveur : « Je te rends grâces, ô mon Dieu, s’écriait-il, de ce que tu m’
’avait pas tiré de cet état de misère, j’étais à jamais perdu ; je te rends aussi mes très humbles actions de grâces de ce qu
e fausse dans la récolte ; quoique les avenues de l’épargne se soient rendues extrêmement difficile, etc., tous ces malheurs ne
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
mal le bien3 Je veux que tu te fasses aimer ; mais Dieu seul peut te rendre aimable, car tu ne l’es point par ton naturel roi
n naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il faut qu’il te rende docile,
n de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il faut qu’il te rende docile, attentif à la pensée d’autrui, défiant de
ce de la joie, te dégoûter du présent, te faire craindre l’avenir, te rendre insensible à tout, excepté à la douleur. Ce temps
point de ramener ses chevaux en arrière, et de retarder le jour, pour rendre le repos à celui qui l’avait perdu. « Je veux, di
er, non pour être leur idole, mais pour employer leur confiance à les rendre bons. Cette philanthropie est toute divine. Il y
oire que je demande peu de presque tous les hommes ; je tâche de leur rendre beaucoup, et de n’en attendre rien. Je me trouve
otre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui rend visible, par delà les ombres du dernier rivage, l
n juillet et août, temps de grande chaleur. 2. J’aime ce trait ; il rend bien une sensation. 3. Vesper, étoile du soir.
même une sévérité, qu’exigeait la nature de la faute dont il s’était rendu coupable ; le jeune prince se permit de lui répon
26 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
ter devant une auberge. Bougainville apprend enfin à son ami qu’il se rend à Brest. Colère, puis résignation de son compagno
une auberge. 5° Sang-froid de Bougainville, qui lui apprend qu’il se rend à Brest. 6° Résignation de Boncourt. 7° Arrivée à
de lieu, de temps, de moyen, qui expliquent les causes, les effets et rendent les événements naturels. C’est ainsi que dans la
par prendre gaiement son parti. Toutes ces circonstances concourent à rendre le sujet complet. 4° Intéressante Une narra
icité et le naturel doivent encore en faire le principal mérite. Pour rendre les images plus sensibles et plus animées, on se
prend avec douceur, le console, le soulage, lui remet de l’argent, et rend un père à sa famille en lui prouvant qu’il y a un
nstruire le redoutable château de l’Hermine. Olivier sans méfiance se rend auprès du duc. On se promène, on entre enfin dans
u des neiges qui s’y liquéfient. Ces eaux coulent par les vallées, se rendent à la mer, et y reportent les eaux que la mer avai
sur les côtes, et forment ainsi des terrains nouveaux, que la culture rend bientôt riches et fertiles. C’est ce que les natu
ement comme le Médecin de Molière, qui s’essuyait le front pour avoir rendu la parole à une fille qui n’était pas muette. »
ours pour Nisor, dit Montesquieu ; nous passerons par Toulouse, où je rendrai mes respects à Clémence Isaure que vous connaisse
différents traits qui constituent l’esprit dans les lettres et qui en rendent le style agréable. Nous allons maintenant passer
t que l’on prend à sa personne, sur la nature des services qu’il peut rendre , sur la reconnaissance que l’on conservera soi-mê
ir un parfait honnête homme, vous concevrez qu’on ne peut l’être sans rendre à Dieu ce qu’on lui doit. Vous connaissez la reli
qui l’ai fait, — Ah ! sire, quelle trahison ! Que Votre Majesté me le rende  ; je l’ai lu brusquement. — Non, monsieur le maré
simple lettre. Dans quelques circonstances, le devoir seul nous fera rendre la plume ; dans d’autres le plaisir, le sentiment
dinal entra dans les miennes ; la sorte d’amitié qu’il a pour vous le rend fort sensible à votre départ… Ne blâmez point, mo
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
ser la grâce, le caprice, l’étincelle, le don de l’à-propos, l’art de rendre des riens agréables. Il a même prouvé qu’il était
t d’expériences ce qui est de meilleur, et il tournera ses desseins à rendre cet État le plus florissant de tous après l’avoir
s desseins à rendre cet État le plus florissant de tous après l’avoir rendu le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’am
l’abondance. Cette même tête qui nous a enfanté Pallas armée nous la rendra avec son olive paisible, douce, savante, et suivi
ous vous fussiez emporté à ce point-là : si vous continuez, vous vous rendrez insupportable à toute l’Europe, et ni l’Empereur
iberté. Recevez les louanges qui vous sont dues, et souffrez que l’on rende à César ce qui appartient à César. Je suis, etc.
28 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
a seule à toutes les peines des humains. Toi seule, donnée à l’homme, rendis la mesure de ses biens plus grande que celle de s
ttachés en terre à des piquets par les quatre pieds, de manière à les rendre immobiles ; on ne leur ôte jamais la selle ; souv
Vol. II, nº 154. 5° La Similitude La Similitude s’emploie pour rendre une chose plus sensible en faisant mieux saisir l
hilémon et Baucis, voulant prouver que ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux, met en opposition le sort de l’ambitieux
ort de l’ambitieux et celui du sage : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux : Ces deux divinités n’accordent à nos vœ
les moyens. » Les circonstances qui accompagnent la mort de Turenne rendent plus sensible la perte de ce héros. Aussi Fléchie
. Fénelon raconte la mort tragique du fils d’Idoménée, et il nous la rend fort touchante par l’emploi d’une belle comparais
passera point. Deuxième exemple : Majeure. Il faut aimer ce qui nous rend parfaits ; Mineure. Or, les belles-lettres nous
mer ce qui nous rend parfaits ; Mineure. Or, les belles-lettres nous rendent plus parfaits : Concl. Donc, il faut aimer les b
es artistes, les hommes de lettres, et les génies de tout genre, pour rendre son nom et son règne à jamais célèbres. 2° Exempl
parmi ceux qui l’environnaient et qui l’ont remplacé ; cette idée me rend plus pénible le sentiment de sa perte. 3° Le
le point de périr, lorsque tout à coup il retrouve le fil qui doit le rendre au jour. Voici comment il exprime sa joie : Il s
ecueilli le fruit. Jusqu’au dernier soupir de malheurs poursuivie, Je rends dans les tourments mon inutile vie. Racine, Phèd
nd de leurs palais leur majesté terrible Affecte à leurs sujets de se rendre invisible ; Et la mort est le prix de tout audaci
ut votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle ; de son sort qui t’a rendu l’arbitre ? Pourquoi l’assassiner ? Qu’a-t-il fai
. Et quel fut le dessein qui nous assembla tous ? Ne courons-nous pas rendre Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t-on qu’i
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
it peu égaré dans l’éloge du philosophe, c’est un excès que son motif rend excusable. Il est si rare de voir un homme de let
ome du fond de la Grèce, et chargé de l’instruire, on m’ordonna de me rendre au palais. S’il n’eût été qu’un simple citoyen, j
e rendre au palais. S’il n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais rendu chez lui ; mais je crus que la première leçon que
Rome du fond de la Grèce et chargé de l’instruire, on m’ordonna de me rendre au palais. (Ce qui était tout simple assurément).
simple assurément). S’il n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais rendu chez lui ; mais je crus que la première leçon que
mais elle ne doit approcher du trône que pour l’affermir, que pour le rendre plus vénérable ; et je ne vois plus que la séditi
a pratiquer : la philosophie est l’art d’éclairer les hommes pour les rendre meilleurs ; c’est la morale universelle des peupl
ême temps ! Quel éloge pour un prince, que cet hommage solennellement rendu à sa cendre, et combien le mouvement dramatique q
e pas non plus éblouir par les respects. Si tu n’as des vertus, on te rendra des hommages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’ab
30 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
e étendue convenable, si elle renferme tous les objets qui peuvent la rendre plus intéressante. Cette étendue d’ailleurs varie
des épithètes qui ajoutent une nouvelle force au tableau et servent à rendre les images plus complètes et plus distinctes. — D
age un sujet ? Il est d’une extrême importance pour l’écrivain de se rendre exactement compte du point de vue sous lequel il
ns celle-ci toutes les fois que la description des choses contribue à rendre les faits plus vraisemblables, plus intéressants,
est l’écueil des écrivains médiocres. Le parallèle a pour résultat de rendre la pensée plus frappante et de relever les traits
e nom de contraste. Voici un contraste aussi bien saisi qu’élégamment rendu  : c’est saint Paul, ermite, dépeint par Chateaubr
e, et de permettre à l’auteur de s’élever à mesure qu’il avance, pour rendre l’intérêt de plus en plus vif. Boileau a exposé c
st vivement émue, et l’action nouée avec une extrême habileté. Ce qui rend ce morceau plus admirable, c’est qu’il ne renferm
événement véritable, c’est-à-dire, suivant Le Batteux, un exposé qui rend tout l’événement, et qui le rend tel qu’il s’est
e, suivant Le Batteux, un exposé qui rend tout l’événement, et qui le rend tel qu’il s’est passé : car, s’il le rend plus ou
tout l’événement, et qui le rend tel qu’il s’est passé : car, s’il le rend plus ou moins, il n’est pas exact ; et s’il le re
sé : car, s’il le rend plus ou moins, il n’est pas exact ; et s’il le rend autrement, il n’est pas fidèle. Ainsi la narratio
ournis par une imagination sage et fleurie, et qui seront de nature à rendre le récit intéressant et agréable. Participant de
ation ? Employées avec art et avec réserve, les petites descriptions rendent le récit plus animé et plus vivant. C’est ainsi q
d’intérêt aux faits. Mais un des développements les plus utiles pour rendre le récit intéressant, c’est la démonstration ou d
emple de La Fontaine, de Bossuet, de Mme de Sévigné, de relever et de rendre intéressantes par la diction les petites circonst
jamais paraître dans une narration, à moins qu’on ne parvienne à les rendre supportables au moyen d’une épithète ou de quelqu
ne idée à une autre. La convenance dans la lettre demande que l’on se rende bien compte de ce que l’on est et de ce que l’on
rs et les indifférents, et se bien persuader que le meilleur moyen de rendre les relations plus intimes et plus solides est de
ux que votre lettre. Mme de Maintenon. Mille et mille grâces soient rendues à qui m’a envoyé un vent si aimable, si favorable
le on écrit. Il faut être modeste et respectueux, et s’efforcer de se rendre favorable à celui à qui l’on demande un service.
en faisant même entrevoir à celui à qui on demande qu’il a intérêt à rendre le service demandé ; d’autres fois, en faisant re
puisés, qui sont : le mérite de la personne, la justice qui lui a été rendue , les espérances qu’elle peut concevoir pour l’ave
Ce sont toujours les mêmes idées tant rebattues ; et c’est ce qui les rend difficiles à faire. Le mieux est de souhaiter sim
dommager de ce sacrifice, ou indiquer quelque personne en position de rendre le service demandé. 477. Quelles doivent être les
es, lorsqu’elles seront dictées par la simple politesse : comme on se rend pour ainsi dire garant de la personne que l’on re
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
n’avez qu’une fille, et moi je n’ai qu’un fils ; Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette grâce,
ez-lui comme il faut s’endurcir à la peine, Dans le métier de Mars se rendre sans égal, Passer les jours entiers et les nuits
devoir qu’à soi le gain d’une bataille ; Instruisez-le d’exemple, et rendez -le parfait, Expliquant à ses yeux vos leçons par
x orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du Roi, m’en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrum
t digne de son roi : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’a rendu l’honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du cour
t que d’un doux passage,   Pour nous introduire au partage   Qui nous rend à jamais contents. (Polyeucte, acte IV, scène ii.
ngratitude en ton cœur ne domine, Fais quelque effort sur toi pour te rendre à Pauline7 Apprends d’elle à forcer ton propre se
En injuste rigueur un juste châtiment : Nos destins, par vos mains5, rendus inséparables, Nous doivent rendre heureux ensembl
ment : Nos destins, par vos mains5, rendus inséparables, Nous doivent rendre heureux ensemble, ou misérables ; Et vous seriez
et insensé.   Malheureux Polyeucte, es-tu seul insensible, Et veux-tu rendre seul ton crime irrémissible ? Peux-tu voir tant d
llaité nos vertus, et avec elles nous donne le bonheur. » 2. Il faut rendre les enfants raisonnables, mais non raisonneurs. L
a souffrance. 1. Vive a le sens de vivante. 2. Parce que l’égoïsme rend l’homme misérable. 3. La vie éternelle. 4. Le
e ciel nous envie, Ainsi vous tomberez, si la main du génie   Ne vous rend l’immortalité ! Vois d’un œil de pitié la vulgair
re Dans le marbre animé par le ciseau d’un maître ! Que David nous le rende avec ce vaste front Creusé par les travaux de son
32 (1852) Précis de rhétorique
, on voile les efforts du travail. 9. Par la propriété des termes, on rend l’idée par le seul terme qui lui convienne, et pa
exprime son idée sans rien dire de superflu, et par la concision, on rend cette idée par un très petit nombre de mots, qui
e figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase, pour rendre une idée plus énergiquement. Ex. : Celui dont l
4. La métaphore réunit deux idées dans un même mot, et ces idées sont rendues plus frappantes par la comparaison. On est obligé
je lui pris les mains, je la consolai, etc. Quelquefois l’hypotypose rend présente une action future. Ex. : C’en est fait,
ès fréquent. Si je veux me plaindre d’une amie qui aura négligé de me rendre un petit service dont je l’avais priée, je lui di
’euphémisme est une espèce de litote ; elle supprime l’expression qui rend une idée désagréable, pour se servir d’un terme a
sité. Trop fréquente, elle hérisse le style de petits agréments et le rend prétentieux. 3. L’allusion est une sorte d’allégo
sée La phrase naturelle, et plaît à la pensée. Le son qu’en se vidant rend un verre à long cou, Dans l’Onomatopée est dépein
seau. La Litote craintive agit d’une autre sorte, Elle affaiblit mais rend l’expression plus forte. L’Hypotypose agit et par
Par un circuit adroit la Périphrase heureuse Embellit la pensée ou la rend moins hideuse. L’Hypallage aide un mot à voler so
. Par la Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle, et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait,
Ressortir le mérite et l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le langage qu’emploie un rhéteur él
nce des idées sur le même sujet, et dans l’expression concise qui les rend  ; et la profondeur consiste à exprimer en peu de
effort : c’est la nature qui parle ; reste à choisir la tournure qui rendra la naïveté plus saillante. La pensée badine trans
Voici un exemple de syllogisme : Majeure. Il faut éviter tout ce qui rend vicieux. Mineure. Or l’oisiveté rend vicieux :
ure. Il faut éviter tout ce qui rend vicieux. Mineure. Or l’oisiveté rend vicieux : Conséquence. Donc il faut éviter l’ois
remment, ou en sous-entendant la mineure : Il faut éviter tout ce qui rend vicieux ; donc il faut éviter l’oisiveté. Ou bien
éviter l’oisiveté. Ou bien, en sous-entendant la majeure : L’oisiveté rend vicieux ; donc il faut l’éviter. 9. Le dilemme es
ion badine. — Lorsqu’on en bannit tout ce qui prête à la gaîté, on le rend familier noble. 7. Le style comique ou grotesque
plicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases harmonieuses sans aller pourtant jusq
i on observe les règles de la quantité, c’est-à-dire si l’on évite de rendre brèves des syllabes longues et longues des syllab
e l’on prononce. Elle doit être naturelle, vraie et bienséante. 7. On rendra la déclamation naturelle en se mettant à la place
ec un homme en colère. 8. Pour que la déclamation soit vraie, il faut rendre dans sa juste étendue la pensée de son personnage
etc. Ce sont les gestes les plus oratoires. 20. L’on doit assurer et rendre aisée la position du corps, soit que l’on parle d
a-t-elle distincte ? — 6. Qu’est-ce que la déclamation ? — 7. Comment rendra-t -on la déclamation naturelle ? — 8. Que faut-il fa
ver dans les gestes des bras ? — 17. Précisez quelles sensations sont rendues par les mouvements des mains. — 18. L’une des mai
ions de la religion, bannir du style toutes les fleurs du langage, le rendre , au contraire, simple et naturel, exempt de toute
car la définition n’est qu’un accessoire dans la composition. 6. Pour rendre une définition plus claire, on peut recourir à un
a définition doit-elle être faite ? — 6. De quoi peut-on s’aider pour rendre une définition plus claire ? — 7. Que recherchera
mots. 13. Si le conteur se dispensait de recourir au merveilleux, il rendrait sa narration vraisemblable et intéresserait plus
cette faute. C’est dans l’infortune qu’on connaît ses amis. Pour le rendre régulier, il faudrait chercher une tournure qui p
me dans le vers féminin. Et pour mieux apaiser ses mânes ir — rités, Rendons -lui les honneurs qu’il a trop mé — rités. —— Fu
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
r de leur soumettre les indications qui me semblent le plus propres à rendre leur travail facile, agréable et fructueux. Conva
vous, Monsieur ; je n’ai rien vu de si joli. Comment faites-vous pour rendre si agréable un compliment si commun, si trivial,
Il y a un petit air de dimanche gras répandu sur cette lettre, qui la rend d’un goût nom pareil. (Suivent quelques autres dé
Édouard, et que les larmes dont vous arrosez une cendre inanimée vous rendent insensible à celles que votre fils répand sur vou
la Chaise auront importuné S. M. des témoignages qui leur avaient été rendus de sa conduite par M. l’archevêque de Vienne. Je
N° 20. — A Louis XIV. Sire, Artaignan, qui a bien vu l’action, en rendra bon compte à votre Majesté. Vos ennemis y ont fai
n. Je vous écris tous les jours. C’est une joie pour moi. Elle me rend très favorable à tous ceux qui me demandent des l
ître devant vous, et moi, je ne demande pas mieux. Celle-ci vous sera rendue par M. de M***. Je veux mourir si je sais son nom
il n’y en a jamais eu. Il me semble que, si j’étais avec vous, je lui rendrais de grands offices, rien qu’en redressant un peu v
e devez vous reprocher comme une cruauté sans excuse. Après vous être rendu coupable comme David, craindriez-vous de suivre l
t elle n’avait rien dit dans le temps. C’est profiter de tout pour se rendre aimable. L’hyperbole des cinq cent mille complime
euls et n’ont pas de verbe pour exprimer leur état, de sorte que pour rendre la phrase régulière, on devrai dire : Ainsi on r
pporte les coffres, on dételle les mulets ,  etc. Mais cette tournure rendrait la pensée languissante, et le style paresseux, ta
lation) donnent à l’expression une forme pittoresque et contribuent à rendre le récit brillant, animé et rapide. On sent que l
u, dans l’avenir ; il la retrouve enfin jusque dans son sommeil, pour rendre ses rêves agréables ou pénibles. Ces trois choses
itée, la face humaine devient un tableau vivant, où les passions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaq
dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et rend au dehors, par des signes pathétiques, les images
mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force, dans toute leur pureté, te
al analyse ? Sans aucun doute, et de mille manières ; et c’est ce qui rend si riche et presque sublime cette métaphore. Se
cette physionomie que l’auteur va dessiner. Tout ce qui contribuera à rendre un homme vain, formera le caractère d’un fat. La
qui fait semblant de ne pas vous voir, ni de vous entendre. La figure rend cette impolitesse plus choquante. Il lorgne, il
s intéressant de ses ouvrages, et comme le secret de sa sagesse qui a rendu le pauvre précieux et nécessaire au riche, qui a
t aimer les grandes choses, les longs travaux, les services effectifs rendus à la patrie et à l’humanité en tout genre ; et il
Mais ma patrie a été ingrate, après tant de services que je lui avais rendus . Madame m’a fait traiter indignement. Le roi, par
as ce qu’on cherche dans une histoire ; au contraire, c’est ce qui la rend suspecte. LOUIS XI. Pourquoi faut-il qu’il y ait
s de penser que Paracelse était un philosophe suisse. PARACELSE. J’ai rendu ce nom aussi illustre qu’il est beau. Mes ouvrage
ons, d’exclamations, de répliques qui se croisent ou s’entrechoquent, rendent le dialogue extrêmement animé. Nous n’indiquerons
s. C’est bien là le langage de la passion qui abrège les phrases pour rendre plus vite la pensée. Je te baillerai par les or
e tout le monde comprend avec l’avare que c’est de lui qu’on parle. Rends le moi, je le mets sur ta conscience , sont deux
là qu’il se réserve de récompenser et de punir ; c est là que chacun rendra un hommage volontaire ou forcé aux saintes lois d
N° 77. — Les deux Voyageurs. Deux hommes voyageaient pour se rendre à une ville éloignée de trente stades, ils en ava
n fit sa proie. Son compagnon était déjà loin, et ne tarda point à se rendre dans la ville. St. Ephrem. N° 78 — La Disc
ng cercle des ans mesurés par ses pas. Les races qu’il fit naître, et rendit au trépas, En sortent à sa voix ; chaque peuple r
se relevèrent consolés : car ils savaient que ce n’était pas ce corps rendu à la poussière qui était l’objet de leur amour, m
ruche ! on ne rit pas toujours ! C’est pour faire le miel qu’on nous rend les beaux jours. Elle fuit et se perd sur la roul
. Et flatteurs d’applaudir  ; ellipse d‘un verbe s’empressèrent, qui rend l’expression concise sans nuire à la clarté. Je
ontée sont les mouvements oratoires par lesquels il commence : Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Remarquons qu
ondées.    Le volcan s’éteignît, et le feu périssant Voulut en vain y rendre un combat impuissant : A l’élément vainqueur il c
n n’égalait le charme qu’ils avaient pour moi : si la mer irritée les rendait plus terribles, mes craintes me charmaient encore
encore la première origine du roi de la nature ; la défiance n’a pas rendu sa démarche arrêtée et suspendue, son regard inqu
de ses guerriers, ennemie de ses desseins, accable les mortels et les rend inhabiles aux travaux. Les astres bienfaisants ne
llante ; le vent, qui tombe un peu et que ne soutient plus le navire, rend le roulis plus lourd, nous devons être à trente l
r, puisque je baise la main qui a tué mon fils ! » Achille pleura, et rendit le corps à son ennemi. Quelle était la puissance
il trop répété arrêtera votre style, ces propositions bien distinctes rendront vos allures plus lentes, et l’on regrettera l‘abs
là qu’à titre d’ornement. Mais la comparaison la plus belle, le mieux rendue est celle des deux torrents.  Le poète y réunit l
quée par un escamoteur. Le boulet fait un trou dans le corps, mais ne rend point invisible le cadavre. Mais de la foudre en
omme qui s’est trouvé étourdi par les fumées de Bacchus. Le vin ne le rend ni méchant, ni tapageur ; il en fait, au contrair
de revenir sur ses pas, etc., etc. Mais ces détails prolixes eussent rendu la description languissante, et l’heureux choix d
nte, et l’heureux choix de l’expression après mille détours nous les rend présents à l’esprit. Une fois rentré chez lui, le
partout sur son passage. Jeanne, après la victoire, s’occupa de faire rendre les derniers devoirs à ceux qui avaient péri. Ell
rent à propos de mettre le feu à la mai son pour obliger le roi de se rendre . Ils firent lancer sur le toit, contre les pierre
arde, nommé Walberg, osa dans cette extrémité, crier qu’il fallait se rendre  : « Voilà un étrange homme, dit le roi, qui s’ima
ur lui ; il jette en l’air  son épée pour s’épargner la douleur de la rendre . Les Turcs l’emmenèrent au quartier du bacha ; le
ine portée au large qu’elle est assaillie par une de ces tempêtes qui rendent une mer étroite aussi terrible que dangereuse pen
atrimoine. Azaël assistait bien tous les ans aux semailles, mais pour rendre la moisson plus belle, il y semait tant de graine
dont les jambes ployèrent sous le fardeau, il brisa ses côtes, et fit rendre à sa poitrine écrasée un son qui s’échappa de sa
on âme. Que tes prières, qu’une onde sacrée versée par tes mains, lui rendent le calme et l’innocence ! » Ses tristes et doulou
utour de son cœur : étouffant la douleur qui le presse, il se hâte de rendre à la guerrière infortunée une vie immortelle pour
oi surannée ? Le cadi sella son âne, le chargea d’un grand sac, et se rendit immédiatement dans les jardins du palais, où se t
ife fut interdit, il donna des éloges à la sage hardiesse du cadi, et rendit à la veuve son domaine avec tous les bâtiments qu
» Le troisième arrive chez son ami Arabah, comme il se disposait à se rendre à la prière. Deux esclaves le conduisaient, parce
trésors dans les mains d’un homme comme toi, auquel la ville entière rend un témoignage aussi honorable. Si tu peux t’en ch
visage du joaillier ; il s’inclina profondément à plusieurs reprises, rendit grâces de la haute confiance qu’on lui témoignait
du cadi, dont il fallait conserver la confiance à tout prix, pour se rendre maître de son trésor, il se hâta de rendre la bou
iance à tout prix, pour se rendre maître de son trésor, il se hâta de rendre la bourse. « Comment donc, mon cher ami, ajouta-t
ouva le temps excessivement long, et, dès le lever de l’aurore, il se rendit à la demeure du juge. « Je voulais seulement m’in
de me l’arracher. » - « Rassure-toi, dit le sultan, ton bien te sera rendu . » Il appela un de ses esclaves, et lui dit : « J
onorait beaucoup pour sa science profonde. Quelques courtisans le lui rendirent suspect, en disant qu’on ne pouvait guère compter
he, et marche sans crainte au milieu d’eux : ce caillou a la vertu de rendre invisible quiconque le met dans sa bouche. Arrivé
is la rive gauche du ruisseau et du fleuve ; je vis les lions ; je me rendis invisible et passai. En m’approchant du jardin, j
ône était vacant, pour le malheur des peuples. Maintenant un Juge est rendu à la terre ; le glaive ne frappe plus aveuglément
ne consommation telle, qu’il était évident que deux visites pareilles rendraient la troisième inutile. Lorsqu’il fut rassasié, l’o
le n’osa lui demander où il allait, car Guillaume n’était pas homme à rendre des comptes à une femme. François, de son côté, a
ue, aux coups impénétrable ; Ils négligent tous deux cet appareil qui rend Et le combat plus long et le danger moins grand.
veut parler, sa voix expire dans sa bouche : L’horreur d’être vaincu rend son air plus farouche ; Il se lève, il retombe, i
tateurs, sort une jeune fille, ange de beauté et de vertu. D’une main rendue forte par l’amour filial elle écarte les bourreau
rles, qu’elle teignit de sang. Jusqu’à ce moment, la surprise l’avait rendu muet ; mais à ce spectacle horrible, sa langue se
compara au murmure du vent dans les feuilles, et un autre, au son que rendent des cordes de harpe, en cassant au moment où l’on
mbe avec les débris de la nacelle, et sa chute, que ses vêlements ont rendue plus légère, la ravit à une mort certaine. Anonym
t le désir de posséder ce petit domaine, non pour l’habiter et pour y rendre une espèce de culte à l’héroïne française, mais p
Vers la fin de l’année 1825, le tsar de Russie, Alexandre 1er, se rendait en Crimée, où il devait mourir, et traversait dan
it mort depuis vingt-quatre heures, et que tout le village allait lui rendre les derniers devoirs. L’empereur, qui avait déjà
nt lui, en criant mille fois : « Vive Alexandre !  vive le prince qui rend la vie à ses sujets ! Dieu lui donne de longs jou
llé, emportant leurs bénédictions, et leurs douze livres, que je leur rendrai à mon départ. Boufflers. N° 208 — Le jeune Pr
on cher ami, ma triste, lamentable et très-déplorable histoire. Je me rendais il y a un mois avec mon ambassadeur au lieu de no
à mes genoux : « Pardonnez-moi, pardonnez-moi, monsieur, je vais vous rendre votre louis, et tout vous avouer. — Quelle est la
e d’Isaac d’York, pour faire déclarer injuste et illégale la sentence rendue contre elle, et pour défier sir Brian de Bois-Gui
leurs, il n’était sorte de bons services qu’ils ne s’empressassent de rendre aux bergers, les remettant sur le chemin pendant
ef, le chemin était maudit. Après avoir bien cherché les moyens de le rendre plus sur, on imagina d’y bâtir une chapelle et d’
pour aller travailler là ? Il se présenta cependant plusieurs qui s’y rendirent après avoir assisté à la messe. Et la sainte mère
ers sur leur base où, depuis, ils ne se sont jamais raffermis, et qui rendirent en certains endroits la terre à jamais stérile. E
lter, soit en paroles, soit en jetant quelque chose dans son lac, lui rendrait pour un moment son pouvoir et y serait soumis. Ma
barbarie ; exemples d’humilité profonde au sommet de tout ce qui peut rendre fier, la science et le rang : vivantes leçons, mo
elait Forêt-Sombre, dans cette contrée de sombres forêts. Meinrad s’y rendit sans avertir personne ; on l’y retrouva bientôt.
Cette dernière figure est d’un très bon effet dans ce passage ; elle rend certaine l’action audacieuse dont l’auditeur pour
êter. C’est mon fils, déchirez sa mère et votre reine. Voici le cri rendu plus énergique par la répétition, et la permissio
meurtres odieux, cette profanation du temple, tout est admirablement rendu , et cet effet saisissant est dû à l’accumulation.
ipe. Ainsi, on pourrait dire : Œdipe, et sa fille Antigone, s’étaient rendus sur les lieux où avait été commis le meurtre de L
liens d’affection seront-ils brisés, tandis qu’ils dépend de vous de rendre notre union éternelle ? Ah ! grand roi des Francs
ussant du milieu de vous une princesse qui se sent la volonté de vous rendre heureux, et un enfant de quelques jours dont il d
ui leur ont donné la vie, ta vue seule me redonnait le bonheur. Ne me rends pas veuve une seconde fois ; ne réveille pas une
s avant le supplice qu’ils ont mérité. Vous pouvez d’un seul mot leur rendre la vie. Si vous faites grâce à mon troupeau, les
proteste, grand Prince ; si votre juste indignation s’apaise, si vous rendez à notre patrie votre bienveillance j’y retournera
i pleurer jusqu’à mon dernier soupir le malheur d’une ville, qui aura rendu implacable, pour elle seule, le plus humain et le
lestes sur ces infidèles qui, sans     avoir voulu m’écouter, se sont rendus coupables envers le Roi, la loi, la religion et l
as assez vengés ? Quand leurs chefs ont déposé leurs armes et se sont rendus à nous, n’était-ce pas dans l’espérance de conser
dans la votre ! Sont-ce donc les victoires et les triomphes seuls qui rendent une ville à jamais illustre ? Non, non, c’est la
cru qu’elle était restée chrétienne, mais les ennemis de la loi l’ont rendue infidèle, et c’est, ô comble de douleur ! sur les
Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphêmes. Répétition nouvelle, rendue plus énergique par l’alliance des mots ton Dieu,
t pour elle et pour l’univers, qu’elle l’a renié ; cette circonstance rend son oubli de la loi chrétienne plus odieux et plu
je sens bien moi-même, mais qu’il me paraît à peu près impossible de rendre . « Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici
on a produit un état parfait d’isolement ; mais encore la gradation a rendu à chaque mot cet état plus alarmant. « Et voici
t jeté au milieu de ces graves pensées est l’épithète tremblants, qui rend plus terrible l’attente des criminels. Cette pros
utres. Le prince fléchit le genou ; et, dans le champ de bataille, il rendit au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait.
ils pleurer sur leur général mort. L’armée en deuil est occupée à lui rendre les devoirs funèbres, et la renommée, qui se plaî
de l’éloquence que m’a refusé la nature : ou plutôt, voilà ce qui me rendra éloquent en dépit de la nature ; voici ce qui ass
auverait mon enfant, mon Polidore. C’est votre arrêt qui me l’a ravi. Rendez -moi mon trésor et mon appui, rendez à mes ancêtre
’est votre arrêt qui me l’a ravi. Rendez-moi mon trésor et mon appui, rendez à mes ancêtres l’héritier de leur sang et de leur
ui, rendez à mes ancêtres l’héritier de leur sang et de leurs vertus, rendez à la patrie une famille prête à s’éteindre, rende
t de leurs vertus, rendez à la patrie une famille prête à s’éteindre, rendez à la postérité le nom glorieux que Polidore était
stérité le nom glorieux que Polidore était chargé de lui transmettre, rendez aux siècles futurs cette foule de généreux descen
cieux de vos trésors ; j’ajoute celui qui est le plus capable de vous rendre vous-même précieuse à l’État. SECONDE PARTIE. Qu
s rendre vous-même précieuse à l’État. SECONDE PARTIE. Qu‘est-ce qui rend une famille précieuse à l’État ? ce sont les serv
solliciter la délivrance, je soutiens que Polidore est celui qui peut rendre à la patrie les services les plus présents et les
nsible au recouvrement de sa liberté qu’à l’espérance prochaine de le rendre funeste à l’ennemi ; je m’imagine le voir au mili
ur un temps, une jeunesse fougueuse : je sais qu’il en est qui savent rendre avec un fils ce ton mâle et dominant qui commande
de l’indigence ? Quelle sera la main puissante et secourable qui lui rendra son lustre primitif ? Sera-ce ce jeune homme sans
es faveurs présentes, échangent des promesses contre des réalités, et rendent des espérances pour des effets comptants. N’est-c
dés tout à la fois, et sur le souvenir des services passés que n’a pu rendre la jeunesse, et sur l’espérance des services futu
qui se trouve entre moi et mon rival. La délivrance que je sollicite rend presque infaillible celle de l’autre captif, au l
tif, au lieu que la préférence que demande mon rival pour son client, rend comme impossible le retour du mien. En effet, sup
lle de Callidore ; moi j’offre un moyen de les sauver tous deux. Oui, rendez -nous Callidore, et j’ose garantir la liberté de P
ibles : et la gloire de ces miracles bienfaisants retombera sur vous. Rendez à la famille celui qui doit les opérer, on pourra
le poète du cœur ; jamais on n’a peint l’homme avec plus de talent et rendu sa pensée avec plus de simplicité. Artaud. 8. Q
loi chrétienne, qui semblait contredire les afflictions du cœur, leur rendit quelque chose de plus saint et de plus pur. Tout
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
à ses pieds la portion d’être qu’il leur départit, et que sa justice rend aussitôt à plusieurs d’entre elles, ou comme réco
puisque l’on n’écrit pas pour soi, mais pour les autres, il faut donc rendre sa pensée avec le plus de clarté possible, et de
uverner par lui-même ; vous travaillez de tout à votre pouvoir à vous rendre inutile. » Nous allons parler de la deuxième qua
an, etc., etc. La pureté bannit de cette citation le verbe avoir qui rend faiblement la pensée ; les objets extérieurs ne r
ents, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, et ne rend qu’autant qu’on veut ; qui, se livrant, sans rése
nc bien de dire avec cet étranger qui remerciait Fénelon d’un service rendu  : « Monseigneur, vous avez pour moi des boyaux de
Les Synonymes Comme dans une langue il n’existe pas deux mots pour rendre la même idée, il est important de connaître la va
Brièveté : Être bref c’est employer peu de mots ; être concis, c’est rendre sa pensée avec le moins de mots possible ; mais ê
èbres de cette diction. Aux sommations de Xercès qui lui demandait de rendre les armes, Léonidas répondit : « Viens les prendr
s avoir énuméré les services éclatants que ce nouveau Judas Macchabée rendit à son royaume et à son Dieu, il termine par cette
oisies qu’elles soient, si elles ne sont pas placées avec goût, elles rendent la phrase désagréable à l’oreille. On remarquera
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ||
35 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
effet. La cause qui a motivé une action ou une entreprise peut les rendre louables ou blâmables. Il en est de même de l’eff
te louable à ce point de vue. L’effort qu’il dut coûter à un père, le rend héroïque ; pour d’autres, moins fortement trempés
e sacrifice de la fille d’Agamemnon, d’Iphigénie. Les témoignages que rendent les hommes, n’inspirent pas tous le même degré de
’honnêteté, de bonté, de justice, de vertus, en un mot, propres à lui rendre favorable l’auditeur. » S’il ne fait ou ne laisse
v. 150, et cette parole du poète est généralement présumée un hommage rendu à l’orateur romain, à Cicéron. À la probité doit
ière-petite-fille d’Auguste, l’assassinat de la bru de Tibère ne vous rendent plus coupables encore. Et jusqu’où, ces jours der
, pareillement dont je vois changés les visages et les cœurs, si vous rendez ses députés au Sénat, à l’empereur l’obéissance,
ment ce qu’on va dire, ou, comme dit Cicéron (de Orat., II, 19) « qui rend l’auditeur bienveillant, attentif, disposé à suiv
s du sanctuaire et ne voulait d’autres récompenses des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie. Ce v
», l’orateur débute (Orat., II, 77) par des moyens puissants pour se rendre maître aussitôt des esprits, qu’il réserve pour l
e à des disputes, à des procès : mais allons de ce pas au Capitole en rendre des actions de grâces aux dieux. » S’il s’agit d
t en me perçant le sein qu’il faut l’atteindre et le percer lui-même. Rends -toi à mes instances, plutôt que de succomber à l’
sprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables : Boileau qui, dans ses vers, plein de
nsées, qui sont naturellement pourvues de leur agrément, veulent être rendues telles qu’elles se présentent à l’esprit : ajoute
e ou forte des expressions sonores ou brillantes, on risquerait de la rendre outrée. Embellir des ornements du style une pensé
tablettes enduites de cire. Ce mot signifie aujourd’hui la manière de rendre ses idées. C’est en ce sens qu’on a dit que chaqu
les vrais signes représentatifs des idées. Un terme, s’il est propre, rend l’idée tout entière ; peu propre, il ne la rend q
rme, s’il est propre, rend l’idée tout entière ; peu propre, il ne la rend qu’imparfaitement ; impropre, il la défigure. La
rs, soit dans le développement des idées, soit dans la manière de les rendre , nuisent beaucoup encore à la clarté. Il importe
d’une convenable mesure. Il ne faut cependant pas aller trop loin et rendre le style haché. Il doit en général être bien sout
ou déplaît, est approuvée ou rejetée suivant la manière dont elle est rendue . » Mais cette convenance du style avec le sujet n
sser de vide dans le discours, n’y fasse sentir aucune rudesse, et le rende doux, coulant et harmonieux. L’arrangement qui es
Nombre oratoire. Il existe dans l’homme un goût naturel qui le rend sensible au nombre et à la cadence. Pour introdui
raconter dans les genres élevés ou médiocres. Quelques exemples vont rendre la chose parfaitement sensible. « Le juste, dit
a mort des autres, dit Bossuet, je veux désormais apprendre de vous à rendre la mienne sainte. Heureux si, averti par mes chev
inte. Heureux si, averti par mes cheveux blancs du compte que je vais rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
vant se combiner, se mélanger à l’infini d’après les idées qu’on veut rendre , on peut toujours faire résulter de ce mélange, d
on particulière de concevoir et de sentir, il s’ensuit qu’ils doivent rendre d’une manière qui leur est propre leurs pensées e
      Pour moi l’univers est nouveau. Sans doute que le Dieu qui nous rend l’existence,             À l’heureuse convalescen
rien, enfin, ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend . » Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie
temps cette élévation : c’est, pour le dire avec Longin, le son que rend une grande âme . Une chose pourrait être dite ou
mulent les traits du plus grand sublime. C’est le moment où Jupiter a rendu aux dieux la permission de se mêler de la querell
s met les rochers en poudre. Cette traduction, avec tout son mérite, rend mal l’original. Sur le premier plan apparaît, dan
frissonne, et cette autre l’univers ébranlé s’épouvante, ne sauraient rendre et mortalia corda per gentes humilis stravit pavo
, le Rhodope ou les Acrocérauniens, alta Ceraunia, la traduction n’en rend nullement l’effet par mettre en poudre. La peintu
expression de tous les regrets, de toutes les peines de cœur qui lui rendent cher le trépas, et dites si la plume de Lamartine
rument de ruine pour son pays. D’autres circonstances locales vont le rendre plus intéressant encore. D’abord c’est le sort, c
eule action ; Mais, puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
d difficilius dictu est, mortui vivunt ; » parlant de l’Amitié, « qui rend présents les absents, riches les pauvres, forts l
n exprime d’une manière plus étendue et plus ornée ce qu’on aurait pu rendre avec plus de précision, mais moins élégamment. On
ur voiler des idées peu décentes, pour relever des idées basses, pour rendre clair ce qui est obscur : les définitions sont au
rtout de la poésie, aime les images. « Trop prodiguée néanmoins, elle rendrait le discours lâche et diflus », comme le dit Longi
és ! qu’avez-vous fait ? vous les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves des hommes que vous avez vaincus. Ce
une phrase en supprimant les particules conjonctives, et cela afin de rendre le discours plus vif et plus animé. Tel est cet e
fois les mêmes expressions, afin d’insister sur la pensée qu’on veut rendre , sur le sentiment qu’on veut exprimer. Elle est t
ropes, par leur variété, contribuent : 1° à enrichir la langue ; 2º à rendre plus énergique ou plus gracieuse l’expression. Il
e, une lueur ou un rayon d’espoir, l’une des lumières du barreau. Ils rendent plus énergique ou plus vive et, à l’occasion, plu
eine, Cherchez qui vous mène, Mes chères brebis. J’ai fait pour vous rendre Les destins plus doux, Ce qu’on peut attendre D’u
veux forcés de la part de l’adversaire, l’amenaient infailliblement à rendre les armes : c’était là le triomphe du philosophe.
figure qui consiste à intervertir l’ordre grammatical. Virgile, pour rendre l’idée de mettre à la voile, dit par hypallage,
ut atteindre à la perfection, les règles les plus convenables pour se rendre , par la puissance du débit, maître d’un auditoire
elle doit en retracer toutes les nuances. Elle tâchera, fidèle, à le rendre tel qu’il est. Peu fidèle, elle ne le rendrait qu
le tâchera, fidèle, à le rendre tel qu’il est. Peu fidèle, elle ne le rendrait qu’à demi. Infidèle, elle le démentirait. De là l
eur, sur la scène, doivent se bien pénétrer des objets qu’ils veulent rendre , en saisit les nuances, en retracer les images di
36 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
à corps perdu sur son lict, les mains joinctes, et en ce dernier acte rendit son esprit à Dieu : qui fut un beau miroir de l’i
n métaphores rapides et involontaires qui obéissent à la pensée et la rendent visible. Aussi gasconne que latine et gauloise, s
nir en crainte et obeïssance : car c’est une farce3 tres inutile, qui rend les peres ennuyeux aux enfants, et, qui pis est,
pour reculer de moy la presse7. C’est là mon siege8 : i’essaye à m’en rendre la domination pure, et à soustraire ce seul coing
de cet estat. Tant qu’elle durera, ie n’auray faute de retraicte, où rendre mes abboys12 : suffisante à me faire perdre le re
ectus), vue qui s’étend au loin, perspective. 6. Montaigne, pour s’y rendre , devait traverser la cour et monter au troisieme
, pièce de terre). 12. Métaphore tirée du cerf forcé par les chiens. Rendre ses abois signifie d’ordinaire céder, se rendre.
forcé par les chiens. Rendre ses abois signifie d’ordinaire céder, se rendre . Ici, c’est se retirer pour mourir. 13. Sénèque,
irg., Æn., VI, 114). 6. Ne m’est… 7. Si ce n’est l’ápre chaleur. Le rend substantif l’adjectif chaud. 8. Piquant ; puis,
37 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ndonnent à leur pente, et reflètent les paysages de leurs rives. Pour rendre plus efficaces les leçons que comporte cette méth
à l’agrément littéraire ? Oui, nous pouvons, en toute sécurité, nous rendre ce témoignage que le fond des idées nous a préocc
ur une demoiselle qui a un procès Monsieur, La demoiselle qui vous rendra cette lettre m’a assuré que je suis votre favori1
is elle a accablé le monde sous ses ruines. La force des tyrans s’est rendue au courage des condamnés. La patience de nos père
de s’y amuser davantage, et quand elle se déborde, ce n’est que pour rendre l’année plus riche et pour nous faire prendre ses
ésir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune occasion de vous en rendre témoignage, sinon qu’ayant fait imprimer ces jour
maigre que celle où ils avaient été semés, Vous direz que je ne vous rends ici que des imaginations et des fables pour les i
ser la grâce, le caprice, l’étincelle, le don de l’à-propos, l’art de rendre des riens agréables. Il a même prouvé qu’il était
vous suit partout. Après cela, Monseigneur, quels hommages peut-elle rendre à Votre Altesse qui ne soient au-dessous de ce qu
ux de joie, et les glorieux sujets des actions de grâces104 qu’elle a rendues au ciel pour les triomphes que votre courage invi
ire, la crainte de la honte, le dessein de faire fortune, le désir de rendre notre vie commode, agréable, et l’envie d’abaisse
voir quand ce sera fait, pour éviter tous ces malheurs, et pour vous rendre digne des biens que vous méritez, si vous faites
l point ici ? Qui est-ce ? Arrête, a lui-même se prenant par le bras. Rends -moi mon argent, coquin 207… Ah ! c’est moi… Mon e
che, vous vous portez bien218. m. dimanche. Oui, monsieur, pour vous rendre service219. Je suis venu… don juan. Vous avez un
ieuse que je vous prie de m’accorder. m. Jourdain. Avant que de vous rendre réponse, monsieur, je vous prie de me dire si vou
dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout l
de bruit que lui dans toutes les disputes de notre école. Il s’y est rendu redoutable ; il ne s’y passe point d’acte273 où i
e leurs amis soient en bon état, et qu’une seule chose qui manque les rendrait malheureux ; ainsi on leur donne des charges et d
dès la pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les rendre heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les
anière de les rendre heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les rendre malheureux ? Comment ! ce qu’on pourrait faire ?
t gagner chaque jour316, à la charge317 qu’il ne joue point : vous le rendez malheureux. On dira peut-être que c’est qu’il che
nt dans l’adversité. Il a eu recours à Dieu dans le malheur, et lui a rendu grâces dans le bonheur. Son cœur a été tout entie
toutes les choses présentes ; pleure la perte que nous avons faite ; rends gloire à Dieu d’avoir laissé quelque temps à la t
rêter à sa bonne fortune. Il reçut tous les respects qu’on lui voulut rendre , et il se laissa traiter de roi. Mais comme il ne
vérité ; c’est un honneur infini376 qu’il leur a fait ; mais ils s’en rendent bien indignes, s’ils se fâchent377 des occasions
r y peuvent avoir un éclat et une couleur trompeuse qui nous les peut rendre agréables390. Madame de Sévigné 1626-1696
 ; enfin, ma fille, il faut bien que vous soyez ingrate ; le moyen de rendre tout cela424 ? Je vous embrasse et vous aime, et
e me suis jetée : c’est le hasard qui conduit nos plumes435 ; je vous rends ceux que vous m’avez mandés436, et que j’aime tan
qui l’ai fait. — Ah ! Sire, quelle trahison ! que Votre Majesté me le rende  ; je l’ai lu brusquement. — Non. Monsieur le maré
sent leur vie à tourner un vers, à arrondir une période, en un mot, à rendre agréables des choses non-seulement inutiles, mais
s esprits, et passent insensiblement de l’un à l’autre. Qu’est-ce qui rend notre noblesse si fière dans les combats, et si h
ient pas leurs enfants dans ces maximes, et comme il fallait pour les rendre capables de servir l’État, étaient appelés en jus
tres. Le prince fléchit le    genou, et dans le champ de bataille, il rend au Dieu    des    armées la    gloire    qu’il lu
ne espèce de fatalité malheureuse, et poussé par des passions qu’il a rendues indomptables. Revenez : il ne peut plus ; il faut
es bizarreries ; et la fortune, pour être également ombrageuse, ne se rend pas moins féconde en événements fâcheux. Regarde,
alheureux état d’un cœur qui, en s’attachant à la créature, par là se rend incapable de se donner tout à fait à Dieu, à qui
rien à Votre Majesté de Monseigneur le Dauphin ; M. de Montausier lui rend un compte fidèle de l’état de sa santé, qui, Dieu
, mais de celle qui attend paisiblement 614 la justice qu’on doit lui rendre , qui ne cherche pas les voies les plus courtes, m
les bienséances de la vie lui620 sont à charge. Les visites qu’on se rend , les lettres qu’on s’écrit, et le commerce de soc
ous partîmes pour Clermont, où tous les messieurs des grands jours se rendirent avec beaucoup de bruit et autant de magnificence
l ferait des prodiges : ses prodiges même ne serviraient qu’à nous le rendre et à nous le faire paraître plus odieux ; en vain
secret cesse bientôt d’être secret ; et l’on a cent biais658 pour le rendre public, en sauvant même les dehors et les apparen
ier que ses incontestables vertus ressemblent parfois au talent de se rendre nécessaire ; mais si elle ne fut pas étrangère à
ue ; l’ennemi tout rompu, les reîtres en partie défaits, l’infanterie rendue , les Bourguignons malmenés, la Cornette blanche e
vous chagriner, et que je n’ai autre dessein que de contribuer à vous rendre l’esprit solide, et à vous mettre en état de ne m
ombien j’ai de joie de votre guérison. Vous avez beaucoup de grâces à rendre à Dieu de ce qu’il a permis qu’il ne vous soit ar
s autres lui disent, il est de leur avis, il court, il vole pour leur rendre de petits services ; il est complaisant, flatteur
aluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit rendre le salut ou non, et, pendant qu’il délibère, vous
de. Il est vrai que les manières polies donnent cours au mérite et le rendent agréable, et qu’il faut avoir de bien éminentes q
elle est courue, les femmes s’en parent ; demain elle est négligée et rendue au peuple. Une personne de mérite, au contraire,
ers de céans797, pour le tiers état798, viennent jusqu’à Sarlat799 me rendre leurs hommages. Je marche accompagné majestueusem
ce de la joie, te dégoûter du présent, te faire craindre l’avenir, te rendre insensible à tout, excepté à la douleur. Ce temps
le à nos chansons ; il aime la poésie ; elle adoucira son cœur, et le rendra aussi aimable qu’il est fier848. » Alors Philomèl
sur nos gazons brûlés par le soleil. Que les dieux le modèrent, et le rendent toujours fortuné ! Qu’il tienne en sa main la cor
point de ramener ses chevaux en arrière, et de retarder le jour, pour rendre le repos à celui qui l’avait perdu. « Je veux, di
l plusieurs hommes de l’âge d’or étaient nés. Il avait même autrefois rendu des oracles866, et le temps n’avait osé l’abattre
l le bien898. Je veux que tu te fasses aimer ; mais Dieu seul peut te rendre aimable, car tu ne l’es point par ton naturel roi
n naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il faut qu’il te rende docile,
n de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il faut qu’il te rende docile, attentif à la pensée d’autrui, défiant de
oire que je demande peu de presque tous les hommes ; je tâche de leur rendre beaucoup, et de n’en attendre rien. Je me trouve
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à rendre  ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
s marqués par les travaux, les obstacles, les difficultés qui les ont rendus célèbres ! Il me semble que le juste est alors co
’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : ce sont des ressources usées, qui se n
our à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides925, ils essaient de tout,
est un grand attrait pour la plupart des cœurs ; les titres qui nous rendent puissants se changent bientôt en des qualités qui
perdre un coup de dent, de me donner louanges sur louanges, ce qui me rendait fort content de ma petite personne. Il buvait aus
yé un souper dont j’avais fait si désagréablement la digestion, je me rendis chez le muletier avec ma valise, en maudissant de
ur, la lui avait peinte, et lui avait appris la manière unique de s’y rendre heureuse. Beaucoup d’esprit naturel et facile l’y
andé à la cour pour un emploi de conséquence, qu’il est pressé de s’y rendre , mais qu’il lui faut une livrée997. Ils font un m
it cette propriété d’expression qui les fixe, et cette clarté qui les rend visibles. Tibère Comme on voit un fleuve min
imprima à la terre Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les rendit comme stupides1029. Il ne s’agissait pas du degré
es nègres1035 Si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais : Les
nt pour vous. — Monsieur, dit le savant, croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui rendre la lectu
croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui rendre la lecture des bons auteurs familière ? — Je ne d
ts, et j’avoue que vous leur donnez bien un corps ; mais vous ne leur rendez pas la vie ; il y manque toujours un esprit pour
rait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la rendre meilleure. En condamnant les pages où il fit de s
usa la sœur de Colin, laquelle, étant de même humeur que le frère, le rendit très-heureux : et Jeannot le père, et Jeannote la
s née, et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Arioste1131 vous rendront plus de services que moi, et la lecture de nos me
gitée, la face humaine devient un tableau vivant où les passions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaq
dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et rend au dehors par des signes pathétiques1193 les imag
mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force, dans toute leur pureté, te
, l’exprime et l’exécute ; qui sent1201 autant qu’on le désire, et ne rend qu’autant qu’on veut ; qui, se livrant sans réser
ds de l’homme. Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable à tous les animaux, e
voix et de nos instruments ; il applaudit1255, il accompagne, et nous rend au-delà de ce qu’on peut lui donner. Le rossignol
t mêlée d’une pitié qui, sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son cœur, et désarme les juges les
à nous ombrager. Comme notre arbre, nous occupant tout entiers, nous rendait incapables de toute application, de toute étude,
ions où j’ai demeuré (et j’en ai eu de charmantes1337), aucune ne m’a rendu si véritablement heureux et ne m’a laissé de si t
e, au regret d’avoir offensé. Si l’ardeur d’un sang qui s’enflamme le rend vif, emporté, colère, on voit, le moment d’après,
ue le travail, la vigilance, l’innocence et le contentement de soi ne rendent supportable, quand on s’y soumet en vue de rempli
r, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion1391 rendait l’eau couleur de rose ; les arbres des terrasses
n, d’entrer dans la diplomatie. Défiguré par la petite vérole, qui le rendit presque aveugle, il demanda aux lettres des resso
de moi. — Je plains ces misères cachées que la crainte d’être connues rend plus pesantes1408. Un homme aimable Êtes-vo
r1414. La familiarité Aimez la familiarité, mon cher ami ; elle rend l’esprit souple, délié, modeste, maniable, déconc
tes, il publia les Études de la nature (1784), œuvre originale qui le rendit subitement le favori de l’opinion. Ses prétention
ne, paraissent d’or et de pourpre sur l’azur des cieux. J’aimais à me rendre dans ce lieu, où l’on jouit à la fois d’une vue i
ces occultes, sous lesquelles se cache l’injure d’un mépris anonyme ; rendre la vérité suspecte, parce qu’on en est l’interprè
sé, comme vous avez paru le croire, ni à plaider contre vous, ni à me rendre partie dans le funeste procès qui a divisé et mut
e vieil homme n’est plus, et s’il existait encore, le bienfait qui me rendrait votre vue et mon existence l’enchaînerait à jamai
ant ; si je l’étais, je pourrais vous dire : « On n’a pas le droit de rendre malheureux ceux qu’on ne peut rendre bons ; » mai
dire : « On n’a pas le droit de rendre malheureux ceux qu’on ne peut rendre bons ; » mais, je vous promets, je vous jure que
n’y a personne au monde qui t’aime plus que cette bonne maman, et qui rende plus de justice aux efforts que tu fais pour être
les devoirs dont il s’agit, qui leur ôte tout leur ennui, et qui les rend même agréables aux imaginations intelligentes : c
levant à la présence du désordre, trouble et mêle nos pensées, et les rend comme insaisissables à ses atteintes. De là, cet
apables do souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues , soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa
601 fut un grand guerrier ; il sut conquérir un grand pouvoir ; il se rendit terrible aux séditieux et redoutable à ses voisin
s existé entre ton empire et le mien. Nous travaillerons de concert à rendre nos peuples plus puissants, plus riches, et plus
s pas votre cœur plus léger et votre âme plus contente ? La    prière rend l’affliction moins douloureuse et    la    joie p
sire les emplois ; seulement il les accepte ; car enfin, l’on doit se rendre utile. Qui en est plus persuadé que lui, et qui l
l’effraye ; il est honnête et loyal de cœur ; cependant la crainte le rendrait aisément dissimulé ; il pourrait mentir, non pour
pas de s’abuser sur sa faute, et la timidité de son caractère lui en rend la vue et les suites presque insupportables. Avec
de faire mieux à l’avenir, si je ne me trompe ; il ne s’agit ni de le rendre malheureux d’un tort irréparable, ni de l’accable
de douleur, la rive prochaine. Ils descendent, et, tombant à genoux, rendent grâces à Dieu qui les a sauvés. Du navire sortent
l’éclat d’une forme magistrale et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts. Si M. Cousin jug
. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit dans son oratoire ; elle s’agenouilla devant l’au
. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin d
grandes choses ; en tout cas, notre siècle aurait suffi pour nous la rendre , et nous avons acquis cette expérience qui permet
y en a de plus doux à côté ; il faut qu’il les choisisse, afin de les rendre , par la culture, moins âpres et plus savoureux. P
aut qu’il les choisisse, qu’il les sème dans une terre grasse qui les rendra plus nourissants encore, et que par la culture il
combien de fois une heure, une seule heure de lecture, m’a ranimé et rendu à moi-même ! Dans les premières années de la mona
gements du demi-jour ; douce vue, aspects chéris, qui deviez en effet rendre la vie plus regrettable aux mourants ; — c’est vo
’est risquer d’avoir trop, ce qu’on appelle en France le goût, et qui rend si dégoûté1792. Aimer Boileau… mais non, on n’aim
l’aimer, c’est uniquement pour cette équité souveraine qui lui a fait rendre une si ferme justice aux grands poëtes ses contem
 Ainsi1815 fait un chacun. Personne n’oublie sa dette ; chaque pensée rend son écho. Et ce moi 1816 humain du défunt qui jou
is le dimanche chacun reste chez soi, et Dieu est le seul hôte. On le rend présent par la prière et par de pieuses lectures.
es petitesses, n’ayant plus avec qui compter, se disputent à qui nous rendra plus misérables. Il faut, dès nos plus jeunes ann
oi, non pas celui de l’école, mais le moi modeste dont Rollin s’était rendu la compagnie si instructive par le savoir et si a
génie militaire et la gloire des armes. Pour moi, je n’ai pas songé à rendre ces leçons plus nouvelles et plus attrayantes. Si
gardé, comme prévoyance ; de sa médiocrité première, un livre qui le rend un moment à lui-même, et lui fait savourer la dif
, au temps où une mémoire heureuse et une imagination tendre vous les rendent faciles, vous êtes déshérités de tous les biens d
us, non pas stérilement, mais en vous étudiant de plus près pour vous rendre meilleurs. Cette solitude-là est permise1843, ell
, le Molière des Romains. Un prêteur était un magistrat institué pour rendre la justice. 17. Cette gaieté rappelle le Rodilar
iel. » 27. Qui vont tomber. 28. Il les compare à des malades, qui rendraient l’âme, en passant d’un lit à un autre. 29. Ils
ns mon enfance ? Si placeo, tuum est [Si je plais, grâces t’en soient rendue .], ce que je dis toujours en parlant de vous et d
si longue que vous la méritez. Aimez-moi toujours un peu. Je tâche de rendre mes œuvres dignes de vous, en les retouchant ; ma
82. La Suède gouvernée par la reine Christine. Cette souveraine, que rendit célèbre son abdication, aimait beaucoup les lettr
on de ce saint et admirable livre ; je ne l’ai pas entreprise pour la rendre publique, ni pour me donner une réputation d’habi
rt recommandée à ceux qui veulent marcher dans vos voies. J’y ai tout rendu , mot pour mot, persuadé d’ailleurs que les expres
de crocodile. 149. Dans cette page que nous avons abrégée, pour la rendre moins sombre, la misanthropie du philosophe chagr
r subsister, la noblesse sans bien Trouva l’art d’emprunter, et de ne rendre rien ; Et, bravant des sergents la timide cohorte
Malitorne, mal tourné. 236. M. Jourdain a le parler vulgaire, ce qui rend ses prétentions plus ridicules. 237. C’est elle
résent : une mouche bourdonne à ses oreilles ; c’en est assez pour le rendre incapable de bon conseil. Si vous voulez qu’il pu
che et dépérit au milieu de son abondance ; ni des hommages qu’on lui rend , ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé d
ges qu’on lui rend, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé de rendre lui-même ; ni de sa faveur, elle devient amère, d
435. Elle laisse trotter la sienne, bride sur le cou. 436. Je vous rends la monnaie de votre pièce. 437. Comme l’impatien
de vous donner une si mauvaise nouvelle, ne m’ont pas permis de vous rendre plus tôt ce que l’amitié et la parenté désiraient
serait plus possible aujourd’hui. 481. Cette énumération d’adjectifs rend d’une façon plaisante la commotion d’étonnement q
gieuse, contempler avec émotion les merveilles de l’esprit humain, et rendre pleine justice par son admiration aux conquêtes d
trement. 504. Esprit ouvrier. Le mot était noble alors. Bossuet le rend éloquent. C’est le démiourgos de Platon. 505. Il
le veut    être adorée comme une déesse du genre humain. Mais elle se rend premièrement à elle-même cette adoration ; elle e
est plus frappé de la grandeur humaine que de sa misère. 546. De les rendre tels qu’ils sont. 547. C’est-à-dire l’effort d’u
ise à porteurs. 573. On aime, on admire la générosité de cet hommage rendu au courage malheureux. 574. Que d’industrie orat
rêt, mais d’une façon toute généreuse. Il laisse entendre que Dieu le rendra victorieux de ses ennemis, s’il sait vaincre son
r contre les vagues. O ma sœur, ma fille ! le doux Jésus veuille nous rendre tels, qu’environnés du monde et de la chair, vous
690. Le maréchal de Luxembourg commandait en Flandre ; Louis XIV s’y rendit avec sa cour pour assiéger Namur. 691. Guinder
hisser par des moyens artificiels. 692. Madame de Sévigné aurait su rendre cette description plus gaie, plus pittoresque. Le
mais bien périlleuse pour les souverains et les peuples. Louis XIV a rendu ses comptes à la postérité. 714. Madame de Cayl
i disent ; qu’il soit de leur avis, qu’il coure, qu’il vole pour leur rendre de petits services ; qu’il soit complaisant, flat
tion si elle est fausse ; et les vertus sociales sont celles qui nous rendent utiles et agréables à ceux avec qui nous avons à
Vanités, choses vaines. 775. Ces boutades, ces mouvements d’humeur rendent piquants les portraits de La Bruyère. Le peintre
obation non-seulement ne lui nuit pas, mais la conserve, l’pure et la rend parfaite : qu’elle soit à la mode, qu’elle n’y so
otre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui rend visible, par-delà les ombres du dernier rivage, l
juillet et août, temps de grande chaleur. 858. J’aime ce trait ; il rend bien une sensation. 859. Vesper, étoile du soir
es chênes de la forêt de Dodone (ville d’Epire), consacrée à Jupiter, rendaient des oracles. 867. Cette alliance de mots devient
aire, et qu’il a toujours fait. Je souhaiterais que M. de Cambrai eût rendu son Mentor un peu moins prédicateur, et que la mo
« La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à rendre l’autre misérable. » 924. Ils se font honneur
n familière qui signifie : lui faire honneur, s’en régaler. 960. Se rendre . Il en avait assez, il n’en pouvait plus. 961. C
du. 1003. « Charnecé amuse son homme jusqu’à la nuit noire. » Ce qui rend vraisemblable le dénoûment. 1004. A l’estimée v
donc un ordre de vous, Quand pour l’enfant pieux votre bonté suprême, Rend déjà le devoir si doux ? 1073. Le scudo était
onde, l’esprit est toujours improvisateur ; il ne demande ni délai ni rendez -vous pour dire un mot heureux. Il va plus vite qu
laborieuse, et sent l’effort. 1214. Désoler, veut dire proprement : rendre solitaire. 1215. J’aime ce trait qui donne de la
264. Bien que Diderot ait eu de regrettables écarts de doctrine, il a rendu plus d’un hommage aux vérités religieuses ; n’a-t
levant à la présence du désordre, trouble et mêle nos pensées, et les rend comme insaisissables à ses atteintes. De là ce ta
i doit être évité ou ne doit pas être connu. De là cette timidité qui rend circonspects tous nos sens, et qui préserve la je
leur dire : « Ce n’est qu’une séparation de quelques jours ; ne me la rendez pas si douloureuse ! Je sens que je quitte la ter
me jetait dans des transports que je ne puis décrire, et semblait me rendre à la fois la jouissance de ma vie entière. » 1
Tarpéienne, sans le moindre péril ; car les attérissements du sol ont rendu cette chute inoffensive. Il n’en était pas ainsi
loquence que de beaux mots. « Je suis comme une harpe éolienne, qui rend quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air
mez que le jeune homme que les vieillards trouvent poli. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles rende
oli. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles rendent meilleurs eux-mêmes qui les voient et ne les ont
ez-y l’art de choisir les détails qui préparent l’aventure sombre, et rendent les craintes vraisemblables jusqu’au dénouement p
ont demandé de lourds fardeaux ! Qu’a donné Dieu au roitelet ? Il l’a rendu content. 1630. Même quand il s’apaise, on sent
asse. 1656. Toute vérité a ses écueils, aussi ajoutons : « Il faut rendre les enfants raisonnables, mais non pas raisonneur
relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son goût plus pur et plus sévère; cet ench
h ! alors la grand’mère sourit. Rassurez-vous, votre trésor vous sera rendu  ; mais ii ne faudra pas désormais oublier l’heure
perdra un cheveu de sa tête.  » Après ces paroles, il prit du pain, rendit des actions de grâces à Dieu de­vant tout le mond
ngèrent du pain et reprirent courage. » 1755. Lacordaire excelle à rendre oratoires et dramatiques ces emprunts qu’il fait
du cœur. 1842. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire avec fruit, rendre son attention tellement ferme, qu’elle voie les i
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
cessaire pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et rendre l’expression parfaite. De même, en éloquence, le
le monde : l’expression, le style fait toute la différence. Le style rend singulières les choses les plus communes, fortifi
qu’à l’affectation. 3° De la propriété. La propriété consiste à rendre l’idée par le mot propre, tel qu’il a été consacr
diffus, lâche ou prolixe. 5° Du naturel. Le naturel consiste à rendre l’idée sans effort et sans apprêt, à parler comme
c’est ce tour gracieux et poli que l’on donne à la pensée, et qui la rend agréable. Dans la Phèdre de Pradon, Hyppolyte dit
sont prosaïques et manquent d’élégance ; mais voyez comme Racine sait rendre la même pensée : Mon arc, mes javelots, mon char
ents, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, et ne rend qu’autant qu’on veut ; qui, se livrant sans réser
int ici ? Qui est-ce ? Arrête ! (à lui-même, se prenant par le bras). Rends -moi mon argent, coquin !… Ah ! c’est moi !… Mon e
son : « Pour moi, s’il m’est permis ; après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
voici quelques exemples : « L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. » * « Le vrai moyen d’être trompé,
u char. Il est là… sous trois pas un enfant le mesure ! Son ombre ne rend pas même un léger murmure. Le pied d’un ennemi fo
sque, ou de suppléer aux expressions qui manquent dans la langue pour rendre certaines idées : c’est ainsi qu’on dit un rayon
mots par lesquels on exprime ce qu’on ne peut ou ce qu’on ne veut pas rendre par un seul mot. L’éloquence et la poésie emploie
ure ; elle donne aux objets du corps, de la couleur, de la vie ; elle rend sensibles les choses même les plus abstraites ; e
trop recherchée, trop subtile, trop soutenue, elle est mauvaise, elle rend le style fatigant ou prétentieux. À plus forte ra
és, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves des hommes frivoles que vous avez va
39 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ai et du beau. C’est la beauté idéale des créations poétiques qui les rend éternellement jeunes et qui fait passer dans nos
lui sacrifier la précision ni même la propriété ; — de l’ellipse, qui rend la pensée plus vive et plus énergique ; — de l’in
rend la pensée plus vive et plus énergique ; — de l’inversion, qui la rend plus libre, qui donne aux mots un tour neuf et sa
s croire qu’elle s’interdise la passion ou qu’elle soit impuissante à rendre les grands mouvements de l’âme. En étudiant les c
me. — L’éloquence, qui demande une arme plus maniable et plus rapide, rend le syllogisme plus court et plus vif. 1. Dieu ac
et du style. Les lieux communs sont un mécanisme, que l’habitude nous rend familier comme le mécanisme d’un instrument de mu
ute la vie. Deuxième partie de l’Invention. Les Mœurs. — Les preuves rendent la vérité claire, sinon évidente. L’influence per
nelle de l’orateur, l’autorité de son caractère et de ses qualités la rendent persuasive ; car la seule évidence ne suffit pas
’un tel caractère ; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s’y rendre attentifs, à l’étudier et à l’imiter. » (Traité d
eté de l’hypocrisie. Cependant, cette distinction même est un hommage rendu la puissance de la probité et de la vertu, puisqu
ésistance par la force victorieuse du discours et les obligeant de se rendre comme malgré eux. » (Traité des Études, liv. III,
louant de sa gloire ; L’inimitié qui règne entre les deux partis N’y rend pas de l’honneur tous les droits amortis. Comme l
u’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus ; Et c’est ce que vient rendre à la haute vaillance, Dont je ne fais ici que tro
, un cœur comme le tien ; Et si tu veux enfin que je t’ouvre mon âme, Rends -moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme. (Acte
sie et la dévotion ? Vous voulez les traiter d’un semblable langage ? Rendre le même honneur au masque qu’au visage ? Égaler l
seau, pour prouver que Molière, dans le Misanthrope, s’est proposé de rendre la vertu ridicule, emploie le même sophisme. « Vo
lui donne un personnage ridicule. C’en est assez, ce me semble, pour rendre Molière inexcusable. » (Lettre sur les spectacles
de la clarté. « Parmi toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
oncision. Celle-ci consiste à employer le moins de mots possible pour rendre la pensée. Corneille est plein de traits d’une co
, empressée autour des petits qu’elle conduisait. » Racine excelle à rendre avec élégance les détails les plus familiers, san
leurs, Au moins en terminant ma vie et mon supplice. Ne pouvais-tu me rendre un funeste service ? Mithridate, acte V, sc, i.
élégance. Fénelon se plaint, avec raison, des scrupules exagérés qui rendraient incompatibles la noblesse du style et la vérité.
des sons. « II y a dans l’homme, dit Rollin, un goût naturel qui le rend sensible au nombre et à la cadence ; et, pour int
ours et leur union, sans laisser aucun vide ni causer aucune rudesse, rendent le discours doux, coulant, agréable. Et il n’est
inexprimable grâce Qui, dans ce bel amas, ses beaux rayons semant, En rend beau l’assemblage, et le lustre charmant. Ibid.
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
minait autrefois souverainement à Athènes et à Rome, et qui s’y était rendue maîtresse absolue des délibérations publiques ; c
riété. « Un caractère essentiel de la langue française, celui qui la rend si propre aux sciences, aux affaires et à la vie,
ule d’expressions qui tendaient à spiritualiser notre idiome, et à le rendre plus exact et plus précis… Les admirables Discour
eté d’analyse irrésistible, où la clarté, la justesse et la précision rendaient transparente la prose philosophique. Le Discours
dont Port-Royal avait déjà donné les modèles, avec une abondance qui rendait jusqu’aux moindres nuances du sentiment et de la
t La Bruyère, de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de rendre délicatement une pensée qui est délicate ; elle a
re, qui fait qu’on les réduit chacune à une espèce à part, et qui les rend ou plus vives, ou plus nobles, ou plus agréables
iens-tu mentir pour moi, qui ne mentis jamais pour les autres ? Ne me rends pas un honneur que je n’ai pas mérité, à moi qui
s pas un honneur que je n’ai pas mérité, à moi qui n’en voulus jamais rendre qu’au vrai mérite, etc. » (Fléchier, Oraison funè
Ironie. — Elle dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre, pour rendre la pensée plus forte et plus amère, ou tout au mo
i. 9° Antithèse. — Elle oppose directement les idées et les mots, et rend la pensée saisissante par le contraste. Figure br
ion. — Elle arrête l’expression de l’idée, et la fait désirer pour la rendre plus saisissante. « Aussi avait-il pour maxime :
errompt l’expression que la suspension se contente de retarder ; elle rend l’idée plus forte, en la faisant deviner. Je dev
yle. L’Ellipse (ou retranchement) supprime une partie des mots, pour rendre l’expression plus vive. « La justice passe du pr
d’éclat montra-t-il son pouvoir ? Racine. L’effet de l’image est de rendre les objets sensibles à l’esprit, et de donner la
40 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ux plus belles prérogatives de l’homme : la parole et la pensée. Elle rend capable de poser et de discuter une question, d’e
cette ressemblance divine par l’expression et l’amour du beau, enfin rendre l’homme plus homme, c’est la fin de toutes les le
ement et le goût. 11. Le génie est une supériorité d’intelligence qui rend capable de créer quelque chose de grand, ou démon
ation que la pensée se colore et se pare d’images qui l’animent et la rendent pour ainsi dire accessible aux sens ; c’est par e
re, dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre  ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
ontenelle que Dieu avait fait l’homme à son image : « L’homme le lui rend bien, » répondit-il. Le spirituel écrivain voula
On entend par image le vêtement extérieur qu’on donne à une idée pour rendre son objet sensible, s’il ne l’est pas, plus sensi
presque que des recueils d’images que l’habitude ou la convention ont rendues familières, et qu’on emploie sans s’en apercevoir
mage, deux conditions sont nécessaires : que l’idée ait besoin d’être rendue plus sensible, et que cette idée mérite d’être em
ellie, il faut qu’elle mérite de l’être. L’image n’est faite que pour rendre l’idée sensible : si elle ne mérite pas d’être se
vallée solitaire, habitée par des castors, ombragée par des sapins et rendue toute silencieuse par la présence d’un astre auss
toujours un bien ou un avantage. 90. La propriété des mots consiste à rendre une idée par le terme juste qui lui correspond et
ngue un mot qui lui est propre, et ce mot est unique. Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la r
Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il fau
va au-delà de la pensée de l’auteur. Il fallait crédulité. 91. Ce qui rend les mots propres difficiles à trouver, c’est la r
par défaut, le purisme par excès. Le néologisme aurait pour effet de rendre la langue barbare à force de confusion ; le puris
Du naturel dans le style. 121. Le naturel dans le style consiste à rendre un sentiment ou une idée sans effort et sans appr
out prix dire du piquant ou du nouveau. Votre éloquence, dit Balzac, rend voire douleur contagieuse ; et quelle glace ne fo
nes : peu me audit ; je ne suis qu’un enfant,         Un petit sou me rend la vie. 130. On relève les expressions qui manq
ble De quelque tort ou faute reprochable Cela de cœur bas et lâche le rend , Combien qu’il l’eût de sa nature grand. Un autr
du style consiste à donner à la pensée un tour noble et poli, et à la rendre par des expressions choisies, coulantes et gracie
es magnifiques pour exprimer des pensées fausses ou communes. Rien ne rend le style rebutant comme des mots emphatiques et s
ans le silence même. Le sublime, dit encore Longin, c’est le son que rend une grande âme . 159. Il y a donc une grande diff
sublime. Le style sublime consiste dans une suite de grandes pensées rendues avec noblesse et majesté, et il se soutient plus
rs présente une idée sublime par elle-même ; cette idée est néanmoins rendue par les mots les plus simples ; le dernier vers e
endre, ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ennemi s’était trompé. Rendait -il compte d’une bataille ? il n’oubliait rien, si
l’avait gagnée. Racontait-il quelqu’une de ces actions qui l’avaient rendu si célèbre ? on eût dit qu’il n’en avait été que
s sermons traînant toute la terre, Fend les flots d’auditeurs pour se rendre à sa chaire. (Boileau.) Grâce aux dieux, mon ma
che deux objets qui se ressemblent par un ou plusieurs côtés, afin de rendre l’un d’eux plus sensible et plus frappant. Les co
en effet, que par le choix des expressions et la variété du nombre on rende le style agréable et mélodieux. Les ouvrages de p
our l’oreille. Quoi de plus dur que le mot cataracte ? Buffon a su le rendre harmonieux en disant d’un fleuve : Il se livre à
énible et désagréable. Boileau a blâmé ce défaut dans des vers qui le rendent sensible : Maudit soit l’auteur dur dont l’âpre
l’indifférence de notre siècle pour les talents qui l’honorent, — il rend du moins justice à ceux qui ne sont plus. (Thoma
vieillards, tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était rendu . (La Fontaine.) La mollesse : ……… La mollesse o
conjux, una cum gente tot annos Bella gero ! (Æn., i.) Par là je me rendis terrible à mon rival, Je ceignis la tiare et marc
ujours être proportionné à la nature des événements qu’on raconte, et rendre l’action tellement présente qu’on croit la voir d
aut reproduire le passé avec son costume et ses mœurs et s’attacher à rendre la couleur locale. 319. L’impartialité consiste à
n : l’un ne fait que dire les choses, l’autre sait les peindre et les rendre sensibles. Nous allons donner quelques règles gén
circonstances qui doivent y entrer ; 6º les contrastes qui peuvent le rendre plus saillant. 327. Le choix de l’objet doit se r
sujets sont tellement stériles et ingrats qu’il est difficile de les rendre sensibles et vraiment saillants. 328. Le point de
ris tout sanglant. En baignant son visage Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’usage, Et, soit frayeur encor, ou pour me cares
tement comme le médecin de Molière qui s’essuyait le front pour avoir rendu la parole à une fille qui n’était pas muette. 35
oivent faire valoir les motifs qui peuvent déterminer les autres à se rendre à nos désirs. Les lettres de remerciement seront
n et l’inspiration. 375. L’imagination est cette faculté de l’âme qui rend tous les objets présents à la pensée et les ‘pein
comme celle de tous les beaux-arts, est d’instruire l’homme et de le rendre meilleur. Le plaisir et l’agrément sont comme une
rahissent la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs lecteurs rendent le vice aimable, c’est le crime du poète, ce n’e
s troisièmes personnes du pluriel, de l’imparfait et du conditionnel, rendaient , parleraient, où la finale ent se confond avec la
coutumez votre oreille à l’élégance et à l’harmonie ; et cet exercice rendra pour vous la composition en prose et plus heureus
un héros, vous voulez nous faire voir et entendre ce personnage, nous rendre témoin des événements, vous faites parler et agir
toutes celles qui l’assiègent, il choisit les plus frappantes, et les rend comme elles se présentent, laissant au lecteur le
dominant, qu’on appelle le héros de l’action. Cette figure principale rend plus sensible l’unité du sujet et donne plus d’in
lleux de l’épopée. En prenant le ton épique, le poète ne cherche qu’à rendre l’action plus plaisante. Son but est ordinairemen
evoir étendre la limite jusqu’à une journée entière. Plus de sévérité rendrait quelquefois de beaux sujets impraticables, et plu
D’après sa définition, on voit que le but moral de la comédie est de rendre l’homme meilleur en lui montrant ce que les vices
idicule sur la vertu, et jamais peut-être la comédie n’est parvenue à rendre l’homme meilleur au moyen du ridicule ; elle n’a
attend de l’épigramme. Elle a pour objet d’aiguiser le trait et de le rendre plus pénétrant. Comme les Français sont naturelle
mouvoir. Si cependant il s’en occupe avec une attention forte, il les rend nouvelles et fécondes, parce que cette attention
Placez les mêmes mots dans la bouche de deux hommes, ces deux mots ne rendront pas le même son. Un homme parle : la sphère sonor
nçaise, ne se livre pas à tout venant : elle exige une lutte et ne se rend qu’à qui la dompte. L’humanité, qui est si dure p
Seine, Cherchez qui vous mène, Mes chères brebis. J’ai fait pour vous rendre Le destin plus doux Ce qu’on peut attendre D’une
e mes craintes, Et, sourd à mes plaintes, Houlette ni chien, Il ne me rend rien. Puissiez-vous, contentes Et sans mon secour
eux, L’astre qui mesure Les nuits et les jours, Commençant son cours, Rend à la nature Toute sa parure, Jusqu’en ces climats
t le plaisir est mon vainqueur. Par quel art le chantre d’Achille Me rend -il tant de bruits divers ? Il fait partir la flèc
ent le courroux, Ne frappez que moi seule, oui, je m’offre pour tous. Rendez , rendez la France à sa gloire première. Je parlai
ourroux, Ne frappez que moi seule, oui, je m’offre pour tous. Rendez, rendez la France à sa gloire première. Je parlais, et so
es sur tout, eussent aussi des portes fermées à tous. Là, comme en un rendez -vous inévitable indiqué par la nature et par Dieu
toutes les fois qu’elles te font une caresse, il faut que tu leur en rendes deux, une pour toi et une pour ton papa. J’ai bie
ros raconte à Didon le stratagème dont se servirent les Grecs pour se rendre maîtres de Troie, le siège du palais de Priam, la
e de la Thrace, d’où plusieurs prodiges l’obligèrent de partir. Il se rendit dans l’île de Délos, et y consulta l’oracle d’Apo
se remit en mer, mouilla aux îles Strophades, passa près d’Actium, se rendit de là en Épire, où il fit un assez long séjour, c
aut la remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cett
ge ? 90. En quoi consiste la propriété du langage ? 91. Qu’est-ce qui rend les mots propres difficiles à trouver, et y a-t-i
ie proprement dite, et quel en est l’objet ? 520. La comédie a-t-elle rendu l’homme meilleur au moyen du ridicule ? 521. Qu’e
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
de nous proposer pour idéal ce qu’il appelait l’état de nature, et de rendre les lettres, les arts ou les institutions civiles
t mêlée d’une pitié qui, sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son cœur, et désarme les juges les
ent. Ces différences me font croire que l’abus seul de la vie nous la rend à charge ; et j’ai bien moins bonne opinion de ce
ne me repens point d’avoir vécu, car j’ai vécu de façon à pouvoir me rendre ce témoignage, que je ne suis pas né en vain. »
mes disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s’efforcent de la rendre telle. Ne sachant point l’employer, ils se plaign
ui le séparaient du moment désiré. Tel passe la moitié de sa vie à se rendre de Paris à Versailles, de Versailles à Paris, de
, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’ex
faire un présent digne de vous, mais m’acquitter d’un devoir et vous rendre un hommage que nous vous devons tous comme à notr
her sur tout, et à porter tout à l’extrême. Des succès continus m’ont rendu sensible à la gloire ; et il n’y a point d’homme,
là ce que Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas d’écrivain plus propre à rendre le pauvre superbe. « Une piété irréligieuse, une
lâcheté ; inutile et paresseuse activité, qui engraisse l’âme sans la rendre meilleure, qui donne à la conscience un orgueil b
plaudissements que je vous ai prodigués parmi eux ; c’est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable ; c’est vous
ucher, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion rendait l’eau couleur de rose ; les arbres des terrasses
st un long et confus verbiage. « Non-seulement les idées me coûtent à rendre , elles me coûtent même à recevoir. « Si peu maîtr
42 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
es idées, selon que leur simplicité et leur clarté plus parfaites les rendaient plus faciles à saisir. Pour les classes de gramma
it la Macédoine de tous côtés, investissait ses meilleures places, et rendait inutiles ses plus puissantes armées. Un homme de
de bien étrange ? Je vais vous le dire : Un homme de la Macédoine se rend maître de la Grèce et commence par les Athéniens.
pêcher de rien désirer à l’avenir que je n’acquisse, et ainsi pour me rendre content : car, notre volonté ne se portant nature
nécessairement dans l’autre : car alors la sortie du premier péril ne rend point l’action complète, puisqu’elle en attire un
uspension. C’est ce qu’il faut pratiquer à la fin de chaque acte pour rendre l’action continue. Il n’est pas besoin qu’on sach
leurs actes ne soient chargés que de deux ou trois scènes ; ce qui la rendait bien plus facile pour eux que pour nous qui leur
ces dérèglements d’esprit : si elle se défend des surprises, elle se rend aussi à la vérité, quand sa lumière lui apparaît.
plication qu’on devrait avoir serait de former son jugement, et de le rendre aussi exact qu’il peut l’être ; et c’est à quoi d
t certain, ont néanmoins le même principe, qui est la négligence à se rendre attentif autant qu’il faut pour discerner la véri
s de ces philosophes ne sont pas plus capables d’empêcher l’âme de se rendre à la vérité, lorsqu’elle en est fortement pénétré
’éclat pendant les cinq premières années de la régence, qui s’étaient rendues fameuses par de si belles et célèbres victoires ;
seiller en la grand’chambre, lequel, poussé d’un esprit d’ambition de rendre sa fortune meilleure dans les divisions publiques
prétées, et passaient pour des marques de faiblesse et de crainte qui rendraient les ennemis du cardinal plus fiers et plus actifs
prit enjoué et moqueur, sans avoir l’air sérieux, et c’est ce qui les rend souvent incommodes. Rien n’est plus malaisé à sou
i nous considérons attentivement son pouvoir, nous verrons qu’elle se rend , en toutes rencontres, maîtresse de nos sentiment
ntiments seraient bien malheureux de contraindre leur naturel pour se rendre les plus impertinents des hommes. S’ils sont fâch
aginaires ont de faveur auprès des juges de même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’e
es de même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison95, qui ne peut rend
ous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison95, qui ne peut rendre ses amis que misérables, l’une96 les couvrant de
appent ou nous à elles. Voilà notre état véritable. C’est ce qui nous rend incapables de savoir certainement et d’ignorer ab
ime état ils portent encore la source de toute la corruption, qui les rend durant toute la vie sujets à l’erreur, à la misèr
fidélité à son protecteur déchu ; mais Louis XIV, dont le noble cœur rendait tôt ou tard justice à l’élévation des sentiments,
es ni que ses châtiments, commencent à nous changer. Que rien ne nous rende auprès d’elle si odieux et si détestables ; et qu
olation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu, se rendra plus que jamais attentive à l’obligation très étr
e à chercher les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de rendre les peuples heureux et de leur faire sentir et av
nous contemplons le terme où elle aboutit et le compte qu’il en faut rendre . Méditons donc aujourd’hui, à la vue de cet autel
d205 ; ce prince, que l’on regardait comme le héros de son siècle206, rendu inutile à sa patrie, dont il avait été le soutien
e, son dévouement, et, s’il l’osait dire, sa tendresse, tout le monde rendit témoignage à la vérité de ses sentiments ; et ceu
ince avec aussi peu d’exagération que de flatterie. Pendant qu’on lui rendait ce beau témoignage, ce grand homme n’était plus.
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend . Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
d’exemple. Pour moi, s’il m’est permis après tous les autres de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
nt qu’à elles de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de rendre délicatement une pensée qui est délicate. Elles o
nce de vertus ! quelle force invincible et accablante des témoignages rendus successivement et pendant trois siècles entiers p
n n’a fait dans ce chapitre. L’ignorance, qui est leur caractère, les rend incapables des principes les plus clairs et des r
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les hommes bons et heureux259. Plus un déclamateu
tre mêlé que pour faire le contrepoids des mauvaises passions et pour rendre la vertu aimable260. Je voudrais qu’un orateur se
ngtemps en général pour acquérir un fonds de connaissances et pour se rendre capable de faire de bons ouvrages. Je voudrais qu
urces trompeuses. Elles servent moins à éloigner de nous la mort qu’à rendre sa surprise plus imprévue et plus funeste. Elle f
nce de son ministère. Les honneurs que l’officier de la reine Candace rendit à Philippe, en le faisant monter dans son char, f
persuader qu’il y ait quelque autre chose que la vertu qui puisse le rendre respectable ; mais c’est encore moins connaître l
roire lui inspirer du respect pour la religion par les mêmes abus qui rendent ses ministres méprisables. Un Augustin vêtu simpl
ecture. La passion, qui nuit à son jugement, anime ses paroles et les rend souvent éloquentes. Hasardeux et insouciant des r
que tout le monde était passé dans le cabinet. Un changement si subit rendit ma surprise extrême. Je courus chez madame la duc
t homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les rendre meilleurs. Après un livre frivole, où des parties
ien peu qui n’aient été sensibles au plaisir de gouverner et de faire rendre à leur fantaisie le respect qui n’est dû qu’aux l
Car enfin vous avez tout sacrifié à votre puissance ; vous vous êtes rendu redoutable à tous les Romains, vous avez exercé s
eux de la république où les citoyens, tranquilles dans leurs maisons, rendaient aux dieux une âme libre, vous m’auriez vu passer
clave, il vous a fallu usurper la dictature, comment avez-vous osé la rendre  ? Le peuple romain, dites-vous, vous a vu désarmé
s mortifications, et je le forçais tous les jours d’aller au Capitole rendre grâces aux dieux des succès dont je le désespérai
s acceptées333. Mais le mauvais état de mes affaires m’obligea de les rendre plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte,
les rendre plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte, et qu’il rendît aux rois ses voisins tous les États dont il les a
V par les deux chapitres imprimés en Hollande avec tant de fautes qui rendent mon ouvrage inintelligible ; … mais surtout soyez
couragea les arts plus qu’aucun autre. Eh ! quel roi donc, en cela, a rendu plus de services à l’humanité que Louis XIV ? Que
avec plus de peine ; les uns étaient trahis et livrés, les autres se rendaient eux-mêmes dans l’espérance du pardon. Le prince É
t lui garda le secret. De cette île il regagna encore l’Écosse, et se rendit dans la tribu de Morar, qui lui était affectionné
« Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre . » Il s’est trouvé dans tous les temps des hommes
des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage36
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser376, bien sentir et bien rendre  ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
tu, qui le subjuguent, qui le contiennent dans certaines bornes et le rendent utile au monde. À la vérité, la vertu ne satisfai
a faut remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cett
que le frère d’Antiochus, Séleucus, percé d’un coup d’épée, vient de rendre le dernier soupir. L’un des personnages raconte q
nger cette haine en amour. CLÉOPÂTRE. Je maudirais les dieux s’ils me rendaient le jour. Qu’on m’emporte d’ici : je me meurs. Lao
En quoi vous valez mieux que cent peuples divers ? Quel droit vous a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler un
véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de caractère le rendaient cependant digne d’être plus heureux. Il n’avait p
la même monnoie487 ; Répondre, comme on peut, à ses embrassements, Et rendre offre pour offre et serments pour serments. ALCES
on fait. PHILINTE. Mais, quand on est du monde, il faut bien que l’on rende Quelques dehors civils que l’usage demande. ALCES
s, Et, se voyant enfin hors de ce triste lieu, Dans la rue en avaient rendu grâces à Dieu. Un vieux valet restait, seul chéri
en qui m’est dû. MONIME. Hé ! pourquoi donc, seigneur, me l’avez-vous rendu  ? MITHRIDATE. Quoi ! pour un fils ingrat toujours
si d’un autre amour le penchant invincible Dès lors à mes bontés vous rendait insensible, Pourquoi chercher si loin un odieux é
urroux, Et crois que votre front prête à mon diadème. Un éclat qui le rend respectable aux dieux même. Osez donc me répondre
votre volonté. Un mot de votre bouche, en terminant mes peines, Peut rendre Esther heureuse entre toutes les reines. ASSUÉRUS
qu’on lui fasse entendre Qu’invité chez la reine, il ait soin de s’y rendre . Acte III, scène IV. Assuérus, Esther, Am
ublia ses bienfaits, Regarda notre peuple avec des yeux de paix, Nous rendit et nos lois et nos fêtes divines ; Et le temple d
bouche a maudite610, Il n’a devant Aman pu fléchir les genoux, Ni lui rendre un honneur qu’il ne croit dû qu’à vous. De là con
s sans nombre effrayer les humains ; L’arche sainte est muette, et ne rend plus d’oracles. JOAD. Et quel temps fut jamais si
reille attentive.     Je ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j’ai versé : Ce que j’ai fait,
lâche et frivole pitié, Je n’aurais pas du moins à cette aveugle rage Rendu meurtre pour meurtre, outrage pour outrage, Et de
aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! Ô dieux, qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui rendez-vous un
s avec lui ! Ô dieux, qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui rendez -vous un époux digne d’elle ! Par quel bonheur le
mour, tout veut que je périsse : Laisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice697 Frappe : mais souviens-toi que, malg
Hydaspe (confident de Pharasmane), gardes. PHARASMANE. … Qui peut lui rendre encor cette perte si chère ? Des larmes de mon fi
le cacher ? Ah, père déplorable ! RHADAMISTE. Vous vous êtes toujours rendu si redoutable, Que jamais vos enfants, proscrits
ais, Courez vous emparer du trône d’Arménie ; Avec mon amitié je vous rends Zénobie : Je dois ce sacrifice à mon fils malheur
temps sur ces tristes vainqueurs, Que le ciel fit si grands, sans les rendre meilleurs. Je touche au dernier pas de ma longue
ublié que près de ce séjour Je me vis entouré par ce peuple en furie, Rendu cruel enfin par notre barbarie ? Tous les miens,
Alzire, Zamore, Émire (suivante d’Alzire). ZAMORE. M’est-elle enfin rendue  ? Est-ce elle que je vois ! ALZIRE. Ciel ! tels é
a dernière fois Zamore t’aurait vue ! Tu me serais ravie aussitôt que rendue  ! Ah ! si l’amour encor te parlait aujourd’hui !…
on bras vengeur et préviens ton trépas. La main, la même main qui t’a rendu ton père, Dans ton sang odieux pourrait venger la
e travail, que je n’ai point perdus, Par un peu de repos me vont être rendus . Emploie alors mes bras à quelques soins rustique
vois le fruit des dons de sa bonté prospère. À tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bi
Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte La campagne d’été rend la ville déserte ; Dans l’enclos paternel nous ne
s jouissons en ce monde (pourvu que par nos dérèglements nous ne nous rendions pas indignes et que nous ne nous exposions point
losophie et aux expériences. » Il devait, à la fin de sa carrière, se rendre auprès de la reine de Suède Christine, à qui Pasc
ées, sans les chercher, parmi toutes les autres sortes de vérités qui rendent ces pièces immortelles. » 34. « Corneille, remar
s plus importants de la méthode de Descartes. Lorsqu’elle parut, elle rendit un éminent service à l’enseignement de la philoso
us maîtrisent, nous emportent malgré les efforts de la raison et nous rendent le malheureux théâtre d’un combat continuel, où n
t. 127. La qualité de procureur général qu’avait possédée Fouquet le rendait justiciable des seules chambres assemblées, mais
ait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux, Horace Walpole, lui rendait une espèce de culte, en l’invoquant, comme son mo
87 : Condé était mort le 9 décembre de l’année précédente. Bourdaloue rendit le même hommage à Condé un mois après Madame de S
style si noble et si touchant avait frappé vivement Bourdaloue, qui a rendu publiquement hommage à l’éloquence de Bossuet : «
telle voix : quelques mots suffisaient au grand orateur chrétien pour rendre à Dieu sa place et remettre l’homme à la sienne. 
, le héros de Rocroy et de Lens, que le traité des Pyrénées venait de rendre à sa patrie, parut dans l’assemblée, où il n’étai
 ; et ce qu’il avait comme arraché avec une curiosité acharnée, il le rendait par écrit avec le même feu, avec la même ardeur e
écessaire de forces indépendantes ; il s’appliqua, au contraire, à la rendre partout présente et partout souveraine. Mais, ce
nie ; Je me fis dictateur ; je saurai la patrie. À l’antique sénat je rendis le pouvoir ; Le peuple mutiné rentra dans le devo
s en effet Molière n’a songé à traduire la vertu sur la scène et à la rendre ridicule : il a voulu décréditer la misanthropie,
me sans doute ; mais ses brusqueries et ses exagérations tendent à le rendre aussi fâcheux à lui-même qu’insupportable aux aut
it commencé ses représentations. Elle eût suffi, a dit Voltaire, pour rendre impérissable la renommée de son auteur. Les deux
ractère de chaque personnage. 521. Les nuances des trois caractères, rendues ici par le langage qui leur est le mieux appropri
aux choisis pour la classe de seconde, p. 218) : Du titre de clément rendez le ambitieux ; cette licence n’est plus autorisé
déclare grand admirateur de celui qu’il critique, est non pas d’avoir rendu Alceste amoureux, mais d’avoir choisi pour objet
ermes pleins de réserve, qu’elle n’était point d’une naissance qui la rendit si indigne de lui ; et cet humble langage forme u
e ne craint point Mithridate : mais elle ne le brave point ; elle lui rend tout ce qu’elle lui doit : mais elle lui fait sen
u) ; mais on n’a pas assez songé que les mœurs des despotes de l’Asie rendaient possible et même assez vraisemblable cette espèce
désespéré Racine lui-même : mais qu’il était venu pourtant à bout de rendre admirablement l’endroit du psalmiste auquel cette
ardiesse des expressions, ou de cet art merveilleux d’association qui rend poétiques les termes de l’usage le plus vulgaire.
r de son caractère ; et, d’ailleurs, le reproche qu’elle s’en fait la rend aussitôt à elle-même. Mais ce qu’il y a de plus h
c’est son amour effréné, c’est l’égarement de la jalousie, qui l’ont rendu coupable. 699. Quoi de plus beau que de voir les
La Harpe, fit retentir la salle d’acclamations. » C’était un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la g
lutôt que par nature rien n’empêche que les approches de la mon ne le rendent à lui-même, et ne dissipent les fausses idées par
e charme magique, qui fermait les yeux à la lumière de la vérité, qui rendait les hommes injustes. 749. Ce fait est rapporté p
miens, deux ans avant d’honorer ainsi publiquement les lettres, avait rendu le même hommage au génie de l’érudition, dans la
plet de M. de Cayrol (2 vol. in-8º, Dumoulin), dont M. Sainte-Beuve a rendu un compte étendu dans la Revue des deux Mondes, n
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ons, des tours, des mouvements de style, qui, par la manière dont ils rendent la pensée, y ajoutent de la force, de la singular
lle, pour les revêtir d’une signification nouvelle. Quelques exemples rendront cette explication plus sensible. Le mot fureur a
est-à-dire l’arme qui cause la mort ; La pâle mort, pour la mort qui rend pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeunesse qui
ur la mort qui rend pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeunesse qui rend folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieilles
esse qui rend folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieillesse qui rend triste. 3° L’instrument avec lequel une chose se
fût commis : C’est un homme d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. Et plus loin :
ins et aussi rapides, réveillent en passant une multitude d’idées qui rendent les plaisirs de cette lecture inépuisable ; et c’
sjonction La Disjonction supprime les particules conjonctives pour rendre le discours plus vif et plus animé. Telles sont l
. Racine emploie cette figure, lorsque Mardochée presse Esther de se rendre auprès d’Assuérus : Quoi ! lorsque vous voyez pé
plus communément les verbes de la narration sont au présent : ce qui rend le style plus rapide, plus animé. Tel est cet épi
visage, l’air, le maintien d’un homme ou d’un animal, de manière à le rendre , pour ainsi dire, présent. Portrait de Bocchoris
vos ancêtres ; elle qui vous a élevé dans un si haut éclat, et qui a rendu Votre Grandeur si puissante qu’elle peut aujourd’
eule capable de la détruire, mais votre vertu est trop grande pour se rendre complice d’un si étrange dessein. Auguste, repro
it dans le peuple des dispositions à l’excuser, parce qu’il lui avait rendu les comices ; mais il les lui ôta bientôt après,
e, appliquée dans les vers suivants de Voltaire, contribue beaucoup à rendre ce tableau plus effrayant ; fleuri de Bourbon rac
te laisse pas éblouir par des respects. Si tu n’as des vertus, on te rendra des hommages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’ab
esprit en suspens et dans l’incertitude de ce que l’on va dire. Elle rend les auditeurs attentifs et contribue à faire naît
casque et demain dans un froc. Andrieux dans le Meunier Sans-Souci a rendu ainsi la pensée contenue dans les deux derniers v
ffectation ; des antithèses trop multipliées deviennent fatigantes et rendent le style prétentieux. L’antithèse prolongée devie
44 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
cun espoir de pardon ? afin qu’elle ne tombât que sur Pyrrhus. Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans l’expression
hrases trop longues, et la trop grande concision, contribuent aussi à rendre le style obscur. 121. D’où vient l’obscurité de l
rix à la circonstance. Monsieur, vous avez travaillé dix ans à vous rendre inutile , disait Fontenelle au cardinal Dubois, p
nde le prirent pour une bévue de l’imprimeur de Paris, et mirent pour rendre la phrase plus intelligible, à vous rendre utile,
r de Paris, et mirent pour rendre la phrase plus intelligible, à vous rendre utile, exprimant ainsi par une banalité une pensé
ve dans le style lorsque les pensées, les images, les sentiments sont rendus avec aisance et facilité, sans recherche et sans
’un songe de la princesse Palatine, les mots poule et chien, et à les rendre dignes de la majesté de l’oraison funèbre : Dieu
le De quelque tort ou faute reprochable, Cela de cœur bas et lâche le rend Combien qu’il l’eût de sa nature grand. Mais quel
Synonymes français, dans un tour de pensée noble, poli et harmonieux, rendu par des expressions choisies, coulantes et gracie
peu qui les évitent. Pour donner de l’aisance à l’expression, ils la rendent lâche et diffuse ; leur style est poli, mais effé
le consiste dans la vigueur des pensées, dans la force des sentiments rendus avec une concision frappante. Cette accumulation
et extraordinaire, ce merveilleux qui enlève et qui ravit. Elles sont rendues d’une manière sublime, et appartiennent par consé
ue passer, et ce dieu est anéanti, il n’est plus. Mais cette idée est rendue par les mots les plus simples. Ce dernier vers es
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ui, il en est reconnaissant ; sinon, il se renferme en lui-même et se rend la justice qu’on lui refuse. Il a un caractère d’
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie  : ce
ils pleurer sur leur général mort. L’armée en deuil est occupée à lui rendre les devoirs funèbres ; et la renommée, qui se pla
et de vérité, qui accompagnait ses actions et ses paroles, et qui le rendait si agréable, que je ne regrette le temps que j’ai
je dois vous consoler de l’avoir perdue ou vous féliciter de l’avoir rendue au ciel dans un état d’innocence et de pénitence
es dispositions qu’il lui a inspirées à la fin de sa vie ; elles vous rendront sa mort précieuse, par le souvenir de sa foi, de
sagesse, la piété et les bonnes mœurs du frère et de la sœur, qui ont rendu tous les offices qu’ils ont pu à leur sœur mouran
46 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
sion est prompte à soulager les besoins de l’infortune ; l’indulgence rend généreux et défend d’opposer l’injure à l’injure 
ement qu’elle peut trouver cette franchise et cette simplicité qui la rendent si persuasive et si touchante. Nous faisons de va
ent si persuasive et si touchante. Nous faisons de vains efforts pour rendre impénétrables les voiles dont nous cherchons à no
que dans aucun autre ouvrage du même genre publié en Angleterre. Pour rendre son travail encore plus utile, l’auteur a presque
ns l’art d’écrire et de parler, et acquérir des connaissances qui les rendent capables de devenir bons juges dans cette partie
ront celles-ci à en sentir et à en juger le mérite. Les principes qui rendent le génie capable d’exécuter, nous apprennent à ex
ne peut pas refuser non plus à l’exercice du goût une tendance à nous rendre meilleurs. En lisant les admirables productions d
encontre point, et qu’il n’est personne à qui l’espèce humaine puisse rendre cet hommage, quelle sera l’autorité compétente po
nations les plus civilisées de la terre se sont toujours accordées à rendre à quelques productions du génie, telles que l’Ili
xprimer la grandeur portée à son plus haut degré4. Le langage ne peut rendre que très difficilement l’impression que fait sur
mension quelconque. Faites qu’un objet n’ait plus de limites, vous le rendrez sublime ; voilà pourquoi l’espace infini, les nom
que le troisième a pris la fuite : d’abord il se refuse à le croire ; rendu certain du fait, cette conduite infâme du seul fi
audian, au contraire, dans un fragment sur la guerre des géants, a su rendre burlesque et ridicule cette même idée, qui, par s
prit du lecteur sur un ton voisin de celui du sublime ; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’écrivains sublimes, et
s introduisent dans un passage ou dans une description qu’ils veulent rendre sublime ; ils appellent l’attention de leurs lect
porter atteinte à leur célébrité. J’aurai assez d’autres occasions de rendre une égale justice aux beautés qu’ils nous offrent
sent parce qu’étant destinées à un usage particulier, cette forme les rend plus propres à remplir leur destination. Les plan
es trouve souvent réunis dans un même objet ; ils contribuent alors à rendre la beauté plus grande et plus complexe. C’est ain
ommun à tous les mortels. Les idées ou les objets que le temps nous a rendus familiers font sur nous une impression trop faibl
t imité quelques rapports de conformité ou de ressemblance, et qui la rendent facile à saisir pour tout le monde. C’est ainsi q
, par sons articulés, les diverses modulations de la voix ou des sons rendus par la poitrine et formés par la bouche et ses di
re ces objets sont marqués avec la plus rigoureuse exactitude. L’on a rendu sensibles les affections invisibles de l’âme ; le
rmé une langue avant l’établissement d’aucune société, s’il s’agit de rendre raison des deux hypothèses, la difficulté est éga
ue de rappeler par le son de la voix la nature du son ou du bruit que rendait un objet extérieur, et de former un mot qui y eût
est de nos jours, il devait être aussi bien plus expressif, puisqu’il rendait le son des choses dont il rappelait l’idée. Tels
s familière, elles ont aussi recours à ces moyens auxiliaires pour se rendre plus intelligibles. Suivant le système qui admet
’exprimer familières à ces époques où les hommes étaient accoutumés à rendre leurs pensées par des gestes et des actions. C’es
inée qu’elle n’est dans aucune de nos langues modernes, ce qui devait rendre la prononciation de la leur bien plus sensible à
ontestation entre Roscius et lui : il s’agissait de savoir si Cicéron rendrait la même pensée par un plus grand nombre de phrase
es. Dans nos contrées septentrionales, notre manière de nous exprimer rend les passions avec une énergie suffisante pour ceu
n n’employa plus de figures que lorsqu’on avait très peu de mots pour rendre ses pensées. D’abord, quand les hommes n’avaient
qui y avaient le plus de rapport, et qui pouvaient, en quelque sorte, rendre leurs sentiments intérieurs visibles pour les aut
lus contenue, leurs passions plus calmes, l’expérience enfin leur eût rendu tous les objets familiers. La manière dont j’ai d
s : Animi imperio, corporis servitio, magis utimur , l’ordre observé rend la pensée bien plus énergique et bien plus frappa
on veut que les idées soient présentées. Si l’objet du langage est de rendre claire et facile la communication des pensées, no
le caractère de toutes les langues modernes, il y a quelque chose qui rend un ordre fixe absolument nécessaire, et oblige à
t étaient forcées et équivoques, que la réunion de ces caractères les rendait encore plus obscures, et n’exprimait que d’une ma
ux hommes comment, au moyen de leurs combinaisons, l’écriture pouvait rendre tous les mots ou toutes les combinaisons de sons
ntiquité la plus reculée, est privé des honneurs que nous aimerions à rendre à sa mémoire au nom de tous ceux qui cultivent le
qui accompagnent le discours, et que l’écriture ne peut exprimer, le rendent , lorsqu’ils sont employés à propos, bien plus cla
re une de celles que les hommes éprouvèrent le plus fréquemment. Pour rendre cette différence plus facile à saisir, on l’a mar
es étaient encore soumises à une foule d’exceptions. Nous avons ainsi rendu notre langue plus aisée à apprendre, et en même t
atine, de leur faire prendre la forme des noms substantifs, et de les rendre comme ceux-ci déclinables et assujettis aux disti
thou [écris] ; scribat, let him write [qu’il écrive] ; le subjonctif rend la proposition conditionnelle et soumise à la cho
ent, par un seul mot, ce qu’au moyen d’une circonlocution on pourrait rendre par deux ou trois mots pris dans les autres parti
iscours ; c’est l’usage convenable ou maladroit de ces particules qui rend le discours fort et serré, ou lâche et confus, qu
s variétés de la colère27 ; mais nous ne sommes pas aussi riches pour rendre les émotions douces et les sentiments délicats. I
Nous sommes portés, en général, à prononcer rapidement, et nous avons rendu plus brefs presque tous les mots que nous devons
t de donner à la prononciation plus de force et de vivacité, et de la rendre en même temps plus rapide et plus pressée ; ce qu
ne telle construction grammaticale est de la plus grande facilité, et rend l’étude de notre langue bien moins pénible ; l’ar
dégoûtent. Aussi, ce qui doit avant tout nous occuper, c’est de nous rendre parfaitement intelligibles, c’est de nous faire c
mots, en effet, pourraient être mal choisis, mal adaptés au sujet, et rendre imparfaitement la pensée de l’écrivain qui, tout
que lorsqu’en même temps il est pur ; et ces deux qualités réunies le rendent non seulement clair, mais encore gracieux. Pour a
e simple et naturel, une construction claire et intelligible, peuvent rendre la pensée avec autant de force et d’énergie que c
ment classées et bien distinctes. Les mots dont un homme se sert pour rendre ses idées peuvent être défectueux sous trois rapp
ressions évite les deux autres. La propriété dans le choix des termes rend la pensée telle qu’elle est conçue, et la rend to
ns le choix des termes rend la pensée telle qu’elle est conçue, et la rend tout entière ; mais on est précis lorsqu’on n’exp
rasser le lecteur. Ils sentent bien qu’ils n’ont pas saisi le mot qui rend précisément leur pensée, parce que leur pensée n’
nition, un terme clair et parfaitement intelligible ; mais combien il rend cette idée vague lorsque, dans la page suivante,
ses tableaux ; une expression supplée à ce qui manque à une autre, et rend à la pensée sa vigueur ou son lustre ; mais pour
age met une différence entre ces deux phrases : « L’unique vertu nous rend heureux ; la seule vertu nous rend heureux. » L’u
ux phrases : « L’unique vertu nous rend heureux ; la seule vertu nous rend heureux. » L’unique vertu nous rend heureux, c’es
end heureux ; la seule vertu nous rend heureux. » L’unique vertu nous rend heureux, c’est-à-dire rien autre chose que la ver
la seule vertu, c’est-à-dire la vertu par elle-même suffit pour nous rendre heureux. « Entier, complet. » Une chose est entiè
ils acquirent leurs terres lorsqu’ils employèrent la force pour s’en rendre les maîtres, et avec elles signifie que leur épée
e mélanger à propos la longueur et la brièveté des phrases, et de les rendre à la fois variées et harmonieuses : c’est à cet é
crois, celui de Dean Swift, il se fût garanti de l’ambiguïté, et eût rendu sa pensée indépendante de la prononciation, en me
uisse les obscurcir. » Voilà qui est écrire avec cette négligence qui rend le style souvent obscur, et toujours plat et emba
nne tellement un air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette phrase l’unité qui lui est nécessaire, en
e ni à la clarté ni à l’unité ; mais ils affaiblissent toujours ; ils rendent la marche de la phrase plus lente et plus embarra
ices les plus propres à conduire à la correction, celui de chercher à rendre sa manière de s’exprimer plus concise, et de retr
t fois. Sir William Temple, dont le style est d’ailleurs si agréable, rend trop souvent ses phrases traînantes, parce qu’il
qui est, non seulement il a embarrassé sa phrase, mais encore il l’a rendue défectueuse. Il faut observer, en second lieu, qu
ence sur le style est bien plus grande qu’on ne l’imagine. Une pensée rendue par une phrase claire et habilement construite, p
er à nos semblables. Tout arrangement est parfaitement bon, lorsqu’il rend le sens avec exactitude, et le présente le plus a
ceux de la harpe d’Orphée avaient moins de charmes.] Tout concourt à rendre cette phrase harmonieuse ; les mots, heureusement
quaient avec tant de soins à construire leurs phrases de manière à en rendre la prononciation musicale. On sait qu’en conséque
la simplicité avec laquelle nous débitons toutes sortes de discours, rend cette cadence moins sensible à l’oreille, et lui
une phrase, à moins que des syllabes longues placées auparavant n’en rendent les sons plus agréables à l’oreille. Toutefois il
désagréables à entendre. Il ne faut que la plus légère attention pour rendre une telle phrase mélodieuse ; trop d’application
une telle phrase mélodieuse ; trop d’application ne servirait qu’à la rendre languissante et énervée. Après avoir mis la plus
it pas compatible avec la pureté du style ; et, quoique cette liberté rendît leurs périodes plus pompeuses et plus sonores, ce
homme droit la lumière luit dans les ténèbres, » c’est la même pensée rendue en style figuré ; la lumière est mise à la place
la pénétrer ? » j’ai introduit une figure dans le style ; je n’ai pas rendu la proposition seulement, j’ai encore voulu qu’el
figures ajoutent à cette idée une espèce de vêtement, vêtement qui la rend plus sensible et la pare tout à la fois ; aussi c
; et connaître les principes de ces beautés, apprécier les motifs qui rendent une figure ou une manière de s’exprimer préférabl
aient répandus avec la plus grande profusion. Elles n’ont réussi qu’à rendre leur style guindé et plein d’affectation. Il n’y
té du style. Les figures, premièrement, enrichissent une langue et la rendent plus abondante ; c’est par elles que les mots et
et effectivement elles donnent à l’objet une forme pittoresque, elles rendent sensible en quelque sorte une pensée abstraite, e
llusion heureuse à l’une des couleurs qui flattent le plus notre vue, rend la pensée de l’auteur claire et frappante. Une fi
reçoit d’une vérité est plus vive, est plus profonde que n’eût pu la rendre une autre manière de s’exprimer. Nous en avons un
eons trop avant dans le plaisir, nous faisons soulever une lie qui le rend impur ou funeste ; » ainsi que dans cette phrase 
ée morale, donne de la force à la proposition que l’auteur avance, et rend la persuasion plus intime. Enfin, si nous voulons
u luxe le plus délicat et le plus recherché. Aucun auteur anglais n’a rendu plus sensibles ces effets du langage figuré que M
n’en trouve qu’un trop grand nombre, même chez les meilleurs auteurs, rendront plus évidentes et la règle et la raison qui l’a d
t pas faire agir cette colonne comme un homme. Ces sortes de mélanges rendent une image trop confuse, et nous empêchent de sais
t en fait disparaître l’obscurité ; de même les esprits qui leur sont rendus chassent ces vapeurs ignorantes qui enveloppaient
atulences, dissout les tumeurs, etc. ; » et ainsi de suite jusqu’à en rendre l’idée complètement dégoûtante. Le docteur Young
autre, mais enveloppée à dessein de quelques accessoires propres à la rendre plus difficile à deviner ; et une énigme n’est in
ment naturellement par hyperboles. Aussi, avec telle force que soient rendus dans ces vers traduits de Milton les sentiments q
. Telle est celle-ci, dont M. Harris s’est servi dans son Hermès pour rendre plus sensible un point très abstrait, la différen
faire paraître plus grand encore ; s’il est beau, il faut qu’elles le rendent plus aimable ; s’il est terrible, elles le feront
t une belle femme à une autre belle femme. Parmi les comparaisons que rend défectueuses une trop grande ressemblance, nous d
existe entre deux objets. Le contraste produit toujours cet effet de rendre plus évidentes les qualités des objets que l’on o
noir. L’antithèse peut donc toujours être employée avec avantage pour rendre plus vive l’impression que nous voulons produire.
loco, alieno tempore, periculo capitis, non dubitavit occidere ! Pour rendre une antithèse plus complète, il est important que
ux au même jour. Leur ressemblance sous certains rapports ne fait que rendre plus évidentes les propriétés par lesquelles ils
pposition entre les mots est délicate et subtile, ne contribuent qu’à rendre le style désagréable. Une phrase comme celle-ci,
à être gravée dans la mémoire", et que ce contraste d’expressions la rend plus facile à retenir. Mais un style est vicieux
s’en sert moins pour donner de la grâce à sa composition que pour la rendre plus énergique. Jamais il ne reproduit deux fois
ur tous les moyens de la concevoir. Il ne s’applique pas d’abord à la rendre avec force, parce qu’il se plaît à répéter l’impr
artie de son ouvrage, et que, par un style nourri et développé, il la rend plus grande et plus riche. Je crois qu’au contrai
ns une seule. L’effet le plus ordinaire de ces petites phrases est de rendre le style vif et léger, mais non concis ; les seco
ransitions et d’élégance. Si une métaphore ou toute autre figure peut rendre plus poignant un trait satirique, il daignera peu
ne attention scrupuleuse aux règles de l’art d’écrire, parviendront à rendre ce style toujours agréable. Il imprime à une comp
et il les emploie de manière à donner de l’éclat à son style sans le rendre trop brillant. Il n’a pas la moindre affectation 
et les égards que partout il témoigne pour la religion et la vertu le rendent encore extrêmement recommandable. Si l’on pouvait
tyle tant de motifs pour l’estimer, nous n’en trouvons aucun pour lui rendre la même justice dans les matières sur lesquelles
ne porter les yeux que sur ce qui doit fixer leur attention, et leur rendra ce genre de travail beaucoup plus facile qu’ils n
de ces espèces d’ornements qui, au lieu de lui donner de la force, le rendent ridicule. Majore animo, dit l’écrivain que j’ai
le jeter hors de lui-même, exalte toutes nos facultés morales ; elle rend l’esprit plus vif, plus pénétrant, plus vigoureux
t lui-même son éloge. Ses belles actions, les éminents services qu’il rendit à sa patrie, peuvent, jusqu’à un certain point, l
, dans le dixième chapitre du dernier livre de ses Institutions, nous rend un compte assez détaillé des contestations qui s’
audace, cette liberté qui respirent dans les harangues de Démosthène, rendraient leur succès infaillible chez un peuple moderne. J
s la chaleur des passions on dans les émotions vives. C’est là ce qui rend un homme persuasif, et donne à son génie une vigu
figures. Quant au sujet, on ne saurait trop le préparer afin de s’en rendre entièrement maître ; mais pour les mots et les ph
tôt ; si chacun de vous, lorsqu’il en sera besoin, et qu’il pourra se rendre utile, se dispose de bonne foi à servir la républ
mphé de l’or des Perses, qui a maintenu toute la Grèce libre, qui l’a rendue victorieuse sur terre et sur mer, et avec lequel
’il vaut mieux les prendre parmi nous. Durant ces délais, l’ennemi se rend maître de ce qu’il trouve sans défense : car le t
manière de les plaider. Car, quoique la nature même de la profession rende très difficile de porter, à cet égard, la délicat
t la cause de la haine qu’ils se portaient mutuellement, et qui avait rendu son malheureux fils victime de tant de persécutio
de s’en défaire par le poison, et les détails de leur vie antérieure rendent ce projet très croyable. Cluentius tomba malade à
restait encore à faire. Le préteur, les censeurs et le sénat avaient rendu des décisions subséquentes contre les juges d’Opp
faits n’étaient pas alors très bien connus, que ces décisions furent rendues à la hâte, et qu’aucune d’ailleurs ne prend de co
la carrière sont trop sujets à tomber. C’est cet esprit qui peut seul rendre leurs sermons véritablement solides, pressants et
de vue le plus favorable. En quatrième lieu, efforcez-vous surtout de rendre vos instructions intéressantes pour vos auditeurs
dans les sermons que l’on compose. C’est une mauvaise habitude et qui rend bientôt incapable de rien produire de son propre
quent également à la composition de tous les genres de discours. Pour rendre plus sensible l’application de ces règles général
donner que peu d’étendue à son discours. Le troisième objet, est de «  rendre les auditeurs dociles, » c’est-à-dire faciles à p
la manière de l’orateur. Il doit donc faire quelque chose pour se les rendre favorables ; mais il faut, pour la même raison, é
e ex abrupto. C’est ainsi que la vue de Catilina, au milieu du sénat, rend si naturel ce commencement de la harangue de Cicé
charger d’ornements magnifiques la façade d’une simple maison, ou de rendre l’entrée d’un tombeau aussi riante que celle d’un
t quelque chose de peu oratoire, d’un autre côté, elles contribuent à rendre un discours plus clair, plus intelligible, et, pa
s le sujet principal, au lieu de rompre l’unité de l’ensemble, ils le rendront plus facile à saisir et plus complet, en montrant
ius qui voulut assassiner Milon. Toutes les circonstances qui peuvent rendre cette opinion probable sont décrites avec un art
nnues de la religion, qu’il donnera une grande idée de son talent, et rendra ses discours utiles et instructifs. 1. « Le
urs ou plus éclatants, suivant la chose ou l’idée qu’il s’agissait de rendre . Il en fournit de nombreux exemples. Ainsi les mo
e : Des cieux, sur leurs gonds d’or, s’ouvrent les vastes portes, Et rendent en s’ouvrant des sons harmonieux ; Les célestes c
r le ciel, et, loin de sa patrie, Songe à sa chère Argos, soupire, et rend la vie. Il faut observer que dans les vers tendr
d’un malheureux père. Si vous aimez Pallas, si vous devez un jour Le rendre à mes regrets, le rendre à mon amour, Si ce n’est
vous aimez Pallas, si vous devez un jour Le rendre à mes regrets, le rendre à mon amour, Si ce n’est pas en vain que ce cœur
ses rochers et dans son nid, où il partage son butin à ses petits. Tu rends déjà tes esclaves ; Louis a brisé les fers dont t
le Seigneur cette main autrefois desséchée, à laquelle le Seigneur a rendu la chaleur et la vie ? » Cette allusion à l’un de
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
, à votre époux c’est être assez fidèle : Trop de vertu pourrait vous rendre criminelle. Lui-même il porterait votre âme à la
uvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses exploits et les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier, s’i
s venez de l’entendre, Madame ; il n’attendait qu’un mot pour vous le rendre . Croyez-en ses transports : père, sceptre, alliés
cœur, il met tout à vos pieds ; Sur lui, sur tout son peuple il vous rend souverain Est-ce là ce vainqueur digne de tant de
funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste, Et, sauvant ma vertu, rendra ce que je doi A Pyrrhus, à mon fils, à mon époux,
Cléone. Oreste. Madame, c’en est fait, et vous êtes servie : Pyrrhus rend à l’autel son infidèle vie. Hermione. Il est mor
ut votre sang se soulevât pour lui ? Mais parle : de son sort qui t’a rendu l’arbitre ? Mais parle : de son sort qui t’a rend
e son sort qui t’a rendu l’arbitre ? Mais parle : de son sort qui t’a rendu l’arbitre ? Pourquoi l’assassiner ? qu’a-t-il fai
t nous comme ennemis. Andromaque elle-même, à Pyrrhus si rebelle, Lui rend tous les devoirs d’une veuve fidèle, Commande qu’
48 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
lui faut Eumène mort, et non pas vivant. Si vos bras sont engourdis, rendez -moi l’une de mes deux mains ; j’aurai assez de l’
tites raisons ; elle obscurcit tous les talents, rabaisse le courage, rend un homme inégal, faible, vil et insupportable. Dé
nt prince, et vous honorerez ma mémoire : tel est le seul moyen de la rendre immortelle. » Traduit d’Hérodien, historien grec
uand le péril serait grand, ne vaut-il pas mieux le braver, que de se rendre à un vainqueur barbare ? Croyez-vous qu’il soit p
rts : tous ceux qui portent le nom de chrétiens) s’empresseront de se rendre dans notre camp ; maintenons surtout et nourrisso
ntrevue de Coriolan et de sa mère Véturie2. Les dames romaines se rendent auprès de Véturie, mère de Coriolan, et de Volumn
es troupes avant la bataille de Cannes (216 av. J.C.). « Soldats, rendez d’abord grâces aux Dieux qui nous réservant la vi
otre cavalerie, si supérieure en nombre à celle des Romains ; ensuite rendez grâces à nous, qui avons forcé nos adversaires à
us assurera la possession de l’empire romain, de ses trésors, et vous rendra maîtres de tout. Ainsi donc, trêve de paroles : i
qui vous a dirigés jusqu’à présent, par la volonté de qui je vous ai rendu quelques services, ne ralentira pas à votre égard
afficher ici la pitié que lui inspirent les Athéniens, quand ils ont rendu sa vieillesse si douloureuse, en le privant de se
aux ravages, aux dévastations de vos ennemis ! « Ainsi donc, si vous rendez la liberté aux prisonniers Athéniens, si vous fai
et quand vous pouvez anéantir à tout jamais l’ennemi commun, vous lui rendrez toutes ses forces, en lui restituant son armée co
s devenu, tu étais né mon ennemi : eh bien ! je t’ai sauvé et je t’ai rendu ton patrimoine tout entier. Aujourd’hui, tu es si
, lors même que vous ne la verrez pas. Assurément, les honneurs qu’on rend aux grands hommes après leur mort, ne dureraient
habitants du Péloponèse et aux peuples voisins, et nous pouvons nous rendre promptement aux pieds de leurs murs. Mais comment
nniers, que même je ne les condamne à aucune amende, mais que je leur rends la liberté, en les épargnant, comme s’ils avaient
ous aurai précisé le moment où il faudra nous réunir, chacun devra se rendre à mon appel. Tous ceux qui se présenteront avec u
rendre ; diverses opinions sont exprimées : les uns sont d’avis de se rendre , les autres de faire une sortie. Critognatus, iss
, ils prolongèrent leur existence avec les corps de ceux que leur âge rendait impropres au combat, mais ils ne capitulèrent pas
s par nos efforts et notre dévouement ; c’est en vain que nous aurons rendu à notre patrie inclinant vers sa ruine son ancien
istocle conseilla d’envoyer une députation à Lacédémone. Lui-même s’y rendit seul : là, sous prétexte d’attendre ses collègues
honneur de 1810 (Victor Cousin). LXX. Priam supplie Achille de lui rendre le corps de son fils Hector. Ce sujet a été don
duction de la matière : Priam aux genoux d’Achille, le supplie de lui rendre le corps de son fils Hector.   Priam, sans être a
de la possession d’eux-mêmes, et assimilés à des troupeaux ! Si vous rendez aux affranchis le titre de citoyens, sénateurs, c
vers les bataillons des Infidèles et sur les monceaux de leurs corps. Rendez -vous maîtres des belles provinces qu’ils ont usur
duction de la matière. Antigone, méprisant les ordres du tyran Créon, rend les derniers devoirs à son frère Polynice, dont l
ntes, dont les dépouilles me servirent à récompenser mes soldats et à rendre aux particuliers l’argent prêté par eux pour les
n est égalée par celle de plusieurs vaillants capitaines ; mais si tu rends à Rome, qui est sur le penchant de sa ruine, l’éc
our vraiment paternel. Aussi, nous déplorons l’aveuglement qui nous a rendus si ingrats envers notre bienfaiteur. Renversez de
s actions. Moi-même) je recevrai de ta gloire un nouvel éclat, qui me rendra plus respectable encore aux mortels vertueux. Auj
i de tes amis ? enchaîne-les par des bienfaits. Qu’un pays t’honore ? rends -toi utile. Que la terre te donne ses fruits en ab
ance ? cultive-la. Si tu recherches la gloire des combats, si tu veux rendre tes amis à la liberté, asservir tes ennemis, pren
 1867. Traduction de la matière. Les députés envoyés par le Sénat se rendirent auprès de Numa, alors âgé de quarante ans, pour l
oût 1867. Traduction de la matière. Il complimentera le prince qui a rendu la sécurité au genre humain. — Il représentera la
laisir de regarder ces navires dispersés dès la sortie du port, et de rendre grâces au prince qui sut concilier la justice ave
nt de déclarer à Philoctète les volontés de Jupiter, il l’engage à se rendre sous les murs de Troie, où il trouvera la guériso
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
n à l’Académie, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre  ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
ide qui empêche de s’égarer dans le pays des chimères, et leur clarté rend cette carrière aisée et praticable. — Mais, comme
licate, on n’y jette que des mots dépourvus de sens. Votre éloquence rend votre douleur contagieuse, disait Balzac à une pe
a sensibilité, c’est-à-dire du cœur et de l’âme. Si c’est le cœur qui rend éloquent, comme dit Quintilien, pectus est quod
dans la touchante prière que fait Hector, lorsque, sur le point de se rendre au combat, il tient entre ses bras son fils bien-
et d’admiration. D’après Longin, le sentiment sublime est le son que rend une âme magnanime. Voici quelques exemples de ce
le qui, pour donner de la couleur à la pensée, une forme à l’idée, et rendre un objet sensible s’il ne l’est pas, ou plus sens
sentiments. Article IV. Des mots 89. Que faut-il pour bien rendre sa pensée ? Pour bien écrire, avons-nous dit, il
ien écrire, avons-nous dit, il faut bien penser, bien sentir, et bien rendre . Nous avons étudié en détail ce qui concerne les
ges ; et par là nous avons commencé à étudier ce qu’il faut pour bien rendre , puisque le talent d’un auteur consiste à bien dé
nir et à bien peindre, d’après La Bruyère et Fénelon. Mais, pour bien rendre sa pensée, s’il est bon de la peindre au moyen de
que l’on veut exprimer. Parmi les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, dit La Bruyère, il n’y
mots sont le portrait des pensées : un terme propre, ajoute Domairon, rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la r
ajoute Domairon, rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il est
e, propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à rendre plus pleine et plus complète l’impression qu’elle
s dans l’ordre le plus clair et le plus naturel. Tout arrangement qui rend pleinement le sens, et l’exprime de la manière la
50 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
un rhéteur et à un philosophe. Quels services chacun d’eux pouvait-il rendre à son disciple ? (7 novembre 1883). • Du genre ép
développer que dans un milieu défavorable : quiconque serait tenté de rendre a priori un tel jugement, doit songer que l’Énéid
elle est synthétique et concrète avant tout, peu souple, peu propre à rendre les nuances abstraites et les délicatesses. — Si
ngélique dont il porte le titre, parabole que son auteur inconnu a su rendre émouvante et qui offre un peu le même genre d’int
uvent celle d’un jour ; aussi acteurs et spectateurs se donnaient-ils rendez -vous au dimanche suivant, et l’on continuait parf
c de Joyeuse, et la plupart des seigneurs et des dames de la Cour, se rendre aux réunions, pour écouter les discours philosoph
tait une maison spacieuse, située rue Saint-Martin, et l’on s’y donna rendez -vous, une fois la semaine, pour deviser en soupan
, plus précis. » Cette réforme du goût et de la langue qui prévint et rendit possibles les chefs-d’œuvre du grand Siècle, eut
t embrouillement ? » — Un dogme l’a fait, et c’est le seul qui puisse rendre raison de ces étonnantes contradictions de notre
ne et traîne le cadavre d’Hector autour de Troie, consternée. Puis il rend à Patrocle les derniers devoirs, et dans les jeux
naturel farouche en mettant dans son âme deux sentiments qui nous le rendent sympathique : l’amitié qu’il éprouve pour Patrocl
le et la pitié qui l’émeut, quand, touché des larmes de Priam, il lui rend le corps d’Hector. [2] (28 juillet 1885) Du
cié de lui prêter. — Soit, dira-t-on ; mais Racine avait-il besoin de rendre Achille amoureux d’Iphigénie ? — Faire de ce rude
ns l’attribuent à la lecture de Plutarque, que le génie d’Amyot avait rendu français et dont s’étaient nourries les génératio
s ; Cornélie, la veuve du grand Pompée, qui vient sommer César de lui rendre la liberté, afin de courir à la vengeance. On le
t rien de plus, et il eût volontiers renchéri sur la légende pour les rendre au besoin plus héroïques et plus dignes d’admirat
le est la plus infortunée. Évidemment, sans qu’il ait été possible de rendre ce personnage autrement, on peut dire qu’il nous
à Camille, sa mort souille plus la gloire de son frère qu’elle ne la rend elle-même intéressante ou sympathique ; sans avoi
les explosions de sa passion poussent à bout le vainqueur au point de rendre explicable, sinon excusable, le fratricide qu’il
elon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Ne peut-on pas, après la lecture
outes les apparences d’une soumission sincère ; cette habile manœuvre rend à Agrippine tout son orgueil et toutes ses illusi
tannicus est bien la pièce des connaisseurs. Avant lui, Boileau avait rendu un témoignage analogue à ce chef-d’œuvre en disan
illeur des siècles ; mais, pour vivre tranquille, il n’hésite pas à «  rendre offre pour offre et serments pour serments » ; op
ie et de l’Espagne, qui a atténué le pédantisme de la Renaissance, et rendu moins exclusive l’imitation de l’antiquité. — Pui
ècle est né du monde et est fait pour le monde. — Molière ne fait que rendre au public ce qu’il lui a emprunté ; observateur i
ces mondaines, partout aussi, chez les écrivains, la préoccupation de rendre au public ce qu’ils lui ont emprunté. On comprend
urquoi l’on est ému, la critique, loin de l’affaiblir, ne peut que la rendre et plus profonde et plus vive. Sans doute, pour j
t nos impressions, loin de restreindre l’admiration, l’agrandit et la rend plus féconde et plus durable. Donc si c’est la cr
tre cet autre chef-d’œuvre d’Homère, et nous montrera comment on peut rendre en latin toutes les beautés de son divin langage.
sitôt les sénateurs dans le temple de Jupiter-Stator. Catilina osa se rendre à cette assemblée ; mais les sénateurs, fuyant so
’incendie allumé contre lui. — La nuit suivante, il quitta Rome et se rendit en Étrurie, au camp de Mallius. [4] (28 juil
vengeance de l’outrage fait à son père. Après la mort du comte il se rend courageusement chez sa maîtresse pour lui parler
r que vous aurez à la voir jouer. J’espère que vous ne tarderez pas à rendre cet hommage au génie de notre ami et vous verrez
de Rome en France, non plus que je ne dirai les services qu’il a déjà rendus à Votre Majesté, les négociations qu’il a menées
et votre exemple m’a prouvé qu’on pouvait ennoblir notre langue et la rendre propre aux genres les plus élevés sans la refaire
lettre, et je ne me suis servi d’une expression exagérée, qu’afin de rendre plus sensible cette grande vérité : que la langue
ons du patois normand. Ronsard. — Allons, je vois bien qu’il faut me rendre à la force de vos raisons. Aujourd’hui vous avez
ouvé. Certes, on ne trouvera pas en moi l’élégance ni la brièveté qui rendent Phèdre recommandable. Il me sera impossible de l’
s vous soumettre, dans l’espoir que vous me pardonneriez de ne pas me rendre à vos conseils. [12] (19 août 1885) Lettre
s, quand je vous écris, le temps vole pour moi. Ne craignez pas de me rendre la pareille, ma chère enfant, et croyez à toute m
avec le même génie. Il s’offre, dans la mesure où il le pourra, à lui rendre , dans l’accomplissement de cette tâche, tous les
gloire du Roi, de son ministre, de la France, que sa pension lui soit rendue . 6. Boileau ne consentira jamais à continuer de t
rtenait de remettre le chœur antique en honneur parmi nous, et de lui rendre la place qu’il doit occuper dans le drame, confor
non seulement pour sa valeur absolue, mais pour les services qu’il va rendre à l’Académie et à la littérature française. Vous
t de notre langue, et vous proposez d’ingénieux et sûrs moyens de lui rendre sa richesse. Le chapitre qui traite de la rhétori
is ses murs et sa citadelle, qui sont un des chefs-d’œuvre de Vauban, rendaient toute attaque inutile. Cependant la valeur de nos
front de bataille, les officiers anglais saluèrent ; les nôtres leur rendirent leur salut. « Messieurs des gardes françaises, ti
st mis en œuvre pour mitrailler le front des ennemis : le maréchal se rend de bonne grâce, fait rentrer dans Authoin le régi
helieu : « Je n’oublierai jamais le service important que vous m’avez rendu . » Quant au maréchal, le vrai vainqueur de cette
de celui qui créa en France l’art dramatique ; par cet hommage public rendu à Corneille, la Comédie-Française acquittera une
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
rait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la rendre meilleure. Il est juste d’ajouter que Voltaire fu
isme de son siècle, et ces pages qui honorent son talent doivent nous rendre plus sévères pour celles qui en furent un emploi
t-elle répliqué, il peut de Saint-Omer pardonner à mon mari, et me le rendre . On a prétendu que mon mari lui avait manqué de r
t de consolations. On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes,
re est portée dans ce pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que nous. Je
lairer et à instruire les autres ! » Oui, mon ami, voilà de quoi vous rendre malheureux à jamais. Je suppose que vous ayez fai
ée par ses propres membres. Cependant, à peine un des quarante a-t-il rendu les derniers soupirs, que dix concurrents se prés
lus exécrable tyrannie que celle de verser le sang à son gré, sans en rendre la moindre raison ? Ce n’est pas l’usage, disent
us le bois de Vincennes avec une affabilité que la simplicité du lieu rendait encore plus respectable ; réglant les intérêts de
érateur qui mourut la même année. (Voir l’édition de M. Fallex, qui a rendu un véritable service à la jeunesse par son excell
ens pratique d’un écrivain qui eut le talent de faire fortune pour se rendre indépendant. Fontanes disait aussi à Chateaubrian
sse que j’eusse à ne point sortir de Francfort jusqu’à ce que j’eusse rendu les effets précieux que j’emportais à Sa Majesté.
Freytag, l’œuvre de poéstie du roi mon gracieux maître. — Oh ! je lui rendrai sa prose et ses vers de tout mon cœur, lui répliq
shie du roi mon maître, que Sa Majesté demande, et l’œuvre de poëshie rendu à moi, vous pourrez partir où vous paraîtra bon.
« Le marchand Smith s’était emparé de tous mes effets, qui me furent rendus plus légers de moitié. On ne pouvait payer plus c
52 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
discernement, acquièrent tout d’un coup une beauté, un éclat qui les rend méconnaissables. » Il n’y a rien de remarquable
emit ordinibus, tot adhuc compagibus altum Ædificat caput… Boileau a rendu ainsi la pensée et les expressions de Juvénal :
venir à bout de les vaincre par la force, elle espère au moins qu’ils rendront les armes de fatigue et de lassitude. C'est ce qu
ue je vous ai écrit cela. Ces locutions : à cause de moi, de toi…, se rendent dans ce cas par meâ, tuâ, nostrâ, vestrâ causâ.
tin nos participes passés actifs, comme ayant aimé, ayant reçu, ayant rendu . Ex. : Gladio correpto, seipsum occidit. Ayant sa
généreux à l’égard de vos amis. XI Cette expression, âgé de, se rend élégamment par natus avec l’accusatif. Ex. : Dece
sar quàm maximis itineribus in galliam ulteriorem contendit, César se rend le plus vite qu’il peut dans la Gaule transalpine
, ce que, suivis d’un superlatif ; on, suivi d’un pronom réfléchi, se rendent élégamment par quisque. Ex. : Chaque animal a son
mière, c’est qu’elle éloigne des affaires ; la seconde, c’est qu’elle rend le corps infirme ; la troisième, etc. XLVI
st honnête est aussi utile. XLVII L'adjectif numéral un, une se rend le plus souvent en latin par quidam, quand il ne
pent souvent toute une cité, de même leur continence la corrige et la rend meilleure. V Haud scio est plus élégant qu
X Ces locutions françaises : il est question de, il s’agit de, se rendent bien en latin de la manière suivante. Il s’agit d
is on fait souvent usage du temps présent au lieu du temps passé pour rendre la narration plus animée, en présentant l’évèneme
, que nous ne pouvons le retenir, quand même nous le voulons. 6° Pour rendre en latin notre préposition sans suivie d’un infin
 : Noctem minacem et in scelus erupturam fors lenivit. Tac. Un hasard rendit le calme à cette nuit menaçante où allaient se co
mplir. Ex. : Magna diis immortalibus habenda est gratia. Cic. Il faut rendre de grandes actions de grâces aux dieux immortels.
prépositions à et pour, et servant à exprimer le but, l’intention, se rend très-élégamment en latin par le participe en dus,
lesse de Fabius ait été malheureuse. Remarque. Le supin en u, qui se rend en français par la préposition à, peut être rempl
qu’il y a entre deux idées. Dans ce cas, on doit en faire usage pour rendre en latin la conjonction et, qui se trouve en fran
dos par une mer tranquille. XIII La conjonction française or se rend en latin par atqui, quand il s’agit d’un simple r
ns les autres cas. Donc, qui est la conséquence de ce qui précède, se rend par ergò, igitur, que l’on place ordinairement ap
peut-on prouver que Clodius a dressé des embûches à Milon ? Donc se rend aussi par itaque, ideò, idcircò, proptereà, proin
, ou par quarè, quamobrem, quocircà. XIV La conjonction car se rend par nam, namque, enim, etenim. Nam se place au co
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
is le dimanche chacun reste chez soi, et Dieu est le seul hôte. On le rend présent par la prière et par de pieuses lectures.
e gardé, comme prévoyance, de sa médiocrité première, un livre qui le rend un moment à lui-même, et lui fait savourer la dif
, au temps où une mémoire heureuse et une imagination tendre vous les rendent faciles, vous êtes déshérités de tous les biens d
s, non pas stérilement, mais en vous étudiant de plus près, pour vous rendre meilleurs. Cette solitude-là est permise1, elle e
et du cœur. 2. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire avec fruit, rendre son attention tellement ferme, qu’elle voie les i
54 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
pas contraire à la raison, ensuite qu’elle est vénérable ; après, la rendre aimable, faire souhaiter qu’elle soit vraie, mont
nous ordonne, et que l’Evangile, s’il est permis de parler ainsi, ne rend pas le chemin plus étroit que la simple philosoph
lir et d’énerver ses pensées, ne doivent servir au contraire qu’à les rendre plus vives, plus frappantes et plus lumineuses. O
es fers une âme se délivre. Le corps né de la poudre, à la poudre est rendu  ; L’esprit retourne au ciel dont il est descendu.
lé ciel nous punit. Quiconque en ses discours, par un public hommage, Rend à la vérité le plus pur témoignage, Obtient de Ju
oris, et encore moins le mérite de l’exactitude la plus scrupuleuse à rendre le sens de l’original. Lucrèce né dans le même s
ification ! Ces deux choses jointes à l’utilité de l’ouvrage même, le rendent le plus précieux que nous ayons dans notre empire
e et la sublimité des images, sur-tout dans les morceaux, où le poëte rend les beautés des livres saints. Il a fait aussi un
avec la première, dont elles sont une suite essentielle. Ceci va être rendu plus sensible par un exemple. Poliencte, dans la
e le lien de la scène soit un lieu commun, où tous les personnages se rendent , pour faire toute l’action représentée. Corneille
. Mais le génie de Corneille, en créant tous ces incidens, les a tous rendus nécessaires ou vraisemblables, et a répandu sur t
ien de criminel, et lui insinue qu’elle peut les lui déclarer sans se rendre coupable. Voilà le nœud commencé. Il s’agit de sa
la passion de Phèdre pour Hippolyte. Celui-ci croyant son père mort, rend à Aricie le sceptre d’Athènes auquel elle a des d
olu d’ailleurs à braver, s’il le faut, les plus affreux supplices, se rend auprès d’Auguste. Voilà le nœud commencé. Il s’ag
gardes, pour que, nous ne tombions pas dans ce même ridicule, qui le rend à nos yeux un objet de risée. L’hypocrisie est un
u présenter ce faux dévot par le côté ridicule. Il est vrai qu’il l’a rendu odieux dans le cinquième acte : mais c’étoit, com
ur doit toujours se défendre De lire les billets qu’un homme lui fait rendre . Sganarelle jupe qu’elle a raison, et trouve que
les larmes, et que c’est, en quelque façon, défigurer l’âme que de la rendre en un même instant capable des contrariétés les p
e fines et délicates, mais toujours justes, toujours vraies, toujours rendues par des expressions naturelles, et avec assez de
uné ! je touche à mon cinquième lustre, Sans avoir publié rien qui me rende illustre : On m’ignore ; je rampe encore à l’âge
pit. Gros-René. J’en suis gonflé de rage. Ne t’imagine pas que je me rende ainsi. Marinette. Et ne pense pas, toi, trouver
chemin à nous rapatrier, Il faut rompre la paille. Une paille rompue Rend , entre gens d’honneur, une affaire conclue. Ne fa
à attaquer la religion et les dieux. Lamaque, général des Athéniens, rendit , vers l’an 404 avant Jésus-Christ, un décret par
et portoient des masques moulés sur leur visage. Alexandre, s’étant rendu maître de la Grèce, proscrivit entièrement, vers
ce dernier Philémon ont été perdus, ainsi que ceux de Diphile, qui se rendit célèbre dans la même espèce de comédie. Livius A
parle point de Limiers ni de Gueudeville, qui n’ont pas rougi de les rendre toutes en notre langue, et qui d’ailleurs les ont
s actes en scènes, et rappela la règle des trois unités. C’est ce qui rend son nom précieux dans l’histoire de notre théâtre
aillant, et les a présentés avec plus d’art sous un jour propre à les rendre sensibles et l’objet de la risée publique ? Voilà
aire ressortir, la conduite, le style, l’enjouement, le comique, tout rend cet ouvrage immortel, digne d’une si honorable di
cieux, qui a très-bien saisi le ridicule, et le peintre habile qui le rend avec autant d’agrément que de précision. Le théât
chant. Les caractères y sont dessinés avec la plus grande finesse, et rendus avec la plus exacte vérité. On ne peut pas y dési
tes, de Molière. Eraste attend Orphise dans une allée où elle doit se rendre . Il est accosté par une foule de fâcheux qui vien
odies jouées par les Comédiens Italiens à la fin du 17 siècle. Ce qui rend les parodies de cette espèce très-difficiles à fa
le, les noms et le rang des personnages ; il dégrade cette action, la rend basse de noble qu’elle étoit, et achève de la tra
e prévenir. Allons chercher le temps d’immoler mes victimes, Et de me rendre heureuse à force de grands crimes. Nous tremblon
is tout sanglant, et baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’usage ; Et soit frayeur encor, ou pour me cares
il éprouve, soient présentés de manière que les incidens qui suivent, rendent ce péril et ce malheur plus terribles, et plus at
bien souvent n’être pas tragiques. Ce sont les circonstances qui les rendent tels. Or, comme l’observe Aristote, ces circonsta
ragédie, donne à Nicomède un caractère généreux, et se contente de le rendre maître de la vie de ses persécuteurs, sans que ce
le condamna à perdre la tête ; et cet arrêt fut aussi-tôt exécuté que rendu . Corneille, pour répandre sur ce sujet un intérêt
, fut consulter l’oracle, qui, par la bouche du fameux devin Calchas, rendit cette réponse : Vous armez contre Troie une puis
els chemins vos coups doivent passer. Agamemnon sl. Et voilà ce qui rend sa perte inévitable ! Ma fille toute seule étoit
, loin de répandre plus d’intérêt dans les tragédies modernes, ne les rend souvent que plus fades et plus languissantes. Aus
nserve le fond de leur caractère. Cette passion ne peut pas alors les rendre méconnoissables sur notre théâtre. 4°. Il n’y a q
quoi nous tourmenter de leurs ordres suprêmes ? Ne songeons qu’à nous rendre immortels comme eux-mêmes, Et laissant faire au s
liberté te faisoit entreprendre, Tu ne m’eusses jamais empêché de la rendre  ; Tu l’aurois accepté au nom de tout l’Etat, Sans
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du capitole(a). Doutez-vo
Cydonie(c) : Mais le ciel ne m’offroit ces objets ravissans, Que pour rendre toujours mes desirs plus pressans. Une effroyable
des malheureux si voisins du naufrage, Dieu puissant, m’écriai-je, et rends -nous au rivage ; Le premier des sujets rencontré
ar son roi, A Neptune immolé fatisfera pour moi…. » Mon sacrilège vœu rendit le calme à l’onde ; Mais rien ne put le rendre à
…. » Mon sacrilège vœu rendit le calme à l’onde ; Mais rien ne put le rendre à ma douleur profonde ; Et l’effroi succédant à m
e plains ce qu’il m’ôte ; Et si Rome demande une vertu plus haute, Je rends grâces aux Dieux de n’être pas Romain Pour conser
a faut remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends graces au Dieu que tu m’as fait connoître, De cet
ux je viens de le surprendre. Mais il auroit aussi quelque grâce à me rendre  : Ce lieu le favorise, et je vous y retiens, Pour
théâtre, où l’on voyoit une certaine pompe et une certaine majesté ; rendit ses personnages héroïques, et leur donna des habi
Les beaux endroits sur-tout de Sophocle et d’Euripide, leur ont paru rendus avec une force, avec une grâce qui ne restent guè
taine force, une certaine élévation, qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts, si on peut lui en reprocher
piter environné de tout son éclat et de toute sa grandeur, y viennent rendre leurs hommages à la belle Tétis. Mais le destin,
rance vient de nouveau suspendre la douleur. AI. Cependant Admète va rendre le dernier soupir, parce qu’il ne se présente per
ri de douleur ; Ae. Admète ne peut souffrir la vie, que le destin lui rend à ce prix. Alcide, qui lui déclare alors l’amour
ste, lui propose, s’il veut la lui céder, d’aller forcer l’enfer à la rendre . Admète y consent, pourvu qu’elle vive. Diane par
rbère. Pluton touché du courage et de l’amour du fils de Jupiter, lui rend Alceste, et les fait placer tous les deux sur son
personnages le moment tranquille, et le moment passionné. Le musicien rend le discours tranquille, c’est-à-dire, l’entretien
montrent dans leur force, dans leur variété, dans leur désordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’Air ou Ae. Ce cha
t deux excès également nuisibles dans la tragédie-lyrique. Le premier rend le chant trainant et monotone. Il ne faut donc pa
qu’il l’exprime : c’est au musicien à faire le reste. Le second excès rend le chant trop changeant, et, si l’on peut parler
éternelle horreur. Sauvez-moi de l’amour ; rien n’est si redoutable ; Rendez -moi mon courroux, rendez-moi ma fureur Contre un
-moi de l’amour ; rien n’est si redoutable ; Rendez-moi mon courroux, rendez -moi ma fureur Contre un ennemi trop aimable. C’e
juger que ce mélange des dieux et des hommes dans une action, sert à rendre le récit de cette action plus noble et plus intér
à Diomède le fouet de la main, Minerve se hâte de le ramasser, et le rend à ce guerrier. Ajoutons que quand les dieux paroi
r, qui, cachant le nom de la princesse, lui dit qu’une dame vient lui rendre la vie. Dans cet intervalle, la fausse Clorinde e
iblesses, nous ne faisons aucun grand effort sur nous mêmes pour nous rendre meilleurs, nous desirons du moins de le devenir.
leur et toute la sensibilité de son âme passent dans son récit, et le rendent agréable, enjoué, terrible, ou touchant, selon la
re à nu ses membres nerveux, ses grands os, ses bras terribles, et se rend au milieu de l’arène. Enée fait apporter deux ces
raduction de l’abbé des Fontaines, quoique très-estimable, n’en a pas rendu toutes les beautés. A ce chef-d’œuvre de narratio
l’allai trouver dans sa tente : touché de me voir à ses pieds, il me rendit généreusement le corps défiguré de mon fils Hecto
ros raconte à Didon le stratagême dont les Grecs se servirent pour se rendre les maîtres de Troie, le siège du palais de Priam
e de la Thrace, d’où plusieurs prodiges l’obligèrent de partir. Il se rendit dans l’île de Délos, et y consulta l’oracle d’Apo
se remit en mer, mouilla aux îles Strophades, passa près d’Actium, se rendit delà en Epire, où il fit un assez long séjour, co
tir du conseil, eut soin de le pourvoir. L’odeur d’un jus si deux lui rend le faix moins rude. Il est bientôt suivi du Sacri
noissance de l’antiquité. Divers écrivains de nos jours les ont aussi rendus en notre langue, soit en prose, soit en vers. Nou
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
d’exemples du sublime en tout genre ; et c’est une justice que lui a rendue jusqu’ici l’hommage constant de tous les siècles.
u commencement du 20e livre de l’Iliade. C’est le moment où Jupiter a rendu aux Dieux la permission de se mêler de la querell
des images et la richesse de l’expression. S’agit-il, par exemple, de rendre le choc de deux années par une comparaison qui ra
elle. Rien de plus imposant que l’idée d’une force surnaturelle, qui rend des êtres surnaturels capables d’arracher des mon
gigantesque. Tout ce qui sort de la nature, tout ce que l’expression rend avec plus de fracas que de force véritable, voilà
osante d’ailleurs. Mais si le goût y condamne avec raison des fleuves rendus rapides par le débordement des parricides ; des m
les grands mouvements des passions deviennent, froids quand ils sont rendus en termes communs et dénués d’imagination. Voilà
56 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
plus ennuyeuse. Il faut toute la force de l’habitude prise pour nous rendre insensible à ce ridicule ; mais tous les étranger
se tienne plutôt en deçà de l’émotion qu’il éprouve et qu’il voudrait rendre  ; au-delà le ridicule est tout près du pathétique
Les feuilles s’en aller une à une et tomber, Et que la branche enfin rend son bien à la terre ; Ainsi les fils d’Adam, par
tentiront pas sur la rive étrangère. Si tu veux entendre nos chants, Rends -nous, peuple cruel, nos époux et nos pères, Nos e
on de ses débris fumants. Mais puisque nul effort aujourd’hui ne peut rendre La splendeur à Pergame en cendre, La vie aux guer
image ; Paris, tous les Français ; tout un peuple jaloux Veut, de lui rendre honneur s’honorer avec vous. C’est ainsi qu’à Str
re Dans le marbre animé par le ciseau d’un maître ! Que David nous le rende avec ce vaste front Creusé par les travaux de son
Tiens, mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage, Sa chaleur te rendra ta force et ton courage. La mauve, le dictame ont
hi a conquis les lumières suffisantes et les habitudes morales qui le rendent capable d’entrer dans la société libre. Il faut,
is l’esprit, par diverses routes, À son tour leur assigne à toutes Un rendez -vous mystérieux. Pour les pousser où Dieu les mè
s dans le respect de leurs institutions. Concluons que, si on ne peut rendre les hommes plus vertueux, il est possible de les
si on ne peut rendre les hommes plus vertueux, il est possible de les rendre plus disciplinés, plus attentifs à leurs intérêts
de détourné, qui leur retire le caractère de pures louanges, qui les rend propres à être offerts et acceptés par des esprit
. Ses annales ne sont pleines que des services de tous genres qu’il a rendus à l’humanité. Le même esprit d’amour qui enfanta
sur les monts l’entoure et tremble encore. — « Roland, tu vas mourir, rends -toi, criait le More ; Tous tes pairs sont couché
les eaux des torrents. » Il rugit comme un tigre, et dit : « Si je me rends , Africain, ce sera lorsque les Pyrénées Sur l’ond
les Pyrénées Sur l’onde avec leurs corps rouleront entraînées. » — «  Rends -toi, donc, répond-il, ou meurs, car les voilà. »
e dure route De descendre et monter par l’escalier d’autrui ! Ce qui rendra ta peine encore plus pesante, C’est la société st
seiller en la grand’chambre, lequel, poussé d’un esprit d’ambition de rendre sa fortune meilleure dans les divisions publiques
prétées, et passaient pour des marques de faiblesse et de crainte qui rendraient les ennemis du cardinal plus fiers et plus actifs
avait à un degré supérieur les deux qualités qui, dans la vie active, rendent l’homme capable des grandes choses : il savait cr
ce. Le roi songeait-il non à proclamer la liberté des entrées, mais à rendre aux protestants l’état civil, c’est-à-dire à les
ant, il avait dix-neuf ans, quitte sa famille, sa femme qui allait le rendre père, il s’embarque sur un petit navire à la Coro
frayante de laideur et de génie, et l’assemblée éclairée ou raffermie rendait des lois ou prenait des résolutions magnanimes. F
ar c’est la folle avoine, avide de terrain, Qui profite de tout et ne rend pas un grain. »   « Oui, dit la femme, un an !… D
es changements. Toutefois, quels que soient les services qu’on puisse rendre à son pays en conformant toujours sa conduite aux
attue, Refaire un piédestal à la sainte statue, Et sur son front levé rendre à l’humanité Les rayons disparus de sa divinité !
ue nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l’esprit, ce n’est plus que poussière Que cette m
té là... Il est là… Sous trois pas un enfant le mesure. Son ombre ne rend pas même un léger murmure ; Le pied d’un ennemi f
s autres lui disent, il est de leur avis, il court, il vole pour leur rendre de petits services ; il est complaisant, flatteur
un jour à deniers comptants cette royale maison pour l’embellir et la rendre plus digne de lui et de sa fortune. Ce palais, ce
la promenade qui suit, sorte de salut et d’adoration que nous allons rendre à la nature ; notre rentrée et notre clôture dans
colères, emportés, et, s’abandonnant à leur fougue, ils ne peuvent se rendre maîtres de leur colère ; avides d’honneurs, ils n
vous pas taire un bruit qui vous offense ? AGAMEMNON. Seigneur, je ne rends point compte de mes desseins, Ma fille ignore enc
. Et quel fut le dessein qui nous assembla tous ? Ne courons-nous pas rendre Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t-on qu’i
MEMNON. Fuyez donc : retournez dans votre Thessalie. Moi-même je vous rends le serment qui vous lie. Assez d’autres viendront
Combien j’achèterais vos superbes secours. De la Grèce déjà vous vous rendez l’arbitre : Ses rois, à vous ouïr, m’ont paré d’u
, et les dieux sont contents. Rassurez-vous : le ciel a voulu vous la rendre . CLYTEMNESTRE. Elle vit ! et c’est vous qui venez
Ô ciel ! je demeure éperdue. Quel miracle, seigneur, quel dieu me l’a rendue  ? ULYSSE. Vous m’en voyez moi-même, en cet heureu
ng qui coule de sa main ; L’empreinte de ce sang ne peut être lavée ; Rendez -moi, rendez-moi ma victime enlevée ; Qu’Apollon l
de sa main ; L’empreinte de ce sang ne peut être lavée ; Rendez-moi, rendez -moi ma victime enlevée ; Qu’Apollon le rejette ;
, un souvenir !… Voilà donc ce retour !… Le Ciel, fléau des miens, ne rend à mon amour Qu’une cendre glacée, une froide pous
ur à gagner des batailles. Cette sécurité, dans laquelle on s’endort, Rend les esprits trop mous, et le pouvoir trop fort. D
m’aime. POMPÉE. Et votre empire en est d’autant plus dangereux, Qu’il rend de vos vertus les peuples amoureux, Qu’en assujet
u’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus Ah ! si je pouvais vous rendre à la république, Que je croirais lui faire un pré
liberté te faisait entreprendre, Tu ne m’eusses jamais empêché de la rendre  ; Tu l’aurais acceptée au nom de tout l’État, San
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous
coup, je ne puis l’entreprendre, J’ai promis à Burrhus, il a fallu me rendre . Je ne veux point encore, en lui manquant de foi,
rce qu’il n’a plus : Misérable par lui, je le fais misérable ; Je lui rends en terreur l’ennui dont il m’accable ; Et pour so
entre nous deux, nous désunisse, et vienne S’emparer de sa vie et me rendre la mienne. C. Delavigne. Péripétie du 4e act
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
temps Qu’il prévoit et qu’il fixe environ à sept ans. Je n’aurais pas rendu mon poste, mais j’embrasse Comme faveur du ciel,
ai bien servi ? LE ROI. Peut-être ! — Vous aurez un grand compte à me rendre . RICHELIEU. Si Votre Majesté sur-le-champ veut l’
ouvrir pas les rangs ! Ô race des heureux ! phalange impénétrable Qui rendez le retour impossible au coupable, Faisant au repe
fières vertus qui dans un galetas Ont froid et faim, madame, et ne se rendent pas. CLORINDE. Assez, mademoiselle, assez ! CÉLIE
ez un grand génie ! Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ?
UET. Vous me croyez aussi par trop parisienne ; Quelle terre a jamais rendu neuf ? HUBERT.                                   
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à rendre  ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
des plaisirs, l’amitié même, le désir si naturel à un grand prince de rendre heureux ceux qui approchent de lui, sont des obst
uissances les a entraînées à l’envi dans des dépenses énormes qui ont rendu ces impôts nécessaires ; et si ces dépenses sont
lai aggravait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant pouvait le rendre mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
t bien que l’Europe attend avec inquiétude le jugement que vous allez rendre  ; mais il ne s’occupe que de la France. Il sait b
pables) ; ils doivent leur assurer la protection des lois, s’ils s’en rendent dignes par une résignation que leur intérêt leur
os batailles gagnées, quels sont les immortels services que vous avez rendus au roi et à la patrie ? Obscurs et médiocres comm
capitale tient toujours prête pour tout ce qui est nouveau, s’étaient rendus à flots pressés dans la vieille basilique. Je mon
s et puériles, qui ne servent point à perfectionner le goût et à nous rendre meilleurs ; nos pensées doivent être prises dans
ine imaginaire, composé de sentiments qu’il a fallu exagérer pour les rendre exceptionnels, et d’idées qu’il a fallu fausser p
r les rendre exceptionnels, et d’idées qu’il a fallu fausser pour les rendre originales. Au milieu de ces œuvres bizarres d’un
dans l’âme ? Mais leurs mœurs et leurs lois, et mille autres hasards, Rendaient le siècle heureux plus propice aux beaux-arts. Eh
s : et la rappeler en ce lieu est le plus noble hommage que je puisse rendre devant vous à son génie. Aussi bien, messieurs, c
fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable : outre que cette communauté d’intelligen
u’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante. Il ira, cet ignora
rtaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher
des premiers chrétiens, Bossuet semble l’avoir créé, tant il se l’est rendu propre. Ce n’est pas à tort que l’admiration publ
relève l’humanité, à la liberté à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son goût plus pur et plus sévère ; cet enc
uple se lever tout entier devant lui par un mouvement unanime, et lui rendre les mêmes hommages qu’à Auguste lui-même. Non loi
saura payer le prix ; Mais si toujours le vôtre exigeait ma présence, Rendez -moi ma santé, mes grâces, mon aisance ; Sur mon f
is plus maigre aussi ; Prescrivez cette épreuve à ma philosophie ! Je rendrai sans regret tout ce qu’on m’a prêté. On ne me vit
ffense si publique, il y faut un peu plus de cérémonie. Je ne vous la rendrai pas malaisée. On me blâmerait avec justice si je
r ami veut dire vous m’êtes plus qu’indifférent. Entendez par je vous rendrai heureux, — je vous souffrirai tant que j’aurai be
ous devez avoir bientôt quarante ans ; il est temps de vous décider ; rendez -vous à ce Sauveur qui vous sollicite. Livrez-vous
abondantes, trois purgations énergiques, des douches glacées, lui ont rendu le calme dont il avait besoin. La maladie, je l’e
de l’œil : « Pardonnez-moi, dit-il, l’innocent artifice Qui vous fait rendre à tous une exacte justice. Et vous, jaloux esprit
élèves : il y rêve le bonheur, et ce qu’il y rêve n’y est pas. Ce qui rend la jeunesse si belle et qui fait qu’on la regrett
rt : car c’est là ce qui dépend de l’homme, ce qui l’élève, ce qui le rend content de lui-même. L’accomplissement du devoir,
aginaires ont de faveur auprès des juges de même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’e
es de même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison, qui ne peut rendre
fous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison, qui ne peut rendre ses amis que misérables, l’une les couvrant de gl
mour-propre est l’amour de soi-même et de toutes choses pour soi : il rend les hommes idolâtres d’eux-mêmes, et les rendrait
es choses pour soi : il rend les hommes idolâtres d’eux-mêmes, et les rendrait tyrans des autres, si la fortune leur en donnait
sois brève ! En deux mots, téméraire, Connaissais-tu l’édit que j’ai rendu naguère ? ANTIGONE. Oui, je le connaissais : pouv
a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, l
dans la nécessité douloureuse pour un cœur bien fait de recevoir sans rendre  ; si, en nourrissant ceux qui souffrent, vous ne
hit de ses passions et d’une partie de ses besoins, de tout ce qui le rend libre, et de tout ce qui peut le rendre grand. L’
ses besoins, de tout ce qui le rend libre, et de tout ce qui peut le rendre grand. L’assistance honore quand elle joint au pa
e tarifer à prix d’argent, et que si la société rétribue ceux qui les rendent , elle se propose non de les payer, mais seulement
ntre la charité, fermez la porte aux pauvres ; ne cherchez pas à leur rendre amer le verre d’eau que l’Évangile veut que nous
té naît, et avec elle des lois compliquées, il est vrai, que le temps rend plus justes, plus prévoyantes, mais sans en chang
ncluriez-vous de ce discours qu’ils la mettent à se trouver à ce beau rendez -vous, à détruire ainsi et à anéantir leur propre
int, par des déclamations vaines et par des comparaisons injurieuses, rendre les peuples incapables d’en supporter les maux et
erait absurde de ne pas le reconnaître ; mais c’est précisément à les rendre de plus en plus rares que consiste le progrès en
er dans le gouvernement même qu’on avait proscrit. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté, elle ne put plus la recevoir :
is. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
connaître ; Pascal fuit en tremblant ses propres visions ; Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible ; Voltaire jette à b
ence, Et de faire épeler ton nom. Le dernier des fils de la terre Te rend grâces du fond du cœur, Dès qu’il se mêle à sa mi
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
asse Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il
s et puériles, qui ne servent point à perfectionner le goût et à nous rendre meilleurs : nos pensées doivent être prises dans
ent Homère, qui ne songeaient dans la place qu’à l’éviter, qui ne lui rendaient pas le salut, ou qui le saluaient par son nom, qu
s à faire leur fortune ou à l’embellir. Nous devons travailler à nous rendre très-dignes de quelque emploi : le reste ne nous
utile aux faibles, aux vertueux, à ceux qui ont de l’esprit, qu’elle rend maîtres de leur fortune ou de leur repos ; pernic
aluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit rendre le salut ou non ; et, pendant qu’il délibère, vou
ses enfants2 ; être toujours occupé de la pensée de les soulager, de rendre les subsides légers, et tels qu’ils se lèvent sur
nce de vertu ! quelle force invincible et accablante des témoingnages rendus successivement et pendant trois siècles entiers p
n jour à deniers comptants cette royale maison pour l’embellir, et la rendre plus digne de lui et de sa fortune1. Ce palais, c
dès la pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les rendre heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les
anière de les rendre heureux. Que pourrait-on faire de mieux pour les rendre malheureux ? Comment ! ce qu’on pourrait faire ?
est encore un orgueil qui puisse leur être permis, c’est celui de se rendre humains et accessibles, etc. »(Petit Carême, 5e s
58 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
bientôt plus en France qu’un salon, qui est Versailles. « La cour ne rend pas content, dit La Bruyère, mais elle empêche qu
à des accents dignes parfois de Juvénal, c’est André Chénier qui nous rendra la satire dans toute la hauteur de sa fière indig
us solides. « La littérature de l’Empire, remarque Guizot, nous avait rendu un important service, trop oublié : elle avait ti
l’homme aux belles-lettres et aux sciences ; si elle se bornait à le rendre habile, éloquent, propre aux affaires ; et si, en
e musique, il doit se mettre en état de bien soutenir sa partie, pour rendre l’harmonie parfaite. Mais dans cette variété infi
le prix aux autres, et qui, en faisant le vrai mérite de l’homme, le rendent aussi un instrument propre à procurer le bonheur
des gens de bien, rien de honteux que le vice. C’est la vertu qui le rend désintéressé, pour le conserver libre ; qui l’élè
es gens de ce que l’antiquité a de plus beau, ils songent moins à les rendre habiles qu’à les rendre vertueux. Sans cela, en e
quité a de plus beau, ils songent moins à les rendre habiles qu’à les rendre vertueux. Sans cela, en effet, faudrait-il faire
un pour guérir ses faux préjugés, ou pour affaiblir ses passions ? Le rendraient -elles plus courageux, plus juste, plus libéral ?
s jeunes gens, aussi bien que du gouvernement des peuples, est de les rendre meilleurs ; et que quiconque s’écarte de cette fi
es publics ; qui l’avait ornée par les monuments les plus célèbres et rendue toute brillante d’or ; qui avait épuisé ce que la
clave ou libre, à commencer par ses propres enfants, que Périclès eût rendu par ses soins plus sage et plus homme de bien. Il
dre aux Athéniens les vertus de leurs ancêtres, et qu’ils les avaient rendus paresseux, mous, causeurs, curieux, amateurs de f
premières notions soient réveillées par quelque lumière dont l’éclat rende les esprits attentifs aux règles immuables du vra
nds génies et toute la force de la raison humaine se fut épuisée pour rendre les hommes vertueux. Si les Socrate et les Platon
mes : on ne sent leur élévation que par une noble simplicité : ils se rendent encore plus respectables en ne souffrant qu’avec
leur est dû, ils font qu’on leur conteste même ce qu’on devrait leur rendre . En effet, on est moins touché de son élévation q
que l’orgueil, qui efface du front des grands cette sérénité qui les rend accessibles et affables : c’est une inégalité de
ge. A force d’être honorés, ils sont fatigués des honneurs qu’on leur rend , et ils se dérobent souvent aux hommages publics
dé ? Insensés que nous sommes ! notre arrêt est prononcé ; nos crimes rendent notre condamnation certaine : on nous laisse enco
avoir fait d’autre usage du jour qu’on nous laisse, que de nous être rendus encore plus dignes de la condamnation que nous av
’archevêque, dont mon action avait interrompu le discours, je veux te rendre dépositaire de mes plus secrètes pensées. Écoute
plus douloureux malheurs qui éprouvèrent la constance du Roi, et qui rendirent toutefois un service à sa renommée plus solide qu
llir au moins quelque gré, et soulager sa servitude, sans en avoir pu rendre son joug plus léger à porter, tant ils sentirent
n venait d’entendre. Ce prélude renouvela l’étonnement des visages et rendit les assistants immobiles. Après un moment de sile
dont la plupart s’étaient distingués par les services qu’ils avaient rendus  ; que s’il avait estimé au temps de leur requête
la justice si ardemment désirée qu’elle prenait la résolution de nous rendre sur ce qui importait plus essentiellement à notre
rdai mon sérieux et me tournai à examiner tous les autres. On ne peut rendre les mines ni les contenances des assistants. Ce q
. Maintenant qu’il ne peut plus souffrir d’atteinte, j’ai cru pouvoir rendre par grâce au mérite ce que j’ôte par équité à la
prier. Je ne doute point que l’estime qu’il s’est acquise ici ne vous rende cette proposition agréable. » Et, se tournant au
même, ne le cachait pas même au dehors. Huxelles121, tout occupé à se rendre maître de soi, ne sourcillait pas. Je partageai m
t reconnu l’injustice du rang auquel il avait été élevé, plus il s’en rendait digne, plus il était avantageux aux pairs de céde
t pour vous ! — Monsieur, dit le savant, croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui rendre la lectu
croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui rendre la lecture des bons auteurs familière. — Je ne di
s ; et j’avoue que vous leur donnez bien un corps ; mais vous ne leur rendez pas la vie : il y manque toujours un esprit pour
les forts et tous les ouvrages qu’on avait faits sur ces fleuves, et rendit les deux empires tributaires. « Théodose, disait-
voir ses lois, ou implorer sa clémence. Tantôt il demandait qu’on lui rendît les Huns transfuges, ou les esclaves romains qui
dans le gouvernement même qu’on avait proscrit160. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté, elle ne put plus la recevoir :
it une sorte de panégyrique funèbre de Louis XV, on aimera la justice rendue par lui aux vertus de Louis XVI, au zèle de Turgo
s la capitale fut un événement. Des honneurs exceptionnels lui furent rendus . Mais les fatigues du voyage, les émotions surtou
nt de briser chez Voltaire les ressorts de la vie. Le 30 mai 1778, il rendit le dernier soupir à l’âge de quatre-vingt-quatre
titre, j’ai tiré cet État de la servitude et de la ruine. Je veux lui rendre sa force et sa splendeur ; participez à cette sec
eux, et aux barbes grises ; mais l’amour que je porte à mes sujets me rend tout possible et tout honorable. » Cette éloquenc
ardinal de Richelieu en est là preuve. Les Français commencèrent à se rendre recommandables surtout par les grâces et les poli
lairer et à instruire les autres ! » Oui, mon ami, voilà de quoi vous rendre malheureux à jamais. Je suppose que vous avez fai
ée par ses propres membres. Cependant, à peine un des quarante a-t-il rendu les derniers soupirs, que dix concurrents se prés
t de consolations. On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes
e est portée dans ces pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que nous. Je
me payant par des libelles diffamatoires du service que je lui a vais rendu  ; un homme203, plus coupable encore, faisant impr
ent par la sensation. Buffon ôtait trop peut-être à l’animal, mais il rendait ainsi service à la cause du spiritualisme, en con
« Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre . » Juste par bien des côtés, la théorie de Buffon
e règle ferme, mais exclusive, elle pourrait intimider l’inspiration, rendre plus rares les hardiesses heureuses du premier je
et les usages de l’élément du feu, dus à sa seule intelligence, l’ont rendu plus fort et plus robuste qu’aucun des animaux, e
ds de l’homme. Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable à tous les animaux, e
et ce qui en réglera la rapidité ; et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. A
n de la liberté individuelle, qui déplace le despotisme au lieu de le rendre impossible. L’erreur de l’Émile est d’arriver à c
aissez pâtir les enfants, vous exposez leur santé, leur vie, vous les rendez actuellement misérables ; si vous leur épargnez a
e espèce de mal-être, vous leur préparez de grandes misères, vous les rendez délicats, sensibles ; vous les sortez de leur éta
, qu’ils ne sentent celle du froid. De quoi donc vous plaignez-vous ? Rendrai -je votre enfant misérable en ne l’exposant qu’aux
onstre parmi ses semblables. Savez-vous quel est le plus sûr moyen de rendre votre enfant misérable ? C’est de l’accoutumer à
tre avant de vivre contents. Si ces idées d’empire et de tyrannie les rendent misérables dès leur enfance, que sera-ce quand il
mes disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s’efforcent de la rendre telle. Ne sachant pas l’employer, ils se plaignen
ui le séparaient du moment désiré. Tel passe la moitié de sa vie à se rendre de Paris à Versailles, de Versailles à Paris, de
uefois ma raison contre les charmes de votre poésie ; mais c’est pour rendre mon admiration plus digne de vos ouvrages, que je
e le travail, la vigilance, l’innocence et le contentement de soi, ne rendent supportable, quand on s’y soumet en vue de rempli
1759 que Diderot, sur la demande de Grimm, accepta de faire le compte rendu des œuvres d’art, dont les expositions commencère
dénaturé qui ne connaît plus ni père, ni mère, ni devoirs, et qui lui rend injures pour reproches. On le voit au centre du t
plus fécond, aucun ne me donne moins de travail. Il est impossible de rendre ses compositions ; il faut les voir. Ses nuits so
lément ; personne n’était plus capable de gouverner le monde et de le rendre heureux : s’il eût eu une fortune égale à son gén
r les choses, ils perdraient beaucoup tous les trois, si l’on voulait rendre les pensées de l’un par les expressions de l’autr
cité de La Fontaine donne de la grâce à son bon sens, et son bon sens rend sa simplicité piquante : de sorte que le brillant
constante vertu, son génie, son humanité, son inflexible courage, me rendaient infiniment cher, m’a fait verser bien des larmes
rchais le perdit ; mais il prétendit que son juge avait oublié de lui rendre , outre cent louis et une montre à brillants, quin
dame, qu’il porta cependant quand je l’eus « rassuré, et dont il nous rendit cette réponse verbale : Vous pouvez monter au cab
ponse verbale : Vous pouvez monter au cabinet de monsieur ; il va s’y rendre à l’instant par un escalier intérieur. En effet,
uprès de ses chefs, il est renvoyé à Paris. Quelque temps après il se rend auprès de Catherine II, qu’il espère intéresser à
aggravait le péril ? qu’un jour, une heure, un instant, pouvaient le rendre mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
ie de Berlin avait mis au concours cette question : « Qu’est-ce qui a rendu la langue française universelle ? Pourquoi mérite
onde, l’esprit est toujours improvisateur ; il ne demande ni délai ni rendez -vous pour dire un mot heureux ; il bat plus vite
la vivre en Suisse, où il connut Mme de Staël. Le premier ouvrage qui rendit son nom célèbre fut les Considérations sur la Fra
es droits et les intérêts de tous. Mais cette autorité, Dieu l’a-t-il rendue visible sur la terre ? Le livre du Pape (1819) es
ecule devant aucune conséquence. Un esprit mesuré, M. Damiron, a bien rendu , il nous semble, l’impression de cette lecture :
aut que tu sois son mari pendant que je n’y suis pas, et que tu me la rendes gaie et bien portante. Ce que tu me dis de Chambé
y est fière de ses appétits. Il n’y a point d’écrivain plus propre à rendre le pauvre superbe. On apprend de lui à être mécon
es temples, bien préparé, sans en sortir asservi. Le difficile est de rendre aujourd’hui aux hommes l’envie d’y revenir. C’est
en les fouillant355. Il faut les traiter comme les champs : pour les rendre fécondes, quand elles ne sont plus nouvelles, il
nation l’intérieur de cet édifice. Je vais m’y promener souvent, pour rendre à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. L
ux qui l’élevaient ne pouvaient se flatter de jouir. C’est un service rendu , même à la morale publique, que de faire don à un
actère soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que la vanité qui rende frivole ; l’indolence peut mettre quelques interv
eaux qu’il nous présente qu’aux émotions qu’il éprouve ; le temps l’a rendu spectateur. Quand il avait encore une part active
un mal ; et si, de tous les sentiments, l’enthousiasme est celui qui rend le plus heureux, c’est qu’il réunit plus qu’aucun
hènes, les flottes sortir du Pirée pour combattre l’ennemi ou pour se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre écl
ures ; chaque feuille parle un différent langage, chaque brin d’herbe rend une note particulière. Une voix extraordinaire re
eurs une vraie gloire, et non une épouvantable renommée, loin de leur rendre la route facile, elle leur oppose des obstacles d
peuse, et de laquelle, à présent, on détruit jusqu’aux ruines. On s’y rendait autrefois, comme vous savez, de tous les pays du
ibles et funestes résistances, on ne saurait oublier le service qu’il rendit au pays en organisant l’enseignement primaire (18
ux pour le pays. Les lords426 refusèrent ; le succès de l’accusé leur rendait quelque énergie. Le débat des faits terminé, avan
uelques conseils : « J’ai presque fini, leur dit-il ; un seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient rendues familières à la multitude ignorante : tribune for
n auteur en retire arrête même l’élan de l’admiration, et quelquefois rend l’action suspecte. A-t-elle été utile à la sociét
l’écrivain qui domine notre siècle littéraire l’hommage que le Dante rend à Virgile : Tu duca, tu signore, e tu maestro. Ce
: « Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
ernelles. » Obéissant à l’impulsion qui lui était donnée, Hilperic se rendit à la salle du palais où les actes publics étaient
envoya un message au duc Guillaume pour lui demander la permission de rendre à son fils les derniers honneurs : elle offrait,
e place élevée parmi les philosophes et les écrivains de notre temps. Rendu à l’École normale sous le ministère de M. de Mart
l semble que le monde qui nous entoure ait été constitué de manière à rendre impossible un pareil résultat. Et cependant ces d
adouci le malheur ; alors leur succède cette amère indignation qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppres
. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit dans son oratoire. Elle s’agenouilla devant l’aut
. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin d
a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, l
autes que de crimes ; enfin, qu’il se dérobe volontiers quand il faut rendre l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains la bala
hir l’Apennin et le Var, et se présenter devant Toulon, où elle avait rendez -vous avec les Anglais. La France avait deux armée
tient de voir les préparatifs de son voyage terminés, et d’être enfin rendu dans le lieu où il allait goûter un genre de repo
évolutions. Servez-la sous eux comme vous avez fait sous moi. Ne leur rendez pas la tâche trop difficile, et quittez-moi en me
aîtresse de Michelet, c’est-à dire, cette force d’imagination qui lui rend le passé comme présent et sensible. De là tant de
e Tarbes qu’il doit aller. Il y vient près de dix mille âmes : on s’y rend de plus de vingt lieues. Là, vous trouvez souvent
Plessis, il prit son parti, et ordonna à tous ses serviteurs d’aller rendre leurs respects « au roi. » C’est ainsi qu’il dési
familière et éloquente, à son goût aussi pour la morale, qu’il savait rendre aimable, sans l’amollir. Personne n’a mieux su pa
ime : « Dieu est Dieu, et Mahomet est son prophète. » Un seul homme a rendu tous les siècles tributaires envers lui d’un amou
eux l’épouvantable penchant à tout rapporter à soi, sans jamais rien rendre spontanément, par le plaisir de donner de la joie
e continue, même dans le merveilleux. » Il a de ces menus détails qui rendent tout à coup vraisemblable une chose impossible. A
n sa Préface, et par lesquels il ajoute des modèles à ceux qu’il nous rend si nettement intelligibles. » L’Institut a désign
rintemps ; le vent passe librement entre les branches sans leur faire rendre un murmure ; vous entendez seulement le bruit des
r célèbre du temps ; de Pascal, malgré la défaveur du jansénisme, qui rendait suspectes les Lettres provinciales ; d’Athalie, m
e n’ont pas rachetées quelques beaux vers d’opéra, auxquels Boileau a rendu justice555 ? La connaissance de lui-même, en le d
dmire la postérité. Le caractère de Boileau, la dignité de sa vie, ne rendirent pas moins méprisables les mœurs des poètes contem
isables les mœurs des poètes contemporains, que ses satires n’avaient rendu leurs vers ridicules. Au milieu de ces joueurs, d
harpe éolienne, dont les cordes, effleurées par les souffles du ciel, rendaient des sons harmonieux, ne sont plus des symboles :
rt du poète est vrai au propre du poète dont je parle. Le second560 a rendu sa pensée visible par un talent non moins nouveau
prend ce qui lui a le moins coûté de tout son luxe, un livre, qui le rend un moment à lui-même et lui fait savourer la diff
 ! Ta crainte570 inspire la joie ; Elle assure notre voie ; Elle nous rend triomphants : Elle éclaire la jeunesse, Et fait b
es ombres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue , Par un excès d’amour il ne l’eût point perdue Un
miste et Zénobie, dit M. Nisard, non seulement de très bons vers nous rendent la langue des maîtres, mais des actes entiers, de
ient avec le titre d’ambassadeur des Romains, qu’il doit aux services rendus par lui à Corbulon. Il est chargé, au nom de l’em
aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! O dieux, qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui rendez-vous un
s avec lui ! O dieux, qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui rendez -vous un époux digne d’elle ! Par quel bonheur le
mour, tout veut que je périsse : Laisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice598. Frappe ; mais souviens-toi que, malg
le cacher ? Ah, père déplorable ! RHADAMISTE. Vous vous êtes toujours rendu si redoutable, Que jamais vos enfants, proscrits
ais, Courez vous emparer du trône d’Arménie ; Avec mon amitié je vous rends Zénobie : Je dois ce sacrifice à mon fils malheur
ère des dieux. Indigné d’abord, puis surpris et troublé, le roi s’est rendu auprès de Jocaste pour éclaircir les doutes que l
coup l’avez-vous donc perdu ? Quel oracle sur vous les dieux ont-ils rendu  ? JOCASTE. Apprenez, apprenez, dans ce péril extr
Alzire, Zamore, Émire (suivante d’Alzire). ZAMORE. M’est-elle enfin rendue  ? Est-ce elle que je vois ? ALZIRE. Ciel ! tels é
a dernière fois Zamore t’aurait vue ! Tu me serais ravie aussitôt que rendue  ! Ah ! si l’amour encor te parlait aujourd’hui !…
vivre. Il n’était point de ces fiers perroquets Que l’air du siècle a rendus trop coquets, Et qui, sifflés par des bouches mon
la Bibliothèque Nationale, et chaque mois, au péril de sa vie, il se rendait pour communier à une assemblée secrète. La tourme
Avant qu’Œdipe ému s’ébranle à ta prière, L’astre éclatant du jour me rendra la lumière. polynice. J’approuve vos transports.
lgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il faut à ma douleur que vous rendiez les armes. Mon père... œdipe. Eh bien ! polynic
rand crime enfin se montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils rendaient grace aux dieux. Étonné, je m’avance : « Existez-
ndres, Delille, malgré de précoces infirmités, que la perte de la vue rendait plus cruelles, ne laissa pas de publier encore pl
e travail, que je n’ai point perdus, Par un peu de repos me vont être rendus . Emploie alors mes bras à quelques soins rustique
vois le fruit des dons de sa bonté prospère. A tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bi
ne veut plier que sous des mains habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt rendons grâces aux dieux : Un faux éclat longtemps ne peu
Université, se vit destitué et réduit à une gêne que son état maladif rendait encore plus cruelle. Mais l’irritation de l’emper
re femme, A Paris étant un jour,    Je    le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; O
toujours le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous
ège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère î Qu
eux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage, J’irai, j’irai partout te rendre un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissan
e l’ai vu de mon sein avant l’âge arraché ! Ce coup que tu voulais me rendre plus terrible, La frappa lentement pour m’être pl
à jamais à toi759 ! » Ainsi ma voix monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au Ciel, et le Ciel fit le reste. Mais sil
orps au cercueil ! Au nom de cette mort, que ma faiblesse obtienne De rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heu
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
épare du monde. Ce caractère des poésies d’Alfred de Vigny devait les rendre peu accessibles à la foule. Talent réfléchi et in
sur les monts l’entoure et tremble encore. — « Roland, tu vas mourir, rends toi, » criait le More ; « Tous tes pairs sont cou
s les eaux du torrent. » Il rugit comme un tigre, et dit : « Si je me rends , « Africain, ce sera lorsque les Pyrénées « Sur l
es Pyrénées « Sur l’onde avec leurs corps rouleront entraînées. » — «  Rends toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà. »
epos troublée, Elle tourna trois fois jetant vingt-quatre éclairs, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour
le, le rationnel et le fantastique, le beau et le difforme se donnent rendez -vous dans ses vers. La vie, toute la vie, l’histo
mes tomberont. Bien : sur Rome, à la fois, partout la flamme gronde ! Rends -lui grâces, Reine du monde ! Vois quel beau diadè
a nuit sera noire ; alors, ô ma colombe, Larmes, prière et fleurs, tu rendras à ma tombe Ce que j’ai fait pour ton berceau808.
visiter ! » Ainsi, dans ses rochers, cette race cruelle Que la mer a rendue aussi féroce qu’elle, Vers le ciel élevait son ex
e connaître. Pascal fuit en tremblant ses propres visions. Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible ; Voltaire jette à b
parut dans la Grèce ; De la folle bacchante il fit une prêtresse, Lui rendit la pudeur, et sur ses membres nus Jeta pieusement
c les saisons : sur les quatre, pas une ; Chacune a son ennui, qui la rend importune. S’il fallait cependant se résigner au
n qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont la fortune doit lui rendre l’aisance. Rodolphe, le seul ami qui lui soit res
de fierté dans son vers, une allure mâle, généreuse, qui réveille et rend l’espoir. Remords de Ganelon (de Bornier). G
t, entre ses mains, comme un cheval qui a fourni sa course : elle est rendue  ; mais lui, il ne l’est pas, et il lui demande en
ure de ces rapports souvent difficiles, on pourra consulter le compte rendu fait, par Beaumarchais de l’affaire des auteurs d
des pays dont plusieurs alors étaient sauvages, ont, en fructifiant, rendu témoignage à son génie et éternisé sa mémoire. »
, non à bâtir et à fonder. » — « Je suis comme une harpe éolienne qui rend quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air
sence divine, à Dieu même. 352. On peut remarquer que Joubert aime à rendre une idée dans une image. Quelle plus agréable man
a rue du Bac. » Dans ses Mémoires, elle ne cache pas le motif qui lui rendait l’exil particulièrement cruel : « La conversation
se voir : c’est là tout. » 419. Les poètes de notre siècle nous ont rendu familiers ces accents tour à tour amers et mélanc
pression d’Augustin Thierry. 477. L’année précédente, Harold s’était rendu auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère
and mystère que par respect pour la liberté humaine. 483. Lucrèce a rendu la même pensée dans le De Natura Rerum, livre IV 
n devra se mettre en garde contre les préventions de Jouffroy, qui le rendent injuste à l’égard de Bossuet. 487. On pourra lir
ajoute Etienne Pasquier en racontant le même fait, les priant de lui rendre le contre-échange. » Il serait curieux de rapproc
en vers : Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te rendra le mal que tu nous fais, Balançant le salaire à l
ez un grand génie ! noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de bien ? v
eur de sépulcre, le retour enfin à la lumière : tous ces détails sont rendus avec une force et un éclat d’expressions, une poé
ière strophe, peu digne de celles qui la suivent. 566. Racine avait rendu la même pensée dans Athalie, acte I, Scène iv :
c’est son amour effréné, c’est l’égarement de la jalousie, qui l’ont rendu coupable. 600. Ici le style, le spectacle, la si
La Harpe, fit retentir la salle d’acclamations. » C’était un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la g
ôt que par nature ; rien n’empêche que les approches de la mort ne le rendent à lui-même, et ne dissipent les fausses idées par
complet de M. de Cayrol (2 vol. in-8°, Dumoulin), dont Sainte-Beuve a rendu un compte étendu dans la Revue des Deux Mondes, n
. Ducis, comme Voltaire, rime trop souvent avec des épithètes, ce qui rend quelquefois un peu molle la facture de ses vers ?
ite deux corps. » 670. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous rend avec fidélité l’image de ce Ducis trop peu connu,
orgiques de Virgile, livre IV, vers 125 à 148. 680. Delille n’a pas rendu le premier vers, qui détermine le lieu avec préci
tour facile et gracieux, sont dignes de l’original. Delille excelle à rendre les parties descriptives de son modèle, et l’on s
ral et indéterminé. 691. Cette suspension est d’un heureux effet, et rend fort bien la surprise et l’effroi du voyageur. 6
ette impression des premières Méditations de Lamartine a été vivement rendue par Sainte-Beuve dans une lettre adressée à M. Pa
paraît à peine, à un vrai ciel pur, serein et tout éthéré du midi, ne rendraient que faiblement l’effet poétique et moral de cette
ugo les pièces intitulées Canaris et Navarin. 771. L’idée est bien rendue par la coupe du vers, qui rappelle la belle strop
s vierges de Raphaël, au contraire, la noblesse de la mère, ce qui la rend surtout touchante, c’est que son affection est so
rie, et, en second lieu que, l’ironie est une maladie de l’âme qui la rend aveugle pour tout ce qui est beau. Une double rép
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ennuis110. Sans doute, vous vous rappelez bien des périphrases pour rendre ces mots : il fait nuit ; comparez-les ensemble,
ouvent un asile et une consolation auprès des sectateurs de la vertu, rend même des honneurs publics à la vertu. » Inutile
Ce charlatan se vantait d’être En éloquence un si grand maître, Qu’il rendrait disert un badaud, Un manant, un rustre, un lourda
d, un animal, un âne. Que l’on m’amène un âne, un âne renforcé, Je le rendrai maitre passé… Vous remarquez dans ces deux derni
pu supporter ton roi débonnaire, si facile, si familier, qui s’était rendu comme concitoyen et bourgeois de ta ville, qu’il
e, mit en dépôt chez son voisin, cent livres de fer. Voudriez-vous me rendre mon fer ? dit-il, quand il fut de retour. — Vous
ains prisonniers : Et d’un art inventif l’élégante merveille S’en va rendre plus pure ou la bouche ou l’oreille. Cet ami éta
ux, etc. » La Fontaine, dans Belphégor : C’est le cœur seul qui peut rendre tranquille ; Le cœur fait tout, le reste est inut
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
es du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce
de son argent le peu de troupes qui lui restait, est enfin obligé de rendre une ville2 bloquée par terre et par mer, une vill
ant ; et rien ne manque dans tous ces donneurs que celui à qui on les rend . « Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie
mple ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux si, averti par ces che
nte : heureux si, averti par ces cheveux blancs da compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
ats. …… Venez, famille désolée, Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins, Venez faire parler vos esprits enfanti
e galetas du pauvre auquel ils sont attachés par un lien que l’amitié rend indissoluble. Et ce pauvre, que lui restera-t-il
61 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
les anciens, furent les philosophes : et c’est l’hommage que Cicéron rendait à la philosophie, en avouant que s’il était orate
e et son génie, plus on sent combien l’éloquence artificielle s’était rendue redoutable pour l’éloquence naturelle. Quintilien
qui ne font qu’altérer dans les enfants la bonne foi du sens intime, rendre l’esprit pointilleux et faux, et tout au plus, ac
 ; que la justice est l’état habituel d’une âme attentive et fidèle à rendre à chacun ce qui lui est dû sans préjudice du bien
ar les circonstances, qui, quelquefois, changent l’objet, au point de rendre digne de louange ce qui est en soi digne de blâme
int de rendre digne de louange ce qui est en soi digne de blâme et de rendre digne de blâme ce qui de sa nature est digne de l
on disciple sera de démêler, dans le caractère de l’action, ce qui la rend problématique, ou ce qui la distingue et l’except
hode était mauvaise, en ce que mon auteur s’étant saisi d’abord, pour rendre sa pensée, des termes les plus convenables, les p
é. » Voilà une grande leçon et en même temps un moyen assez simple de rendre les causes particulières accessibles aux jeunes g
une ! Mais la chaire en est une encore pour cette morale sublime, que rend plus pure encore et plus touchante la sainteté de
de : Qui veut parler avec l’enthousiasme d’une poésie éloquente, pour rendre à la mémoire de ce héros de l’humanité l’hommage,
is elle amènera des réformes utiles, des changements inespérés ; elle rendra du moins l’autorité plus douce, l’obéissance plus
le talent, le génie et l’âme d’un homme vertueux et sage, à qui, pour rendre sa sagesse et sa vertu fécondes, le ciel aurait d
ies si l’éloquence n’était venue les retirer comme du tombeau, et les rendre à la vie, en leur communiquant tout son charme et
autre et si l’on peut s’assurer que l’auditeur sera comme forcé de se rendre . Il faut se renfermer, le plus qu’il est possible
fait montre de son bien, mais du nôtre, et ainsi ce bienfait nous le rend aimable ; outre que cette communauté d’intelligen
les géomètres veulent traiter géométriquement les choses fines et se rendent ridicules, voulant commencer par les définitions
c bien de les comprendre et de les posséder ; et c’est pourquoi, pour rendre la chose plus facile et plus présente, je les don
oilà les cinq règles qui forment tout ce qu’il y a de nécessaire pour rendre les preuves convaincantes, immuables, et pour tou
les, et pour tout dire géométriques ; et les huit règles ensemble les rendent encore plus parfaites. Je passe maintenant à cell
its, qui est donné en feuilles sous le manteau, aux conditions d’être rendu de même, s’il est médiocre, passe pour merveilleu
de ses ouvrages. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
’auteur ont ou des passions, ou des besoins qui les distraient et les rendent froids sur les conceptions d’autrui : personne pr
succès que les louanges, et même que les récompenses, qui est de les rendre meilleurs. Les sots lisent un livre, et ne l’ente
nt qu’à elles de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de rendre délicatement une pensée qui est délicate. Elles o
aincre de quelque vérité, et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres, qui fa
t est aussi vaste que l’art et la science qu’ils professent : ils lui rendent avec avantage, par le génie et par l’invention, c
quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la rendre . Il ne faut point mettre un ridicule où il n’y en
les recherches et le travail qu’elle cherchait à éviter. Qui pourrait rendre raison de la fortune de certains mots et de la pr
s polis45, n’était -il pas banni honteusement d’une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui
à prées… tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté et rendre une langue plus abondante. L’usage a, par l’addit
sse Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui, et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a dans ce qu’il e
lée qui apprend aux hommes à faire quelque chose qui soit utile à les rendre meilleurs qu’ils ne sont ; par là il montre qu’il
orts, des murailles et de remporter des victoires. Ils n’ont, dit-il, rendu leurs citoyens que riches, puissants, belliqueux,
és. En cela ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient : s’ils les avaient rendus bons par leur éloquence, leur récompense eut été
s semblables pour les corps : la gymnastique, qui les exerce, qui les rend sains, proportionnés, agiles, vigoureux, pleins d
it des hommes ; et au lieu de purger l’homme plein d’humeurs pour lui rendre la santé et par la santé l’appétit, on force la n
ont guéris de leurs mauvaises habitudes ; où sont les gens qu’ils ont rendus tempérants et vertueux. Ne croyez-vous pas entend
mposé, c’est-à-dire de corps et d’esprit ; la véritable manière de le rendre heureux : quelles sont ses passions, les excès qu
vous écoutez font bien. S’ils font une vive impression en vous, s’ils rendent votre âme attentive et sensible aux choses qu’ils
l faut non-seulement instruire les auditeurs des faits, mais les leur rendre sensibles, et frapper leurs sens par une représen
ai dit. Les poètes ont au-dessus des orateurs l’enthousiasme, qui les rend même plus élevés, plus vifs et plus hardis dans l
aucoup d’inégalité dans la voix et dans le geste ? A. C’est là ce qui rend l’action si puissante, et qui la faisait mettre p
drait-il comme nous l’avons dit, ménager mieux cette véhémence, et la rendre moins uniforme. Je conclus que c’est un grand hom
prit ; qui prépare les plus fortes expressions par lesquelles il veut rendre son sujet sensible ; qui range foutes ses preuves
oir réglé toutes ses paroles. C. Et moi je comprends bien ce qui vous rend si incrédule : c’est que vous jugez de ceci par u
attentivement en quel endroit il fallait placer chaque chose pour la rendre plus propre à faire impression. Souvent une chose
ausse éloquence qui ressemble à la mauvaise musique. B. Mais encore, rendez -moi cela un peu plus sensible· A. La lecture des
Ecriture sainte et les mœurs des hommes ; il entre dans les cœurs, il rend les choses sensibles ; il a des pensées hautes et
tesse à la saillie. L’esprit en cent façons se plie ; On sait lancer, rendre , essuyer Des traits d’aimable raillerie ; Le bon
gnorants de ce faible univers. Tu bravas leur empire, et tu ne sus te rendre Qu’aux paisibles douceurs de la pure amitié ; Et
ique, comme les langues se sont formées avant la grammaire. La nature rend les hommes éloquents dans les grands intérêts et
xprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes, fortifi
siècles précédents, plus vous trouvez tout sauvage ; et c’est ce qui rend notre histoire de France si dégoûtante, qu’on a é
livrer au plaisir de vous remercier des services continuels que vous rendez à notre langue, tandis qu’on cherche à la déshono
Vous me critiquez, mon cher doyen, avec autant de politesse que vous rendez de justice au singulier génie du philosophe de Sa
e si sublime, si éloquente et si vraie, cette foule d’idées neuves ou rendues d’une manière si hardie, si précise, ces coups de
ous conjure de faire cet honneur à notre nation et à vous-même, et de rendre ce service à l’esprit humain. Je me garde bien d’
licatesse pointilleuse et craintive de l’esprit de société, qui s’est rendu l’arbitre de la langue. En Italie. Dante. Pétrarq
ts d’un heureux climat, que la fertilité naturelle de leurs campagnes rend à la fois indolents et prodigues. Sûr de parler a
stueuse simplicité de son style. C’est un hommage que Voltaire lui a rendu plus d’une fois. « Il n’y a point là (dit-il en p
une expression noble qui leur est propre ; et quand il s’agit de les rendre , la majesté du style est naturellement soutenue p
emi-jour, le style délicat a son voile ; mais c’est dans le secret de rendre les ombres diaphanes, le voile transparent, que c
l’oratoire, de l’amplifier : le poétique, de l’embellir. Tout ce qui rend l’idée plus lumineuse et plus frappante, l’image
u poëte, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui rend l’instruction plus facile et plus attrayante ; ne
e de vous un fils qui me ressemble... Je maudirais les dieux s’ils me rendaient le jour.. Et de Camille dans les Horaces : Voir
e expression châtiée et subtile, où les mots pressent la pensée et la rendent avec clarté : satisfait de tout éclaircir, il n’a
cité de La Fontaine donne de la grâce à son bon sens, et son bon sens rend sa simplicité piquante : de sorte que le brillant
ulu peindre les anges, ils ont pris les traits de l’enfance ; ils ont rendu cet hommage à la nature, leur riche modèle. C’éta
mais les grands hommes sont de tous les âges et de tous les pays. On rendrait le vicomte de Turenne et le cardinal de Richelieu
Horace et Pindare, auteurs illustres dans le même genre et, de plus, rendus respectables par l’estime dont ils sont en posses
digne de lui commander ; et en quelque sorte excusable de s’être fait rendre les honneurs divins dans un temps où toute la ter
par le contraste de leurs discours avec les intérêts des malheureux, rendent ces mêmes scènes ridicules et en détruisent tout
iel m’en a puni ; le ciel inexorable M’a conduit dans le piège et m’a rendu coupable. MÉROPE. Il ne l’est point, j’en crois s
’a été chère. C’est le témoignage que l’amour des lettres m’oblige de rendre à un homme qui n’est ni en place, ni puissant, ni
r les choses, ils perdraient beaucoup tous les trois, si l’on voulait rendre les pensées de l’un par les expressions de l’autr
eur. VI. Il n’y aurait point d’erreurs qui ne périssent d’elle mêmes, rendues clairement. VII. Ce qui fait souvent le mécompte
ment. VII. Ce qui fait souvent le mécompte d’un écrivain, qu’il croit rendre les choses telles qu’il les aperçoit qu’il les se
ophistes, ne reconnaissent pas la philosophie, lorsque l’éloquence la rend populaire, et qu’elle ose peindre le vrai avec de
initions, des discussions, des détails et des arguments. Si Locke eût rendu vivement en peu de pages les sages vérités de ses
as craindre non plus de redire une vérité ancienne, lorsqu’on peut la rendre plus sensible par un meilleur tour, ou la joindre
ertes anciennes sont moins à leurs premiers auteurs qu’à ceux qui les rendent utiles XL. On ne peut avoir l’âme grande ou l’esp
des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ;
et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. A
s. Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre  ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme
l’esprit, parce qu’aucun obstacle ne l’arrête, ne le contient, ne le rend circonspect, et ne le force à choisir entre ses p
ues en les fouillant. Il faut les traiter comme les champs : pour les rendre  fécondes, quand elles ne sont plus nouvelles, il
de grandes profondeurs. VIII. Toutes les langues roulent de l’or. IX. Rendre aux mots leur sens physique et primitif, c’est le
ver en les prononçant. Quand on les presse et qu’on les joint, on les rend semblables à ces globules diaphanes, qui s’aplati
sion, n’en augmentent que peu le mérite, et leur beauté native semble rendre inutile l’agrément de la draperie. Appliquez cett
veut que ces belles idées soient répandues et citées, et l’on doit en rendre digne tout ce qui est digne d’être connu, il devi
inte connue. Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles ; car on reconnaît à u
sée ou du sentiment exprimé, qu’il se les est tellement appropriés et rendus habituels, que les expressions les plus communes
ligence et l’imagination s’en accommodent également. CV. Si l’on veut rendre apparent ce qui est très-fin, il faut le colorer.
olorer. CVI. Les images et les comparaisons sont nécessaires, afin de rendre double l’impression des idées sur l’esprit, en le
dées aux images, on embrouille son sujet, on obscurcit sa matière, on rend moins clairvoyants l’esprit des autres et le sien
et plus féconde ; le second, d’un génie plus véhément : l’un, sachant rendre les plus grandes choses familières et sensibles s
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
it tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécution, lui rendait tout possible et tout facile ; cette fermeté d’âm
toute la maturité ; cette science qu’il pratiquait si bien, et qui le rendait si habile à profiter des conjonctures, à prévenir
spectacles ; cette passion qui ose tout, et à laquelle rien ne coûte, rend malheureux celui qui en est possédé. « L’ambitieu
che et dépérit au milieu de son abondance ; ni des hommages qu’on lui rend , ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé d
ges qu’on lui rend, ils sont empoisonnés par ceux qu’il est obligé de rendre lui-même ; ni de sa faveur, elle devient amère dè
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
u mot propre. Il a des couleurs pures et un dessin correct. Buffon se rendait le témoignage « de n’avoir pas mis dans ses disco
des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ;
et ce qui en réglera la rapidité ; et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À
ature brute est hideuse et mourante ; c’est moi, moi seul qui peux la rendre agréable et vivante : desséchons1 ces marais, ani
rsée d’un hémisphère à l’autre ; la terre accessible partout, partout rendue aussi vivante que féconde ; dans les vallées de r
issez dans une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ; rendez , rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’ell
ns une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes ; rendez, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit d
d’un printemps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaie
inte connue. Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles. Ces mots font le styl
poëte dans ses descriptions ; mais, comme les grands poëtes, il sait rendre intéressante la peinture des objets physiques en
ain est empreint dans celle de Buffon. » Cuvier disait : « Buffon a rendu à son pays le plus grand des services : celui d’a
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
emander la paix. Les Athéniens lui décernèrent une couronne d’or, lui rendirent tous ses biens, et quelque temps après, le nommèr
Darius, leur roi, la bataille d’Issus (petite ville de Cilicie) ; se rend maître, dans la Phénicie, de la fameuse ville de
adorer comme tel. Il fit assassiner le vieux Parménion, qui lui avait rendu les services les plus signalés, et tua de sa prop
et dont les habitants aimèrent mieux périr sous ses ruines que de se rendre . De là, résolu d’aller attaquer les Romains dans
rappée de la peste, qui ne cessa qu’au moment où la jeune captive fut rendue à son père. Auguste ( Caius Julius César Octavia
grand-oncle, qui l’avait adopté pour son fils et son héritier. Il se rendit à Rome, où il trouva plusieurs grands personnages
Céphale, constamment attaché à sa femme Procris, ne voulut jamais se rendre aux désirs de la déesse. Il aimait passionnément
que Mardochée ne voulait pas fléchir le genou devant lui, avait fait rendre un édit, pour que tous les Juifs de ce royaume fu
Mémoire (déesse de) ou Mnémosyne, nymphe que Jupiter aima, et qu’il rendit mère des neuf muses. Les anciens la révéraient so
de Charles d’Angennes, marquis de Rambouillet, dont l’hôtel était le rendez -vous de tous les beaux esprits de son temps. Mari
al, sans l’aveu du peuple. Elle confirma sur ce point la loi Valéria, rendue vers l’an de Rome 245, environ 507 avant J.-C. ;
l’an de Rome 245, environ 507 avant J.-C. ; la loi des douze tables, rendue vers l’an de Rome 304, environ 448 ans avant J.-C
oup de pied il le précipita du haut du ciel sur la terre. Cette chute rendit Vulcain boiteux, ce qui n’empêcha pas qu’il n’épo
Xanthe, fleuve qu’Homère et les autres poètes de l’antiquité ont rendu célèbre, parce qu’il coulait près de la ville de
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
endrait que c’est en se formant à l’école des anciens, qu’ils se sont rendus dignes de former à leur tour des élèves, et des r
st montré vraiment digne de son modèle, c’est dans cette belle pensée rendue par une image si imposante : Fallit te mensas in
ant de part, ne contribuèrent pas médiocrement à accélérer la justice rendue enfin, par les modernes, au mérite supérieur de c
un y pénètre plus ou moins, selon le degré de ses forces. Mais ce qui rend surtout son style si intéressant et si animé ; ce
ra-t-il à votre félicité ? Vous jouirez de tous les biens qui peuvent rendre les hommes heureux, et vous en jouirez sans troub
un état sûr, à l’abri de tout événement fâcheux. Que tous ceux qui se rendront à votre invitation, reçoivent de vous les dons qu
st-il pas préférable mille fois à l’opprobre d’une existence qui nous rend les jouets éternels de l’orgueil et du caprice de
ation que leurs richesses excèdent la folie de leurs dépenses, qu’ils rendent la mer habitable, que les montagnes s’applanissen
pour la souiller du sang de celui qui t’y reçoit ? Eh quoi ! j’ai pu rendre Annibal favorable à mon fils, et je ne pourrai ri
Et vous, dont le cœur est changé, je le lis sur votre visage, si vous rendez au sénat ses députés, à l’empereur votre obéissan
66 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
plus ennuyeuse. Il faut toute la force de l’habitude prise pour nous rendre insensible à ce ridicule ; mais tous les étranger
se tienne plutôt en deçà de l’émotion qu’il éprouve et qu’il voudrait rendre  ; au-delà le ridicule est tout près du pathétique
effrayant vient encor nous troubler. Prêtre du dieu des mers, pour le rendre propice, Laocoon offrait un pompeux sacrifice, Qu
n courroux : fuis ; c’en est fait, ta mère Va protéger tes pas, et te rendre à ton père. » Elle dit, et dans l’ombre échappe
eux ; joignez à tout cela l’intérêt des villes que la fausse religion rendait illustres, comme la ville d’Éphèse qui devait à s
mais vaincre les rois qui les possédaient ; à croire qu’on ne peut se rendre heureux que par la vertu. Cet esprit s’était si f
écessaire de forces indépendantes ; il s’appliqua, au contraire, à la rendre partout présente et partout souveraine. Mais, ce
moiselles, et petits enfançons.   À la voix du chanteur, chaque objet rendait un écho sonore. Le château crénelé, le vent qui s
dans l’Orient, conquérir le flambeau ; Et, défenseurs du Christ, lui rendre son tombeau ! Qu’on aimait à les voir, bienfaiteu
de la majesté du trône ; et, tout captif qu’il est, il sait se faire rendre des hommages par des vainqueurs barbares. Massi
sans brigue, sans laveur, sans acception de qualité ni de fortune, il rendait sans délai ses jugements et ses oracles avec auto
un trépas que Socrate aurait admiré. Du lit de cendres où saint Louis rendit le dernier soupir, on découvrait le rivage d’Utiq
. Jamais prince ne fut plus sage pour policer les peuples et pour les rendre tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec ten
les paroles qui soient jamais sorties de la bouche d’un roi. Avant de rendre le dernier soupir, on l’entend murmurer à voix ba
’évanouit, et elle s’évanouit par le moyen de ceux mêmes qui, s’étant rendus maîtres de leur sceau et de leurs armes par la fa
ut confesser que tous ses vices ont été de ceux que la grande fortune rend aisément illustres, parce qu’ils ont été de ceux
uvrez-moi, mes enfants, Ouvrez-moi ; c’est Brunon, Brunon que je vous rends . » On accourt. Ô surprise ! ô joie ! ô doux spect
vous ; que n’ai-je pu voler ! Reprenez-la, je suis heureux de vous la rendre . — Quoi ! tant de peine ! ô ciel ! vous avez pu l
là ce que Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas l’écrivain plus propre à rendre le pauvre superbe. Une piété irréligieuse une sév
lâcheté ; inutile et paresseuse activité, qui engraisse l’âme sans la rendre meilleure, qui donne à la conscience un orgueil b
à rappeler ni excès ni malheurs ; il n’aurait qu’à montrer l’humanité rendue plus sage, plus libre et plus fortunée. Mais jusq
gendarmes. Il avait reçu vingt-deux coups de sabre. On lui criait : «  Rends -toi ! » Il répondit : « Rendez-moi mon Dieu, » et
-deux coups de sabre. On lui criait : « Rends-toi ! » Il répondit : «  Rendez -moi mon Dieu, » et il expira ainsi. Mme de La Ro
gues épandues Marche un fleuve impérieux11 De qui les neiges fondues Rendent le cours furieux : Rien n’est sûr en son rivage,
chapper de leurs débris mouvants Le peuple enseveli qu’à ce monde ils rendirent ,      Et dont les morts se confondirent      Avec
ceint du bandeau d’épines ; Il ne m’appartient pas ce don que je vous rends  : Éclose en moi, la fleur a chez vous ses racines
sacré, Plus fort, ô Dieu clément, que toutes vos colères. Ce cri qui rend le ciel obéissant aux mères, Qui des bras de la m
Un plein repos favorise vos vœux : Peuples, chantez la Paix, qui vous rend tous heureux.        Charmante Paix, délices de
tes soupirs,              Malheureux enfants de la guerre.        Tu rends le fils à sa tremblante mère ;              Par t
le champ qu’il a semé. Tu pares nos jardins d’une grâce nouvelle ; Tu rends le jour plus pur, et la terre plus belle.       
son pris au nid sous la leçon d’un serin, d’un rossignol, etc., il se rendra propre le chant de ses maîtres ; mais on n’a poin
hise, à la bonté naturelle du Français. L’amour-propre contribue à le rendre aimable ; plus il croit plaire, plus il a de penc
que les dents n’y sont pas placées pour rompre cette nourriture et la rendre capable d’entrer ? que les eaux qui coulent dessu
 La nature brute est hideuse et mourante : c’est moi seul qui peux la rendre agréable et vivante. Desséchons ces marais, animo
fonde ; Elle retombe en nappe, et compose un tissu Qu’un autre bassin rend sitôt qu’il l’a reçu. Le bruit, l’éclat de l’eau,
d’Apollon Pythien, on détacha le voile suspendu au navire, et l’on se rendit à la citadelle, où il fut déposé dans le temple d
, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos mains rendue à son époux ; Voyez de vos vaisseaux les poupes c
un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à rendre . Agamemnon, à part. Grands dieux ! à son malheur
                                      Madame, demeurez, On peut vous rendre encor ce fils que vous pleurez. Oui, je sens à re
, à votre époux c’est être assez fidèle : Trop de vertu pourrait vous rendre criminelle, Lui-même il porterait votre âme à la
uvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses exploits et les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier s’il
ne seule action. Mais puisque sans vouloir que je le justifie Vous me rende garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
a faut remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cett
tend point le nombre des années. Le Comte. Te mesurer à moi ! qui t’a rendu si vain, Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la m
t digne de son roi : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’a rendu l’honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du cour
je vous doi ; Et cette vie, hélas ! que vous m’avez donnée, Ne me la rendez pas, mon père, infortunée. Si, contre un doux esp
e du monde ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes amis qui se rendit ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un
nt de suisse, et ma porte était close. Il est vrai qu’à Monsieur j’en rendais quelque chose : Nous comptions quelquefois. On me
De son cher petit front l’autre essuyait le sang… Béni soit Dieu qui rend mon fils à ma vieillesse ! Tiens, je pleure et n’
enir la réparation de tous ses griefs ; qu’il ignore trop que pour se rendre formidable à ses ennemis, il lui suffirait de res
n conserve ce qu’on a, on reprend ce qu’on n’a plus. La Charte a donc rendu à la noblesse, quoi, Messieurs ? Ses titres, en a
n le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus : «  Rendez -moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,      
’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ; Je reviendrai dans peu compt
rêter à sa bonne fortune. Il reçut tous les respects qu’on lui voulut rendre , et il se laissa traiter de roi. Mais comme il ne
s sœurs pleuraient, ma pauvre mère aussi. Oh ! qu’un regret tardif me rendrait criminelle !          Ne suis-je pas heureuse ici
de mes premiers jours images trop fidèles ! Mes songes quelquefois me rendent vos douceurs. Ma bouche presse encore les lèvres
             Si vous voulez que j’aime encore,                         Rendez -moi l’âge des amours, etc.   On voit dans le poèt
la fois pour nous sources de plaisirs et monuments de gloire. On peut rendre heureusement les pensées des philosophes : ils ne
x dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout l
ournirons toujours assez ; et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre plus sages, pour tout ce qu’il fait et tout ce qu
. Et qui saurait sans moi que Cotin a prêché ? La satire ne sert qu’à rendre un fat illustre : C’est une ombre au tableau, qui
me un mal ; et si de tous les sentiments l’enthousiasme est celui qui rend le plus heureux, c’est qu’il unit plus qu’aucun a
e conserver ses opinions, si elles sont raisonnables. Mais il faut se rendre à la raison aussitôt qu’elle paraît, de quelque p
ce, Je l’y transporte, et veux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de rendre mien cet air d’antiquité. Je vois avec douleur ce
a constante vertu, son génie, son humanité, son inflexible courage me rendaient infiniment cher, m’a fait verser des larmes sur l
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale ôtaient rendues familières à la multitude ignorante : tribune for
utre vie, fût aussi correct dans sa conduite que dans ses ! ouvrages, rendit sa femme heureuse, élevât bien ses enfants, et fi
ieux la nature ? Qui sait mieux lui donner cette adroite tournure Qui rend le ridicule ou le vice indiscret, Et fait, avec l
une juste fureur, Des travers de l’esprit se moquent sans aigreur. Je rends trop de justice à ces rares mérites Pour les impo
porter au fond de l’âme l’idée importune de l’ennui qui vous a donné rendez -vous pour ce soir ou pour demain, et qui ne sera,
nd soin de leur former l’esprit et la raison, et on travaillait à les rendre également capables d’être un jour ou de parfaites
anecdotique À M. de Priézac Monsieur, la demoiselle qui vous rendra cette lettre m’a assuré que je suis votre favori
quatorze mois ne vous trouvent plus. Le temps agréable qui est passé rend celui-ci douloureux, jusqu’à ce que j’y sois un p
lairer et à instruire les autres ! » Oui, mon ami, voilà de quoi vous rendre malheureux à jamais. Je suppose que vous ayez fai
ée par ses propres membres. Cependant, à peine un des Quarante a-t-il rendu les derniers soupirs, que dix concurrents se prés
inutile, à celui des affaires étrangères, où mon application peut me rendre plus propre. Je n’oserais dire à Votre Majesté ce
es temples, bien préparé, sans en sortir asservi. Le difficile est de rendre aujourd’hui aux hommes l’envie d’y revenir. C’est
crés qu’elle lui fit toucher. Ils avaient l’un et l’autre tout ce qui rend les enfants aimables : beauté de corps, agrément
principale étude et notre unique but était la vertu. Nous songions à rendre notre amitié éternelle en nous préparant nous-mêm
mœurs, à cause de ce concours extraordinaire de jeunes gens, qui s’y rendaient de toutes parts, et qui y apportaient, chacun leu
s, mon Cid, va les vendre ; Le Sarrasin, dit-elle, est là pour me les rendre . » À quoi je répondis : « Chimène, mes amours, Il
ur me les rendre. » À quoi je répondis : « Chimène, mes amours, Il te rendra ton bien avant qu’il soit dix jours. » J’emportai
t Elvire ; et j’eus beau me fâcher, Dans son courroux d’enfant qui la rendait plus belle, Tenant toujours sa proie, elle osa, l
eux et sa Sœur Je n’étais pas seul alors ; la présence de ma sœur rendait cette retraite vivante. J’entendais le bruit de s
quelque beau fruit qu’elle avait soigné elle-même. Je n’osais pas lui rendre les mêmes services, et je l’avais même priée de n
ons livres. Leur effet avait été rapide, quoique gradué. Déjà j’étais rendu à la foi, je voyais une lumière nouvelle, mais el
au-dessus de toute expression, et il ne m’est pas plus possible de la rendre que de l’oublier. Je tombai la face contre terre,
rochés ; Durs, inégaux, sans peine ils se sont accrochés. Le hasard a rendu la nature parfaite : L’œil au-dessus du front se
, le temps fuit, et la Parque ennemie D’un coup de son ciseau va vous rendre au néant : Par un plaisir encor volez-lui cet ins
peut entendre, aussitôt elle instruit. Contre-poids toujours prompt à rendre l’équilibre Au cœur plein de désirs, asservi, mai
re. Lacordaire 94. Le Bonheur Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n’accordent à nos vœu
faut aussi tenir compte des causes permanentes et générales qui nous rendent plus ou moins capables de gaieté ou de tristesse,
espérance Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde ; Âme de l’univer
’en assister les misérables. Je garde fidélité à tout le monde. Je ne rends pas le mal à ceux qui m’en font ; mais je leur so
67 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
des bornes du langage. Dans la suite, le plaisir et l’agrément l’ont rendu commun. Ainsi, si l’on dit une feuille de papier,
on et de mouvement. D’abord, les figures enrichissent la langue et la rendent plus abondante, en multipliant les mots et les ph
nnaissance des principes d’où ces qualités dépendent, des raisons qui rendent une figure ou une expression préférable à toute a
onne. Dans ces sortes de figures, les mots sont employés de manière à rendre la pensée plus frappante en lui donnant plus de g
. Molière. Le pléonasme qui ne fait pas ressortir la pensée, qui ne rend pas la phrase plus énergique ou plus gracieuse, n
se, sans que l’on puisse d’ailleurs se méprendre au sens. Exemples : Rendre l’homme au bonheur, c’est le rendre à la vie. Tra
se méprendre au sens. Exemples : Rendre l’homme au bonheur, c’est le rendre à la vie. Trahissant la vertu sur un papier coupa
s, ou qui renferme une réflexion qui, exprimée d’une manière concise, rend la pensée plus frappante. Cette figure, plus fréq
de donner plus d’énergie aux expressions, d’orner le discours, de le rendre plus noble, de déguiser des idées dures, désagréa
culier est de donner aux descriptions de la force et de la clarté, de rendre les idées intellectuelles en quelque sorte visibl
os ; mais elles ne conviennent pas au langage de la passion, et elles rendent le style haché, si elles sont trop fréquentes. En
idées les unes aux autres, le plus souvent au moyen d’expressions qui rendent cette opposition plus frappante. J’ai vu mille p
seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, Madame,
yelles. 4° Le concours et l’enchaînement de mots pesants et rudes qui rendent le style embarrassé et rocailleux. La délicatesse
raissent ; mais il est très rare qu’un bon écrivain ne puisse pas les rendre supportables par la manière heureuse dont il sait
sens, et qui finit par un repos inachevé. La suppression d’un membre rend la phrase inintelligible. Le membre à son tour pe
Il faut mêler des phrases courtes aux périodes longues et sonores, et rendre le discours animé en même temps qu’on lui donne d
é. Des cieux, sur leurs gonds d’or, s’ouvrent les vastes portes, Et rendent en s’ouvrant des sons harmonieux ; Les célestes c
des et doux, et les mouvements impétueux et violents demandent à être rendus par des expressions où dominent des consonnes for
’adjectif en ce que celui-ci est nécessaire pour déterminer la pensée rendue par le substantif, tandis que l’épithète ne sert
ermes qui semblent devoir s’exclure et qui, par leur opposition même, rendent la pensée plus piquante et produisent beaucoup d’
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
u’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante. Il ira, cet ignora
eur à celui d’où elle lui vient. Mais voici un nouvel hommage qu’elle rend à son céleste illuminateur. À mesure qu’il approc
ts de Babylone, ni de lui dénier l’adoration que tous les peuples lui rendent  : je veux faire tomber sur cette idole le foudre
t de l’énigme, voilà le dégagement de tout l’embarras : la foi nous a rendus à nous-mêmes, et nos faiblesses honteuses ne peuv
moins accablés dessous ; notre ancienne immortalité ne sert qu’à nous rendre plus insupportable la tyrannie de la mort ; et qu
a mort ; et quoique nos âmes lui échappent, si cependant le péché les rend misérables, elles n’ont pas de quoi se vanter d’u
le1 O âme remplie de crimes, tu crains avec raison l’immortalité qui rendrait ta mort éternelle ! Mais voici en la personne de
pièce à pièce ce vieux bâtiment de ton corps, c’est qu’il veut te le rendre en meilleur état, c’est qu’il veut le rebâtir dan
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend . Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
xemple ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le d
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux si, averti par ces che
nte : heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
olation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu, se rendra plus que jamais attentive à l’obligation très-étr
e à chercher les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de rendre les peuples heureux, et de leur faire sentir et a
nd on possède de pareils écrivains, n’est-ce pas une religion de leur rendre l’honneur qui leur est dû, celui d’une étude régu
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les hommes bons et heureux2. Plus un déclamateur
nité. Son empressement pour faire admirer son esprit me paraîtrait le rendre indigne de toute admiration. Je cherche un homme
e mêlé que pour faire le contre-poids des mauvaises passions, et pour rendre la vertu aimable. Je voudrais qu’un orateur se pr
gtemps en général pour acquérir un fonds de connaissances, et pour se rendre capable de faire de bons ouvrages. Je voudrais qu
rer en se montrant à découvert. Ainsi, malgré toute son impudence, il rend un hommage forcé à la vertu, en voulant se parer
nt elle est partie, nous ne pourrions nous empêcher de rire, et il se rendrait méprisable, au lieu de nous persuader ; c’est au
er, non pour être leur idole, mais pour employer leur confiance à les rendre bons. Cette philanthropie est toute divine. Il y
. Jamais prince ne fut plus sage pour policer les peuples et pour les rendre tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec ten
ni propre à donner de l’essor, et que notre scrupuleuse versification rend les beaux vers presque impossibles dans un long o
ce. La Bruyère a dit : « L’éloquence est un don de l’âme, lequel nous rend maître de l’esprit et du cœur des autres, qui fai
uer d’être raisonnable, mais non pas d’avoir raison. 1. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles rende
1. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles rendent meilleurs ou forcent au respect ceux mêmes qui le
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ste en fait de morale. « De Jupiter partout l’homme est environné. »  Rendons tout à celui qui nous a tout donné ; » Jetons-nou
ui attend ses efforts pour les couronner ? Sans cela, n’aurait-il pas rendu à l’homme le plus déplorable des services, en lui
er les décrets : Ils n’élèvent si haut sa fortune trompeuse, Que pour rendre bientôt sa chute plus affreuse. (M. Amar). Ainsi
ailleurs que dans l’accomplissement de ses devoirs. Il faut donc les rendre , autant que possible, d’une exécution assez facil
simples, parce qu’ils sont toujours grands, et cédant au besoin de se rendre utiles, bien plus qu’au désir de se voir célèbres
hes, soyez humains, tendres et généreux. Quel bien vaut le bonheur de rendre un homme heureux ! C’est le plaisir du juste, et
.) Il y a là un charme d’abandon et de sensibilité, bien heureusement rendu par M. Delille, dans les vers suivants : Ô champ
si cette étrange philosophie était celle de tous ceux qui peuvent se rendre utiles à leurs semblables ? Où conduit-elle néces
e pour s’y replonger. Une comparaison d’autant plus sublime, qu’elle rend plus sensible et plus vraie l’application des ver
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
rtaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher
nement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à v
de ses conquêtes que de manquer à la parole qu’il avait donnée de la rendre . Ce n’est pas une chose concevable que, dans la f
os vaisseaux, et un nombre prodigieux d’autres bâtiments ; elle s’est rendue si savante dans la marine, qu’elle donne aujourd’
t soutenu la marche de nos plus grands écrivains. 3. Corneille avait rendu riches les libraires et les comédiens sans l’être
rent en me servant vivent toujours dans mon souvenir. » 1. Voltaire rend ce même témoignage à Louis XIV dans sa lettre à m
72 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
iques qu’on a fini, à force d’éditions de plus en plus complètes, par rendre inadmissibles et tout à fait détestables… J’ose v
unes gens des connaissances précises, sérieuses et approfondies. Pour rendre notre livre plus commode, nous avons employé asse
sse le travail que nous nous sommes imposé pour améliorer ce livre le rendre plus digne de leur bienveillance et plus utile au
it, il est vrai : Pectus est quod disertos facit , c’est le cœur qui rend éloquent. M. Villemain a dit à son tour : « L’élo
vulgairement appelé Rhétorique. 9. Les préceptes seuls ne peuvent pas rendre un homme éloquent, et la rhétorique suppose les d
ar exemple, il s’agit d’une somme prêtée que l’emprunteur a refusé de rendre , il suffit à l’avocat de démontrer la vérité ou l
leur des jours et la fraîcheur des nuits : Le champ qui les reçut les rend avec usure. Il commande au soleil d’animer la nat
and les jeunes gens lisent un discours, dit Rollin, il faut qu’ils se rendent surtout attentifs aux preuves et aux raisons ; qu
ère est déduite des deux premières. En voici un exemple : Ce qui nous rend heureux est aimable : Or la vertu nous rend heure
un exemple : Ce qui nous rend heureux est aimable : Or la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable. 60. Tout syll
mple cité, aimable est le grand terme, vertu est le petit terme, nous rend heureux est le moyen terme. Dans les premières pr
ns, aimable et vertu sont comparés successivement au moyen terme nous rend heureux, et la dernière exprime le résultat de la
sément suppléer. Ainsi l’on dira dans l’exemple cité : La vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; ou bien :
ous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; ou bien : Ce qui nous rend heureux est aimable, Donc la vertu est aimable.
que la conclusion du premier sert de majeure au second. Ce qui nous rend heureux est aimable, Or, la vertu nous rend heure
e au second. Ce qui nous rend heureux est aimable, Or, la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; Or la justic
      Donc les avares sont misérables. Le prosyllogisme et le sorite rendent le style pesant et embarrassé et s’emploient rare
ne et vigoureux se familiarise. » En effet, et le magistrat chargé de rendre la justice, et l’avocat appelé à protéger l’innoc
es nuls ; S’ils sont brillants, ils vont concevoir un orgueil qui les rendra insupportables, malheureux, et mettra leur salut
ans une sécurité parfaite, la décision de mon sort. Non, vous ne vous rendrez pas complices des entreprises qu’on ose former co
e l’imagination. 129. L’imagination est cette faculté de l’âme qui rend les objets présents à la pensée avec toutes leurs
portique à l’entrée d’un petit bâtiment. Ne serait-il pas absurde de rendre l’entrée d’un tombeau aussi riante que celle d’un
son funèbre de la duchesse d’Orléans : J’étais donc encore destiné à rendre ce devoir funèbre à très haute et très puissante
duchesse d’Orléans. Elle que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine, sa mère, devait être,
fre de grands avantages. Dans les sujets d’une certaine étendue, elle rend le discours plus clair, plus facile à comprendre
ble, car Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. 191. Pour rendre la narration intéressante, l’orateur s’efforcera
r ses pensées en leur donnant tons les développements qui peuvent les rendre frappantes et palpables. À mesure qu’on amplifie,
étendre, les relever par les expressions et les tours qui peuvent les rendre frappantes. Ce que la sève opère sur un simple ge
ou une proposition ; elle la développe, la grossit, l’embellit, et en rend toutes les parties plus fortes et plus saillantes
e fait, il les tourne et les retourne sous toutes leurs faces, il les rend tour à tour accessibles à toutes les facultés de
i arracher des larmes, lui livrer le dernier assaut et le forcer à se rendre . Réservez pour ce moment, dit Cicéron, vos meille
cident qui arrivait quelquefois à Bourdaloue lui-même. En outre, elle rend l’action contrainte et presque glacée, et condamn
ire que l’orateur a de la peine à trouver ce qu’il veut dire, et elle rend le discours insipide et languissant. Si elle est
les mots en conservant la pensée, le comédien changeait les gestes et rendait encore la pensée. 287. Le geste comprend tous les
forcez-vous donc de vous faire écouter avec plaisir et intérêt, et de rendre agréables les sublimes vérités que vous annoncez.
du discours. Presque tous les Pères de l’Église enseignent que, pour rendre la vérité plus aimable aux yeux des hommes, il fa
ne du poids à ses discours : sa parole va droit au cœur. 322. Rien ne rend l’orateur sacré propre à toucher son auditoire co
sur les moyens qui les ont sanctifiés que sur les actions qui les ont rendus célèbres. C’est une grande erreur d’attacher la s
e lient si étroitement aux principes que l’auditeur soit obligé de se rendre à l’éclat de la vérité. Par conséquent, il fera b
la manière dont il faudra les réfuter pour forcer la conviction et se rendre maître de l’auditoire (Voir le nº xxvi). 363. Pou
nter à l’antiquité l’éloge de Marc Aurèle, et l’académicien Thomas se rendit célèbre par le talent qu’il déploya en traitant c
44. 409. L’éloquence, dit La Bruyère, est un don de l’âme qui nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres, et fai
mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les hommes bons et heureux. Plus un déclamateur f
 ; son empressement pour me faire admirer son esprit me paraîtrait le rendre indigne de toute admiration. Je cherche un homme
ous écoutez font bien. S’ils font une vive impression sur vous, s’ils rendent votre âme attentive et sensible aux choses qu’ils
et auguste enfant que vous avez établi sur nous vous rappelle et vous rende à votre peuple : Et super filium hominis quem con
rent aisément. La colère et l’espérance auxquelles ils se livrent les rendent courageux : la première en leur ôtant la crainte,
. Ils croient tout savoir, ils prononcent en maîtres, et voilà ce qui rend tous leurs sentiments excessifs. S’ils font du ma
t bien que l’Europe attend avec inquiétude le jugement que vous allez rendre , mais il ne s’occupe que de la France. Il sait bi
du sanctuaire, et ne voulait d’autres récompenses des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce
rouvés incompétents : une commission est créée, et l’on se hâte de la rendre aussi incompétente que le tribunal qu’elle rempla
êmement intéressante. Capoue, par les intrigues de Pacuvius, s’était rendue à Annibal et l’avait reçu dans ses murs. Deux frè
et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend . Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie hu
xemple ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince ! le
ort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux, si, averti par ces ch
te ; heureux, si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
re dans quelques instants ; on vient l’avertir, il quitte son ami, se rend à l’église ; le voilà en chaire ; adieu le nature
ligion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et rendre sa foi certaine par ses bonnes œuvres. XXIV.
péra ce miracle ? Ce fut par sa douceur : 1º douceur patiente qui lui rendit tout supportable ; 2º douceur entreprenante et ag
ndit tout supportable ; 2º douceur entreprenante et agissante qui lui rendit tout possible. 1º Douceur patiente. Il a eu à sup
ce qu’on doit dire, étudier sérieusement son sujet, le pénétrer, s’en rendre le maître, et se mettre ainsi en mesure de parler
stement parce qu’on a reçu quelquefois cette vertu d’en haut qui nous rend supérieurs à nous-mêmes, qu’on craint d’être rédu
tion excessive de lui-même et de son succès l’agite, le trouble et le rend malheureux : trop souvent elle le pousse à des ch
i aggravait le péril ? Qu’un jour, une heure, un instant pouvaient le rendre mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
n a produit sur lui ce qu’elle produit sur tous les hommes ; elle l’a rendu cruel et injuste. Il a calomnié mon père ; il m’a
lant soldat, au lieu de ralentir son ardeur ; à peine reçus, ils sont rendus avec usure : alors son esprit s’exalte, ses idées
gine des préceptes de rhétorique ? 9. Les préceptes seuls peuvent-ils rendre un homme éloquent ? 10. L’étude des règles est-el
73 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
uatrièmement. Au lieu de donner du poids à une cause, on risque de la rendre suspecte, en multipliant trop les arguments, ou e
morceau de philosophie morale ; mais je doute fort que cette lecture rende jamais un orateur plus pathétique. Je ne crois pa
faire pour arriver à votre but. Un tel moyen ne manquerait pas de les rendre complètement insensibles ; ils se mettraient sur
ses auditeurs accompagnée de toutes les circonstances qui peuvent en rendre l’impression plus vive. Les sensations sont les i
ut ce qui tend à augmenter la sensibilité d’un orateur contribue à le rendre plus pathétique. Cinquièmement. Il faut s’élever
mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces che
nte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que
donné à tous les hommes ces moyens d’exprimer leurs pensées, et les a rendus intelligibles pour tous ; tandis que les mots n’é
sse à l’auditeur le temps de finir le mot avant celui qui parle, doit rendre un discours insipide et fatigant. On voit beaucou
auxquelles l’orateur s’applique, non seulement dans l’intention de se rendre plus intelligible, mais encore dans le désir de d
avoir égard qu’au sens, parce qu’il y aurait plus d’inconvénient à le rendre obscur ou inintelligible qu’à rendre le vers un p
aurait plus d’inconvénient à le rendre obscur ou inintelligible qu’à rendre le vers un peu moins harmonieux. Ainsi dans ces v
chez pas une, autre méthode, car il n’en est pas de plus sûre pour le rendre agréable et persuasif. J’ai dit que le ton de la
dans ce traité, comme dans ses autres écrits, sa grande concision le rende quelquefois obscur. Ce n’est qu’en travaillant su
r un seul corps. Cette division, cette conduite vicieuse de son sujet rend cet écrivain plus fatigant à suivre, et bien moin
es de l’antiquité, en a fait une censure si sévère. L’historien, pour rendre sa narration plus agréable, ne doit pas s’écarter
ujours décousue. Parmi les modernes, le président de Thou, en voulant rendre son histoire trop universelle, n’a pas su éviter
se politique des opérations du gouvernement. Toutes deux concourent à rendre un historien intéressant et instructif. Les ancie
les conjonctures, un homme aussi méprisable que Catilina parvint à se rendre si redoutable au gouvernement, il ne nous a laiss
me historien nous offre encore un exemple pareil dans le compte qu’il rend d’une révolte des soldats contre Rufus, préfet de
nte cette pensée comme un trait particulier du caractère de Rufus, la rend et plus vive et plus forte. Cet historien avait s
t que bientôt même on ne lira plus du tout. Il doit donc s’attacher à rendre sa narration intéressante, et c’est là ce qui dis
cent aux Romains qu’on ne leur laisse de parti à prendre que celui de rendre les armes et de passer sous le joug, dernier degr
ature humaine. S’il décrit la mort de quelque grand personnage, il la rend aussi touchante que la catastrophe d’une scène tr
sur la nature du caractère qu’il a voulu peindre. L’écrivain qui veut rendre ses dessins instructifs, doit être simple dans so
s’appliquer à semer sur sa composition quelques ornements, afin de la rendre agréable et gracieuse. Ce qui contribue le plus à
ffrent un exemple du sujet le plus abstrait développé avec clarté, et rendu intelligible au moyen d’une conversation habileme
de fables et de paraboles. Les Indiens, les Persans et les Arabes se rendirent célèbres par leurs contes. Les Mille et une Nuits
e poétique prit naturellement, comme je l’ai déjà fait remarquer, dut rendre plus facile de donner aux mots l’ordre qu’exigeai
se de leur versification. D’autres, chez lesquels la prononciation ne rendait pas la quantité assez sensible, firent reposer la
ait une quantité déterminée et invariable, et la manière de prononcer rendait cette quantité si sensible, qu’une syllabe longue
gues et les brèves est si légère, et nous avons tant de latitude pour rendre à volonté nos syllabes brèves ou longues, que la
onçons certaines syllabes, et que nous appelons accent. Cet accent ne rend pas la syllabe plus longue, il ne fait que donner
favorable. Mais, en embellissant la nature, qu’il prenne garde de la rendre méconnaissable, qu’il ne cherche pas à joindre au
ersification qui convient le mieux à la nature de l’ode est celui qui rend plus sensible l’harmonie de la mesure aux oreille
omme un modèle parfait en ce genre. Il possède l’art d’ennoblir et de rendre agréables les détails les plus ordinaires de la v
i, les passages que l’on préfère dans Lucrèce, et qui seuls pouvaient rendre supportable, en poésie, un sujet aussi sec et aus
pieuses réflexions. Mais les sentiments y sont quelquefois outrés, et rendus avec trop d’emphase ; le style en est souvent tro
re. La brièveté ajoute beaucoup à la vivacité. Quelques exemples vont rendre ces règles générales plus sensibles. Je ne connai
employées dans ce passage donnent de la force à la description, et la rendent en même temps plus intelligible. The wandering fe
ndefatigable wings [les ailes infatigables], sont des expressions qui rendent les images plus complètes et plus distinctes. Il
génie peut quelquefois, par une seule épithète heureusement choisie, rendre une description complète, ou par un seul mot pein
symboles mystérieux. Mais la figure poétique qui contribue le plus à rendre le style de l’Écriture élevé, hardi, sublime, c’e
ue ceux dont se servaient ordinairement les poètes hébreux, ce qui en rend la mélodie plus douce et mieux adaptée au sentime
e de composition ; mais pour en donner une idée plus précise, et pour rendre plus facile l’application des règles de la critiq
d’intérêt pour le siècle et le pays qui les produisirent. Mais ce qui rend surtout un poème épique intéressant, non pas seul
e disputent une esclave. Le prêtre d’Apollon supplie Agamemnon de lui rendre sa fille, qui, après le sac d’une ville, est tomb
re l’esclave à Clytemnestre, son épouse ; mais que, puisqu’il faut la rendre pour sauver l’armée, il en exige une autre, et de
malheurs s’accumulent à mesure que le poème avance ; tout contribue à rendre Achille plus grand, et à en former la figure prin
és dont un poète moderne ne saurait trop se garder. Toutefois on doit rendre cette justice à Homère, que, dans ces croyances f
e de se rapprocher dans une traduction sans lui nuire. Sa simplicité, rendue littéralement, deviendrait platitude dans nos lan
il décrit, et partout il sait choisir ces circonstances heureuses qui rendent une description parfaite. Virgile nous peint avec
casque, prend son fils dans ses bras, le recommande aux dieux, et le rend à Andromaque qui le reçoit avec un sourire mêlé d
u au gouvernement d’Auguste, ou qui croient que Virgile n’a voulu que rendre plus agréable aux Romains ce prince qu’il a repré
une sorte de dureté et d’insensibilité qui ne sont pas faites pour le rendre aimable30. Le caractère de Didon est bien supérie
dans une épopée, approche du sublime, et donne au poète le pouvoir de rendre son ouvrage plus intéressant pour toutes les clas
able. La part que la religion avait à cette entreprise contribue à la rendre plus imposante, fournit un moyen naturel d’y intr
d’unité et de liaison dans le plan du Roland Furieux, au lieu de les rendre sensibles au lecteur, il semble que l’Arioste ait
nnes qualités. Il est brave, fidèle à ses légions ; son impiété ne le rend pourtant pas incapable de remords ; il éprouve mê
e, et plusieurs autres. Que le sujet soit donc réel ou fictif, ce qui rend surtout les incidents d’une tragédie probables, c
t les incidents d’une tragédie probables, ce qui, par conséquent, les rend plus ou moins touchants, c’est la conduite de l’a
it à donner à la tragédie plus de magnificence, et en même temps à la rendre plus instructive et plus morale. C’était toujours
mpe au spectacle, elle contribue aussi, par son invraisemblance, à le rendre plus froid et moins intéressant. La musique ou le
s affaiblissent l’intérêt que nous devons prendre à l’action, et nous rendent froids et inattentifs. Le cinquième acte doit ren
e je viens de dire se rapporte à l’unité de l’action dramatique. Pour rendre cette unité encore plus complète, quelques critiq
de l’art ; cet usage, en donnant plus de latitude à l’imagination, a rendu moins nécessaire l’observation rigoureuse des uni
lus d’importance au sujet, mais ne contribue que bien faiblement à le rendre plus intéressant ou plus pathétique. Ces deux qua
constances propres à faire toujours aimer et respecter la vertu, et à rendre même le sort des personnes qui en sont l’objet pr
reur qu’il ne produit la compassion. Il est vrai que Sophocle a su le rendre extrêmement touchant ; mais il n’en résulte toujo
taient trop souvent fondés sur des infortunes que les destins avaient rendues inévitables. Les prédictions des oracles et la ve
t ses regards, et surtout ne va pas chercher des comparaisons pour en rendre la description encore plus sensible. Représenter
amations, les apostrophes, mais jamais celles qui ne contribuent qu’à rendre le style plus pompeux ou plus brillant. La vérita
; à cet égard, il exprime avec candeur son opinion, qui est que, pour rendre une tragédie parfaite, il faudrait réunir la véhé
ssés sous un rapport bien essentiel, celui des situations, qu’il a su rendre à la fois plus délicates et plus intéressantes. C
peut-être même est-il trop tragique ; car les infortunes dont il nous rend les témoins arrachent des larmes amères, et déchi
certaines personnes à devenir l’objet de la risée des autres, ou les rendent incommodes dans la société. La comédie, considéré
, appeler leur attention sur les bienséances qu’ils doivent observer, rendre surtout le vice ridicule, c’est être véritablemen
ouvement, plus d’incidents, que dans celles du théâtre français. Pour rendre une comédie parfaite, il faudrait y réunir ces de
toujours supposé, la cause de sa mort, puisque le fatal décret ne fut rendu contre lui que trente-trois ans plus tard. Aristo
au parlement, suivi de ses satellites ; il ordonne aux magistrats de rendre un arrêt contre les droits de la maison de Bourbo
e expression châtiée et subtile, où les mots pressent la pensée et la rendent avec clarté ; satisfait de tout éclaircir, il n’a
le prononciation ne le séparait de toutes les langues du monde, et ne rendait applicable à son langage le vers que Virgile appl
Oui, j’espère qu’elle m’écoute, et je l’entends qui te reproche de me rendre malheureux. Ah ! mon pauvre gendre ! dit-elle, tu
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à rendre  ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous
vidus odit, etc. « J’ai vu ce passage imité ainsi en vers familiers : Rendons toujours justice au beau. Est-il laid pour être n
urément le comble de l’extravagance et de la sottise ; mais l’univers rendu malheureux par la faiblesse d’un homme, les bonté
ntre le Tasse avec des armes inégales ; la langue anglaise ne pouvait rendre l’harmonie des vers italiens : Chiama gli abitato
deux créatures innocentes et fortunées, qu’un être puissant et jaloux rend , par sa séduction, coupables et malheureuses ; la
s, ils jugèrent qu’il y en a plusieurs d’outrées, et que l’auteur n’a rendues que puériles en s’efforçant de les faire grandes.
ation d’un sauvage ivre. Mais parmi ces irrégularités grossières, qui rendent encore aujourd’hui le théâtre anglais si absurde
e petits présents très galants sous des noms supposés. Cette conduite rendait notre jeune homme encore plus fat ; le marin reve
i la même maîtresse est l’objet de nos vœux, L’embarras de choisir la rendra plus perplexe. Ma foi, marquis, il faut avoir pit
et formaient des intervalles musicaux, que la prononciation des vers rendait sensibles. S’il en avait été ainsi, chaque espèce
s et fémiuines jettent assez de variété dans la poésie française pour rendre insensible la monotonie qui pourrait résulter de
iait, et semblait leur dire : « Je veux bien vous porter, non pour me rendre plus belle, mais pour montrer combien je suis plu
cte, nous avons cru devoir lui donner un peu plus d’extension pour la rendre plus juste. (Note du Trad.) 38. Mourning Bride.
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ueillera moins de gloire : soit. N’aura-t-elle pas plus de services à rendre  ? Sont-ils si regrettables les siècles où la litt
ntre les factieux : une douce chaleur se répandait dans mon âme et me rendait meilleur en me faisant croire à la vertu, au dési
té, qu’une recherche de l’amour-propre ? Ah ! le christianisme aurait rendu un bien triste service au monde en le désabusant
t pas proposé quelque chose de plus grand et de plus solide à aimer ! Rendez -moi le soleil de la Grèce, les jeux, les combats
me vouait un culte à son image divinisée par le ciseau d’un Phidias ; rendez -moi les sages se complaisant dans leur sagesse, e
et sereine, bien sûr que s’il y a des dieux, ce sont des dieux bons ; rendez -moi toutes les illusions, toutes les chimères du
porter au fond de l’âme l’idée importune de l’ennui qui vous a donné rendez -vous pour ce soir ou pour demain, et qui ne sera,
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
tant de sang, et à perdre tant de vaillants hommes, qui eussent pu te rendre maîtresse de l’Europe ! Que ne peut-on effacer ce
e n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont rendu ce grand témoignage, que jamais il n’avait perdu
t de force ; on se couronne de ses propres mains ; et lors même qu’on rend à Dieu de solennelles actions de grâces, et qu’on
, ce n’était pas qu’il fût habile, c’est que l’ennemi s’était trompé. Rendait -il compte d’une bataille : il n’oubliait rien, si
avait gagnée. Racontait-il quelques-unes de ces actions qui l’avaient rendu si célèbre : on eût dit qu’il n’en avait été que
76 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
e banal qui traîne dans tous les traités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il f
s traités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aimer la Vertu. Aimer… ve
suppléer. Au lieu de dire dogmatiquement : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu no
ce qui nous rend heureux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous rend heureux, Il faut aimer la Vertu. Réduit à ces d
la mineure lui paraît devoir laisser des doutes dans l’esprit, il la rend évidente par une démonstration. Les prémisses, ai
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
n négliger aucun, qui puisse, en captivant l’attention de l’auditeur, rendre cette vérité plus aimable et plus attrayante. Pou
, et rapport au cœur sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la rendre également méprisable et odieuse : méprisable, en
la loi chrétienne est parfaite, autant l’onction qui raccompagne, la rend douce et facile à pratiquer. 1º. Parce que c’est
Mais la troisième est une loi de consolation et de douceur, qui nous rend ses préceptes les plus rigoureux en apparence, ai
vir sa dignité à sa sainteté. En effet, sa grandeur n’a servi qu’à le rendre , 1º humble devant Dieu, avec plus de mérite ; 2º
et il n’a point aimé la guerre, pour satisfaire son ambition. Qui le rendait si intrépide et si fier dans les combats ? C’étai
Grecs, on faisait publiquement l’éloge des grands hommes, qui avaient rendu quelque service important à la patrie. Ces cérémo
ait tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécution lui rendait tout possible et tout facile ; cette fermeté d’âm
toute la maturité ; cette science qu’il pratiquait si bien, et qui le rendait habile à profiter des conjonctures, à prévenir le
eurs ; ainsi, dis-je, le publiait-il ; et la justice qu’il a toujours rendue à ce Héros, en lui donnant le rang que je lui don
développées, et mettra en usage, pour intéresser les Juges et se les rendre favorables, tout ce que l’éloquence a de plus for
eux et vraiment patriotiques dont ses discours portent l’empreinte en rendent surtout l’auteur bien estimable. Ceux qui mériten
ssion de Racine, lui donner de l’esprit. L’abbé d’Olivet a bien mieux rendu ses Philippiques. Cette traduction est très estim
ronne. L’abbé Auger les a fort bien traduites. Cet estimable auteur a rendu aussi en notre langue un très beau discours de Ly
ement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses, qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à v
oir, et de toutes les actions de grâces que je suis chargé de vous en rendre . Ce grand nom, qu’il nous est presque permis de c
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
Préface. Je commence par déclarer que le but de cet ouvrage est de rendre la composition facile aux élèves ; mais que je n’
ttu par le premier travail du forgeron, mais qu’il faut limer pour le rendre luisant et poli, ou comme un diamant brut qu’il f
ou comme un diamant brut qu’il faut tailler à cent facettes, pour le rendre éclatant de mille feux. Un homme disposé à souten
e vous ayez captivé notre attention et commandé nos éloges, nous vous rendrons grâces. Nous ne pourrons appliquer les règles, pa
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
sa mère le plongea dans les eaux du Styx, fleuve des enfers, pour le rendre invulnérable, et qu’il le fut eu effet, excepté a
de la république. Nommé gouverneur de l’Italie dès que César s’en fut rendu le maître, il commanda l’aile gauche de son armée
ntre les Parthes ; et Pompée, jaloux des belles actions de César, fit rendre au sénat un décret contre lui, et obtint le comma
sez généralement que les grandes qualités de cet homme si célèbre, le rendaient tel que devait être le maître de Rome, si Rome av
vant, un des sujets les plus fidèles ; et le roi ne balança pas à lui rendre ses bonnes grâces et toute sa confiance. C’est lu
ettres, et dans la pratique des vertus chrétiennes. Ce prince s’étant rendu à Fontainebleau pour voir la duchesse, sa petite-
faut être toujours vrai dans ses paroles ; n’user jamais de fraude ; rendre à chacun ce qui lui appartient ; exercer la justi
consul, et mérita plusieurs fois les honneurs du triomphe. Ce qui le rend non moins célèbre dans l’histoire, c’est sa fruga
femme de ce seigneur, aux désirs de laquelle il n’avait pas voulu se rendre , Joseph fut mis dans les prisons, où il expliqua
e entre l’Adda et le Tessin, d’où l’on a tiré deux canaux ; ce qui la rend très commerçante. Il y a plusieurs églises de la
de sa lyre et la douceur de son chant, il fléchit Pluton, qui la lui rendit . Mais il eut la douleur de la perdre une seconde
ait bâtir une citadelle très forte, et qu’il fit démolir lorsqu’il la rendit au duc de Savoie, en 1696. Pluton, fils, selon l
bats, et le plus éloquent, le plus sage, le plus ruse des Grecs, leur rendit au siège de Troie les services les plus important
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ANALYSE. Forme. — Tous les détails de cette définition concourent à rendre sensible aux yeux une idée abstraite par elle-mêm
l’ autre que par la nécessité de convenir de ses torts ; c’est ce qui rendra le dialogue animé et intéressant. Si, au contrair
lier ? CHICANEAU. Madame !... LA COMTESSE.         Voyez-vous ! il se rend familier. CHICANEAU. Mais madame ! LA COMTESSE.  
es. Cette heureuse infraction aux lois du dialogue permet au poète de rendre plus vives et plus frappantes les apostrophes de
La coupe des réponses, les exclamations, les interrogations répétées rendent le dialogue pressant, vif, incisif et mordant. F
S’agit-il d’un serpent, par exemple, ne parlez pas, si vous voulez le rendre moins odieux, de son venin, de sa bave et de ses
ses vives couleurs, ses plis et ses replis. — Mais si vous voulez le rendre affreux, négligez les détails gracieux, et faites
n ouvrage, et qu’elle doit, directement ou indirectement, concourir à rendre mieux la pensée principale d’un auteur. Si vous v
ur splendide. On ne peut trop admirer tous ces mots qui font image et rendent sensibles aux yeux les magnificences du désert. L
s enchanteurs ; il fait agir la baguette miraculeuse, les anneaux qui rendent invisibles et les talismans qui protègent de tout
conteur se dispense de recourir aux prodiges et aux enchantements, il rendra sa narration vraisemblable et intéressera plus vi
laine, toutes ces idées douces mêlées à l’horreur du récit, viennent rendre plus sauvage la férocité du roi des forêts. Le ch
t plus tendre, et ce mot a été choisi de préférence par l’auteur pour rendre plus sensible l’ effet de la hache sur une substa
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
’avez qu’une fille3, et moi je n’ai qu’un fils ; Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette grâce,
ez-lui comme il faut s’endurcir à la peine, Dans le métier de Mars se rendre sans égal, Passer les jours entiers et les nuits
devoir qu’à soi le gain d’une bataille : Instruisez-le d’exemple, et rendez -le parfait, Expliquant à ses yeux vos leçons par
ux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi m’en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrum
nd point le nombre des années3. Le comte. Te mesurer à moi ! qui t’a rendu si vain, Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la m
t digne de son roi : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’a rendu l’honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du cour
vous vis, et je fus retenu par l’amour. Attaqué par vos yeux, je leur rendis les armes : Je me fis prisonnier de tant d’aimabl
e de la main d’un père, Et que ton sang indigne, à mes pieds répandu, Rendra prompte justice à mon honneur perdu1 1. Cor
n autre de nos auteurs, offre une foule de ces pensées, énergiquement rendues , que le bonheur de l’expression grave dans toutes
ents de Richelieu et de Louis XIV, que se sont donné en quelque sorte rendez -vous les plus grands génies du dix-septième et du
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
dées accessoires que son imagination devra rechercher ; 2º qu’il faut rendre la pensée du canevas en d’autres termes. Enfin le
tyle burlesque. Sa prose, quoique plus sérieuse, a un ton comique qui rend cette lettre agréable et piquante. Suivez l’ordre
arle. Je vous écris tous les jours ; c’est une joie pour moi. Elle me rend très favorable à ceux qui me demandent des lettre
u’a pris son beurre, et va le réclamer ; mais le comte ne peut le lui rendre , il refuse de le lui payer, et la fait chasser pa
sur le visage, lorsque l’âme est agitée. Dans le troisième, tâchez de rendre avec justesse et délicatement les rapports de l’œ
portrait particulier empêche le développement d’idées, qui pourraient rendre tel ou tel homme méconnaissable. C’est pourquoi t
’escalier un double Napoléon ; quelqu’un qui le suivait voulut le lui rendre  ; mais il le refusa, disant qu’il n’était pas à l
? Comment riait-il quand il était content ? Quels services peuvent se rendre des voisins ? Ces questions sont pour vous aider
enez, voilà encore une poche. Etes-vous satisfait ? HARPAGON. Allons, rends le moi, sans te fouiller. LAFLÈCHE. Quoi ! HARPAG
e Temps déroule devant la déesse le tableau des événements21 — … Elle rend ses arrêts — … et la Vérité les recueille22 — La
e relevèrent consolés ; car ils savaient que ce notait pas cette tige rendue à la poussière qui était l’objet de leur amour, m
du trône pour rendre compte de son administration. Cet homme s’était rendu coupable de beaucoup de fautes et il était fort i
our lui près du roi. Mais parmi ces amis, ceux-là même à qui il avait rendu , pendant sa vie, le plus de services et en qui il
roi et parlèrent en sa faveur avec une telle énergie, que le roi lui rendit ses bonnes grâces et lui donna dans son magnifiqu
elon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. LA FONTAINE. Avis. Forme, — Indi
qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet anima
s. Cette  description ne sera qu’une longue accumulation qu’il faudra rendre pittoresque, en rehaussant par des tournures épit
ans une grande salle n’en sortent point. Un soldat crie qu’il faut se rendre  ; réponse héroïque de Charles XII, disant qu’il e
des fleurs dans les moissons, en couvrant la prairie de papillons, il rendit nulles les récoltes — … Après douze ans la famill
abord son vol vers l’orient — … il vit d’abord un monarque d’Asie qui rendait la justice — … Près de lui était un sceptre d’or
Dénouement. Puis elle alla replacer sur le lit l’enfant mourante et rendit le dernier soupir avec elle — N°158. — Les pet
Il réussit à s’emparer du chapeau coureur — … Dénouement. Qui avait rendu ce chapeau animé ? — … Un énorme rat qui était en
ine de la pauvre veuve au jour du jugement — … Dénouement. Le calife rendit le champ à la pauvre veuve — … N° 176. — Les t
a de sa confiance excessive, et lui disant qu’il aviserait, lui donna rendez -vous pour le lendemain, en l’engageant à revoir s
ne plainte au cadi — … Quand le joaillier entendit parler du cadi, il rendit gracieusement la bourse — … Dénouement. Cependan
— … Le paysan s’éloigne avec l’officier enchaîné, mais bientôt il lui rend la libellé pour cinq cents sequins — … Il vient a
était médecin du calife Mutevekul — … Comme il était étranger, on le rendit suspect au calife — … Celui-ci alarmé, voulut le
ens. —  Le chevalier termine sa lettre en disant à sa mère qu’il leur rendra en partant leurs douze livres. N° 208. — Le je
t Il y a un mois, j’étais en route avec mon ambassadeur, nous nous rendions à notre poste — … Un orage nous surprend ; nous n
la servante s’était cachée dans un grenier — … Elle vient et veut me rendre mon louis. — … Petit dialogue entre le narrateur
lève et l’épée à la main, fond sur Bois Guilbert, en lui criant de se rendre — … Le grand-maître s’écrie, que Bois Guilbert es
niers sentiments et mes dernières pensées, en se reposant sur toi, te rendre un objet sacré mais tu as encore un service à me
t sur toi, te rendre un objet sacré mais tu as encore un service à me rendre . Pendant que je me purifierai dans la fontaine, v
re former, il se souviendra de l’hospitalité qui nous unit. Ma fille, rends -toi dans l’illustre cité de Minerve, avec le rame
imes de l’Hélicon semblent jeter des flammes. Le torrent de la vallée rend un gémissement pareil à celui dont Œdipe venait d
a douleur, chercha trois jours entiers le corps de son père, pour lui rendre les honneurs de la sépulture. Les chênes embrasés
dant qu’elle puisse exécuter les dernières volontés de son père et se rendre à la cour de Thésée. BALLANCHE Fils. Avis. Voil
principales, afin de donner à l’élève plus de facilité pour les bien rendre . Mettez à votre travail tout le soin possible.
une fille innocente ; ils sont lâches et injustes ; mais Dieu qui l’a rendue victorieuse lui donne la force de mourir. Ce Dieu
leur royaume pour avoir voulu usurper les états d’autrui. Avis. Vous rendrez véhément le commencement de ce morceau au moyen d
et l’interrogation animeront le milieu de la harangue, et la fin sera rendue énergique par la commination. N° 236. — Melvil
Les Athéniens ont été injustes, les dieux les ont punis. Ils se sont rendus dans l’espoir qu’on leur conserverait la vie ; la
, ce serait insulter au droit des gens et déshonorer la victoire, qui rend d’ailleurs moins illustre que la clémence. Commen
e un compte un peu plus grand que celui que vous auriez aujourd’hui à rendre , et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous j
ez pas de le faire remarquer. Il en est de même de la prosopopée, qui rend présent Jésus-Christ dans le temple ; elle contin
ret, le comte de Fontaines perdit la vie. Sur le champ de bataille on rendit grâces à Dieu. N° 245. — Dernière Campagne et
Polidore est plus précieux à l’état que Callidore ; car Polidore peut rendre à la patrie des services longs et durables. Calli
donc empêcher la préférence des juges pour Callidore ; ils doivent le rendre à sa famille éplorée, et l’avocat de Polidore doi
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
la patrie, Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Qui nous rendra , dit cet homme héroïque, Aux bords du Rhin, à Jem
uvre femme,   A Paris étant un jour,   Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame2   Tous les cœurs étaient contents 
ujours le protége.   Son sourire était bien doux,   D’un fils Dieu le rendait père3,     Le rendait père. — Quel beau jour pour
on sourire était bien doux,   D’un fils Dieu le rendait père3,     Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère !   
e du prince de Cobourg. 4. La poésie est ici de l’histoire. Qui nous rendra …. C’est le vœu qui s’échappe encore de tous nos c
84 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404
retraite de Rebec près de Milan, en 1524, âgé de 50 ans. Les ennemis rendirent son corps, après l’avoir embaumé. On le porta à G
aumé. On le porta à Grenoble, sa patrie ; et le duc de Savoie lui fit rendre les honneurs qu’on rend aux Souverains.
le, sa patrie ; et le duc de Savoie lui fit rendre les honneurs qu’on rend aux Souverains.
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
s, si elles ne changent ni n’augmentent la valeur des choses pour les rendre plus dignes d’être lues, au moins en omettent-ell
ment le plus fort, et qui digèrent le mieux leurs pensées afin de les rendre claires et intelligibles, peuvent toujours le mie
aura dû employer d’autant plus d’esprit et d’artifice à tâcher de les rendre vraisemblables. Et j’avais toujours un extrême dé
ucoup d’erreurs qui peuvent offusquer notre lumière naturelle et nous rendre moins capables d’entendre raison. Mais, après que
mis, et il n’y a rien au monde de si fâcheux que l’accoutumance ne le rende supportable. Il y a, ce me semble, beaucoup de ra
ésir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune occasion de vous en rendre témoignage, sinon qu’ayant fait imprimer ces jour
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
ces occultes, sous lesquelles se cache l’injure d’un mépris anonyme ; rendre la vérité suspecte, parce qu’on en est l’interprè
, une voix tonnante, l’éclat des images qui ne sont que des arguments rendus sensibles, l’audace d’une volonté dominatrice, l’
lai aggravait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant pouvait le rendre mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
and je crie : Sauvez-moi, je ferai tout ce que l’on exigera pour m’en rendre digne ; me répondra-t-on : Meurs ? — Non, vous ne
frayante de laideur et de génie, et l’assemblée éclairée ou raffermie rendait des lois, on prenait des résolutions magnanimes.
enu chez les plus grands personnages de Versailles. » 1. Il ne se rendit pas toujours ce témoignage, et voulut trop tard p
87 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
s à la règle de l’a. Chateaubriand lui-même qui s’y est refusé ; nous rendons aux pluriels dont nous venons de parler le t que
nt la fin du siècle, Desportes et Bertaut, que sa chute, dit Boileau, rendit « plus retenus », et qui dépassèrent le siècle, d
e développer, et une langue qui a attendu deux siècles pour qu’on lui rendit pleine justice. Le xviie  siècle, appelé à recuei
Mais, par la bonté divine, la lumiere et dignité ha esté de mon eage rendue es lettres, et y voy, tel amendement que, de pres
ibles rapports ils ont rempli vos aureilles et vostre cœur, pour vous rendre nostre cause fort odieuse : mais vous avez à repu
rencontre de ceste doctrine, de laquelle ie me veux efforcer de vous rendre raison, vient à arguer qu’elle est desia condamne
r lieu, sinon que ayant despouillé l’homme de tout sentiment, elle le rende semblable à un tronc de bois. Mais aussi de l’aut
es tellement de vin et de viandes que tu en deviennes stupide et sois rendu inutile à servir Dieu et faire ce qui est de ta v
d’autant que l’usage et la frequence nous en ont auculnement avily et rendu vulgaire la grace ; comme en nostre commun, il s’
noms, tant de victoires et conquestes ensepvelies soubs l’oubliance, rendent ridicule l’espérance d’éterniser nostre nom par l
; d’autres elle a exhalé au ciel, et n’en a receu aucun qu’elle n’aye rendu . (De la Sagesse, liv. III, chap. 24.) De l
68. Sa vie politique, sa médiation entre les partis, le service qu’il rendit à l’État en empêchant la création d’un tribunal e
c’est ung chastiment paternel et que ceste necessité et pauvreté vous rendra capables de la cognoissance de Dieu. Il nous a vi
ne peult remplir que de ravages et massacres cette pauvre France, la rendre farouche et sauvage, sans pitié, humanité, revere
ne dois trouver mauvais si j’en fais un peu long discours, afin de te rendre plus attentif à ce qui te pourra servir. Quand je
puis que tu as trouvé ce que tu cherchois ? Travaille à présent et tu rendras honteux tes detracteurs. Mais mon esprit disoit d
acheté lesdites estoffes, il me survint un labeur qui me cuida faire rendre l’esprit. Car aprés que par plusieurs jours je me
x sau-toient contre ma besongne, l’esmail qui estoit déjà liquifié et rendu en matiere glueuse, print lesdits cailloux, et se
s (comme auparavant) à travailler audit art. Au paravant que j’aye eu rendu mes esmaux fusibles à un mesme degré de feu, j’ay
xécuter qu’à cappitaine de l’armée. L’escripture de mon livre vous en rendra témoignage. (Commentaires, livre Ier.) Bat
supporter ton Roy débonnaire232, si facile, si familier, qui s’estoit rendu comme citoyen et bourgeois de ta ville qu’il a en
scheurs nous faisoient croire estre le seul et unique moyen pour nous rendre heureux. Mais je ne puis en discourir qu’avec tro
per le monde par hypocrisie. Les Prestres et les Predicateurs se sont rendus si venaux et si mesprisez qu’on ne se soucie plus
a les voleurs et pillards, retranchera les aisles aux ambitieux, fera rendre gorge à ces esponges et larrons des deniers publi
onvenue ; et je ne sçais quand, ni d’où, si jamais je pourray vous le rendre  ; mais je vous promets force honneur et gloire ;
s auront dit de bonne foy tout ce que Vostre Majesté pourra faire, et rendu bonnes et valables raisons pourquoy ce qu’on dési
eçus en vostre adversité, si n’auriez laissé de renvoyer à Rome et de rendre le respect et révérence au Sainct-Siege, lorsque
comble de vostre prospérité. Ce sont, Sire, les considérations qui me rendent hardy, quelque défiance que j’aye au reste, et qu
ue défiance que j’aye au reste, et qui ont fait que je n’ay craint de rendre au Pape la lettre que Vostre Majesté luy escrivoi
oy defunct fut celui par lequel, se rendant enfant de l’Eglise, il se rendit pere de la France ; se rendant brebis du grand pa
rendit pere de la France ; se rendant brebis du grand pasteur, il se rendit pasteur de tant de peuples ; convertissant son cœ
a monnaie, quand la Fronde, puis la mort du marquis de Rambouillet en rendirent les réunions moins nombreuses et plus rares, ridi
rique ». Mais il fit beaucoup pour la dignité des lettres, qui le lui rendaient , ne disons pas en flatteries (il vaut mieux n’en
t toutes seules ; c’est l’envie, c’est la colère, c’est la fureur qui rendent les verges terribles et redoutables. Cette main i
e.) Lettre à monseigneur le cardinal de la Valette qui devoit se rendre à Rome … À Rome vous marcherez sur des pierre
er tout mon argent et deux cents pistoles au-delà, que j’ai promis de rendre aujourd’hui. Si vous les avez, ne manquez pas de
uit cette grande et victorieuse armée a été de prendre Corbie pour la rendre , et pour la remettre entre les mains du roi, avec
t-il charmer la balle qui a tué celui-là au milieu de sa victoire, ou rendre celui-ci impénétrable aux coups de persuisane311.
t d’expériences ce qui est le meilleur, et il tournera ses desseins à rendre cet État le plus florissant de tous, après l’avoi
desseins à rendre cet État le plus florissant de tous, après l’avoir rendu le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’am
voir comme ils sont arrangés, ici un grand, là un petit, et comme ils rendent les rues courbées et inégales, on diroit plutôt q
d’une ville pour le seul dessein de les refaire d’autre façon et d’en rendre les rues plus belles ; mais on voit bien que plus
ffense si publique, il y faut un peu plus de cérémonie. Je ne vous la rendrai pas malaisée : je donnerai tous mes intérêts à qu
es juge mortelles, et lui déclare qu’il n’y a que Dieu qui lui puisse rendre ses forces perdues. Le second, arrivant ensuite,
ent leur discours, et ensuite leur esprit. C’est par ce moyen qu’on a rendu les louanges si communes, et qu’on les donne si i
t de nos pensées, mais seulement d’une civilité extérieure qu’on veut rendre à ceux que l’on loue, comme pourroit être une rév
e parce qu’il semble que l’on veuille dominer sur les esprits et s’en rendre le maître… C’est encore un fort grand défaut que
on qu’on a plutôt embrassé une opinion par passion que par lumière la rend suspecte. C’est un défaut si visible que de s’emp
plication qu’on devroit avoir seroit de former son jugement, et de le rendre aussi exact qu’il peut l’être ; et c’est à quoi d
de colère dans la petite galerie. Le cardinal s’avança et proposa de rendre les prisonniers, pourvu que le parlement promît d
ciée de la liberté accordée aux prisonniers. Aussitôt que l’arrêt fut rendu , l’on expédia les lettres de cachet, l’on transmi
n dessein le plus souvent est de faire approuver ses sentimens, et de rendre celui qu’il vient consulter garant de l’affaire q
de conserver ses opinions si elles sont raisonnables. Mais il faut se rendre à la raison aussitôt qu’elle paroît, de quelque p
Dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout l
rieuse que je vous prie de m’accorder. M. JOURDAIN. Avant que je vous rende réponse, monsieur, je vous prie de me dire si vou
rtaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher
nement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à v
ne s’applique avec soin à fixer en quelque sorte les langues et à les rendre durables. Car comment peut-on confier des actions
rop indignement, que de lui faire consumer ses forces dans le soin de rendre agréables des choses qui sont inutiles. Mais si v
u’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante. Il ira, cet ignora
s grand ; ce prince, qu’on regardoit comme le héros de son siècle379, rendu inutile à sa patrie, dont il avoit été le soutien
olation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu, se rendra plus que jamais attentive à l’obligation très-étr
e à chercher les remèdes des maux de l’État, avoit trouvé le moyen de rendre les peuples heureux, et de leur faire sentir et a
euse ; elle produit en vous des désirs criminels de plaire, elle vous rend complice de mille péchés et de mille scandales. V
non. Par conséquent être plus que je n’étois, c’est avoir un compte à rendre que je n’avois pas, c’est être responsable de mil
ils sont parvenus à ce qui est incompatible avec le repos et à ce qui rend le repos même criminel : Tanquam sine curis victu
el est celui qui, ne les ayant pas, veuille bien le reconnoître et se rendre à soi-même cette justice : Non, je n’ai pas ce qu
rémonie en province394 Toutes les dames de la ville vinrent pour rendre leurs respects à nos dames, non pas successivemen
iscours à leur coutume et parler des points d’Aurillac. Les échevines rendirent leur visite en corps, et firent le présent de la
tion que M. Pascal, son frère, s’étoit acquise, et sa propre vertu la rendent très-considérable dans la ville, et quelque gloir
n ne juge pas de lui comme on doit, il se renferme en lui-même, et se rend la justice qu’on lui refuse. … Sa conversation n’
, ni d’avoir été amusé par de vaines espérances. Ce grand homme avoit rendu l’accès de son cœur difficile sans être rude, et
suspecte et criminelle. ………………………………………………………………………………………………………… Pour rendre raison de son administration, je demanderois, sir
jamais à un surintendant ; qu’homme vivant à sa place ne le pourroit rendre  ; que cette discussion est sujette à une infinité
s ne sommes pas assez heureux pour penser à la gloire ; le temps nous rendra peut-être ce qu’on nous ôte de ce côté-là. La pos
mauvaise éducation. Nous aimons tous Votre Majesté. Que rien ne nous rende auprès d’elle si odieux et si détestables ; et qu
rai dire, la douce habitude que les princes prennent à commander leur rend plus incommode toute sorte de sujétion ; et se vo
r et se fortifier tous les jours par le temps. Si cela ne suffit pas, rendez -vous encore une justice plus exacte, et considére
s, mais elle ne fait guère nos affaires sans nous, et quand elle veut rendre un roi heureux, puissant, autorisé, respecté, son
puissant, autorisé, respecté, son chemin le plus ordinaire est de le rendre sage, clairvoyant, équitable, vigilant et laborie
et le raisonnement que vous me faites là-dessus est si fort, et vous rendez si peu considérable tout ce qui le paroît aux aut
rce que je vous aime. Travaillez sur votre humeur : si vous pouvez la rendre moins bilieuse et moins sombre, ce sera un grand
de les raconter. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui
un jour à deniers comptans cette royale maison pour l’embellir et la rendre plus digne de lui et de sa fortune451. Ce palais,
ne faut pas que l’esprit révère aveuglément cette idée : il s’en doit rendre le juge et le maître, et la dépouiller de ce fast
rien à dire ; ils s’imaginent qu’on les injurie et qu’on tâche de les rendre méprisables à chaque raison qu’on apporte contre
loin de précipiter l’Église comme Babylone, enchaîne le dragon et la rend victorieuse. Je vois déjà le schisme qui tombe, l
ue vous auriez dû, pour votre honneur, rejeter avec indignation. On a rendu votre nom odieux et toute la nation française ins
era peut-être un compte un peu plus grand que celui que vous auriez à rendre aujourd’hui ; et sur ce que vous seriez, si l’on
l fait servir à lui seul une puissance qui ne lui est donnée que pour rendre heureux ceux qu’il gouverne ; en un mot, s’il n’e
’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : ce sont des ressources usées, qui se n
our à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides, ils essaient de tout, et
eux, et on les manque encore : ils se lassent des hommages qu’on leur rend , et ils sont piqués de ceux qu’on leur refuse. Le
contraire à celle que j’avançois ; cependant je ne saurois encore me rendre . Il est sûr qu’il ne se trouve plus de ces âmes v
l’un, prenant un vol hardi, a voulu se placer à la source de tout, se rendre maître des premiers principes par quelques idées
qué tout le monde étoit passé dans le cabinet. Un changement si subit rendit ma surprise extrême. Je courus chez Mme la duches
u et peiné ; mais le coup d’œil que j’assénai vivement sur lui ne m’y rendit rien de tendre, et ne me rendit que l’occupation
que j’assénai vivement sur lui ne m’y rendit rien de tendre, et ne me rendit que l’occupation profonde d’un esprit saisi. Vale
cent de Paul.) Saurin Enseignement de la tombe La mort rend toutes choses égales ; elle laisse, du moins, si
és, criant par les rues qu’ils sont perdus, qu’ils veulent qu’on leur rende leur protecteur, et qu’ils mourront tous de bon c
r celle-ci, il eût pu entrer dans les bonnes grâces de la reine et se rendre nécessaire à l’État, son ambition étoit satisfait
protecteur, avec protestation de ne s’apaiser jamais qu’on ne le leur rende  ; et, sans trop considérer ce qu’ils devoient au
on jugement qu’il avoit et une application extraordinaire, il s’étoit rendu le plus grand capitaine de son siècle. À l’ouïr p
stoles dans un tour unique. Il en fit quelque difficulté ; mais il se rendit à la fin, et les regagna. J’en fus piqué ; j’en r
de temps, marcha pour se joindre aux autres conjurés qui devoient se rendre maîtres du palais et de la personne de la vice-re
ble par son nombre et par les services réels et effectifs qu’elle lui rend . Car c’est elle qui porte toutes les charges, qui
stoire romaine, œuvres de morale plus que d’érudition. Voltaire lui a rendu la justice de lui donner une place dans le temple
nt les vides de la journée, qui pèsent si fort à tant de personnes et rend très-agréable un loisir qui sans le secours des b
de son côté à la conversation, où sans cela on resteroit muet, de la rendre plus utile et plus agréable, en mêlant les faits
ion. L’art, qui ne doit qu’aider la nature, l’étouffé chez eux, et la rend impuissante. On diroit qu’en apprenant les pensée
nte ; il est un art ingénieux qui, loin d’étouffer la nature et de la rendre stérile, augmente ses forces et lui donne une heu
ure de la justice. Nous croyons avoir toujours assez de temps pour la rendre , mais il n’y en aura plus pour la recevoir ; le t
’archevêque, dont mon action avoit interrompu le discours, je veux te rendre dépositaire de mes plus secrètes pensées. Écoute
ablé. Il la maintenoit dans une paix profonde. Il avoit même l’art de rendre aimable l’autorité royale, en la faisant respecte
de cuisiniers presque toute l’Asie. On parlait cependant beaucoup de rendre la capitale plus commode, plus propre, plus saine
qui disait volontiers et inutilement son avis quand il s’agissait de rendre les hommes plus heureux et de perfectionner les a
s, examinez davantage, et je vais vous démontrer ce paradoxe qui vous rendrait heureux, et qui vous alarme. Le Cachemirien, qui
re justice aux morts, soit qu’ils se flattent de l’espérance qu’on la rendra mieux aux vivants, soit qu’ils aiment naturelleme
ensuite la même chose au cadet. Dieu soit loué ! répondit-il, je vais rendre à mon père tout ce que j’ai, mais je voudrais qu’
s je voudrais qu’il laissât à ma sœur ce que je lui ai donné. Vous ne rendrez rien, dit Zadig, et vous aurez les trente mille p
servit de cet accablement que pour l’exécution de son entreprise ; il rendit impuissante la jalousie des Lacédémoniens ; il at
les dans un autre univers. Le passage du Granique fit qu’Alexandre se rendit maître des colonies grecques : la bataille d’Issu
it deux mauvaises actions : il brûla Persépolis et tua Clitus. Il les rendit célèbres par son repentir : de sorte qu’on ublia
. Qu’il gagne le cœur, mais qu’il ne captive point l’esprit. Qu’il se rende populaire. Il doit être flatté de l’amour du moin
ge des nègres Si j’avois à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les Nègres esclaves, voici ce que je dirois : Les
s mortifications, et je le forçois tous les jours d’aller au Capitole rendre grâces aux dieux des succès dont je le désespéroi
rois acceptées. Mais le mauvais état de mes affaires m’obligea de les rendre plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte,
les rendre plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte, et qu’il rendît aux rois ses voisins tous les États dont il les a
itations où j’ai demeuré (et j’en ai eu de charmantes), aucune ne m’a rendu si véritablement heureux, et ne m’a laissé de si
ue le travail, la vigilance, l’innocence et le contentement de soi ne rendent supportable, quand on s’y soumet en vue de rempli
oire ? Je ne puis me dispenser de le faire parler lui-même, afin d’en rendre les faits plus sensibles. Ce récit philosophique
force inconnue. Je ne fis qu’un pas, la nouveauté de ma situation me rendit immobile, ma surprise fut extrême ; je crus que m
profondeur et de la réalité. Tout ce que je touchois sur moi sembloit rendre à ma main sentiment pour sentiment, et chaque att
i ma main sur ce corps étranger ; je le jugeai tel, parce qu’il ne me rendit pas sentiment pour sentiment. Je me détournai ave
une douce émotion les accens inspirés par la nature aux êtres qu’elle rend heureux. La fauvette babillarde563 est d’un carac
rité dans les périls, et dans le monde cette liberté de cœur qui nous rend attentifs à tout ce qui s’y passe et nous tient e
inutile, à celui des affaires étrangères, où mon application peut me rendre plus propre. Je n’oserois dire à Votre Majesté ce
dénaturé qui ne connoît plus ni père, ni mère, ni devoirs, et qui lui rend injures pour reproches. On le voit au centre du t
ues, vos cabales, vos criailleries, vos Mémoires, vos efforts pour me rendre odieux aux puissances, aux ministres, au parlemen
agans, nous eûmes le chagrin de penser que nous ne pourrions pas même rendre à cette fille infortunée les devoirs de la sépult
aggraverait le péril ; qu’un jour, une heure, un instant, pouvait le rendre mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
us Néron, plusieurs dont il avait fait mourir les proches allaient en rendre grâces aux dieux, ils illuminaient. Du moins il f
avoir distingués sur la terre durant le rapide instant de la vie, les rend tous à leur néant, et les confond à jamais dans l
eurant et en célébrant les plus illustres de ses contemporains, qu’il rend eux-mêmes, au fond de leur cercueil, les premiers
iller l’esprit en excitant la surprise ; de ces efforts d’énergie qui rendent la diction bizarre, enflée, tendue ou monotone ;
pas non plus éblouir par les respects : si tu n’as des vertus, on te rendra des hommages, et l’on te haïra. Crois-moi, on n’a
ond et religieux silence, l’ouragan, l’incendie et la prière. Comment rendre un tableau qui s’est offert en ce moment à mes re
mée en noirs tourbillons s’élève, enveloppe l’incendie, l’étouffe, et rend à la nuit toutes ses ténèbres. Ah ! que ce tablea
s ; et un jour qu’un de ses portraits, devant lequel il passa, la lui rendit , il arrosa de pleurs ses mains qu’il porta sur so
monde est d’accord : il s’agit de savoir pourquoi il a plu à Dieu de rendre ce mérite nécessaire. Vous trouverez des blasphém
aut que tu sois son mari pendant que je n y suis pas, et que tu me la rendes gaie et bien portante. Ce que tu me dis de Chambé
la vie. La consacrer à l’espoir toujours trompé du bonheur, c’est la rendre encore plus infortunée. Il vaut mieux réunir tous
us immédiate et plus intime, qui donne de la vie à la pensée, et nous rend pour ainsi dire témoins de ce que nous avons appr
l faut l’avouer aussi, le goût et l’enivrement de l’esprit de société rendent singulièrement incapable d’application et d’étude
diffère pourtant beaucoup du besoin d’être aimé ; le désir de plaire rend dépendant de l’opinion, le besoin d’être aimé en
exprimer ainsi. Les Français ont mis dans ce genre une gaieté qui les rend aimables ; mais il n’en est pas moins certain que
pas l’applaudir, de peur de le porter à l’affectation et qu’il ne se rendît ridicule par le bon cœur de son amour-propre. Un
bienveillante ; quand elle se cache, la crainte d’être découverte la rend amère, et elle affecte l’indifférence, la satiété
quand il faut parler à l’imagination, les détails peuvent plaire, ils rendent le tableau plus vrai ; mais quand il s’agit de ra
eindre mille nuances de la nature, et une merveilleuse souplesse pour rendre les impressions qu’elle fait sur l’âme et les rêv
apables de souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues , soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa
o, jadis postillon de l’Empereur. On sut par lui que ce prince qui se rendait à Monaco avait été arrêté à Cannes par les troupe
arrivé aux Tuileries. L’opinion de ce courrier, jeune homme de 9 ans, rendit la gaieté aux bivouacs. Aux premiers rayons de la
ire violence à personne. Voilà un commandant de Gaëte qui ne veut pas rendre sa place ; eh bien ! qu’il la garde ! Si Capoue e
çu, mon général, la chemise dont vous me faites présent. Dieu vous la rende , mon général ! Jamais charité ne fut mieux placée
au tailleur de pierres. Ce texte a des délicatesses bien difficiles à rendre , et notre maudit patois me fait donner au diable.
vous pas votre cœur plus léger et votre âme plus contente ? La prière rend l’affliction moins douloureuse et la joie plus pu
tes-le-moi vous-mêmes, vous, partie de ce monde, dites-moi le son que rend la vie dans le secret de votre conscience. Mais p
sachiez tous ; je viens, en vous entretenant de cette belle carrière, rendre au héros que nous avons perdu un honneur religieu
Dieu n’y a-t-il pas vécu, et combien n’y vit-il pas ? Je vous y donne rendez -vous pour le 11 août, et vous embrasse bien tendr
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient rendues familières à la multitude ignorante ; tribune for
on possède de pareils écrivains, n’est ce point une religion de leur rendre l’honneur qui leur est dû, celui d’une étude régu
ure. C’est donc le même instant qui a fait périr les animaux et qui a rendu glacial le pays qu’ils habitaient. Cet événement
générosité du donateur. On ne fit point de seconde tentative. Ce qui rendait ce désintéressement conciliable avec sa grande li
iences se prêtant un mutuel appui, contribuent chacune pour sa part à rendre meilleure la vie matérielle de la société, puisqu
omme le magistrat, peut dire au solliciteur, Académicien ou autre, je rends des arrêts et non pas des services 782. Malheureu
ans la noble et pénible résistance d’un homme honnête, combien ils se rendent coupables en essayant de substituer l’autorité à
utale il se montra plus attentif que jamais à saisir les occasions de rendre un légitime hommage aux lumières et à l’éloquence
3.) Mort de Bailly C’est le 12 novembre 1793 que la sentence rendue contre Bailly par le tribunal révolutionnaire dev
ues (1834) et dans ses Récits des temps Mérovingiens (1840), il avait rendu à quelques épisodes choisis leur physionomie effa
is. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
teliers sur les navires. …………………………………………………………………………………………………………… Le rendez -vous des navires et des gens de guerre était à l’
quiétudes qu’il avait peine à dissimuler. On le voyait fréquemment se rendre à l’église de Saint-Valery, patron du lieu, y res
is le premier jusqu’au dernier, à maximo usque ad minimum. Jacques se rendit à cet auguste conseil ; mais, à son approche, un
ions des deux conquêtes que vous regrettez à si juste titre ; je vous rendrai les guerriers francs dans la personne de mes sold
ayante de laideur et de génie, et l’assemblée, éclairée ou raffermie, rendait des lois, ou prenait des résolutions magnanimes80
s mois auparavant, s’était embarqué dans le port d’Alexandrie pour se rendre en Italie, et qui tombait à Marengo, le même jour
évolutions. Servez-la sous eux comme vous avez fait sous moi. Ne leur rendez pas la tâche trop difficile, et quittez-moi, en m
unis à l’intrépide dévastateur Barberousse en 1535, voulut en 1541 se rendre maître d’Alger, d’où le repoussa la tempête. Il a
projet d’abdiquer qu’il avait médité depuis tant d’années, et que lui rendaient nécessaire les maladies de l’homme, les fatigues
tion historique des Archives nationales lui ouvraient les trésors. Il rend une voix et un écho aux générations muettes et en
norance enfin, qui fit taire toute science en sa dernière épreuve, et rendit muets les docteurs, c’est là un trait unique deva
ts. La lourde image d’Antée touchant la terre et y puisant des forces rend faiblement, grossièrement, quelque idée de cette
t d’après cet ouvrage précieux à la littérature que j’ai entrepris de rendre une des plus singulières tragédies de Shakspeare.
de toutes les personnes qu’il avait connues, il n’en était aucune qui rendît d’une manière si vive ce qu’il concevait par ce m
it, mais aussi une sorte de vertu et de qualité sociale et morale qui rend un homme aimable aux autres, qui embellit et assu
le de l’ardeur pour les nouveautés. Quelques esprits supérieurs, pour rendre plus prompte et plus générale la possession des c
oderne. La Réforme vint ensuite ; et, de même que la Renaissance nous rendait l’antiquité païenne, les luttes de la Réforme all
s rendait l’antiquité païenne, les luttes de la Réforme allaient nous rendre l’intelligence de l’antiquité chrétienne. Deux ca
ramener aux sources de la religion et d’émanciper la théologie, elle rendit le catholicisme capable de vaincre le protestanti
beauté si neuve et si merveilleuse, que tous les maîtres italiens lui rendaient les armes, et que, depuis deux siècles, il n’a pa
e, nous voici de nouveau en présence des peintres ; mais ici c’est le rendez -vous de ces génies lumineux qui ont cherché la po
s. Vêtu d’une de ces robes de brocart d’or dont son pinceau vigoureux rendait si bien les éblouissants reflets, il préside avec
rt. Sa plume peint et grave sur le papier. Son œil voit tout, sa main rend tout. Il a les traits du burin et les couleurs de
, avec un roman (Dominique), ont fait celle de l’écrivain. Sa plume a rendu avec la même finesse que son pinceau toutes les n
c lui. Je saluai le prêtre avec respect. Il vit mes yeux rouges et me rendit un salut de triste intelligence. Le lendemain je
fois ses traits autour de lui sans l’atteindre ; mais c’était pour me rendre sa perte plus sensible. Le tumulte des armes, l’e
parmi ceux qui l’environnaient et qui l’ont remplacé ; cette idée me rend plus pénible le sentiment de sa perte. La nature,
propre poétique chez la signora Colomba. Orso se laissa fléchir et se rendit avec sa sœur à la maison de Pietri. Le mort était
er — Charpentier, éditeur.) L’amiral de Coligny964 Mergy se rendit à l’hôtel de Châtillon pour présenter à l’Amiral
gues et rabattues, de ces vieux travailleurs qu’une longue habitude a rendus frères, comme on les appelle dans nos campagnes.
quatre autres. Il criait aussi, le pauvret, d’une voix qu’il voulait rendre terrible et qui restait douce comme sa figure ang
ridicule. Grimaud, écolier qui rechigne. 10. Sine invidiâ, sans se rendre odieux. 11. Affectus, sentiment qui porte à… 1
ομαι). 81. On appelait pieds poudreux les marchands étrangers qui se rendaient dans les foires. 82. Bonnets (Etymol. : pileus).
8. « O Dieu, ce sont les mesmes ! » dit Séverin (V, 8), quand on lui rend ses écus. 279. Huit oraisons, etc. (1638). 280
ramatique, il emploie un style violent, abrupt, sans transition. Pour rendre par une image sensible le théâtre tel que Corneil
ce de M. de Novion. La maison de M. de Caumartin était chaque soir le rendez -vous des commissaires et des principaux de la vil
aborder. 448. Je vous tiens quitte. — Cf. Racine, Mithr., V, 5. À rendre à mon tombeau des soins dont je vous quitte. Mad
1. Il est appelé Monseigneur. — Le roi, après la mort de son fils, se rendit avec madame de Maintenon à Marly, en passant par
uphin. 488. Lit de justice signifie : 1° le trône sur lequel le roi rend la Justice, 2° la séance même. Les rois en tenaie
utiles réformes ; pour relever le crédit il publia son célèbre Compte rendu au roi (1781), premier essai de publicité en mati
lle-Castille. 753. Appelé par la reine Christine à Stockholm, il s’y rendit , et y mourut quelques mois après, le 11 février 1
t une condamnation dans un procès de presse politique, lui disait : «  Rendez -nous ce service. » — « La Cour rend des… » 783.
resse politique, lui disait : « Rendez-nous ce service. » — « La Cour rend des… » 783. Comédies de Sedaine. 784. Il n’avai
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
de faire mieux à l’avenir, si je ne me trompe ; il ne s’agit ni de le rendre malheureux d’un tort irréparable, ni de l’accable
nné de faire à notre chère patrie ce bien immense. Mais, pour vous en rendre dignes et capables, écartez de votre pensée les p
ses ignorances naturelles et ses préoccupations passionnées qui nous rendent exclusifs et âpres dans nos jugements sur autrui.
terrasse. 3. Toute vérité a ses écueils, aussi ajoutons : « Il faut rendre les enfants raisonnables, mais non pas raisonneur
89 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ls de ce genre, dont la seule prétention doit être, selon nous, de se rendre bientôt inutiles en inspirant le goût des lecture
aggravait le péril ? qu’un jour, une heure, un instant, pouvaient le rendre mortel ? Avons-nous un plan à substituer à celui
ains à leurs agents. Il a cité Périclès faisant la guerre pour ne pas rendre ses comptes : ne semblerait-il pas, à l’entendre,
eines, semblables aux liens dont les pygmées entouraient Gulliver, me rendaient tous les mouvements impossibles, et je finissais
tation ont quelque chose d’étroit, de susceptible et de contraint qui rend les rapports de la société tout à la fois pénible
iété dans laquelle on vit : ni l’Europe ni la postérité ne pourraient rendre insensible aux tracasseries de la maison voisine 
le dernier ; mais ce n’est pas mon système. Il me semble que, pour se rendre sensible aux beaux-arts, il faut commencer par vo
ois éprouvé, révèle, pour ainsi dire, une nouvelle sphère d’idées, et rend ensuite plus capable d’aimer et de juger tout ce
nation l’intérieur de cet édifice. Je vais m’y promener souvent, pour rendre à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. L
ux qui l’élevaient ne pouvaient se flatter de jouir. C’est un service rendu , même à la morale publique, que de faire don à un
actère soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que la vanité qui rende frivole ; l’indolence peut mettre quelques interv
ue, repoussant la calomnie par la gloire, il alla dans le temple pour rendre grâces aux dieux des victoires qu’il avait rempor
us immédiate et plus intime, qui donne de la vie à la pensée, et nous rend , pour ainsi dire, témoins de ce que nous avons ap
eaux qu’il nous présente qu’aux émotions qu’il éprouve ; le temps l’a rendu spectateur. Quand il avait encore une part active
un mal ; et si, de tous les sentiments, l’enthousiasme est celui qui rend le plus heureux, c’est qu’il réunit plus qu’aucun
ns avec les chrétiens, il reçoit l’ordre de quitter la ville et du se rendre à l’armée de Constance, campée sur les bords du R
Ces nouvelles, en portant le trouble dans l’âme de Galérius, avaient rendu plus cuisante la plaie hideuse de son corps ; mai
ée. Elle exhale son dernier soupir sans effort et sans douleur ; elle rend au ciel un souffle divin qui semblait tenir à pei
s journées font ensuite supporter patiemment beaucoup de malheurs, et rendent surtout indifférent à bien des spectacles. Iti
hènes, les flottes sortir du Pirée pour combattre l’ennemi ou pour se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre écl
it revenue. Je n’ai rien à me reprocher : j’avais eu le dessein de me rendre par l’Anatolie à la plaine de Troie, et l’on a vu
ures ; chaque feuille parle un différent langage, chaque brin d’herbe rend une note particulière. Une voix extraordinaire re
apables de souffrir ce que vous avez souffert ; grâces vous en soient rendues , soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa
atement après la note de son ministre, du 1er octobre. Elle m’a donné rendez -vous le 8 : en bon chevalier je lui ai tenu parol
alculées et préparées avec art ; elle m’a dit qu’elle m’avait souvent rendu des services ; eh bien ! je veux lui donner la pl
re à l’aspect de son trône dans le respect qui lui est dû, et qu’elle rende la tranquillité à elle et à ses États. Si elle ne
elé au trône par le choix du peuple et élevé sur vos pavois, vous est rendu  : venez le joindre. Arrachez ces couleurs que la
rchie anglaise, je meurs avant le temps, et mon cadavre va aussi être rendu à la terre pour y devenir la pâture des vers. Voi
ution de 1848, en condamnant M. Guizot à une retraite prématurée, l’a rendu tout entier aux études historiques. Semblable à c
ux pour le pays. Les lords127 refusèrent ; le succès de l’accusé leur rendait quelque énergie. Le débat des faits terminé, avan
uelques conseils : « J’ai presque fini, leur dit-il ; un seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes
fois » ; et il descendit dans le parc, qu’il devait traverser pour se rendre à Whitehall. Plusieurs compagnies d’infanterie l’
ent pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient rendues familières à la multitude ignorante ; tribune for
s à son beau langage. Exprimer sa pensée, c’est la produire, c’est la rendre vivante au dehors ; et par cela même, c’est souve
ses compagnons, il était poète ; il traduisait Anacréon et Sapho, et rendait avec grâce la douceur et la passion de ces chants
n auteur en retire arrête même l’élan de l’admiration, et quelquefois rend l’action suspecte. A-t-elle été utile à la sociét
in de génie qui domine notre siècle littéraire l’hommage que le Dante rend à Virgile : Tu duca, tu signore, e tu maestro .
: « Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect
désirs, que le peuple fût convoqué à Nimègue : toute la Germanie s’y rendit en grande affluence, afin de lui prêter secours. 
vé le trésor et les ornements impériaux. Suivi de peu de monde, il se rendit à Troyes, et de là à Lyon, pour se mettre en sûre
envoya un message au duc Guillaume pour lui demander la permission de rendre à son fils les derniers honneurs : elle offrait,
urnay et en commencer le siège ; lui-même fit ses préparatifs pour se rendre au lieu où il devait être inauguré comme roi des
é de Tournay, soit parce que sa position septentrionale en faisait un rendez -vous commode pour la population franke, moins cla
cercle, escorté par les seigneurs et salué par la multitude qui, pour rendre ses acclamations plus bruyantes, applaudissait en
e de scènes bien différentes. Autant que sa grossière organisation le rendait capable de souffrance morale, Hilperik ressentait
e domaine de Vitry, témoin de tant d’événements, fut le lieu où il se rendit d’abord. Il n’y retrouva plus la brillante assemb
ernelles. » Obéissant à l’impulsion qui lui était donnée, Hilperik se rendit à la salle du palais où les actes publics étaient
e place élevée parmi les philosophes et les écrivains de notre temps. Rendu à l’École normale sous le ministère de M. de Mart
et sacrée en soi, l’ordre. Ainsi, du même coup, le caractère qui les rend obligatoires va s’attacher au bien des autres et
l semble que le monde qui nous entoure ait été constitué de manière à rendre impossible un pareil résultat. Et cependant ces d
adouci le malheur ; alors leur succède cette amère indignation qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppres
. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit dans son oratoire. Elle s’agenouilla devant l’aut
. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin d
a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, l
fautes que de crimes, et lui-même se dérobe volontiers quand il faut rendre l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains les bal
on projet. Elle demanda à un cocher de fiacre l’adresse de Marat, s’y rendit , et fut refusée. Alors elle lui écrivit, et lui d
hir l’Apennin et le Var, et se présenter devant Toulon, où elle avait rendez -vous avec les Anglais et les émigrés du Midi. La
tance du poste confié à son courage. La force donc pouvait seule nous rendre maîtres du passage. On tenta une escalade sur la
la bibliothèque nationale, et chaque mois, au péril de sa vie, il se rendait pour communier à une assemblée secrète. La tourme
Avant qu’Œdipe ému s’ébranle à ta prière, L’astre éclatant du jour me rendra la lumière. POLYNICE. J’approuve vos transports.
lgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il faut à ma douleur que vous rendiez les armes. Mon père… ŒDIPE. Mon père…Eh bien ! P
ondres, Delille, malgré de précoces infirmités que la perte de la vue rendait plus cruelles, ne laissa pas de publier encore pl
Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné la joie et rendu mon printemps323.     Cette clôture même où l’enf
Université, se vit destitué et réduit à une gêne que son état maladif rendait encore plus cruelle. Mais l’irritation de l’Emper
cher Cnéius.Agrippine attendue Aux désirs des Romains n’est pas encor rendue . PISON. Ciel ! CNÉIUS. Ciel !Mais aujourd’hui mê
crut voir un Camille, et l’on s’était flatté Qu’il devait aux Romains rendre la liberté. Souvent je me suis dit, plein de cett
x pieds du grand Pompée352. PISON. Ô mon fils ! ton aïeul, dont tu me rends les traits, Vit notre liberté, si chère à tes reg
urs cris menaçants, par Tibère entendus, Vont lui porter ces mots : «  Rends -nous Germanicus ! » PISON. Moi-même à ses regrets
s-nous Germanicus ! » PISON. Moi-même à ses regrets que ne puis-je le rendre  ! Tes vœux n’ont rien, Cnéius, qui doive me surpr
j’ai commandé l’armée. On se souvient du temps où les Parthes vaincus Rendaient à mes exploits les drapeaux de Crassus369 ; Quand
u des habits et du nom de César371. AGRIPPINE. Pour calmer, pour vous rendre une armée en furie, Est-on coupable encor quand o
, pauvre femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; O
toujours le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous
ège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Qu
a harpe éolienne, dont les cordes effleurées par les souffles du ciel rendaient des sons harmonieux, ne sont plus des symboles ;
eux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage, J’irai, j’irai partout te rendre un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissan
e l’ai vu de mon sein avant l’âge arraché ! Ce coup que tu voulais me rendre plus terrible, La frappa lentement pour m’être pl
à jamais à toi402 ! » Ainsi ma voix monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au ciel, et le ciel fit le reste. Mais sil
rps au cercueil ! Au nom de cette mort, que ma faiblesse obtienne De rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heu
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
nd art. Si violemment agitées, les cordes de la lyre se brisent ou ne rendent plus que des sons durs et aigus qui blessent l’or
étudie et mieux compris ; la connaissance des littératures étrangères rendit le goût moins timide et plus impartial ; enfin, l
e connaître. Pascal fuit en tremblant ses propres visions. Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible ; Voltaire jette à b
n qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont la fortune doit lui rendre l’aisance. Rodolphe, le seul ami qui lui soit res
troupes napolitaines le sommèrent de capituler ; il répondit qu’il se rendrait quand l’ange de bronze remettrait son épée dans l
re, avait consacré sa tille unique au culte des Muses. Eudore l’avait rendue chrétienne. Virgile (Géorg., liv. IV), quand il m
nt nous avons fait Lorraine. 222. L’année précédente, Harold s’était rendu auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère
and mystère que par respect pour la liberté humaine. 245. Lucrèce a rendu la même pensée dans le De natura rerum, liv. IV :
evra se mettre en garde contre les préventions de M. Jouffroy, qui le rendent injuste à l’égard de Bossuet. Schlegel, dans ses
ajoute Étienne Pasquier en racontant le même fait, les priant de lui rendre le contre-échange. » Il serait curieux de rapproc
en vers :   Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te rendra le mal que tu nous fais, Balançant le salaire à l
II, du drame de Charlotte Corday, par M. Ponsard. 265. M. Ponsard a rendu avec énergie le hideux caractère de Marat. Ainsi
270. On remarquera la netteté précise de cette courte description qui rend les objets présents à nos yeux. 271. C’était pou
. Ducis, comme Voltaire, rime trop souvent avec des épithètes, ce qui rend quelquefois la facture de ses vers un peu molle.
le même jour. » 300. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous rend avec fidélité l’image de ce Ducis trop peu connu,
es Géorgiques de Virgile, l. IV, v. 125 à 148. 309. Delille n’a pas rendu le premier vers, qui détermine le lieu avec préci
tour facile et gracieux, sont dignes de l’original. Delille excelle à rendre les parties descriptives de son modèle, et l’on s
ral et indéterminé. 331. Cette suspension est d’un heureux effet, et rend fort bien la surprise et l’effroi du voyageur. 3
sens exact des beaux vers de Milton, dont toute la poésie n’a pas été rendue par Delille : Fairest of stars, last in the trai
. 370. C’est-à-dire sur la faveur du peuple ; mais la pensée est mal rendue . 371. Voir sur la révolte des légions de Germani
mporte sur l’épouse. D’ailleurs, en humiliant ainsi son orgueil, elle rend un dernier hommage à la mémoire de Germanicus, qu
uvants sembleraient une expression plus juste. 414. L’idée est bien rendue par la coupe du vers, qui rappelle la belle strop
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
 ! belle conception !) — Quand viendra-t-il, par son retour charmant, Rendre mon âme satisfaite ? — Le plus tôt qu’il pourra,
cuisinier il s’est fait un mérite, Et que c’est à sa table à qui l’on rend visite2. éliante. Il prend soin d’y servir des m
tous vos intérêts1. Célimène. Madame, j’ai beaucoup de grâces à vous rendre  ; Un tel avis m’oblige, et, loin de le mal prendr
morables, O Rome, qu’à tes soins nous sommes redevables De nous avoir rendu , façonné de ta main, Le grand homme, chez toi, de
éclatants suffrages. Cet amour de travail, qui toujours règne en eux, Rend à tous autres soins leur esprit paresseux, Et tu
point un esclave, mais un de ces valets roués et futés qui savent se rendre nécessaires. 2. Combien d’auteurs qui intérieure
qu’il est économe. Il est sot, avantageux ; sans doute qu’il se veut rendre agréable à ses amis. Mais il a l’humeur farouche,
inspirent les coquettes. Cherchez à vous faire estimer Plus qu’à vous rendre aimable. Le faux honneur de tout charmer Détruit
de bien si je ne le suis pas véritablement ; et quand je pourrais me rendre capable de cette science, il me fâcherait fort, a
91 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
talents fort distingués, et plusieurs même peut-être auxquels nous ne rendons pas suffisamment justice par cela seul qu’ils son
, au milieu de leurs écarts, des beautés nullement à mépriser, et ont rendu des services dont il est juste de leur tenir comp
ires, historiques, etc. dont ils sont accompagnés ; tout cet ensemble rendra , nous osons l’espérer, cet ouvrage aussi utile et
ns en vers. À l’exemple de du Perron et de Bertaut, elle entreprit de rendre en français quelques parties de Virgile. Sa versi
es mauvais vers. Quel fut donc le rôle de Malherbe, et quels services rendus ont fait sa célébrité ? Il trouva le principe gén
a louange n’aspire, Achève ton ouvrage au bien de cet empire, Et nous rends l’embonpoint comme la guérison. Nous sommes sous
ouverne le sien ? Un malheur inconnu glisse parmi les hommes Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de l
ils seront éclairés ; Il verra sans effet leur honte se produire, Et rendra les desseins qu’ils feront pour lui nuire Aussitô
de peur de la peine, auront peur de faillir48. La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n’en gardera plus ni les mu
que ton obéissance, Où tu le fais régner, il te fera servir. Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons pl
, Est aux bords de Charente en son habit de gloire            Pour te rendre content. Je la vois qui t’appelle, et qui semble
tons mettent la main aux rames            Et soient tes matelots. Là rendront tes guerriers tant de sortes de preuves, Et d’une
   Véritablement hommes,              Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l’esprit ? ce n’est plus que poussière Que cette
nçaises. La libre amplification est son système, et tout son désir de rendre la lecture des Psaumes agréable aux dames et aux
onner aux chants bibliques un vêtement à la mode, c’est-à-dire de les rendre conciliables, le plus possible, avec les mœurs et
le commençait à leur devenir suspecte à force de s’augmenter et de se rendre considérable par de nouvelles conquêtes. Cette tr
ez-le me l’apprendre. Il importe aux monarques Qui veulent aux vertus rendre de dignes marques De les savoir connaître, et ne
s humilier.     Soit que j’aime Carlos, soit que par simple estime Je rende à ses vertus un honneur légitime, Vous devez resp
                          À mon vainqueur. Qui pourra me l’ôter l’ira rendre à la reine ; Ce sera du plus digne une preuve cer
e certaine. Prenez entre vous l’ordre et du temps et du lieu ; Je m’y rendrai sur l’heure, et vais l’attendre. Adieu. Acte
et connais mes parents ; Ce bruit me donne en vain un nom que je vous rends . Gardez-le pour ce prince ; une heure ou deux peu
père ! « Ô jour trois fois heureux ! moment trop attendu ! « Tu m’as rendu la vie ! » et, « Vous m’avez perdu ! »     Chose
cette trahison, Les comtes font traîner le bonhomme en prison. Carlos rend témoignage en vain contre soi-même ; Les vérités
e, il menace, et bouillant de colère, Il crie à pleine voix qu’on lui rende son père. On tremble devant lui sans croire son c
en n’en peut effacer le sacré caractère. De grâce, commandez qu’on me rende mon père : Ce doit leur être assez de savoir qui
r ; Il aime son erreur, daignez l’autoriser. À tant de beaux exploits rendez cette justice, Et de notre pitié soutenez l’artif
ents mis à la place d’un héroïque de convention ; c’était la tragédie rendue plus générale et rapprochée de toutes les conditi
e une parade ; mais les ridicules, tous pris dans un même ordre, sont rendus avec une vérité parfaite, et concourent tous merv
leuse beauté de la Phèdre de Racine. Ni l’un ni l’autre n’ont pensé à rendre excusable et digne de compassion la conduite de P
rimes ; le silence même qu’elle garde sur l’innocence d’Hippolyte est rendu naturel et supportable par l’égarement et le dése
ontrastés ne furent dessinés. Jamais plus grands sentiments ne furent rendus dans une langue plus magnifique et plus sublime.
e à mon esprit confus, Le bras déjà levé, menaçaient mes refus. Je me rendis , Arcas ; et, vaincu par Ulysse, De ma fille, en p
quoi nous tourmenter de leurs ordres suprêmes ? Ne songeons qu’à nous rendre immortels comme eux-mêmes ; Et, laissant faire au
, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos mains rendue à son époux ; Voyez de nos vaisseaux les poupes c
un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à rendre . Agamemnon, à part. Grands dieux ! à son malheu
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous
lui faisais des dons ; mais, avec modestie, Il me voulait toujours en rendre une partie : C’est trop, me disait-il, c’est tro
e et la dévotion ? Vous les voulez traiter d’un semblable langage, Et rendre même honneur au masque qu’au visage, Égaler l’art
mtesse et celle du faux marquis. Le joueur de Regnard n’a rien qui le rende intéressant, et il échappe par tous les côtés à l
téressant, et il échappe par tous les côtés à la pitié. Sa passion le rend mauvais fils, menteur improbe et amant infidèle.
onne contenance. Mais je n’y vais jamais que par nécessité, Et pour y rendre au roi quelque civilité. Nérine. Il vous est obl
ma voix s’embarrasse. Crispin à Géronte. Je pourrais là-dessus vous rendre satisfait ; Nul ne sait mieux que moi la vérité d
mat, les institutions, les préjugés, les mœurs. Il s’entend surtout à rendre l’image de la brillante société française de cett
is trop apprécier ni trop étudier « cet homme à qui il a été donné de rendre la négligence même de l’art préférable à son poli
ours serez-vous bien capable ? Ah ! si vous le croyez, l’orgueil vous rend coupable ; Sinon votre imprudence a déjà mérité L
………………………… L’exemple, le conseil et le travail des mains Me pouvaient rendre utile à des troupes de saints… » Il va donc trou
là mérité ? Nous te sommes, Seigneur, serviteurs inutiles. Aide-nous, rends nos cœurs en vertus plus fertiles : Fais-nous sui
ce, Je l’y transporte, et veux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de rendre mien cet air d’antiquité. Je vois avec douleur ce
les Satires, et la conversation prend la précision et la vivacité qui rendent si alertes les dialogues d’Horace. Boileau poursu
rande répugnance à donner ou à dire de ses vers, et encore plus à les rendre publics. Digne ami du licencieux prieur de Vendôm
le où n’entreront jamais Le tumulte et l’inquiétude, C’est toi qui me rends à moi-même : Tu calmes mon cœur agité, Et de ma s
emier lyrique français, que les contemporains ont donné à Rousseau, a rendu ces paroles prophétiques. Il faut bien déclarer c
scènes, — qu’il appela le Gloria Patri de ses Psaumes, — aurait-il pu rendre la sublimité des hymnes du roi inspiré ou des can
comédies régulières du modéré, tranquille et honnête Destouches. S’il rendit la comédie un peu sérieuse et froide, il sut au m
vous ? Il ne faut point l’attendre. Jamais en ce pays il ne pourra se rendre . La goutte le retient au lit depuis six mois. L
table esprit de la religion l’emporte sur les vertus de la nature. Il rend ici à la foi un hommage franc et énergique. Le pr
ses amis avaient osé en faire devant lui, le président Hénault129 ne rendit pas aux lettres le même service qu’Auguste quand
s, Il va cacher sa peine au bout de l’univers. Là, soit que le soleil rendît le jour au monde, Soit qu’il finît sa course au v
olâtrie ; Sous un roi, sous un dieu, je viens la réunir ; Et, pour la rendre illustre, il la faut asservir. La Critique.
uné ! je touche à mon cinquième lustre, Sans avoir publié rien qui me rende illustre : On m’ignore ; et je rampe encore, à l’
bénis le Seigneur. Quels concerts assez magnifiques, Quels hymnes lui rendront honneur ! L’éclat pompeux de ses ouvrages, Depuis
lui-même avait décrit ; Fidèle aux lois de sa carrière, Il retire et rend la lumière Dans l’ordre qui lui fut prescrit. La
t glacés ; Tes cheveux sur ton front d’horreur sont hérissés ; Qui te rend tout à coup immobile, insensible ? Tes yeux sembl
ation ; mais cette image enluminée, selon une expression de Collé, ne rend pas au vrai les Géorgiques. L’élégant versificate
ce que voulait, ce qu’osait cette phalange ardente et audacieuse : «  Rendre à la poésie française de la vérité, du naturel, d
t pas toujours observées dans le théâtre grec. La présence du chœur y rendait pour ainsi dire l’unité de lieu obligatoire ; cep
t. Les poètes de la nouvelle école essayèrent de la retremper, de lui rendre de la couleur, de « lui faire reprendre du corps
rres devinrent des jeux. Voilà le progrès réalisé, voilà les services rendus par ce qu’on a nommé le Romantisme, et qui, « tan
u ! » Il dit, et prépara l’auguste sacrifice : Tantôt ses bras tendus rendaient le ciel propice, Tantôt il adorait, humblement in
de l’œil ; « Pardonnez-moi, dit-il, l’innocent artifice Qui vous fait rendre à tous une exacte justice. Et vous, jaloux esprit
uvrez-moi, mes enfants ; Ouvrez-moi, c’est Brunon, Brunon que je vous rends . » On accourt ; ô surprise ! ô joie ! ô doux spec
vous : que n’ai-je pu voler ! Reprenez-la, je suis heureux de vous la rendre  ! — Quoi ! tant de peine ! ô Ciel ! vous avez pu
Désaugiers (Marc-Antoine) (1772-1827) Celui que la chanson devait rendre si célèbre, le futur président du Caveau moderne,
, pauvre femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; O
oujours le protège. » Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous
e. » Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Qu
e. Cependant la confusion de l’intrigue et la langueur de l’action en rendent la lecture pénible. Les œuvres de Casimir Delavig
aliero, acte I, scène II.)         … Ô bien qu’aucun bien ne peut rendre  ! Ô Patrie ! ô doux nom, que l’exil fait comprend
njures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix du moins béniront to
te. Farouche liberté, que me demandes-tu ? Laisse-moi mes remords, et rends -moi la vertu. Ton premier pas est fait, règne sur
                                                 Ô mon pays ! Je t’ai rendu l’honneur, mais j’ai perdu mon fils ; Pardonne-mo
trop claire évidence que la lyre de Lamartine est un monocorde : elle rend de beaux sons, mais ils ne sont pas assez variés.
à la vie des montagnes auraient voulu, par exemple, que le poète eût rendu la nature alpestre, le paysage des hautes vallées
ure son nom. Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde. Âme de l’univers
la personnalité s’y développe d’une manière qui nuit à l’œuvre et en rend souvent la lecture fatigante, même malsaine. Le p
oi des Wisigoths d’Espagne, chassé pour les attentats dont il s’était rendu coupable260. « Quoi ! lâches, vingt contre un !
       Au salut du pécheur, Pour que l’âme de roi, qu’il était prêt à rendre , Aux sources de la grâce eût le temps de reprendr
e sentimentale avec un certain décor de paysages de petite dimension, rendus au vif, il s’est permis « de rajeunir ou de refra
mine le poète. L’affectation étouffe le naturel, l’obscurité voile et rend énigmatique la pensée qui est presque toujours ab
qu’il essaya de naturaliser chez nous. « Lorsqu’un peu de loisir me rend à la campagne Et qu’un beau soir d’automne, à tra
peu généreux D’aimer tout bas et bouche close. À ceux que l’on veut rendre heureux, Des souhaits que l’on fait pour eux Il f
l faut reprendre mon chemin, Le cloître est loin, il est temps de m’y rendre  ; Près de l’oiseau je reviendrai demain, J’aurai
aiment religieux qu’il n’est un vrai poète champêtre et breton. Il se rendait , à l’heure suprême, le témoignage de n’avoir chan
a que la paix si longtemps attendue, La paix à son esprit était enfin rendue , Que de sombres pensers ne troublaient plus ses s
d’Homère. Il n’est pas né Grec, comme André Chénier, et cependant il rend souvent avec plus de vérité que le fils de Santi
exandrin par André Chénier ; mais il ne sait pas aussi bien qu’eux le rendre alerte, le varier, lui donner le mouvement et la
honteux s’est exprimée souvent par des pensées nobles et énergiques, rendues même quelquefois avec une franchise de parole tro
par la raison tout ce qu’il affirme ; mais cette disposition d’esprit rend parfois ses compositions trop nues et trop sèches
grande habileté de ses confrères du Parnasse dans l’art de rimer l’a rendu scrupuleux pour le choix des rimes ; sans leur ex
auté de ses perles. 40. Charles Cazaux, consul de Marseille, s’étant rendu maître absolu dans cette ville avec Louis d’Aix,
i, en mettant sur son compte les vers qu’il faisait lui-même, l’avait rendue célèbre. 99. La Bruyère. 100. Fénelon. 101. De
92 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
seule action ; Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous
e tête innocente ; Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné. Si pourtant c
vous pas taire un bruit qui vous offense ? AGAMEMNON. Seigneur, je ne rends point compte de mes desseins Ma fille ignore enco
. Et quel fut le dessein qui nous assembla tous ? Ne courons-nous pas rendre Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t-on qu’i
MEMNON. Fuyez donc : retournez dans votre Thessalie. Moi-même je vous rends le serment qui vous lie. Assez d’autres viendront
Combien j’achèterais vos superbes secours. De la Grèce déjà vous vous rendez l’arbitre : Ses rois, à vous ouïr, m’ont paré d’u
2.) 3° Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame,
hère Elise ? O jour trois fois heureux ! Que béni soit le ciel qui te rend à mes vœux, Toi qui, de Benjamin comme moi descen
rsification tourneront encore à l’avantage des élèves, et serviront à rendre prudents nos jeunes versificateurs, Conduire le
ntimes qui sont de tous les temps et de tous les pays. Il excellera à rendre , dans des termes de la plus irréprochable convena
93 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
s nouvelles nous vous apportons, ô Athéniens, et que nous allons vous rendre heureux ! Nous avons des exordes pour toutes les
qu’elle est utile, et elle n’est utile qu’autant qu’elle contribue à rendre les hommes meilleurs. Excellente définition qui a
er ce titre. — Car, disait-il, à quoi ont songé ces hommes d’État ? A rendre meilleurs leurs concitoyens ? Non, mais à leur cr
t, courez même au-devant de l’expiation. Si c’est votre ami qui s’est rendu coupable, ne le défendez pas, livrez-le, dans son
Oubliez-vous que la saine politique consiste à faire tout ce qui peut rendre un peuple heureux et puissant, sans violer la jus
l’esprit latin une lueur plus douce et plus égale. Je renonce à vous rendre le charme de ces belles compositions : les traduc
où on la jette se renouvelle sans cesse. Des voyageurs se sont donné rendez -vous chez un ami dans une ville éloignée. Ils se
est flatté de ces marques d’émotion comme d’un témoignage de respect rendu à ses lumières et à son autorité ; tandis qu’une
ctivité du prince sont des abstractions froides et languissantes, qui rendent bien compte de la victoire, mais qui ne la metten
oûment la persuasion. Mais comment triompher des esprits, si on ne se rend maître des cœurs ? Tant que la raison reste calme
hée derrière ses doutes, elle lutte contre l’évidence et refuse de se rendre , même quand elle est déjà plus d’à moitié vaincue
l’envie ; vous perdez toute mesure à l’égard de l’adversaire, vous le rendez intéressant. En général, quand vous aurez préparé
ccommoderaient peu de cette forme grave et majestueuse. Le style doit rendre exactement les tons de la pensée, et l’éloquence
patrie à la semelle de ses souliers ; — de ses derniers soupirs je me rendis maîtresse ; — dans une longue enfance ils l’aurai
pas celui du comédien, qui accentue tous les mots, mais un geste qui rend l’impression générale, sans s’arrêter au détail,
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
iens, mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage ; Sa chaleur te rendra ta force et ton courage. La mauve, le dictame ont
e les flots Au dauphin qui sauva le chanteur de Lesbos. L’art de rendre l’imitation originale C’est ainsi que Phébus
, alors prisonnière à Saint-Lazare, comme Chénier. Le 9 thermidor lui rendit la liberté. fragment « L’épi naissant mûrit de
ce, Je l’y transporte, et veux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de rendre mien cet air d’antiquité. 2. C’était Mlle de C
, alors prisonnière à Saint-Lazare, comme Chénier. Le 9 thermidor lui rendit la liberté. 3. C’est toute la pensée des strophe
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
cis et déterminé, on peut cependant le supprimer avant ces noms, pour rendre la diction plus vive. Quand on dit, par exemple :
souvent toutes nos actions : = quand la vérité se montre, il faut lui rendre les armes, et nous devons tout sacrifier pour ell
é. Mais dans ce vers de La Fontaine : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux. l’action est attribuée aux deux substan
ubstantifs, parce que chacun d’eux, pris en particulier, ne peut nous rendre heureux. 3°. On peut dire, suivant l’Académie : l
’excès de sa douleur, se déchirait le visage : ne cherchez pas à vous rendre la vie amère. Il y en a d’autres qui ont un régim
nt d’observer cette règle, parce que le défaut de répétition du verbe rend souvent le sens d’une phrase, louche et obscur ;
vée guérie. Racine a dit, en parlant de l’épée d’Hippolyte : Je l’ai rendue horrible à ses yeux inhumains. Et dans un autre
ens. On dira donc : je ne suis pas surpris de la justice que vous ont rendue vos juges. = Vous savez les peines que m’a donnée
pinion particulière que sur des raisons peu solides, qui peuvent même rendre la règle du participe, plus embarrassante et bien
t qu’au pronom adjectif sa, qui est mis pour de lui ; et c’est ce qui rend la phrase incorrecte. Suivant ce principe, il y a
olidité, mais plus de brillant : = ce général travaillait davantage à rendre les peuples heureux, qu’à enrichir ses troupes. I
égles des participes ; et les phrases que j’ai ajoutées et analysées, rendront plus facile et plus sensible l’application de ces
vec un historien, les habitants, déterminés à mourir, plutôt qu’à se rendre , firent une très vigoureuse résistance . Il faut,
re, firent une très vigoureuse résistance . Il faut, plutôt que de se rendre . La conjonction négative ne, doit être mise après
a dans une phrase plusieurs choses liées ensemble, auxquelles on veut rendre la négociation commune, les bons grammairiens exi
es, il n’a ni affecté l’orgueil du rang suprême, cette conjonction ni rend le sens suspendu, annonçant une autre idée, qui d
je ne coure forment encore un gallicisme. Ces sortes de constructions rendent souvent la diction aisée, vive, naturelle, comme
forte et la moins autorisée par l’usage. Mais, continue-t-il, ce qui rend l’ellipse, non seulement excusable, mais digne mê
aux grands hommes par leurs contemporains, la postérité sait le leur rendre . La construction naturelle de ces phrases est : c
déjà l’essor, pour se sauver dans les montagnes. = La postérité sait rendre aux grands hommes le tribut d’admiration, qui leu
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ous t’implorons, Seigneur ; tes bontés sont nos armes : De tout péché rends -nous purs à tes yeux ; Fais que, t’ayant chanté d
ur de la nature. Heureux, heureux mille fois L’enfant que le Seigneur rend docile à ses lois ! Interrogatoire de Joas
lâche et frivole pitié, Je n’aurais pas du moins à cette aveugle rage Rendu meurtre pour meurtre, outrage pour outrage, Et de
voir ; j’ai vu5. abner, à Josabeth. Je vous l’avais promis : Je vous rends le dépôt que vous m’avez commis1. Junie refu
ts chiens. Venez, famille désolée ; Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orpheline, Venez faire parler vos esprits enfanti
Oui, messieurs, vous voyez ici notre misère : Nous sommes orphelins, rendez -nous notre père, Notre père, par qui nous fûmes e
la santé de l’âme que l’air vicié à celle de nos corps. 3. Altérer, rendre autre, changer, corrompre. 4. Cette image est fr
informe et confuse. » Racine altère à dessein le deuxième vers, et le rend faux pour se moquer de l’Intimé. 1. L’avocat per
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
nes de l’armée dont vous faites partie. Le génie de la liberté, qui a rendu , dès sa naissance, la république l’arbitre de l’E
Les bataillons russes épouvantés fuyaient en déroute, ou, enveloppés, rendaient les armes à leurs vainqueurs. Le lendemain, ils f
atement après, la note de son ministre du 1er octobre. Elle m’a donné rendez -vous le 8. En bon chevalier, je lui ai tenu parol
calculées et préparées avec art. Elle m’a dit qu’elle m’avait souvent rendu des services ; eh bien ! je veux lui donner la pl
à l’aspect de son trône, dans le respect qui lui est dû1, et qu’elle rende la tranquillité à elle et à ses États. Si elle ne
er : (Le Vieux Sergent. — Édit. Garnier frères, p. 384.) « Qui nous rendra , dit cet homme héroïque, Aux bords du Rhin, à Jem
Je viens de me voir entouré ; Nos souvenirs m’ont enivré, Le vin m’a rendu la mémoire. Fier de mes exploits et des leurs, J’
Son aigle est resté dans la poudre, Fatigué de lointains exploits. Rendons -lui le coq des Gaulois ; Il sut aussi lancer la f
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ains sacrés, l’emploi judicieux des figures qui contribuent le plus à rendre la diction vraiment poétique ; et nous nous arrêt
urelle, et comme les circonstances qui la développent concourent à en rendre l’effet plus touchant ! Nous avons vu Homère donn
Voici maintenant comment Moïse, plus grand poète encore qu’Homère, va rendre cette même pensée, et faire une beauté de sentime
citude d’un père et ses soins multipliés pour ses enfants ont-ils été rendus par des images plus vraies et sous des traits plu
es furieux Anéantissent sous tes yeux Le tendre objet de ta culture ? Rends -lui tes premières faveurs, etc. Le traducteur ne
Aux champs, déshonorés par de si longs combats, La main du laboureur rend leurs premiers appas : Le marchand, loin du port,
Il est venu ce temps, l’espoir de nos aïeux, Où le fer, dont la dent rend les guérets fertiles, Sera forgé du fer des lance
99 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
sprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables : ; Boileau, qui, dans ses vers pleins
ême vaisseau, et court avec nous à travers les escadrons ». Boileau a rendu cette image d’une manière encore plus expressive 
e hymne au soleil et lui rend hommage de ce qu’il vient après l’orage rendre la sérénité à la nature : Quand la tempête éclat
être condamnés à mort, les fit communier, traiter splendidement, puis rendre à la liberté, en disant : « On ne peut faire mour
le vaincu. Cette réponse si noble et si fière plut au vainqueur, qui rendit sur-le-champ à Porus la liberté et ses États.
; Il aime ses sujets, il est juste, il est sage ; Du titre de clément rendez -le ambitieux : C’est par là que les rois sont sem
de vient de porter, mais sur la manière dont les idées analogues sont rendues par les deux écrivains. Il nous semble que le pre
100 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
rtation se présente de plus d’une manière, et il est nécessaire de se rendre , d’abord, un compte exact du sujet proposé. Expli
l dira que Pascal, après de longues et cruelles souffrances, vient de rendre son âme à Dieu. Il louera la puissance et l’étend
armi les savants et les écrivains. Il rappellera les services qu’il a rendus à Port-Royal dans sa lutte contre les Jésuites. I
91.) La Bruyère a dit au début de la Préface de ses Caractères : « Je rends au public ce qu’il m’a prêté. » – Expliquez cette
hautes et vertueuses, d’exalter en eux le sentiment du devoir, de les rendre plus capables de l’accomplir toujours et malgré t
Rambouillet et le mariage de Julie d’Angennes, fille de celle-ci, le rendez -vous de la société élégante et lettrée, pour se d
(Clermont, août 1885.) On a dit que dans le Misanthrope Molière avait rendu la vertu ridicule et le vice aimable. Montrer l’i
incre de quelque vérité ; et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres, qui fa
évères contre les duellistes (1626.) (Clermont, novembre 1886.) « Je rendrai , disait Cromwell, le nom d’Anglais aussi grand qu
e 1884.) Alfred de Musset a dit dans un poème célèbre : Rien ne nous rend si grand qu’une grande douleur. Expliquer ce ver
merce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l’une a intérêt d
es sciences. Il dira les services que cette Académie serait appelée à rendre à la France, et la gloire qui serait attachée au
opper cette maxime de La Fontaine : « Ni l’or, ni la grandeur ne nous rendent heureux. » (Clermont, avril 1888.) Expliquer ce
e d’Harpagon, et montrer comment l’avare se fait mépriser par tous et rend à tous la vie insupportable. – Les médecins du xv
prendre intérêt à sa conduite et c’est l’égoïsme d’Agrippine qui nous rend indifférents à ses exhortations. Dialogue ent
conscience et lui épargner les irrésolutions. Son caractère de prêtre rend son rôle plus détestable encore. (Citations à l’a
courte, alerte et nerveuse. Rousseau revient au style périodique. Il rend à la prose l’éloquence, mais il y fait entrer la
les salons, chez les libraires, partout où le public lettré se donne rendez -vous, le chef-d’œuvre nouveau est exalté ou dénig
liberté, nous ne croirons plus à leur désintéressement. L’occasion de rendre à Rome cette liberté qu’ils regrettent s’est prés
quelquefois avant que de nuire ». Quand elle veut n’être que cruelle, rendre trait pour trait, puis se donner libre carrière e
r des idées agréables, de charmer ou de subjuguer ses lecteurs, de se rendre maître de leur cœur ou de leur intelligence. On n
nouvelle lui ôte tout son bon sens ; il ne songe point à en jouir, à rendre son existence plus douce ; il se cache, il descen
le financier qui, depuis lors, sommeillait le matin plus à l’aise : Rendez -moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme, Et re
xviii e siècle. Ils admiraient surtout son style. La Harpe, qui nous rend assez bien l’opinion moyenne de son temps, le jug
rop apprêtée. On lit au début de la préface des Caractères : « Je rends au public ce qu’il m’a prêté ; j’ai emprunté de l
e, veut se concilier l’esprit de son lecteur. La Bruyère a, en effet, rendu au public tout ce qu’il lui avait emprunté, mais
s de cour et des riches, elle s’ingénie à leur ressembler, et elle se rend ridicule. La campagne a ses hobereaux oisifs, ign
que La Bruyère a vu, ce que lui a prêté son siècle et ce qu’il lui a rendu . Tout cela est bien de son temps. C’est l’homme t
it de tous ses modèles un modèle unique qu’on ne dépassera plus. Il a rendu au public bien au delà de ce que celui-ci lui ava
, La Bruyère ne le doit qu’à lui-même et c’est par là qu’il a surtout rendu à ses contemporains plus qu’il n’avait reçu d’eux
, emporté toujours par la matière, et peu attentif à la manière de la rendre , sinon pour la bien expliquer. Je ne fus jamais u
is un sujet académique, je n’ai pu me défaire d’écrire rapidement. De rendre mon style correct et plus agréable en le corrigea
l a d’abord et plus que personne peut-être, le don de bien voir et de rendre en perfection ce qu’il a vu. Ses personnages s’an
voyons aussi quels étaient les usages et les lois de ce peuple qui se rendait si redoutable à tous les autres. C’est le tableau
déchu, les philosophes le recherchent. C’est au tour de Callisthène à rendre courage à Lysimaque1 Montesquieu. – L’allusion
rez-vous par l’étude à remplir mieux encore la charge qu’on peut vous rendre . M. d’Aguesseau a fait ainsi, et il a donné un be
es moralistes ; vous trouverez dans leurs livres des consolations qui rendront vos regrets moins amers. Les poètes, eux aussi, o
ssaye d’exprimer ce que j’ai senti et mes paroles sont impuissantes à rendre toute ma pensée. D’Argenson. – Vous avez aimé le
plus beaux jours ni de plus grands. Il vous appartient, Sire, de lui rendre à la fois cette prospérité et cette gloire. Borne
erres du dernier règne et la mauvaise administration des finances ont rendu difficile la charge de contrôleur général. Le tem
oignantes dans leur simplicité : Seigneur, vous me verrez à moi-même rendue Percer ce triste cœur qu’on veut tyranniser Et do
quelque chance d’être vraie pour le plus grand nombre, il faudrait la rendre aussi générale que possible, la dépouiller de tou
remède n’est pas en mon pouvoir ; Pluton seul peut vous satisfaire ; rendez -vous à son palais. » Il dit, et le suppliant s’él
éraires ; les « esprits doux » trouvent leur compte à contempler et à rendre les spectacles de la nature. Morale. Qu’est-ce q
oses sont impossibles. » (Section des Lettres.) « Les mathématiques rendent l’esprit juste en mathématiques, tandis que les l
es rendent l’esprit juste en mathématiques, tandis que les lettres le rendent juste en morale. » joubert. (Section des Scienc
mot de Claude Bernard : « L’esprit vraiment scientifique devrait nous rendre modestes et bienveillants. Nous savons tous bien
me humaine, et la pensée que l’on contribuera à l’honneur de son pays rend cette joie plus profonde encore. Si la science n’
uents : deux commencements de vie aussi différents eussent sans doute rendu opposées deux natures semblables à l’origine, et
eante, charitable, je ne lui en sais aucun gré ; les services qu’elle rend à ses amis, les bienfaits qu’elle répand autour d
en cour ; une simple malice de lui, connue et goûtée du roi, pouvait rendre un auteur ridicule aux yeux de Louis XIV, retirer
oureurs de ruelles ne lèchent si fort leur style que pour ne point le rendre indigne du fond : vous vous trompez d’étrange sor
ne l’évolution du concours. Nous avons la conviction que leur lecture rendra d’inappréciables services aux aspirantes et à d’a
térature. Développer et apprécier ces paroles de Fénelon : « Il faut rendre raison aux enfants de tout ce qu’on leur enseigne
e des principes et au point de vue de l’histoire. Ce qui tout d’abord rend inadmissible la réforme orthographique que projet
plicité du langage. En parlant surtout des services que la femme peut rendre au pays dans l’accomplissement des devoirs de mèr
mplement tirés de l’usage courant le plus correct. Il eût voulu, pour rendre le dictionnaire plus intéressant et plus instruct
des sciences Littérature. J. -J. Rousseau dit, dans l’Émile : «  Rendez votre élève attentif aux phénomènes de la nature,
dez votre élève attentif aux phénomènes de la nature, bientôt vous le rendrez curieux ; mais, pour nourrir sa curiosité, ne vou
parts, est-il à redouter ? Littérature. Dire quels services peuvent rendre au goût, à la littérature, aux mœurs, les salons
de précision et de légèreté tout ensemble, où, plus que jamais, pour rendre tout ce que l’on a su discerner ou entrevoir, l’a
nfaillible ? Voltaire et le monde lettré de son temps qui le laissait rendre sans le contredire, de tels arrêts, vous paraisse
mpte fait, et, si elle se trouvait être la fille même de la marquise, rendue parfaitement égoïste par un amour maternel indisc
Mézières, de l’Académie française, a écrit : « Un peu de science peut rendre une femme pédante ; beaucoup de science la rend m
peu de science peut rendre une femme pédante ; beaucoup de science la rend modeste. » Développez et commentez cette pensée.
e les poètes dramatiques ont pour but de farder les vices afin de les rendre aimables. Démontrer, par l’étude de la tragédie d
tion de la fatalité. Il faut donc prendre garde à lui ; sans doute il rendra les jeunes filles féminines, trop peut-être – ell
e que la ressemblance d’un portrait est au visage même ; c’est ce qui rend si lumineux le style de Pascal, si nette et si cl
s quoi, il faut qu’il dégénère. » Êtes-vous de cet avis ? Faut-il se rendre à cet arrêt ? Les genres que Voltaire condamnait
pris dans chaque siècle. – Est-il vrai de prétendre qu’un auteur ne rend bien que ce qu’il a ressenti lui-même ? – Montrer
cadémie française, de son but, de ses travaux, des services qu’elle a rendus , de ceux qu’elle rend encore ? – Expliquer et com
n but, de ses travaux, des services qu’elle a rendus, de ceux qu’elle rend encore ? – Expliquer et commenter ce jugement de
ille sans craindre d’être réfutés ou de n’ètre pas compris. « Bossuet rend des oracles, dit M. Paul Albert, il démontre enco
ns un peu nouvelles, tenues au courant des recherches, et qui peuvent rendre de grands services à de futures éducatrices parce
observations personnelles y abondent. C’est une mine d’idées finement rendues dont on pourra s’inspirer avec profit. H. Durand
ls moyens le travail des enfants dans l’école peut-il ou doit-il être rendu attrayant ? Composition française. Exposer les v
« Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre  ; c’est avoir de l’esprit, de l’âme et du goût. »
opre d’un bon cœur et d’un bon esprit d’aimer à faire plaisir et à se rendre utile. » Commentez ces paroles et faites connaît
hommes. » On l’a dit avec raison, le souci du maître doit être de se rendre inutile le plus tôt possible ; dès lors, bien loi
foucauld a dit que la préoccupation exclusive des petites choses nous rendait incapables des grandes. Vous montrerez combien ce
opre d’un bon cœur et d’un bon esprit d’aimer à faire plaisir et à se rendre utile. » Commentez ces paroles et faites connaî
randit s’associe davantage aux travaux de la maison. Services qu’elle rend à ses parents. Elle prend de l’autorité sur les a
hommes. Quelles réflexions, quels sentiments vous inspire cet hommage rendu à leur mémoire ? Quels enseignements peut y puise
nfants dont les dispositions sont moins bonnes, elle ne sert qu’à les rendre plus sots ou plus méchants. » – Que voulait dire
nous, les jeunes instituteurs que la récente loi militaire appelle à rendre à leur pays de nouveau services. Répondez comme i
plus vivement en action la bravoure héroïque des Hellènes ? Lesquels rendront avec le plus d’énergie la fuite des Perses, leur
uvenir d’un exploit accompli par la flotte ? – une guerrière qui nous rendrait une bataille livrée sur terre ? – enfin, à la vei
avale Conseils généraux Les sujets de concours, comme en s’en rendra facilement compte, étant généralement empruntés a
ù ils sont harponnés, saisis et vendus comme une nourriture délicate, rendue sans danger par la perte du fluide. Vous joindrez
, aumônier de la reine Isabelle, il a obtenu quatre vaisseaux pour se rendre à ces pays dont il a deviné l’existence. Vous le
nie, lorsqu’il est assailli par une de ces épouvantables tempêtes qui rendent l’accès du Gulfstream toujours redoutable aux mar
pellera qu’un glorieux témoignage de l’Empereur des Français vient de rendre au nom de Richard-Lenoir la popularité qu’il méri
nt, mais qui sauva le convoi, et dans laquelle l’inégalité des forces rendit la défaite plus glorieuse qu’une victoire. Con
t incident imprévu, qui donne la victoire aux Romains. Les Gaulois se rendent corps et biens. Jules César fait mettre à mort to
rteurs d’une lettre adressée par le roi à ses sujets, sorte de compte rendu et de manifeste tout à la fois, dans lequel, aprè
ujets. Philippe vit dans une continuelle fortune, agrandit ses États, rend la royauté plus puissante, ses peuples plus heure
ébut n’est pas à conserver. Le récit doit être tenu pour vrai et être rendu vraisemblable par le choix des détails. Il convie
ssions de la foule accourue des campagnes et des villes voisines pour rendre un dernier hommage au saint Roi. Les chevaliers e
iance et le ministre tout-puissant du roi Philippe le Bel. Il s’était rendu impopulaire auprès des grands du royaume par la v
re. Le roi lui annonça sa nomination à Versailles où le marin s’était rendu pour la première fois. « Vous avez bien fait, sir
s de pistolet, de sabre ; je vais attaquer le contre-amira et vous en rendrai bon compte. » Il monte à l’abordage, abat le cont
t en lui faisant préférer les plaisirs délicats qu’elle procure. Elle rend l’homme plus humain, plus sociable, plus sensé. E
ns d’armes d’attendre le moment, qui ne peut tarder, où les Parisiens rendus à la raison et à leur devoir ouvriront d’eux-mème
ldats qui se feront tuer à coup sûr, mais qui distrairont l’ennemi et rendront possible au gros de l’armée de sortir d’une posit
r d’une position dangereuse. Il s’offre pour conduire ces 400 hommes. Rendre le dialogue du consul et du tribun ; marche des q
aut pas que personne en triomphe ; il faut au contraire que cela nous rende très circonspects dans nos jugements et nous appr
xclusif de l’amour de l’humanité ; des progrès de la civilisation les rendront de plus en plus conciliables ; mais, quoi qu’il a
patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien français doit se rendre neutre entre la France et l’Angleterre : il doit
gleterre : il doit louer aussi volontiers Talbot que Du Guesclin ; il rend autant de justice aux talents militaires du princ
ils raison tous les deux ? Le pardon consiste-t-il seulement à ne pas rendre le mal pour le mal ? Est-il sincère, quand on gar
tort à ce dicton sceptique. Le véritable progrès doit consister à le rendre tout à fait faux. Concours de 1880. On supp
t à deux : 1° être dans la ferme résolution de périr plutôt que de la rendre  ; 2° connaitre tous les moyens que fournit l’indu
 : « La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à rendre l’autre misérable. » Chercher des exemples à l’ap
n empruntée aux éloges des savants, aux mémoires, rapports et comptes rendus de l’Académie des sciences. « On s’apercevra ais
x-là ont les plus grandes chances de vivre dans la postérité, qui ont rendu la science plus littéraire et plus attrayante, pa
qu’il la conquière, qu’il exerce le pouvoir dont son intelligence le rend le détenteur. Sinon il est faible, impuissant, in
és à diverses professions. Lecture. Cuvier, dans la page suivante, a rendu avec force l’idée exprimée par Bacon. Le style du
nsemble excellent et si pratique qui a été successivement autorisé et rendu obligatoire en France, et presque universellement
ge de s’adapter facilement à tous les usages ; leur emploi facile est rendu plus commode encore par l’adoption des multiples
et presque toujours locales, amenaient nécessairement la confusion et rendaient souvent impossibles les transactions ; les relati
tort à ce dicton sceptique. Le véritable progrès doit consister à le rendre tout à fait faux.  – Développer la pensée suivant
du sel marin. Il lui dira quels services ces matières alcalines vont rendre au dégraissage et au blanchiment des tissus, à l’
mêmes joies, mêmes douleurs qu’autrefois ? La poésie ne peut-elle pas rendre en vers magnifiques les vertus et les vices qui d
s volontiers en oubli l’idéale beauté, à laquelle les premiers hommes rendaient surtout hommage. En notre têmps positif, hélas !
as mobiles ? Mais considérez cette balance avec attention, car elle a rendu de grands services à la science, et les modificat
e dénicher les petits oiseaux. Dire les services que les oiseaux nous rendent , la vie et le charme qu’ils répandent dans la nat
lation qui régnait en France avant les réformes de Turgot. – Services rendus à l’agriculteur par une éducation théorique et pr
tions et des plaisirs qu’il a trouvés, des petits services qu’il a pu rendre  ; il annonce, non sans quelque regret, son procha
. – Expliquer et développer cette pensée : « Une journée bien remplie rend heureux. » – Que sera, dans votre future professi
à eux. Tout ce qui est transcrit de mémoire a un air d’emprunt qui le rend suspect. Quelles lectures conseillerons-nous aux
ion de la flotte française à Aboukir. L’Institut d’Egypte. – Services rendus par cet Institut pendant la campagne. Bataille du
et courte partie de montrer ou tout au moins d’énumérer les services rendus par cette science aux autres sciences. C’était là
ler tout d’abord de bien déduire sans trop de lacunes les raisons qui rendent la connaissance de la terre indispensable au comm
de l’inconnu perdu dans la foule, un exemple que l’on imite. Elle le rend un objet d’estime et de respect. Elle lui fournit
er vers eux d’une pitié, d’une charité pratiquement aimantes. Elle le rend utile à la société qui vit non pas seulement de l
ces un agent consulaire sorti d’une école commerciale est-il appelé à rendre  ? PLAN Préambule. – Importance toute particu
mes, mais ses alluvions plus riches que celles du Nil, et où le grain rend 200 pour 1, sont faites pour nourrir un jour d’in
a langue Allemande. Fière à bon droit des services éminents qu’elle a rendus à la philosophie, à la poésie, à la science du dr
rifient plaisirs, jeunesse, santé, pour agrandir la patrie et pour la rendre riche et honorée. Quel beau spectacle s’offre à n
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