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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
et de substantiel1. Conseils de d’Aguesseau à son fils aîné sur la religion . Vous venez, mon cher fils, d’achever le cercl
dans l’ordre de la nature comme dans celui de la grâce… L’étude de la religion , mon fils, doit être le fondement, le motif et la
sous ce nom : la première est l’étude des preuves de la vérité de la religion chrétienne ; la seconde est l’étude de la doctrin
us en plus du bonheur que vous avez d’être né dans la seule véritable religion , en vous appliquant à considérer les caractères é
ouverain bien, que les anciens philosophes ont tant cherché et que la religion seule peut nous faire trouver. Par rapport au pre
au premier point, c’est-à-dire l’étude des preuves de la vérité de la religion , je ne crois pas avoir besoin de vous avertir, mo
te espèce de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des preuves de la religion chrétienne soient d’un ordre inférieur à la foi d
a simplicité d’un paysan, qui croit fermement tous les mystères de la religion parce que Dieu les lui fait croire, soit infinime
à toute doctrine d’un savant, qui n’est convaincu de la vérité de la religion que comme il l’est de la certitude d’une proposit
u à Dieu de revêtir de ce caractériser, pour ainsi dire, la véritable religion . Non-seulement cette étude affermit et fortifie n
douter de tout, et qui croient s’élever en se mettant au-dessus de la religion . Quelque soin que vous preniez pour éviter les ma
ort important pour vous d’avoir fait de bonne heure un grand fonds de religion , et de vous être mis hors d’état de pouvoir être
qui voudraient pouvoir se mettre au large, en secouant le joug de la religion . Ce n’est pas, mon cher fils, que je veuille vous
r d’entrer en lice avec ceux qui voudraient disputer avec vous sur la religion  : le meilleur parti, pour l’ordinaire, est de ne
tins le plaisir de le tourner en ridicule, et que quelquefois même la religion avec lui. Mais c’est une grande satisfaction pour
volité des raisonnements qu’on se donne la liberté de faire contre la religion , et de bien comprendre que le système de l’incréd
taine, et qu’il ne fût pas plus possible de douter de la vérité de la religion chrétienne, qu’il l’est de douter s’il y a eu un
sar ou un Alexandre… Pour ce qui est de l’étude de la doctrine que la religion nous enseigne, et qui est l’objet de notre foi ou
2 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
. Comme chrétiens, nous devons connoître les grandes vérités de notre religion , et toutes les obligations qu’elle nous impose :
urs nos mœurs et notre conduite aux maximes et aux préceptes de notre religion  ; religion qui a été révélée aux hommes ; que le
rs et notre conduite aux maximes et aux préceptes de notre religion ; religion qui a été révélée aux hommes ; que le fils de Die
er tous les autres. D’ailleurs, (pourroit-on dire à ce sceptique) une religion est absolument nécessaire pour le bien général de
de la société, pour le bien particulier de chaque individu ; et cette religion doit avoir un culte extérieur, parce qu’il est da
son cœur envers l’objet qui les a fait naître. Mais parmi toutes les religions qui ont été et qui sont encore connues des divers
e entière préférence. « Chose admirable ! s’écrie Montesquieu (a), la religion chrétienne qui ne semble avoir d’objet que la fél
onnoît-il sans peine l’empreinte de la divinité même. Cependant cette religion si auguste et si sainte est aujourd’hui plus que
nces de leurs systêmes. Ainsi nous devons approfondir la vérité de la religion en même temps que nous en étudierons la me. Vé
religion en même temps que nous en étudierons la me. Vérité de la religion . Pour apprécier tous les raisonnemens des détr
ion. Pour apprécier tous les raisonnemens des détracteurs de cette religion divine, nous n’avons pas besoin de nous engager d
le véritable ; et par conséquent tout ce qu’on peut dire contre cette religion , ne nous offrira que le caractère ou de l’injusti
lon, est le premier livre qui doit nous mener à la connoissance de la religion . Il est essentiel de le lire, non-seulement, pour
ez à trembler. Nous devons lire ensuite le Traité de la vérité de la religion chrétienne, par Ae. C’est le meilleur ouvrage que
es prophéties qu’ils contiennent, la divinité du messie, auteur de la religion chrétienne, dont l’établissement, les progrès et
uvaise foi. Il faut joindre à cet excellent traité les Pensées sur la religion , par Pascal, homme de génie, qui nous apprend à p
claire, qui échauffe : c’est, pour ainsi dire, un tableau de toute la religion . Elle nous en fait du moins concevoir l’idée la p
té au monde. » Ce n’est point assez de connoître les preuves de notre religion . Il nous importe beaucoup de savoir distinguer av
raie sagesse, pour parvenir au vrai bonheur. Morale pratique de la religion . Le premier fondement de cette morale est la c
uantité de livres qui peuvent nous animer à remplir les devoirs de la religion , il y en a deux sous le même titre d’ Année chrét
s la pratique de la vertu. Votre respect, votre amour sincère pour la religion , et pour les devoirs qu’elle nous impose, me sont
oit de l’exactitude la plus scrupuleuse à remplir tous ses devoirs de religion  ; de ce grand Condé, qui, vainqueur dans les plai
i, crut devoir déclarer qu’il n’avoit jamais douté des mystères de la religion , quoi qu’on eût dit, et dont la mort fut tout à l
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
iothèques de tous ceux qui ont une âme et du goût ? Ah ! c’est que la religion est dans Massillon ce qu’elle devrait être partou
tance dans la vie, où l’on ne puisse faire ce que nous prescrit cette religion par la bouche de l’orateur : tous les devoirs qu’
elle âme avait plus d’un rapport avec celle de Massillon, et à qui la religion , les mœurs et les lettres doivent tant, Fénelon,
l’impuissance de répondre ? Comment, ne pas suivre, ne pas aimer une religion qui descend à la faiblesse de l’homme, pour lui d
vérités qu’il annonce. S’agit-il de prouver la nécessité qu’impose la religion de pardonner à nos ennemis les plus déclarés ; il
jection, toujours prête pour tout ce qu’on leur présente au nom de la religion , ne manqueront pas de nous dire ici que rien de t
e tous les lieux leur ont appris cela depuis longtemps. Voilà donc la religion d’accord avec la philosophie ; et il faut conveni
, ni temps, ni personnes ; qui ne doit jamais s’éteindre. Et quand la religion des chrétiens n’aurait point d’autre preuves cont
s sont plus déréglés. « L’impie apporta en naissant les principes de religion naturelle communs à tous les hommes : il trouva é
oies qui pouvaient le conduire à la vérité ; en ne faisant plus de la religion une affaire sérieuse ; en ne l’examinant plus que
r est commun à tous. Ce n’est pas une secte ; car, outre que c’est la religion universelle du monde, ce dogme n’a point eu de ch
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
Histoire sacrée. L’histoire sacrée est en général l’histoire de la religion depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours. Nous
milieu des révolutions des âges, et du bouleversement des empires. La religion se présente à nous, relativement à son existence,
é la plume des hommes, pour apprendre à l’univers l’histoire de notre religion . Dans l’ancien testament, le plus ancien, et le p
aux hommes, que l’établissement et la perpétuité du christianisme. La religion païenne, si favorable aux passions humaines, cons
consacrée, pour ainsi dire, par une longue suite de siècles, était la religion de tous les peuples. Douze misérables pécheurs sa
gnominieux de la croix, entreprennent de détruire et d’anéantir cette religion . Ils ont à combattre l’ignorance et la prévention
du peuple se partagent néanmoins le monde entier, et vont prêcher une religion , à laquelle il faut sacrifier tous ses préjugés,
ofondément instruit des augustes mystères, de la morale sublime de la religion , et du droit canonique ; faire connaître le vérit
n est aussi de consacrer la mémoire des souverains qui ont protégé la religion , des savants qui l’ont défendue, des héros chréti
tique ; donner une notion juste de son caractère, de son génie, de sa religion , de ses lois, de ses richesses, de son gouverneme
bitants de cette charmante contrée, et nous apprend quelle était leur religion , quelles étaient leurs lois, leurs coutumes, leur
out leur jour, les faits qui nous montrent la durée perpétuelle de la religion , et ceux qui nous découvrent les causes des chang
re voir le rapport des grandes révolutions avec l’établissement de la religion chrétienne ; idée la plus vaste et la plus sublim
t vécu, se transporte dans les pays qu’ils ont habités, et observe la religion , les mœurs, les usages, le goût dominant de leur
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
en appliquant uniquement les rapports de l’esprit philosophique à la religion , à l’éloquence et à la poésie, tandis qu’il aurai
rit éclairé, séparant les opinions humaines des vérités sacrées de la religion , refuse de se prosterner devant les fantômes sort
ait encore ici marcher de principe en principe, et former de toute la religion une chaîne d’idées générales et précises que l’on
ne fois elle a franchi les bornes. » Quelles sont donc, en matière de religion , les bornes où doit se renfermer l’esprit philoso
s autres : ces vérités sont des faits éclatants et sensibles, dont la religion s’est comme enveloppée tout entière, afin de frap
ls. On livre ces faits à votre curiosité : voilà les fondements de la religion  ; creusez donc autour de ces fondements, essayez
oir, et remettre l’homme avec confiance entre les mains de la foi. La religion ressemble à cette nuée miraculeuse qui servait de
6 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
leurs rapports. Modèle d’analyse grammaticale Phrase à analyser. «  Religion , quel est ton empire ! que de vertus te doivent l
n asile contre le vice et un refuge contre le malheur ! » Analyse. Religion . Nom com. f. sing. employé comme nom propre parce
e. Religion. Nom com. f. sing. employé comme nom propre parce que la Religion est ici personnifiée ; mis en apostrophe ou au vo
le sens de l’adv. que. te. Pron. pers 2epers du sing., désignant la religion , et complément ou régime indirect du verbe doiven
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
philosophie où elle se trouve réellement, ce grand homme rendit à la religion un hommage constant par sa conduite et dans ses é
utiles. (Ibid. Instruct. iv). D’où il tire cette conclusion, que la religion est la vraie philosophie . (Tom. ii. Instruct. i)
la religion est la vraie philosophie . (Tom. ii. Instruct. i). Si la religion avait besoin de suffrages pour relever sa gloire
l’éclat des mêmes talents, a fait paraître la même audace… Enfin, la religion compte aujourd’hui presque autant d’ennemis décla
nt que l’objet qu’on s’est proposé n’est pas seulement de détruire la religion chrétienne. L’impiété ne borne pas ses projets d’
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
, pour intéresser le sentiment. L’orateur chrétien est l’organe de la religion , l’interprète de Dieu même : il parle à la face d
use étude de la théologie, qui n’est autre chose que la science de la religion , lui est d’une nécessité indispensable, pour qu’i
res saints, en le pénétrant de la grandeur et de la sainteté de notre religion , élèvera son âme et son génie, donnera à ses pens
rateur, dans le sermon, est d’expliquer les dogmes et la morale de la religion , c’est-à-dire, toutes les vérités spéculatives qu
des plus sensibles et des plus puissants, pour que je m’attache à ma religion , etc. » II. Partie. Loi chrétienne, loi souverain
ajestueuse, véhémente et sublime, qui convient à la grandeur de notre religion , à la profondeur de ses mystères, à la pureté de
ante, ni le peuple plus heureux, parce que Saint Louis se faisait une religion de contribuer à la félicité de ses sujets, etc. »
ration, et de faire voir qu’il n’y a pas de véritable gloire, sans la religion et la piété. C’est ainsi que Bossuet dans son Ora
ent à la face des autels, et dans le sanctuaire de la divinité que la religion doit être le principe et la fin de tous leurs élo
doit être le sujet de votre instruction ; II. Partie. Un cœur dont la religion et la piété ont éclaté dans le moment de la vie l
son Dieu ; c’est-à-dire, refroidi dans la pratique des devoirs de la religion . 1º. Ce Héros se vit mêlé dans un parti que la di
, se relâcha pendant quelque temps dans la pratique des devoirs de la religion . Mais dans le secret de son cœur il ne l’abandonn
ta jamais de nos mystères. Au milieu même des égarements du monde, la religion se conserva dans son cœur ; et elle ne s’y conser
e qu’il a consacré les derniers moments de sa vie, par tout ce que la religion peut inspirer de plus saint et de plus tendre à u
trône. La naissance, Sire, vous a donné à la France pour roi ; et la religion veut que nous tenions aussi de sa main un si gran
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
rendre que la poésie moderne doit reposer sur des bases nouvelles. La religion chrétienne, m effet, a renouvelé le monde et tran
ler puiser ses inspirations dans un monde qui n’existe plus, dans une religion qui n’est plus pour nous qu’une fantasmagorie fau
nous valons quelque chose par les idées et les sentiments, c’est à la religion chrétienne que nous le devons : la proscrire des
M. de Chateaubriand, dans son Génie du Christianisme, a prouvé que la religion chrétienne est poétiquement supérieure à l’Olympe
lton et à Camoëns, ce n’est pas d’avoir emprunté des personnages à la religion chrétienne, c’est d’avoir laissé à côté d’eux que
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
nte, dans ces premières assises du monument qu’il voulait élever à la religion chrétienne, on peut apercevoir quelle en eût été
raie nature de l’homme, son vrai bien, et la vraie vertu, et la vraie religion , sont choses dont la connaissance est inséparable
on, sont choses dont la connaissance est inséparable. Il n’y a que la religion chrétienne qui rende l’homme aimable et heureux t
y avait de la force et de la bonté ». 3. De même, Montesquieu : « La religion chrétienne, qui ne semble avoir pour but que la f
11 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
ence des vents et des astres. Il faut qu’ils soient instruits de leur religion , et qu’ils parlent quelquefois de la divinité. D’
mœurs qui conviennent aux bergers, sont les qualités ordinaires de la religion et de la piété, il est certain que rien n’est plu
u que le spectacle de la nature et la solitude des campagnes. 151. La religion catholique peut-elle fournir des sujets de pastor
s anciens, est allé chercher dans le sentiment de la famille et de la religion des ressources nouvelles ; mais, disciple d’une r
lle et de la religion des ressources nouvelles ; mais, disciple d’une religion qui dessèche le cœur, il n’a pu puiser aux source
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
t la valeur d’un soldat, de n’avoir jamais persécuté personne pour la religion , d’avoir méprisé toutes les superstitions des hom
considérés dans leurs rapports avec la Divinité, ou l’Histoire de la religion  ; l’histoire des hommes, dans leurs rapports entr
nt à deux : l’histoire sacrée et l’histoire profane. L’Histoire de la religion se sous-divise en deux espèces, dont l’une est l’
on. Celle-ci contient les principes et les développements de la vraie religion  ; elle expose dans le plus grand jour les maximes
aut qu’il soit profondément instruit des mystères, de la morale de la religion et du droit canonique ; qu’il fasse connaître le
n est aussi de consacrer la mémoire des souverains qui ont protégé la religion , des savants qui l’ont défendue, des héros qui l’
itique, donner une notion juste de son caractère, de son génie, de sa religion , de ses lois, de ses richesses, de son gouverneme
t vécu, se transporte dans les pays qu’ils ont habités, et observe la religion , les mœurs, les usages, le goût dominant de leur
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
os pères, malgré la protection éclatante solennellement accordée à la religion par un gouvernement qui en a senti le besoin et c
s yeux des plus beaux monuments de notre langue, par cela seul que la religion les a marqués de son sceau. Laissons de côté les
avantage avec le style de ceux de tous les hommes qui ont parlé de la religion et de la morale de la manière la plus digne d’ell
14 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
t, permettez-moi de vous le dire, c’est moi qui vous ai engendré à la religion par mes paroles et par mes exemples. 116. L’orat
vers moi dans ce débat ; ensuite, et ce vœu intéresse hautement votre religion , votre gloire, puissent-ils vous persuader de con
nie, la science, la sainteté ; ils sont nourris de la substance de la religion , et pleins de cet esprit primitif qu’ils ont reçu
st un mélange de foi et de charité qui nous pénètre des vérités de la religion , et nous donne la puissance de toucher les autres
férence est un discours sacré où l’orateur présente les preuves de la religion et la défend contre les attaques des hérétiques o
érence à tous les discours où l’orateur sacré s’attache à défendre la religion contre ceux qui l’attaquent. Les conférences à de
, est de rester dans les bornes d’une exacte et rigoureuse vérité. La religion ne souffre pas que, à la face des autels et au mi
remplir son ministère, il termine tout cet héroïsme au néant selon la religion , si la piété ou la pénitence ne l’a pas consacré
e. La chaire ne connaît de vraiment grand que ce qui est fondé sur la religion et sanctifié par la grâce : ce serait la dégrader
’histoire et la morale lui prêtent leurs lumières ; il fait parler la religion et la patrie presque toujours intéressées aux gra
tement observées. Modestie, bienveillance, affection, dévouement à la religion et à la patrie, touchante piété, toutes les vertu
ge revient aisément à soi, et il y a dans la politique, comme dans la religion , une espèce de pénitence plus glorieuse que l’inn
u’elle ignore, sans lui donner le moyen de le condamner. En effet, la religion qu’il vient annoncer aux Athéniens n’est pas nouv
ur reprocher aux Athéniens les dogmes monstrueux qui composaient leur religion  ; mais ce moyen, qui semble d’ailleurs fort natur
par conséquent percer le premier ; le troisième se tire de ce que la religion a de plus sacré : la foi des traités, l’hospitali
assent en croissant et que les plus fortes fussent mises à la fin. La religion , chez des païens, n’était pas ce qui devait touch
s ne devez pas entreprendre une action qui vous fera violer ce que la religion a de plus sacré ; Mineure. Or, l’action de tuer
é ; Mineure. Or, l’action de tuer Annibal vous fera violer ce que la religion a de plus sacré ; Conclusion. Donc, vous ne deve
uve. Antécédent. L’action de tuer Annibal vous fera violer ce que la religion a de plus sacré ; Conséquent. Donc vous ne devez
ia infanda velis. » (Tite-Live, xxxiii, 9.) Premier motif, tiré de la religion . Il se subdivise en trois autres qui ne sont pres
cateur est plus inépuisable que la nature, ce sont les mystères de la religion et les secrets plus incompréhensibles encore peut
é Mullois.) XXIII. Plan du sermon de Massillon sur la vérité de la religion . Au lieu de citer ici un fragment de sermon, n
nt complet et régulier : c’est celui de Massillon sur la vérité de la religion chrétienne. Exorde. Malgré les preuves solides e
gré les preuves solides et éclatantes qui établissent la vérité de la religion , il y a des hommes qui refusent de la reconnaître
ent de la reconnaître. Proposition. Prouvons-leur que la vérité de la religion est incontestable. Division. Cette vérité se fond
té se fonde sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne : 1º elle est raisonnable ; 2º elle es
glorieuse ; 3º elle est nécessaire. Confirmation. Première partie. La religion chrétienne est raisonnable. Subdivision. En ce q
tre les esprits les moins crédules. 1er membre de la subdivision. La religion chrétienne a pour elle l’ancienneté, la perpétuit
s’est conservée jusqu’à nos jours sans altération ; or, de toutes les religions , c’est la seule qui possède cet avantage. 2e mem
religions, c’est la seule qui possède cet avantage. 2e membre. 1º La religion chrétienne donne les seules idées convenables de
de la foi de l’univers entier. Conclusion de la 1re partie : Donc la religion chrétienne est raisonnable. Deuxième partie. La r
ie : Donc la religion chrétienne est raisonnable. Deuxième partie. La religion chrétienne est glorieuse. Subdivision. 1º Du côté
peut être ouverte devant lui ? Conclusion de la 2e partie : Donc la religion chrétienne est glorieuse. Troisième partie. La re
tie : Donc la religion chrétienne est glorieuse. Troisième partie. La religion est nécessaire. Subdivision. 1º Parce que la rais
ù l’homme est de lui-même et de tout ce qui est hors de lui. C’est la religion qui seule le guide et le soutient au milieu des t
on de la raison humaine, relativement à Dieu et à la morale. C’est la religion qui guérit en redressant ses erreurs. 3e membre.
raison humaine et de l’incroyable mobilité de ses opinions. C’est la religion qui la fixe, en lui donnant une règle infaillible
ux, des temps, des hommes, etc. Conclusion de la 3e partie : Donc la religion chrétienne est nécessaire. Conclusion de tout le
est nécessaire. Conclusion de tout le discours ou péroraison. Donc la religion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selo
u’est-ce donc quand on le sait appliqué tout entier, par l’inviolable religion d’un serment divin, à nous garder fidélité, à nou
la discipline ; il honore les artistes et les savants ; il protège la religion , la propriété, les femmes et les vieillards ; il
oit se renfermer la philosophie. Quelles sont donc, en matière de religion , les bornes où doit se renfermer l’esprit philoso
s autres : ces vérités sont des faits éclatants et sensibles, dont la religion s’est comme enveloppée tout entière, afin de frap
ls. On livre ces faits à votre curiosité : voilà les fondements de la religion . Creusez donc autour de ces fondements ; essayez
oir, et remettre l’homme avec confiance entre les mains de la foi. La religion ressemble à cette nuée miraculeuse qui servait de
uillot était essentiellement propre à la polémique : il consacra à la religion , qui avait convaincu son esprit et touché son cœu
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
célèbre les perfections et les œuvres de Dieu, et les grandeurs de la religion . C’est l’hymne à la Divinité. Ce fut le premier c
esprit pour les animer dans la composition. Ils ne chantaient qu’une religion fausse, un héroïsme souvent mal entendu, des comb
tiques, sont des chants en langue vulgaire composés sur des sujets de religion , et destinés à être chantés par la foule des fidè
intures licencieuses, et par l’expression de sentiments coupables, La religion chrétienne, qui est la source de toutes les inspi
le chant funèbre qu’il composa sur la mort de Jonathas et de Saül. La religion chrétienne qui, en épurant le cœur, le dispose à
on ardente, comme la joie, l’indignation. Il prend ses sujets dans la religion , la morale, la politique. Obligé de suivre la pas
gieuse ? La chanson religieuse est celle qui roule sur des sujets de religion et de piété. Destinée à exprimer la gaieté et la
ranger, qui, dans presque toutes ses poésies, outrage la morale et la religion . § VI. — De l’épithalame. 241. Qu’est-ce q
oètes et d’époux chrétiens, de substituer les idées si pures de notre religion et les personnages si augustes qu’elle nous appre
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
humanités au second chapitre de ce livre, philosophie, amour-propre, religion , etc. Il y a une vingtaine d’années, quelques ind
et humanitaire jugèrent convenable de se poser apôtres d’une nouvelle religion  ; mais n’ayant dans le fait aucune idée de dogme
ut, pour développer et confirmer leur pensée, sur l’étymologie du mot religion . « Religion, disaient-ils, vient de religare, lie
elopper et confirmer leur pensée, sur l’étymologie du mot religion. «  Religion , disaient-ils, vient de religare, lier de nouveau
visés par l’égoïsme et l’antagonisme, c’est donc prêcher une nouvelle religion . » On sent très-bien que le développement par l’é
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ts qui doivent porter à Dieu, vous vous trouvez embarrassé dans votre religion par ce qui se passe à Rome et au conclave ; mon p
qu’il voyait dans cette grande ville, et conclut qu’il fallait que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse
quelle mort ! vous n’avez qu’à lire cette histoire. L’on veut qu’une religion subsistante par un miracle continuel, et dans son
es ne pensent point ainsi : lisez saint Augustin dans la Vérité de la Religion  ; lisez l’Abbadie 2, bien différent de ce grand s
rand saint, mais très-digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de Polignac s’il es
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
me celui d’Abel3, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Dans les pertes médiocr
agréable, que je ne regrette le temps que j’ai passé loin de lui. La Religion avait encore besoin de son secours ; mais il avai
me et des enfants qui connaissent et qui aiment la vertu et la solide religion . Je leur écris cette lettre aussi bien qu’à vous,
donner de regrets que pour le bien qu’il aurait pu faire encore à la religion . À ce point de vue, il n’y a point à s’affliger d
19 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
e leur éloquence ; mais il puisa surtout aux sources nouvelles que la religion chrétienne a ouvertes aux lettres. Son style est
tous les livres qui portent des atteintes plus ou moins funestes à la religion et aux bonnes mœurs. Ces ouvrages d’ailleurs sont
énéral d’armée, par M. Thiers, et la suivante sur les avantages de la religion  : La religion renferme quelque chose de mystérie
par M. Thiers, et la suivante sur les avantages de la religion : La religion renferme quelque chose de mystérieux et de relevé
20 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
dans la plainte ou dans le soulèvement. Il n’en fut pas ainsi dans la religion chrétienne. Sans doute il y eut, il y a encore de
me et comprimé des inférieurs qui conserva en dépôt cette vérité : la religion , à toute époque, ne cessa point de la proclamer.
, l’ambition de la philosophie est infiniment moindre que celle de la religion  ; c’est une ambition purement scientifique ; les
nt, discutent ; leurs travaux produisent des systèmes, des écoles. La religion chrétienne est une œuvre pratique, non une étude
là, selon le langage des hommes de guerre, la base d’opération de la religion chrétienne ; c’est sur cette base qu’elle engage
es yeux, s’il n’émeut pas tous les cœurs. Venez, suivez les pas de la religion d’amour, comptez, s’il est possible, les bienfait
rienne, apportait au pied du trône ses douleurs et les plaintes de la religion alarmée ! On supprimait ou on allégeait au moins
religieuse révèle ; mais elle attaque bientôt le christianisme, toute religion révélée, et finit par les doctrines matérialistes
pureté, la grâce incomparable de l’enfant. Et rien, non, rien dans la religion elle-même, n’attire vers Dieu, ne révèle Dieu, co
x bons habitants des campagnes les vérités les plus effrayantes de ma religion . Qu’ai-je fait, malheureux ! j’ai contristé les p
le droit d’aînesse ; l’année précédente, le sacrilège. Ainsi, dans la religion , dans la société, dans le gouvernement, elle reto
Comment se fait-il donc que les Romains, ayant à peu près la même religion que les Grecs, les mêmes solennités à célébrer, d
uissances sensuelles, les progrès du scepticisme en toutes choses, en religion , en morale, en politique, la lassitude, le décour
mais plus paisible, se lassaient à développer les conséquences d’une religion dont les principes ne rencontraient pas d’adversa
une autre éloquence s’élève, plus fière et plus hardie. Au nom de la religion qui la fait parler et lui prête sa force, elle, a
à tout ce qui honore, console et relève l’humanité, à la liberté à la religion , à la vérité, semblent rendre encore son goût plu
ts qui doivent porter à Dieu, vous vous trouvez embarrassé dans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave : mon p
qu’il voyait dans cette grande ville, et conclut qu’il fallait que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse
t quelle mort ! vous n’avez qu’à lire, cette histoire. On veut qu’une religion subsistante par un miracle continuel, et dans son
es ne pensent point ainsi : lisez saint Augustin dans la Vérité de la Religion  ; lisez l’Abbadie, bien différent de ce grand sai
rand saint, mais très-digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de Polignac s’il es
us supplie instamment de vouloir bien m’instruire si j’ai parlé de la religion comme je dois ; car, s’il y a sur cet article que
s n’êtes pas arrivé au but. Mais, mon cher ami, les difficultés de la religion sont comme celles de là science : il y en a toujo
met pas la certitude à ce prix. Que faire donc ? Faire en matière de religion ce qu’pu fait en matière de science ; s’assurer d
iciles aux savants. La vérité doit être à la portée des petits, et la religion reposer sur des preuves accessibles au dernier de
au maçon et au charbonnier. Je me dis que, tous les peuples ayant une religion , bonne ou mauvaise, la religion est donc un besoi
e dis que, tous les peuples ayant une religion, bonne ou mauvaise, la religion est donc un besoin universel, perpétuel, par cons
donné ce besoin, s’est donc engagé à le satisfaire ; il y a donc une religion véritable. Or, entre les religions qui partagent
é à le satisfaire ; il y a donc une religion véritable. Or, entre les religions qui partagent le monde, sans qu’il faille ni long
e révélée, qui, je vous prie, a enseigné aux hommes, sous l’empire de religions extravagantes et de cultes souvent monstrueux, qu
st pas le gouvernement seul, ce sont tous les honnêtes gens voués par religion ou par humanité au service des pauvres en des tem
osophie par ceux de la tendre vénération que vous ressentirez pour la religion de l’Évangile. Soyez aussi très-persuadés qu’en F
i à comparaître, et on les entendra proclamer l’existence d’une vraie religion . Qui osera les démentir et opposer à leur témoign
e second est entêté et corrompu. Ainsi l’esprit docile admet la vraie religion , et l’esprit faible, ou n’en admet aucune, ou en
et aucune, ou en admet une fausse ; or l’esprit fort, ou n’a point de religion , ou se fait une religion : donc, l’esprit fort, c
e fausse ; or l’esprit fort, ou n’a point de religion, ou se fait une religion  : donc, l’esprit fort, c’est l’esprit faible.
l’irrégularité dans les rencontres particulières. Bossuet. La Religion et la Liberté Il y a des gens en France qui c
t le despotisme qui peut se passer de la foi, mais non la liberté. La religion est beaucoup plus nécessaire dans la république q
pes philosophiques du christianisme Le christianisme, la dernière religion qui ait paru sur la terre, est aussi, et de beauc
p, la plus parfaite. Le christianisme est le complément de toutes les religions antérieures, le dernier résultat des mouvements r
religieux du monde ; il en est la fin, et avec le christianisme toute religion est consommée. En effet, le christianisme, si peu
l’héroïsme et le naturalisme mythologique de la Grèce et de Rome. La religion d’un Dieu fait homme est une religion qui, d’une
ique de la Grèce et de Rome. La religion d’un Dieu fait homme est une religion qui, d’une part, élève l’âme vers le ciel, vers s
que son œuvre et ses devoirs sont en ce monde et sur cette terre. La religion de l’Homme-Dieu, donne un prix infini à l’humanit
stianisme, la dignité de l’humanité, confondue avec la sainteté de la religion , et partout répandue avec elle. Aussi le christia
ion, et partout répandue avec elle. Aussi le christianisme est-il une religion éminemment humaine, éminemment sociale. En voulez
christianisme : qu’ont produit depuis vingt siècles toutes les autres religions  ? La religion brahmanique, la religion musulmane,
qu’ont produit depuis vingt siècles toutes les autres religions ? La religion brahmanique, la religion musulmane, et toutes les
ngt siècles toutes les autres religions ? La religion brahmanique, la religion musulmane, et toutes les autres religions qui règ
La religion brahmanique, la religion musulmane, et toutes les autres religions qui règnent encore aujourd’hui sur la terre, que
un rapport nécessaire entre la philosophie générale d’un temps et la religion de ce temps. Ainsi, la philosophie Sankhya, tout
ur la manière de concevoir la nature de la philosophie et celle de la religion . Ces deux grandes puissances peuvent et doivent s
puissances peuvent et doivent s’accorder, mais elles diffèrent. À la religion la haute influence publique et universelle ; à la
raison. La première part des mystères, sans lesquels il n’y a pas de religion  ; la seconde part des idées claires et distinctes
et Bossuet. Cette distinction est le fond de ma philosophie et de ma religion , et cette distinction est aussi, pour moi, le pri
ar l’autre, comme a fait Malebranche. Absorber la philosophie dans la religion n’a donné à Pascal qu’une foi pleine de contradic
scal qu’une foi pleine de contradictions et d’angoisses ; absorber la religion dans la philosophie est une entreprise extravagan
e vous, qu’il ne faut confondre et absorber ni la philosophie dans la religion , ni la religion dans la philosophie. Je les veux
faut confondre et absorber ni la philosophie dans la religion, ni la religion dans la philosophie. Je les veux libres l’une et
comme l’esprit humain lui-même, dans sa sphère et dans sa portée. La religion , dans son principe et dans son histoire, est d’or
t qui peut nous guider à travers cette vie Entre l’indifférence et la religion . J’y consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de syst
oésie est plus utile et plus sérieuse que le vulgaire ne le croit. La religion a consacré la poésie à son usage dès l’origine du
nce, puis celle de la charité et de tous les degrés de la charité. La religion vient alors achever la morale. La méthode prouve
duction de l’Imitation de Jésus-Christ. 113. Les Méditations sur la religion chrétienne. (Mich. Lévy édit.) 114. Manichéisme,
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
, tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion , partout tu agrandis la parole humaine, tu surpas
lat de ton génie à la majesté du culte public, et consacrer encore la religion elle-même1. La critique Lorsque la critiq
tout ce qui honore, console et relève l’humanité, à la liberté, à la religion , à la vérité, semblent rendre encore son goût plu
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
dignitatis ». (Nº 99). Vous l’entendez, jeunes gens ! C’est donc la religion qu’il faut respecter d’abord et faire respecter a
au maintien de l’ordre et de la tranquillité publique ; c’est donc la religion qui est la base et la garantie du bonheur public
ne grossière impudeur ; ils savent trop ce qu’on doit de respect à la religion du pays ; ils ne gravent point sur la pierre sépu
principaux de l’état doivent défendre, au péril même de leur vie : la religion , le pouvoir des magistrats, l’autorité du sénat,
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
nt I (fragments). Preuves de l’existence de Dieu : nécessité de la religion . Oui, c’est un dieu caché2 que le dieu qu’il fa
. — Le poëme de la Grâce avait paru vingt ans auparavant. Celui de la Religion , dont le succès a été attesté par de nombreuses r
er cette pensée de Pascal : « A ceux qui ont de la répugnance pour la religion , il faut commencer par montrer qu’elle n’est pas
uit vers qui suivent parmi les passages les plus beaux du poëme de la Religion  : il avait plus d’une fois, dit-il, entendu Volta
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
c-en-ciel, le signe brillant d’alliance et de réconciliation entre la religion et la société française. Ce livre réhabilita tout
procession rentre enfin au hameau. Chacun retourne à son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu
Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la religion et de la vertu. Elle nous aide à supporter la vie
me. Elle chargea, en mourant, une de mes sœurs de me rappeler à cette religion dans laquelle j’avais été élevé. Ma sœur me manda
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
il doit être dit pour produire l’effet que l’on en attend. Chef de la religion et des armées, dépositaire et organe de toutes le
mots, mais avec la force de la vérité, quelques-uns des dogmes de la religion  ; et son éloquence est si entraînante, ses preuve
rdraient de leur mérite réel, par cela seul qu’ils appartiennent à la religion , qu’ils la prouvent, et qu’ils sont d’un de ses p
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
oit imaginaires ; les morts mêmes. Tel est cet endroit du Poème de la Religion par Racine le fils : La voix de l’univers à ce D
s : tels sont ces beaux vers de Racine le fils, dans son Poème sur la Religion . Quel bras peut vous suspendre, innombrables éto
ervir à l’ambition, à la grandeur, à la politique, et la vertu, et la Religion , et le nom de Dieu » ? On se sert encore très av
cle si pitoyable. Mais pour épargner votre piété, j’offenserais votre religion , et je vous cacherais la gloire du martyre, en vo
Celui-ci est la description du jugement dernier dans le poème de la Religion par Racine le fils. Il est plein de grandes idées
s peuples divers ; Et pour en séparer les Saints, son héritage, De sa religion vient consommer l’ouvrage. La terre, le soleil, l
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
s et possible de l’être, Racine le fils, a fait, dans son poème de la Religion , un rapprochement très ingénieux de ce que les an
ence à genoux, » Lui présentant nos pleurs, désarme son courroux ». ( Religion , ch. 6). Voilà certes une des plus grandes idées
andues dans Homère ; mais nous n’en sommes pas moins persuadés qu’une religion toute idéale, comme celle des Grecs et des Romain
religion toute idéale, comme celle des Grecs et des Romains ; qu’une religion qui dit tout à l’esprit, sans presque jamais parl
dans la pratique d’une seule et même vérité. Quelle doit donc être la religion fondée sur une pareille base, et qui a tellement
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
c-en-ciel, le signe brillant d’alliance et de réconciliation entre la religion et la société française. Ce livre, qui ramenait l
eux sur la lyre, et la félicité des peuples qui honorent les lois, la religion et les tombeaux. Ces chantres sont de race divin
r, et le vent des mers sifflait sur la bruyère de Cona. Maintenant la religion chrétienne, fille aussi des hautes montagnes, a p
horreur j’errais dans ces vastes édifices consacrés par les arts à la religion  ! Quel labyrinthe de colonnes ! Quelle succession
du Christianisme. 3. Il dit ailleurs : « Quand les semences de la religion germèrent la première fois dans mon âme, je m’épa
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
sur nos intérêts ; c’est enfin la connaissance la plus profonde de la religion , et l’usage admirable qu’il fait de l’Écriture et
ujours plus avant dans les esprits ; appelant le système entier de la religion au secours de chacun de ses sujets : raisonneur é
30 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ce fût une chose particulière ou publique, profane ou consacrée à la religion . Par où donc puis-je mieux commencer, Verrès, que
a conduite a pour base et pour principe l’intégrité, la justice et la religion  ; je parle de tant d’hommes avares, injustes, ent
ncêtres d’Héjus le lui avaient laissé avec d’autres monuments de leur religion  ; il ne cherchait pas, pour être honoré, l’hériti
mblable qu’un homme si riche et si vertueux ait préféré l’argent à sa religion et aux monuments de ses ancêtres. Cela est plausi
ès riche, et qui n’était point avare, son bon naturel, sa piété et sa religion . Vous l’avez sans doute obligé d’écrire sur les r
able citoyen de Messine, qui voulait vous donner une juste idée de sa religion et de ses sentiments, déclara d’abord qu’en consé
e ses pères et les dieux de sa maison. Où sont, Verrès, la pudeur, la religion , le respect et la crainte des dieux ? Vous avez l
ération même semble avoir dictées ; parce qu’il s’est montré plein de religion , soit en réclamant ses dieux, soit en respectant
artie, mais qu’ils avaient conservé tout ce qui était consacré par la religion . J’ai dit, juges, qu’il y avait chez presque tous
d Jupiter. Que ce dieu soit aujourd’hui témoin de ma volonté et de ma religion . XXX. Quelle voix, quels poumons, quelles f
t ennemi de toutes les choses sacrées, ce ravisseur de tout ce que la religion rend respectable, aperçoit-il cette statue, que s
ci lui répondent qu’il ne leur est pas permis de la donner ; que leur religion et la crainte des lois et des châtiments les en e
n crime impardonnable que Verrès, se dépouillant de tout sentiment de religion , eût fait disparaître ce monument de la gloire et
ans l’ordre du sénat : il lui représente en même temps le motif de la religion . « De quelle religion me parlez-vous ? reprend al
il lui représente en même temps le motif de la religion. « De quelle religion me parlez-vous ? reprend alors Verrès ; de quelle
s monuments de nos exploits et de se les approprier ; crime contre la religion  : il a profané ce qu’elle a de plus sacré ; crime
, de son extravagance dans la profanation des choses saintes, dont la religion nous ordonne d’éloigner non seulement nos mains,
our prier ? Téméraire ! vous avez porté la main sur des choses que la religion vous défendait même de regarder ? Ce n’est pourta
que vous avez conçu une si violente passion, que ni la crainte, ni la religion , ni la puissance des dieux, ni les jugements des
us de cette femme ? quelle idée vous formez-vous de sa vertu et de sa religion , quand elle parle à Verrès, quand elle lui indiqu
: je vous le demande au nom des dieux immortels, de ces dieux dont la religion fait depuis longtemps l’objet de ce discours : je
tion qui a soulevé toute la province. Si je remonte à la source de la religion des Siciliens, si j’examine la tradition sur laqu
faner, ni même toucher, des gens plus portés en tout au crime qu’à la religion  ? En effet, sous le consulat de P. Popilius et de
crimes, et d’insister particulièrement sur ce qui avait rapport à la religion . Au nom des dieux immortels, ne méprisez pas leur
être cultivées, leurs moissons ont été détruites. Secourez, juges, la religion de nos alliés, conservez la vôtre ; car cette rel
rez, juges, la religion de nos alliés, conservez la vôtre ; car cette religion ne vous est ni étrangère, ni opposée à votre cult
age d’un ennemi qui observe dans la guerre le droit des gens et de la religion , mais celui des pirates les plus barbares. Le com
avait fait autant de choses profanes ; néanmoins, par respect pour la religion , il n’y toucha point. Quoique tout ce qu’il y ava
temple d’Esculape ? Tout le monde l’allait voir pour sa beauté, et la religion la rendait vénérable. Quoi ! n’est-ce point par v
ur, et les armes encore à la main, vit et respecta, qu’il laissa à la religion de ce peuple, que les citoyens et les habitants d
leur médiocre ? Détrompez-vous ; tous les hommes sont attachés à leur religion . On regarde comme un devoir essentiel l’obligatio
’il n’y a point de rapines et de brigandages dont, au mépris de toute religion et de toute pudeur, il ne se soit rendu coupable.
és jeux romains, doivent être consacrés avec autant de dignité que de religion à Jupiter, à Junon, à Minerve : que la conservati
ez à Délos, je ne dis pas un temple, mais, suivant la tradition et la religion des hommes, votre ancienne demeure, le siège de v
onservé par le peuple romain, en particulier, en public, avec tant de religion , qu’il paraît moins apporté chez nous du dehors q
31 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
services que vous et Monsieur de Roquelaure1 avés faict à ceulx de la Religion , et la sauveté que vous particulierement avez don
ces choses. Ceulx qui suivent tout droict leur conscience sont de ma religion  ; et moy je suis de celle de tous ceulx-là qui so
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
L’éloquence de la chaire est celle qui parle au nom de Dieu et de la religion , pour combattre l’erreur par le dogme ou par le r
ession de Pascal ; tous les mystères de la vie et de la mort, dont la religion nous soulève le voile ; le perpétuel combat du bi
ceurs de la vertu, les miracles de la charité, les miséricordes de la religion  ; elle est hardie, impétueuse, foudroyante, quand
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
crèrent les premiers leurs talents et leur courage à l’apologie de la religion chrétienne, nous distinguons d’abord saint Justin
omposait des ouvrages qui ont assuré l’immortalité à son nom, et à la religion , des partisans de sa morale, dans tous les temps.
34 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
le sont : 1º obéir aux lois et coutumes de son pays, être fidèle à la religion dans laquelle il a été élevé ; 2º choisit toujour
d’obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instrui
ant à l’intérêt de la personne que vous regrettez, ni la raison ni la religion ne font craindre du mal, après cette vie, à ceux
principe ils mettent en doute les vérités les plus constantes, et la religion même. C’est la source du pyrrhonisme54, qui est u
nte, dans ces premières assises du monument qu’il voulait élever à la religion chrétienne, on peut apercevoir quelle en eût été
i jugent sainement des choses. Les raisons qu’ils ont de douter de la religion sont si faibles, qu’elles sont plutôt capables d’
e de la vie le pourrait-on destiner ? En vérité, il est glorieux à la religion d’avoir pour ennemis des hommes si déraisonnables
compte de leurs sentiments et des raisons qu’ils ont de douter de la religion  : ils diront des choses si faibles et si basses,
s dignes du soin des autres ; et il faut avoir toute la charité de la religion qu’ils méprisent, pour ne les pas mépriser jusqu’
édition citée). Petitesse et grandeur de l’homme conciliées par la religion chrétienne. Nous avons une si grande idée de
et des épicuriens, des dogmatistes et des académiciens, etc. La seule religion chrétienne a pu guérir ces deux vices, non pas en
a première représentation : la Force, la Justice, la Tempérance et la Religion . Quatre Anges ou quatre Génies recevaient au-dess
qui doivent porter à Dieu, vous vous trouverez embarrassé dans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave162 : mo
rt ! Vous n’avez qu’à lire cette histoire, pour vous persuader qu’une religion subsistante par un miracle continuel, et dans son
mmes ne pensent pas ainsi : lisez saint Augustin dans sa Vérité de la religion  ; lisez l’Abbadie, bien différent de ce grand sai
nd saint165, mais très digne de lui être comparé quand il parle de la religion chrétienne : demandez à l’abbé de Polignac s’il e
Ce que le prince commença ensuite pour s’acquitter des devoirs de la religion mériterait d’être raconté à toute la terre, non à
-lui maintenant en profitant de cet exemple. Les autres devoirs de la religion furent accomplis avec la même piété et la même pr
tombe et d’une ardeur qui s’éteint ! Sermon sur la divinité de la religion . (Extrait.) Les incrédules et les indifférents225
acrilèges. Mais, hommes doctes et curieux, si vous voulez discuter la religion , apportez-y du moins et la gravité et le poids qu
le veut point être. Ibid., des Biens de fortune. Certitude de la religion chrétienne. Immatérialité de l’âme humaine. S
de la religion chrétienne. Immatérialité de l’âme humaine. Si ma religion était fausse, je l’avoue, voilà le piège le mieux
fondi, je ne puis être athée, je suis donc ramené et entraîné dans ma religion  ; c’en est fait. La religion est vraie, ou elle e
je suis donc ramené et entraîné dans ma religion ; c’en est fait. La religion est vraie, ou elle est fausse : si elle n’est qu’
moins de certitude qu’il ne s’en trouve en effet sur la vérité de la religion , il n’y a point pour l’homme un meilleur parti qu
n effet que les nations les plus barbares ont toutes eu une espèce de religion militaire, et que le culte se soit toujours trouv
n’est point de véritable valeur que celle qui prend sa source dans la religion et dans la piété ; et qu’après tout, les guerres
oins connaître le monde que de croire lui inspirer du respect pour la religion par les mêmes abus qui rendent ses ministres mépr
rt. La joie néanmoins perçait à travers les réflexions momentanées de religion et d’humanité par lesquelles j’essayais de me rap
ent et de bonne foi, avec un air de douceur, des larmes de nature, de religion , de patience. M. le duc de Berry, tout d’aussi bo
 II, réforma chez vous jusqu’à la chaire, malgré la différence de nos religions  : tant la saine raison à partout d’empire ! Dites
Heureux sont ceux dont l’esprit se repose dans les promesses de la religion  ! Les gens du monde sont désespérés si les choses
simples, âmes dociles ! Vous marchez dans les sentiers sûrs. Auguste religion , comment peut-on vivre sans vous ? Et n’est-il pa
fices, et qu’il ne peut se répandre également sur tous les hommes, la religion , qui répare le vice des choses humaines, assure d
ausse en Joad l’éclat de la tiare ; Dès longtemps votre amour pour la religion Est traité de révolte et de sédition. Du mérite é
ce, qu’il prodigue en badinant, n’eussent pas offensé trop souvent la religion , la morale et la vertu. Doué de tous les genres d
tter l’idolâtrie Est un titre en ces lieux pour mériter la vie ; À la religion gagnons-les à ce prix : Commandons aux cœurs même
Il étudie toutes les sciences et tous les arts, interroge toutes les religions et toutes les philosophies, y croit un peu, s’en
grande abondance d’exemples empruntés aux sciences, à la morale, à la religion et aux relations de la vie. Sous ce rapport, elle
 » 91. Pascal espérait, comme on sait, dans son grand ouvrage sur la religion , dans cette apologie du christianisme dont il nou
ui. 111. Louis Racine a dit aussi de l’homme, dans son poème de la Religion  : C’est du haut de son trône un roi précipité Qu
es éloigna de la France. Il est auteur d’un livre sur la Vérité de la religion chrétienne, 1684, sur lequel on peut voir l’édit
lire à ce sujet de belles pages de Fénelon dans ses Entretiens sur la religion  : « Malgré toute la puissance romaine, malgré les
les préjugés de tant de nations, de tant de philosophies, de tant de religions différentes, douze pauvres pêcheurs, sans art, sa
d’œuvre oratoires : ce sont des conseils adressés aux ministres de la religion . « Nulle part, dit La Harpe, Massillon n’a déploy
ouble système qu’avait fondé son aïeul, au-dedans, pour la liberté de religion , au-dehors, pour la prépondérance nationale, assi
plus sage et le plus vertueux des hommes, M. de Turenne a respecté la religion , et une infinité d’hommes obscurs se placent au r
e, qui se connaissait si bien en sublime, a senti que l’amour pour la religion pouvait s’élever au dernier degré d’enthousiasme,
marquer encore, on peut voir dès le début que, grâce à la pompe de la religion et à cette majesté de l’éloquence des prophètes q
s’est élevé à de plus hautes conceptions tragiques. La lutte de deux religions et de deux civilisations, les brutalités du despo
conciliation entre les deux races. 716. Pascal : « Vouloir mettre la religion dans le cœur et dans l’esprit par la force et les
t dans l’esprit par la force et les menaces, ce n’est pas y mettre la religion , mais la terreur. » 717. « Ce troisième acte, d
uen. La voici textuellement : « Or ça je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vou
35 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
nce, comme les sciences, les arts, la morale et même les dogmes de la religion . 247. Quel est le but de la poésie didactique ?
tes formes. Le poète peut faire choix d’un sujet instructif, comme la religion , l’agriculture, la poésie, les saisons, et le tra
fil de son raisonnement. C’est ce qu’on peut voir dans le poème de la Religion , de L. Racine. 254. L’ordre requis pour le poème
poésie L. Racine établit l’immortalité de l’âme dans son poème de la Religion . 259. Comment les préceptes doivent-ils être prés
es pour céder aux seules attaques de l’indignation et du ridicule. La religion , parlant au nom du ciel, possède seule une autori
re philosophique ou didactique, est celle qui roule sur la morale, la religion , la politique, la littérature, les arts, les scie
36 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
e. Jeux et plaisirs de cet âge. Là ma mère m’a donné les leçons de la religion , et mon père celles de l’honneur. Développez.
, consentirent à sacrifier aux idoles et abjurèrent en apparence leur religion  ; mais leur repentir fut prompt et leur pénitence
passions qui les agitent, ils se calment, ils écoutent la voix de la religion et de la raison, ils finissent par s’embrasser et
ses plus fidèles amis et de ses plus habiles ministres, d’abjurer la religion chrétienne qu’il avait récemment embrassée. Enfin
ereur, qui lui jure de le réunir à ses deux fils s’il n’abjure pas sa religion . Vous mettrez dans la réponse de Keoven la fermet
time pour ce généreux chrétien, l’empereur lui permet de pratiquer sa religion , et, fidèle à son serment, lui rend ses deux fils
e fait a eu lieu dans le xvie siècle. Quatre-vingts ans plus tard, la religion chrétienne fut anéantie dans le Japon, à la suite
, non loin de l’église de Saint-Florent ; il a reçu les secours de la religion , il va expirer ; ses compagnons l’entourent. Il s
nons une dernière grâce : il demande la vie des captifs, au nom de la religion , au nom de l’humanité, au nom de l’honneur de la
ui accordait la main d’Hedwige, d’embrasser, avec tout son peuple, la religion chrétienne, et de réunir la Lithuanie à la Pologn
cé par un dialogue. Les devoirs d’Hedwige envers la patrie, envers la religion , envers la mémoire de son père ; les malheurs d’u
ablement l’année suivante. Peu de temps après, Constantin embrassa la religion chrétienne, et devint seul maître de l’empire rom
t, il va donc demain aider à frapper d’un coup mortel sa patrie et sa religion  ! Si les Mahométans sont vainqueurs, il sera pour
ce, bouleversent tour à tour son âme. Enfin, la patrie, l’honneur, la religion l’emportent sur une passion insensée. Il prend la
’orateur commence par protester de son dévouement et aux lois et à la religion de la patrie. S’il avait des enfants et que leur
e ne voulut pas manquer à un usage consacré, en quelque sorte, par la religion . Le festin fut servi dans une galerie splendide,
in où le monde allait être opprimé par une longue suite de tyrans, la religion qui instruit, qui régénère et qui console, était
litus et Lycon, l’accusèrent de corrompre la jeunesse et d’altérer la religion du pays. Sous ce prétexte absurde, il fut condamn
de guerre et traité comme tel ; la justice le veut ; l’humanité et la religion en font un devoir. Ainsi le veut aussi une saine
out des Parisiens, aspirait au trône. Il avait profité des guerres de religion et de la faiblesse de Henri III pour exciter dans
’il fera valoir se rattacheront les uns à l’humanité, les autres à la religion  ; son discours se trouvera ainsi naturellement di
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ouvrit les yeux pour les connaître, il apprit à les craindre ; et la religion vint adoucir dans les mœurs ce que la nature y av
e la plus industrieuse, et qui travaillait les terres par principe de religion , fertile et abondant en toutes choses, donnait à
de la philosophie n’avait rien d’inconciliable avec le respect de la religion .
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
e les relations nécessaires qui unissent le bien dire au bien penser. Religion tolérante d’un idéal élevé, voilà le fond de sa c
où ils viennent et où ils vont ; ils mettront donc au premier rang la religion et la philosophie. 1. Variétés littéraires, m
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
bir le climat, l’âge, le sexe, le tempérament, le pays, le siècle, la religion , les institutions politiques et sociales, les rel
mœurs, Les climats font souvent les diverses humeurs. L’action de la religion et de la constitution politique rentre évidemment
ngleterre, l’autre par l’amour-propre et l’honneur, le dernier par la religion et l’invocation à saint Nicolas. Et le langage, p
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
mais non le patriotisme de l’Hôpital et d’un Molé. C’était donc à la religion qu’il appartenait de faire entendre son langage ;
XIV, ces accents de la muse hébraïque, ces graves enseignements de la religion retentissaient avec plus de terreur ; et lorsqu’u
tout ce qui honore, console et relève l’humanité, à la liberté, à la religion , à la vérité, semblent rendre encore son goût plu
41 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
lois et les constitutions des peuples, et acquis sur la politique, la religion , la philosophie, la littérature, les arts, le com
l’histoire profane. L’histoire sacrée raconte les faits relatifs à la religion  : on la nomme histoire sainte quand elle renferme
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
’obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant1 constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instrui
d’être touché d’autre chose, vous savez qu’il n’y a aucune raison ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
st toujours joint à des lumières qui le suppléent2. Il avait assez de religion pour ce monde. Il allait au bien, ou par inclinat
autorité que son état lui donnait sur le peuple, et faisant servir la religion à sa politique ; cherchant quelquefois à se faire
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ce, qu’il prodigue en badinant, n’eussent pas offensé trop souvent la religion , la morale et la vertu. Doué de tous les genres d
n, chevalier chrétien, qui était venu pour racheter les captifs de sa religion  ; il retrouvera en même temps sa fille dans Zaïre
es anciens compagnons d’armes, forme un tableau plein d’un intérêt de religion et de chevalerie absolument neuf sur la scène fra
45 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
palement aux trois sources suivantes : la nationalité, l’humanité, la religion . Les origines illustres, les antiques gloires d’u
s’émeut naturellement de tout ce qui afflige son semblable. Enfin, la religion et surtout la religion catholique, voilà la sourc
e tout ce qui afflige son semblable. Enfin, la religion et surtout la religion catholique, voilà la source abondante et pure, où
tés les plus sublimes. En effet, puisque, dans les principes de toute religion , il est incontestable que la divinité règle et di
paganisme au merveilleux que l’on aura demande respectueusement à la religion véritable. Ensuite, nous avons dit ce qu’il faut
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
’où la violence ne nous eût jamais tirés. Henri IV a professé la même religion , et plusieurs grands princes ; ne les inquiétez d
fit sortir de France un grand nombre de familles qui professaient la religion protestante. 2. Celui-ci était le confesseur de
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
Mais, chez les peuples vivants, la culture des lettres est, après la religion , le premier trésor public, l’arome de la jeunesse
êtes juges du pré, du champ, non de la vie, non des mœurs, non de la religion  ; si vous ne vous sentez pas assez forts et juste
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
son règne, il fit éclater son respect, son amour et son zèle pour la religion . Il était monté sur le trône en 768, et mourut en
ir porté le dernier coup à la Ligue, par l’abjuration qu’il fit de la religion protestante. Depuis ce moment où il se vit paisib
ommée Terre Sainte, à cause des mystères que le divin auteur de notre religion y a opérés. Elle est très fertile en grains, oliv
e fils de François de Lorraine, duc de Guise, qui dans nos guerres de religion fut assassiné au siège d’Orléans, par Poltrot, ge
n évêque pour son souverain. On y tint, en 1627, pour les affaires de religion , une grande diète, où les luthériens firent des p
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
arie, comme les climats, les productions du sol, le gouvernement, les religions , les mœurs : ainsi les chants sauvages du barde O
urront être tour à tour l’objet d’une multitude de dissertations ; la religion et la morale sont encore deux grandes sources qui
votre salut, et de ne point perdre l’amour que je vous ai vu pour la religion . Le plus grand déplaisir qui puisse m’arriver au
sujets possibles, même ceux dans lesquels la plus haute raison et la religion dominent. La seule recommandation à faire à l’écr
peut l’être sans rendre à Dieu ce qu’on lui doit. Vous connaissez la religion  : je puis même dire que vous la connaissez belle
50 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
de royaumes en royaumes. Elle lui en découvre les lois, les mœurs, la religion et le gouvernement : il revient chargé des dépoui
, pour intéresser le sentiment. L’orateur chrétien est l’organe de la religion , l’interprète de Dieu même ; il parle à la face d
res saints, en le pénétrant de la grandeur et de la sainteté de notre religion , élèvera son âme et son génie, donnera à ses pens
rateur, dans le sermon, est d’expliquer les dogmes et la morale de la religion , c’est-à-dire toutes les vérités spéculatives que
ajestueuse, véhémente et sublime, qui convient à la grandeur de notre religion , à la profondeur de ses mystères, à la pureté de
iration, et de faire voir qu’il n’y a pas de véritable gloire sans la religion et la piété. C’est ainsi que Bossuet, dans son Or
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
es garçons ; combien une femme prudente et vertueuse peut insinuer la religion dans le cœur de son mari ; combien une bonne maît
r le faste et par la mollesse ; renoncer à la curiosité, pratiquer la religion , que faire une vaine étude pour se contenter et p
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
ncipalement dans cette belle production, c’est la grande pensée de la religion , qui domine dans tout l’ouvrage, qui en rattache
cessivement tenté toutes les muses qui ont consacré leurs chants à la religion  : il a été traité par Racine le fils, par MM. de
sous l’œil maternel, Adoucissent encore par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait,
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
eauté de ruines imposantes. Son éloquence porte dans la défense de la religion cette angoisse et cette haute mélancolie que d’au
, et qu’elle ne l’arrêtât point quand il aura choisi. (Apologie de la Religion .) L’éloquence L’éloquence continue ennuie
maines, s’aperçut de leur néant, et tourna toutes ses pensées vers la religion  ; qui, depuis ce moment jusqu’à sa mort, arrivée
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
plus temps de l’étouffer. Il faut même craindre que vos sentiments de religion , se mêlant avec votre mollesse, ne vous engagent
des compagnies folles de la jeunesse, et vous n’apercevrez pas que la religion ne sera que votre prétexte pour les fuir ; c’est
se néglige un peu en quelques endroits ; je ne saurais douter que la religion et les mœurs des héros d’Homère n’eussent des déf
gogne de n’être ni étroit, ni particulier, ni renfermé, d’avoir de la religion la moelle et l’esprit, non les scrupules minutieu
55 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
fisquait au couvent les livres grecs de Rabelais), « se place dans la religion pour rentrer un jour, avec des forces doublées, d
icistes, et la politique active ses orateurs et ses pamphlétaires, la religion a ses docteurs et ses polémistes. — Le chef-d’œuv
ses docteurs et ses polémistes. — Le chef-d’œuvre en appartient à la religion réformée. C’est l’Institution de la Religion chre
œuvre en appartient à la religion réformée. C’est l’Institution de la Religion chrestienne, de Calvin (1534). Théodore de Bèze (
t se repose de toutes les luttes passionnées de la politique et de la religion . L’ardent et rude xvie  siècle, au milieu de ses
lma Cayet, Régnier de la Planche, L’Étoile, qui ont vu les guerres de religion et Henri IV. Au-dessus d’eux les hommes d’État et
en l’absolvant de son irrégularité de conduite, loue son zele pour la religion  ; témoin aussi l’hostilité de Calvin déçu qui ne
sais de Montaigne. Extraits de la préface de « l’Institution de la religion chrestienne83 » Au Roy de France très chresti
Dieu était étouffée sous tant et de si épaisses ténèbres ; lorsque la religion était souillée de tant de superstitions impies ;
s efforts et leur zèle, cherchèrent des moyens et des voies par où la religion pût être lavée de toutes ses souillures, rétablie
teté. « Une foi, une loi, un roi » Ceux qui veulent planter la religion chrestienne avec armes, espée et pistolets font b
ult estre defendue avec armes : Mitte gladium tuum in vaginam. Nostre religion n’a prins son commencement par armes, n’est reten
sion des langues ne fait la separation des royaumes, mais celle de la religion et des loyx, qui d’ung royaume en faict deux. De
mes. Aultrement, s’il est loisible à ung chascung de prendre nouvelle religion à son plaisir, veoyez et prenez garde qu’il n’y a
veoyez et prenez garde qu’il n’y ait autant de façons et manieres de religions qu’il y a de familles ou chefs d’hommes. Tu dis q
s de religions qu’il y a de familles ou chefs d’hommes. Tu dis que ta religion est meilleure, je defends la mienne : lequel est
es juges du pré et du champ ; non de la vie, non des mœurs, non de la religion . Vous pensez bien faire d’adjuger la cause à celu
pour les mutuelles haines et injures, et pour la subsistance de deux religions et de certaines maisons aheurtees en discorde. D’
la honte, vostre païs est perdeu pour jamais, et, qui pis est, vostre religion . Je m’asseure que je ne seray pas en peine de met
ux gens d’Eglise et aux sacrez mysteres ? Chacun maintenant faict une religion à sa guise, et le service divin ne sert plus qu’à
croye que ce que vous en faictes n’est que pour la conservation de la religion et de l’Estat !… Nous n’aurons plus ces sangsues
hoses, mesmement246 d’importance, et particulierement en celles de la religion . Ainsi, leur estant tombé ès mains un subject si
s comme vous avez faict. Vostre Majesté est aussi en possession de la religion catholique, ayant esté receue en l’Eglise et admi
prudent législateur. Comme il est bien certain que l’état de la vraie religion , dont Dieu seul a fait les ordonnances, doit être
646, même au milieu de la vie mondaine, il tourna ses pensées vers la religion . Engagé dans les querelles théologiques des jansé
milieu de souffrances continues, un grand ouvrage apologétique de la religion chrétienne, dont les fragments, trouvés et publié
principe ils mettent en doute les vérités les plus constantes, et la religion même. C’est la source du pyrrhonisme, qui est une
l convient de prendre à un homme qui doit mourir. Les exercices de la religion vous fatiguent et vous lassent, et vous vous acqu
e ambition n’a point de terme, elle vous ôte tous les sentimens de la religion  ; elle vous occupe, elle vous enchante, elle vous
int de personnage que l’on ne fasse. On y fait même servir Dieu et la religion . N’ayant rien d’ailleurs par où se distinguer, on
s difficultés par sa prudence, dans les périls par sa valeur, dans la religion par sa piété ? Quel sujet peut inspirer des senti
té et la corruption du siècle ? Avez-vous eu besoin de vous faire une religion de nous cacher quelque défaut secret ? Eussiez-vo
ts qui doivent porter à Dieu, vous vous trouvez embarrassé dans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave : mon p
qu’il voyoit dans cette grande ville, et conclut qu’il falloit que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse
quelle mort ! vous n’avez qu’à lire cette histoire. L’on veut qu’une religion subsistante par un miracle continuel, et dans son
mes ne pensent point ainsi. Lisez saint Augustin dans la Vérité de la Religion  ; lisez l’Abbadie427, bien différent de ce grand
rand saint, mais très digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de Polignac s’il es
la violence ne nous auroit jamais tirés. Henri IV a professé la même religion , et plusieurs grands princes. Ne les inquiétez do
erses sur les plaines de Marathon, pour laisser la Grèce entière à la religion , à la philosophie et aux beaux-arts, qui la regar
n voie que ce n’est point par grimace ni par noirceur, mais par vraie religion et avec courage que vous renoncez aux plaisirs de
s vicieux et les méchans. Ce n’est pas cependant qu’il s’en tînt à la religion naturelle ; il étoit persuadé de la révélation, e
rt. La joie néanmoins perçoit à travers les réflexions momentanées de religion et d’humanité par lesquelles j’essayois de me rap
ent et de bonne foi, avec un air de douceur, des larmes de nature, de religion , de patience. M. le duc de Berry, tout d’aussi bo
me dura sans la moindre altération, également éloigné d’être aise par religion , et de cacher aussi le peu d’affliction qu’il res
uis XIV et de Bossuet, enchaîné par le culte de la monarchie et de la religion , ne discute ni le roi ni la foi ; le xviiie  sièc
tre de la tolérance et du bon sens ; Rousseau, de la liberté et de la religion naturelles ; Montesquieu cherche les lois de la s
plus que le reste des hommes. Il regarde surtout, avec une espèce de religion , le temps qui est consacré aux devoirs de son min
rapports avec le gouvernement, les mœurs, le climat, le commerce, la religion  ; plan vaste et simple, dont les parties et les d
e la plus industrieuse, et qui travailloit les terres par principe de religion , fertile et abondant en toutes choses, donnoit à
mbourin ; les gens sensés l’accusèrent-ils de manquer de respect à la religion  ? S’offensèrent-ils pour elle, qu’il répandît à p
ture, livre II, passim). La fiancée normande Il n’y a que la religion qui donne à nos passions un grand caractère. Elle
x bons habitants des campagnes les vérités les plus effrayantes de ma religion . Qu’ai-je fait ? malheureux ! j’ai contristé les
eux, d’où il descend avec ses vastes pensées, agrandies encore par la religion , pour s’asseoir sur les bords d’un tombeau, et ab
ter de Phidias, lorsqu’elle disoit que cette statue avoit ajouté à la religion des peuples618. (Id., ibid., XVI.) Le styl
ndomptée, il commence par élever sur les débris de l’ancien culte une religion plus épurée. Législateur, prophète, pontife, juge
e des Grecs ; mais ils étoient soumis à un despotisme consacré par la religion . Aussi cette lumière ne brilla-t-elle quelques mo
aine avec une irréligion positive : les athées vivent à l’ombre de la religion . (Id., Lettres et pensées.) XIXe siècle
nces humaines, s’aperçut de leur néant, et tourna ses pensées vers la religion  ; qui, depuis ce moment jusqu’à sa mort, arrivée
l’intolérance farouche de son Essai sur l’indifférence en matière de religion (4 vol., 1817-1823), puis des doctrines démocrati
iste et journaliste infatigable, il fut toujours sur la brèche. Si la religion de Lamennais a eu, comme le royalisme de Chateaub
nétrez au fond de ce cœur, qu’y découvrez-vous ? des penchants que la religion réprouve ; il faut les vaincre, on ne le veut pas
ffection, c’était la liberté ; dans le dix-septième siècle, ce fut la religion . C’était en touchant cette partie sensible et féc
plusieurs livres de Méditations sur l’essence ou l’état actuel de la religion chrétienne : M. Guizot était protestant. Pour sig
Corneille. Quand on possède de pareils écrivains, n’est ce point une religion de leur rendre l’honneur qui leur est dû, celui d
osophie par ceux de la tendre vénération que vous ressentirez pour la religion de l’Évangile. Ne fléchissez pas le genou devant
amis, ministre dans une église de Berlin, vint lui dire un jour : La religion est perdue, la foi n’a plus de bases, le cœur ne
confier ses doutes à un grave personnage de sa famille, docteur d’une religion que Jacques avait récemment embrassée791, et qu’i
boureurs, dont les grands-pères avaient fait les dernières guerres de religion , Ces guerres de partisans, ces escarmouches a cou
que, dans les Mémoires du xvie  siècle, dans des récits de guerres de religion , les idées et les opinions tiennent moins de plac
res où elle est consignée. La Réforme dissipa l’ignorance, dégagea la religion de la philosophie, chassa la scolastique née de l
la philosophie. Outre ce double résultat de ramener aux sources de la religion et d’émanciper la théologie, elle rendit le catho
sme capable de vaincre le protestantisme, et de demeurer en France la religion du plus grand nombre. En attaquant le clergé cath
es et ses grandeurs, ses phases et ses légendes, la philosophie et la religion , l’art et la nature, tout est entré dans ses poèm
ma vie se passe en combats continuels, et les secours puissants de la religion elle-même ne sont pas toujours capables de réprim
a se prend en ce sens. 163. 1re vérité : il y a un dieu et une vraie religion  ; 2e : la religion chrétienne est seule vraie ; 3
ns. 163. 1re vérité : il y a un dieu et une vraie religion ; 2e : la religion chrétienne est seule vraie ; 3e : la communion ca
l’année précédente. 427. Pasteur protestant, auteur de la Véritable religion . 428. « Panier percé, fou à lier, mais plaisant
nd aussi par ses traités théoriques sur la musique. 523. Les pays de religion mahométane. 524. La Fontaine a dit (II, 1) : L
. « C’est ici que Buffon devenait émule de Milton lui-même, moins la religion et l’adoration (Cf. Paradis perdu, VIII). Plus ta
s par jour qu’avec les revenus d’un souverain. Plein de charité et de religion , sa morale, sa probité et sa simplicité lui eusse
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
Mais, chez les peuples vivants, la culture des lettres est, après la religion , le premier trésor public, l’arome de la jeunesse
. Il vaut mieux cent fois se taire que de trahir leurs espérances. La religion n’a pas besoin de triomphes ; elle peut se passer
caractère ; plus je vois les hommes en manquer et faillir ainsi à la religion qu’ils représentent, plus je veux, avec la grâce
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
rnure acceptable et nouvelle. En premier lieu, on pourrait appeler la religion à son aide. La charité est ingénieuse, la foi off
vils. Pleurons au contraire avec ceux qui pleurent, et recourons à la religion , qui seule peut répandre un baume adoucissant sur
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ofonde tristesse : « Ce fut alors que je sentis la supériorité de la religion chrétienne sur toutes les religions du monde, et
que je sentis la supériorité de la religion chrétienne sur toutes les religions du monde, et quelle profonde sagesse il y avait d
59 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
la poésie. Les arts, les sciences, la morale, les dogmes mêmes de la religion peuvent lui servir de matière. Nous avons, soit d
le fil de son raisonnement. C’est ce qu’on admire dans le poëme de la Religion , par Racine le fils. Il conduit son plan, comme i
sur cette pensée de Pascal : A ceux qui ont de la répugnance pour la religion , il faut commencer par leur montrer qu’elle n’est
et admirable poëme. On ne sauroit, dit-il, établir les preuves de la religion , qu’en commençant par établir celles de l’existen
par des conséquences indisputables l’authenticité et la vérité d’une religion annoncée par les prophètes, confirmée par les mir
ent lié au troisième par l’exposition admirable de la naissance de la religion chrétienne, des miracles de son auteur, de l’acco
ais relevée, pour devenir jusqu’à la fin des siècles, le centre de la religion chrétienne. Après ces preuves tirées des faits, l
ec celle des chrétiens. Cette pensée, continue J. B. Rousseau, que la religion n’exige de nous que ce que la droite raison nous
des choses. Mais les plus zélés et les plus éclairés partisans de la religion même pesèrent mûrement ces critiques, et en recon
jeune Joas ; la générosité d’Abner, et sa fidélité à ses rois et à sa religion  ; la fourberie, l’ambition, et l’humeur, sanguina
ué dans les Nuées d’Ae. On poussa même la licence jusqu’à attaquer la religion et les dieux. Lamaque, général des Athéniens, re
avoit dit avant lui : « C’est une honte pour notre nation et pour la religion de voir le théâtre si bien réformé en France, et
de remarquer) que l’action épique est fondée, ou sur l’intérêt d’une religion  ; telle est celle de la Jérusalem délivrée, qui i
troyen, qui transporte ses dieux en Italie, fait naître l’intérêt de religion par rapport aux anciens Romains ; et Didon, victi
iade et l’Odyssée offrent également en bien des endroits l’intérêt de religion par rapport aux peuples de ces temps-là, et l’int
par rapport aux anciens. Grecs. Mais revenons à dire que l’intérêt de religion se trouve au plus haut degré dans l’entreprise de
il ne s’agit encore ici que des divinités du paganisme), telle que la religion existante la faisoit connoître aux peuples, par r
éral est qu’on le peut. En effet, puisque dans les principes de toute religion , il est incontestable que la Divinité règle et di
abondance de richesses poétiques peut fournir au poëte notre auguste religion  ! Les admirables ouvrages des prophètes et des éc
e des nations modernes. Le mélange de la théologie payenne avec notre religion paroîtroit encore plus absurde et plus révoltant.
égard de ses semblables, ses devoirs à l’égard de lui-même ! Dieu, la religion , le bien public, l’homme, ses passions, sa fin de
t, qu’il y fasse entrer ce qu’il y a de choses et de rapports dans la religion et la société ; qu’il y présente, selon la nature
physique, à la théologie même, qui, en général, est la science d’une religion quelconque ; en un mot, à chaque science et à cha
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
dans nos temples, elle annonce aux peuples les vérités augustes de la religion , et qu’elle loue les saints et les héros ; soit q
hesses de la littérature, et percé les profondeurs respectables de la religion , l’abbé de Fleuri paraît à la cour, avec cette ph
s, grâce au Seigneur, je viens louer une princesse plus grande par sa religion que par sa naissance, et vous montrer, au lieu de
jouer l’homme de bien pour parvenir, et faire servir à l’ambition, la religion même qui la condamne ». On ne peut lire les serm
et vous mourrez dans votre péché ; je ne vois plus de vérités dans la religion , capables de vous toucher ». À la fin de l’exord
dans les sentiments les plus sublimes et les plus affectueux, que la religion inspire au vrai chrétien, s’écrie : « Que se fai
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
ent et de bonne foi, avec un air de douceur, des larmes de nature, de religion , de patience. M. le duc de Berry, tout d’aussi1 b
me dura sans la moindre altération, également éloigné d’être aise par religion , et de cacher aussi le peu d’affliction qu’il res
62 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e littéraire s’était formé et avait grandi sous trois influences : la religion , l’antiquité et la monarchie de Louis XIV. Les in
t à la désobéissance, et tout chemine à une grande révolution dans la religion ainsi que dans le gouvernement. » D’Alembert n’es
, pendant que les âmes sont charmées par une poésie tout empreinte de religion et de mélancolie. Arrivés à cette période de notr
aux. Monuments écrits, textes de lois, traditions, chroniques, mœurs, religions , langues, tout a été interrogé, fouillé, et de ce
une expression heureuse qui met en lumière les côtés populaires de la religion  : la charité, le devoir de l’aumône, l’égalité de
toujours plus fort que soi-même ! Telle est pourtant la gloire de la religion  : la philosophie découvrait la honte des passions
de du vice. Il était même nécessaire à la gloire et au triomphe de la religion que les plus grands génies et toute la force de l
evenir le siège de la vertu et de l’innocence : quelle gloire pour la religion  ! Mais, si la piété des grands est glorieuse à la
re pour la religion ! Mais, si la piété des grands est glorieuse à la religion , c’est la religion toute seule qui fait la gloire
 ! Mais, si la piété des grands est glorieuse à la religion, c’est la religion toute seule qui fait la gloire véritable des gran
s peuples entiers et sauvages81 peuvent vivre encore sans culte, sans religion , sans Dieu dans ce monde ; mais ils attendent tou
r est commun à tous. Ce n’est pas une secte : car, outre que c’est la religion universelle du monde, ce dogme n’a point eu de ch
pire romain. Comme, dans le temps que l’empire s’affaiblissait, la religion chrétienne s’établissait, les chrétiens reprochai
ent aux païens cette décadence, et ceux-ci en demandaient compte à la religion chrétienne. Les chrétiens disaient que Dioclétien
eurs au sujet de l’autel de la Victoire, fit le plus valoir contre la religion chrétienne des raisons populaires, et par conséqu
aire connaître l’Angleterre, couvrait des critiques hardies contre la religion et le pouvoir, étaient brûlées par la main du bou
explique et domine ces faits extérieurs, les mœurs, les coutumes, la religion , l’industrie, les lettres elles-mêmes et les beau
tice est réformée, et, ce qui était beaucoup plus difficile, les deux religions vivent en paix, au moins en apparence. Le commerc
a Nature, Première Partie. La fiancée normande. Il n’y a que la religion qui donne à nos passions un grand caractère. Elle
re de meilleur, et sa tâche sera remplie. Le reste sera l’œuvre de la religion . Si la poésie et la philosophie peuvent lui ramen
Pierre est un temple posé sur une église. Il y a quelque alliance des religions antiques et du christianisme dans l’effet que pro
à lord Nelvil. Voyez comme l’homme est peu de chose en présence de la religion , alors même que nous sommes réduits à ne considér
pas l’incrédulité raisonneuse, il apprenait à la foule à connaître la religion autrement que par les sarcasmes que le dix-huitiè
e l’imagination et tous les intérêts du cœur au secours de cette même religion contre laquelle on les avait armés. » L’influence
idées, il relève du dix-huitième siècle. Dans ses attaques contre la religion , il n’apporte ni plus de justice ni plus de mesur
it paru le premier volume de l’Essai sur l’Indifférence en matière de religion . Le succès fut éclatant ; mais le second volume s
sme. Dans le même temps, Lamennais publiait un écrit intitulé : De la Religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politiq
et je leur expliquerai Dieu. Essai sur l’Indifférence en matière de religion , Troisième Partie, ch.ii. La Providence. De
on du covenant écossais430, un serment d’union, pour la défense de la religion protestante et des libertés publiques, fut adopté
e affection, c’était la liberté ; dans le dix-septième siècle, fut la religion . C’était en touchant cette partie sensible et féc
, tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion , partout tu agrandis la parole humaine, tu surpas
lat de ton génie à la majesté du culte public, et consacrer encore la religion elle-même444. Discours prononcé à l’ouverture du
st d’élever l’âme vers l’infini. Elle s’allie donc naturellement à la religion , surtout à cette religion de l’infini qui est en
nfini. Elle s’allie donc naturellement à la religion, surtout à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du
ligion, surtout à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du cœur ; elle excelle à transporter aux pieds de
Quand le genre humain recommande le devoir désintéressé, et dans les religions , et dans les législations, et dans les poésies, c
refusa durement, et dit que l’homme qui avait menti à sa foi et à sa religion n’aurait d’antre sépulture que le sable du rivage
r commises contre elle492. Elle les exhorta à demeurer fermes dans la religion catholique. Elle se retira ensuite à part et écri
à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au monde, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à tons les persécuté
la sagesse. Il en resta pour longtemps l’admiration de la ruse, et la religion du succès522. Un autre mal, très grave, et qui fa
déjà quelque chose ? Sont-ce, au contraire, les résidus combinés des religions , des superstitions diverses, celtiques, païennes,
ce, qu’il prodigue en badinant, n’eussent pas offensé trop souvent la religion et la morale. Joubert a bien dit : « Voltaire ava
de ses pensées, le poète l’exprimait dans des chants tout pénétrés de religion , de mélancolie et d’harmonie, « Ce fut, a dit Vil
’enfance ! Voix qui toujours caresse, et qui jamais n’offense ! Douce religion , qui s’égaye, et qui rit ! Prélude du concert de
t qui peut nous guider à travers cette vie Entre l’indifférence et la religion . J’y consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de syst
tiens, soit dans ses écrits, soit dans la chaire ; un défenseur de la religion , une lumière de l’Église ; parlons d’avance le la
aux dieux, que nous appelons païens, rejetant cette désolation sur la religion chrétienne, commencèrent à se répandre contre le
nts de l’imagination et les intérêts du cœur au secours de cette même religion contre laquelle on les avait armés. » 349. Ce fr
foyer les rayons épars de la littérature, de la philosophie et de la religion . » De l’Allemagne, liv. IV, chap. v. 359. « Nous
lque chose de mâle et d’original qu’ils n’avaient point autrefois. La religion , dans ceux qui la pratiquent, n’est plus une affa
par ces monstrueux principes, livre au ridicule toute vertu et toute religion , et proclame que le seul art de gouverner les hom
ièrement le livre Ier intitulé : « Du Sentiment de l’Harmonie dans la Religion et dans la Morale religieuse chez Homère et chez
s’est élevé à de plus hautes conceptions tragiques. La lutte de deux religions et de deux civilisations, les brutalités du despo
uen. La voici textuellement : « Or çà je veux vous montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vou
dénouement de la tragédie. « L’empire, dit-il, que prend sur nous la religion au moment où la mort ouvre devant nous l’avenir,
63 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
es symboliques. Il semble en effet que ce langage convient mieux à la religion que la parole. La pluie tombe souvent sur ces par
Pierre est un temple posé sur une église. Il y a quelque alliance des religions antiques et du christianisme dans l’effet que pro
à lord Nelvil. Voyez comme l’homme est peu de chose en présence de la religion , alors même que nous sommes réduits à ne considér
stile, il forçait du moins la foule distraite à s’incliner devant une religion dont elle avait par ignorance méconnu la grandeur
e l’imagination et tous les intérêts du cœur au secours de cette même religion contre laquelle on les avait armés. » M. de Chate
que dans le ciel, et nous ne craindrons plus l’exil : il y a dans la religion toute une patrie. Tandis qu’une partie de la créa
procession rentre enfin au hameau. Chacun retourne à son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu
ent ne pas reconnaître le Verbe créateur du monde ? Les fondateurs de religion n’ont pas même eu l’idée de cet amour mystique qu
on du covenant écossais131, un serment d’union, pour la défense de la religion protestante et des libertés publiques, fut adopté
du que l’impiété. Je ne parle pas de cette indifférence en matière de religion que l’abbé de Lamennais a si éloquemment attaquée
ffection, c’était la liberté ; dans le dix-septième siècle, ce fut la religion . C’était en touchant cette partie sensible et féc
s tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion , partout tu agrandis la parole humaine, tu surpas
lat de ton génie à la majesté du culte public, et consacrer encore la religion elle-même151. Discours prononcé à l’ouverture
st d’élever l’âme vers l’infini. Elle s’allie donc naturellement à la religion , surtout à cette religion de l’infini qui est en
nfini. Elle s’allie donc naturellement à la religion, surtout à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du
ligion, surtout à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du cœur ; elle excelle à transporter aux pieds de
Quand le genre humain recommande le devoir désintéressé, et dans les religions , et dans les législations, et dans les poésies, c
’impulsion donnée à ces mœurs par l’habitude de la vie barbare et une religion sanguinaire ne fut point arrêtée par la conversio
refusa durement, et dit que l’homme qui avait menti à sa foi et à sa religion n’aurait d’autre sépulture que le sable du rivage
r commises contre elle253. Elle les exhorta à demeurer fermes dans la religion catholique. Elle se retira ensuite à part et écri
à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au monde, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à tous les persécuté
oète tragique se transforme ainsi en tribun qui frappe tour à tour la religion et la monarchie. Tel fut M. J. Chénier. L’éclatan
de ses pensées, le poète l’exprimait dans des chants tout pénétrés de religion , de mélancolie et d’harmonie. « Ce fut, a dit M. 
l’enfance ! Voix qui toujours caresse et qui jamais n’offense ! Douce religion , qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de l
t qui peut nous guider à travers cette vie Entre l’indifférence et la religion . J’y consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de syst
volumes. Après avoir dans une première partie étudie l’essence de la religion chrétienne et les solutions qu’elle donne aux pro
nfin il cherchera dans une dernière série à pressentir l’avenir de la religion chrétienne. Le grand historien, nous en avons la
1817 le premier volume de son Essai sur l’indifférence en matière de religion . Cette partie s’adressait surtout à ceux qui nien
Cette partie s’adressait surtout à ceux qui nient l’importance de la religion pour les sociétés et les individus. M. de Lamenna
par ces monstrueux principes, livre au ridicule toute vertu et toute religion et proclame que le seul art de gouverner les homm
stoire, a montré une grande hauteur de vues, une science profonde des religions et des lois : comme Bossuet, il a cherché la lumi
64 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116
ϰαὶ περὶ ιῶν ἐν ᾍδου (περιείληφε). Cf. Polybe, VI, 56, à propos de la religion des Romains. La prise de Troie.] Ἰλίου πέρỡις, te
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
sons surtout notre âme s’émouvoir à la voix douce et pénétrante de la religion . Ne perdons pas de vue un instant l’Être infini,
ter par une aspiration naturelle d’adoration et de reconnaissance. La religion est la science suprême de la vérité : elle seule
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
urces pures avec tant de joie qu’il donnerait soif aux moins altérés. Religion tolérante d’un idéal élevé, voilà le fond de sa c
qui l’entretiennent dans les autres ! Soyons unis du moins par cette religion -là. Au milieu de tant de ruines et de déceptions,
67 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
illée avec le plus grand soin. Dans le dernier paragraphe, appelez la religion à votre secours ; parlez des vertus et du bonheur
nt de se faire aimer ? Mettez chaque chose à sa place. N° 37. — La Religion Qu’est-ce que la Religion ? Une philosophie su
chaque chose à sa place. N° 37. — La Religion Qu’est-ce que la Religion  ? Une philosophie sublime qui démontre l’ordre, l
les articles sont divins. —  Avis. 1º Prouvez par la foi comment la Religion porte l’homme au bien. 2º La conscience nous comm
’homme au bien. 2º La conscience nous commande les vertus, comment la Religion lui aide-t-elle ? 3º Que nous fait voir la Religi
ertus, comment la Religion lui aide-t-elle ? 3º Que nous fait voir la Religion dans les pauvres, dons nos ennemis, dans Dieu ?
la dignité de son ministère. Jamais sec ni amer dans son zèle pour la religion . — Il recevait à sa table les officiers de tous l
issent, souvent en vain, Je jeune homme de ses écarts. La mère est la Religion qui défend ses fils et les conserve à la vertu.
sons. Le dragon de l’abîme est la damnation éternelle ; l’ange est la religion qui tend les bras à l’homme coupable, le rayon de
it pardonner aux ennemis de l’archevêque qui seront autour de lui. La religion le consolera ; d’ailleurs, un ami de Fénelon rest
u’elle lui adresse une courte allocution pour rengager à embrasser la religion chrétienne. L’élève prendra pour motifs qui doive
arie, pour avoir méconnu les droits de la loi, de l’humanité et de la religion . Avis. Le commencement de cette exhortation expo
chives des âges et le tombeau des rois, le dépôt de la science, de la religion , des langues, la merveille, le logogriphe et la l
a présence se fait partout sentir. 11. Mort. 12. Consolations de la Religion à nos derniers moments. 13. But du voyage. 14.
68 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ngue et profonde paix, Il acheva de tonner ses mœurs, et de régler sa religion sur les mêmes fondements que Romulus avait posés.
andeur que nous extrayons de L’Essai sur l’indifférence en matière de religion  ; si l’auteur, M. de Lamennais, eût persévéré à m
nde, l’instabilité de la fortune et les consolations puissantes de la religion  : nous le devons à M. Capefigue. Jacques II, atte
de malheur, Jacques II mourut à Saint-Germain-en-Laye, au sein de la religion . Dans le passage suivant, nous voyons le monarque
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
e ; qu’ainsi il peut rouler sur les arts, les sciences, la morale, la religion , etc. ; et nous avons, en effet, soit des anciens
e place très élevée encore, il faut mettre L. Racine, qui a chanté la Religion . Ce poème n’est pas moins admirable par la suite
rde et révoltant, c’est le mélange de la théologie païenne avec notre religion . À cet égard, personne n’a poussé plus loin le dé
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
dit : « Nous ne voyons bien nos devoirs qu’en Dieu. Il faut aimer la religion comme une espèce de patrie et de nourrice ; c’est
étique : — Quelle es-tu, dis-le moy, si povrement vestue ? — Je suis Religion , fille de Dieu connue. — Pourquoy l’habit as-tu d
ur, ni les lumières de M. Schlegel3 ne vous attirent ; aucune idée de religion ne vous occupe. L’obéissance, le respect envers v
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
tiens, soit dans ses écrits, soit dans la chaire ; un défenseur de la religion , une lumière de l’Église, parlons d’avance le lan
s volontiers encore sur ce qu’il ne sait point3. La foi Si ma religion était fausse, je l’avoue, voilà le piége le mieux
fondi, je ne puis être athée ; je suis donc ramené et entraîné par ma religion , c’en est fait. Zénobie ou la vanité de la ma
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
s superstition la foi classique, et à convertir les indifférents à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie d
fuserait pas la philosophie la plus jalouse de rester distincte de la religion . (Histoire de la littérature française, t. IV, p.
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
us les sujets sérieux, tels que les sciences, les arts, la morale, la religion . Dans les autres genres de poésie, l’instruction
74 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant46 constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instrui
auté de ruines imposantes. Son éloquence porte, dans la défense de la religion , cette angoisse et cette haute mélancolie que d’a
égal à l’écrivain, et sa gloire si pure doit rester toujours une des religions de la France. La royauté Certes, ce ne sont
Les railleurs Hommes doctes et curieux, si vous voulez discuter la religion , apportez-y du moins et la gravité et le poids qu
enne du moins ce qu’il faut en croire ? (Sermon sur la divinité de la religion .) Les philosophes Qui voit Pythagore, ravi
t servir de consolation particulière. Mais il y a des douleurs que la religion seule peut soulager, et vous ne pouvez tirer que
a force de s’en retirer. On renonce à certains divertissements que la religion condamne ; mais on se soutient par la gloire d’y
la violence ne nous aurait jamais tirés. Henri IV a professé la même religion , et plusieurs grands princes. Ne les inquiétez-do
um Au Duc de Savoie710 Septembre 1703. Monsieur, Puisque la religion , l’honneur, l’intérêt, l’alliance et votre propre
et vous détourner de votre étude Non-seulement votre conscience et la religion vous y obligent, mais vous-même devez avoir assez
n Dieu ! cru et espéré en vous. » Un fonds de foi et des principes de religion qui dorment au bruit des passions excitées, se ré
nnaître néanmoins le besoin de le ménager ; il faut s’en détacher par religion , mais il ne faut pas l’abandonner par nonchalance
prêt à tout oser contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni la religion ni les mœurs, Voltaire n’eut pas le temps de se r
int ou enseigné. La plupart des hommes honorent les lettres, comme la religion et la vertu, c’est-à-dire comme une chose qu’ils
rquer tous les traits qui vous ont été propres1425 ! La mort et la religion Je ne suis point surpris de la sécurité avec l
pourtant bien triste de mourir dans la fleur de la jeunesse ! mais la religion , comme tu dis, fournit de grandes ressources ; il
c-en-ciel, le signe brillant d’alliance et de réconciliation entre la religion et la société française. Ce livre réhabilita tout
procession rentre enfin au hameau. Chacun retourne à son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où lion demande à Dieu
e Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la religion et de la vertu. Elle nous aide à supporter la vie
plus digne de mémoire est son essai sur l’Indifférence en matière de religion (1817-1823). Dans ce livre apparaissait déjà sous
s tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion , partout tu agrandis la parole humaine, tu surpas
lat de ton génie à la majesté du culte public, et consacrer encore la religion elle-même1671. (Discours prononcé à l’ouverture d
vélée1693, qui, je vous prie, a enseigné aux hommes, sous l’empire de religions extravagantes et de cultes souvent monstrueux ? q
voir commises contre elle. Elle les exhorta à demeurer fermes dans la religion catholique ; elle se retira ensuite à part et écr
Dieu, en anglais, et le supplia de donner la paix au monde, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à tous les persécuté
e les relations nécessaires qui unissent le bien dire au bien penser. Religion tolérante d’un idéal élevé, voilà le fond de sa c
où ils viennent et où ils vont ; ils mettront donc au premier rang la religion et là philosophie. Saint-Marc Girardin Né en
aussi en mourant ; car le respect des eaux est en Orient une sorte de religion que les mourants même n’oublient pas. Beau pays,
s superstition la foi classique, et à convertir les indifférents à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie d
autorité que son état lui donnait sur le peuple, et faisant servir la religion à sa politique ; cherchant quelquefois à se faire
Louis XIV, dans ses désordres, avait du moins gardé un fond solide de religion . 603. On dirait un médecin qui traite un malade.
douce tempérait en lui la gravité de son ministère, et le zèle de la religion n’eut jamais chez lui ni sécheresse ni amertume.
ouvert à ce juste les portes du monde ; un sacrement va les clore. La religion le balança dans le berceau de la vie ; ses beaux
ofonde tristesse : « Ce fut alors que je sentis la supériorité de la religion chrétienne sur toutes les religions du monde. Que
que je sentis la supériorité de la religion chrétienne sur toutes les religions du monde. Quelle profonde sagesse il y a dans ce
u se retire du monde, le sage se retire en Dieu. » Et ailleurs : « La religion est la poésie du cœur; elle a des en­chantements
me. Elle chargea, en mourant, une de mes sœurs de me rappeler à cette religion dans laquelle j’avais été élevé. Ma sœur me manda
tout ce qui honore, console et relève l’humanité, à la liberté, à la religion , à la vérité, semblent rendre encore son goût plu
de entier par le spectacle de son infortune. L’humanité, la pitié, la reli­gion , se sentent encore intéressées dans sa personne e
êtes juges du pré, du champ, non de la vie, non des mœurs, non de la religion ; si vous ne vous sentez assez forts et justes pou
al. (Iambes, Dentu, p. 195.) 1764. L’honneur fut toujours une des religions de Lacordaire. 1765. La Chesnaye fut l’asile re
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
plus digne de mémoire est son essai sur l’Indifférence en matière de religion (1817-1823). Dans ce livre, dont l’idée répondit
stianisme tout à coup s’avancer au milieu des joies enivrantes et des religions dissolues d’un monde vieilli dans la corruption.
76 (1873) Principes de rhétorique française
ges. L’amour de l’humanité, le culte de la justice, le respect de la religion et des lois donnent à notre langage une autorité
l y a toute une apologie du christianisme dans cette définition de la religion par Maury : Qu’est-ce que la Religion ? Une phil
me dans cette définition de la religion par Maury : Qu’est-ce que la Religion  ? Une philosophie sublime qui démontre l’ordre, L
juges, des frères dans nos ennemis, dans l’Etre suprême un père ; la religion du cœur, la vertu en action, le plus beau de tous
inition de celle de saint Thomas d’Aquin reprise par Bourdaloue : La religion n’est autre chose qu’un lien qui nous tient attac
ite société. Il est donc impossible d’être lié à Dieu par un culte de religion , sans avoir en même temps avec le prochain toutes
ous trouve insensible : et vous détournez les yeux de ce spectacle de religion  ! et vous ne daignez pas l’entendre, et vous l’él
arche est dans la nature. Le sermon de Massillon sur la Vérité de la Religion offre l’exemple d’un plan parfaitement régulier :
gré les preuves solides et éclatantes qui établissent la vérité de la religion , il y a des hommes qui refusent de la reconnaître
nt de la reconnaître. Proposition. Prouvons-leur que la vérité de la religion est incontestable. Division. La vérité de la rel
a vérité de la religion est incontestable. Division. La vérité de la religion se fonde sur trois grands caractères qui distingu
on se fonde sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne : 1° elle est raisonnable ; 2° elle es
st glorieuse ; 3° elle est nécessaire. Confirmation. 1re Partie. La religion chrétienne est raisonnable : En ce qu’elle repose
lus propres à soumettre les esprits les moins crédules. 2e Partie. La religion chrétienne est glorieuse : 1° Par les promesses q
par les grands modèles qu’elle lui propose à imiter.    3e Partie. La religion chrétienne est nécessaire : 1° Parce que la raiso
e qu’elle est changeante et qu’il faut la fixer. Péroraison. Donc la religion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selo
ère du redoublement l’idées. Ainsi Louis Racine, dans son poëme de la religion , le propos des preuves de l’existence de Dieu, ad
rtains cas, employé au singulier ou au pluriel : Les sentiments de la religion sont la dernière chose qui s’efface en l’homme, e
e qui l’a frappé, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Cette figure à l’avant
aux exemples de prosopopée. — Ainsi Louis Racine dans son poëme de la Religion  : La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle ; L
trop brillant pour ce genre de style. La poésie, la philosophie et la religion fournissent les sujets que le style élevé doit re
nsée. Alors l’oreille et la cadence venant au secours de l’esprit, la religion , la philosophie, l’histoire, la science même adre
ntra la pesanteur de l’air. Puis il tourna toutes ses pensées vers la religion , et au milieu des souffrances qui amenèrent sa mo
maines, s’aperçut de leur néant, et tourna toutes ses pensées vers la religion  ; qui depuis ce moment jusqu’à sa mort, arrivée d
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
ent dans tout ce qui est de l’homme. À l’époque dont nous parlons, la religion ranima un moment l’éloquence, et le barreau s’en
78 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
s pratiques avec les grâces de la politesse. Son art fut de rendre la religion familière, domestique et accessible à tous les co
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
u’on va lire. — On peut comparer, à ce sujet, Fénelon, Lettres sur la religion , II. 1. Cet ouvrage est aussi désigné par un aut
s deux ouvrages peuvent tenir lieu d’un grand nombre de livres sur la religion et la morale. » La Harpe a dit justement : « Ceux
80 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
des belles-lettres. Quoi de plus utile, en effet, après l’étude de la religion et des langues anciennes, surtout de la langue la
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
uite des affaires, l’autre celle des armes, et tous deux ralliant les religions ensemble. Les capitaines de son armée, les religi
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
plus digne de mémoire est son essai sur l’Indifférence en matière de religion (1817-1823). Dans ce livre apparaissait déjà sous
83 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
e : Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la religion et de la vertu. Elle nous aide à supporter la vie
fit pas qu’il soit écrit avec élégance. Un ouvrage où la morale et la religion sont attaquées par le sophisme, un ouvrage inspir
nterdire avec soin les livres qui portent des atteintes funestes à la religion et aux bonnes mœurs. Même au point de vue littéra
étouffer le sentiment qui vous attache à la patrie, à la morale, à la religion  ; ce serait dépouiller votre œuvre de tout intérê
règle, et par là ils ont contribué beaucoup à ruiner la morale et la religion parmi nous. De la narration poétique. 322.
en même temps religieuse, parce qu’il est naturel de consacrer par la religion les noms illustres que le poète veut immortaliser
hrétiens doivent puiser dans les croyances et les merveilles de notre religion des scènes plus sublimes et plus touchantes. 453.
de ses anges pour conduire toutes choses à leur fin. L’histoire de la religion , les conquêtes de ses apôtres, l’héroïsme de ses
lieu, ne mêlez pas les faux dieux avec les êtres surnaturels de notre religion . Le Tasse, Milton et surtout Camoëns, nous montre
d beaucoup du choix d’un sujet qui se lie aux intérêts généraux de la religion ou de l’humanité, et aux traditions particulières
toutes les autorités légitimes. Un jeune homme, fidèle aux lois de la religion et de l’honneur, doit s’interdire la lecture de l
éorgiques de Virgile, l’Art poétique d’Horace et celui de Boileau, la Religion de Racine fils, sont des poèmes didactiques. 544.
et l’héroïde. 550. L’épître philosophique est celle qui roule sur la religion , la morale, la littérature, les sciences, les art
h ! pourquoi voulez-vous donc encore garder certaines mesures avec la religion  ? Pourquoi cherchez-vous toujours à mettre quelqu
84 (1881) Rhétorique et genres littéraires
es des morts ; — de Malebranche, Entretiens sur la métaphysique et la religion  ; — de Vacherot, La Métaphysique et la Science, e
ne d’effusions lyriques. Chez les Grecs, elle est également née de la religion (Linus et Orphée). Silvestres homines sacer inte
éraire   Badin Agricole Astronomique Poème de la Nature Poème de la Religion Géorgiques Art poétique   Poème sur la Gastronomi
nt qui menace de devenir-un fléau. Louis Racine, dans son Poème de la Religion , Voltaire, dans celui qu’il écrivit sur la Loi na
mmes réunis dans les temples les vérités morales et dogmatiques de la religion . Les qualités nécessaires à l’orateur chrétien, p
lequel l’Orateur évangélique expose les dogmes de la morale et de la religion . Outre les qualités générales qui conviennent à t
l’éloge de ces grands personnages est subordonné aux doctrines de la religion  ; il sert à les confirmer. Il nous offre une doub
toire profane. L’histoire sacrée raconte tous les faits relatifs à la religion depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours
peut ajouter comme appendice à l’histoire sacrée celle de toutes les religions qui, sous différentes formes et avec des sectes v
à la brutalité. La mythologie si riante des Grecs devint chez eux une religion grave et formaliste qui ne se prêta guère à l’emb
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
e et énergie ; favorisez la propagation des lumières, et respectez la religion . Composez vos bataillons, non pas de gens sans av
Majesté, veulent la continuation des hostilités5 ? Les intérêts de la religion et de l’Église ? Pourquoi ne conseille-t-on pas à
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
s superstition la foi classique, et à convertir les indifférents à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie d
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
me, en purifiant la poésie, l’a préservée de ce danger. Guidée par la religion véritable, elle donne une forme sensible aux être
88 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
in. Comment accoutumer des esprits si corrompus à la régularité de la religion véritable, chaste, sévère, ennemie des sens et un
issant, et qu’il est hardi quand il peut se couvrir du prétexte de la religion  ! Il n’en fallut pas davantage pour émouvoir ces
leurs dieux ; joignez à tout cela l’intérêt des villes que la fausse religion rendait illustres, comme la ville d’Éphèse qui de
Les Grecs et les Romains L’honneur, la bonne conscience et la religion sont au-dessus des plaisirs grossiers. Par de tel
t ducs, comtes et princes de renoms, Et prélats et bourgeois, gens de religions , Dames et demoiselles, et petits enfançons.   À l
re pour la gloire du Seigneur, et enfin la valeur du prince, à qui la religion seule avait inspiré ce grand et pieux projet. Je
stence d’une vie future ; il en trouvait la preuve invincible dans sa religion , ses vertus et ses malheurs. Enfin, vers les troi
st toujours joint à. des lumières qui le suppléent. Il avait assez de religion pour ce monde. Il allait au bien, ou par inclinat
ent ce livre terrible            Où sont écrits vos attentats ; Et la religion , mère autrefois sensible, S’arme d’un cœur d’aira
oint d’ami intime qui ne craigne Dieu, et que les pures maximes de la religion ne gouvernent en tout ; autrement il vous perdra,
ées, par l’éducation, la science et l’élévation des sentiments qu’une religion philanthropique inspire et commande ; un homme en
figurer, mais tel que réellement il existe au milieu de nous. Oui, la religion est aujourd’hui ce qu’elle fut à son origine. Il
l’application de la belle comparaison de l’aveugle aux vérités de la religion et de l’autre vie. Ce sont ses mots que je vous r
s, se ressent encore dans ses paroles. « Tout ce que je lisais sur la religion me touchait jusqu’à répandre des larmes. Je me tr
e eux. Chez les peuples vivants, la culture des lettres est, après la religion , le premier trésor public, l’arôme de la jeunesse
emarqua beaucoup d’impies hypocrites qui, faisant semblant d’aimer la religion , s’en étaient servis comme d’un beau prétexte pou
es et ailleurs on m’accuse de vous avoir encouragé à écrire contre la religion chrétienne, c’est vous qui me faites des reproche
re de meilleur, et sa tâche sera remplie. Le reste sera l’œuvre de la religion . Si la poésie et la philosophie peuvent lui ramen
l’enfance ! Voix qui toujours caresse et qui jamais n’offense ! Douce religion qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de la
sa main ! V. Hugo. Jésus-Christ comparé aux autres fondateurs de religions Le premier et incomparable caractère du chris
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
ous les temps, et se retrouvent dans tous les pays et dans toutes les religions  ; c’est le culte du sentiment : il est universel.
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
ceux des patriarches dans la Palestine, c’est-à-dire par les lieux de religion qu’il éleva à la gloire du Dieu de ses pères. Ses
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
de la vertu ; défendre la pureté et la sainteté de la morale et de la religion  ; étendre l’empire des lettres, des sciences et d
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
autorité que son état lui donnait sur le peuple, et faisant servir la religion à sa politique ; cherchant quelquefois à se faire
93 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
pièce réputée très dangereuse. Molière, sentant bien que l’abus de la religion poussé à l’excès où le porte son lâche et misérab
ctor. Secondement, il doit à Jérémie Aron, Usurier de métier, juif de religion … Géronte. Tout beau ! n’embrouillons point, s’il
moins, départit une dose.        L’éléphant les surpasse tous ; De la religion il a quelque teinture : Au lever du soleil il se
lui-même, il a tâché de faire voir combien le véritable esprit de la religion l’emporte sur les vertus de la nature. Il rend ic
te de frapper l’islamisme, il voulut attaquer l’origine même de toute religion  ; mais il ne produisit qu’une œuvre dénuée de vér
nné à Voltaire de retirer sa tragédie de Mahomet comme contraire à la religion chrétienne. Il la dédia au pape Benoît XIV, Lambe
systématiquement. Dans ce poème, dont il changea le premier titre de Religion naturelle ; il opposa la doctrine du déisme et la
ence d’une morale universelle et indépendante, non seulement de toute religion révélée, mais de tout système particulier sur la
astre de Lisbonne est encore, à tous égards, inférieur au poème de la Religion naturelle. C’est une attaque à fond contre l’opti
ouvent la décence, il eut du moins le mérite de ne jamais attaquer la religion dans aucun de ses ouvrages. Il faut aussi reconna
voûtes antiques Parviennent jusqu’à moi d’invisibles cantiques, Et la Religion , le front voilé, descend ; Elle approche : déjà s
 !     C’est là qu’ils se cachaient, et les chrétiens fidèles Que la Religion protégeait de ses ailes, Vivant avec Dieu seul da
létrie. Aussi, c’est dans ce temps où tout marche au cercueil, Que la religion prend un habit de deuil ; Elle en est plus august
ous l’œil maternel, Adoucissent encor, par leur voix innocente, De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait,
e que Dieu était le dernier mot de tout, et que les philosophies, les religions , les poésies n’étaient que des manifestations plu
pour nous approcher successivement de celui qui est ; enfin, que les religions sont la poésie de l’âme. Ailleurs il écrit : « J
t et les absorbe tous, à Dieu238. » Mais son Dieu est bien vague, sa religion n’est qu’une admiration attendrie pour le Créateu
Il a prétendu nous offrir la peinture d’un amour idéal contenu par la religion . Cependant, le sens moral est absent de son œuvre
e. Le héros, après le sacrifice magnanime qu’il a fait pour sauver sa religion et sa patrie, devrait être supérieur à tout regre
et simultanément sous tous ses aspects, Histoire, Fable, Philosophie, Religion , Science, lesquels se résument en un seul et imme
de l’inspiration la plus fausse ; ceux de la Pitié suprême (1879), de Religions et Religio, de l’Âne (1880), qui accusent le décl
se rendait, à l’heure suprême, le témoignage de n’avoir chanté que la religion , la patrie, l’amour de la nature et de l’art, les
nt sa patrie, ses aspirations étaient idéales et généreuses ; mais sa religion était bien vague, son christianisme était mêlé de
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
ctifs des peuples et des souverains ; jamais tout ce qui intéresse la religion , les mœurs et la politique n’avait été discuté, a
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
usiasme du vrai beau aient élevé depuis longtemps à la morale et à la religion . On a pu relever, sans doute, quelques défauts da
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
me celui d’Abel1, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Dans les pertes médiocr
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
la violence ne nous aurait jamais tirés. Henri IV a professé la même religion , et plusieurs grands princes. Ne les inquiétez do
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
e revient aisément à soi ; et il y a dans la politique, comme dans la religion , une espèce de pénitence plus glorieuse que l’inn
99 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
e sçai quels degoustez de nostre noblesse qui parlent de conserver la religion et l’Estat tout ensemble : et que les Espagnols p
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
dire les senteurs vivifiantes qui s’exhalent de toutes ses œuvres. La religion , la patrie, la nature et l’art, voilà les sources
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