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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
ut, il n’a que le dessein de déplaire et d’insulter. Nous devons donc regarder cette impatience, qui nous porte à nous élever sa
qu’il ait entrepris d’ôter aux hommes d’autres erreurs que celles qui regardaient Dieu et les moyens de leur salut. Il savait tous
lorsque nous apercevons qu’en contredisant certaines opinions qui ne regardent que des choses humaines, nous choquons plusieurs
le nous fît autant appréhender de blesser nos frères, que nous devons regarder comme nos supérieurs dans le royaume de Jésus-Chr
faudrait donc apprendre à contredire civilement et avec humilité, et regarder les fautes que l’on y fait comme très-considérabl
e style religieux, ce terme est opposé à corporel, et signifie ce qui regarde la conduite de l’âme, l’intérieur de la conscienc
en effet (IV, 23) la maxime citée par Nicole. « Plusieurs savants ne regardent , d’ailleurs, les Proverbes , dit l’abbé Guénée da
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
: hélas ! ce qui doit finir, mes frères, doit-il vous paraître long ? Regardez derrière vous : où sont vos premières années ? Qu
lus réel. Tous les siècles qui se sont écoulés jusqu’à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qu
rme fatal qui nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regardez le monde tel que vous l’avez vu dans vos première
lement retenir, et que nous ne pouvons souffrir entre nos mains. Nous regarderions comme un insensé dans le monde un homme, lequel h
un nom, il n’oserait se borner aux soins domestiques, et que le monde regarderait ce repos comme une indigne lâcheté. Tel préfère u
nte du monde et de ses jugements qui en décide ; en un âge tendre, on regarde comme une loi la volonté de ceux de qui l’on tien
deur de Dieu dans le prince. Le prince, en tant que prince, n’est pas regardé comme un homme particulier, c’est un personnage p
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
vous mesurer ; courez-vous dans votre carrière, ils voudront que vous regardiez toutes les pierres que les fourmis ont mises sur
ne curiosité qui va jusqu’à l’extravagance. Lorsque j’arrivai, je fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards,
e demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu’on m’eût regardé , et qu’on m’eût mis en occasion d’ouvrir la bouch
nous le suivîmes. Comme il allait assez vite, et qu’il négligeait de regarder devant lui, il fut rencontré directement par un a
nts de cœur que la conversation produit entre deux amis, ne peut être regardé que comme des pensées. Il n’y eut donc plus de li
tion et la tristesse4 du prince se communiquant partout, l’amitié fut regardée comme un écueil, l’ingénuité comme une imprudence
4 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
maître me donnera un livre, c’est-à-dire, donnera à moi. Le maître me regarde , c’est-à-dire, regarde moi. Pluriel. Nous. P
vre, c’est-à-dire, donnera à moi. Le maître me regarde, c’est-à-dire, regarde moi. Pluriel. Nous. Pronom de la seconde per
maître te donnera un livre, c’est-à-dire donnera à toi. Le maître te regarde , c’est-à-dire regarde toi. Pluriel. Vous. Remar
livre, c’est-à-dire donnera à toi. Le maître te regarde, c’est-à-dire regarde toi. Pluriel. Vous. Remarque. Par politesse, on
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
que les uns l’ont considérée dans sa pureté, lorsque les autres l’ont regardée dans sa corruption, et confondue avec tous ces vi
ot des idées opposées, il ne faut qu’ôter le voile de l’équivoque, et regarder ce qu’est la comédie en soi, pour voir si elle es
quenter que le théâtre ; si l’on veut blâmer toutes les choses qui ne regardent pas directement Dieu et notre salut, il est certa
Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d’être accusé de regarder quelqu’un dans les portraits qu’il fait ; que son
ns la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’o
ait son front. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi, le r
d’avoir du plaisir. Uranie. Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent ; et lorsque
6 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
nvoyer à la philologie et à l’art de l’orateur ; et, au contraire, il regarde comme appartenant à la poésie toutes les histoire
on sans poésie et poésie sans versification, nous avons cru ne devoir regarder la versification que comme une qualité du style,
est tellement essentielle à la poésie, qu’on ne peut raisonnablement regarder comme des poètes ceux qui ont secoué ce joug. Un
d’ailleurs, toutes les autres qualités requises, serait à juste titre regardé comme mauvais, parce que, si l’on a eu raison de
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
aide que moi. Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez, et regardez -moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne,
occupée des demoiselles de Saint-Cyr, je vous négligeais, vous que je regarde comme ma propre fille. Je ne sais si c’est vous q
a mort, ni le roi, ni tout ce que vous voyez qui vous caresse ne vous regardera pas. Si cela arrive avant que vous soyez mariée,
convient à notre état présent1. Je ne pourrais le supporter, si je ne regardais d’où il nous vient, et2 que les hommes ne sont qu
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ier consacré à l’élocution, et il précède celui-ci. Nous pouvons donc regarder cette partie comme déjà vue, avec plus de détails
Quant à la loi et aux titres, ils donnent lieu à des discussions qui regardent la jurisprudence plus encore que l’éloquence. La
, il emporte, il renverse tout par les flots de sa vive éloquence. On regarde communément l’amour et la haine comme la base de
git toujours d’une chose passée. Cette division en trois genres était regardée par les anciens comme absolue. Les modernes, en l
dans le sanctuaire de la Divinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de l’homme. Auss
exactes que celle-ci dans les autres ouvrages du même genre qui sont regardés comme excellents. Durant les premiers siècles du
la mort quelques lignes qui nous donneront un exemple de son style : Regardez derrière vous : où sont vos premières années ? qu
g ni plus réel. Tous les siècles qui ont coulé jusqu’à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qu
rme fatal qui nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regardez le monde tel que vous l’avez vu dans vos première
and dans sa conduite avec les étrangers. Bourdaloue et Massillon sont regardés comme nous ayant donné les meilleurs panégyriques
er la preuve. Considérez, messieurs, ces grandes puissances que nous regardons de si bas : pendant que nous tremblons sous leur
Voilà proprement la science qui lui est indispensable, et qu’il doit regarder comme le fondement de l’édifice. C’est ce qu’on a
on, Appien et Polybe ; et ces deux recueils, surtout le premier, sont regardés avec raison comme une sorte de manuel ou de vade-
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
réconcilier avec moi, j’ai senti ma vanité flattée, et j’ai cessé de regarder comme ennemi un homme qui me rendait le service d
de moi ; ils auraient besoin de toute leur vertu pour m’avouer1, ils regarderaient mon tombeau comme le monument de leur honte. Je p
patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime. Je souhaite avoir des manières si
ne curiosité qui va jusqu’à l’extravagance. Lorsque j’arrivai, je fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards,
e demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu’on m’eût regardé , et qu’on m’eût mis en occasion d’ouvrir la bouch
prirent la voie des armes ; ils se révoltèrent dans tout ce côté qui regarde la mer Ionienne4 ; les autres alliés allaient les
vous mesurer ; courez-vous dans votre carrière, ils voudront que vous regardiez toutes les pierres que les fourmis ont mises sur
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ls que vous-même n’auriez pu souhaiter plus parfait, vous deviez vous regarder comme la plus heureuse des mères, et il n’y avait
e énumération sans fin des peines de la vie : mais est-ce à vous d’en regarder la privation comme un malheur, quand vous ne pouv
r avaient été rendus de sa conduite par M. l’archevêque de Vienne. Je regarderais comme un très sensible bonheur pour moi de voir c
eu cette répétition d’idées et cette espèce de considération qui fait regarder un service comme remboursable. Entre amis, à la r
omelette . Cette image, un peu grotesque, égaie la narration. On peut regarder cette lettre comme une nouvelle. Elle serait dign
ent droit et élevé ; son attitude est celle du commandement ; sa tête regarde le ciel, et présente une face auguste sur laquell
ères ! car, à plus forte raison, vous saviez parfaitement tout ce qui regarde l’homme ; et cependant beaucoup de personnes n’on
oux et plaintif s’élevèrent à la fois du fond de l’abîme. Le chasseur regarda . Un dragon, armé de cornes menaçantes, jetant feu
a reine, en cette cour qu’anime la folie, Va, vient, chante, se tait, regarde , écoute, oublie, Et dans mille cristaux, qui port
rre. Le Génie d’une belle fontaine qui coulait au pied de l’arbre, la regardait , la pauvre petite goutte, et la croyait dans l’em
éons se hâtaient de rentrer dans le sein de la terre. Je vis le guide regarder le ciel et pâlir. Je lui demandai la cause de son
é commence pour ces enfants qui étaient destinés à vivre seul. Ils se regardent , ils s’entendent l’un l’autre ; bientôt ils sont
la déesse incline son visage vermeil, et, souriant à la terre qu’elle regarde avec une complaisance maternelle, elle partage la
par un boulet. Son coursier bondissant ne s’arrête pas seulement, il regarde son maître, il revient, il penche la tête, il fla
agnards sont ordinairement sobres, ils ne s’enivrent que quelquefois. Regardez donc mon tableau avec attention. Vers le soir.
rdonner. » Et ses sanglots éclatèrent. Immobile devant elle, Azaël la regardait avec attendrissement. Il ne pleurait pas, car les
Et moi, je suis montée au haut de la muraille, D’où le peuple étonné regardait , comme moi, L’approche d’un combat qui le glaçait
voyant expirer ce héros, Comme si leur salut devenait leur supplice, Regardent en tremblant ce noble sacrifice. Racine. N°
J’entendis qu’on fermait la porte au bas de l’horrible tour. Alors je regardai mes fils sans dire une parole, je ne pleurai poin
. Ils pleuraient, eux ; et mon petit Anselme me dit : « Comme tu nous regardes , mon père ! qu’as-tu ? » Je ne pleurai point enco
avants n’a connu. Je termine ici la terre africaine, à cette cîme qui regarde le pôle antarctique et qui, jusqu’à ce jour, voil
lace dans leur cœur aux transports de rage qui les animaient ; ils se regardent en silence, et leur attitude exprime le plus prof
e, tous deux s’éloignent et vont respirer un moment. Tous deux ils se regardent et appuient sur leurs épées leurs corps appesanti
eu, pour le tirer du gouffre, qu’à lui tendre la main, mais il ne le regardait seulement pas. Il regardait la grève ; il regarda
e, qu’à lui tendre la main, mais il ne le regardait seulement pas. Il regardait la grève ; il regardait le gibet. Le sourd s’étai
in, mais il ne le regardait seulement pas. Il regardait la grève ; il regardait le gibet. Le sourd s’était accoudé sur la balustr
ait tomber, et l’épouvante le prenait aux entrailles, Quelquefois, il regardait avec égarement une espèce d’étroit plateau formé
espace de deux pieds cariés, dût-elle durer cent années. Une fois, il regarda au-dessous de lui dans la place, dans l’abîme ; l
ieds de lui, agonisait de cette horrible façon, Quasimodo pleurait et regardait la grève. Claude voyant que tous ses soubresauts
, le toit de St-Jean-le-Rond petit comme une carte ployée en deux. Il regardait , l’ une après l’autre, les impassibles sculptures
nfortuné ferma les yeux et lâcha la gouttière. Il tomba. Quasimodo le regardait tomber. Une chute de si haut est rarement perpend
it jamais. Avant de dîner, en rentrant chez elle, après s’être encore regardée en passant devant la glace, elle avait ôté son ch
eau chaude que l’œuf cinq minutes demeure ; Consultez votre montre et regardez bien l’heure, —  Bon ! je m’en souviendrai, je l’
s, quelquefois le vieillard fixait les yeux sur lui, et après l’avoir regardé , il laissait tomber des larmes. Cependant, au ret
t la tête, et, après avoir été quelques temps dans cette attitude, il regarda le jeune Anglais, et lui dit d’un ton mêlé de ten
ois-tu ce beau ciel resplendissant de lumière ? as-tu du plaisir à le regarder  ? — Oui, dit l’Anglais, j’ai du plaisir à regarde
tu du plaisir à le regarder ? — Oui, dit l’Anglais, j’ai du plaisir à regarder ce beau ciel. — Eh bien ! je n’en ai plus, » dit
n fleurs. « Vois-tu ce bel arbre ? lui dit-il ; as-tu du plaisir à le regarder  ? — Oui, j’ai du plaisir à le regarder. — Je n’en
dit-il ; as-tu du plaisir à le regarder ? — Oui, j’ai du plaisir à le regarder . — Je n’en ai plus, » reprit le sauvage avec préc
s, au milieu de la nuit, et introduit dans ce palais que le peuple ne regardait qu’avec crainte, le vieillard faible et cassé par
eux, saisissait le cimeterre, et allait frapper le fakir. Celui-ci le regarda avec tranquillité, et répéta seulement, en offran
se disposant à voyager en pays étranger, remit à un joaillier, qu’il regardait comme son ami, une bourse de mille sequins, en le
n des gens riront de lui, mais il était un peu comme moi, il aimait a regarder les nuages et il y voyait bien des choses merveil
ce de la mer, quand il ne fait pas de vent. Fatigué d’avoir longtemps regardé les nuages gris et déchiquetés qui passaient rapi
et s‘agiter une des branches inférieures de là bouillée de chêne… Il regarde avec plus d’attention, et distingue comme une bou
t le crâne et le retenaient en se crispant sur ses genoux ; il osa le regarder en face, et cria d’une voix forte :    — Trépassé
rt à la ferme, et qu’il y raconta ses frayeurs, là, en plein jour, il regarda ce crâne, et il découvrit près de la tempe un tro
de la Providence. Schiller. N° 187. — Guillaume Tell. _ Il regarde son fils, s’arrête, lève les yeux vers le ciel, j
rillant dirigé contre ton front. Détourne la tête, mon fils, et ne me regarde pas. — Non, non, lui répond l’enfant, ne craignez
pas. — Non, non, lui répond l’enfant, ne craignez rien, je veux vous regarder , je ne verrai point la flèche, je ne verrai que m
et, raidissant son bras qui tremble, il force, accoutume son œil à ne regarder que la pomme. Profitant de ce seul instant, aussi
, et qui se trouvait à vingt pas tout au plus au poirier, s’y arrêta, regarda autour de lui si personne ne l’épiait, déroula so
ns son sac, et qui se confondait de nouveau avec le rocher. Le voisin regardait cette scène, appuyé sur ses genoux et sur sa main
er sans vie ; Mais on court, on s’oppose à son emportement Le roi m’a regardé dans ce triste moment,     Et m’a dit d’une voix
r plus farouche ; Il se lève, il retombe, il ouvre un œil mourant, Il regarde Paris, et meurt en soupirant. Tu le vis expirer,
; il pense quelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une voix. Il regarde , il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne v
qui conserve en tous lieux son empire sur les hommes, hésitent et se regardent entre eux. Le plus jeune saisit un verre, le plon
tristesse du roi provenait de ses regrets sur la perte de son épouse, regarda quelque temps le portrait de la reine suspendu da
, habitait alors l’ancien palais situé à la pointe du Ritterholm, qui regarde le lac Mœler : c’est un grand bâtiment en forme d
entendre ; tout annonçait plutôt une illumination d’apparat. Charles regarda ces fenêtres quelque temps sans parler. Cependant
du concierge. « Je vois bien, dit-il d’un ton de mépris, que ceci me regarde seul ; » et avant que sa suite eut pu l’en empêch
prisonniers, s’arrêta au milieu de la salle, devant le billot, qu’il regarda avec un dédain superbe. En même temps, le cadavre
partenait, il y a quelques années, à un paysan nommé Girardin, qui la regardait avec raison comme son plus précieux héritage, et
e plus grand détail : « Voilà, disait-il d’après des traditions qu’il regardait comme certaines, voilà la chambre où couchait Jea
isons de bois et se porter en foule à sa rencontre ; il se plaisait à regarder ces hommes à longue barbe, portant pour la plupar
ière demeure de l’homme. En ce moment, l’empereur entre : après avoir regardé avec attention ce corps qui allait être dérobé po
gémis : pauvre et délaissée, je me consume dans les larmes ; je n’ose regarder fixement la lumière du soleil ; l’opprobre et la
larmes, il sent je ne sais quel plaisir inconnu. Les Lacédémoniens se regardaient les uns les autres, étonnés de sentir la clémence
a main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gentilhomme, qui le regardait toujours, ne le voit point tomber : le cheval l’e
ser juger par les autres ; nos yeux ne nous sont pas donnés pour nous regarder . Monsieur, m’a-t-il dit, votre façon de parler m’
e mon silence, que jusque-là je n’avais pas eu la force de rompre, me regarde et s’écrie : et que vois-je ? vos cheveux sont to
us belles, les plus suaves, et il en tressait une guirlande, et il la regardait avec amour. Oh ! que ma mère du ciel sera content
avec une grande douceur : « Mon fils, ! lui dit-il, ne pleurez plus ; regardez le Ciel, voyez la Reine des Anges !… votre mère !
age de la Vierge, suspendue au mur. Et la jeune fille levant les yeux regarda en silence, pendant quelques moments, la femme à
et le sang qui ruisselle de tous les endroits de son divin corps. Il regarde la pauvre sacrée Vierge toute transpercée du glai
ssistent Dieu, la bonne Vierge et les Saints ! » Disant cela, elle le regardait en face et il baissait les yeux ; on eût dit qu’i
a poussière : il fait un signe, et les bataillons sont foudroyés ; il regarde , et les armées ne sont plus. — Si vous étiez chré
gorgé tes frères, je l’ai vu, et tous ces martyrs sont là-haut qui te regardent et qui te tendent leurs bras sanglants. » Cette i
eux au moment de l’invocation à Dieu, enfin insinuant, quand Lusignan regarde sa fille. Il y a aussi confirmation ou exposition
e et l’effroi, et cette situation se complète à ces mots : « Je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre. » Il n’y
plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent -ils le jeune prince, dont la victoire avait relev
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
t par son nom, qui ne daignaient pas l’associer4 à leur table, qui le regardaient comme un homme qui n’était pas riche, et qui fais
ailler à nous rendre très-dignes de quelque emploi : le reste ne nous regarde point ; c’est l’affaire des autres. Se faire valo
les choses qu’il a faites et par celles qu’il aurait pu faire. On l’a regardé comme un homme incapable de céder à l’ennemi, de
vit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de sai
ut vous en promettre autant de vos petits-fils ? Ne m’en croyez pas ; regardez cette unique fois de certains hommes que vous ne
royez pas ; regardez cette unique fois de certains hommes que vous ne regardez jamais, que vous dédaignez : ils ont des aïeuls,
nt vos portraits et vos médailles ; ils diront : Cet homme, dont vous regardez la peinture, a parlé à son maître avec force et a
r, en vrais badauds, les malheurs du prochain. Chacun ne court-il pas regarder les gerbes d’un incendie, voir le malheureux qu’o
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
liez-vous, appetissez-vous pour vous proportionner à ces enfants ; ne regardez ni avec dégoût ni avec dédain leurs misères, leur
aide que moi. Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez, et regardez -moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne,
occupée des demoiselles de Saint-Cyr, je vous négligeais, vous que je regarde comme ma propre fille. Je ne sais si c’est vous q
a mort, ni le roi, ni tout ce que vous voyez qui vous caresse ne vous regardera pas. Si cela arrive avant que vous soyez mariée,
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
vif, éveillé, questionneur ; il voulait tout voir, tout savoir. Il me regardait écrire, et a pris le pulvérier pour du poivre don
r tous à la fois, et sa petite tête tournait comme un moulinet. Je le regardais faire avec un plaisir infini, toute ravie à mon t
emandé une boucle de ses cheveux, lui offrant une des miennes. Il m’a regardée , un peu surpris : « Non, m’a-t-il dit, les mienne
bien doux, cette blanche lumière. Aussi l’ai-je contemplée, admirée, regardée jusqu’à ce qu’elle se fût cachée derrière le cont
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
e espérance et la nuit de la vie1. Son visage était calme et doux à regarder  : Ses traits pacifiés semblaient encor garder La
dort sur le cœur d’un ami3 ; Et, couché sur les pieds du maître qu’il regarde , Son chien blanc, inquiet d’une si longue garde,
terre sainte, en signe de son deuil ; Tous pleuraient en passant, et regardaient la tombe S’affaisser lentement sous la cendre qui
l qui vous voit partir ou demeurer, Qui, sans savoir vos pleurs, vous regarde pleurer ; Que cet œil, sur la terre, où votre œil
et percée de coups, demandait quartier, son adversaire s’arrêtait, et regardait le peuple, qui souvent lui ordonnait d’achever, d
our, tantôt s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées, tantôt regarder le ciel ou l’horizon de la vallée, et redescendre
15 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
principes, et voici comment ils parlèrent aux Athéniens : — Vous avez regardé jusqu’ici l’éloquence comme l’art de persuader ce
e sa parole ait à leurs yeux l’autorité d’un témoignage, qu’elle soit regardée par tous comme l’organe de la justice et de la vé
traînera le cœur à son tour, le triomphe de l’éloquence sera complet. Regardez autour de vous : tout dans les œuvres de la natur
e de tirer du fond de son sac oratoire ce splendide développement : «  Regardez , juges, la misère de la condition humaine ; regar
éveloppement : « Regardez, juges, la misère de la condition humaine ; regardez l’inconstance et la mobilité des événements ; reg
tion humaine ; regardez l’inconstance et la mobilité des événements ; regardez la vieillesse de Fabricius ; regardez… » Comme il
et la mobilité des événements ; regardez la vieillesse de Fabricius ; regardez … » Comme il disait : « Regardez ! » il regarda lu
regardez la vieillesse de Fabricius ; regardez… » Comme il disait : «  Regardez  ! » il regarda lui-même. Mais déjà Fabricius, tou
llesse de Fabricius ; regardez… » Comme il disait : « Regardez ! » il regarda lui-même. Mais déjà Fabricius, tout honteux, s’ét
ppe, qu’on lui coupe sa belle tirade, qu’il n’a pas fini encore son : Regardez , juges, regardez. On voit le moment où il va cour
upe sa belle tirade, qu’il n’a pas fini encore son : Regardez, juges, regardez . On voit le moment où il va courir après son clie
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit1, Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pa
plus froide que l’albâtre, Lorsque le médecin, de ta veine bleuâtre, Regardait goutte à goutte un sang noir s’épancher, Tu savai
ntendais le bois murmurer et frémir. Où leurs yeux dans les fleurs me regardaient dormir. Elles viennent ! leur voix, leur aspect m
pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter. Je ne puis ; — malgr
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
nd un corps, et l’invisible même veut qu’on le voie. Léonard de Vinci regardait tout pour tout dessiner, jusqu’aux salissures des
, des habillements capricieux ; lui aussi, le poëte coloriste, a tout regardé pour tout peindre. Par la puissance du même don,
our tout peindre. Par la puissance du même don, tout ce qu’il voit le regarde à son tour. Les vieilles murailles lui font des s
utes tours ; Mais dans le nid de mousse. Où chante une voix douce, Il regarde toujours ! Reste à la solitude ! Reste à la pau
à peine Son beau flanc plus ombré qu’un flanc de léopard, Distraite, regardait vaguement quelque part5. Pour les pauvres
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
uée que toutes celles qui ont été jusqu’ici l’objet de notre examen. Regardez cette tête, où la Divinité Semble imprimer ses tr
isse du sublime ou d’un genre de beauté quelconque. Les critiques ont regardé constamment le discours comme le premier ou le pr
sé avoir dit en effet, l’art de l’écrivain peut être plus strictement regardé comme imitation, et c’est le cas où se trouve l’a
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
les détails roulent d’eux-mêmes : pour bien juger d’un seul ressort, regarder la machine entière, calculer l’influence de toute
t de rendre non seulement intelligibles, mais agréables, des matières regardées jusqu’alors comme inabordables aux esprits ordina
er et Saturne ; te voilà à quatre-vingt mille diamètres de ton globe. Regarde maintenant ; vois-tu ces grands corps qui de loin
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
tterré dans sa douleur muette, Et du terrible mat à regret convaincu, Regarde encor longtemps le coup qui l’a vaincu. Ainsi le
es, de vigueur d’expression et d’harmonie de style, que l’ouvrage est regardé avec raison comme admirable par ceux qui l’ont lu
, dans l’Iliade, la réconciliation d’Achille avec Agamemnon peut être regardée comme le dénouement ; mais Homère ne pouvait pas
t fini par là. Homère a cependant mis un second achèvement, et qui ne regarde plus du tout ni l’action générale, ni les autres
cun intérêt et n’est pas même fondée en raison. Le merveilleux, qu’on regarde comme essentiel à la grande épopée, a dans cette
aturels : les uns réels, et les autres symboliques. Les premiers sont regardés comme des êtres physiques, subsistants et agissan
cris, Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il se trouble, il regarde , et partout, sur ses rives, Il voit fuir à grands
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
n’est point une chose qui doive nous coûter ; qu’il ne faut point la regarder comme un exercice pénible, et que la justice pour
ui donnait croyait toujours avoir l’avantage. Le peuple Troglodite se regardait comme une seule famille : les troupeaux étaient p
nairement, c’était de les partager. Tant de prospérités ne furent pas regardées sans envie. Les peuples voisins s’assemblèrent, e
s sacré, que, si vous entrez dans nos terres comme ennemis, nous vous regarderons comme un peuple injuste, et que nous vous traiter
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
imons Paul dans son style rude et profitons d’un si grand exemple. Ne regardons pas les prédications comme un divertissement de l
(Fragments.) La mort de Madame prouve que tout est vain si nous regardons le cours de notre vie mortelle, que tout est préc
urs de notre vie mortelle, que tout est précieux et important si nous regardons le terme où elle aboutit et les destinées immorte
plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent -ils le jeune prince, dont la victoire avait relev
er et en tirer ma famille. Et Marie et Jésus songent-ils à s’élever ? Regarde ce divin charpentier avec la scie, avec le rabot,
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
mons Paul dans son style rude, et profitons d’un si grand exemple. Ne regardons pas les prédications comme un divertissement de l
t tout réduire à sa volonté. C’est pourquoi tout est surprenant, à ne regarder que les causes particulières ; et néanmoins tout
iècles et toutes les évolutions ou révolutions de la nature : je vous regarde comme vous étiez avant tout commencement et de to
vant tout commencement et de toute éternité, c’est-à-dire que je vous regarde comme vous êtes, car vous êtes ce que vous étiez 
toujours ce que vous êtes. Je laisse donc toute créature, et je vous regarde comme étant seul avant tous les siècles. O la bel
le font demeurer d’accord de tout ce qu’ils disent. Ce pécheur ne se regarde plus dans sa conscience, où il voit trop claireme
e jouirai de mon travail. — Eh quoi ! pour dix ans de vie ! — Mais je regarde ma postérité et mon nom. — Mais peut-être que ta
de la fortune, à laquelle tu te dévoues, qu’un misérable peut-être ! Regarde qu’il n’y a rien d’assuré pour toi, non pas même
nriette d’Angleterre 2 Considérez ces grandes puissances que nous regardons de si bas ; pendant que nous tremblons sous leur
24 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
l aimait à m’appeler votre compagnon d’armes plutôt que son fils : il regardait ce dernier nom comme venant de la nature, et l’au
u que depuis l’enfance vous cultivez avec soin les principes qui sont regardés chez nous comme honnêtes, et que vous vous absten
av. J.-C.). Crésus, roi de Lydie, demandait à Solon quel homme il regardait comme le plus heureux. « C’est Tellus l’Athénien,
onsidère comment ils ont péri, je proclame leur sort heureux, mais je regarde ma position comme bien affligeante et bien déplor
un peuple qui commet des injustices. « Ainsi, que ceux parmi vous qui regardent le traité comme rompu et les Athéniens comme coup
iété. Si vous supportez avec peine la mort de Commode, il ne faut pas regarder comme extraordinaire qu’il ait péri ; il était ho
lus que personne je tiens compte de la faiblesse humaine. Pour ce qui regarde les conditions de paix dont vous parlez aujourd’h
fournies, bien équipées, seront comblés par moi des présents que nous regardons comme les plus honorables. Tels sont mes desseins
e étonné frémit à l’aspect du noble vieillard : tous les guerriers se regardent en silence. Enfin, le monarque infortuné s’écrie 
ort qui attend tous les humains ? Mais si je meurs avant le temps, je regarde cela comme un avantage. En effet, celui qui vivra
s pas à rendre compte publiquement de ma conduite ? Enfin, si vous me regardez comme un malhonnête homme, pourquoi me recherchez
remettre mes lettres : cependant ne lui communique pas tout ce qui me regarde  ; je n’ai pas l’habitude de le faire moi-même. »
s confierait à soi-même. » « Croyez-moi, mon cher Lucilius : si vous regardez comme un ami l’homme en qui vous n’avez pas la mê
que de sentir tout le poids de notre ingratitude, que de ne plus oser regarder aucun des autres hommes, parce que la honte abais
le était utile à mes desseins, j’en profitais. PHILIPPE. Eh quoi ! tu regardais comme utile de te laisser duper par des devins ?
nons les guerriers dont le courage s’accroît dans les dangers, et qui regardent comme honorable, comme vraiment digne d’un Romain
ser sur les récifs où les eaux irritées la jetteront. Quel plaisir de regarder ces navires dispersés dès la sortie du port, et d
tombée en décadence, je crains en vérité que les hommes libres ne la regardent comme une honte, comme un déshonneur. Mais en réf
étonner, quand on voit s’affermir tous les jours ce fatal préjugé qui regarde l’agriculture comme une chose vile, comme un art
25 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
Ceux qui ne jugent les choses que d’une manière superficielle peuvent regarder les mouvements du geste et de la voix comme les r
fidélité religieuse de son mari : « Est-il pénétré de ce qu’il dit ? regardez son visage. Ses yeux ne répandent point de larmes
remplir de sa voix l’espace qu’occupe l’assemblée. Cette faculté est regardée comme un don de la nature, et ce n’est pas sans r
dernes permettent d’accorder au génie ! Parmi nous l’art d’écrire est regardé comme un talent moins difficile et moins méritoir
de s’élever au-dessus de la foule. Sir William Temple, que l’on doit regarder comme un excellent juge en cette matière, pense q
cieuses qui soient ouvertes à l’art de parler et d’écrire. On doit le regarder comme manquant de goût celui qui n’éprouve aucun
ions préliminaires sur les ouvrages historiques. L’histoire doit être regardée , en général, comme un récit d’événements certains
haut degré le talent de raconter. Hérodote fut, dans tous les temps, regardé comme un écrivain très agréable, qui met dans ses
dont l’exécution est le plus difficile. Ces tableaux sont en général regardés comme des preuves que donne l’historien de son ta
e fondées que ces critiques puissent être, nous n’en devons pas moins regarder ses Vies des hommes illustres comme un précieux t
ont coûté le plus de peine à l’auteur, et que, pour cette raison, il regarde la plupart du temps comme des chefs-d’œuvre, ne m
e avec la négligence cette aisance et cette simplicité que nous avons regardées comme indispensables pour le genre épistolaire. E
aux les plus importants sur l’histoire de son siècle, et peuvent être regardées comme les derniers monuments de la liberté romain
rit pour être toujours amusant. Les lettres de madame de Sévigné sont regardées aujourd’hui comme le modèle le plus parfait d’une
ne le deviennent que par la manière dont elles sont exécutées. Bacon regarde notre goût pour les histoires fictives comme une
aindrais d’entrer dans des discussions que la plupart de mes lecteurs regarderaient comme trop minutieuses. Je me bornerai donc à un
ntre elle en invectives, comme ont fait quelques écrivains, qui l’ont regardée comme un barbare retentissement de sons à peine c
ls une douce sensibilité donnerait de la chaleur et de la vie20. L’on regarde Théocrite et Virgile comme les pères de la poésie
d’expression, et pleines de feu sans paraître décousues. On doit les regarder comme l’une des meilleures productions de la poés
t un traité beaucoup plus complet et plus régulier, que si on veut le regarder , suivant l’opinion générale, comme un système ent
cien Testament une telle diversité de style, que les uns peuvent être regardés comme des compositions poétiques, et les autres c
e Déborah et beaucoup d’autres, le livre entier des Psaumes peut être regardé comme une recueil d’odes sacrées. Dans ce livre,
Le Bossu se trouve incontestablement dans l’Iliade, et peut même être regardée comme la fin morale du poème. Mais il est une aut
naturellement, et qui, avec autant de raison pour le moins, doit être regardée comme la morale de l’Iliade : c’est que si la Pro
x poèmes, ne sont pas, à proprement parler, des épisodes. On peut les regarder comme des parties constituantes de l’ouvrage, qui
l’élever au-dessus des autres, et en faire le héros de leur poème. On regarde même cette méthode comme nécessaire dans une comp
e beaucoup trop loin à ce sujet. La plupart des littérateurs français regardent le merveilleux comme essentiel à l’épopée ; ils c
ans l’Énéide et dans aucune autre épopée ; aussi Homère est-il encore regardé comme le père de la théologie poétique. Dans la d
tion épique. Je ne m’arrête pas à l’opinion de quelques critiques qui regardent ce poème comme une composition allégorique, dans
s ils le lurent avec beaucoup de prévention ; car je me crois fondé à regarder la Jérusalem délivrée comme le troisième poème ép
aque. Quoique son ouvrage ne soit point en vers, on peut cependant le regarder comme un poème. La prose mesurée et poétique dans
res, y sont neuves et magnifiques. Cependant je ne puis me résoudre à regarder la Henriade comme son chef-d’œuvre, et il me semb
sie dramatique. — Tragédie. Chez tous les peuples civilisés, on a regardé la poésie dramatique comme un amusement raisonnab
t très goûtée. Eschyle, qui vint cinquante-six ans après, et que l’on regarde avec raison comme le père de la tragédie, fit fai
’action, de lieu et de temps ; règle que la plupart des critiques ont regardée comme essentielle dans toute composition dramatiq
t amené par des moyens naturels et vraisemblables ; aussi devons-nous regarder comme très mauvais ceux qui ne sont fondés que su
toujours surprenant que la plupart des critiques se soient accordés à regarder l’histoire d’Œdipe comme l’une des plus propres à
cieux qu’excellent poète, se déclare hautement contre cet abus, qu’il regarde comme propre à dégrader la majesté de l’art et à
asculines et féminines ! Par la même raison, on ne peut s’empêcher de regarder comme un parfait barbarisme, comme un ornement pu
intérêt ; ses sentiments pénètrent jusqu’au cœur ; aussi doit-il être regardé comme le fondateur de cette comédie sérieuse que
prenne la comédie, qu’elle soit gaie ou sérieuse, on peut toujours la regarder comme une marque des progrès de la société vers l
s personne n’a su approcher ; par toutes ces grandes qualités, que je regarde , en effet, comme autant de rares présents qu’il a
Voltaire, dans l’article Éloquence, qu’il fit pour l’Encyclopédie, a regardé comme un chef-d’œuvre auquel les temps anciens et
ui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre ; voici la
e s’en trouvera-t-il encore moins. Que sais-je, ô mon Dieu ! je n’ose regarder d’un œil fixe les abîmes de vos jugements et de v
notre langue, et un seul écrivain de quelque mérite, Lamotte, a voulu regarder la rime comme un usage barbare, et en affranchir
t pas étonnant qu’ayant recherché avec soin en Angleterre tout ce qui regarde ce grand homme, j’aie découvert des circonstances
t de Milton sont déjà ensevelis dans l’oubli. Milton, que les Anglais regardent aujourd’hui comme un poète divin, était un très m
fet, il est à remarquer que, dans tous les autres poèmes, l’amour est regardé comme une faiblesse ; dans Milton seul il est une
trouvé dans cet endroit ni goût, ni vraisemblance, ni raison. Ils ont regardé comme une grande faute contre le goût la peine qu
é de tout ce que l’on a pu imaginer de plus mauvais goût. Quand on le regarde du côté des jardins, on voit un palais immense, d
le de la conversation ordinaire, doit être écrite en prose ; et il ne regarde les vers, et surtout la rime dans ce genre de com
ussée, Diderot et Beaumarchais ont introduit sur notre théâtre. Blair regarde cette innovation comme infiniment heureuse, et no
eaucoup, mais n’ont pas un long pouvoir. « Une foule de critiques ont regardé l’entreprise de La Chaussée comme une corruption
que « Sylvie arrive parée d’une guirlande de fleurs ; qu’après s’être regardée dans une fontaine, elle adresse la parole à ces f
iculière, et ses pensées sont toujours celles d’un homme de génie. Il regarde la nature et l’existence, de l’œil que la nature
26 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ser et à plaire un moment qu’à produire de grands effets. On doit les regarder plutôt comme des jeux littéraires, comme des pass
rs défauts. Si elles ne sont pas aussi parfaites que possible, on les regarde comme mauvaises. Nous allons maintenant passer en
ualités que doit avoir le sonnet ? Outre les règles précédentes, qui regardent la forme mécanique du sonnet, il y a des règles t
genre d’amusement. En voici quelques exemples ; le premier peut être regardé comme le modèle des logogriphes latins : Sume ca
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
disent trop la vanité d’un service aussi précaire. Quand les consuls regardaient le Capitole, le temple de Jupiter se montrait à e
e étranger ; contents de leur journée, parce qu’elle avait servi, ils regardaient , le soir, de combien l’œuvre s’était avancée vers
uvre de ses fécondes ailes ; elle se penche incessamment vers lui, le regarde , le touche, et par ses frémissements essaye d’éve
ovidence divine, on est le lien de beaucoup d’âmes, le point qu’elles regardent pour s’affermir et se consoler, il n’y arien qu’o
oyaume des cieux, ah ! elles y sont inconnues ou décriées. Loin de se regarder tous comme ne faisant entre eux qu’une même famil
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
dans le sanctuaire de la Divinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de l’homme. Auss
t pas de prêcher très souvent, pour s’acquitter de la fonction qu’ils regardaient comme la plus essentielle à leur ministère… Ils p
ustérité, qui, dans le rang où le ciel l’avait fait naître, doit être regardée comme un miracle de la grâce. Car quel miracle, q
e son Oraison funèbre du Duc et de la Duchesse de Bourgogne ; et l’on regarde celle du Maréchal de Luxembourg, comme une des pl
Voilà proprement la science qui lui est indispensable, et qu’il doit regarder comme le fondement nécessaire de l’édifice. C’est
de Démosthène. Mais il possède au même degré que lui les qualités qui regardent le fond de l’éloquence ; le dessein, l’ordre, l’é
our le consul Marcellus est un parfait modèle d’éloquence fleurie. On regarde avec juste raison comme un chef-d’œuvre, celle qu
sensible et la plus vertueuse. Il y a un très bon ouvrage qu’on peut regarder comme faisant partie de l’éloquence du barreau, p
storiques. Le secrétaire en est spécialement chargé. Ils peuvent être regardés comme des mémoires pour servir à l’histoire des l
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
ue je savais qu’il en était un. Nous autres personnes du commun, nous regardons les grands seigneurs avec une prévention qui leur
econnaissance. J’embrassai de bon cœur ses jambes cagneuses, et je me regardai comme un homme qui était en train de s’enrichir.
tre, ou, pour parler plus juste, vous serez toujours le même. Je vous regarde comme un autre cardinal Ximenès1, dont le génie s
30 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
mes ont préoccupé de nos jours la conscience publique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruction, il fallait mettre a
était dédié aux plaisirs du peuple, je ne doute point qu’après avoir regardé encore beaucoup d’autres choses, vous ne vous las
ong exercice et d’une méditation souvent réitérée pour s’accoutumer à regarder de ce biais toutes les choses ; et je crois que c
le précède est de la première ; et ce changement avec ce qui le suit regarde l’autre. » Le nœud dépend entièrement du choix et
ils étaient sans pouvoir, leur bonne ou mauvaise volonté n’était pas regardée . Telle était l’assiette de la cour, lorsque des é
vint de sa part en porter les nouvelles à la cour. Le conseil du roi regarda ce grand succès comme un coup du ciel, dont il se
intérêt particulier ; il y a des gens habiles dans tout ce qui ne les regarde pas, et très malhabiles dans tout ce qui les rega
ut ce qui ne les regarde pas, et très malhabiles dans tout ce qui les regarde  : et il y en a d’autres au contraire qui ont une
compassion pour ceux qui gémissent sincèrement dans ce doute, qui le regardent comme le dernier des malheurs, et qui, n’épargnan
eux-mêmes que les prudents ne se peuvent raisonnablement plaire. Ils regardent les gens avec empire ; ils disputent avec hardies
jesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éter
revenu à soi, considère ce qu’il est au prix de ce qui est ; qu’il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature 
té des choses essentielles qu’autre que moi ne lui dira point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des cœu
s, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et qui n’est pas de si petite considér
ces sages et pieux docteurs qui ont examiné avec tant de soin ce qui regarde les consciences, ils diront à Votre Majesté qu’en
stérité quelque soupçon d’innocence ; qu’enfin le général du monde129 regarde ces deux sortes de juges comme deux choses tout à
long et moins difficile à Votre Majesté de vaincre l’Espagne. Qu’elle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main, mais d’
eur134 ; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaitent ceux qui ne regardent que Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et p
és du premier objet qui les avait transportés, allaient toujours sans regarder qu’ils allaient à la servitude, et leur subtil co
le capitaine, vit qu’il avait tellement enchanté le monde qu’il était regardé de toute l’armée comme un chef envoyé de Dieu pou
1. (Fragments.) La mort de Madame prouve que tout est vain si nous regardons le cours de notre vie mortelle, que tout est préc
urs de notre vie mortelle, que tout est précieux et important si nous regardons le terme où elle aboutit et les destinées immorte
ons fait de bien et de mal. » Ainsi tout est vain en l’homme, si nous regardons ce qu’il donne au monde ; mais, au contraire, tou
qu’il doit à Dieu. Encore une fois, tout est vain en l’homme, si nous regardons le cours de sa vie mortelle ; mais tout est préci
lus inconnues… Considérez, messieurs, ces grandes puissances que nous regardons de si bas. Pendant que nous tremblons sous leur m
aient parmi nous que des noms pompeux, vides de sens et de choses, je regardais le mauvais usage que nous faisons de ces termes.
s préceptes de saint Paul ; état oublié parmi nous, où la viduité est regardée , non plus comme un état de désolation, car ces mo
et délivrés avec un péril encore plus grand205 ; ce prince, que l’on regardait comme le héros de son siècle206, rendu inutile à
à combattre : étrangère que rien n’attache que rien ne contente ; qui regarde tout en passant, sans vouloir jamais s’arrêter :
ut, ramasse des exemples d’heureuses vieillesses pour se flatter ; il regarde un âge plus avancé que le sien, espère d’y parven
avancé que le sien, espère d’y parvenir270, y parvient effectivement, regarde encore au-delà, jusqu’à ce qu’enfin ses incommodi
uples que tout le vain éclat d’un luxe profane ! Je ne vous dis pas : Regardez , et faites selon ce modèle : ces grands exemples
de ses pasteurs illustres, et si la dignité de l’épiscopat fut jamais regardée avec plus de vénération que lorsqu’elle ne brilla
ublement du désespoir et l’importunité pour les autres. Ceux qui déjà regardaient cet événement comme favorable avaient beau pousse
demi-éveillé et tout ébahi, très long à reconnaître son monde, qu’il regardait fixement l’un après l’autre, et qui enfin, ne jug
u content que lorsque je me suis vu maître absolu dans Rome, que j’ai regardé autour de moi, et que je n’ai trouvé ni rivaux ni
. Le hasard, ou bien un destin plus fort, me l’a fait épargner. Je le regarde sans cesse ; j’étudie son âme ; il y cache des de
Picard346, jamais Newton n’eût fait ses découvertes sur l’attraction. Regardez , je vous prie, un Cassini et un Huyghens, qui ren
île déserte et presque inabordable. Ce qui en d’autres temps eût été regardé comme une des plus cruelles infortunes fut pour e
’en laisse tôt séduire : Mais ouvre bien les yeux sur leur fragilité, Regarde qu’un moment suffit pour les détruire, Et tu verr
a sienne au refus de la nôtre ? Est-ce vous qu’en coupable il me faut regarder  ? Est-ce vous désormais dont je me dois garder428
er523 un homme ; Et qu’eût-on, d’autre part, cent belles qualités, On regarde les gens par leurs méchants côtés. ORONTE. Est-ce
e, Se présente au dehors de murs environnée. Le soleil en naissant la regarde d’abord, Et le mont la défend des outrages du nor
n songer à choisir une femme, Et l’honneur dans ce choix ne fut point regardé . Vers son triste penchant son naturel guidé Le fi
oule apporte ses suffrages Et qui, toujours plus beaux, plus ils sont regardés , Soient au bout de vingt ans encor redemandes ? Q
descendre Pour vous porter au trône où vous n’osiez prétendre ? Ne me regardez point vaincu, persécuté : Revoyez-moi vainqueur e
os pleurs avec usure. Cyrus, par lui vainqueur, publia ses bienfaits, Regarda notre peuple avec des yeux de paix, Nous rendit e
n sa place605. Que n’espérions-nous point d’un roi si généreux ! Dieu regarde en pitié son peuple malheureux, Disions-nous : un
ie. ATHALIE, à la vue de Joas. Ô ciel ! plus j’examine, et plus je le regarde . C’est lui ! d’horreur encor tous mes sens sont s
in elle n’a point portés673 ? Lève, Jérusalem, lève ta tête altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés : Les rois des
table, Que jamais vos enfants, proscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main
Ah ! mes fils ! de ce nom ressentez la tendresse, D’un père infortuné regardez la vieillesse. Et du moins… Zamore est mis aux f
ie. — Il n’est plus permis à personne, après Polyeucte et Athalie, de regarder ces règles comme une entrave arbitraire imposée a
250. Nous avons déjà relevé cette locution davantage que, aujourd’hui regardée comme incorrecte, et qui se retrouve jusque dans
pour la vérité était en effet le caractère propre des sophistes, qui regardaient comme le comble de l’art de persuader la multitud
savons où la placer dans les différents âges à de notre vie. Nous ne regardons pas même la vieillesse comme le terme du moins sû
idéré comme historien de Louis XIV (1 vol. in-8º). Ce livre peut être regardé comme le jugement définitif de la critique histor
eurs déceptions semblables, si surtout c’est de la part de ceux qu’on regardait comme ses meilleurs amis, on finit par prendre en
que le fond de mon cœur. 715. Le mariage d’Alzire, avec Gusman est regardé par Alvarez comme un lien de réconciliation entre
31 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
la mode : Iphis voit à l’église un soulier d’une nouvelle mode ; il regarde le sien et rougit : il ne se croit plus babillé ;
petite bouche et il n’a guère de moments où il ne veuille sourire. Il regarde ses jambes, il se voit au miroir, on ne peut être
mme M. de Vaugelas : sur mon mauvais accent, ils m’ont laissé passer. Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me valen
procédés et un commerce de tendres affections. L’être orgueilleux te regarde nomme un poids accablant dont il cherche à se dég
ient peut-être plus difficile que l’art d’en dire de grandes. Buffon regarde comme opposée au naturel la peine qu’on se donne
de raison que de chaleur. L’harmonie n’est qu’accessoire. Buffon la regarde comme facile à acquérir par la lecture des poètes
elui des écrivains qui, dans tous les genres de compositions, ont été regardés de tout temps comme dignes d’être proposés pour m
ttéraire, qui a exercé une grande influence sur le style, et que nous regardons comme une véritable maladie dont les lettres sont
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
qui raffinez sur les écrits des autres, De quel œil pensez-vous qu’on regarde les vôtres ? Il n’est rien en ce temps à couvert
rivière. »     Voilà comme on vous traite : et le monde effrayé Vous regarde déjà comme un homme noyé. En vain quelque rieur,
uit baisse la vue, et, du haut du clocher, Observe les guerriers, les regarde marcher… « Ils triomphent ! dit-elle, et leur âme
ileau y atteignit la perfection de la satire ; car elle sera toujours regardée comme un modèle où l’élégance et le bon ton s’all
33 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
ontaigne Ie ne me mutine1 iamais tant contre la France, que ie ne regarde Paris de bon œil. Elle2 a mon cœur des mon enfanc
y faire4 nous allons nous gendarmant par ces efforts de la science5 ? Regardons à terre les pauures gens que nous y voyons espand
faire avecques moy la premiere iournee. Ie les abbruve11 partout ; et regarde seulement qu’ils ayent12 assez de chemin de reste
mmes qui a besoing de nostre ayde ; et estimoit que je feusse tenu de regarder plustost vers celuy qui me tend les bras que vers
34 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
s un grand avantage sur la fiction. Cependant tout ce qui est vrai ou regardé comme tel, n’est pas toujours propre à être expos
s de temps et de lieu, et ne retiennent que l’unité d’action, qui est regardée comme essentielle par h plus grand nombre. C’est
tique qu’il serait impossible de produire sans les violer. — Schlegel regarde ces deux unités comme de simples accessoires, et
agédie un dénoûment heureux, cependant les dénoûments malheureux sont regardés par plusieurs auteurs comme plus favorables à la
g parmi les passions du cœur humain. Les trois dernières surtout sont regardées comme les plus théâtrales, parce qu’elles paraiss
plir le vide. Il faut que ce soit une passion véritablement tragique, regardée comme une faiblesse et combattue par des remords.
a vertu en triomphe, pour montrer qu’il n’est pas invincible. Manzoni regarde les intrigues amoureuses comme plus nuisibles qu’
qui a été senti avec une extrême justesse par Quinault, quo l’on peut regarder comme le modèle de l’élégance, de la grâce, de la
héroïque, Don Garcie de Navarre. Plusieurs critiques ne veulent point regarder la comédie héroïque comme un genre distinct, parc
pensait de même sur ce sujet. D’un autre côté, Corneille et Marmontel regardent le genre larmoyant comme étant peut-être plus uti
s ou ses couleurs séduisantes et enchanteresses, le théâtre peut être regardé comme une cause de perversion, comme une source d
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
vrages, et son jugement déterminait le leur. Pourquoi donc cet homme, regardé au barreau comme un des orateurs les plus éloquen
table, mais suspect à ses juges, qui, à force de le croire habile, le regardaient comme dangereux : le second, précédé au barreau p
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
dit dans sa source ; pourquoi voudriez-vous que les discours qui vous regardent vous seul, fussent exempts de cette destinée, et
ùm videam quid feceritis ». (Pro Lig. nº 24) Nous terminerons ce qui regarde cette figure par ce bel exemple de Massillon, dan
de ses victoires sacrées ». Je ne puis me résoudre à terminer ce qui regarde la prétermission, sans citer encore l’exemple sui
37 (1839) Manuel pratique de rhétorique
cède dans nos Écoles ? Est-ce à tort qu’on est généralement disposé à regarder comme inutile au reste de la vie ce que l’on appr
teurs et les observations auxquelles ils ont donné lieu, peuvent être regardées comme une espèce de logique pratique, puisqu’on a
une partie-bien distincte de la confirmation. Quelques rhéteurs même regardent comme partie du discours la proposition, que d’au
ue d’établir les raisons qui sont en sa faveur. Il y a même plus ; on regarde généralement la réfutation comme beaucoup plus di
eurs qui excellent dans la défense. Il peut être assez indifférent de regarder la réfutation comme une partie distincte, ou de l
ours, t’y maintenir toi-même ! Que répondrai-je à mes enfants, qui te regardent comme un second père ? Ô Quintus ! ô mon frère !
s raison que Cicéron, et tous ceux qui ont médité sur l’art oratoire, regardent comme si difficile d’en atteindre la perfection.
apparence, mais qui donne réellement plus de force à la pensée11. On regarde aussi comme figures de mots ; 1° la répétition qu
hardis. Figures d’Énumération. L’énumération, que les rhéteurs regardent comme lieu commun et moyen de preuve, se présente
respondebo liberis, etc. » « Que répondrai-je à mes enfants qui te regardent comme un second père ? Ô Quintus ! ô mon frère !
le eût rasé les mers sans mouiller ses pieds rapides. » Quelques-uns regardent comme figure la périphrase où circonlocution : el
és du premier objet qui les avait transportés, allaient toujours sans regarder qu’ils allaient à la servitude ; et leur subtil c
itaine, vit qu’il avait tellement enchanté tout le monde, qu’il était regardé de toute l’armée comme un chef envoyé de Dieu pou
ir plus farouche. Il se lève, il retombe, il ouvre un œil mourant, Il regarde Paris, et meurt en soupirant. Voltaire. Henria
plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent -ils le jeune prince dont la victoire avait relevé
38 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
aître, quel sénateur lui adressa la parole ? qui le salua ? qui ne le regarda de l’œil dont on regarde, je ne dis pas un mauvai
adressa la parole ? qui le salua ? qui ne le regarda de l’œil dont on regarde , je ne dis pas un mauvais citoyen, mais le plus r
l’orient. Si, disaient-ils, cette image, que vous pouvez voir d’ici, regardait à la fois l’aurore, le Forum et le sénat, alors l
n des villes qui, jalouses de concourir avec vous au salut commun, ne regarderont pas comme indigne d’elles de vous seconder. César
ur mérite leur a valu l’heureuse fortune d’être citoyens romains, ils regardent comme leur véritable patrie cette cité que d’autr
n tour ne puisse pas croire que vous lui faites défaut ; ce soin vous regarde . IX. Vous avez un consul qui a échappé à de
ux villes les plus acharnées contre cet empire, Carthage et Numance ! Regardons comme un héros ce Paul-Émile, qui vit attaché à s
u, un tapis, dont Verrès n’ait fait une exacte recherche, qu’il n’ait regardé avec des yeux de cupidité, et qu’il n’ait enlevé
nsi que Pamphile remporta ses excellents vases. Et certes, quoique je regarde comme un mérite bien petit d’être connaisseur en
s’il n’y fait attention, cette affaire seule le perdra. Verrès alors regardait son père comme un homme, s’il ne le regardait pas
le perdra. Verrès alors regardait son père comme un homme, s’il ne le regardait pas comme l’auteur de ses jours. Il n’avait pas e
ssements ! quelles larmes ces pertes coûtaient aux femmes ! Peut-être regardez -vous ces choses comme de petits objets ; mais qu’
Sicile, et arriva à Syracuse pendant la préture de Verrès. Le préteur regarda cette arrivée comme un héritage pour lui, parce q
ient plus que le piédestal, sur lequel était gravé le nom de Scipion, regardaient comme un crime impardonnable que Verrès, se dépou
ur la décoration des villes et des temples, afin que la postérité les regardât comme les monuments de notre respect pour les die
z porté la main sur des choses que la religion vous défendait même de regarder  ? Ce n’est pourtant pas parce que vos yeux ont ét
 ? Détrompez-vous ; tous les hommes sont attachés à leur religion. On regarde comme un devoir essentiel l’obligation d’honorer
prendre qu’ils sont très affligés de la perte de ces choses, que vous regardez peut-être comme futiles et méprisables. Croyez-mo
’un vol clandestin ou un enlèvement fait avec éclat ; car ces peuples regardent comme le comble de l’infamie qu’il soit écrit sur
ibutaires, afin que ceux qui prenaient plaisir à ces choses, que nous regardions comme indifférentes, eussent ces adoucissements e
ces. Le furieux Théomnaste, au contraire, répliqua que nos lois ne le regardaient point. L’habile préteur dit qu’il ne permettrait
écrire dès le commencement de cette affaire. Puis-je supprimer ce qui regarde Apollonius, fils de Dioclès de Palerme, et surnom
ierai point cette méthode ordinaire aux accusateurs, qui affectent de regarder une action de clémence comme un relâchement crimi
toutes les barrières de la justice, de la pudeur et du devoir ; pour regarder tous les biens des autres comme la proie de votre
lus magnifiques et des mieux équipés. Il semblait, à tous ceux qui le regardaient , annoncer l’exil et prévoir la fuite de son maîtr
principe, et pour accuser les autres de trahison, tandis qu’il était regardé lui-même comme l’associé des pirates. D’ailleurs
r noblesse et leur malheur ? Qui ne répandit point de larmes ? Qui ne regarda point leur infortune comme la sienne propre ? Qui
sénat pour y faire punir Verrès ? Ce n’est point la coutume, cela ne regarde point les sénateurs. Iront-ils au peuple romain ?
a ville, sur la voie Pompéia, de la faire transporter sur un lieu qui regarde la mer ? Pourquoi ajouter (ce que vous ne pouvez,
se vantait d’être citoyen romain pût de cette croix voir l’Italie et regarder de loin sa maison ? Cette croix est donc la premi
si détestable. Verrès ne fut pas content de tant d’atrocité : « Qu’il regarde , dit-il, sa patrie ; qu’il expire à la vue des lo
otre propre sang ? car le sang de tous les citoyens romains doit être regardé comme mêlé et confondu, c’est un principe que réc
i de vous, de poursuivre non seulement ceux qui seront principalement regardés comme coupables de n’avoir pas jugé avec équité,
nlever un simulacre de Cérès que nul homme ne pouvait toucher ni même regarder . Celui que dans Enna il ôta de sa place et de son
39 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
larmes — Je n’ai point encore la force de lever les yeux au ciel… Je regarde toujours autour de moi et je ne la trouve plus… Q
xcellence de sa nature, par exemple : s’il se tient droit, c’est pour regarder le ciel ; s’il a le port majestueux, c’est un sig
sentiment. Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me regarde  ; humide de tendresse. Son œil affectueux implore
ARPAGON. Qu’est-ce que tu parles de voler ? LAFLÈCHE. Je dis que vous regardiez bien si je vous ai volé. HARPAGON. C’est ce que j
e, un ange…3 Il  est toujours troublé et ne chante point4 — … mais il regarde l’homme5 — … Il recueille dans une coupe les larm
chrétien. Il souriait… Des esprits célestes l’accueillaient… Puis, je regardais dans la tombe… il n’y avait que la dépouille usée
sont les théâtres des métamorphoses… Le petit prend des plumes48…, il regarde la nature49 — Tandis qu’il croît — un vieil oisea
s armées en était venues aux mains — … Je montai sur la muraille pour regarder avec le peuple cet affreux combat de deux frères
as. — j’entendis qu’on fermait la porte au bas de l’horrible tour. Je regardai mes fils sans mot dire, mais avec une expression
bientôt dans l’immense espace. Dénouement. Les Araucaniens effrayés regardent le vol lumineux de la messagère céleste — … La fr
cile, et vivante encore, quoique la mort fût sur son visage — … Fille regarde , la pauvre femme, les indignes obsèques de sa fil
loyer sous lui, entend ses habits craquer, voit ses mains saignantes, regarde la place avec terreur, écoute les cris des curieu
gouttière ploie — … Dénouement. Alors il tombe, et Quasimodo     le regarde — … Lancé dans l’espace, l’infortuné fait quelque
fais cuire un œuf, répond le poète, comptons les minutes — … Il veut regarder sa montre et l’œuf est dans sa main — … Dénoueme
ble voix s’écria qu’un de plus suffirait — … Dénouement. L’enfant me regarda tristement — … Des monstres voisins grincèrent de
appelée dans le pays la Pierre de sang. Nœud. Après avoir longtemps regardé le ciel, le jeune pâtre se mit à envisager le ter
argea son fusil de munition à double charge. François, son voisin, le regardait faire. Il se proposa pour compagnon de chasse de
habitait alors l’ancien palais, situé à la pointe du Ritterholm, qui regarde le lac Mœlers : c’est un grand bâtiment en forme
t des seigneurs garrottés. Le premier s’arrête devant le billot et le regarde avec mépris. Il s’agenouille, la hache se lève, e
ieux maudits — … J’étais silencieux dans la voiture, l’ambassadeur me regarde surpris et me dit que j’ai les cheveux tout blanc
sera tué et obéit — … Vient un boulet qui lui fracasse le bras — … il regarde l’officier et lui montrant son bras pendant, il s
er les morts ! il peut faire aujourd’hui ce miracle : car Antioche se regarde comme frappée de mort. L’impunité ne peut corromp
qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des hommes, je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre, et voici
comme un de ses plus vaillants fils ; puis il s’adjuge la victoire et regarde comme certain le succès de sa cause. N° 249 à
it des bulles de savon, etc. 19. La Reine de ce palais va, vient, se regarde dans les glaces, etc. 20. Signalez les différenc
40 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
i des criminels et des bêtes, je ne doute point qu’après avoir encore regardé beaucoup d’autres choses, vous ne vous lassiez à
mme M. de Vaugelas95. Sur mon mauvais accent, ils m’ont laissé aller. Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me valen
m’a dit autrefois que j’avais un peu trop de menton : je viens de me regarder dans le miroir pour savoir ce qui en est, et je n
xement quelque chose que je ne voyais point. Je lui demandai ce qu’il regardait , et il me répondit, en me poussant au bras, et as
avait une petite épée à son côté, l’avait aussi tirée, et après avoir regardé un peu, comme je vous ai déjà dit, il se tourna v
plie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là, parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils on
ment, ils ont la force. Il faudrait avoir une raison bien épurée pour regarder comme un autre homme le Grand Seigneur environné,
; ils me disent que non, et sur cela, ces misérables égarés332, ayant regardé autour d’eux et ayant vu quelques objets plaisant
s en possèdent en perfection les dispositions, ce qui est ce que Dieu regarde le plus362. La lecture Il faut considérer q
ena dans la chambre de Madame du Housset, on me fit du feu ; Agnès me regardait sans me parler, c’était notre marché394 ; j’y pas
s accusations outrageuses contre les mœurs et les personnes. Là on ne regarde plus combien les traits sont envenimés, pourvu qu
péril manifeste que de n’avoir point d’autre guide qu’elle. Quand je regarde quelquefois en moi-même cette mer si vaste et si
duc et la décrépite vieillesse, qui, courbée par les ans, semble déjà regarder sa fosse533, la mort donc et la corruption nous o
plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent -ils le jeune prince, dont la victoire avait relev
ement ombrageuse, ne se rend pas moins féconde en événements fâcheux. Regarde , ô homme, le peu que tu es, considère le peu que
maux dont ta faiblesse est menacée. Si tu n’en es pas encore attaqué, regarde ces misérables avec compassion ; quelque superbe
t avoir de l’ordre en tout, de tomber en de telles fautes ; mais nous regardons plus haut, quand nous en sommes si fâchés ; car n
ieu qu’il vous donne ses consolations. C’est là, monsieur, qu’il faut regarder . Nos vues sont trop courtes pour savoir absolumen
l ne l’est pas, nous le soupçonnons d’impiété ; s’il est humble, nous regardons son humilité comme une faiblesse ; s’il est génér
ns de personne ; c’est à vous à les modérer, et non pas à les suivre. Regardez comme vos véritables amis ceux qui vous porteront
nvient à notre état présent682. Je ne pourrais le supporter, si je ne regardais d’où il nous vient, et683 que les hommes ne sont
arle peu, au moins à ce que j’ai vu, n’est point embarrassée qu’on la regarde , comme.une personne qui a vu du monde. Elle fait
oses ; elle s’est conduite comme vous pourriez faire. Elle a été bien regardée et observée, et tout le monde paraît satisfait de
s. On ne poursuit, on n’attend, on ne fait rien que par lui seul ; on regarde ses bonnes grâces comme la source de tous les bie
qu’après mon salut, c’est la chose dont je me suis le plus occupé. Ne regardez point tout ce que je vous dis comme une réprimand
qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et se retire si on le regarde . Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de
ommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré dont il ne doit plus atte
par la vue du lieu du repos que le Seigneur lui montre de loin, et il regarde la montagne sainte où il va expirer, comme la réc
ois salles remplies de malades alités. Parmi ces malheureux que je ne regardais pas sans compassion, j’en remarquai un qui me fra
, un nez grand et aquilin, des yeux beaux, parlants, perçants, qui ne regardaient qu’à la dérobée, mais qui, fixés sur un client ou
nts de cœur que la conversation produit entre deux amis, ne peut être regardé que comme des pensées. Il n’y eut donc plus de li
n et la tristesse1021 du prince se communiquant partout, l’amitié fut regardée comme un écueil, l’ingénuité comme une imprudence
nous le suivîmes ; comme il allait assez vite, et qu’il négligeait de regarder devant lui, il fut rencontré directement par un a
ériorité qui affligea Colin. Dès ce moment, Jeannot n’étudia plus, se regarda au miroir, et méprisa tout le monde. Quelque temp
à mes fantaisies, si j’en trouve l’occasion ; je suis sans loi, je ne regarde que moi. Si les autres êtres sont moutons, je me
ent droit et élevé ; son attitude est celle du commandement ; sa tête regarde le ciel1187 et présente une face auguste1188 sur
e lui présente ma lettre ; il la prend, l’ouvre, et la lit ; se met à regarder un moment au plafond, et, me rendant ma lettre en
ebout là, sans me parler davantage1273. Tandis qu’il écrivait sans me regarder , je lui déclinais mon1274 nom, et je lui faisais
ant voilà mes titres ; je les ai apportés, et vous m’obligerez de les regarder . — Je n’ai pas le temps. — Monsieur, de grâce, fa
écraser du poids de l’univers1284. La cascade de Saint-Cloud Je regardais la cascade de Saint-Cloud, et je me disais : Quel
, que je réfléchis, que j’écris, que je médite, que j’entends, que je regarde , que je sens. Dans leur absence, ma dévotion1288
ppé de la voir se partager entre deux bassins, il s’écrie à son tour, regarde , aperçoit la friponnerie, se fait brusquement app
e, devinrent pour la plupart incapables d’aucune manœuvre. Les uns la regardaient sans pouvoir en détourner les yeux ; d’autres met
à l’une des extrémités de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigatio
ndu sur leur postérité qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde , et l’on ne sait si cette main de bronze protège
et une activité tout à fait amusantes ; et quand il se relève, il le regarde avec un air si obligeant, si affectueux, je dirai
t il a peur des tombeaux. Son regard est mobile et inquiet ; il n’ose regarder le mur de la salle du festin1559, dans la crainte
voyageur s’assied sur le tronc d’un chêne, pour attendre le jour ; il regarde tour à tour l’astre des nuits, les ténèbres, le f
l’eau du sacrifice, et souvent un berger qui, appuyé sur sa houlette, regardait boire son troupeau1572. Adieux du poète a sa m
pour reconnaître sa route. Votre patrie, c’est le ciel, et quand vous regardez le ciel, est-ce qu’en vous il ne se remue rien ?
se sont rassemblées avec leurs petits enfants dans leurs bras ; elles regardent l’affreuse mêlée, et, bientôt, saisies de désespo
randeur. Mais lorsque cette première impression est dissipée et qu’on regarde avec attention, on ne trouve plus un seul beau mo
l’esprit, et qu’il met en action et en évidence l’homme tout entier. Regardez aux actions des généraux et des hommes d’État ; t
est menacée ; mais ce qui est plus grave, des milliers d’hommes vous regardent , cherchent dans vos traits l’espérance de leur sa
se contentaient souvent du très-grand et très-légitime plaisir de les regarder d’un œil d’amateur, de les ranger, de les manier,
rs un lustre plus ou moins bien allumé, et, quand il invoque le Ciel, regarde un plafond de bois peint, ou bien, au-dessous du
’ils parlent et agissent naïvement, sans songer au spectateur qui les regarde et les écoute. Ses études historiques ont une hau
ie et les yeux baissés ; puis elle rejeta son mezzaro1775 en arrière, regarda fixement le mort, et, penchée sur ce cadavre, pre
harité que les cierges qu’elles portaient dans leurs mains1821, l’ont regardé , ce visage d’un père, à travers leurs pleurs ; le
de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une foule. Regardons de près leur idéal. J’y vois beaucoup de luxe imi
igner descendre ; Et les deux bras croisés, du haut de son esprit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. Misanthrope.
objets renversés par un prisme, on ne les voit plus colorés. Quand on regarde le monde par la vue de la foi, il nous parait san
ons dire sans crainte que la vérité est en nous. Il disait encore : «  Regardez les choses humaines dans leur propre suite : tout
es humaines dans leur propre suite : tout y est confus et mêlé ; mais regardez -les par rapport au jugement dernier et universel,
propre vue, je n’y aperçois que des désordres ; si la foi me le fait regarder par rapport au jugement dernier et universel, en
l’enfer. Voulez-vous voir une image de l’enfer, et d’une âme damnée, regardez un pécheur. » Plus loin, il appelle les pécheurs
eux. Cette belle action, me disait-il, est de lui, et je courais vite regarder dans mon livre s’il n’y avait rien à opposer à ce
e parler d’autre chose, nous y mîmes tout notre plaisir, bien loin de regarder cette espèce d’assujettissement comme fâcheuse et
, dictez et n’écrivez jamais. Quoique je sois assez sévère sur ce qui regarde le prochain, je vous permets pourtant des plaisan
sentiment, Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me regarde  ; humide de tendresse, Son œil affectueux implore
que tout dort dans le village, le paysan qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les fruits superbes qui
1684. Parlant de la beauté humaine, M. Cousin disait ailleurs : «  Regardez cet homme qui triomphe de l’intérêt, après une lu
intérêt, après une lutte héroïque, et sacrifie la fortune à la vertu. Regardez -le au moment où il vient de prendre cette résolut
ttenwald, Luckaw, Sonnenwald, Esterwald, Grossenham. 1689. M. Cousin regarde plus volontiers le firmament intérieur qui s’appe
librairie académique. 1724. L’enfant lui-même doit s’habituer déjà à regarder attentivement dans son âme et son cœur. 1725. L’
ipale différence entre les esprits. Il ne suffit pas de voir, il faut regarder  ; d’entendre, il faut écouter. 1726. M. de Sacy
41 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
Un seel y orent laissie. La vint Renart tout eslessie Et son compere regarda  : « Sire », fait-il, « traiez vous ça. Ça est la
t celer, Que ja estoit l’aube crevee. Renart a la teste levee : Il se regarde , les iex œuvre : « Frere », fait-il, « car lessie
— Ils y avaient laissé un seau- — Là vint Renart tout empressé, — et regarda son compère : — « Seigneur, fait-il, tirez-vous d
t de galies et de uissiers ; et molt granz mervoille ère la bialtez a regarder . Et ensi corurent contremont le Braz-Saint-Jorge,
irent port et ancrèrent leurs vaisseaux. Or vous pouvez savoir qu’ils regardèrent beaucoup Constantinople, ces gens qui jamais ne l
Si j’avais cru Théophraste, — jamais je n’eusse pris femme ; — il ne regarde pas comme homme sage — celui qui prend une femme
e plorer de droite pité, ne qui peuist en grant pièce parler. Li rois regarda sus yaus très ireusement, car il avoit le coer si
voir de ces six hommes merci. » Li rois attendi un petit de parler et regarda la bonne dame sa femme, qui ploroit devant lui en
voir pitié de ces six hommes. » Le roi attendit un peu pour parler et regarda la bonne dame sa femme, qui pleurait devant lui à
u ; car il l’épiait d’une fenêtre haute quand il taillait son cuir et regardait comme il faisait ; et aussitôt que Blondeau était
ger de la mort voisine, ne relâche aucun point de son assurance ; qui regarde encore, en rendant l’âme, son ennemi d’une vue fe
toire, remplie par le récit des guerres de religion. Aussi peut-on le regarder comme le plus remarquable des écrivains qui, entr
tristesse ou plutôt l’abattement saisit jusques aux enfants ; l’on se regardait et l’on ne se disait rien. L’on éclata tout d’un
dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’o
e mena dans la chambre de Mme du Housset, on fit du feu ; Agnès680 me regardait sans me parler, c’était notre marché ; j’y passai
corps après avoir fracassé le bras de ce héros722. Ce gentilhomme le regardait toujours ; il ne le voit point tomber ; le cheval
umaine demande753 qu’on aime la terre où l’on habite ensemble : on la regarde comme une mère et une nourrice commune, on s’y at
amille souffre837 aussi a-t-il fait une perte irréparable. Approchez, regardez ce qu’il vous montre sur son doigt, qui n’a plus
parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde . Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de
ait ses réflexions ; après quoi il mettait tout cela à part, et ne le regardait plus. Sa mémoire, qui était admirable, ne se déch
aux médecins. Il demanda le docteur Sangrado, que tout Valladolid1001 regardait comme un Hippocrate1002… J’allai donc chercher ce
son intérêt. Elle est la modératrice des impôts par les places qui en regardent toutes les sortes d’administrations1054, et qui l
uriosité qui va jusqu’à l’extravagance. Lorsque j’arrivai, je1066 fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards,
e demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu’on m’eût regardé et qu’on m’eût mis en occasion d’ouvrir la bouche
’on ne retrouve au même degré chez aucun écrivain, et méritant d’être regardé comme le plus grand de tous nos prosateurs, à l’e
ériorité qui affligea Colin. Dès ce moment, Jeannot n’étudia plus, se regarda au miroir, et méprisa tout le monde. Quelque temp
124. Les grâces de la jeunesse, jointes à ce don supérieur, le firent regarder comme le jeune homme de la plus grande espérance.
x annoncent Dieu ». Tout l’équipage était autour du vénérable Freind, regardait et admirait. (Romans : Histoire de Jenni, ou l’A
semble n’être plus rien. C’est la comparaison qui le dégrade : on le regarde , on le juge, non pas en lui-même, mais relativeme
le : Quadrupèdes ; animaux domestiques.) Le chameau Les Arabes regardent le chameau comme un présent du ciel, un animal sa
ue des roches coupées à pic et d’horribles précipices, que je n’osais regarder qu’en me couchant sur le ventre. Le duc, la chevê
ns doute je suis le premier mortel qui ait pénétré jusqu’ici ». Je me regardais presque comme un autre Colomb1174. Tandis que je
e lui présente ma lettre ; il la prend, l’ouvre, et la lit ; se met à regarder un moment au plafond, et me rendant ma lettre en
e debout, là, sans me parler davantage. Tandis qu’il écrivait sans me regarder , je lui déclinais mon nom, et je lui faisais mon
ant voilà mes titres ; je les ai apportés, et vous m’obligerez de les regarder . — Je n’ai pas le temps. — Monsieur, de grâce, fa
ce de mon père s’exagérait les frais de mon éducation. D’ailleurs, il regardait comme un temps assez mal employé celui qu’on donn
fils de mon père… Mais je m’arrête ; car je le sens derrière moi qui regarde ce que j’écris, et rit en m’embrassant. O vous qu
fait beau ? » disait mon père, le soir des samedis d’été ; puis il me regardait en souriant : « A Saint-Cloud ; les eaux doivent
à l’une des extrémités de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigatio
ndu sur leur postérité qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde et l’on ne sait si cette main de bronze protège o
le fenêtre qui n’était pas entourée par les flammes, des insensés qui regardaient les progrès de l’incendie, et souriaient de ce ri
pas bon cosser 1444 avec telles gens, et j’en sais des nouvelles. Je regardais et laissais monsieur le maire fouler, fourrager t
main, le jeune voisin s’étant assis de nouveau devant son instrument, regarda au fond de la cour du Grand-Manoir 1501 en face,
occupé à courir d’un de ces débris à l’autre. Il les relevait, il les regardait d’un œil sec, puis il les laissait retomber à ses
lle se rasseyait dans le sable, appuyait son front dans ses mains, et regardait en pleurant les planches disjointes battre l’écue
e et fixant ses yeux vers le chariot de sa fille, elle ne cessa de le regarder debout et immobile, jusqu’à ce qu’il disparût dan
mon serment. Je passai un jour entier près de l’amiral, sans oser le regarder en face, et je m’étudiai à le trouver inférieur e
tale comme d’un hôpital de pestiférés, sans oser me retourner pour la regarder . Je me jetai à la nage, et j’abordai, dans la nui
leçon de vol Voulez-vous voir deux choses étonnamment analogues ? Regardez d’une part la femme au premier pas de l’enfant, e
rement. Les leçons sont curieuses. La mère se lève sur ses ailes ; il regarde attentivement et se soulève un peu aussi. Puis, v
tivement et se soulève un peu aussi. Puis, vous la voyez voleter ; il regarde , agite ses ailes… Tout cela va bien encore, cela
us deux, j’en suis sûr, du regard plus d’une fois mesurent l’abîme et regardent le pavé… Pour moi, je vous le déclare, le spectac
nétrait l’avenir. Je faisais d’abord semblant de ne rien entendre, de regarder ailleurs ou de jouer avec mon chat ; mais rien ne
à cette corde-là, mon gosier devient sec comme de l’amadou… Je ne me regardais déjà ni plus ni moins qu’un gland de chêne, quand
même à sa cime d’une guirlande de forêts comme d’une couronne murale, regardait Montmartre et semblait dire : « Le pied de l’homm
at, II.) La prière du soir1645 Petit Pierre s’était soulevé et regardait autour de lui d’un air tout pensif. « Ah ! il n’e
bèrent ouvertes sur ses genoux. À la lueur du feu du bivouac, Germain regarda son petit ange assoupi sur le cœur de la jeune fi
s’éveillait ; il avait entendu ces choses avant d’ouvrir les yeux et regardait . Tout était encore sombre autour de lui, mais en
s, comme au bord des eaux les branches mélancoliques des saules. Elle regardait sans voir et semblait perdue dans un rêve. La dou
j’avais fait dans cette première journée. Je lui répondis que j’avais regardé Mlle Lefort. Elle se moqua de moi, mais j’avais d
la curiosité désintéressée des petits enfants.... Je continuai donc à regarder ma maîtresse et, me confirmant dans l’idée qu’ell
enfants, les pieds dans les mains et la langue tirée hors la bouche, regardaient le plafond avec un sourire pacifique. Soudain Mll
là, cheminant, un cerceau à la main et une balle dans la poche, nous regardions aux boutiques tout comme les vieux messieurs, et
nté avec les bâbordais1810 dans ce désarroi de la mâture, et alors je regardais en haut, aveuglé moi aussi, ne percevant plus que
t par instants, dans le noir, en silhouettes, quand on pouvait encore regarder à travers cette douleur cuisante que causait la g
ster en quelque sorte, Mon courtisan passe une porte, Et ne daigne me regarder  ; Et plus je ne lui suis connu, Ni mes vers ni ma
der sans archers de la garde, Il faut que d’un bon œil le peuple vous regarde , Qu’il vous aime sans crainte ; ainsi les puissan
aigner descendre ; Et les deux bras croisés, du haut de son esprit Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. Acaste. Dieu me
e, Se présente au dehors de murs environnée. Le soleil en naissant la regarde d’abord, Et le mont la défend des outrages du nor
amille, Il me demande un fils pour époux à sa fille. Cet honneur vous regarde , et j’ai fait choix de vous, Pharnace : allez, so
terré dans sa douleur muette, Et, du terrible mat à regret convaincu, Regarde encor longtemps le coup qui l’a vaincu. Ailleurs
nne du courage : Notre ami, sans rien craindre, approche du grillage, Regarde , et reconnaît… (ô tendresse ! ô bonheur !) La sar
a si souvent imitée, mais toujours d’une manière si originale, a été regardé , non sans raison, comme un précurseur par les poè
cer l’éclat des fruits qu’il nous prépare ; Au bord de ces prés verts regarde ces guérets, De qui les blés touffus, jaunissante
Et quand je dis en moi-même : « Où sont ceux que ton cœur aime ? » Je regarde le gazon. Leur tombe est sur la colline, Mon pied
sur son cœur comme une chose morte. Son œil pétrifié sans pleurs les regarda , Et, de son bras droit libre enlaçant Daïdha, Il
allades) en 1824 et en 1826, et, en 1827, le drame de Cromwell. On le regarda dès lors comme le chef d’une école nouvelle, l’éc
’un poème éclos d’un seul jet ; Pendant que je parlais, leur mère Les regardait rire et songeait. Leur aïeul, qui lisait dans l’o
Se hâte-t-il ainsi ? D’où vient qu’en la ruelle Elle court, sans oser regarder derrière elle ? Qu’est-ce donc qu’elle cache, ave
e premier qui monte à cheval, je le tue », Dit Roland. Les infants se regardaient entre eux, Stupéfaits. Et Roland : « Il serait dé
l’on voit le dessous de ses noires semelles. Les sept princes vivants regardent les trois morts. Et, pendant ce temps-là, lâchant
e n’était guères. C’était bien vite fait de leur vider les mains. Ils regardaient alors toutes ces étrangères, Cet or, ces voluptés
’ayez pas le succès pour idéal suprême : Levez plus haut votre âme et regardez ailleurs. La vertu difficile est le but de la vie
mon maître ! Seul tu glorifiais dignement le Grand Être. C’est que tu regardais l’œuvre du Créateur De l’œil d’un homme libre, ad
un printemps, Et le peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et l’entendais de loin. Comme un fardeau qu
gardé jusque-là le silence. Non, monsieur ! — car enfin, tout cela me regarde  ! —  Va, ne crains rien, maman, je suis là, je te
compte. Quant à moi, je n’ai pas à chercher mon devoir : Je n’ai qu‘à regarder ses yeux pour le savoir ! Elle seule a rempli dig
ns à toi, parle-lui donc, c’est l’heure ! Ah ! que nous sommes durs ! regarde , écoute : il pleure ! (Les Ouvriers, sc. vii.)
si tu m’aimes, Ne sois pas seul, Gérald, si cruel pour nous-mêmes !… Regarde l’avenir. Gérald. Je vois trop le passé ! Berth
La stupeur clôt l’âme et la bouche. Incrédule à son propre deuil, On regarde au fond de la tombe, Sans rien comprendre à ce ce
ses poumons ; Passer de longs hivers, dans des salles bien closes, A regarder la neige à travers les carreaux, Éternuant dans d
ffrance à laquelle il a dû se résigner dans ses douleurs. 125. Je la regarde comme une punition. 126. . Pour qu’il (le roi) e
erre, c’est le privilège de l’homme que de pouvoir lever la sienne et regarder les cieux. — Si lés animaux de la terre de Balzac
nstratif, qui tombait dès lors en désuétude. 486. Que. Quelques-uns regardent comme fautive la locution davantage… que. Les mei
s. Non seulement dans l’âge d’or, mais même à l’époque historique, on regardait certains arbres comme les interprètes de la Divin
stification qui fait bayer. — Bayer (ouvrir niaisement la bouche pour regarder ) a été souvent, mais ne doit pas être confondu av
t extrait. 1190. Magnifiquement, en homme qui agit grandement, sans regarder à la dépense. Il y a dans le mot une nuance d’iro
érale, La Rochefoucauld (voir page 51) soutient que les actions qu’on regarde comme les plus vertueuses sont le plus souvent in
, foisonnante, pour ainsi dire. » 1340. Temporellement, pour ce qui regarde les intérêts matériels, par opposition à l’intérê
rtains avantages apparents, tels que la richesse, la puissance, qu’on regarde comme des biens, qui sans doute sont en effet des
ur), expression consacrée pour désigner le diable. 1830. De ceux qui regardaient le plus près. Le comparatif s’est employé jusque
temps allusion au caractère sacré de l’ancienne monarchie française, regardée comme tenant son pouvoir de Dieu. 1980. Les roi
té ordinaire. 2214. Le fonds, le capital. 2215. Tint les trésors, regarda les trésors comme.... 2216. Dispenser, faire pl
s Orphées, les poètes. — Orphée, personnage légendaire, que les Grecs regardaient comme un de leurs plus anciens poètes. 2398. Ét
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
Dérar soit mort ? reprend un de leurs chefs ; Dieu est vivant et vous regarde . Il les ramène au combat ; et ces mêmes hommes qu
nal ; et ces mots désarment l’assassin. Mes enfants, les blancs vous regardent , dit le marquis de Saint-Pern, à Crevelt, aux gre
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
e en particulier. Jetons les yeux sur cette terre qui nous porte ; regardons cette voûte immense des cieux qui nous couvre, ce
sont auprès de lui, ou qui ont quelque rapport à ses besoins : il ne regarde la terre entière que comme le plancher de sa cham
’auteur des Géorgiques aurait pu finir l’Enéide avec le même soin. Je regarde moins cette dernière exactitude que l’essor du gé
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
dans nos âmes aux maladies de l’esprit. Nous ne devons pas seulement regarder les misères d’autrui comme des maladies, mais aus
uffrir à notre tour. Ces maux de nos semblables, si nous pouvions les regarder d’une vue tranquille et charitable, nous seraient
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
sion de grandeur. Mais lorsque cette impression est dissipée et qu’on regarde avec attention, on ne trouve plus un seul beau mo
Mettenwald, Luckaw, Sonnenwald, Esterwald, Grossenham. 2. M. Cousin regarde plus volontiers le firmament intérieur qui s’appe
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
u est infini, Dieu est tout. Le prince, en tant que prince, n’est pas regardé comme un homme particulier ; c’est un personnage
l’état où elle est présentement. Je nomme en vous facilité ce que je regarderais comme présomption dans un autre. « Je vous aime t
47 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
nd du sujet : on les nomme Parties principales ; les autres, que nous regardons comme non moins importantes que les premières, le
e territoire d’Israël. Les Hébreux mettent à leur tête Jephté, qu’ils regardent comme le plus brave et le plus fort d’entre eux.
courir à vous dans les affaires les plus importantes qui pouvaient me regarder . Dans cette confiance, je vous prie de m’accorder
erez de retour ; vous manqueriez de délicatesse, vous auriez l’air de regarder le bienfait comme un emprunt que vous promettez d
ontre la douleur. La lettre suivante est de J.-J. Rousseau et nous la regarderions comme irréprochable, si elle contenait l’expressi
qu’il n’y a rien de si doux que le repos de la conscience, et que de regarder Dieu comme un père qui ne nous manquera pas dans
48 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
condamnée ? Cette phrase est louche, parce que sans espoir de pardon regarde Andromaque, et m’avez-vous condamnée, regarde Pyr
e sans espoir de pardon regarde Andromaque, et m’avez-vous condamnée, regarde Pyrrhus. Il fallait : Sans espoir de pardon me vo
as à tomber dans l’affectation, et par suite dans l’obscurité. Buffon regarde comme très opposé au mérite du style l’emploi de
son frère. Nous venons tous les soirs lui porter nos douleurs ; Nous regardons le ciel, et nous versons des pleurs. Toi, mon der
ge dans l’immensité, et éveille en nous l’idée de l’infini, doit être regardé comme le fondement et la source du sublime. 180.
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ement ombrageuse, ne se rend pas moins féconde en événements fâcheux. Regarde , ô homme, le peu que tu es, considère le peu que
maux dont ta faiblesse est menacée. Si tu n’en es pas encore attaqué, regarde ces misérables avec compassion ; quelque superbe
t avoir de l’ordre en tout, de tomber en de telles fautes ; mais nous regardons plus haut quand nous en sommes si fâchés ; car no
l’enfer. Voulez-vous voir une image de l’enfer, et d’une âme damnée, regardez un pécheur. » Plus loin, il appelle les pécheurs
50 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
s enfants eux-mêmes ont le sentiment des maux qu’ils voient souffrir. Regarde , mon père, il te prie en silence. Allons, ne repo
à vivre dès l’enfance sous les yeux de leurs concitoyens, ces hommes regardaient la place publique comme leur maison et ne craigna
es filles, mains calleuses, teint brûlé, forte lignée de paysans. — «  Regardez , citoyens, dit l’homme au peuple, voilà ma magie,
de calomniateur. Et tu as le front de paraître à la lumière ! tu oses regarder ces juges, te montrer ici au forum, dans la ville
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
ublement du désespoir et l’importunité pour les autres. Ceux qui déjà regardaient cet événement comme favorable avaient beau pousse
, demi-éveillé et tout ébahi, très-long à reconnaître son monde qu’il regardait fixement l’un après l’autre, et qui, enfin, ne ju
décence, et surtout la noblesse. Il fallait effort pour cesser de le regarder . Tous ses portraits sont parlants, sans toutefois
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
. Ces temps-ci ne sont pas les mêmes. Que notre ami nous raccoutume à regarder avec quelque faveur le christianisme ; à respirer
de nous accoutumer dès l’enfance, par la pensée et par les sens, à ne regarder cette séparation que comme le moment du départ po
livre : Bonheur de la mort chrétienne : « Celui qui a la foi, loin de regarder la mort comme son ennemie et de la fuir comme son
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
’ils parlent et agissent naïvement, sans songer au spectateur qui les regarde et les écoute. Ses études historiques ont une hau
e sa maîtresse, et quelquefois s’arrêtant au milieu du chemin pour la regarder en remuant la queue. Il paraissait s’acquitter pa
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
si au vif ce qu’ils ont senti, ils s’exercent à sentir vivement. Ils regardent mieux, et avec plus d’intérêt. C’est là, pour cet
de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une foule. Regardons de près leur idéal. J’y vois beaucoup de luxe imi
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
sont encore infiniment par la saine morale qui en résulte. Elles sont regardées avec juste raison comme le livre de tous les âges
méprise le reste. Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il lit, au fro
osture : sa vue restait constamment fixée sur son père : seulement il regardait de temps en temps le ciel à travers le feuillage,
, je répandrai du lait et des fleurs sur ton monument. » Il se tut et regarda le vieillard avec des yeux mouillés de larmes. Co
ts qu’il a répandus dans quelques-unes, ne permettent guère qu’on les regarde comme des modèles dans le genre pastoral. Longep
nos goûts. Ainsi pour peindre l’origine. De nos caprices renaissants, Regarde une troupe enfantine, Qui par des tuyaux différen
la foi des zéphirs265. Jamais un favori ne borne sa carrière : Il ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain
e l’énergie du sentiment. Telle est celle-ci du marquis de Pompignan, regardée comme un chef-d’œuvre. Elle est tirée d’un psaume
e l’enthousiasme. Horace qui en avait fait une étude particulière, le regarde comme inimitable. Il le compare pour la plénitude
56 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
dieux l’ont couronné d’éloquence, et les hommes prennent plaisir à le regarder . Il parle avec une confiance tempérée par une aim
us dans les assemblées. Quand il marche dans la ville, les peuples le regardent passer comme un dieu. Tel autre, au contraire, a
l homme au monde ne peut lutter d’éloquence avec lui, et on oublie de regarder Ulysse. Quant au caractère de son éloquence, un
habile, mais le plus digne de votre confiance. — D’accord. — Eh bien, regardez les peuples libres comme autant d’associations do
ante, si vos auditeurs n’avaient pas confiance en vous, s’ils ne vous regardaient pas comme un homme convaincu et capable, au besoi
Grecs voient ces choses, et ils les souffrent, pareils à des gens qui regarderaient tomber la grêle et se borneraient à souhaiter qu’
leur blessure ; un second coup, même mouvement. Quant à riposter ou à regarder l’adversaire en face, ils n’y songent pas. Voilà
57 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
s insérons dans le deuxième volume cette fable tout entière, que nous regardons comme une des plus admirables de l’auteur. Lectu
qui absolve ou qui condamne. Ces trois genres de causes, qui étaient regardés par les anciens comme indispensables à tout bon d
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
xement quelque chose que je ne voyais point. Je lui demandai ce qu’il regardait , et il me répondit, en me poussant au bras, et as
avait une petite épée à son côté, l’avait aussi tirée, et après avoir regardé un peu, comme je vous ai déjà dit, il se tourna v
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
é le maître et l’ami de Marc-Aurèle. Il s’arrêta près du cerceuil, le regarda tristement ; et tout à coup élevant sa voix : « R
des peuples et des rois, fondée sur la nature et sur l’ordre éternel. Regardez ce tombeau : celui que vous pleurez était un sage
n enfance où il entendit, pour la première fois, parler de Caton ; il regarda avec reconnaissance les noms de ceux qui lui avai
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
u’il faut vouloir, mais à qui les mains tombent de langueur dès qu’il regarde le travail de près. Que faire d’un tel homme ? il
lle toujours ; la vertu5 de la croix ne cesse d’attirer tout à elle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire r
e le Midi, que l’Orient, que les îles inconnues les attendent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les p
prit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur. Il vous regarde du haut du ciel où il prie pour vous, et où il ve
ntérieur ; il faut, pour apercevoir sa lumière, fermer nos sens et ne regarder que dans nous. (Joubert.) Où vont nos idées ? El
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
ue le midi, que l’orient, que les îles inconnues les attendent et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les p
alysez tous les faits, toutes les choses, toutes les paroles que vous regardez ou qu’on vous donne comme sublimes, et vous trouv
ir un seul, allait se briser sous un double poids. Les deux hommes se regardent , ils avaient tout compris. « Non, Pierre, dit le
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
quiconque prend la plume ; et ces réflexions sur les lois du discours regardent , non ceux qui ont le don du discours, mais les es
et La Fontaine Je ne ferai point de dissertation sur la fable. À regarder ce genre trop en savant, on se jette, comme Lessi
si au vif ce qu’ils ont senti, ils s’exercent à sentir vivement. Ils regardent mieux et avec plus d’intérêt. C’est là, pour cet
63 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
occupation. Au reste, cette défense n’avait lieu que dans l’Aréopage, regardé comme le plus sévère et le plus inflexible de tou
assible comme elle, et ne connaître ni la colère ni la pitié, devrait regarder comme un outrage que l’on cherchât à l’émouvoir,
utable mais suspect à ses juges, qui, a force de le croire habile, le regardaient comme dangereux ; le second, précédé au barreau p
te est inséparable de l’honneur personnel, au point qu’un régiment se regarde comme déshonoré quand il a perdu son drapeau ; le
fe et nous intéresse, obéissons au grand orateur. Ecoutons ou plutôt regardons . Il se prépare , etc., suspension. Notre imaginat
es bords du Rhin. Là pourrait se terminer la narration, et on ne doit regarder ce qui suit que comme un détail riche, que compor
ouet. (Rac.) Ce dernier hiatus n’est point absolument et en principe regardé comme vicieux. Il est pourtant sec et rude. Il fa
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
te si glorieusement réparées par de fidèles services, il ne faut plus regarder que l’humble reconnaissance du prince qui s’en re
on plus qu’avec la fortune ; où tout charme et rien n’éblouit ; qu’on regarde sans être étourdi ni par le son des trompettes, n
65 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
une ignorance des règles, impardonnables chez un poète. Toutefois on regarde comme plus tolérables celles où la consonance emb
r les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers et qu’il faut observer pour
66 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
un pendu un évêque donnant la bénédiction avec les pieds. 16. Noyon regarde Compiègne, et de Rieux fut pendu en face de Compi
on de Xaintrailles, maréchal de France, mort en 1461. 2. Pour ce qui regarde la gloire. 3. Citer à comparaître à jour dit. 4
67 (1854) Éléments de rhétorique française
i équivaut à dans ce lieu, prudemment à avec prudence. Aussi, peut-on regarder les adverbes comme les mots les moins importants
en gaulois ou celte, comme tête, jambe, sabre, aller, pointe, parler, regarder , aboyer, crier, coutume, ensemble, et plusieurs a
ait à la fin du xviie  siècle, c’est-à-dire, à l’époque que l’on peut regarder comme le point de maturité de la langue française
nous donnons le nom d’inversion à cette manière de parler, et nous la regardons comme peu conforme à la nature. Cependant, si cet
: « Qu’importe, dit-il, que Dérar soit mort ? Dieu est vivant et vous regarde  : marchez. » La nature fait donc l’éloquence, con
a main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gentilhomme, qui le regardait toujours, ne le voit point tomber : le cheval l’e
e, ne vivent, comme elle, que par l’ordre et la disposition. Pourquoi regarde-t -on avec une sorte de dégoût certains tableaux de
l’eau du sacrifice, et souvent un berger, appuyé sur sa houlette, qui regardait boire son troupeau. » Nous citerons encore ces v
armonie dépend de la nature et de l’arrangement des mots. Pour ce qui regarde la nature des mots, nous n’analyserons point ici
vés par d’ingénieuses périphrases. Le poëte apostrophe le calé, qu’il regarde comme l’Hippocrène de la poésie moderne : Que j’
de la royauté : « Hélas ! que la royauté est trompeuse ! quand on la regarde de loin, on ne voit que grandeur, éclat et délice
plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent -ils le jeune prince dont la victoire avait relevé
’hôpital. La ville est frappée d’enthousiasme pour son sauveur, et le regarde comme un être surnaturel. Oswald profite d’un mom
le fenêtre qui n’était pas entourée par les flammes, des insensés qui regardaient les progrès de l’incendie, et souriaient de ce ri
périorité qui affligea Colin. Dès ce moment Jeannot n’étudia plus, se regarda au miroir, et méprisa tout le monde. Quelque temp
té des choses essentielles qu’autre que moi ne lui dira point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le Maître des cœu
s, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et qui n’est pas de si petite considér
ces sages et pieux docteurs qui ont examiné avec tant de soin ce qui regarde les consciences, ils diront à Votre Majesté qu’en
postérité quelque soupçon d’innocence ; qu’enfin le général du monde regarde ces deux sortes de juges comme deux choses tout à
ong et moins difficile à Votre Majesté de vaincre l’Espagne : Qu’elle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main, mais d’
alheur ; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaitent ceux qui ne regardent que Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et p
quels on peut appliquer la rhétorique. On n’est que trop disposé à regarder ce qu’on apprend dans la jeunesse comme inutile a
plus d’un écueil à éviter. Les voyageurs ne sont que trop disposés à regarder comme des événements les moindres choses qui leur
emoiselles de Saint-Cyr ; et comment vous négligerais-je, vous que je regarde comme ma propre fille ? je ne sais si c’est vous
n de sa mort, ni son successeur, ni tout ce qui vous caresse, ne vous regardera , ni vous, ni Saint-Cyr. Si le roi meurt avant que
vers cent fois plus beaux que les miens, et cependant personne ne le regarde  ; on ne l’aime que dans la bouche de ses acteurs 
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
mplir notre objet : le plaidoyer de Cicéron pour Milon, que l’on peut regarder comme le chef-d’œuvre de l’éloquence latine, et p
e Rome un citoyen que le sénat, que le peuple, que toutes les nations regardaient comme le conservateur de Rome, et le sauveur de t
urront m’aider à t’y retenir ! Que répondrai-je à mes enfants, qui te regardent comme un second père ! que dirai-je à mon frère Q
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
Quiconque veut répandre la bonne parole doit, s’oubliant lui-même, ne regarder qu’une seule chose, l’accomplissement du devoir q
ux qui, se trompassent-ils, guidés uniquement par leur conscience, ne regardent , ne désirent que le Vrai et le Bien, complétement
. de Coriolis : « Je vous assure, mon cher ami, qu’on est heureux de regarder l’avenir du fond d’une retraite obscure et tranqu
70 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
le est juste et honnête, et réciproquement, des rhéteurs modernes ont regardé comme peu fondée cette division si célèbre, adopt
éron, de Inventione, I, 34, appelle l’épichérème ratiocinatio ; il le regarde sans doute comme le raisonnement oratoire par exc
nt éternelles ; les réconciliations sont des feintes, et jamais on ne regarde un ennemi comme un frère : on se déchire, on se d
de plus grand, de plus généreux que l’action des Horaces, si l’on en regarde le principe ? C’est un entier dévouement au salut
Cælio, c. 16.) Quant à la loi et aux titres, c’est une discussion qui regarde aujourd’hui la jurisprudence plutôt que l’art ora
u’autant que l’orateur en sera lui-même embrasé. Et qu’on n’aille pas regarder comme un phénomène surprenant et merveilleux que
ssillon avait dit : « Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre, et voici
pour indisposer l’esprit de ses juges57 : « Impatient et fougueux, il regarde d’un œil farouche le rivage de Sigée et la flotte
oyer pour Cluentius 62, traité indignement par sa mère63. Cette règle regarde aussi tout inférieur qui a des prétentions légiti
d’être insensibles à des maux si pressants ? et ne les aurait-on pas regardées comme complices de tant de désordres, si elles n’
uissance : ce sera la première partie. Le monde, jusqu’à présent, n’a regardé ce mystère que comme une folie ; et moi, je vais
rolla s’expose en attaquant Annibal au milieu de ses gardes ; l’autre regarde le père, qui est résolu de se mettre entre Anniba
’on trouve à chaque pas chez les historiens de l’antiquité, n’ont été regardées par plusieurs esprits éclairés que comme de brill
e n’a aucune liaison physique avec ces malheurs ; cependant le peuple regarde la comète comme la cause de l’événement : post ho
conserver par leurs suffrages ? Que répondrai-je à mes enfants qui te regardent comme un second père ? Ô Quintus ! ô mon frère !
l’élocution, le simple, le tempéré, le sublime. Quelques modernes ont regardé cette division comme pédantesque, et ont voulu la
avec goût, avec esprit, sans chercher à s’élever plus haut, peut être regardé , s’il réussit, comme un grand orateur, quoiqu’il
mis en sa place, les épithètes, et surtout les figures, que Longin152 regarde comme une des sources principales de la sublimité
le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose dont ils étaient regardés comme les inventeurs, ou à laquelle ils présidaie
n souvenir. D’où vient tant d’indulgence ? Il est digne d’un héros de regarder comme des ennemis ceux qui lui disputent la victo
’écrie : Fuis, Tibérius, fuis, ne vois-tu pas qu’on va te massacrer ? regarde . Alors la multitude inconstante, saisie d’une ter
minor est domino. (VIII, 36.) La litote ou diminution, qui peut être regardée comme une autre espèce d’hyperbole, dit moins pou
er le titre de fils de Maurice, et ne vouloir ni l’un ni l’autre être regardés comme fils de Phocas, s’écrie avec douleur : Ô m
nous paraît fondé sur la nature et l’expérience. La mémoire peut être regardée comme une troisième partie de l’action, quoique l
ictoire, n’avait plus de place pour ces jeux de l’imagination, qu’ils regardaient comme les amusements d’un peuple vaincu. Ils ne c
cette timidité inquiète : ils ne s’arrêtent pas à chaque instant pour regarder autour d’eux et nous dire qu’ils n’osent avancer.
s prompts que les vents ; fuyez les vices qui vous poursuivent, et ne regardez pas derrière vous. Ne croyez pas cependant que le
ains plus pieuses la victoire que jusqu’à présent nous avons toujours regardée comme notre héritage. Alors elle établirait dans
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
ient droit et élevé ; son attitude est celle du commandement. Sa tête regarde le ciel, et présente une face auguste sur laquell
au gré de l’esprit et de l’oreille. Chutes pittoresques. « Le juste regarde sa vie, tantôt comme la fumée qui s’élève, qui s’
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
s. Cependant les aberrations même de ces écrivains prouvent qu’ils ne regardent pas le choix du sujet comme indifférent. Ils pens
choix du sujet, et ce n’est pas trop, si l’on admet cet axiome que je regarde comme fondamental en rhétorique : Autant vaut le
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ton esprit s’égare, Tes jours sont à leur fin, ta chute se prépare,    Regarde -moi pour la dernière fois. C’est assez que cinq
les pestes du monde ; Jamais un seul de vous ne reverra mon onde :    Regardez -la pour la dernière fois. 2. Malheure est pou
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
d en cap, du cerveau de Jupiter. On l’appelle encore Pallas, et on la regarde aussi comme la déesse de la guerre. Elle est touj
s les destinées des hommes. Momus, fils du Sommeil et de la Nuit, et regardé par les poètes comme le Dieu de la raillerie, par
ondition qui lui avait été imposée, de ne pas tourner la tête pour la regarder jusqu’à ce qu’il fût arrivé sur la terre. P.
’il a été honoré le premier. De toutes ses campagnes, la dernière est regardée par les gens du métier comme son chef-d’œuvre. Il
conduit 53 siéges. C’est lui qui a fait le fameux port de Dunkerque, regardé comme son chef-d’œuvre et celui de l’art. Vendôm
75 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
lui vomir les secours ? Sur un nuage ardent, au sommet de ces tours, Regarde  : c’est Pallas, dont la main homicide Agite dans
urrit ses rêveries. Tout à coup à ses yeux un objet s’est montré ; Il regarde … il croit voir… il distingue en un pré, Seule, er
olie ? Suivrons-nous le chasseur sur les monts escarpés ? La biche le regarde  ; elle pleure et supplie ; Sa bruyère l’attend ;
semble n’être plus rien : c’est la comparaison qui le dégrade ; on le regarde , on le juge, non pas en lui-même, mais relativeme
d’attention et des louanges ; et qu’au contraire, lorsqu’on paraît le regarder froidement et sans beaucoup d’intérêt, il replie
our, tantôt s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées, tantôt regarder le ciel ou l’horizon de la vallée, et redescendre
es choses qu’il a faites, et par celles qu’il aurait pu faire. On l’a regardé comme un homme incapable de céder à l’ennemi, de
ort approche, plus on couve des yeux son misérable trésor, plus on le regarde comme une précaution nécessaire pour un avenir ch
oupir être encore pour elle ; les inquiétudes des derniers moments la regarder encore ; et l’infortuné qui meurt, jeter encore d
perdez-vous encor le temps avec des femmes ? Prêts à verser du sang, regardez -vous des pleurs ? Fuyez, et laissez-les déplorer
ar mon père en a joui de même : D’un œil si différent tous deux l’ont regardé , Que l’un s’en est démis, et l’autre l’a gardé ;
ait son front. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi, le r
és du premier objet qui les avait transportés, allaient toujours sans regarder qu’ils allaient à la servitude, et leur subtil co
le capitaine, vit qu’il avait tellement enchanté le monde qu’il était regardé de toute l’armée comme un chef envoyé de Dieu pou
ommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, et dont il ne doit plus
fut retourné à son travail, de temps en temps il levait les yeux, et regardait ces oiseaux qui allaient et venaient portant la n
ompant notre désir, Formaient des magasins de peine ou de plaisir. Je regardais sortir et rentrer ces merveilles : Telles vont au
is, mais elle peut être dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder , qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment dou
té des premiers Romains donna à ce mot elegantia un sens odieux : ils regardaient l’élégance en tout genre ; comme une afféterie, c
oule apporte ses suffrages Et qui, toujours plus beaux, plus ils sont regardés , Soient au bout de vingt ans encor redemandés53 ?
au dernier détail ; qu’on fasse l’anatomie du plus vil animal ; qu’on regarde de près le moindre grain de blé semé dans la terr
auteur des Géorgiques aurait pu finir l’Énéide avec le même soin. Je regarde moins cette dernière exactitude que l’essor du gé
tes tristes chimères, Vois accourir vers toi les époux et les mères, Regarde ces amants qui viennent chaque jour Verser sur to
nner un air d’attention ; quelques gens graves froncent le sourcil et regardent si on croit qu’ils réfléchissent ; les petites fi
éloges, conserve encore une lueur de bon sens ; il soulève le rideau, regarde les passants dans la rue ; à l’aspect de cette vi
le corps après avoir fracassé le bras de ce héros. Ce gentilhomme le regardait toujours ; il ne le voit point tomber ; le cheval
orceaux seraient faits aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder , quand nous songeons au temps où Corneille a écri
mère de son élève, emportera un poste que vous n’oserez pas seulement regarder . Le parasite d’un courtisan vous enlèvera l’emplo
. Ces temps-ci ne sont pas les mêmes. Que notre ami nous raccoutume à regarder avec quelque faveur le christianisme ; à respirer
s funèbres flambeaux ;               Et, d’un œil que la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifix de bois Que la vierge chré
: « J’ai trois enfants, Jacques, une femme ! » Jacques un instant le regarda  : « C’est juste ! » dit cette bonne âme, Et dans
que tout dort dans le village, le paysan qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les fruits superbes qui
teurs ou instruments de sa chute, assisteront à ses funérailles ; ils regarderont passer le cadavre avec mépris, et, légitimes héri
méprise le reste ; Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ! Il lit, au fro
76 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
orgueil qui refuse les dons qu’on lui présente, elle les accepte sans regarder la reconnaissance comme un fardeau trop pesant. S
estimés que soient les Sermons de Blair, on s’accorde généralement à regarder ses Lectures sur la Rhétorique et les Belles-Lett
me un ouvrage entièrement original, il ne veut pas non plus qu’on les regarde comme une compilation des ouvrages des autres. Ce
ées. Aussi voyons-nous que, chez les peuples policés, cette étude est regardée comme très importante, et mise au premier rang da
ilité soit le principe du goût, cependant il ne faut pas seulement le regarder comme le résultat d’une sensibilité instinctive.
tagés de goût, que celui-ci condamne comme détestable ce que celui-là regarde comme admirable, ce n’est plus alors diversité, m
beau ce qui enlève l’admiration générale. Le seul goût que l’on doive regarder comme juste et vrai, est celui qui coïncide avec
bac est doux, aucun raisonnement ne pourrait prouver le contraire. On regarderait , sans doute, comme dépravé le goût d’un tel homme
utorité qu’ont acquise quelques ouvrages de poésie, et qui les a fait regarder comme l’étendard que doivent suivre ceux qui s’ex
lies déplacées qu’il emploie quelquefois : voilà en effet ce que nous regardons comme des taches, dont nous ne devons accuser que
d’entendre. » Mais il s’écarte fréquemment de cette définition, pour regarder comme sublime tout ce qui plaît dans une belle co
, parce que c’est en lui que nous croyons en voir la cause ; car nous regardons toujours la beauté comme une qualité inhérente à
autres objets dont nous nous sommes occupés précédemment. Lorsque je regarde une montre, par exemple, si la boîte en est bien
Nous voyons sans étonnement ce magnifique résultat, de même que nous regardons sans surprise l’étendue du ciel et quelques autre
nous donnons le nom d’inversion à cette manière de parler, et nous la regardons comme forcée et peu naturelle. Cependant si cet o
substantifs, sur lesquels repose toute la grammaire, et que l’on peut regarder comme formant la plus ancienne des parties du dis
e, de considérer les qualités isolément ou abstractivement. Elles les regardaient comme des parties intégrantes de l’objet que ces
e ou un petit nombre de fois ; » et ainsi des autres. Aussi l’on peut regarder les adverbes comme les mots les moins importants
t de base à l’usage, et que, dans les cas obscurs ou douteux, on peut regarder comme des autorités infaillibles. Chaque langue a
se servir que de mots originairement anglais, et sa diction doit être regardée comme un modèle de pureté et de précision relativ
x l’objet lui-même, et tantôt un objet analogue, vous m’obligez à les regarder tous les deux à la fois, et celui qui est le plus
’un tel abus. Il n’y a pas, dans la langue latine, deux mots que l’on regarderait plus volontiers comme synonymes que amare et dili
eut, dans notre langue, trouver une foule d’exemples de mots que l’on regarde en général comme synonymes, et dont le sens est b
extraite d’une lettre de sir William Temple à lady Essex : « Si vous regardiez autour de vous, et que vous jugiez de l’existence
rire une roideur et une affectation qui l’empêchaient de pouvoir être regardé comme un modèle ; mais comme son oreille était tr
de mériter, etc. » Lorsqu’on relit ce que l’on vient de composer, je regarde comme un des exercices les plus propres à conduir
nt sur les autres qualités, la précision, l’unité, la force, que nous regardons comme les plus importantes ; mais, dès qu’ils en
iquer comment il se fait que cette partie de la composition, que l’on regardait autrefois comme la plus importante, nous paraisse
pris dans un sens figuré, mais qui, par un long usage, n’ont plus été regardés comme des figures, et sont devenus de simples exp
uents, mais c’est le seul qu’ils aient. Quant au fond, on ne doit les regarder que comme les productions temporaires d’un parti,
xemples ; lui et la plupart des écrivains de son temps semblent avoir regardé comme un trait de génie de trouver entre certains
nt apercevoir le sens à travers la figure qui le voile. On a toujours regardé comme une entreprise fort délicate, de mêler à pr
cause finale de cette espèce de satisfaction est de nous encourager à regarder attentivement les objets pour en acquérir une con
considération la plus grande et la mieux méritée. Sans doute on ne le regardera pas comme un modèle de la plus haute éloquence, m
ire, il ne vous prête qu’une très légère attention, parce qu’il ne la regarde que comme une subtilité du langage, comme un art
urnira peut-être matière à une objection contre l’éloquence, que l’on regardera comme l’art de persuader également le bien et le
d’Isocrate et sur celles de quelques orateurs grecs, un traité que je regarde comme un des meilleurs morceaux de critique que n
t son affectation et la cadence uniforme de toutes ses phrases. Il le regarde plutôt comme un brillant déclamateur que comme un
pas les défauts d’Isocrate ; mais il laisse apercevoir son penchant à regarder avec indulgence cette plena ac numerosa oratio
ameux Panégyrique de Trajan par Pline le Jeune, morceau que l’on peut regarder comme le dernier effort de l’éloquence romaine. L
t celui qui met à tout propos de la chaleur et de la passion, se fait regarder comme un esprit turbulent et n’inspire pas la moi
cquis tant de puissance. Mais toutes ces places, ô Athéniens ! il les regardait comme les prix de la guerre, étalés aux yeux des
se sur laquelle les anciens rhéteurs insistaient fortement, et qu’ils regardaient avec raison comme la base de toute l’éloquence qu
eulement il les taxait d’une négligence honteuse ; mais encore il les regardait comme abusant de la confiance de leurs concitoyen
de bien jugerait indispensables pour sa vertu, et qu’un homme prudent regarderait comme nécessaires pour sa réputation. Tous deux é
raison et de véritable piété, que c’est lui rendre justice que de le regarder comme au-dessus de tous les prédicateurs anglais.
ne n’a plus de motifs pour soutenir ses intérêts. Il déclare qu’il se regarde comme le consul du peuple, et que dans tous les t
plus heureux : Il tombe atteint d’un trait qui ne le cherchait pas, Regarde encor le ciel, et, loin de sa patrie, Songe à sa
tient de la nature la grâce dont Isocrate fait un objet d’étude, » Il regarde Lysias comme supérieur à tous les orateurs dans l
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
ment, ils ont la force. Il faudrait avoir une raison bien épurée pour regarder comme un autre homme le Grand Seigneur environné,
i ; ils me disent que non, et sur cela, ces misérables égarés5, ayant regardé autour d’eux et ayant vu quelques objets plaisant
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
appartient incontestablement. La Fontaine, ce charmant auteur, qu’on regarde comme inimitable, a imité, lui-même, les plus cél
heux, inquiets, inabordables, parce qu’ils sont plus heureux ? qu’ils regardent comme un droit acquis à la prospérité, d’accabler
les mettre en pratique ; et de là, ils croient pouvoir conclure qu’il regarde , lui-même, ces préceptes comme vains et frivoles.
savait que combattre, se lève le premier ; et bouillant de colère, il regarde , d’un œil farouche, le rivage de Sigée46 et la fl
puissance : ce sera la première partie. Le monde jusqu’à présent n’a regardé ce mystère, que comme une folie ; et moi, je vais
e d’une couronne, et à la tendresse des peuples, qu’elle commençait à regarder et à aimer comme ses sujets. Vos vengeances, ô mo
out, se croit en droit de s’en attribuer la plus grande partie, et se regarde presque comme la seule et unique cause des heureu
79 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
de la mort voisine, ne relasche aulcun poinct de son asseurance ; qui regarde encores, en rendant l’ame, son ennemy d’une veue
et ses affections à tout le genre humain ; non pas comme nous, qui ne regardons que soubs nous. A qui il gresle sur la teste, tou
cores comme espèces soubs un genre, c’est le mirouer où il nous fault regarder , pour nous cognoistre de bon biais. Somme, ie veu
ui ne sont pas les pires, lesquels n’y cherchent aultre fruict que de regarder comment et pourquoy chasque chose se l’ait, et es
u contre l’esprit, si ce n’est à perdre l’ame ensemble avec le corps… Regardez comment et avec quelles armes vos predecesseurs a
evies.   Invidiam placare paras, virtute relicta164,   dit le poëte ; regardez la verité, et ce qu’il appartient, et ce que Dieu
igiles. Ce sont les ailes dont les escrits des hommes volent au ciel… Regarde nostre imitateur premierement ceux qu’il voudra i
vilainies, insolances et opprobres, lesquelz auparadvant ne l’osoient regarder et trembloient devant luy. Ainsi vist-on jadis, d
de n’en dire pas beaucoup d’inutiles : car en matiere de parler on ne regarde pas à la quantité, mais à la qualité : et me semb
temps, que je ne prens ma bourse, puis que je ne voy personne qui me regarde  ? O m’amour ! t’es-tu bien portée ?… Jesus, qu’el
s criminels et des bêtes296 ; je ne doute point qu’après avoir encore regardé beaucoup d’autres choses, vous ne vous lassiez à
s abattent, et les puissants remèdes affoiblissent. Mais si l’on doit regarder les États comme immortels, y considérer les commo
jesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éter
enu à soi331, considère ce qu’il est au prix de ce qui est ; qu’il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature 
r d’avoir du plaisir. URANIE. Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent ; et lorsque
us irritabile vatum . Corneille jugé par Racine … L’Académie a regardé la mort de M. Corneille363 comme un des plus rude
eule ; les mots viendront comme ils pourront, sans que seulement il y regarde . » Bossuet (Jacques-Bénigne), enfant de cette pr
imons Paul dans son style rude et profitons d’un si grand exemple. Ne regardons pas les prédications comme un divertissement de l
e jouirai de mon travail. — Eh quoi ! pour dix ans de vie ! — Mais je regarde ma postérité et mon nom. — Mais peut-être que ta
de la fortune, à laquelle tu te dévoues, qu’un misérable peut-être ! Regarde qu’il n’y a rien d’assuré pour toi, non pas même
tie est bien petite en ce monde, et si peu considérable que, quand je regarde de près, il me semble que c’est un songe de me vo
té des choses essentielles qu’autre que moi ne lui dira point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des coe
s, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et qui n’est pas de si petite considér
postérité quelque soupçon d’innocence ; qu’enfin le général du monde regarde ces deux sortes de juges comme deux choses tout à
long et moins difficile à Votre Majesté de vaincre l’Espagne. Quelle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main, mais d’
alheur ; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaitent ceux qui ne regardent que Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et p
aucun engagement avec les Hollandais. Avec des princes comme moi, qui regardent l’honneur et visent à la gloire préférablement à
aide que moi. Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez, et regardez -moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne,
vit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de sai
tte réputation n’a fait qu’étendre leur servitude. Les hommes peuvent regarder l’astronomie, la chimie et presque toutes les aut
le toujours ; la vertu462 de la croix ne cesse d’attirer tout à elle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire r
e le Midi, que l’Orient, que les îles inconnues les attendent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les p
èce entière à la religion, à la philosophie et aux beaux-arts, qui la regardent comme leur patrie ?                              
des grandes affaires. Elle vous aime sans être connue de vous ; elle regarde Dieu en votre personne. Avec toute votre puissanc
e zèle, de respect, de fidélité, et d’attendrissement sur tout ce qui regarde votre véritable intérêt. Vous êtes né, Sire, avec
i êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre, et voici
ommes qui ne sauroient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, et dont il ne doit plus
des leurs, de peur de succomber à ce surcroît, et je n’osai plus les regarder … Pendant l’enregistrement, je promenois mes yeux
décence, et surtout la noblesse. Il falloit effort pour cesser de le regarder . Tous ses portraits sont parlans, sans toutefois
me ils le sont, de l’instruction publique de la jeunesse, ils doivent regarder ce soin comme une partie essentielle de leur devo
ire tirer aux jeunes gens de la lecture des anciens, qu’on a toujours regardés comme les maîtres, les dépositaires, les gardiens
mes rusticus, vous vous êtes acquis un droit légitime sur tout ce qui regarde les louanges de la vie rustique. C’est pour cela
end de nouvelles forces dans la vieillesse513, ne lui fera-t-elle pas regarder comme le seul temps bien employé celui qu’une cou
e curiosité de nouvelles inutiles, ou à l’indolence du sommeil, et ne regardera-t -il pas avec indifférence tant de momens perdus, e
uve l’unique moyen de vivre beaucoup plus que le reste des hommes. Il regarde surtout, avec une espèce de religion, le temps qu
econnoissance. J’embrassai de bon cœur ses jambes cagneuses, et je me regardai comme un homme qui étoit en train de s’enrichir.
tre, ou, pour parler plus juste, vous serez toujours le même. Je vous regarde comme un autre cardinal Ximenès, dont le génie su
ançois Blondel qui acheva ce monument. Cette admirable fontaine qu’on regarde si peu, et qui est ornée des précieuses sculpture
e, le nommèrent grand-amiral, et vice-roi du Nouveau-Monde : il était regardé partout comme un homme unique envoyé du ciel. C’é
s humilient et déshonorent. Tel est le préjugé des Asiatiques, qu’ils regardent un affront fait par le prince comme l’effet d’une
. Le hasard, ou bien un destin plus fort, me l’a fait épargner. Je le regarde sans cesse ; j’étudie son âme ; il y cache des de
. Image des esprits subtils, il pénètre souvent trop loin ; celui qui regarde naturellement les choses a le bon sens. Le bon se
it ; mais ses bras tendus vers le cadavre lui disent : « Tiens, vois, regarde  ; voilà l’état où tu l’as mis ! » Le fils ingrat
fils de mon père… Mais je m’arrête ; car je le sens derrière moi qui regarde ce que j’écris, et rit en m’embrassant, Ô vous qu
nous plus lâches que nos soldats ? craindrions-nous de nous exposer à regarder Bouchotte en face ? n’oserions-nous pas braver la
un jeune enfant les précède, qui, tout troublé, de temps en temps les regarde  ; une femme, vieille, l’air indifférent, emportan
recevoir tout l’homme et toute la nature. Le public accepte tout sans regarder aux noms et aux titres, et la révolution est fait
à l’une des extrémités de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve, et semble encore animer cette navigati
ndu sur leur postérité qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde , et l’on ne sait si cette main de bronze protège
chouer les grands hommes dans leurs entreprises les plus périlleuses. Regardez Alexandre, César, Annibal, le grand Gustave697 et
ou soupe, que voulez-vous ? Sa harangue finie, nous voilà tous à nous regarder , assis en rond. Messieurs, qu’opinez-vous ? Pas l
e. Messieurs, dis-je, il me semble, sauf correction, que ceci ne nous regarde pas. La nation veut un empereur, est-ce à nous d’
fut retourné à son travail, de temps en temps il levait les yeux, et regardait ces oiseaux qui allaient et venaient portant la n
our reconnaître sa route. Votre patrie, c’est le ciel ; et quand vous regardez le ciel, est-ce qu’en vous il ne se remue rien ?
uide le pauvre exilé ! J’ai passé à travers les peuples, et ils m’ont regardé , et je les ai regardés, et nous ne nous sommes po
J’ai passé à travers les peuples, et ils m’ont regardé, et je les ai regardés , et nous ne nous sommes point reconnus. L’exilé p
faillance du besoin, ou qu’un accident vient d’atteindre. Un homme la regarde , la plaint, et passe. Suis-je cause, se dit-il, q
chargé d’elle ? C’est bien assez d’avoir à songer à soi. Un autre la regarde aussi, et son âme s’émeut. Il s’approche, la pren
abreuvée de passions est-elle contente d’elle-même, et le Dieu qui la regarde du haut d’une croix lui donne-t-il un spectacle d
; elle amena la France tout entière visiter son jardin, sa maison, et regarder son visage encore une fois. La piété publique lui
ophes émeuvent un moment les hommes ; les peuples lèvent la tête, ils regardent et écoutent, puis retournent, dès la première lue
59 et se divertir lui-même dans sa retraite de Commercy, et que, s’il regardait aussi le public et la postérité, c’était d’un reg
commode. Bien loin de s’enfuir à l’approche de l’homme, il paraît le regarder avec complaisance ; mais au moindre bruit qui l’e
lieu, y rester longtemps en prières, et chaque fois qu’il en sortait, regarder au coq qui surmontait le clocher quelle était la
y avait plus de remède, il tâcha de prendre cœur de796 sa fortune. Il regarda patiemment les voleurs ; et, quand leur chef vint
us, levant les yeux, jetèrent un cri de saisissement. Soudain, chacun regarda autour de soi ; on vit une terre toute piétinée,
s qui philosophe dans le creux de sa montagne. Et vous, mon ami, vous regardez le berceau de votre petit enfant, et sa mère et s
vait mieux lire qu’eux-mêmes dans leurs propres livres, les força d’y regarder  ; et la science s’ajoutant l’autorité de la posse
es venaient lente- ment ; il s’était promis de m’en tant dire ! Je le regardai et l’écoutai avidement, des yeux, des oreilles et
ieu de leurs triomphes et de leurs colères, proclamer tout haut qu’il regardait comme non avenues toutes les écoles, toutes les t
paule ; l’enfant étonné comprit et ne bougea pas. Pendant ce temps je regardai ce jeune cavalier à mine impériale, au milieu de
levait avec les retours de la cloche, aspirait ce souffle renversant, regardait tour à tour la place profonde qui fourmillait à d
llie et les yeux baissés. Puis elle rejeta son mezzaro960 en arrière, regarda fixement le mort, et, penchée sur ce cadavre, pre
uand le regard et la pensée s’y arrêtaient un instant ; mais, si l’on regardait à l’entour, au-delà et au dessous, le paysage sub
œux définitifs, elle eut souvent des défaillances de courage : elle «  regardait au-delà des murs de Saint-Cyr », dit M. T. Lavall
5. On sait le mot amer qui échappa un jour à madame de Mamtenon. Elle regardait des poissons dépaysés et malheureux dans leur bas
80 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
considérée en elle-même qui pourrait, jusqu’à un certain point, être regardée comme un tout ayant son commencement, son milieu,
lier écrit à un particulier, pour s’entretenir avec lui de ce qui les regarde ou les intéresse tous deux. Dans cet ordre, on a
81 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
tre l’inspiration païenne accusée d’être un perpétuel anachronisme et regardée , d’ailleurs, comme épuisée. Le premier cénacle, e
econnaissance. J’embrassai de bon cœur ses jambes cagneuses, et je me regardai comme un homme qui est en train de s’enrichir. « 
tre, ou, pour parler plus juste, vous serez toujours le même. Je vous regarde comme un autre cardinal Ximénès87, dont le génie
de gravité et de modestie. Je gouvernais mes yeux avec lenteur, et ne regardais qu’horizontalement pour le plus haut. Dès que le
esser en sorte qu’il ne peut blesser personne. Ce que je vais exposer regarde la seule personne de M. le comte de Toulouse115.
ent prodigieux. Estrées revint à soi le premier, se secoua, s’ébroua, regarda la compagnie comme un homme qui revient de l’autr
n pas ces hommes vertueux qui semblent être étonnés de l’être, et qui regardent une bonne action comme un prodige dont le récit d
nous le suivîmes. Comme il allait assez vite, et qu’il négligeait de regarder devant lui, il fut rencontré directement par un a
, mais un roi magnanime, qui, dans les adversités, tel qu’un lion qui regarde ses blessures, n’en était que plus indigné. Elles
en outre l’avènement de l’esprit moderne dans l’histoire. Les anciens regardaient trop exclusivement l’histoire comme un art. Souci
roi se charge de tout. Il fait construire ce beau pont où les peuples regardent aujourd’hui sa statue avec tendresse. Saint-Germa
mère de son élève, emportera un poste que vous n’oserez pas seulement regarder . Le parasite d’un courtisan vous enlèvera l’emplo
semble n’être plus rien. C’est la comparaison qui le dégrade : on le regarde , on le juge, non pas en lui-même, mais relativeme
le voit à leurs mouvements obliques, à leurs yeux équivoques : ils ne regardent jamais en face la personne aimée ; soit défiance
qu’à vouloir pour obtenir se croit le propriétaire de l’univers ; il regarde tous les hommes comme ses esclaves ; et quand enf
j’aime encore mieux la première. Vous ne voulez pas, monsieur, qu’on regarde votre ouvrage comme un poème contre la Providence
it ; mais ses bras tendus vers le cadavre lui disent : « Tiens, vois, regarde  : voilà l’état où tu l’as mis ! » Le fils ingrat
nnent et détournent la vue, d’autres secourent ; d’autres, immobiles, regardent . Il y en a qui ont allumé du feu sous une roche ;
ard de la suggestion, vous avez certainement confondu, parce qu’étant regardé par votre « conseil comme le chef d’une clique (p
temps. Une d’entre elles se tenait à l’écart, triste et rêveuse. Elle regardait au loin les bateaux, dont quelques-uns s’aperceva
lon que nous avons plus ou moins d’esprit. Mais de tous un peu : nous regardons notre individu, notre influence, notre chose, com
à l’une des extrémités de l’immense place d’Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigatio
du sur leur postérité, qui se presse autour de l’auguste effigie : on regarde , et l’on ne sait si cette main de bronze protège
. Ces temps-ci ne sont pas les mêmes. Que notre ami nous raccoutume à regarder avec quelque faveur le christianisme ; à respirer
olongent ; mais la vie est ailleurs, parce que, à leur manière, elles regardent exclusivement ce qui est déjà le passé. Le parti
ux-arts, que peut-être un jour notre caractère égalera notre génie. «  Regardez , continua Corinne, ces statues placées sur les to
fut retourné à son travail, de temps en temps il levait les yeux, et regardait ces oiseaux qui allaient et venaient portant la n
Restauration la renaissance des études historiques, Guizot peut être regardé comme le chef de l’école philosophique, celle qui
n le comte de Strafford, gouverneur d’Irlande, que le parti populaire regardait comme son plus grand ennemi. Son administration e
d’attendrissement et d’admiration. Pym voulut répondre ; Strafford le regarda  ; la menace éclatait dans l’immobilité de son mai
aux violences du peuple : « Non, monsieur, lui dit le comte ; je sais regarder la mort en face, et le peuple aussi. Que je ne m’
roi Hilperic, étonné bien plus que joyeux de cette action inattendue, regardait sans proférer un seul mot d’acquiescement. « Est-
t se détachèrent, et montèrent sur une hauteur voisine, pour prier et regarder le combat. Un Normand, appelé Taillefer, poussa s
sa lance ; puis, se découvrant la tête : « Me voilà, leur cria-t-il, regardez -moi ; « je vis encore, et je vaincrai avec l’aide
elle n’était entendue avec prudence, serait de conduire l’historien à regarder comme également légitimes les manifestations les
omparez nos routes splendides et leurs âpres sentiers ; ou seulement, regardez ces étrangers aux eaux de Cauterets, couvrant leu
dix-huitième siècle pouvait-il comprendre et traduire Tacite ? Il le regardait comme un misanthrope éloquent, qui avait calomnié
admirations ni les préventions d’autrui547. Si, à juste titre, il est regardé comme l’interprète le plus ferme de la tradition
, et l’invisible même veut qu’on le voie. Comme Léonard de Vinci, qui regardait tout pour tout dessiner, jusqu’aux rides des viei
s de bataille, des habillements capricieux, le poète coloriste a tout regardé , pour tout peindre. Par la puissance du même don,
our tout peindre. Par la puissance du même don, tout ce qu’il voit le regarde à son tour. Toute chose lui est comme un de ces p
de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une foule. Regardons de près leur idéal. J’y vois beaucoup de luxe imi
table, Que jamais vos enfants, proscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main
Si loin du trône encor, comment y parvenir ! Je n’osais sans trembler regarder l’avenir. Enfin, dans mes exploits, dans ma propr
compatir à son deuil. Aussi l’astre du soir la voit souvent, rêveuse, Regarder tendrement sa lumière amoureuse. Ce n’est point d
; il pense quelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une voix. Il regarde , il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne v
e banquet un peuple convié T’honore comme un dieu de l’Olympe envoyé. Regarde un étranger qui meurt dans la poussière, Si tu ne
g élevé à la tragédie de Tibère. Les meilleurs juges s’accordent à la regarder comme son chef-d’œuvre. Inspiré par Tacite, Chéni
’un solennel affront. Ah ! si quelque insensé défendait leur système, Regarde , lui dirais-je, et prononce toi-même : Vois le cr
as à revenir à la comédie de mœurs. L’École des Vieillards (1823) est regardée par de bons juges comme son chef-d’œuvre. Le suje
uet dans ses mains étincelle. Au bord de l’horizon le soleil suspendu Regarde cette plage, autrefois florissante, Comme un aman
t pleuvoir le sang, Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend, Regarde son soleil, d’un bec ouvert l’aspire, Croit repre
ue, l’intérêt toujours renouvelé de leurs tableaux. Cette critique ne regarde pas seulement le théâtre de M. Victor Hugo : elle
rieux firmament. Et j écoutais voler sur ta tête les anges ; Et je te regardais dormir ; et sur tes langes J’effeuillais des jasm
! que viens-tu m’étaler ? — « Artiste, une peinture à faire reculer ; Regarde , enfant, regarde !  Il est de par le monde Des êt
étaler ? — « Artiste, une peinture à faire reculer ; Regarde, enfant, regarde  !  Il est de par le monde Des êtres inondés de vo
n monceau de briques ; Et, le dos appuyé contre des murs antiques, Je regardais , de là, s’étendre devant moi La vieille majesté d
pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter. Je ne puis ; — malgr
olie ? Suivrons-nous le chasseur sur les monts escarpés ? La biche le regarde  ; elle pleure et supplie : Sa bruyère l’attend ;
voiles du couchant ; De ton palais d’azur, au sein du firmament, Que regardes -tu dans la plaine ? La tempête s’éloigne, et les
a verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit, Toi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pa
un printemps, Et le peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et l’entendais de loin ; Comme un fardeau q
ans ces lignes ce qu’il y aurait sur ce point à répondre : « Pour qui regarde l’homme et la nature, cet homme et cette nature p
jesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éter
êlé d’une ombre obscure, Suffit pour te guider en ce terrestre lieu : Regarde qui je suis, et marche sans murmure, Comme fait l
iveau du beau, du bon et du grand. » 502. Ce morceau est avec raison regardé comme un modèle de narration historique. Clarté p
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
à respecter ses semblables. Trop indulgent pour nos passions, il les regarda comme des forces qu’on peut tourner à la vertu, e
ments. Je vous remets, mon cher ami, la disposition de tout ce qui me regarde  : offrez mes services, pour quelque emploi que ce
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
, parce qu’ils parlent et agissent, sans songer au spectateur qui les regarde , qui les écoute. Il traite l’accessoire avec auta
e sa maîtresse, et quelquefois s’arrêtant au milieu du chemin pour la regarder en remuant la queue. Il paraissait s’acquitter pa
84 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
tablis d’une manière sage et vraie. Quant à la poésie, lés Anglais le regardent comme un des plus beaux morceaux qu’ils aient en
en changer. Mais observons en même temps que tout ce qui est vrai, ou regardé comme tel selon l’opinion, n’est pas toujours pro
dont la possibilité est assez aisée, pour que cette chose ne soit pas regardée comme un prodige, quand elle arrive ; comme lorsq
ntre les coups du sort songe à se maintenir, Et loin dans le présent, regarde l’avenir. La vieillesse chagrine, incessamment am
a aucun qui brille assez pour être distingué des autres, et pour être regardé comme le caractère principal. Tels sont dans l’Ec
es ; Et je puis sans rougir faire un aveu si doux A celui que déjà je regarde en époux. Le bon Sganarelle interprète ce discou
llement à des pièces de ce genre, parce que la comédie a toujours été regardée comme l’imitation d’une action prise dans la vie
igner descendre ; Et les deux bras croisés, du haut de son esprit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. Il me tombe sou
inte. Quel martyre ! Belise. Ce sont les noms des mots, et l’on doit regarder En quoi c’est qu’il les faut faire ensemble accor
ndre sensibles et l’objet de la risée publique ? Voilà ce qui le fait regarder à si juste titre, (nous pouvons nous donner la va
appui auprès d’Achille. Agamemnon paroît, suivi d’Iphigénie, qu’il ne regarde qu’en soupirant, et dont il reçoit à peine les em
es tragédies. Il faut que ce soit une passion véritablement tragique, regardée comme une foiblesse et combattue par des remords.
st mal de l’honneur entrer dans la carrière, Que, dès le premier pas, regarder en arrière. Notre malheur est grand, il est au pl
an les a entièrement traduites ; et cette traduction est généralement regardée comme un chef-d’œuvre. Le P. Brumoi n’a traduit q
er scrupuleusement les trois unités du théâtre. Toutes les règles qui regardent la construction du poëme dramatique, conviennent
es les espèces de culte, le dieu qui en étoit l’objet, a toujours été regardé comme l’arbitre souverain, le moteur et le maître
e de son temps les enchantemens étoient reçus dans toute l’Europe, et regardés presque comme un point de foi par le peuple super
. Louis, montrant à Henri IV les mauvais rois punis dans les enfers. Regardez ces tyrans adorés dans leur vie : Plus ils étoien
leurs têtes ; Mais la gloire à leurs yeux vole à côté du roi ; Ils ne regardent qu’elle et marchent sans effroi…… Ils descendent
timides sont reçus au milieu des applaudissemens des Troyens, qui les regardent avec joie, et sont charmés de reconnoître sur leu
aïeux. Lorsqu’ils eurent parcouru l’arène, et joui du plaisir d’être regardés de leurs parens, Periphas déploie son fouet, et s
le à la guerre, Luxembourg(e) fait trembler l’Empire et l’Angleterre. Regardez dans Denain(f) l’au Jacieux Villars(g), Disputant
plus de variété dans les événemens. Ce poëte sublime est généralement regardé comme le plus grand peintre qui ait paru. On lui
nseurs éclairés trouvent qu’il ne l’a imité que pour le surpasser, et regardent même l’Enéide comme le plus parfait des poëmes ép
né à Cordoue en Espagne, vers l’an 39 de J. C. Elle est généralement regardée comme une gazette emphatique de la guerre de Césa
85 (1875) Poétique
l ne soit pas toujours heureux dans la conduite de ses pièces, est-il regardé comme le plus tragique des poètes. Je mets au sec
ste plus qu’à traiter de l’élocution et des pensées. On trouve ce qui regarde les pensées dans nos livres sur la rhétorique, à
n, une autre partie à considérer, c’est celle des figures ; mais elle regarde principalement les maîtres de la déclamation, car
ose ou le défendre. Nous ne répondrons point à cette critique, qui ne regarde point la poésie. Chapitre XX. Des éléments gr
raisons n’est reçue. Dites que c’était l’opinion : comme dans ce qui regarde les dieux. Ce qu’on en dit n’est peut-être ni le
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
Méritait mon courroux plutôt que mes bienfaits ; Je n’y veux pas ici regarder de si près.         Voilà toutes les destinées ;
conseils que le hasard confond.     « Malheur à ceux que ce poids-ci regarde ,     Cria notre homme, et que le ciel m’en garde 
nos goûts. Ainsi, pour peindre l’origine De nos caprices renaissants, Regarde une troupe enfantine Qui, par des tuyaux différen
nt à peu près toutes les règles spéciales à la poésie lyrique, et qui regardent le début de l’ode, le sublime dans les sentiments
éral : c’est une pièce lyrique adressée à une divinité, ou à ce qu’on regarde actuellement comme tel : hymne à Mercure, hymne à
87 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
s acteurs ; il comprend donc à la fois et ceux qui jouent et ceux qui regardent jouer. L’amphithéâtre, au contraire, ne comprend
x doivent représenter les mœurs grecques, où ce que nous consentons à regarder comme ces mœurs. Les mœurs, dans le drame comme d
la tragédie, il faut que ce soit une passion véritablement tragique, regardée comme une faiblesse et combattue par des remords 
a aucun qui brille assez pour être distingué des autres et pour être regardé comme le caractère principal166 ; nous en avons s
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
i, de ce qu’il avait écrit sur l’Égypte, et que l’on était convenu de regarder comme fabuleux. Mais il n’est question ici que du
la peste, les Athéniens murmuraient hautement contre Périclès, qu’ils regardaient comme l’auteur de leurs maux, parce qu’il avait c
qu’il ne faut qu’un moment pour les déraciner ? Insensé celui qui ne regarde que leurs fruits, sans mesurer leur hauteur ! Pre
89 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
pour l’expression et l’harmonie de ce morceau, nous sommes loin d’en regarder la disposition comme irrépréhensible. Cette ode s
indignes à l’effronterie la plus honteuse : un bonheur si honteux est regardé avec envie, au lieu de l’être avec exécration ; e
x au peuple le leur montre dans un point de vue si éloigné, qu’ils le regardent comme s’il n’était pas : Ils méprisent des traits
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
cris, Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il se trouble, il regarde , et partout sur ses rives, Il voit fuir à grands
néanmoins que cette manière de placer les rimes n’est pas absolument regardée comme une faute. Nos bons auteurs l’ont pratiquée
r les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers, et qu’il faut exactement,
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
de ses aveugles désirs. » Ainsi, tout est vain dans l’homme, si nous regardons le cours de sa vie mortelle ; mais tout est préci
aient parmi nous que des noms pompeux, vides de sens et de choses, je regardais le mauvais usage que nous faisons de ces termes,
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
acine mourut en 1699. Corneille jugé par Racine. … L’Académie a regardé la mort de M. Corneille comme un des plus rudes c
’il a dit le siècle de Louis XIV. C’est que Louis XIV a mérité d’être regardé comme le centre de tout ce qui s’est fait, dit, é
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
entiment1, Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me regarde  ; humide de tendresse, Son œil affectueux implore
tterré dans sa douleur muette, Et du terrible mât à regret convaincu, Regarde encor longtemps le coup qui l’a vaincu1. 2.
94 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
mes ont préoccupé de nos jours la conscience publique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruction, il fallait mettre a
t des hommes contre lesquels ils irritaient la fureur des bêtes, et à regarder égorger jusqu’à deux cents paires de gladiateurs
s abattent, et les puissants remèdes affaiblissent. Mais si l’on doit regarder les États comme immortels, y considérer les commo
ait son front. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi, le r
d’avoir du plaisir41. URANIE. Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent ; et lorsque
in qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire94. Ce gentilhomme, qui le regardait toujours, ne le voit point tomber ; le cheval l’e
t tout réduire à sa volonté. C’est pourquoi tout est surprenant, à ne regarder que les causes particulières ; et néanmoins tout
prit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur. Il vous regarde du haut du ciel, où il prie pour vous, et où il v
velle toujours ; la vertu de la croix ne cesse d’attirer tout à elle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire r
e le Midi, que l’Orient, que les îles inconnues les attendent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les p
liquement ma vive et sincère reconnaissance pour l’Université, que je regarde comme ma mère, et à qui je compte tout devoir apr
gement ; et je me tiendrai bien récompensé de mon travail, si vous le regardez comme pouvant être de quelque utilité pour la jeu
ui êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des hommes, je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre ; et voici
ple est gravé dans les cœurs. Et quelle félicité pour le souverain de regarder son royaume comme sa famille, ses sujets comme se
s. Hélas ! mes frères, ce qui doit finir doit-il vous paraître long ? Regardez derrière vous : où sont vos premières années ? Qu
lus réel. Tous les siècles qui se sont écoulés jusqu’à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qu
me fatal qui nous paraît encore si loin, et ne devoir jamais arriver. Regardez le monde tel que vous l’avez vu dans vos première
is, mais elle peut être dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder , qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment dou
té des premiers Romains donna à ce mot elegantia un sens odieux : ils regardaient l’élégance en tout genre comme une afféterie, com
orceaux seraient faits aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder , quand nous songeons au temps où Corneille a écri
ent droit et élevé ; son attitude est celle du commandement : sa tête regarde le ciel, et présente une face auguste sur laquell
rtants de la morale, il fut mis au nombre des sages, et sera toujours regardé comme le philosophe de la scène. Son éloquence, q
rdez-vous encor le temps avec des femmes478 ? Prêts à verser du sang, regardez -vous des pleurs ? Fuyez, et laissez-les déplorer
ommes trahis ; Et, voyant le haut point où leur gloire se monte, Vous regardez fort peu ce qui nous vient de honte. Mais votre t
in, le manque de bonheur Met en péril ta vie, et non pas ton honneur. Regarde le malheur de Brute et de Cassie : La splendeur d
la foi des zéphyrs576. Jamais un favori ne borne sa carrière : Il ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain
      Quel martyre ! BÉLISE. Ce sont les noms des mots ; et l’on doit regarder En quoi c’est qu’il les faut609 faire ensemble ac
cris Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il se trouble, il regarde , et partout sur ses rives Il voit fuir à grands p
que trait que ma plume hasarde, Que d’un œil dangereux leur troupe me regarde . Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs, Et
à ma douleur. Quels témoins voulez-vous plus certains que mon cœur ? Regardez ce vieillard : c’est lui dont la prudence Aux mai
ensive et muette, Il s’assied, sur son sein laisse tomber sa tête. Il regarde à ses pieds, dans le liquide azur Du fleuve qui s
rrat. in Psalm., LIV, LVI, XCV, CXLI. 183. Ce fragment, généralement regardé comme un des chefs-d’œuvre de l’éloquence chrétie
du plus ou moins de faculté pénétrante de la vue de l’observateur. On regarde comme de sixième classe ou grandeur les dernières
. Pensée sublime, souvent attribuée à Bossuet, mais qui pourrait être regardée comme la conclusion dernière du Discours sur l’hi
rs souvenir du commencement. » Pensées, t. II ; p. 115. 698. On doit regarder le premier chant de l’Art poétique, à l’exception
un article dans ses Réflexions sur quelques poètes. 751. Cette ode, regardée avec raison comme l’une des plus parfaites de J.-
95 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
les a repoussés sans daigner les punir ; Mais ne parlons point d’eux, regarde -les et passe ! «  Et moi, qui regardai, j’aperçus
 ; Mais ne parlons point d’eux, regarde-les et passe ! «  Et moi, qui regardai , j’aperçus dans l’espace Courir en tournoyant un
à leur discrétion. Balzac. Les Révolutions de l’histoire Regardez donc, race insensée. Les pas des générations ! To
vint de sa part en porter les nouvelles à la cour. Le conseil du roi regarda ce grand succès comme un coup du ciel, dont il se
sespoir des affligés, et l’importunité pour les autres. Ceux qui déjà regardaient cet événement comme favorable avaient beau pousse
quence fatale de toutes les insurrections révolutionnaires, lorsqu’on regarde les éléments où les révolutions recrutent leurs f
ouleva contre les prétentions de l’Angleterre, elle était seule. Elle regardait avec une certaine inquiétude cette Europe qui ne
l eût dit oui ! Sentaient trembler sous eux les États centenaires, Et regardaient le Louvre entouré de tonnerres, Comme un mont Sin
e a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu’elle devait revoir, Regarde  ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre Où tu
parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde . Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de
vit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de sai
car ils pensent qu’il n’y a de beau que ce que la loi leur apprend à regarder comme tel. Ils sont magnanimes parce qu’ils n’ont
es yeux ardemment attachés à ses traits, J’écoutais ! j’aspirais ! je regardais  !… j’aimais !… ……… Dès lors, je n’eus qu’une pen
Ainsi parla Calchas. Tout le camp immobile L’écoute avec frayeur, et regarde Ériphile. Elle était à l’autel, et peut-être en s
dans le carquois, la pose sur l’arc et tire. — Tous se penchent pour regarder . ANTINOÜS. Quelle honte pour nous ! il est victor
amille, Il me demande un fils pour époux à sa fille. Cet honneur vous regarde et j’ai fait choix de vous Pharnace ; allez, soye
se donne, Et, parjure à l’honneur lorsqu’il vous abandonne, S’il vous regarde en face après avoir failli, On a droit de lui dir
rue en paresseux, Pouvaient comprendre alors avec quel œil d’envie Je regarde passer le travail et la vie, Monarque enseveli da
votre tête se penche, La fièvre du travail a fait la mienne blanche. Regardez ces yeux creux, ce visage blafard : Je n’ai que c
ne autour de ce pôle. Trouve un autre Danton, si tu peux ! Jusque-là, Regarde avec respect la tête que voilà.     Écoute, je su
igner descendre ; Et, les deux bras croisés, du haut de son esprit Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. ACASTE. Dieu me
i êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre : et voici
’elles ne font plus aucune impression. Mais je le supplie de ne point regarder les termes dont je me sers comme une exagération,
gligence ou de lenteur, qui, dans d’autres circonstances, ne seraient regardées que comme des fautes légères, peuvent être aujour
rumine ses problèmes, Ce papillon folâtre, ennemi des systèmes, Sont regardés tous deux avec un ris moqueur Par un bavard en ro
plus parfaite estime, recevez cet ouvrage avec quelque indulgence, et regardez -moi comme un fils qui vient, après plusieurs anné
eux-mêmes que les prudents ne se peuvent raisonnablement plaire. Ils regardent les gens avec empire ; ils disputent avec hardies
é humaine demande qu’on aime la terre où l’on habite ensemble ; on la regarde comme une mère et une nourrice commune, on s’y at
Latins appellent caritas patrii soli, l’amour de la patrie, et ils le regardent comme un lien entre les hommes. Les hommes, en ef
et végéter l’esprit ; Insensé ! diront-ils, que trop d’orgueil abuse, Regarde autour de toi : tout commence et tout s’use, Tout
 ; peut-être qu’oubliant sa noble origine, il en viendrait jusqu’à se regarder , en effet, comme une masse organisée qui reçoit l
pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter. Je ne puis ; — malgr
96 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article »
e, mot qui veut dire td. Les alchimistes donnent ce surnom à Mercure, regardé comme l’inventeur de leur science, qui consiste à
97 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
des phrases. § I. Des mots considérés isolément. 86. Pour ce qui regarde les mots considérés en eux-mêmes, il faut observe
la mort, un air si farouche, que le plus intrépide osait à peine les regarder . 149. La sécheresse, qui est opposée à la riches
n sein elle n’a point portés ? Lève, Jérusalem, lève ta tête altière, Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés ;         Les
’ellipse, ajoute, pour mieux exprimer la passion, ce que la grammaire regarderait comme superflu. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes p
moignage de Cicéron lui-même, ce serait une erreur et une témérité de regarder ces règles comme inutiles ; mais ce serait une er
liez que vous en êtes l’auteur, et devenez pour cette œuvre, que vous regardez comme étrangère, un censeur inexorable. Effacez t
de la ville. Vers minuit, une clarté extraordinaire les réveille. Ils regardent et voient les flammes remplir des palais dont ell
é spécial pour l’Art épistolaire. Nous laisserons donc de côté ce qui regarde le cérémonial et les autres détails, et nous nous
’on y reconnaisse une certaine inspiration religieuse, on ne peut les regarder comme des odes consacrées à célébrer la Divinité.
l. 452. Dans tous les anciens cultes, les dieux qu’on adorait étaient regardés comme les arbitres des événements et des destinée
nsensiblement, le nœud se trouve formé. Ainsi, dans l’Enéide, on peut regarder comme préparation tous les vers qui suivent les m
spoirs tout ce que nous venons de dire, un bon poème épique doit être regardé comme l’œuvre la plus difficile, le monument le p
pas les moindres défauts. Si elles ne sont pas irréprochables, on les regarde comme mauvaises. 577. Les poésies fugitives sont 
sur lesquels nos regards ont glissé mille fois. Le commun des hommes regarde sans voir ; l’homme de génie voit si rapidement,
ns voir ; l’homme de génie voit si rapidement, que c’est presque sans regarder . S’il creuse le premier dans une mine, il en épui
où sa perruque s’accroche et demeure suspendue ; tous les courtisans regardent et rient ; Ménalque regarde aussi et rit plus hau
demeure suspendue ; tous les courtisans regardent et rient ; Ménalque regarde aussi et rit plus haut que les autres ; il cherch
, et les rois à l’éclat de ta splendeur. Lève les yeux autour de toi, regarde  : tous ces peuples s’avancent vers toi ; tes fils
us profond de l’abîme. Ceux qui te verront se pencheront vers toi, te regarderont de près et diront : « Est-ce là cet homme qui a t
7. Comment le poète épique doit-il présenter la morale ? 478. Faut-il regarder le poème épique comme une œuvre bien difficile ?
98 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
Clovis, le cinquième des rois de France de la première race, mais regardé comme le véritable fondateur de la monarchie, par
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
vit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de sai
nesse : « Je crois, dit-il, que l’inclination que j’ai toujours eue à regarder les choses qui se présentaient du biais qui me le
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
nnent et détournent la vue, d’autres secourent ; d’autres, immobiles, regardent . Il y en a qui ont allumé du feu sous une roche ;
mme intéressé1 qui agit, de l’homme qui est seul, et de l’homme qu’on regarde , jetez vos pinceaux dans le feu. Vous académisere
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