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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
le monument. J’en épelais le premier signe ; Mais, déconcertant mes regards , Un lézard dormait sur la ligne Où brillait le no
ment ranimée, Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé re
charmant ; Sur les murs décrépits ces deux vieilles gravures Dont les regards étaient toujours sur nos figures ; Et, près du vi
a mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie, Dérobés aux regards par le mur de jasmin, Je regagnai tremblant la po
abîmes. Les villageois, épars sur les meules de foin, Du geste et du regard me saluaient de loin. L’œil fixé sur mon toit san
 ; Son fuseau de sa main roula sur l’escalier ; Elle leva sur moi son regard sans mot dire ; Et, comme si son œil dans mon cœu
l aime ; Puis, sur mon sac poudreux à mes pieds étendu, Me couva d’un regard dans le mien suspendu1. Me pardonnerez-vous, vous
s qui n’avez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mo
aître ; Mais seul il sait aussi par quel secret rapport Tu vis de son regard , et tu meurs de sa mort, Et par quelle pitié pour
 ! Oui, nous nous aimerons comme nous nous aimâmes. Qu’importe à ses regards des instincts ou des âmes ? Partout où l’amitié c
ans l’étoile des nuits dont la splendeur ruisselle, Que dans l’humble regard de ce tendre épagneul, Qui conduisait l’aveugle e
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
raits de maître qui, dans les musées, semblent suivre les passants du regard . Il n’y a pas dans la nature, telle qu’il la sent
fant5, paraît, le cercle de famille Applaudit à grand cris ; son doux regard qui brille   Fait briller tous les yeux ; Et les
je vous l’ai dit souvent, était un prêtre A l’accent calme et bon, au regard réchauffant4, Naïf comme un savant, malin comme u
stupide, Et l’infâme oiseleur, et son hideux lacet, Furieux ! — D’un regard ma mère m’apaisait5. La résignation chrétien
es villes en éveil,   Monter des gerbes étoilées ? Porte ailleurs ton regard sur Dieu seul arrêté ! Rien ici-bas qui n’ait en
ous prodigue sa vie ; La vache, ô doux enfants, qui lui refuserait Un regard , un sourire, et qui ne l’aimerait ? Bonne bête au
Sequiturque patrem non passibus æquis. (Virgile.) 1. Voilà bien le regard des enfants. 2. Ces vers sont autant d’allusions
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
er le lieu d’où doit venir le secours : je ne puis encore tourner mes regards qu’autour de moi, je n’y vois plus cette personne
un esprit souple et commode, qui vient servilement sourire à tous vos regards , se récrier à toutes vos paroles, applaudir à tou
reux qui sait, comme toi, répandre des bienfaits et cacher sa vie aux regards des méchants ! Imité de Dubos. Guyet. N° 40.
sements malins, son silence criminel, ses gestes, ses mouvements, ses regards , tout, a son poison et le répand à sa manière. Ma
ième image. Les bonds du coursier qui s’élance au galop sont sous nos regards . Il creuse du pied la terre. Qui ne croit voir
silence lorsqu’on affecte dans ses manières, dans ses poses, dans ses regards , dans ses gestes, etc., une importance que l’on n
demi sa paupière, Sa voix ne s’unit pas au cantique éternel, Mais son regard plus tendre et presque maternel, Suit l’ homme qu
majestueuse. Son aspect inspirait la vénération la plus profonde. Ses regards étaient perçants, ses couleurs brillantes ; elle
taille commune ; tantôt son front touchait aux nues et se cachait aux regards des mortels. Ses vêtements étaient composés d’un
ourbé sous le poids des vertus. Alors le Créateur, jetant sur elle un regard d’amour, ordonne à l’un de ses messagers d’aller
du plus tendre amour. Ils fixaient sur elle leurs tristes et tendres regards  ; ils ne les détournèrent que lorsque sa dernière
chose… Je pleurais… Mais tout-à-coup des voix divines attirèrent mes regards vers les nuages ; dans ces nuages, je vis le chré
, et il était resplendissant comme eux… Je pleurais… En ce moment mes regards s’abaissèrent vers la tombe, et je reconnus ce qu
ure ; la défiance n’a pas rendu sa démarche arrêtée et suspendue, son regard inquiet, son coup d’œil fixe et sinistre ; son es
, des montagnes encore plus aride, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet v
ble l’accroître encore ; nous voyons venir, d’aussi loin que porte le regard , des collines d’eau écumante derrière d’autres co
oin d’un sourire attentif qui l’encourage quand il fait bien, ou d’un regard sévère qui l’arrête quand il fait mal. Laisser un
Janin. N° 121. — Le Cimetière de campagne. Où suis-je ? A mes regards un humble cimetière Offre de l’homme éteint la de
sous ces nuées, s’avancent d’un vol lent et terrible. Leur formidable regard darde la flamme dévorante ; leur front menaçant a
leurs pieds d’airain le coteau funèbre : un instant ils fixent leurs regards sur l’auguste victime ; puis s’élevant, l’un vers
ierre où il s’agenouillait devant ces montagnes effrayantes, sous les regards de Dieu. J’ai visité toute la maison : j’ai vu le
sers, Céleste ami, qui seul me peuple ces déserts ; Qui, lorsque mon regard le visite à toute heure, Me dit ce que j’attends
au même instant. Le chien, en aboyant de joie, Frappe du voyageur les regards éperdus : La Mort laisse échapper sa proie, Et la
Le fils brillant du soleil, le radieux été règne à son tour ; ses regards majestueux et doux s’abaissent vers la terre, il
son front tristement laissé vers la terre qu’il glace de ses sombres regards . Une couronne de branches mortes, monument de son
peine si l’on remarque l’hyperbole, mille fanfares , la métaphore, regards brûlants et quelques autre expressions. Ceci nou
de son sauvage ennemi. Dès qu’il se fut levé, et qu’on put mesurer du regard sur le sable l’ombre que projetait sa taille colo
la colère. Les cris ayant redoublé cependant, il leva la tête, fit du regard le tour de l’assemblée, lui sourit dédaigneusemen
ent de nous parler par ta bouche ? » L’affreux géant jette sur moi un regard sinistre. Ses lèvres hideuses se séparent avec ef
rche pour exécuter ses funestes projets, lorsque le Très-Haut jeta un regard de pitié sur les chrétiens ; il résolut de ne poi
nt de larmes ! Les deux guerriers restent un moment immobiles, et les regards attachés l’un sur l’autre : enfin Tancrède rompt
har se mit en marche, et aussi longtemps qu’elle put le suivre de ses regards  ; puis elle disparut. Et que pouvait-elle faire s
e où était Claude le moment d’auparavant, et là, ne détachant pas son regard du seul objet qu’il y eût pour lui en ce moment,
nt y chercher le motif de l’ordre qu’il avait reçu. Ekber  tenait ses regards baissés devant les yeux interrogateurs du vieilla
é ; j’aperçus auprès de moi un enfant ailé dont le sourire doux et le regard pur pénétrèrent mon cœur d’une joie inconnue. Son
encore à mon oreille, un de plus suffirait. Alors l’enfant me jeta un regard plein de tristesse, les monstres grincèrent les d
! horreur ! C’était une tête de mort ! un crâne nu avec ses yeux sans regard , son nez camard et sa bouche qui semble ricaner..
dait les bras à son enfant q’ une nourrice allaitait près d’elle. Les regards du capitaine et des matelots se portent sur les n
empereur prend entre ses mains la coupe d’or, jette autour de lui des regards où se peint l’allégresse, et s’écrie : « Mon cœur
ait exprimer par quels faits incroyables, Quels coups, accompagnés de regards effroyables, Son bras se signalant pour la derniè
en plutôt à me percer moi-même, De grands cris ont soudain attiré mes regards  ; J’ai vu, qui l’aurait cru ? j’ai vu de toutes p
ueur ; Et le Dieu de la guerre est la seule valeur. » Il dit, et d’un regard enflammé d’arrogance, Il voit de son rival la mod
nificence, Rome entière sortit de cet abîme immense. Depuis, loin des regards et du fer des tyrans, L’Église encore naissante y
rs de Fierbois, au pied des saints autels, Cacha depuis longtemps aux regards des mortels, Le glaive qui, remis aux mains d’une
.... Là, muette et pensive, à nos bois, à nos plaines, Par un dernier regard , j’adressais mes adieux : Et le toit paternel dis
éroïque enfant, se tournant du côté de son père, pour puiser dans son regard une force surhumaine, vide d’un seul trait la cou
Il tombe !… juste Dieu ! pour son frère il t’implore, Et son dernier regard lui pardonnait encore. Les traits du meurtrier se
stupeur ; Son bras sanglant frémit, ses terreurs le suffoquent ; Son regard reste fixe, et ses dents s’entre-choquent ; Et d’
e que venait d’ouvrir Charles XI ; ils marchaient la tête haute et le regard assuré. Derrière eux, un homme robuste, revêtu d’
uleurs, en Lorraine, une maison de modeste apparence qui n’attire les regards par aucun ornement extérieur, et qui ne se distin
amps de blé, tantôt d’immenses plaines de sables, dans lesquelles son regard se perdait. Des forets de bouleaux, quelques ruis
es, qui, placées aux frontières de l’Europe et de l’Asie, ont dans le regard et le maintien un singulier mélange d’indolence e
ardé avec attention ce corps qui allait être dérobé pour toujours aux regards de ses amis, il croit remarquer en lui quelque si
ans le solitaire parvis, un sourire divin passait sur son front ; son regard s’empreignait d’une douceur inexprimable, et il s
traits étaient pleins de calme et de sérénité, et il y avait dans son regard je ne sais quoi de divin et de consolant. Et elle
rs Rébecca d’un air irrésolu, puis il s’écria en lançant à Ivanhoé un regard farouche : — Chien de Saxon, oui, je te combattra
jour tombe.., Elle crie, inquiète, éperdue : « Mon fils !... » A ses regards il ne vint pas s’offrir. L’aurore la trouva sur l
s malheureux ; les coupables mêmes, ne tardaient point à sentir qu’un regard de miséricorde était tombé sur eux. Les visites d
r ; la scène du meurtre est reproduite ; la victime se meurt sous nos regards . Les exclamations, les apostrophes, les interroga
ous fait entrevoir de plus la science de l’autre vie. Placés ainsi en regard , la vie et la mort doivent être égales en tout, c
célébrer la vôtre : mais, si vous ne jetez plus sur Antioche que des regards de colère, je le jure devant vous, mon peuple ne
siez les flots d’une foule enivrée. Au lieu de ces longs cris, de ces regards joyeux, Qui frappaient votre oreille et qui suiva
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. Res
le plaisir de jouir et celui d’espérer ; voilà celle qui fixerait les regards et les complaisances du parterre, s’il était capa
ois réitérés, ont toujours le charme enchanteur de la nouveauté ; ces regards furtifs qui vont s’égarer à tout moment sur l’obj
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
lameurs orgueilleuses1 ! Dieu de bonté, auteur de tous les êtres, vos regards paternels embrassent tous les objets de la créati
s ; il a l’air de chercher à recueillir des suffrages, à captiver les regards  ; et il les captive en effet, soit que, voguant e
nous élevant avec elles, nous prenons un essor de l’âme plus haut, un regard plus profond, et ce n’est pas en vain que le poët
poindre le jour pur de l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mourant elle exhale sa j
e” comme l’appelait Gibbon. On y devine quelque chose de doux dans le regard . Le front élevé n’a surtout rien de bombé, de pro
ongtemps les doux plaisirs que procurent à une âme jeune les premiers regards jetés sur la nature, et les consolations qu’éprou
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
avec Racine, l’examen du code moral de l’antiquité. « Le monde à mes regards n’offre rien que j’admire. » Libre d’ambition, de
omptés. » L’estime des mortels flatte peu mon envie : » J’évite leurs regards et leur cache ma vie. » Que mes jours, pleins de
tes erreurs, et se croit trop heureux, Quand lu laisses sur lui d’un regard dédaigneux S’échapper, au hasard, la faveur passa
age. Malheur à tout mortel que votre main soulage : Que vos plus doux regards sont encore rebutants, Et que vous vendez cher vo
s biens réels, pour le bonheur solide, Qu’une vue incertaine et qu’un regard stupide. (Prov. ch. 6. v. 9). Et cela est rigour
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
s ; il a l’air de chercher à recueillir des suffrages, à captiver les regards , et il les captive, en effet, soit que, voguant e
poindre le jour pur de l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mourant elle exhale sa j
ui émeut, ou exprime les passions. 3. Dans le visage, il va droit an regard , parce que la lumière du sentiment et de la pensé
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ans le val de Nievole, entre Lucques, Pistoïa et Florence, arrêta ses regards par la beauté et la variété de ses cultures. La v
nsées s’échangent, et, vainqueur de la nature, l’homme, reportant ses regards de sa demeure sur lui-même, aspire à découvrir, p
8 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
éveloppé leur esprit, et j’avais découvert quelques accents, quelques regards , quelques mots dits à voix basse, qui sortaient d
à ne pas me tourmenter à cet égard ; mais les insinuations, mais les regards à la dérobée, pendant que je parlais, mille petit
e se tut, et ses pas, en sortant du temple, étaient plus lents et ses regards plus rêveurs. Elle s’arrêta sous le portique. « L
glise des morts qui est sous nos pieds, et, en relevant les yeux, vos regards atteindront à peine au sommet de ta voûte. Ce dôm
ainsi rapprochés dans Rome à travers les siècles, et se montrent aux regards comme à la réflexion. Quand Oswald et Corinne fur
ècle, ni ses habitudes, ni ses relations ; il fait tomber à plomb son regard d’aigle sur les objets qu’il observe : s’il avait
e, que la bannière nationale-flotte dans les airs, et vous verrez des regards jadis si doux, si prêts à le redevenir à l’aspect
’eau murmure doucement à son oreille ; de beaux insectes occupent ses regards , et les naïades du ruisseau, pour mieux cacher ce
é des Crotanes et le temple de Diane Isora. Enfin, si l’on ramène ses regards au midi, on verra une terre inégale que soulèvent
par les souvenirs de Troie. Je me traînai sur le pont ; mes premiers regards tombèrent sur un haut promontoire couronné par ne
que l’on aperçoit de loin en passant sur la mer, et qui attirera les regards des générations présentes et des races futures105
nder et enchaîner nos aigles, eux qui n’ont jamais pu en soutenir les regards  ? Souffrirons-nous qu’ils héritent du fruit de no
leur cause ! Mais enfin il fallait ma présence, l’électricité de mon regard , mon accent, une parole de moi : j’allumais le fe
l passait, le corps un peu courbé avant l’âge par la maladie, mais le regard brillant et fier comme dans la jeunesse, la foule
d qu’il avait consenti au bill fatal. Quelque surprise parut dans les regards du comte, et pour toute réponse il leva il mains
il sortit à pied, précédant les gardes et promenant de tous côtés ses regards , comme s’il eût marché à la tête de ses soldats.
rsonnes à qui il désirait que le soin en fût confié, l’air serein, le regard brillant, le pas ferme, marchant même plus vite q
et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés ses regards et cherchant le peuple pour lui parler : mais les
es êtres de la création, par-dessus tout le visage de l’homme, et son regard , ce vivant miroir de ce qui se passe dans l’âme.
nsée qui ne laisse échapper aucun son, qui ne se manifeste dans aucun regard , la pensée dans son vol le plus sublime, dans son
de signes d’émotion ; la reine au contraire, soupirant, promenant ses regards autour d’elle, et les fixant tantôt sur l’un, tan
pour Frédegonde ; elle se tourna vers le roi, et attachant sur lui un regard qui commandait l’attention, elle prononça les par
son de notre infirmité avec la grandeur de la nature, mais encore les regards jetés, soit sur l’histoire de notre espèce, soit
de relief. Au premier abord nul trait ne fait saillie et n’arrête le regard . C’est là, d’ailleurs, une conséquence de la méth
désintéressée dans son action, et l’accompagnaient à l’échafaud d’un regard de pitié et d’admiration266. Histoire de la Ré
ant sur mon chemin, Un diadème au front et le sceptre à la main : Son regard m’a troublé ; son air, son port terrible, M’ont s
ruire, Les forfaits ignorés, ceux que l’on doit punir. Et semble d’un regard dévorer l’avenir. On vient la consulter du fond d
nouveau serment s’armer tous contre toi ! Que la nature entière à tes regards perfides S’éclaire en pâlissant du feu des Euméni
à la faveur, grossissez vos richesses : Non, je ne vous vois pas d’un regard ennemi ; Je vous plains seulement, vous n’avez po
aieté, Ce n’est point la richesse et l’éclat de l’été Qui plaît à ses regards  ; non, c’est la pâle automne, D’une main languiss
telles, Toi qui bien au-dessus des sphères éternelles, Si loin de mes regards , sièges au haut des cieux ? Dans ce monde sensibl
er la balance ; Le sénat le contemple, et décrète en silence359 ; Les regards sont muets ; les lois n’osent parier ; Tibère à s
s lègue à Tibère. Ah ! je l’ai bien servi. Pour me récompenser, Qu’un regard paternel daigne les caresser. Tendre et fidèle ép
audace ; Tout est bien, tout est bon, tout est grand à sa place ; Aux regards de celui qui fit l’immensité L’insecte vaut un mo
ilé d’Éden. Lorsque Dieu l’eut banni du céleste jardin, Mesurant d’un regard les fatales limites, Il s’assit en pleurant aux p
rs. J’ai demandé sa fin à toute créature ; Dans l’abîme sans fond mon regard a plongé ; De l’atome au soleil j’ai tout interro
out mortel espère. Que dis-je ? suspendu sur le lit des mourants, Mes regards la cherchaient dans des yeux expirants. Sur ces s
re à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu : J’ai jeté sur la terre un regard confondu, J’ai cherché dans le ciel le jour de ta
ort, J’ai vu lutter ensemble et l’amour et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie. Sous la main du trépas par d
it expirer, Je voulais retenir l’âme qui s’évapore ; Dans son dernier regard je la cherchais encore ! Ce soupir, ô mon Dieu, d
acée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi, Et sur l’œil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi. Et moi,
éclaircir l’horreur de cet étroit passage, Pour relever vers Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l’im
serviteur ; Un ami, sire, on l’aime ; et n’eût-il pour salaire Qu’un regard attendri quand il a pu vous plaire, Qu’un mot sor
nfoncer plus avant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard  : Moi, pauvre et ridicule ; elle, riche et parée.
epte d’Horace, d’éloigner de la scène ce qui est trop affreux pour le regard  : Neu populo coram pueros Medea trucidet, était
vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux terres étran
t. poét.) : Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, À ses regards voilés je trouve plus d’attraits… 320. Dans l
retient qu’une idée, Et chérit son secret qui s’échappe à moitié. Sun regard triste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa
nner leurs larmes en spectacle ; soit qu’ils craignissent que tant de regards , observant leurs visages, n’y lussent la fausseté
mes jeunes reliques Quelque bord fréquenté des pénates rustiques, Des regards d’un beau ciel doucement animé, Des fleurs et de
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
on effrayante clairvoyance fait tomber tous les masques, perce de ses regards toutes les physionomies, met l’homme à découvert.
seyait point mal, un port de tête galant, gracieux, majestueux, et le regard de même, le sourire le plus expressif, une taille
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
a tribune athénienne, dominant la ville et le golfe d’Egine, ouvre au regard et à l’imagination de vastes perspectives, le for
r ton enfant… Allons, mon père, tourne la tête vers moi, donne-moi un regard , un baiser ; j’emporterai au moins cela de toi en
sa voix et à son action une ampleur digne du théâtre qu’il domine du regard et du geste. Grâce à la perspective qui relève sa
e circonstance, et, penché sur la tribune, écrasant son adversaire du regard et du geste, d’une voix rapide et tonnante : « —
11 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
telles, Toi qui bien au-dessus des sphères éternelles, Si loin de mes regards , sièges au haut des cieux ? Dans ce monde sensibl
ocher, avide Conducteur des damnés sur ce marais livide, Éteignit ses regards comme la braise ardents. Or, les âmes des morts a
voilà sous les Pyramides, Le voici sur le Parthénon : Là, cachant aux regards de l’homme Les fondements du pouvoir, comme Ceux
oldat, sentinelle perdue, L’arme au bras, l’œil rêveur, embrassant du regard Les feux de l’ennemi dispersés au hasard, Songeai
ierre, — où s’incline peut-être La grand’mère tremblante, appelant du regard L’enfant qu’il faut bénir, et qui viendra trop ta
t eu de célébrité. Ce visage que les événements n’avaient pas ému, ce regard que la fortune n’avait pas troublé s’animaient lo
nsées s’échangent, et, vainqueur de la nature, l’homme, reportant ses regards de sa demeure sur lui-même, aspire à découvrir, p
uche lui sourire, Jamais, dans les revers qu’il ose déclarer, De doux regards sur lui s’attendrir et pleurer. Oh ! de se confie
ps, J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’infortune, Détourné mes regards distraits ; À mon tour aujourd’hui mon malheur im
La Muse de l’Histoire Muse, il n’est point de temps que tes regards n’embrassent ; Tu suis dans l’avenir leur cercle
nous élevant avec elles, nous prenons un essor de l’âme plus haut, un regard plus profond, et ce n’est pas en vain que le poèt
d avait aussi admiré ce spectacle, et peut-être du haut du Carmel son regard embrassait-il les espaces mouvants de la Méditerr
seul, sans but, au hasard ; D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard  ; Faire un travail exquis, plein de crainte et de
me la foi et la bonne foi de l’enfant, comme son cœur, sa voix et son regard  ; ce cœur si innocent et si passionné, qui veut t
ve, qui parle à l’homme comme il faudrait toujours parler à Dieu ; ce regard serein et doux, naïf et lumineux, qui plonge sans
ions. Ce n’est pas une décadence, gardez-vous de le croire ; après le regard de Dieu sur le monde, rien n’est plus beau que le
e ; après le regard de Dieu sur le monde, rien n’est plus beau que le regard du vieillard sur l’enfant, regard si pur, si tend
monde, rien n’est plus beau que le regard du vieillard sur l’enfant, regard si pur, si tendre, si désintéressé, et qui marque
érable ! Dieux cruels ! mal sacré ! Vénus impitoyable ! À son premier regard , avant qu’il eût parlé, Une stupeur muette au cœu
ris, Puis, après le courroux éveillant l’espérance, J’ai fait à leurs regards luire la délivrance, Et ne les ai quittés qu’en l
serviteur ; Un ami, sire, on l’aime ; et n’eût-il pour salaire Qu’un regard attendri quand il a pu vous plaire, Qu’un mot sor
ant vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil Au regard impuissant succède la pensée, Qui d’espace en esp
nds le philosophe et non l’homme d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne se noient Dans un fond vaporeux dont les ligne
es et fidèles que j’aurais dû plaindre et consoler. C’est ici, où mes regards ne tombent que sur des grands, sur des riches, su
à qui la dureté des impôts arrache la subsistance, est éloigné de vos regards , les objets de votre bienfaisance et de votre mag
u’à mes yeux couvrit son visage, il releva la tête et jeta sur moi un regard étonné. Je compris que la bataille était gagnée d
dans les recoins de son essence, et non pas telle qu’elle existe aux regards des inattentifs, qui ne considèrent que les surfa
mépris Accueillent aujourd’hui d’un front dur et sévère, Alors à vos regards auraient seuls droit de plaire. Alors, dans l’ave
t une impression qui lui est étrangère ; il modifie sa pensée par ses regards  ; il devient imitateur. Mais l’imitation des chef
r, son œil ne sera pas fixé sur son écriture, il retrouvera l’arme du regard  ; son esprit ne sera pas livré aux incertitudes d
étudient, avec puissance et avec amour, tout ce que Dieu a soumis aux regards et aux investigations de l’esprit humain, qui s’é
uère qui soit plus digne de ce grand esprit, qui savait pénétrer d’un regard si prompt dans le vif des choses : et la rappeler
au dernier degré de l’initiation, verra tout à coup apparaître à ses regards une beauté merveilleuse, celle, ô Socrate, qui es
es-tu qu’il eût à se plaindre de son partage celui qui, dirigeant ses regards sur un tel objet, s’attacherait à sa contemplatio
pensée qui ne laisse échapper aucun son, qui ne se manifeste à aucun regard , la pensée dans son vol le plus sublime, dans son
la protége de toutes ses forces, de tout son courage. Il déchire aux regards publics les sales enveloppes du vice : il le mont
ut s’incline ; elle efface cet éclat qui éblouit et enchante tous les regards  ; elle flétrit ces faiblesses que parent tant de
génie. Voilà les maîtres vers lesquels il faut sans cesse porter, ses regards , quand on a quelques sentiments de l’art véritabl
rer au sort Sont jetés dans une urne ; et le premier qui sort Est aux regards du peuple amené sur la place. À son nom, à sa vue
 ! vous hésitez ! » Oh ! comme avec justice Le dieu leur lancerait un regard furieux, En jurant désormais d’être sourd à leurs
hien, salissant ton portique, Peut déplaire à ton hôte et choquer ton regard , Malheureux ! te voilà tout pâle, tout hagard ? P
mme on affecte de le faire aujourd’hui, de telles scènes indignes des regards de la Divinité, on serait plutôt tenté d’imaginer
ents ; L’espace est son séjour ; l’éternité son âge ; Le jour est son regard  ; le monde est son image ; Tout l’univers subsist
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
e charmant. Je tressaille en songeant aux paisibles soirées, Sous les regards du maître, au devoir consacrées, Quand, devant le
tant aimée, Où la muse avec moi si souvent enfermée, Loin de tous les regards et loin de tous les bruits, Me livra tant de jour
13 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e père. Ce sont des malheureux étouffés au berceau, Qu’un seul de tes regards tirerait du tombeau. On voit Sertorius, Œdipe et
Iphigénie. Vous vous cachez, seigneur, et semblez soupirer ; Tous vos regards sur moi ne tombent qu’avec peine : Avons-nous san
démon, gens hideux et hagards, Engeance qui portait la mort dans ses regards . La cohorte du saint est d’abord dispersée : Équi
dès qu’il avait vu entrer son père. C’est par respect, dit-il : Aux regards d’un valet dois-je exposer mon père ? Mais Lycan
plorent ;                      Et tu les nourris tous. Privés de tes regards célestes, Tous les êtres tombent détruits, Et von
tais jamais ;           Un rien aurait pu me confondre :           Un regard , tout m’était fatal ;           Je ne parlais que
oit à ses pieds le naufrage Des rois, des peuples et des temps. D’un regard sa justice éclaire L’abîme des cœurs insensés ! I
lheureuse, De trésors, de gloire amoureuse, Quel orgueil charmait tes regards , À l’aspect des forêts errantes Des mâts, dont le
………………………………… Lisbonne, quels objets funèbres Le jour dévoile à tes regards  ! Tes yeux regrettent les ténèbres ; Le soleil ch
e et son Élysée, Et son Olympe et ses héros, Et sa muse favorisée Des regards du dieu de Claros ! Mes amis, qu’Apollon nous ga
s de sang, se dressent sur leurs têtes. Sans s’arrêter, sans jeter un regard Sur mille enfants fuyant de toute part, Le couple
ai-je toujours, le front morne et sévère, Fixer, mon cher Hamlet, vos regards sur la terre ? De sinistres objets uniquement fra
moi-même, à l’aspect des pleurs de l’infortune,         Détourné mes regards distraits ; À mon tour, aujourd’hui, mon malheur
irer au sort Sont jetés dans une urne, et le premier qui sort Est aux regards du peuple amené sur la place. À son nom, à sa vue
: heureux quand il a pu Montrer la vérité, faire aimer la vertu ! Ses regards , animés d’une flamme céleste, Relèvent de ses tra
x. Lorsque mon peuple souffre ou qu’il lui faut des lois, J’élève mes regards , votre esprit me visite. La terre alors chancelle
ublaient les foudres de l’orage, Et le feu des éclairs, aveuglant les regards , Enchaînait tous les fronts courbés de toutes par
coucher du soleil, tristement je m’assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine Dont le tableau changeant se déroul
te le sommeil ! Au sillon, au rocher, j’attachais ma paupière ; Et ce regard disait : À la brute, à la pierre,           Au mo
rute, à la pierre,           Au moins, que ne suis-je pareil ! Et ce regard , errant comme l’œil du pilote Qui demande sa rout
sière Dieu n’aurait pas créé cette immense lumière, Cette âme au long regard , à l’héroïque effort ! Sur cette froide pierre en
long regard, à l’héroïque effort ! Sur cette froide pierre en vain le regard tombe, Ô vertu ! ton aspect est plus fort que la
e, Prête, pour l’adorer, mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l’Éterne
. Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde. Âme de l’univers, Dieu, père
ore, Et sème sur les monts les perles de l’aurore, Pour moi c’est ton regard qui, du divin séjour, S’entrouvre sur le monde et
ence, Nourris mon corps de pain, mon âme d’espérance ; Réchauffe d’un regard de tes yeux tout-puissants Mon esprit éclipsé par
oment ranimée Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé re
charmant : Sur les murs décrépits ces deux vieilles gravures Dont les regards étaient toujours sur nos figures, Et, près du vie
a mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie, Dérobés aux regards par le mur de jasmin, Je regagnai tremblant la po
ison de feu, C’est l’air tiède et la fraîche aurore ; L’été, c’est le regard de Dieu. L’été, la nuit bleue et profonde S’acco
ont hagard254. Il trouve l’étoile si belle, Qu’il s’endort à son doux regard  ! — Oh ! qu’en dormant rien ne t’oppresse ! Dieu
e. Que son bonjour était charmant ! Le ciel mettait en sa prunelle Ce regard qui jamais ne ment. Oh ! je l’avais si jeune enc
te-nous une histoire, dis ! » — Et je voyais rayonner d’aise Tous ces regards du paradis. Alors, prodiguant les carnages, J’in
                     Et toujours murmurant. Rodrigue les poursuit du regard  ; il ramasse D’une main une épée et de l’autre un
de commencée Et du grave travail, la veille interrompu, Détournant le regard comme un enfant repu, Caresse avec transport sa b
igle s’est-il lassé de planer dans les nues, Et de tenir toujours-son regard arrêté Sur l’astre tout-puissant d’où jaillit la
seul, sans but, au hasard ; D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard Faire un travail exquis plein de crainte et de ch
e faire la cour, veut s’y prendre d’avance ; Oui, tous, me saluant du regard le plus doux, Semblent dire : Monsieur, j’aurai b
brisés des glaives que leur rage Semble encore défier de ses derniers regards .         Quel accompagnement sublime Pour les ch
bras ouverts, les yeux hagards, Courut vers le cortège, et comme ses regards Sous le linge mouillé n’entrevoyaient qu’à peine
is blessés par le jour, Un cercle maladif qui creuse leur contour, Un regard effronté qui provoque et défie L’horreur des gens
ope et d’Anacréon. À cette époque de sa vie il tourna quelquefois ses regards vers le ciel et demanda des inspirations à la har
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ence Pour de nouveaux plaisirs donne de nouveaux sens :         À ses regards impatients Le chaos fuit ; tout naît ; la lumière
son ordre Grammontc le premier dans les flots, S’avance, soutenu des regards du Héros. Son coursier écumant, sous un maître in
euse Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse. Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’os
rcule, s’entrelace : Ses yeux pleins d’ardeur et d’audace S’arment de regards foudroyants : Bientôt levant sa tête altière, Ver
15 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
d’eux dans une autre patrie. » Il dit, et dans ses bras emporte à mes regards La puissante Vesta qui gardait nos remparts, Et s
, et te rendre à ton père. » Elle dit, et dans l’ombre échappe à mes regards . Alors le voile tombe ; alors, de toutes parts, J
gloire immense, laisses du haut de la domination solitaire tomber tes regards comme le Dieu de ce nouvel univers ; toi devant q
a perçante, Et telle qu’il n’est point de flamme si puissante Que mon regard dès lors n’eût pu la soutenir. Et je vis un torr
fort épaisse ; Mais le voile provient surtout de ta faiblesse, Et ton regard n’est pas encore assez profond. » Tel, réveillé
r planer, pour ainsi dire, sur l’univers, lançant de toutes parts ses regards embrasés, recueillant les feux et les couleurs do
 De ses chefs-d’œuvre enorgueillie, De l’univers encore a conquis les regards , Et par lui cette terre illustre et fortunée,    
poésie sacrée Son front est couronne de palmes et d’étoiles, Son regard immortel, que rien ne peut ternir, Traversant tou
es ! Des vieillards ! des enfants ! quelques infortunés ! À peine mon regard voit, entre mille justes,            S’élever deu
nt, Et Minerve, aux yeux bleus, le chérit, le protège            D’un regard ferme et vigilant.            Mais je ne t’ai ri
s        Au pied de l’arbre funéraire. Que lui dirai-je ? hélas ! son regard attristé Se remplira des pleurs dont ici je t’arr
on Louvre est sous le toit, sur ma tête il s’abaisse, De ses premiers regards l’Orient le caresse. Lit, sièges, table y sont po
oyen de l’engager à étaler ses belles plumes, c’est de lui donner des regards d’attention et des louanges ; et qu’au contraire,
t toujours un prodige et non pas un problème, Aussi de nos savants le regard curieux Souvent pour une ruche abandonne les cieu
es gardes :      Et vous peignant galamment, Portez de tous côtés vos regards brusquement ;      Et ceux que vous pourrez conna
ments la regarder encore ; et l’infortuné qui meurt, jeter encore des regards mourants, qui vont s’éteindre sur un argent que l
eront le nom de Jésus, de Marie ou de quelque saint bien-aimé ; leurs regards monteront au ciel, ou, dans une église, leur cœur
les flots vont et viennent. Le dedans de la grotte est tel, que les regards , Incertains de leur choix, courent de toutes part
nes, et dont les traits, la taille et la démarche attiraient tous les regards . Leurs mains soutenaient sur leurs têtes des corb
i produis tout ; soleil, flambeau du ciel, Embrassant, l’univers d’un regard éternel. Voyez tous de quels maux les dieux, dans
Iphigénie. Vous vous cachez, seigneur, et semblez soupirer ; Tous vos regards sur moi ne tombent qu’avec peine : Avons-nous san
e soleil plongeait dans la mer éclatante, J’ai suivi longuement, d’un regard attendri, L’astre qui se couchait vers mon pays c
ieux. Mais, madame, du moins tournez vers moi les yeux ; Voyez si mes regards sont d’un juge sévère, S’ils sont d’un ennemi qui
nfoncer plus avant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard  : Rodolphe. Venge-toi noblement, et qu’elle soit
ou le désespoir qui les a formés : il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux ; il entre dans des saisissements où l’on
    Le pauvre diable en perdait la cervelle, Lorsqu’en examinant d’un regard effaré           Ce vieux groin si dur et si revê
tue un animal sociable. Que ferait-il, s’il en était autrement, de ce regard intelligent par lequel il interroge et répond ava
sée qui ne laisse échapper aucun son, qui ne se manifeste pas dans un regard , la pensée dans son vol le plus sublime, dans son
tre, et qui se prêtent des agréments par leurs attributs et par leurs regards . Les grâces de la diction, soit en éloquence, soi
cesse. Cette pensée calme ; elle fait qu’on tourne avec espérance ses regards vers l’occident, là où naît l’aurore du jour qui
Que j’y puisse combattre au moment du réveil ; Qu’il s’entr’ouvre aux regards de l’Orient vermeil ;        Et, lorsque la saiso
Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde ; Âme de l’univers, Dieu, pèr
ence ; Nourris mon corps de pain, mon âme d’espérance, Réchauffe d’un regard de tes yeux tout-puissants Mon esprit éclipsé par
âge il nous guide au bonheur. L’Enfant. Dans cette vie obscure à mes regards voilée, Quel destin m’est promis ? à quoi suis-je
16 (1839) Manuel pratique de rhétorique
et célébrer la vôtre. Mais si vous ne jetez plus sur Antioche que des regards de colère, mon peuple ne sera plus mon peuple ; j
du bien à autrui. « Mais si vous ne jetez plus sur-Antioche que des regards de colère, mon peuple ne sera plus mon peuple ; j
ère, mon peuple ne sera plus mon peuple ; je ne le reverrai plus. » Regards de colère. C’est-à-dire, animés par un sentiment
ent où vous vous porterez à cet excès de fureur ? soutiendrez-vous le regard d’Annibal, ce regard redoutable que ne peuvent so
erez à cet excès de fureur ? soutiendrez-vous le regard d’Annibal, ce regard redoutable que ne peuvent soutenir les armées ent
harge de tribun à votre gré. Mais Sextus vient de me lancer un de ces regards qu’il lançait à tous lorsqu’il menaçait de tout d
ploie la topographie accompagnée de l’hypotypose : « Arrêtez ici vos regards . Il se prépare contre le prince quelque chose de
nt est rayonnant de gloire et d’espérance ; Il lève vers les cieux un regard assuré ; Il prie, et l’on croit voir un mortel in
ur, « Et le dieu de la guerre est la seule valeur. » Il dit ; et d’un regard enflammé d’arrogance, Il voit de son rival la mod
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. Res
de la ville, ni l’effroi répandu parmi le peuple, ni le visage et les regards irrités des sénateurs ne font aucune impression s
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ntraire, y marque son passage. Gardez que votre époux, de son premier regard , Ne vous trouve moins belle au retour qu’au dépar
ds le philosophe, et non l’homme d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne se noient Dans un fond vaporeux dont les ligne
venus en apparence pour se mettre d’accord, ne font que se mesurer du regard pour la lutte à mort à laquelle ils sont préparés
18 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
le pompeux spectacle des merveilles que la nature offre à nos avides regards , voilà sur quels objets doit s’exercer incessamme
re ! Hélas ! sans ma révolte, assis au haut des cieux, Un seul de mes regards eût éclipsé tes feux, Et sur mon trône d’or, pres
Romains ceux qui se refusaient à leur serment. Le divin Auguste, d’un regard , d’un coup d’œil, épouvanta les légions d’Actium.
ns de bien, ni cette enceinte si redoutable où siège le sénat, ni ces regards , ces yeux n’ont pu t’émouvoir ? Tu ne sens pas qu
les et fidèles que j’aurais dû plaindre et consoler. C’est ici où mes regards ne tombent que sur des grands, sur des riches, su
 Et comme il ne pouvait maîtriser sa colère, dit le poète, il fixa un regard farouche sur le rivage de Sigée, sur la flotte qu
jure de ne point commettre, de ne point t’exposer à souffrir, sous le regard d’un père, tout ce qu’il y a de plus inouï. Il y
nibal ! Et tout ce cortège d’hommes libres et d’esclaves, et tous ces regards fixés sur lui seul, et tous ces bras, s’engourdir
et lui a porté le coup mortel. De la hauteur de sa joie, son auguste regard pénètre comme dans l’infini et s’étend bien au-de
Pour de nouveaux plaisirs, donne de nouveaux sens.             À ses regards impatients. Le chaos fuit, tout naît, la lumière
trident ébranle la terre, ne la brisât, que sa demeure n’apparût aux regards des mortels et des immortels, hideuse, infecte et
terre ébranlée Ne fasse voir du Styx la rive désolée, Ne découvre aux regards cet empire odieux, Abhorré des mortels et craint
e description, décrit les lieux. Elle est comme un paysage soumis aux regards . C’est tantôt un temple, un palais, un monument,
que ma colère… Que vois-je dans ces mains ? La tête de ma mère. Quels regards  ! Où fuirai-je ? Ah ! monstre furieux ! Quel spec
Ainsi l’on dira, en passant du sens propre au sens figuré, le feu du regard , la clarté du langage, une lueur ou un rayon d’es
aits de feu et avec la rapidité de l’éclair. Pour que l’expression du regard réponde à l’expression du sentiment et se conform
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ieillesse cassée, tu verses des larmes de joie ; lorsque tournant tes regards vers le ciel, tu me donnes ta bénédiction d’un ai
blanchis dans la joie. Campagnes chéries, soyez bénies à jamais ! Mes regards obscurcis n’ont pas encore longtemps à vous parco
s, Des bois, des lointains azurés : Sur ce mélange de spectacles, Ses regards volent sans obstacles, Agréablement égarés. Ces
roître vos ondes ; Et que Lanqueil enflé ravage les trésors, Dont les regards de Flore264 ont embelli ces bords. On ne blâmera
ces moments heureux pour le génie : toute la nature se découvre à ses regards  ; il va en épuiser les richesses, et répandre sur
eur. Dieu se lève : tombez, roi, temple, autel, idole. Au feu de ses regards , au son de sa parole,                      Les Ph
   La pompe de sa victoire                      Frappe leurs derniers regards .                      Nos chefs, enflammés de zèl
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
omme nous, Marqueté, longue queue9, une humble contenance, Un modeste regard , et pourtant l’œil luisant.   Je le crois fort sy
is un ours mal léché1. Sous un sourcil épais il avait l’œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre. Portait sayo
tels Elle-même en est offensée. Car, sachez que les immortels Ont les regards sur nous. Grâces à vos exemples, Ils n’ont devant
attentif. Tout à coup le nom d’un parent, d’un ami, vient frapper nos regards  : alors nous nous écrions ; alors le fait général
montagne, le soleil dans la vallée : tout cela charme un instant mes regards . Mais il y a là, dans les plaines de la Beauce ou
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
use, vous le prendriez pour le dieu mugissant du fleuve, qui jette un regard satisfait sur la grandeur de ses ondes et la sauv
sent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les regards . Les vignes sauvages, les bignonias, les coloquin
s, Mille arbres différents, dans ces riches campagnes, Charmeront tes regards  ; sur leurs dômes épais, Le beau magnolia, noble
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
i elle-même dépend de la liberté venue de Dieu et assistée de lui. Ce regard jeté à la fois sur notre excellence et sur sa cau
sommet du sanctuaire élevé de leurs mains, ils y jetaient un dernier regard , et, prenant leurs enfants et leurs souvenirs, il
prise et d’enthousiasme, sa hauteur de caractère, digne en un mot des regards de la postérité. 1. Correspondance de madame Swe
23 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
de l’émotion pour en produire l’effet : ainsi, il y a l’éloquence du regard , l’éloquence du geste, l’éloquence des larmes, et
la passion ; elle emprunte plus de puissance à la voix, au geste, au regard , aux images, qu’à l’enchaînement des mots et des
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
rs, que sont-ils à côté du véritable enthousiasme ? En contemplant le regard de Niobé4, de cette douleur calme et terrible qui
le jeune souverain qui avait visité Paris et ne pouvait détacher ses regards de cette capitale du plaisir et des arts. 2. La
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
s eaux la teinte de leurs couleurs ! Allez à la campagne, tournez vos regards vers la voûte des cieux, observez alors sa physio
’abandonner à sa rêverie. Alors sa bouche se serait entr’ouverte, ses regards distraits se seraient portés au loin, le travail
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
o parle ainsi de l’Histoire : Muse, il n’est point de temps que tes regards n’embrassent ; Tu suis dans l’avenir leur cercle
it face à face avec son peuple ; quand il était là debout ; quand son regard sardonique et lumineux, fixé, du haut de cette tr
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
e aux éléments auxquels elles appartiennent : l’âme seule échappe aux regards , soit lorsqu’elle anime le corps, soit lorsqu’ell
! As-tu donc oublié ces esclaves nombreux qui l’environnent, tous ces regards fixés sur lui seul ; ton audace aveugle désarmera
oltaient contre leur serment. La présence d’Auguste et un seul de ses regards suffirent pour ramener à l’obeissance les légions
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
er le lieu d’où doit venir le secours ; je ne puis encore tourner mes regards autour de moi ; je n’y vois plus cette personne q
l’arène ; Son coursier bondissant, qui sent flotter la rêne, Lance un regard oblique à son maître expirant, Revient, penche sa
rien que ses chers étendards, Et les suit en mourant de ses derniers regards . La mort vole au-hasard dans l’horrible carrière 
du carnage ; Et son pâle rayon, sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang, Des coursiers et des
rire. Et que des pleurs de joie, à nos derniers adieux, À ton dernier regard , brilleront dans mes yeux. Vain espoir, s’écrira
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ner, qui le tourmente jour et nuit. Elle s’annonce tellement dans ses regards , dans son maintien, dans ses paroles et ses moind
des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet v
corrige sa pensée par les suivantes : Que dis-je ? Si j’en crois mes regards indécis, C’est la barque d’Hermès ou la conque d’
d’opales, annonce, par un coup d’œil, qu’il daigne se manifester aux regards de ses peuples ; la foule des courtisans se préci
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. Bo
30 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
e Français à demi vaincu, porter partout la terreur et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. »
ltipliant sur le champ de bataille, frappant l’ennemi de l’épée et du regard et décidant seul le succès de la journée. Voltair
n de son sujet, si la vue du tribunal, la présence de son client, les regards de la foule attachés sur lui le laissaient froid
sson, où nous étudions avec anxiété jusqu’aux physionomies, jusqu’aux regards de la foule ! » Retranchez un membre à cette phr
st leur ôter cette faculté. Quelqu’un disait d’un acteur qui avait le regard fixe et concentré qu’il tournait le dos au public
31 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ent. Ils ne croient pas à la durée de cette idylle. Ils portent leurs regards au-delà, et, d’un œil anxieux, cherchent à percer
a ni effort ni étude ; une seule parole, un sourire gracieux, un seul regard suffit. Le peuple leur compte tout ; leur rang do
gent ouvrit la bouche sur cette affaire, M. le Duc109 m’avait jeté un regard triomphant, qui pensa démonter tout mon sérieux,
age, à des artistes en tous genres, qu’il encourageait souvent de ses regards comme par des récompenses. Il est enfin le vrai f
xcellence toutes les qualités intérieures qui peuvent lui attirer les regards de l’homme. Un naturel ardent, colère, même féroc
père : elle est penchée vers lui ; elle semble chercher ses derniers regards  ; elle soulève un de ses bras, et sa bouche entr’
s eaux la teinte de leurs couleurs ! Allez à la campagne, tournez vos regards vers la voûte des cieux, observez bien les phénom
maîtres277. Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. Les paresseux ont toujours envie de
glise des morts qui est sous nos pieds, et, en relevant les yeux, vos regards atteindront à peine au sommet de la voûte. Ce dôm
ècle, ni ses habitudes, ni ses relations ; il fait tomber à plomb son regard d’aigle sur les objets qu’il observe : s’il avait
ifester son esprit dans toutes les nuances par l’accent, le geste, le regard , enfin de produire à volonté comme une sorte d’él
e, que la bannière nationale flotte dans les airs, et vous verrez des regards jadis si doux, si prêts à le redevenir à l’aspect
l passait, le corps un peu courbé avant l’âge par la maladie, mais le regard brillant et fier comme dans la jeunesse, la foule
d qu’il avait consenti au bill fatal. Quelque surprise parut dans les regards du comte, et pour toute réponse il leva les mains
il sortit à pied, précédant les gardes et promenant de tous côtés ses regards , comme s’il eût marché à la tête de ses soldats.
es êtres de la création, par-dessus tout le visage de l’homme, et son regard , ce vivant miroir de ce qui se passe dans l’âme.
nsée qui ne laisse échapper aucun son, qui ne se manifeste dans aucun regard , la pensée dans son vol le plus sublime, dans son
e signes d’émotion ; la reine, au contraire, soupirant, promenant ses regards autour d’elle, et les fixant tantôt sur l’un, tan
our Frédégonde ; elle se tourna vers le roi, et, attachant sur lui un regard qui commandait l’attention, elle prononça les par
on de. notre infirmité avec la grandeur de la nature, mais encore les regards jetés, soit sur l’histoire de notre espèce, soit
de relief. Au premier abord nul trait ne fait saillie et n’arrête le regard . C’est là, d’ailleurs, une conséquence de la méth
te limite des deux mondes, où vous pourriez voir à votre choix, si le regard était assez perçant, Toulouse ou Saragosse. Cette
es du moi, ils languissent. Il en est d’autres, au contraire, dont le regard crée ce qu’ils observent, si bien que sous leur c
Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tète échevelée, Du temple fait mugir
et tranquille, Verser sur tous les jours que votre main nous file Un regard amoureux582 ! Et puissent les mortels, amis de l’
sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l’avenir à leurs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes or
nouveau serment s’armer tous contre toi ! Que la nature entière à tes regards perfides S’éclaire en pâlissant du feu des Euméni
aieté, Ce n’est point la richesse et l’éclat de l’été Qui plaît à ses regards  ; non, c’est la pâle automne, D’une main languiss
gnificence, Rome entière sortit de cet abîme immense. Depuis, loin du regard et du fer des tyrans, L’Église encor naissante y
rte votre empreinte, il sortit de vos mains Pour vous représenter aux regards des humains. Veillez sur Cléotas ! Qu’une fleur é
audace ; Tout est bien, tout est bon, tout est grand à sa place ; Aux regards de Celui qui fit l’immensité L’insecte vaut un mo
ilé d’Éden. Lorsque Dieu l’eut banni du céleste jardin, Mesurant d’un regard les fatales limites, Il s’assit en pleurant aux p
re, J’ai demandé sa fin à toute créature ; Dans l’abîme sans fond mon regard a plongé ; De l’atome au soleil j’ai tout interro
out mortel espère. Que dis-je ? suspendu sur le lit des mourants, Mes regards la cherchaient dans des yeux expirants. Sur ces s
re à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu ; J’ai jeté sur la terre un regard confondu ; J’ai cherché dans le ciel le jour de t
ort, J’ai vu lutter ensemble et l’amour et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie, Sous la main du trépas par d
it expirer, Je voulais retenir l’âme qui s’évapore ; Dans son dernier regard je la cherchais encore ! Ce soupir, ô mon Dieu, d
acée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi, Et sur l’œil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi. Et moi, d
éclaircir l’horreur de cet étroit passage, Pour relever vers Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l’im
vez la tache avec du vin de Crète ; L’aspect du sang n’est doux qu’au regard des méchants. Couvrons un jeu cruel de voluptés s
s yeux le plus saint de la terre : Aussi, quand l’œil du jour, de ses regards cuisants, Brûle le front doré des superbes Pisans
ein nos maisons. O justice du Ciel, si c’étaient des Saxons ! » Leurs regards avaient vu clair dans le sombre espace. Voici qu’
t’abaisser, Tu fuis en souriant, mélancolique amie, Et ton tremblant regard est près de s’effacer. Étoile qui descend sur la
tement voltiger sur ces tombes. Et, pour bénir nos morts de son divin regard , Le soleil un instant perça l’épais brouillard.
moments laisse entrevoir la couche, Quel étrange spectacle attire mes regards  ! A travers le linceul des ondes immobiles, J’ai
ds le philosophe, et non l’homme d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne se noient Dans un fond vaporeux dont les ligne
nfoncer plus avant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard  : Moi, pauvre et ridicule ; elle, riche et parée,
la fuite fatale ; La mort a déjà cerné son front pâle ; Ses yeux sans regards sont à demi-clos. L’enfant est tombé, frappé d’un
in le canon mugit et bombarde ; Levant doucement sa tête hagarde, Son regard mourant s’anime soudain. Et le grand Arabe est là
n a plus de moelleux et de grâce. Je lance aux plats fumants de longs regards amis ; On comprend, et voilà que mon couvert est
s unes aux autres. Les premières, naturellement, frappent d’abord les regards . Tous les traits vifs, simples et colorés ont été
ent pour moi. Mais enfin il fallait ma présence, l’électricité de mon regard , mon accent, une parole de moi Maintenant, je sui
epte d’Horace, d’éloigner de la scène ce qui est trop affreux pour le regard  : Neu populo coram pueros Medea trucidet, avait f
vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux terres étran
oétiques) : Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés je trouve plus d’attraits… 686. Dans l
etient qu’une idée, Et chérit son secret, qui s’échappe à moitié. Son regard triste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa
venus en apparence pour se mettre d’accord, ne font que se mesurer du regard pour la lutte à mort à laquelle ils se préparent.
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
’y ait quelque circonstance dominante et qui appelle tout d’abord les regards , distribuer le tout par groupes, le ciel, le terr
u’on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards … Dans le sac de Troie, Andromaque ne voit que Py
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
yens, ni l’appareil redoutable de ce lieu auguste, ni le visage et le regard irrité des sénateurs, ne font aucune impression s
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. Res
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
e. Son effrayante clairvoyance arrache tous les masques, perce de ses regards toutes les physionomies, met l’homme à découvert.
rsa la chambre, les yeux à peine mouillés, mais trahie par de curieux regards lancés de part et d’autre à la dérobée, et, suivi
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
dans les recoins de son essence, et non pas telle qu’elle existe aux regards des inattentifs, qui ne considèrent que les surfa
ait absolument. L’absence mystérieuse a rajeuni ses traits, épuré son regard , adouci sa parole, élevé son âme. Il se rappelle
36 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
laidée par vous. Voilà la première victime sur laquelle j’appelle vos regards et votre intérêt. » L’exclamation. — Quand la p
pris un foulard qu’elle y avait pendu… » Et il continue, dardant son regard sur l’accusé, accompagnant d’un geste terrible ch
37 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
teusmes tous deux, attendant la sentence De Raison, qui vers nous son regard adressa : Vostre débat, dist-elle, est de chose s
père ; Ce sont des malheureux étouffés au berceau, Qu’un seul de tes regards tireroit du tombeau. On voit Sertorius, Œdipe et
tre vos ondes, Et que l’Anqueuil863 enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera pas
; conduisez- la dans la chambre prochaine. Mais au moins observez ses regards , ses discours, Tout ce qui convaincra leurs perfi
montrer bientôt pâle et mort devant elle ! De voir sur cet objet ses regards arrêtés Me payer les plaisirs que je leur ai prêt
s que Jupiter lance du haut des Cieux N’ont rien de si terrible Qu’un regard de mes yeux. Les plus grands dieux du ciel, de la
aussitôt, vous n’avez qu’à choisir ; Et si Pan1030 le défend de tout regard funeste, Aux yeux des enchanteurs j’abandonne le
Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple fait mugir
«  Dit-elle. Mais tandis que la montre décide, Phébus, de ces ardens regards Chassant nuages et brouillards, Regarde le cadran
passa les jardins vantés par Épicure ; Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés, Sur cent vallons fleuris doucement prome
ndra ma mémoire. On dira que Titus, descendant chez les morts, Eut un regard de vous pour prix de ses remords ; Que vous l’aim
I. Abufar à sa fille Saléma Pourquoi dans le désert, avec un regard sombre, Seule, et le front baissé, vas-tu cherche
ns de pleurs leurs rapides clartés ; Ta main presser ton cœur, et ton regard austère Du ciel avec lenteur retomber sur la terr
u trône des arts, Longtemps d’une gloire impunie Blesseroit de jaloux regards  ? Non, non, tu dois payer la gloire1180 ; Tu dois
rs verts, Dont la pâleur s’unit au sombre azur des mers, J’égarai mes regards sur ce théâtre immense ! Combien je jouissois ! s
oi des vers doux, sonores, liquides. Des vers, s’ouvrant en foule aux regards du soleil, Sont ce peuple de fleurs au calice ver
odies. Les trois enfants, émus à son auguste aspect, Admiraient, d’un regard de joie et de respect, De sa bouche abonder les p
coucher du soleil, tristement je m’assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se dérou
x jours ; le deuil de la nature Convient à la douleur, et plaît à mes regards . Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire ;
é des bois. Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, À ses regards voilés je trouve plus d’attraits : C’est l’adieu
t de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Te contemple ses biens dont je n’ai pas j
d de mon tombeau. L’air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau1328 ! Je voud
eu rouvre toutes les pages ! Sur le dernier sommet des monts, d’où le regard Dans un double horizon se répand au hasard, Je m’
les guérets, Et plus loin, où la plage en croissant se reploie, Où le regard confus dans les vapeurs se noie, Un golfe de la m
agnifique repos, Où tout est majesté, crépuscule, silence, Et dont le regard seul atteste l’existence, Que l’on contemple en s
comme une onde Où le cygne s’abat dans un cercle mouvant ; Quand mon regard se plonge au rayonnant abîme Où luisent ces tréso
carte du monde, Tout son génie et tout son cœur ! Le soir, quand son regard se perdait dans l’alcôve, Ce qui se remuait dans
Phasga, que des figuiers entourent ; Puis, au-delà des monts que ses regards parcourent, S’étend tout Galaad, Ephraïm, Manassé
. Lorsque mon peuple souffre, ou qu’il lui faut des lois, J’élève mes regards , votre esprit me visite ; La terre alors chancell
ublaient les foudres de l’orage, Et le feu des éclairs, aveuglant les regards , Enchaînait tous les fronts courbés de toutes par
ason de Champagne, De la mousse de Reims son col vert est jauni. D’un regard , le marin en soi-même rappelle Quel jour il assem
ces trois cents, il n’en reste que dix ! Le capitaine encor jette un regard au pôle Dont il vient d’explorer les détroits inc
’abaisser ; Tu fuis en souriant, mélancolique amie, Et ton tremblant, regard est près de s’effacer. Étoile qui descends sur l
l’un vers l’autre se tendent. — Tels, et se renvoyant de plus sombres regards , Les deux rivaux, penchés sur le bord dès rempart
me, au bord du ciel Un rayon d’or qui scintille, Elle brille Comme un regard d’Ariel1432, Traversant, près des charmilles, Le
en Arvor (poésies en langue celtique avec une traduction française en regard , 1844), destiné à raviver la pensée et la poésie
aternels, frémit comme sur vous !… « Aussi mon âme est triste et mon regard est sombre ; Destructeur des forêts, je me suis o
de l’eau ? Non, l’œil ne connaît pas de plus charmant spectacle ! Au regard , qui descend sous le flot sans obstacle, Se révèl
is ; Puis, après le courroux éveillant l’espérance, J’ai fait à leurs regards luire la délivrance, Et ne les ai quittés qu’en l
nt vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil, Au regard impuissant succède la pensée, Qui, d’espace en es
combats, À peine fait courber l’herbe Sous la trace de ses pas ; Son regard semble farouche : Prêt au moindre mouvement, Il f
urdie ! Combien à les ouïr je lais de languissans !… Mes plus simples regards sont, des meurtres visibles… Et, quand Genest, s
(IV, 22). Ici, il s’arrête et se fixe en une image qui cloue notre regard  : Jetant des doux côtés la griffe en même temps.
arts ?… (Od., II, 11.) Est-ce une ilusion soudaine Qui trompe mes regards surpris ?… (Ib., III, 2.) Où courez-vous, cru
homme de cœur et de goût : Mais ne détournons point nos mains et nos regards Ni des autres emplois, ni surtout des beaux arts.
d le bruit de la vague qui nous dit que nous passons et l’on jette un regard sur la scène variée du rivage qui s’enfuit. »
Il voltige de cime en cime, Puis il accourt, et meurt victime Du doux regard qui l’a séduit. Ou, s’il voit luire en fin l’aur
ers et des chars, Jaillir la poussière olympique Qui les dérobe à nos regards  ? Dans sa course ainsi le génie Par les nuages de
de lait trente vases d’argile, Crains la génisse pourpre, au farouche regard , Qui marche toujours seule et qui paît à l’écart.
mble y revenir ; Une secrète voix y parle au souvenir ; Et partout le regard rencontre quelque place Qui des temps écoulés lui
r la crête d’une vague ou la bordure d’une feuille, accroche aussi le regard à l’angle d’une corniche ou à l’arête d’une ogive
e, lui tendant le doux sein qu’il épuise, L’embrasse tout entier d’un regard triomphant ! On baptise, on absout, et le temple
otes, le feu des épaves sur ses grèves, et, comme V. Hugo, plonge ses regards et sa pensée dans l’abîme pour y voir et y enter
useau blanc, Le pied sur l’escabeau, la ménagère file, Surveillant du regard cette scène tranquille. Seul, perché sur un toit,
38 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ideur son œuvre littéraire, et en prenant dans sa succession, sous le regard défiant de Malherbe, la langue française enrichie
rands et divers effects de la Providence de Dieu en cecy. Car pour le regard des uns, pour ce que le premier et principal frui
ctor lui rebailloit son petit enfant : mais elle avoit les yeux et le regard tousiours fichez sur lui. La conformité de cette
nos douleurs, les soupirs qui nous échappent malgré nous, les simples regards devenoient funestes. La naïveté du discours expri
ou le désespoir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux ; il entre dans des saisissemens où l’on
el, trouvé, créé. Il voit toute scène avec une étendue prodigieuse de regard , il lit sur toute physionomie avec une profondeur
. Enfoncé de la sorte en moi-même, je ne laissai pas de percer de mes regards clandestins chaque visage, chaque maintien, chaqu
rsa la chambre, les yeux à peine mouillés, mais trahie par de curieux regards lancés de part et d’autre à la dérobée, et suivie
plus librement toute cette nombreuse compagnie et de la percer de mes regards à la dérobée. Il faut avouer que, pour qui est bi
président : je l’accablai donc à cent reprises dans la séance de mes regards assénés et forlongés avec persévérance. L’insulte
qu’en ses moëlles ; souvent il baissoit la vue quand il attrapoit mes regards . Uue fois ou ou deux il fixa le sien sur moi, et
mnée à un éternel silence ; ces yeux étincelans, dont les formidables regards étoient la terreur de l’univers, couverts d’une s
arbare et par les gens du monde toujours légers, attirent souvent les regards du dieu. On nous fit voir ensuite la bibliothèque
, et suspendit pour un temps le charmant effet des sons. Je fixai mes regards sur mille objets divers ; je m’aperçus bientôt qu
, de l’Homme.) Le lion562 Le lion a la figure imposante, le regard assuré, la démarche fière, la voix terrible ; sa
des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet v
ver, en se rendant utile à l’État, à cette gloire dont « les premiers regards  » sont « plus doux que les premiers feux de l’aur
a trempe, et le globe amolli578 va s’attacher à tes pieds. Tourne tes regards vers le sommet des montagnes. Les voilà qui comme
père : elle est penchée vers lui ; elle semble chercher ses derniers regards  ; elle soulève un de ses bras, et sa bouche entr’
il n’y eut plus qu’un pas à faire pour changer en crimes les simples regards , la tristesse, la compassion, les soupirs, le sil
s et fidèles que j’aurois dû plaindre et consoler ! C’est ici, où mes regards ne tombent que sur des grands, sur des riches, su
ge de Henri IV ; la simple gravité de ses discours, la majesté de ses regards  ; le siège plus élevé qui le distinguoit au milie
ux ; à l’instant le pontife est environné dans les airs de cent mille regards en larmes, et de vingt mille bras en prière. Le p
prière. Comment rendre un tableau qui s’est offert en ce moment à mes regards  ! Sur une des marches de l’église, seule, isolée,
quelques chacals… L’ombre croissoit, et déjà, dans le crépuscule, mes regards ne distinguoient plus que les fantômes blanchâtre
appuyé sur le genou, la tête soutenue sur la main, tantôt portant mes regards sur le désert, tantôt les fixant sur les ruines,
nneur aux peuples courageux et libres, puisqu’ils captivent ainsi les regards de la postérité653 ! (Corinne, IV, 4.) De
ifester son esprit dans toutes les nuances par l’accent, le geste, le regard , enfin de produire à volonté comme une sorte d’él
d’un morne flanqué de couches de neige, c’est tout ce qui s’offre aux regards . Le vent circule dans les ruines, et leurs innomb
on n’entendait que le premier son. Il aperçut un officier russe : le regard qu’il lui lança ne peut se dire. Quand la voiture
le besoin de sa conservation l’agite, et promenant sur elle-même ses regards , elle semble chercher un homme qui puisse la sauv
ue j’aurai cet espoir, ne croyez pas, madame, que je tourne jamais un regard en arrière, vers les lieux où vous habitez, quoiq
temps. Il avait le tempérament et les dons de l’orateur, l’éclair du regard , le timbre chaud et vibrant de la voix, l’élévati
rétexte d’une certaine dignité de la parole, j’avais tenu hors de vos regards ces premiers pas de votre concitoyen dans la vie
rs, soit qu’elle se pose sur quelque rocher, porter de tous côtés ses regards perçants et tomber si sûrement sur sa proie, qu’o
peut éviter ses ongles non plus que ses yeux ; aussi vifs étaient les regards , aussi vite et impétueuse était l’attaque, aussi
rofil ouvert et martial, et surtout le feu incessamment mobile de ses regards , portait en lui une sorte de fascination, de sédu
et que, s’il regardait aussi le public et la postérité, c’était d’un regard détourné et lointain, tandis que La Rochefoucauld
n doit avoir mauvaise opinion de ceux qui n’ont pas, en » mourant, un regard à jeter en arrière. » Le dernier regard de Bailly
i n’ont pas, en » mourant, un regard à jeter en arrière. » Le dernier regard de Bailly fut pour sa femme. Un gendarme de l’esc
t, on détournait la tête en marchant, pour jeter un triste et dernier regard sur ce vaste tombeau de tant de compagnons d’arme
de bataille, il reviendra sur ses pas, il le fixera longtemps, de ses regards curieux, il en gravera les moindres accidents dan
passionné ou charmé ses auditeurs et ses lecteurs. Historien, il a le regard pénétrant pour découvrir la vérité ; il la fait j
e l’ai vu par derrière. » Ils diront : « Le voici… Cette lueur est le regard de Dieu. » Quand on lui demanda, à cette fille je
’un un peu plus que l’autre ; qui ont de l’expression et n’ont pas de regard  ; qui ne sont que ournés vers vous, et qui pourta
de Sorbonne, mais dont l’œil noir lançait, sous un épais sourcil, un regard plein de poésie et de jeunesse. Sa façon de vivre
si dans une sorte d’isolement ; ils écoutent à peine Léonard, et leur regard étonné semble dire qu’ils ne peuvent s’accoutumer
désormais réunies toutes les espérances de la peinture française : ce regard du Poussin sur notre école, regard paternel, mais
nces de la peinture française : ce regard du Poussin sur notre école, regard paternel, mais sévère, est en quelque sorte le ré
une statue ne diraient pas que le divin poète ne voit plus qu’avec le regard de l’âme les merveilles de la création qu’il a re
’un manteau vert de mer, ne se montrant que de profil, sondant de son regard l’infini des horizons et s’appuyant sur la rame d
ent où il aurait besoin de se recueillir. Son front était serein, son regard assuré, sa bouche grave et un peu triste ; les pe
nait de l’admirer et de le respecter dès qu’il y montait. Son premier regard , son premier mot mettait une distance immense ent
ée et brodée de l’église, le grand, le petit, le massif, l’aérien. Le regard se perdait longtemps à toute profondeur dans ce l
isparaissait sous les ponts, les ponts sous les maisons. Et, quand le regard passait ces ponts, dont les toits verdissaient à
ie934, maisonnette isolée et mal vue. Mais ce qui attirait surtout le regard , et le fixait longtemps sur ce point, c’était l’A
de métal s’ébranlait lentement. Quasi modo, palpitant, la suivait du regard . Le premier choc du battant et de la paroi d’aira
seau au soleil. Tout à coup la frénésie de la cloche le gagnait ; son regard devenait extraordinaire ; il attendait le bourdon
qui inonde ainsi l’Orient de lumière ne l’a point fait briller à mes regards pour me plonger bientôt dans la nuit du néant ; c
, indécises ; la tristesse repose dans mon cœur sans l’accabler ; mes regards errent sur cette campagne et sur les rochers qui
à le voir. Lorsque le jour tombe, assis dans mon jardin, je fixe mes regards sur cet ermitage solitaire, et mon imagination s’
de la colline, caché entre les broussailles comme une bête fauve, mes regards se portent sur la ville d’Aoste. Je vois de loin,
? dit-il avec une feinte brusquerie en traversant par le rayon de son regard la tête de Laurence. Vous ne craignez donc pas de
— Eh bien ? répondit-il d’une voix colère en se croyant bravé par ce regard . — Ne comprenez-vous donc pas ? je suis la comtes
Malin. L’empereur releva gracieusement la suppliante en lui jetant un regard fin et lui dit : — Serez-vous sage enfin ? Compre
vité, reprenait tout à coup la sérénité des âmes simples et jetait un regard de contentement paternel sur son enfant, qui se r
forêts. Chacun de ces recoins formait un magnifique paysage, quand le regard et la pensée s’y arrêtaient un instant ; mais, si
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
apporta la philosophie tout entière aux mœurs. D’abord il promena ses regards sur les différentes sectes qui étaient autour de
es lieux de son empire fussent rassemblés, en un seul point, sous son regard . Il faudrait que son oreille pût être frappée à l
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
e ne doit pas s’enfoncer dans le désespoir, mais elle doit élever son regard vers le ciel et aspirer à Dieu. Lamartine a bien
41 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
e attacher, arrêter, établir : fixer un clou à la muraille, fixer ses regards sur quelqu’un. 3. Fortuné, signifie qui est heu
42 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
Qu’on me pardonne d’essayer la traduction : Il tourne vers Sigéc un regard menaçant, Et le bras étendu, de rage frémissant :
ord !… » ……………….. Il est debout ; baissé vers la terre un instant Son regard se leva sur les princes du camp ; Puis, lorsqu’il
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. Res
utant que pittoresque, si tous les Mémoires du temps n’attestaient ce regard d’aigle du grand Condé, et l’espèce d’éblouisseme
44 (1854) Éléments de rhétorique française
des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet v
traîne autour des tombeaux, et cependant il a peur des tombeaux. Son regard est inquiet et mobile ; il n’ose fixer le mur de
embaumée. » De l’antithèse. Il arrive fréquemment de mettre en regard deux objets opposés ; c’est ce qu’on nomme l’anti
cette phrase de Bossuet sur le grand Condé : « Aussi vifs étaient les regards , aussi vive et impétueuse était l’attaque, aussi
’elle se pose sur le haut de quelque rocher, porter de tous côtés des regards perçants, et tomber si sûrement sur sa proie, qu’
, Ouvrirent un moment ses yeux appesantis ; Mais du jour importun ses regards éblouis Ne distinguèrent point, au fort de la tem
ec elles. Le geste comprend le jeu de la physionomie, l’expression du regard , les attitudes du corps, et les mouvements de la
nuellement fixés sur un seul. Théophraste disait qu’un acteur dont le regard était toujours immobile et fixe, ne produisait pa
dos aux spectateurs en débitant son rôle. Après la physionomie et le regard , viennent les attitudes et les mouvements du corp
îner l’Assemblée Constituante par l’éloquence de ses gestes et de son regard , autant que par la puissance de ses paroles. Un j
resté silencieux sur son banc, se lève et demande la parole. Tous les regards se tournent vers lui : alors, profitant de l’atte
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. « R
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. Déj
erce attire à Ancône, exprimaient leur effroi par la stupeur de leurs regards . Les marchands, à l’aspect de leurs magasins en f
ld, animé par le danger qu’il venait de courir, les cheveux épars, le regard fier et doux, frappa d’admiration et presque de f
t une impression qui lui est étrangère ; il modifie sa pensée par ses regards  ; il devient imitateur. Mais l’imitation des chef
de l’esprit à leurs moindres propos. On voit, dans la malice de leurs regards , et dans la finesse permanente de leur sourire, t
fester son esprit dans toutes les nuances, par l’accent, le geste, le regard  ; c’est encore un exercice profitable pour la rai
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
-ce que le flatteur ? C’est un esprit servile, qui loue en public vos regards , vos paroles, vos actions, vos penchants, vos lia
les objets, et en prend la couleur : sublime, quand il déploie a nos regards l’immensité des êtres et les richesses de la créa
oup apparaît une femme majestueuse, son aspect était vénérable. — Ses regards vifs. — Quoique vieille elle paraissait -jeune. —
us le poids de sa tête fleurie. Alors le Créateur, jetant sur elle un regard d’amour, ordonne à l’un de ses messagers de cueil
ent la fleur bien aimée, et, fixant sur elle leurs tristes et tendres regards , ils ne les détournèrent nue lorsque sa dernière
be — … Je pleurais ; mais tout-à-coup des voix divines attirèrent mes regards vers les nuages ; dans ces nuages je vis le chrét
spectateurs il s’arrête inquiet et troublé ; ses naseaux fument, ses regards brûlants errent sur les amphithéâtres ; il semble
l’arène ; Son coursier bondissant qui sent flotter la rêne, Lance un regard oblique à son maître expirant, Revient, penche sa
rien que ses chers étendards, Et les suit en mourant de ses derniers regards …. La mort vole au hasard dans l’horrible carrière
e du carnage, Et son pâle rayon sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang, Des coursiers et des
u moins par tout ce que je souffre dans cet instant. Laisse tomber un regard sur mon Antigone. Elle est innocente et elle impl
corrompre les autres villes, les habitants d’Antioche présentent aux regards des peu plies un spectacle trop effrayant. Une se
que fois que l’aviron fend les flots, — Les bois mêmes, — offrent aux regards — de volantes étoiles, quand la nuit est noire, q
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
usqu’ici m’intimide malgré moi ; de quelque côté que se promènent mes regards , ils ne rencontrent de toutes parts qu’un apparei
t favorables ; et dans cette multitude nombreuse de Romains, dont les regards viennent de tous les points du Forum se fixer sur
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
e image : Ab increpatione vultûs tui peribunt : ils périront par les regards menaçants de voire visage . Voici comme s’exprime
rayonnant de joie,         Du haut de tes superbes tours,         Ton regard au loin se déploie, Et de ta plaine immense embra
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ysiques, moraux, politiques, religieux, etc., qui se passent sous nos regards . 2. Le monde historique contient les grands ensei
vreté qui m’attend, de mes enfants réduits à la misère, je mettrai en regard l’opulence de mon adversaire, et si je parviens p
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
cesse. Cette pensée calme ; elle fait qu’on tourne avec espérance ses regards vers l’occident, là où naît l’aurore du jour qui
laisse point de trace dans les airs. Et quand après cela j’arrête mes regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
susceptible d’ajouter à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards , avec la marche insensible de notre idiome parven
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
Le plus souvent une injuste censure, Ou, tout au plus, quelque léger regard D’un courtisan qui vous loue au hasard, Et qui pe
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
ise. L’éclat et la pompe de son éloquence tournèrent sûr lui tous les regards de l’occident, et le firent admirer comme un prod
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
le besoin de la conservation l’agite, et, promenant sur elle-même ses regards , elle semble chercher un homme qui puisse la sauv
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner1 de ses regards étincelants2 ceux qui échappaient à ses coups. Re
nnèrent. » 2. Ce trait est parfaitement historique : Condé avait le regard si vif et si perçant, comme l’attestent les conte
55 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
d’un lieu fortifié pour y réunir cette assemblée, ni l’aspect, ni les regards de ceux qui la composent, rien n’a pu t’ébranler 
t’empêcher de faire un mouvement contre la république. Partout mille regards , mille oreilles, sans que tu t’en aperçoives, con
ormais à espérer, si les ténèbres de la nuit ne peuvent dérober à nos regards tes assemblées criminelles, si les murs d’une mai
amie de ta vie privée ? As-tu jamais fait grâce d’une souillure à tes regards , d’un crime à tes mains, d’une impureté à toute t
j’aimerais mieux me priver de leur vue, que de rencontrer partout des regards irrités. Mais toi, ta conscience criminelle te di
aspect blesse également l’esprit et les sens, tu hésites à fuir leurs regards et leur présence ? Si ceux qui t’ont donné le jou
là maintenant terrassé, Romains ; il se sent frappé et renversé ; ses regards se retournent de voir échapper à sa rage, et qui
vres et leurs intrigues ne pussent échapper à ma pénétration et à mes regards . En présence d’un forfait si monstrueux, je devai
ir moi-même toute la trame du complot, mais encore de l’exposer à vos regards et à ceux du sénat. Hier donc, j’appelai chez moi
e. À voir leur consternation, leurs fronts baissés vers la terre, les regards que, de temps à autre, ils échangeaient à la déro
de l’empire, éclateraient au grand jour et ne sauraient échapper aux regards du sénat et du peuple romain. Les consuls de ce t
’intelligence pour ne pas reconnaître que cet univers, qui frappe nos regards , et cette ville plus encore que le reste, c’est l
était dressée sur sa base ? À peine y était-elle placée, à peine ses regards se tournaient-ils sur vous et vers le sénat, que
Discours] I. Je vois, pères conscrits, que les visages et les regards de vous tous sont dirigés vers moi. Je vois que c
que dans la Sicile entière, il n’a rien laissé de ce qui a frappé ses regards et excité ses désirs, que ce fût une chose partic
jamais vu, vous avez voulu posséder ce qui n’avait jamais frappé vos regards . C’est sur des on-dit que vous avez conçu une si
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
aisse point de trace dans les airs ; et quand après cela j’arrête mes regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste
57 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
sions Exercices préliminaires. Partout où nous tournerons les regards , nous rencontrerons Dieu ; car il remplit son ouv
a puissance, ils sont présentés aussi bien à notre imitation qu’à nos regards . Qu’ils se souviennent que, plus leur condition e
s de Lycurgue, la république de Sparte tint pendant quelque temps les regards de ses citoyens détournés du spectacle de l’Asie,
peut dire que la même chose arrive d’ordinaire à ceux qui portent des regards trop curieux au fond de l’âme des rois. Les secre
sion. Il répandit donc le bruit de leur mort, et les cacha à tous les regards . Bientôt les esclaves délibèrent sur le sort de l
réunis dès le milieu de la nuit dans une même plaine, fixaient leurs regards sur l’orient, lui seul les dirigeait vers l’occid
rre, enveloppe le roi d’un nuage si épais, qu’il le dérobe à tous les regards . Dès ce moment, Romulus disparut à jamais de la t
de Rome ; ils le supplient de leur être propice, de jeter sur eux des regards favorables, et de protéger toujours ses enfants.
tte ville, Romulus, descendu des cieux, s’est montré subitement à mes regards . Pénétré d’une sainte horreur, je demeurais immob
’oubli, vaincu par son amour, il se retourna pour voir Eurydice….. Ce regard lui ravit tout le fruit de sa peine ; le pacte de
s par la finesse de l’odorat, les aigles, par l’éclat perçant de leur regard , les corbeaux, par la durée de leur vie, beaucoup
ouvrages : il connaissait par expérience l’énergique vivacité de ses regards , la terrible majesté de son visage, le ton de sa
qu’un décret rendu dans un festin ? La nature les a emportés loin des regards humains, avant que la renommée les plaçât dans le
envoyé en Espagne, n’y fut pas plutôt arrivé, qu’il fixa sur lui les regards de toute l’armée. Les vieux soldats s’imaginaient
r le spectacle de leurs larmes, soit qu’ils craignissent que tous les regards , observant leurs visages, n’y lussent la fausseté
évitassent ce qui pourrait les blesser, et portassent aisément leurs regards où ils voudraient. Et ce point même où réside la
’elle. On admire tous ces guerriers, mais surtout Alcibiade. Tous les regards , tous les visages sont tendus avidement vers lui 
les délateurs, le cou renversé est la tête en arrière, exposés à nos regards . nous reconnaissions leurs traits, nous jouission
sionné, des mouvements rapides, l’ardente expression du visage et des regards , lui donnent une brûlante énergie. C’est que, dès
corde à donner à Auguste le titre d’heureux. Mais si nous portions un regard attentif sur toute sa vie, nous y verrions de gra
tomberait dans un lâche engourdissement. Un ennemi vous assiége ; ses regards malveillants explorent toutes vos actions ; il to
et d’une vive sollicitude. La valeur, en effet, aime à s’entourer des regards des neuf sœurs ; les chants plaisent à qui fait d
58 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
l’effroi du peuple, ni le concours de tous les bons citoyens, ni les regards , ni les visages de ceux qui t’entourent, n’ont pu
vaste prairie émaillée de mille fleurs qui charment d’autant plus les regards que les couleurs en sont plus variées. « L'harmo
menses sinuosités, le mugissement de la mer ; c’est l’ardeur de leurs regards pleins de feu et de sang, la vibration rapide de
quelle harmonie dans ces expressions ! Il semble voir l’ardeur de ces regards pleins de feu et de sang, la vibration rapide de
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
idité. La figure de Mme de Staël a été fort discutée. Mais un superbe regard , un sourire doux, une expression habituelle de bi
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tou
apparus un jour, et je meurs. Et Bossuet : « Aussi vifs étaient les regards , aussi vive et impétueuse était l’attaque, aussi
traine autour des tombeaux, et cependant il a peur des tombeaux. Son regard est inquiet et mobile ; il n’ose regarder le mur
61 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
traduisant certaines nuances dont la délicatesse peut échapper à des regards trop rapides, se défiant également d’une admirati
ligée de tout ce qu’elle a reçu d’applaudissement ; et les favorables regards dont il vous plut fortifier la faiblesse de sa na
fille, et à moi aussi ;..210 Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tou
découvertes précoces prouvèrent qu’en tout ordre de connaissances son regard avait une intuition divinatrice. Il lui était plu
e l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants569 ceux qui échappaient à ses coups.
ements malins, son silence criminel ; ses gestes, ses mouvements, ses regards , tout a son poison, et le répand à sa manière910.
ou le repentir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux, et qui laissent douter si c’est la crain
animée des travers ou des vices que la ville et la cour offraient aux regards d’un observateur clairvoyant. Son chef-d’œuvre fu
on effrayante clairvoyance fait tomber tous les masques, perce de ses regards toutes les physionomies, met l’homme à découvert.
seyait point mal, un port de tête galant, gracieux, majestueux et le regard de même, le sourire le plus expressif, une taille
is qui vivaient dans le faste et dans les délices n’osaient jeter des regards fixes1031 sur le peuple romain ; et, perdant le c
sse et grande crinière qui couvre ses épaules et ombrage sa face, son regard assuré, sa démarche grave, tout semble annoncer s
xcellence toutes les qualités intérieures qui peuvent lui attirer les regards de l’homme. Un naturel ardent, colère, même féroc
traîne autour des tombeaux, et cependant il a peur des tombeaux. Son regard est mobile et inquiet ; il n’ose regarder le mur
assagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des fl
le besoin de la conservation l’agite, et, promenant sur elle-même ses regards , elle semble chercher un homme qui puisse la sauv
et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés ses regards , et cherchant le peuple pour lui parler ; mais le
in de la surface au fond de l’âme ; une vraie et longue intimité, des regards d’affection, des paroles de confiance, l’abandon,
d’un vaisseau s’avançant vers la côte, à force de rames, frappa leurs regards . La voile latine1662, à demi pliée autour du mât,
ans le val de Nievole, entre Lucques, Pistoïa et Florence, arrêta ses regards par la beauté et la variété de ses cultures. La v
la société européenne, de produire un homme qui attirerait autant les regards que Charlemagne, César, Annibal et Alexandre. A c
ment au haut des cieux et éclairait le visage mourant du héros et les regards attendris des spectateurs. « Salamine, sol sacré
me sont venues aux yeux en pensant qu’ailleurs j’aurais rencontré des regards amis ! Londres a de magnifiques parties ; mais, p
lard voûté, au teint bilieux, cachant mal sous des lunettes vertes un regard timide et inquiet. Il avait un habit noir trop la
pressèrent autour de l’improvisatrice ; plusieurs hommes jetaient des regards farouches sur le maire et ses fils ; quelques vie
er le lieu d’où doit venir le secours ; je ne puis encore tourner les regards qu’autour de moi, et je n’y vois plus cette perso
s oublier leur patrie, N’approchent pas encor du fortuné séjour Où le regard de Dieu donne aux âmes le jour ; Où jamais dans l
ncher la balance ; Le sénat le contemple, et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler ; Tibère à se
émeut, ou exprime les passions. 1194. Dans le visage, il va droit au regard , parce que la lumière du sentiment et de la pensé
’il aime ; Puis sur mon sac poudreux à mes pieds étendu Me couva d’un regard dans le mien suspendu, Me pardonnerez-vous, vous
s qui n’avez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mo
té. La figure de Madame de Staël a été fort discutée. Mais un superbe regard , un sourire doux, une expression habituelle de bi
ville brillante de lumière et de couleur ! – présentant noblement aux regards ses murs intacts et crénelés, sa mosquée bleue av
e, Prête, pour l’adorer, mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l’Éterne
laisse pas de trace dans les airs. Et quand, après cela, j’arrête mes regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
et les Dieux en des temps si funestes, N’ont fait que le montrer aux regards des mortels. Soumettons-nous. Allons porter ces t
artout le fiel et le poison. Tous les objets que le poète offre à nos regards , portent l’empreinte d’une imagination brûlante,
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
nt daigné quelquefois expliquer ses désirs. Il n’a point détourné ses regards d’une fille, Seul reste du débris d’une illustre
e : Vous n’aurez point pour moi de langages secrets ; J’entendrai des regards que vous croirez muets ; Et sa perte sera l’infai
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
traduisant certaines nuances dont la délicatesse peut échapper à des regards trop rapides, se défiant également d’une admirati
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
animée des travers ou des vices que la ville et la cour offraient aux regards d’un observateur clairvoyant. Son chef-d’œuvre fu
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
traduisant certaines nuances dont la délicatesse peut échapper à des regards trop rapides, se défiant également d’une admirati
67 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
té des bois. Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés je trouve plus d’attraits ; C’est l’adieu
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
semblables ? » Sur quelque contrée de la Grèce que vous tourniez vos regards , vous trouverez peu d’hommes au niveau de leur re
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
, celle de Fribourg14. Voici ce morceau frappant : « Arrêtez ici vos regards . Il se prépare contre le Prince quelque chose de
ns fleuris, Orne la vérité des attraits de la fable, Et l’offre à nos regards plus belle et plus aimable. Voltaire, imitant c
disait citoyen romain, pût du haut de cette croix jeter ses derniers regards sur l’Italie et sur sa propre maison. Oui, pères
délibérations de ce corps vénérable ; il jette sur chacun de nous des regards sanguinaires ; il marque de l’œil la place où il
70 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
sur le front des rois. Le bleu qui se montre à sa suite, offre à nos regards cette même couleur qui règne sur la plaine d’une
uvieux. Qui pourroit, ô Soleil ! t’accuser d’imposture ? Tes immenses regards embrassent la nature. C’est toi qui nous prédis c
e ; à moins que vous ne trouviez ici-bas un objet qui flatte plus vos regards , dans cet aimable enfant à qui sa respectable mèr
roux des Dieux. Trop aveugle Persés, ouvre tes foibles yeux : A leurs regards troublés deux chemins se présentent. L’un n’est p
oître ? Et que me veulent dire et ces soupirs poussés, Et ces sombres regards que sur moi vous lancez ? Alceste. Que toutes le
u’on voyoit venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards  ; Ce port majestueux, cette douce présence….. Cie
voie ; Et l’aspect de ces lieux où vous la retenez, N’a rien dont mes regards doivent être étonnés. Néron. Et que vous montre
prisonnemens, le rapt et le divorce ? Néron. Rome ne porte point ses regards curieux Jusques dans des secrets que je cache à s
des abîmes ces esprits infernaux ; un céleste guerrier s’offrant aux regards de Godefroi, au moment où il escalade les murs de
mbattent à pied. Chacun de la main suit la main de son ennemi, de ses regards cherche ses regards, mesure ses pas sur ses pas,
cun de la main suit la main de son ennemi, de ses regards cherche ses regards , mesure ses pas sur ses pas, varie l’attaque et l
partagé entre la crainte et l’espérance, il en attend la fin : leurs regards suivent les mouvemens des guerriers : parmi tant
errés pressent de toutes parts Le roi dont ils n’osoient soutenir les regards . Sur le mur avec eux la discorde(b) cruelle Se ba
se sur les poumons qu’il devoit rafraîchir ». Nous allons porter nos regards vers des objets qui sont au-dessus de nos têtes,
la France amènes les beauxarts : Sur toi, tout l’avenir va porter ses regards  ; Les Muses(b) à jamais y fixent leur empire ; La
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
la mémoire. Dès lors, ces grands débats fixèrent sur l’assemblée les regards de l’Europe incertaine, qui voyait son sort prése
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
6). Irai-je pour te fuir jusqu’au plus haut des airs ?         À mes regards le ciel te montre.         Descendrai-je dans les
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
tais heureux ! oh ! que j’étais candide ! À l’accent calme et bon, au regard réchauffant, Naïf comme un savant, malin comme un
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
ement par la sérénité de son visage, par le feu et la vivacité de ses regards , mais encore par certaines attitudes et certains
75 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
susceptible d’ajouter à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards , avec la marche insensible de notre idiome parven
 : Restabat magna miseria et magna misericordia. Il restait le secret regard d’une providence miséricordieuse, qui la voulait
is qui vivaient dans le faste et dans les délices n’osaient jeter des regards fixes sur le peuple romain ; et, perdant le coura
tre, et qui se prêtent des agréments par leurs attributs et par leurs regards . Les grâces de la diction, soit en éloquence, soi
lameurs orgueilleuses ! Dieu de bonté ! auteur de tous les êtres, vos regards paternels embrassent tous les objets de la créati
sse et grande crinière qui couvre ses épaules et ombrage sa face, son regard assuré, sa démarche grave, tout semble annoncer s
s : il a l’air de chercher à recueillir des suffrages, à captiver les regards  ; et il les captive en effet, soit que, voguant e
qui inspirait l’amour des devoirs et de la vertu, et qui, portant ses regards plus loin, annonçait hautement qu’on ne doit pas
tre vos ondes, Et que l’Anqueuil572 enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera pas
ar son ordre Grammont le premier dans les flots S’avance, soutenu des regards du héros : Son coursier, écumant sous son maître
e - Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse ; Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’os
e et les orages : Un roi sage, ennemi du langage menteur, Écarte d’un regard le perfide imposteur. UNE AUTRE.         J’admire
u dieu dont le souffle invincible             Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple fait mugir
le, Verser sur tous les jours que votre main nous file             Un regard amoureux768 ! Et puissent les mortels, amis de l’
urquoi Marquez-vous tant d’ardeur à l’éloigner de moi ? LE COMTE. Aux regards d’un valet dois-je exposer mon père ? LYCANDRE. V
                    Ô ciel ! que faites-vous ? POLYPHONTE. Quoi ! vos regards sur lui se tournent sans courroux ? Vous tremblez
mes jeunes reliques Quelque bord fréquenté des pénates rustiques, Des regards d’un beau ciel doucement animé, Des fleurs et de
es : « Nul n’a mieux pénétré l’homme tout entier d’un vaste et triste regard . » De Pascal considéré comme écrivain et comme mo
e défendre d’une émotion douloureuse, a dit M. Cousin, en portant ses regards sur ce grand in-folio, où la main défaillante de
mes, il aperçoit tous les lieux et tous les temps rassemblés sous son regard . Avec quelle rapidité il les parcourt. L’espace s
sens, celui de hasard, tout ce que l’univers offre d’admirable à nos regards . 244. Boileau. 245. Racine. 246. L’Œdipe de Co
ïciens peignent leur sage idéal, le montre « avec une mine sévère, un regard farouche, des cheveux hérissés, le front ridé et
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
renfermaient de germes précieux, que fallait-il toutefois ? quelques regards amis, quelques témoignages d’une sympathie vérita
77 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
rvet, le savant qui soupçonna le premier la circulation du sang ? Son regard inquisiteur pénétra jusqu’aux secrets du foyer, j
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
me sont venues aux yeux en pensant qu’ailleurs j’aurais rencontré des regards amis ! (Lettres du révérend Père Lacordaire à des
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
monde nouveau ; Et baigné des vapeurs d’un sommeil qui s’achève, Son regard luit pourtant, comme après un doux rêve. La terre
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
i. Dorante. Son père est mon ami.Mon cœur en un moment Étant de ses regards charmé si puissamment, Le choix que vos bontés av
tiques : Tout est bien, tout est bon, tout est grand à sa place, Aux regards de celui qui est l’immensité L’insecte vaut un mo
81 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
aque page ; son intelligence et sa mémoire sont aidées par le premier regard qu’il jette sur son livre, et il distingue sur-le
e à la parole. Elle peut être dans un tableau, dans le geste, dans le regard , dans l’attitude extérieure de l’homme, et jusque
mains étant bien allongées dans le sens de l’objet qui se déroule aux regards . 293. Voici les observations les plus importantes
es manières gracieuses, un air ouvert et obligeant, une expression de regard qui indique le désir d’accueillir tout le monde a
a vineam istam quam plantavit dextera tua. Jetez sur elle vos anciens regards de miséricorde, et si nos crimes vous forcent enc
que méchants : le spectacle des vices n’a point encore souillé leurs regards  ; ils sont crédules : de nombreuses perfidies ne
sont pour lui comme des livres abrégés, il échappe à tout moment aux regards de la foule et s’envole fièrement dans les région
ne peuvent soutenir l’aspect d’Annibal, le peuple romain même que ses regards font trembler, et un faible particulier, tu ! Tro
nger, il faut si peu de chose, une parole, un souvenir, une larme, un regard , un soupir ; et nous avons négligé ce puissant mo
ibune, et que vous les tiendrez sous la magnétique puissance de votre regard , alors ne les ménagez pas, car elles sont à vous,
vez réclamer ce titre auprès de vos juges, que vous devez fixer leurs regards , appeler leur intérêt sur cet enfant que le ciel
 ; ils ne peuvent soutenir ces brèves paroles qui les interrogent, ce regard qui les perce, cette volonté qui les subjugue. Il
s abruptes et les rocs escarpés ! De là il considère sa proie, et son regard perce l’infini. Il abreuve ses aiglons de sang, e
82 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
leurer de juste pitié, ni qui pût de longtemps parler. Le roi jeta un regard sur eux tout à fait en colère, car il avait le cœ
des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vi
’ont laissé de si fortes impressions, que je vois encore son air, son regard , son attitude ; je me souviens de ses petits prop
bon P. Malosse1252dont j’ai eu tant à me louer : il y avait dans son regard , dans le son de sa voix, dans sa physionomie, un
, animé par les dangers qu’il venait de courir, les cheveux épars, le regard fier et doux, frappa d’admiration et presque de f
sent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les regards . Les vignes sauvages, les bignonias, les coloquin
à mourir avec lui. » Le confesseur calmait d’un mot, d‘un geste, d’un regard , ces élans de la vertu, et ne paraissait occupé q
e grande joie, et cependant tout le monde pleura. Il n’y avait pas un regard qui ne cherchât la Bichonne. Brisquet enterra la
rsonnes à qui il désirait que le soin en fut confié, l’air serein, le regard brillant, le pas ferme, marchant même plus vite q
et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés ses regards et cherchant le peuple pour lui parler : mais les
peut-être elle-même à ce moment décisif. Tous deux, j’en suis sûr, du regard plus d’une fois mesurent l’abîme et regardent le
is dire les espérances. Tant de fois elles avaient été déçues !… D’un regard profond elle pénétrait l’avenir. Je faisais d’abo
était l’emportait beaucoup sur ce qu’il avait fait. Sa personne, ses regards , sa conversation, respiraient je ne sais quelle a
ment, fut Jésus pour eux : dans les moments d’atroces souffrances, un regard jeté vers leur sœur en croix les remplissait de j
e de six chevaux n’entame pas toujours sans peine ; j’encourageais du regard les jeunes houblonnières, nouvel espoir de nos pa
es gardes2356   Et, vous peignant galamment, Portez de tous côtés vos regards brusquement ; Et ceux que vous pourrez connaître,
.... Isménie. O ciel ! que faites-vous2490 ? Polyphonie. Quoi ! vos regards sur lui se tournent sans courroux ? Vous tremblez
n automne A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne : Viens, le regard pensif, le front calme, et les yeux Tout prêts à
e plein de boue ; Et là, tandis qu’il se secoue, Jetant à ses amis un regard de dédain : « Apprenez, leur dit-il, comme on fai
ux, oui, tu veux me l’apprendre Oui, ton front est plus beau2580, ton regard est plus tendre Le Chevrier. Quoi ! tu sors de ce
té des bois. Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés je trouve plus d’attraits ; C’est l’adieu
t de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ces biens dont je n’ai pas j
de mon tombeau ! L’air est si parfumé ! La lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais
e Son cœur les rappelle à soi ; Des pleurs voilent son sourire Et son regard semble dire : « Vous aime-t-on comme moi ? » C’es
s enfants assoupis : Gédar soudain se lève ; Il promène d’en haut ses regards sur la grève. Trois fois d’une voix forte il appe
revenir cent fois sur son Chemin2633, Voyait dans les vapeurs, de son regard de mère, Surgir à l’horizon chimère sur chimère.
D’où naissent vos retards ? Je ne vois que vos pleurs et non pas vos regards . « Je n’ai point oublié l’encens du sacrifice : J
onte-nous une histoire, dis ! » Et je voyais rayonner d’aise Tous ces regards du paradis. Alors, prodiguant les carnages, J’inv
e terrible ; Une femme immobile et renversée, ayant Les pieds nus, le regard obscur, l’air effrayant ; Un cadavre ; — autrefoi
endorment le soir au doux chant des oiseaux : Ils ont reçu du ciel un regard favorable. Ils sont nés, ces mortels, sous une ét
pour épouser un de mes chers enfants2788. Jetez, au nom de Dieu, vos regards triomphants Sur un autre que lui2789 ; ne cherche
uple gazon, Ils rêvent en silence, et laissent leurs yeux vagues D’un regard nonchalant se perdre à l’horizon. A quoi songent
qu’un fantôme, Quelque chose de moins. De mes concitoyens J’évite les regards  ; — je voudrais fuir les miens. D’un si honteux r
in L’humble rosier, fils de la tombe ! Parmi les autres confondu, Nul regard ne peut le connaître : Dans la corbeille il est p
dre à ce cercueil Sonnant sous la terre qui tombe. C’est aux premiers regards portés En famille, autour de la table, Sur les si
Pavé sombre et murs noirs, rien n’avait de tendresse. Je tournais mes regards vers le Midi sans cesse, Mais la pluie à longs tr
illes). 1574. Qu’il croie sa mère, que, sans se fier à ses propres regards , sans écouter ses propres craintes, il ajoute foi
  .........Le deuil de la nature Convient à ma douleur et plait à mes regards , dit Lamartime. Voir page 644 toute la pièce, qu
601. Œuvres publiées par Hachette et Cie, Jouvet et Cie. 2602. A mes regards . Nul poète, plus que Lamartine, n’a cherché dans
doute : ne le choisissez pas parmi tous pour lui faire sentir par vos regards , votre attitude, combien vous vous croyez supérie
immense nature, en tout lieu rajeunie, Semble n’avoir pour moi qu’un regard d’ironie ; Le luxe universel qu’étale ce printemp
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
rdes :           Et vous peignant galamment, Portez de tous côtés vos regards brusquement ;         Et ceux que vous pourrez co
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
que le sommeil te ferme la paupière], Sur les œuvres du jour jette un regard sévère ; ou la principale renfermant la subordon
85 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
partie fine, délicate, pénétrante. Acies oculorum, la pénétration des regards  ; acies ingenii, la vivacité de l’esprit. Il s’em
86 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
mention des braves guerriers qui ont succombé, et qui, dérobés à nos regards , jouissent d’une bienheureuse immortalité. Je doi
oute ne sera pas longue pour gagner le mont Trachine, et m’offrir aux regards d’un père chéri. Hélas ! je crains bien, depuis t
nfortune. L’homme qui est loin de l’adversité doit toujours fixer ses regards sur les événements funestes, et prendre garde, lo
ttenter à ses jours. Mais Caton se levant avec vivacité et jetant des regards menaçants sur son fils et sur les amis qui l’ento
sur son sein leur jeune fils, Astyanax. Le guerrier jette sur lui un regard caressant et garde le silence. — Andromaque, les
er par une porte de derrière, qu’il pensait être à l’abri de tous les regards . Mais la trouvant surveillée et occupée par des s
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
découvertes précoces prouvèrent qu’en tout ordre de connaissances son regard avait une intuition divinatrice. Il lui était plu
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ps J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’infortune,  Détourné mes regards distraits ; A mon tour, aujourd’hui, mon malheur
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
animée des travers ou des vices que la ville et la cour offraient aux regards d’un observateur dont la malice devance les Lettr
90 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
peint le vieux Protée, Qui, pour tromper les efforts d’Aristée, À ses regards devenait, tour à tour, Arbre ou rocher, quadrupèd
ait, tour à tour, Arbre ou rocher, quadrupède ou reptile ; Telle, aux regards de la stupide cour, La déité plaisamment versatil
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
e J’ose appuyer encore un reste d’espérance. Jetez sur votre fille un regard paternel : Ma mort suivra la mort de ce cher crim
es, Qui ne savent que c’est de voir et de parler ; Et leurs plus vifs regards sont bénins ou farouches,   Comme il vous plaît l
92 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
mmes pour qui toute chaude affaire était une fête. Lui aussi, sous le regard du prince, il eût « changé prés et vignes en chev
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
ue j’aurai cet espoir, ne croyez pas, madame, que je tourne jamais un regard en arrière, vers les lieux que vous habitez, quoi
94 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
susceptible d’ajouter à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards , avec la marche insensible de notre idiome parven
elles sont soutenues du charme de l’action, de la voix, du geste, des regards et des mouvements du visage, mais incapables d’im
nde, et tous ses biens étant au-delà de cette vie ? Mais tournons nos regards vers l’Église, que Rome païenne, cette Babylone e
. Enfoncé de la sorte en moi-même, je ne laissai pas de percer de mes regards clandestins chaque visage, chaque maintien, chaqu
; il eut de la faveur, quelquefois la familiarité d’un maître dont un regard était un bienfait. Il était, en 1688 et 1689, de
père ; Ce sont des malheureux étouffés au berceau, Qu’un seul de tes regards tirerait du tombeau. On voit Sertorius, Œdipe et
un ours mal léché468 : Sous un sourcil épais il avait l’œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre, Portait sayo
e-même en est offensée ;         Car sachez que les immortels Ont les regards sur nous. Grâces à vos exemples, Ils n’ont devant
vant qui tout fléchit et baise la poussière, Jette sur son esclave un regard si serein Et m’offre sur son cœur un pouvoir souv
l’observais hier, et je voyais ses yeux Lancer sur le lieu saint des regards furieux : Comme si, dans le fond de ce vaste édif
int de l’immoler, et cette image n’a plus cessé d’être présente à ses regards  : les regrets ont rallumé dans son cœur une passi
, quand un étranger suppliant, vêtu de haillons, s’est présenté à ses regards . L’enfant, émue de pitié, lui a promis de le fair
rte votre empreinte, il sortit de vos mains Pour vous représenter aux regards des humains. Veillez sur Cléotas ! Qu’une fleur é
mains avec toi promené, Ne sillonnera plus les prés et le rivage. Tes regards , ton murmure, obscur et doux langage, N’inquiéter
encher la balance ; Le sénat le contemple et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler Tibère à ses
e défendre d’une émotion douloureuse, a dit M. Cousin, en portant ses regards sur ce grand in-folio, où la main défaillante de
obles ambitions aux rivalités mesquines de courtisans se disputant un regard du maître ; et les faiblesses ou les fautes, que
t plein : « Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. » 395. Pectus est quod disertos
moment beaucoup trop relâchée, et il convient de protester contre ce regard indifférent jeté sur le mal, considéré comme un s
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
rs. Jeune postérité d’un vivant qui vous aime ! Mes traits dans vos regards ne sont pas effacés ; Je peux en ce miroir me con
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
achées : « Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. » « Les orages de la jeunesse son
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
nsées s’échangent, et, vainqueur de la nature, l’homme, reportant ses regards de sa demeure sur lui-même, aspire à découvrir, p
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
toire. MATIÈRE. Récit de la bataille de Fribourg. Arrêtez-ici vos regards  : il se prépare contre le  prince quelque chose d
s devant son vainqueur.(Bossuet.) ANALYSE. Forme. — Arrêtez-ici vos regards . C’est Bossuet qui parle, il s’agit sans doute d’
nime et semble épouvanté ; il voit donc quelque chose qui effraie les regards de l’homme, et nous ne sommes pas bien loin de no
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
traîne autour des tombeaux, et cependant il a peur des tombeaux. Son regard est inquiet et mobile ; il n’ose fixer le mur de
à notre porte, il s’assied au foyer désert ou rempli, et d’un de ses regards jeté sur notre cœur, il en tire cette larme uniqu
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
sont pour lui comme des livres abrégés, il échappe à tout moment aux regards de la foule, et s’envole fièrement dans les régio
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