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1 (1875) Poétique
ensuit qu’il y a la reconnaissance simple, quand l’un des personnages reconnaît l’autre dont il était connu, et la reconnaissance
issance double, lorsque deux personnages, inconnus l’un à l’autre, se reconnaissent mutuellement, comme dans Iphigénie ; Oreste recon
l’autre, se reconnaissent mutuellement, comme dans Iphigénie ; Oreste reconnaît sa sœur par la lettre qu’elle envoie, et il est r
ie ; Oreste reconnaît sa sœur par la lettre qu’elle envoie, et il est reconnu d’elle par un autre moyen. Voilà des espèces de f
u’elle connaît. Secondement, on peut achever, mais sans connaître, et reconnaître après avoir achevé, comme l’Œdipe de Sophocle ; m
d’aller jusqu’au moment d’achever, parce qu’on ne connaît pas, et de reconnaître avant que d’achever. Il n’y en a point d’autres ;
r ; et dans cette espèce, il est mieux d’achever sans connaître et de reconnaître après avoir achevé : l’ignorance ôte l’odieux, et
u moment de frapper son fils, qu’elle ne frappe pas, parce qu’elle le reconnaît  : et dans Iphigénie, la sœur était au moment d’im
oler son frère : et dans Hellé, Phryxus allait livrer sa mère : il la reconnaît . C’est par cette raison, comme on l’a dit il y a
nières, dont l’une est meilleure que l’autre. Par exemple, Ulysse est reconnu par sa cicatrice, autrement par sa nourrice, et a
r conséquent n’ont point beaucoup d’art. Ainsi, dans Euripide, Oreste reconnaît sa sœur par le moyen d’une lettre, et est reconnu
Euripide, Oreste reconnaît sa sœur par le moyen d’une lettre, et est reconnu d’elle par des renseignements, en disant ce qu’il
r de cithare : il se rappelle un souvenir, et pleure ; ce qui le fait reconnaître . La quatrième espèce est par le raisonnement, com
spectateur, comme dans Ulysse faux messager. Le personnage dit qu’il reconnaîtra l’arc d’Ulysse, qu’il n’a jamais vu. Le spectateu
, qu’il n’a jamais vu. Le spectateur, croyant qu’il l’a effectivement reconnu , en tire une fausse conséquence. De ces reconnais
est arrêté, et au moment où il allait être égorgé par sa sœur, il est reconnu par elle ; soit comme chez Euripide, ou plutôt co
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
sentir les Messéniennes de Casimir Delavigne en des odes où l’opinion reconnut sa voix. Si le public applaudit surtout sa tragéd
he. Tancarville2 et ses tours, Pierre-Gante et sa roche Sont là. J’ai reconnu cet air si vif des bois, Qu’avec tant de plaisir
chers souvenirs. Ouvrez-vous, lieux témoins de mes plus doux loisirs, Reconnaissez la voix d’un compagnon fidèle ; C’est moi ! c’est
jours. Illusions, mensonges. Qu’importe ! On fut heureux. Le cœur se reconnaît , Et l’homme tout entier quelques instants renaît,
3 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
re. Parmi ces ouvrages, dans lesquels nous nous plaisons d’ailleurs à reconnaître des qualités réelles, les uns, tout en présentant
après avoir soigneusement examiné notre Poétique, qu’il se plaisait à reconnaître tout le mérite et toute la conscience de ce livre
incipes Littéraires du savant distingué, dans lequel Delille aimait à reconnaître le grammairien habile, le dissertateur ingénieux,
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
avant le jour où, la lecture de la Bible déterminant sa vocation, il reconnut en elle le livre par excellence, la source d’où s
lait exister entre le souverain et son prélat de prédilection. Ils se reconnurent comme étant faits l’un pour l’autre. Dès lors, Bo
ce sont entières. Que faut-il donc que je fasse, ô mon Dieu, sinon de reconnaître de vous toute la lumière que je reçois ? Si vous
es, et la lumière ne vous aurait jamais quittés. Mais maintenant vous reconnaissez , par tous vos égarements, que vous ne pouvez être
vert toutes ses menées et démêlé toute son intrigue ; enfin vous avez reconnu tout l’ordre du crime ; vous voyez ses pieds, son
péché a mêlé du sien. O Dieu ! quel est ce mélange ? J’ai peine à me reconnaître  ; je suis prêt à m’écrier avec le prophète : « Es
’est pas sans cause : c’est l’ouvrier même qui vient en personne pour reconnaître ce qui manque à son édifice ; c’est qu’il a desse
parler avec liberté. Il n’est rien de si grand dans le monde, qui ne reconnaisse en soi-même beaucoup de bassesse. Mais c’est enco
igle, qui croyait voler au gré de la politique du sénat, est forcé de reconnaître que son vol était tracé et qu’elle a suivi le doi
rigue de notre cœur, que nous ne pouvons nous tirer de leurs mains ni reconnaître leur tromperie. Que si nous voulons les déconcert
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
cts des animaux, et à la diversité de leurs caractères. Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien qu’ils caressent, du chat dont
ement dans leurs tendres intelligences. Ils apprennent du fabuliste à reconnaître leurs impressions, à se représenter leurs souveni
retrouvant parmi ces animaux auxquels il s’était intéressé enfant, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole d
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
qui sait écrire en a un qui lui est propre, et n’en a qu’un, que l’on reconnaît partout. La première ambition de l’écrivain doit
e et tempéré 67. D’abord, pourquoi ces catégories en rhétorique ? Les reconnaît -on dans la critique des arts ? S’il en était ains
phigénie : Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille, Viens, reconnais la voix qui frappe ton oreille… Il est cependant
her, comme style fleuri, des Lettres à Emilie sur la mythologie, vous reconnaîtrez le faire de l’Esprit des lois ; et la Pluralité d
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
t des romans poétiques. Telles sont les principales espèces de romans reconnues par les littérateurs, et qui font souvent le suje
, et enfin, se modifiant successivement, il arriva aux formes variées reconnues aujourd’hui. On ne peut guère citer des romans pa
magnétisme animal et de la doctrine de Mesmer, à qui M. de Gébelin se reconnaît redevable de sa guérison. On n’avait pas encore d
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
ontractants, accordez-moi pour adversaire un homme avare, injuste, et reconnu pour tel ; de sorte que les honnêtes gens puissen
 ! L’huissier, glapissant. Silence ! Bartholo lit. « Je soussigné reconnais avoir reçu de damoiselle, etc… Marceline de Verte
cris sous leur dictée rapide, sûr qu’ils ne me tromperont pas, que je reconnaîtrai Bazile, lequel n’a pas l’esprit de Figaro, qui n’
roit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; actif quand il est aiguillonné, pare
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
pas de recette pour faire des classiques2 ; ce point doit être enfin reconnu comme évident. Croire qu’en imitant certaines qua
t Boileau, même avant Racine, ne sont-ils pas aujourd’hui unanimement reconnus les plus féconds et les plus riches pour les trai
mmes existent. Cet hommage rendu à ce qu’il suffit d’apercevoir et de reconnaître , nous ne sortirions plus de nos horizons, et l’œi
les auteurs se plairaient à en sortir, et ils iraient en se promenant reconnaître , là où l’on s’y attendrait le moins, des frères o
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
re et Virgile furent ses maîtres, avant le jour où, dans la Bible, il reconnut le livre par excellence, la source même de son pr
d’éclat où son génie se renouvela sans cesse. Louis XIV et Bossuet se reconnurent comme étant faits l’un pour l’autre. Dès lors, l’
é des rois me semble entièrement admirable ; c’est en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de
vert toutes ses menées et démêlé toute son intrigue ; enfin vous avez reconnu tout l’ordre du crime ; vous voyez ses pieds, son
n, elle devient reine ; on en murmure quelque temps, mais enfin on la reconnaît  ; elle est anoblie par le mariage du prince, sa n
11 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
e ? » Sans insister davantage, constatons seulement que la philologie reconnaît aujourd’hui près de cinq cents mots ultramontains
héros de la chevalerie errante, nous devons estimer leur talent, mais reconnaître qu’il fit fausse route, et que son discrédit fut
d’orateur ou de poète était alors non pas licence tolérée, mais droit reconnu de tous, ou plutôt essor spontané d’imaginations
à peindre et animer tout ce qu’elle voit, tout ce qu’elle touche. On reconnaîtra de prime-abord les mots qui en proviennent. Ils o
naître, prémunir, remarquer, poursuivre, repaître, rebâtir, repartir, reconnaître , rejeter, ressentir, retirer, retrouser, revêtir,
it quelle est la plus populaire et la plus pratique. Évidemment, nous reconnaissons ce caractère dans celle qui élimine l’inutile ; c
lus. Au lieu de nous appauvrir ainsi de nos propres mains, mieux vaut reconnaître que chaque époque a sa valeur et sa beauté. A ce
12 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
e l’élocution n’avait été qu’ébauchée. Ce témoignage prouve, ce qu’on reconnaît d’ailleurs, que les sophistes, qui avaient beauco
e me suis attaché à la lettre, parce que j’ai éprouvé par moi-même et reconnu par les autres que la moindre liberté pouvait dev
ges, il y en a une qui consiste en ce que l’un des deux seulement est reconnu , lorsque l’autre sait qui il est ; d’autres fois,
onnaissance est nécessairement réciproque. Par exemple, Iphigénie est reconnue d’Oreste, par suite de l’envoi de la lettre46 ; m
ue ses auteurs sachent qu’elle est terrible, puis que, plus tard, ils reconnaissent le rapport d’amitié existant, comme l’Œdipe de So
est lorsque celui qui va faire une action irréparable, par ignorance, reconnaît ce qu’il en est avant de l’accomplir. XV. Après c
oit accompli par un personnage non instruit de la situation et qui la reconnaisse après l’avoir fait ; car l’horrible ne s’y ajoute
ns Cresphonte, Mérope va pour tuer son fils et ne le tue pas, mais le reconnaît  ; où, dans Iphigénie, la sœur, sur le point de fr
 ; où, dans Iphigénie, la sœur, sur le point de frapper son frère, le reconnaît , et, dans Hellé, le fils au moment de livrer sa m
roprié de ces signes. Ainsi Ulysse, par le moyen de sa cicatrice, est reconnu d’une façon par sa nourrice, et d’une autre par l
s dépourvues d’art77. Par exemple, Oreste, dans Iphigénie en Tauride, reconnaît sa sœur, puis est reconnu d’elle78, car celle-ci
emple, Oreste, dans Iphigénie en Tauride, reconnaît sa sœur, puis est reconnu d’elle78, car celle-ci le reconnaît par le moyen
auride, reconnaît sa sœur, puis est reconnu d’elle78, car celle-ci le reconnaît par le moyen de la lettre ; mais Oreste, lui, dit
à et appréhendé au corps, au moment où il allait être sacrifié, il la reconnut , soit comme dans Euripide, soit comme dans Polyid
leurs embûches et lui-même arrive plein d’indignation. Après en avoir reconnu quelques-uns, il tombe sur eux. Il est sauvé, et
pour les autres formes, en y substituant le terme propre, on pourrait reconnaître que nous disons la vérité. Ainsi Euripide et Esch
es tragédies. V. Le mètre héroïque est celui dont l’expérience a fait reconnaître la convenance pour l’épopée Si l’on composait un
tat de discerner sûrement le plausible183, il appartient également de reconnaître la vérité. Ainsi donc, on vient de voir que les a
des soins efficaces. Outre cela, le propre de la rhétorique, c’est de reconnaître ce qui est probable et ce qui n’a que l’apparence
nce de la probabilité, de même que le propre de la dialectique est de reconnaître le syllogisme et ce qui n’en est que l’apparence 
ration concernant un fait ou une personne (alternative que nous avons reconnue dans les Analytiques 191), il s’ensuit que chacun
ent qu’ils ne sont présentés ; auquel cas, il n’y a rien à faire qu’à reconnaître qu’ils sont ainsi. XIII. Il y a lieu, au contrair
res ne sont pas persuasives, comme n’étant pas puisées dans des faits reconnus ou probables, il est donc nécessaire que l’on ait
lque sorte d’un intérêt commun. Tels sont, à peu près, tous les biens reconnus comme tels. XVIII. Pour les biens prêtant à conte
enant, comme il arrive souvent que deux partis présentent une utilité reconnue , mais que l’on discute pour savoir celui qui en p
ne plus sévère. XXXI. Ajoutons-y ce qui est plus grand que des choses reconnues pour grandes ou paraissant telles. Or les choses
t, et « loi commune » celle qui, sans avoir été jamais écrite, semble reconnue de tous. On fait volontairement tout ce que l’on
a un juste et un injuste, communs de par la nature, que tout le monde reconnaît par une espèce de divination, lors même qu’il n’y
r personne ne semble disposé à se déprécier. V. À l’égard de ceux qui reconnaissent leurs torts et qui s’en repentent ; car, subissan
sentiment. Cela tient à ce que c’est de l’impudence que de refuser de reconnaître un tort manifeste ; or l’impudence est une sorte
t nous et qui ne nous contredisent point, car ils font voir qu’ils se reconnaissent nos inférieurs ; or les inférieurs craignent leur
ée contre lui. L’on n’a donc pas de colère contre ceux qui ne peuvent reconnaître notre action. On n’en a plus contre les morts, pu
subi la dernière peine et ne peuvent plus éprouver de souffrance, ni reconnaître notre vengeance ; or c’est là le but que poursuiv
it-il ; serait-ce pour que personne, dans cette foule, ne nous puisse reconnaître demain ? » Voilà pour ce qui concerne la honte.
re, de grandeur, de qualité, de temps et de lieu. Un signe qui sert à reconnaître la faveur, c’est lorsque l’on n’a pas accordé un
qui concerne la puissance, les mœurs sont, pour la plupart, faciles à reconnaître . Les unes sont, en effet, les mêmes dans la puiss
s mœurs des gens placés dans des conditions contraires sont faciles à reconnaître d’après les traits contraires ; telles, par exemp
venons d’exposer. Les arguments relatifs au fait futur sont faciles à reconnaître d’après les mêmes raisonnements ; en effet, ce qu
d’une manière générale, les choses grandes et petites, c’est facile à reconnaître d’après nos explications précédentes385. Dans les
nt les plus recherchées. Telles sont les sentences dans lesquelles on reconnaît la raison de la pensée qu’elles expriment. Exempl
e. XV. L’enthymème démonstratif consiste à conclure d’après des faits reconnus  ; le réfutatif, à conclure que les faits ne le so
les dieux qu’il n’a pas honorés, parmi ceux que la ville (d’Athènes) reconnaît  ? » XIV. Un autre lieu, en raison de ce fait que
atiques ; car les métaphores sont des allusions, et c’est à quoi l’on reconnaît que la métaphore a été bien choisie. XIII. Il fau
ne chose que l’auditeur ne présumait pas qu’on allait dire et qu’il a reconnue pour vraie. Et en effet, dire que l’empire est un
siste à voir si l’on implique (dans une imputation) des gens que l’on reconnaît ne pas donner prise à cette imputation. Par exemp
mis en accusation de même que l’orateur aujourd’hui, lesquels ont été reconnus non coupables. VII. Un autre moyen consiste à lan
rête. Aussi ne convient-il pas de disserter en vue d’établir un point reconnu , à moins que l’on n’ait pour but de montrer, par
n caractère moral. D’abord, c’est de faire connaître son dessein : on reconnaîtra quel est le caractère moral en apercevant quel es
el est le caractère moral en apercevant quel est le dessein ; et l’on reconnaîtra quel est le dessein d’après le but auquel tend l’
rabaisser ; car il faut nécessairement que les faits accomplis soient reconnus pour que l’on puisse arriver à parler de leur imp
13 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
us demande pardon. Fixer 2 Je l’ai fixé longtemps, je ne l’ai pas reconnu Je l’ai regardé longtemps, je ne l’ai pas reconnu
mps, je ne l’ai pas reconnu Je l’ai regardé longtemps, je ne l’ai pas reconnu . Fortuné 3 Il a de grands biens, il est fortu
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
tant de pensées qui se présentent isolément et avant leur tour, pour reconnaître les points par où elles se touchent, pour faire u
étés des animaux et à la diversité de leurs caractères. Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien qu’ils caressent, du chat dont
ement dans leurs tendres intelligences. Ils apprennent du fabuliste à reconnaître leurs impressions, à se représenter leurs souveni
retrouvant parmi ces animaux auxquels il s’était intéressé enfant, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole d
15 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
lecture (en supposant toutefois que le titre soit supprimé), l’esprit reconnaît avec plaisir la justesse des images et la beauté
première qualité est la fidélité, et qu’il est impossible de ne pas y reconnaître , quand il est bienfait, la physionomie du personn
me, — Aux traits caractéristiques de ce portrait, il serait facile de reconnaître Lafontaine, lors même qu’il n’eut point été nommé
iel. » Fond. — Ce parallèle appartient à l’ordre moral, quoiqu’on y reconnaisse la réalité dans l’ordre physique ; car l’auteur n
primée mais l’esprit soulève sans efforts le voile de l’allégorie, et reconnaît qu’on ne doit point, dans la crainte des malheurs
LYSE. Cette brillante description mérite le nom de tableau ; car on y reconnaît la touche d’un peintre habile. Tout lecteur remar
able auteur cité plus haut. N’est-ce pas ce genre en effet qu’il faut reconnaître dans la plupart des tragédies, des drames, et des
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
il est impossible de s’y prêter à la moindre illusion, et de ne pas y reconnaître , à chaque mot, l’art étudié de l’orateur, et la c
nête homme, un Germanicus, par exemple, un Thraséas, un Agricola ; on reconnaît , à leurs discours, l’écrivain dont l’âme n’a eu q
s : « Mes enfants, et vous tous, mes amis, qui êtes ici présents, je reconnais à plusieurs signes que je touche au terme de ma v
qu’ici, mon âme a été cachée à vos yeux ; mais à ses opérations, vous reconnaissiez qu’elle existait. Non, mes enfants, jamais je n’a
s futures. » Mais je sens que mon âme commence à m’abandonner ; je le reconnais aux symptômes qui annoncent notre prochaine disso
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
es rapports les plus étroits, et s’enrichir mutuellement. Les anciens reconnaissaient Apollon pour être tout à la fois le dieu des arts
années, ne se répare jamais parfaitement. C’est une vérité également reconnue des personnes très instruites, et de celles qui n
18 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
nt ! il suppose la plus grande connoissance du cœur humain, et l’on y reconnoît par-tout le profond moraliste, autant que l’éléga
s, devinrent déserts. La vérité se montra aux hommes ; les nations la reconnurent  ; et la face du monde entier fut changée. Les écr
’homme dégagé des vices de l’esprit et des folles passions du cœur, y reconnoît -il sans peine l’empreinte de la divinité même. Ce
nt, seul principe de tous les êtres, et dont ils se sentent forcés de reconnoître la nécessité, que Voltaire a si bien exprimée dan
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître . Nul n’a fait davantage éprouver au lecteur cette
’es-tu point présentée à sa vue ? L’ingrat a-t-il rougi lorsqu’il t’a reconnue  ? Son trouble avouait-il son infidélité ? A-t-il
dispersés Se sont jusqu’à l’autel dans la foule glissés. Pyrrhus m’a reconnu , mais sans changer de face : Il semblait que ma v
jure à sa mère : Pour tous mes ennemis je déclare les siens, Et je le reconnais pour le roi des Troyens. » A ces mots, qui du peu
20 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
lomatique et intime, nous voyons tour à tour le chef de parti, le roi reconnu par une moitié de la France, combattu par l’autre
vérités rudes, mais tempérées par la bonhomie et la belle humeur, on reconnaît le roi qui fait fi de la rhétorique, porte l’épée
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
fut et sera le même dans tous les temps parmi nous, et partout on le reconnaîtra sans peine dans le portrait suivant : « Idolâtre
ore par les grâces de l’esprit. À ce portrait, les nations étrangères reconnaissent nos officiers ; elles avouent surtout que lorsque
22 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
pinion qu’on ait de lui, il nous semble du moins impossible de ne pas reconnaître que les classifications régulières qu’il a introd
ez tous les peuples, ceux qui ont réfléchi sur l’art de la parole ont reconnu que rien n’est plus sage et plus vrai que cette d
t les choses qui précèdent ou qui suivent un fait, et qui aident à le reconnaître . Vous aviez eu des démêlés avec Clodius ; vous l’
re dans les bruits vulgaires et dans l’opinion publique. On peut donc reconnaître six principaux lieux extérieurs, la loi, les titr
ntre l’État. Dans tout ce que dit un homme véritablement éloquent, on reconnaît la double autorité du talent et de la vertu ; dan
ma sensibilité naturelle. Quel que soit d’ailleurs ce mérite, dont je reconnais la faiblesse, on peut en juger par la lecture de
’agissait : il se contente de protester que, si le peuple lui-même ne reconnaît pas que cette loi, sous un dehors flatteur, donne
outeuse ou l’orgueil inévitable de nos anciennes victoires ? Louis le reconnut  ; il le dit : J’avais autrefois entrepris la guer
une lumière si vive et si éclatante, qu’ils ne puissent s’empêcher de reconnaître à ce caractère auguste la présence de la vérité. 
les applaudissements de l’auditoire ; mais, dans un âge plus mûr, il reconnaissait que, si on l’avait approuvé, ce n’était pas tant
le de vouloir donner des règles. La moindre attention suffit pour les reconnaître et pour en apprécier le mérite ; mais l’exercice
ns la cause ? au lieu d’avouer simplement notre faiblesse, au lieu de reconnaître les bornes des connaissances humaines, nous preno
présomptueuse ne laisse pas souvent d’être de bonne foi. À quoi donc reconnaîtrez -vous un sophiste ? À l’adresse, a l’astuce avec l
ns son triomphe, où deux nasales sourdes retentissent lugubrement, on reconnaît l’analogie des nombres avec les idées. Elle n’est
de l’antiquité ne se sont trompés sur cette distinction. Après avoir reconnu , comme eux, que le style simple n’exclut pas la g
ices d’une élocution brillante ne sauraient remplacer. Chacun croit y reconnaître son langage. Voilà pourquoi te1 mélange de la sim
itèle. La richesse du style, c’est l’abondance unie à l’éclat : on la reconnaît à l’affluence ménagée des pensées brillantes, des
profiterait de ce règne d’un moment : c’est la même idée ; à peine la reconnaît -on. Tacite a moins de force (Hist., I, 7) : Serv
rs la répétition, vous n’entendez plus un poète. Les anciens rhéteurs reconnaissaient des répétitions de plusieurs sortes, la conversio
erdit de faire aucun souhait pour votre mort. Puissiez-vous seulement reconnaître la justice de nos armes, recevoir la paix que, ma
l lui avait plu de leur tracer. » (Racine, Discours à l’Académie.) On reconnaît ici le cercle de Popilius. La gradation, que l’on
et plus égal on joindra une physionomie abattue et troublée205. » On reconnaît ici, à quelques traits, la déclamation violente d
iens maîtres d’éloquence, fait dire à Crassus (de Orat., III, 31) : «  Reconnaissons nos droits ; si nous méritons réellement le titre
s prêtant à l’histoire des faits son mouvement et sa naïveté ; Joseph reconnu par ses frères, Moïse sur la montagne, les dernie
la bouche des Perses l’éloge de leurs vainqueurs, Athènes n’eût point reconnu Miltiade, ni Sparte, Léonidas. La guerre du Pélop
ance, si familière à nos princes, de la grandeur et de la bonté. Nous reconnaissons tour à tour, dans cette longue suite de tableaux
Naples avec les descendants des La Hire et des Dunois, et nous avons reconnu à Fornoue les soldats de Charles le Victorieux. M
murs si avant dans la poussière, que le voyageur se baissera pour te reconnaître  ! Et toi, Dieu de nos pères, tu as promis à Abrah
onheur du monde, et dans une péroraison véhémente il les exhorte à le reconnaître . Ce discours éclaire et anime les soldats, et Ner
r un autel de Jupiter où fumait encore l’encens d’un sacrifice : « Me reconnaissez -vous, s’écrie-t il, ô mes concitoyens ? reconnais
sacrifice : « Me reconnaissez-vous, s’écrie-t il, ô mes concitoyens ? reconnaissez -vous celui qui aurait consacré ses jours au bonhe
e le délassement de ses forfaits. Cette patrie qui vous est chère, la reconnaîtriez -vous aujourd’hui ? ce n’est plus cette Rome de Ti
euille, en ce moment même, placer l’empire dans une ville grecque. Il reconnaîtra les avantages de la situation de Byzance ; mais i
res ; elle abhorre le sang et les pleurs ; sa douce influence se fait reconnaître par la paix de la conscience et par des mœurs plu
ui porte le nom de Français. Mes amis, je vous dois tout, j’aime à le reconnaître hautement, et peut-être un jour vous prouverai-je
de la Logique de Port-Royal. 104. Chap. 72, trad. par La Harpe. On reconnaît ici toutes les grandes qualutés que Denys d’Halic
23 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
jugera si parfois nous avons approché du but. Quoi qu’il en soit, il reconnaîtra , nous l’espérons, dans les jugements que nous avo
coup à la vue d’une vaste enceinte, ouverte en demi-cercle, et que je reconnus à l’instant pour un théâtre. Je ne puis peindre l
Égée et de Cadmus ; je me suis déterminé ainsi pour la Fable, et n’ai reconnu pour l’histoire que le temple de Lycurgue. J’avou
ognes, faisaient un effet agréable aux rayons du soleil. Mais si l’on reconnaissait encore Athènes à ses débris, on voyait aussi, à l
ure, à une volonté de Dieu, à une nécessité que les bêtes elles-mêmes reconnaissent et remplissent ; mais combien d’enfants qui reste
t sur tout autre amour122. À ce miracle de sa volonté, comment ne pas reconnaître le Verbe créateur du monde ? Les fondateurs de re
le progrès chrétien ; je ne retranche rien de la force que je leur ai reconnue et de la confiance qu’ils m’inspirent ; mais je c
’un orateur. À cette image de l’éloquence apostolique n’avez-vous pas reconnu Bossuet ? Grand homme, ta gloire vaincra toujours
aux études philosophiques une nouvelle et vigoureuse impulsion. Chef reconnu du spiritualisme, il avait l’art de pressentir et
uissances de la nature et de l’âme ! ils ne le peuvent, et par là ils reconnaissent la supériorité de la parole et de la poésie. Ils
ns les législations, et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’intérêt ? Comment
umain ait fait comme une conspiration pour se tromper lui-même ? Pour reconnaître si le genre humain pense avec Helvétius que les a
forte, secoua de sa tête le dur joug des Romains et qui, après avoir reconnu la sainteté du baptême, orna somptueusement d’or
le, les rois établis au nord de la Loire ne parvinrent jamais à faire reconnaître , seulement pour cinquante années, leur autorité a
x et hommes-liges des successeurs des rois franks. Aussitôt qu’ils se reconnurent astreints d’une manière générale, quoiqu’en terme
dans un voyage en Normandie, et par lequel il s’était engagé à faire reconnaître Guillaume roi d’Angleterre. Sur le refus d’Harold
à la fin du jour, tellement que les combattants des deux partis ne se reconnaissaient plus qu’au langage. Après avoir, dit un vieil his
que les penchants de la nature humaine en indiquent la fin. La raison reconnaît ces tendances primitives, et la volonté libre en
ce problème dans l’analyse des faits moraux de la nature humaine. Il reconnaît que chaque être ayant sa nature à lui est prédest
aie, si immédiate, qu’elle se prosterne devant cette idée, qu’elle la reconnaît sacrée et obligatoire pour elle, qu’elle l’adore
qui oblige immédiatement, qui n’a besoin, pour se faire respecter et reconnaître , d’invoquer rien qui lui soit étranger, rien qui
es fit sur-le-champ son rapport à Berthier, qui se hâta d’arriver, et reconnut avec effroi combien était difficile à vaincre l’o
etour au hameau qu’habita mon enfance, Dieux ! avec quel transport je reconnus sa tour, Son moulin, sa cascade, et les prés d’al
r obstacle : Il y porte la main. Ô surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu, Et de joie et d’espoir il t
s du sang d’Auguste, ils ont assez d’un maître : Les Romains de César reconnaissent la loi ; C’est à lui qu’est l’empire365. TIBÈRE.
récents. Quel monstre les fit naître ? À sa trace fumante on peut le reconnaître  : La calomnie esclave, à la voix des tyrans, De s
sentir aujourd’hui et ne cessera qu’avec la langue française… Nous y reconnaissons nos sentiments, non pas comme dans la poésie dram
jours se désaltère, Et de songes si beaux enivrant son sommeil, Ne se reconnaît plus au moment du réveil. Hélas ! tel fut ton so
l’éternité, Éternelle raison, suprême volonté ! Toi dont l’immensité reconnaît la présence, Toi dont chaque matin annonce l’exis
’est abaissé sur moi ; Celui qui n’était pas a paru devant toi ! J’ai reconnu ta voix avant de me connaître, Je me suis élancé
u portes sur ton front ta superbe origine ; Tout homme, en te voyant, reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur de
rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi des chants immortels, reconnais -toi toi-même ! Laisse aux fils de la nuit le dout
gination que n’intimide aucune audace, l’auteur semble aujourd’hui ne reconnaître d’autre maître que son caprice. Mais quels que so
tat maladif des esprits. Il semblait que l’auteur se fit un jeu de ne reconnaître aucune règle en morale comme en poésie. Il morcel
oncilier la vérité du drame avec celle de l’histoire. Il est juste de reconnaître que nulle époque peut-être ne se prête mieux à un
it cru. Ses amis le délaissent, le père de sa fiancée le repousse. Il reconnaît que la pauvreté, même quand sa cause est honorabl
h. vii). — Fragment des pensées de Corinne (liv. XVI, ch. v). On peut reconnaître que la partie romanesque du livre de Mme de Staël
même ces noms n’étaient-ils que ceux de la dignité. 60. Par un droit reconnu à la poésie, M. de Chateaubriand, comme Virgile d
autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois…, de même que ces fleuves
e de Télémaque à Ménélas dans son palais de Lacédémone. Hélène, qui a reconnu le fils d’Ulysse, le renvoie chargé de riches pré
Ithaque suspendue comme un nid sur la pointe des rochers. » 93. On reconnaît ici cette empreinte de mélancolie triste et désab
antirait au besoin l’authenticité, s’il n’était aisé à la lecture d’y reconnaître ce cachet inimitable de force et de soudaineté br
a constitution, empruntée du calvinisme, était toute républicaine, ne reconnaissait pas l’autorité des évêques, et rejetait toute hié
nt entrés dans la langue nationale font partie de cette langue, je le reconnais , et j’accorde qu’on écrive Charlemagne, Charles M
ion de l’ordre et du bien absolu n’est autre que le principe admis et reconnu comme base de la loi morale par tous les grands m
e signer le traité de 1783 qui consacrait l’indépendance de sa patrie reconnue par l’Angleterre. Il mourut le 17 avril 1790, et
s le vrai génie du drame anglais a été manqué par Ducis, M. Villemain reconnaît que « le grand talent du poète français éclate po
négligence de style. Lorsque paraît inutile. 278. Ce récit, où l’on reconnaîtra facilement le souvenir d’un célèbre passage de Ra
ce qui rend quelquefois la facture de ses vers un peu molle. 293. On reconnaît dans ce passage d’un souffle cornélien le souveni
er l’original de la traduction de Delille (Paradis perdu, liv. V). On reconnaîtra avec quelle ingénieuse exactitude le poète frança
aignent. La crainte retourne à celui qui l’inspire. » 361. « Vous reconnaissez le prœfulgebant Cassius alque Brutus quo ipso quo
par des prétentions rivales, un pouvoir au-dessus du sien ». 373. On reconnaît ici le souvenir d’Andromaque, acte I, scène IV.
ses fils, Thyeste s’écrie (v. 1106) : Agnosco fratrem……… 380. On reconnaît une imitation des vers célèbres de Racine faisant
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
eure.Agréable colère ! Digne ressentiment à ma douleur bien doux ! Je reconnais mon sang à ce noble courroux : Ma jeunesse revit
Acte V, Scène II. Géronte (c’est le père de Dorante) vient de reconnaître qu’il a été dupe des mensonges de son fils.   Gé
récédents, bien qu’ils aient été de nos jours habilement défendus, on reconnaîtra la subtilité et l’affectation dont Corneille, sou
te pièce, à laquelle, suivant Voltaire, « nous devons Molière » (il a reconnu lui-même les obligations qu’il avait à Corneille)
le titre de la Verdad sospechosa, la Vérité suspecte. » Plus tard, il reconnut que l’auteur était Ruiz de Alarcon. Ce langage at
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
s proposons d’observer, c’est qu’à travers cette variété, nous devons reconnaître la manière d’un auteur dans toutes ses compositio
supérieurement traités dans leur genre : il est facile cependant d’y reconnaître la même main. L’écrivain de génie a un style, une
que d’imitation, et n’éprouvera jamais l’impulsion du génie. Comme on reconnaît les peintres célèbres à la touche de leurs pincea
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
tincte que prend la pensée dans les figures permet par là même de les reconnaître et de les classer. Comme lorsqu’il se trouve dans
ls ils appartiennent ; ainsi, dans un livre ou dans un discours, vous reconnaissez à certains signes caractéristiques une métaphore,
e noblesse, de nouveauté, d’intérêt : voilà des mérites que nous leur reconnaissons avec tous les critiques. Sans les figures, le lan
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
donné tes voiles ? O cieux, que de grandeur, et quelle majesté ! J’y reconnais un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos d
constamment entraînés, A l’ordre général conspirer tous ensemble, Je reconnais partout la main qui les rassemble, Et d’un dessei
les jours m’en découvre et l’ordre et la sagesse. De cet ordre secret reconnaissons l’auteur : Fut-il jamais des lois sans un législa
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ore mieux la vérité. Assez ressemblant, il peut dire à ceux qui ne le reconnaissent pas, comme le jardinier de l’opéra-comique : C’es
ompense d’un service que je crois de quelque importance, de ne me pas reconnaître , et si par hasard il était trop tard pour vous sa
fut-il fait, que milord Chesterfield rentra. Il n’eut pas de peine à reconnaître le trouble terrible de son ami ; il s’informa de
29 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
urs s’appuyer ou d’autorités incontestables, ou d’ouvrages antérieurs reconnus bons et acceptés partout comme tels. Fort heureus
doute ; quel qu’il soit, nous osons croire qu’on n’hésitera pas à le reconnaître dans le nouveau volume que nous ajoutons à notre
30 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ière entre Philippe et la liberté. Philippe ne le dissimulait pas. Il reconnaissait que Démosthène pouvait plus que lui, et avait cou
t en France d’esprits solides, amateurs du vrai, du beau et du grand, reconnurent à l’instant même le langage qu’ils cherchaient. D
eut-être les règles encore plus que je ne fais, sitôt qu’ils auraient reconnu par l’expérience quelle contrainte apporte leur e
et à ignorer ; et l’on aime mieux parler et décider au hasard, que de reconnaître qu’on n’est pas assez informé des choses pour en
ter de celles qui sont douteuses, rejeter celles qui sont fausses, et reconnaître de bonne foi celles qui sont évidentes, sans s’ar
me, qui se fait assez sentir, ainsi il n’en faut point d’autres, pour reconnaître la vérité, que la clarté même qui l’environne, et
n et tantôt mal, et qu’après avoir mal raisonné, ils sont capables de reconnaître leur faute, ils peuvent remarquer, en faisant des
si nécessaires tout ensemble, que sans elles il est impossible de la reconnaître avec une entière certitude57. Ce sont les éloges
té le sujet. On ne s’en étonnera pas, s’il est vrai, comme il faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la
nt au moins honnêtes gens, s’ils ne peuvent être chrétiens, et qu’ils reconnaissent enfin qu’il n’y a que deux sortes de personnes qu
st nature aux animaux, nous l’appelons misère en l’homme, par où nous reconnaissons que, sa nature étant aujourd’hui pareille à celle
t bien la paresse, mais ils se perdaient dans la superbe116. Et s’ils reconnaissaient l’infirmité de la nature, ils en ignoraient la di
service. Veuille le maître des cœurs et le roi des rois que, pour en reconnaître la vérité et l’importance, Votre Majesté les lise
ce tribunal supérieur : car aussi, à vrai dire, M. Fouquet n’en peut reconnaître d’autre sans se faire tort ; c’est, dis-je, devan
oir, sans se ravilir, acheter de tout son sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute, ce triste spectacle des
autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois, ni toutes ces autres qua
é, tous les outrages des Juifs, et le crucifie encore une fois ? Vous reconnaissez le langage de saint Paul200. Achevez donc, grand
gros suisse entre deux draps, demi-éveillé et tout ébahi, très long à reconnaître son monde, qu’il regardait fixement l’un après l’
assé au berceau du palais des rois et de sa patrie, dont il avait été reconnu l’héritier légitime, avait fait comme lui des ten
x Stuarts. Le prince, qui l’avait vue dans le temps de ses succès, la reconnut , et s’en fit reconnaître. Elle se jeta à ses pied
qui l’avait vue dans le temps de ses succès, la reconnut, et s’en fit reconnaître . Elle se jeta à ses pieds : le prince, ses amis e
ouvre lui-même la porte aux soldats : il eut le bonheur de n’être pas reconnu  ; mais bientôt après on sut dans l’île qu’il étai
nt chez lui, ce qui est un grand charme, l’homme dans l’écrivain ; on reconnaît , dans les pages qu’il a laissées, l’accent d’une
frir ! POLYEUCTE. À cet heureux transport que le ciel vous envoie, Je reconnais Néarque, et j’en pleure de joie. Ne perdons plus
d’elle, Un vrai dissipateur, un parfait débauché. Lui-même le sentit, reconnut son péché, Se confessa prodigue, et, plein de rep
. À ces petits défauts marqués dans sa peinture L’esprit avec plaisir reconnaît la nature. Qu’il soit sur ce modèle en vos écrits
un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître . Nul n’a fait davantage éprouver au lecteur cette
s pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à la voix d’Elisée633 ? Reconnaissez , Abner, à ces traits éclatants, Un Dieu tel aujou
                   Ô jour heureux pour moi ! De quelle ardeur j’irais reconnaître mon roi ! Doutez-vous qu’à ses pieds nos tribus e
faible enfant que votre œil prévenu Peut-être sans raison croit avoir reconnu . ATHALIE. Je le veux croire, Abner ; je puis m’êt
mémoire est fidèle, et, dans tout ce qu’il dit, De vous et de Joad je reconnais l’esprit. Voilà comme, infectant cette simple jeu
emis l’entourent. Ses yeux aperçoivent Joas assis sur un trône : elle reconnaît qu’elle est tombée dans un piège. Acte V, scèn
remportes681 ! Oui, c’est Joas ; je cherche en vain à me tromper : Je reconnais l’endroit où je le fis frapper, Je vois d’Ochozia
enus d ;¡ns les prisons de la ville, et quand Alvarez les délivre, il reconnaît en lui le sauveur qui l’avait arraché à la fureur
e sa confidente.) Zamore !… Je succombe ; à peine je respire. ZAMORE. Reconnais ton amant. ALZIRE.                               
ospitalité. Vois si tu la connais. » — Ô surprise ! Immobile, Lycus a reconnu son propre sceau d’argile ; Ce sceau, don mutuel
ivains, les plus remarquables de tous. Les personnes amies de l’étude reconnaîtront ensuite aisément quels sont ceux qui ont le plus
tablir les opinions qu’il recevrait sur des fondements dont il aurait reconnu la solidité. » 24. Aujourd’hui bien que. On rem
impuissante, et l’empêche d’extravaguer jusqu’à ce point. » 56. On reconnaîtra ici l’inspiration de Descartes, qui, arrivé aux d
t avec un caractère d’entière évidence, et s’appuyant sur cette base, reconnaît que l’évidence de la raison doit être le criteriu
années aux dépenses de l’État ; mais un déficit considérable, bientôt reconnu , le fit accuser de dilapidation. Il fut arrêté le
certitude de gain, et tant de néant de ce que vous hasardez, que vous reconnaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certa
Saint-Georges et qui, après l’usurpation de Guillaume III, avait été reconnu roi d’Angleterre par Louis XIV ; deux descentes q
sitions. Il est certain que l’élite des critiques s’est accordée à en reconnaître l’effet théâtral, qui répare, dans une certaine m
de service. » — Quelques-uns, dans le malencontreux poète, ont voulu reconnaître le duc de Saint-Aignan, qui eut la prétention d’ê
La perfection de l’art, dans le Misanthrope, le coup de génie où l’on reconnaît Molière, suivant l’expression de J.-J. Rousseau,
 Zacharie. » Dans ce langage, plein de l’inspiration divine, il faut reconnaître à chacun des vers un sens allégorique ; et ces de
n ne tue point Athalie sur le théâtre ; le fils des rois est sauvé et reconnu roi : merveilleux ensemble qui transporte les spe
es, les noms inconnus de Gusman et d’Alvarez, on ne peut se refuser à reconnaître que nulle part Voltaire ne s’est élevé à de plus
petit collet. 762. Il s’agit de la rue Saint-Jacques ; et l’on a dû reconnaître , dans ce qui a été dit plus haut, la montagne Sai
invoque la mort ! 784. Détail heureux qui explique pourquoi Lycus ne reconnaît pas encore Cléotas. 785. Cette construction du
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
roit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses intérêts jusqu’à la
it en cela des grâces dont je n’étois pas digne. Je ne puis mieux les reconnoître que par la joie que j’aurai de me voir entre ses
32 (1873) Principes de rhétorique française
’intelligence précise de ce qu’il veut faire. La rhétorique permet de reconnaître et d’apprécier les mérites des écrivains de talen
s de vue différents ; pour peu qu’on y regarde d’un peu plus près, ou reconnaît qu’elle est fondée à la fois sur le temps, sur le
e l’exemple d’un peuple, païen : Quand la justice de la guerre était reconnue , le Sénat prenait ses mesures pour l’entreprendre
s pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à là voix d’Élisée ?    Reconnaissez , Abner, à ces traits éclatants, Un Dieu tel aujou
aigne m’instruire encore au sortir de ses mains.... Les rhéteurs ont reconnu sept principales circonstances : la cause, le fai
C’est donc une étude fort délicate, un travail de toute la vie que de reconnaître la mesure dans laquelle ces deux éléments de la n
quelles parties du discours peuvent être supprimées. Les six parties reconnues par la rhétorique sont l’exorde, la proposition,
issent la vérité de la religion, il y a des hommes qui refusent de la reconnaître . Proposition. Prouvons-leur que la vérité de la
taquer la loi. Au contraire, il proteste que si le peuple lui-même ne reconnaît pas que cette loi le trompe par de flatteuses app
outeuse ou l’orgueil inévitable de nos anciennes victoires ? Louis le reconnut  ; il le dit : J’avais autrefois entrepris la guer
arme vos yeux. Cet argument est si puissant qu’Alceste est obligé de reconnaître qu’il est dans son tort : Je confesse mon faible
homme du fourbe éloquent. Les signes sont d’ordinaire assez simples à reconnaître  : l’homme loyal est précis, ouvert, franc et faci
re déloyal est astucieux et fin, il élude les explications : Vous le reconnaîtrez , dit Marmontel, au tour leste, subtil et prompt q
der avec un soin très-scrupuleux l’honnêteté et la bonne foi. IX, On reconnaîtra si l’adversaire est de mauvaise foi, et on essaye
rigueur, et quand on examine de près la signification des termes, on reconnaît qu’il n’y a pas de véritables synonymes ; les mot
de cette disposition logique qui est une condition de clarté, il faut reconnaître une construction littéraire qui se fonde sur un p
nce, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit reconnaître le cygne… comme le plus beau modèle que la nature
donnerait une phrase qui n’a plus ni charme ni expression : On doit reconnaître le cygne à la noble aisance, à la facilité, etc.
t de poussière, vous mourrez comme des hommes ! Le meilleur moyen de reconnaître toute la puissance littéraire et morale de cette
nsi nous avons besoin d’une attention très-éclairée pour découvrir et reconnaître mille beautés cachées. Les bizarres alliances de
nètre. Crébillon offre un bel exemple de gradation croissante. Atrée reconnaît Thyeste : Je ne me trompe point, j’ai reconnu sa
on croissante. Atrée reconnaît Thyeste : Je ne me trompe point, j’ai reconnu sa voix, Voilà, ses traits encore ; ah ! c’est lu
ui que je vois Tout son déguisement n’est qu’une adresse vaine Je le reconnaîtrais seulement à ma haine. Le plus grand soin doit êtr
une interjection. —Ainsi dans la tragédie de Sophocle, quand Electre reconnaît ce frère dont elle pleurait la mort, elle s’écrie
rdit de faire aucun souhait pour votre mort ; puissiez-vous seulement reconnaître la justice de nos armes ! Cette figure très-vive
e mère qui veut arracher sa fille à un affreux supplice. Il faut donc reconnaître que les situations qui excusent l’emploi de cette
s. Cette explication deviendra vulgaire le jour où les savants auront reconnu le rôle immense que joue l’électricité dans la pe
ine les emploie, et l’analyse par laquelle on les distingue et on les reconnaît sera toujours une excellente gymnastique pour l’e
ameau, on sera frappé de la différence. C’est bien le même style ; on reconnaît le compositeur ; mais il a changé de ton, de mode
s qui excitent une surprise mêlée de plaisir, parce que le lecteur en reconnaît la justesse, en même temps qu’il en admire la nou
tion et les applaudissements ; c’est le genre élevé. Enfin, l’on doit reconnaître un troisième genre qui tient le milieu entre les
our y réussir ; mais ceux qui ont quelque goût de la vraie éloquence, reconnaissent qu’il n’y a rien de si difficile que de parler av
chercher pour comprendre ; la limite est en ce cas assez difficile à reconnaître , et c’est à peine si Mme de Staël elle-même l’a r
; elles dépendent de ce qu’on appelle la prosodie ; toutefois on peut reconnaître en dehors de là’ versification une langue de l’im
egard, la pose des mains et même le mouvement des doigts. Nous devons reconnaître , à notre honneur, que le goût moderne met au prem
me et plus égal, on joindra une physionomie abattue et troublée. O a reconnaît ici, à quelques traits, la déclamation violente d
t y ajouter comme auxiliaires. Dans ce cas tout le travail consiste à reconnaître ces éléments, à bien distinguer l’idée principale
propose ; on retranche ce qui parait superflu et on fortifie ce qu’on reconnaît être faible ; on substitue l’expression propre au
tôt tout l’espace ; le voile des ténèbres m’efface et tombe ; l’homme reconnaît son séjour et le trouve embelli. La verdure a pri
ud, ses péripéties et son dénoument. Il importe donc de commencer par reconnaître et discerner ces parties par l’analyse raisonnée
il tombait au milieu d’un bivouac des ennemis, et, pour éviter d’être reconnu , il se mettait à ronfler avec eux. ; tantôt il re
e vie tous les moyens sont pervers comme le but, et il faut cependant reconnaître à César un mérite, c’est d’avoir voulu à la répub
qui est d’ordinaire indiquée par le titre seul de la composition. 2° Reconnaître et apprécier les moyens par lesquels cette idée a
en murmurant, lorsque Lucien le pria d’écouter encore une voix qu’il reconnut pour être celle de son hôte l’Athénien Xilander,
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
le qu’ils illustrèrent. D’unanimes témoignages s’accordent du moins à reconnaître la solidité de son esprit et la délicatesse de so
ous ses ancêtres, plus magnifique que Salomon dans toute sa gloire, a reconnu , comme lui, que tout était vanité. Le monde a été
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
ardais pas sans compassion, j’en remarquai un qui me frappa ; je crus reconnaître en lui Fabrice, mon ancien camarade et mon compat
enture. » Il riait sans doute dans sa barbe. 3. Me remit,, c-à-d me reconnut 4. Cette teinte de mélancolie est rare au xviiie
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
re la guerre, — 2º Dites où sont les plus admirables métaphores. — 3º Reconnaîtriez -vous dans ce morceau quelques-unes des splendeurs
; Et par un vieil instinct qui jamais ne s’efface. Semble de ses amis reconnaître la trace ; Gardant du bienfait seul le doux resse
garde la nuit, m’accompagne le jour. Dans la foule étonnée, on l’a vu reconnaître , Saisir et dénoncer l’assassin de son maître ; Et
tre, témoigneront moins la terreur que l’étonnement. Il  lui semblera reconnaître son père revêtu de son armure. Aux premières paro
n, témoin de cette mort tragique, s’applaudit de son noir vêtement et reconnaît qu’il peut coûter cher de briller — … Avis. Il y
e heure du jour. Peignez votre détresse, et l’effroi du guide, qui ne reconnaît plus son chemin. Vos outres pleines d’eau se vide
e humide. Prenez garde à cette dernière ; c’est plus qu’une épithète. Reconnaîtriez -vous dans ce morceau un auteur romantique, et à q
, ils massacrent leurs ennemis alarmés et surpris, qui, ne pouvant se reconnaître , se tuent les uns les autres. Déjà Léonidas avait
urque était à l’ancre dans le port de Ténédos ; sa position avait été reconnue par une division navale des Grecs, il fut résolu
rte, mais convaincu de l’avoir volé, il est battu de verges — … Azaël reconnaît qu’il a fait une faute — … Il s’abat sur les bord
avec l’eau régénératrice — … Il détache le casque de l’héroïne et la reconnaît — … Il maîtrise sa douleur, et pour la vie qu’il
t. On alla fouiller dans le tertre — « … On y trouva un cadavre qu’on reconnut être celui d’un percepteur de la commune disparu
ner ; mais le roi rempli d’une terreur religieuse veut aller lui-même reconnaître la cause de cette illumination. Il sort, suivi du
ges humains, qu’on distinguait très visiblement mais qu’on ne pouvait reconnaître . N° 197. — SUITE DU NŒUD Sur le trône royal
— Tout-à-coup., un bruit extraordinaire s’échappant du ballon, Harris reconnaît que le gaz s’échappe par une ouverture. Bientôt l
maison dont le propriétaire venait de mourir. L’empereur fut bientôt reconnu et salué par des acclamations. Il voulut, pour té
ses yeux éteints — Il était mort d’un accès de colère ; tout le monde reconnaît là le jugement de Dieu — … N° 216. — Le Chasse
athilde s’approcha alors, défit le casque du vaincu, et lui dit de se reconnaître félon et calomniateur — … Kœpf avoua qu’il avait
t devenir une parole articulée sur ses lèvres mourantes… Dieux ! Il a reconnu son fils, visage auguste, pourquoi es-tu sur moi 
jusque sur les bords du Mincio, et l’exhorte à sauver Rome. L’orateur reconnaît qu’Attila est devenu, par ses conquêtes, le roi d
ceux qui lui ont résisté, qu’il pardonne à ceux qui, sans combattre, reconnaissent sa puissance. N° 238. — Léonidas aux 300 Spart
 ? Rédigez ces dernières en forme de syllogisme. Dans la disposition, reconnaissez -vous un exorde, une confirmation et une péroraiso
36 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
nt-propos Dans ma longue carrière consacrée à l’enseignement, j’ai reconnu bien des fois que le Discours Latin, exigé pour l
ur sang versé les méfaits et les crimes dont ils sont chargés… « Vous reconnaîtrez bientôt que je n’ai rien négligé pour assurer la
ictimes coule. Télémaque pousse des soupirs tendres vers le ciel ; il reconnaît la puissante protection de la Déesse. Minerve se
uples approuveront assurément la résolution que je prends, lorsqu’ils reconnaîtront en toi un prince digne d’avoir été le premier l’o
ait en notre pouvoir, et nous avons été secondés par vous. Nous avons reconnu par expérience quelle est votre valeur, quel est
eçue ? Est-il donc déshonorant pour un homme distingué et vertueux de reconnaître ) de respecter les bienfaits dont les enfants sont
is à l’épreuve aujourd’hui pour la première fois, mais parce que j’ai reconnu que depuis l’enfance vous cultivez avec soin les
en trouverez beaucoup plus qu’il n’y a d’années dans ma vie, et vous reconnaîtrez d’autant mieux que je suis incapable de me soumet
ssemblés et combien nous sommes éloignés de notre ville captive, mais reconnaissez -vous vous-mêmes, et quand vous allez promulguer l
de sacrifices à d’autres dieux qu’à Jupiter, à Junon et aux divinités reconnues par la patrie. Et les jeunes gens, comment puis-j
cruels ennemis de front, de côté, par derrière, et qu’ils ne puissent reconnaître d’où vient le coup qui les frappe. Puis, quand vo
mains dès ta naissance : nous t’avons donné une patrie dont l’univers reconnaît la supériorité, et dans cette patrie, une origine
ages, et quoiqu’ils ne soient pas évidents sur le moment même, on les reconnaît plus tard. Grand roi, ne dédaigne pas mes avertis
ans l’amphithéâtre, à découvert et la tête renversée en arrière. Nous reconnaissions leurs traits, nous étions heureux de les voir, vi
37 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ouveau ou même leur dicte le texte de l’auteur : la différence qu’ils reconnaissent entre ce texte et leur propre rédaction contribue
e leurs parents. Les enfants, par cet hommage, font comprendre qu’ils reconnaissent dans leurs parents la tendresse, la pureté du cœu
nce du père et du fils, et la joie de l’honnête négociant, heureux de reconnaître un bienfait par un bienfait plus grand. Terminez
s de leur camp. Allocution de Soüs à ses soldats : il promet de faire reconnaître roi à sa place celui qui s’abstiendra de boire. T
le fruit de cette leçon que la Providence a bien voulu lui donner, il reconnaît que Dieu dirige tout, et que l’homme doit adorer
eur joie cruelle et le calme intrépide du gouverneur. Mais l’un d’eux reconnaît Arioste ; il le nomme. A ce nom, la fureur des br
il était traité. Il est reçu par un porte-clefs dur et brutal, et il reconnaît que Gaëtano est digne de toute sa bienveillance.
le porte dans la tente du général. On lui ôte son casque, le général reconnaît son fils Ladislas, qu’il avait banni quelques ann
er ; que Jacques IIest détrôné et en fuite ; que toute l’Angleterre a reconnu pour roi Guillaume d’Orange. Lord William, qui re
sorti de la main des hommes, fut absous d’une voix unanime ; Athènes reconnut en lui non-seulement le plus éloquent, mais encor
iait Ilfrid est restée dans l’ombre. Le chef des conjurés (Ilfrid l’a reconnu , c’est Lothaire, fils de l’empereur) s’adresse à
c leur père qu’ils mettront le jeune garçon à l’épreuve ; que si l’on reconnaît qu’il est un trompeur, il sera renvoyé honteuseme
rouver son père. Comme il était encore bien loin, son père le vit, le reconnut et fut ému de compassion, et, courant à lui, se j
supplient le roi de donner l’assaut. Henri leur répond. Plan. Le roi reconnaît qu’il serait facile, surtout à des guerriers auss
e, capitale du comté. Alfred, déguisé en joueur de harpe, va lui-même reconnaître le camp des Danois, près de Mundsheter, et appren
l’exhérédation d’un fils ne doit jamais être présumé et ne peut être reconnu qu’autant que le père a déclaré cette exhérédatio
proches, il s’afflige avec eux. Maintenant que Socrate n’est plus, on reconnaît ce qu’il valait. Court éloge de ce grand homme. M
e pour venir ; pour le retour, il le refusa en disant : « Si Jean est reconnu innocent, il n’en aura pas besoin ; s’il est coup
t à mort. Selon d’autres (et cette opinion est la plus croyable), ils reconnurent que les droits imprescriptibles de la piété filia
38 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
galée, sinon préférée aux meilleures épopées naturelles, Mais il faut reconnaître aussi que les autres poèmes épiques du genre arti
lleurs, faite à l’imitation dans la littérature romaine, nous pouvons reconnaître qu’elle a apporté dans cette imitation même des q
isine du fétichisme, que son siècle lui avait vouée, sachons du moins reconnaître qu’une réforme de notre poésie était urgente, et
n qu’elle entreprit de faire subir à la langue ; mais il est juste de reconnaître qu’elle y contribua pour une très large part, et
 ; elle rentre, il est vrai, dans la qualité générale, que Racine lui reconnaît , d’être un grand peintre, et pourtant, il est dou
bus perfugium et solamen præbent. Développement. — C’est un fait reconnu de tout temps que les plaisirs de l’esprit sont l
puisque nous parlons de la vie d’intérieur, il n’est que juste ici de reconnaître que souvent les femmes réussissent mieux que les
tice un peu sommaire, et nous n’en demanderons pas tant. Il suffit de reconnaître que Sabine s’offre un peu trop à mourir ; en deho
le de ce caractère avec celui d’Horace qui est tout l’opposé. Il faut reconnaître que Camille, dans l’expression de ses sentiments
Fontaine. Mais quelles transformations il leur a fait subir ! qui les reconnaîtrait , dans les fables où il s’est inspiré d’eux ? Il a
Les types principaux de la société au milieu de laquelle il vivait se reconnaissent aisément sous le masque de ses animaux ; le roi L
is livres de préceptes poétiques, qui n’ont pas une autorité critique reconnue , et qui ne sont guère intéressants que par quelqu
ue, à l’exclusion du merveilleux chrétien. Il faut savoir aujourd’hui reconnaître à quel point une telle théorie est incomplète et
celle-là plus incurable que celle d’Alceste. Sa morale ne semble pas reconnaître de lois bien arrêtées ; l’usage et ses caprices,
V, la méthode et le talent historique de Voltaire. Plan. — Il faut reconnaître , avant tout, à Voltaire l’exactitude, qui est le
’admet comme personnages que des gens de haut rang ou d’une célébrité reconnue  ; son but est de nous émouvoir par de puissants m
ouer que j’ai cédé sur ce point à un entraînement irrésistible, et je reconnais volontiers que je me suis trompé avec bien d’autr
us pas, ma chère enfant, qu’une comparaison toute naturelle nous fait reconnaître , sous ses fictions, non seulement l’homme en géné
du prince de Condé qui le poussèrent si loin ; d’ailleurs lui-même a reconnu et sincèrement condamné ses erreurs, il a fait l’
39 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
Sans dénier à J. B. Rousseau aucun de ses mérites, sans refuser de le reconnaître pour le disciple le plus habilement fidèle de Rac
e décadence, aggravée par l’inévitable exagération des imitateurs, se reconnaissait même sous la main des maîtres. C’est aux écrits d
oit de régner en ce monde. Il avait foi dans l’humanité, car il lui a reconnu le droit de se perfectionner, et il a voulu qu’el
r, nouveau, qui tient à son origine littéraire et philosophique. On y reconnaîtra le développement d’un peuple qui, après avoir emp
a stérilité. Ce qui naît, c’est le siècle nouveau. Et de ce siècle on reconnaît déjà tous les traits et aussi les contrastes chez
iers et des moments dans le développement de l’esprit humain. On peut reconnaître dans l’histoire de la philosophie française de no
fois opposées ; mais il est un principe qui chez toutes est également reconnu  : c’est que l’histoire est une science avant d’êt
théâtre de s’ouvrir plus largement à notre histoire nationale, on le reconnaîtra  ; mais ce drame romantique ne se contenta pas d’é
En philosophie, par exemple, il y aurait grande injustice à ne point reconnaître avec quelle fermeté et quel talent le spiritualis
xamine la nature de l’homme, ses inclinations, sa fin, il est aisé de reconnaître qu’il n’est pas fait pour lui seul, mais pour la
en pleine décadence, et l’on s’étonne que Fénelon du moins n’ait pas reconnu ce que la gloire naissante de Massillon avait de
révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre cœur ; et reconnaissez , dans un sentiment commun à tous les hommes, l’im
avait aliénés97. Il sut s’humilier en secret sous la main de Dieu, en reconnaître la justice, en implorer la miséricorde, sans avil
ion, sa vérité, son attachement au bien de l’État ; que plus il avait reconnu l’injustice du rang auquel il avait été élevé, pl
. Les politiques grecs qui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la
de fut envoyé par Philippe III en ambassade auprès de Henri184, il ne reconnut plus cette ville, qu’il avait vue autrefois si ma
l, de ce goût des arts, avec le goût sensuel : car le gourmet sent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs ; l’homme
ces hypothèses mêmes ont été fécondes, et Cuvier, en les combattant, reconnaît l’impulsion qu’elles ont donnée à la science206.
ses titres comme naturaliste ont été, de nos jours surtout, hautement reconnus . On ne peut même dire qu’il se soit jamais laissé
aire et de l’ouvrage. J’y ai trouvé le plaisir avec l’instruction, et reconnu la main du maître. Je ne vous dirai pas que tout
mon frère, vous honorant comme mon maître, me flattant enfin que vous reconnaîtrez dans mes intentions la franchise d’une âme droite
eds du moribond. Et puis, voici le même chien, qui est incertain s’il reconnaîtra cet éclopé pour le fils de la maison, ou s’il le
et par conséquent de grandes qualités qui s’éloignent de la vertu. Je reconnais cette vérité avec douleur : il est triste que la
neur. Le comte. — Maraud ! si tu dis un mot… Figaro. — Oui, je vous reconnais  : voilà les bontés familières dont vous m’avez to
és familières dont vous m’avez toujours honoré. Le comte. — Je ne te reconnaissais pas, moi. Te voilà si gros et si gras… Figaro. —
roit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses intérêts jusqu’à la
faisait tant d’efforts pour la joindre. C’était Virginie. Elle avait reconnu Paul à son intrépidité. La vue de cette aimable p
u pouvoir, et, quoiqu’il inclinât vers la monarchie absolue, il avait reconnu cependant comme légitimes toutes les formes polit
rte la contrainte ; qu’il renonce aux autorités que l’on ne veut plus reconnaître  ; qu’il ne mette en usage que des moyens qui soie
partie, chap. vii. Le plaisir de la conversation. Il me semble reconnu que Paris est la ville du monde où l’esprit et le
radicale impuissance à distinguer le vrai du faux, comment peut-elle reconnaître que cette soumission exigée est légitime et néces
’un orateur. A cette image de l’éloquence apostolique n’avez-vous pas reconnu Bossuet ? Grand homme, ta gloire vaincra toujours
pour imprimer aux études philosophiques une nouvelle impulsion. Chef reconnu du spiritualisme, il avait l’art de pressentir et
uissances de la nature et de l’âme ! ils ne le peuvent, et par là ils reconnaissent la supériorité de la parole et de la poésie. Ils
ns les législations, et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’intérêt ? comment
umain ait fait comme une conspiration pour se tromper lui-même ? Pour reconnaître si le genre humain pense avec Helvétius que les a
dans un voyage en Normandie, et par lequel il s’était engagé à faire reconnaître Guillaume roi d’Angleterre. Sur le refus d’Harold
à la fin du jour, tellement que les combattants des deux partis ne se reconnaissaient plus qu’au langage. Après avoir, dit un vieil his
que les penchants de la nature humaine en indiquent la fin. La raison reconnaît ces tendances primitives, et la volonté libre en
ns les Souvenirs et Réflexions politiques d’un journaliste (1859), il reconnaissait de bonne grâce qu’elles étonnaient quelque peu sa
ec Lamennais, s’il défendit des doctrines dont il n’avait pas d’abord reconnu les dangers, il imita Fénelon dans la simplicité
les Pensées d’août) d’une inspiration très diverse et mêlée, où l’on reconnaissait à la fois, dans quelques tableaux de bonheur dome
nt détachées successivement du point central, du cœur de l’Asie, sont reconnues aujourd’hui pour des frères et sœurs de la même f
creux de sa main. C’est tout ce que nous demandons. Ses contes (on le reconnaît tout d’abord) ne sont pas de ceux qui sentent en
e de mon goût contre les illusions et les tromperies de la mode. » On reconnaît partout, en effet, dans les écrits de M. Nisard c
ieux que le plus parfait qui ait été fabriqué de main d’homme. Nous y reconnaissons nos sentiments, comme en un rêve où nous n’avons
uvre poétique de Rousseau ce que le temps a respecté. Encore, pour en reconnaître le mérite, faut-il se garder de tout rapprochemen
sède Le joug impérieux. Mais sitôt que, cédant à la fureur divine, Il reconnaît enfin du dieu qui le domine Les souveraines lois 
e sa confidente.) Zamore !… Je succombe ; à peine je respire. ZAMORE. Reconnais ton amant. ALZIRE. Reconnais ton amant.Zamore au
succombe ; à peine je respire. ZAMORE. Reconnais ton amant. ALZIRE. Reconnais ton amant.Zamore aux pieds d’Alzire ! Est-ce une
r obstacle : Il y porte la main. O surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu, Et de joie et d’espoir il t
ospitalité718. Vois si tu la connais. » De surprise immobile, Lycus a reconnu son propre sceau d’argile ; Ce sceau don mutuel d
récents. Quel monstre les fit naître ? A sa trace fumante on peut le reconnaître  ; La calomnie esclave, à la voix des tyrans, De s
jours se désaltère, Et de songes si beaux enivrant son sommeil, Ne se reconnaît plus au moment du réveil. Hélas ! tel fut ton sor
l’éternité, Éternelle raison, suprême volonté ! Toi dont l’immensité reconnaît la présence, Toi dont chaque matin annonce l’exis
’est abaissé sur moi ; Celui qui n’était pas a paru devant toi ! J’ai reconnu ta voix avant de me connaître, Je me suis élancé
u portes sur ton front ta superbe origine ; Tout homme, en te voyant, reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur de
rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi des chants immortels ; reconnais -toi toi-même ! Laisse aux fils de la nuit le dout
ante, elle allait au hasard ; Sans gouvernail, sans mâts, on n’eût pu reconnaître La merveille de l’art ! Engloutie à demi, son lar
tat maladif des esprits. Il semblait que l’auteur se fît un jeu de ne reconnaître aucune règle en morale comme en poésie. Il morcel
antique anathème empreint à sa surface, Dès le premier coup d’œil on reconnaît la trace : Aucune blanche écume, aucun frisson n’
oncilier la vérité du drame avec celle de l’histoire. Il est juste de reconnaître que nulle époque peut-être ne se prête mieux à un
it cru. Ses amis le délaissent, le père de sa fiancée le repousse. Il reconnaît que la pauvreté, même quand la cause en est honor
néens et ce fatal vallon Où Roland a péri, livré par Ganelon ! Je les reconnus trop, ces pics tristes et sombres, Ces torrents,
(Sully-Prudhomme). Quand je vous livre mon poème, Mon cœur ne le reconnaît plus : Le meilleur demeure en moi-même, Mes vrais
e xlix : « Punctum est quod vivimus, et adhuc puncto minus. » 72. On reconnaît ici le souvenir de la célèbre pensée de Pascal, d
n. Voir page 484 et suivantes. C’est une ébauche rapide, mais où l’on reconnaît l’énergie et l’éclat ordinaire de l’écrivain. 12
. » 178. Mars 1597. 179. Dans cette expression, vérifier signifie «  reconnaître comme valable, » et par suite, « enregistrer ».
autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois… de même que ces fleuves
a constitution, empruntée au calvinisme, était toute républicaine, ne reconnaissait pas l’autorité des évêques, et rejetait toute hié
es, de M. Alfred Bougaud. Voir le 2e et le 3e volume (1876). 438. On reconnaît dans cette page la pensée qui avait inspiré l’ouv
signer le traité de 1783, qui consacrait l’indépendance de sa patrie reconnue par l’Angleterre. Il mourut le 17 avril 1790, et
ique ensemble des chefs-d’œuvre de l’esprit français que fai appris à reconnaître l’image la plus complète et la plus pure de l’esp
prophète Isaïe, et dans la seconde épître de saint Pierre, dont vous reconnaîtrez que ma huitième, neuvième et dixième strophes son
es, les noms inconnus de Gusman et d’Alvarez, on ne peut se refuser à reconnaître que nulle part Voltaire ne s’est élevé à de plus
e qui rend quelquefois un peu molle la facture de ses vers ? 663. On reconnaît dans ce passage d’un souffle cornélien le souveni
invoque la mort ! 717. Détail heureux qui explique pourquoi Lycus ne reconnaît pas encore Cléotas. 718. Ces gages d’alliance (σ
léotas. 718. Ces gages d’alliance (σύμϐολα) servaient aux hôtes à se reconnaître . Voir Euripide, Médée. vers 610. Quelquefois deux
mbres pensées Sont d’un nuage épais toujours embarrassées. 726. On reconnaît les vers de Virgile (Ænéide, VI, 77), déjà imités
es fils, Thyeste s’écrie (v. 1106) : Agnosco fratrem………… 739. On reconnaît une imitation des vers célèbres de Racine faisant
’âme avaient de puissance voilée sous leur harmonie éolienne, et pour reconnaître qu’elles apportaient avec elles le souffle nouvea
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
aucun qu’il ne puisse comprendre. Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la nature un auteur visible, se manifestant
à goûter ni le faux bel-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue nos Trissotins et nos Vadius1 jusq
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
rême. Ceux-ci, réunis en petites sociétés, devaient par conséquent en reconnaître l’existence, et lui rendre une espèce de culte. U
rès superficielle, de l’origine des beaux-arts, il est bien facile de reconnaître un principe qui leur est commun ; principe qui, c
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
té le sujet. On ne s’en étonnera pas, s’il est vrai, comme il faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la
pas juste aussi qu’il vînt d’une manière si cachée, qu’il ne pût être reconnu de ceux qui le chercheraient sincèrement. Il a vo
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
ux qui ont un peu étudié la matière doivent, s’ils sont de bonne foi, reconnaître notre incompétence absolue à apprécier la vertu d
période ne pouvait avoir moins de deux membres, ni plus de quatre. On reconnaissait pour légitimes la période carrée, quadrata, de tr
de la maison, qui, eu lisant curieusement et doctement les épreuves, reconnut que l’illustre écrivain, évitant dans sa phraséol
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ette mine riante que vous lui connoissez. Je ne crois pas qu’il m’ait reconnue  ; mais je vous avoue que j’ai été étrangement sai
onsolation de me pouvoir flatter qu’il fût d’un autre que vous. Je le reconnus à plusieurs choses que j’en avois ouï dire, plutô
emeurez là : vous ne faites que tourner autour de moi, vous me feriez reconnoître . » M. d’Hamilton, qui se trouva près de l’endroit
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
tôt tout l’espace ; le voile des ténèbres s’efface et tombe ; l’homme reconnaît son séjour et le trouve embelli. La verdure a pri
t, il dévore la terre ; la trompette sonne, il dit : Allons ! Et vous reconnaissez le cheval de Job. Lecture. — Pompeïa. Vol. II,
fait attesté par le témoignage de tous, et à l’aide desquels on fait reconnaître et accepter une proposition, qui, sans cela, ne s
er obstacle, Il y porte la main. Ô surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu ; Et de joie et d’espoir il
ng devenir le bourreau. Pardonne ! Un Dieu cruel a perdu ta famille ; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille. Hélas ! du
46 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
e soldat qu’elle est plus vraie. A l’énumération de ces richesses, il reconnaît le prix de sa valeur, à jamais célèbre. Comme les
r qui parle en public, cela est incontestable ; il est beaucoup moins reconnu qu’elle soit indispensable à tout narrateur, et m
Dans les interrogations simples, c’est l’accent tonique qui fait seul reconnaître une demande. Il fait froid, prononcé sans accent
poésie ; cependant en l’examinant d’après les règles de la mesure, je reconnais que c’est un vers de douze syllabes. Comme il arr
e exactement proportionné au premier, et à cette proportion exacte je reconnais le rhythme poétique. Remarquez que la rime n’est
gnore l’origine, sert à marquer la fin du mètre, de telle sorte qu’on reconnaîtrait des vers à la seule inspection d’une composition
de le repos, marque le repos du repos. C’est impossible. Il faut donc reconnaître ou que les rhéteurs commettent une erreur, ou qu’
47 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
abord que l’importance de l’unité d’action est à peu près unanimement reconnue . Quant aux unités de temps et de lieu, elles ont
neille, avoue qu’il a élargi la règle des trois unités, parce qu’il a reconnu par l’expérience quelle contrainte apporte leur e
nce se résout par la connaissance de ce qui était inconnu : Iphigénie reconnaît son frère, et le sauve. Celui qui vient de la for
Œdipe a épousé Jocaste ; il n’a plus, pour être malheureux, qu’à, se reconnaître incestueux et parricide. Peu à peu le voile tombe
élié par la connaissance de ce qui était inconnu. C’est Iphigénie qui reconnaît son frère Oreste, et qui le sauve. Quand une scèn
tragédie ? La tragédie a toujours parlé en vers. Les anciens avaient reconnu que la poésie dramatique exigeait un langage plus
teurs. Aux premières phrases sorties de la bouche d’un personnage, on reconnaître sa profession, son âge et son humeur, si le style
genre aussi bas : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. 527. Qu’est-ce que
48 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
homme assez méchant, assez pervers, assez semblable à toi pour ne pas reconnaître qu’on a eu raison de te faire périr. Aussi longte
tié. IV. Revois enfin avec moi cette avant-dernière nuit, et tu reconnaîtras aussitôt que je veille avec bien plus d’ardeur po
venait me dire : « M. Tullius, que fais-tu ? voici un homme que tu as reconnu être mon ennemi ; que tu vois prêt à porter la gu
pourquoi parler si longtemps d’un seul ennemi, d’un ennemi désormais reconnu comme tel et qui, maintenant qu’un mur nous sépar
de son choix, que dis-je, ses délices, ses plus chères amours. On les reconnaît à leurs cheveux bien peignés et luisants de parfu
un des accusés. Je commence par montrer à Céthégus son cachet ; il le reconnaît . Je romps le fil qui fermait la lettre et je donn
ience, il devient muet tout à coup. On introduit alors Statilius ; il reconnaît son cachet et l’écriture de sa main. Lecture est
t. Alors je montre à Lentulus ses tablettes et je lui demande s’il en reconnaît le cachet. Sur son aveu : « En effet, lui dis-je,
l, l’avait chargé pour Catilina. Malgré son trouble extrême, Lentulus reconnaît et son cachet et l’écriture de sa main. La lettre
ration, tramée au sein de la république, et aujourd’hui manifestement reconnue et prise sur le fait. Si Catilina était resté dan
e la vérité, assez aveugle, assez dépourvu d’intelligence pour ne pas reconnaître que cet univers, qui frappe nos regards, et cette
invraisemblables à la plupart d’entre vous, ont été, vous avez dû le reconnaître , non seulement médités par des citoyens impies, m
es citoyens impies, mais presque consommés. Comment d’ailleurs ne pas reconnaître une preuve manifeste de la protection de Jupiter
passer votre salut avant l’intérêt de leur domination, ne faut-il pas reconnaître , dans tout cela, la main des dieux immortels, je
le salut de la république ! Parlerai-je de ces chevaliers romains qui reconnaissent volontiers votre prééminence et dans la hiérarchi
’ils avaient décerné une punition contre celui dont le témoignage est reconnu conforme à la vérité ? Au reste, quel est cet élo
i-même trouver Verrès et le prie de lui rendre ce qu’il lui a confié. Reconnaissez ici le front et l’extrême impudence de cet homme.
sque colossale et sa grosseur proportionnée n’empêchaient pas qu’on y reconnût les traits et l’air d’une vierge. Son carquois pe
L’ancienneté de cette opinion et la célébrité de ces lieux, où l’on reconnaît encore les traces de ces divinités, et pour ainsi
mes qu’on lui suscitait de méchantes affaires, nous souhaitâmes, pour reconnaître ses grands et nombreux services, faire un éloge p
loppée, de la prison au supplice, et mis à mort ; les autres, quoique reconnus de plusieurs, et défendus, par leurs concitoyens,
remplir le nombre des rameurs et des matelots qui lui manquaient : on reconnut qu’une avidité inouïe avait inspiré les mêmes cal
si dévoués, jusqu’à ce que Prétius vint de Palerme ? S’il eût déclaré reconnaître cet homme, vous pouviez dans ce cas adoucir son s
fin que ce malheureux, mourant dans la douleur et dans les tourments, reconnût qu’un bras de mer fort étroit divisait les Romain
que vous avez immolée au milieu de ces tourments et sur cette croix. Reconnaissez ici, juges, l’audace de cet homme. Ne le croyez-v
ondre de leur conduite au tribunal du peuple romain ; et s’ils ont pu reconnaître en moi de l’ardeur, de la fermeté, de la vigilanc
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
s’égare ; au milieu de couleurs brillantes, de détails admirables, on reconnaît que l’ouvrage n’est point construit, et on accuse
sprit.  — Le jugement est la faculté par laquelle on adopte les idées reconnues convenables. Pour résumer en quelques lignes tous
A ces petits défauts marqués dans sa peinture, L’esprit avec plaisir reconnaît la nature ; Qu’il soit sur ce modèle en vos écrit
50 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
mugissements font trembler le rivage. Les coursiers, dans Pradon, ne reconnaissent plus de maître ni de guide : ces deux expressions
moment solennel : Sur les rochers pointus qui lui percent le flanc … Reconnaissons cependant que le récit de Pradon se recommande pa
fois égalé par Pradon sous le rapport des pensées, il l’est aussi de reconnaître combien le second est inférieur quant à l’express
51 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
s longtemps au théâtre lire ou voir un poëme par plusieurs fois, sans reconnaître ni la durée du temps ni le lieu de la scène, ni l
dans les Euménides. » Et plus bas : « On n’a pas toujours ni partout reconnu comme indispensable la règle des unités : on sait
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
t ? Assurément, répondent quelques auteurs de notre siècle. « Nous ne reconnaissons pas à la critique, disent-ils11, le droit de ques
se trompent sur les sources de cet intérêt, c’est ce que je viens de reconnaître , mais ils admettent avec raison le principe. Et,
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
un geste entraînant et irrésistible. Je viens de le dire, et je l’ai reconnu dès le premier chapitre de cet ouvrage, elle a pa
crivain des études aussi obstinées, aussi diverses qu’au médecin pour reconnaître et guérir les maladies du corps. Je serais infini
54 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
araisons qui habituent l’œil à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un maître, à ne pas appliquer à la d
nne les obligations que je vous ai, ni n’ai pas perdu le désir de les reconnaître , bien que je n’aie aucune occasion de vous en ren
moire, et bien qu’ils soient contemporains du poëte, tous les âges se reconnaissent en eux ce sont des types qui demeureront à jamais
s portraits ressemblent, et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les piè
0 Ci-gît, Etienne Pascal. Illustre par son grand savoir qui a été reconnu des savants de toute l’Europe ; plus illustre enc
ire, il a goûté de la bonne et de la mauvaise fortune, afin qu’il fût reconnu en tout pour ce qu’il était. On l’a vu modéré dan
semblance de corps et de visage avec ce roi, il est pris pour lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple. D’abord il n
nsée : l’une par laquelle il agissait en roi, l’autre par laquelle il reconnaissait son état véritable, et que 349 ce n’était que le
re et Virgile furent ses maîtres, avant le jour où, dans la Bible, il reconnut le livre par excellence, la source même de son pr
d’éclat où son génie se renouvela sans cesse. Louis XIV et Bossuet se reconnurent comme étant faits l’un pour l’autre. Dès lors, l’
é des rois me semble entièrement admirable ; c’est en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de
portez des marchandises si précieuses, dites-nous : n’avez-vous point reconnu où réside l’intelligence, et dans quelle bienheur
isie une image de vertu, de laquelle ils faisaient leur idole. Ils ne reconnaissaient pas comme il faut ce grand Dieu duquel toutes leu
r vie, tous les désirs sensuels ; qui voit, dis-je, toutes ces choses reconnaît dans les opérations intellectuelles un principe e
us sensible plaisir, c’est de pouvoir obliger ses amis, ou de pouvoir reconnaître les obligations qu’il leur a. Il aimerait pourtan
s’il est plus facile de la respecter que de l’aimer, on doit pourtant reconnaître qu’elle n’a jamais séparé l’honnêteté de l’habile
le qu’ils illustrèrent. D’unanimes témoignages s’accordent du moins à reconnaître la solidité de son esprit, et la délicatesse de s
sympathie, l’attendrissement. Ses héros sont voisins de nous : on se reconnaît en eux. Dans ses héroïnes, il combine avec un art
é une si bonne mère, ni si digne que vous fassiez votre possible pour reconnaître son amitié. Au moment que je vous écris ceci, vos
st bien différent. Il est manifeste que c’est le même enfant ; car on reconnaît d’abord le même air de tête ; mais il n’a autour
ardais pas sans compassion, j’en remarquai un qui me frappa ; je crus reconnaître en lui Fabrice, mon ancien camarade et mon compat
lle est, et où il n’a jamais vu de maison ; plus il approche, plus il reconnaît que c’est la sienne ; pour s’assurer mieux de ce
l’éloge comme la censure ; mais tous, amis ou ennemis, s’accordent à reconnaître qu’il fut le plus universel de tous nos écrivains
i ne fait qu’un saut, et court embrasser son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin : la honte et les pleurs couvrirent son vis
’est surtout dans les yeux1194 qu’elles se peignent et qu’on peut les reconnaître  : l’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre or
t le désir de vaincre1240 ; marchant ensuite en silence, il cherche à reconnaître le pays, à découvrir, à surprendre l’ennemi dans
tôt tout l’espace ; le voile des ténèbres s’efface et tombe ; l’homme reconnaît son séjour, et le trouve embelli. La verdure a pr
tés familières dont vous m’avez toujours honoré. l e comte. Je ne te reconnaissais pas, moi. Te voilà si gros et si gras… figaro. Q
roit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses intérêts jusqu’à la
isait tant d’efforts pour la joindre : c’était Virginie. Elle l’avait reconnu à son intrépidité. La vue de cette aimable person
nt été nouveaux. Les clochers des villages où ils étaient nés, qu’ils reconnaissaient au loin dans les campagnes, et qu’ils nommaient l
atrie. Ne marchez point la tête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître sa route. Votre patrie, c’est le ciel, et quand v
térêts dans cette multitude d’existences qui passent ensemble sans se reconnaître , d’intérêts divers qui s’agitent, se poursuivent,
igurer, pour qu’il ne consentit pas à s’abaisser devant cette idée, à reconnaître la vanité de ce qui le charme ou le désole, et à
ellement dominé le monde ? Par où peut-on les étudier en eux-mêmes et reconnaître , à travers les siècles, l’accent do leur voix ? Q
x souvenirs. Sa présence à la suite du préfet suffisait pour le faire reconnaître  : c’était l’avocat Barricini1779, le maire de Pie
qu’elle se prolonge, semble lui accorder une plus belle place, et le reconnaître plus grand1787. Bossuet Bossuet, c’est le g
à goûter ni le faux bel-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue nos Trissotins et nos Vadius1790 j
eureux les simples de cœur1827 Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la nature un auteur visible, se manifestant
ysage a plus ou moins la physionomie de l’homme qui l’habite. Ici, je reconnais les principaux traits du caractère anglais ; c’es
tre sol est comme notre société : il a beaucoup de physionomie ; on y reconnaîtrait la diversité des caractères et des conditions. La
s-révérend père, est-il vrai que ma Mérope vous ait plu ? Y avez-vous reconnu quelques-uns de ces sentiments généreux que vous
ouis XIII, qui ne fut grand que par son ministre, Richelieu. 102. On reconnaît ici le cœur d’un citoyen. Corneille parle comme u
ffets. 303. Il faut entendre : dans la vue menaçante des... 304. On reconnaît dans tout ce passage des réminiscences de Montaig
n, elle devient reine ; on en murmure quelque temps, mais enfin on la reconnaît  ; elle est anoblie par le mariage du prince, sa n
au est triste, sec et sérieux comme Je caractère du peintre. 693. On reconnaît dans ces détails l’esprit pratique et un peu bour
re,  » Il riait sans doute dans sa barbe. 965. Me remit, c.-à-d. me reconnut . 966. Cette teinte de mélancolie est rare au xv
n’a pas toujours tenu un langage aussi sensé ; mais au moins faut-il reconnaître que, dans ses bons moments, il crut à un Dieu cré
les fleurs de sa santé. Il marche sans broncher au bord du précipice, Reconnaît son chemin, son maître et son hospice. De tous no
Et, par un vieil instinct qui jamais ne s’efface, Semble de ses amis reconnaître la race. Gardant du bienfait seul le doux ressent
garde la nuit, m’accompagne le jour. Dans la foule étonnée on l’a vu reconnaître , Saisir et dénoncer l’assassin de son maître, Et
le maître chante, ils jasent entre eux, gazouillent, se saluent et se reconnaissent . Mais dès que le puissant docteur, d’un impérieux
orateurs à venir. 1424. Fénelon. — La philanthropie du viiie siècle reconnaissait en lui un précurseur. 1425. Il disait : « Si lio
aiement, un papier et un crayon à la main. 1429. Il ne veut pas être reconnu . 1430. Il le reconnaît à ses façons cavalières q
un crayon à la main. 1429. Il ne veut pas être reconnu. 1430. Il le reconnaît à ses façons cavalières qu’il appelle bontés fami
it en cela des grâces dont je n’étais pas digne. Je ne puis mieux les reconnaître que par la joie que j’aurai de me voir entre ses
autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois..., de même que ces fleuv
’il fallait devenir philosophe pour distinguer le bien du mal et pour reconnaître son devoir, la plupart des hommes échappant à la
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
t naturel de son âme ; et pourtant elle est partout elle-même ; on la reconnaît à une page, à une phrase, à un mot. Aimable aband
car si elle eût tourné autrement, il était criminel. Il se charge de reconnaître si la rivière est guéable ; il dit que oui : elle
plus le cousin qui vous amusait. En me voyant maintenant, vous ne me reconnaîtriez pas, et vous demanderiez encore : où est le cousi
Il eût été bien à plaindre, celui qui, dans ce spectacle, n’eût point reconnu la beauté de Dieu. Des larmes coulèrent malgré mo
critique. Je me sens doucement ému à la lecture de ce morceau ; je reconnais l’élégie à ces tendres et mélancoliques accents.
ur dire la rosée. 2° Qu’un stoïque aux yeux secs… etc. Comme je reconnais la jeune fille à ces mots, Moi, je pleure et j’es
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ation comme un malheur, quand vous ne pouvez la supporter, quand vous reconnaissez tous les jours que vous y avez trouvé si peu de d
’exemple que ce Roi-Prophète n’a pas rougi de donner à l’univers ? Il reconnut sa faute, en disant : J’ai péché contre le Seigne
ominativement exprimé, on peut dire qu’il se fait voir partout, et on reconnaît l’action d’une faculté ! Pour ramener la définiti
. C’est surtout dans les yeux qu’elles se peignent, et qu’on peut les reconnaître  ; l’œil appartient a l’âme plus qu’aucun autre or
Portraits et Caractères. N° 55. — Le Cheval. On est forcé de reconnaître ici une touche divine, car ce n’est pas un homme
s traits qui nous fait cette illusion que l’examen dissipe, et l’on y reconnaît certains originaux que l’on rencontre souvent dan
on ; 3° Une allusion dans les vers : Dans la foule étonnée on l’a vu reconnaître , Saisir et dénoncer l’assassin de son maître. On
oncer l’assassin de son maître. On pense alors au chien d’Aubry, qui reconnut et étrangla celui qui avait tué son maître. Quand
te de l’humanité envers le génie ; c’est le prix des services qu’elle reconnaît en avoir reçu, et qu’elle lui paie avec ce qu’ell
La vérité se présente à lui ; mais parce qu’elle est simple, il ne la reconnaît point, et il prend des mystères ridicules pour el
jets bien relevés ? MOLIÈRE. Vous revenez à vos génies, et moi, je ne reconnais que mes sots. Cependant, quoique je n’ai travaill
du Seigneur dont il savait bien légitime la colère contre Sodome. Je reconnais volontiers avec La Harpe que le génie de l’homme
divine est infinie, la justice a ses droits et demande ses victimes. Reconnaissons donc dans le dialogue la plus haute éloquence joi
que le pauvre rossignol vola de nouveau vers son rosier favori, il ne reconnut plus le ravissant incarnat de la rose, en vain au
pleurais… En ce moment mes regards s’abaissèrent vers la tombe, et je reconnus ce qui était au fond : ce n’était que la dépouill
grossir les plus petites fautes. Aux premières lignes de la fable, on reconnaît la forme grave et périodique : c’‌était la plus c
e tertres mouvants et semblables entre eux, le guide déclare qu’il ne reconnaît plus sa route. Pour dernière calamité, dans la ra
e ses yeux. Soudain, ô surprise ! ô merveille ! D’une cloche il a cru reconnaître le bruit ; Le bruit augmente à son oreille ; Une
situations diverses ou le lecteur est placé par l’art d’un auteur, on reconnaît , à ces miniatures l’excellence du style descripti
bataille, dans une position avantageuse. Des éclaireurs, envoyés pour reconnaître les parlementaires, revinrent au bout de deux heu
échappa des mains d’Azaël et tomba sur le sol ; un paysan le ramassa, reconnut le symbole de la puissance de son maître, et le p
attention, leva la tête. Devant lui était une jeune fille ; Azaël la reconnut . Pendant plus de douze ans son enfant lui avait é
e et qu’il découvre le visage du guerrier inconnu ; il la voit, il la reconnaît  ; il reste sans voix et sans mouvement : ô fatale
l’un à l’autre, ils forment dans leurs mouvements, ce bruit qu’Alonzo reconnaît . Il sait que le venin de ces serpents est le plus
riai encore une fois : Bug-Jargal ! Un aboiement me répondit… J’avais reconnu Rask, je tournai les yeux. Bug-Jargal et on chien
vait autour de ses ossements une ceinture de cuir… Cette ceinture fit reconnaître le mort, et expliqua la disparition d’un percepte
unes lionceaux, qui, nés par ses soins et élevés par elle, semblaient reconnaître , par des jeux et des morsures innocentes, un bien
et adore l’inspiration du Tout-Puissant. A ce trait, l’assemblée émue reconnaît son auguste chef, et rend hommage avec lui aux sa
er obstacle, Il y porte la main. O surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu, Et de joie et d’espoir il t
e cordon d’une sonnette, se disposait à sonner un page pour l’envoyer reconnaître la cause de cette singulière clarté ; mais le roi
n titre : monte Serrato ; Chacun d’eux brandit sa lance comme pour en reconnaître le poids et la force, et la mît en repos. Les par
llait lui rendre les derniers devoirs. L’empereur, qui avait déjà été reconnu et salué des plus vives acclamations, voulut mett
emeurez là ; vous ne faites que tourner autour de moi, vous me feriez reconnaître . » M. d’Hamilton, qui se trouva près de l’endroit
t et qu’il nous vit en cette détresse, son âme se briserait ; et j’ai reconnu que Dieu avait été bon envers lui. La jeune fille
e, et lui appuyant sur la gorge la pointe de son épée, lui cria de se reconnaître  ; vaincu, s’il ne voulait recevoir le coup de la
t par des interrogations précipitées il dépeint les lieux. Son cœur a reconnu en frémissant le détour du chemin maudit, le roch
s ? Nos colonies, chassées par tes armes de la plupart des villes qui reconnaissaient l’empire de Rome ; tes soldats furieux, répandus
’il croyait morts, combattu toute sa vie pour la religion chrétienne, reconnaît sa fille dans le palais d’un prince musulman. Sa
et la haine des musulmans n’est pas oubliée. Dans la disposition, on reconnaît un exorde véhément d’abord, puis pompeux au momen
nir qu’un homme, qui joint à la force de l’âge, les qualités que nous reconnaissons volontiers dans Callidore, ne soit d’une grande r
57 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
des Choses, établir le système et la doctrine absurde d’Epicure. On y reconnoît depuis long-temps une mauvaise physique. Mais on
partisans de la religion même pesèrent mûrement ces critiques, et en reconnurent toute l’injustice et tout l’odieux. Il n’y a rien
emple par le grand-prêtre, est mise à mort par son ordre, et Joas est reconnu roi ; voilà la fn. L’action est complètement ache
lier, puisqu’il n’y va que de sa vie. Aussi Corneille lui-même a-t-il reconnu que cette duplicité de péril rendoit l’action dou
seroit trop vague et trop générale. C’est ce que Corneille lui-même a reconnu dans son Examen sur le Cid, dont l’action se pass
nconnu, le dénouement se fait par reconnoissance. C’est Iphigénie qui reconnoît son frère Oreste, et qui le sauve. Lorsque le nœu
succès ne pourroit en être que momentané, et l’on ne tarderoit pas à reconnoître dans son auteur le défaut de génie et d’invention
é à le Sage une place distinguée parmi nos bons poëtes comiques. On y reconnoît l’observateur judicieux, qui a très-bien saisi le
onnoître, soit dans la tragédie, comme Orosmane qui tue Zaïre, et qui reconnoît son erreur après l’avoir tuée : ou il ne connoît
(en Tauride), qui, au moment où elle va immoler son frère Oreste, le reconnoît et le sauve : ou enfin il connoît en entreprenant
sance de choses ou de personnes, comme dans Iphigénie en Tauride, qui reconnoît son frère et qui en est reconnue, dans Œdipe, qui
omme dans Iphigénie en Tauride, qui reconnoît son frère et qui en est reconnue , dans Œdipe, qui se reconnoît lui-même pour être
e, qui reconnoît son frère et qui en est reconnue, dans Œdipe, qui se reconnoît lui-même pour être le meurtrier de Laïus, qui rec
Œdipe, qui se reconnoît lui-même pour être le meurtrier de Laïus, qui reconnoît sa mère, et qui en est reconnu ; dans Zaïre, dont
pour être le meurtrier de Laïus, qui reconnoît sa mère, et qui en est reconnu  ; dans Zaïre, dont l’innocence est reconnue par O
oît sa mère, et qui en est reconnu ; dans Zaïre, dont l’innocence est reconnue par Orosmane au moment où il vient de la tuer ; a
e de la journée pour ce sacrifice. Eriphile présente à cet entretien, reconnoît les effets de l’amour d’Achille : sa jalouse fure
tenus eux-mêmes par tout le camp, qu’un zèle fatal aveugle, et qui ne reconnoît en ce moment d’autre maître que Calchas. Voilà le
obscurité que le sort l’eût fait naître, Le monde, en le voyant, eût reconnu son maître. Voyez encore avec quel art le même p
hardi, véhément et sublime, mais trop impétueux et souvent outré. On reconnoît dans ses pièces, comme le remarque le P. Brumoi,
avorablement accueilli des personnes de goût. Elles y ont unanimement reconnu un style élégant et poli, assez de connoissance d
nt au mérite de l’autre ? Ne doit-il pas nous suffire de savoir et de reconnoître que personne n’a égalé Corneille dans le genre su
que l’on doit même imiter : Il y a plus dans le second de ce que l’on reconnoît dans les autres, ou de ce que l’on éprouve dans s
rais connoisseurs, qui jugent sans prévention et sans partialité, ont reconnu que Voltaire, sans avoir aucun genre qui lui soit
e trouvant ensuite dans le camp des Egyptiens, ennemis des chrétiens, reconnoît Vafrin, écuyer de Tancrède, et l’espion des Crois
, cherche vainement d’où sont partis les deux coups, et ne pouvant en reconnoître l’auteur : Ta mort, dit-il à Euryale, va venger c
issemens des Troyens, qui les regardent avec joie, et sont charmés de reconnoître sur leurs visages les traits de leurs aïeux. Lors
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
s temps ont été comptés, les espaces mesurés, les mouvements célestes reconnus , combinés, représentés, le ciel et la terre compa
sed oratoria virtute eminentissimus. » Inst. orat., X, 1. 1. Buffon reconnaît en effet, conformément à ce que nous enseigne la
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
semblance de corps et de visage avec ce roi, il est pris pour lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple. D’abord il n
nsée : l’une par laquelle il agissait en roi, l’autre par laquelle il reconnaissait son état véritable, et que2 ce n’était que le has
60 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
tersibus annos, Mœoniumque bibat felici pectore fontem. Théophraste reconnaissait que la lecture des poètes était infiniment utile
lus belles causes sont des causes particulières, dont le principe est reconnu  ; et c’est pour celles-ci que la méthode des rhét
ce que l’on doit même imiter : il y a plus dans le second de ce qu’on reconnaît dans les autres, ou de ce que l’on éprouve dans s
liquez-moi, s’il vous plaît, familièrement, à quoi je pourrai d’abord reconnaître un jeu d’esprit et un ornement solide. A. La lec
e en termes propres, et qui dit des choses très-sensées. Il faut même reconnaître que la chaire lui a de grandes obligations : il l
as inutile ; non-seulement l’auditeur de bon goût prendra plaisir à y reconnaître la nature, qui reprend souvent ce qui la frappe d
u’on peut embellir en leur manière tous les sujets. D’ailleurs d faut reconnaître que tout discours doit avoir ses inégalités. Il f
Un tel homme ne mérite-t-il pas qu’on lui pardonne le défaut que nous reconnaissons en lui ? C. Il est vrai que je n’ai jamais trouv
et vainqueur de Lucrèce62 Ce cardinal enfin, que tout le monde doit reconnaître à ce portrait, me dit un jour qu’il voulait que j
à Despréaux Contre les vers dire avec goût deux mots. La Critique le reconnut à la douceur de son maintien et à la dureté de se
dieu, s’écria la Critique, quel horrible jargon ! Elle ne put d’abord reconnaître celui qui s’exprimait ainsi. On lui dit que c’éta
marquis rengorgés, Nos robins toujours arrangés, Chez toi venaient se reconnaître  ; Et tu les aurais corrigés, Si l’esprit humain p
l, de ce goût des arts, avec le goût sensuel ; car le gourmet sent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs ; l’homme
fait ? Corneille. Est-il parmi les gens de lettres quelqu’un qui ne reconnaisse le goût perfectionné de Boileau dans son Art poét
eux. Les Grecs modernes conviennent qu’ils n’en ont aucun. Quintilien reconnaît que le goût des Romains commençait à se corrompre
se glisser dans les papiers publics. On imprime que Sa Majesté aurait reconnu qu’une telle province aurait été endommagée par d
vous répondre. Vous m’avez écrit, mon charmant ami, une lettre où je reconnais votre génie. Vous ne trouvez point Boileau assez
ngues se sont permises, ou à la timide exactitude de leur syntaxe, on reconnaît quelle sorte d’esprit a présidé à leur formation
e rien n’arrête l’éloquente rapidité de son discours : c’est là qu’on reconnaît le grand Corneille. » Un beau vers, dans le styl
on, afin de donner plus de ressort au sentiment ou à la pensée. On la reconnaît dans ces vers de Cléopâtre, dans Rodogune : Tomb
un maître habile : voilà les fonctions du sublime. Il sera aisé de le reconnaître partout où il se trouvera, même inculte, agreste,
cilité, l’égalité, et quelques légers ornements. Ailleurs pourtant il reconnaît que c’est à lui que sont permises toutes les paru
s in rebus voluptatibus maximis fastidium finitimum est, n’a-t-il pas reconnu qu’il en était de même en éloquence ? In qua vel
pensée ? Crois-tu qu’ils me suivraient encore avec plaisir, Et qu’ils reconnaîtraient la voix de leur vizir ? (Bajazet, acte I, scène i
Louis XIV et ses Réflexions sur l’histoire, ce serait déjà trop pour reconnaître en lui, non-seulement un écrivain du premier ordr
ls en parlent avec profondeur. Les esprits pesants, les sophistes, ne reconnaissent pas la philosophie, lorsque l’éloquence la rend p
urcissent tout ce qu’ils n’aident pas à mieux voir. XXVI. Nous devons reconnaître , pour maîtres des mots, ceux qui savent en abuser
ne forme, et à des tournures de style, à des coupes de phrase où l’on reconnaît sa main, et dont il s’est fait une habitude. Il a
bles et aussi importantes à connaître que les pensées elles-mêmes. On reconnaît souvent un excellent auteur, quoi qu’il dise, au
, au mouvement de sa phrase et à l’allure de son style, comme on peut reconnaître un homme bien élevé à sa démarche, quelque part q
la plus propre à résister à l’attaque. Quant aux choses d’une vérité reconnue , et qui n’ont à craindre aucune contradiction, au
e, il faut établir les vérités comme si elles étaient universellement reconnues . L’urbanité sérieuse est le caractère du style ac
pour celui qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles ; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune, un homme qu
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
de leur être utiles. Or, si nous n’avions que cet unique désir, nous reconnaîtrions sans peine qu’encore que toute erreur soit un mal
tre l’injustice. Car si nous nous faisions justice à nous-mêmes, nous reconnaîtrions sans peine que ceux qui nous attribuent des défau
62 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
r sa cabane isolée ! Égaré dans ses propres champs, il s’arrête et ne reconnaît plus sa route : il voit de nouvelles collines se
a pris pour le toit de sa chaumière, élevé au-dessus de la neige, il reconnaît son erreur, et se trouve au milieu d’une solitude
ge ou qui leur donne la pâture. Fille aimable du bienfait, tu te fais reconnaître à ton tour : tu ménages, dans l’ordre social, un
t pu compléter cette liste si honorable pour les lettres, nous devons reconnaître et avouer hautement que les auteurs anciens, par
mmes, vous êtes tous frères : jusques à quand différerez-vous de vous reconnaître  ? Jusques à quand ne verrez-vous pas que la natur
63 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
dans le piège qui lui était tendu : elle est mise à mort et Joas est reconnu roi : voilà la fin ou le dénouement. L’action est
nde où beaucoup de gens ne pouvaient arriver. L’expérience avait fait reconnaître qu’elle n’était pas exempte d’exagération ni d’en
il fait certainement le plus grand honneur à notre scène164, et a été reconnu , comme il devait l’être, pour notre troisième tra
s des personnages sont conservés ou changés de manière à ce qu’on les reconnaisse  ; l’action, l’intrigue, la catastrophe reviennent
64 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
ra le travail qui assure au dialecte de l’Ile de France sa suprématie reconnue . Ses conquêtes sont parallèles aux progrès du pou
choc. Tels sont les principes qui, à première vue, nous permettent de reconnaître sans la moindre hésitation les termes populaires,
ville racontera ses voyages en notre langue. Bref, la France est déjà reconnue dans le monde comme la patrie privilégiée « de la
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
sympathie, l’attendrissement. Ses héros sont voisins de nous : on se reconnaît en eux. On l’a blâmé de nous avoir offert sous de
mémoire est fidèle, et, dans tout ce qu’il dit, De vous et de Joad je reconnais l’esprit. Voilà comme, infectant cette simple jeu
t : Que le début soit simple, et n’ait rien d’affecté. L’Intimé ne se reconnaîtrait pas là. 1. La scolastique régnait encore au ba
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
lui rendrez partout la justice que lui rendait Virgile lui-même, qui reconnut , après avoir bien étudié l’un et l’autre, qu’Homè
ut beaucoup que Dryden ait ici sur Pope la supériorité que nous avons reconnue à Virgile sur Homère. Mais il est facile de s’ape
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
l avait recherché cette gloire, entre nos premiers prosateurs : on le reconnaîtra par ses lettres, quelques œuvres polémiques et de
par ses yeux, il ne s’est point fié aux yeux d’autrui. Il a toujours reconnu lui-même les places qu’il a voulu attaquer ; et,
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit le reconnaître non-seulement comme le premier des navigateurs ai
. C’est surtout dans les yeux3 qu’elles se peignent et qu’on peut les reconnaître  : l’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre or
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
etour au hameau qu’habita mon enfance, Dieux ! avec quel transport je reconnus sa tour, Son moulin, sa cascade et les prés d’ale
lle, Voilà tout le tableau. 4. Aujourd’hui, les instituteurs ne se reconnaîtraient point dans cette fantaisie ; car leur savoir est
70 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
es, voire par leur défaite, voire par leur mort. Ce brave Gaulois7 le reconnaît bien dans les commentaires de son ennemi, où, rép
s Romains à voir démembrer un homme par une bête sauvage. Ces vérités reconnues , et les exemples qui les confirment bien considér
té le sujet. On ne s’en étonnera pas, s’il est vrai, comme il faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la
emeurez là ; vous ne faites que tourner autour de moi, vous me feriez reconnaître . » M. d’Hamilton, qui se trouva près de l’endroit
en Asie, en Mauritanie, en Espagne : vainqueur de tous côtés, il fut reconnu comme maître à Rome et dans tout l’empire. Brutus
ou Grisons, que leurs montagnes ne peuvent défendre ; la Pannonie le reconnaît , la Germanie le redoute, et le Wéser reçoit ses l
ce sont entières. Que faut-il donc que je fasse, ô mon Dieu, sinon de reconnaître de vous153 toute la lumière que je reçois ? Si vo
t de la méditer, il s’agit d’en approfondir le mystère, il s’agit d’y reconnaître le dessein de Dieu, ou plutôt l’ouvrage de Dieu ;
que l’on doit même imiter ; il y a plus dans le second de ce que l’on reconnaît dans les autres, ou de ce que l’on éprouve dans s
antique ; et il suffit d’une légère connaissance de l’antiquité pour reconnaître que tous ils n’ont entrepris d’écrire qu’après s’
ts contenus, les fleuves dirigés, resserrés372 ; la mer même soumise, reconnue , traversée d’un hémisphère à l’autre ; la terre a
. C’est surtout dans les yeux qu’elles se peignent, et qu’on peut les reconnaître  : l’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre or
, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit le reconnaître non seulement comme le premier des navigateurs ai
nts de son éloquence. Sophocle s’est déclaré pour Eschyle ; prêt à le reconnaître pour son maître, s’il est vainqueur, et, s’il est
à la conduite des pièces, la supériorité de Sophocle est généralement reconnue  : on pourrait même démontrer que c’est d’après lu
votre assemblée Par l’effroi du péril n’est-elle point troublée ? Et reconnaissez -vous au front de vos amis Qu’ils soient prêts à t
t de ses fatales mains La Parque l’eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable comédie, a
un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître . Nul n’a fait davantage éprouver au lecteur cette
uveau poison que sa main me confie. NÉRON. Narcisse, c’est assez : je reconnais ce soin, Et ne souhaite pas que vous alliez plus
    Le joug impérieux. Mais sitôt que, cédant à la fureur divine, Il reconnaît enfin du dieu qui le domine             Les souve
ù je suis, Vous vous fassiez honneur de bannir tout mystère, Et de me reconnaître en qualité de père, Dans cette maison-ci. Voyons
enge un père. Ah ! bien loin de rougir, adoucis mes malheurs. Parle ; reconnais -moi… ISABELLE, à Lisette.                        
PE.                                             Et si vous en doutez, Reconnaissez mon fils aux coups qu’il a portés, À votre délivr
ivains, les plus remarquables de tous. Les personnes amies de l’étude reconnaîtront ensuite aisément quels sont ceux qui ont le plus
années aux dépenses de l’État ; mais un déficit considérable, bientôt reconnu , le fit accuser de dilapidation. Il fut arrêté le
52. Acies obtusa , dit Virgile, Géorg. I, 395. 153. Ellipse pour : reconnaître comme venant de vous… 154. Psaumes, XXVI, 1. 1
i, il faut le dire, un danger de sa séduisante éloquence. Lui-même le reconnaissait dans une fort belle lettre qu’il écrivait de son
st brisé et n’a pu reprendre encore à la vie et au calme ». Déjà on a reconnu , par une de nos citations, la vive empreinte des
e ne doit pas anéantir les sentiments humains, et que l’homme doit se reconnaître dans cette image fidèle de lui-même, mais plus gr
3. « Pathétique et chaud : expressions vives et fortes. » A. C. — On reconnaît là des souvenirs d’Horace, Epod., VII : ……………………
rbe qui dureront jusqu’aux derniers débris de la langue. C’est ce que reconnaissent Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie, et La Bruyè
jadis le partage des dieux ! Voy. fab. 12 du liv. VII. 578. Là on reconnaît un souvenir de Virgile, Géorg., II, 461 : Si non
on des hymnes de l’Église. En applaudissant à son intention, on devra reconnaître que ces derniers travaux sont faibles pour la plu
sieurs fois dans Molière ainsi que dans Corneille. 589. En lui nous reconnaissons Cotin. Pour empêcher que le public ne s’y méprit,
Cf. Orator, c. 44. — C’est que, pour le plus grand nombre, il faut le reconnaître , l’oreille est le vestibule du cœur. Vaugelas a m
e à Racine par une des scènes de l’Octavie de Sénèque, II, 2, où l’on reconnaît un certain nombre de traits que le poète français
71 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e étroitesse d’esprit dans un culte au fond si légitime, on doit bien reconnaître que le privilège du beau et bon style n’appartien
la seul qu’ils sont nos contemporains. Il serait injuste de ne pas le reconnaître , plusieurs auteurs de nos jours se sont distingué
tante supériorité de notre littérature. Cette supériorité fut bientôt reconnue par toute l’Europe qui s’empressa de se faire l’i
, aimé de deux reines, et, à la fin, devenant mari de l’une, en étant reconnu pour frère de l’autre. Le style de cette pièce in
agon », Quand un chétif vieillard le saisit et l’embrasse Lui, qui le reconnaît , frémit de sa disgrâce ; Puis, laissant la nature
sans pompe, enfin déjà toutes les qualités raciniennes, et il faudra reconnaître que les partisans exclusifs de Corneille étaient
coup de maître dans le genre historique, força ennemis comme amis de reconnaître que l’auteur de Britannicus avait d’autres couleu
de Tacite exprimée dans des vers dignes de Virgile, et l’on finit par reconnaître d’un accord unanime que cette pièce était une pei
Agamemnon. Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille. Viens, reconnais la voix qui frappe ton oreille68. Arcas. C’est v
ferma dix types d’importuns, dont les originaux étaient à la cour, se reconnaissaient eux-mêmes, et étaient flattés d’avoir servi de mo
es, de vivacité, de saillies, et même d’inventions de style, comme le reconnaissaient Vauvenargues et Thomas. Son jugement ferme, sûr d
-Baptiste Rousseau se montre souvent habile versificateur, on ne peut reconnaître en lui qu’un poète lyrique de parti pris, par cal
où je suis Vous vous fassiez honneur de bannir tout mystère Et de me reconnaître en qualité de père. Dans cette maison-ci. Voyons
a vraie et, pour ainsi dire, la seule vertu. Le sixième veut que nous reconnaissions Dieu à nos plaisirs : Épictète et Marc-Aurèle le
nous reconnaissions Dieu à nos plaisirs : Épictète et Marc-Aurèle le reconnaissaient à nos devoirs. Le Discours sur la liberté nous la
jamais attaquer la religion dans aucun de ses ouvrages. Il faut aussi reconnaître que ce n’était pas un méchant, mais seulement un
bruit ; Un grain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. La terre ici s’élève en
vous qui me valez cela ! Ce marquis, autrefois mon ami de collège, Me reconnut enfin, et du premier coup d’œil           Il m’ac
ngères ; il a bien d’autres imperfections. Mais, malgré tout, il faut reconnaître que ce poète, trop loué par les uns, trop dépréci
Fréron, qui avaient chaudement épousé sa querelle. C’est à peine s’il reconnaissait , dans la satire du Dix-huitième siècle, quelques
es rieurs de son côté ; en vain la puissance de son talent était-elle reconnue par quelques bons juges ; la lutte était inégale,
ie. C’est alors qu’il bondit et veut franchir les airs ; Sa trace est reconnue . Enfin, dans ces déserts Contre tant d’ennemis ne
pouvoir de la nécessité !) Tira bientôt parti de son adversité : Puis reconnut les lieux, s’établit à la ronde, Se trouva posses
aint transport tout ce peuple champêtre, Honorant ses aïeux, aimait à reconnaître La pierre ou le gazon qui cachait leurs débris !
ensible à l’accueil qu’on lui fait. Tel, au retour d’Ulysse, Argus le reconnaît . « Il faut, dit Fénelon, que je reparte encore. À
loin chaque arbre, chaque fleur, Voulait s’en approcher, les toucher, reconnaître S’ils ne frémiraient pas sous l’œil qui les vit n
elles la raison peut se laisser momentanément éblouir, mais dont elle reconnaît bientôt le vide et l’inanité. Enfin il se livre à
rillantes. Ne finissons pas cependant par des paroles de critique, et reconnaissons que, malgré tous ses défauts, naturels ou voulus,
agée de toute préoccupation artificielle de facture et de rythme, à y reconnaître plus de souplesse, de grâce et de facilité, même
plan de la Divine Odyssée a une grandeur incontestable ; mais il faut reconnaître avec le secrétaire perpétuel de l’Académie frança
, remuent sa fibre nationale. Les admirateurs de Marie purent ne plus reconnaître leur poète, à le voir ainsi prodiguer toutes les
ise à son rouet, près du grillon qui crie, Et dans l’ombre filant, je reconnais Marie. Les Naufragés de la baie de Plô-Goff28
t, le premier de la bande est un prêtre, À son vêtement noir facile à reconnaître  ; Puis viennent sur ses pas deux jeunes passagers
mes amis ! et tenez vos mains jointes ! De la croix d’un clocher j’ai reconnu les pointes ! La maison du Sauveur, d’ici, je l’a
songer, Et vous voulûtes bien, monsieur, vous en charger. Mais, je le reconnais , ces soins sont nécessaires. Veuillez donc m’expo
éralement très soigné, est d’une allure large, grave et sereine. On y reconnaît un amour éclairé de la symétrie, une science cons
72 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
les multiplier. Si l’on veut bien parcourir ce livre tout entier, on reconnaîtra sans peine que les divers examens ou concours ont
que l’on doit même imiter ; il y a plus dans le second de ce que l’on reconnaît dans les autres ou de ce que l’on éprouve dans so
oire universelle soit orateur autant qu’historien ? A quelles marques reconnaissez -vous surtout l’orateur ? – Quelles sont d’après M
Andromaque, la moralité du théâtre de Racine. On est d’accord pour reconnaître la haute moralité du théâtre de Corneille. On acc
propre à corriger les hommes. Si l’on veut y regarder de plus près on reconnaîtra que si les héros de Racine cèdent à leurs passion
se montrer plus préoccupé des choses que des mots. L’orateur réel se reconnaît à ce dédain des vains artifices. Il se sert de la
de bien, habile à bien dire » dans lequel seul les anciens et Fénelon reconnaissaient l’orateur. Qu’est-ce que la poésie didactique
ubriand et la plupart des poètes et des romanciers du xix e siècle le reconnaissent pour leur maître. Il est spiritualiste et il aide
prendre, l’influence de Rousseau est mêlée de bien et de mal ; on la reconnaît également et dans les qualités et dans les défaut
poètes qui devraient se réjouir du succès de M. Corneille, forcés de reconnaître un maître dans leur rival d’hier, s’appliquent à
e, il a composé l’Art poétique. Enseigner à tous à quelles marques on reconnaît le vrai poète et dicter au poète lui-même les règ
aient seuls, peut-être, lui être comparés. Si l’on y regarde bien, on reconnaît vite que malgré de grandes beautés, les Femmes sa
nt là des conseils très généraux. Si l’on y regarde attentivement, on reconnaît vite que presque tout l’art d’écrire s’y trouve,
s imperfections de détail que de beautés sublimes, ne voulurent point reconnaître que Bossuet eût excellé dans le sermon. De nos jo
peu coûté ; c’est à ces traits réunis que tous les juges éclairés ont reconnu dans Massillon un homme du très petit nombre de c
poète, que sa versification était flasque, commune et prosaïque. On a reconnu , enfin, que la vivacité, la franchise, la limpidi
ritique acerbe de maintes blessures faites à son goût ? Tout le monde reconnaît dans Horace une triple action : on y signale des
ù l’Angleterre médite d’établir à jamais sa domination sur nos ruines reconnaîtront votre autorité. Rien, à coup sûr, n’est plus envi
lits de passion. Mais comment Fénelon, qui l’accuse de bel esprit, ne reconnaît -il pas les incomparables beautés de son œuvre : l
tège, devant l’humanité qui nous contemple, qui nous écoute et qui se reconnaît en nous ? Je ne dis pas assez, Messieurs : en son
és qui lui manquent, enlever à Mme de Maintenon celles qu’on doit lui reconnaître . X., Élève du collège Sévigné. Les satires d
cette idée de Boileau. En effet, le public finit presque toujours par reconnaître l’excellence d’un ouvrage. Mais au bout de combie
essentielles de l’espèce d’influence et d’action qu’il s’agissait de reconnaître et d’expliquer, ont été saisies d’une vue assez j
oute il rendra les jeunes filles féminines, trop peut-être – elles se reconnaîtront dans la longue suite d’héroïnes tendres, douces e
riée de notre littérature. Nous voulions nous assurer que l’on savait reconnaître l’influence des idées, des mœurs, des événements,
lus hautes chaires de l’enseignement des jeunes filles ? Il faut donc reconnaître qu’un admirable sujet, qu’il fallait savoir restr
u xvi e siècle, il fallait les présenter d’abord, puisque Fénelon les reconnaît tout le premier : elle est un peu informe, elle e
de l’Académie française, exprimait-il de tels regrets ? Il faut bien reconnaître aujourd’hui que les langues peuvent se perfection
s choses belles ; c’est un discernement prompt et instantané qui fait reconnaître dans une œuvre d’art ce qu’elle a de plus louable
e se trompent plus ceux qui ont appris, par la comparaison, à le bien reconnaître , et en ont une fois goûté la délicate jouissance.
. On se dit : « Voilà la pensée, c’est elle ; impossible de ne pas la reconnaître  ! Cette page parfaite est doublée d’une parfaite
ent écrire, et si nous sacrifions volontiers leur poésie, nous devons reconnaître au moins que par la prose ils peuvent le disputer
lire que de bons. Mais qu’est-ce qu’un bon livre ; à quels signes le reconnaître  ? Concours de 1885. Littérature. Expliquer
i-bas. Elle ranime le courage, etc. 2e Paragraphe. – Il faut pourtant reconnaître qu’il y a dans la forme de l’affirmation quelque
ences offrent une nourriture solide à l’esprit. Il est juste aussi de reconnaître que, par leurs progrès, par leurs applications, e
oter. Elle s’applique de son mieux par son affection et sa docilité à reconnaître les bienfaits de son père adoptif. – Vous exposer
non ? – Commenter ce mot d’un pédagogue allemand : « Un bon maître se reconnaît moins à ce qu’il dit qu’à ce qu’il tait. » – Dév
e mes élèves ! » – Développez cette réponse. – A quels signes peut-on reconnaître qu’une institutrice a la vocation de son état ? –
nts dans le caractère, les manières, les habitudes de son enfant elle reconnaît chez elle les effets d’une bonne éducation. – Que
et de vêtements, les examinèrent avec soin, l’un après l’autre, et ne reconnurent point celui qu’ils cherchaient, tant ses blessure
quelle époque la vérité qu’il exprime a commencé à être généralement reconnue  ; 3° Montrer par des exemples qu’elle passe de pl
ie est une partie considérable de la civilisation ; mais il faut bien reconnaître qu’elle ne la constitue pas seule. Les biens maté
en Robinson était triste de sa solitude. On rappellera comment, ayant reconnu que des sauvages abordaient dans l’ile de temps à
si la nécessité d’employer des mesures simples et uniformes avait été reconnue et réclamée de bonne heure. Au xvii e siècle, on
e aimantée coïncident en nombre et en amplitude avec les oseillations reconnues à la surface du sol. Les expérimentateurs reconnu
les oseillations reconnues à la surface du sol. Les expérimentateurs reconnurent aussi que la pile de Volta et les appareils d’éle
é de la nouvelle découverte. – Le français Sauvage fut le premier qui reconnut l’utilité de l’hélice comme propulseur sous-marin
mproviste, le son d’une petite cloche lui servira d’introduction ; il reconnaîtra par divers ustensiles dans la première pièce qu’e
es, Mistral, Roumanille, Aubanel, en posant la main sur son cœur, ont reconnu qu’il palpitait encore ; ils l’ont relevée d’entr
. Seuls, quelques philologues curieux et l’oreille au guet croient la reconnaître encore dans le patois de quelque village de monta
73 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
la délicatesse s’acquiert ou se perfectionne. Le premier soin est de reconnaître par un coup d’œil général le sujet du morceau et
comme je cherchais dans cette plaine sombre, Au milieu de ces morts à reconnaître une ombre, Je reconnus celui qui fit le grand ref
tte plaine sombre, Au milieu de ces morts à reconnaître une ombre, Je reconnus celui qui fit le grand refus1, Et je compris alor
incts physiques de son corps et les instincts moraux de son âme, vous reconnaissez le signe d’une déchéance, la nécessité d’une réha
hommes qui les habitent des qualités semblables, si du moins on peut reconnaître le caractère primitif d’un peuple, lorsqu’il a dé
trées, mais à rendre aux protestants l’état civil, c’est-à-dire à les reconnaître au moins comme citoyens, comme membres de l’État 
du mal ; c’est lui dont les leçons Nous poussaient aux excès que nous reconnaissons . Il git ; il a subi sa peine légitime ; Mais vous
tante d’effroi ; Ce spectre… cette femme, Électre, c’était moi ! J’ai reconnu mes traits, défigurés, terribles ; Je portais dan
avais promis, tu devais reparaître, Et, le glaive à la main, te faire reconnaître  !… Une urne, un souvenir !… Voilà donc ce retour 
ernière péripétie de Britannicus NÉRON. Narcisse, c’est assez, je reconnais ce soin, Et ne souhaite pas que vous alliez plus
est donc pour le mieux, monsieur ! J’en suis ravi. RICHELIEU. Le roi reconnaît -il que je l’ai bien servi ? LE ROI. Peut-être ! —
ur rien dans l’ordre et les desseins de la Providence sur l’humanité. Reconnaissons -le : alors même que la nuit païenne couvrait la t
puissances de la nature et de l’âme. Ils ne le peuvent, et par là ils reconnaissent la supériorité de la parole et de la poésie. Ils
igneur, dans la ville de David ; et ceci sera le signe auquel vous le reconnaîtrez  : Vous trouverez un enfant enveloppé de langes, e
ans les plus petits détails, on retrouve encore le grand écrivain, on reconnaît Cicéron ; comme dans les plus beaux discours de l
gle, qui croyait voler au gré de la politique du sénat, est forcée de reconnaître que son vol était tracé et qu’elle a suivi le doi
in nos jours ont-ils vus naître ? Ces Français si vantés, peux-tu les reconnaître  ? Jadis peuple héros, peuple femme en nos jours,
marquis rengorgés, Nos Robins toujours arrangés, Chez toi venaient se reconnaître  ; Et tu les aurais corrigés, Si l’esprit humain p
, et souvent au bruit de la foule qui se pressait aux portes ; je les reconnais , je retrouve mes vieilles impressions. Voilà ces
les autres se plairaient à en sortir, et ils iraient en se promenant reconnaître , là où l’on s’y attendrait le moins, des frères o
s élèves, et le véritable but de la vie et le véritable bien. Vous le reconnaissez à ce signe qu’il dépend uniquement de votre volon
croyez du moins et je n’y contredis. Cependant nos docteurs aiment à reconnaître . Dans le vieil Hippocrate et leur père et leur ma
l’humilie, puisqu’elle ne lui permet pas de rompre son pain noir sans reconnaître qu’il est redevable à ceux qui se disent ses bien
plus aller à l’école de la science et de la sagesse pour apprendre à reconnaître la vérité et à pratiquer le bien ! Il faut aller
t mon offrande est prête. Dites-moi seulement à quel signe je puis le reconnaître . Est-ce à la vanité impatiente ? à la promptitude
. — Hélas ! la rêverie n’est pas une profession que la société puisse reconnaître et récompenser. — Elle a tort, dit-on ; c’est à l
hangements que la force y a opérés pendant ces dernières années, pour reconnaître que la guerre n’a rien perdu de son empire sur le
la force sont souvent inévitables, et il serait absurde de ne pas le reconnaître  ; mais c’est précisément à les rendre de plus en
. Les politiques grecs qui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la
nts instinctifs. Comme eux, il a une sorte d’intelligence, qui sert à reconnaître et l’existence de ces désirs et de ces besoins et
us belle, et qui, certainement, donne une idée de la perfection. Vous reconnaissez dans ce morceau tout l’art des maîtres. Ces preuv
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
bruit ; Un grain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. (Lefranc de Pompignan)4.
ais à travers la nuit qui nous glace d’effroi, Tous les astres encore reconnaissent leur roi7. (M. Delille). Indépendamment de la si
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
e humaine s’étonne, hésite ; puis enfin elle fait un effort ; elle va reconnaître et saisir le crime hors de la sphère légale. Là e
mps, si dans ses paroles à demi figées sur le papier nous cherchons à reconnaître l’inspiration primitive, nous voyons un homme aud
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
dre ; Un tel avis m’oblige, et, loin de le mal prendre, J’en prétends reconnaître à l’instant la faveur, Par un avis aussi qui touc
anchant d’une épée. 3. Racine et Boileau, historiographes du roi, se reconnurent peut-être dans ces vers. 4. Molière n’a point e
e est soi, et uniquement soi ; pas un mot, pas un geste où vous ne le reconnaissiez . Ce n’est pas le tableau de la nature, c’est la n
77 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XI. » p. 102
oéphores d’Eschyle, où Électre était déjà connue d’Oreste avant de le reconnaître . L’événement terrible.] Πάθος (voy. le schol. sur
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
lieutenant-général, et tenta le premier le passage du Rhin Chargé de reconnaître si le fleuve était guéable, pour qu’on pût aller
grand-prêtre Joïada ou Joad. Élevé secrètement dans le temple, il fut reconnu roi à l’âge de sept ans, par les soins du grand-p
perpétuel, devint un Empire sou Auguste, son fils adoptif, qui en fut reconnus le premier empereur l’an 31 avant Jésus-Christ. R
ge de Troie les services les plus importants. Déguisé en marchand, il reconnut , à la cour du roi Lycomède, le jeune Achille, que
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ès, tous ses bonheurs sont atteints. S’il savait lire en lui-même, il reconnaîtrait que si rien ici-bas ne le satisfait, c’est parce
au secours de l’intelligence au lieu de la troubler par ses fantômes. Reconnaissons -le : il y a là un pas terrible à franchir. La nat
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
mple dans cet endroit de sa tragédie d’Atrée, où Thieste, après avoir reconnu le sang de son fils dans la coupe qui lui a été p
oir, sans se ravilir, acheter de tout son sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute ce triste spectacle des
sque le Sénat eût condamné ce traître, Catilina pour fils t’eût voulu reconnaître  ; Entre ce monstre et nous forcé de décider, Parl
81 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
destin les attend.] C’est à peu près de même que l’Œdipe de Sophocle reconnaît , en arrivant dans le bourg de Colone, ce qu’il ap
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
e plus attrayant : c’est à ces traits que tous les juges éclairés ont reconnu dans Massillon un homme du très petit nombre de c
révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre cœur ; et reconnaissez , dans un sentiment commun à tous les hommes, l’im
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
a foule. Sa taille était haute et son air vénérable. Tout le monde le reconnut  : c’était Apollonius, philosophe stoïcien, estimé
x lecteurs judicieux le soin d’apprécier un pareil paragraphe : ils y reconnaîtront sans peine le principe et le terme en même temps
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
comte. Je n’accorde point cette puissance, mon cher chevalier, je la reconnais seulement ; ainsi vous ne me devez point de remer
des guerres vicieuses, des guerres de malédictions, que la conscience reconnaît bien mieux que le raisonnement : les nations en s
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
ἐπεϰτεινομένων τι, οἶον εἰς A. Trois en ι.] Athénée, II, p. 66 F, en reconnaît un quatrième, ϰῦφι ou ϰοῖφι, mais qu’il déclare ê
86 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
érite des autres nations. Blair avait l’esprit trop juste pour ne pas reconnaître les défauts de la littérature de son pays, et app
ficiles de la philosophie et de la littérature, sont des talents bien reconnus en M. Prévost, et qui donnaient au public le droi
est aussi rapide que la pensée, et le charme de son influence se fait reconnaître dans toutes ses paroles, dans toutes ses démarche
nt les sources de son perfectionnement, et les caractères auxquels on reconnaît qu’elle y est parvenue. Je ferai voir ensuite ses
tes et les taches les plus légères. La délicatesse du goût interne se reconnaît aux mêmes signes que la délicatesse du sens extér
ments divers. De même, la délicatesse du goût, comme sens interne, se reconnaît à l’impression prompte et vive que nous causent l
qualités l’emporte sur l’autre, il est facile de s’en apercevoir. On reconnaît la délicatesse au jugement que l’on porte sur le
icile de la tâche que nous nous sommes imposée ; car on est obligé de reconnaître qu’aucune des facultés de l’esprit humain n’est p
on plus, ce qui nous engage à chercher une base fixe qui nous serve à reconnaître le meilleur dans celui qui ne s’est pas écarté de
r de règle aux individus. Mais, va-t-on s’écrier, ne devons-nous donc reconnaître ce qui est beau qu’à l’approbation du plus grand
aux fantaisies de chacun, et n’admettant aucun signe auquel on puisse reconnaître celui qui est vrai de celui qui ne l’est pas. La
encore les ramener. C’est en le comparant au goût général, qu’on peut reconnaître que le goût d’un individu est juste et naturel. L
Mais à travers la nuit qui nous glace d’effroi, Tous les astres encor reconnaissent leur roi ; Tel se montre Satan, tel son éclat cél
’est pas d’ailleurs une question facile à résoudre. Il est certain et reconnu que ce qui caractérise surtout la beauté de la ph
hoses dont il rappelait l’idée. Tels sont les signes auxquels on peut reconnaître le caractère d’un langage primitif, ou les premie
la harangue se revêtirent de la simplicité qu’ils ont encore. On n’y reconnut plus ce mélange merveilleux de gestes et d’inflex
nsibles avec les caractères hébreux ou samaritains, qui, comme on l’a reconnu , étaient les mêmes que ceux dont se servaient les
e qui indique la nature de l’action, remplacer les signes auxquels on reconnaissait les modifications des modes et des temps. Aussi,
onsidère à peine comme soumis à quelques règles grammaticales. Il est reconnu que l’on peut, sans études, s’exprimer en anglais
mais assez, quoiqu’il en ait presque toujours suffisamment. « Avouer, reconnaître , confesser. » Chacun de ces mots emporte l’idée d
tes. Avouer, c’est convenir d’une chose que l’on avait niée d’abord ; reconnaître , suppose une faute légère qu’on répare en la reco
ue son opposition à un mauvais ministre, et on l’applaudit ; un homme reconnaît sa méprise, et on n’y pense plus ; un prisonnier
s sur la facilité d’exécuter les commandements de Dieu, je suppose et reconnais toujours que les premiers pas dans une vie religi
pas. On suppose que la ressemblance entre les deux objets est si bien reconnue , que, sans en faire précisément la comparaison, o
mpreint d’un caractère particulier, qui est comme le cachet auquel on reconnaît son génie et la tournure de ses pensées. Les hara
este de son histoire ; il en est de même dans Tacite : cependant nous reconnaissons distinctement leur manière dans les harangues de
ents, traités en effet d’une manière bien différente ; cependant on y reconnaît la même main. Le vrai génie imprime toujours son
que par imitation et sans obéir à l’impulsion du génie. De même qu’on reconnaît à leur faire les peintres les plus célèbres, de m
nnaît à leur faire les peintres les plus célèbres, de même aussi l’on reconnaît à leur style les meilleurs écrivains, quel que so
ique grec. Ces trois genres, que la plupart des rhéteurs modernes ont reconnus , sont : le simple [simplex, tenue, subtile], le v
Ancien et à quelques orateurs du même temps, il ne peut s’empêcher de reconnaître qu’ils avaient asperum et horridum genus dicendi
cisions subséquentes contre les juges d’Oppianicus, et toutes avaient reconnu ou avaient semblé reconnaître des preuves de corr
e les juges d’Oppianicus, et toutes avaient reconnu ou avaient semblé reconnaître des preuves de corruption. Aussi ne manquait-on p
longtemps prétendre à la réputation de bon prédicateur, si l’on n’est reconnu pour être un prédicateur utile. Lorsque, plus tar
délicat, et demandait la plus grande habileté. L’orateur commence par reconnaître toutes les faveurs dont le peuple l’a comblé, tou
e de deux ouvrages différents. Atticus l’en ayant fait apercevoir, il reconnaît son erreur, et, pour la réparer, il lui envoie un
87 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
onversation, qui veut de l’aisance et de l’abandon, qu’on a bien vite reconnu un puriste. Dans la langue écrite, qui exige une
able  origine de la métaphore, qui pourtant me  paraît assez facile à reconnaître . La métaphore passe presque toujours du moral au
fin de pouvoir distinguer seulement telle forme de telle autre. Je ne reconnais point pour figures oratoires, malgré la division
pensée. Si l’on veut maintenant examiner le fond de cette strophe on reconnaîtra que mise en prose très simple elle offrirait un e
ser d’ajouter, fuis. Quand on possède un peu le génie de sa langue on reconnaît promptement les occasions où les inversions convi
jectifs avec discernement et n’en faites des épithètes qu’après avoir reconnu qu’ils peuvent donner quelque mérite de plus à vo
La première ou majeure, est ordinairement l’énonciation d’une vérité reconnue , qu’on ne peut refuser d’admettre. La seconde ou
s et les ornements les plus saillants. Enfin, on scrutera le fond. On reconnaîtra d’abord que sous la simplicité de l’expression se
88 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
is alors Aristote ne s’accorde pas avec d’autres auteurs anciens, qui reconnaissent que le griphe, espèce d’énigme, peut consister en
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
gue. Agréable colère ! Digne ressentiment à ma douleur bien doux ! Je reconnais mon sang à ce noble courroux ; Ma jeunesse revit
n œil si détaché ? Peux-tu voir tant d’amour sans en être touché ? Ne reconnais -tu plus ni beau-père, ni femme, Sans amitié pour
1. Adorez-le dans l’âme. Pauline a la raison trop pure pour ne pas reconnaître la vérité de la profession de foi qu’elle vient d
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
éron à sa juste valeur, et, sans l’exalter par-delà ses mérites, à en reconnaître l’utilité réelle. En quoi consiste-t-elle en défi
t sans rosée ; Les morts se ranimant à la voix d’Elisée. Synthèse : Reconnaissez , Abner, à ces traits éclatants Un Dieu tel aujour
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ge assuré… « Suis-moi », lui dit la Nuit. L’oiseau plein d’allégresse Reconnaît à ce ton la voix de sa maîtresse. Il la suit : et
s offre ici Boileau étaient bonnes pour l’oreille et les yeux. 3. On reconnaît le Vox excidit ore de Virgile, Én., VI, 686.
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
lle, rendu à la liberté par le soudan qui y commande, Orosmane, il va reconnaître son fils dans Nérestan, chevalier chrétien, qui é
l’auteur ne la doit qu’à lui seul. » — Malgré cette assertion, on en reconnaîtra du moins le germe dans ces vers de Stace, Achill.
93 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
emeurez là ; vous ne faites que tourner autour de moi, vous me feriez reconnaître  » Il trouva M. d’Hamilton721 près de l’endroit où
nombre ; mais l’invention des télescopes nous force bien maintenant à reconnaître que les catalogues que nous en avons sont fort im
de Gramont, qui sentait le dénouement de l’aventure, lui demanda s’il reconnaîtrait bien le marchand, « Si je le reconnaîtrais ? Ne f
aventure, lui demanda s’il reconnaîtrait bien le marchand, « Si je le reconnaîtrais  ? Ne fus-je pas obligé de boire avec lui toute la
our des riens ou les sottises les plus grossières. Mercure927, qui le reconnut dans ce nouvel état, lui dit en riant : « Ho ! ho
le reconnut dans ce nouvel état, lui dit en riant : « Ho ! ho ! je te reconnais  ; tu n’es qu’un composé du singe et du perroquet
champ. Ce qui découvre bien les mœurs de ces temps-là, c’est qu’ayant reconnu leur erreur, ils portèrent le corps du jeune Solt
cusé avec un passant qui avait été témoin de l’assassinat. « Je ne le reconnais pas, dit le passant ; ce n’est pas là le meurtrie
— Ah ! Dieu soit loué, s’écria le bon vieillard, ce témoin ne m’a pas reconnu . » Sur ces paroles, le juge s’imagine que le viei
e l’idée de son crime, a voulu dire : « Je l’ai commis, on ne m’a pas reconnu , me voilà sauvé » ; mais il est clair que ce viei
ue ce vieillard, plein de son innocence, voulait dire : « Ce témoin a reconnu que je ne suis pas coupable ; il a reconnu que mo
ulait dire : « Ce témoin a reconnu que je ne suis pas coupable ; il a reconnu que mon visage n’est pas celui du meurtrier ». Ce
di ne fait qu’un saut et court embrasser son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin ; la honte et les pleurs couvrirent son vis
tte idée, j’entendis peu loin de moi un certain cliquetis que je crus reconnaître  ; j’écoute : le même bruit se répète et se multip
roit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses intérêts jusqu’à la
Huissier, glapissant. — - Silence ! Bartholo lit. — « Je, soussigné, reconnais avoir reçu de damoiselle, etc..., Marceline de Ve
étaient perdus. Après avoir couru longtemps, longtemps, il lui sembla reconnaître la voix de la Bichonne. Il marcha droit dans le f
propres mains ? Quand je venais prendre les paniers dans la cale, je reconnaissais les coups de sa hache dans le bois, et je les bai
é un homme beaucoup plus fin que le roi Hilperik. Il semblait qu’elle reconnût sincèrement que ce divorce était nécessaire et qu
ecours. « Je suis heureux, écrivait-il, mille fois heureux d’avoir pu reconnaître les bienfaits de l’empereur en les répandant sur
et enseignent. Ces magisters vont aux foires où je les ai vus. On les reconnaît à des plumes à écrire qu’ils portent dans la gans
é à aimer ni le faux bel esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue nos Trissotins et nos Vadius1662 j
t de sa renommée ? Non ! Il n’avait ni le rayonnant éclat des gloires reconnues , ni la popularité bruyante des génies contestés.
a richesse un peu monotone de ce vieux sol lorrain qui m’a nourri. Je reconnaissais les bons prés, je saluais en ami les fortes terre
égale distance des deux rives, où le vieux loup de mer aurait pu être reconnu . Quel triomphe de me mêler à ce grand mouvement d
force des poignets, en se dépêchant, — très vite comme des singes. Je reconnus Yves, un de ceux qui grimpaient, — et alors je re
crivains qui se trouvaient en possession de la faveur publique, et de reconnaître le génie de Molière et surtout de Racine, qui pen
endre des chênes2402, Et le mettent au point d’envier2403 ton emploi. Reconnais donc, Antoine, et conclus avec moi, Que la pauvre
donné tes voiles ? O cieux, que de grandeur, et quelle majesté ! J’y reconnais un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans nos d
ge : Notre ami, sans rien craindre, approche du grillage, Regarde, et reconnaît … (ô tendresse ! ô bonheur !) La sarcelle. Aussitô
es caractères dans les deux dernières œuvres est médiocre, et il faut reconnaître en général que le génie de ce grand poète a quelq
sante, elle allait au hasard ; Sans gouvernail, sans mât, on n’eût pu reconnaître La merveille de l’art ! Engloutie à demi, son lar
u reste la tributaire. Israël est vainqueur, et par ses cris perçants Reconnaît du Très-Haut les secours tout-puissants. A l’hymn
vre à ses premières larmes2660 ; C’est que, parmi les voix, le père a reconnu La voix la plus aimée2661 à ce chant ingénu : « O
vent. A leur coque2892, toujours lisse et bien goudronnée, On aime à reconnaître un ménage flamand, Dans son nid à fleur d’eau tra
« Eh bien, maître Moser, on ne va donc pas mieux ?… » Le vieillard reconnut les voix, ouvrit les yeux, Et sourit, Il voyait s
ands arbres, Aux coups dont son épée avait taillé les marbres2911, Je reconnus Roland ; je le pris dans mes bras, Jurant de le p
s le vieux grand-père ne l’a pas laissé parler et a cru tout de suite reconnaître en lui son petit-fils lui-même ; et, par une sort
is longtemps, On ne va pas au quai tout en joyeux tapage Voir si l’on reconnaît son gas2971 dans l’équipage ? Pierre Non, bien sû
sse se passe. L’eau. Soit. Te voici calmé, mon compère le Vin ; Mais reconnais de bonne grâce Qu’une dangereuse fureur Se cache
lière (M. E. Langlois. de l’Université de Lille, a eu le mérite de la reconnaître le premier) du nom d’Alcibiade, que les gens du m
Tente, échoppe. 217. Remuer, changer de place. 218. Il se vint à reconnaître , il en vint à se reconnaître, à voir clair dans s
r, changer de place. 218. Il se vint à reconnaître, il en vint à se reconnaître , à voir clair dans sa situation, à prendre un par
ition, voir page 496, note 5. 253. Y ayant fait une marque, pour les reconnaître les unes des autres. 254. Sus, adverbe que, jus
ries. 575. Ils vous désavouent pour leur sang, ils refusent de vous reconnaître pour un homme de leur sang. 576. Un flambeau. D
s, la charge de conduire les âmes aux Enfers : c’est pourquoi il peut reconnaître le singe. 928. En est explétif et ne sert qu’à
re, et c’est par là seulement, et non par nos airs de hauteur, qu’ils reconnaissaient notre supériorité. 1080. Charles XII, né en 168
n (1523-1590), oncle de Henri IV, que la Ligue voulut un moment faire reconnaître comme roi. 1368. Elisabeth de Valois (1545-1568
e, c’est-à-dire de ces circonstances délicates où il est difficile de reconnaître , entre deux partis possibles, de quel côté est le
s de la France) écrit, d’après les textes originaux, n’aura ; mais il reconnaît que la variante n’orra, donnée par d’autres texte
re de don Diègue, dans le Cid : « Rodrigue, as-tu du cœur ? » Il faut reconnaître qu’en effet Géronte s’élève ici à une noblesse de
voir inventé un art constituant une sorte de droit d’aînesse, il faut reconnaître que c’est à l’ancienne Grèce que nous devons l’ap
tée. 2191. S’éclata. Voir la note 7 de la page 20. 2192. Connaît, reconnaît . 2193. Cure, souci. 2194. D’aventure, par ave
sonnier depuis vingt ans. A des signes non douteux, Lusignan vient de reconnaître son fils dans le chevalier Nérestan et sa fille d
nt se poser sur le sable incessamment et en très grand nombre, on n’y reconnaîtrait pas les traces de leurs pieds, tant le vent est r
resta aux Anglais. 2653. Y, à l’orage. 2654. Son maître, qu’elle reconnaissait pourtant si bien d’ordinaire, qu’une fois, le cap
Lit, crédit, esprit, voilà des rimes bien faibles. D’ailleurs il faut reconnaître que les poésies d’Alfred de Musset sont plus rema
94 (1852) Précis de rhétorique
barisme, quand on se sert de mots forgés, qui n’ont pas une acception reconnue , ou de tournures tirées des langues étrangères. O
La première, ou majeure, est ordinairement l’énonciation d’une vérité reconnue , qu’on ne peut refuser d’admettre. La seconde, ou
. 8. La dureté est opposée plus particulièrement à l’euphonie ; on la reconnaît aux hiatus répétés, aux inversions continuelles e
poésie ; cependant en l’examinant d’après les règles de la mesure, je reconnais que c’est un vers de douze syllabes. Comme il arr
e exactement proportionné au premier, et à cette proportion exacte je reconnais le rythme poétique. Remarquez que la rime n’est p
gnore l’origine, sert à marquer la fin du mètre, de telle sorte qu’on reconnaîtrait des vers à la seule inspection d’une composition
de le repos, marque le repos du repos. C’est impossible. Il faut donc reconnaître ou que les rhéteurs commettent une erreur, ou qu’
95 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
l, virûm pour virorum, amârunt pour amaverunt. 34. Il est facile de reconnaître , à la prononciation, à la décomposition du mot, e
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
sumés et des analyses raisonnées de divers écrits habituent l’élève à reconnaître et à reproduire lui-même cet enchaînement. Cha
le sorite et le dilemme. Une fois les preuves trouvées et leur nature reconnue , il faut apprendre à les choisir, à les disposer,
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
car si elle eût tourné autrement, il était criminel. Il se charge de reconnaître si la rivière est guéable ; il dit qu’oui : elle
é (la Croix de l’Ordre de Saint-Lazare) ; mais je suis sûre qu’on les reconnaîtra encore mieux à vos actions. Je suis certaine enco
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
tes précoces. 6. C’était le bon temps. 7. Écoliers, vous devez vous reconnaître . 8. Les oiseaux s’abattent volontiers dans l’air
contour des coteaux : tour inversif. 1. Puissent tous les enfants se reconnaître dans les traits de ce tableau ! 2. Serait-ec l’u
99 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
sse les œuvres des poëtes. Les caractères naturels tournent en règles reconnues , quelque fois même en règles rigoureuses. Art po
es politiques répètent, sans le savoir, le précepte d’Aristote, et ne reconnaissent que la puissance de la logique et de l’évidence.
à  sa patrie ? Jésus nous en a montré l’exemple : les Juifs mêmes le reconnaissaient pour un si bon citoyen, qu’ils ne crurent pouvoir
aux prières et aux larmes ; et, pour les autres, dans une facilité à reconnaître leurs fautes, à les avouer, à en marquer leur dou
quand on les lui montre directement, en lui laissant la peine de les reconnaître et de les étudier tout seul. Le lieu commun des c
nnent pas seulement pour nous du latin, mais du sens intime qui les a reconnus et adoptés, comme analogues à l’impression de l’o
’a pas pu y parvenir. Ceux qui ont quelque goût de la vraie éloquence reconnaissent qu’il n’y a rien de si difficile que de parler av
angage, la lumière des expressions, et cette netteté précise, où l’on reconnaît à quelques égards l’influence de la géométrie, de
tionale ! Il a été fait avec la jeunesse et pour elle. FIN. 1. On reconnaîtra dans ce paragraphe beaucoup de souvenirs des Dial
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
un moment de l’attention la plus légère, pour s’en convaincre et pour reconnaître combien la probité est nécessaire à l’avocat. Son
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