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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
s ; presque point de barbe ni de cheveux : il parlait très-peu, et ne répondait souvent que par ce rire dont il avait pris l’habi
ne salle de bal bien éclairée. Il faut secouer la poussière pour vous répondre . Vous m’avez écrit, mon charmant ami, une lettre
bassadeur de France est le seul qui puisse finir mes malheurs. » J’ai répondu alors de Votre Excellence ; j’ai assuré la désolé
ins n’empêchent pas que quelque journaliste ne vous déchire. Vous lui répondez , il réplique : vous avez un procès par écrit deva
tre à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes un mois entier à répondre  ; et vous avez encore la bonté de vous faire illu
loie le moins de force et la plus grande économie possible ; mais que répondraient les partisans de cette opinion à ceux qui leur fe
eux prouver à un homme que c’est lui qui a tort quand je l’ennuie. Je réponds aux critiques quand il s’agit de philosophie ou d
qui prennent la peine de vous donner un quart d’heure d’attention. Je réponds quelquefois aux calomnies, parce qu’il y a plus d
à un auteur illustre1 que vous vouliez écrire contre ses ouvrages, je réponds que vous êtes assez instruit par des preuves inco
quatre libraires d’Allemagne et de Hollande, je suis encore forcé de répondre qu’on a menti, et qu’il n’y a pas, dans ces pays,
Lorsqu’on m’attaque sur ma naissance, ne dois-je pas à ma famille de répondre que je suis né égal à ceux qui ont la même place
nserve votre pension, et je vous défends de paraître devant moi », je réponds que celui qui a avancé cette sottise en a menti i
je ne sais quel livre intitulé Des beautés de la langue française, je réponds que je ne l’ai jamais lu, et j’en dis autant sur
pectable à qui je serai attaché jusqu’au dernier moment de ma vie, je réponds que, jusqu’ici, on n’a calomnié que pour le passé
r une édition de la Henriade honorée de la Préface d’un souverain, je réponds qu’il est faux que je m’en sois vanté ; qu’il est
Lorsqu’on imprime que j’ai volé un madrigal à feu M. de La Motte, je réponds que je ne vole de vers à personne ; que je n’en a
si vous êtes affligé qu’on vous impute un mauvais ouvrage, il ne vous répond pas, et il court à l’Opéra-Comique ; si vous lui
la couronne brandebourgeoise que vous redemandez ? — C’être, monsir, répondit Freytag, l’œuvre de poéstie du roi mon gracieux m
nous n’avions rien à démêler avec le margrave de Brandebourg, on nous répondit que le margrave avait plus de crédit dans Francfo
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
tit nombre de questions bien simples ? Daignez, messieurs, daignez me répondre . Le ministre des finances ne vous a-t-il pas offe
ose ? (Oui, s’écria quelqu’un dans l’Assemblée). Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu ;
ez-moi, je ferai tout ce que l’on exigera pour m’en rendre digne ; me répondra-t -on : Meurs ? — Non, vous ne le répondrez pas, mai
pour m’en rendre digne ; me répondra-t-on : Meurs ? — Non, vous ne le répondrez pas, mais vous regarderez comme une espèce de dev
ché vainement à fléchir la colère de son père, qui le haïssait, et ne répondait pas même à ses lettres. Alors il se tourna vers s
demi sa pitié pour le cruel châtiment infligé à son neveu, et ne lui répondait qu’après avoir pris les inspirations de ce père s
s yeux à m’écrire, parce que je ne puis rien. » Mirabeau commence par répondre à ces paroles, dont il devinait l’origine et l’in
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
e à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pièces de Corneille, répondit qu’il ne faisait aucune difficulté1, pourvu que c
le de Vendôme, je demandai au cocher pourquoi il s’arrêtait, et il me répondit avec une voix fort étonnée : « Voulez-vous que je
que je ne voyais point. Je lui demandai ce qu’il regardait, et il me répondit , en me poussant au bras, et assez bas : « Je vous
t ces paroles : « Allons voir ces gens-là3 ! » — Quelles gens ? » lui répondis -je ; et dans la vérité, je croyais que tout le mo
ns la vérité, je croyais que tout le monde avait perdu le sens. Il me répondit  : « Effectivement, je crois que ce pourraient bie
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
e sous le rapport de l’art oratoire, nous pourrions nous dispenser de répondre à ces reproches ; mais comme rien de ce qui tend
anda-t-il, toute cette multitude déchaînée » ? — Elle pille ta ville, répondit Cyrus et enlève tes richesses. — « Ce n’est ni ma
entir aux Athéniens dans une longue harangue. C’est à ce discours que répond Alcibiade, avec le ton tranchant qui lui était fa
et subjugue dans un Alcibiade. Réponse d’Alcibiade à Nicias. « Pour répondre d’abord, Athéniens, aux injures de Nicias, qui m’
un exposé simple et vrai, et commandé d’ailleurs par la nécessité de répondre à des inculpations vagues, que les faits réfutent
jours mieux que les meilleurs raisonnements, parce qu’il n’y a rien à répondre à des faits, au lieu que le raisonnement du monde
». Ici l’orateur entre dans le détail de ces prétendues difficultés, répond aux objections faites, prévient celles que l’on p
i des troupes de terre considérables, si nous voulons que l’exécution réponde au projet, et qu’une forte cavalerie ne nous arrê
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
s point maître de la joie que votre présence me cause » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré, que
ersait du vin dans mon verre, et m’excitait à lui faire raison5 Je ne répondais point mal aux santés qu’il me portait, ce qui, av
, qui, selon toutes les apparences, s’entendait avec le parasiste, me répondit  : « J’ai une truite excellente, mais elle coûtera
nt ? Est-ce en effet Fabrice que je rencontre ici ? — C’est lui-même, répondit -il froidement, et tu ne dois pas t’en étonner. De
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ons de ce silence. Avis. N’employez que quelques lignes. N° 3. Répondez à une jolie lettre de compliment que vous avez re
que à laquelle l’ecclésiastique vient d’être élevé. Le bon évêque lui répond modestement, en plaçant à côté de sa nouvelle dig
amille, président de cour, vous a fait son compliment de condoléance. Répondez -lui. Votre politesse ne doit point craindre, mons
Madame de Sévigné a demandé des nouvelles à sa fille. Celle-ci lui a répondu point par point et avec une telle attention, que
st une chose bien embarrassante que d’avoir à trouver des paroles qui répondent à vos actions, et de temps en temps de nouvelles
rit ? Enfin, la dernière ligne mérite-t-elle des éloges ? Il faut, en répondant à ces questions, lier le style de manière à prése
l’amitié d’un grand à qui il n’a jamais parlé, ou qui ne lui a jamais répondu . Il a du bel esprit la suffisance et les mots sat
che, il convient de ses torts, qu’il rejette sur ses passions. Bayard répond avec le respect dû à un prince issu du sang de se
re Bayard, c’est avec douleur que je te vois en cet état. Bayard. Il répond suivant les idées du canevas. Tâchez de bien lier
morts en paix, et que l’histoire doit respecter les rois. De Commines répond que, loin de vouloir flétrir la mémoire du roi, i
ton en est gai et spirituel, et Paracelse ne sait guère ce qu’il doit répondre . Molière peut donc, avec raison, finir par cette
grenier pour les vendre. —  Le turc a voulu dire 400 écus. —  Scapin répond que la justice ne peut rien à un turc en pleine m
nouveaux confrères, puis mit un zéro devant le chiffre. Le président répondit au modeste docteur avec autant de politesse que d
’aveu de ses fautes, et demanda quelques provisions — … La fourmi lui répond sévèrement — … Avis. Cette fable ressemble à cel
une abeille et lui propose de s’amuser avec lui ; mais i insecte ailé répond que les fleurs viennent de naître et qu’il faut t
, l’enfant lui fait la même proposition qu’à l’abeille, mais l’oiseau répond que ses amis l’attendent, pour avoir la certitude
onction dans la conversation de la mort et du chrétien ; car celui-ci répondra immédiatement à chacune des questions de la mort.
fait compliment de l’éclat qu’il jette au loin — … Le ver luisant lui répond sur un ton un peu fier et glorieux et prend pitié
Dit cet animal plein de rage ; Tu seras châtié de la témérité. Sire, répond l’agneau, que votre majesté Ne se mette pas en co
ps déjà les bronzes grondent, Ces tonnerres lointains se croisent, se répondent  ; Des tubes enflammés la foudre avec effort Sort
que et non le traître, et, demandant quel est leur dessein. (1) — Ils répondent  : Que tu meures. A ce moment ses clercs se réfug
té de l’église. (1) On lui dit d’absoudre les évêques excommuniés, il répond qu’il ne le fera point jusqu’à ce qu’ils aient sa
 apprenant que les Thébains étaient victorieux, — Voilà qui est bien, répondit -il, j’ai assez vécu. Dénouement. Il commande al
rez, Epaminondas, si du moins vous laissiez des enfants. — Le général répond qu’il en laisse deux célèbres, les combats glorie
uvait le distinguer dans une forêt de mâts. Tout-à-coup il l’entendit répondre par trois coups de canon aux signaux des frégates
iateur avec les pics de leurs lances — Celui-ci pousse un cri, auquel répondent toutes les bêtes féroces enfermées dans les cavea
Anselme, le plus jeune, m’en demanda la cause — … Je ne pleurai ni ne répondis point jusqu’au lendemain — … Quand le jour fut ve
it ses horribles prédictions. Qui es-tu ? lui dis-je… L’affreux géant répond d’un air et d’un ton à faire trembler — … « Je su
t qu’elle est un des guerriers qui ont embrasé la tour — ….. Tancrède répond que c’en est trop — … (Court dialogue.) Le combat
êverie, lui demande ce qu’il fait là ! — … Eh ! je fais cuire un œuf, répond le poète, comptons les minutes — … Il veut regard
êque qui dit au berger qu’il a oublié qui es. Dénouement, Le berger répond que le loup a mangé le pauvre — … N° 168. — La
et lui confie son épée — … Le second va trouver Kaïr — L’esclave lui répondit que son maître dormait, mais il lui donna en son
it d’empoisonner le lendemain à dîner un de ses émirs — Nœud. Honain répond qu’il ne connaît que l’art de guérir et non celui
ute voix pourquoi elle a quitté sa demeure souterraine — … La tête ne répondit pas, mais la bouche s’ouvrant avec effort vomit…
t le comte Brahé sur le portrait de la reine Ulrique111, le roi avait répondu brusquement, et s’était approché d’une fenêtre do
aisse-nous en paix. » (Ne changez pas les paroles du roi.) Le fantôme répond que ce sang ne coulera que cinq règnes après celu
emps il restera à descendre — … Sans se déconcerter, le vieillard lui répond que cela ne serait pas assez curieux, et qu’il va
Un officier lui ordonne de placer un quatrième gabion — … Le fusilier répond qu’il sera tué et obéit — … Vient un boulet qui l
e à présent ? Antigone, tremblante aux discours d’Œdipe, se hâtait de répondre à toutes ses questions. « Oui mon père, disait-el
is-moi, l’ombre de Laïus n’est-elle pas assise sur le rocher ? — Non, répondit Antigone, l’ombre de Laïus n’est point assise sur
… Les flots sont inconstants, vos soldats sont fidèles — … Si vous ne répondiez pas à leur vertu, ils embrasseraient le parti de
a mère, et sa femme et ses enfants seront laits esclaves. Pourquoi ne répond -il pas ? N’est-ce point sa mère qui lui parle ? S
. 111. Le comte Brahé dit que le portrait était ressemblant ; le roi répond le contraire. 112. Monte Serrato. Mont dentelé ;
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
touchée3, et du dessein de parler comme il faut à Melusine4. Je vous réponds qu’elle sera bien relancée. Je revins enfin à hui
que question de notre société, à quoi ne m’étant pas assez pressée de répondre , ceux qui les faisaient sont demeurés dans l’igno
e bien de sa blessure. — Il y a eu un combat… Et mon fils ? On ne lui répondit rien6. — Ah ! Mademoiselle, mon fils, mon cher en
e lui répondit rien6. — Ah ! Mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez -moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de par
pondez-moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de parole pour vous répondre . — Ah ! mon cher fils ! Est-il mort sur-le-champ 
es et faisait fondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes raconter sa
8 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
la franchise, comme de la réalité du besoin. il y a deux manières de répondre aux lettres de demande. C’est d’accorder ou de re
au-dessus de ce qu’on a fait pour lui. Mais si c’est un supérieur qui répond , il le fera suivant le degré d’amitié qu’il porte
ervations avec le respect exigé par la position du supérieur. On doit répondre à une lettre de conseils par un remercîment, lors
lus si vous avez maintenant reçu ma première lettre ; mais je ne vous réponds pas que dans huit jours je ne commence à gronder
nce une sentence justificative. Qu’a-t-il de mieux à faire ? c’est de répondre de suite et de s’excuser. Fond. — Cette lettre c
9 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
lle, de lui trancher sur-le-champ la tête. Et ce fidèle serviteur lui répondit aussitôt : J’y avais songé, madame. 4° Pens
sée : L’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux. Henri IV répondit à ceux qui l’exhortaient à traiter avec rigueur q
hesses, lorsque la mort viendra les frapper : Que deviendront alors, répondez , grands du monde, Que deviendront ces biens où vo
exandre : « Comment veux-tu que je te traite ? dit Alexandre. En roi, répondit le vaincu. Cette réponse si noble et si fière plu
ne, dans la fable, le Chêne et le Roseau, lorsque le Roseau a fini de répondre au discours orgueilleux du Chêne, se sert d’une t
sition pour passer à l’arrivée de la tempête : Votre compassion, lui répondit l’arbuste, Part d’un bon naturel : mais quittez c
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
é de l’innocence qui confond la calomnie, et de la sagesse qui daigne répondre à la superstition. Partout on voit l’homme certai
et qu’il ne tient qu’à lui d’échapper à ses persécuteurs. « Ami, lui répond Socrate, mon sort est changé ; mes principes ne l
e vieillesse honteuse, après avoir enfreint les lois de son pays, que répondra-t -il ? Ô Socrate ! tu serais souvent forcé de rougi
nimadversion de nos sœurs, chez les morts ». Criton ne trouve rien à répondre à la solidité véhémente de ces raisons ; il cède,
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
Vatel, tout va bien ; rien n’était si beau que le souper du roi. » Il répondit  : « Monseigneur, votre bonté m’achève ; je sais q
ien de sa blessure. — Il y a eu un combat ! Et mon fils ? » On ne lui répondit rien. « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enf
ne lui répondit rien. « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez -moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de par
ondez-moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de paroles pour vous répondre . — Ah ! mon cher fils ! est-il mort sur-le-champ3
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
) N° 3. — A M. M***. Je ne pourrais en quatre pages d’écriture répondre aux lignes que je reçois de vous, Monsieur ; je n
m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond . Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidéli
eur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’intérieur ; mais lorsque l’âme est
s parents, des amis ? Etait-il riche ou pauvre ? Personne n’aurait pu répondre à ces questions, je ne voyais jamais d’argent che
’escalier le ramassa et le lui présenta : " Cela ne m’appartient pas, répondit -il avec surprise. A moi de l’or ! vivrais-je comm
Je t’appellerai Hamlet, mon roi, mon père, prince du Danemarck. Oh ! réponds -moi ; ne me laisse pas languir dans cette fatale
sant ni ne laissant entrer personne ; il n’écoute aucun message ni ne répond , il tire un voile obscur sur tous les hommes. Le
roseau : Petite goutte d’eau, veux-tu que je te recueille ? Non pas, répondit la goutte d’eau, j’aime mieux me laisser tomber a
rais-je donc espérer que vous m’y fassiez participer. » La fourmi lui répond  :«  Jour et nuit, le bosquet ne retentissait que
rais du bonheur. Veux-tu m’en donner, toi ? Jouons. — Je le voudrais, répond la voyageuse, Car je respire à peine, et je me se
t qui es-tu donc, mortel, pour ne pas me craindre ? Je suis chrétien, répondit celui-ci en souriant. Soudain la mort le toucha d
venin sur le pauvre insecte. Ah ! que t’ai-je fait, crie le ver. Eh ! répond le cruel, pourquoi brilles-tu ? Pfeffel. N° 9
empressa de lui offrir le sien, « C’est bien comme cela, Charles, lui répondit Fairfax, je n’en ai pas de besoin » ; et lui mont
e. le glaive et la hache à la main. « Où est le traître ? » Becket ne répondit rien : « Où est l’archevêque ? » Thomas descendit
êtes pris. » L’archevêque, arrachant son manteau des mains du soldat, répondit  : « Vous exécuterez ici vos desseins ou vos ordre
et la liberté. » On le somma d’absoudre les évêques excommuniés ; il répondit  : « Jusqu’à ce qu’ils aient satisfait aux saints
; on lui dit que les Thébains l’avaient gagnée. « Voilà qui est bien, répondit -il : j’ai assez vécu. » demanda ensuite Daïphantu
ez, Spaminondas ! si du moins vous laissiez des enfants ! -Je laisse, répondit -il en expirant, deux filles immortelles : la vict
te de Xercès, l’immoler ou périr milieu de son camp. » Les soldats ne répondirent que par un cri de joie ; il leur fait prendre un
trésors. » Le désespoir leur donna de la ferme té. « Nous ne pouvons, répondirent -ils, vous céder une ville où notre Dieu est mort 
cations à opposer à la fureur des assiégeants. Ceux mêmes qui avaient répondu à Saladin avec quelque courage ne songèrent plus
guer le vaisseau amiral au milieu d’une forêt de mâts, quand celui-ci répondit aux signaux des frégates d’avant-garde par trois
se brisent, en mugissant, contre lui. Un horrible rugissement, auquel répondirent les cris de la foule, annonça l’arrivée du tigre 
atteintes de leurs lances, qu’il se lève avec un cri terrible, auquel répondent , en mugissant d’effroi, toutes les bêtes enfermée
regardes, mon père ! qu’as-tu ? » Je ne pleurai point encore ; je ne répondis point pendant tout ce jour, ni la nuit suivante,
s se séparent avec effort et laissent échapper un cri terrible. Il me répond enfin d’une voix sourde et courroucée : « Je suis
inte ; Car leur mère avait dit que Dieu n’oubliait pas ; Rien ne leur répondit que l’écho de l’enceinte, Rien ne venait que le t
le misérable. « Scélérat ! m’écriai-je, que fais-tu ? — Je me venge, répondit -il avec un rire éclatant et infernal. Ah ! je te
éteintes, et je criai encore une fois : Bug-Jargal ! Un aboiement me répondit … J’avais reconnu Rask, je tournai les yeux. Bug-J
« Écoute, vieillard : je dormais, une voix prononça mon nom. Mon âme répondit  : Me voilà !  et quittant son corps elle s’élança
, il n’avait plus rien à craindre, il n’avait plus rien à espérer. Il répondit ainsi au sultan, en lui offrant le cimeterre nu q
est nécessaire pour vous contenter. Mais ne vous pressez pas trop de répondre . Songez que, par rapport à tous les besoins de l’
privation. Expliquez-vous ; Hamet, parle le premier. — O bon Génie ! répondît Hamet, si tu veux bien me pardonner ma hardiesse,
tarisse point en été, et qui ne déborde point en hiver. — Tu l’auras, répondit le Génie. » Et de sa faulx, devenue un instrument
ts : « Cadi, le fardeau est trop pesant », dit le calife. « Seigneur, répondit Iben Beschir avec une noble hardiesse, tu trouves
clave lui demanda ce qu‘il voulait à son maître. « Je suis en voyage, répondit l’ami, et n’ai pas d’argent. » L’esclave dit qu’i
porter plainte contre son homme. « Tu as été plus loyal que prudent, répondit le juge. Tu n’aurais pas dû te fier aussi aveuglé
, pourquoi le seigneur cadi n’a pas envoyé son esclave ? — Parce que, répondit le cadi, il a appris d’un certain marchand  que t
nt… Il s’approcha, et lui demanda le sujet de ses pleurs. « Seigneur, répondit le paysan, j’avais un melon, un seul, que j’éleva
de cette caverne. » — « Vous n’avez qu’à fermer un instant les yeux, répondit le trésorier, et aussitôt vous vous retrouverez s
demain, et me débarrasserai de lui de cette manière. » — « Seigneur, répondit Honain avec assurance, ma science ne comprend que
truire dans un autre pays de cette science qui me manque. » Mutevekul répondit qu’il ne donnait là qu’une vaine excuse : que cel
olonté, ou prépare-toi à subir une mort ignominieuse. » — « Seigneur, répondit Honain, la honte n’est pas dans le châtiment, ell
i de sauver maîtresse ! et nous… tout de suite… à la mer ! » « — Oh ! répond le chef attendri, je le jure et devant Dieu lui-m
« Que faites-vous, s’écrie le chevalier avec sur- prise ? — Seigneur, répond le prêtre, je cours chez un mourant, qui soupire
de qui je tiens l’honneur,  la fortune et la vie. « — Que le    Dieu, répond le ministre de  l’autel, que le Dieu tout-puissan
nt. Détourne la tête, mon fils, et ne me regarde pas. — Non, non, lui répond l’enfant, ne craignez rien, je veux vous regarder
ourche. « Qu’est-ce que tu fais donc là ? lui dit-il. — Je m’amuse, » répondit Guillaume. Le voisin prit les morceaux de fer, le
nés à percer une peau plus dure que celle d’un chamois ? — Peut-être, répondit Guillaume. — Tu sais que je suis bon enfant, repr
ectrice : J’attends peu de moi-même et tout de la justice. » D’Aumale répondit  : « J’attends tout de mon bras ; C’est de nous qu
é ; Tu l’emportes, Bourbon, notre règne est passé. » Tout le peuple y répond par un cri lamentable. D’Aumale, sans vigueur, ét
ecin parla du tort que les veilles font à la santé ; mais Charles lui répondit entre ses dents : « Restez. je n’ai pas envie de
cette expression à la fois si majestueuse et si douce !… » « Bah ! » répondit brusquement le roi, qui croyait entendre un repro
le ! » demanda-t-il d’un ton colère. — « Sire, personne que je sache, répondit le concierge tout troublé, et la dernière fois qu
ussant les épaules. Allons, comte, ouvrez-nous cette porte. » « Sire, répondit le comte en reculant d’un pas, que Votre Majesté
rle, si tu es de l’autre monde, laisse-nous en paix. » Le fantôme lui répondit lentement et d’un ton solennel : « Charles roi !
; mais l’Anglais ayant répété sa phrase dans les mêmes termes, il lui répondit qu’il n’avait point l’intention de la vendre. « P
Les femmes tremblantes se précipitent dans les temples ; les enfants répondent par des cris aux gémissements de leurs mères ; l’
: Eh bien enfin, voyons, faut-il les tuer tous deux ? à quoi la femme répondit  : Oui ; et je n’entendis plus rien. Que vous dira
ettaient en devoir de le jeter dans la chaudière, quand celui-ci leur répond avec sang-froid : « Arrêtez ! votre idée est bonn
t que vois-je ? vos cheveux sont tout blancs. — C’est sans doute, lui répondis -je, l’effet de l’événement qui m’est arrivé cette
onsolé récitait avec sa douce voix la prière à Marie, et le vieillard répondait à l’enfant : et à travers le silence de la forêt
douceur et une tendresse inexprimables. Et la femme à cheveux blancs répondit  : ma fille, Dieu est le maître ; ce qu’il fait es
et j’ai reconnu que Dieu avait été bon envers lui. La jeune fille ne répondit rien ; mais elle baissa la tête, et, quelques lar
nom, et le dessein qui l’amenait : « Je suis noble et chevalier, lui répondit -il avec fierté, je viens ici pour soutenir par la
e combattre des inconnus, des hommes sans nom. — Albert de Malvoisin, répondit le chevalier en levant la visière de son casque,
ai-je consentir à te châtier de tes bravades. — Orgueilleux templier, répondit Ivanhoé, as-tu donc oublié que tu as déjà été deu
n’octroie-t-il le combat ? demanda Ivanhoé. — Je ne puis le refuser, répondit Beaumanoir, si cette jeune fille vous accepte pou
ussiez plus en état de combattre. — Je demande le combat à l’instant, répondit Ivanhoé. C’est le jugement de Dieu, je mets en lu
vaincu, s’il ne voulait recevoir le coup de la mort. Bois-Guilbert ne répondit point. « Épargnez-le, sire chevalier, s’écria le
hemin creux où s’était trouvé le corps du banneret. Tellis ne pouvait répondre qu’en levant les yeux au ciel, ce qui ne le justi
e jugement de la bataille, aux jour et heure qui seront fixés. » Kœof répondit qu’il maintenait son accusation et qu’il obéissai
au Saint-Esprit, et si elle tenait à la foi de la sainte Église. Elle répondit à toutes ces questions en levant modestement les
t il s’arrête. — Va donc ! crient les démons. Je ne peux passer, leur répond l’orage. — Qui t’empêche ? — Il y a une croix sur
 ; c’est qu’ils sont dépouillés de la force de l’interrogation. Œdipe répond à sa fille : Ah ! c’est ici je le sens . Ces simp
s laissent tomber le bouclier et la lance ; armés de la croix, ils ne répondent aux menaces que par le cri commun des martyrs. Ne
ce. Vous savez que ce Prince, portant alors la main à son front, leur répondit en souriant : Rassurez-vous, je ne suis point ble
ts ne peuvent éviter la mort ou une prompte servitude. Pourquoi ne me réponds -tu point, mon fils ? Méconnais-tu ta mère ? As-tu
succède au cri de la détresse : Patrie ! indépendance ! à ce cri tout répond Des monts de Messénie aux mers de l’Hellespont, E
stes ! Où êtes-vous ? » Apostrophe et interrogation. Personne ne peut répondre à l’orateur ; car chacun n’a trouvé place que par
il est la plus chère espérance ? Et vous, Messieurs, qu’auriez-vous à répondre à ses justes reproches ? Et quoi ! vous dirait-el
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
hement vendu et livré ses concitoyens au roi de Macédoine. Démosthène répond à cette inculpation par un tableau énergique de l
diteurs ont déjà perdues de vue, et dont l’impression est effacée. Il répond cependant à ces infractions, et justifiera condui
m’accuses-tu, quand je ne t’accuse pas ? Mais puisqu’il me presse de répondre , Athéniens, je dirai quelque chose de plus fort,
enté le combat de Marathon. Quel était le général ? C’était Miltiade, répondriez -vous, si on vous le demandait. Son nom cependant
te ! j’ai secouru l’état de tout mon pouvoir ; et si mon accusation a répondu aux crimes qu’elle attaque, j’ai rempli mon objet
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
ion que celui de chacun semblait prendre pour douleur. Elle disait ou répondait en passant devant les uns et les autres quelques
sentie, mais qui se refuse au plus grand besoin. Le fréquent moucher répondait aux cris du prince son beau-frère. Quelques larme
fligée, il lui serait horrible de lui voir jouer la comédie. Elle lui répondit bien naturellement que, sans comédie, la pitié et
catesse de chaque caractère que ce visage rassemblait. Ses manières y répondaient dans la même proportion, avec une aisance qui en
er sourdement ; ces ruses innocentes ; cette vigilante attention pour répondre , pour prévenir, et pour saisir les occasions, me
15 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
a vie humaine, que les hommes entre eux ne parlent pas ainsi, etc. Je réponds que quand le cœur, l’esprit, l’imagination, l’ore
suppression eût donné plus de finesse à la pensée. « J’y avais songé, répondit -il, et je l’eusse retranché, si le parterre était
, monseigneur, que je suis allé à Gand. — En êtes-vous bien sûr ? lui répond le prince ; c’est que nous y sommes allés deux ou
le Distrait, qui a paru l’écouter avec la plus grande attention, lui répond sérieusement : « N’aviez-vous que celui-là ? » év
« N’aviez-vous que celui-là ? » évidemment, il n’a rien écoute, il a répondu à sa pensée qui s’occupait d’un tout autre objet.
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
r cela un principe sûr. Quand un nom substantif, que de précède, peut répondre à la question qui ? ou quoi ? il est en régime si
en régime simple ; et de est alors particule. Quand ce même nom peut répondre à la question de qui ? ou de quoi ? il est en rég
demande : est-ce là votre tabatière ? sont-ce là vos livres ? vous ne répondrez point : non, ce n’est pas elle : oui, ce sont eux
épondrez point : non, ce n’est pas elle : oui, ce sont eux. Mais vous répondrez  : non, ce ne l’est pas : oui, ce les sont. J’ajou
ni nombre. Une femme à qui l’on demande si elle est malade, doit donc répondre  : oui je le suis, et non, je la suis, parce que m
à qui l’on demande s’ils sont chasseurs, doivent, par la même raison, répondre  : oui nous le sommes, et non, nous les sommes. Si
n dit à une femme : êtes-vous la malade dont on m’a parlé : elle doit répondre  : oui, je la suis ; parce que malade, accompagné
ntif. Si l’on dit à des hommes : êtes-vous les chasseurs du Roi ? ils répondront  : oui, nous les sommes ; parce que chasseurs est
rte. Ainsi il y a une faute dans ce vers de Racine : Phénix même en répond , qui l’a conduit exprès Dans un fort éloigné du t
ant la règle, il aurait fallu dire : Phénix même, qui l’a conduit, en répond . Ce serait une plus grande faute encore de placer
que soit votre dignité. N’imitez donc pas l’auteur qui a dit : je ne répondrai pas que dès qu’il n’y a rien de pire que ce qu’on
par Duclos : avez-vous entendu chanter la nouvelle actrice ? il faut répondre  : je l’ai entendue chanter ; c’est-à-dire, j’ai e
chantait : = avez-vous entendu chanter la nouvelle ariette ? il faut répondre  : je l’ai entendu chanter, parce qu’on ne pourrai
ien : on a laissé madame la présidente tomber, mourir. Il est aisé de répondre d’abord qu’on dit toujours aussi : on a vu arrive
nctif, comme dans ces phrases : = je doute qu’il soit en état de bien répondre  : = vous avez tort de craindre que je n’aie été t
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ien de sa blessure. — Il y a eu un combat ? Et mon fils ! » On ne lui répondit rien. « Ah ! Mademoiselle, mon fils, mon cher enf
ne lui répondit rien. « Ah ! Mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez -moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de par
pondez-moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de parole pour vous répondre . Ah ! mon cher fils ! Est-il mort sur-le-champ ?
m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond . Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidéli
pauvre petit Bernard. Vous en serez content, c’est un bon sujet ; il répondra par son zèle à toutes vos bontés : voilà qui nous
croire que je suis un sot de vous aimer, et vous un ingrat de ne pas répondre à tous les sentiments qui m’attachent à vous pour
avez prévenu fort joliment : j’aime vos reproches, et vous avez mieux répondu à mon silence que peut-être vous n’eussiez fait à
s déjà les bronzes grondent ; Ces tonnerres lointains se croisent, se répondent  ; Des tubes enflammés la foudre avec effort Sort
oint te laisser languir dans une honteuse vieillesse. « — Qui es-tu ? répondit Mérovée avec un sourire amer : es-tu d’une race n
nt emporté, Abattu par le temps, rêve l’éternité ! » Qu’un autre vous réponde , ô sages de la terre ! Laissez-moi mon erreur : j
trouble et se confond. Oui, la raison se tait ; mais l’instinct nous répond . Pour moi, quand je verrais dans les célestes pla
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
ue l’eau soit assez bouillante pour la jeter sur le thé ? — Ma chère, répondait l’autre, je crois que ce serait trop tôt, car ces
disait la troisième ; qu’en croyez-vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la quatrième ; il me semble que l’élection du Par
deur. Je lui demandai s’il connaissait le duc de Mendoce. — Fort peu, répondit -il ; mais je sais seulement qu’il n’y a point d’h
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ne par un grand dévouement, et, pour peu que l’élévation de sa nature réponde à l’indépendance qu’il s’est acquise ou qu’il a r
qu’il entendait l’amour qui l’a mis au monde, la parole s’échappe et répond . L’homme vit cette fois ; il pense, il aime, il n
, et, toute préparation arrêtée m’étant impossible, je ne puis jamais répondre de m’asservir à une prudence qui me glacerait. Êt
pourquoi, quand il y venait, il n’y restait pas plus longtemps. Il me répondit  : “D’abord ma place est dans mon département, et
r un tel, disons-nous « d’un petit air modeste. — Je ne connais pas”, répond l’interlocuteur. Quel désappointement ! Consolez-
ir leur vaillante phalange. Ils font notre espoir et notre force. Ils répondent par leurs aspirations viriles aux détracteurs des
20 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
our, on chante les dernières prières. J’interroge un assistant qui me répond  : « C’est le prince***, mort il y a deux jours, e
n fer ? dit-il, quand il fut de retour. — Vous me demandez votre fer, répondit le voisin ; il n’est plus… Voici maintenant ce qu
e à la fable 2 du livre X, l’Homme et la Couleuvre. C’est l’homme qui répond au serpent : … Tes raisons sont frivoles. Je pou
romans où il gardait l’anonyme, cette phrase incroyable : « Monsieur, répondit Charles Servigné, c’est moi qui interroge et ne l
l’oreille. Cet ami était musicien : « Ce sont des chronomètres, » me répondit -il. Delille veut parler tout bonnement des cure-d
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
u comte de Bussy 4 Paris, ce 20 juillet 1668. Je veux commencer à répondre en deux mots à votre lettre, et puis notre procès
portrait entre les mains de madame de la Baume1, je l’ai vu. » Je ne répondis que par un sourire dédaigneux, ayant pitié de ceu
qui étoit entre nous, et je suis désarmée. Mais de croire que si vous répondez je puisse jamais me taire, vous auriez tort, car
es et faisoit fondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes raconter sa
nous ne fîmes que soupirer. Le cardinal de Bouillon parla de vous, et répondit que vous n’auriez point évité cette triste partie
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
craignait rien parce qu’elle connaissait peu, s’emporta, et elle lui répondit avec un ton de fureur plutôt que de colère : « Je
re : « Je sais bien qu’il y a du bruit dans la ville ; mais vous m’en répondrez , messieurs du parlement, vous, vos femmes et vos
ement promît de ne pas continuer ses assemblées. Le premier président répondit qu’il fallait délibérer sur la proposition. On fu
familier qui veut dire : suivant l’usage, à la manière… 2. Ce grade répondait à celui de colonel. 1. C’est-à-dire, la mort de
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
œur ou de toi lequel est le poëte ? C’est ton cœur, et ton cœur ne te répondra pas1 ……………… O ciel ! qui t’aidera ! que ferai-je
i1, Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde , adressons-nous à lui. Il est juste, il est bon ;
pitié2 ! O toi que nul n’a pu connaître, Et n’a renié sans mentir, Réponds -moi, toi qui m’as fait naître, Et demain me feras
passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré1. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde  ; Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
ur révéler sa gloire, Quels témoins éclatants devant moi rassemblés ! Répondez , cieux et mers, et vous, terre, parlez. Quel bras
ed du tribunal qu’érige ta raison, Ton maître obéissant doit venir te répondre  ? Accusateur aveugle, un mot va te confondre : Tu
lairement, ou ne parle jamais. Cessons d’interroger qui ne veut point répondre . Si notre ambition ne sert qu’à nous confondre, B
tendre. Les vers suivants développent l’argument de l’impiété, auquel répondra bientôt le poëte : Et tu crois, ô mortel… 2.
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
sa place dans la haute poésie ; mais quant au nombre des syllabes, il répond au vers asclépiade latin, qui lui a servi de modè
st le caractère du vers de dix syllabes ? Notre vers de dix syllabes répond au vers héroïque italien que les Anglais ont adop
Faites connaître le vers de huit syllabes. Le vers de huit syllabes répond au vers glyconique : Illi robur et æs triplex, A
ient De mon fond, Comme ils font De son chef ; De rechef, J’aurai jà… Répondu , etc. Mais entremêlés avec d’autres plus longs,
, dites-moi dans quels lieux Je puis la retrouver. Énée à la déesse Répond ce peu de mots : La jeune chasseresse… La Harpe
line, par exemple, ne peut être suivie que de la rime masculine qui y répond , ou d’une rime féminine. Cette règle, fondée sur
vers, composés de huit syllabes, sont arrangés de manière que le 1er réponde au 3e, et le 2e au 4e ; que le 5e et le 6e riment
u 3e, et le 2e au 4e ; que le 5e et le 6e riment ensemble ; que le 7e réponde au 10e, et que le 8e et le 9e riment ensemble. L
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
disposé a-t-il un caractère spécial déterminé par des règles fixes ? Répondre complétement à cette question, ce serait donner l
es dans les hommes, la narration ou la thèse prévient les objections, répond d’avance à toutes les questions, rend probables l
? Aucun de ceux qui s’y rapportent n’a-t-il été omis ? Si vous pouvez répondre d’une manière satisfaisante à ces deux questions,
fantômes de l’imagination ; évoque-t-il pour les faire mouvoir, agir, répondre , interroger, les absents, les morts, les êtres in
27 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ialogue. On suppose une objection adressée par un interrupteur, et on répond pour lui. Cette image est familière dans la conve
sais bien que vous allez m’objecter… vous allez me dire… mais je vous répondrai … J’ai déjà emprunté à Mirabeau un bel exemple de
opose ? Oui ! a crié quelqu’un dans l’assemblée. Je conjure celui qui répond oui de considérer, etc. » Vous trouverez à chaque
oteste de son innocence, et à toutes les questions qu’on lui adresse, répond invariablement : « Non, je ne suis pas coupable. 
28 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ées de la patrie, aux secrètes pensées de ceux qui les approuvent, je répondrai en peu de mots. Oui, pères conscrits, si j’avais
assuré d’un ennemi si redoutable, et de l’avoir laissé partir, je lui répondrais , citoyens, que la faute n’en est pas à moi, mais
au sujet des épées et des poignards trouvés dans sa maison, il avait répondu , pour se justifier, qu’il avait toujours été amat
at et au peuple des Allobroges. Je lui demande s’il a quelque chose à répondre  ; je lui permets de s’expliquer. Il commence par
aire chez lui ; il adresse la même question à Vulturcius. Ceux-ci lui répondent en peu de mots et sans se troubler, lui rappelant
s plus bas. » Gabinius enfin est introduit ; après avoir commencé par répondre avec effronterie, il finit par convenir de tout c
u berceau, en qui la république semble avoir un gage précieux qui lui répond des actes de mon consulat : ici même, je vois un
menti et aurait renoncé au caractère d’honnête homme, qu’aurait-il pu répondre  ? que ces statues étaient encore chez lui et non
s lorsqu’on l’a interrogé au sujet de la Cybée, vous savez ce qu’il a répondu . Il dit que ce navire avait été construit par des
it passé quelque autre de ses effets entre les mains de Verrès, il me répondit que ce préteur lui avait mandé de lui envoyer ces
es tapisseries à Agrigente. Je lui demandai s’il l’avait fait ; il me répondit que, comme de raison, il avait obéi au préteur. J
l’assura. Enfin, lui dis-je, ont-elles été rapportées chez vous ? Il répondit qu’elles ne l’étaient pas encore. Cette dernière
risable, et indigne d’avoir place parmi sa vaisselle d’argent. Verrès répondit qu’il en pensait de même. C’est ainsi que Pamphil
ce envoie prier Verrès de le lui rendre, s’il le veut bien ; celui-ci répond qu’on revienne dans quelques jours. Antiochus est
éclare qu’ils ne peuvent lui faire un plus grand plaisir. Ceux-ci lui répondent qu’il ne leur est pas permis de la donner ; que l
errès arrive et informe d’abord de ce qui concerne la statue. Sopater répond que le sénat s’oppose à sa volonté ; qu’il est dé
i s’est passé, et sur la manière dont la statue a été enlevée : elles répondent qu’on a vu dans le temple les esclaves du préteur
tres, des témoignages, je ne faisais rien de semblable à Syracuse. Je répondis que dans la visite que me firent à Rome les Sicil
ête des députés ; mais qu’en vous louant, ils soient toujours prêts à répondre aux questions que j’ai à leur faire. Pour ne poin
ertaine quantité de grains, pour envoyer à Rome : ils ne pourront pas répondre affirmativement. Enfin, combien de matelots et de
bien de matelots et de soldats ils ont fourni pendant trois ans : ils répondront  : Aucun. Ils ne pourront pas nier que leur ville
nt. À l’égard de la ville de Syracuse, nous voyons que ses sentiments répondent pour vous aux traitements qu’elle en a reçus ; il
ense. Domitius lui demande comment il a tué cette bête énorme. Il lui répond que c’est avec un épieu. Au même instant le préte
eux d’une multitude de spectateurs. Homme insensé, que pouvez-vous me répondre  ? sinon ce que je ne vous demande pas, ce que, da
i, sorti de sa province, non pour venir triompher à Rome, mais pour y répondre à une accusation, ne renonça pas même à cette inf
nnoncer l’exil et prévoir la fuite de son maître. XVIII. Que me répondrez -vous, Verrès, pour vous justifier sur ce point ?
l était obligé de veiller par lui-même à cette administration et d’en répondre . C’est ce qui s’était toujours pratiqué dans la S
ésespoir où le précipitait le souvenir de tant d’actions criminelles, répondit que, ne doutant pas qu’on raccuserait d’avoir reç
mander aux capitaines comment la flotte avait été détruite, et qu’ils répondent à tout le monde que les congés donnés aux rameurs
que capitaine en particulier combien ils avaient eu de matelots ; ils répondent l’un après l’autre comme il le leur avait recomma
ra conservé pour servir de témoin ? « Vous ne pouvez pour le présent, répond Cléomène, le condamner avec les autres ; mais par
capitaine Héraclius, il avait compté de l’argent à Timarchide. Ne me répondez point, Verrès, que c’est un discours de pères qui
. C’est pourquoi, si par hasard vous trouviez quelqu’un qui voulût répondre à l’accusation touchant cette expédition navale,
lût répondre à l’accusation touchant cette expédition navale, qu’il y réponde directement, sans s’arrêter à des lieux communs q
s, les coups, les funérailles et la sépulture. Si donc vous voulez me répondre , prouvez-moi que la flotte était en bon état ; qu
nouveaux efforts pour m’exprimer dans tout le reste d’une manière qui réponde à mon sujet et à ma douleur ; car le grief dont i
ncipe que tout homme qui vous serait inconnu et n’aurait pas un riche répondant serait, fût-il citoyen romain, condamné à périr s
avait donné beaucoup de marques qu’il n’était pas dans le dessein de répondre , et l’on ne parlait pas de loi. Mais dès qu’on vi
s Siciliens mes amis ; je ne suis pas moins résolu, si l’événement ne répond pas à l’opinion que j’ai de vous, de poursuivre n
e Verrès, qu’ils prennent bien leurs mesures, qu’ils s’attendent à me répondre de leur conduite au tribunal du peuple romain ; e
29 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
oi il se sépare d’un animal auquel il parait si attaché. Le vieillard répond .... Vous imaginerez les circonstances : cinq fran
er qui lui a vendu les diamants l’a trompé : ils sont faux. Le calife répond qu’il le savait : pour de fausses louanges il leu
devant tout le peuple. Paroles de son accusateur. L’accusé, avant de répondre , présente au prêteur et au peuple ses fils, plein
cations motivées. Le cruel châtelain paraît à l’une des fenêtres ; il répond aux prières du malheureux par des insultes, à ses
On le supplie d’épargner cette honte au moins au comte d’Enghien ; il répond qu’il n’y aura d’exception pour personne, Il part
On lui a dit qu’il pourrait guérir si quelqu’un suçait sa plaie ; il répond qu’il ne permettra pas qu’un autre meure à sa pla
Gardez-vous de me confier cet or ; je suis un joueur. – Je le savais, répond Ariste, et je veux t’obliger à ne plus jouer. Tu
lui, lui représenta que ce n’était point là sa place. San-Estevan qui répondit qu’il savait là-dessus tout ce qu’on pouvait lui
camp français ; son insolence ; son discours ironique. Duguesclin ne répond que par ce mot : « J’irai. » Le héraut se retire
il pourra lui prouver sa reconnaissance. « En faisant du bien, » lui répond Apollonius, qui fait comprendre à ce riche, trop
de visiter l’Éden, séjour des anges. L’ange qui en garde l’entrée lui répond qu’il obtiendra cette faveur quand il aura apport
ardonné à ceux de ses guerriers qui s’étaient laissé vaincre. Owinsko répond en son nom et au nom de ses compagnons d’armes :
trahir le serment qui les lie à leur drapeau et à leur pays. Étienne répond à ce noble refus par des paroles d’admiration et
jour consacré au culte du Seigneur ; on lui en fait l’observation, il répond par un sourire de dédain et part : il a une suite
ers les champs et les coteaux ; on lui adresse des observations, il y répond avec mépris et avec fureur, et se précipite dans
lama ce trésor en qualité de souverain du pays. Le seigneur de Chalus répondit que c’était le roi de France qui était le souvera
ard ; il croit que cet homme l’a frappé par imprudence. L’inconnu lui répond avec fierté et le détrompe : il n’a point agi par
il l’a visé. Étonnement et courroux de Richard : questions. L’inconnu répond que son nom est Bertrand de Gourdon ; que Richard
ux fils à l’endroit le plus exposé. Douleur et agitation du père : il répond qu’il restera fidèle à ses devoirs de citoyen et
rer dans la cour, et qui, par signes, demande la charité. M. Delville répond que ce jeune garçon est peut-être un imposteur qu
couronne de sa tête et leur demande comment il est mort. « En brave, répondent -ils, après s’être couvert de gloire. — Puisqu’il
sulter l’oracle sur le sort de la patrie et sur le sien. L’oracle lui répond « qu’il sera vainqueur, mais qu’en rentrant dans
tion et d’impatience, supplient le roi de donner l’assaut. Henri leur répond . Plan. Le roi reconnaît qu’il serait facile, surt
submergée. Alors éclatait un orage terrible. Il appelle ; personne ne répond à ses cris. L’enfant se couche contre l’ouverture
é cet hypocrite, et laissait éclater son mépris pour lui. Le scélérat répondait à ce mépris par une haine mortelle ; et, prévoyan
son irrésolution, Charles s’adressa, dit-on, au pape, son allié, qui répondit  :  Vita Conradini. mors Caroli ; mors autem Conra
30 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
e cas, et s’emploie généralement mieux que toute périphrase, quand il répond exactement à l’idée que l’on veut exprimer. Ainsi
les nombres distributifs. Ceux-ci servent à unir ou à distribuer, et répondent aux questions combien à la fois, combien à chacun
uand on cite les paroles de quelqu’un, ou qu’on le fait interroger et répondre , on se sert de ait et plus souvent de inquit, que
se met avec la préposition in, quand il exprime un rapport d’union et répond à la question en quoi. Ex. : Is fuit mediocris in
es prépositions. Les prépositions les plus usitées sont celles qui répondent directement aux questions de lieu. Il importe don
employer d’une manière convenable. I La préposition è ou ex, qui répond à la question undè, exprime un rapport d’extracti
e choses arrivent à l’improviste. V La préposition à ou ab, qui répond aussi à la question undè, exprime un rapport d’él
tantôt avec l’accusatif, tantôt avec l’ablatif. In avec l’accusatif répond à la question quò, et désigne physiquement le lie
xspectare, attendre d’heure en heure, etc. X In avec l’ablatif répond à la question ubi, et sert à désigner le lieu où
it sur le point de prendre la ville. XII La préposition ad, qui répond à la question quò, exprime un mouvement, une tend
n. Les conjonctions latines exprimant des rapports de coordination répondent généralement aux conjonctions françaises et, ou,
im rescripseris, maximè obtemperaveris voluntati meæ. Cic. Si vous me répondez tout de suite, j’en éprouverai une entière satisf
31 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
face Nous nous sommes proposé un double but en publiant ce livre ; répondre au programme officiel de l’enseignement secondair
tit nombre de questions bien simples ? Daignez, messieurs, daignez me répondre . Le premier ministre des finances ne vous a-t-il
opose ? Oui ! a crié quelqu’un dans l’assemblée. Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu, q
de bas en haut ne m’arrêteront pas dans ma carrière. Je leur dirai : Répondez , si vous pouvez ; calomniez ensuite tant que vous
doit être, elle deviendrait purement aristocratique. Vous n’avez pas répondu à cette objection, et vous n’y répondrez jamais.
ristocratique. Vous n’avez pas répondu à cette objection, et vous n’y répondrez jamais. Vous ne parlez que de réprimer les abus m
que l’eau soit assez bouillante pour la jeter sur le thé. — Ma chère, répondait l’autre, je crois que ce serait trop tôt, car ces
disait la troisième ; qu’en croyez-vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la quatrième ; il me semble que l’élection du Par
ers dans les sociétés de ma belle-mère, sans entendre dire un mot qui répondît ni à une idée ni à un sentiment ; l’on ne se perm
riterait une plus noble destinée ? — Je suis sévère pour les nations, répondit Oswald ; je crois toujours qu’elles méritent leur
nument qui est l’emblème de tant d’idées nobles et généreuses. — Oui, répondit Oswald, ici les arts ont de la grandeur, l’imagin
emme que je rencontrai, où elle demeurait : À la Roche Tarpéienne, me répondit -elle ; et ce mot, bien que dépouillé des idées qu
ns, même parmi les plus distingués, ont l’habitude d’interroger et de répondre , que la société n’y compte pour presque rien ; ma
avant sa mort, comment il se trouvait : Toujours plus tranquille, lui répondit -il. En effet, n’avait-il pas raison de se confier
tent en chœur le Péan, et les Gaulois l’hymne des druides. Les Francs répondent à ces cantiques de mort : ils serrent leurs boucl
point te laisser languir dans une honteuse vieillesse. — Qui es-tu ? répondit Mérovée avec un sourire amer ; es-tu d’une race n
i plus de force que vous, et je puis vous voir mourir. — « Cymodocée, répondit Eudore, il y a plus longtemps que vous que je sui
fira de dire : J’étais à la bataille d’Austerlitz, pour que l’on vous réponde  : Voilà un brave ! Campagne de Prusse (1800)
tous les États non compris dans la confédération du Rhin. L’Empereur répondit par cette lettre : Napoléon au roi de Prusse 11
s fâché qu’on lui ait fait signer cette espèce de pamphlet. Je ne lui réponds que pour lui protester que jamais je n’attribuera
lées parlementaires comme dans les conseils de la couronne, M. Guizot répondit à toutes les espérances, et dédaigneux d’une vain
auditoire demeura saisi d’attendrissement et d’admiration. Pym voulut répondre  ; Strafford le regarda ; la menace éclatait dans
les conseils de Strafford furent entendus ; mais les communes ne leur répondirent point, n’assistèrent même pas à la séance, disant
t disposé à quelque complaisance, mourut subitement. Le comte d’Essex répondit à Hyde qui lui parlait de la résistance insurmont
u roi, se plaignirent aux communes de ces désordres ; les communes ne répondirent point. Cependant le bill demeurait toujours en su
lus applicable à ma situation ? — Je prie Votre Majesté de remarquer, répondit l’évêque, que c’est l’Évangile du jour, comme le
a encore plus d’une heure pour s’y reposer. — Je pars dans l’instant, répondit Charles ; laissez-moi. » Hacker sortit : le roi s
le feu duc de Buckingham, à la mort du roi son père : « Mon ami, lui répondit Charles avec mépris et douceur, si je n’avais d’a
laient offrir au roi leurs services : « Le roi est en prières », leur répondit Juxon ; ils insistèrent : « Eh bien ! dit Charles
gênent-ils ? — Je prie Votre Majesté de les ranger sous son bonnet », répondit l’homme en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’
l’indépendance nationale dont les peuples sentaient le besoin ; ils y répondirent d’une manière terrible par cette fameuse bataille
ndue ; son parti était pris et il se croyait sûr de la victoire. Sans répondre un seul mot, il passa outre, et bientôt il perdit
vois pas quelque chose au-dessus du toit de ce bâtiment ? — Je vois, répondit l’évêque de Tours, le nouveau belvédère que le ro
, la vie une déception, nos désirs un piège trompeur. Il n’y a rien à répondre à une pareille démonstration ; elle est plus déci
r faire raison. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondirent à son toast avec une douloureuse effusion, lui de
« Madame, les lords vous attendent, et m’ont envoyé vers vous. — Oui, répondit Marie en se levant, allons ! » Au moment où elle
Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur. — Il est malaisé, lui répondit -elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en s
teurs, qui pleuraient. Le bourreau lui demanda pardon à genoux ; elle répondit qu’elle l’accordait à tout le monde. Elle embrass
a faculté de comprendre et d’exprimer tout avec netteté. Nul autre ne répondrait mieux à cette définition que M. Thiers lui-même.
n. — Qui sont ceux qui vous ont engagée à cette action ? — Moi seule, répond fièrement la jeune fille. Je l’avais résolu depui
paix à mon pays. — Mais croyez-vous avoir tué tous les Marat ? — Non, répond tristement l’accusé, non. » Elle laisse ensuite a
day subit son jugement avec le calme qui ne l’avait pas quittée. Elle répondit par l’attitude la plus modeste et la plus digne a
de deux ou trois cents toises. On somma le commandant ; mais celui-ci répondit avec fermeté, en homme qui appréciait l’importanc
nterie et cavalerie, sans avoir le moyen d’y mettre obstacle, mais il répondait sur sa tête qu’elle arriverait sans une seule piè
De quelque ennui profond seriez-vous occupé ? MACBETH. Quel est donc, réponds -moi, l’objet qui m’a frappé ? Dans les bois d’Inv
? Ne me trompes-tu pas ? Puis-je te croire encore ? ANTIGONE. Je vous réponds de lui. ŒDIPE. Je vous réponds de lui.Dieux puis
te croire encore ? ANTIGONE. Je vous réponds de lui. ŒDIPE. Je vous réponds de lui.Dieux puissants que j’implore ! Dieux ! vo
, je saurai vous confondre ; Et déjà d’un coup d’œil je pourrais vous répondre . Si l’on hait ma puissance, elle inspire l’effroi
éclater. Cette dernière transformation, tentée par Béranger, n’a pas répondu aux espérances du poète. La chanson a deux condit
0, à un chant qu’entendrait tout à coup un promeneur solitaire et qui répondrait à ses secrets sentiments, ce charme se fait encor
abreuvé des eaux de ta colère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu  : J’ai jeté sur la terre un regard confondu, J’ai
Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l’image, Réponds  ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et
soins parent l’autel ; debout sur les degrés, Il fait fumer l’encens, répond aux mots sacrés Et présente le vin durant le sain
u fond de leur souffrance, À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu  ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu434.
passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde  : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir
i ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde , adressons-nous à lui. Il est juste, il est bon ;
Saint-Ange ; les troupes napolitaines le sommèrent de capituler ; il répondit qu’il se rendrait quand l’ange de bronze remettra
en lui reprochant ces prétendus anachronismes de noms. Il a fort bien répondu qu’il y avait eu des Pharamonds et des Mérovées a
donc là tout ce qui reste de toi ! Approche, esclave rampant et vil, réponds  : ne sont-ce pas là les Thermopyles ? Ces eaux bl
arrivait d’avoir à faire son éloge funèbre à l’Académie française, je répondis que je lui donnerais une place distinguée parmi l
e de Tibère et de Pison, ce terrible entre tien où l’empereur avait à répondre à l’homme qu’il laisse accuser pour un crime qu’i
éplore les malheurs de son pays. 408. IIIe Messénienne. 409. Le roi répondit avec esprit « qu’il n’avait que sa place au parte
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
, vous êtes libre, et alors le choix est-il indifférent ? Assurément, répondent quelques auteurs de notre siècle. « Nous ne recon
dit-il, mon ciseau ? Sera-t-il Dieu, table ou cuvette ? Et celui qui répond  : « Il sera cuvette ou table, » a-t-il, tout méri
’il veut se mettre trop en relief ; monotone dans tous les cas. Mais, répondra-t -on, tout le monde est d’accord. Seulement, vous v
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
e pas là réduire bien complètement la mauvaise foi à l’impuissance de répondre  ? Comment, ne pas suivre, ne pas aimer une religi
harné à vous nuire. » Mais je suppose que vous dites vrai, et je vous réponds  : Pourquoi voulez-vous ajouter à tous les autres
Sermon du pardon des offenses). Sans doute les gens qui se piquent de répondre à tout, et qui ont surtout une objection, toujour
une espèce de dialogue entre lui et ses auditeurs : il interroge, il répond , il se met à la place des autres, fait ou prévien
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ujours exigée, le personnage en scène peut faire dériver le dialogue, répondre à sa pensée ou à celle de son interlocuteur, plut
trois fois dans la séance, qu’il était plus de quatre heures, ce qui répond à six ou à sept dans nos habitudes actuelles, que
te est mort, un monstre l’a fait périr ; je l’ai vu. — Il est aisé de répondre à ces critiques, et Voltaire l’a fait avec beauco
il attend ce récit fatal ; le public l’attend de même. Théramène doit répondre . On lui demande des détails ; il doit en donner…
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
t assurément pas les vertus qu’ils font aimer par leurs ouvrages ? On répond à cela qu’au moment où ces Auteurs ont écrit, ils
 : avez-vous encore votre père et quelque autre frère ? Et nous avons répondu à mon Seigneur : Nous avons un père fort âgé, et
nous dit : Retournez en Égypte, et achetez-nous des vivres. Nous lui répondîmes  : Nous irons si notre jeune frère vient avec nous
a vieillesse d’une douleur qui le mettra au tombeau. C’est moi qui ai répondu de ce jeune homme à mon père, en disant : Si je n
36 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
. En raison des besoins plus divers auxquels ce volume doit désormais répondre , on ne s’étonnera pas que nous l’ayons enrichi d’
certes tiendra mes marches (pays frontières) et mon royaume, » — Aude répond  : « Ce mot m’est étrange. — Ne plaise à Dieu, ni
ntion lui parla : — « Tu me fais, dit-il, grand ennui ». — L’agneau a répondu  : — « Sire, [au sujet] de quoi ? — Donc tu ne voi
e crois, ainsi — comme je vins, ici mourant de soif. » — L’agneau lui répond alors : — « Sire, mais vous buvez en amont ! — c’
utrages ? » » — L’autre lui a dit : « Je n’en ai vouloir ». — Le loup répond  : « J’en sais la vérité ; — - c’est cela même que
au doux ami ; — nous avons assez pris de poisson. » — Et Ysengrin lui répondit en jetant un cri : — « Renart, fait-il, il y en a
ifférend croire ce noble Seigny Joan ? — Oui, par le sambreguoi175 », répondit le faquin. Adonc176 Seigny Joan, après avoir leur
, ne faites-vous que d’arriver maintenant de votre maison ? — Non409, répondit -il. — Vous n’avez donc rien ouï de nouveau ? — Co
Comment, dit-il, est-il survenu quelque chose nouvelle ? — L’on a vu, répondit l’autre, une alouette volant avec un armet doré e
le raison vous a pu mouvoir à entreprendre ma mort ? » Le gentilhomme répondit à cela, d’une voix tremblante, que ce n’était auc
bonne chère pour peu d’argent. Harpagon. — Haye ! je veux que tu me répondes . Maître Jacques. — Combien serez-vous de gens à
et faisait fondre les autres. Le premier qui put prononcer une parole répondit à nos tristes questions : nous nous fîmes raconte
mal en riant. Il avait toujours quelque prétexte d’être tyran, et ne répondait aux plaintes qu’on lui faisait que par des raille
ur lui un idiome inconnu. il s’attache aux seuls pruniers, il ne vous répond pas. Ne l’entretenez pas même de vos pruniers : i
évenu des ministres852 et du ministère. Il n’ouvre la bouche que pour répondre  ; il tousse, il se mouche sous son chapeau ; il c
c pas fait faire ici ? » lui dit le chevalier de Gramont. « Bon ! lui répondit l’autre ; je l’ai d’un marchand de Londres, qui l
vous vous êtes douté que ce pied-plat902 le portait à sa noce ! » Que répondre à tant d’impudence ? S’il écoutait l’indignation,
patient : « Comment oses-tu te moquer du fils de Jupiter ? » Le faune répondit sans s’émouvoir : « Hé ! comment le fils de Jupit
t été nécessaire pour les y graver à jamais. Il était toujours prêt à répondre sur toutes sortes de matières, et le roi d’Anglet
point maître de la joie que votre présence me cause. » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré que
ait du vin dans mon verre, et m’excitait à lui faire raison992. Je ne répondais point mal aux santés qu’il me portait ; ce qui, a
3, qui, selon toutes les apparences, s’entendait avec le parasite, me répondit  : « J’ai une truite excellente ; mais elle coûter
iture, continua-t-il, êtes-vous accoutumé ? — Je mange ordinairement, répondit le chanoine, des bisques1007 et des viandes succu
mort. Quel âge avez-vous ? — J’entre dans ma soixante-neuvième année, répondit le chanoine. — Justement, répliqua le médecin ; u
n disant d’un air de confiance, à la dame Jacinte1015 et à moi, qu’il répondait de la vie du malade si on le traitait de la maniè
t passé par les mains, et qui était tout salpêtre, se mit à rire, lui répondit brusquement qu’il s’en tenait au premier1040, et
ls, ils lui demandent où est son père ; le jeune homme, en tremblant, répond qu’il l’ignore, et sur cette réponse il est égorg
on médecin et qu’il a très bien traité leur frère Fœdor. Les strélitz répondent que non seulement il mérite la mort comme médecin
omme de la cour… — Moi, monsieur, du latin ! je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m’en a pris : il est clair
faudra-t-il donc apprendre à mon fils ? disait-il. — A être aimable, répondit l’ami que l’on consultait ; et s’il sait les moye
euve m’aime éperdument ; elle est plus généreuse encore que riche, je réponds d’elle : je vole à elle et je vais vous l’amener.
essieurs ! L’Huissier, glapissant. — Silence ! Le Comte. — Que nous répond le défendeur ? Qu’il veut garder sa personne ; à
e qu’à un riche ; et quand je leur en ai demandé la raison, ils m’ont répondu  : « Il faut, monsieur, que tout le monde vive ».
ans ce pays, il ne faut pas encore mourir. » Virginie, tout émue, lui répondit  : « Rassurez-vous, infortunée créature ! Mangez,
l demanda si vivement quelle était cette maison qu’un homme enfin lui répondit que c’était l’hôpital de fous. À cette idée, tout
oulez-vous ? — Sors pour mourir, s’écria le gardien. — Pour vivre ! » répondit Eudore. Et il se lève de la pierre où il était co
] sa rudement, et lui dit : « Tu te fais bien attendre. — Compagnon, répondit Eudore en souriant, je marchais aussi vite que vo
 : si vous les privez par ma mort du combat que je leur dois, vous en répondrez sur votre tête. » Intimidés par cette menace, les
s échos. Les lions, et toutes les bêtes renfermées dans les cavernes, répondent dignement aux éclats de cette joie féroce : le pe
Eh bien ! enfin, voyons, faut-il les tuer tous deux ? À quoi la femme répondit  : Oui. Et je n’entendis plus rien. Que vous dirai
; je t’en donne dix sous, et tu me la faucheras1449. » Moi, piqué, je réponds  : « Gageons que je vas lui dire !… — Quoi1450 ? —
une sorte de gens, les vilains1454 anoblis, enrichis, parvenus. Il ne répondit mot, et poursuivit sa chasse. Le lendemain, on m’
de vue. Et il avait beau crier : « Biscotin, Biscotine ! » on ne lui répondait pas. Alors il se prit à pleurer, parce qu’il s’im
reposez, souvent ils veillent pour n’avoir pas, le lendemain, à vous répondre quand vous leur demanderez du pain : « Attendez,
ut, moi, ma femme et mes enfants ; ayez pitié de nous. » Le riche lui répondit  : « Que puis-je à cela ? Quand vous avez travaill
lus applicable à ma situation ? — Je prie Votre Majesté de remarquer, répondit l’évêque, que c’est l’Évangile du jour, comme le
a encore plus d’une heure pour s’y reposer. — Je pars dans l’instant, répondit Charles ; laissez-moi. » Hacker sortit : le roi s
feu duc de Buckingham1486, à la mort du roi son père : « Mon ami, lui répondit Charles avec mépris et douceur, si je n’avais d’a
laient offrir au roi leurs services : « Le roi est en prières », leur répondit Juxon ; ils insistèrent : « Eh bien ! dit Charles
gênent-ils ? — Je prie Votre Majesté de les ranger sous son bonnet », répondit l’homme en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’
n navire appelé la Blanche Nef et disposé comme il convient. » Le roi répondit qu’il avait choisi le navire sur lequel il voulai
lui dire que tout était prêt pour le départ : « Un seul jour encore, répondit -elle, et je ne demanderai plus rien. Savez-vous q
ient trop bien avec ses propres pressentiments, Galeswinthe pleura et répondit  : « Dieu le veut, il faut que je me soumette » ;
, m’a envoyé par devers vous… » Marie, l’interrompant à ces mots, lui répondit  : « Monsieur le doyen, je suis ferme dans l’ancie
que vous mouriez ainsi dans la vraie connaissance de Dieu. — Mylords, répondit Marie, si vous voulez prier pour moi, je vous en
Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur. — Il est malaisé, lui répondit -elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en s
teurs, qui pleuraient. Le bourreau lui demanda pardon à genoux : elle répondit qu’elle l’accordait à tout le monde. Elle embrass
eux fois pour les suivre. Il m’engagea fort à en faire autant. Je lui répondis qu’il était bien heureux d’être gardé ; mais que
blé, qui ordinairement avait la rudesse d’une âme forte et fière, lui répondait avec douleur : « Vous voyez ce que nous faisons… 
er. Le malheureux Gescon leur tenait tête, au péril de sa vie. Il osa répondre aux Africains, qui lui demandaient les vivres ave
’il aurait eu du plaisir à le transmettre à ses enfants. « Mon neveu, répondit le général, je vous l’aurais donné volontiers ; m
dressées à ton père1605; peux-tu en lire une seule ? — Aussi, madame, répondait gravement Oblet, M. Buonaparté est-il à l’île d’E
que mon fils soupe, si tu ne soupes pas. — Laissez-nous tranquilles, répondit la petite Marie, vous n’avez pas la clef de nos a
quand tu n’auras plus ni sou ni maille1686, et cela viendra, je t’en réponds . Va, va ! un écrivain public est plus estimable q
oute grise, et qu’au loin, bien loin, les échos du Bichelberg1705 lui répondaient dans le silence ; quand Mopsel se retournait dans
à fait sûr. » Alors David, regardant Kobus d’un œil extrêmement fin, répondit  : « Et tu feras bien, Schmoûle ; dans le doute, i
se l’esprit lorrain : « Allons, les gens de Dieuze, en voiture ! » Je répondis d’instinct, sans songer1722 : « Les gens de Dieuz
s. Aux camarades qui commençaient à parler de palmes et de gloire, il répondait  : « Que voulez-vous ? je suis un volontaire que t
cet interrogatoire de l’arrivée qui m’épouvantait le plus. Je devais répondre là, sur le palier, au pied levé, avoir toujours u
re femme très pieuse, catholique enragée comme une Romaine, et je lui répondis dans tout l’essoufflement d’une grande émotion :
ux l’apprentissage de la vie sociale.... — Vous avez raison, mon ami, répondit ma mère, j’irai dès demain à la recherche d’une b
isait mon père. Je lui dis qu’il était médecin. « Le mien est avocat, répondit Fontanet ; c’est mieux. — Pourquoi ? — Tu ne vois
manda ensuite ce que j’avais fait dans cette première journée. Je lui répondis que j’avais regardé Mlle Lefort. Elle se moqua de
. Je le donnai vite avec joie, cet ordre-là. Mais Yves, d’en haut, me répondit , à l’aide de son sifflet, que c’était presque fin
ts faits je lui dois quelque gloire : Souffrez qu’il ait l’honneur de répondre pour moi. Nicomède. Seigneur, c’est à vous seul
ent, sur ce qu’il me propose. Nicomède. Eh bien ! s’il est besoin de répondre autre chose, Attale doit régner, Rome l’a résolu 
ède. Ou laissez-moi parler, Sire, ou faites-moi taire. Je ne sais pas répondre autrement pour un roi A qui dessus2110 son trône
arlez. Paris est un grand lieu plein de marchands mêlés ; L’effet n’y répond pas toujours à l’apparence : On s’y laisse duper
fit six services, Cependant que2133 les eaux, les rochers et les airs Répondaient aux accents de nos quatre concerts2134. Après qu’
là-dessus : « Contenter tout le monde ! Écoutez ce récit avant que je réponde . J’ai lu dans quelque endroit2190 qu’un meunier e
forte Pour oser y prier des gens de votre sorte2246. — Non, m’a-t-il répondu , je suis sans compliment2247, Et j’y vais pour ca
ame, ce m’est trop d’honneur, Et mon destin doit faire énvie. » (Bien répondu  !) « Comment se porte Amphitryon ? » « Madame, en
! ah ! c’est tout de bon ! Mercure. Non : ce n’est que pour rire, Et répondre à tes quolibets. Sosie. Tudieu ! l’ami, sans vou
romaque, acte III, sc. iv.) Les souvenirs d’Andromaque Pyrrhus, répondant à la prière d’Andromaque (voir pages 572-573), lu
ur Andromaque, oublie et sa naissance et ses exploits. Andromaque lui répond d’un mot : Dois-je les oublier, s’il ne s’en souv
partis2445. Vingt fois le coupe-gorge2446, et toujours premier pris ! Réponds -moi donc, bourreau ! Hector. Mais ce n’est pas m
pable, Tout chargé des liens de son iniquité ! Que deviendront alors, répondez , grands du monde, Que deviendront ces biens où246
our révéler sa gloire Quels témoins éclatants devant moi rassemblés ! Répondez , cieux et mers ; et vous, terre, parlez. Quel bra
ilieu de ce charmant vallon. — Quinze jours ! ce terme est bien long, Répond le sanglier : moi, j’y serai plus vite ; Vous all
n’y voyez pas. À quoi nous servirait d’unir notre misère ? — A quoi ? répond l’aveugle ; écoutez : à nous deux Nous possédons
la sarcelle, Ne la retrouve plus. Inquiet, il l’appelle : Personne ne répond à ses cris douloureux. Le lapin, de frayeur l’âme
plonger pour trouver son amie. « Hélas ! s’écriait-il, m’entends-tu ? réponds -moi, Ma sœur, ma compagne chérie, Ne prolonge pas
re bord, Pour ne pas mourir devant elle. « Je ne te quitte point, lui répondait l’oiseau : Nous séparer serait la mort la plus cr
ns la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu  ! La fleur tombe en livrant son parfum au zéphire
pirs animés par la foi, Vont chercher d’astre en astre un Dieu qui me réponde , Et d’échos en échos, comme des voix sur l’onde,
aient que par leur seul frisson : En proférant le mot qu’il eût fallu répondre , Ils craignaient de sentir tout leur courage fond
endre ; Le Sarrasin, dit-elle, est là pour me les rendre ». A quoi je répondis  : « Chimène, mes amours, Il te rendra ton bien av
larmes. Elle était jeune et belle, et la vie a des Charmes. Puis elle répondit  : « Oh ! si votre serment Dispose de mes jours, p
r l’onde avec leurs corps rouleront entraînées. » « — Rends-toi donc, répond -il, ou meurs, car les voilà. » Et du plus haut de
ce sont des pasteurs Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs, Répondit l’archevêque, ou la voix étouffée Du nain vert Ob
comment elle va. » Elle frappe à la porte, elle écoute ; personne Ne répond . Et Jeannie au vent de mer frissonne : « Malade !
ons ! — Pas un pas de plus, caballero2726 ! » Dit Roland. Et l’infant répond d’un coup de lance ; Roland, atteint, chancelle,
 ; Puis venait un enfant qui d’espace en espace, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était pauvre, et jusqu’
fants.) Le marmot là-dessus, m’accueillant d’un sourire, D’abord à me répondre hésita quelque temps ; Puis il tendit la main et
sonner ainsi les trompettes hideuses2783 Des malédictions ? — Frank, réponds , est-ce toi ? Ce n’est pas d’aujourd’hui que je c
Révolution et se promettre contre elle des vengeances prochaines. Il répond indigné. Savez-vous, muscadins, vous qui fouettez
comme l’ancien Romain2872, Sur l’autel attesté posant sa forte main, Répondre fièrement, alors qu’on l’injurie : « Je jure que,
 Vieux ! sais-tu si le fleuve est guéable où nous sommes ? Misérable, réponds  ; vivre ou mourir, choisis. — Il a bien douze pie
isse. Dis-moi : Pourquoi n’as-tu voulu rien ramasser ? » Le vieillard répondit  : « Il fallait se baisser. » (Les Récits et les E
te dernière période de sa vie qu’il composa son livre, peut-être pour répondre à certains reproches dont l’expédition avait été
cond cycle, page 853 : « En quoi, dit-il dans cette dernière, En quoi répond au sort toujours divers Ce train toujours égal d
et d’une manière presque méthodique. 992. Faire raison, boire, pour répondre au toast ou à la provocation d’un buveur. 993.
s qu’elle contient étaient fondées et ce que le comte de Lastic y eut répondu  ; car, sur le conseil de son amie Mme d’Epinay, R
drez : vous reviendrez de vos préventions, vous y renoncerez. Germain répond , je voudrais en être revenu, c’est-à-dire être re
nt de Germain. 1652. Inutile de dire que ce vœu du petit Pierre, qui répond si bien aux sentiments de son père, sera réalisé.
ne, tant ces régions aériennes sont élevées. 1654. Sympathique, qui répond à ces clameurs douloureuses. 1655. Chanvreur, b
sang, qui ne peuvent supporter qu’on les attelle à un joug. Valentin répond par là à son oncle, qui lui reprochait de ne pas
u correcte. 2100. Sa demande, la demande de Flaminius. 2101. Si je réponds cependant, c’est pour défendre votre intérêt seul
2255. Ami de tout le monde : exclamation que jette Sosie, comme pour répondre à un qui va là ? qui lui aurait été lancé par les
ire lui ayant demandé s’il se connaissait un rival : « Non, ma fille, répond -il, pas un ; ou du moins, je l’espère, Car, avant
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
. Athalie, à Joas. Et vous, quel est donc votre père ? Jeune enfant, répondez . Josabeth. Le Ciel jusqu’aujourd’hui3… Athalie.
. Le Ciel jusqu’aujourd’hui3… Athalie. Pourquoi vous pressez-vous de répondre pour lui ? C’est à lui de parler. Josabeth. Dans
int par leur choix que je me détermine : C’est à moi seul, madame, à répondre de vous ; Et je veux de ma main1 vous choisir un
ns de modestie. N’accusez point ici mon choix d’aveuglement ; Je vous réponds de vous ; consentez seulement. Du sang dont vous
ème sont pour Athalie, et l’application ne lui échappe pas ; car elle répond par ce premier mot très-remarquable : J’entends.
38 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
errompre Volumnie ; puis, quand elle eut cessé de parler, comme il ne répondait rien : « Eh bien ! mon fils, ajouta-t-elle, pourq
omme il regardait comme le plus heureux. « C’est Tellus l’Athénien, » répondit Solon. Et après lui, répartit Crésus. « Après lui
s perdus dans les combats ! » À ces paroles, beaucoup des assistants répondirent par des plaintes. « Tu le vois encore, ajouta Gy
s de vous les sentiments de l’humanité, parce que l’événement n’a pas répondu à leur attente ! Quelle pitié témoignera-t-on à c
couper mon discours par des exclamations : tu auras la liberté de me répondre ensuite tout à loisir. Je t’ai trouvé, Cinna, dan
second, tu perdras un homme devenu l’ennemi déclaré des Grecs. » Sans répondre immédiatement à Thémistocle, le roi pénétré d’adm
se prépare à envahir la Grèce, sur l’issue probable de la guerre, lui répond avec franchise. Cette foule innombrable de soldat
d’autant plus que la concorde ne règne pas entre eux. » « Grand roi, répondit Démarate, dois-je vous parler conformément à la v
é, Démarate, tu veux plaisanter. » « Dès le début de notre entretien, répondit le Spartiate, je savais bien qu’en vous exprimant
grand roi, je n’ai pas voulu plaisanter. Puissent néanmoins les dieux répondre à vos désirs ! » LXVIII. Même sujet. Démarate
’oubliez pas qu’Athènes retient dans son sein des otages dont la tête répondra des peines que vous pourriez me faire subir contr
ux séditions, et livrée aux fureurs insensées des démagogues. » Soit, répondit Cinéas ; mais l’occupation de la Sicile sera-t-el
ant de peuples réduits en notre pouvoir, que ferons-nous ? » « Alors, répondit Pyrrhus, en souriant, alors, cher Cinéas, nous po
abricius à Pyrrhus. Fabricius, après quelques instants de silence, répondit à Pyrrhus en ces termes : « Prince, si l’on a bi
i me regarde ; je n’ai pas l’habitude de le faire moi-même. » Sénèque répond à Lucilius et lui reproche doucement d’employer l
postérité la plus reculée. Ô toi, Hercule, issu d’une race de héros, réponds à son illustre origine : tu peux, grâce à de nobl
e délibération est un grand profit. En effet, même quand le succès ne répond pas aux espérances, on a du moins la conscience d
ù souvent ma tête abritée fut mouillée par le vent du midi, où l’écho répondit tant de fois à mes cris de douleur, adieu ! adieu
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
surer tous mes mots. Il m’interrogea d’abord sur les humanités. Je ne répondis point mal à ses questions : il vit que je connais
ce dans le style, ou quelque terme impropre ? — Oh ! Monseigneur, lui répondis -je d’un air modeste, je ne suis point assez éclai
dans le monde, et si l’on était satisfait de son dernier discours. Je répondis qu’on admirait toujours ses homélies, mais qu’il
40 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
avait défendu l'entrée, qui a lui-même porté les armes contre César. Répondez , Tubéron, que faisait votre épée nue à la bataill
faut que chaque chose y soit mise en son lieu : Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que d'un art délicat les pièces assor
eur se borne à narrer les faits, à établir ses moyens de défense et à répondre aux arguments de son adversaire. L'exorde est la
it cet animal plein de rage ; Tu seras châtié de ta témérité. — Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en co
oment a troublé le repos : Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond d
peut combattre par l'ironie, la pétition de principe, qui consiste à répondre la même chose que ce qui est en question, mais en
: Que vouliez-vous qu'il fit contre trois ? dit Julie. Qu'il mourût ! répond ce père indigné. De la période. La période
l'orateur fait des questions à son adversaire, non pour le porter à y répondre , mais pour le presser et le convaincre. Dans Iphi
aquelle l'orateur s'interroge lui-même ou interroge ses auditeurs, et répond à ses propres questions. Cicéron, dans la cause d
; et il faut que mon état soit bien douloureux, pour que je n'aie pas répondu plus tôt à votre lettre. Vous me demandez quels s
La nature envers vous me semble bien injuste ! Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez c
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
ant rien peur obtenir le succès le plus flatteur à nos yeux, celui de répondre aux intentions du ministre. Nous nous estimerons
t quels sont ceux qui ont le plus approché de ces modèles. » 1. Pour répondre à la demande qui nous en a été faite par un grand
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
voir laisser échapper une si belle occasion de se faire connaître, et répondaient bien au long à cette question ; mais d’autres aus
s échasses, alors qu’on est plus grand qu’eux2. M. de Saint-Lambert a répondu par un discours assez froid ; il s’est cru obligé
i dira : « Monsieur, je suis ici à cause de mon grand-père. — Et moi, répondra M. Beauzée, à cause de ma grand’maire. » — L’orth
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ne plaît. Reva-t’en à l’école, De rien ne sert ta savante parole, Lui répond -on ; retourne étudier, Ce que tu sais ne vaut pas
villes. Mais moi dont le génie est mort en ce moment, Je ne sais que répondre à ce vain compliment ; Et justement confus de mon
s sentiments, et faisant une impression d’autant plus profonde, qu’il répond mieux, par ce qu’il a de vague, au besoin d’infin
trône, n’étant que duc d’Orléans : Ce n’est point au roi de France, répondit -il, à venger les injures du duc d’Orléans. 70. Q
s, vaincu et prisonnier, comment il veut qu’on le traite : En roi ! répond le monarque indien. Médée, dans la tragédie de ce
e : Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ? La généreux vieillard répond  : Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ?Qu’i
sse arracher de l’autel, et n’exerce sur lui ses vengeances. Joad lui répond  : Celui qui met un frein à la fureur des flots,
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
expression naturelle, sa physionomie, son accent. Les sons de la voix répondent , comme les cordes d’un instrument, à la passion q
quel était son meilleur sermon : « C’est celui que je sais le mieux, répondit -il. » Et effectivement, la mémoire s’embarrasse-t
45 (1852) Précis de rhétorique
jà connu. Une dame française, fuyant sa patrie pendant la Révolution, répondit à quelqu’un qui s’informait du but et des motifs
ntre ce monstre hideux qui nous crie vainement : Plus de travail ! et répondons lui avec enthousiasme : Plus d’oisiveté ! » Quest
ation semi-aiguë de la voix, qui indique à l’auditeur comment il doit répondre . Quant à l’espèce d’accent qu’on fait entendre po
ialement. Entre autres choses, la civilité épistolaire exige que l’on réponde toujours aux lettres qu’on reçoit, lorsque les bi
ifs qui la nécessitent, et exposée avec naïveté et franchise. 2. Pour répondre aux lettres de demande, il faut suivre les mêmes
écautions oratoires, tout en rétablissant et expliquant les faits. 6. Répondre aux lettres d’excuses est chose plus facile. L’on
bles, intéressantes, qui ne puissent pas blesser la discrétion. 8. On répond à une lettre de nouvelles par une lettre de remer
res exprimant l’embarras. 13. La politesse épistolaire exige que l’on réponde à une lettre de conseils par un remerciement, lor
en se garder de les faire si l’on n’est pas certain des faits. 15. En répondant aux lettres de reproches, on écrit une lettre d’e
es des lettres de demande ? — 2. Quelles règles faut-il suivre pour y répondre  ? 3. Quel est le but de la lettre de remerciement
e occasion écrit-on une lettre d’excuses ? — 6. Est-il plus facile de répondre aux lettres d’excuses ? — 7. Qu’est-ce qu’une let
d’excuses ? — 7. Qu’est-ce qu’une lettre de nouvelles ? — 8. Comment répondre à une lettre de nouvelles ? — 9. Que fait-on par
reproches ; les écririez-vous sans ménagement ? — 15. Que fait-on en répondant aux lettres de reproches ? — 16. Que faudra-t-il
46 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
que gouverne un vieillard pour le compte d’un enfant, sont celles qui répondent le moins à l’idée qu’on se forme généralement du
sera, au début, le caractère de l’éloquence politique ? « Elle aura, répond Villemain27, un caractère singulier, nouveau, qui
concours furent ouverts, des prix proposés. Aucun talent original ne répondit à l’appel du maître. La poésie et l’éloquence, di
curiosité et à la liberté des esprits. Une feuille célèbre, le Globe, répondit à ce besoin public. Elle réunit des talents et de
si, en cultivant l’esprit, elle négligeait de régler le cœur, elle ne répondrait pas à tout ce qu’on a droit d’en attendre, et ne
otre patrie, et que tout ce qui n’est pas Dieu n’est rien pour vous ? Répondez si vous pouvez, ou plutôt interrogez votre cœur,
jeune ; vous faites de bonne heure un vilain métier. — Mon père, lui répondis -je, tout vilain qu’il est, je voudrais l’avoir co
m’être échappé dans le feu de la composition. — Oh ! Monseigneur, lui répondis -je d’un air modeste, je ne suis point assez éclai
ans le monde, et si l’on était [satisfait de son dernier discours. Je répondis qu’on admirait toujours ses homélies, mais qu’il
endus ; que s’il avait estimé au temps de leur requête n’y devoir pas répondre , il ne se sentait que plus pressé de ne plus diff
s long déni de justice, que les légitimés avaient eu tout le temps de répondre , mais qu’ils ne pouvaient alléguer rien de valabl
puis voir sans douleur. M. du Maine est bien malheureux. — Monsieur, répondit le Régent d’un ton vif et haut, Monsieur du Maine
rir « des prières et non pas des combats150. » Trois auteurs célèbres répondirent à Symmaque. Orose composa son histoire pour montr
evenu le comte Piper. « Il est pris avec toute la chancellerie, » lui répondit -on. « Et le général Rehnskold, et le duc de Wurte
ins n’empêchent pas que quelque journaliste ne vous déchire. Vous lui répondez , il réplique : vous avez un procès par écrit deva
tre à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes un mois entier à répondre , et vous avez encore la bonté de vous faire illus
re provocant et paradoxal. Quelques années plus tard (1753), Rousseau répondait à une nouvelle question proposée par l’Académie d
lé de maux, et, de plus, fort occupé, qui n’est guère en état de vous répondre , et qui le serait encore moins d’établir avec vou
ite d’articuler ses reproches, si elle en avait à fournir contre moi, répondit  : « Écrivez que je reproche282 et récuse Monsieur
ons à faire sur ce qu’elle vient d’entendre. » Ma foi, non, monsieur, répond -elle en souriant au magistrat : que voulez-vous q
st ma livrée ? » — Me voilà pris ; cependant, me remettant un peu, je répondis de mon mieux : « Je ne savais pas que madame eût
ssez-moi tranquille, monsieur, reprit-elle avec colère : s’il fallait répondre à tant d’impertinences, on resterait sur cette so
chemin de la ville. Cette jeune fille les suivit lentement sans leur répondre  ; et quand elles furent à peu près hors de sa vue
tit nombre de questions bien simples ? Daignez, messieurs, daignez me répondre . Le premier ministre des finances ne vous a-t-il
opose ? Oui ! a crié quelqu’un dans l’assemblée. Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu, q
de bas en haut ne m’arrêteront pas dans ma carrière. Je leur dirai : Répondez , si vous pouvez ; calomniez ensuite tant que vous
bonne volonté, j’y ferai de mon mieux ; mais songez donc, si l’on ne répond pas, si l’on n’apporte pas à boire au roi, que pu
ence du commensal-juré-crieur à boire au Roi. — Comment, monsieur, me répondit cet homme, vous croyez que cela se peut comme cel
je crie : « Qu’est-ce que c’est donc que cela ? » C’est ton frère, me répond Xavier, en ouvrant mes rideaux. Comme l’heure des
nument qui est l’emblème de tant d’idées nobles et généreuses. — Oui, répondit Oswald, ici les arts ont de la grandeur, l’imagin
ns, même parmi les plus distingués, ont l’habitude d’interroger et de répondre , que la société n’y compte pour presque rien ; ma
tent en chœur le Péan, et les Gaulois l’hymne des druides. Les Francs répondent à ces cantiques de mort : ils serrent leurs boucl
’être nouveau, avait besoin pour moi de quelque explication. « C’est, répondit -il, un écrit de peu de pages comme le vôtre, d’un
auditoire demeura saisi d’attendrissement et d’admiration. Pym voulut répondre  ; Strafford le regarda ; la menace éclatait dans
les conseils de Strafford furent entendus ; mais les communes ne leur répondirent point, n’assistèrent même pas à la séance, disant
t disposé à quelque complaisance, mourut subitement. Le comte d’Essex répondit à Hyde, qui lui parlait de la résistance insurmon
u roi, se plaignirent aux communes de ces désordres : les communes ne répondirent point. Cependant le bill demeurait toujours en su
, la vie une déception, nos désirs un piège trompeur. Il n’y a rien à répondre à une pareille démonstration ; elle est plus déci
r faire raison. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondirent à son toast avec une douloureuse effusion, lui de
« Madame, les lords vous attendent, et m’ont envoyé vers vous. — Oui, répondit Marie, en se levant, allons ! » Au moment où elle
Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur. — Il est malaisé, lui répondit -elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en s
teurs, qui pleuraient. Le bourreau lui demanda pardon à genoux ; elle répondit qu’elle l’accordait à tout le monde. Elle embrass
aculté de comprendre et d’exprimer tout avec netteté501. Nul autre ne répondrait mieux à cette définition que Thiers lui-même. Il
d’approuver les unes et de condamner les autres. L’histoire alors ne répondrait plus à toute sa définition. Elle renoncerait volo
aussi la plainte de la vanité mécontente. A ce compte, puisque Figaro répond à tant de sentiments bons ou mauvais de notre nat
re, il put exprimer la pensée qu’il croyait avoir achevé son œuvre et répondu à sa vocation. Les Conférences de Lacordaire sont
roger quand on veut savoir à quoi s’en tenir, M. Édélestand du Méril, répond à la question en des termes que je résumerai ains
urope ? Il est permis là-dessus de rêver plus qu’il n’est possible de répondre . Quand les aînés de la race humaine partirent en
, à un chant qu’entendrait tout à coup un promeneur solitaire, et qui répondrait à ses secrets sentiments. L’image est aussi juste
vingt-huit tragédies. On pourrait les partager en trois groupes, qui répondent assez exactement aux trois époques distinctes de
s le monde cachent mal le réel mépris qui l’entoure. VALÈRE. Je vous réponds , monsieur, qu’il est très estimé ; Il a les ennem
-vous à poursuivre, à confondre, A désoler quelqu’un qui ne peut vous répondre  ? Ce triomphe honteux de la méchanceté Réunit la
? Ne me trompes-tu pas ? Puis-je te croire encore ? ANTIGONE. Je vous réponds de lui. œdipe. Dieux puissants que j’implore ! D
’aquilon et l’orage, Les corbeaux et des loups les tristes hurlements Répondant seuls la nuit à ses gémissements ; N’ayant d’autr
, je saurai vous confondre ; Et déjà d’un coup d’œil je pourrais vous répondre . Si l’on hait ma puissance, elle inspire l’effroi
éclater. Cette dernière transformation, tentée par Béranger, n’a pas répondu aux espérances du poète. La chanson a deux condit
abreuvé des eaux de ta colère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu  ; J’ai jeté sur la terre un regard confondu ; J’a
Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l’image, Réponds  ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et t
soins parent l’autel ; debout sur les degrés, Il fait fumer l’encens, répond aux mots sacrés Et présente le vin durant le sain
u fond de leur souffrance, A ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu  ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu787.
r l’onde avec leurs corps rouleront entraînées. » — « Rends toi donc, répond -il, ou meurs, car les voilà. » Et du plus haut d
sont des pasteurs « Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs, «  Répondit l’archevêque, on la voix étouffée « Du nain vert
rent. Tous passèrent près d’elle en lâchant leur bordée ; Fière, elle répondit aussi quatorze fois, Et par tous les vaisseaux el
ms, pas même une humble pierre Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond , Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’autom
M. Saint-René Taillandier a montré comment dans la société moderne se répondent et se tempèrent deux mouvements en apparence cont
passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde  : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir
i ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde , adressons-nous à lui. Il est juste, il est bon ;
meur des forêts, des fontaines, ne distingue que des gémissements qui répondent à ses propres souffrances ; le pâtre, au contrair
et mourir la brise passagère Et les oiseaux rieurs, dont la voix lui répond  ; Pour avoir, même un jour, cette gaîté légère, J
ssi gai que l’oiseau : LE TORRENT. L’eau jaillit, la roche déserte Va répondre aux chansons des bois ; Je donne aux prés leur ro
rde-moi la paix ; Suis-je donc condamné pour jamais ? — Pour jamais ! Répondit une voix ; je relevai la tête, Et je crus voir, j
Criai-je, ô martyr que j’implore, Pas de pardon, jamais ? — Jamais ! Répond encore La voix sinistre. — Au loin, de sommets en
utres soins occupé, Ces vaines visions de votre esprit frappé. L’écho répondait seul à votre voix fiévreuse, Et l’ombre de Roland
œil cave, Lui disait : « Partez, mon enfant, c’est grave ! » L’enfant répondait  : « Non, non, pas encor ! » Le petit turco se bat
, Au bord d’une source, au fond d’un ravin. « Où sont les Prussiens ? Réponds , réponds vite. « Les avons-nous bien vaincus, cet
d’une source, au fond d’un ravin. « Où sont les Prussiens ? Réponds, réponds vite. « Les avons-nous bien vaincus, cette fois ?
, Reprit tristement de sa douce voix : « Où sont les Prussiens ? Ah ! Réponds -moi vite. « Dis, les avons-nous vaincus, cette fo
controverses contre l’Histoire des Variations, de Bossuet. Celui-ci y répondit par ses Avertissements aux Protestants. 126. Bou
ber II, cap. iii) : « Pluvia defecit, causa christiani. » Ce fut pour répondre à ces ennemis du culte chrétien que saint Augusti
étonnait qu’il eût ainsi parlé de se mettre en tutelle : Il est vrai, répondait -il, mais, ventre-saint-gris ! je l’entends avec m
blables ? qu’il valait mieux étant seul qu’à l’état social ? — Buffon répond d’abord par un argument indirect : s’il en était
mage elle-même si exactement compassée, est trop rigoureux. M. Nisard répond avec raison : « Buffon semble nier les bonheurs d
l’émotion qui font l’éloquence de Rousseau Voltaire se garda bien de répondre aux raisonnements de Rousseau ; il s’en tira par
eux qui m’adressent la question : Qu’est-ce qui arrêtera le pape ? je répondrai  : Tout, les canons, les lois, les coutumes des na
locuteurs : le Chevalier, qui pose les questions ; le Sénateur, qui y répond au nom du christianisme hétérodoxe ; le Comte, c’
raison. Dans cette lettre, nous avons le secret des ses craintes. Il répondait aussi d’avance à ceux qui ont accusé le Génie du
étrant, indique bien dans ces lignes ce qu’il y aurait sur ce point à répondre  : « Pour qui regarde l’homme et la nature, cet ho
s comme une jeune antiquité ; mais les innovations de madame de Staël répondent mieux aux besoins de la pensée et du sentiment ;
donc là tout ce qui reste de toi ! Approche, esclave rampant et vil, réponds  : ne sont- ce pas là les Thermopylés ? Ces eaux b
arrivait d’avoir à faire son éloge funèbre à l’Académie française, je répondis que je lui donnerais une place distinguée parmi l
i. » 512. Dans son cours à la faculté des lettres, en 1835, Michelet répondait ainsi à ceux qui lui avaient reproché de s’être m
te de Tibère et de Pison, ce terrible entretien où l’empereur avait à répondre à l’homme qu’il laisse accuser pour un crime qu’i
plore les malheurs de son pays. 766. IIIe Messénienne. 767. Le roi répondit avec esprit « qu’il n’avait que sa place au parte
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
upable, Tout chargé des liens de son iniquité. Que deviendront alors, répondez , grands du monde, Que deviendront ces biens où vo
st sans foi : Contre tant d’ennemis, que vous reste-t-il ? Médée lui répond  : Moi. Qui ne sent que ce moi est le sublime du
répandre : De tous les deux côtés mes désirs sont trahis. Horace lui répond  : Quoi ! vous me pleureriez mourant pour mon pay
ors : Que vouliez-vous qu’il fit contre trois ? Le vieil Horace lui répond  : Qu’il mourût. Voilà, dit Voltaire 1, voilà ce
sse arracher de l’autel, et n’exerce sur lui ses vengeances. Joad lui répond  : Celui qui met un frein à la fureur des flots,
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
mon bras : Il apprendrait à vaincre en me regardant faire ; Et, pour répondre en hâte à son grand caractère, Il verrait… D. Di
’ils n’ont point affaibli cette ardeur magnanime ; Que ta haute vertu répond à mon estime ; Et que voulant pour gendre un cava
Tout ce qu’enorgueillit un si grand attentat. D. Fernand. D. Diègue, répondez . D. Diègue. D. Diègue, répondez.Qu’on est digne
d attentat. D. Fernand. D. Diègue, répondez. D. Diègue. D. Diègue, répondez .Qu’on est digne d’envie, Lorsqu’en perdant la for
’on fit six services, Cependant que les eaux, les rochers et les airs Répondaient aux accents de nos quatre concerts. Après qu’on e
49 (1875) Poétique
el geste on ordonne, on prie, on raconte, on menace, on interroge, on répond , etc. Qu’un poète sache ou ignore cette partie, o
mander, c’est ordonner de faire quelque chose ou le défendre. Nous ne répondrons point à cette critique, qui ne regarde point la p
it le soleil semant sa divine lumière , parce que l’action du soleil répond à l’action de semer du grain. On peut encore user
sur quels objets elles peuvent tomber, et de quelle manière on peut y répondre . Puisque le poète est imitateur, ainsi que le pei
anière qu’il soit, ne tombe sur la poésie. Avec cette distinction, on répondra à la plupart des critiques. Ainsi premièrement, s
ctère tout opposé : celle-ci est donc moins parfaite que l’épopée. On répond , quant aux gestes, que c’est à tort qu’on rejette
x genres et de leurs causes, enfin des critiques et de la manière d’y répondre . 1. C’est-à-dire philosophiques ; l’espèce p
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
discours ; et tes impertinences… Hector, à part. Ma foi ! la vérité répond aux apparences. Valère. Ma robe de chambre. Ma
ous les paris, Vingt fois le coupe-gorge4, et toujours premier pris ! Réponds -moi donc, bourreau. Hector. Réponds-moi donc, b
ge4, et toujours premier pris ! Réponds-moi donc, bourreau. Hector. Réponds -moi donc, bourreau.Mais ce n’est pas ma faute. V
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
elle fut reçue avec un profond sentiment de reconnaissance, et l’on y répondit par trois cris de joie. Le vaisseau signalé était
 — Dans l’ordre que l’on observe aux funérailles, cela va sans dire1, répondit le capitaine. » Et c’est dans cet ordre, qui semb
52 (1854) Éléments de rhétorique française
e l’esprit, commence par se demander : Qu’est-ce que l’esprit ? et il répond à cette question de la manière du monde la plus s
qui on dressa des statues publiques après sa mort. « C’est justement, répondit l’assemblée tumultueuse. — Si c’est justement, ré
Ah ! je sais trop le sort que vous lui réservez ! et Agamemnon lui répond  : Pourquoi le demander, puisque vous le savez ?
vait minutieusement insisté sur des preuves sans importance. « C’est, répondit Cochin, que tel de messieurs les conseillers, ins
plirait son rôle qu’à demi, si, après avoir exposé ses raisons, il ne répondait à celles de ses adversaires. Dans la chaire même,
l ? demanda celui-ci. — Que Dieu pardonne aux princes miséricordieux, répondît un sage. — On vous trompe, dit un méchant : le ma
lair luit, les vents grondent ; Les tonnerres lointains sourdement se répondent . C’est un admirable exemple d’hypotypose que le
; on nous persécute nous souffrons ; on nous dit des injures, et nous répondons par des prières. » M. de Lamartine définit heure
ains : « S’il était permis a ce malheureux que vous outragez de vous répondre  ; si l’abjection de son étal n’avait pas mis le f
issance du cœur humain sur une tragédie qu’on devait représenter : il répondit qu’il y avait tant d’esprit dans cette pièce qu’i
e. » On demandait à Massillon quel était son meilleur sermon : C’est, répondit -il, celui que je sais le mieux. C’est un travail
expression naturelle, sa physionomie, sou accent. Les sons de la voix répondent , comme les cordes d’un instrument, à la passion q
demanda si vivement quelle était cette maison, qu’un homme enfin lui répondit que c’était l’hôpital des fous. À cette idée, tou
mme de la cour… — Moi ! monsieur, du latin ! Je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m’en a pris : il est clair
s lui montrer un peu de géographie ? — À quoi cela lui servira-t-il ? répondit le gouverneur. Quand monsieur le marquis ira dans
faudra-t-il donc apprendre à mon fils ? disait-il. — À être aimable, répondit l’ami que l’on consultait ; et s’il sait les moye
’il sût un peu d’histoire. — Hélas ! madame, à quoi cela est-il bon ? répondit -il ; il n’y a certainement d’agréable et d’utile
uve m’aime éperdument ; elle est plus généreuse encore que riche : je réponds d’elle, et je vais « vous l’amener. » Il retourne
r qui nous sommes enchaînés au lieu natal, nous aurions de la peine à répondre . C’est peut-être le sourire d’une mère, d’un père
son apologie, et qu’il dédaigna de persuader ses juges. Mais on peut répondre à Quintilien que ce n’était point à quelques Athé
tit nombre de questions bien simples ? Daignez, messieurs, daignez me répondre . Le ministre des finances ne vous a-t-il pas offe
celui qu’il propose ? (Oui, s’écria quelqu’un.) Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu :
qu’on juge mal, on peut douter pour le moins s’il n’est point tenu de répondre à Dieu de leur injustice. Et si l’on écoute la vo
mourir un tel homme par justice : Ce n’est point par justice, sire, répondit ingénument le religieux, c’est par commissaires.
e ? C’est une question qu’ils peuvent se faire, et à laquelle je vais répondre dans cette troisième partie. Je ne parle point ic
elle voulait faire savoir à son ami par ce long discours : « Je veux, répondit -elle, lui marquer que personne n’est plus sensibl
 Madame, il se porte bien de sa blessure. — Et mon fils ? » On ne lui répondit rien. « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enf
ne lui répondit rien. « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez -moi, est-il mort sur-le-champ ? N’a-t-il pas eu u
inion, un ton d’autorité pourrait humilier son amour-propre ; il vous répondrait avec aigreur, et bientôt la discussion, dégénéran
de, et il faut que mon état soit bien douloureux, puisque je n’ai pas répondu plus tôt à la lettre dont vous m’honorez, et que
ui dites ; ou bien elle cache mal, en écoutant, le désir qu’elle a de répondre , médite ce qu’elle se propose de dire, et sourit
53 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
puise toutes les forces de mon imagination, et je ne conçois rien qui réponde à la dignité de ce grand ouvrage, qui nous vient
e à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pièces de Corneille, répondit qu’il ne faisait aucune difficulté158, pourvu que
le de Vendôme, je demandai au cocher pourquoi il s’arrêtait, et il me répondit avec une voix fort étonnée : « Voulez-vous que je
que je ne voyais point. Je lui demandai ce qu’il regardait, et il me répondit , en me poussant au bras, et assez bas : « Je vous
paroles : « Allons voir ces gens-là !166  » — « Quelles gens ? » lui répondis -je, et dans la vérité, je croyais que tout le mon
ns la vérité, je croyais que tout le monde avait perdu le sens. Il me répondit  : « Effectivement, je crois que ce pourraient bie
fera bonne chère pour peu d’argent. harpagon. Ah ! je veux que tu me répondes . maître jacques. Combien serez-vous de gens à ta
qu’ils cherchent avec tant d’ardeur ne saurait les satisfaire, s’ils répondaient , comme ils devraient le faire306 s’ils y pensaien
ur, ils laisseraient, leurs adversaires sans repartie307. Mais ils ne répondent pas cela, parce qu’ils ne se connaissent pas eux-
chée396, et du dessein de parler comme il faut à Melusine397. Je vous réponds qu’elle sera bien relancée. Je revins enfin à hui
auriez vu la guerre, et votre voyage n’eût pas été long. » Racine lui répondit  : « Sire, nous sommes deux bourgeois qui n’avons
que question de notre société, à quoi ne m’étant pas assez pressée de répondre , ceux qui les faisaient sont demeurés dans l’igno
bien de sa blessure. — Il y a eu un combat… Et mon fils ? » On ne lui répondit rien476. — « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon che
i répondit rien476. — « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez -moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de par
pondez-moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai point de parole pour vous répondre . — Ah ! mon cher fils ! Est-il mort sur-le-champ 
a vie qui peuvent contribuer à votre sanctification. Je ne puis mieux répondre aux bontés que vous me témoignez, ni vous marquer
st réservée ? » Quel droit le Sauveur du monde n’aura-t-il pas de lui répondre , comme dans l’Évangile660: « Vous vous promettez
A M. Le Duc de Noailles A Saint-Cyr, ce 24 juillet 1706. J’ai à répondre à deux lettres de vous, mon cher duc. l’une du 11
sse ; elle m’a laissé parler le premier, et après, elle m’a fort bien répondu , mais avec un petit embarras qui vous aurait plu.
évenu745 des ministres et du ministère, il n’ouvre la bouche que pour répondre  ; il tousse, il se mouche sous son chapeau, il cr
lui un idiome inconnu ; il s’attache aux seuls pruniers : il ne vous répond pas. Ne l’entretenez pas même de vos pruniers769 
désirez de m’en féliciter ; dites : Je vous trouve bon visage. Mais, répondez -vous, cela est bien uni et bien clair ; et, d’ail
lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède ; l’oracle répond qu’elle doit se lever avant midi, et quelquefois
s tous ces remèdes que vous m’enseignez ? — Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu, sans venir me chercher de si loin et abr
es ! Que la sagesse de Minerve règne dans son cœur. » La fauvette lui répondit  : « Qu’il égale Orphée849 par les charmes de sa v
patient : « Comment oses-tu te moquer du fils de Jupiter ? » Le faune répondit sans s’émouvoir : « Hé ! comment le fils de Jupit
et sentir. Il ne dit à Madeleine que ce mot : « Marie ; » elle ne lui répondit que cet autre mot : « Maître ; » c’était tout dir
cadémie, dépositaire des bienséances et de la pureté du goût, ne nous répondait aussi de celles des mœurs pour nos neveux. Votre
point maître de la joie que votre présence me cause. » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré, que
ait du vin dans mon verre, et m’excitait à lui faire raison956. Je ne répondais point mal aux santés qu’il me portait, ce qui, av
e) qui, selon toutes les apparences, s’entendait avec le parasite, me répondit  : « J’ai une truite excellente, mais elle coûtera
nt ? Est-ce en effet Fabrice que je rencontre ici ? — C’est lui-même, répondit -il froidement, et tu ne dois pas t’en étonner. De
eune veuve m’aime éperdument ; elle est plus généreuse que riche ; je réponds d’elle, je vais la chercher et vous l’amène. » Il
’évêque D’Annecy À Ferney, 15 avril 1768. Monseigneur, j’aurais dû répondre sur-le-champ à la lettre dont vous m’avez honoré,
ade, et il faut que mon état soit bien douloureux, puisque je n’ai pu répondre plus tôt à la lettre dont vous m’honorez, et que
si lion disait : Il y a un roi de la Chine qui est très-puissant ; je répondrais  : Grand bien lui fasse ; qu’il reste dans son man
eur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’intérieur ; mais lorsque l’âme est
i demandé ensuite s’ils étaient satisfaits de moi ; ils ne m’ont rien répondu , mais ils m’ont embrassé tous les deux. Nous avio
ux1382, et, de plus, fort occupé1383, qui n’est guère en état de vous répondre , et qui le serait encore moins d’établir avec vou
rose ; les arbres des terrasses étaient chargés de rossignols, qui se répondaient l’un à l’autre. Je me promenais dans une sorte d’
venue réjouir mon cœur dans un moment où je n’étais guère en état d’y répondre . Je saisis un temps de relâche pour vous remercie
e bas en haut ne m’arrêteront pas dans ma carrière. Je leur dirai : «  Répondez , si vous pouvez ; calomniez ensuite tant que vous
er un honnête homme, un philosophe, et un poëte. Portez-vous bien, et répondez -moi vite, mais cependant après y avoir pensé1509.
ue l’eau soit assez bouillante pour la jeter sur le thé ? — Ma chère, répondait l’autre, je crois que ce serait trop tôt, car ces
disait la troisième ; qu’en croyez-vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la quatrième ; il me semble que l’élection du Par
deur. Je lui demandai s’il connaissait le duc de Mendoce. — Fort peu, répondit -il ; mais je sais seulement qu’il n’y a point d’h
n ! enfin, voyons, faut-il les tuer tous les deux ? » A quoi la femme répondit  : Oui. » Et je n’entendis plus rien. Que vous dir
gênent-ils ? — Je prie Votre Majesté de les ranger sous son bonnet, » répondit l’homme en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’
t des larmes, et poussant des gémissements auxquels toutes les autres répondirent par des cris et des plaintes. Cette antique coutu
ris redoublés le vieux syndic, qui, sourd et profondément endormi, ne répond pas. Bientôt des gendarmes arrivent, et il est re
ire raison1701. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondirent à son toast avec une douloureuse effusion, lui de
« Madame, les lords vous attendent, et m’ont envoyé vers vous. — Oui, répondit Marie en se levant, allons ! » Au moment où elle
teurs, qui pleuraient. Le bourreau lui demanda pardon à genoux ; elle répondit qu’elle l’accordait atout le monde. Elle embrassa
elle fut reçue avec un profond sentiment de reconnaissance, et l’on y répondit par trois cris de joie. Le vaisseau signalé était
Dans l’ordre que lion observe aux funérailles, cela va sans dire1753, répondit le capitaine. » Et c’est dans cet ordre, qui semb
a Grèce ignorait son berceau. Cependant, interrogé par l’empereur, il répondit comme un Romain, mais comme un Romain d’une autre
e tendis la main à mon bienfaiteur, et je lui demandai son nom. Il me répondit comme il l’avait fait à César : « Je suis chrétie
i, Que je vous ai su gré de votre bon petit souvenir ! Je vous aurais répondu tout de suite ; mais imaginez que, depuis trois s
sformé en scribe, en véritable homme de bureau, lisant des lettres, y répondant , occupant un secrétaire, et prêt à dicter, comme
e du Vatican, critiquer l’Apollon du Belvédère : l’artiste offensé ne répondit que par cette larme. (Etude sur Virgile, Garnier
nt son sort, Appelle en furieux la    marée ou la mort. La mort seule répond    ; l’infortuné s’y livre ; Déjà percé trois foi
m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond . Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidéli
er dans ses yeux et sur son visage, je ne sais quoi dont l’expression répond de son esprit et de sa probité. Il parait d’abord
laide, vieille et dégoûtante. — Eh bien ! mes enfants, qu’avez-vous à répondre à cet exemple ? N’est-il pas plus que suffisant p
nt, mon père ? Il me semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde , et me serve de prix. Non, je ne serais pas tranq
ion faite dans le langage des chancelleries. 1595. Le prince Charles répondit qu’il n’avait pas de pouvoirs pour traiter. Sept
s. 1700. Les comtes de Shrewsbury et de Kent. 1701. C’est-à-dire de répondre à son toast. 1702. Ses demoiselles d’honneur. 1
ion : « Je lis dans les mémoires du général Joubert : A chaque heure répondre de la vie de plusieurs milliers d’hommes ; hasard
ulée ! ô mon vieux chien qui n’oubliait pas l’heure du souper, et qui répondait , au son lointain de la cloche, par un douloureux
injuste, en disant que cette faculté y a fléchi. « A l’inattention répondent la mobilité, l’inquiétude, les fausses démarches,
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
line, par exemple, ne peut être suivie que de la rime masculine qui y répond , ou d’une rime féminine. Les rimes peuvent être s
ont entremêlées, lorsqu’une rime masculine est séparée de celle qui y répond par une ou deux féminines, ou lorsqu’entre deux r
rs composés de huit syllabes, sont arrangés de manière que le premier réponde au troisième, et le second au quatrième ; que le
me ; que le cinquième et le sixième riment ensemble ; que le septième réponde au dixième, et que le huitième et le neuvième rim
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
prévenu1 des ministres et du ministère, il n’ouvre la bouche que pour répondre  ; il tousse, il se mouche sous son chapeau, il cr
lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède ; l’oracle répond qu’elle doit se lever avant midi, et quelquefois
s tous ces remèdes que vous m’enseignez ? — Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu, sans venir me chercher de si loin, et ab
avais qu’une chose à vous demander, et vous n’aviez qu’une chose à me répondre  : oui ou non. Voulez-vous être rare ? Rendez serv
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
ailleurs, y a-t-il réellement un art des transitions ? — Sans doute, répondent plusieurs critiques ; les idées principales ne pe
ités de la gradation et de la préparation oratoire. La gradation, qui répond au crescendo si familier aux musiciens, est presq
lus encore que d’art, qu’éclate tout l’effet de cet appel auquel doit répondre un silence de mort : Paraissez maintenant, justes
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
détruire la force de leur réunion ; il affectera peut-être de ne pas répondre , ou il répondra ironiquement, mais décemment. Mal
ce de leur réunion ; il affectera peut-être de ne pas répondre, ou il répondra ironiquement, mais décemment. Malgré toutes ces p
encore répéter dans toute sa force l’objection qu’on va réfuter, et y répondre complètement. Sans cela l’auditeur renforce dans
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
our lui à ce dernier une mention au Conservateur. Or, M. Trouvé ayant répondu qu’il ferait la proposition, mais que le comité s
son secours2. J’y vole autant que je le puis, c’est-à-dire que je lui réponds , moi qui ne réponds jamais, et que je vous écris,
le autant que je le puis, c’est-à-dire que je lui réponds, moi qui ne réponds jamais, et que je vous écris, moi qui n’écris à p
59 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
 Mais pourquoi, dis-je alors, pleurent-ils donc si fort ? » Et lui me répondit  : « Voici quel est leur sort : Ils ne peuvent mou
utre rivage, Autant que je puis voir à travers le nuage ? » Et lui me répondit  : « Ne m’interroge pas, Tu l’apprendras bientôt,
r qui voulait les confondre ; Ma bouche ne s’est point ouverte à leur répondre  ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main
l’onde avec leurs corps rouleront entraînées. » — « Rends-toi, donc, répond -il, ou meurs, car les voilà. » Et du plus haut de
ce sont des pasteurs Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs, Répondit l’archevêque, ou la voix étouffée Du nain vert Ob
gneau du Seigneur, Mais en latin précis, et sans nulle équivoque, Me répondit l’amour paternel que j’invoque, Transparent et vo
c’était pour lui une chose naturelle de décider des affaires et d’en répondre  : signe assuré d’un génie né pour gouverner ; pui
! Les pauvres, délaissés, meurent dans la souffrance... » Et l’homme répondait après un long silence : « Femme, pour être juste,
ès soit permis ; Dont les yeux, dont la main, dans la mienne pressée, Réponde à mon silence, et sente ma pensée. Ah ! si pour m
it, Et qu’au lugubre accent des vieux canons de fonte La Marseillaise répondait , Certe, on ne voyait pas, comme au jour où nous s
prévenu des ministres et du ministère. Il n’ouvre la bouche que pour répondre  ; il tousse, il se mouche sous son chapeau, il cr
n’avais qu’une chose à vous demander, et vous n’aviez qu’un mot à me répondre , oui ou non. Voulez-vous être rare ? Rendez servi
ssance du cœur humain, sur une tragédie qu’on devait représenter ; il répondit qu’il y avait tant d’esprit dans cette pièce qu’i
ons !……… Va-t’en ! disais-je, va ! Notre amour est fatal ! Viens, me répondait -il, ou bien je meurs ! Dans l’ombre Je m’élance à
rre ; Les vents agitent l’air d’heureux frémissements, Et la mer leur répond par des mugissements ; La rive au loin gémit blan
cis. Il manque, a dit Procule, un chef qui nous commande, Et moi j’ai répondu  : « Ce chef qu’on se demande, Il vit ; il paraîtr
i ce grand silence À ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement cont
istraire ! Mais peut-être il fera ce que vous n’osez faire. NÉRON. On répond de son cœur ; et je vaincrai le mien. NARCISSE. E
u fond de leur souffrance, À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu  ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu.
HELIEU.                             Eh bien, je vous en avertis, Vous répondrez à Dieu des malheurs du pays ; Car, je l’affirme i
r un si rude chemin Qu’on ne peut y marcher avec un pied humain, Vous répondrez à Dieu des âmes fourvoyées Que vos rigueurs auron
à la nation entière que l’on a affaire ; c’est à la nation que le roi répond , quand il répond au parlement. Or, quelque puissa
re que l’on a affaire ; c’est à la nation que le roi répond, quand il répond au parlement. Or, quelque puissant que soit un ro
tit nombre de questions bien simples ? Daignez, messieurs, daignez me répondre . Le ministre des finances ne vous a-t-il pas offe
ose ? (Oui, s’écria quelqu’un dans l’Assemblée.) Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu ;
lide le règne de la liberté. Je demande que les membres de la commune répondent sur leurs têtes de la sûreté de tous les prisonni
ce qu’il a fait ; il vous a révélé jusqu’à ses pensées : mais en vous répondant ainsi au moment même où vous l’appeliez ; en disc
r d’autrui, périt, si quelqu’un ne prend soin de la conserver. — Ah ! répondis -je, celle de César se passe très-bien d’un pareil
s offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m’exhorter à vous répondre sans outrage, de peur, dites-vous, de nous repent
l suffit que vous ayez fait une folie, sans que j’en fasse une à vous répondre comme vous m’y conviez ; et puisque les plus cour
je suis assuré que vous avez été contente, » Moi, sans m’étonner, je répondis  : « Sire, je suis charmée ; ce que je sens est au
 ; madame de Main tenon un éclair ; elle s’en allait avec le roi ; je répondis à tout, car j’étais en fortune. Nous revînmes le
mandait permission d’aller à Paris pour ses affaires ; le roi lui fit répondre qu’il connaissait mieux ses affaires que lui-même
riture sainte, il faudrait savoir à fond les langues orientales. Pour répondre à toutes les objections des protestants, il faudr
emps modernes. Vous ne pourrez donc jamais, occupé comme vous l’êtes, répondre à tous les doutes que votre imagination active et
, un Marc-Aurèle ! Cousin 102. La Loi divine. CRÉON. Toi, réponds , et sois brève ! En deux mots, téméraire, Connais
t emporté, Abattu par le temps, rêve l’éternité ! » Qu’un autre vous réponde , ô sages de la terre ! Laissez-moi mon erreur : j
trouble et se confond. Oui, la raison se tait ; mais l’instinct vous répond . Pour moi, quand je verrais, dans les célestes pl
i ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde adressons-nous à lui. Il est juste, il est bon ;
en pitié ! Ô toi que nul n’a pu connaître, Et n’a renié sans mentir, Réponds -moi, toi qui m’as fait naître, Et demain me feras
aussi la plainte de la vanité mécontente. À ce compte, puisque Figaro répond à tant de sentiments bons et mauvais de notre nat
j’étais naturellement curieux de savoir ce qu’il voulait dire, il me répondit que c’était un secret ; mais il est comme un enfa
60 (1873) Principes de rhétorique française
grippine2 : Burrhus pour le mensonge eut toujours trop d’horreur Je répondrai , Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait ma
ttent un milieu ; or, c’est le cas le plus ordinaire. Ainsi l’on peut répondre à Mathan que noble, Eliacin mérite le respect ; i
 : Mais s’il était permis à ce malheureux que vous outragez, de vous répondre  ; si l’abjection de son état n’avait pas mis le f
n offre un exemple admirable de cet emploi du pathétique et le succès répondit au génie de l’orateur. Lorsqu’il prêcha son sermo
re de leur montrer la vérité dans sa simplicité ; en effet, la vérité répond aux exigences naturelles de l’esprit ; mais l’ora
faut que chaque chose y soit mise en son lieu ; Que le début, la fin répondent au milieu ; Que d’un art délicat les pièces assor
rconstances, bien (narrer les faits, en tirer les moyens de preuve et répondre aux objections, cela suffit au succès d’un avocat
la bienveillance et de la modestie. — La bienveillance de l’auditeur répond à la bienveillance et à la modestie manifestées p
lui, dit : « j’approche de la maison ; j’appelle un serviteur ; il me répond  ; je lui demande son maître ; il m’assure qu’il n
ensable soit de prévoir et de prévenir les moyens contraires, soit de répondre aux raisons qui, déjà présentées, ont pu faire im
emandait ce qu’il avait mérité, le précurseur de la morale chrétienne répondit  : j’ai mérité d’être nourri aux frais de la répub
ccusaient d’être tombé en enfance, l’immortel auteur d’Œdipe à Colone répondait  : Si je suis Sophocle, je ne radote pas ; si je r
férent de celui qui est  proposé. Ainsi, dans Tartufe, l’hypocrite ne répond jamais directement aux propositions loyales de Cl
triomphe de la nature sur l’art le plus habile, ce fut le succès qui répondit à ce généreux appel ; saint Vincent de Paul le fi
supposer une contradiction possible ou passée ; l’écrivain a l’air de répondre à une opinion pour la combattre ; par suite cette
vif et plus dramatique encore, puisqu’il prend à partie et provoque à répondre un interlocuteur réel ou imaginaire. Ainsi Voltai
sont d’un emploi aussi rare que les situations morales auxquelles ils répondent . Par suite, ce n’est guère que dans les œuvres de
 ; ils repondraient ; Louis Racine a dit dans une figure très-vive : Répondez , cieux et mers, et vous, terre, parlez ! Tout mo
ensée. — Les figures de pensée sont les modifications du discours qui répondent le mieux à la définition donnée par Cicéron lorsq
ques questions de votre santé, à quoi ne m’étant pas assez pressée de répondre , ceux qui les faisaient sont demeurés dans l’igno
e dit beaucoup plus que les mots ne semblent le comporter lorsqu’elle répondu Rodrigue : Va, je ne te hais point ! tantôt le
suspension réclame d’une façon impérieuse une chute frappante et qui réponde à l’attente qu’elle a dû exciter. 8. De la rétic
nt tes oreilles ? Quelle figure convient mieux à l’impétueux Achille répondant aux accusations perfides d’Agamemnon ? Moi ! je
e opinion à son adversaire ou à son lecteur, afin d’avoir le droit de répondre pour lui. Cette proposition éveille la curiosité 
se ? —  Oui, a crié quelqu’un dans l’assemblée.- Je conjure celui qui répond oui de considérer.... Puis vient une réfutation
ers un père ou une mère elle l’est encore plus envers la patrie ? Que répondrons -nous aux lois, Criton ? Est-ce la vérité qu’elles
oupçonner d’avoir été le modèle copié par Molière dans Alceste et qui répondait qu’il s’en trouverait très-honoré : Oserais-je d
et que ton sang apaise ma colère. » Alors ce vieillard courageux lui répond  : « Je craignais d’avoir le dessous ; mais, je le
isant la loi à toute la Grèce ? — Philippe est mort, dit l’un. — Non, répond l’autre ; il n’est que malade. — Eh ! qu’il soit
-même ce qu’il doit dire ou ce qu’il doit faire. Il s’interroge et se répond . Ainsi Caïus Gracchus poursuivi par ses ennemis n
gures aux exigences légitimes du goût moderne : Je supplie celui qui répond oui, de considérer que son plan n’est pas connu ;
tes résumant ; presser l’adversaire par de vives interrogations ; se répondre à lui-même, comme s’il était interrogé ; dire une
gloire, la majesté, l’indépendance. Le nombre et la sonorité des mots répondent bien à la majesté de l’objet : Au premier bruit d
imagination et provoquent la réflexion. Dans Je style de Racine elles répondent si bien à l’émotion du spectateur, elles se fonde
es de style : le simple, le tempéré, m sublime. Cette classification répond très-bien à la distinction de nos pensées et de n
cela est plus lourd que naïf. Qu’est-ce donc que la naïveté ? Diderot répond avec sa verve puissante : On est naïvement héros
on et son cœur sont dans un état d’excitation et d’extase auquel doit répondre une nouvelle forme de style ; ce n’est plus le si
sante de Démosthène, quand après avoir lu un discours de son rival il répondait aux applaudissements de ses auditeurs : Que sera
-vous à pareille heure’ ? La fourmi aurait bien voulu se retirer sans répondre , mais la nuit approchait. « Je n’en puis plus, di
is à mon tour : Hé bien, chantez maintenant. » La fourmi n’eut rien à répondre  ; elle allait s’éloigner :    Non, non, je puis ê
mais séche, et on n’en sera point surpris : — Votre compassion, lui répondit l’arbuste, Part d’un bon naturel. C’est une cont
ux-tu les écouter avec moi ? » Confus d’un tel honneur, le philosophe répondit à Jupiter par un compliment assez ; mal tourné, q
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
te vivant lancé contre les abus petits et gros de l’ancien régime. Il répond aux bons et mauvais instincts qui inspirent les f
u seulement un honnête citoyen », je me serais prosterné, et j’aurais répondu  : « Être des êtres, je te dois tout, le bonheur d
aussi la plainte de la vanité mécontente. À ce comptet puisque Figaro répond à tant de sentiments bons et mauvais de notre nat
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
age : Ami, dis-moi la vérité. Ennuyé de cette fadaise, Ah ! monsieur, répondit Saumaise, J’ai de bons auteurs pour garants Qu’il
es, c’est-à-dire qui présente un sens complet au milieu. L’envoi, qui répond ordinairement à la seconde partie de la stance, n
êmes rimes ; et l’envoi conserve les rimes de la partie à laquelle il répond . Ce petit poème a de la grâce et de la régularité
63 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
loir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai , madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal
r qui ne sût qu’obéir ? Non. Ce n’est plus à vous qu’il faut que j’en réponde  : Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du mo
loir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai , madame, avec la liberté D’un soldat qui sait ma
rop hardi au poète, si le vers avait été brisé comme ci-dessous : Je répondrai , madame, avec la liberté D’un soldat : je sais m
rdus dès qu’ils l’aperçoivent. Voilà le dessein de cet ouvrage. Je ne réponds pas d’y avoir réussi ; et je ne sais si le public
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
u de temps j’emploie À tapisser un mur d’innombrables filets. — Soit, répondit le Ver, mais ta toile est fragile ;              
c’est vous qui prenez soin ; Mais à tant de bontés vous voulez qu’on réponde , Et qu’on demande aussi, dans une foi profonde,  
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
a vie qui peuvent contribuer à votre sanctification. Je ne puis mieux répondre aux bontés que vous me témoignez, ni vous marquer
est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la douleur de leur prince. On vit dans les vill
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
p détruit son long ouvrage7 ; Et voilà le cadet pleurant. « Mon fils, répond alors le père, Le fondateur, c’est votre frère, E
y voyez pas : A quoi nous servirait d’unir notre misère ? —  A quoi ? répond l’aveugle ; écoutez : à nous deux Nous possédons
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ne campagne   Qui n’ait plus ni mont, ni montagne.   — Oh ! oh ! leur répondit le Sort, Vous faites les mutins ! et dans toutes
e, Ou je vais avertir tous les rats du pays5 » La dame au nez pointu6 répondit que la terre Était au premier occupant7 C’était
nature envers vous me semble bien injuste. —  Votre compassion4, lui répondit l’arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez c
us grande, et un, entre autres, gros comme un bœuf. — Belle fourrure, répond le chevalier, pour un chasseur habile ; et il che
ris demande au chevalier pourquoi cette prière. — Ne sais-tu pas, lui répond son maître, que l’Èbre qu’il faut passer pour all
liment, Il a l’humilité obséquieuse des pauvres diables. 3. Le chien répond avec un air de protection polie, mais dédaigneuse
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
vous en rapporter, toujours prévenu par vos pensées, j’aurai encore à répondre au secret reproche que vous me ferez d’être demeu
t alors que les impies Salmonées osent imiter le tonnerre de Dieu, et répondre par les foudres de la terre aux foudres du ciel ;
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
s offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m’exhorter à vous répondre sans outrage, de peur, dites-vous, de nous repent
l suffit que vous ayez fait une folie, sans que j’en fasse une à vous répondre comme vous m’y conviez ; et puisque les plus cour
70 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
opose ? Oui ! a crié quelqu’un dans l’assemblée. Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu, q
cratique d’avoir chanté en vers la monarchie : — J’avais treize ans ! répondit le poëte. De grandes acclamations couvrirent la v
71 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
e tous les conseils qui nous seront donnés. Il est de notre devoir de répondre ainsi à la confiance dont on nous honore et à l’a
compositions dramatiques. On en voit un exemple dans la scène où Joas répond aux propositions que lui fait Athalie. Athalie.
Dieu avait fait l’homme à son image : « L’homme le lui rend bien, » répondit -il. Le spirituel écrivain voulait faire entendre
er les murs de Troie et d’y couronner Astyanax, la veuve d’Hector lui répond  : Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent p
demandait à Porus comment il voulait qu’on le traitât : « En roi, » répond Porus. On conseillait à Louis XII de se venger d
quand il n’était que duc d’Orléans ; Ce n’est pas au roi de France, répondit -il, à venger les injures du duc d’Orléans. 73. L
sées et des sentiments, la magnificence des expressions et des images répondent à la grandeur du sujet. Ce genre de style ne conv
on dirait sans figure : Si le ciel et la terre pouvaient parler, ils répondraient . Mais si je dis avec Racine : Répondez, cieux et
rre pouvaient parler, ils répondraient. Mais si je dis avec Racine : Répondez , cieux et mers, et vous, terre, parlez, j’emploi
naire de la respiration. L’esprit demande que les coupes de la phrase répondent au sens, qu’il puisse embrasser sans peine l’ense
re ; beaucoup de réserve, parce qu’il vise à l’effet : si la suite ne répond pas à l’attente qu’on a excitée, un tel début par
araît. Mais il doit être amené et préparé par tout ce qui précède, et répondre ainsi aux promesses de l’exposition. Chateaubrian
nte l’objet est plus ou moins favorable à la description, selon qu’il répond plus ou moins à l’effet qu’elle doit produire. Ve
our révéler sa gloire Quels témoins éclatants devant moi rassemblés ! Répondez , cieux et mers, et vous, terre, parlez ! (Racine
parole les a fait disparaître ; vous qui êtes témoins de ma victoire, répondez  : où sont-ils ? » Le poète a donc laissé un de ce
honneur de Bacchus. Ce poème était chanté par plusieurs chœurs qui se répondaient alternativement ; et, pour y répandre de la varié
as de développer un caractère et de peindre une passion. Mais on leur répond que ces règles sont fondées sur la nature elle-mê
personnages. Ordinairement, un interlocuteur ne doit parler que pour répondre à ce qu’un autre a déjà dit, et il faut que toute
campagne, s’amuserait à cueillir des fleurs. Quelquefois, au lieu de répondre à son interlocuteur, un personnage répond plutôt
. Quelquefois, au lieu de répondre à son interlocuteur, un personnage répond plutôt au sentiment ou à la réflexion qui le domi
fait assassiner des patriotes. Je n’ai jamais fait de mal à personne, répondit -il. Un coup de sabre à travers le visage fut la r
réussissent toujours. Je ne veux point que tu te mettes en frais pour répondre à cette lettre ; je sais que la bonne maman veut
re famille ? « Mon cœur et Néomi me l’assurent tous deux, — « Ô ciel, répond Booz, ô jour trois fois heureux) « Vous êtes cett
glorifie ; et Dieu, qui les bénit, Aux désirs de Booz permet que tout réponde . Belle comme Rachel, comme Lia féconde, Son épous
72 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
logue marque les secondes, les scènes marquent les minutes, les actes répondent aux heures. C’est pour n’avoir pas observé ce pro
dramatiser un sujet, il faut savoir dialoguer. Bien dialoguer, c’est répondre , et répondre d’une manière naturelle et logique.
n sujet, il faut savoir dialoguer. Bien dialoguer, c’est répondre, et répondre d’une manière naturelle et logique. Or, le dialog
mmune à celui des Grecs. Ils usent fréquemment du dialogue coupé, qui répond mot par mot, vers par vers. En cela plus imitateu
rs ne doivent rien dire qui n’aille directement à l’action, et qui ne réponde précisément à ce qu’un autre a dit, si ce n’est d
orneille, de tous nos tragiques, est l’auteur dont les personnages se répondent le mieux dans les deux espèces de dialogue. Dans
r avec tant de fanfare, c’est du comique bas ; mais que le valet lui réponde  : Tiens, je voudrais pouvoir rejeter le potage Q
r les funestes effets des représentations dramatiques. Voici ce qu’il répondit à Louis XIV qui le consultait sur la légitimité d
73 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
leurs progrès. Le recueil que nous publions n’est pas le premier qui réponde à ce besoin depuis longtemps reconnu, et nous n’a
gmatiques de Duplessis-Mornay (1548-1623), le « pape des huguenots », répond le cardinal Du Perron (1559-1618). Puis, au comme
s offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m’exhorter à vous répondre sans outrage, de peur, dites-vous, de nous repent
t qu’ayez fait une folie à m’attaquer, sans que j’en fasse une à vous répondre comme vous m’y conviez ; et puisque les plus cour
à votre compagnon touchant mon véritable état ? Je vous l’avoue, lui répondit -il. Que pensez-vous que dit le malade ? Il se pla
eusement dans sa maison. Le bon père, étonné d’une telle parabole, ne répondit rien. Et je lui dis doucement pour le rassurer :
craignoit rien parce qu’elle connoissoit peu, s’emporta, et elle lui répondit avec un ton de fureur plutôt que de colère : « Je
re : « Je sais bien qu’il y a du bruit dans la ville ; mais vous m’en répondrez , messieurs du parlement, vous, vos femmes et vos
ement promît de ne pas continuer ses assemblées. Le premier président répondit qu’il falloit délibérer sur la proposition. On fu
n’y a presque personne qui ne pense plutôt à ce qu’il veut dire, qu’à répondre précisément à ce qu’on lui dit. Les plus habiles
chercher si fort à se plaire à soi-même, et que bien écouter et bien répondre est une des plus grandes perfections qu’on puisse
nt, et leur céder aisément l’avantage de décider, sans les obliger de répondre quand ils n’ont pas envie de parler. Après avoir
’historiographe du roi, écrit divers fragments historiques. Enfin, en répondant à Thomas Corneille, qui prenait le fauteuil acadé
parure et de négligence. Ces touches heurtées, ces brusques passages répondaient aux oppositions de sa pensée, toujours tourmentée
plaisir que durant le passage ; quand ils pas- sent, il faut que j’en réponde comme s’ils demeuroient. Ce n’est pas assez dire,
de ses grandeurs. Si les paroles nous manquent, si les expressions ne répondent pas à un sujet si vaste et si relevé, les choses
ilières, engageant les uns à l’écouter avec plaisir, les autres à lui répondre avec confiance, donnant à chacun le moyen de fair
toujours senti une inclination particulière à les honorer. » Je leur répondis , avec un peu d’embarras, que j’étois le plus conf
t mourir un tel homme par justice : « Ce n’est pas par justice, sire, répondit ingénument le religieux, c’est par commissaires. 
ouchée, et du dessein de parler comme il faut à Merlusine413. Je vous réponds qu’elle sera bien relancée… Je revins enfin à hui
déréglé dans notre commerce. J’écris aujourd’hui comme Arlequin, qui répond avant que d’avoir reçu la lettre. Je fus hier au
z de444 m’en féliciter ; dites : « je vous trouve bon visage. » Mais, répondez -vous, cela est bien uni et bien clair, et d’aille
me levant dans l’excès de ma surprise. Il me comprit aussitôt, et me répondit d’une voix coupée et pleurant véritablement : « V
t pas pris une autre. Le peuple, à toutes les paroles qu’il leur dit, répondit avec respect pour sa personne, mais avec audace e
que qu’on verra jamais sérieux et rébarbatif au point où il l’est. Il répondit de ma conduite sur la bienséance et la morale, et
ment : « Quoi ! tu oses me frapper ? » lui dit- il. À quoi l’autre ne répondit que par trois ou quatre coups redoublés qui le je
ouru au palais, poussa mille cris de joie en le voyant précipiter, et répondit par de grandes acclamations aux conjurés. Ensuite
avec hauteur : « Eh ! que me peut faire le peuple ? » À quoi Norogna répondit avec beaucoup d’emportement : « Rien autre chose,
surer tous mes mots. Il m’interrogea d’abord sur les humanités. Je ne répondis point mal à ses questions : il vit que je connois
ce dans le style, ou quelque terme impropre ? — Oh ! Monseigneur, lui répondis -je d’un air modeste, je ne suis point assez éclai
dans le monde, et si l’on étoit satisfait de son dernier discours. Je répondis qu’on admiroit toujours ses homélies, mais qu’il
en savoir ce que ces oiseaux se disent en leur langage. Seigneur, lui répondit le Cachemirien, vos souhaits peuvent s’accomplir.
nt offensé de la hardiesse de son secrétaire. « Non, monseigneur, lui répondis -je, un peu troublé de sa question : la fable dit
cher de rire du désordre où il me voyoit. « Console-toi, Gil Blas, me répondit -il, et m’écoute. Quoiqu’en me découvrant tes beso
ssomme de longues phrases hyperboliques Voiture et Benserade, qui lui répondent par des pointes et des jeux de mots dont ils roug
ique, nous sommes rebattus de ces belles sentences. Mais qu’avez-vous répondu , dit le philosophe, à ceux qui vous ont représent
aire toutes les grandes choses dont elle a besoin ? Nous-n’avons rien répondu , dit le bostangi ; nous nous sommes mis à rire, s
guéri de sa dernière maladie, il revient à Babylone. Dieu soit loué ! répondit le jeune homme ; mais voilà un tombeau qui m’a co
bien cher. Zadig dit ensuite la même chose au cadet. Dieu soit loué ! répondit -il, je vais rendre à mon père tout ce que j’ai, m
ent, madame, quoique, après le plaisir de lire vos lettres, celui d’y répondre comme je peux soit le plus grand pour moi ; mais
lé de maux, et, de plus, fort occupé, qui n’est guère en état de vous répondre , et qui le seroit encore moins d’établir avec vou
mortelles pages, comme un docteur ès-lois, sans vous soucier plus de répondre à mes Mémoires, que s’ils n’existoient point ou n
hacun cherche à me distraire, je ne laisserai pas, chemin faisant, de répondre à tout le monde : et l’on doit me savoir gré de m
ns étrangères à la cause, je ne suis pas tenu d’user mon temps à vous répondre . Six Mémoires à la fois contre moi ! c’étoit asse
niers. Enfin, vous n’aurez ni trêve, ni repos de moi, que vous n’ayez répondu catégoriquement à tous les faits graves dont je v
uvé ; surtout répliquer en bref à une foule de Mémoires dont aucun ne répond aux miens. Je commencerai par le vôtre, madame, d
chemin de la ville. Cette jeune fille les suivit lentement sans leur répondre  ; et quand elles furent à peu près hors de sa vue
lui demandai d’où il venoit, et où il alloit en si grande hâte. Il me répondit  : « Je viens du quartier de l’île appelé la Poudr
tainement tous ces signes annoncent un ouragan. — Eh bien ! mes amis, répondit le gouverneur, nous y sommes préparés, et sûremen
tit nombre de questions bien simples ? Daignez, messieurs, daignez me répondre . Le ministre des finances ne vous a-t-il pas offe
? — (Oui, s’écria quelqu’un dans l’assemblée). — Je conjure celui qui répond oui, de considérer que son plan n’est pas connu ;
re votre dernier jour si éloigné ? Est-ce sur votre jeunesse ? — Oui, répondez -vous, je n’ai encore que vingt ans. — Ah ! vous v
écrie : « quelle heure est-il ? » et la voix d’un autre misérable lui répond  : « l’Éternité. » Maury Image de l’éloq
entant les argumens de l’évidence avec la réserve du doute. On ne lui répond rien. On feint de ne pas le comprendre. Alors il
n, lui dis-je ; tu es sorcier, ou je meure. — Moi ! point du tout, me répondit -il ; je suis un vieux lapin de La Fontaine. » Oh 
te, je crie : Qu’est-ce que c’est donc que cela ? C’est ton frère, me répond Xavier, en ouvrant mes rideaux. Comme l’heure des
te de l’ermitage pratiqué dans le cintre d’une loge ; on ne m’a point répondu  : l’ermite est mort. L’inclémence de la saison, l
fira de dire : J’étais à la bataille d’Austerlitz, pour que l’on vous réponde  : Voilà un brave ! » Lettre à la maréchale La
dit le colonel ; voulez-vous, ne voulez-vous pas ? Je ne le veux pas, répond Maire. À la bonne heure. Nouveau silence. On reco
et de poussière, accuser réception, apostiller en marge les lettres à répondre et celles répondues. Là, des troupes réglées d’éc
cuser réception, apostiller en marge les lettres à répondre et celles répondues . Là, des troupes réglées d’écrivains expédient pa
contentement. Après maints discours, maintes questions, auxquelles je répondis le moins mal que je pus : « Monsieur, me dit-il e
ès que l’homme du roi m’eut appelé pamphlétaire, à quoi je ne sus que répondre . Car il me semblait bien en mon âme avoir fait ce
’être nouveau, avait besoin pour moi de quelque explication. « C’est, répondit -il, un écrit de peu de pages comme le vôtre, d’un
jusqu’à faire des pamphlets ! Ne rougissez-vous point ? — Blaise, lui répondis -je, Blaise Pascal n’était ni geôlier, ni gendarme
remarquée, et signalée comme un signe des temps par l’orateur qui lui répondit . M. Guizot, protestant. Il avait quitté, un an av
lui est apparu comme le Dieu souverain d’une félicité ; car le hasard répondait à l’un de ses besoins les plus forts, au besoin d
sait à Boileau : « Je fais chercher partout M. Arnauld », Boileau lui répondait  : « Votre Majesté a toujours été heureuse ; elle
oût à réveiller des souvenirs de discorde et de violence ; mais je ne répondrais pas aux sentiments du généreux public qui nous éc
i dans ce genre767. Un jour il lui demanda son secret. M. de Lacépède répondit en riant : « C’est que j’emploie la méthode des n
omètre, fort étonné, s’écrie : Qu’est-il donc arrivé ? Ah ! M. Euler, répondit le ministre, je suis bien malheureux ! Ils ont ou
e demandez ensuite pourquoi il détestait Sedaine, j’aurai le droit de répondre  : Vous ne connaissez pas le cœur humain. Bailly r
avantages d’une amitié illustre à l’accomplissement d’un devoir ; il répondit à celui qui voulait être maître, je veux être lib
frissonnait et lui cria : Tu trembles, Bailly. — Mon ami, j’ai froid, répondit avec douceur la victime. Ce furent ses dernières
nchantes. Dites-moi, de grâce, pour qui je dois être. » — « Mon fils, répondit le saint homme, il faut être pour Dieu : or, Dieu
ait de l’autre, la fatigue le consumait. Il demanda du repos ; on lui répondit en riant : Bonhomme crie, mais Bonhomme paiera. J
; je vous y promets de l’avancement. » Jacques ouvrait la bouche pour répondre , quand tout à coup les trompettes sonnèrent, les
ntent, mon père ? Il semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde et me serve de prix. » Il écrivait cela à l’âge d
térature, deux sortes de sentiments, et ces deux sortes de sentiments répondent à deux phases différentes de l’histoire littérair
nce ? Le vieillard passa et nous salua froidement de la main ; nous y répondîmes avec autant de supériorité que nous le pûmes. Qua
ait passer une éruption de mitraille et se refermait. Les cuirassiers répondaient par l’écrasement. Leurs grands chevaux se cabraie
celle-ci, fâchée de se voir presser ainsi, venait tout doucement, et répondait avec beaucoup d’aigreur, avant d’entrer au salon 
n œil non moins fixe, je suis mademoiselle de Cinq-Cygne. — Eh bien ? répondit -il d’une voix colère en se croyant bravé par ce r
point à voir ma sœur se donner ainsi en spectacle au public. — Orso, répondit Colomba, chacun honore ses morts à sa manière. La
oraisons, etc. (1638). 280. Voyez Racine (Discours sur P. Corneille) répondant au discours de réception de Th. Corneille. 281.
orain, justement oublié. Il se vengea de cette allusion méprisante en répondant une Lettre injurieuse contre Corneille. 322. Pub
e de Excuse à Ariste. Il y refuse à un de ses amis quelques couplets, répondant que cent vers lui coûtent moins que deux mots de
Madame de Sévigne (20 nov. 1664) : Je vous quitte de la peine de me répondre . 449. Cf. Bossuet (Or. fun. de Condé) : « Jama
cria d’admiration sur cette strophe, restée célèbre. 779. Lamartine répondit à Arago. La fin de son exorde, qui suit, provoqua
t, provoqua d’unanimes applaudissements : « Messieurs, en essayant de répondre à l’illustre et savant orateur qui, en défendant
le vit triste et rêveur. Il lui en demanda la cause. Le maréchal lui répondit par ces vers d’Andromaque : Songe, songe, Céphis
74 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ouchez celle qu’il vous indique, elle va résonner à l’instant même et répondra à votre appel. » (P. 41.) — « L’idée qu’Aristote
s le texte français, le génie même du texte original. L’effet produit répond rarement au but proposé. Rien ne le prouve mieux
mitation. IX. C. Outre cela, si l’on reproche le manque de vérité, on répondra qu’on a voulu rendre les objets tels qu’ils devra
x recherchent les dons. Le don a, pour les uns et les autres, de quoi répondre à leurs besoins. En effet, le don est une possess
d’avoir de la reconnaissance pour celui qui nous a fait du bien et de répondre par une obligeance à celle que l’on a eue ; d’êtr
s, qui est, en même temps, l’oubli d’un devoir. XXIV. Contre ceux qui répondent avec ironie lorsqu’on leur parle sérieusement ; c
d ceux dont nous avons parlé (précédemment), et encore ceux dont nous répondons , ceux qui ont reçu nos leçons ou nos conseils. XX
recours à la parole et détruire les arguments contraires, auxquels on répond comme on répond à un contradicteur. Il en est de
ole et détruire les arguments contraires, auxquels on répond comme on répond à un contradicteur. Il en est de même dans les di
un homme s’il ne pourrait pas l’aider à châtier le cerf. L’homme lui répondit que oui, s’il acceptait un frein et que lui-même
istinction. — Comment ? demande Alphésibée. Et l’autre, argumentant, répond  : Ils ont décidé qu’elle mourrait, mais non pas
. Ainsi, pour citer un cas contraire, il semblerait ridicule que l’on répondit par cet argument à une accusation d’Aristide. Du
421 : « Il y a quelque chose de blessant, disait-il, à ne pas pouvoir répondre à un procédé quand il est bon, aussi bien que lor
jugé ainsi ; autrement, ils seraient mortels » ; ou celui d’Aristippe répondant à Platon, qui produisait une assertion trop affir
Exemple : Androclès de Pitthée parlant contre les lois, comme on lui répondait par des rumeurs tumultueuses : « Les lois, dit-il
leurs dettes) beaucoup d’entre vous. » XXIV. Un autre lieu, c’est de répondre à des imputations, ou à des faits d’un caractère
famante) de l’Acropole et qu’il l’avait fait effacer sous les Trente, répondit que ce n’était pas admissible, attendu que les Tr
out aussi les signes et les enthymèmes énoncés par signes, mais s’ils répondent à une réalité, comme on l’a expliqué au livre pre
Callias était un μητραγύρτης, et non pas un δᾳδοῦχος514, et celui-ci répondit qu’Iphicrate était, lui, un ἀμύητος515 ; que, aut
ui demandent à être expliquées. IV. Il faut toujours que la métaphore réponde à une métaphore corrélative, qu’elle porte sur le
procédé n’est pas le même pour les deux cas. Lorsqu’on se défend, on répond d’abord à l’imputation ; quand on accuse, on ne l
ce procédé s’emploie en toute occasion. II. Un autre moyen consiste à répondre , sur les faits contestés : ou qu’ils n’existent p
ore, c’est lorsqu’il y a eu jugement ; Euripide l’employa alors qu’il répondit à Hygiénon qui l’accusait d’iniquité dans le proc
parenté à Priam, car Hésione691 était la sœur (de ce dernier). Teucer répond à cela que Télamon, son père, était l’ennemi de P
ger demandait s’il devait pétrir une pâte dure ou molle : « Eh quoi ! répondit -il, n’est-il pas possible de faire bien ? » Il en
llement, ce qui fait ressortir la perversité de l’adversaire : « Il a répondu à cela que, là où il serait, il aurait d’autres e
i l’on parle le premier, il faut d’abord exposer ses preuves707, puis répondre aux arguments contraires, soit qu’on les détruise
ire ses propres raisons. XV. Si l’on parle le second, il faut d’abord répondre au discours de l’adversaire en détruisant ses arg
tiation aux mystères de la déesse libératrice714 ; et, comme celui-ci répondait qu’il n’était pas possible d’en entendre parler q
dictoires ou paradoxales. IV. En quatrième lieu, lorsque l’on ne peut répondre , pour détruire l’assertion avancée, que d’une man
uire l’assertion avancée, que d’une manière sophistique. Car, si l’on répond de cette manière qu’il y a ceci, mais qu’il y a a
oit-on serrer le plus possible les enthymèmes. V. Maintenant, il faut répondre d’abord aux équivoques en établissant des distinc
« Ainsi donc, dit l’autre, tu as fait là une mauvaise chose ? — Oui, répondit -il, mais parce qu’il n’y avait rien de mieux à fa
t s’il trouvait que ses collègues avaient mérité d’être condamnés. Il répondit que oui : « Mais tu as donné les mêmes avis que c
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
trer qu’elle est vraie, et enfin qu’elle est aimable. Tous les chants répondent à ce dessein général, et sont amenés l’un par l’a
ignorance de l’homme, et les difficultés auxquelles le déiste ne peut répondre  ; au lieu que le chrétien y trouve la réponse dan
ersonnage ne dira donc que ce qu’il faut : un autre personnage ne lui répondra que quand il devra le faire ; et le spectateur se
une bouche à une autre. Il est sur-tout essentiel qu’un interlocuteur réponde précisément à ce qu’a dit un autre interlocuteur,
, et non de ce qu’on lui dit. Le personnage plein de son objet, ou ne répond point, ou ne répond qu’à son idée. C’est alors, c
lui dit. Le personnage plein de son objet, ou ne répond point, ou ne répond qu’à son idée. C’est alors, comme le dit Voltaire
ée. C’est alors, comme le dit Voltaire, qu’il est beau de ne pas bien répondre . Mais remarquons, que quoique ce personnage agité
remarquons, que quoique ce personnage agité d’une grande passion, ne réponde pas directement à ce qu’on lui dit, néanmoins tou
ces auteurs dramatiques ne s’attachant qu’à la vérité, font toujours répondre leurs personnages avec justesse, et jamais hors d
u’il faut, Pour aller voir mon oncle et partir au plutôt. Carlin lui répond  : Laissez votre oncle en paix. Quel diantre de l
lui demande en vain de les laisser aller se promener. Sganarelle lui répond que les actions d’Isabelle doivent dépendre de lu
que son amant abandonnera ses vues. J’ai bien peur du contraire, lui répond Isabelle ; et elle lui raconte qu’à peine étoit-i
e sous le nom d’Isabelle, par la petite rue où la chambre de celle-ci répond , et lui donnât quelques espérances, pour l’engage
r Ariste. Il lui demande d’un ton railleur où est sa Léonor. Celui-ci répond qu’il croit qu’elle est au bal chez son amie. Sga
oux et tendres reproches sur son prétendu procédé. Léonor étonnée lui répond  : Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours
e le jeune poëte alors transporté d’un vif et noble enthousiasme, lui réponde  : Ils ont dit, il est vrai, presque tout ce qu’o
t plus gouvernés ; Je cède aux mouvemens d’une juste colère, Et je ne réponds pas de ce que je puis faire. Célimène. D’où vien
couvert suffit pour vous confondre, Et contre ce témoin on n’a rien à répondre . Célimène. Voilà donc le sujet qui vous trouble
e la même chose, soit pour se contredire, sans jamais s’écouter ni se répondre . Mais cette remarque n’a point lieu dans l’opéra
du vrai Dieu, s’il avoit reçu la grâce du baptême. Son ami lui ayant répondu que le martyre pouvoit suppléer à ce sacrement, a
a plus grande hauteur, et même sur le ton de la menace. Agamemnon lui répond avec toute la noblesse et toute la grandeur d’un
cette princesse, fidèle à la cendre de son époux, peut fort bien lui répondre  : Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent p
ssante. Les personnages n’attachent le spectateur qu’autant qu’ils se répondent à propos, directement, et avec justesse. Le poëte
qui l’oblige de s’armer contre son beau-frère et son ami. Horace lui répond  : Le sort, qui de l’honneur nous ouvre la barriè
vous conduit ? qui êtes-vous ? où allez-vous ? Nisus et Euryale, sans répondre , prennent la fuite, et se jettent dans le bois, e
ha son bouclier, et qui tomba à ses pieds. Va te plaindre à mon père, répondit Pyrrhus ; raconte-lui mes honteuses actions, et d
, n’est vaincu qu’à demi. S’il faut qu’à d’anciens bruits l’événement réponde , Des vastes flancs du vide, il doit éclore un mon
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
dessein, et lui ont adressé des reproches plus ou moins fondés. Pour répondre à l’honneur que m’ont fait et mes juges et mes cr
changer. Je sais bien qu’il manque encore beaucoup à ce livre, qu’il répond mal au travail que j’y ai dépensé, qu’en un mot,
77 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
Précieuses ridicules et montrer à quelles préoccupations littéraires répondit cette comédie de Molière. (Poitiers, août 1891.)
relation pompeuse de ses impressions et aventures de voyage. Vous lui répondez que sans être insensible aux merveilles de la nat
bien l’accord s’est-il fait ? C’est à ces diverses questions que vous répondrez d’une façon suivie, en ne citant que les noms pro
ent à faire leur devoir et à payer leur dette à la patrie. Combien ne répondent pas ce jour à l’appel de leur nom !…. Quel sera l
u’ils inspirent encore ? Que reste-t-il d’eux et de leur passé ? Vous répondrez sommairement à ces questions sans faire aucun réc
a emprunté la matière de son ouvrage. Il semble qu’il veuille d’abord répondre aux censures qu’il prévoit ; il se réduit à desse
s contemporains lui reprochaient même d’en abuser. « L’homme de goût, répondait -il, a reçu vingt blessures avant d’en faire une. 
s habiles qui ont conduit à bien cette grande entreprise. Le succès a répondu à vos efforts. L’amiral Byng, attaqué dans les ea
 ; d’une voix mal assurée, il proteste de son innocente vie. « Avare, répond Minos, ta peine sera de voir tes héritiers dissip
sur l’éducation des filles et du Télémaque. On supposera que Fénelon répond à la marquise de Lambert pour la remercier de ce
Cette idée peut sembler fausse, et je sais fort bien ce qu’on y doit répondre  ; que Corneille est un grand poète, et que les gr
u’il attaque, il aurait pu, au lieu d’invoquer l’exemple des anciens, répondre qu’attaquer sans nommer est inutile et lâche. Boi
. La plupart des aspirantes s’en fient uniquement au sens commun pour répondre aux questions qui leur sont posées. Elles n’ont p
ncilier la variété et la solidité ? N’est-ce pas à ce besoin que doit répondre plus spécialement l’enseignement secondaire des j
es, parce que, dit-elle, elle se trouve à la campagne et sans livres. Répondez -lui. Examens de 1888. Ordre des lettres
re des aspirantes, d’une bonne préparation, et ont assez heureusement répondu à notre attente. Celle de langue française ou de
. Seule, une élite trop peu nombreuse a su bien saisir la question, y répondre par des indications de grammaire générale ou hist
que ». On n’a pas manqué de mettre en cause son œuvre de poète, comme répondant trop souvent, par l’indigente sagesse, par la sèc
erminer leur but, les besoins physiques ou intellectuels auxquels ils répondent , le caractère propre de l’invention dans chacun d
ssi dans ce genre. Un jour, il lui demanda son secret. M. de Lacépède répondit en riant : « C’est que j’emploie la méthode des n
de ses grandeurs. Si les paroles nous manquent, si les expressions ne répondent pas à un sujet si vaste et si relevé, les choses
che scientifique ? Ou bien la diversité des méthodes ne doit-elle pas répondre à la variété infinie des sujets ? Sujets pro
jeune fille, qui se destine à l’enseignement des écoles normales, lui répond . Vous avez à composer cette réponse. PLAN Préamb
i figurent au programme et qui, à son avis, n’y devraient pas être. –  Répondez -lui. – Faites le portrait de la femme charitable.
z-vous comprendre à un enfant qui, pour s’excuser d’une faute, vous a répondu  : « Je n’ai pu m’en empêcher, c’est plus fort que
notre estime, et nos inférieurs de notre bonté ». – Une institutrice répondait à une de ses amies qui lui demandait les causes d
inintelligente. Vous qui êtes plus âgée et plus raisonnable, vous lui répondez . – Que pensez-vous de l’opinion exprimée par Moli
vous a écrit qu’elle ne trouvait aucun plaisir aux travaux manuels ; répondez -lui. – Développez cette pensée de Mme de Mainteno
sible à l’attention et à la déférence qu’on lui témoignait, le maître répondait par quelques conseils, où, bien souvent, sous cou
ion. Et ceux qui ne les possèdent pas peuvent-ils les acquérir ? Nous répondrons  : oui, s’ils ont de l’énergie et de la bonne volo
r une exposition bien faite ? Montrer que l’exposition du Misanthrope répond bien à ces conditions. Morale et pédagogie. Qu’e
cente loi militaire appelle à rendre à leur pays de nouveau services. Répondez comme il convient à des Français, à des citoyens,
e s’il croit que ce qu’il fait là soit un signe de malheur. Le pilote répond que non. Périclès lui fait observer que c’est cep
eur de Ruyter était âgé de soixante-quinze ans. Vous supposerez qu’il répond au roi, pour le supplier de le laisser à la tête
in. – Et comment Robinson te donne-t-il du goût pour la marine ? Vous répondrez pour le jeune enfant, en développant ses idées. (
ine la cession de Trenelle, autre couvent du même quartier. Le préfet répond à Richard que le Premier Consul n’a point promis
arin et lui demande s’il est bien effrayé de n’y plus voir. Le pilote répond que non. Alors Périclès explique brièvement aux m
ent leurs blessures avec leurs vêtements déchirés. Les sentinelles se répondaient en se renvoyant de l’une à l’autre le cri des vei
motion causée par ce nom. – On demandait à Socrate d’où il était ; il répondit  : Pas d’Athènes, mais du monde. (Montaigne.) Mont
. « Un homme à la mer ! » crie-t-on d’en haut….. « La bouée dehors », répond l’officier….. Puis un moment terrible….. Un momen
de ne voir plus qu’elle. L’industrie, tout importante qu’elle est, ne répond qu’aux besoins les moins élevés de la nature de l
evant le roi qui s’étonne, et lui dit qu’il n’est qu’un enfant. David répond qu’il s’est accoutumé, en gardant les brebis de s
illoux et une fronde. Goliath accueille David par des insultes. David répond qu’il met sa confiance en Dieu. Il abat le géant
e renard l’avait mangée pour sa part, sans rien dire). Tu as bien vu, répondit le renard, que le pauvre cerf n’en avait point. (
ous voudrez, et que vous sentez que cela ne vous coûtera pas. Je vous répondrai par un conte. Une princesse du temps des fées, s’
tes les règles du métier et sollicitant les suffrages de la foule qui répond par des applaudissements exécutés en mesure. Un c
et lui offre de la faire conduire où elle voudra : « Sois tranquille, répond Panthée, tu sauras bientôt où je veux aller. » Le
atitude des homme et la triste destinée des inventeurs. Gutenberg lui répond . Vous ferez la lettre ou le discours de Gutenberg
et le plus dédaigné. Il préfère entrer dans un bureau en ville. Vous répondez à cette lettre de votre ami. – Franklin a dit : «
ien comment ils le traitaient. « Ils me traitent comme leur enfant », répondit -il. Appréciez cette réponse d’un père, et montrez
son sort ; il porte envie à ceux qui vivent sans travailler. Vous lui répondez en lui exprimant votre étonnement et en lui disan
ns – à redouter. On voyait bien dans l’ensemble ce qu’il convenait de répondre , mais pas le détail ; on le définissait, on le pr
eaucoup au cardinal, mais qui ne voulait pas lui sacrifier sa gloire, répond par un refus, tout en protestant de son admiratio
ous frappé ? – Parallèle entre le conquérant et le commerçant. – Que répondriez -vous à un père de famille qui vous adresserait la
es principales critiques élevées contre la colonisation. Les réfuter. Répondre à cette question : « Le Français est-il colonisat
rs, si, à la plainte souvent répétée : « La terre manque de bras » ne répondait une autre lamentation aussi juste : « La terre ma
politique, etc. Ils sont pratiques ; ils ont un côté utilitaire. Ils répondent à l’esprit des programmes. 1. Siège de la sociét
78 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
père. Alexandre était d’un grand cœur ; mais chez lui l’extérieur ne répondait pas à la grandeur d’âme. Il aimait mieux la gloir
et de nos flèches vous empêchera de voir le soleil ; » — « Eh bien ! répondit le Spartiate, nous combattrons à l’ombre. »
elle ardeur à l’ouvrage que celle des fourmis ! § 178. Manière de répondre après un pronom interrogatif. version 120.
quelle bête féroce. § 179. Adverbes interrogatifs et manière d’y répondre . version 121. 1. Estisne oratores ? Sum
est venu me faire une visite. « Étudiez-vous ? » lui dis-je. « Oui, » répondit -il. « Dans quelle ville ? » « A Milan. »4. De qui
. — 5. Agrippine consultant des Chaldéens sur son fils Néron, ils lui répondirent qu’il serait empereur, et qu’il tuerait sa mère.
ondirent qu’il serait empereur, et qu’il tuerait sa mère. « Eh bien ! répondit -elle, qu’il me tue pourvu qu’il règne. » — 6. Oth
r l’armée des Gaulois, commanda aux siens de s’abstenir absolument de répondre aux traits des ennemis. version 166. 1. Al
au jour fixé pour se défendre. Lorsque ce jour fut venu, et qu’il ne répondit pas à l’accusation, son frère Lucius Scipion l’ex
faire. Celui-ci, après avoir consulté à cet effet le vol des oiseaux, répondit qu’elle était possible. « Eh bien, lui dit le roi
diccas, qui passait alors pour un mortel très-fortuné. « Je l’ignore, répondit -il ; car je ne me suis jamais entretenu avec lui.
6. On demandait à Anaxagore quel était l’homme heureux  : « Ce n’est, répondit -il, aucun de ceux que tu crois heureux. » — 7. Vo
s, demandèrent à Apollon Pythien qui d’entre eux règnerait à Rome. Il répondit que celui qui aurait embrassé sa mère le premier
retirait le dernier sans lumière ; le roi lui demande qui il est. Il répond qu’il est Clitus et qu’il se retire du festin. Co
lter l’oracle de Delphes sur ce qu’ils devaient faire. La Pythie leur répondit de chercher leur sûreté dans des murailles de boi
t qu’on leur demandait pourquoi il en était ainsi, avaient coutume de répondre  : «Il l’a dit lui-même.» Par lui-même, ils entend
ns des hommes échappaient à l’œil de Dieu : «Pas même leurs pensées,» répondit -il. — 10. Le sage n’est jamais malheureux, pas mê
ui il demandait ce qu’on pourrait bien ajouter à sa magnificence, lui répondit qu’elle dépenserait en un seul repas dix millions
t à Socrate s’il devait prendre femme ou rester célibataire ; Socrate répondit que, quoi qu’il fît de ces deux choses, il en aur
ls auraient choisi comme leur ayant été seul envoyé. Les Carthaginois répondirent qu’ils ne choisissaient ni l’un ni l’autre ; mais
poëte Ennius, et le demandant du seuil de la maison, une servante lui répondit qu’il n’y était pas. Il se douta qu’elle parlait
il ne chassait pas de sa maison une femme si insupportable. « C’est, répondit -il, parce qu’en supportant chez moi une femme de
peu trop tard (ou un peu tard) lui faire leurs condoléances, il leur répondit ironiquement qu’il les plaignait, lui aussi, d’av
r les pêcheurs, attendu qu’il n’en voyait aucun. « Non, que je sache, répond l’autre ; mais ils ne viennent jamais pêcher ici,
vait pas décrété de supplice contre celui qui aurait tué son père, il répondit qu’il avait pensé que ce crime ne serait jamais c
t à venir entendre, s’il lui plaisait, le péripatéticien Phormion. Il répondit qu’il le voulait bien. On rapporte que le prolixe
à Annibal ce qu’il pensait lui-même de ce philosophe. Le Carthaginois répondit , sinon dans un excellent grec, du moins avec fran
l’on demandait s’il y avait quelqu’un dans le palais avec l’empereur, répondit non sans à-propos : « Pas même une mouche. »
ant de bien connaître les forces et les dispositions de l’ennemi ; il répondit qu’il ne laisserait pas échapper la première occa
de mon dis[illisible chars][texte coupé]s ; tu auras la liberté de me répondre à loisir. Je [illisible chars][texte coupé]trouvé
x-tu en essayer, et faire l’expérience de mon sort ? » Celui-ci ayant répondu qu’il ne demandait pas mieux, ce prince le fit as
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
avais qu’une chose à vous demander, et vous n’aviez qu’une chose à me répondre  : oui ou non. Voulez-vous être rare ? Rendez serv
pressées sur votre santé, sur vos affaires ; et, pendant que vous lui répondez , il perd le fil de sa curiosité, vous interrompt,
sérieux il conserve pour ceux qui ne sont plus ses égaux ; il ne leur répond pas, il ne les voit pas : les embrassements et le
e l’humanité ; et si vous me dites : Qu’aurons nous de plus ? je vous répondrai  : De l’humanité et de la vertu. Maîtres alors de
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
êtes-vous triste et pourquoi me troublez-vous ? » je ne sais quoi lui répond et fait qu’elle s’apaise à peu près comme quand u
rnal et fragments.) Un rayon de gloire humaine Que dire ? que répondre  ? Que m’annoncez-vous qui se prépare pour Maurice
81 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
les règles claires et les exemples bien choisis ; l’ouvrage me paraît répondre à vos bonnes et religieuses intentions et atteind
t je l’ai dévoré d’un œil avide. Il m’est agréable de vous dire qu’il répond parfaitement à mes idées. Ordre, distribution des
82 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e des bons auteurs. Les autres moyens sont insuffisants et ne peuvent répondre à tous les besoins d’un orateur. Article seco
. Cicéron, que nous ne prétendons pas citer comme un modèle de vertu, répond cependant avec beaucoup d’adresse aux reproches q
, je ne dis pas d’être jugé indigne du bienfait reçu, mais de n’y pas répondre de tout son pouvoir. Je m’avoue donc vaincu, je r
et ses remparts fumants, De cette noble ardeur éternels monuments, Me répondaient assez que votre grand courage Ne voudrait pas, se
ondez vos intentions, consultez la vérité ; que votre conscience vous réponde et vous dise pourquoi vous êtes parti, pourquoi v
 ; et c’est là ce qui fait notre crime et notre malheur. Nous n’avons répondu à vos bienfaits que par des ingratitudes, à votre
levé le premier. Car enfin, si, par le passé, leurs conseils avaient répondu à vos besoins, vous ne seriez pas réduits à consu
lle est condamnée par Cicéron lui-même. Il faut, dit ce grand maître, répondre le plus tôt possible à l’attente des auditeurs ;
nes, accusé par Eschine d’être responsable des maux de la patrie, lui répond victorieusement en rétablissant les faits dans le
geste . Démosthènes, interrogé sur la première qualité de l’orateur, répondit  : c’est l’action. — La seconde ? L’action. — Et l
est votre meilleur sermon, demandait quelqu’un à Massillon ? — C’est, répondit -il, celui que je sais le mieux. Cette parole mont
vous suffira de dire : J’étais à la bataille d’Austerlitz, pour qu’on réponde  : Voilà un brave ! Ce discours, dit Cormenin, es
-vous attentif à ce que les autres disent ; ne vous hâtez pas trop de répondre , mais répondez à propos. Entrez un peu dans le se
à ce que les autres disent ; ne vous hâtez pas trop de répondre, mais répondez à propos. Entrez un peu dans le sentiment des aut
e d’Athènes en conseillant la guerre contre Philippe. Démosthènes lui répond par ces dilemmes pressants et rigoureux : Quand
s l’éloquence de leurs devanciers. Voici comment l’illustre religieux répond à cette accusation : Ah ! mes frères, nous l’avo
e aille, qu’elle vienne, qu’elle parle, qu’elle questionne et qu’elle réponde , que la scène soit toujours occupée et que l’espr
tit nombre de questions bien simples ? Daignez, messieurs, daignez me répondre . Le premier ministre des finances ne vous a-t-il
cker ? Oui ! a crié quelqu’un dans l’assemblée. Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu, q
cher, qui se laissent en quelque sorte toucher et manier, et qui vous répondent de toutes les autres : ces vérités sont des faits
les mystères de la nature. Prépare-toi, je t’interrogerai, tu me répondras . Où étais-tu quand je jetais les fondements de la
aiglons de sang, et partout où repose un cadavre, aussitôt il est là. Réponds enfin celui qui dispute contre Dieu est-il réduit
lement à se taire ? Celui qui reprend Dieu ne doit-il pas pouvoir lui répondre  ? (Job. ch. 38 et 39.) XXXVIII. Éloquence épi
et faisaient fondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous nous fîmes raconte
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
ciel. » Seigneur, me suis-je écrié, le mal m’accable : daigne, daigne répondre pour moi. » Que dirai-je maintenant, qu’il a daig
œurs attristés ? » Comment chanterions-nous aux terres étrangères ? »  Répondaient -ils en pleurs. Ô berceau de nos pères ! » Ô ma ch
            Le Dieu qui les bénit, Aux désirs de Booz permet que tout réponde . Belle comme Rachel, comme Lia féconde, Son épous
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
ade, et il faut que mon état soit bien douloureux, puisque je n’ai pu répondre plus tôt à la lettre dont vous m’honorez, et que
tre à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes un mois entier à répondre  ; et vous avez encore la bonté de vous faire illu
me si l’on disait : Il y a un roi de Chine qui est très-puissant ; je répondrais  : Grand bien lui fasse ; qu’il reste dans son man
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
nt. Tous passèrent près d’elle en lâchant leur bordée ; Fière, elle répondit aussi quatorze fois, Et par tous les vaisseaux el
âmeraient d’avoir admis les contemporains dans notre recueil, nous ne répondrons que par de beaux vers. 3. Il faudrait être aveug
86 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
nt, au premier abord, placés hors de la série qui leur convient, nous répondrons , d’un côté, qu’il est bon de surprendre quelquefo
ui, qu’on le rapportât dans sa patrie, à Clazomène : « C’est inutile, répondit le philosophe ; de tous les points du monde, il y
ucoup d’un ulcère qui s’est logé profondément sous mon pied. — Bien ! répondit le loup ; vous êtes sauvé ! Je suis le premier de
l est d’ordinaire, du regret de quitter leurs compagnes. Les autres y répondirent du fond de l’autre qui les recélait. Ce fut un av
énédème ; le premier, de Lesbos ; le second, de Rhodes. Le philosophe répondit qu’il se conformerait à leur désir en temps oppor
est merveilleux ; mais cela ne se mange guère. — Eh bien ! mon époux, répondit -elle, comprenez-vous enfin par vos propres besoin
te contre sa coutume, lui demanda le sujet de son affliction. Néhémie répondit qu’il déplorait les calamités et la ruine de sa p
Il lui demande quel est celui qui a composé ce fagot. Protagore ayant répondu que c’était lui-même, le philosophe le prie de dé
r les pêcheurs, pour qu’il n’en vît aucun. « Non point, que je sache, répond ce dernier ; mais il n’en vient jamais pêcher dan
ontrances. Une femme lui demandait une audience. L’empereur lui ayant répondu qu’il n’avait pas le temps de l’écouter : « Ne ré
grive étique, lui demanda s’il pouvait l’envoyer. « Pourquoi non ? » répondit l’empereur. Alors il l’envoya par la fenêtre. Aug
uant de la lâcheté de ces soldats si richement armés : « Oui, certes, répondit -il, oui, je crois qu’il y en aura assez pour les
dans sa réponse, ne vit que le butin. Combien y en a-t-il qui eussent répondu avec cette liberté, au lieu de ménager la vanité
Puis, quand les soldats lui demandèrent où était Antius : « Le voilà, répondit -il en montrant le bûcher, qui expie dans les flam
état de soutenir cette épreuve ? — Tant qu’il te plaira, empereur, » répondit le guerrier, encore à moitié barbare, et qui sava
guerre étendit sous vous son manteau ? — Comment l’aurais-je oublié, répondit César. Je me souviens même que, dévoré de soif, e
toire : « En tout cas, ce n’est pas toi. — Il est tout simple, César, répondit celui-ci, que vous ne me reconnaissiez pas ; car,
goûter toi-même, et jouir par essai de ma fortune ? » Damoclès ayant répondu que c’était son désir, Denys le fit asseoir sur u
ir part, dans ce qui lui appartenait : « A tout ce qu’il vous plaira, répondit le poëte, excepté à vos secrets. » Belle et sage
nt pour avoir du pain. « Qui êtes-vous ? » dit Hérode. Celui-ci ayant répondu qu’il était philosophe, et qu’il trouvait même ét
résentaient que c’était un misérable, qui ne méritait rien de bon, il répondit en souriant : l’argent est donc bon pour lui. Mai
er jusqu’où ils voudraient, aux mêmes conditions. Mais l’événement ne répondit pas à leur calcul. Les Philènes, sans hésiter, sa
s quitté Rome, et s’il n’y avait rien de nouveau dans cette ville. Je répondis que je sortais de mon gouvernement. Ah ! oui, dit
t il ne chassait point de sa maison une femme si acariâtre : « C’est, répondit le philosophe, qu’en la supportant chez moi telle
ail, qu’il y mette plutôt de l’assiduité que de l’excès. Qu’il aime à répondre aux questions ; qu’il soit le premier à interroge
it quelle était l’arme la plus puissante de l’orateur : « L’action, » répondit -il. On répéta cette question plusieurs fois, il f
btenu enfin cette permission, il se rendit sur-le-champ à Ostie, sans répondre par un seul mot à ceux qui l’accompagnaient, et n
été présent à ton discours, on n’aurait besoin d’aucun organe pour te répondre  : car il te prierait lui-même de ne pas le forcer
aux plus heureux succès. Mais, puisqu’il est absent, c’est moi qui te réponds pour lui, que jamais fruits précoces ne peuvent ê
ns la tête, comme dans une citadelle, où leur structure et leur place répondent merveilleusement à nos besoins. Les yeux (pour ne
ques paroles pathétiques sur la mort d’un proche parent. Mais Scipion répondit que cette mort lui paraissait juste. A ces mots,
demanda ce qu’on pouvait ajouter à la magnificence de sa table : elle répondit qu’elle dépenserait à un seul repas dix millions
usieurs personnes lui demandant avec instance la lecture du reste, il répondit qu’il l’achèverait le lendemain sans plus de reta
87 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
rès avoir donné les règles des Arguments. L’auteur de l’Art de penser répond avec raison, que, comme on prétend, par ces chefs
esser si vivement Curion le père, qu’obligé de s’asseoir sans pouvoir répondre un seul mot, il s’écria qu’on l’avait ensorcelé.
ent de bien narrer les faits, d’établir solidement leurs moyens et de répondre à ceux de leur partie adverse. Les exordes et les
eu ; je n’y grimperais pas aujourd’hui. » Vraiment, je le crois bien, répondit un autre, on ne nous tire plus des coups de fusil
mployées pour l’obtenir. » (Pro Murena, c. 5.) Le défenseur de Muréna répond ensuite méthodiquement à ces trois chefs d’accusa
mblance. Assignez donc aux personnes des caractères et des motifs qui répondent à leurs actions, et n’omettez aucune des circonst
par Cicéron78 : J’approche de la maison, j’appelle un esclave ; il me répond  ; je lui demande son maître ; il m’assure qu’il n
énie qu’à nous transmettre les discours réellement prononcés. Fénelon répondra  : Chez les anciens, la parole était le grand ress
oque dans les mots et dans le sens. 2. La pétition de principe. C’est répondre en termes différents la même chose que ce qui est
de, qui aspire au doctorat, pourquoi l’opium fait dormir. Le candidat répond  : C’est qu’il a une vertu dormitive. Celui qui de
s à l’autre. La manière de réfuter ces sortes de sophismes, c’est d’y répondre en divisant ce qu’a réuni l’adversaire, et en réu
t ; et si l’on me demande comment Philippe l’a emporté, tout le monde répondra pour moi : Par ses armes qui ont tout envahi, par
ma patrie, et je ne pourrai te la conserver par leurs suffrages ? Que répondrai -je à mes enfants qui te regardent comme un second
us grande difficulté est de n’être point monotone. La simplicité, qui répond assez à ce que Marmontel appelle le familier nobl
tout ce qu’il doit redouter de la fureur de la reine, le grand prêtre répond  : Celui qui met un frein à la fureur des flots S
resse à son adversaire ou à son auditeur, en se chargeant lui-même de répondre pour eux. (Cicéron, pro Roscio Amerino, c. 19 ; p
nt de ce nom, et par laquelle l’orateur interroge les autres, afin de répondre pour eux ; l’autre, qu’ils nomment ratiocinatio,
rs un père ou une mère, elle l’est encore plus envers la patrie ? Que répondrons -nous aux lois, Criton ? Est-ce la vérité qu’elles
e, et que ton sang apaise ma colère. Alors ce vieillard courageux lui répond  : Je craignais d’être réellement vaincu ; mais, j
manière dont il traitait Chapelain. Il prévient cette objection, et y répond  : Il a tort, dira l’un ; pourquoi faut-il qu’il
éius Saturninus fut tué dans une émeute sous les murs du Capitole. On répond à l’accusateur : Tu denique, Labiene, quid facer
les résumant ; presser l’adversaire par de vives interrogations ; se répondre à lui-même, comme s’il était interrogé ; dire une
qui vous indiquera le choix de ces styles, de ces figures, nous vous répondrons  : Ce sera le goût perfectionné par la lecture et
ur et de leur empire. Nous retrouvons et les guerriers de Martel, qui répondent aux blasphèmes du musulman par une prière chrétie
trois ou quatre beaux vers. Nous donnons ici par ordre les idées qui répondent à celles de l’original : Per si quid superest vi
88 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
le sens propre, et lorsque tous les détails, toutes les circonstances répondent à l’idée principale et se rapportent naturellemen
ence qui existe entre les figures de pensée et les figures de mots : Répondez , cieux et mer ; et vous, terre, parlez. Voilà un
ation, occupation ou prolepse prévient adroitement une objection et y répond d’avance. Dans l’éloquence, cette figure a souven
up de la prolepse, a lieu lorsque, dans une série de propositions, on répond coup sur coup à ses propres questions. Placée à p
loir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai , Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal
r qui ne sût qu’obéir ? Non, ce n’est plus à vous qu’il faut que j’en réponde  ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du mo
loyer souvent à cause de sa magnificence, exige que la chose annoncée réponde à l’attente et qu’elle ne se fasse pas attendre t
89 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
rès un début majestueux et saisissant, l’écrivain doit se soutenir et répondre à l’attente qu’il a excitée, en répandant un vif
oir été préparé par ce qui précède, tout en restant imprévu ; il doit répondre complètement à l’attente, c’est-à-dire s’accorder
e, par conséquent, il n’y a plus d’intérêt. 417. Le dénoûment doit-il répondre à ce qui précède ? L’intérêt devant suivre une p
ex fumo dare lucem, il faut que le dénoûment satisfasse l’esprit, en répondant à l’exposition et aux promesses de l’auteur. Sans
soit pour détailler la nature du service que l’on demande, soit pour répondre d’avance aux objections que l’on prévoit. Si la c
dit que toute lettre mérite une réponse. Cependant, on se dispense de répondre lorsque l’ensemble de la lettre indique que cela
ès laconique, elle peut avoir d’excellents résultats. Si l’on n’a pas répondu de suite, on est obligé de s’excuser et d’expliqu
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
les n’ont de commun, outre l’éclat et la majesté d’une expression qui répond toujours à l’élévation de la pensée, que cette pr
ilement et plus sûrement que les autres ; 2° parce que leur chute lui répond de celle de tous ceux presque qui dépendent d’eux
l commence de bonne heure à leur en préparer, et comme leur chute lui répond de presque tous ceux qui dépendent d’eux, il rass
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
fira de dire : J’étais à la bataille d’Austerlitz, pour que l’on vous réponde  : Voilà un brave ! Anniversaire d’Austerlitz
fâché qu’on lui ait fait signer cette espèce de pamphlet2. Je ne lui réponds que pour protester que jamais je n’attribuerai à
fférence avec le style habituel des chancelleries ! 2. On ne saurait répondre avec plus de dignité dédaigneuse aux rodomontades
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
. Le cygne 2 Les grâces de la figure et la beauté de la forme répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît
eur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’intérieur ; mais lorsque l’âme est
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
r, dans ses yeux et sur son visage, je ne sais quoi dont l’expression répond de son esprit et de sa probité. Il paraît d’abord
est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la douleur de leur prince. On vit dans les vill
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
magination, la critique, l’art de composer, le talent de peindre ? Je répondrai qu’il serait bien désirable d’avoir tous ces dons
s avaient passés en revue, et qui en avaient certifié le nombre, pour répondre à tous les doutes de la malveillance. La redditio
95 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
e Protée, interrogé par Aristée sur la cause de ses malheurs, lui répond  : Tremble, un dieu te poursuit ! pour venger ses
urés, Ces blessures sans nombre, et ces flancs déchirés ! » Hector ne répond point ; mais du fond de son âme Tirant un long so
ccoutumée à nous, elle nous entendait, Et même à sa manière elle nous répondait  ; Son poil était si beau ! d’une couleur si noire
it reçu vingt-deux coups de sabre. On lui criait : « Rends-toi ! » Il répondit  : « Rendez-moi mon Dieu, » et il expira ainsi. M
z, insultez aux pleurs de l’innocence :            Son Dieu dort-il ? répondez -nous. Vous pleurez ! Vains regrets ! ces pleurs f
des guerres de Flandre et de Hollande, dispensez-le du moins de vous répondre  ; il confond les temps, il ignore quand elles ont
r, Où ton chou croit pour mon potage, Je veux tout bas t’entretenir ; Réponds -moi, j’entends ton langage ; Si je voyageais ? — 
aptiser. On lui fait des onctions, on chante, on l’interroge, et elle répond par un petit tintement qu’elle est chrétienne et
e est chrétienne et veut sonner pour Dieu. Pour qui encore ? car elle répond deux fois. Pour toutes les choses saintes de la t
ndiens la cause de ces bruits continuels pendant certaines nuits, ils répondent en souriant que « les animaux se réjouissent du b
ouloir que je le justifie Vous me rende garant du reste de sa vie, Je répondrai , madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal
r qui ne sût qu’obéir ? Non. Ce n’est plus à vous qu’il faut que j’en réponde  ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du mo
’ils n’ont point affaibli cette ardeur magnanime ; Que ta haute vertu répond à mon estime ; Et que voulant pour gendre un cava
era bonne chère pour peu d’argent. Harpagon. Haïe ! je veux que tu me répondes . Me Jacques. Combien serez-vous de gens à table ?
de ses grandeurs. Si les paroles nous manquent, si les expressions ne répondent pas à un sujet si vaste et si relevé, les choses
aveugle de naissance, ou s’il l’était devenu par quelque accident. Il répondit qu’il était aveugle-né. « Vous ne savez donc pas,
’y voyez pas : À quoi nous servirait d’unir notre misère ? — À quoi ! répond l’aveugle ; écoutez : à nous deux Nous possédons
courage en un jour de bataille ?              Un sourd grognement lui répond .              La majesté de sa royale taille ? De
l et sa Cour Sous les lambris moussus de ce sombre palais Écho ne répond point, et semble être assoupie. La molle Oisiveté
était autrement, de ce regard intelligent par lequel il interroge et répond avant de savoir parler ? Que ferait-il de cet esp
nt, et leur céder aisément l’avantage de décider, sans les obliger de répondre quand ils n’ont pas envie de parler. Après avoir
ins n’empêchent pas que quelque journaliste ne vous déchire. Vous lui répondez , il réplique : vous avez un procès par écrit deva
endre ; Le Sarrasin, dit-elle, est là pour me les rendre. » À quoi je répondis  : « Chimène, mes amours, Il te rendra ton bien av
ce dans le style, ou quelque terme impropre ? — Oh ! Monseigneur, lui répondis -je d’un air modeste, je ne suis point assez éclai
ui dis-je. — Oh ! vraiment, c’est bien pis, comme vous allez voir, me répondit -il. J’étais à une demi-lieue de Calais hier au ma
pourquoi, quand il y venait, il n’y restait pas plus longtemps. Il me répondit  : « D’abord ma place est dans mon département, et
ur un tel, disons-nous d’un petit air modeste. — Je ne connais pas, » répond l’interlocuteur. Quel désappointement ! Consolez-
lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède ? l’oracle répond qu’elle doit se lever avant midi, et quelquefois
s tous ces remèdes que vous m’enseignez ? — Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu, sans venir me chercher de si loin, et ab
Œdipe à Colone est le morceau que Sophocle lut devant ses juges, pour répondre aux imputations de son fils Iophon qui l’accusait
96 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
prouve le paiement avec lequel elle n’est qu’une et même chose, elles répondent aux preuves non artificielles des anciens. Preuv
st ronde ; le sucre est doux. Ces trois mots sujet, attribut, copule, répondent au substantif, à l’adjectif et au verbe de la gra
Clodius, a délivré Rome, etc… Donc il a fait, etc… On aurait pu lui répondre que ce n’était pas à Milon, mais aux lois d’en fa
pure qu’il y goûte et dont il ne peut se priver : « Voyez-vous, lui répondit Philoclès, cette grotte plus propre à cacher des
bliez-vous Que Thésée est mon père et qu’il est votre époux ? Phèdre répond  : Et sur quoi jugez-vous que j’en perds la mémoi
saisir les victimes échappées de leurs mains. » (N°. 52.) Agamemnon répond à Ulysse qui le presse de consentir au sacrifice
lle est celle des deux méthodes dont l’écrivain doit faire usage ? Je réponds qu’il doit se servir de l’une et de l’autre. L’an
on oratoire. Demandez au philosophe ce que c’est qu’un roi ; il vous répondra que c’est le chef de l’état. Écoutez l’orateur ré
roi ; il vous répondra que c’est le chef de l’état. Écoutez l’orateur répondant à la même question : « Qu’est-ce qu’un roi ? c’e
st un homme dont les devoirs sont aussi étendus que sa puissance, qui répond à Dieu d’un peuple entier, et participe par ses v
n est trop forte, on feint de n’y pas faire attention ; on promet d’y répondre , et on passe légèrement à un autre objet sur lequ
., de Orat, l. II, n. 294. — Quint., l. V, c. 13.) Si l’orateur doit répondre d’avance aux objections qu’on peut lui faire. L’
eut lui faire. L’orateur qui parle le premier ne doit point songer à répondre à l’adversaire avant de savoir quelles sont ses o
erait à la raillerie, il pourrait fournir occasion de dire que s’il a répondu à telle difficulté sans qu’on la proposât, c’est
it précédemment quelque mémoire, on peut le réfuter ; car alors c’est répondre à ce qu’il avance, et non à ce qu’on a imaginé. O
oit observer ; si l’on doit suivre le plan tracé par l’adversaire, et répondre successivement article par article, ou en réfuter
ne objection qu’il peut renforcer. 3°. Il faut être assuré de pouvoir répondre avec force à des objections fortes, et de manière
late que par le silence. C’est par le silence qu’Ajax dans les enfers répond à Ulysse (Homère), et Didon à Énée (Virgile). C’e
iers qu’Albe avait choisis, que peut-être il faudrait le pleurer ; il répond  : Quoi ! vous me pleureriez mourant pour mon pay
ient purs, élégans, significatifs, nombreux même et figurés, s’ils ne répondent ni aux choses que nous voulons persuader à nos au
ont les élémens. Par ce moyen, il donnera à son style une variété qui répondra à celle des choses mêmes qu’il doit exprimer. So
rouve dans le choix des mots et dans leur succession des sons qui lui répondent  : à un mouvement lourd et tardif, répondent des s
ccession des sons qui lui répondent : à un mouvement lourd et tardif, répondent des sons graves et traînans ; à un mouvement brus
; je viens, lui dit-il, solliciter la liberté de mon pays. Fort bien, répondit Cicéron ; si vous réussissez, nous vous ferons no
ui fait la loi à toute la Grèce ? Philippe est mort, dit l’un. — Non, répond l’autre, il n’est que malade. Eh ! qu’il soit mor
figures. Les Grecs avaient nommé ces figures σχήματα, expression qui répond au mot latin habitus. Ce mot se dit de l’extérieu
ue la suspension exige toujours après elle une chute frappante et qui réponde à l’attente qu’elle a dû exciter. Il serait trop
n discussion directement avec son auditeur ; il le fait parler et lui répond . Ce tour, qu’on appelle dialogue, rompt la monoto
Alger les esclaves chrétiens : « Mais il me semble, dit-il, qu’on me répond  : Attendez que l’invincible Louis prenne lui-même
ne cour martiale : Le français n’admet pas ces phrases incidentes qui répondent aux ablatifs absolus des latins. Il semble qu’il
pressé d’indiquer celui de ses sermons dont il était le plus content, répondit  : c’est celui que je sais le mieux ; parole d’un
osthène qui, interrogé quelle était la première qualité de l’orateur, répondit , l’action  ; quelle était la seconde, la troisièm
. (Tit-Liv., l. XL, c. 8 et seq.) Honneur. 1. Marcellus, obligé de répondre aux plaintes des Syracusains, charme tous les sén
faut que chaque chose y soit mise en son lieu, Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que d’un art délicat les pièces assor
eur du fratricide. (Tit. Liv. l. XL, c. 12 et seq. Si l’orateur doit répondre d’avance aux objections qu’on peut lui faire. L’o
97 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
t image des temps qui finissaient, mais d’ailleurs toujours goûté, et répondant , faute de mieux, à cet éternel besoin de la repré
ante Ronsard donne son premier livre d’Odes. En vain Charles Fontaine répond à la Deffense de l’un ; en vain Melin de Saint-Ge
ces dialogues coupés où le vers, le tour et le mot s’appellent et se répondent dans une symétrie calculée, faite pour saisir l’o
ressaient : “Ce n’est pas que le péril où je me trouve ne soit grand, répondait -il à son frère, puisqu’au moment où je vous écris
i dirai-je, hélas ? VENCESLAS.                                         Répondez -moi, mon fils ; Quel fatal accident… LADISLAS.   
ont fort beaux, mais fort souvent frivoles ; Je ne vois point l’effet répondre à ces paroles ; Et, faute d’admirer les Grecs et
cette confusion. Rappelle tous tes sens, rentre bien dans ton âme, Et réponds mot pour mot à chaque question. SOSIE. Mais, de p
e satire, Qu’un jeune homme… — Ah ! je sais ce que vous voulez dire A répondu notre hôte : « un auteur sans défaut, « La raison
ous menace, Parmi ses alliés brigue une indigne place, C’est à moi de répondre aux vœux de mon pays, Et de parler pour ceux que
s hait pas, Seigneur : on le trahit ; je sais son innocence ; Je vous réponds pour lui de son obéissance. J’y cours. Je vais pr
s de leur Iphigénie. Coras lui dit : La pièce est de mon cru. Leclerc répond  : Elle est mienne et non vôtre. Mais, aussitôt qu
tous les paris, Vingt fois le coupe-gorge, et toujours premier pris ! Réponds -moi donc, bourreau ? HECTOR                      
argie. CRISPIN.                                       Ah ! je vous en répond . Ce que c’est que de nous ! moi, cela me confond.
en vain : vous ne les avez pas. GÉRONTE, à Éraste. Où sont-ils donc ? réponds . ÉRASTE.                                         
able, Tout chargé des liens de son iniquité ! Que deviendront alors, répondez , grands du monde, Que deviendront ces biens où vo
. — Eh ! que fais-tu donc là. si tu n’en sais pas plus ? — J’attends, répondit -il, que le soleil m’éclaire : Je ne sais rien que
l’horloge, Va-t’en te faire remonter. Tu te vantes, sans hésiter, De répondre à qui t’interroge ; Mais qui t’en croit peut bien
ports dont son âme est saisie. Pour oser cependant outrager ma vertu, Réponds -moi, Rhadamiste, et de quoi te plains-tu ? De l’a
assée ; Mais un commis, me prenant pour un sot, Me rit au nez sans me répondre un mot ; Et je voulus, après cette aventure, Me r
pandu la rougeur ? D’où vient que tes gros yeux pétillent de fureur ? Réponds donc. — L’univers doit venger mes injures ; L’uni
rages, À toi-même rendu, tu n’instruis que les sages ; Tu n’as plus à répondre aux discours de Paris.     Je crois voir à la foi
…………………………… Débuter par ne voir qu’un homme diffamé ! VALÈRE. Je vous réponds , monsieur, qu’il est très estimé ; Il a les ennem
-vous à poursuivre, à confondre, À désoler quelqu’un qui ne peut vous répondre  ? Ce triomphe honteux de la méchanceté Réunit la
mal, tout est bien, tout le monde est content. ARISTE. On n’a rien à répondre à de telles maximes : Tout est indifférent pour l
qu’ils commençoient leurs joyeuses chansons, Par des coups de sifflet répondant à leurs sons, Le perroquet les faisoit taire. Las
qui voulait les confondre ; « Ma bouche ne s’est point ouverte à leur répondre . « Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main
soit ne l’avaient pas attendue pour faire preuve d’indépendance, soit répondirent avec enthousiasme à son appel : Sainte-Beuve (180
1786), Henri VIII (1791), la Mort de Calas (1791), Fénelon (1793, qui répondaient aux préoccupations et aux passions de ses contemp
it : qu’on m’enseigne un métier. Va, nous n’avons pas trop d’ouvrage, Répondaient -ils, va mendier. Riches, qui me disiez : travaill
i misère, en arrivant à Londres, Dans ce désert peuplé, qui daigna me répondre  ? Personne : sans me plaindre on me laissa crier.
 : je vous jure Que, fidèle à ma route, on ne me verra pas, Pour vous répondre un mot, me détourner d’un pas. Il faut bien en co
dans la foule une âme que j’ignore Aurait compris mon âme et m’aurait répondu  !… La fleur tombe en livrant ses parfums au zéph
Jéhovah ! Jéhovah ! ton nom seul me soulage ! Il est le seul écho qui réponde à mon cœur ! Ou plutôt ces élans, ces transports
l’enfant blond, La fille de ses fils, douce comme l’aurore ; Et Caïn répondit  : « Je vois cet œil encore ! » Jubal, père de ceu
mon père ! L’œil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla. Et Caïn répondit  : « Non, il est toujours là. » Alors il dit : « J
duel la mer est la plus forte Et que par des calculs l’esprit en vain répond  ; Que le courant l’écrase et le roule en sa cours
nait son verre en main ; Chacun à son signal se découvrit la tête, Et répondit d’en haut par un hourra soudain. Le soleil souria
it, Et qu’au lugubre accent des vieux canons de fonte La Marseillaise répondait  ; (La Curée.) dans l’haleine de feu de la meu
; Puis venait un enfant qui, d’espace en espace, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était pauvre, et jusqu’
ilbert, que tu devais souffrir ! Si seulement une voix consolante Me répondait quand j’ai longtemps gémi ! Si je pouvais sentir
499. Il manque, a dit Procule, un chef qui nous commande, Et moi j’ai répondu  : « Ce chef qu’on, se demande, Il vit ; il paraît
is, que nous avons chassés, Les envahissements qui nous ont menacés ! Répondons à Verdun1509 par un acte énergique ; Que notre co
2. Écrite de la prison du Châtelet. Lyon Jamet, seigneur de Chambrun, répondit à l’invitation allégorique qui lui était faite. I
à qui, dans la controverse, on pose une question cur ou quare, et qui répond quia, parce que, sans pouvoir aller plus loin. D’
e au cimetière des Innocents. — Aux imprécations publiques de Ronsard répondaient les imprécations, secrètes encore, des Tragiques
m-calle, qu’on dit aussi) ; soit faim gwall (en bas breton, mauvais), répondrait à male faim. Faim gale qui s’est dit a produit fr
ue Ronsard en toute sa vie, il lança un sonnet plein de fierté pour y répondre . » (Sainte-Beuve.) Voici ce sonnet : A Jean D’Au
iment. On prononçait aussi vère. Étym. : verus, Les Normands, dit-on, répondaient voire, pour se dispenser de dire oui ou non. 57
t Malherbe à dîner, lui offrit un exemplaire de ses psaumes. Malherbe répondit brusquement : « Votre potage vaut mieux que vos p
actère d’héroïsme chevaleresque et de la comique discret et noble qui répond parfaitement au titre de « comédie héroïque » Un
interprétèrent malignement, pour l’attaquer et le calomnier. Il leur répondit et en appela au public par la Critique de l’École
la maison. AMPHITRYON. Écoute, observe ici l’ordre que je désire, Et réponds mot pour mot à ce que je vais dire Quel est, prem
pressentir ce qui reste à en connaître… Les morceaux que nous citons répondent à quelques-unes des réserves que la critique a fa
rneille, Nicomède, II, 3 : Prusias. Souffrez qu’il ait l’honneur de répondre pour moi. Nicom. Seigneur, c’est à vous seul de
ns le monde, Et quels biens j’ai reçus de toy, Que veux-tu que je luy réponde  ? « Rien », répondit le ministre. — Le mot rest
biens j’ai reçus de toy, Que veux-tu que je luy réponde ? « Rien », répondit le ministre. — Le mot resta sur le cœur du poète.
un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers.   La Motte répondit par un petit raisonnement de physique : “Ce ne so
n. — Vous allez-vous perdre : que prétendez-vous ? — Et que sais-je ? répondit -il, « Dans l’état… » 1065. Boileau a dit de lu
comme conclusion, c’est, ici (série II), l’épopée du ver, du ver qui répond aux « sept merveilles » du monde : je vous tue, e
ns les airs, En regardant marcher cette forêt d’éclairs ». et auquel répond par un cri de liberté L’aigle montagnard, l’aigl
ms, pas même une humble pierre Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond , Pas même un saule vert qui s’effeuille a l’autom
98 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
lambeau ; avec un peu d’esprit et quelques légères connaissances, ils répondront passablement. Mais qu’il leur donne à examiner si
ait apercevoir qu’il aurait mal saisi le caractère de son auteur, mal répondu , je le suppose, à l’énergie de Tacite, à la préci
as pire. « Que dites-vous du livre d’Hermodore ? - Qu’il est mauvais, répond Anthime. -Qu’il est mauvais ? -  Qu’il est tel, c
désirez de m’en féliciter ; dites : Je vous trouve bon visage. Mais, répondez -vous, cela est bien uni et bien clair : et, d’ail
lupart de ceux qui y voyagent n’ont presque jamais bien examiné. Je répondis avec franchise : Hélas ! je connais assez peu Les
notre art au lieu de le changer. A ces paroles judicieuses mon homme répondit en secouant la tête : Venez, venez, dit-il, on va
Marie Alacoque, disait un homme fort grave. — Allez souper avec elle, répondit la déesse. Un raisonneur avec un fausset aigre C
e Lucrèce et Leibnitz. Je demandai pourquoi Leibnitz était là : on me répondit que c’était pour avoir fait d’assez bons vers lat
ortelle, Aussi bien que ton nom, mes écrits et tes vers. Le cardinal répondit à ce compliment très-flatteur dans la langue de L
ssomme de longues phrases hyperboliques Voiture et Benserade, qui lui répondent par des pointes et des jeux de mots dont ils roug
toujours au dieu du Goût sur les mêmes rimes. On dit que ce dieu lui répondit un jour : Réglez mieux votre passion Pour ces sy
are. S’il avait su traiter les passions, si la chaleur de son âme eut répondu à la dignité de son style, il aurait réformé sa n
IV.) Le général demande au prince quelle heure il est. Le prince lui répond  : « Tu as l’esprit si gras pour avoir bu du vin d
ne salle de bal bien éclairée. Il faut secouer la poussière pour vous répondre . Vous m’avez écrit, mon charmant ami, une lettre
la justesse leur suffit. Dès que l’expression, ou simple ou figurée, répond exactement à la pensée, elle est précise et clair
cier espagnol quel était le nombre de leur infanterie. L’Espagnol lui répond  : Comptez, ils y sont tous. Souvent elle est dan
à l’essor le plus élevé des sentiments et des idées. Que l’expression réponde à la hauteur de la pensée, elle en a la sublimité
tableau de Chantilly. C’est par le silence que, dans les enfers, Ajax répond à Ulysse, et Didon à Enée ; et c’est l’expression
la hardiesse et les pensées mâles ne leur manquaient pas. J’ose leur répondre que c’est confondre les limites des arts que d’en
r les endroits de Corneille qui méritent le plus d’admiration98, pour répondre à une critique que j’en avais faite. Engagé par l
peindre Acomat, Osmin l’assure de l’amour des janissaires ; ce vizir répond  : Quoi ! tu crois, cher Osmin, que ma gloire pas
ment à Atalide, et que celle-ci proteste que ce prince l’aime, Roxane répond brièvement : Il y va de sa vie au moins que je l
(Horace, acte II, scène iii) Horace, le héros de cette tragédie, lui répond  : Non, non, n’embrassez pas de vertu par contrai
i ce grand silence A ton émotion fait trop de violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement cont
e naître dans leur âme de grandes pensées. Les défenseurs de Rousseau répondent qu’il a surpassé Horace et Pindare, auteurs illus
dans cette question, trop longue à discuter, je me contenterai de lui répondre que ce même défaut dont on accuse M. de Voltaire
dans un seul genre, et souvent dans un genre assez petit, que peut-on répondre à des critiques si peu raisonnables ? J’espère qu
est que, de toutes les formes du discours, c’est la plus solide. Elle répond à la forme carrée en architecture. Et comme, dans
gens : « Un regard languissant, tirer son bas, peigner sa perruque et répondre par un soupir aux choses qu’ils n’ont pas seuleme
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
s de ceux qui lui crient : C’est le beau ! le bon sens de la majorité répond avec Dandin : C’est le laid ; et l’écrivain obscu
rendre qu’il pleut ou qu’il neige ; dites : Il pleut, il neige… Mais, répondez -vous, cela est bien uni et bien clair, et d’aille
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède ? l’oracle répond qu’elle doit se lever avant midi, et quelquefois
pas tous ces remèdes que vous m’enseignez ? Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu, sans venir me chercher de si loin, et ab
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