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1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
328. Que comprend le genre épique ? Le genre épique (ἔπος, parole, récit , vers), considéré dans son extension la plus gran
it, vers), considéré dans son extension la plus grande, embrasse tout récit poétique qui forme une composition à part, une œu
omposition à part, une œuvre distincte. C’est donc la narration ou le récit qui forme le fondement et la base de cette espèce
épique des autres poèmes ? Le genre épique ayant la narration ou le récit pour base essentielle, se distingue par là des au
nt, du poème dramatique qui représente l’action au lieu d’en faire le récit , du poème didactique qui n’est qu’un tissu de pri
tibles de cette forme, depuis le poème épique proprement dit jusqu’au récit le plus ordinaire. Il y a donc, dans ce genre de
ement dit ? Le poème épique proprement dit, ou grande épopée, est le récit poétique et sublime d’une entreprise mémorable, h
rveilleuse. 333. Développez cette définition. Le poème épique est un récit poétique et sublime ; et par là il se distingue d
pique est un récit poétique et sublime ; et par là il se distingue du récit historique qui n’admet pas de fictions, et des ré
se distingue du récit historique qui n’admet pas de fictions, et des récits d’un genre inférieur qui ne prennent pas un ton s
ire. Comment, en effet, pourrait-on suivre avec plaisir et intérêt un récit aussi étendu que celui de l’épopée, si l’on n’y r
nité de héros ou de temps n’est pas suffisante ici. En effet, dans le récit d’une suite d’aventures héroïques, plusieurs fait
onsidérable. En effet, il serait impossible de supporter longtemps un récit égal et uniforme ; la variété, au contraire, rend
ne manière intime et presque nécessaire. Tels sont, dans l’Énéide, le récit de la prise et de la ruine de Troie, celui des je
ns la Henriade, il éprouve un autre inconvénient : c’est que, dans le récit d’événements très connus, la vérité et la fiction
Le mélange des dieux et des hommes, dans une action, sert à rendre le récit de cette action plus noble, à donner plus d’éclat
re, propose ce dont il s’agit. Le poète épique, avant de commencer le récit , doit donc exposer son sujet. C’est ce qu’on appe
dans l’épopée ? Le début terminé, le poète commence immédiatement le récit , qui forme ce qu’on appelle le nœud ou intrigue d
affreuse tempête. 389. N’y a-t-il pas plusieurs manières de faire le récit des faits ? Le développement du nœud se fait par
e faire le récit des faits ? Le développement du nœud se fait par le récit des faits. Ce récit peut se faire de deux manière
faits ? Le développement du nœud se fait par le récit des faits. Ce récit peut se faire de deux manières. La première consi
aîne des divers événements qui se succèdent durant le siège. Alors le récit se nomme simple ou direct. La seconde manière con
e dire ensuite à son héros ce qui a précédé l’événement par lequel le récit a été commencé. La fable alors se nomme composée
tage qui résulte de l’emploi d’un personnage pour faire une partie du récit , est de permettre au poète, s’il le juge convenab
vrée, le poète peut, sans inconvénient, faire lui-même la totalité du récit . 391. Comment se divise le récit dans l’épopée ?
nient, faire lui-même la totalité du récit. 391. Comment se divise le récit dans l’épopée ? Le récit épique devant nécessair
otalité du récit. 391. Comment se divise le récit dans l’épopée ? Le récit épique devant nécessairement être étendu, puisqu’
ralentir l’action, doivent céder la place à la nécessité des liens du récit qu’ils ont agréablement suspendu par intervalle,
cher au genre épique, parce qu’ils consistent essentiellement dans le récit , et que l’on comprend sous le nom d’épopées secon
i, comme on le voit, n’est que de l’histoire mise en vers, diffère du récit historique ordinaire par le ton et par le style.
te lui-même, soit qu’il fasse parler ses personnages. Il faut que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache
ouvement impétueux qui remue et qui entraîne : autrement ce serait le récit d’un simple historien. En un mot, le style de ces
iré. 403. Qu’est-ce que le poème narratif ? Le poème narratif est le récit d’un fait quelconque, par exemple, un combat, un
Qu’est-ce que le poème héroï-comique ? Le poème héroï-comique est le récit comique d’une action simple, commune et presque t
d furieux. 405. Qu’est-ce que le poème badin ? Le poème badin est le récit d’une action plaisante, fait sur un ton analogue
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ion fidèle de la nature, la conformité de l’idée avec son objet, d’un récit avec un fait. La vérité est nécessaire à l’histor
saison, d’un lieu, d’une personne, etc. On la trouve aussi unie à un récit , et lui servant de cadre. C’est ce que l’on voit
tableaux vivants dans les bons auteurs, comme on peut le voir dans le récit du cortége funèbre de Germanicus. Parmi les quali
dicta…, (Énéide, I) ; et : Pendant que les matelots… (Télémaque). Le récit de la prise de Jérusalem, par Voltaire, et le com
l’œuvre de l’historien, de l’orateur ou du poète. Comme la clarté du récit demande souvent que les hommes qui exercent une g
ne jeune fille, par Chevalier ; et la description du monstre, dans le récit de Théramène : Cependant sur le dos de la plaine
l ? La narration (narratio, de narus pour gnarus) est l’exposé ou le récit détaillé d’un seul événement, véritable ou fabule
e, elle doit aussi être entière. Il faut donc que l’écrivain fasse un récit complet, sans rien omettre d’important. 397. En q
ne rien dire d’inutile, et à commencer et à finir où il convient. Un récit de deux pages est court, s’il ne contient que ce
deux pages est court, s’il ne contient que ce qui est nécessaire ; un récit de vingt lignes est trop long, s’il peut être ren
Fontaine est plus étendue, et cependant elle paraît moins longue. Le récit de la nuit affreuse que Molina passa dans la cave
dans l’élocution. Nous citerons comme modèles d’intérêt progressif le récit du sacrifice proposé à Eudore, la caverne des ser
narration. C’est là que l’écrivain, pour faciliter l’intelligence du récit et exciter la curiosité et l’intérêt, fait connaî
qu’il reste plus de choses à apprendre. Cette manière de commencer un récit demande beaucoup d’habileté et d’art, parce qu’el
te qu’il a excitée, en répandant un vif intérêt sur toute la suite du récit , ce qui ne pourrait avoir lieu dans un sujet ordi
tique. Nous trouvons un admirable modèle de début dramatique dans le récit de la mort de Jeanne d’Arc, par Casimir Delavigne
ans recherche et sans pompe ce qui est nécessaire à l’intelligence du récit , outre l’exposition pompeuse et l’exposition dram
 : il est alors de nature à intéresser vivement ; mais il faut que le récit se maintienne ensuite à la même hauteur. Une règl
’adopter. II. 411. Qu’est-ce que le nœud ? Le nœud ou corps du récit est la partie de la narration où sont mis en rapp
uperflus et les circonstances inutiles qui ralentiraient la marche du récit , et surtout tenir les esprits vivement en suspens
sir de la surprise. L’écrivain, tout en évitant de laisser languir le récit , suivant ces paroles : Semper ad eventum festina
rconstances de temps, de lieux, de personnes, et de donner un lien au récit en mettant toujours en relief le personnage princ
en relief le personnage principal. 413. Citez un modèle de nœud. Le récit de la mort de Turenne, par Mme de Sévigné, nous o
cessation des difficultés et des complications qui, dans le corps du récit , ont vivement provoqué le désir de connaître l’is
. Dans ce cas, le narrateur le fera connaître très brièvement ; et le récit aura un complément qu’on appelle achèvement. 419.
énoûment. Chateaubriand a admirablement préparé le dénoûment dans le récit du sacrifice proposé à Eudore. Ce jeune martyr a
narration historique et la narration fabuleuse. A ces deux genres de récits se rattachent plusieurs autres espèces de narrati
tion légende. Nous dirons quelques mots de chacune de ces variétés du récit . i. 421. Qu’est-ce que la narration histori
Tobie, la Passion du Sauveur, nous mentionnerons, chez les Grecs, les récits d’Hérodote et de Thucydide ; chez les Latins, Sal
iques, et la mort d’Hippolyte, dans la tragédie de Phèdre. Ce dernier récit a été critiqué par Fénelon et par Marmontel qui l
t-ce que la narration mixte ? La narration mixte ou amplifiée est le récit d’un événement véritable, présenté avec des détai
un personnage sous un point de vue plutôt que sous un autre. Mais le récit historique ne peut jamais s’écarter de la vérité,
historique ne peut jamais s’écarter de la vérité, et d’autre part, le récit fabuleux demande trop de vigueur de conception. D
une imagination sage et fleurie, et qui seront de nature à rendre le récit intéressant et agréable. Participant de la narrat
dée de son héros, s’efforce le plus souvent de faire de chacun de ses récits autant de tableaux animés, brillants et pathétiqu
més, brillants et pathétiques. Ces qualités se font remarquer dans le récit de la bataille de Fribourg, et dans le passage de
lière, et ce que Marmontel appelle conte dans la conversation, est le récit bref et rapide de quelque chose de plaisant. Cett
t qui la termine doit être, comme un grain de sel, piquant et fin. Un récit de cette espèce qui n’a point de trait semblable,
et de ce qui la distingue de la narration historique, en comparant le récit du passage de la mer Rouge (Exode, xiv, 21-29) au
importance pour former un nœud, et pour anéantir le sujet général du récit , s’ils venaient à disparaître. Les épisodes bien
Les épisodes, si utiles pour donner de l’intérêt et de la variété au récit , doivent être soumis à certaines règles. On exige
’ils soient traités assez brièvement pour ne pas arrêter la marche du récit et pour ne pas faire oublier l’événement dont ils
. Chateaubriand a transgressé les règles des épisodes, en arrêtant le récit du combat entre les Romains et les Francs par de
trop souvent et soient exprimées en peu de mots afin que la marche du récit ne soit pas retardée. 443. Qu’avez-vous à dire su
e. 443. Qu’avez-vous à dire sur les discours et les dialogues dans le récit  ? La nature de la narration indique qu’il faut f
e discours direct et les petits dialogues contribuent à l’ornement du récit lorsque le sujet les comporte et qu’ils sont amen
ployées avec art et avec réserve, les petites descriptions rendent le récit plus animé et plus vivant. C’est ainsi que les po
aux faits. Mais un des développements les plus utiles pour rendre le récit intéressant, c’est la démonstration ou descriptio
s la narration ? L’amplification est un très bon moyen d’embellir un récit . Mais il faut bien se garder d’amplifier pour amp
n. 446. Quel est l’avantage des contrastes et des transitions dans un récit  ? Les contrastes, rapprochant deux objets ou deu
pposition est très frappante, sèment l’agrément et la variété dans le récit en faisant ressortir les objets. Les contrastes p
ariera suivant les objets, que sa diction participera de la nature du récit , et se pliera aux circonstances et aux événements
ration fabuleuse ou poétique, et à une narration badine. Dans le même récit , le style varie aussi suivant les différentes sit
, par Mme de Sévigné ; enfin, nous rangerons au nombre des plus beaux récits épistolaires les fameuses lettres de cette derniè
ières ; Mme de Sévigné, qui possède au plus haut degré l’animation du récit , la vivacité des tournures, la justesse des expre
3 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
Chapitre XVI. Genre du roman. Le roman est un récit d’aventures, ordinairement imaginaires, qui doit
les éléments variés et féconds où le roman puise ses peintures et ses récits . Le roman est donc à la fois fiction et vérité :
e. Il ne suffit pas, en effet, que le roman soit bien ordonné, que le récit en soit vif, intéressant, les peintures variées,
œuvres de l’imagination la forme de l’allégorie et du symbole. Leurs récits cachent toujours une leçon morale sous une forme
aient moins portés que les Asiatiques à faire et à entendre ces longs récits qui supposent les doux loisirs d’une vie somnolen
appelant les aventures des dieux, occupait les âmes curieuses par des récits qui ne laissaient point de place à d’autres étonn
descendu de ces belles fables, si bien chantées par les poètes, à des récits en prose qui n’auraient renfermé que des mensonge
Fables milésiennes, dues à un certain Aristide de Milet, étaient des récits libres et naïfs, assez semblables à nos fabliaux
i en brûla deux exemplaires. C’est le premier roman où l’on trouve un récit d’aventures supposées, mais vraisemblables, écrit
génie ! La chevalerie du moyen-âge a fait naître un nouveau genre de récits qui brillent d’un vif éclat, d’abord chez les tro
re des mœurs. Le roman de Renard est peut-être le premier type de ces récits où se trouve l’empreinte de l’analyse individuell
r de François Ier, devait imiter en France ; mais ces contes sont des récits d’aventures, et non des études de caractères et d
er d’un si vif éclat. Chaucer emprunte aux Italiens la matière de ses récits , mais il y déploie le génie original et analytiqu
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
tions générales et suffisantes. Car l’histoire n’est pas seulement le récit des faits qui sont les évolutions extérieures de
, et montrer partout l’expression d’une âme honnête et vertueuse ; le récit n’en devient que plus sympathique et plus intéres
néral que l’historien se rattachera pour grouper les membres épars du récit , et c’est ainsi qu’il trouvera l’unité. Polybe et
e ; mais on est parfois obligé de s’en écarter, pour ne pas couper un récit et disloquer l’enchaînement des faits. L’historie
elle dessine avec justesse et originalité les caractères, si dans un récit simple et clair elle mêle une certaine chaleur te
nsigner les noms, les faits et les dates, sans songer à les mettre en récit . À Rome, les annales étaient rédigées par les gra
légendes n’appartiennent qu’indirectement à l’histoire ; ce sont des récits naïfs et populaires, fondés souvent sur des faits
ectement ou indirectement ; plus il s’est trouvé haut placé, plus ses récits offrent d’importance et d’intérêt. Les mémoires n
te communication familière avec le lecteur donne un charme de plus au récit  ; mais les mémoires ne doivent pas dégénérer en b
Retz, de Saint-Simon, etc.) La philosophie de l’histoire n’est pas un récit chronologique et suivi des événements ; elle prés
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
la composition et même de la composition en prose. Ainsi, à propos du récit , par exemple, point de traité sur la manière d’éc
. C’est encore un axiome de Cicéron. La clarté dans la disposition du récit on de la thèse consiste à présenter les faits ou
m incredibile solertia efficit sœpe credibile esse, dit Scaliger. Les récits les plus étranges deviennent admissibles, dans l’
a fiction dans celles de la réalité. Boileau a dit encore à propos du récit  : Soyez vif et presse dans vos narrations ; et
cre, on mit à la voile, nous partîmes. — Chaque phrase est courte, le récit est long. La précision consistait à dire tout sim
e n’intéresse pas. » Sachez intéresser, prenez-nous au cœur, et votre récit sera clair, précis, vraisemblable ; et l’on vous
i-même à l’antagonisme des forces contraires qui fait le nœud de tout récit  ; en ordonner l’action et la résistance avec l’ha
voir en vue un but, un objet principal. Il y a donc toujours, dans un récit ou dans une doctrine, un fait ou une idée dont to
voilà l’hommes de Quintilien ; que ne disait-il : Je m’embarquai ? Le récit de l’avocat de Milon manque de précision et d’int
e condamner Cicéron, demandez-vous quel est ici le point culminant du récit . Est-ce le départ de Milon ? Non, assurément. L’i
n de la Milonienne ; c’est un chef-d’œuvre. Passez ensuite à d’autres récits , à d’autres thèses, et appliquez-y ma règle ; ell
un jour défavorable pour nous ; en un mot, il faut souvent fondre le récit , soit dans la confirmation, soit dans la réfutati
ne jamais décrire pour décrire, mais pour ajouter soit à l’intérêt du récit , soit à la puissance des preuves. N’oubliez pas q
6 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
plus grands éloges. Mais sa mission n’est pas exempte de dangers. Le récit des désordres et la peinture des vices deviennent
limites trop étroites un genre qui peut s’étendre bien plus loin. Les récits sont déplacés dans ces sortes d’épîtres, à moins
e qui doit en faire le plus bel agrément. L’épître familière admet le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits dé
La fable ou apologue, de ἀπολέγειν, déduire (un sens moral), est le récit d’une action attribuée à des personnages quelconq
rticle, nous traiterons successivement des qualités de l’action et du récit , des qualités de la moralité, et des qualités du
, et des qualités du style. § Ier. — Des qualités de l’action et du récit . 293. Quelles doivent être les qualités de l’a
Ainsi la justesse demande que la moralité se déduise naturellement du récit . C’est même là le principal mérite de ce genre de
l mérite de ce genre de composition. La fable, en effet, n’est pas un récit destiné seulement à plaire ; c’est surtout une fo
tout ce qui est de nature à nous faire douter de la bonne foi de son récit , en affaiblit l’intérêt. 301. Quelles sont les qu
son récit, en affaiblit l’intérêt. 301. Quelles sont les qualités du récit dans la fable ? Les qualités du récit dans l’apo
. Quelles sont les qualités du récit dans la fable ? Les qualités du récit dans l’apologue sont celles de la narration en gé
e réveiller subitement par la chute du pendu qui revient à la vie. Le récit sera clair si on place chaque chose en son lieu,
st-ce que la moralité ? La moralité ou vérité morale, qui résulte du récit allégorique de l’apologue, est une maxime général
aine placent indifféremment la moralité tantôt avant, tantôt après le récit , selon que le goût l’exige ou le permet. L’avanta
ement dans les descriptions que l’on jette de temps en temps dans les récits . Ainsi, dans la fable du Loup devenu berger : Il
es qui sont femmes. 312. Quels sont les ornements qui conviennent au récit dans l’apologue ? Outre les qualités dont nous a
dans l’apologue ? Outre les qualités dont nous avons déjà parlé, le récit dans l’apologue doit encore, s’il veut plaire, êt
pas pesons. 314.Citez quelques exemples de pensées qui relèvent le récit . Nous ne parlons ici que des pensées qui ont que
oins que l’on ne songe ? 315. Comment les allusions servent-elles au récit  ? Les allusions embellissent le récit lorsqu’on
les allusions servent-elles au récit ? Les allusions embellissent le récit lorsqu’on rapporte quelques traits qui figurent s
voir Ulysse en cette affaire. 216. Les tours peuvent-ils embellir le récit  ? Pour orner le récit, les tours doivent être vi
faire. 216. Les tours peuvent-ils embellir le récit ? Pour orner le récit , les tours doivent être vifs et piquants ; quelqu
e VI. Du conte 321. Qu’est-ce que le conte ? Le conte est le récit d’une action fabuleuse, d’aventures imaginaires e
ques, comme la tragédie, la comédie, l’épopée, la fable, etc. Mais un récit qui ne serait qu’un enchaînement d’aventures, san
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
Chapitre lII. § I. Genre épique. L’épopée est le récit d’une grande action, qui peut être à la fois héro
volité, qui se résument dans une satire et dans une chanson. Un grand récit en vers veut s’adresser à des imaginations encore
seulement, si la nation est rude et l’idiome grossier, on a ces longs récits en vers qui amusaient nos aïeux ; si, au contrair
onnent l’art et le goût, mais non cette naïveté primitive des anciens récits . Le siècle d’Auguste était trop raffiné pour être
e poème épique chante les passions ; il les montre en action dans son récit avec leurs bons ou leurs mauvais résultats : c’es
e carrière pour le génie du poète ! La foi religieuse, en animant ses récits , leur donne une consécration solennelle, et leur
entiments, passions qui s’y déploient ; au mouvement, à la variété du récit  ; enfin, aux mille ressources de l’imagination du
piration. Le poète fait ensuite l’exposition du sujet, et commence le récit , qui se déroule sans interruption jusqu’au dénoue
en chants, dont le nombre est abandonné à la volonté de l’auteur. Le récit épique se fait de deux manières : ou le poète par
ire plaisante et légère qui brille par la vivacité et l’enjouement du récit , par l’agrément des détails et la rapidité du sty
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
§ 23. Définition. — Division du chapitre. — Choix, arrangement et récit des faits ; digressions. L’histoire est le réc
x, arrangement et récit des faits ; digressions. L’histoire est le récit des actions, des événements, des choses passées,
tre que ce qui ne peut pas être révoqué en doute. L’histoire n’est le récit que des choses vraies ; l’historien s’annonce pou
’historien doit encore avoir soin de ne rien dire de superflu dans le récit des faits ; c’est le moyen de rendre la narration
sité du lecteur, l’intéresse et l’instruit souvent plus que le simple récit de leurs actions. Il aime qu’on lui montre le cœu
er eux-mêmes. Cependant, comme on a observé que quand ils parlent, le récit est plus vif et plus animé, les historiens ont em
oyé de temps en temps la forme dramatique pour égayer la monotonie du récit . C’était la coutume des anciens ; mais quand on p
par leur importance. Il faut surtout ne pas abuser du moyen ; car le récit s’en trouve toujours singulièrement ralenti, et c
supportable que celui qui néglige ou écarte les faits pour barder son récit de réflexions philosophiques ou de dissertations
, sans le secours artificiel de l’éloquence. Quelle sublimité dans le récit de la création de l’univers ! Mais quelle simplic
issance, comme les faits humains, montrent partout cette qualité. Les récits touchants sont traités avec la même simplicité qu
té. Les récits touchants sont traités avec la même simplicité que les récits sublimes. La narration du Nouveau Testament a le
it assez admirer, et dont nous extrayons, comme un morceau achevé, ce récit de la mort d’Alexandre : Alexandre fit son entré
histoires, faire quelque préambule pour introduire le lecteur dans le récit . Ainsi, il faut que l’historien nous mette d’abor
, plus noble, plus naturelle ; des transitions plus heureuses dans le récit et l’enchaînement des faits ; plus de sagesse, de
es à propos. Il évitera aussi le blâme ou la louange directe. Le seul récit des faits doit tenir lieu de censure ou d’éloge.
iate avec ceux qui dirigeaient l’État. Elles peuvent joindre alors au récit des événements publics et généraux, les particula
s sur l’histoire. 47. Batteux, Style de l’histoire. 48. Batteux, Du récit historique. 49. Batteux, lieu cité. 50. Domairo
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
n à toutes ces compositions de médiocre étendue, qui consistent en un récit plus ou moins vif et animé et qui n’admettent qu’
§ 6. Fables et Apologues. Préceptes du genre. La fable est le récit d’une action feinte, destinée à l’amusement et à
osophie égayée qui nous cache la sécheresse des préceptes. Comme tout récit , l’apologue doit avoir son exposition, son nœud e
ez, au moyen de l’hypotypose, d’augmenter le mouvement, de presser le récit . Vous parlerez plus à l’imagination qu’à l’oreill
ires. Nous ne parlons que de la narration historique, c’est-à-dire du récit particulier d’un fait puisé dans l’histoire ; or,
aisemblance impose au narateur de stricts devoirs. 1° Il faut que son récit soit tel qu’on puisse aisément le croire vrai. L’
on, et lui laisser même croire que l’on dit des choses vraies : 2° le récit fictif doit être plus intéressant que s’ il était
assions ! Mépris à celui qui nous promène d’horreurs en horreurs ! Le récit poétique reçoit tous les ornements du style.  Il
on badine. Préceptes du genre. La narration badine ou conte est le récit d’un événement dont le but est d’instruire le lec
narration mixte, dit l’abbé Anastase Capot, occupe le milieu entre le récit historique et la fiction ; elle tient à la fois d
plus que ce genre n’exige pas une étude aussi sévère des faits que le récit historique, et qu’il présente en conséquence beau
point mise en doute. On arrange les détails de manière à embellir son récit , on met dans la bouche de ses héros les paroles q
§ 13. Narration Légende. Préceptes du genre. La légende est le récit d’un fait puisé dans l’histoire du moyen-âge, ou
tifier ici avec l’esprit de l’époque naïve à laquelle il emprunte son récit . On ne le verra pas s’armer des principes d’une c
, les flocons de laine, toutes ces idées douces mêlées à l’horreur du récit , viennent rendre plus sauvage la férocité du roi
’art, et c’est bien dommage que cette tache se montre dans un si beau récit . Mérovée est debout, une image saisissante le rep
r d’ornements brillants et poétiques, il est impossible de refuser au récit l’intérêt, la vraisemblance et l’unité. La dispos
que est digne de l’exposition. Réduit à sa plus simple expression, le récit se renfermerait dans ces deux phrases. « Mérovée
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
; il signifie littéralement introduction. L’épisode est, en effet, un récit , une action partielle qu’on introduit dans un poè
réceptes pouvait très bien se continuer sans être interrompue par des récits particuliers. Quelquefois, au lieu de raconter, c
sous l’abri secret des grottes reculées, Les muses, tour à tour, d’un récit enchanteur Trompent des longues nuits l’importune
que, si l’on veut se borner à trois chants, on n’a qu’à retrancher le récit d’Apollon ; que si l’on veut deux chants de plus,
ut raconter tous les faits indifféremment ; l’épopée est astreinte au récit d’une seule action, dont toutes les parties, parf
mais plus encore des causes surnaturelles. En un mot, l’épopée est le récit poétique d’une action héroïque et merveilleuse 12
t le récit poétique d’une action héroïque et merveilleuse 122. Or, le récit est ce qui la distingue de la tragédie et ce qu’e
istingue de la tragédie et ce qu’elle a de commun avec l’histoire. Le récit poétique est ce qui la distingue de celle-ci. L’a
établies les règles suivantes sur la forme de l’épopée. Avant que le récit de l’épopée commence, il y a ce qu’on appelle la
e n’était plus ce prince, etc. C’est là le début de la narration. Le récit épique parcourt alors les temps, les lieux, comme
Boileau : D’un air plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable et
Au reste, le plus parfait exemple que nous ayons dans notre langue du récit épique, c’est à Boileau que nous le devons. Ce n’
aïades craintives, Qui toutes, accourant vers leur humide roi, Par un récit affreux redoublent son effroi. Il apprend qu’un h
épique dans le sens étroit du mot : c’est l’Énéide de Virgile, ou le récit de l’établissement d’Énée et des Troyens dans l’I
xième guerre punique. Il suit pas à pas Tite-Live pour les détails du récit , et copie servilement les formes de l’Énéide ; c’
11 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
es passions douces et modérées qui peuvent produire des chansons, des récits intéressants, des combats de flûte ou de chant. L
onnement, un embarras qui fasse sentir leur simplicité au milieu d’un récit pompeux : Urbem quam dicunt Romani, Melibæe, put
atique ou la forme épique, c’est-à-dire qu’elle est en dialogue ou en récit  ; tandis que l’idylle ne renferme ordinairement q
renferme ordinairement que des images, des sentiments et rarement des récits . 162. Quelles sont les qualités que demande l’égl
Quelles sont les qualités que demande l’églogue ? L’églogue soit en récit , soit en dialogue, soit en récit et en dialogue e
mande l’églogue ? L’églogue soit en récit, soit en dialogue, soit en récit et en dialogue en même temps, doit être irréproch
rsque c’est un berger qui raconte, le ton et le style de l’églogue en récit ne diffèrent en rien du ton et du style de l’églo
action, et consiste en un tableau gracieux présentant des images, des récits , une réflexion ou un sentiment développé, ou enfi
rares où l’idylle possède une action, cette action doit être mise en récit . Si l’idylle exprime une passion, il faut que cet
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
ne narration vous mêlez une seule réflexion contraire au but de votre récit , vous péchez contre l’harmonie. Si dans une descr
rsonnages et explique tous les antécédents nécessaires à la clarté du récit . L’exposition sera simple et claire. Simple : il
mbler en un seul faisceau les faits partiels qui concourent au but du récit . Enfin, le dénouement est le point où se tranche
à quelques réflexions vives que l’on jette, comme en passant, dans le récit . Telle est celle-ci : la fourmi n’est pas prêteus
ranquille pour jamais. Vous voyez quelle différence il y a entre ce récit embelli de petites circonstances, et ces mots tro
s mouvements d’éloquence, mérite plutôt d’être défini : une action en récit , que récit d’une action. La narration oratoire n
s d’éloquence, mérite plutôt d’être défini : une action en récit, que récit d’une action. La narration oratoire n’est d’usag
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
tence courte et frappante, qu’il place au commencement ou à la fin du récit . Le plus souvent la moralité termine l’apologue,
èce de bonne foi ingénue et crédule avec laquelle l’auteur expose son récit . La simplicité et la naïveté n’excluent pas une l
gage le fit précipiter, à Delphes, du haut d’un rocher. Ses ingénieux récits restèrent dans la mémoire des hommes, et l’on en
inée, Philémon et Baucis. § III. Conte. Le conte en vers est un récit fabuleux, dont le but est d’amuser et d’instruire
14 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
raisons, d’écrire convenablement une lettre, de rédiger clairement un récit , un rapport, et de faire triompher partout le bon
ractère des lettres de Mme de Sévigné. Les confidences intimes et les récits inimitables qu’elle fait à sa fille n’ont pour no
spontané. 141. Le style simple convient aux entretiens familiers, aux récits de faits ordinaires, aux lettres, aux fables, et
rrefours. C’est le défaut de quelques écrivains de nos jours. Dans un récit d’ailleurs très émouvant, Alexandre Dumas dit, en
e quand elle est une espèce d’exclamation qui sert de conclusion à un récit ou à un raisonnement. Virgile dit après le tablea
etranchez tout ce qui lui est étranger. M. de Ségur commence ainsi le récit qu’il nous a laissé de l’incendie de Moscou : De
che la trompette, donne le droit d’attendre beaucoup pour la suite du récit , et, si cette attente est trompée, il est sûr de
enlève tous les esprits. 304. Le nœud de l’action est cette partie du récit où les intérêts se compliquent et les obstacles s
nt suspendu entre l’espérance et la crainte, l’attacher à la suite du récit , lui réserver pour le dénouement ou une agréable
point où aboutit et se résout le nœud de l’action. C’est l’endroit du récit où l’on déclare le sort des personnages et le rés
l’exposition. Chateaubriand a très bien préparé le dénouement dans le récit du sacrifice d’Eudore. Ce jeune chrétien a souffe
ois péché contre cette règle : dans la Laitière et le Pot au lait, le récit est fini et le lecteur n’attend plus rien après l
ipal et tendent à un seul but. L’unité n’est pas moins nécessaire aux récits les plus simples qu’aux compositions les plus éte
out son sujet, mettre de l’ordre dans les faits, et ne pas charger le récit de ces détails inutiles qui fatiguent le lecteur.
toujours croissant, et que le lecteur, à mesure qu’il avance dans un récit , sente un attrait plus puissant pour les choses q
iés à l’action principale, ne doivent pas nuire à l’unité générale du récit , et doivent être amenés avec art et placés avec g
courtes, naturelles, et qu’elles sont pour ainsi dire fondues dans le récit . Différentes espèces de narration. 314. Com
rancher, et s’attacher avant tout à l’exactitude et à la fidélité. Le récit de plusieurs événements qui embrassent toute une
u la vie d’une nation porte le nom d’histoire. L’histoire est donc le récit fidèle et authentique des événements passés. 316.
re, Virgile, Racine, Fénelon et Chateaubriand d’excellents modèles de récits poétiques. Quant aux narrations historiques, Héro
s qui puissent frapper l’esprit du lecteur sans retarder la marche du récit . L’orateur se permet plus de détails, mais il doi
ii.) 336. La démonstration est l’exposition d’un fait particulier, le récit d’un événement, tel qu’un combat, une tempête, pr
etour ou la continuation des mêmes rimes. On s’en sert pour donner au récit plus de rapidité, aux grands sentiments plus de f
e influence sur une nation ou sur le monde entier, votre œuvre est un récit merveilleux, c’est la parole par excellence (ἔπος
s la Divinité. 436. Pindare a toujours mêlé aux exploits des béros le récit des choses divines, parce qu’il professait une vé
’ode faite pour être mise en musique. On distingue dans la cantate le récit et l’air. Le récit précède et expose le sujet, l’
e mise en musique. On distingue dans la cantate le récit et l’air. Le récit précède et expose le sujet, l’air exprime le sent
demandent que la cantate soit toujours une allégorie exacte dont les récits puissent amener naturellement les réflexions mora
itre deuxième. Genre épique23. 446. Le genre épique (ἐπὸς, parole, récit ), dans sa plus grande extension, embrasse tout ré
e (ἐπὸς, parole, récit), dans sa plus grande extension, embrasse tout récit poétique qui constitue un seul tout. Dans le genr
eptibles de cette forme, depuis la grande épopée jusqu’au plus simple récit . Nous allons nous occuper d’abord de l’épopée pro
ons nous occuper d’abord de l’épopée proprement dite, c’est-à-dire du récit poétique dont le genre est grand et sublime, et n
premier. De la grande épopée. 447. L’épopée ou poème épique est le récit poétique d’une action vraisemblable, héroïque et
d’une action vraisemblable, héroïque et merveilleuse. L’épopée est un récit , et en cela elle diffère du poème dramatique, qui
, qui ne raconte pas, mais qui met une action sous les yeux. C’est un récit poétique, et en cela elle diffère de l’histoire e
ble, héroïque et merveilleuse distinguent l’épopée de tous les autres récits poétiques. 448. Par action, on peut entendre ici
a vraisemblance morale. L’esprit du lecteur ne s’intéresse point à un récit qui choque les idées reçues et l’enseignement de
sfaire la curiosité du lecteur sur tous les personnages principaux du récit . 461. La grandeur exige que l’action ait assez d’
; égales, c’est-à-dire toujours constantes et telles dans la suite du récit qu’on les a montrées d’abord ; variées, c’est-à-d
et le dénouement. 469. Avant d’entrer en matière et de commencer son récit , le poète place ordinairement l’exposition du suj
ce céleste pour en obtenir qu’elle l’inspire et le soutienne dans son récit . Il a besoin de cet appui pour révéler les causes
es principaux et les circonstances nécessaires pour l’intelligence du récit  ; c’est ce qu’on appelle préparation. Il montre l
. Après cette préparation, le poète entre franchement dans le cœur du récit , et c’est là que commence le nœud ou la complicat
ui naît des divers obstacles. Le développement du nœud se fait par le récit des événements qui concourent à le resserrer, et
fait par le récit des événements qui concourent à le resserrer, et le récit se compose de chants. Ce récit peut se faire de d
s qui concourent à le resserrer, et le récit se compose de chants. Ce récit peut se faire de deux manières. La première consi
mère dans l’Odyssée et Virgile dans l’Énéide. Dans le premier cas, le récit est simple et direct ; dans le second, il est com
, héroï-comique, badin, et le roman. Tous ces poèmes ont pour base le récit d’une action et rentrent dans le genre épique. Ce
ue donc, avec quelques restrictions, à tout poème qui a pour objet le récit d’une action. Mais il nous paraît utile de dire u
de l’épopée, en ce que celle-ci procède par voie de description et de récit , tandis que dans le drame le poète disparaît et l
divers personnages, et bientôt après, sous Sophocle et Euripide, les récits dominèrent et les chœurs ne furent que l’accessoi
ardies qui conviennent à l’ode et à l’épopée. Les descriptions et les récits doivent être bien amenés et demandent beaucoup de
gile. De la fable ou apologue. 555. La fable ou apologue est le récit d’une action allégorique, d’où résulte une instru
vérité que l’on veut enseigner, une action qui cache cette vérité, un récit par lequel on fait connaître l’action et la vérit
rité qu’elle renferme. Ainsi l’apologue se compose d’une action, d’un récit et d’une moralité. 558. L’action de l’apologue do
mpossible. 559. La moralité de l’apologue se met quelquefois avant le récit , mais plus souvent à la fin. Placée au début, ell
assions modérées qui produisent des chants, des luttes poétiques, des récits intéressants. 562. On peut considérer les bergers
ans un grand repas qu’elle donne à Énée, elle le prie de lui faire le récit de la prise de Troie et celui de ses propres malh
fin, la perte qu’il fit de Créuse, son épouse. Livre III. Suivant le récit que continue Énée, il équipa une flotte, et, s’ét
ion de l’épopée ? 469. Que doit faire le poète avant de commencer son récit  ? 470. Que fait le poète dans la proposition ? 47
15 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
plaisirs ou des peines qui en résultent. Rien ne doit languir dans ce récit . Que l’action marche avec rapidité ; que le style
onnages étrangers à ce qui précède. Il est permis de rompre le fil du récit de la principale action par des incidents ou évén
eur nom. On vit naître à cette époque une multitude de légendes et de récits merveilleux qui, ensuite, ornés et fécondés par l
e, après qu’ils ont parlé, ce qu’il peut y avoir de piquant dans leur récit . L’art de raconter ces petits faits n’a jamais ét
compagnies. Donnons ici, comme un modèle de l’art de faire ces petits récits , la page que La Harpe consacre au mesmérisme dans
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
tre que ce qui ne peut pas être révoqué en doute. L’histoire n’est le récit que des choses vraies : l’historien s’annonce pou
seule source les principaux événements qu’il doit raconter. II. Du récit des Faits et de leurs circonstances. L’histori
s. L’historien doit avoir soin de ne rien dire de superflu dans le récit des faits : c’est le moyen de rendre la narration
ouvrir le fond, les causes et les principes. Ce n’est pas tant par le récit des actions des hommes, que par le détail des mot
mme honnête et éclairé. Mais tout cela doit se faire dans le corps du récit . Les réflexions particulières, les sentences figu
. Il ne prend la plume que pour instruire et éclairer l’esprit par le récit des faits. Il doit donc se borner à raconter avec
us orné que celui des autres histoires. Quand l’historien se borne au récit d’un seul événement important, il doit faire un p
ropos. Mais il ne se permettra jamais le blâme ni la louange. Le seul récit des faits doit tenir lieu de censure ou d’éloge.
ite privée. Si l’on écrit la vie de ce général, on doit y joindre, au récit circonstancié de tous ses faits d’armes, celui de
faires, ou qui en ont été les témoins oculaires. Elles y joignent, au récit des événements publics et généraux, les particula
e, plus noble, plus naturelle, des transitions plus heureuses dans le récit et l’enchaînement des faits ; plus de sagesse, de
17 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
humaine. Cependant on ne peut pas donner le nom d’histoire à tous les récits , bien que les faits en soient de la plus exacte v
nt de la plus exacte vérité. Ce nom n’appartient véritablement qu’aux récits qui nous mettent à même d’appliquer à notre instr
d’un royaume, comme celle de Tite-Live ; ou ils ne renferment que le récit d’un événement majeur, ou l’histoire d’une certai
es guerres civiles d’Angleterre, par Clarendon. L’historien, dans son récit , doit, avant tout, s’attacher à l’unité, c’est-à-
toire d’une nation, peuvent si facilement conserver l’unité dans leur récit , qu’ils sont inexcusables d’y manquer. Les Guerre
ns cesse coupée ; son histoire se divise par étés et par hivers ; les récits ne sont pas toujours terminés ; le lecteur y est
la coïncidence des faits ; mais il n’est pas obligé d’interrompre un récit pour nous apprendre ce qui se passait dans un aut
’un à l’autre les événements qu’il raconte, de manière à en former un récit suivi. Il fatiguera bientôt son lecteur, s’il se
ages historiques. L’histoire doit être regardée, en général, comme un récit d’événements certains, dont l’objet principal est
ses sur ces importants objets. C’est l’écrivain le plus élégant ; ses récits sont de la plus grande beauté, mais il ne se dist
ses opinions politiques, il interrompe à tout moment le cours de son récit . Il doit nous donner les instructions nécessaires
lier qu’il s’est formé d’avance. L’histoire nous instruit plus par le récit exact et judicieux des événements, que par des le
tés distinctives de certains caractères, il faut les lier avec art au récit principal ; car alors elles produiront un bien me
lui donner la forme d’une réflexion morale ; elle se présente dans le récit comme une explication de l’inquiétude que ressent
e et plus forte. Cet historien avait surtout le talent de mêler à son récit des sentiments profonds et des observations d’une
a plus grande importance, puisque l’histoire n’est autre chose que le récit d’événements passés. La différence que nous obser
s à la même hauteur ; il faut que, pour mettre de la variété dans son récit , il sache à propos changer de ton ; autrement, sa
e. Deux choses concourent essentiellement à jeter de l’intérêt sur un récit . La première, c’est de tenir, en racontant, un ju
sement choisies qui intéressent et attachent le lecteur, donnent à un récit du corps, de la vie, de la couleur, et nous font
upart des historiens anciens ont excellé dans l’art de donner à leurs récits toutes les qualités dont nous venons de parler, e
les temps, regardé comme un écrivain très agréable, qui met dans ses récits cette naïveté qui toujours attache le lecteur. Qu
r, néanmoins, dans les occasions importantes, comme lorsqu’il fait le récit de la peste d’Athènes, du siège de Platée, de la
s pleins de beauté. Les circonstances y sont choisies avec art, et le récit facile et intéressant ; mais ses Helléniques, ou
e narration parfaite. Au commencement du neuvième livre (ch.  5), son récit de la fameuse défaite de l’armée romaine par les
los. Primi consules prope seminudi sub jugum missi, etc. Le reste du récit  ; que nous ne pouvons rapporter tout entier, est
bouche de leurs principaux personnages. Elles produisaient dans leurs récits une heureuse diversité ; elles avaient un but mor
vérité. Ces harangues peuvent jeter beaucoup d’agrément dans un long récit  ; mais il n’y a pas de raison pour que l’on n’y p
hommes, la morale y doit régner partout. Dans ses portraits, dans ses récits , l’auteur doit toujours se ranger du côté de la v
et quelques-uns même, comme Bentivoglio et Guichardin, ont mêlé leurs récits de harangues. Leurs connaissances en politique so
outenue ; il peut parler librement de lui-même, et descendre jusqu’au récit des anecdotes les plus familières. Mais on exige
mble, comme c’est la méthode de Platon ; ou l’auteur fait lui-même le récit d’une conversation, et raconte ce qui s’est passé
génie de l’auteur. Les dialogues de Cicéron ou, pour mieux dire, ces récits de conversations qu’il a introduits dans la plupa
l’esprit. Il nous faut quelque chose au-delà ; nous sommes avides du récit des actions plus éclatantes, des événements plus
forme, et de simples contes ou nouvelles familières remplacèrent des récits pompeux d’héroïsme. Pendant les siècles de Louis 
tères, saillants et naturels, sont tracés avec un pinceau hardi ; ses récits sont faits pour inspirer l’humanité et les affect
mérique nous a appris à connaître l’homme dans l’état de sauvage. Les récits des voyageurs s’accordent à dire que, dans toutes
a poésie élégiaque ou plaintive ; le poème épique dut son origine aux récits des exploits des héros, mais un simple récit ne p
que dut son origine aux récits des exploits des héros, mais un simple récit ne parut pas toujours suffisant, et il est probab
sonnaient sur les affaires de la vie, et, rejetant ce que les anciens récits avaient de fabuleux, ils n’y cherchèrent que ce q
criptions que comporte cette espèce de poésie un plus grand nombre de récits , auxquels une douce sensibilité donnerait de la c
ence que les autres genres de poésie sont plus souvent employés à des récits d’action, et que l’ode est presque toujours desti
rdies et plus passionnées que celles que pourrait supporter un simple récit . Tel est, en effet, le caractère essentiel de l’o
produite, en poésie, par des moyens indirects, comme les fables, les récits , les peintures de caractères ; mais la poésie did
sions où l’auteur a déployé toute la force de son génie. Tels sont le récit des prodiges qui accompagnèrent la mort de César,
dans laquelle le poète n’ait uniquement voulu que décrire, sans qu’un récit , une action ou un sentiment forme le sujet princi
inir d’une manière plus simple le poème épique en disant que c’est le récit poétique d’une entreprise illustre. Cette définit
ile, tous sont incontestablement des poèmes épiques, c’est-à-dire des récits poétiques d’actions illustres, seule définition q
dmiration pour tous les hommes, ce but ne peut être rempli que par le récit d’une action héroïque, ou la peinture d’un caract
nous ait laissées sur ce genre de poésie. Il est évident que, dans un récit d’aventures héroïques, des faits détachés et indé
par épisodes certaines actions, certains incidents introduits dans un récit et liés à l’action principale, mais qui cependant
changeant le lieu de la scène. Au milieu des combats, par exemple, le récit d’une aventure guerrière ne serait pas à sa place
commence le poème, soit en introduisant un personnage qui en fait le récit . Il doit satisfaire notre curiosité sur tous les
tre attention, et justifier le pompeux appareil que le poète donne au récit qu’il en fait. Cette qualité est si évidemment né
e des temps ou de l’éloignement du lieu de la scène pour embellir son récit de tous les charmes de la fiction. La troisième q
que l’action en soit intéressante. La grandeur ne suffit pas, car le récit des plus hauts faits peut quelquefois être fort e
ts faits pour nous toucher. Qu’il évite de nous éblouir sans cesse du récit éclatant des exploits de ses héros ; car il n’est
ugle pour Homère et Virgile. Ces poètes durent faire entrer dans leur récit les traditions populaires et superstitieuses des
et il est incontestable que toutes les fois qu’un poète nous donne un récit régulier d’une action héroïque, bien lié dans tou
ictions et de réalités qui détruirait entièrement la vraisemblance du récit . La narration est le dernier objet qui nous reste
nous reste à examiner. Il importe peu que le poète fasse lui-même le récit de l’action tout entière, ou que l’un de ses pers
on sujet plus d’unité qu’il n’eût pu le faire s’il avait entrepris le récit d’une longue suite de batailles ; il a encore tro
s, au lieu que l’Iliade n’est consacrée presque tout entière qu’à des récits de combats. C’est avec raison que l’on paya dans
ants ; les anecdotes historiques qui accompagnent presque toujours le récit de la mort des guerriers, décèlent une invention
ves nombreuses. Les sujets les plus ordinaires, au lieu d’être mis en récit , sont très souvent développés dans un dialogue. N
lus élégant que le poète ou l’historien donnassent eux-mêmes, dans un récit fort court, la substance de ces sortes de convers
dans cette guerre passaient pour avoir une origine divine ; aussi les récits que la tradition avait conservés sur ces héros et
lusieurs années, le poète en a fort judicieusement mis une portion en récit . Les épisodes se trouvent suffisamment liés au su
ablement mis au nombre des poètes épiques. L’épopée doit renfermer le récit régulier d’une entreprise héroïque ; bien qu’il y
n d’un incident par un autre incident, sans attendre, pour entamer un récit , que le récit qui précède soit conduit à sa fin.
t par un autre incident, sans attendre, pour entamer un récit, que le récit qui précède soit conduit à sa fin. On dirait que
conte la partie de son voyage qui a précédé son arrivée à Mélinde. Ce récit occupe trois livres entiers ; il est bien conçu ;
la plus noble conception du poète se trouve au sixième livre, dans le récit que Vasco fait au roi de Mélinde des merveilles q
les excuser, parce que son objet est de nous instruire plutôt par le récit des actions, la peinture des caractères et l’expr
mêlé la fiction à la vérité. C’est ainsi que le poème commence par le récit d’un voyage de Henri en Angleterre, et d’une entr
pisode pour trouver une occasion de mettre dans la bouche de Henri le récit des premiers événements de la guerre civile, comm
ons des hommes. Dans une épopée, le poète peint les caractères par un récit ou par une description ; mais, dans la tragédie,
même que dans la poésie épique ce beau privilège n’appartient qu’aux récits de faits glorieux ou d’entreprises honorables. Le
ragédie. Le poète épique se propose d’exciter notre admiration par le récit d’une aventure héroïque ; mais la vraisemblance n
ort avec les fêtes de Bacchus, et se trouvèrent liés à l’action ou au récit des personnages introduits sur la scène. Le drame
oncourir vers un seul et même but les incidents divers amenés dans un récit , afin d’en former un tout parfaitement lié dans s
xpression. Mais c’est surtout dans l’art de décrire qu’il excelle. Le récit de la mort d’Œdipe, dans Œdipe à Colone ; ceux de
ad una madre, « Dans un voyage de Pinto, je me souviens d’avoir lu ce récit terrible d’un naufrage : “Au milieu d’une nuit or
t nos soldats trahis ne l’ont point achevé ! « Camille, présente à ce récit , donne des larmes à ses frères : HORACE. Tout b
L’épopée. Tome II, page 185. Blair définit le poème épique, « le récit poétique d’une entreprise illustre. » La Harpe le
récit poétique d’une entreprise illustre. » La Harpe le définit, « le récit en vers d’une action vraisemblable, héroïque et i
héroïque et intéressante. » Suivant Marmontel, « c’est l’imitation en récit d’une action intéressante et mémorable. » Voltair
le. » Voltaire nous en donne une définition plus concise : « c’est un récit en vers d’aventures héroïques. » Mais il développ
t. Mais dans les grandes pièces remplies de portraits, de maximes, de récits , et dont les personnages ont des caractères forte
18 (1881) Rhétorique et genres littéraires
éron contre Antoine ; — les reproches qu’Énée adresse à Sinon dans le récit de la chute de Troie (Virgile, Énéide, chant II,
ble et intéressante. Cicéron donne dans le Pro Milone un exemple d’un récit à la fois court et plein d’intérêt lorsqu’il décr
’est permis sous aucun prétexte d’atténuer la vérité ou d’embellir le récit . Elle doit être aujourd’hui plus que jamais soumi
e de la narration oratoire et de la narration historique en lisant le récit de la bataille de Rocroy par Bossuet (Oraison fun
sujet (Siècle de Louis XIV, chap. iii). La narration poétique orne le récit , l’enrichit de traits et d’images qui frappent l’
e. (Cf. le combat de Rodrigue contre les Maures dans Corneille, — les récits de la mort d’Hippolyte, de celle de Britannicus d
e nom d’épiphonème à l’exclamation, quand elle termine un tableau, un récit , un raisonnement par une réflexion. Elle se rédui
édit. Lemerre, t. I, p. 185.) Lorsque l’allégorie est sous forme de récit et qu’elle contient une vérité importante, on l’a
nt le nom d’anecdote (de ἄν privatif, et ἔκδοτος livré, = inédit), au récit court et piquant d’un petit fait. Ex. les anecdot
eunier sans souci, par Andrieux ; — les Fables de La Fontaine ; — les récits du Télémaque de Fénelon ; — ceux des Martyrs de C
Le vers de dix syllabes, vif et rapide, est employé surtout dans les récits familiers et enjoués : l’épître, la satire, l’épi
storiques, érotiques, satiriques, etc. Lorsque la chanson contient le récit d’une aventure touchante ou exprime un sentiment
ourgues, Traité de la poésie française.) Au moyen âge, le lai fut un récit chanté, une sorte de roman abrégé ou de fabliau m
poème épique ou épopée (ποιέω, je fais, ἔπος, vers, et par extension récit ) est, suivant la définition de Voltaire, « le réc
et par extension récit) est, suivant la définition de Voltaire, « le récit en vers d’aventures héroïques ». Les héros sont à
du sujet : D’un air plus grand encor la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable, et
épisodes et un dénouement. L’épisode (ἐπεισόδιον, digression) est le récit d’une petite action subordonnée à l’action princi
atique ne peut produire sur la scène, sont censés s’accomplir. Ex. le récit de la mort d’Hippolyte dans Phèdre de Racine. La
le sujet est imaginaire ; il est pris dans la mythologie ou dans les récits des temps héroïques, souvent aussi dans l’histoir
Épitaphe. 1° Fable La fable ou apologue (ἀπόλογος, conte) est un récit allégorique qui contient une vérité morale, sous
marquée. On distingue dans la fable deux parties : 1° l’action, ou le récit allégorique, dans lequel on expose tout ce qui se
féremment au commencement ou à la fin. 2° Conte Le conte est un récit vrai ou imaginaire dont le but est en général d’a
orme dramatique ou épique, c’est-à-dire qu’elle est en dialogue ou en récit . L’églogue se compose quelquefois de chants alter
osophique). Elle plaît par le charme des fictions romanesques, par le récit d’aventures réelles ou imaginaires, par la peintu
historique ou histoire (ἵστορία, information, recherche) embrasse le récit et l’appréciation des événements remarquables qui
e les composer même s’ils n’existaient pas, en les appropriant à leur récit avec un sentiment plus ou moins exact de la vrais
t de l’érudition est avant tout une œuvre de science. Elle appuie ses récits sur des documents originaux et authentiques, et n
nimer tous ces matériaux par une peinture vivante, et de donner à ses récits l’intérêt d’une action, sans altérer la vérité.
e d’une époque en observant la couleur locale. Ex. Augustin Thierry : Récits mérovingiens. 3° Un ton simple et grave dans le s
ur ad narrandum non ad probandum. 2° L’histoire critique, ajoute au récit exact des faits la recherche de leurs causes et l
nos jours. Elle se subdivise en deux parties : 1° Histoire sainte, ou récit d’après les Saintes Écritures des faits antérieur
nnales ou chroniques, qui consistent ; le plus souvent dans un simple récit , quelquefois même dans l’énumération des faits sa
e et la plus pénétrante. 3° Biographie On appelle biographie le récit de la vie d’un seul homme ; c’est l’histoire indi
romanesque est l’ensemble des œuvres en prose qui nous intéressent au récit d’aventures et de passions tantôt imaginaires, ta
es, les descriptions et les peintures ; mouvement et rapidité dans le récit  ; décence et dignité dans le style. De plus, tout
t du goût que tous les peuples ont pour les fictions, le roman est un récit comme l’épopée.    À l’origine de notre littératu
au ; — Adolphe de Benjamin Constant, etc. Conte Le conte est le récit d’un événement imaginaire ou demi-historique dont
Jérusalem). On peut en trouver d’excellents modèles dans les nombreux récits de voyages du Tour du monde. L’histoire est quel
lle et Bachaumont, — quelques lettres de La Fontaine, entre autres le Récit de son voyage en Limousin, — Le Temple du goût pa
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
gaillard. » Veut-on maintenant juger du cœur de cet écrivain dans un récit touchant, où elle avait à peindre la plus grande
. » Chateaubriand. § IV. De la narration. La narration est le récit d’un fait, accompagné de toutes les circonstances
idées que l’on n’avait pas d’abord, et elle prépare l’enchaînement du récit , qui est la première qualité d’une bonne narratio
eur grave dans l’esprit du lecteur. Mais quelle que soit la nature du récit , réel ou inventé, il y a une certaine vérité géné
ir à l’intérêt général ; il doit donner du charme et de la variété au récit . Il n’est pas défendu de semer les réflexions dan
ariété au récit. Il n’est pas défendu de semer les réflexions dans un récit , mais il faut en user sobrement : toute réflexion
de ces généralités banales par lesquelles ils commencent souvent leur récit  : il vaut mieux aborder le sujet sans détours et
ve. La clarté, loi suprême de toute composition, doit exister dans un récit où l’on recherche surtout des faits bien enchaîné
ions déplacées. Une telle narration manque aussi de brièveté ; car un récit est bref, non quand il est court, mais quand il n
. 2° Vraie ou vraisemblable. La vérité est la première condition d’un récit historique. Si la narration est fictive en tout o
a vraisemblance tient souvent à l’art du narrateur : s’il dispose son récit d’une manière naturelle, en donnant aux événement
e : elle peut être simple, animée, dramatique. Le nœud est le lien du récit  ; il nous montre les personnages et les évènement
eindre l’écrivain : malheur à lui, s’il ne parvient qu’à ennuyer ! Un récit est intéressant, ou par le fond même du sujet, ou
ent toucher et plaire. Il met partout de la variété en entremêlant au récit de courtes descriptions, des sentiments, des réfl
20 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
t-être quelques règles de disposition pour le dialogue, comme pour le récit , la description et le portrait. Ces règles, vous
taines vérités, sur lesquels on ne peut assez appuyer, comme, dans un récit , certains faits qu’il faut agrandir, ou au contra
ophe. Plusieurs critiques, Fénelon à leur tête, ont vivement blâmé le récit de Théramène dans Phèdre. Théramène, disent-ils,
lles jaunissantes ; soit, et j’accorde que Racine ail oublié, dans ce récit , sa sobriété habituelle ; mais, d’une autre part,
as le courage d’achever ; il reste muet dans sa douleur, il attend ce récit fatal ; le public l’attend de même. Théramène doi
nnaître, il faut profiler de ce moyen naturel et préférer l’action au récit descriptif. Cette forme dramatique, en effet, est
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ds jours d’Auvergne 1 sont une gazette où il jette des fleurs sur les récits les plus tragiques. Fléchier peint par lui-mê
mplirais-je vos esprits, et quelle impression ferait sur vos cœurs le récit de tant d’actions édifiantes et glorieuses !…
l’univers les accidents extrordinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regr
12 juin 1699. (Fléchier, Lettres choisies, lettre 84.) 1. C’est le récit des assises tenues à Clermont par le parlement qu
érêt général, on n’était sensible qu’à la perte de ce grand homme. Le récit de ce funeste accident tira des plaintes de toute
22 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
arler. On distingue dans l’apologue deux parties, l’action même ou le récit  ; dans lequel on expose tout ce dont on veut dédu
ce morale, et la moralité, c’est-à-dire la proposition qui résulte du récit allégorique de l’apologue. Cette moralité doit êt
la deviner ; dans le premier, celui de comparer les divers traits du récit avec le résultat. Quelquefois on l’omet, lorsqu’e
a marche ni sur la valeur de l’apologue. C’est surtout l’action ou le récit de l’apologue qui le constitue ce qu’il est, et q
espèce des imitateurs est celle des auteurs. Comment peut-on aller du récit à la conclusion ? L’action doit être naturelle ou
excuser à son mari,         En grand danger d’être battue.         Le récit en farce en fut fait ;         On l’appela le Pot
on et de mouvement ; l’idylle peut ne contenir que des peintures, des récits , des sentiments, la comparaison de notre vie avec
uvent produire des plaintes, des chansons, des combats poétiques, des récits intéressants. Mais il faut faire un choix de ce q
. Les formes générales de la poésie pastorales sont le dialogue et le récit , ou un mélange des deux87 ; c’est plutôt par la s
i. On y voit peu de bergers ; ce sont des allégories ingénieuses, des récits ornés et qui paraissent travaillés. Il en est de
coûté, voilà ce qui doit en faire le plus bel agrément. Elle admet le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits dé
de mots la situation et les motifs qui le font parler ou écrire. Les récits ne doivent venir que quand ils sont essentiels, o
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
c une erreur et une bien funeste erreur de croire que le roman est un récit de diverses aventures, imaginées seulement pour a
rentes circonstances de la vie. Il faut que rien ne languisse dans le récit de ces événements ; que l’action marche avec rapi
t tiré du seul fond des événements. Il est permis de rompre le fil du récit de la principale action par des incidents, qui ne
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
rt (1851), et de Charles Quint (1854), nous admirons l’austérité d’un récit simple et pourtant dramatique, une belle ordonnan
même qu’il ne réussit pas à produire l’évidence, il nous dégoûte des récits superficiels. Mais le souci de l’art fait valoir
ouronnés de succès infaillibles ; c’est par là qu’elle élève l’âme au récit des choses mémorables, qu’elle fait servir les gr
25 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ndamment des grandes règles du goût. « L’épopée, dit Voltaire, est un récit en vers d’aventures héroïques. » En effet, elle r
e épique. D’un air plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se sourient par la fable et
ain, lorsqu’il laisse échapper ses sentiments et ses émotions dans le récit des merveilles de la nature, dans la description
s colère , et d’éclairer la postérité par ses jugements comme par ses récits . 2. — Au genre de l’histoire appartiennent les Mé
iographie est encore une des divisions du genre historique : c’est le récit de la vie d’un homme : mais ce récit, dans la bou
s du genre historique : c’est le récit de la vie d’un homme : mais ce récit , dans la bouche d’un narrateur de génie, prend le
Nous citerons seulement pour mémoire le roman, qui nous intéresse au récit d’aventures et de passions imaginaires, genre sec
er la victoire. Mais que de fois se fait-elle jour, au début, dans le récit , dans la discussion, dans l’attaque et dans la dé
nts de division et de trouble. » 3° Narration. — La Narration est le récit des faits. Elle n’est guère une partie nécessaire
s le genre judiciaire ; quand les faits sont connus, il n’y a plus de récit . Dans le discours, la narration, qui devient un m
ois cette fidélité rigoureuse n’exclut pas l’art et la délicatesse du récit , ni l’éloquence et l’énergie des tableaux. Il suf
t la physionomie qui doivent plaire ou persuader. Ils embellissent le récit , chacun à sa manière ; ils l’enrichissent de trai
 : combat de Rodrigue contre les Maures, des Horaces et des Curiaces, récit de la mort de Mithridate, du sacrifice d’Ériphile
it valoir, elle met en relief et en lumière les détails favorables du récit , qui servent à convaincre et à persuader. En un m
oire change de caractère. Il ne s’agit pas de gagner les juges par le récit habile et insinuant des faits. L’orateur n’a plus
ant des faits. L’orateur n’a plus qu’à intéresser et à toucher par le récit de la vérité, avec plus de passion que l’historie
passion que l’historien, moins d’imagination que le poëte. Tel est le récit de la bataille de Rocroy, où l’exactitude de l’hi
narration historique et de la narration oratoire, si l’on compare ce récit de Bossuet à celui de Voltaire, qui, dans le Sièc
uet à la simplicité de l’histoire. On peut faire la même étude sur le récit de la mort de la duchesse d’Orléans par Bossuet e
suet raconte à un auditoire curieux, disposé peut-être à sourire d’un récit familier et populaire, les rêves et les songes d’
res littéraires, certaines parties de l’éloquence elle-même, comme le récit , la discussion, l’attaque, la défense, demandent
teur le plus vif de notre langue, emploie la période pour conclure le récit qu’on vient de lire. « Le style périodique, dit
qui saisissent, de mots impérissables, de portraits, de peintures, de récits vivants. Son style est incorrect, mêlé de latinis
épiphonême, quand elle exprime une réflexion et termine un tableau un récit , un raisonnement. ’ « Notre siècle a vu un roi s
Il faut rattacher à l’hypotypose les portraits, les descriptions, les récits , etc. On devine combien les orateurs et surtout l
26 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ver, etc. (1 er août 1883). Narrations et sujets historiques. • Récit de la première croisade. (10 août 1881). • Faire
iques. • Récit de la première croisade. (10 août 1881). • Faire le récit des croisades ; insister sur la première et la de
sades ; insister sur la première et la dernière. (28 octobre 1881). • Récit de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). (5 août 18
andiose auquel je viens d’assister, et je m’empresse de t’adresser un récit fidèle de toutes les merveilles dont j’ai été tém
t’expliquer ce que c’est que le chœur, et, pour cela, je poursuis mon récit . Lors donc que, le rideau fut baissé, un héraut p
lus de vie et de mouvement : c’est ainsi qu’on remplaçait parfois les récits de l’évangile par des dialogues entre deux ou plu
es et dans celle des fous. Bientôt, non content de dialoguer certains récits appartenant aux offices, on composa, sur la matiè
ins récits appartenant aux offices, on composa, sur la matière de ces récits , des entretiens versifiés, qui furent d’abord cha
glé par la passion de l’antiquité, accueillit sur parole les vaniteux récits . Quoi qu’il en soit, tous les écrivains du grand
ppement. — Corneille, dans sa pièce, a voulu, non seulement suivre le récit de Tite-Live dans ses données générales, mais bie
bre de transformations successives, nous offre généralement de courts récits , des dialogues maigres et secs, que termine une m
tant de petites scènes dramatiques, autrement vivantes que les froids récits de ses modèles. La Fontaine s’est rendu justice l
é métamorphosé par lui en une petite scène où le dialogue remplace un récit sec et nu. Il est vrai que ce sont des morceaux d
erronée. Non, l’épopée n’est pas un jeu d’esprit, qui Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable et
ersonnel de Louis XIV, — voici les morceaux qu’il convient de citer : récit de la bataille de Rocroy, à comparer avec la narr
de Villars (chap. XVIII) ; défaite d’Hochstedt (chap. XIX) ; poignant récit des négociations infructueuses de Torcy (chap. XX
précèdent, il faut noter : la description des fêtes (chap. XXV) ; le récit de la faveur de Mme de Maintenon (chap. XXVII) ;
bles de l’histoire intérieure et extérieure. On a appelé Histoires un récit plus détaillé, orné de réflexions et mêlé de disc
cation de ces deux mots. De notre temps, on donne le nom d’Annales au récit des faits qui se sont passés avant l’époque où l’
ur d’un combat dont Chimène est le prix. Mais il faut vous parler du récit de la bataille contre les Maures, qui est une des
Rodrigue, qui vient d’y conquérir le surnom de Cid, fait lui-même ce récit avec une modestie et en même temps un enthousiasm
otre langue, m’embarrassera en beaucoup d’endroits, et bannira de ces récits la brièveté, qu’on peut appeler l’âme du conte, p
, un troisième larron saisit et emmène le baudet ; lequel de ces deux récits le frappera davantage ? ne trouvera-t-il pas plus
uns, ne se proposant qu’une leçon de morale, n’ont garde de songer au récit , de peindre, d’animer leurs créatures ; les autre
nt peu de la morale qu’on peut tirer de leurs fables, se bornent à un récit anecdotique, mais sec et comme résumé à plaisir ;
e, que se déclare cette indépendance qui fait de l’apologue tantôt un récit , tantôt un petit drame, tantôt une épigramme, ou
taphores qu’il emploie pour en tracer la figure. Puis il nous fait le récit fidèle et grandiose de la première victoire du pr
récit fidèle et grandiose de la première victoire du prince. Dans ce récit , Bossuet a fait un admirable mélange de détails p
Saint-Antoine, la victoire de Lens, et termine ce long et magnifique récit par un parallèle entre Turenne et Condé, où il la
raphe de France, et vous allez inaugurer votre nouvelle charge par le récit d’une victoire. Il y a trois cents ans que les ro
27 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ou la Fable n’est donc autre chose qu’une action qu’on raconte, et du récit de laquelle résulte une instruction utile pour le
        La nécessité gâta tout. C’est ainsi que La Motte termine son récit . Assurément il veut faire entendre que deux cœurs
e maxime ? Il est indifférent de placer la moralité avant ou après le récit . Lorsqu’elle est placée au commencement de la fab
dramatique ou la forme épique, c’est-à-dire, être en dialogue, ou en récit . J’ai dit le plus ordinairement, parce que nous a
on, ou n’en pas avoir. Si elle en a une, il faut qu’elle soit mise en récit . Mais bien souvent elle n’en a point, et ne peint
a terre aux cieux. Cette même espèce d’épître admet non seulement le récit des faits historiques, mais encore les fictions q
coûté, voilà ce qui doit en faire le plus bel agrément. Elle admet le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits dé
ots la situation du personnage, et les motifs qui le font parler. Les récits sont déplacés dans ces sortes d’épîtres, à moins
mise en musique ; c’est la cantate. On y distingue deux parties ; les récits qui ordinairement n’excèdent pas le nombre de tro
ent n’excèdent pas le nombre de trois, et les airs dont chacun de ces récits est suivi. Dans le récit, le poète présente l’obj
re de trois, et les airs dont chacun de ces récits est suivi. Dans le récit , le poète présente l’objet : dans l’air, il expri
u la réflexion qu’a dû faire naître la vue de cet objet. Les vers des récits peuvent être de huit, de dix, de douze syllabes,
6 qui en a été parmi nous l’inventeur, une allégorie exacte, dont les récits soient le corps, et les airs, l’âme et l’applicat
art et la sagesse qu’il faut pour soutenir une allégorie. Le style du récit doit avoir plus d’énergie et d’élévation que celu
28 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
’avisa d’interrompre les chœurs, pour introduire un acteur faisant un récit . Ce récit s’appela épisode (ἐπεισοδιον), c’est-à-
nterrompre les chœurs, pour introduire un acteur faisant un récit. Ce récit s’appela épisode (ἐπεισοδιον), c’est-à-dire entr’
ce dieu, et cette tentative fut approuvée du grand nombre. Enfin, ce récit fut divisé en plusieurs parties, pour couper plus
Thespis, ajouta un second acteur, créa le dialogue, et introduisit le récit dramatique d’une action. Il imagina la robe flott
es caractères, des mœurs, une élocution pleine de majesté. C’était le récit mis en spectacle. Cette innovation eut tant de su
Qu’est ce qui caractérise la poésie dramatique ? Tandis que c’est le récit qui distingue le genre épique, la poésie dramatiq
rsonnages qui n’imiteraient pas. En un mot, l’épopée consiste dans le récit de l’action, res acta refertur, et le drame, dans
é par ses chevaux. Les choses de ce genre doivent être connues par le récit . 419. En quoi consiste l’intégrité de l’action ?
ouvent assez insignifiants, qui sont communément chargés de faire les récits . Employés pour faire l’exposition, ils ne peuvent
ui l’exposition doit-elle être faite ? Puisque les monologues et les récits des confidents sont, en général, peu propres à do
onice à Timagène, qui sont tous deux des personnages subalternes ; ce récit est de plus interrompu par l’arrivée d’Antiochus
e monologue ne doit pas être, comme chez les Grecs et les Romains, le récit d’un événement ou l’annonce de ce qui doit arrive
ant sur la scène avec toute la pompe du merveilleux, ce qui, dans les récits , ne se peint qu’en idée. Elle demande pour varier
que les raisonnements, les discussions, les développements, les longs récits , sont incompatibles avec la poésie lyrique et ave
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
r grandiose ; et ce goût d’ambitieuses aventures éclate déjà dans son récit de la conjuration de Fiesque. La mort de Richelie
traits bien vivants qui nous parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une comédie. Il eut l’éloquence d
poindre. 6. Ces petites circonstances ajoutent à la vraisemblance du récit . 1. Retz maniait mieux l’épée que son bréviaire
30 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
s qui intéressent les hommes. Bien que la situation semble rejeter le récit que fait Théramène de la mort d'Hippolyte, parce
eter le récit que fait Théramène de la mort d'Hippolyte, parce que ce récit est trop long et peut-être trop beau, nous avons
ncipe de toute littérature) ne devait pas non plus présenter dans ses récits ou dans ses livres les objets de la même manière 
ses récits ou dans ses livres les objets de la même manière ; et les récits d'Ossian ne devaient pas ressembler à ceux d'Homè
ujet et les personnages. La fable. La fable ou apologue est le récit d'une action vraisemblable, et qui renferme une i
st l'image de nos jours. V. Jubien. Le conte. Le conte est le récit d'un événement réel ou imaginé ; il a des traits
ois en scène ; et, comme lui, à l'aide de la fiction, il embellit son récit . Le conte demande un ton gai et naïf ; et l'espri
tites pièces où l'on fait ordinairement parler des bergers ; c'est le récit de leurs jeux, de leurs amours, de leurs querelle
tre. L'églogue veut plus d'action et de mouvement ; l'idylle, plus de récits et de tableaux : l'églogue met en scène ses berge
es règles de la versification.) L'histoire. L'histoire est le récit des événements qui intéressent les hommes. Elle s
d'étendue. Le poëme épique. Le poëme épique, ou épopée, est le récit en vers d'une action héroïque, vraisemblable et i
entière. Le dessein doit être formé dès le commencement du poëme : le récit des obstacles que le héros franchit ne doit point
s parle, raconte ses aventures ; l'autre où le poëte fait lui-même le récit de ce qui arrive ensuite à son héros. L'épopée do
31 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
été battu. » Démosthène l’avait piqué à dessein pour lui arracher le récit animé de son insulte. Vous ne serez jamais un vér
au capital de leur plaidoyer, le joyau de leur éloquence ; c’est leur récit de Théramène. Pour les vieux praticiens dont la r
s ; trois fois, etc. » Pourquoi cette différence de ton dans un même récit  ? C’est que les deux narrateurs ne poursuivent pa
son début, est déjà un grand capitaine ; il faut que chaque détail du récit tourne à la gloire de son personnage. Que Condé s
son imagination. L’un nous fait penser, l’autre nous émeut. Ce que le récit historique met en réflexions, l’oraison funèbre l
-je, mais sans avoir l’air de prouver. Car plus l’ordonnance de votre récit est savante, plus vous avez intérêt à la dissimul
nts et souvent prévenus, a besoin de plus d’artifice. Il faut que son récit soit comme une chaîne qui les enveloppe, avant qu
rs attiques, et surtout Lysias, excellent à dissimuler l’art de leurs récits sous un air de candeur et de désintéressement qui
sérieusement aux malheurs imaginaires d’un héros de roman ? Et si le récit d’une injustice qui ne vous touche en rien vous t
ne doit être dans le discours que la note dominante. La simplicité du récit et la vivacité de la réfutation s’accommoderaient
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
i-même un grand danger ; mais je n’en sais rien2. Voilà, Monsieur, le récit de mon naufrage. Si l’on vous annonce que je suis
l’univers les accidents extraordinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regr
érêt général, on n’était sensible qu’à la perte de ce grand homme. Le récit de ce funeste accident tira des plaintes de toute
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
s effort. Sa morale est douce et humaine. Il sait conter et animer un récit par des traits agréables. On y voudrait plus de n
énieuse ou même épigrammatique, dont cette moralité est amenée par le récit . « Florian n’est pas un satirique mordant ou un m
jamais prêcher en famille ; mais ce vers amène aussi le dénoûment du récit . 7. Voilà le plus efficace des sermons. 1. Ils
34 (1852) Précis de rhétorique
es personnages, et explique tout ce qui est nécessaire à la clarté du récit . Elle sera simple et claire, et devra sortir du s
ion toutes ces compositions de médiocre étendue, qui consistent en un récit plus ou moins vif et animé, et qui n’admettent qu
e l’allégorie. § VI. — Fables et Apologues. 10. La fable est le récit d’une action feinte destinée à l’amusement et à l
feinte destinée à l’amusement et à l’instruction ; l’apologue est un récit vrai ou fabuleux qui a le même but. 11. L’apologu
qui le font ressortir. 18. Le tableau ne s’obtient qu’en pressant le récit , et en donnant au style une très grande rapidité
. § I. — Narration historique. 2. La narration historique est le récit d’un fait puisé dans l’histoire. 3. L’histoire, à
méritent, l’éloge ou le blâme ; elle sera une, si tous les détails du récit , toutes les circonstances indiquées, se rapporten
naturelle qu’on soit porté à croire vrai le fait exposé ; de plus le récit fictif doit être plus intéressant que le récit hi
it exposé ; de plus le récit fictif doit être plus intéressant que le récit historique, et être conforme aux règles de l’unit
qu’on adopte de préférence dans les compositions dramatiques. 10. Le récit poétique reçoit tous les ornements du style ; il
§ III. — Narration badine. 11. La narration badine ou conte est le récit d’un événement propre à instruire le lecteur, tou
tement les règles de la disposition ? — 10. Quels ornements reçoit le récit poétique ? — 11. Qu’est-ce que la narration badin
§ V. — Narration épistolaire. 4. La narration épistolaire est le récit d’un événement exposé dans une lettre. Elle se di
ion, ce mot prend un sens plus restreint, et s’applique seulement aux récits religieux qui se dénouent par un miracle, admis v
) Ce vers est gracieux et léger. C’est celui qui convient le mieux au récit . Son rythme est doux et agréable à l’oreille. Ver
assez fréquemment dans nos bons poètes, lorsqu’ils veulent presser un récit ou exprimer un grand sentiment, trois ou quatre r
35 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ssoit avoir perdu de vue, et comment il intéresse les agriculteurs au récit des grands événemens qu’il vient de décrire. Le P
ontre point sur la scène, et dont nous ne sommes instruits que par le récit qu’un acteur, en fait à un autre acteur. Alors l’
s’il les voyoit, et qu’il croira sans peine, lorsqu’il en entendra le récit , parce que l’oreille est à cet égard moins rigour
use et plus crédule que les yeux. Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose : Les yeux en le voyant saisiroient
s antérieurs à l’action, et qu’elle suppose nécessairement, ou par le récit même de ces événemens. Dans la seconde, on dévelo
e et plus circonstanciée, le véritable sujet de la pièce, soit par un récit , soit par les discours des personnages. On nomme
rs des personnages. On nomme protatiques les personnages qui font ces récits , par lesquels l’action est préparée, et le sujet
onice à Timagène, qui sont tous deux des personnages subalternes : ce récit est de plus interrompu par l’arrivée d’Antiochus,
la conjuration, dit à Emilie que tous les conjurés animés par le long récit qu’il leur a fait des proscriptions d’Auguste, on
u d’autres acteurs) le feront connoître par leurs discours ou par des récits dont il soit l’objet. Mais quand le nœud est comm
e délicatesse et nos yeux, se passe derrière la scène, et soit mis en récit . Les actions de cette nature, sont principalement
omise, vouloit la revoir et partir son époux. Tel est en substance le récit que, dans la première scène, Agamemnon fait à Arc
n des personnages. Il n’est personne qui n’admire dans Phèdre le beau récit de la mort d’Hippolite : c’est un chef-d’œuvre de
un personnage accablé de douleur, et qui fond en larmes en faisant ce récit . On sent qu’Horace doit parler d’une manière plus
Ainsi les raisonnemens, les discussions, les développemens, les longs récits ne peuvent trouver place dans l’opéra. Rien de pl
Le nom d’épopée est composé de deux mots grecs ἕπος, qui signifie récit , et πωεῖω, qui signifie faire, feindre, créer. Ai
, et πωεῖω, qui signifie faire, feindre, créer. Ainsi l’épopée est le récit poétique d’une action héroïque et merveilleuse. L
popée est le récit poétique d’une action héroïque et merveilleuse. Le récit est ce qui la distingue de la tragédie, et ce qu’
tingue de la tragédie, et ce qu’elle a de commun avec l’histoire : le récit poétique, c’est-à-dire, ornés de fictions, est ce
ce mélange des dieux et des hommes dans une action, sert à rendre le récit de cette action plus noble et plus intéressant ;
ant à son père pour racheter le genre humain ; nous fait entendre les récits prophétiques de Raphaël, qui trace à Adam l’histo
. Il est quelquefois nécessaire de faire suivre le dénouement, par le récit de quelques événemens qui tiennent essentiellemen
i la vie entière d’un héros, comme l’Achilléide de Se. Il se borne au récit d’une seule action héroïque, pour la faire admire
ouve faisant un sacrifice ; et ce prince lui en raconte l’origine. Ce récit amené comme on le voit, bien naturellement, n’éto
avorable de la part de Didon, reine de ce pays, à laquelle il fait le récit de la prise de Troie, et des revers qu’il a essuy
ges et préceptes utiles, qui seront, pour ainsi parler, incorporés au récit . Mais observons que le poëte ne doit point en gén
but dans le poëme épique. Il est naturel qu’avant de commencer son récit , le poëte expose son sujet. C’est ce qu’on appell
vie dans le sein même de son erreur ». De la forme et du style du récit dans le Poëme épique. Le poëte se supposant ex
t dans le Poëme épique. Le poëte se supposant exaucé, commence son récit  : il peut le faire de deux manières. La première
ou faire dire à son héros ce qui a précédé l’événement par lequel le récit a été commencé ; comme Virgile, qui représente to
ur les côtes de Carthage, et qui met ensuite dans la bouche d’Enée le récit de la destruction de Troie, et celui de tous les
. On doit juger de là que la poésie a deux formes différentes dans le récit épique ; celle où le poëte se montre et parle en
toute la chaleur et toute la sensibilité de son âme passent dans son récit , et le rendent agréable, enjoué, terrible, ou tou
re du sujet. Voyez le sentiment et l’expression dont Virgile anime le récit de la mort de Nisus et d’Euryale, tendres amis, q
aussi quel feu, quelle énergie, quels traits pittoresques animent ce récit d’un combat du ceste, dans le même poëte. « A ce
vomissant ses dents brisées, avec des flots de sang épais ». Après ce récit , je puis hardiment en citer un autre qui est à-pe
s le même genre, et qu’on ne lira pas avec moins de plaisir. C’est le récit du combat de Tancrède et d’Argant, dans la Jérusa
à-dire, par la voie de l’analyse, la marche que suit le poëte dans le récit de son action. C’est ce que je vais faire en prés
ans un grand repas qu’elle donne à Enée, elle le prie de lui faire le récit de la prise de Troie, et celui de ses propres mal
nfin la perte qu’il fit de Créüse son épouse. III. Livre. Suivant le récit que continue Enée, il équipa une flotte, et s’éta
tiennent à ce genre, en ce qu’ils consistent essentiellement dans le récit . Les uns ont des acteurs semblables à ceux de l’é
te la chaleur de son âme, pour exciter les passions : il faut que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache
ouvement impétueux qui remue et qui entraîne : autrement ce seroit le récit d’un simple historien. En un mot, le style de ces
s, la noblesse des comparaisons, une foule de traits sublimes dans ce récit d’une action si commune, donnent à ce charmant ou
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
des appendices monstrueux. L’exorde d’un discours, l’exposition d’un récit ou d’un drame doivent être dans un juste rapport
oduite subsidiairement doit être en proportion avec les dimensions du récit . C’est une règle qu’oublient plusieurs des romanc
mps soutenue et suspendent l’intérêt sans le détruire. Quel charme le récit des malheurs d’Orphée n’ajoute-t-il pas à la desc
été…. C’est ainsi que les historiens nons plaisent par la variété des récits , les romans par la variété des prodiges, les pièc
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
§ III. Narration Après la division, vient la Narration qui est le récit des faits. Dans l’Oraison funèbre du prince de Co
ns l’Oraison funèbre du prince de Condé la narration comprend tout le récit de la vie du prince. On pourrait en extraire quel
d tout le récit de la vie du prince. On pourrait en extraire quelques récits partiels, tels que celui de la bataille de Rocroi
e de Rocroi, et celui de la bataille de Senef. Nous rapportons ici le récit de la bataille de Rocroi : Bataille de Rocroi À
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
c, dans le discours oratoire, un exorde ou début ; ensuite viendra un récit ou une proposition, avec les preuves à l’appui ;
st fini15. Le début d’un discours s’appelle ordinairement exorde ; le récit se nomme narration ; la proposition garde son nom
tation et la division, quand il y a lieu. Mais la narration, étant un récit , ne convient qu’aux choses passées ; ainsi, ce n’
vent l’exorde ; et d’abord étudions la narration. La narration est un récit par lequel on fait connaître à l’auditeur le fond
ès du roi : mais le succès n’en fut pas semblable. Je tremble au seul récit de la tempête furieuse dont sa flotte fut battue
r. Il ne peut remplir ce double objet qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus. Un juste mélange des éloges et de
la, son collègue, qui, étant monté à la tribune aux harangues, fit un récit touchant des belles actions de sa vie. Le peuple
mplirais-je vos esprits, et quelle impression ferait sur vos cœurs le récit de tant d’actions édifiantes et glorieuses !
du sujet. On lira du moins avec plaisir quelques lignes extraites du récit du supplice de Gavius. Ce Gavius était un citoyen
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
conclueraient différemment sont entraînés par l’intérêt austère d’un récit mâle et simple d’où se détachent des portraits ha
même qu’il ne réussit pas à produire l’évidence, il nous dégoûte des récits superficiels. Cette profonde érudition, le souci
ouronnés de succès infaillibles ; c’est par là qu’elle élève l’âme au récit des choses mémorables, qu’elle fait servir les gr
40 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
sentiellement différent dans les deux auteurs. Au commencement de son récit , Racine nous montre le héros grec, monté sur son
ers pointus qui lui percent le flanc … Reconnaissons cependant que le récit de Pradon se recommande par de belles pensées qu’
lus riche que celle de Pradon. Il nous semble légitime de dire que le récit de Racine brille de toutes les couleurs de la poé
’il ressentit a la mort de sa mère Jeanne d’Albret, il passe de là au récit de la mort de Coligny ; il amène ce sanglant épis
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
squels se révèlent des tendances fatalistes, il faut admirer dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empire (1845-1862) l
d on est arrivé ainsi à s’emparer des nombreux éléments dont un vaste récit doit se composer, l’ordre dans lequel il faut les
ue l’espèce d’épilogue qui termine le huitième volume, et couronne le récit des victoires toutes républicaines de la première
42 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
itys.] L’anecdote est copiée presque mot à mot dans la compilation de Récits merveilleux qui figure parmi les ouvrages d’Arist
certain que θƐωρƐīν a souvent le sens d’assister à une fête. Voy. les Récits merveilleux, § 31, et Aristote, De la Mémoire, ch
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
être soi-même pénétré. Voulez-vous, dit Horace33, m’attendrir par le récit de vos malheurs, et me tirer des larmes, commence
de tous les excès du pouvoir tyrannique ». Enfin Cicéron termine ce récit passionné, et bien capable d’allumer toute l’indi
désert, ces êtres muets, inanimés et insensibles seraient touchés du récit d’une action si indigne et si atroce. Que doit ce
louange languit auprès des grands noms ; et la seule simplicité d’un récit fidèle, pourrait soutenir la gloire du Prince de
qu’il a dessein d’employer. La narration oratoire considérée comme le récit d’un fait, ou comme l’exposition d’un sujet quelc
taira jamais sur vos louanges. Mais lorsqu’on lit, ou qu’on entend le récit des guerres et des batailles, il arrive, je ne sa
des soldats, et par le son éclatant des trompettes. Au contraire, le récit d’une action où paraissent la clémence, la douceu
lexions, et dans la victoire, naturellement superbe et insolente ; le récit , dis-je, de cette action, même dans des histoires
crois qui la manderont en Macédoine84. On ne me voit pas non plus, au récit des événements heureux pour Athènes85, trembler,
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
on, il est un autre point de vue d’après lequel on peut considérer un récit , et qui peut contribuer puissamment à en facilite
es couleurs de la vraisemblance. On y parviendra par la simplicité du récit , par le soin qu’on prendra de ne rien faire entre
les expressions dit-il, répondit-il, reprit-il, etc., pour donner au récit plus de vivacité et de précision. C’est ce que l’
unter les descriptions et les formes des discours qui entrent dans le récit , de la nature du climat et des habitudes du peupl
secours le style le plus agréable que vous possédiez, et ornez votre récit de tout l’agrément que vous êtes capable d’y répa
’agrément que vous êtes capable d’y répandre. Prenons pour exemple le récit de l’aventure arrivée au maréchal de Grammont et
45 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
la seule différence qui existe, c’est que, dans les autres poèmes, le récit des actions est plus fréquent, taudis que dans l’
ux, faite pour être mise en musique, et composée de deux parties : le Récit ou Récitatif, et l’Air ou Chant. 228. Quelles son
plus doux, plus simple ; l’air est plus vif, plus animé. Les vers des récits doivent être d’une mesure inégale, parce qu’ainsi
réflexions morales que le poète tire de ce qui fait la matière de ses récits , admettent des vers de toute mesure, à l’exceptio
oème doit être, suivant J.-B. Rousseau, une allégorie exacte dont les récits soient le corps, et les airs l’âme et l’applicati
art et la sagesse qu’il faut pour soutenir une allégorie. Le style du récit doit avoir plus d’énergie et d’élévation que celu
46 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
Corneille et de Racine, qui disaient : Ici je mettrai un songe, là un récit , ailleurs un monologue. Un discours n’est pas un
Lally-Tolendal, plaidant la réhabilitation de son père, interrompt le récit de l’injuste condamnation du vieillard pour s’écr
d sur l’accusé, accompagnant d’un geste terrible chaque détail de son récit imaginaire. Arrivé à la scène du meurtre, il pein
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ne vous flatte point ; c’est votre figure qui nuirait à l’effet de ce récit . Moi, sans me vanter, j’ai la mine qu’il faut pou
merveilleux sont ses ressources habituelles. 3. Il veut dire que son récit est sombre. 4. Calabre. Province de l’Italie mér
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
. Il ne peut remplir ce double objet, qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus : un juste mélange des éloges et de
étail des actions. Celles qu’on fait entrer finement dans le corps du récit , de manière qu’elles paraissent essentielles au r
ans le corps du récit, de manière qu’elles paraissent essentielles au récit même, y font un meilleur effet que partout ailleu
e développées avec chaleur, d’être exprimées avec véhémence ; dans le récit même des actions extraordinaires, qui ont eu pour
ue vous devez aux saints mystères, par un stérile, quoique magnifique récit de ses éclatantes actions. Persuadé, plus que jam
onne d’abord une idée du rare mérite de son Héros, en nous faisant le récit de ses victoires, et en indiquant les vastes conn
ola, son collègue, qui étant monté à la tribune aux harangues, fit un récit touchant des belles actions de sa vie. Le peuple
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
d’indulgence pour les partis qui triomphent, il faut admirer dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empire (1845-1862),
us ne baisez pas les pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas mort presque
50 (1873) Principes de rhétorique française
our faire bien ce que l’on fait : traité scientifique, pièce de vers, récit historique, lettre même. En effet, quelque matièr
e louange languit auprès des grands noms, et la seule simplicité d’un récit fidèle pourrait soutenir leur gloire. II. Eviter
louange languit auprès des grands noms ; et la seule simplicité d’un récit fidèle pourrait soutenir la gloire du prince de C
ensibilité ; on sort d’une représentation, le cœur encore tout ému du récit de l’infortune d’un héros fabuleux : et votre frè
la puissance du pathétique, il suffit de comparer entre eux ces deux récits d’un même fait, le supplice d’un citoyen romain f
sous son impression que j’ai conçu le projet de réunir en un corps de récit les faits qui marquent à travers les siècles le d
favorable à leur cause. Un exemple fera bien sentir la différence du récit historique et de la narration oratoire : l’histor
faits et des temps, c’est d’ordinaire le meilleur moyen de donner au récit beaucoup de clarté. Là surtout, il convient de te
très peu de paroles, il s’agit de ne rien dire qui soit superflu. Un récit de deux pages est court, s’il ne contient que ce
deux pages est court, s’il ne contient que ce qui est nécessaire ; un récit de vingt lignes est long, s’il contient des détai
ails inutiles. Les Plaideurs offrent encore un excellent exemple d’un récit trop long, bien que formé de propositions très-co
arler ; je parle ; j’ai parlé ! L’Intimé fait trop précipitamment un récit trop long. C’est une confusion commune de croire
es, et comme la concision du langage est différente de la brièveté du récit  ! Mais Quintilien ajoute avec raison que pour êt
re privée d’ornements ; autrement elle serait sans art. L’agrément du récit est une séduction qu’il ne faut pas négliger ; ce
es panégyriques, les éloges académiques ne sont guère qu’une suite de récits . La monotonie est donc à craindre, et la variété
ariété et les ornements sont nécessaires dans les compositions où les récits s’enchaînent les uns aux autres. Leçon XVI. De
st d’agréable humeur, Et la muette garde une honnête pudeur. Dans le récit du supplice des Templiers, au lieu de dire : les
ace traçant le tableau de l’histoire de l’astronomie conclut ainsi le récit de la condamnation de Galilée : Quel spectacle q
réflexion profonde condensée en peu de mots. C’est la conclusion d’un récit , d’une exposition, d’un raisonnement. Ainsi dans
ls a-t-il justifié en poëte et en critique de goût ce vers célèbre du récit de la mort d’Hippolyte37 : Le flot qui l’apporta
reste. Racine. Molière fait un heureux emploi de l’ellipse dans le récit de Sosie se plaignant des exigences des grands :
e présent au passé pour mieux rendre la rapidité d’une action dans le récit  : Turenne meurt : tout se confond, la fortune ch
pour passer du tableau des grandes espérances que donnait Turenne au récit de sa mort, Hélas ! nous savions tout ce que nous
er ce qu’il a dit, dans cette phrase où il fait passer le lecteur, du récit du combat au tableau de la victoire : Mais la vi
par le même moyen ; un des plus heureux exemples se rencontre dans le récit de Burrhus ; il juge les courtisans de Néron : Q
la remuer et lui plaire. Lisez les lettres de Mme de Sévigné ; que de récits , ou plutôt que de tableaux ; l’écrivain nous fait
iculier de la prosopopée ; il consiste à ne pas se contenter, dans un récit , de rapporter les paroles d’un personnage, mais à
t reviens près de moi. Cicéron avait employé le même procédé dans le récit de la mort de Tiberius Gracchus ; le discours dir
  épistolaire est l’expression    des sentiments de la vie privée, le récit des événements journaliers. Une lettre est une co
sentiments et de toutes les pensées de l’âme humaine. Le Roman est le récit d’aventures et de passions imaginaires. C’est un
u de déclamer, quand on expose ses raisons. Tout ce qui est preuve ou récit , tout ce qui est de pur raisonnement demande surt
e à tous les tons et à tous les genres de pensée et de style. Fables, récits , descriptions, portraits, parallèles, développeme
dations domine la brièveté, condition essentielle d’intérêt pour tout récit . Soyez vif et pressé dans vos narrations. C’est p
u leur feras mordre la poussière. 6. De la fable. — La fable est le récit d’une action imaginée comme preuve à l’appui d’un
l’intérêt. Le dialogue est le moyen le plus sur de donner la vie à ce récit  ; c’est une forme dramatique qui met l’action sou
ce que vous avez retenu. L’abbé. — Je défigurerais ce sermon par mon récit  ; ce sont cent beautés qui échappent ; il faudrai
re l’agréable dans un sujet si effrayant, et amuser l’auditeur par le récit profane de la douleur d’Artémise, lorsqu’il faudr
1. Du développement historique. — L’histoire n’est pas seulement le récit des faits qui intéressent les individus ou les na
donnée par le seul titre du sujet ; nous serions choqués si, dans le récit du poëte, elle se trouvait renversée de manière q
. Les acteurs n’ont plus rien à se dire ; c’est au poëte à achever le récit . Il prend le ton de la matière ; il peint un orag
le sujet présente naturellement ; c’est ce qui fait la vérité de son récit . Mais il a su revêtir ce fond de tous les ornemen
51 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
rt de la Belle Aude, La Fiancée de Roland Au moment où commence le récit qu’on va lire, Charlemagne revient de battre les
adre, comme celui de beaucoup d œuvres poétiques du moyen âge, est le récit d’un songe. Quant au sujet du poème c’est la conq
re, et notamment la dernière partie de cette histoire, remplie par le récit des guerres de religion. Aussi peut-on le regarde
e de ceux des Mille et une Nuits, et quelques poésies, il a publié le récit des aventures, souvent plus divertissantes qu’hon
nt un cercle autour du chevalier de Gramont ; il poursuivit ainsi son récit  : « Il y a deux jours que ce coquin devrait être
» « Voilà, sire, poursuivit le chevalier de Gramont, l’aventure et le récit que m’en a fait cet honnête homme. » Le maître de
hommes qu’ils doivent ménager le sang des hommes. Je voudrais que le récit de toutes les injustices retentît sans cesse à to
qualité de capitaine-ingénieur. A son retour en France, il écrivit le récit de son voyage (1773) et publia ensuite tour à tou
e l’Empire. Rentrée en France en 1815, elle y composa son intéressant récit Dix Années d’exil et son œuvre la plus fortement
les opérations de sauvetage dont on va lire le dernier épisode. — Ce récit est une espèce d’introduction au roman de Corinne
de René (1802), auxquels viendra s’ajouter plus tard le chevaleresque récit des Aventures du dernier Abencérage (1826), et la
ne vous flatte point, c’est votre figure qui nuirait à l’effet de ce récit . Moi, sans me vanter, j’ai la mine qu’il faut pou
sait, dans le xxviie chapitre de l’Évangile selon saint Matthieu, le récit de la passion de Jésus-Christ : « Milord, lui dem
t le surpasse par l’éclat du coloris et le souci de l’exactitude. Les Récits des temps mérovingiens (1840), écrits selon le mê
mme une matière molle, et la lampe s’y enfoncer à demi. De semblables récits peuvent nous faire sourire, nous qui les lisons d
on devenait pensif, et l’on pleurait en les entendant raconter1516. ( Récits des temps mérovingiens, Premier Récit.) Migne
les entendant raconter1516. (Récits des temps mérovingiens, Premier Récit .) Mignet (1796-1884) Né à Aix en 1796, mor
ouvrages historiques moins remarquables peut-être par la vivacité du récit que par la justesse de leur pensée qui s’applique
lomba (1840), Mateo Falcone, la Prise de la Redoute, et tant d’autres récits d’étendue variée, mais d’un égal intérêt, sont de
e. Mérimée a laissé aussi quelques études d’art et d’archéologie, des récits historiques, exacts et même colorés, mais un peu
ues-uns de ses romans sont des chefs-d’œuvre ; citons notamment trois récits champêtres aussi simples que touchants : François
exemplaires (voir page 105, note l), de détruire définitivement. — Le récit qu’on va lire est placé, de longues années après
il ferma les yeux et s’endormit1652. (La Mare au Diable, IX.) Les récits du broyeur de chanvre C’est à la fin de septem
broyés en mouvement, dont la percussion impitoyable, interrompant le récit du chanvreur à l’endroit le plus terrible, nous f
souvenirs, enfin (1886-1887), tout remplis d’anecdotes piquantes, de récits vivants, de jugements précis et motivés. Les da
st dans la région rhénane que se passe l’action de presque tous leurs récits . Ils en ont peint les mœurs avec beaucoup de natu
-1853). Il en rapporta, outre un mémoire sur l'Ile d’Egine (1854), un récit de voyage spirituel et à demi satirique, dont le
r une charge à la baïonnette. Mon imagination d’enfant s’allumait aux récits de la délivrance nationale. J’étais bien trop tim
n-Quichotte et le Tartarin-Sancho ! Tartarin-Quichotte s’exaltant aux récits de Gustave Aimard1766 et criant : « Je pars ! » T
850, il a d’abord, par son talent très personnel, renouvelé, dans des récits dont l’action se passe en Orient, l’art de la des
répandue, Va s’excuser à son mari, En grand danger d’être battue. Le récit en farce en fut fait2175 ; On l’appela le Pot au
tenter. » Malherbe là-dessus : « Contenter tout le monde ! Écoutez ce récit avant que je réponde. J’ai lu dans quelque endroi
rouvé de mes péchés le rude châtiment. Il faut que je te2220 fasse un récit de l’affaire, Car je m’en sens encor tout ému de
et de taille2260, Comme oculaire témoin. Combien de gens font-ils des récits de bataille Dont ils se sont tenus loin ? Pour jo
sa femme ? Ne lui2285 dois-je pas faire, en lui vantant sa flamme, Un récit de ses faits contre nos ennemis ? Ne suis-je pas
683, et fut même quelque temps esclave à Alger. Il a laissé, outre le récit de ses voyages et des poésies diverses, des coméd
ou d’un historien scrupuleux, les Confidences (1847) et les aimables récits de Geneviève (1850) et du Tailleur de pierres de
ore de lui un roman historique, Cinq-Mars (1826), et deux recueils de récits dominés par une idée morale sur le rôle et le car
)2648. La frégate « La Sérieuse » à la bataille d’Aboukir2649 Récit du capitaine. Trois vaisseaux de haut bord com
. Victor Hugo a aussi écrit plusieurs ouvrages en prose, notamment un récit de voyage, le Rhin (1842), et des romans, dont le
e mémoire ! Plus d’auguste vieillesse à couronner de gloire ! Plus de récits guerriers ! plus de beaux cheveux blancs A faire
Henri-Auguste Barbier a publié plusieurs recueils de vers et quelques récits en prose. Mais on peut dire qu’il doit toute sa r
teur, Gautier a laissé plusieurs recueils d’articles de critique, des récits de voyages en Espagne, en Russie, en Italie, en O
es sont-elles et resteront-elles plus populaires que tant d’émouvants récits , le Rosier, la Robe, la Chanteuse, la Visite au f
s, aux péripéties aussi simples que douloureuses. Quelques-uns de ces récits en prose, les Souffrances de Claude Blouet (1870)
ramasser ? » Le vieillard répondit : « Il fallait se baisser. » (Les Récits et les Elégies.) François Fabié (né en 1846)
veillées, Si, tout en arrosant de vin bleu nos marrons, Tu faisais un récit émaillé de jurons, Les rires éclatants s’élevaien
re, avec de gais murmures, Pans le verre des braves gens ! (Poèmes et récits , d’après de vieilles chansons de France 2982.)
in et de Joinville, et surtout par l’animation vivante et colorée des récits qui les composent. — Froissart a écrit aussi de g
nt. — Froissart a écrit aussi de gracieuses poésies lyriques. 44. Ce récit célèbre est en grande partie emprunté par Froissa
u messire Philippe de Commynes. Cette publication ne contenait que le récit du règne de Louis XI. Une édition publiée en 1528
récit du règne de Louis XI. Une édition publiée en 1528 y joignit le récit du règne de Charles VIII. C’est en 1552 seulement
… et l’atteint. Nos anciens écrivains mélangeaient librement, dans le récit , le présent et le passé. On en trouverait des exe
us grand profit le commentaire que M. Ernest Dupuy a donné de tout ce récit dans son Bernard Palissy (Paris, 1894), deuxième
paroles qu’il traduit ici. 755. Genèse, L, 24 et 25. — C’est sur le récit de la mort de Joseph que la Genèse se termine. 7
e son séjour en Angleterre que se place l’aventure dont on va lire le récit . 862. La reine d’Angleterre, Catherine de Braga
squés et costumés, et ordinairement accompagnée, au xviie siècle, de récits envers déclamés ou chantés. 864. Charles II. 86
r de Gramont, quelque temps après l’aventure dont on vient de lire le récit , a été rappelé en France. On va lire un épisode d
est-à-dire : y a-t-il) de quoi se fâcher ? 893. Allusion à l’étrange récit de Termes, qu’on a vu rapporté page 128. 894. D
e, qui parle. Gil Blas et les autres personnages qui figurent dans ce récit et dans le suivant sont d’ailleurs purement imagi
et Chardin (1643-1713), célèbres voyageurs français qui ont laissé le récit , l’un, de ses Voyages en Turquie, en Perse et aux
lation, était offrande. 1181. La petite aventure dont on va lire le récit s’est passée dans les nernières années de la vie
même sujet dans une tragédie-bal et demeurée célèbre. — Quant au joli récit de Courier, il est difficile de démêler la part d
cis fournis par un paysan que Courier a lui-même écrit le remarquable récit qu’on va lire. 1444. Cosser avec, se heurter co
ose de familier. 1458. Lions. Tous les lieux qui sont nommés dansée récit sont situés dans le département de l’Eure et l’ar
ous lequel, après la mort de Nodier, ses éditeurs ont réuni plusieurs récits composés à des dates différentes. 1468. Plon et
, au lieu de les (les aigles). 1477. C’est à propos de cet émouvant récit que Cuvillier-Fleury (1802-1887), ancien précepte
qu’il mettait d’esprit, de verve, d’originalité et de couleur dans le récit des événements militaires auxquels il avait pris
ène) : c’est là qu’ils ont passé la nuit. La scène dont on va lire le récit se passe le lendemain matin. 1503. Beppo, Grazi
, la célèbre Fredegonde, qu’on retrouvera bientôt dans la suite de ce récit . 1513. Tous les détails de ce récit si pathétiqu
vera bientôt dans la suite de ce récit. 1513. Tous les détails de ce récit si pathétique et si coloré sont empruntés aux aut
de Clotaire Ier, qu’Augustin Thierry met en scène dans son Cinquième Récit . A l’une et à l’autre s’oppose la tragique Fredeg
on retrouvera au premier plan, dans un admirable fragment du Septième Récit , que nous citons dans le recueil du Deuxième cycl
nous saura pas mauvais gré de reproduire ici un fragment du touchant récit de l’historien Brantôme (vers 1540-1614), dépeign
st surtout de Polybe (204-125) qu’il se sert dans tout le cours de ce récit . 1565. Sicca, dans l’intérieur ; aujourd’hui El
e trace ici Michelet fait songer, en l’égalant presque, à l’admirable récit de la tragédie des Perses, où le poète grec Eschy
s le cours du morceau sont situées dans ce diocèse. 1595. Parabole, récit qui, en mettant en scène des personnages et des a
ivil et militaire de la province. – Les événements dont on va lire le récit se sont passés à Lyon en 177, sous Marc-Aurèle.
laise : « O chez nous, doux chez nous ! » 1725. Nous traversons. Ce récit a été écrit en septembre 1871. 1726. Kehl, vill
Dialogues des morts. 1766. Gustave Aimard (1818-1883) a publié des récits dont l’action se passe chez les peuplades sauvage
elle, éditeur. 1777. Le narrateur, qui est en même temps le héros du récit , est un certain Pierre Nozière, personnage imagin
e déluge). 1797. Nom du bâtiment sur lequel est monté l’auteur de ce récit . 1798. Leur montait dessus, façon de parler tou
erpentant. 2136. Il vient d’apprendre que son fils l’a trompé par un récit mensonger. 2137. Géronte. Ce nom vient d’un mot
priétaire. 2174. Marri, triste, fâché. Le mot a vieilli. 2175. Le récit en farce en fat fait. On en fit une farce. Farce,
os de la comédie de Molière, celui dans la bouche duquel est placé le récit qu’on va lire, est sans cesse importuné par les f
s représentations dans l’après-midi. 2220. Le personnage qui fait ce récit s’adresse à son valet. 2221. Sur le théâtre. De
rs, je suis esclave. 2410. Voir dans l’Iliade (ch. xxiv) l’admirable récit de l’entrevue d’Achille et de Priam, et le discou
’en prendre qu’à lui de son vœu imprudent, ne se trouvent pas dans le récit biblique, d’où l’auteur a tiré le sujet de ce pet
Sa sœur, Mlle Adèle Hugo, née en 1830. 2694. Le poète interrompt son récit pour ouvrir une espèce de parenthèse (connaissez-
s...), qui en amène elle-même une autre (pénètre, mon cœur...), et le récit reprend ensuite (je l’entendais sous ma fenêtre).
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
ur grandiose, et ce goût d’ambitieuses aventures éclate déjà dans son récit de la conjuration de Fiesque. La mort de Richelie
traits bien vivants qui nous parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une comédie. Il eut l’éloquence d
53 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
it de développer, sans beaucoup d’étendue, les divers incidents de ce récit . Style simple, mais animé. Outre le sens littéral
et pourquoi il avait apporté jusqu’au château ce pauvre petit animal. Récit propre à toucher le cœur du vieux marin. Le vieux
e lièvre s’en va en bateau, et l’homme reste pris. Vous terminerez ce récit amusant par l’incident qu’il vous plaira d’invent
s prairies, entraîne sa maison, et l’entraîne lui-même. Le sens de ce récit allégorique est facile à saisir : nous devons ne
trait de reconnaissance sans l’expliquer formellement, et conduire le récit avec assez d’art pour que ni curiosité du lecteur
raconte ce qu’il a fait. On peut aussi suivre l’ordre indiqué par le récit de Saint-Simon : préparatifs de l’assaut ; conver
s la mer, suit le vaisseau à la nage, et périt dans les flots. 53. Récit d’une bataille. (An 312.) Sujet et plan. Sou
le colonel dont Jules avait été le sauveur. Les divers détails de ce récit sont susceptibles des développements les plus int
nouvelle du danger que son fils a couru. Apollonius lui fait un court récit de l’événement, dont le hasard l’a rendu témoin.
re les faits antérieurs par des détails habilement intercalés dans le récit . En devenant puissant et riche, le mari de Fanche
, et les salamandres dans les flammes. Cette croyance sert de base au récit suivant, dont l’objet est de faire voir quelle es
rime que de le justifier. » Le tyran, furieux, le fit périr. Plan. Le récit du meurtre de Géta ne doit pas entrer dans la nar
ndue. On peut aussi ne développer que la seconde partie, commencer le récit à l’instant fatal indiqué par les menaces du brig
se. Faites connaître par un monologue, de temps en temps coupé par le récit , les pensées qui l’agitent. Son isolement l’affli
, et s’écrie : « L’empire est à moi ! » Vous pouvez aussi réserver ce récit pour le mettre dans la bouche de Constantin, lors
n 739. 114. Discours d’Alphonse à Pélage. (Discours précédé d’un récit .19) Sujet et plan. Nous supposons qu’après la
. Le discours se composera de deux parties. La première contiendra un récit vif et animé de ce qu’a fait et de ce qu’a souffe
ans ses habitudes. 13. Le mot légende, pris en ce sens, signifie un récit populaire qui, dans certaines contrées, se transm
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
répandue, Va s’excuser à son mari, En grand danger d’être battue. Le récit en farce en fut fait8 ; On l’appela le Pot au lai
tte fantaisie. 3. Cet infinitif de narration donne de la vivacité au récit . 4. Les se rapports aux monts. 5. Le Blésois e
uxième volume de l’Histoire littéraire de la France, un fabliau ou un récit qui raille l’exagération des voyageurs. C’est un
l est singulier que La Fontaine réduise à cette moralité si simple un récit qui se prête à des conclusions si importantes, et
s’agit ici du Marc-Aurèlc de Guevara, qui a cru devoir attribuer son récit à cet empereur romain. Mais, dans les œuvres qui
tée dans endormir, enfuir, enflammer. 1. Il faut lire dans Horace le récit de la scène entre l’avocat Philippe et Vulteius M
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
iquée ; dans les études sur les hommes ou les choses ; dans les longs récits , vrais ou fictifs ; dans l’éloquence qui conseill
rs d’Ulysse… » Un témoignage d’en haut doit confirmer ces merveilleux récits d’une vérité si invraisemblable : … Venez à moi,
intéressera vite à vos inventions. Il est donc maladroit d’entamer un récit par un point qui rende nécessaire un grand nombre
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
z le reste en vous. Le style des lettres dans lesquelles on fait des récits ou des descriptions, peut être soigné, fleuri, av
te. Mais qu’il y ait toujours de la chaleur et de la rapidité dans le récit  : c’est le moyen de flatter l’esprit et l’imagina
ups dans son chapeau, et revient gaillard. » Tout fait image dans ce récit  ; et tout y est naturel. Quelle légèreté ! quel e
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
Montesquieu. Contemporain de la vieillesse chagrine de Louis XIV, ce récit frondeur sans amertume fait pressentir le voisina
de son temps, et le classe parmi les émules de Molière. L’agilité du récit , des mots vifs et piquants, nulle prétention, l’h
58 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ements heureux. Voici comment Bossuet a réussi à faire passer dans le récit d’un songe de la princesse Palatine, les mots pou
tyle simple s’emploie généralement dans les ouvrages didactiques, les récits de faits ordinaires, les entretiens familiers, le
naïveté, qu’on nommerait mieux ingénuité, est celle qui convient aux récits destinés à l’enfance. C’est de cette qualité que
ur le tombeau de son enfant, par Alexandre Soumet. Voici la fin de ce récit que distingue la délicatesse la plus gracieuse et
59 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ale pour celui dont la bonté attentive semble n’avoir cherché dans le récit même des faits de l’histoire qu’une occasion de s
la manière la plus vive et la plus passionnée, mais il entremêle son récit de traits vifs et pathétiques. C’est là qu’on voi
e, il vaudra mieux se dispenser de l’exorde, et placer dès l’abord le récit des faits, ou quelque argument victorieux. Ensuit
cause. Il ne lui est pas permis, sans doute, d’être infidèle dans son récit  ; il se nuirait à lui-même, et perdrait toute con
ue le développement. L’orateur doit arranger les circonstances de son récit de manière qu’elles conduisent elles-mêmes l’espr
dit quelque temps que sa femme fut prête, comme c’est l’usage73. » Ce récit n’annonce aucun art, il en a pourtant beaucoup. T
jet. Ne perdons jamais de vue les règles de la brièveté ; car plus le récit est rapide, plus il est clair et facile à suivre7
se renfermer dans peu de paroles, mais à ne rien dire de superflu. Un récit de deux pages est court, s’il ne contient que ce
est court, s’il ne contient que ce qui est nécessaire ; au lieu qu’un récit de vingt lignes est long, si moins de mots suffis
met à la voile, nous partons. Il est difficile de faire un plus long récit plus rapidement ; il suffirait de dire : Je m’emb
ion. Si votre cause est médiocre, vous donnerez de l’agrément à votre récit par l’élégance et la variété du style, par des or
, IV, 2.) La narration milonienne nous donnera encore un exemple d’un récit également court et intéressant. Cicéron décrit ai
ut échauffer l’imagination de l’auditeur, ni exciter ses passions. Un récit simple ne peut émouvoir ; il faut non seulement i
qu’il n’est pas possible de les embrasser tous dans un même corps de récit . Alors, pour mettre de l’ordre dans les faits, et
t les oraisons funèbres, les panégyriques. Il n’est point de sorte de récit où les ornements soient mieux placés. La loi du g
les sont loin de nos mœurs. On voit, dans de longs discours mêlés aux récits de Diodore de Sicile (XIII, 20-33), Nicolas et Gy
e défend d’avoir été complice de la mort de César, est admirable. Les récits animés, les raisonnements solides, l’adresse à to
e plus, il devient froid. (V. l’Électre de Crébillon, act. II, sc. 1, récit de Tydée.) La plupart de ceux qui veulent faire d
ne sorte d’exclamation sentencieuse qui termine un raisonnement ou un récit , comme : … Tantæne animis cœlestibus iræ ! (Æne
u de déclamer, quand on expose ses raisons. Tout ce qui est preuve ou récit , tout ce qui est de pur raisonnement, demande sur
repoussait la gravité romaine. Fables, narrations, discours mêlés de récits , lettres, portraits, parallèles, dialogues, dével
française paye un tribut religieux à la cendre des héros. Le goût des récits et du merveilleux, l’enthousiasme du courage, l’a
t avouer que les auteurs français ont moins réussi qu’eux à donner au récit des faits la vie, le mouvement, la variété. Cepen
nos funérailles sanglantes, de nos sacrifices humains ; à ces tristes récits , je les voyais saisis d’horreur et de pitié. Héla
maigreur affreuse, et la mortelle pâleur de leur visage ; écoutez les récits de ces Français, et les déplorables détails de le
quem magnus Danais successit Achilles ? Dans les premiers vers de ce récit , le poète semble déjà mettre en action les précep
60 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
r. Il ne peut remplir ce double objet qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus. La morale doit naître de la narrat
nir que ce ne sont pas de froids détails, de longues analyses, ni des récits inanimés que demande l’académie ; mais des tablea
es règne presque seule ; et le plus souvent dans les poëmes, dans les récits , dans les discours, il s’agit plus de mettre les
es besoins, dans ses passions, dans ses plaisirs, dans ses peines. Au récit d’un événement heureux ou malheureux, agréable ou
ble ou douloureux, l’âme de l’auditeur est saisie par l’impression du récit sur son imagination. Aussitôt, par un retour sur
e de traiter le ridicule par la chose, est celle qui consiste dans le récit , la peinture, le détail de l’objet risible ; elle
hante, ou digne d’exciter l’indignation, il se garde bien de mêler au récit qu’il en fait les mouvemens qu’il veut produire.
pas à se renfermer en peu de mots, mais à ne rien dire d’inutile. Un récit de deux pages est court, s’il ne contient que ce
est court, s’il ne contient que ce qui est nécessaire ; au lieu qu’un récit de vingt lignes est long, s’il peut être renfermé
e sentiment dont la cause a besoin, ne nuisent point à la brièveté du récit . Voulez-vous paraître court, même dans les narrat
iellement à la narration. La vraisemblance. 3°. Quand on dit que le récit doit être vraisemblable, on pourrait demander s’i
aractère, aux mœurs, à la qualité des personnes ; à faire accorder le récit avec les circonstances du lieu, de l’heure où l’a
e persuader que d’instruire. » Il y a deux sources d’intérêt dans le récit  : le fait en lui-même, et la manière de le racont
ont de plus frappant pour échauffer les preuves qui doivent suivre le récit , et pour animer la péroraison. » (Loc. cit.) Il f
e la narration ; une certaine adresse à arranger les circonstances du récit , de manière qu’elles conduisent elles-mêmes l’esp
elque temps que sa femme fût prête, comme c’est l’usage (n. 28.) » Ce récit n’annonce aucun art ; il en a pourtant beaucoup.
truire le juge. Une cause trop chargée doit se partager en plusieurs récits . Il est des causes chargées d’une telle multitud
qu’il n’est pas possible de les embrasser tous dans un même corps de récit  ; alors, pour les exposer avec ordre et soulager
simple. Le style simple est celui des discussions, des mémoires, des récits , etc… Dans quels le style relevé. Le style rele
propose en le traitant. L’élocution ne sera donc pas la même dans les récits , dans les matières de discussion, dans les sujets
ns les sujets pathétiques et dans les sujets agréables. 1°.Style du récit . Quand l’écrivain expose, raconte, il faut qu
ut que son style soit uni, facile, rapide. Qualités du style dans le récit . Le style est uni, quand il n’a qu’une couleur e
oint négliger même les accessoires qui peuvent ajouter à l’intérêt du récit . Si l’on discute une question, il est souvent néc
s, variées, brillantes. Dans les Lettres de madame de Sévigné, que de récits , ou, pour mieux dire, que de tableaux nous font v
aire entrer le nom de Wurtz, capitaine hollandais, dans son admirable récit du passage du Rhin. Le même poëte a dit : Fuyez
pes de Sarrasins, etc…. » (Panég. de Saint Louis.) Le présent rend le récit plus vif, et met la chose, pour ainsi dire, sous
gures poétiques, et l’on place des métaphores outrées jusque dans les récits les plus simples. Le lecteur est tenté à tout mom
pas, produit une impression vague et prompte à disparaître. Le simple récit d’un grand carnage nous causerait moins d’horreur
rappent que l’oreille, ou lorsqu’un juge croit simplement entendre un récit , et non pas voir de ses propres yeux le fait dont
comme le résultat et la dernière conséquence tirée avec vivacité d’un récit ou d’une preuve qui précède. Est epiphonema rei
ur leur faire des reproches, etc…. Exemples. Fléchier interrompt le récit et l’éloge des vertus chrétiennes de la reine Mar
ent à la poésie, qui est un langage exalté. Le Menteur, en faisant le récit d’une fête qu’il n’a pas donnée, n’y épargne pas
n reproche encore au même Théramène de s’être éloigné du vrai dans le récit qu’il fait à Thésée de la mort d’Hippolyte. La do
atoire s’élève quelquefois jusqu’à la hauteur de la poésie. Un simple récit n’admet point ces phrases ambitieuses. Les Anglai
franc, sincère et naïf. Plus l’orateur mettrait d’affectation dans un récit , plus il le rendrait suspect, et plus il s’écarte
239 Art. II. Des qualités particulières du style 242 1°. Style du récit 243 2°. Style des matières de discussion ibid.
me le défenseur. Une cause trop chargée doit se partager en plusieurs récits . La narration est-elle nécessaire ? Doit-elle sui
toutes les qualités particulières du style. Qualités du style dans le récit . Qualités du style dans la discussion. Précision.
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
e raconter, avec toutes les circonstances qui donnent de l’intérêt au récit . C’est aussi ce qui fait le charme des Récits des
donnent de l’intérêt au récit. C’est aussi ce qui fait le charme des Récits des temps mérovingiens, de M. A. Thierry, du Gil
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ratives. Modèle de décomposition de narration oratoire. MATIÈRE. Récit de la bataille de Fribourg. Arrêtez-ici vos rega
s toutes celles qui précèdent ! C’est faire accorder admirablement le récit avec l’action. Mais, comme un autre Machabée , et
t successivement occupé notre âme, et nous sommes arrivés à la fin du récit aussi éclairés et satisfaits que si l’action s’ét
rai que dans le premier cas le narrateur doit joindre la pantomime au récit , et que dans le second les intonations, les infle
Ce vers est gracieux et léger. C’est celui qui convient le mieux au récit . Son rhythme est doux et agréable à l’oreille.  
assez fréquemment dans nos bons poètes, lorsqu’ils veulent presser un récit ou exprimer un grand sentiment, trois ou quatre r
63 (1875) Poétique
u beau par le discours. Mais elle en diffère par la forme, qui est le récit  ; par le vers, qui est toujours le même ; et enfi
dans ses diverses parties de formes dramatiques, et non par un simple récit , qui, en excitant la terreur et la pitié, admet c
hoix du sujet et la durée des événements. Quant aux imitations en récit et en vers hexamètres, il est évident que dans ce
la scène par les acteurs qu’on voit. L’épopée, au contraire, étant en récit , peut peindre tout ce qui est d’un même moment, e
et de l’autre Achille leur faisant signe de s’arrêter ; mais, dans un récit , cela ne s’aperçoit point. Or ce qui est merveill
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
l convient surtout à la proposition, à la division d’un discours, aux récits où l’orateur ne cherche qu’à instruire, et aux pa
s. C’est le style qui plaît aux écrivains lorsqu’ils nous offrent des récits de voyage, tels que M. de Lamartine, dans son Voy
ujets badins, dans une table, dans un conte, dans une lettre, dans le récit d’une aventure plaisante, etc. Il admet les pensé
’arrivée soudaine d’un chevalier ou d’un pèlerin puis assistaient aux récits merveilleux de leurs aventures. Indépendamment de
eu a voulu ainsi apprendre aux hommes qu’il n’a point besoin, pour le récit des grandes choses qu’il a faites, de recourir à
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
colonel. 1. C’est-à-dire, la mort de Louis XIII. 2. On peut voir le récit de cette bataille dans le même volume, page 59.
tin insequi, est aujourd’hui de peu d’usage. 1. On peut lire le même récit , non moins animé et non moins dramatique, dans le
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
’univers les accidents extraordinaires, va remplir toute l’Europe des récits glorieux de la vie de ce prince et du triste regr
avons dit précédemment que l’on instruit et que l’on intéresse par le récit des faits ; qu’on persuade par le raisonnement ;
inspire le malheur, et cet enthousiasme qui fait battre notre cœur au récit d’un grand sacrifice ou d’une action héroïque. Al
e profonde satisfaction, mêlée d’étonnement, excitée par la vue ou le récit d’une action grande et sublime. Tel est le sentim
67 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
s’en référer au premier fragment d’Hécatée par lequel il commence son récit , il ne nous est pas facile, non plus, d’asseoir u
emblance. » La preuve peut n’être qu’oratoire : c’est alors le simple récit , l’exposé ou le développement des faits qu’on veu
qui sert à l’établir, est dite dialectique, bien différente du simple récit des faits, de l’exposé du droit ou de l’opinion.
pitre III. De la narration. La narration, dans le discours, est le récit ou l’exposé du fait ou des faits, mais présentés
aspect le plus favorable à la cause. C’est en cela qu’elle diffère du récit purement historique. L’historien, uniquement préo
nt contraires. Un autre soin qui lui incombe, c’est qu’il arrange son récit de manière qu’il offre le germe de tous les moyen
elle habileté, l’orateur romain, dans son oraison pour Milon, fait le récit de la rencontre fortuite de son client avec Clodi
un eût voulu que ses esclaves fissent en pareille circonstance. » Ce récit , comme on voit, du genre judiciaire, ne laisse ri
modèle du genre démonstratif, nous citerons, à son tour, le touchant récit que fait Massillon des malheurs de Louis XIV dans
e l’élocution. Qu’on ait à faire le discours que Pacuvius, suivant le récit deTite-Live, adressa à Pérolla, son fils, à l’occ
n paysage, une bataille ou un incendie ; on ne fait pas, non plus, le récit d’un événement triste, comme d’une aventure gaie,
ernelle ! et qui suffit pour la vraisemblance, pour la vérité même du récit . Voyez-les encore, ces deux serpents, dans leur a
ier ensemble et à la hâte, et ce prodige effrayant vient confirmer le récit du perfide Sinon. Le poète, ainsi qu’il a dû insi
L’épiphonème est une réflexion courte et vive jetée à la fin d’un récit . C’est là ce qui la distingue de la sentence, qui
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
e avait inventé quelque chose de plus précieux. Il employait dans son récit les formes contemporaines, même les plus avancées
s aient poussé le fétichisme de la couleur locale jusqu’à salir leurs récits de ce hideux jargon ; qu’à la suite d’un homme d’
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
de la grâce adolescente et avec le charme de l’innocence. Le fond du récit nous offre des paysages enchanteurs, et idéalisés
es convulsions et l’agonie de la nature. » On devra étudier aussi le récit d’une tempête que subit Bernardin aux environs de
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
toc et de taille, Comme oculaire témoin. Combien de gens font-ils des récits de bataille Dont ils se sont tenus loin3 ! Pour j
uise. 4. On a noté ici un anachronisme. Mais qu’importe la vérité du récit  ? 5. Télèbe, capitale de quelques îles de la me
à-dire comment. 4. Plaute, devant les Romains, s’est bien gardé d’un récit comique. Sa bataille a le ton d’une épopée. 5.
71 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
s deux dates, et particulièrement l’incendie de Moscou. Il mêle à son récit les réflexions qu’une lettre comporte à cette épo
res peuples ? Faut-il les approuver ? (Paris, août 1877.) Imaginez un récit vif et animé dans lequel vous appliquerez à deux
édecin malgré lui, Tartufe. Vous imaginerez toute cette partie de son récit , comme un fragment détaché du reste ; vous direz
passé ? Vous répondrez sommairement à ces questions sans faire aucun récit historique, en vous tenant à ce qu’il y a de plus
é proscrite par Auguste. Nous n’entendons rien au premier acte que le récit des crimes par lesquels ce prince a fondé son pou
plus une leçon de morale, un peu moins sèche qu’une autre, puisque le récit la fait passer, c’est un genre littéraire et l’un
la rapidité, l’agrément, l’abondance sans superflu qui font les bons récits . Il sait mettre en relief le principal et démèler
aient avec complaisance et ils n’y voyaient que matière à d’agréables récits  ; Voltaire les rejette. Il exige d’abord de l’his
ême chez les Juifs, le précepte moral est la conclusion d’un charmant récit exposé dans cette poésie étincelante et avec cett
s pâles sont les fables d’Ésope. Dans son œuvre, plus de complaisants récits , plus de rapides et de brillantes images ; le réc
de complaisants récits, plus de rapides et de brillantes images ; le récit qui forme l’action de la fable est court et sente
progrès sont plus sensibles dans les fables de Phèdre ; avec lui, le récit s’allonge et prend de la couleur, l’action se des
n âge, la fable change de caractère, elle devient encyclopédique ; le récit s’allonge outre mesure, l’auteur n’oublie pas un
ritent de passer à la postérité grâce au charme et à la fraîcheur des récits , à la justesse et à la puissance de l’observation
nt écrites ne convenait pas à la fable. Il restait à proportionner le récit , à choisir entre les traits qui peignent un carac
gique et la même vérité. La Fontaine emploie tous les tons, tantôt le récit a la forme sombre du drame comme dans les Animaux
yre dans la main ; tombant à genoux devant les juges, il leur fait le récit touchant de son infortune en l’accompagnant des a
ve déserte et méconnaissable où fut Carthage, nous voudrions, dans le récit de ces grandes luttes, une expression plus intens
de composer. Trop court, le travail n’a plus rien d’attachant, et le récit ne laisse qu’une impression vite effacée ; trop l
e qu’elle admire surtout dans La Fontaine, c’est le bel agencement du récit , la simplicité charmante des peintures, la précis
isis et préférés par vous. Vous pouvez traiter ce sujet sous forme de récit ou sous forme de lettre. – Quel est le rôle des f
ce qui lui fasse distinguer les épisodes des actes à retenir pour son récit . 2 e Paragraphe. – « La recherche des faits sans
sûr discernement, l’expérience de la vie active. 3e Paragraphe. – Le récit des événements, l’explication raisonnée des cause
et qui pouvait être traité sur chacun d’eux. Il sera bon d’ajouter au récit une description, telle que celle du costume ou de
des descriptions de Bernardin de Saint-Pierre, de Châteaubriand, des récits de voyage un peu pittoresques, un ou deux volumes
evant les félicitations de ses amis et de la population attendrie. Ce récit pourra être animé de paroles prononcées par la fo
ière seront utilisés par l’orateur mais ne serviront pas de début. Le récit doit commencer d’une façon vive qui mette la scèn
s espérances. Vous supposerez que Pierre Guttierez écrit à sa mère le récit de la traversée qu’il a faite avec Christophe Col
nguer avant tout, c’est le caractère précis du travail qu’on aborde : récit , dissertation, discours, etc. PLAN 1er Paragraphe
t point encore perdue. CONSEILS ET CORRIGÉ CONSEILS Remarquons que ce récit a été donné aux candidats en 1859, au lendemain d
jetés en côte dans les parages de la Manche. Le roi Louis XVI, ému du récit des exploits de Bouzard, avait formé le dessein d
on père, et vous terminerez par quelques réflexions sur l’ensemble du récit . Concours de 1863. un épisode de la vie de
à Brest, en se frayant passage à travers l’ennemi. Vous terminerez le récit par quelques réflexions sur cette lutte, où six d
on doit être fort embarrassé quand on se trouve en présence, non d’un récit imaginaire, mais d’une narration qui repose sur d
RIGÉ La matière a été calquée, point par point, sur un des plus beaux récits de Châteaubriand. Chaque paragraphe du canevas co
ant. CONSEILS ET PLAN La réticence du début n’est pas à conserver. Le récit doit être tenu pour vrai et être rendu vraisembla
nce que Montesquieu fuit bien vite. Le dialogue doit alterner avec le récit . Le ton doit être preste, vif. PLAN 1er Paragraph
, par le choix ingénieux des détails, par leur agencement. Le début : récit du siège, ne saurait être long. Tout l’intérêt se
, en Indo-Chine. – Exposer sous forme de dissertation de lettre ou de récit , et apprécier les avantages que l’éducation naval
çaise, préservée d’une surprise, gagnait le lendemain la bataille.  –  Récit et réflexions. Un homme à la mer. CORRIGÉ
l’appelle Vendredi du jour où il l’avait rencontré. On pourra dans ce récit faire parler Robinson lui-même comme dans le roma
re ; elle est devenue l’arme la plus puissante de la civilisation. Le récit de ces étonnantes transformations doit nécessaire
rrigé à M. de Loménie (Galerie des contemporains illustres). C’est le récit d’une visite faite au chimiste suédois Berzélius
tincelles n’effraient pas les fils des forgerons. » – Développer le récit suivant : « Un laboureur de l’ancien temps obte
outon. – L’âne et le cheval se racontent leurs misères, se faisant le récit d’une de leurs journées, qui se ressemblent toute
der, c’est la loi de nature. » Qui a dit cela ? Si vous connaissez le récit qui suit, racontez-le. En tout cas, dites-nous co
tière. N’est-il pas possible, en quatre ou cinq lignes, de résumer le récit du fabuliste ? Ou bien préfère-t-on définir : la
men : Besançon.) 1. Les candidats feront bien de consulter pour les récits militaires les Biographies d’hommes illustres (ho
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
es de l’événement qui dénoue l’intrigue. Le sujet de l’Odyssée est le récit des erreurs et des souffrances d’Ulysse sur terre
n réalité, la moitié du poëme, et pourtant il n’y a rien de trop ; le récit n’est et ne peut être complétement terminé qu’à l
73 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
s et son grand couteau ne vous faisait plus peur. Il vous fallait des récits de combats et d’aventures : Bayard et Robinson ét
raconter les exploits merveilleux des ancêtres. C’est l’ère des longs récits , des grandes épopées, des Achille et des Roland.
74 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
mission, et le travail commencé des Martyrs, le désir de donner à ses récits leur vraie couleur locale, lui inspirèrent la pen
armée de Constance, campée sur les bords du Rhin. Il fait lui-même le récit de cette campagne. Après quelques jours de march
éditée des historiens ; les harangues dont ils aimaient à orner leurs récits n’étaient que des cadres ingénieux et artificiels
s nous ont imposés ; ils sont les ennemis de votre gloire, puisque le récit de tant d’actions héroïques qui ont illustré le p
lisait dans le xxviie chapitre de l’Évangile selon saint Matthieu le récit de la Passion de Jésus-Christ ; « Mylord, lui dem
au lieu d’une narration suivie, il choisit la méthode plus libre des récits détachés. De 1833 à 1837, la Revue des deux Monde
fragments qui composent l’ouvrage parurent sous leur nom définitif : Récits des temps mérovingiens. C’est peut-être l’œuvre l
s bandes de jeunes fanatiques dont l’imagination s’était enflammée au récit des exploits d’Odin et des plaisirs qui attendaie
, soit dans les paroles. Cet accent de barbarie, si frappant dans les récits de Grégoire de Tours205, se retrouve çà et là dan
e de son but par le plaisir de raconter et de peindre. De là dans ses récits une certaine uniformité de teintes : si le dessin
l’air », comme on l’a appelé heureusement. On comprend par là que le récit d’un fait ne convient pas à la chanson : le coupl
nt pas à la chanson : le couplet ne fera plus que morceler l’unité du récit , et le refrain arrêtera l’attention au lieu de la
Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille ; « Par des récits d’autrefois, Mère, abrégez notre veille. Bien ; d
e lutte de chaque jour, ce qui charme et exalte leur esprit, c’est le récit des fortes actions, c’est la vie merveilleuse de
r de la critique faite à M. de Lamartine d’avoir mêlé une thèse à son récit , on lui reprochait de ne pas rester fidèle à lui-
ge offensante pour le goût. 70. M. de Chateaubriand a imité dans ce récit la réserve des grands poètes anciens dans l’expre
Henriette, et oppose M Guizot à l’historien anglais Lingard, dont le récit est impartial. 133. Le 12 mai 1641. 134. Un tab
169. On trouvera dans un roman de M. A. de Vigny, intitulé Stello, un récit émouvant et pathétique de la mort d’André Chénier
n sur la morale de l’intérêt dans le vrai, le beau et le bien. 191. Récits des temps mérovingiens, préface. 192. Expression
les. C’est le livre que M. Augustin Thierry a pris pour base dans ses Récits mérovingiens. 206. Gast, dans les dialectes ac
e la paix ; M. Augustin Thierry en cite des extraits dans le deuxième récit . 228. Tant de l’Ostrasie que de la Neustrie. 22
storique : aucune circonstance inutile ne vient ralentir la marche du récit , et cependant aucun trait ne manque au tableau, t
ivers genres de tortures. On peut voir la première partie du septième récit . 238. On en trouve une foule d’exemples dans le
la pitié. Ce ne fut d’ailleurs qu’un éclair, et la suite du septième récit nous montre Frédegonde reprise de « sa fièvre de
harlotte Corday dans l’Histoire des Girondins par M. de Lamartine. Le récit de son enfance passée d’abord au couvent de l’Abb
, mais la partie critique est faible. M. Thiers s’efface derrière son récit , et ne cherche l’effet dramatique que dans la rep
e crus,… légère négligence de style. Lorsque paraît inutile. 278. Ce récit , où l’on reconnaîtra facilement le souvenir d’un
un songe la scène magique qui ouvre l’exposition du drame anglais. Le récit , d’ailleurs, est rempli de beaux traits et fortem
les œuvres complètes de Casimir Delavigne, en 4 vol. in-12. 412. Ce récit , dont le fond est véritable, avait été raconté pa
dépôt précieux… 423. Le célèbre barbier de Louis XI. 424. Voir le récit de Commines sur la mort de Louis XI, cité dans l’
alme, la sérénité de François de Paule, et bientôt son indignation au récit des crimes du roi, tempérée par un sentiment de p
à la main ; mais il a entendu la terrible confession de Louis XI, le récit de ses terreurs : il est assez vengé, il le laiss
75 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
rdinaire des bons écrivains, dans le style tempéré et surtout dans le récit historique, est de mettre le sujet au commencemen
, sortis de Ténédos, par une mer tranquille (je frémis d’horreur à ce récit ), deux énormes serpents déroulent sur les eaux le
des ennemis. D'ailleurs cette circonstance favorise admirablement le récit de Sinon et le stratagème des Grecs. Tranquilla
nt du tableau, produisent un grand effet ; à la vue et même au simple récit d’un spectacle si affreux, la frayeur doit vous s
ures. Il est bon de remarquer ici que le poète n’embarrasse point son récit dans de menus détails ; il expose hardiment les c
76 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
’entrerai de ma vie Qu’auparavant je ne sache nager. » Le sel de ces récits consiste en ce que l’esprit suit paisiblement le
Le sel de ces récits consiste en ce que l’esprit suit paisiblement le récit , croyant arriver à quelque suite, naturelle en pa
77 (1854) Éléments de rhétorique française
inspire le malheur, et cet enthousiasme qui fait battre notre cœur au récit d’un grand sacrifice ou d’une action héroïque. Al
ja d’un si grand effet et répandent un tel effroi, que c’est moins un récit qu’on entend, qu’un spectacle auquel on assiste.
té de l’ exposition se place également la narration, c’est-à-dire, le récit des faits qui se rattachent au sujet. Quelquefois
ès du rot ; mais le succès n’en fut pas semblable. Je tremble au seul récit de la tempête furieuse dont sa flotte fut battue
onfirmation et de la réfutation. Après l’exposition du sujet et le récit des faits qui en dépendent, vient la confirmation
de tons et de sujets, mais jamais on n’y remarque de confusion ; ses récits les plus simples nous attachent ou nous amusent,
rdement se répondent. C’est un admirable exemple d’hypotypose que le récit de Josabeth, dans la tragédie d’Athalie : De pri
rs : M. de Chateaubriand (Natchez, livre X) s’interrompt au milieu du récit des combats, et, pour reposer son lecteur à qui i
s événements et les hommes qui les ont précédés sur la terre. Que des récits choisis, qui réunissent l’exactitude à la précisi
aits, à en saisir l’ensemble et les détails, à les reproduire dans un récit clair et intéressant. Un autre exercice qui n’est
disposition que dépendent en grande partie la clarté et l’intérêt du récit . L’ordre une fois bien déterminé, on peut prendre
isfasse notre curiosité sur tons ces points ; mais, en ajoutant à son récit tant de détails divers, qu’il prenne garde de tom
fort ennuyeuse. Il est un art de graduer les différentes parties d’un récit , de suspendre et d’accroître l’intérêt, de réveil
auteurs a su ajouter au fond du sujet, nous ferons précéder les trois récits d’arguments qui présenteront en peu de mots l’ana
, Oraison funèbre du prince de Condé.) Comme toutes les parties de ce récit sont heureusement disposées pour porter l’intérêt
ensées et les sentiments que l’orateur tire de son âme, et mêle à son récit  : A la veille d’un si grand jour, et dès la premi
guerrière est maîtresse du corps qu’elle anime. Tel est cet immortel récit où Bossuet s’est en quelque sorte montré poëte et
j’appellerai l’attention sur une narration d’un genre opposé, sur un récit aussi triste, aussi touchant que celui-ci était a
ans la bouche de ses acteurs ; au lieu que, sans fatiguer les gens du récit de mes ouvrages, dont je ne leur parle jamais, je
78 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
prier les mœurs à chacun des âges de la vie. — 179. De l’action et du récit . — 193. Du Chœur. — 202. De la licence qui s’est
fait jaillir une flamme éclatante ; puis sa muse vamous prodiguer les récits merveilleux : Antiphate et Seylla, et Charybde et
ysionomie de chaque âge. Un fait s’accomplit sur la scène, ou bien un récit nous l’expose. Mais le récit ne s’adresse qu’à l’
ait s’accomplit sur la scène, ou bien un récit nous l’expose. Mais le récit ne s’adresse qu’à l’oreille, et il agit moins viv
érobez à ses regards certaines catastrophes que lui redira bientôt un récit dramatique. Que Médée ne vienne pas égorger ses e
au-dedans ; 521et tu éloigneras des yeux 522bien des choses, qu’un récit 523rendant-les-objets-présents 524racontera bie
ent ne la rendaient parfaitement claire. Facundia prœsens signifie le récit épisodique ou final, dans lequel une péripétie qu
79 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
’Euripide dont il reste environ cinquante fragments. Mais, d’après le récit d’Hygin, Fable 8, ce n’est pas un fils d’Antiope
80 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
de 1709, Humanité de Fénelon, Toutes les expressions qui composent ce récit sont parfaitement choisies, les idées s’enchaînen
à coup un corps durable, un songe réalisé. Alfred de Vigny. Dans le récit intéressant que nous indiquons ici, et qui est in
ertaines compositions. Mort de Bayard. 30 avril 1524. xvie siècle. Ce récit de la mort du premier capitaine de François Ier,
se en Orient : les Arabes, la caravane, les noms qui figurent dans ce récit , l’amour de l’Arabe pour son coursier, le lait du
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
ux que tous les préceptes. Je choisis encore dans Bossuet l’admirable récit de la bataille de Rocroi. « A la nuit qu’il fall
, etc. » Mettons de côté pour un moment la suite et la convenance du récit , la couleur et l’énergie de l’expression ; n’exam
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
on se place ordinairement à côté de la proposition : elle contient le récit des faits qui se rattachent au sujet ; mais ce ré
elle contient le récit des faits qui se rattachent au sujet ; mais ce récit peut se placer ailleurs, si on le juge à propos.
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
e lui communiquer un ouvrage que lui seul possède, et qui renferme le récit des exploits d’Antipater, et les derniers moments
84 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
re cette origine trop loin, et si l’on a besoin de faire précéder son récit de quelques circonstances antérieures nécessaires
rnal qui le contient ne doit pas vous présenter plus tard la suite du récit , vous n’en commencez pas la lecture. Le fait étan
85 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
x danseurs de se reposer. Cette tentative fut approuvée ; et enfin le récit fut divisé en plusieurs parties pour couper plusi
eurs au lieu d’un. Il leur fit entreprendre une action, et c’était le récit mis en spectacle. Il donna à ses acteurs des cara
re de notre théâtre. Empruntons à ses Enfants d’Édouard une partie du récit que fait le plus jeune de ces princes du songe qu
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
Beauharnais, et en secondes noces (1796) au général Bonaparte. 4. Ce récit est d’une simplicité aussi touchante que grandios
87 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ème à une sentence vive et profonde qui termine un raisonnement ou un récit . Ordinairement, cette figure s’énonce par une exc
st de donner plus de grâce et d’éclat au discours, plus de variété au récit , plus de clarté aux pensées, ou plus de force au
on, c’est de l’avoir faite reine malheureuse. Auguste, après un long récit des bienfaits dont il a comblé Cinna, annonce l’a
style coupé est plus léger, plus vif, plus brillant. Il convient aux récits , aux raisonnements pressants, aux mouvements pass
précède. Bossuet passe des blasphèmes de Luther contre le Sauveur au récit des désordres excités par de telles prédications 
88 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ant de la gloire du Prince de Condé dit que la seule simplicité d’un récit fidèle pourrait la soutenir. C’est donner en peu
ieux ridicule. L’affectation de pensées est contraire à la clarté du récit  ; l’affectation de mots à la clarté du style.
t, l’hyperbate est mauvaise. Elle est surtout employée pour donner an récit de la rapidité, de la grâce, comme dans l’exemple
vant au dialogue : comme dit-il, reprit-il, etc., on obtient ainsi un récit animé, concis, rapide.         Regardez bien, ma
a réunion de belles hypotyposes qu’on fait une description rapide. Le récit de la mort d’Hyppolite offre une longue suite d’h
passé et l’imparfait, et vous verrez l’image disparaître, de plus, le récit sera affecté et languissant. Virgile a dit : « O
s généraux, écarter toutes idées accessoires qui pourraient rendre un récit intéressant, c’est être sec dans la pensée. Qu
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
moindre doute ? On s’était proposé un panégyrique, on n’a fait qu’un récit simple. Ô force de la vérité ! les éloges ne peuv
90 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
25. Compte, n. m. Calcul. Comte, n. m. titre, dignité. Conte, n. m. récit , histoire. 26. Cor, n. m. instrument. Cor, n. m.
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ades135 craintives, Qui toutes accourant vers leur humide roi, Par un récit affreux redoublent son effroi. On ne considère p
nt toujours dans son essor. La poésie didactique renferme souvent des récits intéressants, des sentiments exprimés avec feu, e
92 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
le Conquérant et de ses successeurs devient le principal foyer de ces récits empruntés, pour la plupart, aux légendes bretonne
périence, moraliste trop accommodant, mais d’autant plus vrai dans le récit et l’appréciation des faits qu’il est moins sévèr
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
qu’humaine ? Quelle est la source de tant de prodiges, dont le simple récit fait encore, après tant de siècles, l’objet de no
94 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
iste et agisse séparément et distinctement. Elle ne se fait point par récit , mais par une représentation vive, qui, excitant
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
mporter la victoire de Rocroy. On verra plus loin, dans ce volume, le récit de cette bataille fait par Bossuet. 3. Plus régu
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
que, une ironie tempérée de belle humeur et de bonhomie, l’agilité du récit , des mots vifs et piquants, nulle prétention, l’h
97 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
successeurs. Il avait débuté par une exposition, mêlé à l’action les récits , donné à ses personnages une dignité royale, à se
e plus souvent même, quand elle se présente sous 1a forme d’un simple récit , elle est, au fond, la défense d’un système, une
re ni emprunter aux anciens leurs savante composition, ni à nos vieux récits leur naturel. « On laissait chez nos anciens chro
gne, attache par la vérité des peintures et la distribution habile du récit  ; Augustin Thierry, avec des matériaux barbares,
de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en mouvement, ce récit léger qui court sans cesse, et qui sait enlever l
et pleine de verve, une singulière connaissance de l’homme, le don du récit et de la mise en scène. Deux ans après (1709), Le
de l’être, et qui regardent une bonne action comme un prodige dont le récit doit surprendre. Si la modestie est une vertu néc
a bravoure le chef d’une nation où les enfants entraient en fureur au récit des beaux faits d’armes de leurs pères, et où les
ux, c’est l’ensemble, la manière dont la tradition, l’observation, le récit , la critique, sont réunis et mêlés. » Buffon, en
au lieu d’une narration suivie, il choisit la méthode plus libre des récits détachés. De 1833 à 1837, la Revue des Deux-Monde
fragments qui composent l’ouvrage parurent sous leur nom définitif : Récit des Temps mérovingiens. C’est peut-être l’œuvre l
en accompagnant ce convoi, mener le deuil de toutes les familles476. Récits des Temps mérovingiens (7e Récit). Bataille d’
e deuil de toutes les familles476. Récits des Temps mérovingiens (7e Récit ). Bataille d’Hastings (1066). Le roi Edouar
e de son but par le plaisir de raconter et de peindre. De là dans ses récits une certaine uniformité de teintes : si le dessin
: elle en prenait aussi le ton violent, le tour heurté et saccadé. Le récit était de plus en plus sacrifié. L’historien faisa
dont rien n’égare le pinceau528. Tacite n’est jamais en jeu dans ses récits  : il reste étranger comme un miroir à ce qu’il re
u bois dormant, de Petits-Poucets aux bottes de sept lieues, tous ces récits d‘un attrait si vif et d’une terreur charmante au
is des fils à mon fils malheureux. Vous vous troublez, seigneur, à ce récit funeste ; Vous craignez de m’entendre et d’écoute
dictaient les plus jeunes professes, L’illustre oiseau commençait son récit  : A chaque instant de nouvelles finesses, Des cha
l’air, » comme on l’a appelé heureusement. On comprend par là que le récit d’un fait ne convient pas à la chanson : le coupl
nt pas à la chanson : le couplet ne fera plus que morceler l’unité du récit , et le refrain arrêtera l’attention au lieu de la
Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : « Par des récits d’autrefois, Mère, abrégez notre veille. Bien, di
e lutte de chaque jour, ce qui charme et exalte leur esprit, c’est le récit des fortes actions, c’est la vie merveilleuse de
du moins, sauvez la harpe de Merlin ! Lui-même a écrit en breton des récits familiers et des chansons de fête pour les Pardon
es épines blanches, Oh ! Les longs entretiens sur nos chères amours ! Récits toujours pareils, pleins de charme toujours ! Il
uil, lorsqu’à ses pieds assis, Devant l’âtre flambant, j’écoutais ses récits . Quand Pierre et le bonheur partirent d’ici-bas,
e genre, d’une touche facile, d’un frais coloris. Autre part, dans le récit , par exemple, du siège de Milianah, et dans plusi
utres devoirs me sont imposés : j’ai mon fils ! RADBERT. Comte, votre récit n’a rien dont je m’effraie : Ainsi plus d’une foi
Ce n’est pas là un trait banal. Les mémoires du temps sont remplis du récit de morts subites qui parurent souvent le résultat
sur la morale de l’intérêt dans le Vrai, le Beau et le Bien. 468. Récits des Temps mérovingiens, Préface. 469. Expression
tortures. On peut voir sur cet épisode la première partie du septième récit . 474. On en trouve une foule d’exemples dans les
a pitié. Ce ne fut, d’ailleurs, qu’un éclair, et la suite du septième récit nous montre Frédégonde reprise de « sa fièvre de
d on est arrivé ainsi à s’emparer des nombreux éléments dont un vaste récit doit se composer, l’ordre dans lequel il faut les
is ; mais la partie critique est faible. Thiers s’efface derrière son récit , et ne cherche l’effet dramatique que dans la rep
ir les voyageurs égarés ou surpris par les neiges. 505. Cf. dans le récit de Tite-Live au chap. xxxiii : « Equi maxime in
ne est celle de Bodin. Voir République, livre III, § iv. 524. Cf. le récit de la mort de Louis XI dans les Mémoires de Comin
l’horizon au premier instant de la naissance d’une personne. 613. Le récit de la mort de Laïus, qui commence au vers suivant
un songe la scène magique qui ouvre l’exposition du drame anglais. Le récit , d’ailleurs est rempli de beaux traits et forteme
orgiques I, 399). 720. Ville de Sicile. 721. Cf. Lucrèce, dans le récit de la mort d’Iphigénire (De Natura Rerum, I, 96) 
es complètes de Casimir Delavigne, en 4 vol. in-12 et in-8°. 770. Ce récit , dont le fond est véritable, avait été raconté pa
alme, la sérénité de François de Paule, et bientôt son indignation au récit des crimes du roi, tempérée par un sentiment de p
à la main ; mais il a entendu la terrible confession de Louis XI, le récit de ses terreurs : il est assez vengé, il le laiss
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
u’il se croit au niveau des belles actions qu’il entend raconter ; le récit qu’on en fait l’a-t-il convaincu de sa faiblesse 
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
tique, qui, sous une forme presque lyrique, contient ordinairement un récit merveilleux, une légende tragique, un rêve, une t
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
appée de ces pertes. Par elles, dit Saint-Simon, qui nous a laissé un récit touchant de ces catastrophes, « s’éclipsèrent joi
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