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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. Les règles partic
CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. Les règles particulières de la quantité sont relatives aux c
ple : Maxima debetur puĕro reverentia… Troisième déclinaison. 1re règle . A crément du singulier est long dans les noms e
s-ăbis, fax-ăcis, trabs-ăbis, sal-ălis, daps (inusité), dăpis. 2e règle . E crément du singulier est bref dans les noms e
 ; plebs, plēbis ; qui-es, ētis ; rex, rēgis ; verv-ex, ēcis. 3e règle . I et Y créments du singulier sont brefs dans le
bombyx, ӯcis, ver à soie, et dans quelques autres noms peu usités. 4e règle . O crément du singulier est long dans les noms e
paratifs neutres, comme maj-us, ōris ; utili-us, ōris, qui suivent la règle générale. 2° dans les noms qui ont en grec un o
ŏpis ; inops-ŏpis ; lep-us, ŏris ; memor-ŏris ; præc-ox, ŏcis. 5e règle . U crément du singulier est bref dans les noms d
er de la quatrième et de la cinquième déclinaison suivent la première règle générale qui dit qu’une voyelle suivie d’une voye
trois ; la pénultième sa sera donc le crément du génitif pluriel. 1re règle . Les créments du singulier conservent la même qua
um, etc. Exemple : Sed nova per duros instruxit membra labōres. 2e règle . A, e, o créments du pluriel sont toujours longs
nōrum. Exemple : Plena fides damnis verisque dolōribus adsit. 3e règle . I et u créments du pluriel sont toujours brefs.
es, imitabamur en a cinq ; il y a donc deux créments : ta et ba. 1re règle . A crément des verbes est long : amāmus, audiebā
nt, etc. ; mais il est long au second crément : dăbāmus, dăbātur. 2e règle . E crément des verbes est long : legēbam, monēre
n’auraient pu entrer dans un vers, comme contŭlĕrunt, profŭĕrunt. 3e règle . I crément des verbes est bref, comme dans legĭm
butifs. Exemple : Accepisse, simul vitam dĕdĕrītis in unda. Ov. 4e règle . O crément des verbes est long : estōte, legitōt
la forme irrégulière fŏre, fŏrem, du verbe sum et de ses composés. 5e règle . U crément des verbes est bref : sŭmus, volŭmus,
CLE II. des parfaits et des supins. I PARFAITS. 1 re règle . Les parfaits de deux syllabes, et les temps q
do), stĕti (de sto), stĭti (de sisto), tŭli (de fero), et, suivant la règle générale, ceux qui ont une voyelle devant i, comm
ale, ceux qui ont une voyelle devant i, comme rŭi, fŭi, lŭi. 2 e règle . Les parfaits qui ont un redoublement font les
ez : divīsi (de divĭdo), pŏsui (de pono). II SUPINS. 1 re règle . Les supins de deux syllabes, et les participe
n’ont que des participes composés : constĭturus, dirŭturus. 2 ° règle . Les supins de plus de deux syllabes en atum
ab illo Hectore, qui redit exuvias indūtus Achillis ! Virg. 3 e règle . Les supins en itum ont la pénultième longue d
er ces quatre mots : eiă, ită, quiă et pută (adverbe), qui suivent la règle . A final est commun, mais le plus souvent lon
mots grecs en υς long46. ARTICLE V. 1° Des mots composés. règle générale. Les mots composés conservent généraleme
rsim (pour seōrsim), deēsse (pour dĕēsse), dehīnc (pour dĕhīnc), etc. règles particulières. 1° Les prépositions ā, ē, dē, dī (
guĭneus, parce qu’elle est brève dans virgĭnis, sanguĭnis, etc. Cette règle souffre néanmoins plusieurs exceptions que l’usag
g), p[ATTcaractere]ramis ; Ζέφυρος, Zĕph[ATTcaractere]rus, etc. Cette règle souffre aussi des exceptions. Ainsi : 1. Les fina
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
s. L’arrangement des mots et la construction des phrases, suivant les règles de la grammaire, sont ce qu’on appelle syntaxe. A
s de la grammaire, sont ce qu’on appelle syntaxe. Avant d’exposer ces règles relativement à chaque espèce de mots, il est esse
arce qu’ils renferment une idée nécessairement liée à la première. La règle , que je viens d’exposer, est sûre, et ne souffre
. Il y a encore une observation bien essentielle à faire sur cette règle , qui veut qu’on n’emploie pas l’article avant un
ce que les grammairiens n’ont pas dit. Restaut, observateur de cette règle , n’emploie pas l’article : il dit dans sa Grammai
er et de bonne encore. L’abbé Girard au contraire, violateur de cette règle , fait usage de l’article : il dit, dans ses Princ
ifférence qui, comme cela arrive quelquefois, pourrait ici changer la règle établie ? Mais la même Académie, dans le même ouv
mauvais sang. Ne sommes-nous donc pas en droit de conclure que cette règle ne regarde point les noms qui sont au singulier,
re que le substantif auquel il se rapporte. Les participes suivent la règle des adjectifs, lorsqu’ils en font les fonctions :
: = j’ai lu un discours bien écrit, une tragédie bien conduite. Cette règle a quelques exceptions. Exceptions à cette règl
en conduite. Cette règle a quelques exceptions. Exceptions à cette règle . L’adjectif nu ne prend ni genre ni nombre en
nu-tête. Mais si on le place après ces substantifs, il faut suivre la règle ordinaire, et dire, les pieds nus, les jambes nue
désapprouvé par tous les Grammairiens. Il est en effet contraire à la règle , qui veut qu’un adjectif s’accorde avec le substa
emin pierreux, etc. Il y a cependant quelques circonstances, où cette règle n’est pas de rigueur, puisque l’on dit fort bien,
e jardin et votre maison de campagne : ils sont fort beaux. Voilà les règles générales de construction. Mais il y a des remarq
arbre, d’une femme, d’une prairie : il est beau ; elle est belle. Règles concernant les pronoms elle, eux, lui et leur.
re qu’on ne le peut pas, quoique je sois bien loin de l’affirmer. Ces règles , concernant ces quatre pronoms, ne souffrent, en
dois le rétablissement de ma santé : je leur dois mon instruction. Règles concernant les pronoms soi et on. Le pronom so
ôt : on croit n’être pas trompé, et l’on est trompé à tout moment. Règle concernant les pronoms le, y et en. Le pronom
sommes. Si le pronom le se rapporte à un substantif, il suit alors la règle générale, et prend le genre et le nombre de ce su
ce que chasseurs est substantif. La raison qu’on peut donner de cette règle , est que le pronom le se rapportant à un adjectif
Oui, j’y pense : = souvenez-vous de mon ami. Je m’en souviendrai. Règles concernant les pronoms autrui, quelqu’un, chacun,
vous plaira davantage. II. Usage des Pronoms adjectifs. Règle concernant les pronoms possessifs. Les pronoms
ource est sacrée. Il aurait fallu que la source en est sacrée. Cette règle doit être également observée, quand on a employé
généralement les magistrats. Nous en connaissons tous les membres. Règle concernant les pronoms qui, où, d’où, et par où.
nduit exprès Dans un fort éloigné du temple et du palais. Suivant la règle , il aurait fallu dire : Phénix même, qui l’a cond
dont il est descend. Il aurait fallu dire, d’où il est descendu. Règle concernant les pronoms relatifs, et les possessif
s’il présentait un sens défini ; ce qui n’est pas moins contraire aux règles de la Grammaire, qu’à celles de la Logique. On po
gens habiles qui m’ont dit cela ; c’est-à-dire, des gens habiles. Règles concernant les pronoms même, tout, et quelque sui
ment sages : = tant de philosophes se sont égarés. La raison de cette règle est que le nom collectif, ou l’adverbe de quantit
condamnés à l’exil : = la plupart sont aveugles sur leurs défauts. Règle concernant le verbe qui a plusieurs sujets. Si
e, et la perte d’un procès ont ruiné votre ami. Exceptions à cette règle . Cette règle souffre quelques exceptions. Les
’un procès ont ruiné votre ami. Exceptions à cette règle. Cette règle souffre quelques exceptions. Les voici : 1°. Quan
des pronoms personnels, le verbe, suivant l’Académie, doit suivre la règle générale : = vous ou moi irons à la campagne. 2°.
ire : ne vous informez point de ce que je deviendrai. Suivant la même règle , Boileau ne s’est point exprimé correctement, en
t port, qui n’en est pas éloigné : = le souverain créateur préside et règle , avec une sagesse infinie, le mouvement des astre
igné : = le souverain créateur préside au mouvement des astres, et le règle avec une sagesse infinie. Il en est de même, lors
ire que nous soyons vainqueurs, et j’espère que nous le serons. Cette règle a lieu pour toute espèce de mots régissants, soit
attendons rien de nous-mêmes. Il est assez important d’observer cette règle , parce que le défaut de répétition du verbe rend
gens la grande attention qu’ils doivent joindre à la connaissance des règles , pour écrire correctement. L’abbé Girard a dit :
e ; mais ceux qui ont le plus de crédit auprès du Prince . Suivant la règle que j’ai exposée ailleurs, il aurait dû, dans le
membre de la phrase, mettre le verbe être au pluriel, et, suivant la règle dont il s’agit ici, le répéter dans le second, en
ceux de ses prédécesseurs. I. Remarques sur le Participe. La règle du participe n’est ni aussi embarrassante, ni aus
ntendue. Les deux premiers rapports, sous lesquels je considère cette règle , sont ceux-ci. Règle du participe, considérée s
ers rapports, sous lesquels je considère cette règle, sont ceux-ci. Règle du participe, considérée sous ses deux premiers r
é d’Olivet. Voici le vrai sens du principe fixe qu’ils ont établi. Règle du participe, considérée sous son troisième rappo
pour la seconde phrase, des participes cultivées et cueillies. Cette règle doit être également observée, quand le participe,
les peines que m’a données cette affaire. J’ajoute que cette dernière règle a été, dans tous les temps, observées par nos mei
à l’infinitif, sont, suivant Duclos, de pures chimères. En effet, la règle établie est invariable, toutes les fois que le ré
e : l’occasion que j’ai fuie. Ces participes sont très conformes à la règle . Mais ils sont si durs à l’oreille, qu’ils ne son
e pas usités. On fera bien d’y substituer d’autres expressions. Cette règle , concernant les participes des verbes actifs, ne
ples pour les verbes réciproques. Quant aux verbes réciproques, la règle est, comme je l’ai déjà dit, la même que dans les
issant ces trois espèces de mots, suffira pour l’explication de cette règle . = Ces femmes se sont déclarées les maîtresses de
faire cet aveu. Peu importe que le sujet soit mis après le verbe. La règle est encore ici la même que dans les verbes actifs
ticulière que sur des raisons peu solides, qui peuvent même rendre la règle du participe, plus embarrassante et bien moins fa
airiens, et Wailly lui-même, qui dit que Racine n’a point dérogé à la règle , quand il a fait dire à Néron, en parlant de Juni
torité de ces hommes supérieurs ne jette quelque incertitude dans les règles . D’ailleurs, nos plus grands maîtres ont senti la
nnent ni genre ni nombre, tandis que les adjectifs verbaux suivent la règle des adjectifs. Voltaire a fait une faute dans ces
irent plier et reculer. Il fallait dire, qu’ils les font plier. Cette règle doit être également observée pour le parfait défi
s’agit ici, viennent de se passer. Il aurait fallu dire : suivant les règles grammaticales, qui l’a apporté : comme il a sonné
que, placée entre deux verbes, est principalement assujettie à cette règle . Si l’on marque une affirmation ou une espèce de
tromper. Article V. Observations sur les Prépositions. Règles concernant les prépositions avant, devant, dans,
et examiné. Article VI. Observations sur les Adverbes. Règles concernant les adverbes plus, davantage, moins, m
e vous. Article VII. Observations sur les Conjonctions. Règles concernant les conjonctions et, pour, sans, plutô
n’a pas fait Wailly, qui prescrit néanmoins bien formellement, cette règle , contre laquelle il lui est échappé cette faute d
analysées, rendront plus facile et plus sensible l’application de ces règles . Les conjonctions pour, sans, et les autres qui
ticulière à la langue française. Cette construction est contraire aux règles communes de la grammaire : mais elle est autorisé
me quand nous disons : il est six heures, au lieu de dire suivant les règles  : elles sont six heures. Nous ne prétendons alors
3 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
un traité de l’art de la poésie. On donne ce nom à la collection des règles , à l’ensemble des préceptes relatifs à la poésie,
ême que l’éloquence a précédé la rhétorique qui en fait connaître les règles , de même la poésie a précédé la poétique, qui n’e
ripide et de Sophocle avaient vu le jour lorsque Aristote traçait les règles de la tragédie. 3. Quelles sont les poétiques les
tion, et dans notre goût pour le rythme ; puis il trace en détail les règles de la tragédie. Il dit peu de chose de la comédie
latin, né à Venouse, l’an de Rome 689, entreprit aussi de tracer les règles de la poésie ; mais son Art poétique n’est, &
goût du simple, du beau et du naturel. On y trouve principalement les règles du genre dramatique chez les Romains. Vida. Long
ordonnance bien plus parfaite que l’épître d’Horace, et présente les règles de la poésie d’une manière plus complète et plus
aillée. Dans le premier chant et dans le quatrième, Boileau donne les règles générales de la poésie : qualités du style, versi
e la satire. — Dans le troisième chant, le poète expose en détail les règles relatives à la tragédie, à l’épopée et à la coméd
de la poésie en général ; dans la seconde, nous ferons connaître les règles particulières applicables aux différents genres d
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
Règles pour les ouvrages de littérature Ce que je vien
littérature Ce que je viens de dire, doit faire juger qu’il y a des règles pour la composition des ouvrages de littérature ;
u’il y a des règles pour la composition des ouvrages de littérature ; règles qui, émanées de la saine raison, fondées sur la n
seront les mêmes dans tous les temps et chez toutes les nations. Ces règles sont au nombre de six, dont les trois premières s
lus de raison encore : rien n’est beau que l’honnête. Telles sont les règles fondamentales de toutes les productions littérair
créer le plan ; celle du goût, de fournir les embellissements. Or les règles aident l’esprit dans le choix du sujet, soutienne
ion du plan, dirigent le goût dans la distribution des ornements. Les règles servent de guide et de flambeau, pour qu’on puiss
ne lit que pour distraire son ennui, retire de la connaissance de ces règles , les plus grands avantages. Elles lui font découv
cette Partie en deux Sections. Dans la première, seront exposées les règles des ouvrages en prose, et dans la seconde, celles
5 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
1. Qu’est-ce que la littérature ? La Littérature est la science des règles , des lois, des principes, qui doivent régir la co
ositions littéraires, elle rappelle les modèles en même temps que les règles , et présente aux facultés dont nous avons parlé p
uoi précisément consistent ces défauts et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de l’art et des vraies beautés de la natu
t perfectible, se développe par un exercice fréquent, par l’étude des règles , par la connaissance des modèles, par la comparai
que pour le développer et le perfectionner, il faut l’assujétir à des règles sûres, et le soumettre aux préceptes de l’art d’é
e. 17. Qu’entendez-vous par préceptes littéraires ? Les préceptes ou règles littéraires consistent dans un ensemble de princi
n dans ses compositions et le critique dans ses appréciations. Si les règles ne sont pas absolument indispensables, elles sont
soit en vers, ce qui est beau et ce qui est fautif ou défectueux. Les règles de la critique, comme les préceptes littéraires,
assujéti à aucune forme régulière, mais qui est seulement soumis aux règles de la grammaire et à ce qu’il y a de plus général
n appelle vers, un assemblage de mots mesurés et cadencés d’après des règles déterminées. Mais, outre ces deux formes de la pe
xercer à la composition. C’est l’art d’exprimer sa pensée d’après ces règles générales que l’on appelle style. 23. Quelle est
ut se réduire à trois points fondamentaux. On devra d’abord poser les règles générales de l’art d’écrire ou du style, règles q
vra d’abord poser les règles générales de l’art d’écrire ou du style, règles qui, nous venons de le dire, s’appliquent à tous
mme la poésie a précédé l’éloquence, on en fera ensuite connaître les règles spéciales. Enfin, on s’occupera des principes de
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
il y en a plusieurs qui sont capables de juger d’une pièce selon les règles , et que les autres en jugent par la bonne façon d
le du monde1. (Critique de l’École des Femmes.) Contre l’abus des règles Lysidas, poète ; Dorante, Uranie. Lysidas.
Aristote et Horace voient d’abord que cette comédie2 pèche contre les règles de l’art… Dorante. Vous êtes de plaisantes gens
es règles de l’art… Dorante. Vous êtes de plaisantes gens, avec vos règles , dont vous embarrassez les ignorants et nous étou
us étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l’art soient les plus grands mystères du monde
secours d’Horace et d’Aristote. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si u
d’Aristote. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre q
ne chose de ces messieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles , et qui les savent mieux que les autres, font des
disputes embarrassantes. Car, enfin, si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne so
s ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles , il faudrait, de nécessité, que les règles eussen
nt ne soient pas selon les règles, il faudrait, de nécessité, que les règles eussent été mal faites. Moquons-nous donc de cett
is bien divertie, je ne vais point demander si j’ai eu tort et si les règles d’Aristote me défendaient de rire. Dorante. C’e
es a plu ; et vous ne vous souciez point qu’elle ne soit pas dans les règles , pourvu… Dorante. Tout beau, monsieur Lysidas,
este. Mais, avec cela, je soutiens qu’elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez. (Critique de l’Ecole des Femmes
abbé d’Aubignac, disait le prince de Condé, d’avoir si bien suivi les règles d’Aristote ; mais je ne pardonne point aux règles
r si bien suivi les règles d’Aristote ; mais je ne pardonne point aux règles d’Aristote d’avoir fait faire à l’abbé d’Aubignac
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
se des hautes études, quoi de plus avantageux que la connaissance des règles littéraires, depuis les notions élémentaires conc
initié à la connaissance des principes littéraires, s’il ignorait les règles relatives aux éléments, aux qualités, aux ornemen
actes sur la poésie et sur l’éloquence ? Ce sont ces principes et ces règles que nous nous sommes efforcé de réunir dans ce Co
étorique les préceptes de l’art de bien dire, et pour la Poétique les règles du premier des arts agréables, nous exposerons, d
çu des qualités générales du style, une connaissance assez exacte des règles épistolaires, en répandant de la variété sur les
dans la Rhétorique tous les principes de l’art d’écrire et toutes les règles de l’éloquence. On pourrait d’ailleurs, dans ce c
C’est ainsi que sans vouloir entrer en matière par l’aride exposé des règles de la logique, comme on l’a fait quelquefois, nou
’importante question de l’harmonie mécanique, principalement dans les règles de la période. Il en a été de même pour les trans
utre l’étude des chefs-d’œuvre et les sources de l’amplification, les règles de la composition en général et les lois qui régi
8 (1873) Principes de rhétorique française
leçon des hommes ordinaires, c’est-à-dire de la grande majorité. Ces règles ne sont donc faites ni pour Homère, ni pour Sopho
au sujet ; la répétition de ces exercices peut seule faire entrer les règles dans l’entendement et dans la mémoire.. Lire ne s
tions des rhéteurs anciens et modernes, et une formule rigoureuse des règles qui ne peuvent être l’objet d’aucune contestation
ité de la rhétorique. — 6. Réponse aux objections. — 7. Extension des règles de la rhétorique a la science et a la poésie.
l’imagination poétique. L’éloquence est née bien longtemps avant les règles de la rhétorique, comme les langues se sont formé
nt et pour servir de frein à son génie. Il faut donc reporter sur les règles de l’art d’écrire une partie de ce respect qu’ins
ns qu’ils produisent.    Sans doute il ne suffit pas de connaître les règles , il faut en comprendre l’esprit, s’en expliquer l
plus frappants ne jettent de lumière que sur un point, la lumière des règles est plus étendue, elle éclaire toute la route. Le
lumière des règles est plus étendue, elle éclaire toute la route. Les règles nous apprennent ce qu’ont pratiqué les grands écr
ssimiler par la réflexion et l’exercice de manière à en appliquer les règles d’une façon presque spontanée. Dans l’orateur ins
ière qui éclaire tous les objets et qu’on ne voit pas. En résumé, les règles de la rhétorique ont une triple utilité : 1° Elle
pendants du dix-septième siècle, a consacré deux ouvrages à fixer les règles qu’il croyait devoir proposer à l’esprit humain.
it faux. Une preuve frappante de la valeur et de la généralité de ces règles , c’est que, dans son Art poétique, Boileau a cru
au poëte aussi bien qu’à l’orateur et à l’écrivain. 7. Extension des règles de la rhétorique. — C’est une erreur commune que
borner l’empire de la rhétorique à l’art oratoire proprement dit. Les règles de bien dire s’appliquent à tout emploi rationnel
ls et les préceptes qui conviennent au discours embrassent toutes les règles de l’art d’écrire. La rhétorique est donc aussi l
oquence un rapport si étroit que personne ne contestera l’utilité des règles de l’art de bien dire pour l’historien, le philos
iquent également à toutes les autres œuvres de l’esprit ; et dans les règles de la rhétorique, le savant, le poëte ; l’homme d
causes. — Les anciens rhéteurs, avant toute analyse particulière des règles de l’art oratoire, ont placé une classification d
par un rapport si étroit qu’elle doit précéder et préparer toutes les règles de détail. Le domaine de l’éloquence n’a pas de b
s oraisons funèbres, les compliments ou remercîments académiques.    Règles générales : I. Il ne faut louer que par les faits
ans les assemblées d’actionnaires, etc., sont du genre délibératif. Règle générale. Respecter et soutenir uniquement ce qu
la punition d’un crime, il défend la fortune ou la vie d’un accusé. Règle générale. — Rattacher l’autorité des lois civiles
mer, de conseiller ou de dissuader, d’accuser ou de défendre ; et les règles simples et générales suggérées par l’étude des gr
ique. — 2. Origine de cette division. — 3. Utilité de cette division. Règle générale. — 4. De l’invention. — 5. De la disposi
. — 5. De la disposition. — 6. De l’élocution. — 7. De l’action. — 8. Règles générales. 1. Division de la rhétorique. — Les
action. — 8. Règles générales. 1. Division de la rhétorique. — Les règles de la rhétorique se partagent en trois groupes qu
l’art d’écrire prennent donc le nom du travail dont elles donnent les règles , elles s’appellent l’invention, la disposition et
our elle et l’expérience et le bon sens. La rhétorique proclame cette règle générale : qu’il h faut concevoir un sujet, en di
parties, les traiter dans le style qui leur convient ; obéir à cette règle c’est simplement suivre l’inspiration de la natur
pendant Fénelon recommande l’action aux prédicateurs, il en donne des règles  ; et Buffon s’est montré juste observateur de la
nutieuse qui n’est plus guère pour nous qu’un objet de curiosité. 8. Règles générales. — En résumé la raison pose les trois r
curiosité. 8. Règles générales. — En résumé la raison pose les trois règles suivantes : I. Chercher d’abord à concevoir clair
oires. 1. Objet de l’invention. — 2. Utilité de cette partie. — 3. Règles générales. — 4. Division de cette partie. — 5. De
les et des mœurs oratoires. — 12. Place qui convient aux mœurs. — 13. Règles relatives aux mœurs. 1. De l’Invention. — Cette
stérilité du sujet d’où jailliront des idées d’abord inaperçues. 3. Règles générales. — Pour trouver ce qu’on doit dire sur
ux Caton. Ce précepte des anciens maîtres doit être aussi la première règle de l’art d’écrire. Se faire un jugement sain, un
ent l’art de plaire est à la fois le premier point et le seul que les règles ne peuvent donner. On ramène les qualités qui ser
ndre d’abord un air, un ton modeste avec ceux dont on a besoin. 13. Règles relatives aux mœurs. — Toutes ces observations re
ons relatives aux mœurs oratoires peuvent être résumées dans les cinq règles suivantes : I. Faire preuve de probité, de modest
losophique et la preuve oratoire. — 12. Utilité de cette étude. — 13. Règles . 1. Des arguments. — Prouver est l’œuvre princ
ord qu’un esprit jeune et vigoureux se familiarise. Marmontel. 13. Règles . — Toutes les observations qui précèdent peuvent
s les observations qui précèdent peuvent être résumées dans les trois règles suivantes : I. Les preuves sont le fond même du d
. La diction encore plus vicieuse que l’action… En un mot, toutes les règles de l’art, celles même de l’honnêteté et de la bie
eptième siècle. Tout périt par l’excès ; ne rien dire de trop est une règle générale, mais nulle part elle n’est plus impérie
itoyen romain a été lié et battu de verges sur la place publique. 5. Règles pour le pathétique. — Ces remarques et ces exempl
ces distinctions. — 7. Du pathétique chez les anciens. — 8. Résumé et règles . 1. Unité du but. — Malgré la diversité des ar
sions par la vue de la famille éplorée du chien Citron. 8. Résumé et règles . En résumé, ces observations générales peuvent êt
. En résumé, ces observations générales peuvent être ramenées aux six règles suivantes : I. Les mœurs, les arguments et les pa
ition. — La disposition est la partie de l’art d’écrire qui donne les règles pour ranger les éléments fournis par l’Invention,
re mal accueillie, Mais ces circonstances-là étant des exceptions, la règle générale de la disposition reste toujours de rang
ition complète, et cela suffit pour que la rhétorique ait à fixer les règles qu’on peut leur appliquer. Reste ensuite, dans ch
; car il se rencontre des cas où le comble de l’art est de sortir des règles que l’art lui-même a fixées. 5. Utilité de la di
es se succéderont sans peine et le style sera naturel et facile. 6. Règles de la disposition. — En résumé, toutes ces observ
umé, toutes ces observations générales peuvent être réduites aux sept règles suivantes : I. Se rappeler que l’ordre fait la be
ses projets criminels. Son indignation n’est point aveugle ; elle se règle et se dirige en vue du succès et du salut de la p
observations de détail qui précèdent peuvent être résumées dans neuf règles pratiques : I. Apporter le plus grand soin à duqu
4- avantages de la division, — 5. Qualités d’une bonne division. — 6. Règles de la proposition et de la division. 1. De la
’appui de la question sans prévenir l’auditeur de l’idée première qui règle votre marche. Dans ce cas, votre proposition vien
constance, la prudence et la bonté. La constance l’affermit dans les règles , la prudence l’éclaire dans les faits, la bonté l
; mais le génie est une exception très-rare ; il échappe à toutes les règles il les domine, il les fait, il les impose, ce n’e
e se guider lui-même en nous disant d’où il vient et où il va ; et la règle qui lui épargne des écarts le contraint pour le m
l’amour infini qui a inspiré à Jésus-Christ son divin sacrifice. 6. Règles de la proposition et de la division. — Ces dévelo
t de la division. — Ces développements peuvent être résumés en quatre règles pratiques et précises : I. La proposition doit ve
arration dans le genre démonstratif. — 9. Rôle de la narration. — 10. Règles a suivre. 1. Objet de la narration. — La narra
erd dans des discussions stériles ou dans des querelles de mots. 10. Règles de la narration. — Il est donc essentiel de médit
n. — Il est donc essentiel de méditer et d’observer avec scrupule les règles qui résument toutes les observations précédentes.
. — 4. Qualités de la description. — 5. Place de la description. — 6. Règles pour la description. 1. Objet de la descriptio
modeste portique, Mais où le Ciel encor parle à des cœurs pieux ! 6. Règles pour la description. — Autant qu’il est possible
. — 6. Manière de traiter les preuves. — 7. Liaison des preuves. — 8. Règles de la confirmation. 1.Rapport de cette leçon a
ont venus les Arguments, ou preuves. Aussi, de même que l’analyse des règles de l’Exorde se rattache à la quatrième leçon sur
ache à la quatrième leçon sur les mœurs, de même la détermination des règles de la Confirmation correspond à la cinquième leço
à l’emploi des preuves dans la Confirmation se résument dans les six règles qui suivent : I. Pour chercher les preuves, passe
. — 4. Sources de développements. — 5. Emploi des lieux communs. — 6. Règles de l’amplification. 1. Objet de l’amplificatio
sassiné, canonisé l’assassinateur, et fait des feux de sa mort ! 6. Règles de l’amplification. — En résumé, voici les trois
ussi par ses exemples. L’oubli, qu’il a fait lui-même des excellentes règles qu’il avait posées, prouve par un témoignage éloq
pour ne pas dépasser les bornes et pour avoir le droit d’oublier les règles . Qu’ils se rappellent que Cicéron, après avoir tr
ntation directe ; elle achève de convaincre l’esprit. Cependant cette règle n’a rien d’absolu ; il se rencontre même des cas
rner la différence de la cause, des moyens, du langage et du ton. 5. Règles de la réfutation, — Toutes ces observations, très
lieu encore à bien d’autres commentaires, peuvent se résumer en neuf règles pratiques : I. Présenter les objections dans tout
ion. — 5. Style de la péroraison. — 6. Utilité de la péroraison. — 7. Règles de la péroraison. 1. Objet de la péroraison. —
Cicéron s’étendre sur ce travail de récapitulation dont il donne les règles avec une admirable intelligence du sujet : Vous
cteur ou l’auditeur dans un état de pleine satisfaction d’esprit. 7. Règles de la péroraison. — Autant que le comporte un suj
ion. — Les idées trouvées par l’invention, mises en ordre d’après les règles de la disposition, ont besoin d’être exprimées de
au but poursuivi par l’écrivain. L’élocution est la détermination des règles à suivre ans l’expression ou la manifestation des
ns l’expression ou la manifestation des idées et des sentiments. Ces règles sont d ’une importance capitale, car les choses q
pithètes d’ornement — 8. Du nombre et de la place des épithètes. — 9. Règles relatives aux synonymes, aux équivalents et aux é
thètes. — Pour ne pas multiplier les épithètes il est bon de poser en règle qu’une seule épithète suffit à un substantif. En
ir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant. 9. Règles relatives aux synonymes, aux équivalents et aux é
ussi vague, aussi élémentaire, aussi divers, aussi étendu, voici huit règles qu’on pourrait proposer : I. L’emploi des synonym
nstruction des mots est arrêté d’une manière assez rigoureuse par des règles logiques. En effet si l’on considère à un point d
ation ; à ces trois intérêts, il doit subordonner tous les autres. Sa règle principale serait donc de disposer les mots dans
mine et qui sont plus larges pour le poëte que pour le prosateur. Les règles de l’inversion sont fixées par le goût et l’exemp
hent aux propositions principales pour en achever le sens. Suivant la règle logique les propositions subordonnées se placent
x, il faudrait qu’il oubliât qu’il existe un Dieu.    Massillon. La règle la plus importante à cet égard c’est que le passa
livre où les hommes ont étudié les perfections infinies de Dieu. La règle grammaticale qui place le pronom le plus près pos
errible faite par Dieu aux âmes trop peu touchées de sa crainte. 7. Règles de la construction — Dans la mesure où il est pos
ions relatives à la construction littéraire, voir à peu près les huit règles dans lesquelles on pourrait les résumer. I. La co
’oreille ou sur    l’imagination. III. Les inversions n’ont d’autres règles à respecter que l’usage, le goût, l’euphonie et l
La phrase étant l’énonciation complète d’un raisonnement, la première règle à observer quand on écrit une phrase, c’est de re
à suivre. Cette observation est la première et la plus importante des règles relatives aux phrases. La Rochefoucauld offre d’e
oût seul peut apprendre et pour lequel il est impossible de fixer des règles précises. Par exemple dans cette période de Bossu
er le développement de la pensée par une phrase longue et sonore. 6. Règles relatives à la phrase et à la période. — L’oreill
et observation attentive des grands modèles peuvent accepter les six règles suivantes : I. La phrase étant l’expression du ra
liers les plus simples. — 4. Des tours particuliers les plus vifs. 5. Règles relatives aux tours de phrase. 1. Des tours de
plus elle devient ridicule quand elle est employée à contre-sens. 5. Règles relatives aux tours de phrase. — En résumé, toute
tes les remarques et tous les exemples cités sont le principe de cinq règles élémentaires : I. Les tours les plus simples sont
ge et abus des figures. — 3. Des différentes espèces de figures. — 4. Règles relatives aux figures. 1. Des figures et du st
Danton… Voilà l’éloquence des images.    Mais dans tous les cas, la règle générale est de ne pas prodiguer les figures et d
lus qu’une comparaison : la métaphore est donc une ligure de mot. 4. Règles relatives aux    figures. —    Avant d’en venir a
nérales que provoquent les figures peuvent être résumées dans les six règles qui suivent : I. Ne pas multiplier les figures qu
ment : de la description. — 3. Du portrait. — 4. De l’accumulation. —  règles relatives à ces figures. 1. Des figures de pen
it pour me caresser, De ses bras innocents je me sentis presser. 5. Règles relatives à ces figures. — Les exemples nombreux
èles    conduit à    poser comme préceptes de goût    ces    trois     règles    : I. La description    réunira les circonstanc
meuraient inébranlables. Bossuet. Ceux qui jugent d’un ouvrage par règle , sont, à l’égard des autres comme ceux qui ont un
’admiration de quelques juges peu intelligents et peu réfléchis. 10. Règles relatives à ces figures. — Toutes les remarques s
sur la comparaison, l’allusion et l’antithèse sont résumées dans huit règles  : I. La comparaison se propose de rendre l’idée p
De la suspension. — 8- de la réticence. — 9. De la prétérition. — 10. Règles relatives à ces figures. 1. De la périphrase 3
e aux choses le rang et le degré d’importance qu’elles méritent. 10. Règles relatives à ces figures. — Toutes ces façons dive
sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. V. Cousin. 9. Règles relatives à ces figures. — Bien que l’emploi de c
angage convenable à tous ceux qu’on fait parler, et c’est la première règle de cette figure. Le dialogisme s’emploie encore
mettre des opinions ou des préjugés en balance avec la patrie ! 9. Règles relatives à ces figures. — Toutes les observation
 ; il s’égaye ; il trace des portraits et des caractères. Toutes les règles relatives aux figures ‘sont dominées "par cette o
  8. De l’antonomase. —  9. De l’antiphrase et de l’euphémisme. — 10. Règles relatives aux tropes. . Des tropes. — Les figur
substituant le nom du genre à celui de l’espéce, elle satisfait à la règle posée par Buffon qui recommande de nommer les cho
ridicule de dire comme en latin je vous l’ai dit six cents fois. 10. Règles relatives aux tropes. — En résumé, les tropes peu
tives aux tropes. — En résumé, les tropes peuvent être soumis aux six règles suivantes : I. La métaphore parle à l’imagination
. La synecdoque, qui donne à l’espéce le nom du genre, satisfait à la règle de Buffon qui veut que le style élevé use des ter
    disjonction. — 8. De l’apposition. — 9. Des autres figures. — 10. Règles . — 11. Résumé sur les figures de mots. — 12. Empl
ques comme le grec, le latin et l’allemand : ces langues n’ont aucune règle grammaticale de construction Au contraire, l’inve
s : De la répétition. — Les figures oratoires ne dérogent en rien aux règles do la grammaire ; l’écrivain ne demande aucun sac
s les plus simples des figures principales de pensée et de mots. 10. Règles relatives à ces figures. — De cette étude on peut
es relatives à ces figures. — De cette étude on peut conclure les six règles suivantes : I. L’ellipse convient à l’expression
ion et de la propriété. — 4. De la clarté. — 5. De la précision. — 6. Règles relatives aux qualités générales du style. 1.
rvation morale, qu’on ne saurait trop répéter, domine donc toutes les règles de la rhétorique. C’est une mauvaise excuse fourn
rrection et de la propriété. — La correction consiste à respecter les règles de la grammaire et de l’usage. Boileau a dit : S
oter partout avec attention les expressions qui semblent sortir de la règle et de l’usage. Ainsi Fléchier a dit : « Turenne
cette répétition n’est pas faute en cet endroit, car il n’y a pas de règle générale. L’obscurité naît souvent du désir de p
a de vif et de moelle est étouffé par ces longueries d’apprêts. 6. Règles relatives aux qualités générales du style. — En c
, toutes les observations qui précèdent peuvent fournir matière à six règles générales : I. Le style sera le reflet naturel de
De l’harmonie imitative. — 7. De l’onomatopée, — 8. Du rhythme. — 9. Règles . 1. Du naturel. — Cette qualité est plus facil
sée, ne doit jamais se départir d’une certaine noblesse ; sa première règle est le vers de Boileau : Il dit sans s’avilir le
ille dont les susceptibilités légitimes ne pourraient être l’objet de règles positives. Andrieux ajoute à ces observations :  
orrespondent à un instinct musical qui est universel et spontané. 9. Règles . — On les ramène à six : I. Le naturel dam le sty
. De la vivacité.— 6. Du discours direct. —    7. Des traits. —    8. Règles . 1. De la convenance. — La convenance est l’ap
de fécondité, de goût et de mesure qu’on ne saurait trop étudier. 8. Règles . — Les observations sur ces qualités générales de
ions sur ces qualités générales de style peuvent être ramenées à cinq règles élémentaires : I. La convenance est une qualité,
ange des trois genres. — 4. Des qualités propres à chaque genre. — 5. Règles relatives aux trois genres de style. 1. Des qu
, l’harmonie du nombre et de la cadence ; c’est le style tempéré. 5. Règles relatives aux trois genres de style. — En résumé,
notable de style et cette distinction peut donner matière aux quatre règles suivantes : I. Chaque genre de composition et de
t du laconisme. — 3. De la naïveté. — 4. Usage du style simple. —  5. Règles relatives au style simple. 1. Du style simple.
e et si naturelle que chacun se datte d’en pouvoir faire autant. 5. Règles relatives au style simple. — Toutes les observati
précèdent et dont le détail pourrait être augmenté se ramènent à cinq règles de bon sens qui résument et concluent ce qui préc
1. De la grace. — 2. De la finesse, — 3. De la délicatesse. —  4. Règles du style tempéré. 1. De la grâce. — A l’élégan
, un rien, tout lui fait peur, Quand il s’agit de ce qu’il aime. 4. Règles relatives au style tempéré. — Les remarques auxqu
le style tempéré fournit occasion peuvent être résumées dans les huit règles suivantes : I. Pour donner au style de la richess
ce. — 3. De la magnificence. — 4. Du sublime. — 5. De l’emphase. — 6. Règles relatives au style élevé. . Du style élevé. — L
sagesse pour le régler, et surtout un art infini pour le varier. 6. Règles relatives au style élevé. — Les réflexions et les
exemples qui se rapportent au style élevé peuvent donner lieu aux six règles suivantes : I. Le style élevé doit être appliqué
’histoire. — 8. De la philosophie. — 9. Des genres secondaires. — 10. Règles relatives aux différentes formes de style. 1.
vive secousse. Par suite des difficultés d’exécution que présente la règle du rhythme, deux faits se sont produits ; d’abord
analyse, les éléments distinctifs et indispensables de la poésie. Les règles de la versification française ne sont pas du ress
où le dix-neuvième siècle a continué et dépassé ses devanciers. 10. Règles relatives aux différentes formes de style. — Ces
qui réclament le commentaire du goût, peuvent se résumer dans les dix règles suivantes : I. La poésie étant née du besoin de f
e, sa forme essentielle est le vers. II. Par suite de la rigueur des règles la cadence, la poésie    a sa langue et sa syntax
la voix. — 4. Du geste et de la physionomie. — 5. De la mémoire. — 6. Règles relatives a l’action. 1. De l’action. — L’acti
ls disaient : « Il porte une poutre. » Aussi Quintilien fixe-t-il des règles précises pour l’attitude du corps, le jeu de la p
geste et de la voix ; ce fait est le meilleur plaidoyer en faveur des règles de la rhétorique relatives à l’action. 2. Utilit
En effet, si nous voulons imiter la nature, qui doit toujours être la règle de l’art, nous verrons qu’on se recueille au lieu
s doigts ; il ne s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tous les mouvements du corps, en leur laissant to
up plus que tous les préceptes, on peut résumer ce qui précède en six règles  : I. La voix, le geste et la physionomie ajoutent
ndice. De l’enseignement de la rhétorique. 1. De l’application des règles de l’art d’écrire. — 2. De la rhétorique chez les
e la rhétorique chez les romains. — 4. De la rhétorique moderne. — 5. Règles relatives a l’action. 1. De l’application des
moderne. — 5. Règles relatives a l’action. 1. De l’application des règles de l’art d’écrire. —  Toutes les observations de
s dans la dialectique et leur apprirent par d’ingénieux exercices les règles et les moyens de l’éloquence délibérative et de l
ours suffisants et laissant une certaine liberté à l’imagination. 5. Règles relatives à l’action. — Sous ce rapport, peut-êtr
ique et de la raison, en revenant d’une façon plus naïve aux vieilles règles de la rhétorique, en se souvenant des traditions
style. — 6. Classification des différents genres de composition. — 7. Règles générales de composition littéraire. 1. Exerci
nre de travail littéraire auquel l’esprit s’applique, il y a quelques règles générales de son sens et de bon goût qui doivent
és dans nos classes et de présenter à propos de chacun d’eux quelques règles à suivre et un modèle à imiter ; ce sera joindre
éveloppement d’un mot historique — d’une vérité morale — Analyse. 7. Règles générales de composition. — Ces observations sur
ations sur les compositions littéraires peuvent être résumées en cinq règles précises I. Enrichir et assouplir son style par d
de narration. — 6. De la fable. — 7. Modèle de fable, — 8. Résumé et règles . 1. De la description. — La description est la
s elle doit être faite avec une grande réserve, parce que la première règle de la description est moins de multiplier les dét
es, Car qui peut s’assurer d’être toujours heureux ? » 8. Résumé et règles . — Toutes les observations et ces exemples abouti
ègles. — Toutes les observations et ces exemples aboutissent aux sept règles pratiques qui suivent et qui résument tout ce qui
e discours. — 7. Du dialogue. — 8. Modèle de dialogue. — 9. Résumé et règles . 1. De la lettre. — La lettre est une conversa
t l’exemple au précepte il résume sous une forme charmante toutes les règles du genre : Lettre a un ami. Vous me demandez com
profitable pour acquérir toutes les qualités littéraires. Donner les règles du discours ce serait recommencer la rhétorique t
s faire espérer quelque chose d’utile et d’important ? 9. Résumé et règles . — Si l’on voulait encore résumer et ramener les
précèdent à des formules pratiques on pourrait les réduire aux quatre règles suivantes : I. La lettre doit être simple, claire
loges. — 8- du parallèle. — 9. Modèles de parallèles. — 10. Résumé et règles . 1. Des compositions morales et philosophiques
pocrite, le menteur, le prodigue, le brave, le philanthrope, etc. Les règles générales relatives à la description et au tablea
les autres détails. Mais autant l’application, intelligente de celle règle est féconde, autant la poursuite étourdie d’une u
tions critiques justifiées par ces exemples se résument dans les cinq règles suivantes : I. Les compositions philosophiques ré
veloppement moral. — 8. Modèle de développement moral. — 9. Résumé et règles . 1. Du développement historique. — L’histoire
ent elle examine les œuvres de l’esprit, elle essaye d’en déduire des règles et d’éclairer ainsi les routes de l’avenir ; non-
fient, se perfectionnent, s’achèvent l’une par l’autre. 9. Résumé et règles . — Les observations générales sur ces sujets peuv
rvations générales sur ces sujets peuvent être résumées dans les cinq règles suivantes comme les principes de la critique litt
9 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ns familiers sur l’éloquence I Je ne viens pas vous parler des règles de la Rhétorique : vous les trouverez dans vingt
ous les expliqueront mieux que moi. Il ne faut pas trop médire de ces règles  ; elles ont pour elles leur ancienneté, l’autorit
re des compilations dont on vous accable ? Je respecte infiniment les règles . Je pense avec Cicéron qu’elles sont les auxiliai
qu’il faut regarder l’homme. Ils travaillent de mémoire, d’après des règles fixes, immuables, qu’ils ont dans la tête et qui,
vations sur l’éloquence, et n’avait pas la prétention d’en tracer les règles . Mais d’autres sont venus, qui ont transformé en
mation, la réfutation, la péroraison, et chacun de ces éléments a ses règles particulières. Ainsi l’exorde doit être modeste e
sentez déjà vous-mêmes combien il est téméraire de vouloir fixer les règles d’un art comme l’éloquence, que les institutions
on compare, on fait des classifications, on établit des genres et des règles . C’est le règne de la critique. Des esprits labor
e ses aspects. Si je travaille d’après vous, je travaille d’après les règles , et non d’après la nature. Je ne crée pas, je n’i
conséquences. Je vous vois déjà sourire et vous demander, puisque les règles sont inutiles et que l’éloquence ne s’apprend pas
tte fois vous avez fait un discours d’écolier. Vous n’avez vu que les règles et non votre auditoire ; vous vous êtes inspiré d
lle était déjà perdue à vos yeux et désespérée ! L’Avocat. — Mais les règles , monsieur ! Est-ce que l’exorde ne doit pas être
doit pas être modeste et insinuant ? Le Juge. — Laissez donc là vos règles . Il n’y a pas d’exorde modeste et insinuant ; il
10 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
, au mot Unité.) Dans quel auteur grec notre critique a-t-il lu cette règle sur la durée de l’action théâtrale ? Le précepte
sans que la pièce tombe en ruine. Il ne faut pas s’embarrasser de la règle des vingt-quatre heures, ni déférer sur cela au s
, dans sa Poétique, publiée en 1597, argumente formellement contre la règle des vingt-quatre heures (livre V, chap. 9). La Me
es une trop longue durée, ce qui semble l’avoir obligé d’en écrire la règle ou plutôt de la renouveler sur le modèle de ces a
r de d’Aubignac, parce qu’elle fournit l’occasion de remarquer que la règle de l’unité de temps paraît avoir été le produit d
ues. En Grèce comme dans l’Occident moderne, la licence a précédé les règles . Quant à l’unité de lieu, que nos vieux auteurs d
ine la torture qu’un si grand esprit s’impose pour satisfaire à cette règle chimérique (Troisième Discours sur le poëme drama
bas : « On n’a pas toujours ni partout reconnu comme indispensable la règle des unités : on sait que sur le théâtre anglais e
anada. Je les appelle ainsi, parce qu’elles pèchent contre toutes les règles du théâtre. Car ces règles ne sont pas arbitraire
, parce qu’elles pèchent contre toutes les règles du théâtre. Car ces règles ne sont pas arbitraires  vous les trouvez dans la
11 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
icle Ier. De la composition en général. 328. Quelles sont les règles générales de la composition ? La définition de l
suivre dans la disposition ? Il est presque impossible de donner des règles absolues sur la méthode à suivre dans la disposit
l’ensemble et l’étendue du morceau, et ne jamais perdre de vue cette règle si simple rappelée par Horace, qui veut que le mé
, l’élocution est cette partie de la littérature qui a pour objet les règles du style, et surtout le choix des mots et la fact
idé à l’arrangement des diverses parties de la composition, et si les règles du style ont été bien observées. Sous ce dernier
crivain peut traiter. Nous donnerons dans les deux autres volumes les règles de la poésie et les principes de l’éloquence. Nou
ivisé en deux paragraphes. Dans le premier, nous ferons connaître les règles générales du genre ; dans le second, nous nous oc
nous occuperons des différentes espèces de descriptions. § I. — Des règles générales de la description. 344. Faites conna
 Des règles générales de la description. 344. Faites connaître les règles générales de la description. Les règles générale
344. Faites connaître les règles générales de la description. Les règles générales de la description peuvent se réduire à
qui peuvent saisir l’imagination et tenir l’attention fixée. Mais la règle essentielle, c’est de reproduire les circonstance
s vulgaires, les détails minutieux et inutiles. Boileau a tracé cette règle importante dans le premier chant de son Art poéti
Lamartine, ont excellé dans l’art de décrire. Delille a exprimé cette règle dans les vers suivants : Souvent dans vos tablea
re qu’il importe de suivre dans la description. 366. Quelles sont les règles propres à ces différents genres ? Les deux premi
rents genres ? Les deux premières sortes de descriptions suivent les règles générales. C’est sous cette double forme que les
ns qui font partie d’autres ouvrages, elles sont soumises à certaines règles particulières dont voici les principales. Elles d
’il en attend. Omnia consiliis prævisa animoque volenti. Vida. Une règle essentielle au poète, dit Marmontel, c’est de rés
indre des personnages réels, comme il est arrivé pour La Bruyère. Les règles que nous avons données pour les portraits convien
ur, s’il veut réussir, devra encore connaître parfaitement toutes les règles générales et particulières qui concernent ce genr
, à toucher le cœur, à attacher l’âme aux faits que l’on raconte. Une règle essentielle, c’est que l’intérêt aille toujours c
ais il faut que le récit se maintienne ensuite à la même hauteur. Une règle essentielle dans ces diverses expositions, c’est
n travail enfante une souris. Il y a cependant une exception à cette règle  ; c’est lorsqu’il s’agit d’un dénoûment badin que
qui complète la narration. La Fontaine n’a pas toujours observé cette règle . Ainsi, dans la Laitière et le Pot au lait, la na
ivain. La narration fabuleuse n’est pas pour cela affranchie de toute règle . Outre les qualités générales de la narration, el
l’intérêt et de la variété au récit, doivent être soumis à certaines règles . On exige qu’ils soient amenés avec adresse et pl
dont ils ne sont que les accessoires. Chateaubriand a transgressé les règles des épisodes, en arrêtant le récit du combat entr
de vive voix. C’est de ce principe qu’il faut partir pour établir les règles relatives à la lettre. 451. Quelle est l’étendue
é qui convient aux matières qu’ils contiennent, et qui en suivent les règles . On leur a donné le nom de lettres philosophiques
s ou lettres proprement dites. 452. Est-il important de connaître les règles de l’art épistolaire ? Il n’est personne qui ne
Chacun a donc intérêt à écrire convenablement et à bien connaître les règles relatives à la lettre. D’ailleurs, comme il est r
e l’on doit à la personne à laquelle on écrit. C’est ce sentiment qui règle ce qu’on doit dire, et la manière dont on doit le
nité, le caractère, et qu’on leur écrive avec cette mesure qui est la règle des conversations soignées. Par conséquent, lorsq
eux avec honnêteté et franchise, il importe de ne pas se départir des règles de la prudence, et de ne pas se livrer sans préca
soin donné à la partie matérielle de la lettre, et l’observation des règles du cérémonial rentrent aussi dans les convenances
es de lettres, pour en faire connaître la nature et en déterminer les règles . I. — Lettres dans l’intérêt de celui qui écrit
’il faut dire, le dit bien, et ne dit que cela. 468. Quelles sont les règles des lettres d’excuse ? Disons d’abord que dans c
tre le ton des lettres de demande ? Le ton des lettres de demande se règle sur la qualité de la personne à laquelle on écrit
il, de reproches, de refus et de nouvelles. 471. Quelles sont les règles de la lettre de félicitation ? La lettre de féli
éressant. Les descriptions et les narrations épistolaires suivent les règles de ces compositions. Elles admettent un style soi
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
on doit l’invention des arguments ; ils ont tous été connus avant les règles  : la rhétorique n’est qu’un recueil d’observation
sans mentir à l’étymologie, renfermer dans l’art de parler toutes les règles de l’art d’écrire. Et quoique la philosophie, la
ont en tort d’abandonner pour se borner, à l’exemple des Romains, aux règles de l’éloquence. Sans doute, la tribune et le barr
plus vaste objet qu’autrefois ; on ne lui demande plus seulement les règles nécessaires pour discuter les questions politique
ée, Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée… etc. La plupart des règles de l’harmonie, l’usage des euphémismes, des litot
lui apprendre comment il faut, dans l’occasion, savoir s’écarter des règles , et obéir, en dépit d’elles, aux inspirations du
ors même des lois générales et des prévisions de l’art. « Quoique les règles , dit parfaitement bien Condillac, soient le fruit
néral, mais presque toujours injustes dans l’application, de même les règles , toujours vraies dans la théorie, peuvent devenir
ue effet a, en quelque façon, une cause à part. Ainsi l’art donne les règles , et le goût les exceptions ; le goût nous découvr
ut donc traiter de la nature du goût, mais ne lui en demandez pas les règles  ; ce serait le plus souvent lui demander les règl
demandez pas les règles ; ce serait le plus souvent lui demander les règles de l’exception. Concluons de ce qui précède que t
13 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ique. 5. Des diverses parties du discours. 6. Quelles sont, parmi les règles de l’art oratoire, celles qui s’appliquent à tout
d’un nombre de syllabes déterminé. Ils sont, de plus, astreints à la règle de la rime ou consonnance finale de deux vers. La
à l’hémistiche ; mais les plus grands poëtes ont pallié ce que cette règle a de rigoureux et de monotone ; on en citerait mi
langage et d’esprit, Et d’habit. La Fontaine. Nous avons signalé la règle de l’élision, qui fait disparaître l’e muet devan
et classe les œuvres des poëtes. Les caractères naturels tournent en règles reconnues, quelque fois même en règles rigoureuse
aractères naturels tournent en règles reconnues, quelque fois même en règles rigoureuses. Art poétique et poésie. — On compre
maîtres immortels, depuis Homère jusqu’à nos jours : c’est un code de règles nées des chefs-d’œuvre, où le goût a essayé de ré
ire, est, comme la poésie dramatique, soumise à des conditions et des règles particulières, indépendamment des grandes règles
es conditions et des règles particulières, indépendamment des grandes règles du goût. « L’épopée, dit Voltaire, est un récit e
iée à ces interprètes que son génie a créés, l’épopée se soumet à des règles et à des convenances que l’ode ne connaissait pas
Shakespeare. L’unité d’action est, plus encore que dans l’épopée, la règle absolue de tout poëme dramatique. Le bon sens et
du xviie siècle, exagérant la poétique des Grecs, ajoutèrent à cette règle deux autres conditions plus gênantes et moins néc
paresse, soit peut-être retour à la vraisemblance, ces deux dernières règles sont beaucoup moins rigoureuses aujourd’hui. On t
s Boileau les autres caractères de la tragédie et de la comédie ; les règles de la progression dramatique, de la vraisemblance
ous renvoyons également l’Art poétique de Boileau ; on y trouvera les règles du sonnet, du rondeau, de la ballade, du madrigal
le poëte, le bon sens, sous le nom de goût, est le contre-poids et la règle de l’imagination. Chez l’orateur, le bon sens est
re littérature compte des trésors. 1. — Le genre épistolaire, dont la règle est de n’en avoir d’autres que les règles éternel
e genre épistolaire, dont la règle est de n’en avoir d’autres que les règles éternelles de la morale et du goût, a fourni des
cours à l’orateur, soit pour lui servir de guides, en lui donnant des règles sûres qui apprennent à discerner le bon du mauvai
uer ou défendre une opinion ; mais les uns le font par instinct, sans règle ni méthode, et s’égarent, si l’intérêt et la pass
’éloquence, que Fénelon la recommande au prédicateur, et en donne les règles . Les avocats et les orateurs en savent encore mie
e. Il expose sa méthode et ses secrets personnels plus encore que les règles universelles de l’art. On suit que Démosthène pro
her une matière si riche ; mais l’étude des passions appelle quelques règles de goût qui appartiennent à l’Invention oratoire.
 : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Une seconde règle est celle du ton, c’est-à-dire de l’à-propos et d
loyé à faux ou sans préparation et sans ménagement ? C’est encore une règle d’à-propos et de mesure que de s’arrêter à temps
le récit, dans la discussion, dans l’attaque et dans la défense ! Une règle commune à l’ensemble et aux détails, au discours
Deuxième partie de la Rhétorique : disposition — La Disposition règle l’usage et l’économie des matériaux fournis par l
ue et raisonné, conforme à l’instinct naturel de l’esprit humain, aux règles de l’expérience et aux nécessités du sujet. Les r
t chez les Grecs et chez les Romains qu’ils y rapportaient toutes les règles de la Rhétorique. Elle convenait également au gen
on change de ton et de caractère suivant les circonstances. C’est une règle absolue, au début d’un discours ou d’un livre, de
uvera des hommes dignes de les sentir. VI. Quelles sont, parmi les règles de l’art oratoire, celles qui s’appliquent à tout
t la même méthode, déterminés par le bon sens et le goût. La première règle propre à l’art oratoire est l’ancienne division d
ratoire où il trouve son enseignement et son profit, surtout dans les règles de l’élocution et du style. Les règles des mœurs
t son profit, surtout dans les règles de l’élocution et du style. Les règles des mœurs et des passions s’appliquent à toutes l
pect de soi-même et des autres, le zèle pour leurs intérêts, sont des règles universelles et absolues. Quant aux passions, le
t des règles universelles et absolues. Quant aux passions, le goût en règle et modère les élans, les excite ou les tempère se
r faciliter la voie et les préserver de l’erreur. Disposition. — Les règles de la Disposition ne sont pas moins générales que
sur le style. Dans ce beau langage, Buffon n’a fait que résumer les règles de l’éloquence communes à l’orateur, au philosoph
par la sottise et la malignité humaines ? Amplification. — Une autre règle de l’art oratoire indispensable à tous les genres
e de l’art oratoire, que nous n’avons pas traitée encore, et dont les règles s’appliquent à tous les genres littéraires : c’es
us expliquerons à quelles parties de la littérature se rapportent ces règles de la rhétorique. Ainsi, dans l’art oratoire, il
règles de la rhétorique. Ainsi, dans l’art oratoire, il n’y a pas de règles inutiles, et beaucoup sont nécessaires à tous les
ntilhomme faisait de la prose, pourquoi ne pas nous rendre compte des règles de la pensée et du discours ? Le style des scienc
ucoup à retrancher de ces sages et simples paroles pour y trouver les règles du langage des affaires. Buffon, dans son Discour
à ce double titre, de deux académies, il exposait à ses auditeurs les règles générales de l’éloquence, telles qu’il les compre
e et persuade les hommes. Aussi Buffon passe-t-il en revue toutes les règles oratoires communes a tous les genres de discours
et le goût le soumettent, comme l’invention et la disposition, à des règles fixes et universelles. L’originalité, sans doute,
ré : Le destin des États est arbitre du leur, Et l’ordre des traités règle tout dans leur cœur. C’est lui que suit le mien,
s. Art poétique, II, v. 155. 4° La Correction est l’observation des règles de la grammaire : Mon esprit n’admet point un po
à-dire la conscience que le génie a de lui-même, et la méditation qui règle les inspirations de la nature. On sait quel trava
liaire du naturel, bien loin d’en être l’ennemi ; au contraire, il en règle l’expression. Il condamne et proscrit ce naturel
Bossuet, dans le mouvement de son éloquence, a négligé parfois cette règle  : « Alors qu’avons-nous vu ? qu’avons-nous ouï ? 
l’autorité de l’Académie. Là se formait cet esprit de discipline, de règle et de choix qui a dominé tout le grand siècle. Là
jets, les pensées, les tours et les mots. L’esprit académique, né des règles posées par Malherbe pour la poésie, se personnifi
e inaltérable de la pensée, la propriété rigoureuse du langage. « La règle en France et la discipline ont donc prévenu la li
utile et du beau. Le prince, dont le jugement, dit Bossuet, était une règle toujours sûre, encourageait les grands écrivains
sont comme ceux qui font les fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figu
— Ces figures se rapportent à la grammaire, dont elles modifient les règles  ; elles ajoutent souvent beaucoup à la beauté du
t le mouvement même aux abstractions. La suite et l’analogie sont une règle rigoureuse des métaphores et des images. Allier d
14 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. 1re règle. Une v
CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. 1re règle . Une voyelle suivie d’une voyelle dans le même
re, suēscere, suētus, suāvis (on trouve quelquefois suŭāvis). 2e règle . Les diphthongues sont longues de leur nature 
elle est suivie d’une voyelle, comme dans præest, præibat, etc. 3e règle . Une syllabe formée de deux syllabes par contr
lles finales de semi et de ante sont considérées comme élidées. 4e règle . Une voyelle est longue, quand elle est suivie
x. : Bĭjugus (compose de bis et de jugum), jurĕjurando, etc.35 5e règle . Une voyelle brève devient longue, quand elle
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
n’eût des effets sensibles et durables. Éloquence indépendante des règles . L’éloquence véritable et proprement dite, est
r l’étude : nous les devons à la seule nature. Il n’y a donc point de règles que l’art ait pu et puisse jamais inventer, pour
arement et par intervalles. Un homme pourra bien, sans le secours des règles que les grands maîtres ont tracées, en produire q
timent dont il sera pénétré. Mais pourra-t-il, sans le secours de ces règles , composer un discours qui soit beau dans son ense
pleins de défauts monstrueux. Si ce Tragique anglais avait connu les règles , il aurait certainement évité ces fautes de négli
ûr et fidèle pour ne pas s’égarer. Cet appui et ce guide, ce sont les règles . Il est vrai, encore une fois, que l’étude de ces
ce sont les règles. Il est vrai, encore une fois, que l’étude de ces règles ne donne point cette éloquence qui, par intervall
ts, le plus vif enthousiasme. Mais il est constant que l’étude de ces règles , en développant et perfectionnant le jugement, la
bjet de cette étude pour l’Orateur, est une connaissance profonde des règles qui concernent le plan, l’ordonnance, l’économie
oncernent le plan, l’ordonnance, l’économie et le style du discours ; règles que j’exposerai dans la suite, en parlant du disc
et de lire nos bons Écrivains, que je ferai connaître en exposant les règles des divers genres de littérature. Avant de traite
16 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
re des vers. Elle fait connaître le mécanisme du vers et enseigne les règles de la mesure, des césures, etc. Le goût, en ce qu
des nations modernes. 41. Sous combien de chefs peuvent se ranger les règles de la versification française ? Nous rangerons s
, en général, est un assemblage de mots mesurés et cadencés selon des règles déterminées. Le vers français est composé d’un ce
d’un mot, ou à la fin, suivi ou non de s ou de nt. 52. Quelle est la règle de l’élision lorsque l‘e muet est placé dans le c
s ne peuvent être placés qu’à la fin du vers. Nous allons exposer les règles relatives à ces différents cas. 54. Quelle est la
exposer les règles relatives à ces différents cas. 54. Quelle est la règle de l’élision quand l’e muet se trouve seul à la f
main. J’évite d’être long, et je deviens obscur. 55. Quelle est la règle lorsque l’e muet est suivi de s ou de nt, et préc
aucun soin de l’éviter. Depuis, l’hiatus a été banni des vers par une règle peut-être trop générale et trop sévère. Ronsard l
ces deux vers, et il est difficile de ne pas trouver un peu sévère la règle qui permet cette élision, et qui défend l’hiatus
et enlace son corps. 60. Dans quel cas l’hiatus est-il permis ? La règle générale de l’hiatus admet cependant quelques exc
eux vers, tantôt dans un demi-vers. Nos grands poètes ont suivi cette règle  : Je l’ai trouvé couvert d’une affreuse poussièr
dans un vers, ne se complète que dans une partie du vers suivant. En règle générale, les vers français ne souffrent pas l’en
raît. C’est à Malherbe que la poésie française est redevable de cette règle . 67. Dans quel cas l’enjambement est-il permis ?
e fit qu’approfondir L’abîme dont Valois voulait en vain sortir. Les règles que nous avons données jusqu’ici sur la Mesure de
l cachait dans les cieux         Son front audacieux. D’après cette règle , deux mots qui seraient au singulier, mais dont l
que de la rime masculine qui y répond, ou d’une rime féminine. Cette règle , fondée sur l’harmonie, n’admet d’exception que d
mpair sont de cinq, sept et neuf vers. Après avoir fait connaître les règles relatives à chacune de ces stances, nous dirons c
re par strophes régulières, irrégulières et mixtes. 92. Quelle est la règle de la stance de quatre vers ? Dans la stance de
, Contemplent de ton front l’éclat majestueux ? 94. Quelles sont les règles de la stance de huit vers ? La stance de huit ve
eu des armées S’armera pour notre secours ? 95.Faites connaître les règles de la stance de dix vers. Voici pour les stances
17 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ressions ou des couleurs extraordinaires, qui paraissent sortir de la règle . Exemples : Siluit terra in conspectu ejus , di
es, Veut que tout l’univers ne soit qu’un élément. 57. Quelle est la règle à suivre pour l’emploi des pensées ? Jouvency, q
la situation des personnages qui sont en scène. C’est, en effet, une règle générale, dit Rollin, qu’il faut penser selon la
aux habitudes du peuple pour qui l’on écrit. 77. Faites connaître les règles à suivre pour les images usitées. Les langues, à
senter qui ne convienne à la colonne, à la plante, au fleuve, etc. La règle est simple, sûre et facile ; rien n’est plus comm
s, Sur les mondes détruits le Temps dort immobile. 86. Quelle est la règle à observer relativement à l’économie et à la dist
se. La phrase est donc un assemblage de mots disposés selon certaines règles , et présentant à l’esprit une pensée pleinement é
avec plaisir ou même avec fruit ; tandis qu’en faisant attention aux règles qui se rapportent à cette partie du style, on acq
La correction consiste à disposer les mots d’une phrase suivant les règles grammaticales, et d’après les modèles laissés par
soin la grammaire, depuis les notions les plus élémentaires jusqu’aux règles les plus compliquées de la syntaxe. Cette connais
est une faute contre la construction d’une langue, une violation des règles grammaticales. La phrase suivante renferme un dou
ble solécisme : La promesse que j’ai fait, je l’ai oublié, puisque la règle des participes veut faite et oubliée. Il est de m
mon esprit, à qui je veux parler. où le régime est répété contre la règle . Reboul a eu tort de dire : Cependant le soleil
s différentes parties. Pour obtenir ce résultat, il faut observer les règles suivantes. 107. Indiquez les règles à suivre pour
ce résultat, il faut observer les règles suivantes. 107. Indiquez les règles à suivre pour obtenir l’unité. 1° Il faut éviter
sée que l’écrivain n’a pas l’art de mettre à sa place. 4° La dernière règle relative à l’unité de la phrase, c’est de la term
ds, toute la valeur dont ils sont susceptibles. 109. Quelles sont les règles à observer relativement à la force de la phrase ?
lorsque nous traiterons de l’harmonie en général. 110. Quelle est la règle fondamentale de la construction de la phrase ? L
uelle est la règle fondamentale de la construction de la phrase ? La règle fondamentale relativement à la construction de la
La règle fondamentale relativement à la construction de la phrase, la règle à laquelle toutes les autres se rapportent, est d
comme un objet beau. C’est le but vers lequel se dirigent toutes les règles précédentes ; et il serait peu nécessaire d’en do
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
l’exercice de la composition ; les moyens théoriques sont l’étude des règles de l’art d’écrire et l’histoire critique de la li
tre en fait d’éducation. Tout art, toute science a des principes, des règles dont on ne peut s’écarter impunément ; sans cela,
mment analyser Corneille, Racine, Molière, si l’on ne connaît pas les règles principales de l’art dramatique ; Bossuet, si l’o
tion latine. Les textes que nous donnons comme exemples à l’appui des règles sont généralement courts ; il eût été facile de l
ne place convenable au style épistolaire. Enfin, après avoir posé les règles de la description, de la narration et de la disse
des genres de composition en vers, nous avons introduit un abrégé des règles de la versification française. Nous croyons cette
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
genre littéraire, sont ceux où l’écrivain expose les principes et les règles d’un art. Il est aisé de sentir qu’ici le génie n
est aisé de sentir qu’ici le génie n’a rien à créer pour le fond. Les règles de l’éloquence, de la poésie et des autres arts a
ra insensiblement le lecteur à une entière connaissance de toutes les règles de l’art. On ne doit pas, dans un ouvrage didacti
r elle-même, et avec le plus de clarté qu’il est possible. Toutes les règles sont des branches qui tiennent à la même tige. Il
que par les gens de l’art. Une exposition méthodique et lumineuse des règles suffit. Il doit même, autant qu’il est possible,
. Cette qualité consiste dans une application juste et convenable des règles de l’art. La critique en effet n’exige pas toujou
toujours impérieusement une étroite et rigoureuse observation de ces règles , parce qu’il arrive quelquefois que l’auteur s’en
ous les principes de l’art oratoire, et une poétique qui contient les règles les plus exactes et les plus propres à nous faire
20 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
Participe présent. Aimant, finissant, recevant, rendant.   85. —  Règle . Le participe présent ne varie jamais, c’est-à-di
direct. Accord du participe passé avec le sujet. 86. — Première  règle . Le participe passé, quand il est accompagné du v
s se sont donné la mort (et non pas se sont donnés).   88. — Deuxième  règle . Mais quand le participe passé est accompagné du
iel.) Accord du participe passé avec le régime. 89. — Première  règle . Le participe passé s’accorde toujours avec son r
m : que, me, te, se, le, lu, les, nous, vous, quels.   90. — Deuxième  règle . Mais quand le régime n’est placé qu’après le par
21 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
en trois parties : dans un premier article, nous ferons connaître les règles qui concernent le drame en général ; dans les deu
sser voir que les personnes qu’il met en scène. 415. Quelles sont les règles générales du drame ? On peut rapporter à trois c
les règles générales du drame ? On peut rapporter à trois chefs les règles générales du drame : 1° Les qualités de l’action
cinquième, comme l’a fait Shakespeare, dans son Jules César ? 424. La règle des trois unités n-a-t-elle pas rencontré des adv
e cotre scène tragique et comique, Corneille, avoue qu’il a élargi la règle des trois unités, parce qu’il a reconnu par l’exp
re sur l’unité dramatique, élève aussi de fortes objections contre la règle classique des unités. Inutile de dire que nos poè
de changer le lieu de la scène pendant le cours du même acte. 425. La règle des unités ne présente-t-elle pas de sérieux avan
-t-elle pas de sérieux avantages ? Ce qui donne de l’importance à la règle des trois unités, c’est que cette règle constitue
ui donne de l’importance à la règle des trois unités, c’est que cette règle constitue un principe de perfection dramatique, p
erses opinions que nous venons d’exposer nous font voir que certaines règles de l’art dramatique peuvent être considérées sous
’art, dirons-nous avec un savant critique, M. J. Janin, il y a peu de règles pratiques dont un homme de génie ne puisse s’acco
Racine et Shakespeare. Ce qui est essentiel, c’est l’observation des règles imprescriptibles, l’unité en grand, l’intérêt, la
la défaite et la punition des méchants. Voltaire a transgressé cette règle fondamentale dans sa tragédie de Mahomet, où nous
ition, de nœud ou d’intrigue, et de dénoûment. Après avoir exposé les règles concernant cette division naturelle du drame, nou
antes, mais elles n’en sont que plus adroites : car une des premières règles de l’art dramatique est que l’intérêt aille en cr
e demande, il faut (du moins dans la tragédie, car bien souvent cette règle n’est pas observée dans la comédie), il faut que
nnages principaux. Corneille, nous l’avons dit, n’a pas observé cette règle dans l’exposition de Rodogune. En effet, les évén
nissent, le nœud se rompt, et le dénoûment arrive. 440. Quelle est la règle à suivre relativement aux incidents ? Plus les i
ièrement le tissu de l’ouvrage. Pour réussir à cet égard, il y a deux règles essentielles à observer. La première est que dura
il doit le voir ; s’il ne le voit pas, il doit en être vu. La seconde règle demande qu’aucun acteur n’entre ni ne sorte sans
es Italiens, et surtout Alfieri, paraissent n’avoir pas négligé cette règle . Il est par trop évident que les acteurs ne doive
veilleux, et l’autre réduit à la simple nature. 491. Quelles sont les règles de l’opéra dépourvu de merveilleux ? Dans ce sys
ue entièrement substitué à l’autre, le poète doit observer toutes les règles de la tragédie proprement dite, avec cette différ
l’opéra de Thétis et Pélée, par Fontenelle. 494. Faites connaître les règles propres à ce genre d’opéra. Dans l’opéra qui adm
n traitant de pareils sujets, il ne serait pas possible d’observer la règle des trois unités. Dans la tragédie proprement dit
doivent faire le principal mérite de la farce. 525. Quelles sont les règles de la farce ? La farce doit suivre les règles de
525. Quelles sont les règles de la farce ? La farce doit suivre les règles de la comédie. Cependant, on n’y exige pas autant
e parole ou le dialogue parlé. L’opéra comique est assujéti aux mêmes règles que les autres pièces de théâtre ; mais il en a d
22 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
es doivent se retrouver. Cette étude fait bientôt juger qu’il y a des règles pour leur composition, règles qui, émanées de la
étude fait bientôt juger qu’il y a des règles pour leur composition, règles qui, émanées de la saine raison et fondées sur la
eu près les mêmes dans tous les temps et chez toutes les nations. Ces règles ne peuvent pas être fixées avec une rigueur mathé
on encore : rien n’est beau que l’honnête. Telles sont à peu près les règles fondamentales des productions littéraires en géné
nous venons d’indiquer. Ce sera dans l’exposition et l’examen de ces règles particulières, c’est-à-dire à propos des divers g
storique de la littérature française depuis 1789. 2. Domairon, Rhét, Règles fondamentales des productions littéraires.
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
actiques, sont des ouvrages où l’écrivain expose les principes et les règles d’un art ou d’une science. Il est aisé de sentir
tir qu’ici le génie n’a rien à créer pour le fond. Les vérités ou les règles ont été trouvées par l’observation et l’expérienc
ra insensiblement le lecteur à une entière connaissance de toutes les règles de l’art. On ne doit pas, dans un ouvrage didacti
que par les gens de l’art. Une exposition méthodique et lumineuse des règles suffit. Il doit même, autant qu’il est possible,
ien qu’elle ne nous soit pas parvenue entière, contient cependant les règles les plus exactes et les plus propres à nous faire
st judicieuse quand elle fait une application juste et convenable des règles de l’art ; car on ne doit pas exiger toujours, et
ujours, et impérieusement, l’étroite et rigoureuse observation de ces règles . Il peut arriver que l’auteur s’en écarte un peu,
nier : c’est là évidemment manquer, en fait de critique, à toutes les règles de l’équité. On ne serait pas moins répréhensible
sté plus célèbre que l’autre : le Traité des études de Rollin, et les Règles de l’éloquence, de Gibert. Nous avons deux écriv
a véritable doctrine oratoire. Il s’est donc déterminé à imprimer les Règles de l’éloquence, livre qui n’a rien de commun avec
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
a connaissance des grands écrivains qui les ont appliqués. 304. Cette règle n’est-elle pas fondée sur la pratique des plus gr
n’est-elle pas fondée sur la pratique des plus grands génies ? Cette règle est fondée non seulement sur l’opinion de tous le
. Dans un âge où le goût est encore si peu formé, la connaissance des règles si incomplète, l’expérience si peu avancée, il im
ante. 308. — Est-il nécessaire de lire beaucoup d’ouvrages ? Une des règles relatives à la lecture des modèles est de se born
, la lecture des modèles doit être faite avec ordre et méthode. Cette règle veut que l’on commence par les ouvrages les plus
dans la Mort de César, a embelli Shakespeare, etc. Quelles sont les règles à suivre dans l’imitation ? Il faut d’abord évit
gile et Cicéron, jusqu’à Fénelon, Racine et J.-J. Rousseau. Quant aux règles pratiques concernant ce genre d’imitation, nous n
ns de former le style que nous venons d’énumérer, la connaissance des règles , la lecture et l’imitation des chefs-d’œuvre, son
25 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ns le second sens, le mot littérature se prend pour la collection des règles qui apprennent à juger des Ouvrages d’esprit et à
elles-lettres. L’ordre et la correction, le respect de l’usage et des règles sont proprement du domaine des lettres. Pour qu’u
s hommes, dit Cicéron, par un sentiment secret, et sans connaître les règles de l’art, discernent ce qu’il y a de bon et de dé
sse dans le goût ; Aristote, plus de pureté et de profondeur. III. Règles de littérature. Plan et division de l’ouvrage.
III. Règles de littérature. Plan et division de l’ouvrage. 26. Les règles ou préceptes de littérature sont un recueil de pr
ger dans la composition ou dans l’appréciation d’un ouvrage. 27. Les règles sont fondées sur la nature de l’homme, et elles e
itraires sorties du cerveau de quelque rhéteur. Étudier et suivre les règles , c’est observer la marche que prescrit la raison
observer la marche que prescrit la raison et que suit le génie. « Les règles , a dit un écrivain célèbre, sont l’itinéraire du
t un écrivain célèbre, sont l’itinéraire du génie. » 28. L’étude des règles est très importante pour tout homme qui veut perf
re ce but, il y a des moyens à prendre et une route à suivre. Or, les règles indiquent précisément ces moyens et cette route ;
ces tout le chemin que d’habiles maitres ont fait avant nous. 29. Les règles n’ont pas précédé, mais suivi les modèles. On adm
efs-d’œuvre de Sophocle et d’Euripide avant qu’Aristote eût tracé les règles de l’art dramatique. Homère avait été sublime ava
ux hommes et à les entraîner. 30. Tout importantes qu’elles sont, les règles nous paraissent plutôt des observations et des co
eaucoup d’exercice, une prudence consommée et un jugement exquis. Les règles doivent donc respecter la liberté de l’esprit et
nous sortirons par la fenêtre. 31. La critique est l’application des règles à tous les arts ; et, en littérature, c’est le ju
inctes. Nous exposerons donc d’abord les préceptes du style, puis les règles de la poétique, et enfin celles de l’éloquence. M
xpressions ou des tours extraordinaires, qui, paraissant sortir de la règle , frappent et captivent l’attention. En intercédan
ne pensée est d’être proportionnée au sujet que l’on traite, la seule règle qu’on puisse prescrire pour l’emploi des pensées,
s et sublimes dans une matière enjouée. Ici, comme ailleurs, la seule règle essentielle qui embrasse toutes les autres, c’est
tte partie essentielle de l’art d’écrire, nous allons donner quelques règles  : 1º sur les mots considérés en eux-mêmes 2º sur
correction consiste à disposer les mots et les propositions selon les règles de la langue et d’après l’usage reçu. C’est à la
onstater un usage légitime. On appelle solécisme une faute contre les règles de la syntaxe. C’est à vous, mon esprit, à qui j
rire, et le jeune humaniste qui connaît et observe rigoureusement les règles de la grammaire aura toujours dans ses compositio
t même un véritable contresens. C’est souvent pour avoir oublié cette règle que les commençants laissent une foule d’ambiguït
sira le vrai rapport. Voici quelques phrases qui pèchent contre cette règle  : Dieu ne veut pas la mort de l’impie : il n’aba
té s’étend à l’infini, il s’ensuit qu’il est impossible de donner des règles positives sur le style que l’on doit employer. Il
ellence, nous nous attacherons particulièrement à faire connaître les règles qu’on doit suivre dans l’emploi de cette figure s
ressemblance entre une métaphore et une image, et presque toutes les règles que nous avons données sur l’emploi des images s’
et l’autorité des bons écrivains qu’il faut consulter plutôt que les règles des rhéteurs pour décider si l’on peut employer d
littérateur qui veut se former à l’art d’écrire : la connaissance des règles , l’étude des modèles, l’exercice de la compositio
icéron lui-même, ce serait une erreur et une témérité de regarder ces règles comme inutiles ; mais ce serait une erreur peut-ê
ais ce serait une erreur peut-être plus grave de faire de l’étude des règles notre occupation principale et de croire qu’elles
ntiments et les désirs qui constituent l’homme moral. 263. La seconde règle qu’il faut observer dans le choix des livres, c’e
bord de la composition en général, et nous donnerons ensuite quelques règles sur les principaux genres de compositions seconda
sate diu quid ferre recusent, Quid valeant humeri. Sans doute, cette règle s’applique plus directement aux écrivains déjà fo
oire, qui appartient à la rhétorique. Nous donnerons d’abord quelques règles sur la narration en général, et nous exposerons e
us exposerons ensuite celles qui sont particulières à chaque genre. Règles générales de la narration. 299. Toute narratio
Il nous suffira de dire un mot de ces trois parties pour indiquer les règles essentielles à toute narration. 300. L’exposition
nstant. On remarque que La Fontaine a quelquefois péché contre cette règle  : dans la Laitière et le Pot au lait, le récit es
fataliste ou à l’école descriptive, ont malheureusement oublié cette règle , et par là ils ont contribué beaucoup à ruiner la
sait les peindre et les rendre sensibles. Nous allons donner quelques règles générales sur la description, et nous indiquerons
et nous indiquerons ensuite les différentes sortes de descriptions. Règles générales de la description. 326. Pour bien fa
ttache qu’à celles qui sont frappantes. Boileau nous a transmis cette règle  : Un auteur, quelquefois trop plein de son objet
e cérémonial et les autres détails, et nous nous bornerons à quelques règles sur les qualités du style épistolaire et sur les
lle le cérémonial des lettres, et les livres spéciaux contiennent des règles à ce sujet. Des différentes espèces de lettres
suppose, on doit toujours surveiller ses paroles, observer toutes les règles de la plus scrupuleuse honnêteté. Par là on s’hon
ont à faire un travail qui appartient à ce genre. En traçant quelques règles sur cette matière, nous aurons donc complété les
e la poétique. 371. La poétique ou art poétique est l’ensemble des règles qui dirigent les poètes dans leurs diverses compo
i ont été faites sur les poëtes les plus habiles. Avant d’exposer ces règles et les divers genres auxquels elles se rapportent
 ; 3º les petits poèmes compris sous le nom de poésies fugitives. Les règles de la versification française appartiennent à la
grammaticales. Néanmoins, pour être plus complet, nous exposerons ces règles en peu de mots dans une première section. Prem
ation est l’art de faire des vers, et elle a pour objet de tracer les règles du langage mesuré. Le vers est un assemblage de m
ge mesuré. Le vers est un assemblage de mots cadencés selon certaines règles déterminées. Trois points distinguent le vers fra
; 2º il se termine par la rime ; 3º il n’admet pas l’hiatus. 390. Les règles de la versification française se rapportent à six
parlerons séparément. I. — De la disposition des rimes. 401. Une règle générale et sans exception, c’est que les rimes m
rophe ; dans la chanson, couplet. 409. La stance est soumise à quatre règles principales : la première se rapporte à la clarté
pas une torture vaine et sans fruit que de soumettre ses pensées aux règles de la mesure ; par là, vous fécondez votre intell
sont à peu près au choix du poète ; mais la première strophe sert de règle pour toutes les autres. 421. Les caractères de l’
et les écarts du poète ne sont qu’une folie. Boileau nous donne cette règle  : Son style impétueux souvent marche au hasard ;
uefois dans, leurs poèmes ce mélange ridicule et monstrueux. 455. Les règles de l’épopée se rapportent à trois objets : les qu
es événements trop récents. Lucain et Voltaire ont péché contre cette règle . 462. L’intérêt exige que l’action attache tout e
e furent que l’accessoire de l’action qui était représentée. 488. Les règles qui concernent le drame en général se rapportent 
r un caractère et de peindre une passion. Mais on leur répond que ces règles sont fondées sur la nature elle-même. Il faut, si
n amenés et demandent beaucoup de richesses et d’ornements. La grande règle consiste à proportionner le style au rang, au car
e, et il ne peut être soumis, comme la tragédie proprement dite, à la règle des trois unités. 533. Le musicien concourt avec
oule sur un sujet religieux, scientifique ou littéraire. Il trace les règles de l’art qu’il veut enseigner comme les traités e
ar son amertume et sa partialité. Boileau a observé la plupart de ces règles  : cependant on lui reproche trop d’acharnement à
poétique ou de petite épopée, et il doit suivre à peu près les mêmes règles que le poème épique et réunir les mêmes qualités.
fable de La Fontaine, intitulée les Deux Pigeons, pèche contre cette règle . Elle doit être juste et naturelle, c’est-à-dire
rdeur, elle s’est réglée. Remarquez, elle n’est pas détruite, elle se règle  ; il ne faut plus d’éperon ; presque plus de brid
sont les deux caractères d’un goût exquis ? 26. Qu’entendez-vous par règles de littérature ? 27. Quelle est l’origine des règ
ntendez-vous par règles de littérature ? 27. Quelle est l’origine des règles  ? 28. Quelle est l’importance des règles ? 29. Le
27. Quelle est l’origine des règles ? 28. Quelle est l’importance des règles  ? 29. Les règles ont-elles précédé les modèles ?
origine des règles ? 28. Quelle est l’importance des règles ? 29. Les règles ont-elles précédé les modèles ? 30. Les règles so
e des règles ? 29. Les règles ont-elles précédé les modèles ? 30. Les règles sont-elles généralement invariables et sans excep
’est-ce que la pensée sublime ou le sublime de la pensée ? 64. Quelle règle peut-on suivre pour l’emploi de ces diverses pens
crire une lettre est-il bien important ? 343. À quoi se réduisent les règles que nous donnons sur les lettres ? 344. Quels car
a versification française ? 390. À combien d’objets se rapportent les règles de la versification française ? 391. Qu’est-ce qu
èces ? 400. Quelles sont les qualités de la rime ? 401. Quelle est la règle générale pour la disposition des rimes ? 402. Com
st-ce qu’on appelle stances, strophes et couplets ? 409. À combien de règles la stance est-elle soumise ? 410. Qu’est-ce que l
i du merveilleux chrétien ? 455. À combien d’objets se rapportent les règles de l’épopée ? 456. Quelles sont les qualités de l
sance et qu’était-ce chez les anciens ? 488. À quoi se rapportent les règles qui concernent le drame en général ? 489. Quelles
26 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
La rhétorique est l’art de bien dire ; elle a pour but d’établir des règles fondées sur la nature et le goût pour l’ornement
s défauts dans les écrits, et dans la froide application de certaines règles techniques : mais la saine critique est la source
rincipes du goût dans l’assentiment du grand nombre, et établir comme règle , que le beau est ce que les hommes s’accordent le
nnements plus ou moins abstraits, nous pouvons même éclairer, par des règles , les caprices d’un goût encore grossier ; mais, e
est la distinction entre le beau et le fautif, et l’établissement des règles relatives aux divers genres de beauté dans toutes
ux qui l’ont précédé. Sans doute, un censeur qui jugerait d’après les règles strictes de la critique, et jamais d’après les im
t et le sentiment sont nécessaires pour guider dans l’application des règles générales aux cas particuliers ; mais parce que l
tardé est toujours certain. Quelques auteurs triomphent, en dépit des règles de la critique. Les tragédies de Shakspeare, cons
s qu’au sublime, qui peut, jusqu’à un certain point, s’affranchir des règles . Le sublime puise son origine dans la nature même
ières et proportionnées, qu’avec des corps qui paraissent formés sans règles et sans desseins. Les objets appliqués à nos usag
ment de grammaire française, je me propose d’examiner les principales règles relatives à cet objet au moyen de quelques observ
ue le mode de déclinaison avait nécessité une quantité innombrable de règles ou principes fondamentaux ; mais d’un autre côté
x des mots, nous allons nous occuper de leur arrangement. La première règle est de se conformer aux lois de la grammaire ; la
é, pour montrer avec clarté leurs relations mutuelles. Cette dernière règle n’est pas toujours religieusement observée, même
se fixer plus particulièrement. Pour conserver cette unité voici les règles à suivre. D’abord, dans la période, on doit évite
ilement être divisées en deux ou trois phrases. La violation de cette règle est toujours une source de déplaisir et de dégoût
rs une source de déplaisir et de dégoût pour le lecteur. La troisième règle pour conserver l’unité du discours c’est d’éviter
pre à exprimer le sens de la manière la plus avantageuse. La première règle que j’indique pour parvenir à ce but est de s’abs
imprime aux écrits un nouveau degré de force et de beauté. La seconde règle que je rappelle pour augmenter la vigueur du styl
ires de manière à ne pas surcharger le sujet principal. Une quatrième règle à observer pour la construction d’une période vig
e premier membre se grave plus aisément dans la mémoire. La cinquième règle pour corroborer la phrase, c’est d’éviter de la t
tement toutes les ressources de leur langue, il n’y aurait que peu de règles à établir ; les phrases acquerraient naturellemen
de moins d’étude, et il est plus difficile d’établir sur ce point des règles fixes. D’abord les anciennes langues étaient bien
e susceptibles, et qui répand tant de charmes sur la composition. Les règles que l’on pourrait indiquer à cet égard seraient t
orationis ; hoc auditor expectat ; hic laus omnis declamat. La seule règle que nous puissions indiquer sur ce point est que,
la dépouiller de tout accessoire, suivant les circonstances, est une règle importante que l’orateur ne doit pas perdre de vu
e, et qu’ils hâtent les progrès dans tous les arts. Or, connaître les règles qui doivent déterminer la préférence de tel princ
eut produire la confusion ; il est donc nécessaire d’établir quelques règles pour l’emploi des métaphores. La première règle q
e d’établir quelques règles pour l’emploi des métaphores. La première règle que j’indiquerai, c’est qu’il ne faut pas multipl
t pompeux et fleuri, sans examiner la place qu’il occupe. La deuxième règle que je pose est relative au choix du sujet d’où l
taphore soit claire, précise et frappante. De la transgression de ces règles il résulte ce qu’on appelle une métaphore peu nat
emples trop fréquents, même dans les bons auteurs, montrent que cette règle est souvent méconnue. Horace nous enseigne cet im
s digne du jeune homme, » offre une confusion d’idées. Une excellente règle a été indiquée pour juger de la propriété des mét
renversé toutes les bornes de l’honneur, et détruit parmi nous cette règle où les anciens Grecs faisaient consister toute le
a bouche à ces traîtres. (Longin, traduction de Boileau.) La dernière règle qui nous reste à observer relativement à la métap
le sens figuré ne soit jamais mêlé au sens littéral. D’ailleurs, les règles indiquées pour la métaphore s’appliquent à l’allé
s limites de cette figure, je répondrai que je ne puis établir aucune règle certaine. Le bon sens et le goût en sont les just
inutile, Voyez ce que m’a fait le fils du grand Achille. Il y a deux règles principales à observer dans la conduite de la pro
au degré d’élévation où l’on veut les placer. L’observation de cette règle est nécessaire, même dans les dernières ramificat
r adresser un discours. L’une et l’autre figure est sujette à la même règle  ; il faut qu’elle soit dictée par la passion pour
tait douce et triste comme le souvenir des plaisirs passés. Voici les règles qui doivent être observées dans l’usage des compa
désagréable. Sénèque tombe fréquemment dans ce défaut. Les maximes ou règles de morale reçoivent volontiers cette forme, parce
rectes que hardies et brillantes. L’étude et l’attention soutenue aux règles de la rhétorique peuvent douer de ce genre de sty
caractère distinctif d’un genre particulier, je ne puis donner aucune règle . Le style varie en quelque sorte à l’infini ; il
ible de marquer le passage des uns aux autres : alors il n’y a pas de règles pour s’assurer de l’effet des couleurs qu’il empl
que l’on porte. Les bons modèles, dans chaque genre, tiennent lieu de règles  ; leur étude est l’unique moyen de parvenir à l’é
général avec clarté et vigueur. C’est là, nous pouvons l’affirmer, la règle principale en cette matière : il faut embrasser f
bien dire ; c’est le plus habile des maîtres. » J’ai indiqué bien des règles relatives à ce sujet ; mais c’est en vain qu’on l
de leur attention. Une quatrième observation évidente, et qui est une règle matérielle relative au style, c’est qu’il doit to
y reconnaît trop souvent le rhéteur et l’homme qui écrit d’après les règles de l’art plutôt que d’après les inspirations de s
trir les lauriers de ses maîtres ; et, par une étude persévérante des règles de l’art, et surtout par celle des grands modèles
ses différentes espaces, les caractères distincts de chacune, et les règles qui s’y appliquent. Les anciens divisaient tous l
admis par les anciens rhéteurs. Ces trois espèces d’éloquence ont des règles qui leur sont communes ; j’en parlerai par la sui
ce qui est relatif à l’éloquence judiciaire, puis je rappellerai les règles qui s’appliquent spécialement à l’éloquence de la
eut jamais produire une conviction complète. Je traiterai bientôt des règles , de la méthode et de la distribution des diverses
cours oratoire, mais surtout dans les harangues populaires, c’est une règle capitale de ne jamais perdre de vue le décorum qu
le plus noble effort de l’esprit humain. Là l’opinion du vulgaire se règle sur l’événement et dépend du succès ; là se prése
Ce genre important mérite donc toute notre attention. La plupart des règles tracées dans le dernier chapitre s’appliquent ce
ateur a une plus vaste carrière ; il est rarement circonscrit par des règles précises : il peut chercher ses sujets dans une g
à l’imagination de choisir son but ; l’avocat a toujours à la main la règle et le compas ; son devoir principal est de les ap
me chapitre de son dernier livre, donne un grand nombre d’excellentes règles relatives aux moyens que doit employer l’avocat p
 ; mais c’est plutôt à la théologie qu’à la rhétorique à indiquer les règles à cet égard. En général, ce sont les plus utiles
potien ; Fénelon, Dialogues sur l’éloquence.) J’établirai bientôt les règles relatives à la disposition des diverses parties d
ais je veux que l’un d’eux prédomine sans cesse sur les autres. Cette règle est fondée sur l’observation, que l’esprit ne peu
à la chaleur du débit ; je pense qu’on ne peut à cet égard tracer des règles générales. J’en laisserai le choix aux prédicateu
, le barreau et la chaire. Je vais maintenant m’occuper à établir les règles de la construction du discours qui sont communes
cipes que je vais présenter. Toutes les fois que quelques-unes de ces règles auront un rapport plus spécial avec le barreau, l
énérales sur la nature et le but de l’exorde, je vais offrir quelques règles de composition de cette partie du discours. Elles
peine et demandent plus de délicatesse dans l’exécution. La première règle est, que l’exorde soit simple et facile, qu’il na
uction. Pour rendue l’exorde naturel et facile, je crois qu’une bonne règle à suivre serait de n’en former le plan qu’après a
e hasarder des sentiments forts et passionnés. Les exceptions à cette règle sont, lorsque le sujet est tel que son énonciatio
accommodée au ton et à l’esprit du tout. Telles sont les principales règles relatives à l’exorde ; elles s’appliquent égaleme
ces divisions sont encore assez souvent adoptées, je vais tracer les règles matérielles qu’on y doit observer : 1º Que les di
ation du sujet ; je les réunis parce qu’elles sont soumises aux mêmes règles , et parce qu’elles tendent ordinairement au même
sera bientôt oubliée. Pour arriver à cette clarté, outre l’étude des règles générales que nous avons indiquées, la narration
en quelque sorte du bon ordre de leur disposition ; à cet égard, les règles suivantes devront être observées. Et d’abord, il
suite, relativement aux différents degrés d’énergie des arguments, la règle générale est d’avancer par la voie de la gradatio
prit de ses auditeurs, préparés déjà par ce qui a précédé. Mais cette règle n’est pas générale ; car, s’il se méfie de sa cau
urs causes, de leurs effets, de leurs corrélations ; puis tracent des règles pour les mettre en jeu. Aristote, en particulier,
latives que l’on peut acquérir relativement aux passions. L’usage des règles et des préceptes sur cette partie de l’art oratoi
et les erreurs où il pourrait tomber. Relativement au pathétique, les règles suivantes me paraissent devoir être observées. La
le plus efficace pour les glacer complètement. Après avoir tracé ces règles relatives au pathétique, je puiserai dans Cicéron
rits une impression complète et énergique de leur ensemble. La grande règle pour la péroraison, celle que la nature elle-même
cilement de ton, toutes les fois que les circonstances l’exigent. Une règle , également utile pour se faire bien entendre, est
parler du geste, ou de ce qui est appelé action dans le discours. La règle fondamentale pour la propriété de l’action est, s
actère et l’expression de la nature ; en suivant religieusement cette règle , nous éviterons que l’étude ne leur donne une app
itre du onzième livre de ses Institutions, établit un grand nombre de règles relatives à l’action et au geste, et tous les aut
de le faire l’orateur qui n’aurait jamais fixé son attention sur les règles du style, de la composition et de l’action. Homèr
i reprocher des digressions trop fréquentes ; on souhaiterait que ses règles et ses observations fussent moins vagues et moins
27 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
e faire naître, ni le suppléer. 179. Quels sont les privilèges et les règles de l’ode ? L’enthousiasme est le caractère princ
apporte tout au sentiment qui le domine : de là se déduisent les deux règles de l’ode, la brièveté et l’unité. 180. Quel doit
elle nécessaire à l’ode ? Après les caractères de l’ode viennent ses règles  : la brièveté et l’unité. L’ode ne doit avoir qu’
deux premières dans le second, une fois assorties, doivent servir de règle à toutes les autres. On rencontre aussi, mais bea
voir leur succès à cette liberté d’allure. Il faut en conclure que la règle véritable pour la forme de l’ode, est qu’elle soi
er dans les abîmes. On sent que le poète est sous la main de Dieu qui règle ses inspirations et dirige ses chants. 194. D’où
des comparaisons analogues et proportionnées au sentiment. Toutes ces règles trouvent leur application dans une élégie de Moll
end à tout le reste. Ces deux espèces d’élégies suivent également les règles que nous avons fait connaître. 219. Quels sont le
ies : le Récit ou Récitatif, et l’Air ou Chant. 228. Quelles sont les règles du Récitatif ou de l’air ? Le Récitatif, qui est
chutes et à la vivacité d’un air de mouvement. 229. Quelles sont les règles de la cantate relativement au sujet et au style ?
Rousseau, qui en a enrichi notre littérature. Ce poète en a tracé les règles , et les a suivies exactement dans les magnifiques
s les magnifiques compositions qu’il nous a laissées en ce genre. Ces règles , toutefois, ne sont pas absolument obligatoires.
ne maison de charité. Cette dernière composition s’éloigne encore des règles générales du genre, en ce qu’elle n’est empruntée
le refrain ? Les couplets doivent suivre, dans la chanson, les mêmes règles que les stances de l’ode, avec cette différence c
ester dans les limites de la vraisemblance. 243. Faites connaître les règles qui président à la composition de l’épithalame.
l’agrément dans ces sortes de poésies. Racine et Bernis ont mis cette règle en pratique dans leurs épithalames. Ces exemples
on. Quant à la mesure et à la disposition des vers, il n’y a point de règles particulières pour l’épithalame. Tout ce que l’on
28 (1881) Rhétorique et genres littéraires
1° Mœurs réelles ; 2° — oratoires. 3° Passions. L’amour et la haine. Règles . 1° Émotion personnelle ; 2° Ton ou opportunité e
rique est un art, fruit de l’observation, qui comprend l’ensemble des règles puisées dans l’étude des modèles et dictées par l
n’en abuse pas comme les Sophistes, elle développe les dons naturels, règle les écarts de la passion, et donne à l’éloquence
urs (ῥήτωρες) sont venus, en ont donné les principes et déterminé les règles . L’éloquence a donc précédé la rhétorique, comme
s poètes jusqu’à une simple lettre d’affaires, il doit satisfaire aux règles générales de l’invention, de la disposition et de
ans Buffon, Discours sur le style, le passage où il fait la revue des règles oratoires communes à tous les genres de discours
 : 1° La loi, base de tout jugement. Elle détermine la culpabilité et règle le droit. 2° Les titres écrits, qui établissent l
à l’auditeur, au temps, aux lieux et au sujet. 3° Passions, leurs règles À la force de la vérité, à l’autorité personne
de Troie (Virgile, Énéide, chant II, v. 57 et suiv.). 1° La première règle pour émouvoir, c’est d’être ému soi-même : ……………
euriez. (Boileau, Art poétique, chant III, vers 142.) 2° Une seconde règle est celle du ton, c’est-à-dire, de l’opportunité
méthodique et raisonné, conforme à la nature de l’esprit humain, aux règles de l’expérience et aux nécessites du sujet. Par
que les grands orateurs eux-mêmes n’aient pas toujours observé cette règle . Elle peut toutefois adoucir la vérité quand elle
. vi et vii.) 5° Correction La correction est l’observation des règles de la grammaire. Mon esprit n’admet point un pom
poétique, chant I, vers 109 et suiv.) Bossuet n’a pas observé cette règle dans la phrase suivante : Alors qu’avons-nous vu
Figures de construction. Les figures de construction modifient les règles de la grammaire, mais ajoutent à la beauté du sty
ule une composition littéraire. Elle est à peu près soumise aux mêmes règles que la narration oratoire. On donne plus particul
Plus que tout autre aussi, il donne l’occasion d’appliquer toutes les règles de la rhétorique. On peut lire, comme exercice, l
me dire, si toutefois une composition littéraire pouvait se passer de règles , que sa méthode consiste à n’en point avoir. La l
écrivain lui-même qui prend la parole (Cicéron, Fénelon). Il y a deux règles principales à observer dans le dialogue : 1° ne p
ement et à la raison. On peut appliquer à ce genre de composition les règles de l’invention et de la disposition. Pour être bo
humain. Elle comprend donc : 1° l’Étude des genres littéraires et des règles auxquelles ils sont soumis ; 2° l’Histoire littér
tes sur ces maîtres depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, le code des règles inspirées par les chefs-d’œuvre pour déterminer l
Alcée, sont des variétés du pentamètre. (Voir les Prosodies pour les règles particulières.) 3° L’ïambique est pur, c’est-à-di
, III, v. 1 et 2.) 4° Le vers de huit syllabes n’est pas soumis à la règle de la césure, mais le mouvement de la période le
rs. Nos grands poètes n’ont pas toujours observé rigoureusement cette règle de la césure et on pourrait citer de nombreux exe
cences poétiques On appelle licences poétiques des dérogations aux règles de la versification. Ex. Encor pour encore, — av
l’origine de son nom. Chez Gringore, Villon, Charles d’Orléans, cette règle a subi de nombreuses exceptions. Ex. Chant royal
M. Egger (Mémoires de littérature ancienne, p. 100). Critiques des règles minutieuses des rhéteurs ; règles de bon sens et
ancienne, p. 100). Critiques des règles minutieuses des rhéteurs ; règles de bon sens et de goût ; préceptes d’Horace et de
erveilleuses de leurs héros. Laissons de côté le détail de toutes ces règles étroites, qui entravent le génie au lieu de le di
qui remplissent un poème sans l’animer. Indiquons en passant quelques règles générales dictées par le bon sens et le goût. Ho
térêt. L’école classique des xviie et xviiie  siècles, exagérant les règles d’Aristote, contestables dans certains détails, s
 45 et 46.) L’école romantique n’a conservé avec raison de ces trois règles que l’unité d’action. Elle est aussi absolue dans
. Trois parties dans le poème dramatique Quelles que soient ses règles , le poème dramatique comprend trois parties : 1°
dans la tragédie. Les modernes ne tiennent plus guère compte de cette règle , et la comédie a souvent un dénouement malheureux
le doit avoir de la noblesse, de la grandeur et de la force. Voir les règles et caractères de la tragédie dans Horace (Art poé
Molière, et la plus grande partie des comédies de nos jours. Voir les règles et caractères de la comédie dans Horace (Art poét
. Elle étudie la nature et l’homme, renferme des vérités morales, des règles de goût, les principes du beau dans des vers expr
us familière que didactique, donnait des préceptes de bon sens et des règles de goût pour la composition des œuvres littéraire
t une brillante place dans notre littérature. Le conte est soumis aux règles de la narration (unité, clarté, vraisemblance). S
es expressions pleines de douceur et de grâce. Boileau en a donné les règles suivantes : Telle qu’une bergère aux plus beaux
À cause de sa forme, elle a plus de mouvement que l’idylle. Voici ses règles d’après Boileau. Mais souvent dans ce style un r
tre où Pierre Richelet en étudie tous les détails dans son Abrégé des règles de la versification française. — Voir aussi le Pe
est de la prose ? — Oui, monsieur. » La prose n’est astreinte qu’aux règles grammaticales, à l’accord des mots avec les idées
principaux des faits secondaires. Voltaire a peut-être manqué à cette règle dans son Siècle de Louis XIV on traitant isolémen
ais lorsqu’elle apprécie les œuvres qu’ils ont produites, d’après les règles rigoureuses de la science moderne. L’histoire lit
cipes d’un art ou d’une science. C’est le répertoire des vérités, des règles trouvées par l’observation et l’expérience. Ces t
ion de la vérité. 3° La morale ou science des devoirs, qui étudie les règles propres à diriger l’activité humaine. 4° La théod
les lois générales des peuples, les principes du droit public et les règles du gouvernement des nations ; 3° Les économistes
és purement didactiques, recherchent et exposent les principes et les règles des beaux-arts, des belles-lettres, etc. Ex. Chez
étorique, p. 2 et 3.) 4° Genre romanesque Sa définition, ses règles générales ; origine du roman, son utilité, son do
sujets qu’il traite et des formes qu’il revêt, ce genre échappe à des règles précises. On peut toutefois en indiquer quelques-
nos jours. 5° Genre épistolaire Définition de la lettre, ses règles , ses caractères On comprend sous ce terme les
’adresse. En un mot, une lettre sera bien faite si l’on y observe les règles de la convenance, de la morale et du goût ; tout
ce, de la morale et du goût ; tout est là. On ne peut guère donner de règles plus précises d’un genre dont la règle est de n’e
à. On ne peut guère donner de règles plus précises d’un genre dont la règle est de n’en avoir pas d’absolues. Division des
29 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
sition littéraire. Il paraît que ce plan n’embrassait d’abord que les règles relatives à l’éloquence, et principalement à l’él
sont examinés avec plus de profondeur et de jugement, dans aucun les règles ne sont appliquées à la pratique avec plus de sag
cet égard sont très partagées, et je ne prétends pas soutenir que les règles de la rhétorique, quelque justes qu’elles puissen
s ; mais, en même temps, quoique l’on ne puisse pas tout attendre des règles et des méthodes, elles indiquent cependant ce qui
de le nourrir de pensées. C’est encore un nouveau motif d’étudier les règles de la composition ; car, s’il est nécessaire de n
n’est pas tant un art pratique qu’une science spéculative. Les mêmes règles qui guident les autres dans la composition, aider
ection auquel il doit atteindre, et lui montre ses devoirs soumis aux règles de la morale. Les belles-lettres et la critique c
r extravagants, nous devons inévitablement conclure qu’il est quelque règle qui détermine la préférence que l’on donne au goû
ns l’erreur, j’en appellerai à tout ce qui peut, selon moi, servir de règle à cet égard. Mais, dans de semblables oppositions
égard. Mais, dans de semblables oppositions dégoûts, quelles sont les règles , quels sont les principes auxquels nous pouvons r
a copie à l’original. Mais il y a une foule de circonstances où cette règle ne peut pas être appliquée, et « se conformer à l
ersonne porterait sur la beauté devraient incontestablement servir de règles aux autres hommes. Lorsque leur goût diffèrerait
rendre cet hommage, quelle sera l’autorité compétente pour donner des règles à nos goûts opposés et divers ? Il n’en existe po
la plus générale obtient la même autorité, et a le droit de servir de règle aux individus. Mais, va-t-on s’écrier, ne devons-
s motifs de son opinion ; il s’en réfère aux principes, et montre les règles sur lesquelles il se fonde. Le goût est en quelqu
occupe, il n’était pas strictement nécessaire de s’arrêter à quelque règle absolue. Pour juger ce qui est moralement bon ou
principes de la critique. La véritable critique est l’application des règles du goût et du bon sens aux productions des beaux-
articuliers aux principes généraux, et, de cette manière, établit des règles qui servent à apprécier les différents genres de
r les différents genres de beautés dans les conceptions du génie. Les règles de la critique ne sont point les résultats d’une
oir de plaire à tous les hommes, et je vais en citer une preuve : les règles d’Aristote sur l’unité de l’action dans les poème
avec notre raison et notre nature particulière, qu’on en a formé des règles qui, ensuite, ont servi à nous faire juger du mér
même et sans guide, produire des ouvrages que ne réprouveront pas les règles les plus sévères de la critique, parce que, ces r
veront pas les règles les plus sévères de la critique, parce que, ces règles n’étant fondées que sur la nature, la nature peut
s de ceux qui l’ont précédé dans la carrière. Les observations et les règles , il est vrai, ne suppléent point au génie, ou ne
la nature est le but vers lequel doivent tendre tous ses efforts. Les règles de la critique sont surtout destinées à nous fair
critique viennent souvent de ce que l’on suppose que c’est d’après la règle , et non d’après le sentiment, que l’on juge ; et
qui ne méritent pas le nom de critiques. J’ai démontré que les vraies règles de cet art n’étaient fondées que sur le sentiment
sentiment doivent nous guider dans l’application particulière de ces règles . Comme les ouvrages de goût sont ceux sur lesquel
, qui, examinés attentivement, se sont trouvés en opposition avec les règles établies. D’après les principes que nous avons ad
J’admets, par exemple, que quelques compositions dans lesquelles les règles de la critique sont ouvertement violées, aient ét
ce n’est point à cause de leur irrégularité ou de leur infraction aux règles de l’art qu’elles ont ravi l’admiration universel
lgré cette même infraction ; elles possèdent d’autres beautés que les règles approuvent, et ces beautés sont telles, qu’elles
que cet ouvrage renferme les exemples les plus complets de toutes les règles du sublime données par Longin. Je rapporte ce fai
t et quelquefois sublime. Mais comme son ouvrage sert en tout lieu de règle , je devais faire connaître ma façon de penser sur
descendre avec grâce, sans paraître tomber. La haute importance de la règle que je viens d’établir sur le choix convenable de
blimes, n’a pas été, je crois, assez appréciée jusqu’à présent. Cette règle est cependant si bien fondée sur la nature, qu’il
e forme régulière est celle qui nous paraît établie d’après certaines règles , et dans la disposition des parties de laquelle i
chaque objet sur l’imagination, qu’on ne pourraitle faire suivant les règles de notre syntaxe, qui exigeraient que Justum et t
magination de celui qui parle. Je ne prétends cependant pas que cette règle soit sans exception ; l’harmonie d’une période ex
tait le plus perfectionné ; on en avait même fait un art soumis à des règles fixes. La sagesse si vantée des prêtres égyptiens
é) dans laquelle la distinction des genres soit appliquée d’après les règles de la raison, et bornée, comme elle doit l’être,
lin ou le genre féminin. Nous sommes, à cet égard, soumis à certaines règles que l’usage a consacrées, et qui fixent un genre
les que l’usage a consacrées, et qui fixent un genre à chaque objet ; règles que M. Harris attribue, dans ses Recherches philo
aucun point plus bizarres, et en même temps moins asservies à aucune règle , que dans la désignation des genres auxquels appa
les Romains, comme on sait, n’en avaient pas moins que cinq, dont les règles générales étaient encore soumises à une foule d’e
ée à apprendre, et en même temps moins assujettie à l’incertitude des règles . Mais quoique la facilité et la simplicité d’une
l’arrangement des mots en est plus clair et plus intelligible, et les règles de notre syntaxe sont à la fois moins multipliées
les variétés produites par les déclinaisons et les conjugaisons, les règles multipliées de la syntaxe, exigeaient une attenti
tandis que parmi nous on le considère à peine comme soumis à quelques règles grammaticales. Il est reconnu que l’on peut, sans
habitude d’écrire d’une manière lâche et incorrecte. J’admets que les règles de la grammaire n’aient pas une autorité suffisan
matière de langage ou de style ; cependant il ne s’ensuit pas que les règles grammaticales soient inutiles et superflues. Il y
e des autorités infaillibles. Chaque langue a une syntaxe composée de règles auxquelles doivent se conformer strictement ceux
es autres deviennent parfaitement clairs et intelligibles. Toutes les règles de la syntaxe latine ne peuvent, il est vrai, s’a
e de vue, qu’abstraction faite de ces particularités, les principales règles , celles qui servent en quelque sorte de base au l
trer que, dans toutes les langues, comme dans la nôtre, il existe des règles fondamentales dont il est impossible de s’écarter
re sur le langage ; nous nous occuperons actuellement du style et des règles qui y sont relatives. Il n’est pas facile de donn
és en désuétude nuisent à la pureté du style, on pense bien que cette règle n’est pas sans exception. Ils ont, au contraire,
e seule phrase, ou développée dans deux ou trois, sans blesser aucune règle . Les phrases sont longues ou brèves, et c’est la
e, et renferment trop de membres, elles pèchent contre quelqu’une des règles dont je parlerai bientôt, et sans lesquelles il n
nt pour le lecteur. Ce n’est d’ailleurs qu’en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du style, que l’
nt. C’est ici que nous devons, avant tout, suivre scrupuleusement les règles de la grammaire, tant qu’elles pourront nous guid
e écrire en anglais d’une manière ambiguë, sans blesser aucune de ses règles . Les rapports réciproques des mots ou des membres
autres, afin que cette relation ne puisse échapper au lecteur. Cette règle n’est pas toujours observée, même par les meilleu
a glus grande attention, on est conduit naturellement, et d’après les règles de la syntaxe, à l’attribuer à lever ou coucher d
que je viens de rapporter suffiront pour bien faire comprendre cette règle  : que, dans la construction des phrases, la premi
r un seul moment. J’ai voulu de préférence faire mention de ces trois règles , parce que c’est à leur infraction qu’il faut pre
pression d’un seul objet, et non de plusieurs. Voici quelles sont les règles qu’il faut observer pour maintenir cette unité. L
ec la plus vive tendresse. » Les écrivains qui violent cette première règle s’écartent aussi de la seconde, qui consiste à ne
la division naturelle du sens de la phrase. J’en viens à la troisième règle sur l’unité dans les phrases. Elle prescrit de ne
pas supportable chez un écrivain correct. Je n’ajouterai plus qu’une règle sur l’unité dans la phrase, c’est qu’il faut touj
qu’elle aurait eues par une construction mieux entendue. La première règle à observer pour donner de la force à une phrase e
membre doit offrir une pensée que l’on n’a pas encore exprimée. Cette règle est mal observée dans ces phrases que nous rencon
nières diverses, qu’il n’est pas possible d’établir, à cet égard, des règles particulières. La lecture attentive des meilleurs
r l’emploi des particules conjonctives. J’en viens à la troisième des règles qu’il faut observer pour qu’une phrase ait de la
, au milieu ou à la fin, qu’il faudra les placer ? c’est ce qu’aucune règle , je crois, ne peut indiquer d’une manière précise
ls, et la phrase embrouillée perd sa grâce et sa force. Une quatrième règle à observer dans la construction des phrases auxqu
icence et l’immensité de la nature. » (Spect., nº 410.) Une cinquième règle , déduite évidemment de celle qui précède, nous pr
t avec plus de facilité le rang qui leur est propre. C’est encore une règle à observer de ne jamais mettre de suite plusieurs
dit souvent, dans ce juste milieu, etc. » Je ne donnerai plus qu’une règle sur la force dans les phrases. Lorsque, dans le c
it de la préface de l’Homère de Pope, est une belle application de la règle que je viens de donner : « Homère avait plus de g
points de critique c’est celui que l’on peut le mieux soumettre à des règles précises, et ensuite parce qu’il me semble que so
d’un ouvrage qui serait composé tout entier de phrases semblables. La règle fondamentale de la construction des phrases, cell
t le présente le plus avantageusement. C’est à ce but que tendent les règles que nous avons posées ; il n’en faudrait, il est
quoi consiste cette mélodie, quelles en sont les causes, et à quelles règles elle est soumise. Si je m’en rapportais aux rhéte
é, mais assez sensibles cependant pour qu’on ait pu les réduire à des règles fixes. Ils vont même jusqu’à indiquer et montrer
vivons, et ce n’est pas sans motifs que nous n’avons que fort peu de règles à cet égard. Ces motifs, je vais les faire connaî
a brièveté ou la longueur de nos syllabes, n’est pas assujettie à des règles constantes comme dans le grec et dans le latin ;
ils aient beaucoup écrit sur ce sujet, ils n’ont jamais pu établir de règles fixes et auxquelles l’usage pût se conformer. Si
ille. Il n’est effectivement pas possible de donner à ce sujet aucune règle précise, dans quelque langue que ce soit, la pros
égard, le guide le plus sûr, parce qu’on ne peut donner que quelques règles très générales, Mais, attendu qu’il en est quelqu
rationis ; hoc auditor exspectat ; hic laus omnis declamat . La seule règle importante qu’il soit possible de donner à ce suj
et énervée. Après avoir mis la plus grande importance à prescrire des règles sur la mesure de la prose, Quintilien, avec son b
n des phrases ; nous allons actuellement passer à l’examen des autres règles du style. J’ai divisé les qualités du style en de
deux observations générales. La première est relative à l’utilité des règles qui concernent le langage figuré. Je pense qu’il
d’aucune des figures du discours, sans avoir jamais étudié aucune des règles qui en indiquent l’emploi. C’est la nature, comme
r de ce que c’est que métaphore. Cependant il ne s’ensuit pas que les règles ne soient d’aucune utilité. Toutes les sciences o
ions que fait naître la pratique ; la pratique a toujours précédé les règles et les systèmes ; mais les règles et les systèmes
la pratique a toujours précédé les règles et les systèmes ; mais les règles et les systèmes sont ensuite venus à son secours,
ns présenter sous un plus beau jour. C’est pour cela qu’il existe des règles qui déterminent l’emploi des métaphores. Mais ava
e courte digression, je reviens à mon sujet. Nous allons voir quelles règles il faut observer dans l’emploi des métaphores ; c
ir quelles règles il faut observer dans l’emploi des métaphores ; ces règles sont presque toutes applicables aux autres espèce
brillant et fleuri, sans examiner s’il convient au sujet. La seconde règle est relative au choix des objets dont nous devons
e qu’elles ne peuvent être entendues par tout le monde. Une quatrième règle prescrit de prendre garde de jamais mêler ensembl
ombre, même chez les meilleurs auteurs, rendront plus évidentes et la règle et la raison qui l’a dictée. Dans la traduction d
sous lesquels on lui présente le même objet. La septième et dernière règle que j’appliquerai à l’usage des métaphores, c’est
s. J’ai voulu donner un traité presque complet de la métaphore et des règles qui s’y rapportent. C’est une partie si important
ifs, représentée par cette figure. C’est la première et la principale règle à observer dans une allégorie, que le sens figuré
se confond avec le style simple. On peut appliquer à l’allégorie les règles que nous avons données au sujet de la métaphore,
oit point déplacée, il me semble qu’on ne peut déterminer, par aucune règle précise, les proportions dans lesquelles elle doi
ux autres objets inanimés qui les environnent ! Il faut observer deux règles bien essentielles dans l’emploi de cette espèce d
ivent être encore employés qu’avec une extrême modération. La seconde règle prescrit de ne personnifier aucun objet qu’il n’a
e un heureux effet au degré d’élévation où l’on veut le placer. Cette règle doit s’observer rigoureusement, même dans les moi
sont les plus essentielles, et dont l’usage est le plus fréquent. Les règles qui les concernent pourront très bien s’appliquer
er dans plus de détails. Je diviserai en deux classes principales les règles applicables à cette figure : les unes auront pour
on y a répandus ne produisent aucun effet. Examinons actuellement les règles relatives aux objets dont on doit tirer des compa
’un petit nombre auxquelles il sera facile d’appliquer la plupart des règles que nous avons déjà posées. Si la comparaison est
lleurs écrivains, quel que soit le genre de leurs ouvrages. C’est une règle qui n’a presque pas d’exception. Les plus anciens
ges détachés, comme j’en ai cité jusqu’ici pour servir d’exemples aux règles que j’expliquais, ne peuvent donner une juste idé
u style, portées à l’extrême, deviennent autant de défauts ; et cette règle s’applique au style nerveux comme à tous les autr
nie transcendant. Un travail opiniâtre, une attention scrupuleuse aux règles de l’art d’écrire, parviendront à rendre ce style
autés auxquelles il faut toujours s’efforcer d’atteindre. Mais aucune règle précise ne peut indiquer les occasions où l’on do
c la même clarté et la même énergie. Ainsi l’on peut donner comme une règle essentielle, qu’il faut réfléchir sur un sujet ju
r souvent à la composition. Sans l’exercice et l’habitude, toutes les règles que j’ai données ne rempliront point leur but. Ma
ns et de conseils qu’ils ne sauraient trop méditer. Cinquièmement, la règle la plus essentielle, quoiqu’elle se présente, pou
s cinq Lectures, qui ont essentiellement pour objet l’application des règles de la syntaxe anglaise, et qui offriraient assez
ici a bien plus de ressources que l’art. C’est le fondement de cette règle si juste et si connue :                    Si vi
iscours, assigner les caractères qui les distinguent, et indiquer les règles qui s’y rapportent. Les anciens avaient aperçu tr
et ne rentre dans aucun de ceux établis par les anciens rhéteurs. Les règles qui doivent nous diriger dans la composition de t
bune et à celle du barreau. Nous nous occuperons attentivement de ces règles un peu plus tard, parce que je crois devoir avant
connaissance est essentielle pour appliquer à chaque genre celles des règles générales qui ne conviennent qu’à lui. L’éloquenc
ent point d’éloquence, point de conviction. Je donnerai plus loin les règles par lesquelles on arrive à une bonne méthode, à u
découvert. C’est au cœur seul à parler le langage du cœur. La grande règle ici, comme presque partout, c’est de n’écouter qu
Cicéron pour Cluentius. J’ai donné, dans ma dernière Lecture, les règles qui concernent particulièrement l’éloquence de la
particulièrement l’éloquence de la tribune. Une grande partie de ces règles peut s’appliquer également à l’éloquence du barre
us large carrière s’ouvre devant l’orateur ; rarement assujetti à une règle précise, il prend partout les raisons qu’il allèg
ation n’y saurait prendre tout son essor. L’avocat ne peut quitter la règle et le compas ; il doit les appliquer sans cesse a
ait de la toge d’un orateur romain. Avant d’entrer dans le détail des règles particulièrement applicables à l’éloquence du bar
tituent un discours régulier, j’aurai occasion de faire connaître les règles qui s’appliquent à la conduite de la narration et
ts. C’est à la théologie, plutôt qu’à la rhétorique, à déterminer les règles qui peuvent guider dans ce choix. Nous dirons seu
rai de la distribution du discours en général, je ferai connaître les règles relatives à la distribution des différentes parti
e pathétique et la conclusion. Je vais, dès à présent, développer les règles et les observations qui sont particulières à la c
particulières à la composition des discours de la chaire. La première règle prescrit l’unité dans un sermon. Elle est nécessa
de sujets divers, il faut qu’un seul le remplisse tout entier. Cette règle est fondée sur l’expérience, qui nous apprend que
lus utile, que le sujet en est plus précis et plus particulier. Cette règle n’est, en grande partie, qu’une conséquence de la
e d’énerver les vérités les plus nobles. Peut-être qu’en observant la règle que je viens de prescrire, il y aurait moins de s
e particulier à ajouter ici ; seulement je rappellerai, comme une des règles les plus essentielles, qu’il ne faut jamais emplo
ouver les expressions, mon opinion est qu’on ne peut prescrire aucune règle à cet égard. Il faut que chaque prédicateur suive
elle de la chaire, celle du barreau ; je vais maintenant examiner les règles qui leur sont communes, c’est-à-dire celles qui s
es genres de discours. Pour rendre plus sensible l’application de ces règles générales, il était nécessaire que je fisse préal
es générales sur la nature et le but d’un exorde, je vais exposer les règles qu’il faut suivre dans sa composition. Elles sont
plus de travail, ou dont l’exécution soit plus délicate. La première règle , c’est que l’introduction soit aisée et naturelle
at., lib. ii, c. 77), quoiqu’il ne se soit pas toujours conformé à la règle qu’il prescrit : Omnibus rebus consideratis, tum
t préparer graduellement son auditoire. Il n’y a d’exceptions à cette règle que lorsque le sujet est tel, qu’il suffit de l’i
s’exprimer pendant le reste de son discours. Cinquièmement, c’est une règle générale, qu’une introduction ne doit pas anticip
ec le ton qui règne sur l’ensemble de la composition. Telles sont les règles principalement applicables à l’introduction de pr
n, ou dans un discours de tel genre qu’il soit, voici les principales règles qu’il convient de suivre. Premièrement, il faut q
Je les réunis toutes les deux, parce qu’elles sont soumises aux mêmes règles et tendent au même but, en servant l’une et l’aut
clair dans un récit, ce n’est point encore assez de l’application des règles que nous avons précédemment données en parlant de
II, p. 412.) 26. Ceux qui désirent voir ce sujet examiné d’après les règles de la métaphysique la plus exacte, peuvent consul
raîne avec effort sa queue lente à le suivre. 32. Strength. 33. Ces règles sont principalement applicables à la langue angla
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
disposition. — proportions, digressions, transitions, variété Les règles ont pour principe notre organisation, pour but la
t de cette vérité l’idée fondamentale de son Essai sur le goût. Toute règle qui ne peut se justifier par un rapport direct av
étions autres, le monde extérieur nous affecterait autrement, et les règles seraient autres. Ainsi notre âme aime à connaître
s détails de la disposition. Vous voulez savoir, par exemple, quelles règles peuvent déterminer l’étendue d’un ouvrage et des
ésumés, compendium, la violent également en sens opposé36. La seconde règle , c’est que les diverses parties d’un écrit aient
ement doit être en proportion avec les dimensions du récit. C’est une règle qu’oublient plusieurs des romanciers actuels, ceu
avec l’idée principale, diviser l’intérêt qui doit être un, c’est la règle suprême. Arrière, sans doute, le compagnon de voy
eront déterminés d’après certaines observations et soumis à certaines règles . Ce sont elles qui vont nous occuper. 36. J’ai
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
des morceaux de plus longue haleine ; de l’exception ils ont fait la règle . A leur dernière ligne, vous êtes tenté de tourne
t-il bien les énoncer ; celui-ci est du nombre, qui résume toutes les règles sur la manière de terminer un écrit : Parlez tant
rs l’ont regardée comme une des plus faciles et qui exige le moins de règles . Dans le poëme épique, dans la tragédie, dans le
tout, donne à tout une face imprévue. Mais l’imprévu lui-même a ses règles . Le chancelier d’Aguesseau les a parfaitement éta
nous méprisons celle dont on veut nous frapper en violant toutes les règles de la vraisemblance ; il évite donc de mettre le
ensemble par la suppression des développements. C’est ainsi, si cette règle était indispensable et universelle, que nous pour
tions oratoires. Passant ensuite aux diverses parties, elle trace les règles du début, montre comment il dépend de l’ensemble,
pour ses propres écrits, si lui-même s’attache au genre sérieux, les règles de récapitulation, de conclusion, tracées par la
32 (1852) Précis de rhétorique
st l’arrangement des moyens fournis par la méditation du plan. 2. Les règles de la disposition oratoire concernent : l’exorde,
un autre nom ? — 7. Qu’est-ce qu’une période ? — 8. Quelles sont les règles de la période ? — 9. Les membres d’une période pe
e, doit toujours être plus expressive que le mot propre. Et c’est une règle applicable à tous les tropes : toutes les fois qu
itre IV. De l’action20. 1. L’action est l’éloquence du corps ; ses règles ont pour objet de déterminer les convenances phys
s que l’orateur et le narrateur (ou lecteur) doivent observer. 2. Les règles de l’action embrassent : 1° la Prononciation, 2°
qui dans la langue jouent un rôle purement passif, si on observe les règles de la quantité, c’est-à-dire si l’on évite de ren
une bonne maîtresse, sont le tact et la sensibilité. Il convient, en règle générale, de toujours marquer par un accent toniq
ur. Questionnaire. 1. Qu’est-ce que l’action ? — 2. Qu’embrassent les règles de l’action ? — 3. Quelles sont les qualités d’un
genre d’élocution convient-il d’appliquer aux lettres ? — 4. Quelles règles d’invention el de disposition le genre épistolair
. 1. Les lettres de demande entre amies sont affranchies de toutes règles . Mais, hors ce cas, toute demande doit être faite
se. 2. Pour répondre aux lettres de demande, il faut suivre les mêmes règles de simplicité et de franchise, s’exécuter de bonn
duira la lettre à quelques lignes. Questionnaire. 1. Quelles sont les règles des lettres de demande ? — 2. Quelles règles faut
ire. 1. Quelles sont les règles des lettres de demande ? — 2. Quelles règles faut-il suivre pour y répondre ? 3. Quel est le b
llèles soient aussi multipliés que les portraits et suivent les mêmes règles , ils ont une ressource de plus : c’est l’antithès
ion poétique. 7. La narration poétique ou fictive n’a qu’une seule règle , celle de la vraisemblance. L’imagination est seu
t être plus intéressant que le récit historique, et être conforme aux règles de l’unité la plus parfaite. La disposition veut
narration historique ? — 7. La narration poétique a-t-elle plusieurs règles  ? — 8. Cette règle de la vraisemblance impose san
e ? — 7. La narration poétique a-t-elle plusieurs règles ? — 8. Cette règle de la vraisemblance impose sans doute des devoirs
-il permis dans la narration poétique de ne pas suivre exactement les règles de la disposition ? — 10. Quels ornements reçoit
; 2° suivre pour la forme et dans l’arrangement des circonstances les règles de la narration poétique. § V. — Narration épi
de la rhétorique serait incomplète si l’on négligeait d’apprendre les règles de la versification : car il faut au moins savoir
n : car il faut au moins savoir distinguer les bons vers, ceux où les règles sont observées, de ceux qui sont incorrects et ir
ns la prose que dans la poésie ; cependant en l’examinant d’après les règles de la mesure, je reconnais que c’est un vers de d
e les parties d’une proposition proportionnant exactement d’après les règles de la mesure ; la mesure, au contraire, s’étend à
d’une autre voyelle. Sans parler de l’élision grammaticale, dont les règles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la pros
, est mis à la fin du vers, il n’y a pas proprement élision, mais les règles de la mesure une fois observées dans le corps du
in, — prompt, affront, etc., riment ensemble. 3. Par suite de la même règle , les syllabes qui ont la même orthographe, mais q
compte point dans le son pour une syllabe même muette. 4. Les autres règles des rimes féminines sont les mêmes que celles des
ar exemple, la tragédie, la haute comédie, etc., cette exception à la règle générale ne serait point reçue. 4. Le poète est l
e et de la rime ; c’est toute liberté que le poète se donne contre la règle et l’usage ordinaire. En faveur de l’harmonie, la
33 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
e délicat et gracieux. Le madrigal n’est d’ailleurs assujéti à aucune règle spéciale pour le choix de la mesure et l’arrangem
que quatrain et chaque tercet. Boileau a bien exprimé les principales règles de la structure matérielle du sonnet, lorsqu’il a
124. Quelles sont les qualités que doit avoir le sonnet ? Outre les règles précédentes, qui regardent la forme mécanique du
s précédentes, qui regardent la forme mécanique du sonnet, il y a des règles très importantes qui concernent sa forme naturell
e genre simple, n’est pas sans mérite, parce qu’il fait connaître les règles du genre, et donne ainsi le précepte et l’exemple
naturelle avec celui qui les précède. Le triolet suivant renferme les règles et l’exemple : Pour construire un bon triolet, I
is désignent exclusivement la chose dont le nom est cherché. C’est la règle fondamentale de l’énigme. L’énigme peut être en p
mais elle est presque toujours en vers. La suivante est conforme aux règles  : Je suis difficile à trouver, Et plus encore à
34 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
tique de principes, soit de morale, soit de métaphysique, ou bien des règles d’un art ou d’une science. Dans le premier cas, o
ontrez que le fond du poème didactique doit être solide. La première règle du poème didactique est de lui donner un fond sol
principal, et de ne pas briser la liaison naturelle des leçons et des règles . De plus, l’auteur doit s’efforcer de rattacher a
s manières de présenter les préceptes. Le plus souvent, on suit cette règle d’Horace : Quidquid præcipies, esto brevis. C’e
intre seraient collées l’une à l’autre. 264. Quelles doivent être les règles du poème descriptif ? Le poème descriptif, qui i
mmées, au moins de leur vivant. Il n’y a d’exception à cette dernière règle , qui est dictée par la charité, que dans quelques
e médire, Arma la vérité du vers de la satire. 273. Quelles sont les règles de la satire contre les ridicules et les travers 
s’interdira les personnalités, et ne parlera jamais des auteurs : les règles de la bienséance l’exigent. Boileau a quelquefois
es règles de la bienséance l’exigent. Boileau a quelquefois violé ces règles  ; il a pris plaisir à tourner en ridicule l’indig
usqu’au sublime et descendre jusqu’au familier. 280. Quelles sont les règles de l’épître ? L’épître a ses règles comme lettre
familier. 280. Quelles sont les règles de l’épître ? L’épître a ses règles comme lettre, et ce sont les mêmes que celles du
s réservé, plus modeste, plus respectueux, selon les convenances. Les règles de l’épître comme lettre en vers se réduisent aux
épître rentre dans le genre épistolaire, et doit en suivre toutes les règles . On peut cependant y mettre plus de finesse, de d
l’Alouette et les deux pigeons, de La Fontaine, pèchent contre cette règle . 295. Qu’entendez-vous quand vous dites que l’act
35 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
un cabinet dans lequel on s’est établi dans les premiers actes. Cette règle cause beaucoup de tourments aux poètes. C’est à e
i puissent être resserrés dans des bornes si étroites, on a élargi la règle , et on l’a étendue jusqu’aux vingt-quatre heures1
de trop grands abus. » De nos jours, on a voulu fouler aux pieds les règles des unités ; mais ce qui est certain, c’est qu’il
in, c’est qu’il n’y a pas une seule des pièces faites en dépit de ces règles qui ait eu un succès durable ; ce qui prouve qu’e
nnu la division de la tragédie ou de la comédie en actes. C’était une règle du théâtre latin qu’une pièce de théâtre devait a
vait avoir cinq actes, ni plus, ni moins148. Chez les modernes, cette règle , quoique généralement admise, n’est point absolue
un, deux, trois ou quatre actes. Il n’y a donc rien d’absolu dans la règle d’Horace, quoiqu’elle soit observée la plupart du
encé et le dénouement préparé d’une manière insensible149. Toutes ces règles sont fantastiques, et les bons poètes s’en soucie
hocle imagina d’en admettre quelquefois un troisième, et l’on fit une règle de ne pas dépasser ce nombre150. Chez les moderne
modèles excellents. Mais il peut être utile d’en récapituler ici les règles générales et pratiques. Ce sont les paroles mêmes
avait de trop pompeux ou d’exagéré. Il réduisit la muse tragique aux règles de la décence et du vrai, et lui apprit à se cont
que l’existence de l’art ; à peine soupçonnèrent-ils qu’il y eût des règles . Mairet, Rotrou, préparaient le débrouillement du
être la fin morale de la tragédie. 160. Domairon, Récapitulation des règles de la tragédie. 161. Batteux, de la Tragédie gre
36 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
sur l’agriculture ; quand Boileau, dans son Art poétique, indique les règles générales auxquelles sont soumises les compositio
atire, il caractérise les principaux poètes satiriques ; à propos des règles de la tragédie, il raconte les progrès de l’art t
nutile, car il n’y a pas plusieurs manières de procéder, ni plusieurs règles différentes, parce que les sujets sont différents
ins ou ironiques, comme nous le disions tout à l’heure. Du reste, les règles en sont les mêmes que pour les poèmes sérieux. Le
enre, et poème épique le nom spécial d’une épopée soumise à certaines règles difficiles que nous indiquerons plus tard. À en j
ns particulier, pour exprimer ce qui vient après le dénouement et qui règle définitivement le sort des personnages. Le dénoue
lleux, qu’on regarde comme essentiel à la grande épopée, a dans cette règle un sens particulier qu’il faut connaître. On ente
tune pour la mer, Cupidon pour l’amour. Dans ce cas, elles suivent la règle que voici. Les divinités allégoriques ne doivent
Tasse ou le Roland de l’Arioste. Cette distinction faite, la première règle est de donner aux personnages en général les mœur
i sont venus après eux les ont imités ; et ainsi se sont établies les règles suivantes sur la forme de l’épopée. Avant que le
rendre le même ton ou un autre ton, mais qui ne sont pas soumis à des règles aussi sévères ; alors on ne leur donne pas le mêm
à Reggio, en 1474, l’idée de son Roland furieux, poème où toutes les règles sont foulées aux pieds, mais admirable dans ses d
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
car il rentre parfaitement dans le principe formulé plus haut : Toute règle est l’expression d’un besoin de notre nature. L’o
ible, le monument, comme l’appelle Quintilien, il est évident que les règles d’harmonie du discours écrit ne seront autres que
l pas ainsi ? Cette même observation ne sert-elle pas à expliquer les règles en apparence si capricieuses de l’hiatus ? Toute
’oreille qui écoute, parce qu’elle fatigue l’organe qui prononce. Les règles de la versification permettaient à Racine le vers
le de ces habitudes forme ce qu’on appelle le génie de la langue. Les règles de l’harmonie, comme celles de la grammaire spéci
t-à-dire des sons graves ou aigus, longs ou brefs, déterminés par des règles fixes et un usage constant. Les langues du Nord,
’ignorance au sentiment de l’harmonie. 75. Il me semble même que la règle est trop rigoureuse. Pourquoi n’admet-on pas en v
tout avait été dans la fonte pondéré et ordonné comme l’indiquent les règles infaillibles de l’expérience. « Les compositeur
38 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
doivent composer le fond du discours, l'orateur puisse se passer des règles de la logique, nous ferons connaître les principa
e style est pur quand il n'emploie que des expression avouées par les règles du langage, et que les expressions conviennent au
sée, Avec plus de force élancée, L'onde s'élève dans les airs ; Et la règle , qui semble austère, N'est qu'un art plus certain
. (Racine fils.) Faisons observer au poëte que, pour lui, toutes les règles du langage ne sont pas irrévocablement fixées, et
onstruction est lourde ; et nous avons osé dire, sans respect pour la règle  : Est-il sur la pelouse ? il foule avec délice
dit : « Le pronom qui ne peut être séparé de son antécédent. » Cette règle ôte au langage des locutions qui ne sont point vi
si le second verbe est neutre, le poëte lui-même ne peut suivre cette règle , parce que les verbes neutres n'ont pas de régime
natif de ces collectifs. Mais dans ce cas, la poésie peut rejeter une règle qui n'est pas généralement suivie1. La prose ordi
t il peut employer le passé défini pour le passé indéfini. (Voyez les règles de la versification.) Nous avouerons que l'infrac
les règles de la versification.) Nous avouerons que l'infraction aux règles du langage produit rarement un bon effet, mais no
onasme, de l'hyperbate, etc. ? Le poëte doit-il toujours observer les règles du langage ? L'action. Que renforme l'acti
nts de l'âme ou émousse les traits de l'esprit. Sans doute il est des règles dont la justesse a été démontrée, mais ces règles
ns doute il est des règles dont la justesse a été démontrée, mais ces règles ne doivent point être, pour l'homme de lettres, d
de l'harmonie qui nous le font aimer. Avant de dire quelles sont les règles ou préceptes des genres différents, nous parleron
es et dans leurs mœurs. C'est surtout dans le drame que les nouvelles règles s'écartent de celles que Boileau et Laharpe ont f
hommes. La morale doit être utile au plus grand nombre, car c'est la règle que nous devons suivre pour bien vivre avec nous-
ainteté du sujet. La Ballade. La ballade est soumise aux mêmes règles que la chanson ; mais, bien qu'elle appartienne a
inent pas. (Voyez, dans les ouvrages de grammaire du même auteur, les règles de la versification.) L'histoire. L'histo
rvons que la nouvelle littérature ne tient pas toujours compte de ces règles . Toute action dramatique exige une exposition, un
achevant de dicter ces leçons, que si, en littérature, il y a peu de règles sans exception, l'ensemble des règles atteint tou
, en littérature, il y a peu de règles sans exception, l'ensemble des règles atteint toujours au but qu'on se propose, et que
res. Bien que le plan d'un ouvrage ne soit pas toujours tracé par les règles , bien que, lorsqu'un ouvrage est long et compliqu
39 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
art oratoire doivent tous être entendus dans ce sens, et, quoique les règles que nous donnons ici soient souvent applicables à
ent des orateurs plus habiles encore. Ainsi, de siècle en siècle, les règles se complétèrent, et c’est de là qu’est venu peu à
er l’éloquence. S’il en était autrement, il suffirait d’apprendre les règles de cet art pour être éloquent, et rien ne serait
toutes ses parties. L’expérience prouve que, sans la connaissance des règles , les hommes même les plus heureusement doués s’ég
odèles les plus frappants ne jettent la lumière que sur un point, les règles éclairent toute la route. N’ayez donc pour elles
’imagination ne leur donne pas le mouvement et la vie, la science des règles est une science morte et stérile, qui ne fournit
manière à se faire écouter et à persuader ceux qui écoutent. 15. Les règles de rhétorique se divisent en règles générales et
suader ceux qui écoutent. 15. Les règles de rhétorique se divisent en règles générales et règles particulières. Les règles gén
tent. 15. Les règles de rhétorique se divisent en règles générales et règles particulières. Les règles générales embrassent le
étorique se divisent en règles générales et règles particulières. Les règles générales embrassent les principes communs à tout
es embrassent les principes communs à toutes sortes de discours ; les règles particulières sont celles qui s’appliquent aux di
d’éloquence. Dans la première partie de ce Traité, nous parlerons des règles générales, et dans la seconde, des règles particu
Traité, nous parlerons des règles générales, et dans la seconde, des règles particulières. Comme ces règles particulières ont
es générales, et dans la seconde, des règles particulières. Comme ces règles particulières ont un but plus pratique et montren
t, ou un recueil de préceptes. (Voir le nº ii.) Première partie. Règles générales de rhétorique 16. Les règles général
 ii.) Première partie. Règles générales de rhétorique 16. Les règles générales de rhétorique se divisent en autant de
d’analogie entre un syllogisme et trois équations. 62. Les nombreuses règles que les philosophes ont données sur le syllogisme
rsaire tout à fait sans réplique, il pèche ordinairement contre cette règle . Comme il est dans la nature du dilemme d’être ri
oratoires à leur plus simple expression et à les réfuter d’après les règles que nous venons de tracer. Le discours de J.-J. R
remplir l’orateur pour arriver à son but. Comme il y a une morale qui règle notre conduite dans la vie ordinaire, il y a auss
vre oratoire. Il est même impossible de soumettre cette matière à des règles fixes et invariables, parce que les devoirs de l’
casion. C’est le bon sens, dit encore Cicéron, qui doit ici servir de règle  : Est eloquentiæ fundamentum sapientia . Nous do
la vérité. Non, vous ne renverserez pas de fond en comble toutes les règles de l’ordre judiciaire. Vous ne rejetterez pas les
nº x.) 127. La sensibilité est avant tout une qualité naturelle. Les règles et les préceptes ne sauraient la donner à ceux qu
s varient presqu’à l’infini, il est impossible de les soumettre à des règles fixes et d’indiquer par avance tous les moyens qu
ait risque de se répéter ensuite et de fatiguer l’auditoire. 160. Les règles que les rhéteurs nous ont laissées sur ce point s
s, et alors la narration fait vraiment une partie distincte qui a ses règles à part. C’est là proprement la narration judiciai
phes et de savants. Rien de plus commun pourtant que l’oubli de cette règle . Une foule d’orateurs cherchent plus à se faire a
able et déterminée pour l’arrangement des preuves. Chaque sujet a des règles qui lui sont propres, et c’est au bon sens de l’o
Si la conséquence est mal déduite, on le fera ressortir au moyen des règles que nous avons données pour connaître les sophism
Servez-vous donc de cette arme avec discrétion, et n’oubliez pas les règles que nous avons tracées à l’article des passions.
ssez. 236. Pour réussir dans la péroraison, l’orateur observera deux règles très importantes. Quintilien veut d’abord qu’il s
nent, s’embellissent et se fortifient de concert. Cette unité est une règle essentielle à toute composition ; cependant, pour
tion et surtout dans la péroraison pathétique. Mais il n’y a point de règles fixes, et c’est au bon sens de l’orateur à discer
avant ou après une pensée saillante ; ces repos sont soumis aux mêmes règles que les appuis de la voix. 284. Le ton du discour
ime les mouvements de l’âme. 291. Il est fort difficile de donner des règles sur la manière de faire les gestes des bras et de
e le coude commence toujours à s’élever avant la main. 292. Parmi les règles particulières aux gestes indicatifs et aux gestes
orts habituels qu’on a avec les autres hommes. Deuxième partie. Règles particulières de rhétorique ou éloquence. 296.
éanmoins, dans ces derniers temps, l’usage a prévalu de joindre à ces règles fondamentales des observations particulières sur
de discours que peut faire le prédicateur. Nous parlerons donc 1º des règles générales de la prédication, 2º des différentes e
º des différentes espèces de discours sacrés. Chapitre premier. Des règles générales de la prédication31. 307. D’après sa
nce, le panégyrique et l’oraison funèbre. Nous allons donner quelques règles sur ces diverses formes de la prédication. Arti
rire. 333. Pour l’exorde du sermon, le prédicateur doit observer les règles qui ont été données dans la première partie. Il s
e, il doit avertir son client. Si par amour du gain il manque à cette règle , sa profession n’est plus qu’un vil métier et il
mp ouvert à son talent. Dans ce genre, l’orateur observera toutes les règles que nous avons données sur la composition du disc
ur s’assurer de l’autorité en conversation, d’observer sévèrement les règles de la politesse et les préceptes de la charité, d
sards qui déconcertent toutes les méthodes et font fléchir toutes les règles . Il faut donc simplifier l’art le plus qu’il est
t autant de sa liberté naturelle qu’il en peut avoir sans danger. Les règles prescrites par les rhéteurs sont presque toutes d
ne prennent pas encore pour honnête ce qui ne l’est pas, et n’ont de règle que la coutume et l’éducation ; magnanimes, parce
ifféremment leur confiance à tout le monde ; mais c’est la vérité qui règle en tout leurs jugements. Ils n’agissent pas seule
t avec force ; si vous n’êtes qu’un esprit toujours réfléchissant, la règle devient plus sévère à votre égard et vous bannit
le discours s’animera et que vous toucherez à un mouvement. Voilà les règles principales concernant le débit oratoire ; mais o
es concernant le débit oratoire ; mais on pèche si souvent contre ces règles que nous croyons devoir signaler leurs plus insig
ble place en lui faisant connaître sa nature et sa destination ; elle règle mieux que toute autre doctrine ses devoirs à l’ég
té de ses opinions. C’est la religion qui la fixe, en lui donnant une règle infaillible, invariable, indépendante des lieux,
a besoin pour plaire, pour convaincre ou pour émouvoir, de guide, de règle , d’expérience, et je dirai à l’orateur : Entrez
piège. Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice toujours infaillible. C’est lui qui
réceptes seuls peuvent-ils rendre un homme éloquent ? 10. L’étude des règles est-elle nécessaire pour tous ? 11. Les modèles p
aire pour tous ? 11. Les modèles peuvent-ils dispenser de l’étude des règles  ? 12. De quelle manière faut-il étudier les règle
ser de l’étude des règles ? 12. De quelle manière faut-il étudier les règles  ? 13. L’étude de la rhétorique n’est-elle pas uti
Comment se divisent les préceptes de rhétorique ? Première partie. Règles générales de rhétorique. 16. Comment se divise
artie. Règles générales de rhétorique. 16. Comment se divisent les règles générales de rhétorique ? 17. Les trois opération
’opération que fait l’esprit dans tout syllogisme ? 62. Quelle est la règle fondamentale de tout syllogisme ? 63. Qu’est-ce q
portance des bienséances oratoires ? 106. Est-il facile de donner des règles fixes sur les bienséances ? 107. À combien d’obje
doit-il sortir brusquement du pathétique ? 142. Peut-on prescrire des règles fixes pour l’emploi des passions, et faut-il vari
rateur se conciliera-t-il l’attention ? 160. À quoi se rapportent les règles qu’on peut donner sur l’exorde ? 161. Quelles son
eur relative aux dispositions des auditeurs ? 198. Peut-on donner des règles fixes pour l’arrangement des preuves ? 199. Est-i
la péroraison pathétique dans la chaire ? 236. Quelles sont les deux règles à observer pour réussir dans la péroraison ? 237.
principes généraux pour les gestes des mains ? 292. Quelles sont les règles particulières aux gestes indicatifs ? 293. Commen
érences entre la tribune et le barreau ? 375. À quoi se réduisent les règles qu’on peut donner sur le barreau ? 376. Quelles s
dry (cet ouvrage contient la Doctrine de saint François de Sales, les Règles de la société de Jésus, les lettres de saint Igna
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
 ? La disposition dépend presque toujours des circonstances. La seule règle à peu près universelle, et que la nature enseigne
e de traiter les preuves, je devancerai par une seule observation les règles générales de style applicables à l’argumentation
n et Quintilien, non plus que Végèce et Folard pour les Napoléon. Les règles sont subordonnées à la matière, aux circonstances
acile, si on pouvait la renfermer tout entière dans quelques pages de règles … Ses préceptes ne sont pas des lois et des plébis
é nous conseille de nous en écarter, il faut la préférer à toutes les règles . » Cette remarque s’applique à la réfutation, qu
elquefois elle réunira les deux caractères. Nous venons d’établir les règles de l’argumentation ; vous qui les avez étudiées e
ou de la description ne sont pas celles de l’argumentation ; que les règles qui gouvernent le commencement ne gouvernent pas
41 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. § I. Du vers.
vers. Un vers est un assemblage de mots arrangés d’après certaines règles , et soumis à une mesure. La versification enseign
oix donne le sentiment instinctif de la mesure beaucoup mieux que les règles . § III. De la mesure. La mesure est le nomb
l’excès jusqu’au ridicule, et leur exemple n’a fait que confirmer la règle . § VII. De l’hiatus. L’hiatus, ou bâillemen
t blessée. Boileau. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des règles de l’harmonie ; ce sont d’ailleurs des secrets qu
Racine. Quoique le mélange des vers libres ne soit assujetti à aucune règle positive, il en est une cependant qu’on ne saurai
mes, soit par la mesure et le nombre des vers ; le poète n’a d’autres règles à suivre, sous ce rapport, que celles du bon sens
42 (1839) Manuel pratique de rhétorique
pour but que de former des orateurs et des écrivains, sans doute les règles qu’elle donne seraient inutiles à l’immense major
une manière convenable ; eh bien ! avec de légères modifications, les règles de la rhétorique s’appliquent à toute espèce de c
i l’on ne compose pas soi-même, il est encore besoin de connaître les règles pour apprécier dignement les compositions des aut
s pour apprécier dignement les compositions des autres ; et quand les règles de la rhétorique ne produiraient d’autres résulta
drait encore avoir obligation. Mais faut-il commencer par l’étude des règles  ? Non, mille fois non. Conséquent avec nous-même1
les faits et nous dirons qu’il convient de se préparer à l’étude des règles par : 1° La lecture des bons modèles ; 2° L’analy
éloquence, et il sera facile à l’élève de déduire de ces exemples les règles qu’il cherche. Le Cinna de Corneille et le dernie
r tant de sortes de convenances, il faut un art, des préceptes et des règles . Il est vrai qu’il y a une éloquence naturelle. T
que trouvera ses préceptes. Les préceptes de la rhétorique, comme les règles des autres arts, sont dans la nature ; c’est à ce
, comme les règles des autres arts, sont dans la nature ; c’est à ces règles naturelles que se conformaient les premiers orate
que. Les Romains, qui ont imité les Grecs, ont trouvé chez eux et les règles et les modèles de l’éloquence. Cicéron a extrait
s hommes d’un goût déjà formé. Les modernes aussi se sont occupés des règles de l’art de la parole. Mais quelque bons que puis
iens, sont aussi abondantes que pures. La rhétorique a pour objet les règles du discours. Discours, en général, est une suite
uver ce qui est énoncé dans la proposition. Sous ce point de vue, les règles du discours appartiennent à la logique proprement
. Les rhéteurs anciens donnaient avec le plus grand détail toutes les règles relatives au genre judiciaire. Il est, effectivem
Il est, effectivement, le plus difficile des trois, et d’ailleurs ses règles une fois bien conçues s’appliquent facilement aux
it qu’il s’agisse seulement de juger les compositions des autres. Les règles du discours en général étant connues, servent à j
discours présente mieux les préceptes mis en pratique que toutes les règles détaillées. Entre les différentes sortes de preuv
sont là les mœurs réelles ; c’est à la philosophie d’en prescrire les règles . Les bonnes mœurs, nécessaires à tout homme, le s
envers lui-même, envers l’adversaire, etc. Ici la matière échappe aux règles  ; on n’enseigne pas les bienséances, c’est le bon
tenir dans leurs justes bornes que la philosophie morale prescrit des règles . Ici, nous les considérerons par rapport aux effe
est la plus difficile et pour laquelle on donne particulièrement des règles . On définit la narration judiciaire : l’exposé d’
nvaincre. L’habitude et le goût le dirigent ici plus sûrement que les règles , qui se réduisent à une seule générale : les bonn
qu’elle commande n’est pas l’effet d’un goût réfléchi qui connaît les règles , mais l’éruption subite et involontaire de l’âme
ns véhémentes. La nature seule, sans que nous connaissions encore les règles , nous porte déjà à choisir et même elle nous sugg
es impies que notre vie est un jeu où règne le hasard, il marche sans règle et sans conduite au gré de son aveugle désir, etc
ût aperçu que dans ce mélange infini de sectes, qui n’avaient plus de règles certaines, le plaisir de dogmatiser sans être rep
en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon toutes les règles de la guerre, était impossible, etc. » Prosop
ré aux hommes le sentiment et suggéré l’emploi. Sans principe et sans règle , on choisit des mots plus doux, des expressions p
sans affectation. Ceci d’ailleurs est plutôt un objet de goût que de règles précises. Au style périodique qui réunit et encha
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
e que Minerve seul peut plier ?56. Vous demanderez peut-être quelques règles de disposition pour le dialogue, comme pour le ré
le dialogue, comme pour le récit, la description et le portrait. Ces règles , vous les savez d’avance, car elles découlent du
iginale. Au reste, pastiche ou création, le dialogue didactique a ses règles , comme le dialogue narratif ou dramatique. D’abor
e et pédant n’eût été bonne que pour les bancs de l’école. La seconde règle des écrits de ce genre, c’est d’aboutir à un résu
lité des mondes, ne manque pourtant point à ce principe. Une dernière règle enfin. Si vous introduisez dans ces sortes de dia
lus souvent donné la théorie, bien qu’il soit le plus indépendant des règles , le plus varié, le plus capricieux dans son allur
vos opinions, de votre esprit, en appliquant seulement à ce genre les règles générales de l’art d’écrire. Ainsi donc, sans nou
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
mot, l’autre au commencement du mot suivant, comme dans porté ici. La règle absolue à l’égard de l’hiatus est qu’il soit rigo
uet, comme ouvrage et suffrage, mère et sincère, chérie et patrie. La règle générale de la versification française, eu égard
grand nombre de ces rimes accuse une négligence ou une ignorance des règles , impardonnables chez un poète. Toutefois on regar
lées sont celles qui se succèdent sans aucun ordre, sauf toutefois la règle qui fait alterner les rimes masculines et les rim
n. On vient de voir les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers et
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
éclaration de principes justifiera la mienne. Je ne méprise point les règles , il s’en faut ; jamais je n’accorderai tout au na
s ouvrages ; le talent sait quelquefois heureusement s’affranchir des règles étroites que l’on oppose à son développement, et
ous ne vous admirerons pas moins que si vous aviez observé toutes les règles , en nous parlant dans un style constamment de mêm
nos éloges, nous vous rendrons grâces. Nous ne pourrons appliquer les règles , parce que vous aurez mêlé les genres démonstrati
46 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ent au discours plus d’agrément, de force et de noblesse. 184. Quelle règle doit-on suivre dans l’emploi des ornements ? Il
éternel, la nudité des plus tristes hivers. Raynal. On trouvera des règles plus étendues et des exemples plus nombreux dans
s ; mais elles se distinguent de celles-ci en ce qu’elles suivent les règles de la syntaxe. 202. Qu’est-ce que la répétition ?
certains mots d’une même proposition : Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et par les usages ;
nous devons juger des usages et des mœurs par les devoirs et par les règles . Donc c’est la loi de Dieu qui doit être la règle
devoirs et par les règles. Donc c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante du temps, et non pas la variation des t
tante du temps, et non pas la variation des temps qui doit devenir la règle de la loi de Dieu. 5° La polyptote, qui répète d
répandre le jour. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’établir des règles pour l’emploi des métaphores. 211. Quelles sont l
tablir des règles pour l’emploi des métaphores. 211. Quelles sont les règles à suivre dans l’emploi des métaphores ? Nous dév
le plus fréquent et le plus important des tropes, mais parce que les règles de cette figure sont à peu près les mêmes pour to
ative ou quelque habile préparation. 212. Faites connaître les autres règles . 4° Il faut éviter les métaphores recherchées, p
u l’écorce des eaux. J.-B. Rousseau. Il serait encore contraire à la règle qui exige que les métaphores soient parfaitement
tre employée avec beaucoup de discernement. 260. Faites connaître les règles de la prosopopée. La première de ces règles, qui
60. Faites connaître les règles de la prosopopée. La première de ces règles , qui s’applique aussi à l’apostrophe, est de ne f
ment à la hauteur où on veut les placer. Il convient d’observer cette règle , même pour les degrés inférieurs de cette figure 
roportion musicale. Quant à l’harmonie de la cadence finale, la seule règle importante que l’on puisse proposer, c’est que, s
général de l’ouvrage. Mais il faut toujours se souvenir que la grande règle est de les entremêler, et que leur mélange bien e
rivains, tous les orateurs illustres se sont appliqués à observer les règles de l’harmonie, et surtout de l’harmonie périodiqu
rt, Delille, Chateaubriand, Lamartine. 279. Faites connaître quelques règles relatives à l’harmonie imitative. Comme il est d
ce point des principes bien précis, nous donnerons seulement quelques règles générales que Delille et du Resnel ont traduites
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
es indices ; ce qu’il est, par les définitions ; quel il est, par les règles du juste et de l’injuste. Dans toute cause, l’élo
variété. Cicéron insiste beaucoup sur ce principe, comme sur une des règles de l’éloquence les plus importantes.  Il faut, di
s les autres, et il nous sera permis de mettre en pratique toutes les règles de l’art, telles qu’elles sont exposées dans les
que l’action a été définie, l’éloquence du corps. La connaissance des règles de l’action est nécessaire à l’orateur qui parle
sse. L’exactitude de la prononciation consiste encore à observer les règles de la quantité, c’est-à-dire, à éviter de rendre
de la rhétorique serait incomplète si l’on négligeait d’apprendre les règles de la versification : car il faut au moins savoir
n : car il faut au moins savoir distinguer les bons vers, ceux où les règles sont observées, de ceux qui sont incorrects et ir
ns la prose que dans la poésie ; cependant en l’examinant d’après les règles de la mesure, je reconnais que c’est un vers de d
rties d’une proposition, en les proportionnant exactement d’après les règles de la mesure ; la mesure, au contraire, s’étend à
d’une autre voyelle. Sans parler de l’élision grammaticale, dont les règles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la pros
, est mis à la fin du vers, il n’y a pas proprement élision, mais les règles de la mesure une fois observées dans le corps du
in, — prompt, affront, etc., riment ensemble. 3. Par suite de la même règle , les syllabes qui ont la même orthographe, mais q
compte point dans le son pour une syllabe même muette. 4. Les autres règles des rimes féminines sont les mêmes que celles des
par exemple la tragédie, la haute comédie, etc., cette exception à la règle générale ne serait point reçue. 4. Le poète est l
e et de la rime ; c’est toute liberté que le poète se donne contre la règle et l’usage ordinaire. En faveur de l’harmonie, la
es rhéteurs donnent spécialement le nom de rhétorique à la partie des règles de cette science qui embrasse l’art de parler et
48 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
es les rimes de la première. Quelquefois même on se dispense de cette règle pour ne faire rimer que le refrain. Madame Deshou
encore dans l’envoi. Cette ballade était, du reste, soumise aux mêmes règles que la ballade ordinaire. Le chant royal est une
gaux dont nous parlerons tout à l’heure. De plus, on s’est imposé des règles tout à fait artificielles ou capricieuses, qui on
pas qu’une petite pièce de poésie soit jamais parfaite qui a fait ses règles exprès pour qu’elle ne le fût pas, et qui, le fût
49 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
onnement avec force et même avec dextérité, et qu’il en connaisse les règles , pour en mieux discerner les vices. Un esprit nat
. Un esprit naturellement juste peut aller droit, sans le secours des règles , dans les sentiers battus de la raison, je le sai
lé ni fatigué de jeunes têtes. La même erreur a fait assujettir à des règles minutieuses et à des méthodes serviles ce qu’il y
sards qui déconcertent toutes les méthodes et font fléchir toutes les règles . Il fallait donc simplifier l’art le plus qu’il e
, autant de sa liberté naturelle qu’il en peut avoir sans danger. Les règles prescrites par les rhéteurs sont presque toutes d
rporibus, sic illœ in perpetuis orationibus fusœ esse debebunt. Cette règle en renferme mille ; et si on l’a bien saisie, ni
doyer : car il n’est point de genre d’éloquence qui ne se réduise aux règles de la plaidoirie. Instruire, prouver, réfuter, ém
s sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figu
tte répétition n’est pas faute en cet endroit ; car il n’y a point de règle générale. XIII. Un même sens change selon les par
utre. — On ne consulte que l’oreille parce qu’on manque de cœur. — La règle est l’honnêteté. Différence entre l’esprit géom
thodes, l’une de convaincre, l’autre d’agréer, je ne donnerai ici les règles que de la première ; et encore au cas qu’on ait a
e absolument impossible. Ce n’est pas que je ne croie qu’il y ait des règles aussi sûres pour plaire que pour démontrer, et qu
s ne changions à toute heure, je ne sais s’il y a moyen de donner des règles fermes pour accorder les discours à l’inconstance
ose plus facile et plus présente, je les donnerai toutes en ce peu de règles qui enferment tout ce qui est nécessaire pour la
de la méthode entière des preuves géométriques de l’art de persuader. Règles pour les définitions. I. N’entreprendre de défini
ition des termes que des mots parfaitement connus, ou déjà expliqués. Règles pour les axiomes. I. N’omettre aucun des principe
der, en axiomes, que des choses parfaitement évidentes d’elles-mêmes. Règles pour les démonstrations. I. N’entreprendre de dém
uivoque des termes que les définitions ont restreints. Voilà les huit règles qui contiennent tous les préceptes des preuves so
des propositions qu’on accorderait sans preuve. Mais les cinq autres règles sont d’une nécessité absolue, et on ne peut s’en
ans erreur ; et c’est pourquoi je les reprendrai ici en particulier. Règles nécessaires pour les définitions. N’omettre aucun
es définitions que des termes parfaitement connus ou déjà expliqués. Règle nécessaire pour les axiomes. Ne demander en axiom
iomes. Ne demander en axiomes que des choses parfaitement évidentes. Règles nécessaires pour les démonstrations. Prouver tout
es définitions qui les restreignent et les expliquent. Voilà les cinq règles qui forment tout ce qu’il y a de nécessaire pour
onvaincantes, immuables, et pour tout dire géométriques ; et les huit règles ensemble les rendent encore plus parfaites. Je pa
ile et de plus universel. Pour la première objection, qui est que ces règles sont communes dans le monde : qu’il faut tout déf
uront rien à y apprendre. Mais s’ils sont entrés dans l’esprit de ces règles , et qu’elles aient assez fait d’impression pour s
le plus. C’est de cette sorte que la logique a peut-être emprunté les règles de la géométrie sans en comprendre la force : et
ns dits : ils suffisent seuls, ils prouvent seuls ; toutes les autres règles sont inutiles ou nuisibles. Voilà ce que je sais
qui disent que les géomètres ne leur donnent rien de nouveau par ces règles , parce qu’ils les avaient en effet, mais confondu
est toute familière et commune. Je ne fais donc pas de doute que ces règles , étant les véritables, ne doivent être simples, n
Ainsi, quand on veut montrer une chose générale, il faut en donner la règle particulière d’un cas : mais si on veut montrer u
ais si on veut montrer un cas particulier, il faudra commencer par la règle générale16. Car on trouve toujours obscure la cho
inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon, et fait de
la comédie ? Ces caractères, dit-on, sont naturels : ainsi, par cette règle , on occupera bientôt tout l’amphithéâtre d’un laq
e la conduite de son théâtre, qu’il a quelquefois hasardée contre les règles des anciens, et enfin de ses dénoûments : car il
plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles , des préceptes ; et dans celui-ci, du goût et des
its vifs, pleins de feu, et qu’une vaste imagination emporte hors des règles et de la justesse, ne peuvent s’assouvir de l’hyp
de ses principes : ils sortent de l’art pour ennoblir, s’écartent des règles , si elles ne les conduisent pas au grand et au su
dans les hommes, c’est-à-dire de vrais principes de la morale et des règles d’un raisonnement exact et sérieux. Après que l’a
ainsi je ne touche pas à la forme du gouvernement : en tout pays les règles de Socrate sont d’usage. R. Expliquez-les donc,
e vous dirai pas les miennes : je continuerai à vous parler selon les règles que les anciens nous donnent. Je ne vous dirai mê
ment on peut les exciter utilement pour lui faire aimer le bien ; les règles qui sont propres à le faire vivre en paix et à en
soin même d’être soutenue par quelque cabale. Les gens qui savent les règles et qui connaissent le but de l’éloquence, n’ont q
ne qui tende à ce but. Je vous avoue que Cicéron même, qui posa cette règle , semble s’en être écarté souvent. Que dites-vous
ons ? Cela paraîtrait bien extraordinaire. A. J’avoue qu’on a mis en règle , ou du moins en coutume, qu’un prédicateur doit s
ur que nous entendîmes ensemble il y a quinze jours ne suit pas cette règle  ; il ne paraît pas même s’en mettre en peine. Exc
ses paroles. Vous avez raison de dire qu’il ne s’attache point à ces règles  ; je crois qu’il n’en a pas même senti le besoin.
ons tant parlé, et les autres anciens orateurs n’ont point pris cette règle . Les pères de l’Eglise ne l’ont point connue : sa
raîne ; permettez-moi de vous faire encore quelques questions sur les règles du discours. A. Volontiers ; je ne suis pas encor
et des mauvais orateurs vous formera un goût plus sûr que toutes les règles . Cependant, il est aisé de vous satisfaire en vou
nue des Arabes : ces sortes d’esprits étant fort vifs, et, n’ayant ni règle culture, ne pouvaient manquer de se jeter dans de
jeux de mots, d’antithèses et de pointes fort contraires à toutes vos règles . De grâce, accordez-vous avec vous-même, développ
saint Cyprien, qu’on peut aimer avec sûreté, et chercher suivant les règles de la plus sévère religion, mais auquel on ne peu
ous voyons que saint Augustin connaissait bien le fond des véritables règles . Il dit qu’un discours, pour être persuasif, doit
même que ces grands hommes, qui avaient des vues plus hautes que les règles communes de l’éloquence, se conformaient au goût
de loin. Crassus s’éveille ; il regarde, il rédige, A tort, à droit, règle , approuve, corrige. A ses côtés un petit curieux,
ait être remarquée. II. Éloquence L’éloquence est née avant les règles de la rhétorique, comme les langues se sont formé
ecueillit les lois de l’éloquence, dont la nature donne les premières règles . Platon dit ensuite, dans son Gorgias, qu’un orat
ée d’un philosophe et la politesse d’un Athénien ; et, en donnant les règles de l’éloquence, il est éloquent avec simplicité.
les Français sensés l’avaient dit avant lui. Nous regardons comme une règle inviolable ces préceptes de Boileau : Qu’Achille
qui ne peut revenir sur ses pas, et qui ne peut jamais s’écarter des règles que son essence lui prescrit. » Qu’est-ce qu’une
en propose une autre, si vous l’aimez mieux ; et cette autre est une règle prescrite par une essence. Presque tout le livre
bre 1737. … Vous m’ordonnez, Monseigneur, de vous présenter quelques règles pour discerner les mots de la langue française qu
consacrés à la poésie. Il serait à souhaiter qu’il y eût sur cela des règles  ; mais à peine en avons-nous pour notre langue. I
bien entendre et se proposer d’être bien entendu On croirait ces deux règles inutiles à prescrire ; rien de plus commun cepend
l’instruction plus facile et plus attrayante ; ne quid nimis est leur règle commune, et si, d’un côté, l’emphase, l’enflure,
qu’il est le génie des hommes extraordinaires, et l’original même ces règles que les écrivains sans génie embrassent avec tant
nombre de ses ouvrages, et par ses chefs-d’œuvre. Qu’on observe cette règle avec Racine, et qu’on examine ensuite ses écrits.
à une pièce qui produit de si grands mouvements, pour examiner si les règles et les vraisemblances sévères n’y sont pas blessé
res conceptions. Le caractère naturel de l’homme comporte pas tant de règle . Nous ne devons pas supposer dans le sentiment un
e le style, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela
endre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. A cette première règle , dictée par le génie, si l’on joint de la délicat
oulait prendre l’essor et s’élever jusqu’à vous ; vains efforts ! Les règles , disiez-vous encore, ne peuvent suppléer au génie
élevé, mais sublime. Ici, Messieurs, l’application ferait plus que la règle  ; les exemples instruiraient mieux que les précep
et vraiment grand trouve son souverain bonheur dans l’exécution. III. Règle générale, les Anglais écrivent tous bien, en homm
t pour elle un corps qui ne la serre pas. Rien de trop juste ! Grande règle pour la grâce, dans les ouvrages et dans les mœur
ici de lui-même. 5. L’épigramme. 6. Il y a dans le manuscrit « sans règle  ». 7. Le mot dire manque clans le MS. 8. Tragé
50 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
e n’est pas même assez qu’il soit correct et suive en tous points les règles de la grammaire. S'il en était ainsi, la langue l
ue latine ne saurait offrir de sérieuses difficultés ; car enfin, ces règles de grammaire, que l’on a beaucoup trop multipliée
blesse au style et caractérisent le véritable écrivain. A l’étude des règles grammaticales, il faut donc ajouter une autre étu
51 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
e qui suit la conjonction que ? (Quand elle régit ce mode.) Première  règle . Quand le premier verbe est au présent ou au futu
ples : Il faut, Il faudra……… que vous soyez plus attentif. Deuxième  règle . Quand le premier verbe est à l’un des passés, me
j’ai passé l’été à la campagne. Remarque sur le régime. 149. —  Règle . Un nom peut être régi par deux adjectifs, ou par
ote de Lhomond.) 1. Quand tout signifie entièrement, il suit la même règle  : ils sont tout interdits : elles sont tout inter
52 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
uité. Il n’eut pas, comme les rhéteurs, la prétention d’en tracer les règles infaillibles : il se moqua de leurs procédés, et,
de ces critiques ? Que si la rhétorique a la prétention d’établir des règles applicables à toutes les causes, elle est le plus
Il est vrai qu’ils ont eu la consolation d’avoir été battus selon les règles . Mais qu’un Gustave-Adolphe ou un Condé se repose
ibune et du barreau ont, comme le duel, leurs moments de crise où les règles communes de l’attaque et de la défense deviennent
communes de l’attaque et de la défense deviennent inutiles : la seule règle alors consiste à suivre son inspiration, et l’art
c amour. Aimer l’éloquence, c’est le commencement de l’éloquence. Les règles ne viennent qu’en second lieu. Mais de lui enseig
perbe, il perdrait à nos yeux toute sa majesté19. » Appliquons cette règle au discours : Aucun ornement ne sera superflu ; l
d’Achille et de sa gloire20 ? » Tout dans ce début est conforme aux règles banales de la rhétorique : modération de l’orateu
développer dans toute son ampleur, et essayons de tracer, non pas les règles , mais les caractères généraux de cette partie du
ties du discours, comme le sang circule dans les veines. Y a-t-il des règles particulières pour toucher ? Pas plus qu’il n’y e
 : le désordre de l’âme a ses lois comme celui des éléments. Mais ces règles mystérieuses de la passion ce n’est pas l’art qui
Il n’y a pas trois sortes de style ; il n’y en a qu’un, celui qui règle tous ses mouvements sur ceux de la pensée : simpl
devenues bien rares depuis l’invasion des Béotiens. Que l’orateur se règle sur de purs modèles, s’il est assez heureux pour
53 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
hapitre en deux articles : dans le premier, nous ferons connaître les règles de la grande épopée ; et, dans le deuxième, nous
esse, tout le feu, toute l’étendue du génie. Ici, la connaissance des règles est loin de suffire ; ce qu’il faut pour réussir,
poème épique ? On peut rapporter à trois chefs principaux toutes les règles du poème épique. Ces trois chefs sont : l’inventi
mémorable et héroïque. Tous les grands poètes épiques ont observé la règle de l’unité d’entreprise. 342. La variété est-elle
peu monotone de l’action principale, doivent être soumis à certaines règles et remplir certaines conditions. Nous croyons que
que trop familière à tous les lecteurs. Voltaire a péché contre cette règle dans le choix de son sujet ; et son poème a eu mo
les caractères, soit historiques, soit fabuleux, sont soumis à cette règle dans l’épopée. A chaque trait, à chaque mot, le p
les principes de toute religion, il est incontestable que la divinité règle et dirige tous les événements, serait-ce dégrader
ements étaient généralement admis. 377. Quelles sont, en général, les règles à suivre dans remploi du merveilleux ? Nous avon
ité païenne ou de quelque génie allégorique. Ce poème suit toutes les règles de l’épopée ; seulement le dénouement doit être t
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
n’apparaît qu’au douzième siècle. La prose est le langage libre, sans règle ni mesure fixe : on l’emploie surtout dans les ge
n où domine la raison positive. Les vers sont le langage soumis à des règles déterminées, et à une certaine mesure qu’on appel
on des beautés de la nature et de l’art ; elle se fixe et se pose des règles  ; alors le goût la dirige, et elle devient, pour
sée, Avec plus de force élancée, L’onde s’élève dans les airs ; Et la règle , qui semble austère, N’est qu’un, art plus certai
nspiration. La critique commence ; impuissante à créer, elle pose des règles , fruit de l’expérience ; le genre didactique est
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
prose, consiste dans un certain arrangement des paroles, suivant des règles déterminées. Les paroles ainsi arrangées, forment
eront avec jeux, bijoux, exploits, coteaux, au pluriel. Suivant cette règle , deux mots qui seraient au singulier, mais dont l
vrais plaisirs qu’avec de vrais besoins. On ne peut point établir de règles pour le mélange des rimes. Il y a plusieurs maniè
l. On vient de voir les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers, et
ida, poète latin, nous trace parfaitement, dans son Art poétique, les règles de cette harmonie. Voici le sens de ce morceau :
il et s’endort. Si l’on veut avoir un exemple, et tout à la fois les règles de cette harmonie imitative, on n’a qu’à lire ces
ant et figuré, pour établir ou développer une vérité, pour donner des règles et des préceptes, c’est la poésie didactique. Ces
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e avec clarté, c’est de placer les mots dans le discours, suivant les règles de la syntaxe. Rien de plus juste que de s’assuje
toute leur force, tout leur éclat, toute leur grandeur, sans que les règles de la langue soient violées. Si cette vérité pouv
la grammaire. Bien plus, elle autorise elle-même la violation de ces règles , comme on a pu le voir dans l’article du gallicis
Donner de la couleur et du corps aux pensées. On a remarqué que les règles exactes de la langue ne sont point observées dans
me je suis bien loin de croire que mes observations puissent être une règle pour eux, je me suis imposé la loi de m’appuyer t
qui chantent agréablement, sans connaître les notes, les clés, ni les règles de la musique ; elles ont chanté pendant bien des
s différent, comme dans cet exemple : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs, par les mœurs et par les usages :
nous devons juger des usages et des mœurs, par les devoirs et par les règles . Donc c’est la loi de Dieu qui doit être la règle
devoirs et par les règles. Donc c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante du temps, et non pas la variation des t
tante du temps, et non pas la variation des temps qui doit devenir la règle de la loi de Dieu. » Et dans celui-ci : « Il ne
nd vous la mettrez en usage, ne vous laissez jamais emporter hors des règles et de la justesse. Voilà les principales figures
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
ture ou les facultés innées, La méthode ou l’exposition raisonnée des règles et des préceptes, La pratique ou l’exercice de la
tre et à reproduire lui-même cet enchaînement. Chapitre IX. Les règles ayant pour principes la satisfaction de nos besoi
e, l’attention, la docilité. Ces deux principes renferment toutes les règles du début. Le début du poëme épique consiste dans
Après l’exorde, on entre dans le sujet même. Sans vouloir donner les règles de disposition de chaque groupe d’idées dans tous
dans l’incertitude. Au dialogue se rattache le genre épistolaire. Les règles du dialogue parlé s’appliquent presque toutes aux
donner une importance exagérée. Chapitre XIV. Enfin, il est des règles pour terminer l’ouvrage, comme pour le commencer
58 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
se propose d’enseigner. Le Singe de La Fontaine81 pèche contre cette règle . C’est un singe qui bat sa femme et qui la fait m
u’une lettre adressée à une personne, quelle qu’elle soit. Elle a ses règles , comme lettre, et ce sont les mêmes que celles du
celles du style épistolaire, dont nous avons parlé précédemment. Les règles qu’elle peut avoir, comme lettre en vers, se rédu
rd par Colardeau. Encore faut-il avouer qu’elle est fort inégale. Les règles sont peu de chose. Le poète doit, dès les premier
nicus, qui était Grec d’origine, ayant donné à Rome des spectacles en règle , la satire changea de forme et de nom ; elle prit
simple, aussi instinctif que celui-là, si l’on peut parler ainsi, de règles particulières. § 55. Histoire de l’élégie.
l’ont dit à tort quelques critiques, découlent à peu près toutes les règles spéciales à la poésie lyrique, et qui regardent l
oète ; mais la première strophe étant une fois assortie, elle sert de règle à toutes les autres112. Toutefois, il y a des cir
fin. Enfin, il y a aussi des odes où le poète ne s’astreint à aucune règle , et compose la pièce entière d’une suite de vers
de mots et de rodomontades. Malherbe réduisit ces muses effrénées aux règles du devoir ; il voulut qu’on parlât avec netteté,
et ses lois, prises dans la nature et le bon sens, servent encore de règle aujourd’hui. Pour trouver Malherbe ce qu’il est,
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
nom de réversion. Ainsi Bourdaloue : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et par les usages ;
nous devons juger des usages et des mœurs par les devoirs et par les règles . Donc, c’est la loi de Dieu qui doit être la règl
evoirs et par les règles. Donc, c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante des temps, et non la variété des temps
constante des temps, et non la variété des temps qui doit devenir la règle et la loi de Dieu. » Tout le monde connaît l’épig
s sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figu
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
’on ne se sent pas assuré de son fait, il vaut mieux se conformer aux règles et finir du même ton que l’on a commencé. La prem
l’exposition qui est grave elle-même. Résumons en quelques lignes les règles de la disposition de la narration. L’Exposition
rès avoir choisi son fait, après l’avoir disposé avec art suivant les règles qui précèdent, il faut l’orner. À cet effet, on p
son plan à l’aide de ses moyens d’invention  le coordonne d’après les règles de la disposition. Ces règles ont pour objets : L
s d’invention  le coordonne d’après les règles de la disposition. Ces règles ont pour objets : L’exorde, la proposition, la na
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
r les classiques modernes, l’action dramatique doit être soumise à la règle des trois unités, formulée par Boileau dans ces v
importe par quels moyens. On comprend que cette indépendance de toute règle doit ouvrir la carrière à bien des abus. Quand l’
ame populaire, s’en rapproche par plusieurs côtés. Il n’admet pas les règles sévères de la tragédie classique. Les unités lui
artient à la comédie. La tragédie lyrique, ne peut être astreinte aux règles fixe& et sévères de la tragédie ordinaire : d
as de Quinault, de Métastase et de Scribe. D’ailleurs, le musicien se règle sur l’œuvre du poète : la beauté des vers, la viv
en sont des exemples. Scribe a plusieurs pièces dans ce genre. 5° Règles de la comédie. La première règle, c’est l’étud
eurs pièces dans ce genre. 5° Règles de la comédie. La première règle , c’est l’étude de la nature. Que la nature donc
62 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
3. — On appelle irréguliers les verbes qui ne suivent pas toujours la règle générale des conjugaisons2. Plusieurs de ces verb
juguent comme le verbe simple mettre. Au moyen de cette table, et des règles que nous avons données sur la formation des temps
e qui court ? Rép. le lièvre : voilà le sujet du verbe court.   65. —  Règle . Tout verbe doit être au même nombre et à la même
e j’aime ? Réponse, Dieu. Dieu est le régime du verbe j’aime.   69. —  Règle . Le régime d’un verbe actif se place ordinairemen
u, être rendu, etc, etc, etc. Régime des verbes passifs. 73. —  Règle . On met de ou par devant le nom ou pronom qui sui
rbes neutres. 77. — Il y a des verbes neutres qui ont un régime. Règle . On met à ou de devant le nom ou le pronom qui su
et seuls verbes irréguliers sont ceux qui ne suivent pas toujours les règles de la formation des temps. 3. La plupart des tem
63 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
r ainsi, de la raison même. Ce précepte effectivement, qui donne pour règle de ne point garder quelquefois de règles, est un
effectivement, qui donne pour règle de ne point garder quelquefois de règles , est un mystère de l’art qu’il n’est pas aisé de
la ponctuation : il n’a fait qu’en mieux déterminer les signes et les règles . Ouvrier en airain, etc.] Même observation, sans
64 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
destiné à la Troisième. Le volume suivant, la Poétique, qui donne les règles du premier des arts agréables, est pour la Second
acées sur votre plan. Dans l’exécution, vous avez observé vos propres règles . Appropriant le terme à l’idée, l’expression au s
rits avec exactitude et netteté. Les matières sont bien divisées, les règles claires et les exemples bien choisis ; l’ouvrage
x beautés incomparables de la sainte Écriture, de leur développer les règles et de placer sous leurs yeux les sublimes inspira
65 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
lettre. Comment se forme le féminin dans les adjectifs.   19. Règle générale. — Quand un adjectif ne finit point par
al, boréal, final 2. Accord des adjectifs avec les noms. 22. —  Règle . Tout adjectif doit être du même genre et du même
est le seul guide à cet égard. Régime des adjectifs 1.   26. —  Règle . Pour joindre un nom à un adjectif précédent, on
66 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ques d’Aristote et de Cicéron, qu’ils connaissent au moins, outre les règles fondamentales des anciens rhéteurs, les définitio
z aucun autre peuple. Plusieurs de nos grands écrivains ont donné les règles de l’art dont ils nous fournissent aussi les exem
ique, ou l’art qui développe ce talent. L’éloquence est née avant les règles de la rhétorique, comme les langues se sont formé
st, le plus souvent, que disert ; Bossuet sera l’homme éloquent3. Les règles de l’art de bien dire, comme celles de tous les a
io, dit Cicéron, sed artificium ex eloquentia (de Orat., I, 32). Les règles sont insuffisantes ; et l’on ne réussira jamais,
s reçoivent. Dans cette étude, l’essentiel n’est pas de connaître les règles , mais d’en découvrir l’esprit et l’usage ; il fau
e, pour ainsi dire, les préceptes en action, sans quoi la science des règles n’est qu’une science morte et stérile. Si on ne l
s plus frappants ne jettent leur lumière que sur un point ; celle des règles est plus étendue, elle éclaire toute la route. Il
étendue, elle éclaire toute la route. Il ne faut donc avoir, pour les règles tracées, ni un présomptueux mépris, ni un respect
sens naturel et l’habitude de raisonner se passent, il est vrai, des règles logiques d’Aristote, comme un homme qui a l’oreil
un homme qui a l’oreille et la voix justes peut bien chanter sans les règles de la musique ; mais il vaut mieux la savoir13. L
quelques autres de n’avoir traité des Lieux qu’après avoir donné les règles des Arguments. L’auteur de l’Art de penser répond
uire des vers si nobles et si touchants, ait non seulement oublié ces règles , s’il les savait, mais qu’il se soit oublié lui-m
de son âme. C’est qu’on ne parvient point à sentir par système ni par règles . La sensibilité de l’âme est un don de la nature,
est un don de la nature, et non un effet de l’art. L’unique usage des règles est d’empêcher que l’orateur ne tombe dans des fa
op longtemps sur les passions oratoires. Ne rien dire de trop est une règle générale ; mais nulle part il n’est plus nécessai
dans les grands sujets. Il nous semble à propos de faire précéder ces règles d’une observation générale, qu’on a trop souvent
docilem auditorem faciat , c’est-à-dire l’intérêt. On voit que cette règle peut rentrer dans la seconde ; car un des meilleu
plaidoyer pour Cluentius 62, traité indignement par sa mère63. Cette règle regarde aussi tout inférieur qui a des prétention
et, il ne doit pas étaler d’abord les richesses de l’éloquence. Cette règle est puisée dans la nature. De tout ce qui existe,
de son auditoire. Le seul exorde ex abrupto est une exception à cette règle . On appelle ainsi l’exorde où l’on entre brusquem
s en divers points qui seront successivement traités. Ses principales règles sont, 1º qu’elle soit entière, c’est-à-dire que l
se guider lui-même, en nous disant d’où il vient et où il va : et la règle qui lui épargne des écarts le contraint pour le m
s rien oublier de ce qui tient au sujet. Ne perdons jamais de vue les règles de la brièveté ; car plus le récit est rapide, pl
incidemment un fait dont il prétende s’autoriser ; et il y suivra les règles générales de la narration oratoire. Dans le genre
hoses demandent quelquefois d’autres arrangements. Chaque sujet a ses règles propres : c’est à la prudence et au bon sens de l
une preuve à l’autre, et dont il serait inutile de vouloir donner des règles . La moindre attention suffit pour les reconnaître
e sel fin et délicat qui est une des propriétés de l’atticisme. » Ces règles sont excellentes ; mais trop souvent ceux qui ont
ercevoir distinctement, et comme d’un coup d’œil, que sont faites les règles du syllogisme. Sans nous étendre davantage sur ce
mer correctement, c’est-à-dire, à n’employer que les locutions que la règle ou du moins l’usage autorise. Surtout qu’en vos
é moins, comment l’abandonner ? Il fallait vengée, aimée ; c’est une règle partout admise aujourd’hui. On aurait tort néanmo
st, de toutes celles qu’il s’est permises, la moins autorisée par les règles et par l’usage. L’exactitude grammaticale eût exi
ur l’art oratoire, nous font voir que la prose même est soumise à ces règles que la nature a dictées. En effet, l’analogie des
Non, et c’est d’après l’observation de la nature, seul fondement des règles de l’art, que les anciens avaient distingué les t
l faut avouer d’ailleurs qu’on ne pourrait donner ici que bien peu de règles . Ce style est principalement celui des discussion
l’instruction plus facile et plus attrayante. Ne quid nimis est leur règle commune ; et si d’un côté l’emphase, la divagatio
cette variété qui fait le charme d’un ouvrage, et qu’enfin c’est une règle constante, que plus les choses nous affectent par
yle élevé, comme partout ailleurs, évitez la profusion des images. La règle devient plus sévère dans les choses de sentiment,
e timidement une syntaxe timide. C’est à eux à parler en maîtres. Les règles sont établies pour qu’on écrive bien ; ceux qui s
lus vive, sont permises à l’orateur comme au poète. On doit obéir aux règles  ; mais cette obéissance n’est point un esclavage
u’elle est soumise à l’usage, elle peut recevoir des exceptions à ses règles , et qu’elle les reçoit surtout des auteurs qui, l
avantage ; et quand nous jugeons ces auteurs sur la seule rigueur des règles , nous pouvons condamner souvent ce qu’il faudrait
Les figures de mots qui sont purement oratoires ne dérangent rien aux règles de la grammaire ; elles n’ont pour objet que de r
angage convenable à tous ceux qu’on fait parler, et c’est la première règle de cette figure. Il y a aussi des dialogismes par
ention qu’il mit de bonne heure à étendre cette partie de l’art : les règles alors connues ne lui suffisaient pas ; son génie
i nous voulons imiter la nature, qui doit toujours être le type et la règle de l’art, nous verrons qu’on se recueille au lieu
s doigts ; il ne s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tous les mouvements du corps, qu’il leur laisse t
La Rhétorique, de l’aveu de Quintilien lui-même, ne donne point de règles générales et invariablement déterminées. L’éloque
aine et en suivant une route qui menât toujours au but. De toutes les règles , il en est une seule qui ne souffre point d’excep
es de rhétorique affectaient encore de donner sur tous les genres des règles et des exemples. Aphthonius, qui paraît ne s’être
déjà mettre en action les préceptes des rhéteurs sur l’exorde. Cette règle , comme toutes les autres, a son fondement dans la
67 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
chaque terme d’une proposition, chaque partie d’une phrase, selon les règles établies au début de la syntaxe. Ainsi, le sujet
ement sur tous les objets qui l’environnent. Telle doit être aussi la règle de l’écrivain ; il doit mettre en évidence les pe
à prononcer avec grâce et dont il assaisonnait tous ses discours. RÈGLES PARTICULIÈRES concernant la disposition des mot
RÈGLES PARTICULIÈRES concernant la disposition des mots. Ces règles ne sont qu’une application très-imparfaite des rè
es mots. Ces règles ne sont qu’une application très-imparfaite des règles générales que nous venons d’exposer. C'est au goû
reilles délicates de maîtres savants et habiles, plus encore qu’à des règles particulières, qui ne peuvent rien avoir d’absolu
ments du style de Platon et d’Aristote. Remarque. La raison de cette règle est encore l’intérêt ou l’harmonie : l’intérêt, p
ieux, un scélérat, si elle n’avait rien à craindre ? Remarque. Cette règle repose encore sur l’intérêt attaché aux idées, ou
lui qui ne s’oppose pas à une injure, mais qui la favorise, viole les règles de la justice. Dans ce cas, il est mieux d’énonce
tere hostium, constitueret, utque, etc. Il ne faut pas oublier que la règle précédente doit être modifiée, quand l’intérêt ou
hrases et des membres de phrases. I Si la langue latine a ses règles pour l’arrangement des mots qui forment une phras
a aussi pour l’arrangement des phrases qui composent le discours. Ces règles reposent sur les mêmes principes que ceux énoncés
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
prit soit convaincu, pour que le cœur se laisse persuader ; et que la règle générale est que : L’esprit n’est point ému de c
leur liaison ajoute à leur solidité. Quant à leur force graduelle, la règle générale veut que l’on procède du plus faible au
oir les cœurs, en touchant à propos la passion. Mais c’est là que les règles se taisent, que les conseils sont inutiles ou ins
’appuie, et les moyens que l’on a employés pour la défendre. Aussi la règle prescrite à cet égard par Cicéron, est-elle de do
69 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
vent s’aider mutuellement, et marcher ensemble au même but. Voici les règles qu’il faut suivre à cet égard. Premièrement. Évit
nt. Les arguments n’ont pas tous un même degré de force, et c’est une règle essentielle de les disposer par gradation, ut au
ion qu’il veut leur donner. Mais il ne peut pas toujours suivre cette règle  ; car s’il a quelque motif de se défier de sa cau
bon cependant de ne s’en servir qu’avec les précautions qu’indique la règle suivante. Quatrièmement. Au lieu de donner du poi
rs effets et des circonstances concomitantes, et ensuite fixèrent les règles au moyen desquelles on pouvait les produire. Aris
rateur. Ici, comme dans toutes les autres parties de l’éloquence, les règles n’ont pas pour but de suppléer au génie, mais seu
que, et je l’emprunterai à Cicéron ; il servira d’éclaircissement aux règles que je viens de donner, et principalement à la de
ire d’insister davantage sur l’importance d’un bon débit. Passons aux règles qu’il est le plus utile d’observer à cet égard. L
lui conservant le ton habituel de votre conversation. Prenez pour une règle constante, que vous ne devez jamais émettre plus
es. Lorsque l’on a appris à la reconnaître dans chaque mot, c’est une règle essentielle de ne lui donner, en parlant en publi
x emploi que fait Judas du symbole de la confiance et de l’amitié. La règle la plus essentielle, la seule peut-être que l’on
t à peu près semblable à celui du renforcement de la voix ; les mêmes règles leur sont applicables, surtout celles qui prescri
doit étudier avec soin le langage et la juste expression des tons. La règle la plus importante à observer dans la graduation
res qu’il discute, et se place, par conséquent, hors de la nature. La règle que j’ai donnée pour le ton à prendre lorsqu’on p
u onzième livre de ses Institutions, nous a laissé un grand nombre de règles de détail sur le geste et l’action dans le débit
tentés de les transcrire presque toutes. Mais je ne crois pas que ces règles écrites ou données de vive voix puissent être d’u
premier retiré cet art des mains des sophistes, pour le soumettre aux règles du bon sens et du raisonnement. C’est dans son Tr
rouve, il est vrai, beaucoup de digressions ; les observations et les règles y sont quelquefois trop vagues et trop générales.
uvre plus de goût que dans ses Institutions. L’on y trouve toutes les règles d’une critique judicieuse. Il a présenté dans un
rs genres de composition, tant en prose qu’en vers, et à indiquer les règles de la critique qui leur sont plus particulièremen
x classes, ceux écrits en prose, et ceux écrits en vers. Soumis à des règles diverses, ils doivent être considérés séparément.
iel, la fin principale de l’histoire, et ce principe nous indique les règles que l’on y doit suivre. Si l’on pouvait ne le jam
es genres de composition, ensuite parce que ce genre est soumis à des règles fixes et clairement déterminées. Nous en avons tr
vaincu qu’on ne saurait se livrer avec trop d’attention à l’étude des règles du style et de la composition. Outre la clarté, l
bles à l’oreille, quoique leur position soit déterminée par les mêmes règles . Quelques auteurs, pour vanter plus encore l’effe
st cependant plus riche et plus varié ; il s’est moins assujetti à la règle de finir le sens avec le deuxième vers rimé, et f
llement traiter des principaux genres de composition poétique, et des règles les plus essentielles que la critique y rapporte.
ermettrait pas une autre espèce de poésie. De là cette négligence des règles , ces digressions, ce désordre qu’elle est censée
s probable) le composa essentiellement dans l’intention d’exposer les règles de la poésie dramatique, on trouvera que c’est un
veté ajoute beaucoup à la vivacité. Quelques exemples vont rendre ces règles générales plus sensibles. Je ne connais, en aucun
r une idée plus précise, et pour rendre plus facile l’application des règles de la critique, nous allons l’examiner sous trois
orte. C’est avec raison qu’Aristote insiste à cet égard comme sur une règle essentielle à l’épopée, et c’est une des plus imp
nt un très bel ornement lorsqu’ils sont habilement traités. Voici les règles qu’il convient de suivre à cet égard. 1º. Ils doi
nd livre de la Jérusalem, est vicieux, parce qu’il pèche contre cette règle  ; il est trop détaché du sujet de l’ouvrage, et p
evenue trop familière. Lucain et Voltaire ont tous deux méconnu cette règle dans le choix de leur sujet, ce qui sans doute a
que des moyens et des agents humains, il n’en a pas moins rempli les règles principales de cette espèce de composition, et ne
ties de l’introduction, qu’il serait bien superflu de soumettre à des règles précises. Il faut seulement que le sujet soit exp
tention plus particulière. Après avoir fait connaitre les principales règles applicables à ce genre de composition, nous allon
ssante, dans laquelle le poète a observé l’unité et toutes les autres règles de l’épopée. Mais on y trouve les deux défauts qu
rand rôle dans l’intrigue du poème, ce qui est contraire à toutes les règles posées par la saine critique. La croyance populai
nt je ne pense pas qu’il faille ajouter beaucoup d’importance à cette règle . De nombreux exemples ont prouvé qu’une action fi
he des événements dans une tragédie que les critiques ont prescrit la règle fameuse des trois unités dont il est à propos que
introduction des chœurs, il nous sera plus facile de bien juger de la règle des trois unités d’action, de lieu et de temps ;
en juger de la règle des trois unités d’action, de lieu et de temps ; règle que la plupart des critiques ont regardée comme e
enfermer dans de justes limites, il peut encore très bien observer la règle de l’unité. Néanmoins il faut que, dans son plan,
it observer que le dénouement de l’Épouse éplorée manquait à ces deux règles . Enfin, la catastrophe d’une tragédie est essenti
s grandes difficultés de l’art dramatique. Il existe à cet égard deux règles qu’il est important d’observer. La première, c’es
outes les fois que la scène est vide, l’acte est censé terminé. Cette règle est, en général, fort bien observée par les poète
être divisées en dix ou douze actes aussi bien qu’en cinq. La seconde règle , que les poètes anglais n’observent pas beaucoup
ux ou trois heures, eût la durée d’un jour entier. Le but de ces deux règles est d’empêcher, autant que possible, qu’un trop g
efois obligés de sacrifier les convenances, pour se renfermer dans la règle des trois unités à laquelle il leur était impossi
ons un sentiment désagréable. C’est ce qui donne de l’importance à la règle des trois unités, et ce qui doit déterminer un po
ns lesquelles il les a placées. L’importance et la nécessité de cette règle sont si évidentes, que je ne crois pas devoir m’y
que la comédie anglaise ne fut trop souvent que l’école du vice. Les règles que, dans la Lecture précédente, j’ai données sur
ans motif évident pour le spectateur. J’ai démontré que le but de ces règles était de rapprocher le plus possible l’imitation
lle est exacte, et par cela même, il importe peut-être d’observer ces règles plus rigoureusement encore dans la comédie que da
méthode et de régularité. L’auteur espagnol, non seulement néglige la règle des trois unités, mais encore ne se soumet à aucu
blie, l’observation plus rigoureuse des formes de la politesse et des règles de la bienséance, mettent une plus grande uniform
étrangers. Parmi nous, la mode présente passe toujours pour l’unique règle de la politesse, et tout ce qui s’en écarte nous
in chacun peut suivre son penchant, pourvu qu’il ne le donne pas pour règle  ; et loin de mettre, comme on fait trop souvent,
aque espèce de vers aurait eu un ordre de pieds particulier. Mais les règles de la prosodie nous apprennent que quelques espèc
anglais ; car bien certainement nous ne les prononçons pas selon les règles de la quantité des anciens, de manière à donner à
70 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
’à la fin. Je vais faire connoître ces grands poëmes, en exposant les règles , 1°. du poëme didactique ; 2°. du poëme dramatiqu
ëmes didactiques sur tous ces différens objets. L’ordre ; première règle du Poëme didactique. Le poëte didactique est u
a facilité de les mieux saisir et de les mieux goûter. Cette première règle est d’une nécessité indispensable ; et je ne saur
s touchante et la plus élevée. La beauté de l’élocution : deuxième règle du Poëme didactique. Ces deux ouvrages dont on
oit suivre le poëte didactique. Il est encore assujetti à une seconde règle qui n’est pas moins importante que la première. C
ne sauroient être trop multipliés, lorsqu’il s’agit de développer les règles des arts, et d’en faire voir toute l’importance e
ce, contemporain de ces deux derniers poëtes, entreprit de tracer les règles de la poésie. Mais son ouvrage n’est proprement q
ux poëmes ; et l’abbé du Resnel les a mis en beaux vers français. Les règles de la déclamation théâtrale ont été tracées par D
se particulièrement chacune de ces deux espèces, donnons une idée des règles communes à l’une et à l’autre : elles conviennent
et à l’autre : elles conviennent aussi en partie au poëme épique. Ces règles générales peuvent être rapportées à trois princip
st seulement nécessaire pour que l’ouvrage soit fait conformément aux règles de l’art, on l’appelle besoin du poëte. Un moyen
ient que fatiguer à la longue l’attention du spectateur. Ainsi, cette règle est non-seulement puisée dans le bon sens, mais e
s divers s’y rapportent au principal personnage ; et c’est-là une des règles les plus essentielles. S’ils ne s’y rapportoient
, elle doit nécessairement se passer dans un même lieu. Cette seconde règle est encore prescrite par le bon sens. Quel peintr
e le lieu de la scène particulier. Racine a exactement observé cette règle . Dans Athalie, les personnages agissans ne sorten
nt pas être resserrées dans des bornes si étroites, on a élargi cette règle , et on a fixé l’unité de temps à un jour entier.
’y déterminent. La première scène sur-tout exige qu’on pratique cette règle à la rigueur. Il faut enfin que les scènes nature
t exposé. Il faut (du moins dans la tragédie ; car bien souvent cette règle n’est pas observée dans la comédie) il faut qu’il
qu’Aristote et Horace ont dit des moeurs de chaque âge, n’est pas une règle , dont on ne puisse s’écarter. Les jeunes gens, pa
e de tous les entretiens. Cependant il est des circonstances où cette règle ne doit pas être observée ; c’est dans une grande
s les plus essentielles d’une pièce de théâtre, il faut joindre à ces règles générales, la lecture des bonnes pièces de Cornei
ait ajouté au ridicule. Nos bons comiques n’ont jamais manqué à cette règle  : ils l’ont même bien souvent observée, après que
ent merveilleusement au comique. Il suffit de les peindre suivant les règles de l’art. Le bas comique qui n’est qu’une imitati
-tout notre admirable Molière, se sont parfaitement conformés à cette règle dictée par le goût. Les imiter, et tâcher de les
’est vraiment dommage qu’il n’ait point assujetti son imagination aux règles du goût et à celles des moeurs. Madame Dacier n’a
a comédie et la tragédie en actes, les actes en scènes, et rappela la règle des trois unités. C’est ce qui rend son nom préci
qu’à divertir le spectateur, sans s’attacher trop scrupuleusement aux règles de la bonne comédie. Ses pièces sont en effet trè
n faire le principal mérite. Quoiqu’elles soient assujéties aux mêmes règles que la comédie, on n’y exige pas autant d’exactit
où le ridicule est présenté en passant. Elle est assujétie aux mêmes règles que toutes les autres pièces de théâtre. Mais ell
des personnages. La connoissance des principes de la musique, et des règles de la prosodie, est absolument nécessaire au poët
aire partie du sujet, et qu’il se rapporte aux personnages. C’est une règle qu’il est important de ne pas violer, parce que l
ncipalement les morts violentes, les meurtres, les assassinats. Cette règle est fondée dans nos mœurs, qui en cela, plus conf
rrêter ce torrent ? Achille va combattre et triomphe en courant. Une règle invariable pour le style tragique, est que les pe
l’analyse de la tragédie d’Iphigénie en Aulide. Récapitulation des règles générales de la Tragédie. Tout ce que j’ai dit
de la bonne antiquité, une profonde intelligence du théâtre et de ses règles , des parallèles justes, des dissertations judicie
, sans la moindre étincelle de goût, sans la moindre connoissance des règles . En ce même temps Lopez de Vega florissoit en Esp
e la conduite de son théâtre, qu’il a quelquefois hasardée contre les règles des anciens ; et enfin de ses dénouemens : car il
plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles et des préceptes ; et dans celui ci du goût et de
n traitant de pareils sujets, il ne seroit pas possible d’observer la règle des trois unités. Aussi le poëte lyrique en est d
doit observer scrupuleusement les trois unités du théâtre. Toutes les règles qui regardent la construction du poëme dramatique
jets réels, et à présenter des caractères historiques, en suivant les règles propres à ce théâtre ; mais encore à substituer à
les principes de toute religion, il est incontestable que la Divinité règle et dirige tous les événemens, seroit-ce dégrader
ur course, et s’évitent sans cesse ; Et servant l’un et l’autre et de règle et d’appui, Se prêtent des clartés qu’ils reçoive
mais plus souvent encore le déclamateur outré, plein d’enflure, sans règle , sans frein et sans goût. La traduction en vers q
é à Reggio en 1474, l’idée de son Roland furieux, poëme où toutes les règles sont violées, mais admirable dans tous les détail
même du sujet), et le. On a pu voir dans l’exposé que j’ai fait des règles des divers ouvrages en vers, qu’il n’est presqu’a
71 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
tres ont tout dit sans doute, c’est-à-dire qu’ils ont posé toutes les règles fondamentales de l’art de bien dire : et ces règl
t posé toutes les règles fondamentales de l’art de bien dire : et ces règles , telles qu’ils les enseignent, sont immuables, el
cours de l’ouvrage j’ai distingué aussi exactement que je l’ai pu les règles particulières à chacun de ces genres. Au reste je
de chacune de ces classes, en déterminer la nature, en développer les règles , ce serait entreprendre un ouvrage immense et vou
es deux arts, m’a déterminé à joindre aux préceptes de rhétorique les règles de la logique. J’ai fait connaître les différente
plications que j’ai faites des principes du raisonnement. La première règle de l’éloquence en tout genre est de parler comme
celles qui existent et pour faciliter à nos jeunes élèves l’étude des règles de l’art de bien dire. Cet art n’est pas facile ;
es chefs-d’œuvre. Toutefois, en recommandant si fortement l’étude des règles , je ne prétends pas qu’elle suffise pour élever q
doit dire. » (L. I, c. 12.) Eh ! qui pourrait contester l’utilité des règles de l’art ? puisque, comme l’a très-judicieusement
ue, l’éloquence est un don de la nature, et n’est point soumise à des règles  ; sous le dernier, elle est encore un don naturel
urces, et l’autre y va puiser. On peut la définir : une collection de règles sur l’éloquence. La rhétorique, selon Aristote, c
fs principaux dans lesquels doivent nécessairement rentrer toutes les règles qui le constituent. Nous verrons ailleurs que ces
r toutes les règles qui le constituent. Nous verrons ailleurs que ces règles ont été puisées immédiatement dans la connaissanc
33), et être sobre de grands mouvemens oratoires. Au reste, la grande règle est de s’accommoder au caractère, au génie, au go
e forment des paroles des Psaumes. Les livres sapientiaux donnent des règles de conduite ; les préceptes moraux et les conseil
u est donc que le juge a besoin d’être éclairé, non d’être ému. Cette règle a pourtant quelques exceptions. La première, lors
e, l’autre oratoire : le premier, considéré dans la sécheresse de ses règles , dans sa facture, dans son anatomie ; le second,
de morale, de droit, de politique, ou une opinion qu’on établit comme règle . La conclusion est une proposition douteuse qu’on
roduire la proposition supprimée, et soumettre ensuite l’argument aux règles du syllogisme. Du Dilemme. Une forme de r
onnons : c’est Valère ou bien ce ne l’est pas ; Si c’est lui, dans la règle il faut qu’il nous prévienne ; Et si ce ne l’est
oi est dans le genre judiciaire ; il sert d’appui au raisonnement, de règle aux opinions. Quoi de plus propre, en effet, à pe
re de faire quelque chose en suivant un certain ordre et de certaines règles . Ce qu’elle est dans le discours oratoire. La m
e bouclier du faible, le fléau du méchant, l’arbitre de l’opinion, la règle vivante des mœurs. C’est un homme dont les devoir
ui point faire de tort. (Ibid. n°. 304 et suiv.) Aristote établit une règle bien propre à diriger l’orateur dans le choix don
la force de l’argumentation. En prenant cette notion élémentaire pour règle dans la déduction des preuves, on peut se promett
fonds non-seulement de respect, mais d’amour et de tendresse1. Cette règle regarde tout inférieur qui a des prétentions légi
it de garder les convenances ; mais que c’était aussi le seul que les règles de l’art ne pouvaient donner. Caputesse artis dec
diocre peut y suffire, pourvu qu’il soit aidé par la connaissance des règles et par l’exercice. Jamais on n’a manqué de gens q
entions qu’il faut éclaircir. En outre, la loi est pour les juges une règle inexorable dont ils ne peuvent s’écarter pour auc
lon, son ami. Dans ses Partitions oratoires, il la consacre comme une règle fondamentale de l’éloquence du barreau. « Voici,
r nécessaire pour le voir du même coup d’œil dans toute son étendue. Règles de la division. La division du discours, qui n’e
ue résulte la simplicité. Exemple. On peut facilement appliquer ces règles au plan suivant ; c’est celui du sermon de Massil
s faits aux maximes. La seconde cherche une décision, la première une règle . Dans un plaidoyer, c’est la cause d’un homme qui
imer la péroraison. » (Loc. cit.) Il faut cependant excepter de cette règle les narrations où il s’agit de choses si petites
la langue, à les employer dans leur véritable sens, et à observer les règles grammaticales dans la construction des phrases. E
res où il faut l’appeler capitale du royaume. » (Pensées, art. 10.) Règle pour le choix des mots. Rien n’est plus vrai ; m
e la brièveté et la longueur des syllabes, n’est pas assujettie à des règles constantes, comme le grec et le latin. Aussi la d
ient exprimer. On ne peut donner sur l’harmonie du style que quelques règles très-générales. Une analyse approfondie des éléme
r la chaire, pesez bien toutes ces expressions, et tirez-en autant de règles de style. On vous permet des ornemens, mais une g
a, pour la pureté et la propriété des expressions, point de meilleure règle que le bon usage et l’autorité des écrivains clas
n trop scrupuleuse. Ce n’est d’ailleurs qu’en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du style, que l’
de Dieu, qui est le créateur du ciel et de la terre. C’est donc une règle de rapporter le conjonctif au substantif le plus
apportent à la subordonnée du premier. Il à maréchal, le à ennemi. La règle générale est donc que, toutes les fois que dans l
ans le second le même ordre de subordination. Dans tout autre cas, la règle sera de rapporter le pronom subordonné au premier
voulait l’attaquer ; » c’est-à-dire attaquer le comte. La plupart des règles que nous venons de rappeler sont tirées de l’exce
al auquel tous les accessoires se rapportent, à plus forte raison ces règles sont-elles applicables à la construction d’une ph
s essentiels là où il peuvent produire le plus d’effet. La troisième règle qu’il faut observer, c’est de placer les mots ess
ent produire le plus d’effet. Le mot à sa place est une des premières règles et une des plus difficiles de l’art d’écrire. Boi
ter de les terminer par un mot peu important. Par une suite de cette règle qui prescrit de s’élever du faible au fort, et no
t essentiel, par une pensée digne d’une attention sérieuse. Enfin, la règle fondamentale pour la construction des périodes et
trope est nouveau, plus il plaît, pourvu qu’il ne s’écarte point des règles que nous venons d’indiquer. Quand elle est trop h
u’une dans la véhémence de la passion, un seul mot la doit exprimer. Règles de ces figures. Les règles à observer relativeme
a passion, un seul mot la doit exprimer. Règles de ces figures. Les règles à observer relativement aux comparaisons sont : 1
ère où je puis tout dire en un mot ? Le roi, dont le jugement est une règle toujours sûre, a estimé la capacité de cette prin
ets qui comportent les figures ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre à ce sujet. Il suit encore de là que tous l
lleurs par le vrai qui règne dans ses ouvrages, s’est écarté de cette règle dans sa tragédie de Phèdre, lorsque Théramène, go
icarnasse a dit avec raison que l’à-propos est l’abrégé de toutes les règles . 4°. Style froid. Style froid. On dit d’
es, les effets, etc…. Cette partie de l’éloquence semble échapper aux règles de l’art ; cependant Quintilien nous indique quel
lité et la variété. Par la première, l’orateur soutient sa voix et en règle l’élévation et l’abaissement sur des lois fixes q
le. D’ailleurs, il n’est pas possible de donner sur cette matière des règles fixes et certaines : telle chose, comme le remarq
si chacun pour former son action, ne doit pas seulement consulter les règles générales, mais encore étudier avec soin son natu
rrière ; 5°. Qu’il faut être ménager du geste, ne pas gesticuler sans règle , sans mesure, d’une manière désordonnée, ne pas f
s expressive ; l’accent plus soutenu, plus varié, plus animé. La même règle est applicable au geste. Examinez quels regards,
ué par Cicéron. Nécessité de méditer le sujet pour faire un bon plan. Règles de la division. Brièveté. Intégrité. Simplicité.
récieuses ridicules. Les meilleurs écrivains ont blâmé l’affectation. Règle pour le choix des mots. Euphonie dans le style.
Sources des comparaisons. Manière de les introduire dans le discours. Règles de ces figures. Répétition Exemples. Antithèse. S
ets qui comportent les figures ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre à ce sujet. Les figures sont déplacées dans
72 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e style ; elle a pour but de fixer l’attention de la jeunesse sur les règles positives de l’art d’écrire ; elle doit les habit
êtent un mutuel secours. Nous supposons donc toujours, en donnant ces règles , que l’élève cherche à les appliquer, en s’essaya
èbre se joue, en écrivant, de toutes les difficultés et de toutes les règles  ; comme elle revêt son style, brillant papillon,
: nous l’avons peint tout entier en elle. D’ailleurs, il n’y a pas de règles positives à donner à ce sujet ; écrire comme on s
rêt s’évanouit en se partageant ; unité dans la variété, telle est la règle à suivre. On fait une digression quand on s’écart
, comme la mort d’Hippolyte ou la bataille de Rocroy. Il n’y a pas de règles à donner à ce sujet : le goût et le jugement sont
 ; il a sa source éternelle dans le cœur de l’homme juste, et dans la règle inaltérable de ses devoirs. Si les peuples les pl
i, quand il s’agit de sa vie ou de celle d’autrui, l’honnête homme se règle sur la mode, et s’il n’y a pas alors plus de vrai
s, pour pénétrer tous les secrets de l’art d’écrire, pour étudier les règles dans leur application immédiate, il est un autre
emble et dans tous ses détails, y montrer l’application de toutes les règles de l’art d’écrire, faire ressortir les beautés ou
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
, sotte ; vermeil, vermeille, etc. D’autres adjectifs, exceptés de la règle générale, ont au féminin une terminaison bien dif
tes les sottes gens. Qu’on ne demande point la raison de ces diverses règles . L’usage les a établies ; et cet usage est quelqu
ra fort bien : des exhortations amicales ; les terres australes ; les règles grammaticales ; des richesses idéales. Les substa
et qu’elle sert, de plus, à simplifier autant qu’à affermir certaines règles essentielles de notre syntaxe. On doit donc regar
Quel est mon nom, mon origine, etc. Il aurait fallu combines. Cette règle a lieu pour le présent et l’imparfait du subjonct
différentes branches, et dont les autres temps se forment suivant les règles que je viens d’exposer succinctement, est appelé
conjugaisons, ou dont les autres temps ne se forment pas suivant les règles communes, est appelé verbe irrégulier. Celui auqu
èrent lentement. Il fallait dire : est resté : être restés. Voici une règle pour connaître les verbes neutres qui prennent, d
rce qu’on ne peut pas dire, un homme frémi, une femme tremblée. Cette règle est généralement sûre : mais l’usage est ici le m
nt, etc. Les adjectifs lent, lente ; présent, présente, suivent cette règle , et font lentement, présentement. Mais les autres
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
tude de la religion, mon fils, doit être le fondement, le motif et la règle de toutes les autres. Deux choses peuvent être re
a doctrine qu’elle enseigne, et qui est ou l’objet de notre foi ou la règle de notre conduite. L’une et l’autre sont absolume
que la religion nous enseigne, et qui est l’objet de notre foi ou la règle de notre conduite, c’est l’étude de toute notre v
75 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
les mots sont bien choisis, si les phrases sont composées d’après les règles naturelles du langage, le style est bon ; il acqu
dit pas vêtissait, mais vêtait. Un solécisme est une faute contre les règles de la grammaire. Exemple : C’est à vous, mon esp
e, comme le rythme est la mesure des vers. Le nombre ne peut avoir de règles fixes comme la poésie ; il dépend entièrement de
ille ; c’est une harmonie de sentiment. L’écrivain qui sent le nombre règle la longueur de sa phrase sur l’objet dont il parl
idées une certaine ampleur. Du reste, il est impossible de poser des règles absolues pour l’application du style périodique e
, à ses impressions ; le bon sens lui fait sentir instinctivement les règles  ; en un mot, il observe naturellement les convena
mots, que dis-je ? forment transition. Du reste, on ne peut donner de règles à ce sujet. Les transitions varient autant que le
es, mais ne sortons pas du bon goût, et ne frondons pas à plaisir les règles reçues !
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
fication propre ou métaphorique, leurs accidents, leur synonymie, les règles qui les modifient et les coordonnent. Ensuite, l’
itement compris tous les éléments de ce fait grammatical, qu’alors la règle  : l’adjectif s’accorde avec le substantif en gen
ons multipliées, et leur donner un corps ; que l’élève apprenne cette règle littéralement, comme une formule algébrique, comm
e ces habiles professeurs, le maître fera saisir les applications des règles précédemment formulées, et les détails philologiq
77 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
voulez savoir si deux surfaces sont d’égale longueur, vous prenez une règle et vous l’appliquez sur chacune d’elles. Cette rè
vous prenez une règle et vous l’appliquez sur chacune d’elles. Cette règle , c’est le moyen terme. Le syllogisme repose sur c
s-fort, parce que les hommes sont toujours disposés à accepter, comme règle de conduite, les leçons du passé. Quelques orateu
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
e de tous, et celui par conséquent auquel on peut le moins imposer de règles , car celles qui s’appliqueraient à une espèce d’o
s leurs études de la nature ; Aristote ne ressemble pas à Platon. Les règles , dans chaque ouvrage didactique, sont tracées à l
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
cles des Arts. J’ai tâché d’exposer avec précision et avec clarté les règles des différents Ouvrages en prose ; du Discours or
a versification française et sur la poésie en général, j’ai tracé les règles des différents Ouvrages en vers ; de tous ceux qu
80 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
, les livres. Comment se forme le pluriel dans les noms. 14. —  Règle générale. Pour former le pluriel, ajoutez s à la
le personne. 1. Les noms en ou prennent une s au pluriel, suivant la règle générale : un clou, des clous ; un trou, des trou
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
lors ; vous n’allez pas chercher hors de votre cœur des leçons et des règles pour apprendre à lui exposer votre peine, ni cons
nombre des vertus ; mais c’était un prétexte de vanité plutôt qu’une règle de discipline. C’est que la vengeance leur sembla
e un Dieu, à l’aimer, à le craindre ; on lui montra la vertu dans les règles  ; on la lui rendit aimable par des exemples ; et
teint avec le corps ? » À mesure que ses mœurs se sont déréglées, les règles lui ont paru suspectes ; à mesure qu’il s’est abr
82 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
alyse de la Poétique), qui relève avec raison l’excessive rigueur des règles données ici par Aristote. Sentiment [d’humanité.]
à l’éternelle servitude d’une étroite imitation. » (Marmontel, au mot Règles . ) Un homme qui nous ressemble.] Corneille et Da
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
ndiquent les limites de l’éloquence académique. C’est donc d’après la règle tracée par Cicéron lui-même, que nous allons exam
qui savent ce qu’on ne leur a jamais enseigné, qui ne suivent pas les règles , mais qui les font et qui les donnent aux autres.
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
isième surtout paraît tout à fait superflu dans les deux poëtes. « La règle , dit fort bien Condillac, est que, quand on veut
ous aura révélé une idée qui ne s’était pas offerte d’abord. Voilà la règle  ; mais elle n’est pas plus que d’autres sans exce
tte répétition n’est pas faute en cet endroit : car il n’y a point de règle générale. » Au lieu de répéter le mot, souvent o
’est ce qu’a fait M. Fontanier. Au reste, il n’y a ici presque aucune règle à donner. Le goût, l’intelligence du génie de la
85 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
, la même, et il est inutile de chercher pour ce qu’on écrit d’autres règles que celles qui ont été données précédemment pour
la plupart du temps, au public, et qui sont naturellement soumis aux règles convenables à ces ouvrages mêmes. Les lettres fam
otre Altesse, Votre Éminence, Votre Excellence, Votre Grandeur. Cette règle est moins observée aujourd’hui, que les titres so
86 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
e syllabes soumis à une mesure déterminée et disposés selon certaines règles . Les syllabes qui entrent dans la composition des
and cet enchaînement existe, l’oreille est satisfaite, quand même les règles générales ne seraient pas rigoureusement observée
87 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
tés diverses, mais sur un fond invariable, devenu le patrimoine et la règle de tous. » Plan de conduite que s’était tracé
son. Le philosophe se trace une morale provisoire, qui devait être la règle de ses actions pendant cette épreuve du doute mét
s, le grand Corneille exposa le premier, dans un parfait langage, les règles de l’art où il a excellé. Ses trois Discours sur
oète de ne pas s’astreindre à la lettre même du précepte ; mais cette règle n’en est pas moins conforme à la raison, parce qu
a représentation ; mais enfin ce n’est qu’un ornement, et non pas une règle . Les anciens ne s’y sont pas toujours assujettis,
ue l’esprit y ait pu faire de réflexion ; et ce qui n’était point une règle autrefois l’est devenu maintenant par l’assiduité
et de l’imagination industrieuse du poète, et l’on n’y peut donner de règle , sinon qu’il y doit ranger toutes choses selon le
besoin de contredire Aristote pour me justifier sur cet article40. La règle de l’unité de jour a son fondement sur ce mot d’A
int jusqu’à de telles impossibilités. Beaucoup déclament contre cette règle , qu’ils nomment tyrannique, et auraient raison si
tote ni dans Horace : c’est ce qui porte quelques-uns à croire que la règle ne s’en est établie qu’en conséquence de l’unité
l’avenir, quand je ne pourrai satisfaire à la dernière rigueur de la règle . Je n’ai pu y en réduire que trois, Horace, Polye
ouze poèmes de cette nature au public, ils élargiraient peut-être les règles encore plus que je ne fais, sitôt qu’ils auraient
s principaux points de l’art ; et je ne sais point mieux accorder les règles anciennes avec les agréments modernes. Je ne dout
ng et difficile examen, il est certain qu’il serait utile d’avoir des règles pour s’y conduire de telle sorte que la recherche
la recherche de la vérité en fût et plus facile et plus sûre ; et ces règles , sans doute, ne sont pas impossibles : car, puisq
cause de leur erreur lorsqu’ils se sont trompés, et former ainsi des règles sur ces réflexions pour éviter à l’avenir d’être
corrigent toutes les erreurs de nos pensées, et ils nous donnent des règles si sûres, qu’elles nous conduisent infailliblemen
ue tant de grands esprits qui se sont appliqués avec tant de soin aux règles du raisonnement n’aient rien du tout trouvé de so
t point fade. Un esprit de détail s’applique avec de l’ordre et de la règle à toutes les particularités des sujets qu’on lui
persuadent toujours : elles sont comme un art de la nature, dont les règles sont infaillibles ; et l’homme le plus simple qui
d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours ; car elle serait règle infaillible de vérité, si elle l’était infaillibl
le jugement porté par Quintilien sur Démosthène : c’est qu’il fut la règle de l’éloquence elle-même168. Né à Dijon en 1627,
ut aperçu que dans ce mélange infini de sectes, qui n’avaient plus de règles certaines, le plaisir de dogmatiser sans être rep
s que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugles désirs. C
s paroles et les rend souvent éloquentes. Hasardeux et insouciant des règles , mais pittoresque, coloré, énergique, et par-dess
ères simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Il mit une règle admirable dans sa dépense, il fit valoir ses doma
re le style, mais il en est la base, il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela
endre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À cette première règle , dictée par le génie, si l’on joint de la délicat
upidité des hommes, il a fallu encore qu’ils convinssent de certaines règles pour le bien public, fondé, à la honte du genre h
de tout ce discours ; mais j’ai cru qu’il fallait d’abord établir une règle sûre pour les bien distinguer du vice. Le mot de
ntatives hardies mais incomplètes du seizième siècle, le théâtre sans règle , comme la poésie l’avait été jusqu’à Malherbe, ch
re, il nous avertit et nous corrige en nous amusant. Chez lui, que de règles de conduite et de préceptes de morale renfermés d
n a pu faire autrement, on n’a pas mieux fait que Boileau. Jamais les règles de la poésie n’ont trouvé on plus élégant et plus
deux malheureux565. L’Art poétique. Chant III (fragment). Les règles du poème dramatique. Voulez-vous sur la scène ét
u premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu’avec art l’action se ména
is las du pouvoir ; c’est assez si ma voix Parle encore au conseil et règle vos exploits. Croyez-moi, les humains, que j’ai t
ourbillons, l’un par l’autre pressés, Se mouvant sans espace, et sans règle entassés, Ces fantômes savants à mes yeux dispara
en. 27. On comprend qu’il ne faut pas accepter comme définitives ces règles d’une morale déclarée provisoire par Descartes lu
rançaise, à Polyeucte, où Corneille s’en est le plus rapproché (de la règle des trois unités), à Athalie, qui en est l’applic
t plus permis à personne, après Polyeucte et Athalie, de regarder ces règles comme une entrave arbitraire imposée aux poètes ;
36. « Cet ornement de la tragédie, dit aussi Voltaire, est devenu une règle , parce qu’on a senti combien il était nécessaire.
dix-huitième siècle, 43e leçon. 42. Boileau a également défendu la règle des trois unités dans le chant IIIe de l’Art poét
ans le chant IIIe de l’Art poétique : Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu’avec art l’action se ména
rançaise qu’elle est une crise : mot juste et profond qui explique la règle des trois unités. 43. Corneille eût pu mieux di
ilosophie en débarrassant la logique de cette foule de subtilités, de règles inutiles et de termes barbares dont l’avait encom
hui, et toutes, dans ce cas, passerait pour une faute de langage. Nos règles actuelles veulent que tout, ainsi employé, demeur
253. De même Pascal, dans ses Pensées, au célèbre passage appelé la règle des paris : « Quel mal vous arrivera-t-il en pren
u commencement ne convient point à la suite de la pensée, il force la règle ou la courbe, ou l’étend, ou la fait ingénieuseme
française forme une suite naturelle. Pour connaître complètement les règles de la composition et du style, il conviendra enco
observe La Fontaine lui-même, le plus indépendant des poètes, est la règle la plus étroite que nous ayons » : préface de Psy
ntilien, ix, 7. 396. Corneille a exposé avec supériorité toutes les règles de l’art dramatique, non seulement dans ses disco
d’hui une licence autorisée en vers n’était qu’un retour à l’ancienne règle . Pour distinguer, en effet, dans les verbes, la p
de Sophocle et d’Euripide, 3 vol. in-8º, 1841. 568. Au sujet de ces règles exprimées avec une si habile précision, il faut l
es d trop multipliés dans ce vers le faisaient paraître dur. 573. La règle voulait au dix-septième siècle, et avec assez de
érale, s’est appliqué à montrer dans Athalie la réunion de toutes les règles , au nombre de vingt-cinq suivant lui, qui constit
ent assez la présence de l’esprit prophétique, qui secoue le joug des règles  : ainsi verra-t-on, plus bas, se succéder trois r
que rassembler ces êtres fantastiques, c’est pécher contre toutes les règles de la cabale. 767. Point, dans ces sortes de to
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
asservir toujours l’esprit, le jugement, l’imagination, le génie, aux règles du bon sens, et aux lois de la saine raison. Dans
rincipes nécessaires pour bien écrire en notre langue, et à celle des règles des divers genres de littérature, soit en prose,
89 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
s ; l’imagination en tire des êtres, à qui elle donne, en suivant les règles de la vraisemblance, tous les traits d’une existe
t être tout entier d’imagination ; mais il doit être traité selon les règles de la vérité. Si vous me dites des choses telleme
rapport des faits, des personnages et de leurs caractères. Mais deux règles sont à observer ici : 1° C’est de peindre les per
t le cœur et les pleurs se tarissent vite. Si l’orateur n’observe ces règles avec une exactitude scrupuleuse, il glacera son a
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
péciale qu’on nomme rhétorique. La rhétorique est donc le recueil des règles qui enseignent à bien parler et à bien écrire. Ce
recueil des règles qui enseignent à bien parler et à bien écrire. Ces règles ne créent pas l’éloquence, mais elles peuvent y c
rience. La première partie de cet ouvrage a été consacrée à poser les règles de l’art de parler et d’écrire ; seulement, au li
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
passions dans l’éloquence. C’est, disait Aristote, vouloir courber la règle et troubler la raison, en prétendant l’amener à l
Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. C’est aussi la règle de Cicéron dans le second livre de l’Orateur : « 
vivement pénétré des sentiments qu’il veut inspirer14. » La deuxième règle est de ne rien mêler d’étranger et d’incompatible
t que faiblement l’impression que vous voulez lui faire. La troisième règle est de bien connaître le cœur de l’homme en génér
prennent encore à l’homme qu’il ne peut se passer d’un frein et d’une règle qui la fixe. Que de vaines disputes, que de ques
, et qu’elle touche les cœurs. On peut appliquer au sermon toutes les règles qui conviennent au discours prononcé en général ;
trée des cours et tribunaux, discours du genre démonstratif, dont les règles n’ont rien de particulier, les discours du barrea
fois, dans les grandes causes, il peut être bon de s’écarter de cette règle  ; alors, la précision et la brièveté doivent fair
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
le jugement porté par Quintilien sur Démosthène : c’est qu’il fut la règle de l’éloquence elle-même1. Né à Dijon en 1627, qu
Epîtres une certaine vertu3 plus qu’humaine, qui persuade contre les règles , ou plutôt qui ne persuade pas tant qu’elle capti
sées, sans exciter tant soit peu notre sentiment : tant Dieu a mis de règle et de proportion, de délicatesse et de douceur, d
oir sans ravissement, ni assez admirer la sagesse qui en a établi les règles . Il n’y a genre de machine qu’on ne trouve dans l
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
ui est le résultat de la méditation et de l’application raisonnée des règles . L’éloquence, dit Voltaire, est née avant les pré
d’autres. Admirons donc le génie ; mais respectons et pratiquons les règles  : c’est toujours honorer le génie.
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
e despotique, où l’ignorance de la philologie multiplie à plaisir les règles arbitraires. Telle fut l’ambition de la Pléiade,
terreur, auquel fut imposé parfois le genre latin, contrairement à la règle qui féminisait tous les masculins latins en or, e
s. » Ajoutons que cette élimination du sujet pronominal devenait une règle absolue dans les propositions négatives : Ne sça
e, cette grande découverte provoqua bientôt un mouvement en faveur de règles plus stables. Jusqu’alors l’instinct avait tout f
e daigna pas même « s’engager, en faveur des estrangers, à donner des règles phonétiques ». Pour s’en abstenir, elle eut bien
principe sera pour nous une lumière : il est plus infaillible que les règles des grammairiens, dont les contradictions firent
95 (1854) Éléments de rhétorique française
son et du bon sens. Les exemples, si nécessaires à l’intelligence des règles , sont plus nombreux et plus variés dans cette nou
, aux premiers jours du monde, une langue toute formée, soumise à des règles invariables, et compliquée comme celles que nous
a été poussé le plus loin ; là, on en avait fait un art soumis à des règles précises. La sagesse si vantée des prêtres égypti
nciation particulière, qui, à la longue, pouvait changer les mots. La règle n’existait nulle part, et le caprice de quelques
toutes les langues, nous devons ajouter qu’il y a un petit nombre de règles , également universelles, qui fixent la place que
mblables quelques pensées indifférentes, il nous suffit de suivre les règles qui constituent la grammaire de notre pays. Mais,
iv. II, chap. xxxiv.) L’orateur romain, qui savait si bien tracer les règles de art où il excellait lui-même, ajoute qu’il y a
s jeux de mots faisaient le principal ornement. En un mot, toutes les règles de l'art, celles même de l’honnêteté et de la bie
oureusement déduite. Il serait difficile de dire laquelle de ces deux règles est la plus essentielle ; car, si vous manquez à
es d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint ! » II. Des règles de la disposition applicables à toute espèce de s
ans cet ouvrage, si nous n’ajoutions à ce que nous avons dit quelques règles générales, applicables à tous les genres de compo
au précédent, effleurant tout, brouillant tout, et ne suivant d’autre règle que le caprice d’un esprit faible et d’une imagin
elles qui vont suivre. Les lettres de madame de Sévigné confirment la règle que nous établissons : il y règne une variété con
t être d’accord entre elles, et se rapporter à un objet unique. Cette règle lient à la nature même de l’esprit humain, qui ne
e ce développement se rapportent à une seule pensée, que le peuple se règle sur l’exemple des grands. Cette phrase, qui forme
loges de Fontenelle. Boileau, dans l’Art poétique, ayant à tracer les règles des différents genres de poésie, varie habilement
à l’autre sans interruption et sans secousse. Après avoir résumé les règles de l’Églogue : Telle est de ce poème et la force
ge de Bossuet : « Les Égyptiens sont les premiers où l’on ait su les règles du gouvernement. Cette nation grave et sérieuse c
métaphore d’objets bas et dégoûtants ; Corneille a péché contre cette règle , lorsqu’il a dit eu parlant des soldats de Pompée
uvoir ; en vain auriez-vous perfectionné votre talent par l’étude des règles  ; en vain même écririez-vous avec éloquence : vou
éceptes de l’art de persuader. Nous allons successivement exposer les règles et donner des exemples de ces trois espèces d’exe
ituant à elle seule une composition, est soumise à peu près aux mêmes règles que la narration oratoire. Aussitôt que les élève
donc, plus que tout autre exercice, l’occasion d’appliquer toutes les règles de l’art de bien dire. Les sujets de discours qu’
on sein. Il se propose de traiter, dans son discours, des principales règles de l’art d’écrire. L’orateur distingue avec soin
e le style, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement, et le soumet à des lois ; sans cel
endre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. À cette premiere règle dictée par le génie, si l’on joint de la délicate
raient trop méditer chaque mot de ce discours, qui résume si bien les règles fondamentales de l’art d’écrire, et où les précep
s, destinés à fournir aux élèves l’occasion d’appliquer eux-mêmes les règles de la Rhétorique. Des maîtres habiles auront heur
plus simple correspondance offre l’occasion de mettre en pratique les règles générales de l’art d’écrire. Mais il serait diffi
madame de Sévigné, voyez-la se jouant en quelque sorte de toutes les règles et de tous les préceptes, passant d’un sujet à un
aurait de la pédanterie à vouloir tracer, d’une manière complète, les règles de la conversation : le bon sens et la réflexion
ais ces paroles de Fénelon, qui dominent, en les résumant, toutes les règles de la Rhétorique : L’homme digne d’être écouté, c
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
et naît de diverses causes. Tantôt, c’est l’ignorance ou l’oubli des règles de la grammaire, les phrases équivoques ou mal co
d’autres causes inconnues ou inappréciables ont modifié et altéré les règles primitives. La mobilité d’imagination et la pares
e qu’il est parfois aveugle. Ecrire purement, c’est donc observer les règles de la grammaire générale, c’est-à-dire de la rais
97 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
peuvent, à classer dans leur mémoire ces distinctions d’ouvrages, ces règles générales de composition qui font le sujet de la
ire un mot d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine ? Peut-on expliquer les règles de la tragédie sans nommer Eschyle, Sophocle, Cor
98 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
pplique, c’est-à-dire, je m’applique à cette chose, à ces choses. Règle des pronoms. 39. — Les pronoms il, elle, ils,
ronom relatif qui ; livre est l’antécédent du pronom relatif que. Règle du qui ou que relatif. Qui, dont ou de qui, q
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
uste simplicité de la version littérale. De l’Élégie sacrée. Les règles , dans tous les arts de l’imagination, sont le rés
yeux ; c’est l’Œdipe et l’Électre à la main, qu’Aristote donnait les règles du poème épique et de la tragédie ; aussi rien de
poème épique et de la tragédie ; aussi rien de plus judicieux que ces règles tracées par la nature elle-même, pour diriger le
s puissants de la terre ; et eux seuls vont nous donner l’idée et les règles de l’élégie, non point de cette élégie prétendue,
100 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
tenta, mais sans trop de succès, d’appliquer à l’idiome naissant les règles de la poésie grecque et latine et s’essaya dans p
ls que soient ses dons les plus précieux, réclame la connaissance des règles qui ont, elles-mêmes, leur fondement dans la natu
On nomme traité de rhétorique ou simplement rhétorique un recueil des règles constitutives du beau langage. Dans tous les temp
mières qualités. La troisième peut être développée par le secours des règles  : c’est l’objet de la logique à qui seule il est
érite de l’art oratoire : c’est le quid decet ? quid non ? donné pour règle par les anciens. Un homme dont l’Université a gar
ons de son âme ; car on ne parvient point à sentir par système et par règles . Mais il faut que la nature nous ait donné une se
a division, sous le nom de premier et de second point, est presque de règle dans les sermons ou oraisons de la chaire. Nous a
éjugés même de l’auditoire. Le bon sens, la prudence lui serviront de règle , l’avertiront au besoin qu’un argument, pour être
raisonnement à sa forme première, au syllogisme, en le soumettant aux règles que prescrit la logique. De tout ce qui procède n
France en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon les règles de la guerre, était infaillible. » Il s’agit, co
e de leur sort, sans craindre de reproche, Je les tourne, retourne et règle entr’eux les rangs.         Je les écarte ou les
encore qu’un orateur sacré a pu dire : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et les usages, mais
usages, mais nous ne devons pas juger des mœurs et des usages par les règles et les devoirs. C’est donc la loi de Dieu qui doi
les règles et les devoirs. C’est donc la loi de Dieu qui doit être la règle constànte des temps et non pas la variation des t
tànte des temps et non pas la variation des temps qui doit devenir la règle de la loi de Dieu. » Apposition. L’apposit
objet, un objet fictif mais semblable au moins à plusieurs égards et règle ensuite les idées et les expressions de telle man
n : c’est le bruit de tel objet, le cri de tel autre, qui lui sert de règle . Ainsi sont formés en latin : tinnitus æris, le t
traité, il trace à l’orateur qui veut atteindre à la perfection, les règles les plus convenables pour se rendre, par la puiss
, n’aient rien de forcé ou de contraint. La déclamation théâtrale. Règles applicables à la poésie. La déclamation théâtr
ns les situations diverses où s’offrent les personnages, n’a point de règles particulières. Le visage ou le masque, les yeux,
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