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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
éterminé les vues que je devais avoir pour la grandeur, le bien et la puissance de l’État. Souvent il y a des endroits qui font p
me en Dieu est réunie toute perfection et toute vertu, ainsi toute la puissance des particuliers est réunie en la personne du pri
du prince. Quelle grandeur qu’un seul homme en contienne tant ! « La puissance de Dieu se fait en un instant de l’extrémité du m
de Dieu se fait en un instant de l’extrémité du monde à l’autre : la puissance royale agit en même temps dans tout le royaume. E
il préside à la mort des rois de la terre : plus leur gloire et leur puissance ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles
a été ébloui de l’éclat qui l’environnait ; ses ennemis ont envié sa puissance  ; les étrangers sont venus des îles les plus éloi
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
passions qu’il éprouve lui-même. La foudre est peur lui la voix d’une puissance formidable et irritée contre la terre ; le zéphir
n’était autre chose que de la poésie. Après avoir peuplé la nature de puissances invisibles, elle donna à ces puissances des forme
rès avoir peuplé la nature de puissances invisibles, elle donna à ces puissances des formes corporelles. Tous les grands phénomène
le tonnerre, des flèches. La même personnification eut lieu pour les puissances d’une nature morale : les remords étaient des fur
fond de notre âme. Quelle que soit l’élévation de notre raison et la puissance de notre intelligence, le merveilleux nous plaît.
3 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ce qui existe est le produit de son amour, de son intelligence, de sa puissance suprême. La création est le poème par excellence 
ailes de flamme Je frémis d’une sainte horreur ; Je me débats sous ta puissance , Je fuis, je crains que ta présence N’anéantisse
explique : c’est une lumière qui brille, une flamme qui échauffe, une puissance qui touche et remue toutes les fibres du sentimen
es œuvres, comme un reflet de lui-même, comme le cachet sublime de sa puissance . Dans la nature, le beau se manifeste à l’homme p
et qu’on peut lui appliquer ce que Voltaire a dit de Dieu même : La puissance , l’amour avec l’intelligence ; Unis et divisés, c
u, car le sublime n’est autre chose que le beau porté à sa plus haute puissance . Un ne peut dire avec précision où finit Le beau
s d’une même force à différents degrés. Le sublime en général est une puissance de beauté qui dépasse les proportions habituelles
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
mais sous peu d’années, fussiez-vous abandonnés à vous-mêmes, aucune puissance de la terre ne sera assez forte pour vous l’ôter.
erons point les armes que la paix générale n’ait affermi et assuré la puissance de nos alliés, n’ait restitué à notre commerce sa
ent que s’il est facile d’acquérir un accroissement de domaines et de puissance avec l’amitié du grand peuple, son inimitié (qu’o
de vous ; je vous ai toujours trouvés sur le chemin de la gloire. Les puissances alliées ont armé toute l’Europe contre moi… La Fr
ance, et les événements de tous les jours prouvent qu’il l’est par la puissance anglaise, qui s’est tellement emparée du commerce
consolidons, par des clauses supplémentaires, la garantie des petites puissances , qui, principalement, paraît avoir causé la ruptu
hiese, pour convenir d’un système de garanties favorables aux petites puissances , et expliquer les articles du traité de Campo-For
tions, c’est de contribuer à l’extension des idées humaines. La vraie puissance de la République française doit consister désorma
ons et les guerres plus dévorantes peut-être ? Conciliez avec tant de puissance ces catastrophes soudaines ; avec tant de génie,
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ersuader que la Grèce n’enseigne pas, et que Rome n’a pas appris. Une puissance surnaturelle, qui se plaît à relever ce que les s
ous les changements par un conseil immuable ; qui donne et qui ôte la puissance  ; qui la transporte d’un homme à un autre, d’une
îtres à leurs successeurs et à l’empire. En un mot, il n’y a point de puissance humaine qui ne serve malgré elle à d’autres desse
r néant ! Mais vous, Seigneur, qui étiez et qui portiez tout en votre puissance , « vous n’avez fait qu’ouvrir votre main, et vous
nt ses captifs, assujettis au retour fâcheux de sa dure et malicieuse puissance . Cette vérité, établie sur tant d’expériences co
malavisé ! comme si ces soutiens magnifiques qu’il cherche contre la puissance de la fortune n’étaient pas encore de son ressort
l’a nourri de sa rosée, la terre l’a engraissé de sa substance ; les puissances l’ont comblé de leurs bienfaits, et il suçait de
l élève les trônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux princes, soit qu’il la retire à lui-même, et
rs d’une manière souveraine et digne de lui ; car, en leur donnant la puissance  ; il leur commande d’en user comme il fait1 lui-m
de ! Mort d’Henriette d’Angleterre 2 Considérez ces grandes puissances que nous regardons de si bas ; pendant que nous t
ois3. Les lois qu’il vous a données sont que, parmi vos sujets, votre puissance ne soit formidable qu’aux méchants, et que vos au
hefs-d’œuvre et tous ses trophées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine ; — Marche, marche ! dit-il à Rome elle-m
Bossuet dit ailleurs : « Dieu fait voir aux rois, en leur retirant sa puissance , que toute leur majesté est empruntée, et que pou
nt pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. La souveraine puissance ne leur a été accordée d’en haut que pour faire q
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
uccès, il appuie davantage, et la machine obéissante déploie toute sa puissance  ; ce n’est pas assez, il pèse plus fort, encore,
peut atteindre par sa nature, comme l’infini en étendue, en durée, en puissance  ; mais encore et surtout ce qu’il ne peut atteind
s doute, parce que l’homme physique sent toute sa faiblesse devant la puissance surnaturelle qui fait si simplement de si grandes
s sublimes, parce que l’homme moral sent toute sa faiblesse devant la puissance surhumaine qui, elle aussi, fait si simplement de
onne comme sublimes, et vous trouverez au fond cet élément d’une rare puissance physique ou morale qui contraste avec la faibless
ase, le délire, l’exaltation fiévreuse, ni comme cause du sublime, la puissance matérielle, provenant d’une cause matérielle, d’u
mal et ôter la vie ; tandis qu’il n’y a que l’intelligence unie à la puissance qui puisse donner la vie et faire le bien. Marmon
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
remercîments au nom de ma nation. Le comte. Je n’accorde point cette puissance , mon cher chevalier, je la reconnais seulement ;
ompliments à vous adresser sur ce point ; mais vous êtes une terrible puissance  ! jamais, sans doute, il n’exista de nation plus
dans la famille humaine, il faut un décret particulier, un Fiat de la puissance créatrice. Il est créé comme un monde1. Voyez ce
Rien ne marche au hasard, mon cher ami ; tout est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son sécret. Le monde politi
fait toutes autres choses plus commodement que les animaux, et par la puissance qu’il a eue de Dieu son créateur, il domine sur l
e le raisonnement : les nations en sont blessées à mort, et dans leur puissance , et dans leur caractère ; alors vous pouvez voir
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
st en effet nous donner d’un seul trait l’idée la plus complète de la puissance du Jupiter poétique. Dans un autre endroit de l’I
seul et même être toutes les idées partielles de la grandeur et de la puissance , en a formé ce que la pensée de l’homme peut conc
coup sûr celui de David, d’Isaïe, de la nature. Veut-on l’idée de sa puissance  ? Il voit comme un néant tout l’univers ensemble
te de ses propres traits. Quel immense intervalle, de ce comble de la puissance à ces plus petits détails de la bonté prévoyante 
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
és, l’art magistral de classer les idées, de les faire manœuvrer avec puissance et précision, l’autorité qui domine un sujet et j
faires et d’en répondre : signe assuré d’un génie né pour gouverner ; puissance admirable quand elle s’unit à un désintéressement
Mirabeau selon les maximes de la morale1, mais ce qu’il fit et quelle puissance il exerça sur les autres hommes. Si nous consulto
es habitudes sérieuses qui feront, dans l’âge viril, la dignité et la puissance . La sérénité Je serais surpris, Monsieur,
dit-il ; votre modestie égale votre valeur, et cela surpasse toute la puissance de parole que je puis posséder. » Enfin, en 1774,
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
s. Pour accomplir vos volontés et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. V
faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine gra
i tant de fois avec tant d’insolence Méprisé la recherche et bravé la puissance  ? Irai-je en suppliant, à la honte des miens, Imp
qui eût pu lui refuser son admiration ? Mais avec son crédit, avec sa puissance , qui n’eût pas voulu s’attacher à elle ? N’allait
u. Mais qu’il n’ait point d’autre crainte ; qu’il ne craigne point la puissance et la fureur d’une Reine impie, ambitieuse et vin
ez sous quelles images il peint dans le chapitre 40 la grandeur et la puissance de Dieu. « Quel est celui qui a mesuré les eaux
dans Horace et dans Ovide. Le premier dit que Jupiter qui signala sa puissance par la défaite des géants, ébranle, du mouvement
ême , il ajoute : et le monde que Dieu avait fait pour manifester sa puissance , semblait être devenu un temple d’idoles . En voi
11 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
s. Il devra, avant de déclarer la guerre, établir aux yeux des autres puissances la légitimité de ses griefs contre la nation enne
; ils descendent de Jupiter, source de toute souveraineté. Mais cette puissance en réalité n’est absolue que sur les champs de ba
eau, court vers Agamemnon et lui emprunte son sceptre, attribut de sa puissance . Aux rois et aux chefs qu’il rencontre, il jette
is dans le conseil qu’il faut observer Ulysse, pour remarquer déjà la puissance du génie empreinte sur son visage. Quand vient so
se se portaient donc vers la tribune, théâtre de tant de gloire et de puissance . Mais il n’était pas donné à tout citoyen de mont
Ils ont la joie de voir leur ville bien-aimée croître chaque jour en puissance et en splendeur. Leur port se remplit de navires 
a guerre aux Lacédémoniens ; il faut arracher une ville ionienne à la puissance des Perses ; il faut fonder une colonie ; — et s’
la force de ce caractère et sa grandeur, c’est d’avoir compris que la puissance d’Athènes fondée par la liberté ne pouvait se rel
urs, par leurs généraux, dépouillés de leurs colonies, déchus de leur puissance maritime, ils perdent leur temps à s’accuser les
ant, en leur en présentant un autre où Athènes reprend l’avantage. La puissance de Philippe est plus apparente que réelle ; il es
i sur la perfidie, ni sur le mensonge que l’on a jamais pu fonder une puissance durable. Ces moyens peuvent réussir une fois, ils
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
e la faveur populaire ne donne ni ne retire à son gré, et dont aucune puissance ne peut dépouiller l’âme humaine qui l’a conquise
enir ce talent, quelque noble qu’il soit en lui-même, par cette autre puissance qui ne souffre jamais impunément d’éclipse, la ve
me où il est errant n’a reçu de son travail aucune consécration de sa puissance , aucune limite, et, encore qu’il garde les os de
société régulière et civilisée1 ? Qui, messieurs, qui ? Eh ! la même puissance a fait l’homme : la parole. Orphée est descendu d
faut toujours sauver avant tout ; car c’est le caractère qui fait la puissance morale de l’homme. Eh bien ! ne voyez-vous pas, m
impatientant.” Ce que c’est que la gloire ! Ce que c’est aussi que la puissance  ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
xpression qui les fixe, et cette clarté qui les rend visibles. La puissance paternelle Les plus sages législateurs ont pr
ont toujours de meilleurs citoyens que les lois. C’est, de toutes les puissances , elles dont on abuse le moins : c’est la plus sac
citoyens, et s’exterminer par ses propres arrêts ! on n’élève donc sa puissance que pour la voir mieux renversée ! les hommes ne
s un moment, et couvrir les campagnes qu’elles conservaient, ainsi la puissance souveraine, sous Auguste, agit insensiblement, et
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
e voilà assis sur le trône des Césars1. Comment a-t-il vaincu tant de puissances  ? En présentant son sein au glaive, et aux chaîne
uit et se dessèche, et meurt. Lorsque l’homme est seul, le vent de la puissance le courbe vers la terre, et l’ardeur de la convoi
ut n’y est pas calcul. Et quand une action sublime ébranle toutes les puissances de notre être, nous ne pensons pas que l’homme gé
e que la souffrance et la vieillesse et la mort mettent hors de notre puissance  ? Il n’en est pas de même du perfectionnement mor
en appelant les hommes à celle de l’esprit, qui les écouterait ? Leur puissance est dans le renoncement à tout ce que les sens co
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
ne vivra pas demain, ils vous apercevraient et vous attribueraient la puissance de leur donner quelque plaisir. Votre nature vain
iècle à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Contre vous toute puissance est faiblesse ; avec vous toute faiblesse devient
ous toute puissance est faiblesse ; avec vous toute faiblesse devient puissance . Quand les rudes aquilons ont ravagé la terre, vo
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
, plus curieuse que savante, qui s’égare dans ses pensées ; c’est une puissance orgueilleuse qui est souvent contraire à l’humili
! Pour accomplir vos volontés, et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. V
faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine gra
17 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
rapport avec des objets d’un genre plus sévère, c’est-à-dire avec les puissances de l’entendement appliquées aux recherches scient
ique et les belles-lettres le considèrent comme un être doué de cette puissance de goût et d’imagination qui est destinée à enric
et instinctive pour le vrai beau, auquel la raison prête une nouvelle puissance . Le goût est une faculté commune à tous les homme
ils possèdent des beautés en harmonie avec les vrais principes, et la puissance de ces beautés a été si grande, que ses ouvrages
e peut exister sans le goût, quoiqu’il doive être considéré comme une puissance d’un ordre plus élevé. Le mot génie entraîne avec
cependant grands et sublimes. Nous pouvons observer que toute grande puissance ou force mise en action fait naître des idées sub
inité : l’infini de son essence, l’éternité de sa durée, joints à une puissance sans limites, surpassent notre conception et élèv
rte impression qu’il fait sur nous naît de l’idée de l’exercice d’une puissance merveilleuse qui produit ses effets avec la rapid
d’agréable sensation qui ne soit susceptible d’être rehaussée par la puissance de l’harmonie. De là le plaisir que procure le no
es mots qui expriment ces sons ont-ils conservé à un haut degré cette puissance imitative. À l’égard des objets qui ne frappent q
nous persuadent et nous émeuvent par sympathie ; mais la plus grande puissance persuasive, tous les plus nobles et les plus subl
gues étaient bien plus susceptibles que la nôtre de la grâce et de la puissance de la mélodie. Le nombre de leurs syllabes était
une multitude de mots figurés qui se dépouillent à la longue de leur puissance métaphorique, et parviennent à n’être plus consid
ître. C’est par ces moyens que le langage a acquis cette merveilleuse puissance à laquelle on ne peut réfléchir sans être frappé
prévenant son ravage, Guidés dans l’Italie et suivre mon passage. La puissance romaine est représentée sous la forme d’un torren
angage figuré ne doit pas en faire usage. L’imagination n’est pas une puissance que l’on puisse acquérir ; elle dérive de la natu
re de style l’auteur auquel la nature a refusé le génie et une grande puissance d’imagination. Ce genre est extrêmement goûté ; i
; nous sommes charmés sans être éblouis par leur éclat : telle est la puissance et l’attrait de la simplicité dans un auteur donc
nt du discours est de déterminer une certaine action ou direction, la puissance de l’éloquence paraît surtout lorsqu’elle se prop
é des degrés de l’éloquence, est celui où l’orateur exerce une grande puissance sur l’esprit humain ; il ne se borne pas à nous c
une grande rectitude de jugement et à une connaissance étendue de la puissance du langage ; à quoi il faut encore ajouter la grâ
ie de l’art de persuader. Partout où l’homme peut acquérir une grande puissance par le raisonnement et la parole, ce qui a lieu s
ormèrent, ceux des Assyriens et des Égyptiens, furent despotiques. La puissance était concentrée entre les mains d’un seul ou au
des combats corps à corps à la tribune mettaient en action toutes les puissances de l’âme. Le genre et le style oratoire qui préva
ns les plus douces. Nul orateur n’a jamais mieux connu que Cicéron la puissance et la force des mots : il les coordonne de la man
ou peut s’exercer l’éloquence est aujourd’hui infiniment rétrécie. La puissance arbitraire sous les gouvernements despotiques, et
ti le pouvoir de l’éloquence qui, trop faible pour contrebalancer ces puissances , a naturellement été étudiée avec moins de zèle e
hétique et le sublime, il faut une extrême sensibilité d’âme et cette puissance d’expression qui n’est donnée qu’à un petit nombr
oint, à la correction de l’expression, ce pouvoir sur lui-même, cette puissance de la raison au milieu de la passion, ont un prod
rateurs modernes pourraient risquer de semblables apostrophes. Quelle puissance de génie ne faudrait-il point aujourd’hui pour do
que sujet important, par quelque scène intéressante, lorsque toute la puissance de l’art a dirigé vers ce but unique. Louer quelq
ts de caractère qui donnent au discours du prédicateur sa plus grande puissance . Aussi les exemples fondés sur des faits historiq
celle qui résulte du calme de la retraite ; mais cette faculté, cette puissance , ne sont pas toujours à la disposition de ceux mê
ement de tout le reste ; mais je crains qu’il ne soit au-dessus de la puissance de l’art de donner quelque secours réel à cet éga
veux parler du pathétique, où l’éloquence règne surtout dans toute sa puissance . En traitant cette partie de l’éloquence, les anc
nts. Si vous ne les présentez pas à mon esprit, il n’est pas en votre puissance d’exciter en moi quelque sentiment. Je ne suis pa
l’influence de l’imagination. L’orateur doit donc se servir de cette puissance de manière à frapper l’imagination de ses auditeu
rds, ses gestes, tout son être, exercent sur ceux qui l’entendent une puissance presque irrésistible. Mais je n’insisterai pas da
ce qui tend à accroître la sensibilité d’un orateur doit ajouter à sa puissance pathétique. La quatrième : qu’il est nécessaire d
écoutent, et remplir avec sa voix l’espace occupé par l’assemblée. La puissance de la voix est une qualité naturelle, mais l’art
donner de l’éloquence est bien plus élevée. C’est un grand effort des puissances humaines. C’est l’art de persuader et de gouverne
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
s la sienne. Quelle grandeur, qu’un seul homme en contienne tant ! La puissance de Dieu se fait sentir, en un instant, de l’extré
se fait sentir, en un instant, de l’extrémité du monde à l’autre ; la puissance royale agit, en même temps, dans tout le royaume 
te, voyez un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette puissance sacrée, paternelle et absolue ; voyez la raison s
vous mourrez comme des hommes ! O rois ! exercez donc hardiment votre puissance , car elle est divine et salutaire au genre humain
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
qu’enthousiaste s’allient à l’éclat d’une forme magistrale et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des
du génie de Rousseau ; elles n’ont pu déployer impunément toute leur puissance que parce qu’elles avaient à leur service le styl
mmortels du génie des écrivains et des artistes, aussi bien que de la puissance des nations. 15 novembre 1857. (Préface des Fragm
poésies, toutes les traditions. Nous tendons à l’infini de toutes nos puissances  ; la mort vient interrompre cette destinée qui ch
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
érieurs, même injustes, parce qu’on doit toujours respecter en eux la puissance de Dieu qui les a établis sur nous. Elle leur déf
Et c’est pourquoi, afin d’y agir comme fidèles dispensateurs de cette puissance divine d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la lib
n toute particulière pour ceux qui sont élevés au suprême degré ou de puissance ou de connoissances. Les derniers peuvent, si je
à l’univers cet unique exemple qui lui manquoit. C’est elle en qui la puissance est dispensée par les lumières de la science, et
i fait que, comme Votre Majesté ne voit rien qui soit au-dessus de sa puissance , elle ne voit rien aussi qui soit au-dessus de so
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
nous faire expliquer les procédés et les machines qui ont centuplé la puissance humaine : toutes ces connaissances, en satisfaisa
en eux, par cette culture de l’âme, une élévation de sentiments, une puissance de pensée, une satisfaction intime qui leur feron
le talent avec le génie. Le génie est le talent porté à sa plus haute puissance . C’est un don de la nature ; l’étude peut le perf
i le pousse à produire de grandes œuvres. Il dépasse les forces de la puissance humaine ordinaire, et semble entrer en communicat
22 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
pette, comme parle Montaigne. Elle enchante l’oreille, et ajoute à la puissance de la vérité le charme inexprimable de la mélodie
e, la gloire et les mœurs des hommes. Le poète épique se fait, par la puissance de son imagination, le témoin et le peintre passi
Ibid. Enfin, grâce au merveilleux, c’est-à-dire à l’intervention des puissances surnaturelles, Tout prend un corps, une âme, un
e mesure rigoureuse qui, pour la poésie, est ensemble une gêne et une puissance . La prose parle surtout à l’intelligence, et se p
es aussi fortes, des exemples aussi éclatants de son utilité et de sa puissance , que sera-ce des vrais orateurs qui poursuivent c
s résultats de l’ Invention et de la Disposition ; elle ajoute à leur puissance la vigueur et l’éclat de l’expression. On voit qu
t, sans le savoir, le précepte d’Aristote, et ne reconnaissent que la puissance de la logique et de l’évidence. C’est mutiler l’é
avec la force de la vérité, l’autorité personnelle de l’orateur et la puissance du sentiment. L’une s’exerce par les Mœurs, et l’
hypocrisie. Cependant, cette distinction même est un hommage rendu la puissance de la probité et de la vertu, puisqu’un malhonnêt
elle aux Mœurs un caractère plus général. Pour faire bien entendre la puissance des mœurs dans l’éloquence, il est bon de montrer
forces et la sensibilité de l’auditeur ; on comprend mieux encore la puissance irrésistible où arrive l’éloquence après des effo
dieux et l’orgueil de toute la Grèce, la passion éclate dans toute sa puissance  ; l’amour maternel, argument irrésistible aux yeu
héorie et l’exercice, à développer la pensée et à lui donner toute sa puissance . La vérité trop souvent est faible, si on la rédu
a plus haute. C’est la conscience que le génie a de ses œuvres, de sa puissance , des secrets par lesquels il éclaire et persuade
e leurs écrivains et le génie de Pascal leur donnaient une bien autre puissance . « Port-Royal donna le goût d’une diction sérieu
saires. Ce fut, pour notre langue, l’époque d’une popularité et d’une puissance universelles… La prose française gardait, sous le
stinée est si grande et si glorieuse, faut-il que vous naissiez en la puissance des ennemis de votre maison ! O Éternel, veillez
ucun vestige de leur passage. Ainsi passent dans le monde ces grandes puissances , qui font si grand bruit, qui paraissent avec tan
rs bras et leurs cœurs, et que les insolents Pharaons, enflés de leur puissance , s’écrient : C’est moi qui me suis fait moi-même 
23 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
aible rayon de ta divine essence, De ta bonté sans borne ainsi que ta puissance . C’est à vous d’en parler, vous, anges de clartés
patricien, le plébéien conquiert par la force une plus grande part de puissance sociale que ne le mérite sa capacité morale et in
mpien, qui ne saurait convenir à l’homme qu’autant qu’il unit avec la puissance le calme imperturbable de la Divinité : car être
ans effort. À mesure qu’il se dessine, vous y voyez l’empreinte d’une puissance extraordinaire : on dirait le torse d’Hercule. Da
l’empire. Cette demeure des Esquilies est le siége du crédit et de la puissance . Autour s’agite la foule inquiète des nouvelliste
u’elle a enrichi à l’envi l’Italie et la Grèce par les prodiges de sa puissance , elle a aussi donné aux hommes qui les habitent d
e devoir de leurs charges, qui sont instituées pour modérer l’extrême puissance des rois et s’opposer à leurs dérèglements, les y
faires et d’en répondre : signe assuré d’un génie né pour gouverner ; puissance admirable quand elle s’unit à un désintéressement
r ses sarcasmes, et les conduisait tous à sa suite par une singulière puissance d’entraînement. Son parti était partout, dans le
Dès avant leur naissance, « Il donne aux uns la charge, aux autres la puissance . » « Alors, les reins courbés, je sentais la sueu
rand corps dans son lit, par une sorte de mouvement mécanique dont la puissance irrésistible était effrayante. C’était un doulour
l s’agisse d’une réforme dans l’État, d’un péril, d’une coalition des puissances de l’Europe contre la liberté, ou du meilleur ter
clinent devant toi ; Des peuples, des cités, de la ville éternelle Ta puissance est l’effroi. Le tyran fastueux redoute ton capr
tte contrée aride Où sur d’agrestes fils des champs Daunus étendit sa puissance , Illustrant son humble naissance, Au rhythme éoli
s fait raffoler avec un léger mouvement de ses lèvres, tant il y a de puissance dans la faiblesse ! à tout cela ajoutez enfin les
, le père qui aime, le vieux père, possède à la fois la science et la puissance  : il sait et il peut aimer sans limite comme sans
uît sans cesse au prix de son salut, Alors, il était bon qu’une forte puissance Aux insubordonnés apprît l’obéissance, Et pour mi
Sparte divise en deux l’autorité royale ; De ses deux rois rivaux la puissance est égale ; En sorte que chacun, sur l’autre ayan
camp tu reçus la naissance ; Et lorsqu’après leur mort tu vins en ma puissance , Leur haine enracinée au milieu de ton sein T’ava
. Aujourd’hui même encor, mon âme irrésolue Me pressant de quitter ma puissance absolue, De Maxime et de toi j’ai pris les seuls
tôt ils n’ont tous qu’une même pensée. Ils verraient par ce coup leur puissance abaissée ; Vous seriez libre alors, seigneur, et
nt-ils vos droits à ma reconnaissance ? Dieu merci ! nous traitons de puissance à puissance ; L’un pour l’autre une fois n’ayons
roits à ma reconnaissance ? Dieu merci ! nous traitons de puissance à puissance  ; L’un pour l’autre une fois n’ayons point de sec
PAULE. Dieu ! LOUIS.            Si ceux qui l’ont dit tombaient en ma puissance  !… FRANÇOIS DE PAULE. Est-ce vrai ? LOUIS.       
erres retournées ; Aux prochaines moissons travaillant avec Dieu, Des puissances d’en bas je m’inquiète peu ; Toute servilité de m
e entière, est accablée sous le poids des impôts ; si la rivalité des puissances les a entraînées à l’envi dans des dépenses énorm
on des affaires ; que je vois se former un orage qu’un jour la toute- puissance royale ne pourra calmer, et que des fautes de nég
ein du sentiment de son innocence, fort de ses intentions dont aucune puissance humaine ne peut lui ravir le consolant témoignage
e la belle nature assortit les couleurs. Des xx redoublés admirant la puissance , Il croit que Varignon fut seul utile en France,
r aux écoles savantes ! honneur à ces forts génies qui étudient, avec puissance et avec amour, tout ce que Dieu a soumis aux rega
lui faire exprimer la beauté idéale ; elle lui donne le charme et la puissance de la mesure ; elle en fait quelque chose d’inter
e, au sculpteur, au musicien même, d’évoquer ainsi d’un seul coup les puissances de la nature et de l’âme. Ils ne le peuvent, et p
ersuader que la Grèce n’enseigne pas, et que Rome n’a pas appris. Une puissance surnaturelle, qui se plaît à relever ce que les s
s Pensées de Pascal Pascal réunissait au plus haut degré les deux puissances extrêmes de la pensée, le raisonnement et l’imagi
et de la gloire, c’est en face de ce trône où s’asseyent ensemble la puissance et la jeunesse, et que décorent à l’envi les arts
mertume, d’une ironie dédaigneuse, pour célébrer le triomphe de cette puissance fatale qui fait disparaître devant elle toutes le
la santé, les plaisirs, les grâces et les talents, les honneurs et la puissance , les grands desseins, les vastes pensées, jusqu’à
efs- d’œuvre et tous ses trophées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine. Marche, marche ! dit-il à Rome elle- mêm
mmortels du génie des écrivains et des artistes, aussi bien que de la puissance des nations. V. Cousin 86. Le dix-huitièm
Rien ne marche au hasard, mon cher ami ; tout est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son secret. Le monde politi
douceur d’une communion et dans les larmes qu’elle fait répandre, une puissance de conviction qui me ferait encore embrasser la c
n a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses. Cette superbe puissance , ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôle
’ouvrage d’une justice et d’une bonté infinies. Je le demande, quelle puissance a enseigné tout cela à tant de milliers d’hommes
a des temps précédé la naissance. Devais-je, d’un mortel redoutant la puissance , Braver des Dieux vengeurs la souveraine loi ? Je
z vous élever surtout pour être comblé d’honneurs ou pour exercer une puissance apparente sous un maître et jouir de l’influence
demandez donc qu’une liberté modérée et attachez-vous-y de toutes les puissances de votre âme. Ne fléchissez pas le genou devant l
oser de lui-même, qui permet à une cause d’employer volontairement sa puissance à la poursuite des objets que ses besoins, ses in
loi ! Mais cette volonté, sans ombre et sans faiblesse, Est à la fois puissance , ordre, équité, sagesse. Sur tout ce qui peut êtr
e il peut tirer des dieux ; Mais ces dieux de sa main, ces fils de sa puissance , Mesurent d’eux à lui l’éternelle distance, Tenda
s yeux l’espace immense qui sépare leurs vices et leurs misères de la puissance et des richesses, et ils voudraient entasser des
la nature de la philosophie et celle de la religion. Ces deux grandes puissances peuvent et doivent s’accorder, mais elles diffère
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
lui, tout y rentre ; et, tandis qu’envoyés au dehors pour attester sa puissance , et pour célébrer sa gloire dans tous les points
il nous semble que nous voyons Macchabée, chassant devant lui, par la puissance de ses armes, les ennemis d’Israël ; reçoit le co
s, | soit qu’il les abaisse ; (1er membre) : Soit qu’il communique sa puissance aux princes, | soit qu’il la relire à lui-même, |
re souveraine et digne de lui ; (3e membre) ; Car, en leur donnant la puissance , il leur commande d’en user, comme il le fait lui
la scène les faiblesses et l’élégance de la cour ; Molière doit à la puissance du trône la liberté de son génie ; La Fontaine lu
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
uchantes et sublimes1. Les cieux proclament leur auteur. De sa puissance immortelle2 Tout parle, tout nous instruit ; Le
naissait à Genève un autre Rousseau, destiné à captiver avec tant de puissance l’imagination de ses contemporains. — Pour défend
pensée dans Athalie, I, 4 : Le jour annonce au jour sa gloire et sa puissance . 4. Alliance de termes heureusement choisie.
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
! Pour accomplir vos volontés, et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. V
faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine gra
ais ton orgueil sur la terre et sur l’onde ; Et bravant le destin des puissances du monde, Tu faisais voir en pompe aux peuples ét
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
n toujours instructive même pour les lecteurs les plus compétents. Sa puissance de travail se dérobe sous un air de facilité cour
ec aisance et vivacité ; il laisse au fleuve du temps sa fluidité, sa puissance , sa grâce même, en ne forçant aucun de ses mouvem
succéder. Toutes les voix étaient libres. La France, au comble de la puissance , était maîtresse de tout le sol qui s’étend du Rh
28 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
e pouvait espérer même lorsqu’elle était florissante et dans toute sa puissance . Ces Gaulois qui, pendant tant de siècles, ont ob
out ; mais à force de tout pouvoir, ils sapent les fondements de leur puissance  ; ils n’ont plus de règle certaine ni de maximes
volution soudaine et violente qui puisse ramener dans son naturel une puissance débordée, et quelquefois le coup qui pourrait la
orter, comme il convenait à des hommes, le poids considérable de leur puissance . Qui jamais eût pu croire que les Athéniens, aprè
tivité, comme si la Fortune l’avait choisi pour montrer quelle est sa puissance . Sachons, Syracusains, sachons jouir de ses faveu
emi. Quant à moi, mon autorité finit avec l’année ; mais vous dont la puissance est sans limite, veillez sur la république, Sénat
is les Athéniens aussi possèdent beaucoup d’autres pays soumis à leur puissance , et ils feront venir par mer ce qui leur manque.
cédémoniens, comme il est digne de Sparte ; ne laissez pas grandir la puissance d’Athènes, ne trahissons pas nos alliés, mais ple
qui m’ont précédé, et à ne souffrir aucun affaiblissement dans notre puissance . Tout en étant occupé de ce soin, je trouve de pl
Est-il donc défendu de pourvoir à son salut ? Que Xerxès, fier de sa puissance formidable, fasse une nouvelle invasion en Grèce,
e l’Italie entière, et qui mieux que toi connaît les ressources et la puissance de cette contrée ? » Cinéas, après quelques insta
eprit Cinéas, et il est bien certain qu’après avoir "acquis une telle puissance , vous pourrez reconquérir la Macédoine et mainten
vec moi en Épire, pour tenir le premier rang à ma cour et partager ma puissance . Quant à moi, je ne connais pas de bien préférabl
st sur le penchant de sa ruine, l’éclat de son nom et l’étendue de sa puissance , qui sera plus illustre, plus grand que toi ? Pui
moi-même. Mais en les laissant maîtres de l’Italie, ce foyer de leur puissance , vous commettriez la même erreur que celui qui vo
ution. Il lui démontre combien on doit avoir peu de confiance dans la puissance humaine, combien la fortune est incertaine et fra
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
la défense du célèbre Fouquet, qui, tombé en un moment du faîte de la puissance dans la disgrâce la plus complète, inspirait, du
qui s’y fonde, quel malheur en détournerait les effets ? quelle autre puissance si grande et si redoutable dans les états de votr
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
e, offrent du moins des strophes très-remarquables4. Psaume sur la puissance de Dieu1. Bien que du Dieu des armées Tout l’
rche, et porte la crainte Au front des plus grands guerriers ; Et ses puissances suprêmes Arrachent des diadèmes Les palmes et les
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
homme n’a jamais passé, pourra inspirer le poète en lui parlant de la puissance du Créateur et de l’immensité de l’univers ; mais
sie s’est empressée, dans tous les temps, de célébrer la gloire et la puissance du Créateur de l’univers. Il y a dans la poésie,
32 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
été en rien plus importante ou plus glorieuse que celle-ci ? Alors la puissance du royaume n’était point divertie20 ailleurs : to
inciales et les Pensées. Aucun livre n’atteste plus que le premier la puissance du style : car c’est par le style seul qu’a vécu
ons, mais aux méchants. Qui veut n’avoir point sujet de redouter leur puissance n’a qu’à bien faire ; car ils sont ministres de D
s de Dieu pour le bien45. » Et cette restriction rabaisse si peu leur puissance , qu’elle la relève, au contraire, beaucoup davant
er de celle des démons, qui sont impuissants pour le bien et n’ont de puissance que pour le mal. Il y a seulement cette différenc
érieurs, même injustes, parce qu’on doit toujours respecter en eux la puissance de Dieu qui les a établis sur nous. Elle leur déf
Et c’est pourquoi, afin d’y agir comme fidèles dispensateurs de cette puissance divine, d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la li
s ceux-ci ? » Et le Seigneur te dira : « Voici, j’ai fait paraître ma puissance sur les gentils, et j’ai élevé mon étendard sur l
ous les changements par un conseil immuable ; qui donne et qui ôte la puissance , qui la transporte d’un homme à un autre, d’une m
îtres à leurs successeurs et à l’empire. En un mot, il n’y a point de puissance humaine qui ne serve malgré elle à d’autres desse
, après avoir ruiné Lépide, se tournent l’un contre l’autre. Toute la puissance romaine se met sur la mer. César gagne la bataill
erre, il ferme le temple de Janus. Tout l’univers vit en paix sous sa puissance , et Jésus-Christ vient au monde111. Même Discour
roie les villes plutôt qu’il ne les assiège ; et tout est ouvert à sa puissance . Les politiques ne se mêlent plus de deviner ses
son que vous avez communiqué aux grands de la terre un rayon de votre puissance  ; vous les avez fait grands, pour servir de pères
sentant toujours la passion du Sauveur des hommes comme un mystère de puissance et de sagesse. Or c’est à cette idée, chrétiens,
que c’est dans ce mystère qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa puissance … Qu’un Dieu, comme Dieu, agisse en maître et en s
qu’il fasse des prodiges dans l’univers, et que rien ne résiste à sa puissance , c’est une chose, chrétiens, si naturelle pour lu
’à un Dieu de pénétrer dans l’avenir jusqu’à l’avoir absolument en sa puissance , et jusqu’à pouvoir dire infailliblement et en ma
une disposition libre de sa volonté, mais par un effet de son absolue puissance . En sorte que jamais il n’a fait, comme Fils de D
fait, comme Fils de Dieu et comme Dieu, un plus grand effort de cette puissance absolue que dans le moment où il consentit que so
: tellement qu’à son seul nom, et en vue de sa croix, les plus hautes puissances du monde fléchissent les genoux et se prosternent
a chose et qu’il ne faut plus captiver nos esprits pour la croix. Les puissances de la terre fléchissent maintenant les genoux dev
de plus délicieux que le pouvoir de faire des grâces ? Que serait la puissance des rois, s’ils se condamnaient à en jouir tout s
mnaient à en jouir tout seuls ?… Ce n’est pas le rang, les titres, la puissance , qui rendent les souverains aimables ; ce n’est p
ils envoyaient chez les peuples qui n’avaient point encore senti leur puissance étaient sûrement maltraités : ce qui était un pré
ément ; car les maximes dont ils firent usage contre les plus grandes puissances furent précisément celles qu’ils avaient employée
t les rendit comme stupides321. Il ne s’agissait pas du degré de leur puissance  ; mais leur personne propre était attaquée. Risqu
s de la force et de l’union de la société : mille autres monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme, maître
ons dispersées, les peuples affaiblis, son propre bonheur ruiné et sa puissance réelle anéantie. « Grand Dieu ! dont la seule pré
i peut tout, est moins tyran que l’autre, qui, ne pouvant jouir de la puissance plénière, s’en venge en abusant du pouvoir qu’il
dent un empire de paix, la grandeur, la majesté, la douceur. Avec des puissances , des forces, du courage, et la volonté de n’en pa
et retenus par la conscience. Que pouvait de plus en notre faveur la puissance divine elle-même ? Pouvait-elle mettre de la cont
elle, qu’on m’y eût confiné pour toute ma vie, et qu’en m’ôtant toute puissance et tout espoir d’en sortir, on m’eût interdit tou
ur sont de faibles défenses : J’atteste des grands dieux les suprêmes puissances Qu’avant ce jour fini, ces mains, ces propres mai
camp tu reçus la naissance ; Et, lorsqu’après leur mort tu vins en ma puissance , Leur haine, enracinée au milieu de ton sein, T’a
: Aujourd’hui même encor, mon âme irrésolue Me pressant de quitter ma puissance absolue, De Maxime et de toi j’ai pris les seuls
présent un objet de clémence : S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance , Il est assez puni par un sort rigoureux, Et c’es
uve assez votre goût et vos yeux. Mais, comme sur ma mère il a grande puissance , Vous devez vous forcer à quelque complaisance. U
t ? BÉLISE.                                        Oui, de toute leur puissance . ARISTE. Ils vous l’ont dit ! BÉLISE.            
de s’en plaindre amèrement à sa confidente Albine. Pour ressaisir la puissance qui lui échappe, elle s’est rendue à la porte de
nstruit, On saura les chemins par où je l’ai conduit : Pour rendre sa puissance et la vôtre odieuses, J’avouerai les rumeurs les
u, Se vit exclu du rang vainement prétendu. Sur tant de fondements sa puissance établie Par vous-même aujourd’hui ne peut être af
tôt ils n’ont tous qu’une même pensée, Ils verraient par ce coup leur puissance abaissée ; Vous seriez libre alors, seigneur ; et
e insolente, Allumant le flambeau d’une guerre sanglante, Énerva leur puissance en corrompant leurs mœurs Et le ciel irrité, ress
on moins que par ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance . Cette puissance, la plus grande de celles qui on
ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance. Cette puissance , la plus grande de celles qui ont jamais eu leur
e de l’homme. » Ailleurs, M. Villemain revient avec admiration sur la puissance de dialectique qui se montre dans ce passage : vo
omplot de dire qu’il est ressuscité : ils attaquent par là toutes les puissances . Le cœur des hommes est étrangement penchant à la
orceau. 273. Ce mot conserve ici son sens étymologique (vis), force, puissance . 274. L’Amérique, qui, à peine conquise, se conv
lui a donné le conseil de garder, pour le bien public, la souveraine puissance . 509. C’est-à-dire, après m’avoir fait trembler 
est plus exact ici, arrière-petite-fille. 719. Son crédit ruiné, sa puissance abaissée, voilà, au fond, tout ce qui exaspère Ag
naissait à Genève un autre Rousseau, destiné à captiver avec tant de puissance l’imagination de ses contemporains. Pour défendre
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e vivra pas demain, ils vous apercevraient, et vous attribueraient la puissance de leur donner quelque plaisir : votre nature vai
ècle à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Contre vous, toute puissance est faiblesse ; avec vous, toute faiblesse devien
s, toute puissance est faiblesse ; avec vous, toute faiblesse devient puissance . Quand les rudes aquilons ont ravagé la terre, vo
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
es, l’art magistral de classer les idées, de les faire manœuvrer avec puissance et précision, l’autorité qui domine un sujet, et
es habitudes sérieuses qui feront, dans l’âge viril, la dignité et la puissance . La sérénité Je serais surpris, monsieur,
35 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
à la raison dans les pages muettes d’un livre. Il semble même que sa puissance est plus merveilleuse quand elle s’adresse à des
n salon, tous ont besoin de demander à l’art oratoire le secret de sa puissance . La rhétorique est donc utile à tous, même à ceux
mémorables des savants, des héros ou des sages, ont aussi une grande puissance sur les hommes qui conservent et respectent leur
il sent, distinguer sûrement l’usage qu’il doit faire de cette double puissance . Ce sont les trois facultés que les rhéteurs appe
il élève les trônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes, soit qu’il la retire à lui-même et n
rs d’une manière souveraine et digne de lui ; car, en leur donnant sa puissance , il leur commande d’en user, comme il le fait lui
force par le nombre. Ces preuves ainsi réunies ont parfois une grande puissance  ; si ce n’est pas la foudre qui renverse, c’est l
user de lâcheté, d’exiger que, seul, j’aie été plus fort que toute la puissance de Philippe, et cela par la parole ! Moi, je n’ét
acrée dédaigne ces artifices frivoles dont l’école exagère souvent la puissance  ; elle s’occupe des choses beaucoup plus que des
charité qui nous pénètre des vérités de la religion, et nous donne la puissance de toucher les autres. Dans la chaire plus qu’ail
taille des intelligences. 354. L’éloquence politique a une effroyable puissance pour le mal comme pour le bien. Elle fait la paix
nnent cette étrange morale. Mais leur parole n’aura jamais une grande puissance . Au contraire, l’avocat qui dévoue son talent aux
cs. Souvent même on y souleva des questions plus graves, parce que la puissance de Rome surpassait de beaucoup celle d’Athènes. S
re, la Rhétorique a commencé. Depuis que l’on s’est aperçu que par la puissance de la parole on dominait les esprits et les âmes,
ements seront justes, et alors rien ne pourra résister à cette double puissance faite pour tout entraîner. C’était celle de Démos
l a flatté ses concitoyens et ses juges. Si l’on veut mieux sentir la puissance de cette argumentation oratoire, qu’on essaye de
r dépeint le mal, il faut le combattre, le vaincre, le chasser par la puissance de la logique… L’esprit français, avant tout, est
pent en saillies ardentes et irrésistibles. Vous ne savez plus quelle puissance invoquer : alors faites un appel à la pitié. De t
s, savent tout ce qu’ils doivent à l’inspiration du moment et à cette puissance mystérieuse qui la donne. C’est justement parce q
lus que partout ailleurs, la vertu est dans le désintéressement et la puissance dans l’abnégation de soi-même. Efforcez-vous de n
er au pied de la tribune, et que vous les tiendrez sous la magnétique puissance de votre regard, alors ne les ménagez pas, car el
tout dire. Quelle force, quelle splendeur n’a point le génie uni à la puissance  ! Quelle autorité la parole de ce ravageur des pe
réuni toutes les conditions de l’audace personnelle, de la souveraine puissance et des talents politiques et guerriers, à un plus
vous. Je vous ai toujours trouvés au chemin de la gloire. Toutes les puissances de l’Europe se sont armées contre moi. Quelques-u
la presse. — Louis Veuillot. Depuis que la presse est devenue une puissance formidable, personne ne s’est élevé autant que M.
à la religion, qui avait convaincu son esprit et touché son cœur, la puissance d’un talent qui grandit bientôt par la grandeur m
des passions est-il légitime ? 121. Les passions ont-elles une grande puissance dans l’art oratoire ? 122. À combien de sources s
9. La mémoire est-elle indispensable à l’orateur ? 270. Quelle est la puissance d’une heureuse mémoire ? 271. Quels sont les avan
ions justes et vraies ? 286. Qu’est-ce que le geste, et quelle est sa puissance  ? 287. Que comprend le geste ? 288. Comment l’ora
ir la tête ? 289. Qu’est-ce qui domine dans la tête, et quelle est la puissance des yeux ? 290. Combien y a-t-il de sortes de ges
de la tribune ? 354. L’éloquence politique n’a-t-elle pas une double puissance  ? 355. Comment se divise ce que nous avons à dire
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
eux Pindare chanta, sur le ton le plus énergique et le plus élevé, la puissance des Dieux et les exploits des héros. Eschyle, Sop
. Quelque temps après, Constantinople tomba sous les efforts de la puissance Ottomane. Des savants de cette ville furent appel
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
’enthousiaste, s’allient à l’éclat d’une forme magistrale, et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des
ds spectacles ne nous semblent-ils pas comme des manifestations d’une puissance , d’une intelligence et d’une sagesse admirables ;
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
fait, cela ne peut venir que d’un défaut de volonté ou d’un défaut de puissance  ; — Mineure : mais cela ne vient ni d’un défaut d
erait méchant, c’est-à-dire il ne serait pas Dieu ; ni d’un défaut de puissance , car alors il serait impuissant, c’est-à-dire enc
la plus fréquente de la sublimité du ton. Elle l’est également de la puissance de l’argumentation. Élevez, agrandissez la majeur
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
M. de Chateaubriand ne ressemble point aux autres prosateurs ; par la puissance de sa pensée et de ses mots, sa prose est de la m
s, elle s’en sera bientôt réemparée, car elle a ses séductions et ses puissances , qui sont grandes. On n’entre point dans ses temp
les erreurs et les lacunes. Son apparition les efface. « Telle est la puissance de l’imagination et du sentiment en nous, que nou
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
qu’il avait reçu des mains de la raison même cet empire absolu, cette puissance souveraine sur l’âme des auditeurs. Il a fallu un
olitiques ; et ses vœux ne seront remplis, que quand elle aura mis la puissance législative et exécutrice entre les mains de la m
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
. Aussi, observe judicieusement le docteur Blair à ce sujet, toute la puissance , tous les trésors du plus grand monarque ne suffi
s un point de vue bien juste, le rapport qui se trouve entre ces deux puissances , également tumultueuses et imposantes, les flots
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
il préside à la mort des rois de la terre ; plus leur gloire et leur puissance ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles
a été ébloui de l’éclat qui l’environnait ; ses ennemis ont envié sa puissance  ; les étrangers sont venus des îles les plus éloi
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
ar ses petits états, et dont les talents étaient fort au-dessus de sa puissance héréditaire, avait formé le hardi projet de domin
s il n’eût fait ce qu’il a fait, jamais il ne fût parvenu au degré de puissance qu’il a atteint. Mais il savait que les places le
, le tableau fidèle des forces des deux partis, et le contraste de la puissance romaine, et d’une armée de brigands ; 3º enfin il
elques citoyens indignes de ce nom, celle ville dont l’éclat égale la puissance , et qui, grâce à leur faveur signalée, ne connaît
s mœurs sont bonnes ou mauvaises, si la gloire des Romains égale leur puissance  : il s’agit de savoir si nos mœurs, si notre répu
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
alheureux qui gémissent déjà sons le joug de leur autorité et de leur puissance  ? etc. ». Cette imitation est des plus fines et d
montrer plus de vertus, ils aiment à faire de grandes choses que leur puissance les met en état d’accomplir. Rarement les voit-on
maux irréparables. » La prospérité participe de la richesse et de la puissance  : ainsi son caractère est mêlé de ceux qui sont p
rogative de notre ville ! Ô loi Porcia38 ! Ô lois de Sempronius39 ! Ô puissance des Tribuns40 si désirée et quelquefois rendue au
ystère, qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa grandeur et de sa puissance  : ce sera la première partie. Le monde jusqu’à pr
ce. Arrêtez, grand Dieu ! montrerez-vous encore votre colère et votre puissance contre l’enfant qui vient de naître ? Voulez-vous
re, et de me consacrer entièrement à ce soin. Aussi, lorsque d’autres puissances prospèrent, on ne me voit point me promener avec
e l’élocution. C’est à elle que l’éloquence doit principalement cette puissance irrésistible, ces charmes victorieux qui portent
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
inciales et les Pensées. Aucun livre n’atteste plus que le premier la puissance du style : car c’est par le style seul qu’a vécu
r l’avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance , pour un temps où nous n’avons aucune assurance d
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
archie. La république romaine avait été anéantie par Jules César ; la puissance dévolue par la force des armes à ses successeurs
t Capet ne se servit pour déposséder les Carlovingiens que de la même puissance que les prédécesseurs de l’un et de l’autre s’éta
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
on moins que par ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance . Cette puissance, la plus grande de celles qui on
ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance. Cette puissance , la plus grande de celles qui ont jamais eu leur
it des mortels ; Ou tel que du vrai Dieu les ministres terribles, Ces puissances des cieux, ces êtres impassibles, Environnés des
48 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
on temps, il épargne ces géants dont la haute taille indique assez la puissance . A la façon dont il les traite, on soupçonne qu’u
ossédé plus magistralement le don supérieur de créer des types, et la puissance du génie dramatique. Légataire universel de tous
en sorte que il touchoit les piedz en terre. Et alors auecques grande puissance se leua emportant son berceau sur l’eschine ainsi
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
t empoisonné par la flatterie son beau naturel. Il était enivré de sa puissance et de son bonheur ; il croyait que tout devait cé
exemple, qu’un roi n’est digne de commander et n’est heureux dans sa puissance qu’autant qu’il la soumet à la raison. Dans la t
belle similitude, combien est insensé celui qui nie l’existence d’une puissance suprême. Lecture. — La Providence. Vol. II, nº 1
compris cette vérité, quand il a dit : « Gloire, richesses, noblesse, puissance , pour les hommes du monde ne sont que des noms ;
l’un des rhéteurs romains les plus habiles, tout en reconnaissant la puissance du raisonnement, pensait que cependant elle pouva
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
l’occupe et la remplit tout entière. On s’attribue une supériorité de puissance et de force ; on se couronne de ses propres mains
eurs bras et leurs cœurs, et que les insolens Pharaon, enflés de leur puissance , s’écrient : C’est moi qui me suis fait moi-même 
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
e ; voyez un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette puissance sacrée, paternelle et absolue ; voyez la raison s
vous mourrez comme des hommes ! O rois, exercez donc hardiment votre puissance , car elle est divine et salutaire au genre humain
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ue les mains des hommes peuvent renverser, mais en eux-mêmes avec une puissance immuable ; car ils n’ont plus besoin d’être redou
sance immuable ; car ils n’ont plus besoin d’être redoutables par une puissance empruntée d’un peuple vil et misérable ; ils ne p
t les Rois, loin de les diviser pour les affaiblir, et pour élever sa puissance sur leurs divisions et sur leur faiblesse. Sa mod
ssion sera sans murmure, parce qu’elle sera sans contrainte. Toute sa puissance l’aurait rendu à peine maître de ses peuples ; pa
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
s de la force et de l’union de la société ; mille autres monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme, maître
ons dispersées, les peuples affaiblis, son propre bonheur ruiné et sa puissance réelle anéantie. Grand Dieu, dont la seule présen
ent un empire de paix, la grandeur, la majesté, la douceur ; avec des puissances , des forces, du courage, et la volonté de n’en pa
et il sait que même dans les petits objets elle a manifesté toute sa puissance . » 2. Le taon. 1. Marcgrave ou Marggraf (1610
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
présent un objet de clemence ; S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance , Il est assez puni par son sort rigoureux, Et c’
uoi dire Jupin m’a-t-il donc appelé Au metier de renard ? Je jure les puissances De l’Olympe et du Styx, il en sera parlé. Mais
maniée par un grand écrivain, égale, si elle ne la surpasse, toute la puissance de la construction latine ; rapprochez, en effet,
55 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
autes notre ennemi ; ce sont ses principales forces et sa plus grande puissance . Que ne la ruinons-nous en nous corrigeant ? Mais
rs, ou bien que Dieu ait prescrit aux empires de certaines limites de puissance et de durée qui sont hors de la juridiction des h
lever, il le modérait par l’opposition de l’autre ; et balançant leur puissance , la sienne était sans comparaison la plus respect
x ministres, et à laquelle le parlement aurait déféré. L’union de ces puissances était un gage si solide de la tranquillité du roy
ublique : chacun déclama contre l’exaction violente des traitants, la puissance démesurée des intendants, les contraintes rigoure
e devoir de leurs charges, qui sont instituées pour modérer l’extrême puissance des rois et s’opposer à leurs dérèglements, les y
inciales et les Pensées. Aucun livre n’atteste plus que le premier la puissance du style : car c’est par le style seul qu’a vécu
nsées choisies (édition publiée par M. P. Faugère, in-12, p. 167). Puissance de l’imagination sur l’homme. L’imagination e
a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses92. Cette superbe puissance , ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôle
état qui tient le milieu entre deux extrêmes se trouve en toutes nos puissances . Nos sens n’aperçoivent rien d’extrême. Trop de b
Quint128, et qui par conséquent ne devait pas ignorer l’étendue de la puissance royale ni avoir intérêt à la diminuer, a tenu que
qui s’y fonde, quel malheur en détournerait les effets ? Quelle autre puissance si grande et si redoutable dans les États de Votr
lois. Les lois qu’il vous a données sont que, parmi vos sujets, votre puissance ne soi redoutable qu’aux méchants, et que vos aut
il élève les trônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes, soit qu’il la retire à lui-même, et
irs d’une manière souveraine et digne de lui. Car, en leur donnant sa puissance , il leur commande d’en user, comme il fait lui-mê
c les rivières les plus inconnues… Considérez, messieurs, ces grandes puissances que nous regardons de si bas. Pendant que nous tr
par lesquels on exprimait ses malheureux restes ! C’est ainsi que la puissance divine, justement irritée contre notre orgueil, l
ns ordinaires, et demande, pour ainsi parler, le dernier effort de la puissance divine ; soit que l’impossibilité dont parle sain
t uni avec la magistrature ; tout en paix par le concours de ces deux puissances  ; Coré et ses sectateurs, ennemis de l’ordre et d
s temps : c’est le royaume qui n’aura point de fin. Toutes les autres puissances s’élèvent et tombent : après avoir étonné le mond
et idolâtres, ennemies de votre nom et de votre culte : l’empire, la puissance , les richesses, la force, tout était entre leurs
asser d’âge en âge jusqu’à l’avènement de votre Fils. La gloire et la puissance de ces tyrans s’est évanouie avec le bruit que le
es. De là un ouvrage qui fait revivre à nos yeux, avec une incroyable puissance , la fin du dix-septième et le commencement du dix
nation était guerrière. L’autorité se perdait au dedans, sans que la puissance parût diminuer au dehors324. De l’Esprit des Lo
me, attachés à la tyrannie. Car enfin vous avez tout sacrifié à votre puissance  ; vous vous êtes rendu redoutable à tous les Roma
dans tous les temps des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les siè
ve et marquée du cachet d’une mort précoce ; seulement, avec moins de puissance et de hauteur que Pascal, il fut plus tendre et p
 Comme vous, et la violence, Peut-être en votre place ils auraient la puissance , Et sauraient en user sans inhumanité472. Celle q
  Dieu fait triompher l’innocence613 :         Chantons, célébrons sa puissance . UNE ISRAÉLITE Il a vu contre nous les méchants s
, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d’éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu’aux deux mers638 respecter A
d’Athalie ont lieu de se louer. Je sais sur ma conduite et contre ma puissance Jusqu’où de leurs discours ils portent la licence
a protection de Corbulon, auquel il s’est découvert. Armé de toute la puissance de Rome, il veut l’employer contre ceux dont il a
e pas moins votre haute valeur : Mais vous savez aussi jusqu’où va sa puissance  ; Ainsi gardez-vous bien d’exciter sa vengeance.
on moins que par ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance . Cette puissance, la plus grande de celles qui on
ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance. Cette puissance , la plus grande de celles qui ont jamais eu leur
nts de l’épiscopat français. Les éloges mêmes qu’ils adressaient à la puissance étaient tempérés et ennoblis par les leçons qui s
es de Fénelon dans ses Entretiens sur la religion : « Malgré toute la puissance romaine, malgré les passions, les intérêts, les p
en 1624. C’est ainsi que, déçu par la funeste conviction de sa toute puissance , Louis XIV renversa à la fois, remarque M. A. Thi
empreinte de son génie. Othon en particulier attesterait au besoin la puissance que ce grand esprit avait conservée. « De toutes
généreux, mais peu entreprenant, au plan d’une action conduite par la puissance divine, dont Joad n’est que l’instrument. 629.
profondément gravé dans tous les cœurs. On aimera toujours à voir la puissance injuste humiliée, confondue par celui qui n’a d’a
56 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
t devenu sourd à la voix de la nature qui criait contre elles. Quelle puissance fallait-il pour rappeler dans la mémoire des homm
ant lesquels ils paraissaient insensibles à la douleur et doués d’une puissance de vie tout à fait extraordinaire. Ils restaient
pèlerin, qui ne tenait sa mission que de son zèle, et n’avait d’autre puissance que la force de son caractère et de son génie. Qu
s auditeurs ; rien ne résistait ni à la force de son éloquence, ni la puissance de sa volonté. Tel fut l’homme extraordinaire qui
archie. La république romaine avait été anéantie par Jules César ; la puissance dévolue par la force des armes à ses successeurs
t Capet ne se servit pour déposséder les Carlovingiens que de la même puissance que les prédécesseurs de l’un et de l’autre s’éta
vé pour la détruire Un bras fort comme le tien ? Mon roi, connais ta puissance  : Elle est capable de tout. Tes desseins n’ont pa
      Sa pensée, orage éternel. Qu’il est grand, là surtout ! quand, puissance brisée, Des porte-clefs anglais misérable risée,
ensé que, vainqueur avec tous, Il pourrait, malgré tous, envahir leur puissance  ? Déserteur de l’Égypte, a-t-il conquis la France
sa cour remarqua mon absence : Car je chante la gloire et non pas la puissance . Le troupeau se rassemble à la voix des bergers 
i peut tout, est moins tyran que l’autre, qui, ne pouvant jouir de la puissance plénière, s’en venge en abusant du pouvoir qu’il
n. Je le soutiens par la grande raison Qu’ainsi l’a fait des dieux la puissance suprême, Et qu’il n’est pas en moi de pouvoir dir
un discours si loin de l’apparence. Être ce que je suis est-il en ta puissance  ?          Et puis-je cesser d’être moi ? S’avisa
souverains qu’il fait pour une année, Voyant d’un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le
ois ses murs et sa naissance ; Elle tient des consuls sa gloire et sa puissance , Et reçoit maintenant de vos rares bontés Le comb
l élève les trônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux princes, soit qu’il la retire à lui-même, et
rs d’une manière souveraine et digne de lui ; car, en leur donnant la puissance , il leur commande d’en user comme il fait lui-mêm
nt déjà demandé la permission à tous ceux qui avaient tenu en main la puissance  ; la Charte, qui n’a voulu effrayer personne, a t
peuple, lassé de son obéissance, Aux nobles mains des rois arracha la puissance , Du trône ensanglanté les superbes débris Sous le
plus tranquille, agrandi, consolé. Il semble que le ciel par sa vaste puissance , Par sa bonté surtout, m’a pris sous sa défense.
lui faire exprimer la beauté idéale ; elle lui donne le charme et la puissance de la mesure ; elle en fait quelque chose d’inter
peintre, au musicien même, d’évoquer ainsi d’un seul coup toutes les puissances de la nature et de l’âme. Ils ne le peuvent, et p
es auditeurs indifférents qui ne demandent qu’à être gouvernés par la puissance ou charmés par le talent. Rivarol. L’Âme et
, dont les théologiens furent les poètes. Ils ont supposé un art, une puissance , une sagesse, qu’ils ont nommée Numen, dans les c
joue une comédie : il parle ainsi de bonne foi, tant l’habitude a de puissance . À force de se tendre de tous les côtés, il s’est
M. de Chateaubriand ne ressemble point aux autres prosateurs ; par la puissance de sa pensée et de ses mots, sa prose est de la m
s, elle s’en sera bientôt réemparée, car elle a ses séductions et ses puissances , qui sont grandes. On n’entre point dans ses temp
et moi, nous tenant par la main, Nous allions à l’église invoquer ta puissance ,               Les compagnes de son enfance,     
vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le fau
al et la Nature Le génie, c’est surtout, c’est essentiellement la puissance de faire, d’inventer, de créer. Le goût se conten
nsparentes. C’est par cet endroit que l’art, quand il connaît bien sa puissance et ses ressources, institue avec la nature une lu
Établissons bien la fin de l’art : elle est là précisément où est sa puissance . La fin de l’art est l’expression de la beauté mo
mpatientant. » Ce que c’est que la gloire ! Ce que c’est aussi que la puissance  ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom
et produire : Celui qui peut créer dédaigne de détruire. Témoin de ta puissance , et sûr de ta bonté, J’attends le jour sans fin d
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
e n’eut de si merveilleux succès, que parce qu’il était soutenu de la puissance royale, etc. » 2º. Charitable envers le prochain 
l élève les trônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux Princes, soit qu’il la retire à lui-même, et
irs d’une manière souveraine et digne de lui : car en leur donnant sa puissance , il leur commande d’en user comme il fait lui-mêm
ar où il lui a plu de le conduire, et l’heureuse fin dont, malgré les puissances de l’enfer, elle a terminé sa glorieuse course. V
n, et les discours de réception ; les harangues, ou compliments à des puissances , et les éloges des académiciens. I. Des Mémoire
moyens par lesquels on pourrait les augmenter, mais encore celles des puissances voisines, pour les comparer les unes aux autres.
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
stence civile. Ce n’est donc que depuis environ trente siècles que la puissance de l’homme s’est réunie à celle de la nature, et
enfin la face entière de la terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de l’homme, laquelle, quoique subordonnée à celle
59 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
eux, par des hymnes. L’hymne, au temps d’Homère, n’a rien perdu de sa puissance . Le luth en main, le grand poète a des accents po
raison et le goût. Gardons-nous de croire qu’on a plus de force ou de puissance à proportion qu’on a moins d’art. « La vérité, co
je voulais montrer que le méchant, au comble de la grandeur et de la puissance , ne peut être heureux, prenant les despotes les p
cieux, pour le porter à ce qu’on croit bon ou salutaire : c’est là la puissance de Demosthène et de Cicéron chez les anciens, de
it cœlo lucem, ingemuitque repertâ. Virg., Æn., liv. IV. Avec quelle puissance d’imagination Milton, dans son Paradis perdu, a-t
ce. Arrêtez, grand Dieu ! Montrerez-vous encore votre colère et votre puissance contre l’enfant qui vient de naître (duc de Breta
celle qui est comme le fondement et qui, à ce titre, réclame toute la puissance , toute l’efficacité de l’art oratoire, car c’est
me chose futile, la parure des mots, l’orateur ne s’attachera, par la puissance du raisonnement, qu’à porter la conviction dans l
icéron, mais quand Cicéron imite Démosthène. » Quelle vigueur, quelle puissance de raisonnement dans le morceau suivant ! « Voye
’une chose, d’agir sur l’esprit de ses auditeurs par la force, par la puissance du raisonnement. C’est le triomphe que doit se pr
élevé, ils déploient dans la mise en œuvre toute la force et toute la puissance de leur génie. Le sublime. Le sublime, dif
analyse aussi succincte que possible, va nous montrer, à la fois, la puissance que le style emprunte au talent de l’écrivain, le
, dit : « Je ne dirai pas que, humble et faible dans le principe, la puissance de Philippe s’est accrue, fortifiée, que les Grec
ar laquelle on invoque les dieux du ciel ou des enfers ou telle autre puissance supérieure contre un objet que nous exécrons. « D
’un seul trait l’étendue de l’empire d’Alexandre et l’immensité de sa puissance . C’est par hyperbole que l’Écriture sainte a dit 
la perfection, les règles les plus convenables pour se rendre, par la puissance du débit, maître d’un auditoire. Le débit, au poi
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
t comprendre qu’il n’était pas impossible de s’élever à la souveraine puissance  ; mais, sage jusque dans ses désirs immodérés, il
; qui s’étonnent davantage d’avoir vu un seul État résister à tant de puissances  ; ceux qui estiment plus un roi de France qui sai
, les divisions s’apaisent aisément, parce qu’il a dans ses mains une puissance coercitive qui ramène les deux partis ; mais dans
, elles sont plus durables, parce que le mal attaque ordinairement la puissance qui pourrait le guérir. À Rome, gouvernée par les
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
, il faut posséder, à un degré supérieur, les principales facultés ou puissances de l’âme. Parmi ces facultés, nous citerons le gé
e de création. C’est la faculté intellectuelle de créer ; c’est cette puissance d’intelligence qui découvre de nouveaux rapports
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
es trônes, 2e — soit qu’il les abaisse, 3e — soit qu’il communique sa puissance aux princes, 4e — soit qu’il la retire à lui-même
45. Par l’ obsécration, on implore l’assistance de Dieu ou de quelque puissance supérieure, pour obtenir ce que l’on désire par d
dire ce que l’on sent. « Le sublime, dit Longin, exerce sur nous une puissance irrésistible. Il nous commande comme un maître, i
n exemple : C’est Dieu qui du chaos a fait tomber les voiles,     Sa puissance affermit tes cieux     Son souffle sema tes étoil
hées et couvertes de voiles. — La pensée est sublime, car il faut une puissance surhumaine pour produire l’effet exprimé ; mais l
sa voix est de trop, et suffit pour empêcher le sublime pariait. Sa puissance affermit les cieux. Pensée sublime encore. L’exp
ublime. Son souffle sema les toiles. Voilà le vrai sublime ! Quelle puissance que celle qui d’un souffle envoie chaque étoile à
er Rouge : Tu as soufflé, et l’onde les a ensevelis  ; sublime de la puissance . On racontait devant une femme du peuple que Dieu
cevoir l’art de l’écrivain qui fait un tableau magnifique de toute la puissance de Darius, pour offrir ensuite dans ce seul mot,
t, viendrait les innombrables bataillons qui rappelleraient encore la puissance de Darius, et c’est ce qu’il faut soigneusement é
63 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
la justice de l’avenir, d’avoir armé les orateurs sacrés de toute la puissance de la parole pour combattre les vices, éveiller l
orateur sacré. Aussi le ministère de la parole n’a nulle part plus de puissance et de dignité que dans la chaire, partout ailleur
la force, alors ce sera en effet l’orateur de l’Evangile, le juge des puissances , l’interprète des révélations divines ; en un mot
lle ; les principes éternels de toute justice sont là dans toute leur puissance naturelle, invoqués devant la puissance qui a le
stice sont là dans toute leur puissance naturelle, invoqués devant la puissance qui a le droit de les appliquer ; ils sont là pou
iteur, comme les discours académiques, les compliments qu’on fait aux puissances , certains panégyriques, et d’autres pièces sembla
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
arat principalement destinés à plaire, dans les compliments faits aux puissances , dans les panégyriques où il est permis d’employe
n se plut à errer au milieu des fées, des nécromants, de sylphes, des puissances invisibles, tel que le roi de Aines, etc. ; à vis
amation, l’Apostrophe et la Prosopopée, « et celles qui ajoutent à la puissance des mots », comme la Répétition, la Métaphore et
ants, mais soutenus, il est vrai, par une confiance sans bornes en la puissance de Dieu qui rend invincible. C’est dans cette adm
je signalerai ma grandeur ; c’est maintenant que je ferai éclater ma puissance . (Répétition.) Jérusalem ! Jérusalem ! qui tues
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
fut corrompu que par ses tribuns, à qui il ne pouvait accorder que sa puissance même, le sénat put aisément se défendre, parce qu
qu’un peuple se rend maître des autres et celles qui maintiennent sa puissance lorsqu’il l’a acquise. Il y a à présent dans le m
souverains qu’il fait pour une année, Voyant d’un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
la force, alors ce sera en effet l’orateur de l’évangile, le juge des puissances , l’interprète des révélations divines ; ce sera e
les plus propres à en inspirer la conviction ? « C’est ainsi que la puissance divine, justement irritée contre notre orgueil, l
67 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
mpétueuse, passionnée ; l’argumentation prendra plus de nerf, plus de puissance , et, soutenue par l’émotion de l’orateur, elle en
s’adresse moins à la logique qu’à la passion ; elle emprunte plus de puissance à la voix, au geste, au regard, aux images, qu’à
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
s agréables. Elle est au moins plus délicate que forte ; et, ayant sa puissance bornée, et ses coups d’ordinaire mesurés, ou elle
es, on explique, on justifie l’admiration de son siècle. Telle est la puissance de l’harmonie sur les organes des hommes, que, mê
69 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
es, pus curieuse que savante, qui s’égare dans ses pensées. C’est une puissance orgueilleuse qui est souvent contraire à l’humili
plus fécond, plus capricieux que l’imagination, et cette divinité de puissance et d’action donne une force admirable à ce vers :
plis du cerveau renferme la différence ; il s’agit évidemment d’une puissance intellectuelle. Si le genre n’est pas nominativem
pâlir. Adieu ! adieu ! adieu ! souviens-toi de moi ! HAMLET. O vous, puissances du ciel ! ô terre ! et que dirai-je encore ? dois
 ! » Achille pleura, et rendit le corps à son ennemi. Quelle était la puissance qui avait brisé ce cœur farouche ? Quel charme av
it brisé ce cœur farouche ? Quel charme avait triomphé de lui ? Cette puissance , ce charme, c’était la prière, la force n’avait p
roches de l’ hiver et faire un dernier effort pour se soustraire à sa puissance , de ses pieds nus, colorés du vermillon des roses
L’un périt tout entier.... Pathos et fausse image. Quelque soit la puissance du boulet, il ne fait pas disparaître un homme, c
vent indiquer que l’on est joyeux. L’usage, en attribuant aux yeux la puissance de recevoir un sentiment comme ils reçoivent une
issance à des myriades d’esprits de lumière, ministres célestes de sa puissance . Les uns veillent à ce que les grandes lois qu’il
’abord rencontré ce qu’il cherchait : le sceptre est le symbole de la puissance , et la puissance n’est-elle pas ce qu’il y a de p
ce qu’il cherchait : le sceptre est le symbole de la puissance, et la puissance n’est-elle pas ce qu’il y a de plus précieux ici-
et tomba sur le sol ; un paysan le ramassa, reconnut le symbole de la puissance de son maître, et le porta humblement au palais.
s inspirations du ciel, et aveugler leurs yeux sur les prodiges de la puissance du Très-Haut. Il s’échappe du séjour infernal, et
. Quand il vit une terre labourée et une moisson : « Que deviendra ma puissance , dit-il, si les hommes vivent de froment ? » Il a
et ses humbles présents ! Tremble, Abel ! oui, je veux, punissant la puissance , Connaître un seul plaisir, celui de la vengeance
e. Il restreignit les privilèges monstrueux de la noblesse, abolit la puissance du sénat, et fit des lois de sa propre autorité ;
ur la partie de l’Europe soumise à son sceptre, comme pour mesurer sa puissance au moment de la quitter. Il parcourait tantôt de
messe. Et la sainte mère de Dieu, pour prouver à ces hommes pieux sa puissance et sa faveur, tant que dura leur travail retint l
pousse ce cri. Ensuite il commence le récit de son forfait, mais une puissance intérieure lui fait sentir qu’il foule le sol où
e antithèse de pensées et de mots tout à la fois, contenue dans : La puissance de la vie et la puissance de la mort , nous montr
de mots tout à la fois, contenue dans : La puissance de la vie et la puissance de la mort , nous montre dans quels cas il faut e
igure dans toute son énergie. Pourquoi l’auteur n’a-t-il pas dit : La puissance de la vie et celle de la mort ; ou bien : La puis
l pas dit : La puissance de la vie et celle de la mort ; ou bien : La puissance de la vie et de la mort ; ou bien encore : Le pou
de la vie et de la mort ; ou bien encore : Le pouvoir de la vie et la puissance de la mort, toute forme semblable n’aurait-elle p
ore l’antithèse de mots pour faire contraster plus fortement ces deux puissances , dont l’une, la vie, commence à nous instruire pa
cé, et que ni l’ellipse, ni le pronom celle ne pouvaient remplacer la puissance . Retenons cette explication qui fait voir à quel
ang de leurs ennemis, élevé la croix victorieuse sur les débris de la puissance de Néron et de Domitien. Ah ! ne flétrissez pas l
engeance et la rébellion soulèvent contre celui à qui Dieu a donné la puissance  ! Vous êtes forts, votre ennemi succombera sous v
rbares qui ravagent l’empire ;  avec elles vous écraserez aisément la puissance affaiblie de Maximien. Mais choisissez un chef qu
répides dans leur foi, les chrétiens peuvent braver les menaces d’une puissance impie, mais que jamais ils ne tournent leurs arme
de nations que nos rangs de soldats, Que pourraient tous les Grecs ? puissance inattendue ! Il faut qu’une vertu même à Sparte i
c’est le péril qui vous menace et le soin de votre défense contre une puissance terrible qui va venir vous attaquer. Je le savais
. Pour accomplir vos volontés, et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. V
faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine gra
70 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
ils furent souvent vainqueurs. Mais à la fin ils succombèrent sous la puissance formidable de ces maîtres du monde ; et leur empi
71 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
a faveur de Polycrate. Polycrate, de Samos, s’empara de la souveraine puissance dans cette île, et la conserva depuis l’an 535 ju
la mort de Pierre le Grand, il jouit de la plus haute faveur et d’une puissance illimitée sous sa veuve Catherine Iere, et ensuit
tendres, lui promet de le conduire à Rome et de lui faire partager sa puissance , et veut le serrer dans ses bras. Célius le repou
ifs, nommés éphores, avaient, dans la direction des affaires, plus de puissance que les rois. Archidamus fut roi de Sparte de -46
ion générale. Le maréchal reprend la parole. Investi par le roi d’une puissance absolue, il fait grâce au condamné, lui fait prés
ibunaux comme parricide. Il espérait bien que les juges, redoutant la puissance de Sylla, condamneraient cet infortuné. Sextus Ro
eune Roscius cherche un défenseur et n’en trouve pas. Effrayés par la puissance de Sylla, les plus célèbres orateurs de Rome refu
infailliblement son départ ; la gloire qui l’attend si elle double la puissance de la Pologne et si elle procure à un vaste pays
rui par le sien, il se croyait certain que Damon, une fois hors de sa puissance , ne reviendrait pas, et qu’ainsi, de ces deux jeu
ns un magnifique tombeau. Si, au contraire, ils avaient abusé de leur puissance , leur mémoire était flétrie, leur règne était mau
ner à ses enfants une éducation mâle et forte : la conservation de sa puissance , de son honneur, de sa vie même est à ce prix. Cl
t pas un traître. Ces deux parties, la première surtout relative à la puissance de l’amour filial, sont susceptibles de grands dé
avec des succès divers, jusqu’en 1830, époque à laquelle les grandes puissances de l’Europe intervinrent et déclarèrent la Grèce
appelés tous les prélats du monde et les représentants de toutes les puissances catholiques.     Le palais de Latran, à Rome, éta
72 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article » p. 416
a enfermé pendant quatorze mois. La guerre ayant été rallumée par les puissances de l’Europe, réunies contre Louis XIV, Luxembourg
73 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
lui-même donné l’exemple de la facilité avec laquelle les amis d’une puissance étrangère pourraient influer sur l’opinion d’une
à tous les dieux de l’Olympe, pour remplacer le dieu de la terre, la puissance . Il y avait un char de bronze au sommet du Panthé
e des architectes anciens, vous rappellent qu’il y a dans l’homme une puissance éternelle, une étincelle divine, et qu’il ne faut
de grandes facultés pour le bien et pour le mal ; car il n’y a que la puissance , dans quelque genre que ce soit, que les hommes c
proche de l’existence matérielle, et plus l’on diminue, dira-t-on, la puissance de souffrir. Cet argument séduit un grand nombre
ourut Alexandre. J’éprouvai dans ce moment un effet remarquable de la puissance des sentiments et de l’influence de l’âme sur le
is le feu sacré dans les cœurs… Certes, je possède le secret de cette puissance magique qui enlève l’esprit ; mais je ne saurais
préoccupation de lui-même et de son siècle, met, pour ainsi dire, la puissance oratoire en dehors de l’éloquence ; ou du moins l
port merveilleux. Il semble que l’âme est un écho où le son prend une puissance nouvelle. On raconte de la musique ancienne des c
t jusqu’à un certain point susciter des images et des idées ; mais sa puissance directe et naturelle n’est ni sur l’imagination r
r lui faire exprimer la beauté idéale. Elle lui donne le charme et la puissance de la mesure ; elle en fait quelque chose d’inter
peintre, au musicien même, d’évoquer ainsi d’un seul coup toutes les puissances de la nature et de l’âme ! ils ne le peuvent, et
ant lesquels ils paraissaient insensibles à la douleur et doués d’une puissance de vie tout à fait extraordinaire. Ils restaient
ré comme supérieur aux autres États gaulois, comme seul régi en toute puissance et en pleine liberté, devint le centre d’un systè
13 C’est une erreur de croire que toujours la chute d’une grande puissance produise l’anarchie sociale. Souvent le renversem
tionale en soutenant, contre les Gallo-Franks et les Welskes 215, une puissance qui était le résultat des victoires germaniques.
rl le Grand, pour essayer si l’appareil et l’ancien prestige de cette puissance ne lui gagneraient pas des partisans en Gaule et
L’impression des lieux     … Ce qui fait des lieux la plus sûre puissance , Ah ! nous réprouvons tous, c’est la reconnaissan
 ; Et déjà d’un coup d’œil je pourrais vous répondre. Si l’on hait ma puissance , elle inspire l’effroi. PISON. J’abandonne mes jo
ous ressemblaient : ils étaient sans pitié. Si, le jour où tomba leur puissance arbitraire, Des fers et de la mort je n’ai sauvé
nt-ils vos droits à ma reconnaissance ? Dieu merci ! nous traitons de puissance à puissance ; L’un pour l’autre une fois n’ayons
roits à ma reconnaissance ? Dieu merci ! nous traitons de puissance à puissance  ; L’un pour l’autre une fois n’ayons point de sec
DE PAULE. Dieu ! LOUIS. Dieu !Si ceux qui l’ont dit tombaient en ma puissance  ! FRANÇOIS DE PAULE. Est-ce vrai ? LOUIS. Est-ce
anquer envers l’histoire de respect et de justice, c’est abuser de la puissance que donne le prestige de la scène pour imposer à
rages Sa pensée, orage éternel. Qu’il est grand, là surtout ! quand, puissance brisée, Des porte-clefs anglais misérable risée,
s ici par la volonté du peuple, et que nous n’en sortirons que par la puissance des baïonnettes. » L’assemblée applaudit et décla
Berlin, et pouvait dire à ses troupes : « Soldats, une des premières puissances militaires de l’Europe, qui osa naguère nous prop
nie de convertir l’obstacle en moyen. Mais tous les arts n’ont pas la puissance de l’expression à un égal degré ; plus un art est
objets. 177. M. Cousin nous paraît ici restreindre beaucoup trop la puissance de la musique. Cet art se prête au contraire à l’
préférant nier les dieux que leur attribuer une œuvre indigne de leur puissance et de leur bonté. Chez les modernes, la poésie ly
pules qui t’empêchent de saisir le cercle d’or que les destins et les puissances surnaturelles semblent promettre à ton front. »
our prévenir la désertion des troupes suisses engagées au service des puissances étrangères, il était défendu de jouer ces airs co
tours vifs et rapides de la langue anglaise. 338. « Ainsi que de ta puissance  », demanderait la grammaire. 339. Voici le sens
ndre au fer de Calchas une tête innocente… 381. Elle se rapporte à puissance . Il faut éviter d’appliquer ainsi les pronoms per
74 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
l’homme pourrait faire beaucoup de mal en recourant injustement à la puissance de la parole, on peut en dire autant de tout ce q
pparence ; car, si le syllogisme devient sophistique, ce n’est pas en puissance , mais par l’intention qu’on y met185. Toutefois,
ra sophiste d’intention et dialecticien, non pas d’intention, mais en puissance . XV. Essayons d’exposer la méthode (oratoire) ell
nt des ressources pour procurer des raisons. Ainsi donc, quant à leur puissance et à la corrélation qui existe entre elles, on en
souvent, accompagnés d’autres avantages qui les accroissent. XIV. La puissance de la parole et l’aptitude dans les affaires ; ce
produire un plus grand bien, et il en est de même de la chose dont la puissance productive est plus grande. Ainsi, du moment que
ouable parce qu’elle est bonne. IV. La vertu est, ce nous semble, une puissance capable de procurer et de conserver des biens, et
s qui ont le plus d’utilité pour les autres, puisque la vertu est une puissance capable d’accomplir de bonnes actions. C’est pour
nt lorsqu’on est soi-même dans ces conditions que l’on croit avoir la puissance de nuire ; mais, si l’on n’y est pas, c’est lorsq
urnissent les enthymèmes310. XX. En ce qui touche les conventions, la puissance de la parole est telle, qu’elle peut à son gré en
ard à son intérêt et non au nôtre, et le fait de se rendre capable en puissance de réaliser ce bien. Un ami, c’est celui qui a de
que ce sentiment aura pour motif tout ce qui paraît avoir une grande puissance pour détruire, ou pour causer un dommage qui doiv
s et le pouvoir et la volonté. IV. De même l’injustice qui possède la puissance  ; car c’est par l’intention que l’homme injuste e
omme injuste est injuste. V. De même la vertu outragée qui possède la puissance  ; car il est évident que, à la suite d’un outrage
En effet, ils sont à craindre dès maintenant, ou le seront quand leur puissance sera devenue plus grande. Parmi les gens qui ont
, c’est la fortune, la force, l’étendue de nos relations d’amitié, la puissance . — Ni lorsqu’on croit avoir traversé des passes t
n’a pas du tout de compétiteurs, ou que nos compétiteurs n’ont aucune puissance , ou que ceux qui ont de la puissance sont nos ami
ue nos compétiteurs n’ont aucune puissance, ou que ceux qui ont de la puissance sont nos amis. De même, lorsqu’on a rendu des ser
de naissance, il en est de même de ceux qui possèdent l’autorité, la puissance , un grand nombre d’amis, une belle famille et tou
sants et des heureux. I. Semblablement aussi, en ce qui concerne la puissance , les mœurs sont, pour la plupart, faciles à recon
rt, faciles à reconnaître. Les unes sont, en effet, les mêmes dans la puissance que dans la richesse, et d’autres valent mieux. I
sont préoccupés, se voyant forcés de veiller à ce qui constitue leur puissance . IV. Ils sont plutôt dignes que (simplement) grav
telles, par exemple, celles du pauvre, du malheureux, de l’homme sans puissance . Chapitre XVIII Des traits communs à tous l
désir passionné, par la colère et par le calcul lorsque nous avons la puissance . Pour la même raison s’il y a en nous un élan ou
er à la démonstration est superflu. Toutefois (l’action) a une grande puissance , comme on vient de le dire, par suite de l’imperf
n accepte leur avis : « Crésus, passant l’Halys, détruira une grande puissance . » C’est précisément pour s’exposer à une erreur
., i, 1. 184. Cp. Topic., I, 2, 4. — VIII, 2, 1, éd. Buhle. 185. La puissance , δύναμις, c’est ici l’ensemble des ressources ren
8. Allusion à l’énumération énoncée un peu plus haut : l’autorité, la puissance , etc. 359. Vulgairement, les parvenus. 360. Hom
75 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
’arche sainte ne rendait plus ses oracles à Silo ; mais, tombée en la puissance des Philistins, elle avait paru dans le temple de
il élève les trônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes, soit qu’il l’a retiré à lui-même, et
rs d’une manière souveraine et digne de lui : car, en leur donnant sa puissance , il leur commande d’en user, comme il fait lui-mê
ançais, en peut donner la preuve. Considérez, messieurs, ces grandes puissances que nous regardons de si bas : pendant que nous t
ans tous les temps, des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parole. Ce n’est, néanmoins, que dans les s
76 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — V — article » p. 425
où il réduisit des fanatiques appelés Camisars, qui, soutenus par des puissances étrangères, avoient pris les armes, et commettoie
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
dans la perte de la fatale bataille de Chéronée, qui avait abattu la puissance d’Athènes, et rendu Philippe l’arbitre de la Grèc
à des périls glorieux ? que jamais elle n’a consenti à s’unir avec la puissance injuste ; mais que dans tous les temps elle a com
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
torique. — de l’invention L’homme mental est doué de trois grandes puissances , le sentiment, la volonté, l’intelligence, dont l
a réunion forme l’identité mystérieuse qu’on appelle l’âme. Ces trois puissances , dont le concours est indispensable pour que l’ho
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
ation a été incomplète, c’est que vous n’avez pas saisi avec assez de puissance l’ensemble de votre sujet et les relations des di
es, les expressions, de façon qu’elles aillent toujours augmentant de puissance et d’énergie. Dans l’autre, on présente une succe
80 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
x sages qu’il demande l’explication de ces mystères. Le torrent de la puissance créatrice n’est pas encore desséché, mais il chan
? Célèbre-t-on encore des mariages ? Voulez-vous avoir une idée de la puissance du courant qui emporte les œuvres humaines, jetez
81 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
leur image absente ou évanouie, est le fond même de l’imagination. La puissance de modifier ces images pour en former de nouvelle
82 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
xcepté Dieu même ; et le monde que Dieu avait fait pour manifester sa puissance , semblait être devenu un temple d’idoles. 51. Qu
l’énergie d’une expression géométrique, le mal élevé à sa plus haute puissance . De Bonald. La hardiesse a pour écueil l’extrav
s que David. Voyez sous quelles images ils peignent la grandeur et la puissance de Dieu : Et dixi : Usque huc venies et non proc
me , il ajoute : Et le monde, que Dieu avait fait pour manifester sa puissance , semblait être devenu un temple d’idoles. En vo
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
ime l’autre ; qui, en louant l’usurpateur de l’usage qu’il fait de sa puissance , l’avertit que son premier devoir est de la soume
ourtant que ce qui était susceptible de l’être. Car il n’est point de puissance et de force, que la force et le fer ne viennent à
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
laquelle il prouve que la mort du fils de Dieu est le triomphe de sa puissance , est regardée comme le chef-d’œuvre de l’éloquenc
85 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
et cruelles souffrances, vient de rendre son âme à Dieu. Il louera la puissance et l’étendue de cet esprit qui s’était placé dès
. Pierre le Grand était alors parvenu au comble de la gloire et de la puissance . Depuis longtemps, il désirait voir la France. En
s qui pendant la seconde moitié du règne de Louis XIV, ont diminué la puissance de la France. – Faites, d’après l’histoire et d’a
zarin. Richelieu et Mazarin ont gouverné tous deux l’État avec une puissance presque absolue, et ils ont dù se défendre le pre
seulement un guerrier, c’est aussi un administrateur. Le secret de sa puissance nous est révélé. Si Louis XIV a pu constituer la
l’Angleterre un juste châtiment. Elle a été frappée à la fois dans sa puissance et dans son orgueil et c’est en plein jour que no
encore trop étendu. Sa jalousie voudrait nous réduire à n’être qu’une puissance continentale, mais l’intérêt et la position de la
l’intérêt et la position de la France exigent qu’elle soit aussi une puissance maritime. Votre illustre prédécesseur, Sire, l’av
é grâce au charme et à la fraîcheur des récits, à la justesse et à la puissance de l’observation, à la vérité des caractères. Tel
actes divers. Son œuvre est à la fois dramatique par la vérité et la puissance des actions dont elle présente le tableau, épique
ent pas désormais à cette humanité, à laquelle il a consacré toute la puissance de son génie et toute l’ardeur de son âme ! Ne m’
pas de sens : la science, en effet, ne donne-t-elle pas à l’homme la puissance sur la nature, le bien-être ; ne le tire-t-elle p
té, car il se sent faible et petit devant le tout, mais il connaît sa puissance sur la nature ; il sait qu’il est un roseau, mais
son et la réflexion, elle agrandit le champ de la science. C’est à la puissance de l’imagination que sont dues, en partie, les hy
il élève les trônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes, soit qu’il la retire à lui-même et n
Selon lui, il ne s’agit pas seulement des forces navales, mais de la puissance et de la dignité de la France. C’est à leur marin
ut voir désormais sa grandeur méconnue, son commerce rançonné par les puissances voisines et ses côtes exposées sans défense à leu
marchands privilégiés. De cette union des ressources privées et de la puissance publique doit sortir une marine capable de protég
, d’une majesté triste et désabusée. Charles-Quint doit renoncer à la puissance , mais en homme qui le fait volontairement, en ple
t pour l’Europe et la chrétienté de l’occupation de l’Algérie par une puissance civilisée, et exprime le vœu que la France vienne
sur cette terre, dont la possession procurerait tant d’avantages à sa puissance maritime, à son commerce, à son influence sur les
ont changé l’équilibre des États : la France a perdu une partie de sa puissance en Europe ; elle a dû céder l’empire des mers aux
lle de l’Angleterre. Que ne pourrait sur le continent l’union de deux puissances entre lesquelles l’éloignement de leur territoire
t intelligente, d’un ètre supérieur qui, après avoir tout fait par sa puissance , dirige tout par sa sagesse. (Centre d’examen : P
n qu’au moment où les peuples sont parvenus au degré le plus élevé de puissance et de lumières. Souvent le luxe et la corruption
s des sciences, du commerce et de la civilisation. (Montpellier.) la puissance de l’homme. Comparaison de l’état sauvage et de l
prospérité. C’est oublier la Providence divine que d’attribuer de la puissance au hasard. (Rennes.) éloge de l’histoire. L’hist
rmes différentes cette idée austère que devant Dieu, il n’y a plus ni puissance , ni génie, ni gloire, et qu’à l’heure de la mort
es vivants, la dernière avec lui-même. » Concours de 1868. la puissance de l’homme. Même sujet qu’au concours de 1851 (To
eur célèbre, Joseph de Maistre, écrivait : « Rien ne peut rétablir la puissance de la Prusse ; cet édifice fameux a croulé en un
i sur nous dans le même sens et proclame que rien ne peut rétablir la puissance de la France. Pour que ces prophéties soient égal
époques de la prospérité de Carthage, de la conquête romaine et de la puissance des Arabes. – Difficultés spéciales à une guerre
nce de l’industrie minière et métallurgique sur la richesse et sur la puissance du pays. CONSEILS ET PLAN CONSEILS Il fallait réf
ont-ils ? Industrie minière, – industrie métallurgique, – richesse, –  puissance . Ces termes étaient distincts, nettement tranchés
ue ne contribuent-elles pas, pour une large part, à sa richesse, à sa puissance  ? 1er Paragraphe. – A. L’industrie minière et la
es matières premières dont on a besoin. B. L’industrie minière et la puissance  – L’extraction de la houille, du fer, fournit des
qui pourront être transformées en armes, en moyens défensifs… d’où la puissance … C’est une réserve précieuse pour la lutte, en ca
richesse nouvelle qui apparaît. B. – L’industrie métallurgique et la puissance . – Elle peut, de ces blocs tirés du sein de la te
ommercial d’une nation est-il de nature à fortifier ou à amoindrir sa puissance militaire ? Exposez vos idées à ce sujet, en insi
t à la nation qui les possède au point de vue de son industrie, de sa puissance militaire, de son influence dans le monde. Toutef
lir une comparaison entre la France et l’Angleterre considérées comme puissances coloniales. Concours de 1889. De la nécessi
cité, ces forces si longtemps insaisissables, dont nous exploitons la puissance et dont nous mettons volontiers en oubli l’idéale
e la culture du sol et l’élevage du bétail sont les bases mêmes de la puissance , de la vitalité et de la richesse d’une nation. L
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
es Césars s’attachent l’armée par leurs largesses ; ils conservent la puissance absolue. L’armée empêche le sénat de rétablir la
nation ; elle ne tend plus qu’à la maintenir. Tous les ressorts de la puissance étaient brisés ; ses institutions n’existaient pl
milieu de ce désordre moral, un fait immense survit encore : c’est la puissance du Catholicisme, puissance de mystères, de pompes
, un fait immense survit encore : c’est la puissance du Catholicisme, puissance de mystères, de pompes, de famille, d’arts et de
87 (1873) Principes de rhétorique française
doivent être rangés ; enfin quelle est la forme qui peut ajouter à la puissance de ces moyens. Les trois parties essentielles de
par suite tout le discours à la preuve ; mais, ce serait exagérer la puissance de la logique, du raisonnement et de l’évidence,
l’occupe et la remplit tout entière. On s’attribue une supériorité de puissance et de force, on se couronne de ses propres mains 
Longin, de regarder fixement la foudre qui tombe que de résister à la puissance de ses passions. » Voici par quels mouvements Dém
ui que sur aucun de ses auditeurs. Voyez comme Fénelon, par la seule puissance de l’imagination et de la mémoire, et avec la sen
thétique dans la péroraison. — 3. De la mesure et de l’à-propos. — 4. Puissance du pathétique. — 5. Régles pour le pathétique.
gloire et de si belles espérances ? Vanité des vanités !        4. Puissance du pathétique. — A des hommes plus raisonnables q
andai mon âme à Dieu et ma vengeance à ma patrie. Pour comprendre la puissance du pathétique, il suffit de comparer entre eux ce
é ! ô droits sacrés du citoyen ! ô lois de Porçius et de Sempronius ! puissance tribunitienne, ô institutions de la patrie, qu’êt
ssion de leur activité et de leurs moyens, se dirigent eux-mêmes avec puissance , réflexion et liberté. Le langage des arguments h
n’est peut-être pas dans l’histoire d’exemple plus remarquable de la puissance de la parole qui, d’un même coup, relève le coura
, quand devant l’Aréopage il disait : Athéniens, il me semble que la puissance divine vous inspire plus qu’à tous les autres hom
ce grand Dieu les enseigne, et en leur donnant, et en leur ôtant leur puissance . La reine a également entendu des leçons si oppos
que c’est dans ce mystère qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa puissance  : ce sera la première partie. Le monde jusqu’à pr
n divin fils et l’homme ; elle est opposée parla distinction entre la puissance de Dieu, la malice des hommes et l’amour de Jésus
ommes et l’amour de Jésus-Christ ; enfin elle est graduée puisqu’à la puissance de Dieu elle oppose la faiblesse et la malignité
on tire sa    force     de    la multitude des paroles ; elle doit sa puissance au choix et à la gradation des moyens et des déta
exemple, Bossuet veut écraser la vanité humaine sous les coups de la puissance de Dieu, il est inévitable que ces expressions el
mourrez comme des hommes ! Le meilleur moyen de reconnaître toute la puissance littéraire et morale de cette tournure, c’est de
cruellement moissonné des sou premier âge. Quelle lumière et quelle puissance ajoute à l’exposition historique cette admirable
hier a employé même ce genre d’apostrophe dans une oraison funèbre : Puissances ennemies de la France, vous vivez ; et l’esprit d
es paroles de Jézabel à sa fille offrent un exemple sensible de cette puissance du rhythme : Tremble m’a-t-elle dit, fille digne
st là ce qui fait son mérite et sa force. Avec moins de chaleur et de puissance , on peut persuader encore par la clarté, la grâce
ègles : I. La voix, le geste et la physionomie ajoutent toujours à la puissance du discours parlé. II. La voix doit être animée
dans la grandeur, prêt à servir les pauvres, acceptant du même œil la puissance et la captivité, la vie et la mort, toujours en p
ur aux écoles savantes ! honneur à ces forts génies qui étudient avec puissance et avec amour tout ce que Dieu a soumis aux regar
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
chaire et le plus riche de son propre fond ! Avec quel art et quelle puissance il s’empare des idées des Chrysostôme, des August
s que ce second travail peut lui faire subir. Considérez aussi quelle puissance d’argumentation vous donnera, dans les choses de
89 (1854) Éléments de rhétorique française
un enfant docile et reconnaissant par une cigogne, la victoire et la puissance par un épervier, l’éternité par un serpent. Quelq
occupent dans la phrase. Quand les hommes du Nord vinrent fonder leur puissance dans la Gaule, et mêler à la langue des Romains l
i découvre la vérité, pour l’éloquence qui lui prête son charme et sa puissance , pour l’histoire qui juge les faits et les hommes
roits sacrés de la cité romaine ! ô loi Porcin ! lois de Sempronius ! puissance tribunitienne, si vivement regrettée et rendue en
’est surtout de l’arrangement des idées que résultent la clarté et la puissance du discours. I. De la disposition oratoire.
l élève les trônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux princes, soit qu’il la relire à lui-même et n
personne présente qui ne s’attendait pas à être interpellée, soit aux puissances célestes, aux absents, aux morts, ou mémo aux obj
tinée est si grande et si glorieuse ; faut-il que vous naissiez en la puissance des ennemis de votre maison ! ô Eternel, veillez
us sûrement à son but, et pour agir ensuite sur leur âme avec plus de puissance . Cette figure s’appelle communication. C’est à ce
objet de remplacer un mot qu’on veut éviter. Rien ne montre mieux la puissance de la parole pour agrandir ou diminuer les objets
igures qui expriment le mieux ta passion, et celles qui ajoutent à la puissance des mots, comme la répétition, la métaphore et le
ir, puisqu’il n’y a rien de plus opposé à la faiblesse humaine que la puissance infinie : «  Au commencement, les ténèbres couvra
on risquerait de tomber dans le ridicule ou dans la difformité. » La puissance de la physionomie réside surtout dans les yeux :
Quand le geste est convenable et bien réglé, il donne au discours une puissance irrésistible. Lorsque Caïus Gracchus s’écriait, a
nte par l’éloquence de ses gestes et de son regard, autant que par la puissance de ses paroles. Un jour, l’Assemblée était aligné
nt ces hautes qualités du cœur ou de l'esprit qui ont fait jadis leur puissance , et dont l’histoire a conservé le souvenir. Les c
qui s’y fonde ; quel malheur en détournerait les effets, quelle autre puissance si grande et si redoutable dans les États de Votr
dans tous les temps des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les siè
90 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
sprit est moins considéré comme faculté intellectuelle, que comme une puissance périssable et orgueilleuse. Ne perdez pas de vue
exécuter tes ordres et aller au-devant de tes désirs. Sers-toi de ta puissance et satisfais toutes les volontés de ton cœur. » L
ffreuse. Pour vous, faites, dès ce moment, un meilleur usage de votre puissance  ; si vous l’employez bien, vous pouvez changer en
dir. On n’osa trop approfondir, Du tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances , Les moins pardonnables offenses, Tous les gens q
, consolatrices des hommes ! Terribles Euménides, laissez-moi ! Nulle puissance ne vous est donnée sur la vertu douce et modeste 
uta : « Je vais mourir ! à cet instant solennel, je sens à la fois la puissance de la vie et la puissance de la mort. La vie n’a
cet instant solennel, je sens à la fois la puissance de la vie et la puissance de la mort. La vie n’a plus rien à m’apprendre ;
cipales que vous ferez remarquer. Vous vous arrêterez à ces mots : la puissance de la vie et la puissance de la mort, vous direz
arquer. Vous vous arrêterez à ces mots : la puissance de la vie et la puissance de la mort, vous direz quelle figure ils renferme
erment et pourquoi l’auteur a préféré la répétition de l’expression : puissance , à toute autre expression équivalente, comme : po
 ?… Cette pensée est indigne de leur gloire. Non, ils ont respecté la puissance de l’empereur, et des soldats séditieux sont indi
résisté, qu’il pardonne à ceux qui, sans combattre, reconnaissent sa puissance . N° 238. — Léonidas aux 300 Spartiates Not
chose, ce qui le louche c’est le péril que courent les Indiens, — Une puissance terrible doit les attaquer. Il allait, quand il a
91 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
vre leur fantaisie, et de vivre pour eux seuls. Placés au faîte de la puissance , ils sont présentés aussi bien à notre imitation
tous les hommes ceux auxquels sied le mieux la clémence. En effet, la puissance ne nous honore qu’autant qu’elle est bienfaisante
i de [illisible chars][texte coupé]ydie, fameux à cette époque par sa puissance et ses richesses, [illisible chars][texte coupé]n
t’es embarqué sur ce navire. — Jonas. [illisible chars][texte coupé] puissance inévitable du ciel ! Me voilà pris et découvert.
n costume était propre à leur nation ; depuis l’accroissement de leur puissance , ils ont adopté [illisible chars][texte coupé] e
représente en sa personne la bonté de Dieu, comme il en représente la puissance  ; mais un roi surtout qui porte à ses sujets une
entretenant avec lui, s’étendait sur le nombre de ses troupes, sur sa puissance , sur la grandeur attachée au pouvoir absolu, sur
plus haute considération fut attachée, non pas à la richesse et à la puissance , mais, par rang d’âge, à la vieillesse. Comme il
utuellement une partie de leurs forces : craignant alors qu’une autre puissance ne vînt attaquer les vainqueurs et les vaincus ép
gue, qu’elle a survécu à ces divinités renversées et éteintes. Quelle puissance , quelle vigueur de constitution elle devait avoir
t-on, aucune amertume à la douceur de ses ondes. Version XCVII. Puissance de l’Apologue. 97. Le peuple s’était autrefoi
ce dont on sait qu’il était doué ; mais en vain il déployait toute la puissance de son talent : il voyait, malgré ses efforts, l’
our, c’était la cupidité des magistrats qui avait ruiné en Numidie la puissance des Romains, et accru celle de l’ennemi. Métellus
Athènes. La nature semble avoir fait dans ce personnage l’essai de sa puissance . Tous les historiens qui ont parlé de lui s’accor
mensité de la terre et du monde, la nature des choses, la force et la puissance des dieux, tels sont encore les fréquents sujets
éréditaire. 33. Quelle fut, selon vous, la cause pour laquelle la puissance romaine, ce colosse qui porta si longtemps et si
e nous que le roi tiendra le titre de sa divinité ? Je veux mettre ta puissance à l’épreuve : fais un roi, si tu peux faire un di
iqu’elles ne soient ni domestiques ni sauvages, telle est pourtant la puissance de la nature, que d’un avorton, de l’ombre d’un a
a naissance ; pour leurs généraux, la valeur : les rois n’ont pas une puissance illimitée ni arbitraire ; et les généraux command
’ils manifestent aux mortels les prompts et salutaires effets de leur puissance , les dieux qui font sentir leur assistance et leu
e et plus amer que le malheur. Dès ce moment, la noblesse abusa de sa puissance , et le peuple, de sa liberté ; on vit chacun tire
l’exil, et se prépara pour l’avenir plus de sujets de crainte que de puissance . Version LXXXV. Parallèle entre Démosthène
s de ta mémoire les rois tes ancêtres et l’illustre vieillard dont la puissance était célèbre sur toute la terre ; oublie Hector 
e l’Ibérie ; soit que, près d’abattre sous ses coups irrésistibles la puissance carthaginoise, il portât sur la mer de Libye ses
ite du même sujet. 168 96. Excellence de la Langue grecque. 168 97. Puissance de l’Apologue. 170 98. Eumène dans les fers, aux
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ner une idée plus vraie, et plus poétiquement exacte, de l’abus de la puissance qui opprime, et de l’excès de la faiblesse opprim
de petits oiseaux, qui s’est trouvé sous ma main : j’ai réuni sous ma puissance tous les peuples de la terre, comme on ramasse qu
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
ec le talent et les forces de l’écrivain ; Prêter à la grâce ou à la puissance du style. Sont incompatibles avec la grâce ou la
ce ou à la puissance du style. Sont incompatibles avec la grâce ou la puissance du style : Tout sujet qui n’a pas un caractère bi
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
i aussi, le poëte coloriste, a tout regardé pour tout peindre. Par la puissance du même don, tout ce qu’il voit le regarde à son
nt s’honore notre littérature. Sans admirer jusqu’à l’idolâtrie cette puissance d’invention qui a renouvelé ou agrandi tous les g
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
sion aussi curieuse qu’instructive sur l’origine et les progrès de la puissance des souverains pontifes et des empereurs. Lorsqu’
gion de tous les peuples. Douze misérables pécheurs sans crédit, sans puissance , sans appui, sans aucune ressource de la part des
V, roi d’Espagne, contre la république de Venise, dont la trop grande puissance donnait de l’ombrage à toute l’Europe. L’abbé de
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
e liaison directe, ou une association intime avec l’idée d’une grande puissance qui contribue à produire cet objet. 3. ………………
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
, mais de vive voix et sans rien écrire ; il fit sentir le premier la puissance de ce moyen oratoire, auquel il dut sa célébrité.
98 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
: l’or et l’argent ne luy commandent poinct ; toutes les grandeurs et puissances ne le sçauroient destourner du vray honneur qui n
99 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ence, la sensibilité, l’imagination, et ces facultés manifestent leur puissance par les organes du corps. Dans le style, nous pou
en peu de mots, ou qui montre dans un homme beaucoup de courage et de puissance . Elle exprime souvent une résolution froide et ca
est un trait qui nous étonne, nous enlève, et qui, agissant avec une puissance invincible, domine tous ceux qui en sont frappés.
 v.) Chateaubriand peint ainsi l’espérance : Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la religion et de la
stinée est si grande et si glorieuse, faut-il que vous naissiez en la puissance des ennemis de votre maison ! Ô Éternel, veillez
st une figure par laquelle on invoque le ciel, les enfers, ou quelque puissance supérieure, contre un objet odieux. Tantôt cette
ce. Tous les grands écrivains ont su allier la force à la douceur, la puissance à la grâce, et c’est ce qui fait le charme des ve
est le partage exclusif du poète vraiment digne de ce nom. 377. Cette puissance intérieure, qu’on appelle l’inspiration, n’est qu
tion. Cependant il est incontestable que la poésie a beaucoup plus de puissance lorsqu’elle se trouve jointe à l’harmonie du ryth
jours. Le poète hébreu est sous la main de Dieu qui domine toutes ses puissances , qui dirige lui-même ses pensées et ses chants. O
ir d’un étonnement mêlé de respect à la vue des grandes choses et des puissances qui les exécutent, et c’est’ précisément l’effet
cation est une prière que le poète adresse à la Divinité ou à quelque puissance céleste pour en obtenir qu’elle l’inspire et le s
ains ambitionnaient, que le moyen Âge découvrit de nouveau, et que la puissance britannique garde présentement avec une si suprêm
 Tout, excepté le crime et l’innocence,     Et le respect d’une juste puissance , Près du vaste avenir, courte et frêle existence,
ue la sensibilité ? 17. Qu’est-ce que l’imagination, et quelle est sa puissance  ? 18. Qu’est-ce que la mémoire, et quelle est sa
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
fortement, et prendre, pour l’opérer, tous les moyens qui sont en sa puissance . Ce qu’il eût suffi d’indiquer dans d’autres temp
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