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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
tionibus utilitas . Quand il s’agit en effet de déterminer la volonté publique en faveur du projet qu’on lui propose, et de la d
. Ce n’est point à la légère que l’on doit délibérer sur les affaires publiques , sur la paix, sur la guerre, sur les négociations
iations, sur tous les points enfin de législation et d’administration publique . L’orateur public doit avoir sans cesse devant le
s points enfin de législation et d’administration publique. L’orateur public doit avoir sans cesse devant les yeux les conséqu
euves, dont la solidité lumineuse doit faire la base de tout discours public . Quant aux ornements, ils se présenteront d’eux-m
nt d’eux-mêmes, si le sujet en est susceptible ; et quoique l’orateur public ne doive en aucun cas négliger ce moyen de faire
ouché lui-même ; l’illusion n’en demande pas plus. Mais qu’un orateur public , qu’un homme d’état, qu’un citoyen enfin, qui fai
’alliance de la probité et du talent est indispensable dans l’orateur public . Voilà pourquoi sans doute les anciens, pour qui
mais rien ne les détermine plus puissamment que les motifs d’utilité publique . Aussi, l’éloquence populaire ne triomphe-t-elle
ais avec plus d’éclat, que lorsqu’elle peut mettre d’accord l’utilité publique et la dignité : c’étaient les deux grands moyens
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
voit d’un seul coup d’œil l’ouvrage entier, comme on voit de la place publique d’une ville toutes les rues et toutes les portes,
ion, traversée par les obstacles, retenue par la crainte des discours publics , partagée par l’amour de la fortune, n’exerce qu’
e du § 11 : « Presque toujours devenus les seuls objets de la censure publique , les grands sont les seuls qui l’ignorent ; » mai
aisissons mal la liaison entre cette idée : « Ils ne craignent pas un public qui les craint et qui les respecte, et, à la hont
mi son empire : les obstacles la traversent ; la crainte des discours publics la retient ; l’amour de la fortune la partage. 2
s là-dessus la volonté de ceux qui tiennent en leurs mains la fortune publique  ? Les occasions préviennent presque leurs désirs 
ndécence du siècle et l’avilissement des cours honorent même d’éloges publics les attraits qui réûssissent à les séduire : on r
egardé avec envie, au lieu de l’être avec exécration ; et l’adulation publique couvre l’infamie du crime publie. Non, Sire, les
nissent et tout ce qui plaît est bientôt possible. 29. La crainte du public est un autre frein pour la licence du commun des
perdu parmi nous toute sa honte, Il reste encore une sorte de pudeur publique qui nous force à le cacher, et le monde lui-même,
l impose pourtant des bienséances qui les gênent : il fait des leçons publiques du vice et de la volupté, et il exige pourtant le
as assez de cas des hommes pour redouter leurs censures. Les hommages publics qu’on leur rend les rassurent sur le mépris secre
u’à eux ; et, presque toujours devenus les seuls objets de la censure publique , ils sont les seuls qui l’ignorent. 31. Ainsi, p
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
près, porté à l’Assemblée nationale par les suffrages de l’admiration publique , il se démit de son mandat après la journée orage
ui fallait porter le pain chez les clients, se tenir dans la chambre4 publique avec tous les siens, et subir les inconvénients d
r sa tête qui appelle le travail par la responsabilité ? Là où la vie publique est établie, tout homme riche est patricien, ou p
Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’homme public , envisage avec passion l’avenir qui l’attend en f
nts, la culture des lettres est, après la religion, le premier trésor public , l’arome de la jeunesse, et l’épée de l’âge viril
ttres, il passe au droit. Le droit est la seconde initiation à la vie publique . Si, chez les peuples serfs, il ne conduit qu’à l
boulanger de Nancy, et le troisième de douze enfants. 4. La chambre publique , c’est-à-dire la boutique. 1. Châlons avait alor
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
e l’homme ne consiste pas seulement dans les événements extérieurs et publics , qui ne nous montrent guère que des princes, des
ccès, et, pour l’atteindre, tous les moyens leur sont bons. Voyant le public blasé sur les jouissances pures et délicates, ils
recourant au laid et en forçant la nature ; ils jettent en pâture au public des sentiments raffinés, des situations fausses,
que des mensonges vulgaires. Remarquons d’ailleurs combien tout était public et occupé dans la vie de ces petites et glorieuse
uniformité ; le reste de la vie des citoyens, se passant sur la place publique , était trop ouvert à tous les yeux pour que l’on
subies, autant par le caprice des auteurs que par les exigences d’un public avide d’émotions et d’histoires. Citons seulement
dans la société moderne, leur action puissante dans la vie privée et publique , entrent pour beaucoup dans cette importance qu’a
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
s’opposer à Clodius et à sa faction. Le combat s’engagea sur la place publique , et le sang coula en abondance. Dix mois environ
éron dans sa patrie, la faction de Clodius accusa Sextius de violence publique , d’après la loi Lutatia. On peut juger avec quell
contribuer efficacement au maintien de l’ordre et de la tranquillité publique  ; c’est donc la religion qui est la base et la ga
ue ; c’est donc la religion qui est la base et la garantie du bonheur public et particulier. Vérité incontestable, vérité de t
ous les droits divins et humains, ne se contentent pas de paraître en public avec un air satisfait, triomphant ; mais, sans y
yens, les égouts qui en regorgeaient, et le sang étanché sur la place publique avec des éponges ? Tout le monde se disait que ce
lors s’établit, pour l’utilitè de tous, ce que nous appelons la chose publique  ; alors il se forma des associations d’hommes, qu
ancêtres, les lois, les tribunaux, les formes judiciaires, le crédit public , les provinces, les alliés, la gloire de cet empi
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
ans les premiers rangs de la société coloniale, élevé dans les écoles publiques , au milieu de ses compatriotes, il arrivait natur
ne demandant rien pour lui-même, et ne déployant que pour le service public cet ascendant qu’un esprit pénétrant et sensé, un
es revers, les inimitiés, les trahisons, les erreurs et les langueurs publiques , les dégoûts personnels abondèrent, ainsi qu’il a
frappaient, qui échappaient à ses rivaux ; il connaissait des besoins publics , des conditions de liberté publique dont Hollis e
ivaux ; il connaissait des besoins publics, des conditions de liberté publique dont Hollis et Pym2 avaient tort de ne point teni
Conseils à la jeunesse 2 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques , vous avez vécu tranquilles et studieux, renferma
que moi d’y recourir, aussi longtemps que je resterai le serviteur du public . Mais comme je n’ai trouvé jusqu’ici point de mei
t de ses maîtres. 2. M. Guizot était alors ministre de l’instruction publique  : ce passage est extrait d’un discours prononcé à
7 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
alors n’être pas dévoré par les flammes vengeresses de l’indignation publique  ? » XII. À ces paroles sacrées de la patrie
ui : le sénat, les chevaliers romains, le peuple, la ville, le trésor public , les revenus de l’État, l’Italie entière, toutes
r de cette ville, Romulus a été divinise par notre amour, par la voix publique , il aura sans doute quelques droits à votre recon
’y refuse, protestant que, puisque cette affaire intéressait le salut public , je me garderais bien de n’en pas réserver au con
le salut public, je me garderais bien de n’en pas réserver au conseil public la connaissance tout entière. En effet, Romains,
traire à l’influence des complices de la conjuration dans sa conduite publique et privée. Puis on décrète les résolutions suivan
aux yeux du sénat et aux vôtres, les complots tramés contre la sûreté publique apparaissaient éclairés d’une éclatante lumière.
n adjure le sénat de ne considérer dans sa délibération que l’intérêt public . Plus le crime est énorme, plus le châtiment doit
ependant mes dangers personnels ne sauraient l’emporter sur l’intérêt public . César, par un vote vraiment digne de son rang et
es scribes, que le hasard avait aujourd’hui même rassemblés au trésor public pour le tirage au sort, et qui laissent de côté l
es regards et excité ses désirs, que ce fût une chose particulière ou publique , profane ou consacrée à la religion. Par où donc
ont vendues, sur le prix qu’elles coûteraient dans une vente libre et publique  ; enfin, sur l’estime que Verrès en fait lui-même
nts deniers, se serait-il exposé pour l’avoir, aux discours malins du public et à l’infamie dont il s’est couvert ? Qui d’entr
yen de sa ville ; et il est à craindre que, portant la parole pour le public , il ne dissimule ce qu’il a souffert comme partic
a répondu. Il dit que ce navire avait été construit par des ouvriers publics , forcés à cette corvée par l’autorité des magistr
s. Il use du bénéfice de cette loi qui protège également les fortunes publiques et particulières de nos alliés. Quoique la loi so
té de notre empire ? La ville de Messine ne me fit point d’invitation publique et solennelle. À ne considérer que moi, c’est peu
sile chez vous, et qu’il ait été exposé à passer la nuit sur la place publique  : conduite inouïe dans toute autre ville. Mais vo
e. Au reste, convaincu que cette extorsion était presque de notoriété publique , vous avez fait réflexion que les restituer, ce s
surlendemain, qu’il fût déjà condamné et mort civilement aux yeux du public , il alla le matin, durant les jeux du cirque, che
des tribus, pour être fait préteur ; trois cent mille à l’accusateur public , pour qu’il ne traversât point votre élection. Vo
craignais que vous ne prétendissiez en avoir plus appris par la voix publique que de moi, qui suis chargé d’instruire son procè
Voulant s’en procurer un autre, il fait venir l’orfèvre sur la place publique de Cordoue, et là, du haut de son siège, en prése
e temple n’était pas encore achevé, ils ne voulurent pas l’exposer en public , ni le faire voir à beaucoup de personnes, afin q
sence d’une nombreuse assemblée de Syracusains, au milieu de la place publique (car ce que j’avance n’est ni conjectures ni soup
lu précédemment les conditions de ce marché, extraites des registres publics . XXXVI. Je vous interpelle maintenant, Scip
t de la douceur et de l’humanité envers Sopater. Il y a dans la place publique de cette ville, comme dans presque toutes les aut
des mémoires qui ne laisseront aucun doute à personne. Les registres publics portent que cette statue a été transférée à Messi
u’il eût tant persécuté la Sicile, ils ne rendraient aucun témoignage public contre lui, suivant les maximes qu’ils avaient re
its, qu’ils attribuent à l’impiété de son action toutes les calamités publiques ou particulières qui leur arrivent. Les députés d
qui ne présentaient aucun danger. Il a donc épargné tous les édifices publics et particuliers, sacrés et profanes, comme s’il a
e nos curieux ont aux environs de Tusculum ; qu’il contemple la place publique , lorsqu’elle est ornée de ce que Verrès a prêté a
rdent comme le comble de l’infamie qu’il soit écrit sur des registres publics qu’une modique somme a pu les engager à vendre et
verte de l’olivier ; que sa statue n’avait été érigée ni par autorité publique ni aux frais de la ville ; que c’était l’ouvrage
s, et l’on n’inquiéta personne. Je fis sceller ces registres du sceau public , et j’ordonnai qu’on les apportât chez moi. À l’é
mes, pour reconnaître ses grands et nombreux services, faire un éloge public de ses vertus : Verrès nous en empêcha. Quoique P
mièrement qui donnait à mon frère « le droit d’être logé aux frais du public , » en reconnaissance de ce qu’il était animé pour
sacré et de profane, soit chez les particuliers, soit dans les lieux publics , et qu’il n’y a point de rapines et de brigandage
de sa conduite les juges qui avaient prononcé avec lui, les registres publics , toute la ville de Lilybée, et une nombreuse asse
citoyens romains. Rien ne peut sauver les fugitifs ; on les amène en public , et on les attache au poteau. Vous me paraissez e
manière à présenter comme juste motif d’une accusation et de la haine publique quelque jugement trop rigoureux ? Je ne serai poi
ner sans l’entendre. Je ne dirai pas même, pour exciter l’indignation publique , que, pendant la captivité d’un homme si recomman
les sénateurs de la ville, accompagnés des magistrats et des pontifes publics , ont été vous trouver en suppliants pour vous pri
t en secret, et peu de temps après les ordonnances se prononçaient en public . Après avoir donné quelques moments à régler les
mployés alors), quand, dis-je, vous fûtes proclamé, la voix du crieur public ne vous a donc point réveillé, et quand il répéta
rangs, fort beau, bien équipé, et construit ouvertement aux frais du public , et à la vue de toute la Sicile. Le vaisseau, cha
aisseau, puisque, si vous deviez aller quelque part pour les affaires publiques , on vous fournissait, aux frais de l’État, des va
-t-il point dit que la construction de ce vaisseau fut à la charge du public , et qu’un sénateur avait eu la direction de l’ouv
uant aux bois nécessaires pour le construire, vous avez, par autorité publique , commandé aux habitants de Rhégium de les fournir
rmes, plus attentif, plus religieux que les autres à maintenir la foi publique avec les alliés. Que tous vos prédécesseurs dans
enfin quelle ville y était obligée ? Quant aux laboureurs des terres publiques , il est réglé par les censeurs ce qu’ils doivent
rètes ont dit qu’on vous avait fait construire un navire aux frais du public , et déclaré en même temps qu’en particulier vous
end un chef de pirates ou d’ennemis le produit volontiers aux yeux du public . Dans une aussi grande ville que Syracuse, je n’a
ché d’agir de même ? Pourquoi avez-vous soustrait ce chef à la vue du public , comme si l’on n’eût pu le voir sans crime ? Pour
les lieux de la Sicile ceux qui doivent être renfermés par l’autorité publique . Comme Verrès y retenait plusieurs citoyens romai
equête, a ordonné qu’ils fussent produits et renfermés dans la prison publique . XXX. Quel était votre droit en ce point ?
ture ? Vous chercheriez donc à vous délivrer du danger aux risques du public  ? Vous différeriez le supplice des ennemis vaincu
e distinction que les Locriens rachetèrent dans la suite aux frais du public . Vous avez appris de lui, dans l’action précédent
t des instruments. Cléomène, malgré les ténèbres, n’osa se montrer en public  : il se renferma dans son logis, et il n’y trouva
prend sa casaque militaire. Il était presque jour lorsqu’il parut en public encore tout abruti par le sommeil et la débauche.
t reste dans la stupeur. Ils prennent les armes, remplissent la place publique , et se répandent dans l’île qui occupe une grande
, règnent dans Syracuse, un brick de corsaire aborde jusqu’à la place publique et jusqu’aux extrémités de la ville, dont les vai
’enceinte de leurs murs, dans le centre de leur ville et sur la place publique , avant d’apercevoir un seul des vaisseaux ennemis
ins irréprochables. XXXIX. Verrès est informé que, sur la place publique et dans la foule assemblée, on n’est occupé tout
de, il faisait effacer ou inscrire ce qu’il voulait sur les registres publics . Il comprend aujourd’hui l’inutilité de tous ces
spirant que le crime, la fureur, la barbarie ; il paraît sur la place publique , mande les capitaines : ceux-ci, sans crainte et
ne dans la défense de son fils, il fut exposé presque nu sur la place publique , pour y être battu de verges. Quelqu’un avait-il
leur fidélité, que le peuple romain ne les en dépouillât par autorité publique . Alors, quand ils ne pouvaient s’opposer à l’avar
us voyez, n’attend pas que vous rendiez tout ce que vous avez pris au public et à lui dans Tyndaris ; c’est un fils unique, ve
c’est pour vous que chez ce même peuple on a construit, aux frais du public , un grand vaisseau de charge ; vous avez contrain
ant ces jours n’a pu vous parler chez vous, ni vous voir sur la place publique . Vous admettiez à ces festins les mères de famill
Verrès jusqu’à la folie, et il n’hésitait jamais de faire éprouver en public à des citoyens romains les supplices destinés aux
toyens romains. LIV. Pouvez-vous nier, Verrès, que sur la place publique de Lilybée, devant un concours nombreux du peuple
des citoyens, des plus recommandables sénateurs de Rome, sur la place publique , le détail de tous les tourments que des citoyens
is de le faire ? Nous voyons grand nombre de ces hommes dans la place publique et le palais, et nous les voyons de sang-froid ;
ui a transporté sa questure dans le camp opposé, qui a volé le trésor public , s’est arrogé dans l’empire une telle autorité, q
itoyens romains la tête couverte ; néanmoins il les faisait mourir en public , parce que dans les assemblées, comme j’ai déjà d
Plein de fureur, et ne respirant que le crime, il vient sur la place publique . Il avait les yeux étincelants, la cruauté était
violence. Un citoyen romain, juges, être battu de verges sur la place publique de Messine ! Cependant, au milieu de ses douleurs
s une ville de nos alliés, ne fût lié et battu de verges sur la place publique , par ordre de celui qui ne tenait que du peuple r
quoi ajouter (ce que vous ne pouvez, nier, puisque vous l’avez dit en public ) que vous choisissiez ce lieu afin que celui qui
royez-vous pas affligé de n’avoir pu planter cette croix sur la place publique de Rome ou dans le champ de Mars, ou sur la tribu
erciez dans les jugements et dans toute l’administration des affaires publiques . Mais du jour que les tribuns ont été rendus au p
runté des Grecs est conservé par le peuple romain, en particulier, en public , avec tant de religion, qu’il paraît moins apport
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »
ec un talent remarquable, et que l’on a jugées dignes d’intéresser le public ou d’être proposées comme modèles. Car nous nous
res, qu’on voit apparaître un auteur qui parle, non à un ami, mais au public . La correspondance familière des grands écrivains
rprises de l’âme et de ces mouvements naturels qui ont été dérobés au public  ; c’est souvent le portrait le plus ressemblant d
e. Parmi les écrivains dont la correspondance, tombée dans le domaine public , a de la célébrité, citons Cicéron, Pline le Jeun
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
sses ou qu’il donne pour vérités de simples conjectures, il trompe le public , il en impose aux nations pour lesquelles il écri
magnificence, de la protection donnée aux arts, du zèle pour le bien public , de la passion pour la gloire, du talent de régne
it aussi été plus tôt corrompue. Ainsi, pendant qu’à Rome les emplois publics ne s’obtenaient que par la vertu et ne donnaient
onnaient que l’honneur et une préférence aux fatigues, tout ce que le public peut donner aux particuliers se vendait à Carthag
thage, et tout service rendu par les particuliers y était payé par le public . La tyrannie d’un prince ne met pas un État plus
tion du peuple, l’affaiblissement du commerce, l’épuisement du trésor public , le soulèvement des nations voisines, ‘pouvaient
re. Dans une biographie, l’historien ne doit rapporter des événements publics que ceux où son héros a joué un rôle considérable
rigeaient l’État. Elles peuvent joindre alors au récit des événements publics et généraux, les particularités de leur vie ou de
sion pour n’altérer en rien la vérité, mais encore respecter assez le public pour ne l’entretenir que de choses qui peuvent in
exprimé d’une manière bien vraie et bien naïve sa soumission pour le public , à l’occasion d’une de ses pièces qui avait pour
étonné lui-même de n’avoir pas prévu que ces hommes qui devaient, en public , s’agrandir et se rapetisser aux yeux de l’esprit
râce. « J’ai eu tort, dit-il, de donner cette pièce au théâtre, et le public en a fait justice ; ces petits hommes n’ont point
s utile ; et ce que nous nous plaisons d’ailleurs à proclamer avec le public , c’est qu’on ne saurait trouver ni un sujet d’ouv
10 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
discours prononcés dans les assemblées délibérantes sur les affaires publiques . C’est l’éloquence des hommes d’État, appelés à g
euples. Dans la bouche d’hommes éclairés, intègres et dévoués au bien public , l’éloquence de la tribune a quelque chose de sol
uestion importante, d’une circonstance qui intéresse vivement le bien public ou le salut de la patrie, elle pourra s’élever, s
il sait être mauvaise ; il mentirait à sa conscience, à la conscience publique  ; il ne serait pas honnête homme. Ce qui lui est
r. Le rôle de l’avocat est de défendre un accusé ; celui du magistrat public , président ou procureur, est de poursuivre le cou
ur défendre un client ; 2° les réquisitoires, discours d’un magistrat public , dans le but de requérir, au nom de la société, l
ne heureuse pensée qui excite l’émulation des écrivains, l’intérêt du public , et agrandit le domaine de l’éloquence. Au lieu d
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
ire de quelques louis devient par son adresse une question de liberté publique et d’intérêt général. Par des pamphlets tantôt sé
poser tous les crimes ; et que, m’accusant faussement, au tribunal du public , d’avoir osé compromettre les noms les plus sacré
r de prison pour solliciter ce rapporteur, sans être suivi d’un homme public et assermenté, dont le témoignage pût servir un j
hargé de deux choses incompatibles jusqu’à lui, la haine et le mépris public . Je demanderais surtout qu’infidèle à ses amis, i
imputations n’obtinssent pas plus créance contre moi que ses outrages publics ne doivent m’ébranler ni me nuire. Je sais que mo
t mésestimé ; mais je n’en ai que mieux goûté depuis combien l’estime publique est douce à recueillir. Aujourd’hui je sens toute
e ne me prête point à de pareilles fantaisies. J’ai donné ma pièce au public pour l’amuser et pour l’instruire, mais non pour
é de cette vie laborieuse et pénible par l’estime et la considération publiques  ? Et cette estime est-elle autre chose qu’un juge
12 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
rivent pas à la hauteur de ses dédains, parce qu’il préfère l’intérêt public à son amour-propre, et qu’il aime mieux les conva
égalité politique ; à la discipline des camps, la liberté de la place publique . Avec la forme de l’État, les conditions de l’élo
dministratives, nous avons peine à nous imaginer combien le spectacle public des luttes oratoires devait enflammer de bonne he
es les enrichissent ; l’État les paye pour assister aux délibérations publiques  ; les mines du Laurium et de Thasos couvrent les
xercer dans les palestres, soit à écouter leurs orateurs sur la place publique , soit à flâner dans le port en attendant des nouv
. Voilà quelques-unes des difficultés qu’avaient à vaincre les hommes publics pour se préparer à jouer dignement leur rôle. Il
’ombre des écoles produit des sophistes ; c’est au soleil de la place publique que naissent les orateurs. Des oisifs se réunisse
parle bien. Entre un personnage irréprochablement mis, qui salue son public , arrondit ses gestes et ses périodes, aiguise ses
us exigeants. Ce n’est pas le plaisir qui les réunit, c’est l’intérêt public . Ils viennent chercher non des phrases, mais des
qui essaye de persuader ses concitoyens en leur parlant des intérêts publics . Si c’est ainsi que vous comprenez l’éloquence de
s en la ville quelques jeux, quelques festes, banquets et passe-temps publics . Grâce à ces moyens de gouvernement, il put régne
veté, des spectacles, des gratifications et des ergotages de la place publique . Il ne se portait plus qu’avec tiédeur aux assemb
de table à l’instant, chassent les marchands qui encombrent la place publique et mettent le feu à leurs baraques. D’autres vont
her aux Athéniens leurs vices, leur paresse, leur insouciance du bien public , leurs plaisirs dispendieux et inutiles. Ils lui
qu’une morale, applicable aux États comme aux particuliers, à la vie publique comme à la vie privée, et que la politique la plu
ans quand il entra dans les affaires. 12. Discours sur les réformes publiques . 13. Troisième Philippique. 14. Fénelon, Dialog
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
de l’Europe n’a attaché, jusqu’ici, autant d’importance aux discours publics , n’a accordé autant de considération aux orateurs
nes d’Athènes et de Rome, avait exercé la censure de l’administration publique , cette éloquence, gardienne et protectrice du bie
istration publique, cette éloquence, gardienne et protectrice du bien public , était destinée à ne reparaître jamais, ou à fair
aux Hume, aux Pope. etc. Mais elle est loin d’être riche en orateurs publics , et l’on trouverait difficilement des monuments d
14 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
noble étude est indispensable à ceux qui, par état, doivent parler en public . Comment éviter des défauts scandaleux, comment s
soit, ne sera pas sans utilité pour ceux qui se destinent à parler en public . Heureux si, en simplifiant les principes de l’ar
de la diction ont obtenu le plus haut degré d’attention, l’oreille du public est devenue délicate ; elle ne supporte plus qu’a
ection. Il est donc indispensable à ceux qui se destinent à parler en public , d’apprendre à distinguer les faux ornements de c
i que des ouvrages qui avaient d’abord mérité les applaudissements du public ont souvent été condamnés par la critique, mais i
amnés par la critique, mais il faut observer qu’il y a deux sortes de public  : l’un nombreux, qui se laisse aisément entraîner
dant se laisse aller quelquefois au torrent. Cette dernière partie du public se dégage la première de ces préjugés ; bientôt s
iques, sont irrégulières dans toute l’étendue du mot, et néanmoins le public persiste à les admirer. Mais il faut remarquer qu
s. Les Iroquois et les Illinois rédigent leurs traités et leurs actes publics avec des métaphores plus hardies, dans un style p
r la mélodie du discours ; toute espèce de déclamation, tout discours public étaient prononcés d’un ton bien plus musical que
de récitatif chanté. On sait que C. Gracchus, lorsqu’il déclamait en public , avait près de lui un musicien avec une flûte qui
cer les mots était de leur permettre de produire, dans leurs discours publics , par l’arrangement harmonieux de leurs phrases, u
solides, le style le plus fleuri n’est qu’une supercherie puérile. Le public cependant est assez enclin à se laisser éblouir p
ivole de style, le dénuement le plus complet de pensées. L’oreille du public est aujourd’hui tellement accoutumée à un style c
a chaire et du barreau, elle est exclue du vaste théâtre des affaires publiques , où l’esprit des hommes trouve une sphère d’actio
opre à convaincre, attacher et persuader les auditeurs. Les harangues publiques n’étaient pas un vain débat pour attirer les appl
’il fut le premier qui écrivit un discours destiné à être prononcé en public . Après Périclès parurent, pendant le cours de la
ar une éducation plus puissante, au milieu des affaires et des débats publics , où des combats corps à corps à la tribune mettai
ts, mais dépourvus de force. Il ne s’engagea jamais dans les affaires publiques . Son style était, comme dit Cicéron, pompæ quam
t l’oreille ; mais lorsqu’ils commencent à écrire ou à parler pour le public  ; ils s’aperçoivent bientôt de l’impropriété de c
indignation de ses concitoyens contre Philippe de Macédoine, l’ennemi public des libertés de la Grèce ; de les prémunir contre
ur reproche leur vénalité, leur indolence, leur tiédeur pour la cause publique , tandis qu’en même temps, avec tout le talent d’u
circonstances et la situation où il parlait. Lorsqu’un grand intérêt public échauffait son âme et exigeait de la force et de
que grand événement national qui éveillerait sérieusement l’attention publique , une harangue dans le style et dans le genre de c
oduisit sur l’éloquence la nature du gouvernement et l’état des mœurs publiques est magnifiquement décrit dans le dialogue De cau
, devint désert ; on plaidait encore quelques causes privées, mais le public n’y attachait plus aucun intérêt. Unus inter hæc
e genre qu’ils appelaient délibératif, et qui a pour but les affaires publiques , la guerre, la paix et tout ce qui concerne le go
aissance profonde du cœur humain ; il avait étudié avec soin le droit public et les ressorts des gouvernements constitutionnel
u presque toutes les matières qui peuvent être le sujet d’un discours public . Cependant il paraît plus convenable, et surtout
ourd’hui. Un tel modèle doit toujours être sous les yeux des orateurs publics , s’ils ne veulent pas être confondus avec ces déc
gés fâcheux contre les discours préparés d’avance pour les assemblées publiques . La seule circonstance où ils puissent convenir,
orateur doit confier à sa mémoire tout ce qu’il se propose de dire au public  ; mais aussitôt que quelques travaux de cette esp
nt d’une grande utilité, surtout pour ceux qui commencent à parler en public  ; ils s’accoutumeront, de cette manière, à un cer
hode. Ceci me conduit à remarquer que, dans toutes espèces d’oraisons publiques , rien n’est plus important qu’une méthode claire
issent d’une âme animée et inspirée par quelque grand objet d’intérêt public , forment les caractères spéciaux de l’éloquence p
populaire, nous ne devons jamais aller au-delà de ce que l’oreille du public peut supporter. J’indique ce principe afin de met
est de respecter les bienséances. Nul ne doit se lever pour parler en public sans s’être d’abord formé une idée juste de ce qu
utant que jamais d’être étudiée. Peut-être n’existe-t-il pas de scène publique où l’éloquence soit plus nécessaire. En effet, da
au rang où le place son mérite : chaque jour il est sous les yeux du public , il entre hardiment en lice avec ses compétiteurs
avec ses compétiteurs ; chaque comparution qu’il fait est un appel au public , dont la décision manque rarement d’équité parce
s travers et les ridicules des hommes qui n’ont pour eux ni la faveur publique , ni l’intérêt du malheur, sans attaquer les crimi
à l’improvisation ; il choisit à loisir ses sujets et se présente en public avec tous les secours que peut lui offrir la médi
s pas dire que chacune de ces parties doive entrer dans tout discours public , ou qu’elle doive toujours s’y présenter dans cet
e, pour défendre une cause qui a été avilie et décriée par la clameur publique , un air modeste pourrait être pris pour un aveu.
avec les couleurs les plus propres à exciter contre lui l’indignation publique . Il remercie le magistrat de Messine de sa vigila
timement liée avec ce qui est ou devrait être le but de tout discours public , la persuasion, et par conséquent mérite l’attent
quent c’est ce ton qu’il faut généralement employer dans les discours publics  ; trop basse, la voix devient sourde, trop haute,
la portée de notre voix ; mais il faut éviter de parler trop haut en public comme dans la conversation ordinaire, cela fatigu
alités où elle est tolérée. D’ailleurs, chaque mot, dans les discours publics , doit être prononcé exactement de la même manière
conversation. Bien des gens errent à cet égard. Lorsqu’ils parlent en public , avec solennité, ils prononcent les syllabes d’un
une chose difficile et qui mérite notre attention. Dans tout discours public , l’art de ménager sa respiration de manière à ne
es où puisse se laisser entraîner un orateur. Les pauses des discours publics doivent être calquées sur le ton de la conversati
mes habituellement si froids et si peu convaincants dans nos discours publics  ? sinon notre éloignement du ton naturel du disco
? Rien de plus absurde que de penser qu’aussitôt qu’on se présente en public , il faille immédiatement négliger la voix dont on
e de ces observations ; qu’il ne les oublie pas lorsqu’il paraîtra en public , qu’elles soient la base de sa manière de prononc
rsation grave et pleine de dignité. La plupart de ceux qui parlent en public laissent leur débit se former accidentellement, o
it les plus convenables ou les plus agréables, et de les pratiquer en public , lors même qu’ils n’ont aucune analogie avec ceux
e par l’application et le soin. L’étude de l’action, pour le discours public , consiste donc principalement à se préserver de m
re à la modération et à la simplicité. L’orateur doit se présenter en public avec dignité, droit et ferme, afin d’avoir la plu
on d’esprit qui est très commune chez ceux qui commencent à parler en public . Il doit se recueillir et être maître de lui-même
ver d’habitudes fausses et corrompues, suivre la nature, et parler en public comme ils parlent dans la vie privée. Si l’orateu
s, afin de ne pas être obligé, lorsqu’il sera engagé dans un discours public , de porter son attention sur ses tons et ses mouv
es de ces hautes vertus, telles que le patriotisme et l’amour du bien public , que par leur éloquence. Sans doute, c’est à ces
es. La logique, la rhétorique, la physique, la métaphysique, le droit public et privé, l’économie politique, la géographie, la
fauts qui l’obscurcissent, et lui épargnent ces leçons données par un public mécontent ; leçons terribles qui ne se manifesten
devons nous attacher ; et celui que sa profession appelle à parler en public mérite des reproches, s’il ne se familiarise pas
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
Mirabeau 1749-1791 [Notice] Pour un homme public , rien ne remplace l’ascendant d’une bonne renommé
les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique , notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute,
ux qui se familiarisent peut-être à l’idée de manquer aux engagements publics par la crainte de l’excès des sacrifices, par la
s aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique  ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vo
re impuissance à le remplacer ; votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez com
t avoir entrepris une fière et difficile2 tâche que de gravir au bien public sans ménager aucun parti, sans encenser l’idole d
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
en le composant, s’expliquait assez d’elle-même, et je voulais que le public et ceux surtout auxquels l’ouvrage est plus spéci
n appelle ici aux souvenirs de tous ceux qui ont passé par les écoles publiques , c’est que l’immense majorité de ces jeunes gens
u de réticence, de dissimulation et de mensonge est, dans l’éducation publique , le plus pernicieux, à mon gré, de tous les systè
ernière feuille encore humide de la presse, on se hâte de la jeter au public  ; le public de demain sera-t-il celui d’aujourd’h
lle encore humide de la presse, on se hâte de la jeter au public ; le public de demain sera-t-il celui d’aujourd’hui ? Ainsi s
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
ctieux rangés en bataille, les sollicitations employées dans la place publique , à dessein d’abolir nos règles et nos usages. Pou
t l’art possible à regarder et à traiter comme ennemi déclaré du bien public un infracteur quelconque de la loi. Voilà Ctésiph
aits qu’il rapporte, et toutes ses assertions de la lecture d’un acte  public , qui les confirmait authentiquement. Autant nous
, de concert avec Philocrate, une foule de décrets contraires au bien public , et qu’il a lâchement vendu et livré ses concitoy
is un honneur de pouvoir affirmer que dans cette partie des fonctions publiques , qui m’a été confiée, j’ai été pour quelque chose
oule de grands citoyens, dont les cendres reposent dans des monuments publics . Oui, la Grèce leur accorde à tous la même sépult
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ation sociale, qui donnent tant de poids et d’importance aux discours publics . Il faut arriver à l’origine des républiques de l
t de bien dire ; mais l’habitude et la nécessité de parler souvent en public , et surtout la disposition naturelle de ces âmes
e de leur mérite à l’importance du sujet et à l’intégrité de l’esprit public qui y respire d’un bout à l’autre. Leur but était
orce et de cette véritable énergie que donne et que soutient l’esprit public  ? Raisonnements et mouvements, voilà toute l’éloq
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
sans doute ils pensaient que c’est une belle institution de louer en public les héros morts pour la patrie. » Pour moi, plutô
tré que de la conscience de ses forces et du sentiment de la félicité publique  ? » Aussi ne sont-ce pas des pleurs, mais des con
ils apporter la même justice, la même égalité d’âme aux délibérations publiques  ? » Quant à ceux que la vieillesse a déjà blanchi
que les circonstances exigeaient de l’orateur. Une partie de la dette publique est déjà réellement acquittée par les honneurs re
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
t M. de Chavigny. Comme tous ces sujets étaient extrêmement odieux au public , parce qu’ils étaient tous créatures de M. le car
ichelieu aurait été sûrement condamnée par le parlement avec une joie publique . La reine était adorée beaucoup plus par ses disg
élicité des particuliers paraissait pleinement assurée par le bonheur public . L’union très-parfaite de la maison royale fixait
qui avaient donné ce conseil comme contre des perturbateurs du repos public . L’arrêt fut exécuté à l’heure même : le parlemen
les plus nécessaires à l’Etat ; il exagéra avec force le péril où le public se trouvait par la prise tumultuaire et générale
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
ir quelques sources ; réprimer la tyrannie des marchands à l’égard du public , et en même temps animer leur commerce ; empêcher
qu’il faut tenir et des caractères qu’il faut prendre : mais la voix publique répondra si M. d’Argenson a suffi à tout. Sous lu
us vils, ennoblis à ses yeux par leur liaison nécessaire avec le bien public  ; il se conformait aux façons de penser les plus
e admirable, que le comte d’Artois acheta en 1781, et qui est devenue publique aujourd’hui : c’est la Bibliothèque de l’Arsenal.
ces années, dans les Mémoires de Saint-Simon, quelle fut la détresse publique . Cf. le Prœdium rusticum du père Vanière, vers la
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public , amoureux des nouveautés, court après eux ; il s’
nouveautés qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain
travaillent servent aisément l’avarice du libraire et la malignité du public . Vous cherchez à faire sonner ces trompettes de l
s lui répondez, il réplique : vous avez un procès par écrit devant le public , qui condamne les deux parties au ridicule. C’est
une compagnie où il se trouvera quelqu’un de ces auteurs réprouvés du public , ou de ces demi-savants qui n’ont pas même assez
n disent tant de mal jusqu’à ce qu’ils y soient admis, et pourquoi le public , qui respecte assez l’Académie des sciences, ména
je ne me déclarai pour vous que quand vous m’envoyâtes votre Appel au public . Je dis hautement alors ce que toutes les académi
amis, le repentir à ses ennemis, et sa réputation entre les mains du public . Adieu. Sur sa statue À madame Necker
seul avec lui-même. Gazetier perpétuel, il entretenait chaque jour le public des événements de la veille. Son humeur lui a plu
urs : « Nous pouvons nous dire l’un à l’autre ce que nous pensons du public , de cette mer orageuse que tous les vents agitent
te à Leibnitz. On trouve les détails de cette affaire dans l’Appel au public que Kœnig publia en 1752, dans les Maupertuissian
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ets, n’envisage que son devoir. Les talents de l’un ne sont utiles au public que quand il croit qu’ils peuvent être utiles à s
nseiller et à dissuader. Ceux qui parlent dans les délibérations soit publiques , soit particulières, se proposent toujours l’un o
le vice, qui font le sujet des louanges, des dérisions, des censures publiques . Un nouveau monde s’est élevé insensiblement, et
ès le rapport de Thucydide, c’est qu’on fit dans Athènes des obsèques publiques aux citoyens qui avaient été tués à la guerre de
les Tarquins sur le trône de Rome. Son corps fut exposé dans la place publique , par ordre de Valérius Publicola, son collègue, q
s couleurs les plus propres à exciter contre ce préteur l’indignation publique ). Verrès remercie son indigne client ; transporté
rcie son indigne client ; transporté de rage, il se rend sur la place publique . Il fait amener Gavius, appelle les bourreaux ; e
e : On voyait, courbé sous les coups de fouet, au milieu de la place publique de Messine, un citoyen romain. Cependant, aucun g
ir un citoyen romain attaché à l’infâme poteau, et battu de verges en public par les ordres de celui à qui Rome avait confié l
able gloire ; celui qui veut dire la vérité et qui veut faire le bien public , indépendamment des mouvements de l’opinion popul
at prononcés au nom des académies, dans certaines cérémonies ou fêtes publiques , et en particulier les discours prononcés dans l’
ée que lorsqu’elle a cru que cinq ou six volumes de sermons donnés au public étaient plus que suffisants pour remplir les vœux
ujet du prix d’éloquence l’éloge des hommes célèbres de la nation. Le public reçut avec applaudissements cette innovation ; et
24 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
une et étouffé la voix de Démosthène, l’éloquence, bannie de la place publique , se réfugia dans les écoles. Il y eut des rhéteur
e sous les yeux de leurs concitoyens, ces hommes regardaient la place publique comme leur maison et ne craignaient pas de s’y do
es enceintes étroites où s’exerce timidement l’art moderne, devant un public restreint d’oisifs délicats, de jurés bourgeois o
llonne, la lutte qui échauffe. C’est au choc des passions de la place publique qu’elle allume toutes ses foudres et lance tous s
ateurs de la vieille Rome s’étaient formés à la seule école de la vie publique et de l’expérience : ils étaient éloquents comme
n. Il aime à paraître, à se mettre en scène, tantôt pour attendrir le public sur son sort, tantôt pour s’excuser avec une fein
elle est si simple, qu’il s’étonne qu’elle ait pu occuper l’attention publique . A-t-il à défendre des clients suspects ou condam
25 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
dits seuls pourront être sensibles et qui cependant intéresse tout le public des lecteurs, la renommée de nos grands écrivains
nt même, et vantent comme ses plus sublimes conceptions. Cependant le public , qui ne saurait longtemps demeurer hors du vrai,
pensée générale, du vœu commun ; maintenant il veut employer la force publique au service de sa propre pensée, de son propre dés
emies ; ces factions se combattent, en paroles s’entend, sur la place publique , et le parti vaincu se soumet paisiblement à la d
t Esquilin, dans un lieu naguère attristé et empesté par un cimetière public , s’étendent de vastes et beaux jardins, s’élève u
si sainte mission, étant approuvée du ciel et suivie des acclamations publiques , les mettrait à couvert de toute crainte ; mais q
ix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la liberté publique . Celui qui leur inspirait ce venin avec plus d’ar
n esprit d’ambition de rendre sa fortune meilleure dans les divisions publiques , avait depuis quelques années, en des assemblées
, ni le temps, il savait attendre ; ni l’argent, il puisait au trésor public  ; ni les protestations ni les promesses ; par cel
’avisa qu’il était temps de délivrer les deux princes d’un si fâcheux public . Il leur proposa qu’ils se retirassent dans leur
es revers, les inimitiés, les trahisons, les erreurs et les langueurs publiques , les dégoûts personnels abondèrent, ainsi qu’il a
r le roi. À la moindre ouverture gracieuse de Louis XVI, la confiance publique volait au-devant de lui. C’était moins contre le
ance demandait des garanties. Louis XVI ne savait pas résister au vœu public  ; par malheur, il ne savait pas résister davantag
supporter aux ordres privilégiés leur part des impôts et des charges publiques . Dans l’Assemblée nationale, les constitutionnels
mblée nationale avait des ressources infinies : l’égalité des charges publiques , la réforme des perceptions onéreuses, le crédit
conditions que l’ancienne. Aucune distinction n’appelait aux emplois publics une classe de citoyens préférablement aux autres.
de la civilisation ; sa renommée s’élève comme un de ces sanctuaires publics où coule une source féconde et intarissable ! Bon
es ; tandis qu’en France, l’arrière-ban du xviiie  siècle et le vieux public de l’Empire les tenaient pour des étourdis. Trop
ées confuses, de vagues aspirations, d’incomplètes doctrines, dont le public , faute d’y rien comprendre, commençait à se fatig
uscrire pour lui élever un monument. Les détails de cet élan d’estime publique sont partout. Une année de gouvernement, qui fut
Casimir Périer les sentiments des juges les plus difficiles, comme du public français et européen. Guizot 20. Le princ
ture, fût-elle officielle ; aucune hâblerie ne saurait subsister ; le public n’est point trompé, n’y ayant là personne en pouv
n homme, s’il imagine ou découvre quelque chose d’intéressant pour le public , n’en fera point un gros ouvrage avec son nom en
a conversation, et il articule mal ; libre néanmoins sur les affaires publiques , chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu d
ils s’abattent au dernier degré ; ils usent de leur corps au service public , comme de la chose qui leur est la plus étrangère
avoir de l’esprit, où l’on n’écrit que pour montrer qu’on en a, où le public applaudit même aux pensées les plus fausses, quan
esser. La raison en est qu’alors c’est l’auteur qui paraît, et que le public ne veut voir que le héros. Or, ce héros est toujo
faut, Je suis homme, Danton, à savoir parler haut. — Toujours le bien public me dicta ma réponse ; Et puisque vous voulez qu’i
l’espérance qu’une sage économie ferait bientôt diminuer les charges publiques . Cependant, sire, tandis que cette économie vous
s XIV. Dans toutes les autres, c’était le parlement qui échauffait le public . Dans celle-ci, c’est le public qui échauffe le p
’était le parlement qui échauffait le public. Dans celle-ci, c’est le public qui échauffe le parlement. C’est une vérité qu’il
is que le Parlement de Paris n’est, dans ce moment- ci, que l’écho du public de Paris et que le public de Paris est celui de t
is n’est, dans ce moment- ci, que l’écho du public de Paris et que le public de Paris est celui de toute la nation. C’est le p
les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique , notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute,
qui se familiarisent peut-être avec l’idée de manquer aux engagements publics par la crainte de l’excès des sacrifices, par la
s aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique  ? Je ne vous dis plus. Eh ! quels titres avez-vou
re impuissance à le remplacer ; votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez com
é et la vie des citoyens ; voilà entre quelles mains repose la sûreté publique  ! Les Parisiens aveuglés osent se dire libres ! A
nds nous ont plongés, il est encore dans notre patrie quelques vertus publiques , et qu’on y respecte l’humanité. Périsse l’Assemb
fixé sur l’archevêque, qui était pour moi, après Dieu, mais avant le public , le premier personnage de cette scène. Il m’écout
qu’a de méritoire et de périlleux la situation dévouée de ces hommes publics , qui, ne consultant que le besoin des affaires, e
point, il ne criera point, sa voix ne retentira point dans les places publiques . » Il vient à nous plein de douceur. Sa parole es
leurs noms, sans pitié comme sans respect, au tribunal de la justice publique . Quarante ans après Lucilius, Horace perfectionna
ége de toutes ses forces, de tout son courage. Il déchire aux regards publics les sales enveloppes du vice : il le montre tout
ntreprendre de lui disputer le prix, se bornèrent à combattre la voix publique déclarée pour lui, et essayèrent en vain, par leu
, tant il se l’est rendu propre. Ce n’est pas à tort que l’admiration publique , parmi ses chefs-d’œuvre oratoires, a particulièr
seul avec lui-même. Gazetier perpétuel, il entretenait chaque jour le public des événements de la veille. Son humeur lui a plu
aussi vite que vous étiez monté. Ajoutez les vicissitudes du goût du public , le besoin de la nouveauté, l’habitude qui émouss
l’esprit, et toujours le genre d’esprit qui, selon le temps, plaît au public  ! Comment voulez-vous que l’homme suffise à cette
sse et de ma liberté.     Vous avez quelquefois loué ma modestie ; En public , en secret, vous savez que mon cœur Vous donna to
Monsieur, Il ne vous suffit pas que votre libelle94 me déchire en public  ; vos lettres me viennent quereller jusque dans m
reprenions la bonne intelligence du passé. Mais après une offense si publique , il y faut un peu plus de cérémonie. Je ne vous l
mienne. Résistez aux tentations de ces gaillardises qui font rire le public à vos dépens, et continuez à vouloir être mon ami
tumer à être toujours vis-à-vis d’un roi en cérémonie, et à parler en public . Je soupe avec lui en plus petite compagnie. Le s
in et d’indigestion, s’il fallait dîner tous les jours avec un roi en public . On m’a cédé, ma chère enfant, en bonne forme, au
eut-être de tous c’est le plus criminel. « Bien, dit Pacuvius, le cri public m’atteste Que tout le monde ici l’accuse et le dé
elles reposent la famille et la société, toutes les vertus privées et publiques , et cela par le pur ministère de ces sages encore
nces, et non, comme le vulgaire est porté à l’imaginer, aux dépens du public . Il n’a pas été retiré d’un emploi productif ; et
n s’asseoir sur les fleurs de lis, donnant tout le jour aux fonctions publiques , le soir à l’éducation de leurs enfants, partagea
ue pour les y inhumer secrètement, à cause que la rigueur des décrets publics ne permettait pas qu’on le fit d’une autre sorte.
ur tendresse et toute leur compassion. » Bossuet. L’Éducation publique L’enfant le plus vulgaire reçoit plus de soin
s de précepteurs utiles, plus de gouverneurs dévoués dans l’éducation publique , qu’un fils de roi dans réduction particulière. D
ue, qu’un fils de roi dans réduction particulière. Dans une éducation publique bien constituée, dans un collége où rien ne manqu
ais que l’Assemblée constituante de France s’y associât par un décret public . Sans doute il ne sera pas facile, à ceux qui con
connaître l’habileté d’une doctrine qui est sûre dans les discussions publiques de se faire couvrir d’applaudissements, parce qu’
e ; ils savent que l’on peut payer l’entrée des théâtres et des fêtes publiques , mais que rien ne payera jamais deux larmes de jo
e principe, qu’il faut faire appliquer par des juges et par une force publique . La propriété résultant d’un premier effet de l’i
ble, en consacrant une partie de mon revenu à l’entretien d’une force publique . Ainsi à mesure que l’homme se développe, il devi
e désir d’avoir. Autrefois le bien des particuliers faisait le trésor public  ; mais pour lors le trésor public devient le patr
des particuliers faisait le trésor public ; mais pour lors le trésor public devient le patrimoine des particuliers. La républ
livres, il me fallait aller chercher le reste dans les bibliothèques publiques . Au plus fort de l’hiver, je faisais de longues s
aux qui menacent les États et poser les fondements de la tranquillité publique . Il connaît la sagesse humaine, toujours courte p
nt s’accorder, mais elles diffèrent. À la religion la haute influence publique et universelle ; à la philosophie une influence p
ble les hommes du xviie et du xviiie  siècle laissaient entrevoir au public ces misères privées dont la littérature personnel
èbrent que les arts utiles à la vie humaine, ne respirent que le bien public , la patrie, la société, et cette admirable civili
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
à Rome par ses partisans, qui le présentent au peuple, dans la place publique . On dresse à la hâte un bûcher près de la salle o
mme se communique à cette salle, et la consume avec d’autres édifices publics . Cependant Milon est accusé, et ce procès devient
sister à ce jugement : Pompée lui-même y parut, environné d’une garde publique , et après avoir fait placer des soldats autour du
is à la décision des tribunaux, et trop sage pour armer de l’autorité publique l’audace d’une multitude effrénée ». 113. « Ains
de Clodius a nourris de rapines, d’incendies et de tous les désastres publics  ; ces mêmes hommes que l’on excita, dans l’assemb
lus tourmentée que la nôtre. ? Entraînés dans le torrent des aflaires publiques par l’espoir des plus grandes récompenses, nous s
27 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
nce a quitté l’ample toge, la vaste tribune, les horizons de la place publique , les grands mouvements des grandes multitudes ; e
résor du pauvre, l’estime de ses concitoyens. Chargé des imprécations publiques , déshonoré à jamais, il subit les horreurs de la
rs de la prison préventive, l’infamie de la sellette et d’un jugement public . Enfin, je montre sa famille dans les larmes, dan
le dans les larmes, dans le désespoir, ses enfants implorant la pitié publique et ne recevant que l’outrage. Je fais appel aux s
s gagnez l’estime de la cour, l’admiration des dames, la sympathie du public , mais vous perdez votre péroraison, votre pathéti
28 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
es par ses seules paroles, quelque décevantes qu’elles soient ; et le public n’est pas toujours aussi facile qu’on le croit. O
s faire connaître les moyens dont il se servait, lorsqu’il parlait en public , pour attaquer les passions qu’il voulait exciter
vec les couleurs les plus propres à soulever contre lui l’indignation publique . Il remercie le magistrat de Messine de sa vigila
Messine de sa vigilance ; puis, enflammé de fureur, court à la place publique , y fait traîner Gavius, appelle le bourreau, et,
voir traité de tout ce qui concerne l’éloquence ou l’art de parler en public , il nous reste à nous occuper d’une partie distin
r à cet égard. L’orateur qui se présente pour exprimer ses pensées en public doit s’attacher, dans son débit, premièrement, à
la conversation, convient dans presque tous les discours prononcés en public . Car c’est une grande erreur de croire que l’on e
n parle au milieu d’une assemblée nombreuse. Mais souvenez-vous qu’en public , comme dans la conversation, on peut fatiguer en
que plus possible de s’en défaire. Ceux qui se proposent de parler en public doivent donc s’appliquer, avant tout, à prononcer
aque mot, c’est une règle essentielle de ne lui donner, en parlant en public , que l’accent qu’on lui donne ordinairement dans
rtiste habile, ou écorchée par un musicien ignorant. Avant de lire en public un discours préparé, l’on fera très bien de le re
difficiles du débit. Dans les discours qui doivent être prononcés en public , il faut apporter la plus grande attention à ména
avoir été obligé de s’arrêter à contresens. Se former, en parlant en public , une espèce de récitatif qui exige d’autres repos
re que le sens est suspendu. Les pauses, dans un discours prononcé en public , sont les mêmes que celles dont on se sert dans l
s éprouve véritablement4. Aussi, celui qui veut avec succès parler en public doit étudier avec soin le langage et la juste exp
portante à observer dans la graduation des tons, est de les former en public comme on les formerait dans une conversation un p
re. La règle que j’ai donnée pour le ton à prendre lorsqu’on parle en public , est applicable à l’action dans le débit oratoire
s mouvements et les gestes les plus gracieux, afin de les exécuter en public , sans songer s’ils conviennent plus ou moins à no
re de l’orateur, surtout les premières fois qu’il essaie de parler en public . Qu’il s’efforce donc, avant tout, de se recueill
iberté. Peu de personnes sont capables de parler parfaitement bien en public , tant il faut pour cela réunir de talents naturel
ses habitudes, ne point trop s’écarter de la nature, et s’exprimer en public comme dans la conversation ordinaire, surtout lor
e à la place du défaut qu’il avait. Engagé au milieu d’une discussion publique , il ne peut donner son attention à ses intonation
de la grandeur d’âme ; l’amour de la liberté, de la patrie et du bien public , un zèle ardent pour les entreprises nobles et ut
n imitateur trop servile le transportait dans un discours prononcé en public . Combien, par exemple, les phrases de lord Shafts
ence si bien marquée entre une composition destinée à être débitée en public et une composition destinée à la lecture, que l’o
ais son style est plutôt celui d’un homme qui parle ou qui déclame en public , que d’un homme qui écrit un livre. Ses traités d
r à figurer dans la suite sur un plus grand théâtre. Car ces sociétés publiques , où se rassemblent un grand nombre d’individus de
re ; mais un bien petit nombre se sont essayés sur l’art de parler en public , et le peu qu’ils en ont dit, ils l’ont presque e
et de reproche à faire à ceux que leur profession appelle à parler en public . Les rhéteurs anciens, il est vrai, ont presque t
qui avait directement pour objet l’art oratoire ou l’art de parler en public  ; je me suis efforcé de lui donner une forme auss
à tous les hommes. Ces sentiments ont été suffisamment consultés. Le public , exempt de préjugés, a prononcé dans tous les tem
qui était citoyen d’Athènes. Combien ces témoignages de l’admiration publique l’emportaient sur ceux que les mœurs des temps mo
encement, un milieu et une fin liés à la marche générale des affaires publiques , en sorte que nous voyions comment ces affaires s
pendant un certain temps une influence considérable sur les affaires publiques . Les Romains étaient principalement animés du dés
ent nous a donné plus de lumières et d’intelligence dans les affaires publiques . Aussi les historiens anciens, tout en nous expos
a fois profondes et délicates ; il répand la lumière sur les affaires publiques , mais il explique la nature de l’homme d’une mani
ères de la composition de l’écrivain, et qu’il n’a amené sur la place publique tel illustre personnage que pour avoir une occasi
t la substance des discours qui ont été prononcés dans les assemblées publiques , ce qui se concilie parfaitement avec l’exacte vé
Mémoires du duc de Sully, tels qu’ils sont actuellement présentés en public , sont très recommandables, et méritent que nous e
l’esprit et le cœur de ceux qui se livrent au maniement des affaires publiques , ou qui sont destinés à jouer un rôle dans le mon
s plus ordinaires. L’on attend de lui qu’il montre aussi bien l’homme public que l’homme privé ; ce sont même les circonstance
duction, et l’on voit que l’écrivain ne s’adresse effectivement qu’au public . Telles sont les lettres de Sénèque. Il n’est pas
nes qui s’écrivent a quelque chose de piquant et d’original. Aussi le public s’est-il montré toujours très curieux de la corre
roire qu’en écrivant à ses amis, l’auteur n’ait pas eu quelquefois le public devant les yeux. Au fait, il est très difficile p
l’évêque Atterbury ! « Bien qu’il ne soit plus question des affaires publiques , et que les discussions journalières aient pris f
e la pompe de son style. Mais Voiture conserva longtemps la faveur du public  ; son style est très brillant ; il fait preuve de
la formation des sociétés, les fêtes, les sacrifices, les assemblées publiques offraient aux hommes des occasions de se réunir ;
célébraient leurs rites religieux, qu’ils déploraient leurs calamités publiques , leurs malheurs particuliers, la mort de leurs am
que la louange des héros qui avaient remporté des prix dans les jeux publics était pour ses chants un sujet trop stérile, il s
e déploya plus de pompe et de magnificence dans cette partie du culte public . La poésie hébraïque est originale et tout à fait
lement l’origine des antiennes et des répons en usage dans le service public de presque toutes les églises chrétiennes. Il est
rises brillantes qui exercèrent une influence heureuse sur le bonheur public . La plupart des grands poèmes épiques ne laissent
t, et les passages qui les expriment sont toujours les plus goûtés du public . Je ne crois pas que, sous ce rapport, aucun poèt
bello. Acer, et indomitus… (Pharsaliæ lib. I, v. 132.) De la faveur publique il savoura l’ivresse, Et, livré tout entier aux v
il faut qu’en dépit même du sens commun, elle se passe sur une place publique  ; il faut que ces individus, étrangers à l’action
t de galanterie avec les grands sentiments qu’inspire l’amour du bien public , sentiments au développement desquels il se propo
ints de la placer, soit dans la cour d’un palais, soit dans une place publique , où il était vraisemblable que tous les personnag
nombreuses invraisemblances ; car on représentait, dans ces endroits publics , des événements qui, dans la nature des choses, n
poursuivi par le remords ; Siffredi, perfide dans des vues d’intérêt public , entraîne la ruine de tous ceux qu’il aimait ; Ca
Socrate et d’Euripide, fussent, sur leur théâtre, l’objet de la risée publique . La plupart des pièces d’Aristophane étaient des
lles sont tellement remplies d’allégories et d’allusions aux affaires publiques , qu’il est impossible de les comprendre sans avoi
aperçu qu’une semblable liberté pourrait compromettre la tranquillité publique . Le chœur fut aussi retranché de la comédie, parc
grossières et d’un trop mauvais goût. Depuis cette époque, les mœurs publiques ont trop changé, la conversation a pris un tour t
ception de deux, le Mari insouciant, et le Mari poussé à bout, que le public a toujours bien accueillies. La première est rema
a comédie des Amants sincères 52, par Steele, est de ce genre ; et le public l’a toujours vue avec plaisir. Les Français en on
ionnée, lorsque des représentations théâtrales, faites pour amuser le public , sont purgées de toute immoralité. Si les bouffon
us pouvons croire avoir fait les mêmes progrès lorsque nous voyons le public recevoir avec faveur des compositions dramatiques
de ce grand homme, j’aie découvert des circonstances de sa vie que le public ignore. « Milton, voyageant en Italie dans sa jeu
infiniment au-dessus de son talent pour la poésie, demanda pardon au public de s’être abaissé jusqu’à faire des vers. Il donn
, et qui avait de la correction dans le style. Ce fut ce qui valut au public le Préjugé à la mode. « Cette pièce était bien fr
qui peut-être ne seront pas tout à fait superflus. Lorsqu’on parle en public il faut prendre la plus noble attitude possible.
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
être victorieuse par la parole, elle avait ses racines dans les mœurs publiques . Louis XIV, la première fois qu’il entendit Bossu
itre académique ; et il n’est donné à personne d’amuser impunément le public pendant vingt ans de suite. Vainement, Monsieur,
mœurs, qu’il est le contre-pied de la société, et que, pour plaire au public , il ne doit pas du tout lui ressembler, je m’en t
t qu’elle y met son langage. Mais en écrivant ainsi sous la dictée du public , et lui rendant ce qu’il vous donnait, que de vue
que des lettres. Elle est légitime, puisque c’est un droit naturel du public de juger des écrits qu’on lui expose ; et elle es
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
uelques-uns de ses articles en deux volumes, longtemps désirés par un public choisi, et qui sont le régal des gourmets1. M. de
our qui ? Le monde a changé. Ce ne sont plus des salons, une cour, un public de cordons bleus, de financiers et de grandes dam
ne vit pas d’une pension de la cour ou des revenus d’un bénéfice. Le public est pressé, le consommateur exigeant ; il lit, il
âme n’est pour eux qu’une espérance un peu vague. La gloire, l’estime publique , leur propre estime, voilà la récompense qu’ils a
et que recommande le patronage de M. Duruy, ministre de l’instruction publique . (Édition Hachette). 2. Ailleurs M. de Sacy jug
31 (1854) Éléments de rhétorique française
n Sixième édition Ouvrage autorisé par le Conseil de l’Instruction publique Paris Librairie de L. Hachette et Cie Rue Pier
es situations de la vie. C’est un recueil de conseils sur le discours public , le style épistolaire et la conversation. Tel éta
romaines dominèrent partout, et les grandes villes eurent leurs bains publics , leurs cirques, leurs amphithéâtres, et leurs com
ait la barbarie d’une langue dont on n’osait se servir dans les actes publics  ; usage pernicieux aux citoyens, dont le sort éta
etc. Mais la Rhétorique, ainsi divisée, n’embrasse que les relations publiques des hommes entre eux, et cependant elle s’appliqu
et poli ? » La Rhétorique n’est donc pas seulement l’art de parler en public  ; c’est l’art de bien dire, en quelque circonstan
atrie, qu’on condamna comme traître, mais à qui on dressa des statues publiques après sa mort. « C’est justement, répondit l’asse
de propreté qu’elle y avait trouvé. Un poteau fut placé sur la place publique  ; Marius, l’homme le plus noble de la ville, y fu
i faisait au peuple la triste et douloureuse révélation d’un attentat public , où sont ces traits brillants d’éloquence qu’on é
ait faire… il ordonne, et tout à coup on traîne un homme sur la place publique , on le dépouille, on l’attache, et les verges s’a
r Gracchus, il n’a pas l’air de se plaindre, d’invoquer l’indignation publique  ; il raconte : « Un poteau, dit-il, fut dressé su
publique ; il raconte : « Un poteau, dit-il, fut dressé sur la place publique  ; le condamné fut dépouillé de ses vêtements et b
ant lui, un citoyen romain était lié et  battu de verges sur la place publique  ! Et ces bûchers et ces lames ardentes, et ces mi
e et renfermée en elle-même, qui les éloigne des soins et des devoirs publics  ; 2° Une piété faible, timide, scrupuleuse, qui j
le malheur des temps ! mais vos passions souffrent-elles de la misère publique  ? retranche-t-elle quelque chose de vos plaisirs 
idée, que les actions des princes ont plus d’influence sur les mœurs publiques que la conduite des particuliers : « Les hommes
s’ils tombent ou s’ils demeurent fermes, c’est également à l’insu du public  ; leur perle ou leur salut se borne à leur person
acle les propose pour modèles ; leurs mœurs forment bientôt les mœurs publiques  ; on suppose que ceux qui méritent nos hommages n
ceux qui commandent ; leur vie se reproduit, pour ainsi dire, dans le public  ; et, si leurs vices trouvent des censeurs, c’est
çon. Ce genre de transition peut suffire, en effet, quand on parle en public , et qu’il doit y avoir un repos réel, un interval
atilina, Cicéron, rencontrant quelques-uns de leurs amis sur la place publique , leur dit : Ils ont vécu. C’est, dit Plutarque, u
naire des forces humaines. Celui-là est sublime, qui sacrifie au bien public ses affections particulières : Que vouliez-vous
e l’orateur athénien avait remarqué, au milieu des luttes de la place publique , ce que Cicéron remarqua plus tard (de l’Orateur,
en vain même écririez-vous avec éloquence : vous ne seriez jamais en public un orateur vraiment éloquent, si vous étiez souve
rée sans lenteur. Voilà pourquoi Caïus Gracchus, lorsqu’il parlait en public , faisait cacher derrière lui un musicien habile,
nce. Cet accompagnement de flûte, qui travestit l’orateur en chanteur public , nous paraît quelque chose d’assez étrange ; et n
e application générale. Si les circonstances vous amènent à parler en public , il faut qu’il n’y ail, ni dans vos attitudes, ni
ait de l’orateur, seraient utiles même à ceux qui ne parlent point en public  : elles donneraient de l’intérêt et de la gravité
d profite d’un moment d’obscurité pour se dérober à la reconnaissance publique , et disparaît avec le comte d’Erfeuil. Narration.
e l’impôt proposé, il n’y a plus d’autre ressource que la banqueroute publique , et il montre tout ce qu’il y a de honte et de pé
eroute entraînera toutes les fortunes privées dans la ruine du crédit public . L’orateur adjure l’assemblée de ne point hésiter
les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique , notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute,
qui se familiarisent peut-être avec l’idée de manquer aux engagements publics , par la crainte de l’excès des sacrifices, par la
s aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique  ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vo
re impuissance à le remplacer ; votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez com
qu’un coupable même condamné par des commissaires laisse toujours au public et à la postérité quelque soupçon d’innocence ; q
savantes théories aux différentes branches d’industrie ou de service public , prennent place parmi nos ingénieurs et nos mécan
u musiciens. Tous, comme membres de la cité, participent aux affaires publiques . La Rhétorique peut donc leur rendre quelques ser
principales applications possibles de la Rhétorique : 1° le discours public  ; 2° le style épistolaire ; 3° la conversation.
e style épistolaire ; 3° la conversation. Chapitre II. Du discours public . Il n’est pas nécessaire d’être membre d’une a
ée politique, avocat ou prédicateur, pour avoir occasion de parler en public . Il y a telle combinaison d’événements qui peut f
le dans un conseil, dans un tribunal, ou devant toute autre assemblée publique , la première loi qu’il doive s’imposer, c’est de
nnées que la rhétorique met à sa disposition. L’homme qui ne parle en public qu’une fois par hasard, serait expose à dépasser
les ouvrages qui sont depuis longtemps en possession des suffrages du public , et dont la réputation n’est point équivoque ; il
à leur intelligence des jouissances pures et paisibles. Les affaires publiques viendraient naturellement se placer parmi les obj
n’assistent plus à la vie que comme spectateurs, et, voyant l’estime publique couronner leur vieillesse, portent gaiement le po
ces, les productions des arts, les ouvrages littéraires, les affaires publiques , les coutumes des différents peuples. Tous les su
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
la réforme et la révolution d’Angleterre. Ces leçons, suivies par un public d’élite, ne furent que le prélude de travaux cons
t devenue plus nécessaire encore aujourd’hui qu’autrefois, aux hommes publics obligés de faire prévaloir leurs pensées par la p
ais que l’Assemblée constituante de France s’y associât par un décret public . Sans doute il ne sera pas facile, à ceux qui con
une scène illustre, Se présenter à nous dans leur vrai lustra, Et du public , dépouillé d’intérêt, Humbles acteurs, attendre l
33 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
tionale, parce qu’elle ne peut contribuer à la prospérité de la chose publique . Utilitas rei publicæ, c’est-à-dire l’honneur et
répondérant. C’était le peuple assemblé qui décidait sur les affaires publiques , et ses résolutions lui étaient suggérées par les
intérêts menacés, et ils périrent victimes de leur zèle pour le bien public . Entre les Gracques et Cicéron, nommons avec élog
on génie. Cicéron a eu d’admirables instants dans sa carrière d’homme public , mais, incapable de donner une direction constant
le ciel, l’enfer, et le monde entre les deux, que fut joué, devant un public passionné, cet étrange et sublime mystère de la P
légende était tout à fait populaire à Rome ; c’est pourquoi, tout le public d’alors, connaissant le sujet du poème auquel Vir
endant l’exil où le réduisit Clodius et pendant sa retraite de la vie publique après la bataille de Pharsale ? César, le premier
e, si bien faite pour l’épopée, le genre épique baisser dans l’estime publique . Combien la Pharsale de Lucain est plus froide et
, pendant laquelle Corneille, croyant ainsi mieux garder la faveur du public qu’il vient de ressaisir, fait des concessions re
ment ne parût exagéré, et ne voulant pas le donner comme l’opinion du public , y apporte une restriction en disant que « le par
hent à le continuer, la littérature devient le domaine de tous, et le public est le juge suprême : elle devient l’expression d
t du xviie  siècle, ce qui est indispensable à toute littérature ; un public , — en attendant que peu à peu, par les progrès du
endant que peu à peu, par les progrès du goût, se formât un véritable public , digne des auteurs, et capable de les apprécier.
é du monde et est fait pour le monde. — Molière ne fait que rendre au public ce qu’il lui a emprunté ; observateur infatigable
ndu en faire une satire. — Corneille et Racine n’écrivent que pour le public , qui est alors le juge suprême : on le voit bien
nes, partout aussi, chez les écrivains, la préoccupation de rendre au public ce qu’ils lui ont emprunté. On comprend comment u
ociété, où la culture intellectuelle tient une si grande place, où le public fait la loi pour le théâtre, qui se passionne pou
gner le grec et expliquer Homère. Vous supposerez qu’après la lecture publique de l’Iliade, un de ses disciples l’en remercie.
imiste. Je comprends mon époque et j’en souffre, car je vois la chose publique aux mains d’un maître absolu qui absorbe les droi
matique ; et, d’ailleurs, comment expliquer l’enthousiasme obstiné du public pour ce poème ? De plus, « il a les deux grandes
nt de l’Infante, tantôt la maison de Chimène, tantôt une rue ou place publique . « Les funérailles du comte étaient encore une ch
e d’un côté vos raisons ne les ébranlent, et de l’autre l’approbation publique ne les retienne. Je serais en la même peine, si j
j’avais projeté d’accomplir dans l’intérêt de sa gloire et du bonheur public . Mais puisqu’il plaît à Dieu de rappeler son serv
Corneille ait enfin trouvé un rival ou un successeur, quoique la voix publique le proclame ; la voix publique a souvent tort, da
ival ou un successeur, quoique la voix publique le proclame ; la voix publique a souvent tort, dans ces matières délicates. Corn
sua : il veut seulement appeler l’attention du grand critique, et du public en même temps, sur un genre qui n’a pas encore dr
orce du talent. Est-ce une raison pour que la Cour le néglige avec le public , et oublie sa gloire passée ? 3. Il ne s’agit pas
onneur de celui qui créa en France l’art dramatique ; par cet hommage public rendu à Corneille, la Comédie-Française acquitter
gnie se doit à elle-même d’entretenir, par son exemple, dans l’esprit public , ce culte pour la mémoire du grand poète qui, sel
a France, trop délaissé pour les auteurs contemporains, un témoignage public et solennel de patriotique admiration. 1.
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ou qu’il donne pour des vérités de simples conjectures, il trompe le public , il en impose à l’univers pour lequel il écrit. Ô
vie d’un homme illustre, l’historien ne rapportera que les événements publics où son personnage aura joué un rôle considérable.
et la vie d’un homme illustre. Dans la première, on considère l’homme public , plus que l’homme privé. Dans la seconde, on cons
privé. Dans la seconde, on considère autant l’homme privé que l’homme public . Si, par exemple, on écrit l’histoire d’un généra
été les témoins oculaires. Elles y joignent, au récit des événements publics et généraux, les particularités de leur vie, ou l
ion, pour n’altérer en rien la vérité, mais encore respecter assez le public , pour ne l’entretenir que de choses qui peuvent i
et le plus propre, en ce genre, à former les hommes, soit pour la vie publique , soit pour la vie privée. Nous y voyons d’ailleur
tère et les usages de la nation, les divers fondements de notre droit public , les progrès successifs des sciences et des arts
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ses Caractères, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curiosité publique  ; et ce succès toujours croissant, qui étonna la
a conversation, et il articule mal : libre néanmoins sur les affaires publiques , chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu1
il vous fuit ; et le lendemain, s’il vous trouve en un endroit moins public , ou, s’il est public, en la compagnie d’un grand,
lendemain, s’il vous trouve en un endroit moins public, ou, s’il est public , en la compagnie d’un grand, il vient à vous, et
rps sec et le visage maigre…” Il est toujours “libre sur les affaires publiques , chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu d
mble. Tournure brisée, anacoluthe. Voudrait-il insulter à la crainte publique , Et que le chef des Grecs, irritant les destins,
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
près, porté à l’assemblée nationale par les suffrages de l’admiration publique , il se démit de son mandat après la journée orage
r sa tête qui appelle le travail par la responsabilité ? Là où la vie publique est établie, tout homme riche est patricien ou pe
Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’homme public , envisage avec passion l’avenir qui l’attend en f
nts, la culture des lettres est, après la religion, le premier trésor public , l’arome de la jeunesse et l’épée de l’âge viril1
ettres il passe au droit. Le droit est la seconde initiation à la vie publique . Si, chez les peuples serfs, il ne conduit qu’à l
à l’heure il descendra l’escalier paternel, il paraîtra dans la place publique  ; son oreille entendra le choc douloureux des amb
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
ntreprendre de lui disputer le prix, se bornèrent à combattre la voix publique déclarée pour lui, et essayèrent en vain, par leu
rope. Il en avait d’autres qui, bien que moins éclatantes aux yeux du public , ne sont peut-être pas moins dignes de nos louang
tirer ici aucun avantage des applaudissements qu’il recevait dans le public  ? Au contraire, après avoir paru en maître, et po
a-t-il fait tout récemment cette judicieuse remarque : « Le bon sens public ne s’est pas abusé, lorsqu’il a dit le siècle de
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
er non-seulement à leur siècle, mais aux siècles à venir, des secours publics aux misères publiques : notre saint roi connut ce
eur siècle, mais aux siècles à venir, des secours publics aux misères publiques  : notre saint roi connut ce devoir, et jamais pri
e ce pieux roi n’ait laissé pour tous les âges suivants une ressource publique . Ville heureuse, qui le vîtes autrefois régner, a
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ses Caractères, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curiosité publique  ; et ce succès toujours croissant, qui étonna la
il vous fuit ; et le lendemain, s’il vous trouve en un endroit moins public , ou, s’il est public, en la compagnie d’un grand,
lendemain, s’il vous trouve en un endroit moins public, ou, s’il est public , en la compagnie d’un grand, il vient à vous, et
ses motifs et dans ses projets ; du sérieux et de la gravité dans le public  ; de la brièveté, jointe à beaucoup de justesse e
Se formant quelquefois sur le ministre ou sur le favori2, il parle en public de choses frivoles, du vent, de la gelée ; il se
maligne, inhumaine curiosité1. Si les hommes étaient sages, la place publique serait abandonnée, et il serait établi qu’il y au
mble. Tournure brisée, anacoluthe. Voudrait-il insulter à la crainte publique , Et que le chef des Grecs, irritant les destins,
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
ins, tout le temps de la république, il est probable que les discours publics furent un des moyens dont les chefs se servaient
rvi de protecteur et de père. Mais les détails qui concernent l’homme public et le philosophe, n’entrent point dans notre plan
a passe à celle que les jeunes gens recevaient à Rome des professeurs publics , et de nouveaux désordres, de nouveaux abus se pr
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
elle prudence ne faut-il pas pour conduire, et réunir au seul intérêt public tant de vues et de volontés différentes ? Comment
st pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public  ; là on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’a
ient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publiques n’était interrompu que par les gémissements des h
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
le vice, qui font le sujet des louanges, des dérisions, des censures publiques  ; un nouveau monde s’est élevé insensiblement, et
les mit ensuite en possession du trône ; mais ce furent des suffrages publics qui attachèrent d’abord ce droit et cette préroga
stre les chaînes de ceux qui souffrent pour elle, attire des honneurs publics aux cendres de ses martyrs et de ses défenseurs,
ce, n’est pas regardé comme un homme particulier, c’est un personnage public  ; tout l’État est en lui ; la volonté de tout le
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
ls se font honneur3 de paraître à la tête de toutes les réjouissances publiques  ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y
les mit ensuite en possession du trône ; mais ce furent des suffrages publics qui attachèrent d’abord ce droit et cette préroga
stre les chaînes de ceux qui souffrent pour elle, attire des honneurs publics aux cendres de ses martyrs et de ses défenseurs,
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
Monsieur, Il ne vous suffit pas que votre libelle1 me déchire en public  ; vos lettres me viennent quereller jusque dans m
reprenions la bonne intelligence du passé. Mais après une offense si publique , il y faut un peu plus de cérémonie. Je ne vous l
mienne. Résistez aux tentations de ces gaillardises qui font rire le public à vos dépens, et continuez à vouloir être mon ami
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
duite honteuse. Vous bornerez-vous, dites-moi, à parcourir les places publiques , en vous demandant mutuellement : Qu’y a-t-il de
nes par les autres, constitue essentiellement la logique de l’orateur public , et personne ne l’a possédée comme Démosthène. Po
e romain, par de nouvelles protestations de son dévouement à la chose publique , et par sa confiance surtout dans la protection d
Son poignard ne nous poursuivra plus au Champ de Mars, dans la place publique , dans l’enceinte même de nos maisons. Hors de Rom
lons point ici du sénat, des chevaliers romains, du peuple, du trésor public , des revenus de l’état, de l’Italie entière, de t
masippe, et quelques autres qui devaient leur élévation aux désastres publics , qui n’applaudissait pas à sa conduite ? Il n’y a
x dépens des alliés ; qu’on voie d’un œil tranquille piller le trésor public  ; mais que l’on épargne au moins notre propre san
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
op ornée, a puisé dans l’importance du sujet et la sincérité du deuil public une sérieuse et véritable grandeur. Fléchier, apr
-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang au bien public  ; là on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’a
t aussi, dans son oraison funèbre, cet hommage spontané de la douleur publique  : « On vit, dit-il, dans les villes par où son co
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
s civiles, et sujet reconnaissant d’un souverain qui restaura l’ordre public , Malherbe représente un temps où la discipline su
malheure, allez, âmes tragiques, Qui fondez votre gloire aux misères publiques ,   Et dont l’orgueil ne connaît point de lois. Al
udesse du temps inspire ces vers. 4. Voyons ici l’écho de la colère publique . On était las de guerres civiles. Voici des vers
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
sur le théâtre, dans les vers fescenniens. Ennius la tira de la place publique , et en composa ces poèmes pleins de variété et de
andales, d’exciter les passions haineuses ni de repaitre la malignité publique . Elle ne doit pas remuer la fange ni étaler de cy
49 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
langue qui les ont produites ? L’auteur de l’ouvrage dont j’offre au public une nouvelle traduction est un noble modèle de ce
es amis, elle reçut ensuite quelques développements, et fut donnée au public par le savant docteur John Blair, chanoine de Wes
re, sont des talents bien reconnus en M. Prévost, et qui donnaient au public le droit d’exiger de lui une excellente traductio
i en offraient cent livres sterling. L’ouvrage fut publié en 1777. Le public l’accueillit si bien, la vente en fut si rapide,
uis un quatrième, et il eut pour chacun six cents livres sterling. Le public les accueillit avec la même faveur ; ils se répan
mblables sujets, et il ne veut que soumettre les siens au jugement du public . En conservant la simplicité de style qui convien
ous occuper, et sur le rang qu’elles doivent tenir dans l’instruction publique . Je ne chercherai cependant pas à exagérer cette
faire estimer comme écrivain, ou fixer, comme orateur, l’attention du public , doit être d’étendre ses connaissances et de rass
au but qu’ils se proposent. Celui qui veut communiquer ses pensées au public doit écrire et parler d’une manière à la fois cla
es et à l’élégance de tous les genres de composition. Les oreilles du public sont devenues très délicates ; elles ne supporten
ments du style n’ait été quelquefois porté trop haut dans l’estime du public . Je suis même porté à croire que nous tombons fac
eule de la diction, et lorsqu’ils ont besoin d’écrire ou de parler en public , ils ne suivent de principes que ceux qui les con
iques mettaient des entraves à l’essor du génie ; l’on en a appelé au public , et l’on a imploré sa protection contre une persé
tirer une objection plus solide des applaudissements qu’ont reçus du public quelques ouvrages, qui, examinés attentivement, s
es principes que nous avons adoptés dans notre précédente Lecture, le public est le juge suprême auquel on doit en appeler dan
uns à tous les hommes. Mais, comme nous l’avons observé, l’opinion du public se forme le plus souvent avec trop de précipitati
e avec raison ; et le temps confirmera son jugement ; car, lorsque le public sera libre de passions et de préjugés, sa voix et
eautés sont telles, qu’elles ont fait taire la censure, et procuré au public tant de satisfaction qu’on n’a pas senti le dégoû
es des auteurs classiques dans lesquels il est question des harangues publiques , ou de l’exercice de l’art théâtral chez les anci
e la prononciation dans les compositions destinées à être débitées en public . Aristote, dans sa Poétique, considère la musique
nt considéré l’action comme le talent principal de celui qui parle en public . Cette partie de la déclamation était, chez les o
ntomime, dans laquelle on n’employait qu’une gesticulation muette. Le public ému versait plus de larmes à ces sortes de représ
âtre que dans la conversation ordinaire. Cependant celui qui parle en public doit se conformer avec soin aux habitudes général
ut produire un ouvrage bon et utile ; mais il ne sera jamais goûté du public , s’il pèche contre la pureté de la langue. D’un a
riodes ; dans les ouvrages qui ne sont pas faits pour être débités en public , les longues périodes fatiguent l’esprit du lecte
e de Cicéron, par Middleton. « Dans cette situation pénible de sa vie publique et privée, Cicéron fut encore accablé d’une nouve
sinistris . Leur déclamation, et en général leur manière de parler en public , avait quelque chose de musical inconnu parmi nou
importance que chez nous, il s’ensuit naturellement qu’en parlant en public ils employaient une bien plus grande variété de n
ux qui ont la prétention d’écrire avec grâce, et surtout de parler en public avec succès, doivent en faire l’objet d’une étude
ner dans le choix du style. Des discours destinés à être prononcés en public demandent un style plus abondant que ceux que l’o
uisse nous comprendre et nous suivre sans efforts. Celui qui parle en public doit donc employer un style fleuri et abondant ;
rsqu’il ne repose pas sur un jugement sain et des pensées solides. Le public est, il est vrai, trop facile à se laisser impose
faveur avec laquelle les Méditations d’Harvey ont été accueillies du public . L’on a dû donner de justes applaudissements aux
dans des compositions d’un genre plus élevé et plus fini. Quoique le public ait bien rendu justice à son mérite, cependant on
s grands discours oratoires, et convient mieux à l’homme qui parle en public qu’à l’auteur qui écrit dans son cabinet. Les har
pour le mettre à la portée des auditeurs, lorsque l’on doit parler en public . Rien n’est éloquent, rien n’est beau, s’il n’est
e pauvreté si complète de sentiments. Il est vrai que les oreilles du public sont aujourd’hui tellement accoutumées à une dict
rième partie. De l’éloquence. Lecture XXV. Éloquence ou discours publics , histoire de l’éloquence, éloquence grecque, Démo
Je commencerai par ce qu’on appelle proprement éloquence ou discours publics . Je considérerai les différents genres et les dif
r d’une passion que de l’éprouver, exercent si peu d’influence sur le public qui les écoute ; voilà enfin pourquoi il faut êtr
t de la tournure molle et efféminée que prend nécessairement l’esprit public , l’art oratoire ne peut pas être un instrument d’
ire ou au barreau, mais il est exclu de ce vaste théâtre des affaires publiques où les hommes sont libres de choisir leurs rôles,
ue, s’élevait au milieu du choc des factions, à l’ombre de la liberté publique , et ne se formait point au sein de la retraite et
t, à ce qu’il paraît, généreux, magnanime et animé de l’amour du bien public  ; il n’amassa point de fortune, mais il tira du t
r qui composa et mit par écrit un discours destiné à être prononcé en public . Après Périclès, et pendant le cours de la guerre
e, mais sans aucune énergie. Jamais il ne s’engagea dans les affaires publiques , il ne plaida point, et ses discours n’avaient d’
hardiment sa vénalité, son indolence, son indifférence pour la cause publique , en même temps qu’avec tout l’art de l’orateur il
at, et qui jetait une si belle lumière sur la discussion des affaires publiques . On trouve, dans le dialogue de Causis corruptæ e
règne pour les beaux-arts, et des encouragements qu’ils ont reçus du public pendant le dernier siècle ; l’Angleterre, à cause
temps que la cause pour laquelle ils furent prononcés n’intéressa le public  ; tandis qu’en France on lit tous les jours avec
craignons toujours d’être trompés par l’orateur. Ceux qui parlent en public sont tenus, dans les efforts qu’ils peuvent faire
Les panégyriques, les accusations de crimes contre l’État ou la chose publique , les félicitations, les oraisons funèbres se rapp
us ordinairement de faire adopter à ses auditeurs un projet d’utilité publique , ou une résolution dont le résultat est le bien c
u’on est assuré que la vérité n’en sera point blessée, ou que le bien public n’en sera point compromis. Bien rarement, ou, pou
tilité, surtout à ceux qui n’ont point encore l’habitude de parler en public  ; elles ramènent à une exactitude dont on est tou
. Ceci me conduit à faire observer que dans les discours prononcés en public , de quelque genre qu’ils soient, il importe souve
être exactement à la place qui lui convient. Tous ceux qui parlent en public apprécient l’avantage que l’on retire de disposer
es expressions d’une âme fortement émue et brûlant de l’amour du bien public , voilà ce qui caractérise l’éloquence de la tribu
auditeurs ! Cinquièmement. Enfin, dans tous les discours prononcés en public , et particulièrement à la tribune, c’est un point
artis, dit Quintilien, est decere . Celui qui se lève pour parler en public doit s’être fait une idée bien exacte de ce qui c
c. 21), conseils que ne devraient jamais oublier ceux qui parlent en public  : Est eloquentiæ, sicut aliquarum rerum, fundame
e de la tribune. En voici le résumé. Le but d’un discours prononcé en public doit être la persuasion à laquelle on n’arrive qu
shonneur. Voulezvous toujours, dites-moi, vous promener dans la place publique , vous demandant les uns aux autres : Que dit-on d
paré sur chacun des incidents qui pouvaient naître dans la discussion publique de la cause. Lorsque le client était parti, il me
ans presque toutes les circonstances, le sujet sur lequel on parle en public est assez intéressant par lui-même pour fixer l’a
étiteurs. Lorsqu’il paraît à l’audience, c’est un appel qu’il fait au public , qui manque rarement de lui rendre justice, parce
it au public, qui manque rarement de lui rendre justice, parce que le public est impartial. Des amis, des protecteurs peuvent,
Mais un bruit s’éleva que les juges avaient été corrompus. La clameur publique se fit entendre, et signala Cluentius à l’animadv
et cet Oppianicus son mari, afin de tourner contre eux l’indignation publique . D’après la nature de la cause, ce plan était le
ait bien plutôt s’étonner d’avoir échappé si longtemps à la vengeance publique . Maintenant, après avoir préparé l’auditoire par
t tous deux originaires de la ville de Larinum. Dans une contestation publique sur les droits des citoyens de cette ville, ils a
traint d’improviser. Il choisit son sujet à loisir, et se présente en public muni de tous les secours qu’il a pu retirer d’une
est, comme je le crois, nécessaire dans les autres genres de discours publics , elle est indispensable pour ceux qui doivent êtr
mpatible avec la liberté, et à enrichir quelques hommes aux dépens du public . Il termine son exorde en disant qu’il va faire c
peu de progrès que l’éloquence a fait dans la discussion des affaires publiques . 58. H. Blair écrivait avant 1789. 59. Cette pe
50 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
Préface La faveur croissante du public pour notre Cours classique de littérature nous im
st donc utile à tous, même à ceux qui ne se destinent pas à parler en public . 14. La Logique, la Grammaire et la Rhétorique so
elé à protéger l’innocence, et l’homme d’État qui veille aux intérêts publics , et l’orateur sacré dont la mission est de venger
a aussi une morale oratoire qui est particulière à celui qui parle en public . 88. Un orateur qui veut plaire devra réunir troi
harges, ni montrer mes titres à une récompense. Si je parcours ma vie publique et privée, me voilà forcé de parler de moi. Je le
lité la plus nécessaire, dit Quintilien, non seulement pour parler en public , mais pour toute la conduite de la vie, c’est ce
tions. Il devra aussi varier le ton, selon qu’il parlera dans un lieu public ou particulier, dans un camp ou au barreau, à la
ontrant à ses auditeurs l’image des dangers personnels ou des dangers publics . Les dangers personnels nous frappent et nous tou
, de probité, de modestie, si prévenant dans tous ceux qui parlent en public . Ces qualités doivent régner sur tout le discours
sans contredit une des plus importantes pour celui qui veut parler en public , embrasse donc deux objets : se faire entendre pl
uivre son impulsion. C’est une erreur de croire que, dans le discours public , on doit parler autrement qu’on ne fait dans la c
convenables. Les orateurs sont ordinairement froids dans un discours public , parce qu’ils sortent du naturel. Ils récitent, i
ssent à l’orateur autant de ressources que la discussion des affaires publiques . 374. Il y a trois choses principales qui séparen
oires sont les discours qu’un magistrat prononce au nom de l’autorité publique pour requérir, dans l’intérêt de la société, une
la société, une sentence ou une peine contre les délits et les crimes publics . Ces discours peuvent être très éloquents, quand
ffaires litigieuses, que les avocats distribuent aux juges ou même au public dans les causes importantes. Ils exigent donc, en
r oubli des convenances, ont influé d’une manière funeste sur le bien public . Les adieux de Napoléon à ses soldats, dans le pa
l’éloge des personnages qui ont été l’occasion de ces démonstrations publiques , mais ne jamais descendre jusqu’à la flatterie. Q
corriger les mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques , à rendre les hommes bons et heureux. Plus un déc
convertere. Regardez du haut du ciel, et voyez, non les dissolutions publiques ou secrètes, mais les malheurs du premier royaume
ère de son peuple, le protecteur de votre Église, le modèle des mœurs publiques , le pacificateur plutôt que le vainqueur des nati
l’assemblée la plus auguste, osait vouer au mépris et à l’exécration publique le culte que la nation entière avait de tout temp
emmes, des vieillards et des enfants, le pillage organisé des caisses publiques , le renversement des institutions et des lois, le
s prophéties incontestables ; 2º sur des faits miraculeux, éclatants, publics  ; sur le témoignage de la foi de l’univers entier
e ; on les retrouve partout, dans les sacrifices, dans les expiations publiques ou privées. Mais vous en conviendrez également, c
rendre le maître, et se mettre ainsi en mesure de parler utilement au public . Cette peur est encore salutaire, en ce qu’elle f
lumière, force et vie. Les hommes qui ont l’expérience du discours en public , et qui ont été quelquefois éloquents, savent tou
des hommes ; c’est le désir du succès et de la louange. La parole en public met singulièrement en évidence ; elle expose à to
ons moins solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique , notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute,
qui se familiarisent peut-être avec l’idée de manquer aux engagements publics , par la crainte de l’excès des sacrifices, par la
s aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique  ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vo
placer, immédiatement du moins. Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard et que nous serions com
ler des droits de la nature ! et vous êtes père ! Que dis-je ? Le cri public annonce de toute part que vous devez réclamer ce
orieuses dans sa vie. Plus d’une fois il a ravi, dit-on, l’admiration publique . Il a été une cause, et c’était la cause d’une mè
r un indomptable courage ; mais manquant toujours, même aux yeux d’un public corrompu, de l’autorité que la seule vertu donne
u’imprudente, sans craindre la contradiction flagrante de sa conduite publique avec ses engagements de conscience, il pousse l’A
ux qui menacent les États, et poser les fondements de la tranquillité publique . Il connaît la sagesse humaine, toujours courte p
vre des orateurs, l. I, ch. x ; Bautain, Étude sur l’art de parler en public , 1re partie, ch. iv ; Hamon, l. I, 2e partie ; Pr
51 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
inières, ajoute la princesse Palatine. C’est le mouvement de l’esprit public , l’élan hardi d’un libéralisme irrégulier, l’appa
e. Les maximes et les mœurs de Louis XIV reprennent faveur ; l’esprit public , par dégoût de la licence, paraît rétrograder : c
oire d’élever et de fonder. Deuxième période (1749-1778). — L’esprit public ne se maintient pas dans cette voie régulièrement
ne guerre chaque jour plus violente contre le christianisme. L’esprit public , d’ailleurs, est gagné aux idées nouvelles. C’est
notre siècle. L’application de la philosophie aux questions de droit public est donc, on peut le dire, le génie même du dix-h
uffit de rappeler que plusieurs de ses pages furent confondues par le public avec celles de son maître ; mais chez Lacépède l’
oit de discussion permanente et de contrôle efficace sur les intérêts publics . La Révolution fît de la tribune une institution
uis-Philippe sera, pour plusieurs du moins, disputée par les affaires publiques , viendront se joindre Michelet et tant d’autres,
erté des esprits. Une feuille célèbre, le Globe, répondit à ce besoin public . Elle réunit des talents et des nuances d’esprit
vres : a Un honnête homme a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public . C’est le cœur qui parle au cœur. On sent une sec
plus directement dans les succès du gouvernement et dans la félicité publique . Or, c’est la vertu seule qui met les hommes en é
la vertu seule qui met les hommes en état de bien remplir les postes publics . Ce sont les bonnes qualités du cœur qui donnent
ifs pour la bien servir ; qui lui apprend à préférer toujours le bien public au bien particulier ; à ne trouver rien de nécess
s, n’est point véritablement digne de l’estime ni de l’approbation du public . C’est le jugement que ce grand philosophe portai
avait rempli la ville de temples, de théâtres, de statues, d’édifices publics  ; qui l’avait ornée par les monuments les plus cé
ers entier a été pour elle un autre Lycée57, où, au milieu des places publiques , elle a prêché la sagesse à tous les hommes. Ce n
a laisseraient ignorer, si elle pouvait être ignorée59. Les monuments publics en parlent assez, sans qu’ils en parlent eux-même
des honneurs qu’on leur rend, et ils se dérobent souvent aux hommages publics pour se dérober à la fatigue d’y paraître sensibl
élat serait s’engager à plus d’un volume. On laissera donc ce qui est public pour se renfermer en des choses plus particulière
n, ce livre si bien écrit, si vif, si moqueur, si fait pour amuser le public après l’ennui des dernières années de Louis XIV e
e grande nouvelle à vous apprendre : je viens de donner mon Horace au public . — Comment ! dit le géomètre ; il y a deux mille
dit le savant, croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui rendre la lecture des bons auteurs familiè
du fisc de plus d’un tiers, le pouvoir n’augmenta pas, et la liberté publique n’en fut que plus exposée147. Considérations sur
e désir d’avoir. Autrefois le bien des particuliers faisait le trésor public  ; mais pour lors le trésor public devient le patr
des particuliers faisait le trésor public ; mais pour lors le trésor public devient le patrimoine des particuliers. La Républ
vertus de Louis XVI, au zèle de Turgot et de Malesherbes pour le bien public . Quand la loi arbitraire qui l’éloignait de Paris
y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public , amoureux des nouveautés, court après eux ; il s’
nouveautés qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain
travaillent servent aisément l’avarice du libraire et la malignité du public . Vous cherchez à faire sonner ces trompettes de l
s lui répondez, il réplique : vous avez un procès par écrit devant le public , qui condamne les deux parties au ridicule. C’est
n disent tant de mal jusqu’à ce qu’ils y soient admis, et pourquoi le public , qui respecte assez l’Académie des sciences, ména
touché de voir que vous m’estimiez le plus malheureux des hommes. Le public , sans doute, en jugera comme vous, et c’est encor
ar Goëzmann comme calomniateur, Beaumarchais porta la cause devant le public dans les Mémoires judiciaires contre les sieurs d
rt enfin de transformer une affaire privée en une question de liberté publique . En 1787 Beaumarchais eut encore un autre démêlé,
lques-unes des causes qui, en s’ajoutant aux dispositions de l’esprit public , firent de la représentation du Barbier, et surto
où les mêmes personnages sont présentés une troisième fois, lassa le public . Beaumarchais, en voulant épuiser son succès, le
urs querelles d’éclat m’ont trop fait servir d’aliment à la curiosité publique , et c’est souvent un mal ; que mon profond mépris
la vigueur et l’éclat de son talent, avaient fixé sur lui l’attention publique , quand les États généraux furent convoqués (1789)
ouvait encore, à cette dernière heure, sauver la monarchie : le deuil public qui entoura ses funérailles témoigna que la natio
s aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique  ? Je ne vous dis plus :    Eh ! quels titres avez
placer, immédiatement du moins. Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que nous serions co
rcice du droit de la paix et de la guerre est parricide de la liberté publique  ; on répand des bruits de perfidie, de corruption
itable gloire ; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire le bien public , indépendamment des mobiles mouvements de l’opini
is ce qui dans les pages du comte de Maistre avait frappé l’attention publique , c’étaient la hauteur de ses vues, la loyauté de
me 346. …..Dites à M. de Chateaubriand qu’il en fait trop ; que le public se souciera fort peu de ses citations, mais beauc
uvaient se flatter de jouir. C’est un service rendu, même à la morale publique , que de faire don à une nation d’un monument qui
et trop brillant dans son langage, il exerçait cependant sur l’esprit public une influence considérable, et ses discours, plus
t d’union, pour la défense de la religion protestante et des libertés publiques , fut adopté par les deux chambres ; les communes
r tous les échos de la presse435 occupaient et passionnaient l’esprit public . En se maintenant dans les voies de la tradition
its ont trop de lumières pour n’avoir aucune volonté sur les affaires publiques , la liberté civile devient nécessaire à la dignit
haute, tu semblés ajouter l’éclat de ton génie à la majesté du culte public , et consacrer encore la religion elle-même444. D
ort trop jeune, et dont les pages brillantes furent confondues par le public avec celles de son modèle. Mais il est vrai cepen
à les esprits, ses funérailles furent la plus grande pompe de douleur publique qu’on ait vue avant celles de Mirabeau, trois ans
ouvrages importants résument les dernières années de son enseignement public , l’Introduction à l’Histoire de la Philosophie et
e Locke. Devenu, après 1830, membre du conseil royal de l’instruction publique , directeur de l’École normale, pair de France, il
ntemporains célèbres qui s’initièrent en écrivant l’histoire à la vie publique , le polémiste chez Augustin Thierry précéda et pr
de suite de l’Académie française le grand prix Gobert, et le suffrage public consacra cette sorte de « majorât annuellement él
ui était donnée, Hilperic se rendit à la salle du palais où les actes publics étaient réunis et conservés ; il en fit extraire
licate, le mirent facilement en garde contre les séductions de la vie publique , qui est pour le talent une stérile diversion, qu
de Louis XIV. Une mission en Espagne (1833) fut presque le seul acte  public de M. Mignet : la politique devait avoir peu d’at
itiques. L’un des devoirs de cette dignité est d’honorer par un éloge public la mémoire des académiciens qui ont appartenu à c
la juste réputation de M. Mignet, sans l’étendre peut-être au-delà du public choisi qu’il s’est fait : il convient surtout de
s il rattache avec à-propos, et dans une juste mesure, les événements publics  ; il montre avec une heureuse rapidité le mouveme
and monument qui a mérité à Thiers le titre, consacré par le suffrage public , « d’historien national. » Traçant, au début du X
is la maligne petite guerre qu’ils lui avaient faite au temps du Bien public . Leurs imaginations travaillaient fort sur ce noi
sinés, de tyrans, de délateurs, de persécutions, d’exils, de malheurs publics et privés, où personne ne songe qu’à jouir du pré
ieu du retour cordial ? Au collège, malgré les misères de l’éducation publique , on a au moins cet avantage d’avoir des rivaux, d
, quand on l’a appelé, comme le fait Sainte-Beuve, « le secrétaire du public , » celui qui démêle et rédige la pensée de tous.
es œuvres harmonieuses. Quand on vit dans une perpétuelle instabilité publique , et qu’on voit la société changer plusieurs fois
iennal, qui est la plus haute récompense dont il dispose. Le suffrage public a confirmé le choix de l’Institut, comme les paro
e doute de Racine, qui fut près de se faire un tort de la froideur du public pour ce chef-d’œuvre. Quant aux auteurs qu’il a c
r les nobles libéralités de Louis XIV, il en abandonnait le profit au public . Quand Boileau écrivait : Je sais qu’un noble au
e Boileau, pourquoi nierait-on ce qu’il n’a caché ni à lui-même ni au public  ? Certes, il ne sent pas comme Virgile, comme Mol
s, et, sans renverser les traditions classiques, il habituait le goût public , par le rapprochement des littératures étrangères
s, Qu’attendre est, pour juger, la règle la meilleure, Et que l’arrêt public est le seul qui demeure. VALERE. Il est vrai ; ma
ar, Macbeth, Othello. Telle était, à cette époque, l’illusion du goût public , que les pièces de Ducis réussirent par leurs déf
recherche du joli et de l’ingénieux, et ce qui plaisait alors au goût public , c’était l’art secondaire d’embellir les objets c
ient mis en honneur. Leurs disciples fatiguèrent bientôt l’indulgence publique . Aucun art, aucune science, physique, chimie, his
et par vocation, il n’eût pas recherché le bruit et l’éclat de la vie publique . Il ne recula devant aucun de ses dangers, quand
estin prospère. Mais sois mon hôte. Ici l’on hait plus que l’enfer Le public ennemi, le riche au cœur de fer, Enfant de Némési
s qui se combattent, des arguments qui s’échangent sous les yeux d’un public prompt à saisir les allusions contemporaines ; le
retards opposés à la représentation ne firent qu’irriter le curiosité publique et assurèrent la fortune d’une œuvre qui, malgré
’expression du mécontentement populaire, les représailles du bon sens public contre la tyrannie des abus, la leçon anonyme adr
uvrait par le Roi d’Yvetot, un chef-d’œuvre de piquante malice que le public savait par cœur depuis 1813, et qui avait dit-on,
ar un vif sentiment patriotique, obtinrent une égale faveur auprès du public , dont elles traduisaient les espérances et les re
oèmes antiques et modernes. Cette préférence était une erreur du goût public , et la critique, en reconnaissant l’intérêt drama
semblait avoir atteint la limite extrême du drame romantique. Le goût public , effrayé et presque blessé de cet excès de téméri
ssais sur l’Entendement humain, livre IV, chapitre xvi. 8. L’Esprit public au dix-huitième siècle, par Ch. Aubertin, p. 39.
ertin, p. 39. 9. Leçon à la Sorbonne, décembre 1868. 10. L’Esprit public au dix-huitième siècle, p. 52. 11. L’Esprit pub
. 10. L’Esprit public au dix-huitième siècle, p. 52. 11. L’Esprit public au dix-huitième siècle, p. 235. 12. Saint-Marc G
nt-Simon a été mis depuis le mois de février 1880 à la disposition du public . M, Édouard Drumont en a publié une partie sous c
a cour, la sérénité seule de son auguste front rassurait les frayeurs publiques . » 99. Voir liv. ix des Mémoires. Louis xiv, sel
ans le savant ouvrage de M.H. Baudrillart : Histoire du Luxe privé et public depuis l’antiquité jusqu’à nos jours (1878). 162
la guerre. La vie du marquis de Costa a été dernièrement présentée au public sous le titre de Mémoires d’un Homme d’autrefois
ui s’y exerce, et qui s’essaye déjà à l’éloquence ou à la déclamation publique sans s’en douter ; mais elles sont trop habituell
rieuse, dédaignant les droits du peuple, mais s’occupant du bien-être public , étrangère aux abus journaliers, aux dérèglements
ie française. 435. Les séances de la Chambre des pairs n’étaient pas publiques . 436. Les œuvres de Villemain ont été publiées d
ntir dans les vers une juste cadence… 440. Allusion à la pénitence publique imposée par saint Ambroise à l’empereur Théodose,
portent à nous-mêmes, les secondes sont les vertus qui sont utiles au public . 462. Dans la leçon déjà citée du Vrai, du Beau
ables. Plusieurs habitants avaient été mis à mort ou soumis, en place publique , à divers genres de tortures. On peut voir sur ce
tière électrique et de la foudre et inventa les paratonnerres. La vie publique de Franklin ne fut pas moins glorieuse : ses habi
que Dieu a jetée dans l’homme seulement. » (Journal de l’Instruction publique , 25 janvier 1835.) 513. Les ouvrages de Michelet
e condition, c’est qu’on ne veuille pas la braver : comme elle est un public , elle a, de ce côté, sa part de fierté, et, de mê
un poète excellent, il avait beaucoup de probité, et c’est de quoi le public n’est pas assez persuadé. Je sais de personnes bi
ce que ce sont, en quelque sorte, des formules heureuses de la raison publique . 641. Platon, dans son Ion, assimile à l’abeill
reste pas moins l’une des plus heureuses inspirations de Ducis, et le public du dix-huitième siècle eut raison d’applaudir le
ands. 858. Ce fut Marat qui fit voter le principe du comité de salut public et supprimer la commission des Six, dont l’avis p
52 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
tuel et temporel, l’ambition de l’Église ou des souverains, la misère publique , l’affranchissement des communes, et la décadence
faisant traduire les livres saints, ouvrant la première bibliothèque publique , organisant les universités provinciales, encoura
s’arrêter, tout s’éteint et se dégrade. Étouffée par l’excès des maux publics , la gaieté française s’exaspère en pamphlets viol
grec. En 1396, Chrysoloras faisait à Florence ses premières lectures publiques , et parmi les proscrits consolés par l’accueil de
, prescrit par François I er comme le seul organe des arrêts et actes publics , il n’aura plus qu’à fixer sa syntaxe pour deveni
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ouvé que j’en avais, et que j’eus obtenu quelque estime de la part du public , celle des gens en place se refroidit ; j’essuyai
illeur, qui m’avait fait perdre en un instant l’attention et l’estime publique  ; car j’entrai tout à coup dans un néant affreux.
e désir d’avoir. Autrefois le bien des particuliers faisait le trésor public  ; mais pour lors le trésor public devient le patr
des particuliers faisait le trésor public ; mais pour lors le trésor public devient le patrimoine des particuliers. La républ
omme ils ont peu de part au bien dont ils ordonnent, Dans le champ du public largement ils moissonnent, Assurés que chacun leu
54 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
é, celle d’élargir le cadre tracé par M. le ministre de l’instruction publique . C’était justice, par exemple, de donner une plac
la vigueur et l’éclat de son talent, avaient fixé sur lui l’attention publique , quand les états généraux furent convoqués (1789)
tte dernière heure, réconcilier le pouvoir avec la liberté : le deuil public qui entoura ses funérailles témoigna que la natio
s aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique  ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vo
placer, immédiatement du moins. Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que nous serions co
rcice du droit de la paix et de la guerre est parricide de la liberté publique  ; on répand des bruits de perfidie, de corruption
itable gloire ; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire le bien public , indépendamment des mobiles mouvements de l’opini
ution a donnés au monarque ? Comment le conciliez-vous avec l’intérêt public  ? Vous aurez autant de provocateurs de la guerre
ameutant le peuple autour d’elle, et en procurant dans les promenades publiques des battements de mains à leurs agents. Il a cité
atteintes. Je ne crois pas que des hommes qui doivent servir la cause publique en véritables frères d’armes aient bonne grâce à
ont pas essayé de ternir la réputation ni d’hommes privés ni d’hommes publics  ; des hommes enfin qui, sans tache, sans intérêt
uvaient se flatter de jouir. C’est un service rendu, même à la morale publique , que de faire don à une nation d’un monument qui
a vie chrétienne dans sa première innocence. À partir de 1815, la vie publique disputa trop souvent M. de Chateaubriand à ses ét
et trop brillant dans son langage, il exerçait cependant sur l’esprit public une influence considérable, et ses discours, plus
t son éloquence qu’ils honorent son patriotisme. Éloigné des affaires publiques par la révolution de 1830, il s’occupa dans la re
pas ; il n’a, pour appuyer ses os fatigués, que la colonne du chemin public ou la borne de quelque héritage42. Souvent même o
vallée que forment ces deux collines que devaient se trouver la place publique et les monuments que cette dernière renfermait, t
cupés de ces redoutables questions de l’ordre politique et social, le public et les écrivains de la restauration jugèrent que,
t d’union, pour la défense de la religion protestante et des libertés publiques , fut adopté par les deux chambres ; les communes
tous les échos de la presse143, occupaient et passionnaient l’esprit public . C’est l’honneur des trois illustres professeurs
haute, tu sembles ajouter l’éclat de ton génie à la majesté du culte public , et consacrer encore la religion elle-même151.
ort trop jeune, et dont les pages brillantes furent confondues par le public avec celles de son modèle. Mais il est vrai cepen
ouvrages importants résument les dernières années de son enseignement public , l’Introduction à l’histoire de la philosophie et
e Locke. Devenu, après 1830, membre du conseil royal de l’instruction publique , directeur de l’école normale, pair de France, il
ntemporains célèbres qui s’initièrent en écrivant l’histoire à la vie publique , le polémiste chez M. Augustin Thierry précéda et
de suite de l’Académie française le grand prix Gobert, et le suffrage public consacra cette sorte de « majorat annuellement él
plus complète, fut confirmée l’année suivante (842) par des serments publics . Louis et Charles se réunirent à Strasbourg avec
ui était donnée, Hilperik se rendit à la salle du palais où les actes publics étaient réunis et conservés ; il en fit extraire
licate, le mirent facilement en garde contre les séductions de la vie publique , qui est pour le talent une stérile diversion, qu
de Louis XIV. Une mission en Espagne (1833) fut presque le seul acte  public de M. Mignet : la politique devait avoir peu d’at
itiques. L’un des devoirs de cette dignité est d’honorer par un éloge public la mémoire des académiciens qui ont appartenu à c
la juste réputation de M. Mignet, sans l’étendre peut-être au-delà du public choisi qu’il s’est fait ; il convient surtout de
paru pendant ces dernières années dans la Revue des deux Mondes : le public les relira sans doute bientôt réunies en un volum
des hommes dont la mémoire a été justement flétrie par la conscience publique . C’est là un abus regrettable de l’esprit scienti
res il rattache avec à-propos et dans une juste mesure les événements publics  ; il montre avec une heureuse rapidité le mouveme
ues, couronné en 1821 par l’académie d’Aix, frappait déjà l’attention publique par de précieuses qualités, dont le travail avait
le secret, l’historien savait dérober des heures précieuses à l’homme public , et M. Thiers, au milieu même des luttes quotidie
monument qui a mérité à M. Thiers le titre, consacré par le suffrage public , « d’historien national. » M. Thiers, traçant au
Othello, Telle était à cette époque l’illusion et la timidité du goût public , que les pièces de Ducis réussirent par leurs déf
recherche du joli et de l’ingénieux, et ce qui plaisait alors au goût public c’était l’art secondaire d’embellir les objets co
ient mis en honneur. Leurs disciples fatiguèrent bientôt l’indulgence publique . Aucun art, aucune science, physique, chimie, his
s qui se combattent, des arguments qui s’échangent sous les yeux d’un public prompt à saisir les allusions contemporaines ; le
retards opposés à la représentation ne firent qu’irriter la curiosité publique et assurèrent la fortune d’une œuvre qui, malgré
ertus la douceur et le prix : Vous conduisiez mes pas dans ces places publiques Où sont de nos aïeux les marques héroïques. Sur l
’expression du mécontentement populaire, les représailles du bon sens public contre la tyrannie des abus, et la leçon anonyme
uvrait par le Roi d’Yvetot, un chef-d’œuvre de piquante malice que le public savait par cœur depuis 1813, et qui avait, dit-on
uffi à protéger M. de Lamartine contre les amertumes de l’ingratitude publique . Du moins le gouvernement impérial s’est honoré e
ar un vif sentiment patriotique, obtinrent une égale faveur auprès du public , dont elles traduisaient les espérances et les re
s quand d’une villa de Rome il s’associait par de beaux vers au deuil public provoqué par la mort du général Foy, et qu’il hon
semblait avoir atteint la limite extrême du drame romantique. Le goût public , effrayé et presque blessé de cet excès de téméri
des affaires de l’État, ou simplement pour converser. 80. Promenade publique qui s’étendait le long des rives de l’Eurotas. 8
rieuse, dédaignant les droits du peuple, mais s’occupant du bien-être public , étrangère aux abus journaliers, aux dérèglements
ie française. 143. Les séances de la chambre des pairs n’étaient pas publiques . 144. La préoccupation exclusive de cette idée a
ntir dans les vers une juste cadence… 147. Allusion à la pénitence publique imposée par saint Ambroise à l’empereur Théodose,
portent à nous-mêmes, les secondes sont les vertus qui sont utiles au public . 185. Dans la leçon déjà citée du vrai, du beau
ables. Plusieurs habitants avaient été mis à mort ou soumis, en place publique , à divers genres de tortures. On peut voir la pre
tière électrique et de la foudre et inventa les paratonnerres. La vie publique « de Franklin no fut pas moins glorieuse : ses ha
aveuglément les conseils de la faim, Celui qui, dégradant les misères publiques , Pousse la multitude à piller les boutiques, Celu
reste pas moins l’une des plus heureuses inspirations de Ducis, et le public du dix-huitième siècle eut raison d’applaudir le
le nom de Livie depuis la mort d’Auguste) s’abstinrent de paraître en public  : soit qu’ils crussent au-dessous de la majesté s
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
ur, se rencontre surtout aux époques de civilisation où les, malheurs publics et privés pèsent sur les âmes, les replient sur e
imères ; ils mouraient par métaphore, et riaient sous cape de voir le public s’attendrir sur leurs infortunes. Nous avons eu u
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
ois, les titres, les contrats, les dépositions, les aveux, les bruits publics , voilà la seconde. Quant aux lieux internes, ils
vous pourrez tirer du mot république (res publica) ; « c’est la chose publique , le bien de tous, l’intérêt commun… Ce n’est pas
st pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public  ; là on lui dresse une pompe funèbre où on s’atte
a mort de son défenseur, et la perte d’un seul homme est une calamité publique . » La première méthode est préférable, lorsque,
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
-mêmes, qu’il y en a eu d’autres qui n’ont pas dédaigné de réciter en public celles qu’ils avaient composées ; que la Grèce a
e si l’auteur lui eût montré sa comédie avant que de la faire voir au public , il l’eût trouvée la plus belle du monde1. (Criti
i a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin ? Veut-on que tout un public s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n
uons-nous donc de cette chicane, où ils veulent assujettir le goût du public , et ne consultons, dans une comédie, que l’effet
58 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
vorable. Délicat et châtié dans son style, l’auteur d’un poëme que le public attend, doit montrer un goût sévère à l’égard des
oportion. Sachez donc ce qu’il faut pour me plaire, et pour plaire au public . Charmer le spectateur, le captiver jusqu’à la fi
on. Cependant, ne mettez pas sur la scène ce qui ne doit pas avoir le public pour témoin, et dérobez à ses regards certaines c
car il fallait bien l’amorco d’une nouveauté piquante, pour amuser un public qui revenait des sacrifices, et dont le vin offus
is tomber dans le bouffon : comme la grande dame obligée de danser en public , un jour de fête, elle ne se montrera qu’avec une
ait les premiers bienfaits de la sagesse antique : distinguer le bien public de l’intérêt privé, les choses sacrées des profan
’ignore ce que je n’ai pas appris. » Voyez, comme à l’appel du crieur public , accourt la foule empressée des acheteurs : ainsi
, malheureux, elles auront des suites funestes, en livrant à la risée publique votre ami perdu sans retour. Voyez cet infortuné
ant 371des choses inconnues 372et non-encore-traitées. 373Un sujet public 374sera de ton droit privé (sera tien), 375si t
ploi de ses mots (in verbis serendis), l’auteur d’un poëme attendu du public devra aimer telle expression, et dédaigner telle
ine, il semble évident que promissi signifie bien un poeme attendu du public . Car enfin, S’il est un heureux choix de mots ha
e 24. — 1. Intus digna geri. La scène représentait toujours une place publique , ou un endroit frequenté ; par conséquent, ce qui
qu’Horace a voulu dire simplement qu’on ne devait pas se produire en public , comme auteur, avant vingt-quatre ou vingt-cinq a
59 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
scription était conforme aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les maîtres les plus accrédités de la
légitimes désirs de réformes ont préoccupé de nos jours la conscience publique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruct
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
illeur, qui m’avait fait perdre en un instant l’attention et l’estime publiques  ; car j’entrai tout à coup dans un néant affreux.
grande nouvelle à vous apprendre. Je viens de donner mon Horace 1 au public . — Comment ! dit le géomètre, il y a deux mille a
dit le savant, croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui rendre la lecture des bons auteurs familiè
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
; la cour a loué sa politesse. Il a écrit avec succès ; il a parlé en public , même avec applaudissement. Sa conversation n’est
st pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public  ; là on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’a
ient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publiques n’était interrompu que par les gémissements des h
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
ociale qui firent battre son cœur d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’anarchie, la violence et les crimes 
était présent à la séance. M. de Saint-Lambert a parlé de lui, et le public l’a applaudi avec attendrissement. Son fils était
donnent la préférence aux octogénaires ; mais Sedaine a tant amusé le public sur les trois théâtres, qu’il méritait une récomp
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
jusqu’à la vingtième année, c’est qu’on fit dans Athènes des obsèques publiques aux citoyens qui avaient été tués à la guerre de
es Tarquins sur le trône de Rome : son corps fut exposé dans la place publique par ordre de Valérius Publicola, son collègue, qu
ur la société civile, et qui doivent respirer en tout l’amour du bien public . Les trois genres d’éloquence entrent dans ces di
elle, et la faiblesse de sa voix ne lui ayant pas permis de parler en public , il se contenta de composer des harangues et d’ou
rouve les quatorze Philippiques, ou discours contre Antoine. Enfin le public a vu avec plaisir, il y a quelques années, une tr
que ceux qui les avaient précédés. Leurs plaidoyers qu’on a donnés au public , sont très bien écrits, solides et vraiment éloqu
e vous deviez aux muses, vous a enlevé à elles pour quelque temps. Le public vous a vu avec regret passer à d’autres occupatio
couronnes. Mais une pièce de théâtre, qui ne sera que l’amusement du public , demande peut-être des réflexions plus profondes,
64 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
n, de la justice, de la bonne foi, des passions à réprimer, des mœurs publiques à former, on n’y en disait pas un seul mot. Ils a
mystère, cette maxime, que le sage ne doit point se mêler de la chose publique  : car, si nous tous, bons citoyens, nous en étion
et fidèle à rendre à chacun ce qui lui est dû sans préjudice du bien public  ; que la force consiste à braver les périls et à
lois ; sans compter, pour l’homme d’État, la connaissance de la chose publique , dans ses détails et dans tous ses rapports ; san
qui se destinent ou à la chaire, ou au barreau, ou à quelque fonction publique qui demande un homme éloquent. Mais, comme pour d
formaient-ils en même temps ; et chaque citoyen destiné aux fonctions publiques en sortait propre à les remplir. « C’est un beau
out où la voix de la sagesse, de la vérité, de la vertu, de l’intérêt public , de l’amour, de l’humanité, a le droit de se fair
omme autrefois dans la place d’Athènes : qui veut parler pour le bien public  ? Dans Athènes, ce n’était qu’au moment où la rép
de la paix, et lorsque l’indolence de la sécurité, de la tranquillité publique , semblerait pouvoir refroidir l’intérêt général ;
é est insupportable : la poésie, la musique, la peinture, le discours public . Quel supplice que celui d’entendre déclamer pomp
disent alors qu’ils ont les premiers approuvé cet ouvrage, et que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les
un bon auteur. Damis cède à la multitude, et dit ingénument, avec le public , que Capys est un froid écrivain. Le philosophe c
aires, dont chacun, poussé par un tout autre intérêt que par celui du public ou de l’équité, admire un certain poëme ou une ce
autres, encore qui prêtent leurs soins et leur vigilance aux affaires publiques , après les avoir employés aux judiciaires, toujou
nt du raisonnement, et qui, manquant des vrais principes pour le bien public , tendent à leurs fins particulières. A la jurispr
st pas temps de se préparer trois mois avant que de faire un discours public  : ces préparations particulières, quelque pénible
une en particulier. C. Cependant la plupart des gens qui parlent en public acquièrent beaucoup de réputation sans autre fond
eaucoup. C. Vous voudriez qu’un homme attendit bien tard à parler en public  : sa jeunesse serait passée avant qu’il eut acqui
me, ou qui se servirait de la méthode des géomètres dans ses discours publics , sans y ajouter rien de vif et de figuré ? Serait
Il faudrait donc n’en faire point en ces occasions dans les discours publics , ou en faire très-peu : car il faut que tout y su
r l’auditeur : mais il me semble que vous réduisez celui qui parle en public à ne faire pour le geste que ce que ferait un hom
p plus un homme que s’il était dans une simple conversation : mais en public , comme en particulier, il faut qu’il agisse toujo
véhémence d’un grand génie accoutumé à parler fortement des affaires publiques , que l’exactitude et la politesse d’un homme qui
ombien d’esprits bornés et superficiels en état de faire des discours publics avec quelque éclat ; il ne faut qu’assembler un c
e dieu du Goût, et voici ce que je vous dis de la part de ce dieu, du public et de la mienne ; car nous sommes à la longue tou
t à prendre un parti sur la guerre, sur la paix, sur l’administration publique , etc. ; dans le démonstratif, de faire voir ce qu
e genre tempéré est celui de ces discours d’apparat, de ces harangues publiques , de ces compliments étudiés, dans lesquels il fau
aujourd’hui dans Londres, et n’a point pour objet de grands intérêts publics  : elle s’est réfugiée dans les oraisons funèbres,
y a du mérite dans leurs efforts : ce mérite couvre leurs défauts. Le public , amoureux de nouveautés, court après eux ; il s’e
nouveautés, qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est ; et il regrette en vai
esse qui ne sent rien. Les connaisseurs seuls ramènent à la longue le public , et c’est la seule différence qui existe entre le
nt à la bienséance. Or je demande à qui on doit plus de respect qu’au public  ? Est-il permis de dire, dans des ouvrages de mat
barbare des anciennes formules commence à se glisser dans les papiers publics . On imprime que Sa Majesté aurait reconnu qu’une
angue, tandis qu’on cherche à la déshonorer. Tous ceux qui parlent en public doivent étudier votre Traité de la Prosodie ; c’e
t qui, dans leur empressement de les imprimer, les donnent souvent au public toutes défigurées. Je peux vous assurer que le ph
oir à côté des Paul Véronèse et des Titien. Je sais, Monsieur, que le public ne connaît pas encore assez tous les défauts de C
. Il n’y a que le temps qui puisse fixer le prix de chaque chose ; le public commence toujours par être ébloui. On a d’abord é
sont agréables que pour un petit nombre d’esprits déliés. Il faut au public des traits plus marqués. De plus, ces ridicules s
lui pardonniez. Il n’aura pas toujours de pareils présents à faire au public . J’ai voulu en arrêter l’impression ; mais on m’a
de plaire, comme dans les écoles des sophistes et dans les harangues publiques des rhéteurs, faites pour amuser un peuple ; mais
quefois les plus fortes scènes, et où l’on croit assister à une thèse publique de philosophie, qui noue les choses pour les déno
e doive avoir de me tromper en m’écartant de sentiment et de celui du public , je hasarderai encore ici une réflexion. C’est qu
s sont sociables par nature, et, comme tels, ils n’oublient jamais le public auquel ils s’adressent ; ils s’efforcent d’être c
tre connues de tous, offertes à tous, et exposées, comme en une place publique , à l’attention universelle ; de cette espèce sont
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
et vaguement attribué à un ancien professeur de la Flèche 1, reçut du public un accueil assez favorable pour m’engager à le re
orrections importantes ou reçu des additions considérables. Ce que le public avait particulièrement distingué dans son accueil
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
eur cynique de tout ce qui était l’objet de la croyance ou du respect public . On sent bien qu’un tel homme n’aurait persuadé p
urs adressés aux personnes en place, ou prononcés dans les cérémonies publiques . Ce genre de composition offre à l’esprit un déla
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
rer, de maudire et de mépriser tous ses adversaires comme des ennemis publics . S’il a poussé parfois ses principes jusqu’à l’ab
et l’avertir qu’on a besoin de lui : il part, il arrive sur une place publique couverte d’une foule pressée et palpitante. On lu
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
la réforme et la révolution d’Angleterre. Ces leçons, suivies par un public d’élite, ne furent que le prélude de travaux cons
ture est devenue plus nécessaire aujourd’hui qu’autrefois, aux hommes publics obligés de faire prévaloir leurs pensées par la p
69 (1839) Manuel pratique de rhétorique
en passant, c’est encore un des tristes résultats de notre éducation publique , d’encombrer la société actuelle de cette multitu
a rhétorique peut encore être utile. Pour avoir occasion de parler en public , il n’est pas nécessaire d’être prédicateur, dépu
seront pas des statues muettes et fragiles, exposées dans les places publiques aux caprices et aux injures : ouvrages de la clém
uange ; le délibératif, dans lequel on traite des questions d’intérêt public  ; le genre judiciaire, qui comprend toutes les ca
de bien à se charger d’une cause, ou à traiter un sujet quelconque en public  ; et ces motifs varient selon les sujets. Dans le
oi accorde ce moyen. Dans le genre délibératif, c’est l’amour du bien public , du prince, de la patrie. Dans le genre démonstra
iciaire est-elle toujours nécessaire ? Oui, quand même le fait serait public , quand même il aurait déjà été exposé par l’accus
st pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public  : là, on lui dresse une pompe funèbre où l’on s’a
mort de son défenseur ; et la perte d’un seul homme est une calamité publique . » Ces caractères d’après lesquels on différenci
uelle prudence ne faut-il pas pour conduire et réunir au seul intérêt public tant de vues et de volontés différentes ! Comment
triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et l’espérance publique , frustrée tout à coup par la mort de cette prince
soit saisi et frappé par tous les licteurs à la fois. « Dans la place publique de Messine, on battait de verges un citoyen romai
les haches et les faisceaux, fût, attaché à un poteau dans une place publique , et indignement battu de verges ? Quoi donc, Verr
nd Condé à un fleuve majestueux ; la bonté des princes à une fontaine publique . Fléchier, dans l’oraison funèbre de Turenne, en
70 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
franc, sec, frais, font au féminin blanche, franche, sèche, fraîche. Public , caduc, font publique, caduque. Troisième except
ont au féminin blanche, franche, sèche, fraîche. Public, caduc, font publique , caduque. Troisième exception. — Les adjectifs,
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
Conseils à la jeunesse 1 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques , vous avez vécu tranquilles et studieux, renferma
ons ergoteurs. » 1. M. Guizot était alors ministre de l’instruction publique  : ce passage est extrait d’un discours prononcé à
72 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
chrétien du traité De la constance et de la consolation des calamités publiques , d’un grand magistrat qui fut l’orateur des Polit
e son style. Il n’a pas médité, condensé et ordonné un traité pour le public  : il cause avec lui-même, au hasard des réflexion
ant de lacs et de ceps159 divers, dont le monde est plein, les places publiques , les palais, les cours des grands ; que les traca
ter plus haut, afin que sa cheute soit plus vilaine161, sa honte plus publique , la iustice et Providence de Dieu plus notoire, l
 : tu te fasches qu’il n’en apparoist rien ; tu voudrois une prompte, publique et exemplaire punition, ainsi que leurs excez, me
l ne tienne poinct son cœur, et Dieu ouvrira le sien ; qu’il donne au public son offense, et il le recognoistra avecque usure,
de la vie humaine, non de trop haute condition, ou appellé au regime public , non aussi abject et pauvre, non troublé d’affair
bose si inaudite que de manquer à la parole de sa majesté et à la foi publique , annullant une déclarant si authentique qui tient
 ? où sont les collèges ? où sont les escholiers ? où sont les leçons publiques , où l’on accouroit de toutes les parts du monde ?
l se commet mil abuz et concussions dont le profict ne revient pas au public , mais à ceux qui manient les deniers et s’en donn
ux ambitieux, fera rendre gorge à ces esponges et larrons des deniers publics , fera contenir un chacun aux limites de sa charge
rovince s’est révoltée et qu’une autre branle. En cette consternation publique le ministre s’ira-t-il cacher au fond du palais p
et je ne me laisse pas non plus emporter aux affections ni aux haines publiques , que je sais être presque toujours fort injustes.
e aux bâtimens des particuliers pour les faire servir à l’ornement du public , on connoîtra bien qu’il est malaisé, en ne trava
qui se trouvent en la réformation des moindres choses qui touchent le public . Ces grands corps sont malaisés à relever étant a
s ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques , ne laissent pas d’y faire toujours, en idée, que
qu’à son théâtre, et ses héros seuls parlèrent de lui et pour lui au public . Cependant, en 1660, il publia trois Discours (du
un grand poète qu’en « repassant sur des poèmes qu’il avoit donnés au public avec grande approbation, il avoit honte de lui-mê
Monsieur, Il ne vous suffit pas que votre libelle me déchire en public  ; vos lettres me viennent quereller jusque dans m
reprenions la bonne intelligence du passé. Mais, après une offense si publique , il y faut un peu plus de cérémonie. Je ne vous l
mienne. Résistez aux tentations de ces gaillardises qui font rire le public à vos dépens, et continuez à être mon ami, afin q
pour le temps. Nos anciens, qui faisoient parler leurs rois en place publique , donnoient assez aisément l’unité rigoureuse de l
 ; mais s’ils vouloient donner dix ou douze poëmes de cette nature au public , ils élargiroient peut-être les règles encore plu
i ne multiplioit que parce qu’il étoit prince du sang : voilà pour le public . Pour ce qui est du particulier, la méchanceté fa
qui avoient donné ce conseil comme contre des perturbateurs du repos public . L’arrêt fut exécuté à l’heure même : le parlemen
les plus nécessaires à l’État ; il exagéra avec force le péril où le public se trouvoit par la prise tumultuaire et générale
ui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin. Veut-on que tout un public s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n
uons-nous donc de cette chicane, où ils veulent assujettir le goût du public , et ne consultons dans une comédie que l’effet qu
ntreprendre de lui disputer le prix, se bornèrent à combattre la voix publique déclarée pour lui, et essayêrent en vain, par leu
rope. Il en avoit d’autres qui, bien que moins éclatantes aux yeux du public , ne sont peut-être pas moins dignes de nos louang
r tirer ici aucun avantage des applaudissemens qu’il recevoit dans le public  ? Au contraire, après avoir paru en maître, et po
conseil réglé et perpétuel, dont le crédit, établi par l’approbation publique , peut réprimer les bizarreries de l’usage, et tem
u’un coupable même, condamné par les commissaires, laisse toujours au public et à la postérité quelque soupçon d’innocence ; q
ver un chemin tout frayé vers la sagesse dans l’observance des ordres publics auxquels ils sont assujettis. La prudence de la l
est insupportable, la poésie442, la musique, la peinture, le discours public . Amas d’épithètes, mauvaises louanges ; ce sont l
si le souverain, oubliant qu’il est le protecteur de la tranquillité publique , préfère sa propre gloire à l’amour et au salut d
ils se font honneur de paroître à la tête de toutes les réjouissances publiques  ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y
’avisa qu’il étoit temps de délivrer les deux princes d’un si fâcheux public . Il leur proposa qu’ils se retirassent dans leur
e corps de ce malheureux ; chacun en le frappant crut venger l’injure publique , et donner les derniers coups à la tyrannie. Tell
gnement, l’éducation de la jeunesse, et par elle le progrès des mœurs publiques , était toute sa pensée. Personne ne fut jamais me
a ruine du bon goût : et chargés, comme ils le sont, de l’instruction publique de la jeunesse, ils doivent regarder ce soin comm
Claude Le Peletier510 Monseigneur, Depuis que vous avez donné au public le Comes rusticus, vous vous êtes acquis un droit
imateur du temps de la justice sait en mesurer la durée. Redevable au public de toutes les heures de sa vie, il n’en est aucun
y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public , amoureux des nouveautés, court après eux ; il s’
nouveautés qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain
ne faisait rien. Un philosophe de l’Indoustan, grand amateur du bien public , et qui disait volontiers et inutilement son avis
de ces grands bazars, c’est-à-dire de ces marchés et de ces magasins publics entourés de colonnes, et servant à la fois à Futi
utilité et à l’ornement. Il avouait que les salles destinées aux jeux publics étaient indignes d’une ville de quatrième ordre ;
fermoit pour les dépenses privées : elles s’ouvroit pour les dépenses publiques . Falloit-il régler sa maison : c’étoit un Macédon
Un honnête homme (Rollin) a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public . C’est le cœur qui parle au cœur ; on sent une se
touché de voir que vous m’estimiez le plus malheureux des hommes. Le public , sans doute, en jugera comme vous, et c’est encor
pour me rendre odieux aux puissances, aux ministres, au parlement, au public , ne sont pas le fond de l’affaire. Je vous vois,
tant le despotisme domestique. Il les dépensa au profit de la liberté publique . Plein de ressources et d’audace, lumineux et ard
les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique , notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute,
qui se familiarisent peut-être avec l’idée de manquer aux engagements publics , par la crainte de l’excès des sacrifices, par la
s aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique  ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vo
re impuissance à le remplacer ! Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez com
fois hypocrites et féroces, qui ne se montrent que dans les calamités publiques , comme il est des insectes malfaisants que la ter
s corps constitués avaient mal administré les affaires ou les deniers publics  ; si la majesté du peuple romain avait été avilie
e, ou mis en négligé ; ce qui vous affligeait, c’est que les affaires publiques allaient bien. Hominem publicis bonis mæstum. Sus
ous les fripons, sur tous les ambitieux, sur tous les ennemis du bien public  ? Occupons-nous, mes collègues, non pas à défendr
a majesté des temples ; ces galeries écroulées dessinoient les places publiques . Là, pour les devoirs respectables de son culte,
ns son sein élargi, pour recevoir tout l’homme et toute la nature. Le public accepte tout sans regarder aux noms et aux titres
se déploie avec un éclat tout nouveau dans les chaires d’enseignement public avec MM. Villemain, Guizot, Cousin, Arago. — L’él
ng dans le barreau, dans la poésie, dans la science, dans les chaires publiques , dans les académies, même dans l’armée, tels que
emiers jours d’affranchissement s’est calmée ; le goût et le bon sens public ont réprimé leurs excès, et l’opinion, qui déjà,
lume au journal des Débats. La révolution de 1830 le retira de la vie publique . Il écrivit alors, dans une vieillesse souvent mo
e le triomphateur romain à ce Capitole que Cicéron appelle le conseil public de l’univers :   Romanos ad templa Deûm duxêre tr
ur, qui pussiez n’en être pas entièrement satisfait, et faire voir au public qu’il y manquait quelque chose. Ma petite drôleri
viens qu’avant lui M. de Broë714, homme éloquent, zélé pour la morale publique , me conseilla de même, en termes moins flatteurs,
n jardin, sa maison, et regarder son visage encore une fois. La piété publique lui composa de royales funérailles, et l’opinion,
lui fallait porter le pain chez les cliens, se tenir dans la chambre publique avec tous les siens, et subir dans ses oreilles e
hors de vos regards ces premiers pas de votre concitoyen dans la vie publique . Vous l’allez voir paraître sur les champs de bat
odèle le plus accompli de l’éloquence dans les chaires d’enseignement public , à la tête de ce groupe fameux complété par les n
t quarante ans le secrétaire perpétuel et l’orateur. Laissons l’homme public , député, pair de France ou ministre. Historien, i
es anciens et les modernes. (Pindare, Chateaubriand, etc.). La parole publique dans les chaires d’enseignement fut heureuse à l’
é, la sûreté ou la profondeur de ses vues ; dans le haut enseignement public sous la Restauration, par sa parole à la fois éle
s long ministère (1840-1848) ; dans l’administration de l’instruction publique , par l’organisation de l’enseignement primaire (1
et politique de la société gallo-romaine et franque ; dans ses cours publics , il a déroulé l’histoire philosophique de la Civi
aut que le pouvoir absolu soit accueilli par les croyances morales du public , et non pas seulement accepté eomme un expédient
la société, et commandé par la nécessité plutôt qu’établi dans la foi publique . Des esprits éminents et de nobles caractères le
amènent l’indifférence ; peu de vieux ministres se soucient encore du public et de la vérité. Clarendon, proscrit, infirme, pr
et de violence ; mais je ne répondrais pas aux sentiments du généreux public qui nous écoute, et du grand public extérieur qui
is pas aux sentiments du généreux public qui nous écoute, et du grand public extérieur qui s’est vivement préoccupé de votre é
commença à vingt-trois ans, en Sorbonne, une carrière d’enseignement public qui fit sa gloire et le porta, après 1830, au min
celui-ci M. Royer-Collard755 est venu réhabiliter dans l’enseignement public , pendant que M. de Chateaubriand, Mme de Staël, M
ui-même dans sa retraite de Commercy, et que, s’il regardait aussi le public et la postérité, c’était d’un regard détourné et
société, s’en proposa de plus grands, et songea à paraître devant le public . Là est le trait particulier de La Rochefoucauld,
de pouvoir étendre ses libéralités. Il se croyait comptable envers le public de tout ce qu’il en recevait, et dans ce compte c
. Souvent il leur laissait croire que ses bienfaits venaient de fonds publics qui avaient cette destination. Lorsque l’erreur n
zèle et avec persévérance. Les applaudissements, la reconnaissance du public sont acquis d’avance a ceux qui leur feront faire
ine pouvaient, sans désavantage, être mis en parallèle avec ce que le public connaissait du caractère, de la vie publique et d
n parallèle avec ce que le public connaissait du caractère, de la vie publique et de la rie privée du futur cardinal. Où donc l’
it à la punition, avec une exactitude vraiment astronomique ; mais le public , malgré la forme scientifique de la sentence, la
vol., 1823-1827) ; elle fut la distraction féconde de sa vie d’homme public , l’occupation et la consolation de sa retraite ju
rait encore, allait finir ; car les soldats manquent lorsque l’ardeur publique s’éteint, les générations ne se forment plus lors
t mieux, un bon argument contre elle, et une leçon littéraire pour le public  ; puis, par différents recueils de poésie (les Po
ousseau, sur La Fontaine et les fabulistes, sont sortis de ses leçons publiques . De la clémence paternelle Parabole de l’E
les frais de la littérature. Elle ne réussit pas toujours à amuser le public  ; mais elle consomme le divorce de la littérature
s, de la Restauration, de la Turquie ; à plusieurs reprises confident public de sa propre vie ; voyageur en Orient, narrateur
les plus diverses et les drames toujours renouvelés de la vie privée, publique , parisienne et provinciale. À voir ainsi se retro
Elle est silencieuse autant que Venise. Il n’y a pas d’autre voiture publique que celle d’un messager qui conduit dans une pata
lomba, je n’aime point à voir ma sœur se donner ainsi en spectacle au public . — Orso, répondit Colomba, chacun honore ses mort
289. Le silencieux Conrart, qui n’imprimait pas et ne parlait pas au public , avait dans le particulier d’heureuses rencontres
ar. 294. Cour destinée aux écuries, aux équipages. 295. De la chose publique , de l’État. Cf. La Bruyère, chap. X : Du souverai
endu au roi (1781), premier essai de publicité en matière de finances publiques . Rappelé en 1788, éloigne de nouveau le 11 juille
volutionnaire, rédigeait un journal, le Père Duchêne, que les crieurs publics annonçaient ainsi : Voyez la grande colère du pèr
sait que Rome est la ville du monde la plus arrosée par des fontaines publiques , la plupart monumentales. 673. Virgile, Géorg. I
mbord pour le duc de Bordeaux : il était accusé d’offense à la morale publique (1821). 714. Procureur du roi, qui avait requis
siècle. — L’auteur a conservé à la rédaction de ces pages d’un cours public leur caractère d’improvisation. On pourra en comp
rère Maurice (1810-1839), âmes et intelligences exquises, révélées au public par G. Sand et Sainte-Beuve et des publications p
73 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
rages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chim
du genre humain. Anciennement, chez le peuple romain, les récompenses publiques étaient rares et simples, et, par cette raison, g
envie de le raconter aux autres ? Comme la vue d’un cortége, des jeux publics et des autres spectacles de ce genre, les attache
un autre ; qui ne sont point renfermés dans un temple, dans une place publique , dans une ville, dans un pays, mais qui remplisse
nutilement des vœux et des prières. Version XXX. De l’Éducation publique . 30. L’éducation publique ne produit pas peu
ères. Version XXX. De l’Éducation publique. 30. L’éducation publique ne produit pas peu d’avantages ; mais le plus pré
Version XLI. Une bibliothèque doit être formée pour l’usage du public et des particuliers, et non pour la montre. 4
maîtres qui sachent la conduire et conspirer de concert à la félicité publique  ; qu’un roi partisan de la paix, que dis-je ? Jal
 ; tandis que les Athéniens, mes ancêtres, défendirent, par un décret public , qu’on osât donner aux esclaves le nom d’Harmodiu
é civile par celle des fortunes. Il voulut que tous les repas fussent publics , afin qu’il n’y eût personne dont les richesses e
onna que les pubères fussent conduits, non pas aux écoles de la place publique , mais aux champs, pour que leurs premières années
uait aucune des connaissances nécessaires au particulier ou à l’homme public . Les affaires civiles et l’économie rurale lui ét
s, il souffrait de ce dégoût, de cette insensibilité dans une affaire publique , dans la circonstance la plus importante, où il s
nt amenés par l’ambition ; les autres, par les devoirs d’une fonction publique  ; les autres, par une charge d’ambassadeur ; les
lui prêter leur secours. Comme il tenait singulièrement à chanter en public , à Rome encore il avança l’époque des jeux Néroni
son mari ; pourquoi la fille de Scipion reçut une dot tirée du trésor public  : la noblesse romaine rougissait de voir se flétr
cer que par de généreux efforts, il se livra tout entier aux affaires publiques , et s’appliqua avec un soin particulier à se fair
répandent dans son enceinte, et rasent jusqu’au sol tous les édifices publics et privés. Albe subsistait depuis quatre cents an
l’écriture, tandis que dans le reste généralement, dans les affaires publiques ou privées, ils se servent des caractères grecs.
éclater. Indifférent à ses propres intérêts, passionné pour l’intérêt public , à un grand cœur il joignait beaucoup de hardiess
e s’est passé presque aucun jour où quelque auteur ne fit une lecture publique . J’aime à voir les études fleurir, les hommes de
velle de cette récente calamité, après avoir partagé comme citoyen la publique affliction, puisse s’empêcher de te donner partic
la mort de Germanicus. Tibère et Augusta s’abstinrent de paraître en public , soit qu’ils crussent au-dessous de leur dignité
et de les faire échapper à leurs persécuteurs ». Pour des funérailles publiques , quelques-uns eussent désiré plus de pompe. On ra
raits, nous jouissions, lorsque ces pervers, victimes expiatoires des publiques alarmes, marchaient, sur le sang des criminels, à
nt, l’empereur Julien est accueilli, comme une divinité, par des vœux publics , et il est charmé des acclamations de la multitud
gage les principaux citoyens de sa ville à fonder chez eux des écoles publiques . 72. Il vous importe hautement, à vous qui êt
beaucoup de localités, où les maîtres sont rétribués sur les deniers publics . Il n’y a qu’un moyen de prévenir cet abus : c’es
de Socrate. 73. Socrate ne crut pas nécessaire pour un précepteur public de se renfermer dans l’enceinte obscure d’une éco
t surtout au milieu de la foule, suivant lui, au grand jour de la vie publique , que devait vivre quiconque voulait consacrer tou
hommes, entrer dans les ateliers des citoyens, assister aux réunions publiques , se mêler à la vie commune. Entre autres avantage
plus convenable et plus propre que tous les autres âges aux affaires publiques et particulières, il a aussi plus de part que tou
art que tous les autres aux peines et aux misères de l’administration publique et privée. C’est le temps où l’on recueille l’hon
’est personne qu’elles ne puissent détourner et éloigner des affaires publiques . Mon malheur que je me suis attié en a offert aux
tendant, lisez-les du moins, afin d’être plus disposé à les livrer au public , et de goûter enfin cette joie dont je jouis depu
t au gré de quelques hommes ; c’étaient eux qui disposaient du trésor public , des gouvernements, des magistratures, des distin
ëte Philémon. 93. Philémon, célèbre auteur de comédies, lisait en public une partie d’une pièce qu’il avait nouvellement c
i belle mort. Puis, étant retournés à l’assemblée, ils annoncèrent au public « que le poëte Philémon, qu’on attendait au théât
ur jouait lui-même ses pièces ; mais, à force d’être redemandé par le public , il altéra gravement sa voix : alors, aidé des ac
et la douceur des mœurs ; s’il vous voyait vous-même, dans votre vie publique ou privée, imitant la rigoureuse austérité des an
et les matelots. 58 29. Suite du même sujet. 60 30. De l’éducation publique . 62 31. Séjour du Sommeil. 64 32. Le brigand de
Spartiates. 78 41. Une bibliothèque doit être formée pour l’usage du public et des particuliers, et non pour la montre. 78 4
héréditaire. 238 34. Pline à Sosius Sénécion, touchant les lectures publiques . 240 35. Devoir du maître qui enseigne. 242 36.
gage les principaux citoyens de sa ville à fonder chez eux des écoles publiques . 310 73. Enseignement de Socrate. 312 74. Des m
certain usage. Quand la pièce était finie, un acteur venait saluer le public avec ce mot : plaudite. *. Allusion à un autre u
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
liste l’égale à Molière et à Shakespeare. Sincère, hardi pour le bien public , implacable contre la bassesse, aussi franc avec
es enfants du roi, non pas même ses parents, n’avait pu approcher. En public , sérieuse, mesurée, respectueuse avec le roi, et
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
rnez, devint, grâce à son adresse, une importante question de liberté publique et d’intérêt général. Il y trouva prétexte à des
ate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public , un chorus universel de haine et de proscription.
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
tion. Il est bien certain que tout écrivain veut méditer l’amour du public et éviter la censure ; eh bien ! pour y parvenir,
lui-même un critique sévère de ses propres ouvrages. Voulez-vous du public mériter les amours ?Sans cesse en écrivant variez
n écrivant variez vos discours…Craignez-vous pour vos vers la censure publique  ?Soyez-vous à vous-même un sévère critique. Boil
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
su prouver le contraire. Il y a plus : de tous les genres de discours publics , il n’en existe peut-être pas qui demande plus ri
s vérités utiles : Ce n’est pas au barreau, ce n’est pas dans l’homme public seulement, que cette verbosité est condamnable ;
78 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ne manquera jamais aux bienséances lorsqu’il sera obligé de parler en public . Toutes les rhétoriques parlent de la réfutation 
e but ; d’abord d’apprendre aux jeunes gens comment on doit parler en public  ; et en second lieu de les former à la lecture à
e sera à l’avenir l’instrument de l’ambition, de la gloire et du bien public . L’art de la parole est chez nous une puissance,
bre, et y feront entendre une éloquence animée par la passion du bien public et l’amour de l’auguste dynastie de nos rois. C’e
e génie de l’illustre chef qui préside aux destinées de l’instruction publique , et dont les talens et les vertus réalisent si bi
pensée qui les agitait. Ainsi parla Brutus lorsqu’il fonda la liberté publique , ainsi parla cet illustre aveugle, lorsque, rejet
able au sujet, ce qui est l’élocution. Si l’on se prépare à parler en public , il faut en outre fixer dans sa pensée les divisi
e écrivain, se faire estimer, ou, comme orateur, fixer l’attention du public , doit être d’étendre ses connaissances et de rass
aire adopter à une assemblée une résolution, de déterminer la volonté publique pour le dessein qu’on lui propose, ou de la détou
use. Mais avouons qu’il est encore plus sûr de faire parler l’utilité publique , surtout, dit Cicéron (de Orat., l. II, n°. 334),
e risque aussi de perdre son honneur ou sa dignité. Lorsque l’utilité publique et la dignité sont d’accord, l’éloquence populair
s. (Cic., de Orat., l. II, n°. 335.) Pour traiter ainsi les affaires publiques , l’orateur doit avoir acquis une connaissance pro
, ses relations, ses intérêts, ses ressources, ses principes de droit public  ; de l’avenir, les précautions, les espérances, l
s expressions d’une âme fortement émue et brûlante de l’amour du bien public . Voilà ce qui caractérise l’éloquence de la tribu
e une multitude d’hommes ignorans et grossiers, réunis dans une place publique pour délibérer sur les affaires les plus importan
me on n’en peut douter, nécessaire dans les autres genres de discours publics , elle est indispensable pour ceux qui doivent êtr
serve de la dignité au milieu des revers. « L’élévation aux charges publiques , les récompenses accordées à la vertu, les belles
n plus de blâmer avec énergie le méchant, et de le dévouer à la haine publique , sans être instruit de ses vices et de ses forfai
urel ou civil, qu’on va chercher dans le droit naturel, dans le droit public et dans la morale ; c’est dans ces cas que sont l
uvres et des malheureux. Ils ne doivent leur élévation qu’aux besoins publics  ; et loin que les peuples soient faits pour eux,
ureux de plus loin ; c’est enfin une victime honorable de la félicité publique , à qui la providence a donné pour famille une nat
us donc enfin, de par les dieux immortels, et prenez en main la chose publique . (Sall., de Bell. Cat.) Caton ne manquait pas de
st pas indifférent non plus, que le lieu où nous parlons soit un lieu public ou particulier, que ce soit dans notre ville ou d
gens de bien, ou du moins pour des hommes qui rendent des services au public . Dans le premier cas, on se concilie l’affection
ne l’était à Athènes et à Rome. Là on délibérait dans des assemblées publiques sur les intérêts de l’état ; on plaidait en prése
re qui, en quel temps, en quel lieu, en quelle conjoncture, ce que le public pense de l’affaire, ce qu’en pensent les juges eu
s considérations privées sont touchantes ; les considérations d’ordre public sont plus imposantes et plus impérieuses. Précep
ace de temps qu’il a fallu pour l’exécuter ; à s’appuyer de la rumeur publique , de l’opinion même des auditeurs. (Cic., de inv.
onnes ; s’il y est question d’un crime, d’un fait grave, d’un intérêt public , vous pouvez vous livrer aux sentimens de douleur
atières graves, importantes, aux occasions solennelles, aux harangues publiques , par exemple, aux oraisons funèbres, aux discours
t Augustin fait sentir d’une manière assez vive à ceux qui parlent en public , la nécessité où ils sont de s’expliquer claireme
a chaleur et du mouvement dans le style. Dans les affaires où l’ordre public est compromis, où les grands intérêts de l’état s
arat, tels que ceux qu’on prononce dans les académies, dans les fêtes publiques , etc…. « L’élégance est encore plus nécessaire
at sans solidité. » Le style fleuri ne messied pas dans les harangues publiques qui ne sont que des complimens. Les beautés légèr
ion. Il n’y a rien de plus ennuyeux que la monotonie. Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant varie
cur, équivoque ; et de plus, dans les discours faits pour être lus en public , elles gênent la respiration et rendent la pronon
ands citoyens dont la Grèce a recueilli les cendres dans des monumens publics . Elle leur accorde à tous la même sépulture et le
ans ces vers où Catilina dit en parlant de Cicéron : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents un flan
s la laisseraient ignorer, si elle pouvait être ignorée. Les monumens publics en parlent assez, sans qu’ils en parlent eux-même
son cœur, et qui n’attendait qu’une occasion pour éclore aux yeux du public . » (Merc. 10e.) Il y a dans cette période une sen
re une chose fort simple. Un apothicaire, dit Voltaire, donne avis au public qu’il débite une drogue nouvelle à trois francs l
ser un discours, nous devons nous occuper de l’art de le prononcer en public . Cette partie de l’éloquence n’est ni la moins im
députés, celles que d’Aguesseau donne aux orateurs qui, en parlant en public , se dispensent d’employer le secours de la mémoir
e nous de les acquérir ; nous devons alors nous abstenir de parler en public . Mais s’il n’y a en nous aucun vice d’organisatio
’est aussi celui qui convient le mieux dans les discours prononcés en public  : Mediis utendum sonis. (Quint.) En effet, trop
 ; les intonations, les inflexions de la voix doivent être formées en public , comme elles le sont dans un entretien particulie
n imitateur trop servile le transportait dans un discours prononcé en public . Du plagiat. Nous ferons observer enfin que l’i
79 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
scription était conforme aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les maîtres les plus accrédités de la
légitimes désirs de réformes ont préoccupé de nos jours la conscience publique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruct
, nous est aussi nouvelle qu’elle était inconnue à nos pères. La voix publique nous reproche le vice contraire, et toute l’antiq
ts. Et tout cela, comme vous savez, parce qu’ils faisaient profession publique de médisance et qu’ils mordaient effrontément les
12. Quand, à Rome, un capitaine général recevait de la reconnaissance publique le plus grand de tous les honneurs extérieurs, et
et je ne me laisse pas non plus emporter aux affections ni aux haines publiques , que je sais être presque toujours fort injustes.
e si l’auteur lui eût montré sa comédie avant que de la faire voir au public , il l’eût trouvée la plus belle du monde. LE MARQ
i a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin ? Veut-on que tout un public s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n
quons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public , et ne consultons, dans une comédie, que l’effet
s qu’ils doivent suivre. Voilà les principes du repos et de la sûreté publique qui ont été reçus dans tous les temps et dans tou
ous ferions de sa mort : de sorte qu’il a fallu établir des personnes publiques qui la demandent de la part du roi, ou plutôt de
térieurs que des chrétiens doivent avoir ? Supposez que ces personnes publiques demandent la mort de celui qui a commis tous ces
aux qui menacent les États et poser les fondements de la tranquillité publique . Il connaît la sagesse humaine, toujours courte10
justice par les magistrats et jugés coupables d’un attentat envers le public . Quand on a commencé à prendre ce train, les gran
ruit qu’ils en devaient attendre, et qui leur en revint, fut la haine publique , les persécutions, les fers, les tourments les pl
disent alors qu’ils ont les premiers approuvé cet ouvrage, et que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les
fut mêlé à des querelles qui l’éloignèrent prématurément des emplois publics . Ce fut alors qu’il servit de sa plume, comme il
après m’avoir fait passer par les différents degrés de la profession publique , et m’avoir plus d’une fois honoré de la première
qui m’a engagé dans cette entreprise. Choisi par vous pour rendre de publiques actions de grâces au roi, j’avais tâché d’exposer
s rois, nos rois ont voulu que l’on trouvât dans votre sein une école publique pour toutes les sciences, mais surtout pour ce ge
nous, que l’Université, mère des beaux-arts, a chargés de la fonction publique d’enseigner, c’est à nous qu’il convient d’être c
lettres avant la fondation de l’Académie française : progrès du goût public au dix-septième siècle. J’augure trop favorablem
e des bienséances et des mœurs, comme de l’éloquence ; c’est un dépôt public qui vous est confié, à la garde duquel on ne peut
laudis dans les ouvrages d’esprit, ils le sont bientôt dans les mœurs publiques . Tout change et se corrompt avec le goût : les bi
le vice, qui font le sujet des louanges, des dérisions, des censures publiques  ; un nouveau monde s’est élevé insensiblement, et
té des particuliers acheva d’enlever ce qui avait échappé à l’avarice publique . Les magistrats et les gouverneurs vendaient aux
les ouvrages qui sont depuis longtemps en possession des suffrages du public , et dont la réputation n’est point équivoque : il
. Il n’y a que le temps qui puisse fixer le prix de chaque chose ; le public commence toujours par être ébloui. Mais le grand
inq fois428 ? C’est que la multitude décida de la victoire, et que le public a depuis fixé les rangs. La multitude avait des p
ces qui éclatèrent dans le moment de la décision. D’un autre côté, le public , c’est-à-dire la plus saine partie de la nation,
e noyée au sang de ses enfants : « Les uns assassinés dans les places publiques , « Les autres dans le sein de leurs dieux domesti
Chant I (fragment). Préceptes aux auteurs682.     Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant varie
pour quelque temps s’est soustrait à nos yeux. Déjà, par une porte au public moins connue, L’un et l’autre consul vous avaient
BURRHUS. Et ne suffit-il pas, seigneur, à vos souhaits Que le bonheur public soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à choisir
rt prématurée fut pleurée par la France entière à l’égal d’un malheur public . Saint-Simon lui-même a déploré avec une éloquenc
saines traditions de nos écoles et le meilleur code de l’instruction publique . A la sagesse des préceptes se joint le charme d’
La part faite à l’Académie dans cet heureux perfectionnement du goût public est sans doute exagérée par Massillon : il faut v
consulté par Auguste, lui a donné le conseil de garder, pour le bien public , la souveraine puissance. 509. C’est-à-dire, apr
rand Condé pleurant aux vers du grand Corneille. 522. L’admiration publique a tellement consacré les paroles prêtées à August
rneille. 589. En lui nous reconnaissons Cotin. Pour empêcher que le public ne s’y méprit, Molière avait, dit-on, revêtu d’ha
d’autres choses. Molière eut le mérite de réformer le goût et le sens public . 594. Pour tient ici la place de seulement : on
aime encore mieux être ému que d’être amusé ». Par un retour du goût public , dont il ne serait pas très difficile de donner l
Ces vers sont dignes de l’homme généreux et sensible aux souffrances publiques qui composa vers la fin de sa carrière, et d’acco
a témoigné lui-même que, « de tous les ouvrages qu’il avait donnés au public , il n’en était aucun qui lui eût attiré plus d’ap
n opposé à celui de Burrhus, où la probité se joint à l’amour du bien public . 720. C’est là en effet ce qui devait arriver, c
’homme, où il parle à un envieux qu’offusque le mérite d’autrui : Le public applaudit aux vers du Glorieux : Est-ce un affron
 » (Suétone, Vie d’Auguste, ch. 99.) C’était le compliment adressé au public à la fin des pièces de théâtre. 807. Voltaire av
80 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
sacrilèges ! Et quand les désastres de la patrie, quand les douleurs publiques ne toucheraient pas vos âmes, à qui Pharsale n’a-
quoi ? les fortunes privées peuvent-elles subsister, quand la fortune publique périclite ? L’incendie allumé par nos ennemis ne
des jaloux et des envieux ? Quel homme pourrait désirer les fonctions publiques , exposé, s’il est malheureux, à être appelé en ju
pitié applicable à des malheureux trahis par la fortune, de l’intérêt public , de la gloire de Syracuse, je donnerai mon avis d
ences, ayez pitié de ceux qui ont ouvert leur patrie, comme une école publique d’instruction, à tous les hommes. Et vous, qui av
a mer, pourvus abondamment de toutes ressources, richesses privées et publiques , navires, chevaux, armes, population plus nombreu
ore bien au-dessous des Athéniens, puisque nous n’avons pas de trésor public et que nous sommes peu disposés à subir des contr
che rapide ? Nous jouons un rôle bien peu important dans les affaires publiques , et notre fidélité fait toute notre gloire. Mais
é de voir que dans cette assemblée composée d’hommes sages, l’intérêt public est sacrifié à un vain orgueil, surtout quand il
ie pas. Je connaissais ta défense : pouvais-je l’ignorer ? elle était publique . J’ai osé l’enfreindre, parce que ce n’était ni J
arquer en moi quelque mérite dans la vie privée ou dans les fonctions publiques , il est inutile que je vous en parle, puisque vou
s son collègue ; si ce même Romulus (du moins comme le dépose la voix publique ) est tombé sous les coups des sénateurs, qui m’of
, nous étions heureux de les voir, victimes expiatoires des calamités publiques , marcher sur le sang des criminels à des supplice
r Marius enfermé à Minturnes dans une maison particulière, un esclave public , Cimbre de nation, tenant son glaive nu, n’ose at
81 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
es rencontrer, dans les rues, sous les portiques, dans les promenades publiques . C’était plaisir de le voir lutter avec eux de so
urs cahiers des leçons qu’ils ne tardaient pas à oublier sur la place publique . La pratique journalière des affaires les dégoûta
lent des agitations du forum, des événements qui occupent l’attention publique , et, par une pente insensible, arrivent à discute
t plus il craint de rester au-dessous de son sujet et de l’attente du public . Cicéron confesse que, chaque fois qu’il montait
dans le silence du cabinet. Mais si l’orateur ne se présentait pas en public déjà échauffé par la méditation de son sujet, si
s et rassis. Réduisez en raisonnements ces phrases : Une loi de salut public est un glaive dans le fourreau ; — étendre la Rév
acteur qui avait le regard fixe et concentré qu’il tournait le dos au public . Les yeux ont donc un rôle important dans l’actio
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
Orateur et homme d’État formé par une longue expérience de la vie publique , M. Thiers mérite d’être appelé notre historien n
trente années de ma vie, et je dirai que, même au milieu des affaires publiques , je ne me séparais pas de mon art 1. Lorsqu’en pr
83 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
vertu, censure les vices et les abus, fronde les ridicules, venge le public des impertinences d’un fat, d’un sot, etc. Il sem
e des plus belles inscriptions que l’on puisse citer pour un monument public , est celle qui est gravée à l’entrée de l’arsenal
de bien. Les vertus privées ont droit à cet hommage, comme les vertus publiques  ; et les titres de bon parent, de bon ami, de bon
84 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
ment utile. C’est à chacun de juger par soi-même si ce qu’il offre au public ou ce qu’un fait donné lui présente a pu et dû se
se contente de penser, de réfléchir ; il ne dit pas ce qu’il pense au public  : ce n’est que quand il sent un grand trouble au-
motif de plus pour s’attendrir155. Cependant il est très vrai que le public fait une différence entre ces divers sujets, et q
ions et dans les discours. Ce fut lui, en un mot, qui donna le ton au public et qui mit le public en état de le donner aux aut
ours. Ce fut lui, en un mot, qui donna le ton au public et qui mit le public en état de le donner aux auteurs163. Lorsque ce g
85 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
dits seuls pourront être sensibles et qui cependant intéresse tout le public des lecteurs, la renommée de nos grands écrivains
ssemblée. Alors les cris redoublèrent, et durant deux heures la place publique retentissait de ces mots : La grande Diane des Ép
remier, s’éleva aux idées de gouvernement, de nation, de loi, d’ordre public , et voulut, en régnant, faire autre chose qu’asso
t non pour lui seul, d’après des idées générales, avec des intentions publiques , préoccupé des besoins sociaux en même temps que
itions illégitimes de ses prédécesseurs, aux dépens même de la sûreté publique et de l’affection de ses sujets ; cet amour immen
   Sur les crânes les plus épais, Tout est en mouvement sur la place publique  ;            La voix bruyante et le cœur vain, Ch
     Ne soulèvent plus que des ris ; Où le sublime autel de la pudeur publique            Jonche le sol de ses débris ; Un vrai
sonne ne s’y trompe, et il ne prend aucun soin de dérober aux yeux du public le misérable penchant dont il est possédé, car te
s passions sauvent du moins les apparences ; on les cache aux yeux du public  : une imprudence peut quelquefois les dévoiler ;
lui-même. Loin de prendre des précautions pour la dérober aux yeux du public , tout l’annonce en lui, tout la montre à découver
me ils ont peu de part aux biens dont ils ordonnent, Dans le champ du public largement ils moissonnent, Assurés que chacun leu
s Macédoniens aiment le monarchique, Et le reste des Grecs la liberté publique  : Les Parthes, les Persans veulent des souverains
tous ses ennemis il voit ceux de l’État, Et dans sa propre injure un public attentat. En ce point seulement à Danton il resse
r que si l’auteur lui eût montré sa comédie avant de la faire voir au public , il l’eût trouvée la plus belle du monde. Le marq
même désire que la France se régénère. Pour moi qui, dans ma carrière publique , n’ai jamais craint que d’avoir tort-, moi qui, e
 : j’ai été, je suis, je serai jusqu’au tombeau l’homme de la liberté publique , l’homme de la constitution. Malheur aux ordres p
Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’homme public , envisage avec passion l’avenir qui l’attend en f
nts, la culture des lettres est, après la religion, le premier trésor public , l’arôme de la jeunesse et l’épée de l’âge viril.
a ville, où ils devaient subir leur triste sort au milieu de la place publique . Notre charitable jeune homme en fut touché ; et
uvaient mourir. Notre paralytique, Couché sur un grabat dans la place publique , Souffrait sans être plaint : il en souffrait bie
ble, que vous n’avez rien naturellement au-dessus d’eux. Si la pensée publique vous élève au-dessus du commun des hommes, que l’
uge ; de sorte que le talent est toujours satisfait de lui-même ou du public , quand l’esprit se méfie et doute de la nature et
a parler d’une capitale d’un grand royaume, où il n’y avait ni places publiques , ni bains, ni fontaines, ni amphithéâtres, ni gal
apprendra sans étonnement qu’en pleine paix, et dans une tranquillité publique , des citoyens entraient dans les temples, allaien
t devenue plus nécessaire encore aujourd’hui qu’autrefois, aux hommes publics obligés de faire prévaloir leurs pensées par la p
d’un côté, vos raisons ne les ébranlent, et de l’autre, l’approbation publique ne les retienne63 Je serais en la même peine, si
oïque, si vous contribuez en quelque chose au châtiment de cet ennemi public . Vous obligerez en une seule personne mille perso
. Il n’y a que le temps qui puisse fixer le prix de chaque chose ; le public commence toujours par être ébloui. Mais le grand
travaillent servent aisément l’avarice du libraire et la malignité du public . Vous cherchez à faire sonner ces trompettes de l
s lui répondez, il réplique : vous avez un procès par écrit devant le public , qui condamne les deux parties au ridicule. C’est
able, est cependant flétrie par l’injuste mais irrévocable cruauté du public . Ce malheureux avilissement où ils sont les irrit
une compagnie où il se trouvera quelqu’un de ces auteurs réprouvés du public , ou de ces demi-savants qui n’ont pas même assez
n disent tant de mal jusqu’à ce qu’ils y soient admis, et pourquoi le public , qui respecte assez l’Académie des sciences, ména
vec pompe, lorsqu’on fil l’empire, l’homme qui voulait être la gloire publique de la France, ut s’occupait d’attirer, d’absorber
nt et l’organisation de la société absurde. Heureusement pour le bien public et l’honneur de nos institutions, quand, par un b
ate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public , un chorus universel de haine et de proscription.
ne a les yeux de Rodrigue. L’Académie en corps a beau le censurer, Le public révolté s’obstine à l’admirer. (Boileau. Sat. I,
lat devant le parterre ; sa cause n’est point encore gagnée devant le public qui se laisse faire ses opinions par son journal
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
, que le discours oratoire est un discours composé pour des occasions publiques et brillantes. Quelque matière que traite l’orate
savait affliger son âme par le jeûne, et se dérober aux réjouissances publiques , pour offrir à Dieu, dans le fond d’un appartemen
à peu près, le sens littéral de ce morceau. « Au milieu de la place publique de Messine37, un citoyen romain était cruellement
de ta hardiesse effrénée ? Quoi ! ni la garde qui veille à la sûreté publique , ni la crainte du peuple, ni ton arrêt déjà prono
n’avez pas fait ; si chacun veut s’employer de bonne foi pour le bien public , les riches en contribuant de leurs biens, les je
ant ne transmit à ses filles d’autre succession que la reconnaissance publique , qui les dota ; imaginez-vous, dis-je, l’entendre
e un jugement, tel que l’exacte justice le prescrit, et que l’utilité publique le demande ». On s’attend, sans doute, à lire, a
voit point me promener avec un visage content et serein dans la place publique , étendre une main caressante, et d’une voix de co
87 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
genres se tiennent de près à l’origine. Les rhapsodes, en chantant en public les poésies homériques, y mêlaient des gestes et
e patients, courageux, déterminés. Le théâtre donnait ainsi aux mœurs publiques un caractère de stoïcisme en rapport avec le but
le drame l’a emporté ; il a presque tué la tragédie : Il a habitué le public à son allure indépendante, à ses émotions violent
ore moins pour les représenter sous une couleur fausse ; la malignité publique aime à se repaître-du mal et à tout critiquer, mê
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
Et ne produisent rien, pour fruit de leurs bons mots, Que l’effroi du public et la haine des sots ? Quel démon vous irrite et
e a les yeux de Rodrigue. L’Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s’obstine à l’admirer4 ……………………………………………
t un contraste assez choquant avec le discrédit où il tomba auprès du public vers la fin de sa vie. 1. C’est à peu près ce q
89 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
corriger les mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques , à rendre les hommes bons et heureux. L’homme dig
me, ou qui se servirait de la méthode des géomètres dans ses discours publics , sans y ajouter rien de vif et de figuré ? serait
vore les uns les autres. Les assemblées ne sont plus que des censures publiques  : la vertu la plus entière n’est plus à couvert d
ents de la société, des excès dont on n’oserait parler ; les plaisirs publics , des écoles de lubricité : notre siècle voit des
pierres du sanctuaire se traînent indignement dans la boue des places publiques , et le prêtre est devenu semblable au peuple. Tou
re leur orgueil et pour honorer leur paresse : il se fit connaître au public par l’application à ses devoirs, la connaissance
vulgaire ne changera pas, et ceux qui jugent, soit avec un caractère public , soit comme simples particuliers, y conforment or
homme, si ces discours, tout beaux qu’ils sont, ne font aucun bien au public , s’ils ne contribuent pas à instruire les hommes
que, les exprimant avec art dans sa personne, il paraisse aux yeux du public , non tel qu’elles sont, mais tel qu’elles devraie
nom, qui sera toujours en France comme le protecteur de l’instruction publique et des bonnes études, doit nous être sacré, puisq
nneur. Voulez-vous toujours43, dites-moi, vous promener dans la place publique en vous demandant l’un à l’autre : Qu’y a-t-il de
? C’est donc ce qui les engage aujourd’hui, malgré elles, à donner au public le triste spectacle des troubles dont leur maison
fier de ses propres désirs ; ce roi dont tant d’éloges et de trophées publics avaient immortalisé les conquêtes, et qui n’avait
a cour, la sérénité seule de son auguste front rassurait les frayeurs publiques . » IV. De la preuve ou confirmation. La co
aîne le désir du consulat. Nous craignons non seulement les reproches publics , mais les pensées même les plus secrètes, les vai
bienveillance des citoyens à l’égard de quiconque prétend aux charges publiques  : non contents de s’irriter pour la faute la plus
sous le poids de ses réponses104 : « Malheureux, si c’est le désastre public qui te donne de l’audace, quand tu devrais en gém
e l’esprit, et qui a passé de l’école des sophistes dans les discours publics , paraît convenir essentiellement au genre tempéré
peut les comparer à ces décorations qui ornent le théâtre ou la place publique les jours de fête ; elles ne sont pas les seuls o
du sénat ne change les projets de son tribun, il convoque l’assemblée publique . Cependant un citoyen pervers, tout rempli de pen
a dit, par ironie : Je le déclare donc, Quinault est un Virgile. Le public n’a pas confirmé le jugement de Despréaux, jugeme
connaît ici, à quelques traits, la déclamation violente de la tribune publique  ; nous avons même retranché, pedis dextri rara s
uditeurs au grand théâtre des luttes judiciaires et des délibérations publiques  ; mais leurs exercices oratoires n’avaient certai
titués, eurent donné plus d’importance et d’étendue aux délibérations publiques  ; quand les tribunaux eurent renoncé à l’usage au
onne, si dans les causes civiles et criminelles, si dans les conseils publics , on a recours à l’orateur, c’est à nous, oui, c’e
es de ses héros, l’éclat de ses théâtres, la magnificence de ses jeux publics , le bruit des discussions philosophiques dont ret
t les plus austères furent quelquefois le sujet de leurs déclamations publiques . Mais au siècle de Périclès, l’union de la philos
, honora les grands hommes par des proscriptions. Accusé par l’estime publique de vertu et de génie, Dion fut proscrit : il aban
x pieds l’empire avili et complice de sa honte, insulter à la majesté publique , ou, se renfermant au fond d’un palais gardé par
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
tre fureur, vous irez heurter, comme l’aveugle, les arbres de la voie publique . Vos fils et vos filles seront traînés captifs ch
si j’ai rien épargné, rien négligé, pour vous prodiguer l’instruction publique et particulière, pour prouver à ces mêmes Juifs e
91 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
scription était conforme aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les maîtres les plus accrédités de la
légitimes désirs de réformes ont préoccupé de nos jours la conscience publique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruct
pour le temps. Nos anciens, qui faisaient parler leurs rois en place publique , donnaient assez aisément l’unité rigoureuse de l
 ; mais s’ils voulaient donner dix ou douze poèmes de cette nature au public , ils élargiraient peut-être les règles encore plu
gique, on a cru que ce serait contribuer en quelque sorte à l’utilité publique que d’en tirer ce qui peut le plus servir à forme
ng étaient fort unis à la reine, et cette union produisait le bonheur public , d’autant que par là toutes les espérances des no
ns d’offices, prit les gages des anciens officiers, saisit les rentes publiques , exigea des emprunts, prépara encore de nouveaux
éparation. Les noms des partisans d’Emery tombèrent dans l’exécration publique  : chacun déclama contre l’exaction violente des t
e tous les sujets du roi. Le parlement, paraissant touché des misères publiques , reçut les supplications des malheureux, offrit d
si sainte mission, étant approuvée du ciel et suivie des acclamations publiques , les mettrait à couvert de toute crainte ; mais,
ix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la liberté publique . Celui qui leur inspirait ce venin avec plus d’ar
n esprit d’ambition de rendre sa fortune meilleure dans les divisions publiques , avait depuis quelques années, en des assemblées
u’un coupable même, condamné par les commissaires, laisse toujours au public et à la postérité quelque soupçon d’innocence ; q
rien de sacré, un prétexte de murmurer en secret, si elle ne l’ose en public , contre la plus belle et la plus florissante répu
défense de Fouquet, publiée contre le gré de Pellisson, avait reçu du public un accueil très favorable. Les ennemis du surinte
des regards et des mouvements du visage, mais incapables d’imposer au public dans une froide et simple lecture… Mais j’entends
es, mais des plus pardonnables, ait confondu sa fortune avec celle du public , ait compté le moindre de ses services pour plus
triste spectacle des vanités humaines nous imposait : et l’espérance publique , frustrée tout à coup par la mort de cette prince
ères parut en 1688 : le succès dépassa l’attente de La Bruyère. Si le public frivole s’attachait avec une préférence trop excl
corriger les mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques , à rendre les hommes bons et heureux259. Plus un
voit d’un seul coup d’œil l’ouvrage entier, comme on voit de la place publique d’une ville toutes les rues et toutes les portes,
rrompre et sans l’avertir de rien : sur la foi de Fagon et le silence public , il croyait Monseigneur en bon état, quoiqu’il l’
’avisa qu’il était temps de délivrer les deux princes d’un si fâcheux public . Il leur proposa qu’ils se retirassent310 dans le
ouveraine reçut deux fois, par la prison de ce prince et sa pénitence publique . On avait voulu dégrader le roi, on dégrada la ro
avoir de l’esprit, où l’on n’écrit que pour montrer qu’on en a, où le public applaudit même aux pensées les plus fausses, quan
il a fallu encore qu’ils convinssent de certaines règles pour le bien public , fondé, à la honte du genre humain, sur la craint
ive en fixer l’idée. Au contraire, le sacrifice mercenaire du bonheur public à l’intérêt propre est le sceau éternel du vice.
du vice. On demande si la plupart des vices ne concourent pas au bien public , comme les plus pures vertus. Qui ferait fleurir
ui vous la donne en même temps l’engage : Vous la devez au prince, au public , à l’État. POLYEUCTE. Je la voudrais pour eux per
ste, et sort vraiment tragique, Qui va changer en pleurs l’allégresse publique . Ô frère, plus aimé que la clarté du jour ! Ô riv
posent pour vivre. Croyez-moi, résistez à vos tentations : Dérobez au public ces occupations ; Et n’allez point quitter, de qu
esprits Des princes les plus doux l’oreille environnée, Et du bonheur public la source empoisonnée ? Dans le fond de la Thrace
opposé à celui des philosophes, que soutenaient doublement la faveur publique , le nombre et la grandeur des talents737. De là b
ici, une partie d’un temple ; là, le vestibule d’un palais, une place publique , des rues dans l’enfoncement ; enfin tout ce qui
u 16 mars 1672. 88. Cf. Boileau, Ép. III : Vois-tu ce libertin, en public intrépide, Qui prêche contre un Dieu que dans son
ologie (1648), ce prince, à qui il la dédia, avait assisté à cet acte  public . 225. On rapprochera avec intérêt ce passage du
torien, s’éleva aux idées de gouvernement, de nation, de loi, d’ordre public , et voulut, en régnant, faire autre chose qu’asso
t non pour lui seul, d’après des idées générales, avec des intentions publiques , préoccupé des besoins sociaux en même temps que
voit d’un seul coup d’œil l’ouvrage entier comme on voit, de la place publique d’une ville, toutes les rues et toutes les portes
diocre succès auprès de cette compagnie, trop amie du bel esprit ; le public vengea Corneille. La Harpe a fait remarquer avec
On n’en sera point étonné : l’homme de génie, qui forme et devance le public , ne peut aussitôt l’élever jusqu’à lui. Heureux s
Histoire de Bossuet par de Bausset, t. II, p. 352) ne devint celle du public que vers 1716. La France, dès lors, comme l’a dit
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
loin de compter ; après une courte récapitulation de sa vie privée et publique , il adresse à ses juges ces paroles remarquables,
atrie ? Crois-tu donc qu’une ville puisse subsister, si les jugements publics y perdent leur force, si chaque citoyen peut les
93 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
unité de lieu n’y était pas observée, mais elle y était interdite. Le public se plaisait aux changements de scène  il voulait
stez à la représentation d’une pièce de Shakespeare. Vous voyez là un public se pâmer d’aise en entendant une de ces farces ri
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
tait si précieuse à la France. Après l’assassinat, qui fut un malheur public , il ne se consola pas d’une telle perte, et, prév
ttres d’affaires personnelles, p. 300.) 1. Ils ne furent livrés au public que trente-six ans plus tard. 1. Mathieu Beroald
95 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
mé le mot latin res, chose, qui, joint à l’adjectif public-us, a, um, public , a formé le mot composé respublica, la chose publ
public-us, a, um, public, a formé le mot composé respublica, la chose publique ou la république. — De même le mot judicium, juge
96 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
roïque, si vous contribuez18 quelque chose au châtiment de cet ennemi public . Vous obligerez en une seule personne mille perso
s ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques , ne laissent pas d’y faire toujours en idée50 que
nos côtes affranchies, notre commerce rétabli, la racine de nos maux publics coupée ; d’autre côté, la Flandre106 ouverte, l’e
et à la vieillesse assombrie de Corneille que désertait l’ingratitude publique . Les effusions passionnées de l’amour maternel fu
et leurs charges, les autres leur fortune et leur vie, tous la sûreté publique et la paix, de sorte qu’il n’y en a pas un seul q
remportent, ou 522 qu’ils s’imaginent remporter l’applaudissement du public , enflés de ce succès, ou vain ou imaginaire, ils
ien qu’une troupe d’amis flatteurs prononce pour eux et les assure du public . Attentif à son jugement, où le goût, c’est-à-dir
ustice par les magistrats, et jugés coupables d’un attentat envers le public . Quand on a commencé à prendre ce train, les gran
rétendre… Il se console aisément de n’être pas heureux, pourvu que le public l’en juge digne, et il travaille à se faire consi
elle prudence ne faut-il pas pour conduire, et réunir au seul intérêt public tant de vues et de volontés différentes ? Comment
e-ci. Leur vie est si précieuse à l’État, que leur mort est une perte publique , et le regret universel pourrait servir de consol
cesse bientôt d’être secret ; et l’on a cent biais658 pour le rendre public , en sauvant même les dehors et les apparences de
incesse, plus je suis satisfait. Nous avons été dans une conversation publique où elle n’a rien dit ; c’est tout dire. Elle a la
ses Caractères, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curiosité publique  ; et ce succès toujours croissant, qui étonna la
a conversation, et il articule mal : libre néanmoins sur les affaires publiques , chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu74
t mesurée, afin de me prêter pour un peu plus de temps à la curiosité publique . Cependant mille voix confuses font retentir des
s se font honneur924de paraître à la tête de toutes les réjouissances publiques  ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y
e des bienséances et des mœurs, comme de l’éloquence ; c’est un dépôt public qui vous est confié, à la garde duquel on ne peut
plaudis dans les ouvrages d’esprit ils le sont bientôt dans les mœurs publiques  : tout change et se corrompt avec le goût ; les b
pour nos neveux. Votre gloire est donc devenue la gloire et l’intérêt public de la nation ; le destin de la France paraît atta
liste l’égale à Molière et à Shakespeare. Sincère, hardi pour le bien public , implacable contre la bassesse, aussi franc avec
es enfants du roi, non pas même ses parents, n’avait pu approcher. En public , sérieuse, mesurée, respectueuse avec le roi, et
ande nouvelle à vous apprendre. Je viens de donner mon Horace 1059 au public . — Comment ! dit le géomètre, il y a deux mille a
dit le savant, croyez-vous que je n’aie pas rendu un grand service au public de lui rendre la lecture des bons auteurs familiè
de rente de plus ; une perruque mal mise ne met personne mal avec le public  ; on fait grâce des petits ridicules, et on n’est
les ouvrages qui sont depuis longtemps en possession des suffrages du public , et dont la réputation n’est point équivoque1132 
Pour moi, je n’entre jamais au Luxembourg, ou dans les autres jardins publics , que je n’y sois environné de toutes les misères
rnez, devint, grâce à son adresse, une importante question de liberté publique et d’intérêt général. Il y trouva prétexte à des
ate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public , un chorus universel de haine et de proscription.
au par un autre équipage1476. Mirabeau 1749-1791 Pour un homme public , rien ne remplace l’ascendant d’une bonne renommé
itable gloire ; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire le bien public , indépendamment des mobiles mouvements de l’opini
rer, de maudire et de mépriser tous ses adversaires comme des ennemis publics . S’il a poussé parfois ses principes jusqu’à l’ab
on sociale firent battre son cœur d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’anarchie, la violence et les crimes 
mpéia1522 A Rome, on ne trouve guère que les débris des monuments publics , et ces monuments ne retracent que l’histoire pol
on, n’écouta que la muse intérieure, et devint à l’école des malheurs publics et domestiques, l’éloquent interprète de tous les
haute, tu semblés ajouter l’éclat de ton génie à la majesté du culte public , et consacrer encore la religion elle-même1671. (
r lesquelles reposent la famille et la société, les vertus privées et publiques , et cela par le pur ministère de ces sages, de ce
la réforme et la révolution d’Angleterre. Ces leçons, suivies par un public d’élite, ne furent que le prélude de travaux cons
Orateur et homme d’État formé par une longue expérience de la vie publique , M. Thiers mérite d’être appelé notre historien n
trente années de ma vie, et je dirai que, même au milieu des affaires publiques , je ne me séparais pas de mon art1709. Lorsqu’on
de l’Académie française, auteur de deux volumes très-appréciés par un public choisi1723, M. de Sacy est un lettré de la vieill
après, porté à rassemblée nationale par les suffrages de l’admiration publique , il se démit de son mandat après la journée orage
e saint et admirable livre ; je ne l’ai pas entreprise pour la rendre publique , ni pour me donner une réputation d’habile que je
istinguer entre les chefs de partis : « Les uns peuvent aimer le bien public , et désirer d’utiles réformes. « Les autres ne vo
e de Pompée ; mais quel homme dans Paris est animé de l’amour du bien public  ? On joue, on soupe, on médit, on fait de mauvais
variété et à la vérité du tableau : il n’y avait-pas alors de service public de pompiers. 447. C’est un souvenir du Cid. Sa
rps « sec et le visage maigre… Il est toujours libre sur les affaires publiques , chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu d
omphe à Rome étaient, au retour de la fête, mis à mort dans la prison publique  ; si on leur faisait grâce, ils languissaient en
seul avec lui-même. Gazetier perpétuel, il entretenait chaque jour le public des événements de la veille. Son humeur lui a plu
s 1752 « Mon cher et ancien ami, ce n’est pas l’ivresse passagère du public , ce n’est pas un trépignement de pieds dans le pa
tre amitié qui fait mon vrai succès et mon vrai bonheur. Je laisse le public faire sa petite amende honorable, en attendant qu
noms plaisants. 1161. Il donne à sa demande l’apparence d’un service public . On était alors dans le feu de la guerre de Sept
1272. L’Hotel du fermier général. Autrefois la perception des revenus publics était affermée à des financiers qui se chargeaien
t l’organisation de la société absurde. « Heureusement pour le bien public et l’honneur de nos institutions, quand, par un b
ndent fort cher ; et, en vérité, c’est ainsi qu’en général le gros du public juge de tout. Le goût est un don de Dieu fort rar
es services, institua la banque de France, le grand livre de la dette publique , fit achever la rédaction du code civil. 1717. L
immobile, passaient obscures à travers les temps, le génie de la vie publique s’éveillait sur la terre grecque et aux abords du
Cantons. 1800. Ce passage est extrait d’un article sur les lectures publiques qui s’adres­saient en 1848 à un auditoire populai
97 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
volumes, s’adresser à un ou à plusieurs particuliers, quelquefois au public  ; et, pour tout dire en un mot, des lettres ne so
es. Les premières sont des ouvrages destinés, la plupart du temps, au public , et qui sont naturellement soumis aux règles conv
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ndue de nos jours, les découvertes entrées rapidement dans le domaine public ont enrichi la langue d’une foule de métaphores d
mots généralement connus, et appartenant en quelque sorte au domaine public . Dès qu’elle réclame un commentaire, une note exp
ans les allusions verbales : « Messieurs, aurait-il dit un jour à son public , nous vous avions promis Tartufe pour demain ; no
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
flottait dans l’air, au lendemain des révolutions et des catastrophes publiques  : il exprima le malaise des âmes, l’inquiétude de
  Comme l’eau murmure en coulant. 2. Nous devons des remercîments publics à M. de Lamartine et à ses éditeurs, MM. Hachette
uente, et d’une imagination souvent indignée. 1. L’encan est le cri public qui se fait par un huissier pour une vente à l’en
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
« Vous vous plaignez que votre ennemi vous a décrié en secret et en public .  Défiez-vous des rapports qu’on vous a faits de
obscurité de notre destinée ; mais qu’offrirait notre vie aux yeux du public , si elle était en spectacle comme la leur ? Ah !
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