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1 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
c pas la force, c’est le droit qu’ils peuvent invoquer. » — L’orateur prouve ensuite que les émigrés n’ont pas plus le droit p
liasses de documents et croient avoir été éloquents, parce qu’ils ont prouvé longuement que d’autres pensaient comme eux. Cet
seulement la pensée de ce crime, comment il a pu l’accomplir. Peut-on prouver qu’il l’ait médité ? Avait-il des intelligences d
. Ici l’avocat développe l’axiome de droit : Is fecit cui prodest. Il prouve ensuite que son client était l’ami de la victime,
t passé. Ainsi, dans l’exemple que nous avons donné, si l’avocat peut prouver que son client était absent au moment du meurtre,
ves : je me contenterai de les énumérer. Le genre et l’espèce. — Vous prouvez que ce qui est vrai du genre l’est aussi de l’esp
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
la réalité et de l’importance des vérités qu’il annonce. S’agit-il de prouver la nécessité qu’impose la religion de pardonner à
me Bourdaloue et Bossuet, Massillon a consacré des discours entiers à prouver les dogmes, sur la certitude et la croyance desqu
émir de la nécessité que lui impose la corruption des mœurs, de venir prouver à des hommes, à des chrétiens, la certitude d’une
grand ou d’estimable. « Il est triste, sans doute, dit-il, de venir prouver à des hommes à qui l’on a annoncé Jésus-Christ, q
nt souvent aucune trace dans les cœurs ; et que les sophistes, qui ne prouvent rien, l’emportent si aisément sur le philosophe r
mportent si aisément sur le philosophe religieux, qui raisonne et qui prouve . Revenons à Massillon, et poursuivons l’analyse d
oir démontré la futilité de ces sortes de raisonnements, l’orateur en prouve le danger ; et c’est là qu’abandonnant, comme il
ertitude démontrée de l’avenir succède sa nécessité ; et Massillon la prouve par sa conformité avec l’idée d’un Dieu sage, et
3 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
l’imagination ; 2° émouvoir, en cherchant à exciter les passions ; 3° prouver , en s’adressant à l’esprit par le raisonnement. C
re est une conséquence des deux précédentes. Supposons que je veuille prouver qu’il faut aimer la vertu ; j’établis d’abord cet
us rend heureux ; et j’en tire la conclusion naturelle, qu’il fallait prouver  : donc il faut aimer la vertu. La première propos
de la seconde, et ainsi de suite jusqu’à la conséquence. Ainsi, pour prouver que la négligence amène le vice, je fais le sorit
t. C’est quand on ne s’entend pas sur la question même, et qu’on veut prouver ce qui n’a pas besoin de l’être. Ambiguïté des t
la pétition de principe ; il donne pour preuve le fait même qui est à prouver . Exemple : Pourquoi n’aimez-vous pas le travail ?
4 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
s les colléges. Il n’est point de professeur à qui l’expérience n’ait prouvé qu’un abrégé de préceptes précis, clair et méthod
les appelant a l’étude et à l’admiration du beau et du vrai ; de leur prouver qu’il ne peut y avoir ni génie ni sensibilité san
. (Cic. , pro leg. Man.) Voilà le démonstratif uni au délibératif. On prouvait qu’il fallait mettre Archias au nombre des citoye
ens de persuader à la tribune, c’est de ne prendre la parole que pour prouver ce qu’on croit vrai, proposer ce qu’on croit bon,
doux qu’excite en nous la magnanimité. Il doit intéresser plutôt que prouver . Ici, comme dans le sermon, l’auditoire est inst
principalement à leur raison que son éloquence s’adresse. Elle doit prouver principalement. Ici, l’on ne peut pas, comme dan
selon les anciens. Les anciens distinguent deux sortes de moyens de prouver  ; ceux qui se tirent des documens que la cause el
e que cette division manque de justesse, car il n’est pas de moyen de prouver qui ne requière l’habileté du défenseur, et il n’
lissent directement le fait ou le point contesté, comme une quittance prouve le paiement avec lequel elle n’est qu’une et même
i les ont prononcés, le nombre des décisions semblables. Le demandeur prouve la ressemblance des deux cas ; et le défendeur tâ
es. Ce principe est tout, puisque les choses dont on tire argument ne prouvent que par le rapport qu’elles ont avec le fait ou l
s choses relatives sont multipliées, plus elles participent du fait à prouver , plus les probabilités s’élèvent à la valeur d’un
r. Manière de raisonner. Si par exemple, je veux savoir moi-même ou prouver à d’autres que Dieu doit être adoré, je choisis p
ième qui sert de mesure commune. Exemples de syllogisme. Si je veux prouver que la vertu est à rechercher, je chercherai une
Prémisses Donc la vertu est à rechercher……. conclusion. Voudrai-je prouver que la vertu procure le vrai bonheur ? je choisir
 ; Donc la vertu procure le vrai bonheur. S’il s’agissait ensuite de prouver que la vertu donne réellement cette existence pai
uer Clodius. L’orateur étend d’abord la première proposition ; il la prouve par le droit naturel, par le droit positif, par d
fait venir un autre ; c’est l’objet de la seconde partie. Après avoir prouvé , autant qu’il lui a été possible, que Milon en tu
Milon, mais aux lois d’en faire justice. Il avait donc deux choses à prouver  : l’une, que Clodius méritait la mort ; l’autre,
e Milon, en le tuant, avait pu justement faire l’office de la loi. Il prouve l’une par l’accumulation des attentats que l’auda
nt par la conclusion qu’ils annoncent d’abord et qu’ils s’engagent de prouver . C’est au but qu’ils se proposent, à l’intérêt du
les belles-lettres. Dans le plaidoyer pour Roscius d’Amérie, Cicéron prouve qu’il n’est pas vraisemblable que son client ait
et la dépravation portées à leur dernier excès ? Or vous n’avez rien prouvé , ni même rien allégué de cette nature contre l’ac
armi les hommes ; Donc, etc. (Télém. l. VI.) Voici comment Massillon prouve aux princes qu’ils se doivent aux peuples qu’ils
isme déguisé. Boileau, en traçant le caractère de la femme plaideuse, prouve que l’infortuné mari ne doit pas même penser à la
emier mouvement, etc. Massillon emploie la forme conditionnelle pour prouver aux grands qu’ils sont obligés de faire part de l
pura tout le sang que César t’a donné. » Cet exemple et le précédent prouvent combien cet argument a de force, combien il est i
ordinairement très-concis, a quelque chose de fatigant et de dur. Il prouve par trois enthymèmes rapprochés que le pécheur, d
versé dans les ouvrages de goût. On présente d’abord la proposition à prouver , et la raison qui la prouve n’arrive qu’après. Ex
ût. On présente d’abord la proposition à prouver, et la raison qui la prouve n’arrive qu’après. Exemples : Il faut aimer la v
gation lui donne beaucoup d’énergie et de grâce. Lorsque Cicéron veut prouver que Pompée est très-habile dans l’art militaire :
iscours, il s’agit plus de mettre les objets devant les yeux que d’en prouver le fait. Cependant il peut arriver que loin de pe
ce qu’on a conclu de chacune de ses parties. Exemples. Si l’on veut prouver , par exemple, qu’on ne doit jamais se fâcher cont
e Lisette, sa suivante, d’aller s’informer si c’est bien lui. Lisette prouve de la manière qui suit qu’elle ne doit pas y alle
tion disjonctive est sous-entendue, comme dans l’exemple où Philoclès prouve que les rois sont à plaindre : s’ils sont méchans
de cette sorte, si je citais l’exemple des conquérans illustres, pour prouver les succès futurs d’un ambitieux à qui je cherche
tieux à qui je chercherais à plaire. Cicéron use d’une induction pour prouver l’innocence de Sextus Roscius, accusé d’avoir tué
ur commettre ce meurtre ? » (n°. 31.) L’orateur, après avoir ensuite prouvé , démontré d’une manière absolue la pauvreté de T.
éable, le fer, etc… Donc tous les métaux sont malléables. Si je veux prouver que tout n’est que vanité sur la terre, je dirai 
ét., ch. I.) Cette sorte d’induction, comme nous l’avons dît, sert à prouver une proposition générale par l’énumération des pa
exemple est l’exposition d’un fait du même genre que celui qu’on veut prouver ou persuader ; au lieu que l’induction se forme d
sa maison, environné de sa famille1. » (Télém. l. I.) Boileau, pour prouver que la véritable noblesse n’est que dans la vertu
république romaine, livré aux derniers supplices ? » Mithridate veut prouver à ses fils que les peuples d’Itaie viendront se r
e tout soit égal entre l’exemple que l’on cite et la chose qu’on veut prouver par cet exemple. Nous avons indiqué les formes de
éthodes diffèrent comme les deux manières dont on peut se servir pour prouver qu’une personne est descendue de saint Louis ; do
particulièrement dans la déduction et la discussion des preuves ; on prouve difficilement ce qu’on ne rend pas clair. Quatre
ose démontrée par une autre. C’est donc dans l’analogie de la chose à prouver avec celle qui sert à prouver, qu’est la valeur d
’est donc dans l’analogie de la chose à prouver avec celle qui sert à prouver , qu’est la valeur de la preuve ; et c’est dans l’
de l’intimider et de le confondre ; soit, enfin, parce que l’orateur prouve par-là qu’il a l’esprit cultivé et poli, qu’il di
ter une loi et d’en faire voir la convenance avec ce que nous avons à prouver , l’orateur doit être de sang-froid et les auditeu
du bon sens des juges. Il s’agissait pour l’orateur, non-seulement de prouver et de convaincre, mais de surprendre, d’enflammer
et à Rome, ne nous conviennent point, et qu’il s’agit aujourd’hui de prouver , de convaincre et non d’émouvoir. Les mouvemens
mettre de l’unité dans un discours, c’est de se demander que veux-je prouver  ? que veux-je persuader ? Quelle est la propositi
les esprits ; d’exposer ensuite la chose dont il s’agit ; puis de la prouver en faisant valoir nos raisons ; enfin de mettre a
; 2°. la proposition qui expose le sujet ; 3°. la confirmation qui le prouve  ; 4°. la péroraison qui conclut2. Les discours d
elle propositions simples celles qui ne renferment qu’un seul sujet à prouver  ; telle est celle du sermon de Massillon sur les
sition. Dans les discours où l’auditeur voit clairement ce qui est à prouver , il n’est pas besoin d’exprimer formellement la p
’une manière formelle, en commençant à parler, ce qu’on se propose de prouver , de persuader : on courrait risque de révolter le
la proposition est composée, ou qu’étant simple, on annonce qu’on la prouvera d’abord par tel moyen et ensuite par tel autre, i
eur. De la subdivision. Comme chacun de ces points peut lui-même se prouver de plusieurs manières, il peut aussi, par conséqu
l faut nier le fait qu’on vous oppose ; ou, si vous l’avouez, il faut prouver qu’il n’en résulte point les conséquences que vot
date, roi de Pont, et contre Tigrane, roi d’Arménie, il entreprend de prouver trois choses : « 1°. Que la guerre est nécessaire
confirmation. La confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve la vérité qu’il a annoncée dans la proposition.
des preuves dépend du sujet que l’on traite. Un exemple célèbre nous prouve que cette disposition doit changer selon le besoi
que ce qui a été une fois établi dans la thèse demeure nécessairement prouvé pour l’hypothèse 1. (Orat., n. 45 et 46.) Exempl
urations en général et les maux qui s’ensuivent. Tout ce qui aura été prouvé dans cette première partie servira à faire connaî
s réflexions qui arrêtent l’esprit sur ce qu’on a dit, sur ce qu’on a prouvé , par un résumé des raisons qu’on a déjà développé
de ce qui précède : ici tirant les conséquences de ce qu’on vient de prouver  ; là laissant ce soin aux auditeurs, et passant à
mme raisonnement logique. (L. I, art. 2, § 2.) L’orateur ne doit pas prouver tout ce qu’il dit. 3°. Aristote donne un avis im
s ressembler à certains sophistes de son temps qui, pour vouloir tout prouver , tombaient dans un tel excès, qu’ils prouvaient b
s qui, pour vouloir tout prouver, tombaient dans un tel excès, qu’ils prouvaient bien souvent des choses plus connues et plus clai
ngereux. Cette sorte de tromperie consiste, nous dit Aristote : 1°. A prouver autre chose que ce qui est en question. Les exemp
s, dans les mémoires judiciaires, etc…., où l’on s’efforce souvent de prouver contre son adversaire, ou ce qu’il ne nie pas, ou
a sentir quel est le vice de cette espèce de sophisme. S’il s’agit de prouver la justice de ce qu’une loi autorise ou condamne,
ins véritable. Celui-là ferait un sophisme de cette espèce, qui, pour prouver que l’homme ne saurait être heureux, oublierait d
envers les peuples est le premier devoir des grands, c’est ce qu’il a prouvé  : n’est-elle pas aussi l’usage le plus délicieux
e pas aussi l’usage le plus délicieux de la grandeur ? c’est ce qu’il prouvera . Transitions faciles. Les transitions ne sont p
ent les mots, les tours, les mouvemens les plus propres à exprimer, à prouver , à peindre ce qu’on veut dire, à communiquer les
res. Ils disaient que le style simple devait servir à instruire et à prouver , le tempéré à plaire, le sublime à toucher. Peu
, selon Condillac, qui fait toute la netteté de nos pensées, et il le prouve en ces mots : « Quoique plusieurs idées se présen
ses Philippiques, ni dans ses Catilinaires. Le même orateur, voulant prouver que Milon n’était point parti de Rome dans de des
seul trait ne suffit pas, il faut redoubler. L’abondance du discours prouve alors la persuasion de l’écrivain aussi bien que
sque général. Lors même qu’on n’a aucune résistance à vaincre, rien à prouver rien à persuader, il faut toujours occuper, intér
feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils les combats que vo
morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver , Cruel, que votre amour a voulu la sauver. (Trag.
Première Philippique.) Le même orateur veut justifier sa conduite et prouver aux Athéniens qu’ils n’ont point fait une faute e
t-ce donc s’il était vivant ? » (n. 82.) L’endroit où J.-J. Rousseau prouve l’immatérialité de l’âme, mérite d’être cité lors
discours. Les figures de pensées sont, suivant Quintilien, propres à prouver et à émouvoir. « L’utilité, dit-il, en est si gra
d’imagination, des ressources dans l’esprit de celui qui parle ; elle prouve qu’il possède bien sa matière, et qu’il est forte
ion. L’écrivain fait usage de l’énumération lorsque, pour établir ou prouver une vérité, il entre dans tous les détails qui y
tables qui étalent aux yeux du monde sa vanité toute entière. Pour le prouver , il fait l’énumération des plus grands événemens
t d’un grand usage dans les débats judiciaires, sert tout à la fois à prouver et à émouvoir. La fidélité et la vivacité sont le
elle ; c’est ce que va faire voir l’exemple suivant. Massillon veut y prouver « que l’affabilité est comme le caractère insépar
t renfermée dans une proposition sentencieuse. Massillon, après avoir prouve assez au long que les malheureux ont droit à la p
emples. On a reproché ce défaut à Lucain. Les deux pensées suivantes prouvent que ce n’est pas sans raison : ……………. Romanum no
De la mémoir. Utilité de la mémoire, Il n’est pas besoin de prouver combien cette faculté est utile pour tous les usa
généralement établi dans l’éloquence de la chaire, et l’expérience a prouvé et les maîtres ont senti qu’il devait être mainte
c quel art et quelle variété ils ont narré ; avec quelle solidité ils prouvent et ils réfutent ; avec quelles adresse ils font n
e orat., liv. II, n°. 341.). Son objet. Il doit intéresser plutôt que prouver . Lieux qui lui sont propres. L’orateur doit avoir
plus rare que la louange. Objet de l’éloquence du barreau. Elle doit prouver principalement. L’avocat ne doit pas imiter les a
nous contentons d’en indiquer quelques-uns : Discours où Posthumius prouve la nullité du traité de Caudium. Injussu populi
remière espèce d’induction. 1. Eschine, dans le discours où il veut prouver que Démosthène n’est pas digne de la couronne d’o
illi vestram ignaviam contempsêre, etc… (Tit. Liv. l. XXIII.) Hannon prouve aussi de cette manière qu’on ne doit pas envoyer
discours de Canuléius renferme deux inductions. Par l’une, l’orateur prouve qu’il est juste que le peuple romain puisse éleve
origine étrangère ? (Tac. Annal., l. II.) A contrario. 1. Massillon prouve aussi aux princes et aux grands, par l’exemple de
tre preuve. « En effet, dit-il, proposer simplement une chose sans la prouver , ou la prouver sans avoir dit auparavant ce que c
n effet, dit-il, proposer simplement une chose sans la prouver, ou la prouver sans avoir dit auparavant ce que c’est, ni l’avoi
éloquence délibérative. Manière de s’en servir. L’orateur ne doit pas prouver tout ce qu’il dit. L’orateur ne doit pas négliger
otre imagination cependant leur en prête un très-intime, ainsi que le prouve la liaison qui existe entre la musique et la dans
otions de l’âme aucune espèce d’analogie. Mais le contraire est assez prouvé par le pouvoir qu’a la musique de calmer ou de ré
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
pour prix des services qu’il a rendus à l’état, et Eschine s’engage à prouver qu’il n’a jamais fait que du mal à la république.
ont justifié ou trompé notre confiance. Cet empressement unanime nous prouve encore quel intérêt les Grecs attachaient à tout
pût se jouer impunément de la majesté des Dieux. Eschine, après avoir prouvé , comme on prouve en ne présentant les choses que
nément de la majesté des Dieux. Eschine, après avoir prouvé, comme on prouve en ne présentant les choses que sous le jour favo
jusqu’à la paix, et à l’alliance décrétée par Philocrate ; et Eschine prouve que Démosthène a rendu, de concert avec Philocrat
ne couronne ». Démosthène prétend le contraire, et voici comme il le prouve . « Tu me demandes, Eschine, à quel titre je prét
6 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
connaître les principaux arguments dont il tire des conséquences pour prouver ce qui est en question. Ces arguments sont : le s
ou arguments généraux sont des sources où l'orateur peut puiser pour prouver ce qui est en question. Il y a deux sortes de lie
e la chose dont on parle un argument propre à persuader ce qu'on veut prouver . On ne doit, dans la définition, ni omettre les p
ait aux humains. 3° Le genre et l'espèce constituent un argument qui prouve que ce qui est vrai du genre est vrai aussi de l'
in. 5° Les contraires consistent à dire qu'une chose n'est pas, pour prouver ce qu'elle est. Exemple : Le vrai sage n'est pas
ui qui la pratique. 6° Les choses qui répugnent entre elles servent à prouver l'impossibilité d'un fait : On accuse Pierre d'av
it, s'il est possible, intéresser le plus grand nombre à sa cause, ou prouver que ce que demande l'adversaire est préjudiciable
faveur de l'accusé. La renommée entachée de mauvaise foi ou de crime prouve contre l'accusé. Le serment, cet acte sacré, à pl
iscussion, et sur quoi ils doivent prononcer. S'il y a deux choses à prouver , le discours aura deux propositions. La division
it l'œil même de son père. (Racine.) La confirmation ou preuve, doit prouver clairement la vérité du fait présenté par l'exord
lles que nous avons présentées. Si l'orateur ne peut nier le fait, il prouvera que les arguments de l'adversaire sont étrangers
feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vou
morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver , Cruel, que votre amour a voulu la sauver. 2° La
mploie cette périphrase : Ce grand roi roule ici ses pas impérieux, prouve quel ridicule l'abus de cette figure peut apporte
n, par laquelle l'orateur accorde quelque chose à son adversaire pour prouver plus évidemment que ce qu'il ne lui accorde pas n
la définition logique ? Qu'est-ce que l'énumération des parties ? Que prouve l'argument que constituent le genre et l'espèce ?
s titres ? En faveur de qui parle la renommée sans tache ? Contre qui prouve la renommée entachée de mauvaise foi ou de crime 
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ropres à faire comprendre la vérité que l’on a avancée. Tout l’art de prouver consiste donc à poser une proposition vraie et qu
7, mais appliquée à la preuve ; en voici un exemple. D’Aguesseau veut prouver que la science étend et enrichit l’esprit : il ra
autre. Au Livre de la Sagesse, l’instabilité des choses humaines est prouvée et exprimée par des comparaisons accumulées : Qu
marquer ces différences, et fait conclure de là la vérité qu’il veut prouver . Les causes et les effets. On appelle cause tout
s un raisonnement, et en tirer des conséquences pour ce que l’on veut prouver . Il est donc inutile de s’y arrêter. Les circonst
r à Philoctète un discours où, en rassemblant mille circonstances, il prouve la cruauté des Grecs à son égard : Les Grecs, en
ontribuera à la confirmation ; elle est, dans un genre, ce qu’il faut prouver  ; et, dans les autres, ce qui prouve ce qu’on ava
t, dans un genre, ce qu’il faut prouver ; et, dans les autres, ce qui prouve ce qu’on avance. Nous faisons cette observation a
La confirmation est cette partie du discours dans laquelle l’orateur prouve le fait qu’il a raconté, ou la vérité qu’il a exp
ant, on doit éviter deux défauts considérables : le premier, c’est de prouver les choses qui sont claires par elles-mêmes, que
netteté de cette division. L’orateur va maintenant la poursuivre : il prouvera la première partie en montrant que la loi chrétie
une loi sainte et parfaite, et ensuite que c’est une loi modérée ; il prouvera la seconde en montrant que c’est d’abord une loi
, par M. Patin, sont des morceaux très remarquables, et qui, s’ils ne prouvent pas qu’un concours fasse jamais naître des ouvrag
8 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
prétendent qu’on peut être éloquent sans être vertueux ; et, pour le prouver , ils citent Catilina, J.-J. Rousseau, Voltaire, M
mble, et qui soit irréprochable dans toutes ses parties. L’expérience prouve que, sans la connaissance des règles, les hommes
s nécessaires dans toutes les circonstances. Quelquefois il suffit de prouver . Si, par exemple, il s’agit d’une somme prêtée qu
e instruire, plaire et toucher. Dans le plaidoyer pour Milon, Cicéron prouve d’abord l’innocence de son client ; secondement i
Cicéron veut donc que l’orateur ne paraisse avoir d’autre but que de prouver et d’instruire, et qu’il ait soin de cacher les a
que d’une manière plus éloignée. Je suppose, dit Crevier, que j’ai à prouver qu’il faut aimer son prochain : si je donne pour
t goûter cet amour mutuel, j’emploie des preuves intrinsèques ; si je prouve cette vérité par l’Écriture, par les Pères de l’É
ature d’une chose pour en tirer des traits favorables à ce qu’on veut prouver . Par elle, on peut aussi embellir et varier un su
organes . Par une sorte de définition oratoire, un poète contemporain prouve ainsi que l’homme est un mystérieux assemblage de
ertu sur les lèvres, mais dans le cœur. 37. Les répugnants servent à prouver l’impossibilité d’un fait en montrant que ce fait
s circonstances, qui ne sont que les accessoires d’un fait, servent à prouver qu’une chose est ou n’est pas, qu’elle est louabl
dans le plaidoyer pour Milon, Cicéron s’en sert très habilement pour prouver qu’on peut défendre sa vie contre un injuste agre
nt arguments personnels. Cicéron se sert de ce lieu oratoire quand il prouve , par les paroles mêmes de l’accusateur, que Rosci
s, par l’opposition des contraires ; comment l’existence d’un fait se prouve par les circonstances qui ont précédé, accompagné
n s’adresse ; on montre ensuite que la vérité particulière qu’on veut prouver est contenue dans ce principe, et on en conclut l
ainsi de suite jusqu’à ce qu’on arrive à la proposition qu’on voulait prouver . Dans cette conclusion, le sujet de la première p
njuste agresseur : la loi naturelle, la loi positive, les exemples le prouvent  ; Or Clodius a été l’injuste agresseur de Milon :
ste agresseur de Milon : ses préparatifs, son escorte, sa conduite le prouvent  ; Donc il a été permis à Milon de tuer Clodius.
n d’un rapprochement, une conclusion favorable à la vérité qu’on veut prouver . On donne ce nom à la preuve qu’on puise dans le
plusieurs faits ou de plusieurs vérités particulières. Si je voulais prouver que tout n’est que vanité sur la terre, je dirais
dversaire que Tubéron, l’argument de Cicéron n’aurait absolument rien prouvé  ; car il en résulte seulement que Ligarius et Tub
ïté des mots. 79. L’ignorance du sujet (ignoratio elenchi) consiste à prouver ce que personne ne conteste, et à imputer à ses a
s des mots. 80. La pétition de principe suppose comme certain et déjà prouvé ce qui est en question. À ce sophisme se rapporte
ce sophisme se rapportent une foule de raisonnements où l’on prétend prouver une chose douteuse par une autre qui l’est autant
e douteuse par une autre qui l’est autant ou même davantage. Aristote prouve ainsi que le centre de la terre est le centre du
La pétition de principe prend le nom de cercle vicieux lorsque, pour prouver une chose, nous prenons une autre chose qui se pr
lorsque, pour prouver une chose, nous prenons une autre chose qui se prouve par celle-là même qui est en question. Ce serait
celle-là même qui est en question. Ce serait un cercle vicieux que de prouver uniquement l’autorité des Écritures par l’infaill
des mots que de passer du sens relatif au sens absolu. Les épicuriens prouvaient ainsi que les dieux devaient avoir la forme humai
port à la question, comme dans l’ignorance du sujet. Ainsi, tantôt on prouve ce qui n’est pas en question, tantôt on ne prouve
t. Ainsi, tantôt on prouve ce qui n’est pas en question, tantôt on ne prouve rien, tantôt on prouve mal ce qui est en question
uve ce qui n’est pas en question, tantôt on ne prouve rien, tantôt on prouve mal ce qui est en question. Puisque l’orateur doi
ite le point dont il s’agit ; à raconter les faits, s’il y a lieu ; à prouver la proposition en faisant valoir nos raisons et e
La proposition est simple lorsqu’elle ne renferme qu’un seul objet à prouver . La proposition est composée quand elle renferme
t composée quand elle renferme plusieurs objets dont chacun doit être prouvé séparément. Je vous ferai voir, dit Cicéron dans
est composée, ou lorsque, étant simple, elle doit être successivement prouvée par plusieurs moyens, il y a division dans le dis
nt au nombre de deux ou de trois, mais comme ils peuvent eux-mêmes se prouver de plusieurs manières, il y a souvent aussi des s
ion19. 192. La confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve la vérité qu’il a déjà avancée dans la propositio
’importance et de le prendre dans un sens trop exclusif. L’expérience prouve qu’il est à peu près inutile dans la pratique, et
e la dignité dont elle est susceptible. D’un autre côté, l’expérience prouve qu’il existe, pour le prédicateur éloquent, une i
aire et paroles mémorable. — Divinité de Jésus-Christ. Après avoir prouvé la divinité de Jésus-Christ par de solides argume
(Conférences, t. II, p. 441-444.) V. Syllogisme oratoire. Pour prouver que la fausse conscience n’est pas une excuse aup
ent se repaissent-ils d’espérances : d’abord l’usage de la vie leur a prouvé qu’il ne faut guère s’attendre qu’au malheur, et
les réponses qui les détruisent. Ce qui lui importe le plus, c’est de prouver qu’il n’est pas coupable : c’est là son seul vœu,
ns le syllogisme, lorsque le principe est évident, l’essentiel est de prouver la mineure, parce qu’elle renferme toujours le fo
fort de l’argument. Par la même raison, c’est l’antécédent qu’il faut prouver dans l’enthymème. Si nous n’avons fait ni l’un ni
un de ses auditeurs a été attiré par ses malices. Un jour, il voulait prouver que le rationalisme n’a pas la charité de la doct
aime ni ce qui est long, ni ce qui est pesant, ni ce qui affirme sans prouver , ni ce qui veut trop prouver. Jetez donc vos prin
e qui est pesant, ni ce qui affirme sans prouver, ni ce qui veut trop prouver . Jetez donc vos principes d’une manière nette et
igion, il y a des hommes qui refusent de la reconnaître. Proposition. Prouvons -leur que la vérité de la religion est incontestab
secret qui l’oppressait. Oui, la nature et l’expérience, tout nous le prouve et nous l’atteste : l’aveu soulage, il soulage pa
mais je ne puis ni ne dois vous sacrifier celle de mon père. Je dois prouver que mon père était innocent ; tâchez de prouver q
de mon père. Je dois prouver que mon père était innocent ; tâchez de prouver que le vôtre n’était pas coupable ; tâchez de pro
ent ; tâchez de prouver que le vôtre n’était pas coupable ; tâchez de prouver que, s’il a cherché à tromper les autres, du moin
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
t fondé sur la nécessité de la défense personnelle. Il s’agit donc de prouver , 1º que Clodius a été l’agresseur, et que c’est l
esseur, et que c’est lui qui a tendu des embûches à Milon, Cicéron le prouve , par le récit même du fait, par ce chef-d’œuvre d
re d’Ératosthène ; ce qui ne diminue en rien le mérite de Cicéron, et prouve seulement avec quel succès il savait imiter ceux
sassinat organisé ? C’est donc évidemment ici l’un des cas où l’on ne prouve rien, en voulant trop prouver ; et il n’est pas h
c évidemment ici l’un des cas où l’on ne prouve rien, en voulant trop prouver  ; et il n’est pas hors de vraisemblance que cet e
poser devant sa terre le piège où il attendait Milon ; l’événement le prouva . Il part donc, et abandonne une assemblée tumultu
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
r s’ils ne répondraient pas aux besoins de la question ; ce ne serait prouver ni expérience ni facilité. » A l’exemple de Quint
suppose un discours de Renault aux principaux conjurés. Il veut leur prouver que le ciel protége, ordonne même cette entrepris
rnardin de Saint-Pierre, dans les Études de la nature, cherche-t-il à prouver que le sentiment de la Divinité est nécessaire à
le lieu cause de l’antécédent. La différence est qu’il sert plutôt à prouver , et le conséquent à développer ; celui-ci est plu
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
unissant le sujet de la première à l’attribut de la dernière. Je veux prouver que Dieu, quoique tout-puissant, ne peut pas fair
e espèce de syllogisme est le dilemme. Il s’agit, dans le dilemme, de prouver une assertion, en établissant l’absurdité ou la f
’est-à-dire à poser la vérité contraire à cet antécédent. Vous voulez prouver par le dilemme que Dieu a créé le monde parfait e
règles de l’argumentation ; vous qui les avez étudiées et appliquées, prouvez que votre adversaire a péché contre elles, soit p
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
igé, pour vous prodiguer l’instruction publique et particulière, pour prouver à ces mêmes Juifs et aux Gentils la nécessité du
ite réel, par cela seul qu’ils appartiennent à la religion, qu’ils la prouvent , et qu’ils sont d’un de ses plus illustres fondat
xemples et l’empire des mauvaises habitudes. Nous avons tâché de vous prouver , dans le cours de cet ouvrage, que les progrès du
13 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
(Cic., pro lege Man.) : voilà le démonstratif uni au délibératif. On prouve qu’il faut admettre Archias au nombre des citoyen
l’éloquence est de persuader ; or, pour persuader les hommes, il faut prouver , plaire, toucher : Ut probet, ut delectet, ut fl
ffit ; le plus souvent ce n’est pas trop de les réunir tous trois. On prouve par les Arguments, on plait par les Mœurs, on tou
ordinaire sous l’extérieur de l’école. Que diriez-vous d’un homme qui prouverait la vérité d’une manière exacte, sèche, nue ; qui
vertu. Dans un ouvrage de goût, on présente d’abord la proposition à prouver , et la raison qui la prouve n’arrive qu’après : I
ût, on présente d’abord la proposition à prouver, et la raison qui la prouve n’arrive qu’après : Il faut aimer la vertu, car e
ion. L’exemple n’est autre chose qu’un syllogisme dont la majeure est prouvée par un exemple qui est un quatrième terme. Si l’o
e est prouvée par un exemple qui est un quatrième terme. Si l’on veut prouver que ce soit un mal pour Athènes de faire la guerr
ire de l’énumération des parties la conclusion du tout. Si je voulais prouver que les méchants ne peuvent être heureux, j’exami
e pardonner à Ligarius. Cette analyse rapide des principaux arguments prouve assez que l’étude de la Logique est nécessaire à
conséquents, la cause et l’effet.   1º. Par la définition, l’orateur prouve dans la nature même de la chose dont il parle une
es subdivisions d’une idée. Massillon (du petit nombre des élus) veut prouver que peu de chrétiens ont droit de prétendre au sa
ait fait aux humains. 3º. On emploie le genre et l’espèce lorsqu’on prouve qu’il faut aimer la justice parce qu’il faut aime
épugnent entre elles (negantia, seu repugnantia, ἀποφταικά) servent à prouver l’impossibilité d’un fait. Vous accusez : Pierre
reuves. Sans argumenter a causa, ab effectu, ab adjunctis, ils ont su prouver et persuader. Rien ne serait plus propre que ces
rroger tous les lieux communs les uns après les autres ; ce serait ne prouver ni expérience ni facilité. » (V., 10.) En effet,
été, la reconnaissance, jamais la passion ni la cupidité. Tout ce qui prouve une âme droite, un caractère modeste, sans aigreu
que cette mollesse, que cette lenteur, qu’il faut, comme je vous l’ai prouvé , secouer aujourd’hui. Voyez, en effet, vous-mêmes
est un événement heureux pour la république ; mon dessein est de vous prouver que Clodius a dressé des embûches à Milon pour l’
s que la proposition est composée, ou qu’étant simple, elle doit être prouvée d’abord par tel moyen, ensuite par tel autre, il
eux qui se destinent à la chaire, mais par quiconque veut parler pour prouver et pour convaincre. Sur ce texte, Tout est conso
roi de Pont, et contre Tigrane, roi d’Arménie, Cicéron entreprend de prouver trois choses : « 1º que la guerre est nécessaire
uelque évidente ou quelque obscure qu’elle puisse être, soit toujours prouvée par quatre ou six arguments d’une même étendue, q
onfirmation consiste à établir les moyens sur lesquels on s’appuie, à prouver la vérité annoncée dans la proposition. C’est la
’avoir tué celui dont il devait hériter un jour, et il accumule, pour prouver l’accusation, plusieurs circonstances : « Vous es
t Cicéron99, ni détruire ce que l’on vous objecte sans appuyer ce qui prouve en votre faveur, ni établir vos moyens sans réfut
trant que de bons principes il a tiré de fausses conséquences. S’il a prouvé autre chose que ce qui était en question, s’il a
aideront à en démêler les subtilités. 1. L’ignorance du sujet. C’est prouver contre son adversaire, ou ce qu’il ne nie point,
disputes, dans les mémoires judiciaires, où l’on s’efforce souvent de prouver ce qui n’a aucun rapport avec l’affaire débattue.
cercle vicieux est une espèce de pétition de principe, lorsque, pour prouver une chose qui est en question, nous nous servons
À ce sophisme on peut rapporter aussi tous les raisonnements où l’on prouve une chose inconnue par une autre qui est autant e
citur, et lævo contristat lumine cœlum. (Æneid., X, 273.) Gassendi a prouvé l’erreur des poètes. De tous les effets qu’on obs
Celui-là ferait un sophisme de l’espèce dont nous parlons, qui, pour prouver que l’homme ne saurait être heureux, oublierait d
quelque égard à ce qui est vrai absolument. Les Épicuriens voulaient prouver que les dieux avaient la forme humaine, parce qu’
t énoncé dans le premier. On n’est détrompé que par le troisième, qui prouve que le second se rapporte à Phèdre. Il faudrait p
t fortes et impétueuses, tantôt douces et coulantes. Cicéron, voulant prouver que Milon n’était point parti de Rome dans le des
it que développer leur doctrine. Il savait très bien, et il a surtout prouvé par son exemple, que dans un seul discours on pre
l ait un certain suc, et, sinon une extrême force, du moins celle qui prouve la santé. Commençons donc par le tirer de la serv
seul demi-vers de Virgile, Navem in conspectu nullam (Æn., I, 188), prouve l’effet d’un mot bien placé. Lorsque, après le mo
ue. Massillon, dans son sermon sur l’humanité des grands, après avoir prouvé assez au long que les malheureux ont droit à la p
endaient presque jamais la mémoire des mots ; car Fénelon a fort bien prouvé que les orateurs n’apprenaient point par cœur les
troubles qui le déchirent, et de le faire respecter des barbares. Il prouve que Nerva est ce prince nécessaire au salut de l’
is tout, j’aime à le reconnaître hautement, et peut-être un jour vous prouverai -je que je ne suis pas un ingrat ; mais ne me dema
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
e l’âge, il crut qu’il suffisait d’avoir raison, et ne songea qu’à le prouver , insensible d’ailleurs, ou complètement sourd aux
a par des succès, on lui nia ses succès mêmes avec une fureur qui les prouvait , comme il l’a dit lui-même, mais qui les empoison
pour tout autre, des Géorgiques de Virgile : cette constance même ne prouve-t -elle pas la force irrésistible de la vocation par
llants d’une composition dont l’éclat leur déguise le danger, et leur prouver que le génie du style est un don particulier de l
eût mérité, sans doute, que l’on dît de lui : les autres théologiens prouvent la religion, mais M. de Chateaubriand la fait aim
ans tout l’ouvrage [NdE]. 187. Je ne puis résister au plaisir de le prouver en passant, et je citerai d’abord ce début du onz
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
nnaître. Mais après l’avoir exposée, il faut qu’il l’établisse, et la prouve si solidement, qu’elle ne puisse point être révoq
ornée la nature de ce qu’il définit. Il emploie ce lieu commun, pour prouver que ce qu’il dit d’une chose, est vrai. Fléchier,
e de Neuville, dans son oraison funèbre du cardinal de Fleuri 7, pour prouver que le principe de l’élévation de ce ministre fut
en ses parties. L’orateur en fait usage, lorsque pour établir ou pour prouver une vérité, il entre dans tous les détails qui y
tables, qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Pour le prouver , voici comment il fait l’énumération des plus gra
est ainsi que Massillon, dans son sermon sur le jeûne, après en avoir prouvé la nécessité, la confirme encore davantage par ce
racée de l’ambition, dans son discours sur les tentations des grands, prouve bien qu’il connaissait parfaitement ce qui caract
ait fait une étude bien profonde du cœur humain. Il serait aisé de le prouver par une foule d’exemples. Je me borne à celui-ci,
La confirmation est cette partie du discours, dans laquelle l’Orateur prouve le fait qu’il a raconté, ou la vérité qu’il a exp
epte, on doit éviter deux défauts considérables. Le premier, c’est de prouver les choses qui sont claires par elles-mêmes, que
émence est une vertu qu’il ne partage avec personne. On va voir qu’il prouve d’abord cette proposition par un magnifique éloge
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
de liaison dans leurs idées et de consistance dans leur doctrine, ne prouvait la nécessité d’un maître plus habile et d’un phil
reux le ciel n’a point de part, Et du lâche Rufin la ruine exemplaire Prouve qu’il est des dieux, les absout et m’éclaire. Mes
riture sainte : nous l’avons déjà dit, et nous allons continuer de le prouver par le livre même des Proverbes, où le charme de
e tout le reste leur est évidemment inférieur. Arrêtons-nous, pour le prouver , à quelques exemples choisis dans celui de tous l
plus judicieux, rien de plus raisonnable que tout cela ; et ce qui le prouve surtout, c’est l’exacte conformité entre ces pass
17 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
os, leur amour du butin. L’orateur, pour les entraîner, n’a qu’à leur prouver que la victoire est certaine. Qu’il leur montre s
s puissances la légitimité de ses griefs contre la nation ennemie, et prouver qu’il a épuisé, par voie diplomatique, tous les m
ne à la puissance des Perses ; il faut fonder une colonie ; — et s’il prouve par de solides raisons que l’entreprise est prati
es énumère ; il énumère ensuite les inconvénients du parti opposé. Il prouve enfin que ses vues s’accordent avec les tradition
pathétique ? Vous venez me parler de mes affaires : si au lieu de me prouver par de solides arguments que le parti que vous me
econnaître que quand vous y êtes arrivé. Il ne vous dit pas : Je vais prouver , je vais établir, voici mes prémisses, suivez mes
un décret, nous le voterons. Mais s’il n’en est pas ainsi, si je vous prouve que nous sommes en guerre avec Philippe et que Ph
s autres se taisaient, il lui parla de patrie, d’indépendance, il lui prouva qu’il y a des défaites aussi triomphantes que les
contre les traîtres comme lui, agents corrupteurs du Macédonien ; il prouva , vous savez avec quelle éloquence, que tous ses a
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
dicateurs. La première partie de sa fameuse Passion, dans laquelle il prouve que la mort du fils de Dieu est le triomphe de sa
me la seconde, qui serait belle partout ailleurs. Mais plus occupé de prouver , que jaloux d’émouvoir et d’attendrir, rarement B
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
tion. Les sympathies et l’attention du public sont acquises à qui lui prouve immédiatement que d’un divertissement il ne va pa
ans les discours pour Archias, pour Murena, pour la loi Manilia. « Je prouverai , dit-il dans ce dernier : 1° que la guerre est né
nt parfois avec l’exorde ; les Catilinaires de Cicéron viennent de le prouver . Lui-même, dans les livres de Rhétorique, conseil
sable et géométrique, trois sujets admirables de vos attentions ; ils prouvent une telle chose dans la première partie de leur d
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
re commune de parler. Cette définition, comme l’observe Dumarsais, ne prouve rien de plus, sinon que les figures sont des mani
si naturel, de si commun dans le discours des hommes. L’expérience le prouve tous les jours, et un coup d’œil rapidement jeté
dit Dumarsais ; et Dumarsais a eu raison. Marmontel s’est amusé à le prouver , en rassemblant à dessein, et sans s’écarter cepe
e oratoire donne à la construction du discours. Quoique la plupart ne prouvent , comme l’observe fort bien M. de La Harpe, que l’
uvons rien d’extraordinaire, rien d’exagéré dans ces expressions, qui prouvent avec quelle facilité l’esprit voit, dans les être
l, en effet, qu’Young vient de le peindre. Cet exemple suffirait pour prouver que l’antithèse peut prendre le ton le plus haut,
. v. 247). Quelque harmonieux, quelque beaux que soient ces vers, qui prouvent à quel point de douceur et de flexibilité le gran
21 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
d’éloquence qui ne se réduise aux règles de la plaidoirie. Instruire, prouver , réfuter, émouvoir, et persuader, c’est, dans tou
finitions claires ; à proposer des principes ou axiomes évidents pour prouver la chose dont il s’agit ; et à substituer toujour
hode est évidente, puisqu’il serait inutile de proposer ce qu’on veut prouver et d’en entreprendre la démonstration, si on n’av
ement évidentes d’elles-mêmes qu’on n’ait rien de plus clair pour les prouver . II. Prouver toutes les propositions un peu obscu
es d’elles-mêmes qu’on n’ait rien de plus clair pour les prouver. II. Prouver toutes les propositions un peu obscures, et n’emp
ne peuvent être refusés au lieu où ils sont nécessaires, ni enfin de prouver des propositions qu’on accorderait sans preuve. M
parfaitement évidentes. Règles nécessaires pour les démonstrations. Prouver toutes les propositions, en n’employant à leur pr
nferme dans ces deux principes : définir tous les noms qu’on impose ; prouver tout, en substituant mentalement les définitions
règles sont communes dans le monde : qu’il faut tout définir et tout prouver , et que les logiciens mêmes les ont mises entre l
e, et apercevoir dans ce mot une suite admirable de conséquences, qui prouve la distinction des natures matérielle et spiritue
ns les seuls préceptes que nous avons dits : ils suffisent seuls, ils prouvent seuls ; toutes les autres règles sont inutiles ou
ent mieux ; je hais ces mots d’enflure. Les exemples qu’on prend pour prouver d’autres choses, si on voulait prouver les exempl
Les exemples qu’on prend pour prouver d’autres choses, si on voulait prouver les exemples on prendrait les autres choses pour
 ; car, comme on croit toujours que la difficulté est à ce qu’on veut prouver , on trouve les exemples plus clairs et aidant à l
règle générale16. Car on trouve toujours obscure la chose qu’on veut prouver , et claire celle qu’on emploie à la preuve ; car
re celle qu’on emploie à la preuve ; car quand on propose une chose à prouver , d’abord on se remplit de cette imagination qu’el
ation qu’elle est donc obscure, et au contraire que celle qui doit la prouver est claire, et ainsi on l’entend aisément. On se
lait qu’ils ont sucé, qui battent leur nourrice. Un auteur moderne17 prouve ordinairement que les anciens nous sont inférieur
à contraindre ses larmes, et le mauvais ris dont on veut les couvrir, prouvent clairement que l’effet naturel du grand tragique
ent ou le dérangement de quelques lettres, fait frelater de fralater, prouver de prouver, profit de proufit, froment de frounie
érangement de quelques lettres, fait frelater de fralater, prouver de prouver , profit de proufit, froment de frounient, profil
on les rapporte à une autre fin qu’à tonner les hommes à la vertu. Il prouve que les rhéteurs n’ont point ce but-là ; il fait
me Platon, que l’orateur soit bon dialecticien ; qu’il sache définir, prouver , démêler les plus subtils sophismes. Il dit que c
vous ? A. Le voici. Que diriez-vous d’un homme qui persuaderait sans prouver  ? Ce ne serait pas là le vrai orateur ; il pourra
e Socrate. B. J’en conviens. A. Mais que diriez-vous d’un homme qui prouverait la vérité d’une manière exacte, sèche, nue ; qui
re un orateur, choisir un philosophe, c’est-à-dire un homme qui sache prouver la vérité, et ajouter à l’exactitude de ses raiso
ui peut exciter en vous des sentiments, et vous faire aimer la vérité prouvée  : c’est ce qu’on appelle persuasion. B. J’entend
l faut les peindre : ainsi je crois que toute l’éloquence se réduit à prouver , à peindre et à toucher. Toutes les pensées brill
antiquité. La plupart des prédicateurs n’instruisent pas assez, et ne prouvent que faiblement, faute de remonter à ces sources.
ouange de la beauté qui est si puissante sur les hommes. Rien n’y est prouvé sérieusement : il n’y a en tout cela aucune vérit
traire, les Grecs se servaient peu de tous ces termes généraux qui ne prouvent rien, mais ils disaient beaucoup de faits. Par ex
pé et le sera : il n’y a point de dieu du Goût ; et voici comme je le prouve . Alors il proposa, il divisa, il subdivisa, il di
le fondement de l’art de persuader, et qu’être éloquent c’est savoir prouver . Il distingue les trois genres, le délibératif, l
rdaloue comme à Corneille, d’être un peu trop avocat, de vouloir trop prouver au lieu de toucher, et de donner quelquefois de m
ensuite le geste du comédien par le geste de l’orateur sacré. Rien ne prouve mieux que tous les arts sont frères, quoique les
e : c’est une multitude prodigieuse de moucherons et de chenilles qui prouvent l’abondance des fruits et des fleurs ; vous ne vo
V : et il s’agit de vendre des saucissons et des harengs frais ! Cela prouve au moins que le goût des belles-lettres a pénétré
e jésuite Castel, par exemple, dans sa Mathématique universelle, veut prouver que si le globe de Saturne était emporté par une
’est l’expression la plus sublime de l’indignation et du mépris. Cela prouve que le sublime n’est pas dans les mots : l’expres
il en soit, la même observation qui confirme la comparaison de Rollin prouve encore la justesse de celle-ci : car moins nos ye
is celerrime fastidio quodam et satietate abalienemur. Et après avoir prouvé , par l’expérience, de tous nos sens, que la satié
it en ce genre, ni ce genre n’est assez noble. Boileau. Boileau prouve , autant par son exemple que par ses préceptes, qu
les pensées mâles et hardies, jointes à l’esprit créateur· Par là on prouverait que Bossuet et Newton ont été les plus grands poë
èrement vides de sens. Les divers morceaux qu’on admire dans Quinault prouvent qu’il y a peu de beautés incompatibles avec la mu
xpression du sentiment et de l’harmonie, c’est l’invention. Par là on prouverait que Bossuet et Newton ont été les plus grands poè
anque, de même. L’admiration marque le degré de nos connaissances, et prouve moins, souvent, la perfection des choses que l’im
ui s’est élevé jusqu’au sublime, les bornes de l’esprit humain : cela prouve qu’il est possible qu’un auteur sublime ait moins
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
ène immédiatement la confirmation à la suite de la narration. Il faut prouver  en effet ce que l’on vient d’avancer. Probanda
le but et le résultat sont absolument les mêmes. Car il s’agit ou de prouver que ce que l’on a dit est vrai, et c’est confirme
et l’employer en orateur. Le devoir du philosophe-orateur est donc de prouver , et son mérite, de le faire avec un ordre qui per
23 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
nement, selon les auditeurs auxquels elle s’adresse ; elle sait aussi prouver que les vérités qu’elle enseigne ne sont pas cont
iciaires. L’orateur du barreau est-un avocat ou un magistrat qui doit prouver et convaincre ; il s’agit de faire condamner un c
iscussion du vrai et du faux, du juste et de l’injuste ; il s’agit de prouver plutôt que d’émouvoir. Ce n’est pas que l’orateur
24 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ire, s’adresse à l’intelligence du lecteur ; le panégyriste, qui veut prouver , parle à son imagination. L’un nous fait penser,
ette partie du discours. Grouper les faits et les enchaîner avec art, prouver en racontant, voilà tout le secret. Prouver en ra
t les enchaîner avec art, prouver en racontant, voilà tout le secret. Prouver en racontant, dis-je, mais sans avoir l’air de pr
out le secret. Prouver en racontant, dis-je, mais sans avoir l’air de prouver . Car plus l’ordonnance de votre récit est savante
pièces. IX l’argumentation Revenons toujours à nos principes. Prouver est le but de l’éloquence : plaire et toucher ne
mmes. — Oui, mon général. — Tu te feras tuer. — Oui, mon général. Tel prouve à ses soldats que la victoire est certaine et qu’
e la marche des faits qu’elle expose. L’éloquence, dont le but est de prouver , la veut plus ample et plus étoffée. La période e
e, ne goûte que des joies amères et des satisfactions incomplètes. Il prouvera ensuite que le seul moyen d’arriver au bonheur re
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
uelquefois, par un certain milord Chesterfield, qui aurait voulu vous prouver par expérience qu’une once de sens commun vaut mi
mbrassé cent fois, et je lui aurais dit : « Ah ! mon ami, vous m’avez prouvé qu’il y avait en Angleterre des gens d’esprit, et
’esprit, et je trouverai peut-être l’occasion, une autrefois, de vous prouver qu’il y a en France des gens de bon sens. » Je vo
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
, une autre idée analogue à la première. La comparaison, nous l’avons prouvé , est dans notre nature, mais, pour qu’elle soit l
tes de tous les âges, et entre autres M. de Lamartine lui-même, l’ont prouvé surabondamment, et que la source de ces non-sens
rempliraient des volumes. Je n’en citerai qu’un exemple. Il s’agit de prouver la supériorité du style de M. Léon Gozlan sur cel
qu’un objet, sous un nom emprunté. Par exemple, quand Mithridate veut prouver que, s’opposant seul aux invasions des Romains, s
27 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ttérature. La prose de la science n’est pas la prose littéraire. Prouver la vérité d’une manière exacte, sèche, nue, se se
pénétrer dans les cœurs en la faisant aimer1. Elle se réduit toute à prouver , à peindre ou à toucher. La poésie peint avec ent
e des poètes . Une différence plus sérieuse, c’est que l’orateur doit prouver , c’est-à-dire qu’il doit aller droit au but, sans
e délibératif et le genre démonstratif. Devant un tribunal, l’avocat prouve le juste et l’injuste ; il discute une question d
e témoin. Les plus illustres exemples, depuis Tacite jusqu’à Bossuet, prouvent assez que l’historien a le droit d’apprécier les
tachent moins directement au syllogisme. L’Exemple est un syllogisme prouvé par un fait historique. Ce fait devient un quatri
versaire. Il est d’un emploi facile, mais il embarrasse plus qu’il ne prouve . Auguste, pour confondre Cinna, lui reproche qu’i
e. C’est un lieu commun propre au genre judiciaire, où l’on cherche à prouver que les textes généraux de la loi sont applicable
ui se rapprochent de la Comparaison et de la Définition, consistent à prouver le sujet en tirant la conclusion de deux idées ou
la conclusion de deux idées ou de deux faits opposés. Les contraires prouvent encore le sujet, en montrant ce qu’il n’est pas p
etc. » (Or. fun. de Turenne, 1° partie.) 7° Les choses qui répugnent prouvent en montrant que deux idées ou deux faits sont inc
é qu’une partie de la confirmation. Réfuter la thèse contraire, c’est prouver la nôtre. Beaucoup de discours développés ne comp
e cercle vicieux n’est qu’une variété de la pétition de principes. On prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la
it-il lui faire faire l’action d’un honnête homme ?  » Rousseau, pour prouver que Molière, dans le Misanthrope, s’est proposé d
la conclusion et l’utilité de la péroraison hors de la rhétorique se prouvent assez toutes seules. Élocution. — Reste une troi
la liberté de leurs emprunts et de leurs usurpations5. L’expérience a prouvé le danger et l’erreur de ce système. Fénelon est
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
teur qui écrit, pour n’entendre que le héros qui parle ; et ce qui le prouve d’une manière qui nous paraît sans réplique, c’es
es, donné par acclamation aux neuf livres qui composent son histoire, prouve avec quel transport la lecture en fut entendue à
out ailleurs, n’est que simple et naturelle ici ; l’application va le prouver . Le barbare continue : 70« Sic quoque concupisc
cette même guerre, le meilleur moyen de s’en disculper était de leur prouver qu’il avait seulement déféré à leur avis en l’ent
29 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
ateur. Proposition. Elle énonce clairement la vérité qu’on veut prouver , et se place immédiatement après l’exorde. La pro
’exorde. La proposition est simple, si l’on n’a qu’une seule vérité à prouver . Elle est composée, quand elle offre plusieurs po
uts dans la confirmation on peut recommander d’éviter : 1° le soin de prouver ce qui est évident ; 2° le souci d’épuiser une pr
30 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
fils : il remercie le philosophe et lui demande comment il pourra lui prouver sa reconnaissance. « En faisant du bien, » lui ré
nsulte et comme orateur : il lui commanda d’écrire son apologie et de prouver qu’il était innocent et que Géta était coupable.
e le jour aux Français qu’ont moissonnés les guerres civiles. Comment prouvera-t -il aux Français qu’il veut être leur père, s’il d
 ! lre partie : Rinaldi réfute les raisons du général napolitain ; il prouve que cette mesure, bien loin d’être utile à la cau
augmenterait l’ardeur et les forces de leurs ennemis. 2e partie : Il prouve que, quand même cette mesure serait utile, elle e
nius s’est désisté de l’accusation, c’est que le jeune homme lui en a prouvé l’injustice en l’éclairant dans un secret entreti
plan de la première partie. Dans la seconde partie, supposant le fait prouvé , vous ferez valoir principalement trois raisons e
rdres. Un tribun militaire prend la parole pour le défendre. Plan. Il prouve 1° que l’action de Titus n’est pas un crime digne
Auguste a agi sans mauvaise intention ; cette excuse, excellente pour prouver son innocence, ne s’applique pas aux suites de so
ur la permission de prononcer quelques paroles, et l’obtient. Il veut prouver à Basile que son fils est innocent. Le matin du j
prompt, inévitable. Dans la seconde partie de sa confirmation, Eudoxe prouvera que cette accusation, si absurde en elle-même, de
de ne laisser sa fortune à Labéon que si son fils était mort, ce que prouvent les considérants mêmes du testament. Donc..., etc
conduite que l’on conseille au nouveau roi des Français de tenir. Il prouvera qu’on enhardira par là les Normands, et qu’en ajo
l’exécrable frère de sa mère. 1re partie : L’innocence de Gaston est prouvée par l’ignorance où il était des effets du philtre
d sénéchal soutint que les refus du prince et d’autres raisons encore prouvaient qu’il était marié avec Inès, et dit que le seul m
’il éprouve. On propose à un roi de commander un assassinat ! Rien ne prouve qu’Inès soit l’épouse du prince : mais si elle l’
t demande qu’il soit puni de mort. Coriolan se défend. Plan. Coriolan prouve aux Volsques qu’il ne les a point trahis, qu’il n
et la confiance avec laquelle il est venu se remettre en leur pouvoir prouve bien qu’il n’est pas un traître. Ces deux parties
réclamant le prix des trois têtes. Cet homme raisonnait de manière à prouver que son action lui paraissait toute naturelle. Ma
31 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
x sortes de preuves intrinsèques et extrinsèques : Massillon, voulant prouver que personne n’est à sa place dans un État où le
emble et en tirer une conclusion : « Il y a peu d’élus », et, pour le prouver , Massillon montre que le vice est dans tous les c
aleur des jours et la fraîcheur des nuits. Genre et espèce. On prouve « qu’il faut aimer la vertu qui est genre, en mon
N’altère point son innocence. C’est par la similitude que Bourdaloue prouvera que « si un État, une maison, un navire ne peuven
e vie : la loi naturelle, le droit des gens, maints exemples, tout le prouve  ; or Clodius a tendu des embûches à Milon pour at
abole ou à l’apologue, d’une invention toujours facile. Qu’on veuille prouver « que les magistrats ne doivent pas être élus par
même, par une suite d’exemples venant tous à l’appui de ce qu’on veut prouver . De cette énumération-là résulte la conclusion du
bonheur pour les puissants, s’ils ne sont honnêtes. » Que je veuille prouver « que tout n’est que vanité sur la terre, je dira
par une agréable fusion de couleurs. Un dialecticien qui aurait eu à prouver sa juste reconnaissance pour le poète Archias, so
recourir aux simples présomptions, avec quelle adresse il en use pour prouver que le jeune homme n’a pu, en même temps, s’adonn
m’enfoncer dans le sein ? ô imprudents amis ! il faisait mieux et me prouvait plus d’intérêt celui qui m’offrait son glaive. Je
poser ensuite l’objet dont il s’agit, d’où l’exposition ; puis, de le prouver , d’où la confirmation ; enfin de donner au discou
qu’on trouve au livre xiii, ch. 3 des métamorphoses d’Ovide, va nous prouver qu’il n’est pas indifférent de recourir à l’un pl
imple ou composée. Elle est simple, quand elle n’a qu’un seul objet à prouver . Telle est celle du sermon de Massillon sur les e
s que la proposition est composée ou que, simple, elle demande à être prouvée par deux ou trois moyens séparés, il y a une divi
irmation. La confirmation a pour objet d’affirmer, c’est-à-dire de prouver la vérité énoncée dans la proposition ou les fait
 » Il y a dans l’amplification deux grands défauts à éviter, l’un de prouver les choses claires, que personne ne conteste, l’a
à-dire une argumentation tirée de la proposition même qu’il s’agit de prouver . 2º L’ignorance du sujet ou, en termes de l’école
du sujet ou, en termes de l’école, ignoratio elenchi, qui consiste à prouver ce qui n’est pas mis en question ou ce que l’adve
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
aisaient profession de discourir sur tous les sujets possibles, et de prouver tout ce qu’ils s’étaient engagés à prouver, l’art
es sujets possibles, et de prouver tout ce qu’ils s’étaient engagés à prouver , l’art de l’éloquence ne tarda pas à devenir celu
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
tinuellement cette synecdoque. Tout ce que j’ai dit de la synecdoque prouve qu’il y faut comprendre la figure qu’on a souvent
et de la prévention, comme lorsque Molière, à l’imitation de Lucrèce, prouve , dans le Misanthrope, que la passion sait donner
de ce qu’elle veut dire. Tous les exemples donnés de ces deux figures prouvent qu’elles rentrent l’une et l’autre dans la catach
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
arrefours de l’intelligence. Vous n’avez pas à craindre, je l’ai déjà prouvé , de nuire ainsi à la spontanéité de vos idées ; m
ages scientifiques. Mais si vous écrivez, non pour exposer, mais pour prouver , il n’en est pas de même. Le précepte de la logiq
n. » Massillon, dans son discours sur le petit nombre des élus, veut prouver que bien peu de chrétiens méritent le salut par l
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
’est avisée de donner à ce mot le droit de bourgeoisie), le cuir donc prouve en faveur de la délicatesse de l’oreille français
vous m’avez donné. Rotrou : Le sang qui sortira de ce sein innocent Prouvera malgré vous sa source en se versant. 77. Parmi
rmité, mère de l’ennui. 79. Je lis dans un journal une anecdote qui prouve jusqu’à quel point certains grands écrivains sont
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
ivent être la conscience de tout écrivain. En publiant le Lutrin, qui prouve que l’imagination ne lui fait pas défaut, il donn
les applaudissements que de les justifier ; qui fait sentir enfin, et prouve , à chaque instant, cet axiome éternel : Rien n’es
emandé lui-même pour examinateur de cette préface, où je tâche de lui prouver son tort à chaque ligne ; et il a lui-même approu
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
s faits : elle s’adresse à l’Imagination ; la deuxième consiste à les prouver  ; elle s’adresse à la Raison ; la troisième excit
xiste entre deux idées. La Fontaine, dans Philémon et Baucis, voulant prouver que ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureu
il a pour but d’éclairer et de convaincre. Le Raisonnement consiste à prouver une chose qui paraît douteuse par une autre qui e
bres. 2° Exemple à contrario, ou d’opposition. J.-J. Rousseau voulant prouver que le duel n’est qu’un préjugé barbare, qui n’a
s le raisonnement que Sganarelle fait à son maître don Juan, pour lui prouver que sa vie dissipée le fera inévitablement damner
38 (1873) Principes de rhétorique française
noncer à la rhétorique le jour où les étourdis qui la combattent nous prouveront que c’est la rhétorique qui leur a appris à dérai
ues. L’abus que peuvent en faire les déclamateurs et les sophistes ne prouve rien contre l’excellence de cet art car la rhétor
ours de persuader ; or, pour persuader, il faut, dit Cicéron, plaire, prouver et toucher. Ainsi l’écrivain s’adresse à l’homme
e. — 12. Utilité de cette étude. — 13. Règles. 1. Des arguments. —  Prouver est l’œuvre principale de l’orateur et de l’écriv
ortes ne servent qu’à faire valoir les preuves. L’étude des moyens de prouver comprend deux choses : les arguments et les lieux
prophètes juifs, et faisait partie de la méthode de Socrate. Veut-il prouver qu’il ne faut pas prendre au hasard les magistrat
u commun est surtout propre au genre judiciaire où l’avocat cherche à prouver que l’espèce qui est en question se rattache au g
né par la loi. Bossuet en a fait encore un usage très oratoire ; pour prouver qu’il est inutile de faire l’éloge du prince de C
erroger tous les lieux communs les uns après les autres, ce serait ne prouver ni expérience, ni facilité. Mais c’est dans la je
que cette mollesse, que cette lenteur, qu’il faut, comme je vous l’ai prouvé , secouer aujourd’hui. Voyez, en effet, vous-mêmes
gion, il y a des hommes qui refusent de la reconnaître. Proposition. Prouvons -leur que la vérité de la religion est incontestab
énoncer d’une manière formelle et dès le début ce qu’on se propose de prouver  ; on courrait risque de révolter les esprits. Il
est un événement heureux pour la république ; mon dessein est de vous prouver que Clodius a dressé des embûches à Milon pour l’
ion. — La Confirmation est la partie de la composition littéraire qui prouve la vérité avancée dans la Proposition. Ainsi Boss
spectateur qu’ils cherchent à convaincre et à toucher. Corneille veut prouver l’énormité du crime de Cinna ; en faisant le tabl
dit Cicéron, ni détruire ce que l’on vous objecte sans appuyer ce qui prouve en votre faveur, ni établir vos moyens sans repou
bli, qu’il a fait lui-même des excellentes règles qu’il avait posées, prouve par un témoignage éloquent combien la mesure en c
Je l’étranglerai tout d’abord. De même, dans le Misanthrope, Oronte prouve que son sonnet est bon parce qu’il lui plaît ; re
nte prouve que son sonnet est bon parce qu’il lui plaît ; resterait à prouver que tout ce qui plaît à Oronte est bon. La pétiti
ut établir que l’homme ne saurait être heureux sur la terre, et il le prouve en montrant combien sont fragiles, passagers et c
il consiste à prendre pour preuve une proposition, un jugement qui se prouve lui-même par le jugement en question ; l’esprit d
r les hommes à cause de leur fourberie et de leurs sottises, et qu’il prouve , la fourberie et la sottise des hommes par la col
quent en lui. — De même encore Oronte fait un cercle vicieux quand il prouve que son sonnet est bon parce qu’il lui plaît, et
usseau a fondé toutes ses utopies sociales sur un cercle vicieux : il prouve  ; que l’homme n’est pas né pour l’état de société
l’état de société ; parce que l’homme a vécu, à l’état sauvage, et il prouve que l’homme a dû vivre à l’état sauvage, parce qu
t le carnage, mais comme des agneaux pour être eux-mêmes égorgés. Ils prouvèrent , non en combattant, mais en mourant pour la foi,
ontraste frappe l’imagination d’un coup vif et profond ; c’est ce que prouvent les exemples qui précèdent ; les contrastes sont
igneur, notre gloire est dans nos propres mains, Racine. Horace veut prouver que son fils ne doit pas être puni : Dis, Valère
genoux, contre le témoignage de sa conscience, la vérité qu’il avait prouvée avec -évidence. 2. De la sentence. — La sentenc
’esprit d’une suite de vérités qu’il vient de développer. Massillon a prouvé longuement que les malheureux ont droit à la prot
’Oreste dans Andromaque et les imprécations d’Athalie36. Ces exemples prouvent combien l’emploi de cette figure serait déplacé d
devant laquelle nous nous présentons, de même un style peu travaillé prouve un dédain offensant pour le lecteur ; il a donc l
avilir les plus petites choses. Quel poëte, mieux que La Fontaine, a prouvé que ce soin n’est incompatible ni avec le naturel
magination. Ces mauvais exemples, érigés pompeusement en doctrine, ne prouvent rien contre l’utilité des transitions. Les transi
l ait un certain suc, et, sinon une extrême force, du moins celle qui prouve la santé. Commençons donc par le soustraire au jo
ne suffit pas toujours ; il faut redoubler ; l’abondance du discours prouve alors la persuasion de l’écrivain aussi bien que
, d’apaiser les troubles, et de commander le respect aux barbares. Il prouve que Nerva est ce prince nécessaire au salut de l’
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
lles, dans la peinture des émotions de l’âme, l’éloquence française a prouvé mille fois le pouvoir et le charme de l’harmonie.
lent, coupé ou périodique, serré ou développé, selon qu’il s’agit de prouver ou de peindre, de toucher ou de raisonner. Style
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
ations d’Antoine, je doute de sa véracité ; et ces protestations même prouvent que Crassus en doutait comme moi. Mais songez don
à sa passion, l’homme fit place à l’orateur, et l’assemblée émue lui prouva que, pour communiquer aux autres son indignation,
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
en se jouant. La Henriade, qui fut un tour de force et une méprise, a prouvé une fois de plus que les Français, surtout au dix
le italienne, celle de la foire, vous parodient ; vingt libelles vous prouvent que vous n’avez pas dû réussir. Des savants qui e
éloquence : c’est une affaire de goût ; chacun a le sien ; je ne peux prouver à un homme que c’est lui qui a tort quand je l’en
êt de lui faire l’aumône pour le reste de sa vie, en cas qu’il puisse prouver un seul des faits qu’il avance. Lorsqu’on imprime
ridicule. 1. Donnons-nous le plaisir de citer encore ce billet qui prouve que Voltaire ne négligeait pas ses plus humbles c
42 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
fuser leur adhésion. C’est ainsi, par exemple, que celui qui voudrait prouver l’existence de Dieu, commencerait par faire remar
à la fois plusieurs arguments d’une nature différente. Tous tendent à prouver qu’une chose est ou vraie, ou juste, ou avantageu
moyen des raisonnements et des arguments qu’un homme peut espérer de prouver à un autre la vérité ou la justice d’une chose. M
Troisièmement. Il faut observer qu’il y a une grande différence entre prouver à ses auditeurs qu’ils doivent être émus, et les
istinction, et croient que, pour être pathétique, il suffit d’avoir à prouver , par exemple, combien nous devons être reconnaiss
ble, si on le marquait à faux. Pour en donner un exemple, nous allons prouver que la phrase la plus ordinaire, cette simple que
ntre la vertu et le plus noble des arts libéraux, et il est facile de prouver que cette assertion n’est point un vain sujet de
e ! Mais comme on pourrait m’objecter que cette remarque ne tend qu’à prouver l’influence d’une réputation de vertu et non de l
si quelqu’un voulait attaquer leurs travaux en général, s’il voulait prouver que leur réputation est injuste et usurpée, nous
re l’effet que produit le même trait raconté par deux personnes, nous prouve assez jusqu’à quel point telle manière peut être
les de Dean Swift sont également exemptes d’affectation, et ce qui le prouve , c’est qu’il s’y montre tout entier et avec ses d
nd à connaître le monde. Les romans de Marivaux, et surtout Marianne, prouvent une grande finesse d’esprit et une profonde conna
outes les langues ; dans l’hexamètre latin, comme il est facile de le prouver , et dans l’alexandrin des Français, où elle est e
Europe, des Arabes, des Persans, des Indiens, et des Américains. Cela prouve qu’il y a dans le retour des mêmes sons quelque c
ïse à Abailard, et ses vers à la mémoire d’une femme infortunée, nous prouvent qu’il savait exprimer les sentiments les plus ten
riptions. Ces deux poèmes seuls me fourniraient assez d’exemples pour prouver ce que j’ai avancé sur l’importance d’un choix he
e. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans de longs développements pour prouver qu’il existe entre les différents livres de l’Anc
Commentaires de César à l’Énéide de Virgile. C’en est assez pour nous prouver que les saintes Écritures renferment des composit
enfin pleine de tendresse et de douceur. Ces exemples suffiront pour prouver que l’Écriture renferme les principaux genres de
a vertu, les compositions épiques que nous possédons suffiraient pour prouver la fausseté de leurs dogmes. Ce genre de poésie,
poètes épiques l’emportent sur leurs rivaux : j’aurai occasion de le prouver dans l’examen particulier que je me propose de fa
ajouter beaucoup d’importance à cette règle. De nombreux exemples ont prouvé qu’une action fictive, habilement conduite, pouva
ctes, ainsi que quelques commentateurs se sont efforcés en vain de le prouver . Il est évident, au contraire, que les chœurs par
ers. Mais cette raison est plus spécieuse que solide, et les faits le prouvent assez ; car les infortunes de Desdemona, de Monim
é. L’Athalie de Racine, la Mérope de Voltaire, le Douglas de M. Hume, prouvent assez que, sans le secours de l’amour, un drame p
ccompagnés par des instruments de musique, mais encore, ainsi que l’a prouvé l’abbé Dubos dans ses Réflexions savantes et curi
yens ; cependant le P. Brumoy, dans son Théâtre des Grecs, parvient à prouver qu’elle ne peut avoir été, comme on l’a toujours
’est l’expression la plus sublime de l’indignation et du mépris. Cela prouve que le sublime n’est pas dans les mots : l’expres
sie. Voltaire a réfuté cette opinion dans sa préface d’Œdipe, et il a prouvé en même temps que la rime était indispensable à l
entraîna plusieurs. Depuis, le célèbre Addison écrivit en forme pour prouver que ce poème égalait ceux de Virgile et d’Homère 
abord qu’il ne devrait plus l’être, puisqu’une si longue expérience a prouvé qu’il était indépendant de la nouveauté et de la
que la mesure change, la mélodie reste toujours la même. C’est ce qui prouve que les pieds métriques n’étaient pas sensibles d
grès du langage, volume ii, au chapitre de la prosodie du langage. Il prouve que la manière dont nous lisons les vers latins l
t Tircis, confident d’Aminte, qui est l’amant de Sylvie, Daphné, pour prouver que Sylvie n’était ni aussi simple ni aussi ignor
43 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
st peut-être pas aussi soigné que dans les Sermons de l’auteur : cela prouve qu’il l’est beaucoup dans les Sermons ; car celui
onnaître ce que de faux ornements s’efforcent de cacher ; enfin, pour prouver que le bon sens doit être la base de toute compos
ité naturelle pour le beau, et d’une intelligence bien cultivée. Pour prouver ce que j’avance, qu’il me soit permis de faire ob
re est amer, et que le tabac est doux, aucun raisonnement ne pourrait prouver le contraire. On regarderait, sans doute, comme d
il leur plaira contre ses incertitudes et ses caprices ; l’expérience prouve , en dépit d’eux, qu’il y a des beautés qui, prése
ulé : De naturali pulchritudine orationis, dans la seule intention de prouver que cet ouvrage renferme les exemples les plus co
jet les exemples sont absolument nécessaires, j’en vais rapporter qui prouveront l’importance des principes que je viens de poser.
eur. » Les ouvrages d’Ossian, comme j’aurai plus loin occasion de le prouver , sont remplis de traits sublimes. Les sujets de c
pour exprimer la terreur des combats. J’ai rapporté ces exemples pour prouver combien la concision et la simplicité étaient ess
vant, à peu près comme la lettre S ; il l’appelle ligne de beauté, et prouve que la nature s’en est maintes fois servie dans l
e mépris des plaisirs et celui de la mort : ces vertus, comme je l’ai prouvé dans la Lecture précédente, excitent des émotions
la manière dont les hommes exprimaient ou prononçaient les mots. J’ai prouvé que les interjections ou les exclamations passion
ent susceptibles d’être notées, et, ainsi que plusieurs savants l’ont prouvé , elles pouvaient même être accompagnées d’instrum
rimer des nations américaines et de beaucoup d’autres peuplades, nous prouve que ce style n’est pas particulier à telle région
l’alphabet avaient été connus plus tôt. Cette invention en elle-même prouve assez qu’elle ne fut qu’un de ces essais grossier
positions, interjections et conjonctions, n’est pas, comme on peut le prouver , entièrement fondée sur la logique, puisqu’elle c
de la prose, c’est par les mots mêmes qui lui sont consacrés ; ce qui prouve combien nos ressources sont étendues, puisque not
ennes à cet égard. Le style seul de Milton, tant en prose qu’en vers, prouve suffisamment que l’anglais n’est dépourvu ni de f
os vers dans lesquels la poésie n’a pas besoin du secours de la rime, prouve assez que notre langue est bien loin d’être dépou
ences par lesquelles ils manquent quelquefois à la pureté du langage, prouvent assez qu’il faut que celui qui veut écrire correc
rier heureusement, et ses constructions, comme j’aurai occasion de le prouver plus tard, sont belles et régulières. Son manque
raphe suivant, à l’occasion de quelques recherches sur la vertu, pour prouver qu’une mauvaise action produit sur l’âme l’effet
ontiers comme synonymes que amare et diligere. Cependant Cicéron nous prouve qu’il existe entre eux une différence bien sensib
hrase, that the harp of Orpheus was not more charming. Nous venons de prouver que les phrases étaient, par leur construction, s
t l’abbé Dubos, dans ses réflexions sur la poésie et la peinture, ont prouvé jusqu’à l’évidence, que les compositions dramatiq
otre imagination cependant leur en prête un très intime, ainsi que le prouve la liaison qui existe entre la musique et la dans
oir avec elles aucune espèce d’analogie ; mais le contraire est assez prouvé par ce pouvoir de la musique d’éteindre ou de rév
expression figurée. Plus tard j’en indiquerai la raison. Le fait seul prouve à chaque instant que les figures font partie du l
on ou la passion. Les détails dans lesquels j’aurai occasion d’entrer prouveront toute la justesse de cette définition. Les rhéteu
s, au moyen de cette sensibilité qu’elle lui prête. C’est ce que nous prouve ce magnifique passage de l’Été de Thomson, où, da
le. C’est une proposition si évidente, que je ne m’arrêterai pas à la prouver . Chacun sent bien qu’un traité de philosophie, pa
t de la confiance que le peuple avait en son intégrité ; c’est ce qui prouve que l’influence de l’orateur qui n’aura pas su in
vent encourager ceux qui se livrent à l’étude de l’éloquence, et nous prouvent que l’art et l’application peuvent nous faire att
l’orateur il rappelle à ses souvenirs la gloire de ses ancêtres, lui prouve qu’il forme encore une nation forte et florissant
èrement-dans celui intitulé Orator ad Brutum, s’efforce à son tour de prouver que cette secte avait substitué un style dur et f
argument si péremptoire, il entre en discussion contre Aulu-Gelle, et prouve que la Rhétorique d’Aristote n’avait pas été publ
éron pour écarter une prévention aussi accablante pour son client. Il prouve d’abord qu’il n’y avait pas le moindre motif d’él
inséparable de tous ces détails, il se fait écouter avec intérêt. Il prouve que tous les faits n’étaient pas alors très bien
l’orateur ne s’arrête pas longtemps sur cette partie de la cause. Il prouve l’invraisemblance de tout ce que l’on avait avanc
ce but ; et s’il fallait, ce que je ne crois pas bien nécessaire, le prouver jusqu’à l’évidence, il suffirait de renvoyer aux
é avec intérêt, doit réunir presque toutes les qualités morales. J’ai prouvé dans une précédente Lecture qu’un homme ne pouvai
ues modernes. Le passage remarquable de Cicéron que nous allons citer prouve que ses idées sur ce sujet se rapportent complète
e, sur l’imitation produite par la musique ou la peinture, a été bien prouvée par M. Harris dans son Traité sur la musique et l
des premiers essais du langage ; mais il est probable, ainsi que l’a prouvé le savant auteur du Traité sur l’origine et les p
tc., etc. Je n’ai traduit ces expressions, citées par Blair, que pour prouver que notre langue est au moins aussi abondante que
44 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
é de sa cause, accorde une chose qui paraît contraire à ce qu’il veut prouver , mais pour en tirer aussitôt avantage, ou pour pr
  A ces mots, on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu’il fallait dévouer ce maudit a
mouvement, il y en a une bien réelle dans notre imagination, comme le prouve clairement la liaison entre la musique et la dans
nité envers les peuples est le premier devoir des grands, (ce qu’il a prouvé ), n’est-elle pas aussi l’usage le plus délicieux
pas aussi l’usage le plus délicieux de la grandeur ! (c’est ce qu’il prouvera .) Dans son discours sur la grandeur de Jésus-Ch
é et à la force des preuves, comme dans ces phrases où J.-J. Rousseau prouve la divinité de Jésus-Christ : Est-ce là le ton d
d’un berger qui, sur la cime d’un rocher prête une oreille attentive, prouve également le pouvoir d’un mot bien placé. Il offr
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
e n’est pas menacé par la France, et les événements de tous les jours prouvent qu’il l’est par la puissance anglaise, qui s’est
e de la force qui se sent supérieure à l’adversaire. 1. C’est ce que prouvent des lettres très-modérées et très-sages écrites a
yé du duc. 3. Sera vaincue. Il fut prophète. — La journée d’Iéna le prouva . 4. C’est le langage de la dignité et du bon sen
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
t fondé tout le discours. La première partie, destinée tout entière à prouver le néant de tout ce que l’homme admire ici-bas, d
onséquence générale, naturellement déduite des vérités qu’il vient de prouver , des grandes leçons que nous donne le spectacle f
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
u’il excite dans ses lecteurs une émotion bien profonde. Des exemples prouveront clairement l’importance et la nécessité de tout c
une circonstance ici qui ne soit sublime. Ces modèles de descriptions prouvent combien le sublime dépend du choix des circonstan
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
rès la même chose : Les rimes, de nos vers échos harmonieux. Ce qui prouve que la rime est un besoin de l’oreille, c’est qu’
e en français des vers blancs, c’est-à-dire sans rime, n’ont fait que prouver plus fortement la nécessité de cette répétition d
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
n ou Preuve La Confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve les faits qu’il a racontés. Il sera avantageux à
est nécessairement liée à la confirmation : car une vérité n’est bien prouvée , que quand les objections qui s’élevaient contre
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
r l’enthousiasme et l’attendrissement. La raison jusqu’ici ne nous le prouve pas ; elle ne peut tout prouver ; elle n’est pas
sement. La raison jusqu’ici ne nous le prouve pas ; elle ne peut tout prouver  ; elle n’est pas la seule lumière de l’homme, quo
51 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
appuyant sur un passage de la Rhétorique, 1, 2, qui ne me paraît rien prouver en faveur de cette leçon. Le Térée.] Térée est le
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
sont les qualités qui forment un général parfait, et Cicéron va nous prouver que Pompée les réunit. 90« Utinam, Quirites, vi
s divers, je ne dis pas conduites, mais terminées par le seul Pompée, prouvent qu’il n’est pas une partie de l’art militaire qui
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
son premier dessein, et que malheureusement il le fit exécuter. Cela prouverait -il qu’il n’avait pas été intimement persuadé par
hommes ; de ce prince, dont le choix des Bossuet et des Fénelon avait prouvé et honoré les lumières ? Il appelle l’évêque de F
54 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
oujours celle d’un homme qui se souvient de son passé, et qui tient à prouver que ses actions furent l’ouvrage de la vertu et n
sur le ton d’un accusateur. Je parlerai encore plus clairement, et je prouverai que dans les maisons des particuliers, dans les v
cents sesterces ? craigniez-vous d’avoir plus à restituer, s’il était prouvé que vous aviez acheté six mille cinq cents sester
ture, vous avez acheté tant d’effets, et ne présenter aucun titre qui prouve ces achats, n’est-ce pas mettre les juges dans la
côté, et pertes de l’autre. Écoutez, je vous prie, juges, un fait qui prouve moins Son avarice et sa cupidité qu’une extravaga
une demi once d’or pour se faire un anneau ; c’est-à-dire, que l’un a prouvé qu’il était digne de son nom infâme, et l’autre,
e la terre, quel respect doivent avoir pour elle ceux chez qui il est prouvé qu’elle a pris naissance et trouvé l’art et l’usa
rût avoir été conservé moins pour la gloire du peuple romain que pour prouver la cruauté des juges. Les protecteurs de Verrès c
ses sous silence ; et si je voulais les relever, ne pourrais-je point prouver que votre cruauté envers les autres vous interdit
re moins de plaisir que de peines et de sollicitudes ; tant je désire prouver que cette édilité même n’est pas due à la nécessi
tte guerre de pirates, de cette flotte sicilienne ; mais de manière à prouver que Verrès, considéré même par rapport à ce seul
ement dans un jugement de concussion, quoiqu’il soit impossible de le prouver , que ce vaisseau a été construit à vos dépens ? A
t de la même manière. Je remarque ensuite par leurs lettres (et je le prouverai en les produisant) qu’on a compté à Verrès une gr
ominium, qui sont également nos alliés, de vous fournir un vaisseau ? prouverez -vous que, dans une cause semblable, le droit et l
par la crainte, gardent le silence ; une seule vous loue : ce fait ne prouve-t -il pas que vous sentez toute l’utilité d’un vérit
radition n’ont pas seuls perpétué le souvenir, mais qu’attestent, que prouvent leurs nombreux services, quels avantages ont-ils
ps, les funérailles et la sépulture. Si donc vous voulez me répondre, prouvez -moi que la flotte était en bon état ; qu’il n’y m
se disculper, ils ne lui seraient pas moins funestes que l’accusation prouvée que j’intente contre lui. Comment se défend-il ?
e de tous les Syracusains. Réfutez aussi ce témoin que j’ai produit : prouvez et démontrez que cet Hérennius était de l’armée d
55 (1881) Rhétorique et genres littéraires
der. Pour atteindre ce but, il faut que l’orateur, comme dit Cicéron, prouve , plaise et touche ( ut probet, ut delectet, ut fl
, prouve, plaise et touche ( ut probet, ut delectet, ut flectat ). Il prouve par les arguments, il plaît par les mœurs, il tou
gne de pitié. 6° Exemple L’exemple (exemplum) est un syllogisme prouvé par un fait historique, qui devient comme un quat
sont des lieux communs propres au genre judiciaire, où l’on cherche à prouver que les textes généraux de la loi sont applicable
riété de la comparaison. Contraires Les contraires consistent à prouver le sujet en tirant la conclusion de deux idées ou
s choses qui répugnent entre elles ( inter se repugnantia ) servent à prouver que deux idées ou deux faits sont inconciliables.
tion. Résumé synoptique. RECHERCHE DES MOYENS POUR PERSUADER prouver par les ARGUMENTS plaire par les MŒURS. touche
l’équivoque ou ambiguïté des mots. 1° L’ignorance du sujet consiste à prouver contre son adversaire ce qu’il ne nie point, ou c
. 3° Le cercle vicieux est une variété de la pétition de principe. Il prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la
ison La péroraison est la dernière partie du discours. Après avoir prouvé , il faut conclure et entraîner l’auditoire. L’ora
rs de l’antiquité, admise et vantée par Cicéron. Celui-ci a cependant prouvé par son exemple qu’ils ne sont pas exclusifs et q
maxime de Vauvenargues : Les grandes pensées viennent du cœur . Elle prouve la justesse des opinions et des idées ; elle s’ad
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
teaubriand cite ensuite un témoignage de Denys d’Halicarnasse, qui ne prouve rien pour sa thèse  il eût pu tirer de la Poétiqu
57 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
ue. Dans Théodore, dore n’a pas de sens.] Singulière observation, qui prouve combien s’était affaibli, sinon effacé, le sens d
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
ile ; il s’attache à poser les principes d’un art ou d’une science, à prouver une vérité philosophique ou morale ; mais il revê
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
eurs, les circonstances de sa mort sont encore au-dessus ; et pour le prouver , Thersagoras propose à Lucien de lui communiquer
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
ans les âmes. Théocrite, Virgile, Florian sont des poètes de cour qui prouvent la vérité de ce que nous venons de dire. La poési
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
e de la hardiesse des allégories employées par Ézéchiel. Il s’agit de prouver à ses concitoyens qu’ils ont mérité tous les maux
t plus s’élever au-dessus de ces dernières images : le poète sacré va prouver le contraire, et de nouveaux personnages vont fig
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
sèques quand elles ne lui appartiennent qu’accessoirement. Si je veux prouver à un jeune homme qu’il faut éviter le jeu, je lui
suffire. Si un débiteur me conteste une créance, je me contenterai de prouver qu’elle est légitime, et mon compétiteur sera con
63 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
s faites en dépit de ces règles qui ait eu un succès durable ; ce qui prouve qu’elles sont dans l’intérêt des auteurs comme da
que de leur donner de l’amour, puisque l’histoire réelle ou poétique prouve qu’ils n’ont pas été exempts de cette passion ; q
on, notre langue enfin y sont aussi pour quelque chose ; et ce qui le prouve , c’est cette suite de poètes comiques du plus gra
64 (1854) Éléments de rhétorique française
imer des nations américaines, et de beaucoup d’autres peuplades, nous prouve que ce style n’est pas particulier à certaines ré
 ; cependant le langage peut rigoureusement s’en passer, et ce qui le prouve d’une manière incontestable, c’est que le latin,
tielle. L’éloquence, dit Fénelon, se réduit à peindre, à toucher et à prouver  ; toutes les pensées brillantes qui ne vont point
s passions : c’est au cœur qu’elle s’adresse. La troisième consiste à prouver  ; elle s’adresse à la partie la plus noble de la
de lui. Pellisson, dans un de ses écrits en faveur de Fouquet, veut prouver que les formes de la justice doivent toujours êtr
rsuader. Dans l’opinion de ce philosophe, être éloquent, c’est savoir prouver . Si la dialectique n’est point toute l’éloquence,
sme est plus ou moins déguisé. Les philosophes, qui ne cherchent qu’à prouver , s’en servent presque toujours sans dissimuler sa
sion générale, le raisonnement prend le nom d’induction. Buffon veut prouver qu’il ne faut pas s’effrayer de la mort quand on
utorité, l’argument prend le nom d’‘exemple. J. J. Rousseau, voulant prouver que le duel n’est qu’un préjugé barbare qui n’a p
au pécheur pour éluder la loi divine. Massillon ne se contente pas de prouver que l’aumône est un devoir ; il réfute les différ
qui doit les surpasser ou les résumer toutes. Écoutez Pascal voulant prouver que amour de la gloire est une passion commune à
feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-il ? ces combats que vo
ènes excellait lui-même dans cette partie de l’art oratoire, comme te prouve le mot célèbre de son adversaire Eschine. Celui-c
es. Le but de l’orateur est de persuader ; et pour persuader, il faut prouver , plaire et toucher. De là trois qualités indispen
és indispensables à toute espèce de discours. 1° Un bon discours doit prouver quelque chose. La preuve, dit Aristote, c’est la
n’est en mesure de substituer un nouveau plan à celui du ministre. Il prouve que si l’on rejette l’impôt proposé, il n’y a plu
qualités que doit avoir le style pour arriver à la perfection, et il prouve que les ouvrages bien écrits sont les seuls qui d
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
e les premiers orateurs chrétiens ; saint Jean Chrysostôme avance, et prouve que saint Paul fit plus de conversions par le tal
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
le don de l’à-propos, l’art de rendre des riens agréables. Il a même prouvé qu’il était supérieur à l’emploi qu’il fit de son
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
plus sûr de s’en rapporter au témoignage de madame de Sévigné qui lui prouva son estime par son amitié. L’écrivain est supérie
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
nèbre de la duchesse d’Orléans2. (Fragments.) La mort de Madame prouve que tout est vain si nous regardons le cours de n
es animaux : cela est commun à toute la nature. Il ne sert de rien de prouver que leurs mouvements ont de la suite, de la conve
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
rappelant à l’étude et a l’admiration du beau et du vrai, et de leur prouver qu’il ne peut y avoir ni génie, ni sensibilité sa
70 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
travail de la composition ne suffit pas ; celui qui s’en contenterait prouverait qu’il a l’esprit léger et présomptueux, et en mêm
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ur1. L’histoire est un enseignement L’histoire est faite pour prouver et pour enseigner, et vous avez raison, monsieur,
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
ime-pampre-enfant. Elles eurent pourtant leur jour de vogue, comme le prouvent trente éditions successives d’un poëme1 où Du Bar
ne, qui francisa autant de mots latins que Rabelais de mots grecs, ne prouve-t -elle pas que les latinismes vulgaires ou savants
on pourrait multiplier, si l’on ne craignait de fatiguer l’attention, prouvent combien l’orthographe fut souvent arbitraire et f
73 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
ace de sa trad. de l’Odyssée, p. vi (édition 1716) : « Je tâcherai de prouver la vérité de ce sentiment d’Aristote que la poési
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ositions d’Euclide. D’autres découvertes précoces et restées célèbres prouvèrent qu’en tout ordre de connaissances son regard avai
rand que de connaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là même prouvent sa grandeur. Ce sont misères de grand seigneur, m
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
ce but estimable est quelquefois difficile à atteindre ; et ce qui le prouve évidemment, c’est que l’on compte les orateurs sa
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
é du poëte n’en fut point altérée. Il se tourna vers le théâtre, et y prouva la souplesse de son invention par des comédies sp
77 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
poèmes d’Homère par une imitation inutile et d’ailleurs impossible à prouver . Mais alors si Homère n’a pas donné naissance à l
armes, il faut vous-même en verser le premier. » Cicéron lui-même l’a prouvé dans un passage où il a joint l’exemple au précep
. » Il n’est donc pas suffisant de défendre une bonne cause et de le prouver pour atteindre pleinement son but ; après avoir p
iques la même manière de voir que les modernes, et il n’est nullement prouvé qu’Euripide, en le faisant paraître sur le théâtr
stesse du dialogue au plus haut degré de perfection. » Plan. — Le prouver en citant et appréciant les dialogues les plus cé
84) Voltaire a dit : « Britannicus est la pièce des connaisseurs ; » prouver par l’analyse des caractères de la pièce, la just
Fénelon, des trois conditions que Cicéron assignait à l’Éloquence : prouver , plaire, toucher (docere, delectare, flectere), s
de la haute dignité que je vous exhorte à lui conférer ; mais ils ne prouvent pas que votre choix doive nécessairement s’arrête
dit où sont tombés mes vers a su m’en instruire, et votre exemple m’a prouvé qu’on pouvait ennoblir notre langue et la rendre
grec. Malherbe. — Merci du compliment : mais que n’ai-je pu vous le prouver plus tôt ! Quel poète vous eussiez donné à la Fra
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
que, en lui donnant plus de grâce et de simplicité, il ne faisait que prouver une fois de plus que notre siècle n’avait pas pro
79 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
rement de son empire rendit la prééminence à l’idiome roman, comme le prouvent les serments prêtés par Louis le Germanique en 84
érature que nous envieront toujours nos ennemis les plus arrogants ne prouve-t -elle pas avec évidence que l’esprit français n’a
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
je dois leur préparer une si douloureuse surprise. Ils ont besoin de prouver à la France que leur cœur n’a point faibli, et qu
is son esprit d’impartialité, a besoin d’une occasion solennelle pour prouver à tous son indépendance. Il la trouve en moi. Je
81 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
es, où s’agitent des intérêts généraux, la palme est à celui qui sait prouver qu’il a raison ; tandis que devant les tribunaux,
coup sûr moins de désintéressement. La scandaleuse affaire d’Harpalos prouva que s’il était inexpugnable à l’or de Philippe, i
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
’on voudra, sur les caprices et l’incertitude du goût, l’expérience a prouvé depuis longtemps qu’il est un certain ordre de be
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
gtemps que les Patru, les Cochin et d’autres avocats célèbres, ont su prouver le contraire. Il y a plus : de tous les genres de
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
, on en peut former un corps de doctrine corrompue, dont l’assemblage prouve invinciblement que l’objet qu’on s’est proposé n’
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
aurait méconnaître la vérité. Les excellents morceaux qui vont suivre prouveront assez la finesse de son jugement et son talent d’
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
nsibilité inquiète, irritable, maladive et presque féminine, comme le prouvent ses vives épigrammes, ses lettres à Nicole, sa pr
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
fautes de goût. Voilà pourquoi nous avons multiplié les citations, et prouvé partout, par l’exemple des grands maîtres, la sol
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
prit, et des tours de jeunesse dont on se corrige avec l’âge ; ce qui prouve bien qu’en effet il n’y avait en lui aucune passi
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
le don de l’à-propos, l’art de rendre des riens agréables. Il a même prouvé qu’il était supérieur à l’emploi qu’il fit de son
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ire parler à ces grands hommes un langage digne d’eux. Nous allons le prouver par quelques exemples. Discours de Germanicus aux
y remarque, entre autres, un passage sur l’immortalité de l’âme, qui prouve que les belles âmes et les esprits bien faits n’o
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
autrement qu’on ne le devait. Il ne nous serait que trop facile de le prouver par des citations ; mais nous en avons dit assez
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
c qu’un prétexte à de belles phrases. L’ironie légère de l’expression prouve que Descartes ne prenait pas au sérieux ces vellé
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
i, étudiez votre rôle, soyez acteur. 1. Le chat a de l’esprit, il le prouve par son initiative. Il a le courage de la franchi
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
prit, et des tours de jeunesse dont on se corrige avec l’âge ; ce qui prouve bien qu’en effet il n’y avait en lui aucune passi
95 (1839) Manuel pratique de rhétorique
cours. Discours, en général, est une suite de raisonnements propres à prouver ce qui est énoncé dans la proposition. Sous ce po
une division qui alors indique les différents moyens par lesquels on prouvera la proposition. Narration. La narration, en
nfirmation. La confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve la proposition qu’il a établie à la fin de l’exor
entation logique et l’argumentation oratoire. L’argumentation logique prouve en posant un principe qui est d’une vérité éviden
de l’innocence de Milon. Milon ne devait pas revenir à Rome, et on le prouvait par ce syllogisme disjonctif : « Ou bien Milon a
ur notre défense. Or, Clodius était agresseur injuste, comme cela est prouvé par son intérêt, par son caractère, par ses disco
96 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
nde ou mineure expose la pensée sujette  à contestation et qu’il faut prouver , si elle est niée. Ces deux premières proposition
vérité qui fait l’objet du syllogisme est forcée, incontestable. Pour prouver à un impie qu’il faut aimer la vertu, on se servi
st évidente ; pour un impie la mineure est contestable ; il faudra la prouver . On pourra dire : Majeure. — Tout ce qui satisfa
cédent ; c’est par une suite de syllogismes semblables qu’on arrive à prouver avec la dernière évidence les principes les plus
sorte que quoiqu’il accorde, la conclusion tourne contre lui. Je veux prouver à un philosophe qu’il faut s’inquiéter du sort qu
st point, rien ne vous distingue de la brute. La première conséquence prouve ma thèse, la seconde effraie le philosophe, et qu
97 (1875) Poétique
e beaucoup antérieur à Chionide et à Magnès. De la tragédie : pour le prouver , quelques-uns de ceux du Péloponèse font valoir l
die. Après avoir défini les différentes parties de la tragédie et prouvé que l’action est la principale de ces parties, vo
nsée comprend tout ce qui s’exprime dans le discours, où il s’agit de prouver , de réfuter, d’émouvoir les passions, la pitié, l
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
n dans cette manière de parler de l’embarras à écrire un éloge ? Cela prouve-t -il dans l’écrivain la facilité, la grâce et le na
plus beau des codes, dont tous les articles sont divins. —  Avis. 1º Prouvez par la foi comment la Religion porte l’homme au b
yages et ses aventures dans cette contrée lointaine — … Quelqu’un lui prouve qu’il ment. — Arrias ne se trouble point… « Je n’
s et même périodiques. La pensée dominante de l’orateur, qui a été de prouver que Turenne et Condé, avec deux caractères opposé
ir de ses telles actions, et il s’étonne de se voir insulté ; il veut prouver que le plaisir de la vengeance est doux à l’âme e
bonnes qualités et adouci l’odieux de ses mauvaises actions ; qu’il a prouvé par là sa reconnaissance envers son maître, mais
se. — Par. Qu’en faisiez-vous ? — Mol. Je réunissais les gens et leur prouvais qu’ils étaient des sots. — Par. C’était difficile
ulté de ce canevas. Elle ne devra point être trop longue, et tendra à prouver que l’isolement est la cause de la faiblesse, et
. A ces mots on cria haro sur le baudet ! Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue, Qu’il fallait dévouer ce maudit
rrait lui faire, que la mère peut remplacer le père, et à ce sujet il prouve qu’une mère n’a point assez de fermeté, et qu’ell
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
que Dieu commande, abstenez-vous de l’office de juges. » 1. Il faut prouver que la France n’en est point réduire à cette extr
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
tenu son essor par un progrès constant. Récemment encore, il vient de prouver la souplesse de son talent par une épopée intime,
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