/ 166
1 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
Il y a deux formes générales du langage : le discours libre, ou la prose , et le discours mesuré, ou les vers, dont nous pa
s mesuré, ou les vers, dont nous parlerons plus tard. Les ouvrages en prose s’appellent, en général, des écrits quand ils ont
rmi les poèmes tous les ouvrages d’imagination, fussent-ils écrits en prose , comme le Télémaque, les contes, les romans, les
s tout contraire, n’admettant jamais parmi les poèmes les ouvrages en prose , quelque poétiques qu’ils fussent. Voltaire s’est
e ses ouvrages. La Harpe a traité en détail la question des poèmes en prose , et, comme son maître, il les a justement condamn
s été moins sévère : « Nous ne parlerons point, dit-il, des poèmes en prose , quoiqu’il ait paru quelques ouvrages sous cette
ètes. Les ouvrages sont les discours et les écrits, quand ils sont en prose  ; et les poèmes, quand ils sont en vers. § 2.
, et assez connus pour qu’on les désigne sous ce nom. Les ouvrages en prose , écrits et discours, sont aussi réunis, moins abs
d’éloquence française, font entendre l’étude de tous les ouvrages en prose , grecs ou français. On comprend enfin sous le nom
n sous le nom de littérature la réunion de tous ces ouvrages, soit en prose , soit en vers. Ce mot littérature signifiait prim
rons plus tard comment se divisent les poèmes ; quant aux ouvrages en prose , par lesquels nous commençons, nous parlerons : 1
2 (1881) Rhétorique et genres littéraires
extension, ils s’appliquèrent à l’art d’écrire, soit en vers, soit en prose , et gardèrent généralement avec le même titre les
vée au moyen âge, la théorie de l’art d’écrire, soit en vers, soit en prose , a repris faveur dans les dernières années de la
XVIe siècle. Sibilet (Thomas) 1512 ? — 1589 ? Art poétique (en prose ). Ronsard 1524 — 1585 Abbrégé de l’art poétiqu
ique (en prose). Ronsard 1524 — 1585 Abbrégé de l’art poétique (en prose ). du Bellay (Joachim) 1524 — 1560 Deffense et
XVIIe siècle. Colletet (Guillaume) 1598 — 1659 Art poétique (en prose ). Pascal 1623 — 1662 Pensées et remarques sur
celle qui consiste à distinguer le style de la poésie du style de la prose . L’un aime les épithètes, les synonymes, les tour
gures de rhétorique sans s’en douter, comme M. Jourdain faisait de la prose . Quand nous disons : la campagne est riante, la m
qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer, que n’écrit-il en prose  ? etc. (Boileau, Satire IX, vers 203 et suiv.)
oni. (Virgile, Géorgiques, livre III, vers 381.) Il en est de même en prose  : Quod judicium cumque subierat, damnabitur, po
our l’expression. La nôtre en offre des exemples, mais plus rares, en prose  ; c’est la construction essentielle de notre poés
un compte rendu plus ou moins court d’une œuvre écrite en vers ou en prose . Il y en a de deux sortes. La première (c’est la
re Étude des genres littéraires. Tableau synthétique POÉSIE PROSE Versification : 1° grecque, 2° latine, 3° fra
2° latine, 3° française. Différents genres de composition en vers. Prose  : 1° grecque, 2° latine, 3° française. Différents
grecque, 2° latine, 3° française. Différents genres dé composition en prose . Genres Divisions Genres Divisions 1° Lyriqu
ntroduction Définition et division de la littérature ; poésie et prose , leur origine La Littérature est, dans le sens
sent en deux grandes classes : les œuvres poétiques, et les œuvres en prose . Dans l’ordre des faits généraux de l’humanité, l
es œuvres en prose. Dans l’ordre des faits généraux de l’humanité, la prose a précédé les vers, mais dans celui des faits par
s faits particuliers de l’histoire littéraire, la poésie a précédé la prose . Le jour ou l’homme a exprimé sa pensée par des m
Le jour ou l’homme a exprimé sa pensée par des mots, il a fait de la prose sans le savoir comme le bourgeois gentilhomme de
ssification des écrivains Pour composer des ouvrages en vers ou en prose , pour en faire une étude critique, il faut certai
de la poésie et de la versification ; art poétique (sa définition) ; prose poétique Toutefois, la versification n’est pas
peut à la rigueur se passer. On en trouve d’heureux exemples dans la prose de Bossuet, et dans celle de quelques écrivains d
ictor, etc.) ; cependant on ne doit admettre le sentiment poétique en prose qu’autant qu’il ne devient pas un défaut par l’ab
ns et des tours exclusivement employés dans les vers. Dans ce cas, la prose poétique est un genre faux, et il ne faut pas l’i
rtyrs de Chateaubriand, La Gaule poétique de Marchangy, les Poèmes en prose de Ch. Baudelaire, et le Gaspard de la nuit de Lo
le genres en littérature les grandes divisions, soit en vers, soit en prose , des diverses conceptions des écrivains, détermin
caractères propres et leurs différences relatives. En poésie comme en prose , les genres ne représentent pas des divisions rig
es, poésies légères et fugitives. Pas plus pour la poésie que pour la prose , cette classification n’a sa raison d’être ; elle
me appliquée à un sujet comique. Il y a aussi beaucoup de comédies en prose . Ex. L’Avare de Molière, et la plus grande partie
A. de Vigny (Othello, Chatterton, etc.), A. Dumas père (Henri III, en prose , Hamlet, en vers, etc.), se sont illustrés en ce
e vivacité et d’esprit. Ces trois derniers comiques n’ont écrit qu’en prose . De nos jours la comédie est en grande faveur ; e
Sardou, Jules Sandeau, Théodore Barrière, etc., n’ont employé que la prose dans leurs comédies. Ils en ont même transformé l
pastorale reparaît au commencement du xviie avec L’Astrée, roman en prose d’Honoré d’Urfé, et devient l’objet d’un véritabl
astorale, du moins le goût des tableaux champêtres dans des œuvres en prose  : Ex. les scènes bretonnes d’E. Souvestre (Scènes
de Grammont, Les Vers français et leur prosodie, in-12, etc. II. Prose [Introduction] Définition grecque, lati
[Introduction] Définition grecque, latine, française de la prose  ; ses conditions essentielles La prose (du lat
ue, latine, française de la prose ; ses conditions essentielles La prose (du latin prorsa ou prosa oratio, langage direct)
i « langage libre et dégagé d’entraves, oratio soluta ac libera ». La prose est donc le contraire de la poésie, qui est par e
ence la langue de l’imagination et du sentiment. On peut donner de la prose une définition simple et complète en citant les p
comme l’on parle, dit M. Jourdain, qu’est-ce donc que cela ? — De la prose . — Quoi ? Quand je dis : Nicole, apportez-moi mes
rtez-moi mes pantouffles et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose  ? — Oui, monsieur. » La prose n’est astreinte qu
donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? — Oui, monsieur. » La prose n’est astreinte qu’aux règles grammaticales, à l’
de la cadence, qui la rapprochent de la poésie. Bien qu’en général la prose doive être simple, précise et sobre d’ornements,
r être placés au rang des plus grands poètes. Ex. Chez les Grecs, la prose de Platon ; chez les Romains, celle de Tite-Live 
ce, celle de Bossuet, de Fénelon, etc. Principaux caractères de la prose , ses avantages La prose est la langue de la ra
nelon, etc. Principaux caractères de la prose, ses avantages La prose est la langue de la raison et de la science. Fidè
telligence, et son but est de persuader, d’instruire et de plaire. La prose persuade les hommes en leur démontrant la vérité,
s, par la peinture des mœurs et des caractères (genre romanesque). La prose peut tout à la fois nous convaincre, nous instrui
es (genre épistolaire). Pour traiter tant de sujets si différents, la prose a besoin de sa forme libre, dégagée de cette mesu
. Un habile prosateur de nos jours, L. Veuillot, a fait l’éloge de la prose dans quelques vers bien frappés : Ô prose ! mâle
llot, a fait l’éloge de la prose dans quelques vers bien frappés : Ô prose  ! mâle outil et bon aux fortes mains ! Quand l’es
à travers champs et bois. Bossuet a fini lorsque Boileau commence. En prose l’on enseigne et l’on prie et l’on pense ; En pro
leau commence. En prose l’on enseigne et l’on prie et l’on pense ; En prose l’on combat. Les vers les plus heureux Sont faits
les desseins dont lame est occupée, Les vers sont le clairon, mais la prose est l’épée. (L. Veuillot, Satires, liv. I, Prélim
est l’épée. (L. Veuillot, Satires, liv. I, Préliminaires, p. 22.) Prose scientifique et littéraire ; abrégé historique de
. 22.) Prose scientifique et littéraire ; abrégé historique de la prose chez les Grecs et les Romains, en France La pr
historique de la prose chez les Grecs et les Romains, en France La prose de la science n’est pas toujours la prose littéra
es Romains, en France La prose de la science n’est pas toujours la prose littéraire. Pour que le savant soit un véritable
vant les révolutions du globe. Dans le développement de la pensée, la prose a certainement précédé les vers ; il n’en est pas
chants des Troubadours et des Trouvères. Des genres de composition en prose et de leurs caractères. Des genres de composi
ion en prose et de leurs caractères. Des genres de composition en prose Genres en prose ; critique des anciennes cla
urs caractères. Des genres de composition en prose Genres en prose  ; critique des anciennes classifications ; nouvel
le division en cinq genres Les différents genres de composition en prose sont : 1° le genre oratoire, 2° — historique, 3°
stolaire. Avant d’aborder l’étude des divers genres de composition en prose , nous répéterons en abrégé ce que nous avons dit
ons en abrégé ce que nous avons dit pour les compositions en vers. En prose , comme en poésie, il n’y a pas, absolument parlan
e Son objet, ses qualités, sa division Le genre didactique en prose comprend tous les traités de philosophie, de méta
e et ses éléments Le genre romanesque est l’ensemble des œuvres en prose qui nous intéressent au récit d’aventures et de p
avec elle. Leurs différences sont celles qui séparent la poésie de la prose , la narration régulière et élevée de la compositi
et religieux ; leurs romans allégoriques et satiriques en vers ou en prose sont une peinture de toutes les classes de la soc
nom de genre mixte à des ouvrages où l’on rencontre le mélange de la prose et des vers ; ils se rapportent aux genres satiri
, — la Consolation de Boèce, etc. On rencontre aussi le mélange de la prose et des vers dans quelques œuvres célèbres de notr
de son voyage en Limousin, — Le Temple du goût par Voltaire, etc. La prose a quelquefois été appliquée, chez les modernes, à
s abandonnée. On l’emploie seulement dans le drame (Ex. les drames en prose de V. Hugo) et dans ces tragédies populaires appe
chés de la vie réelle pour être racontés en vers. Seule la comédie en prose a conquis son droit de bourgeoisie littéraire ; e
atique du dix-neuvième siècle. Différents genres de composition en prose . Résumé synoptique 1° Oratoire. 2° Historiqu
es, 2° philosophiques. Appendice. Genre mixte. Œuvres mêlées de prose et de vers [Bibliographie] Outre les tra
es suivants : Chateaubriand : Préface des Martyrs ; P. Albert : La Prose , in-12, 1874, 2e édit. ; D. Ordinaire : Rhétoriq
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ée et a paru à la lumière cette littérature et particulièrement cette prose nouvelle qui dit adieu sans retour aux libres all
le dire, l’écrivain dans Descartes a moins d’art que de génie ; et en prose c’est Pascal qui doit être considéré comme le pre
r grand artiste qu’ait produit la France. Depuis les Provinciales, la prose française est à ce point constituée, que, sans fl
a fin du règne de Louis XIV, la langue s’épuise comme le reste, et la prose arrive à l’extrémité du cercle qu’elle devait par
la poésie ; aussi n’a-t-il excellé que dans la poésie légère. Mais sa prose est d’une qualité exquise, simple, naturelle, rap
 ; examinez le caractère général que présente en ces divers écrits la prose française : on la dirait épuisée, étiolée. Sous c
 Rousseau. Que voulez-vous, je vous prie, que Rousseau fasse de cette prose exténuée ? Il a besoin d’un bien autre instrument
t donc réduit à s’en faire un à son usage, à remanier et retremper la prose de son temps, afin d’en tirer les effets qu’il ve
e trait distinctif est la force. La force avait fini par manquer à la prose française ; Rousseau la lui a rendue : c’est là s
encore aux premiers jours de notre siècle. Ce n’est pas, en effet, la prose de Voltaire, d’un tour aisé et d’une étoffe un pe
e de Voltaire, d’un tour aisé et d’une étoffe un peu légère, c’est la prose forte et laborieuse de Rousseau qui a servi de mo
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
es littéraires peuvent choisir entre deux formes bien distinctes : la prose et les vers.   Il ne faut pas croire que les prem
uments de la littérature d’un peuple soient ordinairement composés en prose . La poésie, revêtue d’un langage mesuré, précède
en prose. La poésie, revêtue d’un langage mesuré, précède partout la prose , comme l’art précède l’industrie : la cause en es
on et le sentiment parlent chez l’homme avant la raison. En Grèce, la prose littéraire ne naquit visiblement que vers l’an 60
s environ trois siècles Homère avait composé ses immortels poèmes. La prose arabe date de Mahomet ; en Irlande, la prose n’ap
ses immortels poèmes. La prose arabe date de Mahomet ; en Irlande, la prose n’apparaît qu’au douzième siècle. La prose est le
e Mahomet ; en Irlande, la prose n’apparaît qu’au douzième siècle. La prose est le langage libre, sans règle ni mesure fixe :
mme synonymes. Pourtant il y a quelquefois beaucoup de poésie dans la prose  : les ouvrages de Bossuet, de Bernardin de Saint-
mpositions du poète, en paroles musicales et harmonieuses. Quoique la prose puisse servir à l’expression de la poésie, les ve
La poésie traduit l’action humaine dans le drame. Alors naît aussi la prose , expression de la pensée réfléchie : l’histoire r
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens1. La prose et les vers M. Jourdain. Il faut que je vou
, point de vers. Le maître de philosophie. Vous ne voulez que de la prose . M. Jourdain. Non ; je ne veux ni prose, ni ver
e. Vous ne voulez que de la prose. M. Jourdain. Non ; je ne veux ni prose , ni vers3. Le maître de philosophie. Il faut bi
sophie. Par la raison, monsieur, qu’il n’y a, pour s’exprimer, que la prose ou les vers. M. Jourdain. Il n’y a que la prose
s’exprimer, que la prose ou les vers. M. Jourdain. Il n’y a que la prose ou les vers ? Le maître de philosophie. Non, mo
 ? Le maître de philosophie. Non, monsieur. Tout ce qui n’est point prose est vers, et tout ce qui n’est point vers est pro
e qui n’est point prose est vers, et tout ce qui n’est point vers est prose . M. Jourdain. Et comme l’on parle, qu’est-ce do
on parle, qu’est-ce donc que cela ? Le maître de philosophie. De la prose . M. Jourdain. Quoi ! quand je dis : Nicole4, ap
rtez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose  ? Le maître de philosophie. Oui, monsieur. M.
. Jourdain. Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien5 ; et je vous suis le pl
que le comte de Soissons, quand on lui découvrit qu’il faisait de la prose . » 1. Molière se moque du jargon précieux des
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
de vitesse ou de lenteur, et cette variété suffit à l’harmonie de la prose . La gêne de notre syntaxe française est effrayant
elle toujours admissible, et serait-elle toujours supportable dans la prose , et dans la nôtre en particulier ? Vous venez d’e
e grosse cloche ? Voilà pourquoi, en grande partie, le Claudien de la prose française, Thomas, est déchu si rapidement de la
on est, de tous nos bons auteurs, celui peut-être qui a donné à notre prose le plus d’harmonie, de nombre et de coloris, quel
mal à propos. N’outrons rien ; mais admettons, avec Aristote, qu’une prose trop harmonieuse, trop rythmique serait ridicule,
limites qui la séparent de la poésie : ποίημα γὰρ ἕσται ; mais qu’une prose totalement dénuée du charme de l’harmonie, serait
ur donner une idée appréciable de l’espèce d’harmonie que comporte la prose , du charme qu’elle y répand, et des effets heureu
7 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
paux genres de poésie et de leurs divers caractères. 3. Des genres de prose et de leurs caractères différents. 4. De l’art or
elles qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la prose française. 8. Des principales figures de pensées
rument dont le sentiment poétique pourrait à la rigueur se passer. La prose , qui est l’expression libre de la pensée, sans en
est l’expression libre de la pensée, sans entraves ni contrainte, la prose n’exclut pas l’inspiration poétique. Bossuet a, d
rands poëtes, et l’on ne comprend pas quels vers remplaceraient cette prose incomparable. Toutefois, ces merveilleux exemples
Vers, ce serait consacrer la forme fausse et fatigante qu’on appelle prose poétique. C’est une prose lâche, embarrassée d’ép
la forme fausse et fatigante qu’on appelle prose poétique. C’est une prose lâche, embarrassée d’épithètes, où le sentiment p
elques essais de Voltaire en vers, de Vauvenargues et de Marmontel en prose . La poésie anglaise et la poésie allemande s’en s
ment déçue, attend toujours une consonnance qui ne vient pas. Dans la prose , le vers blanc est une négligence et une tache. Q
ées d’après leurs caractères propres et leurs différences relatives. Prose et Poésie. — Dans la littérature, qui n’est autre
la raison dominent, elles adoptent la forme et créent le genre de la prose , dont la liberté et la souplesse se prêtent mieux
sont l’expression de cette mobilité. Dans la poésie, et même dans la prose , les genres ne représentent pas des divisions rig
e la ballade, du madrigal, de l’épigramme, etc. III. Des genres de prose et de leurs caractères différents. I. Carac
de prose et de leurs caractères différents. I. Caractères de la prose . On a vu que la poésie, c’est-à-dire la langue
t assujettie d’ordinaire à une mesure et à des rhythmes réguliers. La prose , qui est la langue de la raison et de la science,
reuse qui, pour la poésie, est ensemble une gêne et une puissance. La prose parle surtout à l’intelligence, et se propose d’i
encontrerons encore, à des degrés différents, dans tous les genres de prose qui appartiennent à la littérature. II. Scien
ppartiennent à la littérature. II. Science et littérature. La prose de la science n’est pas la prose littéraire. Pro
II. Science et littérature. La prose de la science n’est pas la prose littéraire. Prouver la vérité d’une manière exac
re en eux l’étude de Dieu et de l’homme. III. Principaux genres de prose . Si l’on classe les genres de prose d’après le
. III. Principaux genres de prose. Si l’on classe les genres de prose d’après le rôle qu’y joue la passion, et dans l’o
La poésie peint avec enthousiasme, et par des traits plus hardis. La prose a ses peintures, quoique plus modérées : sans ces
itique, Romans. — Il serait injuste, après les trois grands genres en prose , de n’en pas citer d’autres moins considérables,
s de noms illustres après eux. 3. — Nous ne dirons rien du théâtre en prose . Par le génie créateur et l’inspiration originale
figures, sans le savoir, comme le Bourgeois gentilhomme faisait de la prose , pourquoi ne pas nous rendre compte des règles de
elles qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la prose française. I. Lorsque la Disposition a d
nt selon le progrès ou la décadence des littératures. Qualités de la prose française : Clarté. — La prose française, formée
ence des littératures. Qualités de la prose française : Clarté. — La prose française, formée du latin dégénéré du moyen âge,
nces puissantes, qui contribuèrent à déterminer le caractère de notre prose . L’hôtel de Rambouillet et l’Académie lui donnère
es premiers essais de Bossuet, avait établi dans la langue et dans la prose une correction sévère, une pureté scrupuleuse et
ur la langue française assurèrent la correction et la pureté de notre prose . Précision, solidité, vigueur. — A côté des Préc
e, Pascal et Descartes, fixèrent par des chefs-d’œuvre la forme de la prose française. Pascal, Descartes. — Pascal, avec les
, où la clarté, la justesse et la précision rendaient transparente la prose philosophique. Le Discours sur la méthode et les
s Pensées de peu d’années. Telles étaient les qualités définitives la prose française au milieu du xviie siècle, lorsqu’elle
xante années du gouvernement de Louis XIV par les chefs-d’œuvre de la prose moderne. Ce fut la gloire du roi de diriger ce gr
polie qui fut jamais. Éloquence de la chaire ; son influence sur la prose française. — C’est pour ce maître d’un esprit si
selle, en créant parmi nous la philosophie de l’histoire, consacra la prose la plus mâle, la plus noble, la plus éloquente, a
idées, mais coupée dans la succession des incises, semble préparer la prose vive et dégagée du xviiie siècle. N’oublions pas
Pascal vers la vérité. Dans le Télémaque, il imitait en créateur. Sa prose devenait une langue nouvelle, flexible, mélodieus
il est le seul qui écrive ainsi. La liste des ouvrages excellents en prose serait encore bien longue ; citons seulement, par
ne s’oublient jamais. Voilà les principaux traits de l’histoire de la prose française au xviie siècle. Encore passons-nous l
e, si rapide, si brillant de clarté. Grâce à lui et à Montesquieu, la prose devient plus rapide et plus incisive ; elle se dé
langue, l’époque d’une popularité et d’une puissance universelles… La prose française gardait, sous le burin de Montesquieu,
. Sur l’influence de l’Académie, et en général sur la formation de la prose française, voy. le IIIe livre de l’Hist. de la Li
8 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
ion marginale qui aura passé dans le texte. L’épopée n’emploie que la prose ou les vers.] Sur λόγοις ψɩλοῖς, voy. plus bas, p
ents sont des lois, dit positivement que l’épopée peut être écrite en prose ou en vers : et ce qu’il y a de remarquable, c’es
donne au vers homérique ou vers simple un nom qui le rapproche de la prose , ψɩλομɛτρία, comme il dit de la prose poétique, ψ
e un nom qui le rapproche de la prose, ψɩλομɛτρία, comme il dit de la prose poétique, ψɩλοί λόγοɩ. » (Chateaubriand, Préface
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
ment la tragédie et le poëme descriptif, elle envahit encore toute la prose . Voltaire et Montesquieu sont peut-être les seuls
extrême difficulté de la rime et le peu de ressources que présente la prose aux partisans fanatiques de l’harmonie, firent im
e la prose aux partisans fanatiques de l’harmonie, firent imaginer la prose métrique ou scandée, mélange prétentieux de vers
ns poétiques, genre amphibie et bâtard, qui n’a ni les qualités de la prose , ni celles de la poésie. Marmontel et Bitaubé don
tel et Bitaubé donnèrent l’exemple, et ce style, à son tour, amena la prose lyrique, dithyrambique, ossianique, tout ce qu’il
ers, de Pascal, de Bossuet, de Fénelon, de madame de Sévigné, dans la prose  ? Etudiez ce langage si éminemment français, sach
10 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
l’harmonie et les épithètes. Sans doute, tout cela se trouve dans la prose  ; mais, comme dans les beaux-arts, il s’agit non
sibles, la poésie, pour arriver à sa fin, a dû ajouter au style de la prose un nouveau degré de perfection. C’est pour cette
e, un degré de hardiesse, de liberté, qui paraîtrait excessif dans la prose . Ainsi donc, pour être véritablement poète, il ne
sieurs autres, ne sont employées, en dehors de la poésie, que dans la prose soutenue et dans le discours vraiment oratoire. C
gures sont plus nombreuses et plus hardies dans la poésie que dans la prose  : on sait, en effet, que sous l’influence d’une é
l y a deux sortes de langage dans une même langue : l’un qui se nomme prose , et l’autre vers. La prose, du mot latin prosa, d
e dans une même langue : l’un qui se nomme prose, et l’autre vers. La prose , du mot latin prosa, dérivé de prorsa ou prorsus,
au-dessus du ton et de la nuance qu’aurait la phrase si elle était en prose  ; quand son expression a une élévation, une force
mots et les tours, qu’on ne trouve point dans le même genre traité en prose  ; en un mot, quand il montre le langage ennobli,
richi, paré, élevé au-dessus de ce qu’il est quand il n’est que de la prose . 39. Combien y a-t-il de sortes de versification 
t-ce que le vers, et comment le vers français se distingue-t-il de la prose  ? Le vers, en général, est un assemblage de mots
rèves, comme en grec et en latin. Le vers français se distingue de la prose de trois manières : il a toujours un nombre fixe
la rencontre déjà, dès le ive et le ve  siècles, dans les récits en prose de plusieurs Pères de l’Église, qui font rimer en
11 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
la tristesse s'envole. La poésie emploie souvent cette figure, et la prose poétique peut l'admettre quelquefois ; mais la pr
te figure, et la prose poétique peut l'admettre quelquefois ; mais la prose ordinaire n'emploie l'hyperbate, qui place le rég
st masculin au singulier et féminin au pluriel ; mais la poésie et la prose poétique l'emploient aussi au masculin dans le de
ire : Pourtant les trois Henris accouraient pour combattre. Dans la prose ordinaire, les adjectifs ne peuvent se rapporter
ou pronom exprimé dans la même phrase : mais dans les vers et dans la prose poétique, ils peuvent se rapporter à un nom ou pr
nt sous-entendu, que sa couronne signifie la couronne de lui. Dans la prose , il faut dire : Chacun de ces hommes a apporté so
offrandes, etc. Qui, régime d'une préposition, ne s'emploie dans la prose qu'avec un nom de personne ; mais, dans les vers,
rimé dans la même proposition que ces adjectifs. On ne dirait pas, en prose  : Ce jardin est agréable, ses allées sont bien tr
nne ; aucune de ces dames n'est ma mère. Avec la conjonction mais, la prose , aussi bien que les vers, peut opter entre ces de
e sont tous du singulier et qu'ils ne sont point liés par et ou ni la prose , aussi bien que les vers, peut, si les sujets son
.) Et si l'ombre, la paix, la liberté m'inspire. (Delille.) Dans la prose , le participe du verbe pronominal se plaire est i
cé le dernier : la visite qu'il nous a prévenus qu'il nous ferait. La prose veut qu'on écrive : Autant de batailles il a livr
poésie peut rejeter une règle qui n'est pas généralement suivie1. La prose ordinaire exige que l'on répète chaque adjectif d
ie, il faut toujours être pur et correct ; rimer le moins possible en prose , et ne jamais prosaïser en vers. Enfin il ne suff
oposé ; il ne vise point à cette exactitude rigoureuse que réclame la prose ordinaire, et il est aisé de se convaincre que, s
ent bien. « J'ai l'honneur d'être, etc. » L'épître est une lettre en prose ou en vers dont le style est fleuri et facile. S
urs en riant. La tragédie est toujours en vers. La comédie s'écrit en prose ou en vers indifféremment. Pour la tragédie, voye
mbe. Le vaudeville. Le vaudeville est une espèce de comédie en prose mêlée de couplets ; il tient de la comédie et de
é. 1. Aucun animal ne pouvant pousser des cris du fond des flots, la prose ordinaire rejette cette expression. 1. On doit m
est de même de la litote, de la périphrase et de l'antithèse. 1. La prose aussi emploie frais pour fraichement. (Voyez notr
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
La poésie didactique présente-t-elle des avantages sur les traités en prose  ? La poésie offre, en ce genre, des avantages se
prose ? La poésie offre, en ce genre, des avantages sensibles sur la prose . Le charme de la versification rend l’instruction
la vérité sous une forme aussi stricte que dans les traités écrits en prose , mais de manière cependant à montrer clairement a
e, et mort en 1777 dans la même ville, a laissé de nombreux écrits en prose et en vers, et en particulier un poème célèbre, l
e soin au-dessus de celui qu’elle aurait eu si on ne l’eût mise qu’en prose . L’épître n’a point de style déterminé ; elle pre
par épître dédicatoire ? L’épître familière est quelquefois mêlée de prose , et on loi donne alors le nom d’épître mixte. Cet
ité de ton pour passer sans effort, dans le même sujet, des vers à la prose et de la prose aux vers. L’épître dédicatoire est
passer sans effort, dans le même sujet, des vers à la prose et de la prose aux vers. L’épître dédicatoire est une lettre eu
inaire de l’apologue ? Quoique la fable ne rejette pas absolument la prose , cependant, comme le prouve l’exemple de presque
s le but d’amuser et en même temps d’instruire. Le conte est écrit en prose ou en vers : nous n’avons à parler ici que du con
13 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
813. Le serment de Louis le Germanique sera le premier monument de la prose officielle, comme le cantilène de sainte Eulalie
sie que se révèle le génie de notre race, si éminemment douée pour la prose . La strophe monorime et irrégulière est la premiè
t féminines ; et ce sera plus tard une des lois de notre prosodie. La prose enfin commence à nous montrer ses titres. Virile
e plaisance », comme on disait alors. Maintenant, c’est le tour de la prose . Elle a pris le pas sur sa rivale ; elle la laiss
ve  siècle), chef-d’œuvre impérissable comme une page de Molière. La prose abonde dans ce siècle vulgaire, dont la fin est a
indépendant qui feint la démence de peur d’irriter les puissants. Sa prose précédera celle d’Amyot (1513-1593), qui tempère
nt de la fin. Dès lors, le temps approche où ces poëmes seront mis en prose et aboutiront à la Bibliothèque bleue qu’on lit e
14 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ments ont quelque chose d’héroïque, et où surtout l’auteur affecte en prose les formes de style et les idées généralement rés
cette sorte d’ouvrage qu’on a quelquefois proposé le nom de poème en prose . Mais il y a dans ces mots une contradiction évid
e des poèmes d’Homère et de Virgile, qui montrera ce que c’est que la prose poétique. Ces armes étaient polies comme une gla
es, en diminuant toujours d’étendue, se trouvent les petits contes en prose , les historiettes, anecdotes, bons mots, repartie
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
e vers qui manque de césure à l’hémistiche — ressemble à une ligne de prose  : tels sont les vers suivants : Ma foi, j’étais
acine. Il y a certains mots poétiques qui vont mieux aux vers qu’à la prose . Exemple : cité pour ville, courroux pour colère,
tournures. L’inIversion est admise en poésie bien plus souvent qu’en prose  ; elle est un des caractères essentiels et une de
Sur ses obscurs blasphémateurs. Le Franc de Pompignan. Genres en prose . Toutes les compositions en prose peuvent se p
Franc de Pompignan. Genres en prose. Toutes les compositions en prose peuvent se partager en cinq genres, savoir : 1° L
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
crire ; la seconde, une étude des genres de littérature en vers et en prose . Nous avons cherché à y rendre les idées littérai
nte des principes de l’art d’écrire, et des genres tant en vers qu’en prose  ; sinon elle est peu profitable, et souvent même
oreille, plus de goût, et moins de prétentions. L’étude des genres en prose qui termine l’ouvrage renferme un tableau complet
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
livre. Après un coup d’œil général sur les deux formes de langage (la prose et les vers), vient l’étude des ouvrages en prose
rmes de langage (la prose et les vers), vient l’étude des ouvrages en prose , et d’abord celle des discours prononcés : c’est
le du genre didactique ; celle du genre historique et des fictions en prose , c’est-à-dire des contes et romans. Cela fait, on
18 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
u par le moyen de la parole. Son domaine s’étend à tous les genres en prose ou en vers, soit qu’il s’agisse de composer, soit
Elle a donc pour objet de distinguer, dans chaque composition soit en prose , soit en vers, ce qui est beau et ce qui est faut
ds genres, d’après les formes que peut revêtir la pensée humaine : la prose et les vers. La prose est le discours qui n’est a
formes que peut revêtir la pensée humaine : la prose et les vers. La prose est le discours qui n’est assujéti à aucune forme
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ne opinion assez généralement reçue parmi les gens de lettres, que la prose de M. de La Harpe est infiniment supérieure à ses
particules traînantes qui donnent à la versification la marche de la prose  ; de l’attirail des prépositions, des circonlocut
s de diction ; c’est ainsi qu’il posa la borne qui sépare à jamais la prose de la poésie. Mais l’emploi même de cette figure
voir la correction grammaticale et la simplicité élégante d’une bonne prose . Pour donner cependant à cette prose correcte et
simplicité élégante d’une bonne prose. Pour donner cependant à cette prose correcte et élégante un certain vernis poétique,
à des tableaux pleins de mouvement et de variété, l’exactitude d’une prose rigoureusement didactique, et personne ne leur co
voir maintenant un morceau qui avait rebuté les traducteurs, même en prose , de Milton : c’est celui où le Péché (dont M. Del
20 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
me différence entre un chapitre de la Bible, ou tout autre morceau de prose , lu par une personne qui renforce sa voix à propo
mesure, et si, par la prononciation, on les assimilait à de la simple prose  ? Il faut donc, lorsqu’on lit des vers blancs, sa
reste maintenant à examiner les divers genres de composition, tant en prose qu’en vers, et à indiquer les règles de la critiq
littérature se divisent généralement en deux classes, ceux écrits en prose , et ceux écrits en vers. Soumis à des règles dive
onsidérés séparément. Il est naturel de commencer par les ouvrages en prose . Je crois en avoir dit assez sur les harangues et
us arrêterons moins longtemps sur les autres genres de composition en prose . Les écrits philosophiques, par exemple, ne nous
nous reste actuellement à traiter d’un autre genre de composition en prose qui comprend une classe d’ouvrages très nombreux
erminé ce que j’avais à vous dire sur les divers genres d’ouvrages en prose  ; il me reste à parler des compositions poétiques
us demander ce que c’est que la poésie, et en quoi elle diffère de la prose . Il n’est pas si facile qu’on pourrait le croire
ien vague, car il existe d’autres arts imitatifs que la poésie, et la prose la plus humble peint aussi fidèlement les mœurs e
esure est si peu sensible, que l’on peut à peine les distinguer de la prose  ; et, d’un autre côté, il y a une espèce de prose
es distinguer de la prose ; et, d’un autre côté, il y a une espèce de prose si mesurée, si cadencée, et d’un ton si haut, qu’
élémaque et de la traduction anglaise d’Ossian. Il est certain que la prose et les vers se fondent quelquefois l’un dans l’au
éralement reçue chez les anciens, que la poésie avait existé avant la prose . Mais on n’a pas toujours bien compris dans quel
isément que les premiers peuples ne s’exprimèrent d’abord que dans la prose la plus humble et la plus pauvre. Mais, aux temps
ication, ce langage où les mots, arrangés avec plus d’art que dans la prose , ont un ton particulier et une espèce de mélodie.
lors l’historien dut renoncer aux ornements du poète ; il écrivit en prose , et borna ses efforts à donner des narrations fid
our mettre une différence entre le style de ces poèmes et celui de la prose . Celui qui voudrait les écrire en vers blancs leu
que par la forme, et non par son but et par sa nature, des traités en prose de morale, de philosophie et de critique. D’un au
me même lui donne des avantages sur les écrits instructifs publiés en prose  ; elle répand sur l’instruction le charme des ver
soient aussi strictement observés dans un poème que dans un traité en prose  ; cependant il faut qu’ils y dominent assez pour
obscure ; elle semble être un reste de l’ancienne comédie, écrite en prose mêlée de vers, et toujours pleine de facéties. En
atires Sermones [Discours], et semble avoir voulu ne les écrire qu’en prose cadencée. Sa manière a de l’aisance et de la grâc
us de force à ses observations morales, qu’il n’aurait pu le faire en prose . Le docteur Young occupe parmi les poètes moraux
nnent au langage une espèce d’emphase qui le fait sortir du ton de la prose ordinaire, mais elles ne jettent pas le moindre j
e des compositions poétiques, et les autres comme des compositions en prose . Si d’un côté les chapitres que renferment la par
ie des livres sacrés fut écrite en vers, ou du moins en une espèce de prose soumise à une cadence déterminée. La prononciatio
b s’exprime lui-même, vous verrez comme est sensible ce passage de la prose à la poésie ; ce ne sont pas seulement les pensée
æquitate. C’est à cette forme particulière que nos versions, même en prose , sont redevables d’une sorte de tournure poétique
eille pour faire prendre au style un ton plus cadencé que celui de la prose ordinaire. Il faut chercher l’origine de ce mode
soit point en vers, on peut cependant le regarder comme un poème. La prose mesurée et poétique dans laquelle il est écrit es
e de la langue l’exige pour que l’on puisse distinguer les vers de la prose  ; mais il n’en est pas moins évident que la rime
t des auteurs français ; elle est d’ailleurs peu naturelle, car si la prose appartient plus particulièrement à quelque genre
ans le style élégant et poli de la satire. Quoique dans ses pièces en prose il ait plus souvent employé le ridicule, cependan
On lui a reproché d’être descendu jusqu’à la farce dans ses pièces en prose les plus comiques. Cependant il faut convenir que
hysique des langues ; et comme le Bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans le savoir, sans le savoir aussi, et sans nou
n de savoir ce que c’est que la poésie, et en quoi elle diffère de la prose , a été vivement débattue dans tous les temps, et
re n’est-elle pas encore décidée. Blair dit : « Il est certain que la prose et les vers se fondent quelquefois l’un dans l’au
ez ennemis de la poésie pour avancer qu’il peut y avoir des poèmes en prose  : ce paradoxe paraît téméraire à tous les gens de
t si difficile de la poésie ; art qui n’a pas plus de rapport avec la prose , que la musique n’en a avec le ton ordinaire de l
assez fait connaître son opinion à cet égard : « Pour les poèmes en prose , disait-il, je ne sais ce que c’est que ce monstr
uments. Le Cassandre de La Calprenède sera, si l’on veut, un poème en prose , j’y consens ; mais dix vers du Tasse valent mieu
ermettons nulle licence à notre poésie, qui doit marcher, comme notre prose , dans l’ordre précis de nos idées. Nous avons don
ur des mêmes sons pour que notre poésie ne soit pas confondue avec la prose . Tout le monde connaît ces vers : Où me cacher ?
n transpose les limites des arts quand on donne le nom de poèmes à la prose . Le Télémaque est un roman moral, écrit, à la vér
té, dans le style dont on aurait dû se servir pour traduire Homère en prose  ; mais l’illustre auteur du Télémaque avait trop
t aujourd’hui comme un poète divin, était un très mauvais écrivain en prose . « Il avait cinquante-deux ans lorsque la famille
lton et de Shakspeare. M. Dupré de Saint-Maur donna une traduction en prose française de ce poème singulier. On fut étonné de
amais traitée à fond : « si la comédie doit être écrite en vers ou en prose . » Blair n’hésite pas à prononcer que la comédie,
présentation fidèle de la conversation ordinaire, doit être écrite en prose  ; et il ne regarde les vers, et surtout la rime d
donné au théâtre, avec un égal succès, des comédies du même genre, en prose et en vers. Voltaire l’a traitée assez superficie
comédies en vers, et pourquoi les modernes ne les font souvent qu’en prose  ? N’est-ce point que l’un est beaucoup plus aisé
ulent réussir sans beaucoup de travail ? Fénelon fit son Télémaque en prose parce qu’il ne pouvait le faire en vers. « L’abbé
d’Aristote, pensait être le maître de Corneille, fit une tragédie en prose , dont la représentation ne put être achevée, et q
public de s’être abaissé jusqu’à faire des vers. Il donna une ode en prose , et une tragédie en prose ; et on se moqua de lui
jusqu’à faire des vers. Il donna une ode en prose, et une tragédie en prose  ; et on se moqua de lui. Il n’en a pas été de mêm
en a pas été de même de la comédie : Molière avait écrit son Avare en prose pour le mettre ensuite en vers ; mais il parut si
as peut-être une idée fausse de penser qu’il y a des plaisanteries de prose et des plaisanteries de vers. Tel bon conte dans
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
le nom de style poétique. Nous savons déjà que ce style diffère de la prose dans sa constitution grammaticale69 : il en diffè
issent uniquement consacrés aux vers, sans pouvoir être reçus dans la prose . Tels sont humains pour hommes ; forfaits pour cr
tes nombreuses et autres figures, à distinguer la poésie de la simple prose . La classification des ouvrages en vers est diffi
22 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
ne qualité accessoire. Joint à λόγος, il est naturel qu’il désigne la prose , comme dans la Rhétorique, III, 2, ou λόγος tout
torique, III, 2, ou λόγος tout seul est aussi opposé, dans le sens de prose , à μέτρον. Cf. les nombreux exemples recueillis p
23 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
e ces belles fables, si bien chantées par les poètes, à des récits en prose qui n’auraient renfermé que des mensonges vulgair
rouve un récit d’aventures supposées, mais vraisemblables, écrites en prose avec art, pour le plaisir et l’instruction du lec
s, historiques, philosophiques, satiriques, intimes, etc. Le conte en prose n’est au fond qu’une variété du roman ; pourtant
24 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
mprenez pourquoi l’hiatus est absolument interdit dans les vers75. La prose , moins exigeante, ne doit pourtant pas en abuser.
leur caractère spécial, si bien que tout l’effet est manqué, même en prose , si vous mettez un dactyle au lieu d’un spondée,
onguement aussi sur la valeur des pieds, dans la poésie comme dans la prose , sur l’arrangement des syllabes, sur le pouvoir d
uère moins au prosateur. « Dans toutes les langues, dit Turgot80, la prose est susceptible d’une harmonie qui, sans être aus
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
fade et insipide, il en conclut qu’il n’est pas étonnant que, soit en prose , soit en vers, un ouvrage, quelque grâce et quelq
, la mesure n’y est pas. Le rythme est ce qui distingue le vers de la prose . Dans celle-ci la phrase marche libre de toute me
nce un commencement de proposition qui peut entrer aussi bien dans la prose que dans la poésie ; cependant en l’examinant d’a
qu’un rhythme irrégulier, tel qu’il se rencontre quelquefois dans la prose . Ainsi le rhythme n’embrasse que les parties d’un
mmande à l’élève de se souvenir que le rhythme poétique n’est pas une prose brisée, qu’une phrase qui tombe lourdement et pla
aticale, dont les règles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la prose , il n’y a en poésie qu’une seule élision, c’est c
der. Ex. : Il alla à  Arras. Quoiqu’il ne soit point interdit dans la prose , il y fait presque toujours un mauvais effet. Dan
aveur de l’élégance, la licence autorise certaines expressions que la prose n’admettrait pas toujours, telles sont : L’empyr
, recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sacré de s’occuper de prose . Pour encourager ceux-ci à cultiver l’éloquence,
26 (1873) Principes de rhétorique française
ujets, tous les tons, tous les styles ; il est la forme suprême de la prose , comme le drame est la forme suprême de la poésie
e style et la détermination précise des caractères qui distinguent la prose de la poésie. Leçon XXIII. Observations généra
placer le mot qui doit faire impression à la rime et à la césure ; en prose c’est le commencement ou la lin des propositions,
qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer ; que n’écrit-il en prose  ? — Voilà ce que l’on dit. — Hé ! que dis-je autr
notre poésie. Voici quelques exemples d’inversions permises même à la prose  : L’or, même à la laideur donne un trait de bea
qu’au mot qui représente cette idée ; c’est une figure assez rare en prose . Bossuet a dit : Quand le peuple hébreu entra da
est blessée. Le langage doit toujours être agréable à l’oreille ; la prose elle-même a son nombre et sa mesure. Les anciens,
op sévèrement proscrit de nos vers ; mais il doit être évité, même en prose , dans tous les cas où il offense l’oreille : Gar
ique de sons et d’articulations choisies. Dans toutes les langues, la prose est susceptible d’un nombre qui, sans être aussi
s, est cependant très-sensible pour toute oreille un peu délicate. La prose ne doit être ni mesurée ni privée de rhythme ; el
’imiter certains orateurs grecs qui introduisaient des vers dans leur prose  ; c’est une recherche inutile, qui donne au langa
écrivains et du plus naturel de tous ; les vers qu’on trouve dans la prose de Molière sont des accidents ; ils résultent de
fleurer l’eau, Le vers vole et la suit aussi prompt que l’oiseau. La prose elle-même n’échappe pas à ces lois que la nature
; Racine en a fait un magnifique commentaire en vers, et Massillon en prose  : J’ai vu l’impie adoré sur la terre, Pareil au
sublime. Leçon XLIIL. Des différentes formes de style : poésie et prose . 1. Des différentes formes du style. — 2. De l
1. Des différentes formes du style. — 2. De la poésie. — 3. De la prose poétique. 4. De la prose. — 5. Des différents gen
rmes du style. — 2. De la poésie. — 3. De la prose poétique. 4. De la prose . — 5. Des différents genres en prose. — 6. De l’é
. De la prose poétique. 4. De la prose. — 5. Des différents genres en prose . — 6. De l’éloquence. — 7. De l’histoire. — 8. De
ée : l’une qui ressemble au langage même de la conversation, c’est la prose  ; l’autre qui est soumise à des conditions partic
ordre des faits dont se compose l’histoire générale de l’humanité, la prose a bien évidemment précédé la poésie ; mais dans l
articuliers de l’histoire littéraire, la poésie a toujours précédé la prose . Du moment que l’homme traduit sa pensée par des
. Du moment que l’homme traduit sa pensée par des mots, il fait de la prose , sans le savoir, comme dit Molière ; mais du jour
berté dans la disposition dès sons et des mots est le privilège de la prose .    2. De la poésie et de la langue poétique. — L
pendant toutes ces qualités et tous ces moyens convenant de même à la prose , la cadence et l’harmonie du rhythme restent, en
dehors de là’ versification une langue de l’imagination qui forme la prose poétique. 3. De la prose poétique. — Dans la tra
on une langue de l’imagination qui forme la prose poétique. 3. De la prose poétique. — Dans la traduction en prose d’un poëm
la prose poétique. 3. De la prose poétique. — Dans la traduction en prose d’un poëme, dans l’imitation d’une composition po
sie. Il y a donc une langue intermédiaire qui peut recevoir le nom de prose poétique ; elle jouit de quelques-unes des licenc
enre mixte de style et de composition. Combien de prétendus poëtes en prose fatiguent nos oreilles et choquent notre goût par
par un vain cliquetis de mots. Cette, confusion de la poésie avec la prose est un des signes les moins douteux de la corrupt
des signes les moins douteux de la corruption du goût littéraire : la prose poétique ne doit jamais être qu’une exception ; l
trompés, par cet appât et les bons esprits le dédaignent. 4. De la prose . — L’emploi de la prose comme forme littéraire da
et les bons esprits le dédaignent. 4. De la prose. — L’emploi de la prose comme forme littéraire date du jour où l’homme a
n objet propre la traduction vive des sentiments et des passions ; la prose fut le langage de la pensée et du raisonnement. E
 ; après l’invention de l’écriture, la réflexion s’appliqua même à la prose , et l’on put lui donner un soin qui en fît une œu
e, et l’on put lui donner un soin qui en fît une œuvre littéraire. La prose est donc le langage affranchi des lois rigoureuse
ubordonne le sentiment à la science, l’impression à la vérité, que la prose doit présenter avec une fidélité scrupuleuse. 5.
présenter avec une fidélité scrupuleuse. 5. Des différents genres de prose . — Les genres de composition auxquels convient la
nts genres de prose. — Les genres de composition auxquels convient la prose peuvent se partager en deux groupes : 1° la scien
it, à la faire aimer en la faisant connaître. Toutes les formes de la prose , toutes les nuances du style doivent concourir à
igures les plus expressives, sont du ressort de la poésie. IV.    La prose poétique  ne peut jamais être qu’un accident heur
e est exposée à dégénérer en style emphatique et déclamatoire. V. La prose est le langage naturel de la réflexion, de  la sc
e naturel de la réflexion, de  la science et de la vérité. VI.    La prose scientifique réclame la correction, la clarté, la
, la précision ; elle n’exclut ni le mouvement, ni l’émotion. VIL La prose oratoire a presque tous les caractères toute la r
presque tous les caractères toute la richesse de la poésie. VIII. La prose historique peut avoir tous les caractères du styl
r la plus grande élévation dans la Philosophie de l’histoire. IX. La prose philosophique doit réunir précision scientifique
ce ; il enseignait la langue poétique à la jeunesse de Chios. Avec la prose parurent les sophistes, qui instruisirent les jeu
e bon goût est en droit de reprocher au dix-neuvième siècle l’abus en prose et en vers du panégyrique et de l’apothéose. Que
27 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
Dijon, avril 1888.) Vous montrerez que le xviii e siècle a cultivé la prose avec plus de succès que la poésie et vous en donn
tude de métaphores qui approchent du galimatias. J’aime bien mieux sa prose que ses vers. Un autre défaut de Molière est qu’i
(Paris, août 1879.) 1° Énumérer les principaux écrivains français en prose , de la première partie du xvii e siècle, en rappe
genres littéraires dans lesquels le xvii e siècle a excellé, tant en prose qu’en vers ? Vous citerez des noms et des œuvres.
. (Paris, août 1874.) Énumérer et apprécier les principaux auteurs en prose et en vers du siècle de Louis XIV. (Paris, octobr
xvii e siècle jusqu’en 1830. (Paris, août 1876.) Principaux genres en prose et en vers. (Clermont, août 1881.) Quelles sont l
s grands genres. Vous montrerez que le XVIIIe siècle a cultivé la prose avec plus de succès que la poésie et vous en donn
ons. Les principaux ouvrages du xviii e siècle sont tous écrits en prose . Parmi les grands écrivains de ce temps il n’y en
, les romans, tout ce qui fait la réputation de Voltaire est écrit en prose . A la vérité, il a réussi dans la poésie philosop
férieur au prosateur. Montesquieu, Buffon, Rousseau n’ont écrit qu’en prose . On ne peut sérieusement leur comparer les poètes
fallait une forme de langage rapide qui se prètât à ses desseins. La prose y convenait mieux que la poésie. Celle-ci a besoi
le ayant aimé surtout la lutte, il en résulte qu’il devait user de la prose plus volontiers que de la poésie. La Fontaine
lerte et nerveuse. Rousseau revient au style périodique. Il rend à la prose l’éloquence, mais il y fait entrer la déclamation
, la langue des vers venait d’être perfectionnée par Corneille, et la prose assouplie par Voiture, avait reçu de Balzac le no
ur naturellement français sont les qualités, non des vers, mais de la prose de Voltaire 1. Il réussit mieux dans la poésie di
us net ; il a plus d’élégance et aussi plus d’abandon. On a dit de sa prose « qu’elle est la plus purement française de toute
ection des Sciences.) Concours de 1888. Littérature. Est-ce la prose , est-ce la poésie qui, au xviii e siècle, fut cul
te supériorité de l’une sur l’autre ? (Section des Lettres.) PLAN La prose et la poésie au xviii e siècle. Préambule. – Deu
ont posés qui appellent une double solution. A. Il est évident que la prose a plus d’importance que la poésie au xviii e sièc
e que la poésie au xviii e siècle. B. Les raisons du rôle joué par la prose sont à la fois politiques, sociales, scientifique
s. 1 er Paragraphe. – Mentionner rapidement les œuvres en vers et en prose les plus remarquables. Montrer que les œuvres en
en vers et en prose les plus remarquables. Montrer que les œuvres en prose ont plus d’audience, exercent plus d’influence qu
ntifiques, – foi dans le progrès, – instinct de combativité. – Or, la prose est la langue de la vulgarisation et de la polémi
tés que réunit, pour la première fois peut-être dans notre langue, la prose de Pascal. (Section des Lettres.) (Voir préface d
, d’excellence. 4 e Paragraphe. – Donner des exemples empruntés à la prose (Bossuet), à la poésie (Racine). Lire : Sainte-Be
exemple que ces deux vers : « Souvent j’habille en vers une maligne prose  ; C’est par là que je vaux, si je vaux quelque ch
faut voir si la manière dont vous l’exprimez en vers serait belle en prose  ; et si votre vers, dépouillé de la rime et de la
à tous les vers qui lui feront de la peine. Qu’il tourne les vers en prose , qu’il voie si les paroles de cette prose sont pr
e. Qu’il tourne les vers en prose, qu’il voie si les paroles de cette prose sont précises, si le sens est clair, s’il est vra
l soit sûr que tout vers qui n’a pas la netteté et la précision de la prose la plus exacte ne vaut rien. » (Remarques sur le
l nous donne le conseil qui peut paraître singulier, de le tourner en prose , en le déconstruisant, et de l’examiner, ainsi dé
ient au sujet, sur les différences essentielles de la poésie et de la prose , on s’est élevé contre cette sorte d’assimilation
e goût rétréci par une aveugle et fâcheuse prévention en faveur de la prose , celui de « n’avoir pas l’âme poétique ». On n’a
plaisir à le faire en finissant, à ce culte exagéré, débordant, de la prose dans l’esthétique de Voltaire et dans la littérat
rdu à vouloir se créer une langue plus poétique, plus distincte de la prose , que ne le comporte au fond le génie de notre idi
illie avec enthousiasme. On pense que l’homme ne vit pas seulement de prose , mais encore, mais surtout de poésie. Qu’est-ce q
plus grave que bien des omissions, la poésie à peine distinguée de la prose et le poète dispensé d’écrire en vers ; Pascal, B
er, ont été appréciés avec justesse et intelligence, il semble que la prose soit restée plus étrangère aux études de nos aspi
s origines, les causes des principales modifications éprouvées par la prose française au XVIIIe siècle. Rien de plus diffé
s volontiers leur poésie, nous devons reconnaître au moins que par la prose ils peuvent le disputer au siècle même de Louis X
Louis XIV. Le xviii e siècle est en effet par excellence un siècle de prose  ; il compte de mauvaises tragédies, de mauvaises
s tragédies, de mauvaises odes, mais il peut se glorifier d’œuvres en prose comme l’ Esprit des lois, le Contrat social, Char
rit des lois, le Contrat social, Charles XII… Cette prééminence de la prose s’explique par la nature des sujets que traitent
’idéal poétique. A la poésie les époques de calme, de sérénité ; à la prose les époques de lutte ; rappelons-nous cette prose
de sérénité ; à la prose les époques de lutte ; rappelons-nous cette prose ferme et saine du xvi e siècle, lui aussi une épo
ne du xvi e siècle, lui aussi une époque de combat. Le triomphe de la prose est complet au xviii e siècle : des écrivains von
, dit, louant par hasard quelque poème : Cela est beau comme de belle prose . Le xviii e siècle ne s’est pas contenté d’avoir
prose. Le xviii e siècle ne s’est pas contenté d’avoir le culte de la prose  ; il s’en est créé une, distincte de celle des Pa
dans un ensemble bien lié l’idée avec toutes ses dépendances, à cette prose étoffée, nombreuse et toujours harmonieuse qui se
et court. Quant aux causes qui ont amené ces modifications dans notre prose , il est difficile de les démêler, car le changeme
qui, le premier, à la fin du xvii e siècle, adopta entièrement cette prose vive et brillante, disait : « L’on écrit régulièr
que l’on employait le style coupé ? N’avait-on pas déjà employé cette prose alerte dans les sujets qui demandent de la simpli
ar il ne faudrait pas non plus exagérer la portée de la réforme de la prose et croire que la phrase ample et large ait dispar
e périodique qu’il a outré le genre et dépassé les bornes de la belle prose large et noble, mais jamais pompeuse ou emphatiqu
ire. C’est dans Voltaire qu’il faut aller chercher le modèle de cette prose si vive, si brillante, ce naturel, cette limpidit
un attrait incomparable et charmant sans jamais lasser. C’est bien la prose la plus française de toutes les proses, instrumen
ion des idées et arme incomparable pour la polémique. Quand on lit la prose de Voltaire, on comprend qu’on la préfère même à
e siècle n’ont pas écrit comme Voltaire, et c’est quand on étudie la prose des auteurs secondaires, imitateurs des maîtres,
mitateurs des maîtres, que l’on se rend compte de l’infériorité de la prose coupée de cette époque comparée à la belle prose
l’infériorité de la prose coupée de cette époque comparée à la belle prose du xvii e siècle. Le style coupé a plus de gràce,
substance. Le manque de grandeur se trouve même dans Voltaire. « Sa prose , dit M. Vinet, est dégagée, mais mince, effilée,
faire de l’esprit, comme le disait La Bruyère. Le grand défaut de la prose au xviii e siècle, c’est le manque de simplicité.
ses continuelles. « Après tout, comme le dit M. Vinet, l’idéal de la prose française a été donné par Bossuet et Fénelon. » A
sont les plus grands parmi leurs contemporains, et « le sceptre de la prose reste encore aux mains du xvii e siècle ». Le xvi
stoire de la littérature de Nisard, le XVIIIe siècle de Villemain, la Prose , la Poésie de Paul Albert, le XVIIe , le XIXe siè
vous tous les sentiments nobles et délicats. Quels chefs-d’œuvre, en prose et en vers, représentant surtout le xvii e siècle
ur d’employer une langue bien simple ; il recommande l’usage de cette prose claire, vive, légère, dont il a donné un si parfa
qui entrent à l’école normale les principaux traits distinctifs de la prose et de la poésie. Prendre des exemples dans la lit
en ces sortes de développements. Il convient d’apprendre à manier une prose dont les principales qualités soient la simplicit
tés de vulgarisation comme ceux de J. Fabre. Ils apprendront ainsi la prose qu’ils doivent manier. Ils s’habitueront à rédige
ations vraiment faites par eux-mêmes et qui soient exprimées dans une prose bien à eux. Tout ce qui est transcrit de mémoire
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
riand Paris, septembre 1819. M. Maillet-Lacoste, vrai métromane en prose , et l’homme du monde le plus capable de bien écri
ire quelque pièce justificative à l’appui de chaque air ? Écrivain en prose , M. de Chateaubriand ne ressemble point aux autre
autres prosateurs ; par la puissance de sa pensée et de ses mots, sa prose est de la musique et des vers. Qu’il fasse son mé
29 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
sont plus nombreuses et plus développées que les notes du recueil de prose . C’est qu’en effet la connaissance du plan d’un p
urs héros, dont quelques noms seulement étaient répétés encore par la prose populaire des romans de chevalerie ; — la poésie
s ses vers (voyez infra, Poés. Var.) comme il eut de l’esprit dans sa prose  ; — Marguerite d’Angoulême, qui le protégea, et q
de Ronsard L’antiquité avait déjà pénétré de toutes parts dans la prose par les travaux des érudits et la plume des écriv
udits et poètes a leurs heures, quelque peu amis de la gaillardise en prose et en vers, du sel attique et du sel gaulois, ten
De Garnier à Rapin, de Rapin à Du Perron, qui n’avait, en vers et en prose , chanté sa gloire et pleuré sa mort ? Qualités et
la nature », n’a pas son essor. Il a quelquefois tenté de monter. La prose narrative et descriptive de ses Bergeries (1rejou
eance de l’âpre huguenot. Il a versé ce qui débordait de son cœur. La prose de ses Mémoires y eût suffi ; mais l’accent de la
, un des inspirateurs et des principaux collaborateurs, en vers et en prose , de la Satire Ménippée ; il sema et égaya de poés
ar, s’ils font quelque chose, C’est proser de la rime, et rimer de la prose , Que l’art lime, et relime, et polit de façon, Qu
-ce pas quelque chose ? Mais, monsieur’, n’avez-vous jamais leu de ma prose  ? » Moy de dire que si, tant je craignois qu’il e
rance et de la Mazarinade, Scarron (1611-1660), gai et fin conteur en prose , plus d’une fois marotiste en vers, poète comique
d’opéra. Voilà de quoi suffire, sans compter les chefs-d’œuvre de la prose , qui ne sont pas de notre sujet, à l’autorité et
t en Languedoc) de deux hommes d’esprit qui l’écrivirent envers et en prose  : Chapelle (1626-1686), dont le nom est inséparab
deux auteurs aient composés ensemble. » — Tous, qu’ils aient écrit en prose ou en vers, sont effacés par Regnard (1655-1709),
la France contient une édition définitive de ses œuvres de vers et de prose , en cinq volumes in-8° : le premier suffit à ses
dinal de Richelieu Qu’on parle mal ou bien du fameux cardinal, Ma prose ni mes vers n’en diront jamais rien : Il m’a fait
heur dans les vers de sa belle Élégie, comme Pellisson le fut dans la prose de ses Défenses, Mme de Sévigné dans ses lettres 
s premiers jours, qui, dans le Songe de Vaux, décrivait en vers et en prose les merveilles de la résidence princière de son p
Fontaine se relie par l’Élégie aux Nymphes de Vaux et par le roman en prose et en vers des Amours de Psyché et de Cupidon (16
re, par les Précieuses Ridicules, mince petite pièce en un acte et en prose , qui est une révolution dans l’histoire du goût e
e public, pour l’immortalité, des comédies de tout genre, en vers, en prose , en un acte, en cinq actes : — depuis la comédie-
erre940 est un charmant autour ; Ses vers sont d’un beau style, et sa prose est coulante. La Pucelle est encore une œuvre bie
qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n’écrit-il en prose  ? Voilà ce que l’on dit. Et que dis-je autre chos
et ses passions, où l’on avait tant aimé et tant parle de l’amour en prose et en vers ? N’en retrouvait-on pas les costumes,
épîtres, des satires, et se fit connaître en 1694 par des comédies en prose . Une pièce en cinq actes et en vers, le Joueur (1
otrou. Le Retour imprévu est un gai et léger croquis en un acte et en prose , où Plaute a encore été mis à contribution. Ajout
tra à dix-huit ans dans l’ordre des jésuites. De tous ses ouvrages en prose et en vers on n’a gardé mémoire que de son épopée
shoulières, Fontenelle (1657-1757), qui devint un très bon esprit en prose (voir sa Notice dans nos Prosateurs), ne fut qu’u
parodie d’amour, dit M. Villemain, dont l’Œdipe en vers et l’Œdipe en prose ont égayé Voltaire, mais dont l’Inès de Castro (1
re de Regnard, qui est en vers, par le Turcaret de Lesage, qui est en prose (1708) ; — Destouches (1680-1754) donne à la comé
comédie par ses personnages, à l’une et à l’autre par les vers ou la prose , qui, à la volonté du poète, le traduisent. L’act
me) et l’exemple par le Fils Naturel et le Père de Famille (1758), en prose , « ouvrage tendre, vertueux et d’un goût nouveau 
cier (1740-1814) le pousse à outrance dans ses innombrables drames en prose . Le bon Sedaine (1719-1797), sans créer de théori
e imprévue (1768). Beaumarchais (1732-1799) qui, comme lui, écrit en prose , commence par ennuyer dans ses drames quand il se
n (1749-1791), des quarante-quatre Idylles de Léonard (1744-1793), la prose des Églogues de Florian (1755-1794). « Enfin Chén
qui se fit une réputation par ses Lettres à Émilie sur la Mythologie, prose et vers ; c’est une mythologie en madrigaux et en
ncore un quart de siècle. Heureusement le xviiie lègue au suivant la prose de Rousseau, qui, par le sentiment de la nature,
raisons démonstratives qu’il faut écrire odes, fables, tragédies, en prose  ; qui refit en prose l’Œdipe de Sophocle, et en p
es qu’il faut écrire odes, fables, tragédies, en prose ; qui refit en prose l’Œdipe de Sophocle, et en prose réduisit de ving
, tragédies, en prose ; qui refit en prose l’Œdipe de Sophocle, et en prose réduisit de vingt-quatre à douze chants l’Iliade
vingt dernières années. Cette royauté des esprits, il l’exerça par sa prose et par sa poésie. Laissons le prosateur. Voltaire
e, dispersé son génie, sans parler du labeur immense de ses écrits en prose sur tout le domaine poétique. Son ardente activit
incé, l’homme « aux trois raisons » de la Fausse Agnès (cinq actes en prose ) est-il plaisant. L’Homme singulier, le Dissipate
la tribune : J’y monte, et mes talons, voués à la fortune, Jusqu’à la prose encor voudront bien déroger : Mais l’abus ne pouv
à l’Encyclopédie, Que vous plaît-il ? de l’anglais, du toscan ? Vers, prose , algèbre, opéra, comédie ? Poème épique, histoire
 arlequinades ». Enfin la renommée qu’au xviiie  siècle il a due à la prose de ses bergeries, qu’on ne lit plus, est dans le
es, imitée ou travestie de Cervantes ; Estelle (1788), en six livres, prose mêlée, comme Galatée, de romances, et qui a légué
ntre la lanterne magique1153 Messieurs les beaux esprits dont la prose et les vers Sont d’un style pompeux et toujours a
ien ; Et toujours en l’honneur des tyrans du Parnasse De madrigaux en prose allonge une préface ! Mais trois fois plus heureu
tit rimeur, de tant de prix enflé, Qui, sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé, Tout meurtri des faux pas de sa muse trag
l professait pour Chateaubriand plus d’une inspiration puisée dans sa prose poétique. C’est Michaud (1767- 1830), l’auteur fu
été stérile, mais la poésie ne s’était pas encore émancipée comme la prose l’était depuis longtemps avec Chateaubriand. Le c
avait déjà été préparée au xviiie  siècle par la création du drame en prose qui rompait la dualité traditionnelle du genre dr
ndité et de ressources, qui eût pu devoir à la série de ses drames en prose et en vers, commencée en 1829, continuée par Stoc
du goût passager du public, — a toujours conservé, qu’elle parlât en prose ou en vers, son domaine propre : mais que de cara
e dramatique d’Émile Augier ; — elle n’a pas tardé à prendre, sous la prose de MM. Émile Augier et Alexandre Dumas fils, des
incesse Aurélie (1828), la Popularité (1838), toutes en vers ; et, en prose , Don Juan d’Autriche (1835), pièce pseudo-histori
l’Esprit (1881) ; — rien, pour laisser de côté l’auteur de romans en prose , historiques et descriptifs, philosophiques et hu
Borgia (1833), Marie Tudor (1833), Angelo, tyran de Padoue (1835), en prose .) Sa langue, à la juger dans l’ensemble de son œu
ue, et surtout par le poème des Destinées (1864) et par ses romans en prose . Le poète vécut toujours sous le soldat ; dès l’â
ier. Rolla, les Stances à la Malibran, l’Espoir en Dieu, etc., et, en prose , des Nouvelles, des Contes, des Comédies ou Prove
de graver avec des mots. Il l’a pratiqué dans sa poésie comme dans sa prose . C’est un artiste (il avait passé par l’atelier d
élégies, fabliaux, etc., suivies de quelques gracieuses nouvelles en prose , que l’amitié a pieusement recueillies et publiée
nre poétique, qui eut la vogue, comme au xviie  siècle le portrait en prose , au xixe ce qu’on a appelé physiologie, et qui p
sur une belle terrasse, dont le poète se complaît a décrire, dans la prose qui relie ses poésies, les magnificences artistiq
iciel le titre rustique de Bergeries. Voici, au surplus, le début, en prose , du poème. L’auteur, nous dit-il, arrive au point
i. Deux poètes lui dédièrent, Claude de Fouilloux, sa Vénerie (1562), prose et vers, citée plus d’une fois comme autorité par
d’une pointe d’épigramme, qui est le caractère des Ménippéens en leur prose et leur poésie. Le mot y est franchement rustique
Stances à Dupérier.) 784. Héros d’un long roman de chevalerie, en prose , du xve  siècle, qui fut longtemps populaire. 78
5. Charme (carmen) est proprement une formule magique, en vers ou en prose , à laquelle on attribue le pouvoir de changer l’o
suis chez vous. (II, 1.) 934. La fable de Psyché, connue par la prose latine d’Apulée, par les vers et la prose du roma
le de Psyché, connue par la prose latine d’Apulée, par les vers et la prose du roman de La Fontaine (1669), par les peintures
ue le xviiie  siècle reprendra en l’étendant, celle de la tragédie en prose , qui conduit au drame. Il l’a appliquée dans son
s. À Monseigneur Colbert, ministre d’État. Que je vous donne vers ou prose , Grand ministre, je le sais bien, Je ne vous donn
lemain. On sait que La Motte, brûlant ce qu’il avait adoré, exalta la prose aux dépens de la poésie : « Un homme de talent, q
» (Voy. édit. 1753, t. Ier, p. 541). Puis que fit-il ? — « Il mit en prose les strophes de cette ode, soutenant qu’elles n’y
ésies, ce qu’il a rassemblé une fois dans le cadre ingénieux, vers et prose , du Temple du Goût (Voir nos Morceaux choisis des
iable.) Sur Fénelon : J’admire fort votre style flatteur, Et votre prose encor qu’un peu traînante. (Le Mondain, satire.
et vivant toujours. 1107. Allusion à l’innovation de la tragédie en prose , ou drame (voir supra le Tableau de la poésie au
te dans ses bois en faisant des fagots ». 1152. C’est encore dans la prose de Ducis que nous trouvons le plus poétique dével
, « forçant les torrents à dévider la soie », dit la préface, dont la prose elle-même abuse de la périphrase ; III, observate
s isolés, que nous ont conservés ses fragments ou ébauches, mêlées de prose , attendaient leur emploi, pittoresques et charman
d’appareil. Cette conclusion, M. de Laprade nous l’a donnée aussi en prose  : « Commencé, dit-il dans les dernières lignes de
30 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
es figures. Comme M. Jourdain avait, pendant quarante ans, fait de la prose sans le savoir, bien des gens sans doute ont empl
des privilèges et une des beautés de la poésie, ne s’emploie guère en prose que dans le style soutenu. Voici deux exemples tr
c celui auquel il se rapporte grammaticalement. Cette figure, rare en prose , se rencontre assez souvent en poésie. On disting
traite. Il y a des métaphores permises, belles même en poésie, qui en prose paraîtraient absurdes ou peu naturelles. D’autres
ons que ma lyre enfante Ces arbres sont réjouis. On ne dirait pas en prose qu’une lyre enfante des sons. 2° On doit se garde
ant . L’hiatus est banni de notre poésie ; et on ne le permet dans la prose que lorsqu’il n’est pas sensiblement désagréable.
s pensées. Cette espèce d’harmonie se rencontre dans les ouvrages en prose  ; mais elle se trouve bien plus fréquemment dans
style, et sont plus fréquemment employées dans la poésie que dans la prose . 294. Faites connaître avec quelques détails les
r. On doit employer les épithètes avec discernement, surtout dans la prose , et n’admettre que celles qui donnent au style pl
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
use, elle excite, au contraire, sa sévérité. Voici deux épigraphes en prose , qu’on lit en tête de l’excellente histoire unive
erché. C’est la règle fondamentale de l’énigme. L’énigme peut être en prose  ; mais elle est presque toujours en vers. La suiv
tous.                                 Ver-tu. En voici une autre en prose  : Ma première se sert de ma seconde pour manger
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
on fils ; et pour cela il a suffi au poète de mettre en beaux vers la prose magnifique de Tite-Live. Commençons par en donner
ché et Lafosse ont depuis imité Racine, doit ses plus beaux vers à la prose de Tite-Live, dont il emprunte souvent les expres
moins de difficulté et plus de fruit, nous comparerons exactement la prose de l’historien et les vers du poète, en accompagn
ence entre des vers qui se traînent sans force et sans vigueur, et la prose que l’on va lire ! « Et alia auxilia desint, me i
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
x la mémoire. La forme rythmique est plus littéraire ; la tragédie en prose n’aurait pas produit ces beaux morceaux, ces pass
se rapproche de la comédie par le ton simple du langage, il admet la prose aussi bien que les vers, et il mêle quelquefois l
autrement que Philaminte et Bélise. La comédie s’écrit en vers et en prose  ; sous l’une ou l’autre forme, c’est toujours le
ton de la conversation ; mais il est certain que les vers ont sur la prose l’avantage de l’élégance et de la rapidité20.
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
oduire l’écrivain, lorsqu’il nous en a offert la description. Dans la prose , comme dans la poésie, la belle nature est imitée
ans la poésie, la belle nature est imitée ; c’est-à-dire, que dans la prose , les objets réels ou possibles, et aussi beaux qu
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
nades ont de la malice et de la gaieté. Ingénieux et sensible dans sa prose , il a su tourner de jolis vers, et ses fables mér
montre la lanterne magique Messieurs les beaux esprits, dont la prose et les vers Sont d’un style pompeux et toujours a
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
mais s’il s’agit de chimie ou d’astronomie, faites-moi grâce de votre prose légère et de vos bouquets à Chloris. Les uns et l
u pour la noblesse du style, ils ont banni de la poésie et même de la prose une foule de mots justes, précis et parfaitement
uart eut seul les honneurs du Louvre, des discours académiques, de la prose soutenue et des beaux vers. » De Reiffenberg, Int
37 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
i fait-on sans cesse des syllogismes, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Définition du syllogisme. Syllo
es repos. » (De Orat., l. III, n. 186.) Les espaces dans lesquels la prose se renferme, ne sont pas invariables comme dans l
même, toujours musicale, toujours régulière : ils assujettissaient la prose presque autant que la poésie même au nombre et à
tous ces avantages ; au moins elle ne les a pas au même degré. Notre prose ne se mesure point par spondées, trochées, ïambes
particulièrement à la poésie qu’à l’éloquence et à l’art d’écrire en prose (1). § VI. De la convenance. Convenance d
le ne doit pas être recherchée partout. On peut en dire autant de la prose . Le précepte de la variété du style ne convient q
atus. L’hiatus est banni de notre poésie, et on ne le permet dans la prose que lorsqu’il n’est pas sensiblement désagréable.
t dans le discours soutenu comme dans la simple conversation, dans la prose comme dans les vers. Il est impossible de parler
jet. Telle métaphore serait permise, admirable même en poésie, qui en prose paraît déplacée et ridicule : telle autre serait
e ou de philosophie. Elle est plus hardie dans la poésie que dans la prose . Les figures en général doivent être moins hardi
la prose. Les figures en général doivent être moins hardies dans la prose que dans la poésie ; elles doivent s’y trouver au
général de la convenance. Il arrive aujourd’hui qu’on gâte souvent la prose par un luxe ridicule de figures poétiques, et l’o
Orat., l. III, n. 165.) Mais ces correctifs ne sont bons que pour la prose , ils feraient languir la poésie, qui est plus lib
econdes entrent plus ordinairement dans les discours ou les écrits en prose . Comme nous ne traitons pas ici de la poésie, nou
raison, il faut en faire un usage très-sobre dans les compositions en prose . L’orateur n’a point à cet égard la liberté du po
soit du discours. Les sentences ne sont pas moins fréquentes dans la prose que dans les vers. Souvent on appuie un raisonnem
le goût des pointes dans les premiers écrivains de notre langue : La prose la reçut (la pointe) aussi bien que les vers. L’a
française, qui n’est point une langue à inversions, du moins dans la prose . On trouve, à la vérité, quelques exemples d’inve
de Virg., trad. de Delille. Description du cheval.) et l’on a dit en prose  : Belle de douleur, beau de repentir, beau de cou
les mots de leur acceptation véritable. 8°. Style poétique dans la prose . Style poétique dans la prose. Écoutons sur
ble. 8°. Style poétique dans la prose. Style poétique dans la prose . Écoutons sur cet article délicat un auteur qui
at un auteur qui sait écrire avec un goût également pur en vers et en prose . Il est, dit-il, très-difficile dans notre langue
que dans toute autre, de marquer la limite qui sépare la poésie de la prose . La difficulté ne consiste pas à reconnaître les
iennent exclusivement à la poésie et ne peuvent jamais entrer dans la prose . La haute éloquence emploie avec succès des inver
is autant que les poëtes. Différence qu’il y a entre la poésie et la prose . Ce qui constitue essentiellement la poésie, c’e
es par l’ensemble et surtout par l’harmonie…. Mais celui qui écrit en prose ne chante pas ; il parle, et il parle la langue c
e commune. Il n’est point soutenu par la magie du rhythme, quoique la prose ait aussi son harmonie. Quelque exalté qu’il soit
ngue des hommes pour en prendre une plus qu’humaine. Si l’écrivain en prose veut contrefaire le poëte, il y fait de vains eff
l emploie. L’une n’admet pas le style de l’autre. Il faut éviter en prose le style poétique, comme il ne faut pas mettre de
prose le style poétique, comme il ne faut pas mettre de vers dans la prose . Y a-t-il une prose poétique ? On a quelquefois
que, comme il ne faut pas mettre de vers dans la prose. Y a-t-il une prose poétique ? On a quelquefois voulu écrire en pros
ose. Y a-t-il une prose poétique ? On a quelquefois voulu écrire en prose poétique. L’adjectif est ici en contradiction ave
l n’y a point, dans la réalité, ou du moins il ne doit pas y avoir de prose poétique. Chacun de ces deux genres, ou plutôt ch
eux langues a ses limites. Il n’est pas vrai que le Télémaque soit en prose poétique, il est tout simplement en prose. Cette
ai que le Télémaque soit en prose poétique, il est tout simplement en prose . Cette prose est facile, coulante, harmonieuse ;
émaque soit en prose poétique, il est tout simplement en prose. Cette prose est facile, coulante, harmonieuse ; mais l’auteur
ot quelque morceau intéressant d’un bon auteur, soit en vers, soit en prose . Nous disons tous les jours, car cet exercice n’e
employer sont la lecture à haute voix, la déclamation de morceaux de prose et de poésie récités de mémoire dans des lieux va
le négligé, lâche 381 7°. Néologisme 382 8°. Style poétique dans la prose 384 Livre quatrième. De la prononciation oratoi
it convenir au sujet. Elle est plus hardie dans la poésie que dans la prose . (1). Personnage de l’Écossaisc, comédie de Volt
ées. Alliances bizarres. Mots heureux répétés. Style poétique dans la prose . Différence qu’il y a entre la poésie et la prose
le poétique dans la prose. Différence qu’il y a entre la poésie et la prose . L’une n’admet pas le style de l’autre. Y a-t-il
ésie et la prose. L’une n’admet pas le style de l’autre. Y a-t-il une prose poétique ? Utilité de la mémoire, Pour l’orateur,
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
it soit à jamais le pointilleux sophiste2 Qui le premier nous dit en prose d’algébriste : Vains rimeurs, écoutez mes ordres
s de l’imitation de plusieurs psaumes. 2. Eux-mêmes, écrirait-on en prose . La suppression de l’s est une licence poétique.
39 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
, devenus les courtisans de la victoire. La donnée de cette satire en prose est ingénieuse. En voulant se justifier, Sansy, l
elle nous fait aussi admirer le talent du peintre et du narrateur. Sa prose véhémente vaut le pinceau de Salvator Rosa. Sa pl
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ouillet. Esprit brillant, belle imagination, il fut le Malherbe de la prose  : il a l’ampleur de la période, l’éclat du discou
des tours et la noblesse des termes sont entrés dans le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le faux goût
41 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
meilleurs. En lisant les admirables productions du génie, soit que la prose ou la poésie nous les transmette, on sent son esp
in, nous terminerons par un examen critique des meilleurs ouvrages de prose ou de poésie. Première partie. Lecture II
monde avant de pouvoir juger par nous-mêmes du mérite des ouvrages de prose ou de poésie ? Non, assurément. Il y a des princi
trouvons tant de charmes à la mesure des vers, et même à celle de la prose , quoique moins précise et moins facile à saisir.
sur cette espèce de paradoxe, que la poésie est plus ancienne que la prose . Je trouverai l’occasion de discuter à fond cette
es, se servirent de ce style simple et sans ornement que l’on appelle prose . Phérécydes de Scyros passe chez les Grecs pour a
os passe chez les Grecs pour avoir composé le premier des ouvrages en prose . Cet ancien vernis métaphorique et poétique du la
nt adopté une syntaxe différente de celle des langues anciennes. Leur prose admet peu de variété dans l’arrangement des mots 
Français est la plus strictement soumise à un ordre fixe, et, dans sa prose comme dans sa poésie, elle n’admet presque pas d’
eulement les poètes, mais encore ceux qui écrivent ou parlent bien en prose , se trouvent heureux de pouvoir profiter, et tire
au féminin. Elle est toujours le pronom mis à la place de ce mot, en prose comme en vers, dans le style du raisonnement comm
poétique, ou que nous jugeons à propos de donner du mouvement à notre prose . Il est important de remarquer que, lorsque nous
n’est pas seulement par la mesure que son style diffère le plus de la prose , c’est par les mots mêmes qui lui sont consacrés 
s ; ce qui prouve combien nos ressources sont étendues, puisque notre prose et notre poésie s’expriment, pour ainsi dire, en
nçais, chez lesquels la rime seule distingue la langue poétique de la prose ordinaire. C’est surtout dans les sujets les plus
s si loin des anciennes à cet égard. Le style seul de Milton, tant en prose qu’en vers, prouve suffisamment que l’anglais n’e
é et l’harmonie des sons, la facilité avec laquelle, en vers comme en prose , il se plie à tous les sujets, et devient suscept
e en certaines circonstances. La poésie donne plus de latitude que la prose aux expressions nouvelles, ou du moins à celles q
ois, on ne doit user de cette liberté qu’avec une extrême réserve. En prose , les innovations sont plus dangereuses, et produi
serait difficile d’y atteindre, et ce succès a également embrassé la prose et la poésie. » L’on trouve le mot et répété dans
e nous occuper, comme nous l’avons fait jusqu’ici, que des phrases en prose , et il est évident que l’harmonie de ces sortes d
n des autres objets qui concernent le langage ; ils prétendent que la prose a, comme la poésie, certaines mesures auxquelles
es Grecs et des Romains était applicable à notre langue, et que notre prose pouvait se mesurer par spondées, trochées, ïambes
d’après le sens, par la prononciation. En second lieu, quoique notre prose soit susceptible d’être cadencée, cependant la si
teurs eux-mêmes toute cette doctrine sur la mesure et le nombre de la prose , il faut convenir qu’elle est en grande partie tr
à ce sujet aucune règle précise, dans quelque langue que ce soit, la prose doit être libre dans le choix de ses nombres, et
la plus grande importance à prescrire des règles sur la mesure de la prose , Quintilien, avec son bon sens ordinaire finit ai
e. On trouve des phrases admirables dans quelques-uns des ouvrages en prose de Milton ; mais les écrivains de son siècle joui
e doit prendre toute composition qui s’élève beaucoup au-dessus de la prose ordinaire, comme les inscriptions pour les monume
exprime. On n’y réussit qu’assez faiblement dans les compositions en prose , et c’est là qu’on s’attend le moins à rencontrer
des figures, et de même que, dans Molière, M. Jourdain avait parlé en prose pendant quarante ans sans savoir ce que c’était q
parlé en prose pendant quarante ans sans savoir ce que c’était que la prose , de même beaucoup de personnes se servent fort à
air de grandeur. Une semblable ressource est souvent nécessaire à la prose  ; mais la poésie ne peut s’en passer ; voilà pour
ure se rencontre plus fréquemment que toutes les autres ensemble ; la prose et la poésie la prodiguent également, parce que c
lle métaphore serait permise, serait même admirable en poésie, qui en prose paraît déplacée et ridicule ; telle autre serait
s ambitieuses, celles même du genre le plus gai, en sont remplies. La prose la souffre aussi, et on l’emploie quelquefois jus
nte cette figure portée au plus haut degré où l’on puisse l’élever en prose , et ne convient, par conséquent, qu’aux compositi
sition. Nous n’avons jusqu’ici parlé que de l’effet que produisent en prose les personnifications ; elles sont extrêmement fr
ndue sur chaque vers de cet excellent poème. Dans les compositions en prose , on ne doit se servir de cette figure qu’avec la
re essor qu’en poésie. Pour élever une passion au plus haut degré, la prose n’offre point comme la poésie la ressource du nom
mais aussi plus flegmatique des Anglais, qui, dans leurs ouvrages en prose , ont rarement atteint aux plus grandes hauteurs d
chullin. » On trouve dans Quintilien un bel exemple d’apostrophes en prose  ; c’est dans l’introduction de son sixième livre,
on, mais avec bien plus de modération encore dans les compositions en prose  ; autrement le style est fade et insipide, et les
blimes et les plus pathétiques des auteurs les plus célèbres, soit en prose , soit en vers, sont presque toujours du style le,
dare et Eschyle parmi les poètes, et Thucydide parmi les écrivains en prose . Il entend par style fleuri, et le nom d’ailleurs
sir Francis Bacon, Hooker, Chillingworth, Milton dans ses ouvrages en prose , Harrington, Cudworth, et beaucoup d’autres écriv
e la restauration, et pendant longtemps publia différents ouvrages en prose et en vers. Il s’appliquait à étudier la langue,
, comme prosateur, un rang bien plus élevé ; et parmi ses ouvrages en prose , sa philosophie est inférieure, pour la profondeu
implicité et le naturel se retrouvent dans les meilleurs écrivains en prose et en vers, même quand ils ne les caractérisent p
chez les anciens. Néanmoins, les autres productions du génie, soit en prose , soit en vers, peuvent le disputer à celles de la
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
e plus de charme et de grâces dans le discours, soit en vers, soit en prose . La métaphore diffère de la comparaison par la fo
qui conviennent au style poétique, et qui seraient déplacées dans la prose . Boileau a très bien dit dans une ode : Des sons
s arbres sont réjouis. On ne dirait pas dans le style familier de la prose qu’une lyre enfante des sons. Il ne faut pas non
, qu’il n’est point de genre de poésie qui ne lui doive beaucoup : la prose l’admet fréquemment, et elle n’est point exclue d
re de cette belle figure un usage très sobre dans les compositions en prose . Le prosateur n’a point, à cet égard, la liberté
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
sse, mon cher et aimable ami ; mais j’ai été si indignement occupé de prose depuis deux mois, que j’osais à peine vous parler
t des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages d
e ni à la pureté du langage. Feu M. de la Motte, qui écrivait bien en prose , ne parlait plus français quand il faisait des ve
œuvre de poéstie du roi mon gracieux maître. — Oh ! je lui rendrai sa prose et ses vers de tout mon cœur, lui répliquai-je, q
bli en Hollande, était son ennemi, et avait dit beaucoup de mal de la prose et de la poésie de Sa Majesté à la princesse d’Or
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
les temps et les genres divers. La poésie s’en accommode mieux que la prose , l’éloquence mieux que l’histoire ; le genre dida
mais il a dans ses vers, le même défaut que Timon l’Athénien dans sa prose . Si ces deux écrivains ont infiniment d’esprit, d
ent l’allégorie remplit à elle seule une petite pièce tout entière de prose ou de poésie. Ainsi les jolis vers de madame Desh
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
t à la lettre dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que de la prose pour vos jolis vers. Vous me demandez des conseil
acine s’exprime toujours. Chacun croit, en le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tou
t des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages d
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
a été donnée dans la bibliothèque Charpentier, en 1840. Ses écrits en prose ont été publiés, la même année, par le libraire G
ier a été un chef d’école parmi nous. 3. Pyrénées, en vers comme en prose , est du féminin. 4. Pour onctueuses : mais ne se
47 (1852) Précis de rhétorique
n nomme dialogue dramatique ou poétique, lors même qu’il est écrit en prose , celui qui représente une action plutôt qu’il ne
, la mesure n’y est pas. Le rythme est ce qui distingue le vers de la prose . Dans celle-ci la phrase marche libre de toute me
nce un commencement de proposition qui peut entrer aussi bien dans la prose que dans la poésie ; cependant en l’examinant d’a
s qu’un rythme irrégulier, tel qu’il se rencontre quelquefois dans la prose . Ainsi le rythme n’embrasse que les parties d’une
ommande à l’élève de se souvenir que le rythme poétique n’est pas une prose brisée, qu’une phrase qui tombe lourdement et pla
aticale, dont les règles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la prose , il n’y a en poésie qu’une seule élision, c’est c
élider. Ex. : Il alla à Arras. Quoiqu’il ne soit pas interdit dans la prose , il y fait presque toujours un mauvais effet. Dan
aveur de l’élégance, la licence autorise certaines expressions que la prose n’admettrait pas toujours, telles sont : L’empyré
, recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sacré de s’occuper de prose . Pour encourager ceux-ci à cultiver l’éloquence,
48 (1875) Poétique
passions, les actions. Dans l’épopée, il n’y a que la parole, soit en prose , soit en vers ; en vers de plusieurs espèces ou d
nse, dans les airs de flûte et de cithare, dans les discours, soit en prose , soit en vers, sans accompagnement de chant. Homè
des pensées par les mots. Elle a le même effet, soit en vers, soit en prose . La cinquième partie est la mélopée. C’est des ag
t de l’historien n’est point en ce que l’un parle en vers, l’autre en prose  : les écrits d’Hérodote mis en vers ne seraient t
r les syllabes. Euclide lui-même a fait l’un et l’autre, même dans la prose . La chose serait ridicule, sans doute, si cela se
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
l’on représente ; parler sa langue avec autant de pureté que dans la prose la plus châtiée, sans que la contrainte de la rim
e qu’on y remarque. Quant au langage, les comédies sont en vers ou en prose  ; ces dernières, toutes choses égales d’ailleurs,
e de beaucoup inférieures aux comédies en vers. Parmi les comédies en prose , il y en a où l’on admet le patois des diverses p
rait à bon droit, si le genre de la comédie, surtout de la comédie en prose , n’était pas si propre aux Français, qu’ils sembl
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ré, que je considère ici dans sa forme seulement, par opposition à la prose , consiste dans un certain arrangement des paroles
ent uniquement consacrés à la poésie, sans pouvoir être reçus dans la prose . Tels sont humains pour hommes ; forfaits pour cr
Mais observons en passant que ces mots peuvent être employés dans la prose soutenue, dans le discours vraiment oratoire. On
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
inistre. Esprit brillant, belle imagination, il fut le Malherbe de la prose  : il a le sentiment de la cadence, l’ampleur de l
des tours et la noblesse des termes sont entrés dans le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le faux goût
52 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
esure. En effet, on peut assurer que celui qui traiterait l’épopée en prose avec imagination et intérêt, laisserait à désirer
crité. Néanmoins Aristote enseigne que l’épopée s’écrit en vers et en prose , et prétend que l’Iliade, mise en prose, serait e
’épopée s’écrit en vers et en prose, et prétend que l’Iliade, mise en prose , serait encore un poème parce qu’on y reconnaît,
crit en vers, Blair répond qu’il mérite le nom d’épopée, parce que la prose cadencée et poétique en est très harmonieuse, et
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
mesure qu’un peuple s’éclaire et vieillit, la littérature tourne à la prose . La poésie est la langue des enfants et des dieux
urne à la prose. La poésie est la langue des enfants et des dieux, la prose est celle des hommes. Si parfois la poésie fait e
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
s droits à la raison, tout en lui marquant ses limites. Il y porta la prose française à sa perfection. C’est un modèle de net
eur, il n’est pas impossible de le bien employer en poésie ou dans la prose élevée. » (Dictionnaire de M Littré.) 2. Descar
55 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ormé sur ce modèle nous agrée : soit maison, chanson, discours, vers, prose , femmes, oiseaux, rivières, arbres, chambres, hab
de mauvais pour former après eux de très-grands hommes en vers et en prose . Marot 27, par son tour et par son style, semble
réclame, et notre langue doit beaucoup aux écrivains qui le disent en prose , et qui se commettent pour lui dans leurs ouvrage
ce qu’elle peint avec enthousiasme et par des traits plus hardis. La prose a ses peintures, quoique plus modérées ; sans ces
l disait d’un ton de papelard : Ouvrez, messieurs, c’est mon Œdipe en prose  ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de cho
s ce temple à voir les seuls beaux esprits. Vers enchanteurs, exacte  prose , Je ne me borne point à vous ; N’avoir qu’un goût
lui donnent ; car il avoue sincèrement qu’il n’y a point de poëme en prose . L’éloquent Bossuet voulait rayer quelques famili
d’un opéra-bouffon, aussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le style de l’histo
me semble qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les styles qu’en prose . Le style marotique a depuis quelque temps gâté u
er comme Corneille, et que Massillon s’étudia à être aussi élégant en prose que Racine l’était en vers. Il est vrai qu’on rep
peindre et émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’imiter en prose . Son style est pur, ses peintures sont attendriss
Racine par cœur, et déguisaient les vers de ce divin poëte dans leur prose pieuse. C’est ainsi que plusieurs prédicateurs ve
e ni à la pureté du langage. Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en prose , ne parlait plus français quand il faisait des ve
n’a que trois ou quatre petites pièces de vers par où il subsiste. La prose est digne du chevalier d’Her… Et vous avez loué l
pour discerner les mots de la langue française qui appartiennent à la prose de ceux qui sont consacrés à la poésie. Il serait
naturelle de la chose dont on veut parler ; par exemple » je dirai en prose  : Il y a dans le monde un jeune prince vertueux e
pieds tombent abattus. Un tour poétique, c’est une inversion que la prose n’admet point. Je ne dirai point en prose : D’un
c’est une inversion que la prose n’admet point. Je ne dirai point en prose  : D’un maître efféminé corrupteurs politiques 85,
86. Ce César à la sixième ligne est un tour purement poétique, et en prose je commencerais par César. Les mots uniquement ré
a poésie noble, sont en petit nombre : par exemple, on ne dira pas en prose coursiers pour chevaux, diadème pour couronne, em
style familier, ce sont à peu près les mêmes termes qu’on emploie en prose et en vers. Mais j’oserai dire que je n’aime poin
esse, mon cher et aimable ami, mais j’ai été si indignement occupé de prose depuis un mois, que j’osais à peine vous parler d
la syntaxe, sont presque aussi inviolables et inflexibles que pour la prose . D’où nous vient cette exactitude ? D’où nous vie
ination, de vivacité et de grâce, m’ont toujours paru supérieurs à sa prose , qui n’est le plus souvent qu’ingénieuse. On ne p
tude de métaphores qui approchent du galimatias. J’aime bien mieux sa prose que ses vers, etc. Cependant l’opinion commune e
rai sur les ouvrages de M. de Voltaire, en disant quelque chose de sa prose . Il n’y a guère démérité essentiel qu’on ne puiss
par les charmes et par le caractère original et plein de raison de sa prose  ; philosophe et peintre sublime, qui a semé avec
à une les époques du perfectionnement universel. VIII. Pour écrire en prose , il faut avoir quelque chose à dire : or, quiconq
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
. L’héroïde est souvent élégiaque. Il y a aussi des épîtres mêlées de prose , où l’auteur cherche à briller par la délicatesse
57 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
Chapitre XV. Genre didactique en prose . C’est moins un genre particulier qu’un genre c
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
r avec précision et avec clarté les règles des différents Ouvrages en prose  ; du Discours oratoire en général, des Discours s
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ortées à trois classes principales. Il y en a que l’Écrivain, soit en prose , soit en vers, emploie avec art, pour porter plus
u’il n’eût point fait de vers : Il se tue à rimer ; que n’écrit-il en prose  ? Voilà ce que l’on dit. Et que dis-je autre chos
forts, Abandonne à Louis la victoire et ses bords. Fénelon, dans sa prose poétique, donne à tous les objets qu’il peint les
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
nius, Lucilius, Horace, Perse, Juvénal. Français. La satire Ménippée ( prose et vers), Regnier, Boileau, Voltaire, Gilbert, Ba
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
ections. Dans la première, seront exposées les règles des ouvrages en prose , et dans la seconde, celles des ouvrages en vers.
62 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
re. Desperriers n’était pourtant rien moins que calviniste. Il fut en prose ce que Marot devait être en poésie, un esprit flo
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa prose facile, de la populariser également par le presti
uteur et quelques autres que nous avons indiqués dans nos extraits de prose comme devant être consultés sur lui, nous signale
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
’est de cette tendance qu’est né le genre descriptif en vers comme en prose . Ce genre est le plus facile, parce qu’il ne dema
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
ngue, et à celle des règles des divers genres de littérature, soit en prose , soit en vers. Ainsi cet ouvrage sera divisé en d
66 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
preuve d’une incontestable supériorité, a laissé un art poétique, en prose , dont une partie est perdue. Dans les vingt-cinq
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
i ne peut-on lire dix vers français sans y rencontrer l’hyperbate. La prose est plus rigoureuse. L’hyperbate cependant naît,
c quelle grâce elle fleurissait le matin ! » En général cependant la prose française est avare d’inversions. Fénelon lui en
68 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ique ou la simple cadence, quoique plus cachée, mais régulière, de la prose . L’esprit, l’agréable humeur, le ridicule ouvrent
gement de mots différent de celui des anciens. Dans la composition en prose il y a peu de variété dans la disposition des mot
est surtout par la fin des périodes qu’on juge de leur perfection. En prose , il faut varier habilement la chute des phrases p
ient au beau par excellence. La beauté de la construction musicale en prose dépend, comme cela est évident, de deux choses, l
atière avec un soin qui va jusqu’à la minutie ; ils admettent dans la prose une cadence plus obscure, cantum obscuriorem , q
les mêmes principes étaient applicables à notre langue, et que notre prose pouvait être cadencée par l’usage des spondées, d
nos oreilles tend à dégrader. Ces secours sont souvent nécessaires en prose , mais ils sont indispensables en poésie ; elle ne
figure seule est plus fréquente que toutes les autres ensemble, et la prose et les vers lui doivent une grande partie de leur
ues métaphores qu’il serait absurde et peu naturel d’employer dans la prose font un bel effet en poésie. Quelques autres peuv
licates et les plus humbles, en présente une multitude d’exemples. La prose est loin de la repousser, et même dans la convers
vif et vigoureux. Mais si cette figure forme souvent une beauté de la prose , elle est la vie de la poésie, où nous devons nou
e que d’interpeller les vêtements qu’il portait. Dans les ouvrages en prose , cette figure doit être employée avec plus de mod
es les plus sublimes et les plus pathétiques des meilleurs auteurs en prose et en vers, sont exprimés dans le style le plus s
cette classe il place Homère et Sophocle, parmi les poètes ; pour la prose , Hérodote, Démosthène, Platon, et, ce qui paraîtr
plusieurs aspects. La force et la vivacité de la description, soit en prose , soit en vers, dépendent davantage de l’heureux c
Orat. l. I.), soit une tirade de beaux vers, soit un morceau de bonne prose  ; lorsque je m’en étais bien pénétré, je les répé
nvenance. Pour avoir ignoré ces préceptes, on s’est souvent trompé en prose et en vers, comme dans la conduite de la vie. La
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
émoire des hommes, et l’on en fit par la suite différents recueils en prose . Ces fables étaient d’une simplicité et d’une bri
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
s Morceaux choisis, en réunissant dans le même volume les morceaux de prose et de poésie plus particulièrement convenables à
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
. Courier à madame Pigalle. Mileto, 25 octobre 1806. Vous aurez de ma prose , chère cousine, tant que vous en voudrez, et du s
de description, les deux morceaux suivants, l’un en vers, l’autre en prose . Une bataille. La trompette a jeté le signal des
r pipe en silence. Pour tout bruit, on entendait le froissement de la prose sur les flots, tandis que les étincelles de feu c
mie française, en 1755.) Voici deux modèles de dissertation, l’une en prose , l’autre en vers : Le Duel. « Gardez-vous de con
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
des officiers morts dans la guerre de 1744. C’est un des ouvrages, en prose , qui font le plus d’honneur à sa plume et à notre
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
t des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages d
rois mois ; il voulait mourir, il me faisait ses adieux en vers et en prose  ; et le voilà qui, par sa célérité et par la disc
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
, qu’elle tomba dans l’oubli. Chabanon nous a donné une traduction en prose des idylles de Théocrite, avec quelques imitation
u un grand nombre de traducteurs. Celui qui les a le mieux rendues en prose , est l’abbé Desfontaines 214. Gresset les a mises
ers Ions de style qu’elle peut prendre. Elle est quelquefois mêlée de prose  ; et alors elle doit avoir entièrement le caractè
substantiel du lyrique latin, me paraît ici préférable à la meilleure prose qui en rendrait le sens littéral. Tel que le min
é une imitation en vers. Nous en avons encore une bonne traduction en prose par Moutonnet de Clairfons, qui l’a réunie dans u
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
x vers du monde resteraient infailliblement au-dessous d’une pareille prose . Ce morceau, d’ailleurs, était trop célèbre, pour
76 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
J’ai réuni quelques exemples de ces vers mêlés, sans le savoir, à la prose , dans les notes de mon édition de Longin (1837),
77 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
, j’en veux un peu aux réformateurs qui firent marcher au pas vers et prose . La Muse au moins s’accommodait mieux d’une libre
réclame, et notre langue doit beaucoup aux écrivains qui le disent en prose , et se commettent pour lui dans leurs ouvrages. M
bonheur chez les uns fut réputé gaucherie chez les autres. Aussi, la prose seule représente-t-elle à cette époque la vraie m
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
de style ! C’est la perfection de celui de Racine transportée dans la prose . À ce rare talent de s’exprimer ainsi, l’auteur j
79 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
uvre de notre langue, à penser et à écrire. L. F. Chefs-d’œuvre de prose . Balzac (1594-1655.) [Notice.] Balza
rang des écrivains qui ont illustré la grande époque où il a vécu. Sa prose se recommande par un tour net et vif, admirableme
tenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la prose , des maîtres de notre époque classique, Voltaire
t à la lettre dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que de la prose pour vos jolis vers. Vous me demandez des conseil
acine s’exprime toujours. Chacun croit, en le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tou
notre littérature classique. Comme Balzac a le premier marqué dans la prose le point de maturité de notre idiome, Malherbe a
ujet j’eus l’esprit prévenu ; Mais j’admire partout vos vers et votre prose . TRISSOTIN, à Philaminte. Si vous vouliez de vous
ais à l’effet entier je veux pousser l’idée Que j’ai sur le papier en prose accommodée : Car enfin je me sens un étrange dépi
proscriptions de tous ces mots divers Dont nous voulons purger et la prose et les vers. ………………………………………………… TRISSOTIN. Voilà
ANDE. Nous serons par nos lois les juges des ouvrages ; Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aura de l’
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa prose facile, de la populariser également par le presti
s Morceaux choisis, en réunissant dans le même volume les morceaux de prose et de poésie plus particulièrement convenables à
t Carême ou de celui de Télémaque. » De là, le surnom de Racine de la prose donné quelquefois à Massillon. Tandis que Bourdal
devrait désoler ou désolerait tout : dirait-on plus régulièrement en prose . 473. La préposition à est souvent au dix-septiè
énéralement timides, s’étaient trop contentés des tours affectés à la prose , tandis qu’ils auraient dû se montrer plus attent
aitre de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excellentes pages de prose , dont on peut lire quelques-unes dans le volume d
e vieillard les pleura et grava… cette forme, que n’admettrait pas la prose , est parfaitement autorisée en poésie, où elle a
e admiration exagérée. 636. N’est pas bel esprit qui veut, dirait la prose . L’inversion de Molière, reçue de son temps, pass
rmi nous. 641. La construction est un peu embarrassée ; on dirait en prose  : de cet indigne rang où (nous sommes forcées) de
, non moins judicieux et très bien écrits, que renferme la préface en prose rédigée par Boileau pour la dernière édition qu’i
à Racine cette construction, qui serait peut-être condamnable dans la prose  ; mais comme au mérite de la nouveauté elle joint
uteur et quelques autres que nous avons indiqués dans nos extraits de prose comme devant être consultés sur lui, nous signale
réformes tentées par La Motte, qui imagina de faire des tragédies en prose . Voltaire dit du même auteur, dans son Temple du
disait d’un ton de papelard : « Ouvrez, messieurs, c’est mon Œdipe en prose  ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de cho
a été donnée dans la bibliothèque Charpentier en 1840. Ses écrits en prose ont été publiés, la même année, par le libraire G
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
les passions en les amusant ; son style abonde en mots piquants : sa prose acérée se retient comme des vers. Nul n’a mis en
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ie de Lesage, intitulée : Un poëte qui a fait son chemin. (Recueil de prose  ; classes de grammaire.) 3. Les Limbes sont les
82 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ement que nous portons sur les beautés ou les défauts d’un ouvrage en prose ou en vers. Il n’est pas nécessaire, pour bien j
Les œuvres littéraires peuvent se diviser en deux genres principaux : prose et vers. Cette division est fondée sur ce que les
 : prose et vers. Cette division est fondée sur ce que les vers et la prose constituent deux formes de style essentiellement
ullement aux yeux de ceux qui les lisent. Il n’en est pas ainsi de la prose de Fléchier, encore moins de celle de Voiture et
re très fréquente dans les langues anciennes est moins usitée dans la prose française. Le matin, elle fleurissait, avec quel
qu’il n’eut point fait de vers Il se tue à rimer : que n’écrit-il en prose  ? Voilà ce que l’on dit. Eh ! que dis-je autre ch
echoquent. Il alla à Alexandrie. — C’est un quiproquo ordinaire. La prose admet ou du moins ne proscrit pas aussi sévèremen
s de parler plus nobles, plus hardies, plus figurées que celles de la prose . Ainsi Racine veut dire que celui qui est vertueu
r au berceau du monde, Entre les deux langages accordés à l’homme, la prose et les vers, le second est beaucoup plus ancien e
s règles déterminées. Trois points distinguent le vers français de la prose  : 1º il a toujours un nombre fixe et régulier de
et à l’harmonie ; et cet exercice rendra pour vous la composition en prose et plus heureuse et plus facile, pourvu que vous
l trace les règles de l’art qu’il veut enseigner comme les traités en prose , mais il a sur eux l’avantage de la versification
ment des idées, mais un ordre moins rigoureux que dans les traités en prose  ; 3º embellir le sujet de tous les charmes de l’é
tre chose qu’une lettre écrite en vers. Elle peut, comme la lettre en prose , embrasser tous les sujets et se plier à tous les
83 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
veautés, rompt brusquement, un jour, la mesure poétique et ouvre à la prose la voie où elle va entrer. Dès lors, s’opère le p
rs, s’opère le partage des lettres et la poésie laisse une place à la prose . L’histoire et la philosophie en ont fait, sans p
it, sans plus de retard, leur organe. Parmi les premiers écrivains en prose , nous devons citer l’historien Cadmus de Milet et
e Phigalée, etc. Denys d’Halicarnasse se demande, quelque part, si la prose , à son début, fut simple, sans ornements, ou si,
a presque confirmée l’opinion de ceux qui veulent avec Strabon que la prose , à son origine, ne fut guère qu’une imitation de
u, qu’il n’eût pas fait de vers. Il se tue à rimer, que n’écrit-il en prose  ? Voilà ce que l’on dit. — Eh ! que dis-je autre
peinture, ut pictura poesis , dit Horace, dans son Art poétique. La prose , d’autre part, a ses peintures sans lesquelles l’
tc. Ajoutons que les poètes, plus souvent encore que les écrivains en prose , font usage de cette figure, en prêtant eux-mêmes
dans le sens métaphorique. La hardiesse d’une métaphore peut, mais en prose seulement, être atténuée par les correctifs pour
dans la poésie, l’hypallage se rencontre pourtant quelquefois dans la prose , et c’est bien en vertu de l’hypallage que Cicéro
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
qu’on appelle le nombre. C’est, à proprement parler, la mesure de la prose , comme le rythme est la mesure des vers. Le nombr
mployer ; on les fait sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose . L’écrivain qui se creuserait l’esprit à l’avance
r ou de fortifier la pensée. On l’emploie surtout en poésie-, mais la prose en tire aussi de beaux effets. Voici une comparai
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
ère sérieux et sincère de l’ancienne éloquence, soit en vers, soit en prose , à l’éloquence plus savante, mais moins naturelle
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
notre littérature classique. Comme Balzac a le premier marqué dans la prose le point de maturité de notre idiome, Malherbe a
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
es brèves et incisives, qui ont un rythme poétique. On trouve dans sa prose quantité de vers alexandrins auxquels ne manque q
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
s sont les caractères qui distinguent essentiellement la poésie de la prose  ? Le poète, nous l’avons dit, a une manière part
89 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
Il continue le dix-septième siècle, mais en 1’affaiblissant. Quand la prose au dix-huitième siècle est si vive, si déliée, si
tions, manque de force et de grâce. Elle n’est trop souvent que de la prose rimée, c’est-à-dire de la prose gênée par la mesu
ce. Elle n’est trop souvent que de la prose rimée, c’est-à-dire de la prose gênée par la mesure et alourdie par les épithètes
ans doute, la comédie et le drame, écrits tantôt en vers et tantôt en prose , sont des genres mixtes, qui ne relèvent pas excl
ndré Chénier que la poésie française retrouvera un ciel lumineux. La prose au dix-huitième siècle. — Le dix-septième siècle
-huitième siècle. — Le dix-septième siècle avait fixé la langue de la prose française. Le dix-huitième en conserva le caractè
t philosophique l’avait sans doute encore heureusement travaillée. La prose française gardait, sous le burin de Montesquieu,
minant du dix-huitième siècle, il faut compter, dans le domaine de la prose , comme l’un des genres qui lui appartiennent en p
fine peinture détachée de La Bruyère et agrandie. Dans les genres de prose , il y a aussi des noms qui voudraient être rappel
s et les prépare à toutes les servitudes. G. F. Chefs-d’œuvre de prose . Rollin.(1661-1741.) Nous ne saurions mie
de manières, de sorte pourtant que sous mille formes différentes, en prose ou en vers, dans un style étendu ou serré, sublim
ations. Le premier, qui parut à Dresde, en 1752, est écrit dans cette prose claire, rapide et pure, qui fait de Voltaire un m
l’ordre direct ; l’ordre et la clarté ont dû surtout dominer dans la prose , et la prose a dû lui donner l’empire. Cette marc
ct ; l’ordre et la clarté ont dû surtout dominer dans la prose, et la prose a dû lui donner l’empire. Cette marche est dans l
tte marche est dans la nature : rien n’est, en effet, comparable à la prose française. Il y a des pièges et des surprises dan
poser encore, résout enfin le sens de la phrase comme un problème. La prose française se développe en marchant et se déroule
n en vers qu’on ne puisse très souvent exprimer aussi bien dans notre prose , et cela n’est pas toujours réciproque. Le prosat
icateur laisse flotter les rênes et va où la rime le pousse319. Notre prose s’enrichit de tous les trésors de l’expression ;
gaire ; mais aussi que de faiblesses ne cache pas l’art des vers ! La prose accuse le nu de la pensée ; il n’est pas permis d
que je veuille par là dégrader les beaux vers : l’imagination pare la prose , mais la poésie pare l’imagination320. La raison
dans notre langue surtout, où les vers semblent être les débris de la prose qui les a précédés ; tandis que chez les Grecs, s
que nos ancêtres, les vers et les dieux régnèrent longtemps avant la prose et les rois. Aussi peut-on dire que leur langue f
ire quelque pièce justificative à l’appui de chaque air ? Écrivain en prose , M. de Chateaubriand ne ressemble pas aux autres
autres prosateurs : par la puissance de sa pensée et de ses mots, sa prose est de la musique et des vers. Qu’il fasse son mé
appent au but ; par-dessus tout, un style si plein et si acéré que sa prose se retient presque comme des vers, et que ses phr
ronnant le tout. Peau d’âne, mise en vers d’abord, puis retraduite en prose , n’en fait point partie, et mon admiration, je l’
ut le reste. Cette poésie ne fait pas d’efforts pour s’éloigner de la prose  ; elle sait qu’il n’y a rien de plus charmant que
gner de la prose ; elle sait qu’il n’y a rien de plus charmant que la prose française, et que le mieux qu’elle puisse faire,
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa prose facile, il la popularisa également par le prestig
contraindre Vers des objets nouveaux qu’ils s’étonnent de peindre. La prose plus souvent vient subir d’autres lois, Et se tra
sa fière préface, Que si son style épais vous fatigue d’abord, Si sa prose vous pèse et bientôt vous endort, Si son vers est
omédies, où son esprit charmant courait et se jouait avec aisance. Sa prose fine et poétique avait, d’ailleurs, le tour sobre
énéraux, des pensées et des images également générales. » 319. Notre prose est-elle supérieure à notre poésie ? C’est là une
de Rivarol les vers d’un écrivain contemporain (M. L. Veuillot) : O prose , mâle outil, et bon aux fortes mains ! Quand l’es
es vers (Nouveaux Lundis, 1. p. 77), c’est la revanche complète de la prose contre l’éloge absolu qu’avait fait des vers A. d
cette langue immortelle……), et, ce qui est piquant, la revanche de la prose est elle-même en très beaux vers. » 322. En 180
me des ailes, portent des réflexions. » 345. Doudan définit ainsi la prose de Voltaire : « Coloris fin et léger. Vivacité co
des Causeries du Lundi, p. 441. Le critique trouve Lamartine dans sa prose plus voisin encore que Chateaubriand de Bernardin
est une Histoire Naturelle des Poissons. 448. « La qualité de cette prose du dix-septième siècle, a dit Cousin dans l’avant
ou dans ce vulgaire amalgame de deux genres opposés qu’on appelle la prose poétique, signe fatal des littératures en décaden
apporter à Pharasmane, et il s’applique à Rhadamiste. Il faudrait, en prose  : Heureux, pour moi, que je n’aie point versé, et
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
onie que l’on retrouve, quoique d’une manière moins sensible, dans la prose un peu soignée. L’esprit, les saillies, le ridicu
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
rang des écrivains qui ont illustré la grande époque où il a vécu. Sa prose se recommande par un tour net et vif, admirableme
92 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e, pressé par le temps et par les besoins, ne donna que des pièces en prose . Mais quatre ans après l’École des femmes, il pro
e comédie en vers. Par les Précieuses ridicules, sa première pièce en prose , jouée treize ans auparavant, il avait fait dispa
e à ce goût ancien. Qu’a-t-il sur nous, dit-on, soit en vers, soit en prose  ? L’antiquité des noms ne fait rien à la chose, L
eut la bouche close, Sa femme ne dit plus rien ; Elle enterra vers et prose Avec le pauvre chrétien. En cela je plains son z
rime au bout de quelques mots. Souvent j’habille en vers une maligne prose  : C’est par là que je vaux, si je vaux quelque ch
cesse pour ainsi dire d’être un art, et, dans la poésie comme dans la prose , dégénère tristement des grands originaux du dix-
réserva du feu l’Énéide. Le Temple du Goût. — Ce petit écrit, moitié prose , moitié vers, est une des plus agréables et des p
nque entièrement. Citer du Voltaire est aussi difficile en vers qu’en prose . Nous ferons lire quelques morceaux de différents
la tribune, J’y monte, et mes talents, voués à la fortune, Jusqu’à la prose encor voudront bien déroger. Mais l’abus ne pouva
tre-Français, le Philosophe sans le savoir, comédie en cinq actes, en prose , son chef-d’œuvre, et en 1768, la Gageure imprévu
se, son chef-d’œuvre, et en 1768, la Gageure imprévue, en un acte, en prose , imitée de la Précaution inutile de Scarron. Volt
leurs ; enfin, à quelques fragments traduits ou imités, en vers et en prose , de divers auteurs latins, particulièrement de Vi
illesse, et surtout dans sa correspondance avec Thomas, écrite en une prose exquise et bien meilleure que ses vers : c’est là
moi-même, toujours soutenu par mes amis, je sentis que mes vers et ma prose , goûtés ou non, seraient mis au rang du petit nom
contraindre Vers des objets nouveaux qu’ils s’étonnent de peindre. La prose plus souvent vient subir d’autres lois, Et se tra
goût est la suprême loi de l’art.   La description, en vers comme en prose , tient une large place dans les productions du di
ait mal l’anglais195, et qu’il a fait son poème sur une traduction en prose . Pope ne revit pas dans cette maigre et prosaïque
a combattant. Les vers de Fontanes sont élégants et châtiés, comme sa prose , niais dénués d’imagination et de feu. Cet homme,
fin et exquis littérateur. Il a laissé plusieurs contes en vers et en prose , parmi lesquels le conte si connu du Meunier de S
bre de ses chansons sont des pamphlets, et il est peu de pamphlets en prose qui aient eu une influence si grande et si étendu
r trop la rime, et en use avec tant de liberté qu’il semble écrire en prose . Il fait rimer eau avec falot, mari avec souris,
iais qui veut dire une chose, Et qui ne la dit pas, faute d’écrire en prose  ? J’ai fait de mauvais vers, c’est vrai ; mais, D
vers magnifiques. Brizeux n’a jamais rien écrit dans le langage de la prose qu’il dédaignait, si ce n’est pour traduire la Di
93 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ne harmonie qu’on n’avait avant lui rencontrées dans aucun ouvrage en prose . Voici comment il s’exprime en écrivant au père D
hent beaucoup ce genre de beauté qui convient aussi parfaitement à la prose , toutes les fois qu’il s’agit de décrire. L’harmo
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
nt passage est tout ce qui nous reste d’une traduction de Lucrèce, en prose et en vers, que Molière avait achevée, et dont il
 : Nous serons, par nos lois, les juges des ouvrages ; Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aura de l’
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
chants des poètes ou par des monuments simples et grossiers. Quand la prose paraît, on pense à transmettre à la postérité les
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
enay, près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la prose , des maîtres de notre époque classique, Voltaire
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
onnaissance de l’avenir est le Discours de la Méthode, où il porta la prose française à sa perfection : c’est un modèle de ne
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
lle et de Scudéri : il a composé plusieurs pièces, tant en vers qu’en prose , lesquelles n’ont point eu d’approbation. Ces deu
99 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
uvre de notre langue, à penser et à écrire. L. F. Chefs-d’œuvre de prose . Balzac (1594-1655.) [Notice.] Balza
ours de la Méthode (1637), passera pour un des chefs-d’œuvre de notre prose , tant que la netteté, la justesse et l’exactitude
Descartes : « Je le considère, avec Pascal, comme le fondateur de la prose française ; Descartes l’a trouvée, et Pascal l’a
ce sont deux géomètres et deux philosophes ; et c’est d’eux que notre prose a reçu d’abord les qualités qui désormais la cons
à la littérature maniérée de la Renaissance. Il est le Malherbe de la prose  ; ajoutons qu’il en est le Malherbe et le Corneil
de mauvais pour former après eux de très grands hommes en vers et en prose . Marot244, par son tour et par son style, semble
tenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la prose , des maitres de notre époque classique, Voltaire
aux air, une sotte hauteur ; Il ne veut plus parler que de rime et de prose  ; Des auteurs décriés il prend en main la cause ;
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa prose facile, de la populariser également par le presti
s Morceaux choisis, en réunissant dans le même volume les morceaux de prose et de poésie plus particulièrement convenables à
el coup d’œil jeté sur l’abîme ! quel vers pourrait-on égaler à cette prose inimitable ? 85. Les hommes ne sont que le songe
d que ce morceau était, suivant lui, le plus beau qui existât dans la prose française. M. Royer-Collard ajoutait que toute ce
e le nombre et la période : il a été justement appelé « le père de la prose française. » — Coeffeteau, traducteur distingué,
tait alors des deux genres, non seulement dans les vers, mais dans la prose  : il n’est plus guère que masculin maintenant, du
aître de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excellentes pages de prose , dont on peut lire quelques-unes dans le volume d
515. J’aurais lieu de me plaindre si me fiant à vous, dirions-nous en prose . Lieu de plainte est un latinisme ; m’exposant se
l savait peindre. Pas un mot de trop, pas un sacrifice à la rime : la prose ne s’exprimerait ni avec autant de concision ni a
s jurés, il est bien placé ici ; mais il ne serait pas accepté par la prose . On sait que notre langue ne partage pas pour les
rapporter à Pharasmane, et il s’applique à Rhadamiste. Il faudrait en prose  : Heureux, pour moi, que je n’aie point versé, et
uteur et quelques autres que nous avons indiqués dans nos extraits de prose comme devant être consultés sur lui, nous signale
a été donnée dans la bibliothèque Charpentier en 1840. Ses écrits en prose ont été publiés, la même année, par le libraire G
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
u même : l’inversion que présente ce vers était un tour fort reçu, en prose comme en vers, du temps de Corneille. 3. Ainsi
e de notre poésie, comme de la chaire chrétienne a été celui de notre prose . Ce fut dans les compositions dramatiques grâce a
/ 166