Il y a deux formes générales du langage : le discours libre, ou la
prose
, et le discours mesuré, ou les vers, dont nous pa
s mesuré, ou les vers, dont nous parlerons plus tard. Les ouvrages en
prose
s’appellent, en général, des écrits quand ils ont
rmi les poèmes tous les ouvrages d’imagination, fussent-ils écrits en
prose
, comme le Télémaque, les contes, les romans, les
s tout contraire, n’admettant jamais parmi les poèmes les ouvrages en
prose
, quelque poétiques qu’ils fussent. Voltaire s’est
e ses ouvrages. La Harpe a traité en détail la question des poèmes en
prose
, et, comme son maître, il les a justement condamn
s été moins sévère : « Nous ne parlerons point, dit-il, des poèmes en
prose
, quoiqu’il ait paru quelques ouvrages sous cette
ètes. Les ouvrages sont les discours et les écrits, quand ils sont en
prose
; et les poèmes, quand ils sont en vers. § 2.
, et assez connus pour qu’on les désigne sous ce nom. Les ouvrages en
prose
, écrits et discours, sont aussi réunis, moins abs
d’éloquence française, font entendre l’étude de tous les ouvrages en
prose
, grecs ou français. On comprend enfin sous le nom
n sous le nom de littérature la réunion de tous ces ouvrages, soit en
prose
, soit en vers. Ce mot littérature signifiait prim
rons plus tard comment se divisent les poèmes ; quant aux ouvrages en
prose
, par lesquels nous commençons, nous parlerons : 1
extension, ils s’appliquèrent à l’art d’écrire, soit en vers, soit en
prose
, et gardèrent généralement avec le même titre les
vée au moyen âge, la théorie de l’art d’écrire, soit en vers, soit en
prose
, a repris faveur dans les dernières années de la
XVIe siècle. Sibilet (Thomas) 1512 ? — 1589 ? Art poétique (en
prose
). Ronsard 1524 — 1585 Abbrégé de l’art poétiqu
ique (en prose). Ronsard 1524 — 1585 Abbrégé de l’art poétique (en
prose
). du Bellay (Joachim) 1524 — 1560 Deffense et
XVIIe siècle. Colletet (Guillaume) 1598 — 1659 Art poétique (en
prose
). Pascal 1623 — 1662 Pensées et remarques sur
celle qui consiste à distinguer le style de la poésie du style de la
prose
. L’un aime les épithètes, les synonymes, les tour
gures de rhétorique sans s’en douter, comme M. Jourdain faisait de la
prose
. Quand nous disons : la campagne est riante, la m
qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer, que n’écrit-il en
prose
? etc. (Boileau, Satire IX, vers 203 et suiv.)
oni. (Virgile, Géorgiques, livre III, vers 381.) Il en est de même en
prose
: Quod judicium cumque subierat, damnabitur, po
our l’expression. La nôtre en offre des exemples, mais plus rares, en
prose
; c’est la construction essentielle de notre poés
un compte rendu plus ou moins court d’une œuvre écrite en vers ou en
prose
. Il y en a de deux sortes. La première (c’est la
re Étude des genres littéraires. Tableau synthétique POÉSIE
PROSE
Versification : 1° grecque, 2° latine, 3° fra
2° latine, 3° française. Différents genres de composition en vers.
Prose
: 1° grecque, 2° latine, 3° française. Différents
grecque, 2° latine, 3° française. Différents genres dé composition en
prose
. Genres Divisions Genres Divisions 1° Lyriqu
ntroduction Définition et division de la littérature ; poésie et
prose
, leur origine La Littérature est, dans le sens
sent en deux grandes classes : les œuvres poétiques, et les œuvres en
prose
. Dans l’ordre des faits généraux de l’humanité, l
es œuvres en prose. Dans l’ordre des faits généraux de l’humanité, la
prose
a précédé les vers, mais dans celui des faits par
s faits particuliers de l’histoire littéraire, la poésie a précédé la
prose
. Le jour ou l’homme a exprimé sa pensée par des m
Le jour ou l’homme a exprimé sa pensée par des mots, il a fait de la
prose
sans le savoir comme le bourgeois gentilhomme de
ssification des écrivains Pour composer des ouvrages en vers ou en
prose
, pour en faire une étude critique, il faut certai
de la poésie et de la versification ; art poétique (sa définition) ;
prose
poétique Toutefois, la versification n’est pas
peut à la rigueur se passer. On en trouve d’heureux exemples dans la
prose
de Bossuet, et dans celle de quelques écrivains d
ictor, etc.) ; cependant on ne doit admettre le sentiment poétique en
prose
qu’autant qu’il ne devient pas un défaut par l’ab
ns et des tours exclusivement employés dans les vers. Dans ce cas, la
prose
poétique est un genre faux, et il ne faut pas l’i
rtyrs de Chateaubriand, La Gaule poétique de Marchangy, les Poèmes en
prose
de Ch. Baudelaire, et le Gaspard de la nuit de Lo
le genres en littérature les grandes divisions, soit en vers, soit en
prose
, des diverses conceptions des écrivains, détermin
caractères propres et leurs différences relatives. En poésie comme en
prose
, les genres ne représentent pas des divisions rig
es, poésies légères et fugitives. Pas plus pour la poésie que pour la
prose
, cette classification n’a sa raison d’être ; elle
me appliquée à un sujet comique. Il y a aussi beaucoup de comédies en
prose
. Ex. L’Avare de Molière, et la plus grande partie
A. de Vigny (Othello, Chatterton, etc.), A. Dumas père (Henri III, en
prose
, Hamlet, en vers, etc.), se sont illustrés en ce
e vivacité et d’esprit. Ces trois derniers comiques n’ont écrit qu’en
prose
. De nos jours la comédie est en grande faveur ; e
Sardou, Jules Sandeau, Théodore Barrière, etc., n’ont employé que la
prose
dans leurs comédies. Ils en ont même transformé l
pastorale reparaît au commencement du xviie avec L’Astrée, roman en
prose
d’Honoré d’Urfé, et devient l’objet d’un véritabl
astorale, du moins le goût des tableaux champêtres dans des œuvres en
prose
: Ex. les scènes bretonnes d’E. Souvestre (Scènes
de Grammont, Les Vers français et leur prosodie, in-12, etc. II.
Prose
[Introduction] Définition grecque, lati
[Introduction] Définition grecque, latine, française de la
prose
; ses conditions essentielles La prose (du lat
ue, latine, française de la prose ; ses conditions essentielles La
prose
(du latin prorsa ou prosa oratio, langage direct)
i « langage libre et dégagé d’entraves, oratio soluta ac libera ». La
prose
est donc le contraire de la poésie, qui est par e
ence la langue de l’imagination et du sentiment. On peut donner de la
prose
une définition simple et complète en citant les p
comme l’on parle, dit M. Jourdain, qu’est-ce donc que cela ? — De la
prose
. — Quoi ? Quand je dis : Nicole, apportez-moi mes
rtez-moi mes pantouffles et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la
prose
? — Oui, monsieur. » La prose n’est astreinte qu
donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? — Oui, monsieur. » La
prose
n’est astreinte qu’aux règles grammaticales, à l’
de la cadence, qui la rapprochent de la poésie. Bien qu’en général la
prose
doive être simple, précise et sobre d’ornements,
r être placés au rang des plus grands poètes. Ex. Chez les Grecs, la
prose
de Platon ; chez les Romains, celle de Tite-Live
ce, celle de Bossuet, de Fénelon, etc. Principaux caractères de la
prose
, ses avantages La prose est la langue de la ra
nelon, etc. Principaux caractères de la prose, ses avantages La
prose
est la langue de la raison et de la science. Fidè
telligence, et son but est de persuader, d’instruire et de plaire. La
prose
persuade les hommes en leur démontrant la vérité,
s, par la peinture des mœurs et des caractères (genre romanesque). La
prose
peut tout à la fois nous convaincre, nous instrui
es (genre épistolaire). Pour traiter tant de sujets si différents, la
prose
a besoin de sa forme libre, dégagée de cette mesu
. Un habile prosateur de nos jours, L. Veuillot, a fait l’éloge de la
prose
dans quelques vers bien frappés : Ô prose ! mâle
llot, a fait l’éloge de la prose dans quelques vers bien frappés : Ô
prose
! mâle outil et bon aux fortes mains ! Quand l’es
à travers champs et bois. Bossuet a fini lorsque Boileau commence. En
prose
l’on enseigne et l’on prie et l’on pense ; En pro
leau commence. En prose l’on enseigne et l’on prie et l’on pense ; En
prose
l’on combat. Les vers les plus heureux Sont faits
les desseins dont lame est occupée, Les vers sont le clairon, mais la
prose
est l’épée. (L. Veuillot, Satires, liv. I, Prélim
est l’épée. (L. Veuillot, Satires, liv. I, Préliminaires, p. 22.)
Prose
scientifique et littéraire ; abrégé historique de
. 22.) Prose scientifique et littéraire ; abrégé historique de la
prose
chez les Grecs et les Romains, en France La pr
historique de la prose chez les Grecs et les Romains, en France La
prose
de la science n’est pas toujours la prose littéra
es Romains, en France La prose de la science n’est pas toujours la
prose
littéraire. Pour que le savant soit un véritable
vant les révolutions du globe. Dans le développement de la pensée, la
prose
a certainement précédé les vers ; il n’en est pas
chants des Troubadours et des Trouvères. Des genres de composition en
prose
et de leurs caractères. Des genres de composi
ion en prose et de leurs caractères. Des genres de composition en
prose
Genres en prose ; critique des anciennes cla
urs caractères. Des genres de composition en prose Genres en
prose
; critique des anciennes classifications ; nouvel
le division en cinq genres Les différents genres de composition en
prose
sont : 1° le genre oratoire, 2° — historique, 3°
stolaire. Avant d’aborder l’étude des divers genres de composition en
prose
, nous répéterons en abrégé ce que nous avons dit
ons en abrégé ce que nous avons dit pour les compositions en vers. En
prose
, comme en poésie, il n’y a pas, absolument parlan
e Son objet, ses qualités, sa division Le genre didactique en
prose
comprend tous les traités de philosophie, de méta
e et ses éléments Le genre romanesque est l’ensemble des œuvres en
prose
qui nous intéressent au récit d’aventures et de p
avec elle. Leurs différences sont celles qui séparent la poésie de la
prose
, la narration régulière et élevée de la compositi
et religieux ; leurs romans allégoriques et satiriques en vers ou en
prose
sont une peinture de toutes les classes de la soc
nom de genre mixte à des ouvrages où l’on rencontre le mélange de la
prose
et des vers ; ils se rapportent aux genres satiri
, — la Consolation de Boèce, etc. On rencontre aussi le mélange de la
prose
et des vers dans quelques œuvres célèbres de notr
de son voyage en Limousin, — Le Temple du goût par Voltaire, etc. La
prose
a quelquefois été appliquée, chez les modernes, à
s abandonnée. On l’emploie seulement dans le drame (Ex. les drames en
prose
de V. Hugo) et dans ces tragédies populaires appe
chés de la vie réelle pour être racontés en vers. Seule la comédie en
prose
a conquis son droit de bourgeoisie littéraire ; e
atique du dix-neuvième siècle. Différents genres de composition en
prose
. Résumé synoptique 1° Oratoire. 2° Historiqu
es, 2° philosophiques. Appendice. Genre mixte. Œuvres mêlées de
prose
et de vers [Bibliographie] Outre les tra
es suivants : Chateaubriand : Préface des Martyrs ; P. Albert : La
Prose
, in-12, 1874, 2e édit. ; D. Ordinaire : Rhétoriq
ée et a paru à la lumière cette littérature et particulièrement cette
prose
nouvelle qui dit adieu sans retour aux libres all
le dire, l’écrivain dans Descartes a moins d’art que de génie ; et en
prose
c’est Pascal qui doit être considéré comme le pre
r grand artiste qu’ait produit la France. Depuis les Provinciales, la
prose
française est à ce point constituée, que, sans fl
a fin du règne de Louis XIV, la langue s’épuise comme le reste, et la
prose
arrive à l’extrémité du cercle qu’elle devait par
la poésie ; aussi n’a-t-il excellé que dans la poésie légère. Mais sa
prose
est d’une qualité exquise, simple, naturelle, rap
; examinez le caractère général que présente en ces divers écrits la
prose
française : on la dirait épuisée, étiolée. Sous c
Rousseau. Que voulez-vous, je vous prie, que Rousseau fasse de cette
prose
exténuée ? Il a besoin d’un bien autre instrument
t donc réduit à s’en faire un à son usage, à remanier et retremper la
prose
de son temps, afin d’en tirer les effets qu’il ve
e trait distinctif est la force. La force avait fini par manquer à la
prose
française ; Rousseau la lui a rendue : c’est là s
encore aux premiers jours de notre siècle. Ce n’est pas, en effet, la
prose
de Voltaire, d’un tour aisé et d’une étoffe un pe
e de Voltaire, d’un tour aisé et d’une étoffe un peu légère, c’est la
prose
forte et laborieuse de Rousseau qui a servi de mo
es littéraires peuvent choisir entre deux formes bien distinctes : la
prose
et les vers. Il ne faut pas croire que les prem
uments de la littérature d’un peuple soient ordinairement composés en
prose
. La poésie, revêtue d’un langage mesuré, précède
en prose. La poésie, revêtue d’un langage mesuré, précède partout la
prose
, comme l’art précède l’industrie : la cause en es
on et le sentiment parlent chez l’homme avant la raison. En Grèce, la
prose
littéraire ne naquit visiblement que vers l’an 60
s environ trois siècles Homère avait composé ses immortels poèmes. La
prose
arabe date de Mahomet ; en Irlande, la prose n’ap
ses immortels poèmes. La prose arabe date de Mahomet ; en Irlande, la
prose
n’apparaît qu’au douzième siècle. La prose est le
e Mahomet ; en Irlande, la prose n’apparaît qu’au douzième siècle. La
prose
est le langage libre, sans règle ni mesure fixe :
mme synonymes. Pourtant il y a quelquefois beaucoup de poésie dans la
prose
: les ouvrages de Bossuet, de Bernardin de Saint-
mpositions du poète, en paroles musicales et harmonieuses. Quoique la
prose
puisse servir à l’expression de la poésie, les ve
La poésie traduit l’action humaine dans le drame. Alors naît aussi la
prose
, expression de la pensée réfléchie : l’histoire r
étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens1. La
prose
et les vers M. Jourdain. Il faut que je vou
, point de vers. Le maître de philosophie. Vous ne voulez que de la
prose
. M. Jourdain. Non ; je ne veux ni prose, ni ver
e. Vous ne voulez que de la prose. M. Jourdain. Non ; je ne veux ni
prose
, ni vers3. Le maître de philosophie. Il faut bi
sophie. Par la raison, monsieur, qu’il n’y a, pour s’exprimer, que la
prose
ou les vers. M. Jourdain. Il n’y a que la prose
s’exprimer, que la prose ou les vers. M. Jourdain. Il n’y a que la
prose
ou les vers ? Le maître de philosophie. Non, mo
? Le maître de philosophie. Non, monsieur. Tout ce qui n’est point
prose
est vers, et tout ce qui n’est point vers est pro
e qui n’est point prose est vers, et tout ce qui n’est point vers est
prose
. M. Jourdain. Et comme l’on parle, qu’est-ce do
on parle, qu’est-ce donc que cela ? Le maître de philosophie. De la
prose
. M. Jourdain. Quoi ! quand je dis : Nicole4, ap
rtez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la
prose
? Le maître de philosophie. Oui, monsieur. M.
. Jourdain. Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la
prose
sans que j’en susse rien5 ; et je vous suis le pl
que le comte de Soissons, quand on lui découvrit qu’il faisait de la
prose
. » 1. Molière se moque du jargon précieux des
de vitesse ou de lenteur, et cette variété suffit à l’harmonie de la
prose
. La gêne de notre syntaxe française est effrayant
elle toujours admissible, et serait-elle toujours supportable dans la
prose
, et dans la nôtre en particulier ? Vous venez d’e
e grosse cloche ? Voilà pourquoi, en grande partie, le Claudien de la
prose
française, Thomas, est déchu si rapidement de la
on est, de tous nos bons auteurs, celui peut-être qui a donné à notre
prose
le plus d’harmonie, de nombre et de coloris, quel
mal à propos. N’outrons rien ; mais admettons, avec Aristote, qu’une
prose
trop harmonieuse, trop rythmique serait ridicule,
limites qui la séparent de la poésie : ποίημα γὰρ ἕσται ; mais qu’une
prose
totalement dénuée du charme de l’harmonie, serait
ur donner une idée appréciable de l’espèce d’harmonie que comporte la
prose
, du charme qu’elle y répand, et des effets heureu
paux genres de poésie et de leurs divers caractères. 3. Des genres de
prose
et de leurs caractères différents. 4. De l’art or
elles qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la
prose
française. 8. Des principales figures de pensées
rument dont le sentiment poétique pourrait à la rigueur se passer. La
prose
, qui est l’expression libre de la pensée, sans en
est l’expression libre de la pensée, sans entraves ni contrainte, la
prose
n’exclut pas l’inspiration poétique. Bossuet a, d
rands poëtes, et l’on ne comprend pas quels vers remplaceraient cette
prose
incomparable. Toutefois, ces merveilleux exemples
Vers, ce serait consacrer la forme fausse et fatigante qu’on appelle
prose
poétique. C’est une prose lâche, embarrassée d’ép
la forme fausse et fatigante qu’on appelle prose poétique. C’est une
prose
lâche, embarrassée d’épithètes, où le sentiment p
elques essais de Voltaire en vers, de Vauvenargues et de Marmontel en
prose
. La poésie anglaise et la poésie allemande s’en s
ment déçue, attend toujours une consonnance qui ne vient pas. Dans la
prose
, le vers blanc est une négligence et une tache. Q
ées d’après leurs caractères propres et leurs différences relatives.
Prose
et Poésie. — Dans la littérature, qui n’est autre
la raison dominent, elles adoptent la forme et créent le genre de la
prose
, dont la liberté et la souplesse se prêtent mieux
sont l’expression de cette mobilité. Dans la poésie, et même dans la
prose
, les genres ne représentent pas des divisions rig
e la ballade, du madrigal, de l’épigramme, etc. III. Des genres de
prose
et de leurs caractères différents. I. Carac
de prose et de leurs caractères différents. I. Caractères de la
prose
. On a vu que la poésie, c’est-à-dire la langue
t assujettie d’ordinaire à une mesure et à des rhythmes réguliers. La
prose
, qui est la langue de la raison et de la science,
reuse qui, pour la poésie, est ensemble une gêne et une puissance. La
prose
parle surtout à l’intelligence, et se propose d’i
encontrerons encore, à des degrés différents, dans tous les genres de
prose
qui appartiennent à la littérature. II. Scien
ppartiennent à la littérature. II. Science et littérature. La
prose
de la science n’est pas la prose littéraire. Pro
II. Science et littérature. La prose de la science n’est pas la
prose
littéraire. Prouver la vérité d’une manière exac
re en eux l’étude de Dieu et de l’homme. III. Principaux genres de
prose
. Si l’on classe les genres de prose d’après le
. III. Principaux genres de prose. Si l’on classe les genres de
prose
d’après le rôle qu’y joue la passion, et dans l’o
La poésie peint avec enthousiasme, et par des traits plus hardis. La
prose
a ses peintures, quoique plus modérées : sans ces
itique, Romans. — Il serait injuste, après les trois grands genres en
prose
, de n’en pas citer d’autres moins considérables,
s de noms illustres après eux. 3. — Nous ne dirons rien du théâtre en
prose
. Par le génie créateur et l’inspiration originale
figures, sans le savoir, comme le Bourgeois gentilhomme faisait de la
prose
, pourquoi ne pas nous rendre compte des règles de
elles qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la
prose
française. I. Lorsque la Disposition a d
nt selon le progrès ou la décadence des littératures. Qualités de la
prose
française : Clarté. — La prose française, formée
ence des littératures. Qualités de la prose française : Clarté. — La
prose
française, formée du latin dégénéré du moyen âge,
nces puissantes, qui contribuèrent à déterminer le caractère de notre
prose
. L’hôtel de Rambouillet et l’Académie lui donnère
es premiers essais de Bossuet, avait établi dans la langue et dans la
prose
une correction sévère, une pureté scrupuleuse et
ur la langue française assurèrent la correction et la pureté de notre
prose
. Précision, solidité, vigueur. — A côté des Préc
e, Pascal et Descartes, fixèrent par des chefs-d’œuvre la forme de la
prose
française. Pascal, Descartes. — Pascal, avec les
, où la clarté, la justesse et la précision rendaient transparente la
prose
philosophique. Le Discours sur la méthode et les
s Pensées de peu d’années. Telles étaient les qualités définitives la
prose
française au milieu du xviie siècle, lorsqu’elle
xante années du gouvernement de Louis XIV par les chefs-d’œuvre de la
prose
moderne. Ce fut la gloire du roi de diriger ce gr
polie qui fut jamais. Éloquence de la chaire ; son influence sur la
prose
française. — C’est pour ce maître d’un esprit si
selle, en créant parmi nous la philosophie de l’histoire, consacra la
prose
la plus mâle, la plus noble, la plus éloquente, a
idées, mais coupée dans la succession des incises, semble préparer la
prose
vive et dégagée du xviiie siècle. N’oublions pas
Pascal vers la vérité. Dans le Télémaque, il imitait en créateur. Sa
prose
devenait une langue nouvelle, flexible, mélodieus
il est le seul qui écrive ainsi. La liste des ouvrages excellents en
prose
serait encore bien longue ; citons seulement, par
ne s’oublient jamais. Voilà les principaux traits de l’histoire de la
prose
française au xviie siècle. Encore passons-nous l
e, si rapide, si brillant de clarté. Grâce à lui et à Montesquieu, la
prose
devient plus rapide et plus incisive ; elle se dé
langue, l’époque d’une popularité et d’une puissance universelles… La
prose
française gardait, sous le burin de Montesquieu,
. Sur l’influence de l’Académie, et en général sur la formation de la
prose
française, voy. le IIIe livre de l’Hist. de la Li
ion marginale qui aura passé dans le texte. L’épopée n’emploie que la
prose
ou les vers.] Sur λόγοις ψɩλοῖς, voy. plus bas, p
ents sont des lois, dit positivement que l’épopée peut être écrite en
prose
ou en vers : et ce qu’il y a de remarquable, c’es
donne au vers homérique ou vers simple un nom qui le rapproche de la
prose
, ψɩλομɛτρία, comme il dit de la prose poétique, ψ
e un nom qui le rapproche de la prose, ψɩλομɛτρία, comme il dit de la
prose
poétique, ψɩλοί λόγοɩ. » (Chateaubriand, Préface
ment la tragédie et le poëme descriptif, elle envahit encore toute la
prose
. Voltaire et Montesquieu sont peut-être les seuls
extrême difficulté de la rime et le peu de ressources que présente la
prose
aux partisans fanatiques de l’harmonie, firent im
e la prose aux partisans fanatiques de l’harmonie, firent imaginer la
prose
métrique ou scandée, mélange prétentieux de vers
ns poétiques, genre amphibie et bâtard, qui n’a ni les qualités de la
prose
, ni celles de la poésie. Marmontel et Bitaubé don
tel et Bitaubé donnèrent l’exemple, et ce style, à son tour, amena la
prose
lyrique, dithyrambique, ossianique, tout ce qu’il
ers, de Pascal, de Bossuet, de Fénelon, de madame de Sévigné, dans la
prose
? Etudiez ce langage si éminemment français, sach
l’harmonie et les épithètes. Sans doute, tout cela se trouve dans la
prose
; mais, comme dans les beaux-arts, il s’agit non
sibles, la poésie, pour arriver à sa fin, a dû ajouter au style de la
prose
un nouveau degré de perfection. C’est pour cette
e, un degré de hardiesse, de liberté, qui paraîtrait excessif dans la
prose
. Ainsi donc, pour être véritablement poète, il ne
sieurs autres, ne sont employées, en dehors de la poésie, que dans la
prose
soutenue et dans le discours vraiment oratoire. C
gures sont plus nombreuses et plus hardies dans la poésie que dans la
prose
: on sait, en effet, que sous l’influence d’une é
l y a deux sortes de langage dans une même langue : l’un qui se nomme
prose
, et l’autre vers. La prose, du mot latin prosa, d
e dans une même langue : l’un qui se nomme prose, et l’autre vers. La
prose
, du mot latin prosa, dérivé de prorsa ou prorsus,
au-dessus du ton et de la nuance qu’aurait la phrase si elle était en
prose
; quand son expression a une élévation, une force
mots et les tours, qu’on ne trouve point dans le même genre traité en
prose
; en un mot, quand il montre le langage ennobli,
richi, paré, élevé au-dessus de ce qu’il est quand il n’est que de la
prose
. 39. Combien y a-t-il de sortes de versification
t-ce que le vers, et comment le vers français se distingue-t-il de la
prose
? Le vers, en général, est un assemblage de mots
rèves, comme en grec et en latin. Le vers français se distingue de la
prose
de trois manières : il a toujours un nombre fixe
la rencontre déjà, dès le ive et le ve siècles, dans les récits en
prose
de plusieurs Pères de l’Église, qui font rimer en
la tristesse s'envole. La poésie emploie souvent cette figure, et la
prose
poétique peut l'admettre quelquefois ; mais la pr
te figure, et la prose poétique peut l'admettre quelquefois ; mais la
prose
ordinaire n'emploie l'hyperbate, qui place le rég
st masculin au singulier et féminin au pluriel ; mais la poésie et la
prose
poétique l'emploient aussi au masculin dans le de
ire : Pourtant les trois Henris accouraient pour combattre. Dans la
prose
ordinaire, les adjectifs ne peuvent se rapporter
ou pronom exprimé dans la même phrase : mais dans les vers et dans la
prose
poétique, ils peuvent se rapporter à un nom ou pr
nt sous-entendu, que sa couronne signifie la couronne de lui. Dans la
prose
, il faut dire : Chacun de ces hommes a apporté so
offrandes, etc. Qui, régime d'une préposition, ne s'emploie dans la
prose
qu'avec un nom de personne ; mais, dans les vers,
rimé dans la même proposition que ces adjectifs. On ne dirait pas, en
prose
: Ce jardin est agréable, ses allées sont bien tr
nne ; aucune de ces dames n'est ma mère. Avec la conjonction mais, la
prose
, aussi bien que les vers, peut opter entre ces de
e sont tous du singulier et qu'ils ne sont point liés par et ou ni la
prose
, aussi bien que les vers, peut, si les sujets son
.) Et si l'ombre, la paix, la liberté m'inspire. (Delille.) Dans la
prose
, le participe du verbe pronominal se plaire est i
cé le dernier : la visite qu'il nous a prévenus qu'il nous ferait. La
prose
veut qu'on écrive : Autant de batailles il a livr
poésie peut rejeter une règle qui n'est pas généralement suivie1. La
prose
ordinaire exige que l'on répète chaque adjectif d
ie, il faut toujours être pur et correct ; rimer le moins possible en
prose
, et ne jamais prosaïser en vers. Enfin il ne suff
oposé ; il ne vise point à cette exactitude rigoureuse que réclame la
prose
ordinaire, et il est aisé de se convaincre que, s
ent bien. « J'ai l'honneur d'être, etc. » L'épître est une lettre en
prose
ou en vers dont le style est fleuri et facile. S
urs en riant. La tragédie est toujours en vers. La comédie s'écrit en
prose
ou en vers indifféremment. Pour la tragédie, voye
mbe. Le vaudeville. Le vaudeville est une espèce de comédie en
prose
mêlée de couplets ; il tient de la comédie et de
é. 1. Aucun animal ne pouvant pousser des cris du fond des flots, la
prose
ordinaire rejette cette expression. 1. On doit m
est de même de la litote, de la périphrase et de l'antithèse. 1. La
prose
aussi emploie frais pour fraichement. (Voyez notr
La poésie didactique présente-t-elle des avantages sur les traités en
prose
? La poésie offre, en ce genre, des avantages se
prose ? La poésie offre, en ce genre, des avantages sensibles sur la
prose
. Le charme de la versification rend l’instruction
la vérité sous une forme aussi stricte que dans les traités écrits en
prose
, mais de manière cependant à montrer clairement a
e, et mort en 1777 dans la même ville, a laissé de nombreux écrits en
prose
et en vers, et en particulier un poème célèbre, l
e soin au-dessus de celui qu’elle aurait eu si on ne l’eût mise qu’en
prose
. L’épître n’a point de style déterminé ; elle pre
par épître dédicatoire ? L’épître familière est quelquefois mêlée de
prose
, et on loi donne alors le nom d’épître mixte. Cet
ité de ton pour passer sans effort, dans le même sujet, des vers à la
prose
et de la prose aux vers. L’épître dédicatoire est
passer sans effort, dans le même sujet, des vers à la prose et de la
prose
aux vers. L’épître dédicatoire est une lettre eu
inaire de l’apologue ? Quoique la fable ne rejette pas absolument la
prose
, cependant, comme le prouve l’exemple de presque
s le but d’amuser et en même temps d’instruire. Le conte est écrit en
prose
ou en vers : nous n’avons à parler ici que du con
813. Le serment de Louis le Germanique sera le premier monument de la
prose
officielle, comme le cantilène de sainte Eulalie
sie que se révèle le génie de notre race, si éminemment douée pour la
prose
. La strophe monorime et irrégulière est la premiè
t féminines ; et ce sera plus tard une des lois de notre prosodie. La
prose
enfin commence à nous montrer ses titres. Virile
e plaisance », comme on disait alors. Maintenant, c’est le tour de la
prose
. Elle a pris le pas sur sa rivale ; elle la laiss
ve siècle), chef-d’œuvre impérissable comme une page de Molière. La
prose
abonde dans ce siècle vulgaire, dont la fin est a
indépendant qui feint la démence de peur d’irriter les puissants. Sa
prose
précédera celle d’Amyot (1513-1593), qui tempère
nt de la fin. Dès lors, le temps approche où ces poëmes seront mis en
prose
et aboutiront à la Bibliothèque bleue qu’on lit e
ments ont quelque chose d’héroïque, et où surtout l’auteur affecte en
prose
les formes de style et les idées généralement rés
cette sorte d’ouvrage qu’on a quelquefois proposé le nom de poème en
prose
. Mais il y a dans ces mots une contradiction évid
e des poèmes d’Homère et de Virgile, qui montrera ce que c’est que la
prose
poétique. Ces armes étaient polies comme une gla
es, en diminuant toujours d’étendue, se trouvent les petits contes en
prose
, les historiettes, anecdotes, bons mots, repartie
e vers qui manque de césure à l’hémistiche — ressemble à une ligne de
prose
: tels sont les vers suivants : Ma foi, j’étais
acine. Il y a certains mots poétiques qui vont mieux aux vers qu’à la
prose
. Exemple : cité pour ville, courroux pour colère,
tournures. L’inIversion est admise en poésie bien plus souvent qu’en
prose
; elle est un des caractères essentiels et une de
Sur ses obscurs blasphémateurs. Le Franc de Pompignan. Genres en
prose
. Toutes les compositions en prose peuvent se p
Franc de Pompignan. Genres en prose. Toutes les compositions en
prose
peuvent se partager en cinq genres, savoir : 1° L
crire ; la seconde, une étude des genres de littérature en vers et en
prose
. Nous avons cherché à y rendre les idées littérai
nte des principes de l’art d’écrire, et des genres tant en vers qu’en
prose
; sinon elle est peu profitable, et souvent même
oreille, plus de goût, et moins de prétentions. L’étude des genres en
prose
qui termine l’ouvrage renferme un tableau complet
livre. Après un coup d’œil général sur les deux formes de langage (la
prose
et les vers), vient l’étude des ouvrages en prose
rmes de langage (la prose et les vers), vient l’étude des ouvrages en
prose
, et d’abord celle des discours prononcés : c’est
le du genre didactique ; celle du genre historique et des fictions en
prose
, c’est-à-dire des contes et romans. Cela fait, on
u par le moyen de la parole. Son domaine s’étend à tous les genres en
prose
ou en vers, soit qu’il s’agisse de composer, soit
Elle a donc pour objet de distinguer, dans chaque composition soit en
prose
, soit en vers, ce qui est beau et ce qui est faut
ds genres, d’après les formes que peut revêtir la pensée humaine : la
prose
et les vers. La prose est le discours qui n’est a
formes que peut revêtir la pensée humaine : la prose et les vers. La
prose
est le discours qui n’est assujéti à aucune forme
ne opinion assez généralement reçue parmi les gens de lettres, que la
prose
de M. de La Harpe est infiniment supérieure à ses
particules traînantes qui donnent à la versification la marche de la
prose
; de l’attirail des prépositions, des circonlocut
s de diction ; c’est ainsi qu’il posa la borne qui sépare à jamais la
prose
de la poésie. Mais l’emploi même de cette figure
voir la correction grammaticale et la simplicité élégante d’une bonne
prose
. Pour donner cependant à cette prose correcte et
simplicité élégante d’une bonne prose. Pour donner cependant à cette
prose
correcte et élégante un certain vernis poétique,
à des tableaux pleins de mouvement et de variété, l’exactitude d’une
prose
rigoureusement didactique, et personne ne leur co
voir maintenant un morceau qui avait rebuté les traducteurs, même en
prose
, de Milton : c’est celui où le Péché (dont M. Del
me différence entre un chapitre de la Bible, ou tout autre morceau de
prose
, lu par une personne qui renforce sa voix à propo
mesure, et si, par la prononciation, on les assimilait à de la simple
prose
? Il faut donc, lorsqu’on lit des vers blancs, sa
reste maintenant à examiner les divers genres de composition, tant en
prose
qu’en vers, et à indiquer les règles de la critiq
littérature se divisent généralement en deux classes, ceux écrits en
prose
, et ceux écrits en vers. Soumis à des règles dive
onsidérés séparément. Il est naturel de commencer par les ouvrages en
prose
. Je crois en avoir dit assez sur les harangues et
us arrêterons moins longtemps sur les autres genres de composition en
prose
. Les écrits philosophiques, par exemple, ne nous
nous reste actuellement à traiter d’un autre genre de composition en
prose
qui comprend une classe d’ouvrages très nombreux
erminé ce que j’avais à vous dire sur les divers genres d’ouvrages en
prose
; il me reste à parler des compositions poétiques
us demander ce que c’est que la poésie, et en quoi elle diffère de la
prose
. Il n’est pas si facile qu’on pourrait le croire
ien vague, car il existe d’autres arts imitatifs que la poésie, et la
prose
la plus humble peint aussi fidèlement les mœurs e
esure est si peu sensible, que l’on peut à peine les distinguer de la
prose
; et, d’un autre côté, il y a une espèce de prose
es distinguer de la prose ; et, d’un autre côté, il y a une espèce de
prose
si mesurée, si cadencée, et d’un ton si haut, qu’
élémaque et de la traduction anglaise d’Ossian. Il est certain que la
prose
et les vers se fondent quelquefois l’un dans l’au
éralement reçue chez les anciens, que la poésie avait existé avant la
prose
. Mais on n’a pas toujours bien compris dans quel
isément que les premiers peuples ne s’exprimèrent d’abord que dans la
prose
la plus humble et la plus pauvre. Mais, aux temps
ication, ce langage où les mots, arrangés avec plus d’art que dans la
prose
, ont un ton particulier et une espèce de mélodie.
lors l’historien dut renoncer aux ornements du poète ; il écrivit en
prose
, et borna ses efforts à donner des narrations fid
our mettre une différence entre le style de ces poèmes et celui de la
prose
. Celui qui voudrait les écrire en vers blancs leu
que par la forme, et non par son but et par sa nature, des traités en
prose
de morale, de philosophie et de critique. D’un au
me même lui donne des avantages sur les écrits instructifs publiés en
prose
; elle répand sur l’instruction le charme des ver
soient aussi strictement observés dans un poème que dans un traité en
prose
; cependant il faut qu’ils y dominent assez pour
obscure ; elle semble être un reste de l’ancienne comédie, écrite en
prose
mêlée de vers, et toujours pleine de facéties. En
atires Sermones [Discours], et semble avoir voulu ne les écrire qu’en
prose
cadencée. Sa manière a de l’aisance et de la grâc
us de force à ses observations morales, qu’il n’aurait pu le faire en
prose
. Le docteur Young occupe parmi les poètes moraux
nnent au langage une espèce d’emphase qui le fait sortir du ton de la
prose
ordinaire, mais elles ne jettent pas le moindre j
e des compositions poétiques, et les autres comme des compositions en
prose
. Si d’un côté les chapitres que renferment la par
ie des livres sacrés fut écrite en vers, ou du moins en une espèce de
prose
soumise à une cadence déterminée. La prononciatio
b s’exprime lui-même, vous verrez comme est sensible ce passage de la
prose
à la poésie ; ce ne sont pas seulement les pensée
æquitate. C’est à cette forme particulière que nos versions, même en
prose
, sont redevables d’une sorte de tournure poétique
eille pour faire prendre au style un ton plus cadencé que celui de la
prose
ordinaire. Il faut chercher l’origine de ce mode
soit point en vers, on peut cependant le regarder comme un poème. La
prose
mesurée et poétique dans laquelle il est écrit es
e de la langue l’exige pour que l’on puisse distinguer les vers de la
prose
; mais il n’en est pas moins évident que la rime
t des auteurs français ; elle est d’ailleurs peu naturelle, car si la
prose
appartient plus particulièrement à quelque genre
ans le style élégant et poli de la satire. Quoique dans ses pièces en
prose
il ait plus souvent employé le ridicule, cependan
On lui a reproché d’être descendu jusqu’à la farce dans ses pièces en
prose
les plus comiques. Cependant il faut convenir que
hysique des langues ; et comme le Bourgeois gentilhomme faisait de la
prose
sans le savoir, sans le savoir aussi, et sans nou
n de savoir ce que c’est que la poésie, et en quoi elle diffère de la
prose
, a été vivement débattue dans tous les temps, et
re n’est-elle pas encore décidée. Blair dit : « Il est certain que la
prose
et les vers se fondent quelquefois l’un dans l’au
ez ennemis de la poésie pour avancer qu’il peut y avoir des poèmes en
prose
: ce paradoxe paraît téméraire à tous les gens de
t si difficile de la poésie ; art qui n’a pas plus de rapport avec la
prose
, que la musique n’en a avec le ton ordinaire de l
assez fait connaître son opinion à cet égard : « Pour les poèmes en
prose
, disait-il, je ne sais ce que c’est que ce monstr
uments. Le Cassandre de La Calprenède sera, si l’on veut, un poème en
prose
, j’y consens ; mais dix vers du Tasse valent mieu
ermettons nulle licence à notre poésie, qui doit marcher, comme notre
prose
, dans l’ordre précis de nos idées. Nous avons don
ur des mêmes sons pour que notre poésie ne soit pas confondue avec la
prose
. Tout le monde connaît ces vers : Où me cacher ?
n transpose les limites des arts quand on donne le nom de poèmes à la
prose
. Le Télémaque est un roman moral, écrit, à la vér
té, dans le style dont on aurait dû se servir pour traduire Homère en
prose
; mais l’illustre auteur du Télémaque avait trop
t aujourd’hui comme un poète divin, était un très mauvais écrivain en
prose
. « Il avait cinquante-deux ans lorsque la famille
lton et de Shakspeare. M. Dupré de Saint-Maur donna une traduction en
prose
française de ce poème singulier. On fut étonné de
amais traitée à fond : « si la comédie doit être écrite en vers ou en
prose
. » Blair n’hésite pas à prononcer que la comédie,
présentation fidèle de la conversation ordinaire, doit être écrite en
prose
; et il ne regarde les vers, et surtout la rime d
donné au théâtre, avec un égal succès, des comédies du même genre, en
prose
et en vers. Voltaire l’a traitée assez superficie
comédies en vers, et pourquoi les modernes ne les font souvent qu’en
prose
? N’est-ce point que l’un est beaucoup plus aisé
ulent réussir sans beaucoup de travail ? Fénelon fit son Télémaque en
prose
parce qu’il ne pouvait le faire en vers. « L’abbé
d’Aristote, pensait être le maître de Corneille, fit une tragédie en
prose
, dont la représentation ne put être achevée, et q
public de s’être abaissé jusqu’à faire des vers. Il donna une ode en
prose
, et une tragédie en prose ; et on se moqua de lui
jusqu’à faire des vers. Il donna une ode en prose, et une tragédie en
prose
; et on se moqua de lui. Il n’en a pas été de mêm
en a pas été de même de la comédie : Molière avait écrit son Avare en
prose
pour le mettre ensuite en vers ; mais il parut si
as peut-être une idée fausse de penser qu’il y a des plaisanteries de
prose
et des plaisanteries de vers. Tel bon conte dans
le nom de style poétique. Nous savons déjà que ce style diffère de la
prose
dans sa constitution grammaticale69 : il en diffè
issent uniquement consacrés aux vers, sans pouvoir être reçus dans la
prose
. Tels sont humains pour hommes ; forfaits pour cr
tes nombreuses et autres figures, à distinguer la poésie de la simple
prose
. La classification des ouvrages en vers est diffi
ne qualité accessoire. Joint à λόγος, il est naturel qu’il désigne la
prose
, comme dans la Rhétorique, III, 2, ou λόγος tout
torique, III, 2, ou λόγος tout seul est aussi opposé, dans le sens de
prose
, à μέτρον. Cf. les nombreux exemples recueillis p
e ces belles fables, si bien chantées par les poètes, à des récits en
prose
qui n’auraient renfermé que des mensonges vulgair
rouve un récit d’aventures supposées, mais vraisemblables, écrites en
prose
avec art, pour le plaisir et l’instruction du lec
s, historiques, philosophiques, satiriques, intimes, etc. Le conte en
prose
n’est au fond qu’une variété du roman ; pourtant
mprenez pourquoi l’hiatus est absolument interdit dans les vers75. La
prose
, moins exigeante, ne doit pourtant pas en abuser.
leur caractère spécial, si bien que tout l’effet est manqué, même en
prose
, si vous mettez un dactyle au lieu d’un spondée,
onguement aussi sur la valeur des pieds, dans la poésie comme dans la
prose
, sur l’arrangement des syllabes, sur le pouvoir d
uère moins au prosateur. « Dans toutes les langues, dit Turgot80, la
prose
est susceptible d’une harmonie qui, sans être aus
fade et insipide, il en conclut qu’il n’est pas étonnant que, soit en
prose
, soit en vers, un ouvrage, quelque grâce et quelq
, la mesure n’y est pas. Le rythme est ce qui distingue le vers de la
prose
. Dans celle-ci la phrase marche libre de toute me
nce un commencement de proposition qui peut entrer aussi bien dans la
prose
que dans la poésie ; cependant en l’examinant d’a
qu’un rhythme irrégulier, tel qu’il se rencontre quelquefois dans la
prose
. Ainsi le rhythme n’embrasse que les parties d’un
mmande à l’élève de se souvenir que le rhythme poétique n’est pas une
prose
brisée, qu’une phrase qui tombe lourdement et pla
aticale, dont les règles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la
prose
, il n’y a en poésie qu’une seule élision, c’est c
der. Ex. : Il alla à Arras. Quoiqu’il ne soit point interdit dans la
prose
, il y fait presque toujours un mauvais effet. Dan
aveur de l’élégance, la licence autorise certaines expressions que la
prose
n’admettrait pas toujours, telles sont : L’empyr
, recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sacré de s’occuper de
prose
. Pour encourager ceux-ci à cultiver l’éloquence,
ujets, tous les tons, tous les styles ; il est la forme suprême de la
prose
, comme le drame est la forme suprême de la poésie
e style et la détermination précise des caractères qui distinguent la
prose
de la poésie. Leçon XXIII. Observations généra
placer le mot qui doit faire impression à la rime et à la césure ; en
prose
c’est le commencement ou la lin des propositions,
qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer ; que n’écrit-il en
prose
? — Voilà ce que l’on dit. — Hé ! que dis-je autr
notre poésie. Voici quelques exemples d’inversions permises même à la
prose
: L’or, même à la laideur donne un trait de bea
qu’au mot qui représente cette idée ; c’est une figure assez rare en
prose
. Bossuet a dit : Quand le peuple hébreu entra da
est blessée. Le langage doit toujours être agréable à l’oreille ; la
prose
elle-même a son nombre et sa mesure. Les anciens,
op sévèrement proscrit de nos vers ; mais il doit être évité, même en
prose
, dans tous les cas où il offense l’oreille : Gar
ique de sons et d’articulations choisies. Dans toutes les langues, la
prose
est susceptible d’un nombre qui, sans être aussi
s, est cependant très-sensible pour toute oreille un peu délicate. La
prose
ne doit être ni mesurée ni privée de rhythme ; el
’imiter certains orateurs grecs qui introduisaient des vers dans leur
prose
; c’est une recherche inutile, qui donne au langa
écrivains et du plus naturel de tous ; les vers qu’on trouve dans la
prose
de Molière sont des accidents ; ils résultent de
fleurer l’eau, Le vers vole et la suit aussi prompt que l’oiseau. La
prose
elle-même n’échappe pas à ces lois que la nature
; Racine en a fait un magnifique commentaire en vers, et Massillon en
prose
: J’ai vu l’impie adoré sur la terre, Pareil au
sublime. Leçon XLIIL. Des différentes formes de style : poésie et
prose
. 1. Des différentes formes du style. — 2. De l
1. Des différentes formes du style. — 2. De la poésie. — 3. De la
prose
poétique. 4. De la prose. — 5. Des différents gen
rmes du style. — 2. De la poésie. — 3. De la prose poétique. 4. De la
prose
. — 5. Des différents genres en prose. — 6. De l’é
. De la prose poétique. 4. De la prose. — 5. Des différents genres en
prose
. — 6. De l’éloquence. — 7. De l’histoire. — 8. De
ée : l’une qui ressemble au langage même de la conversation, c’est la
prose
; l’autre qui est soumise à des conditions partic
ordre des faits dont se compose l’histoire générale de l’humanité, la
prose
a bien évidemment précédé la poésie ; mais dans l
articuliers de l’histoire littéraire, la poésie a toujours précédé la
prose
. Du moment que l’homme traduit sa pensée par des
. Du moment que l’homme traduit sa pensée par des mots, il fait de la
prose
, sans le savoir, comme dit Molière ; mais du jour
berté dans la disposition dès sons et des mots est le privilège de la
prose
. 2. De la poésie et de la langue poétique. — L
pendant toutes ces qualités et tous ces moyens convenant de même à la
prose
, la cadence et l’harmonie du rhythme restent, en
dehors de là’ versification une langue de l’imagination qui forme la
prose
poétique. 3. De la prose poétique. — Dans la tra
on une langue de l’imagination qui forme la prose poétique. 3. De la
prose
poétique. — Dans la traduction en prose d’un poëm
la prose poétique. 3. De la prose poétique. — Dans la traduction en
prose
d’un poëme, dans l’imitation d’une composition po
sie. Il y a donc une langue intermédiaire qui peut recevoir le nom de
prose
poétique ; elle jouit de quelques-unes des licenc
enre mixte de style et de composition. Combien de prétendus poëtes en
prose
fatiguent nos oreilles et choquent notre goût par
par un vain cliquetis de mots. Cette, confusion de la poésie avec la
prose
est un des signes les moins douteux de la corrupt
des signes les moins douteux de la corruption du goût littéraire : la
prose
poétique ne doit jamais être qu’une exception ; l
trompés, par cet appât et les bons esprits le dédaignent. 4. De la
prose
. — L’emploi de la prose comme forme littéraire da
et les bons esprits le dédaignent. 4. De la prose. — L’emploi de la
prose
comme forme littéraire date du jour où l’homme a
n objet propre la traduction vive des sentiments et des passions ; la
prose
fut le langage de la pensée et du raisonnement. E
; après l’invention de l’écriture, la réflexion s’appliqua même à la
prose
, et l’on put lui donner un soin qui en fît une œu
e, et l’on put lui donner un soin qui en fît une œuvre littéraire. La
prose
est donc le langage affranchi des lois rigoureuse
ubordonne le sentiment à la science, l’impression à la vérité, que la
prose
doit présenter avec une fidélité scrupuleuse. 5.
présenter avec une fidélité scrupuleuse. 5. Des différents genres de
prose
. — Les genres de composition auxquels convient la
nts genres de prose. — Les genres de composition auxquels convient la
prose
peuvent se partager en deux groupes : 1° la scien
it, à la faire aimer en la faisant connaître. Toutes les formes de la
prose
, toutes les nuances du style doivent concourir à
igures les plus expressives, sont du ressort de la poésie. IV. La
prose
poétique ne peut jamais être qu’un accident heur
e est exposée à dégénérer en style emphatique et déclamatoire. V. La
prose
est le langage naturel de la réflexion, de la sc
e naturel de la réflexion, de la science et de la vérité. VI. La
prose
scientifique réclame la correction, la clarté, la
, la précision ; elle n’exclut ni le mouvement, ni l’émotion. VIL La
prose
oratoire a presque tous les caractères toute la r
presque tous les caractères toute la richesse de la poésie. VIII. La
prose
historique peut avoir tous les caractères du styl
r la plus grande élévation dans la Philosophie de l’histoire. IX. La
prose
philosophique doit réunir précision scientifique
ce ; il enseignait la langue poétique à la jeunesse de Chios. Avec la
prose
parurent les sophistes, qui instruisirent les jeu
e bon goût est en droit de reprocher au dix-neuvième siècle l’abus en
prose
et en vers du panégyrique et de l’apothéose. Que
Dijon, avril 1888.) Vous montrerez que le xviii e siècle a cultivé la
prose
avec plus de succès que la poésie et vous en donn
tude de métaphores qui approchent du galimatias. J’aime bien mieux sa
prose
que ses vers. Un autre défaut de Molière est qu’i
(Paris, août 1879.) 1° Énumérer les principaux écrivains français en
prose
, de la première partie du xvii e siècle, en rappe
genres littéraires dans lesquels le xvii e siècle a excellé, tant en
prose
qu’en vers ? Vous citerez des noms et des œuvres.
. (Paris, août 1874.) Énumérer et apprécier les principaux auteurs en
prose
et en vers du siècle de Louis XIV. (Paris, octobr
xvii e siècle jusqu’en 1830. (Paris, août 1876.) Principaux genres en
prose
et en vers. (Clermont, août 1881.) Quelles sont l
s grands genres. Vous montrerez que le XVIIIe siècle a cultivé la
prose
avec plus de succès que la poésie et vous en donn
ons. Les principaux ouvrages du xviii e siècle sont tous écrits en
prose
. Parmi les grands écrivains de ce temps il n’y en
, les romans, tout ce qui fait la réputation de Voltaire est écrit en
prose
. A la vérité, il a réussi dans la poésie philosop
férieur au prosateur. Montesquieu, Buffon, Rousseau n’ont écrit qu’en
prose
. On ne peut sérieusement leur comparer les poètes
fallait une forme de langage rapide qui se prètât à ses desseins. La
prose
y convenait mieux que la poésie. Celle-ci a besoi
le ayant aimé surtout la lutte, il en résulte qu’il devait user de la
prose
plus volontiers que de la poésie. La Fontaine
lerte et nerveuse. Rousseau revient au style périodique. Il rend à la
prose
l’éloquence, mais il y fait entrer la déclamation
, la langue des vers venait d’être perfectionnée par Corneille, et la
prose
assouplie par Voiture, avait reçu de Balzac le no
ur naturellement français sont les qualités, non des vers, mais de la
prose
de Voltaire 1. Il réussit mieux dans la poésie di
us net ; il a plus d’élégance et aussi plus d’abandon. On a dit de sa
prose
« qu’elle est la plus purement française de toute
ection des Sciences.) Concours de 1888. Littérature. Est-ce la
prose
, est-ce la poésie qui, au xviii e siècle, fut cul
te supériorité de l’une sur l’autre ? (Section des Lettres.) PLAN La
prose
et la poésie au xviii e siècle. Préambule. – Deu
ont posés qui appellent une double solution. A. Il est évident que la
prose
a plus d’importance que la poésie au xviii e sièc
e que la poésie au xviii e siècle. B. Les raisons du rôle joué par la
prose
sont à la fois politiques, sociales, scientifique
s. 1 er Paragraphe. – Mentionner rapidement les œuvres en vers et en
prose
les plus remarquables. Montrer que les œuvres en
en vers et en prose les plus remarquables. Montrer que les œuvres en
prose
ont plus d’audience, exercent plus d’influence qu
ntifiques, – foi dans le progrès, – instinct de combativité. – Or, la
prose
est la langue de la vulgarisation et de la polémi
tés que réunit, pour la première fois peut-être dans notre langue, la
prose
de Pascal. (Section des Lettres.) (Voir préface d
, d’excellence. 4 e Paragraphe. – Donner des exemples empruntés à la
prose
(Bossuet), à la poésie (Racine). Lire : Sainte-Be
exemple que ces deux vers : « Souvent j’habille en vers une maligne
prose
; C’est par là que je vaux, si je vaux quelque ch
faut voir si la manière dont vous l’exprimez en vers serait belle en
prose
; et si votre vers, dépouillé de la rime et de la
à tous les vers qui lui feront de la peine. Qu’il tourne les vers en
prose
, qu’il voie si les paroles de cette prose sont pr
e. Qu’il tourne les vers en prose, qu’il voie si les paroles de cette
prose
sont précises, si le sens est clair, s’il est vra
l soit sûr que tout vers qui n’a pas la netteté et la précision de la
prose
la plus exacte ne vaut rien. » (Remarques sur le
l nous donne le conseil qui peut paraître singulier, de le tourner en
prose
, en le déconstruisant, et de l’examiner, ainsi dé
ient au sujet, sur les différences essentielles de la poésie et de la
prose
, on s’est élevé contre cette sorte d’assimilation
e goût rétréci par une aveugle et fâcheuse prévention en faveur de la
prose
, celui de « n’avoir pas l’âme poétique ». On n’a
plaisir à le faire en finissant, à ce culte exagéré, débordant, de la
prose
dans l’esthétique de Voltaire et dans la littérat
rdu à vouloir se créer une langue plus poétique, plus distincte de la
prose
, que ne le comporte au fond le génie de notre idi
illie avec enthousiasme. On pense que l’homme ne vit pas seulement de
prose
, mais encore, mais surtout de poésie. Qu’est-ce q
plus grave que bien des omissions, la poésie à peine distinguée de la
prose
et le poète dispensé d’écrire en vers ; Pascal, B
er, ont été appréciés avec justesse et intelligence, il semble que la
prose
soit restée plus étrangère aux études de nos aspi
s origines, les causes des principales modifications éprouvées par la
prose
française au XVIIIe siècle. Rien de plus diffé
s volontiers leur poésie, nous devons reconnaître au moins que par la
prose
ils peuvent le disputer au siècle même de Louis X
Louis XIV. Le xviii e siècle est en effet par excellence un siècle de
prose
; il compte de mauvaises tragédies, de mauvaises
s tragédies, de mauvaises odes, mais il peut se glorifier d’œuvres en
prose
comme l’ Esprit des lois, le Contrat social, Char
rit des lois, le Contrat social, Charles XII… Cette prééminence de la
prose
s’explique par la nature des sujets que traitent
’idéal poétique. A la poésie les époques de calme, de sérénité ; à la
prose
les époques de lutte ; rappelons-nous cette prose
de sérénité ; à la prose les époques de lutte ; rappelons-nous cette
prose
ferme et saine du xvi e siècle, lui aussi une épo
ne du xvi e siècle, lui aussi une époque de combat. Le triomphe de la
prose
est complet au xviii e siècle : des écrivains von
, dit, louant par hasard quelque poème : Cela est beau comme de belle
prose
. Le xviii e siècle ne s’est pas contenté d’avoir
prose. Le xviii e siècle ne s’est pas contenté d’avoir le culte de la
prose
; il s’en est créé une, distincte de celle des Pa
dans un ensemble bien lié l’idée avec toutes ses dépendances, à cette
prose
étoffée, nombreuse et toujours harmonieuse qui se
et court. Quant aux causes qui ont amené ces modifications dans notre
prose
, il est difficile de les démêler, car le changeme
qui, le premier, à la fin du xvii e siècle, adopta entièrement cette
prose
vive et brillante, disait : « L’on écrit régulièr
que l’on employait le style coupé ? N’avait-on pas déjà employé cette
prose
alerte dans les sujets qui demandent de la simpli
ar il ne faudrait pas non plus exagérer la portée de la réforme de la
prose
et croire que la phrase ample et large ait dispar
e périodique qu’il a outré le genre et dépassé les bornes de la belle
prose
large et noble, mais jamais pompeuse ou emphatiqu
ire. C’est dans Voltaire qu’il faut aller chercher le modèle de cette
prose
si vive, si brillante, ce naturel, cette limpidit
un attrait incomparable et charmant sans jamais lasser. C’est bien la
prose
la plus française de toutes les proses, instrumen
ion des idées et arme incomparable pour la polémique. Quand on lit la
prose
de Voltaire, on comprend qu’on la préfère même à
e siècle n’ont pas écrit comme Voltaire, et c’est quand on étudie la
prose
des auteurs secondaires, imitateurs des maîtres,
mitateurs des maîtres, que l’on se rend compte de l’infériorité de la
prose
coupée de cette époque comparée à la belle prose
l’infériorité de la prose coupée de cette époque comparée à la belle
prose
du xvii e siècle. Le style coupé a plus de gràce,
substance. Le manque de grandeur se trouve même dans Voltaire. « Sa
prose
, dit M. Vinet, est dégagée, mais mince, effilée,
faire de l’esprit, comme le disait La Bruyère. Le grand défaut de la
prose
au xviii e siècle, c’est le manque de simplicité.
ses continuelles. « Après tout, comme le dit M. Vinet, l’idéal de la
prose
française a été donné par Bossuet et Fénelon. » A
sont les plus grands parmi leurs contemporains, et « le sceptre de la
prose
reste encore aux mains du xvii e siècle ». Le xvi
stoire de la littérature de Nisard, le XVIIIe siècle de Villemain, la
Prose
, la Poésie de Paul Albert, le XVIIe , le XIXe siè
vous tous les sentiments nobles et délicats. Quels chefs-d’œuvre, en
prose
et en vers, représentant surtout le xvii e siècle
ur d’employer une langue bien simple ; il recommande l’usage de cette
prose
claire, vive, légère, dont il a donné un si parfa
qui entrent à l’école normale les principaux traits distinctifs de la
prose
et de la poésie. Prendre des exemples dans la lit
en ces sortes de développements. Il convient d’apprendre à manier une
prose
dont les principales qualités soient la simplicit
tés de vulgarisation comme ceux de J. Fabre. Ils apprendront ainsi la
prose
qu’ils doivent manier. Ils s’habitueront à rédige
ations vraiment faites par eux-mêmes et qui soient exprimées dans une
prose
bien à eux. Tout ce qui est transcrit de mémoire
riand Paris, septembre 1819. M. Maillet-Lacoste, vrai métromane en
prose
, et l’homme du monde le plus capable de bien écri
ire quelque pièce justificative à l’appui de chaque air ? Écrivain en
prose
, M. de Chateaubriand ne ressemble point aux autre
autres prosateurs ; par la puissance de sa pensée et de ses mots, sa
prose
est de la musique et des vers. Qu’il fasse son mé
sont plus nombreuses et plus développées que les notes du recueil de
prose
. C’est qu’en effet la connaissance du plan d’un p
urs héros, dont quelques noms seulement étaient répétés encore par la
prose
populaire des romans de chevalerie ; — la poésie
s ses vers (voyez infra, Poés. Var.) comme il eut de l’esprit dans sa
prose
; — Marguerite d’Angoulême, qui le protégea, et q
de Ronsard L’antiquité avait déjà pénétré de toutes parts dans la
prose
par les travaux des érudits et la plume des écriv
udits et poètes a leurs heures, quelque peu amis de la gaillardise en
prose
et en vers, du sel attique et du sel gaulois, ten
De Garnier à Rapin, de Rapin à Du Perron, qui n’avait, en vers et en
prose
, chanté sa gloire et pleuré sa mort ? Qualités et
la nature », n’a pas son essor. Il a quelquefois tenté de monter. La
prose
narrative et descriptive de ses Bergeries (1rejou
eance de l’âpre huguenot. Il a versé ce qui débordait de son cœur. La
prose
de ses Mémoires y eût suffi ; mais l’accent de la
, un des inspirateurs et des principaux collaborateurs, en vers et en
prose
, de la Satire Ménippée ; il sema et égaya de poés
ar, s’ils font quelque chose, C’est proser de la rime, et rimer de la
prose
, Que l’art lime, et relime, et polit de façon, Qu
-ce pas quelque chose ? Mais, monsieur’, n’avez-vous jamais leu de ma
prose
? » Moy de dire que si, tant je craignois qu’il e
rance et de la Mazarinade, Scarron (1611-1660), gai et fin conteur en
prose
, plus d’une fois marotiste en vers, poète comique
d’opéra. Voilà de quoi suffire, sans compter les chefs-d’œuvre de la
prose
, qui ne sont pas de notre sujet, à l’autorité et
t en Languedoc) de deux hommes d’esprit qui l’écrivirent envers et en
prose
: Chapelle (1626-1686), dont le nom est inséparab
deux auteurs aient composés ensemble. » — Tous, qu’ils aient écrit en
prose
ou en vers, sont effacés par Regnard (1655-1709),
la France contient une édition définitive de ses œuvres de vers et de
prose
, en cinq volumes in-8° : le premier suffit à ses
dinal de Richelieu Qu’on parle mal ou bien du fameux cardinal, Ma
prose
ni mes vers n’en diront jamais rien : Il m’a fait
heur dans les vers de sa belle Élégie, comme Pellisson le fut dans la
prose
de ses Défenses, Mme de Sévigné dans ses lettres
s premiers jours, qui, dans le Songe de Vaux, décrivait en vers et en
prose
les merveilles de la résidence princière de son p
Fontaine se relie par l’Élégie aux Nymphes de Vaux et par le roman en
prose
et en vers des Amours de Psyché et de Cupidon (16
re, par les Précieuses Ridicules, mince petite pièce en un acte et en
prose
, qui est une révolution dans l’histoire du goût e
e public, pour l’immortalité, des comédies de tout genre, en vers, en
prose
, en un acte, en cinq actes : — depuis la comédie-
erre940 est un charmant autour ; Ses vers sont d’un beau style, et sa
prose
est coulante. La Pucelle est encore une œuvre bie
qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n’écrit-il en
prose
? Voilà ce que l’on dit. Et que dis-je autre chos
et ses passions, où l’on avait tant aimé et tant parle de l’amour en
prose
et en vers ? N’en retrouvait-on pas les costumes,
épîtres, des satires, et se fit connaître en 1694 par des comédies en
prose
. Une pièce en cinq actes et en vers, le Joueur (1
otrou. Le Retour imprévu est un gai et léger croquis en un acte et en
prose
, où Plaute a encore été mis à contribution. Ajout
tra à dix-huit ans dans l’ordre des jésuites. De tous ses ouvrages en
prose
et en vers on n’a gardé mémoire que de son épopée
shoulières, Fontenelle (1657-1757), qui devint un très bon esprit en
prose
(voir sa Notice dans nos Prosateurs), ne fut qu’u
parodie d’amour, dit M. Villemain, dont l’Œdipe en vers et l’Œdipe en
prose
ont égayé Voltaire, mais dont l’Inès de Castro (1
re de Regnard, qui est en vers, par le Turcaret de Lesage, qui est en
prose
(1708) ; — Destouches (1680-1754) donne à la comé
comédie par ses personnages, à l’une et à l’autre par les vers ou la
prose
, qui, à la volonté du poète, le traduisent. L’act
me) et l’exemple par le Fils Naturel et le Père de Famille (1758), en
prose
, « ouvrage tendre, vertueux et d’un goût nouveau
cier (1740-1814) le pousse à outrance dans ses innombrables drames en
prose
. Le bon Sedaine (1719-1797), sans créer de théori
e imprévue (1768). Beaumarchais (1732-1799) qui, comme lui, écrit en
prose
, commence par ennuyer dans ses drames quand il se
n (1749-1791), des quarante-quatre Idylles de Léonard (1744-1793), la
prose
des Églogues de Florian (1755-1794). « Enfin Chén
qui se fit une réputation par ses Lettres à Émilie sur la Mythologie,
prose
et vers ; c’est une mythologie en madrigaux et en
ncore un quart de siècle. Heureusement le xviiie lègue au suivant la
prose
de Rousseau, qui, par le sentiment de la nature,
raisons démonstratives qu’il faut écrire odes, fables, tragédies, en
prose
; qui refit en prose l’Œdipe de Sophocle, et en p
es qu’il faut écrire odes, fables, tragédies, en prose ; qui refit en
prose
l’Œdipe de Sophocle, et en prose réduisit de ving
, tragédies, en prose ; qui refit en prose l’Œdipe de Sophocle, et en
prose
réduisit de vingt-quatre à douze chants l’Iliade
vingt dernières années. Cette royauté des esprits, il l’exerça par sa
prose
et par sa poésie. Laissons le prosateur. Voltaire
e, dispersé son génie, sans parler du labeur immense de ses écrits en
prose
sur tout le domaine poétique. Son ardente activit
incé, l’homme « aux trois raisons » de la Fausse Agnès (cinq actes en
prose
) est-il plaisant. L’Homme singulier, le Dissipate
la tribune : J’y monte, et mes talons, voués à la fortune, Jusqu’à la
prose
encor voudront bien déroger : Mais l’abus ne pouv
à l’Encyclopédie, Que vous plaît-il ? de l’anglais, du toscan ? Vers,
prose
, algèbre, opéra, comédie ? Poème épique, histoire
arlequinades ». Enfin la renommée qu’au xviiie siècle il a due à la
prose
de ses bergeries, qu’on ne lit plus, est dans le
es, imitée ou travestie de Cervantes ; Estelle (1788), en six livres,
prose
mêlée, comme Galatée, de romances, et qui a légué
ntre la lanterne magique1153 Messieurs les beaux esprits dont la
prose
et les vers Sont d’un style pompeux et toujours a
ien ; Et toujours en l’honneur des tyrans du Parnasse De madrigaux en
prose
allonge une préface ! Mais trois fois plus heureu
tit rimeur, de tant de prix enflé, Qui, sifflé pour ses vers, pour sa
prose
sifflé, Tout meurtri des faux pas de sa muse trag
l professait pour Chateaubriand plus d’une inspiration puisée dans sa
prose
poétique. C’est Michaud (1767- 1830), l’auteur fu
été stérile, mais la poésie ne s’était pas encore émancipée comme la
prose
l’était depuis longtemps avec Chateaubriand. Le c
avait déjà été préparée au xviiie siècle par la création du drame en
prose
qui rompait la dualité traditionnelle du genre dr
ndité et de ressources, qui eût pu devoir à la série de ses drames en
prose
et en vers, commencée en 1829, continuée par Stoc
du goût passager du public, — a toujours conservé, qu’elle parlât en
prose
ou en vers, son domaine propre : mais que de cara
e dramatique d’Émile Augier ; — elle n’a pas tardé à prendre, sous la
prose
de MM. Émile Augier et Alexandre Dumas fils, des
incesse Aurélie (1828), la Popularité (1838), toutes en vers ; et, en
prose
, Don Juan d’Autriche (1835), pièce pseudo-histori
l’Esprit (1881) ; — rien, pour laisser de côté l’auteur de romans en
prose
, historiques et descriptifs, philosophiques et hu
Borgia (1833), Marie Tudor (1833), Angelo, tyran de Padoue (1835), en
prose
.) Sa langue, à la juger dans l’ensemble de son œu
ue, et surtout par le poème des Destinées (1864) et par ses romans en
prose
. Le poète vécut toujours sous le soldat ; dès l’â
ier. Rolla, les Stances à la Malibran, l’Espoir en Dieu, etc., et, en
prose
, des Nouvelles, des Contes, des Comédies ou Prove
de graver avec des mots. Il l’a pratiqué dans sa poésie comme dans sa
prose
. C’est un artiste (il avait passé par l’atelier d
élégies, fabliaux, etc., suivies de quelques gracieuses nouvelles en
prose
, que l’amitié a pieusement recueillies et publiée
nre poétique, qui eut la vogue, comme au xviie siècle le portrait en
prose
, au xixe ce qu’on a appelé physiologie, et qui p
sur une belle terrasse, dont le poète se complaît a décrire, dans la
prose
qui relie ses poésies, les magnificences artistiq
iciel le titre rustique de Bergeries. Voici, au surplus, le début, en
prose
, du poème. L’auteur, nous dit-il, arrive au point
i. Deux poètes lui dédièrent, Claude de Fouilloux, sa Vénerie (1562),
prose
et vers, citée plus d’une fois comme autorité par
d’une pointe d’épigramme, qui est le caractère des Ménippéens en leur
prose
et leur poésie. Le mot y est franchement rustique
Stances à Dupérier.) 784. Héros d’un long roman de chevalerie, en
prose
, du xve siècle, qui fut longtemps populaire. 78
5. Charme (carmen) est proprement une formule magique, en vers ou en
prose
, à laquelle on attribue le pouvoir de changer l’o
suis chez vous. (II, 1.) 934. La fable de Psyché, connue par la
prose
latine d’Apulée, par les vers et la prose du roma
le de Psyché, connue par la prose latine d’Apulée, par les vers et la
prose
du roman de La Fontaine (1669), par les peintures
ue le xviiie siècle reprendra en l’étendant, celle de la tragédie en
prose
, qui conduit au drame. Il l’a appliquée dans son
s. À Monseigneur Colbert, ministre d’État. Que je vous donne vers ou
prose
, Grand ministre, je le sais bien, Je ne vous donn
lemain. On sait que La Motte, brûlant ce qu’il avait adoré, exalta la
prose
aux dépens de la poésie : « Un homme de talent, q
» (Voy. édit. 1753, t. Ier, p. 541). Puis que fit-il ? — « Il mit en
prose
les strophes de cette ode, soutenant qu’elles n’y
ésies, ce qu’il a rassemblé une fois dans le cadre ingénieux, vers et
prose
, du Temple du Goût (Voir nos Morceaux choisis des
iable.) Sur Fénelon : J’admire fort votre style flatteur, Et votre
prose
encor qu’un peu traînante. (Le Mondain, satire.
et vivant toujours. 1107. Allusion à l’innovation de la tragédie en
prose
, ou drame (voir supra le Tableau de la poésie au
te dans ses bois en faisant des fagots ». 1152. C’est encore dans la
prose
de Ducis que nous trouvons le plus poétique dével
, « forçant les torrents à dévider la soie », dit la préface, dont la
prose
elle-même abuse de la périphrase ; III, observate
s isolés, que nous ont conservés ses fragments ou ébauches, mêlées de
prose
, attendaient leur emploi, pittoresques et charman
d’appareil. Cette conclusion, M. de Laprade nous l’a donnée aussi en
prose
: « Commencé, dit-il dans les dernières lignes de
es figures. Comme M. Jourdain avait, pendant quarante ans, fait de la
prose
sans le savoir, bien des gens sans doute ont empl
des privilèges et une des beautés de la poésie, ne s’emploie guère en
prose
que dans le style soutenu. Voici deux exemples tr
c celui auquel il se rapporte grammaticalement. Cette figure, rare en
prose
, se rencontre assez souvent en poésie. On disting
traite. Il y a des métaphores permises, belles même en poésie, qui en
prose
paraîtraient absurdes ou peu naturelles. D’autres
ons que ma lyre enfante Ces arbres sont réjouis. On ne dirait pas en
prose
qu’une lyre enfante des sons. 2° On doit se garde
ant . L’hiatus est banni de notre poésie ; et on ne le permet dans la
prose
que lorsqu’il n’est pas sensiblement désagréable.
s pensées. Cette espèce d’harmonie se rencontre dans les ouvrages en
prose
; mais elle se trouve bien plus fréquemment dans
style, et sont plus fréquemment employées dans la poésie que dans la
prose
. 294. Faites connaître avec quelques détails les
r. On doit employer les épithètes avec discernement, surtout dans la
prose
, et n’admettre que celles qui donnent au style pl
use, elle excite, au contraire, sa sévérité. Voici deux épigraphes en
prose
, qu’on lit en tête de l’excellente histoire unive
erché. C’est la règle fondamentale de l’énigme. L’énigme peut être en
prose
; mais elle est presque toujours en vers. La suiv
tous. Ver-tu. En voici une autre en
prose
: Ma première se sert de ma seconde pour manger
on fils ; et pour cela il a suffi au poète de mettre en beaux vers la
prose
magnifique de Tite-Live. Commençons par en donner
ché et Lafosse ont depuis imité Racine, doit ses plus beaux vers à la
prose
de Tite-Live, dont il emprunte souvent les expres
moins de difficulté et plus de fruit, nous comparerons exactement la
prose
de l’historien et les vers du poète, en accompagn
ence entre des vers qui se traînent sans force et sans vigueur, et la
prose
que l’on va lire ! « Et alia auxilia desint, me i
x la mémoire. La forme rythmique est plus littéraire ; la tragédie en
prose
n’aurait pas produit ces beaux morceaux, ces pass
se rapproche de la comédie par le ton simple du langage, il admet la
prose
aussi bien que les vers, et il mêle quelquefois l
autrement que Philaminte et Bélise. La comédie s’écrit en vers et en
prose
; sous l’une ou l’autre forme, c’est toujours le
ton de la conversation ; mais il est certain que les vers ont sur la
prose
l’avantage de l’élégance et de la rapidité20.
oduire l’écrivain, lorsqu’il nous en a offert la description. Dans la
prose
, comme dans la poésie, la belle nature est imitée
ans la poésie, la belle nature est imitée ; c’est-à-dire, que dans la
prose
, les objets réels ou possibles, et aussi beaux qu
nades ont de la malice et de la gaieté. Ingénieux et sensible dans sa
prose
, il a su tourner de jolis vers, et ses fables mér
montre la lanterne magique Messieurs les beaux esprits, dont la
prose
et les vers Sont d’un style pompeux et toujours a
mais s’il s’agit de chimie ou d’astronomie, faites-moi grâce de votre
prose
légère et de vos bouquets à Chloris. Les uns et l
u pour la noblesse du style, ils ont banni de la poésie et même de la
prose
une foule de mots justes, précis et parfaitement
uart eut seul les honneurs du Louvre, des discours académiques, de la
prose
soutenue et des beaux vers. » De Reiffenberg, Int
i fait-on sans cesse des syllogismes, comme M. Jourdain faisait de la
prose
sans le savoir. Définition du syllogisme. Syllo
es repos. » (De Orat., l. III, n. 186.) Les espaces dans lesquels la
prose
se renferme, ne sont pas invariables comme dans l
même, toujours musicale, toujours régulière : ils assujettissaient la
prose
presque autant que la poésie même au nombre et à
tous ces avantages ; au moins elle ne les a pas au même degré. Notre
prose
ne se mesure point par spondées, trochées, ïambes
particulièrement à la poésie qu’à l’éloquence et à l’art d’écrire en
prose
(1). § VI. De la convenance. Convenance d
le ne doit pas être recherchée partout. On peut en dire autant de la
prose
. Le précepte de la variété du style ne convient q
atus. L’hiatus est banni de notre poésie, et on ne le permet dans la
prose
que lorsqu’il n’est pas sensiblement désagréable.
t dans le discours soutenu comme dans la simple conversation, dans la
prose
comme dans les vers. Il est impossible de parler
jet. Telle métaphore serait permise, admirable même en poésie, qui en
prose
paraît déplacée et ridicule : telle autre serait
e ou de philosophie. Elle est plus hardie dans la poésie que dans la
prose
. Les figures en général doivent être moins hardi
la prose. Les figures en général doivent être moins hardies dans la
prose
que dans la poésie ; elles doivent s’y trouver au
général de la convenance. Il arrive aujourd’hui qu’on gâte souvent la
prose
par un luxe ridicule de figures poétiques, et l’o
Orat., l. III, n. 165.) Mais ces correctifs ne sont bons que pour la
prose
, ils feraient languir la poésie, qui est plus lib
econdes entrent plus ordinairement dans les discours ou les écrits en
prose
. Comme nous ne traitons pas ici de la poésie, nou
raison, il faut en faire un usage très-sobre dans les compositions en
prose
. L’orateur n’a point à cet égard la liberté du po
soit du discours. Les sentences ne sont pas moins fréquentes dans la
prose
que dans les vers. Souvent on appuie un raisonnem
le goût des pointes dans les premiers écrivains de notre langue : La
prose
la reçut (la pointe) aussi bien que les vers. L’a
française, qui n’est point une langue à inversions, du moins dans la
prose
. On trouve, à la vérité, quelques exemples d’inve
de Virg., trad. de Delille. Description du cheval.) et l’on a dit en
prose
: Belle de douleur, beau de repentir, beau de cou
les mots de leur acceptation véritable. 8°. Style poétique dans la
prose
. Style poétique dans la prose. Écoutons sur
ble. 8°. Style poétique dans la prose. Style poétique dans la
prose
. Écoutons sur cet article délicat un auteur qui
at un auteur qui sait écrire avec un goût également pur en vers et en
prose
. Il est, dit-il, très-difficile dans notre langue
que dans toute autre, de marquer la limite qui sépare la poésie de la
prose
. La difficulté ne consiste pas à reconnaître les
iennent exclusivement à la poésie et ne peuvent jamais entrer dans la
prose
. La haute éloquence emploie avec succès des inver
is autant que les poëtes. Différence qu’il y a entre la poésie et la
prose
. Ce qui constitue essentiellement la poésie, c’e
es par l’ensemble et surtout par l’harmonie…. Mais celui qui écrit en
prose
ne chante pas ; il parle, et il parle la langue c
e commune. Il n’est point soutenu par la magie du rhythme, quoique la
prose
ait aussi son harmonie. Quelque exalté qu’il soit
ngue des hommes pour en prendre une plus qu’humaine. Si l’écrivain en
prose
veut contrefaire le poëte, il y fait de vains eff
l emploie. L’une n’admet pas le style de l’autre. Il faut éviter en
prose
le style poétique, comme il ne faut pas mettre de
prose le style poétique, comme il ne faut pas mettre de vers dans la
prose
. Y a-t-il une prose poétique ? On a quelquefois
que, comme il ne faut pas mettre de vers dans la prose. Y a-t-il une
prose
poétique ? On a quelquefois voulu écrire en pros
ose. Y a-t-il une prose poétique ? On a quelquefois voulu écrire en
prose
poétique. L’adjectif est ici en contradiction ave
l n’y a point, dans la réalité, ou du moins il ne doit pas y avoir de
prose
poétique. Chacun de ces deux genres, ou plutôt ch
eux langues a ses limites. Il n’est pas vrai que le Télémaque soit en
prose
poétique, il est tout simplement en prose. Cette
ai que le Télémaque soit en prose poétique, il est tout simplement en
prose
. Cette prose est facile, coulante, harmonieuse ;
émaque soit en prose poétique, il est tout simplement en prose. Cette
prose
est facile, coulante, harmonieuse ; mais l’auteur
ot quelque morceau intéressant d’un bon auteur, soit en vers, soit en
prose
. Nous disons tous les jours, car cet exercice n’e
employer sont la lecture à haute voix, la déclamation de morceaux de
prose
et de poésie récités de mémoire dans des lieux va
le négligé, lâche 381 7°. Néologisme 382 8°. Style poétique dans la
prose
384 Livre quatrième. De la prononciation oratoi
it convenir au sujet. Elle est plus hardie dans la poésie que dans la
prose
. (1). Personnage de l’Écossaisc, comédie de Volt
ées. Alliances bizarres. Mots heureux répétés. Style poétique dans la
prose
. Différence qu’il y a entre la poésie et la prose
le poétique dans la prose. Différence qu’il y a entre la poésie et la
prose
. L’une n’admet pas le style de l’autre. Y a-t-il
ésie et la prose. L’une n’admet pas le style de l’autre. Y a-t-il une
prose
poétique ? Utilité de la mémoire, Pour l’orateur,
it soit à jamais le pointilleux sophiste2 Qui le premier nous dit en
prose
d’algébriste : Vains rimeurs, écoutez mes ordres
s de l’imitation de plusieurs psaumes. 2. Eux-mêmes, écrirait-on en
prose
. La suppression de l’s est une licence poétique.
, devenus les courtisans de la victoire. La donnée de cette satire en
prose
est ingénieuse. En voulant se justifier, Sansy, l
elle nous fait aussi admirer le talent du peintre et du narrateur. Sa
prose
véhémente vaut le pinceau de Salvator Rosa. Sa pl
ouillet. Esprit brillant, belle imagination, il fut le Malherbe de la
prose
: il a l’ampleur de la période, l’éclat du discou
des tours et la noblesse des termes sont entrés dans le trésor de la
prose
oratoire : l’exagération emphatique, le faux goût
meilleurs. En lisant les admirables productions du génie, soit que la
prose
ou la poésie nous les transmette, on sent son esp
in, nous terminerons par un examen critique des meilleurs ouvrages de
prose
ou de poésie. Première partie. Lecture II
monde avant de pouvoir juger par nous-mêmes du mérite des ouvrages de
prose
ou de poésie ? Non, assurément. Il y a des princi
trouvons tant de charmes à la mesure des vers, et même à celle de la
prose
, quoique moins précise et moins facile à saisir.
sur cette espèce de paradoxe, que la poésie est plus ancienne que la
prose
. Je trouverai l’occasion de discuter à fond cette
es, se servirent de ce style simple et sans ornement que l’on appelle
prose
. Phérécydes de Scyros passe chez les Grecs pour a
os passe chez les Grecs pour avoir composé le premier des ouvrages en
prose
. Cet ancien vernis métaphorique et poétique du la
nt adopté une syntaxe différente de celle des langues anciennes. Leur
prose
admet peu de variété dans l’arrangement des mots
Français est la plus strictement soumise à un ordre fixe, et, dans sa
prose
comme dans sa poésie, elle n’admet presque pas d’
eulement les poètes, mais encore ceux qui écrivent ou parlent bien en
prose
, se trouvent heureux de pouvoir profiter, et tire
au féminin. Elle est toujours le pronom mis à la place de ce mot, en
prose
comme en vers, dans le style du raisonnement comm
poétique, ou que nous jugeons à propos de donner du mouvement à notre
prose
. Il est important de remarquer que, lorsque nous
n’est pas seulement par la mesure que son style diffère le plus de la
prose
, c’est par les mots mêmes qui lui sont consacrés
s ; ce qui prouve combien nos ressources sont étendues, puisque notre
prose
et notre poésie s’expriment, pour ainsi dire, en
nçais, chez lesquels la rime seule distingue la langue poétique de la
prose
ordinaire. C’est surtout dans les sujets les plus
s si loin des anciennes à cet égard. Le style seul de Milton, tant en
prose
qu’en vers, prouve suffisamment que l’anglais n’e
é et l’harmonie des sons, la facilité avec laquelle, en vers comme en
prose
, il se plie à tous les sujets, et devient suscept
e en certaines circonstances. La poésie donne plus de latitude que la
prose
aux expressions nouvelles, ou du moins à celles q
ois, on ne doit user de cette liberté qu’avec une extrême réserve. En
prose
, les innovations sont plus dangereuses, et produi
serait difficile d’y atteindre, et ce succès a également embrassé la
prose
et la poésie. » L’on trouve le mot et répété dans
e nous occuper, comme nous l’avons fait jusqu’ici, que des phrases en
prose
, et il est évident que l’harmonie de ces sortes d
n des autres objets qui concernent le langage ; ils prétendent que la
prose
a, comme la poésie, certaines mesures auxquelles
es Grecs et des Romains était applicable à notre langue, et que notre
prose
pouvait se mesurer par spondées, trochées, ïambes
d’après le sens, par la prononciation. En second lieu, quoique notre
prose
soit susceptible d’être cadencée, cependant la si
teurs eux-mêmes toute cette doctrine sur la mesure et le nombre de la
prose
, il faut convenir qu’elle est en grande partie tr
à ce sujet aucune règle précise, dans quelque langue que ce soit, la
prose
doit être libre dans le choix de ses nombres, et
la plus grande importance à prescrire des règles sur la mesure de la
prose
, Quintilien, avec son bon sens ordinaire finit ai
e. On trouve des phrases admirables dans quelques-uns des ouvrages en
prose
de Milton ; mais les écrivains de son siècle joui
e doit prendre toute composition qui s’élève beaucoup au-dessus de la
prose
ordinaire, comme les inscriptions pour les monume
exprime. On n’y réussit qu’assez faiblement dans les compositions en
prose
, et c’est là qu’on s’attend le moins à rencontrer
des figures, et de même que, dans Molière, M. Jourdain avait parlé en
prose
pendant quarante ans sans savoir ce que c’était q
parlé en prose pendant quarante ans sans savoir ce que c’était que la
prose
, de même beaucoup de personnes se servent fort à
air de grandeur. Une semblable ressource est souvent nécessaire à la
prose
; mais la poésie ne peut s’en passer ; voilà pour
ure se rencontre plus fréquemment que toutes les autres ensemble ; la
prose
et la poésie la prodiguent également, parce que c
lle métaphore serait permise, serait même admirable en poésie, qui en
prose
paraît déplacée et ridicule ; telle autre serait
s ambitieuses, celles même du genre le plus gai, en sont remplies. La
prose
la souffre aussi, et on l’emploie quelquefois jus
nte cette figure portée au plus haut degré où l’on puisse l’élever en
prose
, et ne convient, par conséquent, qu’aux compositi
sition. Nous n’avons jusqu’ici parlé que de l’effet que produisent en
prose
les personnifications ; elles sont extrêmement fr
ndue sur chaque vers de cet excellent poème. Dans les compositions en
prose
, on ne doit se servir de cette figure qu’avec la
re essor qu’en poésie. Pour élever une passion au plus haut degré, la
prose
n’offre point comme la poésie la ressource du nom
mais aussi plus flegmatique des Anglais, qui, dans leurs ouvrages en
prose
, ont rarement atteint aux plus grandes hauteurs d
chullin. » On trouve dans Quintilien un bel exemple d’apostrophes en
prose
; c’est dans l’introduction de son sixième livre,
on, mais avec bien plus de modération encore dans les compositions en
prose
; autrement le style est fade et insipide, et les
blimes et les plus pathétiques des auteurs les plus célèbres, soit en
prose
, soit en vers, sont presque toujours du style le,
dare et Eschyle parmi les poètes, et Thucydide parmi les écrivains en
prose
. Il entend par style fleuri, et le nom d’ailleurs
sir Francis Bacon, Hooker, Chillingworth, Milton dans ses ouvrages en
prose
, Harrington, Cudworth, et beaucoup d’autres écriv
e la restauration, et pendant longtemps publia différents ouvrages en
prose
et en vers. Il s’appliquait à étudier la langue,
, comme prosateur, un rang bien plus élevé ; et parmi ses ouvrages en
prose
, sa philosophie est inférieure, pour la profondeu
implicité et le naturel se retrouvent dans les meilleurs écrivains en
prose
et en vers, même quand ils ne les caractérisent p
chez les anciens. Néanmoins, les autres productions du génie, soit en
prose
, soit en vers, peuvent le disputer à celles de la
e plus de charme et de grâces dans le discours, soit en vers, soit en
prose
. La métaphore diffère de la comparaison par la fo
qui conviennent au style poétique, et qui seraient déplacées dans la
prose
. Boileau a très bien dit dans une ode : Des sons
s arbres sont réjouis. On ne dirait pas dans le style familier de la
prose
qu’une lyre enfante des sons. Il ne faut pas non
, qu’il n’est point de genre de poésie qui ne lui doive beaucoup : la
prose
l’admet fréquemment, et elle n’est point exclue d
re de cette belle figure un usage très sobre dans les compositions en
prose
. Le prosateur n’a point, à cet égard, la liberté
sse, mon cher et aimable ami ; mais j’ai été si indignement occupé de
prose
depuis deux mois, que j’osais à peine vous parler
t des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en
prose
et en vers, en le faisant servir à des ouvrages d
e ni à la pureté du langage. Feu M. de la Motte, qui écrivait bien en
prose
, ne parlait plus français quand il faisait des ve
œuvre de poéstie du roi mon gracieux maître. — Oh ! je lui rendrai sa
prose
et ses vers de tout mon cœur, lui répliquai-je, q
bli en Hollande, était son ennemi, et avait dit beaucoup de mal de la
prose
et de la poésie de Sa Majesté à la princesse d’Or
les temps et les genres divers. La poésie s’en accommode mieux que la
prose
, l’éloquence mieux que l’histoire ; le genre dida
mais il a dans ses vers, le même défaut que Timon l’Athénien dans sa
prose
. Si ces deux écrivains ont infiniment d’esprit, d
ent l’allégorie remplit à elle seule une petite pièce tout entière de
prose
ou de poésie. Ainsi les jolis vers de madame Desh
t à la lettre dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que de la
prose
pour vos jolis vers. Vous me demandez des conseil
acine s’exprime toujours. Chacun croit, en le lisant, qu’il dirait en
prose
tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tou
t des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en
prose
et en vers, en le faisant servir à des ouvrages d
a été donnée dans la bibliothèque Charpentier, en 1840. Ses écrits en
prose
ont été publiés, la même année, par le libraire G
ier a été un chef d’école parmi nous. 3. Pyrénées, en vers comme en
prose
, est du féminin. 4. Pour onctueuses : mais ne se
n nomme dialogue dramatique ou poétique, lors même qu’il est écrit en
prose
, celui qui représente une action plutôt qu’il ne
, la mesure n’y est pas. Le rythme est ce qui distingue le vers de la
prose
. Dans celle-ci la phrase marche libre de toute me
nce un commencement de proposition qui peut entrer aussi bien dans la
prose
que dans la poésie ; cependant en l’examinant d’a
s qu’un rythme irrégulier, tel qu’il se rencontre quelquefois dans la
prose
. Ainsi le rythme n’embrasse que les parties d’une
ommande à l’élève de se souvenir que le rythme poétique n’est pas une
prose
brisée, qu’une phrase qui tombe lourdement et pla
aticale, dont les règles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la
prose
, il n’y a en poésie qu’une seule élision, c’est c
élider. Ex. : Il alla à Arras. Quoiqu’il ne soit pas interdit dans la
prose
, il y fait presque toujours un mauvais effet. Dan
aveur de l’élégance, la licence autorise certaines expressions que la
prose
n’admettrait pas toujours, telles sont : L’empyré
, recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sacré de s’occuper de
prose
. Pour encourager ceux-ci à cultiver l’éloquence,
passions, les actions. Dans l’épopée, il n’y a que la parole, soit en
prose
, soit en vers ; en vers de plusieurs espèces ou d
nse, dans les airs de flûte et de cithare, dans les discours, soit en
prose
, soit en vers, sans accompagnement de chant. Homè
des pensées par les mots. Elle a le même effet, soit en vers, soit en
prose
. La cinquième partie est la mélopée. C’est des ag
t de l’historien n’est point en ce que l’un parle en vers, l’autre en
prose
: les écrits d’Hérodote mis en vers ne seraient t
r les syllabes. Euclide lui-même a fait l’un et l’autre, même dans la
prose
. La chose serait ridicule, sans doute, si cela se
l’on représente ; parler sa langue avec autant de pureté que dans la
prose
la plus châtiée, sans que la contrainte de la rim
e qu’on y remarque. Quant au langage, les comédies sont en vers ou en
prose
; ces dernières, toutes choses égales d’ailleurs,
e de beaucoup inférieures aux comédies en vers. Parmi les comédies en
prose
, il y en a où l’on admet le patois des diverses p
rait à bon droit, si le genre de la comédie, surtout de la comédie en
prose
, n’était pas si propre aux Français, qu’ils sembl
ré, que je considère ici dans sa forme seulement, par opposition à la
prose
, consiste dans un certain arrangement des paroles
ent uniquement consacrés à la poésie, sans pouvoir être reçus dans la
prose
. Tels sont humains pour hommes ; forfaits pour cr
Mais observons en passant que ces mots peuvent être employés dans la
prose
soutenue, dans le discours vraiment oratoire. On
inistre. Esprit brillant, belle imagination, il fut le Malherbe de la
prose
: il a le sentiment de la cadence, l’ampleur de l
des tours et la noblesse des termes sont entrés dans le trésor de la
prose
oratoire : l’exagération emphatique, le faux goût
esure. En effet, on peut assurer que celui qui traiterait l’épopée en
prose
avec imagination et intérêt, laisserait à désirer
crité. Néanmoins Aristote enseigne que l’épopée s’écrit en vers et en
prose
, et prétend que l’Iliade, mise en prose, serait e
’épopée s’écrit en vers et en prose, et prétend que l’Iliade, mise en
prose
, serait encore un poème parce qu’on y reconnaît,
crit en vers, Blair répond qu’il mérite le nom d’épopée, parce que la
prose
cadencée et poétique en est très harmonieuse, et
mesure qu’un peuple s’éclaire et vieillit, la littérature tourne à la
prose
. La poésie est la langue des enfants et des dieux
urne à la prose. La poésie est la langue des enfants et des dieux, la
prose
est celle des hommes. Si parfois la poésie fait e
s droits à la raison, tout en lui marquant ses limites. Il y porta la
prose
française à sa perfection. C’est un modèle de net
eur, il n’est pas impossible de le bien employer en poésie ou dans la
prose
élevée. » (Dictionnaire de M Littré.) 2. Descar
ormé sur ce modèle nous agrée : soit maison, chanson, discours, vers,
prose
, femmes, oiseaux, rivières, arbres, chambres, hab
de mauvais pour former après eux de très-grands hommes en vers et en
prose
. Marot 27, par son tour et par son style, semble
réclame, et notre langue doit beaucoup aux écrivains qui le disent en
prose
, et qui se commettent pour lui dans leurs ouvrage
ce qu’elle peint avec enthousiasme et par des traits plus hardis. La
prose
a ses peintures, quoique plus modérées ; sans ces
l disait d’un ton de papelard : Ouvrez, messieurs, c’est mon Œdipe en
prose
; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de cho
s ce temple à voir les seuls beaux esprits. Vers enchanteurs, exacte
prose
, Je ne me borne point à vous ; N’avoir qu’un goût
lui donnent ; car il avoue sincèrement qu’il n’y a point de poëme en
prose
. L’éloquent Bossuet voulait rayer quelques famili
d’un opéra-bouffon, aussi chaque genre d’écrire a son style propre en
prose
et en vers. On sait assez que le style de l’histo
me semble qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les styles qu’en
prose
. Le style marotique a depuis quelque temps gâté u
er comme Corneille, et que Massillon s’étudia à être aussi élégant en
prose
que Racine l’était en vers. Il est vrai qu’on rep
peindre et émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’imiter en
prose
. Son style est pur, ses peintures sont attendriss
Racine par cœur, et déguisaient les vers de ce divin poëte dans leur
prose
pieuse. C’est ainsi que plusieurs prédicateurs ve
e ni à la pureté du langage. Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en
prose
, ne parlait plus français quand il faisait des ve
n’a que trois ou quatre petites pièces de vers par où il subsiste. La
prose
est digne du chevalier d’Her… Et vous avez loué l
pour discerner les mots de la langue française qui appartiennent à la
prose
de ceux qui sont consacrés à la poésie. Il serait
naturelle de la chose dont on veut parler ; par exemple » je dirai en
prose
: Il y a dans le monde un jeune prince vertueux e
pieds tombent abattus. Un tour poétique, c’est une inversion que la
prose
n’admet point. Je ne dirai point en prose : D’un
c’est une inversion que la prose n’admet point. Je ne dirai point en
prose
: D’un maître efféminé corrupteurs politiques 85,
86. Ce César à la sixième ligne est un tour purement poétique, et en
prose
je commencerais par César. Les mots uniquement ré
a poésie noble, sont en petit nombre : par exemple, on ne dira pas en
prose
coursiers pour chevaux, diadème pour couronne, em
style familier, ce sont à peu près les mêmes termes qu’on emploie en
prose
et en vers. Mais j’oserai dire que je n’aime poin
esse, mon cher et aimable ami, mais j’ai été si indignement occupé de
prose
depuis un mois, que j’osais à peine vous parler d
la syntaxe, sont presque aussi inviolables et inflexibles que pour la
prose
. D’où nous vient cette exactitude ? D’où nous vie
ination, de vivacité et de grâce, m’ont toujours paru supérieurs à sa
prose
, qui n’est le plus souvent qu’ingénieuse. On ne p
tude de métaphores qui approchent du galimatias. J’aime bien mieux sa
prose
que ses vers, etc. Cependant l’opinion commune e
rai sur les ouvrages de M. de Voltaire, en disant quelque chose de sa
prose
. Il n’y a guère démérité essentiel qu’on ne puiss
par les charmes et par le caractère original et plein de raison de sa
prose
; philosophe et peintre sublime, qui a semé avec
à une les époques du perfectionnement universel. VIII. Pour écrire en
prose
, il faut avoir quelque chose à dire : or, quiconq
. L’héroïde est souvent élégiaque. Il y a aussi des épîtres mêlées de
prose
, où l’auteur cherche à briller par la délicatesse
Chapitre XV. Genre didactique en
prose
. C’est moins un genre particulier qu’un genre c
r avec précision et avec clarté les règles des différents Ouvrages en
prose
; du Discours oratoire en général, des Discours s
ortées à trois classes principales. Il y en a que l’Écrivain, soit en
prose
, soit en vers, emploie avec art, pour porter plus
u’il n’eût point fait de vers : Il se tue à rimer ; que n’écrit-il en
prose
? Voilà ce que l’on dit. Et que dis-je autre chos
forts, Abandonne à Louis la victoire et ses bords. Fénelon, dans sa
prose
poétique, donne à tous les objets qu’il peint les
nius, Lucilius, Horace, Perse, Juvénal. Français. La satire Ménippée (
prose
et vers), Regnier, Boileau, Voltaire, Gilbert, Ba
ections. Dans la première, seront exposées les règles des ouvrages en
prose
, et dans la seconde, celles des ouvrages en vers.
re. Desperriers n’était pourtant rien moins que calviniste. Il fut en
prose
ce que Marot devait être en poésie, un esprit flo
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa
prose
facile, de la populariser également par le presti
uteur et quelques autres que nous avons indiqués dans nos extraits de
prose
comme devant être consultés sur lui, nous signale
’est de cette tendance qu’est né le genre descriptif en vers comme en
prose
. Ce genre est le plus facile, parce qu’il ne dema
ngue, et à celle des règles des divers genres de littérature, soit en
prose
, soit en vers. Ainsi cet ouvrage sera divisé en d
preuve d’une incontestable supériorité, a laissé un art poétique, en
prose
, dont une partie est perdue. Dans les vingt-cinq
i ne peut-on lire dix vers français sans y rencontrer l’hyperbate. La
prose
est plus rigoureuse. L’hyperbate cependant naît,
c quelle grâce elle fleurissait le matin ! » En général cependant la
prose
française est avare d’inversions. Fénelon lui en
ique ou la simple cadence, quoique plus cachée, mais régulière, de la
prose
. L’esprit, l’agréable humeur, le ridicule ouvrent
gement de mots différent de celui des anciens. Dans la composition en
prose
il y a peu de variété dans la disposition des mot
est surtout par la fin des périodes qu’on juge de leur perfection. En
prose
, il faut varier habilement la chute des phrases p
ient au beau par excellence. La beauté de la construction musicale en
prose
dépend, comme cela est évident, de deux choses, l
atière avec un soin qui va jusqu’à la minutie ; ils admettent dans la
prose
une cadence plus obscure, cantum obscuriorem , q
les mêmes principes étaient applicables à notre langue, et que notre
prose
pouvait être cadencée par l’usage des spondées, d
nos oreilles tend à dégrader. Ces secours sont souvent nécessaires en
prose
, mais ils sont indispensables en poésie ; elle ne
figure seule est plus fréquente que toutes les autres ensemble, et la
prose
et les vers lui doivent une grande partie de leur
ues métaphores qu’il serait absurde et peu naturel d’employer dans la
prose
font un bel effet en poésie. Quelques autres peuv
licates et les plus humbles, en présente une multitude d’exemples. La
prose
est loin de la repousser, et même dans la convers
vif et vigoureux. Mais si cette figure forme souvent une beauté de la
prose
, elle est la vie de la poésie, où nous devons nou
e que d’interpeller les vêtements qu’il portait. Dans les ouvrages en
prose
, cette figure doit être employée avec plus de mod
es les plus sublimes et les plus pathétiques des meilleurs auteurs en
prose
et en vers, sont exprimés dans le style le plus s
cette classe il place Homère et Sophocle, parmi les poètes ; pour la
prose
, Hérodote, Démosthène, Platon, et, ce qui paraîtr
plusieurs aspects. La force et la vivacité de la description, soit en
prose
, soit en vers, dépendent davantage de l’heureux c
Orat. l. I.), soit une tirade de beaux vers, soit un morceau de bonne
prose
; lorsque je m’en étais bien pénétré, je les répé
nvenance. Pour avoir ignoré ces préceptes, on s’est souvent trompé en
prose
et en vers, comme dans la conduite de la vie. La
émoire des hommes, et l’on en fit par la suite différents recueils en
prose
. Ces fables étaient d’une simplicité et d’une bri
s Morceaux choisis, en réunissant dans le même volume les morceaux de
prose
et de poésie plus particulièrement convenables à
. Courier à madame Pigalle. Mileto, 25 octobre 1806. Vous aurez de ma
prose
, chère cousine, tant que vous en voudrez, et du s
de description, les deux morceaux suivants, l’un en vers, l’autre en
prose
. Une bataille. La trompette a jeté le signal des
r pipe en silence. Pour tout bruit, on entendait le froissement de la
prose
sur les flots, tandis que les étincelles de feu c
mie française, en 1755.) Voici deux modèles de dissertation, l’une en
prose
, l’autre en vers : Le Duel. « Gardez-vous de con
des officiers morts dans la guerre de 1744. C’est un des ouvrages, en
prose
, qui font le plus d’honneur à sa plume et à notre
t des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en
prose
et en vers, en le faisant servir à des ouvrages d
rois mois ; il voulait mourir, il me faisait ses adieux en vers et en
prose
; et le voilà qui, par sa célérité et par la disc
, qu’elle tomba dans l’oubli. Chabanon nous a donné une traduction en
prose
des idylles de Théocrite, avec quelques imitation
u un grand nombre de traducteurs. Celui qui les a le mieux rendues en
prose
, est l’abbé Desfontaines 214. Gresset les a mises
ers Ions de style qu’elle peut prendre. Elle est quelquefois mêlée de
prose
; et alors elle doit avoir entièrement le caractè
substantiel du lyrique latin, me paraît ici préférable à la meilleure
prose
qui en rendrait le sens littéral. Tel que le min
é une imitation en vers. Nous en avons encore une bonne traduction en
prose
par Moutonnet de Clairfons, qui l’a réunie dans u
x vers du monde resteraient infailliblement au-dessous d’une pareille
prose
. Ce morceau, d’ailleurs, était trop célèbre, pour
J’ai réuni quelques exemples de ces vers mêlés, sans le savoir, à la
prose
, dans les notes de mon édition de Longin (1837),
, j’en veux un peu aux réformateurs qui firent marcher au pas vers et
prose
. La Muse au moins s’accommodait mieux d’une libre
réclame, et notre langue doit beaucoup aux écrivains qui le disent en
prose
, et se commettent pour lui dans leurs ouvrages. M
bonheur chez les uns fut réputé gaucherie chez les autres. Aussi, la
prose
seule représente-t-elle à cette époque la vraie m
de style ! C’est la perfection de celui de Racine transportée dans la
prose
. À ce rare talent de s’exprimer ainsi, l’auteur j
uvre de notre langue, à penser et à écrire. L. F. Chefs-d’œuvre de
prose
. Balzac (1594-1655.) [Notice.] Balza
rang des écrivains qui ont illustré la grande époque où il a vécu. Sa
prose
se recommande par un tour net et vif, admirableme
tenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la
prose
, des maîtres de notre époque classique, Voltaire
t à la lettre dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que de la
prose
pour vos jolis vers. Vous me demandez des conseil
acine s’exprime toujours. Chacun croit, en le lisant, qu’il dirait en
prose
tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tou
notre littérature classique. Comme Balzac a le premier marqué dans la
prose
le point de maturité de notre idiome, Malherbe a
ujet j’eus l’esprit prévenu ; Mais j’admire partout vos vers et votre
prose
. TRISSOTIN, à Philaminte. Si vous vouliez de vous
ais à l’effet entier je veux pousser l’idée Que j’ai sur le papier en
prose
accommodée : Car enfin je me sens un étrange dépi
proscriptions de tous ces mots divers Dont nous voulons purger et la
prose
et les vers. ………………………………………………… TRISSOTIN. Voilà
ANDE. Nous serons par nos lois les juges des ouvrages ; Par nos lois,
prose
et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aura de l’
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa
prose
facile, de la populariser également par le presti
s Morceaux choisis, en réunissant dans le même volume les morceaux de
prose
et de poésie plus particulièrement convenables à
t Carême ou de celui de Télémaque. » De là, le surnom de Racine de la
prose
donné quelquefois à Massillon. Tandis que Bourdal
devrait désoler ou désolerait tout : dirait-on plus régulièrement en
prose
. 473. La préposition à est souvent au dix-septiè
énéralement timides, s’étaient trop contentés des tours affectés à la
prose
, tandis qu’ils auraient dû se montrer plus attent
aitre de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excellentes pages de
prose
, dont on peut lire quelques-unes dans le volume d
e vieillard les pleura et grava… cette forme, que n’admettrait pas la
prose
, est parfaitement autorisée en poésie, où elle a
e admiration exagérée. 636. N’est pas bel esprit qui veut, dirait la
prose
. L’inversion de Molière, reçue de son temps, pass
rmi nous. 641. La construction est un peu embarrassée ; on dirait en
prose
: de cet indigne rang où (nous sommes forcées) de
, non moins judicieux et très bien écrits, que renferme la préface en
prose
rédigée par Boileau pour la dernière édition qu’i
à Racine cette construction, qui serait peut-être condamnable dans la
prose
; mais comme au mérite de la nouveauté elle joint
uteur et quelques autres que nous avons indiqués dans nos extraits de
prose
comme devant être consultés sur lui, nous signale
réformes tentées par La Motte, qui imagina de faire des tragédies en
prose
. Voltaire dit du même auteur, dans son Temple du
disait d’un ton de papelard : « Ouvrez, messieurs, c’est mon Œdipe en
prose
; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de cho
a été donnée dans la bibliothèque Charpentier en 1840. Ses écrits en
prose
ont été publiés, la même année, par le libraire G
les passions en les amusant ; son style abonde en mots piquants : sa
prose
acérée se retient comme des vers. Nul n’a mis en
ie de Lesage, intitulée : Un poëte qui a fait son chemin. (Recueil de
prose
; classes de grammaire.) 3. Les Limbes sont les
ement que nous portons sur les beautés ou les défauts d’un ouvrage en
prose
ou en vers. Il n’est pas nécessaire, pour bien j
Les œuvres littéraires peuvent se diviser en deux genres principaux :
prose
et vers. Cette division est fondée sur ce que les
: prose et vers. Cette division est fondée sur ce que les vers et la
prose
constituent deux formes de style essentiellement
ullement aux yeux de ceux qui les lisent. Il n’en est pas ainsi de la
prose
de Fléchier, encore moins de celle de Voiture et
re très fréquente dans les langues anciennes est moins usitée dans la
prose
française. Le matin, elle fleurissait, avec quel
qu’il n’eut point fait de vers Il se tue à rimer : que n’écrit-il en
prose
? Voilà ce que l’on dit. Eh ! que dis-je autre ch
echoquent. Il alla à Alexandrie. — C’est un quiproquo ordinaire. La
prose
admet ou du moins ne proscrit pas aussi sévèremen
s de parler plus nobles, plus hardies, plus figurées que celles de la
prose
. Ainsi Racine veut dire que celui qui est vertueu
r au berceau du monde, Entre les deux langages accordés à l’homme, la
prose
et les vers, le second est beaucoup plus ancien e
s règles déterminées. Trois points distinguent le vers français de la
prose
: 1º il a toujours un nombre fixe et régulier de
et à l’harmonie ; et cet exercice rendra pour vous la composition en
prose
et plus heureuse et plus facile, pourvu que vous
l trace les règles de l’art qu’il veut enseigner comme les traités en
prose
, mais il a sur eux l’avantage de la versification
ment des idées, mais un ordre moins rigoureux que dans les traités en
prose
; 3º embellir le sujet de tous les charmes de l’é
tre chose qu’une lettre écrite en vers. Elle peut, comme la lettre en
prose
, embrasser tous les sujets et se plier à tous les
veautés, rompt brusquement, un jour, la mesure poétique et ouvre à la
prose
la voie où elle va entrer. Dès lors, s’opère le p
rs, s’opère le partage des lettres et la poésie laisse une place à la
prose
. L’histoire et la philosophie en ont fait, sans p
it, sans plus de retard, leur organe. Parmi les premiers écrivains en
prose
, nous devons citer l’historien Cadmus de Milet et
e Phigalée, etc. Denys d’Halicarnasse se demande, quelque part, si la
prose
, à son début, fut simple, sans ornements, ou si,
a presque confirmée l’opinion de ceux qui veulent avec Strabon que la
prose
, à son origine, ne fut guère qu’une imitation de
u, qu’il n’eût pas fait de vers. Il se tue à rimer, que n’écrit-il en
prose
? Voilà ce que l’on dit. — Eh ! que dis-je autre
peinture, ut pictura poesis , dit Horace, dans son Art poétique. La
prose
, d’autre part, a ses peintures sans lesquelles l’
tc. Ajoutons que les poètes, plus souvent encore que les écrivains en
prose
, font usage de cette figure, en prêtant eux-mêmes
dans le sens métaphorique. La hardiesse d’une métaphore peut, mais en
prose
seulement, être atténuée par les correctifs pour
dans la poésie, l’hypallage se rencontre pourtant quelquefois dans la
prose
, et c’est bien en vertu de l’hypallage que Cicéro
qu’on appelle le nombre. C’est, à proprement parler, la mesure de la
prose
, comme le rythme est la mesure des vers. Le nombr
mployer ; on les fait sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la
prose
. L’écrivain qui se creuserait l’esprit à l’avance
r ou de fortifier la pensée. On l’emploie surtout en poésie-, mais la
prose
en tire aussi de beaux effets. Voici une comparai
ère sérieux et sincère de l’ancienne éloquence, soit en vers, soit en
prose
, à l’éloquence plus savante, mais moins naturelle
notre littérature classique. Comme Balzac a le premier marqué dans la
prose
le point de maturité de notre idiome, Malherbe a
es brèves et incisives, qui ont un rythme poétique. On trouve dans sa
prose
quantité de vers alexandrins auxquels ne manque q
s sont les caractères qui distinguent essentiellement la poésie de la
prose
? Le poète, nous l’avons dit, a une manière part
Il continue le dix-septième siècle, mais en 1’affaiblissant. Quand la
prose
au dix-huitième siècle est si vive, si déliée, si
tions, manque de force et de grâce. Elle n’est trop souvent que de la
prose
rimée, c’est-à-dire de la prose gênée par la mesu
ce. Elle n’est trop souvent que de la prose rimée, c’est-à-dire de la
prose
gênée par la mesure et alourdie par les épithètes
ans doute, la comédie et le drame, écrits tantôt en vers et tantôt en
prose
, sont des genres mixtes, qui ne relèvent pas excl
ndré Chénier que la poésie française retrouvera un ciel lumineux. La
prose
au dix-huitième siècle. — Le dix-septième siècle
-huitième siècle. — Le dix-septième siècle avait fixé la langue de la
prose
française. Le dix-huitième en conserva le caractè
t philosophique l’avait sans doute encore heureusement travaillée. La
prose
française gardait, sous le burin de Montesquieu,
minant du dix-huitième siècle, il faut compter, dans le domaine de la
prose
, comme l’un des genres qui lui appartiennent en p
fine peinture détachée de La Bruyère et agrandie. Dans les genres de
prose
, il y a aussi des noms qui voudraient être rappel
s et les prépare à toutes les servitudes. G. F. Chefs-d’œuvre de
prose
. Rollin.(1661-1741.) Nous ne saurions mie
de manières, de sorte pourtant que sous mille formes différentes, en
prose
ou en vers, dans un style étendu ou serré, sublim
ations. Le premier, qui parut à Dresde, en 1752, est écrit dans cette
prose
claire, rapide et pure, qui fait de Voltaire un m
l’ordre direct ; l’ordre et la clarté ont dû surtout dominer dans la
prose
, et la prose a dû lui donner l’empire. Cette marc
ct ; l’ordre et la clarté ont dû surtout dominer dans la prose, et la
prose
a dû lui donner l’empire. Cette marche est dans l
tte marche est dans la nature : rien n’est, en effet, comparable à la
prose
française. Il y a des pièges et des surprises dan
poser encore, résout enfin le sens de la phrase comme un problème. La
prose
française se développe en marchant et se déroule
n en vers qu’on ne puisse très souvent exprimer aussi bien dans notre
prose
, et cela n’est pas toujours réciproque. Le prosat
icateur laisse flotter les rênes et va où la rime le pousse319. Notre
prose
s’enrichit de tous les trésors de l’expression ;
gaire ; mais aussi que de faiblesses ne cache pas l’art des vers ! La
prose
accuse le nu de la pensée ; il n’est pas permis d
que je veuille par là dégrader les beaux vers : l’imagination pare la
prose
, mais la poésie pare l’imagination320. La raison
dans notre langue surtout, où les vers semblent être les débris de la
prose
qui les a précédés ; tandis que chez les Grecs, s
que nos ancêtres, les vers et les dieux régnèrent longtemps avant la
prose
et les rois. Aussi peut-on dire que leur langue f
ire quelque pièce justificative à l’appui de chaque air ? Écrivain en
prose
, M. de Chateaubriand ne ressemble pas aux autres
autres prosateurs : par la puissance de sa pensée et de ses mots, sa
prose
est de la musique et des vers. Qu’il fasse son mé
appent au but ; par-dessus tout, un style si plein et si acéré que sa
prose
se retient presque comme des vers, et que ses phr
ronnant le tout. Peau d’âne, mise en vers d’abord, puis retraduite en
prose
, n’en fait point partie, et mon admiration, je l’
ut le reste. Cette poésie ne fait pas d’efforts pour s’éloigner de la
prose
; elle sait qu’il n’y a rien de plus charmant que
gner de la prose ; elle sait qu’il n’y a rien de plus charmant que la
prose
française, et que le mieux qu’elle puisse faire,
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa
prose
facile, il la popularisa également par le prestig
contraindre Vers des objets nouveaux qu’ils s’étonnent de peindre. La
prose
plus souvent vient subir d’autres lois, Et se tra
sa fière préface, Que si son style épais vous fatigue d’abord, Si sa
prose
vous pèse et bientôt vous endort, Si son vers est
omédies, où son esprit charmant courait et se jouait avec aisance. Sa
prose
fine et poétique avait, d’ailleurs, le tour sobre
énéraux, des pensées et des images également générales. » 319. Notre
prose
est-elle supérieure à notre poésie ? C’est là une
de Rivarol les vers d’un écrivain contemporain (M. L. Veuillot) : O
prose
, mâle outil, et bon aux fortes mains ! Quand l’es
es vers (Nouveaux Lundis, 1. p. 77), c’est la revanche complète de la
prose
contre l’éloge absolu qu’avait fait des vers A. d
cette langue immortelle……), et, ce qui est piquant, la revanche de la
prose
est elle-même en très beaux vers. » 322. En 180
me des ailes, portent des réflexions. » 345. Doudan définit ainsi la
prose
de Voltaire : « Coloris fin et léger. Vivacité co
des Causeries du Lundi, p. 441. Le critique trouve Lamartine dans sa
prose
plus voisin encore que Chateaubriand de Bernardin
est une Histoire Naturelle des Poissons. 448. « La qualité de cette
prose
du dix-septième siècle, a dit Cousin dans l’avant
ou dans ce vulgaire amalgame de deux genres opposés qu’on appelle la
prose
poétique, signe fatal des littératures en décaden
apporter à Pharasmane, et il s’applique à Rhadamiste. Il faudrait, en
prose
: Heureux, pour moi, que je n’aie point versé, et
onie que l’on retrouve, quoique d’une manière moins sensible, dans la
prose
un peu soignée. L’esprit, les saillies, le ridicu
rang des écrivains qui ont illustré la grande époque où il a vécu. Sa
prose
se recommande par un tour net et vif, admirableme
e, pressé par le temps et par les besoins, ne donna que des pièces en
prose
. Mais quatre ans après l’École des femmes, il pro
e comédie en vers. Par les Précieuses ridicules, sa première pièce en
prose
, jouée treize ans auparavant, il avait fait dispa
e à ce goût ancien. Qu’a-t-il sur nous, dit-on, soit en vers, soit en
prose
? L’antiquité des noms ne fait rien à la chose, L
eut la bouche close, Sa femme ne dit plus rien ; Elle enterra vers et
prose
Avec le pauvre chrétien. En cela je plains son z
rime au bout de quelques mots. Souvent j’habille en vers une maligne
prose
: C’est par là que je vaux, si je vaux quelque ch
cesse pour ainsi dire d’être un art, et, dans la poésie comme dans la
prose
, dégénère tristement des grands originaux du dix-
réserva du feu l’Énéide. Le Temple du Goût. — Ce petit écrit, moitié
prose
, moitié vers, est une des plus agréables et des p
nque entièrement. Citer du Voltaire est aussi difficile en vers qu’en
prose
. Nous ferons lire quelques morceaux de différents
la tribune, J’y monte, et mes talents, voués à la fortune, Jusqu’à la
prose
encor voudront bien déroger. Mais l’abus ne pouva
tre-Français, le Philosophe sans le savoir, comédie en cinq actes, en
prose
, son chef-d’œuvre, et en 1768, la Gageure imprévu
se, son chef-d’œuvre, et en 1768, la Gageure imprévue, en un acte, en
prose
, imitée de la Précaution inutile de Scarron. Volt
leurs ; enfin, à quelques fragments traduits ou imités, en vers et en
prose
, de divers auteurs latins, particulièrement de Vi
illesse, et surtout dans sa correspondance avec Thomas, écrite en une
prose
exquise et bien meilleure que ses vers : c’est là
moi-même, toujours soutenu par mes amis, je sentis que mes vers et ma
prose
, goûtés ou non, seraient mis au rang du petit nom
contraindre Vers des objets nouveaux qu’ils s’étonnent de peindre. La
prose
plus souvent vient subir d’autres lois, Et se tra
goût est la suprême loi de l’art. La description, en vers comme en
prose
, tient une large place dans les productions du di
ait mal l’anglais195, et qu’il a fait son poème sur une traduction en
prose
. Pope ne revit pas dans cette maigre et prosaïque
a combattant. Les vers de Fontanes sont élégants et châtiés, comme sa
prose
, niais dénués d’imagination et de feu. Cet homme,
fin et exquis littérateur. Il a laissé plusieurs contes en vers et en
prose
, parmi lesquels le conte si connu du Meunier de S
bre de ses chansons sont des pamphlets, et il est peu de pamphlets en
prose
qui aient eu une influence si grande et si étendu
r trop la rime, et en use avec tant de liberté qu’il semble écrire en
prose
. Il fait rimer eau avec falot, mari avec souris,
iais qui veut dire une chose, Et qui ne la dit pas, faute d’écrire en
prose
? J’ai fait de mauvais vers, c’est vrai ; mais, D
vers magnifiques. Brizeux n’a jamais rien écrit dans le langage de la
prose
qu’il dédaignait, si ce n’est pour traduire la Di
ne harmonie qu’on n’avait avant lui rencontrées dans aucun ouvrage en
prose
. Voici comment il s’exprime en écrivant au père D
hent beaucoup ce genre de beauté qui convient aussi parfaitement à la
prose
, toutes les fois qu’il s’agit de décrire. L’harmo
nt passage est tout ce qui nous reste d’une traduction de Lucrèce, en
prose
et en vers, que Molière avait achevée, et dont il
: Nous serons, par nos lois, les juges des ouvrages ; Par nos lois,
prose
et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aura de l’
chants des poètes ou par des monuments simples et grossiers. Quand la
prose
paraît, on pense à transmettre à la postérité les
enay, près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la
prose
, des maîtres de notre époque classique, Voltaire
onnaissance de l’avenir est le Discours de la Méthode, où il porta la
prose
française à sa perfection : c’est un modèle de ne
lle et de Scudéri : il a composé plusieurs pièces, tant en vers qu’en
prose
, lesquelles n’ont point eu d’approbation. Ces deu
uvre de notre langue, à penser et à écrire. L. F. Chefs-d’œuvre de
prose
. Balzac (1594-1655.) [Notice.] Balza
ours de la Méthode (1637), passera pour un des chefs-d’œuvre de notre
prose
, tant que la netteté, la justesse et l’exactitude
Descartes : « Je le considère, avec Pascal, comme le fondateur de la
prose
française ; Descartes l’a trouvée, et Pascal l’a
ce sont deux géomètres et deux philosophes ; et c’est d’eux que notre
prose
a reçu d’abord les qualités qui désormais la cons
à la littérature maniérée de la Renaissance. Il est le Malherbe de la
prose
; ajoutons qu’il en est le Malherbe et le Corneil
de mauvais pour former après eux de très grands hommes en vers et en
prose
. Marot244, par son tour et par son style, semble
tenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la
prose
, des maitres de notre époque classique, Voltaire
aux air, une sotte hauteur ; Il ne veut plus parler que de rime et de
prose
; Des auteurs décriés il prend en main la cause ;
ndant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa
prose
facile, de la populariser également par le presti
s Morceaux choisis, en réunissant dans le même volume les morceaux de
prose
et de poésie plus particulièrement convenables à
el coup d’œil jeté sur l’abîme ! quel vers pourrait-on égaler à cette
prose
inimitable ? 85. Les hommes ne sont que le songe
d que ce morceau était, suivant lui, le plus beau qui existât dans la
prose
française. M. Royer-Collard ajoutait que toute ce
e le nombre et la période : il a été justement appelé « le père de la
prose
française. » — Coeffeteau, traducteur distingué,
tait alors des deux genres, non seulement dans les vers, mais dans la
prose
: il n’est plus guère que masculin maintenant, du
aître de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excellentes pages de
prose
, dont on peut lire quelques-unes dans le volume d
515. J’aurais lieu de me plaindre si me fiant à vous, dirions-nous en
prose
. Lieu de plainte est un latinisme ; m’exposant se
l savait peindre. Pas un mot de trop, pas un sacrifice à la rime : la
prose
ne s’exprimerait ni avec autant de concision ni a
s jurés, il est bien placé ici ; mais il ne serait pas accepté par la
prose
. On sait que notre langue ne partage pas pour les
rapporter à Pharasmane, et il s’applique à Rhadamiste. Il faudrait en
prose
: Heureux, pour moi, que je n’aie point versé, et
uteur et quelques autres que nous avons indiqués dans nos extraits de
prose
comme devant être consultés sur lui, nous signale
a été donnée dans la bibliothèque Charpentier en 1840. Ses écrits en
prose
ont été publiés, la même année, par le libraire G
u même : l’inversion que présente ce vers était un tour fort reçu, en
prose
comme en vers, du temps de Corneille. 3. Ainsi
e de notre poésie, comme de la chaire chrétienne a été celui de notre
prose
. Ce fut dans les compositions dramatiques grâce a
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