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1 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
aussi précieuse ? Pour nous instruire, avec une certaine méthode, des principes fondamentaux de la morale, nous devons nous consi
ous apprend à nous bien comporter dans le monde. Elle nous expose les principes qui doivent être la base de notre conduite ; prin
ous expose les principes qui doivent être la base de notre conduite ; principes qui constituent les vertus que nous appelons simp
judicieux et de plus solide. Tous les préceptes y sont fondés sur des principes sages et justes, sur des notions exactes de l’uti
le baron de Puffendorf me paroît être celui qui a le mieux établi les principes raisonnés de la morale dont je parle ici, dans se
yle maniéré et trop souvent antithétique. La morale en est pure ; les principes en sont exact ; et l’on peut y acquérir un grand
ode, y conforme même le sien autant qu’il le peut, sans s’écarter des principes de la sagesse. Cette manière de se conduire, dans
s les livres nous abrègent infiniment ce travail, en nous donnant des principes certains qui éclairent notre esprit, rectifient n
etteté et liaison des idées, instructions solides et appuyées sur des principes aussi sages que vrais, tout se trouve réuni dans
l’enseigner et de la pratiquer), donnèrent toute leur application aux principes de la morale. Mais privés du flambeau qui seul po
effrénée, et bien souvent la dégradation totale de l’homme, sont les principes ou les effets de leur morale. Socrate et son dis
la sagesse humaine. Envisagez-la cette morale de l’Evangile dans ses principes , dans ses motifs ; dans sa fin ; vous la trouvere
mpies, et nous mettre en état de découvrir toute l’absurdité de leurs principes , toute l’extravagance de leurs opinions, toutes l
sans cesse qu’il existe un être, seul éternel, seul indépendant, seul principe de tous les êtres, et dont ils se sentent forcés
es yeux, y est fidèlement exposé. En un mot, la nature de l’homme, le principe de ses vices et de ses vertus, les motifs qui peu
sirs. Il ne vous restera plus qu’à méditer bien sérieusement les bons principes contenus dans ces livres ; à vous les graver bien
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ctiques, dans le genre littéraire, sont ceux où l’écrivain expose les principes et les règles d’un art. Il est aisé de sentir qu’
distribution et l’arrangement des matières. En remontant aux premiers principes , il les enchaînera tous les uns aux autres sans l
oit pas, dans un ouvrage didactique, passer sous silence les premiers principes , sous prétexte qu’ils sont connus. Cette supposit
u, la liaison des matières exige toujours que l’écrivain rappelle ces principes , et les trace du moins succinctement. Ils servent
aturellement à la connaissance d’un autre. Je sais que les différents principes d’un art se communiquent réciproquement de la lum
sse et toute l’étendue, il faut les posséder tous. Mais en général un principe doit être assez bien développé, pour qu’il puisse
ours. Il faut donc que la critique soit fondée sur des raisons et des principes solides. Un bon mot, quelque agréable et piquant
ait jeté dans la classe de ces hommes vicieux et méchants, autant par principe que par habitude. Si, en matière de religion, il
se. Nous avons d’Aristote une rhétorique, où sont développés tous les principes de l’art oratoire, et une poétique qui contient l
dans les ouvrages d’esprit (en dialogues), par le P. Bouhours, et les Principes de la littérature, par l’abbé Batteux. Je crois d
3 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ittérature ? La Littérature est la science des règles, des lois, des principes , qui doivent régir la composition ou l’appréciati
tous les hommes ? Tous les hommes apportent en naissant les premiers principes du goût. Il n’y a rien dans notre nature de plus
r et de juger. 16. Le goût a-t-il besoin d’être dirigé ? Quoique les principes du goût soient inhérents à l’esprit humain, et qu
ai et conforme à la nature, cependant chez la plupart des hommes, ces principes sont peu développés, faute d’instruction et de ré
? Les préceptes ou règles littéraires consistent dans un ensemble de principes et d’observations capables de diriger l’écrivain
s sentiments et en perfectionnant toutes les facultés de l’homme. Les principes des sciences elles-mêmes seraient rebutants, si l
 ; ramener sans cesse l’admiration vers le beau ; considérer comme le principe vital de la littérature le sentiment religieux, o
les déterminées. Mais, outre ces deux formes de la pensée, il y a des principes généraux qui sont propres à toutes les production
fera ensuite connaître les règles spéciales. Enfin, on s’occupera des principes de la rhétorique ou de l’art de bien dire. De là,
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
singulier, non de raisonner avec plus de méthode, mais de trouver les principes même sur lesquels on raisonne ; non de compasser
rouver une seule idée nouvelle. » Au génie de réflexions, comme à son principe , doit se rapporter cette liberté et cette hardies
nous le règne de la véritable philosophie, et posa en même temps les principes sûrs qui doivent diriger l’esprit humain dans l’é
l’esprit philosophique. « Je le trouve dans le talent de saisir les principes généraux, et d’enchaîner les idées entre elles pa
ire sont toujours noyés dans les détails : incapables de remonter aux principes d’où l’on voit sortir les conséquences, comme une
fil de tous les labyrinthes. Nous le voyons, c’est un petit nombre de principes généraux et féconds qui a donné la clef de la nat
t vaste et profond, qui voit les choses dans leurs causes, dans leurs principes  ; un esprit naturellement fier et courageux, qui
ts sa manière de penser ordinaire : il voudrait encore ici marcher de principe en principe, et former de toute la religion une c
e de penser ordinaire : il voudrait encore ici marcher de principe en principe , et former de toute la religion une chaîne d’idée
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
aux de l’homme d’état : « Il doit gouverner comme la nature, par des principes invariables et simples ; bien organiser l’ensembl
a voulu se placer à la source de tout, se rendre maître des premiers principes , par quelques idées claires et fondamentales, pou
ommencé sa marche par s’appuyer sur les phénomènes, pour remonter aux principes inconnus, résolu de les admettre, quels que les p
qu’il voit, pour en trouver la cause, soit claire, soit obscure. Les principes évidents de l’un ne le conduisent pas toujours au
qu’ils sont ; les phénomènes ne conduisent pas toujours l’autre à des principes assez évidents. Les bornes qui, dans ces deux rou
uille dans son cabinet, calcule la marche des sphères d’après un seul principe , qui agit toujours d’une manière uniforme. Que la
spective ; et c’est ce qu’a fait Voltaire. Ainsi, quoiqu’il y ait des principes généraux, dont on ne saurait trop recommander l’o
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
dans la bonne société, s’il n’était pas initié à la connaissance des principes littéraires, s’il ignorait les règles relatives a
as des notions exactes sur la poésie et sur l’éloquence ? Ce sont ces principes et ces règles que nous nous sommes efforcé de réu
s du premier des arts agréables, nous exposerons, dans ce volume, les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont co
exposerons, dans ce volume, les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont communs à tous les genres de productions
autres volumes, on aura dans le Style et dans la Rhétorique tous les principes de l’art d’écrire et toutes les règles de l’éloqu
il consciencieux, qui non seulement ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
vres purement didactiques, sont des ouvrages où l’écrivain expose les principes et les règles d’un art ou d’une science. Il est a
distribution et l’arrangement des matières. En remontant aux premiers principes , il les enchaînera tous les uns aux autres sans l
oit pas, dans un ouvrage didactique, passer sous silence les premiers principes , sous prétexte qu’ils sont connus. Cette supposit
u, la liaison des matières exige toujours que l’écrivain rappelle ces principes et les trace du moins succinctement. Ils servent,
ent à la connaissance d’un autre. Toutefois, parce que les différents principes d’un art se communiquent réciproquement de la lum
ne peut cependant connaître en ce moment à fond. Mais, en général, un principe doit être assez bien développé pour qu’il puisse
e extrêmement remarquable, une rhétorique où sont développés tous les principes de l’art oratoire, et une poétique qui, bien qu’e
attention des lecteurs intelligents. § 21. Articles de critique. —  Principes généraux. — Polémique. Les ouvrages de critiqu
sain. Il faut donc que la critique soit fondée sur des raisons et des principes solides. Un bon mot, quelque agréable et piquant
es, et a souvent parlé en orateur. On ne peut presque rien réduire en principe  ; je voudrais que M. Gibert eût le style et l’esp
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
ui-même devant ses juges. Obligé de parler de lui et de justifier ses principes , puisque c’est sur ses principes qu’on l’attaquai
de parler de lui et de justifier ses principes, puisque c’est sur ses principes qu’on l’attaquait, ce grand homme le fait avec ce
jaloux de s’y dérober ; mais défendant jusqu’aux derniers moments les principes qu’il avait professés, parce qu’il les croyait ut
s persécuteurs. « Ami, lui répond Socrate, mon sort est changé ; mes principes ne le sont pas. Voyons ; et, si nous n’en trouvon
il de l’espérance ? Sur quoi il se fonde quand il la regarde comme le principe pour lui d’une immense félicité ? Le grand nombre
’homme, que dans la connaissance de ce vrai : que Dieu seul en est le principe et la source, et que la connaissance n’en peut êt
Socrate, et de plus, quatre livres, sur l’esprit, le caractère et les principes de son maître : c’est un véritable éloge, éloge d
9 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
si claires que naturelles, et pour renfermer dans notre plan tous les principes et toutes les règles des compositions poétiques.
us les principes et toutes les règles des compositions poétiques. Ces principes , soit généraux, soit particuliers, nous les avons
rages attestent la vaste érudition, la pureté de goût et la sûreté de principes littéraires, nous a fourni de riches matériaux. C
gal, le sonnet, la pastorale, la fable, est tiré en grande partie des Principes Littéraires du savant distingué, dans lequel Deli
nous nous sommes proposé en faisant paraître ce travail qui, dans le principe , n’était nullement destiné à la publicité. A. P.
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
n confessant notre insuffisance, d’indiquer au moins sommairement les principes d’argumentation, et les principaux termes affecté
découle invinciblement. Vous ne pouvez vous tromper, parce qu’ici le principe étant en vous, vous en connaissez le résultat dan
, les propositions mathématiques. On peut même ranger parmi elles les principes fondamentaux de la métaphysique et de la morale.
ogique ; mais ce peu de mots peut suffire, ce me semble, à établir le principe et les modes les plus ordinaires de la logique fo
une discussion actuelle, rattacher son argumentation à quelque grand principe , à quelque vérité d’un ordre élevé, soit en moral
e les arguments de l’adversaire, à détruire ses objections contre nos principes , ses allégations contre notre personne. Que, selo
La réfutation est sérieuse ou ironique : sérieuse, elle repousse les principes de l’adversaire ou les conséquences qu’il en a ti
e pouvoir passer sous silence une division qu’Aristote établit dès le principe , et que tant de rhéteurs ont regardée comme capit
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
leurs hymnes funèbres, leurs harangues enfin, et leurs orateurs. Les principes généraux du goût sont donc profondément gravés da
cisément autant qu’il le doit être. Le goût n’est certainement pas un principe arbitraire, soumis à la fantaisie de chaque indiv
et qui agissent généralement avec autant d’uniformité que nos autres principes intellectuels. Lorsque ces sentiments ont été per
ularité de quelques figures et l’agréable variété des autres, sont le principe des beautés que nous y trouvons. Mais voulons-nou
s très imparfaites : la nature semble nous avoir fait de ces premiers principes du sens interne un mystère impénétrable. Mais si
12 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
poserait à s’égarer. Il faut que des connaissances préliminaires, des principes clairs et précis et des idées arrêtées nous accom
licarnasse.. Cicéron est bien plus clair, bien plus élémentaire : les principes qu’il nous a transmis, fruits d’une longue observ
puisse mettre entre les mains d’un jeune homme. On y trouve tous les principes de la saine critique. C’est une éloquente et méth
gréables, et de belles images viennent souvent orner et éclaircir les principes qu’il a tracés. Mais son plan est vaste et exécut
x qui se destinent à parler en public. Heureux si, en simplifiant les principes de l’art de parler, je puis contribuer à réveille
-là même à qui leur profession fait un devoir d’étudier avec soin les principes de l’art oratoire. J’aurais pu facilement, avec l
pas être imputés à l’art, mais aux maîtres qui, au lieu d’établir des principes clairs et puisés dans la nature, imbus qu’ils éta
hétorique sert à ajouter le poli. Quiconque ne possède pas à fond les principes de la rhétorique, n’arrivera que difficilement à
ornements de ceux dictés par la raison. Celui qui n’a pas étudié les principes de l’éloquence, qui n’a pas été façonné à goûter
ccordées. Une des grandes lois de la nature est que l’exercice est le principe qui vivifie et nourrit nos facultés morales aussi
t exquis, et dont la raison fût toujours saine et jamais errante, les principes qu’un tel homme donnerait sur le beau en seraient
is comme cet être surnaturel ne saurait exister, il faut chercher les principes du goût dans l’assentiment du grand nombre, et ét
ensations communes aux hommes doivent servir de titre pour fonder les principes du goût. Nous pouvons faire sur ces matières des
voulons tirer de ce qui précède, c’est que le goût est loin d’être un principe arbitraire soumis aux caprices individuels, et n’
les œuvres du génie, en remontant des applications particulières aux principes généraux. La critique n’a pour fondement que l’ex
r ses ouvrages : ils possèdent des beautés en harmonie avec les vrais principes , et la puissance de ces beautés a été si grande,
ces théories métaphysiques, nous n’avons pas encore sur ce sujet des principes bien fixes. Cet état d’imperfection peut être att
ur les beautés de diverses figures, mais si nous voulons appliquer ce principe à d’autres objets également beaux, mais d’une esp
u’ils soient variés jusqu’à la confusion. Cherchons donc ailleurs les principes du beau. Les couleurs nous présentent l’exemple l
s simple du beau ; là, ni la variété, ni l’uniformité, ni aucun autre principe , que je sache, ne peut être assigné comme le fond
rang comme la source du beau, mais une variété gracieuse est aussi un principe puissant du beau. La régularité plait peut-être,
de l’action. Quoique la couleur, la forme et le mouvement soient des principes distincts du beau, cependant ils se trouvent souv
sirs du goût, on a encore remarqué avec justesse que plusieurs autres principes y contribuent également. La nouveauté, par exempl
également. La nouveauté, par exemple, a été signalée comme un de ces principes  ; un objet qui n’a nulle autre qualité pour attir
t par une impulsion vive et agréable. L’imitation est aussi un de ces principes , donne naissance à ce que Addisson appelle les pl
les objets sensibles qui ont une analogie évidente avec eux. Mais ce principe d’analogie ne peut être appliqué aux langues que
était arrangée suivant la construction de notre langue. Cependant ce principe n’était pas tellement invariable qu’il dût toujou
plus profonde et plus exquise ait été mise en usage ; l’étude de ces principes est extrêmement utile ; c’est à leur ignorance qu
i paraît souvent le résultat du caprice, et ne dérivant d’aucun autre principe que de la construction arbitraire du langage. Les
de déclinaison avait nécessité une quantité innombrable de règles ou principes fondamentaux ; mais d’un autre côté ces mots para
l’âme, examiner sa construction et ses progrès, c’est développer les principes qui se rattachent à la nature et aux progrès de n
x sujets vifs et faciles. Cependant, dans presque tous les écrits, le principe général est que ces deux genres de style doivent
par mes amis, et accueilli de la manière la plus amicale. » Le second principe consiste à ne jamais entasser dans une seule phra
du temps elle produit un mauvais effet. Enfin, j’ajouterai un dernier principe pour l’unité de la période, c’est de la conduire
ententia, neu se Impediat verbis lassas onerantibus aures. Il est de principe que tout mot qui n’ajoute pas, quelque chose à la
ivains doivent nous servir de guide ; cependant j’indiquerai quelques principes dont l’observation a démontré l’utilité. Quoique
t une affectation désagréable. Cependant il faut toujours observer ce principe  : ne decrescat oratio et ne fortiori subjungatur
les divers membres de la période. Je n’indiquerai plus qu’un dernier principe relatif à l’énergie de la phrase, c’est que dans
s sur ce point a égaré quelques esprits ; ils ont pensé que les mêmes principes étaient applicables à notre langue, et que notre
ait indiquer à cet égard seraient trop générales : cependant quelques principes peuvent être utiles pour former l’oreille à cette
’usage nous enseignent ces figures ; mais il n’en résulte pas que les principes soient inutiles, parce qu’ils naissent des observ
Or, connaître les règles qui doivent déterminer la préférence de tel principe sur tel autre, c’est apprendre à diriger le choix
es, et qu’ils ne doivent être ni au-dessus ni au-dessous du sujet. Ce principe s’applique à tous les genres de style figuré, et
u lieu d’éclairer la pensée elle la rend diffuse et obscure. Voici le principe qu’établit Cicéron à cet égard : Verecunda debet
ntionner quelques autres, qui seront facilement comprises d’après les principes que nous avons posés. La comparaison est fondée s
s font impression sur nous par voie de sympathie. La sympathie est un principe puissant et étendu de notre nature, qui nous disp
le de l’auteur qui préfère le brillant au solide. Les conseils et les principes des anciens auteurs à cet égard sont excellents,
montre alors bien plus puissante que l’art. C’est le fondement de ce principe si juste d’Horace : Si vis me flere, dolendum es
uste d’Horace : Si vis me flere, dolendum est primum ipsi tibi. Ce principe admis, il en résulte ces conséquences qui servent
aires, et toujours tenu en haleine par des révolutions fréquentes. Le principe du gouvernement était entièrement démocratique. L
utions chez les peuples que par le spectacle de notre bonheur… Si nos principes se propagent avec tant de lenteur chez les nation
proclamer par des cris de joie la fraternité universelle. » Mais les principes exagérés de ces orateurs paraissaient trop modéré
parlerai par la suite avec détails ; mais avant j’indiquerai quelques principes particuliers à l’éloquence populaire ; je traiter
r de leur caractère, et compromettre, pour un futile amusement, leurs principes et leur jugement. Les discussions devant les asse
sse découvrir la feinte. Le cœur seul peut répondre au cœur. Le grand principe en ce point, comme dans tous les autres cas, est
er au-delà de ce que l’oreille du public peut supporter. J’indique ce principe afin de mettre en garde contre une imitation peu
nion solennelle. Capus artis est decere , dit Quintilien. Le premier principe de l’art est de respecter les bienséances. Nul ne
rriver à ce but, il est de toute nécessité qu’il s’adresse à tous les principes d’action qui existent en nous, aux passions, aux
allez dire : les matières sont grandes, mais usées et triviales ; les principes sûrs, mais dont les auditeurs pénètrent les concl
influencer leurs habitudes, sans leur avoir préalablement offert des principes justes et capables d’éclairer leurs esprits, ne s
sur une très fausse idée, et s’éloigne prodigieusement des véritables principes de l’éloquence de la chaire. Sans doute un prédic
latives à la disposition des diverses parties du discours, et à leurs principes constituants ; je me bornerai à indiquer ici quel
ces de l’éloquence étaient nécessaires pour l’application directe des principes que je vais présenter. Toutes les fois que quelqu
ex fulgore, sed ex fumo dare lucem . (Hor.) C’est infailliblement un principe général qu’il ne faut pas d’abord déployer toute
t qu’il donne, pour ainsi dire, le ton du reste du discours. Un autre principe de l’exorde est de ne pas anticiper sur quelques
r un léger changement dans le tour de notre exorde, il montre que les principes que nous avons avancés en commençant notre attaqu
oratio, cujus initium nihil præparatum habuisse manifestum est. Ces principes ne sont pas applicables aux sermons. Il est diffi
t que les diverses classes d’arguments qui s’adressent aux différents principes de la nature humaine soient distincts et séparés.
lecteur aux préceptes que j’ai indiqués en traitant du style, et aux principes que j’établirai ci-après en parlant du débit et d
ans Cicéron un exemple qui me servira à démontrer quelques-uns de ces principes , et principalement le dernier. Je le prendrai dan
sont bornés à le copier sur ce sujet. Je ne crois pas que de pareils principes , présentés par écrit ou verbalement, puissent êtr
de sciences diverses, a recherché, avec beaucoup de pénétration, les principes de la rhétorique. Le premier, il arracha des main
ur que les Institutions de Quintilien. On y retrouve presque tous les principes de la saine critique. Il a classé dans un ordre e
13 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
dans un âge où la tête est vide, où la raison n’est point affermie en principes , où les éléments de nos pensées ne sont pas même
homme éloquent ; 3° que pour ces essais on préfère les causes dont le principe est contesté, non-seulement parce qu’elles donnen
nombre des plus belles causes sont des causes particulières, dont le principe est reconnu ; et c’est pour celles-ci que la méth
iter, aurait été de l’enseigner en masses : un petit nombre de grands principes , appuyés sur de grands exemples, aurait suffi, et
onc simplifier l’art le plus qu’il eut été possible, ne pas ériger en principe ce qui n’est juste et vrai que sous certains rapp
e, ou la magnificence ; si dans la preuve il lui faut insister sur le principe ou sur les conséquences ; si dans la réfutation i
s, le ciel aurait donné le don d’écrire éloquemment ! Un livre où les principes d’une saine philosophie, d’une politique morale,
d’abord pénétrer d’une vue et ne sont point accoutumés à chercher les principes . Et les autres, au contraire, qui sont accoutumés
pes. Et les autres, au contraire, qui sont accoutumés à raisonner par principes , ne comprennent rien aux choses de sentiment, y c
incipes, ne comprennent rien aux choses de sentiment, y cherchant des principes et ne pouvant voir d’une vue. XVI. En sachant la
nce entre l’esprit géométrique et l’esprit de finesse En l’un, les principes sont palpables, mais éloignés de l’usage commun ;
-là, manque d’habitude ; mais, pour peu qu’on s’y tourne, on voit les principes à plein ; et il faudrait avoir tout à fait l’espr
l faudrait avoir tout à fait l’esprit faux pour mal raisonner sur des principes si gros qu’il est presque impossible qu’ils échap
resque impossible qu’ils échappent. Mais dans l’esprit de finesse les principes sont dans l’usage commun et devant les yeux de to
question que d’avoir bonne vue ; mais il faut l’avoir bonne, car les principes sont si déliés et en si grand nombre qu’il est pr
e qu’il est presque impossible qu’il n’en échappe. Or l’omission d’un principe mène à l’erreur : ainsi il faut avoir la vue bien
à l’erreur : ainsi il faut avoir la vue bien nette pour voir tous les principes , et ensuite l’esprit juste pour ne pas raisonner
s, et ensuite l’esprit juste pour ne pas raisonner faussement sur des principes connus. Tous les géomètres seraient donc fins, s’
s, s’ils avaient la vue bonne, car ils ne raisonnent pas faux sur les principes qu’ils connaissent ; et les esprits fins seraient
rits fins seraient géomètres, s’ils pouvaient plier leur vue vers les principes inaccoutumés de géométrie. Ce qui fait donc que d
nt pas géomètres, c’est qu’ils ne peuvent du tout se tourner vers les principes de géométrie ; mais ce qui fait que des géomètres
u’ils ne voient pas ce qui est devant eux, et qu’étant accoutumés aux principes nets et grossiers de géométrie, et à ne raisonner
de géométrie, et à ne raisonner qu’après avoir bien vu et manié leurs principes , ils se perdent dans les choses de finesse, où le
ié leurs principes, ils se perdent dans les choses de finesse, où les principes ne se laissent pas ainsi manier. On les voit à pe
par ordre comme en géométrie, parce qu’on n’en possède pas  ainsi les principes , et que ce serait une chose infinie que de l’entr
t ridicules, voulant commencer par les définitions et ensuite par les principes  ; ce qui n’est pas la manière d’agir en cette sor
nent rien et où pour entrer il faut passer par des définitions et des principes si stériles qu’ils n’ont point accoutumé de voir
mais pourvu qu’on leur explique bien toutes choses par définitions et principes  : autrement ils sont faux et insupportables ; car
ils sont faux et insupportables ; car ils ne sont droits que sur les principes bien éclaircis. Et les fins qui ne sont que fins
ns ne peuvent avoir la patience de descendre jusque dans les premiers principes des choses spéculatives et d’imagination, qu’ils
s où ils extravaguent. Les uns tirent bien les conséquences de peu de principes , et c’est une droiture de sens. Les autres tirent
autres tirent bien les conséquences des choses où il y a beaucoup de principes . Par exemple, les uns comprennent bien les effets
les uns comprennent bien les effets de l’ eau, en quoi il y a peu de principes  ; mais les conséquences en sont si fines, qu’il n
grands géomètres, parce que la géométrie comprend un grand nombre de principes , et qu’une nature d’esprit peut être telle qu’ell
e nature d’esprit peut être telle qu’elle puisse bien pénétrer peu de principes jusqu’au fond, et qu’elle ne puisse pénétrer le m
ne puisse pénétrer le moins du monde les choses où il y a beaucoup de principes . Il y a donc deux sortes d’esprits : l’une, de pé
ts : l’une, de pénétrer vivement et profondément les conséquences des principes , et c’est là l’esprit de justesse ; l’autre, de c
t là l’esprit de justesse ; l’autre, de comprendre un grand nombre de principes sans les confondre, et c’est là l’esprit de géomé
té, sans le conseil du raisonnement. Ces puissances ont chacune leurs principes et les premiers moteurs de leurs actions. Ceux de
ien diverses. Les unes se tirent, par une conséquence nécessaire, des principes communs et des vérités avouées. Celles-là peuvent
blement persuadées : car en montrant le rapport qu’elles ont avec les principes accordés, il y a une nécessité inévitable de conv
e à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le cœur, quels principes il accorde, quelles choses il aime : et ensuite r
e remarquer dans la chose dont il s’agit quel rapport elle a avec les principes avoués ou avec les objets délicieux par les charm
es règles que de la première ; et encore au cas qu’on ait accordé les principes et qu’on demeure ferme à les avouer : autrement j
s lumières. La raison de cette extrême difficulté vient de ce que les principes du plaisir ne sont pas fermes et stables. Ils son
celui que je donne, pour faire voir la liaison des vérités avec leurs principes soit de vrai, soit de plaisir, pourvu que les pri
és avec leurs principes soit de vrai, soit de plaisir, pourvu que les principes qu’on a une fois avoués demeurent fermes et sans
meurent fermes et sans être jamais démentis. Mais comme il y a peu de principes de cette sorte et que hors de la géométrie, qui n
s dont on doit se servir par des définitions claires ; à proposer des principes ou axiomes évidents pour prouver la chose dont il
’il faut de même que la démonstration soit précédée de la demande des principes évidents qui y sont nécessaires, car si l’on n’as
endus et parfaitement exempts d’équivoque par les définitions, et les principes étant accordés, si dans la démonstration on subst
s, ou déjà expliqués. Règles pour les axiomes. I. N’omettre aucun des principes nécessaires sans avoir demandé si on l’accorde, q
en quoi consiste cet art de persuader, qui se renferme dans ces deux principes  : définir tous les noms qu’on impose ; prouver to
chent également, si l’un le comprend en sorte qu’il en sache tous les principes , la force des conséquences, les réponses aux obje
jugé téméraire. Je voudrais demander à des personnes équitables si ce principe  : la matière est dans une incapacité naturelle in
la distinction des natures matérielle et spirituelle, et en faire un principe ferme et soutenu d’une physique13 entière, comme
par le génie et par l’invention, ce qu’ils tiennent d’elle et de ses principes  : ils sortent de l’art pour ennoblir, s’écartent
dans ses circonstances ; conciliez un auteur original43, ajustez ses principes , tirez vous-même les conclusions. Les premiers co
ssi correct dans sa langue que s’il l’avait apprise par régies et par principes , aussi élégant dans les langues étrangères que si
nt de ce que Socrate cherchait dans les hommes, c’est-à-dire de vrais principes de la morale et des règles d’un raisonnement exac
’est principalement de cet inconvénient dont parle Socrate ; mais les principes qu’il donne en cette occasion s’étendent plus loi
et de la jurisprudence : par la science des lois il comprend tous les principes de philosophie pour régler les sentiments et les
x philosophes qui abusent du raisonnement, et qui, manquant des vrais principes pour le bien public, tendent à leurs fins particu
Socrate doit nous faire honte. B. Je vois bien maintenant, selon vos principes , que les orateurs devraient être les défenseurs d
est de chercher l’art de persuader avant que d’avoir appris, par les principes de la philosophie, quelles sont les choses qu’il
de bien parler et de persuader, sans se mettre en peine de savoir par principes ce qu’on doit tâcher de persuader aux hommes : ai
s jugement. Non-seulement il veut une connaissance exacte de tous les principes de la morale, mais encore une étude particulière
nt point faits les uns pour les autres ; on ne montre point les vrais principes des choses : on se borne à des raisons superficie
e la pureté des langues et les livres poliment écrits ; ceux-là, sans principes solides de doctrine, avec leur politesse et leur
rtes de mouvements de mains à faire dans tout un sermon. A. Venons au principe . A quoi sert l’action du corps ? N’est-ce pas à e
pour vous montrer combien j’entre dans toutes les conséquences de vos principes . Vous voulez que l’orateur exprime par une action
ns talent s’en mêlent) ; un homme enfin qui médite fortement tous les principes du sujet qu’il doit traiter et dans toute leur ét
nt ; et vous savez ce que nous devons penser de cette perte selon les principes que nous avons déjà posés. D’un autre côté, que n
oup de facilité naturelle et acquise ; qu’il ait un fonds abondant de principes et d’érudition ; qu’il ait bien médité tout son s
t d’images et de comparaisons plus sensibles ; ou bien il remonte aux principes d’où dépendent des vérités qu’il veut persuader,
re : mais pour le reste, il faut une méditation sérieuse des premiers principes , une connaissance étendue des mœurs, la lecture d
sinuant, par un air de probité et de candeur ; ensuite on établit les principes , puis on pose les faits d’une manière simple, cla
yant sur les circonstances dont on devra se servir bientôt après. Des principes , des faits on tire les conséquences ; et il faut
ents est souvent admirable ; d’ailleurs il faut le lire pour certains principes sur la tradition, pour les faits d’histoire et po
t pas la précision du style du philosophe et de l’historien ; mais le principe en est le même, savoir d’aller droit à son but. O
e in delectatione esse diuturnam. Enfin n’a-t-il pas établi, comme un principe général, que dans un discours les ornements doive
leins de génie ? XXXV. Descartes a pu se tromper dans quelques-uns de principes , et ne se point tromper dans ses conséquences, si
er vos idées, les mettre sous un même point de vue, et les réduire en principes  ? Jetez-les d’abord sur le papier. Quand vous n’a
abord on ne sait penser : et on ne sait guère penser, si l’on n’a des principes fixes et puisés dans la vérité. Tout continue not
espeare pour entremêler des scènes amusantes à ses tragédies. Mais ce principe ne paraît pas applicable à la haute tragédie des
le retirer d’un sillon, pour le transporter dans un autre : c’est un principe important, mais difficile à observer, pour peu qu
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
en savoir où l’on va, voir nettement ce que l’on veut : voilà donc le principe . Sources, qualités, règles du début : c’est de là
ion à l’en faire jaillir. Voyons quelles conséquences découlent de ce principe . D’abord, le début de tout ouvrage doit être conf
nt à établir, il faut se demander aussi comment on parviendra, dès le principe , à se faire lire ou écouter. A cet effet, trois q
icate de l’orateur exige des explications, quand ses antécédents, ses principes , les idées admises, les préjugés universels ou na
isième point : de sorte que la première réflexion vous instruira d’un principe des plus fondamentaux de votre religion, la secon
incipe des plus fondamentaux de votre religion, la seconde d’un autre principe qui ne l’est pas moins, et la dernière réflexion
e l’est pas moins, et la dernière réflexion d’un troisième et dernier principe , le plus important de tous, qui est remis pourtan
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
isser jamais dominer par elle, et qu’il fondât chaque discours sur un principe indubitable, dont il tirerait les conséquences na
es naturelles. D’ordinaire un déclamateur fleuri ne connaît point les principes d’une saine philosophie. Il ne veut que des phras
a passion est comme l’âme de la parole. Il remonte d’abord au premier principe sur la matière qu’il veut débrouiller. Il met ce
au premier principe sur la matière qu’il veut débrouiller. Il met ce principe dans son vrai point de vue ; il le tourne et le r
e lui seul de tout. Il faut lui montrer souvent la conclusion dans le principe . De ce principe, comme du centre, se répand la lu
ut. Il faut lui montrer souvent la conclusion dans le principe. De ce principe , comme du centre, se répand la lumière sur toutes
à la Chine, au Japon, dans le Mexique et dans le Pérou, par les mêmes principes . Deux hommes qui ne se sont jamais vus, qui n’ont
tient unis par certaines règles invariables, qu’on nomme les premiers principes , malgré les variations infinies d’opinions qui na
qui le corrige malgré lui. En toutes choses nous trouvons comme deux principes au dedans de nous : l’un donne, l’autre reçoit ;
ouver aussi dans son propre fonds, en consultant au dedans de soi les principes de la raison, pour voir si ce qu’on lui dit y rép
ndances aux réformes chimériques. 2. Le goût doit pourtant avoir des principes . Il ne convient pas de le subordonner au caprice
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
relativement à ces deux grands genres, l’invention n’a pas les mêmes principes et ne se sert pas des mêmes moyens. Pour éviter t
, pour être utile, doit contenir une morale instructive, conforme aux principes des hommes vertueux. Comment voulez-vous que je m
amour et au respect de ses lecteurs ! Est-ce être conséquent avec vos principes , avec votre définition même de la Rhétorique, et
eux du monde entier d’un éternel déshonneur. C’était la voix des bons principes qui s’élevait contre celle des principes mauvais 
ur. C’était la voix des bons principes qui s’élevait contre celle des principes mauvais ; c’était le cri de la Rhétorique alarmée
Il est évident que cette hypocrisie oratoire, cette contradiction des principes avec le langage, serait de courte durée : les hom
bilité. Pour arracher des pleurs, il faut pleurer soi-même. Il est de principe absolu qu’il est impossible de communiquer aux au
17 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
Des caractères essentiels de la poésie 11. Quel est le véritable principe de la poésie ? Il est facile de comprendre que l
véritable principe de la poésie ? Il est facile de comprendre que le principe de cet art sublime ne peut résider ni dans la mes
. Inutile de faire remarquer que la raison n’est pas non plus le vrai principe de la poésie ; car cette faculté, qui veut tout p
ives et du monde matériel pour fournir l’expression du beau idéal. Ce principe consiste dans les émotions mystérieuses qui s’emp
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
notre littérature, et qui s’est distingué surtout par une justesse de principes et une sûreté de goût, qui ont placé pour toujour
ts de M. de La Harpe, qui, sans fléchir jamais sur la sévérité de ses principes en matière de goût, sans jamais s’écarter de la r
nciens. Mais, rendu tout entier, sur la fin de sa vie, aux excellents principes que sa jeunesse avait reçus, il n’a pas craint de
Homère, les Pères, Virgile, le Tasse, Milton, etc. Il faut établir le principe de ces fréquentes inégalités ; faire voir en quoi
pénible du talent qui imite ; cette lutte presque continuelle de deux principes évidemment opposés ; me semblerait assez bien car
s artifices de style sont sans doute très légitimes ; ils sont un des principes , ou plutôt un des secrets de l’art, et je ne sais
es : craignons d’adopter une poétique qui constituerait les fautes en principes , et qui poserait pour règle première la violation
entes leçons dans la société de Louis Racine ; partis enfin des mêmes principes , et près que du même point, ils ont suivi l’un et
llait une manière expéditive, et il la contracta. Il partit donc d’un principe tout opposé à celui qui avait si bien dirigé Raci
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
Origine et principe des beaux-arts Les arts en général ont été inve
le, de l’origine des beaux-arts, il est bien facile de reconnaître un principe qui leur est commun ; principe qui, comme l’ont d
, il est bien facile de reconnaître un principe qui leur est commun ; principe qui, comme l’ont dit tous les anciens et tous les
ussi élevé, aussi vertueux qu’il puisse l’être, et comme ayant été le principe des plus grandes et des plus brillantes actions q
20 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
elon la grammaire ; d’un côté les éléments matériels, de l’autre, les principes et les lois d’affinité d’après lesquels ils se li
qui les traversent pour aller plus loin. Il faut se former, et dès le principe , à la prononciation, à l’accentuation, à la ponct
te sur le précepte de Quintilien, qui demande qu’on s’adresse, dès le principe , aux auteurs de premier ordre, et qu’on relise so
s en grec ou en latin, et, si l’on s’en occupe, qu’on leur donne pour principe l’imitation et presque la reproduction littérale
nt point faits les uns pour les autres ; on ne montre point les vrais principes des choses ; on se borne à des raisons superficie
21 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
us pour la plupart de la Sicile, appliquèrent à l’éloquence ces beaux principes , et voici comment ils parlèrent aux Athéniens : —
ermillon de l’embonpoint. Puis il opposait à leurs procédés les vrais principes de l’éloquence. — L’éloquence, disait-il, ne méri
a vertu. » Mais où Socrate sortait de la mesure, où il exagérait son principe , où il tombait dans les subtilités qu’il reprocha
, en le sauvant, plus qu’en l’abandonnant au supplice. — Étendons ces principes à la politique, pour en montrer l’exagération. — 
ésumer en celle-ci : plaire et toucher pour convaincre. Partant de ce principe que l’éloquence est une dialectique à l’usage du
Non, si l’on entend par art un ensemble de connaissances dérivant de principes absolus. Que l’éloquence ait pour but de persuade
ratoire sur l’improvisation. V l’orateur — Ainsi, d’après vos principes , l’art ne fait que polir l’orateur, et c’est la n
oquence n’est qu’un bruit harmonieux. Que ses mains soient pures, ses principes inflexibles, sa vie à l’abri du soupçon ; que son
cap, veulent le suivre sur le terrain. Notre rhétorique se borne aux principes généraux de l’éloquence et laisse à la pratique l
toutes vos pièces. IX l’argumentation Revenons toujours à nos principes . Prouver est le but de l’éloquence : plaire et to
renez du champ et courez bravement à l’attaque. Fidèle moi-même à ces principes , je bornerai là mes conseils. Car m’étendre plus
ne vous apprendra à raisonner juste, si vous avez l’esprit faux. Les principes du dessin peuvent s’apprendre dans les ateliers d
22 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
ant et forme un tout complet), intitulé le Style, l’auteur expose les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont co
é le Style, l’auteur expose les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont communs à tous les genres de composition
il consciencieux, qui non seulement ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et
humanistes y trouveront dans un style clair et toujours élégant, des principes sûrs, des notions exactes, des appréciations just
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
s bien importantes et sur lesquelles il y avait, non pas peut-être en principe , au moins dans la pratique, des jugements opposés
l’objet qui nous occupe ici : l’un y a consacré trois volumes de ses Principes de littérature l’autre a écrit pour le même objet
itifs, cité à toutes les pages, garantirait d’ailleurs les excellents principes . Nous savons qu’un travail de ce genre a été fait
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
ont ou beaucoup trop relâchés, ou infiniment trop austères dans leurs principes  : stoïques ou épicuriens, et toujours hors des li
sans cause et rejette sans examen tout ce qui contrarie, non pas ses principes , il n’en connaît qu’un, et c’est de n’en point av
portion qu’ils sont plus déréglés. « L’impie apporta en naissant les principes de religion naturelle communs à tous les hommes :
isonnements de cette espèce de philosophie sont en conséquence de ses principes  : cela est naturel ; et en voici la preuve : « O
le sentiment de tous les hommes, une erreur populaire ; les premiers principes de la nature et de la raison, des préjugés de l’e
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
il faut tous les efforts du zèle le plus constant pour ramener à des principes si longtemps méconnus des cœurs emportés loin d’e
lorsque sa langue et son cœur ne sont point d’intelligence ; et si ce principe est rigoureusement vrai, par rapport aux genres d
lus forte raison ne doit-il pas l’être pour la prédication ? Plus les principes que l’orateur veut faire adopter sont vrais et im
26 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
age ne se recommandait d’ailleurs par la sagesse et la profondeur des principes qu’il renferme, par des vues nouvelles et ingénie
dicieuse ; elle est écrite avec beaucoup d’élégance et de clarté, les principes en sont dictés par un cœur droit et une âme vertu
es par la pureté du style, l’élégance de la diction et la sagesse des principes  ; mais il n’avait encore rien publié qui pût donn
e. Cette première lecture donna une si haute idée de l’excellence des principes littéraires du professeur, que les chefs de l’uni
anglaise pour admirer la distribution de l’ouvrage, et les excellents principes qu’il renferme. On en fit tant de cas en Allemagn
-lettres que nous possédons, aucun n’est plus complet, dans aucun les principes ne sont examinés avec plus de profondeur et de ju
garements, elle n’est point une vertu. Sans énergie pour défendre les principes les plus sacrés, elle ne sait que s’avilir par un
bonne foi, de la douceur et de l’humanité. Mais ce n’est point là le principe et le caractère de la douceur de l’homme de bien.
ondition et de nos devoirs ; elle est l’état naturel de l’âme que des principes sages élèvent et perfectionnent ; elle est le pen
ne analyse soignée de tous les genres de composition littéraire ; les principes y sont éclaircis de la manière la plus heureuse p
ude de l’art de parler et d’écrire, trouveront dans son livre plus de principes clairement développés que dans aucun autre ouvrag
Sans cette faculté, notre raison isolée serait, en quelque sorte, un principe inutile. La parole est pour les hommes un moyen m
eur perfectionnement. Mais il est certain que l’on peut appliquer les principes de la raison et du bon sens à cet art aussi bien
tituer à une rhétorique artificielle et pédante, l’application de ces principes  ; pour apprendre à bien connaître ce que de faux
occasion de parler ou d’écrire. Aussi, parmi les anciens, était-ce un principe fondamental et souvent répété, que « l’orateur do
ens inexpérimentés et les ignorants. Ceux qui n’ont jamais étudié les principes de l’éloquence, qui n’ont point été formés à appr
squ’ils ont besoin d’écrire ou de parler en public, ils ne suivent de principes que ceux qui les conduisent à plaire au vulgaire
à devenir à la mode, quelque faux et corrompus que puissent être ces principes . Cependant, comme beaucoup de personnes ne cherch
position, aideront celles-ci à en sentir et à en juger le mérite. Les principes qui rendent le génie capable d’exécuter, nous app
ique que notre intelligence retire le plus d’avantages. Appliquer les principes du bon sens à l’art d’écrire et de parler ; exami
nsuite ses fluctuations diverses, et je rechercherai s’il est quelque principe certain auquel se puissent rapporter les différen
e, leurs harangues et leurs orateurs. Nous en devons conclure que les principes du goût sont parfaitement inhérents à l’esprit hu
loppement dont il est susceptible. Arrêtons-nous d’abord sur ce grand principe qui s’applique également au physique et au moral
effet de la sensibilité ! Quoiqu’à la rigueur la sensibilité soit le principe du goût, cependant il ne faut pas seulement le re
bel extérieur n’en impose pas ; il a toujours présents à l’esprit les principes certains sur lesquels il appuie ses jugements. Il
aire ; qu’on ne pouvait s’appuyer sur aucun fondement, partir d’aucun principe , et que tout dépendait du caprice de l’imaginatio
ir ce que nous devons conclure d’exemples semblables : existe-t-il un principe certain auquel nous puissions nous en rapporter p
à sa discussion. Je commencerai par observer que s’il n’existe aucun principe en matière de goût, il s’ensuit nécessairement qu
mblables oppositions dégoûts, quelles sont les règles, quels sont les principes auxquels nous pouvons recourir ? Voilà ce qui nou
nous pouvons recourir ? Voilà ce qui nous reste encore à examiner. Un principe , proprement dit, est ce que nous pouvons prendre
rsque nous disons que la nature est le type du goût, nous émettons un principe vrai et juste, tant qu’on en peut faire l’applica
base sur laquelle nous puissions asseoir d’une manière plus sûre les principes du goût. Le goût, comme je l’ai expliqué ci-dessu
rite des ouvrages de prose ou de poésie ? Non, assurément. Il y a des principes établis sur la raison et le discernement, que l’o
ujours prêt à indiquer les motifs de son opinion ; il s’en réfère aux principes , et montre les règles sur lesquelles il se fonde.
jets corrigeront les caprices d’un goût peu exercé, et fourniront des principes d’après lesquels nous pourrons distinguer et appr
consultant le sentiment des autres, que nous pouvons nous former des principes dignes d’avoir quelque autorité en matière de goû
résentent, pour asseoir un jugement clair et précis. Trouverait-on un principe qui fût applicable à toutes les questions de logi
venons de dire, il nous suffira de conclure que le goût n’est pas un principe arbitraire soumis aux fantaisies de chacun, et n’
er du goût, je vais actuellement indiquer quels sont la nature et les principes de la critique. La véritable critique est l’appli
ition, est beau ou défectueux ; elle remonte des cas particuliers aux principes généraux, et, de cette manière, établit des règle
, se sont trouvés en opposition avec les règles établies. D’après les principes que nous avons adoptés dans notre précédente Lect
s on peut le rencontrer. Je désire avoir établi sur cette matière des principes assez sûrs pour qu’ils puissent nous guider dans
ment nécessaires, j’en vais rapporter qui prouveront l’importance des principes que je viens de poser. C’est, en général, chez le
employées ici pour augmenter l’effet du sublime, vient à l’appui des principes que nous avons précédemment établis. Le passage s
ous possèdent, qu’ils nous plaisent, mais à cause de la diversité des principes qui constituent la nature humaine. L’agréable sen
comme fondement de la beauté ni la variété, ni l’uniformité, ni aucun principe que je connaisse. Nous ne pouvons lui assigner d’
soit important de pousser plus loin cet examen. J’ai établi quelques principes généraux dont il est temps de faire l’application
elques détails sur la construction grammaticale du langage ou sur les principes de la grammaire générale, et je terminerai en app
ouvons une foule de mots qui évidemment ont été construits d’après ce principe . Une espèce d’oiseau s’appelle coucou d’après le
premiers inventeurs du langage, ou s’il existe dans la nature quelque principe d’après lequel on a pu être conduit à assigner ce
ère opinion avait pris faveur dans l’école de Platon18. Toutefois, ce principe qui établit une relation naturelle entre les mots
ation des mots, plus d’emphase et d’énergie. Aussi peut-on établir en principe , que la prononciation des premières langues fut a
mots certaines variations qu’il n’est pas facile de réduire à un seul principe . Le génie et le caractère de presque toutes les l
se ; mais, quoiqu’on cherche à en meubler notre mémoire avant que les principes en soient à notre portée, elle nous dédommage amp
ter, c’est qu’un bien petit nombre se soit proposé d’en appliquer les principes à la langue anglaise. Tandis que la langue frança
s je me propose d’entrer en quelques considérations générales sur les principes les plus essentiels ; en passant en revue chaque
s entrions, à son égard, dans une discussion plus étendue. Ayant pour principe la différence qui existe entre les deux sexes, il
es que M. Harris attribue, dans ses Recherches philosophiques sur les principes de la grammaire, à une certaine ressemblance, une
nalogues à celles des femmes qu’à celles des hommes. À l’appui de ces principes , il fournit les exemples suivants : le soleil, da
ne science difficile ; il était réduit en système ; on avait fixé des principes dont il était absolument impossible de s’écarter 
que leur application soit à la fois heureuse et correcte d’après les principes que cet usage a établis ; enfin, elle rejette ces
ition peut seule indiquer ces rapports ; aussi est-ce un des premiers principes de notre syntaxe, que les mots ou les membres qui
e pour être belle ; toutes ses parties doivent être liées par un seul principe  ; un seul objet doit la remplir. L’unité, comme j
se compose de deux membres, il faut que le plus étendu la termine. Ce principe est fondé sur deux raisons : d’abord, c’est que l
lles, en se succédant, ne produisent pas d’hiatus. On peut établir en principe général qu’un son est d’autant plus désagréable à
et rapides, pompeuses et magnifiques, coupées et brusques. Tel est le principe qui doit nous diriger dans la composition, ou, po
ibles de perfectionnement que l’oreille et la voix ; et connaître les principes de ces beautés, apprécier les motifs qui rendent
nchant à prêter une vie aux objets inanimés. Que ce soit l’effet d’un principe inhérent à notre organisation, ou d’un secret pen
urbatus est in occursum adventus tui, suscitavit tibi gigantes. Omnes principes terræ surrexerunt de soliis suis, omnes principes
ibi gigantes. Omnes principes terræ surrexerunt de soliis suis, omnes principes nationum. — Universi respondebunt, et dicent tibi
nées du langage, agissent sur nous par sympathie. La sympathie est un principe bien puissant et bien étendu, qui nous dispose à
isonnements. L’on trouve à cet égard, dans les critiques anciens, des principes sûrs, pleins de sens, et dignes de la plus grande
on en tire certaines conséquences immédiates qui servent à fixer les principes fondamentaux de l’art. Il s’ensuit en effet que,
Pleurez, si vous voulez faire couler mes larmes. (Trad. de Daru.) Ce principe une fois admis, que la haute éloquence est le rés
en peut tirer des conséquences importantes qui viennent à l’appui du principe même dont elles dérivent. Telle est en effet la c
semblable que l’art de la parole, dans la main des chefs, fut, dès le principe , un des moyens de conduire le peuple, et d’acquér
ou une résolution dont le résultat est le bien commun. Nous posons en principe général que, pour persuader les hommes, il faut s
dont il voulait ne faire qu’un amusement sera pris pour un manque de principe ou un défaut de bon sens. La nature des débats, a
même, pour être constamment heureuse, une entreprise doit avoir pour principe et pour base la justice et la vérité : et c’est p
habileté, ne manque jamais de clients. Il faut, avant tout, poser en principe que l’éloquence du barreau, soit dans les plaidoy
tendrait diriger ou réprimer les passions des hommes sans émettre des principes sûrs, sans éclairer leur esprit, ne serait qu’un
orateur croie fermement aux vérités qu’il annonce et à la sagesse des principes qu’il veut inculquer aux autres ; ce n’est pas as
à l’appui de ce qu’un prédicateur avance, donnent de l’autorité à ses principes , et prêtent à son discours quelque chose de plus
ns le sein de l’ombre, une flamme allumée. (Trad. de Daru.) C’est un principe généralement reçu qu’un orateur ne doit pas d’abo
gement, elle peut tourner contre nous et interpréter en sa faveur des principes que l’on a d’abord émis en l’attaquant. Quintilie
sur l’origine des connaissances humaines, par l’abbé de Condillac. —  Principes de Grammaire, par Dumarsais. — Grammaire générale
les hommes, par J.-J. Rousseau. — Grammaire générale, par Beauzée. —  Principes de la traduction, par Le Batteux. — Légation divi
se, par Warburton.— Sanctii Minerva, cum notis Perigonii. — Les vrais principes de la grammaire française, par l’abbé Girard. 17
allez dire ; les matières sont grandes, mais usées et triviales ; les principes sûrs, mais dont les auditeurs pénètrent les concl
tianisme a contribué aux progrès de la raison et au développement des principes de la religion naturelle, reproche aux incrédules
27 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
igne la personne ou la chose, qui, comme je l’ai dit ailleurs, est le principe de l’action exprimée par le verbe. Il est employé
pas confondre de particule, avec de préposition : voici pour cela un principe sûr. Quand un nom substantif, que de précède, peu
violateur de cette règle, fait usage de l’article : il dit, dans ses Principes de la langue française, tom. 2, pag. 22 : j’ai fa
pe : = nous devons toujours nous conduire suivant et conformément aux principes de l’honneur. Il faut dire : les rois sont soumis
evons toujours nous conduire suivant l’honneur, et conformément à ses principes . Il y a donc une faute dans cette phrase : ce sei
par le souverain, la vertu est toujours honorée par les grands ; les principes des bonnes mœurs sont respectés par ceux qui les
je me borne à nommer Duclos et l’Abbé d’Olivet. Voici le vrai sens du principe fixe qu’ils ont établi. Règle du participe, co
; c’est-à-dire, elle a laissé séduire, mener, battre elle. Tel est le principe simple et unique, mais fixe et invariable, qui ré
comme une des plus difficiles à éclaircir. Duclos dit qu’il exposa ce principe à l’Académie, et à quelques-uns de ceux qui aurai
ipe doit, dans toutes ces circonstances, être employé au masculin. Ce principe et cette conséquence sont également inadmissibles
pour ne pas m’appesantir davantage sur une question, qui, d’après le principe établi, et d’après la saine raison même, doit par
pas là une preuve bien claire, que l’Académie a pleinement adopté le principe de Duclos et de l’abbé d’Olivet. Participe pla
s pour de lui ; et c’est ce qui rend la phrase incorrecte. Suivant ce principe , il y a une faute dans ces beaux vers de Racine :
ales, qui l’a apporté : comme il a sonné la charge. C’est sur ce même principe , que l’Académie, dans son jugement sur la tragédi
int de mémoire d’un plus rude et d’un plus furieux combat. Suivant le principe établi, on ne le peut point. D’ailleurs l’Académi
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
n ne pourra pas dire : des conseils amicaux ; les pays austraux ; les principes grammaticaux ; des trésors idéaux. Mais on dira f
drilles (parties grossières qui restent au fond d’un vase) ; élémens ( principes d’un art, d’une science) ; émondes (branches supe
alificatif au substantif tableau, dont il rappelle l’idée. Tel est le principe d’après lequel on jugera si un pronom est substan
xprime une action, soit intentionnelle, c’est-à-dire, produite par un principe spirituel ; soit réelle, c’est-à-dire, produite p
ar un principe spirituel ; soit réelle, c’est-à-dire, produite par un principe matériel, de quelque nature qu’il soit. On appell
ture qu’il soit. On appelle sujet, la personne ou la chose qui est le principe de cette action. On appelle objet, la personne ou
réelles. Nous, vous, limon, vers, sont sujets, parce qu’ils sont les principes de ces actions, puisqu’ils les produisent. Vertu,
s deux verbes, des actions qui passent hors des sujets qui en sont le principe , je ne pourrais cependant pas dire, tout le monde
de notre syntaxe. On doit donc regarder comme faux et inadmissible le principe , d’après lequel Wailly prétend que les verbes nui
ait éviter la répétition. Le verbe exprime une action produite par un principe spirituel, ou par un principe matériel. La prépos
erbe exprime une action produite par un principe spirituel, ou par un principe matériel. La préposition marque les différents ra
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
n va en juger. Nous avons, d’après Cicéron et Quintilien, établi pour principe la nécessité d’unir la philosophie à l’éloquence,
ts de l’empire de la parole sur la connaissance de l’homme et sur les principes de la morale. » En vain la nature, jalouse de sa
leurs antiques fondements ; et les nations, étonnées de trouver leurs principes anéantis, se sont demandé par quelle fatalité ell
30 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
é qu’un abrégé de préceptes précis, clair et méthodique, où les vrais principes de la composition seraient présentés avec simplic
fait comme parlaient ceux d’Athènes et de Rome. Il suit de là que les principes généraux de l’art, restant toujours les mêmes qua
tenant donner une idée du plan que j’ai adopté. Dans l’exposition des principes de la rhétorique, j’ai suivi l’ordre consacré par
’ai eu en vue que cette fin dans les applications que j’ai faites des principes du raisonnement. La première règle de l’éloquence
es vices ; mais cette manière est trop implicite ; quand il s’agit de principes , tout ce qu’on dit doit être clair et précis ; il
suffisent pas, il faut qu’il ait de plus une provision toute faite de principes , d’idées, de connaissances de tout genre. « Pour
ar, toute cause, quoique d’un intérêt privé, se réfère au genre et au principe commun des choses. (De Orat. l. II, n°. 138.) So
a raison. Elle admet les trois moyens de persuasion. Nous posons en principe général que pour persuader les hommes, il faut s’
u il s’agit de mener les hommes par le devoir, et alors c’est dans le principe de l’honnête et du juste que l’éloquence puise se
ts qu’elle fait mouvoir. L’honneur, la vertu, l’orgueil national, les principes d’équité, ceux du droit naturel surtout, peuvent
situation actuelle, ses relations, ses intérêts, ses ressources, ses principes de droit public ; de l’avenir, les précautions, l
ne. L’éloquence du barreau peut en certains cas être passionnée. Le principe de l’éloquence du barreau est donc que le juge a
it, par une méditation et un examen approfondi, se rendre familier le principe de chacune de ces preuves, pour les savoir traite
ue les actes subséquents qui ne sont que relatifs à cette société. Ce principe , applicable à tous les genres de preuves, doit ré
loi des argumens dans le discours, on ne doit jamais perdre de vue le principe de l’analogie ou du rapport des choses entre elle
ue le principe de l’analogie ou du rapport des choses entre elles. Ce principe est tout, puisque les choses dont on tire argumen
s les preuves c’est la plus absolue ; mais c’est aussi la plus rare. Principe qui doit nous diriger dans cette sorte de témoign
és sur les actions des hommes. Il importe alors d’être dirigé par des principes qui préservent autant que possible de l’erreur de
ion le point contesté, à bien définir les termes, à bien appliquer le principe à la question, et les conséquences au principe ;
s, à bien appliquer le principe à la question, et les conséquences au principe  ; à rompre les filets d’un sophisme dans lesquels
(Art Poét., ch. I.) Nous allons exposer en peu de mots les premiers principes de la logique. Ce que nous en dirons suffira pour
é, c’est l’imagination. Telles sont les actions différentes d’un même principe immatériel, pensant et libre. Les philosophes, po
sse voir que cette conclusion est contenue dans la majeure : voilà le principe fondamental. L’argumentation toute pure n’est pa
, plus ils seront nombreux, plus aussi l’induction sera puissante. Le principe de l’analogie est celui qu’il faut appliquer. Voy
portante. Pour qu’une preuve oratoire soit concluante, il faut que le principe auquel on remonte soit reconnu de ceux à qui l’on
de ceux à qui l’on parle ; mais il n’est point nécessaire que le même principe soit vrai : au contraire, il peut être faux, absu
ux sortes de moyens oratoires sous un même titre, parce qu’ils ont un principe , des élémens et un objet communs. Les moyens de
objet communs. Les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir ont un principe commun. En effet, toute émotion cause une impres
e à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le cœur, quels principes il accorde, quelles choses il aime ; et ensuite r
e remarquer dans la chose dont il s’agit quel rapport elle a avec les principes avoués ou avec les objets censés délicieux par le
Et la raison de cette extrême différence vient, dit-il, de ce que les principes du plaisir ne sont pas fermes et stables ; ils so
it Cicéron, que les juges conçoivent une bonne opinion des mœurs, des principes , des actions, de la conduite de l’orateur et de s
rt poét., ch. III.) Cicéron et Quintilien en ont fait avec raison un principe fondamental. « Je n’ai jamais essayé, dit le pre
nature a établie entre les hommes, étant, comme nous l’avons dit, le principe de la communication des émotions entre eux, c’est
) Toutes les fois qu’il s’agit simplement de raisonner, d’établir un principe , et d’en bien déduire les conséquences, d’interpr
z nous quelques modifications. Cependant, comme nous l’avons dit, ce principe a des exceptions. Il est des causes où il est per
de plaire. (L. I, c. 2, art. i er.) L’exorde doit sortir du sujet. Principe pour bien faire l’exorde. L’exorde d’un discours
ement, et la véhémence des mouvemens oratoires. » (Parag. VIII.) Ce principe est enseigné et pratiqué par Cicéron. Cette marc
le sujet qu’on veut traiter. A mesure qu’on réfléchit, on pénètre les principes des choses, on en découvre les rapports. Peu à pe
est à souhaiter que le discours aille toujours en croissant, selon ce principe  : Semper augeatur et crescat oratio. L’ordre des
, il y a dans la déduction des preuves une marche naturelle qui a son principe dans la relation des choses et la génération des
t de son esprit, la preuve n’est qu’une argumentation établie sur des principes généraux. Alors la marche est à peu près uniforme
ppui d’une opinion, d’un raisonnement ; qu’il soit l’application d’un principe qu’on vient d’établir et de développer. On le pré
tes et plus impérieuses. Précepte fondamental. Nous finirons par un principe général, commun à toutes les péroraisons, de quel
e inv. Rh., loc. cit.) L’ordre que Cicéron recommande est le premier principe de la clarté ; mais qu’est-ce qui constitue la ba
rration judiciaire ; il est bon de savoir qu’on peut en appliquer les principes à toute sorte de narration oratoire. En général,
tilité, et par l’usage qu’on en fait. » (De Orat., n. 331.) Les mêmes principes gouvernent l’une et l’autre ; les argumens qu’on
le besoin qu’a l’orateur d’être bon logicien. En effet, détruire les principes sur lesquels l’adversaire a fondé ses preuves, ou
sur lesquels l’adversaire a fondé ses preuves, ou montrer que de bons principes il a tiré de fausses conséquences, ou opposer à s
aux lois, donc, etc… ? non sans doute. C’est là poser la question en principe  ; car la question est de savoir si la loi elle-mê
, ce qu’elle ordonne ne l’est pas. Ce sophisme est appelé pétition de principe . 3°. A prendre pour cause ce qui n’est point caus
oses. On ne doit jamais perdre de vue, dit Quintilien (loc. cit.), le principe que les mots sont pour les choses ; que les chose
ne conduit à aucun résultat essentiel…. Il faut en revenir à ce grand principe , qu’il n’y a à considérer dans l’éloquence que la
ent cet ordre, cette subordination, cette liaison. Par conséquent, le principe que vous devez vous faire en écrivant, est de vou
inction n’est pas toujours aisée à faire. Essayons de donner quelques principes sur ce choix. D’abord, il faut éviter d’employer
Elle doit être considérée sous deux rapports. Dans l’application du principe de la convenance du style, on doit avoir égard au
tes les situations de sa vie, la récompense, etc…. » Un des premiers principes de notre syntaxe est que les mots ou les membres
e qu’on dit et dans ce qu’on écrit, que Condillac la regarde comme le principe fondamental de l’art d’écrire. « Le principe que
llac la regarde comme le principe fondamental de l’art d’écrire. « Le principe que vous devez vous faire en écrivant, est, dit-i
ormer toujours à la plus grande liaison des idées….. Je ne sais si ce principe souffre des exceptions, mais je n’ai pu encore en
La tendresse n’est autre chose que la sensibilité, et celle-ci est le principe même de l’amour. Les muses sont des abeilles vol
conscience ; et bientôt on a dit : fort de ses intentions,fort de ses principes , fort de sa vertu. Un poëte s’est servi de ce tro
’être bien pénétré de son sujet : Sentir ce que l’on dit est le grand principe de la déclamation oratoire. Sous tous les points
ciation et les inflexions de la voix ; et il fait l’application de ce principe à la première phrase de la Milonienne. Voici ses
if. Et sentir ce qu’il dit. Sentir ce que l’on dit, c’est encore le principe d’où il faut partir pour donner à toutes les part
tion particulière. Définition des indices. Il y en a de deux espèces. Principe qui doit nous diriger dans cette sorte de témoign
e des personnes. Les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir ont un principe commun. Différence qu’il y a entre les uns et les
enveillance. L’attention. La docilité. L’exorde doit sortir du sujet. Principe pour bien faire l’exorde. Il y a plusieurs sortes
dre le sujet. Il doit être distribué selon une graduation marquée. Ce principe est enseigné et pratiqué par Cicéron. Nécessité d
on. La brièveté. La clarté. 1. M. Delamalle a très-bien développé ce principe dans son Essai d’institutions oratoires. (L. II,
31 (1881) Rhétorique et genres littéraires
s que des orateurs ou rhéteurs (ῥήτωρες) sont venus, en ont donné les principes et déterminé les règles. L’éloquence a donc précé
Buffon 1707 — 1788 Discours sur le style. Le Batteux 1713 — 1780 Principes de littérature. Condillac 1715 — 1780 Cours d’é
éloquence, toutes les parties de la Rhétorique comprennent les grands principes de la composition. Ils sont les mêmes pour toutes
γισμὸς, raisonnement) est l’argument par excellence, celui qui est le principe de tous les autres. Il se compose de trois propos
mmuns Les arguments que nous venons d’énumérer se rapportent à des principes généraux, dont ils ne sont que des conséquences.
à des principes généraux, dont ils ne sont que des conséquences. Ces principes sont une autre forme de la preuve. Les anciens rh
et l’effet servent à louer ou à blâmer une action en considérant son principe ou ses conséquences. Ex. Lire dans Corneille le
es ou paralogismes sont : 1° l’ignorance du sujet ; 2° la pétition de principe  ; 3° le cercle vicieux ; 4° l’erreur sur la cause
, etc. » (Lettre à d’Alembert sur les spectacles.) 2° La pétition de principe consiste à définir un objet par le terme qui a be
ue de l’opium. 3° Le cercle vicieux est une variété de la pétition de principe . Il prouve une proposition par une autre qui s’ap
on. Sophismes et Paralogismes : 1° Ignorance du sujet, 2° Pétition de principe . 3° Cercle vicieux, 4° Erreur sur la cause, 5° Dé
et de l’enseignement des lettres, 2e édit. in-8, 1851 ; E. Talbot ; Principes de composition et de style, in-12, 1855 ; Hector
Hector Lemaire, La Rhétorique des classes, in-12, 1868 ; Pellissier, Principes de Rhétorique française, in-12, 1873 A. Henry, C
composition, 2e édit., in-12, 1874 ; Deltour, Littérature française ( Principes de composition et de style), in-12, 1875 ; Brisb
’œuvre pour déterminer les genres poétiques et appliquer à chacun les principes dictés par le goût. Ce code s’appelle l’art poéti
les plus usités, excepté chez les poètes lyriques. On distingue deux principes dans la versification latine : 1° la césure (cæde
s, huit syllabes, sept syllabes, six syllabes, cinq syllabes, etc. Principes de versification Césure, Élision. Nature des sy
examètre, Pentamètre, Asclépiade, Saphique, Alcaïque, Ïambique, etc. Principes de versification Césure, Hémistiche, Élision,
ure et l’homme, renferme des vérités morales, des règles de goût, les principes du beau dans des vers expressifs, qui deviennent
e poème philosophique De rerum natura, où Lucrèce « a pu connaître le principe des choses et mettre sous ses pieds toutes les te
. Ex. Bossuet, Discours sur l’histoire universelle, — l’italien Vico, Principes d’une science nouvelle, — Montesquieu, Esprit des
c dans celui qu’il a composé sur la Tragédie, l’abbé Batteux dans ses Principes de littérature, se sont occupés seulement de la f
bibliographie particulière a pour objet d’étudier, d’après les mêmes principes , les textes manuscrits ou imprimés d’un écrivain,
e traités des ouvrages purement didactiques, où l’écrivain expose les principes d’un art ou d’une science. C’est le répertoire de
tion faite des diverses formes qu’il peut revêtir. Elle recherche les principes qui dominent à la fois le monde physique et le mo
phie, et qui se sont occupés des sciences auxquelles elle donne leurs principes et leurs méthodes (philosophie des sciences mathé
ns leurs œuvres ou leur articles, les lois générales des peuples, les principes du droit public et les règles du gouvernement des
auteurs de traités purement didactiques, recherchent et exposent les principes et les règles des beaux-arts, des belles-lettres,
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
dix-huitième siècle, ne renferme plus de vues justes et fécondes, de principes vrais et lumineux, et plus de ces pensées efficac
ls étaient si méchants et si féroces, qu’il n’y avait parmi eux aucun principe d’équité ni de justice. Ils avaient un roi d’une
tion du monde la plus industrieuse, et qui travaillait les terres par principe de religion, fertile et abondant en toutes choses
mes leur marine, dans laquelle ils étaient supérieurs. Tyr était, par principe , attachée aux Perses, qui ne pouvaient se passer
33 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -
iale et Royale, visitant le Prytanée de Paris, ordonna l’usage de ces Principes Généraux des Belles-Lettres, pour les Écoliers de
ron, l’un des Membres de la Commission, se chargea d’extraire, de ses Principes Généraux des Belles-Lettres, une Rhétorique et un
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
proportions, digressions, transitions, variété Les règles ont pour principe notre organisation, pour but la satisfaction de n
l’unité de l’ensemble et l’enchaînement rationnel des idées. Le même principe nous guidera dans les autres détails de la dispos
s crient, si ses jours papillotent, c’est qu’il a violé ou ignoré les principes de son art. Le génie de Beethoven et le talent de
sphère, il prétendit les mêler et les croiser sans cesse. Partant du principe que le sublime sur le sublime produit malaisément
35 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
énérales et règles particulières. Les règles générales embrassent les principes communs à toutes sortes de discours ; les règles
mme ces règles particulières ont un but plus pratique et montrent les principes appliqués à chaque genre, on a donné quelquefois
haïr le mensonge. On a souvent recours à cet argument, parce que les principes généraux sont toujours plus sensibles que les con
, outre l’autorité divine fondée sur la révélation, il y a encore des principes de justice qui sont gravés dans toutes les consci
ble le nom de prémisses. 61. Dans tout syllogisme, on pose d’abord un principe certain et reconnu pour tel de ceux à qui l’on s’
te que la vérité particulière qu’on veut prouver est contenue dans ce principe , et on en conclut la certitude de cette vérité. L
er. Nous mentionnerons seulement l’ignorance du sujet, la pétition de principe , l’erreur sur la cause, le dénombrement imparfait
n et éviter toute équivoque dans le sens des mots. 80. La pétition de principe suppose comme certain et déjà prouvé ce qui est e
-à-dire en supposant pour vrai ce qui est en question. La pétition de principe prend le nom de cercle vicieux lorsque, pour prou
critures. Dans le cercle vicieux, on fait donc une double pétition de principe . 81. L’erreur sur la cause consiste à donner pour
identiques et ne se prêtent aucune lumière, comme dans la pétition de principe  ; ou bien enfin l’argument n’a aucun rapport à la
lement riche et dévoué, mais qui eût encore suivi les affaires dès le principe , et raisonné avec justesse sur la politique et le
eloquentiæ fundamentum sapientia . Nous donnerons toutefois quelques principes généraux qui feront éviter les fautes les plus gr
it, au contraire, unir et rapprocher ceux qui sont fondés sur le même principe et ont entre eux une étroite affinité. Ainsi, en
. 225. Quand la réfutation tombe sur un raisonnement, examinez si les principes sur lesquels s’appuie l’objection sont vrais ou f
rais ou faux, et si les conséquences sont bien ou mal déduites. Si le principe est faux, on doit le démontrer par les absurdités
trer par les absurdités qui en découlent, ou en lui opposant d’autres principes dont la vérité est évidente. Le principe détruit,
ou en lui opposant d’autres principes dont la vérité est évidente. Le principe détruit, toutes les conséquences que l’adversaire
et bien dirigés. Néanmoins, nous croyons utile de poser ici quelques principes généraux consacrés par l’usage. 1º Les mains tour
croiser les bras, mais mollement et sans presser la poitrine. 294. Un principe général dans les gestes des bras et des mains, c’
tas moveat. Dans un autre endroit, ce grand docteur rappelle le même principe en termes équivalents : Prædicator laboret ut in
ours commence d’ordinaire par une sorte d’introduction ou d’exposé de principes qui amène les subdivisions. Cette introduction se
que, dans ses discours, les conséquences se lient si étroitement aux principes que l’auditeur soit obligé de se rendre à l’éclat
, leur montrer la cause sous son vrai point de vue, et bien fixer les principes qui régleront leur décision. Or, sans un jugement
scours académiques défendent les saines traditions littéraires et les principes du bon goût contre les innovations téméraires qui
s savant, le plus profond de tous les arts… Un petit nombre de grands principes appuyés sur de grands exemples, voilà qui doit su
ut donc simplifier l’art le plus qu’il est possible, ne pas ériger en principe ce qui n’est juste et vrai que sous certains rapp
s qui l’obscurcissent, à bien définir les termes, à bien appliquer le principe à la question et les conséquences au principe, à
es, à bien appliquer le principe à la question et les conséquences au principe , à rompre les filets d’un sophisme, dans lequel s
être développés chacun à son endroit. Dans le syllogisme, lorsque le principe est évident, l’essentiel est de prouver la mineur
qui affirme sans prouver, ni ce qui veut trop prouver. Jetez donc vos principes d’une manière nette et incisive, et puis avec une
ées les seules dignes de Dieu et de l’homme, les seules conformes aux principes de l’équité, de l’honnêteté, de la société, de la
quoi consiste l’ignorance du sujet ? 80. Qu’est-ce que la pétition de principe , et quand s’appelle-t-elle cercle vicieux ? 81. Q
omment faut-il placer les divers genres de repos ? 284. D’après quels principes doit-on varier le ton du discours ? 285. Où faut-
de sortes de gestes faits avec la main ? 291. Peut-on donner quelques principes généraux pour les gestes des mains ? 292. Quelles
e, 4e part., leçon xxxi ; Maury, xi et xii ; le P. Marin de Boylesve, Principes de rhétorique, art. Proposition. 18. Auteurs à c
-362 ; Quintilien, l. XI, ch. ii ; Maury, lxxxii ; le P. de Boylesve, Principes de rhétorique, art. Mémoire ; Principes de déclam
, lxxxii ; le P. de Boylesve, Principes de rhétorique, art. Mémoire ; Principes de déclamation, par le P. Champeau. Appendice. 2
i ; Crevier, 5e partie ; Maury, lxxiv ; Lefranc, Rhétorique. ch. iv ; Principes de déclamation, par le P. Champeau, 2e partie Ham
rt de parler en public, 1re partie, ch. iv ; Hamon, l. I, 2e partie ; Principes de déclamation, 3e partie. 30. Auteurs à consult
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
querelle ait perdu son à-propos, la verve d’une ironie éloquente, des principes d’éternelle morale, la dialectique d’un bon sens
de l’homicide. (Quatorzième Provinciale, sur l’homicide.) Sur le principe d’autorité 2 Le respect que l’on porte à l’an
lligence multiplient continuellement ; et, comme elles sont les seuls principes de la physique, les conséquences multiplient à pr
iniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secre
e nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. L’homme est visiblement fait pour p
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
n’est pas permis à l’homme du monde d’ignorer. J’ai commencé par les Principes de l’Art d’écrire ; principes que je fais consist
monde d’ignorer. J’ai commencé par les Principes de l’Art d’écrire ; principes que je fais consister dans la correction, dans le
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
). Ce que les philosophes grammairiens ont dit de la formation et des principes physiques du langage, doit faire sentir que chaqu
breux ; mais tous demandent un style satisfaisant pour l’oreille. Ces principes d’harmonie sont donc essentiellement dans la natu
n’a pour but, et ne saurait avoir d’autre mérite, que de défendre les principes éternels du goût et de la raison.
39 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
Introduction Le style est l’art d’exprimer ses pensées. Les principes que contient cet ouvrage ont pour but de former l
truction, et répandre peut-être quelque intérêt dans cet ouvrage. Ces principes sont rédigés spécialement pour les personnes qui
est le complément du premier : il renferme des lectures conformes aux principes expliqués dans le premier livre ; il lui vient en
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ondée sur une pareille base, et qui a tellement perfectionné ce grand principe , qu’il semble impossible, même à la bonté toute-p
r la diversité des conséquences que l’on peut tirer d’un seul et même principe , diversement envisagé. Il s’agit de Rufin, l’un d
de la démonstration d’une seule vérité, qui, il est vrai, devient le principe de beaucoup d’autres. Ici, au contraire, c’est le
contrent-ils fréquemment. Mais c’est aux conséquences déduites de ces principes , que l’on va remarquer la différence de l’esprit
a nature, parce qu’il en attache toutes les parties d’un seul et même principe , la présence et l’action d’un Dieu, que cet heure
41 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
i, c’est l’éducation qu’il a puisée dans les bons auteurs et dans les principes d’un bon maître ; mais c’est surtout l’expression
un philosophe ; donc Gassendi était un petit philosophe. Pétition de principe . C’est reproduire en termes différents la questio
a une vertu dormitive. Le cercle vicieux rentre dans la pétition de principe  ; il donne pour preuve le fait même qui est à pro
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
Principes généraux des Belles-Lettres. Ce n’est pas sans
aire, de la Rhétorique et de la Poétique, c’est-à-dire, à l’étude des principes nécessaires pour bien écrire en notre langue, et
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
, dans sa construction comme dans sa syntaxe. On est d’accord sur les principes de la syntaxe, on l’est moins sur ceux de la cons
uer facilement d’après ce que j’ai dit, et elles ne détruisent pas le principe . Une objection pourtant se présente. Si réellemen
i que l’obligation de s’y conformer partout et toujours blesserait le principe de l’harmonie et celui de la variété ; et que la
tres, et qui ont voulu aller plus loin. Mais ignorant à la fois et le principe de la construction et le génie de la langue, ils
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
pectable sous tous les rapports ; Quintilien établit partout comme un principe incontestable, que le talent de bien parler exige
très funeste. Nous allons justifier maintenant, par des exemples, les principes que nous venons d’établir ; et nous commencerons
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
tre le seul maître en fait d’éducation. Tout art, toute science a des principes , des règles dont on ne peut s’écarter impunément 
elle est bien faite, suppose toujours une connaissance suffisante des principes de l’art d’écrire, et des genres tant en vers qu’
46 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
s dans toute son étendue, embrasse les productions des écrivains, les principes du bon goût, le talent de la critique et celui de
age. 26. Les règles ou préceptes de littérature sont un recueil de principes et d’observations propres à diriger dans la compo
Les œuvres littéraires se partagent en divers genres, mais il est des principes communs à tous. Concevoir, coordonner et exprime
iser une découverte, démoraliser une armée, s’élever à la hauteur des principes , être fort de ses intentions, sont des locutions
ce des règles, l’étude des modèles, l’exercice de la composition. Les principes que nous avons exposés jusqu’ici sur les éléments
es détails d’une action. Fixez-vous bien sur l’idée dominante, sur le principe ou la vérité que vous voulez établir ; écartez to
tre plusieurs objets ; et, en se partageant, l’intérêt s’évanouit. Ce principe s’applique à toutes les œuvres littéraires, mais
ration se modifie suivant la diversité des sujets à traiter ; mais le principe de Boileau est toujours vrai : Soyez vif et pres
eligieuse ou littéraire, où l’on a pour but d’instruire, d’établir un principe ou d’en montrer l’application. Lorsqu’on donne un
à tout homme qui compose un ouvrage élémentaire et veut enseigner les principes des sciences et des arts à ceux qui sont censés l
adversaire, il faut relever ses méprises, montrer la fausseté de ses principes ou des faits qu’il avance, ou bien des conséquenc
és blessantes pour un écrivain. 363. Les jeunes gens qui étudient les principes de littérature ne sont pas encore capables de bie
l’on propose. 366. La dissertation philosophique doit reposer sur des principes vrais et sur des conséquences bien déduites. Mais
’est pas toujours capable d’approfondir et d’expliquer exactement les principes de l’art et d’en faire l’application aux grands é
héros célèbres par leurs vertus ; l’épopée à nous rappeler les grands principes de la morale et du gouvernement des hommes ; la t
l’ode philosophique, tous les sentiments doivent être purs, tous les principes irréprochables. Quelquefois ce qui a porté le poè
ecteur. La grandeur d’une entreprise se mesure d’après l’élévation du principe et du motif qui la déterminent, d’après l’étendue
donne plus d’intérêt à l’entreprise. C’est le héros qui est l’âme, le principe , le mobile de tout ce qu’on entreprend. Sa présen
passions les plus tragiques, parce qu’elles paraissent fondées sur un principe de grandeur et de générosité. Mais la tragédie ne
me l’indique son nom, a pour but d’instruire et d’exposer en vers les principes d’une science ou d’un art. Dans les autres genres
itique et que faut-il pour bien juger un ouvrage ? 32. Quels sont les principes communs à toute composition ? 33. Comment se divi
l’étude et de l’enseignement des lettres, ch. i, ii, iii ; Pérennès, Principes de littérature, 1re et 2e part. ; Collombet, Cour
ratore, III, 38-13 ; Ouintilien, Inst. orat., liv. VIII ; Le Batteux, Principes de littérature, Construction oratoire ; l’abbé Gi
0. Auteurs à consulter : Le Batteux, Les beaux-arts réduits à un même principe , 3e partie ; Blair, Lecture xxxviii ; Rollin, Tra
de la versification française. 22. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littérature, 6e traité ; Marmontel, Éléments d
ires sur les pactes bibliques. 23. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littérature, 4e traité ; Rollin, Traité des ét
briand, Génie du christianisme, 3e partie, liv. III et IV ; Pérennès, Principes de littérature, 2e part., ch. v. 24. Auteurs à c
littérature, 2e part., ch. v. 24. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littérature, 5e traité ; Blair, leç. xlv, xlvi
rdin, Littérature dramatique. 25. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littérature, 7e traité ; Blair, Leçons de rhét
De l’étude des lettres, ch. x. 27. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littérature, 8e traité ; Marmontel, Éléments d
47 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
e de règles nées des chefs-d’œuvre, où le goût a essayé de réduire en principes les élans et les inspirations du génie. 3° Genres
e d’un accusé. Son plaidoyer est fondé sur l’idée du juste et sur les principes du droit ; il appartient au genre judiciaire. — D
igine des révolutions. Elle recherche les causes dans les effets, les principes dans les conséquences : on l’appelle la Philosoph
, comme Montesquieu, ont étudié les lois générales des peuples et les principes du droit ; à plus forte raison les moralistes com
s avantages qu’il a reçus de la nature. Ces préceptes, fondés sur les principes du bon sens et de la droite raison, ne sont autre
arguments que nous venons de passer en revue se rapportent à certains principes généraux dont ils ne sont que les conséquences. L
ertains principes généraux dont ils ne sont que les conséquences. Les principes sont une autre forme de la preuve : la Rhétorique
emble : « Comme il est nécessaire que chaque chose soit réunie à son principe , et que c’est pour cette raison, dit l’Ecclésiast
l’Église : « Écoutez, voici le mystère de l’unité catholique, et le principe immortel de la beauté de l’Église. Elle est belle
s personnes, (Molière, les Femmes savantes, IV, iii.) 2° Pétition de principes ou cercle vicieux. C’est un paralogisme fréquent
scène ii.) Le cercle vicieux n’est qu’une variété de la pétition de principes . On prouve une proposition par une autre qui s’ap
it pas rire ; il ferait horreur. » (Lettres sur les spectacles.) Ces principes sont communs à la dialectique et à l’éloquence, a
oratoire, celles qui s’appliquent à toute composition. Les grands principes de la composition sont les mêmes pour tous les ge
s : c’est l’élocution. Quand nous en étudierons les caractères et les principes , nous expliquerons à quelles parties de la littér
ne correspondance, rédiger un rapport, il soit bon d’avoir étudié les principes de l’art oratoire. Cependant, si l’on fait tous l
rique, Buffon termine en appliquant aux divers genres littéraires les principes qu’il vient de poser. « Le sublime, dit-il, ne p
e la critique dans les Dialogues et la Lettre sur l’Éloquence, où les principes éternels du goût sont exprimés avec l’exquise jus
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
s’agit de conduire les hommes par le devoir, et c’est alors dans les principes du juste et de l’injuste qu’elle puise ses forces
andes vertus. L’honneur, la gloire, la vertu, l’orgueil national, les principes de l’équité peuvent beaucoup sans doute sur l’esp
49 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
la raison pour l’éclairer. C’est un tissu de préceptes, une suite de principes revêtus de l’expression et de l’harmonie de la po
ou littéraire, grave, important et utile. C’est un exposé poétique de principes , soit de morale, soit de métaphysique, ou bien de
a plus vive lumière et la plus forte conviction dans les esprits. Les principes doivent y être exposés avec tant de netteté et de
enre de poésie consiste dans la justesse des pensées, la solidité des principes , la convenance et la clarté des explications et d
velopper les vérités métaphysiques ? Quand le poète vent établir des principes de morale ou de physique, il doit, sans manquer e
quer sans amertume et sans partialité les ouvrages d’esprit, les faux principes et les sophismes, pour venger le goût, sans jamai
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ou de la singularité. Habile à déduire des conséquence rigoureuses de principes erronés qu’il formule avec l’aplomb d’un oracle,
r à Montmorcency. Vous n’avez pas besoin d’aller si loin chercher des principes de la morale ; rentrez dans votre cœur, et vous l
r de l’être par la nature et par vertu. » Les Sophiste, n’ayant aucun principe , discutaient à la fois le pour et le contre. Socr
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
ndance, leur déduction, leur génération successive ; qui descend d’un principe à ses dernières conséquences ; qui prépare, appui
molem. « L’écrivain, dit Fénelon, doit remonter d’abord à un premier principe … De ce principe, comme du centre, se répandra la
vain, dit Fénelon, doit remonter d’abord à un premier principe… De ce principe , comme du centre, se répandra la lumière sur tout
tout dégénère entre les mains de l’homme. » Mais, d’autre part, de ce principe une fois bien posé découle l’idée unique qui circ
52 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
onfondent en une seule par leur rencontre et leur choc. Tels sont les principes qui, à première vue, nous permettent de reconnaît
s le récit et l’appréciation des faits qu’il est moins sévère sur les principes , et confond trop volontiers le juste avec l’utile
contre la persécution ou l’envie. Les souverains pontifes, comme les principes , étaient pour eux des Mécènes éclairés et généreu
ule qui était une élite. Elle dure encore la renommée de ces éditions principes que publièrent alors les Junte et les Manuce. Ce
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
is. On y admire une intelligence perçante, qui convertit les faits en principes . Ses pensées éclairent de vastes horizons. S’il n
vivais. Avec mes enfants, j’ai vécu comme avec mes amis. J’ai eu pour principe de ne jamais faire par autrui ce que je pouvais p
savais rien, et que vous m’aviez tout dit1. La vertu doit être le principe du gouvernement populaire Il ne faut pas beau
je ne faisais rien qui vaille. Il y a vingt ans que je découvris mes principes  : ils sont très-simples ; un autre qui aurait aut
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
s, non pas de gens sans aveu, mais de citoyens qui se nourrissent des principes de la république, et soient immédiatement attaché
éressée à l’indépendance et à la liberté des mers. La destruction des principes révolutionnaires ? Si Votre Majesté veut se rendr
orps auquel il appartient, tantôt en professant hautement l’athéisme, principe destructeur de toute organisation sociale, qui ôt
plus encore que le mécontentement des peuples, semèrent en Europe des principes nouveaux. 2. Il donne à réfléchir, sans menacer.
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
narration dans l’art oratoire. Dans la thèse, l’écrivain établit les principes de la doctrine que la suite est destinée à dévelo
osition du récit on de la thèse consiste à présenter les faits ou les principes sans ambages, sans équivoque, sans épisode ; à fo
non une des parties constitutives de l’ensemble. La conséquence de ce principe , c’est que les descriptions ne doivent pas être m
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
ment, les arranger dans l’ordre qu’on jugera le meilleur, suivant les principes de gradation précédemment exposés, et en un leur
vra faire usage de la logique, en montrant, s’il y a lieu, ou que les principes sont faux et qu’ on ne peut en tirer des conséque
t faux et qu’ on ne peut en tirer des conséquences vraies, ou que les principes étant vrais, on en a tiré de fausses conséquences
57 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
és par Goujet, Bibliothèque française, tome III, p. 180-240  Batteux, Principes de la Littérature, Ve traité  et l’article Tragéd
le de M. Léon Dumont, où la théorie de la purgation est rattachée aux principes de la psychologie d’Aristote, dans la Revue Scien
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
sont toujours intéressants, et tirés naturellement de l’évangile. Les principes qu’il établit, sont toujours bien liés et bien dé
nce ; dans le récit même des actions extraordinaires, qui ont eu pour principe un zèle très ardent, une charité des plus fervent
ison funèbre du grand Condé 92, par le P. Bourdaloue. « J’appelle le principe de tant d’héroïques actions, ce génie transcendan
vait d’avantage au-dessus de ceux qui s’y distinguaient. J’appelle le principe de ces grands exploits, cette ardeur martiale, qu
ls, et dans le sanctuaire de la divinité que la religion doit être le principe et la fin de tous leurs éloges ; et que s’ils reh
, de s’en écarter même dans leurs jugements, en suivant néanmoins les principes de la raison et de l’équité. Dans la péroraison,
sieurs articles, et de s’attacher, en la discutant, à la solidité des principes , à la justesse des pensées, plutôt qu’à la pompe
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
x ou sublimes que les objets nous flattent ; ils empruntent, d’autres principes encore, l’heureuse faculté de nous charmer. M. Ad
s venons de dire sur les plaisirs du goût. Nous avons établi quelques principes généraux ; il est temps d’en faire l’application
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
ui cependant a tenté et opéré de si grandes choses ? quel est donc le principe qui l’anime ? le ressort puissant qui la meut ? B
et prouvé partout, par l’exemple des grands maîtres, la solidité des principes que nous avions établis ; voilà pourquoi nous n’a
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
, ou se guérir de ses scrupules5 ; qu’il essaye, pour ainsi dire, les principes sur une grande variété d’objets ; il en connaîtra
t enlevé les suffrages ; elles ne plaisent point par la violation des principes , mais en dépit de cette violation ; et c’est, au
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
eu de rattacher, comme l’avait fait Bourdaloue, leurs portraits à des principes , ils firent de l’accessoire le principal, et d’un
ait. Ces règles, vous les savez d’avance, car elles découlent du même principe . Vous pressentez, par exemple, que le dialogue na
, surtout dans la Pluralité des mondes, ne manque pourtant point à ce principe . Une dernière règle enfin. Si vous introduisez da
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
onc son origine dans l’amour du beau. Tous les hommes le possèdent en principe , mais il a besoin d’être formé par l’étude et par
de cette diversité ? Serons-nous obligé d’avouer qu’il n’existe aucun principe en matière de goût ? Non, sans doute. Nous dirons
hode ; l’élève ne peut pas tout deviner ; il faut l’aider par de bons principes . L’art du maître consiste à faire marcher simulta
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
mps, pour ne pas exciter le zèle de ceux qui, fidèles encore aux bons principes , et admirateurs constants des grands modèles, ne
ses yeux. Il en conclut donc que, pour ramener les esprits aux vrais principes et pour faire renaître les beaux jours de l’éloqu
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
t brûlant comme le soleil qui éclaira son berceau, sa tête remplie de principes justes et sains ; homme étonnant, qui mieux que l
utre s’efforçait en vain de la ramener à des idées plus saines, à des principes plus judicieux. Jamais et chez aucun peuple, il f
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
lia son Discours de la Méthode (1637), ses Méditations (1641), et les Principes de la philosophie (1644). Des tempêtes théologiqu
s sur la Méthode ne parut qu’en 1637 ; les Méditations en 1641 et les Principes de philosophie en 1644. Descartes désigne sans do
67 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
oprement parler, que la nature mise en pratique et le bon sens mis en principe . » (Réflexions sur l’éloquence, la poétique, l’hi
de sa méthode, qui est de raisonner sur chaque objet conformément aux principes qui sont propres à cet objet. Absorber la rhétori
Mais, pour une éthique oratoire un inventaire des observations et des principes que la science morale et politique fournit à l’or
ait fait du raisonnement, il en a recherché les lois générales et les principes essentiels. » (P. 93.) Au commencement du livre I
t en propositions spéciales, qu’Aristote semble établir sur les mêmes principes , en dialectique et en rhétorique, repose, en réal
incipes, en dialectique et en rhétorique, repose, en réalité, sur des principes tout différents dans les deux arts. Il y a là, da
pas des mètres qui sont, évidemment, des parties des rythmes), dès le principe , les hommes qui avaient le plus d’aptitude nature
e la comédie le sont, parce qu’on n’y a pas prêté d’attention dans le principe . En effet, ce n’est que tardivement que l’archont
par le temps, ce qui fait une nouvelle différence. Toutefois, dans le principe , on faisait pour les tragédies comme pour les poè
i est arrivé à presque tous les premiers poètes. XVIII. Ainsi donc le principe , et comme l’âme de la tragédie, c’est la fable. L
la fable serait détruite145 serait ridicule ; car il ne faut pas, en principe , constituer des fables sur une telle donnée ; mai
cerf n’a pas de cornes149 que s’il ne l’a pas représentée suivant les principes de l’imitation. IX. C. Outre cela, si l’on reproc
sical et, par suite, c’est dans l’art musical qu’il faudra puiser les principes convenables. XI. La comédie est l’imitation d’une
t que nous nous sommes proposé. Reprenons-en donc la définition à son principe  ; après quoi, nous nous occuperons de tout le res
e que la dialectique et la rhétorique204 ; car, si l’on rencontre des principes , ce ne sera plus de la dialectique, ni de la rhét
ctique, ni de la rhétorique, mais bien la science dont on possède les principes . XXII. La plupart des enthymèmes se rapportent à
voit qu’elle est un plus grand bien. XII. Lorsque telle chose est un principe et que l’autre n’est pas un principe ; lorsque l’
XII. Lorsque telle chose est un principe et que l’autre n’est pas un principe  ; lorsque l’une est une cause et que l’autre n’es
ause, il est impossible qu’une chose existe ou se produise ; et, deux principes étant donnés, c’est la chose dont le principe est
se produise ; et, deux principes étant donnés, c’est la chose dont le principe est supérieur qui est supérieure ; pareillement,
vient de la cause supérieure qui est supérieure. Réciproquement, deux principes étant donnés, le principe de la plus grande chose
e qui est supérieure. Réciproquement, deux principes étant donnés, le principe de la plus grande chose est supérieur ; et deux c
rande de l’une et de l’autre manière. En effet, si telle chose est un principe et que l’autre ne soit pas un principe, la premiè
n effet, si telle chose est un principe et que l’autre ne soit pas un principe , la première semblera supérieure ; et si telle ch
ipe, la première semblera supérieure ; et si telle chose n’est pas un principe , tandis que l’autre est un principe (elle sembler
 ; et si telle chose n’est pas un principe, tandis que l’autre est un principe (elle semblera encore supérieure), car la fin est
pe (elle semblera encore supérieure), car la fin est supérieure et le principe ne l’est pas. C’est ainsi que Léodamas226, voulan
grandes elles-mêmes, puisque les effets sont comme les causes ou les principes , et que les causes et les principes sont comme le
fets sont comme les causes ou les principes, et que les causes et les principes sont comme leurs effets. XVIII. De même les chose
une amplification sensible, et par cet autre motif qu’on trouve là le principe et la source de grands effets. XXXII. Comme ce qu
apport avec les mêmes (mœurs). En effet, les mœurs se révèlent par le principe d’action ; or le principe d’action se rapporte à
rs). En effet, les mœurs se révèlent par le principe d’action ; or le principe d’action se rapporte à la fin (de chaque gouverne
délibérations possèdent une forme commune, car ce que tu établiras en principe dans la délibération, transporté dans le discours
iscours, tous leurs écrits, toutes leurs actions à l’être aimé, et le principe de l’amour est pour tous (les amoureux) d’aimer n
e, on en pourra détruire le caractère véridique en plaidant contre le principe même de la torture. Les gens contraints par la to
dire, nous avons rempli tout le programme que nous avons tracé dès le principe . Parmi les lieux communs, celui qui sert à l’ampl
a loi sert de texte aux discours judiciaires ; or, quand on part d’un principe , il est facile de concevoir une démonstration, et
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
odieux. Précepte fondé en raison, car il rentre parfaitement dans le principe formulé plus haut : Toute règle est l’expression
’il fatigue en quoi que ce soit l’organe appelé à l’émettre. Voilà le principe de toutes les lois de l’harmonie générale en litt
mission des deux voyelles extrêmes que dans celle des médiales. Si ce principe est vrai, l’a serait la plus euphonique, comme el
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
é le devoir périlleux de représenter le respect des traditions et des principes qui sauvegardent l’intégrité du génie français, à
de la morale des fables. Oui, la morale a dans le monde, non pas deux principes , mais deux procédés différents. Tantôt elle procè
r la définition du point, de la ligne, de la surface, et par d’autres principes très-familiers, nous parvenons à des connaissance
70 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ieu d’en faire le récit, du poème didactique qui n’est qu’un tissu de principes et de préceptes, et des fastes en vers qui ne son
rincipal, comme à un centre commun. Le héros est l’âme, le mobile, le principe de l’entreprise. Sa présence met tout en mouvemen
u’il triomphe de la passion, qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts. Ce héros, doit toujours avoir une
as un héros d’Homère qui soit méchant ou vicieux par caractère ou par principe  ; cependant il n’y en a pas un qui n’ait quelque
la source des beautés les plus sublimes. En effet, puisque, dans les principes de toute religion, il est incontestable que la di
71 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
Pour que la conclusion fût rigoureuse, il faudrait qu’elle dérivât de principes évidents par eux-mêmes. Mais presque toujours les
rches plus subtiles et un goût plus fin ont réduit l’art de plaire en principes , il règne dans nos mœurs une vile et trompeuse un
72 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
isfaction de vous dire que ce livre ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et
s conceptions se tiennent et s’enchaînent par la connexité logique du principe et des conséquences ; voilà pourquoi tout votre o
73 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
s l’esprit des auditeurs une impression vive et durable. Car c’est un principe naturel, c’est un principe commun à toutes les co
e impression vive et durable. Car c’est un principe naturel, c’est un principe commun à toutes les conclusions, qu’elles doivent
. Un grand nombre de personnes se trompent à cet égard, en suivant un principe opposé. Elles s’arrêtent sur chaque syllabe, elle
pplée à l’invention ; bien plus, ils s’imaginent qu’au moyen de leurs principes ils formeront mécaniquement un orateur comme on f
sciences, mit la plus grande pénétration dans la recherche des vrais principes de la rhétorique. Il paraît avoir le premier reti
ccus, et hæreret nigro fuligo Maroni. (Sat. VII, v. 226.) D’après ce principe général, lorsque la réputation des grands écrivai
une admiration universelle et trop aveugle pour les anciens. C’est un principe général que j’ai posé ; son application nous mène
on est donc l’objet essentiel, la fin principale de l’histoire, et ce principe nous indique les règles que l’on y doit suivre. S
ent un plan vaste ou une seule série d’événements ; on aime à voir le principe ou le centre auquel se rapportent tous les faits
t les mêmes, mais c’est un même genre de composition soumis aux mêmes principes . Un dialogue sur un sujet de philosophie, de mora
r tout seul, en écartant les objections que l’on pourrait faire à ses principes , qu’on n’en aura en voyant paraître tour à tour,
e des arts, n’appartiennent qu’aux nations civilisées. Elles ont leur principe dans la nature de l’homme, et sont de tous les te
be longue en valait précisément deux brèves pour la durée. D’après ce principe , le nombre de syllabes renfermées dans leur vers
as déterminée par l’harmonie, mais seulement par le sens. Je crois ce principe démenti et par les lois de notre prosodie, et par
rent la campagne et le bonheur des champs. Je ne doute pas que dès le principe , ils n’aient emprunté des images et des allusions
consiste dans la justesse des pensées, la clarté et l’exactitude des principes et des explications. Le poète doit chercher à ins
des et de tous les ornements du langage. Une série non interrompue de principes instructifs nous fatigue bientôt, surtout dans un
outenus par les instruments, s’écrient à la fois : Attollite portas, principes , vestras, et elevamini, portæ æternales ; et intr
oésie épique. Nous emploierons cette Lecture à en faire connaître les principes généraux ; nous examinerons ensuite le caractère
mposition poétique dont nous nous occupons, aient nécessairement pour principe quelque sentiment moral ou quelque impression ver
nité. Cette décision, qui n’est fondée sur aucune raison ni sur aucun principe , semble uniquement dictée par un respect aveugle
çait à exciter, et fait manquer à la tragédie son effet principal. Ce principe , fondé sur l’évidence, exclut de la tragédie tout
ils ne s’y fussent jamais introduits si le dialogue eût formé, dès le principe , la base de la tragédie. Cependant je suis porté
ion de manière que l’acte semblerait entièrement fini ; car il est de principe que toutes les fois que la scène est vide, l’acte
e spectateur. Rien ne paraît si gauche, rien n’est plus contraire aux principes de l’art, que l’entrée d’un acteur qu’aucune rais
il se passe plus de temps que celui de la durée de cet acte. C’est un principe que les poètes français suivent rigoureusement, e
mps nous inspirent d’utiles réflexions sur notre conduite privée. Ces principes posés, il m’a paru toujours surprenant que la plu
s tragédies françaises défectueuses si nous les examinons d’après ces principes , qui semblent évidemment fondés sur la nature. Qu
lles sont les observations principales que présente l’application des principes généraux de l’art dramatique à la comédie. Pour a
glige la règle des trois unités, mais encore ne se soumet à aucun des principes généralement établis. Souvent une même pièce renf
siècle d’Aristophane. Tel n’en était cependant pas l’esprit dans son principe  : car on ne peut accuser d’immoralité les pièces
Grecs et des Romains. Opinions des littérateurs français sur les Principes de littérature discutées par h. Blair. Nous av
extuellement les passages dans lesquels nos auteurs émettent d’autres principes , ou présentent la question sous un autre point de
, c’est le vice capital de leur prononciation, qui semble heurter les principes de l’articulation humaine. Celle-ci doit toujours
la raison en est évidente ; cependant Blair, tout en convenant de ce principe , pense que les ombres des morts y peuvent apparaî
sez grande importance, puisqu’elle peut contribuer à bien établir les principes de deux genres essentiels de composition ; cette
ement ; néanmoins ce qu’il dit à ce sujet est fort instructif, et les principes qu’il établit pourraient servir de base à une dis
’adopte assez volontiers. Voyez aussi les Essais de lord Kaim sur les principes de la morale, essai premier ; et l’Essai sur la t
74 (1854) Éléments de rhétorique française
a appliqué aux belles-lettres la méthode philosophique, et analysé es principes du style avec une rare sagacité. Après l’introduc
plupart des langues nous offrent des mots évidemment créés d’après ce principe . Dans la nôtre, par exemple, le mot tourterelle e
e qu’il tenait à la nature même de l’esprit humain. L’ensemble de ces principes invariables forme ce qu’on appelle la grammaire g
irent quelques lames d’airain, où sont gravés éloquemment d’immortels principes . Et quand le sol fut raffermi et la violence calm
font couler le sang humain. Sans doute la raison exacte qui forme le principe essentiel de notre langue, fait qu’elle est moins
on qu’à fortifier l’âme et à éclairer la raison. Première partie. Principes de la rhétorique. Chapitre premier. Définiti
if et l’éloquence la plus entraînante. Pour appuyer par un exemple le principe que nous venons d’établir, pour faire sentir tout
s parties, des circonstances, des semblables, des contraires, etc. Le principe du raisonnement une fois posé, on établit une sec
t, à l’aide de cette seconde proposition, on en tire une troisième du principe que l’on avait posé. Voulez-vous, par exemple, ar
ue l’homme doit rechercher la science ; vous commencerez par poser ce principe  : l’homme doit rechercher ce qui lui est utile ;
quel qu’il soit, n’est bon qu’à deux conditions : la première, que le principe d’où l’on part soit fondé en raison ; la seconde,
erez de la vérité. D’un autre côté, quelle que soit la bonté de votre principe , si vous ne savez pas en déduire exactement ce qu
règles de la disposition applicables à toute espèce de sujets. Les principes que nous venons d’établir ne s’appliquent qu’à la
’unité du sujet ; 2° La séparation des parties ; 3° La gradation. Ces principes peuvent s’appliquer à quelque genre que ce soit.
le moins noble a pourtant sa noblesse. Il ne faut point exagérer ce principe , mais il faut l’admettre. Une phrase ne doit pas
ue. Si l’on peut, sans les distraire de leurs études, les initier aux principes des arts, ou du moins leur en faire admirer les m
ves, que de les habituer à développer eux-mêmes des idées justes, des principes solides dont ils puissent un jour se servir, et d
nt (Ire part., chap. ii), déduire rigoureusement les conséquences des principes que l’on a posés. 3° Complète. Si une bonne discu
Nous allons, comme pour la narration, confirmer par des exemples les principes que nous avons établis. Nous choisirons quatre di
er, tous les esprits ne le sont pas de raisonner et de connaître. Ces principes posés, nous offrirons à nos lecteurs trois modèle
rrégularité de la procédure commencée contre Foucquet. Il rappelle le principe fondamental pose par les anciennes lois française
quer étant hommes. Dans cet ouvrage, j’ai tâché de poser les premiers principes de l’art de bien dire : j’ai montré comment on po
s générales de l’art d’écrire. Mais il serait difficile de donner les principes particuliers du style épistolaire ; car la qualit
être soi, et laisser parler son âme sans imiter personne ? Le premier principe , en fait de style épistolaire, se réduit donc à c
e ce que l’on va dire : notre paresse naturelle s’arrange assez de ce principe , et un grand nombre de gens le mettent en pratiqu
le privilège et comme le dédommagement d’un âge avancé. Si le premier principe est de se taire, le second est d’écouter, et il f
75 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
bre (Préface de Cromwell), a dit en parlant du grotesque : « Voilà un principe étranger à l’antiquité, un type nouveau introduit
éfinition en la développant : « La malice naturelle aux hommes est le principe de la comédie. Nous voyons les défauts de nos sem
76 (1873) Principes de rhétorique française
le passé. Peu de classifications ont des racines aussi profondes, des principes aussi solides, des caractères aussi distincts. 5
ontraire, les conseillers de Ptolémée révoltent le spectateur par ces principes odieux et ignobles ; La justice n’est pas une ve
utres noms, quand on considère la source à laquelle ils puisent leurs principes . A ce point de vue on les appelle exemple, induct
logue n’est que le développement d’un exemple imaginé pour appuyer un principe moral. 9. De l’induction. — C’est un raisonnemen
er d’abord la conséquence, puis de la justifier eu la rattachant à un principe . Ainsi La Fontaine a dit : Il ne se faut jamais
propos de tout fait élémentaire, de toute vérité générale ; c’est un principe rebattu. Rebattu, oui, rebattu comme tout ce qui
n forme : Comme il est nécessaire que chaque chose soit réunie à son  principe et que c’est pour cette raison, dit l’Ecclésiaste
des difficultés du doigté. Les lieux communs, dit Cicéron, sont des principes généraux d’où ! se tirent les raisonnements pour
ées les seules dignes de Dieu et de l’homme, les seules conformes aux principes de l’équité, de l’honnêteté, de la société, de la
; Cette cendre, dit-il, quoiqu’elle soit un signe de pénitence est un principe de félicité ; quoiqu’elle semble nous humilier, e
ou général, puis dans un sens divisé ou particulier. Par exemple à ce principe de sens commun : La lecture forme l’esprit et le
Les mauvais raisonnements peuvent avoir leur point de départ dans un principe faux ; ce sont alors des sophismes de pensée et i
; ce sont alors des sophismes de pensée et il importe de découvrir ce principe , pour de mettre en lumière. Le sophisme de pensée
e en lumière. Le sophisme de pensée par excellence est la pétition de principe . La pétition de principe consiste à proposer comm
de pensée par excellence est la pétition de principe. La pétition de principe consiste à proposer comme preuve à l’appui d’une
lui contestait. Le lion de La Fontaine fait une suite de pétitions de principes dans son petit discours à ses associés, et il pos
rait à prouver que tout ce qui plaît à Oronte est bon. La pétition de principe peut avoir sa source dans l’ignorance du sujet, c
les réparer loyalement. C’est encore à l’aide d’une vraie pétition de principe par ignorance du sujet qu’on pourrait chercher à
u. Le cercle vicieux est une espèce toute particulière de pétition de principe  ; il consiste à prendre pour preuve une propositi
, il faut reconnaître une construction littéraire qui se fonde sur un principe tout différent. En effet, l’écrivain doit se préo
— En résumé, toutes les remarques et tous les exemples cités sont le principe de cinq règles élémentaires : I. Les tours les pl
e force pénétrante, quelle énergie dramatique la morale sociale et le principe de la soumission aux lois empruntent à cette bell
ement libre. 8. De la philosophie. — La philosophie est l’exposé des principes premiers conçus par la réflexion,, comme propres
Voltaire, attentifs à chercher les lois des faits historiques et les principes les plus généraux du droit ; enfin les critiques
mer, pour que l’éloquence du corps suivit comme une conséquence de ce principe . Mais l’émotion trop vive peut dégénérer en une s
les ou par la réflexion des critiques constituent l’art d’écrire. Les principes essentiels de cet art peuvent être appliqués soit
t imputer toute aux mœurs publiques : la honte du contraste entre les principes de la justice et l’organisation sociale ne peut r
l’exemple au précepte, ce sera montrer la mise en pratique à côté des principes posés. Ces différents genres peuvent être ramenés
Cette cendre, dit-il, quoiqu’elle soit un signe de pénitence, est un principe de félicité ; quoiqu’elle semble nous humilier, e
és qui intéressent la conscience ou le goût ; telle est l’analyse des principes de la vertu, des caractères du beau en littératur
ent au penseur une ample matière d’études et de réflexions. Parmi les principes littéraires, il en est d’assez simples pour servi
Une des applications les plus régulières et les plus heureuses de ces principes élémentaires de la bonne critique se rencontre da
il, mais seulement il lui fait sentir qu’il en avait examiné et vu le principe  ; c’était au Chêne à comprendre ce discours. Tout
a philosophie. Il est un grand nombre de vérités morales qui sont des principes de sens commun, à propos desquelles l’argumentati
sujets peuvent être résumées dans les cinq règles suivantes comme les principes de la critique littéraire et morale. I. Le dévelo
77 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ent Colbert et Turgot, à des époques différentes et en s’inspirant de principes opposés, ont-ils voulu développer la richesse et
de Provence. (Marseille, novembre 1889.) Définir ce qu’on entend par Principes de 1789. Montrer comment l’introduction de ces pr
n entend par Principes de 1789. Montrer comment l’introduction de ces principes dans les sociétés modernes en a modifié le caract
s en a modifié le caractère. (Poitiers, avril 1890.) Qu’entend-on par principes de 89 ? – Montrer comment l’introduction de ces p
tend-on par principes de 89 ? – Montrer comment l’introduction de ces principes dans la société française en a profondément modif
de là que sortirent plus tard les découvertes sur la lumière, sur le principe de la gravitation, l’aberration des étoiles fixes
aires ? Pourquoi cette querelle a-t-elle pris fin ? Et quels sont les principes de goût qui ont survécu ? Quelle est aujourd’hui
nt les principales règles de la versification française, et sur quels principes reposent-elles ? Quelles sont les diverses espèce
(1886.) Faire connaître l’origine, les motifs et les applications du principe de la Séparation des pouvoirs. (1887.) I. La soci
omposant ses salires ? Contre qui combattait-il et en faveur de quels principes  ? – Qu’est-ce que la poésie didactique ? Quelles
omposant ses Satires ? Contre qui combattait-il et en faveur de quels principes  ? Boileau a composé des satires morales et de
s poètes. (Voir Satire II à Molière et Satire IX, A mon Esprit.) Les principes qu’il soutenait étaient ceux qu’avaient soutenus
nsporte d’un quartier à un autre de la même ville. Cette règle a pour principe la vraisemblance, il faut que le spectateur puiss
homme et il tient à faire son devoir. Agrippine n’obéit pas aux mêmes principes . Elle est ambitieuse, elle veut régner sous le no
triomphe d’Athalie. C’est contre la moquerie, dont l’ignorance est le principe , que La Bruyère s’est justement élevé. Elle ne ma
Corneille seul, serait presque juste. Bien que le poète, d’accord en principe avec Fénelon, ait réclamé pour la Tragédie des pa
d’hui l’art de la morale. Donc une définition du médiocre d’après les principes dont La Bruyère semblait si sûr, ne serait pas ac
sidération personnelle. C’est ce que nous allons tenter de faire. Les principes esthétiques opposés s’accordent plutôt sur le méd
e et d’Armande. (Section des Lettres.) Morale. De l’universalité des principes de la loi morale. (Section des Lettres.) Littéra
ience. » (Section des Lettres.) Dans la préface de la traduction des Principes mathématiques de Newton par Mme du Châtelet (édit
positions équivoques, douteuses. Il semble que l’habileté ait été le principe de sa vie, et ce n’est pas là un principe de mora
e que l’habileté ait été le principe de sa vie, et ce n’est pas là un principe de morale. Un esprit soucieux de justice, qui étu
ce que c’est le meilleur moyen d’être considérée ; elle leur donne le principe qu’elle a observé, et qui explique pourquoi sa co
ui explique pourquoi sa correspondance nous la fait connaître si peu, principe qui consiste « à ne rien laisser voir, même à ses
nt d’égards, a été une institutrice remarquable, n’a pas connu un des principes de la morale, qui est de respecter l’enfance, et
fois, dans son œuvre, il semble faire exception à son habitude, à son principe de ne jamais toucher à la vie privée des poètes,
ent traitée, devait être prise sous deux aspects, au point de vue des principes et au point de vue de l’histoire. Ce qui tout d’a
s questions les plus essentielles de la morale générale ou théorique ( principe du devoir, fondement et caractères de l’obligatio
gismes ? Morale. Des dangers des lectures mal choisies. Indiquer les principes que doit suivre une maîtresse dans le choix des l
3.) Expliquer les motifs de ce choix. – Tout en s’inspirant des mêmes principes , mais en tenant compte de la différence des temps
s avec lui. Je ne sais trop qui de nous essaierait de vivre selon les principes qu’il nous donne ; cela est un tort, sans doute ;
s que dans ces souffrances et ces sacrifices, qui sont le devoir. Ces principes , les jeunes filles, comme les hommes, peuvent les
’après ses observations. Peut-être est-il moins fortement attaché aux principes , mais il tient grand compte des conséquences. Voi
l’histoire de la langue, ils sont tenus aujourd’hui de connaître les principes essentiels qui en fécondent l’étude et en éclairc
était d’un ordre beaucoup plus élevé : il fallait appliquer un grand principe de critique à un problème d’éducation. 2° Le suje
’abord pénétrer d’une vue, et ne sont point accoutumés à chercher les principes . Et les autres, au contraire, qui sont accoutumés
pes. Et les autres, au contraire, qui sont accoutumés à raisonner par principes , ne comprennent rien aux choses de sentiment, y c
incipes, ne comprennent rien aux choses de sentiment, y cherchant des principes , et ne pouvant voir d’une vue. » (Pensées, édit.
quelquefois pernicieusement, que de savoir superficiellement et sans principes . Il est vrai que la plupart des hommes ne sont gu
ndre compte de la valeur d’une œuvre d’art, et déterminer selon quels principes elle a été faite. Sentir, aimer le point de perfe
lques aspirantes qui ont mis en doute qu’il y eût même un goût et des principes de goût, et qui ont proclamé la liberté sans limi
en dehors de la pensée de l’écrivain, nous ne la découvrions pas. En principe , d’ailleurs, cette découverte n’est pas à désirer
édie de Racine. – Des dangers des lectures mal choisies. Indiquer les principes que doit suivre une maitresse dans le choix des l
te réflexion de Rousseau ne vous semble-t-elle pas pouvoir devenir un principe d’éducation et fournir au maître habile de précie
la plus douce récompense de la vertu. L’amour de la gloire prend son principe dans l’un des sentiments les plus nécessaires au
comprendre la portée, les comparer entre elles. Il faut remonter aux principes , s’en pénétrer, les mettre en présence les uns de
xistent entre la science, les beaux-arts et l’industrie d’après leurs principes , leurs moyens et leurs fins ? Concours de 1886
des poids et mesures, déclarée urgente par les Cahiers, fut décidée. Principe du système. – On adopta comme base du nouveau sys
s à nos savants : Borda, Lagrange, Laplace, Monge, Lavoisier, pour le principe  ; Delambre, Méchain, Arago, pour l’exécution. Co
re chimique et développe l’utilité d’un semblable essai fondé sur des principes scientifiques. Concours de 1890. Lettre de Réaum
e. 4° Elle prouverait que toutes les inventions découlent de quelques principes généraux. CORRIGÉ 1° L’histoire scientifique cont
s les inventions qui nous éblouissent dérivent d’un certain nombre de principes généraux, en ramenant sans cesse la pensée vers l
tion des langues qui a créé la question des nationalités, et c’est le principe des nationalités qui a déjà changé et qui pourra
pouvait s’écrier à la tribune : « Périssent les colonies plutôt qu’un principe  ! » Certes, il convient de maintenir les principe
lonies plutôt qu’un principe ! » Certes, il convient de maintenir les principes dans leur intégrité ; cultivons les, appliquons-l
ivons les, appliquons-les, mais n’oublions pas que, non moins que les principes et bien plus que des utopies dangereuses et que d
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
t et désigne les fonctions dans le discours, se propose de tirer, des principes mêmes de ceux à qui l’on parle, l’aveu des vérité
s derniers temps l’avait infectée ; il recevait avec ce beau sang des principes d’erreur et de mensonge et parmi ses exemples dom
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
ux lettres et même aux luttes de la politique. En soutenant les sages principes qui ont été la conquête de la révolution de 1789,
chansons vagabondes, Il enchaînait de tout les semences fécondes, Les principes du feu, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
e la véritable religion nous enseigne qu’il y a en ceci quelque grand principe de grandeur et en même temps quelque grand princi
eci quelque grand principe de grandeur et en même temps quelque grand principe de misère. » (Pascal. Pensées.) 1. Nous lisons
81 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e, prennent un rang nouveau dans la société. La monarchie, absolue en principe , les ménage, leur sait gré de leur docilité, s’ef
a ce double caractère, d’être d’abord une ardente réaction contre les principes et les idées du dix-septième siècle, et d’essayer
ntaire et janséniste. Dans l’ordre politique, on pose avec audace des principes absolus. Rousseau et Diderot deviennent célèbres.
’histoire, à la raison des faits accomplis, d’avoir cherché moins les principes absolus que les moyens pratiques de la réforme po
semble, en effet, que l’on touche à une époque de réconciliation. Les principes de justice sociale et de liberté politique sont p
tième siècle, c’est qu’il y a une contradiction perpétuelle entre son principe et la solution qu’elle donne aux problèmes de l’o
solution qu’elle donne aux problèmes de l’ordre moral et social. Son principe est matérialiste, ses solutions spiritualistes. C
ie, qu’elle répand sous toutes les formes, ne peuvent emprunter qu’au principe spiritualiste leur raison d’être et leur vérité.
ignité et ses droits, comme être social et politique ? Au nom de quel principe flétrir et combattre un despotisme qui n’est pas
s d’Argenson qui soutient en même temps plus qu’il ne les concilie le principe de la monarchie absolue et celui de la liberté de
doctrines de leurs maîtres ; ils ont le goût des idées générales, des principes abstraits, des formules philosophiques, et l’on n
t ne restait-il qu’à inscrire en tête des constitutions politiques un principe abstrait, en laissant au temps le soin d’en décou
s historiques, qui sont diverses et parfois opposées ; mais il est un principe qui chez toutes est également reconnu : c’est que
s de l’inspiration personnelle. Mais, à leur tour, ils forcèrent leur principe et provoquèrent une réaction. La Préface de Cromw
y prend garde, des vérités acquises : le fait élevé à la hauteur d’un principe , la force primant le droit (quel que soit d’aille
e de Platon, qui établit en plusieurs endroits de ses écrits ce grand principe , que le but de l’éducation et de l’instruction de
esant, vicieux, ombrageux44. Il est aisé de faire l’application de ce principe à l’étude des belles lettres et des sciences. Il
re, du faux brillant, des pointes. Ce goût, simple et unique dans son principe , se varie et se multiplie en une infinité de mani
En effet, tous les hommes apportent avec eux en naissant les premiers principes du goût, aussi bien que ceux de la rhétorique et
parlons ici. Presque tous les hommes en ont en eux-mêmes les premiers principes , quoique dans la plupart ils soient peu développé
t ainsi créé la science politique en la fondant tout à la fois sur le principe de la justice éternelle et sur la comparaison app
sa tout à coup sous Arcadius et Honorius156. Ibid., chap. xix. Du principe de la démocratie. Il ne faut pas beaucoup de p
j’ai le bonheur de croire. Si je ramène ces questions diverses à leur principe commun, il me semble qu’elles se rapportent toute
ir à Montmorency. Vous n’avez pas besoin d’aller chercher si loin les principes de la morale : rentrez dans votre cœur, et vous l
ueurs pesantes de la maladie. Guidé par le sentiment plus que par des principes d’art réfléchis, Vauvenargues cependant a laissé,
ditions, leur origine, leurs rapports, leurs fortunes diverses et les principes de toutes ces choses, le goût lui en viendra, et
Ainsi, à mesure que l’homme s’approche des éléments de la nature, les principes de la science s’évanouissent. Études de la Natur
égitimes toutes les formes politiques, pourvu que, plaçant en Dieu le principe de l’autorité, elles garantissent les droits et l
ces qui reviennent au christianisme, et, en même temps, dégageant des principes de 1789 leurs conclusions naturelles, ils prépare
uoique contestable, est ingénieuse. A ses yeux, l’architecture est le principe et l’origine de tous les arts, et le type de l’ar
vée, prudemment hardie et ferme, et préoccupée de ne pas sacrifier le principe d’autorité au principe de liberté. Les ouvrages d
et ferme, et préoccupée de ne pas sacrifier le principe d’autorité au principe de liberté. Les ouvrages de Guizot sur les origin
e les formes mobiles de l’art justifient, loin de les contredire, les principes éternels du beau. L’histoire littéraire, grâce à
toire même des aberrations de l’esprit humain, pose, au contraire, en principe que toute grande doctrine qui a vécu contient en
nit pas seulement les règles générales des arts, elle donne encore le principe qui permet de les classer. En effet, toute classi
qui permet de les classer. En effet, toute classification suppose un principe qui serve de mesure commune. Cette mesure n’est a
ntre une pareille qualification : il profite du résultat, il blâme le principe  ; il honore le dévouement même stérile, même fune
ir plus fortement sur ses lecteurs, et cette idée est même devenue un principe de composition dans certaines écoles romantiques.
alembert, il voulut fonder la liberté de l’enseignement, avant que le principe en fût inscrit dans nos lois. Rédacteur de l’Aven
force de la raison, et la force de celle-ci tient à la ferme vue des principes de la vie humaine. Là où l’entendement ne discern
nviction manque, que reste-t-il pour appuyer la volonté ? Ce sont les principes qui fortifient, parce qu’ils éclairent ; en dehor
parce que l’homme est un esprit. Or, dès que l’esprit monte vers les principes , dès qu’il n’est plus sensation et imagination, i
e empoisonnée. Sainte-Beuve avait fini par dire : « J’en suis venu au principe plus approfondi que tout revient au même. » Il fa
ord et en harmonie avec leur époque, avec leur cadre social, avec les principes et les pouvoirs dirigeants de la société ; conten
es, dans leur voie, non déclassées, non troublantes, n’ayant pas pour principe le malaise, qui n’a jamais été un principe de bea
ublantes, n’ayant pas pour principe le malaise, qui n’a jamais été un principe de beauté. Ce n’est pas moi qui médirai des litté
va jusqu’à la timidité : cet esprit d’innovation qui ébranle tous les principes de l’ordre social n’ose porter la plus légère att
suivit même dans cette ville les cours d’une école établie selon les principes de Rousseau, et qui portait le nom solennel d’Ins
or Hugo. Au théâtre surtout, il eut l’ambition de faire triompher les principes de l’école romantique, dont il traça le manifeste
s sont leurs arguments et leur autorité ? L’un me montre ici-bas deux principes en guerre, Qui, vaincus tour à tour, sont tous de
s faquins, place ! Je suis des vôtres. Vous, monsieur, vous n’avez ni principe ni foi, Et votre avancement est votre seule loi ;
étoriques : l’une a pour but l’agréable, l’autre le bien. Et c’est ce principe qu’il applique aux grands hommes d’Athènes avec u
mment concilier cette limite imposée à la liberté de l’enfant avec le principe de l’Émile ? Il y a là une contradiction manifest
stingue en ces termes l’optimisme de Leibniz de celui de Pope : « Les principes de Leibniz ne sont point ceux de Pope. Celui-ci n
r par la raison et par nos émotions. L’un n’exclut pas l’autre. 355. Principe très juste, et qu’on opposerait avec avantage aux
, écrivait cette phrase, qui jure étrangement, on l’avouera, avec son principe  : « Quiconque voudra interdire le genre humain ne
de Lamennais, on le voit ici, esc de faire du consentement général le principe de toute certitude. Or cet argument n’a sa force
la matière, plus il aura de difficulté à exprimer l’idée. C’est là le principe qui permet d’établir la classification des arts.
Cousin se trouve en opposition avec Hegel. Celui-ci, partant du même principe , donne à la musique un rang supérieur à la sculpt
donc le plaisir et l’intérêt. Helvétius, entraîné par ces monstrueux principes , livre au ridicule toute vertu et toute religion,
y un article intéressant sur Bossuet, Vico et Herder, qui, partant de principes opposés, ont donné à ce problème des solutions co
’est ce que Voltaire rappelle dans cette admirable exposition. Par ce principe unique, il expliqua à la fois le mouvement des pl
ius homo mortales tollere contra… 827. « Manichéisme. » — Ces deux principes sont le bien et le mal. Mais le manichéisme est u
philosophie pratique, en fondant la nécessité de son existence sur le principe de la loi morale. 833. Ville de Thessalie. Voir
ésidence du prévôt des marchands. 858. Ce fut Marat qui fit voter le principe du comité de salut public et supprimer la commiss
82 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
a à parcourir chaque phrase d’un œil sévère, à l’examiner d’après les principes concernant la régularité des constructions, le no
donnerons dans les deux autres volumes les règles de la poésie et les principes de l’éloquence. Nous nous bornerons ici aux petit
ts ; la lettre, qui sert à converser par écrit. L’exposé détaillé des principes de ces diverses compositions fera le sujet des tr
un beau paysage sans quelque figure humaine qui anime le tableau. Le principe essentiel ici, dit excellemment M. Mazure, c’est
ntrez la nécessité de l’unité dans la narration. L’unité, qui est le principe fondamental de toute composition littéraire et ar
’expressions ce qui peut être renfermé dans quelques mots, d’après ce principe  : Soyez vif et pressé dans vos narrations. 398.
nte ce qu’on désirerait lui faire connaître de vive voix. C’est de ce principe qu’il faut partir pour établir les règles relativ
83 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
tacle. Cette innovation eut tant de succès, que le chœur qui, dans le principe , avait été la base du spectacle, n’en fut plus qu
tion existe donc dans le drame lorsque toutes les parties ont un même principe et aboutissent à un centre commun. On doit s’y pr
tance à la règle des trois unités, c’est que cette règle constitue un principe de perfection dramatique, principe appuyé de l’au
c’est que cette règle constitue un principe de perfection dramatique, principe appuyé de l’autorité des législateurs du théâtre,
s comme les plus théâtrales, parce qu’elles paraissent fondées sur un principe de générosité et de grandeur : la vengeance sur l
’il est chaste et légitime, est intéressant dans sa cause et dans son principe , et dont on doit montrer les suites funestes lors
essentiellement mauvais, mais qu’il est bon, utile et moral dans son principe . Mais cette poésie, bonne dans son essence, prése
84 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
gnité d’une nation entière, en parlant devant elle et pour elle ; les principes éternels de toute justice sont là dans toute leur
t surtout y jeter une grande variété. Cicéron insiste beaucoup sur ce principe , comme sur une des règles de l’éloquence les plus
que, des odeurs, des liqueurs, des viandes ; et après avoir établi ce principe , que le dégoût et le rassasiement suivent de près
de deux rimes de même consonnance à la suite l’une de l’autre. 2. Ce principe , généralement adopté, n’est pourtant pas sans exc
sse, au fouet. (Rac.) Ce dernier hiatus n’est point absolument et en principe regardé comme vicieux. Il est pourtant sec et rud
ou qu’ils font une métonymie barbare, qui n’est justifiée ni par les principes qui régissent ce trope, ni par l’usage. 25. Plu
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
iante et puérile. » Nous avouons avec Blair, et nous l’avons posé en principe , que la méthode d’invention la plus féconde est l
la cause dans les éminentes qualités de son héros : « J’appelle le principe de ces grands exploits, cette ardeur martiale, qu
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
tre proposée pour modèle, doit être combattue, comme tout ce qui a un principe vicieux et funeste. Le vice inspire mal l’orateur
e l’art de parler et d’écrire ; seulement, au lieu de restreindre ces principes , comme on le fait trop souvent, à l’éloquence et
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
is. On y admire une intelligence perçante, qui convertit les faits en principes . Ses pensées éclairent de vastes horizons. S’il n
s de crimes commis dans un État ou règne la piété filiale 1. Oui, le principe de toute autorité est dans la famille. Les premiè
88 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
la composition, nous comprenons, outre l’étude et la connaissance des principes littéraires, la lecture des modèles, l’imitation
ongum iter per præcepta, breve et efficax per exempla. A l’étude des principes littéraires, il faut donc joindre la connaissance
89 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
Principes généraux des belles-lettres. Suite de la sect
Ainsi le poëme didactique est un tissu de préceptes, ou une suite de principes , revêtus de l’expression et de l’harmonie de la p
a plus vive lumière et la plus forte conviction dans les esprits. Les principes doivent y être exposés avec tant de netteté et de
ns il du Poëme didactique. Le poëte didactique veut-il établir des principes de morale ou de physique ? doit sans manquer en a
a rien dans ce poëme, dont la piété chrétienne puisse s’alarmer. Les principes généraux de la morale y sont établis d’une manièr
ons qui la composent, qui en précèdent l’accomplissement, ont un même principe , et aboutissent à un centre commun. On doit s’y p
s, l’intérêt seroit double, et l’action le seroit aussi. C’est sur ce principe que quelques critiques trouvent une duplicité d’a
e développer successivement, il s’apperçoive qu’ils partent tous d’un principe , qui est toujours le même malgré la variété des i
ximes dans la bouche de ce personnage. Ce sont, en quelque façon, des principes qu’il s’applique à lui-même, et dont il tire des
principal personnage. Pour bien traiter ce caractère, qui seul est le principe de l’action, il est bon d’en imaginer et d’en pré
i brillent à-peu-près également, un ou deux de ces caractères sont le principe de l’action. Le poëte les a choisis à cette fin,
s, N’admet point dans ses vers de tragiques douleurs2. Fondés sur ce principe , ils prétendent, avec juste raison, que le théâtr
en n’est plus désolant que de ne pouvoir être impunément ridicule. Ce principe posé, il faut renoncer à l’art charmant des Téren
ique par méchanceté, le libertin par corruption de mœurs, l’impie par principe . Aussi le P. Brumoi s’est contenté, dans son Théâ
nt aux sentimens, à la situation des personnages. La connoissance des principes de la musique, et des règles de la prosodie, est
ne action héroïque et malheureuse. Cette action est héroïque dans son principe , dans son objet, et par l’état des acteurs. Héroï
durables. Dans le second, il est clair que cette crainte, qui est le principe de la pitié, ne peut que nous être salutaire, en
ougueux, violent, jaloux, aveugle et cruel, n’est que trop souvent le principe de ces dangers et de ces malheurs qui nous effrai
foibles et trop sensibles. C’est au poëte à ne jamais s’écarter de ce principe , et à faire toujours céder l’intérêt de sa propre
t toujours porter l’empreinte de la passion et du sentiment. C’est un principe que le poëte ne doit jamais perdre de vue, même q
ujours dans l’ivresse et dans l’extase ; qui avec nos passions et nos principes , nous seroient cependant supérieurs par la suptil
e entreprise faite avec dessein ; qu’elle est héroïque, soit dans son principe , lorsqu’elle part d’une âme courageuse, et élevée
ntiment le plus général est qu’on le peut. En effet, puisque dans les principes de toute religion, il est incontestable que la Di
’il triomphe de sa passion ; qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts. Voulez-vous long-temps plaire et
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris. » pp. -
ves, Voici une nouvelle Édition de l’ouvrage, où vous avez appris les principes de notre langue et de notre littérature. Vous la
91 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
nationales, et vint troubler par sa turbulence la belle économie des principes auxquels obéissait le développement spontané de l
nt prolongé de leur formation primitive. C’est ainsi qu’obéissant aux principes étymologiques, ils n’admettaient pas l’s à la pre
gnorance des uns ou à la prétendue science des autres, à l’absence de principes communs, s’ajoutaient les incertitudes ou les bév
t-elles les maladresses qui rendent le discours pénible ou obscur. Ce principe sera pour nous une lumière : il est plus infailli
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
à concevoir avec netteté, et familiarisez-vous en même temps avec le principe de la plus grande liaison des idées. » On a sout
cet ouvrage, je n’ai pas eu la patience d’être plus clair. Si, dès le principe , l’auteur a soin, quand ses conceptions sont abso
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
lia son Discours de la Méthode (1637), ses Méditations (1641), et les Principes de la philosophie (1644). Malgré son respect pour
e. Puis, pour les autres sciences, d’autant qu’elles empruntent leurs principes de la philosophie, je jugeais qu’on ne pouvait av
94 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « [6] » p. 
p. 234)  la seconde fois (De la Poésie dramatique, II, 4, t. III des Principes de la Littérature), il s’est dispensé de le tradu
95 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
peines. Il serait donc indispensable de se pénétrer, avant tout, des principes de la rhétorique, de consulter sérieusement de bo
res, à la place d’un seul qu’il avait, en lui inspirant les meilleurs principes . En effet, ni l’abondance des richesses ne peut a
rmes. Mon père nous aimait tous également et nous inspirait les mêmes principes de vertu. Maintenant la destinée, après la perte
rce que j’ai reconnu que depuis l’enfance vous cultivez avec soin les principes qui sont regardés chez nous comme honnêtes, et qu
rtelle, participent à toutes les vertus. « Fils d’Israël, la base, le principe du bonheur pour tous est le Dieu propice. Lui seu
ui qui procure tous les autres en abondance. Vous serez fidèles à ces principes , si vous suivez les lois que je vous ai données,
nos calculs personnels sagement combinés. Ainsi, ne renonçons pas aux principes que nous ont légués nos pères et qui nous ont tou
e pas essayer de me convaincre ? Pourquoi ne pas me faire oublier les principes dans lesquels j’ai vécu jusqu’à ce jour, afin que
supériorité, et dans cette patrie, une origine, une famille, de bons principes , une fortune digne de ton rang. En échange de si
re pour la prééminence et à s’exposer aux dangers pour l’honneur. Ces principes vous paraissent si louables, si bien en rapport a
96 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
on domaine. Horace, dans une épitre à Auguste, développe d’excellents principes de littérature ; Boileau raconte le passage du Rh
97 (1839) Manuel pratique de rhétorique
gne pas les bienséances, c’est le bon usage qui les apprend ; mais le principe en est toujours dans un cœur droit et vertueux ;
l’argumentation oratoire. L’argumentation logique prouve en posant un principe qui est d’une vérité évidente ou avouée, dont ell
dont elle tire une conclusion qui est implicitement renfermée dans le principe . Il y a plusieurs formes d’argumentations dont il
e : « On a droit de tuer un injuste agresseur (voilà la majeure ou le principe ) ; or, Clodius était injuste agresseur (voilà l’a
incipe) ; or, Clodius était injuste agresseur (voilà l’application du principe à un fait particulier) ; donc il a été permis à M
é Milon, donc il était permis à ce dernier de le tuer. » Ici c’est le principe qui est sous-entendu. 3° Le dilemme est aussi une
correction grammaticale, qui consiste à se conformer strictement aux principes , de la langue ; 2° de la connaissance du bon usag
es derniers temps l’avait infectée. Il recevait avec ce beau sang des principes d’erreur et de mensonge, etc. » Communication
me qui en a inspiré aux hommes le sentiment et suggéré l’emploi. Sans principe et sans règle, on choisit des mots plus doux, des
98 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
Cette poésie a été appelée lyrique (λύρα, lyre), parce que, dans le principe , elle était non-seulement chantée, mais composée
les préceptes de la morale la plus pure, et à notre intelligence les principes de la philosophie la plus saine, en nous excitant
x ou malheureux ; et alors elle comprend toutes les odes qui ont pour principe et pour base l’amour de la patrie. 203. Quel est
omme on le voit dans l’Hymne au Christ, de Lamartine. Avant tout, ses principes doivent être solides, et ses sentiments nobles et
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
in de l’infini et l’immortalité de l’âme Toute chose a sa fin. Ce principe est aussi absolu que celui qui rapporte tout évén
soin de l’infini est le grand mobile de la curiosité scientifique, le principe de toutes les découvertes. L’amour aussi ne s’arr
100 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
es la longueur entre le nez et la barbe, etc., etc. » A l’aide de ces principes et d’un compas, on fait un bonhomme, on arrive mê
a jeunesse a ce défaut (ou si l’on veut cette qualité) de pousser les principes à leurs extrêmes conséquences. Je vous vois déjà
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