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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
ue la sagesse du cardinal de Fleury eût cessé d’être un frein pour ce prince  : il n’eut pas la douleur de voir les désordres s
s au nôtre ? Nous avons vu toute la race royale presque éteinte ; les princes , l’espérance et l’appui du trône, moissonnés à la
prirent leur premier éclat ; les arts, facilités par les largesses du prince , attirèrent chez nous les richesses des étrangers
s aux misères publiques : notre saint roi connut ce devoir, et jamais prince ne fit plus d’usage d’un si heureux privilége. Qu
subalternes se seraient crus déshonorés, et ne trouvant indigne d’un prince et indécent à la majesté des rois que d’ignorer l
e un jour les ennemis de la foi. Il voyait avec douleur les armes des princes chrétiens employées à s’exterminer les uns les au
en 1700, sous le nom de Philippe V. 4. Allusion à l’ambassade que ce prince reçut de Siam : « Pays, dit Voltaire, où l’on ava
cour subsista encore, ce ne fut plus que pour languir ». 1. Le même prince a été dignement loué par ce peu de mots de Montes
égyriques de ce saint roi. Mais il vaut mieux voir en quels termes ce prince , « qui fut un prodige de raison et de vertu dans
’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, chap. 58, paraissait un prince destiné à réformer l’Europe, si elle avait pu l’ê
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
ne de soi, du caractère qu’on porte, ni de la grandeur de l’État. Les princes qui ont de bonnes intentions et quelques connaiss
dans Corneille et Bossuet. 1. Louis XIV eut foi dans sa royauté. Un prince qui douterait de lui-même serait le pire des rois
té elle-même. « La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince . « Dieu est infini, Dieu est tout. Le prince, en
grandeur de Dieu dans le prince. « Dieu est infini, Dieu est tout. Le prince , en tant que prince, n’est pas regardé comme un h
s le prince. « Dieu est infini, Dieu est tout. Le prince, en tant que prince , n’est pas regardé comme un homme particulier ; c
insi toute la puissance des particuliers est réunie en la personne du prince . Quelle grandeur qu’un seul homme en contienne ta
torité cesse dans le royaume, tout sera en confusion. « Considérez le prince dans son cabinet. De là partent les ordres qui fo
t l’homme n’est plus rien de tout ce qu’il croyait être. « Heureux le prince dont le cœur ne s’est point élevé au milieu de se
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
Jamais la cour ne fut plus instructive que le jour de la mort de ce prince . J’en vois encore tout le tableau devant mes yeux
mon âme, et ce qui tout à la fois se présenta à mon esprit. Les deux princes et les deux princesses étaient dans le petit cabi
l’instant regagna son carrosse et s’en revint. Elle retrouva les deux princes et madame la duchesse de Berry avec le duc de Bea
pour en faire un grand cabinet. On y ouvrit des fenêtres, et les deux princes , ayant chacun sa princesse à son côté, s’assirent
dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes . Là, dans la chambre et par tout l’appartement, o
ant autour d’eux les distinguaient malgré qu’ils en eussent. Les deux princes et les deux princesses assises à leurs côtés pren
efuse au plus grand besoin. Le fréquent moucher répondait aux cris du prince son beau-frère. Quelques larmes amenées du specta
ou à spectacle ordinaire, donnait ses ordres pour le soulagement des princes , pour que peu de gens entrassent, quoique les por
esque en mascarade. Madame la duchesse d’Orléans s’était éloignée des princes , et s’était assise le dos à la galerie, vers la c
le duc de Beauvilliers s’avisa qu’il était temps de délivrer les deux princes d’un si fâcheux public. Il leur proposa donc que
es suivis de loin pour ne pas exposer ma curiosité plus longtemps. Ce prince voulait coucher chez lui, mais madame la duchesse
ura ouvert, et cette chambre devint aussitôt le palais de Morphée. Le prince et la princesse s’endormirent promptement, s’évei
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
scription de son éducation morale. « Ainsi commençait à se former le prince qui devait vous gouverner ; mais c’est l’éducatio
endu chez lui ; mais je crus que la première leçon que je devais à un prince , était celle de la dépendance et de l’égalité : j
endu chez lui ; mais je crus que la première leçon que je devais à un prince , était celle de la dépendance et de l’égalité : j
s que la philosophie n’ait des droits incontestables aux hommages des princes de la terre ; ils ont besoin de ses lumières, com
autres ; objet tour à tour et du respect et de la haine, que quelques princes ont persécuté avec fureur, que d’autres ont placé
es facultés n’étaient que celles d’un homme. Il faudrait que l’œil du prince pût embrasser ce qui est à des distances immenses
cesse toutes les forces qui luttent contre le bien général : mais le prince a des organes aussi faibles que le dernier de ses
ntit, ou se précipite, ou change d’objet ; rien ne s’exécute comme le prince l’a conçu ; rien ne lui est dit comme il l’aurait
on exagère le bien ; on diminue le mal : on justifie le crime ; et le prince , toujours faible ou trompé, exposé à l’infidélité
r régner sur eux ? Être bienfaisant, je réclame ici ta pitié pour les princes  : ils sont peut-être plus à plaindre que les peup
empire. Les préjugés et les passions qui dominent tant d’hommes et de princes s’anéantiront pour toi : tu ne verras plus que te
e cérémonie est noble et touchante en même temps ! Quel éloge pour un prince , que cet hommage solennellement rendu à sa cendre
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
atel, maître d’hôtel de M. Fouquet, qui l’était présentement de M. le prince , cet homme d’une capacité distinguée de toutes le
inquièmes, lui revenait toujours à l’esprit. Gourville le dit a M. le prince . M. le prince alla jusque dans la chambre de Vate
revenait toujours à l’esprit. Gourville le dit a M. le prince. M. le prince alla jusque dans la chambre de Vatel et lui dit :
e sais que le rôti a manqué à deux tables. — Point du tout, dit M. le prince  ; ne vous fâchez point ; tout va bien. » Minuit v
enfonce la porte, on le trouve noyé dans son sang ; on court à M. le prince , qui fut au désespoir. M. le duc pleura ; c’était
 ; c’était sur Vatel que tournait tout son voyage de Bourgogne. M. le prince le dit au roi fort tristement : on dit que c’étai
tilly, parce qu’il comprenait l’excès de cet embarras. Il dit à M. le prince qu’il ne devait avoir que deux tables, et ne poin
oint se charger de tout ; il jura qu’il ne souffrirait plus que M. le prince en usât ainsi : mais c’était trop tard pour le pa
6 (1839) Manuel pratique de rhétorique
Mais ceux qui restaient attendaient avec effroi ce que déciderait le prince . L’évêque Flavien part dans le dessein de l’apais
par ses créatures : il leur a ouvert les cieux. J’ose le dire, grand prince , si vous nous pardonnez, nous devrons notre salut
riers, les trésors, la vaste étendue d’un empire ne procurent pas aux princes un honneur aussi pur et aussi durable que la bont
de ses courtisans, qui l’excitaient à la vengeance. Vous savez que ce prince , portant la main à son front, leur répondit en so
tra pas les vôtres. Représentez-vous ce jour terrible dans lequel les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la sup
e pardon que vous aurez accordé. Pour moi, je vous le proteste, grand prince , si votre juste indignation s’apaise, si vous ren
ndu implacable à son égard le plus humain et le plus doux de tous les princes . (Lebeau, Histoire du Bas-Empire.) Modèle d
on est adroite ; car il fallait bien se garder de heurter de front un prince irrité, ni de contester un fait d’une telle évide
ne injure qui porte atteinte à notre dignité. « J’ose le dire, grand prince , si vous nous pardonnez, nous devrons notre saint
ns. Hommes de la cour, qui fréquentent la cour, qui vivent auprès des princes . « Vous savez que ce prince, portant alors la ma
quentent la cour, qui vivent auprès des princes. « Vous savez que ce prince , portant alors la main à son front, leur répondit
s forces physiques. Souverain des empereurs. Dieu, devant lequel les princes de la terre ne sont plus que de faibles mortels.
r père céleste. « Représentez-vous ce jour terrible, dans lequel les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la sup
n la décision de Théodose. « Pour moi, je vous le proteste, grand prince , si votre juste indignation s’apaise, si vous ren
ce moyen. Dans le genre délibératif, c’est l’amour du bien public, du prince , de la patrie. Dans le genre démonstratif, c’est
rônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur lais
sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes , non-seulement par des discours et par des parole
de l’hypotypose : « Arrêtez ici vos regards. Il se prépare contre le prince quelque chose de plus formidable qu’à Rocroy ; et
trompez pas ; « Ils le sont, dit Louis, sans en avoir le titre ; « Du prince et de l’État l’un et l’autre est l’arbitre. « Ric
à l’orage, « L’autre, aux flots irrités opposant son courage ; « Des princes de mon sang ennemis déclarés ; « Tous deux haïs d
temple ruineux ; le grand Condé à un fleuve majestueux ; la bonté des princes à une fontaine publique. Fléchier, dans l’oraison
upes le besoin pressant de l’État, les avantages passés a et un jeune prince puissant qui portait la victoire dans ses yeux Do
comme deux braves, en champ clos. Alors, que ne vit-on pas ? Le jeune prince parut un autre homme. Touché d’un si digne objet,
che, Bek précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons enfoncés demandent q
plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que le grand prince , qui ne peut voir égorger ces lions ou comme de t
’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince dont la victoire avait relevé la haute contenance
morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à
Lens. Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d’autres. Le prince fléchit le genou, et, dans le champ de bataille,
rassemble autour du tombeau du grand Condé les peuples, les rois, les princes , les pontifes, les juges de la terre pour les con
avait conduits si souvent à la victoire. Viennent ensuite ceux que le prince avait honorés d’une confiance particulière. L’ora
personnages. « Venez, peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, princes et seigneurs ; et vous qui jugez la terre, et -vo
rez aux hommes les portes du ciel ; et vous, plus que tous les autres princes et princesses, nobles rejetons : de tant de rois,
u ; versez des larmes avec des prières ; et admirant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si vous cons
tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince , le digne sujet de nos louanges et de nos regrets
elle qui met à nos pieds le monde entier., c’est notre foi. Jouissez, prince , de cette victoire ; jouissez-en éternellement pa
fin à tous ces discours. Au lieu de pleurer la mort des autres, grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la
. 8. Le philosophe de Genève pour J. J. Rousseau ; un Tibère pour un prince fourbe et cruel. 9. En voici quelques exemples :
7 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
re au double tribunal de la renommée et de la conscience. Que les princes se glorifient tant qu’il leur plaira de ne voir r
us comment les terminer. C’est ainsi qu’Apollon agit dans Oreste : ce prince et son ami Pylade, accusés par Tyndare et Ménélas
a régence de la reine, était composé de M. le duc d’Orléans, de M. le prince et du cardinal Mazarin. Les autres ministres, com
e considération. Les principales affaires se réglaient du conseil des princes et du cardinal, qui en avait l’entière direction,
’entière direction, par la confiance que la reine prenait en lui. Les princes du sang étaient fort unis à la reine, et cette un
onne intelligence, avantageuse à sa conservation, et lorsque l’un des princes voulait s’élever, il le modérait par l’opposition
ssement, d’une nature assez douce, il était moins appréhendé ; et les princes moins appliqués aux affaires s’en déchargeaient s
geaient sans envie sur lui. Or, comme il prévoyait que la liaison des princes et de leur autorité affaiblirait celle de la rein
ardinal plus fiers et plus actifs à le pousser. En ce temps-là, M. le prince commandait l’armée du roi en Flandre : il avait p
il ne prenait d’une main que pour répandre de l’autre132… Vous, grand prince (car je ne puis m’empêcher de finir ainsi que j’a
par de bonnes lois : qui oserait encore manquer à son devoir quand le prince fait si dignement le sien ? que personne ne soit
us de cette espérance. Si cela arrive, sire, y aura-t-il jamais ni un prince plus heureux que vous, ni un règne plus glorieux
rônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur lais
sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes , non seulement par des discours et par des parole
t ; et s’il n’est pas permis aux particuliers de faire des leçons aux princes sur des événements si étranges, un roi me prête s
tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes q
ccomplissement de cette parole du prophète186 : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de
s mains tomberont au peuple de douleur et d’étonnement. » Mais et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Mons
e avec les grands de la terre, comme parle Job ; avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la place
Mais, hélas ! tout ce qu’elle aimait devait être de peu de durée. Le prince son époux lui fut ravi, et lui laissa trois princ
dehors ; les remèdes de tous côtés plus dangereux que les maux : les princes arrêtés avec grand péril204, et délivrés avec un
c grand péril204, et délivrés avec un péril encore plus grand205 ; ce prince , que l’on regardait comme le héros de son siècle2
enseigner le néant de la gloire humaine. Il s’affaiblissait ce grand prince  ; mais la mort cachait ses approches. Tout change
ort cachait ses approches. Tout change en un moment, et on déclare au prince sa mort prochaine. Chrétiens, soyez attentifs, et
à, sans être étonné de cette dernière sentence qu’on lui prononça, le prince demeure un moment dans le silence, et tout à coup
dons, mais encore plus honorés des marques de son souvenir… Ce que le prince commença ensuite pour s’acquitter des devoirs de
arquable, mais à cause, pour ainsi dire, qu’il ne l’est pas, et qu’un prince si exposé à tout l’univers ne donne rien aux spec
ation pour celle des derniers temps, c’est de ne les attendre pas. Le prince se ressouvint de toutes les fautes qu’il avait co
ence d’esprit… Tout retentissait de cris, tout fondait en larmes ; le prince seul n’était pas ému, et le trouble n’arrivait pa
ce grand homme, et qu’on y vit, dans les trois temps que marquait le prince , ses services qu’il y passait si légèrement au co
les autres219. Mais lorsqu’on vint à l’endroit du remerciement, où le prince marquait qu’il mourait content et trop heureux d’
grand génie, principalement à la guerre, que ce qu’en disait ce grand prince avec aussi peu d’exagération que de flatterie. Pe
et de vivre… Venez, peuples, venez maintenant220 ; mais venez plutôt, princes et seigneurs, et vous qui jugez la terre, et vous
ez aux hommes les portes du ciel ; et vous, plus que tous les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, l
 ; versez des larmes avec des prières ; et, admirant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si doux, con
tous les autres de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince , le digne sujet de nos louanges et de nos regrets
qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince , de cette victoire ; jouissez-en éternellement, p
in à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la
leurs étendards ; Dieu, son chef invisible, au milieu d’elle ; Aaron, prince des prêtres et de tout le peuple de Dieu, chef vi
t des leçons d’un tel maître, il ne profita de sa situation auprès du prince , qu’il ne quitta plus, que comme d’un poste favor
ngénieuse et habile obtint dans cette éducation, qui transforma en un prince accompli celui qui avait, dit-on, le germe de tou
profane, prétendent que l’Église ne saurait se passer du secours des princes et de la protection de leurs armes. Aveugles, qui
hommes ! Ô hommes faibles et impuissants qu’on nomme les rois et les princes du monde, vous n’avez qu’une force empruntée pour
n’avez qu’une force empruntée pour un peu de temps. Trop heureux les princes que Dieu daigne employer à la servir ! Trop honor
honorés ceux qu’il choisit pour une si glorieuse confiance ! Que les princes qui se vantent de protéger l’Église ne se flatten
ue la sagesse du cardinal de Fleury eût cessé d’être un frein pour ce prince  : il n’eut pas la douleur de voir les désordres s
toute langue, toute tribu et toute nation ; à calmer les passions des princes et des peuples, confondre leurs intérêts, anéanti
officier romain, tout gentil qu’il est encore, se jette aux pieds du prince des apôtres289 ; mais est-il ébloui de la pompe n
enoît dans sa solitude, arrêtent-ils la fureur et les ravages de deux princes barbares290, et les forcent-ils de respecter en e
aires ; ensuite il se retira dans ses terres, peu après la mort de ce prince , et ne songea plus qu’à mettre à profit, pour réd
t ne s’était avisé, et lui suggéra des actes de contrition. Le pauvre prince en répéta distinctement quelques mots, confusémen
acle que tout autre sentiment. Le duc de Beauvilliers301, qui vit les princes étouffant dans ce lieu, les fit passer par la cha
pour en faire un grand cabinet. On y ouvrit des fenêtres, et les deux princes , ayant chacun sa princesse à son côté, s’assirent
dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes . Là, dans la chambre et par tout l’appartement, o
nt autour d’eux les distinguaient, malgré qu’ils en eussent. Les deux princes et les deux princesses assises à leurs côtés, pre
efuse au plus grand besoin. Le fréquent moucher répondait aux cris du prince son beau-frère. Quelques larmes amenées du specta
esque en mascarade. Madame la duchesse d’Orléans s’était éloignée des princes , et s’était assise, le dos à la galerie, vers la
le duc de Beauvilliers s’avisa qu’il était temps de délivrer les deux princes d’un si fâcheux public. Il leur proposa qu’ils se
à suivre les siens. L’empire se maintint par la grandeur du chef : le prince était grand, l’homme l’était davantage. Les rois
andit sur toutes les parties de l’empire. On voit dans les lois de ce prince un esprit de prévoyance qui comprend tout et une
enaissaient de toutes parts, il les finissait de toutes parts. Jamais prince ne sut mieux braver les dangers, jamais prince ne
e toutes parts. Jamais prince ne sut mieux braver les dangers, jamais prince ne les sut mieux éviter. Il se joua de tous les p
e toujours les grands conquérants, je veux dire les conspirations. Ce prince prodigieux était extrêmement modéré ; son caractè
Un prince318, jouet de ses passions, et dupe de ses vertus mêmes ; un prince qui ne connut jamais sa force ni sa faiblesse ; q
quivoques dans l’obéissance ; c’était confondre les droits divers des princes , dans un temps surtout où, les forteresses étant
quel échec l’autorité souveraine reçut deux fois, par la prison de ce prince et sa pénitence publique. On avait voulu dégrader
dégrada la royauté. On a d’abord de la peine à comprendre comment un prince qui avait plusieurs bonnes qualités, qui ne manqu
pût se maintenir dans sa grandeur et être respecté des étrangers. Ce prince avait l’esprit faible ; mais la nation était guer
Léon X, le pape Léon X avait-il tout fait ? N’y avait-il pas d’autres princes qui contribuèrent à polir et à éclairer le genre
faveur à un genre de mérite, à l’exclusion des autres, comme tant de princes qui favorisent, non ce qui est bon, mais ce qui l
les bons livres de ce temps n’ont pas servi à l’éducation de tous les princes de l’Europe ? Dans quelle cour de l’Allemagne n’a
rtager la gloire du maître. Mais qu’eût fait un Colbert sous un autre prince  : sous votre roi Guillaume, qui n’aimait rien ; s
re qui était si redoutable353. La bataille fut entièrement perdue. Le prince , légèrement blessé, et accompagné d’une centaine
ce long amas d’infortunes uniques se présentait sans cesse au cœur du prince , et il ne perdait pas l’espérance : il marchait à
’un détachement de l’armée du due de Cumberland356 est dans l’île. Le prince et ses amis furent obligés de passer la nuit dans
oignés, ou que la mort vint finir tant de désastres. Il ne restait au prince , à ses amis et aux matelots qu’un peu d’eau-de-vi
On rama d’île en île quand les vaisseaux ennemis ne parurent plus. Le prince aborde dans cette même île de Wist où il était ve
ns ce nouvel asile. La mort ou la captivité paraissait inévitable. Le prince avec ses deux compagnons se cacha trois jours et
demoiselle était de la maison de Macdonald, attachée aux Stuarts. Le prince , qui l’avait vue dans le temps de ses succès, la
, la reconnut, et s’en fit reconnaître. Elle se jeta à ses pieds : le prince , ses amis et elle fondaient en larmes, et les ple
ngulière et si touchante redoublaient par le danger où elle voyait le prince  ; on ne pouvait faire un pas sans risquer d’être
n ne pouvait faire un pas sans risquer d’être pris. Elle conseilla au prince de se cacher dans une caverne qu’elle lui indiqua
ui envoyer quelque personne sûre qui se chargerait de le conduire. Le prince s’enfonça donc encore dans cette caverne avec ses
plus de vivres à ces fugitifs ; une maladie cruelle affaiblissait le prince  ; cet état, ce qu’il avait souffert, et tout ce q
t trouver un asile avait été enlevé la nuit avec toute sa famille. Le prince et ses amis se cachent encore dans des marais. On
Macdonald dans une chaumière : elle lui dit qu’elle pouvait sauver le prince en lui donnant des habits de servante qu’elle ava
ngers ne cessèrent pas malgré ce déguisement : cette demoiselle et le prince déguisé se réfugièrent d’abord dans l’île de Skye
ue cette maison est tout à coup investie par les milices ennemies. Le prince ouvre lui-même la porte aux soldats : il eut le b
s qui abordèrent heureusement sur la côte occidentale d’Écosse, où ce prince était descendu quand il commença cette entreprise
eurs îles voisines de la côte du Lochaber. Enfin, le 29 septembre, le prince arriva, par des chemins détournés, et au travers
, ni du séjour, ni du départ de ces deux vaisseaux. Ils ramenèrent le prince jusqu’à la vue de Brest, mais ils trouvèrent vis-
 ; on hasarda de passer à travers les vaisseaux ennemis ; et enfin le prince , après tant de malheurs et de dangers, arriva, le
qui se plaignent de leurs petites infortunes jettent les yeux sur ce prince et sur ses ancêtres ! Histoire du Siècle de Lou
actions, vos rares qualités ; Chéri de tout le peuple, estimé chez le prince , Gendre du gouverneur de toute la province ; Et n
; Le jour qui vous la donne en même temps l’engage : Vous la devez au prince , au public, à l’État. POLYEUCTE. Je la voudrais p
oudrais pour eux perdre dans un combat : Je dois ma vie au peuple, au prince , à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Die
Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne. Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Die
le fois ; mais enfin mon récit Contient, sans rien de plus, ce que le prince a dit. ANTIOCHUS. D’un et d’autre côté l’action e
ès l’objet d’un amour partagé : en feignant de vouloir la donner à ce prince , il a surpris ses véritables sentiments. Mais ava
jour que sur mon front on mit ce diadème, Je renonçai, seigneur, à ce prince , à moi-même. Tous deux d’intelligence à nous sacr
ation de cet ordre barbare. La scène est à Suze, dans le palais de ce prince . Acte II, scène VII. Assuérus (roi de Perse
, Disions-nous : un roi règne, ami de l’innocence. Partout du nouveau prince on vantait la clémence : Les Juifs partout de joi
ssèrent des cris. Ciel, verra-t-on toujours par de cruels esprits Des princes les plus doux l’oreille environnée, Et du bonheur
s remplira l’univers étonné : On verra, sous le nom du plus juste des princes , Un perfide étranger désoler vos provinces ; Et d
érité ne tarde pas en effet à descendre tout entière dans l’esprit du prince . Il reparaît, et c’est pour commander le supplice
ad se prépare à la défense. Le chœur s’attendrit sur le sort du jeune prince et fait appel à la protection divine. Cependant A
utres : femme du roi d’Arménie Rhadamiste, lorsqu’elle fuyait avec ce prince , dépossédé de ses États, elle a été percée de sa
e Pour successeur enfin me donne un fils que j’aime. Faites régner le prince et le Dieu que je sers Sur la riche moitié d’un n
tinctions. Mais Gresset ne survécut pas longtemps à l’avènement de ce prince , qui promettait à la France un gouvernement répar
Burnouf.) Voici la suite du chapitre : « Ce n’est pas en vain que le prince de la sagesse avait coutume d’affirmer que si l’o
a reine Anne d’Autriche un astrologue qui tirait l’horoscope du jeune prince . La Fontaine demandait-aux neuf sœurs de lui appr
M. Mascaron, du père Bourdaloue : nous repleurons M. deTurenne, M. le prince , feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admiron
oires de La Rochefoucauld, qui ont pour titre, d’abord, la Prison des princes , et ensuite, le Retour des princes à Paris. 205.
pour titre, d’abord, la Prison des princes, et ensuite, le Retour des princes à Paris. 205. Le cardinal Mazarin alla en person
ite et habile, qui avait alors la confidence entière des desseins des princes et des Frondeurs se gouverna si judicieusement qu
e pouvoir conserver au milieu de toutes ces tempêtes ; mais que M. le prince le rassura et donna sa parole à la reine de périr
à 21 ans, avait soutenu sa thèse de bachelier en théologie (1648), ce prince , à qui il la dédia, avait assisté à cet acte publ
er dans sa chaise. On le recoucha, et il ne se releva plus. L’état du prince sembla grave tout aussitôt, et la petite vérole n
s de plaire à la nouvelle cour, majesté et gravité gaie dans le jeune prince et la jeune princesse. De cette sorte s’écoulèren
-Simon, dans l’admirable tableau des vertus et de la mort de ce jeune prince , remarque, au sujet du duc de Beauvilliers et du
isme : aperte. 303. De là une espèce de popularité dont jouissait ce prince  : on peut voir dans Saint-Simon la visite que lui
personnage : « C’était le meilleur des hommes et le plus médiocre des princes . » 305. C’est-à-dire, qui appartenaient à la ca
5. C’est-à-dire, qui appartenaient à la cabale frappée par la mort du prince . 306. Le duc de Berry était le fils bien-aimé de
aint-Simon, de la contrainte et de l’austérité de ses mœurs. Ce jeune prince , « tout simple, tout saint, tout plein de ses dev
que en effet ce passage : « L’an 1664, Viviani reçut une pension d’un prince dont il n’était point sujet et à qui il était inu
a traduit en français (Paris, 1531, in-4º) et intitulé l’Horloge des princes . C’est là (III, 3) que se trouva l’apologue du Pa
remarque Aimé Martin, le mérite de la convenance dans la bouche d’un prince qui adorait le soleil et qui croyait à l’astrolog
eut la perte de tous les Juifs. C’est sa haine qui vient d’obtenir du prince , contre ce peuple, l’arrêt de proscription que no
t dit, IV, 6 : Les a-t-on vus mutins ? les a-t-on vos rebelles ? Nos princes ont-ils eu des soldats plus fidèles ? 607. Ic
grâce aux leçons du meilleur des maîtres, on avait vu l’enfance d’un prince faire éclater prématurément des qualités d’esprit
ès propre à détruire l’intérêt qui s’attache à l’innocence d’un jeune prince jusqu’alors opprimé. On a pu leur répondre que l’
ite, que Louis XV a commandé. Quelques années auparavant, en 1750, ce prince avait fait imprimer au Louvre les ouvrages de Cré
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
de Fénelon fut nommé en 1687 précepteur du duc de Bourgogne. Ce jeune prince , si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entr
la justice, une place dans l’heureux séjour de la paix1. Le jeune prince 2 Le Soleil, ayant laissé le vaste tout du ci
iendront en foule pour l’orner. » Réprimande d’un précepteur à un prince Je ne sais, Monsieur1, si vous vous rappelez
veil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince , les yeux encore tout endormis, était de mauvaise
re qu’ingénieuse, est proportionnée à la contrariété et au chagrin du prince , qui très-probablement avait été un peu grognon.
geait la nature de la faute dont il s’était rendu coupable ; le jeune prince se permit de lui répondre : Non, non, Monsieur, j
urel bouillant et rebelle : toute cette page est un portrait du jeune prince , dont il devait dompter l’humeur sauvage. Cette m
a douceur et de son habileté. 4. On voit bien qu’il s’agit ici d’un prince appelé à régner. 5. Fénelon, vous le voyez, pren
e. C’est précisément ce trait noté par Saint-Simon qui nous montre le prince habile jusque dans sa colère à apercevoir le faib
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
t des leçons d’un tel maître, il ne profita de sa situation auprès du prince , qu’il ne quitta plus, que comme d’un poste favor
plendeur où vous désirez de le porter, avant de l’habiter vous et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine : em
berger, ou le berger pour le troupeau ? Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne, s’il est bon prince2. Ibid.
ont et ce qu’elles ne feront pas ; vous diriez qu’il ait l’oreille du prince ou le secret du ministre. Si les ennemis viennent
in qu’il n’y a point eu de bataille. Il assure, d’ailleurs, qu’un tel prince renonce à la ligue et quitte ses confédérés ; qu’
s la langue sainte, c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie le prince  : tant ces choses sont unies. » 1. Telle est e
es, qui devint argentier (trésorier de l’épargne) de Charles VII : ce prince le combla d’honneurs, mais finit par le sacrifier
10 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ombattre une armée française qui, sous les ordres du comte d’Enghien, prince du sang royal de France, venait d’entrer en Piémo
tion et plaisanteries amères des chevaliers français qui entourent le prince . On l’engage à lier le marquis avec ses propres c
. D’Avalos est accablé de terreur et de honte. « Les Français, dit le prince à d’Avalos, ne savent se venger d’un ennemi que d
fait historique. Ce n’est point d’Avalos qui fut amené prisonnier au prince , c’est son premier lieutenant. Quant à d’Avalos,
de, à l’âge de seize ans, était page du prince de Servie. Un jour, le prince , qui devait dans la soirée donner une grande fête
ui paraissait fort chagrin de cet arrangement. Le jeune homme prit le prince au mot, et continua seul de chasser. Il passa deu
nt la tête du loup. Plan. La narration doit commencer au moment où le prince , fatigué d’une vaine, poursuite et désirant se pr
e. On peindra la désolation du jeune page ; il y aura entre lui et le prince une conversation courte et animée. Le jeune Hunya
’eau et de sang dans cette salle splendide, et il dépose aux pieds du prince la tête du loup. Joie et admiration de l’assemblé
tête du loup. Joie et admiration de l’assemblée entière ; paroles du prince . On pourra terminer cette narration par quelques
e ; mais lui annonce qu’Ernest va mourir, et mourir sous ses yeux. Le prince supplie vainement son père d’épargner son ami, ou
aient disputés par les armes entre le légitime héritier, Philippe IV ( prince français, petit-fils de Louis XIV), et un prince
ritier, Philippe IV (prince français, petit-fils de Louis XIV), et un prince autrichien, Charles (depuis empereur), soutenu pa
Russie, qui fit de lui son premier ministre et le décora du titre de prince . Après la mort de Pierre le Grand, il jouit de la
encourager, les consoler, les secourir. Paroles, actions de ce jeune prince . On aperçoit, au milieu du fleuve, un infortuné q
émoins de ce spectacle. L’un des chasseurs, Leuthold, plus attaché au prince que tous les autres, lance son trait au sanglier 
nglier ; mais, en ce moment même, le sanglier, percé par le glaive du prince , venait de tomber, et c’est Carloman qui est atte
thold qu’on dit la vérité sur l’événement qui termina la vie du jeune prince . 80. Salvator Rosa. Il existe un tableau cé
les battre. Un des compagnons de ses folies est cité en justice ; le prince ose l’accompagner devant le tribunal ; il espère
ère intimider ou gagner les juges. Dépeignez cette scène, l’entrée du prince dans la salle, l’étonnement de l’assistance, le m
entement des juges et surtout du président, homme ferme et sévère. Le prince adresse d’abord aux juges des paroles polies et f
il se montre altier et menaçant. Le président, après avoir adressé au prince quelques mots polis, mais fermes, prononce la con
polis, mais fermes, prononce la condamnation du coupable. Furieux, le prince s’élance vers le président pour le frapper. D’un
rison. Paroles du président, fermes et sévères sans rudesse. Le jeune prince , qui sent son tort et qui craint son père, obéit
ui craint son père, obéit sur-le-champ. Quelques années plus tard, le prince , par la mort de son père, devient roi : il envoie
né des rois d’Angleterre porte le titre de prince de Galles. Ce jeune prince devenu roi porta le nom de Henri V. Son père, Hen
nal (ou lord chef de justice) qui envoya en prison le jeune Henri (le prince y resta deux heures) se nommait William Gascoigne
le Limousin, l’Angoumois, la Saintonge. Il tenait de son père Henri ( prince français de la famille des Plantagenets) l’Anjou
u palais avec une épée ; on l’amène ; surprise et affliction du jeune prince  : c’est son ami… Il interroge l’accusé ; il atten
ttend avec impatience qu’il se justifie. Arlabane, siégeant à côté du prince , est en proie au trouble le plus affreux, qu’on a
exemple, mais à contre-cœur. L’empire se trouva partagé entre quatre princes , dont l’un, Maxence, était fils de Maximien ; l’a
sé les offres d’Étienne. Leur ennemi les comble de bienfaits, et leur prince les enverrait au supplice ! Quel découragement n’
offrent, de la part de leurs compatriotes, la couronne de Sicile. Ce prince réunit ses conseillers et leur fait part de la pr
par un exorde ex abrupto : Quoi ! des assassins osent choisir un tel prince pour leur protecteur ! En acceptant la couronne d
u leur roi Gilimer dans une bataille décisive. Ce jeune et malheureux prince , retiré avec les faibles débris de ses troupes su
soumission apparente, vainquirent peu à peu les répugnances du jeune prince . Affectant un zèle ardent, il lui représenta que
, il cacha une épée sous ses habits. Dès que le traître voit le jeune prince entrer dans la forêt, il accourt précipitamment v
de Santabarène et les motifs louables qui avaient déterminé le jeune prince à cacher un glaive sous ses habits. Dans la premi
toires, il fera comprendre que la France n’obéira pas longtemps à des princes qu’elle n’estimera plus ; qu’en répudiant l’exemp
l’exclusion de Charles le Simple, jeune frère de Carloman), un autre prince carolingien, Charles le Gros, qui régnait déjà, e
ssembla un conseil secret. Le grand sénéchal soutint que les refus du prince et d’autres raisons encore prouvaient qu’il était
à l’alliance projetée avec l’Aragon, c’était de rompre le mariage du prince par la mort d’Inès. Il appuya de divers motifs ce
de commander un assassinat ! Rien ne prouve qu’Inès soit l’épouse du prince  : mais si elle l’est, est-ce un crime ? Si c’est
est sans fondement ; et ose-t-on l’alléguer, quand on veut donner au prince une autre épouse ? « Le mariage avec une princess
riage avec une princesse d’Aragon serait utile au Portugal. » Mais le prince repoussera avec horreur une alliance qui aura ser
se de Henri III pour exciter dans l’État des troubles affreux dont ce prince avait failli être victime. Au milieu de l’agitati
e que Démétrius ne se fit un jour un parti dans l’État, il relégua ce prince , encore enfant, dans un château fort. Son premier
raf signifie en allemand comte sauvage ; il désigne un seigneur ou un prince inhumain, un tyran barbare et grossier dans ses h
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ouler. On sait les exploits qui signalèrent en lui dès l’abord un des princes de la jeunesse, l’ange de l’école, un de ces élus
ta condamnation est inévitable. Ce n’est pas devant les Césars et les princes , ce n’est pas devant les héros et les capitaines
ônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur lais
sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes , non-seulement par des discours et par des parole
 ; et, s’il n’est pas permis aux particuliers de faire des leçons aux princes sur des événements si étranges, un Roi me prête s
’accomplissement de cette parole du Prophète1 : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de
mains tomberont au peuple de douleur et d’étonnement. » Mais et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Mons
re avec les grands de la terre, comme parle Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la place
u, versez des larmes avec des prières ; et, admirant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si doux, con
tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince , le digne sujet de nos louanges et de nos regrets
qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince , de cette victoire ; jouissez-en éternellement pa
in à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la
échus de cette espérance. Si cela arrive, Sire, y aura-t-il jamais un prince plus heureux que vous, ni un règne plus glorieux
espérez plus », dit ailleurs Bossuet. 3. « Y aura-t-il jamais ni un prince … ni un règne… On lit dans l’Oraison funèbre de la
ommé son précepteur cinq ans auparavant. 5. « Dans sa conduite. » Le prince avait alors quatorze ans. 6. On voit par cette l
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
’apprend lui-même, que le discours réellement prononcé en présence du prince , n’était qu’un simple remerciement très court, ad
uvient qu’il est homme, et qu’il commande à des hommes ». 101. « Le prince qui permet d’être vertueux, fait peut-être plus p
s, l’amour est le plus fier, le plus indépendant et le plus libre. Un prince peut-être peut inspirer la haine, sans la mériter
issant sa propre grandeur ». 102. « Tout ce qne j’ai dit des autres princes que nous avons eus, n’a pour but que de vous fair
13 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
c la sympathie native d’un compatriote. Un contemporain l’appela « le prince le mieux disant de son siècle ». Ses Lettres miss
xpression de d’Aubigné, cette décision et promptitude merveilleuse du prince « le plus madré qui fût au monde. » On ne saurait
nversion. Il combattit près de lui à la chaude affaire d’Eause, où ce prince courut le plus grand danger. 1. Antoine de Roque
à Lectoure en 1625. 2. Comme vous le pensiez. 3. Parole digne d’un prince supérieur à la plupart de ses contemporains par l
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
quelle prodigieuse variété dans les caractères ! Combien de rois, de princes , de héros de toutes nations nous a-t-il représent
e de Louis XIV1. La fortune a pris, ce semble, plaisir à élever ce prince au plus haut degré de la gloire où puissent monte
e de Saint-Guillain qu’il doit la conquête de Gand et d’Ypres. Jamais prince n’observa si religieusement sa parole ; il l’a to
et n’a jamais laissé une belle action sans récompense2 : aussi jamais prince ne fut servi avec tant d’ardeur par ses soldats.
les soins d’une guerre qui a dû, ce semble, l’occuper tout entier, ce prince soit encore entré dans le détail du gouvernement
sciences, que les beaux-arts s’emploient à éterniser la mémoire d’un prince à qui ils sont tant redevables : il est juste que
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes , ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes
e, Beck4 précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l’a prévenu, les bataillons enfoncés demandent qu
plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que ce grand prince , qui ne put voir égorger ces lions comme de timid
’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince , dont la victoire avait relevé la haute contenanc
morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à
Lens. Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d’autres. Le prince fléchit le genou, et dans le champ de bataille il
riette de France, fille de Henri IV : c’était le dernier enfant de ce prince . 2. Henriette-Marie Stuart, qui mourut en 1660.
mort de Louis XIII. 3. Le duc d’Enghien, depuis le grand Condé : ce prince n’était alors âgé que de vingt-deux ans. 4. Alex
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
d’un homme sage, modeste, libéral, désintéressé, dévoué au service du prince et de la patrie ; grand dans l’adversité par son
is, Bech précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l’a prévenu ; les bataillons enfoncés demandent q
t plus que carnage ; le sang enivre le soldat jusqu’à ce que ce grand prince , qui ne peut voir égorger ces lions comme de timi
au, versez des larmes avec des prières, et, admirant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si doux, con
tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince , le digne objet de nos louanges et de nos regrets
qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi”. « Jouissez, prince , de cette victoire, jouissez-en éternellement par
in à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ente, recueillit ces précieuses larmes sur un ruban qu’elle envoya au prince . L’amour de la gloire se ranima aussitôt dans le
ingrelie, dans la Turquie d’Asie. Conti ( François-Louis de Bourbon, prince de), né en 1664 d’Armand de Bourbon, prince de Co
he monarque de son temps ; et ses richesses passèrent en proverbe. Ce prince , amateur des arts eut toujours des gens de lettre
e espèce de proverbe qui, même longtemps avant sa mort, courut sur ce prince , fils de roi, père de roi, sans être roi, était f
e, dans le palais de son nouvel époux, l’an 38 avant Jésus-Christ. Ce prince n’avait que vingt-trois ans lorsqu’il battit les
Jésus-Christ. Eugène ( François de Savoie, plus connu sous le nom de prince ), né à Paris en 1663, d’Eugène Maurice de Savoie
s, fut conquis dans l’espace de deux ans, et Godefroi fut élu par les Princes croisés roi de Jérusalem. Il ne voulut jamais por
er à son honneur. La fable dit que Thésée irrité, livra ce malheureux prince à la colère de Neptune, qui lui avait promis d’ex
, et finit, en quelque sorte, à la mort du souverain sacrificateur et prince des Juifs, Hyrcan II l’an 40 avant J.-C. À cette
qu’île de Crimée (anciennement Chersonèse Taurique), gouvernée par un prince appelé Kan des petits Tartares ; au nord, le pays
séparée de la première par une grande muraille, et gouvernée par des princes , ou tributaires ou dépendants des empereurs de la
Nous lisons dans l’Écriture sainte que, vers l’an 710 avant J.-C., ce prince impie et blasphémateur du saint nom du vrai Dieu,
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
lui fit reprendre les armes. Il terrassa dans un combat singulier le prince troyen, qu’il traîna trois fois autour des murail
du Rhin, de plusieurs coups de mousquet. I. Condé (Louis de Bourbon, prince de), qui mérita le surnom de Grand. Il naquit à P
et à Lens, à 29. Ces quatre victoires sont les plus mémorables de ce prince , qui tint, avec Turenne, le premier rang parmi le
a culture des lettres, et dans la pratique des vertus chrétiennes. Ce prince s’étant rendu à Fontainebleau pour voir la duches
âgé de 65 ans. II. Condé(Henri Jules de Bourbon, duc d’Enguien, puis prince de), fils du grand Condé. Il se signala à côté de
nçois I, parvenu à la couronne de France en 1515, et le plus vaillant prince de son temps. Il joignait à de grands talents de
, sa grand-mère, s’étant saisie du gouvernement, fit égorger tous les princes de la maison royale ; mais Joas fut sauvé de ce m
quêtes les frontières de son royaume, et passait pour le plus heureux prince de toute l’Asie, lorsque son Empire fut détruit p
dres l’an 1209 avant Jésus-Christ, après un siège de dix ans, par les princes unis de la Grèce, irrités de ce que Pâris, fils d
service solennel dans l’église cathédrale de Paris, comme au premier prince du sang, et voulut qu’il fût enterré dans le tomb
thaque et de Dulichium, dans la mer Égée (aujourd’hui l’Archipel). Ce prince , qui, suivant Homère, était d’une patience admira
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
er le cœur d’une autre vanité. Exercez-la, monsieur3, et gouvernez le prince . Montrez-lui comme il faut régir une province, Fa
enommée. Le comte. Les exemples vivants sont d’un autre pouvoir ; Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu’a fai
sser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire : Le prince à mes côtés ferait dans les combats L’essai de so
ain, Si ce honteux trophée avait chargé ma main. Adieu ! Fais lire au prince , en dépit de l’envie, Pour son instruction l’hist
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ; Ce haut rang n’admet point
actions, vos rares qualités ; Chéri de tout le peuple, estimé chez le prince , Gendre du gouverneur de toute la province, Je ne
; Le jour qui vous la donne en même temps l’engage : Vous la devez au prince , au public, à l’État. Polyeucte. Je la voudrais
six cent ans lui met l’empire aux mains. Je dois ma vie au peuple, au prince , à sa couronne ; Mais, je la dois bien plus au Di
is, je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Die
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
d’Angleterre fut introduit auprès de la reine, il aperçut les petits princes qui allaient à cheval sur le dos : du roi, compla
e doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable À placé sur le trône un prince infatigable. Il brave mes douceurs, il est sourd
Iphigénie, diminue la grandeur de ce sacrifice, en représentant à ce prince qu’il ne s’agit de répandre qu’un peu de sang. …
berger, ou le berger pour le troupeau ? Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne, s’il est bon prince ! La Bruyè
? Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne, s’il est bon prince  ! La Bruyère. Une des plus sublimes allégories
usion à la position dans laquelle il se trouvait lors du massacre des princes de Juda, et rappelle ainsi qu’il était près de mo
la conjonction semble accumuler les reproches faits à la mémoire d’un prince ambitieux : Sa gloire sera toujours souillée de
Athénien qui avait longtemps séjourné en Macédoine ; il me dit : « Ce prince joint à beaucoup d’esprit et de talents un désir
s s’ourdissent sous votre nom, et qu’ils engagent un connétable et un prince du sang dans leurs attentats ?… Il est vrai que l
tte figure, est le Monologue d’Auguste, dans la tragédie de Cinna. Ce prince vient de découvrir une conspiration tramée contre
ous trompez pas ; Ils le sont, dit Louis, sans en avoir le titre ; Du prince et de l’État l’un et l’autre est l’arbitre. Riche
dant à l’orage ; L’autre aux flots irrités opposant son courage : Des princes de mon sang ennemis déclarés ; Tous deux haïs du
qu’il avait avec Philippe (duc d’Orléans), il parlait sans cesse à ce prince de l’importance et de l’utilité de la marine. Ah 
21 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il la retire pour ne leur laisser que le
e du prince de Condé, nous découvre tout le secret de la gloire de ce prince qui est la piété, sans laquelle toutes les qualit
ans cette première partie, de faire connaître les qualités du cœur du prince  : 1° sa valeur : la bataille de Rocroi. — 2° Son
ième Partie. Bossuet y fait ressortir les qualités de l’esprit de son prince  : 1° Son génie militaire. — La campagne de Flandr
e du prince de Condé la narration comprend tout le récit de la vie du prince . On pourrait en extraire quelques récits partiels
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
ons, les volontés injustes, les désirs excessifs et ambitieux que les princes mêlent à l’autorité, loin de l’étendre, l’affaibl
ye-t-il de tous ses biens une charge qui l’approche de la personne du prince  ? C’est que sous les yeux du maître on est plus p
esté elle-même. La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince . Le prince, en tant que prince, n’est pas regardé
ême. La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. Le prince , en tant que prince, n’est pas regardé comme un h
l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. Le prince, en tant que prince , n’est pas regardé comme un homme particulier, c’
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
rage d’ivoire. Il ne faut qu’un tour d’imagination dans l’esprit d’un prince , une vapeur maligne qui s’élèvera dans ceux qui l
uvre un petit chariot traîné par des puces. M. le Dauphin dit à M. le prince de Conti : Mon cousin, qui est-ce qui a fait les
t-ce qui a fait les harnais ? — Quelque araignée du voisinage, dit le prince . Cela n’est-il pas joli ? » 1. Dans le style re
ces et de maximes recueillies, pour la plupart, dans les écrits de ce prince . » 3. D’être utiles : acception tombée en désu
24 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ui renouvela le gouvernement, qui répandit une onction sainte sur les princes de sa nation, et qui jugea l’assemblée d’Israël s
bus, rétablit le culte du Seigneur, et fut le censeur des rois et des princes du peuple ; et qui enfin, dépositaire des vérités
ait vu le Dieu de lumière, confondit Amalec, et brisa l’insolence des princes de Tyr et de tous les chefs des Philistins. Est-c
èles, le culte défiguré et inondé de superstitions, les clercs et les princes des prêtres plongés dans l’ignorance et dans le v
t le législateur des tribus ; il renouvelle la face de l’État, et les princes sont touchés de l’onction et de la grâce de ses p
rônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il l’a retiré à lui-même, et ne leur lai
sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes , non seulement par des discours et par des parole
frères, si la piété n’avait comme consacré ses autres vertus, ni ces princes ne trouveraient aucun adoucissement à leur douleu
ne excellente nature ; et, à la gloire de la vérité, montrons dans un prince admiré de tout l’univers que ce qui fait les héro
l’accomplissement de cette parole du Prophète : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de
r ; 4º celui de Louis XIV ; 5º à dater de la mort de ce roi, celui du prince régnant. L’académicien chargé de répondre au réci
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
on appelait l’écueil des mauvais ouvrages, protégé par le crédit d’un prince qui avait le goût de la fine raillerie, il put fa
rger, ou le berger pour le troupeau1 ? Image naïve des peuples, et du prince qui les gouverne, s’il est bon prince2 Giton
noble et facile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paraissent grands et très-grands, sans nous
splendeur où vous désirez le porter, avant de l’habiter vous, et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine : em
ne tarit point sur les Pamphiles : ils sont bas et timides devant les princes et les ministres, pleins de hauteur et de confian
s la langue sainte, c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie le prince tant ces choses sont unies ! » (Polit., III, 3.)
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
emier ; à sa mort, il avait bien avancé le second. La valeur de M. le prince (le grand Condé), qui était M. le duc en ce temps
is. Monsieur1 se contenta d’être lieutenant général de l’Etat ; M. le prince fut déclaré chef du conseil. Le parlement confirm
t forcé à cette résolution ; que les conseils de Monsieur et de M. le prince l’avaient emporté dans l’esprit de la reine sur s
lqu’un dans notre siècle plus intrépide que le grand Gustave et M. le prince (le grand Condé), je dirais que ç’a été Molé, pre
27 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
e connut plus qu’une politique dure et inquiète, conforme au génie du prince . Ceux qui estiment plus le mérite d’avoir défendu
ndu par les particuliers y était payé par le public. La tyrannie d’un prince ne met pas un État plus près de sa ruine que l’in
lois sont éludées plus dangereusement qu’elles ne sont violées par un prince qui, étant toujours le plus grand citoyen de l’Ét
les séparait encore plus à Carthage. Dans les États gouvernés par un prince , les divisions s’apaisent aisément, parce qu’il a
iens ; car toute l’histoire se concentre pour eux dans la personne du prince . Chez nous, les biographes sont extrêmement nombr
nd livre, où se trouve dépeint le changement qui se fit dans ce jeune prince au moment où il résolut de s’emparer des affaires
t de détourner la tempête par des négociations. Tout à coup, le jeune prince se lève avec l’air de gravité et d’assurance d’un
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
on appelait l’écueil des mauvais ouvrages, protégé par le crédit d’un prince qui avait le goût de la fine raillerie, il put fa
ne tarit point sur les Pamphiles : ils sont bas et timides devant les princes et les ministres, pleins de hauteur et de confian
noble et facile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paraissent grands et très-grands, sans nous
e justesse et de dignité, soit dans les réponses aux ambassadeurs des princes , soit dans les conseils ; une manière de faire de
tous plient également ; une étendue de connaissances qui fait que le prince voit tout par ses yeux, qu’il agit immédiatement
e splendeur où vous désirez le porter, avant de l’habiter vous et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine : em
moires historiques de Louis XIV : « La moindre marque de mépris qu’un prince donne d’un particulier fait au cœur de cet homme
29 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 423
lgré elle. Il ne laissa échapper aucune occasion de faire du bien. Ce prince magnifique et généreux s’étant souvenu un soir qu
es, où Titus montra à l’égard de ses sujets toute la sollicitude d’un prince , et toute la tendresse d’un père. Ce furent l’emb
30 (1854) Éléments de rhétorique française
stes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu’il plaît au prince , ou, s’ils ne peuvent l’être, Tâchent au moins de
dans les États l’heureuse ambition des sujets ou l’aveugle faveur des princes  ; ne pensez pas à cette impatience téméraire de l
hasard un sang vil soit versé ? On connaît les paroles de Pilate aux princes les prêtres qui accusaient Jésus : « Vous m’avez
ônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il la relire à lui-même et ne leur laiss
ose le sujet de son sermon : « Telle est la destinée des rois et des princes de la terre, d’être établis pour la perte comme p
fait perdre terre, encore moins qu’on la vit mendier à la porte d’un prince étranger. « Non, sire, il n’y a ni couronne, ni h
aux champs Elysées, l’ombre d’Arcésius, après avoir rappelé au jeune prince les devoirs de la royauté et le châtiment des mau
u, versez des larmes avec des prières ; et, admirant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si doux, con
tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince , le digne sujet de nos louanges et de nos regrets
ui met « sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince , de celle victoire ; jouissez-en éternellement, p
in à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la
ait son roi. — Que dit-il ? demanda celui-ci. — Que Dieu pardonne aux princes miséricordieux, répondît un sage. — On vous tromp
impression. Massillon développe ainsi cette idée, que les actions des princes ont plus d’influence sur les mœurs publiques que
ois de la vertu, mais il ne saurait imposer et autoriser le vice. Les princes et les grands, au contraire, ne semblent nés que
scours, tend à faire ressortir l’influence de l’exemple donné par les princes . Et tous les discours dont se compose le Petit Ca
us avons déjà cité le début et la conclusion, commence par l’éloge du prince auquel l’orateur s’adresse ; mais il faut passer
hypotypose que le récit de Josabeth, dans la tragédie d’Athalie : De princes égorgés la chambre était remplie ; Un poignard à
e doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé sur le trône un prince infatigable. Il brave mes douceurs, il est sourd
e splendeur où vous désirez le porter, avant d’y habiter, vous et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine : em
ux Saumaises futurs préparer des tortures... Un Auguste désigne les princes qui protègent les lettres, des Virgiles désignent
force de son génie. L’empire se maintint par la grandeur du chef. Le prince était grand : l’homme, l’était davantage. Il lit
ments ; il fit plus, il les fit exécuter. On voit dans les lois de ce prince un esprit de prévoyance qui comprend tout, et une
vé. La bataille de Rocroy. Argument. La veille de la bataille, le prince avait dormi tranquille. Aussitôt qu’il a pris pla
rnement ; les Français furieux font un effroyable carnage. Bientôt le prince calme ses soldats, et, après avoir pardonné aux v
he, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons enfoncés demandent q
plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que le grand prince , qui ne put voir égorger ces lions comme de timid
e dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince dont la victoire avait relevé la haute contenance
, parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Le prince fléchit le genou, et, dans le champ de bataille,
es Français sont sauvés. Attendons : Pendant qu’avec un air assuré le prince s’avance pour recevoir la parole de ces braves ge
ne nos inquiétudes, en annonçant la victoire et la fin du combat : Le prince calma les courages émus, et joignit au  plaisir d
raient réparer leurs brèches. — Le sang enivre le soldat. — Ce grand   prince , ne put voir égorger ces lions comme de timides b
es : le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort ? — Le prince l’a prévenu : les bataillons enfoncés demandent q
e la vérité de cette remarque. Un sauvage tient plus à sa hutte qu’un prince à son palais ; et le montagnard trouve plus de ch
ement au roi, d’une part, l’admiration qu’il éprouve pour un si grand prince , et, de l’autre, la pitié qu’il ressent pour l’in
x accusés, et qui font rejaillir tout l’odieux de leurs arrêts sur le prince qui les a nommées. Ne pouvant tout à fait justifi
lousies de la cour et à la passion d’un duc de Bourgogne, et ce grand prince disant que c’était dommage qu’on eût fait mourir
par de bonnes lois. Qui oserait encore manquer à son devoir, quand le prince fait si dignement le sien ? Que personne ne soit
ous les partis, en les forçant à l’ordre, au bonheur et au repos ; ce prince qui méditait des projets de civilisation et de pe
de la noblesse de son âme et de son attachement profond pour le jeune prince dont il a été le gouverneur : «  Monseigneur, « J
e quoi je vous fais mon compliment. » Si Montausier savait parler aux princes avec une respectueuse franchise, Henri IV posséda
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
. C’est une pièce dramatique, dont les personnages sont des rois, des princes ou ceux qui gouvernent les peuples, et que l’on c
que par le caractère de ceux qui la font, quand ce sont des rois, des princes qui agissent ou contre qui on agit : et c’est pou
us insistions tout à l’heure sur le rang des personnages. Dès que les princes des peuples sont pour quelque chose dans une acti
s Enfants d’Édouard une partie du récit que fait le plus jeune de ces princes du songe qui lui annonçait le crime de Glocester,
la comédie, ils peuvent être de tous les rangs. On voit des rois, des princes dans la Partie de chasse de Henri IV par Collé, e
endre sans rire un homme du peuple placé dans la même situation qu’un prince malheureux, employer les mêmes expressions que ce
uation qu’un prince malheureux, employer les mêmes expressions que ce prince pour déplorer son malheur169. § 76. Histoire d
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ler le cœur d’une autre vanité. Exercez-la, monsieur, et gouvernez le prince  : Montrez-lui comme il faut régir une province, F
enommée. Le comte. Les exemples vivants sont d’un autre pouvoir : Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu’a fai
usser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire. Le prince à mes côtés ferait dans les combats L’essai de so
vain, Si ce honteux trophée avait chargé ma main. Adieu. Fais lire au prince , en dépit de l’envie, Pour son instruction l’hist
Et mourir sans vengeance ou vivre dans la honte ? Comte, sois de mon prince à présent gouverneur : Ce haut rang n’admet point
u a dit à peu près de même, dans son Iphigénie en Aulide, I, 5 : Les princes sont des dieux sujets aux lois des hommes : Ils s
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
que, dans les derniers temps. Dieu susciterait de la race de David le prince de la paix et le libérateur de son peuple, tout c
publics la retient ; l’amour de la fortune la partage. 27. Dans les princes et dans les grands, elle ne trouve point d’obstac
l’adulation publique couvre l’infamie du crime publie. Non, Sire, les princes , dès qu’ils se livrent au vice, ne connaissent pl
ret et une sorte de ménagement de ceux qui s’y livrent. 30. Mais les princes et les grands ont secoué ce joug : ils ne font pa
en des espérances de fortune et l’ont rarement avancée. 33. Mais les princes et les grands, qui n’ont plus rien à désirer du c
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
is, ni la pourpre, ni les richesses, ni les gardes qui environnent le prince , ni cette longue suite de grands seigneurs, ni la
t avec assurance2, c’est un effet des conseils3 et de la vigilance du prince  ; quand je vois que, comme un soleil, sa munifice
s règles de la grammaire en composant. Il est sans doute honteux à un prince , qui doit avoir de l’ordre en tout, de tomber en
Il sait convertir en or jusqu’aux roseaux, aux joncs et à l’ortie. Le prince ne donne aux autres qu’aux dépens d’Ergaste, et n
emps, mais enfin on la reconnaît ; elle est anoblie par le mariage du prince , sa noblesse passe à sa maison, ses parents sont
35 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
que, se découvre enfin à lui, et donne ses derniers conseils au jeune prince pénétré d’une respectueuse admiration. Première p
le grand nombre des satellites qui l’escortent ne saurait protéger un prince , si les sujets ne sont pas disposés à l’obéissanc
de ma bouche, vous donnerez à vous et aux autres nations un excellent prince , et vous honorerez ma mémoire : tel est le seul m
issance, j’ai été revêtu de la pourpre : le même jour m’a vu homme et prince . » Traduit d’Hérodien. XII. Commode aux solda
, par l’activité et l’énergie, vous entourerez de considération votre prince encore jeune, et la Pannonie, ce pays barbare, te
ément la résolution que je prends, lorsqu’ils reconnaîtront en toi un prince digne d’avoir été le premier l’objet d’une telle
qu’il faut reporter l’accusation. Du reste, même après la mort de ce prince , tout ce que vous demanderez avec modération et c
ius préparer une expédition contre ces, ennemis ; malheureusement, ce prince nous a été enlevé trop tôt et n’a pas eu le temps
aines. Un seul homme, Démarate de Lacédémone, réfugié à la cour de ce prince , osa lui dire la vérité. Xerxès l’ayant fait dema
lents. Je suis persuadé que rien ne saurait faire plus d’honneur à un prince , que de soulager la pauvreté des grands hommes, t
ôt cette disproportion de biens, immense et odieuse, que la faveur du prince répandait prodigalement sur quelques-uns, tandis
, et d’une voix entrecoupée de sanglots, il s’exprime ainsi : « Oui, prince , nous devons en faire l’aveu, vous avez toujours
ection, pour humilier encore davantage un ennemi implacable. Agissez, prince , d’après cet exemple. Si vous détruisez notre vil
laissé beaucoup d’ennemis ; vous avez besoin pour vous défendre, d’un prince actif et belliqueux : que ferait parmi vous un ho
onne le 1er août 1867. Traduction de la matière. Il complimentera le prince qui a rendu la sécurité au genre humain. — Il rep
r ces navires dispersés dès la sortie du port, et de rendre grâces au prince qui sut concilier la justice avec la clémence, en
e s’oppose à ce que vous soyez chargés désormais de veiller sur votre prince , vous qui avez violé vos serments et assassiné un
personne et le trône de Prusias, après avoir appelé sur la tête de ce prince le courroux des dieux hospitaliers, témoins de ce
36 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
lors à paraître dans cet ordre. Pour apaiser le peuple qui aimait son prince , et donner une grande idée du fondateur de la vil
eil, pour le cacher dans ceux du brouillard avec les amours d’un beau prince . Ce palais est enfoui comme un trésor ; mais, à c
mais il vint d’Italie, et se nomma le Primatice : ce fut bien un beau prince dont les amours s’y cachèrent, mais il était roi,
dent l’empire : plus de discipline, plus d’obéissance militaire ; les princes qui veulent la rétablir sont égorgés ou chassés.
, par la division de l’empire, que l’on partage entre les enfants des princes , comme un domaine privé. Le nombre des lieutenant
un domaine privé. Le nombre des lieutenants s’accroît avec celui des princes . Rien-tôt, en quelque sorte, tout est empereur, e
que la déesse Calypso adresse au fils d’Ulysse pour retenir ce jeune prince dans son île. Elle lui représente que nul mortel
ion infecta les provinces, Du clerc et du bourgeois passa jusques aux princes  ; Le plus mauvais plaisant eut ses approbateurs ;
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
s nous ne saurions où vous mettre ni nous aussi, sont-ils dignes d’un prince et d’un bel esprit ? Enfin, la dernière ligne mér
esta le maître. Tout fut uni, et l’empire se maintînt par le génie du prince et de l’homme. — Il fit exécuter les règlements q
qu’il rejette sur ses passions. Bayard répond avec le respect dû à un prince issu du sang de ses rois. Il dit au connétable qu
nt de son pays acquiert une horrible gloire, enfin, il fait rougir le prince , en lui montrant sa faute, et la grandeur dont il
ppe de Commines a écrit l’histoire de Louis XI ; pendant la vie de ce prince , de Commines, attaché à sa personne, fut initié à
lui dit qu’il arrivera bientôt à un second palais, où il trouvera le prince qui lui a donné l’hospitalité12 — … Avis. Cette
s trônes, des provinces, Sa femme est une reine, et ses fils sont des princes . Il triomphe au milieu de cet enchantement, Deman
rédit, que pour terminer la guerre entre les fils d’Œdipe, le dernier prince de la maison royale devait verser son sang. Ménéc
yale devait verser son sang. Ménécée, le plus jeune et le dernier des princes se dévoue. (Forme épistolaire.) Exposition. Je c
mées ; arrêtez, s’écrie-t-il — … Les soldats cessent le combat — … Le prince leur dit alors, en leur apprenant les ordres de l
ne savait que prendre, quand un camarade lui fit remarquer au cou de prince une chaîne d’or et un sifflet d’argent — … Charle
plus sages qu’ait eus la Suède110. Faites ici le portrait moral de ce prince , en consultant votre histoire moderne. Sa femme U
tes. Mais ce riant tableau disparaissait avec le village. Un jour, le prince arriva dans un petit village situé sur les bords
le duc de Bourgogne, sans lui faire ses adieux ; il sait que le jeune prince l’aime, et est sensiblement affligé de son départ
que cette entrevue eût lieu ; mais Fénelon tient à bien convaincre le prince de la pureté de sa foi, et à lui dire qu’il pourr
nir en sûreté de conscience ses prières à celles du prélat. Voyant le prince affligé, il le console, et le supplie de ne point
ieu. Quoique séparés, le maître et l’élève se verront en esprit, — Le prince doit pardonner aux ennemis de l’archevêque qui se
i de Fénelon reste à la cour, c’est M. de Beauvillers, à qui le jeune prince pourra confier ses peines. Quant à Fénelon, il se
Fénelon, il sera heureux loin de ¡a cour, surtout s’il apprend que le prince reste vertueux ; c’est un doux souvenir qui charm
qui charmera l’exil du prélat. Fénelon, s’apercevant que le visage du prince est inondé de larmes, lui dit de ne pas le reteni
grand, plus un pardon complet serait généreux et ferait ressembler le prince à Dieu, qui, outragé et mis à mort par l’homme, l
agé et mis à mort par l’homme, lui a ouvert les cieux. La clémence du prince peut procurer le salut d’une ville ; mais les att
alut d’une ville ; mais les attentats de la ville peuvent procurer au prince une gloire immortelle, celle de la vertu. De frag
rtelle, celle de la vertu. De fragiles statues ont été détruites ; le prince peut en élever d’autres dans les cœurs ; ces dern
ndestructibles. Un jour on brisa les statues de Constantin ; ce grand prince porta la main à son front et dit à ses courtisans
lliances. Toute l’armée pleure, et l’Europe entière regrette ce grand prince . Plaidoyers → Préceptes du genre, tome 1er
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
rge distinguée, s’ils en ont un. On donne le titre de Monseigneur aux Princes du Sang, aux Cardinaux, aux Évêques, au Chancelie
sté, et leurs fils et petits-fils, celui d’altesse royale. Les autres princes du sang ont celui d’altesse sérénissime. On dit,
re éminence aux cardinaux, et votre altesse éminentissime, s’ils sont princes  ; votre excellence aux ambassadeurs, aux grands s
t le titre ou de leur terre, ou de leur charge, etc. Les lettres à un prince du sang ont cette adresse : À son altesse sérénis
39 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
estime et de la confiance de Louis, dauphin de France, père de LI. Ce prince , dont les vertus sublimes et le mérite rare ne fu
de piété pour la communion : c’est un chef-d’œuvre. Bientôt après, ce prince écrivit au P. Griffet, et lui dit dans sa lettre 
uand je parle de la méditation, je la distingue fort de l’oraison. Un prince ne peut guère être un homme d’oraison : mais il d
y soit renfermée en entier : je ne veux rien de particulier pour les princes , qu’en tant qu’ils sont au rang des hommes du mon
40 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
uoiqu’elle soit fort connue, nous nous plaisons à la répéter ici ; le prince indien venait de tomber entre les mains d’Alexand
semble puérile : il le fait monter avec adresse, talent dont ce jeune prince n’a pas besoin pour être Intéressant. Le monstre
ion l’une de l’autre. Les deux poètes parlent des rochers où le jeune prince trouve la mort ; le premier le fait avec noblesse
mène à conclure que ce Dieu peut alors élever et abaisser son gré les princes et les rois : Celui qui règne dans les cieux, de
41 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
oi Bocchoris, et il énumère ensuite tous les effets que la mort de ce prince produisit sur l’âme de Télémaque : Causes Ce jeu
naires, va remplir toute l’Europe des récits glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que de soupirs al
ites que les aigles, plus courageux que les lions. » C’est l’image du prince que nous regrettons ; il paraît en un moment comm
téger les lettres et les arts en France : aussi Louis XIV, prenant ce prince pour modèle, favorisa-t-il les artistes, les homm
neur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa douleur de la mort du jeune prince  : Excusez ma douleur. Cette image cruelle Sera p
enons de citer, ainsi que celui d’Achille à Agamemnon au moment où le prince thessalien apprend que le roi d’Argos a décidé le
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
coupable ; car c’est outrager le trône et la patrie, que de louer son prince des vertus qu’il n’a pas ». Quelle simplicité ha
is quand un peuple entier aime éperdument, peut-il errer ? Le cœur du prince sentit ce que voulait dire ce cri de la nation :
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
sauver l’Etat : c’était que, comme autrefois on avait vu à Rome deux princes associés au gouvernement de l’empire, ainsi dans
fait perdre terre, encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’un prince étranger. Non, non, sire, il n’y a ni couronne ni
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
z-y donc, madame, et pesez en vous-même Ce choix digne des soins d’un prince qui vous aime, Digne de vos beaux yeux trop longt
ie, Que tout autre que lui me paierait de sa vie4. Mais je garde à ce prince un traitement plus doux ; Madame, il va bientôt p
1. Athalie, mère d’Ochozias, voyant son fils mort, s’eleva contre les princes de la race royale, et les fit tuer tons. (Rois, l
l parle, qu’il harangue ou qu’il écrive, veut citer : Il fait dire au prince des philosophes que le vin enivre, et à l’orateur
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à
continuez de feuilleter l’oraison funèbre de Condé : — Pendant que le prince se soutenait si hautement avec l’archiduc, il ren
e aussi vaine que leurs désirs, il n’en sera pas ainsi de notre grand prince , en effet,… etc. — C’est en étudiant les auteurs
46 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
tu oublié ta promesse ? Veux-tu fausser ton serment ? » Or, puisqu’un prince qui était assuré du dessein de Dieu par des révél
us bel esprit de la cour de Louis XIII. Il sut réunir la faveur de ce prince à celle d’Anne d’Autriche, du duc d’Orléans et de
e avec justice, selon cette parole de saint Paul au même lieu : « Les princes ne sont pas établis pour se rendre terribles aux
nce, puisqu’il est aussi incapable d’injustice que d’erreur. Mais les princes ne peuvent pas agir de la sorte, parce qu’ils son
lié son âme, qui a été en mépris et en abomination aux gentils. « Les princes et les rois t’adoreront, parce que le Seigneur qu
gloire, et qui, expirant sur la croix, triomphe par sa croix même du prince du monde, dompte par sa croix l’orgueil du monde,
de la terre fléchissent maintenant les genoux devant ce crucifié. Les princes , et les plus grands de nos princes, sont les prem
les genoux devant ce crucifié. Les princes, et les plus grands de nos princes , sont les premiers à nous en donner l’exemple, et
t des leçons d’un tel maître, il ne profita de sa situation auprès du prince , qu’il ne quitta plus, que comme d’un poste favor
noble et facile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paraissent grands, et très grands, sans nous
ngénieuse et habile obtint dans cette éducation, qui transforma en un prince accompli celui qui avait, dit-on, le germe de tou
l’âge passé ; faites voir que vous pensez et que vous sentez ce qu’un prince doit penser et sentir. Il faut que les bons vous
consiste, pour chacun, dans les vertus propres de son état. Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un so
trangers ne se fièrent pas moins à lui que ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour policer ses peuples, et pou
eurs grands hommes du siècle de Louis XIV. Vers la fin du règne de ce prince et sous la régence du duc d’Orléans, il fut mêlé
ue la sagesse du cardinal de Fleury eût cessé d’être un frein pour ce prince  : il n’eut pas la douleur de voir les désordres s
rtus qui rendent leur règne heureux303. Et, en effet, est-il pour les princes une gloire plus pure et plus touchante que celle
biter plus avant dans les terres. Après avoir détruit les armées d’un prince , ils ruinaient ses finances par des taxes excessi
ets et de perdre leur amour. Lorsqu’ils accordaient la paix à quelque prince , ils prenaient quelqu’un de ses frères ou de ses
oche héritier, ils intimidaient le possesseur ; s’ils n’avaient qu’un prince d’un degré éloigné, ils s’en servaient pour anime
ls s’en servaient pour animer les révoltes des peuples. Quand quelque prince ou quelque peuple s’était soustrait de l’obéissan
ils se donnèrent l’hérédité d’un homme vivant et la confiscation d’un prince allié320. Bientôt la cupidité des particuliers ac
oits légitimes ou usurpés ne se soutenaient que par de l’argent ; les princes , pour en avoir, dépouillaient les temples, confis
nt si bien les maîtres, que, lorsqu’ils faisaient la guerre à quelque prince , ils l’accablaient, pour ainsi dire, du poids de
il était fils de Jupiter. Les Macédoniens étaient indignés de voir ce prince rougir d’avoir Philippe pour père : leur méconten
dé. La plupart des grands capitaines sont devenus tels par degrés. Ce prince était né général ; l’art de la guerre semblait en
r le conduire, secondait par sa circonspection ces ordres timides. Le prince ne crut ni le maréchal ni la cour ; il ne confia
rent le maréchal à trouver la bataille nécessaire. On remarque que ce prince , ayant tout réglé le soir, veille de la bataille,
nt sans inquiétude, laisse au corps assez de calme pour dormir336. Le prince gagna la bataille par lui-même, par un coup d’œil
a décharge de dix-huit canons qu’elle renfermait au milieu d’elle. Le prince l’entoura et l’attaqua trois fois337. À peine vic
près du roi ; Condé était jaloux en héros, et Louvois en ministre. Le prince , gouverneur de la Bourgogne, qui touche à la Fran
s fit soutenir à propos, et partagea leur péril pour les en tirer. Ce prince était partout avec son fils, et venait ensuite re
partagé l’empire littéraire de son temps. Depuis quatre ans, un jeune prince , ami du peuple, s’était assis sur un trône que le
ur des hommes, Le nom de parricide ou de libérateur ; César, celui de prince ou d’un usurpateur499. Du succès qu’on obtient co
cœur irrésolu Qui fuit en même temps tout ce qu’il se propose ! D’un prince malheureux ordonnez quelque chose. Qui des deux d
passe dans la capitale et le palais de Venceslas, roi de Pologne : ce prince , IVe du nom, vivait dans le treizième siècle. Con
Alexandre, son second fils ; des gardes. VENCESLAS. Prenez un siège, prince  ; et vous, infant, sortez527. ALEXANDRE. J’aurai
ion infecta les provinces, Du clerc et du bourgeois passa jusques aux princes  ; Le plus mauvais plaisant eut ses approbateurs,
n, qu’elle avait fait empereur ; mais son ambition a été trompée : le prince veut se dérober à son joug. Elle en a acquis la d
que les droits qu’elle porte avec elle Peuvent de son époux faire un prince rebelle ; Que le sang de César ne se doit allier
ion où son enfance a été retenue. Déjà le caractère généreux du jeune prince l’avait voué aux soupçons et à la haine de Néron 
era pas à s’apercevoir qu’il est devenu, comme Agrippine, odieux à ce prince que révolte toute contrainte. Celui-ci s’est bien
-Simon lui-même a déploré avec une éloquence attendrie la perte de ce prince , ravi à l’amour du peuple, et « déjà mûr pour la
sermon pour le quatrième dimanche, où l’orateur parle avec émotion du prince « que Dieu n’a fait que montrer à la terre ». 2
notamment Épît. xciv), et qui a été imité par beaucoup de poètes. Ce prince a été fort bien jugé par Montesquieu lui-même dan
surprise et assez affligée de la mort funeste d’un de nos plus grands princes  ». 436. « Très belle image, supérieurement ren
comme nous l’apprend Henri Estienne, une élégance recherchée par les princes et les seigneurs de la cour des Valois : on peut
ure que reçut Condé dans cette occasion, ni de la mort du neveu de ce prince , le jeune duc de Longueville (qu’il se proposait
47 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
vec, dessein. C’est un ambitieux qui veut usurper une couronne, ou un prince légitime, qui veut remonter sur le trône d’où il
is voyant paroître Thésée avec Hippolyte, et s’imaginant que ce jeune prince va tout déclarer, elle permet à Œnone de faire to
qui a été instruite par Hippolyte du crime de Phèdre, blâme ce jeune prince de garder le silence. Celui-ci lui demande encore
celles ci que Racine met dans la bouche d’Hippolyte, lorsque ce jeune prince se justifie auprès de Thésée du crime dont il est
ntiment des bons littérateurs peut être fortifié par celui d’un grand prince , qui a su mêler aux soins du gouvernement de ses
donné le nom de Comédies héroïques, à celles où l’on a introduit des princes et des rois. Mais elles ne sont pas plus de vraie
andre, né à Athènes, vers l’an 342 avant Jésus-Christ, et surnommé le prince de la comédie nouvelle, ne nous est connu que par
froidement un homme du peuple, qui placé dans la même situation qu’un prince malheureux, emploie les mêmes expressions que ce
tuation qu’un prince malheureux, emploie les mêmes expressions que ce prince pour déplorer son malheur. Dans la troisième espè
fille d’Agamemnon ; tantôt sur les intérêts particuliers de quelques princes , comme dans les tragédies de Cinna, de Britannicu
sonnages qui agissent, ou contre lesquels on agit, sont des rois, des princes , des hommes illustres par leur rang et leurs dign
on d’Antiochus et de Seleucus son frère. Nous craignons pour ces deux princes , lorsque nous entendons Cléopâtre, dont l’horribl
t que plus vive, lorsque Thésée rejetant la justification de ce jeune prince , lui dit d’un ton foudroyant : Pour la dernière
er où il se trouva, lorsque la cruelle Athalie fit massacrer tous les princes de la race de Dd. De princes égorgés la chambre
cruelle Athalie fit massacrer tous les princes de la race de Dd. De princes égorgés la chambre étoit remplie. Un poignard à l
e Pyrrhus, fils du meurtrier de son époux. Les Grecs demandoient à ce prince le jeune Astyanax pour le faire périr. Pyrrhus, q
age empoisonné à son autre fils Antiochus, au retour de la chasse. Ce prince soupçonnant le mauvais dessein de sa mère, la con
ntente de le rendre maître de la vie de ses persécuteurs, sans que ce prince pousse plus loin la vengeance. Le même poëte nous
t sur notre théâtre les héros de l’antiquité, parce qu’on en fait des princes efféminés et des courtisans voluptueux. 4°. Le pe
archie, ils étoient assez satisfaits de voir dans leurs tragédies des princes opprimés et humiliés, des souverains détrônés et
encore toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, Princes , ce n’est point au bout de l’univers Que Rome fai
quelle prodigieuse variété dans les caractères ! Combien des rois, de princes , de héros de toutes nations nous a-t-il représent
fondée sur les intérêts de toute une nation, ou seulement de quelque prince  ; soit par l’état et la qualité des personnages,
de s’établir dans ce pays. Il le trouve faisant un sacrifice ; et ce prince lui en raconte l’origine. Ce récit amené comme on
. Telle est celle-ci de l’Enéide. « Muse, dis-moi quelle Divinité le prince troyen avoit offensée : dis-moi la cause de cette
ous trompez pas ; Ils le sont, dit Louis, sans en avoir le titre ; Du prince et de l’état l’un et l’autre est l’arbitre. Riche
édant à l’orage, L’autre aux flots irrités opposant son courage ; Des princes de mon sang ennemis déclarés, Tous deux haïs du p
onstance de Didon et la perfidie des Carthaginois, substitue au jeune prince troyen son fils Cupidon. La reine caresse cet enf
t Latinus, père de Lavinie, que l’oracle du dieu Faune destinoit à un prince étranger. Ce monarque reçoit favorablement les Tr
s sa fille à Turnus son neveu, roi d’Ardée. Elle inspire de même à ce prince l’ardeur de la guerre. Le jeune Ascagne blesse im
ne colonie d’Arcadiens dans le lieu même où Rome fut depuis bâtie. Ce prince donne à Enée quatre cents chevaux, commandés par
s d’Ardée, capitale de son royaume. Mézence, qui prend la place de ce prince dans le combat, est tué, avec son fils Lausus, pa
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ônes, soit qu’il les abaisse ; soit qu’il communique sa puissance aux Princes , soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur lais
sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il instruit les Princes , non seulement par des discours et par des parole
son funèbre de Turenne, qui est presque en tout un chef-d’œuvre. Deux Princes du Sang des Bourbons ont été dignement loués par
avant J.-C., fut à Rome ce que Démosthène avait été dans Athènes. Ce prince de l’éloquence latine excelle dans les trois genr
emerciement, de condoléance, etc., que les corps littéraires font aux princes , sont dans le genre brillant et fleuri. La briève
s, etc. Quant aux matières d’état qui se traitent dans le cabinet des princes , on peut conjecturer que les ministres mettent to
près cinq jours et cinq nuits de combats continuels, conseillent à ce prince de faire retraite. Mais il répond avec un air ple
49 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
lus expérimentés penchent pour l’expectative. Mais Montluc connaît le prince et sait qu’à lui seul appartient le droit de tran
eiller d’un profond sommeil cet autre Alexandre. » Voltaire. — « Le prince gagna la bataille par lui-même, par un coup d’œil
r laisser passer la décharge de dix-huit canons qu’elle contenait. Le prince l’entoura et l’attaqua trois fois. » Bossuet. —
meil d’un héros. Si Voltaire rend justice à la fois aux ennemis et au prince , c’est pour se montrer impartial ; si Bossuet exa
ls et leur résistance désespérée, c’est pour rehausser la victoire du prince . De là le contraste du style, simple et élégant c
’infanterie en des tours vivantes. Ce coup d’œil et cette activité du prince sont des abstractions froides et languissantes, q
attendri par une péroraison aussi touchante, et de rien refuser à un prince si débonnaire ! Au théâtre où le poëte, tenant da
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
us distingué par l’éclat de la naissance ou par la faveur signalée du prince . C’est devant ces hommes, si avides de tous les g
i tînt en crainte et en alarmes toutes les places du roi de Judée, ce prince assembla son peuple, et fit un tel effort, que no
51 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
t bien compté, C’est justement ce de quoi l’on vous prie. Mais que le prince en donne une partie, Le tout, s’il veut ; j’ai bo
de cinq ou sept vers, doit commencer par un de ces mots : sire, roi, prince , princesse, etc. C’est même de là, dit-on, que lu
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
amais osé toucher ; pris seize pièces de canon qui appartenoient à un prince , oncle du roi, frère de la reine, et avec qui vou
tte personne ; elle s’en vengea par des propos malins. On sait que le prince aimait beaucoup à rire aux dépens des autres, mai
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
ait la gloire de Schullembourg n’était guère utile au roi Auguste. Ce prince abandonna encore une fois la Pologne à ses ennemi
allié avec Pierre le Grand contre Charles XII, avait été battu par ce prince et déposé en 1704 par la diète de Varsovie, qui l
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
dinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que de soupirs al
rieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la douleur de leur prince . On vit dans les villes par où son corps a passé
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ernières prières. J’interroge un assistant qui me répond : « C’est le prince ***, mort il y a deux jours, et qu’on va porter en
e, avec les grands de la terre, comme parle Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la place
jamais effrayer Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses, Les pousse
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ar d’Egmont, qui le blesse d’abord et tombe ensuite sous les coups du prince .       Espagnols tant vantés, troupe jadis si fiè
2. (Une scène de cette pièce.) Acte II, scène iii. Lusignan, prince du sang des rois de Jérusalem, a été fait prisonn
temps captivés, Satisfit en tombant aux lis qu’ils ont bravés. Venez, prince , et montrez au plus grand des monarques De vos fe
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
constance, qui la rapprochait de la personne de Louis XIV, donna à ce prince l’occasion d’apprécier la supériorité de son inte
mais tirés. Henri IV a professé la même religion, et plusieurs grands princes  ; ne les inquiétez donc point : il faut attirer l
58 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
arrache difficilement les vices qui se sont développés avec nous. Un prince doit être pour son peuple tel qu’il voudrait que
er aux enfers. » L’univers se règle sur l’exemple des souverains. Les princes corrompus font d’autant plus de mal aux Etats, qu
je ? il ne s’en éloigne jamais. Il n’est pas permis aux grands et aux princes de suivre leur fantaisie, et de vivre pour eux se
rage. Le premier était le maître de sagesse : il instruisait le jeune prince dans la doctrine des mages, fondée par Zoroastre.
enfin il vit la chute de Séjan, qui fut un sujet d’allégresse pour le prince et pour Rome. Mais ses malheurs lui avaient donné
choses humaines et la vanité de nos desseins, qu’en nous montrant un prince , le plus grand monarque de l’Europe dans son sièc
titre. Il passa par l’épreuve de toutes les adversités auxquelles un prince peut être en butte ; ce fut à force de peines et
ait menacé. Jusque-là, il ne se faisait point de guerre, que le jeune prince n’y fût envoyé : on le retint dans le palais. Il
iniâtrait à réaliser le malheur annoncé par le songe, détourna sur le prince un javelot dirigé contre l’animal, et voulut soui
voir les plus brillantes espérances, tourna vers l’éducation du jeune prince toute sa sollicitude, toutes ses pensées. Avec sa
perdus par la lâcheté de ses successeurs. Il existe une lettre de ce prince au philosophe Aristote, qui brillait alors à Athè
la France. Avec quel plaisir les yeux se portent sur les demeures des princes et des grands, sur ces châteaux superbes dont ell
sa fortune. Celui-ci prouva publiquement qu’il l’avait augmentée. Le prince reprit bientôt en lui reprochant de ne s’être poi
une misérable bourse, et en tire quelques deniers, pour les offrir au prince , en ajoutant : « Par votre fortune ! Auguste, si
al, étant chez le roi Antiochus, fit une repartie fort ingénieuse. Ce prince lui montrait dans une plaine l’armée immense qu’i
racuse, il le battit avec tant de célérité, que, de son aveu même, ce prince se trouva vaincu avant d’avoir vu l’ennemi. Ve
, les titres les plus pompeux ; enfin qui laisse à douter si c’est un prince d’une sagesse accomplie, ou le meilleur des pères
n collier d’or, et l’honneur de faire toujours partie de la maison du prince , dans les gardes attachés à sa personne ; elles l
rappelait les services qu’il avait rendus au père de Ptolémée, jeune prince à peine sorti de l’enfance, qui régnait alors à A
mes deux filles, Ochus, appelé par sa naissance à régner un jour, ces princes , ces rejetons du sang royal, vos chefs, semblable
; la troisième était le poste des gardes et de la maison militaire du prince . Il y a encore un autre bois d’Ammon, au milieu d
langage, était venu, avec d’autres députés athéniens, à la cour de ce prince . Philippe, après les avoir écoutés avec bienveill
traits. Au milieu de toutes ces bravades qui retentissaient autour du prince , et qui exaltaient le délire de sa présomption, u
it quelle différence il y avait d’une multitude à une armée. Alors ce prince , plus malheureux de son humiliation que de ses pe
res infligées aux accusateurs, et son citait de lui cette parole : Le prince qui ne châtie point les rélateurs, ne fait que le
alléguer une action quelconque, un propos, contraires à la majesté du prince . Version XX. Caractère des Romains sous le
. 30. Les funérailles de Virginius ont jeté un grand éclat sur le prince , sur son siècle, sur le barreau même et sur la tr
de la simplicité de Théodose. 32. Dès votre avénement à l’empire, prince , non content de vous être mis vous-même hors de l
mmerce avec l’Orient, ou la molle condescendance d’un grand nombre de princes vos prédécesseurs, avait tellement corrompu par l
. Quelqu’un pouvait-il trouver mauvais d’être ramené aux bornes où le prince se renfermait ? un sujet se plaindre qu’on retran
ensualité se trouvait encore à l’étroit dans cet empire. Votre table, prince , plus modeste que celle de vos sujets, ne vous of
empler ces navires dispersés dès la sortie du port, et à remercier le prince , au bord même de la mer, d’avoir concilié la just
de la foule : c’était aussi un triomphe ; mais c’est de l’orgueil des princes , et non de la patience des peuples, que vous trio
mes se réjouirent plus que jamais de leur fécondité, en voyant à quel prince elles avaient donné des citoyens, à quel général
le ; un autre a reçu vos embrassements. Ainsi, tous ceux qui, sous un prince tel que vous, mettaient en eux-mêmes une confianc
x, par ces égards, aussi remarquables qu’ils sont peu communs chez un prince . En effet, une fierté superbe étant l’inséparable
pas même des expressions les plus indécentes. On cite pourtant de ce prince quelques plaisanteries de bon goût, entre autres
52. Les cendres de Germanicus transportées à Rome ; funérailles de ce prince . 272 53. Suite du même sujet. 274 54. Suite du
59 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
nce naturelle à avoir le cou coupé. Je le logerais bien chez un grand prince  ; mais il ferait mauvaise chère, et je tiens que
e, en disant : J’ai péché contre le Seigneur. Ne trouvez pas mauvais, prince , que l’on vous dise : « Vous avez imité David dan
ez que le Seigneur ne pardonne qu’au repentir ; rentrez en vous-même, prince , cédez au Tout-Puissant : ne méprisez pas la voix
 ; l’ange des ténèbres vous a envié cette gloire, recouvrez-la, grand prince , tandis qu’il en est temps encore. Dévoué pour to
’être, lorsqu’on en a fait répandre des flots. En vous parlant ainsi, prince , je suis l’exemple des prophètes : en vous humili
qui est tout-à-fait déplacée dans un compliment de félicitation à un prince . La seconde phrase est bien tournée, l’idée est b
une des mœurs du langage ; en faisant voir dans sa conduite envers le prince une obligation, il ôte à sa lettre un grand mérit
é, et la recherche. La supposition qui suit, par laquelle on place le prince dans les revers de la fortune militaire, est fort
st au début de sa carrière, à Alexandre, c’est manquer de tact, et le prince a du être humilié plutôt qu’exalté par un semblab
e trivialement : Nous ne saurions où vous mettre, ni nous aussi. Le prince est content de sa victoire, il est placé au gré d
tous les plus nobles leçons, Rois, magistrats, législateurs suprêmes, Princes , guerriers, simples citoyens mêmes, Dans ce sincè
force de son génie. L’empire se maintint par la grandeur du chef ; le prince était grand, l’homme l’était davantage. Il fit d’
ents ; il fit plus, il les fit exécuter. On voit, dans les lois de ce prince , un esprit de prévoyance qui comprend tout, et un
e toujours les grands conquérants, c’est-à-dire des conspirations. Ce prince prodigieux était extrêmement modéré ; son caractè
e la mort et la cruauté des bourreaux, défendre sa liberté contre les princes et les empereurs, céder à Dieu seul, et triompher
moi, je ne puis jamais oublier que vous êtes ce grand connétable, ce prince du plus noble sang qu’il y ait dans le monde, et
a été témoin provoque les réflexions du voyageur. Il s’étonne que le prince hospitalier, qui a recueilli tant d’inconnus auxq
alue, en lui disant : « Croyez-vous que les choses en restent là ? Le prince a tout vu, il a tout entendu. Chacun sera traité
rut, en marche elle-même vers les cavaliers. Dans son emportement, le prince crut voir qu’elle se retirait, et continua d’avan
i. Le reste de l’armée eut le temps de sortir du défilé. Cependant ce prince se disposait à la plus haute des entreprises. « C
combat qui le glaçait d’effroi. À cet instant fatal le dernier de nos princes , L’honneur de notre sang, l’espoir de nos provinc
nouveau spectacle, De leur noire fureur ont suspendu le cours : Et ce prince aussitôt poursuivant son discours : « Apprenez, a
rgent, reprit le premier, en apercevant ces joyaux appendus au cou du prince .... — Tu as ma foi raison, » dit l’autre… Et auss
nt les mansebdars et les chefs des troupes, ainsi que les envoyés des princes tributaires. Devant l’empereur, une balance, dont
ois donnassent expressément raison la veuve, comment faire pour qu’un prince , accoutumé à confondre sa volonté avec la parfait
chevalier. » Il dit, et un troubadour s’avance à travers la foule des princes qui environnent le monarque. Sa robe est traînant
bitations étant placées à une grande distance les unes des autres, le prince faisait quelquefois plusieurs lieues sans rencont
e puisse supporter sans se briser. Quelques minutes avant l’entrée du prince , elle avait eu assez de courage pour s’acquitter
ernait devant lui, en criant mille fois : « Vive Alexandre !  vive le prince qui rend la vie à ses sujets ! Dieu lui donne de
e blesser les saines doctrines de la religion. En quittant ces lieux, prince , un regret pénible me remplit de tristesse ; mais
inébranlables dans leur foi qu’incapables de se révolter contre leurs princes , ils se laissaient jeter aux bêtes, eux ; et cepe
fait perdre terre, encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’un prince étranger. Non, Sire, il n’y a ni couronne ni honn
, les trésors, la vaste étendue d’un empire, ils n’attirent point aux princes une gloire aussi pure et aussi durable que la bon
ous remettra pas les vôtres. Représentez-vous ce jour terrible où les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la sup
placable, pour elle seule, le plus humain et le plus doux de tous les princes . St. Jean Chrysostome, Trad. par Maury. N° 23
e pour la religion chrétienne, reconnaît sa fille dans le palais d’un prince musulman. Sa fille ! il a cru qu’elle était resté
he, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu, les bataillons enfoncés demandent qu
plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que ce grand prince qui ne peut voir égorger ces lions comme de timid
e dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince , dont la victoire avait relevé la haute contenanc
morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à
Lens. Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d’autres. Le prince fléchit le genou ; et, dans le champ de bataille,
inaires, va remplir toute l‘ Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Fléchier. P
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ans ton audace effrontée, Sur des ailes de cire aux étoiles montée,    Princes et rois ait osé défier : La Fortune t’appelle au
s ont perdu leur prix ; Et pour les excellents esprits, La faveur des princes est morte. Malherbe, en cet âge brutal, Pégase es
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
état ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince . Il croit qu’une maison ne peut subsister sans la
é, la confirme encore davantage par ces exemples. « David 9 était un prince , que les délices de la royauté auraient dû, sans
s devaient l’un et l’autre exposer leurs prétentions, en présence des Princes confédérés, assemblés au milieu de l’armée. Ajax,
lle le souvenir de la perte, que ce monarque avait faite de plusieurs princes et princesses de sa maison. L’orateur ne pouvait
et la mort, dans le cœur de son royal époux66 : les cendres du jeune prince se hâtent de s’unir à celles de son épouse : il n
aissé éblouir ! Venez, Peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, Princes et Seigneurs, et vous qui jugez la terre, et vous
rez aux hommes les portes du ciel, et vous, plus que tous les autres, Princes et Princesses, nobles rejetons de tant de Rois, l
62 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
mour d’une reine qui veut le retenir à Carthage, c’est la valeur d’un prince qui s’oppose à son établissement. Le dénouement e
a troublé nos provinces, Dis les malheurs du peuple et les fautes des princes . Viens, parle, et s’il est vrai que la fable, aut
ndus, Ou plutôt, en effet, Valois ne régnait plus. Ce n’était plus ce prince , etc. C’est là le début de la narration. Le réci
e plus mince et le plus étroit qui fut jamais, la brouillerie de deux princes pour une esclave. Il est surtout supérieur à Virg
63 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
60-1641) dans ses Économies royales dont j’abrège le titre ; — et les princes , comme Henri IV (1553-1610), dont la volumineuse
espondit le marchant, nostre voysin, ce n’est viande que pour roys et princes . La chair en est tant delicate, tant savoureuse e
es maleficques, aux abuz de la court romaine, ou tyrannie des roys et princes terriens, a l’imposture des caphars, hereticques
rat125 ;   il s’enquerra des mœurs, des moyens et des alliances de ce prince , et de celuy là : ce sont choses tresplaisantes à
deux rapports, celuy qui est plus vraysemblable ; de la condition des princes et de leurs humeurs, ils en concluent les conseil
t du roy ; et vous n’estes pas par-dessus le roy. Il n’y a nuls, soit princes ou aultres, qui ne soient teneus garder les ordon
ù vous estes juges, vous la debvez pourtant garder, jusqu’à ce que le prince la corrige, n’ayant pouvoir de la muer, changer,
illes gaignees par le moindre nombre que par le plus grand, dont tous princes et peuples ont jugé et recogneu les victoires est
et comme on dict communement, l’homme propose et Dieu dispose169. Le prince qui abhorre la paix, et qui se pait du sang princ
t-à-dire d’ung ennemy du genre humain et de la nature. L’affection du prince a esté de tous temps comparee à la paternelle : l
ourne à la naïsve et naturelle bonté, clemence et benignité de nostre prince , de la reyne sa mere, de messeigneurs ses enfans,
nd on a affaire pour prescher quelques fausses nouvelles. Où sont les Princes du sang, qui ont toujours esté personnes sacrees,
ma brave et généreuse Noblesse (de laquelle je ne distingue point les Princes , pour estre nostre plus beau tiltre, foy de Genti
ve de sa valeur. Responce : « Monsieur, nous sommes en France, où les Princes qui sont nés en la peau de leur grandeur s’escorc
mment exercée par le gentilhomme, par l’artisan, par le valet, par le prince , par la veuve, par la fille, par la mariée : et n
’inconstance, la vanité et la perfidie des grandeurs de ce monde ? Ce prince avoit esté grand en son extraction, si grand en l
opinion qu’ils ont eue qu’il n’y avoit que la fortune des rois et des princes qui fût capable d’une action telle que ce grand m
nserver ; et je ne vois point pourquoi cela ne puisse arriver qu’à un prince , et que dans un moindre rang on soit à couvert de
t forcé à cette résolution ; que les conseils de Monsieur et de M. le prince l’avoient emporté dans l’esprit de la reine sur s
croyoit l’avoir encore à ses côtés. Ce qui me surprend, c’est que les princes et les grands du royaume, qui pour leurs intérêts
chef de parti étoit un zéro qui ne multiplioit que parce qu’il étoit prince du sang : voilà pour le public. Pour ce qui est d
quelle prodigieuse variété dans les caractères ! Combien de rois, de princes , de héros de toutes nations nous a-t-il représent
rônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur lais
sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes , non-seulement par des discours et par des parole
 ; et, s’il n’est pas permis aux particuliers de faire des leçons aux princes sur des événemens si étranges, un Roi me prête se
dehors ; les remèdes de tous côtés plus dangereux que les maux : les princes arrêtés avec grand péril, et délivrés avec un pér
és avec grand péril, et délivrés avec un péril encore plus grand ; ce prince , qu’on regardoit comme le héros de son siècle379,
échus de cette espérance. Si cela arrive, Sire, y aura-t-il jamais un prince plus heureux que vous, ni un règne plus glorieux
d’un homme sage, modeste, libéral, désintéressé, dévoué au service du prince et de la patrie ; grand dans l’adversité par son
jalousies de la cour et à la passion du duc de Bourgogne, et ce grand prince disant que c’étoit dommage qu’on eût fait mourir
plus d’adresse. ………………………………………………………………………………………………………… Vous, grand prince (car je ne puis m’empêcher de finir ainsi que j’a
par de bonnes lois : qui oseroit encore manquer à son devoir quand le prince fait si dignement le sien ? que personne ne soit
ue chez les particuliers. Car, à vrai dire, la douce habitude que les princes prennent à commander leur rend plus incommode tou
t-être qu’il y a beaucoup de bons sujets qui seroient de fort mauvais princes . Il est bien plus facile d’obéir à son supérieur
ous remplir que de vous-même, ne vous comparez point, mon fils, à des princes moindres que vous, ou à ceux qui ont porté ou qui
de la variété dans la gloire comme partout ailleurs, et en celle des princes plus qu’en celle des particuliers ; car qui dit u
utres qualités ont moins d’éclat, elles ne laissent pas d’acquérir au prince un honneur d’autant plus solide que leurs bons ef
n’ai encore là-dessus aucun engagement avec les Hollandais. Avec des princes comme moi, qui regardent l’honneur et visent à la
mais tirés. Henri IV a professé la même religion, et plusieurs grands princes . Ne les inquiétez donc point : il faut attirer le
ons440. On observoit la joie comme une espérance conçue de la mort du prince  ; la tristesse étoit remarquée comme un chagrin d
es, de Condé, de Conti, de Bourbon, du Maine, de Vendôme446, comme de princes qui ont su joindre aux plus belles et aux plus ha
noble et facile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paroissent grands et très-grands, sans nous
plendeur où vous désirez de le porter, avant de l’habiter vous et les princes vos enfans. N’y épargnez rien, grande reine ; emp
n plus bel ouvrage, il fait d’un enfant colère, violent et hautain un prince bon, doux et affable. Il écrit pour son élève ses
er, mais encore pour tout ce qui peut montrer votre assiduité à votre prince . Soyez bon ami, obligeant, officieux, ouvert : ce
conquérant Si ce poison (l’ambition) gagne et infecte le cœur du prince , si le souverain, oubliant qu’il est le protecteu
tta le service en 1702, s’employa ardemment, par hostilité contre les princes légitimés, à faire donner la Régence au duc d’Orl
mon âme, et ce qui tout à la fois se présenta à mon esprit. Les deux princes et les deux princesses étoient dans le petit cabi
on qui la sépare de la galerie. On y ouvrit les fenêtres, et les deux princes , ayant chacun sa princesse à son côté, s’assirent
dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes . Là, dans la chambre et par tout l’appartement, o
ant autour d’eux les distinguoient malgré qu’ils en eussent. Les deux princes et les deux princesses assises à leurs côtés pren
efuse au plus grand besoin. Le fréquent moucher répondoit aux cris du prince son beau-frère. Quelques larmes amenées du specta
ou à spectacle ordinaire, donnoit ses ordres pour le soulagement des princes , pour que peu de gens entrassent, quoique les por
presque en mascarade. Mme la duchesse d’Orléans s’étoit éloignée des princes , et s’étoit assise le dos à la galerie, vers la c
le duc de Beauvilliers s’avisa qu’il étoit temps de délivrer les deux princes d’un si fâcheux public. Il leur proposa qu’ils se
nance extrême à avoir le cou coupé. Je le logerois bien chez un grand prince , mais il feroit mauvaise chère ; et je tiens que
sortes de dangers pour la conservation des biens et de la vie de leur prince  ; qui n’ont ni tête ni bras ni jambe qui ne s’emp
er, et les sujets avoient un père affectionné dans un vizir fidèle au prince . Atalmuc avoit parmi ses secrétaires un jeune Cac
et d’autant plus grand qu’il eut à combattre les préjugés de tous les princes . Gênes, sa patrie, qui le traita de visionnaire,
ir plus de murmures de son équipage qu’il n’avait essuyé de refus des princes de l’Europe. Cette île, située environ à mille li
peut-être. Si les exacteurs des tributs s’en tenaient à la volonté du prince , patienter serait un devoir ; mais questionnez ce
st le préjugé des Asiatiques, qu’ils regardent un affront fait par le prince comme l’effet d’une bonté paternelle ; et telle e
. (Ibid., XII, 28.) « Des mœurs du monarque » Les mœurs du prince contribuent autant à la liberté que les lois : il
étoit telle qu’ils le disent, ne seroit-il pas venu dans la tête des princes d’Europe, qui font entre eux tant de conventions
s les grandes joies : comme si, dans les dangers, ils appeloient leur prince à leur secours, ou comme s’ils vouloient témoigne
u tyran. Un citoyen avait-il de de la popularité, c’était un rival du prince , qui pouvait susciter une guerre civile. Studia c
s comme chez nous pour aller aux Irlandais ou à Sainte-Pélagie610. Le prince leur envoyait l’ordre de faire venir leur médecin
littéraire, philosophique et critique avec Catherine II et plusieurs princes d’Allemagne embrasse quarante ans (1753-1793) ; —
, pour s’asseoir sur les bords d’un tombeau, et abattre l’orgueil des princes et des rois devant le Dieu qui, après les avoir d
lorsqu’après avoir mis Condé au cercueil, il appelle les peuples, les princes , les prélats, les guerriers, au catafalque du hér
rince de Monaco, jadis postillon de l’Empereur. On sut par lui que ce prince qui se rendait à Monaco avait été arrêté à Cannes
ours dans une armée cent officiers capables de la bien commander ; un prince même y réussit, et ce que fait bien un prince, to
la bien commander ; un prince même y réussit, et ce que fait bien un prince , tout le monde le peut faire. Quant à lui, il ne
, soldat sans tache, capitaine habile et intrépide, ami fidèle de son prince , serviteur ardent et désintéressé de la patrie, s
poids immense dans les conseils de l’Europe. Servez-la donc sous les princes que ramène en ce moment la fortune variable des r
que le hasard de nombreuses successions et la prévoyance de plusieurs princes avaient accumulées sur lui, il les porta à leur c
presque de sa crinière et alla retomber deux pas plus loin ; le petit prince s’était habilement dispensé du salut, et son esco
oit quelqu’un au monde aussi brave que le prince de Condé, c’étoit le prince son frère. Jamais homme n’a eu l’âme plus belle s
de lui nous ont dit que si l’on avoit quelque grande affaire avec ce prince , on eût pu choisir de ces moments où tout étoit e
tits conducteurs on trouveroit souvent aux plus grands empires, si du prince on descendoit par degrés jusqu’à la première main
P. Lacordaire, à l’emploi qu’en fait Bossuet parlant des Rois et des Princes . 726. De mai à février 1815. Drouot y suivit Nap
Socii. 793. Fiscus, d’où fisc, qui a signifié d’abord le trésor du prince , puis les finances de l’État. 794. Cette hérésie
à son génie. Il aime à dire : J’étais là, le Roi me dit… J’appris du prince … Je conseillai… De plus, dans ce genre d’histoire
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
’avouer qu’il en a été capable. Hélas ! Qu’est-ce que la jeunesse des princes  ? et les inclinations les plus heureuses et les p
ices. S’il y a eu quelque dérangement dans les premières années de ce prince , l’âge y eut plus de part que le cœur : l’occasio
65 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ons ramené à la forme technique du syllogisme. 1. Si mourir pour son prince est un si digne sort, 3. Quand on meurt pour son
lui offrir une âme pure de l’iniquité de son siècle, et dévouée à son prince et à  sa patrie ? Jésus nous en a montré l’exempl
enier, qu’en disant à notre Sauveur : Il aime notre nation… Fidèle au prince comme à son pays, il n’a pas craint d’irriter les
te I, scène 1.) Dans Rodogune, Cléopâtre et Rodogune épouvantent les princes d’Arménie par la franchise atroce de leur haine.
ésume le caractère d’Antonin et de Marc-Aurèle, le parallèle des deux princes , en développant la pensée, amène la forme périodi
période à trois membres : « De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince , — dont la victoire avait relevé la haute contena
détourner la tempête par des négociations : tout d’un coup, le jeune prince se lève avec l’air de gravité et d’assurance d’un
nriette de France.) « Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la
lettres, consacrées à l’expression du vrai, de l’utile et du beau. Le prince , dont le jugement, dit Bossuet, était une règle t
violence ? Non, Messieurs ; je sais que ce n’est pas en vain que les princes portent l’épée, etc. » (Fléchier, Oraison funèbre
des mots, pour rendre l’expression plus vive. « La justice passe du prince dans les magistrats, et du trône elle se répand s
sujet et le signe pour donner plus de vivacité au style : « Le grand prince ne put voir égorger ces lions comme de timides br
66 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
tière : ce fut l’impérieuse politique de Philippe le Bel (1285-1314), prince avisé, jaloux de son autorité, favorable à la bou
franchir des années stériles. La poésie dramatique, protégée par les princes qui la prennent à leur solde, sera seule vraiment
saltimbanques de foire ; les autres, protégés par l’Église et par les princes , étaient les éditeurs ou les propagateurs des poë
67 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
tels, a ébranlé les fondements de l’idolâtrie, a renversé le trône du prince du monde. Cet homme promis à la nature, demandé p
is, ni la pourpre, ni les richesses, ni les gardes qui environnent le prince , ni cette longue suite de grands seigneurs, ni la
ec assurance496, c’est un effet des conseils497 et de la vigilance du prince  ; quand je vois que, comme un soleil, sa munifice
oupes le besoin pressant de l’État, les avantages passés, et un jeune prince du sang qui portait la victoire565 dans ses yeux 
mme deux braves567, en champ clos. Alors que ne vit-on pas ! Le jeune prince parut un autre homme : touchée d’un si digne obje
he, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons enfoncés demandent q
plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu’à ce que le grand prince , qui ne put voir égorger ces lions573 comme de ti
’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince , dont la victoire avait relevé la haute contenanc
rts    dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à
Lens. Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d’autres. Le prince fléchit le    genou, et dans le champ de bataille
s règles de la grammaire en composant. Il est sans doute honteux à un prince , qui doit avoir de l’ordre en tout, de tomber en
État ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince  ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans l
mais tirés. Henri IV a professé la même religion, et plusieurs grands princes . Ne les inquiétez-donc point. Il faut, attirer le
éducation dépend le bonheur d’un peuple qui mérite d’être aimé de ses princes . Exposez-vous au monde selon la bienséance de vot
ts, et il n’en fait pas bon usage. Il donne trop souvent à souper aux princes , au lieu de travailler. II néglige les affaires p
ma brave et généreuse noblesse (de laquelle je ne distingue point les princes , pour être notre plus beau titre : Foi de gentilh
cune nouvelle, sinon que le roi a toujours la goutte, et que tous les princes reviennent de l’armée de Flandre722. À son fil
on appelait l’écueil des mauvais ouvrages, protégé par le crédit d’un prince qui avait le goût de la fine raillerie, il put fa
er, ou le berger pour le troupeau735 ? Image naïve des peuples, et du prince qui les gouverne, s’il est bon prince736 ! Cli
de Fénelon fut nommé en 1689 précepteur du duc de Bourgogne. Ce jeune prince , si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entr
orrible836. Les uns et les autres conviennent qu’il s’agit d’un jeune prince éblouissant, qui promettait beaucoup, et dont tou
le seigneur Gil Blas de Santillane, qui mérite d’être traité comme un prince . » Je fus bien aise qu’il eût relevé les dernière
fidélité dans les esclaves : la dissimulation et la tristesse1021 du prince se communiquant partout, l’amitié fut regardée co
nt si bien les maîtres, que, lorsqu’ils faisaient la guerre à quelque prince , ils l’accablaient pour ainsi dire du poids de to
était telle qu’ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d’Europe qui font entre eux tant de conventions10
sur florence C’est une belle ville que Florence ; on n’y parle du prince ni en blanc, ni en noir. Les ministres vont à pie
r eux, je sais en quels lieux et dans quels temps je puis envoyer aux princes , aux peuples que j’affectionne, les conseils de m
Le seul Méhémet-Chah1602, ton oncle, me semble avoir vécu et pensé en prince . Il a réuni sous sa domination la plus grande par
raits distincts de son héroïsme original. Plus près do nous, un grand prince , Louis XIV, roi dès l’enfance, a laissé dans des
si leur divin hôte habitait un palais ou une simple maison, était un prince ou un poëte. Ce qu’il y a de plus beau encore, c’
compter leurs pages, comme d’autres comptent leurs volumes. Il est le prince de nos conteurs. Nul ne sait plus adroitement con
. Telle était la délicatesse, ou plutôt telle était la solidité de ce prince . » Il aimait l’encens, mais administré délicateme
e ; il écoute tous les avis, et propose tous ceux qu’il a écoutés. Le prince ne donne aux autres qu’aux dépens d’Ergaste, et n
emps, mais enfin on la reconnaît ; elle est anoblie par le mariage du prince , sa noblesse passe à sa maison, ses parents sont
dé, La plupart des grands capitaines sont devenus tels par degrés. Ce prince était né général ; l’art de la guerre semblait en
r le conduire, secondait par sa circonspection ces ordres timides. Le prince ne crut ni le maréchal ni la cour ; il ne confia
e maréchal à trouver la bataille nécessaire.  «  On remarque que le prince , ayant tout réglé le soir, veille de la bataille,
ssant sans inquiétude, laisse au corps assez de calme pour dormir. Le prince gagna la bataille par lui-même, par un coup-d’œil
a décharge de dix-huit canons qu’elle renfermait au milieu d’elle. Le prince l’entoura, et l’attaqua trois fois. A peine victo
s la langue sainte, c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie le prince  : tant ces choses sont unies. » (Polit., III, 3.
urel bouillant et rebelle : toute cette page est un portrait du jeune prince , dont il devait dompter l’humeur sauvage. Cette m
douceur et de son habileté. 810. On voit bien qu’il s’agit ici d’un prince appelé à régner. 811. Fénelon, vous le voyez, pr
. C’est précisément le trait noté par Saint-Simon, qui nous montre le prince habile jusque dans sa colère à apercevoir le faib
veil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince , les yeux encore tout endormis, était de mauvaise
re qu’ingénieuse, est proportionnée à la contrariété et au chagrin du prince , qui très-probablement avait été un peu grognon.
peron. 863. Cette fable fut composée sans doute un jour que le jeune prince avait fait une faute dans ses vers latins. 864.
ci une force singulière. Il veut dire le naturel sombre et cruel d’un prince soupçonneux. 1022. Montesquieu aime ces expressi
e la sécheresse. 1111. Un chambellan est un gentilhomme qui sert le prince dans sa chambre. 1112. On entend par étiquette l
Bourdaloue ; nous repleurons M. de Turenne, Mme de Montausier, M. le prince , feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admiron
tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois..., de même que ces fleuves tant vantés d
nt aujourd’hui des plus belles moissons (à regret sans doute) pour un prince hérétique ; je vous dirais que Magdebourg est pre
eur disait que, si Corneille avait vécu sous son règne, il l’eut fait prince . 1745. Comme d’autres poëtes, qui ont fait infid
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
ous ensemble se confondre dans un abîme, où l’on ne reconnait plus ni princes , ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes
e avec les grands de la terre, comme parle Job : avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la place
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
etc. Car tout cela est le vif portrait que chacun de vous se fait du prince que nous avons perdu, et voilà ce qui fait les hé
Etat ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince  ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans l
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
de fidélité dans les esclaves : la dissimulation et la tristesse4 du prince se communiquant partout, l’amitié fut regardée co
ci une force singulière. Il veut dire le naturel sombre et cruel d’un prince soupçonneux. 5. Montesquieu aime ces expressions
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
dinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que de soupirs al
rieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la douleur de leur prince . On vit dans les villes par où son corps a passé
72 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article »
les bons rois, en méritant le plus beau surnom qui puisse flatter un prince , celui de père du peuple. Il mourut sans postérit
73 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
Patrocle, un des princes grecs qui firent le siége de Troie. Lié de l’amit
74 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — F — article » p. 412
éans, sœur de Louis XII, qui l’aimoit comme son propre fils. Ce jeune prince donnoit les plus belles espérances, et les avoit
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 424
88, la fameuse bataille de Saint-Aubin, sur le duc de Bretagne et les princes ligués contre le roi Charles VIII, et y fit priso
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
Mais ce joug vous paraît trop dur : vous aimez mieux être soumis à un prince , et obéir à ses lois moins rigides que vos mœurs.
ttres persanes, xi. Parallèle de Charles XII et d’Alexandre. Ce prince (Charles XII), qui ne fit usage que de ses seules
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
e brillant commerce il se mêle sans cesse, Et ne cite jamais que duc, prince ou princesse. La qualité l’entête, et tous ses en
rangs. Le marchand le plus mince Élève ses enfants comme des fils de prince  ; Sa fille, qu’en tous lieux il se plaît à vanter
s et se faire une troisième servitude. En l’État où je suis, tous les princes du monde jouent des comédies pour me faire rire ;
78 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417
e qui acquéroit à la France des droits à la couronne d’Espagne, si le prince , frère de l’infante, venoit à mourir sans enfans,
79 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
dire à Polyeucte marchant au supplice : Je dois ma vie au peuple, au prince , à sa couronne, Mais je la dois bien plus au Dieu
ais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne ; Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Die
t dus à leurs qualités et à leur caractère. On ne parle pas devant le prince comme devant un magistrat, devant un sénateur com
ut en sa présence, il donna un libre cours à ses gémissements : Oui, prince , s’écrie-t-il, nous ne saurions le dissimuler ; l
ns Bossuet parlant de la mort de Charles Ier devant les enfants de ce prince  ; il fait dire à la reine ces paroles de Jérémie 
ilège sur ce qui m’était le plus cher. La royauté a été profanée, les princes sont foulés aux pieds. Laissez-moi, je pleurerai
diteur. On frémit d’horreur à ce portrait de la cruelle Athalie : De princes égorgés la chambre était remplie : Un poignard à
rônes, soit qu’il les abaisse, soit qu’il communique sa puissance aux princes , soit qu’il la retire à lui-même et ne leur laiss
sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes , non seulement par des discours et par des parole
tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes , ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes
ore, messieurs, vous vivrez ; vous verrez les savants, les sages, les princes et leurs ministres ; vous assisterez aux élévatio
couronne de justice qu’ils ont eux-mêmes méritée. Ce sont les vœux du prince pieux surtout qui lui donna la naissance, et qui,
les services, il ne faut plus regarder que l’humble reconnaissance du prince qui s’en repentit, et la clémence du grand roi qu
pathétique. Venez, peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, princes et seigneurs ; et vous qui jugez la terre, et vou
ez aux hommes les portes du ciel ; et vous, plus que tous les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, l
u ; versez des larmes avec des prières, et, admirant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si doux, con
tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince  ! le digne sujet de nos louanges et de nos regret
qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince , de cette victoire : jouissez-en éternellement pa
in à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince , dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre l
. 2º Douceur entreprenante et agissante. Il a paru dans les cours des princes comme un Élie. De tous les avantages qu’ils lui o
80 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
qui apparaît, Voltaire, débute par rappeler le génie de Sophocle, du prince de la tragédie, dans son Œdipe ; le génie de Virg
lon, voulant prouver que personne n’est à sa place dans un État où le prince ne gouverne point par lui-même, procède d’abord p
les preuves intrinsèques : « Nul n’est à sa place dans un État où le prince ne gouverne pas par lui-même. Le mérite est négli
ux même que l’envie intéressait à mon sort, donneront des larmes à un prince qui, naguère florissant, n’a survécu à tant de co
vie précaire à la merci de furieux ? » Faut-il que les amis du jeune prince l’aient réduit à subir cette honte ? Mort, ses so
ce héros. Ils exposent, tous deux, leurs prétentions au tribunal des princes confédérés. Ajax, intrépide guerrier, mais mauvai
leur et la mort dans le cœur de son royal époux. Les cendres du jeune prince (duc de Bourgogne) se hâtent de s’unir à celles d
ir cette triste et sanglante scène par nous enlever le seul des trois princes (duc de Berry) qui nous restait encore pour prési
qui ouvrez aux hommes les portes du ciel et vous plus que les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, l
dant à l’orage ; L’autre aux flots irrités opposant son courage ; Des princes de mon sang ennemis déclarés. Tous deux haïs du p
oque. Telle fut cette réponse d’un courtisan qui, longtemps favori du prince et venant de perdre son crédit, trouva ou descend
s degrés du grand escalier, son heureux rival qui, se rendant chez le prince , lui demanda s’il n’y avait rien de nouveau à la
et sq.) les supplications que Didon charge sa sœur Anne d’adresser au prince troyen, pour qu’il diffère au moins son départ.
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
emarquez la même faute dans la phrase suivante : s’il est vrai que ce prince ait traité les Catalans attachés à son ennemi, av
re capitaine non moins habite. Il fallait dire ; s’il est vrai que ce prince ait traité avec tant de hauteur, les Catalans att
mena à la conquête de Miland où il se comporta vaillamment. Quand ce prince eut été pris à Paviee, il ne voulut point accepte
n’aurait-il pas bien de la peine à démêler les divers rapports du mot prince et du pronom il, employé tant de fois ? L’histori
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
angue que ces discours peu étendus prononcés devant une assemblée, un prince , dans une cérémonie publique. Il semble d’après c
ille de Fribourg. Arrêtez-ici vos regards : il se prépare contre le   prince quelque chose de plus formidable qu’à Rocroi, et
istance des ennemis que par l’effroyable disposition des lieux, et le prince se vit quelque  temps comme abandonné. Mais, comm
is en même temps que nos troupes. Le dénouement se prépare lorsque le prince est comparé à un Machabée, et qu’on le voit force
ut où il se trouve : Nous voyons des commis            Mis Comme des princes Qui jadis sont venus            Nus De leurs prov
83 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
remplacer auprès de son successeur. Or sur qui tombera le choix de ce prince vieilli dans l’étude et dans la connaissance des
rince vieilli dans l’étude et dans la connaissance des hommes ; de ce prince , dont le choix des Bossuet et des Fénelon avait p
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
is, d’Alger et du Maroc ; et voilà ma comédie flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire,
ier écrit.) Figaro. Si le ciel l’eût voulu, je serais le fils d’un prince . Le comte au greffier. Allez. L’huissier, gla
85 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
que je ne luy vueil donner charge129, ne dire avoir veu ung meilleur prince , car se il pressoit130 ses subjectz, toutes fois
er de France419, me récita420 un jour cette histoire à l’honneur d’un prince des nôtres (et nôtre était-il à très bonnes ensei
gère421), que, durant nos premiers troubles, au siège de Rouen422, ce prince ayant été averti, par la reine mère du roi423, d’
anceau, fréquentant lors ordinairement pour cet effet la maison de ce prince , il ne communiqua à personne cet avertissement ;
’eut qu’à joindre les mains et requérir la grâce et miséricorde de ce prince , aux pieds duquel il se voulut jeter ; mais il l’
e que ce fut, un si puissant ennemi de leur religion. « Or, suivit ce prince , je vous veux montrer combien la religion que je
eux dont l’affection est plus utile et l’aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en
qui la disent, parce qu’ils se font haïr. Or ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince q
qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu’ils servent ; et ainsi ils n’ont garde de lui
muet ; mais il fit encore une farce devant le roi des ombres, et les princes ne résistent guère aux demandes des mauvais plais
 ; un savant illustre qui est populaire et familier, c’est presque un prince qui le serait aussi ; le prince a pourtant beauco
pulaire et familier, c’est presque un prince qui le serait aussi ; le prince a pourtant beaucoup d’avantage959. M. Leibnitz av
le seigneur Gil Blas de Santillane, qui mérite d’être traité comme un prince . » Je fus bien aise qu’il eût relevé les dernière
jusqu’à leurs besoins. Mais lorsqu’il fallait soutenir la majesté du prince dans les cérémonies publiques ? lorsqu’il fallait
sentions assez bien. (Lettres persanes, LXXIV.) Charles XII Ce prince , qui ne fit usage que de ses seules forces, déter
siècle À peine Fœdor1088 fut-il expiré1089, que la nomination d’un prince de dix ans au trône, l’exclusion de l’aîné et les
Cette exécution horrible finit par proclamer1099 souverains les deux princes Ivan et Pierre, en leur associant leur sœur Sophi
qui mérite d’être à jamais conservée dans la mémoire des Français. Le prince héréditaire de Brunswick1133 assiégeait Vésel1134
octobre à un quart de lieue de l’abbaye appelée Closter-Camp1137. Le prince ne crut pas devoir l’attendre devant Vésel ; il s
la nuit du 15 au 16. Le général français, qui se doute du dessein du prince , fait coucher son armée sous les armes ; il envoi
ier écrit.) Figaro. — Si le ciel l’eût voulu, je serais le fils d’un prince .    Le Comte, au greffier. — Allez. L’Huissier,
hôtelleries de la religion, on croyait faire beaucoup d’honneur à un prince quand on lui proposait de rendre quelques soins a
lques instants, et vous jugerez de ma victoire. O Rome, j’aperçois un prince qui met son diadème aux pieds de Jésus-Christ1419
ême. Elle pria pour le pape, pour l’Église, pour les monarques et les princes catholiques, pour le roi son fils1529, pour la re
t. Van Buck. — Quel déjeuner ! Le diable m’emporte ! tu vis comme un prince . Valentin. — Eh, que voulez-vous ! quand on meur
r la tête vers ses anciens camarades de lit, qui passaient maréchaux, princes ou rois sous Bonaparte. Mais au commencement de l
palme de victoire Sur les climats de France occidentale. Envoi 1853 Princes remplis de haut los1854 méritoire, Faisons-les to
sage1977 Et ont rempli les champs de meurtre et de carnage. Mais les princes chrétiens n’estiment leur vertu Procéder ni de sa
ez d’un roi la légitime place ; Vous ferez votre charge, et, comme un prince doux. Audience et faveur vous donnerez à tous. Vo
oit peu, la province1996 Se perd : car volontiers le peuple suit son prince . Aussi1997, pour être roi, vous ne devez penser V
’une main libérale, Et pensez que le mal le plus pernicieux, C’est un prince sordide et avaricieux. Ayez autour de vous des pe
rançois2003, qui vit encores2004 au cercueil2005 Soyez, comme un bon prince , amoureux de la gloire, Et faites que de vous se
nd puisse déplaire. Gouvernez votre argent par sagesse et raison : Le prince qui ne peut gouverner sa maison, Sa femme, ses en
perles précieuses. D’amis plus que d’argent montrez-vous désireux Les princes sans amis sont toujours malheureux. Aimez les gen
romesse des fleurs.... Quand un roi fainéant2052, la vergogne2053 des princes , Laissant à ses flatteurs le soin de ses province
s sont autant de provinces2078 ; Et, sans porter envie à la pompe des princes , Se contente chez lui de les2079 voir en tableau.
je vous fasse encor pour elle une demande. Elle a nourri vingt ans un prince , votre fils ; Et vous pouvez juger les soins qu’e
op de puissance unie, Il faut la diviser ; et dans ce beau projet, Ce prince est trop bien né pour vivre mon sujet2113 ! Puisq
illant commerce2304 il se mêle sans cesse, Et ne cite jamais que duc, prince ou princesse : La qualité l’entête2305 ; et tous
bouche toutes les approches, Prenez le parti doucement D’attendre le prince au passage : Il connaîtra votre visage Malgré vot
or toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante2432. Non, Princes , ce n’est point au bout de l’univers Que Rome fai
t un souverain. Potier le voit entrer sans changer de visage : « Oui, prince , poursuit-il d’un ton plein de courage, Je vous e
oh ! oh ! oh ! etc. On conserve encor le portrait De ce digne et bon prince  ; C’est l’enseigne d’un cabaret Fameux dans la pr
ie ; Relevée en tombant, sa chemise d’acier Laisse nu son poitrail de prince carnassier, Cadavre au ventre horrible, aux hideu
es mamelles, Et l’on voit le dessous de ses noires semelles. Les sept princes vivants regardent les trois morts. Et, pendant ce
: Hélène, iv.) La chasse de l’aigle L’aigle noir aux yeux d’or, prince du ciel mongol, Ouvre, dès le premier rayon de l’
s fier, Car devant toi, héros que la faveur divine Nous a donné, moi, prince et vieillard, je m’incline ! hardré, descendant
que Dieu seul les rassemble ! — Adieu, Gérald ! Charlemagne. Barons, princes , inclinez-vous Devant celui qui part : il est plu
à la Croisade de 1248. Comme il vécut alors dans la familiarité de ce prince , Jeanne de Navarre, héritière des comtes de Champ
férentes sociétés poétiques du moyen âge ; celui que le poète appelle prince est le président du concours. 83. Remaine. Ne d
s la hiérarchie nobiliaire. 611. . On ne disait Votre Altesse qu’aux princes et aux princesses du sang. Votre Grandeur se disa
ire le jeune frère de Foedor et de la princesse Sophie. 1096. Knès, princes . 1097. Michel Dolgorouki appartenait à l’une des
, à peu près comme nos billets de banque. 1237. Charles de Bourbon, prince du sang, comte de Charolais (1700-1760), s’était
res, tribune aux harangues ; l’arc de Titus, élevé en l’honneur de ce prince pour célébrer son triomphe sur les Juifs. — Dans
mblait à trois fers de lance. 1432. Il n’a probablement existé aucun prince de ce nom : le mot Pharamond parait avoir été un
squ’à la fin de la première moitié du xviie siècle. 2079. Les, les princes . Le gentilhomme campagnard que peint Racan est un
’une demi-strophe appelée envoi, c’est-à-dire à peu près dédicace, au prince , ou président du concours auquel la pièce était o
. Engeance, race, espèce. – Un apanage était une terre attribuée aux princes de sang royal et à leurs descendants, et grâce à
et elle va bientôt épouser Orosmane, soudan de Jérusalem. Ce dernier, prince généreux, a fait rendre la liberté à des chevalie
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
e doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé sur le trône un prince infatigable. Il brave mes douceurs, il est sourd
uels qu’il me fait tous les jours. Je croyais, loin des lieux d’où ce prince m’exile, Que l’Eglise du moins m’assurait un asil
87 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
ande feste, que son pere Gargantua faisoit un beau banquet à tous les princes de sa court9. Ie croy bien que tous les officiers
10, et commanda qu’il fut deslyé desdictes chesnes par le conseil des princes et seigneurs assistans, ensemble aussi11 que les
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
Conseiller très-sensé d’un roi très-imprudent. — Je vais, lui dit ce prince , à Rome où l’on m’appelle. — Quoi faire ? — L’ass
lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes  ? Ce n’est pas que leurs sons, agréables, nombreu
89 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s grands. De tous leurs titres, le plus honorable c’est la vertu : un prince , maître de ses passions ; apprenant sur lui-même
us les attraits du vice, et ne leur montrant jamais que la vertu : un prince de ce caractère est le plus grand spectacle que l
’affabilité du souverain relevait l’éclat et la majesté du trône. Ces princes invisibles et efféminés, ces Assuérus devant lesq
le et timide que d’être inaccessible et fier. D’ailleurs, en quoi les princes et les grands qui n’offrent jamais aux peuples qu
ée, et ne se retirèrent plus de dessus la famille royale. Monsieur le prince de Conti89 et Monsieur le Prince90 furent emporté
dans l’année, c’est-à-dire dans les douze mois, et le plus vieux des princes du sang qui restèrent n’avait alors au plus que d
le Régent dit qu’il avait jugé le procès qui s’était élevé entre les princes du sang et les légitimés : ce fut le terme dont i
les légitimés : ce fut le terme dont il usa, sans y ajouter celui de princes  ; qu’il avait eu alors ses raisons pour n’en pas
ne pouvait se fermer les yeux à la vérité ; que la faveur de quelques princes , et encore bien nouvellement, avait interverti le
beaux-frères, mais qu’il ne devait pas moins justice aux pairs qu’aux princes du sang ; puis, se tournant au garde des sceaux11
M. le Duc. Il fut court, mais nerveux et poli pour les pairs ; M. le prince de Conti de même avis, mais plus brièvement ; pui
é à conséquence pour personne sans exception. J’ai le plaisir que les princes du sang y consentent, et que ceux des pairs à qui
avait dressée, et avec les deux clauses expresses du consentement des princes du sang, et à la réquisition des pairs, que j’y f
ges du même, témoigna sa satisfaction par estime et par amitié. M. le prince de Conti ne dit que deux mots. Après lui, je témo
u Maine. J’étais mineur, et dans l’idée du feu Roi, M. du Maine était prince du sang et habile à succéder à la couronne. Prése
Présentement je suis majeur, et non seulement M. du Maine n’est plus prince du sang, mais il est réduit à son rang de pairie.
e cela irait tout d’une voix, et tout de suite demanda l’avis à M. le prince de Conti, qui opina en deux mots, après au garde
eaux morceaux de l’histoire romaine142 ; parce qu’on n’y voit pas des princes déjà vaincus par les délices et l’orgueil, comme
on envoya contre lui, en divers temps, Sylla, Lucullus et Pompée. Ce prince , après avoir battu les généraux romains, et fait
usement les leurs. « Pensez que Rome vous parle, et vous dit : Grands princes , « pères de la patrie, respectez mes années penda
le portaient à soumettre les peuples, et non pas à les conquérir. Ce prince , dans sa maison de bois, où nous le représente Pr
iennent ou se soutiennent157. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours levé dans l’autre, règlent ou contiennen
ériode de sa vie à Cirey que Voltaire entre en correspondance avec le prince royal de Prusse, devenu Frédéric II en 1740. Deux
cavaliers : cette troupe rassemblée, et ranimée par le malheur de son prince , se fit jour à travers plus de dix régiments mosc
ivre IV. Henri IV176. Si Henri IV n’avait été que le plus brave prince de son temps, le plus clément, le plus droit, le
droit, le plus honnête homme, son royaume était ruiné : il fallait un prince qui sût faire la guerre et la paix, connaître tou
s, et par l’épée de ma brave noblesse, dont je ne distingue point mes princes , la qualité de gentilhomme étant notre plus beau
a chambre, quand il allait chez son maître ; il précédait partout les princes du sang. Il ne lui manquait que la couronne ; et
e nous rencontrons les maux. Étudier la nature, c’est donc servir son prince et le genre humain. J’ai employé à cette recherch
ses états attaquent le trône laissé vide par la captivité du roi ; un prince du sang, échappé de prison, vient mêler aux viole
anarchie civile et militaire ; et pour seul remède à tant de maux, un prince à peine âgé de dix-huit ans, que son projet de fu
nt et de la moitié de la France ; il lutte contre Charles le Mauvais, prince qui donnait par ses crimes de l’importance à ses
s, qui ne le suivent que par le miracle de sa gloire. Et cependant le prince et le sujet viennent à bout de leur œuvre : ils b
que perte récente. Ils se portèrent en foule aux funérailles du jeune prince , et le suivirent processionnellement jusqu’au lie
poids immense dans les conseils de l’Europe. Servez-la donc sous les princes que ramène en ce moment la fortune variable des r
enseigne qu’on a toujours raison en critiquant le gouvernement et le prince , même sans les connaître. S’il a quelques images
dipe a-t-il sur toi porté sa main barbare ? Dépeignez-moi du moins ce prince malheureux. JOCASTE. Puisque vous rappelez un sou
a mère. JOCASTE. Où suis-je ? quel démon, en unissant nos cœurs, Cher prince , a pu dans nous rassembler tant d’horreurs ? ŒDIP
, et qui tourne à tout vent, Y juge les guerriers, les ministres, les princes  ; Rit des calamités dont pleurent les provinces ;
tinctions. Mais Gresset ne survécut pas longtemps à l’avènement de ce prince , qui promettait à la France un gouvernement répar
Colone (1797), acte III, scène v. Le songe de Macbeth. Macbeth, prince et général écossais, a vaincu, à Inverness, Cador
, passe pour avoir été massacré par Cador ; et, après Glamis, premier prince du sang, Macbeth serait l’héritier légitime de la
mmes et bosquets, oiseaux, touffes de roses, Belles dames, seigneurs, princes , ducs et marquis, Elle met tout à bas, même des M
it royal de 1714 il avait été déclaré habile à succéder au défaut des princes du sang, et même chargé de la tutelle de Louis XV
é-pairie de Vendôme, Henri IV lui avait donné rang immédiat après les princes du sang. Ses deux fils furent Louis, duc de Vendô
uc de Penthièvre, né en 1725, mourut en 1793. Ce dernier héritier des princes légitimés laissa, par la dignité de sa vie, un tr
tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois… de même que ces fleuves tant vantés deme
endant qu’il était Dauphin, un poison qui avait altéré la santé de ce prince  ; mais rien n’est moins prouvé que cette accusati
Avez-vous de ce temps conservé la mémoire, Lamartine, et ces vers au prince des proscrits, Vous souvient-il encor qui les ava
cité par M. Dupuy, un navire ne devait être réputé brisé et acquis au prince que s’il avait été délaissé et abandonné par tous
u navire en vie, il ne doit être dit brisé, ne acquis et confisqué au prince . » 816. L’île de Sein, vis-à-vis la baie de Doua
90 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
s approché de la versification de Virgile. Admirateur enthousiaste du prince des poètes latins, il ne pense qu’avec ses expres
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ermione, qui avait dû épouser Pyrrhus, outragée par la passion que ce prince a ressentie pour Andromaque, n’a pas craint de co
c moi qui l’ordonne ! Sa mort sera l’effet de l’amour d’Hermione ! Ce prince , dont mon cœur se faisait autrefois Avec tant de
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
tre facile, harmonieux et plein de douceur. Si vous avez à peindre un prince odieux et méprisable, qui a été la honte du trône
ant d’énergie que de vérité, dans sa tragédie de Polyeucte 114 : Nos princes ont-ils eu des soldats plus fidèles ? Furieux dan
surtout le grand art d’attacher et d’intéresser le lecteur : c’est le prince des historiens latins. Il a été traduit par Guéri
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ellait dans l’art de façonner les esprits et les caractères. Ce jeune prince , si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entr
il consiste pour chacun dans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un so
trangers ne se fiaient pas moins à lui que ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour policer les peuples et pour
94 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
a. Et si sentez que soys foible de reins47 Pour vous payer, les deux princes lorrains Me pleigeront48. Je les pense si fermes,
e du Roy. Un sonnet à propos, un petit epigramme En faveur d’un grand prince ou de quelque grand Dame Ne sera pas mauvais ; ma
n de pompe royale : La seule vertu peut les grands rois décorer. Sois prince liberal : toute ame liberale Attire à soy le peup
i ne voit le Sent vestu de robe rouge198 Ny le palais criard199, les Princes , ni le Roy, Ny sa trompeuse cour qui ne tient pas
le poinct du jour quelqu’un ne le salue200, S’il n’est comme un grand prince honore par la rue, Si le velours, la soye, et le
t mort tout nu.     Or aille qui voudra204 mendier à grand peine D’un prince ou d’un grand Roy la faveur incertaine ; Quant à
, Belleau, Baïf, Robert Estienne, de Thou, etc., le proclamèrent « le prince des tragiques français ». Il donna au style et au
de riches provinces. ANTOINE. Rome, ne peut souffrir commandement de Princes . CÉSAR. Qui s opposera plus à mon authorité ? ANT
es deux aisles prend ton amour et ma foy Toy qui tiens en ta main des princes le courage ; Toy qui leurs volontés mets sous ton
qui gueris, Qui donnes vie et mort, qui tues et qui nourris ? « Les princes n’ont point d’yeux pour voir ces grand’mer veille
i se promettoit de rompre et terrasser La noblesse françoise avec son prince armee ? Ce superbe appareil s’en retourne en fum
uit populaire, Et qui ne vend sa liberté pour plaire Aux passions des princes et des rois ! Il n’a soucy d’une chose incertain
Et puis de la victoire user si doucement. Bien montrent tes effects, prince né pour éteindre Les flammes qui souloient539 la
peut assez t’aimer… Croissez en ceste gloire : ô l’honneur des bons princes , Vainquez et pardonnez, le ciel le veut ainsi : P
escrit au cœur, d’un trait ineffaçable, Que tout vice fleurit sans un prince trop doux, Et qu’enfin on se rend egalement blasm
cherie. Rien n’est libre en ce monde, et chaque homme depend, Comtes, Princes , Sultans, de quelque autre plus grand. Tous les h
deffaudra602 plustost que la matiere. Nous sommes en un siecle où le prince est si grand, Que tout le monde entier à peine le
nt par leurs vers rougir chacun de honte : Et, comme de valeur nostre prince surmonte Hercule, Ænée, Achil’, qu’ils ostent les
l vint à reparler dessus le bruit qui court, De la Royne, du Roy, des Princes , de la Cour, Que Paris est bien grand, que le Pon
elque loy, Veu que tu as sur icelle puissance ? Il est loisible à un prince de faire Ce qu’il lui plaist, sans contradiction.
entilhomme champêtre, ……………………………… Qui n’a point en son voisinage Un prince ny un grand seigneur, Mais seul commande en son v
ain698… (Nicolas Rapin). Rois et reines Notices Les princes de la race des Valois-Angoulême ont droit à une p
n ceste croix, Qui montrés bien que, cloué et lyé, Vous commandés aux princes et aux roys, L’humble haulsant, le fier humilié70
Paraphrase du psaume cxxviii à l’occasion de la première guerre des Princes . 1614 Les funestes complots des ames forcenée
elle vous sera ravie, Vous en vaudrez de moitié moins. Soit roy, soit prince , ou conquerant, On dechet789 bien fort en mourant
mes sens égarés croît la confusion ? VENCESLAS. Que m’avez-vous dit, prince , et par quelle merveille Mon œil peut-il sitôt dé
e effort. (Ιl l’embrasse.) Adieu : sur l’échafaud portez le cœur d’un prince , Et faites-y douter à toute la province Si, né po
a première des lois. Ici la faute est juste et la loi criminelle ; Le prince pêche ici bien plus que le rebelle. J’offense jus
hez nous ! La France excelle aux arts, ils y fleurissent tous ; Notre prince avec art nous conduit aux alarmes : Et sans art n
assemblant ses provinces, Au secours de ses bords fit voler tous ses princes , Qu’il n’avoit avec moi, dans des desseins si gra
        Il poursuit son dessein parricide. Mais il pense proscrire un prince sans appui ; Il ne sait pas l’amour qui vous parl
en ce péril extrême ? Il le faut. ATALIDE.                 Quoi ! ce prince aimable… qui vous aime, Verra finir ses jours qu’
nous aujourd’hui un poète lyrique, J.-B. Rousseau serait encore le «  prince des lyriques français » qu’a salué le xviiie  siè
; Je ne cherche pas même à m’en justifier. Mais, malgré son amour, ce prince qui l’ignore, Sans tes lâches soupçons, l’ignorer
, et qui tourne à tout vent, Y juge les guerriers, les ministres, les princes , Rit des calamités dont pleurent les provinces ;
la perle que font les mers ? Pourtant, cette tempête est lourde Aux princes comme aux nations. Oh ! quelle mer aveugle et sou
la seule vertu… D’amis plus que d’argent montrez-vous desireux ; Les princes sans amis sont toujours malheureux, 231. Tromp
peuple et noblesse, noblesse catholique, noblesse huguenote, clergé, princes , rois, et tous les pousse vivement, indépendant,
se chez nous dans le langage des rois de théâtre. A Robert Garnier, prince des Tragiques, sonnet Quel son masle et hardy, q
ées du xviie  siècle. Ils comprennent sept livres, intitulés Misères, Princes , la Chambre dorée, les Feux, les Fers, Vengeances
auses ». Les Misères du peuple de France ont pour cause les vices des Princes , la corruption des juges, les persécutions par le
vec la même verve : Chacun d’eux fait le grand, fait le roy, fait le prince , Chacun veut sa maison gouverner en province, Cha
t estre noble et faire le seigneur, Prendre les mœurs des roys et des princes d’honneur. Imiter leur marcher, saluer de la nuqu
ans ton audace effrontée, Sur des ailes de cire aux estoiles montée, Princes et rois ait osé défier : La fortune t’appelle au
ité même. Cléopâtre a, par situation et par tradition, comme tous les princes et princesses de tragédie, une confidente, mais à
l ne tombe innocent d’où l’on te voit monté. Cesse donc d’animer ton prince à son supplice Et, près d’avoir besoin de toute s
e et la mort ; Dans ce lieu, dis-je, où règne en une pompe auguste Le prince de tout bien, le seul bon, le seul juste… (Sain
jeter sur la France, et que « ses conseils » n’aient déconcerté leurs princes . Nous ne le suivrons pas dans le long dédale de c
95 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
Villemain, Théry, Constant, Mazure, etc. Ces noms, qui sont ceux des princes de la critique, suffiraient pour montrer que notr
96 (1873) Principes de rhétorique française
la négligence est de la bonté ; enfin à Philoclès que, méchants, les princes sont redoutés ; bons, adorés de leurs sujets. Qui
ondamné, puisqu’on veut le confondre. Enfin Massillon, à propos d’un prince indolent : Nul n’est à sa place dans un État où
ropos d’un prince indolent : Nul n’est à sa place dans un État où le prince ne gouverne pas par lui-même ; le mérite est négl
stes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu’il plaît au prince , ou, s’ils ne peuvent l’être, Tâchent, au moins d
État ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince  ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans l
ce ; elle s’est instruite elle-même, pendant que Dieu instruisait les princes par son exemple. J’ai déjà dit que ce grand Dieu
s intermédiaires entre lui et le genre humain. De cet abîme sortit un prince affable, doux, humain, modéré, patient, modeste,
ois Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons enfoncés demandent q
ne idée frappante de La rapidité des conceptions et des mouvements du prince , l’orateur représente l’action comme déjà faite a
age par une proposition incidente explicative : Au lieu de : Ce grand prince ne pouvant voir… Bossuet a dit : Ce grand prince.
u lieu de : Ce grand prince ne pouvant voir… Bossuet a dit : Ce grand prince . qui ne put voir égorger ces lions comme de timid
ait demandé à propos du portrait du prince de Condé : Les regards du prince étaient aussi vifs, son attaque aussi vite et imp
use était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince . De même, comme cette inversion de Buffon fait r
es périodes à trois membres : De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince , | dont la victoire avait relevé la haute contena
à jamais effrayer Tous ceux qui comme toi par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses, Les pousse
que ce touchant tableau tracé par la mémoire émue de Josabeth : Des princes égorgés la chambre était remplie : Un poignard à
ège sur ce qui m’était le plus cher. La royauté a été profanée et les princes sont foulés aux pieds… L’épée a frappé au dehors 
ns.... Cette circonlocution explique l’action de Dieu sur la vie des princes par son autorité suprême sur le monde. Essayons d
siècle devant la cour du roi Louis XV : En un mot, les grands et les princes ne sont, pour ainsi dire, que les hommes du peupl
acé cette comparaison par une métaphore : Représentons-nous le jeune prince que les Grâces elles-mêmes semblaient avoir formé
Dans le mouvement contraire, on dit un Tibère ou un Louis XI pour un prince fourbe et cruel. Boileau a dit, afin d’exprimer
lais qui ont porté le défi. Ils ont vu le roi Charles VI insensé, les princes rivaux, tout le royaume en deuil, la tristesse da
, et de commander le respect aux barbares. Il prouve que Nerva est ce prince nécessaire au salut de l’empire et au bonheur du
endit les mêmes voix murmurer sourdement des malédictions contre leur prince , et des reproches à Jupiter du ce qu’il n’avait p
97 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
s termineront en adjurant les députés, au nom de la patrie, au nom du prince , de voter par acclamation les subsides nécessaire
tre rompu de longue main à l’usage de la parole. Cependant, parmi ces princes qui ont sur lui tant d’avantages, Ulysse, dès son
Grecs, il ne compte que comme un bon soldat. Ulysse seul est un vrai prince , ou, pour parler comme Homère, un vrai pasteur de
s à Philippe ont osé entreprendre à la tribune la justification de ce prince . Ils ont vanté ses intentions pacifiques et rejet
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
par de bonnes lois : qui oserait encore manquer à son devoir quand le prince fait si dignement le sien ? — Mais pour le passé 
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
, et qui tourne à tout vent, Y juge les guerriers, les ministres, les princes  ; Rit des calamités dont pleurent les provinces ;
Ligueurs, étant venu à Paris, malgré la défense du roi Henri III, ce prince fit entrer des Suisses dans la ville, pour expuls
100 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
t l’amour de l’auguste dynastie de nos rois. C’est ce que garantit au prince et à la patrie le génie de l’illustre chef qui pr
os, d’où le rappelle Idoménée, représente à Hégésippe, officier de ce prince , la félicité pure qu’il y goûte et dont il ne peu
mmes ; Donc, etc. (Télém. l. VI.) Voici comment Massillon prouve aux princes qu’ils se doivent aux peuples qu’ils gouvernent :
ette induction est magnifique ; on y retrouve toute la dialectique du prince des orateurs latins. La première induction contre
nit la ville et la province. Il en est chez le duc, il en est chez le prince  ; L’ouvrage le plus plat a chez les courtisans D
laisirs qu’une femme ; un riche et un pauvre en ont de différens ; un prince , un homme de guerre, un marchand, un bourgeois, u
esse et leurs lumières1. « On ne parle pas, dit Quintilien, devant le prince comme devant un magistrat, devant un sénateur com
sermon de Massillon sur les exemples des grands : « Les exemples des princes et des grands roulent sur cette alternative inévi
aissance. En Flandre, sur les terres de l’Autriche, il exigea que les princes de cette maison lui cédassent la préséance, « et
ait, jusque dans Bruxelles, achève de relever la fierté de courage du prince . Transposez ce mot, il frappera beaucoup moins. A
ot, il frappera beaucoup moins. Après avoir comparé à l’aigle ce même prince , Bossuet ajoute : « Aussi vifs étaient les regard
toire serait inutile aux autres hommes, il faudrait la faire lire aux princes . Il n’y a pas de meilleur moyen de leur découvrir
énemens passés. Lorsqu’ils voient jusqu’aux vices les plus cachés des princes , malgré les fausses louanges qu’on leur donne pen
es où elles ne le sont pas. « Il faudrait faire lire l’histoire aux princes , quand même elle serait inutile aux autres hommes
ouvrir ce que peuvent, etc… » Il faudrait faire lire l’histoire aux princes , est naturellement lié avec, il n’y a pas de meil
. » Après avoir remarqué combien l’étude de l’histoire est utile aux princes , l’esprit, en suivant la liaison des idées, se po
ses qui leur arrivent. » Bossuet voulant démontrer l’utilité que les princes peuvent retirer des exemples des siècles passés,
avec le mérite, lorsqu’ils voient jusqu’aux vices les plus cachés des princes , malgré les fausses louanges qu’on leur donne pen
er quels sont les secours de l’histoire, il expose d’abord ce que les princes y voient, et il considère ensuite quelle impressi
el ! qu’ai-je donc fait ? J’ai dédaigné pour toi tous les vœux de nos princes  ; Je t’ai cherché moi-même au fond de tes provinc
pre dont l’usage est plus ordinaire. Un Néron, pour faire entendre un prince cruel ; un Mécène, ou bien un protecteur des gens
descendre. (Cinna.) Il dit ailleurs que les trois favoris de Galba, prince fort âgé, s’empressaient ardemment, A qui dévore
uand serai-je exilé dans mes propres états et forcé de fuir devant un prince étranger un aventurier, tandis que je puis encore
ubstance de ce qu’il vient d’établir : « En un mot, les grands et les princes ne sont, pour ainsi dire, que les hommes du peupl
tum in Africâ, etc… (Ibid.) Claude est d’avis qu’on reçoive plusieurs princes de la Gaule dans le sénat. Toutes les plus illust
 ? (Tac. Annal., l. II.) A contrario. 1. Massillon prouve aussi aux princes et aux grands, par l’exemple de David et d’Assuér
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