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1 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
Lorsque l’exposition du fait est terminée, l’orateur présente ses preuves . C’est l’objet de la confirmation, partie la plus
les passions ne sont souvent que des accessoires. Il faut choisir ses preuves avec discernement, les arranger dans l’ordre qu’o
xposés, et en un leur donner le développement nécessaire. Rejeter les preuves faibles est un travail préliminaire auquel il fau
se soumettre. Il ne faut pas toutefois, en le faisant, confondre les preuves faibles avec les probabilités. Celles-ci servent
s comme la foudre, mais qui frappe vivement et à coups redoublés. Les preuves faibles sont la plupart étrangères au sujet ; s’e
au sujet ; s’en servir, ce serait faire soupçonner que l’on manque de preuves fortes et conciliantes. C’est dans le développeme
veloppement de ces dernières, comme dans la manière de corroborer les preuves médiocres, que se montre le talent de l’orateur h
s les idées accessoires qu’elle fait naître, il rend par ce moyen une preuve palpable, sans recourir aux mots inutiles. D’un a
uve palpable, sans recourir aux mots inutiles. D’un autre côté chaque preuve est traitée séparément, afin que l’esprit saisiss
ainsi que l’orateur produit la conviction. Cette adresse à manier la preuve est un art à part que les rhéteurs nomment amplif
1° le soin de prouver ce qui est évident ; 2° le souci d’épuiser une preuve suffisamment saisie par l’auditeur ; 3° la précau
solidement appuyé sa cause, l’orateur doit s’occuper de détruire les preuves de ses adversaires. Il y parvient par la Réfutati
cette partie se confond avec la confirmation. Lorsqu’on a établi une preuve , on cherche à détruire les objections qu’on peut
euve, on cherche à détruire les objections qu’on peut y faire, ou les preuves contraires que l’adversaire a exposées. La réfuta
d’une mauvaise cause ? Non, sans doute. Il cherchera à affaiblir les preuves , il les séparera pour détruire la force de leur r
2 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
On doit entendre par lieux d’argumens, des sources d’où l’on tire les preuves , et par lieux communs, le développement, l’orneme
r lieux communs, le développement, l’ornement, l’amplification de ces preuves . Par exemple, vous tirez argument des habitudes d
r aucun prix à une méthode qui nous apprend à découvrir les moyens de preuves et de conviction dont une cause est susceptible e
réfutation ; elles disent que l’orateur, pour assurer l’effet de ses preuves , doit chercher à détruire les raisonnemens dont s
mière leur suffirait, et une vérité, présentée à leur esprit avec ses preuves , obtiendrait sans peine leur acquiescement ; mais
par des pensées justes, par des raisonnemens bien enchaînés, par des preuves solides. C’est le fruit du jugement. Ce que c’es
choses et des personnes. L’invention doit trouver dans les choses les preuves qu’elles fournissent ; dans la personne de celui
l’émouvoir. (Arist. , Rh., l. I, c. 2.) Chapitre premier. Des preuves ou moyens tirés des choses. Définition de la
er. Des preuves ou moyens tirés des choses. Définition de la preuve . Tout ce qui est propre à établir une vérité, à
est propre à établir une vérité, à constater un fait, porte le nom de preuve . Son importance. Les preuves sont le soutien so
é, à constater un fait, porte le nom de preuve. Son importance. Les preuves sont le soutien solide de tout le discours, et pa
gures et toutes les autres sortes d’ornemens, viennent au secours des preuves , et ne sont employées que pour les faire valoir.
à quoi l’on ne peut parvenir que par la force du raisonnement et des preuves . » (L. 5, c. 8.) L’attention de l’orateur doit
L’attention de l’orateur doit porter sur trois choses par rapport aux preuves . Il est donc, avant tout, du devoir de l’orateur
Il est donc, avant tout, du devoir de l’orateur, 1°. de chercher les preuves dont il doit se servir ; 2°. de se faciliter les
r donner toute la force possible. Article premier. Sources des preuves . Sources des preuves pour les trois genres d
ssible. Article premier. Sources des preuves. Sources des preuves pour les trois genres de causes. Aristote dit :
définit le lieu, « un siége d’argument, et l’argument ce qui sert de preuve à une chose douteuse : licet definire, locum esse
ens avec ce qu’on appelle lieux communs. Ceux-là sont les sources des preuves  ; ceux-ci en sont le développement, l’ornement, e
question de fait. Question de droit. Dans quelles circonstances la preuve par témoins peut-elle être admise, ou doit-elle ê
cide le cas sans obscurité. Nous allons voir quelle est la nature des preuves qui se rattachent à chacune de ces deux questions
s qui se rattachent à chacune de ces deux questions. Deux espèces de preuves selon les anciens. Les anciens distinguent deux
mens, et qui se tirent des circonstances et de la nature des choses. Preuves non artificielles. Les preuves de la première es
nstances et de la nature des choses. Preuves non artificielles. Les preuves de la première espèce sont appelées non artificie
argumentatione oratoris collocata sunt. (De orat., l. II, n°. 116.) Preuves artificielles. Toutefois, Quintilien avoue que c
it fourni par la cause. Nouvelle dénomination de ces deux espèces de preuves . Un magistrat de nos jours, aussi distingué par
s, en propose une plus satisfaisante qu’il tire de la nature même des preuves judiciaires1. Il les divise en preuves directes o
’il tire de la nature même des preuves judiciaires1. Il les divise en preuves directes ou d’identité, et en preuves indirectes
judiciaires1. Il les divise en preuves directes ou d’identité, et en preuves indirectes ou par l’analogie. Preuves directes o
directes ou d’identité, et en preuves indirectes ou par l’analogie. Preuves directes ou d’identité. Les preuves directes ou
s indirectes ou par l’analogie. Preuves directes ou d’identité. Les preuves directes ou d’identité sont celles qui établissen
ment avec lequel elle n’est qu’une et même chose, elles répondent aux preuves non artificielles des anciens. Preuves indirecte
me chose, elles répondent aux preuves non artificielles des anciens. Preuves indirectes ou par analogie. Les preuves indirect
artificielles des anciens. Preuves indirectes ou par analogie. Les preuves indirectes ou par analogie sont celles qui n’étab
première classe appartiennent les lois, les jugemens, les actes, les preuves écrites, les témoignages ; dans la seconde, se ra
t les indices, les présomptions, les inductions en général. 1°. Des preuves directes ou d’identité. Caractère des preuve
général. 1°. Des preuves directes ou d’identité. Caractère des preuves d’identité ; pourquoi elles peuvent tomber en dis
reuves d’identité ; pourquoi elles peuvent tomber en discussion. Les preuves de cette espèce portent avec elles, à la vérité,
é. Mais cette manifestation n’est pas égale dans toutes ces sortes de preuves , et n’est pas toujours complète dans chacune d’el
s ou assez étendus pour exclure toute controverse. Voilà pourquoi les preuves positives de leur nature tombent néanmoins en dis
n examen approfondi, se rendre familier le principe de chacune de ces preuves , pour les savoir traiter d’une manière abstraite
et les circonstances. Des Lois. Quand la loi fait fonction de preuves . Les lois ne font pas fonction de preuves dans t
nd la loi fait fonction de preuves. Les lois ne font pas fonction de preuves dans toutes les causes. Dans celles où le fait se
n que comme conséquence. Dans les questions de droit, la loi vient en preuve lorsqu’il s’agit de fixer le droit des personnes.
moyens dans la plaidoirie plusieurs sortes de jugemens, les uns comme preuve , les autres comme autorité seulement. Comme preu
ns, les uns comme preuve, les autres comme autorité seulement. Comme preuve . Comme preuve, des jugemens déjà rendus entre le
me preuve, les autres comme autorité seulement. Comme preuve. Comme preuve , des jugemens déjà rendus entre les parties, avan
ment dans les termes. Des actes et des écrits en général. La preuve qui résulte d’un écrit est en raison de l’identit
t est en raison de l’identité de cet écrit avec le fait contesté. La preuve qui résulte d’un acte ou d’un écrit est en raison
contestation sur l’exécution des conventions, le pacte primitif fera preuve plus directe et plus positive de la constitution
elatifs à cette société. Ce principe, applicable à tous les genres de preuves , doit régler la manière de discuter les actes et
eux. Des témoignages. Des témoignages. On place au rang des preuves directes et positives, les témoignages qui résult
des témoins dignes de foi, et attestant précisément les faits dont la preuve est requise. Hors ces points formels, la matière
pprécie le nombre et la concordance des témoignages, etc…. 2°. Des preuves indirectes ou par l’analogie. Définition des
2°. Des preuves indirectes ou par l’analogie. Définition des preuves indirectes. On comprend sous ce titre tout ce qu
Celles qui ont entre elles de l’analogie sont propres à se servir de preuves l’une à l’autre. D’où il suit que la preuve est e
t propres à se servir de preuves l’une à l’autre. D’où il suit que la preuve est en raison de l’analogie, et que plus les circ
’analogie, et que plus les circonstances par lesquelles on veut faire preuve s’éloignent du fait contesté, moins elles ont de
moins elles ont de force, et plus la question reste conjecturale. Les preuves indirectes ne peuvent avoir lieu que sur la conte
s la loi. On voit, d’après ce que nous venons de dire, que toutes les preuves qu’emploie l’orateur du Barreau ne sont pas certa
pars maxima consistit argumentationis. (L. V, c. 10)1 . C’est à ces preuves que les anciens ont assigné certains lieux. C’es
uves que les anciens ont assigné certains lieux. C’est à l’ordre des preuves dont nous nous occupons maintenant, que les ancie
’ils traitent, les empêche d’aller chercher au loin et d’employer des preuves hors-d’œuvre et qui n’ont aucun rapport au sujet 
mple : il a une cicatrice, donc il a reçu une blessure. De toutes les preuves c’est la plus absolue ; mais c’est aussi la plus
du fait à prouver, plus les probabilités s’élèvent à la valeur d’une preuve . Les indices matériels ont ordinairement plus de
r ira prendre les moyens de les asseoir, ou de les combattre. Des preuves par induction. Définition de l’induction. D
uves par induction. Définition de l’induction. Dans l’ordre des preuves judiciaires, on entend par induction une conséque
 II, n. 102.) Article II. De la manière de développer les preuves dans le discours. Liaison qu’il y a entre la
e la rhétorique et la logique. Ce n’est pas assez d’avoir trouvé les preuves que comporte un sujet ; il faut encore, pour en f
fut toujours mis au nombre des prodiges et des monstres, par quelles preuves , Érucius, ne devez-vous pas appuyer votre accusat
l’accusation doit être fondée sur les motifs les plus solides et les preuves les plus fortes ; Or Caïus Érucius, accusateur de
fortes ; Or Caïus Érucius, accusateur de Roscius, ne présente aucune preuve ni aucun motif qui puisse faire croire que Rosciu
on. Aristote regarde l’enthymème oratoire comme la plus puissante des preuves , en ce qu’il frappe les esprits d’une lumière imp
ailleurs qu’à la fin cette dernière raison qui fait la plus forte des preuves morales. C’est, en quelque sorte, le dernier coup
faut appliquer. Voyez ce que nous en avons dit, art. Ier. § III, des preuves indirectes ou par l’analogie. Deuxième espèce d’
la matière ; car chaque espèce de rapport peut fournir une espèce de preuve , et chaque espèce de preuve peut nous donner auta
èce de rapport peut fournir une espèce de preuve, et chaque espèce de preuve peut nous donner autant de sortes d’argumens qu’e
ant. Voyez chap. II. Article III. Des moyens de donner aux preuves toute la force possible. Moyens de renforcer
ner aux preuves toute la force possible. Moyens de renforcer les preuves . Ces moyens dépendent de la clarté qu’on répand
les preuves. Ces moyens dépendent de la clarté qu’on répand sur les preuves , et de l’adresse avec laquelle, en les donnant, o
ssaire, l’est particulièrement dans la déduction et la discussion des preuves  ; on prouve difficilement ce qu’on ne rend pas cl
uatre choses concourent à la clarté de l’argumentation : le choix des preuves , la propriété des mots, la précision des phrases,
ts, la précision des phrases, l’analogie des propositions. Choix des preuves . Et d’abord il est nécessaire que l’orateur fass
ent à d’autres qui en ont davantage. Pour moi, quand je rassemble mes preuves , j’ai soin de les peser et non pas de les compter
dans le choix dont il s’agit. Il recommande de ne pas recourir à des preuves vagues et communes à plusieurs sujets ; comme, pa
tout cela lui est commun avec beaucoup d’autres ; mais d’employer des preuves propres et particulières au sujet que l’on traite
ositions L’analogie des propositions n’est pas moins importante. Une preuve n’est que la vérité d’une chose démontrée par une
chose à prouver avec celle qui sert à prouver, qu’est la valeur de la preuve  ; et c’est dans l’analogie des propositions emplo
En prenant cette notion élémentaire pour règle dans la déduction des preuves , on peut se promettre d’arriver à une démonstrati
lique. C’est ce qu’on ne doit jamais perdre de vue. Enchaînement des preuves . Les preuves tirent beaucoup de force de la plac
e qu’on ne doit jamais perdre de vue. Enchaînement des preuves. Les preuves tirent beaucoup de force de la place qu’on leur d
néanmoins, trouvera plus de moyens que l’autre. » (L. V, c. 10.) Les preuves ne doivent point paraître isolées et indépendante
suivant. (Voyez chap. 3.) Comment juger de la force intrinsèque des preuves  ? Mais comment juger de la force intrinsèque des
insèque des preuves ? Mais comment juger de la force intrinsèque des preuves oratoires ? Il nous reste à faire à ce sujet une
nous reste à faire à ce sujet une observation importante. Pour qu’une preuve oratoire soit concluante, il faut que le principe
l peut être faux, absurde même ; et dans ce cas, s’il est reconnu, la preuve n’en sera que plus forte ; et c’est là la plus gr
sera que plus forte ; et c’est là la plus grande différence entre une preuve oratoire et une preuve philosophique. Il suit de
t c’est là la plus grande différence entre une preuve oratoire et une preuve philosophique. Il suit de là qu’une même preuve p
reuve oratoire et une preuve philosophique. Il suit de là qu’une même preuve peut être excellente pour certaines personnes, et
ent de face. La spoliation serait un bienfait, la cruelle avarice une preuve d’amitié, la cession arrachée par la terreur un d
comment l’effet des passions est lié avec la nature de l’homme. « Les preuves , dit-il, font penser aux juges que votre cause es
ens qui fussent capables de trouver assez habilement ce qui sert à la preuve …. Mais échauffer, entraîner le juge, faire naître
icieuses par les passions nobles1. L’histoire nous fournit plus d’une preuve de la nécessité du secours des passions pour prév
avoir examiné la matière sous toutes ses faces, trouvé et disposé les preuves . C’était la méthode d’Antoine. (De Orat., l. II,
opositions composées celles où plusieurs objets demandent chacun leur preuve à part. Ainsi Démosthène, en accusant Eschine d’a
r. Les propositions simples, étant souvent appuyées sur deux ou trois preuves principales, présentent aussi plusieurs aspects s
lutôt pour augmenter toujours l’intérêt des faits, la progression des preuves , la force du raisonnement, et la véhémence des mo
bref, qu’on ne doit y traiter qu’un seul point, ou que la liaison des preuves conduit assez l’esprit sans qu’on soit obligé d’a
dent ; développons les autres. § Ier. De l’ordre ou arrangement des preuves . De l’arrangement des preuves. Est-il une d
Ier. De l’ordre ou arrangement des preuves. De l’arrangement des preuves . Est-il une disposition des preuves, un ordre da
euves. De l’arrangement des preuves. Est-il une disposition des preuves , un ordre dans l’argumentation que l’art indique
erminant. Il n’approuve pas la méthode de ceux qui commencent par les preuves les plus faibles ; « Car, selon lui, il importe b
et le besoin de la cause peuvent seuls déterminer la disposition des preuves , « pourvu néanmoins que le discours ne décline ja
tenir, et que l’état de la question détermine seul la disposition des preuves et la méthode à suivre dans leur discussion ; que
, selon ce principe : Semper augeatur et crescat oratio. L’ordre des preuves dépend du sujet que l’on traite. Un exemple célè
ui existe entre les choses. En général, il y a dans la déduction des preuves une marche naturelle qui a son principe dans la r
principe dans la relation des choses et la génération des idées. Les preuves d’un même fait ou d’une même proposition se tienn
estions de fait que ces documens conviennent particulièrement, et aux preuves par les indices et les inductions. Dans les quest
ication d’une loi, de la discussion de son texte et de son esprit, la preuve n’est qu’une argumentation établie sur des princi
rales, un champ aussi riche que vaste. Ce qui est pur raisonnement et preuve directe du point dans lequel consiste la cause, e
rt. Éloquence de la Chaire.) § II. Des repos dans l’exposition des preuves . Des repos dans l’exposition des preuves. O
s dans l’exposition des preuves. Des repos dans l’exposition des preuves . On établit des repos dans l’exposition des preu
l’exposition des preuves. On établit des repos dans l’exposition des preuves par une observation, par des réflexions qui arrêt
ontention et le rebute. § III. De la variété dans l’exposition des preuves . Importance de la variété. La variété est u
éralités, et des unes aux autres, selon les convenances ; isolant les preuves à raison de leur importance, ou les accumulant po
i nous sont fournies par Aristote et Quintilien. En quoi consiste la preuve dans le panégyrique. 1°. Dans le panégyrique, au
e la preuve dans le panégyrique. 1°. Dans le panégyrique, au lieu de preuves , on se sert simplement d’amplifications ; montran
suppose que le sujet qu’on traite est vrai, rarement on en vient à la preuve , à moins que la chose de soi fût difficile à croi
tout ce qu’il dit. 3°. Aristote donne un avis important touchant la preuve , c’est de ne pas chercher à en apporter sur tout 
nnues et plus claires d’elles-mêmes, que celles qu’ils apportaient en preuve . (Loc. cit.) L’orateur ne doit pas négliger d’ex
rateur ne doit pas négliger d’exciter les passions en développant ses preuves . 4°. Quoique la péroraison soit, à proprement pa
nt conforme ; et quand il s’agira de la qualité de l’action, à chaque preuve il pourra ajouter un sentiment. » Cependant il aj
èrement achever de convaincre les esprits en résumant les principales preuves  ; en second lieu, achever de toucher les cœurs en
lesquelles on les aura refutés et détruits. Par là, non-seulement la preuve , mais la réfutation sera présente à l’auditeur, e
iser, mais réserver ce qu’ils ont de plus frappant pour échauffer les preuves qui doivent suivre le récit, et pour animer la pé
n effet, détruire les principes sur lesquels l’adversaire a fondé ses preuves , ou montrer que de bons principes il a tiré de fa
pour avoué ce qu’on lui conteste ; rompre ses mesures en divisant ses preuves pour les affaiblir, en le faisant tomber en contr
parle avec une confiance et une autorité qui tient presque lieu de la preuve , et qui impose à tel point que l’on n’ose douter
que d’Antoine : « Si je trouve, dit-il, plus d’avantage à réfuter les preuves de mon adversaire, qu’à établir les miennes, c’es
blir le second, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on forme un corps de preuves capable de renverser de son poids les objections
ts de réunion ; elles mettent de l’enchaînement entre les différentes preuves et les différentes parties de l’oraison, qui, lié
uter par nos propositions ou par celles de la partie adverse, par nos preuves les plus fortes, ou par les plus faibles ; si une
ut les conduire comme pas à pas ; s’il est à propos de réfuter chaque preuve de l’adversaire en détail, ou toutes ensemble ; s
de ces trois genres de style : l’exorde au moyen, la narration et la preuve au genre simple ; la péroraison au genre sublime.
e sentiment le plus marqué dans l’impression qu’il produit : nouvelle preuve que le discours ne peut être longtemps sublime, m
uons, ajoute-t-il ; ce qui sert à plaire pour persuader, est bon. Les preuves solides et bien expliquées plaisent sans doute. C
ce qu’elles ajoutent à la pensée principale, et lui servent comme de preuve et de développement. La Bruyère va nous en fourni
cher et de plaire. Pour instruire, il a recours à l’exposition et aux preuves  ; pour toucher, aux sentimens et aux passions qui
le pas qu’il soit fort nécessaire d’avoir recours aux figures dans la preuve , cependant elles contribuent beaucoup à rendre cr
e, etc…. Dans cette partie, plus que dans toute autre, l’orateur fait preuve d’esprit et de sagacité. Les Campaniens demandant
atière, et qu’il est fortement persuadé lui-même, puisqu’il abonde en preuves et en moyens de persuasion. Quoique en général l’
e persuasion. Quoique en général l’amplification emporte l’idée d’une preuve développée avec une certaine abondance, il ne fau
er au raisonnement plus de grâce et de force, et pour rendre ainsi la preuve plus capable de faire impression. Si l’orateur a
at et la dernière conséquence tirée avec vivacité d’un récit ou d’une preuve qui précède. Est epiphonema rei narratœ vel prob
et il n’y a point de voie plus certaine pour aller à l’enflure. » La preuve de ce que dit ici Quintilien nous est fournie par
« La fortune donna-t-elle jamais aux rois superbes de plus éclatantes preuves de leur fragilité ! Elle n’est plus cette ville f
e-champ. L’esprit, par une agilité étonnante, occupé en même temps de preuves , des pensées, des expressions, de l’arrangement,
rd l’ordre et la division du discours, les différentes parties et les preuves de chaques partie, en sorte qu’elles s’enchaînent
lien, les différentes parties du discours, l’exorde, la narration, la preuve et la péroraison, se prononcent différemment. To
le rendrait suspect, et plus il s’écarterait du véritable but. A la preuve , Pour les preuves, la prononciation doit en être
ct, et plus il s’écarterait du véritable but. A la preuve, Pour les preuves , la prononciation doit en être toujours proportio
t de la force tout ensemble. » (L. XI, c. 3.) Dans l’exposition des preuves , on prendra, suivant les circonstances, le ton si
ns préliminaires 1 Livre premier. De l’invention 7 Chap. Ier. Des preuves ou moyens tirés des choses 10 Art. Ier. Sources
er. Des preuves ou moyens tirés des choses 10 Art. Ier. Sources des preuves 11 § I. Éloquence de la tribune 14 § II. Éloque
. Éloquence du panégyrique 21 § IV. Éloquence du barreau 26 1°. Des preuves directes ou d’identité 31 Des lois 32 Des jugem
. Des actes et des écrits en général 33 Des témoignages 34 2°. Des preuves indirectes ou par l’analogie ibid. Des indices 3
tes ou par l’analogie ibid. Des indices 38 Des présomptions 39 Des Preuves par induction ibid. Art. II. De la manière de d
reuves par induction ibid. Art. II. De la manière de développer les preuves dans le discours 41 § Ier. De l’idée et du jugem
e l’exemple 78 De la méthode 84 Art. III. Des moyens de donner aux preuves toute la force possible 88 Chap. II. Des moyens
on 149 Chap. III. De la confirmation 156 § I. De l’arrangement des preuves ibid. § II. Des repos dans l’exposition des preu
’arrangement des preuves ibid. § II. Des repos dans l’exposition des preuves 160 § III. De la variété dans l’exposition des p
xposition des preuves 160 § III. De la variété dans l’exposition des preuves ibid. Chap. IV. De la péroraison 163 Chap. V.
et de la persuasion. 1. Convaincre, c’est réduire quelqu’un par des preuves évidentes ou par le raisonnement à demeurer d’acc
quelles sources se tirent les moyens de persuasion. Définition de la preuve . Son importance. L’attention de l’orateur doit po
L’attention de l’orateur doit porter sur trois choses par rapport aux preuves . Sources des preuves pour les trois genres de cau
eur doit porter sur trois choses par rapport aux preuves. Sources des preuves pour les trois genres de causes. Ce que c’est que
es de questions. Question de fait. Question de droit. Deux espèces de preuves selon les anciens. Preuves non artificielles. Pre
e fait. Question de droit. Deux espèces de preuves selon les anciens. Preuves non artificielles. Preuves artificielles. Nouvell
Deux espèces de preuves selon les anciens. Preuves non artificielles. Preuves artificielles. Nouvelle dénomination de ces deux
. Preuves artificielles. Nouvelle dénomination de ces deux espèces de preuves . 1. M. Delamalle, conseiller d’état, dans ses In
n. Nous y avons puisé tout ce qui a rapport à nos usages judiciaires. Preuves directes ou d’identité. Preuves indirectes ou par
i a rapport à nos usages judiciaires. Preuves directes ou d’identité. Preuves indirectes ou par analogie. Caractère des preuves
ctes ou d’identité. Preuves indirectes ou par analogie. Caractère des preuves d’identité ; pourquoi elles peuvent tomber en dis
uoi elles peuvent tomber en discussion. Quand la loi fait fonction de preuves . Jugemens employés comme moyens. Comme preuve. Co
a loi fait fonction de preuves. Jugemens employés comme moyens. Comme preuve . Comme autorité. La preuve qui résulte d’un écrit
ves. Jugemens employés comme moyens. Comme preuve. Comme autorité. La preuve qui résulte d’un écrit est en raison de l’identit
t contesté. Des témoignages. Ce qui en fait la valeur. Définition des preuves indirectes. Ce qui en fait la force. 1. Argument
ecessariè demonstrans. (Cic, de inv. Rh.., l. I, n°. 29.) C’est à ces preuves que les anciens ont assigné certains lieux. Ces l
efois qu’un ornement de style ; mais il y en a une espèce qui sert de preuve , et c’est de celle-ci que nous parlons présenteme
définition dans le discours. De la division. Moyens de renforcer les preuves . Choix des preuves. Propriété des mots. Précision
discours. De la division. Moyens de renforcer les preuves. Choix des preuves . Propriété des mots. Précision des phrases. Analo
aisonnement est relative à la diversité des esprits. Enchaînement des preuves . Comment juger de la force intrinsèque des preuve
. Enchaînement des preuves. Comment juger de la force intrinsèque des preuves  ? Moyens que l’orateur tire des personnes. Les mo
-Liv., l. VII, c. 30.) Comment Eumène allègue pour recommandation les preuves de fidélité qu’il a données aux Romains. Persever
igueur, n’a que deux parties. Il appelle l’une proposition et l’autre preuve . « En effet, dit-il, proposer simplement une chos
on. Son importance. Son but. Moyens d’y arriver. De l’arrangement des preuves . Précepte de Cicéron à ce sujet. Précepte de Quin
. Précepte de Quintilien. Lequel des deux est préférable. L’ordre des preuves dépend du sujet que l’on traite. Il est indiqué o
nce de la chaire et celle du barreau. Des repos dans l’exposition des preuves . 1. Voyez le résumé partiel que Cicéron a fait a
parvient à varier les formes de l’argumentation. En quoi consiste la preuve dans le panégyrique. De l’exemple dans l’éloquenc
rateur ne doit pas négliger d’exciter les passions en développant ses preuves . La péroraison a deux objets à remplir. Achever d
scours n’est pas le même. Ton propre à l’exorde, A la narration, A la preuve , A la péroraison. Ton qui convient aux diverses f
3 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
pour les besoins de sa cause. Quand vous parlez, où cherchez-vous vos preuves , Athéniens ? Dans les circonstances du sujet que
de grands écoliers, vous asseoir sur les bancs. Nous savons d’autres preuves plus nombreuses, plus imprévues et plus irréfutab
uditoire, puis exposer les faits, préciser la question, fortifier ses preuves , réfuter celles de l’adversaire, concentrer tous
ire de divisions arbitraires ? En effet, comme on ne peut réfuter les preuves contraires sans établir celles qui sont favorable
ntendre, s’ils ne s’entendent pas eux-mêmes ? Ainsi, dans l’ordre des preuves , les uns placent les plus fortes au commencement,
plus besoin de clarté et de vraisemblance que dans l’enchaînement des preuves  ? Que conclure de ces critiques ? Que si la rhét
ez-vous à en tirer tous les développements et à en épuiser toutes les preuves . Assistez aux luttes des tribunaux, observez les
achever par la passion l’œuvre du raisonnement. L’exorde prépare les preuves , la narration et la péroraison les confirment. Si
e raisonnement s’anime, il se fortifie de ses affluents, qui sont les preuves  ; il devient lui aussi un fleuve qui renverse tou
c son sujet bien étudié et distribué en ses parties. Qu’il expose ses preuves dans l’ordre le plus logique et le plus serré, en
lus logique et le plus serré, en appuyant chaque raison principale de preuves secondaires ; qu’il unisse ses arguments par des
pas la moindre prise à la contradiction ; qu’il concentre toutes ses preuves dans la péroraison ; qu’il s’oublie surtout pour
sont connus, ils se contentent de les effleurer et courent droit aux preuves  ; s’ils sont obscurs, ils les éclaircissent ; s’i
remplacent la narration par le débat contradictoire des faits et des preuves  ; quelquefois, bien conduite, elle devient entre
entre leurs mains la plus forte et la plus convaincante de toutes les preuves . Supposons une cause vaste et importante, où la n
arme que votre adversaire tournera contre vous. L’échafaudage de vos preuves , privé de l’appui des faits qui sont sa base natu
sion : imitez leur savante simplicité. Que, dans votre narration, les preuves s’abritent derrière les faits comme les canons de
e est celui qui, ayant une cause à défendre, sait en tirer le plus de preuves et les ordonner le plus savamment. S’il joint à c
t au secours de notre infirmité et nous mettent, pour ainsi dire, les preuves en main. Ils en distinguent deux sortes : celles
s qui ne tiennent à la cause que par un lien artificiel : ce sont les preuves extrinsèques. Les recueils de ces arguments ou li
ne, qu’il n’y a pas de dénombrement si vaste qui contienne toutes les preuves applicables aux différents genres de causes qu’am
qu’il ait l’esprit étendu et orné, autour de cette idée générale les preuves accourent d’elles-mêmes se placer — les plus impo
orde en images saisissantes : son argumentation prend un corps et ses preuves deviennent des tableaux. Il ne démontre pas, il p
lle dans l’attaque plus que dans la défense. Sa manière d’établir ses preuves est de détruire celles de l’adversaire, et toute
vous le rendez intéressant. En général, quand vous aurez préparé vos preuves , mettez les plus fortes en lumière, et répandez s
es pour les mener à la poursuite. La péroraison est le ralliement des preuves dispersées dans la lutte oratoire. Je vous ai dit
vaste pour contenir une idée complète avec son cortége nécessaire de preuves et d’explications : « Quoi ! un homme qu’il aurai
devoir et ne le combats plus. Dans l’argumentation philosophique, les preuves sont les matériaux inertes de la discussion ; dan
asion. Il entre si bien dans l’esprit de son auditoire, il appuie ses preuves sur un si grand nombre de faits, il les dispose d
personnages qu’elle fait parler ou agir : arrivée à la discussion des preuves , elle devient aiguë et pénétrante ; elle imprime,
4 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
convenables au sujet. Dans le langage de l’école, il instruit par les preuves , il plait par les mœurs, il touche par les passio
de les faire connaitre tous, et nous devons parler successivement des preuves , des mœurs et des passions. Chapitre premier. D
s et des passions. Chapitre premier. Des moyens d’instruire, ou des preuves . 22. On entend par preuves les raisons ou les
premier. Des moyens d’instruire, ou des preuves. 22. On entend par preuves les raisons ou les motifs dont se sert l’orateur
se sert l’orateur pour appuyer la vérité qu’il veut démontrer. 23. La preuve est la partie fondamentale du discours, et c’est
cacher les autres moyens qu’il emploie. (Voir le nº iii) 25. Dans les preuves , on peut considérer d’abord les sources ou répert
présentant dans le discours. Nous parlerons donc, 1º des sources des preuves , qu’on appelle lieux oratoires ; 2º de la forme d
urces des preuves, qu’on appelle lieux oratoires ; 2º de la forme des preuves , ou argumentation. Article premier. Des sources
rme des preuves, ou argumentation. Article premier. Des sources des preuves , ou des lieux oratoires4. 26. Les preuves, con
premier. Des sources des preuves, ou des lieux oratoires4. 26. Les preuves , considérées relativement à leurs sources, se div
e origine, le bonheur que fait goûter cet amour mutuel, j’emploie des preuves intrinsèques ; si je prouve cette vérité par l’Éc
e, par les Pères de l’Église, par l’exemple des saints, j’emploie des preuves extrinsèques. 27. Les preuves intrinsèques dépend
par l’exemple des saints, j’emploie des preuves extrinsèques. 27. Les preuves intrinsèques dépendent du génie de l’orateur et d
es dépendent du génie de l’orateur et de la méditation du sujet : les preuves extrinsèques supposent de la mémoire et des conna
trinsèques supposent de la mémoire et des connaissances acquises. Les preuves intrinsèques plaisent davantage aux esprits d’éli
e les mystères de notre foi, qui ne peuvent être établies que par des preuves extrinsèques. 28. On appelle lieux oratoires, et
ines idées générales propres à diriger l’esprit dans la recherche des preuves ou des éléments de persuasion. Puisqu’il y a deux
s preuves ou des éléments de persuasion. Puisqu’il y a deux sortes de preuves , il y a aussi deux sortes de lieux oratoires : le
uls à ralentir le feu de la composition, à embarrasser le discours de preuves banales et vulgaires, et à détourner l’esprit de
oratoires et de vaincre les difficultés que présente l’invention des preuves , c’est de bien choisir son sujet. Vouloir traiter
nd pas, ou de ce qu’on n’entend qu’à demi ? Comment trouver alors des preuves solides et des raisons convaincantes ? C’est ici
re recusent, Quid valeant humeri. 53. Le second moyen de trouver des preuves solides et de les faire sortir du fond du sujet,
e dans une sérieuse méditation du sujet. Cette manière de trouver les preuves intrinsèques est la seule vraiment utile. Mise en
ncé, même aux talents ordinaires. 54. Un dernier moyen de trouver des preuves sans recourir aux lieux oratoires, c’est de lire
discours, dit Rollin, il faut qu’ils se rendent surtout attentifs aux preuves et aux raisons ; qu’ils les séparent de tout l’éc
’est se former un tableau exact de tout l’ensemble des pensées et des preuves . Voilà donc le principal secret de l’invention de
ées et des preuves. Voilà donc le principal secret de l’invention des preuves  : bien choisir et bien méditer son sujet, s’être
n entend l’ensemble des procédés qui servent à montrer la force d’une preuve solide et à découvrir le vice des faux raisonneme
rement la vérité, l’orateur doit connaître les diverses formes que la preuve peut revêtir dans le langage ; et, pour éviter lu
t le plus fréquemment. Nous parlerons donc, 1º des diverses formes de preuves ou arguments, 2º des raisonnements vicieux qu’on
ικειρεω) est un syllogisme dont chaque prémisse est accompagnée de sa preuve . Presque tout le plaidoyer pour Milon se réduit à
n syllogisme abrégé ; l’épichérème est un syllogisme accompagné de sa preuve  ; le prosyllogisme, le dilemme et le sorite sont
lusion favorable à la vérité qu’on veut prouver. On donne ce nom à la preuve qu’on puise dans le lieu oratoire que nous avons
son éclat. Nous verrons plus loin quelles formes il faut donner à ses preuves pour plaire aux auditeurs. § II. Des sophismes
s ; lorsqu’une fois il aura renversé par de solides raisonnements les preuves d’un adversaire, il lui sera permis d’employer à
avance, et alors ces sortes de récits trouvent leur place à côté des preuves ou des mouvements auxquels ils se rapportent. D’a
de la narration judiciaire consiste à préparer l’esprit des juges aux preuves que l’on doit bientôt présenter dans la confirmat
répandre dans tout le discours. Si le fait n’est pas bien exposé, les preuves et les raisonnements qui le suivent seront mal co
ix qu’autant qu’elles contribuent à la faire valoir ; car partout les preuves sont la base et le nerf de la véritable éloquence
l’invention, nous avons indiqué les sources où l’on doit chercher les preuves , et nous avons dit qu’on trouvait les meilleures
choix, 2º de l’arrangement, 3º de la liaison, 4º du développement des preuves ou de l’amplification. § I. Du choix des preuve
développement des preuves ou de l’amplification. § I. Du choix des preuves . 194. Il importe beaucoup de choisir les preuv
§ I. Du choix des preuves. 194. Il importe beaucoup de choisir les preuves et de n’employer que les plus péremptoires. Évito
oint de fortes et de frappantes. Cicéron veut qu’on écarte toutes les preuves qui contiennent un mélange de bien et de mal, et
rguments, il s’occupe moins de les compter que de les peser. 195. Les preuves doivent être propres au sujet, el c’est ce caract
ucun effet. Il est peu d’orateurs qui n’admettent pas quelquefois ces preuves vulgaires et peu concluantes. Voulez-vous éviter
, par l’étude et l’analyse des bons auteurs, et n’admettez jamais une preuve dont vous ne voyez pas le rapport avec le sujet.
une preuve dont vous ne voyez pas le rapport avec le sujet. 196. Les preuves doivent être proportionnées à l’intelligence des
e discernement. 197. On ne doit pas toujours juger de la valeur d’une preuve par sa force naturelle et intrinsèque : elle dépe
out le faste, le luxe et les richesses. § II. De l’arrangement des preuves . 198. Il n’y a point, dit Quintilien, de march
Quintilien, de marche invariable et déterminée pour l’arrangement des preuves . Chaque sujet a des règles qui lui sont propres,
99. Quelques rhéteurs pensent que la meilleure manière d’arranger les preuves consiste à commencer par les moins frappantes pou
icéron veut, pour le début, des moyens puissants, pour le milieu, les preuves les moins fortes, et pour la fin, les raisons les
a queue sa brave et nombreuse infanterie. 201. Dans l’arrangement des preuves , il faut éviter, dit Blair, de mêler confusément
le troisième motif devaient être réunis. § III. De la liaison des preuves . 202. Quand une fois les preuves sont choisies
unis. § III. De la liaison des preuves. 202. Quand une fois les preuves sont choisies et rangées à leur place, l’orateur
eul corps. Les idées intermédiaires dont on se sert pour passer d’une preuve à une autre, d’une partie du discours à une autre
fisamment étudiés, il est aisé de voir les liens qui doivent unir les preuves entre elles. Par une habile correction ou par d’a
trouve dans Tite-Live (Voir le nº xvi). § IV. Du développement des preuves ou de l’amplification. 205. C’est dans la mani
tion. 205. C’est dans la manière de présenter et de développer les preuves que brille surtout le talent de l’orateur. Les un
tour rapide et gracieux. La difficulté consiste à faire valoir chaque preuve de la manière la plus avantageuse. 206. Il est ra
nière la plus avantageuse. 206. Il est rare qu’on doive présenter les preuves sous la forme sèche et didactique que nous avons
fleuve, à couter-librement et avec majesté. 207. Quand vous avez des preuves peu fortes et que vous croyez utile de les employ
un mutuel secours et qu’elles suppléent à la force par le nombre. Ces preuves ainsi réunies ont parfois une grande puissance ;
rse, c’est la grêle qui frappe à coups redoublés. 208. Quand on a des preuves fortes et solides, il ne faut pas les confondre d
ais les traiter séparément et avec le plus grand soin. Développer une preuve et la présenter sous plusieurs faces pour en fair
vérité. 211. Puisque l’amplification n’est que l’art de présenter ses preuves avec plus de force et d’intérêt, l’orateur doit l
erme ou sur une tige naissante, l’amplification doit l’opérer sur une preuve ou une proposition ; elle la développe, la grossi
l soit nécessaire de parcourir successivement ces différents chefs de preuves , si l’orateur est fortement pénétré du désir de c
ation il parviendra à dompter son auditoire. 213. L’amplification des preuves se fait quelquefois par une accumulation d’idées,
x devoirs à remplir : achever de convaincre par la récapitulation des preuves , achever de persuader par l’emploi des mouvements
cer son plan, c’est se fixer sur la proposition, les divisions et les preuves , sur les passions et les mouvements qu’on peut em
est dans l’exorde, la mineure dans la proposition et la division, les preuves dans le corps du discours, la conséquence dans la
isme est également la pierre de touche pour connaître la solidité des preuves et des pensées qui composent chaque partie : il s
ion avec l’auditoire. Conversez donc avec lui, faites-lui part de vos preuves  ; interrogez-le, attendez sa réponse ; prenez-le
et la division, dans la narration judiciaire, dans la discussion des preuves et des faits ; le style tempéré convient ordinair
une agilité étonnante, dit Rollin, l’esprit occupé en même temps des preuves , des pensées, des expressions, du geste et de la
raver d’abord dans sa mémoire le plan, la division et les différentes preuves de ce discours. Les choses bien arrangées soulage
’il étudie la Théologie dogmatique et morale, qu’il approfondisse les preuves de la vérité catholique, et qu’il sache distingue
our plaire et intéresser, il faut aussi que les considérations et les preuves soient appropriées au besoin et à la portée de l’
y être tolérées, mais elles n’y sont point nécessaires. Employez des preuves claires et solides, beaucoup de comparaisons et d
e et de facilité, il pourra se fixer seulement sur les pensées et les preuves principales, et laisser pour le moment du débit l
338. La conférence est un discours sacré où l’orateur présente les preuves de la religion et la défend contre les attaques d
airer et de convaincre les esprits, on exige surtout de l’orateur des preuves fortes et concluantes, de la méthode et de la cla
faut donc beaucoup d’exactitude, de précision et de solidité dans les preuves . Si l’avocat se fonde sur des moyens faibles ou é
aire de Littérature, art. Rhétorique.) III. Du raisonnement et des preuves comme fondement de la véritable éloquence. Qu
rie d’idées fortifiées les unes par les autres, cette accumulation de preuves qui vont toujours en s’élevant jusqu’à ce que l’o
e harangue de Tite-Live tout ce qui vient d’être dit sur le choix des preuves , leur arrangement, leur forme et leur liaison par
ence des procédés de l’orateur et du logicien : SYLLOGISMES. Première preuve . Majeure. Mon fils, vous ne devez pas entreprend
s sacré ; Conclusion. Donc, vous ne devez-pas tuer Annibal. Deuxième preuve . Majeure. Vous ne devez pas entreprendre une act
al vous expose au danger de périr ; Conclusion. Donc, etc. Troisième preuve . Majeure. Vous ne devez pas entreprendre une act
ussi à tuer votre père ; Conclusion. Donc, etc. ENTHYMÈMES. Première preuve . Antécédent. L’action de tuer Annibal vous fera
sacré ; Conséquent. Donc vous ne devez pas l’entreprendre. Deuxième preuve . Antécédent. L’action de tuer Annibal vous expos
périr ; Conséquent. Donc vous ne devez pas l’entreprendre. Troisième preuve . Antécédent. L’action de tuer Annibal vous expos
chever de vive voix ce qui n’est ici qu’ébauché, et de déduire chaque preuve dans son entier, en suivant exactement la forme s
armes elle sait embellir l’austère et froide raison. En effet, si les preuves que nous venons de rapporter sont solides et conc
la controverse ; il dit quelle est son opinion ; il l’appuie par des preuves solides, convaincantes ou du moins qu’il croit te
ous en avez beaucoup ; mais sachez-le, c’est Dieu qui vous l’a donné… preuve qu’il n’en a pas peur ! » « Pour faire du bien au
assillon sur la vérité de la religion chrétienne. Exorde. Malgré les preuves solides et éclatantes qui établissent la vérité d
c plus de confiance les impressions que lui donne un orateur qui fait preuve d’intelligence et de probité. (Hugues Blair.)
ns sont-ils nécessaires dans tous les discours ? 22. Qu’est-ce que la preuve  ? 23. La preuve est-elle bien importante ? 24. Pe
ssaires dans tous les discours ? 22. Qu’est-ce que la preuve ? 23. La preuve est-elle bien importante ? 24. Peut-on négliger l
e ? 23. La preuve est-elle bien importante ? 24. Peut-on négliger les preuves pour s’adresser aux passions ? 25. Sous combien d
er aux passions ? 25. Sous combien de rapports peut-on considérer les preuves dans l’art oratoire ? 26. Comment se divisent les
sidérer les preuves dans l’art oratoire ? 26. Comment se divisent les preuves considérées relativement à leurs sources ? 27. Où
ativement à leurs sources ? 27. Où trouve-t-on ces diverses sortes de preuves  ? 28. Que faut-il entendre par lieux oratoires, e
confirmation ? 194. Faut-il employer indistinctement toutes sortes de preuves  ? 195. Les preuves doivent-elles être propres au
Faut-il employer indistinctement toutes sortes de preuves ? 195. Les preuves doivent-elles être propres au sujet que l’on trai
oivent-elles être propres au sujet que l’on traite ? 196. Comment les preuves seront-elles proportionnées à l’intelligence des
seront-elles proportionnées à l’intelligence des auditeurs ? 197. Les preuves n’ont-elles pas une valeur relative aux dispositi
diteurs ? 198. Peut-on donner des règles fixes pour l’arrangement des preuves  ? 199. Est-il bon de les disposer de manière que
’appelle-t-on disposition homérique ? 201. Faut-il mêler ensemble des preuves de diverse nature ? 202. Que faut-il faire après
es de diverse nature ? 202. Que faut-il faire après l’arrangement des preuves , et qu’appelle-t-on transition ? 203. L’art des t
Où brille surtout le talent de l’orateur ? 206. Doit-on présenter les preuves sous une forme didactique ? 207. Comment faut-il
preuves sous une forme didactique ? 207. Comment faut-il traiter les preuves peu fortes ? 208. Comment faut-il traiter les pre
-il traiter les preuves peu fortes ? 208. Comment faut-il traiter les preuves fortes, et qu’appelle-t-on amplification ? 209. L
éritablement vicieuse ? 211. Comment l’orateur doit-il développer ses preuves  ? 212. Quelles sont les principales sources de l’
combien d’objets embrasse-t-elle ? 230. Est-il bon de récapituler les preuves à la fin du discours ? 231. Comment la récapitula
elle deux interlocuteurs ? 340. Comment l’orateur doit-il choisir ses preuves dans la conférence ? 341. Que faut-il observer da
ntilien, Inst. orat., l. V, ch. X ; Marmontel, Élém. de littér., art. Preuves  ; Crevier, Rhétor. française, 1re partie, ch. i,
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
suite l’état de la question, expose celui des faits, et les appuie de preuves propres à fortifier l’opinion qu’il a de la bonté
xorde, et que, quels que soient la nature, le nombre, et la force des preuves , l’orateur est sûr de diriger à son gré un audito
notions générales, nous chercherons dans ce magnifique plaidoyer les preuves de ce que nous avançons ici, et de l’incontestabl
robanda sunt quæ propter hoc exposuimus. (Quint. lib. iv, c. 3). Les preuves sont ou de raison ou de sentiment, et doivent tou
la partie technique du raisonnement, ou, si l’on veut, le corps de la preuve  ; et le pathétique, qui en est l’âme, et qui achè
on oratoire ; de remonter avec eux à la source des diverses sortes de preuves , d’ajouter des divisions, et des distinctions à d
nt quelquefois, au premier coup d’œil, pour appuyer ou développer une preuve  : mais il choisira, et son choix ne se déterminer
forts, afin de disposer favorablement l’auditoire à l’infériorité des preuves subséquentes. Lorsque dans un grand nombre d’argu
les autres, Cicéron conseille de les placer au milieu de ce corps de preuves , parce que leur faiblesse y sera bien moins sensi
ser. Mais quels que soient le nombre, la forme et la distribution des preuves dans le discours, l’orateur n’a rempli que la moi
6 (1839) Manuel pratique de rhétorique
Théry, Conciones.) Prince, notre ville infortunée n’a que trop de preuves de votre amour, et ce qui faisait sa gloire, fait
mérité son sort. « Prince, notre ville infortunée n’a que trop de preuves de -votre amour, et ce qui faisait sa gloire fait
tre logicien. Le discours oratoire, l’oraison, oratio, à la force des preuves doit de plus joindre tous les moyens accessoires
nvention. Matériaux, — Devoirs de l’orateur — Nouvelle division. —  Preuves . — Mœurs. — Bienséances et précautions oratoires.
r la volonté, il faut encore l’émouvoir. On convainc l’esprit par les preuves , on plaît par les mœurs, on touche par les passio
, et qui se trouvent presque toujours réunis dans un même discours. Preuves . On appelle preuves ou arguments, les moyens,
esque toujours réunis dans un même discours. Preuves. On appelle preuves ou arguments, les moyens, les raisons propres à é
proposition qui est le sujet du discours. On distingue deux sortes de preuves  ; les unes intrinsèques, tirées de la nature même
nt inartificielles ou sans art. Il n’est pas difficile de trouver les preuves extrinsèques, lorsque par l’étude et la lecture l
exemples, il faut savoir distinguer ce qui revient bien au sujet. Les preuves intrinsèques sont dans le sujet, il est vrai ; ma
sa simplicité, et on voit ce qu’il y a de vrai et de solide dans les preuves . On fait l’analyse oratoire en examinant ce que l
expression, les figures, les passions, ajoutent à la force réelle des preuves . Il est aisé de voir que les preuves sont la part
, ajoutent à la force réelle des preuves. Il est aisé de voir que les preuves sont la partie essentielle, quoique le style et l
que que toutes les règles détaillées. Entre les différentes sortes de preuves qu’on doit trouver par l’invention, il en est une
e force ; elles ne peuvent en avoir que par leur réunion. Outre cette preuve de circonstances, les anciens rhéteurs en indique
Il n’est pas inutile de connaître en gros ces différentes sources de preuves , que les anciens nommaient lieux oratoires, et qu
faible ou qui résiste, lorsque l’esprit a déjà été convaincu par des preuves . En second lieu, les passions sont un moyen qui p
ussit-il à plaire ? — Par quoi est-il touché ? — Qu’entendez-vous par preuves  ? — Combien de sortes de preuves ? — Comment trou
t-il touché ? — Qu’entendez-vous par preuves ? — Combien de sortes de preuves  ? — Comment trouve-t-on les preuves intrinsèques 
preuves ? — Combien de sortes de preuves ? — Comment trouve-t-on les preuves intrinsèques ? -Qu’est-ce que méditer ? — Qu’est-
s, devront avoir une expression plus marquée dès le commencement. Les preuves ou arguments, qui font la partie essentielle, for
et sans trop de recherche. Le but de la narration est de préparer la preuve  ; c’est pour cela qu’elle doit contenir le germe
parfait entre les différentes parties de la narration et celles de la preuve  ; c’est ce qu’on peut observer dans la narration
rapportent. L’exorde est fait pour préparer les esprits à recevoir la preuve  ; la narration en contient les germes ; la réfuta
des moyens. On a indiqué, dans l’invention, les différentes sortes de preuves et les sources où il faut les puiser ; mais le pl
un choix judicieux. Il y a des sujets qui offrent un grand nombre de preuves  ; il faut prendre seulement celles qui sont forte
férents en lumières ou en opinions, et il doit employer seulement les preuves propres à les convaincre. L’habitude et le goût l
nt que les règles, qui se réduisent à une seule générale : les bonnes preuves sont celles qui conviennent au sujet et à la disp
conviennent au sujet et à la disposition des auditeurs. 2° Ordre des preuves . L’ordre dans lequel les preuves se développent d
position des auditeurs. 2° Ordre des preuves. L’ordre dans lequel les preuves se développent doit être donné par la division el
lodius. Ce retour si prompt et si tranquille est, selon l’orateur, la preuve de l’innocence de Milon. Milon ne devait pas reve
éritable syllogisme dont chacune des deux premières propositions a sa preuve avec elle. Exemple : « On a droit de tuer un inju
lonienne, lorsque, par l’analyse, on sépare ce qui est essentiel à la preuve de ce qui y est ajouté pour la faire valoir. Quan
susceptibles d’évidence, les opinions pouvant être partagées sur des preuves qui n’ont pour elles que la probabilité, dans le
ce fixe dans, le discours. On la trouve tantôt avant, tantôt après la preuve , quelquefois confondue avec elle ; c’est le bien
entes positions. Il y a une espèce de réfutation qui doit précéder la preuve  ; c’est, comme dans la Milonienne, lorsque l’espr
juge est saisi de quelque prévention qui l’empêcherait de recevoir la preuve de la manière convenable au succès de la cause. C
en proposer une autre. On renverra sans danger la réfutation après la preuve , si les raisons de l’adversaire n’ont pas produit
’adversaire des différents moyens par lesquels il établit lui-même sa preuve . On a, dans la Milonienne, des exemples de ces di
e l’argumentation, qui doit être plus vive et plus serrée que dans la preuve . On suit une marche différente de celle qu’a suiv
u piquantes — qui produisent, souvent plus d’effet que les meilleures preuves . Péroraison. Le mot indique que ce qui est
oit être en choses ou en récapitulation, lorsque le discours a été en preuves assez détaillées pour que l’orateur ait besoin d’
e d’arracher à la sensibilité ce qu’il n’a pu obtenir de la force des preuves . Pour employer la péroraison par mouvements, il f
ace des différents matériaux ? — Où se placent, dans le discours, les preuves , les arguments ? — Quelles sont les parties essen
r. Définition. La définition peut être considérée comme moyen de preuve , mais elle devient une véritable figure, lorsque
énumération, que les rhéteurs regardent comme lieu commun et moyen de preuve , se présente de différentes manières, et donne li
du même crime que lui. » Quintilien cite cette apostrophe comme une preuve que dans l’exorde il est quelquefois utile, et pa
la lumière et la conviction par les moyens qu’on appelle arguments ou preuves  ; ou de séduire et de flatter l’imagination par d
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ssant aux cœurs : son devoir d’inventeur est donc 1° de découvrir ses preuves  ; 2° de rechercher les moyens qui feront ressorti
me les mœurs ; 3° de trouver le secret d’émouvoir les passions. 1. Preuves . Les preuves sont de deux sortes : intrinsèque
° de trouver le secret d’émouvoir les passions. 1. Preuves. Les preuves sont de deux sortes : intrinsèques quand elles so
puisés dans l’histoire, l’autorité des moralistes, etc., etc., et ces preuves seront extrinsèques. On peut recourir, en chercha
t ces preuves seront extrinsèques. On peut recourir, en cherchant ses preuves , aux lieux communs dont j’ai déjà parlé (pages 21
es faces, qu’on en étudie tous les détails, et l’on trouvera assez de preuves intrinsèques ; qu’on enrichisse son esprit des co
se avec attention les auteurs qui ont écrit sur le même sujet, et les preuves extrinsèques se présenteront en foule. C’est le s
able d’instruire. Nous verrons plus loin comment il faut disposer une preuve lorsque nous dirons un mot de la logique. 2. M
on se servir dans tout discours des trois parties de l’invention, les preuves , les mœurs et les passions ? Dans la plupart des
. D’autres fois deux moyens devront être employés : Si je n’ai pas de preuves authentiques de ma créance, le juge devra appréci
j’avais craint de perdre ma cause ; et tout cela formera un corps de preuves morales qui décidera le gain de ma cause. Plus ra
amille et dans une position gênée, si ma partie est puissante, si mes preuves sont faibles, si mes titres moraux ne suffisent p
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
me est tout entier dans la confirmation. La confirmation renferme les preuves ou arguments. Or c’est dans l’argumentation que r
’une démonstration, d’un développement. L’exemple donné ici en est la preuve . Car il faut démontrer qu’en effet il est permis
un des mérites de Bossuet. Enfin il ne suffit pas d’avoir trouvé ses preuves et d’en avoir reconnu la nature, sachez encore le
iter. Cicéron, au deuxième livre de l’Orateur, donne sur le choix des preuves d’excellents préceptes. Il faut moins compter que
a quantité plus encore que de la qualité, c’est seulement lorsque les preuves , faibles par elles-mêmes, ne peuvent, comme les s
ne, tamen ut grandine. Mais en tout état de cause, rejetez toutes les preuves positivement frivoles, vulgaires, mêlées de bon e
en frappant d’abord un grand coup, et en laissant passer ensuite les preuves médiocres, pour terminer avec plus de force et de
soldats, ϰαϰούς ϑίς μίσσου ἔλατσευ. Quant à la manière de traiter les preuves , je devancerai par une seule observation les règl
’occasion, à la nécessité. C’est à l’écrivain à comparer, à peser les preuves , à se déterminer dans leur ordre et leur choix d’
de la manière dont il la défend. Si, pour donner plus d’énergie à des preuves individuellement insuffisantes, il les a réunies
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
tout le poids et toute la force. Or, pour instruire, il fait usage de preuves  ; pour plaire, il faut qu’il peigne les mœurs, ou
rs ; pour toucher, il faut qu’il excite ou remue les passions 3 : les preuves , les mœurs et les passions sont donc les trois pa
passions sont donc les trois parties de l’invention oratoire. § 4. Preuves . — Lieux communs intérieurs et extérieurs. On
. Preuves. — Lieux communs intérieurs et extérieurs. On entend par preuves les raisons propres à faire comprendre la vérité
La rhétorique indique, comme les sources où l’orateur peut puiser ses preuves , certains chefs généraux appelés lieux ou lieux c
autre chose que la figure de pensée déjà connue7, mais appliquée à la preuve  ; en voici un exemple. D’Aguesseau veut prouver q
, étude dont nos grands orateurs sacrés nous donnent à tout moment la preuve . L’exemple suivant de Massillon le montrera clair
orde ou début ; ensuite viendra un récit ou une proposition, avec les preuves à l’appui ; et enfin une conclusion, quelle qu’el
rde ; le récit se nomme narration ; la proposition garde son nom. Les preuves à l’appui de ce qu’on raconte ou qu’on propose fo
el ou tel objet. Si elle apparaît dans ces deux genres, ce sera comme preuve de ce que l’on dit ou de ce que l’on propose, c’e
la réfutation sont quelquefois comprises sous le nom collectif de la preuve . La confirmation est cette partie du discours dan
’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du sujet, et les lier tellement entre ell
teste ; il suffit de les énoncer. Le second, c’est d’insister sur une preuve , quand on l’a suffisamment éclaircie et développé
irmation, s’attacher à plaire et à toucher ; il doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction. La beauté du style ne s
beauté n’est pas le fond même de la confirmation : c’est la force des preuves et leur bon arrangement qui y est d’abord nécessa
en d’inutile, y fasse, selon le besoin, une courte récapitulation des preuves les plus solides qu’il a développées, de ce qu’il
ue la force et la vérité du raisonnement, le choix et la solidité des preuves , l’instruction présentée avec ordre et avec métho
avec justesse, avec méthode, et possède de plus l’art de tourner ses preuves en sentiment. Son éloquence vive, ornée et pathét
elles ont de majestueux et de sublime. Qu’on ne s’imagine pas que les preuves soient bannies de l’oraison funèbre ; elles serve
stupéfaction profonde où elle plongea les Français, en peut donner la preuve . Considérez, messieurs, ces grandes puissances q
le fait selon la nature de la cause. Il expose ensuite ses moyens ou preuves , les développe, et finit par prendre des conclusi
er plus aux choses qu’aux paroles, plus au choix et à la solidité des preuves qu’à ce frivole assemblage de figures éblouissant
4. On dit aussi intrinsèques et extrinsèques. 5. Domairon, Rhét, des Preuves . 6. Voyez le Petit traité des figures, § 40, p.
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
he en pays ennemi, ne hasarde une proposition qu’en l’appuyant de ses preuves . Si la majeure ou la mineure lui paraît devoir la
s nous marchons, ces épées, ces armes que nous portons ? » — C’est la preuve . — « Certainement les lois ne toléreraient pas un
la conséquence. » (Cicéron, Milonienne.) Le sorite (monceau, amas de preuves ) est un épichérème qui étend et développe le moye
culières qui y sont renfermées. L’énumération n’est pas seulement une preuve amplifiée, c’est la source la plus féconde des or
rconstances au milieu desquelles il s’est produit. De là une foule de preuves que les rhéteurs ont résumées en ce vers bien con
à aucun motif de haine ou de cupidité. Remarquez qu’entre toutes ces preuves , les unes morales, les autres matérielles, ces de
ppelle établir un alibi. Je n’insisterai pas sur les autres genres de preuves  : je me contenterai de les énumérer. Le genre et
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
lui-même si pénétré, il le peint de couleurs si vraies, soutenues de preuves si convaincantes, toujours puisées dans la nature
s’éteindre. Et quand la religion des chrétiens n’aurait point d’autre preuves contre l’incrédulité, que l’élévation de cette ma
echerche de la vérité, bien plutôt qu’à les accabler par la masse des preuves qui font sa force. Dans presque tous les discours
uivons la marche de l’orateur dans l’ordre et le développement de ses preuves . Il commence par gémir de la nécessité que lui im
au souvenir des hommes ; plus triste encore qu’elles aient besoin de preuves  ! Mais ce qui est plus déplorable cent fois que l
ent fois que le reste, c’est que ces mêmes vérités, appuyées de leurs preuves , ne laissent souvent aucune trace dans les cœurs 
t en conséquence de ses principes : cela est naturel ; et en voici la preuve  : « On ne sait (dit le philosophe) ce qui se pas
il ne s’adresse qu’à la conscience de l’incrédule, et s’en tient aux preuves de sentiment. « Si tout doit finir avec nous, si
le lui survit, la providence est justifiée. Quand je n’aurais d’autre preuve de l’immortalité de l’âme, que le triomphe du méc
12 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ision se trouve comprise ; 3° la Narration ; 4° la Confirmation ou la Preuve  ; 5° la Réfutation ; 6° la Péroraison. Ces différ
ureux présage. Bossuet, Oraisons funèbres. § IV. Confirmation ou Preuve La Confirmation est la partie du discours où l
racontés. Il sera avantageux à sa cause qu’il commence par donner des preuves solides qui s’emparent tout de suite de l’esprit
x, digne de louange ou de blâme, comme dans le genre démonstratif, la preuve est la partie importante du plaidoyer ou de l’ora
lien recommande aux orateurs une disposition habile dans l’emploi des preuves . « Il faut imiter, dit-il, le général prudent qui
à sa cause. Tous les genres de discours n’ont pas également besoin de preuves  : on n’en fait pas usage dans ceux qui ont pour o
des ornements du style ; 4° Qu’il confirme, par de bonnes et solides preuves , tout ce qu’il a avancé ; 5° Qu’il réfute tous le
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
ses peuvent être renfermées sous ce nom : la première est l’étude des preuves de la vérité de la religion chrétienne ; la secon
faire trouver. Par rapport au premier point, c’est-à-dire l’étude des preuves de la vérité de la religion, je ne crois pas avoi
viction et cette espèce de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des preuves de la religion chrétienne soient d’un ordre infér
a certitude d’une proposition de géométrie ou d’un fait dont il a des preuves incontestables, il est néanmoins très-utile d’env
ssible d’y résister : en sorte que quiconque a bien médité toutes ces preuves trouve qu’il est non-seulement plus sûr, mais plu
14 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
, comme autant de qualités essentielles, la solidité du fond ou de la preuve , l’enchaînement nerveux des idées ou du raisonnem
ur pouvoir, d’après l’exposé des faits, l’ensemble et le résultat des preuves , mettre le tribunal en état de décider du fond du
is, le plus souvent, ce n’est pas trop des trois. On instruit par les preuves , on plaît par les mœurs, on touche par les passio
ssource que l’invention doit mettre en œuvre. Chapitre premier. Des preuves . La preuve est le premier objet que doit se pr
nvention doit mettre en œuvre. Chapitre premier. Des preuves. La preuve est le premier objet que doit se proposer l’écriv
t tout, c’est d’éclairer, d’instruire et de convaincre. On définit la preuve  : « toute raison qu’apporte le dialecticien pour
il nie le caractère de vérité, de certitude ou de vraisemblance. » La preuve peut n’être qu’oratoire : c’est alors le simple r
Mais, si le fait ne peut, sans contestation, être mis en évidence, la preuve qui sert à l’établir, est dite dialectique, bien
exposé du droit ou de l’opinion. Distinction. Lieux communs. Les preuves dialectiques ou de discussion sont, les unes, ren
mmuns ou oratoires, nous dirons que la véritable, l’unique source des preuves est dans le sujet, où la pénétration et la réflex
dit Rollin, appuyé de l’autorité de Quintilien, de l’importance de la preuve  : « Les preuves sont la partie de l’art oratoire
uyé de l’autorité de Quintilien, de l’importance de la preuve : « Les preuves sont la partie de l’art oratoire la plus nécessai
outes les autres sortes d’ornements viennent seulement au secours des preuves et ne servent qu’à les faire valoir et à les mett
» Tel est, d’autre part, l’usage qu’on peut faire des deux sortes de preuves intrinsèques et extrinsèques : Massillon, voulant
où le prince ne gouverne point par lui-même, procède d’abord par les preuves intrinsèques : « Nul n’est à sa place dans un Éta
, et les meilleurs sujets deviennent inutiles. » Il continue par les preuves extrinsèques : « Souvent un David, seul capable d
djuncta), les conséquents deviennent d’un grand poids pour établir la preuve . « Vous avez eu de fréquents démêlés avec un tel,
e qui vient d’être dit des lieux oratoires comme autant de sources de preuves , que leur investigation est un talent qui présupp
e esquisse abrégée qu’on vient de faire des arguments divers, est une preuve suffisante que l’étude de la logique est indispen
quel talent y déploie le défenseur ! Ne pouvant s’appuyer sur aucune preuve qui fit éclater l’innocence de son client, et, fo
l ajouta : « Je voudrais pouvoir ressusciter les morts ! » il faisait preuve de beaucoup d’humanité, sans dire pourtant de lui
ffaires, à traiter avec précision les faits, à établir solidement ses preuves ou moyens, à répliquer à ceux de l’adversaire. L’
ssi. Si la proposition est complexe ou qu’elle admette deux ordres de preuves , elle nécessite alors ce que les rhéteurs appelle
e, lorsqu’elle présente plusieurs objets qui demandent, chacun, leurs preuves distinctes. Telle est celle du discours de Cicéro
s croissant . Ajoutons qu’il faut l’entendre également des idées, des preuves , des passions, dans leur développement. Il n’y a
« qu’il suffit de l’enchaînement, de la progression des idées et des preuves , pour atteindre le but qu’on doit se proposer ».
de faire éclater dans tout son lustre la vérité en l’appuyant sur la preuve et sur le raisonnement. Les autres parties n’en s
onfirmation se propose tout naturellement trois objets : le choix des preuves , leur arrangement, leur développement. Choix de
choix des preuves, leur arrangement, leur développement. Choix des preuves . Parmi les preuves que le sujet fournit, il en
ur arrangement, leur développement. Choix des preuves. Parmi les preuves que le sujet fournit, il en est qui, trop faibles
nes, de frappantes. » Il faut donc que 1’orateur, écartant toutes les preuves qu’il juge superflues, se borne à n’user que de c
au sujet et aux dispositions des juges ou des auditeurs. Ordre des preuves . Dans la disposition que réclament les preuves
teurs. Ordre des preuves. Dans la disposition que réclament les preuves , il est à propos de commencer par les moins forte
de plus frappant, de plus décisif et qu’il plan ; dans le milieu les preuves les moins fortes ; c’est le plan dit homérique. M
s celui qui agit fortement sur les esprits. Manière de traiter les preuves et amplification. L’orateur, dans son argument
L’orateur, dans son argumentation, doit s’appliquer à présenter les preuves à l’appui de son sujet avec tant d’ordre, de préc
ligents en puissent être frappés. Il insistera à propos sur certaines preuves pour les mettre en relief, ou du moins pour en fa
que personne ne conteste, l’autre de s’arrêter trop longtemps sur une preuve et de l’épuiser. Poussée trop loin, l’amplificati
peu de fondement des principes sur lesquels l’adversaire a appuyé ses preuves , ou, si les principes sont incontestables, commen
au raccourci, mais bien serré, bien net, bien lucide, les principales preuves qu’on a développées dans le corps du discours, af
evreaux que je réclame et que mon voisin m’a dérobés le juge veut des preuves . Toi, d’une voix sonore et déployant tes bras, tu
té à l’autre vers ; même but, même intention encore dans leur marche, preuve évidente que le hasard n’a rien fait, qu’ils vien
i. Les unes qui s’appliquent au raisonnement, à l’établissement de la preuve , à la discussion du sujet ou de la cause, apparti
x où il y a de la dignité, où sont exposés les faits, développées les preuves  ; c’est, en d’autres mots, celui de l’exorde, de
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ce de cette vérité. Or, pour instruire, il faut qu’il fasse usage des preuves  : pour plaire, il faut qu’il peigne les mœurs : p
trois genres d’éloquence dont nous avons parlé ; le genre simple, aux preuves que l’orateur veut développer ; le genre fleuri,
t quelquefois ensemble. Bien souvent l’orateur, en faisant valoir une preuve , peint en même temps les mœurs, et excite les pas
euve, peint en même temps les mœurs, et excite les passions. I. Des Preuves . L’orateur qui se propose d’instruire, doit ex
voquée en doute. Quelles sont donc les sources, où il peut puiser ses preuves  ? L’invention les lui indique : ce sont de certai
t une armée ; et l’on va voir que cette définition est une bien forte preuve de la vérité qu’il veut établir. « Qu’est-ce qu’
endre, dans ce lieu commun, les exemples : ils servent, à appuyer les preuves et à en montrer la certitude. C’est ainsi que Mas
n sent qu’elles doivent donner un grand poids et une grande force aux preuves . Un orateur qui voudra, par exemple, faire sentir
 : l’exemple de ces grands hommes, dont je viens de parler, en est la preuve . Attachons-nous donc, en entrant dans la carrière
la manière dont on le traite : car quant aux choses, aux matières des preuves , l’intelligence en est aisée. Que reste-t-il ensu
ur l’expose dans une juste étendue, en faisant entrevoir le germe des preuves qu’il a dessein d’employer. La narration oratoire
’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du sujet, et les lier tellement entre ell
les supposer, ou de les énoncer. Le second, c’est d’insister sur une preuve , quand on l’a suffisamment éclaircie et développé
nfirmation s’attacher à plaire et à toucher. Il doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction, de l’éclat des figures
mande assez communément aux orateurs d’imiter, dans l’arrangement des preuves , les généraux d’armée, qui placent, aux premiers
iers rangs, des troupes d’élite, pour assurer la victoire. Les fortes preuves doivent en général être mises au commencement du
s, où l’orateur doit suivre un autre ordre dans la disposition de ses preuves . C’est à lui à se laisser conduire par sa matière
rien de faible, rien d’inutile, y fasse une courte récapitulation des preuves les plus solides qu’il a développées, de ce qu’il
16 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
il faut toujours commencer par concevoir son sujet, et les idées, les preuves  ; les moyens de succès qu’il peut offrir ; en dis
’ornements dont nous parlerons dans la suite, viennent au secours des preuves , et ne sont employées que pour les faire valoir,
du raisonnement et des preuves12. On distingue ordinairement ici les preuves mêmes, et la manière de les trouver ; c’est-à-dir
e oratoire en y ajoutant deux autres propositions, dont l’une sert de preuve à la majeure, et l’autre à la mineure, quand elle
veloppé, est une suite de raisonnements qui, par degrés, procèdent de preuve en preuve, de conséquence en conséquence, et sont
st une suite de raisonnements qui, par degrés, procèdent de preuve en preuve , de conséquence en conséquence, et sont tellement
de majeure aux troisième, et qu’un long discours n’est souvent que la preuve graduelle de la proposition, ou des prémisses don
ous-mêmes, et dont le bon sens et l’amour-propre nous fournissent des preuves que nous ne saurions désavouer. Or les belles-le
r et reculer lorsqu’il entend le bruit de l’eau. Voyez cette forme de preuve dans le plaidoyer pour Roscius d’Amérie, c. 27. L
. Cet argument a peu de force, attendu que l’exemple n’est jamais une preuve nécessaire et incontestable. Aussi n’est-il compt
s ceux qui se sont signalés par des crimes ; je prendrais surtout mes preuves dans les conditions les plus fortunées en apparen
espèces de répertoires où les anciens rhéteurs trouvaient toutes les preuves possibles. Ramus, qui semble y attacher beaucoup
on prétend, par ces chefs généraux auxquels se rapportent toutes les preuves , enseigner à trouver des syllogismes et des argum
Sylla, c. 30.)   7º. Les circonstances sont d’un grand poids dans les preuves . Milon, dites-vous, a tendu des embûches à Clodiu
soient allés frapper à la porte de chaque lieu pour construire leurs preuves . Sans argumenter a causa, ab effectu, ab adjuncti
la composition, à embarrasser le discours d’une stérile abondance de preuves vagues et banales, et à détourner l’esprit de cel
int dédaigner ces théories. Mais la meilleure manière de trouver les preuves est de méditer à fond son sujet, et de le considé
et de l’affection sincère : le même auteur nous en fournit ensuite la preuve quand Narcisse, avec une adresse savante, mais qu
que les passions ont une plus libre carrière. Alors, comme toutes les preuves ont été traitées, et que la disposition où l’orat
ne saurait du premier coup exciter la pitié, la haine, la colère. La preuve confirmative sert d’appui à l’argument, et il suf
la proposition (où la division se trouve comprise), la narration, la preuve ou confirmation, la réfutation, la péroraison. Da
e de quelque pièce ; »u bien, aussitôt après l’exorde, il arrive à la preuve , et la fait suivre de la narration ; il peut se p
tra peu favorable à la cause, vous mettrez en tête une des meilleures preuves . Ces changements et ces transpositions deviennent
e l’ordre prescrit par Cicéron, cet ordre qui, par l’enchaînement des preuves et la progression des idées, conduit l’auditeur a
t régler, à cet égard, l’orateur judicieux. Mais prétendre que chaque preuve fondamentale soit divisée en deux ou trois autres
’il y reste de l’obscurité et de l’embarras, les raisonnements et les preuves qui viendront après ne se feront point nettement
e son auguste front rassurait les frayeurs publiques. » IV. De la preuve ou confirmation. La confirmation consiste à ét
n’a de prix qu’autant qu’il contribue à faire valoir et ressortir les preuves . « L’orateur, dit le chancelier d’Aguesseau, a re
sujet, plutôt que dans la méthode des lieux, qu’il doit chercher ses preuves . Nous avons vu plus haut, en parlant de l’Inventi
que de les choisir, de les arranger et de les traiter. 1º. Choix des preuves . Parmi les preuves qui se présentent souvent en f
, de les arranger et de les traiter. 1º. Choix des preuves. Parmi les preuves qui se présentent souvent en foule à l’orateur lo
vre. Pour moi, fait-il dire à l’orateur Antoine, quand je choisis mes preuves , je m’occupe moins de les compter que de les pese
ieu de penser qu’on n’en a point de fortes et de frappantes. D’autres preuves sont mêlées de bien et de mal, de façon que le ma
votre cause, inconvénient moins rare qu’on ne pense83. 2º. Ordre des preuves . Quelques rhéteurs pensent que la meilleure maniè
es. Quelques rhéteurs pensent que la meilleure manière d’arranger les preuves est de commencer par les plus faibles, pour s’éle
e plus frappant et de plus décisif, et qu’on place dans le milieu les preuves médiocres : De firmissimis alia prima ponet, alia
levissima decrescat oratio (Quintil., V, 12). Pour bien arranger ses preuves , il doit donc avant tout les peser, les comparer,
ui que l’on veut assujettir à la vérité85. 5º. Manière de traiter les preuves . Insistez sur les preuves fortes et convaincantes
r à la vérité85. 5º. Manière de traiter les preuves. Insistez sur les preuves fortes et convaincantes, montrez-les séparément,
nt, etiamsi non ut fulmine, tamen ut grandine. Le développement des preuves fortes et solides, lorsqu’on veut en faire sentir
t d’augmenter ou d’atténuer l’idée de la chose, et de rendre ainsi la preuve plus capable de faire impression. L’orateur romai
ain a excellé dans cette partie puissante de l’éloquence. À plusieurs preuves qui avaient démontré que Milon était bien loin d’
diteur. Prenez garde cependant de vous arrêter trop longtemps sur une preuve et d’affecter de l’épuiser ; ce serait s’exposer
oet., v. 337.) Quoiqu’en général l’amplification emporte l’idée d’une preuve développée avec une certaine abondance, nous avon
a clarté, la précision, sont les seuls ornements qui conviennent à la preuve  : il est aussi des sujets pathétiques qu’on affai
les temps, toutes les causes ne peuvent admettre les mêmes genres de preuves . Il choisira donc, et, non content d’avoir trouvé
dans son choix. Autrement saura-t-il s’arrêter et se fixer aux bonnes preuves , adoucir ce qu’il y a de choquant dans sa cause,
en apparence que celles qu’il n’ose combattre92 ? » 4º. Liaison des preuves . Il ne suffit pas de choisir, d’arranger les preu
4º. Liaison des preuves. Il ne suffit pas de choisir, d’arranger les preuves et de leur donner une forme ; il faut encore les
pensées prises dans le sujet même, qui conduisent naturellement d’une preuve à l’autre, et dont il serait inutile de vouloir d
; cette péroraison ne doit pas nous occuper, nous n’examinons que les preuves . L’éloquence triompha : Lacrymantem inde juvenem
on s’aperçoit que l’adversaire a produit beaucoup d’effet, et que les preuves seraient mal reçues, si la prévention n’était dis
oit en détruisant les principes sur lesquels l’adversaire a fondé ses preuves , soit en montrant que de bons principes il a tiré
s, ou contradictoires, où étrangères à l’état de la question. Dans la preuve , quand on veut faire valoir de faibles raisons, l
, l’intérêt est de diviser ce qui n’est fort que par la réunion : les preuves ainsi séparées sont rendues à leur propre faibles
hose qui est en question, nous nous servons d’une autre chose dont la preuve dépend de celle-là même qui est en question. À ce
remplir. Elle doit achever de convaincre, en résumant les principales preuves , et de persuader, en excitant dans l’âme les émot
, I, 52), en reproduisant votre confirmation, et en montrant à chaque preuve comment vous avez réfuté votre adversaire, présen
, pour Cornélius, dans la plupart de mes défenses ? J’en citerais des preuves , si je n’osais croire qu’elles sont connues, ou q
mme il y manqua,         Car il est bonne créature. Voulons-nous une preuve de l’expérience d’un vieux rat et des dangers qu’
orte la définition. On emploie cette figure pour insister sur quelque preuve , sur quelque vérité, ou pour peindre la passion,
endre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses preuves , en les résumant ; presser l’adversaire par de vi
moyens que Cicéron indique ailleurs de rendre l’exorde insinuant, la preuve artificieuse, la péroraison pathétique, l’action
la prononciation ; il les donne comme absolument neufs, et c’est une preuve frappante de l’attention qu’il mit de bonne heure
nciation même paraisse faire entrer tour à tour et sans confusion vos preuves dans l’esprit des auditeurs. La narration exige d
lle au lieu de déclamer, quand on expose ses raisons. Tout ce qui est preuve ou récit, tout ce qui est de pur raisonnement, de
sation. L’esprit, par une agilité étonnante, occupé en même temps des preuves , des pensées, des expressions, de l’arrangement,
era voir plus clairement que tout l’appareil des raisonnements et des preuves , combien il y a de charme et d’intérêt dans cette
17 (1873) Principes de rhétorique française
l’art d’appliquer à chaque chose le ton, le langage et les moyens de preuve qui lui conviennent, c’est ce que Pascal appelait
n faits ; elle est nuisible quand elle tombe dans un esprit faux. Une preuve frappante de la valeur et de la généralité de ces
’écrivain s’adresse à l’homme tout entier, à son intelligence par les preuves , à sa sensibilité et à sa volonté par les mœurs e
aire de l’art, celle qui en est comme le fondement, c’est l’étude des preuves . Cependant, l’homme étant un être sensible et pas
oires peuvent être résumées dans les cinq règles suivantes : I. Faire preuve de probité, de modestie, de bienveillance et de p
personnel. — 11. Différence entre l’argumentation philosophique et la preuve oratoire. — 12. Utilité de cette étude. — 13. Règ
te la rhétorique à la dialectique, et par suite tout le discours à la preuve  ; mais, ce serait exagérer la puissance de la log
on et le charme qui naissent de la passion et des mœurs. Cependant la preuve est bien le corps et le fond du discours. Étudier
ndant la preuve est bien le corps et le fond du discours. Étudier les preuves et les moyens de preuves, c’est l’office le plus
le corps et le fond du discours. Étudier les preuves et les moyens de preuves , c’est l’office le plus nécessaire de l’art orato
res, les mouvements de toutes sortes ne servent qu’à faire valoir les preuves . L’étude des moyens de prouver comprend deux chos
’argument. En effet chacune des prémisses est alors accompagnée d’une preuve qui l’amplifie et la soutient. Par exemple, Batte
son emploi. 11. Différence entre l’argumentation philosophique st la preuve oratoire. — Si le syllogisme est le fond commun d
mentation fait la force et l’autorité de toute œuvre de l’esprit. Les preuves sont les armes essentielles de l’orateur : convai
oit se faire sentir plutôt que se montrer. On a justement comparé les preuves du discours aux os et aux muscles, qui sont caché
cèdent peuvent être résumées dans les trois règles suivantes : I. Les preuves sont le fond même du discours. II. Il faut les p
ns des arguments mêmes que des sources d’où l’écrivain peut tirer les preuves de ce qu’il avance. Aristote et tous les logicien
lieu, le temps, les moyens, etc. offrent une source très abondante de preuves  ; aux circonstances se rapportent la cause et l’e
ces petits calculs à embarrasser la parole d’une stérile abondance de preuves vagues et banales. N’allez pas croire, dit Quint
ujets d’imagination que l’esprit doit s’exercer pour la recherche des preuves dans chacun des lieux. Assoupli et fécondé par c
e de frapper les derniers coups et de décider la victoire. Toutes les preuves ont été traitées et la disposition où l’écrivain
ne saurait du premier coup exciter la pitié, la haine, la colère. La preuve confirmative sert d’appui à l’argument, et il suf
transportent. Les passions sont l’âme et la vie de l’éloquence ; les preuves font estimer notre cause la meilleure, mais les p
sujet ; le nombre même des moyens, l’accumulation des sentiments, des preuves et des passions, fait dans l’intelligence comme u
parties essentielles : d’abord annoncer le sujet, puis en donner les preuves  ; c’est ce que les géomètres appellent le problèm
e l’exemple d’un plan parfaitement régulier : Exorde.    Malgré les preuves solides et éclatantes qui établissent la vérité d
mbre de circonstances, bien (narrer les faits, en tirer les moyens de preuve et répondre aux objections, cela suffit au succès
surent le triomphe de notre cause, eu montrant, après la force de nos preuves , la faiblesse des arguments qui nous sont opposés
quelque argument solide ; il peut encore faire suivre l’exorde de la preuve , et renvoyer plus loin la narration. Ce sont des
âce des mœurs, ou la fécondité de l’imagination dans la recherche des preuves , ou là pénétration du jugement dans l’argumentati
ces parties à trois : l’exorde ou l’introduction, ta confirmation ou preuve , la péroraison ou conclusion. VI. Bien que l’ord
ésente un sujet, il comporte toujours l’emploi de plusieurs moyens de preuves  ; il est susceptible d’être envisagé sous des,   
rts avec la confirmation. — Ainsi la narration étant déjà un moyen de preuve , un premier argument général en faveur de l’objet
romettrait le succès de tout le reste. Si le fait est mal exposé, les preuves manqueront de base et l’obscurité de la narration
et le plus frappant, de fournil une base solide à toute exposition de preuves ou à toute démonstration. Rien de plus éloquent q
cription. Leçon XVII. De la confirmation. Emploi des arguments ou preuves . 1. Rapport de cette leçon avec la cinquième.
avec la cinquième. — 2- objet de la confirmation. — 3. Recherche des preuves . — 4. Choix des preuves. — 5- ordre des preuves.
objet de la confirmation. — 3. Recherche des preuves. — 4. Choix des preuves . — 5- ordre des preuves. — 6. Manière de traiter
n. — 3. Recherche des preuves. — 4. Choix des preuves. — 5- ordre des preuves . — 6. Manière de traiter les preuves. — 7. Liaiso
hoix des preuves. — 5- ordre des preuves. — 6. Manière de traiter les preuves . — 7. Liaison des preuves. — 8. Règles de la conf
re des preuves. — 6. Manière de traiter les preuves. — 7. Liaison des preuves . — 8. Règles de la confirmation. 1.Rapport de
destinées à faire la force de l’exorde, sont venus les Arguments, ou preuves . Aussi, de même que l’analyse des règles de l’Exo
es décrets de Dieu sur les rois et sur les nations. 3. Recherche des preuves . — Les preuves ou manières d’établir la vérité de
ieu sur les rois et sur les nations. 3. Recherche des preuves. — Les preuves ou manières d’établir la vérité de la proposition
de s’égarer en rêveries et en digressions inutiles. 4. Du choix des preuves . — Le travail méthodique de la méditation d’un su
t peut produire des fruits très abondants ; souvent il arrive que les preuves se présentent en foule à l’écrivain ou à l’orateu
teur ; il faut choisir : Pour moi, dit Cicéron, quand je choisis mes preuves , je m’occupe moins de les compter que de les pese
rs les plus forts et les plus convaincants. il faut donc chercher les preuves qui, par rapport au temps, aux lieux, aux événeme
ls du cœur humain, quel puissant argument personnel11 ! 5. Ordre des preuves . — La meilleure manière de ranger les preuves, c’
onnel11 ! 5. Ordre des preuves. — La meilleure manière de ranger les preuves , c’est sans doute celle qui fait pénétrer la lumi
croissant. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille commencer par les preuves les plus faibles pour s’élever par degrés jusqu’a
u qu’il les entasse. De même l’écrivain ou l’orateur débutera par des preuves capables de saisir vivement les esprits dès les p
lus décisif, ce qu’il croit irrésistible et accumulera entre deux les preuves médiocres. De cette façon la loi générale de pro
n la loi générale de progression croissante sera observée puisque les preuves faibles, en s’appuyant les unes sur les autres, s
es ne sauraient avoir. La faute la plus grave dans la disposition des preuves ce serait de les ranger en déclinant et de finir
le par des paroles nouvelles… Il doit donc y avoir un enchaînement de preuves  ; il faut que la premiere prépare à la seconde, q
te de plus en plus le poids de la vérité. 6. Manière de traiter les preuves . — Plus les arguments sont puissants par eux-même
igne. » La seule précaution à prendre est de bien détacher les bonnes preuves les unes des autres, de les montrer séparément, d
mpruntent quelque force à leur union et à leur masse. 7. Liaison des preuves . — Quelle que soit la nature et la valeur des pre
7. Liaison des preuves. — Quelle que soit la nature et la valeur des preuves , elles doivent être jointes entre elles de telle
e la confirmation. — Toutes les observations relatives à l’emploi des preuves dans la Confirmation se résument dans les six règ
on se résument dans les six règles qui suivent : I. Pour chercher les preuves , passer en revue les différents lieux communs et
ns à leur nombre qu’à leur valeur. III. L’ordre le meilleur pour les preuves est l’ordre homérique : 1° des preuves assez fort
. L’ordre le meilleur pour les preuves est l’ordre homérique : 1° des preuves assez fortes, 2° la masse des preuves médiocres ;
est l’ordre homérique : 1° des preuves assez fortes, 2° la masse des preuves médiocres ; 3° l’argument le plus puissant. IV.
ant. IV. Éviter avec soin l’ordre de gradation décroissante. V. Les preuves les plus fortes doivent être isolées et présentée
ent être isolées et présentées sous la forme la plus simple. VI. Les preuves les plus faibles, si elles sont groupées, se prêt
fication. — La Confirmation par l’exposé clair et, précis des motifs, preuves ou raisons, ne suffit pas toujours, dans tous les
ées. Ainsi Louis Racine, dans son poëme de la religion, le propos des preuves de l’existence de Dieu, adresse au soleil cette a
s voulons faire accepter. Il ne suffit pas d’appuyer son sentiment de preuves convaincantes ; il est indispensable soit de prév
et à les présenter dans un ensemble qui frappe l’esprit parce que les preuves se fortifient l’une l’autre : l’artifice le plus
re, de diviser les arguments qui ne valent que par leur réunion : les preuves ainsi séparées sont rendues, à leur faiblesse nat
tition de principe. La pétition de principe consiste à proposer comme preuve à l’appui d’une opinion une proposition contestab
ute particulière de pétition de principe ; il consiste à prendre pour preuve une proposition, un jugement qui se prouve lui-mê
s atténuant, on aurait    de vouloir les éluder. IL Pour réfuter les preuves faibles, les isoler et leur enlever ainsi la forc
se propose un double but : 1° achever de convaincre par un résumé des preuves  ; 2° toucher, en excitant dans l’âme les émotions
ez alors, en reproduisant votre Confirmation, et en montrant à chaque preuve comment vous avez réfuie votre adversaire, présen
ervation qui peut sembler paradoxale, il est bon de l’appuyer sur une preuve concise : La destinée de tout ce qui excelle par
endre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses preuves en tes résumant ; presser l’adversaire par de viv
sateurs. et les industriels littéraires de notre époque en offrent la preuve . Peut-être bien, à force de recherche et de dérai
brille à nos yeux ; il faut qu’il nous endorme. Montesquieu- a fait preuve de goût ; quand il a dit : Une longue uniformité
. » Le seul fait d’être obligé de chercher ses transitions semble une preuve que l’auteur conçoit mal son sujet et ne possède
ais comme il y manqua, Car il est bonne créature. Veut-il donner une preuve de l’expérience d’un vieux rat : Même il avait p
nciation même paraisse faire entrer tour à tour et sans confusion vos preuves dans l’esprit des auditeurs. La narration exige d
lle au lieu de déclamer, quand on expose ses raisons. Tout ce qui est preuve ou récit, tout ce qui est de pur raisonnement dem
6. De la fable. — La fable est le récit d’une action imaginée comme preuve à l’appui d’une vérité morale. La vérité, Pour s
ur même pour vous dire.... Fénelon, — Mais encore ? son dessein, ses preuves , sa morale, les principales vérités qui ont fait
la confusion et la fatigue. 3. Modèles de caractères. — Voici, comme preuve des formes diverses qu’on peut donner à cette étu
18 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
d’imagination, les poëtes dramatiques fournissent à la Rhétorique des preuves aussi fortes, des exemples aussi éclatants de son
tion fournit les idées et les développements qui s’y rattachent ; les preuves , les arguments, le ton, les mœurs, les passions,
il est utile d’en passer en revue les points principaux. Ce sont les Preuves , les Mœurs et les Passions. Les Preuves s’adresse
oints principaux. Ce sont les Preuves, les Mœurs et les Passions. Les Preuves s’adressent à l’intelligence : elles établissent
les sentiments et les émotions. Première partie de l’Invention : Les Preuves . — Aristote renfermait la Rhétorique dans la dial
renfermait la Rhétorique dans la dialectique, et le discours dans la preuve . Les hommes d’affaires et de science, les hommes
n est aussi nécessaire que la logique à l’orateur et à l’écrivain. La preuve , cependant, est le corps et le fond du discours.
e le souffle qui fait circuler la vie dans cette matière inanimée. La preuve se présente sous deux formes : les Arguments et l
ichérème le syllogisme développé. Chaque proposition est suivie de sa preuve , et la tient comme par la main. Nous tirons encor
ctique sous le tour oratoire du style. Le texte de Bossuet en est une preuve . « Où a-t-on pris que la peine et la récompense
e sont que les conséquences. Les principes sont une autre forme de la preuve  : la Rhétorique ancienne les appelait lieux commu
plis en nos jours ? etc. 3° Les Circonstances. — On appelle ainsi la preuve tirée de la comparaison du sujet ou du fait en qu
nclusion, et, par là, il est le lieu d’un argument, et rentre dans la preuve . Bossuet compare le dévoûment de M. Le Tellier au
prend toute la vie. Deuxième partie de l’Invention. Les Mœurs. — Les preuves rendent la vérité claire, sinon évidente. L’influ
s en sa faveur : ainsi dans l’éloquence, tout consiste à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’e
ation, qui devient un moyen de persuasion et presque une partie de la preuve , est soumise à certaines conditions, déterminées
on dans son esprit. L’orateur et l’écrivain doivent choisir parmi les preuves  ; car elles se pèsent plus qu’elles ne se compten
me guide.... Dieu sur ses ennemis répandra la terreur. L’ordre des preuves dépend des convenances du sujet. La progression c
etc. Mais un ordre plus puissant et plus suivi consiste à mettre les preuves les plus concluantes au début et à la conclusion
eu. L’esprit est saisi dès l’abord, maintenu par le développement des preuves , et soumis, en terminant, à des impressions plus
tc. Amplification. — Il ne suffit pas de choisir et de disposer les preuves  : il faut en tirer tout l’effet possible, en leur
r force. On y parvient par l amplification oratoire, qui développe la preuve et la pensée, qui la fait pénétrer dans les espri
des paroles foudroyantes, après avoir mis sous leurs yeux, comme des preuves éclatantes de la vérité, les erreurs d’Anne de Go
lusion. Il faut réduire et resserrer en quelques mots les principales preuves , et en déduire la vérité. 2° La péroraison pathét
’histoire, il est vrai, ne fait guère usage des diverses formes de la preuve  ; car elle expose et raconte la vérité sans la dé
rmation, c’est-à-dire le développement raisonné, progressif de toutes preuves qui n’appartiennent pas aux démonstrations mathém
entreprend de traiter, et l’ordre qu’il mettra dans les faits et les preuves , y répandent une si grande netteté, que tous puis
e simple paraît convenir plus particulièrement à la narration et à la preuve . Son caractère principal est la clarté, la simpli
19 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
es doit à l’imitation, et tout le monde goûte les imitations. III. La preuve en est dans ce qui arrive à propos des œuvres art
nvenait ; car le mètre le plus apte au langage, c’est l’ïambe ; et la preuve , c’est que, dans la conversation, nous faisons tr
âmes, ce sont les péripéties et les reconnaissances. XVII. Une autre preuve encore, c’est que ceux qui abordent la compositio
ment malheureux. Cela, comme on l’a dit, est correct, et la meilleure preuve , c’est que, dans les concours et à la scène, ces
r les porchers. IV. En effet, les reconnaissances obtenues à titre de preuve et toutes celles de cet ordre sont moins du resso
et convenable et l’on ne laissera pas échapper les contrastes. II. La preuve en est dans ce que l’on reprochait à Carcinus. Am
ques, il en résulte un effet contraire à l’attente. VIII. En voici la preuve  : ceux qui ont mis en action la ruine de Troie, e
ée, cet effet n’est pas sensible et la surprise cause du plaisir ; la preuve , c’est qu’en racontant on ajoute toujours, vu que
iade. X. De plus, l’imitation des poètes épiques est moins une, et la preuve , c’est que de n’importe quelle imitation épique o
écrivent sur la rhétorique n’en traitent qu’une mince partie181. Les preuves ont seules un caractère vraiment technique, tout
ire ; or ils ne disent rien de l’enthymème, ce qui est le corps de la preuve . Le plus souvent, leurs préceptes portent sur des
ttre le juge dans tel ou tel état d’esprit. Mais, sur le chapitre des preuves oratoires, ils n’expliquent rien, et pourtant c’e
s preuves oratoires, ils n’expliquent rien, et pourtant c’est par les preuves que l’on devient capable de faire des enthymèmes.
. XI. La méthode, en matière de rhétorique, repose évidemment sur les preuves . La preuve est une démonstration (car si nous adm
hode, en matière de rhétorique, repose évidemment sur les preuves. La preuve est une démonstration (car si nous admettons une
s preuves. La preuve est une démonstration (car si nous admettons une preuve , c’est surtout lorsque nous supposons qu’il y a e
, la démonstration oratoire c’est l’enthymème, qui est, en résumé, la preuve par excellence ; or l’enthymème est une sorte de
st (ici) d’une application impossible, attendu que, pour produire des preuves et des raisons, il faut s’en tenir aux lieux comm
as de règles applicables à un genre d’objets déterminé. II. Parmi les preuves , les unes sont indépendantes de l’art, les autres
e, les conventions écrites et les autres éléments de même nature. Les preuves dépendantes de l’art, c’est tout ce qu’il nous es
au moyen de la méthode et par nous-mêmes. Nous avons donc, en fait de preuves , à tirer parti des premières et à trouver les sec
uves, à tirer parti des premières et à trouver les secondes. III. Les preuves inhérentes au discours sont de trois sortes : les
araît tel, d’après des faits probants déduits un à un. VII. Comme les preuves sont obtenues par ces trois sortes de moyens, il
sme oratoire et exemple une induction oratoire. Tout le monde fait la preuve d’une assertion en avançant soit des exemples, so
me concluant du général au particulier. Le signe nécessaire, c’est la preuve (τεκμήριον)199 ; quant au signe non nécessaire, i
gnes dont se tire un syllogisme. C’est pourquoi, parmi les signes, la preuve a cette propriété. Lorsque l’on pense que l’énonc
on pense que l’énoncé ne peut en être refuté, on prétend apporter une preuve en tant que démontrée et finale ; et en effet, τέ
ait », il y aurait là une conséquence nécessaire, ce qui est la seule preuve des signes ; car la condition, pour qu’un signe s
us venons de dire en quoi consistent la vraisemblance, le signe et la preuve matérielle201, ainsi que leurs différences ; mais
mande une garde. Nous avons expliqué de quels éléments se forment les preuves démonstratives. XX. Maintenant, il existe une trè
oivent porter d’abord sur ces points209 ; car, en ce qui concerne les preuves (τεκμήρια), les vraisemblances et les signes, ce
chesses à acquérir, et ainsi de suite. Voilà où l’on doit prendre les preuves relatives au bien et à l’utile. Chapitre VII
ls sont, à peu près, tous les éléments auxquels on doit emprunter les preuves , pour exhorter comme pour dissuader. Chapitre 
détermination à prendre sera prise en vue de cette fin. VI. Comme les preuves résultent non seulement de la démonstration, mais
l’avenir, ou du présent ; à quels éléments nous devons emprunter les preuves , soit à propos d’une question d’intérêt, soit au
otre caractère moral ; ce qui est, on l’a vu242, la seconde espèce de preuves . En effet, nous aurons les mêmes moyens à employe
ce qui rend l’acte injuste plus ou moins grave. Chapitre XV Des preuves indépendantes de l’art. I. Après ce qui vient d
vient d’être dit, il nous reste à parler de ce que nous appelons les preuves indépendantes de l’art294. Elles conviennent prop
fications du même genre. Voila tout ce que nous avions à dire sur les preuves indépendantes de l’art. Livre II Chapitr
telles les opinions et les propositions efficaces pour les appuyer de preuves  ; car c’est sur ces arguments que portent les ent
ieurs, et quiconque éprouve de la crainte ne songe pas à mépriser. La preuve qu’une attitude humble fait tomber la colère, c’e
ls peuvent être excitées et dissipées les passions dont se tirent les preuves . Chapitre XII Des mœurs. — De celles de la
ours, on a exposé les opinions et les propositions d’où se tirent les preuves dans les genres délibératif, démonstratif ou judi
iétés, leur emploi, leur opportunité. I. Il nous reste à parler des preuves communes à tous (les genres), puisque l’on a parl
er des preuves communes à tous (les genres), puisque l’on a parlé des preuves particulières (à chacun d’eux). Les preuves commu
puisque l’on a parlé des preuves particulières (à chacun d’eux). Les preuves communes sont de deux sortes : l’exemple et l’ent
isposition — et alors c’est à titre d’arguments démonstratifs, car la preuve s’établit par leur moyen, — soit que l’on en ait,
se tirent de quatre choses, qui sont le vraisemblable, l’exemple, la preuve matérielle et le signe ; comme d’ailleurs, parmi
ou que, du moins, il y a différence par quelque côté. XIV. Quant aux preuves matérielles (τεκμήρια) et aux enthymèmes qu’elles
as ; or, s’il est manifeste et que ce fait existe et qu’il y en a une preuve matérielle, il devient dès lors impossible de la
en ce qui concerne le discours : premièrement, d’où seront tirées les preuves  ; deuxièmement, ce qui touche à l’élocution ; en
faut disposer les parties d’un discours, nous avons dit, au sujet des preuves et de leur nombre, qu’elles se tirent de trois so
r que le mérite principal de l’élocution consiste dans la clarté ; la preuve , c’est que le discours, s’il ne fait pas une démo
xpressions utiles pour l’élocution dans le discours pur et simple. La preuve en est dans ce fait que tout le monde n’emploie q
I. Ces deux parties sont donc : l’une, la proposition665, l’autre, la preuve  ; c’est comme si l’on établissait cette distincti
é. IV. Ainsi donc, les parties essentielles sont la proposition et la preuve . Ces parties sont propres (au sujet). Les plus no
lus nombreuses qu’il puisse y avoir sont l’exorde, la proposition, la preuve , la péroraison. Les arguments opposés à l’adversa
son. Les arguments opposés à l’adversaire rentrent dans la classe des preuves . La controverse est le développement des argument
t des arguments favorables à l’orateur, et, par suite, une partie des preuves , car on fait une démonstration lorsque l’on met e
on, pas plus qu’il ne faut l’être dans l’exorde, ni dans l’exposé des preuves  ; car, ici, la bonne proportion ne dépend pas de
ant tel autre caractère ; seulement, fais-le sans le laisser voir. La preuve que c’est facile est à prendre dans ceux qui anno
e son fils, et encore l’Hémon de Sophocle701. Chapitre XVII Des preuves . I. Les preuves doivent être, nécessairement, d
ore l’Hémon de Sophocle701. Chapitre XVII Des preuves. I. Les preuves doivent être, nécessairement, démonstratives ; or
é n’est pas avancée en dehors du fait discuté ; car ce sont autant de preuves qu’il y a eu mensonge sur les autres points. V. L
tention. IX. Les sentences sont de mise dans une narration et dans la preuve  ; car c’est un élément moral : « Moi aussi j’ai d
aquent à l’adversaire ne sont pas d’une autre espèce que de celle des preuves  ; destinés qu’ils sont à détruire son opinion les
vers, le poète touche d’abord le point le plus simple. Voilà pour les preuves . XVI. Quant aux mœurs, comme le fait de donner qu
s sur Aristote, p. 159). 199. Πίστις est l’élément de conviction, la preuve morale. 200. C’est ainsi que nous disons d’une p
amemnon (le Panathénaïque, § 72). Cp. Spengel. 707. C’est-à-dire les preuves justifiant sa propre opinion ou sa propre conduit
20 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
tous les maîtres de la jeunesse, et l’approbation des Universités. La preuve qu’elles sont reconnues bonnes, c’est que depuis
de doit être modeste et insinuant, la confirmation doit présenter les preuves dans un certain ordre de bataille, les plus forte
é les maisons voisines et dévoré le tiers du village. Du reste, nulle preuve positive, des propos suspects, un alibi contesté,
les avait fait valoir avec un art perfide. D’un autre côté, les rares preuves matérielles sur lesquelles nous aurions pu fonder
 — Comment ? Le Juge. — Par le débat contradictoire des faits et des preuves . Au lieu de glisser, comme vous avez fait, sur ce
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ue la force et la vérité du raisonnement, le choix et la solidité des preuves , l’instruction présentée avec ordre et avec métho
rveilleuse, tout ce qui peut en résulter d’utile pour les hommes. Ses preuves ne sont jamais que directes, les mieux choisies,
avec justesse, avec méthode, et possède de plus l’art de tourner ses preuves en sentiment. Son éloquence vive, ornée et pathét
elles ont de majestueux et de sublime. Qu’on ne s’imagine pas que les preuves soient bannies de l’Oraison funèbre. Elles serven
le fait, selon la nature de la cause. Il expose ensuite ses moyens ou preuves , les développe, et finit par prendre des conclusi
a raison, revêtue des grâces du style. C’est là qu’il fera valoir ses preuves , en les disposant, en les développant de la maniè
quoiqu’on ait remarqué que notre célèbre Cochin réduisait toutes ses preuves à une seule, qu’il présentait sous des faces diff
rentes, et toujours avec le même succès. Il n’y a point de meilleures preuves que celles qui sont appuyées de l’autorité des lo
connaître les bonnes mœurs de son client. Il récapitulera ensuite les preuves les plus convaincantes et les plus décisives qu’i
r plus aux choses, qu’aux paroles, plus au choix et à la solidité des preuves , qu’à ce frivole assemblage de figures éblouissan
r. Le génie fécond de l’orateur athénien trouve toujours de nouvelles preuves à faire valoir : il présente tout ce qu’elles ont
à les lieux oratoires extérieurs où il puise une grande partie de ses preuves . Quant au style, il suffit qu’il soit clair, conv
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
talent de la parole, que par le don des miracles, et il en donne pour preuves l’étonnement de l’aréopage, et l’admiration des p
ours sacrés où l’orateur ne fortifie souvent ses raisonnements et ses preuves des preuves et des raisonnements de Tertullien. I
où l’orateur ne fortifie souvent ses raisonnements et ses preuves des preuves et des raisonnements de Tertullien. Il ne faut pa
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
te espèce d’éloquence, sont la solidité du raisonnement, la force des preuves , la clarté de la méthode, et une apparence au moi
ilosophe à nous convaincre de la vérité par le nombre et la force des preuves  ; mais c’est à l’orateur à entraîner notre volont
s qui peuvent s’élever contre lui ou contre sa cause, pour réunir ses preuves et les disposer de la manière la plus favorable à
24 (1852) Précis de rhétorique
et de toucher. 3. On instruit par le raisonnement en fournissant des preuves  ; on plaît eu se conciliant les esprits au moyen
mœurs, on touche en remuant les cœurs, en excitant les passions. 1. Preuves . 4. Il y a deux sortes de preuves. Les unes so
, en excitant les passions. 1. Preuves. 4. Il y a deux sortes de preuves . Les unes sont intrinsèques, lorsqu’on les tire d
extrinsèques, quand on les cherche hors du sujet. 5. Pour trouver ses preuves , on peut recourir aux lieux oratoires dont j’ai d
à plaire, à instruire, à toucher ? — 4. Combien y a-t-il de sortes de preuves  ? — 5. Où faut-il chercher ses preuves ? — 6. Qu’
Combien y a-t-il de sortes de preuves ? — 5. Où faut-il chercher ses preuves  ? — 6. Qu’entend-on par mœurs oratoires ? — 7. Qu
e discours), vient la confirmation, dont l’objet est de présenter les preuves de la vérité qu’on a énoncée. On arrange ces preu
de présenter les preuves de la vérité qu’on a énoncée. On arrange ces preuves dans l’ordre le plus propre à frapper les esprits
dre le plus propre à frapper les esprits. L’art de bien présenter les preuves est nommé amplification oratoire. 10. Il ne faut
e faut pas dans la confirmation prouver ce qui est clair, épuiser une preuve suffisamment saisie par l’auditeur, ni relever de
lever des détails futiles et surabondants. 11. Après avoir exposé ses preuves , il faut détruire celles de ses adversaires. C’es
oyens, pour tirer parti de cet abandon en faveur d’une cause riche en preuves de toutes sortes. 8. La permission consiste à tou
éable d’entendre un bon avocat déployer tous ses moyens, disposer ses preuves , frapper et parer en même temps, et recourir quel
hétique. 12. L’éloquence judiciaire doit être principalement forte de preuves , pressante de raisonnements, adroite et déliée da
rcher de longs développements et de se jeter dans l’amplification des preuves . 5. L’exhortation parle principalement au cœur, e
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
orateur doit y déployer tout son art. De la manière de distribuer les preuves dépend souvent le succès. Il n’y a pas de règles
moyens les plus convaincants. Il faut aussi faire un choix parmi les preuves , négliger celles qui sont légères, et ne s’attach
se lie naturellement à la confirmation : elle consiste à détruire les preuves et les objections qu’on nous oppose. C’est ici qu
plusieurs manières de le terminer. Souvent on résume les principales preuves en les groupant avec de nouvelles couleurs et une
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
tout de plaire et de toucher, il faut aussi Bavoir convaincre par les preuves  : c’est le but du raisonnement. L’art de raisonne
’apprendre à penser et à parler avec justesse. On appelle argument ou preuve les raisons dont on appuie les vérités qu’on veut
Le cercle vicieux rentre dans la pétition de principe ; il donne pour preuve le fait même qui est à prouver. Exemple : Pourquo
27 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
i victorieuse. Il nous suffira d’en connoître et d’en bien saisir les preuves démonstratives. Elle nous paroîtra infailliblemen
la solidité du raisonnement. Dans l’exposition et l’enchaînement des preuves , il y a une méthode, un clarté admirable, une dia
vrai miracle, sont l’ouvrage de Dieu même. On y voit appuyée sur des preuves incontestables l’opinion de l’immortalité de l’âm
ui aient jamais été au monde. » Ce n’est point assez de connoître les preuves de notre religion. Il nous importe beaucoup de sa
28 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
seconde plus l’argumentation, il la remplace : il est à lui seul une preuve , un élément de persuasion. — « Nous l’emportons d
cette mesure. Toute l’adresse de ces orateurs se borne à grouper les preuves et à présenter les faits dans l’ordre le plus nat
—  qualités secondaires. — Le nerf du plaidoyer c’est l’abondance des preuves et la force du pathétique. Milon a tué Clodius, l
haîne dans un ordre logique, comme il les fortifie en les appuyant de preuves secondaires, comme il les fait valoir par le déve
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
l’ensemble de vérités qu’il prétend établir ; que de là il passe aux preuves de ces faits, aux développements de ces données p
ans la Milonienne. Tantôt l’idée ou le fait serait mal établi, si les preuves préalables n’en préparaient d’abord la vraisembla
mais pour ajouter soit à l’intérêt du récit, soit à la puissance des preuves . N’oubliez pas que la description est un moyen et
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
racer le portrait du véritable magistrat. Il a donné si longtemps des preuves de l’une, et si heureusement réalisé ce qu’il va
ns les fonctions d’avocat-général, M. Séguier. Nous en citerons, pour preuve , quelques fragments du discours prophétique, où,
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
reil à défendre. Il fallait d’ailleurs fortifier par d’incontestables preuves l’éloge des héros dont nous honorons la tombe. Qu
C’est par la mort qu’il faut commencer l’examen, c’est en elle que la preuve se consomme. » Si quelqu’un d’entre eux mérita un
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ses portraits ne sont point des hors-d’œuvre, ils servent toujours de preuve ou de conséquence à quelque vérité préalablement
la société, je veux que, comme chez la Bruyère, ils entrent dans les preuves ou dans les développements, et ne soient jamais l
n. Il est, en effet, dans une œuvre didactique ou oratoire, certaines preuves , certains sentiments, certaines vérités, sur lesq
33 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
n écolier ? Si on lui suggère ses raisonnements, ses définitions, ses preuves , ses figures et ses mouvements oratoires, il répé
ce qui serait évident et incontestable ne donnerait plus lieu ni à la preuve ni à la réfutation, le vrai combat de l’orateur :
complète ; la narration, par son adresse et son air d’ingénuité ; la preuve , par sa solidité, sa vigueur, et sa rapidité pres
ion exige la simplicité, la modestie, ou la magnificence ; si dans la preuve il lui faut insister sur le principe ou sur les c
e savent raisonner que sur les choses de cette nature manqueraient de preuves . XI. Masquer la nature, et la déguiser : point de
qu’on sait bien quel est l’objet de la géométrie et qu’il consiste en preuves , et quel est l’objet de la médecine, et qu’il con
l y a d’hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve , mais par l’agrément. Cette voie est basse, indig
vouer : autrement je ne sais s’il y aurait un art pour accommoder les preuves à l’inconstance de nos caprices. Mais la manière
pelle l’art de persuader, et qui n’est proprement que la conduite des preuves méthodiques parfaites, consiste en trois parties
es et des démonstrations, et par conséquent de la méthode entière des preuves géométriques de l’art de persuader. Règles pour l
Prouver toutes les propositions un peu obscures, et n’employer à leur preuve que des axiomes très-évidents ou des propositions
treints. Voilà les huit règles qui contiennent tous les préceptes des preuves solides et immuables, desquelles il y en a trois
essaires, ni enfin de prouver des propositions qu’on accorderait sans preuve . Mais les cinq autres règles sont d’une nécessité
émonstrations. Prouver toutes les propositions, en n’employant à leur preuve que des axiomes très-évidents d’eux-mêmes ou des
nq règles qui forment tout ce qu’il y a de nécessaire pour rendre les preuves convaincantes, immuables, et pour tout dire géomé
scure la chose qu’on veut prouver, et claire celle qu’on emploie à la preuve  ; car quand on propose une chose à prouver, d’abo
du même auteur, comme l’Œdipe et les Horaces de Corneille, en sont la preuve . Si cependant il est permis de faire entre eux qu
s en sa faveur. Ainsi, dans l’éloquence, tout consiste à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’e
e. Nous avons déjà dit que l’éloquence consiste non-seulement dans la preuve , mais encore dans l’art d’exciter les passions. P
un discours, tout ce qui ne sert point à une de ces trois choses : la preuve , la peinture et le mouvement ? C. Il servira à p
, s’il vous plaît. Ce qui sert à plaire pour persuader, est bon ; les preuves solides et bien expliquées plaisent sans doute. C
r lesquelles il veut rendre son sujet sensible ; qui range foutes ses preuves  ; qui prépare un certain nombre de figures toucha
Cicéron qui nous l’assure. Il doit y avoir partout un enchaînement de preuves  ; il faut que la première prépare à la seconde, e
ences ; et il faut disposer le raisonnement de manière que toutes les preuves s'entr’aident pour être facilement retenues. On d
rmels, car je m’en souviens, qu’il doit cacher jusqu’au nombre de ses preuves , en sorte qu’on ne puisse le compter, quoiqu’elle
x des choses que par les passions des hommes : mais non-seulement ses preuves sont faibles : de plus, son style est tout fardé
n ange et non pas un homme ? Ainsi tout se passe en exclamations sans preuve et sans peinture. Tout au contraire, les Grecs se
ons et des mœurs, que tout orateur doit connaître. Il examine quelles preuves on doit employer dans ces trois genres d’éloquenc
rop prouver au lieu de toucher, et de donner quelquefois de mauvaises preuves . Massillon, au contraire, crut qu’il valait mieux
, mon cher abbé, de vous dire librement pensée ; cette liberté est la preuve de mon estime. J’ajouterai que la palme de l’érud
rage89 que vous avez bien voulu m’envoyer, Monsieur, est une nouvelle preuve de votre grand goût, dans un siècle où tout me se
omme nous l’observons nous-mêmes dans le langage des passions ; et la preuve que dans la scène ils s’attachaient au naturel pa
t que de la nature. Si on ne le cherche pas, on y tombe rarement ; la preuve en est que dans le langage familier presque perso
suivre, sans beaucoup de peine, une trop longue chaîne de faits et de preuves . On ne saurait trop rapprocher les choses, ni tro
es, ni trop tôt conclure. Il faut saisir d’un coup d’œil la véritable preuve de son discours, et courir à la conclusion. Un es
e et de frivole cette splendeur d’expression qui emporte avec elle la preuve des grandes pensées. Ils veulent des définitions,
rnis des maîtres. XLVII. La netteté épargne les longueurs, et sert de preuves aux idées. XLVIII La marque d’une expression prop
34 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
avec le droit n’est pas directe ou assez marquée ; c’est lorsque les preuves sont équivoques, les titres ambigus, les indices
es soutenir, ne mettre en avant que des masses de raisonnements et de preuves  ; et pour repousser la défense, garder en réserve
se succédaient dans la même cause, je présume que, des deux parts, la preuve et la réfutation allaient de suite et sans altern
la première. L’éloquence judiciaire doit être principalement forte de preuves , pressante de raisonnements, adroite et déliée da
hercher de longs développements, de se jeter dans l’amplification des preuves . Ce n’est pas qu’elle ne doive présenter à l’espr
ressources de l’invention est évident dans cette proclamation. 1° Les preuves sont les faits, ils sont exposés avec concision ;
pide. 1° Dans un débat, quel qu’il soit, tachons de trouver de bonnes preuves , solides et concluantes. À défaut, faisons ressor
35 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
est un syllogisme dans lequel chacune des prémisses est appuyée de sa preuve . Exemple : Il faut aimer ce qui nous rend plus pa
d'enthymème qui renverse, par les propres faits de l'adversaire, les preuves qu'il pourrait donner. — Ligarius est accusé par
e méconnaîtrait l'œil même de son père. (Racine.) La confirmation ou preuve , doit prouver clairement la vérité du fait présen
irement la vérité du fait présenté par l'exorde et la narration : les preuves doivent être appuyées sur des lois ou sur des pri
à l'instant. (Boileau.) La réfutation a pour objet de renverser les preuves contraires à celles que nous avons présentées. Si
l'orateur n'use qu'avec beaucoup de réserve, et seulement lorsque les preuves de son adversaire ont fait peu d'impression. Il p
on est une espèce d'analyse du discours ; elle renferme le résumé des preuves les plus fortes que l'orateur a développées dans
erme l'œil et s'endort. 17° La prolepse prévient les objections, les preuves , pour les réfuter avant qu'on les ait présentées.
36 (1881) Rhétorique et genres littéraires
les Mœurs, 3° les Passions. 1° Arguments On appelle arguments ou preuves les raisons dont se sert l’orateur pour appuyer l
uyer la vérité qu’il veut démontrer. On peut dire, toutefois, que les preuves sont les raisons elles-mêmes, dont les arguments
ents ne sont que les formes. Les rhéteurs distinguent deux espèces de preuves  : 1° les arguments proprement dits ; 2° les lieux
nt dits ; 2° les lieux communs. I° Arguments proprement dits Les preuves revêtent toutes les formes de raisonnement. On en
pé, dans lequel les deux prémisses ou l’une des deux est suivie de sa preuve . Ex. Toute action déloyale mérite d’être punie ;
e sont que des conséquences. Ces principes sont une autre forme de la preuve . Les anciens rhéteurs les appelaient lieux commun
conclusion. Par-là, elle est le lieu d’un argument et rentre dans la preuve . Ex. Bossuet compare le dévouement de Michel Le
n, Pro Roscio, xxiii.) Circonstances Les circonstances sont les preuves tirées de la comparaison du sujet ou du fait avec
oir sont les sources les plus fécondes de l’invention. Les meilleures preuves se tirent des entrailles mêmes du sujet ( ex visc
entrailles mêmes du sujet ( ex visceribus rei ). 2° Mœurs Les preuves rendent la vérité claire, sinon évidente ; mais l
tc.). 5° Confirmation La confirmation consiste à développer les preuves avec choix et avec ordre. Elle confirme la vérité
urs, elle en est le corps et la substance. L’orateur doit choisir ses preuves , rejeter celles qui sont fausses et ne pas insist
terreur, etc. (J. Racine, Athalie, acte IV, scène iii.) L’ordre des preuves dépend des convenances du sujet. Le plus suivi et
ces du sujet. Le plus suivi et le plus puissant consiste à mettre les preuves les plus concluantes au début ou à la fia de la c
ine, Iphigénie, acte IV, scène iv.) Quand on a choisi et ordonné ses preuves , il faut les développer ; c’est le but de l’ampli
Oratoire, 2° Historique, 3° Poétique. Confirmation  : 1° Ordre des preuves , 2° Amplification. Réfutation. Sophismes et Pa
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
critique doit être équitable. Elle ne peut se dispenser d’apporter en preuves de son jugement, et les beaux, et les médiocres,
ins articles, le critique doit se borner à réfuter son erreur par des preuves sans réplique, écrites avec modération, suivant l
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
artie n’est qu’une suite de raisonnements toujours fortifiés de leurs preuves , et appuyés partout du témoignage irréfragable de
insu. Souvent son raisonnement n’est qu’un trait de sentiment, et sa preuve , une image brillante. Cette manière d’argumenter
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
dis perdu de Milton.3. La Religion1 Chant I (fragments). Preuves de l’existence de Dieu : nécessité de la religion
le est aimable. » Le plan, dit La Harpe, est parfaitement tracé ; les preuves sont bien choisies, fortifiées par leur enchaînem
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
de la colère, des ripostes foudroyantes, une inépuisable fécondité de preuves , une action théâtrale et dramatique, une voix ton
s’avance dans un ordre serré, impénétrable ; il fait la revue de ses preuves , dispose leur plan d’attaque et les rauge en bata
41 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
versum profundat et quod lotum repente evolet. » Tout écrivain a des preuves à énumérer, des motifs à faire valoir, des sentim
prits ou de peindre les passions. Dans le premier cas, on dispose les preuves , les idées, les expressions, de façon qu’elles ai
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
ans le Génie du Christianisme, animer de sa puissante imagination les preuves qu’il donne au sentiment religieux ; et Platon fa
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
orable et le plus lumineux : celles-là sont les plus convenables à la preuve . Il y a d’autres figures qui se bornent à flatter
e. Article I. Du Style simple, et des Figures convenables à la preuve . Le style simple n’admet ni les mots sonores,
es qui lui sont propres, ou celles qui sont les plus convenables à la preuve , la prétermission, la licence, la concession, la
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
toujours nerveux, préférant aux mouvements passagers de fonction, des preuves frappantes que le temps grave toujours plus avant
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
parfois, pour amener la conviction, de reproduire toujours les mêmes preuves  ; pour entraîner dans notre sentiment, d’appuyer
l qu’il ait à faire valoir. Il devait appuyer énergiquement sur cette preuve . Il y a d’ailleurs plusieurs espèces de pléonasme
46 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
e en croire mes paroles ; aussi ai-je voulu tenir entre mes mains des preuves tellement irrécusables, que vous fussiez bien con
l commence par refuser ; mais bientôt après, quand il voit toutes les preuves exposées et mises au grand jour, il se lève, et d
e que lui imputent les Gaulois. Pour moi, Romains, si je trouvais des preuves certaines, des indices manifestes du crime dans l
t, mais des coupables qui se dénoncent eux-mêmes. VI Toutes les preuves étant ainsi exposées et mises au grand jour, Roma
es, mais presque consommés. Comment d’ailleurs ne pas reconnaître une preuve manifeste de la protection de Jupiter très bon et
la hauteur du rang qu’ils occupent et de l’énormité du forfait, font preuve d’une extrême sévérité. L’un ne croit pas que des
u bonheur de voir la république sauvée, s’il est vrai que, en faisant preuve de sévérité dans cette circonstance, j’obéisse à
uoi vous avez acheté. VI. Que faire donc ? faut-il alléguer des preuves dans une cause de cette nature ? Sans doute il fa
du grand Scipion, l’objet de leur culte, l’ornement de leur ville, la preuve de notre victoire et le gage de leur alliance ave
représentait Cérès tenant des flambeaux à la main, et qui portait les preuves d’une antiquité supérieure à celle de toutes les
gravité, je lui demanderai, à mon tour, pourquoi Verrès, sans aucune preuve nouvelle, sans nulle justification, sans sujet, a
moi, des soupçons si violents, que je permets aux juges, sans aucune preuve avancée de ma part, de décider eux-mêmes si ce ge
s vous donnèrent d’argent en secret pour cette exemption ; j’en ai la preuve dans leurs dépositions et dans leurs lettres. J’a
ait plus affectionné qu’au peuple romain ? Mais, Verrès, si c’est une preuve que vous n’avez rien reçu des Mamertins, parce qu
que je ne voulais sur ce chef de pirates ; j’ai cependant négligé les preuves les plus évidentes de cette accusation ; je veux
Le fait était évident, et l’avarice de Verrès était attestée par des preuves et par des témoins irréprochables. XXXIX. V
e mieux qu’on apporte devant ces juges et devant le peuple romain les preuves de votre défense que celles de mon accusation. J’
nium, ils ont été poussés en Sicile. Je ne désire rien tant que cette preuve  ; car on ne peut montrer ni citer de méchante act
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
capable de l’engager à s’en charger. Nous citerons de lui une de ces preuves de probité scrupuleuse qu’il est beau de donner à
48 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
Ce vaste génie, qui embrassa toutes les sciences, et qui fit toujours preuve d’une incontestable supériorité, a laissé un art
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
esque tout entière dans la confirmation. La confirmation renferme les preuves ou arguments. Pour argumenter, il s’agit d’abord
sont l’épichérème, l’enthymème, le sorite et le dilemme. Une fois les preuves trouvées et leur nature reconnue, il faut apprend
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
ent ouverte cependant à tous les écrivains. Nous allons en donner une preuve frappante. « Sybarites tranquilles dans le sein
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
es idées ; la force des raisonnements, la suite et l’enchaînement des preuves  ; une égale habileté à faire valoir tout ce qui p
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
seront le plus à la portée de la multitude ; choisir et disposer les preuves , dont la solidité lumineuse doit faire la base de
53 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
e sujet compris, il importe de l’analyser, de réunir des idées et des preuves et de les disposer dans un ordre logique. On pose
e ou solennel, impétueux ou grave, selon les circonstances. Quant aux preuves , il faut les disposer dans un ordre rigoureux. Le
ine dans Polyeucte. (Toulouse, octobre 1889.) Montrer, en prenant les preuves dans les pièces du programme de l’enseignement sp
a vertu. » Montrez que ces critiques sont peu fondées, en prenant vos preuves dans les pièces du programme. (Dijon, juillet 188
ce et la souplesse de génie dont, en dépit des envieux, Racine a fait preuve dans son théâtre, il est plus qu’aucun écrivain à
ns les traits les plus saillants de notre caractère national quelques preuves à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporai
tention de se procurer, poètes, moralistes, historiens, etc…. Il fera preuve d’intelligence et de goût dans le choix de ses au
à la clémence ; s’y résoudre, même à la prière d’autrui, est déjà la preuve d’une grande âme. Au cinquième acte, cette grande
n’a fait autant avec un égal bonheur. Il serait facile d’apporter des preuves et presque à l’infini. Le narrateur vaut presque
st être équitable ; s’irriter d’imperfections choquantes, c’est faire preuve de goût ; mais si le vrai goût sait blâmer il est
oire, par surcroît ; vous le savez bien et vous en êtes vous-même une preuve éclatante. Montesquieu. – Le bonheur et la tranq
à tous les tons, à toutes les situations ; l’art savant dont il fait preuve se dissimule sous le naturel et la simplicité ; r
normal de Sèvres Conseils généraux Les aspirantes ont à faire preuve de qualités à la fois solides et brillantes. Elle
de veiller avec soin à l’ordre, à l’arrangement des arguments et des preuves , comme l’artiste à la plastique, à l’anatomie et
que bien rare, de tous ceux que nous avons maintenant oubliés ; et la preuve , c’est que nous lui pardonnons difficilement ses
ont valu tant d’ennemis. Nous avons dit que Boileau sait railler. Les preuves ne nous manqueront pas. Il sait trouver le point
n le peut aussi par sa vie : Saint-Amand, Faret, d’Assoucy en sont la preuve . Boileau ne craint pas de le dire, pas plus qu’il
ou sur le mérite littéraire de sa correspondance, la plupart ont fait preuve d’une connaissance réelle de la matière, et ont t
ngager sûrement, ou sans trop de chances d’erreur, dans le détail des preuves à l’appui d’une telle discussion. » Morale. Qu’
voirs de mère et de ceux d’institutrice, quelques aspirantes ont fait preuve d’un jeune talent bien inspiré. » Examen oral. E
ez de succès. Dans le détail du commentaire, la même élite a su faire preuve , à l’ordinaire, d’un savoir intelligent, d’un com
l’excellente mesure et la bonne grâce dont elles ont constamment fait preuve devant nous. Devant leurs élèves, elles joindront
çaise. – En traitant ce sujet délicat, beaucoup d’aspirantes ont fait preuve d’une certaine somme de connaissances grammatical
d’histoire ont été généralement satisfaisantes. Les élues y ont fait preuve d’une connaissance réelle des faits, et d’un cert
exemples, pour frapper l’attention des élèves dans une classe, faire preuve moins encore d’un savoir très étendu que de jugem
s celles de l’École normale de Sèvres, dont plusieurs élèves ont fait preuve d’un jugement sûr, d’un goût déjà exercé, dans un
informe, elle est trop verbeuse. Mais il fallait aussi insister, avec preuves , sur les qualités qu’il lui accorde : c’est un la
ition sur un sujet de langue française. – Si nous avions besoin d’une preuve nouvelle pour nous confirmer dans cette convictio
’il était question non seulement des auteurs et du goût dont ils font preuve dans leurs ouvrages, mais de tous ceux qui lisent
es, et non à des esprits déjà formés et qui ont, ailleurs, fait leurs preuves  ? N’a-t-on pas vu que nous voulions opposer à l’é
tes, les aspirantes classées en tête de la liste ont quelquefois fait preuve d’un vrai mérite littéraire. Cette année, nous n’
trop recommander aux aspirantes de soigner la composition et de faire preuve de connaissances précises. Elles devront posséder
ns les traits les plus saillants de notre caractère national quelques preuves à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporai
es consacrées aux mathématiques et aux sciences appliquées, – on fera preuve d’ignorance, et surtout on ne trouvera pas le ton
On constatera les qualités de composition et de méthode dont ils font preuve , comme les déductions sont rigoureuses, comme le
s amis à rougir de l’humble condition de ses parents. Cette conduite, preuve d’un esprit étroit et d’un mauvais cœur, vous a r
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
ose exprimée comme à celle que l’on a voulu faire entendre, c’est une preuve sans réplique de la justesse, et de la beauté par
uet). « La raison conduit l’homme jusqu’à une entière conviction des preuves historiques de la religion chrétienne ; après quo
posées prête tant de poids aux raisons de l’orateur, et d’énergie aux preuves qu’il apporte de l’innocence de son client. Cicér
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
déduire de l’ensemble du discours. Il faut avant tout s’occuper de la preuve et du développement de l’antécédent. D’où l’orate
çaient ne lui permettent pas d’en douter. Tout croyant admettra cette preuve sans difficulté. Puisque Jésus-Christ a été tenté
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
nds poètes qui nous ont recueillis, dans l’immensité des siècles, les preuves de ce goût général pour les beautés qui procurent
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
ses soient présentées de manière à fixer l’attention, à fortifier les preuves , à faire valoir, en un mot, tout ce qui peut serv
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
énérations qui passent sur les bancs de nos écoles. Je n’en veux pour preuve que l’air un peu fané de tel gros bouquet cueilli
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
énérations qui passent sur les bancs de nos écoles. Je n’en veux pour preuve que l’air un peu fané du gros bouquet cueilli jad
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
era la dernière, mais elle est indispensable à la confirmation de nos preuves et à la conclusion que nous en voulons tirer, pou
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
son auditoire et le dispose en sa faveur. Sa méthode est claire, ses preuves présentées dans le meilleur ordre possible ; c’es
62 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
s, comparer, analyser, critiquer, ne rien admettre légèrement et sans preuves  : voilà le travail préliminaire de l’historien qu
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
es étrangers. L’affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers
64 (1875) Poétique
avons dit, ou même bon encore plus que mauvais. L’expérience donne la preuve de cette doctrine. Les premiers poètes mettaient
de ses pièces se terminent au malheur : il est dans les principes. La preuve est que sur la scène et dans la représentation ce
âtres. Cette dernière manière et les autres, où le signe est donné en preuve , demandent moins d’art. Mais les reconnaissances
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
des dogmes de la religion ; et son éloquence est si entraînante, ses preuves paraissent si lumineuses, que tout l’Aréopage, à
66 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
d’avoir assassiné un parent dont il était l’héritier ; on manquait de preuves directes : « Mais, dit l’orateur, vous attendiez
e dans son débit, que Cicéron, qui plaidait pour l’accusé, en fit une preuve de la fausseté de l’accusation : An tu, Callidi,
pour être dédaignés. Donner à chaque mot l’accent convenable, est une preuve d’un goût sûr, d’une sensibilité délicate, et d’u
composition, et l’un des plus difficiles à employer. L’historien fait preuve d’un grand talent, lorsque, certain du plan qu’il
st le plus difficile. Ces tableaux sont en général regardés comme des preuves que donne l’historien de son talent dans l’art d’
longtemps la faveur du public ; son style est très brillant ; il fait preuve de beaucoup de tact, et plaisante d’une manière t
utées. Bacon regarde notre goût pour les histoires fictives comme une preuve de la grandeur et de la dignité de l’esprit humai
s mœurs peintes d’une manière aussi riche que vraie. Ce poème est une preuve frappante de l’influence que, dans tous les genre
mot peindre une scène tout entière à l’imagination. Nous en avons une preuve dans ces vers du Lycidas de Milton : Where were
peintre ou un sculpteur pourrait l’exécuter d’après eux, et c’est la preuve la plus évidente et la plus certaine du mérite d’
ns notre traduction, qui est extrêmement littérale, nous trouvons des preuves nombreuses que cet ouvrage fut primitivement écri
re le blé, la paille, le chaume, etc. Ne pas goûter ces images est la preuve d’une bien fausse délicatesse. Homère rappelle au
elle de raconter leurs actions. L’Écriture sainte nous en fournit des preuves nombreuses. Les sujets les plus ordinaires, au li
s nous sentons plus entraînés à mesure que nous avançons, et c’est la preuve la plus certaine du mérite d’une épopée. Les obje
t manquer, comme il arrive trop souvent sur notre théâtre, sans faire preuve d’une négligence impardonnable, et montrer que l’
teur a poussé ses recherches plus loin ; il a cru découvrir (mais les preuves sur lesquelles il s’appuie sont au moins très dou
cle d’Auguste qu’il ne le paraît aujourd’hui pour nous ; et c’est une preuve évidente du rare génie de Shakspeare, que, malgré
de, l’ordre des divisions, l’art des préparations, la disposition des preuves , enfin tout ce qui tient à ce qu’on appelle l’inv
ller, les satires du comte de Rochester, et l’esprit de Cowley. « Une preuve indubitable qu’il avait très peu de réputation, c
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
de perfection, qu’il ne pouvait recevoir que d’elle. Et la meilleure preuve de l’indispensable nécessité de cette révélation,
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
lle et une Nuits et les contes persans des Mille et un Jours sont une preuve de cette extrême fertilité de l’invention orienta
69 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
sa voix pour exprimer ce qui frappait ses sens. Pour en avoir quelque preuve , ouvrons le dictionnaire de notre langue, et comp
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
ce qui est vraiment intéressant. Combien de fois n’en ai-je pas eu la preuve  ? Combien de fois n’ai-je pas retrouvé, dans la v
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
les copistes des meilleurs modèles, et n’atteignent jamais leur art : preuve incontestable qu’il faut du génie pour bien imite
72 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
rverai seulement que si elle eut quelque succès, ce succès serait une preuve du mérite de l’ouvrage de Blair, si on pouvait le
du même droit, il ne se défendrait qu’en disant que son livre est une preuve ajoutée aux preuves nombreuses de cette vérité :
e se défendrait qu’en disant que son livre est une preuve ajoutée aux preuves nombreuses de cette vérité : qu’il est plus facil
ne puissent lui donner un très grand développement. Nous en avons une preuve évidente dans les personnes qui aiment la musique
sité que l’on remarque dans le goût des hommes n’est pas toujours une preuve de sa corruption, et n’est pas, non plus, ce qui
i ont le pouvoir de plaire à tous les hommes, et je vais en citer une preuve  : les règles d’Aristote sur l’unité de l’action d
es règles du sublime données par Longin. Je rapporte ce fait comme la preuve la plus frappante de la confusion des idées sur c
favorable à tous les genres de poésies sublimes que le vers rimé. La preuve la plus convaincante nous en est offerte par Milt
attribuer à une espèce d’accord que les hommes ont fait entre eux. La preuve la plus claire qu’on en puisse alléguer est cette
ts, tandis qu’ils ne comprennent rien au langage les uns des autres : preuve bien évidente que les caractères chinois, indépen
partie la plus importante de la grammaire. Nous avons actuellement la preuve de ce que j’ai avancé tout à l’heure, que de tout
a proposition principale ; nous croyons que nous allons avoir quelque preuve de cette amitié du roi et de la reine pour Tillot
ention. Cicéron et Quintilien nous en fournissent à chaque instant la preuve . Ils passent légèrement sur les autres qualités,
le figure, lorsqu’elle est heureusement amenée ; et nous en voyons la preuve dans cet exemple. On finit de cette manière avec
tte opération de l’esprit est toujours agréable ; et nous en avons la preuve dans l’empressement avec lequel les enfants saisi
rivains dont les ouvrages sont d’un style uni. Peu d’auteurs ont fait preuve de plus de capacité. Tous ses sujets, sérieux ou
s éclatantes, joint des défauts grands et nombreux. Nous en avons une preuve dans M. Blackwell d’Aberdeen, l’auteur de la Vie
de Cicéron, n’échappèrent point à ses contemporains. Nous en avons la preuve dans Quintilien et dans l’auteur du dialogue inti
s parties surveillent et se déclarent. Celui qui donne les meilleures preuves de son instruction, de son éloquence et de son ha
voir empoisonné Oppianicus ; mais, comme on n’en pouvait alléguer des preuves bien certaines, on n’insistait pas beaucoup là-de
pianicus, et toutes avaient reconnu ou avaient semblé reconnaître des preuves de corruption. Aussi ne manquait-on pas d’insinue
du, et démontre qu’on ne pouvait pas alléguer la moindre apparence de preuve . Reste donc la péroraison, c’est-à-dire la conclu
ervile d’un seul maître éteint le génie, ou, pour mieux dire, est une preuve qu’on en est entièrement dépourvu. À l’égard du s
arration, et chacune de ces qualités renferme, dans sa définition, la preuve de son importance. La clarté doit régner dans tou
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
s vous exposez ; c’est-à-dire, auquel vous vous exposez : = voyez les preuves d’où je tire cette conséquence, c’est-à-dire, don
’est-à-dire, qui passaient, ou qui se sont présentées pour passer. La preuve complète de ce que je viens d’avancer, se trouve
nom se n’est régi que par le verbe actif séduire. N’est-ce pas là une preuve bien claire, que l’Académie a pleinement adopté l
totalement et sans réserve. Voici l’exemple que l’Académie apporte en preuve . On dira également : il n’a pas d’esprit ; il n’a
74 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
que nous applaudirons surtout, c’est que M. l’abbé Piron, qui a fait preuve d’un goût parfait dans le choix de ses exemples,
75 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
e ; ce n’est pas qu’il soit estimé, mais c’est qu’elle plaît. Et pour preuve infaillible de ce que je dis, qu’on se transporte
plans, à la solidité, à l’habile disposition et au tissu serré de ses preuves , à l’abondance substantielle de ses développement
t convenir à un Dieu. L’orateur établira cette proposition sur quatre preuves  : 1. Il faut être Dieu pour prédire infaillibleme
, ou, si vous voulez, un Homme-Dieu167 ? Ne séparons point ces quatre preuves , et vous avouerez qu’il n’y a point d’esprit rais
ent la vie, mais il la quitta de lui-même. Concluons par une dernière preuve , mais essentielle ; c’est de voir un homme que l’
ême auteur, comme l’Œdipe 207 et les Horaces de Corneille, en sont la preuve . Si cependant il est permis de faire entre eux qu
le lui survit, la Providence est justifiée. Quand je n’aurais d’autre preuve de l’immatérialité de l’âme que le triomphe du mé
XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais sans preuve certaine, que, pour plaider auprès du grand roi l
                    Une telle aventure Des jeux de la fortune est une preuve sûre. Grâce au ciel, votre sœur est digne de son
re ? et sur quelles alarmes ? ÉGISTHE. Va, je me crois son fils : mes preuves sont ses larmes, Mes sentiments, mon cœur par la
merveille les grâces et les beautés. On peut en offrir bien d’autres preuves que cette lettre. Ailleurs, elle écrit à sa fille
e se vivifie son génie, c’est là qu’il va chercher ses divisions, ses preuves , ses images. « Au lieu de citer les livres saints
notamment d’accepter les changements proposés, et en cela même il fit preuve de jugement. M. Sainte-Beuve a dit dans un articl
de la France. Si, à cet égard, sa prodigalité fut sans excuse, il fit preuve souvent d’une générosité plus éclairée et plus lo
dont il fait parade en l’absence du péril, il est aisé de prévoir les preuves comiques qu’il donnera bientôt de sa faiblesse.
plus d’une phrase, se prend encore pour quelque chose. 606. Nouvelle preuve que le patois du peuple n’est autre que ce qui ét
Molière, appelé par Voltaire le législateur des bienséances, faisait preuve en effet d’infiniment de convenance et de tact, e
dit, et qui produisit un enthousiasme dont on peut voir une curieuse preuve dans l’Histoire de Bossuet par le cardinal de Bau
ui présente Cléopâtre (Rodogune, act. V, sc. iv) : Donnez donc cette preuve  ; et, pour toute réplique, Faites faire un essai
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
ublia dans la suite, le grand effet qu’ils produisirent alors est une preuve du mérite réel qu’ils avaient. Catilina, que deva
de la prudence humaine, que je fonde l’espoir du succès, mais sur les preuves fréquemment renouvelées de la protection des Dieu
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
orts pour rendre cette harmonie ; on s’en aperçoit, et c’est déjà une preuve de son infériorité et un caractère de faiblesse.
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
qu’un recueil d’observations faites sur ce qui existait déjà ; et la preuve , c’est que les rhéteurs ne se servent que d’exemp
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
dats français sont braves, — servira à la fois de développement et de preuve à celle-ci : tous les Français sont braves. « Spa
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
ut, il doit même mettre de l’art dans son discours, bien ordonner ses preuves , les développer avec vigueur, argumenter avec l’é
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
es des savants, qui forment son principal titre littéraire. Il y fait preuve d’un savoir très-étendu et très-varié, d’une rais
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
u’il soit nécessaire de rejeter les ornements de tout genre ; on fait preuve de goût en les employant dans l’occasion, si tout
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ncevant faiblement ou en l’exprimant d’une manière ridicule. C’est la preuve la plus complète de l’absence totale, ou du moins
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
entre autres, Platon, Plutarque et Tite-Live, chez les anciens, pour preuve de la vérité de cette assertion. La force ou la f
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
urquoi faut-il qu’il y ait des gens qui demandent encore de nouvelles preuves , après ce qui s’est passé sous leurs yeux ? Pourq
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
habiles, et néologisme devient synonyme de paresse ou d’ignorance. La preuve en est que les plus grands écrivains, ceux qui on
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
e. Il est plus court de prononcer d’un ton décisif, et qui emporte la preuve de ce qu’on avance, ou qu’elle est exécrable, ou
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
louange Qui demeure éternellement. 2. Voy. dans les Odes, I, 3, la preuve de cette affection touchante. Cf. les Satires d’H
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
e), grand maréchal-des logis de la maison du roi. Il donna de grandes preuves de valeur au passage du Rhin. Centaures, Monstre
rand Condé, le premier rang parmi eux. Ses services distingués et les preuves éclatantes qu’il donna de son génie supérieur, lu
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
rême ? Celui qui nous a créés tous doit être manifeste à tous, et les preuves les plus communes sont les meilleures, par la rai
contre ses ouvrages, je réponds que vous êtes assez instruit par des preuves incontestables que non-seulement cela est très-fa
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
vait pour lui le plus grand de tous les avantages, celui d’appuyer de preuves sans réplique tous les faits qu’il rapporte, et t
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
Chapitre XV. de l’élocution Voici une nouvelle preuve de l’infirmité de la parole humaine, un nouvel ex
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
et fatigants. Fléchier veut dire que mademoiselle de Rambouillet fit preuve d’une sagesse au-dessus de son âge. « Qui ne sait
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
isait dans une boutade poétique :                                 La preuve irrécusable Que ce monde est mauvais, c’est que p
95 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ère, Hésiode, Anacréon, Théocrite, Hérodote et Xénophon en offrent la preuve irrécusable. Parmi les Romains, nous trouvons aus
faut le convaincre, et on y parvient en offrant à son entendement la preuve que ce qu’on avance est conforme à la raison. L’o
ours contre Antoine, ses Verrines et ses Catilinaires, en offrent des preuves remarquables. Mais à côté des brillantes qualités
lent ; et l’affluence des clients suivra toujours celui qui donne les preuves les moins équivoques de ses connaissances, de son
le du troisième. Ainsi, sans laisser les juges dans l’incertitude, la preuve va toujours en augmentant, nul endroit de son dis
, la fermeté qui résulte de la conviction et de la confiance dans les preuves , la décence dans les mouvements et dans l’emploi
modèle ; mais la servile imitation éteint le génie, ou plutôt est une preuve de l’absence totale de cette faculté. À l’égard d
ves qui le suivaient de loin. Plusieurs de ces derniers donnèrent des preuves de courage et de fidélité. Une partie fut massacr
sé d’avoir assassiné le parent dont il était héritier présomptif. Les preuves directes manquaient ; mais « vous attendiez sa su
ui plaidait pour l’accusé, s’empara de cette circonstance comme d’une preuve de la fausseté de l’accusation : An tu, M. Calli
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
s humaines. Les écrivains sérieux, comme les comiques, en donnent des preuves et des exemples. Fléchier en parlant de Turenne :
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
entiments. Le genre simple est donc plus particulièrement propre à la preuve , quoiqu’il soit quelquefois pathétique et touchan
98 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
is la justice de sa cause. lre partie. Quand bien même les prétendues preuves alléguées par l’accusateur seraient admissibles,
d la parole : il établit que Jean est coupable ; il n’en veut d’autre preuve que son refus de comparaître devant ses juges. Il
cier à qui il fit sur-le-champ subir le même sort, pour supprimer les preuves du crime. Quelque temps après, il empoisonna son
oisonna son souverain et monta sur le trône ; mais, en supprimant les preuves du meurtre, il s’était perdu par ses propres préc
it à la fois le dénonciateur et le témoin. Il n’y avait point d’autre preuve  ; cependant Vibius le père fut condamné, parce qu
indiquons pas, afin que les élèves s’exercent à trouver eux-mêmes des preuves et à les disposer dans l’ordre le plus convenable
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
veloppement par l’étymologie est souvent insuffisant. Vous en avez la preuve à propos de la rhétorique même, au commencement d
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
l’expose. Est-elle complexe, ou renferme-t-elle, quoique simple, des preuves ou arguments d’espèce diverse, la division la par
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