Lorsque l’exposition du fait est terminée, l’orateur présente ses
preuves
. C’est l’objet de la confirmation, partie la plus
les passions ne sont souvent que des accessoires. Il faut choisir ses
preuves
avec discernement, les arranger dans l’ordre qu’o
xposés, et en un leur donner le développement nécessaire. Rejeter les
preuves
faibles est un travail préliminaire auquel il fau
se soumettre. Il ne faut pas toutefois, en le faisant, confondre les
preuves
faibles avec les probabilités. Celles-ci servent
s comme la foudre, mais qui frappe vivement et à coups redoublés. Les
preuves
faibles sont la plupart étrangères au sujet ; s’e
au sujet ; s’en servir, ce serait faire soupçonner que l’on manque de
preuves
fortes et conciliantes. C’est dans le développeme
veloppement de ces dernières, comme dans la manière de corroborer les
preuves
médiocres, que se montre le talent de l’orateur h
s les idées accessoires qu’elle fait naître, il rend par ce moyen une
preuve
palpable, sans recourir aux mots inutiles. D’un a
uve palpable, sans recourir aux mots inutiles. D’un autre côté chaque
preuve
est traitée séparément, afin que l’esprit saisiss
ainsi que l’orateur produit la conviction. Cette adresse à manier la
preuve
est un art à part que les rhéteurs nomment amplif
1° le soin de prouver ce qui est évident ; 2° le souci d’épuiser une
preuve
suffisamment saisie par l’auditeur ; 3° la précau
solidement appuyé sa cause, l’orateur doit s’occuper de détruire les
preuves
de ses adversaires. Il y parvient par la Réfutati
cette partie se confond avec la confirmation. Lorsqu’on a établi une
preuve
, on cherche à détruire les objections qu’on peut
euve, on cherche à détruire les objections qu’on peut y faire, ou les
preuves
contraires que l’adversaire a exposées. La réfuta
d’une mauvaise cause ? Non, sans doute. Il cherchera à affaiblir les
preuves
, il les séparera pour détruire la force de leur r
On doit entendre par lieux d’argumens, des sources d’où l’on tire les
preuves
, et par lieux communs, le développement, l’orneme
r lieux communs, le développement, l’ornement, l’amplification de ces
preuves
. Par exemple, vous tirez argument des habitudes d
r aucun prix à une méthode qui nous apprend à découvrir les moyens de
preuves
et de conviction dont une cause est susceptible e
réfutation ; elles disent que l’orateur, pour assurer l’effet de ses
preuves
, doit chercher à détruire les raisonnemens dont s
mière leur suffirait, et une vérité, présentée à leur esprit avec ses
preuves
, obtiendrait sans peine leur acquiescement ; mais
par des pensées justes, par des raisonnemens bien enchaînés, par des
preuves
solides. C’est le fruit du jugement. Ce que c’es
choses et des personnes. L’invention doit trouver dans les choses les
preuves
qu’elles fournissent ; dans la personne de celui
l’émouvoir. (Arist. , Rh., l. I, c. 2.) Chapitre premier. Des
preuves
ou moyens tirés des choses. Définition de la
er. Des preuves ou moyens tirés des choses. Définition de la
preuve
. Tout ce qui est propre à établir une vérité, à
est propre à établir une vérité, à constater un fait, porte le nom de
preuve
. Son importance. Les preuves sont le soutien so
é, à constater un fait, porte le nom de preuve. Son importance. Les
preuves
sont le soutien solide de tout le discours, et pa
gures et toutes les autres sortes d’ornemens, viennent au secours des
preuves
, et ne sont employées que pour les faire valoir.
à quoi l’on ne peut parvenir que par la force du raisonnement et des
preuves
. » (L. 5, c. 8.) L’attention de l’orateur doit
L’attention de l’orateur doit porter sur trois choses par rapport aux
preuves
. Il est donc, avant tout, du devoir de l’orateur
Il est donc, avant tout, du devoir de l’orateur, 1°. de chercher les
preuves
dont il doit se servir ; 2°. de se faciliter les
r donner toute la force possible. Article premier. Sources des
preuves
. Sources des preuves pour les trois genres d
ssible. Article premier. Sources des preuves. Sources des
preuves
pour les trois genres de causes. Aristote dit :
définit le lieu, « un siége d’argument, et l’argument ce qui sert de
preuve
à une chose douteuse : licet definire, locum esse
ens avec ce qu’on appelle lieux communs. Ceux-là sont les sources des
preuves
; ceux-ci en sont le développement, l’ornement, e
question de fait. Question de droit. Dans quelles circonstances la
preuve
par témoins peut-elle être admise, ou doit-elle ê
cide le cas sans obscurité. Nous allons voir quelle est la nature des
preuves
qui se rattachent à chacune de ces deux questions
s qui se rattachent à chacune de ces deux questions. Deux espèces de
preuves
selon les anciens. Les anciens distinguent deux
mens, et qui se tirent des circonstances et de la nature des choses.
Preuves
non artificielles. Les preuves de la première es
nstances et de la nature des choses. Preuves non artificielles. Les
preuves
de la première espèce sont appelées non artificie
argumentatione oratoris collocata sunt. (De orat., l. II, n°. 116.)
Preuves
artificielles. Toutefois, Quintilien avoue que c
it fourni par la cause. Nouvelle dénomination de ces deux espèces de
preuves
. Un magistrat de nos jours, aussi distingué par
s, en propose une plus satisfaisante qu’il tire de la nature même des
preuves
judiciaires1. Il les divise en preuves directes o
’il tire de la nature même des preuves judiciaires1. Il les divise en
preuves
directes ou d’identité, et en preuves indirectes
judiciaires1. Il les divise en preuves directes ou d’identité, et en
preuves
indirectes ou par l’analogie. Preuves directes o
directes ou d’identité, et en preuves indirectes ou par l’analogie.
Preuves
directes ou d’identité. Les preuves directes ou
s indirectes ou par l’analogie. Preuves directes ou d’identité. Les
preuves
directes ou d’identité sont celles qui établissen
ment avec lequel elle n’est qu’une et même chose, elles répondent aux
preuves
non artificielles des anciens. Preuves indirecte
me chose, elles répondent aux preuves non artificielles des anciens.
Preuves
indirectes ou par analogie. Les preuves indirect
artificielles des anciens. Preuves indirectes ou par analogie. Les
preuves
indirectes ou par analogie sont celles qui n’étab
première classe appartiennent les lois, les jugemens, les actes, les
preuves
écrites, les témoignages ; dans la seconde, se ra
t les indices, les présomptions, les inductions en général. 1°. Des
preuves
directes ou d’identité. Caractère des preuve
général. 1°. Des preuves directes ou d’identité. Caractère des
preuves
d’identité ; pourquoi elles peuvent tomber en dis
reuves d’identité ; pourquoi elles peuvent tomber en discussion. Les
preuves
de cette espèce portent avec elles, à la vérité,
é. Mais cette manifestation n’est pas égale dans toutes ces sortes de
preuves
, et n’est pas toujours complète dans chacune d’el
s ou assez étendus pour exclure toute controverse. Voilà pourquoi les
preuves
positives de leur nature tombent néanmoins en dis
n examen approfondi, se rendre familier le principe de chacune de ces
preuves
, pour les savoir traiter d’une manière abstraite
et les circonstances. Des Lois. Quand la loi fait fonction de
preuves
. Les lois ne font pas fonction de preuves dans t
nd la loi fait fonction de preuves. Les lois ne font pas fonction de
preuves
dans toutes les causes. Dans celles où le fait se
n que comme conséquence. Dans les questions de droit, la loi vient en
preuve
lorsqu’il s’agit de fixer le droit des personnes.
moyens dans la plaidoirie plusieurs sortes de jugemens, les uns comme
preuve
, les autres comme autorité seulement. Comme preu
ns, les uns comme preuve, les autres comme autorité seulement. Comme
preuve
. Comme preuve, des jugemens déjà rendus entre le
me preuve, les autres comme autorité seulement. Comme preuve. Comme
preuve
, des jugemens déjà rendus entre les parties, avan
ment dans les termes. Des actes et des écrits en général. La
preuve
qui résulte d’un écrit est en raison de l’identit
t est en raison de l’identité de cet écrit avec le fait contesté. La
preuve
qui résulte d’un acte ou d’un écrit est en raison
contestation sur l’exécution des conventions, le pacte primitif fera
preuve
plus directe et plus positive de la constitution
elatifs à cette société. Ce principe, applicable à tous les genres de
preuves
, doit régler la manière de discuter les actes et
eux. Des témoignages. Des témoignages. On place au rang des
preuves
directes et positives, les témoignages qui résult
des témoins dignes de foi, et attestant précisément les faits dont la
preuve
est requise. Hors ces points formels, la matière
pprécie le nombre et la concordance des témoignages, etc…. 2°. Des
preuves
indirectes ou par l’analogie. Définition des
2°. Des preuves indirectes ou par l’analogie. Définition des
preuves
indirectes. On comprend sous ce titre tout ce qu
Celles qui ont entre elles de l’analogie sont propres à se servir de
preuves
l’une à l’autre. D’où il suit que la preuve est e
t propres à se servir de preuves l’une à l’autre. D’où il suit que la
preuve
est en raison de l’analogie, et que plus les circ
’analogie, et que plus les circonstances par lesquelles on veut faire
preuve
s’éloignent du fait contesté, moins elles ont de
moins elles ont de force, et plus la question reste conjecturale. Les
preuves
indirectes ne peuvent avoir lieu que sur la conte
s la loi. On voit, d’après ce que nous venons de dire, que toutes les
preuves
qu’emploie l’orateur du Barreau ne sont pas certa
pars maxima consistit argumentationis. (L. V, c. 10)1 . C’est à ces
preuves
que les anciens ont assigné certains lieux. C’es
uves que les anciens ont assigné certains lieux. C’est à l’ordre des
preuves
dont nous nous occupons maintenant, que les ancie
’ils traitent, les empêche d’aller chercher au loin et d’employer des
preuves
hors-d’œuvre et qui n’ont aucun rapport au sujet
mple : il a une cicatrice, donc il a reçu une blessure. De toutes les
preuves
c’est la plus absolue ; mais c’est aussi la plus
du fait à prouver, plus les probabilités s’élèvent à la valeur d’une
preuve
. Les indices matériels ont ordinairement plus de
r ira prendre les moyens de les asseoir, ou de les combattre. Des
preuves
par induction. Définition de l’induction. D
uves par induction. Définition de l’induction. Dans l’ordre des
preuves
judiciaires, on entend par induction une conséque
II, n. 102.) Article II. De la manière de développer les
preuves
dans le discours. Liaison qu’il y a entre la
e la rhétorique et la logique. Ce n’est pas assez d’avoir trouvé les
preuves
que comporte un sujet ; il faut encore, pour en f
fut toujours mis au nombre des prodiges et des monstres, par quelles
preuves
, Érucius, ne devez-vous pas appuyer votre accusat
l’accusation doit être fondée sur les motifs les plus solides et les
preuves
les plus fortes ; Or Caïus Érucius, accusateur de
fortes ; Or Caïus Érucius, accusateur de Roscius, ne présente aucune
preuve
ni aucun motif qui puisse faire croire que Rosciu
on. Aristote regarde l’enthymème oratoire comme la plus puissante des
preuves
, en ce qu’il frappe les esprits d’une lumière imp
ailleurs qu’à la fin cette dernière raison qui fait la plus forte des
preuves
morales. C’est, en quelque sorte, le dernier coup
faut appliquer. Voyez ce que nous en avons dit, art. Ier. § III, des
preuves
indirectes ou par l’analogie. Deuxième espèce d’
la matière ; car chaque espèce de rapport peut fournir une espèce de
preuve
, et chaque espèce de preuve peut nous donner auta
èce de rapport peut fournir une espèce de preuve, et chaque espèce de
preuve
peut nous donner autant de sortes d’argumens qu’e
ant. Voyez chap. II. Article III. Des moyens de donner aux
preuves
toute la force possible. Moyens de renforcer
ner aux preuves toute la force possible. Moyens de renforcer les
preuves
. Ces moyens dépendent de la clarté qu’on répand
les preuves. Ces moyens dépendent de la clarté qu’on répand sur les
preuves
, et de l’adresse avec laquelle, en les donnant, o
ssaire, l’est particulièrement dans la déduction et la discussion des
preuves
; on prouve difficilement ce qu’on ne rend pas cl
uatre choses concourent à la clarté de l’argumentation : le choix des
preuves
, la propriété des mots, la précision des phrases,
ts, la précision des phrases, l’analogie des propositions. Choix des
preuves
. Et d’abord il est nécessaire que l’orateur fass
ent à d’autres qui en ont davantage. Pour moi, quand je rassemble mes
preuves
, j’ai soin de les peser et non pas de les compter
dans le choix dont il s’agit. Il recommande de ne pas recourir à des
preuves
vagues et communes à plusieurs sujets ; comme, pa
tout cela lui est commun avec beaucoup d’autres ; mais d’employer des
preuves
propres et particulières au sujet que l’on traite
ositions L’analogie des propositions n’est pas moins importante. Une
preuve
n’est que la vérité d’une chose démontrée par une
chose à prouver avec celle qui sert à prouver, qu’est la valeur de la
preuve
; et c’est dans l’analogie des propositions emplo
En prenant cette notion élémentaire pour règle dans la déduction des
preuves
, on peut se promettre d’arriver à une démonstrati
lique. C’est ce qu’on ne doit jamais perdre de vue. Enchaînement des
preuves
. Les preuves tirent beaucoup de force de la plac
e qu’on ne doit jamais perdre de vue. Enchaînement des preuves. Les
preuves
tirent beaucoup de force de la place qu’on leur d
néanmoins, trouvera plus de moyens que l’autre. » (L. V, c. 10.) Les
preuves
ne doivent point paraître isolées et indépendante
suivant. (Voyez chap. 3.) Comment juger de la force intrinsèque des
preuves
? Mais comment juger de la force intrinsèque des
insèque des preuves ? Mais comment juger de la force intrinsèque des
preuves
oratoires ? Il nous reste à faire à ce sujet une
nous reste à faire à ce sujet une observation importante. Pour qu’une
preuve
oratoire soit concluante, il faut que le principe
l peut être faux, absurde même ; et dans ce cas, s’il est reconnu, la
preuve
n’en sera que plus forte ; et c’est là la plus gr
sera que plus forte ; et c’est là la plus grande différence entre une
preuve
oratoire et une preuve philosophique. Il suit de
t c’est là la plus grande différence entre une preuve oratoire et une
preuve
philosophique. Il suit de là qu’une même preuve p
reuve oratoire et une preuve philosophique. Il suit de là qu’une même
preuve
peut être excellente pour certaines personnes, et
ent de face. La spoliation serait un bienfait, la cruelle avarice une
preuve
d’amitié, la cession arrachée par la terreur un d
comment l’effet des passions est lié avec la nature de l’homme. « Les
preuves
, dit-il, font penser aux juges que votre cause es
ens qui fussent capables de trouver assez habilement ce qui sert à la
preuve
…. Mais échauffer, entraîner le juge, faire naître
icieuses par les passions nobles1. L’histoire nous fournit plus d’une
preuve
de la nécessité du secours des passions pour prév
avoir examiné la matière sous toutes ses faces, trouvé et disposé les
preuves
. C’était la méthode d’Antoine. (De Orat., l. II,
opositions composées celles où plusieurs objets demandent chacun leur
preuve
à part. Ainsi Démosthène, en accusant Eschine d’a
r. Les propositions simples, étant souvent appuyées sur deux ou trois
preuves
principales, présentent aussi plusieurs aspects s
lutôt pour augmenter toujours l’intérêt des faits, la progression des
preuves
, la force du raisonnement, et la véhémence des mo
bref, qu’on ne doit y traiter qu’un seul point, ou que la liaison des
preuves
conduit assez l’esprit sans qu’on soit obligé d’a
dent ; développons les autres. § Ier. De l’ordre ou arrangement des
preuves
. De l’arrangement des preuves. Est-il une d
Ier. De l’ordre ou arrangement des preuves. De l’arrangement des
preuves
. Est-il une disposition des preuves, un ordre da
euves. De l’arrangement des preuves. Est-il une disposition des
preuves
, un ordre dans l’argumentation que l’art indique
erminant. Il n’approuve pas la méthode de ceux qui commencent par les
preuves
les plus faibles ; « Car, selon lui, il importe b
et le besoin de la cause peuvent seuls déterminer la disposition des
preuves
, « pourvu néanmoins que le discours ne décline ja
tenir, et que l’état de la question détermine seul la disposition des
preuves
et la méthode à suivre dans leur discussion ; que
, selon ce principe : Semper augeatur et crescat oratio. L’ordre des
preuves
dépend du sujet que l’on traite. Un exemple célè
ui existe entre les choses. En général, il y a dans la déduction des
preuves
une marche naturelle qui a son principe dans la r
principe dans la relation des choses et la génération des idées. Les
preuves
d’un même fait ou d’une même proposition se tienn
estions de fait que ces documens conviennent particulièrement, et aux
preuves
par les indices et les inductions. Dans les quest
ication d’une loi, de la discussion de son texte et de son esprit, la
preuve
n’est qu’une argumentation établie sur des princi
rales, un champ aussi riche que vaste. Ce qui est pur raisonnement et
preuve
directe du point dans lequel consiste la cause, e
rt. Éloquence de la Chaire.) § II. Des repos dans l’exposition des
preuves
. Des repos dans l’exposition des preuves. O
s dans l’exposition des preuves. Des repos dans l’exposition des
preuves
. On établit des repos dans l’exposition des preu
l’exposition des preuves. On établit des repos dans l’exposition des
preuves
par une observation, par des réflexions qui arrêt
ontention et le rebute. § III. De la variété dans l’exposition des
preuves
. Importance de la variété. La variété est u
éralités, et des unes aux autres, selon les convenances ; isolant les
preuves
à raison de leur importance, ou les accumulant po
i nous sont fournies par Aristote et Quintilien. En quoi consiste la
preuve
dans le panégyrique. 1°. Dans le panégyrique, au
e la preuve dans le panégyrique. 1°. Dans le panégyrique, au lieu de
preuves
, on se sert simplement d’amplifications ; montran
suppose que le sujet qu’on traite est vrai, rarement on en vient à la
preuve
, à moins que la chose de soi fût difficile à croi
tout ce qu’il dit. 3°. Aristote donne un avis important touchant la
preuve
, c’est de ne pas chercher à en apporter sur tout
nnues et plus claires d’elles-mêmes, que celles qu’ils apportaient en
preuve
. (Loc. cit.) L’orateur ne doit pas négliger d’ex
rateur ne doit pas négliger d’exciter les passions en développant ses
preuves
. 4°. Quoique la péroraison soit, à proprement pa
nt conforme ; et quand il s’agira de la qualité de l’action, à chaque
preuve
il pourra ajouter un sentiment. » Cependant il aj
èrement achever de convaincre les esprits en résumant les principales
preuves
; en second lieu, achever de toucher les cœurs en
lesquelles on les aura refutés et détruits. Par là, non-seulement la
preuve
, mais la réfutation sera présente à l’auditeur, e
iser, mais réserver ce qu’ils ont de plus frappant pour échauffer les
preuves
qui doivent suivre le récit, et pour animer la pé
n effet, détruire les principes sur lesquels l’adversaire a fondé ses
preuves
, ou montrer que de bons principes il a tiré de fa
pour avoué ce qu’on lui conteste ; rompre ses mesures en divisant ses
preuves
pour les affaiblir, en le faisant tomber en contr
parle avec une confiance et une autorité qui tient presque lieu de la
preuve
, et qui impose à tel point que l’on n’ose douter
que d’Antoine : « Si je trouve, dit-il, plus d’avantage à réfuter les
preuves
de mon adversaire, qu’à établir les miennes, c’es
blir le second, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on forme un corps de
preuves
capable de renverser de son poids les objections
ts de réunion ; elles mettent de l’enchaînement entre les différentes
preuves
et les différentes parties de l’oraison, qui, lié
uter par nos propositions ou par celles de la partie adverse, par nos
preuves
les plus fortes, ou par les plus faibles ; si une
ut les conduire comme pas à pas ; s’il est à propos de réfuter chaque
preuve
de l’adversaire en détail, ou toutes ensemble ; s
de ces trois genres de style : l’exorde au moyen, la narration et la
preuve
au genre simple ; la péroraison au genre sublime.
e sentiment le plus marqué dans l’impression qu’il produit : nouvelle
preuve
que le discours ne peut être longtemps sublime, m
uons, ajoute-t-il ; ce qui sert à plaire pour persuader, est bon. Les
preuves
solides et bien expliquées plaisent sans doute. C
ce qu’elles ajoutent à la pensée principale, et lui servent comme de
preuve
et de développement. La Bruyère va nous en fourni
cher et de plaire. Pour instruire, il a recours à l’exposition et aux
preuves
; pour toucher, aux sentimens et aux passions qui
le pas qu’il soit fort nécessaire d’avoir recours aux figures dans la
preuve
, cependant elles contribuent beaucoup à rendre cr
e, etc…. Dans cette partie, plus que dans toute autre, l’orateur fait
preuve
d’esprit et de sagacité. Les Campaniens demandant
atière, et qu’il est fortement persuadé lui-même, puisqu’il abonde en
preuves
et en moyens de persuasion. Quoique en général l’
e persuasion. Quoique en général l’amplification emporte l’idée d’une
preuve
développée avec une certaine abondance, il ne fau
er au raisonnement plus de grâce et de force, et pour rendre ainsi la
preuve
plus capable de faire impression. Si l’orateur a
at et la dernière conséquence tirée avec vivacité d’un récit ou d’une
preuve
qui précède. Est epiphonema rei narratœ vel prob
et il n’y a point de voie plus certaine pour aller à l’enflure. » La
preuve
de ce que dit ici Quintilien nous est fournie par
« La fortune donna-t-elle jamais aux rois superbes de plus éclatantes
preuves
de leur fragilité ! Elle n’est plus cette ville f
e-champ. L’esprit, par une agilité étonnante, occupé en même temps de
preuves
, des pensées, des expressions, de l’arrangement,
rd l’ordre et la division du discours, les différentes parties et les
preuves
de chaques partie, en sorte qu’elles s’enchaînent
lien, les différentes parties du discours, l’exorde, la narration, la
preuve
et la péroraison, se prononcent différemment. To
le rendrait suspect, et plus il s’écarterait du véritable but. A la
preuve
, Pour les preuves, la prononciation doit en être
ct, et plus il s’écarterait du véritable but. A la preuve, Pour les
preuves
, la prononciation doit en être toujours proportio
t de la force tout ensemble. » (L. XI, c. 3.) Dans l’exposition des
preuves
, on prendra, suivant les circonstances, le ton si
ns préliminaires 1 Livre premier. De l’invention 7 Chap. Ier. Des
preuves
ou moyens tirés des choses 10 Art. Ier. Sources
er. Des preuves ou moyens tirés des choses 10 Art. Ier. Sources des
preuves
11 § I. Éloquence de la tribune 14 § II. Éloque
. Éloquence du panégyrique 21 § IV. Éloquence du barreau 26 1°. Des
preuves
directes ou d’identité 31 Des lois 32 Des jugem
. Des actes et des écrits en général 33 Des témoignages 34 2°. Des
preuves
indirectes ou par l’analogie ibid. Des indices 3
tes ou par l’analogie ibid. Des indices 38 Des présomptions 39 Des
Preuves
par induction ibid. Art. II. De la manière de d
reuves par induction ibid. Art. II. De la manière de développer les
preuves
dans le discours 41 § Ier. De l’idée et du jugem
e l’exemple 78 De la méthode 84 Art. III. Des moyens de donner aux
preuves
toute la force possible 88 Chap. II. Des moyens
on 149 Chap. III. De la confirmation 156 § I. De l’arrangement des
preuves
ibid. § II. Des repos dans l’exposition des preu
’arrangement des preuves ibid. § II. Des repos dans l’exposition des
preuves
160 § III. De la variété dans l’exposition des p
xposition des preuves 160 § III. De la variété dans l’exposition des
preuves
ibid. Chap. IV. De la péroraison 163 Chap. V.
et de la persuasion. 1. Convaincre, c’est réduire quelqu’un par des
preuves
évidentes ou par le raisonnement à demeurer d’acc
quelles sources se tirent les moyens de persuasion. Définition de la
preuve
. Son importance. L’attention de l’orateur doit po
L’attention de l’orateur doit porter sur trois choses par rapport aux
preuves
. Sources des preuves pour les trois genres de cau
eur doit porter sur trois choses par rapport aux preuves. Sources des
preuves
pour les trois genres de causes. Ce que c’est que
es de questions. Question de fait. Question de droit. Deux espèces de
preuves
selon les anciens. Preuves non artificielles. Pre
e fait. Question de droit. Deux espèces de preuves selon les anciens.
Preuves
non artificielles. Preuves artificielles. Nouvell
Deux espèces de preuves selon les anciens. Preuves non artificielles.
Preuves
artificielles. Nouvelle dénomination de ces deux
. Preuves artificielles. Nouvelle dénomination de ces deux espèces de
preuves
. 1. M. Delamalle, conseiller d’état, dans ses In
n. Nous y avons puisé tout ce qui a rapport à nos usages judiciaires.
Preuves
directes ou d’identité. Preuves indirectes ou par
i a rapport à nos usages judiciaires. Preuves directes ou d’identité.
Preuves
indirectes ou par analogie. Caractère des preuves
ctes ou d’identité. Preuves indirectes ou par analogie. Caractère des
preuves
d’identité ; pourquoi elles peuvent tomber en dis
uoi elles peuvent tomber en discussion. Quand la loi fait fonction de
preuves
. Jugemens employés comme moyens. Comme preuve. Co
a loi fait fonction de preuves. Jugemens employés comme moyens. Comme
preuve
. Comme autorité. La preuve qui résulte d’un écrit
ves. Jugemens employés comme moyens. Comme preuve. Comme autorité. La
preuve
qui résulte d’un écrit est en raison de l’identit
t contesté. Des témoignages. Ce qui en fait la valeur. Définition des
preuves
indirectes. Ce qui en fait la force. 1. Argument
ecessariè demonstrans. (Cic, de inv. Rh.., l. I, n°. 29.) C’est à ces
preuves
que les anciens ont assigné certains lieux. Ces l
efois qu’un ornement de style ; mais il y en a une espèce qui sert de
preuve
, et c’est de celle-ci que nous parlons présenteme
définition dans le discours. De la division. Moyens de renforcer les
preuves
. Choix des preuves. Propriété des mots. Précision
discours. De la division. Moyens de renforcer les preuves. Choix des
preuves
. Propriété des mots. Précision des phrases. Analo
aisonnement est relative à la diversité des esprits. Enchaînement des
preuves
. Comment juger de la force intrinsèque des preuve
. Enchaînement des preuves. Comment juger de la force intrinsèque des
preuves
? Moyens que l’orateur tire des personnes. Les mo
-Liv., l. VII, c. 30.) Comment Eumène allègue pour recommandation les
preuves
de fidélité qu’il a données aux Romains. Persever
igueur, n’a que deux parties. Il appelle l’une proposition et l’autre
preuve
. « En effet, dit-il, proposer simplement une chos
on. Son importance. Son but. Moyens d’y arriver. De l’arrangement des
preuves
. Précepte de Cicéron à ce sujet. Précepte de Quin
. Précepte de Quintilien. Lequel des deux est préférable. L’ordre des
preuves
dépend du sujet que l’on traite. Il est indiqué o
nce de la chaire et celle du barreau. Des repos dans l’exposition des
preuves
. 1. Voyez le résumé partiel que Cicéron a fait a
parvient à varier les formes de l’argumentation. En quoi consiste la
preuve
dans le panégyrique. De l’exemple dans l’éloquenc
rateur ne doit pas négliger d’exciter les passions en développant ses
preuves
. La péroraison a deux objets à remplir. Achever d
scours n’est pas le même. Ton propre à l’exorde, A la narration, A la
preuve
, A la péroraison. Ton qui convient aux diverses f
pour les besoins de sa cause. Quand vous parlez, où cherchez-vous vos
preuves
, Athéniens ? Dans les circonstances du sujet que
de grands écoliers, vous asseoir sur les bancs. Nous savons d’autres
preuves
plus nombreuses, plus imprévues et plus irréfutab
uditoire, puis exposer les faits, préciser la question, fortifier ses
preuves
, réfuter celles de l’adversaire, concentrer tous
ire de divisions arbitraires ? En effet, comme on ne peut réfuter les
preuves
contraires sans établir celles qui sont favorable
ntendre, s’ils ne s’entendent pas eux-mêmes ? Ainsi, dans l’ordre des
preuves
, les uns placent les plus fortes au commencement,
plus besoin de clarté et de vraisemblance que dans l’enchaînement des
preuves
? Que conclure de ces critiques ? Que si la rhét
ez-vous à en tirer tous les développements et à en épuiser toutes les
preuves
. Assistez aux luttes des tribunaux, observez les
achever par la passion l’œuvre du raisonnement. L’exorde prépare les
preuves
, la narration et la péroraison les confirment. Si
e raisonnement s’anime, il se fortifie de ses affluents, qui sont les
preuves
; il devient lui aussi un fleuve qui renverse tou
c son sujet bien étudié et distribué en ses parties. Qu’il expose ses
preuves
dans l’ordre le plus logique et le plus serré, en
lus logique et le plus serré, en appuyant chaque raison principale de
preuves
secondaires ; qu’il unisse ses arguments par des
pas la moindre prise à la contradiction ; qu’il concentre toutes ses
preuves
dans la péroraison ; qu’il s’oublie surtout pour
sont connus, ils se contentent de les effleurer et courent droit aux
preuves
; s’ils sont obscurs, ils les éclaircissent ; s’i
remplacent la narration par le débat contradictoire des faits et des
preuves
; quelquefois, bien conduite, elle devient entre
entre leurs mains la plus forte et la plus convaincante de toutes les
preuves
. Supposons une cause vaste et importante, où la n
arme que votre adversaire tournera contre vous. L’échafaudage de vos
preuves
, privé de l’appui des faits qui sont sa base natu
sion : imitez leur savante simplicité. Que, dans votre narration, les
preuves
s’abritent derrière les faits comme les canons de
e est celui qui, ayant une cause à défendre, sait en tirer le plus de
preuves
et les ordonner le plus savamment. S’il joint à c
t au secours de notre infirmité et nous mettent, pour ainsi dire, les
preuves
en main. Ils en distinguent deux sortes : celles
s qui ne tiennent à la cause que par un lien artificiel : ce sont les
preuves
extrinsèques. Les recueils de ces arguments ou li
ne, qu’il n’y a pas de dénombrement si vaste qui contienne toutes les
preuves
applicables aux différents genres de causes qu’am
qu’il ait l’esprit étendu et orné, autour de cette idée générale les
preuves
accourent d’elles-mêmes se placer — les plus impo
orde en images saisissantes : son argumentation prend un corps et ses
preuves
deviennent des tableaux. Il ne démontre pas, il p
lle dans l’attaque plus que dans la défense. Sa manière d’établir ses
preuves
est de détruire celles de l’adversaire, et toute
vous le rendez intéressant. En général, quand vous aurez préparé vos
preuves
, mettez les plus fortes en lumière, et répandez s
es pour les mener à la poursuite. La péroraison est le ralliement des
preuves
dispersées dans la lutte oratoire. Je vous ai dit
vaste pour contenir une idée complète avec son cortége nécessaire de
preuves
et d’explications : « Quoi ! un homme qu’il aurai
devoir et ne le combats plus. Dans l’argumentation philosophique, les
preuves
sont les matériaux inertes de la discussion ; dan
asion. Il entre si bien dans l’esprit de son auditoire, il appuie ses
preuves
sur un si grand nombre de faits, il les dispose d
personnages qu’elle fait parler ou agir : arrivée à la discussion des
preuves
, elle devient aiguë et pénétrante ; elle imprime,
convenables au sujet. Dans le langage de l’école, il instruit par les
preuves
, il plait par les mœurs, il touche par les passio
de les faire connaitre tous, et nous devons parler successivement des
preuves
, des mœurs et des passions. Chapitre premier. D
s et des passions. Chapitre premier. Des moyens d’instruire, ou des
preuves
. 22. On entend par preuves les raisons ou les
premier. Des moyens d’instruire, ou des preuves. 22. On entend par
preuves
les raisons ou les motifs dont se sert l’orateur
se sert l’orateur pour appuyer la vérité qu’il veut démontrer. 23. La
preuve
est la partie fondamentale du discours, et c’est
cacher les autres moyens qu’il emploie. (Voir le nº iii) 25. Dans les
preuves
, on peut considérer d’abord les sources ou répert
présentant dans le discours. Nous parlerons donc, 1º des sources des
preuves
, qu’on appelle lieux oratoires ; 2º de la forme d
urces des preuves, qu’on appelle lieux oratoires ; 2º de la forme des
preuves
, ou argumentation. Article premier. Des sources
rme des preuves, ou argumentation. Article premier. Des sources des
preuves
, ou des lieux oratoires4. 26. Les preuves, con
premier. Des sources des preuves, ou des lieux oratoires4. 26. Les
preuves
, considérées relativement à leurs sources, se div
e origine, le bonheur que fait goûter cet amour mutuel, j’emploie des
preuves
intrinsèques ; si je prouve cette vérité par l’Éc
e, par les Pères de l’Église, par l’exemple des saints, j’emploie des
preuves
extrinsèques. 27. Les preuves intrinsèques dépend
par l’exemple des saints, j’emploie des preuves extrinsèques. 27. Les
preuves
intrinsèques dépendent du génie de l’orateur et d
es dépendent du génie de l’orateur et de la méditation du sujet : les
preuves
extrinsèques supposent de la mémoire et des conna
trinsèques supposent de la mémoire et des connaissances acquises. Les
preuves
intrinsèques plaisent davantage aux esprits d’éli
e les mystères de notre foi, qui ne peuvent être établies que par des
preuves
extrinsèques. 28. On appelle lieux oratoires, et
ines idées générales propres à diriger l’esprit dans la recherche des
preuves
ou des éléments de persuasion. Puisqu’il y a deux
s preuves ou des éléments de persuasion. Puisqu’il y a deux sortes de
preuves
, il y a aussi deux sortes de lieux oratoires : le
uls à ralentir le feu de la composition, à embarrasser le discours de
preuves
banales et vulgaires, et à détourner l’esprit de
oratoires et de vaincre les difficultés que présente l’invention des
preuves
, c’est de bien choisir son sujet. Vouloir traiter
nd pas, ou de ce qu’on n’entend qu’à demi ? Comment trouver alors des
preuves
solides et des raisons convaincantes ? C’est ici
re recusent, Quid valeant humeri. 53. Le second moyen de trouver des
preuves
solides et de les faire sortir du fond du sujet,
e dans une sérieuse méditation du sujet. Cette manière de trouver les
preuves
intrinsèques est la seule vraiment utile. Mise en
ncé, même aux talents ordinaires. 54. Un dernier moyen de trouver des
preuves
sans recourir aux lieux oratoires, c’est de lire
discours, dit Rollin, il faut qu’ils se rendent surtout attentifs aux
preuves
et aux raisons ; qu’ils les séparent de tout l’éc
’est se former un tableau exact de tout l’ensemble des pensées et des
preuves
. Voilà donc le principal secret de l’invention de
ées et des preuves. Voilà donc le principal secret de l’invention des
preuves
: bien choisir et bien méditer son sujet, s’être
n entend l’ensemble des procédés qui servent à montrer la force d’une
preuve
solide et à découvrir le vice des faux raisonneme
rement la vérité, l’orateur doit connaître les diverses formes que la
preuve
peut revêtir dans le langage ; et, pour éviter lu
t le plus fréquemment. Nous parlerons donc, 1º des diverses formes de
preuves
ou arguments, 2º des raisonnements vicieux qu’on
ικειρεω) est un syllogisme dont chaque prémisse est accompagnée de sa
preuve
. Presque tout le plaidoyer pour Milon se réduit à
n syllogisme abrégé ; l’épichérème est un syllogisme accompagné de sa
preuve
; le prosyllogisme, le dilemme et le sorite sont
lusion favorable à la vérité qu’on veut prouver. On donne ce nom à la
preuve
qu’on puise dans le lieu oratoire que nous avons
son éclat. Nous verrons plus loin quelles formes il faut donner à ses
preuves
pour plaire aux auditeurs. § II. Des sophismes
s ; lorsqu’une fois il aura renversé par de solides raisonnements les
preuves
d’un adversaire, il lui sera permis d’employer à
avance, et alors ces sortes de récits trouvent leur place à côté des
preuves
ou des mouvements auxquels ils se rapportent. D’a
de la narration judiciaire consiste à préparer l’esprit des juges aux
preuves
que l’on doit bientôt présenter dans la confirmat
répandre dans tout le discours. Si le fait n’est pas bien exposé, les
preuves
et les raisonnements qui le suivent seront mal co
ix qu’autant qu’elles contribuent à la faire valoir ; car partout les
preuves
sont la base et le nerf de la véritable éloquence
l’invention, nous avons indiqué les sources où l’on doit chercher les
preuves
, et nous avons dit qu’on trouvait les meilleures
choix, 2º de l’arrangement, 3º de la liaison, 4º du développement des
preuves
ou de l’amplification. § I. Du choix des preuve
développement des preuves ou de l’amplification. § I. Du choix des
preuves
. 194. Il importe beaucoup de choisir les preuv
§ I. Du choix des preuves. 194. Il importe beaucoup de choisir les
preuves
et de n’employer que les plus péremptoires. Évito
oint de fortes et de frappantes. Cicéron veut qu’on écarte toutes les
preuves
qui contiennent un mélange de bien et de mal, et
rguments, il s’occupe moins de les compter que de les peser. 195. Les
preuves
doivent être propres au sujet, el c’est ce caract
ucun effet. Il est peu d’orateurs qui n’admettent pas quelquefois ces
preuves
vulgaires et peu concluantes. Voulez-vous éviter
, par l’étude et l’analyse des bons auteurs, et n’admettez jamais une
preuve
dont vous ne voyez pas le rapport avec le sujet.
une preuve dont vous ne voyez pas le rapport avec le sujet. 196. Les
preuves
doivent être proportionnées à l’intelligence des
e discernement. 197. On ne doit pas toujours juger de la valeur d’une
preuve
par sa force naturelle et intrinsèque : elle dépe
out le faste, le luxe et les richesses. § II. De l’arrangement des
preuves
. 198. Il n’y a point, dit Quintilien, de march
Quintilien, de marche invariable et déterminée pour l’arrangement des
preuves
. Chaque sujet a des règles qui lui sont propres,
99. Quelques rhéteurs pensent que la meilleure manière d’arranger les
preuves
consiste à commencer par les moins frappantes pou
icéron veut, pour le début, des moyens puissants, pour le milieu, les
preuves
les moins fortes, et pour la fin, les raisons les
a queue sa brave et nombreuse infanterie. 201. Dans l’arrangement des
preuves
, il faut éviter, dit Blair, de mêler confusément
le troisième motif devaient être réunis. § III. De la liaison des
preuves
. 202. Quand une fois les preuves sont choisies
unis. § III. De la liaison des preuves. 202. Quand une fois les
preuves
sont choisies et rangées à leur place, l’orateur
eul corps. Les idées intermédiaires dont on se sert pour passer d’une
preuve
à une autre, d’une partie du discours à une autre
fisamment étudiés, il est aisé de voir les liens qui doivent unir les
preuves
entre elles. Par une habile correction ou par d’a
trouve dans Tite-Live (Voir le nº xvi). § IV. Du développement des
preuves
ou de l’amplification. 205. C’est dans la mani
tion. 205. C’est dans la manière de présenter et de développer les
preuves
que brille surtout le talent de l’orateur. Les un
tour rapide et gracieux. La difficulté consiste à faire valoir chaque
preuve
de la manière la plus avantageuse. 206. Il est ra
nière la plus avantageuse. 206. Il est rare qu’on doive présenter les
preuves
sous la forme sèche et didactique que nous avons
fleuve, à couter-librement et avec majesté. 207. Quand vous avez des
preuves
peu fortes et que vous croyez utile de les employ
un mutuel secours et qu’elles suppléent à la force par le nombre. Ces
preuves
ainsi réunies ont parfois une grande puissance ;
rse, c’est la grêle qui frappe à coups redoublés. 208. Quand on a des
preuves
fortes et solides, il ne faut pas les confondre d
ais les traiter séparément et avec le plus grand soin. Développer une
preuve
et la présenter sous plusieurs faces pour en fair
vérité. 211. Puisque l’amplification n’est que l’art de présenter ses
preuves
avec plus de force et d’intérêt, l’orateur doit l
erme ou sur une tige naissante, l’amplification doit l’opérer sur une
preuve
ou une proposition ; elle la développe, la grossi
l soit nécessaire de parcourir successivement ces différents chefs de
preuves
, si l’orateur est fortement pénétré du désir de c
ation il parviendra à dompter son auditoire. 213. L’amplification des
preuves
se fait quelquefois par une accumulation d’idées,
x devoirs à remplir : achever de convaincre par la récapitulation des
preuves
, achever de persuader par l’emploi des mouvements
cer son plan, c’est se fixer sur la proposition, les divisions et les
preuves
, sur les passions et les mouvements qu’on peut em
est dans l’exorde, la mineure dans la proposition et la division, les
preuves
dans le corps du discours, la conséquence dans la
isme est également la pierre de touche pour connaître la solidité des
preuves
et des pensées qui composent chaque partie : il s
ion avec l’auditoire. Conversez donc avec lui, faites-lui part de vos
preuves
; interrogez-le, attendez sa réponse ; prenez-le
et la division, dans la narration judiciaire, dans la discussion des
preuves
et des faits ; le style tempéré convient ordinair
une agilité étonnante, dit Rollin, l’esprit occupé en même temps des
preuves
, des pensées, des expressions, du geste et de la
raver d’abord dans sa mémoire le plan, la division et les différentes
preuves
de ce discours. Les choses bien arrangées soulage
’il étudie la Théologie dogmatique et morale, qu’il approfondisse les
preuves
de la vérité catholique, et qu’il sache distingue
our plaire et intéresser, il faut aussi que les considérations et les
preuves
soient appropriées au besoin et à la portée de l’
y être tolérées, mais elles n’y sont point nécessaires. Employez des
preuves
claires et solides, beaucoup de comparaisons et d
e et de facilité, il pourra se fixer seulement sur les pensées et les
preuves
principales, et laisser pour le moment du débit l
338. La conférence est un discours sacré où l’orateur présente les
preuves
de la religion et la défend contre les attaques d
airer et de convaincre les esprits, on exige surtout de l’orateur des
preuves
fortes et concluantes, de la méthode et de la cla
faut donc beaucoup d’exactitude, de précision et de solidité dans les
preuves
. Si l’avocat se fonde sur des moyens faibles ou é
aire de Littérature, art. Rhétorique.) III. Du raisonnement et des
preuves
comme fondement de la véritable éloquence. Qu
rie d’idées fortifiées les unes par les autres, cette accumulation de
preuves
qui vont toujours en s’élevant jusqu’à ce que l’o
e harangue de Tite-Live tout ce qui vient d’être dit sur le choix des
preuves
, leur arrangement, leur forme et leur liaison par
ence des procédés de l’orateur et du logicien : SYLLOGISMES. Première
preuve
. Majeure. Mon fils, vous ne devez pas entreprend
s sacré ; Conclusion. Donc, vous ne devez-pas tuer Annibal. Deuxième
preuve
. Majeure. Vous ne devez pas entreprendre une act
al vous expose au danger de périr ; Conclusion. Donc, etc. Troisième
preuve
. Majeure. Vous ne devez pas entreprendre une act
ussi à tuer votre père ; Conclusion. Donc, etc. ENTHYMÈMES. Première
preuve
. Antécédent. L’action de tuer Annibal vous fera
sacré ; Conséquent. Donc vous ne devez pas l’entreprendre. Deuxième
preuve
. Antécédent. L’action de tuer Annibal vous expos
périr ; Conséquent. Donc vous ne devez pas l’entreprendre. Troisième
preuve
. Antécédent. L’action de tuer Annibal vous expos
chever de vive voix ce qui n’est ici qu’ébauché, et de déduire chaque
preuve
dans son entier, en suivant exactement la forme s
armes elle sait embellir l’austère et froide raison. En effet, si les
preuves
que nous venons de rapporter sont solides et conc
la controverse ; il dit quelle est son opinion ; il l’appuie par des
preuves
solides, convaincantes ou du moins qu’il croit te
ous en avez beaucoup ; mais sachez-le, c’est Dieu qui vous l’a donné…
preuve
qu’il n’en a pas peur ! » « Pour faire du bien au
assillon sur la vérité de la religion chrétienne. Exorde. Malgré les
preuves
solides et éclatantes qui établissent la vérité d
c plus de confiance les impressions que lui donne un orateur qui fait
preuve
d’intelligence et de probité. (Hugues Blair.)
ns sont-ils nécessaires dans tous les discours ? 22. Qu’est-ce que la
preuve
? 23. La preuve est-elle bien importante ? 24. Pe
ssaires dans tous les discours ? 22. Qu’est-ce que la preuve ? 23. La
preuve
est-elle bien importante ? 24. Peut-on négliger l
e ? 23. La preuve est-elle bien importante ? 24. Peut-on négliger les
preuves
pour s’adresser aux passions ? 25. Sous combien d
er aux passions ? 25. Sous combien de rapports peut-on considérer les
preuves
dans l’art oratoire ? 26. Comment se divisent les
sidérer les preuves dans l’art oratoire ? 26. Comment se divisent les
preuves
considérées relativement à leurs sources ? 27. Où
ativement à leurs sources ? 27. Où trouve-t-on ces diverses sortes de
preuves
? 28. Que faut-il entendre par lieux oratoires, e
confirmation ? 194. Faut-il employer indistinctement toutes sortes de
preuves
? 195. Les preuves doivent-elles être propres au
Faut-il employer indistinctement toutes sortes de preuves ? 195. Les
preuves
doivent-elles être propres au sujet que l’on trai
oivent-elles être propres au sujet que l’on traite ? 196. Comment les
preuves
seront-elles proportionnées à l’intelligence des
seront-elles proportionnées à l’intelligence des auditeurs ? 197. Les
preuves
n’ont-elles pas une valeur relative aux dispositi
diteurs ? 198. Peut-on donner des règles fixes pour l’arrangement des
preuves
? 199. Est-il bon de les disposer de manière que
’appelle-t-on disposition homérique ? 201. Faut-il mêler ensemble des
preuves
de diverse nature ? 202. Que faut-il faire après
es de diverse nature ? 202. Que faut-il faire après l’arrangement des
preuves
, et qu’appelle-t-on transition ? 203. L’art des t
Où brille surtout le talent de l’orateur ? 206. Doit-on présenter les
preuves
sous une forme didactique ? 207. Comment faut-il
preuves sous une forme didactique ? 207. Comment faut-il traiter les
preuves
peu fortes ? 208. Comment faut-il traiter les pre
-il traiter les preuves peu fortes ? 208. Comment faut-il traiter les
preuves
fortes, et qu’appelle-t-on amplification ? 209. L
éritablement vicieuse ? 211. Comment l’orateur doit-il développer ses
preuves
? 212. Quelles sont les principales sources de l’
combien d’objets embrasse-t-elle ? 230. Est-il bon de récapituler les
preuves
à la fin du discours ? 231. Comment la récapitula
elle deux interlocuteurs ? 340. Comment l’orateur doit-il choisir ses
preuves
dans la conférence ? 341. Que faut-il observer da
ntilien, Inst. orat., l. V, ch. X ; Marmontel, Élém. de littér., art.
Preuves
; Crevier, Rhétor. française, 1re partie, ch. i,
suite l’état de la question, expose celui des faits, et les appuie de
preuves
propres à fortifier l’opinion qu’il a de la bonté
xorde, et que, quels que soient la nature, le nombre, et la force des
preuves
, l’orateur est sûr de diriger à son gré un audito
notions générales, nous chercherons dans ce magnifique plaidoyer les
preuves
de ce que nous avançons ici, et de l’incontestabl
robanda sunt quæ propter hoc exposuimus. (Quint. lib. iv, c. 3). Les
preuves
sont ou de raison ou de sentiment, et doivent tou
la partie technique du raisonnement, ou, si l’on veut, le corps de la
preuve
; et le pathétique, qui en est l’âme, et qui achè
on oratoire ; de remonter avec eux à la source des diverses sortes de
preuves
, d’ajouter des divisions, et des distinctions à d
nt quelquefois, au premier coup d’œil, pour appuyer ou développer une
preuve
: mais il choisira, et son choix ne se déterminer
forts, afin de disposer favorablement l’auditoire à l’infériorité des
preuves
subséquentes. Lorsque dans un grand nombre d’argu
les autres, Cicéron conseille de les placer au milieu de ce corps de
preuves
, parce que leur faiblesse y sera bien moins sensi
ser. Mais quels que soient le nombre, la forme et la distribution des
preuves
dans le discours, l’orateur n’a rempli que la moi
Théry, Conciones.) Prince, notre ville infortunée n’a que trop de
preuves
de votre amour, et ce qui faisait sa gloire, fait
mérité son sort. « Prince, notre ville infortunée n’a que trop de
preuves
de -votre amour, et ce qui faisait sa gloire fait
tre logicien. Le discours oratoire, l’oraison, oratio, à la force des
preuves
doit de plus joindre tous les moyens accessoires
nvention. Matériaux, — Devoirs de l’orateur — Nouvelle division. —
Preuves
. — Mœurs. — Bienséances et précautions oratoires.
r la volonté, il faut encore l’émouvoir. On convainc l’esprit par les
preuves
, on plaît par les mœurs, on touche par les passio
, et qui se trouvent presque toujours réunis dans un même discours.
Preuves
. On appelle preuves ou arguments, les moyens,
esque toujours réunis dans un même discours. Preuves. On appelle
preuves
ou arguments, les moyens, les raisons propres à é
proposition qui est le sujet du discours. On distingue deux sortes de
preuves
; les unes intrinsèques, tirées de la nature même
nt inartificielles ou sans art. Il n’est pas difficile de trouver les
preuves
extrinsèques, lorsque par l’étude et la lecture l
exemples, il faut savoir distinguer ce qui revient bien au sujet. Les
preuves
intrinsèques sont dans le sujet, il est vrai ; ma
sa simplicité, et on voit ce qu’il y a de vrai et de solide dans les
preuves
. On fait l’analyse oratoire en examinant ce que l
expression, les figures, les passions, ajoutent à la force réelle des
preuves
. Il est aisé de voir que les preuves sont la part
, ajoutent à la force réelle des preuves. Il est aisé de voir que les
preuves
sont la partie essentielle, quoique le style et l
que que toutes les règles détaillées. Entre les différentes sortes de
preuves
qu’on doit trouver par l’invention, il en est une
e force ; elles ne peuvent en avoir que par leur réunion. Outre cette
preuve
de circonstances, les anciens rhéteurs en indique
Il n’est pas inutile de connaître en gros ces différentes sources de
preuves
, que les anciens nommaient lieux oratoires, et qu
faible ou qui résiste, lorsque l’esprit a déjà été convaincu par des
preuves
. En second lieu, les passions sont un moyen qui p
ussit-il à plaire ? — Par quoi est-il touché ? — Qu’entendez-vous par
preuves
? — Combien de sortes de preuves ? — Comment trou
t-il touché ? — Qu’entendez-vous par preuves ? — Combien de sortes de
preuves
? — Comment trouve-t-on les preuves intrinsèques
preuves ? — Combien de sortes de preuves ? — Comment trouve-t-on les
preuves
intrinsèques ? -Qu’est-ce que méditer ? — Qu’est-
s, devront avoir une expression plus marquée dès le commencement. Les
preuves
ou arguments, qui font la partie essentielle, for
et sans trop de recherche. Le but de la narration est de préparer la
preuve
; c’est pour cela qu’elle doit contenir le germe
parfait entre les différentes parties de la narration et celles de la
preuve
; c’est ce qu’on peut observer dans la narration
rapportent. L’exorde est fait pour préparer les esprits à recevoir la
preuve
; la narration en contient les germes ; la réfuta
des moyens. On a indiqué, dans l’invention, les différentes sortes de
preuves
et les sources où il faut les puiser ; mais le pl
un choix judicieux. Il y a des sujets qui offrent un grand nombre de
preuves
; il faut prendre seulement celles qui sont forte
férents en lumières ou en opinions, et il doit employer seulement les
preuves
propres à les convaincre. L’habitude et le goût l
nt que les règles, qui se réduisent à une seule générale : les bonnes
preuves
sont celles qui conviennent au sujet et à la disp
conviennent au sujet et à la disposition des auditeurs. 2° Ordre des
preuves
. L’ordre dans lequel les preuves se développent d
position des auditeurs. 2° Ordre des preuves. L’ordre dans lequel les
preuves
se développent doit être donné par la division el
lodius. Ce retour si prompt et si tranquille est, selon l’orateur, la
preuve
de l’innocence de Milon. Milon ne devait pas reve
éritable syllogisme dont chacune des deux premières propositions a sa
preuve
avec elle. Exemple : « On a droit de tuer un inju
lonienne, lorsque, par l’analyse, on sépare ce qui est essentiel à la
preuve
de ce qui y est ajouté pour la faire valoir. Quan
susceptibles d’évidence, les opinions pouvant être partagées sur des
preuves
qui n’ont pour elles que la probabilité, dans le
ce fixe dans, le discours. On la trouve tantôt avant, tantôt après la
preuve
, quelquefois confondue avec elle ; c’est le bien
entes positions. Il y a une espèce de réfutation qui doit précéder la
preuve
; c’est, comme dans la Milonienne, lorsque l’espr
juge est saisi de quelque prévention qui l’empêcherait de recevoir la
preuve
de la manière convenable au succès de la cause. C
en proposer une autre. On renverra sans danger la réfutation après la
preuve
, si les raisons de l’adversaire n’ont pas produit
’adversaire des différents moyens par lesquels il établit lui-même sa
preuve
. On a, dans la Milonienne, des exemples de ces di
e l’argumentation, qui doit être plus vive et plus serrée que dans la
preuve
. On suit une marche différente de celle qu’a suiv
u piquantes — qui produisent, souvent plus d’effet que les meilleures
preuves
. Péroraison. Le mot indique que ce qui est
oit être en choses ou en récapitulation, lorsque le discours a été en
preuves
assez détaillées pour que l’orateur ait besoin d’
e d’arracher à la sensibilité ce qu’il n’a pu obtenir de la force des
preuves
. Pour employer la péroraison par mouvements, il f
ace des différents matériaux ? — Où se placent, dans le discours, les
preuves
, les arguments ? — Quelles sont les parties essen
r. Définition. La définition peut être considérée comme moyen de
preuve
, mais elle devient une véritable figure, lorsque
énumération, que les rhéteurs regardent comme lieu commun et moyen de
preuve
, se présente de différentes manières, et donne li
du même crime que lui. » Quintilien cite cette apostrophe comme une
preuve
que dans l’exorde il est quelquefois utile, et pa
la lumière et la conviction par les moyens qu’on appelle arguments ou
preuves
; ou de séduire et de flatter l’imagination par d
ssant aux cœurs : son devoir d’inventeur est donc 1° de découvrir ses
preuves
; 2° de rechercher les moyens qui feront ressorti
me les mœurs ; 3° de trouver le secret d’émouvoir les passions. 1.
Preuves
. Les preuves sont de deux sortes : intrinsèque
° de trouver le secret d’émouvoir les passions. 1. Preuves. Les
preuves
sont de deux sortes : intrinsèques quand elles so
puisés dans l’histoire, l’autorité des moralistes, etc., etc., et ces
preuves
seront extrinsèques. On peut recourir, en chercha
t ces preuves seront extrinsèques. On peut recourir, en cherchant ses
preuves
, aux lieux communs dont j’ai déjà parlé (pages 21
es faces, qu’on en étudie tous les détails, et l’on trouvera assez de
preuves
intrinsèques ; qu’on enrichisse son esprit des co
se avec attention les auteurs qui ont écrit sur le même sujet, et les
preuves
extrinsèques se présenteront en foule. C’est le s
able d’instruire. Nous verrons plus loin comment il faut disposer une
preuve
lorsque nous dirons un mot de la logique. 2. M
on se servir dans tout discours des trois parties de l’invention, les
preuves
, les mœurs et les passions ? Dans la plupart des
. D’autres fois deux moyens devront être employés : Si je n’ai pas de
preuves
authentiques de ma créance, le juge devra appréci
j’avais craint de perdre ma cause ; et tout cela formera un corps de
preuves
morales qui décidera le gain de ma cause. Plus ra
amille et dans une position gênée, si ma partie est puissante, si mes
preuves
sont faibles, si mes titres moraux ne suffisent p
me est tout entier dans la confirmation. La confirmation renferme les
preuves
ou arguments. Or c’est dans l’argumentation que r
’une démonstration, d’un développement. L’exemple donné ici en est la
preuve
. Car il faut démontrer qu’en effet il est permis
un des mérites de Bossuet. Enfin il ne suffit pas d’avoir trouvé ses
preuves
et d’en avoir reconnu la nature, sachez encore le
iter. Cicéron, au deuxième livre de l’Orateur, donne sur le choix des
preuves
d’excellents préceptes. Il faut moins compter que
a quantité plus encore que de la qualité, c’est seulement lorsque les
preuves
, faibles par elles-mêmes, ne peuvent, comme les s
ne, tamen ut grandine. Mais en tout état de cause, rejetez toutes les
preuves
positivement frivoles, vulgaires, mêlées de bon e
en frappant d’abord un grand coup, et en laissant passer ensuite les
preuves
médiocres, pour terminer avec plus de force et de
soldats, ϰαϰούς ϑίς μίσσου ἔλατσευ. Quant à la manière de traiter les
preuves
, je devancerai par une seule observation les règl
’occasion, à la nécessité. C’est à l’écrivain à comparer, à peser les
preuves
, à se déterminer dans leur ordre et leur choix d’
de la manière dont il la défend. Si, pour donner plus d’énergie à des
preuves
individuellement insuffisantes, il les a réunies
tout le poids et toute la force. Or, pour instruire, il fait usage de
preuves
; pour plaire, il faut qu’il peigne les mœurs, ou
rs ; pour toucher, il faut qu’il excite ou remue les passions 3 : les
preuves
, les mœurs et les passions sont donc les trois pa
passions sont donc les trois parties de l’invention oratoire. § 4.
Preuves
. — Lieux communs intérieurs et extérieurs. On
. Preuves. — Lieux communs intérieurs et extérieurs. On entend par
preuves
les raisons propres à faire comprendre la vérité
La rhétorique indique, comme les sources où l’orateur peut puiser ses
preuves
, certains chefs généraux appelés lieux ou lieux c
autre chose que la figure de pensée déjà connue7, mais appliquée à la
preuve
; en voici un exemple. D’Aguesseau veut prouver q
, étude dont nos grands orateurs sacrés nous donnent à tout moment la
preuve
. L’exemple suivant de Massillon le montrera clair
orde ou début ; ensuite viendra un récit ou une proposition, avec les
preuves
à l’appui ; et enfin une conclusion, quelle qu’el
rde ; le récit se nomme narration ; la proposition garde son nom. Les
preuves
à l’appui de ce qu’on raconte ou qu’on propose fo
el ou tel objet. Si elle apparaît dans ces deux genres, ce sera comme
preuve
de ce que l’on dit ou de ce que l’on propose, c’e
la réfutation sont quelquefois comprises sous le nom collectif de la
preuve
. La confirmation est cette partie du discours dan
’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses
preuves
du fond du sujet, et les lier tellement entre ell
teste ; il suffit de les énoncer. Le second, c’est d’insister sur une
preuve
, quand on l’a suffisamment éclaircie et développé
irmation, s’attacher à plaire et à toucher ; il doit même revêtir ses
preuves
des grâces de la diction. La beauté du style ne s
beauté n’est pas le fond même de la confirmation : c’est la force des
preuves
et leur bon arrangement qui y est d’abord nécessa
en d’inutile, y fasse, selon le besoin, une courte récapitulation des
preuves
les plus solides qu’il a développées, de ce qu’il
ue la force et la vérité du raisonnement, le choix et la solidité des
preuves
, l’instruction présentée avec ordre et avec métho
avec justesse, avec méthode, et possède de plus l’art de tourner ses
preuves
en sentiment. Son éloquence vive, ornée et pathét
elles ont de majestueux et de sublime. Qu’on ne s’imagine pas que les
preuves
soient bannies de l’oraison funèbre ; elles serve
stupéfaction profonde où elle plongea les Français, en peut donner la
preuve
. Considérez, messieurs, ces grandes puissances q
le fait selon la nature de la cause. Il expose ensuite ses moyens ou
preuves
, les développe, et finit par prendre des conclusi
er plus aux choses qu’aux paroles, plus au choix et à la solidité des
preuves
qu’à ce frivole assemblage de figures éblouissant
4. On dit aussi intrinsèques et extrinsèques. 5. Domairon, Rhét, des
Preuves
. 6. Voyez le Petit traité des figures, § 40, p.
he en pays ennemi, ne hasarde une proposition qu’en l’appuyant de ses
preuves
. Si la majeure ou la mineure lui paraît devoir la
s nous marchons, ces épées, ces armes que nous portons ? » — C’est la
preuve
. — « Certainement les lois ne toléreraient pas un
la conséquence. » (Cicéron, Milonienne.) Le sorite (monceau, amas de
preuves
) est un épichérème qui étend et développe le moye
culières qui y sont renfermées. L’énumération n’est pas seulement une
preuve
amplifiée, c’est la source la plus féconde des or
rconstances au milieu desquelles il s’est produit. De là une foule de
preuves
que les rhéteurs ont résumées en ce vers bien con
à aucun motif de haine ou de cupidité. Remarquez qu’entre toutes ces
preuves
, les unes morales, les autres matérielles, ces de
ppelle établir un alibi. Je n’insisterai pas sur les autres genres de
preuves
: je me contenterai de les énumérer. Le genre et
lui-même si pénétré, il le peint de couleurs si vraies, soutenues de
preuves
si convaincantes, toujours puisées dans la nature
s’éteindre. Et quand la religion des chrétiens n’aurait point d’autre
preuves
contre l’incrédulité, que l’élévation de cette ma
echerche de la vérité, bien plutôt qu’à les accabler par la masse des
preuves
qui font sa force. Dans presque tous les discours
uivons la marche de l’orateur dans l’ordre et le développement de ses
preuves
. Il commence par gémir de la nécessité que lui im
au souvenir des hommes ; plus triste encore qu’elles aient besoin de
preuves
! Mais ce qui est plus déplorable cent fois que l
ent fois que le reste, c’est que ces mêmes vérités, appuyées de leurs
preuves
, ne laissent souvent aucune trace dans les cœurs
t en conséquence de ses principes : cela est naturel ; et en voici la
preuve
: « On ne sait (dit le philosophe) ce qui se pas
il ne s’adresse qu’à la conscience de l’incrédule, et s’en tient aux
preuves
de sentiment. « Si tout doit finir avec nous, si
le lui survit, la providence est justifiée. Quand je n’aurais d’autre
preuve
de l’immortalité de l’âme, que le triomphe du méc
ision se trouve comprise ; 3° la Narration ; 4° la Confirmation ou la
Preuve
; 5° la Réfutation ; 6° la Péroraison. Ces différ
ureux présage. Bossuet, Oraisons funèbres. § IV. Confirmation ou
Preuve
La Confirmation est la partie du discours où l
racontés. Il sera avantageux à sa cause qu’il commence par donner des
preuves
solides qui s’emparent tout de suite de l’esprit
x, digne de louange ou de blâme, comme dans le genre démonstratif, la
preuve
est la partie importante du plaidoyer ou de l’ora
lien recommande aux orateurs une disposition habile dans l’emploi des
preuves
. « Il faut imiter, dit-il, le général prudent qui
à sa cause. Tous les genres de discours n’ont pas également besoin de
preuves
: on n’en fait pas usage dans ceux qui ont pour o
des ornements du style ; 4° Qu’il confirme, par de bonnes et solides
preuves
, tout ce qu’il a avancé ; 5° Qu’il réfute tous le
ses peuvent être renfermées sous ce nom : la première est l’étude des
preuves
de la vérité de la religion chrétienne ; la secon
faire trouver. Par rapport au premier point, c’est-à-dire l’étude des
preuves
de la vérité de la religion, je ne crois pas avoi
viction et cette espèce de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des
preuves
de la religion chrétienne soient d’un ordre infér
a certitude d’une proposition de géométrie ou d’un fait dont il a des
preuves
incontestables, il est néanmoins très-utile d’env
ssible d’y résister : en sorte que quiconque a bien médité toutes ces
preuves
trouve qu’il est non-seulement plus sûr, mais plu
, comme autant de qualités essentielles, la solidité du fond ou de la
preuve
, l’enchaînement nerveux des idées ou du raisonnem
ur pouvoir, d’après l’exposé des faits, l’ensemble et le résultat des
preuves
, mettre le tribunal en état de décider du fond du
is, le plus souvent, ce n’est pas trop des trois. On instruit par les
preuves
, on plaît par les mœurs, on touche par les passio
ssource que l’invention doit mettre en œuvre. Chapitre premier. Des
preuves
. La preuve est le premier objet que doit se pr
nvention doit mettre en œuvre. Chapitre premier. Des preuves. La
preuve
est le premier objet que doit se proposer l’écriv
t tout, c’est d’éclairer, d’instruire et de convaincre. On définit la
preuve
: « toute raison qu’apporte le dialecticien pour
il nie le caractère de vérité, de certitude ou de vraisemblance. » La
preuve
peut n’être qu’oratoire : c’est alors le simple r
Mais, si le fait ne peut, sans contestation, être mis en évidence, la
preuve
qui sert à l’établir, est dite dialectique, bien
exposé du droit ou de l’opinion. Distinction. Lieux communs. Les
preuves
dialectiques ou de discussion sont, les unes, ren
mmuns ou oratoires, nous dirons que la véritable, l’unique source des
preuves
est dans le sujet, où la pénétration et la réflex
dit Rollin, appuyé de l’autorité de Quintilien, de l’importance de la
preuve
: « Les preuves sont la partie de l’art oratoire
uyé de l’autorité de Quintilien, de l’importance de la preuve : « Les
preuves
sont la partie de l’art oratoire la plus nécessai
outes les autres sortes d’ornements viennent seulement au secours des
preuves
et ne servent qu’à les faire valoir et à les mett
» Tel est, d’autre part, l’usage qu’on peut faire des deux sortes de
preuves
intrinsèques et extrinsèques : Massillon, voulant
où le prince ne gouverne point par lui-même, procède d’abord par les
preuves
intrinsèques : « Nul n’est à sa place dans un Éta
, et les meilleurs sujets deviennent inutiles. » Il continue par les
preuves
extrinsèques : « Souvent un David, seul capable d
djuncta), les conséquents deviennent d’un grand poids pour établir la
preuve
. « Vous avez eu de fréquents démêlés avec un tel,
e qui vient d’être dit des lieux oratoires comme autant de sources de
preuves
, que leur investigation est un talent qui présupp
e esquisse abrégée qu’on vient de faire des arguments divers, est une
preuve
suffisante que l’étude de la logique est indispen
quel talent y déploie le défenseur ! Ne pouvant s’appuyer sur aucune
preuve
qui fit éclater l’innocence de son client, et, fo
l ajouta : « Je voudrais pouvoir ressusciter les morts ! » il faisait
preuve
de beaucoup d’humanité, sans dire pourtant de lui
ffaires, à traiter avec précision les faits, à établir solidement ses
preuves
ou moyens, à répliquer à ceux de l’adversaire. L’
ssi. Si la proposition est complexe ou qu’elle admette deux ordres de
preuves
, elle nécessite alors ce que les rhéteurs appelle
e, lorsqu’elle présente plusieurs objets qui demandent, chacun, leurs
preuves
distinctes. Telle est celle du discours de Cicéro
s croissant . Ajoutons qu’il faut l’entendre également des idées, des
preuves
, des passions, dans leur développement. Il n’y a
« qu’il suffit de l’enchaînement, de la progression des idées et des
preuves
, pour atteindre le but qu’on doit se proposer ».
de faire éclater dans tout son lustre la vérité en l’appuyant sur la
preuve
et sur le raisonnement. Les autres parties n’en s
onfirmation se propose tout naturellement trois objets : le choix des
preuves
, leur arrangement, leur développement. Choix de
choix des preuves, leur arrangement, leur développement. Choix des
preuves
. Parmi les preuves que le sujet fournit, il en
ur arrangement, leur développement. Choix des preuves. Parmi les
preuves
que le sujet fournit, il en est qui, trop faibles
nes, de frappantes. » Il faut donc que 1’orateur, écartant toutes les
preuves
qu’il juge superflues, se borne à n’user que de c
au sujet et aux dispositions des juges ou des auditeurs. Ordre des
preuves
. Dans la disposition que réclament les preuves
teurs. Ordre des preuves. Dans la disposition que réclament les
preuves
, il est à propos de commencer par les moins forte
de plus frappant, de plus décisif et qu’il plan ; dans le milieu les
preuves
les moins fortes ; c’est le plan dit homérique. M
s celui qui agit fortement sur les esprits. Manière de traiter les
preuves
et amplification. L’orateur, dans son argument
L’orateur, dans son argumentation, doit s’appliquer à présenter les
preuves
à l’appui de son sujet avec tant d’ordre, de préc
ligents en puissent être frappés. Il insistera à propos sur certaines
preuves
pour les mettre en relief, ou du moins pour en fa
que personne ne conteste, l’autre de s’arrêter trop longtemps sur une
preuve
et de l’épuiser. Poussée trop loin, l’amplificati
peu de fondement des principes sur lesquels l’adversaire a appuyé ses
preuves
, ou, si les principes sont incontestables, commen
au raccourci, mais bien serré, bien net, bien lucide, les principales
preuves
qu’on a développées dans le corps du discours, af
evreaux que je réclame et que mon voisin m’a dérobés le juge veut des
preuves
. Toi, d’une voix sonore et déployant tes bras, tu
té à l’autre vers ; même but, même intention encore dans leur marche,
preuve
évidente que le hasard n’a rien fait, qu’ils vien
i. Les unes qui s’appliquent au raisonnement, à l’établissement de la
preuve
, à la discussion du sujet ou de la cause, apparti
x où il y a de la dignité, où sont exposés les faits, développées les
preuves
; c’est, en d’autres mots, celui de l’exorde, de
ce de cette vérité. Or, pour instruire, il faut qu’il fasse usage des
preuves
: pour plaire, il faut qu’il peigne les mœurs : p
trois genres d’éloquence dont nous avons parlé ; le genre simple, aux
preuves
que l’orateur veut développer ; le genre fleuri,
t quelquefois ensemble. Bien souvent l’orateur, en faisant valoir une
preuve
, peint en même temps les mœurs, et excite les pas
euve, peint en même temps les mœurs, et excite les passions. I. Des
Preuves
. L’orateur qui se propose d’instruire, doit ex
voquée en doute. Quelles sont donc les sources, où il peut puiser ses
preuves
? L’invention les lui indique : ce sont de certai
t une armée ; et l’on va voir que cette définition est une bien forte
preuve
de la vérité qu’il veut établir. « Qu’est-ce qu’
endre, dans ce lieu commun, les exemples : ils servent, à appuyer les
preuves
et à en montrer la certitude. C’est ainsi que Mas
n sent qu’elles doivent donner un grand poids et une grande force aux
preuves
. Un orateur qui voudra, par exemple, faire sentir
: l’exemple de ces grands hommes, dont je viens de parler, en est la
preuve
. Attachons-nous donc, en entrant dans la carrière
la manière dont on le traite : car quant aux choses, aux matières des
preuves
, l’intelligence en est aisée. Que reste-t-il ensu
ur l’expose dans une juste étendue, en faisant entrevoir le germe des
preuves
qu’il a dessein d’employer. La narration oratoire
’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses
preuves
du fond du sujet, et les lier tellement entre ell
les supposer, ou de les énoncer. Le second, c’est d’insister sur une
preuve
, quand on l’a suffisamment éclaircie et développé
nfirmation s’attacher à plaire et à toucher. Il doit même revêtir ses
preuves
des grâces de la diction, de l’éclat des figures
mande assez communément aux orateurs d’imiter, dans l’arrangement des
preuves
, les généraux d’armée, qui placent, aux premiers
iers rangs, des troupes d’élite, pour assurer la victoire. Les fortes
preuves
doivent en général être mises au commencement du
s, où l’orateur doit suivre un autre ordre dans la disposition de ses
preuves
. C’est à lui à se laisser conduire par sa matière
rien de faible, rien d’inutile, y fasse une courte récapitulation des
preuves
les plus solides qu’il a développées, de ce qu’il
il faut toujours commencer par concevoir son sujet, et les idées, les
preuves
; les moyens de succès qu’il peut offrir ; en dis
’ornements dont nous parlerons dans la suite, viennent au secours des
preuves
, et ne sont employées que pour les faire valoir,
du raisonnement et des preuves12. On distingue ordinairement ici les
preuves
mêmes, et la manière de les trouver ; c’est-à-dir
e oratoire en y ajoutant deux autres propositions, dont l’une sert de
preuve
à la majeure, et l’autre à la mineure, quand elle
veloppé, est une suite de raisonnements qui, par degrés, procèdent de
preuve
en preuve, de conséquence en conséquence, et sont
st une suite de raisonnements qui, par degrés, procèdent de preuve en
preuve
, de conséquence en conséquence, et sont tellement
de majeure aux troisième, et qu’un long discours n’est souvent que la
preuve
graduelle de la proposition, ou des prémisses don
ous-mêmes, et dont le bon sens et l’amour-propre nous fournissent des
preuves
que nous ne saurions désavouer. Or les belles-le
r et reculer lorsqu’il entend le bruit de l’eau. Voyez cette forme de
preuve
dans le plaidoyer pour Roscius d’Amérie, c. 27. L
. Cet argument a peu de force, attendu que l’exemple n’est jamais une
preuve
nécessaire et incontestable. Aussi n’est-il compt
s ceux qui se sont signalés par des crimes ; je prendrais surtout mes
preuves
dans les conditions les plus fortunées en apparen
espèces de répertoires où les anciens rhéteurs trouvaient toutes les
preuves
possibles. Ramus, qui semble y attacher beaucoup
on prétend, par ces chefs généraux auxquels se rapportent toutes les
preuves
, enseigner à trouver des syllogismes et des argum
Sylla, c. 30.) 7º. Les circonstances sont d’un grand poids dans les
preuves
. Milon, dites-vous, a tendu des embûches à Clodiu
soient allés frapper à la porte de chaque lieu pour construire leurs
preuves
. Sans argumenter a causa, ab effectu, ab adjuncti
la composition, à embarrasser le discours d’une stérile abondance de
preuves
vagues et banales, et à détourner l’esprit de cel
int dédaigner ces théories. Mais la meilleure manière de trouver les
preuves
est de méditer à fond son sujet, et de le considé
et de l’affection sincère : le même auteur nous en fournit ensuite la
preuve
quand Narcisse, avec une adresse savante, mais qu
que les passions ont une plus libre carrière. Alors, comme toutes les
preuves
ont été traitées, et que la disposition où l’orat
ne saurait du premier coup exciter la pitié, la haine, la colère. La
preuve
confirmative sert d’appui à l’argument, et il suf
la proposition (où la division se trouve comprise), la narration, la
preuve
ou confirmation, la réfutation, la péroraison. Da
e de quelque pièce ; »u bien, aussitôt après l’exorde, il arrive à la
preuve
, et la fait suivre de la narration ; il peut se p
tra peu favorable à la cause, vous mettrez en tête une des meilleures
preuves
. Ces changements et ces transpositions deviennent
e l’ordre prescrit par Cicéron, cet ordre qui, par l’enchaînement des
preuves
et la progression des idées, conduit l’auditeur a
t régler, à cet égard, l’orateur judicieux. Mais prétendre que chaque
preuve
fondamentale soit divisée en deux ou trois autres
’il y reste de l’obscurité et de l’embarras, les raisonnements et les
preuves
qui viendront après ne se feront point nettement
e son auguste front rassurait les frayeurs publiques. » IV. De la
preuve
ou confirmation. La confirmation consiste à ét
n’a de prix qu’autant qu’il contribue à faire valoir et ressortir les
preuves
. « L’orateur, dit le chancelier d’Aguesseau, a re
sujet, plutôt que dans la méthode des lieux, qu’il doit chercher ses
preuves
. Nous avons vu plus haut, en parlant de l’Inventi
que de les choisir, de les arranger et de les traiter. 1º. Choix des
preuves
. Parmi les preuves qui se présentent souvent en f
, de les arranger et de les traiter. 1º. Choix des preuves. Parmi les
preuves
qui se présentent souvent en foule à l’orateur lo
vre. Pour moi, fait-il dire à l’orateur Antoine, quand je choisis mes
preuves
, je m’occupe moins de les compter que de les pese
ieu de penser qu’on n’en a point de fortes et de frappantes. D’autres
preuves
sont mêlées de bien et de mal, de façon que le ma
votre cause, inconvénient moins rare qu’on ne pense83. 2º. Ordre des
preuves
. Quelques rhéteurs pensent que la meilleure maniè
es. Quelques rhéteurs pensent que la meilleure manière d’arranger les
preuves
est de commencer par les plus faibles, pour s’éle
e plus frappant et de plus décisif, et qu’on place dans le milieu les
preuves
médiocres : De firmissimis alia prima ponet, alia
levissima decrescat oratio (Quintil., V, 12). Pour bien arranger ses
preuves
, il doit donc avant tout les peser, les comparer,
ui que l’on veut assujettir à la vérité85. 5º. Manière de traiter les
preuves
. Insistez sur les preuves fortes et convaincantes
r à la vérité85. 5º. Manière de traiter les preuves. Insistez sur les
preuves
fortes et convaincantes, montrez-les séparément,
nt, etiamsi non ut fulmine, tamen ut grandine. Le développement des
preuves
fortes et solides, lorsqu’on veut en faire sentir
t d’augmenter ou d’atténuer l’idée de la chose, et de rendre ainsi la
preuve
plus capable de faire impression. L’orateur romai
ain a excellé dans cette partie puissante de l’éloquence. À plusieurs
preuves
qui avaient démontré que Milon était bien loin d’
diteur. Prenez garde cependant de vous arrêter trop longtemps sur une
preuve
et d’affecter de l’épuiser ; ce serait s’exposer
oet., v. 337.) Quoiqu’en général l’amplification emporte l’idée d’une
preuve
développée avec une certaine abondance, nous avon
a clarté, la précision, sont les seuls ornements qui conviennent à la
preuve
: il est aussi des sujets pathétiques qu’on affai
les temps, toutes les causes ne peuvent admettre les mêmes genres de
preuves
. Il choisira donc, et, non content d’avoir trouvé
dans son choix. Autrement saura-t-il s’arrêter et se fixer aux bonnes
preuves
, adoucir ce qu’il y a de choquant dans sa cause,
en apparence que celles qu’il n’ose combattre92 ? » 4º. Liaison des
preuves
. Il ne suffit pas de choisir, d’arranger les preu
4º. Liaison des preuves. Il ne suffit pas de choisir, d’arranger les
preuves
et de leur donner une forme ; il faut encore les
pensées prises dans le sujet même, qui conduisent naturellement d’une
preuve
à l’autre, et dont il serait inutile de vouloir d
; cette péroraison ne doit pas nous occuper, nous n’examinons que les
preuves
. L’éloquence triompha : Lacrymantem inde juvenem
on s’aperçoit que l’adversaire a produit beaucoup d’effet, et que les
preuves
seraient mal reçues, si la prévention n’était dis
oit en détruisant les principes sur lesquels l’adversaire a fondé ses
preuves
, soit en montrant que de bons principes il a tiré
s, ou contradictoires, où étrangères à l’état de la question. Dans la
preuve
, quand on veut faire valoir de faibles raisons, l
, l’intérêt est de diviser ce qui n’est fort que par la réunion : les
preuves
ainsi séparées sont rendues à leur propre faibles
hose qui est en question, nous nous servons d’une autre chose dont la
preuve
dépend de celle-là même qui est en question. À ce
remplir. Elle doit achever de convaincre, en résumant les principales
preuves
, et de persuader, en excitant dans l’âme les émot
, I, 52), en reproduisant votre confirmation, et en montrant à chaque
preuve
comment vous avez réfuté votre adversaire, présen
, pour Cornélius, dans la plupart de mes défenses ? J’en citerais des
preuves
, si je n’osais croire qu’elles sont connues, ou q
mme il y manqua, Car il est bonne créature. Voulons-nous une
preuve
de l’expérience d’un vieux rat et des dangers qu’
orte la définition. On emploie cette figure pour insister sur quelque
preuve
, sur quelque vérité, ou pour peindre la passion,
endre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses
preuves
, en les résumant ; presser l’adversaire par de vi
moyens que Cicéron indique ailleurs de rendre l’exorde insinuant, la
preuve
artificieuse, la péroraison pathétique, l’action
la prononciation ; il les donne comme absolument neufs, et c’est une
preuve
frappante de l’attention qu’il mit de bonne heure
nciation même paraisse faire entrer tour à tour et sans confusion vos
preuves
dans l’esprit des auditeurs. La narration exige d
lle au lieu de déclamer, quand on expose ses raisons. Tout ce qui est
preuve
ou récit, tout ce qui est de pur raisonnement, de
sation. L’esprit, par une agilité étonnante, occupé en même temps des
preuves
, des pensées, des expressions, de l’arrangement,
era voir plus clairement que tout l’appareil des raisonnements et des
preuves
, combien il y a de charme et d’intérêt dans cette
l’art d’appliquer à chaque chose le ton, le langage et les moyens de
preuve
qui lui conviennent, c’est ce que Pascal appelait
n faits ; elle est nuisible quand elle tombe dans un esprit faux. Une
preuve
frappante de la valeur et de la généralité de ces
’écrivain s’adresse à l’homme tout entier, à son intelligence par les
preuves
, à sa sensibilité et à sa volonté par les mœurs e
aire de l’art, celle qui en est comme le fondement, c’est l’étude des
preuves
. Cependant, l’homme étant un être sensible et pas
oires peuvent être résumées dans les cinq règles suivantes : I. Faire
preuve
de probité, de modestie, de bienveillance et de p
personnel. — 11. Différence entre l’argumentation philosophique et la
preuve
oratoire. — 12. Utilité de cette étude. — 13. Règ
te la rhétorique à la dialectique, et par suite tout le discours à la
preuve
; mais, ce serait exagérer la puissance de la log
on et le charme qui naissent de la passion et des mœurs. Cependant la
preuve
est bien le corps et le fond du discours. Étudier
ndant la preuve est bien le corps et le fond du discours. Étudier les
preuves
et les moyens de preuves, c’est l’office le plus
le corps et le fond du discours. Étudier les preuves et les moyens de
preuves
, c’est l’office le plus nécessaire de l’art orato
res, les mouvements de toutes sortes ne servent qu’à faire valoir les
preuves
. L’étude des moyens de prouver comprend deux chos
’argument. En effet chacune des prémisses est alors accompagnée d’une
preuve
qui l’amplifie et la soutient. Par exemple, Batte
son emploi. 11. Différence entre l’argumentation philosophique st la
preuve
oratoire. — Si le syllogisme est le fond commun d
mentation fait la force et l’autorité de toute œuvre de l’esprit. Les
preuves
sont les armes essentielles de l’orateur : convai
oit se faire sentir plutôt que se montrer. On a justement comparé les
preuves
du discours aux os et aux muscles, qui sont caché
cèdent peuvent être résumées dans les trois règles suivantes : I. Les
preuves
sont le fond même du discours. II. Il faut les p
ns des arguments mêmes que des sources d’où l’écrivain peut tirer les
preuves
de ce qu’il avance. Aristote et tous les logicien
lieu, le temps, les moyens, etc. offrent une source très abondante de
preuves
; aux circonstances se rapportent la cause et l’e
ces petits calculs à embarrasser la parole d’une stérile abondance de
preuves
vagues et banales. N’allez pas croire, dit Quint
ujets d’imagination que l’esprit doit s’exercer pour la recherche des
preuves
dans chacun des lieux. Assoupli et fécondé par c
e de frapper les derniers coups et de décider la victoire. Toutes les
preuves
ont été traitées et la disposition où l’écrivain
ne saurait du premier coup exciter la pitié, la haine, la colère. La
preuve
confirmative sert d’appui à l’argument, et il suf
transportent. Les passions sont l’âme et la vie de l’éloquence ; les
preuves
font estimer notre cause la meilleure, mais les p
sujet ; le nombre même des moyens, l’accumulation des sentiments, des
preuves
et des passions, fait dans l’intelligence comme u
parties essentielles : d’abord annoncer le sujet, puis en donner les
preuves
; c’est ce que les géomètres appellent le problèm
e l’exemple d’un plan parfaitement régulier : Exorde. Malgré les
preuves
solides et éclatantes qui établissent la vérité d
mbre de circonstances, bien (narrer les faits, en tirer les moyens de
preuve
et répondre aux objections, cela suffit au succès
surent le triomphe de notre cause, eu montrant, après la force de nos
preuves
, la faiblesse des arguments qui nous sont opposés
quelque argument solide ; il peut encore faire suivre l’exorde de la
preuve
, et renvoyer plus loin la narration. Ce sont des
âce des mœurs, ou la fécondité de l’imagination dans la recherche des
preuves
, ou là pénétration du jugement dans l’argumentati
ces parties à trois : l’exorde ou l’introduction, ta confirmation ou
preuve
, la péroraison ou conclusion. VI. Bien que l’ord
ésente un sujet, il comporte toujours l’emploi de plusieurs moyens de
preuves
; il est susceptible d’être envisagé sous des,
rts avec la confirmation. — Ainsi la narration étant déjà un moyen de
preuve
, un premier argument général en faveur de l’objet
romettrait le succès de tout le reste. Si le fait est mal exposé, les
preuves
manqueront de base et l’obscurité de la narration
et le plus frappant, de fournil une base solide à toute exposition de
preuves
ou à toute démonstration. Rien de plus éloquent q
cription. Leçon XVII. De la confirmation. Emploi des arguments ou
preuves
. 1. Rapport de cette leçon avec la cinquième.
avec la cinquième. — 2- objet de la confirmation. — 3. Recherche des
preuves
. — 4. Choix des preuves. — 5- ordre des preuves.
objet de la confirmation. — 3. Recherche des preuves. — 4. Choix des
preuves
. — 5- ordre des preuves. — 6. Manière de traiter
n. — 3. Recherche des preuves. — 4. Choix des preuves. — 5- ordre des
preuves
. — 6. Manière de traiter les preuves. — 7. Liaiso
hoix des preuves. — 5- ordre des preuves. — 6. Manière de traiter les
preuves
. — 7. Liaison des preuves. — 8. Règles de la conf
re des preuves. — 6. Manière de traiter les preuves. — 7. Liaison des
preuves
. — 8. Règles de la confirmation. 1.Rapport de
destinées à faire la force de l’exorde, sont venus les Arguments, ou
preuves
. Aussi, de même que l’analyse des règles de l’Exo
es décrets de Dieu sur les rois et sur les nations. 3. Recherche des
preuves
. — Les preuves ou manières d’établir la vérité de
ieu sur les rois et sur les nations. 3. Recherche des preuves. — Les
preuves
ou manières d’établir la vérité de la proposition
de s’égarer en rêveries et en digressions inutiles. 4. Du choix des
preuves
. — Le travail méthodique de la méditation d’un su
t peut produire des fruits très abondants ; souvent il arrive que les
preuves
se présentent en foule à l’écrivain ou à l’orateu
teur ; il faut choisir : Pour moi, dit Cicéron, quand je choisis mes
preuves
, je m’occupe moins de les compter que de les pese
rs les plus forts et les plus convaincants. il faut donc chercher les
preuves
qui, par rapport au temps, aux lieux, aux événeme
ls du cœur humain, quel puissant argument personnel11 ! 5. Ordre des
preuves
. — La meilleure manière de ranger les preuves, c’
onnel11 ! 5. Ordre des preuves. — La meilleure manière de ranger les
preuves
, c’est sans doute celle qui fait pénétrer la lumi
croissant. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille commencer par les
preuves
les plus faibles pour s’élever par degrés jusqu’a
u qu’il les entasse. De même l’écrivain ou l’orateur débutera par des
preuves
capables de saisir vivement les esprits dès les p
lus décisif, ce qu’il croit irrésistible et accumulera entre deux les
preuves
médiocres. De cette façon la loi générale de pro
n la loi générale de progression croissante sera observée puisque les
preuves
faibles, en s’appuyant les unes sur les autres, s
es ne sauraient avoir. La faute la plus grave dans la disposition des
preuves
ce serait de les ranger en déclinant et de finir
le par des paroles nouvelles… Il doit donc y avoir un enchaînement de
preuves
; il faut que la premiere prépare à la seconde, q
te de plus en plus le poids de la vérité. 6. Manière de traiter les
preuves
. — Plus les arguments sont puissants par eux-même
igne. » La seule précaution à prendre est de bien détacher les bonnes
preuves
les unes des autres, de les montrer séparément, d
mpruntent quelque force à leur union et à leur masse. 7. Liaison des
preuves
. — Quelle que soit la nature et la valeur des pre
7. Liaison des preuves. — Quelle que soit la nature et la valeur des
preuves
, elles doivent être jointes entre elles de telle
e la confirmation. — Toutes les observations relatives à l’emploi des
preuves
dans la Confirmation se résument dans les six règ
on se résument dans les six règles qui suivent : I. Pour chercher les
preuves
, passer en revue les différents lieux communs et
ns à leur nombre qu’à leur valeur. III. L’ordre le meilleur pour les
preuves
est l’ordre homérique : 1° des preuves assez fort
. L’ordre le meilleur pour les preuves est l’ordre homérique : 1° des
preuves
assez fortes, 2° la masse des preuves médiocres ;
est l’ordre homérique : 1° des preuves assez fortes, 2° la masse des
preuves
médiocres ; 3° l’argument le plus puissant. IV.
ant. IV. Éviter avec soin l’ordre de gradation décroissante. V. Les
preuves
les plus fortes doivent être isolées et présentée
ent être isolées et présentées sous la forme la plus simple. VI. Les
preuves
les plus faibles, si elles sont groupées, se prêt
fication. — La Confirmation par l’exposé clair et, précis des motifs,
preuves
ou raisons, ne suffit pas toujours, dans tous les
ées. Ainsi Louis Racine, dans son poëme de la religion, le propos des
preuves
de l’existence de Dieu, adresse au soleil cette a
s voulons faire accepter. Il ne suffit pas d’appuyer son sentiment de
preuves
convaincantes ; il est indispensable soit de prév
et à les présenter dans un ensemble qui frappe l’esprit parce que les
preuves
se fortifient l’une l’autre : l’artifice le plus
re, de diviser les arguments qui ne valent que par leur réunion : les
preuves
ainsi séparées sont rendues, à leur faiblesse nat
tition de principe. La pétition de principe consiste à proposer comme
preuve
à l’appui d’une opinion une proposition contestab
ute particulière de pétition de principe ; il consiste à prendre pour
preuve
une proposition, un jugement qui se prouve lui-mê
s atténuant, on aurait de vouloir les éluder. IL Pour réfuter les
preuves
faibles, les isoler et leur enlever ainsi la forc
se propose un double but : 1° achever de convaincre par un résumé des
preuves
; 2° toucher, en excitant dans l’âme les émotions
ez alors, en reproduisant votre Confirmation, et en montrant à chaque
preuve
comment vous avez réfuie votre adversaire, présen
ervation qui peut sembler paradoxale, il est bon de l’appuyer sur une
preuve
concise : La destinée de tout ce qui excelle par
endre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses
preuves
en tes résumant ; presser l’adversaire par de viv
sateurs. et les industriels littéraires de notre époque en offrent la
preuve
. Peut-être bien, à force de recherche et de dérai
brille à nos yeux ; il faut qu’il nous endorme. Montesquieu- a fait
preuve
de goût ; quand il a dit : Une longue uniformité
. » Le seul fait d’être obligé de chercher ses transitions semble une
preuve
que l’auteur conçoit mal son sujet et ne possède
ais comme il y manqua, Car il est bonne créature. Veut-il donner une
preuve
de l’expérience d’un vieux rat : Même il avait p
nciation même paraisse faire entrer tour à tour et sans confusion vos
preuves
dans l’esprit des auditeurs. La narration exige d
lle au lieu de déclamer, quand on expose ses raisons. Tout ce qui est
preuve
ou récit, tout ce qui est de pur raisonnement dem
6. De la fable. — La fable est le récit d’une action imaginée comme
preuve
à l’appui d’une vérité morale. La vérité, Pour s
ur même pour vous dire.... Fénelon, — Mais encore ? son dessein, ses
preuves
, sa morale, les principales vérités qui ont fait
la confusion et la fatigue. 3. Modèles de caractères. — Voici, comme
preuve
des formes diverses qu’on peut donner à cette étu
d’imagination, les poëtes dramatiques fournissent à la Rhétorique des
preuves
aussi fortes, des exemples aussi éclatants de son
tion fournit les idées et les développements qui s’y rattachent ; les
preuves
, les arguments, le ton, les mœurs, les passions,
il est utile d’en passer en revue les points principaux. Ce sont les
Preuves
, les Mœurs et les Passions. Les Preuves s’adresse
oints principaux. Ce sont les Preuves, les Mœurs et les Passions. Les
Preuves
s’adressent à l’intelligence : elles établissent
les sentiments et les émotions. Première partie de l’Invention : Les
Preuves
. — Aristote renfermait la Rhétorique dans la dial
renfermait la Rhétorique dans la dialectique, et le discours dans la
preuve
. Les hommes d’affaires et de science, les hommes
n est aussi nécessaire que la logique à l’orateur et à l’écrivain. La
preuve
, cependant, est le corps et le fond du discours.
e le souffle qui fait circuler la vie dans cette matière inanimée. La
preuve
se présente sous deux formes : les Arguments et l
ichérème le syllogisme développé. Chaque proposition est suivie de sa
preuve
, et la tient comme par la main. Nous tirons encor
ctique sous le tour oratoire du style. Le texte de Bossuet en est une
preuve
. « Où a-t-on pris que la peine et la récompense
e sont que les conséquences. Les principes sont une autre forme de la
preuve
: la Rhétorique ancienne les appelait lieux commu
plis en nos jours ? etc. 3° Les Circonstances. — On appelle ainsi la
preuve
tirée de la comparaison du sujet ou du fait en qu
nclusion, et, par là, il est le lieu d’un argument, et rentre dans la
preuve
. Bossuet compare le dévoûment de M. Le Tellier au
prend toute la vie. Deuxième partie de l’Invention. Les Mœurs. — Les
preuves
rendent la vérité claire, sinon évidente. L’influ
s en sa faveur : ainsi dans l’éloquence, tout consiste à ajouter à la
preuve
solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’e
ation, qui devient un moyen de persuasion et presque une partie de la
preuve
, est soumise à certaines conditions, déterminées
on dans son esprit. L’orateur et l’écrivain doivent choisir parmi les
preuves
; car elles se pèsent plus qu’elles ne se compten
me guide.... Dieu sur ses ennemis répandra la terreur. L’ordre des
preuves
dépend des convenances du sujet. La progression c
etc. Mais un ordre plus puissant et plus suivi consiste à mettre les
preuves
les plus concluantes au début et à la conclusion
eu. L’esprit est saisi dès l’abord, maintenu par le développement des
preuves
, et soumis, en terminant, à des impressions plus
tc. Amplification. — Il ne suffit pas de choisir et de disposer les
preuves
: il faut en tirer tout l’effet possible, en leur
r force. On y parvient par l amplification oratoire, qui développe la
preuve
et la pensée, qui la fait pénétrer dans les espri
des paroles foudroyantes, après avoir mis sous leurs yeux, comme des
preuves
éclatantes de la vérité, les erreurs d’Anne de Go
lusion. Il faut réduire et resserrer en quelques mots les principales
preuves
, et en déduire la vérité. 2° La péroraison pathét
’histoire, il est vrai, ne fait guère usage des diverses formes de la
preuve
; car elle expose et raconte la vérité sans la dé
rmation, c’est-à-dire le développement raisonné, progressif de toutes
preuves
qui n’appartiennent pas aux démonstrations mathém
entreprend de traiter, et l’ordre qu’il mettra dans les faits et les
preuves
, y répandent une si grande netteté, que tous puis
e simple paraît convenir plus particulièrement à la narration et à la
preuve
. Son caractère principal est la clarté, la simpli
es doit à l’imitation, et tout le monde goûte les imitations. III. La
preuve
en est dans ce qui arrive à propos des œuvres art
nvenait ; car le mètre le plus apte au langage, c’est l’ïambe ; et la
preuve
, c’est que, dans la conversation, nous faisons tr
âmes, ce sont les péripéties et les reconnaissances. XVII. Une autre
preuve
encore, c’est que ceux qui abordent la compositio
ment malheureux. Cela, comme on l’a dit, est correct, et la meilleure
preuve
, c’est que, dans les concours et à la scène, ces
r les porchers. IV. En effet, les reconnaissances obtenues à titre de
preuve
et toutes celles de cet ordre sont moins du resso
et convenable et l’on ne laissera pas échapper les contrastes. II. La
preuve
en est dans ce que l’on reprochait à Carcinus. Am
ques, il en résulte un effet contraire à l’attente. VIII. En voici la
preuve
: ceux qui ont mis en action la ruine de Troie, e
ée, cet effet n’est pas sensible et la surprise cause du plaisir ; la
preuve
, c’est qu’en racontant on ajoute toujours, vu que
iade. X. De plus, l’imitation des poètes épiques est moins une, et la
preuve
, c’est que de n’importe quelle imitation épique o
écrivent sur la rhétorique n’en traitent qu’une mince partie181. Les
preuves
ont seules un caractère vraiment technique, tout
ire ; or ils ne disent rien de l’enthymème, ce qui est le corps de la
preuve
. Le plus souvent, leurs préceptes portent sur des
ttre le juge dans tel ou tel état d’esprit. Mais, sur le chapitre des
preuves
oratoires, ils n’expliquent rien, et pourtant c’e
s preuves oratoires, ils n’expliquent rien, et pourtant c’est par les
preuves
que l’on devient capable de faire des enthymèmes.
. XI. La méthode, en matière de rhétorique, repose évidemment sur les
preuves
. La preuve est une démonstration (car si nous adm
hode, en matière de rhétorique, repose évidemment sur les preuves. La
preuve
est une démonstration (car si nous admettons une
s preuves. La preuve est une démonstration (car si nous admettons une
preuve
, c’est surtout lorsque nous supposons qu’il y a e
, la démonstration oratoire c’est l’enthymème, qui est, en résumé, la
preuve
par excellence ; or l’enthymème est une sorte de
st (ici) d’une application impossible, attendu que, pour produire des
preuves
et des raisons, il faut s’en tenir aux lieux comm
as de règles applicables à un genre d’objets déterminé. II. Parmi les
preuves
, les unes sont indépendantes de l’art, les autres
e, les conventions écrites et les autres éléments de même nature. Les
preuves
dépendantes de l’art, c’est tout ce qu’il nous es
au moyen de la méthode et par nous-mêmes. Nous avons donc, en fait de
preuves
, à tirer parti des premières et à trouver les sec
uves, à tirer parti des premières et à trouver les secondes. III. Les
preuves
inhérentes au discours sont de trois sortes : les
araît tel, d’après des faits probants déduits un à un. VII. Comme les
preuves
sont obtenues par ces trois sortes de moyens, il
sme oratoire et exemple une induction oratoire. Tout le monde fait la
preuve
d’une assertion en avançant soit des exemples, so
me concluant du général au particulier. Le signe nécessaire, c’est la
preuve
(τεκμήριον)199 ; quant au signe non nécessaire, i
gnes dont se tire un syllogisme. C’est pourquoi, parmi les signes, la
preuve
a cette propriété. Lorsque l’on pense que l’énonc
on pense que l’énoncé ne peut en être refuté, on prétend apporter une
preuve
en tant que démontrée et finale ; et en effet, τέ
ait », il y aurait là une conséquence nécessaire, ce qui est la seule
preuve
des signes ; car la condition, pour qu’un signe s
us venons de dire en quoi consistent la vraisemblance, le signe et la
preuve
matérielle201, ainsi que leurs différences ; mais
mande une garde. Nous avons expliqué de quels éléments se forment les
preuves
démonstratives. XX. Maintenant, il existe une trè
oivent porter d’abord sur ces points209 ; car, en ce qui concerne les
preuves
(τεκμήρια), les vraisemblances et les signes, ce
chesses à acquérir, et ainsi de suite. Voilà où l’on doit prendre les
preuves
relatives au bien et à l’utile. Chapitre VII
ls sont, à peu près, tous les éléments auxquels on doit emprunter les
preuves
, pour exhorter comme pour dissuader. Chapitre
détermination à prendre sera prise en vue de cette fin. VI. Comme les
preuves
résultent non seulement de la démonstration, mais
l’avenir, ou du présent ; à quels éléments nous devons emprunter les
preuves
, soit à propos d’une question d’intérêt, soit au
otre caractère moral ; ce qui est, on l’a vu242, la seconde espèce de
preuves
. En effet, nous aurons les mêmes moyens à employe
ce qui rend l’acte injuste plus ou moins grave. Chapitre XV Des
preuves
indépendantes de l’art. I. Après ce qui vient d
vient d’être dit, il nous reste à parler de ce que nous appelons les
preuves
indépendantes de l’art294. Elles conviennent prop
fications du même genre. Voila tout ce que nous avions à dire sur les
preuves
indépendantes de l’art. Livre II Chapitr
telles les opinions et les propositions efficaces pour les appuyer de
preuves
; car c’est sur ces arguments que portent les ent
ieurs, et quiconque éprouve de la crainte ne songe pas à mépriser. La
preuve
qu’une attitude humble fait tomber la colère, c’e
ls peuvent être excitées et dissipées les passions dont se tirent les
preuves
. Chapitre XII Des mœurs. — De celles de la
ours, on a exposé les opinions et les propositions d’où se tirent les
preuves
dans les genres délibératif, démonstratif ou judi
iétés, leur emploi, leur opportunité. I. Il nous reste à parler des
preuves
communes à tous (les genres), puisque l’on a parl
er des preuves communes à tous (les genres), puisque l’on a parlé des
preuves
particulières (à chacun d’eux). Les preuves commu
puisque l’on a parlé des preuves particulières (à chacun d’eux). Les
preuves
communes sont de deux sortes : l’exemple et l’ent
isposition — et alors c’est à titre d’arguments démonstratifs, car la
preuve
s’établit par leur moyen, — soit que l’on en ait,
se tirent de quatre choses, qui sont le vraisemblable, l’exemple, la
preuve
matérielle et le signe ; comme d’ailleurs, parmi
ou que, du moins, il y a différence par quelque côté. XIV. Quant aux
preuves
matérielles (τεκμήρια) et aux enthymèmes qu’elles
as ; or, s’il est manifeste et que ce fait existe et qu’il y en a une
preuve
matérielle, il devient dès lors impossible de la
en ce qui concerne le discours : premièrement, d’où seront tirées les
preuves
; deuxièmement, ce qui touche à l’élocution ; en
faut disposer les parties d’un discours, nous avons dit, au sujet des
preuves
et de leur nombre, qu’elles se tirent de trois so
r que le mérite principal de l’élocution consiste dans la clarté ; la
preuve
, c’est que le discours, s’il ne fait pas une démo
xpressions utiles pour l’élocution dans le discours pur et simple. La
preuve
en est dans ce fait que tout le monde n’emploie q
I. Ces deux parties sont donc : l’une, la proposition665, l’autre, la
preuve
; c’est comme si l’on établissait cette distincti
é. IV. Ainsi donc, les parties essentielles sont la proposition et la
preuve
. Ces parties sont propres (au sujet). Les plus no
lus nombreuses qu’il puisse y avoir sont l’exorde, la proposition, la
preuve
, la péroraison. Les arguments opposés à l’adversa
son. Les arguments opposés à l’adversaire rentrent dans la classe des
preuves
. La controverse est le développement des argument
t des arguments favorables à l’orateur, et, par suite, une partie des
preuves
, car on fait une démonstration lorsque l’on met e
on, pas plus qu’il ne faut l’être dans l’exorde, ni dans l’exposé des
preuves
; car, ici, la bonne proportion ne dépend pas de
ant tel autre caractère ; seulement, fais-le sans le laisser voir. La
preuve
que c’est facile est à prendre dans ceux qui anno
e son fils, et encore l’Hémon de Sophocle701. Chapitre XVII Des
preuves
. I. Les preuves doivent être, nécessairement, d
ore l’Hémon de Sophocle701. Chapitre XVII Des preuves. I. Les
preuves
doivent être, nécessairement, démonstratives ; or
é n’est pas avancée en dehors du fait discuté ; car ce sont autant de
preuves
qu’il y a eu mensonge sur les autres points. V. L
tention. IX. Les sentences sont de mise dans une narration et dans la
preuve
; car c’est un élément moral : « Moi aussi j’ai d
aquent à l’adversaire ne sont pas d’une autre espèce que de celle des
preuves
; destinés qu’ils sont à détruire son opinion les
vers, le poète touche d’abord le point le plus simple. Voilà pour les
preuves
. XVI. Quant aux mœurs, comme le fait de donner qu
s sur Aristote, p. 159). 199. Πίστις est l’élément de conviction, la
preuve
morale. 200. C’est ainsi que nous disons d’une p
amemnon (le Panathénaïque, § 72). Cp. Spengel. 707. C’est-à-dire les
preuves
justifiant sa propre opinion ou sa propre conduit
tous les maîtres de la jeunesse, et l’approbation des Universités. La
preuve
qu’elles sont reconnues bonnes, c’est que depuis
de doit être modeste et insinuant, la confirmation doit présenter les
preuves
dans un certain ordre de bataille, les plus forte
é les maisons voisines et dévoré le tiers du village. Du reste, nulle
preuve
positive, des propos suspects, un alibi contesté,
les avait fait valoir avec un art perfide. D’un autre côté, les rares
preuves
matérielles sur lesquelles nous aurions pu fonder
— Comment ? Le Juge. — Par le débat contradictoire des faits et des
preuves
. Au lieu de glisser, comme vous avez fait, sur ce
ue la force et la vérité du raisonnement, le choix et la solidité des
preuves
, l’instruction présentée avec ordre et avec métho
rveilleuse, tout ce qui peut en résulter d’utile pour les hommes. Ses
preuves
ne sont jamais que directes, les mieux choisies,
avec justesse, avec méthode, et possède de plus l’art de tourner ses
preuves
en sentiment. Son éloquence vive, ornée et pathét
elles ont de majestueux et de sublime. Qu’on ne s’imagine pas que les
preuves
soient bannies de l’Oraison funèbre. Elles serven
le fait, selon la nature de la cause. Il expose ensuite ses moyens ou
preuves
, les développe, et finit par prendre des conclusi
a raison, revêtue des grâces du style. C’est là qu’il fera valoir ses
preuves
, en les disposant, en les développant de la maniè
quoiqu’on ait remarqué que notre célèbre Cochin réduisait toutes ses
preuves
à une seule, qu’il présentait sous des faces diff
rentes, et toujours avec le même succès. Il n’y a point de meilleures
preuves
que celles qui sont appuyées de l’autorité des lo
connaître les bonnes mœurs de son client. Il récapitulera ensuite les
preuves
les plus convaincantes et les plus décisives qu’i
r plus aux choses, qu’aux paroles, plus au choix et à la solidité des
preuves
, qu’à ce frivole assemblage de figures éblouissan
r. Le génie fécond de l’orateur athénien trouve toujours de nouvelles
preuves
à faire valoir : il présente tout ce qu’elles ont
à les lieux oratoires extérieurs où il puise une grande partie de ses
preuves
. Quant au style, il suffit qu’il soit clair, conv
talent de la parole, que par le don des miracles, et il en donne pour
preuves
l’étonnement de l’aréopage, et l’admiration des p
ours sacrés où l’orateur ne fortifie souvent ses raisonnements et ses
preuves
des preuves et des raisonnements de Tertullien. I
où l’orateur ne fortifie souvent ses raisonnements et ses preuves des
preuves
et des raisonnements de Tertullien. Il ne faut pa
te espèce d’éloquence, sont la solidité du raisonnement, la force des
preuves
, la clarté de la méthode, et une apparence au moi
ilosophe à nous convaincre de la vérité par le nombre et la force des
preuves
; mais c’est à l’orateur à entraîner notre volont
s qui peuvent s’élever contre lui ou contre sa cause, pour réunir ses
preuves
et les disposer de la manière la plus favorable à
et de toucher. 3. On instruit par le raisonnement en fournissant des
preuves
; on plaît eu se conciliant les esprits au moyen
mœurs, on touche en remuant les cœurs, en excitant les passions. 1.
Preuves
. 4. Il y a deux sortes de preuves. Les unes so
, en excitant les passions. 1. Preuves. 4. Il y a deux sortes de
preuves
. Les unes sont intrinsèques, lorsqu’on les tire d
extrinsèques, quand on les cherche hors du sujet. 5. Pour trouver ses
preuves
, on peut recourir aux lieux oratoires dont j’ai d
à plaire, à instruire, à toucher ? — 4. Combien y a-t-il de sortes de
preuves
? — 5. Où faut-il chercher ses preuves ? — 6. Qu’
Combien y a-t-il de sortes de preuves ? — 5. Où faut-il chercher ses
preuves
? — 6. Qu’entend-on par mœurs oratoires ? — 7. Qu
e discours), vient la confirmation, dont l’objet est de présenter les
preuves
de la vérité qu’on a énoncée. On arrange ces preu
de présenter les preuves de la vérité qu’on a énoncée. On arrange ces
preuves
dans l’ordre le plus propre à frapper les esprits
dre le plus propre à frapper les esprits. L’art de bien présenter les
preuves
est nommé amplification oratoire. 10. Il ne faut
e faut pas dans la confirmation prouver ce qui est clair, épuiser une
preuve
suffisamment saisie par l’auditeur, ni relever de
lever des détails futiles et surabondants. 11. Après avoir exposé ses
preuves
, il faut détruire celles de ses adversaires. C’es
oyens, pour tirer parti de cet abandon en faveur d’une cause riche en
preuves
de toutes sortes. 8. La permission consiste à tou
éable d’entendre un bon avocat déployer tous ses moyens, disposer ses
preuves
, frapper et parer en même temps, et recourir quel
hétique. 12. L’éloquence judiciaire doit être principalement forte de
preuves
, pressante de raisonnements, adroite et déliée da
rcher de longs développements et de se jeter dans l’amplification des
preuves
. 5. L’exhortation parle principalement au cœur, e
orateur doit y déployer tout son art. De la manière de distribuer les
preuves
dépend souvent le succès. Il n’y a pas de règles
moyens les plus convaincants. Il faut aussi faire un choix parmi les
preuves
, négliger celles qui sont légères, et ne s’attach
se lie naturellement à la confirmation : elle consiste à détruire les
preuves
et les objections qu’on nous oppose. C’est ici qu
plusieurs manières de le terminer. Souvent on résume les principales
preuves
en les groupant avec de nouvelles couleurs et une
tout de plaire et de toucher, il faut aussi Bavoir convaincre par les
preuves
: c’est le but du raisonnement. L’art de raisonne
’apprendre à penser et à parler avec justesse. On appelle argument ou
preuve
les raisons dont on appuie les vérités qu’on veut
Le cercle vicieux rentre dans la pétition de principe ; il donne pour
preuve
le fait même qui est à prouver. Exemple : Pourquo
i victorieuse. Il nous suffira d’en connoître et d’en bien saisir les
preuves
démonstratives. Elle nous paroîtra infailliblemen
la solidité du raisonnement. Dans l’exposition et l’enchaînement des
preuves
, il y a une méthode, un clarté admirable, une dia
vrai miracle, sont l’ouvrage de Dieu même. On y voit appuyée sur des
preuves
incontestables l’opinion de l’immortalité de l’âm
ui aient jamais été au monde. » Ce n’est point assez de connoître les
preuves
de notre religion. Il nous importe beaucoup de sa
seconde plus l’argumentation, il la remplace : il est à lui seul une
preuve
, un élément de persuasion. — « Nous l’emportons d
cette mesure. Toute l’adresse de ces orateurs se borne à grouper les
preuves
et à présenter les faits dans l’ordre le plus nat
— qualités secondaires. — Le nerf du plaidoyer c’est l’abondance des
preuves
et la force du pathétique. Milon a tué Clodius, l
haîne dans un ordre logique, comme il les fortifie en les appuyant de
preuves
secondaires, comme il les fait valoir par le déve
l’ensemble de vérités qu’il prétend établir ; que de là il passe aux
preuves
de ces faits, aux développements de ces données p
ans la Milonienne. Tantôt l’idée ou le fait serait mal établi, si les
preuves
préalables n’en préparaient d’abord la vraisembla
mais pour ajouter soit à l’intérêt du récit, soit à la puissance des
preuves
. N’oubliez pas que la description est un moyen et
racer le portrait du véritable magistrat. Il a donné si longtemps des
preuves
de l’une, et si heureusement réalisé ce qu’il va
ns les fonctions d’avocat-général, M. Séguier. Nous en citerons, pour
preuve
, quelques fragments du discours prophétique, où,
reil à défendre. Il fallait d’ailleurs fortifier par d’incontestables
preuves
l’éloge des héros dont nous honorons la tombe. Qu
C’est par la mort qu’il faut commencer l’examen, c’est en elle que la
preuve
se consomme. » Si quelqu’un d’entre eux mérita un
ses portraits ne sont point des hors-d’œuvre, ils servent toujours de
preuve
ou de conséquence à quelque vérité préalablement
la société, je veux que, comme chez la Bruyère, ils entrent dans les
preuves
ou dans les développements, et ne soient jamais l
n. Il est, en effet, dans une œuvre didactique ou oratoire, certaines
preuves
, certains sentiments, certaines vérités, sur lesq
n écolier ? Si on lui suggère ses raisonnements, ses définitions, ses
preuves
, ses figures et ses mouvements oratoires, il répé
ce qui serait évident et incontestable ne donnerait plus lieu ni à la
preuve
ni à la réfutation, le vrai combat de l’orateur :
complète ; la narration, par son adresse et son air d’ingénuité ; la
preuve
, par sa solidité, sa vigueur, et sa rapidité pres
ion exige la simplicité, la modestie, ou la magnificence ; si dans la
preuve
il lui faut insister sur le principe ou sur les c
e savent raisonner que sur les choses de cette nature manqueraient de
preuves
. XI. Masquer la nature, et la déguiser : point de
qu’on sait bien quel est l’objet de la géométrie et qu’il consiste en
preuves
, et quel est l’objet de la médecine, et qu’il con
l y a d’hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la
preuve
, mais par l’agrément. Cette voie est basse, indig
vouer : autrement je ne sais s’il y aurait un art pour accommoder les
preuves
à l’inconstance de nos caprices. Mais la manière
pelle l’art de persuader, et qui n’est proprement que la conduite des
preuves
méthodiques parfaites, consiste en trois parties
es et des démonstrations, et par conséquent de la méthode entière des
preuves
géométriques de l’art de persuader. Règles pour l
Prouver toutes les propositions un peu obscures, et n’employer à leur
preuve
que des axiomes très-évidents ou des propositions
treints. Voilà les huit règles qui contiennent tous les préceptes des
preuves
solides et immuables, desquelles il y en a trois
essaires, ni enfin de prouver des propositions qu’on accorderait sans
preuve
. Mais les cinq autres règles sont d’une nécessité
émonstrations. Prouver toutes les propositions, en n’employant à leur
preuve
que des axiomes très-évidents d’eux-mêmes ou des
nq règles qui forment tout ce qu’il y a de nécessaire pour rendre les
preuves
convaincantes, immuables, et pour tout dire géomé
scure la chose qu’on veut prouver, et claire celle qu’on emploie à la
preuve
; car quand on propose une chose à prouver, d’abo
du même auteur, comme l’Œdipe et les Horaces de Corneille, en sont la
preuve
. Si cependant il est permis de faire entre eux qu
s en sa faveur. Ainsi, dans l’éloquence, tout consiste à ajouter à la
preuve
solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’e
e. Nous avons déjà dit que l’éloquence consiste non-seulement dans la
preuve
, mais encore dans l’art d’exciter les passions. P
un discours, tout ce qui ne sert point à une de ces trois choses : la
preuve
, la peinture et le mouvement ? C. Il servira à p
, s’il vous plaît. Ce qui sert à plaire pour persuader, est bon ; les
preuves
solides et bien expliquées plaisent sans doute. C
r lesquelles il veut rendre son sujet sensible ; qui range foutes ses
preuves
; qui prépare un certain nombre de figures toucha
Cicéron qui nous l’assure. Il doit y avoir partout un enchaînement de
preuves
; il faut que la première prépare à la seconde, e
ences ; et il faut disposer le raisonnement de manière que toutes les
preuves
s'entr’aident pour être facilement retenues. On d
rmels, car je m’en souviens, qu’il doit cacher jusqu’au nombre de ses
preuves
, en sorte qu’on ne puisse le compter, quoiqu’elle
x des choses que par les passions des hommes : mais non-seulement ses
preuves
sont faibles : de plus, son style est tout fardé
n ange et non pas un homme ? Ainsi tout se passe en exclamations sans
preuve
et sans peinture. Tout au contraire, les Grecs se
ons et des mœurs, que tout orateur doit connaître. Il examine quelles
preuves
on doit employer dans ces trois genres d’éloquenc
rop prouver au lieu de toucher, et de donner quelquefois de mauvaises
preuves
. Massillon, au contraire, crut qu’il valait mieux
, mon cher abbé, de vous dire librement pensée ; cette liberté est la
preuve
de mon estime. J’ajouterai que la palme de l’érud
rage89 que vous avez bien voulu m’envoyer, Monsieur, est une nouvelle
preuve
de votre grand goût, dans un siècle où tout me se
omme nous l’observons nous-mêmes dans le langage des passions ; et la
preuve
que dans la scène ils s’attachaient au naturel pa
t que de la nature. Si on ne le cherche pas, on y tombe rarement ; la
preuve
en est que dans le langage familier presque perso
suivre, sans beaucoup de peine, une trop longue chaîne de faits et de
preuves
. On ne saurait trop rapprocher les choses, ni tro
es, ni trop tôt conclure. Il faut saisir d’un coup d’œil la véritable
preuve
de son discours, et courir à la conclusion. Un es
e et de frivole cette splendeur d’expression qui emporte avec elle la
preuve
des grandes pensées. Ils veulent des définitions,
rnis des maîtres. XLVII. La netteté épargne les longueurs, et sert de
preuves
aux idées. XLVIII La marque d’une expression prop
avec le droit n’est pas directe ou assez marquée ; c’est lorsque les
preuves
sont équivoques, les titres ambigus, les indices
es soutenir, ne mettre en avant que des masses de raisonnements et de
preuves
; et pour repousser la défense, garder en réserve
se succédaient dans la même cause, je présume que, des deux parts, la
preuve
et la réfutation allaient de suite et sans altern
la première. L’éloquence judiciaire doit être principalement forte de
preuves
, pressante de raisonnements, adroite et déliée da
hercher de longs développements, de se jeter dans l’amplification des
preuves
. Ce n’est pas qu’elle ne doive présenter à l’espr
ressources de l’invention est évident dans cette proclamation. 1° Les
preuves
sont les faits, ils sont exposés avec concision ;
pide. 1° Dans un débat, quel qu’il soit, tachons de trouver de bonnes
preuves
, solides et concluantes. À défaut, faisons ressor
est un syllogisme dans lequel chacune des prémisses est appuyée de sa
preuve
. Exemple : Il faut aimer ce qui nous rend plus pa
d'enthymème qui renverse, par les propres faits de l'adversaire, les
preuves
qu'il pourrait donner. — Ligarius est accusé par
e méconnaîtrait l'œil même de son père. (Racine.) La confirmation ou
preuve
, doit prouver clairement la vérité du fait présen
irement la vérité du fait présenté par l'exorde et la narration : les
preuves
doivent être appuyées sur des lois ou sur des pri
à l'instant. (Boileau.) La réfutation a pour objet de renverser les
preuves
contraires à celles que nous avons présentées. Si
l'orateur n'use qu'avec beaucoup de réserve, et seulement lorsque les
preuves
de son adversaire ont fait peu d'impression. Il p
on est une espèce d'analyse du discours ; elle renferme le résumé des
preuves
les plus fortes que l'orateur a développées dans
erme l'œil et s'endort. 17° La prolepse prévient les objections, les
preuves
, pour les réfuter avant qu'on les ait présentées.
les Mœurs, 3° les Passions. 1° Arguments On appelle arguments ou
preuves
les raisons dont se sert l’orateur pour appuyer l
uyer la vérité qu’il veut démontrer. On peut dire, toutefois, que les
preuves
sont les raisons elles-mêmes, dont les arguments
ents ne sont que les formes. Les rhéteurs distinguent deux espèces de
preuves
: 1° les arguments proprement dits ; 2° les lieux
nt dits ; 2° les lieux communs. I° Arguments proprement dits Les
preuves
revêtent toutes les formes de raisonnement. On en
pé, dans lequel les deux prémisses ou l’une des deux est suivie de sa
preuve
. Ex. Toute action déloyale mérite d’être punie ;
e sont que des conséquences. Ces principes sont une autre forme de la
preuve
. Les anciens rhéteurs les appelaient lieux commun
conclusion. Par-là, elle est le lieu d’un argument et rentre dans la
preuve
. Ex. Bossuet compare le dévouement de Michel Le
n, Pro Roscio, xxiii.) Circonstances Les circonstances sont les
preuves
tirées de la comparaison du sujet ou du fait avec
oir sont les sources les plus fécondes de l’invention. Les meilleures
preuves
se tirent des entrailles mêmes du sujet ( ex visc
entrailles mêmes du sujet ( ex visceribus rei ). 2° Mœurs Les
preuves
rendent la vérité claire, sinon évidente ; mais l
tc.). 5° Confirmation La confirmation consiste à développer les
preuves
avec choix et avec ordre. Elle confirme la vérité
urs, elle en est le corps et la substance. L’orateur doit choisir ses
preuves
, rejeter celles qui sont fausses et ne pas insist
terreur, etc. (J. Racine, Athalie, acte IV, scène iii.) L’ordre des
preuves
dépend des convenances du sujet. Le plus suivi et
ces du sujet. Le plus suivi et le plus puissant consiste à mettre les
preuves
les plus concluantes au début ou à la fia de la c
ine, Iphigénie, acte IV, scène iv.) Quand on a choisi et ordonné ses
preuves
, il faut les développer ; c’est le but de l’ampli
Oratoire, 2° Historique, 3° Poétique. Confirmation : 1° Ordre des
preuves
, 2° Amplification. Réfutation. Sophismes et Pa
critique doit être équitable. Elle ne peut se dispenser d’apporter en
preuves
de son jugement, et les beaux, et les médiocres,
ins articles, le critique doit se borner à réfuter son erreur par des
preuves
sans réplique, écrites avec modération, suivant l
artie n’est qu’une suite de raisonnements toujours fortifiés de leurs
preuves
, et appuyés partout du témoignage irréfragable de
insu. Souvent son raisonnement n’est qu’un trait de sentiment, et sa
preuve
, une image brillante. Cette manière d’argumenter
dis perdu de Milton.3. La Religion1 Chant I (fragments).
Preuves
de l’existence de Dieu : nécessité de la religion
le est aimable. » Le plan, dit La Harpe, est parfaitement tracé ; les
preuves
sont bien choisies, fortifiées par leur enchaînem
de la colère, des ripostes foudroyantes, une inépuisable fécondité de
preuves
, une action théâtrale et dramatique, une voix ton
s’avance dans un ordre serré, impénétrable ; il fait la revue de ses
preuves
, dispose leur plan d’attaque et les rauge en bata
versum profundat et quod lotum repente evolet. » Tout écrivain a des
preuves
à énumérer, des motifs à faire valoir, des sentim
prits ou de peindre les passions. Dans le premier cas, on dispose les
preuves
, les idées, les expressions, de façon qu’elles ai
ans le Génie du Christianisme, animer de sa puissante imagination les
preuves
qu’il donne au sentiment religieux ; et Platon fa
orable et le plus lumineux : celles-là sont les plus convenables à la
preuve
. Il y a d’autres figures qui se bornent à flatter
e. Article I. Du Style simple, et des Figures convenables à la
preuve
. Le style simple n’admet ni les mots sonores,
es qui lui sont propres, ou celles qui sont les plus convenables à la
preuve
, la prétermission, la licence, la concession, la
toujours nerveux, préférant aux mouvements passagers de fonction, des
preuves
frappantes que le temps grave toujours plus avant
parfois, pour amener la conviction, de reproduire toujours les mêmes
preuves
; pour entraîner dans notre sentiment, d’appuyer
l qu’il ait à faire valoir. Il devait appuyer énergiquement sur cette
preuve
. Il y a d’ailleurs plusieurs espèces de pléonasme
e en croire mes paroles ; aussi ai-je voulu tenir entre mes mains des
preuves
tellement irrécusables, que vous fussiez bien con
l commence par refuser ; mais bientôt après, quand il voit toutes les
preuves
exposées et mises au grand jour, il se lève, et d
e que lui imputent les Gaulois. Pour moi, Romains, si je trouvais des
preuves
certaines, des indices manifestes du crime dans l
t, mais des coupables qui se dénoncent eux-mêmes. VI Toutes les
preuves
étant ainsi exposées et mises au grand jour, Roma
es, mais presque consommés. Comment d’ailleurs ne pas reconnaître une
preuve
manifeste de la protection de Jupiter très bon et
la hauteur du rang qu’ils occupent et de l’énormité du forfait, font
preuve
d’une extrême sévérité. L’un ne croit pas que des
u bonheur de voir la république sauvée, s’il est vrai que, en faisant
preuve
de sévérité dans cette circonstance, j’obéisse à
uoi vous avez acheté. VI. Que faire donc ? faut-il alléguer des
preuves
dans une cause de cette nature ? Sans doute il fa
du grand Scipion, l’objet de leur culte, l’ornement de leur ville, la
preuve
de notre victoire et le gage de leur alliance ave
représentait Cérès tenant des flambeaux à la main, et qui portait les
preuves
d’une antiquité supérieure à celle de toutes les
gravité, je lui demanderai, à mon tour, pourquoi Verrès, sans aucune
preuve
nouvelle, sans nulle justification, sans sujet, a
moi, des soupçons si violents, que je permets aux juges, sans aucune
preuve
avancée de ma part, de décider eux-mêmes si ce ge
s vous donnèrent d’argent en secret pour cette exemption ; j’en ai la
preuve
dans leurs dépositions et dans leurs lettres. J’a
ait plus affectionné qu’au peuple romain ? Mais, Verrès, si c’est une
preuve
que vous n’avez rien reçu des Mamertins, parce qu
que je ne voulais sur ce chef de pirates ; j’ai cependant négligé les
preuves
les plus évidentes de cette accusation ; je veux
Le fait était évident, et l’avarice de Verrès était attestée par des
preuves
et par des témoins irréprochables. XXXIX. V
e mieux qu’on apporte devant ces juges et devant le peuple romain les
preuves
de votre défense que celles de mon accusation. J’
nium, ils ont été poussés en Sicile. Je ne désire rien tant que cette
preuve
; car on ne peut montrer ni citer de méchante act
capable de l’engager à s’en charger. Nous citerons de lui une de ces
preuves
de probité scrupuleuse qu’il est beau de donner à
Ce vaste génie, qui embrassa toutes les sciences, et qui fit toujours
preuve
d’une incontestable supériorité, a laissé un art
esque tout entière dans la confirmation. La confirmation renferme les
preuves
ou arguments. Pour argumenter, il s’agit d’abord
sont l’épichérème, l’enthymème, le sorite et le dilemme. Une fois les
preuves
trouvées et leur nature reconnue, il faut apprend
ent ouverte cependant à tous les écrivains. Nous allons en donner une
preuve
frappante. « Sybarites tranquilles dans le sein
es idées ; la force des raisonnements, la suite et l’enchaînement des
preuves
; une égale habileté à faire valoir tout ce qui p
seront le plus à la portée de la multitude ; choisir et disposer les
preuves
, dont la solidité lumineuse doit faire la base de
e sujet compris, il importe de l’analyser, de réunir des idées et des
preuves
et de les disposer dans un ordre logique. On pose
e ou solennel, impétueux ou grave, selon les circonstances. Quant aux
preuves
, il faut les disposer dans un ordre rigoureux. Le
ine dans Polyeucte. (Toulouse, octobre 1889.) Montrer, en prenant les
preuves
dans les pièces du programme de l’enseignement sp
a vertu. » Montrez que ces critiques sont peu fondées, en prenant vos
preuves
dans les pièces du programme. (Dijon, juillet 188
ce et la souplesse de génie dont, en dépit des envieux, Racine a fait
preuve
dans son théâtre, il est plus qu’aucun écrivain à
ns les traits les plus saillants de notre caractère national quelques
preuves
à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporai
tention de se procurer, poètes, moralistes, historiens, etc…. Il fera
preuve
d’intelligence et de goût dans le choix de ses au
à la clémence ; s’y résoudre, même à la prière d’autrui, est déjà la
preuve
d’une grande âme. Au cinquième acte, cette grande
n’a fait autant avec un égal bonheur. Il serait facile d’apporter des
preuves
et presque à l’infini. Le narrateur vaut presque
st être équitable ; s’irriter d’imperfections choquantes, c’est faire
preuve
de goût ; mais si le vrai goût sait blâmer il est
oire, par surcroît ; vous le savez bien et vous en êtes vous-même une
preuve
éclatante. Montesquieu. – Le bonheur et la tranq
à tous les tons, à toutes les situations ; l’art savant dont il fait
preuve
se dissimule sous le naturel et la simplicité ; r
normal de Sèvres Conseils généraux Les aspirantes ont à faire
preuve
de qualités à la fois solides et brillantes. Elle
de veiller avec soin à l’ordre, à l’arrangement des arguments et des
preuves
, comme l’artiste à la plastique, à l’anatomie et
que bien rare, de tous ceux que nous avons maintenant oubliés ; et la
preuve
, c’est que nous lui pardonnons difficilement ses
ont valu tant d’ennemis. Nous avons dit que Boileau sait railler. Les
preuves
ne nous manqueront pas. Il sait trouver le point
n le peut aussi par sa vie : Saint-Amand, Faret, d’Assoucy en sont la
preuve
. Boileau ne craint pas de le dire, pas plus qu’il
ou sur le mérite littéraire de sa correspondance, la plupart ont fait
preuve
d’une connaissance réelle de la matière, et ont t
ngager sûrement, ou sans trop de chances d’erreur, dans le détail des
preuves
à l’appui d’une telle discussion. » Morale. Qu’
voirs de mère et de ceux d’institutrice, quelques aspirantes ont fait
preuve
d’un jeune talent bien inspiré. » Examen oral. E
ez de succès. Dans le détail du commentaire, la même élite a su faire
preuve
, à l’ordinaire, d’un savoir intelligent, d’un com
l’excellente mesure et la bonne grâce dont elles ont constamment fait
preuve
devant nous. Devant leurs élèves, elles joindront
çaise. – En traitant ce sujet délicat, beaucoup d’aspirantes ont fait
preuve
d’une certaine somme de connaissances grammatical
d’histoire ont été généralement satisfaisantes. Les élues y ont fait
preuve
d’une connaissance réelle des faits, et d’un cert
exemples, pour frapper l’attention des élèves dans une classe, faire
preuve
moins encore d’un savoir très étendu que de jugem
s celles de l’École normale de Sèvres, dont plusieurs élèves ont fait
preuve
d’un jugement sûr, d’un goût déjà exercé, dans un
informe, elle est trop verbeuse. Mais il fallait aussi insister, avec
preuves
, sur les qualités qu’il lui accorde : c’est un la
ition sur un sujet de langue française. – Si nous avions besoin d’une
preuve
nouvelle pour nous confirmer dans cette convictio
’il était question non seulement des auteurs et du goût dont ils font
preuve
dans leurs ouvrages, mais de tous ceux qui lisent
es, et non à des esprits déjà formés et qui ont, ailleurs, fait leurs
preuves
? N’a-t-on pas vu que nous voulions opposer à l’é
tes, les aspirantes classées en tête de la liste ont quelquefois fait
preuve
d’un vrai mérite littéraire. Cette année, nous n’
trop recommander aux aspirantes de soigner la composition et de faire
preuve
de connaissances précises. Elles devront posséder
ns les traits les plus saillants de notre caractère national quelques
preuves
à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporai
es consacrées aux mathématiques et aux sciences appliquées, – on fera
preuve
d’ignorance, et surtout on ne trouvera pas le ton
On constatera les qualités de composition et de méthode dont ils font
preuve
, comme les déductions sont rigoureuses, comme le
s amis à rougir de l’humble condition de ses parents. Cette conduite,
preuve
d’un esprit étroit et d’un mauvais cœur, vous a r
ose exprimée comme à celle que l’on a voulu faire entendre, c’est une
preuve
sans réplique de la justesse, et de la beauté par
uet). « La raison conduit l’homme jusqu’à une entière conviction des
preuves
historiques de la religion chrétienne ; après quo
posées prête tant de poids aux raisons de l’orateur, et d’énergie aux
preuves
qu’il apporte de l’innocence de son client. Cicér
déduire de l’ensemble du discours. Il faut avant tout s’occuper de la
preuve
et du développement de l’antécédent. D’où l’orate
çaient ne lui permettent pas d’en douter. Tout croyant admettra cette
preuve
sans difficulté. Puisque Jésus-Christ a été tenté
nds poètes qui nous ont recueillis, dans l’immensité des siècles, les
preuves
de ce goût général pour les beautés qui procurent
ses soient présentées de manière à fixer l’attention, à fortifier les
preuves
, à faire valoir, en un mot, tout ce qui peut serv
énérations qui passent sur les bancs de nos écoles. Je n’en veux pour
preuve
que l’air un peu fané de tel gros bouquet cueilli
énérations qui passent sur les bancs de nos écoles. Je n’en veux pour
preuve
que l’air un peu fané du gros bouquet cueilli jad
era la dernière, mais elle est indispensable à la confirmation de nos
preuves
et à la conclusion que nous en voulons tirer, pou
son auditoire et le dispose en sa faveur. Sa méthode est claire, ses
preuves
présentées dans le meilleur ordre possible ; c’es
s, comparer, analyser, critiquer, ne rien admettre légèrement et sans
preuves
: voilà le travail préliminaire de l’historien qu
es étrangers. L’affreux destin du héros que je chante En éternise une
preuve
touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers
avons dit, ou même bon encore plus que mauvais. L’expérience donne la
preuve
de cette doctrine. Les premiers poètes mettaient
de ses pièces se terminent au malheur : il est dans les principes. La
preuve
est que sur la scène et dans la représentation ce
âtres. Cette dernière manière et les autres, où le signe est donné en
preuve
, demandent moins d’art. Mais les reconnaissances
des dogmes de la religion ; et son éloquence est si entraînante, ses
preuves
paraissent si lumineuses, que tout l’Aréopage, à
d’avoir assassiné un parent dont il était l’héritier ; on manquait de
preuves
directes : « Mais, dit l’orateur, vous attendiez
e dans son débit, que Cicéron, qui plaidait pour l’accusé, en fit une
preuve
de la fausseté de l’accusation : An tu, Callidi,
pour être dédaignés. Donner à chaque mot l’accent convenable, est une
preuve
d’un goût sûr, d’une sensibilité délicate, et d’u
composition, et l’un des plus difficiles à employer. L’historien fait
preuve
d’un grand talent, lorsque, certain du plan qu’il
st le plus difficile. Ces tableaux sont en général regardés comme des
preuves
que donne l’historien de son talent dans l’art d’
longtemps la faveur du public ; son style est très brillant ; il fait
preuve
de beaucoup de tact, et plaisante d’une manière t
utées. Bacon regarde notre goût pour les histoires fictives comme une
preuve
de la grandeur et de la dignité de l’esprit humai
s mœurs peintes d’une manière aussi riche que vraie. Ce poème est une
preuve
frappante de l’influence que, dans tous les genre
mot peindre une scène tout entière à l’imagination. Nous en avons une
preuve
dans ces vers du Lycidas de Milton : Where were
peintre ou un sculpteur pourrait l’exécuter d’après eux, et c’est la
preuve
la plus évidente et la plus certaine du mérite d’
ns notre traduction, qui est extrêmement littérale, nous trouvons des
preuves
nombreuses que cet ouvrage fut primitivement écri
re le blé, la paille, le chaume, etc. Ne pas goûter ces images est la
preuve
d’une bien fausse délicatesse. Homère rappelle au
elle de raconter leurs actions. L’Écriture sainte nous en fournit des
preuves
nombreuses. Les sujets les plus ordinaires, au li
s nous sentons plus entraînés à mesure que nous avançons, et c’est la
preuve
la plus certaine du mérite d’une épopée. Les obje
t manquer, comme il arrive trop souvent sur notre théâtre, sans faire
preuve
d’une négligence impardonnable, et montrer que l’
teur a poussé ses recherches plus loin ; il a cru découvrir (mais les
preuves
sur lesquelles il s’appuie sont au moins très dou
cle d’Auguste qu’il ne le paraît aujourd’hui pour nous ; et c’est une
preuve
évidente du rare génie de Shakspeare, que, malgré
de, l’ordre des divisions, l’art des préparations, la disposition des
preuves
, enfin tout ce qui tient à ce qu’on appelle l’inv
ller, les satires du comte de Rochester, et l’esprit de Cowley. « Une
preuve
indubitable qu’il avait très peu de réputation, c
de perfection, qu’il ne pouvait recevoir que d’elle. Et la meilleure
preuve
de l’indispensable nécessité de cette révélation,
lle et une Nuits et les contes persans des Mille et un Jours sont une
preuve
de cette extrême fertilité de l’invention orienta
sa voix pour exprimer ce qui frappait ses sens. Pour en avoir quelque
preuve
, ouvrons le dictionnaire de notre langue, et comp
ce qui est vraiment intéressant. Combien de fois n’en ai-je pas eu la
preuve
? Combien de fois n’ai-je pas retrouvé, dans la v
les copistes des meilleurs modèles, et n’atteignent jamais leur art :
preuve
incontestable qu’il faut du génie pour bien imite
rverai seulement que si elle eut quelque succès, ce succès serait une
preuve
du mérite de l’ouvrage de Blair, si on pouvait le
du même droit, il ne se défendrait qu’en disant que son livre est une
preuve
ajoutée aux preuves nombreuses de cette vérité :
e se défendrait qu’en disant que son livre est une preuve ajoutée aux
preuves
nombreuses de cette vérité : qu’il est plus facil
ne puissent lui donner un très grand développement. Nous en avons une
preuve
évidente dans les personnes qui aiment la musique
sité que l’on remarque dans le goût des hommes n’est pas toujours une
preuve
de sa corruption, et n’est pas, non plus, ce qui
i ont le pouvoir de plaire à tous les hommes, et je vais en citer une
preuve
: les règles d’Aristote sur l’unité de l’action d
es règles du sublime données par Longin. Je rapporte ce fait comme la
preuve
la plus frappante de la confusion des idées sur c
favorable à tous les genres de poésies sublimes que le vers rimé. La
preuve
la plus convaincante nous en est offerte par Milt
attribuer à une espèce d’accord que les hommes ont fait entre eux. La
preuve
la plus claire qu’on en puisse alléguer est cette
ts, tandis qu’ils ne comprennent rien au langage les uns des autres :
preuve
bien évidente que les caractères chinois, indépen
partie la plus importante de la grammaire. Nous avons actuellement la
preuve
de ce que j’ai avancé tout à l’heure, que de tout
a proposition principale ; nous croyons que nous allons avoir quelque
preuve
de cette amitié du roi et de la reine pour Tillot
ention. Cicéron et Quintilien nous en fournissent à chaque instant la
preuve
. Ils passent légèrement sur les autres qualités,
le figure, lorsqu’elle est heureusement amenée ; et nous en voyons la
preuve
dans cet exemple. On finit de cette manière avec
tte opération de l’esprit est toujours agréable ; et nous en avons la
preuve
dans l’empressement avec lequel les enfants saisi
rivains dont les ouvrages sont d’un style uni. Peu d’auteurs ont fait
preuve
de plus de capacité. Tous ses sujets, sérieux ou
s éclatantes, joint des défauts grands et nombreux. Nous en avons une
preuve
dans M. Blackwell d’Aberdeen, l’auteur de la Vie
de Cicéron, n’échappèrent point à ses contemporains. Nous en avons la
preuve
dans Quintilien et dans l’auteur du dialogue inti
s parties surveillent et se déclarent. Celui qui donne les meilleures
preuves
de son instruction, de son éloquence et de son ha
voir empoisonné Oppianicus ; mais, comme on n’en pouvait alléguer des
preuves
bien certaines, on n’insistait pas beaucoup là-de
pianicus, et toutes avaient reconnu ou avaient semblé reconnaître des
preuves
de corruption. Aussi ne manquait-on pas d’insinue
du, et démontre qu’on ne pouvait pas alléguer la moindre apparence de
preuve
. Reste donc la péroraison, c’est-à-dire la conclu
ervile d’un seul maître éteint le génie, ou, pour mieux dire, est une
preuve
qu’on en est entièrement dépourvu. À l’égard du s
arration, et chacune de ces qualités renferme, dans sa définition, la
preuve
de son importance. La clarté doit régner dans tou
s vous exposez ; c’est-à-dire, auquel vous vous exposez : = voyez les
preuves
d’où je tire cette conséquence, c’est-à-dire, don
’est-à-dire, qui passaient, ou qui se sont présentées pour passer. La
preuve
complète de ce que je viens d’avancer, se trouve
nom se n’est régi que par le verbe actif séduire. N’est-ce pas là une
preuve
bien claire, que l’Académie a pleinement adopté l
totalement et sans réserve. Voici l’exemple que l’Académie apporte en
preuve
. On dira également : il n’a pas d’esprit ; il n’a
que nous applaudirons surtout, c’est que M. l’abbé Piron, qui a fait
preuve
d’un goût parfait dans le choix de ses exemples,
e ; ce n’est pas qu’il soit estimé, mais c’est qu’elle plaît. Et pour
preuve
infaillible de ce que je dis, qu’on se transporte
plans, à la solidité, à l’habile disposition et au tissu serré de ses
preuves
, à l’abondance substantielle de ses développement
t convenir à un Dieu. L’orateur établira cette proposition sur quatre
preuves
: 1. Il faut être Dieu pour prédire infaillibleme
, ou, si vous voulez, un Homme-Dieu167 ? Ne séparons point ces quatre
preuves
, et vous avouerez qu’il n’y a point d’esprit rais
ent la vie, mais il la quitta de lui-même. Concluons par une dernière
preuve
, mais essentielle ; c’est de voir un homme que l’
ême auteur, comme l’Œdipe 207 et les Horaces de Corneille, en sont la
preuve
. Si cependant il est permis de faire entre eux qu
le lui survit, la Providence est justifiée. Quand je n’aurais d’autre
preuve
de l’immatérialité de l’âme que le triomphe du mé
XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais sans
preuve
certaine, que, pour plaider auprès du grand roi l
Une telle aventure Des jeux de la fortune est une
preuve
sûre. Grâce au ciel, votre sœur est digne de son
re ? et sur quelles alarmes ? ÉGISTHE. Va, je me crois son fils : mes
preuves
sont ses larmes, Mes sentiments, mon cœur par la
merveille les grâces et les beautés. On peut en offrir bien d’autres
preuves
que cette lettre. Ailleurs, elle écrit à sa fille
e se vivifie son génie, c’est là qu’il va chercher ses divisions, ses
preuves
, ses images. « Au lieu de citer les livres saints
notamment d’accepter les changements proposés, et en cela même il fit
preuve
de jugement. M. Sainte-Beuve a dit dans un articl
de la France. Si, à cet égard, sa prodigalité fut sans excuse, il fit
preuve
souvent d’une générosité plus éclairée et plus lo
dont il fait parade en l’absence du péril, il est aisé de prévoir les
preuves
comiques qu’il donnera bientôt de sa faiblesse.
plus d’une phrase, se prend encore pour quelque chose. 606. Nouvelle
preuve
que le patois du peuple n’est autre que ce qui ét
Molière, appelé par Voltaire le législateur des bienséances, faisait
preuve
en effet d’infiniment de convenance et de tact, e
dit, et qui produisit un enthousiasme dont on peut voir une curieuse
preuve
dans l’Histoire de Bossuet par le cardinal de Bau
ui présente Cléopâtre (Rodogune, act. V, sc. iv) : Donnez donc cette
preuve
; et, pour toute réplique, Faites faire un essai
ublia dans la suite, le grand effet qu’ils produisirent alors est une
preuve
du mérite réel qu’ils avaient. Catilina, que deva
de la prudence humaine, que je fonde l’espoir du succès, mais sur les
preuves
fréquemment renouvelées de la protection des Dieu
orts pour rendre cette harmonie ; on s’en aperçoit, et c’est déjà une
preuve
de son infériorité et un caractère de faiblesse.
qu’un recueil d’observations faites sur ce qui existait déjà ; et la
preuve
, c’est que les rhéteurs ne se servent que d’exemp
dats français sont braves, — servira à la fois de développement et de
preuve
à celle-ci : tous les Français sont braves. « Spa
ut, il doit même mettre de l’art dans son discours, bien ordonner ses
preuves
, les développer avec vigueur, argumenter avec l’é
es des savants, qui forment son principal titre littéraire. Il y fait
preuve
d’un savoir très-étendu et très-varié, d’une rais
u’il soit nécessaire de rejeter les ornements de tout genre ; on fait
preuve
de goût en les employant dans l’occasion, si tout
ncevant faiblement ou en l’exprimant d’une manière ridicule. C’est la
preuve
la plus complète de l’absence totale, ou du moins
entre autres, Platon, Plutarque et Tite-Live, chez les anciens, pour
preuve
de la vérité de cette assertion. La force ou la f
urquoi faut-il qu’il y ait des gens qui demandent encore de nouvelles
preuves
, après ce qui s’est passé sous leurs yeux ? Pourq
habiles, et néologisme devient synonyme de paresse ou d’ignorance. La
preuve
en est que les plus grands écrivains, ceux qui on
e. Il est plus court de prononcer d’un ton décisif, et qui emporte la
preuve
de ce qu’on avance, ou qu’elle est exécrable, ou
louange Qui demeure éternellement. 2. Voy. dans les Odes, I, 3, la
preuve
de cette affection touchante. Cf. les Satires d’H
e), grand maréchal-des logis de la maison du roi. Il donna de grandes
preuves
de valeur au passage du Rhin. Centaures, Monstre
rand Condé, le premier rang parmi eux. Ses services distingués et les
preuves
éclatantes qu’il donna de son génie supérieur, lu
rême ? Celui qui nous a créés tous doit être manifeste à tous, et les
preuves
les plus communes sont les meilleures, par la rai
contre ses ouvrages, je réponds que vous êtes assez instruit par des
preuves
incontestables que non-seulement cela est très-fa
vait pour lui le plus grand de tous les avantages, celui d’appuyer de
preuves
sans réplique tous les faits qu’il rapporte, et t
Chapitre XV. de l’élocution Voici une nouvelle
preuve
de l’infirmité de la parole humaine, un nouvel ex
et fatigants. Fléchier veut dire que mademoiselle de Rambouillet fit
preuve
d’une sagesse au-dessus de son âge. « Qui ne sait
isait dans une boutade poétique : La
preuve
irrécusable Que ce monde est mauvais, c’est que p
ère, Hésiode, Anacréon, Théocrite, Hérodote et Xénophon en offrent la
preuve
irrécusable. Parmi les Romains, nous trouvons aus
faut le convaincre, et on y parvient en offrant à son entendement la
preuve
que ce qu’on avance est conforme à la raison. L’o
ours contre Antoine, ses Verrines et ses Catilinaires, en offrent des
preuves
remarquables. Mais à côté des brillantes qualités
lent ; et l’affluence des clients suivra toujours celui qui donne les
preuves
les moins équivoques de ses connaissances, de son
le du troisième. Ainsi, sans laisser les juges dans l’incertitude, la
preuve
va toujours en augmentant, nul endroit de son dis
, la fermeté qui résulte de la conviction et de la confiance dans les
preuves
, la décence dans les mouvements et dans l’emploi
modèle ; mais la servile imitation éteint le génie, ou plutôt est une
preuve
de l’absence totale de cette faculté. À l’égard d
ves qui le suivaient de loin. Plusieurs de ces derniers donnèrent des
preuves
de courage et de fidélité. Une partie fut massacr
sé d’avoir assassiné le parent dont il était héritier présomptif. Les
preuves
directes manquaient ; mais « vous attendiez sa su
ui plaidait pour l’accusé, s’empara de cette circonstance comme d’une
preuve
de la fausseté de l’accusation : An tu, M. Calli
s humaines. Les écrivains sérieux, comme les comiques, en donnent des
preuves
et des exemples. Fléchier en parlant de Turenne :
entiments. Le genre simple est donc plus particulièrement propre à la
preuve
, quoiqu’il soit quelquefois pathétique et touchan
is la justice de sa cause. lre partie. Quand bien même les prétendues
preuves
alléguées par l’accusateur seraient admissibles,
d la parole : il établit que Jean est coupable ; il n’en veut d’autre
preuve
que son refus de comparaître devant ses juges. Il
cier à qui il fit sur-le-champ subir le même sort, pour supprimer les
preuves
du crime. Quelque temps après, il empoisonna son
oisonna son souverain et monta sur le trône ; mais, en supprimant les
preuves
du meurtre, il s’était perdu par ses propres préc
it à la fois le dénonciateur et le témoin. Il n’y avait point d’autre
preuve
; cependant Vibius le père fut condamné, parce qu
indiquons pas, afin que les élèves s’exercent à trouver eux-mêmes des
preuves
et à les disposer dans l’ordre le plus convenable
veloppement par l’étymologie est souvent insuffisant. Vous en avez la
preuve
à propos de la rhétorique même, au commencement d
l’expose. Est-elle complexe, ou renferme-t-elle, quoique simple, des
preuves
ou arguments d’espèce diverse, la division la par
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