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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
riompher. Dans le second vers, il ne désigne ni les soldats, les rois pris universellement ; ni aucun soldat, aucun roi pris
s soldats, les rois pris universellement ; ni aucun soldat, aucun roi pris individuellement. Suppression de l’article.
de l’article. On supprime encore l’article avant les noms communs, pris dans une partie indéterminée de leur significatio
noms substantifs, connaissances, sentiments, jugement, fortune, sont pris ici dans un sens partitif et indéterminé, puisqu’
leur adjectif, et avant lesquels on supprime l’article, doivent être pris dans un sens partitif et indéterminé ; comme dans
archand a fait l’acquisition de belles étoffes, qu’il a achetées à un pris modique ; parce que le substantif, étoffes, est p
a achetées à un pris modique ; parce que le substantif, étoffes, est pris dans un sens indéterminé. Ces mots, qu’il a achet
s article. Mais il forme un adverbe avec plus, moins, ou mieux, et ne prend , par conséquent, ni genre ni nombre : = ne nous l
if superlatif exprime un rapport, une comparaison, le est article, et prend le genre et le nombre : = on ne condamna pas tous
quelques exceptions. Exceptions à cette règle. L’adjectif nu ne prend ni genre ni nombre en certaines occasions. On dit
st-elle sonnée ? L’adjectif feu, feue, qui n’a jamais de pluriel, ne prend point de genre, lorsqu’il est mis avant l’article
m possessif : = feu la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il prend le genre : la feue reine ; votre feue mère. Il y
enre : la feue reine ; votre feue mère. Il y a des adjectifs qui sont pris adverbialement, et alors ils sont toujours au mas
nimées, et qu’ils soient immédiatement suivis de l’adjectif, celui-ci prend alors le genre et le nombre du dernier substantif
lle, nom de nombre adjectif, n’a pas de pluriel, et par conséquent ne prend point s dans dix mille écus ; mille amitiés. On é
ectif de ce genre : = on est paresseux toute sa vie, quand on n’a pas pris de bonne heure le goût du travail. Si, néanmoins,
en. Le pronom le, se rapportant à un ou à plusieurs adjectifs, ne prend ni genre ni nombre. Une femme à qui l’on demande
m le se rapporte à un substantif, il suit alors la règle générale, et prend le genre et le nombre de ce substantif : = était-
ette distinction du qui explicatif, et du qui déterminatif, pour bien prendre le sens de certaines phrases. Le même qui, pronom
uence, c’est-à-dire, dont ou desquelles je tire cette conséquence : = prenez le chemin par où il est venu, c’est-à-dire, par l
ndé : = chaque père de famille doit bien gouverner la sienne. Il faut prendre un autre tour, et dire, doit bien gouverner ses e
t après le substantif, ou le pronom. Dans ces deux significations, il prend une s, quand il se rapporte à un pluriel : = les
joug, pour l’imposer eux-même. Il aurait fallu eux-mêmes. Même, ne prend point d’s, quand il signifie aussi, de plus : = i
es occasions de le pratiquer. Tout, signifiant très, entièrement, ne prend ni genre, ni nombre ; lorsqu’il précède immédiate
abattues. Mais si l’adjectif féminin commence par une consonne, tout prend alors le genre et le nombre : = la campagne est t
elque, suivi de que, signifiant à peu près la même chose que quoique, prend le nombre, lorsqu’il y a entre quelque et que, un
et que, il n’y a qu’un adjectif séparé de son substantif, quelque ne prend point de nombre : = quelque grossières que soient
et l’adjectif ou le participe qui le suit, au pluriel : = la plupart prirent la fuite : = la plupart furent condamnés à l’exil
le verbe se met au singulier : = la raison ou la nécessité lui a fait prendre son parti. Mais si ces sujets sont des pronoms pe
l’action est attribuée aux deux substantifs, parce que chacun d’eux, pris en particulier, ne peut nous rendre heureux. 3°.
r un homme trop chargé, il est neutre, et veut un régime composé, qui prend à : = aidez un peu à ce pauvre homme. Il en est d
idé au succès de cette affaire. Ce verbe est aussi réciproque ; et il prend alors de : = il s’est aidé de tout son crédit. C
à ses soldats. Croître, suivant l’Académie, est un verbe neutre, qui prend tantôt en, tantôt à: = croître en sagesse : croît
r quelqu’un de fait ou de parole, est actif. Mais lorsqu’il signifie, prendre avantage de l’état d’un homme pour lui faire quel
it à l’égard de quelque chose, est neutre, et a un régime composé qui prend à : = il a satisfait à son devoir, à ses engageme
t, le défaut de quelque chose, est neutre, et a un régime composé qui prend à : = son mérite supplée au défaut de sa naissanc
ise fut rebâtie, et l’on plaça l’autel comme il devait être placé, ou prendre ce tour, et l’autel fut placé comme il devait l’ê
iers rapports. 1°. Le participe est indéclinable, c’est-à-dire, ne prend jamais ni genre ni nombre, dans les verbes actifs
re vie, si nous avions tardé à voler à leur secours. 2°. Le participe prend toujours le genre et le nombre de son sujet dans
es verbes réciproques, le participe, précédé de son régime simple, en prend toujours le genre et le nombre. Il faut donc, pou
ent, lu, remarquée, composés, parcourues. Donc ces participes doivent prendre le genre et le nombre de ces noms. La valeur que
it le pronom qui précède, est sous-entendu ; et alors le participe ne prend ni genre ni nombre : = il a obtenu toutes les grâ
e et l’auxiliaire forment un verbe impersonnel. Alors le participe ne prend ni genre ni nombre : = les chaleurs excessives qu
encore ici la même que dans les verbes actifs ; et le participe doit prendre le genre et le nombre du régime simple, dont il e
onom en régime simple qui les précède, et dont par conséquent il doit prendre le genre et le nombre. Voilà pourquoi, d’un autre
pe fait, est le seul de notre langue, qui, dans ces circonstances, ne prend jamais ni le genre ni le nombre. Mais pour ne pas
». Voilà dans l’exemple, le participe laissée au féminin, parce qu’il prend le genre et le nombre du pronom se qui le précède
n doit faire attention à cette différence, parce que les gérondifs ne prennent ni genre ni nombre, tandis que les adjectifs verb
assure qu’il est digne de votre estime : = vous conviendrez que j’ai pris de justes mesures pour réussir : = il croit que v
nde des enquêtes : = président en la chambre des comptes. Au travers prend de. À travers veut le, la, les. = Je vous ai vu a
t non, durant que vous êtes jeune. Les prépositions près et vis-à-vis prennent régulièrement de : = s’asseoir près de quelqu’un 
tition des prépositions Hors, signifiant exclusion ou séparation, prend de : = il est hors de la maison ; hors du royaume
rend de : = il est hors de la maison ; hors du royaume. Mais il ne le prend point, quand il signifie, excepté : = je ferai to
p de choses. Il faut éviter avec soin ces sortes de constructions, et prendre un autre tour. C’est ce que n’a pas fait Wailly,
tirai pas, à moins qu’il ne fasse beau, à moins que vous ne veniez me prendre . On la met aussi avec le que qui suit les verbes
e n’y soit ; il ne peut s’en falloir tant. Prendre garde, signifiant prendre ses mesures, veut ne avec le que qui le suit = Pr
a employé cette figure dans ces vers : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que cac
ts presque nus dans l’ombre intimidés ; Les rangs de toutes parts mal pris et mal gardés ; Le désordre partout redoublant le
d’autres, qui, dans l’ordre naturel, auraient dû les suivre : = déjà prenait l’essor, pour se sauver dans les montagnes, cet a
t : cet aigle, dont le vol hardi avait d’abord effrayé nos provinces, prenait déjà l’essor, pour se sauver dans les montagnes.
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
riginal jusque dans ses imitations, il a l’air, quand il emprunte, de prendre son bien où il le trouve, et fait oublier les sou
oins qu’il ne tait, madame, Et fait trembler les ennemis. (Peste ! où prend mon esprit toutes ces gentillesses2 ?) — Que font
; Nous les avons taillés en pièces, Mis Ptérélas4, leur chef, à mort, Pris Télèbe5 d’assaut ; et déjà dans le port Tout rete
joyeux ? acaste. Parbleu1 ! je ne vois pas, lorsque je m’examine, Où prendre aucun sujet d’avoir l’âme chagrine. J’ai du bien2
ilinte. Ce début n’est pas mal, et contre le prochain La conversation prend un assez bon train. Clitandre. Timante encor, ma
in, pour attaquer son stupide silence, De tous les lieux communs vous prenez l’assistance ; Le beau temps et la pluie, et le f
Appuyer les serments d’être son serviteur. Clitandre. Pourquoi s’en prendre à nous ? Si ce qu’on dit vous blesse, Il faut que
ne l’applaudît pas. C’est ainsi qu’aux flatteurs on doit partout se prendre Des vices où l’on voit les humains se répandre.
u des cieux ? Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire : Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserai
quelqu’un. L’honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses
ureux que je n’eusse voulu. Vous pouvez bien penser quel parti je sus prendre  ; Je fis ce que je pus pour vous pouvoir défendre
r d’accord Que l’air dont vous vivez vous faisait un peu tort ; Qu’il prenait dans le monde une méchante face ; Qu’il n’est con
re pour soi. Madame, je vous crois l’âme trop raisonnable Pour ne pas prendre bien cet avis profitable, Et pour l’attribuer qu
up de grâces à vous rendre ; Un tel avis m’oblige, et, loin de le mal prendre , J’en prétends reconnaître à l’instant la faveur,
u blanc, et veut paraître belle1. » ……………… Pour moi, contre chacun je pris votre défense, Et leur assurai fort que c’était m
combattirent le mien, Et leur conclusion fut que vous feriez bien De prendre moins de soin des actions des autres, Et de vous
mis le soin. Madame, je vous crois aussi trop raisonnable Pour ne pas prendre bien cet avis profitable, Et pour l’attribuer qu’
ous qu’avec le même zèle Nous ne continuions cet office fidèle, Et ne prenions grand soin de nous dire, entre nous, Ce que nous
faut point attendre Qu’elles viennent t’offrir ce que son choix doit prendre . Les grands hommes, Colbert, sont mauvais courtis
rement se font les mêmes compliments ! 3. Il dit notre, et sa vanité prend sa part de la gloire conquise. 4. On a noté ici
comique. Sa bataille a le ton d’une épopée. 5. Les jeunes seigneurs prenaient alors place sur le théâtre, et ce voisinage, loin
on armoire une cassette avec quelques bijoux dedans, je te les donne. Prends -les, mon fils, et n’en donne rien à ton frère. « 
un père pour son fils, nous le devons faire pour nos amis, ne pas les prendre en dégoût, s’ils ont quelque défaut. L’enfant lou
à tout ce qu’ils font et à tout ce qu’ils ne font pas. Je ne saurais prendre cet accent avec lequel ils donnent do l’autorité
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
Quand le pronom tout précède, avec l’article, le mot gens, ce pronom prend le masculin : = rechercher tous les gens de bien.
echercher tous les gens de bien. Quand il le précède sans article, il prend le féminin : = s’accommoder de toutes gens. 3°. Q
substantifs qui sont des deux genres, mais seulement lorsqu’ils sont pris dans des significations différentes. En voici que
elque travail, repos, etc., est masculin : = le relâche que vous avez pris après ce petit travail, a été trop long. Relâche,
brillantes ! Les noms qui se terminent au singulier en eau ou en eu, prennent un x au pluriel : = le beau côteau ; les beaux cô
, etc. Mais bleu fait au pluriel bleus. Parmi les noms en ou, les uns prennent un x : = le chou ; les choux : le caillou ; les c
 : le caillou ; les cailloux : le genou ; les genoux, etc. Les autres prennent une s : = le clou ; les clous : le bijou ; les bi
ls, régals, et pascals. Pal fait paux ou pals. Les substantifs en ail prennent une s au pluriel : = un attirail ; des attirails 
: des corps-de-garde ; des coq-à-l’âne ; des opéra ; et ceux qui sont pris du latin ; comme, des alibi ; des à-parte ; des e
ang, soif, sommeil, etc. Ajoutez à ces noms, 1°. les noms des métaux pris en général, c’est-à-dire, lorsqu’ils ne sont pas
rs on détermine la signification du nom qui présente cette même idée. Prenons pour exemple une chose matérielle. Le mot pain ne
deux genres ; leur, des deux genres, toujours pluriel, et sans jamais prendre s finale ; se, soi, des deux genres et des deux n
ent, de l’imparfait de l’indicatif, du futur simple, et des temps qui prennent le verbe avoir, parce que tous ces temps se conju
, on retranche s à la troisième : = je convaincs ; il convainc : = je prends  ; il prend : = je combats ; il combat. La seconde
he s à la troisième : = je convaincs ; il convainc : = je prends ; il prend  : = je combats ; il combat. La seconde personne s
gulière de l’impératif terminant en e, est suivie de y ou de en, elle prend une s : = donnes-en tant que tu voudras : = c’est
ns usité, tu vas, etc. La seconde personne de l’impératif est va, qui prend une s, lorsqu’il est suivi de y ; vas-y ; et un t
vous dédisez, vous interdisez, vous médisez, vous prédisez. Maudire, prend deux ss dans vous maudissez, ainsi que dans les a
és devenir, intervenir, parvenir, revenir et survenir ; mais subvenir prend toujours avoir ; = vous avez subvenu à votre ami
avoir ; = vous avez subvenu à votre ami dans ses besoins. Contrevenir prend avoir ou être ; = il prétendoit n’avoir point con
é, ou est échappé aux chiens. La rivière a cru ou est crue. D’autres prennent être ou avoir, suivant leur signification et la m
voici quelques-uns : Accoucher, signifiant enfanter, est neutre, et prend être : = la femme de mon ami est accouchée heureu
 : = la femme de mon ami est accouchée heureusement. Il est actif, et prend avoir, lorsqu’il signifie, aider à une femme à ac
avons échappé un grand danger. Convenir, signifiant être convenable, prend avoir : = ce jardin vous aurait convenu. Il prend
nt être convenable, prend avoir : = ce jardin vous aurait convenu. Il prend être, quand il signifie être d’accord : = ils son
enus du prix de cette maison. Demeurer, signifiant faire sa demeure, prend être, quand il doit marquer qu’on est encore dans
re dans un lieu : = il est demeuré à Paris pour se former le goût. Il prend avoir, quand il marque qu’on n’est plus dans un l
u : = il a demeuré quelque temps à Rome. Demeurer, signifiant rester, prend toujours être : = il est demeuré deux mille homme
fallu, est demeurée : je suis demeuré. Expirer, suivant l’Académie, prend être, lorsqu’on parle d’une chose qui est finie,
ce héros parlé, pour ayant parlé. Passer, suivi d’un nom substantif, prend avoir : = les troupes ont passé un grand fleuve :
fallait dire avait passé. Quand ce verbe n’est pas suivi d’un nom, il prend être : = l’armée est passée : ces fleurs sont pas
d être : = l’armée est passée : ces fleurs sont passées. Cependant il prend avoir, quand il signifie être reçu : = ce mot a p
nt il prend avoir, quand il signifie être reçu : = ce mot a passé. Il prend indifféremment avoir ou être, quand il signifie m
il signifie mourir, expirer : = il a passé ou il est passé. Rester, prend toujours, comme je l’ai déjà dit, le verbe être.
 : être restés. Voici une règle pour connaître les verbes neutres qui prennent , dans leurs temps composés, l’auxiliaire être, et
i prennent, dans leurs temps composés, l’auxiliaire être, et ceux qui prennent avoir. Si le participe d’un verbe neutre peut êtr
4 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
CHAPITRE IV. Des Figures. Le mot figure, pris dans toute son extension, signifie la forme extér
orn. (Sous-ent. potiùs.) Il résolut d’engager le combat plutôt que de prendre la fuite avec des troupes si nombreuses. De même
e des lettres, dans un ouvrage que je vous enverrai. (Per litteras se prend pour la composition du livre, et amène naturellem
ique à une suite de phrases servant à développer la même pensée, elle prend le nom d’allégorie, Ainsi, en lisant l’idylle de
e universel fut la lessive de la nature. 2° Quand elles sont forcées, prises de loin, que le rapport n’est point assez naturel
ui marque le changement, et ονοµα, nom) est une figure qui consiste à prendre une chose pour une autre, à substituer un mot à u
lus étendu ou plus restreint. On fait usage de cette figure, quand on prend  : 1° La cause pour l’effet. Ainsi, l’on dit vivre
ses pour les beaux arts. Nous faisons aussi une métonymie, quand nous prenons le nom d’un auteur pour ses ouvrages. J'ai lu Boi
ue Didon ayant présenté à Bitias une coupe pleine de vin, celui-ci la prit et s’arrosa de cet or pur, c’est-à-dire de la liq
lbeuf, etc. C'est ainsi que le Lycée, lieu célèbre près d’Athènes, se prend pour l’école d’Aristote, qui se tenait dans le Ly
cole de Zénon. 5° Le signe pour la chose signifiée. Ainsi, la robe se prend pour la magistrature, l’épée pour la profession m
ctoire, les faisceaux et les haches pour le consulat ; le sceptre est pris pour la royauté dans ces vers de Quinault : « Da
Le nom de la matière pour la chose qui en est faite. Ainsi, le pin se prend pour le vaisseau. Nec nautica pinus mutabit merce
d pour le vaisseau. Nec nautica pinus mutabit merces. Virg. Le fer se prend pour l’épée. In me convertite ferrum, o Rutuli !
our l’épée. In me convertite ferrum, o Rutuli ! L'or et la pourpre se prennent pour des vêtements d’or et de pourpre. Regali con
la reconnaissance. De même, le cerveau, siège principal de l’âme, se prend pour l’esprit, le jugement. Οια ϰεφαλη, ô la bell
mais elle n’a point de cervelle. 9° Le nom du maitre de la maison se prend aussi pour la maison qu’il habite. Ainsi, Virgile
συνεχδοϰὴ, compréhension) est une espèce de métonymie qui consiste à prendre  : 1° La partie pour le tout. Ainsi, l’on dit cent
ur ædibus.) Les noms de villes, de fleuves, de lieux particuliers, se prennent aussi pour les noms de provinces, de nations. Ain
asges, les Argiens, les Doriens, peuples particuliers de la Grèce, se prennent pour tous les Grecs chez les poètes anciens. On d
ce ; car les animaux sont sujets à la mort comme les hommes. Quand on prend le lis, la rose pour toute autre fleur ; le pin,
Remarque. La synecdoche diffère de la métonymie en ce que celle-ci prend un nom pour un autre, comme la cause pour l’effet
nu, le signe pour la chose signifiée, etc. ; tandis que la synecdoche prend le plus pour le moins, ou le moins pour le plus,
liers : le juste, le sage, le grand, le conquérant, etc. L'antonomase prend aussi un nom propre pour un nom commun. Ainsi, l’
ar l’exercice. Exercitum ducere, conduire une armée. Au figuré, il se prend quelquefois dans le sens de peines, angoisses. A
qui intente un procès. Adversarii Milonis ante judices stabant. Il se prend aussi pour adversaire, ennemi qui résiste. — Inim
nnemi particulier. Non sumus inimici tui, sed amicissimi. — Hostis se prend ordinairement pour un ennemi de guerre. Hostes mœ
ux harangues et différents palais consacrés par les augures. Templum, pris pour un temple, était plus vaste que delubrum, qu
que nous respirons. Ignem ad flammas anima perducit anili. Ov. Il se prend aussi dans le sens de animus. Anima consilii est
t nobis mitia poma… XXVII. — Capere, sumere, rapere. Capere, prendre , se saisir d’une chose. Capere pecuniam. Au figur
e aussi dans le sens de contenir. Nec te Troja capit. Virg. — Sumere, prendre une chose toute prête, une chose qui nous apparti
d’en haut est vide. Au figuré, être exempt. Vacare culpâ. Cic. Il se prend aussi pour vaquer à, s’appliquer. Vacare philosop
i à tergo. Cic. — Mulctare (de mulcta), condamner à une amende. Il se prend plus généralement : Vitia hominum damnis, vinculi
dit ordinairement des mœurs. Labuntur ad mollitiem mores. Cic. Il se prend pour coutumes établies. Est in patriis moribus po
ation, reproche. Crimen diluere, se justifier d’une accusation. Il se prend quelquefois dans le sens de crime. Vitasque et cr
une action hardie, audacieuse. L'adjectif auquel il est joint le fait prendre en bonne ou en mauvaise part. Aliquo negotio inte
tion. S'il n’y a pas d’adjectif ou d’autres mots déterminatifs, il se prend en mauvaise part. Homines ad vim, ad facinus cæde
ona quæ conveniunt regi, vasa aurea argenteaque data sunt. — Munus se prend ordinairement pour un présent que l’usage, les ci
te oderunt, te execrantur. — Detestari (de testis et de), proprement, prendre à témoin ce qu’il y a de plus sacré pour affirmer
. LXXV. — Expugnare, debellare, vincere, superare. Expugnare, prendre de force une ville, une place, et quelquefois ass
ssance ; de naissance illustre. Stirpe generosâ profectus. Cic. Il se prend pour généreux, magnanime. — Animosus (d’animus) m
us, des Cornélius Dolabella, des Cornélius Rufinus, etc. — Familia se prend aussi quelquefois pour l’ensemble des valets d’un
de gradior), degré, marche d’un escalier. Scalarum gradus. Cic. Il se prend pour le pas, la marche. Accelerare gradum. Liv. R
s habitabilis olim. Ov. — Solum est proprement une base solide. Il se prend pour la terre même, le sol. Nec sterilis culto su
care, impedire. Illaqueare (de laqueus, lac, filet), proprement, prendre dans un filet. Il est plus usité au figuré. — Ill
pedes), embarrasser, retenir par les pieds. Impedire se in plagis. Se prendre dans des filets. CIII. — Regnum, imperium, pri
scordiis percipi solet. Cic. — Concipere (de capere cum), proprement, prendre , recevoir, contenir. Concipere humorem, recevoir
Iter (ab eundo), chemin, route. Hâc iter Elysium nobis. Virg. Il se prend pour la marche. Quò tenetis iter ? Où dirigez-vou
es ; d’autres à chaque ville, urbani. Lar est un mot étrusque ; il se prend pour la maison même. Parvo sub lare. Hor. — Geniu
anières dont on se servait pour tendre les lits. De là vient qu’il se prend dans le sens de lit. Sternere torum. Ov. CXXII
va, corps d’armée qui, chez les Gaulois, répondait à la légion. Il se prend pour une troupe quelconque ; un cortége. — Phalan
conduire dans un même lieu. Conducere cohortes dispersas. Il signifie prendre à loyer, faire prix pour un ouvrage. Cælius condu
benè paruit. Jubeo, cogo atque impero. Ter. — Præcipere (capere præ, prendre d’avance), enseigner comment on doit faire, conse
XXXVII. — Manubiæ, præda, spolium, exuviæ. Manubiæ (de manus) se prend 1° pour les dépouilles des ennemis ; 2° pour le p
vait enlevées au général ennemi qu’il avait tué dans le combat. Il se prend aussi pour toute espèce de dépouilles. Aliorum sp
serait tiré de Pontus, dieu de la mer, plus ancien que Neptune. Il se prend pour la mer : Hyems aspera ponti. Virg. — Pelagus
cours, révolution. Obitus stellarum. Cic. C'est dans ce sens qu’il se prend pour mort, ruine. Ante obitum felix nemo dici deb
ab oppugnanda urbe ad obsidendam versis. Liv. (Expugnare signifierait prendre d’assaut.) CLVII. — Obstare, officere. Ob
nn. CLXXXV. — Pendere, pensare, pensitare. Pendere, peser, se prend dans le sens actif et neutre. Cyatus pendit drach
portam vocavit. Porta est l’ouverture de la muraille, la porte. Il se prend dans les poètes pour la porte suspendue et portée
stio dormire. Cic. — Limen, le seuil ou le linteau d’une porte. Il se prend pour la porte entière. Limen carceris. Cic. CX
qui avaient quelque contestation, soit civile, soit criminelle. Il se prend généralement pour accusé dans les bons auteurs. S
nctus, sacrosanctus, religiosus. Sacer, sacré. Ædes sacra. Il se prend en mauvaise part, parce que les méchants étaient
pour s’en tirer. Celeriter Pyrenæos saltus occupari jubet. Cæs. Il se prend ordinairement pour un lieu où il y a des bois et
ltus indicat mores. Cic. CCXXIII. — Signum, vexillum. Signum, pris pour enseigne, était une longue pique au haut de
se dit proprement de la garde qu’on fait pendant la nuit ; mais il se prend plus généralement : Vigilum excubiæ. Virg. CCX
lata. Liv. — Sepire(de sepes), proprement, entourer d’une haie. Il se prend plus généralement : Sepire muris urbem. CCXLI
la, fustis, lorum. Verber, inusité au nomb. sing., fouet ; il se prend pour les coups mêmes. Necare aliquem verberibus.
5 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
és. 115. — Quand un nom est composé d’un adjectif et d’un nom, ils prennent tous deux la marque du pluriel. Exemple : un arc-
est composé d’une préposition ou d’un verbe et d’un nom, le nom seul prend la marque du pluriel. Exemples : un entre-sol, de
oms de nombre. 118. — Cent au pluriel, et vingt dans quatre-vingt, prennent une s, quand ils sont suivis d’un nom. Exemples :
-grand en mil sept cent neuf. Partout ailleurs on écrit mille, qui ne prend jamais s 3 : deux mille hommes.   120. — Neuf se
demie, une livre et demie : quand le mot demi est après le nom, il en prend le genre. Noms partitifs. 122. — On appell
e le connais, je la respecte, je les estime.   126. — Le pronom le ne prend ni genre ni nombre, quand il tient la place d’un
manière : s’il y a un adjectif entre quelque et que, alors quelque ne prend jamais s à la fin. Exemple : Les rois, quelque p
Ne dites pas : Cours-je ? Mens-je ? Dors-je ? Sors-je ? etc. Il faut prendre un autre tour et dire : Est-ce que je cours ? Est
 : Cet homme est utile et cher à sa famille.. Cet officier attaqua et prit la ville. Mais on ne peut pas dire : cet homme e
tre adjectif numéral. 3. Le nom médie désignant une mesure de chemin prend une s au pluriel. 1. Cependant, quoique le nom d
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
innocence. Heureuse, heureuse l’enfance Que le Seigneur instruit, et prend sous sa défense ! Tel, en un secret vallon, Sur l
ujours les yeux. abner, à Josabeth. Princesse, assurez-vous1, je les prends sous ma garde. Athalie, O ciel ! plus j’examine,
’a point revue1. Athalie. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants
crime d’en avoir dépouillé l’héritière. Néron. C’est de ses intérêts prendre beaucoup de soin2, Madame ; et l’amitié ne peut a
s, Sans qu’il ait aucun lieu de me croire jaloux. De son bannissement prenez sur vous l’offense ; Et, soit par vos discours, s
ra, Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera4. Un juge, l’an passé, me prit à son service ; Il m’avait fait venir d’Amiens po
. Vraiment, il plaide bien. L’intimé. Sans craindre aucune chose, Je prends donc la parole, et je viens à ma cause. Aristote
lui contre lequel je parle autem plumé ; Et celui pour lequel je suis prend en cachette Celui contre lequel je parle. L’on dé
prend en cachette Celui contre lequel je parle. L’on décrète : On le prend . Avocat pour et contre appelé ; Jour pris. Je doi
arle. L’on décrète : On le prend. Avocat pour et contre appelé ; Jour pris . Je dois parler, je parle ; j’ai parlé1. Dandin.
concluez. L’intimé, d’un ton pesant. Puis donc qu’on nous permet de prendre Haleine, et que l’on nous défend de nous étendre,
L’intimé. Monsieur, voyez nos larmes1. Dandin. Ouf ! je me sens déjà pris de compassion. Ce que c’est qu’à propos toucher l
rs n’a pas un sens net. Le poëte entend par là que la lumière du jour prend possession pleine et entière du monde qui se réve
Elle serait un excellent juge d’instruction. 5. Athalie peut ne pas prendre ceci pour elle. Cet enfant, qui parle comme un an
t on jetait du sel sur les parties qu’on posait sur l’autel. 1. Elle prend un ton caressant pour inspirer confiance à Joas.
orte à fils. 3. Voltaire a osé dire que Joad et Josabeth auraient dû prendre Athalie au mot ! 4. Son courage commence à nous
amarie). Lorsque les personnes curent reçu les lettres de Jéhu, elles prirent les soixante et dix fils du roi et les tuèrent. (
ave de Philocléon, expose, lui aussi, la manie de son maître, qui est pris de la folie de juger, envers et contre tous, du s
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
n cœur excellent2. Le laboureur et ses enfants   Travaillez, prenez de la peine,   C’est le fonds1 qui manque le moin
Un souriceau tout jeune, et qui n’avait rien vu8,   Fut presque pris au dépourvu. Voici comme il conta l’aventure à sa
u de chair4, Une sorte de bras5 dont il s’élève en l’air   Comme pour prendre sa volée,   La queue en panache étalée. » Or, c’é
l fracas, Que moi qui, grâce aux dieux, de courage7 me pique,   En ai pris la fuite de peur,   Le maudissant de très-bon cœu
Je l’allais aborder, quand d’un son plein d’éclat   L’autre m’a fait prendre la fuite. Mon fils, dit la souris, ce doucet est
Serrez bien, dirent-ils ; gardez de lâcher prise » Puis chaque canard prend ce bâton par un bout. La tortue enlevée, on s’éto
du, Voit un pigeon auprès : cela lui donne envie1 ; Il y vole, il est pris  : ce blé couvrait d’un las2 Les menteurs et traî
r cette aventure ; Mais un fripon d’enfant (cet âge est sans pitié)5, Prit sa fronde, et du coup tua plus d’à moitié La vola
Fut le trompette et le héros. Dans l’abord, il se met au large, Puis prend son temps, fond sur le cou Du lion qu’il rend pre
aux chevaux à se tirer d’affaire. Le moine disait son bréviaire : Il prenait bien son temps ! Une femme chantait : C’était bie
Toute chose pour toi semble être évanouie ; Pour toi, l’astre du jour prend des soins superflus : Tu regrettes des biens qui
sa naïveté, Lui dit : « Je veux vous mettre aujourd’hui sur le trône. Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin, Pour vous e
l’œil au guet ; et la nuit, Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent5. A la fin, le pauvre homme S’en courut
nt5, dit-il, quand on a tant d’esprit. » Sous un chêne aussitôt il va prendre son somme. Un gland tombe : le nez du dormeur en
éveille6, et portant la main sur son visage, Il trouve encor le gland pris au poil du menton. Son nez meurtri le force à cha
personnages et les met en scène avec l’habilité de Molière ; il sait prendre dans l’occasion le ton d’Horace, et mêler l’ode à
uhaits dépeindre, Que si jouir de tout n’est pas en mon pouvoir, J’en prends ce que je puis, ne pouvant tout avoir. 1. Prom
l’Èbre. Un renard, cherchant les aventures, croise le chemin qu’avait pris le chevalier. « Voilà, s’écrie celui-ci, un renar
. Il dit ailleurs qu’elle à l’esprit scélérat. 8. Pénates. Elle en prend possession, elle déménage. 9. Quelle fraîcheur d
brusques apostrophes. On dirait les coups de framée d’un barbare. Il prend l’adversaire corps à corps ; sa parole ardente a
iration tombe avec lui. Henri IV est vainqueur de ses ennemis ; il va prendre les armes pour abaisser la puissance de la maison
 : alors nous nous écrions ; alors le fait général se singularise, et prend une signification fatale ; alors cette mort se sé
font ce que fait l’émotion personnelle. Il en est de la part que nous prenons aux lieux communs de la vie humaine comme de cell
s prenons aux lieux communs de la vie humaine comme de celle que nous prenons au sol et au territoire d’un pays : le coin qui n
hospitalité, disait Caton. 2. Ces jeunes. Cet emploi de l’adjectif, pris substantivement, était fréquent au dix-septième s
ns doute par respect pour ses lumières. 3. Faire un quiproquo, c’est prendre un tel pour un autre. Cela s’est dit d’abord à l’
la sottise de ses arrêts. 5. On ne dort point. Voilà pourquoi il va prendre son somme. 6. Remarquez ces coupes savantes et e
son ayant un salon, quand elle voit un de ces diseurs de riens prêt à prendre la parole ? Comme elle l’interrompt à propos ! Co
8 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ment du tambour, un coup de vin, un pied de laitue, etc. La métonymie prend la cause pour l’effet : Le chypre incendiait les
te à l’endroit le plus beau. (Boileau) La synecdoche ou synecdoque prend le genre pour l’espèce : les mortels pour les hom
l les invita ; Quel Louvre ! un vrai charnier. (La Fontaine.) Elle prend la partie pour le tout : Regagner ses foyers. Cen
e formule : La cour, après avoir délibéré… C’est une synecdoche. Elle prend le singulier pour le pluriel : — Le Français, né
scadron de chevau-légers. Nous les chargeâmes au petit jour. — Il fut pris pour un gentilhomme et arrêté ; en effet, il étai
nt d’elles-mêmes. Les images ne sont que les attitudes naturelles que prennent les pensées dans une âme émue. Les principales fi
urer de son sommeil ; vous êtes allé ensuite à la fenêtre ; vous avez pris un foulard qu’elle y avait pendu… » Et il continu
vos pas seront tirés, Dit Pompignan, votre dur cas me touche. Tenez, prenez mes cantiques sacrés, Sacrés ils sont, car person
me d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. (Boileau.) Enfin, il y a l’ironie amèr
cons d’autrefois passaient pour abuser de cette figure. L’un d’eux se prend un jour de querelle avec un passant : — Je te don
— Et vous, ses amis, on est assez curieux de voir comment vous vous y prendrez pour l’excuser. Sera-ce sur sa jeunesse ? il a qu
La licence. — C’est un air de liberté et de feinte rudesse que l’on prend pour faire passer un éloge qui, sans cela, pourra
9 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ist al reis : « Oust Rolanz li châtaignes, Qui me jurât come sa per a prendre  ? » Charles en at e dolor e pesance, Ploret des u
it ceci au roi : « Où est Roland, le capitaine, — qui me jura de (me) prendre comme sa compagne ? » — Charles en a et douleur e
qu’elle s’est pâmée. — Pitié en a ; aussi l’empereur en pleure ; — la prend aux mains, et ainsi l’a relevée de là ; — (mais)
nt de l’opposition, — et chose que tu ne dois faire ». — Donc le loup prit le petit agneau, — l’étrangle avec ses dents, ain
utres poissons bons et biaus. » Dist Ysengrin : « Frère Renart, Or le prenez de l’une part, Si me laciez bien à la queue !  »
ssiez œuvre ! Alons nous en, biaus dous amis, Assez avons de poissons pris . » Et Ysengrins li escrïa : « Renart », fait-il,
Ysengrins li escrïa : « Renart », fait-il, « trop en i a ; Tant en ai pris , ne sai que dire. » Et Renart conmença a rire. Si
issons bons et beaux ». — Ysengrin dit : « Frère Renart, — maintenant prenez -le (l’engin, le seau) d’un côté — et attachez-le
e seau) d’un côté — et attachez-le moi bien à la queue ». — Renart le prend et ainsi le noue — autour de la queue, du mieux q
ez votre œuvre ; — allons-nous-en, beau doux ami ; — nous avons assez pris de poisson. » — Et Ysengrin lui répondit en jetan
jetant un cri : — « Renart, fait-il, il y en a trop ; — j’en ai tant pris (que) je ne sais que dire ». — Et Renart commença
t des galères et des huissiers virent tout à plein Constantinople, et prirent port et ancrèrent leurs vaisseaux. Or vous pouvez
e en eus garder, Por lor fox voloirs retarder. Et qui vuet povre fame prendre , A norrir la l’estuet entendre, Et à vestir et à
ncisque Michel.) Ah ! Si j’avais cru Théophraste, — jamais je n’eusse pris femme ; — il ne regarde pas comme homme sage — ce
n’eusse pris femme ; — il ne regarde pas comme homme sage — celui qui prend une femme en mariage. — Celui-là a une vie trop l
à les tenir, — pour s’opposer à leurs folles volontés. — Et qui veut prendre une femme pauvre, — il lui faut songer à la nourr
ir et à la chausser : — et s’il pense à s’élever tellement — qu’il la prenne fortement riche, — il a grand tourment à la suppo
y pieça60 morfondus, Dieu mercy, sont sains et jolis ; Allez-vous-en, prenez païs61, Yver, vous ne demourrés plus62 : Les four
it que quelque seigneur, ou plusieurs, ne feissent une entreprinse de prendre la place, demy par amour110 et demy par force, av
t. Le faquin luy mit en main un tournois philippus178. Seigny Joan le prit , et le mit sus son épaule gauche, comme explorant
diable y ait part au pot ! il me porte malheur. » En effet, il le va prendre gentiment et le jette en la rivière, et noya tout
son affaire, ce singe descendait et venait en la loge de Blondeau, et prenait son tranchet et découpait le cuir de Blondeau, co
e à ce nouveau passe-temps qu’il n’avait pas encore vu faire. Il vint prendre ce tranchet et tout incontinent se le met contre
l avoit vu faire à Blondeau. Mais il l’approcha de trop près et ne se prit garde232 qu’en le frayant233 contre sa gorge, il
je vis que je ne pouvais par ce moyen rien faire de mon intention, je pris relâche quelque temps, m’occupant à mon art de pe
l n’y en avait que trois de chacune composition277. Ayant ce fait, je pris toutes ces pièces et les portai à une verrerie, a
ployé l’espace de sept ou huit mois à faire les dits vaisseaux, je me pris à ériger un fourneau semblable à ceux des verrier
matière qui devait faire fondre les autres297 : ce que voyant, je me pris à piler et à broyer la dite matière, sans toutefo
faire apparoir316 le secret que j’avais trouvé du dit émail blanc, je pris un potier commun317 et lui donnai certains portra
rce que je n’avais point d’étoffes322 pour ériger mon fourneau, je me pris à défaire celui que j’avais fait à la mode des ve
gne, l’émail, qui était déjà liquéfié et rendu en matière glueuse337, prit les dits cailloux et se les attacha par toutes le
l, je me mis à faire quelques peintures, et, par plusieurs moyens, je pris peine de recouvrer un peu d’argent ; puis je disa
ien plus qui me pût empêcher que je ne fisse de bonnes pièces ; et me pris , comme auparavant, à travailler au dit art. Mais
esser la vérité de tout ce dessein. » Quand ce pauvre homme se trouva pris et convaincu (car le tout avait été découvert à l
retirez-vous ; que je ne vous voie plus ici : et, si vous êtes sage, prenez dorénavant en vos entreprises des conseillers plu
e473, ce n’est que pour rendre l’année plus riche, et pour nous faire prendre à la campagne474 ses truites et ses brochets, qui
llant homme, mais de la nouvelle religion, ayant équipé deux navires, prit terre dans la Floride490, dont les Espagnols ne s
s d’eux, portés497 d’une dangereuse et funeste avidité de gain, ayant pris dessein d’aller chercher de l’or aux mines de la
dessein d’aller chercher de l’or aux mines de la Nouvelle-Espagne498, prirent un vaisseau espagnol où était le gouverneur de l’
ise, qui demeurait alors à Bordeaux. Les Espagnols, l’ayant autrefois pris durant la guerre de Sienne514, lui avaient fait m
t le mena à Saint-Germain. Blancménil, président aux enquêtes522, fut pris en même temps aussi chez lui, et il fut conduit a
e douceur, quoique, dis-je, je fusse très piqué, je ne laissai pas de prendre le parti, sans balancer, d’aller trouver la reine
t541, et le Premier Président montra au peuple les copies qu’il avait prises en forme de l’un et de l’autre542 ; mais l’on ne
eutenant de robe courte553 de ce lieu-là pour avoir obligé un gueux à prendre la place d’un criminel condamné à être pendu, moy
st désagréable, ses rues vilaines, ses maisons mal accommodées et mal prises . Dispensez-moi, vous qui êtes propre, de vous en
est l’auteur. Molière (1622-1673) Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière, est né à Paris le 15 janvier 1
tonnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille, car j’y prends beaucoup d’intérêt. M. Dimanche. — Nous vous som
flambeau pour conduire M. Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter568. M. Dimanche,
l s’en écarte581 quelqu’une, et qu’il se casse quelque chose, je m’en prendrai à vous et le rabattrai sur vos gages. Maître Jac
r l’intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret et de prendre mon office de cuisinier : aussi bien vous mêlez-v
gens à table ? Harpagon. — Nous serons huit ou dix ; mais il ne faut prendre que huit. Quand il y a à manger pour huit, il y e
Mme Jourdain, Cléonte, Nicole Cléonte. — Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médit
beaucoup. On tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre , et l’usage aujourd’hui semble en autoriser le vo
la, cette médecine ne laisse pas d’être amère à l’amour-propre. Il en prend le moins qu’il peut, et toujours avec dégoût, et
MM. de Saint-Aignan672 et Dangeau673 lui apprennent comme il s’y faut prendre . Il fit l’autre jour un petit madrigal674, que lu
Mme de Lafayette681, qui redoubla mes douleurs par la part qu’elle y prit . Elle était seule, et malade, et triste de la mor
’il pût être ; Trouvait-on quelque chose au logis de gâté, On ne s’en prenait point à ceux du voisinage702 : Bertrand dérobait
uvriers ; j’envoie dans cette prairie que les poètes ont célébrée715, prendre tous ceux qui travaillaient, pour venir nettoyer
it ni cœur, ni affection ; en un mot, la mesure était comble. Je l’ai pris au mot, et, quoi qu’on m’ait pu dire pour lui, je
e voulais baiser ses joues, cela faisait une contestation : enfin, je pris possession de sa tête, je la baisai à ma fantaisi
ificateur… A l’exemple du Fils unique, les enfants d’adoption doivent prendre le caractère de leur Père, et se montrer vrais en
le tant de tours ? Ces manières de s’insinuer, cet air enjoué qu’elle prend , ces bons mots qu’elle étudie, ces termes dont el
un fort petit espace, et pour le moins autant de diverses plantes. Je pris un de ces insectes, dont je ne sais point le nom…
ens de n’être pas auprès de vous pour vous consoler. Je vois que vous prenez avec beaucoup de patience le mal que Dieu vous en
econnaissance que vous témoignez pour tous les soins que votre mère a pris de vous. J’espère que vous ne les oublierez jamai
amp emporté par un autre coup de canon. Le soldat, sans rien dire, en prit un troisième et l’alla poser ; un troisième coup
quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord : il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce q
il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l’interrupteur : « Je n’a
soleil, et il en revient à son coucher. Vous le voyez planté et qui a pris racine au milieu de ses tulipes et devant la Soli
stement cette prune exquise ; il l’ouvre, vous en donne la moitié, et prend l’autre : « Quelle chair ! dit-il ; goûtez-vous83
; il en a de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Quel temps prenez -vous pour lui rendre visite ? il est plongé dans
ou imaginaires — qui y sont rapportées méritaient bien qu’un écrivain prît là peine de nous les raconter. Mais le style de c
à la française pour me déguiser ; car on me fait déjà l’honneur de me prendre pour un Anglais dans votre ville de Londres… Je f
aire le plus bel habit du monde, que M. le duc de Guise874 lui-même a pris la peine de commander. — Donne-le donc, bourreau 
ndit-il. J’étais à une demi-lieue de Calais, hier au matin, et voulus prendre le long de la mer pour faire plus de diligence :
l’audacieux Termes, ayant bu la première honte de cet événement, s’y prenait d’une manière à boire tout le vin de la noce, si
es de jugement leur sont permises et ont la grâce de l’ingénuité ; on prend une certaine vivacité du corps, qui ne manque jam
urs tours qui sentaient encore les grimaces de Fagotin925. La vieille prenait à toute heure ses lunettes pour l’admirer. Elle é
emblait n’avoir mangé de trois jours. A l’air complaisant dont il s’y prenait , je vis bien qu’elle serait bientôt expédiée. J’e
faisait passer. Au bout de ce temps-là il tomba malade. La fièvre le prit  ; et avec le mal qu’elle lui causait il sentit ir
ut à peu près qui étaient celles qui avaient soufflé leurs bougies et pris leur parti sur ce que1030 le Roi ne viendrait poi
yage (et il traversait souvent le royaume de tous les biais) qu’il ne prît partout des informations exactes sur la valeur et
e l’écouter avec patience, et tout de suite lui dit que d’abord il le prendrait pour un fou, qu’ensuite il verrait qu’il méritait
’heure les rues d’Ispahan1072 mieux que moi ! » Mon parti fut bientôt pris  ; je me tus, je le laissai parler ; et il décide
ceux qui rapprochent ; si cela est, je n’ai que faire d’y aller ; je prends déjà condamnation et je la lui passe tout entière
. » Il fallut pourtant marcher ; et je vis un petit homme si fier, il prit une prise de tabac avec tant de hauteur, il se mo
tre lui, le serrait, s’établissait sur la mer Baltique, détruisait ou prenait la Livonie1081. La Suède ressemblait à un fleuve
sposition actuelle des choses, mais sur un certain modèle qu’il avait pris  : encore le suivit-il très mal. Il n’était point
Né à Paris le 20 novembre 1694, François-Marie Arouet, qui devait prendre le nom de Voltaire, donna de très bonne heure des
ler 1095. On persuade aux strélitz qu’un de ces frères, nommé Jean, a pris la robe du czar, qu’il s’est mis sur le trône, et
ui n’était point sur la liste des proscrits, quelques-uns d’eux ayant pris ce jeune homme pour Jean Nariskin qu’ils cherchai
confesse, lui donne le viatique et l’extrême-onction ; après quoi il prend une image de la vierge qui passait pour miraculeu
é, je ne sais comment ; il est à la garde de Dieu. Je vous prie de le prendre sous la vôtre. Cet enfant est ou va être transpla
annotière. Colin admira l’habit et ne fut point jaloux ; mais Jeannot prit un air de supériorité qui affligea Colin. Dès ce
r voulait que son fils apprît le latin, madame ne le voulait pas. Ils prirent pour arbitre un auteur qui était célèbre alors pa
tin ! je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m’en a pris  : il est clair qu’on parle beaucoup mieux sa lang
distingue la voix de M. Lambercier à de grands éclats de rire. Je les prends pour moi d’avance ; et, confus de m’y voir exposé
entends Mlle Lambercier1159 s’inquiéter de moi, dire à la servante de prendre la lanterne, et M. Lambercier se disposer à me ve
 ; sans m’égarer, sans tâtonner, j’arrive à la chaire ; j’y monte, je prends la Bible, je m’élance en bas ; dans trois sauts j
les connaisse encore. Mais je suis presque sûr que le plaisir que je prends à me rappeler cet air s’évanouirait en partie, si
fre ; elle l’accepta de bonne grâce, tira comme les pensionnaires, et prit sans façon ce qui lui revint. Je lui en sus un gr
qui pussent sortir de leur fauteuil et se prêter aux jeux champêtres, prendre quelquefois, au lieu de la navette et des cartes1
ns son fauteuil, et je reste droit. Je lui présente ma lettre ; il la prend , l’ouvre, et la lit ; se met à regarder un moment
r un coin de sa table, me dit : Je n’ai pas mémoire de cela ; puis il prend une plume, se met à écrire, et me laisse debout,
avais pas l’honneur de vous connaître… ; sans cela… » Le président le prend par la main, l’éloigne de son fauteuil, s’y place
us plongent dans un doux sommeil, et vous vous levez plus serein pour prendre un repas délicieux, au contraire d’un jeune homme
r ravir par une mort prématurée1250, et, en me faisant de bonne heure prendre un état d’une utilité moins tardive et moins ince
oire. Je m’aperçus que c’était l’idée attachée au mot qui lui faisait prendre racine1256 ; et la réflexion me fît bientôt senti
l ne dise pas que je suis un malhonnête homme ; car je jure que je le prendrai à partie si je puis le découvrir, et le forcerai,
eux mes vassaux en les protégeant près du roi. Passez. Doublemain en prend un troisième. (Bartholo et Figaro se lèvent.) — «
dans ce lit où vous resterez chaudement », c’est : dans lequel. « Il prendra deux gros1280 de rhubarbe où vous mêlerez un peu
mon séjour, que je vous ferai naître l’envie de m’y venir voir et d’y prendre une collation. Horace invitait Mécène à venir man
aussi je ne touche guère la plume depuis un mois, et je crois que je prends quelques-unes des inclinations de la bête dont le
temporellement1340 ; il n’y a pas d’erreur plus commune que celle de prendre une bénédiction pour une disgrâce : n’envions jam
ng du mât qui le supporte, proclama le silence des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leur ordonnâmes de nous conduire l
xième, qui était enchaîné. Oswald détache ses fers, et veut lui faire prendre , pour échapper, les mêmes moyens qu’à ses compagn
aut pourtant partager quelque chose avec ses amis ; c’est mal fait de prendre ainsi pour soi seul tous les périls. — Tirez-moi
nt d’obscurité favorisa leur fuite, et tous les deux en hâte allèrent prendre des chevaux à la poste. (Corinne ou l’Italie, liv
des champs de genêts et d’ajoncs resplendissent de leurs fleurs qu’on prendrait pour des papillons d’or. Les haies, au long desqu
qui marquaient encore çà et là les tombeaux des musulmans, Boabdil se prit à verser des larmes. La sultane Aïxa, sa mère, qu
orné de deux croissants1392, à sa barbe antique et limoneuse, vous le prendriez pour le dieu du fleuve1393, qui jette un œil sati
portiques, descendait et montait le long des escaliers extérieurs, et prenait son rang sur les marches revêtues de marbre. Des
autour, à leurs corselets de fer, à leurs bouchers blancs, on les eût pris pour des fantômes ou pour ces figures bizarres qu
attendant un petit échantillon de mon histoire ; mais c’est du noir, prenez -y garde. Ne lisez pas cela en vous couchant, vous
il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lampe, que sa femme vint prendre  ; puis il entre pieds nus, et elle, de dehors, lu
pauvre jeune homme étendu offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et, de l’autre… Ah ! cousine… Il sai
il faut pour les contes à faire peur. Mais vous, voulez-vous conter ? prenez des sujets qui aillent à votre air, Psyché, par e
s pourtant de feu son père. Il semble toujours avoir peur qu’on ne le prenne pour un de nous. S’il était noble de son chef, no
ai envoyés à ta rencontre jusqu’à la butte et à l’étang ; mais tu as pris par un autre chemin. » Brisquet ne posa pas sa bo
rier : « Biscotin, Biscotine ! » on ne lui répondait pas. Alors il se prit à pleurer, parce qu’il s’imagina que ses enfants
ficier qu’on allait envoyer vers ce malheureux régiment serait tué ou pris avant d’arriver jusqu’à lui. Cependant l’ordre ét
ai donc. Mais, tout en faisant le sacrifice de ma vie, je crus devoir prendre les précautions nécessaires pour la sauver. J’ava
re une multitude d’ennemis qui avaient, fini par les accabler. Je m’y pris donc autrement, et, laissant mon sabre au fourrea
bataillon de la vieille garde, qui, ne pouvant distinguer au loin, me prit pour un officier ennemi conduisant une charge de
orcez-vous au moins de la leur rendre moins rude par le soin que vous prendrez de leur complaire et de les aider, selon votre âg
mit à sa toilette. Herbert troublé le peignait avec moins de soin : «  Prenez , je vous prie, lui dit le roi, la même peine qu’à
vec mépris et douceur, si je n’avais d’autre péché que celui-là, j’en prends Dieu à témoin, je t’assure que je n’aurais pas be
qui va m’arriver. » On avait préparé son dîner ; il n’en voulait rien prendre  : « Sire, lui dit Juxon, Votre Majesté est à jeun
te Corday pour Paris 1499 Le 9 juillet, de très bonne heure, elle prit sous son bras un petit paquet de ses vêtements le
res, en montrant le poing fermé aux flots, pourquoi ne nous as-tu pas pris nous-mêmes, nous tous, puisque tu nous as pris no
quoi ne nous as-tu pas pris nous-mêmes, nous tous, puisque tu nous as pris notre gagne-pain ? Tiens ! tiens ! tiens ! prends
s, puisque tu nous as pris notre gagne-pain ? Tiens ! tiens ! tiens ! prends -moi du moins en morceaux, puisque tu ne m’as pas
d’amour, presque tout entière de ses propres mains ? Quand je venais prendre les paniers dans la cale, je reconnaissais les co
t tous ses blasphèmes, s’élança, les pieds dans l’eau, vers l’enfant, prit le morceau de planche sculpté par son fils, et le
moins noble, moins royale que celle de son jeune frère. Il résolut de prendre , comme lui, une épouse de haute naissance ; et, p
ssadeurs franks se présentèrent pour saluer la fiancée de leur roi et prendre ses ordres pour le départ ; mais, à la vue de ces
heureuse, dit-elle, mais j’ai peur pour toi ; prends garde, ma fille, prends bien garde… » A ces mots, qui s’accordaient trop
ensée avec la ruse du sauvage, il changea tout d’un coup de manières, prit une voix douce et caressante, fit des protestatio
rofondément émues d’une infortune si peu méritée, et leurs sympathies prirent , selon l’esprit du temps, une couleur superstitie
urlendemain à minuit, dans le même lieu. Un petit canot devait nous y prendre , loué à d’honnêtes contrebandiers qui nous condui
justification à la déloyauté que je méditais. Mais il semblait qu’il prît à tâche, au contraire, de redoubler déboutés, et
rent tous pour moi plus attentifs et plus indulgents que jamais. J’en pris de l’humeur, et je quittai la table. L’amiral me
vis ce que j’allais faire et que j’allais manquer à ma parole, il me prit une telle épouvante que je crus que j’étais deven
a rive gauche, pour ne passer que des derniers. Le général Eblé, sans prendre lui-même un moment de repos, fit coucher sur la p
qui n’avait pas comme eux la jeunesse et l’avantage d’un peu de repos pris , souffrait plus qu’eux, mais il avait la supérior
it la sixième, tandis que ses pontonniers avaient dans chaque journée pris un peu de repos, il était là, s’efforçant d’accél
t, pour les prier de demander quelque chose : on avait peur qu’ils ne prissent tout. Leur audace devint sans bornes. Dès qu’on l
puta alors Gescon, un de leurs généraux de Sicile, qui avait toujours pris leurs intérêts à cœur. Il arrive à Tunis, bien mu
pela les Romains. Ceux-ci profitèrent de la détresse de Carthage, lui prirent les deux îles, et la menacèrent, en outre, de la
» ces malheureux intercesseurs furent assommés à coups de pierres. On prit alors Gescon et les siens, au nombre de sept cent
t la vieille devise de nos Gaulois, et c’est pour cela qu’ils avaient pris comme oiseau national1572 cet humble oiseau si pa
omme vers sa source, et dès que la fortune commença à lui sourire, il prit la résolution de partager avec les pauvres les bé
ègles — je l’ai dit, jamais je n’ai dépassé la multiplication, — nous prenions de belles feuilles de papier blanc, nous taillion
Elle n’eut garde de refuser ou de lui faire mauvaise mine. José Maria prit aussitôt un tabouret de liège, l’approcha de la t
Enfants perdus à Dreux1623 ? » Je le vis cracher son cure-dent, et en prendre un neuf. Je me dis : « Bon ! c’est bon signe. » I
tachait la corde de chanvre par laquelle elle était liée au rivage. «  Prenez -nous avec vous, cria Merlin. — Volontiers », dit
magnanime, un mouvement serein, la tranquille assurance du héros qui prend ses armes et s’avance ; l’horizon lumineux de glo
t de lui parler toujours avec beaucoup de politesse et de douceur, il prit les autres à témoin de sa conduite, les suppliant
rre est ouvert comme celui d’un petit loup. Tenez, voyez comme il s’y prend  ! Oh ! ce sera aussi un rude laboureur ! » En eff
jours on ne sait quoi, qui vous épie, caché dans les broussailles, et prend la fuite au bruit de la pomme tombée, croyant que
jusque sous leurs airs galants et rajeunis ; c’est ne pas se laisser prendre aujourd’hui plus qu’autrefois à l’éternelle Phila
quand, bien des années plus tard, après sa mort, j’eus l’occasion de prendre fait et cause pour lui. Un homme d’esprit et de t
ps comme vous le faites ? De quoi servent mes remontrances ; et quand prendrez -vous un état ? Vous êtes pauvre, puisque au bout
Soixante, vous me l’avez dit vous-même. Van Buck. — Jamais. Où as-tu pris cela ? Valentin. — Mettons cinquante. Vous êtes
me reprochez d’aller en fiacre : c’est que je n’ai pas de voiture. Je prends , dites-vous, en rentrant, ma chandelle chez mon p
corps n’excita, paraît-il, chez les assistants aucune pitié ; mais il prit pour les autres martyrs une signification mystiqu
prix de la nourriture des bœufs pendant ces jours. Mais garde-toi de prendre des détours dans ton cœur, pour t’autoriser à jur
pas assez claires, et je puis les nier ». Ou bien : « Ce Christel m’a pris trop cher, ses bœufs valent moins que le prix con
a vingt-deuxième année… Ce n’est pas pour cueillir des lauriers qu’il prit le sac et le fusil, mais pour repousser ce fléau
ns l’intervalle il avait vu Champaubert, Montmirail et Montereau1739, pris part à vingt combats et assisté à une grande bata
le même pain, si ce n’est une fois par an, à la Saint-Charlemagne. Il prenait ses récréations dans une cour de la rue des Minim
rre rapproche les nations. Cependant, au bout de l’année, nous avions pris mesure de nos caractères respectifs, nous n’avion
il a une blouse ! » Le professeur fit la grimace et tout de suite me prit en aversion. Depuis lors, quand il me parla, ce f
coupée en deux par une rivière très encombrée, très remuante, où j’ai pris de bonne heure le goût des voyages et la passion
nce liséré d’écume ! Il y avait de lourds bateaux qui tournaient pour prendre le courant, et cela en déplaçait une foule d’autr
a de moi, mais j’avais dit la vérité. J’ai été enclin de tout temps à prendre la vie comme un spectacle… Je suis né spectateur
tout, ou peu s’en faut, m’était grimoire. Fontanet, au contraire, ne prenait plaisir à examiner un objet qu’autant qu’il en co
evêtu d’un tablier de serge verte, s’en aller, boitant comme Vulcain, prendre au fond de batelier une antique épée qu’il posait
nmes pas à la réaliser convenablement. Je fis un casque, que Fontanet prit pour un bonnet de magicien. Alors je dis : « Si n
par un Teutobochus nommé vulgairement sort, hasard, nécessité ! J’ai pris le parti de remercier et de bénir tous ces Teutob
ent, la charge du quart1819 était lourde, et c’était à mon tour de la prendre . On se tenait comme on pouvait. On ne voyait plus
, sans raison péremptoire, Sur les climats de France occidentale1844. Prenez haut cœur, doncque, France et Bretagne1845, Car,
Doncque, piétons marchant sur la campagne, Foudroyez tout, sans rien prendre à rançon. Preux chevaliers, puisqu’honneur on y g
rs1865 sa caverne et son siège1866 ; Dont1867, par malheur, se trouva pris au piège, Et fut lié contre un ferme poteau. Adon
suis encore ici. Encor je crois, si j’en envoyais plus1905, Qu’il le prendrait  : car ils ont tant de glus Dedans leurs mains, ce
as que l’eusse fait1915, Au pis aller n’y cherrait1916 qu’une amende. Prenez le cas1917 que je vous la demande. Je prends le c
rrait1916 qu’une amende. Prenez le cas1917 que je vous la demande. Je prends le cas que vous me la donnez : Et si plaideurs fu
s avoir la peau de son enfant brûlée1971 Pour le rendre immortel, le prit en son giron Et, de nuit, l’emporta dans l’antre
s un prince, votre fils ; Et vous pouvez juger les soins qu’elle en a pris Par les hautes vertus et les illustres marques Qu
Où vous lui destinez un souverain empire. Prusias. Les soins qu’ont pris de lui le peuple et le sénat Ne trouveront en moi
toutefois m’ouvrira seul la bouche2101. De quoi se mêle Rome, et d’où prend le sénat, Vous vivant, vous régnant, ce droit sur
côtés rangée, Offrent une matière à son ambition.... Flaminius. Rome prend tout ce reste en sa protection ; Et vous n’y pouv
ne aux nouveaux venus souvent de quoi rougir. Chez les provinciaux on prend ce qu’on rencontre ; Et là, faute de mieux, un so
orante. Comme à mes chers amis, je vous veux tout conter2128. J’avais pris cinq bateaux pour mieux tout ajuster ; Les quatre
mon talent, ma naissance Dois-je dans la province établir mon séjour, Prendre emploi dans l’armée, ou bien charge à la cour ? T
our, ou le Prince2204 ; Allez, venez, courez ; demeurez en province ; Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement : Les gens en
rrassé de lui, Et cent fois j’ai maudit cette innocente envie Qui m’a pris à dîné2219 de voir la comédie, Où, pensant m’égay
roublée2224. « Hé ! mon Dieu ! nos Français, si souvent redressés, Ne prendront -ils jamais un air de gens sensés, Ai-je dit, et f
ns qu’il ne fait, madame, Et fait trembler les ennemis. » (Peste ! où prend mon esprit toutes ces gentillesses ?) « Que font
 ; Nous les avons taillés en pièces, Mis Ptérélas, leur chef, à mort, Pris Télèbe2264 d’assaut ; et déjà dans le port Tout r
être homme, et de parler. Es-tu maître ou valet ? Sosie. Comme il me prend envie Mercure. Où s’adressent2271 tes pas ? Sos
te vois en train De trancher avec moi de l’homme d’importance2273, me prend un désir, pour faire connaissance, De te donner u
ton âme saisie ? Mercure. Qui te donne, dis-moi, cette témérité, De prendre le nom de Sosie ? Sosie. Moi je ne le prends poi
oi, cette témérité, De prendre le nom de Sosie ? Sosie. Moi je ne le prends point, je l’ai toujours porté. Mercure. O le men
l’on ménage, Et dont, avant le goût, les yeux se contentaient2297, Je pris un peu de courage, Pour nos gens qui se battaient
meure d’accord ; Mais tant que je le suis, je te garantis mort, Si tu prends cette fantaisie. (Amphitryon 2299, acte I, sc. i
linte. Ce début n’est pas mal ; et contre le prochain La conversation prend un assez bon train. Clitandre. Timante encor, Ma
pour attaquer son stupide silence, De tous les lieux communs2307 vous prenez l’assistance : Le beau temps et la pluie, et le f
si des assiégeants le prévenant amas En bouche toutes les approches, Prenez le parti doucement D’attendre le prince au passag
des visions cornues, Et, pour lier des mots si mal s’entr’accordants, Prendre dans ce jardin la lune avec les dents. » Approche
antés. Britannicus mourant excitera le zèle De ses amis, tout prêts à prendre sa querelle. Ces vengeurs trouveront de nouveaux
Espagne2430, et surtout les Gaulois, Contre ces mêmes murs qu’ils ont pris autrefois Exciter ma vengeance, et jusque dans la
on cœur est dévoré : Tout semble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector à la cravate.) Parle. As-tu jamais vu le
us les partis2445. Vingt fois le coupe-gorge2446, et toujours premier pris  ! Réponds-moi donc, bourreau ! Hector. Mais ce n
re. Celui qui te viendra le premier sous la main ; Il m’importe peu : prends dans ma bibliothèque. hector sort, et rentre ten
Valère. Non, il était de Rome2451. Dix fois à carte triple2452 être pris le premier ! Hector. Ah ! monsieur, nous mourron
se met à jaser, sûr de plaire. Un officier arrive, et le fait taire, Prend la parole, et conte longuement Ce qu’à Plaisance2
s fades, Des quolibets et des turlupinades2520, Un rire faux que l’on prend pour gaîté Font le brillant de la société. C’est
ctacle nouveau Vous charmera gratis. Oui, messieurs, à la porte On ne prend point d’argent ; je fais tout pour l’honneur. » A
rrain, Le lapin tout à coup entre dans la volière Comme un mineur qui prend une place de guerre. Les oiseaux effrayés se pres
tes petits qui, débiles encor, Nus, tremblants, dans les airs n’osent prendre l’essor. Tu voles ; comme toi la cigale a des ail
n rocher sauvage. Tiens, veux-tu cette flûte ? Elle fut mon ouvrage ? Prends  ; sur ce huis fertile en agréables sons, Tu pourr
dit point ses États, Fut un voisin commode, Et, modèle des potentats, Prit le plaisir pour code. Ce n’est que lorsqu’il expi
ransi de doute Pour qu’un guide invisible illuminât leur route, Cédar prit un enfant sur chacun de ses bras, Et marcha sans
Qui se puisse tenir d’admirer ce qui brille ? Non : les vouloir, les prendre , et ne plus les lâcher, C’est ce que fit Elvire ;
je fis en sorte, Elvire, que ta main ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à
leurs ! Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles, O mon roi, Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes Comme à
que des démons ! La liberté sublime emplissait leurs pensées. Flottes prises d’assaut, frontières effacées Sous leur pas souve
Dur labeur ! tout est noir, tout est froid ; rien ne luit.... — Elle prend sa lanterne et sa cape. — C’est l’heure D’aller v
 ! » La porte, cette fois, comme si, par instants, Les objets étaient pris d’une pitié suprême, Morne, tourna dans l’ombre e
elle fut rentrée au logis, la falaise Blanchissait ; près du lit elle prit une chaise Et s’assit toute pâle ; on eût dit qu’
marine2716 ! « C’est toi ! » cria Jeannie, et contre sa poitrine Elle prit son mari, le prit éperdument, Et lui baisa sa ves
st toi ! » cria Jeannie, et contre sa poitrine Elle prit son mari, le prit éperdument, Et lui baisa sa veste avec emportemen
ise. Mais, vois-tu, je t’embrasse et me voilà bien aise. Je n’ai rien pris du tout. J’ai troué mon filet. Le diable était ca
parle à peine. La pauvre bonne femme était dans le besoin. » L’homme prit un air grave, et, jetant dans un coin Son bonnet
Du bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds. Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ? C’est gros comme le po
s nôtres Cette petite fille et ce petit garçon, Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson. Moi, je boirai de l’eau, je fera
’associer à eux, de lui laisser une belle part de butin. Le chevalier prend alors la parole. … « Avez-vous fait ce rêve ? » d
uissants combats, Le preux étant en haut et le géant en bas. Rostabat prend pour fronde, ayant Roland pour cible, Un noir gra
amps. Cela n’amuse pas les gens qui sont méchants De voir que je vous prends pour femme. Ça les fâche : Vous n’étiez qu’une pa
ourrez voir la mare avec les vignes, Et des canards si gros qu’on les prend pour des cygnes. Ah ! les commères font du train 
rtir du trou leurs gros yeux ronds ; Ça sera farce2737. Et vous, vous prendrez un air crâne, Vous direz : « Ma maison, mon champ
foyer ! On roule près du feu la table de noyer, On s’assied ; chacun prend son cahier, son volume ; Grand silence ! on n’ent
urs Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ; L’aubépine avait pris sa robe rose et blanche ; Un bourgeon étoilé trem
e leurs ébats La ferme et la fermière ! envoi 2754 Ma chansonnette, prends ton vol ! Tu n’es qu’un faible hommage ; Mais qu’
prochain dîné ; Je les tirai bien vite, et je les lui donnai ! Il les prit sans façon, et s’en fut2771 de la sorte. A quelqu
x ce soir, tu le seras demain. Frank. Mes malheurs sont à moi, je ne prends pas les vôtres. Je ne sais pas encor vivre aux dé
e s’était implanté, Son foyer souriant fut la première école ; Elle y prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et par elle, auj
de mâles travaux, Si, parmi vos aînés dont la patrie est fière, Vous prenez un modèle et cherchez des rivaux, Ni l’or, ni le
-il pas mieux qu’il me laissât mourir ! Je hais ce conquérant qui m’a pris mon royaume, Par lui, je ne suis plus qu’une ombr
56 Le soleil disparaît dans sa couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les feux du jour, qui br
t plus fort, Tandis que la vertu dans les loisirs s’endort. Celle qui prend en main l’aiguille de Minerve2861, Minerve, appla
’aube, l’autre rue ; Ou quelque autre, tordant la queue, allègrement, Pris de vertige, court dans l’herbe jaune et drue. La
adis flottants sur le miroir des eaux. Mais sur les eaux la Mort nous prend comme sur terre D’un seul coup… Le patron, qui n’
geant à ses petits, c’est alors que la veuve, En essuyant ses pleurs, prend d’un geste viril Le haut commandement du maître s
Pour remettre la terre en joie, Il suffit d’un souffle de Dieu ; Et, pris d’une gaîté pareille, Le poète, las des hivers,  
eux, cet assassin, Était à son retour un cœur loyal et sain ! Vous le prenez bien haut, jeune homme ! la morale Doit parler au
ont son épée avait taillé les marbres2911, Je reconnus Roland ; je le pris dans mes bras, Jurant de le pleurer tous mes jour
r de la patrie ; Sois fier dans la douleur, dans ton âme meurtrie, Et prends ta place, ainsi que je l’avais promis, Sur les ma
serand ma dit : « Fais tes habits toi-même. » Et le maçon m’a dit : «  Prends la truelle en main. » Et seul, abandonné de tout
en vers (1880), témoignent d’une même préoccupation, de l’intérêt que prend le poète non seulement aux douleurs et aux joies
les lièvres.... Tu chantais, tu sifflais pourtant, pauvre petit ! Tu prenais aux lacets des perdreaux et des grives, Et le soi
les reins, Il ne peut t’arracher tout à fait tes refrains, Et s’il te prend la force, il te laisse la joie. Et tu vois arrive
it passé ; « J’avais fait une chute au bord de ce fossé ; Là, j’avais pris un nid, et plus loin des cigales. » Au fils deven
e argent cet été. En attendant chacun s’en va de son côté. Les petits prennent leur baluchon2961 sur l’épaule Et mettent leurs s
e, Legoëz, malgré son petit-fils, sa bru et sa petite-fille, qui tous prennent le parti de Jacquemin, vient de maudire celui-ci
a juste mesure ? Je fais du bien, la chose est sûre ; Mais remède mal pris se transforme en poison. Le sang généreux de la g
e de tant de maux2978, Et les impertinents oiseaux.... Eh bien ! s’il prend peines sur peines. Crois-moi, c’est que le fruit
te — ce mot vient du pluriel neutre latin gesta, hauts faits, qu’on a pris , à l’époque de basse latinité, pour un féminin si
iers. — Il est a noter qu’en 1515, à quatre-vingt-onze ans, Joinville prenait encore part à une expédition contre les Flamands.
èce, un morceau, un intervalle de temps : depuis quelque temps. 61. Prenez païs : Voyagez. 62. Vous ne vous attarderez, vou
rtain Guillaume de Villon, chapelain du cloître Saint-Benoit, dont il prit le nom. Toutefois il semble s’être fait appeler e
t connu au moyen âge, où le poète, disant adieu à ses amis, est censé prendre à leur égard ses dernières dispositions : ce n’en
moyen âge, à cause de la beauté proverbiale de ce personnage, avaient pris pour un nom de femme. Flora, nom romain Thaïs, no
e sens de mets, de nourriture en général. 164. Rien n’avoir du sien pris , n’avoir rien pris qui lui (au rôtisseur) apparti
nourriture en général. 164. Rien n’avoir du sien pris, n’avoir rien pris qui lui (au rôtisseur) appartint. 165. La fumée
aître, il en vint à se reconnaître, à voir clair dans sa situation, à prendre un parti. 219. Façon, manière de faire, d’agir 
assé en français pour désigner quelqu’un dont on ignore le nom. Il se prend surtout en mauvaise part, mais ce n’est pas le ca
. Littré signale ce passage de Palissy comme un exemple unique du mot pris dans ce sens, qui parait se rapporter à l’alleman
du premier duc, Claude de Lorraine, est celui dont il s’agit ici : il prit Calais en 1558 et fut tué en 1563 par le protesta
442. Au vêtir : en ce qui touche le vêtir. L’emploi de l’infinitif pris comme substantif, constant dans l’ancien français
A la campagne, c’est-à-dire dans la campagne ; ces poissons se font prendre comme des lapins ou des lièvres. C’est de cette i
 : les copies de l’arrêt et des lettres de cachet, copies qu’il avait prises en forme, c’est-à-dire avec toutes les formules,
imer une valeur de dix livres ou francs. 555. Guinder. On voit ici, pris dans le sens propre, un verbe qu’on emploie le pl
le possède, se vanter de l’exercer ; par dérivation, profession s’est pris comme synonyme de l’art lui-même qu’on exerce, co
n baladin (rapprocher bal, ballet) est un danseur ; mais ce mot ne se prend ordinairement qu’en mauvaise part. 623. De chie
torité, le caractère de certitude ne peut être contesté. — Le mot est pris ici ironiquement. 670. Suffisance, capacité. 6
Sévigné cite évidemment de mémoire. Le vers exact est : L’on ne s’en prenait point aux gens du voisinage. 703. Le Gland et
e Roye étaient tous deux les neveux de Turenne. Le maréchal de Lorges prit le commandement après la mort de son oncle. 725.
int, une courte lettre toute débordante de joie : « Philippsbourg est pris , ma chère enfant ; votre fils se porte bien. Je n
c par ce billet que votre enfant se porte bien et que Philisbourg est pris … On ne sait point de détail, sinon qu’il n’y a po
ts : être de travers veut dire, dans le langage familier, être un peu pris de boisson. 741. Le voilà lui-même en personne.
rter par des hommes. 788. Les paroles de politesse par lesquelles on prend congé de quelqu’un. 789. Y, parmi ces coupables
e, avant l’usage des microscopes pour étudier la nature, le ciron fut pris comme le symbole de ce qu’il y avait de plus peti
it de Termes, qu’on a vu rapporté page 128. 894. Diable, substantif pris comme interjection, qui, dans le style familier,
oup de tonnerre, paralyse. (Voir page 547, note 2.) 908. Succès est pris ici (voir la note 2 de la page précédente) dans l
isqu’il les entendait vanter partout. 948. N’auraient pas laissé de prendre , auraient pris malgré cela. 949. Les non-confor
ait vanter partout. 948. N’auraient pas laissé de prendre, auraient pris malgré cela. 949. Les non-conformistes. On appe
ppétissant. 995. Soûl, adjectif qui veut dire pleinement repu ; se prend substantivement avec l’adjectif possessif dans le
ot n’est pas français et n’a été employé que dans ce passage. 1030. Pris leur parti sur ce que…, s’étaient décidées à s’en
de singulier, d’original, d’un peu bizarre. 1040. A savoir qu’il le prenait pour un fou. 1041. Succès, issue, résultat (bon
’est-ce que cela veut dire ? 1077. Passer condamnation à quelqu’un, prendre condamnation, avouer qu’on est condamnable, donne
sommes toujours des roturiers, des gens du tiers état. 1132. Je te prendrai pour associé, je te donnerai une part des bénéfic
d’une manière telle. 1145. Le millier de pas ou mille a été souvent pris comme unité de mesure itinéraire. Le mille anglai
aille, appelés navettes. 1192. Gluau, baguette enduite de glu pour prendre les oiseaux. 1193. Voir l’expression du même sen
siècle était moins rigoureuse que la nôtre. 1256. Qui lui faisait prendre racine dans la mémoire ; entendez, qu’on ne se so
t, en 1722, établie à Herrnhut, dans le royaume de Saxe : les adeptes prirent le nom de Herrnhutter (en français, Hernhuttes ;
ut à l’heure : à l’instant même, immédiatement. 1299. L’adjectif est pris ici dans toute sa force avec une nuance d’affectu
oute sa force avec une nuance d’affectueuse familiarité, comme il est pris encore devant le mot vieillard, à la dernière lig
ar la brillante vivacité de son interlocutrice. 1359. Héberger est pris ici comme verbe intransitif : c’est un emploi trè
t encore tu me la faucheras toi-même pour rien ; si j’étais obligé de prendre et de payer un faucheur, je regretterais mes dix
l avait été l’ami du général de Marbot, père de notre héros, et avait pris en 1805 ce dernier comme aide de camp. Lancé par
d’un coup, et fut à moitié détruit. 1472. Cette charge de cavalerie prit en flanc une des colonnes russes qui avaient repo
de couleur dans le récit des événements militaires auxquels il avait pris part ; il n’aimait guère à raconter que ceux-là.
anglais, qui, après la mort de Nelson à Trafalgar (21 octobre 1805), prit le commandement suprême de la flotte. — Les événe
ort du général russe Wittgenstein ; mais alors les retardataires sont pris de peur et se précipitent sur le pont. 1558. Je
de les asservir et qui croit que la vue seule de ses forces leur fera prendre la fuite : « Quand le jour aux blancs coursiers e
e l’armée du Rhin, qui, importé à Paris par les fédérés de Marseille, prit dès lors le nom de Marseillaise. — L’analyse que
s le couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré, un club célèbre, ei prirent eux-mêmes de là le nom de jacobins. Par extension
es. 1661. Ce mot, qui a le sens de langage raffiné et affecté, n’a pris cours dans la langue que par suite d’une apprécia
t il va être question, dans les Femmes savantes : Molière les met aux prises dans une scène célèbre que nous citons page 555.
eurs des vraies précieuses, et, depuis, le nom a été presque toujours pris en mauvaise part. 1664. « Aimer La Fontaine, dit
oug. Valentin répond par là à son oncle, qui lui reprochait de ne pas prendre un emploi fixe. 1690. Les langues sémitiques so
ct de dire non ailleurs : cependant l’usage autorise l’emploi de pas, pris ainsi tout seul avec le sens négatif. 1744. Les
e premier, on vient de le dire, c’est le matelot Kerboul. 1815. Être pris par la lame en travers (au lieu de la fendre), et
é. 1903. Male mort, mort méchante, affreuse, ignominieuse. 1904. Pris  : accepté en présent. 1905. Plus, davantage. 1
, il ne pourrait, en cette circonstance, m’échoir, m’arriver. 1917. Prenez le cas, supposez. 1918. Oncq, jamais. Plaideurs
lexandrie était à ce moment le centre littéraire du monde grec) avait pris , au iiie siècle avant l’ère chrétienne, ce nom d
eux qui touchent la soude (solde). C’est postérieurement que le mot a pris un sens péjoratif. 1977. Corsage, dimensions du
pour avoir construit le fameux labyrinthe de l’île de Crète. Son nom, pris comme nom commun, est devenu synonyme de labyrint
st un tout jeune homme qui vient d’arriver de Poitiers à Paris : il a pris Cliton pour valet. 2117. La robe pour l’épée, l
s ne prenant point d’s, la première personne des verbes français n’en prenait point non plus dans l’ancienne langue. On a écrit
ue. On a écrit jusqu’aux premières années du xviie siècle je croi, je prend , etc. ; quand cette orthographe fut tombée en dés
celui d’habitant fixe, d’homme domicilié dans un lieu, a fini par se prendre dans l’acception restreinte d’habitant d’un villa
 ; mais personne ne voulait la croire quand elle disait que les Grecs prendraient la ville. 2157. Il en prit aux uns comme aux au
e quand elle disait que les Grecs prendraient la ville. 2157. Il en prit aux uns comme aux autres : il en résulta les même
our les uns que pour les autres. La locution verbale impersonnelle il prend , il en prend, se construit le plus souvent avec l
ue pour les autres. La locution verbale impersonnelle il prend, il en prend , se construit le plus souvent avec les adverbes b
se construit le plus souvent avec les adverbes bien ou mal : bien lui prit , bien lui en prit. 2158. A sa peau : le marchan
us souvent avec les adverbes bien ou mal : bien lui prit, bien lui en prit . 2158. A sa peau : le marchand devait trouver d
mme si ses projets étaient déjà réalisés. 2173. La dame. Ce mot est pris ici dans son sens étymologique : la maîtresse, la
nt avec la dignité d’un prélat. C’est dans Rabelais que La Fontaine a pris ce mot, non usité par les écrivains de son époque
 Courez, ne bronchez pas, Nicolas, Surtout n’en revenez pas. 2204. Prenez un emploi à l’armée, mariez-vous ou prenez une ch
n’en revenez pas. 2204. Prenez un emploi à l’armée, mariez-vous ou prenez une charge à la cour. — Rappelons que tout ce dis
ces sièges étaient à droite et à gauche des acteurs ; mais il pouvait prendre fantaisie à un fat de déplacer sa chaise et de se
d’extravagance. Le mot vient d’un mot espagnol qui marque l’action de prendre une mauvaise carte. 2252. Les convulsions de l
’un près de lui dans la rue : c’est le dieu Mercure qui s’est amusé à prendre la forme de Sosie lui-même et qui va se jouer des
ant jour, avant qu’il soit, qu’il fasse jour. 2273. Trancher de..., prendre des airs de..., avec quelque chose de présomptueu
uère être qu’un divertissement de société, auquel il semble qu’on ait pris grand plaisir dans certains salons du xviie sièc
’un qui revend de vieux écrits, c’est-à-dire quelqu’un qui veut faire prendre pour une composition neuve et originale un ouvrag
ets du jeu de cartes, le valet de carreau. 2442. On appelait premier pris , au jeu de lansquenet, l’adversaire de celui qui
c’est dire ou faire comme sérieusement quelque chose qui ne peut être pris que pour une plaisanterie. Dans cette expression
vement de conversation, comme dans le vers de Boileau (satire VIII) : Prends -moi le bon parti : laisse là tous les livres. 2
aloux. Remarquons que ces imprécations de Jephté, qui ne devrait s’en prendre qu’à lui de son vœu imprudent, ne se trouvent pas
de Sainte-Geneviève. En 1701, l’Assemblée Constituante décréta qu’il prendrait le nom de Panthéon Français et serait consacré à
ivant, et dont l’étymologie est inconnue. 2737. Farce. Ce mot ne se prend ainsi comme adjectif que dans le style le plus fa
appelé grisou. 2751. Sans reproche. Entendez : alors même qu’ il a pris toutes les précautions nécessaires à la sûreté et
é à Paris), et par conséquent qu’on y est allé ces temps ont fini par prendre abusivement, en certaines circonstances, le sens
cabo en espagnol). 2967. Voir page 63, notre 1. 2968. Haut est ici pris substantivement t l’expression tout entière est e
pour y faire rentrer l’eau et le couler. » (Littré.) Ici saborder est pris par figure et veut dire faire crouler. 2971. La
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
lus belles vues du monde. C’est au pied de cette montagne que le Rhin prend sa source. Ajax, fils de Télamon, roi de Salamin
édémone, où cet homme, accoutumé au luxe et aux délices de sa patrie, prit sans peine la manière de vivre sobre et dure des
aça parmi les astres avec ses deux chevreaux. Les nymphes qui avaient pris soin de son enfance, en reçurent une de ses corne
uxquels, dès l’âge de neuf ans, il avait voué une haine éternelle, il prit en Espagne la ville de Sagonte, leur alliée, et d
oujours ouvert, eut les honneurs du triomphe trois jours de suite, et prit le titre d’Empereur. Deux ans après, il reçut du
e l’Orient. Ausonie, ancienne contrée de l’Italie, et que les poètes prennent souvent pour l’Italie même. Elle tirait son nom d
rs de la déesse. Il aimait passionnément la chasse ; et un jour qu’il prenait cet exercice, il eut le malheur de tuer cette épo
. Jupiter le métamorphosa en astres. Charente, rivière de France qui prend sa source près de Rochechouart, sur les confins d
e l’abbé de Carignan. Il demanda une abbaye, qu’il ne put obtenir, il prit le parti des armes, et sollicita un régiment, qui
ors de compromettre sa réputation si solidement établie. Les Français prirent Philipsbourg à sa vue en 1734. Il mourut à Vienne
, fleuve d’Asie, et l’un des plus considérables de toute la terre. Il prend sa source dans la grande Arménie, qu’il traverse
près en avoir régné 29. F Flore, nymphe appelée Chloris et qui prit le nom de Flore, lorsque Zéphire la fit déesse de
dans une ville où Jésus-Christ avait été couronné d’épines : et il en prit une semblable à celle de ce divin Sauveur. On att
, l’an 600 avant J.-C., et emmena les Juifs captifs à Babylone. Titus prit Jérusalem l’an 70 de J.-C., et la détruisit, ains
Jacob ; 3º. Terre des Hébreux ou Israélites, lorsque ce peuple en eut pris possession ; 4º. Royaume de Juda, et royaume d’Is
cardinal de Guise, ses frères, il se déclara le chef de la ligue, et prit le titre de lieutenant général de l’État et couro
tie de l’ancienne Ombrie, qui fait aujourd’hui le duché d’Urbin. Elle prend sa source au pied de l’Apennin du côté de l’Orien
udius Néron, vainqueur d’Asdrubal, près du fleuve Métaure. Elle avait pris le nom de Néron de la langue sabine, où Néro sign
jourd’hui Janua). Comme elle était fort élevée, les poètes anciens la prenaient pour le ciel. Aujourd’hui le mot Olympe signifie
lèbre Mithridate, roi de Pont ; subjugua un grand nombre de nations ; prit une infinité de villes ; fut trois fois honoré du
ince du royaume de Naples). T Tage (le), fleuve d’Espagne, qui prend sa source dans la nouvelle Castille, où il forme
nature et pouvait lui-même se changer en toutes sortes de formes. Il prit celle d’une vieille, pour persuader à Pomone de l
ont rendu célèbre, parce qu’il coulait près de la ville de Troie. Il prend sa source au pied du mont Ida, dans la Troade, pr
11 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
tu es allé, les complices que tu as réunis, les résolutions que tu as prises , crois-tu que tout cela soit un mystère pour un s
te celle du monde entier. Ces hommes, je les vois, moi, consul, et je prends leur avis sur les grands intérêts de l’État, et,
dont je suis revêtu et l’exemple de nos ancêtres, je n’ose encore le prendre  ; j’en prendrai un autre, à la fois moins rigoure
evêtu et l’exemple de nos ancêtres, je n’ose encore le prendre ; j’en prendrai un autre, à la fois moins rigoureux et plus utile
mis sans que tu en sois l’auteur ; point de scandale auquel tu n’aies pris part ; toi seul as pu égorger de nombreux citoyen
’aurai peine à soutenir les clameurs qui éclateront contre moi, si tu prends ce parti ; et l’odieux de ton bannissement, si c’
de mots. Oui, pères conscrits, si j’avais cru que le meilleur parti à prendre fût de mettre à mort Catilina, je n’aurais pas la
; je les ai dévoilées hier au sénat. Catilina lui-même a eu peur il a pris la fuite ; ceux-ci, qu’attendent-ils ? Certes, il
ent. VI. Mais il y a des gens, Romains, qui prétendent que j’ai pris sur moi d’exiler Catilina. Ah ! s’il ne fallait q
i il balançait à suivre la route que dès longtemps il avait résolu de prendre , puisqu’il avait déjà fait partir devant lui, je
’arrête dans cette carrière du crime et de la rébellion, pour fuir et prendre le chemin de l’exil ; ce ne sera plus alors un mi
sul : voilà ce que l’on dira, et il ne manquera pas de gens qui, s’il prend ce parti, verront en lui, non pas un scélérat, ma
p mieux comprendre toute la faiblesse de nos adversaires. Je vois aux prises la pudeur et l’effronterie, la chasteté et la déb
ans troubler votre repos, sans provoquer le plus léger tumulte ; j’ai pris pour cela toutes les mesures et toutes les précau
châtiment de quelques scélérats suffise pour vous sauver tous. Si je prends de pareils engagements, Romains, ce n’est pas sur
La gravité de la situation, l’évidence du péril, les mesures que j’ai prises pour en suivre la trame et en tenir les fils, son
plus ardents de cette guerre sacrilège, je n’ai cessé de veiller, de prendre des précautions. J’ai voulu qu’en présence de mac
ute l’affaire et leur fis connaître les mesures que je croyais devoir prendre . Eux, en hommes animés envers la patrie des plus
à son tour, de ne pas manquer aux engagements que les envoyés avaient pris envers lui. Un instant auparavant, interrogé au s
-je ? il demeure écrasé sous l’évidence de son crime ainsi dévoilé et pris sur le fait ; son impudence, qui n’a pas d’égale,
ués furent alors ou bannis ou égorgés par lui. Le consul Cn. Octavius prit les armes et mit son collègue hors de Rome. Le li
qui pouvaient trouver leur salut dans le salut de Rome, j’ai si bien pris mes mesures, citoyens, que vous voilà tous sauvés
délivrés de ce soin, et vous jouirez d’une paix inaltérable ; je vais prendre pour cela, Romains, toutes les mesures nécessaire
les cœurs, intéressent naturellement à la défense de la patrie ? Mais prenons les esclaves : en est-il un seul parmi eux, pour
Basiliscus ; et quand même vous l’auriez invité, il aurait néanmoins pris chez lui un logement. Il avait encore la maison d
oublié cet article : il a cru qu’on s’apercevrait moins de ce qu’il a pris dans un garde-meuble que de ce qu’il a enlevé d’u
e d’avoir pillé le temple d’Apollon, la crainte du châtiment leur fit prendre la fuite. Ils savaient que Verrès était fort curi
isit avec lui en Sicile. Arrivés dans cette province, vous les auriez pris pour les chiens de chasse les mieux dressés, tant
et mon ami, homme de mérite, me disait un jour que, Verrès lui ayant pris d’autorité un vase de Boëthus, d’un travail admir
Sicile, il ait été assez maître de lui-même pour ne point désirer ni prendre la vaisselle d’argent des Siciliens ? XVI.
lius, citoyen de cette ville, est le gendre de Pamphile, à qui Verrès prit ce grand vase d’argent. Son argenterie eut le mêm
int de registres, répliquez-vous, je ne puis en présenter. Quel parti prendrons -nous donc ? que pensez-vous que puissent faire ce
st à M.  Cœlius, jeune chevalier romain très distingué, que vous avez pris dans Lilybée les vases d’argent qui vous ont plu.
d’œuvre de Mentor : à cette nouvelle, impatient de les voir et de les prendre , il fait venir Diodorus et les lui demande ; celu
s rendit plus difficile à restituer aux autres ce que vous leur aviez pris . Car, quoique vous eussiez promis à plusieurs de
s de leur butin. Quand ils ne pouvaient faire aussi bonne chasse, ils prenaient du moins, comme autant de menu gibier, les plats,
aux dieux pénates et aux dieux hospitaliers, il a la hardiesse de le prendre sur la table de son hôte ; mais, par une suite de
rent en Syrie, leur royaume héréditaire. L’un d’eux, nommé Antiochus, prit sa route par la Sicile, et arriva à Syracuse pend
récit par Q. Minucius, témoin compétent et bien digne de foi. Verrès prend ces vases l’un après l’autre, en fait l’éloge et
? Pourquoi voulez-vous qu’on le justifie ? pourquoi suis-je obligé de prendre ici vos intérêts, de me charger de votre fonction
ensez que ce que je vous demande n’intéresse que peu votre devoir, je prendrai votre place ; je me chargerai d’une commission qu
les Tyndaritains, aussitôt qu’ils eurent su le mauvais tour qu’avait pris l’affaire de Verrès, abattirent la statue qu’il a
Verrès et se charger de son crime : cependant, à tout événement, j’ai pris de si bonnes mesures, que, s’il se trouvait quelq
pris de si bonnes mesures, que, s’il se trouvait quelqu’un qui voulût prendre sur soi la faute de Verrès et l’accusation intent
u’il fût, qui, au bruit de cette nouvelle, ne se levât aussitôt et ne prît pour arme ce que le hasard lui mit sous la main ;
et les soldats que ce brave capitaine faisait agir dans les ténèbres prennent la fuite. Cependant ils emportent deux statuettes
son nom. Pourquoi vous parler et me plaindre davantage de Verrès ? il prit tout, enleva tout, ne laissa dans le temple que l
ait accepté ces dents, parce qu’il ne savait pas où elles avaient été prises , mais ayant su la vérité, il eut soin de les fair
respect doivent avoir pour elle ceux chez qui il est prouvé qu’elle a pris naissance et trouvé l’art et l’usage des moissons
étrangers, d’un culte qu’ils ont appelé grec, parce qu’en effet il a pris naissance dans la Grèce, pouvons-nous, quand nous
mœurs et la sagesse de Marcellus, et vous conviendrez que celui qui a pris Syracuse en est le père, tandis que celui qui l’a
cription ne paraisse pas avoir été faite sans motif. Marcellus, ayant pris une si belle ville par sa valeur et celle de ses
rmes avaient rendus nos vassaux et nos tributaires, afin que ceux qui prenaient plaisir à ces choses, que nous regardions comme i
jet de l’attestation qu’il leur demandait ; que d’abord ils n’avaient pris aucune résolution ; qu’ensuite ses amis les press
rrivée, il leur avait été enjoint, par celui qui avait l’autorité, de prendre un arrêté ; qu’on avait obéi, et que l’éloge de V
qu’elle pouvait souffrir de la part des esclaves révoltés. Quel parti prendre  ? Comment soutiendrai-je mon accusation ? de quel
régler sur les circonstances ; presque à la fin de son plaidoyer, il prit Aquilius, le présenta au milieu de l’assemblée, e
seur de la province ? Ces esclaves que vous saviez dans le dessein de prendre les armes et de faire la guerre en Sicile, que vo
re, il les délivre de toute punition, de son propre mouvement et sans prendre l’avis de son conseil. Mais si Apollonius a fait
raison par les suffrages des juges que lie un serment solennel. Je ne prendrai point le parti d’Apollonius, quoique mon hôte et
jugez du prix de tous ces abus, et que si Apollonius seul est demeuré pris dans ce réseau d’iniquités, c’est que les autres,
i rares, vous n’ignoriez le mérite d’un général si distingué. Mais ne prenez pour terme de comparaison ni la prudence de Q. Fa
en de forteresses défendues par la modestie et la pudeur n’a-t-il pas prises par ses violences et son audace ? qu’ai-je à fair
’y eut ni guerre ni danger d’une guerre en Sicile, et qu’il n’a point pris de mesures pour l’empêcher, mais il tint en mer c
sant lui-même partie des dépouilles, lorsque Verrès quitta la Sicile, prit terre à Vélie : il était rempli d’une foule d’obj
avec ces deux peuples est telle, que, pour ceux de Taurominium, on a pris la précaution de mettre expressément cette except
vaient achetée d’un mauvais vendeur. Mais vous qui vouliez qu’on vous prît pour un interprète des traités d’alliance, dites-
quipés, rencontrèrent un vaisseau corsaire chargé de butin. Ils ne le prirent point, mais l’emmenèrent ; sa charge l’empêchait
espèces, avec une provision de riches étoffes. Ce vaisseau fut moins pris que rencontré par notre flotte vers Mégaris, à pe
me, vous n’ignorez pas la conduite que tiennent les autres. Quiconque prend un chef de pirates ou d’ennemis le produit volont
é quelqu’un du plaisir et de la liberté de voir tous ceux qu’il avait pris  ? En quelque lieu qu’il voyageât, n’offrait-il po
s l’a fait conserver ? Avez-vous ouï dire dans la Sicile que l’on ait pris avant vous un chef de pirates sans qu’il ait eu l
exil. C’est donc à Palerme ? J’entends. Cependant comme il avait été pris sur le territoire de Syracuse, si l’on ne devait
jugeaient du nombre qu’il devait y en avoir par la grandeur du navire pris et le nombre de ses rangs de rames. Comme Verrès
us qui, fuyant d’Espagne, étaient abordés en Sicile ; que les autres, pris par les pirates en faisant leur négoce, ou tenant
se passa ; voilà cette éclatante victoire. Le brigantin du pirate est pris , le capitaine délivré, les musiciens sont envoyés
rien ne saurait vous excuser. Aussi tous les gouverneurs ont toujours pris le premier parti, et je cherche en vain quelqu’un
le premier parti, et je cherche en vain quelqu’un avant vous qui ait pris le second. Vous avez gardé le pirate en vie ; com
s-je, après avoir fait sans délai couper la tête aux citoyens romains pris par les pirates, avez-vous laissé à ces mêmes pir
is un mois, deux mois, enfin, depuis presque une année qu’ils ont été pris , sont demeurés chez vous tant que je l’ai souffer
us produisez un inconnu, on ne se moque pas moins de vous. S’il avait pris la fuite, s’il avait rompu ses chaînes, comme Nic
ut un peu gagné la haute mer, et que le cinquième jour elle eut enfin pris terre à Pachynum, les matelots, pressés de la fai
S’il eût manœuvré dans les rangs des vaisseaux corsaires, on l’aurait pris pour une ville au milieu de leurs brigantins. Mai
était le premier attaqué par les pirates. Le vaisseau d’Haluntium fut pris le premier : il était commandé par un citoyen d’H
récit de cette affaire, qu’il confirma par son serment. Les corsaires prirent ensuite le vaisseau d’Apollonie, et Anthropinus,
en tumulte. Verrès, éveillé, apprend l’événement par Timarchide ; il prend sa casaque militaire. Il était presque jour lorsq
t que Verrès est encore presque endormi et reste dans la stupeur. Ils prennent les armes, remplissent la place publique, et se r
du désastre. Sachant qu’on tenait ces discours, voici le parti qu’il prit . Il avait bien prévu d’avance qu’il serait accusé
nes qui déposeraient contre lui lui ôterait tout moyen de défense. Il prit donc une résolution où il y avait de la folie, ma
ns de son crime. Mais il se demandait souvent à lui-même : Quel parti prendre à l’égard de Cléomène ? Pourrai-je condamner ceux
propre intérêt le demande. « Je n’épargnerai que vous, dit-il, et je prendrai sur moi toute cette faute et le reproche de contr
naissance, approuve ce dessein comme étant le seul parti qu’il puisse prendre . Il lui fait observer cependant que Phalargus, re
à ce qu’il ne puisse nous porter préjudice. » XLI. Ces mesures prises , Verrès sort tout à coup de son palais, ne respir
use avec son congé. Cet homme assurément ne livra point la flotte, ne prit point la fuite par la crainte, ne déserta point l
nt déposer ici contre vous. Voici Philargus d’Haluntium ; comme il ne prit point la fuite avec Cléomène, accablé par le nomb
int la fuite avec Cléomène, accablé par le nombre des pirates, il fut pris , et son malheur le sauva. Car s’il leur eût échap
, que vous voyez, n’attend pas que vous rendiez tout ce que vous avez pris au public et à lui dans Tyndaris ; c’est un fils
ontre la vérité ; que vous avez été trahi par Cléomène, qui dit avoir pris terre à Pachynum pour en tirer des soldats ; qu’i
dié les rameurs pour de l’argent ; le questeur et le lieutenant ayant pris un vaisseau corsaire, vous en avez soustrait le c
premier licteur, Sestius, dont j’ai déjà parlé plusieurs fois, ayant pris sa verge par le petit bout, commence à frapper de
et de grâces, fit placer dans le temple de Vénus un Cupidon d’argent pris sur les biens de Servilius. C’est ainsi qu’il fai
der avec soin les vaisseaux et leur cargaison. LVII. Ce système pris , lorsque les Carrières étaient pleines de ces mar
pillage de leurs biens, je vous le passe encore ; mais qu’après avoir pris à des citoyens romains leurs vaisseaux, leurs esc
ouvée que j’intente contre lui. Comment se défend-il ? Il dit qu’il a pris des soldats fugitifs qui venaient d’Espagne, et q
Je vous abandonnerai mon témoin, et je vous serai favorable ; oui, je prendrai votre parti ; montrez-nous que tous ces malheureu
tente de ce qu’enfin il allait faire, lorsqu’il dit à ses licteurs de prendre cet homme, de le dépouiller au milieu de la place
t. Je supprime et je néglige les autres moyens. Il est nécessairement pris par cette déclaration ; il doit y périr. Vous ign
évarication dans les jugements, formeront le nouvel ordre judiciaire, pris , aux termes de la nouvelle loi, parmi les anciens
cette affaire, la produire au grand jour ? Ne serai-je pas obligé de prendre à partie tous ceux qui auront été assez lâches, o
eurs intrigues, pour corrompre la justice en faveur de Verrès, qu’ils prennent bien leurs mesures, qu’ils s’attendent à me répon
t plus à la majesté des cérémonies religieuses, depuis que Verrès eut pris soin d’en faire un tribut à son avarice. Cérès, P
12 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
it qu’on trouve chez les anciens et chez les modernes. Ainsi, ce mot, pris dans toute son étendue, embrasse les productions
mot littérature a pour l’ordinaire deux acceptions différentes. Il se prend d’abord pour l’ensemble des écrits d’une époque,
a parole écrite ou parlée. Dans le second sens, le mot littérature se prend pour la collection des règles qui apprennent à ju
plus qu’il y ait de l’élégance, de l’imagination et du goût. Mais on prend souvent ces deux mots l’un pour l’autre. 4. Tous
t-à-dire en ce qui constitue l’écrivain et l’orateur. 23. La nature a pris soin de distribuer inégalement ses dons ; et comm
s objets que sous un faux point de vue, il y a des goûts dépravés qui prennent pour le beau ce qui n’en a que l’apparence. Un ho
n imagination et son cœur. Pour atteindre ce but, il y a des moyens à prendre et une route à suivre. Or, les règles indiquent p
iers. Un enfant voit arriver sur la table un mets délicieux, et il se prend à pleurer : Qu’avez-vous ? lui demande-t-on. — H
cœur et touche le cœur. Hector, armé pour le combat et prêt à partir, prend son fils dans ses bras et fait cette prière : Di
critique, sont ceux qui émanent d’une âme belle et vertueuse, et qui prennent leur source dans la charité, c’est-à-dire dans l’
ace pas le néant, parce que le néant n’a aucune forme. On peut encore prendre comme sujet d’exercice la phrase suivante de Chat
e relative a été exactement suivi dans l’arrangement des mots : Déjà prenait l’essor, pour se sauver dans ses montagnes, cet a
aindre de voir les mots et les tours lui manquer au moment où il faut prendre la plume. Selon que la pensée est plus ou moins
nomenclateur qui a reçu d’Adam son privilège, le peuple, que Malherbe prenait pour arbitre, et vous dénaturez, vous tourmentez,
l’expression et le tour sont appropriés à la circonstance. Enfin ils prennent pour devise ce beau vers de Delille : Des couleu
iraud raconte le retour du petit Savoyard : Bientôt de la colline il prend l’étroit sentier : Il a mis ce matin sa bure du d
ifférent de celui qu’elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, elle
quelles conditions les pensées, les sentiments et les images peuvent prendre un caractère de sublimité. Chapitre troisièm
fais point de figure, parce que dans cette phrase tous les mots sont pris dans leur acception naturelle et présentés sans a
re. Quand on dit : la chaleur du feu, la dureté du fer, ces mots sont pris dans le sens propre ; mais si l’on dit : la chale
mais si l’on dit : la chaleur du combat, la dureté du cœur, ils sont pris dans le sens figuré. Des tropes. 169. Les rh
tériellement contraires. Tel est le défaut de ces vers de Malherbe : Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion, Porter le
rapidité et d’énergie. Ainsi dit, ainsi fait : les mains cessent de prendre ,     Les bras d’agir, les jambes de marcher. Le
on qui sert de réponse ou d’application à la précédente, cette figure prend le nom particulier de subjection. Dans la chaire
eur n’attend pas le nombre des années. (Corneille.) 198. La sentence prend le nom d’épiphonème quand elle est une espèce d’e
n espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de la persévérance. Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour serv
la vengeance et qu’elle tombe sur un ennemi vaincu et terrassé, elle prend le nom de sarcasme. On en trouve beaucoup d’exemp
celle, il hésite, il recule d’un pas. (Delille.) 207. La comparaison prend le nom de contraste lorsqu’elle oppose deux objet
ent désir ou un souhait ardent d’obtenir un bien que l’on envie, elle prend le nom particulier d’optation. Quis dabit mihi p
s met en scène et que le dialogue s’engage entre elles, la prosopopée prend le nom de dialogisme. Boileau peint ainsi la lutt
ur dans son Épître au Roi sur le passage du Rhin : Des villes que tu prends les noms durs et barbares N’offrent de toutes par
raire, supprimez une incise, la phrase aura encore un sens véritable. Prenez pour exemple l’exorde de l’oraison funèbre de la
ération très développée, et qui cependant ne forment pas une période. Prenons un autre passage du même exorde de Bossuet : Vou
261. Pour le choix des livres, il y a trois précautions principales à prendre  : s’interdire les livres dangereux sous le rappor
otre but, l’ordre le veut ainsi ; et si, pour vous distraire, vous en prenez d’autres, revenez toujours aux premiers. Si quan
vrage le plus étendu à deux ou trois idées principales. Quand il aura pris l’habitude de pénétrer et de décomposer ainsi les
mieux, ou les essayer tour à tour les unes après les autres. On peut prendre la pensée d’un écrivain et la reproduire en chang
relisez avec attention un morceau bien écrit ; puis, fermez le livre, prenez la plume, essayez de le reproduire à votre façon,
finirez par vous élever jusqu’à lui. 284. Il y a trois précautions à prendre dans l’imitation d’un écrivain : discernement dan
lles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume, il n’aura même que du plaisir à écrire,
r est impossible d’approfondir, ou même de méditer un sujet, avant de prendre la plume. Mais ils prétendent voir de l’impossibi
raits, de réflexions, de sentiments et de pensées. C’est le moment de prendre la plume, c’est l’heure des grandes pensées et de
elavigne veut raconter la mort de Jeanne d’Arc ; voici comment il s’y prend  : À qui réserve-t-on ces apprêts meurtriers ?   
s’avance au pied des aigles, le silence règne parmi la foule. Eudore prend la coupe, les évêques se voilent la tête de leurs
ion ce qu’il faut et rien que ce qu’il faut. On sera court si l’on ne prend pas les choses de trop loin dans le début, si l’o
fère de la narration historique par le fond et par la forme. Celle-ci prend la vérité pour guide ; celle-là, au contraire, ne
de l’objet doit se régler sur l’intention de l’écrivain ; il peut le prendre sombre ou gracieux, riant ou pathétique, selon la
ait jetée en vain, Et, faible, le tenait renversé sur son sein. Je le pris tout sanglant. En baignant son visage Mes pleurs
. Lorsque l’éthopée retrace les mœurs d’un personnage déterminé, elle prend le nom de portrait ; quand elle expose une qualit
ble pour en montrer les rapports et les différences, ce rapprochement prend le nom de parallèle. Ces contrastes servent beauc
e à un ami intime ; on ne parle pas à un père sur le ton que celui-ci prend à l’égard de son fils. La convenance exige encore
e le nouvel an, la fête d’un parent ou d’un bienfaiteur qui vous fait prendre la plume ? Soyez court, tâchez de rajeunir un suj
t brèves, et on l’appelle vers métrique. Dans la langue française, il prend le nom de vers syllabique, parce que, au lieu de
et vice versa. Et, secouant ses blanches ailes, L’ange à, ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles… Pauvre mère
s les principes irréprochables. Quelquefois ce qui a porté le poète à prendre sa lyre, c’est un événement tout à fait imprévu.
te le nom de chanson. Comme la chanson embrasse tous les sujets, elle prend aussi tous les tons. 442. Dans la chanson, les st
ts, elle prend aussi tous les tons. 442. Dans la chanson, les stances prennent le nom de couplets : chaque couplet doit être ter
les actions secondaires doivent tendre au même but. Ainsi on ne peut prendre pour sujet d’un poème épique la totalité des acti
ts qui ont changé la face du monde. De plus, s’il veut être moral, il prendra une action qui réveille les sentiments généreux,
les tableaux les plus émouvants. 454. Il y a plusieurs précautions à prendre dans l’emploi du merveilleux chrétien. Il faut d’
action épique beaucoup de majesté et de grandeur, il ne fallait point prendre pour sujet des événements trop récents. Lucain et
rencontre toujours une grande opposition de la part du mal. Le poète prendra dans l’histoire le héros et les personnages princ
sorte de jeu d’esprit qui diffère du genre précédent en ce qu’on n’y prend jamais le ton de l’épopée. Le Vert-vert de Gresse
ée à la fiction. Ce genre, qui était-il peine connu de l’antiquité, a pris de nos jours un développement effrayant. Aujourd’
e drame. Article premier. Du drame en général. 487. Le drame n’a pris naissance que longtemps après l’ode et l’épopée.
om de péripétie ; quand il est malheureux, comme dans Britannicus, il prend le nom de catastrophe. On pourrait dire que la fo
nage est en proie à une grande anxiété, et que, ne sachant quel parti prendre , il délibère et pèse mûrement les raisons contrai
une peinture familière des ridicules et des vices de la société. Elle prend quelquefois le nom de farce et quelquefois le nom
ition, comme des arbres, des animaux. Dans le premier cas, l’apologue prend le nom de parabole ; dans le second cas, il garde
et comme à la campagne tout n’est pas propre à intéresser, il ne doit prendre que ce qui peut plaire, et exclure la grossièreté
ent d’abord sans ordre, sans liaison, et peu à peu elles arrivèrent à prendre la forme qu’elles eurent plus tard chez les Grecs
ui lui convient : l’on indique, en terminant, la signification du mot pris dans son entier. Voici une charade latine et une
Mon dernier sur son visage.         Mon tout, dit la fable, autrefois Prit par métamorphose un gracieux minois. — (Souris.)
e à analyser un mut en indiquant les différentes significations qu’il prend , suivant qu’on en retranche une ou plusieurs lett
ds écrivains. Elle croit qu’ils ont une recette et qu’il suffit de la prendre . Leur recette, c’est d’être eux-mêmes. Leur perso
s notre âme. L’idée donnera à notre parole l’aspect qu’elle-même aura pris en nous. Absorbée en nous, elle entrera dans notr
passés sur ses épaules, et ses deux mains jointes et étendues qui lui prennent le nez et lui ferment la bouche ; il se retire co
Oui, brebis chéries, Qu’avec tant de soin J’ai toujours nourries, Je prends à témoin Ces bois, ces prairies, Que, si les fave
L’évêque de Beauvais était à genoux devant un autel, ils vinrent l’y prendre . L’évêque de Saintes fut appelé ; il ne venait po
, aidez-moi à marcher. Ils le relevèrent du matelas où il gisait, le prirent sous les bras et le conduisirent sur l’escalier.
isputèrent avec acharnement ce débris de sa couronne ; les Romains en prirent possession ; le moyen âge y poussa toute sa cheva
sser å mon aise ? Je ne puis me consoler d’être si loin de toi ; mais prends bien garde, mon cher enfant, d’aimer ton papa com
sion, il part ; Didon se tue de désespoir. Livre V. Une tempête fait prendre à Énée le parti de relâcher à Drépane, où il célè
it aborder Turnus près d’Ardée, capitale de son royaume. Mézence, qui prend la place de ce prince dans le combat, est tué ave
le plus beau. » Et, secouant ses blanches ailes, L’ange à ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles… Pauvre mère
égorie, et comment la distinguez-vous de la métaphore ? 176. Quel nom prend l’allégorie lorsqu’elle se prolonge dans toute un
 ? 191. Qu’est-ce que la prolepse ? 192. Quand est-ce que la prolepse prend le nom de subjection ? 193. En quoi consiste la s
 ? 197. Qu’est-ce que la sentence ? 198. Quand est-ce que la sentence prend le nom d’épiphonème ? 199. Quelles sont les figur
dation ? 204. Qu’est-ce que l’ironie ? 205. Quand est-ce que l’ironie prend le nom de sarcasme ? 206. Qu’est-ce que la compar
e la comparaison ou similitude ? 207. Quand est-ce que la comparaison prend le nom de contraste ? 208. Quelles sont les figur
14. Qu’est-ce que l’exclamation ? 215. Quand est-ce que l’exclamation prend le nom d’optation ? 216. Qu’est-ce que ^interroga
19. Qu’est-ce que la prosopopée ? 220. Quand est-ce que la prosopopée prend le nom de dialogisme ? 221. Faut-il attacher beau
est-elle indispensable aux jeunes littérateurs ? 261. Combien faut-il prendre de précautions pour le choix des livres ? 262. Fa
anières d’imiter un écrivain ? 284. Combien y a-t-il de précautions à prendre dans l’imitation d’un écrivain ? 285. Qu’est-ce q
opée, le portrait et le caractère ? 339. Quand est-ce que le portrait prend le nom de parallèle ? 340. Qu’est-ce que la lettr
u’appelle-t-on ode anacréontique ? 441. Quand est-ce que l’ode badine prend le nom de chanson ? 442. Quels sont la forme et l
ndes ressources au poète épique ? 454. Quelles sont les précautions à prendre dans 1’emploi du merveilleux chrétien ? 455. À co
rapportent à la poésie dramatique ? 487. Quand est-ce que le drame a pris naissance et qu’était-ce chez les anciens ? 488.
es ? 525. Qu’est-ce que la comédie populaire, et quand est-ce qu’elle prend le nom de parodie ? 526. Qu’appelle-t-on comédie-
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ue c’est que le sens propre et le sens figuré des mots. Les mots sont pris dans leur sens propre, lorsqu’ils signifient la c
ils signifient la chose pour laquelle ils ont été créés ; et ils sont pris au figuré, lorsqu’on les dépouille de leur signif
une pensée nouvelle, pour représenter un homme cruel, par exemple, on prit une expression déjà usitée, telle que tigre, on l
iade : Ces tigres à ces mots tombent à ses genoux, le mot tigre est pris dans un sens métaphorique, c’est-à-dire qu’il ne
sont défectueuses enfin, lorsqu’il y a plusieurs métaphores de suite, prises de sujets opposés, ou lorsque les idées ne peuven
opposés, ou lorsque les idées ne peuvent se lier : Malherbe a dit : Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion. Le dernie
istincte, mais que l’esprit est disposé à confondre : Elle consiste à prendre  : 1° La cause pour l’effet, comme : vivre de son
de Racine, de Corneille, de Rollin. Le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose à laquelle ils présidaient : Vulcai
pour les Pays-Bas ; L’aigle germanique, pour l’Allemagne, etc. 8° On prend enfin, pour exprimer un sentiment, l’organe ou la
mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. Elle consiste à prendre  : 1° La partie pour le tout et réciproquement, co
me d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. Et plus loin : Je le déclare donc : Q
de sens était Parme habituelle de Socrate. 2° L’autre espèce d’ironie prend le langage de la gaieté et raille d’une manière f
le déguise la louange sous le voile du blâme, et réciproquement. Elle prend le nom d’astéisme. C’est la manière que Boileau e
potentiaires, vous vous divertissez, agréablement à Munster ; il vous prend envie de rire une fois en six mois. Vous faites b
il vous prend envie de rire une fois en six mois. Vous faites bien de prendre le temps, tandis que vous l’avez et de jouir des
e me punir, Au comble des douleurs tu m’as fait parvenir ; Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour serv
er sur les rives, De morts et de mourants cent montagnes plaintives… Prenez  : mieux votre ton…… Art poétique, ch. Ier. 2° C
n on les abaisse et on les diminue ; dans le dernier cas, l’hyperbole prend le nom de litote ou exténuation. C’est ainsi qu’o
nt par la passion qui en fait le caractère, et elles pourraient alors prendre le nom de figures passionnées ; ce sont : l’excla
que nous avons citée plus haut, emploie deux belles périphrases pour prendre l’orient et l’occident. La périphrase plaît beauc
us, Agrippine, mère de Néron, vient reprocher à Burrhus le soin qu’il prend d’éloigner d’elle son fils, et Burrhus, dans sa r
Quelques-uns des plus modérés d’entre le peuple lui ayant crié qu’il prit courage et qu’il continuât sa défense : Puisque j
les enfoncer ; j’ai mis en déroute leurs légions, qui, à la fin, ont pris la fuite. Pouvais-je me refuser à la victoire qui
qui frappait ce monstre audacieux. « Meurs, tyran, disait-il : Dieux, prenez vos victimes ! » Érox, qui de son maître a servi
rf frémit, s’étonne, et balance longtemps… Doit-il loin des chasseurs prendre son vol rapide ?… Doit-il leur opposer son audace
rpre romaine ; Tous deux sont entourés de gardes, de soldats : Il les prend pour des rois. « Vous ne vous trompez pas ; Ils l
14 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
qu’il fût ici ! Il nous dirait de quelle couleur était la main qui a pris sa chevelure. » — Chacun de ces souvenirs lugubr
rgne, dit-il à ses fidèles, et je vous conduirai dans un pays où vous prendrez de l’or et de l’argent autant que vous en pourrez
urs influents et des premiers personnages politiques. Ces précautions prises , il devra se retirer derrière la toile et laisser
s Grecs si brave, si puissant, ait fait une guerre inutile, et qu’aux prises avec des ennemis moins nombreux il se soit retiré
fait ? Car supposez qu’après avoir immolé les victimes du serment, il prenne envie aux Grecs et aux Troyens de se compter. Si
s Grecs de l’autre se partageaient en décades, et que chacune d’elles prît un Troyen pour lui verser à boire, beaucoup de dé
ier la lance ; ce sont eux qui m’effrayent et qui m’ôtent l’espoir de prendre la ville populeuse d’Ilion. D’ailleurs, il s’en v
fuyons vers la terre aimée de la patrie ; car jamais nous ne saurions prendre Ilion aux larges rues. » Ce discours était éloqu
tes tentes pleines d’armes et de belles captives ? Chaque fois qu’ils prennent une ville, les Grecs ne te font-ils pas la premiè
ssuyant ses larmes. A cette vue, les Grecs, quoique bien affligés, se prennent à rire de bon cœur, et se penchant les uns vers l
’est de fermer la bouche à ce dangereux bavard. Maintenant, qu’il lui prenne envie, à l’arrogant, de poursuivre les rois de se
stocle disait à Eurybiade : « Frappe, pourvu que tu m’écoutes ! » Il prend pour lui les entreprises qui demandent le sang-fr
nce chétive, mais les dieux l’ont couronné d’éloquence, et les hommes prennent plaisir à le regarder. Il parle avec une confianc
ssés, attachés sur la terre, son sceptre immobile dans sa main, on le prendrait d’abord pour un insensé ou pour un homme pris de
ans sa main, on le prendrait d’abord pour un insensé ou pour un homme pris de vertige : mais à mesure que sa grande voix s’é
ptives Phrygiennes parmi les plus belles. De retour dans Argos, il le prendra pour gendre et lui donnera, avec une riche dot, l
s voilà forcés d’avouer que si vous aviez besoin d’un gérant, vous ne prendriez pas seulement le plus habile, mais le plus digne
démocratie contenue par son génie déborda et envahit tout. Le peuple prit le goût de l’oisiveté, des spectacles, des gratif
colonies athéniennes. Aujourd’hui c’est Amphipolis qu’il a promis de prendre pour la République et qu’il garde pour lui ; dema
fond sur la Thessalie, le voilà l’arbitre de la Grèce. Quand il aura pris Olynthe, la clef de la mer, et franchi le pas des
at dans la salle des délibérations. Le peuple court à l’assemblée, et prend ses places sur les hauts gradins9. Arrive le Séna
 : — Le meilleur avis, je le connais, Athéniens, mais quelle tournure prendre pour l’énoncer ? Vous comprenez bien tous comme m
, je vais établir, voici mes prémisses, suivez mes conclusions. Il ne prend que le temps de gagner votre bienveillance, et le
en touchant les cordes de son âme, mais encore à l’attitude qu’elles prennent en se présentant à son imagination. De là ces exp
s les développements de l’orateur, nous voyons le débat s’agrandir et prendre les proportions d’un drame qui intéresse les dest
t en lutte avec une petite république : c’est l’esprit de liberté aux prises avec l’esprit de conquête et d’oppression. Le com
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
pour me nourrir ; une plus grande quantité me serait inutile : je ne prendrai point de la peine pour rien. » Les terres de ce p
couronne, et, si vous le voulez absolument, il faudra bien que je la prenne  ; mais comptez que je mourrai de douleur d’avoir
tre lui, le serrait, s’établissait sur la mer Baltique, détruisait ou prenait la Livonie. La Suède ressemblait à un fleuve dont
sposition actuelle des choses, mais sur un certain modèle qu’il avait pris  : encore le suivait-il très-mal. Il n’était point
. Lorsqu’il est de retour dans la Grèce, c’est comme malgré lui qu’il prend et détruit Thèbes ; campé auprès de leur ville, i
e passer de son commerce et de sa marine : Alexandre la détruisit. Il prit l’Egypte, que Darius avait laissée dégarnie de tr
la conquête, tous les préjugés qui lui avaient servi à la faire ; il prit les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Per
les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Perses en leur faisant prendre les mœurs des Grecs : c’est ce qui fit qu’il marq
que l’union qui se fait des deux peuples par les mariages. Alexandre prit des femmes de la nation qu’il avait vaincue1 : il
de la nation qu’il avait vaincue1 : il voulut que ceux de sa cour en prissent aussi ; le reste des Macédoniens suivit cet exemp
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
;Des gages ? >Oui, monsieur.>Mais y penses-tu bien ! >Où les prendrais -je, dis ? Hector. >Où les prendrais-je, dis 
penses-tu bien ! >Où les prendrais-je, dis ? Hector. >Où les prendrais -je, dis ?>Ma foi, je n’en sais rien. Pour nipp
s vous demander… Hector, à M. Galonier. Je viens vous demander…Vous prenez trop de peine. M. Galonier, à Valère. Vous… Hec
on cœur est dévoré : Tout semble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector à la cravate.) Parle. As-tu jamais vu le s
erdre tous les paris, Vingt fois le coupe-gorge4, et toujours premier pris  ! Réponds-moi donc, bourreau. Hector. Réponds-m
ère. Celui qui te viendra le premier sous la main : Il m’importe peu, prends dans ma bibliothèque. Hector  sort, et rentre, t
ous, perdu tout son argent. Valère, se levant. Vingt fois le premier pris  ! Dans mon cœur il s’élève Des mouvements de rage
it-il de Paris ?Non, il était de Rome… Dix fois, à carte triple, être pris le premier ! Hector. Ah ! monsieur, nous mourron
connu par quelques comédies spirituelles, accusa Regnard de lui avoir pris le sujet du Joueur et se brouilla avec lui à cett
t également d’un homme, par métaphore, qu’il avait l’air d’un premier pris , lorsque sa contenance était triste et embarrassé
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
r, agir à l’imitation des hommes, dont ils deviennent les copistes et prennent les rôles, chacun suivant une certaine analogie d
es termes ordinaires, ce dont il s’agit. Dans les fables même où l’on prend l’essor, ce qui n’arrive guère que quand les pers
puisque je suis à même,         Dit notre homme, soyons heureux. » Il prend le premier sac, le sac du rang suprême, Cachant l
a notre homme, et que le ciel m’en garde ! À d’autres. » Il poursuit, prend et pèse toujours Et mille et mille sacs, toujours
à la campagne n’est pas digne d’entrer dans l’églogue ; on ne doit en prendre que ce qui est de nature à plaire ou à intéresser
st le seul poète latin qui ait excellé dans ce genre. Il a mieux aimé prendre pour modèle Théocrite que Bion et Moschus. Il a s
r. Elle n’est pas plus limitée du côté des tons de style qu’elle peut prendre . Tous lui conviennent, parce que son style s’élèv
rs, cher Cinéas, victorieux, contents, Nous pourrons rire à l’aise et prendre du bon temps. — Eh ! seigneur, dès ce jour, sans
ilosophique. Toutefois, on y emploie aussi le vers décasyllabe ; elle prend alors, quoique le fond reste aussi sérieux, une f
traits sont empruntés de différents modèles : c’est au spectateur de prendre la leçon lui-même, de s’instruire, s’il le juge à
u scandale ; c’est celle de Juvénal : l’autre est celle d’Horace, qui prend plutôt pour sujet les travers et les ridicules de
rsqu’il veut peindre un homme enrichi par ses rapines, a bien soin de prendre un nom en l’air : Si l’on vient à chercher par q
mme d’honneur de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. » Gilbert, Despazes et Chénier sont bi
néraux. Quel que soit, au reste, le sujet de la satire, le poète peut prendre le ton sérieux, caustique et mordant, ou le ton l
e, sans régularité, soit pour le fond, soit pour la forme. De là elle prit ce nom de Satura, qui signifiait un bassin, dans
des spectacles en règle, la satire changea de forme et de nom ; elle prit quelque chose de dramatique. Elle paraissait sur
103. Il est donc bien compris que quand nous parlons de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des ancien
jà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête         Et se prit à pleurer.         Ah ! pleure, fille infortunée
tard, on allongea ces formes ; elles ne furent plus toutes égales et prirent différents noms. Il y eut la strophe, l’antistrop
les autres112. Toutefois, il y a des circonstances où le poète ayant pris au commencement une certaine forme de stances, en
n quelque sorte, le père du bon goût dans notre poésie ; et ses lois, prises dans la nature et le bon sens, servent encore de
’aller à l’idée plutôt que de s’arrêter à l’expression. Malherbe sait prendre tous les tons : nous l’avons vu tendre, gracieux,
ont des cieux, Quel que fût le succès de sa course lointaine,          Prit un vol moins audacieux.         Vainqueur d’Éole
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
erge où ils étaient descendus d’abord, ayant fait leurs dispositions, pris toutes leurs mesures et les indications dont ils
is, dix personnes demeurent arrêtées : c’était tout ce qu’on avait pu prendre . Oui, messieurs, à cent lieues de Paris, dans un
nt de postes à surprendre ; on entre, et, au moyen de mesures si bien prises , on parvient à saisir une femme, un barbier, un s
ttendant, un petit échantillon de mon histoire ; mais c’est du noir3, prenez -y garde. Ne lisez pas cela en vous couchant, vous
il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lampe, que sa femme vint prendre , puis il entra pieds nus ; et elle, dehors, lui d
pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et de l’autre… Ah ! cousine… il sais
il faut pour les contes à faire peur. Mais vous, voulez-vous conter ? Prenez des sujets qui aillent à votre air : Psyché, par
19 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
ur talent. C’est l’avis de M. de Bonald. 309. Quels sont les moyens à prendre pour lire les modèles avec avantage ? La lecture
sible par des exemples l’usage qu’on peut faire de l’imitation. Nous prendrons seulement ces vers si pathétiques de l’épisode d’
s et latins. C’est dans les bons orateurs, dit Quintilien, qu’il faut prendre l’abondance et la richesse des termes, la variété
s peut se faire l’imitation des auteurs ? D’abord, il est naturel de prendre pour modèles de ses compositions les auteurs qu’o
supposant qu’on se propose les modèles les plus parfaits, comment s’y prendra-t -on pour s’en approprier les beautés ? — En premie
ra-t-on pour s’en approprier les beautés ? — En premier lieu, on peut prendre les pensées d’un auteur en adoptant d’autres expr
et de perfectionner des auteurs imparfaits. C’est ainsi que Virgile a pris dans le poème des Argonautes, d’Apollonius de Rho
on ; et, dans cette imitation des auteurs les plus recommandables, on prend insensiblement des tours et des pensées semblable
ces qui le font ressortir. Ces différentes sources de l’amplification prennent les noms de définition, d’énumération des parties
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
riginal jusque dans ses imitations, il a l’air, quand il emprunte, de prendre son bien où il le trouve, et fait oublier les sou
opinions en des esprits éclairés des mêmes lumières, c’est qu’ils ont pris la comédie différemment, et que les uns l’ont con
… » Brécourt. « Plus de matière ! Hé ! mon pauvre marquis, nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages, pour tout c
on pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez ; et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages, malgré tout
debout ou assis on peut donner un mauvais jugement, et qu’enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l’approbation d
autres en jugent par la bonne façon d’en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n’avoir ni prévention aveugle,
un concert de musique, blâment de même et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils att
ue vous êtes d’habiles gens. Le Marquis. Parbleu ! chevalier, tu le prends là… Dorante. Mon Dieu ! marquis, ce n’est pas à
ées que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poëmes3 ; et le même bon sens qui
sortes de choses, et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend  ? Uranie. J’ai remarqué une chose de ces messie
roduit sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de rais
21 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
r qui l’anime lui-même ; sous l’inspiration de sa parole, leurs idées prennent du mouvement et de la couleur ; ils pensent d’abo
plus grand éclat. 4. Tableau d’un incendie à Rome. Plan. Le feu prend pendant la nuit dans la place de Saint-Pierre à c
s’y était laissé tomber. Le bon jeune homme descend dans la carrière, prend dans ses bras le pauvre animal, qui s’était cassé
s’ensuit. M. et Mme de Florval reçoivent Jacquot comme leur fils ; il prend la place et le nom de Gaston ; on rend Gaston, de
s de le faire élever avec lui et d’assurer son avenir. 23. L’homme pris par un lièvre. Sujet et plan. Décrivez le débo
ers l’île. Il aborde, il attache négligemment sa nacelle et cherche à prendre le lièvre. L’animal, effrayé, saute dans la nacel
fait détacher la corde, le lièvre s’en va en bateau, et l’homme reste pris . Vous terminerez ce récit amusant par l’incident
te. Vous décrirez ses remords, ses agitations, ses craintes. Enfin il prend la résolution de retourner auprès de son père. Vo
dans une chambre converser secrètement avec lui. Dites comment il s’y prend pour s’assurer que cet homme est véritablement le
ret ; vous vous contenterez d’énoncer et de motiver la résolution que prit l’enfant. Sur-le-champ, il rapporte le papier au
nnonce qu’il va lui faire partager les études de son fils et qu’il le prendra ensuite pour secrétaire. Quelques années après, l
s les danses s’arrêtent. Au milieu du plus profond silence, le prélat prend la parole. Il commence par adresser au maître de
is ans. Il met Eugène à la tête de ses affaires, et Eugène, qui avait pris l’habitude de faire un bon usage du temps et de l
, qui régna de 406 à 427, fit une descente dans l’Italie méridionale, prit la ville de Nole et s’empara d’un grand nombre de
’officier vandale, à qui le jeune homme était tombé en partage, de le prendre lui-même à sa place pour esclave. Le barbare préf
t à Clairval le fier se rompit : personne ne porta de secours. Le feu prit à une ferme appartenant au bon Clairval : tout le
es de sa suite ; généreuse persistance du prélat. Il laisse sa suite, prend un guide et se dirige seul avec lui vers le hamea
ose un large torrent. Tableau. Le guide, pour passer, lui offre de le prendre sur son dos ; il y consent ; mais, au milieu du c
page, qui paraissait fort chagrin de cet arrangement. Le jeune homme prit le prince au mot, et continua seul de chasser. Il
officiers généraux autrichiens et anglais ; qu’il était résolu à les prendre pour délivrer son père ou à mourir. Il donna dans
à mourir. Il donna dans la place avec le détachement, fit merveilles, prit de sa main quelques-uns de ces généraux, et imméd
ux, et immédiatement en obtint l’échange avec son père, qui avait été pris à Gaëte, étant vice-roi de Naples, les armes à la
e peut résister à sa valeur et à celle de ses compagnons. Les Anglais prennent la fuite ; le captal abandonne à la hâte sa tente
our lui apprendre à mieux traiter ses hôtes. Elle a permis que le feu prit à cette maison, parce que, sous ses ruines, le pr
es années avant la révolution de 1789, une dame riche et bienfaisante prend à son service une jeune orpheline nommée Fanchett
tion au moment où la dame bienfaisante et ruinée, cherchant un asile, prend la résolution de solliciter la place de dame de c
ne guerrier expirant pour la défense de sa pairie. Tableau. Le sylphe prend une goutte du sang généreux qui sort d’une des bl
Le brigand furieux va exécuter ses menaces. Mais l’épouse du bandit a pris le jeune homme sous sa protection ; elle l’a vu s
ns une profonde retraite ; puis il se croisa contre les Sarrasins. Il prit ensuite, l’habit religieux, et fut nommé patriarc
leurs personnes ; qu’il faut fuir sur-le-champ s’il ne veut pas être pris . Crillon, qui s’était habillé à la hâte, gourmand
épuisé, se réfugie dans la cabane d’un pauvre vieillard. Le vieillard prend pitié de l’animal et prie le chasseur de l’épargn
prendre que le château est emporté d’assaut ; que son meurtrier a été pris vivant ; qu’on le lui amène. La porte de la tente
séparer de James. Il se charge de son éducation et de son avenir, et prend rengagement de le traiter comme son fils. La guin
, des Deux-Sèvres, de Maine-et-Loire et de la Loire-Inférieure) avait pris les armes contre la Convention nationale, qui gou
lle hommes, sous le commandement de Kléber et de Marceau, après avoir pris , perdu et repris Châtillon (Doux-Sèvres), occupe
se paternelle ; Artaxerce et tous les assistants le plaignent. Arbace prend le ciel à témoin de son innocence ; il invoque le
é un salutaire repentir. Il refuse les présents qu’on lui a faits, et prend la résolution de vivre à l’avenir en honnête homm
nt détruit l’empire des Turcs Seldjoncides, vaincu une armée persane, pris Antioche, conquis une partie de l’Asie Mineure et
che, conquis une partie de l’Asie Mineure et de la Syrie. Ils avaient pris à Tortose leurs quartiers d’hiver. Le printemps a
n’est ni par ambition, ni par amour d’une vaine gloire que nous avons pris les armes. Délivrer le tombeau du Sauveur, tel fu
on, pour l’informer de cet évènement et lui témoigner la part qu’elle prenait à son malheur. Au moment où la députation se prés
connaît qu’il serait facile, surtout à des guerriers aussi braves, de prendre Paris dénué de secours et fatigué par un long siè
ns l’intérêt de l’humanité et dans celui de la France. Si Paris était pris d’assaut, comment retenir la fureur du soldat vic
trie, l’honneur, la religion l’emportent sur une passion insensée. Il prend la résolution d’aller sur-le-champ se jeter dans
lorsque Rinaldi, l’un des bannis qui venaient de rentrer triomphants, prit la parole. Plan. Exorde : Il ne s’étonne pas que
nt envahi l’Afrique, occupée depuis un siècle par les Vandales, avait pris leur capitale Carthage, et vaincu leur roi Gilime
ondamner à mort, comme ayant enfreint ses ordres. Un tribun militaire prend la parole pour le défendre. Plan. Il prouve 1° qu
and même, tous les autres motifs n’auraient pas existé, l’engageait à prendre pitié d’un enfant dans un tel danger. Maximilien
en sacrifice les enfants des premières familles de l’État. Au lieu de prendre les armes et de marcher à l’ennemi, les Carthagin
ile ; né en 361 avant Jésus-Christ, mort en 289. Il ne put parvenir à prendre Carthage. 134. Discours en faveur du prince Lé
t, brave, habile, généreux, n’avait guère d’autre défaut que celui de prendre des décisions trop promptes, sans se donner le te
disgrâce certaine si Léon régnait, il résolut de le perdre. Sa haine prit le masque perfide de l’amitié : ses assiduités, s
services à sa patrie. Créé dictateur l’an 396 avant Jésus-Christ, il prit Véïes, que les Romains assiégeaient inutilement d
ennus, battirent complètement les Romains près de la rivière d’Allia, prirent la ville de Rome et la brûlèrent. Sujet et plan.
le combats dans son cœur. Enfin le devoir et la patrie remportent. Il prend les armes. Camille fut nommé dictateur ; il concl
soutenir sa cause. Sujet et plan. Un des membres de la cour des pairs prend la parole : il établit que Jean est coupable ; il
cu et fait prisonnier. Sujet et plan. Conradin vient d’être vaincu et pris . Charles d’Anjou rassemble son conseil pour décid
braver. Indigné et furieux, Henri, pour sauver sa couronne et sa vie, prend la résolution de faire assassiner Guise, résoluti
ujet. On lit le passage suivant dans les Mémoires d’un Français qui a pris part à la lutte par laquelle les Grecs se sont af
urcs : « L’on accordait une prime de trois piastres par tête de Turc pris ou tué les armes à la main. Un soldat grec dont l
s d’autres villes de l’empire. Convaincus que la fermentation pouvait prendre un caractère dangereux, nous priâmes l’évêque d’H
fils de Roger de Sanguinet, emportés par leur ardeur, se sont laissé prendre  : il déclare qu’il va exiger de leur père de cess
ient. Alors j’ai inventé un système de pêche qui me mettait à même de prendre beaucoup de poisson. J’avais établi ma demeure da
n tyran barbare et grossier dans ses habitudes. 13. Le mot légende, pris en ce sens, signifie un récit populaire qui, dans
ut dans l’empire d’Orient. 25. Vespasien ; c’est son fils Titus qui prit Jérusalem l’an 70. 26. Quelques personnes aujou
22 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
es. Vous avez une sœur religieuse. En partant pour l’armée, vous avez pris la liberté de parler de votre sœur à une personne
ien comportés. — Vous m’aviez recommandé de gagner une bataille et de prendre la ville, c’est ce que j’ai fait. —  Avis. Lettr
ur parole, jusqu’à ce que ses actions les démentent. — Si l’on allait prendre un ami pour un ennemi ! — … Avis. Cette lettre e
ger. Cependant la domestique apprend trop tard le mauvais chemin qu’a pris son beurre, et va le réclamer ; mais le comte ne
° 30. — Voiture au prince de Condé. Monseigneur, Je crois que vous prendriez la lune avec les dents, si vous l’aviez entrepris
, si vous l’aviez entrepris. Je n’ai garde de m’étonner que vous ayez pris Dunkerque ; rien ne vous est impossible. Je suis
ouvent de se mécompter. J’étais toute habillée à huit heures, j’avais pris mon café, entendu la messe, tous les adieux faits
que de se taire… On parle à table d’un grand d’une cour du nord ; il prend la parole… Il raconte ses voyages et ses aventure
bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil, tous prennent l’essor et se dispersent dans les campagnes. Avi
s attachant ni moins beau. Son style se plie à tous les objets, et en prend la couleur : sublime, quand il déploie a nos rega
uel plus beau spectacle pour la divinité, que de voir un chrétien aux prises avec la douleur, braver les menaces et triompher
la vérité et la noblesse de celle maxime : Il n’est jamais permis de prendre les armes contre sa patrie, Ne reproduisez point
’aurore approcher, il lui dit trois fois : Adieu. Hamlet, resté seul, prend à témoin le ciel et la terre. Il promet la vengea
s le moi, sans te fouiller. LAFLÈCHE. Quoi ! HARPAGON. Ce que tu m’as pris . LAFLÈCHE. Je ne vous ai rien pris du tout. HARPA
E. Quoi ! HARPAGON. Ce que tu m’as pris. LAFLÈCHE. Je ne vous ai rien pris du tout. HARPAGON. Assurément. LAFLÈCHE. Assuréme
ux traits caractéristiques do l’avare, et dans quel endroit Molière a pris la nature sur le fait. Le ton général du dialogue
mats, tandis que la tige flétrie devait retomber sur la terre où elle prit naissance. L’envoyé d’en haut était accompagné de
es-unes même pensaient qu’une plante terrestre n’était pas faite pour prendre un tel essor… En effet, tandis que ses fleurs pré
ésagréable, ne pouvait presque s’y résoudre, et ne savait comment s’y prendre . Après avoir un peu rêvé, il fit remplir d’eau un
n — … Le ver luisant lui répond sur un ton un peu fier et glorieux et prend pitié des couleurs sombres du grillon — … Tout-à-
e palais s’élèvent…..et sont les théâtres des métamorphoses… Le petit prend des plumes48…, il regarde la nature49 — Tandis qu
la position du vaisseau, jeté entre ces montagnes d’eau. Les unes le prennent de côte, les autres passent par-dessus ; il est p
e. « J’allais finir ici ma lettre, mais en dépit de ma paresse, il me prend un remords. Je ne peux guère me dispenser honnête
ge, elle bâtira son nid aux fenêtres de l’église — … À la ville, elle prendra pour asile un monument — … Si elle choisit au con
remarque-t-on peu de tropes ? et quelle raison l’auteur a-t-il eu de prendre des expressions propres, tandis que les expressio
emarquerez une accumulation aux trois dernières lignes, détruisez-la, prenez chaque mot et construisez une proposition distinc
ndiquez les métaphores ; trois sont fort belles, deux sont vicieuses. Prenez le style aux mots : Charriés par les vagues écuma
rtissant. Voyez si dans la peinture de la nature laide, le poète a su prendre le pittoresque, et éviter les détails hideux. Exp
ie royale qui avait résisté à toutes les attaques, conviennent de les prendre , l’un eu tête et l’autre en queue, et de se rejoi
ança et mit la main sur l’archevêque : suivez-nous, dit-il, vous êtes pris . (2) Thomas se débarrasse des mains du soldat, en
ts, puis somme les assassins de ne toucher à aucun des siens, mais de prendre sa tête, souhaitant que sa mort soit utile à la p
, quand ils verraient son étendard, et les engagea à se reposer, et à prendre de la nourriture105. — Elle monta sur son cheval,
es entourées de matières allumées, pour obliger le roi à sortir et le prendre en vie. — Celui-ci tâche d’éteindre le feu et jol
Thébains et Thespiens. Au lieu de rester au poste qu’il occupait, il prend une résolution héroïque, et après avoir encouragé
marche droit à la tente de Xerxès, y pénètre ; mais Xerxès avait déjà pris la fuite. Les Grecs se jettent sur les autres ten
… Nœud. Condamné par la sentence divine à errer sur la terre, Azaël prend d’abord son vol vers l’orient — … il vit d’abord
t-ils, toute la sagesse humain et le baisaient avec respect — … Azaël prend le livre, mais il est presque foudroyé par les mo
re le reste de ses troupes. — Il se préparait à avancer, lorsque Dieu prit pitié des chrétiens malgré leurs crimes — … Nœud
morts à domicile pour les déposer sur le char funèbre (1), vient pour prendre la jeune fille — … Mais la mère lui dit qu’elle v
… et lui fait ses adieux — … Puis elle dit à l’appariteur de venir la prendre elle-même ce soir, et qu’elle sera peut-être en c
accourut pour le voir encore, l’essayer et s’admirer — … Elle voulut prendre le chapeau, mais le voilà qui se sauve et fuit en
faisait l’objet de son prétendu rêve — … Le quatrième, ne savait que prendre , quand un camarade lui fit remarquer au cou de pr
ntre lui, abaissa son arc et lui sauva la vie — … Nœud. Le vieillard prit l’Anglais par la main, et l’ayant conduit à sa ca
hir, cadi (juge) de la ville — … Nœud. Le cadi fut embarrassé — … Il prit un âne et un sac et alla trouver le calife dans s
— … Nœud. Il est abordé par un homme qui lui donne un sequin et veut prendre le blé — … Mais en ce moment, la terre s’ouvre et
œux — … que je suivrais la vallée, et qu’ayant trouvé une source, j’y prendrais un caillou bleu — … Que je marcherais jusqu’à un
el pour punir les maraudeurs. Mais le voleur était un ours. Guillaume prit vite son parti ; et le lendemain il scia des ling
ours est blessé mortellement, mais il s’enfuit, sort du verger, vient prendre le vent, et rentre dans le verger pour courir sur
n, en criant : prends garde ! Il arrive au moment où l’ours était aux prises avec Guillaume. A quatre pas il tire et tue Tours
reçoit à coups d’épée les bataillons ennemis. Les Romains voulant le prendre vivant, l’entourent et vont se jeter sur lui. Mai
tion suivante. Le jeune peintre Robert voulant visiter les catacombes prit un feu et un flambeau et pénétra hardiment dans c
, et arrive dans un rond-point, où aboutissent vingt chemins ; lequel prendre  ? Il les prend tous en vain, et passe ainsi dix h
un rond-point, où aboutissent vingt chemins ; lequel prendre ? Il les prend tous en vain, et passe ainsi dix heures de temps.
ugies allumées. Le concierge était couché, le médecin le réveille, il prend ses clefs, ouvre d’abord la porte d’une galerie s
vos guinées, sortez, — L’anglais part. Quelque temps après, Girardin prenait le frais sur sa porte, vers la fin d’une belle jo
t salué par des acclamations. Il voulut, pour témoigner la part qu’il prenait à l’affliction le son peuple, entrer dans la caba
u. Le mari Je vais donc essayer de m’acquitter. Et le pauvre homme va prendre à son bureau une poignée d’argent — … Le chevalie
e d’argent — … Le chevalier se récrie que c’est beaucoup trop ; il ne prend que douze livres et dit au mari qu’il fera son po
t — … Mme de Darne placée à côté du célèbre Mascaron, lui dit d’aller prendre la place de ce jeune homme — … Le prédicateur com
s, descendit sur eux — … Elle toucha Le front de son jeune serviteur, prit le rosaire qui se changea en couronne de roses, e
l’accusateur de son père, suivant la coutume de ces temps — … Le juge prit le papier qui contenait sa plainte, et Kœpf, sout
ois, qui, traqués de toutes parts, furent forcés de fuir — … Mais ils prennent leurs revanches pendant les nuits, précipitent le
ui frappait ce monstre audacieux ; « Meurs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. » Erox, qui de son maître a servi t
allocution pour rengager à embrasser la religion chrétienne. L’élève prendra pour motifs qui doivent décider Clovis : 1º La pr
. Obligée de s’enfuir, et ne sachant où porter ses pas, Marie-Thérèse prend une résolution héroïque et se présente devant Pre
Note. On a conseillé à Henri IV de se réfugier à la Rochelle et de prendre la mer pour implorer du secours de l’Angleterre.
° 236. — Melvil à Elisabeth Note. Elisabeth, reine d’Angleterre, a pris la détermination de faire mourir Marie-Stuart. Me
ne veut entendre que des explications, je vais les donner, si a-t-on pris d’avance le parti de me condamner, je suis prêt à
llard, père de deux fils qui ont perdu la vie dans le dernier combat, prend la défense des prisonniers, et surtout de Nicias,
nan, et dites-nous si le poète a su lui prêter un langage convenable. Prenez les vers tes uns après les autres, tantôt un, tan
s jours que tu devais passer. Que personne dans le séjour où tu es ne prenne des vêtements sombres ; que ta dernière heure soi
irer la nature. 49. Le petit s’enhardit, il contemple le ciel, il va prendre son vol. 50. Parlez de la modeste demeure du cur
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
la première nécessité dans un poème didactique. Quelque position que prenne le poète, qu’il se donne pour un simple mortel ou
lant Je corrige le feu trop rapide ou trop lent. Chaque fois que j’ai pris mes pincettes fidèles, Partent en pétillant des m
aison exacte sentinelle, Mon chien, ami constant et compagnon fidèle, Prend ci mes pieds sa part de la douce chaleur. Comme
us et d’Euryale, célébrées dans le neuvième livre de l’Énéide. Thalie prend ensuite la parole et raconte, d’après Ovide, l’av
Ce n’est que par la perfection des détails et du style qu’il peut en prendre quelqu’une, et c’est pour cela qu’il est générale
ton et les qualités du poème. C’est dans ce dernier sens que nous le prenons toujours. Épopée est pour nous synonyme de poème
Ce mot, dont tout le monde comprend le sens général et ordinaire, est pris en poésie dans un sens particulier, pour exprimer
ois les divinités réelles ne jouent qu’un rôle allégorique. Ainsi, on prend Jupiter pour l’air, Neptune pour la mer, Cupidon
ils s’apprêtent, etc. Ici, le Fanatisme, la Discorde, la Politique, prennent en quelque sorte une existence réelle, parce que
e, et ils impriment moins d’effroi, parce qu’on est presque maître de prendre pour rêverie ce qui est l’oracle du ciel ou les i
vit de fiction. Là, pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage ; Chaque
des mortels ou de nous. » À ces mots, essuyant sa barbe limoneuse, Il prend d’un vieux guerrier la figure poudreuse. Son fron
e poème épique, qui peuvent rouler sur des faits aussi considérables, prendre le même ton ou un autre ton, mais qui ne sont pas
on voit sa burlesque nature De chaque sot adopter la figure. A-t-elle pris les traits de Marmontel ? Elle sourit à sa métamo
es Argonautiques. Silius Italicus, né à Rome en 65 de Jésus-Christ, a pris un sujet plus national : c’est la deuxième guerre
livrée des Goths par Bélisaire, sous l’empire de Justinien. Il a tout pris d’Homère, hors le génie. Ses caractères sont peu
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
blance. On y parviendra par la simplicité du récit, par le soin qu’on prendra de ne rien faire entrer de contraire au sens comm
trompe, et comment, par suite de son caractère, il finit toujours par prendre gaiement son parti. Toutes ces circonstances conc
ins que la Prusse est au roi. — Allons, ton dernier mot, bonhomme, et prends -y garde. — Faut-il vous parler clair ? — Oui. — C
r le jour, exempt d’inquiétude. Allons, ton dernier mot, bonhomme, et prends -y garde. Voisin, garde ton bien, j’aime fort ta
16. Section II. — Différents genres de Narrations La narration prend différents tons suivant les divers sujets qu’elle
e juste idée de l’importance de la dissertation. La dissertation peut prendre pour sujets, soit les phénomènes physiques, tels
x ; avec expansion à ses amis ou à ses parents ; ainsi l’on ne pourra prendre un ton de gaieté avec une personne plongée dans l
 » 3° Si la métaphore se prolonge, et que les images succèdent, elle prend le nom d’allégorie ; telle est celle-ci qui appar
vous connaissez si bien. Si vous y gagnez le prix, mandez-le moi ; je prendrai votre médaille en passant ; aussi bien n’avez-vou
voir se coiffer. J’y fus l’autre jour. Elle s’éveilla à midi et demi, prit sa robe de chambre, vint se coiffer et manger un
dame de Scudéry, et dix à madame de Conflans. Si vous ne savez pas où prendre celle-ci, madame de Caylus est en grand commerce
liez pas surtout de peindre la reconnaissance que vous en éprouverez. Prenons pour exemple une lettre de M. de Bâville, dans la
pour l’engager à changer de conduite, il faut donc, pour réussir, le prendre par les sentiments, et ne point le brusquer ni l’
vous en inquiéter, si mon ombre ne vous allait reprocher votre oubli. Prenez -y garde au moins, cela pourrait bien arriver, car
s roulent en général sur le mérite du protégé, sur l’intérêt que l’on prend à sa personne, sur la nature des services qu’il p
rivain, c’est qu’il s’efforce d’embellir et de faire aimer la morale. Prenons pour modèle une lettre de Racine le père à son fi
ez votre récit de tout l’agrément que vous êtes capable d’y répandre. Prenons pour exemple le récit de l’aventure arrivée au ma
, et se confondront inévitablement avec le devoir. De là nos missives prendront le nom de lettres de devoirs, ou de sentiments. L
, qui était hier, je me trouvai tout éveillée à cinq heures : j’allai prendre Corbinelli pour venir ici avec l’abbé. Il y pleut
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
vraie qui le dirige, on aperçoit toujours le cœur de l’homme. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à tout ce qu’il raconte ;
sa naïveté3, Lui dit : « Je veux vous mettre aujourd’hui sur le trône Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin,     Pour vo
l au guet ; et la nuit,     Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. A la fin, le pauvre homme S’en courut c
chevaux à se tirer d’affaire.     Le moine disait son bréviaire : Il prenait bien son temps ! Une femme chantait : C’était bie
s pratiquer cet usage. Mon imitation n’est point un esclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maî
res qu’il en avait ; ils sont notés de sa main à chaque page, et j’ai pris garde que la plupart de ses notes étaient des max
aisait que passer ; il n’a point eu l’intention de mal faire ; s’il a pris , au moins il a pris aux riches. — Il sera curieux
il n’a point eu l’intention de mal faire ; s’il a pris, au moins il a pris aux riches. — Il sera curieux de voir la confessi
du, qui servait autre-fois de dilgence : de là cocher. — Ce mot ne se prend plus que pour désigner des bateaux destinés au tr
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
autre classe d’auditeurs, que l’orateur interpelle tout à coup, qu’il prend à partie, qu’il atteste, qu’il terrasse ou qu’il
lir pour les lier convenablement ensemble ; nous sommes forcés de les prendre tels qu’ils sont et de leur choisir une bonne pla
exemples ; je me contenterai de citer une phrase de Fléchier : « Déjà prenait l’essor, pour se sauver vers les montagnes, cet a
. En voici une de nombre, dans Racine : Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappelant, mon fils, que cac
ifférent de celui qu’elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, elle
es troupes fraîches à la place des troupes fatiguées, est contraint à prendre la fuite. » On voit immédiatement que le rapproch
s gens ne disent ni l’un ni l’autre. Honnêtes gens, bien entendu, est pris ici dans le sens du xviiie  siècle, les personnes
à peu près exactement celle que l’on emploierait en français. 122. «  Prenait l’essor est la principale action, c’est celle qu’
as la phrase. L’action se peint avec toute sa promptitude dans : Déjà prenait l’essor ; elle se ralentirait, si on disait : il
dans : Déjà prenait l’essor ; elle se ralentirait, si on disait : il prenait déjà l’essor. Pour se sauver vers les montagnes e
tomber. Si Fléchier eût dit : pour se sauver vers les montagnes déjà prenait l’essor, le coup de pinceau eût été manqué. Enfin
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
nquille et modéré, mais fréquent et presque continuel, que vous devez prendre , non par vanité et par ambition, mais par fidélit
l adoucisse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’
t hier. Cette humeur étrange s’en va comme elle vient ; quand elle le prend , on dirait que c’est un ressort de machine qui se
s nouveaux, quoiqu’il ne lui reste pas seulement une ombre de raison. Prenez bien garde de ne lui rien dire qui ne soit juste,
ne soit juste, précis et exactement raisonnable : il saurait bien en prendre avantage, et vous donner adroitement le change 6.
t aimer davantage. Non, sa bizarrerie ne connaît personne ; elle s’en prend sans choix à tout le monde. Il n’aime plus les ge
n hameçon avec un appât ; il paraît nourrir les poissons, mais il les prend , et les fait mourir. Tous les tyrans, tous les ma
t bienfaisants et généreux ; ils paraissent se donner, et ils veulent prendre les peuples ; ils jettent l’hameçon dans les fest
qu’il vous aperçoit. Le patriotisme de Fénelon Si les ennemis prenaient Cambrai1, je me retirerais au Quesnoy, à Landreci
l s’agit ici d’un prince appelé à régner. 5. Fénelon, vous le voyez, prenait à cœur sa responsabilité de maître, et de guide.
te page à son élève ; c’était lui présenter un miroir. 3. Par où le prendre . 4. Il ; ce que vous venez de dire : illud. 5.
28 (1852) Précis de rhétorique
lieu. 12. Les précautions oratoires sont les ménagements adroits que prend l’orateur pour ne pas blesser la susceptibilité d
de plus qu’il soit conforme au ton de l’exposition et du nœud. 12. Je prends pour exemple d’une disposition narrative la secon
    Le corbeau honteux et confus Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. on peut dire qu’ils sont inutiles au dénou
cerveau marécageux. Ne dirait-on pas mieux : Veuillez me permettre de prendre une prise ? 6. On appelle pathos l’affectation de
ement la gloire qui vient de la vertu. En ce cas, la phrase incidente prend le nom d’incidente déterminative parce qu’elle dé
ne le genre de gloire qui a un éclat immortel. 6. La phrase incidente prend le nom d’incidente explicative, lorsqu’elle ne se
nce qui concourt au développement de l’idée générale, cette incidence prend le nom d’incise ; l’incise toutefois fait partie
s ? — 5. Quand la phrase est-elle composée ? — 6. La phrase incidente prend -elle quelquefois un autre nom ? — 7. Qu’est-ce qu
grammaticales, lorsque le mot conserve son acception propre, et elles prennent le nom de tropes, quand le mot est pris dans une
cception propre, et elles prennent le nom de tropes, quand le mot est pris dans une acception détournée, au figuré. I. Fig
ne sont pas en rapport de nombre. Ex. : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; comme eux, vous fûtes pauvre. 3°
mologie grecque, changement de nom. 8. Il y a métonymie : 1° quand on prend la cause pour l’effet. Ex. : J’ai lu Chateaubrian
prend la cause pour l’effet. Ex. : J’ai lu Chateaubriand. 2° Quand on prend l’effet pour la cause. Ex. : La mort est dans ses
se pour le poison ou l’arme qui sera la cause de la mort. 3° Quand on prend le contenant pour le contenu. Ex. : Il avala la c
ntenant pour le contenu. Ex. : Il avala la coupe funeste. 4° Quand on prend pour la chose même le nom du lieu où cette chose
parties du corps qui sont regardées comme le siège des sentiments se prennent pour les sentiments eux-mêmes. Ex. : le cœur pour
ec laquelle on la confond souvent, il faut remarquer que la métonymie prend simplement un nom pour un autre, tandis que la sy
enir à distinguer ces deux figures ?— 12. Quelles précautions faut-il prendre dans l’emploi de la synecdoque ? (12e Leçon) —
as de l’ordre physique, et n’est que l’imitation d’un autre objet. 3. Prenons pour exemples les mots un ruisseau de sang, un br
amin pour un enfant chéri. 7. La métalepse est un trope par lequel on prend l’antécédent pour le conséquent : ex. : il a vécu
re jour, je rencontrai Virginie tout en pleurs. Je m’approche, je lui prends les mains, je la console , etc., au lieu de Je m’
ds les mains, je la console , etc., au lieu de Je m’approchai, je lui pris les mains, je la consolai, etc. Quelquefois l’hyp
ur d’ignorance. 5. La communication dans les paroles a lieu lorsqu’on prend en partie pour soi ce qu’on dit à un autre, soit
t parle au temps présent, On pourrait la nommer : trope du mouvement. Prends ta place en mes vers, ô piquante Ironie ! La Grèc
constances. 5. La communication est une figure par laquelle on semble prendre pour juges ses auditeurs, en les identifiant à sa
mais seulement rapprochement d’idées qui se fortifient, cette figure prend le nom de contraste. 14. L’antithèse peut exister
rmes qui peignent l’état de la chose décrite. En ce dernier cas, elle prend le nom d’harmonie descriptive. Les deux vers suiv
0. Le style romantique abandonne toute la mythologie des anciens ; il prend sa source dans la religion, la philosophie et dan
e félicitations ont pour objet de témoigner à quelqu’un la part qu’on prend à son bonheur. 13. On prend texte d’un fait heure
et de témoigner à quelqu’un la part qu’on prend à son bonheur. 13. On prend texte d’un fait heureux arrivé au correspondant p
l’expliquer, il n’y aurait pas allégorie parfaite, et la composition prendrait un autre nom. C’est ainsi qu’on nomme parabole l’
onstances d’un fait. Élevée à son plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. 15. La description et le table
ème épique ou dramatique ; mais, quand il s’agit de narration, ce mot prend un sens plus restreint, et s’applique seulement a
mes sont mauvaises. 7. Un mot ne rime avec lui-même que lorsqu’il est pris dans un sens tout à fait différent. Assis sur l’
é, — vé — cu, vain — cu, — éver — tue, tor — tue, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes pauvres celles où le son simple es
se permettaient l’hiatus : Saint-Gelais, Théophile, Regnier, Marot ne prenaient aucun soin de l’éviter ; on en trouve même encore
(Laf. [La Fontaine]) Tant y a qu’il n’est rien que votre chien ne prenne . (Rac [Racine].) 2° Dans les interjections, et l
29 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
iculiers à tel ou tel genre. Les topiques communs ou généraux étaient pris dans la différence entre le genre et l’espèce, en
ue Démosthène n’y eut jamais recours lorsqu’il excita les Athéniens à prendre les armes contre Philippe, et qu’ils ne firent qu
à exprimer encore les mêmes sentiments, mais avec plus de modération. Prenez surtout bien garde de porter la passion trop loin
il cherche à produire. En s’efforçant de les animer trop vivement, il prend le plus sûr moyen de les glacer tout à fait. Je v
ture d’utiles secours. L’habitude de ménager sa voix, et de lui faire prendre divers tons, donne un grand avantage à l’orateur.
s de volume, de lui donner une vigueur plus constante, lorsqu’on aura pris , en débutant, le ton de la conversation ordinaire
pement, mais en lui conservant le ton habituel de votre conversation. Prenez pour une règle constante, que vous ne devez jamai
stance et hors de notre portée ; et comme c’est une habitude que l’on prend assez généralement dans les cercles, à plus forte
hantes du discours, afin de les graver mieux dans sa mémoire. Si l’on prenait ce soin exactement, si la prononciation était d’a
certaines distances, des pauses suffisantes pour laisser le temps de prendre haleine, afin qu’on ne soit point obligé de coupe
fet, que deviendrait la mélodie poétique, pourquoi le poète aurait-il pris la peine de composer des vers, si en les lisant,
utes les fois qu’un homme discute des intérêts qui lui sont chers, il prend naturellement un ton et une manière qui ont quelq
ment un discours que parce qu’ils s’éloignent de ce ton naturel, pour prendre une manière affectée qui décèle l’étude. Il est r
qui n’appartient qu’à un bien petit nombre ; la plupart des orateurs prennent , en parlant, le ton sur lequel le hasard les a fa
ndre chaleur, sans la moindre expression dans son geste, n’a l’air de prendre aucune espèce d’intérêt aux affaires qu’il discut
conséquent, hors de la nature. La règle que j’ai donnée pour le ton à prendre lorsqu’on parle en public, est applicable à l’act
pression des mouvements d’animosité, d’indignation, de compassion, et prenez -les pour modèles. La plupart de ces gestes et de
nts de celui qui parle doivent porter l’empreinte des attitudes qu’il prend naturellement ; sans cela, il n’est ni soin ni tr
de talents naturels. Cependant il est à la portée de bien du monde de prendre un ton véritablement énergique et persuasif, pour
il doit commencer par s’en défaire dans la conversation privée, et ne prendre la parole devant de grandes assemblées que lorsqu
le génie qui n’a pas la force de s’élever à leur hauteur, peut, sans prendre un si grand essor, acquérir une réputation brilla
ne excessive timidité. L’orateur doit compter assez sur lui-même pour prendre un air d’assurance fondée, non pas sur les illusi
les inconvénients d’une imitation fautive ; tâchons, au contraire, de prendre tout ce qu’un grand nombre de bons auteurs nous o
populaires. L’on s’y forme une juste idée de ses propres moyens, l’on prend l’habitude d’être maître de soi pendant le débit,
er trop souvent, ou sur des sujets qu’ils ne connaissent pas, et à ne prendre la parole que lorsqu’ils ont réuni de bons matéri
ès suivie. Cet art n’a pas, dans nos gouvernements, l’influence qu’il prend dans un État purement démocratique, et c’est pour
refois vivement débattue en France ; Boileau et madame Dacier avaient pris cause pour les anciens ; Perrault et Lamotte défe
eront sur ce sujet une lumière suffisante, et nous mettront à même de prendre un parti raisonnable dans cette grande question.
conserver encore jusqu’à un certain point : car, bien que l’ouvrage, pris dans son ensemble, forme un tout complet, cependa
à suivre, et bien moins agréable à lire qu’il ne l’eût été s’il avait pris une autre marche. C’est pour cette raison que Den
troit défilé dans lequel l’ennemi avait attiré les Romains ; ils sont pris , et il ne leur reste aucun espoir d’échapper. L’h
dans le camp et annoncent aux Romains qu’on ne leur laisse de parti à prendre que celui de rendre les armes et de passer sous l
respect pour la vertu que d’indignation pour le vice. Affecter de ne prendre point un parti entre les bons et les méchants, pr
u’à rapporter ceux dont il a été lui-même le témoin, ou auxquels il a pris quelque part ; ou bien encore ceux qui servent à
u plus qu’il ne le faudrait rigoureusement. Les écrits philosophiques prennent quelquefois une forme sous laquelle ils se rappro
scène quelques personnages qui parlent l’un après l’autre : il faut y prendre le ton naturel et animé d’une véritable conversat
ne pouvait employer un moyen plus sûr pour réussir que celui qu’il a pris , et ses dialogues des dieux et des morts sont rem
ple adressa au comte d’Essex sur la mort de sa fille, on peut alors y prendre le ton d’un théologien ou d’un philosophe, parce
ion des affaires publiques, et que les discussions journalières aient pris fin, je sais que vous vous occupez toujours des i
ténèbres de l’ignorance couvraient l’Europe, ce genre de composition prit une forme nouvelle et singulière, qui le soutint
s de la France et d’une partie de l’Espagne. Ce sujet est le même que prit l’Arioste pour son poème de Roland le Furieux, qu
Les ouvrages d’ailleurs étaient immenses et fort ennuyeux. Les romans prirent donc bientôt une troisième forme, et de simples c
nnages que l’on plaçait dans des situations intéressantes, et l’on en prenait occasion de mettre dans tout son jour ce que la c
ses idées, et lui donne une expression toute différente de celle que prend l’esprit dans son calme habituel. J’ai ajouté que
es discussions minutieuses à ces écrivains médiocres toujours prêts à prendre la plume dans les questions les plus frivoles. Ce
s renversés sortaient de l’ordre ordinaire pour se prêter à celui que prenaient les idées dans l’imagination, ou à celui qu’exige
. L’inversion, ou la liberté des transpositions que le style poétique prit naturellement, comme je l’ai déjà fait remarquer,
eussent à leur disposition pour instruire leurs tribus ou leur faire prendre une résolution. C’est une raison de plus pour cro
comme ambassadeurs, étaient chargés de concilier les tribus prêtes à prendre les armes. Si, pour trouver l’origine de la poési
on. Ce n’est qu’avec les progrès de la société et des sciences qu’ils prirent successivement des formes plus régulières, et qu’
e la forme des odes et des hymnes, et c’est en effet celle que durent prendre naturellement des chants qu’inspiraient la religi
peuple se rassemblait, à représenter ces mêmes exploits ; des bardes prenaient le caractère et le langage des héros, et nous ret
ties diverses de la littérature, en se détachant les unes des autres, prirent une forme plus régulière, et contribuèrent mutuel
adaptée à la poésie, qui puisse avoir cette vigueur d’expression, et prendre sur les hommes une influence aussi puissante. Lor
et non accentuées, que de leur brièveté ou de leur longueur. Si nous prenons quelques vers de M. Pope, et qu’en les récitant n
rès la quatrième syllabe, la mélodie est extrêmement vive, et le vers prend un mouvement très animé. Dans ceux que je vais ci
ses vœux. » Lorsque la pause tombe après la sixième syllabe, le vers prend un ton grave et solennel ; il marche d’un pas plu
scription | murmur still Long loved adored ideas ! | all adieu. J’ai pris ces exemples, à l’exception du dernier, dans des
r eux les objets d’une jouissance journalière. La poésie pastorale ne prit sa forme actuelle que lorsque, rassemblés dans le
un si bel effet dans ce paysage que Virgile nous a peint, et qu’il a pris de Théocrite : Illuc adeo media est nobis via ;
3. Quelques poètes lyriques se sont arrogé, de nos jours, le droit de prendre dans leur versification une liberté excessive qui
xercées. Les imitateurs de Pindare, le père de la poésie lyrique, ont pris de lui la plupart des défauts dont je viens de pa
ur Armstrong, dans son poème sur l’Art de conserver la santé, n’a pas pris un si grand essor ; mais il est plus égal dans so
de la morale, il montre encore l’urbanité d’un homme de cour. Juvénal prend un accent plus grave et plus véhément. Il a plus
nombre d’autres sujets sous la forme d’une épître ; car on peut faire prendre cette forme à des poésies amoureuses, des élégies
onsiste dans la justesse et la vérité de l’expression, et l’on peut y prendre le ton poétique qui convient le mieux au sujet. M
ivière, spécialement désignés, qu’une colline, un lac ou une rivière, pris dans un sens général. C’est ce qu’ont bien senti
ive de chaque partie est restée assez sensible à l’oreille pour faire prendre au style un ton plus cadencé que celui de la pros
ivres des prophètes aussi bien que dans les psaumes de David. Nous en prendrons un exemple dans le prophète Isaïe (c. 60, v. 1 et
nt un contraste, dut contribuer à affaiblir leur style ; mais ils s’y prenaient de manière à éviter cet inconvénient. Leurs pério
a est ei ; decor Carmeli. (Isaïe, c. 35, v. 2.) Le Liban est souvent pris métaphoriquement pour tout l’État ou tout le peup
ël, pour le temple, pour le royaume d’Assyrie ; le Carmel est souvent pris de même pour l’image du bonheur et de la paix :
tre regardée comme la morale de l’Iliade : c’est que si la Providence prend le parti de ceux qui ont souffert une injure, ell
forme poétique et en même temps parce qu’elle admet la fiction. Elle prend un ton plus froid que la tragédie ; les sentiment
fera bien mieux de s’adresser à notre cœur ; que de temps en temps il prenne une attitude noble et imposante, mais que souvent
dans un plus petit espace de temps, le poète peut, sans inconvénient, prendre le parti de la raconter tout entière, comme dans
mées de ses portraits à la forme dramatique qu’il aimait si souvent à prendre  ; ce sont partout des dialogues, des conversation
lus importantes. Toutefois, cette forme dramatique qu’Homère aimait à prendre , a ses avantages et ses inconvénients : elle donn
’élèvent entre les divinités d’un ordre inférieur, parce qu’elles ont pris parti pour l’une ou l’autre armée, sont des trivi
e, se précipite dans le sein de sa nourrice ; Hector pose son casque, prend son fils dans ses bras, le recommande aux dieux,
ent riches de poésie. Cependant je ne crois pas que les comparaisons, prises en général, soient ce que l’on doive admirer le p
jures. Le début du poème est imposant et magnifique : c’est Junon qui prend la résolution de s’opposer à l’établissement d’Én
urpassé le poète italien. Les diables, les enchanteurs, les magiciens prennent une part trop active à l’action, et forment un ge
et licencieux, et tantôt noble, héroïque, descriptif et passionné. Il prend tous les tons, et toujours avec le plus grand suc
jouer avec lui, et quelquefois nous laisse incertains si nous devons prendre ce qu’il dit au plaisant ou au sérieux. Rarement
ours gênée par la rime, la langue n’est pas, non plus, susceptible de prendre assez d’élévation et de noblesse ; elle paraît pl
rs, variés dans leur cadence, souvent même dédaignant l’harmonie, ils prennent tour à tour la grâce et la force qui conviennent
ation. Ils peuvent, ils doivent même représenter l’homme vertueux aux prises avec l’infortune, parce que c’est une situation d
ur un homme malheureux ; lorsqu’au moyen de l’intérêt qu’il nous fait prendre aux infortunes des autres, il nous ouvre les yeux
livrer avec plus d’avantage à cette discussion, il convient que nous prenions les choses de plus haut. En remontant jusqu’à l’o
des personnages introduits sur la scène. Le drame commença dès lors à prendre une forme régulière ; Sophocle et Euripide le con
qui étaient le sujet de la pièce, plaignaient les hommes vertueux aux prises avec le malheur, et présentaient sous leur plus b
on, qui est le sujet du drame. La présence de plusieurs personnes qui prennent peu d’intérêt aux événements dont elles sont témo
de certains intervalles, lorsque les acteurs se retiraient, le chœur prenait immédiatement leur place, et venait chanter des h
utile, des paroles superflues affaiblissent l’intérêt que nous devons prendre à l’action, et nous rendent froids et inattentifs
sur un déguisement, sur une rencontre nocturne, sur l’erreur qui fait prendre une personne pour une autre, ou sur quelques-uns
nos plus vives jouissances ? nous trouvons une satisfaction secrète à prendre un grand intérêt au bonheur de nos semblables. La
urquoi celui-ci se retire, pourquoi l’autre vient, et quelle part ils prennent tous à l’action. Tout ce que je viens de dire se
il ne faut cependant pas perdre de vue que la liberté qu’ils peuvent prendre à cet égard a des bornes. Changer incessamment d’
ue les acteurs sont sous les yeux du spectateur, il est impossible de prendre cette liberté. En effet, dans le cours d’un acte,
e l’on goûte à la représentation, ainsi que l’intérêt que l’on doit y prendre . Notre imagination se prête volontiers à l’imitat
paraison avec les sentiments qui l’affectent. C’est un langage que ne prit jamais une personne profondément émue ; mais c’es
e situation à un autre homme, ou bien encore c’est celui que pourrait prendre la personne passionnée si, revenue à elle-même, e
subtile ; ses pensées sont toujours simples et naturelles ; elles ne prennent leur source que dans l’objet qui l’inspire. Tant
ons sérieuses et morales. Il n’est point d’homme dont le caractère ne prenne alors un ton grave, c’est la disposition naturell
faire naître, mais seulement de la réflexion sur la peine qu’il a dû prendre à son bureau pour entremêler, d’une manière régul
gage de tous les hommes, ils éprouvent les passions des hommes ; nous prenons un vif intérêt à leurs discours et à leurs action
s l’histoire de sa patrie ou dans celle d’un autre peuple, et peut la prendre à toutes les époques, même aux plus reculées. C’e
. Ce qu’il y a de plus probable, c’est qu’ainsi que la première, elle prit naissance au milieu des divertissements des fêtes
a d’abord sur le chariot de Thespis, jusqu’à ce que, par degrés, elle prit un ton particulier, et devint un genre de spectac
iens, que les pièces de Plaute et de Térence, qui, tous deux, avaient pris les Grecs pour modèles. Plaute est remarquable pa
tère de se montrer tel que la nature l’a formé, et à l’originalité de prendre toutes les formes ; tandis qu’en France, l’influe
individus. Aussi la comédie s’exerce sur un champ plus vaste, et peut prendre un essor plus libre en Angleterre qu’en France. M
cette époque, les mœurs publiques ont trop changé, la conversation a pris un tour trop différent pour que ces comédies aien
e et la vertu. Au dénouement, le libertin s’amendait en apparence, et prenait la résolution de vivre en honnête homme ; mais pe
e il ne cherchait qu’à plaire, il peignait les mœurs de son temps, et prenait dans toutes ses pièces le ton licencieux et disso
qui admet l’enjouement et la vivacité. En général, quelque forme que prenne la comédie, qu’elle soit gaie ou sérieuse, on peu
le Macbeth de Shakspeare, on annonce à Macduff que son château a été pris , et que Macbeth a fait massacrer sa femme et ses
au vieil Horace que de ses trois fils, deux sont morts, et l’autre a pris la fuite ; son premier mouvement est de ne pas cr
it une nouvelle langue pour exprimer chacune de ces conceptions. On a pris , au besoin, et par analogie, l’expression de l’ob
a fait un ornement de luxe. « La négligence et la commodité ont fait prendre un mot pour un autre, comme la cause pour l’effet
ou déplaisantes, a évité le mot obscène, le mot dur et choquant, et a pris un détour. C’est ainsi qu’on dit avoir vécu, pour
de s’entendre lorsqu’on dirait, en parlant des espèces collectivement prises , l’homme, le cheval, le lion, le chêne, la vigne,
uraient servi. César défit Pompée ; Rome conquit le monde ; Louis XIV prit Namur. Ce tour s’appelle synecdoque, réunion de t
me entre le style et la tournure générale de l’esprit d’un homme ; il prend le caractère des sentiments et de l’expression qu
des sujets ; car il s’agit presque toujours de Philippe. Cicéron sait prendre tous les tons, et je ne saurais, sans ingratitude
imperfections disparaissent dans la multitude des beautés, et, à tout prendre , Cicéron est à mes yeux le plus beau génie dont l
a quelque différence. L’un serre de plus près son adversaire, l’autre prend plus de champ pour combattre ; l’un se sert toujo
et beaucoup d’autres, tous inconnus au commun des lecteurs ; il a pu prendre dans le Tasse la description de l’enfer, le carac
e Paradis perdu aura toujours : la première, c’est l’intérêt que l’on prend à deux créatures innocentes et fortunées, qu’un ê
n. Ils ont regardé comme une grande faute contre le goût la peine que prend Milton de peindre le caractère de Raphaël, de Mic
dont le lecteur ne peut se former aucune idée, et auxquels on ne peut prendre aucun intérêt. Homère, en parlant de ses dieux, l
deux motifs a peut-être quelque fondement, mais il est impossible de prendre l’autre en considération. Sans doute, la terreur
e seront pas tout à fait superflus. Lorsqu’on parle en public il faut prendre la plus noble attitude possible. La posture droit
, il eût été, du moins, le plus grand poète de son pays ; et, à ne le prendre que dans ce sens, on peut dire qu’il est le maîtr
30 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
, (ceux dont l’imagination trouve plus vite les développements), j’ai pris ces modèles dans les meilleurs auteurs français e
le moi, je vous prie. Désespérée de ces Lettres de bonne année, il me prend envie de souhaiter toutes sortes de guignons à ce
’ai pleuré comme elle : car je ne soutiens pas une telle idée, et j’y prends un intérêt sensible, comme si j’étais de la vraie
o, 13 octobre 1808. N° 11. — A Mme de Maintenon. Madame, J’ai pris la liberté, en partant, de vous supplier d’être f
u plaisir et bien de l’attention. Il n’y a nulle lecture où je puisse prendre plus d’intérêt ; vous contentez ma curiosité sur
auriez douter qu’il n’y ait bien de la générosité dans le soin que je prends vous ménager sur l’écriture. Adieu, ma très chère
s-dînée ? J’ai mal à la tête. Mais le matin ? J’y ai mal encore et je prends des bouillons d’herbes qui m’enivrent. Vous êtes
’ai d’autre mérite que d’avoir exécuté vos ordres. Vous m’avez dit de prendre la ville et de gagner une bataille ; je l’ai pris
ous écrire. C’est une chose plaisante à observer que le plaisir qu’on prend à parler, quoique de loin, à une personne que l’o
auts ? En conscience, vous attendiez-vous qu’elle n’en eût point ? Où preniez -vous cette espérance ? Ce n’était pas dans la nat
connais les manières des provinces, et je sais le plaisir que l’on y prend à nourrir les divisions ; en sorte qu’à moins que
que d’être toujours en garde contre les discours de ces messieurs, on prend insensiblement leurs sentiments, et très souvent
ez pas le traiter comme un ennemi, vous trouverez qu’il ne l’est pas. Prenons -le sur ses paroles, jusqu’à ce qu’il ait fait que
t un modèle : Monseigneur, « Je n’ai garde de m’étonner que vous ayez pris Dunkerque ; il me semble que rien ne vous est imp
u’il y a a supporter courageusement les revers ; mais comme vous avez pris Alexandre pour modèle, que chaque jour voit votre
e. Elle personnifie la Provence, et semble souhaiter que ce beau pays prenne une forme humaine pour venir remercier Mme de Gri
e forme humaine pour venir remercier Mme de Grignan du soin qu’elle a pris à mettre dans tout leur jour la beauté de ses jar
me, mal employées, lui sont funestes. Quiconque a observé son faible, prend sur lui de l’ascendant et de l’influence. Il cède
er quelque chose. On parle à table d’un grand d’une cour du Nord ; il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce q
il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu, au contraire, contre l’interrupteur. « Je n’
bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil, tous prennent l’essor et se dispersent dans les campagnes. Eule
erprète. Il va suivre jusqu’au bout ces rapports de similitude, et en prendra texte, pour exalter le mérite du grand naturalist
et : sa phrase est plus vive, et ces verbes tutoie, protège, méprise, pris dans une acception générale, semblent se rapporte
e morceau, qu’on eût pu taire son nom sans inconvénient. De tels vers prennent , pour ainsi dire, la nature sur le fait ; on ne p
aujourd’hui le doux ressentiment du bienfait. Ce mot ressentiment se prenait autrefois en bonne comme en mauvaise part : il ne
Quel beau spectacle pour la divinité que de voir un chrétien, aux prises avec la douleur, braver les menaces, les supplice
nous semble voir un génie aux ailes brillantes toutes déployées, qui prend par la main deux grands hommes, pour les placer c
ère de Turenne. La troisième figure s’allonge en période. La suivante prend une forme moins développée ; enfin, dans la cinqu
er : mais il valait mieux être pauvre, obscur, inutile à tout, que de prendre les armes contre nous. Votre gloire eut été au co
lui ; mais parce qu’elle est simple, il ne la reconnaît point, et il prend des mystères ridicules pour elle, seulement parce
é du côté gauche, qui est celle de mon grenier. Oui. GÉRONTE. Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande mall
tonnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille, car j’y prends beaucoup d’intérêt. M. DIMANCHE.    Nous vous som
flambeau pour conduire M. Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter. M. DIMANCHE, se
vre mère en croit à peine à scs yeux ; elle oublie ses blessures pour prendre son enfant entre ses bras. L’enfant, ivre de tend
lieu de jouir fraternellement des douceurs de cet asile, ils se sont pris de querelle ensemble. Il ne sera pas surpris que
terre… En effet, tandis que ses qualités prématurées s’efforçaient de prendre leur développement, son corps délicat s’affaiblis
t à se dépouiller de leurs feuilles flétries ; leur brillante verdure pris une teinte jaunâtre, et le froid devenant de plus
’exprimer. Plus de roses à caresser, plus de riante verdure où il put prendre ses ébats. Dans cet état de dénûment, ses forces
e brebis néglige-t-elle de nous apporter sa pieuse offrande. Le chien prit la parole et dit : déesse, n’en soyez pas irritée
t. Eh quoi ! Pataud, tu fais la mine ! Ne suis-je pas ton bon ami ? —  Prends un nom qui convienne à ton humeur maligne, Raton,
La poussière et les vermisseaux L’inquiètent dans cet asile : Il faut prendre congé ; mais, sage à ses dépens. D’un buisson qui
yle devient descriptif, quand sont exposés les effets de la peste, et prend une teinte gracieuse et mélancolique au moment où
concision. Mais voici un autre pénitent ! Il a l’oreille basse, et a pris la chose au sérieux. Il ne veut point atténuer se
’il s’agit d’un drame solennel. Le nœud commence au moment où le lion prend la parole ; il se complique quand le renard excus
était fausse, l’agneau la nie, et le loup, manquant de preuves, s’en prend à tout le monde. En raisonnant ainsi, il ne pouva
 : un œil brillant, ensuite un petit, couvert de duvet. Ce nourrisson prend des plumes ; sa mère lui apprend à se soulever su
ux maudits. Des vapeurs bitumineuses et sulfureuses s’élèvent au lac, prennent l’apparence d’un brouillard, et quelquefois se mo
village viennent, à l’entrée de la nuit, converser avec le curé, qui prend son repas du soi sous les peupliers de la cour. L
e. J’ allais finir ici ma lettre, mais, en dépit de ma paresse, il me prend un remords. Je ne peux guère me dispenser honnête
e ses clients par jour. Croyez-vous que dans un climat si chaud, on a pris mes habillements de printemps pour l’habillement
se pressent en frissonnant. Les oiseaux, qui, sur la foi du jour, ont pris leur essor dans les airs, surpris par les ténèbre
un tigre affamé, ou comme une âme frivole, ou comme un enfant, il les prend , il les saisit avec une joie délirante, il en fai
es animés, tandis que dans la peinture d’une nature morte, ou d’êtres pris à l’état d’immobilité, la description est moins v
est un de ces petits chefs-d’œuvre dans lesquels un peintre pourrait prendre le sujet d’une foule de croquis. Ainsi, il nous m
deste et sobre. Et sa jambe avinée . Synecdoque et litote. Le poète prend ici la partie pour le tout, et l’effet de la figu
revenir sur le champ de bataille où les deux infanteries étaient aux prises . Le combat était là plus vif et plus meurtrier qu
avez-vous chargés ? — Deux fois, général, et sans succès. — Eh bien ! prenez -les en tête, je les prendrai en queue, et nous no
fois, général, et sans succès. — Eh bien ! prenez-les en tête, je les prendrai en queue, et nous nous retrouverons au milieu » ;
sez-le faire, dit Fairfax en passant, j’ai de l’honneur assez ; qu’il prenne celui-là pour lui. »  A leur tour, les royalistes
t mit la main sur l’archevêque : « Suivez-nous, lui dit-il, vous êtes pris . » L’archevêque, arrachant son manteau des mains
et ne renversait rien. Le kan des Tartares et le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du monde et d’oc
s pour éteindre le feu : trouvant un petit baril plein de liqueur, il prend le baril lui-même, et, aidé de deux Suédois il le
e garde, et le créa colonel sur le champ.«  Allons, mes amis, dit-il, prenez avec vous le plus de poudre et de plomb que vous
il était suivi. Les ennemis, effrayés à son approche, s’ébranlent et prennent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il
nacé sur les hauteurs voisines. Leur infanterie était sur le point de prendre la fuite, lorsque les Eléens volèrent à son secou
es Spartiates ; les quatre cents Thébains soit de gré, soit de force, prirent le même parti. Le reste de l’armée eut le temps d
p. » Les soldats ne répondirent que par un cri de joie ; il leur fait prendre un repas frugal, en ajoutant : « Nous en prendron
joie ; il leur fait prendre un repas frugal, en ajoutant : « Nous en prendrons bientôt autre chez Pluton. » Toutes ses paroles l
postes avancés, et pénètrent dans la tente de Xercès, qui avait déjà pris la fuite ; ils entrent dans les tentes usines, se
t leur demanda s’il pouvait se dégager du serment qu’il avait fait de prendre la ville d’assaut. Les imans et les cadis décidèr
upéfait. Les légions d’archanges et de séraphins qui l’entouraient le prirent en pitié ; en vain chercha-t-il à lire dans leurs
ourrait terminer son exil, tous se voilèrent de leurs ailes, et Azaël prit son vol en gémissant. Il se dirigea vers l’orient
et si cher à son divin maître, s’arrêta un jour dans un lieu sauvage, pris d’un abîme. Hélas ! que l’ange était changé ! Ses
onçon qu’il avait gardé et le montrant à cette multitude : « Venez le prendre  », disait-il ; mais d’une bouche contractée avec
ant tomber une bourse dans les mains de l’appariteur, elle ajouta : «  Prenez cet or, et promettez-moi de ne lui rien ôter de s
 : « Ce soir, lorsque vous reviendrez, lui dit-elle. vous monterez me prendre , et peut-être ne serai-je pas seule. » À ces mots
, Loïs, son cher enfant. Elle pleure, elle gémit, elle soupire ; elle prend dans ses bras le corps glacé de Loïs ; elle veut
é, quand ce plomb serait ployé, il faudrait tomber, et l’épouvante le prenait aux entrailles, Quelquefois, il regardait avec ég
rvaient qu’à ébranler le fragile point d’appui qui lui restait, avait pris le parti de ne plus remuer. Il était là, embrassa
nain remonta péniblement sa tête vers le ciel. Ses yeux et son visage prirent un air de douleur et de regret ; il me conjura de
ir rugi ! Me voilà consolé, puisque ma mort est une vengeance ! Tu es pris au piège, et j’aurai un compagnon humain chez les
t les plus élégants chapeaux et quand il la voyait ainsi parée, il se prenait à sourire de joie et d’orgueil, et de ressouvenir
tain, c’est qu’au moment où mademoiselle de *** étendait le bras pour prendre son chapeau… crac ! voilà le chapeau qui s’éloign
au semble animé et s’obstine à fuir à chaque pas qu’elle fait pour le prendre  ; il bondit, saute du lit par terre, et du parque
a gloire, en cet obtus esprit, De graver le Pater. Voici comme il s’y prît  : Sans miracle il obtint réussite complète, Au be
aient le massacrer : ceux-ci se retirèrent avec respect. Le vieillard prit l’Anglais par la main, le rassura par ses caresse
u tribunal où il avait siégé comme juge, et pour délassement, sa main prenait la hache du bourreau. Ekber cependant n’était pas
, en lui offrant le cimeterre nu qui était posé sur un sofa voisin. «  Prends cette arme, écoute, et quand j’aurai parlé, fais
Quel était ce sage ? c’est ce qu’on ignore. Le Banian dit que Brahma prit un corps mortel pour accomplir cette œuvre glorie
son malheur de n’avoir pas d’argent à sa disposition. « Ami, dit-il, prends au moins deux esclaves, et vends-les. » L’autre s
nds-les. » L’autre s’y refusait mais Arabah protesta que, s’il ne les prenait pas, il leur donnerait la liberté. En même temps,
f qu’il veillerait sur le dépôt comme sur la prunelle de ses yeux, et prit congé, plein d’une joie secrète, comme s il eut d
un trop bas prix, les lois adjugeaient tout son bien ; car il t’avait pris tout ce que tu possédais. » Le Même. N° 179.
en croire ; mais quand il eut vu les chiens, à un signe du trésorier, prendre un air caressant et se coucher, il reprit courage
passablement vieux, pouvait à peine les porter. Quand il eut fini, il prit son âne par la bride, et dit : « Seigneur trésori
tevekul, et de comprendre la folie de ton obstination. Choisis donc : prends ces richesses, et exécute ma volonté, ou prépare-
lence absolu des ténèbres, ce serait beau de converser avec un mort ! Prenons cet horrible crâne, asseyons-nous sur la pierre d
e dans un grand fleuve. Dans cette source est un caillou bleu ; tu le prendras , puis tu suivras la gauche du ruisseau jusqu’au f
fruits. Fais attention à ce que je te dis ; tu n’as pas le droit d’en prendre plus de trois, » En finissant ces mois, la jeune
tout conforme à ce qui m’avait été annoncé. J’arrivai à la source et pris la pierre ; je suivis la rive gauche du ruisseau
litaire. Déjà le soleil s’inclinait vers les collines lointaines ; je pris mon bâton, continuai ma route avec patience, et a
rillante a jailli. Le feu, par une imprudence inexplicable, venait de prendre à la goëlette, et l’incendie se propageait avec u
agues. Le capitaine et ses marins délibèrent à la hâte sur le parti à prendre . Quelques victimes sont nécessaires au salut géné
ami de la paix, ne redoutent plus la violence et la force. L’empereur prend entre ses mains la coupe d’or, jette autour de lu
c’étaient des enfants qui venaient faire du dégât dans son clos ; il prit en conséquence, son fusil, le chargea avec du gro
s donc là ? lui dit-il. — Je m’amuse, » répondit Guillaume. Le voisin prit les morceaux de fer, les tourna et les retourna d
e celle qu’on met ordinairement dans une carabine. « II paraît que tu prendras ton fusil de munition, dit François. — Un peu ! t
fit Guillaume dans la soirée. A dix heures et demie,  sa femme le vit prendre son fusil, rouler un sac de toile grise sous son
il se trouble ; Il s’éloigne, il revient, et sa crainte redouble ; Il prend tous les chemins que lui montre la peur, Enfin de
oisir, lequel doit le conduire au jour ? Il les consulte tous, il les prend , il les quitte ; L’effroi suspend ses pas, l’effr
rempli d’une affreuse liqueur, et le présentant à la jeune fille : «  Prends et bois à la santé de la Nation, dit-il rudement.
ette avec dédain, essuie ses lèvres sur la main du jeune bourreau qui prend cet acte pour un remercîment, saisit son père par
coup une jeune fille s’avance, et, d’un air timide, le supplie de la prendre pour compagne ; Harris, charmé de cette preuve de
nt un air plus pur, ils s’imaginaient monter vers les cieux. Leur âme prend un nouvel essor, oubliant les objets terrestres e
ordre d’amuser les convives par ses chants mélodieux. Le jeune Orphée prend sa lyre ; il promène légèrement ses doigts sur le
; il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lampe que sa femme vint prendre , puis il entra pieds nus, et elle dehors lui disa
pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et de l’autre… ah ! cousine… il sais
rmes, mais affectueuses, et qu’il avait habituellement sur eux, il ne prenait aucune précaution. Cette négligence pensa lui êtr
on le presse et represse ; il demande du temps ; on le lui refuse, on prend son pauvre lit et sa pauvre écuelle : quand il se
à moi, je me voyais réduit à passer la nuit sur une chaise ; j’avais pris mon parti, non sans murmurer. Il m’était échappé
is cependant convenir les assistants que bien d’autres y auraient été pris comme moi. Anonyme. N° 211. — Le soldat obéis
amp emporté par un autre coup de canon. Le soldat, sans rien dire, en prit un troisième, et l’alla poser ; un troisième coup
front ; son regard s’empreignait d’une douceur inexprimable, et il se prenait à contempler dans de saintes délices la Vierge-Mè
. Et elle vint poser sa main sur le front du jeune enfant ; puis elle prit le signe sacré, le saint rosaire suspendu à ses d
ières paroles, la jeune fille toute émue tomba aux genoux de sa mère, prit ses mains, les baisa, et se pencha sur son sein e
qu’avec un sourire céleste, elle me présentait un petit enfant. Et je pris l’entant qu’elle me présentait, et lorsque je le
rin se mit à contempler l’abysme de la bonté céleste qui avoit daigné prendre chair humaine pour retirer l’homme de perdition.
vanhoé un regard farouche : — Chien de Saxon, oui, je te combattrai ! Prends ta lance ! Prépare-toi à la mort ! — Le grand-maî
oé ne l’entendait plus. Il était déjà à son poste dans la lice, avait pris sa lance des mains de son écuyer, et avait fermé
, lorsqu’il y avait une cause embrouillée et que le juge ne savait où prendre la justice, il faisait battre ensemble l’accusate
hilde et Pierre de Kœpf s’agenouillèrent auprès l’un de l’autre et se prirent la main, comme pour un mariage, mais c’était un m
Mathilde se mit à genoux, tout le peuple pour prouver l’intérêt qu’il prenait à sa cause, sans cependant manquer à la loi ; se
dont l’auditeur pourrait douter : Meurs, tyran ! disait-il. Dieux ! prenez vos victimes. Imprécation magnifique, en ce que
é marche, il le sait, vers les lieux où il doit mourir. Aveugle, il a pris sa fille Antigone pour son guide ; elle sera le s
dmirer comment, dans sa bouche, les mêmes mots dont s’est servi Œdipe prennent un tour gracieux et mélancolique ; c’est qu’ils s
on fils ? Méconnais-tu ta mère ? As-tu déjà oublié les soins que j’ai pris de ton enfance ? et toi, qui ne fais la guerre qu
s je me suis exposé, dans ce pénible et long voyage, au danger d’être pris , d’être déchiré par vos mains. Femmes indiennes,
Quelques uns des plus modérés d’entre le peuple lui ayant crié qu’il prit courage, qu’il continuât sa défense, « Puisque j’
les enfoncer ; j’ai mis en déroute leurs légions, qui, à la fin, ont pris la fuite. Pouvais-je me refuser à la victoire qui
e ici. Nous avons vu, plus haut, qu’en parlant à sa fille, Lusignan a pris ses précautions oratoires, en rejetant sur lui un
er. Déjà frémissait dans son camp l’ennemi confus et déconcerté. Déjà prenait l’essor pour se sauver dans les montagnes cet aig
tâché de payer en gambades, et ayant à parler pour la jeunesse, il a pris le parti de parler en jeune homme. Je ne rougirai
tendre, un asile toujours prêt : tout ce qu’il pourra faire, sera de prendre pour un moment le masque de la retenue, comme sa
ra de prendre pour un moment le masque de la retenue, comme sa mère a pris celui de la sévérité. Mais l’on sent bien que l’u
rer longtemps : bientôt les caresses de la mère et la licence du fils prendront leur cours, et les dédommageront avec usure, l’un
re, mais qu’un œil distrait laisse échapper ; ce sont elles enfin qui prennent tour-à-tour tous les personnages, excepté ceux de
est le plus beau ! Et secouant ses blanches ailes L’ange à ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles... Pauvre mè
ne vient s’attacher à son sort, Mais pour se consoler d’avance elle a pris place Dans cet asile de la mort. Que l’on visite
quelquefois dans les lettres de Mme de Sévigné ne doivent point être prises pour modèle. G. 4. Voir mon cours de style épist
31 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
clairés sur les beautés et les défauts de la littérature ; nous avons pris dans son système de législation quelques disposit
ses modes ; et la société, à Londres, gagnerait sans doute beaucoup à prendre nos usages et nos mœurs. La langue anglaise, depu
de l’histoire et du monde. En 1759, à l’âge de vingt et un ans, Blair prit ses degrés de A. M. Il défendit à cette occasion
qui veut avoir part à l’estime, à l’approbation générale, s’attache à prendre le langage et l’extérieur de la bonne foi, de la
les avoir trouvés elle ne peut tarir la source de leurs larmes, elle prend sa part de leur douleur, elle pleure avec eux ; e
avait répandu d’abord des copies imparfaites, exécutées sur des notes prises par quelques auditeurs, et bientôt on les a vendu
ut à l’instruction, il n’a cherché qu’à être clair. Si, parce qu’il a pris la liberté nécessaire de critiquer sévèrement le
aveurs, qui, dans presque toutes les langues, a fourni le mot de goût pris dans l’acception métaphorique sous laquelle nous
vais maintenant indiquer par quels moyens le goût fait des progrès et prend tout le développement dont il est susceptible. Ar
ntre elles des rapports vraisemblables, de ce que les caractères sont pris dans la nature, de ce que les sentiments sont ana
rce du plaisir que nous cause un si beau poème se trouve dans le goût pris comme sens interne ; mais c’est à la raison que n
es conceptions bizarres de Cowley comme la quintessence du génie ; on prenait pour une tendre expression poétique les saillies
mme dans les questions de pur raisonnement, où il n’y a qu’un parti à prendre hors duquel tout est faux. La vérité, qui est le
core à examiner. Un principe, proprement dit, est ce que nous pouvons prendre pour base dans nos jugements sur les choses de mê
temps, le génie naturel de l’homme finit toujours par se montrer ; il prend l’ascendant sur des modes fantastiques ou corromp
e causait la relation de faits incohérents. Ces sortes d’observations prirent d’abord leur source dans le sentiment et l’expéri
et génie sont souvent joints ensemble, et les esprits inattentifs les prennent l’un pour l’autre ; leur signification est cepend
)                                               Eh ! voyez l’Éternel Prendre au sein de la nuit un air plus solennel : Aux écl
race apprend que deux de ses fils ont été tués, et que le troisième a pris la fuite : d’abord il se refuse à le croire ; ren
célèbre critique Longin, dans son traité sur ce sujet, a trop souvent pris le mot sublime dans ce sens impropre que nous ven
armi les mauvais écrivains ; mais on y ferait peu attention si je les prenais dans des ouvrages que personne ne lit. Je crois e
sous ce rapport, et son opinion, depuis cette époque jusqu’à nous, a pris sans cesse de nouvelles forces. Cependant, comme
nner à chaque objet un nom qui lui fût propre, comment les hommes s’y prirent -ils pour assigner ces noms aux choses, c’est-à-di
signer certains noms à certains objets ? Cette dernière opinion avait pris faveur dans l’école de Platon18. Toutefois, ce pr
es mots, en général, tels que nous les employons, doivent être plutôt pris pour des signes que pour des imitations ; qu’ils
sité ne se faisait presque plus sentir, lorsque le langage avait déjà pris une grande extension, cette ancienne coutume de s
own reward, ou bien, It is the law of our nature ; mais si je veux prendre un ton plus élevé, si je cherche à embellir ou à
ui, nous donnons ordinairement le genre masculin aux noms substantifs pris au figuré, lorsqu’ils emportent l’idée de volonté
nt observé, qui donnât une définition bien claire des mots de et par, pris isolément, et qui expliquât tous les sens dans le
n’est cette singularité des langues grecque et latine, de leur faire prendre la forme des noms substantifs, et de les rendre c
, il peut paraître étrange et bizarre que les adjectifs aient si bien pris la forme des substantifs dans chacune de ces deux
on du docteur Smith, que le verbe radical, ou la forme première qu’il prit dans toutes les langues, fut celle du verbe que n
mer l’affirmation sous les formes diverses qu’elle est susceptible de prendre . Le mode indicatif, par exemple, énonce une propo
gage, leur sens devait, pour ainsi dire, être incorporé avec le verbe pris dans tous ses temps et dans tous ses modes, et l’
moyen d’une circonlocution on pourrait rendre par deux ou trois mots pris dans les autres parties du discours. Excessivemen
es compositions d’un genre élevé. On croit, en général, qu’une langue prend sa couleur dominante dans le caractère national d
encore l’agréable variété de ses différents dialectes, en sorte qu’il prenait tous les tons qu’on voulait lui donner, depuis le
le style n’est autre chose que l’espèce d’expression que nos pensées prennent au moment où elles se forment. Aussi chaque natio
er quelques-uns à cause de l’importance du sujet. Ces exemples seront pris parmi les mots les plus usités, et montreront ave
les moyens qui paraissent les plus propres pour réussir ; le prudent prend les voies qu’il croit les plus sûres, et ne s’exp
, que, suivant l’usage d’économiser le temps et le papier, qu’ils ont pris dans leurs classes, ils écrivent si fin, qu’ils p
l semblerait effectivement que c’est le temps et le papier qu’ils ont pris dans leurs classes, et non pas l’usage. Il aurait
dû tourner la phrase de cette manière : « Suivant l’usage qu’ils ont pris à l’Université d’économiser le temps et le papier
trop chez les écrivains incorrects ; j’en rapporterai un seul, que je prendrai dans les ouvrages de lord Bolingbroke ; la rapidi
membre par le mot dis-je, qui, partout où il se rencontre, peut être pris comme l’indice certain d’une phrase diffuse et ma
comme dans ce passage de M. Addison : « Les plaisirs de l’imagination pris dans toute leur étendue, sont moins grossiers que
ainsi, les lâcher promptement, parce que les mots les plus essentiels prennent avec plus de facilité le rang qui leur est propre
une phrase consiste, pour lui, en quatre choses : la douceur des sons pris isolément, la composition des sons, le changement
re lui qui, avec une espèce de flûte, lui donnait le ton qu’il devait prendre . On croyait que la musique était encore nécessair
tion musicale. Jusqu’ici je ne me suis occupé que de la beauté du son pris isolément, ou de la modulation en général ; il me
’adapte au genre de style employé par l’écrivain ; dans le second, il prend une espèce de ressemblance avec l’objet qu’il ser
n pénétrés du ton qui convient à notre sujet, c’est-à-dire du ton que prennent naturellement les sentiments que nous avons à exp
modèles de construction noble et harmonieuse. Tel est le ton que doit prendre toute composition qui s’élève beaucoup au-dessus
er au genre de style employé par l’écrivain, on peut encore lui faire prendre une espèce de ressemblance avec l’objet qu’il exp
cipalement pour représenter trois classes d’objets : d’abord les sons pris abstractivement, ensuite les mouvements, enfin le
plutôt que telles autres, suivant le ton ou le mouvement qu’elle sait prendre . Il est vrai que, logiquement parlant, on ne peut
par lesquelles un mot est détourné de sa propre signification pour en prendre une autre ; de manière que si vous changez le mot
bres, » le trope est dans les mots lumière, ténèbres, qui ne sont pas pris ici dans leur sens littéral, et que l’on a substi
èce de figures, appelée figures de pensées, suppose que les mots sont pris dans leur véritable sens, et que le tour n’est qu
figure, pourvu que nous ne perdions pas de vue que le langage figuré prend la couleur de l’imagination, de l’affection ou de
ue les hommes se communiquent mutuellement leurs pensées, le mot voix prit bientôt une foule d’acceptions diverses, dérivées
de de mots qui n’exprimaient certains objets que parce qu’ils étaient pris dans un sens figuré, mais qui, par un long usage,
res n’atteindraient jamais à cette perfection s’ils ne pouvaient être pris dans un sens figuré. En second lieu, les figures
saison de l’année. Quelquefois, au contraire, c’est l’effet que l’on prend pour la cause. On dit « des cheveux blancs » pour
er le symbole de la gloire militaire. Cette marque et ce symbole sont pris ici pour les choses mêmes qu’ils représentent. On
pris ici pour les choses mêmes qu’ils représentent. On dit souvent «  prendre le sceptre, » pour « prendre l’autorité royale. »
es qu’ils représentent. On dit souvent « prendre le sceptre, » pour «  prendre l’autorité royale. » L’on a donné le nom de méton
signifie que la gloire des Troyens n’existe plus. Quand le tout est pris pour la partie, ou la partie pour le tout ; le ge
iel pour le singulier ; et en général lorsque le plus ou le moins est pris pour l’objet même, la figure s’appelle une synecd
mot terre, le mot vagues pour le mot mer. C’est encore ainsi que l’on prend l’attribut pour le sujet ou le sujet pour l’attri
et plus expressifs peut-être que si l’on ne s’était servi que de mots pris dans leur sens le plus littéral. Quoique toute mé
e deux objets ; je dois néanmoins observer que ce mot est quelquefois pris dans un sens plus vague et plus étendu ; car on l
, ce ne soit qu’une métonymie, c’est-à-dire que c’est l’effet qui est pris pour la cause ; les cheveux blancs sont produits
, donne cette extension à la métaphore, et l’applique à tous les mots pris dans un sens figuré, comme lorsque le tout est mi
l’espèce, ou l’espèce pour le genre, etc. Mais il serait injuste d’en prendre occasion d’accuser d’inexactitude un écrivain aus
taphore, comme nous voyons, se soutient dans chaque mot ; le vase est pris pour l’État, dont le mécontentement est à son com
e faire de cette figure. Telle est cette expression de Shakspeare : «  prendre les armes contre une mer de douleurs. » Un mélang
able de la métaphore, s’explique par les mots mêmes qui la composent, pris dans leur sens propre et naturel, comme lorsque j
is que celui qui parle ne fait que donner une description, et il doit prendre , ainsi que le veut la nature, un ton bien moins é
de figures qui ne consistent que dans la pensée, et où les mots sont pris dans leur sens ordinaire et littéral. Nous devons
véritablement sublime. Tout ce passage est plein de vie, et la figure prend encore de l’élévation lorsqu’à la fin, la religio
erre, la paix, les dards, les javelots, les villes, les fleuves, tout prend une vie dans ses vers ; il en est de même dans Mi
phyrs errant sous la voûte des bois Pour dire ces doux nœuds semblent prendre une voix ; Secouant les parfums au sein des fleur
ire. Il y a ici un air d’affectation que la passion ne saurait jamais prendre , et qui, d’ailleurs, n’est pas du tout en harmoni
grande réserve et une extrême précaution ; ici l’imagination ne peut prendre un aussi libre essor qu’en poésie. Pour élever un
Cicéron appelle cette figure orationis lumina . Le plaisir que nous prenons aux comparaisons est juste et dans la nature, et
sur la ressemblance entre deux objets. Mais il ne faut cependant pas prendre ce mot ressemblance dans un sens trop rigoureux,
ujet revêtu de quelque dignité ; car elle suppose que l’imagination a pris un certain essor, bien que le cœur ne soit agité
ent les premiers ; elles sont belles chez les anciens poètes, qui les prirent dans la nature et ne les empruntèrent point à leu
affectent de s’en servir ; mais tandis que le simple versificateur ne prend dans la nature aucune image nouvelle, parce qu’il
ne sauraient atteindre le but qu’on se propose. Elles ne doivent être prises que parmi ces objets remarquables et bien connus,
une faute qui échappe trop souvent à nos poètes modernes. Les anciens prennent leurs comparaisons dans des effets de la nature o
iscours pour confirmer notre opinion, et augmenter l’intérêt que nous prenions à sa cause. Lecture XVIII. Du style figuré, de
tre le style et la tournure générale de l’esprit d’un homme, et qu’il prenait le caractère des sentiments et de l’expression qu
n n’est quelquefois que de la sécheresse et de l’obscurité ; le style prend un air affecté voisin de l’épigramme. Un style tr
l donne à la même pensée toutes les formes qu’elle est susceptible de prendre , et ne la fait passer pour nouvelle que parce qu’
ts, et se repose uniquement sur la force de ses pensées. Mais s’il ne prend aucun soin de nous plaire par ses figures, par so
lat ou par leur faux brillant, le style dans lequel ils sont répandus prend le nom de fleuri, expression dont on se sert pour
s allons le définir dans les quatre acceptions sous lesquelles il est pris ordinairement. 1º. On dit une composition simple
son troisième sens il peut s’appliquer au style, c’est lorsqu’il est pris comme opposé à l’excès d’ornements et à la pompe
un écrivain simple, M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mot simple pris dans ce sens, est la traduction de ces expression
savantage qu’il ne nous montre de l’auteur que la forme qu’il a voulu prendre , comme un courtisan qui, sous l’éclat de ses habi
il avait si bien caché, si bien dissimulé. Il court à cette fille, la prend entre ses bras : “Ma Glycérie, lui dit-il, que fa
cevoir leur genre d’esprit dans leurs compositions, que leur style en prend un air d’assurance, bien que, je l’avoue, il soit
e, ni celles où l’on doit faire en sorte qu’une seule domine, afin de prendre telle ou telle espèce de style : je n’essayerai p
embarrassée ou confuse du sujet que nous voulons traiter, notre style prendra immanquablement tous ces défauts. Ce qu’au contra
saire d’avoir l’habitude de composer, il n’est pas moins important de prendre celle de corriger ; elle est même indispensable,
ns, et comme si c’était d’inspiration. Voici ce que je veux dire : on prend une page du Spectateur de M. Addison, par exemple
elque confiance en ses propres moyens. Gardons-nous principalement de prendre des phrases connues d’un auteur, ou d’en transcri
ressons. C’est le dernier degré de l’absurdité et de la maladresse de prendre un style fleuri lorsqu’il faut seulement argument
u écrit, on doit supposer qu’étant un être doué de raison, il n’a pas pris une telle détermination sans motif ; il veut inst
e. Mais comme le motif le plus important qui puisse nous déterminer à prendre la parole, est d’engager nos semblables à une act
onduit à faire remarquer que les mots convaincre et persuader souvent pris pour synonymes, ont cependant un sens bien différ
tique, donnez-lui de grands intérêts à défendre, et vous verrez qu’il prendra de lui-même les plus sûrs moyens de persuasion. L
geance, selon les sentiments qu’il nous inspire ; nous sommes prêts à prendre une résolution, ou à agir avec vigueur. Les discu
ivement, le fourbe, le mercenaire, que l’on soupçonne plus capable de prendre l’extérieur d’une passion que de l’éprouver, exer
ment arbitraire, indépendamment de la tournure molle et efféminée que prend nécessairement l’esprit public, l’art oratoire ne
ses épaules, pour perdre un mouvement disgracieux qu’il était sujet à prendre sans s’en apercevoir ; toutes ces circonstances,
raîtres à leur patrie. Non seulement il persuade à ses concitoyens de prendre un parti vigoureux, mais encore il leur trace la
s des Athéniens, passer pour un peuple flegmatique. Leur langue avait pris la couleur de leur esprit elle était régulière, f
es écoles des déclamateurs que l’éloquence acheva de se corrompre. On prenait pour texte de déclamamation des sujets imaginaire
troisième ou quatrième siècle, nous trouvons bientôt que leur langage prend de la dureté, et se gâte par l’enflure, l’affecta
st nourri de figures plus hardies ; leurs idées, dans leurs discours, prennent plus de développement, ils ont encore plus de cha
, prive l’éloquence de la plus belle occasion qu’elle puisse avoir de prendre du nerf et de la vigueur. Aussi la chaire est la
bjet de convaincre et d’instruire que de soulever les passions, et ne prend jamais un ton beaucoup plus élevé que celui qui c
ent réduit l’éloquence de la chaire au ton le plus bas qu’elle puisse prendre , mais produit cet effet malheureux qu’en accoutum
’hui, elle offre encore une carrière assez belle ; et si elle n’a pas pris un vol plus élevé, il faut plutôt l’attribuer au
nce est censée bien au-dessus de celle du vulgaire, doit-il éviter de prendre un ton déplacé ou d’abuser vainement de la compla
raisons qu’il doit alléguer, et ne s’en écarte jamais ; son discours prendra cet air mâle et vigoureux, qui est un moyen si pu
Quelques jeunes gens, je le sais, pour s’habituer à manier la parole, prennent dans une question le côté qui leur semble le plus
’habitude de parler d’une manière lâche et triviale. Ils ne devraient prendre cette liberté que dans ces sortes de sociétés où
e plus persuasif. En suivant l’impulsion de leur propre jugement, ils prendront l’habitude de raisonner d’une manière plus serrée
de son caractère, et ce dont il voulait ne faire qu’un amusement sera pris pour un manque de principe ou un défaut de bon se
populaire, ne permet que rarement à l’orateur de se préparer avant de prendre la parole. C’est une liberté dont jouissent les p
scussion, et comme il est impossible de prévoir la forme qu’elle doit prendre , l’homme qui se fiera sur un discours qu’il aura
sonnements seront inutiles à cause du tour imprévu que l’affaire aura pris  ; s’il se hasarde alors à se servir du discours q
sont pas suggérés par la position de l’affaire au moment où l’orateur prend la parole. On peut en applaudir l’élégance, mais
fection. Cependant cette liberté, accordée à ce genre d’éloquence, de prendre un caractère véhément ou passionné, n’est pas tou
je l’ai déjà répété plusieurs fois, rien n’est plus difficile que de prendre l’extérieur d’une passion dont on n’est point agi
tre génie. On peut être orateur, on peut acquérir de la réputation et prendre de l’influence en raisonnant froidement et en s’e
s’il ne conserve pas l’empire qu’il doit avoir sur lui-même, il n’en prendra point sur ceux qui l’écoutent. Il ne faut pas qu’
les égards et le respect qu’impose l’assemblée devant laquelle il va prendre la parole, lui font un devoir de se modérer et de
r à ramper tristement sur la terre ; mais on doit cependant éviter de prendre un ton de déclamation si élevé qu’il passerait po
dant la même cause. Cicéron, dans son discours pro Milone, implore et prend à témoin les coteaux et les bois du territoire d’
doit avoir un jeune orateur. Ce ton enjoué et facétieux que l’on peut prendre dans quelques sujets, et au milieu de certaines r
r jusqu’à l’apparence ; mais il y a une sorte de ton décisif que peut prendre même l’homme le plus modeste, lorsqu’il est bien
ette éloquence animée et vigoureuse que j’ai louée si souvent. Je les prendrai particulièrement dans les Philippiques et les Oly
ous revenez sur les mêmes objets, j’espère que vous me pardonnerez de prendre la parole après eux ; d’autant plus que si, dans
toutes les forces dont il dispose, et toutes les places qu’il nous a prises , n’est pas facile à vaincre. Je le sais, Athénien
n dessein sur vos arsenaux, vos flottes et vos mines d’argent ? qu’il prendra ses quartiers d’hiver dans les cabanes de Thrace,
seulement une partie de ce que vous devez, je n’hésiterais point, je prendrais la vôtre, assuré que le secours du ciel vous est
placer par substitution. Enfin on discute les subsides, après quoi on prend la résolution d’armer la flotte et de chercher de
parmi les étrangers ; mais on réfléchit ensuite qu’il vaut mieux les prendre parmi nous. Durant ces délais, l’ennemi se rend m
relatif à l’argent nécessaire et aux fonds sur lesquels il faudra le prendre . Après avoir examiné tout ce qui concerne l’affai
; l’orateur veut déterminer ceux qui l’écoutent à faire un choix ou à prendre un parti qu’il croit bon et utile. Pour y parveni
n le surveille, pour ainsi dire, et il s’exposerait au ridicule, s’il prenait ce ton véhément qui ne convient qu’à la tribune.
s’ouvre devant l’orateur ; rarement assujetti à une règle précise, il prend partout les raisons qu’il allègue, et appuie ce q
ue lui imposent les lois et les règlements. L’imagination n’y saurait prendre tout son essor. L’avocat ne peut quitter la règle
us modeste que celui de la tribune ; aussi nous devons nous garder de prendre les harangues judiciaires de Démosthène ou de Cic
Cicéron blâmait sévèrement ceux de la même profession que lui qui ne prenaient pas ces précautions, quelque pénibles qu’elles pu
plus libérale ; c’est celle où le génie et le talent peuvent le mieux prendre tout leur essor, et cette considération doit être
véhémence, cependant la chaleur qu’inspire le grand intérêt que l’on prend à une cause que l’on plaide devant un seul juge,
rd, la délicatesse bien loin, cependant il est quelques précautions à prendre qu’un homme de bien jugerait indispensables pour
le faire absoudre ; il pensait qu’un homme condamné n’oserait pas le prendre à partie, et qu’ainsi il serait moins exposé au d
ue ces décisions furent rendues à la hâte, et qu’aucune d’ailleurs ne prend de conclusions directes contre son client ; que d
rofonde65. Il faut encore considérer que le prédicateur ne peut guère prendre ses sujets que dans les qualités abstraites de l’
nous engager à détester le vice, celui de l’avocat est de nous faire prendre le criminel en horreur. Ce dernier nous signale u
onction, manière touchante, pleine d’affection et d’intérêt, qui fait prendre à l’orateur le sentiment profond de toute l’impor
précision ; mais le sujet devient bien plus intéressant, si l’orateur prend cette vertu ou ce vice sous un aspect particulier
 ; au contraire, ce qu’ont de fastidieux ces longs développements que prennent quelques orateurs dans leurs sermons, vient le pl
non pas dans la forme d’une dissertation, mais dans le style que doit prendre un homme qui parle à une multitude, c’est-à-dire
u à ce qui a immédiatement rapport à la pratique. Il est important de prendre en considération l’âge, le caractère et la condit
oient faciles et naturelles ; car si elles paraissent forcées, on les prendra pour des jeux de mots67. Les jeux de mots, les po
de chaque objet, au lieu d’embellir une image, elles n’en laisseront prendre qu’une idée obscure ou confuse. Celui qui me parl
et prescrit par la raison. Si nous voulons donner un conseil, si nous prenons sur nous d’instruire ou de réprimander quelqu’un,
la conduite de son client. Dans d’autres circonstances, il pourra le prendre dans la nature même du sujet, en prouvant qu’il s
ement et directement l’objet de son discours ; dans l’insinuation, il prend un plus long détour ; il présume que l’auditoire
magistrat populaire. Il fait observer que le mot populaire peut être pris sous des acceptions diverses ; que pour lui il si
, dans ses yeux, dans ses gestes, dans le ton de sa voix. L’auditoire prend toujours en bonne part ces marques de déférence e
et jettent de l’éclat sur leur sujet. Mais un orateur doit éviter de prendre en commençant un ton dont il ne pourra soutenir j
i différente ; où l’un se donnait du poids par sa lenteur, et l’autre prenait l’ascendant par sa pénétration : auguste journée
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
peut trouver l’occasion de reprocher au ministre le peu de soin qu’il prend de sa santé, les excès de travail qu’il se permet
d, elles apaisent tout ce qui est sensible, et sans cet espoir, il me prendrait je ne sais quelle invincible terreur de la vie co
osai de lire des vers, de faire de la musique. Une fois le jour était pris pour cela ; mais tout à coup une femme se rappela
enfin, que dans son ménage il y avait des arrangements domestiques à prendre . » 1. Comparez la petite ville par La Bruyère
osai de lire des vers, de faire de la musique. Une fois le jour était pris pour cela ; mais tout à coup une femme se rappela
enfin, que dans son ménage il y avait des arrangements domestiques à prendre . » 1. Comparez un passage où La Bruyère représe
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
rs si touchants de Joad au jeune Joas : Entre le peuple et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappelant un jour que, caché
ui lui couvrez la vérité de nos mystères ; et vous, prêtres de J.-C., prenez le glaive de la parole, et coupez sagement jusqu’
: 1º La métonymie, qui signifie transposition, changement de nom, nom pris pour un autre, etc. Les maîtres de l’art restreig
igil infusâ Pallade flamma solet. Il est facile de voir que le poète prend ici pour l’huile, la déesse même à qui l’on est r
redevable de l’olivier qui donne l’huile. C’est ainsi que Vulcain se prend pour le feu, Neptune pour la mer et les eaux en g
umantem pateram et pleno se proluit auro. (Lib. i. v. 743) Auro est pris ici pour la coupe, c’est la matière dont la chose
cicre. (Lib. v. v. 1250). 4º Le nom du lieu où une chose se fait, se prend pour la chose même. Ainsi l’on dit : le portique
re, la Flandre, l’Allemagne, l’Angleterre. Presque tous les tropes, à prendre ce mot dans son acception rigoureuse, sont des mé
le retour inattendu de l’expression figurée à l’expression simple. Prends ta foudre, Louis. Voilà Louis XIII pris métaphor
e à l’expression simple. Prends ta foudre, Louis. Voilà Louis XIII pris métaphoriquement pour Jupiter ; et l’imagination
imitation suivante : Prométhée autrefois pénétra dans les cieux : Il prit le feu sacré qui n’appartient qu’aux dieux. Il en
stine ; mais le héros est toujours inflexible. C’est alors que Phénix prend la parole ; Phénix, l’ami, le compagnon de la jeu
sse d’Achille-, et après lui avoir retracé avec bonté les soins qu’il prit de son enfance, il lui dit : Ἀλλ᾽ Ἀχιλεῦ, δάμασο
héros (et quel héros !) dans le ciel, lui recommande expressément de prendre sa place bien juste au milieu, de peur que son po
vec ceux d’un visage paisible. La passion anime tout à son gré, Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage, (Boilea
; c’est Adam qui parle : Sa docile pudeur m’abandonne sa main, Je la prends , je la mène au berceau de l’hymen, Fraîche comme
e le peindre. Cet exemple suffirait pour prouver que l’antithèse peut prendre le ton le plus haut, et que l’éloquence, la poési
ans des accords plus hardis ». On conçoit qu’un coursier puisse être pris pour la muse elle-même, par allusion au cheval Pé
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
son rang, et les jetait dans le vase placé pour les recevoir. On s’y prenait de la même manière dans les délibérations sur une
une fois déjà donné leur avis, vous me pardonnerez sans doute d’avoir pris le premier la parole ; car s’ils avaient dans le
l’absent sont le butin naturel de ceux qui voudront s’armer pour les prendre . Fort de cette pensée, il saccage, il possède des
s riches sont disposés à contribuer de leur bourse, les jeunes gens à prendre les armes ; si vous voulez enfin redevenir vous-m
e personne ne songe à le troubler dans ses conquêtes ; mais qu’il ait pris ses mesures de manière à ce que les plus vides de
e, qui se fût borné à dire : Athéniens, rassurez-vous, votre ennemi a pris la fuite. Cette différence est fondée à la fois,
aire, sentaient parfaitement que ce parti était le seul qu’il y eût à prendre , le seul même qui fût avantageux dans la circonst
ulement la lueur de nos armes, mais un simple édit du préteur, ferait prendre la fuite ». 62. « Épuisez donc, Romains, épuisez
angères ; bornons-nous à mettre en parallèle les motifs qui nous font prendre mutuellement les armes, et la supériorité ne sera
iture, la tempérance, le courage, la prudence, toutes les vertus, aux prises avec l’injustice, le luxe, la lâcheté, la témérit
utions étrangères, pour peu qu’elles leur parussent avantageuses. Ils prirent des Samnites la manière d’armer leurs troupes ; d
pres foyers. Mais il s’agit bien plutôt de se mettre en mesure que de prendre des délibérations contre eux : voilà ce que comma
e vos plaisirs ? Sortez, il en est temps, sortez de votre apathie, et prenez enfin les intérêts de la république. Il ne s’agit
davantage. » Rappelez-vous donc bien que la résolution que vous allez prendre contre Lentulus et ses complices, va décider du s
mais prenez garde de payer bien cher cette dangereuse clémence, s’ils prennent une fois les armes ! J’entends, quelque grand que
; mais comptant mutuellement les uns sur les autres, vous négligez de prendre un parti, rassurés sans doute par votre confiance
35 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
au contraire, ne comprend que les spectateurs. La pièce que l’on joue prend souvent le nom d’action, d’action dramatique. On
à être mise sur la scène avec toutes ses circonstances. Que celui-ci prenne son sujet dans un fond véritable, ou qu’il l’inve
d, et le dénouement. Dans la tragédie d’Athalie, le grand prêtre Joad prend la résolution de couronner le jeune Joas, héritie
. L’unité d’action s’explique donc d’elle-même. Unité de lieu. Si on prend l’unité de lieu à la rigueur, elle exige que tout
construire leurs pièces de manière à éviter les inconvénients, ou de prendre le parti qui en a le moins. Du reste, aujourd’hui
s charmes. En voyant l’eau du ciel qui les couvrait de larmes, Je les pris en pitié sans deviner pourquoi, Et tu me dis alor
ai au lieu d’être triste ; par la condition des personnages, qui sont pris dans la vie commune et la classe moyenne, ou la b
a un autre qui nous cause du dépit, parce qu’il tient à un défaut qui prend sur notre amour-propre : tel est le sot orgueil.
le nom de comédie larmoyante ou tragédie bourgeoise. Ces deux noms se prennent toujours en mauvaise part. Quand on descend aux p
les plus hasardées, aux mots triviaux, aux lazzi burlesques, la pièce prend le nom de farce, de folie, de parade, etc. L’obje
, un fourbe insigne, un débauché fameux, quelqu’un qu’on haïssait, on prenait son nom, son air, sa démarche, sa manière de s’ha
ils firent une loi qui défendait de nommer les personnes. Les poètes prirent alors un autre tour pour éluder la loi. Ils emplo
aissant sous une autre forme, il vint une seconde loi qui défendit de prendre pour sujet des aventures réelles. Cette défense a
e aux nouveaux venus souvent de quoi rougir ; Chez des provinciaux on prend ce qu’on rencontre, Et là, faute de mieux, un sot
ose, n’était pas si propre aux Français, qu’ils semblent n’avoir qu’à prendre la plume pour écrire des ouvrages piquants par l’
la signification étymologique. Chez nous, le mot scène ne pouvait se prendre dans ce sens, puisqu’il s’applique spécialement a
36 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
es choses qu’ils ont apprises sont comme des moules ou des formes que prennent leurs pensées lorsqu’ils les veulent exprimer. »
, vivant sous les lois chrétiennes, ils s’obligeassent par serment de prendre des villes, et qu’ils fissent vœu de ne se déshab
. Ils fuient d’ordinaire, s’ils ne font fuir, et se rendent, s’ils ne prennent . Au moins veulent-ils hasarder leur fortune et le
hommes. Ne désavouons point l’imperfection de notre nature. Nous prenons tous quelque plaisir à ouïr mal parler d’autrui,
n fait d’un autre semble nous relever en l’humiliant, et nous laisser prendre je ne sais quelle supériorité sur lui, par une se
-là et de le diffamer par des vers injurieux : à quoi le peuple malin prenait bien plus de plaisir qu’à toute la pompe et à tou
randeur. Telle était la célébrité de Voiture que l’Académie française prit le deuil à sa mort (1648), hommage qui ne fut ren
lle trouve à découvert, toutes nos armes étant occupées ailleurs. Ils prennent d’abord la Capelle et le Catelet. Ils attaquent e
eurs. Ils prennent d’abord la Capelle et le Catelet. Ils attaquent et prennent Corbie en neuf jours. Les voilà maîtres de la riv
e qui leur est si importante, et ensuite nous la laissent attaquer et prendre par force à leur vue. Voilà où se sont terminées
tout l’effet qu’a produit cette grande et victorieuse armée a été de prendre Corbie pour la rendre, et pour la remettre entre
ois bastions et trois demi-lunes qu’elle n’avait point. S’ils avaient pris encore dix autres de nos places avec un pareil su
médier à cette surprise. Quand les troupes que nous avions ici levées prirent la route de Picardie, ils disaient que c’étaient
and ces troupes dont on nous menaçait se furent retirées, et que l’on prît dessein de bloquer Corbie, on condamna encore cet
’il surmonterait toutes sortes de difficultés, et que celui qui avait pris la Rochelle, malgré l’Océan, prendrait encore bie
difficultés, et que celui qui avait pris la Rochelle, malgré l’Océan, prendrait encore bien Corbie, en dépit des pluies et de l’h
et trouvez bon que, dans l’abattement où vous met cette nouvelle, je prenne mon temps de dire ce que je pense. Je ne suis pas
l’hérésie, et que par un seul traité, comme par un coup de rets, il a pris trente ou quarante de ses villes pour une fois ;
soit venu à bout de ce dernier dessein. Considérons quel chemin il a pris pour cela, quels ressorts il a fait jouer. Voyons
èlement dans toutes les autres choses ; que c’est elle qui lui a fait prendre des places, sans qu’il en eût jamais assiégé aupa
and on sut que les ennemis étaient entrés en Picardie, qu’ils avaient pris d’abord la Capelle, le Catelet et Corbie ; et que
os faubourgs la fumée des villages qu’ils nous brûlent. Tout le monde prend l’alarme et la capitale du royaume est en effroi.
fournir aux frais de la guerre, à lever de l’argent et des hommes, à prendre des villes et à gagner des batailles, ne s’occupe
ebout ou assis on peut donner un mauvais jugement ; et qu’enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l’approbation d
autres en jugent par la bonne façon d’en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n’avoir ni prévention aveugle,
un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils att
que vous êtes d’habiles gens. LE MARQUIS. Parbleu ! chevalier, tu le prends là… DORANTE. Mon Dieu ! marquis, ce n’est pas à t
ées que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes40 ; et le même bon sens qu
sortes de choses, et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend  ? URANIE. J’ai remarqué une chose de ces messieur
e fait sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de rais
mplir l’esprit de son venin60. Le conseil qu’on donnait à Pyrrhus, de prendre le repos qu’il allait chercher par tant de fatigu
extraordinairement les interrogations. Ce matin, M. le chancelier71 a pris son papier et a lu, comme une liste, dix chefs d’
la conduite d’un nommé Saint-Mars, qui est fort honnête homme, et qui prendra cinquante soldats pour le garder… Voilà une grand
’ouvriers ; j’envoie dans cette prairie, que les portes ont célébrée, prendre tous ceux qui travaillaient, pour venir nettoyer
ait ni cœur ni affection ; en un mot, la mesure était comble. Je l’ai pris au mot, et, quoi qu’on m’ait pu dire pour lui, je
vissiez ; que cela était trop sot et trop misérable. « Pour qui nous prenez -vous ? vous nous l’avez bien lue. — Tant y a que
nombreux chefs-d’œuvre à l’attention des jeunes gens, pour qu’ils en prennent une connaissance plus approfondie, tel est le but
s ont mises dans les affaires, ni ils ne peuvent prévoir le cours que prendra l’avenir, loin qu’ils le puissent forcer. Celui-l
jugés coupables d’un attentat envers le public. Quand on a commencé à prendre ce train, les grands hommes se font les uns et le
demande la paix ; les Parthes épouvantés lui renvoient les étendards pris sur Crassus, avec tous les prisonniers romains ;
fait grands, pour servir de pères à vos pauvres : votre providence a pris soin de détourner les maux de dessus leur tête, a
ces pauvres intérieurs qui ne cessent de murmurer, quelque soin qu’on prenne de les satisfaire, toujours avides, toujours affa
s tourments les plus cruels ? Bien loin donc de croire qu’ils eussent pris plaisir à inventer et à débiter ces miracles, don
t qui ne manquaient pas alors d’écrivains célèbres, n’eussent-ils pas pris soin d’en détromper le monde ? Ne se fussent-ils
suscité, au lieu de les déterminer à croire en Jésus-Christ, leur fit prendre la résolution de le perdre, parce que ce n’était
; cette détermination à supporter tout sans en demander justice, sans prendre personne à partie, sans former la moindre plainte
le dessein et la conduite de ces pièces, qui sont justes, régulières, prises dans le bon sens et dans la nature ; soit pour la
a demeure de quelqu’un de ces gens chez qui un Nautre225 va tracer et prendre des alignements dès le jour même qu’ils sont en p
était hier. Cette humeur étrange s’en va comme elle vient. Quand elle prend , on dirait que c’est un ressort de machine qui se
ous promet maintenant disparaîtra bientôt : vous ne saurez plus où le prendre , pour le faire souvenir de sa parole ; en sa plac
s nouveaux, quoiqu’il ne lui reste pas seulement une ombre de raison. Prenez bien garde de lui rien dire qui ne soit juste, pr
ne soit juste, précis et exactement raisonnable : il saurait bien eu prendre avantage, et vous donner adroitement le change ;
aît aimer davantage. Non ; sa bizarrerie ne connaît personne, elle se prend sans choix à tout ce qu’elle trouve ; le premier
ce que de docilité. J’ai mis sur-le-champ la main à la plume, et j’ai pris le parti d’écrire en français, afin de pouvoir êt
nous avertissent qu’il n’y a point d’âge si faible qui déjà ne puisse prendre la teinture du vrai et commencer à se former au b
; le chaos se débrouilla, la nature étala toutes ses beautés, et tout prit une nouvelle forme295. La France ne vit plus rien
son aux fausses lueurs et l’Évangile à l’imagination. Partout le vrai prit la place du faux296. Notre langue, devenue plus a
ous auriez vu finir en un jour. Rappelez seulement les victoires, les prises de places, les traités glorieux, les magnificence
rdre leur amour. Lorsqu’ils accordaient la paix à quelque prince, ils prenaient quelqu’un de ses frères ou de ses enfants en otag
t pas de paraître sur la scène, et, comme nos chevaliers errants, ils prenaient le parti du plus faible. C’était, dit Denys d’Hal
lippe pour père : leur mécontentement s’accrut, lorsqu’ils lui virent prendre les mœurs, les habits et les manières des Perses 
r. Le duc d’Enghien eut autant de soin de les épargner qu’il en avait pris pour les vaincre. Le vieux comte de Fuentes, qui
ces marches, vint lui apprendre que ces deux villes sont assiégées et prises . Le roi courut aussitôt se montrer à la fortune q
it au gouverneur « que le roi de France aurait dû envoyer ses laquais prendre possession de ce pays, au lieu d’y aller en perso
t de beaucoup la poitrine ; et, s’il change d’attitude, c’est pour en prendre une encore plus contrainte en se mettant en mouve
vertus sont ordinairement accompagnées du dégoût de la vie. Lorsqu’on prend un héron, on peut le garder quinze jours sans lui
nd un héron, on peut le garder quinze jours sans lui voir chercher ni prendre aucune nourriture ; il rejette même celle qu’on t
t sa solitude, revenir à la société, et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de l’homme, pourvu qu’i
t de colère et d’indignation s’élève au fond du cœur, et nous porte à prendre la défense de l’opprimé. Au contraire, si quelque
a vertu, la Grèce abondait en hommes vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont l
États. D’elle naquit la frénésie De la Grèce contre l’Asie, Et d’elle prirent le flambeau Dont ils désolèrent leur terre, Les d
de vrais Romains, Si le joug qui l’accable est brisé par nos mains. «  Prenons l’occasion alors qu’elle est propice : Demain au
sque pour sa suite il n’a que notre troupe : « C’est de ma main qu’il prend et l’encens et la coupe, « Et je veux, pour signa
n d’Auguste. Le complot vient de lui être révélé : quel parti va-t-il prendre à l’égard de ses auteurs. Acte IV, scène Il.
ur le lui pardonner. Acte V, scène I. Auguste, Cinna. AUGUSTE. Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Obser
Acte V, scène I. Auguste, Cinna. AUGUSTE. Prends un siège, Cinna, prends , et sur toute chose Observe exactement la loi que
Me pressant de quitter ma puissance absolue, De Maxime et de toi j’ai pris les seuls avis, Et ce sont, malgré lui, les tiens
, son fils ainé ; Alexandre, son second fils ; des gardes. VENCESLAS. Prenez un siège, prince ; et vous, infant, sortez527. AL
r tous. Mais si toujours vous-même, et toujours serf du vice, Vous ne prenez des Lois que de votre caprice, Et si pour encouri
vraie qui le dirige, on aperçoit toujours le cœur de l’homme. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à tout ce qu’il raconte ;
s louvats553 Se virent loups parfaits et friands de tuerie, Ils vous prennent le temps que dans la bergerie         Messieurs l
andu, Voit un pigeon auprès : cela lui donne envie. Il y vole, il est pris  ; ce blé couvrait d’un las558         Les menteu
par cette aventure. Mais un fripon, d’enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et du coup tua plus d’à moitié        
. Ils vous l’ont dit ! BÉLISE.                              Aucun n’a pris cette licence : Ils m’ont su révérer si fort jusq
sont emportements d’une jalouse rage. ARISTE. Cléonte et Lycidas ont pris femme tous deux. BÉLISE. C’est par un désespoir o
ous moquez-vous ? il n’est pas nécessaire. Je réponds de ma femme, et prends sur moi l’affaire598. ARISTE. Mais… CHRYSALE.    
                                         En aucune façon. PHILAMINTE. Prenez -vous son parti contre moi ? CHRYSALE.            
  Et vous devez, en -raisonnable époux, Être pour moi contre elle, et prendre mon courroux. CHRYSALE, se tournant vers Martine.
                Ô cervelle indocile ! Faut-il qu’avec les soins qu’on prend incessamment On ne te puisse apprendre à parler c
s, si vous en croyez tout le monde savant, L’esprit doit sur le corps prendre le pas devant ; Et notre plus grand soin, notre p
, Et qui n’a pas l’honneur d’être dans votre estime, Est celui que je prends pour l’époux qu’il lui faut ; Et je sais mieux qu
ur huit jours d’effroyable tempête. Elle me tait trembler dès qu’elle prend son ton : Je ne sais où me mettre, et c’est un vr
n pouvoir n’est fondé que sur votre faiblesse : C’est de vous qu’elle prend le titre de maîtresse ; Vous-même à ses hauteurs
vouloir être un homme, À faire condescendre une femme à vos vœux, Et prendre assez de cœur pour dire un Je le veux ! Vous lais
aître Que ma fille est ma fille, et que j’en suis le maître, Pour lui prendre un mari qui soit selon mes vœux. ARISTE. Vous voi
plusieurs interruptions :) Quoi ! sans respecter votre rang, Elle se prend à votre sang… PHILAMINTE, ARMANDE ET BÉLISE. Ah !
des remûments. Par une antipathie, ou juste ou naturelle, Nous avons pris chacune une haine mortelle Pour un nombre de mots
nullement à son sage esprit, et que son imagination flexible pouvait prendre au besoin les tons les plus divers651. Épître
des mortels ou de nous. » A ces mots, essuyant sa barbe limoneuse, Il prend d’un vieux guerrier la figure poudreuse : Son fro
En ce moment il part, et, couvert d’une nue, Du fameux fort de Skink prend la route connue. Là, contemplant son cours, il vo
sur les rives De morts et de mourants cent montagnes plaintives 687. Prenez mieux votre ton. Soyez simple avec art, Sublime s
coute à loisir, pendant qu’elle lui rappelle tous les soins qu’elle a pris pour l’élever jusqu’au trône ; il paraît vouloir
és735. Britannicus mourant excitera le zèle De ses amis, tout prêts à prendre sa querelle. Ces vengeurs trouveront de nouveaux
le lien ? Seigneur, lui faites-vous encor ce sacrifice ? NÉRON. C’est prendre trop de soin. Quoi qu’il en soit, Narcisse, Je ne
neur ? Ils mettront ma vengeance au rang des parricides. NARCISSE. Et prenez -vous, seigneur, leurs caprices pour guides ? Avez
Sa patrie et ses dieux. Corrigez donc pour lui vos rigoureux usages, Prenez tous les fuseaux qui pour les plus longs âges    
ocence, Mériter tous les soins que votre vigilance             Daigne prendre pour eux ! » C’est ainsi qu’au-delà de la769 fat
un siège. Faites asseoir monsieur… Non, offrez le fauteuil. Il ne le prendra pas784 ; mais… LISIMON.                          
ions, Et je ne suis ami qu’à ces conditions. LISIMON. Ouais ! vous le prenez haut. Écoute, mon cher comte, Si tu fais tant le
levant brusquement.                                       Je vais le prendre au mot. PASQUIN. Vous en mordrez vos doigts, ou j
cœur parle pour vous ; mais je crains vos hauteurs, LE COMTE. L’amour prendra le soin d’assortir nos humeurs. Comptez sur son p
re, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, Il a vu de quel air je prenais mon congé : Il sait si mon esprit, mon cœur était
qui frappait ce monstre audacieux. « Meurs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. » Érox, qui de son maître a servi t
ièrement convenables à chaque classe ; quelques morceaux nouveaux ont pris place parmi les anciens. Ce travail a été fait so
sens précis des mots et souvent les acceptions successives qu’ils ont prises , surtout en leur faisant apercevoir l’enchaînemen
53. Les Provinciales parurent en 1656 et 1657. 54. Ici ce verbe est pris dans son acception étymologique ; c’est se détour
pût être (*) Trouvait-on quelque chose au logis de gâté, L’on ne s’en prenait point aux gens du voisinage : Bertrand dérobait t
ons des empires. 113. Louis XIV, lorsqu’il vint assiéger Gand, qu’il prit en cinq jours, s’était détourne par la Lorraine e
la vertu ordinaire des vieillards. Aristote (Rhét., l. II, ch. XIII) prend même, et ce semble avec justesse, le contre-pied
t cette hardiesse du vrai langage apostolique : « Ô riches du siècle, prenez tant qu’il vous plaira des titres superbes ; vous
vestige de ce que nous sommes. La chair changera de nature ; le corps prendra un autre nom ; même celui de cadavre ne lui demeu
ur, et on trouve un homme. » 264. Le terme de bel esprit, longtemps pris en bonne part, commençait, on le voit, à incliner
à une telle hauteur. Le cardinal ne les tira d’erreur qu’après avoir pris plaisir à intriguer quelque temps leur curiosité.
iculièrement celle des lettres. Arts était encore, le siècle dernier, pris dans le sens de lettres. Ainsi Vauvenargues : « L
r parler le langage le plus persuasif, il faudrait, je crois, qu’elle prit les traits et le langage de l’auteur du Petit Car
e du département des Ardennes (Champagne). 334. En 1636. Après avoir pris Corbie, les Espagnols vinrent jusqu’à Pontoise. «
inesse et son tact habituels ; et M. Saint-Marc Girardin, qui l’avait pris pour sujet autrefois, à la Sorbonne, de ses brill
s paradoxes et de folles chimères : on se rappelle que Rousseau avait pris parti contre les arts, les sciences, les gouverne
et est alors synonyme de descendre. 406. Cet emploi d’un infinitif, pris comme substantif, est un heureux emprunt de Rouss
des inversions de cette nature étaient tombées parmi nous ; et il en prenait occasion d’observer que nos poètes, généralement
qui doit suivre. » (Voltaire.) — « Les trois premiers actes d’Horace, pris séparément, sont peut-être, malgré les imperfecti
ice a, dans ce passage, le sens de fougue. Quant à mon, ce pronom est pris dans le sens passif, ce qui n’est plus reçu, mais
par Plutarque, Vie de Démosthène, c. xxiii. 552. Ce substantif ne se prend au pluriel que dans la poésie, et encore cet empl
fortune.) — Aujourd’hui, d’ailleurs, rien, dans plus d’une phrase, se prend encore pour quelque chose. 606. Nouvelle preuve
, la fausse délicatesse des savantes. 608. Régulièrement il faudrait pris , comme s’il y avait le mot grammaire. 609. Ce to
664. La malice n’a pas épargné ce vers : on a raillé le poète d’avoir pris tant de peine Pour chanter que Louis n’a point p
manicus, il avait été déclaré imperator par le sénat ; mais ce titre, pris dans l’ancienne acception, était purement honorif
eignant la cour de Néron. De même quand Rodogune empêche Antiochus de prendre la coupe empoisonnée que lui présente Cléopâtre (
sa constitution, ne mourut qu’à l’âge de quatre-vingt-sept ans. 771. Pris dans le sens du latin labor : traverses, peines.
deux syllabes, au lieu d’une seule comme Destouches. 786. Ce mot est pris ici, comme un peu plus loin, dans le sens de prét
. Quelle humiliation et quel châtiment pour l’orgueil, que de se voir pris en flagrant délit de mensonge ! 795. Pour avant,
leures parties de ses œuvres, ou plutôt tous nos grands écrivains ont pris soin, par leurs ouvrages, de réfuter cette accusa
rosaïque. 819. Le mot propre, aujourd’hui, serait misère : bassesse, pris absolument, n’a plus qu’une acception morale et n
bassesse, pris absolument, n’a plus qu’une acception morale et ne se prendrait point pour une condition basse. 820. Les légères
observe M. Saint-Marc Girardin, sait sa naissance et son rang, il en prend les sentiments ; il avait la fierté d’un homme de
a facilement la dignité d’un roi. Aussi, dès ce moment, c’est lui qui prend le premier rôle ; Mérope n’a plus que le second. 
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
Jean Racine, le plus accompli de nos poëtes, eût sans aucun doute pris place, s’il avait recherché cette gloire, entre n
ception de Thomas Corneille2. Éloge de Louis XIV1. La fortune a pris , ce semble, plaisir à élever ce prince au plus ha
mpé dans ses mesures. Quand il entra dans la Franche-Comté2, il avait pris ses précautions si justes du côté de l’Allemagne,
avant toutes choses on restituerait aux Suédois tout ce qui avait été pris sur eux : et quoiqu’il vît toute l’Europe en arme
avec soi : on y voit briller une politesse que les nations étrangères prennent pour modèle et s’efforcent d’imiter. Mais ce ne s
ant redevables : il est juste que les écrivains les plus illustres le prennent pour objet de toutes leurs veilles ; que les pein
Mais après la mort de celui-ci, en 1672, Louis XIV ne dédaigna pas de prendre pour lui ce titre. 3. Thomas Corneille, auteur e
ette occasion, dit d’Alembert, s’était éclipsé devant le prédicateur, prit sa revanche dans ce nouveau discours, l’un des pl
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
un peu plus émue qu’il ne fallait pour le petit vaisseau que j’avais pris , et néanmoins je suis, Dieu merci, arrivé ici à b
. Mais c’est vous principalement, mademoiselle, qui êtes obligée d’en prendre la protection. Lettre liii. Félicitations adr
r ne pas tomber dans les inconvénients où j’avais vu ceux qui avaient pris avec vous de pareilles libertés. Mais, monseigneu
es actions que vous faites sans qu’il en fût autre chose, ni que l’on prît la liberté de vous en parler. Si vous saviez de q
de Flandre, et à qui le prince d’Orange n’avait jamais osé toucher ; pris seize pièces de canon qui appartenaient à un prin
urd’hui dans ce sens : sous prétexte. 1. Dans cette lettre, Voiture prend avec beaucoup de raison la défense de l’utile par
39 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
rit qui se contente de peu, et non pas les occupations d’un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage4, et qui n’est p
es rois et des nations, en professeurs de la science du ciel. Ils ont pris dans leurs filets les orateurs et les poëtes, les
ient pleins, ils étaient possédés de Jésus-Christ. Jésus-Christ avait pris la place de leur esprit et de leur raison : ils n
borde, ce n’est que pour rendre l’année plus riche et pour nous faire prendre ses truites et ses brochets, qui valent bien les
un peu plus émue qu’il ne fallait pour le petit vaisseau que j’avais pris , et néanmoins je suis, Dieu merci, arrivé ici à b
donnèrent tant d’éclat et de vigueur, qu’il semblait que vous eussiez pris plaisir à répandre sur elle un rayon de cette glo
nts de chaque personne ; on perd toujours, quand on le quitte pour en prendre un autre. Il faut essayer de connaître celui qui
ez M. le Cardinal,160 n’arrivèrent qu’extrêmement tard. M. de Lisieux prit plaisir aux violons ; Madame de Vendôme ne se las
us que c’étaient des voleurs. Je sautai aussitôt hors du carrosse, je pris l’épée d’un laquais 164, je la tirai, et j’allai
riginal jusque dans ses imitations, il a l’air, quand il emprunte, de prendre son bien où il le trouve, et fait oublier les sou
s’il s’en écarte quelqu’une, et qu’il se casse quelque chose, je m’en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. maître ja
l’intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier ; aussi bien vous mêlez-v
e gens à table ? harpagon. Nous serons huit ou dix ; mais il ne faut prendre que huit. Quand il y a à manger pour huit, il y e
ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris  ?208 Euh ? que dites-vous ? Ce n’est personne. Il
onnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille ; car j’y prends beaucoup d’intérêt. m. dimanche. Nous vous somme
flambeau pour conduire M. Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter223. m. dimanche,
un morceau de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils att
rdain, Madame Jourdain, Nicole. c léonte. Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médit
coup ; on tranche le mot228 aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre , et l’usage, aujourd’hui, semble en autoriser le
qui tienne ; je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m’en prend envie. l e maître de philosophie. Est-ce la phys
elle-même. Mais, n’ayant que des sciences imaginaires, il faut qu’ils prennent ces vains instruments, qui frappent l’imagination
s divertissent, et qu’ils ont le pouvoir de se maintenir en cet état. Prenez -y garde. Qu’est-ce autre chose d’être surintendan
nts333, s’y sont donnés, et s’y sont attachés. Pour moi, je n’ai pu y prendre d’attache, en considérant combien il y a plus d’a
nt beaucoup de ressemblance de corps et de visage avec ce roi, il est pris pour lui, et reconnu en cette qualité par tout ce
en cette qualité par tout ce peuple. D’abord il ne savait quel parti prendre  ; mais il se résolut348 enfin de se prêter à sa b
mporté malgré lui dans l’orageuse destinée de ses amis, et la fortune prit comme un malin plaisir à le jeter dans les contro
rche : l’un est en bas, l’autre est en haut, l’autre à côté ; l’un se prend à un mot, l’autre à une similitude355 l’autre n’é
i produit dans les occasions des pensées et des désirs364. Si l’on ne prend point indifféremment toute sorte d’aliments, et s
lle sans amertume, elle badine sans licence comme sans pruderie, elle prend le ton des sujets les plus divers avec une souple
Madame de la Fayette, qui redoubla mes douleurs par la part qu’elle y prit . Elle était seule, et malade, et triste de la mor
âmes de campagne ; mais les places que vous attaquiez furent plus tôt prises que nos habits ne furent faits405. » Cela fut reç
il pût être. Trouvait-on quelque chose au logis de gâté, L’on ne s’en prenait point aux gens du voisinage : Bertrand dérobait t
on n’en sait rien ; il n’y en avait point dans l’appartement où il a pris . Mais si on avait pu rire dans une si triste occa
ndifférence de ce qui est. O vanité des vanités452 ! Un courtisan pris au piège 1er décembre 1664. Il faut que je vou
453 ; MM. de Saint-Aignan et Dangeau lui apprennent comme il faut s’y prendre . Il fit l’autre jour un petit madrigal, que lui-m
es et pitoyables, elle a tout éprouvé. Elle voit certaines gens, elle prend des bouillons477, parce que Dieu le veut ; elle n
it ni cœur, ni affection : en un mot, la mesure était comble. Je l’ai pris au mot, et quoi qu’on m’ait pu dire pour lui, je
alé son industrie502. Pensez maintenant, messieurs, comment aurait pu prendre un tel ascendant une créature si faible et si exp
é dans des voix confuses, dans un bruit qui se fait dans l’air523, et prennent rang parmi ceux à qui le Prophète adresse ce repr
 qu’étant d’une race divine, » comme dit l’apôtre saint Paul, il faut prendre de bien plus haut la règle de nos affaires ? (Ser
jugés coupables d’un attentat envers le public. Quand on a commencé à prendre ce train, les grands hommes se font les uns les a
on, et sa pudeur est embarrassante ; mais si l’on veut l’abaisser, il prend une fierté618 qui le met au-dessus de tout ; il e
utant plus de peine à se réconcilier avec ceux qui l’ont fâché, qu’il prend plus de précaution pour ne fâcher personne, Il n’
en faire arrêter, il fut ensuite au palais pour le faire disposer, et prit tous les soins nécessaires pour mettre la justice
e la nuit ; et soit que le patron fût ivre, soit qu’il n’eût pas bien pris sa route, il fut entraîné par le cours de cette r
eur des feux qu’on y avait fait allumer aux endroits où ils pouvaient prendre port. Mon carrosse même avait été lié avec des co
vain il posséderait toutes les vertus, les vertus les plus éclatantes prennent dans notre imagination la teinture et la couleur
consiste dans l’abus de la piété, et qui fait les faux dévots ; je la prends dans un sens plus étendu, et d’autant plus utile
Ennemi du travail et de l’embarras, il remplit des emplois pénibles, prend non-seulement sur ses aises, mais encore sur son
colère, plein de bonté. D’ailleurs, ce ne sont point les opinions qui prennent les villes, ou gagnent les batailles. Nos ennemis
de dessein, parce que je le crois très-raisonnable, et que je ne l’ai pris qu’après y voir bien pensé689. Description de
t inaccessible, et si peu étendu que nous ne comprenions pas que nous prissions y loger, quand même on nous y aurait guindés ;691
ointu à piquer les pieds ; Suzon696 assure que le Roi a grand tort de prendre de pareilles villes, et qu’il faudrait ne les pas
699. Mais si votre neveu ne change pas de conduite, je serai forcé de prendre un parti. J’en serais fâché ; mais il le faudra.
veille : j’espère que je soutiendrai un certain air aisé 704 que j’ai pris , jusqu’à Fontainebleau, où j’ai grande envie de m
suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorie
ie rendue, les Bourguignons malmenés, la Cornette blanche et le canon pris , la poursuite jusqu’aux portes de Mantes. (14 ma
e fût plus agréable que la nouvelle du plaisir de lectures qui vous a pris . Plutarque me sourit toujours d’une fraîche nouve
us aucun goût, quoique vous soyez témoin du véritable plaisir que j’y prends préférablement à toute autre chose. Croyez-moi, q
econnaissance que vous témoignez pour tous les soins que votre mère a pris de vous. J’espère que vous ne les oublierez jamai
aites en sorte qu’il ne se repente point de toutes les peines qu’il a prises pour vous. J’espère que j’aurai bientôt le plaisi
r en l’état où il faudrait qu’elle fût ; mais j’ai trouvé que cela me prendrait trop de temps à cause de la quantité d’endroits o
la bonté qu’il a de s’abaisser à s’entretenir avec vous. Vous pouvez prendre Voiture730 parmi mes livres, si cela vous fait pl
ne table où il ne soit point740 : il a surtout un plaisir sûr, qui ne prend point le change, et il ne s’est jamais vu exposé
e, et il ne s’en cache pas ; ceux qui passent le voient, et il semble prendre un parti, ou décider qu’une telle chose est sans
istement cette prune exquise, il l’ouvre, vous en donne une moitié et prend l’autre. Quelle chair ! dit-il770 ; goûtez-vous c
s ; et il ajoute qu’elle fasse diète. Ma vue s’affaiblit, dit Irène : Prenez des lunettes, dit Esculape. Je m’affaiblis moi-mê
ont soumis ; dès qu’ils ont pu les entamer, ils gagnent le dessus, et prennent sur eux un ascendant qu’ils ne perdent plus. La p
s affaires, qui tombe insensiblement sans ressource. Pendant que vous prenez , dans un rude combat, le champ de bataille et le
t hier. Cette humeur étrange s’en va comme elle vient ; quand elle le prend , on dirait que c’est un ressort de machine qui se
s nouveaux, quoiqu’il ne lui reste pas seulement une ombre de raison. Prenez bien garde de ne lui rien dire qui ne soit juste,
ne soit juste, précis et exactement raisonnable : il saurait bien en prendre avantage, et vous donner adroitement le change823
t aimer davantage. Non, sa bizarrerie ne connaît personne ; elle s’en prend sans choix à tout le monde. Il n’aime plus les ge
e triomphe, et de l’autre lui présente une couronne. Les paroles sont prises d’Horace : « Enfant plein de courage, et non désh
l adoucisse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’
nquille et modéré, mais fréquent et presque continuel, que vous devez prendre , non par vanité et par ambition, mais par fidélit
ne honte d’orgueil901. Le patriotisme de Fénelon Si les ennemis prenaient Cambrai902 je me retirerais au Quesnoy, à Landrec
t insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi, et sait dire aux grands de courageus
ouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs
lait n’avoir mangé de trois jours. A l’air complaisant954 dont il s’y prenait , je vis bien qu’elle serait bientôt expédiée. J’e
son chemin Un jour, je passai devant la porte d’un hôpital. Il me prit fantaisie d’y entrer. Je parcourus deux ou trois
de999 et se met à travailler. Pendant qu’il est occupé, Charnecé fait prendre avec la dernière exactitude le plan et la dimensi
es1069. La puissance paternelle Les plus sages législateurs ont pris soin de donner aux pères une grande autorité sur
comme la main, où nous mettons un petit bout de bougie ; le matin, je prends mon chapeau de paille dont se couvre ma tête, et
régnait elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait feu sur toute question, d’une intelligence vive,
ière1084. Colin admira l’habit, et ne fut point jaloux ; mais Jeannot prit un air de supériorité qui affligea Colin. Dès ce
œur tout ce qui pourrait l’aigrir ; et le meilleur parti qu’on puisse prendre contre la calomnie, c’est de l’oublier. Chaque ho
yons peu de monde, nous étud’uns le jour, nous soupons gaiement, nous prenons notre café au lait le lendemain d’un bon souper.
eut, et semble par là reprocher à son maître1233 le peu de soin qu’on prend de lui ; car il ne se vautre pas comme le cheval
ns son fauteuil, et je reste droit. Je lui présente ma lettre ; il la prend , l’ouvre, et la lit ; se met à regarder un moment
r un coin de sa table, me dit : Je n’ai pas mémoire de cela ; puis il prend une plume, écrit et me laisse debout là, sans me
ais pas l’honneur de vous connaître... : sans cela… » Le président le prend par la main, l’éloigne de son fauteuil, s’y place
venait d’assez loin, et on ne nous laissait pas courir pour en aller prendre . Cependant il en fallait absolument pour notre sa
utée avec ardeur, ne réussit pourtant pas d’abord. Nous avions si mal pris la pente, que l’eau ne coulait point. La terre s’
qui firent retourner M. Lambercier ; et ce fut grand dommage, car il prenait grand plaisir à voir comment la terre du noyer ét
qui pussent sortir de leur fauteuil et se prêter aux jeux champêtres, prendre quelquefois, au lieu de la navette et des cartes,
be ; l’homme reconnaît son séjour, et le trouve embelli. La verdure a pris , durant la nuit, une vigueur nouvelle ; le jour n
a vertu, la Grèce abondait en hommes vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont l
, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils1390 pas d
ut-être ne seront-ils1390 pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ; mais je suis sûr que
dure, un paysage admirable. Je me levai1392, me secouai ; la faim, me prit  ; je m’acheminerai gaiement vers la ville1393.
s dit dans mes souffrances que, si ma bonne Jacqueline n’eût pas tant pris de peine à me conserver étant petit, je n’aurais
mot, un fat sans vertus, sans talents, sans goût de la gloire, qui ne prend jamais dans les choses que ce qu’elles ont de pla
us plongent dans un doux sommeil, et vous vous levez plus serein pour prendre un repas délicieux. Au contraire, un jeune homme
a façon ; en un mot, quand il a su que j’étais imprimé tout vif, il a pris la chose au tragique, et m’a fait ôter mon emploi
sur son cœur, et, levant en haut ses yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux1474. Quand nous fumes à l’
ce que je ne te connais pas. Tu crois peut-être, chère enfant, que je prends mon parti sur cette abominable séparation ! Jamai
t puis, étendant gravement la main : — « Va, tu seras content de moi. Prenez son nom1513. » Tout cela se passait sur le quai,
ent de tristesse s’empare de l’imagination en entrant dans Venise. On prend congé de la végétation ; on ne voit pas même une
peut trouver l’occasion de reprocher au ministre le peu de soin qu’il prend de sa santé, les excès de travail qu’il se permet
d, elles apaisent tout ce qui est sensible, et sans cet espoir, il me prendrait je ne sais quelle invincible terreur de la vie co
; des champs de genêts et d’ajoncs1545 resplendissent de fleurs qu’on prendrait pour des papillons d’or posés sur des arbustes ve
village viennent, à l’entrée de la nuit, converser avec le curé, qui prend son repas du soir sous les peupliers de sa cour.
anouis ; la salle du festin était merveilleusement décorée, et chacun prenait un vêtement nouveau. Au choc des verres, aux écla
ie1587 Soldats, vous avez remporté en quinze jours six victoires, pris vingt et un drapeaux, cinquante-sept pièces de ca
à la triste humanité ? Elle réclame de tout côté. L’Europe, qui avait pris les armes contre la République française, les a p
ec nous que sa mémoire est digne d’envie1606. Croyez à la part que je prends à votre douleur, et ne doutez pas de l’estime que
in de vous, j’ai toujours été à cheval et en mouvement, sans que cela prît nullement sur ma santé. Monsieur Maret m’a instru
ndant, un petit échantillon de mon histoire ; mais c’est du noir1612, prenez -y garde. Ne lisez pas cela en vous couchant ; vou
: il ouvrit ; mais avant d’entrer il posa la lampe, que sa femme vint prendre , puis il entra pieds nus, et elle dehors lui disa
pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et de l’autre… Ah ! cousine… Il sais
il faut pour les contes à faire peur. Mais vous, voulez-vous conter ? Prenez des sujets qui aillent à votre air : Psyché, par
erge où ils étaient descendus d’abord, ayant fait leurs dispositions, pris toutes leurs mesures et les indications dont ils
is, dix personnes demeurent arrêtées : c’était tout ce qu’on avait pu prendre . Oui, messieurs, à cent lieues de Paris, dans un
nt de postes à surprendre ; on entre, et, au moyen de mesures si bien prises , on parvient à saisir une femme, un barbier, un s
, de mécomptes, d’inquiétudes, de douleurs ; mais tout cela dure peu. Prenons donc patience encore quelques instants. Nous n’av
faut-il dîner. La France Chère France ! elle est encore, à tout prendre , ce qu’il y a de mieux dans cette Europe si corro
infiniment moins que vous ne pourriez le croire. C’est encore, à tout prendre , le pays où il y a le plus de vie morale1644.
a sécheresse et la légèreté peuvent seules méconnaître. La vie semble prendre dès le berceau et au bord de la tombe un caractèr
était accompagné d’une punition contrariante. A-t-il une volonté ? il prendra toutes sortes de moyens pour l’accomplir ; l’opin
chacun d’eux ignore les inquiétudes des autres. Les connût-il, il n’y prendrait aucune part. Passez seulement dans la rue ; voyez
ir. N’ayant pas de chaise de poste à moi, il me faut, à chaque relai, prendre celle que j’y trouve, et ce sont le plus souvent
time de la foi religieuse, elle ressentit la joie-pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en conserva jusqu’au bout l
pourrait se nourrir, ont des ailes ou des pieds agiles. Il faut qu’il prenne une branche d’arbre, qu’il la courbe, qu’il en fa
et que sa demeure, pas plus élevée d’abord que la cabane du castor, a pris les proportions du Parthénon1721, du Vatican1722,
tée par la présence de la vocératrice1774. Colomba embrassa la veuve, prit une de ses mains, et demeura quelques minutes rec
ou leur donner des conseils. A mesure qu’elle improvisait, sa figure prenait une expression sublime ; son teint se colorait d’
homme à qui elle avait voué une haine mortelle, sa physionomie mobile prit aussitôt une expression sinistre. Elle pâlit ; sa
les suivit presque aussitôt. Pour Orso, il s’approcha de sa sœur, lui prit le bras et l’entraîna hors de la salle. « Accompa
la plus grande partie du corps en dehors sans pouvoir remuer, et fut pris comme dans un étau. Cependant les flammes montaie
jusque sous leurs airs galants et rajeunis ; c’est ne pas se laisser prendre aujourd’hui plus qu’autrefois à l’éternelle Phila
xemples notables à ce jeu d’élévation et de rabaissement, voilà qu’il prend à chacun les idées et les fantaisies les plus sin
es pages, c’est quelqu’un que je vois ; je ferais son portrait, je me prends à envier un tel fils à ses parents, et je félicit
er les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bois, et y prend ce qui lui a le moins coûté de tout son luxe, ce
ureux l’enlèvent de sa couverture par-delà les nues et le mettent aux prises avec un bataillon de grues qui le prennent pour u
à les nues et le mettent aux prises avec un bataillon de grues qui le prennent pour un pygmée ; soit que, par l’entremise du plu
ns. Même sens que biaiser. 128. Biaiser, c’est ne pas aller droit, prendre des détours. 129. Les Honnêtes gens, ou les gens
roit Qui ne suit imposteur et faux par quelque endroit. Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, On craint de se
7. Puissiez-vous n’en jamais dire autant ! 258. On voit bien qu’il a pris sa leçon de grammaire ; il fait ronfler les impar
pression signifie se trompe ; elle est de la langue vulgaire ; on dit prendre les oiseaux à la pipée. 320. La franchise, et l
te demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot, et où les hiboux prennent la parole ! Je suis une ingrate, ce n’est que les
ne ressemble guère à cette figure ; elle a sa coquetterie, mais elle prend bravement son parti de l’irréparable ; elle souri
agination, une fois lancée, allait toujours vite et loin. 439. C’est pris sur nature. 440. M. de Guitaut est un de ses ami
l    est    averti Qne deux tables en vain réclamaient leur rôti ; Il prend , pour en trouver, une peine inutile. « Ah ! dit-i
’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C’est que tout n’est ici que vanité qui pa
r. Le duc d’Enghien eut autant de soin de les épargner qu’il en avait pris pour les vaincre.  « Le vieux comte de Fuentes,
qui s’égare. 581. Cette lamentation est vraiment dramatique. 582. Prendra . C’est le sens familier. Le feu prend à la maison
t vraiment dramatique. 582. Prendra. C’est le sens familier. Le feu prend à la maison 583. Bossuet revient souvent sur ce
erte. 606. Le père De la Chaise était le confesseur du roi. 607. Il prend Louis XIV par l’intérêt, mais d’une façon toute g
flotter sur les vagues sans se remplir ni submerger, et l’air qui se prend par le petit trou sert de contrepoids, et balance
pour raison de tout ce qui arrive. Quand c’est à lui qu’il faut m’en prendre , je ne m’en prends plus à personne, et je me soum
ce qui arrive. Quand c’est à lui qu’il faut m’en prendre, je ne m’en prends plus à personne, et je me soumets. Ce n’est pourt
le prêchait volontiers, mais avec bien du sens. 669. Le mot vaste se prend toujours dans un sens défavorables ; il exprime i
se insensiblement à une autre ; plus on donne à ses proches, plus ils prennent un titre de ce qu’on leur a accordé pour engager
nne manière et même quelle reconnaissance elle reçoit les avis que je prends la liberté de lui donner. Mais, bien plus, je la
I, 5. 741. Montesquieu a dit : «  Je vis un petit homme si fier, il prit une prise de tabac avec tant de hauteur, il se mo
où il s’enfonce en croisant les jambes l’une sur l’autre ; mais, s’il prend la plupart des vices et des ridicules du riche, i
encore avec confiance, et il faut d’autant plus qu’on l’écoute, qu’il prend l’inattention pour une marque d’orgueil et de déd
ne sont pas encore, un jour ne seront plus ; de nouveaux acteurs ont pris leur place. Quel fond à faire sqr un personnage d
e tiers état ? Rien. Que doit-il être ? Tout. » 799. Fénelon allait prendre possession du prieuré que lui abandonnait son onc
s’agit ici d’un prince appelé à régner. 811. Fénelon, vous le voyez, prenait à cœur sa responsabilité de maître et de guide.
page à son élève ; c’était lui présenter un miroir. 820. Par où le prendre  ? 821. Il : ce que vous venez de dire ; illud.
timidité respectueuse. 986. Elle a la grâce d’un oiseau. 987. Elle prend des libertés aimables d’enfant gâtée, et les trai
1000.  « Jusqu’à la position des ustensiles. » Cela dépend de « fait prendre . » 1001. « Mousquet. » Arme à feu qu’on tirait p
distingué. 1055. S’échauffer contre, pour s’emporte ; on dit aussi prendre feu pour, ou contre… 1056. Fontarable (Fons rap
, des têtes à l’évent, Que les plus fats de tous les hommes. Ce qu’on prend pour l’esprit, dans le siècle où nous sommes ; N’
ainsi dire, de tous ses pas. « Pensez maintenant comment aurait pu prendre un tel ascendant une créature si faible, et expos
s respectives. On paye tant par heure pour qu’ils viennent écouter et prendre leçon. Avant que le maître chante, ils jasent ent
es. Rien ne vaut le portrait de l’écrivain peint par lui-même. 1288. Prenez ce mot dans le sens latin : dévouement. 1289. U
dévouement. 1289. Une ligne harmonieuse en peinture. 1290. Oui, il prenait feu et flamme sur tout sujet. 1291. Il était tro
t si facilement amusée. 1296. Une bouture est une branche coupée qui prend racine. 1297. Les enfants sont imitateurs et ind
tion des rayons que l’eau reflète. 1392. Comme tous ces détails sont pris sur le vif ! 1393. Rousseau disait des voyages
ossédé de ses États. Voilà pourquoi il se sépara des siens, en allant prendre possession de son poste diplomatique. 1499. Le c
osai de lire des vers, de faire de la musique. Une fois le jour était pris pour cela ; mais tout à coup une femme se rappela
enfin, que dans son ménage il y avait des arrangements domestiques à prendre . » 1522. Pompéia ou Pompéi. On sait que cette
nécropole ressuscitée. 1525. La Brenta, rivière de la Lombardie qui prend sa source près de Trente et se jette dans l’Adria
e douleur, elle doit avoir des bornes ; n’altérez point votre santé : prenez des distractions, et sachez que la vie est semée
ictoire. Ils étaient 150, 000 hommes ; j’ai fait 20, 000 prisonniers, pris 100 pièces de canon et des drapeaux. J’étais en p
aux. J’étais en présence et près du roi de Prusse ; j’ai manqué de le prendre , ainsi que la reine. Je bivaque depuis deux jours
aison, quoiqu’il ne soit pas Boileau, parce qu’il ne s’agit là que de prendre un masque ; on joue un rôle, plutôt qu’on n’est u
nio cito. Amen ; veni, Domine Jesu. 1633. Il disait ailleurs : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme
x à des flatteries complaisantes. 1642. Lamennais veut dire qu’il va prendre le mot d’ordre près des puissants. 1643. L’hôtel
té ses peuples par la violation de leurs privilèges, il se trouva aux prises avec le fanatisme politique et religieux. Forcé d
que qui semble se monter au ton des grands écrivains qu’elle juge, et prendre les formes de leur talent pour en mieux faire sen
sacrifie la fortune à la vertu. Regardez-le au moment où il vient de prendre cette résolution magnanime ; sa figure vous paraî
i, illuminée par l’âme qu’elle manifeste, elle s’est ennoblie, elle a pris un caractère imposant de beauté. C’est ainsi que
rait un jour de se connaître en vers dans le pays des Vandales ? On y prend pour du vin de Beaune le vinaigre que les marchan
rier 1587. Comparez à cette page le 6e acte du drame de Schiller. Aux prises avec une rivale cauteleuse et ambitieuse, victime
: les agneaux bêlent, les brebis sont arrivées à l’étable, le grillon prend possession des chaumes de h plaine. Les formes de
ments et aux pensées des héros. La première fois que je le vis, je le pris pour un marchand de Rouen. Sou extérieur n’avait
ul, se met­tant au milieu d’eux, leur dit :  » Je vous conseille de prendre courage, parce que nul d’entre vous ne mourra ; i
era fait comme il m’a été dit.  » Et, en attendant, je vous prie de prendre quelque nourriture pour vous soutenir, puisque, e
un de vous ne perdra un cheveu de sa tête.  » Après ces paroles, il prit du pain, rendit des actions de grâces à Dieu de­v
, tout frémit sur la terre et dans l’air ; Et le Pécheur fut seul qui prît un cœur de roche, Quand les rochers semblaient en
mort en 1592, est l’auteur des Essais. Philosophe sceptique, il avait pris pour devise : Que sais-je ? 1803. M. Sainte-Beuv
40 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
e notre recueil et les autres ; pour la première fois le xvie  siècle prend , dans un même volume, avant le xviie  siècle, la
s, mort en 1622, n’eût pas été loin de Calvin et de Montaigne, et eût pris sa place avant Henri IV. Nous avons évité ces dis
s de la France, celui de la grande édition de Molière, M. Moland, ont pris le parti d’adopter l’orthographe de nos jours, re
ur (racine augurium) = bonheur ; part = endroit, lieu ; — que rien se prend dans le sens de quelque chose, emploi qui s’est c
ent : je dy (je dis), je doy (je dois), je sen (je sens), je pren (je prends ) ; — du prétérit : je veys (je vis) ; — de l’impa
e mais (vere magis) = vraiment même, vraiment oui. Des adjectifs sont pris adverbialement, par exemple : doux, pour douceme
t du verbe avant le verbe (Dieu les hommes a sauvé ; courir je veux ; prenez votre livre et me laissez le mien ; pour ce faire
les fins draps de Rouen ; les louschets des balles de Limestre36, au pris d’elle, ne sont que bourre. De la peau seront fai
ces animaulx que voyez, voyre en ung membre que estimeriez inutille. Prenez moy ces cornes la, et les concassez ung peu avecq
vent le hasard d’un souvenir, d’une lecture, d’un mot lui suggère. Il prend sa pensée comme elle vient, récrit comme il pense
a pensée comme elle vient, récrit comme il pense ; le lecteur doit la prendre comme il l’écrit. Son livre « de bonne foy » nous
ces gentillesses ne servent que pour amuser le vulgaire, incapable de prendre la viande plus massive et plus ferme ; comme Afer
ranche, ne se fiant à ses ailes que pour une bien courte traverse, et prendre pied à chasque bout de champ, de peur que l’halei
seils, et leur attribuent les paroles convenables ; ils ont raison de prendre l’auctorité de regler nostre creance à la leur ;
ui donnez ? Comment a il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ? Les pieds dont il foule vos citez, d’où
e, non plus comme Montaigne, que sais-je ? mais je ne sais rien, et à prendre pour devise paix et peu. Il est un penseur, si or
force, non de la faire… Ne vault l’argument dont ils s’aydent, qu’ilz prennent les armes pour la cause de Dieu, car la cause de
s l’obeyssance à nostre jeune Roy : ne soyons si prompts et faciles à prendre et suyvre nouvelles opinions, chascung à sa mode
auvement de nos ames. Aultrement, s’il est loisible à ung chascung de prendre nouvelle religion à son plaisir, veoyez et prenez
i nostre vulgaire n’est si riche comme il pourra bien estre, et de là prendre occasion de la mespriser comme chose vile et de p
ust par ce moyen perdue, toutesfois aucuns en vouloient acheter à vil pris  : mais par ce que ce eust esté un descricment et
lé par une dernière blessure, en 1570, maréchal de France de 1573, il prit la plume en déposant l’épée, et enseigna Quand il
mmençay à crier : « Voiles-là en peur ! mes amys, voiles-là en peur ! Prenons -les au mot, affin qu’ilz ne s’en desdisent. Ce so
l en feust tué trente ou quarante ; et là, je feys ung peu altou pour prendre haleine. Puis retournay à l’artillerie gaignée, e
t aussi visité du roy, qui jura qu’il vangeroit sa blessure, et qu’il prît courage, et qu’il cognoistroit combien cela luy t
n’en trouveras aucun icy bas, d’autant que le monde et le ciel l’ont pris et l’ont porté ensepvelyr dans le sein de l’immor
a prou difficile de les desbourber… Il faut confesser que nous sommes pris , plus serfs et plus esclaves que les Chrestiens e
ts du monde ? Où sont les religieux estudiants aux couvents ? Ils ont pris les armes ; les voilà tous soldats débauchez. Où
on artificiel ; un roy déjà faict, non à faire, et n’en voulons point prendre le conseil des Espagnols, nos ennemis inveterez,
e, 1843-1835, et complétés par différentes publications postérieures) prend sa place à côté de César, de Louis XIV, de Frédér
Monsr de Batz, Ils m’ont entouré comme la beste, et croyent qu’on me prend aux filetz. Moy, je leur veulx passer à travers,
uyvre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains : envye qui ne prend gueres aux Roys, aux barbes grises et aux victori
desplore l’esloignement des fidèles amis : Armagnac pressa l’autre de prendre ce temps pour parler hardiment : ce conseil suivi
: voilà Monsieur chef de ceux qui ont gardé vostre berceau, et qui ne prennent pas à grand plaisir de travailler sous les auspic
peloit sa Dame ; S. Dominique la prédication, de laquelle son ordre à pris le nom. S. Grégoire-le-Grand se plaisoit à caress
t, je suis perdu, je suis ruyné ! Au voleur ! au larron ! au larron ! prenez -le ! arrestez tous ceux qui passent, fermez les p
nvoie en sa colère, et qu’ils sont les verges de sa fureur ». Mais ne prenez pas ici l’un pour l’autre : les verges ne piquent
s’étonnent de tout. Il y a des gens que la confiance et le désespoir prennent et laissent plusieurs fois en un même jour. Une s
rit qui se contente de peu, et non pas les occupations d’un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage, et qui n’est pa
on esprit, en dépit de sa roture mal déguisée sous la particule qu’on prenait en entrant à l’hôtel de Rambouillet297, le plus g
même jusqu’au petit Nau. Vous voyez comme l’amour est impérieux ; je prends un certain plaisir à en user de la sorte avec vou
lle trouve à découvert, toutes nos armes étant occupées ailleurs. Ils prennent d’abord la Capelle et le Câtelet. Ils attaquent e
eurs. Ils prennent d’abord la Capelle et le Câtelet. Ils attaquent et prennent Corbie presque en un même jour304. Les voilà maît
e qui leur est si importante, et ensuite nous la laissent attaquer et prendre par force à leur vue. Voilà où se sont terminées
tout l’effet qu’a produit cette grande et victorieuse armée a été de prendre Corbie pour la rendre, et pour la remettre entre
ois bastions et trois demi-lunes qu’elle n’avoit point. S’ils avoient pris encore dix autres de nos places avec un pareil su
médier à cette surprise. Quand les troupes que nous avions ici levées prirent la route de Picardie, ils disoient que c’étoient
nd ces troupes, dont on nous menaçoit se furent retirées, et que l’on prit dessein de bloquer Corbie, on condamna encore cet
’il surmonteroit toutes sortes de difficultés, et que celui qui avoit pris la Rochelle, malgré l’Océan, prendroit encore bie
difficultés, et que celui qui avoit pris la Rochelle, malgré l’Océan, prendroit encore bien Corbie, en dépit des pluies et de l’h
et trouvez bon que, dans l’abattement où vous met cette nouvelle, je prenne mon temps de dire ce que je pense. Je ne suis pas
l’hérésie, et que par un seul traité, comme par un coup de rets, il a pris trente ou quarante de ses villes pour une fois ;
qu’il ne soit venu à bout de ce dessein. Considérons quel chemin il a pris pour cela, quels ressorts il a fait jouer. Voyons
èlement dans toutes les autres choses ; que c’est elle qui lui a fait prendre des places, sans qu’il en eût jamais assiégé aupa
and on sut que les ennemis étoient entrés en Picardie, qu’ils avoient pris d’abord la Capelle, le Câtelet et Corbie ; et que
os faubourgs la fumée des villages qu’ils nous brûlent. Tout le monde prend l’alarme, et la capitale du royaume est en effroi
fournir aux frais de la guerre, à lever de l’argent et des hommes, à prendre des villes et à gagner des batailles, ne s’occupe
dans le livre du monde et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pris un jour résolution d’étudier aussi en moi-même, e
r ordre toutes leurs pensées : d’où vient que, s’ils avoient une fois pris la liberté de douter des principes qu’ils ont reç
u chemin commun, jamais ils ne pourroient tenir le sentier qu’il faut prendre pour aller plus droit, et demeureroient égarés to
vous connois ; mais vous n’aurez pas sujet de vous plaindre quand je prendrai le même droit sur vos ouvrages que vous avez pris
aindre quand je prendrai le même droit sur vos ouvrages que vous avez pris sur les miens. Si un volume d’Observations ne vou
u jusqu’à présent, il a été le seul dont l’éclat ait obligé l’envie à prendre la plume. Je me contente, pour toute apologie, de
ent pour Cinna. Si nous ne pouvons la renfermer dans ces deux heures, prenons -en quatre, six, dix : mais ne passons pas de beau
sort du théâtre afin de chercher un lieu écarté pour se tuer. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les prin
pense avoir quelque droit de dire la même chose de la comédie, et de prendre pour maxime que c’est par la seule considération
, il branle et nous quitte ; et, si nous le suivons, il échappe à nos prises , nous glisse et fuit d’une fuite éternelle. Rien
resque point au présent ; et, si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent
z combien les humeurs contredisantes sont incommodes et désagréables, prennent une route toute contraire, qui est de ne rien con
aussi désavantageuse pour le jugement ; car, comme les contredisants prennent pour vrai le contraire de ce qu’on leur dit, les
pour vrai le contraire de ce qu’on leur dit, les complaisans semblent prendre pour vrai tout ce qu’on leur dit ; et cette accou
Ceux qui choisissent bien sont ceux qui ont l’esprit juste ; ceux qui prennent le mauvais parti sont ceux qui ont l’esprit faux 
esprits faux qui n’ont presque aucun discernement de la vérité ; qui prennent toutes choses d’un mauvais biais ; qui se payent
e donner la peine de discerner les erreurs, les autres ne veulent pas prendre celle d’envisager la vérité avec le soin nécessai
nt assemblé ce jour-là de très-bon matin, et devant même que l’on eût pris les armes, apprit le mouvement par les cris d’une
qu’il seroit défendu à tous gens de guerre, sous peine de la vie, de prendre des commissions pareilles, et qu’il seroit inform
as d’opiniâtrer leurs pleurs, leurs plaintes et leurs soupirs ; elles prennent un personnage lugubre, et travaillent à persuader
faisant croire, autant qu’il est possible, que c’est de lui qu’on les prend . Il ne faut jamais rien dire avec un air d’autori
. Molière (1622-1678) Notice Jean-Baptiste Poquelin, qui prit au théâtre et immortalisa le nom de Molière, fils
es, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui
s sortes de choses, et que chacun ne soit pas juge du plaisir qu’il y prend  ? URANIE. J’ai remarqué une chose de ces messieur
e fait sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de rais
Cléonte, Lucile, Covielle, Nicole.   CLÉONTE. Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médit
eaucoup ; on tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre , et l’usage aujourd’hui semble en autoriser le vo
rs fragments historiques. Enfin, en répondant à Thomas Corneille, qui prenait le fauteuil académique de son frère, il a prononc
ur la gloire de la nation, former la langue françoise, afin qu’on vît prendre à nos discours un tour plus libre et plus vif, da
dans la mesure des vers, et plus libre encore d’une autre sorte, elle prenne un vol plus hardi dans la poësie ; toujours est-i
ne pouvons égaler nos propres idées ; tant celui qui nous a formés a pris soin de marquer son infinité ! (Discours de réc
met rien de rassis ni de modéré. Dans les âges suivans, on commence à prendre son pli, les passions s’appliquent à quelques obj
nfondre dans le néant. Ma vie est de quatre-vingts ans tout au plus ; prenons en cent : qu’il y a eu de temps où je n’étois pas
Si j’ôte le sommeil, les maladies, les inquiétudes de ma vie ; que je prenne maintenant tout le temps où j’ai eu quelques cont
un moment ; voilà ce qui me sépare du rien ; celui-là s’écoule, j’en prends un autre : ils se passent les uns après les autre
le cours de la vie des passions à ménager, nous avons des conseils à prendre , et nous avons des devoirs à ae-complir. En cela,
imant leurs saillies, et en modérant leurs violences ; des conseils à prendre , en se préservant et des erreurs qui les accompag
 : Memento, souvenez-vous, et pensez quelle résolution il convient de prendre à un homme qui doit mourir. Les exercices de la r
es obligations, les entasser avec joie les unes sur les autres, et en prendre jusqu’à s’accabler ; ou plutôt ne prendre aucune
unes sur les autres, et en prendre jusqu’à s’accabler ; ou plutôt ne prendre aucune de ces obligations en prenant les titres q
n sait fort bien que la hardiesse accompagnée de quelque bonheur peut prendre impunément l’ascendant partout. Mais il est quest
lorieux de la vertu militaire : conduites d’armées, sièges de places, prises de villes, passages de rivières, attaques hardies
ir une fois forcées par le mérite, le reste ne coûtoit plus rien ni à prendre ni à conserver. Je vous appelle à témoins de cett
ur humain ? L’inégalité de son humeur vous a-t-elle jamais obligés de prendre des mesures pour choisir les bons momens et pour
s bien différentes, mais qui ne sont nullement contraires, m’ont fait prendre la résolution d’adresser directement ce discours
ce », de ne pas « quitter les grandes et belles voies royales pour en prendre d’autres », et établit la suspicion légitime qui
out le monde. Aujourd’hui, je veux faire ce que vous m’ordonnerez, je prendrai M. Foucquet de votre main, tel que vous l’aurez a
e Majesté qu’il n’étoit orné de Votre Majesté même, avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Die
les particuliers. Car, à vrai dire, la douce habitude que les princes prennent à commander leur rend plus incommode toute sorte
des droits de votre couronne, du roi enfin et non pas du particulier, prenez hardiment l’élévation de cœur et d’esprit dont vo
que nous trouvons plutôt chacun en nous-même. Mais ce dégoût qui nous prend de nos propres raisonnemens n’est pas raisonnable
eneur de votre dépêche, c’est que le roi mon frère411 et ceux dont il prend conseil ne me connoissent pas encore bien, quand
ux dont il prend conseil ne me connoissent pas encore bien, quand ils prennent avec moi des voies de hauteur et d’une certaine f
nt à toute sorte de considérations, il y avoit de meilleurs chemins à prendre pour le chancelier, s’il vouloit parvenir à sa fi
et je doute que j’eusse pu me défendre : mais de la hauteur qu’il l’a pris , je crois que la première chose que je ferai sera
Madame de la Fayette, qui redoubla mes douleurs par la part qu’elle y prit . Elle étoit seule, et malade, et triste de la mor
à ce voyage, que pour moi j’en suis accablée. Je sais le ton que vous prenez , ma fille, je n’en ai point au-dessus du vôtre ;
vos raisons ; je veux tâcher de m’y soumettre à votre exemple, et je prendrai cette douleur, qui n’est pas médiocre, comme une
eu à mes pauvres sœurs, que je laisse avec un très bon livre424. J’ai pris congé de la belle prairie425 ; mon Agnès pleure q
ne se soumet jamais à celles des autres. Croyez-moi, ma chère fille, prenez un confesseur arrêté, laissez-vous conduire par l
e qu’il lui faut, mais c’est par esprit, et non par simplicité ; vous prenez de moi ce qui a rapport à vos inclinations, mais
Je serois trop longue si j’entrois dans le détail de tout ce que vous prenez ou laissez selon votre sentiment ; vous érigeant
t peut-être fait quelque réputation dans le monde ; mais, s’ils y ont pris garde, cette réputation n’a fait qu’étendre leur
ffarouchent lorsqu’on leur demande quelque éclaircissement, et qu’ils prennent même un air de fierté à la moindre opposition qu’
leurs propres paroles, sans aller fort loin, et ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes ; on en recevra peut-être quelque
u’il veut que vous fassiez, qui est d’être honnête et complaisant. Ne prenez point la piété par un certain sérieux triste, aus
spirituelles.) Lettre à Louis XIV475 La personne, Sire, qui prend la liberté de vous écrire cette lettre n’a aucun
êtes guère accoutumé à l’entendre. Les gens accoutumés à être flattés prennent aisément pour chagrin, pour âpreté et pour excès
ouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs
que dans les inégalités éternelles de votre humeur ; et vous vous en prenez sans cesse à vous du vide que tout ce qui vous en
périences ? Ils sont faits comme les oiseanx qui se laissent toujours prendre dans les mêmes filets, où l’on a déjà pris cent m
ui se laissent toujours prendre dans les mêmes filets, où l’on a déjà pris cent mille oiseaux de leur espèce. Il n’y a perso
n de se faire valoir ; mais combien d’autres n’auroient pas laissé de prendre encore un soin dont ou se charge si volontiers, e
un maintien de trouble et de compassion que celui de chacun sembloit prendre pour douleur. Elle disoit ou répondoit en passant
a première fois, et qui rentra aussitôt dans le cabinet. La princesse prit à sa toilette son écharpe et ses coiffes, debout
carrosse par le grand escalier. Comme elle sortoit de sa chambre, je pris mon temps pour aller chez Mme la duchesse d’Orléa
gnie. Mme la duchesse d’Orléans, qui n’en étoit pas moins importunée, prit une bougie et passa derrière sa chambre. J’allai
jets vifs et de choses si importantes, forme un plaisir à qui sait le prendre , qui, tout peu solide qu’il devient, est un des p
t-Évremond, dans le salon qu’ouvrit À Londres la duchesse de Mazarin, prit le petit collet et fut attaché en qualité d’histo
et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais donc, sans délibérer, prendre les voix et les suffrages. Il est temps de pronon
séricorde. Les voilà devant vous ! Ils vivront si vous continuez d’en prendre un soin charitable ; et, je vous le déclare devan
cessaire à l’État, son ambition étoit satisfaite ; il n’en auroit pas pris une autre. Le peuple, à toutes les paroles qu’il
le coadjuteur revint trouver la reine de la part du peuple, forcé de prendre cette commission, pour lui demander encore une fo
mps en temps en parlant ; ce sont de ces mauvaises habitudes que l’on prend d’ordinaire faute de contenance assurée. Il avoit
homme du monde le plus irrésolu ; cependant, quand il étoit pressé de prendre son parti, personne ne le prenoit ni mieux ni plu
rent à la porte de la ville pour nous mener chez le gouverneur : j’en pris un pour me conduire à la meilleure hôtellerie, et
haut d’une aune. Non, il n’y a personne qui, d’un peu loin, ne l’eût pris pour le dôme de quelque église avec un clocher de
evaux : mais je crois qu’il n’en vendra guère de la manière qu’il s’y prend  ; car il ne fait que jouer. — Joue-t-il gros jeu 
beau joueur, il ne me refusa rien, et me gagna tout, sars que j’eusse pris six trous en huit ou dix parties. Je lui demardai
u ! Vous voulez donc faire votre campagne à Lyon ? Apparemment vous y prenez goût. Et le gros marchand, vous l’avez dévalisé,
vant comprendre qu’on osât s’attaquer à lui, et croyant qu’on l’avoit pris pour un autre, il se tourna fièrement vers Menezè
ntenu. Je n’ai plus qu’à prier Dieu de tout mon cœur que le tout soit pris en aussi bonne part que je le donne ingénûment, e
e qui regarde les louanges de la vie rustique. C’est pour cela que je prends la liberté de vous indiquer un endroit de Saint-C
a science de leur état, cherchent à s’en venger par le plaisir qu’ils prennent à en médire. Nous savons qu’il est une science pe
avec les années, qui survit à tous les désirs du cœur humain, et qui prend de nouvelles forces dans la vieillesse513, ne lui
tant cette pensée, je me représentois qu’il étoit impossible qu’il le prît en mauvaise part, après l’avoir exigé de moi d’un
éanmoins, puisque vous m’avez recommandé d’être franc et sincère ; je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier discour
stre, un matin, s’étant levé à son ordinaire au point du jour, me fit prendre quelques papiers avec une écritoire, et me dit de
remettre les papiers dont j’étois chargé à l’endroit où je les avois pris . J’entrai dans un cabinet où nos deux secrétaires
ujet d’être chagrin, me dit l’un des deux ; Monseigneur, quelquefois, prend les choses de travers. Cela n’est que trop vrai,
rien recevoir depuis quinze mois qu’il étoit occupé par Son Éminence, prit un jour la liberté de lui représenter ses besoins
Santillane, me dit-il en me montrant un papier qu’il avoit à la main, prends cette ordonnance… » Je frémis à ce mot d’ordonnan
Voltaire (1694-1778) Notice François-Marie Arouet, qui prit le nom de Voltaire, naquit à Chatenay, près de Pa
orme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu l’esprit des bons artistes. On s’accout
; mais on retint Colombo quatre années ; soit qu’on craignit qu’il ne prît pour lui ce qu’il avait découvert, soit qu’on vou
it, et, quand on manquait de lois, son équité en faisait qu’on aurait prises pour celles de Zoroastre. C’est de lui que les na
s’occuper qu’à régler les mœurs. Est-ce donc le monde moral que vous prenez pour objet de vos spéculations ? Mais que vous vo
folie, à tous autres moralistes. Montez en chaire avec Bourdaloue, on prenez la plume avec la Bruyère, temps perdu : le monde
piquant que de nerf. « Il est l’homme aux considérations ; il faut le prendre au mot ; et considérer n’est pas nécessairement r
choses qui leur sont arrivées, et ils veulent que l’intérêt qu’ils y prennent les grossisse à vos yeux : ils ont tout fait, tou
nde, il cessa de parler. La conversation nous revint donc, et nous la prîmes . Un homme qui paroissoit assez chagrin commença p
. Lorsqu’il est de retour dans la Grèce, c’est comme malgré lui qu’il prend et détruit Thèbes ; campé auprès de leur ville, i
e passer de son commerce et de sa marine : Alexandre la détruisit. Il prit l’Égypte, que Darius avoit laissée dégarnie de tr
la conquête, tous les préjugés qui lui avoient servi à la faire ; il prit les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Per
les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Perses en leur faisant prendre les mœurs des Grecs : c’est ce qui fit qu’il marq
que l’union qui se fait des deux peuples par les mariages. Alexandre prit des femmes de la nation qu’il avoit vaincue : il
s de la nation qu’il avoit vaincue : il voulut que ceux de sa cour en prissent aussi ; le reste des Macédoniens suivit cet exemp
abond, laquais, scribe, professeur et copiste de musique, précepteur, prit à Paris, presque âgé de quarante ans, la plume la
ue sont-ils ? Les sujets de leurs commis, les valets de leurs valets. Prenez tout, usurpez tout, et puis versez l’argent à ple
a vertu, la Grèce abondoit en hommes vertueux. Mais où Jésus avoit-il pris chez les siens cette morale élevée et pure, dont
, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montmorency. Peut-être ne seront-ils pas de vot
. Peut-être ne seront-ils pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ; mais je suis sûr que
vec trop de sagacité, mais à les concevoir d’une manière utile, à les prendre dans le bon sens. Celui qui voit avec un microsco
ure a flétri sa vertu, et il a été offensé de ceux dont il ne pouvoit prendre de vengeance. Ses talens, son travail continuel,
 ; le génie et la vertu ne sont nulle part mieux peints ; l’on y peut prendre une teinture de l’histoire de la Grèce et même de
une ! Mais n’est-ce pas une folie que de vous conter tout cela, et de prendre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que j
s’éveille, et que cette femme fasse un pas de plus. Pigalle, mon ami, prends ton marteau, brise-moi cette association d’êtres
ature éclairée de la lumière de l’astre du jour… Hâte-toi de revenir. Prends le pinceau que tu viens de tremper dans la lumièr
ain s’il reconnoîtra cet éclopé pour le fils de la maison, ou s’il le prendra pour un gueux. Je ne sais quel effet cette courte
a façon ; en un mot, quand il a su que j’étois imprimé tout vif, il a pris la chose au tragique, et m’a fait ôter mon emploi
et grave ? Lui qui, au lieu de donner son riz à manger au serpent, en prend la peau, s’en enveloppe, et rampe avec autant d’a
e ce grand indécis de Bertrand, j’aille vous commenter l’Introïbo, et prendre avec lui le ton du Psalmiste, pour finir par chan
 ;       Oui : Je ne suis pas Caron ;       Non.   Cependant avant de prendre un dernier parti sur cet objet, je me réserve de
fréquens exemples. Sur ce point comme sur plusieurs autres, Virgile a pris Homère pour modèle ; car le poème épique n’est qu
a plus de précision dans ses dessins et de vigueur dans sa touche. Il prend ses sujets champêtres dans les environs de Rome,
s bras dépouillés de feuilles et immobiles. Comme un vieillard, il ne prend plus de part aux agitations qui l’environnent : i
firmer, ce vaisseau étoit dans le plus grand péril. Un autre habitant prit la parole et nous dit qu’il avoit traversé plusie
sur son cœur, et, levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux. Ô jour affreux ! hélas !
t. Lorsque l’ennemi s’avance, et qu’un homme, avant de vous inviter à prendre l’épée pour le repousser, vous engage à égorger f
me trouverez assez éloquent. Fragment du P. Bridaine Il avoit pris pour texte ce verset des psaumes : Annos æternos
ui vous ont rapproché d’autant du terme où la mort doit vous achever. Prenez -y donc garde ; l’éternité marque déjà sur votre f
discute. On ne l’écoute point ; il ne demande qu’à être entendu ; il prend l’accent de la pitié ; et peu à peu il expose ses
v. I, chap. 4.) Dupaty L’incendie « del Borgo » Le feu prit hier, pendant la nuit, dans la place de Saint-Pie
endant la nuit, dans la place de Saint-Pierre, à côté du Vatican ; il prit à l’heure où les vieillards et les enfans dorment
Ce n’est que lorsqu’il porte un ordre, et donne son petit conseil, ou prend quelque chose sur lui, qu’il met de l’eau dans so
Pensées Heureux celui qui, par le prix qu’il met et le goût qu’il prend aux plus petites choses, prolonge son enfance ! L
gnan ; comme Boileau, causer à Bâville avec Lamoignon ; comme Racine, prendre des notes sous Namur. Descartes et Montesquieu vo
ng du mât qui le supporte, proclama le silence des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leur ordonnâmes de nous conduire l
on fils. — Et mon cher petit Rodolphe, où est-il ? Qu’il vienne aussi prendre son mot. Tu ne peux pas me donner une plus douce
el tu ne peux aborder que sur une feuille de papier, c’est ton arche, prends -y garde… [II] 12 août 1804. …J’ai été enc
ment. La loyauté des Allemands ne leur permet rien de semblable ; ils prennent la grâce au pied de la lettre, ils considèrent le
rs avides de parler à leur tour ; de tout temps, enfin, ils ont su ne prendre du sentiment et de la pensée que ce qu’il en faut
eu d’en recevoir l’exemple. Le désir de paraître aimable conseille de prendre une expression de gaieté, quelle que soit la disp
s pour l’observateur, et l’on s’étonne toujours que l’amour-propre ne prenne pas la route si simple d’avouer naturellement le
e n’ai pas eu le temps de visiter. Vous sentez que ces ruines doivent prendre différents caractères, selon les souvenirs qui s’
ne doutons point que du temps du Sertorius les âmes pusillanimes qui prenaient leur bassesse pour de la raison ne trouvassent ri
l 1796). « Soldats, vous avez remporté en quinze jours six victoires, pris vingt et un drapeaux, cinquante-cinq pièces de ca
la triste humanité ! Elle réclame de tous côtés. L’Europe, qui avait pris les armes contre la république française, les a p
la diane ; un cri simultané de joie partit de tous les bivouacs ; on prit les armes et l’on se mit en marche. L’Empereur pr
se voient pour la première fois. Nous y serions encore si je n’eusse pris la parole. Messieurs, dis-je, il me semble, sauf
César l’entendait bien mieux, et aussi c’était un autre homme. Il ne prit point de titres usés, mais il fit de son nom un t
te marquerai-je encore ? J’ai un cheval enragé que mes canonniers ont pris . Il mord et rue à tout venant : grand dommage, ca
x voir la patrie de Proserpine, et savoir un peu pourquoi le diable a pris femme en ce pays-là. Je ne balance point, madame,
éfère Aréthuse à la fontaine des Innocents. Ce royaume que nous avons pris n’est pourtant pas à dédaigner : c’est bien, je v
ins de paysans s’attaquent aux vainqueurs de l’Europe. Quand ils nous prennent , ils nous brûlent le plus doucement qu’ils peuven
peuvent. On fait peu d’attention à cela : tant pis pour qui se laisse prendre . Chacun espère s’en tirer avec son fourgon plein,
nos gens, en désordre. On marche à l’aventure, on n’a souci de rien. Prendre des précautions, se garder, à quoi bon ? Depuis p
temps si les passages étaient libres, informé de la déconfiture, s’en prend aux villages voisins ; il y envoie un aide de cam
vêtit, et m’emplit une valise de beaux et bons effets, qui me furent pris huit jours après sur les hauteurs de Nicastro. Le
fait sans lui. Bien avant qu’il fût né, il était décidé que la Grèce prendrait l’Asie. Surtout gardez-vous, je vous prie, de le
; mais il est ainsi : Dieu les fatigue, Dieu leur déplaît ; ils l’ont pris en dégoût. Ils pourront supporter toutes les lois
patrie n’est point ici-bas ; l’homme vainement l’y cherche ; ce qu’il prend pour elle n’est qu’un gîte d’une nuit. Il s’en va
soi. Un autre la regarde aussi, et son âme s’émeut. Il s’approche, la prend dans ses bras, la porte en sa maison, la couche s
int Bernard et Bossuet, Jean-Baptiste-Henri Lacordaire, qui, en 1840, prit , avec la robe de dominicain, le nom de Dominique,
te que cette ville a été emportée d’assaut, que ce château-fort a été pris par ruse. Froissard met cela dans son récit, avec
u, de son temps, plus de place dans l’histoire d’Angleterre ; nul n’a pris tant de soin pour transmettre à la postérité sa p
ation importante, à laquelle le favori trop fameux d’un roi voisin769 prenait un grand intérêt. Cet homme, pour l’essayer en qu
s l’expérience que je vais vous indiquer, repartit Euler : Au lieu de prendre la description du monde dans les philosophes grec
la description du monde dans les philosophes grecs ou dans la Bible, prenez le monde des astronomes ; dévoilez le monde tel q
ieues : les nombres seraient trop grands, on ne les apprécierait pas. Prenez pour échelle la vitesse de la lumière ; dites qu’
rie privée du futur cardinal. Où donc l’illustre naturaliste avait-il pris des inclinations si vives pour Maury, des antipat
y par le tribunal révolutionnaire devait être exécutée. Il demanda et prit , coup sur coup, deux tasses de café à l’eau. Ces
âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi, qui ne savent où se prendre , et vont cherchant partout, sans le rencontrer nu
ait et ce que je ferais encore si j’avais à recommencer ma route ; je prendrais celle qui m’a conduit où je suis. Aveugle et souf
rnir quelque distraction aux esprits abattus et découragés, il envoya prendre processionnellement, dans l’église, la châsse qui
ut triste ; mais, sentant qu’il n’y avait plus de remède, il tâcha de prendre cœur de796 sa fortune. Il regarda patiemment les
ce de le laisser vivre. Cette grâce lui parut un peu mince, et il lui prit envie d’en aller solliciter d’autres auprès de ra
bout au milieu, et la multitude les entourait ; les décisions étaient prises en commun, et chaque homme donnait son avis, depu
pour obtenir de lui un subside qu’il n’osait exiger, Jacques se leva, prit un ton fier, et déclara nettement son droit absol
libre, parce qu’il avait encore les mœurs de la servitude. Ceux qu’il prit pour intendants l’asservirent de nouveau en procl
plaindre et murmurer. « Je vois ce qu’il vous faut, lui dit-il, et je prends sur moi de vous le donner. Je mélangerai les trad
de génie, et l’assemblée, éclairée ou raffermie, rendait des lois, ou prenait des résolutions magnanimes806. Fier de ses hautes
ntra, sans le chercher, le général en chef de l’armée d’Italie, et se prit pour lui d’un attachement passionné. Quel plus be
et peut-être n’avait-il pas ce qu’il fallait pour le faire. Il savait prendre de l’ascendant, mais il ne travaillait pas à le c
tragée des barbares, tentée des pharisiens qui essayent en vain de la prendre par ses paroles, elle résiste à tout en ce dernie
’avait rien fait que coudre et filer pour sa mère, comment elle avait pris sur elle de se faire homme, malgré les commandeme
uveau règne827 fut inauguré par des victoires. L’infanterie française prit pour la première fois sa place dans le monde par
qu’ils furent portés par terre à la bataille de Rocroy. Le soldat qui prit leur place, fut le soldat français, l’idéal du so
habile et vieux Mercy laisse emporter les lignes de Thionville, Condé prend Philipsbourg et Mayence, la position centrale du
e nouveau battu, et complètement, à Nordlingen (1645). En 1646, Condé prend Dunkerque, la clef de la Flandre et du détroit. E
oudroyé. Le plus petit oiseau fait honte ici au plus fort quadrupède. Prenez -moi un lion enchaîné dans un ballon, dit Toussene
, obscure chez les êtres inférieurs, chez l’oiseau claire et vive, de prendre à volonté sa force au foyer maternel, d’aspirer l
ntrer sans trop d’effort de hautes pensées, et sa modestie domestique prenait un caractère de grandeur morale : « Mon père, dit
mit, qu’on m’accuse ; on me voudrait autre que je ne suis. Qu’on s’en prenne au potier qui a façonné ainsi mon argile ! » Duci
nt sa part essentielle jusque sous l’agrément ; le tout était de bien prendre ses mesures et de combiner les doses ; les vrais
le type le plus parfait de l’amour paternel, il est naturel que je le prenne dans le livre divin qui a donné à tous les sentim
e, ce sont toujours les hommes qui sont en scène. De là leur intérêt. Prenez Brantôme, insouciant du bien et du mal ; l’Étoile
chaque soir ce qu’il a vu dans sa journée ; Montluc, Sully, Mornay ; prenez qui vous voudrez, enfin : partout les hommes ont
dénomination nouvelle. Nous sommes trop heureux que la postérité ait pris soin elle-même de distinguer par un mot si expres
rement résurrection. L’esprit français n’était pas resté inactif ; il prenait tous les jours de l’étendue et de la vigueur ; il
rche si incertaine, que le jour où il lui vint comme un guide pour le prendre par la main et le pousser en avant, telle fut sa
verait fanées dans ses premiers sermons ? Madame de Sévigné y avait pris , avec le goût pour le relevé, qui en était le bea
eusement à Rome un Français qu’à son air grave et recueilli on aurait pris pour un docteur de Sorbonne, mais dont l’œil noir
’Espagne, qui écoutent la savante parole de Titien. Van Eyck lui-même prend plaisir à l’entendre, lui le précurseur et le pèr
joues de quelques petits nuages roses. La neige diamantée scintille, prend des micas878 de marbre de Paros, et redouble de b
ongea son froid rayon sur la plaine glacée dont les parties éclairées prirent l’éclat de l’argent, tandis que les autres s’azur
la nouvelle qu’un convoi de marchands du sud, allant dans le Tell896, prenait par l’ouest pour éviter El-Aghouat. Chacun montai
tre l’homme et l’orateur. C’était un instrument d’enthousiasme qui ne prenait sa valeur et sa place que dans l’inspiration. Cet
s de canons et une d’obusiers. Une autre batterie, de même force, qui prenait en flanc les lignes françaises, restait encore ca
mbat. (Ibid., XXVII, § 14, 15.) Mort d’un homme de bien Je pris le rouleau, je le cachai sous mon habit, et je so
e de petits enfants qui montaient, leurs sabots à la main, pour venir prendre les leçons qu’il leur donnait jusque sur son lit
ées, de rues, de ponts, de places, de flèches, de clochers. Tout vous prenait aux yeux à la fois, le pignon taillé, la toiture
ployer sur deux rangs entre la chaussée de Genappe et Frischemont, et prendre leur place de bataille dans cette puissante deuxi
e camp Bernard leur porta l’ordre de l’empereur. Ney tira son épée et prit la tête. Les escadrons énormes s’ébranlèrent. Alo
Notice Xavier de Maistre, de Chambéry, d’abord officier sarde, prit du service dans l’armée russe. Comme son frère aî
ême ! mourir en personne ! c’est un peu fort. Et vous, messieurs, qui prenez ces réflexions pour du galimatias, apprenez que t
de terre pour gagner le Croisic, soit quelques vieux malades qui vont prendre les bains de mer, lesquels dans les roches de cet
le garde-chasse est un homme dangereux qui tuerait mon sénateur sans prendre votre avis. — Oh ! sire, dit-elle, si vous aviez
ys, reprit-il. — Mais il est innocent. — Enfant !… dit-il. Il sortit, prit mademoiselle de Cinq-Cygne par la main et l’emmen
ité annonça la présence de la vocératrice. Colomba embrassa la veuve, prit une de ses mains et demeura quelques minutes recu
en leur donnant des conseils. À mesure qu’elle improvisait, sa figure prenait une expression sublime ; son teint se colorait d’
rsari, vivre avec. Cf. La Fontaine, Fables, XI, 7. Depuis converser a pris en outre le sens de s’entretenir. 4. Solere, av
dit-il, estant jà fort avant au decours de mon aage, j’ai commencé à prendre en main livres latins, en quoy il m’est advenu un
der, de vereor ; garantir, de weren (haut allemand). 152. D’où lui a pris … ! 153. Courir sur vous. 154. Boucher, tueur de
… tollunur tin altum Ut lapsu graviore ruant. 162. Juvenilia se prend en ce sens. 163. 1re vérité : il y a un dieu et
gne, Messéniennes, I, 5 : … Elle (Jeanne d’Arc) baissa la tête Et se prit à pleurer. Boileau, Ép. I : Et le roi, que dit-
rit à pleurer. Boileau, Ép. I : Et le roi, que dit-il ! — Le Roi se prit à rire. 192. Montaigne écrit droict, Amyot dro
62). « Il faut voir dans Monluc le tableau de la bataille de Ver pour prendre une juste idée du soldat et de l’écrivain, de ce
st-à-dire : quelle perte ! 220. En 1577 Marguerite, sous prétexte de prendre les eaux de Spa, fit un voyage politique pour gag
ogie inconnue) est du moyen âge. Un acteur de l’hôtel de Bourgogne le prit comme nom de théâtre dans la farce et lui attacha
le de dada (Littré). 363. Mort le 1er octobre 1684. 364. Le Roi. Il prit ce titre après la mort du chancelier Séguier qui
n, in Quæst. Vet. Test., XV. 405. Particulier, rare. 406. Goût est pris dans le sens de jugement. 407. À propos de l’acq
les tragédies de Racine. (V. Boileau, Épître VII.) 419. Comédie se prend encore, non plus dans ce sens très général, mais
f. La Fontaine, VIII, 2 : Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent… — Verba, vultus, in crimen detorquens,
Carême, IVe dimanche, premier point. 450. Zénobie, reine de Palmyre, prit après la mort d’Odenat, son mari, le titre de Rei
ces discours sont des leçons sur les devoirs des magistrats, le mot a pris le sens général de réprimande. 513. L’avarice.
est (1760). 545. Malgré le tour, plaisant en deux ou trois mots, que prend cette lettre, le fond et le ton général en sont s
, au Louvre. Les autres suivirent à des intervalles irréguliers Elles prirent leur nom du Salon où elles se faisaient. 581. J.
nte-Beuve, Causeries du Lundi, t. VI). 593. Échantillon de ces notes prises au passage, qui sont comme des tons préparés sur
Paris qu’on n’avait pas besoin de s’en passer. (Note de l’auteur). On prend sur le fait, dans ce petit détail, la guerre que
ronné et sacré à Notre-Dame par Pie VII le 2 décembre. 692. Napoléon prit la couronne de fer (couronne d’Italie) le 26 mai
plus amusant. Commencez par l’Anabase ou la Retraite des Dix Mille ; prenez une carte de l’Asie, et suivez ces dix mille coqu
utour d’un pouvoir réparateur. Comme il insistait, le vieillard « lui prend fortement le bras, et lui dit : Général, aimez-vo
éré par les rigueurs de Ménédème, son père, le jeune Clinias est allé prendre du service en Asie. Le vieillard le pleure pendan
uire leur pain à son four. Il avait droit de colombier ; une rue en a pris son nom. 934. Hôpital des Lépreux. 935. Personn
ous une guérite en branchages, en terre ou en pierres. 972. Le roman prend son nom d’un village de la côte provençale.
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
ais eu de poésie dramatique, ni par conséquent de théâtre. Ce genre a pris naissance en Grèce, où il a succédé, dans les fêt
ibuait à Bacchus, plut à tous les spectateurs ; mais bientôt le poète prit des sujets étrangers à ce dieu, et cette tentativ
tion qui commence. Le jeune Joas, depuis l’instant où le grand prêtre prend la résolution de le couronner, est en danger de t
e le fait tragique ne s’accomplisse pas facilement en un jour : on le prend tout voisin de sa catastrophe ; et, commençât-il
uement par leur sagesse. Mais ce qu’il y a de mieux à faire, c’est de prendre les belles compositions dans les deux genres, et
as nécessaire de définir ce que c’est que l’intérêt, ni de dire qu’il prend sa source tantôt dans le cœur, tantôt dans l’espr
un commencement, un milieu et une fin. Ces trois parties de l’action prennent le nom d’exposition, de nœud ou d’intrigue, et de
ants divers combattus et s’irritant contre les obstacles, l’homme aux prises avec la fortune, la vertu couronnée au bord du to
lusieurs personnages périssent, comme dans Polyeucte, Britannicus, il prend le nom de catastrophe ; enfin, il est mixte, et l
e du premier acte. On ordonne un sacrifice aux faux dieux ; Polyeucte prend la résolution d’y aller, et y fait ce qu’il avait
ra l’empire : les alarmes cessent ; mais l’intérêt ou la curiosité en prend la place. Cinna, voyant la générosité d’Auguste,
e trois au plus ; encore dans ce dernier cas, s’en trouve-t-il un qui prend généralement peu de part à la conversation. 463.
et son style au niveau de ses personnages, et les moindres détails y prennent de la dignité. 469. L’action tragique est-elle né
. Les poètes peuvent et doivent même représenter l’homme vertueux aux prises avec l’infortune, parce que c’est une situation d
angage plus naturel que le poème lyrique et l’épopée ; et ils avaient pris pour la scène celui de leurs vers dont Je rythme
pathétique, plus il nous serait agréable, quelque moyen que l’on eût pris pour nous tromper et pour nous émouvoir, quand mê
et, en effet, on peut distinguer deux espèces d’opéra lyrique : l’un pris dans l’hypothèse du merveilleux, et l’autre rédui
aque personnage sur le théâtre. Il est souvent mélangé de comique, et prend quelquefois entièrement ce dernier caractère : on
ême les poètes non seulement négligent ce but, mais encore paraissent prendre à tâche de favoriser la licence et de flatter les
voles de la jeunesse ; un homme d’une condition ordinaire, qui voudra prendre le ton, les manières des grands seigneurs, et qui
de l’avare a pu lui faire oublier qu’il a déjà examiné deux mains, et prendre celle-ci pour la seconde. 518. Qu’est-ce que la c
e héroïque ? La comédie héroïque est celle dont les personnages sont pris d’un ordre supérieur, où l’on met sur la scène de
s danses, les acteurs s’expriment uniquement par des gestes, la pièce prend le nom de pantomime. On distingue encore la coméd
n face son fils emprunteur, les deux personnages qui les introduisent prennent soudain la fuite, et les deux acteurs, restés en
oit être généralement clair, simple, aisé et pur. Presque toujours il prendra le ton de la conversation polie, et jamais il ne
r les vices et les ridicules, il se distingue de celle-ci en ce qu’il prend ses sujets dans les petits événements de chaque j
criminelles et les plus funestes, s’attachant presque exclusivement à prendre pour ressort l’amour avec ses folies extravagante
42 (1854) Éléments de rhétorique française
t des rhéteurs, se proposant de former exclusivement des orateurs, ne prenaient guère leurs autorités que dans les écrivains anci
s fréquentes eurent commencé à former la société humaine, comment s’y prit -on pour assigner à chaque objet un nom qui lui fû
ion nouvelle ; mais très-souvent aussi ils trouvaient plus commode de prendre un mot déjà créé, dont la signification n’était p
ul mot ce qu’une périphrase pourrait rendre par deux ou trois termes, pris dans les autres parties du discours. Par exemple,
e droit commun dans presque toute la Gaule ; la plupart des habitants prirent des noms romains, et portèrent la toge ; des mari
de secours de l’italien déjà perfectionné, cependant elle n’avait pas pris encore une consistance régulière. François Ier ab
ils déterminent la qualité, et, au lieu de se décliner avec eux, ils prennent un signe qui marque le genre et le nombre, selon
de Quintilien. La méthode ou l’art nous enseigne comment on doit s’y prendre pour embrasser un sujet tout entier, et n’en lais
se de Troie, de ne point remonter à la naissance d’Hélène. Il ne faut prendre , parmi les faits qui ont précédé ou suivi, que ce
clat du jour succéderait à la profonde nuit, et les ténèbres épaisses prendraient tout à coup la place du plus beau jour. La réfrac
la conquête, tous les préjugés qui lui avaient servi à la faire ; il prît les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Per
les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Perses en leur faisant prendre les mœurs des Grecs. C’est ce qui fit qu’il marqu
questeurs de Férenlinum : l’une se jeta du haut d’un mur, l’autre fut pris et battu de verges. » Où sont, dans ce discours q
ieutenant, un jeune homme qui, pendant sou voyage, n’avait pas encore pris possession de sa dignité, il se faisait porter da
terre, réglée dans ses mouvements, ne s’élance pas en haut pour alter prendre leur place ; les animaux rampent dans les campagn
s particuliers pour en tirer une conclusion générale, le raisonnement prend le nom d’induction. Buffon veut prouver qu’il ne
rsqu’on vient à s’en approcher de près. » De l’exemple. Si l’on prend pour point de départ un ou plusieurs faits partic
à un peuple ou à un personnage dont le nom fait autorité, l’argument prend le nom d’‘exemple. J. J. Rousseau, voulant prouv
provinces que les rebelles tenaient presque toutes ; elle assiège et prend d’assaut en passant une place considérable qui s’
; et le destin ennemi t’a ôté tantôt le moyen, tantôt la pensée de la prendre .  » Depuis ce malheureux moment, tout alla visibl
ncore faut-il savoir ce que l’on veut dire ; et, quand même, avant de prendre la plume, on n’aurait pas encore arrêté tout son
lus modiques : il en est de même de nos pensées ; et, à l’âge où l’on prend des habitudes qui doivent durer toute la vie, on
ns qu’à ouvrir ce poëte pour y trouver un modèle de ce double mérite. Prenons , par exemple, ces paroles prononcées par Assuérus
tant sans audace, La plaintive Élégie, etc. Puis, voici comme il s’y prend pour passer de l’Élégie à la poésie lyrique : Il
ait jetée en vain, Et, faible, le tenait renversé sur son sein. Je le pris tout sanglant. En baignant son visage, Mes pleurs
pport caché, qui donne à la pensée un tour plus piquant. Cette figure prend le nom d’allusion. On dirait que pour plaire, i
ue objet pousse quelque désir, Il se ramène en soi n’ayant plus où se prendre , Et, monté sur le faîte, il aspire à descendre.
é ! ô néant ! ô mortels ignorants de leur destinées ! » Cette figure prend le nom d’exclamation. Il y en a encore un exemple
demandent. Si vous les refusiez, les arbres, les campagnes de Flandre prendraient la parole pour vous dire : « C’est ici que ce mod
s grandes douleurs qui égarent un moment la raison, un rire effrayant prend la place des larmes qui ne peuvent couler. Nous e
louange détournée qui se cache sous la forme d’un reproche, l’ironie prend le nom d’’astéisme, d’un mot grec qui signifie en
nom de Pierre Michaëloff, et non de Pierre Michaëlowitz, qu’il eût du prendre par rapport à son grand-père ; car, dans la langu
l’expression du sens. L’harmonie, considérée sous ce dernier rapport, prend le nom d’harmonie imitative. L’harmonie imitativ
es aboutissant au même point, concourt avec elles à former un membre. Prenons pour exemple cette stance de J. B. Rousseau : Si
. II.) .   De l’allégorie. Quand la métaphore se prolonge, elle prend le nom d’allégorie. La métaphore ne tombe que sur
l’un à l’autre et soit presque disposé à les confondre. Cette figure prend le nom de métonymie, d’un mot grec qui signifie c
fie changement de nom. Il y a plusieurs espèces de métonymies ; 1° On prend la cause pour l’effet, comme dans ce vers : Le t
de leurs mains est là pour ce qu’ils gagnaient en travaillant. 2° On prend l’effet pour la cause, comme lorsqu’on dit, en pa
agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Le pinceau est pris pour le peintre. Ainsi l’on dit une bonne lame, e
ureux Sévère, La vengeance à la main, l’œil ardent de colère. 5° On prend le contenant pour le contenu, comme lorsqu’on dit
industriels, les inventions nouvelles, les produits des manufactures prennent souvent le nom de l’inventeur ou du fabricant. On
que ou compréhension, il y a plusieurs espèces de synecdoques : 1° On prend une partie du tout pour le tout lui-même. Hippoly
pour cent vaisseaux, compter seize printemps pour seize années. 2° On prend le tout pour la partie, ce qui est fort rare, com
dit un castor pour désigner un chapeau fait de poils de castor. 3° On prend le nom du genre pour celui de l’espéce (l’espéce
secte, nom du genre, est mis pour l’araignée, espèce d’insecte. 4° On prend le nom de l’espéce pour celui du genre, comme lor
e pain, pour dire qu’il manque des choses nécessaires à la vie. 5° On prend le singulier pour le pluriel, comme dans ces vers
onstre sauvage, Qui mord en frémissant le sein de l’esclavage. 6° On prend également le pluriel pour le singulier, comme dan
même, on nomme la matière dont elle est faite. Le fer et se l’airain prennent pour les armes qui en sont faites. Ainsi, dans At
e, la suspension, etc. Quand la finesse s’applique au sentiment, elle prend le nom de délicatesse. Un trait délicat est une i
our nous. Il y aura dans Jupiter des astronomes qui, après avoir bien pris de la peine à composer des lunettes excellentes,
le où Aquilius a combattu ; et, comme les juges attentifs se laissent prendre à ces idées de gloire et de courage, il découvre
s puissiez modifier sans cesse vos arguments, jusqu’au moment où vous prendrez la parole. Alors les mots se présenteront d’autan
lein d’abandon ; le chagrin qui ne cherche point à inspirer la pitié, prend un ton grava, sombre, uniforme. » (Cicéron, de l’
emblée ; L’autre à ses doigts crochus parait avoir l’onglée. Celui-ci prend plaisir à montrer ses bras nus ; Celui-là fait se
aiter, prétendent souvent avoir peu de choses à dire, et ne savent où prendre des matériaux pour remplir le cadre qui leur est
à leurs livres. Quand on peint ce que l’on a vu soi-même, le langage prend quelque chose de naturel et de vivant, tandis qu’
larté et l’intérêt du récit. L’ordre une fois bien déterminé, on peut prendre la plume : on s’occupe alors du style, qui doit ê
le de la bataille, le prince avait dormi tranquille. Aussitôt qu’il a pris place à la tête de l’armée, il porte la terreur d
s les plus grandes circonstances, dès qu’il y a du danger, le courage prend sa place ; dès que les hommes ont peur, ils cesse
ixième, qui était enchaîné. Oswald détache ses fers et veut lui faire prendre , pour échapper, les mêmes moyens qu’à ses compagn
aut pourtant partager quelque chose avec ses amis ; c’est mal fait de prendre ainsi pour soi seul tous les périls. — Tirez-moi
nt d’obscurité favorisa leur fuite, et tous les deux en hâte allèrent prendre des chevaux à la poste. » (Madame de Staël, Corin
nnotière. Colin admira l’habit, et ne fut point jaloux ; mais Jeannot prit un air de supériorité qui affligea Colin. Dès ce
r voulait que son fils apprît le latin, madame ne le voulait pas. Ils prirent pour arbitre un auteur qui était célèbre alors pa
tin ! Je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m’en a pris  : il est clair qu’on parle beaucoup mieux sa lang
ncipes posés, nous offrirons à nos lecteurs trois modèles de discours pris dans les trois genres que nous avons définis au c
s bien différentes, mais qui ne sont nullement contraires, m’ont fait prendre la résolution d’adresser directement ce discours
ivine, avant qu’elle eût revêtu le manteau royal ; avant, qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Die
éderont aisément ; l’expression se présentera sans peine, et le style prendra naturellement la couleur du sujet. Buffon indique
t mal ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui
lles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume ; il sentira le point de maturité de la
ession ; tout s’animera de plus en plus, le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi pl
e continue, dont chaque point représente une idée ; et lorsqu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement su
ui peut forcer l’homme le plus obscur, le citoyen le plus paisible, à prendre la parole en présence d’un auditoire plus ou moin
fait point de l’art oratoire son étude accoutumée se trouve obligé de prendre la parole dans un conseil, dans un tribunal, ou d
, pour ainsi dire, son âme sur ses lèvres. Les orateurs de profession prennent quelquefois la honteuse habitude de dire le contr
ublic qu’une fois par hasard, serait expose à dépasser à mesure, et à prendre l’emphase pour la noblesse, ou l’exagération pour
ivre ; bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains : envie qui ne prend guéres aux roys, aux barbes grises et aux victori
je mérite qu’il se souvienne de moi, par l’intérêt que j’ai toujours pris à sa fortune. — Eh ! madame, reprit le conseiller
z insupportable si vous ne devenez humble. Le ton d’autorité que vous prenez ne convient point. « Vous croyez-vous un personna
a ville voisine s’étonnaient un peu de ces manières nouvelles, et les prenaient pour de la pédanterie, tandis qu’il n’y avait dan
ible, et il y a beaucoup d’occasions où il est juste et convenable de prendre la parole. Un silence approbateur finirait par co
onviction réelle. La société n’est point un théâtre, où chacun puisse prendre le rôle qui lui convient. Il faut aussi être d’ac
s pour l’observateur, et l’on s’étonne toujours que l’amour-propre ne prenne pas la route si simple d’avouer naturellement le
s sans motif et sans résultat. Après une conversation à laquelle on a pris une large part, on se sent la tête vide et fatigu
à point de confusion, point de rivalité : la parole est à qui veut la prendre  ; mais jamais la conversation ne languit, parce q
 XIV, désignait un homme d’un esprit aimable et cultivé, commençait à prendre en mauvaise part à l’époque ou Voltaire écrivait.
43 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
c’est l’ânonnement ridicule qui, dans la bouche de tous nos écoliers, prend le nom de récitation des leçons ; il est impossib
ral le sujet du morceau et de s’en pénétrer assez profondément pour y prendre un véritable intérêt ; l’attention produit une so
avec profusion dans ses tableaux et dans ses expressions ; mettre aux prises le ciel avec la terre, et les passions avec elles
urparlers. Ils duraient encore lorsqu’on apprit que les Goths avaient pris l’offensive, et que le sang coulait déjà à l’aile
gauche, en tête et en queue, ne savaient où faire face ni à qui s’en prendre . La chaleur était étouffante ; tout à coup, comme
utour, à leurs corselets de fer, à leurs boucliers blancs, on les eût pris pour des fantômes ou pour ces figures bizarres qu
s les documents originaux du second siècle, des rois mérovingiens. Je prends pour exemple le plus important de tous, la loi de
ur roi, captif et enchaîné par les infidèles, c’est encore lui qu’ils prennent pour juge. Poussé deux fois par l’amour du Christ
emarqua de fort bonne heure la force et la vivacité de son esprit. Il prenait d’ordinaire très bien son parti. Il était homme d
s traits chéris se présente à nos yeux ; Pour nous faire plaisir il a pris sa figure ; Aussi je n’ai pas peur… Oh ! non, je
de vous la rendre. — Quoi ! tant de peine ! ô ciel ! vous avez pu la prendre , Et vous-même !… » Il reçoit leurs respects, leur
Le Sueur fut peut-être le seul des élèves de Vouet qui refusa de prendre feu pour son maître et de s’associer au système d
ontrainte n’avait fait que comprimer. Le Sueur se sentait revivre, il prenait possession de lui-même, sa nature se dégageait de
 ;            Là, des Muses harmonieuses            Le chœur brillant prend son essor ; Vénus conduit aussi sur ces rives heu
insulter l’espérance, Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me t
nce, Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me taire. Mon aile me
es bois toujours verts S’iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers
révention s’affaiblit, et où l’opinion, qui gouverne tout, commence à prendre ses droits. Quand on jette la vue sur l’inutilité
ide ; La caille voyageuse et le lièvre timide Viennent étourdiment se prendre dans ses rets. Ô peines de l’amour ! ô tourments 
lant Je corrige le feu trop rapide ou trop lent. Chaque fois que j’ai pris mes pincettes fidèles, Partent en pétillant des m
le peut, et semble par-là reprocher à son maître le peu de soin qu’on prend de lui ; car il ne se vautre pas, comme le cheval
ésirs, alors toutes ses beautés se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de l’expression, son aigrette s’agite sur sa tête
joue en mille manières, se perd et se reproduit sans cesse, et semble prendre un nouvel éclat plus doux et plus moelleux, de no
t de beaucoup la poitrine ; et, s’il change d’attitude, c’est pour en prendre une encore plus contrainte en se mettant en mouve
vertus sont ordinairement accompagnées du dégoût de la vie. Lorsqu’on prend un héron, on peut le garder quinze jours sans lui
nd un héron, on peut le garder quinze jours sans lui voir chercher ni prendre aucune nourriture ; il rejette même celle qu’on t
, et avec d’autant plus d’acharnement qu’on lui résiste moins, car il prend des précautions avec les animaux qui peuvent se d
ngtemps épouvanté, qu’on peut ou le tuer sans qu’il se défende, ou le prendre vivant sans qu’il résiste ; on peut lui mettre un
nt aux portées. Lorsqu’il veut sortir du bois, jamais il ne manque de prendre le vent ; il s’arrête sur la lisière, évente de t
ger leur chant, et surtout pour en jouir. Si l’on met un jeune pinson pris au nid sous la leçon d’un serin, d’un rossignol,
nels de la vie civile ; sans lequel on ne peut naître ni mourir ; qui prend l’homme au sein de sa mère et ne le laisse qu’à l
s livres, société morte du solitaire. Le soir, quand le marguillier a pris les clefs de l’église ; quand l’angelus a tinté d
es triomphes ; on ne met qu’après les batailles gagnées et les villes prises  ; qui était rempli de gloire et de modestie ; on
e rapportent qu’à cet indigne objet. Personne ne s’y trompe, et il ne prend aucun soin de dérober aux yeux du public le misér
a passion de l’avarice, l’avare ne se la cache qu’à lui-même. Loin de prendre des précautions pour la dérober aux yeux du publi
nt en des étonnements dont je ne puis revenir. La voix de la nature a pris un tel empire sur moi que je parviens rarement à
use me paraissait plutôt occasionnée par un combat d’animaux, mis aux prises accidentellement, mais dont la lutte en se prolon
ent de tristesse s’empare de l’imagination en entrant dans Venise. On prend congé de la végétation ; tous les animaux sont ba
urs devinrent plus massifs, les profondeurs plus mystérieuses. Venise prit l’aspect d’une flotte immense, puis d’un bois de
des allégories dans vos poèmes. Où en eussiez-vous été si on les eût pris au pied de la lettre ? Homère. Hé bien ! ce n’eût
allégoriques, il eût bien pu arriver que la plupart des gens auraient pris la fable comme une chose qui n’eût point trop été
chyle). Les deux Sosie MERCURE30, SOSIE. Mercure.          De prendre le nom de Sosie Qui te donne, dis-moi, cette témé
de Sosie Qui te donne, dis-moi, cette témérité ? Sosie. Moi, je ne le prends point, je l’ai toujours porté. Mercure. Ô le mens
accord ; Mais tant que je le suis, je te garantis mort          Si tu prends cette fantaisie. Molière. Hippolyte à Thésée
udra, pour dormir, te passer de couchette ; Adieu lits et tapis ! Qui prendra la navette Du jour où l’on verra l’or abonder pou
je meurs si j’attends. Songez-y ; je vous laisse, et je viendrai vous prendre Pour vous mener au temple où ce fils doit m’atten
ux donner. Non, je ne serai point complice de ses crimes : Qu’il nous prenne s’il veut pour dernières victimes. Tous mes resse
fit chercher Achille ou plutôt le trépas, Il demanda son fils, et le prit dans ses bras32 : « Chère épouse, dit-il en essuy
e objet pousse quelque désir, Il se ramène en soi, n’ayant plus où se prendre , Et, monté sur le faite, il aspire à descendre. J
lieu d’Agrippe et de Mécène, Pour résoudre ce point avec eux débattu, Prenez sur mon esprit le pouvoir qu’ils ont eu. Ne consi
s repris par le duc de Guise sur les Anglais, voilà ce même duc qui a pris Thionville pour couvrir Metz. Mon fils gouverne m
l’intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier ; aussi bien vous mêlez-v
e gens à table ? Harpagon. Nous serons huit ou dix ; mais il ne faut prendre que huit. Quand il y a à manger pour huit, il y e
disais « Phidonide, » C’est-à-dire : « Économe. » Et déjà le conflit Prenait un tour fâcheux, quand par un trait d’esprit, Pou
che grossière ? » — Soins perdus ! Vain espoir ! La rage du cheval Le prit dès le bas âge et mit ma bourse à mal. Fallex (
ebout ou assis on peut donner un mauvais jugement ; et qu’enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l’approbation d
autres en jugent par la bonne façon d’en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n’avoir ni prévention aveugle,
un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils att
que vous êtes d’habiles gens. Le marquis. Parbleu ! chevalier, tu le prends là… Dorante. Mon Dieu ! marquis, ce n’est pas à t
ra : Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. Un juge, l’an passé, me prit à son service ; Il m’avait fait venir d’Amiens po
de cet assemblage monstrueux. Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit
une assemblée ignorante, furieuse, qui, par son mode électoral, avait pris soin d’empêcher que des choix nationaux n’en reno
d’obtenir leur grâce, poussé par son bon naturel, il sut si bien s’y prendre , que, par un effort de la générosité la plus extr
rsonne ne se présente, dit-il, pour dresser l’échafaud ; eh bien ! je prends sur moi ce soin. Il n’y a point de bourreau ! j’e
a pauvre Cassandre         Ouvrait la bouche seulement.         Il en prit aux uns comme aux autres : Maint oisillon se vit
a naïveté, Lui dit : « Je veux vous mettre aujourd’hui sur le trône ; Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin,       Pour
au guet ; et la nuit,       Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre homme S’en courut ch
ndu, Voit un pigeon auprès : cela lui donne envie ; Il y vole, il est pris  : ce blé couvrait d’un lacs           Les menteur
par cette aventure ; Mais un fripon d’enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et du coup tua plus d’à moitié        
nt beaucoup de ressemblance de corps et de visage avec ce roi, il est pris pour lui, et reconnu en cette qualité par tout ce
en cette qualité par tout ce peuple. D’abord il ne savait quel parti prendre  : mais il résolut enfin de se prêter à sa bonne f
e jette sur les armes plus ou moins perfectionnées qu’il a imaginées, prend un bois à l’extrémité duquel il place une pierre
semble que le ciel par sa vaste puissance, Par sa bonté surtout, m’a pris sous sa défense. Je vois par le bonheur tout ce m
artout dans l’univers voit la Divinité : L’humble vertu le charme, il prend en main sa lyre, Et plein de l’Eternel, il la cha
té de la parole et de la poésie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour leur propre mesure ; ils estiment
une contenance hors d’eux-mêmes et un autre esprit que le leur ; ils prennent des tons et des manières au hasard, sans considér
ginaux, parce qu’ils avaient à peu près le même génie que ceux qu’ils prenaient pour modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur p
le qu’il faut du génie pour bien imiter, et même un génie étendu pour prendre divers caractères ; tant s’en faut que l’imaginat
vit de fiction. Là, pour nous enchanter, tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage, Chaque v
on pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez ; et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre plus sages, pour t
faisant croire, autant qu’il est possible, que c’est de lui qu’on les prend . Il ne faut jamais rien dire avec un air d’autori
ison ayant un salon, quand elle voit un de ces diseurs de rien prêt à prendre la parole ? Comme elle l’interrompt à propos ! Co
s pratiquer cet usage. Mon imitation n’est point un esclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours et les lois Que nos maît
ce ; le génie et la vertu ne sont nulle part mieux peints ; on y peut prendre une teinture de l’histoire de la Grèce et même de
une ! Mais n’est-ce pas une folie que de vous conter tout cela, et de prendre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que j
a forme n’est pas autre chose que le vêtement le plus transparent que prend la pensée pour paraître le plus possible telle qu
rire de lui-même ; Ainsi l’oiseau léger, crédule et curieux, Vient se prendre au miroir qui le montre à ses yeux. Delille.
ons le Christ, le Christ sauveur, le Christ libérateur, le Christ qui prend pitié des pauvres, des faibles et des misérables.
uffrances inexprimables. Toutefois, je voudrais que mon cher comte ne prit aux événements que cette sorte de part que, dans
enseignement pratique, songer moins à conduire l’esprit que le cœur, prendre plus de souci de la morale que de l’esthétique. C
vir Dieu. Mais on ne se contentait point de les élever à la piété, on prenait aussi un très grand soin de leur former l’esprit
ionnément votre tout dévoué. Balzac. Éducation littéraire Je pris certain auteur80 autrefois pour mon maître : Il p
à l’Académie, afin que cela m’amuse. Hier, comme j’en revenais, il me prit au milieu de la rue du Chantre une si grande faib
vertis que je vous fatiguerai beaucoup au sujet de ce fils galérien ; prenez courage, et armez-vous de patience. Mme de de Si
et qui ajoutez ce triomphe aux insultes des fanatiques ? Cela me fait prendre le monde en horreur avec justice ; j’en suis heur
a Grèce qui avaient le plus de réputation pour les sciences, et ils y prirent des leçons des plus excellents maîtres. Enfin ils
ous détachant de plus en plus de l’amour des choses de la terre. Nous prenions pour conducteur et pour guide la parole de Dieu.
s souviens-toi des maux que dut souffrir ta mère,               Et tu prendras pitié de moi. La fille de Jaïr à ta voix fut sauv
Qui se puisse tenir d’admirer ce qui brille ? Non : les vouloir, les prendre , et ne plus les lâcher, C’est ce que fit Elvire ;
je fis en sorte, Elvire, que ta main ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à
e le plus bel habit du monde, que monsieur le duc de Guise lui-même a pris la peine de commander. — Donne-le donc, bourreau 
it-il. J’étais à une demi-lieue de Calais hier au matin, et je voulus prendre le long de la mer pour faire plus de diligence ;
de. Le pauvre petit Sedaine, resté seul avec son plus jeune frère, le prend par la main et se met en route pour Paris. Sa mèr
agnons les maçons dormaient couchés sur la poitrine dans le gazon, il prenait ses chers livres et pensait à l’écart. A. de Vi
il insistait, Ducis, avec une originalité toute shakespearienne, lui prend fortement le bras, et lui dit : « Général, aimez-
sang d’un héros, Fils de mon frère, approche et sois leur capitaine ; Prends , revêts mon armure, et siège à mon côté. Et vous,
on, qui n’a trouvé rien de sûr que son doute, De peur de s’égarer, ne prend aucune route ; Insensible à la vie, insensible à
ant qu’elles sont vertes et crues, demeurent attachées à l’arbre pour prendre leur maturité : elles se détachent d’elles-mêmes
ner. Ceux qui trouvent que les animaux ont de la raison, parce qu’ils prennent pour se nourrir et se bien porter les moyens conv
ar la création absolument n’appartient qu’à Dieu. Où le génie peut-il prendre les éléments sur lesquels il travaille, sinon dan
irrésistible besoin de le voir réalisé et vivant. Pour cela, le génie prend dans la nature tous les matériaux qui le peuvent
et de la soif inassouvie des plaisirs vulgaires ? Nous pouvons ainsi prendre notre mesure. Savoir au vrai pourquoi l’on est tr
et il ajoute qu’elle fasse diète. « Ma vue s’affaiblit, dit Irène : — Prenez des lunettes, dit Esculape. — Je m’affaiblis moi-
le Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, e
uiète pas, toute chose a sa voie, Ne t’inquiète pas du chemin qu’elle prend  ! Il n’est rien ici-bas qui ne trouve sa pente ;
les. (Michel Lévy édit.) 29. Poésies. (Michel Lévy édit.) 30. Il a pris les traits de Sosie pour accompagner Jupiter qui
t.) 30. Il a pris les traits de Sosie pour accompagner Jupiter qui a pris les traits d’Amphytrion. 31. Études antiques. (
ion du latin pectus, animum. 49. Terme de fauconnerie qui signifie «  prendre dans ses serres ». 50. Qui n’ont que l’air ou l’
44 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
osés de 1881 à 1885, par la Faculté des lettres de Paris, aurait fait prendre à ce volume une étendue que nous ne voulions pas
uit au Palais contre la comédie des Plaideurs. Le président Lamoignon prend la défense de Racine, et montre qu’on peut rire d
toutes les splendeurs de sa langue de génie. S’il ne convient pas de prendre à la lettre ce titre de « père de la poésie épiqu
ostérité. Puisque telles sont généralement les conditions où l’épopée prend naissance, puisqu’elle constitue un genre instinc
l’on ne peut établir que tous les poètes épiques postérieurs l’aient pris pour modèle, dans quel sens a-t-on pu dire qu’il
e avec eux les malheurs qui les menacent, auquel cas le chant lyrique prend habituellement le nom de κομμός. On m’a dit qu’au
pensées qu’elle exprime se développent avec une abondance sans égale. Prenons comme exemple le genre dramatique ; nous voyons s
tré et fécondé la pensée latine, un peu lourde et lente à s’éveiller. Prenons comme exemple les progrès du théâtre à Rome : tan
nt pas les poètes seuls qui firent la gloire de ce siècle. L’histoire prend avec Hérodote un caractère littéraire ; les Ancie
du temps : res non verba, telle pourrait être sa devise ; les Romains prennent bien leur temps vraiment, de limer des vers ! qu’
. II). … admissus circum præcordia ludit (Perse, Sat. I, 117). Il a pris soin, dans plus d’un passage, de se caractériser
siasme que de goût, plus de ferveur érudite que de génie poétique, et prit trop souvent l’imitation pour de l’inspiration. M
rs 1629, que la seconde académie qui devait être l’Académie française prit naissance dans la maison de Conrart ; voici à que
le succès de sa mission. L’Académie rédigea elle-même ses statuts et prit le titre d’Académie française, tandis qu’auparava
s », dit Fénelon ; ce fut lui qui, après la mort de Richelieu (1642), prit la société, dont il était membre, sous sa haute p
fin succéder à la latine, comme la latine succéda à la grecque, si on prenait plus de soin qu’on n’avait fait jusqu’ici de l’él
s, on n’abuse plus comme autrefois de l’esprit et de la parole ; on a pris un genre d’écrire plus simple, plus naturel, plus
la persuasion, il ne suffit pas de l’éclat et de la force, des idées prises en elles-mêmes ; tout dépend du caractère et des
a race qu’elle maudit ; ou au contraire, il nous rappelle la part que prend Vénus, mère d’Énée, à l’accomplissement des desti
son fils sont un tableau flatteur de l’avenir de Rome ; le poète y a pris occasion pour adresser indirectement à Auguste un
s dénoncer, on sent que ces personnages sont réels et que l’artiste a pris la nature sur le fait. Non, Tacite ne calomnie pa
e (1635), son début dans la tragédie, et Cinna (1640) ; au second, il prit le sujet de la Mort de Pompée (1643), Tite-Live l
re de Justin. Peu versé dans la langue et la littérature grecques, il prit néanmoins à Appien sa Rodogune (1644), à Plutarqu
guère que déplorer ses malheurs et ceux de ses proches, sans vouloir prendre aucun parti ; mais ses plaintes sont souvent bien
ent encore invoquer le roi Tullus en faveur d’Horace, elle supplie de prendre sa vie, inutile et chancelante, en échange de cel
taire ; il eût voulu qu’on cédât enfin à tant d’instances et qu’on la prît au mot. C’est une justice un peu sommaire, et nou
avec des sujets qui n’avaient fourni jamais que des œuvres médiocres. Prenons quelques exemples. Ésope, dont les fables nous so
ssayés dans ce genre, qu’il s’est, pour ainsi dire, approprié ! Qu’on prenne le Chêne et le Roseau, et qu’on le compare à la f
miroir. La Fontaine fait même de la comédie de caractères. On peut en prendre comme preuve les traits constants et toujours ana
r la Renaissance, et l’on ne concevait pas qu’on pût rien écrire sans prendre pour modèles les chefs-d’œuvre qu’elle avait brus
Racine a puisées à la source grecque. À la littérature latine, il ne prit que deux de ses pièces. L’une, Britannicus (1669)
our ainsi dire, d’abnégation ; elle écoute plus volontiers qu’elle ne prend la parole, à moins que ce ne soit pour défendre u
, s’enferme dans son ataraxie, se pique d’un « flegme philosophe » et prend , sans se chagriner, les humains comme ils sont ;
tracer les figures d’Alceste, d’Harpagon, de Tartuffe, n’ont pas été pris à une autre source que ceux avec lesquels il a pe
sieurs synonymes pour un seul objet ; 3º Créer des mots composés ; 4º Prendre aux étrangers les mots qui nous manquent ; 5º Enf
succéderont aisément, et la chaleur naîtra de ce plaisir : les objets prendront de la couleur, et le sentiment, se joignant à la
les idées légères, déliées, « qui comme la feuille de métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. » Cette
sidérable ; la cour de l’Incomparable Arthénice semble en effet avoir pris avant tout souci d’adoucir et de polir, non seule
raire, le respect d’eux-mêmes et de leur talent ; les gentilshommes y prennent le goût des choses de l’esprit, et les lettrés le
e, nous représente les scènes ou les incidents de la vie quotidienne, prend ses personnages un peu partout et vise à nous div
i les matières de développement, on néglige de bonnes choses, et l’on prend ce qu’il fallait laisser en son lieu. Au contrair
cientes et quelquefois même voulues, puisque, disait l’un d’eux, il «  prenait son bien partout où il le trouvait ». [35] (
ique que La Bruyère accuse d’affaiblir les émotions littéraires, nous prendrons contre lui sa défense. Au contraire, s’il condamn
ant son approche, laissèrent vide la partie de l’enceinte où il avait pris place, et Cicéron, indigné de son audace, prit la
l’enceinte où il avait pris place, et Cicéron, indigné de son audace, prit la parole pour dévoiler ses complots. II. — « Il
me semble, en effet, que jamais le devoir et la passion n’ont été aux prises d’une façon plus dramatique ; et, d’ailleurs, com
eu, sur le point de mourir, écrit à Louis XIII pour lui conseiller de prendre Mazarin comme premier ministre. Développement.
nistre que votre auguste choix désignera pour mon successeur sera aux prises avec de rudes et nombreux adversaires, et aura, j
crois pouvoir vous l’indiquer, Sire, et je vous prie de vouloir bien prendre en considération l’éloge que j’ose vous faire de
mme, permettez-moi devons le dire en toute sincérité, qu’il vous faut prendre pour diriger votre conseil. Et je ne m’attarderai
sujet ; car enfin quel mal vous faisaient mes vers pour que vous ayez pris tant de soin d’en médire et de couvrir leur auteu
j’ai biffées dans vos œuvres ? Ronsard. — Oui, je sais que vous avez pris la peine d’en rayer de votre main un exemplaire t
cheteurs. Malherbe — Mon Dieu, c’est là une boutade qu’on ne saurait prendre à la lettre, et je ne me suis servi d’une express
mé à plaisir ; et pourtant, du peu que monsieur de La Fontaine leur a pris , à savoir quelques sujets dont parfois le titre s
situations, des choses et non des mots. Son style original et coloré prend aisément tous les tons, s’adapte à tous les carac
voquer l’édit de Nantes. Plan. — Il s’excusera de la liberté qu’il prend de donner des conseils au grand roi après en avoi
ance des assiégés, si les états généraux des sept provinces n’avaient pris une résolution hardie. Ils envoyèrent contre nous
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
antes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends
jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit
Ah ! j’expire ! ô douleurs2 ! — Tiens, mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage ; Sa chaleur te rendra ta force et to
ois retours du soleil, Sans connaître Cérès, ni tes yeux le sommeil ! Prends , mon fils, laisse-toi fléchir à ma prière ; C’est
ginaux, parce qu’ils avaient à peu près le même génie que ceux qu’ils prenaient pour modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur p
le qu’il faut du génie pour bien imiter, et même un génie étendu pour prendre divers caractères ; tant s’en faut que l’imaginat
s pratiquer cet usage. Mon imitation n’est point un esclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maî
46 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
(Éd. Blanchemain, t. Ve, p. 349.) III. Malherbe Le poète qui prit pour tâche et pour rôle de « réparer » (c’est le
et mère, toi et moi, chair et cher, puissance et innocence, grand et prend , conquérant et apparent. Il apprécie et demande l
ères en 1521, soldat et vaillant soldat, à Pavie, où il fut blessé et pris . — Rendu à la liberté, commença pour lui, en 1526
Saillit dehors sa caverne et son siege5, Dont (par malheur) se trouva pris au piege Et fut lié contre un ferme posteau.     
grosse apostume18 : Si19 se leva plus tost que de coustume, Et me va prendre en tapinoys20 icelle ; Puis la vous mist tres bie
s m’arrester41     Je ne dy pas, si voulez rien42 prester, Que ne le prenne . Il n’est point de presteur (S’il veult prester)
es vous demourrez : Et quand vos yeulx pourroient pleurer encores, Ou prendrez -vous les cheveulx qu’avez ores61 Pour essuyer le
des loups, Je m’en allois souvent cueillir le houx, Pour faire gluz à prendre oyseaulx ramages72 Tous differens de chantz, et
72 Tous differens de chantz, et de plumages, Ou me soulais, pour les prendre , entremettre73 A faire bricz74 ou cages pour les
en ? Pour le vous faire entendre, Maillard sembloit homme que mort va prendre  : Et Semblançay fut si ferme vieillard, Que l’on
plains, qui seul me peut entendre Et qui congnoist quelle fin doyvent prendre Tant de travaux, de ce commencement ; Car je suis
s’elle veut tendre. Je ne luy puis commander ny deffendre ; Une en a pris le pouvoir seulement : Mais si95 tiendray-je en m
ns, je cours, je ne perds point le temps, Je courtise un banquier, je prends argent d’avance : Quand j’ai despeché l’un, un au
creux d’une roche hautaine, Puis il retourne au soir, et gaillard171 prend du pain Tantost dessus la table et tantost en ma
poisson prins à l’haim apasté188, Qu’un grand prime n’est aise ayant pris à la chasse Un cerf qu’en haletant tout un jour i
requiert humblement, Vous baise le genoil et la main bassement. Vous prenez leurs placets avec un clin d’oreille, Puis vous a
x Dont sa grace est arrosee. Mais moy je donne ma voix A ce mois Qui prend le surnom de celle Qui de l’eseumeuse mer Vit ger
e et de danger, le marchand fait voyage. Alors le laboureur au labeur prend plaisir Quand son champ non ingrat repond à son d
ans. CASSIUS. Allons au Capitole, allons en diligence, Et premiers en prenons l’entiere jouissance. MARC ANTOINE. J’invoque des
tragédie sacrée : Sédécie ou les Juifves (1583), dont le second titre prend son nom du chœur qu’il y a introduit comme dans t
e, Voix qui pour s’élever et gaigner jusqu’à foy Pour ses deux aisles prend ton amour et ma foy Toy qui tiens en ta main des
ition scientifique, zoologique, géologique et aussi d’imagination, il prendra le premier rang dans la poésie descriptive, témoi
mais, sur tous, ces esprits Que la douceur d’amour et des muscs tient pris . (Satyres françoises, liv. Ier, dernière pièce 
de cet or trompeur Que l’avare en un coin dépose plein de peur421. Il prend son passe-temps de voir, dedans les villes, Tant
endroits, sans craindre aucun aguet427 ; Il est sobre et joyeux, sans prendre nourriture Que des biens qu’en ses champs apporte
is se reposant dessous l’ombrage épais D’un grand hestre touffu, pour prendre un peu de frais, Il oit dans les forests des vent
ateurs de l’Amour ne chantent que leurs vices, Que vocables choisis à prendre les delices, Que miel, que ris, que jeux, amour e
s, et sangliers, sans rets ny hameçons, Et sans moüiller la patte ils prennent les poissons504. Leur occulte cabale attire metai
mere, Au mouvement des pieds, qu’ils tournent en arriere : Mon procés prend plaisir à tousjours reculer. — Les dieux sont rec
eures avant de mourir. La part qu’à la suite de nobles protecteurs il prit à la Ligue le compromit un peu : il y perdit quel
e, se fondent avec ceux d’Arioste, de Pétrarque, de Sannazar, dont il prend , avec la grâce, la pointe. Ses Amours de Diane, H
Béthune. Il « n’avance guère (Sat. II) ; insouciance ou fierté, il en prend son parti, et dès lors (1605-1613) vit à Paris, à
ée, indépendant jusqu’à maudire la muse même qui l’obsède : Je crois prendre en galère une rame à la main. Mais quels vigoure
une blanque552 où par hazard on tire, Et qui voudroit choisir souvent prendroit le pire. Tout despend du destin, qui, sans avoir
les gens de latin des sots sont dénigrez, Et si l’on est Docteur sans prendre ses degrez ? Pourveu qu’on soit morgant555, qu’on
née Rend souz l’ambition mon ame infortunée ? Et quand la servitude a pris l’homme au colet, J’estime que le Prince est moin
t le dessein, S’approche, plus sçavante, en volonté de lire. Le mulet prend le temps, et du grand coup qu’il tire Luy enfonce
e moustache, De galoche, de botte, et d’un ample pennache613, Me vint prendre , et me dict, pensant dire un bon mot : « Pour un
d’ennuis, Me voir à Rome pauvre, entre les mains des Juifs.     Il me prit par la main, apres mainte grimace, Changeant sur
e perdre en un bois, et de tout soing delivre, D’ainsi philosopner au pris des maux cuisans. Qui dechirent les cueurs des pa
îtres sévères qui enseignent et représentent la discipline, la poésie prit ses aises, s’émancipa et suivit librement plusieu
e de Rhé707. 1627 Donc un nouveau labeur à tes armes s’appreste : Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion Donner le d
une longue saison. Bien est-il mal aisé que l’injuste licence Qu’ils prennent chaque jour d’affliger l’innocence En quelqu’un d
t malaisée à suivre : Dans un desert austere il faut mourir et vivre, Prendre congé du monde et de tous ses plaisirs, N’avoir p
ris avant que d’estre sages Oubliez, oubliez l’amour de ce berger, Et prenez en son lieu quelque bon mesnager De qui la façon
aut obeyr à celuy qui m’appelle767, Et qui, mon premier pere, a voulu prendre soing De me tendre les bras et m’aider au besoing
s jours Dessus les rives d’Oyse ont commencé leurs cours. Soit que je prisse en main le soc ou la faucille, Le labeur de mes b
-t-elle pas bien laide777 Quand elle vient, tremblante et froide778, Prendre un homme dedans son lit ? Lors que l’on se voit a
r la gloire des cieux Vint opposer sa flame à l’esclat de ses yeux Et prit tous les rayons dont l’olympe se dore. L’onde, l
a terre et l’air s’allumoient à l’entour, Mais aupres de Philis on le prit pour l’Aurore, Et l’on creut que Philis estoit l’
se et quelle nouveauté ! VENCESLAS. Savez-vous de quel sang vous avez pris naissance ? LADISLAS. Je l’ai mal témoigné, mais
devant l’Académie française, dans sa réponse à Thomas Corneille, qui prenait la place de son frère, un éloge qui n’est pas une
l vous devoit ; Et moi, comme héritant son sceptre et sa couronne, Je prends sur moi sa dette, et je vous la fais bonne. Seyez
   Encore un mot, de grâce. D. ISABELLE. Don Manrique, à la fin c’est prendre trop d’audace. Ne puis-je l’ennoblir si vous n’y
s que moi. J’en ai fait un marquis, je νeux en faire un roi. Marquis, prenez ma bague, et la donnez pour marque Au plus digne
l’ira rendre à la reine ; Ce sera du plus digne une preuve certaine. Prenez entre vous l’ordre et du temps et du lieu ; Je m’
ploi. Si vous croyez qu’un sceptre accable qui le porte À moins qu’il prenne une aide à soutenir son poids, Laissez discerner
t la vertu resserre Autour du vrai bonheur l’essor de son esprit, Qui prend pour du fumier les choses de la terre, Et qui se
1676830. Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter ; Qu’au bout de quarante
e espérance, Approche de l’écaille, allonge un peu le cou847, Se sent pris comme aux lacs ; car l’huître tout d’un coup Se r
s, frappés détonnement ; Et puis nous y pouvons apprendre Que tel est pris qui croyoit prendre850. (Fables, VIII, 9.)
e moque des lois871 ; Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années.     L’usag
irgile : Aussi rien de parfait n’est sorti de tes mains875. Eh bien ! prends , si tu veux, encor d’autres chemins ; Invoque des
urs pratiquer cet usage. Mon imitation n’est pas un esclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maî
nds de beauté. Je ne nomme personne : on peut tous nous connoître. Je pris certain auteur autrefois pour mon maître883 : Il
Molière (1622-1673) Notice Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière, naquit et mourut à Paris. Ce q
vient à la forêt. Nous lui donnons alors La vieille meute, et moi, je prends en diligence Mon cheval alezan. Tu l’as vu ? ÉRAS
e je le désire, Mon courroux n’attend qu’un bâton ? SOSIE. Si vous le prenez sur ce ton, Monsieur, je n’ai plus rien à dire ;
pieds jusqu’à la tête il est comme moi fait, Beau, l’air noble, bien pris , les manières charmantes932 ; Enfin deux gouttes
t ce grand secours que son bras nous octroie ? De quel front ose-t-il prendre sous son appui Des peuples qui n’ont point d’autr
antés. Britannicus mourant excitera le zèle De ses amis, tout prêts à prendre sa querelle. Ces vengeurs trouveront de nouveaux
e tient son empire Que dans le séjour des morts. Chacun vient ici-bas prendre sa place : Sans cesse on y passe, Jamais on n’en
t HIÉRAX. Ce fut dans ces vallons, où, par mille détours, Inachus prend plaisir à prolonger son cours, Ce fut sur ce char
on cœur est dévoré ; Tout semble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector à la cravate.) Parle. As-tu jamais vu le s
perdre tous les paris, Vingt fois le coupe-gorge, et toujours premier pris  ! Réponds-moi donc, bourreau ? HECTOR            
ÈRE Celui qui te viendra le premier sous la main : Il m’importe peu ; prends dans ma bibliothèque. HECTOR, sort, et rentre, te
vous, perdu tout son argent. VALÈRE, se levant. Vingt fois le premier pris  ! dans mon cœur il s’élève (Il s’assied.) Des mou
                  Non, il étoit de Rome. Dix fois à carte triple être pris le premier1005 ! HECTOR. Ah ! monsieur, nous mour
E. Oui. LISETTE.        Qu’il est arrivé dans votre cabinet ; Qu’il a pris aussitôt sa plume et son cornet ; Et que vous lui
mi les poètes comiques par un Pédant joué, où Molière « trouva » et «  prit son bien » au profit de ses Fourberies de Scapin 
nnet Grand Dieu, tes jugemens sont remplis d’équité ; Toujours tu prends plaisir à nous être propice : Mais j’ai tant fait
stimables : la Grâce (1726) et la Religion (1742) de Louis Racine. Il prend sous la main de Voltaire une forme nouvelle et or
ui fait pleurer ; on l’a appelé la comédie larmoyante. Voltaire y fut pris . Il déclara que La Chaussée était un « des premie
euse. Ils n’épuisent pas la liste des poètes spirituels que l’oubli a pris , à moins qu’ils n’y aient échappé, comme les deux
s qu’elle dispense S’achète des admirateurs. Ainsi leur intérêt sait prendre Un dehors sensible, empressé : Mais nous, ne croy
Racine la pitié ; son ressort est la terreur. Corneille, disait-il, a pris le ciel, Racine la terre ; il ne me restait que l
nvenance de plus avec le caractère violent et farouche du héros, et y prend aussi un accent ému et pénétrant, Rhadamiste est
Voltaire (1694-1778) Notice François-Marie Arouet, qui prit le nom de Voltaire, naquit à Chatenay, près de Pa
de la tradition tragique ou en créer de nouveaux, c’est une œuvre qui prend un homme entier. Voltaire ne lui donna qu’une par
’homme 1072, II). Le pauvre diable. Satire (1758) Quel parti prendre  ? où suis-je, et qui dois-je êtres ? Né dépourvu,
bien savoir ce qu’on aime ; Et, sans chercher des conseils superflus, Prendre l’état qui vous plaira le plus. — J’aurais aimé l
aix les bas dont j’ai besoin, Le cordonnier qui vient de ma chaussure Prendre à genoux la forme et la mesure, Que le métier de
lu ton discours ennuyeux ; Il a trop peu de temps, et trop de soins à prendre , Son peuple à soulager, ses amis à défendre, La g
sbourg, le 3 juillet 1734. C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre. Je vois et j’entends l’atmos
Approchait ses ciseaux de ma trame légère1106, Il a vu de quel air je prenais mon congé ; Il sait si mon esprit, mon cœur était
un siège. Faites asseoir monsieur… Non, offrez le fauteuil. Il ne le prendra pas1117 ; mais… LISIMON.                         
ions, Et je ne suis ami qu’à ces conditions. LISIMON. Ouais ! vous le prenez haut. Écoute, mon cher comte, Si tu fais tant le
levant brusquement.                                       Je vais le prendre au mot. PASQUIN. Vous en mordrez vos doigts, ou j
nt me gagne ainsi qu’eux tous, Je la sens, j’entre en verve et le feu prend aux poudres, Il part de moi des traits, des éclai
…………………………………… Monsieur l’homme accompli, qui du moins croyez l’être, Prenez , prenez leçon, car voilà votre maître. (Frappant
……………… Monsieur l’homme accompli, qui du moins croyez l’être, Prenez, prenez leçon, car voilà votre maître. (Frappant sur l’ép
repaît de fumée. Eh ! malheureux, crois-moi, fuis ce terroir ingrat : Prends un parti solide, et fais choix d’un état Qu’ainsi
unique goût. Quant aux amis, crois-moi, ce vain nom qu’on se donne Se prend chez tout le monde, et n’est vrai chez personne J
en croyant le défendre. Est-ce bien là l’emploi qu’un bon esprit doit prendre  ? L’orateur des foyers et des mauvais propos ! Qu
ncieux Cache leur nullité sous un air dédaigneux. Cléon souvent aussi prend cet air d’importance ; Il veut être méchant jusqu
long serpent serroit le corps livide : Tous trois vers ce palais ont pris un vol rapide ; Et tous trois dans les airs, en f
ctacle nouveau Vous charmera gratis. Oui, messieurs, à la porte On ne prend point d’argent, je fais tout pour l’honneur. » À
de ton âme, Abaisse tes ailes de flamme, Brise tes sublimes pinceaux, Prends tes envieux pour modèles, Et de leurs vernis infi
brûlant délire, Lance-toi dans l’espace ; et, pour franchir les airs, Prends les ailes des vents, les ailes des éclairs, Les b
ent à mon déclin « Les ténèbres, l’exil, l’indigence et la faim. « — Prends  ; et puisse bientôt changer ta destinée, « Dirent
s parts sur nos bords orageux. « Des marchands de Cymé1212 m’avaient pris avec eux ; « J’allais voir, m’éloignant des rives
ointain « De troupeaux agitant leurs sonnettes d’airain ; « Puis j’ai pris cette lyre, et les cordes mobiles « Ont encor rés
étais misérable, « Si vous (car c’était vous), avant qu’ils m’eussent pris , « N’eussiez armé pour moi les pierres et les cri
, Lorsque le fils d’Egée, invincible, sanglant, L’aperçoit, à l’autel prend un chêne brûlant, Sur sa croupe indomptée, avec u
’inconstance ? À tout le genre humain dites-en donc autant. À le bien prendre , enfin, tout homme est inconstant, Un peu plus, u
a littérature du siècle précédent. Cette courte période (1800-1815) a pris et conservé dans l’histoire le nom de Littérature
ragédie et de la comédie, mais le drame qui, en les absorbant en lui, prend toute la place, le drame qui doit et veut être l’
, pour nous en tenir à elle, et ne rien dire de toutes les formes que prennent ses sous-genres populaires, comme le vaudeville,
rs, son domaine propre : mais que de caractères divers n’a-t-elle pas pris  ! Fantaisiste et charmante, rieuse ou attendrie,
a première période dramatique d’Émile Augier ; — elle n’a pas tardé à prendre , sous la prose de MM. Émile Augier et Alexandre D
hauteurs avec MM. Gondinet et Pailleron ; et, avec M. Sardou, si elle prend dans le vif de la société plusieurs de ses sujets
firma sa renommée de poète tragique sans y ajouter. Au théâtre il sut prendre le vent entre le livre révélateur de Mme de Staël
amme déjà prête. Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête, Et se prit à pleurer. Mais dans les Messéniennes le style d
ir merci1318. Le salut de votre âme est le point nécessaire ; Dieu la prenne en pitié ! le corps, c’est mon affaire J’y pourvo
jours affreux. J’ai des nuits plus terribles : L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon
es, Dont l’auteur appuyant son mérite en défaut Contre tout un public prend un succès d’assaut. Eh quoi ! j’ai dévoré les dég
éclaire ! Le parterre abusé n’est dupe qu’un instant ; L’auteur s’est pris lui seul dans les pièges qu’il tend. Trompé sur s
ssa crier. Quand je cherchai la gloire au fond d’un encrier, Qui donc prit en souci mon début littéraire ? Personne. Quand l
ssez de malheureux ici-bas vous implorent ; Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oub
de mouvements ; son vocabulaire, une incomparable richesse. Son vers prend toutes les allures ; ici coupé, brisé, désarticul
aussi grand qu’un front peut l’être sous le ciel ; Sire, vous pouvez prendre , à votre fantaisie, L’Europe à Charlemagne, à Mah
ntaisie, L’Europe à Charlemagne, à Mahomet l’Asie1349, Mais tu1350 ne prendras pas demain à l’Éternel ! III Ô revers ! ô
Avant que de sa lèvre il eût touché la coupe, Un Cosaque survint qui prit l’enfant en croupe Et l’emporta tout effaré1351 !
de joie ; Chacun selon ses dents se partagea la proie ; L’Angleterre prit l’aigle, et l’Autriche l’aiglon1352 ! Vous savez
nt d’une voix le cantique sacré. Et, debout devant Dieu, Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui parlait face à fa
À présent, que Dieu lui soit en aide ! Sur le brick englouti l’onde a pris son niveau1388, Au large flot de l’est le flot de
entend au loin le canon des corsaires ; Le Négrier va fuir s’il peut prendre le vent. Alerte ! et coulez bas ces sombres adver
sée et de l’expérience ; Et, si tes lourds filets, ô pêcheur, avaient pris L’or qui toujours serpente aux veines du Mexique,
rpentier, éditeur.) La poésie et la douleur LA MUSE. Poète, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu
nsulter l’espérance Et mordre le laurier que son souffle a sali1413 ? Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me t
e Et mordre le laurier que son souffle a sali1413 ? Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me taire ; Mon aile me
r une larme, et de partir ainsi, Quoi qu’on fasse d’ailleurs, sans en prendre souci ?…     Puis je songeais encore (ainsi va la
critique d’art, critique dramatique, Théophile Gautier, de Tarbes, a pris une des premières places, après les maîtres, dans
ne, Et tout d’abord, charmé de ses vives couleurs, Pour la planter il prend un pot de porcelaine Orné de dragons bleus et de
is son allure, Ses reins si souples et dispos, Centaure impétueux, tu pris sa chevelure, Tu montas botté sur son dos. Alors,
ngrats et plus forts que leur mère, Ô nourrice plaintive ! ô nature ! prends -moi, Et laisse-moi vers Dieu retourner avec toi.
urs Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ; L’aubépine avait pris sa robe rose et blanche ; Un bourgeon étoilé trem
’aurai pour tes chants de longs échos… » — Chimère ! Le fossoyeur m’a pris et Camille et ma mère. J’avais bien des amis ici-
le pays des sourds j’ai promené ma lyre ; J’ai chanté sans échos, et, pris d’un noir délire, J’ai brisé mon luth, puis de l’
, le poète est encore en Grèce. — Les Poèmes, évangéliques (1852), où prit sa place son premier essai, circonscrivent en Jud
verais encore. Si j’ai frappé jamais des coups dont je m’honore, J’ai pris dans ces déserts que l’on m’invite à fuir Et la v
Seule. Le soleil disparaît dans sa couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les feux du jour qui brû
e saisirent criaient, dit-il (c’est le refrain de sa ballade IXe) : «  Prenez -le, il a mangé le lard. » 4. Le xvie  siècle, e
D’où vient aussi solde. 28. Est sans faute, assurément, sujet à être pris . Pince, dans cette locution usuelle, est pris dan
ssurément, sujet à être pris. Pince, dans cette locution usuelle, est pris dans le sens de : action de pincer, non de : inst
ne façon avantageuse pour vous. 45. 1° Simple feuille de papier pour prendre une note ; 2° promesse de payer son seing privé,
coutume (solebam) de m’employer pour, m’occuper de. 74. Engins pour prendre les oiseaux. Bricole en vient. 75. Transnabam.
1579, a exprimé la même idée dans un sonnet, dont plusieurs vers sont pris au dixain de Saint-Gelais. 97. Cf. le rondeau pr
encore je me meurs. 108. Gravis, pénible à supporter. 109. Que je prenne courage (virtus). 110. Véritablement. 111. Ce m
de grâce et de mélancolie après la « douceur angevine ». 122. « Il prend à témoin des mille tracas dont il est assailli un
squ’alors en poésie française, on est transporté par-delà, et l’on se prend à redire involontairement avec Lamartine :   Là j
s manuscrits roulés. 145. Retarder, arrêter. 146. Distille peut se prendre au sens neutre, couler doucement. 147. Aborder
peut se prendre au sens neutre, couler doucement. 147. Aborder est pris substantivement, comme dans la locution au sortir
17. Pour, suivi d’un substantif, comme ici, ou d’un infinitif, ne se prend dans le sens de malgré, quoique, que quand la pro
es d’expressions, de tours, de mouvements avec Boileau (Sat., VIII) : Prends -moi le bon parti, etc. ; Épître V : Mon père, etc
ant et éloquent. 229. Étym. : de, re, indiquant retour, chef (caput, pris au sens de l’extrémité, origine). De nouveau, ab
uette pour attirer les oiseaux sur des branches enduites de glu. D’où prendre à la pipée. — Gentil, noble, généreux, de rare (g
sternere, stratum, étendre). 269. Diminutif de vase (vas, vasis). A pris le sens de navire, comme καρχήσιον, carchesium, v
asis). A pris le sens de navire, comme καρχήσιον, carchesium, vase, a pris celui de hune, et, κύμβη, coupe, celui de parque,
on va voir les œuvres. 306. Trompeur. Étym. : pipare, siffler, pour prendre les oiseaux. 307. Virgile, Æn., IV, 381 : I, s
de la comédie le ton et l’ampleur de développement qu’elle avait déjà pris vingt-quatre ans après, dans le passage de la tra
ler. Étymol. germanique. 327. Soldats Aujourd’hui soudard, soudart, pris en mauvais part. Étym. solde, de solidum, pièce d
offrent des similitudes avec ceux de Garnier : Oed. Va, crois-moi, prends pitié de ton malheureux père. Ma fille, assez lon
it pendre Trouve un tresor dans un poteau ; Pour un tresor qu’il alla prendre Il laissa là son vil cordeau. Mais celuy qui ric
uy qui riche avoit mis Sa pecune au poteau fendu A du pauvre la corde pris Et, miserable, s’est pendu. 422. Malherbe l’em
Le mérite dénué de grands établissemens. 424. Pour partie. On a dit prendre à parti, aujourd’hui à partie. 425. Le « château
a Fontaine et les notes. 519. Cf. (Procès contre Amour) cet adjectif pris au sens moral. Il a perdu le sens propre qu’il a
veut les siens engager… Chacun veut estre noble et faire le seigneur, Prendre les mœurs des roys et des princes d’honneur. Imit
son ver-coquin dans la teste (Guy-Patin). On dit : quel vertige lui a pris  ? 608. Aussi impossibles que la Chimère (chèvre)
dre des respects, proprement tirer son bonnet à… 640. Se mettre sur, prendre une certaine façon : Se mettre sur l’homme de qua
l, vous réclamerez contre l’arrêt ; vous ferez [l’acte qui consiste à prendre à partie] le juge, c’est-à-d·à se porter partie (
n âne, l’étriller ; 3° des chiens, des oiseaux, leur donner à manger. Pris ici dans ce dernier sens. 665. Plus ordinairemen
la perdrix et au lapin. 692. Filet qui a la forme d’une poche, pour prendre perdrix et faisans. 693. Filets pour prendre les
forme d’une poche, pour prendre perdrix et faisans. 693. Filets pour prendre les lièvres. 694. Il y a là quelques souvenirs d
corde. Étymol. : mercedem, de merces, récompense, grâce. Crier merci, prendre à merci, recevoir à merci (faire grâce). 733. T
lever pouvoir contre pouvoir. Agésilas le lui reproche. Le sujet est pris aux Vies de Lysandre et d’Agésilas par Plutarque.
: … Voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie ; Il y vole, il est pris … Le Renard, le Loup et le Cheval (XII, 17) : L
— Tour rencontre souvent au xvie  siècle. 873. Pour ce qui est de se prendre … 874. La Fontaine avait 63 ans lorsqu’il lut ce
était de l’Académie française depuis 1674. C’est lui qui, le premier, prit la plume contre les détracteurs des Anciens. 87
e dans les Femmes savantes. 899. Scène des Fâcheux, comédie-ballet. Pris substantivement, un fâcheux signifie un importun.
ur d’amour » ; un chasseur lui raconte sa chasse ; un savant lui fait prendre un placet pour le roi ; un homme à projets lui re
n retour, en échange de… 919. Chien qui quitte la voie de la bête et prend les devants pour avoir l’avantage sur elle. 920.
ubstitution d’une nouvelle bête à la bête lancée. On dit : les chiens prennent le change. 925. Pince, extrémité de l’ongle. Co
de la galanterie mondaine. Le fond est celui-ci : Jupiter et Mercure prennent auprès d’Alcmène et de sa servante Cléanthis les
que l’on ménage, Et dont, avant le goût, les yeux se contentoient, Je pris un peu de courage, Pour nos gens qui se battoient
-il de sa gloire à ne pas bien écrire ? Que lui fait mon avis qu’il a pris de travers ? On peut être honnête homme et faire
e toutefois m’ouvrira seul la bouche. De quoi se mêle Rome ? et d’où, prend le sénat, Vous vivant, vous régnant, ce droit sur
devient un peu trop grand, Sa chute doit guérir l’ombrage qu’elle on prend . C’est blesser les Romains que faire une conquête
comme le naufragé, à un reste d’espoir (IV, 4, monologue). Un billet, pris sur Atalide le lui enlève. Le coup est rude ; ell
e rencontrer plusieurs fois dans ces Hymnes chrétiennes le mot olympe pris au sens de ciel. — Racine a écrit encore quatre C
eur qui a parfaitement Baisi son sujet. » (La Harpe.) 1003. Premier pris , le coupeur, lorsque, au jeu de lansquenet, sa ca
r son valet Grispin, n’a rien négligé pour amener son oncle Géronte à prendre la résolution de le faire par testament légataire
n de ne pas s’oublier, malgré le dépit et les protestations d’Éraste, pris au piége et lié par sa complicité. Géronte sort d
o Bacchatur vates, magnum si pectore possit Excussisse Deum. 1054. Pris au sens du xviie  siècle : est troublé, étourdi,
ittérateurs et des nouvellistes. 1078. Mot du xvie  siècle, signifie prendre pour compagnon. 1079. Fréron (1718-1776) fonda
Thiriot, 28 mars 1738), n’a pas épargné l’homme de lettres : Tenez, prenez mes Cantiques sacrés ; Sacrés ils sont, car perso
gérée qu’il s’attribuait et par l’emphase de son langage. Voltaire le prit par ce côté faible ; il fit pleuvoir sur lui une
et il fait avec un vif et piquant bon sens la part de ce qu’il y a à prendre en tout. Il dit, en 1736 (le Mondain), du riche d
vre de ses railleries et de ses factums épigrammatiques. 1101. Condé prit Besançon, Louis XIV Dôle, en 1608. Elles furent r
canon d’Adélaïde du Guesclin (1734) ; dans le sujet d’Alzire (1736), pris à l’Amérique ; de Mahomet (1742), pris a l’Arabie
dans le sujet d’Alzire (1736), pris à l’Amérique ; de Mahomet (1742), pris a l’Arabie ; de Tancrède (1760), pris à la Sicile
l’Amérique ; de Mahomet (1742), pris a l’Arabie ; de Tancrède (1760), pris à la Sicile normande et sarrazine, un siècle avan
de l’enveloppe est tout ce qui vous reste. 1129. Van Buck. Si je prends ma canne… Valentin. Tout beau mon oncle ; prenez
en maint endroit (Voir l’Épître à Mme Denis, 1741). Il était si bien pris dans les mœurs acceptées et pratiquées, que le pu
ir son palais et décorer sa cour. (L’Homme des Champs, III.) On se prend à répéter, avec Rivarol, l’oreille, bercée et reb
anc. J’ai vu Mercure, en ses quatre ailes Ne trouvant pas de sûreté, Prendre encor de bonnes ficelles Pour voiturer sa déité.
x, délivra Gênes des Autrichiens (1748), fut fait maréchal de France, prit Port-Mahon en 1756, etc. 1265. Cf. Boileau, Sat
a mère, je t’attends Sur la pierre où tu m’as laissée. 1287. « Je prendrai le mot épigramme dans le sens un peu étendu ou le
287. « Je prendrai le mot épigramme dans le sens un peu étendu ou le prenaient les anciens. Ce sont des épigrammes excellentes q
refrain seul le veut) comme un exemple de la variété de tons que sait prendre l’auteur. Cette âpreté farouche de révolte contre
tragique. Il n’en parle pas sans un peu de malice. « J’avais dit :   Prends ce don, ce mouchoir, ce gage de tendresse, Que po
ire rire toute la salle à l’instant le plus pathétique. J’écrivis :   Prends ce don, ce tissu, ce gage de tendresse, Qu’a pour
lence le poème descriptif de notre littérature, parce que la nature y prend , de l’âme et de la vie des personnages dont le dr
La seconde est Waterloo ; la troisième est Sainte-Hélène. Le Destin prit des clous, un marteau, des carcans, Saisit, pâle
erbe, d’une goutte de rosée, d’un grain de poussière, son imagination prend l’essor dans un vaste champ de pensées, où il s’é
dans une strophe, dans un vers, dans un mot ou un coup de pinceau, y prennent souvent une intensité puissante. Entrer dans l’â
irée avec l’ombre des monts. (Les Chants du Crépusc., XXVIII.) Je prendrai par la main les deux petits enfants : J’aime les
tons pour qu’on puisse mieux apprécier par comparaison la vigueur que prend le style du poète dans le morceau suivant. 1373
régiment des hallebardiers passe, ……………………………………………… « Le vertige me prend moi-même dans les airs, En regardant marcher cett
le inférieure. Le dévouement prêté au pélican, qui l’a toujours fait, prendre pour symbole de l’amour paternel, et qui inspire
-même. 1421. C’est le ton de l’épître badine. A. de Musset sait les prendre tous : entendez l’accent des vers qui suivent. 1
e çà et là de petits tableaux parfaits. En voici deux. Le premier est pris sur un marais : Sous les lentilles d’eau qui ram
gne, S’y pose entre deux joncs et dort. (Le marais.) Le second est pris sur un mur : Une treille stérile avec ses bras g
, comme elle console le cœur du chantre des Nuits : La Muse. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser ; La fleur de l’é
ant l’aurore, Aux premiers buissons verts commence à se poser. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser. ………………………………………
e, prends ton luth, et me donne un baiser. ……………………………………………… Poète, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse, Balance le zé
. Ici ce n’est plus au bûcheron, c’est au poète lui-même que je m’en prends Il donne des leçons plus pratiques dans ses Poème
censions lyriques vers les nuages alpestres il revient au Forez, il y prend pied dans le réel, et, comme Antée, auquel il com
it l’étable pleine Des bœufs et des chevaux revenus de la plaine. Ils prennent leur repas : on les entend de loin. Tirer du râte
l’usage dit encore Camille, Paul-Émile, Marc-Antoine, etc. 1498. Mot pris dans un des sons du latin peculium, dont il vient
Ἦ κεν γηθήσαι Πρίαμος Πριάμοιό τε παῖδες. 1509. Verdun avait été pris par les Prussiens le 1er septembre 1792. 1510. L
la Terreur. Charlotte Corday, qui les voit, les plaint et les admire, prend la résolution d’y arriver par d’autres moyens don
c les Girondins, il se retira à Caen, puis dans la Gironde, où il fut pris et guillotiné le 25 juin 1794. 1514. Un grand
47 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
c’est l’ânonnement ridicule qui, dans la bouche de tous nos écoliers, prend le nom de récitation des leçons ; il est impossib
ral le sujet du morceau et de s’en pénétrer assez profondément pour y prendre un véritable intérêt ; l’attention produit une so
jouir de la béatitude. » Alors, pour apaiser ma grande inquiétude, Il prit en souriant ma main avec sa main, Et puis me fit
asa soudain et devint tout vermeil, Et moi, je tombai tel qu’un corps pris de sommeil. Antony Deschamps (Trad. de Dante).
bitant des cieux ? Je ne suis qu’un mortel, un des plus malheureux. —  Prends , et puisse bientôt changer ta destinée ! » Disent
outes parts, sur nos bords orageux. — Des marchands de Cymé m’avaient pris avec eux. J’allais voir, m’éloignant des rives de
nt lointain Des troupeaux agitant leurs sonnettes d’airain. Puis j’ai pris cette lyre, et les cordes mobiles Ont encor réson
j’étais misérable, Si vous (car c’était vous), avant qu’ils m’eussent pris , N’eussiez armé pour moi les pierres et les cris.
antes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends
jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit
c. Ah ! j’expire ! ô douleurs ! — Tiens, mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage, Sa chaleur te rendra ta force et ton
nt, avec les pavots, Mêlé leurs sucs puissants qui donnent le repos : Prends , mon fils, laisse-toi fléchir à ma prière ; C’est
, que ton âge, De sa mère à ses yeux offrent la sainte image ! Tiens, prends cette corbeille et nos fruits les plus beaux ; Pr
image ! Tiens, prends cette corbeille et nos fruits les plus beaux ; Prends notre Amour d’ivoire, honneur de ces hameaux ; Pr
es plus beaux ; Prends notre Amour d’ivoire, honneur de ces hameaux ; Prends la coupe d’onyx à Corinthe ravie ; Prends mes jeu
e, honneur de ces hameaux ; Prends la coupe d’onyx à Corinthe ravie ; Prends mes jeunes chevreaux, prends mon cœur, prends ma
rends la coupe d’onyx à Corinthe ravie ; Prends mes jeunes chevreaux, prends mon cœur, prends ma vie ; Jette tout à ses pieds 
onyx à Corinthe ravie ; Prends mes jeunes chevreaux, prends mon cœur, prends ma vie ; Jette tout à ses pieds ; apprends-lui qu
force. C’est le régime des tribus et des castes. Cependant l’homme a pris possession du sol ; il se l’est approprié par le
vaient offensé. Au nom de toute la terre, un roi se déclare partie et prend la parole contre un empereur. Après lui avoir rep
manie, L’heure de la vengeance est là ! Des ruines c’est le génie Qui prend les rênes d’Attila ! Lois, Forum, dieux, faisceau
-vous mystérieux. Pour les pousser où Dieu les mène, L’esprit humain prend cent détours, Et revêt chaque forme humaine, Selo
leurs mouvements de retraite, et exécutaient à la lettre les mesures prises à la pluralité des voix. Or, quels étaient ces so
es ont pu en faire autant ; mais vous oubliez que je n’ai jamais fait prendre le deuil à un citoyen. » En un mot, il fut homme
erner elle-même selon la loi divine ; et, pour atteindre à ce but, il prend la nature humaine telle qu’elle est et tout entiè
emps-là, M. le prince commandait l’armée du roi en Flandre : il avait pris Ypres ; mais, durant ce siège, les Espagnols avai
t informé qu’il s’intéressait puissamment pour son soulagement, il le prit en affection et lui donna ce beau titre de son pè
et Saint-Honoré, et des autres endroits, fermèrent leurs boutiques et prirent tumultueusement les armes, chacun ressentant avec
bjets vifs et de choses si importantes forme un plaisir à qui sait le prendre qui, tout peu solide qu’il devient, est un des pl
u l’arracher pièce à pièce aux irrésolutions de Louis XVI, et surtout prendre des garanties contre les retours d’un prince qui
et de génie, et l’assemblée éclairée ou raffermie rendait des lois ou prenait des résolutions magnanimes. Fier de ses hautes qu
ins, les soucis que la misère amène, Le moine et le seigneur qui nous prenaient le pain, La souffrance du jour, la peur du lendem
ont bientôt effacés. Je le voyais grandir » n’était-ce pas assez ? Il prenait de la force, et les gens du village Aux luttes de
rsonne ; il n’est pas placé sur un vaste théâtre ; il n’est point aux prises avec les capitaines les plus habiles et les plus
s gens à qui Goethe avait fait l’honneur, après les avoir lus, de les prendre pour des barbes grises ; tandis qu’en France, l’a
ns le vrai sens du mot, les écrivains du Globe n’en avaient pas moins pris , pendant ces six années, en province aussi bien q
déshonoré par l’anarchie, proscrit par le despotisme, ne tarda pas à prendre , grâce aux deux philosophes, grâce au spiritualis
iècle dont nous n’avons encore vu que la moitié : la poésie lyrique a pris un puissant essor ; la poésie rêveuse et contempl
der en miracles nouveaux ; Asservir à l’esprit les éléments rebelles, Prendre au feu sa fumée, à l’aquilon ses ailes, Sur des f
t, en expirant, d’immortels héritiers ; Jamais l’affreuse nuit ne les prend tout entiers. À défaut d’action, leur grande âme
mentent mes amis, et, quoiqu’en mon absence, Ils accusent mon sort et prennent ma défense ! » André Chénier. Au vaisseau
Assez de malheureux ici-bas vous implorent. Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubl
t Dieu qui tend les bras. Montez à lui, rêveurs, il ne descendra pas. Prenez -moi la sandale et la pique ferrée : Elle est là s
charme qui nous plaît. Il semble qu’en nous élevant avec elles, nous prenons un essor de l’âme plus haut, un regard plus profo
t contre l’écueil et jetait sa blanche écume où la lumière décomposée prenait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Les gerbes
quelle portion de la côte est en vue ; il ne se trouve plus exposé à prendre pour un phare telle planète, telle étoile de prem
s. Cependant en approchant de Nantes, le long de la Sèvre, la contrée prend un coup d’œil qui a quelque chose de plus grand.
ure a flétri sa vertu, et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance. Ses talents, son travail continuel,
a vieillesse, le sentiment de la paternité descend dans notre cœur et prend possession du vide qu’y ont laissé ses précédente
premier regard, avant qu’il eût parlé, Une stupeur muette au cœur me prend  ! Troublé, Mon œil flotte au hasard : une âpre in
ra bien se répandre. » Furieuse, elle vole, et, sur l’autel prochain, Prend le sacré couteau, le plonge dans son sein. À pein
                             Porcher, Donne l’arc au vieillard. Eumée prend l’arc et le donne à Ulysse qui l’examine. — Tous
       Il se prépare Quelque chose d’étrange et de mystérieux. Ulysse prend une flèche dans le carquois, la pose sur l’arc et
ous d’une seule victime, Et nous vous donnerons, pour ce qu’on vous a pris , De l’airain et de l’or, et des bœufs d’un grand
RE. Et tous nos partisans dont j’excitai le zèle Comment de ce retard prendront -ils la nouvelle ? Que leur dirai-je alors qu’ils
ertaines, L’ambition des chefs, ardente à s’illustrer, Se hâte, et ne prend pas le temps de conspirer. Aucun d’eux n’est tent
otre exemple, et doutons si dans Rome Il n’instruit point le peuple à prendre loi d’un homme Et si votre valeur, sous le pouvoi
rempliriez mieux. Corneille. Dénouement de Cinna AUGUSTE. Prends un siége, Cinna, prends, et sur toute chose Obser
neille. Dénouement de Cinna AUGUSTE. Prends un siége, Cinna, prends , et sur toute chose Observe exactement la loi que
Me pressant de quitter ma puissance absolue, De Maxime et de toi j’ai pris les seuls avis, Et ce sont, malgré lui, les tiens
u l’Espagne, et surtout les Gaulois, Contre ces mêmes murs qu’ils ont pris autrefois Exciter ma vengeance, et, jusque dans l
le lien ? Seigneur, lui faites-vous encor ce sacrifice ? NÉRON. C’est prendre trop de soin. Quoi qu’il en soit, Narcisse, Je ne
neur ? Ils mettront ma vengeance au rang des parricides. NARCISSE. Et prenez -vous, seigneur, leurs caprices pour guides ? Avez
vaincre avant que triompher ! Vos résolutions usent trop de remise ; Prenez la vôtre enfin, puisque la mienne est prise.     
’autre une fois n’ayons point de secret : Vous donnez par terreur, je prends par intérêt. En consumant ma vie à prolonger la v
ud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie, en s’échappant, a rejailli sur
jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon
vous plaire. LE ROI. Oui, je suis un ingrat ! car, grâce à vous, j’ai pris L’existence en dégoût et moi-même en mépris. Quan
ni barrière. Qu’on ne détourne pas sa course, et je prétends Qu’elle prenne la tête avant qu’il soit longtemps ! Sire, je vou
me pas. MARAT. C’est fort bien, va du pauvre au riche que tu flattes, Prends -toi d’amour subit pour les aristocrates ; Va, va,
s on avait l’âme. On était matelot, on n’aimait que sa rame ; Et l’on prenait ainsi provinces et cités, Et les Mèdes ainsi par
IANTE. Ce début n’est pas mal ; et contre le prochain La conversation prend un assez bon train. CLITANDRE. Timante encor, mad
in, pour attaquer son stupide silence, De tous les lieux communs vous prenez l’assistance ; Le beau temps et la pluie, et le f
eur Appuyer le serment d’être son serviteur. CLITANDRE. Pourquoi s’en prendre à nous ? Si ce qu’on dit vous blesse, Il faut que
n ne l’applaudit pas. C’est ainsi qu’aux flatteurs on doit partout se prendre Des vices où l’on voit les humains se répandre. P
u des cieux ? Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserai
quelqu’un. L’honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses
d ; Mais le monde est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je ne prends ces propos que pour une boutade : C’est un signe
r nous n’aient pas l’air de descendre, Qui ne m’observent pas pour me prendre en défaut, Si je parle sans gêne ou si je ris tro
it des risques personnels dans cette solennelle aventure. Quand j’eus pris pied dans mon sujet et mon auditoire, que ma poit
tionner le goût et à nous rendre meilleurs ; nos pensées doivent être prises dans le bon sens et la droite raison, et doivent
admirateur unique, Conçoit pour tout le reste un dégoût léthargique, Prend pour des arpenteurs Archimède et Newton, Et voudr
tions. D’abord, il faut que l’esprit d’une époque, pour être visible, prenne possession de l’espace, s’y établisse, et occupe
œur vivement ému par les intérêts de la patrie, volent au combat sans prendre le temps de polir leurs armes ! Ah ! sans doute,
ce que cette résistance tumultueuse ait permis à la troupe entière de prendre ses rangs. Quoique non préparé sur les mots, si l
té de la parole et de la poésie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour leur propre mesure ; ils estiment
’agréable et du réel ; mais il faut que cet agréable soit de lui-même pris du vrai. Quand on voit le style naturel, on est t
, la gloire du fils aîné du père, plein de grâce et de vérité. » Tout prend une face nouvelle : le temps des figures est pass
ne rassurée éprouve comme un grand repos qu’elle n’avait point connu. Prenez un homme que vous voudrez ; qu’il raconte cet évé
, vous tous qui souffrez et qui êtes oppressés, et je vous ranimerai. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi que je suis
voit sans doute quelquefois abattu, découragé, ne sachant quel parti prendre entre César entouré de tous les mauvais sujets de
a neutralité n’est pas possible, quand on s’appelle Cicéron ! Si vous prenez cette correspondance par son côté domestique et f
s triomphes sans gloire d’un mime sans honneur ou d’un vil gladiateur pris entre les barbares ou les malfaiteurs, ou les der
cette ruine et de cette cendre, il fait sortir l’âme chrétienne, qui prend son vol vers son créateur. M. Patin 85. B
sées par la force et par la grandeur. Sous la main de Descartes, elle prend déjà quelques-uns de ces caractères. Descartes es
ique qui semble se monter au ton des grands écrivains qu’elle juge et prendre les formes de leur talent pour en mieux faire sen
amis indulgents et qui sont encore les premiers des bienfaiteurs, qui prennent l’homme entier avec le rire, lui versent l’expéri
scendant des montagnes, Ira se calfeutrer sur les bords de la mer, Et prendre du bon temps en dépit de l’hiver ; Puis, avec le
vous connais ; mais vous n’aurez pas sujet de vous plaindre, quand je prendrai le même droit sur vos ouvrages que vous avez pris
indre, quand je prendrai le même droit sur vos ouvrages que vous avez pris sur les miens. Si un volume d’Observations ne vou
u jusqu’à présent, il a été le seul dont l’éclat ait obligé l’envie à prendre la plume. Je me contente, pour toute apologie, de
’ouvriers ; j’envoie dans cette prairie, que les poètes ont célébrée, prendre tous ceux qui travaillaient, pour venir nettoyer
ait ni cœur ni affection ; en un mot, la mesure était comble. Je l’ai pris au mot, et, quoi qu’on m’ait pu dire pour lui, je
s affaires, qui tombe insensiblement sans ressource. Pendant que vous prenez , dans un rude combat, le champ de bataille et le
e pauvre docteur ne rentrera jamais dans sa maison. Quelque forme que prenne sa maladie, devint-elle une folie littéraire qui
devra son salut. » La peur en fit passer par tout ce qu’il voulut. Il prend cet ascendant et ce pouvoir suprême... Quand chac
ine satisfasse, Il faudra qu’au sénat un autre le remplace ; Que vous preniez le soin d’élire parmi vous Un nouveau sénateur, d
endant, à la fin, quelqu’un de l’assistance, Voyant qu’on ne dit mot, prend un peu d’assurance, Hasarde un nom ; encore le ri
des mille routes qu’il ouvre à l’activité humaine, chacun de vous en prendra une. La carrière des uns sera brillante, celle de
ouit là de l’air le plus vif et 1e plus naturel ; et par là même il y prend quelque chose de plus ferme, de plus élevé, de pl
nd tous les cris ; C’est une charité qu’on fit pour toi, Paris : Elle prend son bouquet dès qu’un malheur l’appelle, Elle a
h ! cherchons des billets pour un bal de féerie, Pour arriver au ciel prenons par la mairie. Ou plutôt, jeune femme, avec de do
quadrille béni, la polka bienfaisante ; Que charitablement vos pieds prennent l’essor. Dansez, ô papillon ! mais en ouvrant les
anières de secourir les hommes. Oui, l’assistance humilie, quand elle prend l’homme par en bas, par les besoins terrestres se
périls qui en menacent le repos. Mais l’assistance honore quand elle prend l’homme par en haut, quand elle s’occupe, premièr
ent et se déchirent, vous dites : « Voilà de sots animaux ; » et vous prenez un bâton pour les séparer. Que si l’on vous disai
ent qui est réduit à employer le suprême remède de la guerre, ne doit prendre ce parti qu’à la dernière extrémité, et seulement
absorbait intérieurement pendant que ma main feuilletait le volume ou prenait des notes, je n’avais aucune conscience de ce qui
âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi, qui ne savent où se prendre , et vont cherchant partout, sans le rencontrer nu
ait et ce que je ferais encore si j’avais à recommencer ma route ; je prendrais celle qui m’a conduit où je suis. Aveugle et souf
ert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié ! Ô toi que nul n’a pu connaître, Et n’
l’emporte sur sa fiction même. — C’est Tyrtée qu’il imite, et dont il prend l’ordre de bataille, comme la fureur guerrière. I
ui, et je ne puis vous exprimer la joie que j’eus de voir qu’il avait pris vraiment tant de goût et de plaisir à mon improvi
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
amis indulgents et qui sont encore les premiers des bienfaiteurs, qui prennent l’homme entier avec le rire, lui versent l’expéri
cœur et du goût dans la maturité. C’est alors que ce mot de classique prend son vrai sens, et qu’il se définit pour tout homm
me on faisait autrefois quand on voulait s’approcher des mystères, de prendre toute une semaine de retraite, de demi-ombre et d
j’y ai souvent pensé : de même qu’autour d’un vaisseau menacé d’être pris par les glaces on est occupé incessamment à brise
devrait être occupé à briser dans son esprit le moule qui est près de prendre et de se former. Ne nous figeons pas ; tenons nos
l’art des arts, la poésie. O vous qu’un noble orgueil anime, qui avez pris à votre tour possession de la vie et des splendeu
ieux. Nous avons une morale pratique plus largement humaine, qu’on la prenne chez saint Vincent de Paul ou chez Franklin. Mais
cher du moins qu’il nous laisse sans amertume. Il n’a rien, à le bien prendre , qui soit capable d’irriter ou de décourager ; c’
esse. (Nouveaux Lundis. Édition Michel Lévy.) 1. Le mot classique, pris en ce sens, parait chez les Romains, où il signif
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
de l’horizon, et vous jurerez que c’est un tableau de Vernet, qu’on a pris sur son chevalet et transporté dans le ciel. Quoi
lavecin, et qu’elle eût préludé ou chanté, le philosophe sensible eût pris un tout autre caractère, et le portrait s’en sera
, et si par hasard il était trop tard pour vous sauver, et qu’on vous prît , de ne me pas dénoncer. » Cela dit, mon homme dis
ion. Son premier mouvement fut d’aller bien vite à son secrétaire, de prendre les papiers, et de les jeter dans le feu. À peine
s c’est peut-être un des espions qu’ils emploient. — A d’autres3 ! On prendra pour espion un étranger, et cet espion sera vêtu
trahira ses maîtres pour vous, au hasard d’être étranglé si l’on vous prend , et que vous le défériez4, si vous vous sauvez, e
cise conformité des membres avec la nature de l’action. Surtout ne la prenez point pour celle de l’acteur ou du maître à danse
la presse. Joubert disait : Diderot et les philosophes de son école prenaient leur érudition dans leur tête, et leurs raisonnem
50 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
a propriété. Aussi, et je laisse ici parler La Harpe, il ne faut pas prendre ce mot dans un sens trop littéral ; car il n’y a
de bon matin, vous me racontez que vous vous êtes levé, que vous avez pris vos vêtements, que vous avez descendu l’escalier
cette emphase est affectée. C’est la vengeance de Dieu trompé qui a pris l’ironie de l’homme pour instrument de colère. (E
dée première se nomment phrase principale, et les termes modificatifs prennent la dénomination de phrase incidente. L’incidence
’on veut se servir de termes précis, on ne peut pas choisir ; il faut prendre celui qui rend l’idée avec toutes ses nuances. Ai
ouche sans en faire, tant leur usage est vulgaire et général : J’ai pris souvent plaisir, dit de Bretlew, à entendre des p
autre espèce de syllepse qu’on nomme oratoire par laquelle un mot est pris dans la même phrase en deux sens différents. C’es
opes. Le mot Tropes signifie roue, qui tourne. Le trope, en effet, prend un mot propre pour en faire un mot figuré ; il to
aison qui se fait dans l’esprit. Ainsi, quand  on dit que le mensonge prend les couleurs de la vérité, le mot couleurs n’est
te, une indigne curée aux vautours de Pharsale. — Métaphore ignoble. Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion. Fausse mét
obtiennent en particulier. Le contraire a lieu quand 2° La métonymie prend l’effet pour la cause : on dit les pâles maladies
s habitants. 4° Métonymie du lieu. — On fait cette métonymie quand ou prend pour la chose même le nom du lieu où cette chose
aitant de cette dernière figure. 5° Métonymie du signe. — Par elle on prend le signe pour la chose signifiée : L’épée, pour l
qui sont regardées comme le siège des passions et des sentiments, se prennent pour les sentiments mêmes. Le cœur pour le coura
différence entre la métonymie et la synecdoque, que le premier trope prend un nom pour un autre, tandis que le second ajoute
ourtant sont sujets à la mort et ont été créés comme l’homme. » C’est prendre le plus pour le moins ; c’est attribuer à l’homme
arque. Une seconde non moins essentielle, pour le cas où la métaphore prend ses termes de rapport dans un ordre unique, c’est
uintilien, afin que vous passiez d’une idée à une autre. La métalepse prend donc l’antécédent pour le conséquent ou le conséq
s grandes douleurs qui égarent un moment la raison, un rire effrayant prend la place des larmes qui ne peuvent couler. » Dan
oi consiste le mérite de l’allusion, et quelles précautions l’on doit prendre pour la rendre sensible et agréable. XV. Commu
t parle au temps présent. On pourrait la nommer : trope du mouvement. Prends ta place en mes vers, ô piquante Ironie, La Grèce
disant du vicomte de Turenne ; Conduites d’armée, sièges de places, prises de villes, massages de rivières, attaques hardies
inanimée, soit pour les invoquer en quelques manières, soit pour les prendre en témoignage. L’apostrophe doit être le mouvemen
ne figure par laquelle l’orateur semble interroger ses auditeurs, les prendre eux-mêmes pour juges, s’en rapporter à leur décis
que l’on pourrait nier, afin d’obtenir ce que l’on demande. La figure prend alors le nom d’Epitrope. XII. Subjection.
communes, et les choisir neuves, autant que possible. La comparaison prend le nom de contraste, quand pour fortifier une idé
ossibles qui arriveraient avant qu’on ne violât l’engagement que l’on prend . Le cerf d’un vol hardi traversera les airs, Les
e, ô Jérusalem, que ma main se dessèche. Quelquefois enfin le serment prend une forme religieuse par Y invocation de Dieu ou
rce de l’expression réunie à la plus grande hauteur de la pensée. Je prends sur moi cette définition qui n’est peut-être pas
t plus simples, jointes à une telle sublimité de pensées ? Le sublime prend sa source dans les grandes images, dans les grand
ifférent de celui qu’elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, elle
x petites phrases après la période, et vous vous ferez lire et aimer. Prenons un exemple dans les premières lignes de Télémaque
us vos généraux sont des Achilles, il ne vous faut qu’une minute pour prendre une ville, l’hyperbole aurait révolté par son inc
s guerrier, fécond en Achilles, Croit que l’on fait des vers comme on prend des villes. Le poète a exprimé avec finesse cett
re remarquer qu’en Rhétorique le mot amplification n’est pas toujours pris eu mauvaise part. C’est même le mot propre pour d
les effacer d’un trait de plume ; 6° de revenir au commencement et de prendre la plume ; d’essayer une phrase, de la relire, de
ésespère, ne perdez pas votre temps en voulant écrire malgré Minerve. Prenez un livre de votre goût, lisez quelque beau passag
51 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
é d’une noble maison, Blaise de Montluc était déjà soldat en 1521. Il prit son essor au-dèlà des Alpes, et les campagnes d’I
, et y gagner le commandement d’une compagnie. Prisonnier à Pavie, il prendra sa revanche en maint fait d’armes, où il se montr
suyvray. » 1. Cet épisode appartient au siège de Sienne, qui avait pris le parti de la France, en 1555. 2. Si est l’anté
ramoisi. 13. Albe, ville du royaume de Naples. 1. Découpées. 2. Je pris le pourpoint, qui couvrait le corps depuis le cou
car il me semblait. 17. Titre donné à tous les délégués du roi. 18. Prirent . 19. Faisais le brave. 1. Tuer un poulet. 2. Q
he à l’adresse du gouvernement de Henri II. 2. Il a l’air de ne s’en prendre qu’aux conseillers du roi. 3. Ver est en Périgor
2). « Il faut voir dans Montluc le tableau de la bataille de Ver pour prendre une juste idée du soldat et de l’écrivain, de ce
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
au roi de Suède ; le roi, de son côté, croyait sa gloire intéressée à prendre Schullembourg et le reste de son armée : il ne pe
fermés entre cette rivière de Parts et le grand fleuve de l’Oder, qui prend sa source dans la Silésie, et qui est déjà profon
et ne renversait rien. Le kan des Tartares et le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du monde et d’oc
s pour éteindre le feu : trouvant un petit baril plein de liqueur, il prend le baril lui-même, et, aidé de deux Suédois, il l
e garde, et le créa colonel sur-le-champ. « Allons, mes amis, dit-il, prenez avec vous le plus de poudre et de plomb que vous
nt Allah, avec une indignation mêlée de respect. Ses officiers furent pris en même temps et dépouillés par les Turcs et par
53 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
tieux lorsque la conclusion ne convient pas à toutes les propositions prises séparément. Exemple : Paul, qui a mangé des amand
but que se propose l'exorde ; mais dans les causes sublimes, il doit prendre un ton plus élevé. Dans les sujets dramatiques, l
doit prendre un ton plus élevé. Dans les sujets dramatiques, l'exorde prend le nom d'exposition. Boileau a dit : Que, dès le
mes différents. La confusion de la cause avec l'effet, qui consiste à prendre pour cause d'un effet ce qui n'est pas cause ; et
nime en t'implorant ; Ton divin Fils est né pauvre et souffrant, Ah ! prends pitié des larmes d'une mère ! Pour mon enfant, to
e a dit : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage. Et il faut prendre , successivement, selon les pensées qui appartienn
ui frappait ce monstre audacieux : « Meurs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes ! » (Voltaire.) A l'hypotypose se r
u'il y a entre ces choses. La comparaison doit être vraie ; elle doit prendre le ton, le style que réclame le sujet et être emp
ns fruits et éclosent ne se conviennent pas. Malherbe a dit à tort : Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion….. parce q
propre. Vous le pleurez à présent qu'il n'est plus ! La synecdoche prend la partie pour le tout, et le tout pour la partie
ère aux méchants et des bons le refuge, Entre le peuple et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, ca
oms propres employés pour désigner plusieurs personnes du même nom ne prennent pas ordinairement le signe du pluriel, mais, quan
e ; chacune de ces charrettes a perdu son essieu ; que chacun de nous prenne son chapeau, etc., parce que le pronom chacun emp
és à plaider. Si le participe est précédé de deux régimes directs, il prend le genre et le nombre du régime énoncé le dernier
doit, par ses inflexions, marquer les nuances qu'offre chaque idée et prendre comme une teinte du sujet. Elle doit, sans paraît
ion réclame, ordinairement, de la dignité dans la voix. La péroraison prend un ton véhément ou affectueux, sérieux ou ironiqu
.) L'un des plus grands défauts de la nouvelle littérature, c'est de prendre les idées accessoires hors du sujet ; c'est, dans
es que rejette la bonne conversation. Ces phrases, par exemple : « Je prends la liberté de vous écrire pour m'informer de l'ét
Mais quelquefois l'épître a de la dignité, de l'élévation, car elle prend le ton qui convient au sujet. À mes pénates. Pe
eux épars, gémir sur un cercueil. (Boileau.) Quelquefois l'élégie ne prend qu'une teinte de mélancolie, pour se plaindre de
mble naître de l'enthousiasme, règne dans toute la pièce, cette pièce prend le nom d'ode, et les stances celui de strophes.
poursuit les ridicules en agitant les grelots de la folie. La romance prend une teinte de mélancolie et retrace de belles act
ages doivent parler et agir selon les usages de la nation où on les a pris . Le dénoûment doit naître des obstacles qui le re
t prise dans la vie commune et peint nos travers, nos ridicules, elle prend le nom de comédie. La tragédie et la comédie doi
ns touchant que la tragédie et moins gai que la comédie. Le drame est pris ordinairement dans la vie commune ; et il déplore
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
pages, comme d’autres comptent leurs volumes. Si, dans ses débuts, il prit un malin plaisir à scandaliser les fidèles du tem
étacher de lui-même, à soutenir le rôle d’un personnage imaginaire, à prendre le ton d’une situation, à faire parler un caractè
offrant son bras. — Je n’ai pas besoin de votre bras, mon frère, mais prenez votre fusil et votre boîte à cartouches. Un homme
sortit suivie de son frère. S’éloignant à grands pas du village, elle prit un chemin creux qui serpentait dans les vignes, a
esoin des enseignements de l’histoire ; mais il n’est personne qui ne prenne intérêt au jeu des passions, aux portraits de ces
étranger, que depuis bien longtemps tu es ici le seul mortel qui ait pris pitié de moi. Oreste. Oh ! c’est que seul aussi
leurs mouvements de retraite, et exécutaient à la lettre les mesures prises à la pluralité des voix. Or, quels étaient ces so
55 (1873) Principes de rhétorique française
rire, tant j’aimerais à faire bien entendre qu’il s’agit seulement de prendre la nature sur le fait et d’expliquer comment l’es
objet propre l’utile ; l’orateur conseille ou dissuade, il exhorte à prendre tel on tel parti ; c’est à l’auditeur de décider.
s et les panégyriques sinon des exhortations à la vertu ? — Bossuet a pris pour texte de l’oraison funèbre de la reine d’Ang
sance de ces moyens. Les trois parties essentielles de l’art d’écrire prennent donc le nom du travail dont elles donnent les règ
à la fin. 6. Le l’élocution. — L’Élocution indique le ton qu’il faut prendre , le style, les expressions, les figures, les tour
contraire, en face d’un écrivain suffisant ou orgueilleux, le lecteur prend fièrement l’attitude d’un juge ; il devient un ce
antageux déplaisent. Un honnête homme n’a ni orgueil ni bassesse ; il prend d’autant plus volontiers un ton modeste qu’il se
. Voltaire dit de même : C’est la nature dont l’instinct enseigne à prendre d’abord un air, un ton modeste avec ceux dont on
uple, païen : Quand la justice de la guerre était reconnue, le Sénat prenait ses mesures pour l’entreprendre, mais  n’en venai
it partie de la méthode de Socrate. Veut-il prouver qu’il ne faut pas prendre au hasard les magistrats ; autant vaudrait tirer
es les causes. Telle est l’acception rigoureuse dans laquelle il faut prendre cette expression et non comme synonyme du mot ban
lorieux.de la vertu militaire : conduites d’armées, sièges de places, prises de villes, passages de rivières, attaques hardies
tés sacrées de ses temples les drapeaux déchirés et sanglants qu’on a pris sur les ennemis, qu’il est dangereux que la vanit
utres. 7. Des lieux extrinsèques. — Ce sont les sources d’arguments pris en dehors du sujet. On peut les ramener à cinq pr
ennent les deux rapports de notre âme avec le bien et le mal. L’amour prend les noms divers de tendresse, respect, reconnaiss
questeurs de Férentinum ; l’un se jeta du haut d’un mur, l’autre fut pris et battu de verges.   Au lieu de cette sécheress
dans la mesure où la conscience et la justice le permettent ; il faut prendre pour devise le mot de Démosthène à ces Athéniens
orsqu’en plein forum, le visage et la voix altérés par les larmes, il prit dans ses bras le fils de son client et le présent
ces transpositions ; les circonstances l’éclaireront à cet égard ; il prendra conseil des temps et des hommes ; car il se renco
résultant du concours de la bienveillance et de l’attention. L’esprit prend volontiers intérêt à ce qui lui plaît et à ce qui
ure, dit Cicéron, rien en naissant ne se déploie tout entier, rien ne prend du premier coup son essor. Que le début soit simp
les traits d’un ennemi. Bourdaloue traitant le mystère de la Passion prend pour texte : Les Juifs demandent des miracles, e
ls il compte l’envisager. Massillon, sur le même sujet de la Passion, prend pour texte : Tout est consommé, et il fait cette
elui contre lequel je parle autem plumé, Et celui pour lequel je suis prend en cachette Celui contre lequel je parle. L’on dé
prend en cachette Celui contre lequel je parle. L’on décrète ; On le prend . Avocat pour et contre appelé, Jour pris, je dois
parle. L’on décrète ; On le prend. Avocat pour et contre appelé, Jour pris , je dois parler ; je parle ; j’ai parlé ! L’Inti
it, par une révolution subite, tous tournés contre lui.   Les ennemis prennent notre place ; ils n’ont qu’à se montrer, la victo
ur et de l’auditeur sera la conséquence de l’intérêt que le narrateur prend lui-même aux faits qu’il raconte. VI. La variété
sur le théâtre où elle s’est accomplie et montrer les acteurs qui ont pris part à cette action. Par exemple un simple et fro
son meurtrier : Alors la multitude incertaine, saisie d’une panique, prend la fuite. L’assassin écumant de rage, respirant l
c. — Évoquer devant Achille le souvenir de son père afin de lui faire prendre en pitié les douleurs paternelles du vieux Priam,
s’appuyant les unes sur les autres, se communiqueront une force que, prises séparément, elles ne sauraient avoir. La faute la
fort expressif : « À bon vin, pas d’enseigne. » La seule précaution à prendre est de bien détacher les bonnes preuves les unes
és ensemble, Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, Vous ayez pris chez lui ce qui charme vos yeux. Cet argument es
nte et de Bélise dans les Femmes Savantes : Bélise ....Grammaire est pris à contre-sens par toi, Et je t’ai déjà dit d’où v
. Une autre manière encore d’abuser de l’ambiguïté des mots, c’est de prendre le même mot dans un sens composé ou général, puis
uatre à partager la proie, Puis en autant de parts le cerf il dépeça, Prit pour lui la première en qualité de sire : Elle do
ous le savez, d’est le droit du plus fort ; Comme le plus vaillant je prends la troisième, Et si quelqu’un de vous touche à la
Oreste sans se demander s’il est juste qu’un fils assassine sa mère. Prendre pour cause ce qui n’est pas cause est une source
une espèce toute particulière de pétition de principe ; il consiste à prendre pour preuve une proposition, un jugement qui se p
âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi, qui ne savent où se prendre , et vont cherchant partout, sans le rencontrer nu
it et ce que je ferais encore ; si j’avais à recommencer ma route, je prendrais celle qui m’a conduit ou je suis. Aveugle et souf
eurs juges ; leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais prendre les voix et les suffrages. Il est temps de pronon
pour eux. Les voilà devant vous ! Ils vivront si vous continuez d’en prendre un soin charitable ; et, je vous le déclare devan
ts. — On nomme équivalents ou bien les formes différentes que peuvent prendre certains mots ou certaines racines, ou bien des e
es mots et pour expliquer que Boileau faisant l’éloge de Malherbe ait pris soin d’y ajouter ce détail : D‘un mot mis en sa
se devient claire et élégante en restant correcte. C’est le soin qu’a pris Mme de Maintenon quand elle a écrit : On ne sent
aut jamais oublier que le pronom ne peut représenter qu’un substantif pris dans un sens déterminé. Plusieurs propositions in
us remarquable et dont l’analyse soit plus instructive que ces lignes prises dans l’exorde de l’oraison funèbre de la reine de
sion ; loin de les admirer, il faut les déplorer bien plutôt. Nul ne prend pour soi la vérité qui le condamne. Non, pas une
e tour interrogatif est plus vif et plus dramatique encore, puisqu’il prend à partie et provoque à répondre un interlocuteur
el est d’une grande force dans l’enseignement moral. Le moraliste qui prend pour lui-même la leçon qu’il semble donner acquie
dire à Phèdre : Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole. Enfin le tour dubitatif et le tour co
ette pensée : Tel convient au second rang qui est déplacé au premier, prend un tour figuré dans ; le vers de Voltaire : Tel
Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez ! Tout mot peut être pris dans un sens propre et dans un sens figuré : Socr
Ainsi, le goût est choqué de cette figure incohérente de Malherbe : Prends la foudre, Louis, et va comme un lion. Un lion n
mme elle, craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront pris d’elle ! Il est difficile de tourner un madrigal
-il fait ? A quel titre ? Qui te l’a dit ?    Racine. Au contraire, prenez la métaphore de Bossuet à propos du duc d’Enghien
usqu’à ce qu’elle éclate au dehors et arrive au but de ses désirs, il prend peu à peu confiance en lui-même, se montre parfoi
presque nus, dans l’ombre intimidés ; Les rangs de. toutes parts mal pris et mal gardés, Le désordre partout redoublant ces
était jetée en vain, Et faible le tenait renversé sur son sein. Je le pris tout sanglant, en baignant son visage, Mes pleurs
n hameçon avec un appât ; il paraît nourrir les poissons, mais il les prend et les fait mourir,    Fénelon Le monde est comm
ran que nous ne voyons pas aller. Une araignée est fière pour avoir pris une mouche ; tel homme pour avoir pris un lièvre 
araignée est fière pour avoir pris une mouche ; tel homme pour avoir pris un lièvre ; tel autre, des Sarmates.  Marc-Aurèle
ne du pauvre qu’ils ont nourri ; vous leur ôtez leurs croix d’or, ils prendront une croix de bois : c’est une croix de bois qui a
ie lancer au-delà ; au effet l’hyperbole emploie des expressions qui, prises à la lettre, iraient au-delà du but ; mais qui fr
yère à propos de l’amateur de fleurs : Vous le voyez planté et qui a pris racine au milieu de ses tulipes. Virgile dépeint
me d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. 6. De l’ ironie. — L’ironie ou antiph
é le comte de Fontaines qui était un des meilleurs hommes de Flandre, pris seize pièces de canon qui appartenaient à un gran
quez comme, après ces interrogations accumulées, la forme affirmative prend une vigueur imprévue ; elle reçoit du contraste,
Et vous, ses amis, on est assez curieux de voir comment vous vous y prendrez pour l’excuser. Sera-ce sur sa jeunesse ? Il a qu
ar la concession que Cléante attaque Tartufe : Je passe là-dessus et prends au pis la chose. Supposons que Damis n’en ait pas
raisonnement. Ainsi dans les Géorgiques, à propos du soin qu’il faut prendre en transplantant les jeunes arbres : Tant de nos
n double crime : Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et prêts à m’accuser, Attendent mon ép
gnez-nous, dit-elle, et au nom de tout ce que vous avez de plus cher, prenez pitié de nous ; n’immolez pas des gens à demi mor
ins que la Prusse est au roi. — Allons, ton dernier mot, bonhomme, et prends -y garde ! — Faut-il vous parler clair ? — Oui. — 
avid s’écrie : Qui me donnera des ailes comme la colombe, pour que je prenne mon vol et que je cherche un lieu de repos ? Mira
ysique même aux choses et aux faits du monde moral. Grâce à elle tout prend un corps, un visage ; l’homme brûle de colère, sè
tit pour affronter l’orage. Malherbe a eu le mauvais goût d’écrire : Prends ta foudre, Louis, et va, comme un lion, Porter le
s vagues dociles, le vaisseau s avance tout seul : ne voulez-vous pas prendre un peu dé repos ? » L’esprit se laisse aller et s
cette espèce de métaphore est un changement de mots ; elle consiste à prendre  : 1° Le nom de la cause pour le nom de l’effet :
ot, tantôt plus, tantôt moins qu’il ne comporte ; c’est ainsi qu’elle prend  : 1° Le genre pour l’espéce : Les mortels, pour l
de rendre l’expression plus vive. Aussi les moralistes dont la pensée prend volontiers une forme sentencieuse en font un gran
: Déjà frémissait dans son camp l’ennemi confus et déconcerté ; déjà prenait l’essor, pour se sauver dans les montagnes, cet a
les deux exemples fournis par Racine : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, ca
uie sur une idée, mais il est si près du ridicule que le nom même est pris le plus souvent en mauvaise part. III. L’inversi
souvent du vague et de l’indécision de la pensée; on ne saurait donc prendre trop tôt l’habitude de ne dire que ce que l’on sa
t naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l’inégalité
se battait dans les vignes de Poitiers contre le prince Noir, qui le prend lui et son fils, les mène à Londres où le maire,
de fautes à l’égard de ceux avec qui nous vivons, qui les disposent à prendre en mauvaise part,…       Nicole. Il n’est pe
n cardinal, lui disait qu’en revêtant la pourpre romaine il venait de prendre h sceptre des rois et la livrée des roses. Ainsi
ec les objets que les mots expriment. Tout ce qui s’adresse à l’homme prend pour son intelligence et pour sa sensibilité une
egarde derrière toi. Alors la multitude saisie d’une terreur soudaine prend la fuite. 7. Des traits. — Les traits sont des i
re ; l’usage n’en doit pas pour cela être proscrit. Les traits seront pris dans la nature. Quand Lamotte présente toute l’ar
ême il avait perdu sa queue à la bataille.    Le lapin et la belette prennent pour arbitre un chat, le poëte en trace le portra
r tous les cas. Lamotte a voulu imiter La Fontaine ; mais ce qu’il a pris et donné pour des naïvetés n’est rien moins que n
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, p
du : les nuages étaient sous ses pieds. Assis sur les chérubins, il a pris son vol, et son vol a devancé les ailes des vents
ifférent de celui qu’elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du trône de la Grande-Bretagne, elle v
a de sentiments, et c’est elle surtout qui les communique. L’orateur prendra donc tous les tons convenables aux passions qu’il
e et délicat. Le ton de la discussion est continu ou divisé. L’organe prend un peu plus de force ; la voix se précipite sans
ue varié, est toujours ferme, toujours rapide ; si c’est la pitié, il prend une voix abattue, languissante, sans cesse entrec
mbe ; l’homme reconnaît son séjour et le trouve embelli. La verdure a pris , durant la nuit, une vigueur nouvelle, le jour na
rêve doit être suivie d’un nouveau combat. L’assistance vous invite à prendre un instant de repos. Ils obéissent ; mais au bout
d’une vérité morale. La vérité, Pour s’attirer un accueil favorable, Prend souvent les habits et le nom de la fable, Et son
s membres de phrases distribués avec symétrie ; ou si parfois il nous prend envie de leur emprunter cet appareil, que ce soit
s inquiétudes ; mais soudain l’abattement se change « il fureur ; ils prennent les armes, ils-frappent leurs boucliers, ils enlè
a traité ce ; genre avec une charmante délicatesse de goût ; on peut prendre à peu près au hasard dans tous ses écrits de ce g
e détacher des plaisirs du monde ? N’y avait-il point d’autre texte à prendre dans l’Ecriture ? Jésus-Christ, les apôtres, les
délicatesse dans la manière dont ils sont employés. Le premier soin à prendre pour ces sortes de composition, c’est de chercher
traits moraux qui distinguent un peuple ou une collection d’individus pris dans leur ensemble. Ainsi, Bossuet a tracé dans l
maux de ses frères ; être toujours en présence de son Dieu ; n’entre prendre , ne réussir, ne souffrir, ne mourir que pour lui 
lles seraient les idées que la nature nous présenterait sur ce sujet. Prenons les devants pour voir si l’auteur suivra la même
le demande. Cependant, comme il arrive presque toujours que ceux qui prennent le ton haut sont des sots, et que tes gens modest
urs n’ont plus rien à se dire ; c’est au poëte à achever le récit. Il prend le ton de la matière ; il peint un orage furieux 
Jupiter, indigné, fit retomber la trappe avec violence, et Lucien fut pris d’une si grande envie de rire, qu’il se réveilla
56 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
aiment utile que de paraître ingénieux. La manière dont je devais m’y prendre pour le remplir ne m’a pas coûté non plus de long
…, en un mot éviter les erreurs où d’autres sont tombés faute d’avoir pris en considération ce qu’exige la différence des te
ire connaître en quoi un argument peut pécher, et comment on doit s’y prendre pour le battre en ruine. Il m’a semblé qu’il étai
pour toucher. Il faut que la personne chargée d’en faire la lecture, prenne en quelque sorte la place de l’auteur, qu’il sais
n don qui est perfectionné et fortifié par le secours de l’art : elle prend en cet état le nom d’éloquence artificielle. Mais
le dessein qu’on lui propose, ou de la détourner du dessein qu’elle a pris . L’orateur doit mettre en œuvre tous les moyens q
arquer qu’un des grands moyens de persuader à la tribune, c’est de ne prendre la parole que pour prouver ce qu’on croit vrai, p
plus certaine du véritable génie de l’éloquence de la chaire. Il doit prendre en considération, l’âge, le caractère, la conditi
rs, des imaginations mobiles, des caractères indécis, les forcer d’en prendre l’empreinte ; tel est le genre de persuasion de l
eux qui lui sont propres. Pour louer justement quelqu’un, il faut le prendre en lui-même, et le dépouiller de tout ce qui n’es
u’on rapporte de lui, qu’il quitta sa peau de lion et sa massue, pour prendre honteusement la quenouille et les habits d’Omphal
on le surveille, pour ainsi dire, et il s’exposerait au ridicule s’il prenait un ton véhément qui ne convient qu’à la tribune.
n a de deux espèces. Un signe ne peut être certain que lorsqu’il est pris dans l’ordre invariable de la nature et qu’il n’e
nnues de ceux qu’il s’agit de juger. Tel est le fond où l’orateur ira prendre les moyens de les asseoir, ou de les combattre.
t toujours la main, il n’y a de différence que dans la figure qu’elle prend . L’orateur ne peut donc se passer de l’étude et d
elle moyenne. Il rapproche successivement de cette idée moyenne qu’il prend pour mesure commune, chacune des deux idées qu’il
e, elles sont égales entre elles. De même et par suite, si deux idées prises chacune séparément et rapprochées l’une après l’a
tu de toutes les parures de l’éloquence. Sous cette dernière forme il prend le nom d’amplification. Deux formes d’argumentat
signifie assemblage de plusieurs propositions rapprochées, comparées, prises ensemble1. Il est en effet composé de trois propo
cherai une troisième idée pour me servir de terme de comparaison ; je prendrai celle du vrai bonheur, et je dirai : On doit rec
resse des raisonnemens, elle causera de l’ennui et du dégoût. Qu’elle prenne donc son cours, non par des sentiers étroits, mai
s voulait exécuter le projet d’assassiner Milon. A l’appui des moyens pris du droit de la défense personnelle, sur lequel vr
toire. Comment l’orateur doit employer le syllogisme. Les orateurs prennent chaque prémisse en particulier, les étendent, les
: « Si c’est un crime que d’avoir tué Saturninus, c’en est un d’avoir pris les armes contre lui ; mais si, au contraire, on
ris les armes contre lui ; mais si, au contraire, on a eu le droit de prendre les armes contre lui, on a eu nécessairement le d
à toute la rigueur des lois. Il est donc juste, ô mon Dieu ! que vous preniez vous-même votre cause en main ; et si le monde ve
-à-dire que l’alternative proposée ne laisse pas un troisième parti à prendre , une troisième supposition à faire. On exige de p
second n’est pas moins concluant et se réduit à ce qui suit : Ou ils prennent la royauté pour se contenter eux-mêmes et, dans c
x-mêmes et, dans ce cas, ils ne sont que de coupables tyrans : ou ils prennent la royauté pour en remplir les devoirs, et alors
e au monde des Athéniens, j’ai eu tort, sans doute, de vous exciter à prendre les armes, et vous n’auriez pas dû déférer à mes
nc s’accoutumer de bonne heure à méditer fortement son sujet, et à ne prendre la plume qu’après l’avoir mûri. C’est le vrai moy
habile orateur connaît ses auditeurs et de quelle manière il faut les prendre . Quelquefois des raisons très-faibles en elles-mê
s plaisirs, réveillez-vous donc enfin, de par les dieux immortels, et prenez en main la chose publique. (Sall., de Bell. Cat.)
on-seulement la probité humaine, mais la piété. Quelle confiance peut prendre le peuple en un prédicateur dont les mœurs dément
l’orateur lui-même. Pour ce qui le regarde, l’orateur ne doit point prendre un ton avantageux, surtout s’il est jeune, s’il e
ous les préceptes. Il n’importe pas moins à l’orateur de s’attacher à prendre toutes les précautions oratoires que le sujet ou
autions oratoires, dit Rollin, certains ménagemens que l’orateur doit prendre pour ne point blesser la délicatesse de ceux deva
ssit pas sans de grands ménagemens, que de précautions n’a-t-on pas à prendre , quand les moyens sont faibles, la justice équivo
atteuse pour lui. Il est des circonstances où l’orateur est obligé de prendre une marche oblique, de dissimuler ses véritables
re venu que pour les secourir. (Tit. Liv., l. V, c. 44.) Ainsi Lépide prend le ton d’un juge sévère à l’égard de Lutorius Pri
homme ne se conduisait que par les lumières de son esprit, et s’il ne prenait que sa raison pour guide, l’orateur ne serait pas
rit est devenu la dupe du cœur. Les charmes secrets de la passion ont pris la place des lumières naturelles de la raison ; e
passion. Selon Aristote, « une personne prévenue de colère ou d’amour prend les choses bien autrement que celle qui n’est ani
idée de ce qu’il éprouverait dans une semblable situation, il se sent pris d’amour ou de haine pour ce qui l’a causée. In al
convient de garder dans la plaisanterie. Mais nous pouvons du moins prendre des maîtres de l’art, des leçons sur l’emploi du
reux, ce qui est inhumain ; ni contre le crime, de peur que le ris ne prenne la place de l’indignation. Il ne faut pas non plu
t déshonore son caractère et avilit sa profession. « Le plaisir qu’on prend à déchirer les uns et les autres, est un plaisir
use. Voilà ce qui constitue l’intégrité. Simplicité. 3°. On ne doit prendre pour membres de la division que les idées princip
tère et à l’assemblée qui délibère ; alors la solidité et la noblesse prennent la place du mouvement et de l’impétuosité. Dans
raître embarrassé de la difficulté que l’on a à combattre. Un juge en prend occasion de se défier de notre cause ; et souvent
u ce qui n’a aucun rapport avec la question débattue. La précaution à prendre contre ce sophisme, c’est de bien déterminer l’ét
onne ne l’est pas. Ce sophisme est appelé pétition de principe. 3°. A prendre pour cause ce qui n’est point cause. L’ignorance
se, au lieu de reconnaître les bornes des connaissances humaines nous prenons pour cause de cet effet, ou ce qui est arrivé ava
sophisme les argumens qui sont vicieux, parce que le moyen terme est pris en un sens dans la majeure, et en un autre dans l
des mots, sous le rapport de la correction grammaticale. Le style se prend pour la manière d’écrire. Ce mot vient de l’instr
lle retire le poignard de son sein, et le lui présente, en disant : «  Prends , Pétus, il ne m’a point fait mal ; Pete, non dole
idéré comme expression de la pensée. Nous venons de parler du son pris isolément, c’est-à-dire comme un accompagnement f
timent qui a éclaté. Toutes ses idées, toutes ses expressions peuvent prendre le ton de l’enthousiasme qui le possède, et l’har
n pénétrés du ton qui convient à notre sujet, c’est-à-dire du ton que prennent naturellement les pensées et les sentimens que no
le même devant le peuple et dans un sénat. L’éloquence politique ne prend pas le même ton dans les assemblées du peuple, et
r doit connaître à fond la matière qu’il veut traiter, l’intérêt qu’y prennent ceux devant qui il parle, leur caractère, toutes
rtistes sur leurs chefs-d’œuvre, leurs prétentions, etc,… le discours prend convenablement le ton et les couleurs du sujet ;
en diffère absolument par aucune idée accessoire, et qu’on puisse les prendre indistinctement l’un pour l’autre en toute occasi
ne ambiguïté ; il faut y prendre garde ; par exemple : « Celui qui a pris l’habitude de bien faire, dans toutes les situati
ein d’exprimer : « Celui qui, dans toutes les situations de sa vie, a pris l’habitude de bien faire, trouve en lui-même, etc
de de bien faire, trouve en lui-même, etc…. » Ou bien : « Celui qui a pris l’habitude de bien faire trouve en lui-même, dans
commencement de la phrase. Exemple : « Les plaisirs de l’imagination pris dans toute leur étendue sont moins grossiers que
is, « Cet aigle dont le vol hardi avait d’abord effrayé nos provinces prenait déjà l’essor pour se sauver dans les montagnes ; 
un fait. Mais je ferais un tableau en disant avec Fléchier : « Déjà prenait l’essor pour se sauver dans les montagnes, cet ai
t aigle dont le vol hardi avait d’abord effrayé nos provinces. » Ici prenait l’essor est la principale action ; c’est celle qu
e, le grand-prêtre dit au jeune Joas : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que ca
eprise avant de parler de ceux qui l’ont accomplie ; et le tour qu’il prend doit toute sa beauté à l’adresse qu’il a de renvo
ours énergiques. Veut-on des exemples de tours énergiques ? Nous les prendrons dans J.-J. Rousseau. Voici comment il s’élève con
Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Le mot mouvement est pris ici dans un sens figuré. Originairement il signif
chine(1) viennent se ranger autour de la tribune de Démosthène, et le prennent sous leur protection. (Cours de Litt., tom. 2.) I
. Quand on dit la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans leur signification primitive, dans leur sens
rayon d’espérance, leur signification n’est plus la même, et ils sont pris dans le sens figuré. Quand on transporte ainsi un
partie de la nécessité. On a imaginé de s’en servir à défaut de mots pris dans le sens propre. Mais elles sont aussi, et pl
ec, ville de Normandie, où l’on fabriquait des chapeaux renommés, est pris pour un chapeau dans ce vers de Boileau : Autour
’olivier, pour la paix ; le laurier, pour la victoire. Le sceptre est pris pour la royauté dans ce vers de Quinault : Dans
age plus noble. 2°. Quand elles sont forcées, recherchées, affectées, prises de loin, et que le rapport n’est point assez natu
ait rouler leurs métaphores sur une tempête, finissent par des termes pris d’une ruine ou d’un incendie. C’est un manque de
qui lui couvrez la vérité de nos mystères. Et vous prêtres de J.-C., prenez le glaive de la parole, et coupez sagement jusqu’
entent l’effet général du discours, parce que l’idée accessoire qu’on prend pour terme de comparaison, et l’idée première que
erme de comparaison est une hypothèse, c’est-à-dire qu’au lieu d’être pris dans le sujet même, il est imaginé par l’orateur,
e de me suivre, quoique vaincu deux fois, quoique obligé deux fois de prendre la fuite. Il n’y a plus que votre fidélité et vot
e prétendiez-vous ? » Quand il s’agit de diminuer les choses, on s’y prend de la même manière. L’exemple suivant rendra la c
ully.) Sources des comparaisons. Ordinairement les comparaisons se prennent d’objets physiques, parce qu’ils sont plus sensib
ne puisse fournir à l’écrivain des sujets de comparaison ; on en peut prendre même dans les idées abstraites, dans les vérités
’elle se passe sous nos yeux ; car nos paroles font peu d’effet et ne prennent point cet empire absolu qu’elles doivent prendre
t peu d’effet et ne prennent point cet empire absolu qu’elles doivent prendre lorsqu’elles ne frappent que l’oreille, ou lorsqu
s sont assis dans cette assemblée, que ce soit moi qui me lève et qui prenne la parole, moi, qui pour l’âge, pour les talens,
quelle maison tu as rassemblé tes conjurés, quelles résolutions tu as prises  ?… L’interrogation ne suppose pas toujours, dans
oi-même est quelquefois l’expression du doute sur le parti qu’on doit prendre  ; d’une hésitation qui est l’effet de l’inquiétud
ommes, au ciel, à la terre, aux choses animées ou inanimées, pour les prendre à témoin, pour implorer leur secours, pour leur f
corrupteur des citoyens, tu le laisses sortir de Rome ! Tu l’envoies prendre les armes contre la république ! tu ne le fais pa
Mais cette exagération évidente fait que l’auditeur ou le lecteur ne prend point à la lettre l’expression hyperbolique ; il
qui, non content de mettre son héros dans le ciel, lui recommande de prendre sa place bien juste au milieu, de peur que son po
res ornemens des ouvrages de tout genre. Pensées. Le mot de pensée, pris dans son acception la plus étendue, peut s’appliq
s faisaient de grandes choses… La jeunesse, en entrant dans le monde, prenait le parti que bon lui semblait. Qui voulait se fai
 ; j’entends abbé à bénéfice….. » Il faut bien se garder surtout de prendre pour des traits de misérables équivoques, des jeu
éduite embrasse aveuglément. (Trag. de Cinna.) On trouvera que c’est prendre un essor bien élevé, pour dire une chose fort sim
plications. Son amant ne veut pas mesurer ses maximes à sa toise, et prendre une âme aux livrées de la maison. (Dict. phil., a
allumai, Hélas ! fus-je jamais si cruel que vous l’êtes ? Feux est pris au figuré dans le premier hémistiche, et au simpl
me semble, dit-il, qu’on me répond : Attendez que l’invincible Louis prenne lui-même entre ses mains les rênes de l’empire. C
t qu’au poëte, et qui le force à quitter la langue des hommes pour en prendre une plus qu’humaine. Si l’écrivain en prose veut
Mais revenons à la mémoire, et parlons de la manière dont on doit s’y prendre pour s’en faire une bonne. Qualités d’une bonne
dans bâton, tête, etc… Dans le débit oratoire, il faut s’appliquer à prendre les tons syllabiques que la prononciation général
voix douces et simples. Le soutenu, Le soutenu est celui qu’on doit prendre pour la lecture des discours graves. Il faut que
aussé le ton pour marquer la fermeté de Milon. Dans les suivans, il a pris un ton de plainte propre à faire sentir qu’il éta
ce que c’est que la combinaison des trois tons dont nous avons parlé. Prenons le morceau du Telémaque où Philoctète raconte ses
ue, un regard modeste. Le ton moyen est alors celui qu’il convient de prendre . Lorsque l’exorde est brusque et véhément, on pre
’il convient de prendre. Lorsque l’exorde est brusque et véhément, on prend le ton soutenu. Le besoin de donner à ce qu’on di
e tout ensemble. » (L. XI, c. 3.) Dans l’exposition des preuves, on prendra , suivant les circonstances, le ton simple, famili
oindre chaleur, sans la moindre expression de son geste, n’a l’air de prendre aucune espèce d’intérêt aux affaires qu’il discut
e l’expression de l’animosité, de l’indignation, de la compassion, et prenez -les pour modèles. Mais si on sait observer la soc
formes, les ressources et les beautés de leur langue maternelle ; ils prendront des bons auteurs de l’antiquité la manière d’expr
ttachons pas exclusivement à un seul modèle ; tâchons au contraire de prendre tout ce qu’un grand nombre de bons auteurs nous o
ciens de celui qui se revêt des dépouilles des modernes. On a dit que prendre sur ceux-ci, c’était larcin ; mais que prendre su
modernes. On a dit que prendre sur ceux-ci, c’était larcin ; mais que prendre sur ceux-là, c’était conquête. Sur quoi on cite c
quête. Sur quoi on cite ce passage ingénieux d’un auteur français : «  Prendre des anciens et faire son profit de ce qu’ils ont
nt ; mais on se mettrait en danger d’y faire des fautes, si l’on n’en prenait qu’une connaissance légère et superficielle. Page
érons ici l’éloquence que dans le discours oratoire, et que celui qui prend la parole se propose le plus souvent de porter se
re-Sainte. Les pères de l’Église. Définition du panégyrique. 1. Nous prenons ce mot dans le sens de son étymologie, πανηγυρέω,
 ; avec quel art encore Mascaron et Fléchier excusent Turenne d’avoir pris part aux troubles de la fronde, et Bossuet, le pr
ugement. 1. Le mot jugement a deux significations différentes. Il se prend , tantôt pour la faculté de l’esprit qui juge, tan
ce enthymématique. 1. Διλϰμμϰ, (de δὶο, deux fois, et de λαμϐάνω, je prends . Définition du dilemme. Exemples. 1. On trouve
ter les passions. Amour. 1. Voyez comment les députés de Capoue s’y prennent pour gagner la bienveillance des Romains. Populus
plutôt que telles autres, suivant le ton ou le mouvement qu’elle sait prendre . L’harmonie du langage peut produire le même effe
Quand elle est vicieuse. (1). Le motConcetti, italien d’origine, se prend dans notre langue en mauvaise part. Il signifie d
57 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
es choses qu’ils ont apprises sont comme des moules ou des formes que prennent leurs pensées lorsqu’ils les veulent exprimer. »
vaient offensé. Au nom de toute la terre, un roi se déclare partie et prend la parole contre un empereur. Après lui avoir rep
rit qui se contente de peu, et non pas les occupations d’un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage17. Quand vous au
extraordinaire à l’attention du spectateur, et l’empêchent souvent de prendre un plaisir entier aux premières représentations,
ent pour Cinna. Si nous ne pouvons la renfermer dans ces deux heures, prenons -en quatre, six, dix ; mais ne passons pas de beau
rt du théâtre afin de chercher un lieu écarté pour se tuer44. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les prin
Ceux qui choisissent bien sont ceux qui ont l’esprit juste ; ceux qui prennent le mauvais parti sont ceux qui ont l’esprit faux 
esprits faux qui n’ont presque aucun discernement de la vérité ; qui prennent toutes choses d’un mauvais biais ; qui se payent
e donner la peine de discerner les erreurs, les autres ne veulent pas prendre celle d’envisager la vérité avec le soin nécessai
inal, qui en avait l’entière direction, par la confiance que la reine prenait en lui. Les princes du sang étaient fort unis à l
es, taxa les aisés et malaisés, fit de nouvelles créations d’offices, prit les gages des anciens officiers, saisit les rente
s corps de ville ; enfin, toutes ressources étant épuisées, il voulut prendre les gages des chambres des comptes, des cours des
lheureux, offrit de leur faire justice, et par la part qu’il témoigna prendre aux souffrances des peuples, acquit leur bienveil
emps-là, M. le prince commandait l’armée du roi en Flandre : il avait pris Ypres ; mais, durant ce siège, les Espagnols avai
t informé qu’il s’intéressait puissamment pour son soulagement, il le prit en affection et lui donna ce beau titre de son pè
et Saint-Honoré, et des autres endroits, fermèrent leurs boutiques et prirent tumultuairement67 les armes, chacun ressentant av
conseil qu’à se bien conseiller soi-même. L’extrême plaisir que nous prenons à parler de nous-mêmes nous doit faire craindre d
ouverner la fortune comme la santé : en jouir quand elle est bonne et prendre patience quand elle est mauvaise. Nous arrivons t
ce de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu’il y aura des
int de termes pour qualifier une si extravagante créature. Où peut-on prendre ces sentiments ? Quel sujet de joie trouve-t-on à
e ? S’ils y pensaient sérieusement, ils verraient que cela est si mal pris , si contraire au bon sens, si oppose à l’honnêtet
r, il branle et nous quitte ; et si nous le suivons, il échappe à nos prises , nous glisse et fuit d’une fuite éternelle. Rien
e la misère, les uns ont conclu la misère d’autant plus qu’ils en ont pris pour preuve la grandeur ; et les autres concluant
s bien différentes, mais qui ne sont nullement contraires, m’ont fait prendre la résolution d’adresser directement ce discours
de la justice, de quitter les grandes et belles voies royales pour en prendre d’autres ? Pourquoi voudra-t-elle ou donner à un
en démontre mieux la fausseté que l’offre faite au roi par Fouquet de prendre Belle-Île, et d’accepter pour le Dauphin, dès qu’
pas cru faire un péculat quand, sans rien garder pour lui-même, il ne prenait d’une main que pour répandre de l’autre132… Vous,
e Majesté qu’il n’était orné de Votre Majesté même, avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Die
sez-m’en le soin : je conduis des yeux toutes choses ; et si ma tante prenait le chemin de languir, en vérité je partirais. Vou
nombreux chefs-d’œuvre à l’attention des jeunes gens, pour qu’ils en prennent une connaissance plus approfondie, tel est le but
de cet assemblage monstrueux. Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit
ent quelque figure. Notre chair change bientôt de nature. Notre corps prend un autre nom ; même celui de cadavre, dit Tertull
ais trouvés si nous n’en avions porté le fonds en nous-mêmes : car où prendre ces nobles idées dans le néant ? La faute que nou
était inévitable de ne pas donner tout au travers et de n’y être pas pris . Quelle majesté, quel éclat des mystères ! quelle
xil, dans les fers, contre la vue de la mort et du dernier supplice ! Prenez l’histoire, ouvrez, remontez jusques au commencem
r, qui fait de ses paroles ce qu’un charlatan fait de ses remèdes. Je prends pour juges de cette question les païens mêmes. Pl
à la tête de leurs légions, et que les autres peuples affectassent de prendre ce qu’il y’avait de plus sacré dans leurs superst
hés des peuples ; qu’il n’est point de véritable valeur que celle qui prend sa source dans la religion et dans la piété ; et
à l’éclat céleste que la grâce répand sur son visage, cet officier le prend pour l’ange du Seigneur, envoyé pour l’instruire
t de quoi il n’était que trop tardivement question, il courut au lit, prit la main de Monseigneur, lui parla de Dieu ; et le
é entière à la plus désespérée extrémité. Le roi, à peine à lui-même, prit à l’instant le chemin de l’appartement de Monseig
jets vifs et de choses si importantes, forme un plaisir à qui sait le prendre , qui, tout peu solide qu’il devient, est un des p
de vices dans le cœur, avait toutes sortes de défauts dans l’esprit, prit en main les rênes de l’empire que Charlemagne ava
mains ; mais comment osâtes-vous leur parler de vous justifier, et de prendre pour juges des gens qui vous devaient tant de ven
’un, on conserve presque toujours quelque chose de l’avantage qu’on a pris . » « Sans doute, me dit-il. J’ai étonné les homme
s’aigrissaient dans leurs contestations sur les partis qu’il fallait prendre  : plusieurs se retirèrent ; il ne lui resta que S
de France. Il marcha avec eux cinq jours et cinq nuits, sans presque prendre un moment de repos, et manquant souvent de nourri
t plus. Le prince aborde dans cette même île de Wist où il était venu prendre terre lorsqu’il arriva de France : il y trouve un
is qui bordaient le rivage ; mais il fallait ou périr par la faim, ou prendre ce parti. Ils se remettent donc en mer, et ils ab
lle voyait le prince ; on ne pouvait faire un pas sans risquer d’être pris . Elle conseilla au prince de se cacher dans une c
ne d’un montagnard connu d’elle et affidé, et elle promit de venir le prendre dans cette retraite, ou de lui envoyer quelque pe
donald s’y trouvera, et que là on verra les arrangements qu’on pourra prendre pour leur sûreté. La même barque qui les avait po
er son salut au leur ; ils se séparèrent en pleurant. Charles-Édouard prit des habits de servante, et suivit, sous le nom de
assez de vertu pour ne pas abuser de ma confiance et de mon malheur. Prenez les misérables vêtements qui me couvrent, gardez-
t mai ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui
lles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume, il sentira le point de maturité de la p
ssion ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, p
continue, dont chaque point représente une idée ; et, lorsqu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement su
humain, c’est ce que j’appelle des vices391. Idem. La vertu aux prises avec le malheur. Clazomène a eu l’expérience
ure a flétri sa vertu, et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance. Ses talents, son travail continuel,
’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C’est que tout n’est ici que vanité qui pa
nommée : Mais de ses derniers mots voyant le sens douteux, Vous avez pris soudain le crime entre nous deux. Certes, si vous
doublé peut arracher la foudre ! Donnez-moi… RODOGUNE, l’empêchant de prendre la coupe.                          Quoi, seigneur
t d’un père, et d’un frère, et de moi : Puisse le ciel tous deux vous prendre pour victimes, Et laisser choir sur vous les pein
(1676). Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter, Qu’au bout de quarante
n vraie qui le dirige on aperçoit toujours le cœur de l’homme. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à tout ce qu’il raconte ;
Toute chose pour toi semble être évanouie ; Pour toi l’astre du jour prend des soins superflus : Tu regrettes des biens qui
nt s’y tromper455), À ces mots, le serpent, se laissant attraper, Est pris , mis en un sac ; et, ce qui fut le pire, On résol
   Au lieu d’arbitre, accusateur. Je le récuse aussi. » L’arbre étant pris pour juge, Ce fut bien pis encore. Il servait de
re, l’été ; l’hiver, les plaisirs du foyer. Que ne l’émondait-on sans prendre la cognée ? De son tempérament464, il eût encor v
les vagues entretiens, Cent autres passions des sages condamnées Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années. …………………………
ures, De voir qu’avec le vice on garde des mesures ; Et parfois il me prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’
voir paraître, En courroux, comme vous, on ne me voit point être. Je prends tout doucement les hommes comme ils sont : J’acco
galant homme ait toujours grand empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d’écrire ; Qu’il doit tenir la bride aux grands e
n vous somme, Le nom que dans la cour vous avez d’honnête homme, Pour prendre , de la main d’un avide imprimeur, Celui de ridicu
z-le532 un peu moins haut. ALCESTE. Ma foi, mon grand monsieur, je le prends comme il faut. PHILINTE. Hé ! messieurs, c’en est
nullement à son sage esprit, et que son imagination flexible pouvait prendre au besoin les tons les plus divers536. Épître
t horrible on traita la satire. — Et le roi, que dit-il ? — Le roi se prit à rire. Contre vos derniers vers on est fort en c
le est de moi ; Et le sot campagnard le croit de bonne foi. J’ai beau prendre à témoin et la cour et la ville : — Non ; à d’aut
t qu’on aime. Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même. Chacun pris dans son air est agréable en soi : Ce n’est que l
rance aimable ; Mais, depuis quelques mois devenu grand docteur, Il a pris un faux air, une sotte hauteur ; Il ne veut plus
ne veut plus parler que de rime et de prose ; Des auteurs décriés il prend en main la cause ; Il rit du mauvais goût de tant
divertit nos yeux : Ses bons mots ont besoin de farine et de plâtre. Prenez -le tête à tête : ôtez-lui son théâtre ; Ce n’est
t je vois quels malheurs j’assemble sur ma tête : Mais le dessein est pris  ; rien ne peut m’ébranler. Jugez-en, puisque ains
imat renfermait un si rare trésor ? Dans quel sein vertueux avez-vous pris naissance, Et quelle main si sage éleva votre enf
j’ai versé : Ce que j’ai fait, Abner, j’ai cru le devoir faire. Je ne prends point pour juge un peuple téméraire : Quoi que so
le téméraire : Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d’éclatants succès ma p
aît un ouvrage : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur. Mais de ce souv
n’a point revue. ATHALIE. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? JOAS. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants
re aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, c
el de sa patrie, La mort termine ses revers744. D’où ses maux ont-ils pris leur source ? Quelles épines, dans sa course, Éto
ar-delà les glaces du Caucase. » — Des mains de l’échanson l’étranger prend le vase, Se lève ; sur eux tous il invoque les di
or meilleurs que lui782. — Hôte des malheureux, le sort inexorable Ne prend point les avis de l’homme secourable. Tous, par s
ièrement convenables à chaque classe ; quelques morceaux nouveaux ont pris place parmi les anciens. Ce travail a été fait so
sens précis des mots et souvent les acceptions successives qu’ils ont prises , surtout en leur faisant apercevoir l’enchaînemen
me siècle avant Bossuet, par M. P. Jacquinet. 5. Courage est souvent pris au dix-septième siècle dans le sens le plus étend
ihil habet quod. 12. Cet adjectif n’était pas au dix-septième siècle pris en mauvaise part, et ne s’appliquait pas, comme a
verser plus de larmes en étendant votre action à vingt-quatre heures, prenez le jour et la nuit, mais n’allez pas plus loin :
en fait aux besoins de la vie humaine. Toutefois il faut se garder de prendre dans un sens trop rigoureux la pensée de l’écriva
n vain. 61. 1646. C’était le père du grand Condé. 62. Consommer est pris ici dans le sens de dévorer. 63. 13 mai 1648. C
u mot goût. 76. Boileau a dit de même, dans son épître IX : Chacun pris dans son air est agréable en soi. Ce n’est que l’
courage d’y marcher comme si elle était à terre. » 99. Opinion est pris ici dans le sens d’imagination. Tel est ce mot de
résolut à élever jusqu’à elle M. de Lauzun, qui devait en l’épousant prendre le titre de duc de Montpensier. Dans le 4e volume
sité aujourd’hui, est à regretter. 231. Les adjectifs ne doivent pas prendre le signe du pluriel à partir de ces mots : vous q
e du pluriel à partir de ces mots : vous qui voulez pénétrer, Bossuet prend à partie un incrédule, et le pousse vivement et e
son Histoire de Bossuet, p. 109 et suiv. Dans cette occasion, Bossuet prit pour sujet l’Unité de l’Église, afin de montrer e
sion de ce mal alors si redouté. Le lendemain, en s’habillant, il lui prit une faiblesse qui le fit tomber dans sa chaise. O
minal se résoudre est toujours suivi de la proposition à, et signifie prendre une résolution qui coûte un effort, un sacrifice.
ours observé par nos meilleurs écrivains. Ainsi Bossuet : « Où a-t-on pris qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle
ar l’académie de Berlin. Ce sujet avait été proposé en 1783. L’auteur prit pour son épigraphe un vers célèbre de Virgile, en
employé dans notre ancienne poésie, et qui a perdu le sens où il est pris ici, a été justement regrette par Voltaire. 421.
us qu’embarrasser, inquiéter. » Ainsi, trop souvent, Voltaire n’a pas pris garde, en reprochant de prétendues fautes de lang
., c. 23 : « Ex vita discedo, tanquam ex hospitio. » 453. Adjectif pris ici substantivement : heureuse abréviation. 454
à nous sous une face nouvelle. Habile à traiter tous les sujets et à prendre tous les tons, il s’élève ici à la gravité de l’h
a part de ceux qu’on regardait comme ses meilleurs amis, on finit par prendre en haine tout le genre humain, et par s’imaginer
rions-nous en prose. Lieu de plainte est un latinisme ; m’exposant se prenait alors pour m’ouvrant, me confiant. 516. La juste
rt du misanthrope, à qui sa passion chagrine fait tout confondre : il prend la rudesse pour la franchise, et l’indiscrétion p
emblables. 530. Tout le monde sentira la vérité de ce trait : il est pris sur nature. Mais un trait non moins naturel et no
l art elle revient à Mithridate. » (La Harpe.) 583. « Ici Monime prend un ton plus ferme : après s’être justifiée, elle
de l’oraison funèbre de Condé, un seul mot qui ne soit pas vulgaire, pris à part ? » 643. Tour hardi : c’est une syllepse
l’autre manière de s’exprimer deviendrait impropre. 644. Idée est pris pour image (εἶδος). Cette extension de sens, donn
tous ces malheurs était la perfide ambition de Pharasmane, qui avait pris les armes contre son frère, contre ce même Mithri
le haut du tombeau de Virgile, qui est de marbre blanc, un laurier a pris racine, sans qu’il y ait aucune terre pour le con
du dix-huitième siècle ont été peintes à merveille, où surtout a été pris comme sur le fait ce ton de légèreté et de persif
, 1er février 1839, 1er juin 1844. 772. Petite rivière d’Achaïe, qui prend sa source en Arcadie, au mont Crathis. 773. Exem
x, acte I, sc. 2) : Monsieur, vous vous moquez ; j’aurais honte à la prendre . 786. « Entre les idylles d’André Chénier, écr
58 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
sur le nez, L’âme bizarrement de vapeurs occupée, Comme un poète qui prend les vers à la pipée. En ces songes profonds où fl
profonds où flottait mon esprit, Un homme par la main hasardément me prit , Ainsi qu’on pourrait prendre un dormeur par l’or
sprit, Un homme par la main hasardément me prit, Ainsi qu’on pourrait prendre un dormeur par l’oreille, Quand on veut qu’à minu
de9 discrétion. Il commence un sermon de10 son affection, Me rit, me prend , m’embrasse avec cérémonie : « Quoi ! vous ennuye
sottises d’autrui, Je crus qu’il me fallait d’une mauvaise affaire En prendre seulement ce qui m’en pouvait plaire. Ainsi, cons
5 ; Laisse-moi là Phœbus chercher son aventure, Laisse-moi son bémol, prends la clef de nature… Son teint jaune, enfumé, de co
dre, L’autre avorte avant temps des œuvres qu’il conçoit ; Or il vous prend Macrobe, et lui donne le fouet. Cicéron, il s’en
été chassés de l’île. Donc un nouveau labeur à tes armes s’apprête : Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion Donner le d
ragique et fit jouer Médée. C’est le premier éclat de son génie. Il y prend l’essor vers le sublime tragique et y atteint pre
, leurs maximes pour les empêcher de s’accroître, et les soins qu’ils prenaient de traverser leur grandeur quand elle commençait
sabelle. C’est assez ; que chacun prenne place. (Ici les trois reines prennent chacune un fauteuil ; et, après que les trois com
l vous devait ; Et moi, comme héritant son sceptre et sa couronne, Je prends sur moi sa dette, et je vous la fais bonne. Seyez
Encore un mot, de grâce. Dona Isabelle. Don Manrique, à la fin c’est prendre trop d’audace. Ne puis-je l’anoblir, si vous n’y
veut demeurer ; Que vous tenez encor même rang dans son âme ; Qu’elle prend vos transports pour un excès de flamme ; Et qu’au
us de raison Que moi qui n’en connais que la race et le nom. Marquis, prenez ma bague, et la donnez pour marque Au plus digne
l’ira rendre à la reine ; Ce sera du plus digne une preuve certaine. Prenez entre vous l’ordre et du temps et du lieu ; Je m’
tié, Rencontré par hasard, et nourri par pitié, Mon orgueil à ce prix prendrait quelque espérance Sur votre incertitude et sur mo
r générosité !) S’efforcent d’affermir cette incrédulité ; Non qu’ils prennent sur eux de si lâches pratiques ; Mais ils en font
ses)     Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter ? Qu’au bout de quarante
e une caricature, la plaidoirie une parade ; mais les ridicules, tous pris dans un même ordre, sont rendus avec une vérité p
ervées. Pour essayer de contrebalancer l’avantage que Corneille avait pris en traitant avec tant d’éclat et de succès les su
e la reine et sa fille viennent d’arriver au camp ; ainsi Agamemnon a pris de vaines mesures. Il s’écrie avec douleur : S
u l’Espagne, et surtout les Gaulois, Contre ces mêmes murs qu’ils ont pris autrefois, Exciter ma vengeance, et jusque dans l
onne mémoire, Pommes sur lui volèrent largement ; Mais quand sifflets prirent commencement, C’est (j’y jouais, j’en suis témoin
Fontenelle. » Molière (1622-1673) Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière en se faisant comédien, est le
ire et ses traits atteignent tout le monde sans attaquer personne. Il prend à partie un vice ou un ridicule, le personnifie,
ière, on rit de ce que les mœurs vicieuses ont de bizarre ; on ne les prend pas en haine. Ses personnages eux-mêmes ne sont j
bien enfin, Et je vais à madame annoncer par avance La part que vous prenez à sa convalescence. (Elle sort.) Scène VI.
ère, vous seriez charmé de le connaître enfin, Et vos ravissements ne prendraient point de fin. C’est un homme… qui… ah !… un homme
! Orgon. Ah ! si vous aviez vu comme j’en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l’amitié que je montre. Chaque jour, à l
le scandaliser, Jusque-là qu’il se vint l’autre jour accuser D’avoir pris une puce en faisant sa prière, Et de l’avoir tuée
r ressentiment ; D’autant plus dangereux dans leur âpre colère Qu’ils prennent contre nous des armes qu’on révère, Et que leur p
porter cet argent à celui qui t’envoie. Hector. Il ne voudra jamais prendre cette monnaie. Le Fanfaron. (Le Joueur, acte 
on cœur est dévoré, Tout semble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector à la cravate.) Parle, as-tu jamais vu le s
perdre tous ses paris, Vingt fois le coupe-gorge, et toujours premier pris  ! Réponds-moi donc, bourreau ! Hector.          
lère. Celui qui te viendra le premier sous la main, Il m’importe peu, prends dans ma bibliothèque. Hector. Voilà Sénèque. Va
s, perdu tout son argent. Valère, se levant. Vingt fois le premier pris  ! Dans mon cœur il s’élève Des mouvements de rage
                  Non, il était de Rome. Dix fois à carte triple être pris le premier ! Hector. Ah ! monsieur, nous mourron
. Oui. Lisette.         Qu’il est arrivé dans votre cabinet, Qu’il a pris aussitôt sa plume et son cornet, Et que vous lui
 Venez, avancez, tristes ombres,               Payez le tribut que je prends , Ou retournez errer sur ces rivages sombres. Les
t d’une fable à l’autre, mais dans le détail de chaque fable. Il sait prendre tous les tons et en changer toujours avec un admi
admirable à-propos. Il a une facilité non moins merveilleuse à faire prendre au vers français toutes les formes imaginables. P
point, ces biens que j’ai quittés ? » La bergère est aussi d’avis de prendre la fuite. Malc choisit les deux plus grands boucs
: Leur hymen se dissout. La dame entre en un lieu Où cent vierges ont pris pour époux le vrai Dieu. Dans un cloître éloigné
t puissant, ses yeux le sont aussi : De conduire les miens, Seigneur, prends le souci. » Le Ciel comblait de dons cette humbl
s pratiquer cet usage. Mon imitation n’est point un esclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maî
ond de beauté. Je ne nomme personne : on peut tous nous connaître. Je pris certain auteur autrefois pour mon maître ; Il pen
dialogue y est mieux traité que dans les Satires, et la conversation prend la précision et la vivacité qui rendent si alerte
question de l’ode, de l’idylle, de l’élégie ou de l’épopée, l’auteur prend le style approprié à chacun de ces sujets, et pra
résiste point au torrent qui m’entraîne.     Mais c’est assez parlé. Prenons un peu d’haleine ; Ma main pour cette fois commen
nium 101. Le matois, du trépas délivré de la sorte, Chéri, considéré, prend des airs triomphants, Et fait en lettres d’or aff
oi, Par le délai qu’on donne à mon expérience,        La mort viendra prendre sur soi        Le soin de dégager ma foi,        
Quand il est soutenu par les grandes images qu’il emprunte, son style prend de l’élévation et de la chaleur ; il redevient se
ses cantates si pleines de grâce, d’élégance et d’harmonie, comme on prend en pitié ses épîtres et ses allégories, pâles et
e et des façons roturières du financier, sa vanité est sans cesse aux prises avec son intérêt. De là son embarras vraiment com
        Le voici qui s’avance. Assieds-toi, monsieur Josse ; et nous, prenons séance. (Le Comte entre. — Ils sont tous assis, e
c’est mon père ; Mais, comme après sa mort j’aurai ce marquisat, J’en prends d’avance ici le titre en mon contrat. Lisimon,
s la dot. Lisimon.                                  Le gendre que je prends M’engage à la porter à neuf cent mille francs.
trop terne. Les incorrections y abondent. Il trouve rarement et il ne prend même pas la peine de chercher le mot propre. Sous
es parties de ce bagage qui demande le plus d’être allégée. Nous n’en prendrons , pour les juger rapidement ici, que quelques pièc
le style de Voltaire, qui jusque-là était d’un imitateur de Racine, a pris dans Zaïre une couleur qui lui est propre. Le mal
de la bonne compagnie et qui a manié la langue avec tant de finesse, prend pour de la plaisanterie théâtrale de plats rébus,
a foi, l’enthousiasme. L’inspiration est affectée, le sujet n’est pas pris au sérieux, le poète s’amuse à tourner en ridicul
son triomphe avec le temps. Le pauvre Diable134. « Quel parti prendre  ? où suis-je, et qui dois-je être ? Né dépourvu,
bien savoir ce qu’on aime ; Et, sans chercher des conseils superflus Prendre l’état qui vous plaira le plus. — J’aurais aimé l
sont tous deux sûrs de plaire. Un officier arrive, et les fait taire, Prend la parole, et conte longuement Ce qu’à Plaisance
ques fades, Des quolibets et des turlupinades, Un rire faux, que l’on prend pour gaîté, Font le brillant de la société, C’est
repaît de fumée. Eh ! malheureux ! crois-moi, fuis ce terroir ingrat. Prends un parti solide, et fais choix d’un état. Qu’ains
te faire asseoir. Ton esprit généreux, si la vertu t’est chère, Si tu prends à sa cause un intérêt sincère, Ne préférera pas,
de mon ressort, les airs, la suffisance ; Et ces tons décidés, qu’on prend pour de l’aisance,           Deviennent mes tons
e me veut-on ? Victor.                                         On va prendre le thé, Et chacun n’attend plus que Votre Majesté
jeuner pourtant serait bien de saison ; Car, en fait d’appétit, on ne prend point le change, Et ce n’est pas manger que de rê
. Puis, en me le donnant, on s’est mis à sourire, Et l’on m’a dit : «  Prenez , car c’est là le meilleur. » Si je gagnais pourta
lles octaves ». Entre les mains des poètes nouveaux, le vers français prit une extrême souplesse ; tous les effets de rimes,
nommé le Romantisme, et qui, « tant de fois mal défini, n’est, à tout prendre , que le libéralisme en littérature192 ». La plupa
ussi, c’est dans ce temps où tout marche au cercueil, Que la religion prend un habit de deuil ; Elle en est plus auguste, et
devra son salut. » La peur en fît passer par tout ce qu’il voulut. Il prend cet ascendant et ce pouvoir suprême. Quand chacun
ine satisfasse, Il faudra qu’au sénat un autre le remplace ; Que vous preniez le soin d’élire parmi vous Un nouveau sénateur, d
endant, à la fin, quelqu’un de l’assistance, Voyant qu’on ne dit mot, prend un peu d’assurance, Hasarde un nom, encor le risq
traits chéris, se présente à nos yeux ! Pour nous faire plaisir, il a pris sa figure ; Aussi je n’ai pas peur… Oh ! non, je
de vous la rendre ! — Quoi ! tant de peine ! ô Ciel ! vous avez pu la prendre , Et vous-même !… » Il reçoit leurs respects, leur
s souviens-toi des maux que dut souffrir ta mère,               Et tu prendras pitié de moi. La fille de Jaïr à ta voix fut sauv
épond l’ami Dorlange,     Un artiste nommé Mathieu ;               Il prend fort peu ;               Mais ventrebleu ! Quel c
é, Je promène ma dignité,       Adieu gaîté ! (bis) Et par bon ton je prends le thé…       Adieu gaîté ! Ma fortune est faite.
dix-huit à dix-neuf ans, il s’essayait déjà à rimer. À vingt ans, il prit la poésie au sérieux et chercha à pénétrer le gén
la conquête d’un nouveau monde, — en ayant toutefois la précaution de prendre pour pilote la raison assise au gouvernail. Il vo
auteur déjà cité, « il ôte la majesté royale à la tragédie, et il ne prend pas au drame cette grandeur populaire qui fait sa
s épisodiques plus ou moins adroitement cousues. Au lieu de portraits pris sur le vif, on ne rencontre que de ces types conv
ud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie en s’échappant a rejailli sur e
ours affreux. J’ai des nuits plus terribles ; L’ombre, pour m’abuser, prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon
s cieux inférieurs. Moïse. Et debout devant Dieu, Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui parlait face à fa
modestement le cénacle de l’école romantique française, Victor Hugo y prit la première place par un coup d’éclat et par une
er dans la folie. C’est un chaos d’idées et de style dont le lecteur, pris de vertige, ne sait comment se débrouiller. Une s
té hardie, il tombe dans des non-sens déclamatoires et ronflants ; il prend pour le sublime des hyperboles vertigineuses par
éflexion ; qu’au moins l’idée puisse être toujours devinée quand on a pris une peine raisonnable pour la chercher. En vain v
      Et l’aqueduc, aux trois rangs d’arches Qui lui porte un torrent pris au sommet d’un mont. Llers a des tours ; Barcelo
me                      Ouvre le firmament, Et que ce qu’ici-bas nous prenons pour le terme                      Est le commenc
air des sons évanouis, D’entendre, de chanter mille chants inouïs, Me prend à mon réveil ; et voilà ma pensée Qui soudain, re
on âme s’envola, Et d’objets en objets, dans sa course incessante, Se prit aux longs discours que feu ma bonne tante Me tena
  Donc il faut Que l’enfant hausse sa lèvre ; Sa lèvre au fruit déjà, prend .           Il s’y pend, Il y pend comme la chèvre
e. Plus tard, trompé dans ses affections les plus passionnées, il fut pris d’un hâtif et amer dégoût de toutes choses. Il ch
t homme, qui dissipa si follement les plus riches facultés et, à tout prendre , exerça une influence maladive et funeste, devait
Dieu qui tend les bras ; Montez à lui, rêveurs, il ne descendra pas. Prenez -moi la sandale et la pique ferrée, Elle est sur l
né, Je comprends ton œil cave et ton front décharné, Le dégoût qui te prit des choses de ce monde, Ce mal de cœur sans fin,
! d’un lait trop fort la Muse t’a nourri, L’art fut ton seul amour et prit ta vie entière ; Soixante ans tu courus une tripl
it que chacun, devinant ma puissance, Pour me faire la cour, veut s’y prendre d’avance ; Oui, tous, me saluant du regard le plu
sieur, j’aurai besoin de vous. Mme Dalainville. Dans ce cas, il faut prendre un train plus magnifique, Et former à l’instant u
plus important, Et dont je vais, monsieur, m’occuper à l’instant : Je prends une livrée un peu plus éclatante : Celle que nous
dans les années où les occupations d’un haut enseignement littéraire prenaient la plus grande partie de son temps. L’honneur de
tera des asiles mystiques Où l’âme va cueillir la pensée et l’amour. Prends ton vol, ô mon cœur ! la terre n’a plus d’ombres,
cloître en paix il s’achemine. En un instant tout change : la forêt Prend un aspect plus sévère et plus sombre ; Le palmier
ivé, et pas du tout ce poète primitif pour lequel il voulait qu’on le prit . Il est même moins naturel que plusieurs écrivain
celle à raffiner une peinture ; il ne présente pas de larges tableaux pris dans le vif. Sa simplicité est affectée, son élég
e pour tomber dans l’exagération de la simplicité : il fallait plutôt prendre cette peine pour s’élever jusqu’à la hauteur de s
se reproduit toujours également : la sincérité. Encore a-t-il souvent pris garde que cette sincérité ne blessât aucune croya
10. Ici de équivaut à sur. 11. Il n’en ira pas ainsi. 12. Un homme pris au dépourvu. Cette expression figurée est emprunt
tout le mois une feuille verte cueillie le jour même ; chaque joueur pris sans être muni de cette feuille était puni de que
e. Cela s’appelait jouer au vert, et c’est ainsi que la locution être pris sans vert s’est employée pour signifier être pris
ue la locution être pris sans vert s’est employée pour signifier être pris au dépourvu. 13. La construction de cette phrase
amble 17. Enseigne d’un fameux cabaret. 18. Semble a l’air d’être pris ici activement pour dire ressembler à, significat
acine. 67. Lettre à d’Alembert, 11 décembre 1769. 68. « Le ton est pris dès les premiers vers. On ne prêterait pas ce lan
ut ce qui est action. 83. En termes de lansquenet on appelle premier pris celui dont la carte a été faite. 84. « Il n’exis
0) ; et c’est dans les pages de ce Père de l’Église que La Fontaine a pris l’idée de son poème. 88. Nous empruntons cet ext
r de la carrière dangereuse des vers un jeune homme sans fortune, qui prenait pour du génie sa fureur de faire de mauvais vers.
ent sous sa plume. Hagard s’applique proprement à un faucon qui a été pris après plus d’une mue et qui ne s’apprivoise pas a
usement ce ton de résignation sublime ne se soutient pas. Le poète se prend à récriminer, et, à l’impénétrable volonté de Die
urs par Louis XVIII. Il accepta du service pendant les Cent-Jours, et prit sa retraite après la deuxième Restauration. Il mo
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
lumières du bon sens nous indiquent qu’il y a certaines précautions à prendre  ; et ces précautions, que nous prenons si naturel
il y a certaines précautions à prendre ; et ces précautions, que nous prenons si naturellement, deviennent des préceptes de l’a
nt à notre insu. C’est elle qui nous montre le chemin que nous devons prendre pour porter l’émotion dans les cœurs, ou la convi
esprits en état de voir et de sentir la vérité ! Que de précautions à prendre , pour que cette vérité n’eût rien d’amer, rien de
ent déterminé à le rejeter. Malgré tant de précautions si adroitement prises , l’orateur ne se croit pas assez maître encore de
ssentiel, et très ordinaire cependant dans ces orateurs prétendus qui prennent le bavardage pour de l’éloquence, c’est de fonder
s grands éloges, le début d’un sermon de l’évêque Atterbury. Il avait pris pour son texte ces paroles de J.-C. : Heureux ce
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
onner à son compliment une forme trop développée. Le meilleur parti à prendre est d’être sobre de paroles, d’être concis dans s
e appel aux sentiments propres de la personne qui reçoit la lettre, y prendre des textes pour en exalter le mérite, et l’on n’a
’offrent pas de circonstances exceptionnelles, il n’y a qu’un parti à prendre , c’est d’être simple et court dans l’expression d
personnes qui sont affligées, afin de leur témoigner la part que l’on prend à leurs douleurs. Dans les grandes douleurs, ne c
langage nous voudrions entendre. Toutes ces précautions doivent être prises même dans le cas de revers moins cruels. Quand la
ute. Si l’on n’est pas coupable, tout en expliquant les faits il faut prendre certaines précautions pour ne pas irriter le corr
es particuliers. Pour bien écrire une lettre de conseils, il faut s’y prendre de telle sorte qu’an ne puisse nous accuser, en c
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
, de mécomptes, d’inquiétudes, de douleurs ; mais tout cela dure peu. Prenons donc patience encore quelques instants. Nous n’av
ut-il dîner. La France Chère France ! elle est encore, à tout prendre , ce qu’il y a de mieux dans cette Europe si corro
infiniment moins que vous ne pourriez le croire. C’est encore, à tout prendre , le pays où il y a le plus de vie morale2. 1.
2. Dans une autre lettre à madame de Senfft, je lis encore : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme
prix à des flatteries complaisantes. 7. Lamennais veut dire qu’il va prendre le mot d’ordre près des puissants. 1. L’hôtel d’
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
té vivante, l’écrivain qui retrace quelque grande scène de la nature, prennent leurs sujets dans le monde existant ; l’annaliste
n’était pas connue, la narration serait obscure ; mais il ne faut pas prendre cette origine trop loin, et si l’on a besoin de f
je méconnais votre talent, et le livre me tombe des mains. Quand vous prendrez votre sujet dans l’histoire, dans la tradition, d
mité, ne puisse plaire aux yeux, A dit Boileau ; mais il ne faut pas prendre ce précepte à la lettre. La concession n’est fait
e évidemment que tout sujet peut être traité convenablement, si on le prend dans la nature, et que l’art le relève, lorsqu’il
s la politique capable de défrayer seule l’avidité de leurs lecteurs, prirent fantaisie de faire de la littérature dans leurs f
bienséances que l’orateur doit observer et les précautions qu’il doit prendre . 1. Probité. Un orateur doit être à l’abri de tou
eux qui vous écoutent ; qu’ils croient que vous les aimez et que vous prenez à cœur leurs intérêts. 4. Prudence. Votre réputat
de toutes ses ressources. 2° Considéré dans l’orateur, le pathétique prend ses sources dans une imagination vive et frappée
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e heure par les pieux sentiments qui l’ont guidé dans son voyage ; il prend sa trompette, sonne un air guerrier que son père
ait-on quelque chose au logis de gâté,                     On ne s’en prenait point aux gens du voisinage ;                    
vissiez ; que cela était trop sot et trop misérable. — Pour qui nous prenez -vous ? Vous nous l’avez bien lue, — Tant y a, je
e sa naïveté, Lui dit : Je vous veux mettre aujourd’hui sur le trône. Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin,           P
uet ; et la nuit,           Si quelque chut faisait du bruit. Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre homme S’en courut ch
ésirs, alors toutes ses beautés se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de l’expression, son aigrette s’agite sur sa tête
joue en mille manières, se perd et se reproduit sans cesse, et semble prendre un nouvel éclat plus doux et plus moelleux, de no
s’empare de son âme, lorsque, accourant vers un objet sombre qu’il a pris pour le toit de sa chaumière, élevé au-dessus de
r un peu plus émue l’il ne fallait pour le petit vaisseau que j’avais pris  ; et néanmoins je suis, Dieu merci, arrivé ici à
à ses œuvres. Imitons la nature dans sa marche et dans son travail ; prenons le temps de la réflexion ; elle nous aidera à for
e peut être qu’après les avoir comparées et subordonnées qu’il pourra prendre la plume et écrire, et que son style deviendra in
lles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume, il sentira le point de maturité de la p
ssion : tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité : aussi,
continue, dont chaque point représente une idée ; et, lorsqu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement su
Romantique, travaille avec plus d’ardeur que de succès. Cette école a pris subitement la résolution de rester sans admiratio
nation assis autour de l’immense foyer du château où venaient les sur prendre l’arrivée soudaine d’un chevalier ou d’un pèlerin
64 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ible sur d’autres points encore. Les lettrés, au dix-huitième siècle, prennent un rang nouveau dans la société. La monarchie, ab
on d’Autriche. — La seconde époque, et la plus ardente, est celle qui prend son point de départ au milieu du siècle et nous c
is dont le Philosophe marié et surtout le Glorieux sont des portraits pris sur le vif et d’une empreinte durable ; Piron, qu
nce. De plus, cette philosophie ne s’enferme plus dans l’école ; elle prend une forme populaire pour pénétrer partout. Ses pr
e caractérise par le retour à la méthode critique et analytique. Elle prend pour devise la science, et elle donne pour base à
i souvent, d’ailleurs, en témoignage, la littérature politique devait prendre dans notre temps une place considérable. Là s’est
fut dans les années qui suivirent la Révolution de 1830, que le roman prit une singulière extension, en s’emparant avec auda
t la rehausser ; mais elle la force en visant à l’agrandir. Elle s’en prend surtout à la société, et déprime des classes enti
oire également, la physiologie et même la pathologie, n’ont-elles pas pris une place excessive, comme si c’était seulement d
rédication est Massillon. Né le 24 juin 1663 à Hyères en Provence, il prit l’habit de l’Oratoire, que Malebranche avait illu
et ne les éblouit, parce que rien n’est plus haut qu’elles. La fierté prend donc sa source dans la médiocrité, ou n’est plus
nt en naissant ; nous le disons tous les jours nous-mêmes. Hélas ! où prendre des jours et des moments de reste dans une vie qu
e et à n’être dupe ni de rien, ni de personne. Sans doute à Gil Blas, pris dans la moyenne de l’humanité, il manque trop un
e et d’une baïonnette, et je montais un assez bon cheval, qu’on avait pris au même gentilhomme dont je portais les habits. I
l Blas. Il faut qu’il aille détrousser ce moine : voyons comme il s’y prendra . » Tous les voleurs jugèrent qu’effectivement cet
a les flancs de sa mule, qui, démentant l’opinion que j’avais d’elle, prit tout à coup un assez bon train. Tandis qu’il s’él
m’eurent d’autant plus loué que je méritais moins de l’être, il leur prit envie d’examiner le butin dont je revenais chargé
tant cette pensée, je me représentais qu’il était impossible qu’il le prît en mauvaise part, après l’avoir exigé de moi d’un
Néanmoins, puisque vous m’avez recommandé d’être franc et sincère, je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier discour
on Altesse Royale, regardant tout le monde, dit qu’il continuerait de prendre les avis par la tête, et fit opiner M. le Duc. Il
tous les pairs de France, de la justice si ardemment désirée qu’elle prenait la résolution de nous rendre sur ce qui importait
e la Force et Guiche, qui me le dit aussitôt très librement. Les avis pris presque aussitôt que demandés, M. le duc d’Orléan
aussi, ses yeux et ceux de Villars étincelant de fureur. Les opinions prises , le Régent, se tournant vers M. le Duc : « Monsie
leroy, pâle et agité, marmottait tout seul. Enfin, comme un homme qui prend son parti, il se tourna vers le Régent, la tête b
choses qui leur sont arrivées, et ils veulent que l’intérêt qu’ils y prennent les grossisse à vos yeux ; ils ont tout fait, tou
nde, il cessa de parler. La conversation nous revint donc, et nous la prîmes . Un homme qui paraissait assez chagrin commença p
encore augmenté la violence amère. C’est dans sa Correspondance qu’on prendra la plus juste idée de ce mélange de raison élevée
euf années de victoires, Pierre Alexiowitz par neuf années de peines, prises pour former des troupes égales aux troupes suédoi
le général Creuts avec cinq mille cavaliers ou dragons, qui devaient prendre les ennemis en flanc tandis qu’il les attaquerait
sirent droit sur la contrescarpe de la ville même, où ils furent tous pris par la garnison173. Le roi ne voulut point fuir e
t dans les dangers où les autres n’ont tout au plus que de la valeur, prit toujours son parti sur-le-champ, et bien, et avec
-le-champ, et bien, et avec bonheur. Il fit signe à deux drabans, qui prirent le roi par-dessous les bras et le mirent à cheval
uis qu’il sortit de Stockholm ; on le mit dans cette voiture, et l’on prit avec précipitation la route du Borysthène175. Le
n seul mot, demanda alors ce qu’était devenu le comte Piper. « Il est pris avec toute la chancellerie, » lui répondit-on. « 
pour me mettre en tutelle entre vos mains177. C’est une envie qui ne prend guère aux rois, aux victorieux, et aux barbes gri
’il était mourant, et qu’il se flattait encore de survivre au roi, il prenait des mesures pour être régent du royaume. La veuve
orme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu l’esprit des bons artistes. On s’accout
e, dans votre cabinet, une occupation suivie, et qui n’avez jamais pu prendre sur vous d’écrire régulièrement à vos amis, même
On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit vo
du premier jet. Il est naturel, on l’a remarqué, qu’un grand écrivain prenne plus ou moins pour type involontaire son propre t
Livres sacrés, que l’homme a été créé le dernier, et qu’il n’est venu prendre le sceptre de la terre que quand elle s’est trouv
de ce moment que la terre est devenue le domaine de l’homme : il en a pris possession par ses travaux de culture, et rattach
tional, l’ordre, la police et les lois ont dû succéder, et la société prendre de la consistance et des forces. Néanmoins ces ho
crifia sa liberté pour se réunir aux autres, la guerre, l’âge de fer, prirent la place de l’or et de la paix : la cruauté, le g
aux manières, à toutes les habitudes de ceux qui lui commandent ; il prend le ton de la maison qu’il habite ; comme les autr
âtiment, fuir et demeurer éloignés jusqu’à ce qu’on les rappelle. Ils prennent aisément des habitudes de société, mais jamais de
ent jamais en face la personne aimée ; soit défiance ou fausseté, ils prennent des détours pour en approcher, pour chercher des
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, p
continue, dont chaque point représente une idée ; et, lorsqu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement su
dépendante. Un jour de l’été de 1749, allant de Paris à Vincennes, il prend le Mercure de France, et tombe sur cette question
on ne peut le nier, manquent de délicatesse morale et paraissent trop prendre pour la vertu ce qui n’en est que l’émotion. Mais
refuser quelque chose, lui, croyant tout possible quand il commande, prend ce refus pour un acte de rébellion ; toutes les r
é : le sentiment d’une injustice prétendue aigrissant son naturel, il prend tout le monde en haine, et, sans jamais savoir gr
moi, mais les déplaisirs qui troublent en cet instant le goût que je prenais à vos leçons ; et je vous les dirai, encore atten
ite, et dites moi qui s’abuse, du sentiment ou de la raison. « Homme, prends patience, me disent Pope et Leibniz : les maux so
, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils pas de vo
; peut-être ne seront-ils pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ; mais je suis sûr que
ain s’il reconnaîtra cet éclopé pour le fils de la maison, ou s’il le prendra pour un gueux. Je ne sais quel effet cette courte
grande toile, et vous jurerez que c’est un tableau de Vernet, qu’on a pris sur son chevalet et transporté dans le ciel. Quoi
 : le génie et la vertu ne sont nulle part mieux peints ; l’on y peut prendre une teinture de l’histoire de la Grèce, et même d
une ! Mais n’est-ce pas une folie que de vous conter tout cela, et de prendre ce ton lugubre ? Vous allez croire, sûrement, que
a façon ; en un mot, quand il a su que j’étais imprimé tout vif, il a pris la chose au tragique, et m’a fait ôter mon emploi
.) Et, si c’était « mon laquais, comment est ma livrée ? » — Me voilà pris  ; cependant, me remettant un peu, je répondis de
e dise pas que je suis un malhonnête homme289 : car je jure que je le prendrai à partie, si je puis le découvrir, et le forçerai
de la Pologne, est fait prisonnier, séjourne à Dresde et à Berlin, et prend enfin le parti de revenir à Paris. Après de nombr
semblé tous les matériaux de l’histoire de la nature ; mais il m’en a pris comme à cet enfant qui avait creusé un trou dans
r hasard sur ma fenêtre, de petites mouches si jolies, que l’envie me prit de les décrire. Le lendemain, j’y en vis d’une au
taient perpendiculairement, les autres horizontalement, et semblaient prendre plaisir à les étendre. Celles-ci volaient en tour
e sur son cœur, et levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux. Paul et Virginie. Mir
ng du mât qui le supporte, proclama le silence des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leur ordonnâmes de nous conduire l
on fils. — Et mon cher petit Rodolphe, où est-il ? Qu’il vienne aussi prendre son mot. Tu ne peux pas me donner une plus douce
orgueil ; l’orgueil s’y donne hardiment pour une vertu ; la paresse y prend l’attitude d’une occupation philosophique, et la
du premier est plus poli, celui du second plus coloré. Chateaubriand prend pour matière le ciel, la terre et les enfers ; Sa
qu’il y a de plus pur et de plus riche dans la langue ; Chateaubriand prend partout, même dans les littératures vicieuses ; m
rs avides de parler à leur tour ; de tout temps, enfin, ils ont su ne prendre du sentiment et de la pensée que ce qu’il en faut
eu d’en recevoir l’exemple. Le désir de paraître aimable conseille de prendre une expression de gaieté, quelle que soit la disp
re intelligent et immortel. Les hauts sentiments de la nature humaine prenaient à Athènes quelque chose d’élégant qu’ils n’avaien
. Je fus deux jours dans les neiges, mourant de froid, car je n’avais pris aucune précaution ; et ne dégelai qu’à Bellinzona
arts, et le type de l’architecture est le temple où chacun des arts a pris d’abord naissance pour s’en détacher successiveme
’État l’affranchît de celui du jugement légal. Avant que ses conseils prissent la parole pour traiter la question de droit, Stra
s’arrêta, fondit en larmes, et, relevant aussitôt la tête...), je ne prendrais pas tant de peine pour défendre ce corps qui tomb
pour soulever l’armée contre le parlement. Quelques-uns des prévenus prirent soudain la fuite, ce qui confirma tous les soupço
é que la salle des communes était minée et près de sauter ; la milice prit les armes, une foule immense se précipita vers We
e : « Sire, lui écrivait le comte, après un long et rude combat, j’ai pris la seule résolution qui me convienne ; tout intér
gouverneur de la Tour, chargé d’accompagner Strafford432, l’engagea à prendre une voiture pour échapper aux violences du peuple
ouveau et pria un quart d’heure ; puis, se tournant vers ses amis, il prit congé de tous, serrant à chacun la main et leur d
ite : elle peut, suivant l’âge de la nation et le génie d’une époque, prendre sa racine ailleurs, se nourrir de zèle religieux,
ts et les habitudes des êtres divers ; lorsque, en les étudiant, il a pris tour à tour pour eux des sentiments d’intérêt, d’
e, et plus tard sous celle de M. de Lacépède447, l’histoire naturelle prend un luxe d’images, un éclat de couleurs que ne sou
s. Tous les arts vrais sont expressifs, mais ils le sont diversement. Prenez la musique ; c’est l’art sans contredit le plus p
âme un rapport merveilleux. Il semble que l’âme est un écho où le son prend une puissance nouvelle. On raconte de la musique
n est aussi incapable que de peindre un lac ou une montagne. Elle s’y prend comme elle peut : elle emploie le large, le rapid
té de la parole et de la poésie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la beauté de leurs œu
conscience du bien et du mal ; Hilperic, l’homme de race barbare qui prend les goûts de la civilisation et se polit à l’exté
er mieux ; mais bientôt son frère, Chlodobert, âgé de quinze ans, fut pris comme lui de la maladie régnante. A la vue de ses
un pareil état de l’âme, il arrivait souvent aux femmes germaines de prendre la parole en vers improvisés ou dans un langage p
registres de recensement. Lorsqu’elle les eut sous sa main, elle les prit l’un après l’autre et les jeta dans le large foye
d’un haubert sous son rochet ; puis il monta un grand coursier blanc, prit un bâton de commandement et fit ranger la cavaler
gnerai, vous le gagnerez ; si je conquiers, vous conquerrez ; « si je prends la terre, vous l’aurez. Pensez aussi au « grand h
et auprès desquels il n’est rien : à la vue de ce spectacle, l’homme prend aussi en pitié ses misérables passions, toujours
time de la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en conserva jusqu’au bout l
opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde. Il mérite d’être pris pour guide par ces privilégiés de la Providence,
er une troisième armée, passer le Saint-Bernard, tomber en Piémont et prendre par derrière le baron de Mêlas. Masséna, enfermé
de cette route. Ils étaient fort chargés, car on les avait obligés à prendre du biscuit pour plusieurs jours, et avec du biscu
es rafraîchissements préparés par les religieux du Saint-Bernard ; on prenait quelque repos, pour recommencer à la descente de
avait aigries. L’histoire, sous sa plume, devenait pamphlet : elle en prenait aussi le ton violent, le tour heurté et saccadé.
-même, à son dommage, lors de son avènement. De retour au Plessis, il prit son parti, et ordonna à tous ses serviteurs d’all
ilà pourquoi elle est devenue la maîtresse de la maison. Elle n’a pas pris seulement la maison, mais notre cœur. Dans un log
 ; ce vol circulaire, ce mouvement éternel de retour, nous a toujours pris les yeux et le cœur, nous jetant dans le rêve, da
’elles étonnaient quelque peu sa raison, devenue plus froide : « J’ai pris mon parti, disait-il, de n’être pas plus jeune qu
si bien que sous leur coup d’œil fécond les hommes et les événements prennent un corps, une physionomie, et que l’image devient
. Il fallait que quelqu’un parlât net et haut. Vint Beaumarchais : il prit ses contemporains où Voltaire et Rousseau les ava
ames, il avait sacrifié à une partie du goût de son siècle : il avait pris un ton déclamatoire et enthousiaste ; mais dans F
ude des idées, la critique des doctrines religieuses et sociales, ont pris le pas sur l’étude de l’homme et de ses passions.
Et comment y aurait-il puissance, si chaque citoyen n’est pas prêt à prendre , au premier ordre, le poste où il est appelé ? C
s’efface devant le temps, l’infini devant la matière ; que l’instinct prenne le pas sur la raison, et que l’homme, débarrassé
ivre, et dans la longue série de ses Portraits et Causeries, que nous prendrons du critique l’idée la plus juste. Les Causeries d
l. Quand il a sur le chevalet une figure à peindre, c’est alors qu’il prend tous ses avantages. Il la fait revivre, il la rep
dans des livres qu’il a puisé l’idée de ses Contes de Fées ; il les a pris dans le grand réservoir commun, et là d’où ils lu
é sa liberté, et les jugements par lesquels il confirme ceux du passé prennent ainsi sous sa plume un accent propre qui ajoute à
ne se méprit pas. Elle devina sans peine que, pour éviter l’odieux de prendre à partie des hommes dont j’avais salué la venue,
êts, des espèces de clairières où les arbres sont rares, et où chacun prend le plus qu’il peut de cette terre ingrate ; si l’
e tous les printemps. Il languit ainsi de longues années sans pouvoir prendre de force, jusqu’à ce que, la sève devenant rare,
teur ; les lectures à la cheminée, s’il est poète : outre que, s’il a pris soin d’envoyer son recueil à un critique, avec un
timents sont des sensations ; les idées ont des contours ; l’abstrait prend un corps, et l’invisible même veut qu’on le voie.
er les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bois, et y prend ce qui lui a le moins coûté de tout son luxe, un
t et radieux568. L’univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s’avance Comme un superbe géant. Bi
Sa patrie et ses dieux. Corrigez donc pour lui vos rigoureux usages, Prenez tous les fuseaux qui pour les plus longs âges Tou
mis de l’innocence, Mériter tous les soins que votre vigilance Daigne prendre pour eux ! » C’est ainsi qu’au-delà de la583 fata
par le travail les rares qualités que la nature lui avait données. Il prit trop souvent pour de l’inspiration une fougue qu’
and il a emprunté ses sujets à l’antiquité. « Corneille, disait-il, a pris le ciel, Racine, la terre, il ne me restait plus
tre au-dessus d’eux, Et, le cerveau troublé des vapeurs d’un système, Prend ces brouillards épais pour le jour du ciel même.
g, le 3 juillet 1734 633. C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre. Je vois et j’entends l’atmos
eune homme qu’il est la dupe de ce faux ami, et qu’il a grand tort de prendre le ton et les manières d’un personnage dont les p
en croyant le défendre. Est-ce bien là l’emploi qu’un bon esprit doit prendre  ? L’orateur des foyers et des mauvais propos ! Qu
ncieux Cache leur nullité sous un air dédaigneux. Cléon souvent aussi prend cet air d’importance ; Il veut être méchant jusqu
long serpent serrait le corps livide : Tous trois vers ce palais ont pris un vol rapide ; Et tons trois dans les airs, en f
il se trouble ; Il s’éloigne, il revient, et sa crainte redouble : Il prend tous les chemins que lui montre la peur. Enfin, d
sir ? lequel doit le conduire au jour ? Il les consulte tous : il les prend , il les quitte ; L’effroi suspend ses pas, l’effr
par-delà les glaces du Caucase. » Des mains de l’échanson l’étranger prend le vase, Se lève ; sur eux tous il invoque les di
eilleurs que lui715. » — « Hôte des malheureux, le sort inexorable Ne prend point les avis de l’homme secourable. Tous, par s
t séduisante : Cire molle, à tout feindre habile et complaisante, Qui prend d’heureux contours sous les plus faibles mains728
tribun. Tel fut M. J. Chénier. L’éclatant succès de Charles IX (1789) prit les proportions d’un événement politique ; les re
que ne démentaient pas ses goûts simples et sa vie retirée. Il avait pris pour devise l’épitaphe de Piron, qui ne voulut ri
replier sur eux-mêmes ; le réel s’impose à eux de toutes parts et les prend tout entiers. Dans les courtes trêves d’une lutte
onne foi, disait Molière avec son grand bon sens, aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons pas de raison
ses enfants dont les larmes... Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie, en s’échappant, a rejailli sur
jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon
gate à Aboukir (Ie*- août 1798). Une fois, par malheur, si vous avez pris terre, Peut-être qu’un de vous sur un lac solitai
Du quinze thermidor. J’avais une lunette exercée aux étoiles ; Je la pris , et la tins ferme sur l’horizon. — Une, deux, tro
re que les passions ne ressemblent alors à des instincts, qu’elles en prennent bientôt le caractère violent et fatal. Elles n’on
le Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, e
t. Beaucoup ont sa pitié, nul ne lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savo
uiète pas, toute chose a sa voie, Ne t’inquiète pas du chemin qu’elle prend  ! Il n’est rien ici-bas qui ne trouve sa pente. L
mbien de patrons morts avec leurs équipages ! L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages, Et d’un souffle il a tout dispe
n, l’accent dans les Iambes écrits à la prison de Saint-Lazare. Avoir pris une de ces flèches dans ce carquois que Chénier n
férieur au précédent, et trop souvent la dissertation philosophique y prend la place de l’émotion poétique. A vrai dire, les
vant-garde des romantiques, qui avait abusé du mot cru et violent, il prit peur, et, le jour où l’Académie le reçut, ce ne f
is son allure, Ses reins si souples et dispos, Centaure impétueux, tu pris sa chevelure, Tu montas botté sur son dos. Alors,
D’un lait trop fort la Muse t’a nourri ; L’art fut ton seul amour et prit ta vie entière ; Soixante ans tu courus une tripl
Laissez là vos filets avec leurs hameçons ! Êtes-vous donc venu pour prendre des poissons ? Oh ! Nous avons à faire une meille
es feux brilleront sur les lames, Si les moucherons seuls viennent se prendre aux flammes. C’est une vieille ruse en notre vieu
ert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La nuit de mai.
en pitié ! Poésies nouvelles. La nuit de mai. LA MUSE. Poète, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu
ie insulter l’espérance Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Prends ton luth ! Prends ton luth ! Je ne peux plus me t
rance Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Prends ton luth ! Prends ton luth ! Je ne peux plus me taire : Mon aile me
uit vers moi de gais troupeaux ; En chantant, le berger s’approche Et prend sa flûte à mes roseaux. C’est moi qui fait tourne
charmantes leçons. Son foyer souriant fut la première école ; Elle y prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et par elle, auj
e allait et hurlait, cette impure furie, Séduisant de ses cris, qu’on prenait pour des chants, Un cortège boiteux de faunes tré
cène. Aux clubs, dans les rues, à la tribune, sur l’échafaud même, on prend souci de son geste, de son attitude, on ne s’aban
monde, et à Paris, où se trouvent les plus illustres. Molière ne s’y prenait pas autrement, quand il avisait certains de ses p
iles, imitez les peintres qui rapportent dans l’atelier les esquisses prises au dehors, dont ils feront des tableaux : emporte
e pas. MARAT. C’est fort bien. Va du pauvre au riche que tu flattes ; Prends -toi d’amour subit pour les aristocrates ; Va, va,
? RODOLPHE. Eh ! Ma foi, j’en connais qui te valent. — Enfin, Il faut prendre un parti, sinon mourir de faim. GEORGE. Pourquoi
d ; Mais le monde est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je ne prends ces propos que pour une boutade : C’est un signe
c honneur quelques-uns des poètes qui, dans ces dernières années, ont pris surtout à tâche de consoler la patrie en deuil et
e heaume ; Et la voix même avait cet accent souverain Et rude qu’elle prend dans le casque d’airain. — Eh ! Quoi, Roland ! Cr
fant avait embrassé sa mère ; Et la mère, avait béni son enfant. Elle prit au front son voile de veuve, Et l’accompagna jusq
l’instant d’épreuve : « Courage, mon fils ! — Courage, maman ! » Elle prit au front son voile de veuve, Et l’accompagna jusq
sque l’armée eut gravi la pente : « Mon Dieu ! disait-elle, ils m’ont pris mon cœur ! « Tant qu’il est parti, mon âme est ab
rsque l’armée eut gravi la pente : « Mon Dieu, disait-elle, ils m’ont pris mon cœur. » Le petit turco se battait en brave ;
it. L’enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux soldat l’a pris sur son dos. Il ne connaît pas la fuite fatale ;
os. L’enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux soldat l’a pris sur son dos. Et le grand Arabe est là qui le gard
e. « Dis, les avons-nous vaincus, cette fois ? » Et le vieux turco se prit à lui dire : « Oui, petit Français, tu les as vai
la route Se croise de chemins qui me semblent meilleurs, Eh bien, je prends le plus charmant et vais ailleurs. J’ai mon capri
ment comme tu fais, Il ment quand il le dit… 63. Supplément est pris ici dans un sens plus latin que français ; ce qui
riment d’une autre. – Convenir, se mettre d’accord. 83. Préjugé est pris ici dans le sens d’opinion reçue sans examen, par
r de France. Sainte-Beuve recommande cette scène à « ceux qui veulent prendre sur le fait le génie pittoresque et la passion in
les diversités de ce nuageux et de ce sombre y sont marquées. » 109. Pris comme nom propre, ce titre servait à désigner le
ie et d’attendrissement. » 177. « Voltaire, dit Sainte-Beuve, semble prendre au pied de la lettre cette gracieuse et débonnair
Sur cette question, si agitée au dix-huitième siècle, Buffon n’a pas pris parti. 214. Pierre compacte, tenace, qui raye le
n était ainsi, la conclusion serait que l’homme en toutes choses doit prendre modèle sur l’animal, ce qui répugne à la raison.
rcitation à remarquer des choses inconnues et nouvelles, etc. » 236. Pris ici dans son premier sens : petit morceau de papi
: « Les principes de Leibniz ne sont point ceux de Pope. Celui-ci n’a pris le germe de ses idées que dans Platon ; et même,
46. N’est-il pas piquant d’entendre Rousseau parler ainsi ? Il semble prendre plaisir à décourager ses disciples de l’imitation
spoints faibles de la doctrine morale de Vauvenargues. 267. Génie, pris au sens d’esprit, comme au dix-septième siècle.
établir l’existence de Dieu et de la Providence. 299. L’imagination prend ici la place de la science. Mais Pascal, dans le
t de la guerre ? Après plusieurs jours de tumultueux débats, Mirabeau prit la parole, et, repoussant l’alternative établie p
tuée en république l’année précédente. 405. Quand un étranger venait prendre congé de Grégoire XVI, celui-ci lui demandait dep
ou plutôt le besoin de sa nature. Entré au service de la Couronne, il prit son pouvoir à cœur, comme il avait fait naguères
ssi à Naples en 1693 et mourut en 1755. Il est à remarquer que Cousin prend ses exemples exclusi­vement dans la musique itali
de la vie ; et cependant elle retentit de cette accusation ; on s’en prend à tout de n’être pas heureux, à Dieu et aux homme
eu de passions, d’aventures, de vives et saisissantes émotions, je le prends pour moi ; tout ce que ma destinée m’a refusé en
à s’y jouer en maître et à connaître de toute chose Le génie critique prend tout en considération, fait tout valoir et se lai
assez leur nom, est de juger, et, au besoin, de trancher, de décider. Prenez tous les hommes considérables auxquels s’est appl
ndi, tome XV. 550. L’idée du quatrième livre de M. Nisard consiste à prendre chaque genre littéraire l’un après l’autre et à e
it-il, du roi et de la dauphine. « Le roi, dit le poète, est expert à prendre des villes, et madame la « dauphine est une princ
tique a défendu le dénouement de la tragédie. « L’empire, dit-il, que prend sur nous la religion au moment où la mort ouvre d
y a plus aucune trace d’ordre dans la société Il est ridicule de s’en prendre à la volonté, qui ne veut qu’autant qu’une autre
u dix-huitième siècle ont ‘ été peintes à merveille, où surtout a été pris comme sur le fait ce ton de légèreté et de persif
Fontaine, inspiré par ce souvenir, et à qui il semble que Gresset ait pris quelquefois sa naïveté et son abandon, s’est pein
i le fabuliste. 642. C’est ce que recommande Fénelon : « II ne faut prendre , si je ne me trompe, que la fleur de chaque objet
é en route par un vieux matelot, dit l’illustre naturaliste, il avait pris sa voix rauque, mais si parfaitement qu’on pouvai
e il insistait, Ducis, avec une originalité toute shakspearienne, lui prend fortement le bras et lui dit : « Général, aimez-v
l’Académie française le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint prendre séance à la place de Thomas, mort l’année précéde
r guide. Ainsi, la main dans la main, lentement et à pas indécis, ils prirent à travers l’Éden leur chemin solitaire. » 757.
appeler son second fils à la couronne ; mais il n’eut pas la force de prendre ce parti décisif. Dans la crainte d’être empoison
en 1475 que Louis XI fit assiéger Nemours dans son château de Carlat. Pris et enchaîné, Nemours fut transporté à la Bastille
ir ou le vent de l’exécuter, et quand il vit l’Orient, de 120 canons, prendre feu et sauter, deux autres de nos bâtiments coule
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
l’acteur et le poëte ; c’est une passion de commande dont ils doivent prendre le masque et les paroles, mais un masque d’une ir
ns contradiction avec ce qui précède, car cette passion volontaire ne prend plus au cœur et aux entrailles, elle réside toute
passionnent toute chose, et l’intérêt tout personnel qu’ils semblent prendre aux moindres événements qu’ils racontent, aux moi
te ; c’est l’enfant, dit Quintilien, qui veut chausser le cothurne et prendre le masque d’Hercule. Que l’orateur soit circonspe
Dans un livre, vous pouvez préparer le lecteur, l’amener peu à peu à prendre vos impressions, l’échauffer insensiblement sur l
re ; la faute n’en est pas à vous, mais à lui qui, d’humeur triste, a pris un livre gai, ou d’humeur gaie, un livre triste.
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
and encore le nombre de ceux qui sont embarrassés lorsqu’il s’agit de prendre la plume et d’exprimer nettement leurs pensées !
imiter servilement ces auteurs; mais, de même que les jeunes artistes prennent pour modèles les meilleures œuvres des grands pei
udraient point rester étrangères à cette science. Lorsqu’elles auront pris une teinture convenable de la rhétorique, elles s
s a semblé que, nous occupant de la langue française, nous devions la prendre à sa formation, en commençant par donner une idée
s particuliers : ici un objet était connu sous un certain nom ; là il prenait et admettait une dénomination différente, et ains
server une physionomie immuable autant que possible. Les grammairiens prirent naissance, et leur règne commença. Ce furent les
67 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
te. Le vers de dix syllabes, vif, rapide, excellent pour l’épigramme, prend la césure au quatrième pied : Rions, chantons, |
oldat qui sait mal farder la vérité. … Puis donc qu’on nous permet de prendre Haleine, et que l’on nous défend de nous étendre
her par l’image harmonieuse du beau, l’inspiration, nous l’avons dit, prend le nom de poésie. L’inspiration poétique est mob
ux, c’est-à-dire à l’intervention des puissances surnaturelles, Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage ; Chaque
uire à l’enthousiasme la différence qui sépare l’orateur du poëte, ni prendre au pied de la lettre le mot de Cicéron : que l’o
e d’un homme : mais ce récit, dans la bouche d’un narrateur de génie, prend les proportions de l’histoire. Les Vies de Plutar
e où il paraissait tout entier. Toutes les attitudes, tous les gestes prenaient une grande importance aux yeux d’un peuple artist
te à la première ; la troisième, conclusion. La majeure et la mineure prennent encore l’une et l’autre le nom de prémisses. Ent
vertus. L’argument se réduit ici à la majeure et à la conclusion. Il prend alors le nom d’Enthymème. La mineure est sous-ent
ratoire du style. Le texte de Bossuet en est une preuve. « Où a-t-on pris que la peine et la récompense ne soient que pour
glorieux de la vertu militaire, conduites d’armées, sièges de places, prises de villes, passages de rivières, attaques hardies
de la reine Marie-Thérèse, les adieux attendrissants par lesquels il prend congé du grand Condé et de la chaire chrétienne :
les orateurs qui, « s’abandonnant au premier feu de leur imagination, prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir. » On comprend
tous les droits amortis. Comme le vrai mérite a ses prérogatives Qui prennent le dessus des haines les plus vives. L’estime et
contraire, il est sûr de son influence et de son autorité, sa parole prend alors une gravité, une énergie, une grandeur qui
ndeur et sa force. Agrippine dit à Néron : Approchez-vous, Néron, et prenez votre place : On veut sur vos soupçons que je vou
s je vais vous éclaircir. Auguste est plus simple encore avec Cinna : Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Obser
. Auguste est plus simple encore avec Cinna : Prends un siège, Cinna, prends , et sur toute chose Observe exactement la loi que
s diffusion comme sans sécheresse. L’amplification (qu’il ne faut pas prendre dans l’acception fâcheuse donnée souvent à ce mot
bien étudier le premier genre d’éloquence, qui est le simple, en bien prendre le caractère et le goût, et s’en proposer les plu
omme dit Buffon, à réaliser par l’expression . Il faut que la pensée prenne un corps ; il faut que le souffle pénètre ces élé
imerai l’un de vous, parce qu’il me l’ordonne ; Du secret révélé j’en prendrai le pouvoir, Et mon amour pour naître attendra mon
t on l’assiège : Quelle importune main, en formant tous ces nœuds, A pris soin sur mon front d’assembler mes cheveux ? OEno
de Henriette de France. Bossuet en offre bien d’autres modèles ; nous prenons au hasard : « Pendant que les orgueilleux seront
à l’éloquence et surtout à la poésie, où les pensées s’enchaînent et prennent naturellement de l’ampleur et du nombre. D’autres
prince se lève avec l’air de gravité et d’assurance d’un homme qui a pris son parti. » — « Messieurs, dit-il, j’ai résolu d
tacher trop d’importance à cette division un peu vieillie, et sans la prendre dans la grande rigueur, il n’est pas inutile d’en
es figures appelées Tropes : « Qu’est-ce que les figures ? Ce mot se prend ici lui-même dans un sens figuré. C’est une métap
pirations premières, la conscience succède à l’instinct, et la nature prend l’art pour auxiliaire. C’est alors que naissent l
errogation, l’Apostrophe, et l’Exclamation. 1° Interrogation. — Elle prend l’auditeur à partie par des questions vives et pr
face circulaire. Id., liv. XI, fab. iii. Pour toi l’astre du jour prend des soins superflus. Id., liv. VIII, fab. i. 9°
e de Gonzague). La Comparaison continuée entre deux hommes illustres prend le nom de Parallèle. Nous ne pouvons qu’indiquer
cord logique à l’accord grammatical. « Quand on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit
ison funèbre de Henriette de France.) Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que cac
ous tranche ? » (Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) « Laissons-nous prendre une fois à ces pêcheurs d’hommes et aux filets de
urs d’hommes et aux filets de l’Évangile qui ne tuent point ce qu’ils prennent , mais qui le conservent… » (S. Ambr., IV.) « La
a Métonymie est la substitution d’un nom à un  autre. Elle consiste à prendre  : La cause pour l’effet : ainsi, Cérés pour le bl
ait entrer, tantôt plus, tantôt moins que le sens propre du mot. Elle prend  : Le genre pour l’espèce (et plus rarement l’espè
onomase. — Ce trope est encore une substitution de nom. Il consiste à prendre  : Le nom commun pour le nom propre (et de même l
igne souvent ainsi saint Paul, l’apôtre par excellence. L’antonomase prend aussi le nom propre pour un nom commun, par une t
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
toujours enveloppée de nuages, ne savent pas aller droit au but ; ils prennent des détours, accumulent les mots et affaiblissent
ssusciter en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui me l’a pris  ? Euh ! que dites- vous ? Ce n’est personne. Il f
ui des convenances : s’il a le sentiment vrai de la nature, son style prendra toujours le ton convenable à chaque sujet. Laisso
era. Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. Un juge, l’an passé, me prit à son service ; Il m’avait fait venir d’Amiens po
devais couler… « Et, secouant ses blanches ailes, « L’ange aussitôt prend son essor « Vers les demeures éternelles… « Pauvr
haleur du combat ou du style, l’éclat de la vertu ou de la beauté, on prend ces mots dans le sens figuré. Les figures sont ce
u. § VII. Des tropes. Les tropes sont des figures où l’on fait prendre aux mots une signification qui n’est pas la leur
irée d’objets qui répugnent ; telles sont les métaphores suivantes : Prends la foudre, Louis, et va comme un lion, Porter le
le plus pour le moins, ou le moins pour le plus. C’est ainsi que l’on prend  : 1° La partie pour le tout, ou le tout pour la p
fants. Corneille. On comprend que ces expressions ne doivent pas se prendre au pied de la lettre ; mais il faut user sobremen
s grandes douleurs qui égarent un moment la raison, un rire effrayant prend la place des larmes qui ne peuvent couler. Dans A
venir. Eh bien ! je meurs content, et mon sort est rempli ! L’ironie prend le nom de sarcasme quand elle est vive et méchant
n blanc mausolée            L’ombre des noirs cyprès. La comparaison prend le nom de contraste quand, au lieu de procéder pa
ire ; on les verse dans le moule du langage, qui est ciselé, et elles prennent l’empreinte de tous les recoins du moule ; elles
s mots vieillissent et tombent en désuétude, on les oublie ; d’autres prennent faveur : ainsi, dit Horace, les feuilles des forê
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
régnait elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait feu sur toute question ; d’une intelligence vive,
rlait très-peu, et ne répondait souvent que par ce rire dont il avait pris l’habitude. On observait à sa table un silence pr
orme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu l’esprit des bons artistes. On s’accout
sa patrie, et que je puisse y soulager la vieillesse de mes parents. Prenez la liberté de lui demander cette faveur, il ne vo
. On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit vo
ire dans votre cabinet une occupation suivie, et qui n’avez jamais pu prendre sur vous d’écrire régulièrement à vos amis, même
t jusqu’au dernier moment. J’en éprouve d’assez douloureux pour avoir pris votre parti ; mais je ne m’en repens pas, et je m
dis hautement alors ce que toutes les académies ont dit depuis, et je pris , de plus, la liberté de me moquer d’un livre très
e lui aie jamais vendu le moindre manuscrit. Lorsqu’on imprime que je prends à tort le titre de gentilhomme ordinaire de la ch
lui conseillerais, s’il veut mettre fin à cette étrange aventure, de prendre à peu près son modèle sur la petite figure en por
tre lui, le serrait, s’établissait sur la mer Baltique, détruisait ou prenait la Livonie. « La Suède ressemblait à un fleuve do
sposition actuelle des choses, mais sur un certain modèle qu’il avait pris  ; encore le suivait-il très-mal. Il n’était point
ve je ne sais comment ; il est à la garde de Dieu. Je vous prie de le prendre sous la vôtre. Cet enfant est ou va être transpor
à être rayé du nombre des académiciens. Le géomètre de Hollande avait pris les devants, et avait renvoyé sa patente de la di
ien. On se contentait à Berlin de lever les épaules, car le roi ayant pris parti dans cette malheureuse affaire, personne n’
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
’est alors qu’il faudra, pour le faire valoir, bien méditer, avant de prendre la plume, sur toutes les idées qui le composent ;
mbe ; l’homme reconnaît son séjour et le trouve embelli. La verdure a pris , durant la nuit, une vigueur nouvelle ; le jour n
mis une lettre sur un sujet imaginaire, tandis qu’il serait facile de prendre la plume pour rendre compte d’une partie de chass
itié Tendre amitié, délices des bons cœurs, c’est dans le ciel que tu pris naissance ; tu descendis sur la terre aux premier
uir ; il n’aimait plus que ceux qui flattaient ses passions. Ainsi il prenait toujours des partis extrêmes contre ses véritable
n ne songe ? 3° Le Dilemme Du grec dis, deux fois, et lambanô, prendre  ; prendre des deux côtés. Le Dilemme est un argum
 ? 3° Le Dilemme Du grec dis, deux fois, et lambanô, prendre ; prendre des deux côtés. Le Dilemme est un argument qui de
s particuliers pour en tirer une conclusion générale, le raisonnement prend le nom d’Induction. Exemple : Les rois sont les s
e sujet de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la Conclusion, qui prend pour sujet, le sujet de la première proposition,
e sauraient que lui apporter de la sécheresse et du dégoût. « Qu’elle prenne donc son cours, dit-il, non par des sentiers étro
it cacher le piège sous les fleurs, et se souvenir qu’un auditeur qui prend plaisir à ce qu’il entend, est à demi gagné. » N
et donnent ainsi naissance à une foule de sentiments. Ainsi la haine prend les noms de crainte, de honte, de ressentiment, d
ui se poussaient les uns les autres, qui ne pouvaient s’entendre, qui prenaient dans ce trouble un inconnu pour leur ami, et qui
qui pussent sortir de leur fauteuil et se prêter aux jeux champêtres, prendre quelquefois, au lieu de la navette et des cartes,
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
grecque reçut de ce grand peintre de la nature la supériorité qu’elle prit chez tous les peuples de l’Asie et de l’Europe. C
rdis deviennent familiers ; les hommes, qui sont tous nés imitateurs, prennent insensiblement la manière de s’exprimer et même d
à donner des préceptes. Ce ne sont point ici de ces leçons rebattues, prises partout et répétées jusqu’à satiété, depuis que l
lles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume ; il sentira le point de maturité de la
ssion : tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la
éfiées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, p
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
qui pussent sortir de leur fauteuil et se prêter aux jeux champêtres, prendre quelquefois, au lieu de la navette et des cartes,
be ; l’homme reconnaît son séjour, et le trouve embelli. La verdure a pris , durant la nuit, une vigueur nouvelle : le jour n
a vertu, la Grèce abondait en hommes vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont l
, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils3pas de vo
; peut-être ne seront-ils3pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ; mais je suis sûr que
verdure, un paysage admirable. Je me levai, me secouai1 ; la faim me prit  ; je m’acheminai gaiement vers la ville2. Pri
ération des rayons que l’eau reflète. 1. Comme tous ces détails sont pris sur le vif ! 2. Rousseau disait des voyages à p
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
’influence régnait elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité qui prenait feu sur toute question, d’une intelligence vive,
ourg, le 3 juillet 1734. C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre Je vois et j’entends l’atmosp
avec des hommes qui n’ont, dans le cerveau, que des cases où tout est pris , et où rien d’extérieur ne peut entrer. Ayons le
admirateur unique, Conçoit pour tout le reste un dégoût léthargique, Prend pour des arpenteurs Archimède et Newton, Et voudr
crus comme un sot Qu’il était quelque idée attachée à ce mot. J’y fus pris  ; j’asservis au vain désir de plaire La mâle libe
’il jase, et s’étudie à plaire, Un officier arrive, et le fait taire, Prend la parole, et conte longuement Ce qu’à Plaisance
l’avarice4 en plaisir déguisée. Le pauvre diable Quel parti prendre  ? où suis-je, et qui dois-je être ? Né dépourvu,
bien savoir ce qu’on aime, Et, sans chercher des conseils superflus, Prendre l’état qui vous plaira le plus. — J’aurais aimé l
avec des hommes qui n’ont, dans le cerveau, que des cases où tout est pris , et où rien d’extérieur ne peut entrer. Ayons le
74 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
la nature et dans l’observation. Le génie, par lui-même, pourra bien prendre l’essor, s’élever à une hauteur imposante ; mais,
timents, les opinions, les passions de l’orateur qui semble lui faire prendre , à son gré, la résolution la plus convenable aux
les unes, renfermées dans le sujet et dites intrinsèques, les autres, prises hors du sujet et dites extrinsèques. Sans rejeter
             Heureuse, heureuse l’enfance Que le Seigneur instruit et prend sous sa défense !                 Tel, en un secr
n. Formes d’argumentation. Les formes diverses d’argumentation prennent le nom d’arguments : ils sont au nombre de huit ;
t délicates laissent entrevoir des muscles vigoureux, des formes bien prises , où tout est relevé par une agréable fusion de co
asion. Suivant la définition qu’on en donne, c’est « le soin que doit prendre l’orateur de montrer en lui des sentiments d’honn
ents affectueux, non moins que les bienséances observées, que le soin pris constamment de n’offenser personne, ont le pouvoi
ier les dispositions de ses auditeurs. Le discernement veut qu’on les prenne par le côté favorable : sont-ils paisibles, on le
nous haïssent, eussions-nous plus de raison qu’eux-mêmes de les haïr. Prenons , pour autre exemple le discours de Marianne à son
de provoquer l’intérêt. Il se conciliera la bienveillance, s’il sait prendre un air de douceur, d’honnêteté, de modestie qui p
e, les plus grands éloges. L’écrivain doit se faire une loi, avant de prendre la plume, l’orateur, avant de prendre la parole,
doit se faire une loi, avant de prendre la plume, l’orateur, avant de prendre la parole, de méditer le plan qui convient le mie
mandent un autre arrangement ; l’orateur devra alors s’y conformer et prendre conseil de son sujet. Qu’il se pénètre bien à cet
et d’auguste. Il semble qu’à mesure qu’il se détache de la terre, il prend quelque chose de cette nature divine et inconnue
enne d’abord et amène ce qui suit. Mais, à cet égard, l’orateur devra prendre conseil de la chose même : son jugement le guider
« Déjà frémissait dans son camp l’ennemi confus et déconcerté ; déjà prenait l’essor, pour se sauver dans les montagnes, cet a
-on juger de son importance, on n’a, comme on vient de le faire, qu’à prendre quelques passages de nos meilleurs écrivains anci
sse, ainsi que je l’entends. Mais que me revient-il des peines que je prends  ?         Et que vous revient-il des vôtres,     
es Grâces. À l’aspect de ce chef-d’œuvre, j’oublie tout l’univers. Je prends moi-même une attitude noble pour le contempler av
t à ravir : Ce fut dans ces jardins où, par mille détours, L’Inachus prend plaisir à prolonger son cours,         Ce fut sur
s y intéressent davantage. S’il n’eût été fidèle à son devoir, il eût pris la fuite. Sa piété, voilà ce qui cause son malheu
la Henriade, dit bien : Vicieux, pénitent, courtisan, solitaire, Il prit , quitta, reprit la cuirasse et la haire. L’oppos
gnez nous, dit-elle, et au nom de tout ce que vous avez de plus cher, prenez pitié de nous…” Mais lui : “Pour quoi ne me livre
elui de conquérir le monde et d’y faire régner la vertu. Quand Cynéas prit notre sénat pour une assemblée de rois, il ne fut
passage de La Fontaine : Ainsi dit, ainsi fait, les mains cessent de prendre ,     Les bras d’agir, les jambes de marcher. Tel
genre ou un mode à un autre ; l’antiptose (du grec ἡ ἀντίπτωσις), qui prend un cas pour un autre ; l’anastrophe (du grec ἡ ἀν
es phrases, le feu brûle, la lumière éclaire, brûler et éclairer sont pris dans leur sens propre. Mais, qu’au lieu d’appliqu
la fièvre brûle, l’expérience éclaire, brûler et éclairer sont alors pris dans un autre sens : ils se montrent sous une for
t sous une forme, sous une figure d’emprunt. Aussi dit-on qu’ils sont pris au figuré, et, de ce changement de signification,
e ; contentez l’envie qu’a ce fauteuil de vous embrasser , pour dire prenez un siège ; que d’appeler un miroir le conseiller
t se lier dans l’esprit. On ne saurait dire avec le poète Malherbe : Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion. Les idées
age dégoûtante ou qui répugne. Boyaux, dans le sens propre, peut être pris pour entrailles, intestins ; mais vous ne sauriez
t sans Bacchus et Cérès où l’on voit que Vénus, dans le premier, est pris pour l’Amour et, dans les deux, Cérès et Bacchus
ous-mêmes : il aime la bouteille, pour dire il aime le vin. Le nid se prend bien pour la couvée qu’il contient, et la forêt,
                    Pleno se proluit auro. Où l’on voit que l’or est pris pour la coupe qui en est faite. 5º Le signe pour
ite. 5º Le signe pour la chose signifiée. Le sceptre ou le diadème se prennent pour la royauté, le trident pour l’empire maritim
                        Jam proximus ardet Ucalegon. Où Ucalégon est pris pour son palais. 7º Le nom du lieu où une chose s
nséquent pour l’antécédent. Sors, qui veut dire le sort, est souvent pris , par métalepse, pour le partage des lots au sort
’ai vécu. Désideror qui veut dire se faire désirer ou souhaiter, se prend pour être regretté, être mort ou absent, manquer.
t, mea regna videns mirabor, aristas. où l’on voit que les épis sont pris pour la moisson, la moisson pour l’été et l’été p
e. L’antonomase (en grec ἡ ἀντονομασία), autre sorte de métonymie, prend le nom commun pour le nom propre et réciproquemen
synecdoque du genre. Qu’on dise : les mortels pour les hommes, c’est prendre le plus pour le moins, le terme mortels pouvant,
c’est un plaisant corps ; d’un homme méchant : c’est un voleur, c’est prendre au contraire le moins pour le plus, le corps n’ét
un des caractères du méchant. Il y a synecdoque du nombre, soit qu’on prenne le singulier pour le pluriel ou le pluriel pour l
elque endroit d’un prophète. C’est faire une synecdoque encore que de prendre la partie pour le tout ou le tout pour la partie.
ux. Dans les poètes latins on trouve constamment la poupe ou la proue prises pour tout le navire, le toit, tectum, pris pour t
ent la poupe ou la proue prises pour tout le navire, le toit, tectum, pris pour toute la maison. Virgile dit : Ænean in reg
75 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
relégué par sa naissance au plus bas de l’échelle, mais impatient de prendre son rang, et habile à se venger par ses moqueries
uis plus ieune, ie deuiens vieulx, le temps est dangereux, ie pourray prendre quelque fiebure18, me voyla affolé19. Foy de gent
mais, par autant3 qu’il auoit les bras lyez dedans, il ne pouoit rien prendre à manger, mais en grande peine4 se enclinoit5 pou
ouoit rien prendre à manger, mais en grande peine4 se enclinoit5 pour prendre à tout6 la langue quelque lippée7. Quoy8 voyant s
. Empeigée, prise au piège : impedicare. Pedica signifie piège. 12. Pris au lacet. 13. Car pourquoy signifie : voici pou
Du reste, les deux verbes sont souvent confondus. 2. Ce mot, qui se prend maintenant en mauvaise part, signifiait homme du
4. Avec une grande peine. 5. Inclinait. 6. Avec. 7. Ce qu’on peut prendre avec la lippe, c’est-à-dire la lèvre. 8. Ce que.
hèvre morte (capra), sur le dos. 2. Homme gros et fort. Ribaud ne se prit pas d’abord en mauvaise part. 3. Conclu. 4. De
76 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
usqu’aux villages tout au tour plusieurs appellations latines qui ont pris pied par l’usage, et existent encore. » Quant au
in, sa femme de mander quelques gentilshommes, siens voisins, afin de prendre congé d’eux. Arrivés qu’ils furent, il fit dire l
e, en parlant des violents qu’il voulait pacifier : « Le moyen que je prends pour rabattre leur frénésie, c’est de leur faire
açon de vivre : magna pars libertatis est bene moratus venter 4. Ne prenez jamais, et donnez encores moins à vos femmes, la
Ménage doit s’entendre ici de tous les soins domestiques. 8. Ce mot prend alors un t, parce qu’il vient du latin chortem, c
ur. 9. Comme on dit : à bâtons rompus. 10. J’enregistre, c-à-d. je prends des notes. (Registre est une forme altérée de reg
la relation de leur visite au château de Montaigne. 7. Outre que je prends ainsi de l’exercice, je tiens les visiteurs loin
ne donnent pas ce qu’elles ont promis. (Aux paysans.) 2. Le verbe pris substantivement. Héllenisme. 3. S’y exerce sans
77 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
empires et servi ou embelli la société, il devance l’histoire et peut prendre un ton plus haut qu’elle. Heureux quand elle n’a
hose, à ne jamais dire ce qu’il ne fallait pas ; de là le soin qu’ils prenaient de connaître le caractère, le génie, le tour d’es
s voit, à ce début, retrousser leurs moustaches, se croiser les bras, prendre une attitude martiale, et se sourire l’un à l’aut
les plus fortes, de vaillants souverains, ont fui devant vous. C’est prendre les soldats par leur faible. Rien ne les réjouit
rage et tout l’art, toute la nature à combattre. Quelque avantage que prenne un ennemi habile autant que  hardi, et dans quelq
e. Observons les bienséances sociales, et les convenances du langage. Prenons nos précautions, en évitant de blesser les gens.
même à tout lecteur. Rien n’est plus vrai pourtant. Sans doute on ne prend point en société le ton de la déclamation publiqu
brèves. Si l’on tombait dans ce défaut, outre que l’on pourrait faire prendre des mots à contre-sens, on gâterait le rhytme du
plus le chrétien qui doit faire pénitence, mais l’homme qui cherche à prendre du poisson. 2° La prononciation sera distincte, s
s’éloigne ou s’approche d’un objet, et toutes les attitudes que nous prenons , suivant les impressions qui naissent dans notre
ge se défiaient du geste, et pour en éviter la séduction, ils avaient pris le parti d’écouter les orateurs dans les ténèbres
ement des deux bras : si l’on ne remuait que le bras droit, le gauche prendrait une position torturée et désagréable, et l’on fer
ents plus gracieux. Mais si parfois l’auditoire est à gauche, on doit prendre la position contraire, c’est-à-dire se tenir sur
ant. Chante / tant que la vie est pour toi moins amère ; _ Enfant, / prends ta marmotte et ton léger trousseau. —  Répète, /e
mes sont mauvaises. 7. Un mot ne rime avec lui-même que lorsqu’il est pris dans un sens tout-à-fait différent. Assis sur l’
té — vé — cu, vain — cu, — éver — tue, tor — tue, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes pauvres celles où le son simple es
se permettaient l’hiatus : Saint-Gelais, Théophile, Regnier, Marot ne prenaient aucun soin de l’éviter ; on en trouve même encore
nant un pervers. (Laf.) Tant y a qu’il n’est rien que votre chien ne prenne . (rac.) 2° Dans les interjections, et le mot oui
e bien écrire, et l’élude de ce que vous appelez la rhétorique ? Vous prendriez alors la partie pour le tout, et cette synecdoque
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
donner le plaisir de le découvrir tout à fait. Les empereurs romains prenaient le nom de père de la patrie, dès qu’ils montaient
ajan, parvenu à l’empire, refusa pendant longtemps ce titre, et ne le prit , que quand il crut l’avoir mérité. Pline, son pan
errier et fécond en Achilles, Croit que l’on fait les vers comme l’on prend les villes. Mais moi, dont le génie est mort en c
sionnaire, dit de ces statues : leur beauté les mit en danger d’être prises  ; leur grandeur les sauva . Voilà une pensée natu
de son pays ; capable d’exécuter les ordres qu’il aurait reçus, et de prendre conseil de lui-même dans les rencontres. » On se
st essentiel et nécessaire. Mais en fuyant toute brièveté obscure, il prendra bien garde, en même temps, de ne pas tomber dans
quelque idée accessoire et particulière à chacun. En voici un exemple pris au hasard dans l’excellent Ouvrage de l’abbé Gira
uête de Miland où il se comporta vaillamment. Quand ce prince eut été pris à Paviee, il ne voulut point accepter la régence
quand on dit, la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre. Mais quand on dit, la chaleu
is quand on dit, la chaleur du combat, un rayon d’espérance, ils sont pris dans le sens figuré. Il n’est aucune langue, qui
s vers de La Fontaine : Ainsi dit : ainsi fait. Les mains cessent de prendre , Les bras d’agir, les jambes de marcher. Tels so
se. On a reproché à Malherbe d’avoir dit dans son Ode à Louis XIII : Prends ta foudre, Louis, et va comme un Lion. Il falloi
de Cicéron. C’est en ce sens qu’en parlant des Dieux du paganisme, on prend Vulcain, pour le feu : Mars, pour la guerre ; Nep
r et la mort. Il y a une autre espèce de Synecdoque, par laquelle on prend un nom propre pour un nom commun ou pour un adjec
es, soit en augmentant, soit en diminuant. Elle emploie des mots, qui pris à la lettre, vont beaucoup au-delà de la vérité,
79 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
ses biographies fut un des événements du siècle. Ronsard lui-même en prit ombrage. « Les beaux dicts des Grecs et Romains,
onstance à supporter tous travaux, sans jamais se lasser : dont il se prit à8 l’aimer et honorer fort affectueusement, et de
qui plus nous profite, en nous contraignant de vivre regleement11, et prendre bien garde à nous, sans dire ne faire rien neglig
 ; il est sous-entendu, comme ils plus bas dans lui livrèrent. 4. Il prit de l’avance sur ceux qui le poursuivaient. 5. Le
ui creva… 11. Fléchir signifie plier. Comme beaucoup de verbes, il prend le sens neutre, parce que se est sous-entendu. 1
ttention. 15. C’est qu’en effet. 1. Pendant ce temps-là 2. Amyot a pris part (parte) pour la préposition par (per). Nous
80 (1881) Rhétorique et genres littéraires
esoin qu’éprouve l’homme de se rendre compte de toutes choses. Elle a pris naissance en Grèce, de là s’est introduite à Rome
héteurs Les premiers rhéteurs chez les Grecs furent les sophistes. Pris en bonne part, ce nom désigna d’abord les interpr
leurs préceptes sur l’autorité d’Homère. Aussi leurs ouvrages ont-ils pris quelquefois le nom d’Art poétique et les avons-no
elopper ; c’est le but de l’amplification oratoire, qu’il ne faut pas prendre dans la mauvaise acception de ce mot. Elle fait v
des locutions du dix-septième siècle ont aujourd’hui disparu ou sont prises dans une acception différente. Il faut éviter les
ont on l’obsède. Quelle importune main, en formant tous ces nœuds, A pris soin sur mon front d’assembler mes cheveux ? (J. 
hacun de ces membres forme une ou plusieurs phrases indépendantes, il prend le nom d’incises (incisæ, coupées). Souvent aussi
n lui annonce que deux de ses fils ont été tués et que le troisième a pris la fuite. Que voulez-vous qu’il fit contre trois
ant prouvé par son exemple qu’ils ne sont pas exclusifs et qu’on peut prendre tous les tons dans un discours. Cette division es
la répétition ; 5° Les équivalents, ou formes différentes que peuvent prendre certains mots ou certaines racines ; 6° Les trans
ui. Ex. L’attaque de Cléante contre Tartuffe : Je passe là-dessus et prends au pis la chose. Supposons que Damis n’en ait pas
rattache à cette figure le portrait et la description. La description prend différents noms suivant l’objet auquel elle s’app
rd logique à l’accord grammatical. Ex. Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, c
, nom, — mot transposé) est la substitution d’un nom à un autre. Elle prend  : 1° la cause pour l’effet : Cérès pour le blé ;
ure consiste à étendre ou à restreindre le sens propre des mots. Elle prend  : 1° le genre pour l’espèce (rarement le contrair
l’auditeur que pour le soulagement de celui qui parle. L’orateur doit prendre des tons appropriés aux passions dont il est anim
ue est supposé (Socrate, Caton), tantôt c’est l’écrivain lui-même qui prend la parole (Cicéron, Fénelon). Il y a deux règles
x montait s’appelait ἀρσὶς, et le temps faible où la voix s’abaissait prenait le nom de θέσις. 2° Versification française.
uivant, quelquefois au-delà.          Puis donc qu’on nous permet de prendre Haleine, et que l’on nous défend de nous étendr
r tes fastes devant moi, Et, d’un œil enflammé dévorant ton histoire, Prendre , convive obscur, ma part de tant de gloire,      
faire un virelai ancien on continuait la première partie du lai et on prenait la rime du petit vers pour en faire dans la secon
Pasquin. C’est trop apprêter à rire. Tournons ailleurs notre mire Et prenons plutôt en main Une rame de navire. Adieu vous dy,
ne voi : Je veux aller après elle. Mort, que tant de fois j’appelle, Prends ce qui se donne à toi ! J’ai perdu ma tourterelle
l’envoi que pour les couplets. Las ! Mort, qui t’a fait si hardie De prendre la noble princesse Qui estoit mon confort, ma vie
descendant des hauteurs où l’avaient placée les Hébreux et les Grecs, prend un accent plus personnel pour exprimer les sentim
ons : 1° Un grand sujet, la guerre de Troie, par exemple, qui met aux prises l’Asie et l’Europe (Iliade), ou un héros célèbre
re), et le poème héroï-comique ou badin (Ex. Le Lutrin de Boileau). À prendre le mot épopée dans le sens vulgaire, on compte pa
oit présenter les personnages de la manière la plus intéressante, les prendre dans la nature et les montrer d’accord avec eux-m
ctères, leurs intérêts et leurs passions. 2° Le nœud de l’action, qui prend le nom d’intrigue, dans la comédie, se forme au p
s deux genres principaux de la poésie dramatique, tragique et comique prennent plusieurs formes, dont voici le tableau : Genre
la terreur ou la pitié. En général, le sujet est imaginaire ; il est pris dans la mythologie ou dans les récits des temps h
qui tenait le milieu entre la tragédie et la comédie, ou, plutôt, qui prenait alternativement le ton de l’un et de l’autre. Ex.
), tantôt des ridicules d’une époque (Les Précieuses ridicules). Elle prend aussi le nom de comédie de caractère lorsqu’elle
nnée. Grâce à la situation politique et sociale d’Athènes, la comédie prit rapidement un essor qui la fit considérer comme l
et de marine. Réfléchie et savante avec Parménide et Empédocle, elle prend pour sujet la nature tout entière, la formation d
faire oublier. Au dix-huitième siècle, la poésie didactique en France prend , sous la double influence des économistes et des
guérir par la moquerie on la flétrissure. Suivant le sujet, la satire prend le ton enjoué et légèrement moqueur, — (Ex. Satir
téraire. La satire se présente sous des formes bien différentes. Elle prend quelquefois les proportions des grandes compositi
oire d’un fait. 7° Épitaphe L’inscription placée sur un tombeau prend le nom d’épitaphe (ἐπι, sur, τάφος, tombeau). Ex
pièce sur un sujet champêtre. Elle renferme ordinairement une action, prend la forme dramatique ou épique, c’est-à-dire qu’el
n apprécie les œuvres de l’académicien : décédé. Éloge L’éloge, pris dans son sens le plus étendu, est un discours à l
écrivains, artistes, savants, fait aussi partie de son domaine. Elle prend le nom de critique littéraire quand elle ne se co
ittéraire d’une nation. La critique littéraire du dix-neuvième siècle prend un grand nombre de formes, suivant les sujets qu’
s, des règles trouvées par l’observation et l’expérience. Ces traités prennent , en général, le nom de l’objet spécial dont ils s
, religieuses ou fantaisistes des peuples qui l’ont cultivé ; il en a pris aussi le caractère. Divers genres de romans
ntaine se plaisait à leur lecture : Si Peau-d’Âne m’était conté, J’y prendrais un plaisir extrême. (La Fontaine, Le Pouvoir des
les Grecs, le roman fut élégant, gracieux et quelquefois lascif ; il prit une teinte philosophique avec Lucien. Excepté le
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
se plier à une inspiration plus légère et plus gracieuse ; elle peut prendre tous les tons, depuis l’hymne jusqu’à la chanson.
s l’hymne jusqu’à la chanson. § II. De l’ode. Le poème lyrique prend généralement le nom d’ode, qui signifie chant. Bo
sur la scène ; elle se composait de plusieurs parties ou stances, qui prenaient le nom de strophe, antistrophe et épode, et qui c
doivent se ressembler par le nombre et la disposition des vers. L’ode prend différents noms, suivant le caractère de l’inspir
égratigne. Tantôt douce et tendre, tantôt piquante et moqueuse, elle prend tous les tons, elle joue en passant avec tous les
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
Plutôt artiste que savant, il ne fut ni botaniste, ni anatomiste : il prit l’homme pour centre de ses tableaux, et n’étudia
mal1 ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui
lles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume ; il sentira le point de maturité de la
ssion ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité2. Aussi,
continue, dont chaque point représente une idée ; et, lorsqu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement su
s bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil tous prennent l’essor et se dispersent dans les campagnes2.
t sa solitude, revenir à la société, et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de l’homme, pourvu qu’i
. Si vous employez l’art, cachez-le si bien par l’imitation, qu’on le prenne pour la nature même. Mais à dire le vrai, il en e
charme qui nous plaît. Il semble qu’en nous élevant avec elles, nous prenons un essor de l’âme plus haut, un regard plus profo
eurs brillantes du colibri, la légèreté de l’oiseau-mouche, son style prend le caractère des objets : mais il conserve sa dig
83 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
raitement et en idée, n’a pas d’existence à part ; si l’orateur, à le prendre de cette manière, n’a pas une science à lui, il a
mais encore tout autant pour les autres hommes ; seulement ceux-ci ne prennent qu’une faible part à cette jouissance. V. Et en e
rgitès et d’autres poèmes analogues, parmi lesquels le mètre ïambique prit aussi une place convenable ; et même on l’appelle
aisant, vu le caractère satirique de son origine, elle mit du temps à prendre de la gravité, et son mètre, de tétramètre, devin
même manière, n’importe quels noms, mais non pas, à la façon dont s’y prennent les ïambographes, pour composer sur des faits per
pitié peuvent être inhérents au jeu scénique ; mais ils peuvent aussi prendre leur source dans la constitution même des faits,
nt sous les coups d’Oreste, Ériphyle sous ceux d’Alcméon. XI. Il faut prendre la fable telle qu’on la trouve et faire un bon em
X. Voilà pourquoi les tragédies, comme on l’a dit depuis longtemps58, prennent leurs sujets dans un petit nombre de familles. Le
te. V. Voici ce que j’entends par « exposer d’une manière générale ». Prenons pour exemple Iphigénie. La jeune fille a été offe
s. Tels, dans Oreste, la scène de la démence, qui est cause qu’il est pris , et son salut, conséquence de sa purification. VI
I. Il y a, dans toute tragédie, le nœud et le dénouement. Les faits pris en dehors de la fable, et souvent aussi quelques-
lle ainsi une série de fables nombreuses, comme, par exemple, si l’on prenait pour sujet toute l’Iliade. Dans ce cas87, l’étend
Troie157… … le son des flûtes et des syrinx158. Le mot πάντες a été pris par métaphore, à la place de πολλοί (beaucoup) ;
eurs contraires, de sorte que, si les décisions des juges ne sont pas prises conformément à la convenance, il arrive, nécessai
à Socrate ou à Callias, mais bien à tel individu ou à tels individus pris en général et se trouvant dans tel ou tel état de
lieux qui les fournissent. Or j’appelle espèces 205 les propositions prises pour chaque genre particulier, et lieux 206 ce qu
z moyen, mais encore, si le nez est excessivement crochu ou camus, il prend une forme telle qu’il semble qu’il n’y ait plus d
s usages des barbares, tels que les prosternations et le soin qu’on y prend de s’effacer. Les dons ont partout un caractère h
aits futurs, ou présents ; car, suivant le cas216, les arguments sont pris pour tout cela en sens contraire. Chapitre VI
t que ce qui est utile est bon, il faut donc, d’une manière générale, prendre les éléments de ce débat dans leurs rapports avec
l y a des richesses à acquérir, et ainsi de suite. Voilà où l’on doit prendre les preuves relatives au bien et à l’utile. Ch
me le plus grand est plus grand que la plus grande femme, les hommes, pris en masse, seront plus grands que les femmes ; et
ront plus grands que les femmes ; et (réciproquement), si les hommes, pris en masse, sont plus grands que les femmes, l’homm
injustice plutôt que d’en faire une à autrui ; car c’est le parti que prendrait un homme plus juste. XXIII. C’est aussi ce qui es
illeurs citoyens, et c’est de là que cette forme de gouvernement238 a pris son nom. La monarchie, comme son nom l’indique au
t à la fin de chacun de ces gouvernements, puisque la détermination à prendre sera prise en vue de cette fin. VI. Comme les pre
un homme libre de ne pas vivre à la solde d’un autre. XXVIII. Il faut prendre aussi (pour arguments) les qualités qui touchent
mme et d’un apathique un homme facile à vivre. XXIX. Il faut toujours prendre , dans chaque caractère, le trait qui l’accompagne
e ; le prodigue, un homme généreux ; et, en effet, le grand nombre le prendra pour tel. D’ailleurs, la force de ce paralogisme
nd nombre le prendra pour tel. D’ailleurs, la force de ce paralogisme prendra sa source dans la cause en question. Car, si un t
reproches. Une fois en possession de tout cela, on voit clairement où prendre les contraires. En effet, le blâme consiste dans
t l’être. J’établis aussi que la cessation des maux ou de ce que l’on prend pour tel, ou encore la substitution d’un mal plus
eur opinion, du moins pour cette opinion elle-même ; mais, si l’on en prend souci, c’est pour quelque autre raison. XVII. Avo
oses agréables. Quant aux choses pénibles, elles sont, manifestement, prises dans les contraires. Chapitre XII Quels son
projet280. XXXI. De même ceux que l’on aura préjudiciés pour pouvoir prendre à leur égard un grand nombre de mesures de justic
e fait habituellement ; car on croit en obtenir le pardon. XXXIII. On prend les choses faciles à cacher et celles qui sont pr
t les dommages, car on a distingué précédemment les biens et les maux pris en eux-mêmes et montré, quant aux actes spontanés
nature des déterminations et à la disposition morale de ceux qui les prennent , on s’en est expliqué précédemment286. IX. Mais,
ette qualification au cas présent (par exemple, on conviendra d’avoir pris , mais non d’avoir volé ; d’avoir été le premier à
e satisfaction à soi-même. Il n’est pas dit du tout, parce que l’on a pris quelque chose, qu’il y a eu vol ; mais il y aura
u’il y a eu vol ; mais il y aura eu vol seulement au cas où l’on aura pris afin de faire tort et de s’approprier personnelle
pris afin de faire tort et de s’approprier personnellement ce qu’on a pris . Il en est des autres cas de même que de ceux qu’
i est équitable semble être juste. XIII. L’équitable, c’est le juste, pris indépendamment de la loi écrite. Or ce caractère
t pas violation du serment prêté ; que l’on ne recherche pas le bien, pris absolument, mais ce qui est un bien pour soi-même
i l’on veut conseiller de ne pas se faire un ami de tel vieillard, on prend à témoin le proverbe : « Ne fais pas de bien à un
le satisfaire, sont enclins à la colère et à l’emportement. Ils s’en prennent surtout à ceux qui tiennent peu de compte de leur
ent pourvus de ce qu’on leur conteste d’une façon railleuse, ils n’en prennent pas souci. XV. On se fâche plutôt contre des amis
l’indice d’une disposition hostile ou méprisante. Contre ceux qui ne prennent pas souci de notre peine ; voilà pourquoi on est
, à des gens qui nous méprisent ou à des ennemis, tandis que les amis prennent leur part de nos douleurs et souffrent eux-mêmes
n, ni de nos motifs ; car la colère s’attaque toujours à tel individu pris en particulier : c’est une conséquence évidente d
III. Cela posé, il en résulte nécessairement qu’un ami est celui qui prend sa part de joie dans ce qui nous est bon et sa pa
s d’assez d’esprit pour savoir manier la plaisanterie et pour la bien prendre  : car les uns et les autres tendent au même but q
ue nous lancions telle imputation contre un individu pour que nous le prenions en aversion. De plus, la colère s’attaque toujour
r il arrive nécessairement qu’une personne animée d’une telle crainte prend ses mesures en conséquence. VII. Comme il y a bea
ne marque de cette vérité, c’est que la crainte nous rend capables de prendre un parti, tandis que personne ne délibère plus da
s les actions dérivant d’un vice : par exemple, jeter son bouclier on prendre la fuite ; car c’est là un effet de la lâcheté ;
et devant ceux qui ne sont pas portés à l’indulgence pour ceux qu’ils prennent en faute. En effet, les actions dont on est soi-m
n’ont donné lieu à aucune mauvaise action de notre part. XXI. On est pris de honte non seulement au sujet des choses que no
aît être près de nous. En effet, il est évident que celui qui va être pris de pitié est dans un état d’esprit tel qu’il croi
pays), il passa (en Grèce) ; de sorte que, si le Roi (actuel) vient à prendre l’Égypte, il marchera (contre nous). Il ne faut d
ypte, il marchera (contre nous). Il ne faut donc pas (la) lui laisser prendre . IV. La parabole, ce sont les discours socratique
u’on dût choisir celui que le sort désigne, et non celui qui sait s’y prendre . V. Le récit, c’est, par exemple, celui de Stésic
e subissiez le même sort que le cheval. Vous avez déjà le mors, ayant pris un général dictateur ; mais, si vous lui donnez u
atives à des actions et sur la question de savoir le parti qu’il faut prendre , ou repousser, en vue d’une affaire. Ainsi donc,
la justice ou au bien. X. Ainsi donc, comme on voit tout le monde s’y prendre de cette façon pour démontrer, soit que le syllog
de sortir (des vaisseaux), vu qu’il était invulnérable403, et d’avoir pris part à l’expédition dans la première jeunesse et
t, il y a là quelquefois une discordance, et rien ne peut l’empêcher. Prenons un exemple dans l’Alcméon de Théodecte : Est-ce
ont décidé qu’elle mourrait, mais non pas que je devrais la tuer408. Prenons un autre exemple dans le procès de Démosthène et
a même nature que ceux d’Harmodius et d’Aristogiton ». Autre exemple, pris dans l’Alexandre 419 : « Tout le monde s’accorde
e pas allégué par l’adversaire. XI. Un autre, de l’induction. Exemple pris dans le discours pour la Péparéthienne 424 où il
ui disait : « Sont également impies ceux qui disent que les dieux ont pris naissance et ceux qui prétendent qu’ils meurent,
a. » En effet, un énoncé fait en termes contournés et contradictoires prend l’apparence d’un enthymème, car cet énoncé est co
’il a causé un préjudice, ou de celui qui a fait disparaître, qu’il a pris ou qu’il a pillé517. Dans le vers du Télèphe d’Eu
nt obscures, si l’on va les chercher trop loin. V. Voici des exemples pris dans Gorgias : « Les choses pâles et ensanglantée
hoses-là se ressemblent ; aussi, à moins de quelque motif particulier pris dans cet ordre, il faut les éviter. V. La quatriè
mbre se rattache la conjonction, si c’est au précédent ou au suivant. Prenons pour exemple le début de son livre. Il s’exprime
J’entends par là qu’il ne faut point, si les expressions sont dures, prendre une voix et un visage à l’avenant563. Sinon, chaq
’hui c’est le petit nombre. J’appelle élocution continue celle qui ne prend fin que lorsque la chose à dire est terminée. Ell
de nouveau, le rocher sans honte roulait dans la plaine637. La flèche prit son vol638. Brûlant de s’envoler639. (Les traits)
faut pas que l’hôte soit indéfiniment un étranger », le mot ξένος est pris (successivement) dans un sens différent650. Même
e la place à l’unité, et de là résulte une gradation : « J’arrive, je prends la parole, je fais de nombreuses supplications ;
as laisser ignorer que toutes les considérations de cette nature sont prises en dehors du discours676, lorsqu’elles s’adressen
n’est jamais moins relâchée qu’au début. Aussi serait-il ridicule de prendre ce soin quand on commence à parler et que tous le
oulait porter l’accusation sur ce point. IX. Un autre moyen, c’est de prendre à partie l’imputation calomnieuse en montrant com
e intention différente, en ce sens que celui qui veut incriminer doit prendre en mauvaise part le fait qu’il dégage, et que cel
ise part le fait qu’il dégage, et que celui qui veut défendre doit le prendre en bonne part. Citons, par exemple, ce fait que D
ement, fais-le sans le laisser voir. La preuve que c’est facile est à prendre dans ceux qui annoncent une nouvelle. Sans en sav
raconter quand il s’agit de l’avenir ; mais, s’il y a narration, elle prendra son texte dans des événements passés, afin que, p
enversa d’avance ce qu’ils auraient pu dire ; puis, cela fait, il s’y prit de cette manière pour produire ses propres raison
disias : In Elench. Soph., Aristot., fol. 12. — οὐ peut devenir οὗ et prendre le sens de là, là où. 162. Cette citation est do
par Aristote contient plusieurs variantes qui auraient mérité d’être prises en considération par les éditeurs de l’Iliade. 2
toujours impudence, manque de retenue. Ces expressions ne sont jamais prises dans un sens favorable, tandis que le mot grec pe
voulu venger du cerf, l. IV, fable 13. 389. Épilogue (Ἐπίλογος) est pris ici dans le sens de « raisonnement, argument ajou
artistes dionysiaques, ou acteurs du théâtre de Bacchus. 517. Le mot prendre dit moins que voler, et piller dit plus. Le premi
, §101. 650. Ξένος signifie hôte et étranger. 651. Le mot ἄξιος est pris successivement dans les acceptions de digne (hono
sis, échange de biens entre deux citoyens dont le plus fortuné devait prendre à sa charge les frais de liturgie imposés à l’aut
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
jamais été. Malheureusement, son caractère fier et impétueux lui fit prendre , dans des temps de crise, les armes contre son ro
(Olivier), né en Angleterre, dans la ville de Huntington, en 1603. Il prit le parti des armes durant la guerre civile, et se
t Etna.) D. Danube, un des plus grands fleuves de l’Europe. Il prend sa source dans la Forêt Noire en Souabe, cercle d
Israël. Nom que l’ange du Seigneur donna au patriarche Jacob, et que prirent les dix tribus du peuple de Dieu, qui se séparère
oire, fleuve qui partage la France en deux parties presque égales. Il prend sa source au mont Gerbier dans le Vivarais ; trav
re du dieu du Sommeil, et que les poètes grecs, ainsi que les latins, prennent souvent pour ce même Dieu. Celui-ci, fils de l’Ér
la rivière d’Aude, à deux lieues de la mer. L’archevêque de Narbonne prenait le titre de primat, et présidait aux États de la
de Jésus-Christ, dans sa trente-deuxième année. Nil (le), fleuve qui prend sa source dans l’Abyssinie en Afrique. Il arrose,
ssage du Rhin. Rhin (le), un des plus grands fleuves de l’Europe. Il prend sa source au pied du mont Saint-Gothard, ou Adula
nseil, et le peuple qui autorisait les lois. Du nombre des gardes que prit Romulus, se forma dans la suite l’ordre des cheva
d’un bouc. Seine (la), une des plus grandes rivières de France. Elle prend sa source dans un endroit nommé le Doui de Seine,
urd’hui on appelle improprement Romanie. Tibre, fleuve d’Italie, qui prend sa source dans le mont Apennin et qui, après avoi
outes les autres, et qu’on appelle Pergame, forteresse que les poètes prennent souvent pour Troie même. Cette ville fut réduite
m, statue de cette déesse. Enfin il tua Rhésus, roi de Thrace, et lui prit ses chevaux avant qu’ils eussent bu de l’eau du X
85 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
parcourir le poète lyrique. Ce genre embrasse donc tous les sujets et prend tous les tons, depuis le sublime jusqu’au familie
de nature, ni céder la place à une autre. Si c’est la joie qui a fait prendre la lyre, elle pourra bien s’égarer dans ses trans
entiment élevé de l’âme, et demande à être chantée. C’est le nom qu’a pris dans les Livres Saints la poésie lyrique, à l’exc
malheurs ; le plus souvent il était consacré à l’action de grâces. Il prenait tous les tons de l’ode, et il en est quelquefois
r l’ensemble du ton de l’ode gracieuse. On les divise en strophes qui prennent le nom de couplets ; on les termine avantageuseme
Stolberg ; une ode du protestant Novalis à la Vierge Marie, que l’on prendrait pour l’œuvre d’un catholique ; une prière à saint
nes louanges. 210. Qu’entend-on par ode anacréontique ? L’ode badine prend le nom d’anacréontique, quand elle chante Bacchus
nde liberté dont elle jouissait alors. C’est ainsi que nous la voyons prendre la forme de la pastorale dans l’idylle de Moschus
ments actuels d’une passion ardente, comme la joie, l’indignation. Il prend ses sujets dans la religion, la morale, la politi
e. Traitant toutes sortes de sujets, il est nécessaire qu’elle puisse prendre tous les tons. La chanson se divise en stances ou
rendre tous les tons. La chanson se divise en stances ou strophes qui prennent le nom de couplets. 233. Quel est le caractère de
st le caractère de la chanson ? La chanson, inspirée par le plaisir, prend , pour le chanter, une allure plus vive, une march
d’espèces de chanson ? La chanson n’a point de caractère fixe ; elle prend tour à tour, d’après le sujet, celui de l’épigram
gance, de la fraîcheur, de la grâce et surtout de la variété. On peut prendre un ton noble et élevé, ou badin et enjoué. Cela d
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ois… Il apporte à la cour les talents qu’on vient y chercher ; il n’y prend aucun des vices qu’elle a coutume de donner… Les
nime à la vue des ennemis ; qui dans le péril même pourvoit à tout et prend tous ses avantages, mais qui se mesure avec ses f
rsonne qui l’a faite, le lieu où elle l’a faite, les moyens qu’elle a pris pour la faire, les motifs qui l’y ont engagée, la
rage et tout l’art, toute la nature à combattre. Quelque avantage que prenne un ennemi habile autant que hardi, et dans quelqu
imiter, dans le sens le plus général et le plus étendu, signifie ici, prendre l’esprit, le génie, le caractère et le style d’un
de son invention et de sa composition, une pensée, un morceau qu’il a pris dans un autre écrivain. Liberté d’imiter. L
ui plaît également dans tous les temps et dans tous les lieux, et n’y prendre que ce qui peut convenir au genre qu’on traite, e
ation, elles ont reçu, pour ainsi dire, une nouvelle création, et ont pris la couleur de son style. Le fond de ces pensées n
rreurs, ne les exposent au grand jour ; que les voûtes et les murs ne prennent la parole pour les accuser ? voilà, chères amies,
rappelle toutes. Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et prêts à m’accuser, Attendent mon ép
presque tous leurs sentiments sont excessifs. » Le peu de soin qu’ils prennent de déguiser leurs défauts, les rend plus visibles
s vieillards irrésolus, timides, circonspects, difficiles, réservés à prendre des engagements, à compter sur rien, à prononcer
ours ouverte aux soupçons et à la défiance ; ce qui les rend sujets à prendre les choses, même les plus innocentes, en mauvaise
uables, et n’emploie que des moyens légitimes pour parvenir à sa fin, prend le nom d’émulation ; c’est une vertu. Se sert-ell
lui par des espérances que l’événement dément toujours, mais où nous prenons de notre méprise même l’occasion de tomber dans d
impatient d’en connaître le fond. Si l’Orateur parle de lui-même, il prendra un ton modeste, et paraîtra même se méfier de son
nous plaidons, et Ulysse entre en concurrence avec moi. Cependant il prit la fuite, à l’approche d’Hector47, armé de ces fe
e tu as présidé ; quelles résolutions plus coupables encore y ont été prises  ? Ô temps ! ô mœurs ! Le sénat le sait, le consul
eurent recours à M. de Lamoignon, comme à un homme incorruptible, qui prendrait le parti des faibles contre les puissants, et qui
aucun orateur, soit ancien, soit moderne. Le consul Marcellus73 avait pris le parti de Pompée74 contre César75, qui étant de
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
onséquence, beaucoup d’écrivains et des plus ingénieux se sont laissé prendre à ses charmes, qu’ils ont torturé les choses pour
i est matière à contraste, à batteries et à cliquetis de mots. Il les prend de droite, de gauche, à tort et à travers. C’est
eux propositions successives et opposées l’une à l’autre, l’antithèse prend le nom de réversion. Ainsi Bourdaloue : « Nous ne
ace dans le ton noble et sérieux que dans le plaisant et le familier. Prenez la scène troisième du deuxième acte de Tartufe, d
e Talma. Cette ligure de Talma, d’ordinaire si sombre et si tragique, prenait ici un singulier caractère d’audacieuse jovialité
n que le lecteur ou l’auditeur ne s’y trompe pas, ne s’avise point de prendre vos paroles à la lettre, et ne puisse même suppos
vous soyez positivement incertain et ne sachiez en vérité quel parti prendre , il n’y a plus figure. L’expression d’un aveu ou
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
rber entièrement dans certaines compositions. Ce genre tout moderne a pris naissance en Allemagne, où Haller et Kleist le mi
. Qu’est-ce que la satire sérieuse ? La satire sérieuse ou virulente prend un ton grave, mordant et caustique ; elle se déch
x. 271. Qu’est-ce que la satire badine ? La satire badine on enjouée prend un ton piquant et léger ; elle critique, en plais
satire badine veut un style fin, agréable et enjoué. Quelque ton que prenne le poète, le style doit toujours être simple, nat
a bienséance l’exigent. Boileau a quelquefois violé ces règles ; il a pris plaisir à tourner en ridicule l’indigence de quel
it la lèvre ; L’argent, l’argent fatal, dernier dieu des humains, Les prend par les cheveux, les secoue à deux mains, Les pou
soit dans le choix des sujets, soit dans le choix du style, qui peut prendre tous les tons, s’élever jusqu’au sublime et desce
l’eût mise qu’en prose. L’épître n’a point de style déterminé ; elle prend le ton de son sujet, et s’élève ou s’abaisse suiv
mode. Le poète peut aussi, appréciant les choses en vrai philosophe, prendre on ton grave et sérieux, lancer des traite vifs e
ncipalement la brièveté et la clarté. La brièveté consiste à ne point prendre les choses de trop loin, à ne s’attacher qu’aux c
appareil et l’air composé. Il y a cependant des fables où La Fontaine prend l’essor ; mais cela n’arrive que lorsque les pers
l’exposé d’un événement plaisant vrai ou supposé, dont le modèle est pris dans la vie commune, et que l’on fait dans le but
langage : rien n’égale sa flexibilité d’imagination et de style pour prendre successivement tons les tons, suivant le genre du
89 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
bératif, on conseille, on dissuade ; on exhorte ceux qui délibèrent à prendre tel ou tel parti sur la paix, sur la guerre, sur
haine immortelle. Lorsque Prométhée dit à Jupiter, dans Lucien : Tu prends ta foudre, Jupiter, tu as donc tort  ; et Acomat,
réunir les deux extrêmes, qui forme l’argument qu’on appelle sorite. Prenons pour exemple celui du renard dont parle Montaigne
ais la destinée de tous ceux qui se sont signalés par des crimes ; je prendrais surtout mes preuves dans les conditions les plus
u extérieurs : de là, deux sortes de lieux, les lieux intrinsèques ou pris dans le sujet même, ou les lieux extrinsèques ou
rgueil de l’homme qui parle devant lui. (Quintilien, IX, 4.) Alors il prend fièrement la qualité de juge, de censeur impitoya
me, veut être toujours sûr de plaire et de réussir, il faut que, sans prendre ni les passions ni les erreurs de ses parties, il
son sang et dont les yeux sont fermés par l’éternelle nuit37. Virgile prend pour Pallas, fils d’Évandre, les mêmes soins de n
as, fils d’Évandre, les mêmes soins de nous affliger, qu’Homère avait pris de nous faire pleurer Patrocle. Nous sommes charm
épublique, où il y avait peu de lois, et où les juges étaient souvent pris au hasard, il suffisait presque toujours de les é
péroraison de son plaidoyer pour M’. Aquilius, accusé de concussion, prit son client par le bras, le fit lever, lui déchira
ieu du forum, animant par ses pleurs le discours le plus touchant, il prit le fils de Flaccus entre ses bras, me présenta au
bord intimide : ne crains d’abuser ni de ma bourse ni de mon crédit ; prends , épuise mes biens, a fais-moi riche. Si cette con
ose dès qu’il fait penser à lui. De même, dans un temps où les juges, pris au hasard, ne se croyaient pas astreints à suivre
uditeurs en suspens, sans leur laisser entrevoir le parti qu’il avait pris , ni le sentiment qu’il voulait leur inspirer. Il
de, comme nous l’avons dit, est surtout d’un grand effet quand il est pris d’une circonstance locale dont l’orateur sait pro
voit, par une révolution subite, tous tournés contre lui. Les ennemis prennent notre place ; ils n’ont qu’à se montrer, la victo
utes ces petites circonstances, que l’auteur a rassemblées et qu’il a pris plaisir à faire contraster, montrent trop d’affec
toutes à démontrer une même vérité. Ces transitions sont des pensées prises dans le sujet même, qui conduisent naturellement
ver ce qui n’a aucun rapport avec l’affaire débattue. La précaution à prendre contre ce sophisme, c’est de bien déterminer l’ét
ne chose incertaine par une autre qui est d’une égale incertitude. 5. Prendre pour cause ce qui n’est pas cause. L’ignorance, j
e, au lieu de reconnaître les bornes des connaissances humaines, nous prenons pour cause de cet effet, ou ce qui est arrivé ava
s conséquence donné comme constant ; un abus passager et particulier, pris pour l’état des choses habituel et général, voilà
fait par la parole, Philippe le détruisait par la force ; et tu t’en prends à moi ! et tu ne rougis pas de m’en demander comp
un homme dont le sort était entre leurs mains. Que fait Cicéron ? Il prend sur lui le personnage de suppliant que l’accusé d
ole. Remarquons ici que souvent, chez les anciens, c’était un ami qui prenait la défense de l’accusé : l’amitié, ce noble senti
tune. Il veut recueillir tout le fruit de ce dernier sentiment, et il prend sur lui-même tout ce qu’il était obligé de partag
eurs juges ; leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais prendre les voix et les suffrages. Il est temps de pronon
pour eux. Les voilà devant vous ! Ils vivront si vous continuez d’en prendre un soin charitable ; et, je vous le déclare devan
la pensée par la parole. Dans un sens plus restreint, l’élocution se prend pour cette partie de la Rhétorique qui traite du
aissent incorrects : Non, ce n’est pas, madame, un bâton, qu’il faut prendre , Mais un cœur à leurs vœux moins facile et moins
leurs vœux moins facile et moins tendre. On ne dit pas, sans doute, prendre un cœur facile au lieu d’un bâton, et tendre à le
qu’ils veulent dire. Le seul moyen d’éviter un si grand défaut est de prendre dans la jeunesse l’habitude de ne dire que ce que
ndamnables. Qui peut tolérer qu’il dise d’un cardinal qu’il vient de prendre le sceptre des rois et la livrée des roses , et q
nique, parce qu’elle consiste uniquement dans les mots matériellement pris et considérés comme sons ; mais il est une autre
iment qui a éclaté ; toutes ses idées, toutes ses expressions peuvent prendre le ton de l’enthousiasme qui le possède, et l’har
et il a surtout prouvé par son exemple, que dans un seul discours on prend quelquefois tous les tons, et que ces divisions n
angage familier, et c’est de là que le poète et l’orateur doivent les prendre  ; Racine, Bossuet, Massillon, n’y manquent jamais
licité, et une image, une métaphore, une hyperbole, un mot étrange ou pris de loin gâterait tout. Madame se meurt ! Madame
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, p
Même il avait perdu sa queue à la bataille. Le lapin et la belette prennent -ils pour arbitre un chat ? nous aurons son portra
it crut pouvoir imiter La Fontaine, ne devait pas réussir. Ce qu’il a pris pour des naïvetés n’est rien moins que naïf. Si L
os vers sont durs, mais ici la force dégénère en affectation barbare. Prenez -vous pour des termes énergiques votre scrutin, vo
du : les nuages étaient sous ses pieds. Assis sur les chérubins, il a pris son vol ; et son vol a devancé les ailes des vent
ifférent de celui qu’elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, elle
nt de son caractère, et nous montre combien il est aisé que l’enflure prenne la place du grand et du sublime. Cette pièce, pub
vieil Horace que deux de ses fils ont été tués et que le troisième a pris la fuite. Il est indigné de cette lâcheté. Julie
erade pouvait mieux choisir ses modèles. 2º Quand elles sont forcées, prises de loin, et que le rapport n’est point assez natu
exacte ; on le voit par ces exemples. II. La métonymie consiste 1º à prendre la cause pour l’effet : c’est ainsi que le nom de
cause pour l’effet : c’est ainsi que le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose dont ils étaient regardés comme les
Ut vigil infusa Pallade flamina solet. (Trist., IV, 5, 3.) 2º Elle prend l’effet pour la cause ; le même poète dit que le
., Phorm., II, 3, 26.) 4º Le signe pour la chose signifiée. L’épée se prend pour la profession militaire, et la robe pour la
profession militaire, et la robe pour la magistrature. Le sceptre est pris pour la royauté dans ces vers de Quinault :     
a dit (I,13) corvi stupor . III. La synecdoque se fait 1º lorsqu’on prend le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre
front calme sur les eaux. Ce ne serait pas entendre le poète que de prendre son expression à la lettre, et d’imaginer la tête
Le nom de la matière pour la chose qui en est faite. Ainsi le fer se prend pour l’épée : Armé d’un fer vainqueur. Virgile s’
mus æquor. (Georg., I, 50.) Mais ne croyons pas qu’il soit permis de prendre indifféremment un mot pour un autre, soit par mét
qu’avec le mot auquel il se rapporte : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, c
nt (flexa, figurata), c’est la statue qui, sous la main de l’artiste, prend toutes les formes et tous les mouvements de la na
gnez-nous, dit-elle, et au nom de tout ce que vous avez de plus cher, prenez pitié de nous ; n’immolez pas une famille qui res
garde. Alors la multitude inconstante, saisie d’une terreur soudaine, prend la fuite. L’assassin, écumant de rage, respirant
utre espèce d’hyperbole, dit moins pour faire entendre plus. Ce tour, pris à la lettre, paraît affaiblir la pensée ; mais le
es pensées aux pensées : Vicieux, pénitent, courtisan, solitaire, Il prit , quitta, reprit la cuirasse et la haire. (Henria
adversaire même. C. Rabirius était accusé de crime d’État pour avoir pris les armes et suivi les consuls, le jour où le tri
a de sentiments, et c’est elle surtout qui les communique. L’orateur prendra donc tous les tons convenables aux passions dont
notre distinction, continu ou divisé. Lorsqu’il est continu, l’organe prend un peu plus de force ; la voix se précipite sans
ue varié, est toujours ferme, toujours rapide ; si c’est la pitié, il prend une voix abattue, languissante, sans cesse entrec
e de l’ancien aréopage, qui défendait l’éloquence, l’enseignement dut prendre une forme nouvelle et devenir plus varié. Alors p
asser quelquefois les esprits par la variété, et accoutumer le goût à prendre successivement selon les convenances du sujet, to
urs inquiétudes ; mais bientôt l’abattement se change en fureur ; ils prennent les armes, ils frappent leurs boucliers, ils enlè
mains, ces peuples barbares, frappés de sa vie et de ses discours, le prirent pour un de leurs dieux, caché sous une forme huma
er aussi tant de gloire ? Nos aigles, si longtemps victorieuses, vont prendre leur vol vers les rives du Bosphore ; mais la vic
eculer devant ces honorables périls et qui ne voudrait se trouver aux prises avec l’étranger ? N’est-il pas vrai, Sully, Biron
descendants, après avoir plaint longtemps des sujets égarés, revenait prendre possession du palais de ses aïeux, il imiterait H
leur et la clémence soient les vertus de mes enfants ; je veux qu’ils prennent pour devise : vaincre et pardonner. 1. Féne
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
un nouveau genre de galimatias inconnu jusqu’alors, le récipiendaire prit pour sujet de son discours l’homme de lettres cit
pour nous borner ici à l’exemple de Thomas, qui ne serait tenté de le prendre , en lisant l’éloge de Maurice, pour un militaire
ue que l’on appelait de la dignité, et de ce ton pédantesque que l’on prenait bonnement pour le sublime de la morale ? «  Homm
l’univers, une admiration tranquille ». Voilà cependant ce que Thomas prenait et aurait bien voulu qu’on prît pour des règles d
e ». Voilà cependant ce que Thomas prenait et aurait bien voulu qu’on prît pour des règles de goût et des modèles de style :
91 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
il peut leur servir de rempart contre nous qui avons dompté les mers, pris Rhodes, dépouillé la Sicile, traversé des détroit
seraient incapables de s’opposer à nous, en étant dix contre un, ils prendront la fuite, dont leur esprit est déjà préoccupé. En
res de leurs villes, ils ne seront pas à l’abri contre nous qui avons pris Carthage la grande, tant de cités, tant de citade
re à suivre. Les peuples approuveront assurément la résolution que je prends , lorsqu’ils reconnaîtront en toi un prince digne
am, après avoir préparé toutes les choses nécessaires à la guerre, et pris toutes les mesures de précaution, convoque auprès
l’armée des Perses est rangée en bataille sur la rive opposée. Le roi prend aussitôt ses dispositions pour le combat. Alors P
troupes Athéniennes périt par le fer ou dans les eaux : le reste fut pris avec le général Nicias ; sept mille soldats envir
pas entraîner aveuglément à la guerre par les discours de nos alliés. Prenons au moins le temps de réfléchir. Ne rougissez pas
nts dépendant de la fortune ne peuvent être déterminés d’avance. Nous prenons nos précautions contre nos adversaires, en les su
s, en faveur de la guerre. Sthénélaïdas, un des éphores en charge, prend la parole après Archidamus : il engage les Lacédé
qu’on n’hésite pas à les maltraiter, nous n’hésiterons pas non plus à prendre leur défense. D’autres possèdent de grandes riche
s vu le sol de notre patrie en danger, il ne nous reste qu’un parti à prendre . Il faut, s’il est possible, apaiser la colère de
Rome aurait déjà senti les coups démon glaive homicide. Mais, si j’ai pris les armes, ce n’était ni pour en faire les instru
t j’ai empêché mes compatriotes de vous poursuivre. Aujourd’hui, j’ai pris des sentiments conformes à ma position ; je suis
mité, ils assemblent le conseil et délibèrent sur le parti qu’il faut prendre  ; diverses opinions sont exprimées : les uns sont
y voyais d’autre sacrifice que celui de notre vie ; mais au moment de prendre une résolution, songeons à toute la Gaule que nou
e chemin qui conduit à la gloire. Voyez la Syrie : les villes ont été prises d’assaut, envahies par de farouches soldats, les
-être pas sauvegardée dans l’avenir… Voyez quelle décision vous devez prendre à mon égard ; mais n’oubliez pas qu’Athènes retie
lle, je t’en conjure, respecte les dieux, souviens-toi de ton père et prends pitié de moi. Hélas ! je suis mille fois plus à p
vé de raison ? N’ai-je plus la libre disposition de mon âme ? Si j’ai pris un mauvais parti, pourquoi ne cherche-t-on pas à
re de citoyens ? Mais ignorez-vous donc par quels moyens notre cité a pris de l’accroissement ? N’y a-t-on pas transporté av
 ; elles sont éternelles, et personne ne sait à quel moment elles ont pris naissance. Je ne devais donc pas, intimidée par l
vait pour Cinéas une estime toute particulière, et disait qu’il avait pris plus de villes grâce à l’éloquence de son ministr
C.) Pyrrhus reçut publiquement les ambassadeurs romains ; ensuite, il prit à part Fabricius et lui parla en ces termes : « 
lations amicales. Quand nous aurons conclu la paix, j’espère que vous prendrez le parti qui me sera le plus agréable et en même
t, en m’appropriant autrefois le butin fait sur les ennemis, quand je pris de force plusieurs villes opulentes, dont les dép
é. « Aujourd’hui, si la patrie, si les auteurs de vos jours pouvaient prendre la parole, voici en quels termes ils s’adresserai
étourner le cours d’un fleuve sans remonter à sa source, et lui faire prendre une autre direction, ou le dessécher, quand les e
mbats, si tu veux rendre tes amis à la liberté, asservir tes ennemis, prends les maîtres les plus habiles, et à leur école étu
amais non plus personne n’a pu persuader à la république d’Athènes de prendre le parti du plus fort, en n’agissant pas conformé
ne pouvait se décider à quitter sa vie calme et solitaire, pour aller prendre le gouvernement d’une ville qui était née et qui
un tel péril, congédie le Conseil, pèse mûrement les choses avant de prendre une décision. Une sage délibération est un grand
 : « Soldat, oseras-tu bien tuer C. Marius ? » À ces mots, le barbare prend la fuite ; jetant son glaive, il se précipite dan
92 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ercices, ni les modèles. S’ils veulent bien en profiter ils ne seront pris au dépourvu sur aucune question. F.L — E. P. B
procédé poétique est-il abandonné dans la littérature contemporaine ? Prendre vos exemples de préférence dans les auteurs du pr
uez les mérites et les caractères distinctifs de la langue française. Prenez , aux diverses périodes de notre histoire littérai
.) Définir l’honnête homme tel qu’on l’entendait au xvii e siècle, et prendre des exemples dans l’histoire et dans les comédies
eil des Fables, Mme de Sévigné écrit à La Fontaine une lettre où elle prend avec enjouement et esprit, contre le fabuliste, l
se produire avec le plus d’éclat ? Montrer l’importance qu’elle peut prendre par l’exemple du grand orateur français dont la p
. Le péril est grand mais tout n’est pas désespéré. Orléans n’est pas pris  : les Anglais y peuvent échouer. Que le roi ait c
es conseiller municipal à Rouen et, dans une réunion du conseil, vous prenez l’initiative d’un projet d’érection de monument à
(20 pluviose an viii), par lequel il ordonnait à l’armée française de prendre le deuil pendant dix jours : « Le buste de Washin
it la bataille de l’Isly sur l’armée de l’empereur du Maroc qui avait pris fait et cause pour notre grand adversaire en Algé
ties de la France et même dans tous les pays civilisés ; 2° Il faudra prendre pour base de ce système une longueur invariable e
éâtre l’expression des sentiments religieux ? Avec quel succès ? Vous prendrez vos exemples dans le xvii e siècle. (Paris, octob
nditions nécessaires au développement de l’éloquence politique ? Vous prendrez vos arguments dans l’histoire de France. (Paris,
et les torts de leurs adversaires ? Pourquoi cette querelle a-t-elle pris fin ? Et quels sont les principes de goût qui ont
ermont, octobre 1881.) Un jeune officier français, témoin oculaire, a pris part aux événements de la campagne de Russie ; il
Gard. Les aspects, les cultures, les industries, les souvenirs. Vous prendrez la forme d’une lettre. (Paris, août 1883.) Décriv
e monstre naissant dont a parlé Racine. – Pourquoi, dans Britannicus, prend -on plus d’intérêt aux efforts de Burrhus pour ram
e mesure une oraison funèbre peut-elle être conforme à la vérité ? On prendra pour exemple celle du prince de Condé par Bossuet
la farce ? – Le caractère du Loup dans les Fables de La Fontaine. On prendra des exemples dans les six premiers livres. – Pour
. La dispersion de cette société d’élite se produisit à temps. A tout prendre , l’Hôtel de Rambouillet a été utile aux lettres.
érences sont d’ailleurs plus essentielles que la ressemblance. Pascal prend plaisir à nous faire comprendre la faiblesse de n
que vient de faire une perte irréparable ; Molière est mort. Il a été pris sur la scène de la crise qui l’a emporté. Boileau
ns à notre ruine ; il est donc moral. Pourquoi, dans Britannicus, prend -on plus d’intérêt aux efforts de Burrhus pour ram
importe. C’est donc la pureté des intentions de Burrhus qui nous fait prendre intérêt à sa conduite et c’est l’égoïsme d’Agripp
é et Boileau après la première représentation d’ Iphigénie. – Boileau prend la défense de Racine. – Mme de Sévigné plaide en
e et du temps ; il doit chercher d’abord le beau ; il ne saurait donc prendre intérèt aux luttes quotidiennes de la politique.
e. Le poète tragique et le poète comique mettaient des caractères aux prises avec des situations et c’était ainsi que ces cara
tie par les meilleurs écrivains dramatiques. Ils ont rejeté les vers, pris leurs personnages dans la condition moyenne, et c
talité de la passion qui s’étale dans une multitude de romans. A tout prendre , l’influence de Rousseau est mêlée de bien et de
d’odieux trafics ; toute probité lui a fait défaut. Richelieu, à tout prendre et malgré ses violences, a laissé une réputation
t, l’intérêt qu’on portait à Emilie et à Cinna se déplace. Ceux qu’on prenait tout à l’heure pour les vengeurs de la liberté ne
e Maxime et à ceux de Cinna, la résolution de garder le pouvoir qu’il prend sans enthousiasme, avec l’unique dessein de servi
vec lui-même et il se laisse fléchir par Livie. On voudrait qu’il eût pris seul cette grande résolution, mais il est homme,
qui Veut aux règles de l’art asservir son génie. Chemin faisant il prend à partie Pelletier et ce Scudéri Dont la fertile
es noms vulgaires, et le drame sera le même. La situation qui met aux prises , malgré eux, Rodrigue et Chimène est extraordinai
t poétique avec toute l’attention qu’on doit à vos ouvrages et j’y ai pris un plaisir infini. On ne saurait donner aux poète
er aux poètes de meilleurs conseils et dans un meilleur langage. Vous prenez tous les tons avec un égal bonheur et vous enseig
le est souvent comique, il lui arrive aussi d’être tragique. Le poète prend tous les tons, éveille tous les sentiments ; il l
te ; elles sont dures et je ne les remplis pas toutes. J’essayerai de prendre ma part de vos conseils ; votre poème n’a point d
. Raison, rime, clarté, simplicité, tout lui est nécessaire ; elle en prendra chez vous d’incomparables leçons. Analyser la
t l’œil au guet, et la nuit Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. Tout est dit, et tout est peint à merv
s vices ne varient guère. L’ambition, l’hypocrisie, l’égoïsme peuvent prendre d’autres masques, selon les siècles, mais ils son
té. Artemon que l’ambition dévore et qui fait le modeste, Onuphre qui prend les dehors de la piété et qui s’insinue dans les
ses contemporains plus qu’il n’avait reçu d’eux. Il ne faut donc pas prendre La Bruyère au mot. La précaution dont il use ne p
trait en quelques lignes et il semble que rien n’y manque ; tantôt il prend son temps et ses mesures ; il multiplie les trait
e trouve pour le maudire des paroles d’une force incomparable. A tout prendre la lecture des Mémoires est saine ; elle est fort
t une perpétuelle leçon de goût et elle est faite par un homme qui ne prend jamais le ton d’un docteur. Nulle part il n’a mie
it, comme nous tous, rencontré dans le monde de ces gens qui semblent prendre à tâche de tourner tout en ridicule, de trouver s
ui qu’on veut attraper. Il n’y a pas de défaut plus choquant. Chacun pris dans son air est agréable en soi. Ce conseil est
éer des occupations, vous serez d’abord moins malheureux, puis vous y prendrez goût, et vous retrouverez le calme de l’âme et la
avez dirigé de grandes affaires, vous la comprendrez mieux et vous y prendrez plus de plaisir. D’Argenson. – Vous parlez avec
ue, a subi une irréparable défaite ; notre armée de débarquement a pu prendre terre et Porte-Mahon qui passait pour imprenable
décisive. Les marins qui ont battu l’amiral Byng, les soldats qui ont pris Port-Mahon sont capables de faire, pour votre ser
s. Auguste parlait de la politique comme Richelieu la faisait ; Condé prit le feu qui l’animait à Rocroi dans l’âme de Rodri
ait à Rocroi dans l’âme de Rodrigue. Le peuple, les grands, les rois, prenaient des leçons de ces hommes parfaits qu’évoquait le
ussi La Fontaine. Longtemps, bien longtemps avant lui, la fable avait pris naissance. On la retrouve à l’origine de toutes l
sensibles dans les fables de Phèdre ; avec lui, le récit s’allonge et prend de la couleur, l’action se dessine, les caractère
a Fontaine adresse à Maucroix le dernier livre de ses fables et il en prend prétexte pour dire un mot de la morale qu’il a en
oucis, Ont armé des vaisseaux pour courir à Golconde : L’Océan a tout pris , le bagage et les gens. Le repos, le sommeil ! po
grands tragiques. Fénelon considère la Tragédie en général, ou plutôt prend à partie quelques défauts propres à la Tragédie f
trop elle-même, pour se glorifier de son courage. Enfin la voici aux prises avec les ruses de Mithridate. Là, elle montre l’i
rvitude, mais dont nous nous sentons solidaires depuis que nous avons pris conscience de notre humanité, n’avez-vous pas sen
era plus encore : elle léguera à la nouvelle assemblée qui va bientôt prendre sa place un exemple fécond et un glorieux devoir.
lièrement à Henriette d’Angleterre pour lui reprocher d’avoir mis aux prises Corneille et Racine, en demandant à l’un et à l’a
e et où la volonté humaine n’a aucune part, il faut bien se garder de prendre la défense de l’erreur, parce que mille Démosthèn
rie est incontestable. Boileau aime à se moquer ; c’est parce qu’il y prend plaisir qu’il y réussit. « Je ne puis pour louer
orruptible : « Le gros des hommes peut bien, « pendant quelque temps, prendre le faux pour le vrai…. mais il n’est pas possible
rai est absent de leurs vers comme il est loin de leur âme. Ce qu’ils prennent sottement pour de l’amour, ce qu’ils décorent de
mme apprises d’avance, sur le génie de l’écrivain d’où le texte était pris . Seules, plusieurs élèves de l’école de Sèvres et
ombreuses épreuves de la seconde partie du concours où elles ont eu à prendre , à garder quelque temps la parole, plus d’une foi
il propose, en donnant d’assez bonnes raisons de leur choix ; peu ont pris soin de marquer comme il convenait, ou, tout au m
de littérature. – Ce sujet, à trop peu d’exceptions près, n’a pas été pris dans son sens vrai et dans sa juste mesure. Le mo
, se sont associées sans scrupule au grief énoncé contre elle, et ont pris elles-mêmes à tâche de le justifier. D’autres, po
ou, pour dire le mot, au lieu commun. L’étude du singulier empire que prend le livre, le livre qui agrée, sur des esprits tou
aux institutrices et aux mères, les préceptes ou les conseils qu’on a pris soin d’ajouter, au sujet du choix de lectures le
re, librement ou même témérairement ouvert aux nouveautés, quel parti prendre , quelle sorte de milieu tenir ? D’ordinaire, on s
issait. Dans l’épreuve qui suit, et dont le sujet est alternativement pris de la littérature ou de la morale, le tour de cel
Voltaire, d’en bien démêler l’inconvénient, le péril même. Au lieu de prendre cette voie, la plus simple, la plus commode même,
, de Mérope….. Si l’on avait tout droit d’opposer, comme beaucoup ont pris plaisir à le faire en finissant, à ce culte exagé
vers de la nouvelle école, éblouissants, prestigieux, mais, à le bien prendre , plus riche de couleur et de son que de sens. »
térature est l’expression de la société. Expliquez cette pensée. Vous prendrez pour exemple la France au xviii e siècle, dans se
mesure la Comédie, qui peint les mœurs, peut-elle les corriger ? Vous prendrez vos exemples dans Molière. – Dites ce que vous sa
est pas un paradoxe ; Corneille peut nous être utile. Au reste, je le prends comme premier degré ; il nous a donné quelques id
lité, qui n’est jamais semblable à l’idéal. Quand ils se trouvent aux prises avec les faits, qu’ils manient des hommes, qu’ils
z nous le reflet de l’histoire générale ? Le prouver par des exemples pris dans chaque siècle. – Est-il vrai de prétendre q
éloignée « à égale distance de la bouffonnerie et de la tristesse », prendrait leur place à toutes deux. Comprise ainsi, la réfl
icielle. Lisez-les dans le texte. Lisez-les une première fois pour en prendre une idée d’ensemble, une seconde fois pour saisir
, mais surtout l’éducation qu’en doit recevoir l’esprit de l’élève. –  Prendre pour exemple l’histoire. Composition française.
r de l’esprit, de l’âme et du goût. » Pour en démontrer la vérité, on prendra pour exemple un des grands écrivains français à s
orme de l’affirmation quelque chose de trop absolu, qui blesse. On se prend à souhaiter de l’attendrissement, de l’émotion. L
lle l’accueil bienveillant qu’elle a reçu de Voltaire, la peine qu’il prend pour combler les lacunes de son instruction, la s
ans ces deux tragédies. – Mme de Sévigné admirait fort La Fontaine et prenait en pitié les esprits durs et farouches qui n’ente
et de la vocation, puisque vous ne pouvez avoir de doute là-dessus….. Prenez le milieu entre un trop grand goût pour l’esprit
à une amie qu’hier ses parents, après l’avoir interrogée, après avoir pris conseil de quelques amis, ont délibéré sur une gr
ette maxime : « La propreté est une demi-vertu » ? – « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savan
rs protecteurs. » – Je voudrais, a dit Mme de Genlis, que l’usage de prendre une devise fût universel. Chaque personne, par sa
el. Chaque personne, par sa devise, se trace une règle de conduite et prend une sorte d’engagement. Choisissez votre devise e
, mais surtout l’éducation qu’en doit recevoir l’esprit de l’élève. –  Prendre pour exemple l’arithmétique. Lecture : Gausseron.
e aux travaux de la maison. Services qu’elle rend à ses parents. Elle prend de l’autorité sur les autres enfants. Elle les so
se qui porte à plaindre les hommes plutôt qu’à les condamner. Veux-tu prendre l’habitude de l’indulgence ? Avant de juger un au
tionnaire (demandes et réponses), être sûr de soi, – pour ne pas être pris en défaut. B. Il faut faire un choix judicieux de
ormale les principaux traits distinctifs de la prose et de la poésie. Prendre des exemples dans la littérature française. Co
son propre cœur, à se défendre des défaillances, lorsqu’une fois on a pris son vol. » (Michelet.) Essayer, dans une lettre à
iser leurs connaissances dans des traités à l’usage des classes, mais prendre des notes dans des ouvrages de vulgarisation arti
de moins longs encore et de plus facilement abordables. Là il faudra prendre les faits, les dates, – surtout les grands événem
enir dix, vingt et même davantage. Trois seulement sont demandés. Que prendre  ? Que rejeter ? L’embarras est grand, et le sacri
la France ? – Attila et sainte Geneviève. – Raconter les principales prises de Rome que vous connaissez. – Raconter le règne
x. Périclès ordonne à tous les rameurs de se réunir autour de lui. Il prend le bout de son manteau, couvre les yeux du pilote
vait, dit-on, de ces désastres, aborda une fois un malheureux navire, pris dans ces bas-fonds, et offrit au capitaine de l’e
au travail ou à la récréation de l’esprit. Enfin, rien ne fait mieux prendre des habitudes de ponctualité ; rien ne fait mieux
ées, avait omis de présenter à la barre le devant de son embarcation. Pris en arrière par le flot, le canot et celui qui le
tre de la classe et les interroge successivement sur l’intérêt qu’ils prennent au contenu de ces ouvrages. L’un lit les Biograph
oûts dont il a été abreuvé, la joie qui leur succède en ce moment, et prend de là occasion de dire qu’il faut partir avec con
il apprend qu’une ligue formidable vient d’être formée contre lui. Il prend alors une prompte résolution, part de Naples, arr
oir punir quelques sujets rebelles de deux de ses villes, et y envoie prendre trente hommes déterminés et dévoués qu’il fait am
onde qui est de vingt hommes un brave officier nommé Geronimo Rei, et prend la troisième composée de cinquante hommes. Les tr
rande terreur sur la flotte. Périclès voyant son pilote épouvanté, le prend par la main, étend sa chlamyde sur les yeux du ma
pas d’obstacle et qui n’a d’autre règle que sa fantaisie. Ils doivent prendre un ton humble, suppliant, attribuer le désastre à
es (2 août 216) ; qu’Annibal n’a pas marché sur Rome et qu’il est aux prises avec les forces accumulées en Campanie par le Sén
la scène en son horreur et en sa désolation, il était sage de ne pas prendre encore la plume. La matière ne donnait pas, en ef
le dimanche ; il travaillait le plus possible pour racheter son père, pris par des pirates, esclave à Tétouan et appelé Robe
son arrivée. Le jeune homme s’arrêta en route, dans une auberge, pour prendre un peu de repos, et, par mesure de précaution, co
e la dépêche royale. Celui-ci, cédant à un mouvement de curiosité, en prit connaissance ; puis, séduit par la bonne mine du
es ponts-levis… Le siège commence. 1er Paragraphe. – Un faubourg est pris . La résistance devient aussi acharnée que l’attaq
l’ardent brasier… Le Téméraire s’épuise en cette lutte. Il renonce à prendre la ville. Conclusion. – Se souvenir que Louis XI
nt à sa droite son fils, à sa gauche sa sœur la gouvernante Marie, il prit la parole et fit connaître son dessein. Il rappel
chargé de transporter en Hollande le cœur de l’illustre marin. Il fut pris par les Français. Duquesne passa sur son vaisseau
du sol natal. Une petite fille vêtue d’habits de deuil s’avance et la prend . Après un moment d’hésitation, les autres enfants
a barre mise dessous a lancé le navire dans le vent afin qu’il puisse prendre la panne et attendre son canot ; toutes les longu
présage une bourrasque violente….. L’officier de quart vient de faire prendre le troisième ris aux huniers et celui des basses
e leurs parcs roulent d’un bord à l’autre… Les charges des canons ont pris du jeu dans leurs pièces et mèlent leurs bruits s
accompli, la plus douce récompense de la vertu. L’amour de la gloire prend son principe dans l’un des sentiments les plus né
les plus utiles de l’antiquité littéraire. De nos jours, l’histoire a pris plus d’importance qu’elle n’en avait jamais eu.
et la fontaine (lettre a un écolier). Vous demandez où vous pourriez prendre aisément et en peu de temps une idée du système d
à combattre les lions et les ours. Il refuse les armes de Saül, et ne prend que sa houlette, cinq cailloux et une fronde. Gol
obinson étant comme un tableau où est représentée la force morale aux prises avec les épreuves de la vie, ce tableau serait in
est là seulement qu’il faut vivre. (Lyon.) l’habitude (lettre). Vous prenez des habitudes de désœuvrement et de dissipation e
courage de ses soldats, il se fie aux dispositions prudentes qu’il a prises  ; il a fait tout ce qu’on peut attendre de lui. S
avre qu’elle serre dans ses bras. Cyrus vient la trouver, l’exhorte à prendre courage, lui promet son appui et lui offre de la
urs de 1881. Développer la pensée suivante : Le culte de la vérité prend des formes différentes avec les époques. De notre
cité ouvrière à l’usage des mineurs. Son utilité. Son but, etc. Vous prendrez pour thème cette pensée : « Toutes les instituti
ris Conseils généraux Nous engageons vivement les candidats à prendre des précautions toutes particulières, s’ils ne ve
immuable, indépendante du temps, des peuples, des révolutions. On en prit une petite fraction qu’on appela mètre pour unité
fait faux.  – Développer la pensée suivante : « Le culte de la vérité prend des formes différentes avec les époques. De notre
» Une acclamation suivit cette lecture. L’assemblée décréta que Condé prendrait le nom de Nord-Libre et que l’armée du Nord avait
ustral ! Si la pêche n’est pas bonne, il revient au pôle boréal. Pour prendre un cétacé, il traverse deux fois les tropiques, p
ombinaisons précieuses que l’on chercherait en vain ailleurs et qu’il prendra plaisir à vous montrer ; peut-être même ne vous r
me. La noblesse l’a choisi pour la représenter à la Diète, mais il ne prend que très peu de part aux affaires politiques, et
st le vrai sens du proverbe ? – Montrez-en la vérité par des exemples pris dans les diverses positions sociales. – Ce que do
r et justifier cette maxime d’une fable de La Fontaine : Travailles, prenez de la peine, C’est le fonds qui manque le moins.
choisis, de Buffon. Ils feront bien de se procurer un ou deux volumes pris dans les œuvres de II. Fabre, de préférence les S
S ET PLAN CONSEILS La révocation en elle-même, les mesures de rigueur prises par Louis XIV, les Dragonnades n’étaient pas en c
s, elles se précipitent comme des coureurs dans l’arène : c’est à qui prendra la corde pour arriver première. Ne croyez pas que
près de Penzance. Elle mourut et fut pleurée de quelques savants qui prirent le deuil, non pas de la pauvre vieille femme, mai
st l’Amérique, qui, de colonie, devenue métropole féconde à son tour, prend pied en Océanie, institue, à l’usage de ses noirs
t mille enfants accroissent la liste de nos compatriotes. Si, pour ne prendre qu’un exemple, un afflux de quinze à vingt mille
plus souvent on y succombe ! On s’agite, on mène grand bruit, on est pris , à la vue des plaisirs et des splendeurs mondaine
vec les peuples du Niger et de l’immense Soudan. L’activité française prend pour ainsi dire d’assaut toutes les redoutes de l
93 (1875) Poétique
ropriétés qui nous distinguent d’eux : c’est par l’imitation que nous prenons nos premières leçons ; enfin tout ce qui est imit
est, comme nous l’avons dit, l’imitation du mauvais ; non du mauvais pris dans toute son étendue, mais de celui qui cause l
le. C’étaient des acteurs volontaires4. Mais quand une fois elle a eu pris une certaine forme, elle a eu aussi ses auteurs,
le, s’il fallait jouer cent pièces en un jour, il faudrait bien alors prendre pour mesure la clepsydre, dont on dit qu’on s’est
’offrent à leur imagination. Dans les satires c’est le contraire : on prend d’abord les noms des personnes, ensuite on arrang
onc rien de pitoyable, ni de terrible pour nous. Il reste le milieu à prendre  : c’est que le personnage ne soit ni trop vertueu
s, tels qu’ils se présentaient. Aujourd’hui les belles tragédies sont prises dans un petit nombre de familles, comme celles d’
ropres au sujet, comme dans l’Oreste, sa fureur maniaque, qui le fait prendre , et son expiation qui le sauve. Dans les drames,
parties séparées ne signifient rien ; car dans les noms doubles on ne prend point les parties dans leur sens particulier : da
tre au-dessus du langage vulgaire. Elle sera claire, si les mots sont pris dans leur sens propre ; mais alors elle n’aura ri
endue, il eût été trop chargé d’incidents. Qu’a-t-il fait ? Il n’en a pris qu’une partie, et a choisi dans le reste de quoi
dre son poème et à le remplir. Les autres poètes se sont contentés de prendre ou un seul héros, ou les événements d’une seule é
mot ignoble, que Dolon était mal fait : ce mot est noble, quand il se prend pour laid de visage : et c’est le sens des Crétoi
mployé à contresens, il faut examiner en combien de sens il peut être pris dans l’endroit où il est. Ainsi quand Homère a di
point visité. Mais si l’opinion des Céphaléniens est vraie, qu’Ulysse prit Pénélope chez eux, et que son beau-père se nommai
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
s les pays étrangers, je m’y suis attaché comme au mien propre ; j’ai pris part à leur fortune, et j’aurais souhaité qu’ils
e cherchais pas trop à le paraître, et que j’avais assez le talent de prendre la langue de ceux avec lesquels je vivais. Avec m
out à l’heure les rues d’Ispahan mieux que moi. Mon parti fut bientôt pris , je me tus, je le laissai parler, et il décide en
e pouvant en venir à bout par leurs brigues et par leurs prières, ils prirent la voie des armes ; ils se révoltèrent dans tout
ulez parler comme vous, je veux que vous parliez comme moi. » Va-t-on prendre l’essor, ils vous arrêtent par la manche ; a-t-on
l’ôte à coups d’épingle ; vous élevez-vous un peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, dressent la tête, et vou
emplie, à quelques endroits près qui sont peints de manière qu’on les prend pour de vrais livres arrangés sur des tablettes,
sants. Servius Tullius les avait mis dans la sixième classe, et on ne prenait des soldats que dans les cinq premières. Mais Mar
a une singulière énergie, car il nous parait évident que Montesquieu prend ici ce terme dans son sens et suivant son étymolo
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
bles. La puissance paternelle Les plus sages législateurs ont pris soin de donner aux pères une grande autorité sur
ulez parler comme vous, je veux que vous parliez comme moi. » Va-t-on prendre l’essor, ils vous arrêtent par la manche ; a-t-on
l’ôte à coups d’épingle ; vous élevez-vous un peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, dressent la tête, et vou
out à l’heure les rues d’Ispahan mieux que moi. Mon parti fut bientôt pris , je me tus, je le laissai parler, et il décide en
emplie, à quelques endroits près qui sont peints de manière qu’on les prend pour de vrais livres arrangés sur des tablettes,
re distingué. 3. S’échauffer contre, pour s’emporter ; on dit aussi prendre feu pour, ou contre… 4. Fontarabie (Fons rapidu
96 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
core choisir pour l’exprimer le moment naturel du repos ou le lecteur prend haleine. Dans cette mesure, les notes sont utiles
t de la guerre ? Après plusieurs jours de tumultueux débats, Mirabeau prit la parole, et repoussant l’alternative établie pa
tification, ou vous supposez que le roi déclarera le parti qu’il veut prendre . Si l’initiative du roi doit se borner à une simp
e, au contraire, dans la déclaration du parti qu’il croit devoir être pris , voici la double hypothèse sur laquelle je vous p
et la société ! Tous les âges avaient des plaisirs semblables : l’on prenait le thé, l’on jouait au whist, et les femmes vieil
ace : le temps était bien sûr de ne pas les manquer, il savait où les prendre . Il y a dans les plus petites villes d’Italie un
osai de lire des vers, de faire de la musique. Une fois le jour était pris pour cela ; mais tout à coup une femme se rappela
enfin, que dans son ménage il y avait des arrangements domestiques à prendre  : tout cela était très raisonnable ; mais ce qui
t de Brescia, Nicolas Rienzi, ces amis de la liberté romaine, qui ont pris si souvent Les souvenirs pour des espérances, se
ns même trompeuses restent encore des actions, et l’on sait à quoi se prendre pour les juger ou pour les haïr ; mais les ouvrag
moiries sculptées dans les murs. Quand elle s’y tient immobile, on la prendrait , avec son plumage noir et le cachet blanc de sa t
village viennent, à l’entrée de la nuit, converser avec le curé, qui prend son repas du soir sous les peupliers de sa cour.
l’azur velouté d’un ciel où se joue une lumière dorée,, alors il nous prenait un désir si violent de revoir notre terre natale,
t à remplir nos devoirs et à nous soumettre à notre destinée. Nous le prenions pour un lâche : quelque temps après il combattit
nd déplaisir, qu’il s’était trompé. Je me mis à écrire des notes et à prendre la vue des lieux : tout cela dura deux grandes he
re intelligent et immortel. Les hauts sentiments de la nature humaine prenaient à Athènes quelque chose d’élégant qu’ils n’avaien
e (1796-1797) Ce fut au mois de mars 1796 que le général Bonaparte prit le commandement de l’armée d’Italie. Vingt jours
troupes : Soldats, vous avez remporté en quinze jours six victoires, pris vingt et un drapeaux, cinquante-cinq pièces de ca
gré. Si elle écoute les furibonds qui, il y a quatorze ans, voulaient prendre Paris, et qui aujourd’hui l’ont embarquée dans un
se, vous partagez, vous consolez mon exil. (Ici la voix de l’empereur prit un accent particulier d’ironique mélancolie et de
’État l’affranchît de celui du jugement légal. Avant que ses conseils prissent la parole pour traiter la question de droit, Stra
il s’arrêta, fondit en larmes, et relevant, aussitôt la tête…) je ne prendrais pas tant de peine pour défendre ce corps qui tomb
pour soulever l’armée contre le parlement. Quelques-uns des prévenus prirent soudain la fuite, ce qui confirma tous les soupço
é que la salle des communes était minée et près de sauter ; la milice prit les armes, une foule immense se précipita vers We
e : « Sire, lui écrivait le comte, après un long et rude combat, j’ai pris la seule résolution qui me convienne ; tout intér
gouverneur de la tour, chargé d’accompagner Strafford133, l’engagea à prendre une voiture pour échapper aux violences du peuple
nouveau et pria un quart d’heure ; puis se tournant vers ses amis, il prit congé de tous, serrant à chacun la main et leur d
mit à sa toilette. Herbert troublé le peignait avec moins de soin : «  Prenez , je vous prie, lui dit le roi, la même peine qu’à
vec mépris et douceur, si je n’avais d’autre péché que celui-là, j’en prends Dieu à témoin, je t’assure que je n’aurais pas be
ui va m’arriver. » On avait préparé ; on dîner ; il n’en voulait rien prendre  : « Sire, lui dit Juxon, Votre Majesté est à jeun
ncts et les habitudes des êtres divers ; lorsqu’en les étudiant, il a pris tour à tour pour eux des sentiments d’intérêt, d’
e, et plus tard sous celle de M. de Lacépède154, l’histoire naturelle prend un luxe d’images, un éclat de couleurs que ne sou
e continue, dont chaque point représente une idée ; et lorsqu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement su
s. Tous les arts vrais sont expressifs, mais ils le sont diversement. Prenez la musique ; c’est l’art sans contredit le plus p
âme un rapport merveilleux. Il semble que l’âme est un écho où le son prend une puissance nouvelle. On raconte de la musique
n est aussi incapable que de peindre un lac ou une montagne. Elle s’y prend comme elle peut : elle emploie le large, le rapid
té de la parole et de la poésie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la beauté de leurs œu
conscience du bien et du mal ; Hilpéric, l’homme de race barbare qui prend les goûts de la civilisation et se polit à l’exté
conquérants territoriaux, les Franks de la contrée maritime leur fit prendre un ascendant marqué sur le reste de la confédérat
ne, celle des Merowings, ou enfants de Merowig, que la confédération prit ses rois, lorsqu’elle eut le besoin d’en créer197
e ; et le terrain de la seconde province belgique fut plus d’une fois pris et repris avant de rester au pouvoir des Franks.
is qui traversait la rivière. Les barbares eurent à peine le temps de prendre leurs armes et de former leurs lignes. Enfoncés e
ns les documents originaux du second siècle des rois Mérovingiens. Je prends pour exemple le plus important de tous, la loi de
lle qui avait le titre de royaume, quelque faible qu’elle fut, devait prendre rang avant toutes les autres, et se trouvait la m
ré leur descendance, à l’intérêt du peuple vaincu par leurs ancêtres, prirent en général parti contre l’empereur, c’est-à-dire
éjouissances et des fêtes militaires. On se plut surtout à mettre aux prises , dans un combat simulé, des guerriers qui apparte
e la Moselle ; mais à l’approche de l’armée ennemie, tous ses soldats prirent la fuite ; et lui-même apprenant que ses deux frè
d’un haubert sous son rochet ; puis il monta un grand coursier blanc, prit un bâton de commandement et fit ranger la cavaler
gagnerai, vous le gagnerez ; si je conquiers, vous conquerrez ; si je prends la terre, vous l’aurez. Pensez aussi au grand hon
ut nullement troublé de cette allocution inattendue ; son parti était pris et il se croyait sûr de la victoire. Sans répondr
nnant pour déserteurs, ils traversèrent les lignes des Austrasiens et prirent la route qui conduisait au domaine royal de Vitry
ver mieux, mais bientôt son frère, Chlodobert, âgé de quinze ans, fut pris comme lui de la maladie régnante. À la vue de ses
un pareil état de l’âme, il arrivait souvent aux femmes germaines de prendre la parole en vers improvisés ou dans un langage p
registres de recensement. Lorsqu’elle les eut sous sa main, elle les prit l’un après l’autre et les jeta dans le large foye
et auprès desquels il n’est rien : à la vue de ce spectacle, l’homme prend aussi en pitié ses misérables passions toujours c
time de la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en conserva jusqu’au bout l
opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde. Il mérite d’être pris pour guide par ces privilégiés de la Providence,
s l’éloquence fière et le geste décisif de M. Guizot, il s’insinue et prend faveur par le charme de sa parole vive, légère et
eune fille. Je l’avais résolu depuis longtemps, et je n’aurais jamais pris conseil des autres pour une pareille action. J’ai
er une troisième armée, passer le Saint-Bernard, tomber en Piémont et prendre par derrière le baron de Mélas. Masséna, enfermé
urs sous l’empire des plus grandes illusions, mettait tout son zèle à prendre Gênes et à forcer le pont du Var268. Rassuré sur
de cette route. Ils étaient fort chargés, car on les avait obligés à prendre du biscuit pour plusieurs jours, et avec du biscu
les rafraîchissements préparés par les religieux du Saint-Bernard, on prenait quelque repos, pour recommencer à la descente de
ondaire ne serait pas capable de vaincre son courage et son génie. On prendrait , se disait-il, le fort avec de l’audace ; si on n
e. On prendrait, se disait-il, le fort avec de l’audace ; si on ne le prenait pas, on le tournerait. D’ailleurs, pourvu que l’i
l’obstacle qui venait de se présenter, et si pour en avoir il fallait prendre celle de l’ennemi, l’infanterie française était a
er de porter Lannes à Ivrée par le sentier d’Albaredo et de lui faire prendre là une forte position qui fût à l’abri de l’artil
t, possible en réparant ce sentier. Toutes les troupes devaient aller prendre possession du débouché des montagnes en avant d’I
rnard lui-même, se trouva vaincu. Les chevaux de l’artillerie avaient pris le sentier d’Albaredo…… Treize jours s’étaient éc
long serpent serrait le corps livide ; Tous trois vers ce palais ont pris un vol rapide ; Et tous trois dans les airs, en f
passé, Entre le repentir et la douce espérance, Vers un monde à venir prennent leur vol immense, Accueillez leur malheur, et que
il se trouble ; Il s’éloigne, il revient, et sa crainte redouble : Il prend tous les chemins que lui montre la peur. Enfin, d
sir ? lequel doit le conduire au jour ? Il les consulte tous : il les prend , il les quitte ; L’effroi suspend ses pas, l’effr
thèse sociale ou politique ; les personnages ne sont plus, à le bien prendre , que des opinions qui se combattent, des argument
archie. Tel fut M. J. Chénier. L’éclatant succès de Charles IX (1789) prit les proportions d’un événement politique ; les re
t de mon crédit éprouvé l’influence ; À leur tour, maintenant, qu’ils prennent ma défense, Si, bravant toutefois les destins irr
s instants, Sur son lit de douleur rassemblaient ses enfants : Il les prenait tous trois dans ses bras héroïques ; Tous trois i
que ne démentaient pas ses goûts simples et sa vie retirée. Il avait pris pour devise l’épitaphe de Piron, qui ne voulut ri
replier sur eux-mêmes ; le réel s’impose à eux de toutes parts et les prend tout entiers. Dans les courtes trêves d’une lutte
ons nos sentiments, non pas comme dans la poésie dramatique, qui nous prend à partie et nous met en scène, mais le dirais-je 
onne foi, disait Molière avec son grand bon sens, aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons pas de raison
’autre une fois n’ayons point de secret : Vous donnez par terreur, je prends par intérêt. En consumant ma vie à prolonger la v
ud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie, en s’échappant, a rejailli sur
jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon
n de faire triompher les principes de l’école romantique, qui l’avait pris pour chef et dont il traça le manifeste dans la c
le Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, e
t. Beaucoup ont sa pitié, nul ne lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savo
uiète pas, toute chose a sa voie, Ne t’inquiète pas du chemin qu’elle prend  ! Il n’est rien ici-bas qui ne trouve sa pente.
œur. Tu peux avec un mot, tu peux d’une parole, Faire que le remords prenne une aile et s’envole ; Qu’une douce chaleur réjou
ert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La nuit de
s nouvelles. La nuit de mai ………………………………………. LA MUSE. Poëte, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu
ie insulter l’espérance Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me t
rance Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me taire ; Mon aile me
cène. Aux clubs, dans les rues, à la tribune, sur l’échafaud même, on prend souci de son geste, de son attitude ; on ne s’aba
monde, et à Paris, où se trouvent les plus illustres. Molière ne s’y prenait pas autrement, quand il avisait certains de ses p
iles, imitez les peintres qui rapportent dans l’atelier les esquisses prises au dehors dont ils feront des tableaux : emportez
 ? RODOLPHE. Eh ! ma foi, j’en connais qui te valent. — Enfin Il faut prendre un parti, sinon mourir de faim. GEORGE. Pourquoi
d ; Mais le monde est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je ne prends ces propos que pour une boutade : C’est un signe
lait sa vie de privation et de solitude à Londres. 42. Héritage est pris ici dans le sens général de campagne, propriété p
lamme déjà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête Et se prit à pleurer. 69. Le père de Cymodocée, Démodocu
français qui fut assassiné à Rome le 13 janvier 1793, pour avoir fait prendre à ses gens la cocarde tricolore. 117. La bataill
ou plutôt le besoin de sa nature. Entré au service de la couronne, il prit son pouvoir à cœur, comme il avait fait naguères
à Naples en 1693 et mourut en 1755. Il est à remarquer que M. Cousin prend ses exemples exclusivement dans la musique italie
de l’Église dans les Gaules. C’est le livre que M. Augustin Thierry a pris pour base dans ses Récits mérovingiens. 206. G
il insistait, Ducis, avec une originalité toute shakespearienne, lui prend fortement le bras et lui dit : “Général, aimez-vo
l’Académie française le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint prendre séance à la place de Thomas, mort l’année précéde
r guide. Ainsi, la main dans la main, lentement et a pas indécis, ils prirent à travers l’Éden leur chemin solitaire. » 400.
appeler son second fils à la couronne ; mais il n’eut pas la force de prendre ce parti décisif. Dans la crainte d’être empoison
97 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
e : il fait froid ; mais ce que je ne vois pas, c’est la nécessité de prendre la plume pour écrire — il fait froid. Je n’admett
ait à la chose elle-même91, il est impossible que toutes nos facultés prennent ainsi le change et s’abusent sur ce qui les charm
opéra d’Isis : Ce fut dans ces vallons, où par mille détours Inachus prend plaisir à prolonger son cours, Ce fut sur son cha
contrefacteurs de Hollande, ne comprenant pas l’énigme à deviner, la prirent pour une bévue de l’éditeur de Paris, et substitu
t affectées. « Voici, dit-il, tout le secret de ces tours recherchés. Prenez une pensée commune, exprimez-la d’abord avec obsc
rquerez que, comme presque toutes les qualités du style, l’enjouement prend différents caractères suivant les temps et les li
n a connu le badinage, plus léger, plus délicat que l’enjouement, qui prend souvent l’apparence du sérieux, et n’ôte son masq
98 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
aisir de le voir lutter avec eux de souplesse et de subtilité, et les prendre aux piéges de leurs propres arguments. Par ses in
é rendez-vous chez un ami dans une ville éloignée. Ils se séparent et prennent qui la grande route, qui les chemins de traverse 
les juges ? Distinguer la confirmation de la réfutation, n’est-ce pas prendre plaisir à surcharger l’art oratoire de divisions
de vos harangues : la plume est la meilleure maîtresse de la parole. Prenez une question, non pas une de ces thèses bizarres
as d’ensemble, pas d’harmonie. Étudiez toutes ces parties. Démosthène prenait des leçons du comédien Satyros et les répétait de
l ne peut contenir déborde en images saisissantes : son argumentation prend un corps et ses preuves deviennent des tableaux.
t le faible d’une cause, s’empare du côté avantageux, s’y cantonne, y prend racine. Pressé trop vivement, il bat en retraite,
fensive ; si au contraire la réfutation vous semble plus avantageuse, prenez du champ et courez bravement à l’attaque. Fidèle
ausser le mérite d’une condescendance si rare, c’est une envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorie
s’armerait d’une massue pour écraser une mouche, ou d’un sauteur qui prendrait un grand élan pour trébucher et faire la culbute.
cueillement qui n’est que de la stupeur et que la vanité de l’orateur prend pour de l’admiration. L’accusé lui-même partage c
vous verrez vos impressions partagées par ceux qui vous écoutent, ne prenez plus conseil que de vous-même et de vos propres m
u par deux peintres, et éveillant en eux des impressions différentes, prend sous leur palette des aspects différents. De même
son rythme et ses repos réglés par la respiration de l’orateur : elle prend les cœurs en charmant les oreilles. Mais, si harm
éroglyphe trouvé dans une pyramide : « Cette figure bizarre, que vous prenez peut-être pour une bouteille, cela veut dire la v
es modulations caressantes ; souple et variée dans la narration, elle prend tous les tons des scènes qu’elle expose et des pe
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
à la triste humanité ? Elle réclame de tout côté. L’Europe, qui avait pris les armes contre la République française, les a p
in de vous, j’ai toujours été à cheval et en mouvement, sans que cela prît nullement sur ma santé. Monsieur Maret m’a instru
victoire. Ils étaient 150,000 hommes ; j’ai fait 20,000 prisonniers, pris 100 pièces de canon et des drapeaux. J’étais en p
aux. J’étais en présence et près du roi de Prusse ; j’ai manqué de le prendre , ainsi que la reine. Je bivaque depuis deux jours
100 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ur son art ; je les lisais à haute voix en les commentant. Puis, j’ai pris La Bruyère au chapitre des Ouvrages de l’esprit.
omnié comme lui, et comme lui se laissa condamner, sans vouloir qu’on prît sa défense. « Que n’avez-vous parlé (dit Antoine
me s’est exercé à manier la massue ou la fronde, l’art de la guerre a pris naissance ; dès que l’homme, avant de parler, a r
r âge, où la philosophie était pour l’éloquence une mère adoptive, la prenait au berceau, l’allaitait, l’élevait, dirigeait ses
dépit de la philosophie, c’était encore à ses écoles qu’ils allaient prendre les éléments de cette éloquence qu’elle désavouai
vec les leçons bien plus profondes et plus substantielles qu’il avait prises des philosophes, et que lui-même il a fécondées d
er ses forces, de les employer à propos après les avoir ménagées : de prendre un poste avantageux, de s’y tenir comme dans un f
t, dans l’école assemblée, par la lecture, à haute voix, d’un morceau pris d’un historien, d’un orateur, ou d’un poète : car
e des caractères. » Il ne laisse pas d’y avoir quelques précautions à prendre , pour empêcher que les jeunes gens ne confondent
é, c’est là qu’elle se fait connaître et perd le nom d’élocution pour prendre celui d’éloquence. Celsus avait donc quelque rais
à leur émulation. Mais je persiste à demander : 1° que le sujet soit pris d’un écrivain du premier ordre, afin d’avoir plus
pposée à la sienne ; et quand cet adversaire est muet, c’est à lui de prendre sa place, et de parler contre lui-même avec autan
thode des rhéteurs serait nécessaire aux élèves. Ces rhéteurs avaient pris la peine de classer toutes les causes oratoires,
n discernement percera dans cet exercice, par le soin qu’on lui verra prendre de démêler, de dénouer les difficultés véritables
eunes orateurs, comme il apprend à voir aux jeunes peintres, et qu’on prend quelquefois pour manque d’intelligence et d’aptit
e l’agréable et du réel ; mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai. II. L’éloquence continue ennuie. — Les p
l’admireraient en cet équipage ; et il y a bien des villages où on la prendrait pour la reine : et c’est pourquoi nous appelons l
re, et presque sans retour. Car de l’avoir dit en passant, sans avoir pris garde que tout est renfermé là-dedans, et au lieu
s, du véritable chemin qu’ils doivent suivre, est l’imagination qu’on prend d’abord que les bonnes choses sont inaccessibles,
ur conviennent mieux ; je hais ces mots d’enflure. Les exemples qu’on prend pour prouver d’autres choses, si on voulait prouv
d pour prouver d’autres choses, si on voulait prouver les exemples on prendrait les autres choses pour en être les exemples ; car
un concert, ou ce sont des voix soutenues par des instruments. C’est prendre le change et cultiver un mauvais goût que de dire
le dessein et la conduite de ses pièces, qui sont justes, régulières, prises dans le bon sens et dans la nature ; soit pour la
. Si vous employez l’art, cachez-le si bien par L’imitation, qu’on le prenne pour la nature même. Mais, à dire le vrai, il en
mais elle ne sera pas inutile ; non-seulement l’auditeur de bon goût prendra plaisir à y reconnaître la nature, qui reprend so
ont nous avons tant parlé, et les autres anciens orateurs n’ont point pris cette règle. Les pères de l’Eglise ne l’ont point
aisé de vous satisfaire en vous rapportant quelques exemples. Je n’en prendrai point dans notre siècle, quoiqu’il soit fertile e
t Cyprien s’anime fortement, il laisse là tous les jeux d’esprit : il prend un tour véhément et sublime. B. Mais saint Augus
te de saint Jean, qu’Hérode respecte et craint encore après sa mort : prenez -y garde, vous en trouverez la fin sublime. Saint
Les Pères ne sont venus qu’après ce déclin : ainsi il ne faut pas les prendre pour des modèles sûrs en tout. Il faut même avoue
ef-d’œuvre. Si on n’a un goût formé sur tout cela, on court risque de prendre dans les Pères· ce qu’il y a de moins bon, et de
son récit on frondera : A la cour on murmurera ; Et dans Paris on me prendra Pour un vieux conteur de voyage, Qui vous dit d’u
salon sans profondeur, Petits trumeaux, fenêtres à ma guise, Que l’on prendra pour des portes d’église, Le tout boisé, verni, b
t moi, reprit le rimeur. J’arrive d’Allemagne pour vous voir, et j’ai pris la saison du printemps : Car les jeunes zéphyrs
Plus il parlait ce langage, moins la porte s’ouvrait. Quoi ! l’on me prend donc, dit-il, Pour une grenouille aquatique, Qui
inault il badinait ; Avec Mairan il raisonnait ; D’une main légère il prenait Le compas, la plume et la lyre. Eh quoi ! cria R
ut s’empêcher d’avoir pour un homme qui ne sait que rimer, et il alla prendre tranquillement sa place entre Lucrèce et Leibnitz
r dans la langue de Lucrèce. Tous les poètes latins qui étaient là le prirent pour un ancien Romain à son air et à son style ;
visage, Affecté dans ses agréments, Et précieux dans son langage. Il prend mon nom, mon étendard ; Mais on voit assez l’impo
es fortes, devenues ordinaires. C’est elle dont l’instinct enseigne à prendre d’abord un air, un ton modeste avec ceux dont on
iaire. Dans le délibératif il s’agit d’exhorter ceux qui délibèrent à prendre un parti sur la guerre, sur la paix, sur l’admini
orme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu l’esprit des bons artistes. On s’accout
e dit au grand Condé, sur la prise de Dunkerque : « Je crois que vous prendriez la lune avec les dents » ? Il semble que ce faux
Son hommage auprès d’elle a-t-il eu plein effet ? Comment l’a- t-elle pris , et comment l’a-t-il fait ? Corneille. Est-il pa
ne périssait, ce serait son cinquième satellite et non le premier qui prendrait sa place, parce que les rois éloignent toujours d
de ce petit genre dans lequel il passa pour exceller ; car souvent il prenait le faux pour le délicat, et le précieux pour le n
verez que mon compte est juste. Je date depuis le moment où Louis XIV prit en main les rênes ; et je demande au plus acharné
bizarre idée que la raison pour laquelle le satellite le plus éloigné prendrait cette place, c’est que les souverains éloignent d
ce petit nombre. Je suis fâché que le parti des armes, que vous avez pris , vous éloigne d’une ville où je serais à portée d
à tout. Je m’imagine que M. de Catinat aurait pensé comme vous. J’ai pris la liberté de remettre au coche de Nancy un exemp
à vient aussi qu’il n’en a aucun éminemment ; mais, au besoin, il les prend tous, et à un assez haut degré ; il en est de mêm
rands écrivains s’étaient données et avaient fait passer. L’italien a pris de ces langues la liberté des inversions ; il s’e
iens. En parlant des différents genres d’éloquence et de poésie, j’ai pris soin d’indiquer le style convenable et propre à c
st que dans les chœurs, qui étaient des odes, ils élevaient le ton et prenaient le style lyrique. Les Italiens, pour distinguer l
rescrire ; rien de plus commun cependant que de les voir négliger. On prend la plume avant d’avoir démêlé le fil de ses idées
le Macbeth de Shakspeare, on annonce à Macduff que son château a été pris , et que Macbeth a massacré sa femme et ses enfant
er au vieil Horace que de ses trois fils deux sont morts et l’autre a pris la fuite ; son premier mouvement est de ne pas cr
utre genre de pathétique y trouvait sa place, le simple ou le sublime prendrait celle du tempéré. Voyez, dans les Géorgiques, l’é
’instruire, ni les moyens de plaire, ni le don d’émouvoir, tâchons de prendre dans son vrai sens ce Partage de Cicéron : Quot s
génie. Molière. Molière me parait un peu répréhensible d’avoir pris des sujets trop bas94. La Bruyère, animé à peu pr
tifier, commence par ces mots si simples : Approchez-vous, Néron, et prenez votre place. On veut sur vos soupçons que je vous
vées fort élevées. Corneille est tombé trop souvent dans ce défaut de prendre l’ostentation pour la hauteur, et la déclamation
la même présomption. Lorsqu’ils ont voulu peindre les anges, ils ont pris les traits de l’enfance ; ils ont rendu cet homma
dans ses ouvrages, mais encore dans le choix de ses modèles, qu’il a pris chez les Espagnols et les Latins, auteurs pleins
parlant à Cinna, fait d’abord un exorde de rhéteur. Remarquez que je prends l’exemple de tous ses défauts dans les scènes les
nds l’exemple de tous ses défauts dans les scènes les plus admirées. Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose, Obse
s défauts dans les scènes les plus admirées. Prends un siège, Cinna, prends , et sur toute chose, Observe exactement la loi qu
s, est-elle plus noble et plus naturelle ! Approchez-vous, Néron, et prenez votre place. On veut sur vos Soupçons que je vous
art des expressions et l’art des vers, qu’il a si souvent négligés ou pris à faux, déparent ses autres nouveautés. Il paraît
modèles parmi les anciens ; Racine ne l’a point suivi : personne n’a pris une route, je ne dis pas plus différente, mais pl
uand je fais la critique de tant d’hommes illustres, mon objet est de prendre des idées plus justes de leur caractère. Je ne cr
la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec plus de force. Je prends la liberté de défendre encore contre son autorité
XXVIII. Qui saura penser de lui-même et former de nobles idées, qu’il prenne , s’il peut, la manière et le tour élevé des maîtr
t mal ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui
lles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume, il sentira le point de maturité de la p
ssion ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la
éliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, p
continue, dont chaque point représente une idée ; et, lorsqu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement su
âme, qui recueillait avec avidité ces oracles de la sagesse, voulait prendre l’essor et s’élever jusqu’à vous ; vains efforts 
a de plus parfait. II. La manière veut toujours avoir fini ; elle ne prend point plaisir au travail. Mais le talent véritabl
ême pouf Shakespeare. Et cela est bien, et c’est ainsi qu’on doit s’y prendre . Shakespeare même va plus loin encore ; et fait d
C’est que lord Byron savait à merveille où il y avait quelque chose à prendre . Il était trop intelligent pour ne pas aller puis
sont dans la musique ; ils y forment un genre achromatique. Ces mots prennent faveur, lorsqu’une langue, ayant acquis toute son
propriété dans les expressions. Or, quand l’esprit est satisfait, il prend peu garde à ce que désire l’oreille. XXIX. Quoi q
t placés pour être comptés. Il en est d’autres où ils ne doivent être pris qu’au tas, au poids, et, pour ainsi dire, en sacs
res, les pensées naissent du style. XLVIII. La Bruyère dit qu’il faut prendre ses pensées dans son jugement ; oui ; mais on peu
il faut prendre ses pensées dans son jugement ; oui ; mais on peut en prendre l’expression dans son humeur et dans son imaginat
aison, quoiqu’il ne soit pas Boileau, parce qu’il ne s’agit là que de prendre un masque : on joue un rôle plutôt qu’on n’est un
larté est tellement un des caractères de la vérité, que souvent on la prend pour elle. C. Les idiotismes semblent, par leur f
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