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1 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ntage à quelques-uns d’entre eux, en leur facilitant les moyens de se présenter un jour avec honneur au milieu de nos assemblées
digressions multipliées, ces préceptes ne sont ni assez frappants, ni présentés d’une manière assez méthodique pour se fixer prof
e professeur Crevier a composé une rhétorique en deux volumes, qui ne présente rien de nouveau. Il entre hardiment dans la vaste
roles le peindront d’une manière frappante, les figures du langage se présenteront en foule à son esprit, et ses paroles auront tout
exemples pleins de noblesse que la poésie, l’éloquence et l’histoire présentent souvent à nos esprits, tendent naturellement à no
e manifeste dans un état d’imperfection et de confusion tel, qu’il ne présente qu’un chaos. Lorsque, dans de pareilles circonsta
chaos. Lorsque, dans de pareilles circonstances, un homme de génie se présente , ses écrits doivent nécessairement offrir le plus
s lui sont dictées par le sentiment des convenances naturelles qui se présentent avec énergie à son esprit créateur. Les défauts s
nciés sur le vrai beau et le sublime. Addisson est le premier qui ait présenté une théorie sur cette matière ; il assigne trois
re même de l’objet. Si cet objet n’est pas un sujet tel, que si on le présentait à nos yeux il fit naître des idées à la fois terr
armées, l’ardeur, le feu, le mouvement qu’il répand dans ses combats, présentent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples de
nable de circonstances dans la description, de manière que l’objet se présente sous le point de vue le plus favorable et le plus
ion. Cherchons donc ailleurs les principes du beau. Les couleurs nous présentent l’exemple le plus simple du beau ; là, ni la vari
es de la beauté plus complexes et plus diversifiées, la régularité se présente au premier rang comme la source du beau, mais une
’une maison doivent être réguliers ; mais les jardins dont les arbres présentent le luxe de l’état sauvage sont plus beaux qu’un p
ien dans le monde physique et moral qui ne puisse par ces moyens être présenté et mis sous nos yeux avec des couleurs vives et f
e récitatif et la pantomime formaient deux parties distinctes, ce qui présenterait aujourd’hui un étrange spectacle. Lorsque les bar
. C’est l’objet qui le détermine à parler qui, naturellement, doit se présenter le premier. Accoutumés à placer nos mots dans un
e l’idée, fut sans doute la première tentative faite pour écrire : on présentait aux yeux l’événement qu’on voulait retracer ; c’é
itude tout ce que les articulations des organes portent aux oreilles, présentât à l’esprit l’idée des objets extérieurs d’une man
langues.) Construction du langage. La construction des langues présente un art merveilleux. Il est peu de science où une
saire d’exprimer les relations les plus importantes, et celles qui se présentaient le plus fréquemment. De là naquirent les divers c
nous occuperont pas longtemps. Les adverbes sont les premiers qui se présentent à notre examen. Ils forment dans chaque langue un
dées ; ils voient l’objet dans un jour si confus qu’ils ne peuvent le présenter avec clarté. La clarté, chez un auteur, n’est pas
cher les superfluités, élaguer les expressions de manière qu’elles ne présentent ni plus ni moins qu’une image exacte des idées qu
ut encore y joindre la grâce et la beauté. La première variété qui se présente , par rapport aux phrases, est la division en long
rriver à la conclusion, quelque circonstance qui n’aurait pas dû être présentée , ou qui devrait être disposée autrement, surgit i
i être purgée de tout membre inutile : de même que chaque phrase doit présenter une idée nouvelle, de même chaque incise doit pré
e phrase doit présenter une idée nouvelle, de même chaque incise doit présenter une nouvelle pensée. Il faut éviter que chaque me
ils lui plaisent par la composition et la succession des sons qu’ils présentent . L’harmonie qui résulte de l’arrangement des mots
r et affectation. « On ne doit se servir des tropes que lorsqu’ils se présentent naturellement à l’esprit, qu’ils sont tirés du su
es frappent souvent plus vivement que l’objet principal, parce qu’ils présentent peut-être à notre esprit des idées plus agréables
ent plaisir que nous procurent les figures. C’est de voir deux objets présentés à nos yeux en même temps et sans confusion, savoi
usion, ces deux objets analogues. Enfin, elles ont l’avantage de nous présenter une image plus claire et plus frappante de l’obje
u que des miasmes d’orgueil et de vanité, » on aperçoit une image qui présente une telle analogie entre l’idée sensible et l’idé
vant l’impression que nous cherchons à produire. Lorsque nous voulons présenter un objet beau et magnifique, nous empruntons quel
ndit les conceptions les plus abstraites. Par l’usage des figures, il présente un miroir à nos yeux, où nous pouvons revoir les
s) fournit une expression figurée qui, à l’aide de cette comparaison, présente la pensée sous un aspect plus lumineux. Non seule
u sénat ; la comparaison peut être juste, dit-il, mais l’idée qu’elle présente est offensante. Dans un sujet élevé, c’est une fa
aut pas les entasser sur un même sujet. En supposant que chacune soit présentée sous un aspect distinct, cependant, si elles sont
me dans les conversations vulgaires, des expressions hyperboliques se présentent fréquemment, telles que, vite comme le vent, blan
mmes ordinairement portés à y ajouter une épithète extravagante, et à présenter l’objet comme le meilleur et le plus beau que nou
gérées dans la conversation, ne s’aperçoivent pas de l’excès qu’elles présentent , parce que l’imagination fait immédiatement une j
ui pousse ses hyperboles jusqu’à l’excès. Brébeuf, dans notre langue, présente la même exagération. La plupart des critiques cit
ésie, même dans ses formes les plus délicates et les plus humbles, en présente une multitude d’exemples. La prose est loin de la
pro Milone.) La figure est heureuse ; il personnifie les lois qui lui présentent un glaive pour mettre à mort un individu. De cour
ière, quoique fort naturelle en certaines circonstances, cette figure présente plus de difficulté dans l’exécution. C’est sans c
is qui est absente ou morte ; on s’adresse à elle comme si elle était présente et écoutait le discours ; elle a tant d’affinité
ionnées, nous nous bornerons à choisir les figures principales qui se présentent le plus fréquemment, pour en faire l’objet de nos
ire, lorsque les hommes sont échauffés par la contradiction, elles se présentent aussi fréquemment que dans le discours le plus su
ination brûlante et un choix de circonstances tellement heureux qu’il présente à nos yeux le tableau vrai de la scène décrite. A
bé dans l’abîme ou sur le point d’y tomber ? L’orateur doit néanmoins présenter rapidement ces tristes images, car nos larmes se
agréables doivent naturellement jaillir du sujet, il faut qu’elles se présentent d’elles-mêmes à l’esprit échauffé par l’objet qu’
’objets à la fois qu’un écrivain diffus et faible ne pourrait nous en présenter en tournant et retournant l’objet sous plusieurs
s que concis. Il revêt la même pensée de mille formes différentes, et présente la même idée comme nouvelle en lui donnant seulem
ure qu’il emploie, servent à peindre l’objet, qu’il s’efforce de nous présenter , le plus complètement et le plus vivement qu’il l
gination et l’oreille, tandis qu’il instruit l’intelligence, qui nous présente ses idées revêtues de toutes les beautés d’une he
pensées simples naissent naturellement de la circonstance ou du sujet présentées à l’imagination, elles sont facilement perçues. L
res, elle montre les sentiments et le tour d’esprit d’un homme qui se présente ouvertement et sans détours. Une manière plus étu
et plus artificielle d’écrire, quelles que soient les beautés qu’elle présente , a toujours ce désavantage qu’elle nous montre un
à l’écrivain qui compose dans le cabinet. Les harangues de Démosthène présentent le plus parfait modèle de ce style. Je n’insister
n’est pas chose facile ni même nécessaire. Le style est un champ qui présente une vaste étendue ; ses qualités peuvent différer
ales de cet art. Il est clair que, pour persuader, l’essentiel est de présenter de solides arguments, une méthode claire, et un c
use, lorsqu’il choisit les arguments les plus convaincants, qu’il les présente avec la plus grande force, qu’il les arrange dans
mé d’un grand sentiment est éloquent ; les arguments, les paroles, se présentent à lui avec rapidité ; il transmet aux autres, par
s. Ils sont plein d’âme, d’impétuosité, de feu et de patriotisme. Ils présentent une série d’inductions, de conséquences et de dém
ux qui osaient le combattre. Menacé d’une procédure criminelle, il se présente à la tribune : « Et moi aussi, dit-il, j’ai été p
ce, elle reparaît à la voix de la liberté. Des orateurs distingués se présentent dans la lice ; ils sont accueillis par les applau
de l’univers. La nation est attentive, l’horizon le plus séduisant se présente à ses yeux ; elle espère que les jours de trouble
ette même époque, plusieurs hommes de lettres étrangers au barreau se présentèrent dans l’arène, et combattirent avec succès. On peu
nt de persuasion. Si leur génie les dirige vers les ornements, ils se présenteront naturellement, et, dans tous les cas, ils ne méri
sujet. Je ne veux pas parler de cette méthode étudiée qui consiste à présenter toutes les divisions et subdivisions de son disco
it risque de dégoûter l’auditoire, parce qu’une pareille introduction présente toujours le triste aspect d’un long discours. Cep
nion du vulgaire se règle sur l’événement et dépend du succès ; là se présente un adversaire armé qu’il faut frapper et repousse
ils introduisaient non seulement l’accusé habillé de deuil, mais ils présentaient aux juges sa famille éplorée, ses jeunes enfants,
dèles qui doivent être imités. Rien de plus parfait ne peut nous être présenté . Mais celui qui voudrait aussi imiter ses exagéra
gueur, qu’il y en a entre la perception d’un objet lorsqu’il nous est présenté sous un jour obscur, ou que nous le contemplons a
ette considération : que de toutes les professions libérales nulle ne présente une plus belle carrière au génie et au talent que
e avocat avec plus d’avantage que ses collègues sur la scène où il se présente  ; mais elles ne peuvent que lui ouvrir la barrièr
ie les faits matériels, il donne une nouvelle clarté aux objets qu’il présente , et rend plus durable l’impression qu’il produit.
rs où l’orateur puisse montrer une plus savante adresse que lorsqu’il présente les raisonnements de son adversaire pour les réfu
réplique, ni à l’improvisation ; il choisit à loisir ses sujets et se présente en public avec tous les secours que peut lui offr
lui qui le porte sous un jour où il ne l’avait point encore vu, c’est présenter un tableau d’un effet prodigieux. Tant que le pré
rebutant. Qu’aucun terme remarquable par son éclat et sa beauté ne se présente deux fois dans le même discours ; cette répétitio
ient nécessaires pour l’application directe des principes que je vais présenter . Toutes les fois que quelques-unes de ces règles
r quelque introduction, pour préparer l’esprit des auditeurs, puis de présenter le sujet, d’expliquer les faits qui s’y rattachen
doive entrer dans tout discours public, ou qu’elle doive toujours s’y présenter dans cet ordre ; il n’y a point de raison pour s’
indispensable de traiter séparément de chacune d’elles. Et d’abord se présente l’exorde ou introduction, qui appartient évidemme
et simplement où il vise ; l’insinuatio est un tour « qui consiste à présenter à l’auditoire, au lieu de l’objet qu’on se propos
rs achève de l’entraîner. » (Cicéron, de Orat., lib. ii.) Après avoir présenté ces vues générales sur la nature et le but de l’e
nde méditation du sujet, les matériaux nécessaires pour la préface se présenteront plus facilement. (Cic. lib. ii de Orat.) La corre
andir graduellement. Il y a des cas cependant où il est louable de se présenter , dès le premier bord, d’un air fier et d’un ton h
ir dans la suite du discours. L’introduction doit habituellement être présentée d’une manière calme : c’est rarement la place de
e l’ordre de la nature, en commençant par aller du simple au composé, présenter d’abord les arguments qui serviront de base aux s
t tout le sujet ; autrement la division ne serait pas complète : vous présenteriez un des coins du tableau sans donner une idée géné
plaire et de persuader par les formes adroites sous lesquelles on la présente . » (Cic., l. ii.) Je crois que ceux qui ont l’exp
nt correct, leur expression de manière et dans un style tel qu’ils se présentent dans toute leur énergie. La première ces qualités
onnements les plus propres à convaincre les hommes, et autre chose de présenter ces raisons avec le plus d’avantage. C’est à ce d
à l’art oratoire est la synthèse : ici le point à prouver est d’abord présenté , et les arguments qui se succèdent sont destinés
ins de confiance dans le reste, il lui est souvent plus avantageux de présenter d’abord cet argument matériel pour préoccuper ses
e, paraît avoir un poids considérable, mais il ne suffisait pas de le présenter , il était susceptible d’être développé et placé d
favorable à l’émotion, quelle que soit la partie du discours où il se présente  ; et, après avoir suffisamment préparé ses audite
t préparé ses auditeurs, les entraîner dans des circonstances telles, présenter à leurs yeux les images si brillantes, que leurs
émotion ou passion une série d’objets correspondants. Si vous ne les présentez pas à mon esprit, il n’est pas en votre puissance
entifier avec les passions qu’il voulait exciter dans les autres : il présentait à son imagination ce qu’il appelle phantasiæ ou v
la passion ; évitez même de raisonner hors de saison, ou au moins de présenter une suite longue et subtile de raisonnements, lor
et affecté ? Rien de plus absurde que de penser qu’aussitôt qu’on se présente en public, il faille immédiatement négliger la vo
s à le copier sur ce sujet. Je ne crois pas que de pareils principes, présentés par écrit ou verbalement, puissent être d’une gra
e, c’est-à-dire à la modération et à la simplicité. L’orateur doit se présenter en public avec dignité, droit et ferme, afin d’av
cours, et de l’action ; mais avant de terminer, il me semble utile de présenter quelques vues générales sur les moyens les plus p
de la nature ; il a deviné l’univers. L’étude des autres sciences lui présentera aussi de grands avantages ; elle augmentera la ma
e l’art oratoire. J’ai rempli la tâche que je m’étais prescrite, j’ai présenté une analyse rapide et complète des principaux pré
2 (1839) Manuel pratique de rhétorique
nous en cherchons ensuite les divisions principales ; celles-ci nous présentent de nouveaux touts, dont il faut également trouver
u par le maître ou par un élève. Après cette lecture, l’élève doit en présenter le compte rendu. 2e Exercice : Examen du morceau
et de ce morceau ? — Examinons si les faits que l’auteur expose, sont présentés d’une manière convenable ; si les pensées, les se
lavien part dans le dessein de l’apaiser et de sauver la ville. Il se présente devant l’empereur, qui lui rappelle tout ce qu’il
rs ; ce sera céder au souverain des empereurs, qui m’envoie pour vous présenter l’Évangile et vous dire : Si vous ne remettez pas
oi le juste châtiment de leur coupable conduite : l’évêque Flavien se présente devant l’empereur Théodose pour apaiser sa colère
ns bientôt à nous repentir de trop de précipitation ? L’évêque qui se présente devant l’empereur pour implorer la grâce de ses m
treprendre de justifier, d’atténuer leur faute par des considérations présentées avec plus ou moins d’habileté ? L’orateur s’est p
ficiers ; ce sera céder au souverain des empereurs, qui m’envoie vous présenter l’Évangile et vous dire : Si vous ne remettez pas
l’élève lise attentivement le petit résumé de rhétorique que nous lui présentons . Il y trouvera des termes nouveaux dont il faut c
s termes nouveaux dont il faut connaître la valeur, et qui, alors, se présenteront à lui comme les signes d’idées déjà connues.
ions. Dans un discours, il y a les choses, l’ordre dans lequel on les présente , l’expression ou le style propre à les faire valo
e l’orateur. Ici le travail qu’on fait en analysant quelques discours présente mieux les préceptes mis en pratique que toutes le
en indiquent d’autres : 1° la définition, qui chez les orateurs ne se présente pas d’une manière aussi précise que chez les logi
es péroraisons touchantes ou dans les harangues vives et animées, qui présentent toutes les différentes sortes de mouvements propr
t ou la cause comme importante, facile à suivre ; quelquefois on peut présenter le sujet comme neuf et propre à piquer la curiosi
s grands hommes roule sur des actions utiles à l’État, et il faut les présenter dans leur plus beau jour. Mais il est surtout que
la narration judiciaire : l’exposé d’un fait et de ses circonstances présenté d’une manière favorable à la cause. Il y a trois
ion ne se fait pas tant pour donner connaissance du fait, que pour le présenter d’une manière favorable à la cause. Quelle est la
anières : 1° dans l’arrangement des faits et des circonstances qui se présentent d’une manière naturelle ; 2° dans l’expression et
té, c’est-à-dire, la disposition à croire la chose telle qu’on la lui présente . Par là même que la narration a les trois qualité
phores, mais pas trop hardies ; quelques mouvements, pourvu qu’ils se présentent d’eux-mêmes ; quelques saillies, pourvu qu’elles
n en écarte tout ce qui pourrait lui être contraire, et la péroraison présente en abrégé les principaux moyens. Trois choses doi
: 1° le choix des moyens ; 2 : l’ordre dans lequel il convient de les présenter  ; 3° enfin, la manière de les faire valoir. 1° Ch
ors l’art de l’orateur, dans la péroraison, est de les réunir, de les présenter avec une force qui entraîne ; c’est alors, dit Qu
e distinguer dans un de ces genres, aucun ou presque aucun qui en ait présenté l’heureuse réunion, tant il est difficile, surtou
ujets peu relevés, ordinaires, communs ; alors il s’agit seulement de présenter la pensée ou le raisonnement avec la clarté et l’
sée et naturelle qui développe toutes les parties de la pensée et les présente dans un ordre que l’auditeur peut suivre aisément
ition nouvelle. Style simple. Il y a des sujets où les idées se présentent comme d’elles-mêmes sans effort. L’imagination n’
les ornements étrangers, mais qui emploie sans prétention ceux qui se présentent . Dans les deux autres genres, on voit ce qui prod
est pure, juste, claire ; quelques métaphores, mais de celles qui se présentent d’elles-mêmes dans le langage ordinaire ; dans le
tretien, nous armerions contre lui cette main même que nous lui avons présentée pour gage de notre fidélité ! Cette table où prêt
frapper moi-même, lorsque je le couvrirai de mon corps, et que je me présenterai entre lui et vos coups ? Car, je vous le déclare,
e11. On regarde aussi comme figures de mots ; 1° la répétition qui se présente sous différentes formes ; tantôt le même mot sera
ient une véritable figure, lorsque l’orateur, ne se contentant pas de présenter la chose par ses caractères vrais et distinctifs,
, que les rhéteurs regardent comme lieu commun et moyen de preuve, se présente de différentes manières, et donne lieu à plusieur
icates, les pensées importantes et difficiles à saisir, l’orateur les présente à l’esprit de différentes manières et avec des ex
libère ; docile, il prête l’oreille à tous les conseils : ici tout se présente à la fois ; la multitude des objets ne le confond
e va épuiser toutes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente à mes yeux ! Ce n’est pas seulement des hommes à
t si prêt à tout, qu’il n’a jamais manqué les occasions qu’elle lui a présentées  ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux q
sse. On reproche à Fléchier de l’avoir trop prodiguée, quoiqu’elle se présente toujours chez lui avec des grâces nouvelles. La s
nt, un lieu commun, au lieu que la similitude, ou gracieuse ou noble, présente à l’esprit une image au moyen de laquelle il conn
évorants se disputaient entre eux. ……… Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tel
t, Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sa
la haute poésie ; dans la Pharsale de Lucain, la patrie en pleurs se présente à César prêt à franchir le Rubicon : « Ubi ventum
 ; dans la réunion de plusieurs mots choisis et arrangés de manière à présenter une image ; c’est l’harmonie imitative ; enfin l’
que les propositions fussent complexes, et par conséquent il fallait présenter à l’auditeur ces différentes parties avec des rep
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
amine avec attention, elle naît de la réflexion. Ainsi le mot Dieu se présente à mon esprit ; c’est une idée claire, distincte.
tuels au moyen desquels on parvient à bien penser, je dirai qu’ils se présentent dans l’ordre suivant : Le génie et l’esprit créen
e suivant : Le génie et l’esprit créent les objets, L’imagination les présente , L’idée les aperçoit, La mémoire les retient, La
ération des parties d’une chose, etc. Ils sont extrinsèques quand ils présentent des idées qui paraissent étrangères aux sujets, m
us tombe sous la main, si le journal qui le contient ne doit pas vous présenter plus tard la suite du récit, vous n’en commencez
on. C’est un simple temps de repos pour l’esprit. Au lecteur fatigué présentez à propos. D’un épisode heureux l’agréable repos.
qu’à la condition qu’on peindra les monstres odieux de manière à les présenter aux yeux sans accessoires bas ni dégoûtants, Le p
mblables.  Quelquefois ces ressources communes sont les seules qui se présentent  ; il faut bien alors obéir à la nécessité. Mais s
teurs qui ont écrit sur le même sujet, et les preuves extrinsèques se présenteront en foule. C’est le seul moyen d’éviter les déclam
des indifférents ?… Le talent seul peut le découvrir. Une question se présente en finissant ce paragraphe. Doit-on se servir dan
x. Mais si, dans les luttes judiciaires, les moyens de l’invention se présentent dans cet ordre, il est vrai de dire que, dans l’é
e sacrée, dans les grands débats parlementaires, l’ordre contraire se présentera plus ordinairement. Il faudra recourir fréquemmen
4 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
voit pas le commun des hommes ; de choisir, entre les pensées qui se présentent , celles qui ont le plus d’importance et qui convi
ition et dans l’assortiment convenable des différentes parties ; s’il présente de la nouveauté dans le tour, de l’élévation dans
on imagination, ses souvenirs et son cœur, et de classer comme ils se présentent les pensées et les sentiments qu’il en a tirés. I
ionné par la vue de l’objet, en pénètre les véritables beautés, et le présente à nos regards sous un aspect qui frappe à l’insta
Quant au poète, comme il s’adresse surtout à l’imagination, il devra présenter souvent des descriptions ; et ces descriptions se
t sentir dans le cours du morceau, c’est une preuve certaine qu’il ne présente pas d’intérêt, et par conséquent, qu’il est défec
éviter la trivialité des circonstances et même des expressions : Ne présentez jamais de basse circonstance. Il n’est donc pas
er à son style de l’énergie et à son tableau de la couleur locale, de présenter des expressions triviales ou révoltantes et des i
ats, les incendies, les naufrages, etc. Les divers changements qu’ils présentent indiquent l’ordre à suivre, ordre pour lequel, da
, moins animée que la description poétique, la description historique présente cependant quelquefois des tableaux vivants dans l
l’historien emploie assez fréquemment le portrait. Son devoir est de présenter la vérité telle qu’elle est, c’est-à-dire de fair
ment il peut embellir les figures historiques, mais encore il peut en présenter de tout à fait fictives : on ne lui demande que l
ort dans tout le cours du morceau. Cet exercice, agréable à l’esprit, présente cependant plus de difficultés que le caractère et
ême le dégoût ne tarderaient pas à s’emparer du lecteur, si on ne lui présentait pas un tout complet, un événement avec les circon
d’être rapportés ; ceux-là seulement qui ont quelque importance, qui présentent quelque agrément et un fonds d’instruction, peuve
rration. De plus, les faits qui méritent d’être racontés doivent être présentés et exprimés de manière à plaire et à persuader. S
e devient beaucoup plus encore par la manière saisissante dont il est présenté  : A qui réserve-t-on ces apprêts meurtriers ?   
Compagnon, sacrifiez ! Voilà nos aigles à défaut d’autels. Et ils lui présentaient une coupe pleine de vin pour la libation. Une ten
lles narrations historiques ? Après les inimitables modèles que nous présente la Bible, comme la vie des patriarches, l’histoir
a narration mixte ou amplifiée est le récit d’un événement véritable, présenté avec des détails, des circonstances, des réflexio
ion, afin de devenir capable d’embellir et d’amplifier un fait, et de présenter un personnage sous un point de vue plutôt que sou
ande l’intérêt de sa cause. Sans détruire la substance du fait, il le présente sous des couleurs favorables ; il insiste sur les
aire et de récréer : les leçons morales qu’elle renferme doivent être présentées délicatement et cachées sous les fleurs. Le conte
re et à augmenter l’intérêt. Pour cela, il est nécessaire qu’elles se présentent naturellement, qu’elles s’encadrent dans les circ
rofusion de mots qui ne disent rien, un amas confus de phrases qui ne présentent point d’idées, mais un choix intelligent de tous
ien par écrit tel qu’on l’aurait avec la personne même, si elle était présente , doit avoir le caractère d’une conversation soign
manque de soin. Il faut dire simplement les choses telles qu’elles se présentent à l’esprit ; mais il ne faut jamais se servir de
daises ou des faits hasardés. De plus, les nouvelles doivent toujours présenter de l’intérêt, sinon par elles-mêmes, au moins pou
Augustin, saint Bernard, sainte Thérèse, saint François de Sales, qui présentent de beaux modèles épistolaires, surtout dans le ge
ables, brille par la forme ; Et M. de Maistre, dont la correspondance présente l’enjouement ou la haute raison, suivant la natur
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
énements qu’elle analyse, elle doit savoir tirer des conséquences qui présentent à l’esprit un enseignement solide et profitable.
un, et formeront un ensemble complet. Malgré la diversité que peuvent présenter les évènements de l’histoire, ils se développent
dèle ni imitateurs, et dont le style n’a trouvé que des admirateurs. Présentée avec cet ensemble et cette unité, l’histoire devi
ubordonnés au plan que l’on adopte : dans une histoire abrégée, on ne présente que la substance des faits, on se borne aux princ
au but doit être mis de côté. Il y a, du reste, plusieurs manières de présenter l’histoire. L’une, qu’on peut appeler narrative,
toire n’est pas un récit chronologique et suivi des événements ; elle présente des vues générales sur l’histoire ; elle considèr
aussi un complément nécessaire de l’histoire politique : si celle-ci présente le tableau des événements, celle-là fait comprend
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
sible de bien saisir le côté théorique d’un genre quelconque, sans en présenter en même temps le côté historique. La théorie en e
x, et varie au gré d’une foule de circonstances. Tel livre didactique présente , après l’exorde, une synthèse, dont tout le reste
pour s’y absorber, une opinion éclectique ou un fait conciliateur, il présentera , l’une après l’autre, la thèse, l’antithèse et la
ncipaux de tout corps d’ouvrage et l’ordre dans lequel ils doivent se présenter . Rien d’absolu cependant, pas plus dans cet ordre
ron. La clarté dans la disposition du récit on de la thèse consiste à présenter les faits ou les principes sans ambages, sans équ
âme, dans la plupart des oraisons funèbres, par exemple, les faits se présentent en si grand nombre, que, pour éviter la monotonie
de la partie adverse et rétablir à notre avantage les faits qu’elle a présentés sous un jour défavorable pour nous ; en un mot, i
é. « Dans une description, dit M. Wey, les plans comme les détails se présentent un à un à la pensée, et se traduisent sous la for
donc qu’à force d’adresse que l’on parviendra à varier les phrases, à présenter sans cesse les objets ou les idées d’une manière
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
vue ; si vous rasez la terre, vous êtes plat et rampant. La Fontaine présente de nombreux exemples de cette simplicité dont il
trop vulgaires n’offrent pas assez d’intérêt. Elles demandent à être présentées sous un jour nouveau, ou à être relevées soit par
des objets qui plaisent par eux-mêmes, ou de la manière dont ils sont présentés et décrits. Le plus souvent les pensées gracieuse
. Quand la pensée est-elle hardie ? La pensée est hardie lorsqu’elle présente les objets avec des tours ou des traits frappants
tueuse ? Une pensée est majestueuse, noble ou magnifique, quand elle présente à l’esprit des objets grands, importants et propr
connaître le sentiment gracieux. Le sentiment gracieux est celui qui présente au cœur des émotions douces et agréables, et qui
es justes et claires ? Les images sont claires et justes quand elles présentent , entre la pensée et l’objet physique qui sert de
au premier coup d’œil. Si le dies per silentium vastus de Tacite ne présente qu’une image confuse, il n’en est pas de même de
on idée ? une colonne ? un fleuve ? une plante ? L’image ne doit rien présenter qui ne convienne à la colonne, à la plante, au fl
c’est-à-dire n’être pas tirées de trop loin, et paraître avoir dû se présenter d’elles-mêmes à l’esprit de celui qui les emploie
brûlant la compare à la rosée. Quelle différence entre les idées que présente l’image d’un fleuve débordé, à un berger des bord
Les auteurs profanes offrent aussi des images sublimes, quoiqu’ils ne présentent pas ces traits énergiques, ce coloris vigoureux,
e, et les cieux, Et le monde ébranlé d’un signe de ses yeux. Bossuet présente une image sublime, lorsque à la suite de cette pe
de décoration. Mais si l’objet, quoique sensible par lui-même, ne se présente à l’imagination que faiblement, confusément ou av
) consiste à retrancher de la phrase toutes les superfluités, pour ne présenter que l’exacte copie de la pensée qu’on veut énonce
exemples suivants expriment la même pensée. Dans le premier, elle est présentée avec une concision qui la fait vivement ressortir
ition des divers mots et des divers membres de la phrase, propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à rend
8 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
uter, retrancher, embellir et inventer suivant sa convenance, afin de présenter des modèles plus élevés et plus frappants , un ty
Clorinde ; et, dans les derniers chants du Paradis perdu, le tableau présenté à Adam de la suite de ses descendants. Ces morcea
tiens de la Terre-Sainte ; le sujet de l’Odyssée et celui de l’Iliade présentent des sujets importants ; dans l’Odyssée, on trouve
le poète est guidé par les sentiments d’un cœur généreux. L’humanité présente un intérêt beaucoup plus général, et qui doit viv
téressants et les plus élevés. Que de sujets admirables, en effet, ne présentent pas les vérités catholiques et les faits si impor
ées sur le caractère et que le caractère est renfermé dans les mœurs, présentent cependant quelques différences. Le caractère est
nferme tous les traits distinctifs qui lui sont propres, de manière à présenter une figure, à former un type qui sera l’expressio
t la plus parfaite du genre. Nos poètes épiques, Homère surtout, nous présentent une foule de caractères pleins de naturel et de v
bes éclatantes, nous offriraient aussi leur merveilleux. Ces derniers présentent au pinceau le genre tragique dans sa plus grande
il, la Politique, la Mort, les Prières, les Grâces, les Jeux, etc. Il présente aussi, sous une forme visible, les passions, les
tion doit avoir un commencement, un milieu et une fin, l’épopée devra présenter la même division. La disposition ou plan du poème
pour venir en aide à l’attention du lecteur, il faut que chaque livre présente lui-même une étendue qui permette à l’intérêt de
livre doit avoir un caractère différent de ceux qui l’environnent, et présenter un tout complet qui permette au lecteur de se rep
ortraits historiques peuvent-ils intéresser dans l’épopée ? Le poète présente quelquefois les portraits de certains personnages
ornements épisodiques sont loin de manquer d’intérêt, lorsqu’ils sont présentés avec art. C’est ainsi que Virgile fait descendre
9 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
timent de pitié. En un mot, c’est la vie pastorale ornée et embellie, présentée du moins sous son plus beau jour, que le poète do
tagieuses frapper ses troupeaux. C’est assez vanter un état que de le présenter comme n’ayant que de tels malheurs à déplorer. 14
éplorer. 145. Sous combien de formes la poésie pastorale peut-elle se présenter  ? La poésie pastorale peut se présenter sous tro
oésie pastorale peut-elle se présenter ? La poésie pastorale peut se présenter sous trois formes différentes. Quelquefois le poè
objets qui le déterminent et l’embellissent. Il ne suffit pas de nous présenter des violettes et des roses, des oiseaux, des ruis
re un paysage dont le peintre puisse faire la copie. Les objets qu’il présente doivent être particularisés : le ruisseau, le roc
ue tombeau champêtre, objet si propre à embellir un paysage, que nous présente Virgile, d’après Théocrite : Hinc adeo media est
ue nous offre l’Église catholique. Outre les sujets nombreux que nous présente l’Ancien Testament dans Caïn et Abel, Abraham et
10 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
éable. Et comme les expressions les plus belles ne sont rien si elles présentent des idées fausses, la littérature accorde une gra
mptement et de rappeler fidèlement les mots et les choses qui ont été présentés à l’esprit. Sans la mémoire, il est impossible d’
bles. 36. Puisque le style est l’expression de l’homme même, il devra présenter l’homme tel qu’il est et tel qu’il sent, c’est-à-
ssent aussi appartenir à un autre. 51. La pensée simple est celle qui présente des objets qui n’ont rien de relevé ni rien de ba
vous les ai toutes souhaitées. 58. La pensée gracieuse est celle qui présente des objets riants et agréables par eux-mêmes ou p
parve puer, risu cognoscere matrem. (Virgile.) 59. La pensée hardie présente les objets sous des expressions ou des tours extr
peremptæ partis ultores. (Strada.) 61. La pensée forte est celle qui présente de grands objets en peu de mots, ou qui montre da
est ce qui me tue. (Horace, acte II, sc. iii.) 63. La pensée sublime présente des objets dont la grandeur transporte et élève l
ue cette idée mérite d’être embellie. Si l’objet dont il s’agit ne se présentait qu’avec peine à l’imagination, l’image qui le pei
éfigure. Il faut donc chercher avec constance ce mot propre qui ne se présente pas toujours au premier abord. Dans une de ses tr
dire et de méditer à loisir ses propres pensées. Quand une pensée se présente , ayez donc le courage de la retourner en tous sen
ntiment ou une idée sans effort et sans apprêt, comme s’ils s’étaient présentés d’eux-mêmes à l’esprit. On peut citer comme modèl
ands efforts, et n’y atteignent presque jamais. C’est une observation présentée par Horace :                                    
la platitude et à la trivialité. 147. La richesse du style consiste à présenter avec une certaine abondance les pensées brillante
des idées grandes, et appartiennent au style sublime. Le dernier vers présente une idée sublime par elle-même ; cette idée est n
aux pensées une force, une grâce, un mouvement qu’ils n’auraient pas présentés sous une autre forme. 165. Pour reconnaître les f
cette phrase tous les mots sont pris dans leur acception naturelle et présentés sans artifice. Mais qu’on dise avec l’auteur de l
donne un corps et des couleurs aux choses les plus abstraites, et on présente les objets sensibles sous des traits plus énergiq
mployées dans les saintes Écritures, et les tropes les plus hardis se présentent en foule sous la plume des prophètes et des autre
ifie les êtres moraux, on dissimule des reproches ou des conseils, on présente avec délicatesse une demande ou une louange qui p
veut, j’y souscris, et suis prêt à me taire. 192. Quand la prolepse présente une suite de propositions dont chacune est suivie
l comprenne qu’il est un monstre incompréhensible. 203. La gradation présente une suite d’idées ou de sentiments qui vont en au
ne gradation ascendante. 204. L’ironie (εἴρων, simulation) consiste à présenter précisément le contraire de ce qu’on pense et de
nsées, pour être belles, doivent sortir naturellement du sujet, et se présenter d’elles-mêmes, sans recherche et sans effort. Si
s mots considérés comme sons, il faut admettre de préférence ceux qui présentent un heureux mélange de voyelles et de consonnes, d
, qu’il puisse embrasser sans peine l’ensemble des idées qui lui sont présentées , et que l’intérêt ou l’importance des objets aill
hapitre quatrième. Moyens de former le style. 249. Trois moyens se présentent au jeune littérateur qui veut se former à l’art d
67. La sobriété veut d’abord qu’on ne lise pas tous les livres qui se présentent sous la main, et nous avons déjà donné ce conseil
, elle embrasse toutes les productions de l’esprit ; et si ce travail présente d’abord moins d’attrait que celui de la compositi
tions, les liaisons, les tours, les figures, les expressions même qui présenteraient quelque chose d’irrégulier et d’incorrect. Horace
leurs écrits : ils ne supposent jamais bonnes les pensées qui se sont présentées les premières ; chaque fois qu’ils remettent la m
de la narration dépend presque toujours de la manière dont le nœud se présente à l’esprit du lecteur. 305. C’est dans le nœud de
la nature des événements qu’on raconte, et rendre l’action tellement présente qu’on croit la voir de ses yeux. Les épisodes, qu
la vraisemblance et l’intérêt progressif. La vraisemblance consiste à présenter des faits imaginés de telle manière qu’ils parais
ïse, et surtout la Genèse, dans leur noble et touchante naïveté, nous présentent des tableaux que les écrivains profanes ne pourro
s. Elle ne se borne pas à caractériser l’objet dont on parle, elle en présente le tableau avec des couleurs si vraies, des trait
sensibles et vraiment saillants. 328. Le point de vue sous lequel on présente l’objet est plus ou moins favorable à la descript
n écrivain habile sait discerner entre les idées et les images qui se présentent à lui : il rejette celles qui sont vulgaires et n
détacher les objets, de les faire briller avec plus d’éclat et de les présenter à l’esprit sans la moindre confusion. Toutefois,
particulier, le récit d’un événement, tel qu’un combat, une tempête, présentés avec tant de vérité que la chose paraît se passer
règles et les divers genres auxquels elles se rapportent, nous allons présenter quelques notions générales sur la poésie. De la
ue les sons essentiels : mouvoir, déchoir ; elle est riche quand elle présente une parfaite consonance : souvenir, revenir. On n
imes mêlées et les rimes redoublées. 403. Les rimes plates ou suivies présentent alternativement deux vers masculins ou deux vers
e À tous ses attraits périlleux. (Racine.) 406. Les rimes redoublées présentent le retour ou la continuation des mêmes rimes. On
si l’on veut éviter la monotonie ; par conséquent il ne faut jamais y présenter alternativement deux vers masculins et deux vers
ésie est le beau idéal ou la belle nature. Mais ce beau idéal peut se présenter sous divers points de vue, et c’est d’après ces d
. La poésie lyrique, en général, est l’expression animée du sentiment présentée sous la forme d’un chant. On l’appelle lyrique, p
onné, une émotion vive de l’âme à la vue d’un objet que la raison lui présente . Cette définition convient également à l’enthousi
assiègent, il choisit les plus frappantes, et les rend comme elles se présentent , laissant au lecteur le soin de saisir la liaison
ue. 437. L’ode morale ou philosophique est celle qui a pour but de présenter des leçons de vertu. Dans ce genre, l’écrivain se
e toute composition, doit être la base du poème épique. Le poète doit présenter une série d’événements qui naissent les uns des a
et de Sophronie, dans la Jérusalem délivrée ; 2º variés, c’est-à-dire présenter des objets différents de ceux qui précèdent ou qu
u vice et du crime. La morale plaît toujours davantage quand elle est présentée avec art et revêtue d’ornements qui l’embellissen
e-même. Il faut, si l’on veut plaire et intéresser, que l’action soit présentée avec art et vraisemblance, et personne ne trouve
e, la comédie de caractère et la comédie mixte. La comédie d’intrigue présente un enchaînement d’aventures plaisantes qui tienne
oît toujours jusqu’au dénouement. La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant, qui est le principal objet
s règles que le poème épique et réunir les mêmes qualités. L’apologue présente une vérité que l’on veut enseigner, une action qu
élégiaques n’ont pas manqué dans l’antiquité profane. Les Grecs nous présentent Mimnerme, Simonide et Callimaque ; les Latins, Ca
ntend aujourd’hui par épigramme une pensée une, ingénieuse, mordante, présentée heureusement et en peu de mots. Chez les Grecs, c
de l’épigramme en ce que, au lieu d’exprimer une pensée satirique, il présente une pensée douce, tendre et délicate. Dans l’épig
à faire. Nous ne citerons pas le sonnet de Desbarreaux, si longtemps présenté comme modèle, parce qu’il contient des pensées fa
es choses qu’une foule d’hommes aurait pensées et dites ; mais il les présente avec plus d’avantage, il les choisit avec plus de
l’ouvrant, il lit ces mots : Maître Olivier, ne manquez pas, sitôt la présente reçue, de m’envoyer une provision de foin… Son fe
ce Contre un rocher qui la repousse Retentit le mugissement. S’il me présente ce coupable Qui, dans l’empire ténébreux, Roule u
dispose Didon à le bien recevoir. Vénus, déguisée en chasseresse, se présente à Énée, à qui elle raconte l’histoire de cette pr
dans le temple. Leurs compagnons étant arrivés, Énée se montre et se présente à Didon, qui lui fait un accueil favorable. Il en
iculières à la narration poétique ? 324. Quels sont les écrivains qui présentent les meilleurs modèles de narration ? 325. Qu’est-
oisir l’objet de la description ? 328. Sous quel point de vue faut-il présenter un objet ? 329. Ne faut-il pas choisir le moment
e descriptions et de portraits ? 477. Comment le poète épique doit-il présenter la morale ? 478. Faut-il regarder le poème épique
les auteurs que l’on peut mettre en scène dans l’apologue ? 557. Que présente l’apologue et de quoi se compose-t-il ? 558. Que
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
champ de l’éloquence est essentiellement borné. La loi et la coutume présentent sans cesse et de toutes parts des limites qu’il n
ns les plaidoyers, exigent plus que toute autre que les choses soient présentées de manière à fixer l’attention, à fortifier les p
n orateur sec, obscur et froid, et celle qui résulte de la même cause présentée avec la clarté, l’élégance et l’énergie convenabl
ait de produire. Répétons-le donc encore ici, puisque l’occasion s’en présente naturellement, et ne craignons jamais de revenir
ts qui se fortifient ou s’éclaircissent mutuellement, et concourent à présenter l’objet de la question sous un point de vue génér
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
e cascade, la forêt de sapins, un précipice, le vol de l’aigle, etc., présentent des beautés sévères et déjà grandioses. Mais, qua
n serait répréhensible, après avoir préparé le lecteur à rire, de lui présenter un dénouement tragique. Il faut pourtant excepter
isposition de la narration. L’Exposition est claire et simple ; elle présente les personnages. Le Nœud les met en action ; il f
ose à peine se défendre, on dissimule ses raisons ; mais peu à peu on présente des motifs adroits, et bientôt on se découvre et
Confirmation. Lorsque l’exposition du fait est terminée, l’orateur présente ses preuves. C’est l’objet de la confirmation, pa
se montre le talent de l’orateur habile dans la confirmation. Il les présente de façon à produire une vive impression, il entre
leur communiquer ce feu qui le dévore lui-même. Son imagination leur présente les côtés touchants des objets ; sa sensibilité p
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
é et l’ignorance ne les entraînassent pas fréquemment. À leur tête se présente Hérodote, que l’on a nommé le père de l’histoire,
s écrivains n’ont jamais manqué de s’en emparer, quand leur sujet les présentait naturellement. Voyez, dans la Henriade, le contra
ent alors à leur comble ; et telle est la circonstance où Périclès se présente devant eux et leur adresse ce discours. Discours
t ne renoncez pas à l’entreprise que vous avez résolue, comme si elle présentait en effet des difficultés insurmontables ». Ici l
urner de leur projet, par le tableau raisonné des difficultés qu’elle présentait . Réplique de Nicias. « Puisque je vous vois, dit
passés ; chargez vos ennemis avec ardeur, et croyez que la nécessité présente et votre position critique, sont ce que vous avez
rs drapeaux et garder leurs rangs. Le signal est entendu de tous ; se présenter de front, tourner l’ennemi, se déployer sur deux
. Fatigués, la terre est leur lit ; le premier met que le hasard leur présente , est celui qui les rassasie ; et les nuits sont t
sans pieds ; elle n’a que des mains et des ailes, et quand elle nous présente les unes, elle ne laisse pas saisir les autres. E
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
hommes, les animaux et les êtres inanimés. Le but de la fable est de présenter une instruction utile, que l’on nomme moralité. U
; elle plaît à l’enfance, à l’âge mûr et à la vieillesse. Si elle est présentée avec une tournure heureuse et piquante, avec un s
e et agréable de rendre plus sensibles certaines vérités. L’Inde nous présente les fables de Bidpai ou Pilpai, et l’Arabie celle
sprit fin et naïf de nos pères : outre les nombreux fabliaux que nous présente le moyen-âge, citons le recueil de fables de Mari
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
-ce que l’épigramme ? L’épigramme est une petite pièce de poésie qui présente , exprimée avec grâce et précision, une pensée dél
ent de la chose elle-même, mais aussi de la manière dont la chose est présentée  : ainsi, il y a deux manières d’intéresser dans l
’objet. L’épitaphe, étant faite pour être lue en passant, doit encore présenter un sens clair, précis et très facile à découvrir.
manière naturelle. Il plaît surtout quand ramenant les mêmes mots, il présente des idées un peu différentes, comme dans celui de
ix ou de douze vers, divisée en deux parties égales, c’est-à-dire qui présente un sens complet au milieu. L’envoi, qui répond or
x rimes seulement. Les deux premiers, l’un masculin, l’autre féminin, présentent ordinairement un sens achevé. Le premier doit êtr
ous les mots ne sont pas propres à faire une charade ; il faut qu’ils présentent une expression distincte pour chaque division que
16 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
n, d’Addison avec d’autant plus de plaisir et d’intérêt, qu’elle nous présentait un génie nouveau, des images neuves, enfin un mod
tés. Étudions-la surtout parce qu’elle est originale, et qu’elle nous présente un autre ordre d’expressions pour un autre ordre
et M. Prévost a lutté avec un succès complet contre la difficulté de présenter avec précision, sur une science très abstraite, d
bliger ; toujours éloignée de l’orgueil qui refuse les dons qu’on lui présente , elle les accepte sans regarder la reconnaissance
est pour cela qu’il leur conserve la forme sous laquelle elles furent présentées dans ses leçons. S’il ne les donne pas comme un o
rite le nom d’ornement. Avant d’entrer en matière, on me permettra de présenter ici quelques réflexions sur l’importance et les a
atives aux différents sujets sur lesquels les circonstances de la vie présentent l’occasion de parler ou d’écrire. Aussi, parmi le
possédant qu’à un degré bien inférieur, aurait du moins l’art de les présenter sous leur point de vue le plus favorable. Ce tale
tter notre esprit, caresser notre imagination ou nous émouvoir. Elles présentent la nature humaine sous un aspect différent de cel
auxquels les hommes sont trop fréquemment enclins. De belles idées se présentent quelquefois à la surface de l’âme, tandis que de
us paraîtra plus aride et plus abstrait. Voici l’ordre dans lequel je présenterai ce que j’ai à dire sur cette matière. D’abord, j’
n des beautés de la nature et de l’art. » La première question qui se présente est de savoir si le goût doit être considéré comm
ntes ravissent les paysans les plus grossiers ; les beaux aspects que présentent le ciel et la terre les frappent vivement. Dans l
se fixe à laquelle on puisse s’en rapporter, dans tous les cas qui se présentent , pour asseoir un jugement clair et précis. Trouve
ces ; l’expérience prouve, en dépit d’eux, qu’il y a des beautés qui, présentées d’une certaine manière, ont le pouvoir de command
tés déjà créées ; bien plus, il en crée lui-même de nouvelles, et les présente sous l’aspect le plus propre à produire une vive
ablis une différence entre la grandeur dans les objets tels qu’ils se présentent à nos yeux, et la description de cette même grand
, qu’on appelle grandeur de manière, et qui consiste principalement à présenter l’objet sous un point de vue tel, que toute l’imp
lieu, qu’un objet soit sublime en lui-même, il doit encore nous être présenté sous le jour le plus favorable pour produire une
ant par la grandeur du sujet, que par la manière avec laquelle il est présenté à notre imagination. En effet, quelle réunion d’i
imposante des anciens temps ; il dédaigne tout ornement superflu, et présente ses images avec cette concision rapide qui fait s
mots inutiles, s’il surcharge d’ornements l’objet sublime qu’il nous présente , si même il en ajoute un seul qui soit inférieur
choix de circonstances telles qu’il en résulte que l’objet se trouve présenté sous l’aspect le plus frappant. Car chaque objet
l est absolument dégradé si l’un de ces rapports sous lesquels il est présenté , est ridicule ou bas. Un ouragan, une tempête, pa
ouvons mieux apprécier le peu de noblesse de l’image qui nous est ici présentée , en jetant un coup d’œil sur le poème de sir Rich
nd et imposant, toutes les fois qu’un sentiment noble et magnanime se présente à votre imagination, si vous pouvez en être forte
faire sur ses causes, et sur les aspects variés sous lesquels elle se présente , contribuent au perfectionnement du goût. Mais le
du goût et de l’imagination, c’est que, pour imiter ou décrire, elles présentent des moyens bien supérieurs à ceux que les autres
’écriture. LORSQUE nous faisons attention à l’ordre dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée ou une proposit
exercice du pouvoir suprême. » Ici c’est la personne qui parle qui se présente la premiere : « Il m’est impossible ; » vient ens
osons dans l’ordre d’après lequel la raison veut que les idées soient présentées . Si l’objet du langage est de rendre claire et fa
nt en anglais chacun de ces mots et dans l’ordre où le latin nous les présente  : Dead the nymphs by a cruel fate Daphnis lamente
s âges du monde, pour donner un peu plus d’étendue aux ressources que présentaient les simples peintures ou les représentations d’ob
ille et ceux qui s’offrent à nos yeux ; nous trouverons que tous deux présentent des avantages et des inconvénients qui se compens
elle l’invention des noms substantifs23. Ici un fait assez curieux se présente d’abord à notre observation. Les objets individue
ns des articles a, un, et the, le. Au lieu qu’en latin, filius regis, présente un sens tout à fait indéterminé, et pour indiquer
e langue du monde (excepté celle des Chinois, qui, à ce qu’on assure, présente aussi cette singularité) dans laquelle la distinc
de d’un bien léger changement, personnifier un objet que nous voulons présenter avec dignité, et, en même temps, nous annonçons a
gie avec la déclinaison dans les langues anciennes. Deux questions se présentent à ce sujet. D’abord, laquelle de ces deux manière
tion, qui consiste à savoir laquelle des deux méthodes dont il s’agit présente plus d’utilité et donne plus d’agrément au style,
aisons qui indiquaient clairement les régimes des noms et des verbes, présentait au lecteur le sens entremêlé dans toutes les part
i ne sont pas susceptibles d’éprouver de changements. Les adverbes se présentent les premiers ; ils forment, dans toutes les langu
uelque analogie avec sa manière de sentir ; il peint les idées qui se présentent à son esprit, et en même temps l’aspect sous lequ
ésentent à son esprit, et en même temps l’aspect sous lequel elles se présentent  ; voilà pourquoi, lorsque nous examinons un ouvra
ornements. Tout ce qu’on peut, en effet, exiger du langage, c’est de présenter de la manière la plus claire nos idées à l’esprit
plus claire nos idées à l’esprit des autres, et en même temps de les présenter de façon à ce qu’elles puissent plaire, intéresse
à travers une lueur incertaine, et, par conséquent, ne peuvent pas le présenter aux autres dans tout son jour. La clarté dans le
ar lesquels ils se lient ou diffèrent les uns des autres. Un objet se présente à moi ; c’est, je suppose, un animal dont je dési
ots sont bien choisis, ses phrases sont régulières, l’idée qu’il vous présente est aussi claire qu’il la conçoit lui-même ; mais
qui peut leur donner de la grâce et de la beauté. C’est ainsi que je présenterai sous un seul point de vue tout ce qui doit fixer
orter la plus grande attention à la placer de manière à ce qu’elle ne présente aucune ambiguïté. Par exemple : « Sont-ce de tels
phrase aient entre eux des rapports suffisants, cette manière de les présenter , en changeant si souvent le lieu de la scène, et
attendons à quelque chose qui y soit relatif ; point du tout, on nous présente soudain une proposition toute nouvelle : « qui no
précède, indiquait naturellement un repos à l’esprit, tout à coup se présente une circonstance bien imprévue, que l’auteur eût
s un arrangement de chaque mot et de chaque membre tel que le sens se présente de la manière la plus avantageuse, tel que l’impr
galement en écarter les membres inutiles. De même que chaque mot doit présenter une idée nouvelle, de même aussi chaque membre do
pe du langage. » Cette manière de s’exprimer est fort bonne lorsqu’on présente un sujet, ou que l’on avance une proposition sur
tout à fait les uns des autres. Ainsi on la retranche lorsqu’on veut présenter les objets avec rapidité ; on la répète lorsqu’on
avec peine que notre esprit le quitte pour s’occuper de ce qui ne lui présente qu’un intérêt médiocre. Cavendum est, dit Quinti
vec affectation ; on ne doit les employer que lorsque l’occasion s’en présente , et que l’opposition ou le rapport qui existent e
t est parfaitement bon, lorsqu’il rend le sens avec exactitude, et le présente le plus avantageusement. C’est à ce but que tende
l’oreille que les monosyllabes. Ils plaisent davantage, parce qu’ils présentent une composition ou une succession de sons divers,
unt. (Georg. lib. IV, v. 174.) Des syllabes brèves, en se succédant, présentent à l’esprit l’idée de mouvements rapides, comme da
leil se lève, c’est se servir d’une expression commune ; Thomson nous présente la même idée sous des traits magnifiques : But y
oie. » Dire que les hommes sont également sujets à la mort, c’est ne présenter qu’une idée vulgaire ; mais comme sous le pinceau
rconstances analogues qui existent entre les deux objets qui lui sont présentés à la fois ; au même instant j’ai sous les yeux un
à l’autre, et contemple en même temps deux objets semblables, qui se présentent à la fois sans embarras, sans confusion. Quatrièm
passions exhale vers la tête des vapeurs enivrantes. » Une image qui présente de tels rapports entre une idée physique et une i
. Ses figures sont des miroirs qui multiplient les objets et nous les présentent sous toutes leurs faces. Elles nous récréent en f
ear in gay confusion lies. « Les boutons, les fruits et les fleurs se présentent ensemble, et l’année tout entière apparaît dans u
ores ; elles reviennent comme malgré nous dans la conversation, et se présentent d’elles-mêmes à l’esprit. Les mots que le hasard
de ce que j’avance ; « elles remplissent, elles reviennent, elles se présentent , » sont des expressions métaphoriques dues à quel
ait courir le danger d’obscurcir et de confondre ce que nous voulions présenter sous un plus beau jour. C’est pour cela qu’il exi
en, en effet, cette pensée eût perdu de sa force, si l’auteur l’avait présentée sous la forme d’une similitude : « En effet, il d
quel point la réunion de certaines circonstances est incohérente, et présente une image monstrueuse, comme dans les exemples qu
t a de la peine à saisir tous ces aspects divers sous lesquels on lui présente le même objet. La septième et dernière règle que
re dans les moindres détails, c’est une espèce d’allégorie qu’il nous présente , et non pas une métaphore. Le lecteur fatigué le
lui plaît. C’est ainsi que dans ses conseils à un auteur, après avoir présenté la méditation ou l’entretien avec soi-même sous l
écrivain dont l’imagination est vive ou ardente ; mais lorsqu’elle se présente hors de propos, ou qu’elle se reproduit trop fréq
l faut cependant n’en user qu’avec beaucoup de réserve, et ne pas les présenter trop brusquement, afin que l’esprit du lecteur pu
x. Les lois sont personnifiées ; elles avancent leurs mains pour nous présenter l’épée avec laquelle nous devons frapper. D’aussi
opos. J’observerai en même temps que l’exemple que je vais citer nous présente cette figure portée au plus haut degré où l’on pu
Adieu, charmantes fleurs, je ne vous verrai plus Aux rayons du soleil présenter vos calices, Du printemps près de vous épier les
vertus te protègent en vain. (Trad. de Delille.) Les poèmes d’Ossian présentent un grand nombre de belles apostrophes : « Ô fille
qu’elles sont essentiellement des figures du discours, et qu’elles se présentent bien plus fréquemment. Cette figure, comme je l’a
e, ou Ève elle-même à une dryade ou à une nymphe des bois, il ne nous présente point une image faite pour nous plaire, parce qu’
M. Cowley, dont les comparaisons sont en général poussées si loin et présentent tant de rapports différents entre deux choses div
et principal, elles ne peuvent que le dégrader, et il n’est permis de présenter quelques idées abjectes que dans des compositions
égard dans de graves erreurs, il ne sera peut-être pas inutile que je présente ici sous un seul point de vue les instructions qu
tyle. Les ornements les plus vrais sont les moins recherchés ; ils se présentent d’eux-mêmes, et suivent le cours des pensées qu’o
iteur ou le lecteur peut en être promptement rassasié. Enfin s’ils se présentent trop souvent, ils donnent à penser que l’esprit f
yeux ; il n’y manquerait pas si, pour bien inculquer sa pensée, il la présentait sous un trop grand nombre de faces. Un certain de
et jettent de la confusion et de l’obscurité sur l’objet que nous lui présentons . Aussi les auteurs où l’on trouve les plus belles
ux circonstances frappantes, que du grand nombre de celles qu’on peut présenter au lecteur. S’adresse-t-on aux passions ? ce doit
esse cependant est un bien grand défaut ; elle fatigue l’attention et présente nos pensées au lecteur ou à l’auditeur sous un jo
it pas embellir ses conceptions ; il les exprimait telles qu’elles se présentaient , avec rapidité, comme quelqu’un qui est sûr de ne
elle raffinement ou recherche. Les pensées simples sont celles qui se présentent naturellement ; l’occasion ou le sujet les fait n
y intéresser vivement ; alors, et seulement alors, les expressions se présenteront d’elles-mêmes. En général, les meilleures express
e modérer, afin de saisir rapidement les expressions heureuses qui se présentent , au risque de laisser échapper quelques inadverta
méditer. Cinquièmement, la règle la plus essentielle, quoiqu’elle se présente , pour ainsi dire, d’elle-même, est celle qui nous
ne pas sacrifier à cet objet principal les ornements déplacés qui se présentent à l’imagination. On peut se faire admirer des enf
vaine parade d’expression, n’employait que des arguments solides, et présentait au peuple ses véritables intérêts. Dans les circo
annonçait que ceux qui avaient à donner leur opinion sur la situation présente des affaires montassent à la tribune, le déclamat
evient quelquefois languissant. Aussitôt que la moindre occasion s’en présente , il fait lui-même son éloge. Ses belles actions,
rappant, et en rester là, que de la tourner dans tous les sens, ou la présenter accompagnée d’une profusion de mots qui fatiguent
homme, qu’ils considèrent que tous les artifices qui l’ont porté à sa présente élévation sont épuisés, et qu’il est sur le point
as aussi lentement que nos mesures. « Considérez donc votre situation présente , et faites les efforts qu’exige un danger imminen
vos intérêts, je me suis fait un devoir, surtout dans la circonstance présente , de vous exposer mes sentiments avec liberté et s
qu’ils faisaient introduire l’accusé, vêtu d’habits de deuil ; qu’ils présentaient aux juges sa famille et ses jeunes enfants, dont
e l’énergie, qu’entre l’idée que nous aurions d’un paysage qu’on nous présenterait dans un beau jour, et celle que nous nous en form
râce et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils traiteront leur présentera l’occasion de déployer tous leurs moyens. La clar
pour être bien saisis par l’auditoire, ils soient très développés, et présentés sous leurs différents points de vue. Lorsque l’av
ette époque ; on devait déterminer le domestique de son médecin à lui présenter le poison, et Fabricius, intime ami d’Oppianicus,
nus avait donné sa voix contre Oppianicus. Mais voici comment Cicéron présente cet incident étrange. Stalenus, dit-il, était con
t jamais contraint d’improviser. Il choisit son sujet à loisir, et se présente en public muni de tous les secours qu’il a pu ret
’une seule et même pensée y soit mainte et mainte fois reproduite, et présentée aux auditeurs sous tous ses points de vue. Il ne
nt chaque jour ; l’esprit ne perd pas de vue le grand objet qu’on lui présenta d’abord. Mais, parce que mon texte dit : « Celui
humain. Les autres sujets ont été mainte fois rebattus ; ceux-ci nous présentent un champ immense, qui n’a cependant été exploré j
que l’on a médité, les idées qui doivent en précéder l’exposition se présentent d’elles-mêmes. Secondement, il faut dans un exord
ément en faveur de tout ce qui en porte l’empreinte. Si un orateur se présente avec un air de vanité ou d’arrogance, il éveille
e discours, en traitant une partie essentielle du sujet. Quand il s’y présente des circonstances ou des arguments que l’on se pr
est possible, très brève, et sans la moindre affectation. Ensuite se présente la division, c’est-à-dire l’exposition de la méth
es sermons ; mais l’on a agité la question de savoir si la méthode de présenter d’avance les titres des sujets que l’on doit embr
a connaissance. On doit suivre dans la distribution la méthode qui se présente le plus naturellement, en sorte qu’un sujet parai
roites de la vérité, il les expose sous un jour favorable à sa cause, présente chaque circonstance de son côté le plus avantageu
ouvrage, dit M. Prévost en parlant de M. Cantwell, a souvent réussi à présenter le sens de l’auteur avec autant de fidélité que d
er ses propres expressions sans scrupule, toutes les fois qu’il ne se présentait à moi aucune raison de les éviter. Ce n’est point
ités de l’événement à l’instant où il arrive, et telles qu’elles sont présentées par la nature ; tandis que le langage est obligé
ms substantifs simples et réguliers Rien n’est aussi difficile, et ne présente plus d’incertitude, que de déterminer les degrés
. 58. H. Blair écrivait avant 1789. 59. Cette pensée, qui n’est que présentée dans la première Philippique, est complètement dé
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
de figures ? On en a donné plusieurs définitions96. Sans prétendre en présenter une nouvelle, je crois pouvoir définir les figure
ntes ea frequenter utantur 97 D’où vient donc que le style figuré se présente ainsi tout à la fois comme naturel et comme oppos
’en vérifier l’exactitude par l’examen des faits, et, à mesure que se présente un terme nouveau, de le ramener sous ce que j’ai
onne des figures une idee juste au fond, mais qui pourrait être mieux présentée  : « Les figures, dit-il, sont des manières de par
Le dernier écrivain qui s’est occupé des figures, celui dont le livre présente le plus de méthode et de développements, car il n
s théteurs. 100. Sans entrer dans les détails, je me contenterai de présenter aux jeunes gens, eurieux des termes techniques, l
18 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
a rhétorique, et firent profession, non seulement d’aider l’orateur à présenter ses arguments de la manière la plus avantageuse,
ité bien plus réelle, j’en viens à l’espèce de secours que l’art peut présenter à l’orateur, non pas pour l’invention des argumen
gumentation, il faut d’abord choisir, parmi tous les arguments qui se présentent à l’appui d’une cause, ceux qui semblent les plus
’il faut suivre à cet égard. Premièrement. Évitez de rapprocher ou de présenter à la fois plusieurs arguments d’une nature différ
s sont d’un genre bien différent, et l’orateur qui les confond ou les présente indistinctement à la fois dans le même discours,
t. Lorsque nos arguments sont forts et pressants, le mieux est de les présenter séparément et d’une manière bien distincte ; car
r qu’une présomption en faveur de leur succès, il est plus sûr de les présenter en masse, parce qu’ils peuvent tirer quelque forc
ron, pro Milone, nous offre un bel exemple de la manière dont on peut présenter à part et développer un argument. Il s’agit d’une
mble d’abord d’un poids considérable, mais ce n’était pas assez de le présenter  ; comme il était solide en lui-même, et pouvait s
donnant plus d’étendue qu’il n’est rigoureusement nécessaire pour les présenter avec clarté. Vous leur ôtez cette force, cette vi
éussit le mieux. Saisissez le moment favorable, quelque part qu’il se présente  ; et après une préparation de quelques phrases, r
près une préparation de quelques phrases, rappelez les circonstances, présentez les images qui doivent produire l’émotion que vou
ssion soit excitée par certains objets correspondants, et, à moins de présenter vivement ces objets à la pensée, il n’est pas au
te dernière faculté que l’orateur doit s’adresser ; il faut qu’il lui présente des tableaux qui, par leur éclat et leur vraisemb
r attaquer les passions qu’il voulait exciter parmi ses auditeurs. Il présentait à son imagination ce qu’il appelait phantasiæ ou
gles qu’il est le plus utile d’observer à cet égard. L’orateur qui se présente pour exprimer ses pensées en public doit s’attach
e la césure coïncide avec le repos indiqué par le sens, sa lecture ne présente aucune difficulté, comme dans cet exemple tiré du
ions. L’on y trouve toutes les règles d’une critique judicieuse. Il a présenté dans un ordre parfait toutes les idées des ancien
a voulu en assigner diverses causes ; quelques-unes de ces causes se présentent naturellement : ce sont celles qui se rattachent
à aucun poète connu. Il est à propos d’observer que les temps anciens présentèrent quelques circonstances très favorables aux effort
perflus, ni le style ambitieux, ni le bel esprit. L’historien doit se présenter à nous comme un homme sage, écrivant pour l’instr
n’offrent surtout aucune apparence d’affectation, et semblent s’être présentés naturellement à l’esprit de l’écrivain occupé tou
particuliers, cependant il les a rassemblés avec plus d’art, et les a présentés dans un meilleur ordre. Aussi passe-t-il pour un
ar alors elles produiront un bien meilleur effet que si elles étaient présentées au lecteur comme des réflexions détachées. Ainsi
ait sans vouloir lui donner la forme d’une réflexion morale ; elle se présente dans le récit comme une explication de l’inquiétu
lorsqu’il s’agit d’en exiger des autres ; mais la manière dont Tacite présente cette pensée comme un trait particulier du caract
. Il choisit une ou deux circonstances très remarquables, et nous les présente sous un jour aussi nouveau que frappant. Telle es
poète une image plus forte et plus expressive que celle qui nous est présentée par ce dernier trait : Non tumultus, non quies :
de sens. Les Mémoires du duc de Sully, tels qu’ils sont actuellement présentés en public, sont très recommandables, et méritent
’instruire les hommes sans exciter leur attention, et sans chercher à présenter son sujet sous le point de vue le plus intéressan
ire ou à l’étude du cœur humain. Les sujets de morale et de politique présentent souvent l’occasion de faire ces citations, qui ne
conversation. Les principaux traités de philosophie des anciens sont présentés de cette manière, et les modernes ont voulu les i
t nous montrer la vie pastorale embellie, ou du moins il doit nous la présenter sous son côté le plus favorable. Mais, en embelli
bjets auxquels il fait allusion. Il doit changer ses couleurs et nous présenter souvent des images nouvelles. Il court le danger
ore, Des fruits mûrs et blanchis par de légers frimas ; Ta mère était présente , et je guidais vos pas ; Dix ans bientôt passés c
gner ce qu’elles ont de violent et de cruel dans leurs effets, et d’y présenter seulement ce qu’elles ont de compatible avec l’in
livrés à la pêche est évidemment plus dure que celle des bergers, et présente à l’imagination moins d’images agréables. Les tro
ations en sont frappantes et les descriptions pleines de vie. Il nous présente la vie pastorale embellie de tout ce qui peut lui
eut, comme dans les satires et les épîtres, attaquer quelque vice, ou présenter quelques réflexions sur la vie ou le caractère de
l’embellissent d’un vernis poétique. Virgile, dans ses Géorgiques, se présente à nous comme un modèle parfait en ce genre. Il po
es ; mais il faut savoir les amener sans efforts, il faut qu’elles se présentent naturellement et comme d’elles-mêmes ; il faut qu
a rudesse, et Horace finit par lui donner la forme sous laquelle sont présentés les poèmes auxquels nous avons donné la dénominat
nt, ou même son contraste, mais de manière que l’un et l’autre membre présentent la même construction et presque le même nombre de
ination ne saisit jamais mieux toute la grandeur d’une idée qu’on lui présente , que lorsque cette idée tout entière la frappe au
ature de leur contrée, ainsi que leurs arts et leurs mœurs. La nature présente jusqu’à un certain point le même aspect aux poète
renferme dans les bornes étroites de l’exacte vérité, au risque de ne présenter qu’une narration pleine de sécheresse ; car si, c
ons de ces mêmes personnages, en sorte qu’il est nécessaire qu’ils se présentent à nous avec leurs vertus et leurs imperfections.
posante, mais que souvent il soit tendre et pathétique, et sache nous présenter des scènes douces et gracieuses d’amour, d’amitié
t d’autres siècles, où la superstition et la crédulité des peuples ne présentent pas au poète le même avantage, l’épopée doive rep
poèmes épiques les plus célèbres tant anciens que modernes. Homère se présente à nous le premier comme le père, non seulement de
es héros ; les apprêts d’un repas, le plaisir d’apaiser sa faim, sont présentés comme des objets du plus grand intérêt. Les héros
se à Pâris sur sa lâcheté, la tendresse qu’elle lui témoigne ensuite, présentent les traits les plus saillants du caractère d’une
une foule d’événements qui occasionnent des voyages, des combats, et présentent au poète l’occasion de mêler aux détails de la gu
ujet fût grand par lui-même, convînt à la nature de son génie, et lui présentât les moyens de donner l’essor à son talent poétiqu
exécution, elle ne peut servir d’excuse aux vices que le sujet semble présenter dans la dernière partie du poème. Les guerres ave
é toute la puissance de son génie dans cette partie de son sujet, qui présentait une grande variété de scènes pleines de tendresse
toutes les parties du poème des choses admirables ; partout elles s’y présentent en grand nombre, même dans les six derniers livre
émaque, la Henriade, le Paradis perdu. Après Homère et Virgile se présente Lucain, dont le poème est remarquable par un sing
es guerres aussi cruelles et aussi sanglantes que celles des Romains, présentent des scènes hideuses que repousse la poésie épique
qu’enfantent les guerres civiles et qui révoltent dans Lucain ; il ne présente que les nobles efforts du zèle et du courage qui
ogrès que la philosophie avait faits dans le monde. Les objets qui se présentent au héros introduit dans le séjour des mânes sont
tan, la guerre entre les anges rebelles et les célestes légions, nous présentent des scènes vives et tumultueuses. L’innocence, la
ourrait reprendre comme trop basses ou trop rebattues ; elles ne nous présentent , en général, que des images empruntées à des obje
qui n’est que plaisant ou original ; comme la catastrophe d’un héros présente plus d’intérêt que le mariage d’un simple particu
pièce, plaignaient les hommes vertueux aux prises avec le malheur, et présentaient sous leur plus beau jour la religion et la morale
et souvent même conspirent les unes contre les autres. Enfin le chœur présente au poète une grande difficulté de plus à vaincre,
ont plus d’étendue ; la curiosité est plus fortement excitée ; il s’y présente un plus grand nombre de situations intéressantes.
ée de leurs projets, des motifs qui les font agir, et de la situation présente de l’événement dans lequel ils sont intéressés. U
douceur que fait éprouver le spectacle de la vertu persécutée. Ici se présente naturellement une question intimement liée avec l
langés, tels qu’effectivement on en rencontre beaucoup dans le monde, présentent bien plus de ressources pour peindre les vicissit
lle lui jure, de la manière la plus solennelle, que, dans la position présente de la patrie, elle ne pourra jamais consentir à l
e subtilité, trop de pompe, enfin trop de beautés étudiées ; elles ne présentent qu’une faible image de la passion, au lieu de pro
se passer dans son âme. L’usage de ces masques devait sans contredit présenter les plus graves inconvénients ; il privait le spe
e beautés qui devraient en être inséparables. Le premier objet qui se présente à nous en parlant du théâtre anglais, c’est le gr
leurs extravagances, de leurs vices ; elle saisit les caractères qui présentent quelques bizarreries aux yeux de l’observateur, q
nt, ou par quelque intrigue française ou espagnole, mais bien de nous présenter des tableaux dont les originaux se trouvent parmi
consiste surtout à cacher l’art lui-même. Un bon auteur comique nous présentera les caractères plutôt diversifiés par les nuances
par ces oppositions tranchées ou ces forts contrastes que le monde ne présente que très rarement. Le style de la comédie doit êt
le Mari soupçonneux 45. Telles sont les observations principales que présente l’application des principes généraux de l’art dra
s en venons à l’examen de la comédie moderne, le premier objet qui se présente à notre attention est le théâtre espagnol, si éto
plus frappants pour nous que pour des étrangers. Parmi nous, la mode présente passe toujours pour l’unique règle de la politess
de vivre en honnête homme ; mais pendant le cours de la pièce, on le présentait comme un modèle des jeunes gens de bon ton, et l’
il fut entre les critiques le sujet d’une violente controverse. On le présentait comme une innovation dangereuse que rien ne pouva
es passages dans lesquels nos auteurs émettent d’autres principes, ou présentent la question sous un autre point de vue. Le goût
prime de la manière la plus simple ; un mot ou deux suffisent ; il se présente à l’âme avec la rapidité de l’éclair, il doit êtr
est l’expression la plus énergique. Bussi-Leclerc, fameux ligueur, se présente au parlement, suivi de ses satellites ; il ordonn
a dans la simplicité ; si le terme figuré embrasse mieux l’idée et la présente plus vivement, le sublime sera dans l’image. » —
pements, qui font eux-mêmes quelquefois le sublime. Lorsque les idées présentent le plus haut degré concevable d’étendue et d’élév
ndignation : Et nos soldats trahis ne l’ont point achevé ! « Camille, présente à ce récit, donne des larmes à ses frères : HORA
epté contre Quinault, a dit à tous les poètes : Et quel objet enfin à présenter aux yeux Que le diable toujours hurlant contre le
ituations sont dans l’ordre de celles que la société peut quelquefois présenter . On n’a jamais tort d’intéresser, et les larmes m
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
s intéressantes par l’agrément, ou par le fond d’instruction qu’elles présentent , sont les seules qui peuvent faire la matière d’u
l en impose à l’univers pour lequel il écrit. Ô vous donc, qui voulez présenter aux siècles futurs le tableau des siècles passés,
orien devrait-il les laisser faire au lecteur, en se bornant à lui en présenter le germe. V. Du Style de l’Histoire. On vie
idèle des caractères des personnages. Tous ces différents objets bien présentés donnent au lecteur une idée aussi étendue et auss
évolutions des âges, et du bouleversement des empires. La religion se présente à nous, relativement à son existence, sous un dou
au-dessus des forces d’un seul homme. Cette histoire, en effet, doit présenter le fond de toutes les histoires des peuples, dans
lieux, des mœurs, des intérêts, des caractères. Il faut ensuite qu’il présente le germe de l’événement qu’il se propose de racon
es décampements, rien n’échappe à ces capitaines historiens. Tout est présenté sous le point de vue le plus favorable, pour fair
ffaires humaines. C’est de là que, suivant l’ordre des temps, il nous présente le tableau le mieux dessiné, le plus énergique, l
. Ses Révolutions de Suède sont écrites d’un style pittoresque, et ne présentent que des objets très intéressants. Le. P. d’Orléan
chevalerie. C’est un tableau détaillé, très instructif, et fort bien présenté des mœurs, de la bravoure, et de la noble simplic
20 (1873) Principes de rhétorique française
rs est son plus bel éloge. En attendant, c’est une œuvre utile que de présenter à l’étude de nos enfants et à la méditation de to
esque spontanée. Dans l’orateur instruit, la rhétorique est à la fois présente et invisible, comme la lumière qui éclaire tous l
une et de l’autre. Il faut donc vaincre les premières difficultés que présente le travail ; une méditation patiente triomphera d
eil Horace essayant de justifier son fils du meurtre de Camille et de présenter ce meurtre comme la juste punition d’un crime, dé
raison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici l’abus d’un mot qu’on présente . dans un sens et qu’on laisse entendre dans un au
t une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est    en effet dans
tent, J il suffit de les avoir en réserve ; ils viendront aussitôt se présenter à nous pour la question que nous avons à traiter
est d’aimer ou de haïr. Si l’âme tend à s’unir à l’objet qui lui est présenté , c’est l’amour ; si elle veut s’en éloigner, c’es
t résoudre la guerre en 1740 : Quand les Espagnols m’ayant mutilé me présentèrent la mort, je recommandai mon âme à Dieu et ma veng
d’un citoyen romain frappé de verges. Voici comment Caïus Gracchus le présente  : Un poteau fut placé sur la place publique ; Ma
, et les conseils les plus utiles demeurent impuissants s’ils ne sont présentés d’une façon agréable : Dites-nous des choses qui
rés par les larmes, il prit dans ses bras le fils de son client et le présenta aux juges pour implorer les droits sacrés de l’hu
de son ouvrage ; puis, cette proposition, il la conservera sans cesse présente sous ses yeux ou devant sa mémoire, pour y rappor
arme des mœurs. — A un esprit ainsi préparé, la proposition peut être présentée sans crainte. — Puis les faits étant la plus soli
son opinion et sa doctrine en une proposition qu’on gardera toujours présente à l’esprit. III. Expliquer aussi vite que possib
ais toujours progressive sur la vie sociale du pays. Certains cas se présentent où il serait imprudent d’énoncer d’une manière fo
on contre la loi agraire. 2. De la division. — Quelque simple que se présente un sujet, il comporte toujours l’emploi de plusie
La suite même de ces parties et l’arrangement dans lequel elles sont présentées n’est pas indifférent, ce sera un grand secours p
ssi le plus scrupuleux respect à la vérité, mais ils ont le devoir de présenter la vérité sous la forme la plus favorable à leur
ontre. C’est ainsi que sans détruire la substance du fait, on peut le présenter sous un jour plus ou moins favorable, insister su
me ce sont les germes de tous les moyens, les circonstances en seront présentées de façon à conduire l’esprit à des inductions fav
cite comme un modèle dans l’art de disposer ces détails la narration présentée par Cicéron pour la défense de Milon. L’avocat se
u à celle d’un homme qui médite le meurtre de son ennemi ! Cet art de présenter les faits sous un jour favorable est la première
evers de ses dernières années, grâce à l’adresse avec laquelle il les présente pour en tirer en même temps une leçon morale : L
le mérite des Caractères de La Bruyère. Lors même que le portrait ne présente que les, traits extérieurs du visage, il doit cep
3. De la description des lieux. — Sans être aussi puissante et sans présenter le même intérêt dramatique, la description des li
: Les choses ont une âme et nous parlent aussi. Le lieu de la scène présenté avec les couleurs et les détails qui le mettent s
es redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière » présente de la reine d’Angleterre un admirable portrait mo
du sujet. Quand on atout examiné, tout vu, tout prévu, les raisons se présentent d’elles-mêmes. Mais il est un art de méditer son
uire des fruits très abondants ; souvent il arrive que les preuves se présentent en foule à l’écrivain ou à l’orateur ; il faut ch
décroissante. V. Les preuves les plus fortes doivent être isolées et présentées sous la forme la plus simple. VI. Les preuves le
ssiner. Le redoublement d’idée emploie deux formes différentes pour présenter deux fois une même pensée : ainsi Molière après a
révenir les moyens contraires, soit de répondre aux raisons qui, déjà présentées , ont pu faire impression sur les esprits. Vous n
valoir de faibles raisons, son art consiste à les accumuler et à les présenter dans un ensemble qui frappe l’esprit parce que le
lé, rare et sans conséquence, donné comme-constant, un abus passager, présenté comme un état de choses habituel et général ; voi
de mauvaise foi. — En effet, il arrive trop souvent que nous avons à présenter des arguments sérieux à un adversaire qui ne l’es
autres commentaires, peuvent se résumer en neuf règles pratiques : I. Présenter les objections dans toute leur force et sous tout
n montrant à chaque preuve comment vous avez réfuie votre adversaire, présenter , dans un court parallèle, tout l’ensemble de la c
poursuivez ainsi votre récapitulation. Sous quelque forme que vous la présentiez , comme vous ne pouvez reprendre toute l’argumenta
tion peut varier à l’infini suivant la nature du sujet ; chaque objet présenté au lecteur a son intérêt et son genre de passion.
rables du substantif, elles n’ajoutent à peu près rien à l’idée qu’il présente  : de blancs flocons de neige ; — la sombre nuit ;
e d’Espagne, et cette inversion plaçant bien, en vue le verbe restait présente l’image de l’héroïque immobilité des soldats espa
sitions, il faut qu’elles soient enchaînées avec symétrie et qu’elles présentent un sens qui demeure suspendu jusqu’à la fin. Le c
de ses bienfaits. A quatre membres ornés de compléments, la période présente le développement du style le plus riche que l’ima
se. — On nomme ainsi les façons différentes dont une pensée peut être présentée , tout en conservant à peu près les mêmes mots. Ai
st évidemment le plus simple, le plus naturel, celui dont l’emploi se présente le plus souvent à l’esprit : Oui, l’homme est n
moins claires ; tout se ternit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente  ; on commence à sentir l’approche du gouffre fata
aurore, Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui,    Je ne veux pas mour
cription complète d’un personnage envisagé au physique et au moral et présenté en action. C’est surtout dans l’histoire que le p
pris un lièvre ; tel autre, des Sarmates.  Marc-Aurèle. La Fontaine présente d’une façon si vive la comparaison, qu’il semble
matin d’un beau jour. Grec d’origine et de goût le poëte semble avoir présente à la pensée la touchante comparaison de Périclès
erreur, incertitude Et de la vérité je fais ma seule étude. Bossuet présente sous la même forme l’éloge de la fermeté déployée
né sans doute par l’effet théâtral des antithèses, parla facilité que présente pour cette figure la coupe symétrique de notre ve
à Aricie l’idée de la place qu’elle occupe dans sa pensée, lui dit : Présente , je vous fuis ; absente, je vous trouve. De même
pliers, au lieu de dire : les condamnes étaient morts, Raynouard, qui présente les Templiers chantant au milieu des flammes du b
relatives a ces figures. 1. De l’interrogation. — L’interrogation présente l’idée sous une forme dubitative, afin de provoqu
l’étude, la méditation et la comparaison des bons exemples, on peut, présenter à cet égard les huit observations suivantes : I.
les situations qui excusent l’emploi de cette ligure sont rares et se présentent plutôt dans les discours et dans    le    drame  
n de Cicéron : Je crois, dît-il, voir cet orateur que nous cherchons présenter une seule et même chose sous différents aspects e
s de la politique du hasard : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents son flanc mal assuré ; Il s’agit
vide est facile à combler, toutes les fois que les mots retranchés se présentent à l’esprit et ne laissent dans la pensée aucun tr
gure qui, pour appeler l’attention sur une idée, un objet ou un acte, présente plusieurs fois le mot qui l’exprime. On peut répé
une médiocre considération pour la société devant laquelle nous nous présentons , de même un style peu travaillé prouve un dédain
e qui était la plus simple, la plus naturelle et qui semble devoir se présenter d’abord et sans effort. Jamais les mots ne manq
idée eu est venue à son dernier degré de perfection, le mot éclat, se présente et la revêt.     Joubert. Pour s’instruire à f
’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagéré se présente , le charme est détruit… Le naturel n’est pas la q
ujet, mais aussi dans les diverses parties d’un même ouvrage ; il s’y présente des différences qui exigent de la variété dans le
lle fable de La Fontaine, telle page de Bossuet ou de Racine nous les présente tous les Lois. Les sujets les plus favorables à l
r, dans un récit, de rapporter les paroles d’un personnage, mais à le présenter comme parlant lui-même, et à citer ses paroles, c
a être proscrit. Les traits seront pris dans la nature. Quand Lamotte présente toute l’armée grecque, s’écriant à propos d’Achil
l’indique une manière unie de dire les choses. C’est la forme qui se présente à l’esprit par son mouvement le plus naturel et l
ar le redoublement des idées, et même par l’amplification. — Fléchier présente un heureux exemple de richesse dans cette belle d
tielle.... Si l’on discute une question, il est souvent nécessaire de présenter le raisonnement sous plusieurs formes différentes
servons tous les jours, l’homme, dans l’état de civilisation où il se présente à nous, peut employer deux formes littéraires pou
d’une plus vive secousse. Par suite des difficultés d’exécution que présente la règle du rhythme, deux faits se sont produits 
’à l’harmonie et à l’éclat du langage poétique ; Bossuet et Massillon présentent dans mille passages de leurs compositions oratoir
e sentiment à la science, l’impression à la vérité, que la prose doit présenter avec une fidélité scrupuleuse. 5. Des différents
doit être de se bien pénétrer de cette idée-mère, de l’avoir toujours présente à l’esprit, de lui subordonner toutes les autres,
e son sujet et de l’ordre régulier dans lequel les idées doivent être présentées , il faut songer à la forme qui convient au sujet.
fférents genres de composition les plus usités dans nos classes et de présenter à propos de chacun d’eux quelques règles à suivre
a tempête et sur le point de faire naufrage. D’abord ce tableau ne se présente à votre pensée que dans un lointain qui l’efface 
es armes. Le sénéchal ayant ramené les vainqueurs à Paris, ils furent présentés au roi, qui les combla de présents. Développeme
Portugais et Espagnols. Sur la demande du maréchal, quatre hommes se présentèrent pour porter cet ordre ; parmi eux André Thillet,
des hommes de bonne volonté pour aller à Almeyda : quatre soldats se présentèrent . Sur les quatre, trois ont péri ; un seul reste,
a reine d‘Angleterre un admirable portrait de Cromwell ; Barthélémy a présenté le portrait du peuple athénien dans son Voyage du
au succès sérieux d’un éloge ; tout panégyriste doit avoir sans cesse présente à l’esprit l’observation de la Bruyère ; Amas d’é
re, essayons nous-mêmes quelles seraient les idées que la nature nous présenterait sur ce sujet. Prenons les devants pour voir si l’
sublimes. Le poëte, comme on le voit, a suivi les idées que le sujet présente naturellement ; c’est ce qui fait la vérité de so
r la suite et l’ordre des pensées, par la forme du style ; elles nous présentent par ce moyen un tableau de Part ou tout est grâce
21 (1854) Éléments de rhétorique française
de mots, ils devaient être fort embarrassés quand un objet nouveau se présentait à leurs yeux : alors, il leur arrivait quelquefoi
niers), on pourrait faire des phrases complètes ; mais ces phrases ne présenteraient qu’un sens bien borné, si l’on n’avait imaginé de
anieres de parler : le fils d’un roi, le fils du roi, un fils du roi, présentent trois sens bien différents ; la langue latine, fa
el, mais encore un duel, qui sert à désigner les objets lorsqu’ils se présentent au nombre de deux. Le genre modifie aussi les sub
truction des phrases. Lorsque nous considérons l’ordre dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée, une propositio
ion dans l’exercice du pouvoir suprême. Ici, la personne qui parle se présente la première : vient ensuite l’action qu’elle va f
plus animé : il retrace plus vivement la pensée, telle qu’elle s’est présentée à l’imagination. Mais il faut remarquer ici qu’il
us échappera, et tout ce qui était caché au fond du sujet, viendra se présenter à vous comme de soi-même. » (De l’Orateur, liv. I
vont point à une de ces trois choses ne sont que jeu d’esprit. Il se présente donc naturellement trois manières différentes d’e
raison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un aut
t une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en effet dans lui
terre morte, et, pour ainsi dire, écorchée par les vents, laquelle ne présente que des ossements, des cailloux jonchés, des roch
émotions involontaires qui agissent sur notre âme. Los objets qui se présentent à elle lui paraissent-ils agréables ou utiles, el
e Pilate aux princes les prêtres qui accusaient Jésus : « Vous m’avez présenté cet homme comme portant le peuple à la révolte ;
trouvé des idées, il faut déterminer l’ordre dans lequel on doit les présenter . La disposition des parties vient immédiatement a
et, pour éloigner de leur esprit les funestes idées de la mort qui se présentait de Ions côtés, elle disait, avec un air de séréni
llez au-devant du secours de l’Angleterre, il reculera ; si vous vous présentez au port de la Rochelle en homme qui se sauve, vou
n profonde : c’est la péroraison proprement dite. Nous ne pouvons pas présenter un plus beau modèle de péroraison que le morceau,
ut son plan, on doit au moins disposer ses idées à mesure qu’elles se présentent , et, en écrivant une phrase, prévoir celles qui v
attachent ou nous amusent, parce que les faits sont bien gradués, et présentés dans l’ordre le plus heureux. Lors même quelle pa
efois tombé dans la tête des plus mauvais poëtes une idée qui s’était présentée à Racine lui-même : ainsi, dans la Phèdre de Prad
nsées qu’ils expriment. Intervertissez l’ordre dans lequel l’auteur a présente ses idées, et les mots auront beau rester les mêm
éteurs ont remarqué que certaines formes, toutes les fois qu’elles se présentaient , produisaient sur l’esprit une impression vive ou
enfin sa vigilance très-anciennement célébrée : tout concourt à nous présenter l’oie comme l’un des plus intéressants et l’un de
du récit des combats, et, pour reposer son lecteur à qui il vient de présenter des monceaux de morts et de mourants, il lui offr
pt le fil de son discours pour adresser la parole soit à une personne présente qui ne s’attendait pas à être interpellée, soit a
veut souvent en faire entendre une toute contraire. Ainsi le blâme se présentera quelquefois sous la forme obséquieuse de l’éloge
s ?… Non, c’est de l’avoir fait reine malheureuse. » La Bruyère nous présente un bel exemple de suspension dans ces paroles adr
cain, et c’est au milieu des cris de vive la liberté !  qu’Antoine se présente pour faire l’éloge du dictateur. S’il commençait
imer, c’est-à-dire des mots et de la construction des phrases. Ici se présente naturellement, pour les mots, la division que nou
s idées que l’on veut exprimer. Quelquefois l’expression propre ne se présente pas d’elle-même ; il faut la chercher patiemment,
éablement que les monosyllabes : ils plaisent davantage, parce qu’ils présentent une succession de sons divers ; et, parmi ces mot
de phrases cousues les unes au bout des autres, à mesure qu’elles se présentent à l’écrivain, et liées ensemble de la manière la
Premier membre. « Si j’eusse cru, mes amis, que les affaires qui se présentent n’en eussent voulu qu’a ma teste, que la ruine de
rce de la phrase sans nuire à la clarté, et que les mots supprimés se présentent si naturellement à l’esprit, qu’on croie les lire
prend le nom d’allégorie. La métaphore ne tombe que sur un mot, et ne présente qu’une image ; l’allégorie développe la métaphore
aux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente  ; on commence a sentir l’approche du gouffre fata
ui semble nous donner une sorte de supériorité sur la personne qui se présente à nous avec un pareil caractère ; c’est, en quelq
e style fin et spirituel montre la pensée à travers un voile, ou n’en présente qu’un côté, pour laisser au lecteur ou à l’audite
prend le nom de délicatesse. Un trait délicat est une idée touchante, présentée d’une maniere détournée. La finesse ne s’adresse
. Le style périodique est le contraire du style concis. Au lieu de présenter chaque pensée une seule fois, il la reproduit suc
nciens et nouveaux, les Mèdes, les Perses, les Grecs, les Romains, se présenter devant vous successivement, et tomber, pour ainsi
uments, jusqu’au moment où vous prendrez la parole. Alors les mots se présenteront d’autant plus facilement, que vous vous en serez
une direction convenable, fixer leur attention sur les objets qui se présentent à leurs yeux, emprunter des souvenirs utiles aux
ces principales où ils doivent puiser des idées. Les premières qui se présentent sont la lecture et la conversation. La jeunesse n
ne le sait bien qu’après l’avoir pratiqué. Le premier exercice qui se présente , c’est celui de la narration. Il faut habituer le
se passera, pour ainsi dire, dans leur tête, et les développements se présenteront en foule à leur imagination. Telle matière, stéri
ire, dit Cicéron, si l’on emploie un style correct et précis, si l’on présente les faits dans l’ordre naturel et chronologique,
s, et de la nature des personnages que l’on met en scène. Nous allons présenter aux élèves des modèles de narration dans les troi
fond du sujet, nous ferons précéder les trois récits d’arguments qui présenteront en peu de mots l’analyse des faits développés.
hommes de génie, en se montrant à eux sous les attributs éternels. Il présente au géomètre les progressions ineffables de l’infi
ux facultés ; il exige en outre le talent d’émouvoir les passions. Il présente donc, plus que tout autre exercice, l’occasion d’
es devoirs quand il a su éclairer, instruire, convaincre l’esprit, et présenter aux yeux de ses auditeurs une lumière si vive et
tel homme ? Quand Lysias, le plus célèbre orateur du temps, vint lui présenter un plaidoyer écrit d’avance, où il avait démontré
n une fois tracé, les idées se succéderont aisément ; l’expression se présentera sans peine, et le style prendra naturellement la
ts, il faut des choses, des pensées, des raisons ; il faut savoir les présenter , les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de
s, lâche et traînant. « Mais avant de chercher l’ordre dans lequel on présentera ses pensées, il faut s’en être fait un autre plus
s. Ce sont des pensées qui ne brillent que par l’opposition ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet ; on met dans l’ombre toute
u style n’est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu’il présente , foutes les beautés intellectuelles qui s’y trouv
tion et de perfectionnement bien au-dessus du siècle où il vivait, se présente avec modestie devant ses sujets ; et, au lieu de
n’employez pas au hasard tous les mots et toutes les tournures qui se présentent . Comme le naturel et l’abandon sont de rigueur da
térêt, il faut choisir les plus propres à piquer la curiosité, et les présenter de manière à la satisfaire ; c’est ce que madame
22 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
et dans le poète prussien Gleim. 172. Quel avantage le genre lyrique présente-t -il pour le poète ? Dans les autres poèmes, l’écr
puissance de leur harmonie, ne seront que des sons funestes, s’ils ne présentent pas à notre âme, créée pour la vertu, des exemple
untur. Aussi voyons-nous que les meilleurs lyriques se contentent de présenter leur objet sous les différentes faces qui peuvent
e que l’ode monte plus haut que son début, quoique le psaume 103 nous présente , après un grand nombre de tableaux sublimes, une
ans ces strophes de l’Ode à la fortune, de Rousseau : Quels traits me présentent vos fastes… Juges insensés que nous sommes… Tantô
mes… Tantôt ce seront des comparaisons riches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute l
ertu, l’amitié et l’humanité. Elle attaque le vice, célèbre la vertu, présente de grandes vérités, de belles et utiles maximes ;
enant tous les événements qui ne rentrent pas dans l’élégie érotique, présente deux caractères distincts : elle est individuelle
élancolie de la pensée, et la forme ingénieuse sous laquelle elle est présentée  : Seulette je suis… ; une élégie de du Bellay, qu
itatif, qui est plus élevé ou plus simple suivant la nature du sujet, présente l’objet à l’esprit ; l’Air exprime le sentiment o
naïveté délicate à une piquante originalité. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’imag
e des larmes. Et doit à l’élégie une part de ses charmes. La romance présente trop souvent un danger réel : c’est d’amollir le
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
isant partager à ses auditeurs les sentiments que l’on éprouve. Il se présente donc trois manières d’envisager un sujet : la pre
pour but de bien faire connaître l’objet qui occupe l’écrivain. Elle présente l’énumération des attributs ou caractères de l’ob
ées à être reprises séparément pour être développées. Buffon voulant présenter le Tableau de l’Arabie Pétrée, énumère si bien to
e terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les vents, laquelle ne présente que des ossements, des cailloux jonchés, des roch
ormeraient autant de propositions particulières dont la conclusion ne présenterait pas le sujet de la première proposition. C’est po
e colère, de vengeance, d’indignation, selon que l’objet détesté nous présente le danger, l’infamie, le mépris, l’outrage, la vi
e, respect, reconnaissance, admiration, suivant que l’objet aimé nous présente des malheurs qui nous touchent, des bienfaits qui
ience d’avoir encouru. Telle est la situation de Phèdre. La terre lui présente tous ses crimes et ceux de sa famille ; le ciel,
bien frémira son ombre épouvantée Lorsqu’il verra sa fille à ses yeux présentée . Contrainte d’avouer tant de forfaits divers, Et
 ; Et la mort est le prix de tout audacieux Qui, sans être appelé, se présente à leurs yeux, Si le roi, dans l’instant, pour sau
a terre sous des formes nouvelles, qui, après le repos de l’hiver, la présente successivement embellie de toutes les fleurs du p
24 (1852) Précis de rhétorique
onsiste à rassembler plusieurs idées, à les mettre en ordre, et à les présenter dans un style convenable. 2. La composition compr
ntelligence, c’est-à-dire saisir au vol toutes les idées que l’esprit présente à l’imagination, les retenir soit de mémoire soit
parties d’une chose, etc., etc. 10. Ils sont extrinsèques, quand ils présentent des idées qui paraissent étrangères aux sujets, m
n a une dans le discours), vient la confirmation, dont l’objet est de présenter les preuves de la vérité qu’on a énoncée. On arra
uves dans l’ordre le plus propre à frapper les esprits. L’art de bien présenter les preuves est nommé amplification oratoire. 10.
ner le reste à la justice de l’auditoire ; mais, en revanche, il faut présenter dans toute sa force l’objection qu’on veut réfute
de rivière n’est qu’une simple catachrèse. 4. L’allégorie consiste à présenter un objet à l’esprit de manière à lui en désigner
ui pris les mains, je la consolai, etc. Quelquefois l’hypotypose rend présente une action future. Ex. : C’en est fait, dans huit
l Que le rapport du terme, et méprise Chapsal. L’Hyperbate à l’esprit présente renversée La phrase naturelle, et plaît à la pens
ui convient aux sujets relevés. L’on parle avec magnificence quand on présente à l’esprit une belle pensée en termes choisis. 9.
inversions contribuent beaucoup à varier le style. Elles consistent à présenter à l’esprit les pensées dans un ordre qui soit app
joint étroitement deux expressions opposées et inconciliables, et qui présentent cependant une pensée très juste. C’est ainsi qu’o
au milieu desquelles une autre proposition ne peut trouver place ; il présente deux partis à l’adversaire, qui est confondu dans
t obligé d’avouer la première. 10. Ces trois sortes d’arguments ne se présentent jamais dans une œuvre littéraire sous ces dehors
— 9. Qu’est-ce que le dilemme ! — 10. Ces trois sortes d’arguments se présentent -ils dans une œuvre littéraire sous ces dehors ari
sujets ; et la disposition ne veut qu’une chose, c’est que la lettre présente une gradation descendante, en commençant toujours
dans le compliment. 10. Le compliment à l’occasion des anniversaires présente plus de ressources à l’écrivain, en ce qu’il peut
-là, les malheurs de la vie. 16. Pleurer avec ceux qui pleurent, leur présenter les consolations de la religion, bannir du style
du jour de l’an ? — 10. Le compliment à l’occasion des anniversaires présente-t -il plus de ressources à l’écrivain ? — 12. Les ré
exige-t-elle pas une réponse ? — 12. Quelles observations avez-vous à présenter sur les lettres de conseils ? — 13. Qu’exige la p
ogue. § V. — Allégories. 6. L’allégorie est une composition qui présente un sens mystérieux, caché sous des images qui le
os descriptions ; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance. N’y présentez jamais de basse circonstance. À ces recommandati
que le sens d’une proposition ne serait pas fini, et c’est ce qui se présente souvent ; car on ne peut encadrer chaque phrase e
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
pour faire parler la raison avec plus de force et de justesse ; pour présenter une vérité sous le jour le plus favorable et le p
, après avoir reconnu le sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée par Atrée, son frère, lui parle ainsi : Monstre,
trefois         On voyait avec nonchalance, Transportent aujourd’hui, présentent des appas         Inconnus à l’indifférence,     
 » Comparaison. La Comparaison est une figure, par laquelle on présente les rapports de deux objets, pour orner ou pour é
iption. La Description est en général une figure par laquelle nous présentons l’image d’un objet. Je vais essayer d’en donner u
eshoulières, cette peinture si riante et si animée. Les objets y sont présentés dans une espèce de contraste, qui ne fait qu’augm
Poète, à l’Orateur, et surtout à l’Historien. Mais celui-ci obligé de présenter la vérité telle qu’elle est, développe le caractè
t si prêt à tout, qu’il n’a jamais manqué les occasions qu’elle lui a présentées  ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux,
et quelquefois élevé, en embellissant et ennoblissant les objets que présente l’écrivain. Ce que j’ai à dire du style sublime,
26 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
lair et méthodique, où les vrais principes de la composition seraient présentés avec simplicité et mis à la portée des esprits or
haque phrase en particulier sera bien faite. Les figures n’y sont pas présentées sous leur vrai jour ; et la manière dont on doit
parfaitement raisonnables, la lumière leur suffirait, et une vérité, présentée à leur esprit avec ses preuves, obtiendrait sans
atives aux différens sujets, sur lesquels les circonstances de la vie présentent l’occasion de parler ou d’écrire. Utilité qu’il
ude, rien ne vous échappera, et tout ce qui tient au fond du sujet se présentera de soi-même et viendra frapper vos yeux (De Orat.
errompre, sans l’étouffer sous un amas de réflexions triviales qui se présentent assez d’elles-mêmes à tous les auditeurs. Un just
ien. Ces lieux sont dans les personnes ou dans les choses. Il ne se présente aucune question qui ne soit relative aux personne
t qui veulent être séparées. L’idée de cercle et l’idée de rondeur se présentent -elles à mon esprit, leur affinité me paraît frapp
e. Deux sortes de raisonnement, l’un logique l’autre oratoire. Pour présenter cette matière sous le point de vue que demande no
re par elle-même ; puis ils en viennent à la conclusion1. Souvent ils présentent les trois propositions dans un ordre différent de
e précieuses, et nous engager à les cultiver. » Ici la conclusion se présente la première, la mineure la seconde, et la majeure
preuves les plus fortes ; Or Caïus Érucius, accusateur de Roscius, ne présente aucune preuve ni aucun motif qui puisse faire cro
mon cher Hégésippe, ne m’enviez point mon bonheur. » L’épichérème se présente de lui-même. Les hommes ne me trompent plus, je
seconde : l’ordre est souvent renversé dans les ouvrages de goût. On présente d’abord la proposition à prouver, et la raison qu
perfectionne le jugement. Les orateurs amplifient l’enthymème et le présentent sous différentes formes. L’interrogation lui donn
e et la précision de l’orateur avaient préparé1. La haute poésie nous présente aussi des dilemmes très-imposans. Pyrrhus, voulan
ire que l’orateur fasse un choix entre les différens matériaux qui se présentent à son esprit, lorsqu’il étudie sa cause. Souvent
on a du plaisir à entendre ; comme on a mauvaise opinion de ce qui se présente mal. L’obscurité nuit la confusion fatigue ; l’or
assez de montrer la vérité. La lumière trop vive importune, si on la présente brusquement, si on n’a pas l’art de ne la laisser
sa pensée, contre laquelle l’auditoire est prévenu ! Les mêmes choses présentées de manières différentes produisent souvent des ef
ses, sont les moyens d’émouvoir que chaque cause ou chaque sujet peut présenter . L’orateur doit établir un rapport entre lui le
barreau, l’orateur doit rendre personnelle au juge la cause qu’il lui présente , par la considération de ce qui peut en réagir su
r doit observer les usages et l’esprit de ses auditeurs, afin de leur présenter l’honneur avec les traits et sous les couleurs le
e, l’indulgence en faveur de la fragilité. Il lui est permis aussi de présenter les faits odieux dans toute leur noirceur, de dév
n faire un ensemble régulier et méthodique. Sans cela, le discours ne présenterait qu’un amas confus d’idées sans grâce, et même san
sent ce qui pourrait choquer. Méthode d’insinuation. Quand la cause présente un aspect odieux, Cicéron nous indique le tour do
x, Cicéron nous indique le tour dont nous devons faire usage. Il faut présenter à l’auditoire, au lieu de l’objet pour lequel on
imples, étant souvent appuyées sur deux ou trois preuves principales, présentent aussi plusieurs aspects sous lesquels on peut les
ne antithèse brillante, se borne, dans son discours sur l’ambition, à présenter l’ambitieux esclave et l’ambitieux lyran, sans s’
rassent la marche. Dans les oraisons funèbres de Bossuet, la division présente toujours un tableau vaste, un cadre qui doit cont
it fatiguer l’esprit de l’auditeur plutôt que le soulager, que de lui présenter des divisions et des subdivisions subtiles qui lu
plication d’un principe qu’on vient d’établir et de développer. On le présente , autant qu’il est possible, de manière à pouvoir
. Il est donc nécessaire alors de rassembler sous ses yeux, et de lui présenter comme dans un tableau, les principaux moyens déve
s principaux argumens, sans qu’ils perdent rien de leur force, et les présenter avec des formes nouvelles. En répétant les mêmes
doyer où le sentiment n’est pour rien, comme dans les affaires qui ne présentent que des questions de droit, des intérêts purement
et détruits. Par là, non-seulement la preuve, mais la réfutation sera présente à l’auditeur, et on aura droit de lui demander s’
que des faits vraisemblables cesseront de le paraître, s’ils ne sont présentés avec vraisemblance ; ce qui arrive, si l’on omet
, enfin, rendent un événement naturel. « La vraisemblance consiste à présenter les choses comme on les voit dans la nature ; à o
sion sont les seuls ornemens qui leur conviennent. La narration doit présenter les faits d’une manière favorable à la cause. Ma
outient. « Il importe beaucoup au succès de la cause, dit Cicéron, de présenter le fait sous un point de vue favorable. » Je ne s
sans altérer la vérité, ni detruire la substance du fait ; il doit le présenter sous des couleurs favorables, insister sur les ci
éfutations à faire. Combien de fois dans les sermons l’occasion ne se présente-t -elle pas de détruire des objections qui combatten
chose de plus redoutable peut-être et de plus difficile à vaincre se présente à l’orateur : les préjugés, les erreurs, les pass
mportantes. 1°. On ne doit jamais se faire aucune objection qui ne se présente naturellement et qui ne naisse de la matière que
uelque analogie avec sa manière de sentir ; il peint les idées qui se présentent à son esprit, et en même temps l’aspect sous lequ
ésentent à son esprit, et en même temps l’aspect sous lequel elles se présentent . En sorte que, quand nous lisons un ouvrage, il n
iés, qu’il est plus facile d’en pressentir l’infinie variété que d’en présenter une série complète. Cependant il est des caractèr
e d’une mort héroïque. Elle retire le poignard de son sein, et le lui présente , en disant : « Prends, Pétus, il ne m’a point fai
e manière très-simple. Si le terme figuré embrasse mieux l’idée et la présente plus vivement, il faut en faire usage : « L’unive
s pensées, et il le prouve en ces mots : « Quoique plusieurs idées se présentent en même temps à vous lorsque vous jugez, que vous
ion hardie, ou pour envelopper une idée qu’il ne serait pas décent de présenter sans voile. Fontenelle nous en donne un exemple l
’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagéré se présente , le charme disparaît. L’effet du naturel, quand i
nt que le plaisir ne dispose le cœur à s’ouvrir aux vérités qu’on lui présente . Dans le discours écrit. Il ne faut pas croire
élégance recherchée, et tout ce qui annonce l’esprit. Les ornemens se présentent d’eux-mêmes si le sujet en est susceptible ; et q
a vie, l’honneur ou les biens des citoyens compromis, la loi toujours présente , l’autorité du magistrat, la majesté du lieu, la
du récit. Si l’on discute une question, il est souvent nécessaire de présenter un raisonnement sous plusieurs formes différentes
ces fumées d’un vin d’Avernay ou de Sillery, signe un ordre qu’on lui présente , et qui ôterait le pain à toute une province, si
t réunis aient entre eux des rapports suffisans. Cette manière de les présenter , en multipliant les personnes qui agissent, par l
force aux phrases et aux périodes, c’est une construction propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à rend
tous les membres qui ne seraient que des répétitions. Chaque mot doit présenter une idée nouvelle, et chaque membre doit offrir u
omettre la conjonction ou la répéter. On la retranche lorsqu’on veut présenter les objets avec rapidité : on la répète lorsqu’on
opre nature ; par la raison que ce qui est vrai doit encore nous être présenté de manière à nous plaire, à nous intéresser, à no
érangement de l’ordre naturel suivant lequel les pensées doivent être présentées , donnent, pour ainsi dire, plus de relief à une i
ne, les rhéteurs ont entendu par figures, les différentes manières de présenter ses idées, ses sentimens, et, pour ainsi dire, de
force, de la noblesse, ou de la grâce. L’expression simple se borne à présenter la pensée toute nue : les figures lui donnent une
mune, on tirait le canon, ne s’embellit-elle pas singulièrement ainsi présentée par Fléchier ? « Ces foudres de bronze, que l’enf
ployés sont considérés comme une chose qu’on a tournée pour lui faire présenter une face sous laquelle on ne l’avait pas d’abord
usage, ou du moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre, se présente naturellement à l’esprit sans choquer la raison,
 ; il faut qu’elle paraisse avoir été amenée naturellement, ou s’être présentée d’elle-même, et non pas avoir été traînée ou s’êt
a dit en parlant de Cicéron : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents un flanc mal assuré ; Il s’agite
une idée pénible. Elle sert aussi à déguiser une idée pénible, à la présenter sous une forme moins désagréable. Cicéron après a
r l’emploi de cette figure. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, en
ctif qu’elles servent, 1°. ou à développer nos pensées ; 2°. ou à les présenter avec plus de force, d’adresse, de ménagement, de
objets, on substitue une description ; on décompose une idée pour en présenter toutes les parties. Le nom seul passerait rapidem
s ne doivent être indiquées que par un trait rapide, et que s’il s’en présente quelqu’une dans la véhémence de la passion, un se
par attirer l’attention en se demandant à lui même : « Quel objet se présente à mes yeux ? » Il le peint ensuite avec cette for
t si prêt à tout, qu’il n’a jamais manqué les occasions qu’elle lui a présentées  ; enfin un de ces esprits remuans et audacieux qu
le sont réellement ! Des figures qui servent plus spécialement à présenter nos idées avec plus de force, d’adresse, de ménag
, après avoir reconnu le sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée par Atrée, lui parle ainsi : Monstre que les enf
affaiblit du moins les raisons que l’adversaire ne manquerait pas de présenter avec beaucoup de force. On leur ôte ainsi le méri
la plus prompte, la plus énergique, la plus dominante ; celle qui se présente le plus souvent et dont on se fatigue le moins. (
ndum hominem ab ipsis porrigitur legibus. « Quelquefois les lois nous présentent elles-même le glaive pour frapper notre ennemi. »
instance, et au nom de ce qui est le plus sacré parmi les hommes. Ils présentaient à ceux qui voulaient fléchir les motifs les plus
gération dans les pensées. Ces défauts viennent de ce que l’écrivain présente des pensées simples et communes sous des expressi
raison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un aut
t une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en effet dans lui
style ait de la rapidité, de la chaleur, de la force : les images se présentent en foule ; on sent partout le mouvement et la vie
usage est le plus fréquent, parce qu’il est rare qu’un ouvrage entier présente ou plutôt admette la familiarité ou l’élévation d
u’il est défendu de frapper des mains, de fermer les poings et de les présenter à son auditoire ; 4°. Que le geste doit suivre de
rir un certain fonds dont il puisse faire usage quand l’occasion s’en présente . Ce fonds consiste en une grande abondance de cho
les liaisons, les tours, les figures, les expressions et les mots qui présenteraient quelque chose d’impropre, d’incorrect, d’irréguli
développer nos pensées 319 De celles qui servent plus spécialement à présenter nos idées avec plus de force, d’adresse, de ménag
. II, c. 3.) La vraisemblance. Intérêt et agrément. La narration doit présenter les faits d’une manière favorable à la cause. L’a
rubigine tela. (Georg., l. II.) Des syllabes brèves en se succédant présentent à l’esprit l’idée de mouvemens rapides, comme dan
27 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
r sans nuages dans son esprit l’idée qu’on veut rendre. Cette idée se présente alors sans efforts elle coule sous la plume. Ce
° Le naturel consiste à rendre une idée sans efforts comme si elle se présentait d’elle-même. C’est l’effet de la perception intel
nseils Incise — que l’humanité et la loi lui ont donnés, 3e — il peut présenter à la nation une défense Incise — que son cœur av
frappe la vue ; de même en rhétorique on nomme style pur celui qui ne présente que des phrases bien construites, des périodes bi
e le besoin de dire vite. Ne recherchez pas l’ellipse : quand elle se présente naturellement, saisissez la, et en ce cas ne cons
s condisciples peureux, timide, faible et sans énergie ; si le cas se présente de braver un danger, et que celui-ci fasse le fan
illent l’idée de la moisson : La moisson suppose l’été, et l’été rend présente la révolution de l’année. Madame de Grignan devan
une image gracieuse. Il est inutile de remarquer que l’hypotypose se présente à chaque instant dans la narration comme dans le
ées désagréables, tristes, odieuses, déshonnêtes, sous des termes qui présentent des idées plus décentes, plus aimables, plus gaie
nt image, c’est-à-dire qu’elle est une description courte et vive qui présente les objets aux yeux autant qu’à l’esprit. Quand c
riétaire, menacé d’être dépossédé d’une petite île par Louis XIV, lui présenta un placet où l’on remarque les vers suivants : Q
Que le rapport du terme, et méprise Chapsal. L’ Hyperbole à l’esprit présente renversée La phrase naturelle et plaît à ta pensé
ablement l’écrivain considère une idée sous ses divers aspects et les présente tour à tour à l’auditeur. Au lieu de dire simplem
our propre. VII. Gradation. 32. La gradation est une figure qui présente les idées dans un ordre tellement naturel, que l’
oute cette nomenclature, plusieurs remarques importantes doivent être présentées aux jeunes gens. 1° Toutes les figures contribuen
uent, chacune pour sa part, à l’ornement du style, et lorsqu’elles se présentent justes et naturelles, on doit s’en servir avec em
la forme, de la parole, la grandeur du fond, de la pensée, s’il sait présenter à l’esprit une belle image en termes choisis, il
a mer qui se courbe et fait hommage de ses vagues à une grande Reine, présente une idée magnifique par elle-même, et magnifiquem
t. V. Noblesse. La noblesse est dans le fonds, quand la pensée présente un grand objet avec plus d’éclat que de vérité ;
ns. En agissant ainsi, on force presque la forme à se varier, et à se présenter à l’esprit sous un aspect toujours nouveau. On a
ions où les inversions conviennent. On peut dire que ces occasions se présenteront toutes les fois que l’on pourra mettre avec grâce
ent des expressions qui paraissent opposées et inconciliables, et qui présentent cependant une pensée très juste. C’est ainsi que
arer d’une pensée ordinaire, et de lui donner une tournure qui semble présenter un autre sens. On n’exprime pas alors directement
t obligé d’être d’accord avec moi. Ces trois sortes d’arguments ne se présentent jamais dans le style sous ces dehors arides ; on
nde phrase après cet examen, en employant une transition si le cas se présente , et d’user des mêmes procédés que pour la premièr
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
us déploie le ciel au lever et au coucher du soleil. Les figures nous présentent le beau sous des formes plus variées et plus comp
t de l’objet. L’assemblage le plus complet de beautés que puisse nous présenter le spectacle de la nature, est sans doute un joli
rme que lui prête la nouveauté s’évanouit dans un moment. L’imitation présente encore au goût une autre source de jouissance, et
chevées : le champ qu’ils parcourent est aussi vaste que fécond ; ils présentent dans tout leur jour tous les objets capables de f
29 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e les lignes, Que le soc se promene au travers de tes vignes. Puis tu présenteras aux naissans arbrisseaux Ou des appuis de frêne,
faut labourer au printemps, et donner quatre labours à une terre ? Il présente aussi-tôt des images qui sont les préceptes mêmes
e et filer leurs tombeaux. Sous les anneaux mouvans qu’à vos yeux ils présentent , Dans leur sein deux vaisseaux à longs replis ser
n tissu merveilleux composant la structure, D’un œuf d’or ou d’argent présentent la figure. Venez les admirer : ce ver dans sa pri
és, ouvre tes foibles yeux : A leurs regards troublés deux chemins se présentent . L’un n’est par-tout rempli que d’objets qui nous
oëme des Eclipses est un vrai traité d’astronomie, où tous les objets présentés avec une régularité méthodique, sont embellis de
puisse, avec toutes ses circonstances, être mise sur la scène, il la présentera sans y rien changer. Mais observons en même temps
oreille et reculer des yeux(1). Lorsqu’une action ne peut point être présentée sur la scène telle qu’elle s’est passée, le poëte
t le précepte d’Aristote 2, et de tous ceux qui sont venus après lui, présenter l’action feinte telle qu’elle a pu ou dû se passe
’autre ; soit enfin, parce que plusieurs actions, dont chacune seroit présentée avec tous ses développemens, ne pourroient que fa
le priveroit du plaisir de la surprise. Il faut seulement qu’elle lui présente le germe de tous les événemens qui doivent compos
sensiblement à lui faire l’aveu de ses sentimens pour elle. Phèdre se présente à Hippolyte pour lui demander son appui en faveur
us le voyons mal caché sous son masque ; c’est parce que Molière a su présenter ce faux dévot par le côté ridicule. Il est vrai q
l amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un caractère dominant, qui fait proprement le suj
us intriguée. C’est ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté les caractères de la coquette, de la médisante et
ui seul est le principe de l’action, il est bon d’en imaginer et d’en présenter un autre qui lui serve de contraste, et qui le fa
ser entièrement. Les caractères dans la comédie doivent être toujours présentés dans toute leur intégrité. Je veux dire que le po
oi consiste la belle nature : c’est dans la perfection des objets que présente le poëte, de quelque-espèce, de quelque genre qu’
en sera de même de toutes les pièces de théâtre, où le poëte comique présentera un miroir des vices qui règnent dans tous les tem
t l’Ecole des Maris, parce qu’il n’y a presque point de scène, qui ne présente une situation. Bret a bien raison de dire que cet
ntir l’art avec lequel le poëte a lié et filé les scènes, a ménagé et présenté les situations, a excité et gradué l’intérêt. Cep
e, il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivre, agis et parler. Présentez -en par-tout les images naïves : Que chacun y soit
e un autre genre de comique, auquel on donne le nom de lt. Le poëte y présente , dans tout le cours de l’action, ou dans quelques
aude ? Vîte, sortez, friponne ; allons, quittez ces lieux, Et ne vous présentez jamais devant mes yeux. Chrisale. Tout doux. Ph
ces licences scandaleuses. Les poëtes à qui il ne fut plus permis de présenter des aventures réelles, furent donc obligés de rec
grande finesse de tact tout ce qu’ils ont de plus saillant, et les a présentés avec plus d’art sous un jour propre à les rendre
cédent. Montfleury a, dans ses comédies, un style assez facile, et y présente des situations assez comiques. Mais on n’y voit q
non qu’il en ait été l’inventeur : mais personne avant lui ne l’avoit présenté sur notre théâtre ; et les applaudissemens avec l
ractères ne sont touchés que superficiellement, et où le ridicule est présenté en passant. Elle est assujétie aux mêmes règles q
le péril où se trouve son héros, et le malheur qu’il éprouve, soient présentés de manière que les incidens qui suivent, rendent
la leçon toujours subsistante pour moi. Quant au méchant, il m’a été présenté dans tout le cours de l’action sous l’aspect le p
à tous les autres. Voici les différentes manières dont elle peut les présenter . Fable de la tragédie. Le mot Fable, qui s
, comme dans l’Iphigénie en Tauride d’Euripide. Tout se réduit donc à présenter dans la tragédie les malheurs qui lui sont propre
ntes, le poëte doit les supprimer totalement, à moins qu’il ne puisse présenter ces circonstances, en faisant disparoître avec ar
dit que Cléopâtre, reine de Syrie, après avoir tué son fils Seleucus, présenta un breuvage empoisonné à son autre fils Antiochus
e cacher dans une caverne où il le fit assassiner. Corneille, loin de présenter une action si dénaturée dans sa tragédie, donne à
s le nœud, tout doit être action. Ce n’est pas que chaque scène doive présenter un événement ; mais chaque scène doit être ou un
te princesse, et ne fait qu’une très-courte réponse à Achille, qui se présente en ce moment devant elle. Celui-ci ne sait que pe
l’autel un cœur qui l’adore. Cette princesse prête à l’y suivre, lui présente Eriphile sa captive, dont elle le prie de briser
temnestre éperdue, implore le secours d’Achille, et court aussitôt se présenter à Agamemnon. Achille veut aller defendre et venge
demander au moins le reste de la journée pour ce sacrifice. Eriphile présente à cet entretien, reconnoît les effets de l’amour
entrailles par les seuls objets de terreur et de pitié qui y étoient présentés . 3°. En faisant soupirer les personnages tragique
ères paroles expriment parfaitement la manière dont l’amour doit être présenté sur la scène tragique. Tant qu’il y sera peint so
AI. Cependant Admète va rendre le dernier soupir, parce qu’il ne se présente personne pour mourir à sa place. Mais il paroît t
nde trop un tableau, développe trop un sentiment ; il suffit qu’il le présente , qu’il l’exprime : c’est au musicien à faire le r
p exhorter nos poëtes, non-seulement à traiter des sujets réels, et à présenter des caractères historiques, en suivant les règles
arderont pas à vous concilier les suffrages de la multitude. Le poëte présente quelquefois sur le théâtre de l’opéra des sujets
ans lesquels ces trois intérêts se trouvent réunis, ou successivement présentés . Dans la Jérusalem délivrée, Godefroi de Bouillon
puisse plaire aux lecteurs éclairés, qui veulent que la poésie épique présente les objets dans l’état le plus parfait, mais sans
des Dieux, en son temple apportée, A ses yeux éblouis l’arche(a) fut présentée . Mais dans le Paradis perdu, ce palais, qui port
ces, les jeux, etc., ainsi que les passions, les vertus et les vices, présentés sous une forme visible ; tous, personnages qu’on
êtue d’ornemens qui l’embellisent ; et c’est ici que le poëte doit la présenter sous cette parure attrayante. Les Dieux intervien
ts, quel fonds inépuisable de vérités pour le poëte ! Le moyen de les présenter et de les développer, sont les exemples ; c’est-à
ter en passant des réflexions courtes et vives, qui paroissent s’être présentées d’elles-mêmes ; de lancer avec force des traits l
plaisir, persuade et maîtrise les cœurs les plus rebelles. Ainsi nous présentons à un enfant malade, un vase, dont les bords sont
age ; on entre impétueusement, on pénètre, on massacre tout ce qui se présente , et bientôt tout le palais est inondé de soldats.
es brigades se séparent. A un second signal, ils font une conversion, présentent leurs armes, et avancent les uns contre les autre
itionne ». Des portraits des personnages de l’épopée. Le poëte présente quelquefois avec art les portraits de certains pe
il dispose Didon à le bien recevoir. Vénus, déguisée en chasseuse, se présente à Enée, à qui elle raconte l’histoire de cette pr
dans le temple. Leurs compagnons étant arrivés, Enée se montre, et se présente à Didon, qui lui fait un accueil favorable. Il en
y a de choses et de rapports dans la religion et la société ; qu’il y présente , selon la nature du sujet, des objets qui apparti
les grâces piquantes du comique. Citons les premiers exemples qui se présenteront  : il n’y a pas de choix à faire. Voici trois héro
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
s qui la composent ou de l’analyse. Ces sources épuisées, d’autres se présentent . L’idée que vous exploitez peut se rattacher à un
on ait recours aux lieux, que l’on s’empare de tous les moyens qu’ils présentent , et l’on pourra, avec la connaissance la plus sup
près qu’on peut les confondre aisément. Cette confusion d’ailleurs ne présente pas le moindre inconvénient. Peu importe le mot,
précédent : les lieux assurément ne sont pas les idées, et je ne les présente pas comme tels ; mais, s’il m’est permis de reven
avant de mettre la main sur la denrée demandée. Souvent même, quoique présente , la cherchera-t-il vainement. La rhétorique, qu’o
31 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
entrer dans un discours, les rapports qui existent entre ces idées se présenteront d’eux-mêmes, et la disposition naîtra de l’invent
éer à la méthode de lieux oratoires et de vaincre les difficultés que présente l’invention des preuves, c’est de bien choisir so
conséquent. 64. 11 est très rare que l’enthymème et le syllogisme se présentent dans une œuvre littéraire avec la forme exacte de
son. 78. Comme il y a mille manières de tomber dans l’erreur et de la présenter aux autres sous l’apparence du vrai, il nous sera
ctera le caractère et les inclinations de son auditoire ; et enfin il présentera toutes ses pensées avec la mesure et les égards c
hommes, et c’est parce que j’en suis profondément convaincu que je me présente ici avec confiance, malgré les deux décisions fun
uvelle, dit-il, le héraut crie : « Qui veut parler ? » Personne ne se présente . Toutefois, pour se présenter, que fallait-il ? V
e : « Qui veut parler ? » Personne ne se présente. Toutefois, pour se présenter , que fallait-il ? Vouloir le salut d’Athènes ? et
rd ne seraient pas remuées par des motifs semblables et semblablement présentés . Toutes les nations n’ont pas d’ailleurs le même
é, tendresse, reconnaissance, admiration, selon que l’objet aimé nous présente des malheurs qui nous touchent, des qualités qui
rainte, de honte, de colère, d’indignation, selon que l’objet détesté présente le danger, l’infamie, la violence ou l’outrage. 1
icéron, les œuvres d’Horace, de Boileau et de La Fontaine, qui savent présenter la vérité avec des tours ingénieux et des saillie
l’importance du sujet qu’il va traiter. Il s’appliquera surtout à le présenter sous un jour favorable et intéressant ; mais il n
tincte, c’est-à-dire qu’un membre ne doit pas rentrer dans l’autre et présenter la même idée sous des termes différents ; 3º Prog
odiguées à tout propos, celles qui sont puériles, trop compliquées ou présentées avec affectation et mauvais goût. Article troi
telle qu’elle est ; l’orateur, sans détruire la substance du fait, le présente sous le point de vue le plus avantageux, appuie s
ièrement sous silence. » 184. Dans un discours, la narration peut se présenter sous trois formes différentes. On peut avoir à ci
siste à préparer l’esprit des juges aux preuves que l’on doit bientôt présenter dans la confirmation. Il faut, dit Crevier, qu’el
travail de l’orateur, et l’auditeur s’en défie. 187. Outre cet art de présenter les faits d’une manière démonstrative, les rhéteu
t des preuves ou de l’amplification. 205. C’est dans la manière de présenter et de développer les preuves que brille surtout l
ont moins solides et même un peu fragiles. Quelques-unes veulent être présentées sous une forme rigoureuse ; le plus souvent il fa
reuve de la manière la plus avantageuse. 206. Il est rare qu’on doive présenter les preuves sous la forme sèche et didactique que
er séparément et avec le plus grand soin. Développer une preuve et la présenter sous plusieurs faces pour en faire sentir tout le
bornes de la vérité. 211. Puisque l’amplification n’est que l’art de présenter ses preuves avec plus de force et d’intérêt, l’or
ours ne lui manqueront jamais pour insister sur une vérité. Tantôt il présentera la chose sous un nouveau point de vue, tantôt il
amplification se fait souvent par image et par comparaison. Vous avez présenté une idée ou une argumentation d’une manière simpl
mmence à écrire, on attache de l’importance à toutes les idées qui se présentent , on amplifie des bagatelles, on fait valoir des r
faire valoir, il faut en montrer la faiblesse en les divisant et les présenter seules et isolées. Examinez séparément celles qui
son jugement et se décider sans retour. Il est donc nécessaire de lui présenter , comme dans un petit tableau, les principaux moye
montrer sur chaque point comment vous avez réfuté votre adversaire et présenter ainsi, dans un court parallèle, tout l’ensemble d
e intelligence forte et une grande étendue d’esprit. C’est ici que se présente l’écueil signalé par Horace : Infelix operis sum
le discours se réduit à quelques propositions principales qui toutes présentent le sujet sous une face nouvelle et dont on saisit
Au barreau, l’avocat est obligé d’accepter la cause telle qu’elle se présente , et son plan peut être déterminé par une foule d’
93. Voici les observations les plus importantes que les rhéteurs nous présentent sur les gestes affectifs : 1º Au début du discour
à son auditoire les utiles leçons qu’il lui donne. Quand la vérité se présente sous un air trop négligé, peu d’hommes sont capab
e éloquence. Le respect qui est dû à la parole de Dieu exige qu’on la présente avec toute la dignité dont elle est susceptible.
éroraison touchante. Toutefois, il faut que ces genres de conclusions présentent une succession rapide de pensées, de sentiments e
onférence35. 338. La conférence est un discours sacré où l’orateur présente les preuves de la religion et la défend contre le
e : ses Philippiques sont des modèles achevés dans ce genre, et elles présentent à nos orateurs de tribune un objet d’étude plus u
point d’ornements. Ils réclament surtout cette noble impartialité qui présente les raisons des deux parties, sans omettre ni aff
e l’antiquité n’ont pas été prononcées, du moins telles qu’elles sont présentées dans leurs histoires : le plus souvent l’œuvre to
persuasion qui résultent de l’exposé des événements. Si un historien présente les faits d’une manière vive et animée, s’il en t
nous frappent et nous élèvent au-dessus de nous-mêmes, lorsqu’il nous présente de grandes scènes qui nous émeuvent et font coule
embrasse les possibles ; l’éloquence s’attache aux faits qui lui sont présentés  ; et c’est ainsi que le premier instinct de l’élo
’il n’en existe pas de plus pressante, et qu’il est impossible de les présenter avec plus de mouvement et de chaleur. VII. Mœu
entouré des conseils que l’humanité et la loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une défense que son cœur avoue, et dé
tifs par lesquels celui-ci pourrait déterminer son fils : il s’en est présenté trois à son esprit ; le premier, tiré du danger o
s venons de rapporter sont solides et concluantes, peuvent-elles être présentées d’une manière plus sèche et moins agréable que pa
. 3e membre. Les motifs de soumission et de crédibilité qu’elle nous présente , sont appuyés : 1º sur des prophéties incontestab
râce et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils traiteront leur présentera l’occasion de déployer tous leurs moyens. La clar
et inspire aux juges et aux auditeurs un sentiment de défiance ; elle présente l’orateur comme manquant de discernement ou de fr
tout syllogisme ? 63. Qu’est-ce que l’enthymème ? 64. Comment faut-il présenter le syllogisme et l’enthymème dans le discours ? 6
on historique ? 184. Sous combien de formes la narration peut-elle se présenter dans un discours ? 185. Où se place la narration
scours ? 205. Où brille surtout le talent de l’orateur ? 206. Doit-on présenter les preuves sous une forme didactique ? 207. Comm
344. D’où se tire l’éloge des saints ? 345. De quelle manière faut-il présenter l’éloge des saints ? 346. Combien de formes diver
evoir de l’orateur dans l’oraison funèbre ? 352. L’oraison funèbre ne présente-t -elle pas des difficultés et des écueils ? 353. Qu
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
ement nous nous exprimons avec simplicité. L’objet qui nous occupe se présente à nous avec les idées accessoires qui l’accompagn
qui ne convient qu’à l’effet. 3º Le contenant, pour le contenu. Didon présente à Bitias une coupe d’or pleine de vin. Bitias, di
ement étale Une indigne curée aux vautours de Pharsale. Le mot curée présente une idée trop basse, pour être jamais admis dans
cineri doloso. L’esprit a trop de peine à saisir une idée principale, présentée à la fois sous tant de rapports différents36. C’e
eil, et se rendort. Sur le vaisseau public ce pilote égaré (Cicéron) Présente à tous les vents un flanc mal assuré : Il s’agite
a cette différence, entre l’allégorie et l’allusion, que la première présente un sens et en fait entendre un autre, et que l’al
serait pas frappé, au premier coup d’œil, de l’espèce de grandeur que présente cette pensée de Pitcairn, au sujet de la Hollande
ssant à l’Océan esclave. Là, le chêne, en son sein fixé profondément, Présente une barrière au fougueux élément. S’il n’a plus c
li aratore ». (Plin. Maj. Lib. xviii. ch. 3). Ailleurs, les lois nous présentent elles-mêmes le glaive pour frapper notre ennemi.
dieu, charmantes fleurs ! vous ne me verrez plus Aux rayons du soleil présenter vos calices, Du printemps près de vous épier les
est nécessairement amenée par la nature même des circonstances. Où se présentait -elle plus naturellement encore, que dans le table
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
, quand le poète et l’orateur embrasseront la totalité d‘un objet, en présenteront une complète, ils définiront philosophiquement le
on disposera favorablement le lecteur à les examiner quand on les lui présentera . Dans les mémoires particuliers, les portraits et
aire, un des interlocuteurs n’est en scène que pour applaudir ou pour présenter des objections sous le rapport le plus favorable
nt, dans la crainte des malheurs à venir, tirer vanité de sa position présente . Pour réduire toute la fable à sa plus simple exp
présentant quelque scène solennelle ou quelque objet touchant, qui se présente journellement à nos yeux, depuis la fleur qui cac
os descriptions ; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance, N’y présentez jamais de basse circonstance. Soyez riche, — Pe
ci ce qu’on peut ajouter à ces recommandations du maître : 1° On doit présenter l’objet à dépeindre sous le point de vue le plus
n, vous vous contenterez de quelques traits saillants ; orateur, vous présenterez plus de détails ; mais vous vous arrêterez dès qu
les caractères des personnages doivent être soutenus, c’est-à-dire se présenter à la fin, tels qu’au commencement. Si les circons
as une étude aussi sévère des faits que le récit historique, et qu’il présente en conséquence beaucoup plus d’attraits. Pourquoi
s’élance du char par-dessus les taureaux, tombe à leurs têtes, et se présente au Gaulois qui venait à lui.   Toute l’armée s’ar
34 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
orateur emploie cet argument pour renverser les moyens de défense que présente la cause de son adversaire. — Cicéron dit à Cécil
s est un dénombrement, ou une idée principale développée de manière à présenter plusieurs idées accessoires. Exemple : Dieu donn
t, Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sa
La confirmation ou preuve, doit prouver clairement la vérité du fait présenté par l'exorde et la narration : les preuves doiven
s ; elles doivent être graduées de manière que les plus fortes soient présentées les dernières ; et s'il est possible, elles ne do
our objet de renverser les preuves contraires à celles que nous avons présentées . Si l'orateur ne peut nier le fait, il prouvera q
nce et se perd dans les nues ! (Delille.) Quelle vérité, aussi, nous présente ce vers du même auteur : J'entends crier la dent
Ma foi, j'écoute ! L'agrément des pensées vient des objets qu'elles présentent à l'esprit. Les pensées délicates cachent, sous u
ont il est aisé de sentir la justesse ; 2° Les expressions riches qui présentent à la fois plusieurs idées. Corneille dit en parla
ent au bas comique ; et il en est de même des assemblages de mots qui présentent à la prononciation deux sens différents : Il faut
rêt à tout qu'il n'a jamais manqué aucune des occasions qu'elle lui a présentées  ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux q
i affirme ou qui nie d'une même chose les deux contraires. Exemple : Présente , je vous fuis ; absente, je vous trouve. (Racine.
ent les objections, les preuves, pour les réfuter avant qu'on les ait présentées . Brutus aux Romains, après l'assassinat de César 
l'imagination (principe de toute littérature) ne devait pas non plus présenter dans ses récits ou dans ses livres les objets de
es hommes qui nous entourent. La morale chrétienne, telle qu'elle est présentée dans les livres saints, est sublime ; la suivre,
la peinture douce et riante, ou vive et animée d'un objet. Un tableau présente les détails les plus intéressants que pouvait off
rs, aussi doux que l'automne Et plus séduisants que l'espoir Qui nous présente une couronne, Dieu les fit pour le chagrin noir,
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
t employées que des idées et des expressions équivoques, puisqu’elles présentent plusieurs rapports et plusieurs sens. L’équivoque
rait qui semble désigner le mot, ou par les contrastes singuliers que présente l’énigme. Quoique chacun de ces traits puisse s’a
s ; qu’après avoir deviné l’énigme que proposait le sphinx155, et qui présentait les trois âges de l’homme, l’enfance, la virilité
e. L’Épigramme n’est autre chose qu’une pensée fine et saillante, présentée heureusement et en peu de mots. La brièveté et le
rondeau, et n’a sur deux rimes que cinq vers, dont les deux premiers présentent un sens achevé. Le premier doit être répété après
stérieux. L’épitaphe n’étant faite que pour être lue en passant, doit présenter un sens clair et précis, qu’on découvre d’abord e
iffère de l’ode qui s’élève jusqu’au sublime. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’imag
36 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
nce et facilité, sans recherche et sans apprêt, comme s’ils s’étaient présentés d’eux-mêmes à l’esprit, de telle sorte que le lec
aut opposé à la dignité du style ? C’est la bassesse, qui consiste à présenter des pensées abjectes ou puériles, des images dégo
s figures, pourvu qu’elles ne soient pas trop brillantes, qu’elles se présentent naturellement et qu’elles soient employées avec s
e, Horace, Ovide, La Fontaine, Racine, Hamilton, Voltaire, Lamartine, présentent des modèles de style gracieux. Parmi les morceaux
qualités d’une même chose. Les vers suivants, le dernier surtout, en présentent un bel exemple : Ici-bas la douleur à la douleur
tte de son sujet donne des phrases embarrassées, un style décousu, et présente des idées incohérentes, des expressions vagues et
ime. 179. Quelles sont les sources du sublime ? Partout où la nature présente un objet grand et majestueux, partout où le cœur
e l’effroi, comme les ténèbres, la solitude, le silence ; tout ce qui présente le caractère de la magnanimité, de l’héroïsme, de
par conséquent au style sublime sans être du sublime. Le dernier vers présente une pensée sublime par elle-même : c’est là que s
37 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
ontre certains vices et certains ridicules, comme dans la satire ; ou présenter des réflexions morales sur les caractères des hom
embellie de l’éclat et du coloris poétique. 250. La poésie didactique présente-t -elle des avantages sur les traités en prose ? La
son poème de la Religion. 259. Comment les préceptes doivent-ils être présentés dans le poème didactique ? Il y a plusieurs mani
re présentés dans le poème didactique ? Il y a plusieurs manières de présenter les préceptes. Le plus souvent, on suit cette règ
bellir ce genre, consiste à peindre les préceptes, c’est-à-dire à les présenter sous forme d’images, et à les revêtir des couleur
campagne avec le printemps, et donner quatre labours à une terre, il présente aussitôt des images qui sont les préceptes mêmes 
pter que sur des résultats très minimes pour la réforme des mœurs. Il présente même, à ce point de vue, des dangers assez graves
int de vue, des dangers assez graves. 276. Quels sont les dangers que présente la satire ? Le poète qui préconise la vertu et q
es ridicules, il doit en saisir les traits les plus frappants, et les présenter sous des images peu communes. Il répandra en même
uer sans peine un commencement, un milieu et une fin. Le commencement présente l’entreprise, les causes qui déterminent l’action
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
s vertes graminées, former des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure
leur de chair ou de rose. Les divers contours de ces vallons célestes présentent des teintes inimitables de blanc, qui fuient à pe
est toujours assez jeune pour le conseiller. Que m’importe ? J’aurai présenté de beaux tableaux, j’aurai consolé, fortifié et r
Ces traits descriptifs ont la sincérité de la sensation immédiate et présente . 2. Mât entre le beaupré et le grand mât. 3. Él
isolent, soit par leur position, soit par la grandeur de leur taille, présentent des physionomies, des caractères, je dirais presq
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
pejus vult. « Avant de chercher, dit Buffon, l’ordre dans lequel on présentera ses pensées, il faut s’en être fait un autre, plu
e valeur et un puissant intérêt. Je m’explique. La tragédie d’Athalie présente autour du personnage principal les caractères var
la même forme, au moins du même métal. Interrogez chaque idée qui se présente , examinez si elle se rattache au sujet, au but qu
que ce second motif, beaucoup plus puissant que l’autre, eût dû être présenté d’abord ; mais comme le but de l’orateur, détermi
deux derniers paragraphes, et vous vous apercevrez que le douzième ne présente plus à leur égard cette rigueur de conséquence qu
amenée que celle du § 12. On comprend que l’exercice dont je viens de présenter l’essai serait singulièrement utile pour habituer
it acquis la rectitude et la solidité convenables, le professeur leur présenterait des compositions d’un goût moins sévère, d’un tra
40 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
i plaît toujours à notre esprit. Enfin, les figures ont l’avantage de présenter l’objet sous un aspect plus clair et plus frappan
t dire qu’elles éclairent le sujet, qu’elles y jettent du jour. Elles présentent tout ce qu’elles expriment sous une forme pittore
ire et quelques autres rangent parmi les pléonasmes vicieux celui que présentent ces vers de Corneille : Trois sceptres, à son tr
pour produire ces heureux effets, les tropes doivent être clairs, se présenter naturellement, être tirés du sujet et usités ou a
pas une image, dit Marmontel. Il y a des translations de mots qui ne présentent leur nouvel objet que tel qu’il est en lui-même,
s des sciences. 5° Les métaphores doivent être soutenues, et ne point présenter des idées incohérentes et qui ne peuvent se lier
t qu’une métaphore prolongée, ou une espèce de fiction qui consiste à présenter un objet à l’esprit, de manière à lui en désigner
rruption ; mais que, dans tout son cours, elle suive l’idée qu’elle a présentée à son début, et soutienne jusqu’à la fin sa beaut
dit, en parlant de Cicéron : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents un flanc mal assuré ; Il s’agite
on plaît lorsqu’elle est naturelle, facile à découvrir, et quand elle présente à l’esprit une image neuve et belle. 224. Citez q
it, pour faire parler la raison avec plus de force, de justesse, pour présenter une vérité sous le jour le plus favorable et le p
llesse. 243. En quoi consiste la gradation ? La gradation consiste à présenter une suite de pensées, d’images ou de sentiments q
, après avoir reconnu le sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée par Atrée, lui parle ainsi : Monstre que les enf
ue les noms de plusieurs sons particuliers ont été faits de manière à présenter quelque affinité avec le son qu’ils expriment, co
à ce mouvement. Des syllabes longues et des mots lourds et traînants présentent naturellement l’idée de mouvements qui s’exécuten
ose d’une manière générale, sans rapport spécial avec la circonstance présente . Ils disaient dentes albi, humida vina, flavum au
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
deux semaines et un autre deux années. Le Jules César de Shakespeare présente deux parts de la vie de Brutus, et non un seul pé
e la scène pendant le cours du même acte. 425. La règle des unités ne présente-t -elle pas de sérieux avantages ? Ce qui donne de
le développement du plan. Or le développement de l’action dramatique présente une division matérielle en actes et en scènes, et
de faire qu’elle sorte tout naturellement de la situation, et qu’elle présente le germe de tous les événements qui doivent compo
nnocence, du fond d’un naturel heureux : tels furent les tableaux que présenta la tragédie. On vit sur le théâtre les plus grand
dont nous venons de parler, le drame moderne], comme le drame latin, présente une division matérielle en actes et en scènes. Ét
héros, le malheur qu’il éprouve, la grande action qu’il fait, soient présentés de manière que les incidents qui suivent les rend
ent, on montre toujours le châtiment que le ciel leur réserve ; et on présente le malheur sous une forme ou sous une autre, comm
défiance dans la prospérité, voilà les sentiments que doit en général présenter la tragédie. 475. Qu’entendez-vous par passions t
oétique et la bonté morale. Mais le drame est mauvais, parce qu’il ne présente ni intérêt, ni instruction, lorsqu’il roule sur d
ce que la comédie de caractère ? La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant dont la peinture fait le pr
us intriguée. C’est ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté les caractères des petits-maîtres, de la médisant
l y a beaucoup de situations pathétiques ou attendrissantes. Ce genre présente les vertus communes avec des traits qui les font
ractères ne sont touchés que superficiellement, et où le ridicule est présenté en passant. Ce genre tient à la comédie par l’int
t moral dans son principe. Mais cette poésie, bonne dans son essence, présente-t -elle toujours par le fait des exemples de moralit
glise et les orateurs et moralistes chrétiens ont dit des dangers que présente ce genre de divertissement. Parmi les hommes du m
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
ction poétique, l’expression fidèle et l’image sensible de la pensée, présentée pour ainsi dire en relief, il est certain que cet
’avait condamné d’avance, jusqu’à l’instant fatal où la ciguë lui est présentée . Ces trois discours forment un véritable drame, d
scène. Il suppose qu’au moment où il va sortir de la prison, elles se présentent à lui, et lui disent : « Que fais-tu, Socrate !
précieux, quand il s’agit d’un homme tel que Socrate, et qu’ils sont présentés sans affectation, et sans autres ornements que ce
43 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
ne multitude de façons différentes ; elle leur donne une forme et les présente sous des images frappantes. Par elle seule, le po
’environne ; il ne voit plus, il n’entend plus que les objets que lui présente son imagination. C’est quelque chose qui ressembl
craintes, de pressentiments, en un mot, d’affections morales, plus il présente de mystères et de merveilleux à l’imagination, pl
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
on nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici, l’abus d’un mot que l’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un aut
t une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en effet ; c’est
s vers, ayant de l’esprit ; ne sachant que faire, s’avise de se faire présenter , je ne sais comment, à Cirey. Il m’entend parler
le à Paris. J’ai donc, Monsieur, l’honneur de vous en avertir ; il se présentera à vous avec une belle mine et une chétive recomma
ne pas vous refuser à leur curiosité, et au désir qu’ils ont de vous présenter un hommage qui n’est pas celui de la flatterie. I
es gens que ceux qui rient. Rions toutes les fois que l’occasion s’en présentera , ou même sans occasion. Pendant que je vous fais
oup de belles, vous savez ma passion : je suis fou de l’antique. Vous présenterai -je mon respect ? Voulez-vous que j’aie l’honneur
quer le choix à faire dans les détails de la description. Un objet se présente sous mille aspects divers, selon le point de vue
narration, petite ou grande, roman ou conte, histoire ou fable, doit présenter un objet principal, un personnage qui lui serve d
s’élance du char par-dessus les taureaux, tombe à leurs pieds, et se présente au Gaulois qui venait à lui. « Toute l’armée s’ar
urore : Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui,            Je ne veux
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e style fin ou spirituel montre la pensée à travers un voile, ou n’en présente qu’un côté, pour laisser au lecteur ou à l’audite
traducteur des Saisons de Thompson, fait usage de ce style pour nous présenter le tableau l’effrayant des Alpes envahies par des
le l’horreur de sa situation. Alors une foule de dangers menaçants se présentent à son imagination effrayée : ce sont des fossés e
e d’esprit si trouve embarrassé, au milieu de toutes les idées qui se présentent en foule à son esprit : ce ne peut être qu’après
res. Ce sont des pensées qui ne brillent que par l’opposition ; on ne présente qu’un côté de l’objet, ou met dans l’ombre toutes
u style n’est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu’il présente  : toutes les beautés intellectuelles qui s’y trou
vées de barbarismes ; des tours nouveaux avec des solécismes ; et ils présentèrent des idées neuves avec des termes impropres. La no
Assyriens anciens et nouveaux, les Mèdes, les Perses, les Romains, se présenter devant vous successivement, et tomber pour ainsi
Jusques à quand ne verrez-vous pas que la nature, votre mère commune, présente également la nourriture tous ses enfants ? Pourqu
la simplicité et la grandeur, les images frappantes et vives qui nous présentent Dieu assis sur les chérubins, porté sur les nuées
46 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
e, selon Cicéron, si l’on emploie un style correct et précis, si l’on présente les faits dans l’ordre naturel et chronologique,
cale est un des cachets les plus précieux d’une bonne narration, nous présentons les deux sujets suivants aux jeunes gens ou aux j
pour se préparer à mourir. Dès que le jour fatal est arrivé, elle se présente et reçoit la mort. Lecture. — Vœu de Jephté. Vol
§ I. Narration dans le genre Simple Suivant notre coutume, nous ne présentons ici que le sommaire des narrations, voulant laiss
aison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici, l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens, et qu’on laisse entendre dans un au
t une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en effet dans lui
ettre qu’elle écrit à son cousin, et avec quelle bonne grâce elle lui présente ses excuses. Lettre de madame de Sévigné à M. de
es vers, ayant de l’esprit, ne sachant que faire, s’avise de se faire présenter , je ne sais comment, à Cirey. Il m’entend parler
e à Paris. « J’ai donc, monsieur, l’honneur de vous en avertir. Il se présentera à vous avec une belle mise et une chétive recomma
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
Le Style sublime déploie toutes les richesses de l’imagination, pour présenter dans tout leur éclat et dans toute leur grandeur,
ien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu’il verra sa fille à ses yeux présentée , Contrainte d’avouer tant de forfaits divers, Et
et saisis d’une frayeur respectueuse à la vue de l’archevêque qui se présente , ils demeurent quelque temps interdits. Mais la f
par conséquent du style sublime, sans être sublimes. Le dernier vers présente une idée sublime par elle-même : c’est là que se
agitation des cheveux ; et Horace au mouvement des sourcils. Bossuet présente une image sublime, lorsqu’à la suite de cette pen
nace de faire conduire à la Bastille, avec tout le Parlement : Il se présente aux seize, et demande des fers, Du front dont il
a langue, et qui les observe, qui enchaîne bien ses idées, et qui les présente sous un jour lumineux ; mais encore qui n’est jam
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
t et où ils sont, ceux qui peuvent exister et où ils peuvent être ; à présenter des actions, des images, des sentiments réels, ou
exister. C’est cette dernière opération que fait la poésie : elle ne présente que des objets parfaits en eux-mêmes. Mais commen
nts infiniment au-dessus de l’être le plus grand de son espèce ; s’il présente l’image d’un objet que notre esprit ne peut en au
caractère, doit s’appliquer à un tableau, à un édifice, à un monument présentés dans toute la beauté, dans toute la perfection im
sensible à l’esprit et au cœur, que l’est aux yeux du corps un objet présente sur la toile. Ce que fait la peinture par les cou
se trouvent assez souvent réunis dans un même poème. Le poète épique présente , en bien des endroits, ses personnages qui parlen
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
e étrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente , quoiqu’elle se mette en vue de tous côtés, et en
vous sera annoncée : ayez appétit de ce pain céleste, et il vous sera présenté . Le pécheur Les pécheurs toujours superbe
défaites. Ainsi étant retranché et enveloppé en lui-même, il ne vous présente plus que des piquants ; il s’arme à son tour cont
moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’ombre de la mort se présente . On commence à sentir l’approche du gouffre fatal
pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente , ne songe aussi qu’au présent, et y attache toute
’avenir ? Quelle apparence4 de quitter le monde, dans un âge où il ne présente rien que de plaisant5 ? Nous voyons toutes choses
50 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
e se rapporte qu’aux mots qui commencent après. 3. Si les idées ne se présentent point, après un instant de réflexion, aux endroit
me canevas), vous rencontrez ces mots : La faim… Votre imagination ne présente aucune idée à votre esprit. Dites : Qu’est-ce que
tuns. Convaincue par ces bonnes raisons, la domestique vous charge de présenter ses excuses au comte, et souhaite que son beurre
s ? Il faut, en répondant à ces questions, lier le style de manière à présenter une analyse suivie. Au fond, dites-nous si vous v
ce. N° 41. — L’Histoire. C’est un théâtre, où tous les morts se présentent à nous pour être jugés, — ils nous donnent des le
e Elle aime à retracer les tableaux de la veille. Je la vois au héros présenter des lauriers, Au jeune homme un carquois, un char
rrible et menaçante’, Dans des rêves vengeurs effrayer les tyrans, Ou présenter l’exil aux favoris des grands. Déesse an front ch
a vie. Chênedollé Avis. Sous quelle forme cette définition est-elle présentée  ? Est-ce une description ou une allégorie ? Quel
tes Note. Don Juan est le débiteur de M. Dimanche. Celui-ci s’est présenté pour réclamer son argent. On l’a d’abord laissé f
’homme5 — … Il recueille dans une coupe les larmes du repentir — … Il présente à Dieu les âmes coupables et pénitentes — … Sens
règles ce jour-là, et le docteur Zeb fut reçu par acclamation. On lui présenta sur le champ le registre de l’académie, où les ré
n ce jour solennel, offrir de la laine ou du lait, n’avait pas osé se présenter — … et qu’elle était allée prier le berger de l’i
se ainsi ; au lever du soleil s’accroît la force du vent — …La mer ne présente plus qu’un amas de montagnes d’eau séparées entre
n. N° 125. — La Prière Apres la mort d’Hector, Priam désarmé se présenta le soir à Achille, pour lui demander le cadavre d
appe à coups redoublés la terre et fond sur le voile éclatant que lui présente un combattant à pied. L’adroit espagnol, dans le
endre des expressions propres, tandis que les expressions figurées se présentaient en foule ? De l’emploi tic quelle figure ce morce
tous les détails d’un seul coup d’œil. 2º C’est que l’objet décrit se présente aux yeux comme sur une scène ou sur une toile. Ex
es allégories, des descriptions. Je les indiquerai, lorsque le cas se présentera , et c’est à cela que se borneront désormais les n
? Pas de réponse. —  Où est l’archevêque ? reprennent-ils. Thomas se présente disant qu’il est l’archevêque et non le traître,
eusés, soldats criant : Vive le premier consul — … Quand un danger se présente , on bat la charge, et la nature est vaincue — … C
s, la grêle, la foudre — … Les barbares sont effrayés — … Eponamon se présente à eux sous la forme d’un dragon — … et leur dit :
n cherchant une issue, quand l’homme qui lui avais donné un sequin se présente et lui permet, au nom du sultan, de charger d’or
eté en prison — … Quelque temps après le calife le fait venir, et lui présente devant toute sa cour, d’un côté des monceaux d’or
he témoignera le désir d’entendre les chants d’un troubadour. Il s’en présenté un qui raconte poétiquement le fait, qui est l’ob
e crêpes. Une assemblée immense composée des quatre ordres de l’état, présentait une multitude de visages humains, qu’on distingua
ce, si un chevalier venait combattre pour sa cause — … Personne ne se présentait — … Tout-à-coup on voit dans le lointain accourir
y placer une image de la sainte Vierge — … Quelques ouvriers pieux se présentèrent pour aller bâtir l’oratoire — … Maintenant, le li
flambeaux d’hyménée ; Polyphonie, l’œil fixe et d’un front inhumain, Présentait à Mérope une odieuse main ; Le prêtre prononçait
où porter ses pas, Marie-Thérèse prend une résolution héroïque et se présente devant Presbourg, qui était le foyer de la révolt
mpunité ne peut corrompre les autres villes, les habitants d’Antioche présentent aux regards des peu plies un spectacle trop effra
parler pour un homme mûr, il fera parler la raison. Son adversaire a présenté des fleurs, il va présenter des fruits ; car du s
il fera parler la raison. Son adversaire a présenté des fleurs, il va présenter des fruits ; car du salut de Callidore, dépend en
sectes dont les diverses races montrent des lumières — sur la mer, et présentent — de vivants phosphores chaque fois que l’aviron
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
rnées par l’expression. Elles doivent être rendues telles qu’elles se présentent à l’esprit de l’écrivain. Les mots sonores et bri
mêmes d’autre mérite que celui de la vérité. Ces sortes de pensées se présentent en foule à tout homme d’un sens droit, et naissen
Préside aux jugements que vous lancez sur moi ? (Second membre, qui présente le sens complet). Faites la même application aux
et se faire sentir surtout à celle du dernier. La période doit aussi présenter à l’esprit une suite d’idées enchaînées sans la m
ière même à ne pouvoir n’être pas entendu. Une pensée a besoin d’être présentée dans tout son jour, pour être bien saisie du lect
sie du lecteur. Pourquoi affecteriez-vous de l’envelopper et de ne la présenter qu’à demi ? Croiriez-vous par là montrer de la fi
meilleurs écrivains, plutôt que de rien laisser dans le discours, qui présente un sens entortillé. La phrase suivante, sans être
t pas bien entendue. Enflure. L’Enflure du style consiste, ou à présenter des pensées simples et communes sous des expressi
selon l’esprit du monde. » Gradation. La Gradation consiste à présenter une suite d’idées, d’images ou de sentiments, qui
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
de tuer Clodius. Son corps est porté à Rome par ses partisans, qui le présentent au peuple, dans la place publique. On dresse à la
arration. Comme toutes les circonstances y sont habilement saisies et présentées  ! Comme les plus petites choses y sont heureuseme
nt si souvent aux bons citoyens, c’est aujourd’hui surtout qu’elle se présente , cette occasion ; aujourd’hui que vous allez déci
de retour, si son dessein eut été de revenir ce jour-là. » Clodius se présente à Milon dans un équipage leste, à cheval, sans vo
nous intéressons tous à la conservation de ces généreux athlètes qui présentent fièrement la gorge à l’épée du vainqueur ; si nou
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
ulo romano restituta est ». (Nºs 1, 2). Sous quels traits il va vous présenter deux consuls, ses ennemis, et ceux de tous les ge
aient de la voix. Dans l’extrême douleur de mon absence, il se serait présenté lui-même à leurs traits, non pour les repousser,
ependant la violence odieuse de ces abominables brigands ; et s’étant présenté pour supplier le peuple romain de lui accorder mo
au fer de ses ennemis ? s’est-il opposé à la violence ? n’a-t-il pas présenté sa gorge au glaive, comme on l’exige des gladiate
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
é du raisonnement, le choix et la solidité des preuves, l’instruction présentée avec ordre et avec méthode, sont des qualités ess
oint eu de rival pour la force du raisonnement, et pour la manière de présenter le vrai dans tout son jour. Les sujets qu’il choi
igés d’en convenir, à l’aspect de cette vertu qu’il sait si bien nous présenter avec tous ses charmes. Son style clair, nombreux,
chantes. Dédaignant l’art de polir ses discours, il ne s’attache qu’à présenter à ses auditeurs le vrai sous toutes les faces. La
e teinture des Belles-Lettres, pour orner des sujets., qui souvent ne présentent , en eux-mêmes, aucun agrément, et pour faire naît
notre célèbre Cochin réduisait toutes ses preuves à une seule, qu’il présentait sous des faces différentes, et toujours avec le m
eur athénien trouve toujours de nouvelles preuves à faire valoir : il présente tout ce qu’elles ont de réel et de solide, expose
, s’attache principalement au fond des choses, et à la manière de les présenter , c’est-à-dire, à l’ordre et à la méthode. Les exp
y parvenir, ou en faire voir l’impossibilité. Il aura soin, pour bien présenter et bien disposer sa matière, de la partager en pl
d’exposer la vérité. Quoiqu’elle ait beaucoup de force quand elle est présentée sans fard, elle a néanmoins besoin, pour triomphe
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
il était armé de piques et de fusils ; les soldats extrêmement serrés présentaient aux chevaux des ennemis une espèce de rempart hér
es vers, ayant de l’esprit, ne sachant que faire, s’avise de se faire présenter , je ne sais comment, à Cirey1. Il m’entend parler
ole à Paris. J’ai donc, monsieur, l’honneur de vous en avertir. Il se présentera à vous avec une belle mine et une chétive recomma
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ctifs ou originaux en leur genre ; des voyages, quand l’occasion s’en présente , si l’on sait les utiliser, voir, écouter, étudie
dans les discussions politiques, judiciaires, philosophiques, il lui présente , autant que possible, le pour et le contre, surto
. Il commencera par ce que j’appellerai exercices d’imitation. On lui présente la description d’un incendie, par exemple, et il
ans prêter, comme la fiction, au romanesque et à l’excentrique ; elle présente la méthode la plus efficace pour connaître à fond
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
es ouvrages bien conduits est toujours convenable et facile : s’il se présente mal, c’est que la charpente est mal montée. Il es
en Chine et en Tartarie, c’est-à-dire au moins la moitié du livre, ne présente plus ni intérêt, ni originalité, ni rapport avec
ver dans nous-même une révolution semblable à celle que le poëte nous présente . » Enfin le dénoûment doit être rarement pris en
: narration ou thèse, description des choses, description des hommes, présentée sous la forme du portrait, du parallèle ou du dia
58 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
. Ainsi l’exorde doit être modeste et insinuant, la confirmation doit présenter les preuves dans un certain ordre de bataille, le
exposé le sujet, j’ai brièvement raconté les faits, m’attachant à les présenter sous le jour le plus favorable à l’accusé. C’est
et diffus. Je me hâtai de sortir de cette impasse. Un lieu commun se présentait naturellement : la présomption favorable tirée de
r leurs maisons, leurs récoltes, leurs troupeaux, et, au lieu de vous présenter avec le calme de la confiance, au lieu de dire :
59 (1853) Éléments de la grammaire française « Préface. » p. 2
bles d’en recevoir davantage. Il est surtout important de ne pas leur présenter plusieurs objets à la fois : il faut, pour ainsi
es larmes que les premières études font couler ! 1. Une définition présente une idée générale, qui suppose des idées particul
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
et trop marquante cependant pour être écartée d’un éloge historique, présentait à leurs panégyristes un endroit difficile à trait
les oublia ». Mascaron ne fait qu’indiquer en passant, et se borne à présenter dans l’éloignement le tableau affligeant de la gu
es dangers : c’est le vol et la rapidité de l’aigle. « Quel objet se présente à mes yeux ? Ce ne sont pas seulement des hommes
61 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
t l’esprit. Mais il faut se garder de conclure de là que toute vérité présentée sous la forme du syllogisme soit par le fait même
rop tard ; ou vous n’en avez pas, et il faut adopter celui qu’on vous présente . —  Le dilemme est une suite d’enthymèmes présent
r celui qu’on vous présente. —  Le dilemme est une suite d’enthymèmes présentés sous une forme vive et pressante. L’exemple est u
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
, comme les poëtes des deux derniers siècles de notre littérature, en présentent un grand nombre à la fois riches et exactes, bril
je tourne. Est-ce parce que l’idée tourne, en quelque sorte, pour se présenter sous une autre face ? est-ce parce que le mot se
ue, politique, le drame comme le sermon, la thèse comme la poésie, se présentaient alors sous forme de parabole. On avait des songes
ne pensée, soit pour l’embellir et la rendre plus sensible, soit pour présenter avec ménagement quelque vérité utile, mais sévère
r au delà et me montre la république. L’allégorisme, au contraire, ne présente qu’un objet, sous un nom emprunté. Par exemple, q
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
és du coloris de ces tableaux de mœurs, du piquant de ces détails qui présentaient la vie des hommes au naturel, ils voulurent les r
n et non un but. Dans les livres même qui, sous le nom de Caractères, présentent la satire générale de la société, je veux que, co
il faut agrandir, ou au contraire atténuer par la manière dont on les présente . Recourez alors à ce que les Latins appelaient am
nt est la meilleure ; c’est le portrait mixte, c’est-à-dire celui qui présente à la fois le physique et le moral de l’individu.
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
, et réciproquement, ou encore un nom propre ou commun à un autre qui présenterait la même idée, mais d’une manière moins pittoresqu
a substitution de l’expression indirecte à l’expression directe, elle présente bien ce caractère de trope par correspondance, qu
is que la première, dans la langue comme ailleurs. Une flotte, dit-on présente à la vue ses voiles plutôt que ses mâts ; cela es
marquera enfin que les tropes même les plus larges et les plus libres présentent , dans l’application, des phrases consacrées auxqu
65 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
es intéressantes par l’agrément ou par le fond d’instruction qu’elles présentent , sont les seules qui puissent faire la matière d’
on objet, livré entièrement et uniquement à la vérité qu’il peint, la présente telle qu’elle est, avec la naïveté, la force, la
oire profane. L’Histoire profane est le tableau des siècles passés présenté aux siècles à venir pour leur servir d’instructio
e tout, y seraient dans un état perpétuel de comparaison. Il faudrait présenter non seulement les rapports des causes et des effe
des temps, des lieux, des caractères, des mœurs, des intérêts ; qu’il présente ensuite, au milieu de toutes ces circonstances, l
es parties de l’histoire qui ont pris le plus de développement et qui présentent le plus d’intérêt chez les modernes. Elle compren
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ue nous indiquerons plus tard. À en juger par la première idée qui se présente , l’épopée est une histoire, ou quelque chose qui
uivent la règle que voici. Les divinités allégoriques ne doivent être présentées qu’une fois, et en passant, parce que ce n’est pr
cle du ciel ou les inspirations de l’enfer129. Ici, une difficulté se présente quand il s’agit de nos sujets modernes. Peut-on,
istinguent de tout autre. Les mœurs seront égales, si l’objet qu’on a présenté avec les couleurs qui le désignent est toujours l
éflexions courtes et vives, qui paraissent naître des faits et s’être présentées d’elles-mêmes ; mais les exemples parlent assez h
succès le vrai, le vraisemblable, le possible et l’impossible, qu’il présente d’une façon vague et comme dans un nuage, pour dé
67 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
le commencement, deux pieds et demi, c’est d’abord la difficulté que présentent les deux derniers pieds, dont l’un doit être dact
aux yeux de l’intelligence et de l’imagination. Les épithètes qui ne présentent pas quelques uns de ces caractères, doivent être
rime bien l’état habituel des oiseaux ; mais c’est ici leur situation présente qu’il faut envisager. Ces petits êtres souffrants
rimer une idée par des traits plus distincts et plus sensibles, ou la présenter sous des couleurs plus vives et plus gracieuses.
rs sur pied, et qui devait, à plus forte raison, dans la circonstance présente , être debout à côté de son père ; puis cette alte
int un pareil secours ni un tel défenseur que réclame la circonstance présente . Non, Hector lui-même, fût-il ici, ne pourrait no
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
iques ou judiciaires, il arrive quelquefois que les développements se présentent à l’imagination en même temps que l’idée première
est insuffisant. A quoi en effet devez-vous tendre alors ? Non plus à présenter l’idée dans sa réalité complète et sous toutes se
vaste et compliqué, il s’agit de communiquer une science faite, ou de présenter dès l’abord, pour le bien faire saisir, le dessei
i de cette remarque. « Tout dégénère entre les mains de l’homme : » —  présentée avec un caractère d’universalité si tranchant, un
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
e, est une histoire immense ; elle embrasse tous les objets que nous présente l’univers….. » Buffon n’a pas commencé autrement.
une analyse ; qu’elle soit naturelle, c’est-à-dire que les membres se présentent avec aisance à l’esprit, et ne soient jamais rapp
ion générale soulevée contre son infamie, Catilina a l’impudeur de se présenter au sénat et d’y prendre sa place ordinaire, que C
le, l’envie, la haine, le mépris, en exposant tout ce que sa vie peut présenter d’odieux et d’infâme. « Et il ne suffit pas de le
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
nt les fleurs et les paillettes sur la pourpre et les robes de deuil. Présentez l’histoire des dieux païens et de leur entourage
naturellement et de bonne foi dans ce burlesque que le xviie  siècle présentait sous deux faces, l’une parlant plaisamment de cho
leur viennent pas dans l’esprit, ou, si quelque circonstance leur en présente l’idée et les oblige à l’exprimer ; le mot propre
tre les mains éternelles de sa colère et de sa justice. » Massillon a présenté deux fois la même idée à peu près dans les mêmes
71 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
une grande force de condensation, un goût sûr, un tact parfait, pour présenter avec un intérêt soutenu tant de pensées et de pré
x et complet, dans lequel l’estimable auteur suit une marche logique, présente des divisions claires et naturelles, des définiti
bientôt la Rhétorique. Le traité du Style, comme celui de la Poésie, présente , à mes yeux, de nombreux avantages sur tous les o
72 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
nd heureux ; donc il faut aimer la vertu. Dans un ouvrage de goût, on présente d’abord la proposition à prouver, et la raison qu
d’aimer ou de haïr. Si la volonté tend à s’unir à l’objet qui lui est présenté , c’est l’amour ; si elle veut s’en éloigner, c’es
erait pas à votre gré en le voyant reparaître. Chaque chose doit être présentée selon ce qu’elle est ; et la nature du sujet déci
dieux. » Voilà un motif bien fait pour toucher un sage vieillard, et présenté du ton qui lui convient41. 6º. Une observation im
cours le plus touchant, il prit le fils de Flaccus entre ses bras, me présenta aux juges, et implora pour lui l’humanité et les
de rendre l’auditeur attentif, c’est d’éclairer son esprit, et de lui présenter sous un jour lumineux l’état de la question. « L’
l s’agi t d’affaires sérieuses et délicates, on veut que l’orateur se présente avec un air simple et modeste, qui inspire la con
surpris en mensonge. Mais, sans détruire la substance du fait, il le présente sous des couleurs favorables ; il insiste sur les
eurtre d’Ératosthène72 : Le grand art de la narration consiste donc à présenter le germe de tous les moyens qui seront employés d
éloignée de celle d’un homme qui médite un assassinat74 ! Cet art de présenter les faits sous un point de vue favorable, est la
entes natures d’objets. La chose se conçoit très aisément. Cicéron en présente d’excellents modèles dans les nombreuses narratio
es devoirs quand il a su éclairer, instruire, convaincre l’esprit, et présenter aux yeux de ses auditeurs une lumière si vive et
matière, quand on a tout examiné, tout vu, tout prévu, les raisons se présentent d’elles-mêmes ; et l’embarras est moins de trouve
er et de les traiter. 1º. Choix des preuves. Parmi les preuves qui se présentent souvent en foule à l’orateur lorsqu’il étudie sa
ent occupé depuis longtemps de l’attente de ce grand jour, eût osé se présenter devant l’auguste assemblée du peuple, les mains e
l serait impossible de réfuter, détourner l’esprit des juges, et leur présenter des objections plus fortes en apparence que celle
des motifs capables de toucher et de convaincre le fils. Il s’en est présenté trois à son esprit : l’un est tiré du danger où P
sition. Les moyens trouvés et mis en ordre, il ne reste plus qu’à les présenter avec force et chaleur ; c’est le devoir de l’Éloc
à l’habitude du raisonnement100. Il est de l’adresse de l’orateur de présenter les objections de l’adversaire sous un tel point
faire valoir de faibles raisons, l’art est de les accumuler et de les présenter toutes ensemble, afin qu’elles se fortifient mutu
n montrant à chaque preuve comment vous avez réfuté votre adversaire, présenter , dans un court parallèle, tout l’ensemble de la c
poursuivez ainsi votre récapitulation. Sous quelque forme que vous la présentiez , comme vous ne pouvez reprendre toute l’argumenta
et supérieur en dignité à la plupart des juges ; il pouvait donc leur présenter sa douleur comme un objet digne de les intéresser
sa pensée. Il n’y a que les faiseurs d’énigmes qui soient en droit de présenter un sens enveloppé. Auguste (Suét., c. 83) voulait
’un tyran et le poids accablant de son règne ; un cœur de marbre nous présente la froideur et la dureté ; une âme de feu rassemb
voit bien que cette image, simple, naturelle et comique, est venue se présenter sans effort à son auteur. Mais que Lamotte appell
La Fontaine, telle page de Cicéron, de Bossuet ou de Racine, nous les présente tous les trois. Les sujets les plus favorables à
’usage, ou du moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre se présente naturellement à l’esprit sans révolter la droite
t facile à remplir, c’est-à-dire, si le mot ou les mots retranchés se présentent naturellement à l’esprit, et si on les supplée sa
les langues, se rapportent, chez les anciens, quelques figures qui se présentent sans cesse et qu’il est bon remarquer une fois. L
vouloir, ce langage qu’elle nous inspire ; alors les mots figures se présentent d’eux-mêmes si naturellement, qu’il serait imposs
plaît, parce qu’il les remue et réveille en eux les passions dont il présente la peinture176. Nous ne chercherons donc point d’
citoyen, s’avance la tête haute comme s’il eût fait une belle action, présente gaiement sa main sacrilège à ceux qui se réjouiss
ls de Domitius Ænobarbus190. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, en
t imbecilles valent, et, quod difficilius dictu est, mortui vivunt . Présente , je vous fuis ; absente, je vous trouve. (Racine
r porté le faix, elle n’est pas même courbée sous sa chute. » Thomas présente une belle comparaison morale dans son éloge de Su
affaiblit du moins les raisons que l’adversaire ne manquerait pas de présenter avec beaucoup de force : elles perdent ainsi le m
éceptes : « Je crois, dit-il197, voir cet orateur que nous cherchons présenter une seule et même chose sous différents aspects,
d’y avoir renoncé : assez d’autres trésors nous sont ouverts ; il se présente assez d’autres moyens d’exercer l’imagination et
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
pique. Mais je ne saurais trop répéter que le romancier doit toujours présenter la vertu sons des couleurs favorables et attrayan
l décrit dans son roman. On dit que d’Urfé a voulu, sous cette image, présenter un tableau des intrigues de la cour de Henri IV.
74 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
es fois que le Discours Latin, exigé pour le Baccalauréat ès lettres, présente de sérieuses difficultés aux jeunes gens, dont le
cteur serrât toujours de très près l’original. Je n’ai pas cru devoir présenter une suite non interrompue d’extraits puisés à une
8). II. Même sujet. « Vous voyez, soldats, en quel appareil se présente à vos yeux votre général : les chaînes que voici,
ance dans la multitude de ses soldats, pensant qu’il lui suffit de se présenter pour assurer son triomphe. Or, si nous mesurons l
etireront pendant la nuit, et demain, à l’aube de jour, le passage ne présentera aucune difficulté : car nous l’effectuerons trop
une haine profonde pour le nom Athénien, puisque vous voyez que je me présente devant vous, guidé et soutenu par les bras de mes
s vu mon âme, mais d’après mes actions, vous compreniez qu’elle était présente dans ce corps. Soyez donc toujours persuadés que
e d’où elles émanent ; l’âme seule reste invisible, et quand elle est présente , et quand elle se retire. Vous savez que rien ne
dra nous réunir, chacun devra se rendre à mon appel. Tous ceux qui se présenteront avec un corps de troupes bien fournies, bien équi
as au blocus de Syracuse. Croyez-moi, soldats : nulle part ne peut se présenter une guerre plus facile, et en même temps un plus
treprendre des affaires importantes. Aujourd’hui, je ne me serais pas présenté devant vous pour vous adresser un discours, si j’
par ses émissaires que les murailles étaient presque terminées, il se présenta dans l’assemblée des Lacédémoniens, et parla en c
lavien est envoyé pour essayer d’apaiser la colère de Théodose. Il se présente devant lui, et d’une voix entrecoupée de sanglots
la guerre. « Il est peu de changements dans la vie de l’homme qui ne présentent un avenir à craindre. Celui qui, par la modératio
st-il pas juste que je te démontre ce qu’une pareille résolution peut présenter de dangereux ? Tu dis qu’en jetant un pont sur la
concours de votre fortune et de votre magnificence vous ayez souvent présenté à nos yeux d’admirables spectacles, vous ne nous
se charger de cette mission. Enfin un cavalier Gaulois ou Cimbre, se présenta , et l’épée à la main, entra dans la chambre où re
75 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
use de la dialectique, doit éviter tout ce qui sent la contrainte. Il présentera ses arguments sous diverses formes, renversera l’
ujet de ce discours. » La proposition est dite composée, lorsqu’elle présente plusieurs objets qui demandent, chacun, leurs pre
mme il peut se faire que l’idée principale de chacun de ces points se présente sous divers aspects et veuille être traitée sépar
rit une image claire et nette de tout le sujet ; simple, c’est-à-dire présenter le sujet, quelque compliqué qu’il puisse être, ré
dans le discours, est le récit ou l’exposé du fait ou des faits, mais présentés sous l’aspect le plus favorable à la cause. C’est
client avec Clodius. Comme tout y est ménagé, admirablement disposé, présenté  ! « Clodius s’offre à la rencontre de Milon ; il
plification. L’orateur, dans son argumentation, doit s’appliquer à présenter les preuves à l’appui de son sujet avec tant d’or
uter des raisons, l’orateur a encore trois moyens de le faire : 1º il présentera les objections de telle manière qu’elles paraisse
exposition sommaire. « Mais, dit Cicéron, sous quelque forme qu’on la présente , on se gardera de reprendre toute l’argumentation
on fils), il parut se ranimer un moment pour toi. Sa main mourante te présenta à tous les vieillards qui avaient servi sous lui.
de toucher son fils, résolu à tuer le vainqueur de Rome. Or, il s’en présente naturellement trois : le premier se tire du dange
t de ce roi parlé comme l’histoire. La pensée est grande lorsqu’elle présente à l’esprit de grandes choses. Sénèque a dit de l’
nt pourvues de leur agrément, veulent être rendues telles qu’elles se présentent à l’esprit : ajouter à une pensée hardie ou forte
Pour que le discours soit clair, il faut encore que les idées soient présentées dans l’ordre logique ou naturel ; de telle sorte
ois             On voyait avec nonchalance, Transportent aujourd’hui, présentent des appas,             Inconnus à l’indifférence,
. La pensée peut être sublime soit par la grandeur de l’objet qu’elle présente , soit par la manière dont il est présenté. « Dieu
grandeur de l’objet qu’elle présente, soit par la manière dont il est présenté . « Dieu dit : Que la lumière soit et la lu mière
« Sans rien dire, ils crient ; » cet autre de la Phèdre de Racine : Présente , je vous fuis, absente, je vous trouve. Prété
vos descriptions. C’est là qu’il faut des vers étaler l’élégance. N’y présentez jamais de basse circonstance. Hypotypose.
et si prêt à tout qu’il n’a jamais manqué les occasions qu’elle lui a présentées  ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux q
s n’ont rien qui m’épouvante ; Suivons le noir sentier que le sort me présente , Cachons-nous dans l’horreur d’une éternelle nuit
egards ! Où fuirai-je ? Ah ! monstre furieux ! Quel spectacle oses-tu présenter à mes yeux ? Je ne souffre que trop, monstre crue
, la terre entière aurait déjà senti l’odeur du mort ». Cette saillie présente d’un seul trait l’étendue de l’empire d’Alexandre
76 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ur de sa bouche, lui fait goûter, par les premiers aliments qu’on lui présente , une saveur pareille à celle de ce nectar et de c
e de bien représenter cette pensée. Lorsque l’expression propre ne se présente pas d’elle-même, il faut la chercher avec patienc
ée ; il faut avec Boileau méditer et saisir le mot au moment où il se présente  : Je trouve au coin d’un bois le mot qui m’avait
us agréables à l’oreille, ceux qui ont une certaine étendue, ceux qui présentent une succession de sons divers ou qui offrent un h
riode sont composés d’autres parties qu’on appelle incises : l’incise présente aussi un sens en elle-même, et elle ferait un mem
77 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
au littéraire, nous dirons que c’est la forme ou l’expression du vrai présenté d’une manière agréable, vive et frappante dans le
ttéraires, elle rappelle les modèles en même temps que les règles, et présente aux facultés dont nous avons parlé plus haut les
r les images riantes, et par les tours ingénieux sous lesquels on les présente à l’esprit. 21. Quelle doit être la mission de l’
78 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
t aussi ce qu’ils ont trouvé, car on n’a pas eu la prétention de leur présenter des modèles achevés. Ils développeront ensuite le
qu’on doit attendre d’études sérieusement faites. La dissertation se présente de plus d’une manière, et il est nécessaire de se
souvent qu’un résumé très succinct des idées ou des arguments qu’on a présentés . Un style simple, vif et animé s’il est possible,
e de la France. Faire ressortir les causes de sa prospérité passée et présente . (Paris, octobre 1890.) Expliquer et développer l
1889.) Vous exposerez dans une lettre à un ami tous les avantages que présente la connaissance d’une langue vivante. (Dijon, oct
entre la situation du roi et de la France à cette époque et celle que présentaient le royaume et la cour quarante ans auparavant. (P
son temps dans tous les genres. Opposez à ce tableau le spectacle que présentait le même palais, un peu plus d’un siècle après, à
août 1884.) Quelle utilité doit-on retirer des voyages ? Quel intérêt présentent , en particulier, les voyages dans les pays étrang
na son admiration pour Richelieu ; à l’Académie des sciences, qui lui présenta des cartes géographiques dont il rectifia des err
nt. L’occasion de rendre à Rome cette liberté qu’ils regrettent s’est présentée  ; ils ont pu le faire sans violence et sans secou
est unique ; celle qui fait d’Oreste un assassin est commune, elle se présente chaque jour. Andromaque qui garde fidèlement le s
qui raconte fidèlement ce qu’il a vu. A l’en croire, il a lui aussi «  présenté le miroir » aux vices des humains, ils s’y sont r
 ; on en savait les splendeurs et aussi les misères ; mais rien ne se présentait en relief ; avec Saint-Simon, c’est Louis XIV lui
Corneille. Les Romains ne sont grands que parce qu’avant de nous être présentés ils ont passé par sa plume. Il nous a présenté l’
qu’avant de nous être présentés ils ont passé par sa plume. Il nous a présenté l’homme tel qu’il devrait être, donnant ainsi à s
a fois dramatique par la vérité et la puissance des actions dont elle présente le tableau, épique par la multiplicité et la vari
cle, sa vie et son génie étaient si dépourvus de règles, son œuvre se présentait sous des dehors si modestes que les contemporains
les mette à même de faire l’historique d’une question littéraire, de présenter une analyse d’auteur, d’exposer les théories d’éc
altresse de maison : ton ordinaire de ses entretiens. Oppositions que présentent les caractères de ses habitués. Quelle différence
pensée intime, laissez-moi vous faire une dernière confidence et vous présenter quelques vers dont je suis l’auteur. Ils n’ont, j
une autorité sèche et absolue. » Nous donnons un extrait du rapport présenté par M. Gidel, président du jury. C’est un point d
l’art de composer. C’était du reste la seule difficulté sérieuse que présentât le sujet. Les unes semblent ignorer complètement
Art. VI, 41, édit. Havet. Extrait du rapport sur le concours de 1888 présenté par M. Jacquinet : « Des trois compositions exig
ce sujet, la méthode la meilleure à suivre, celle qui d’elle-même se présentait , était d’appliquer tout d’abord sur des vers de d
e, et la peinture des phénomènes naturels telle que la poésie nous la présente . Comment la poursuite du vrai peut-elle se concil
comédie du Misanthrope, que l’assertion de Nicole n’est pas fondée. –  Présentez un tableau sommaire des progrès de la civilisatio
le de celles qui comprennent. Une autre chose encore : Racine ne nous présente pas d’idéal à atteindre ; il se contente de nous
sciences, ce qui est nécessaire à chaque degré d’enseignement, et le présenter sous la forme la plus accessible. Que de choses u
d’omissions, et, sur quelques points, que d’erreurs ! Nous n’avons vu présenter sous leur véritable jour ni le xvii e siècle, où
t connu de Vauvenargues. Les idées qu’il éveille ont été heureusement présentées dans un certain nombre de copies, et plus particu
estion, et n’ont pas vu la portée d’un sujet dont les applications se présentent à chaque instant dans l’enseignement des lettres.
comportait. Ces défauts de la langue au xvi e siècle, il fallait les présenter d’abord, puisque Fénelon les reconnaît tout le pr
leur origine, de leur synonymie, de leur utilité. Extrait du rapport présenté par M. Eugène Manuel, président du jury : « 1° C
rédominance des procédés analytiques en français ? Extrait du rapport présenté par M. Eugène Manuel, président du jury : « 1° C
ui a été bien compris et bien suivi. Les faits ont été convenablement présentés , et les conséquences logiquement déduites. Il est
s progrès de la civilisation. On sait beaucoup de choses, mais on les présente à contre temps ; et nous avons vu avec regret, da
emble de la composition, on peut dire qu’il est convenable, sans rien présenter de brillant. Dans les concours des années précéde
rien trouvé qui dépasse le mérite estimable d’un développement sensé, présenté dans un style correct. » Concours de 1891.
s sujets littéraires. Elles mériteraient d’être recueillies et d’être présentées au public. Aussi M. Nisard a-il pu dire : (Reprod
hez lui. Mais on écoute ses leçons d’autant plus volontiers qu’il les présente sans pédantisme. Divisions. – Ses lettres, selon
; une exposition embarrassée et sans intérêt ; des interrogations mal présentées et mal conduites. Voilà le mal, se dira-t-il, che
eut le dire, il ne se livrera pas aux hasards de l’inspiration, il ne présentera à ses élèves que des leçons bien préparées. Et co
in nombre de détails précis que le raisonnement s’attachera ensuite à présenter dans un ordre méthodique. C’est donc à un point d
bien deux ou trois faits, qu’on se rend compte de l’intérêt qu’elles présentent . La copie peut ne pas dépasser une page ou une pa
her à dégager des caractères généraux. PLAN Préambule. – Intérêt que présente l’étude de l’antiquité grécolatine surtout au poi
veilles, si féconde en sublimes tableaux ! Combien la vie de marin se présente sous une apparence attrayante, quand on a l’espoi
lus la force d’impulsion qu’il donne aux fortes marées, avait omis de présenter à la barre le devant de son embarcation. Pris en
canevas sont à retenir pour la rédaction de l’épitre. Tel détail qui, présenté sous une forme narrative, ferait hors d’œuvre, de
officiers dans treize stations, après leur avoir exposé la situation présente et ce que Rome attend de leur courage. Il se diri
u lugubre drame. Elle ne les donnait pas précisément, mais elle était présentée de façon à ce qu’on les découvrit aisément. Il es
t. Le mot fit sourire les courtisans et le chevalier de Forbin qui le présentait et qui n’était pas fâché que son rival commit que
ts de guerre et de commerce, – quels avantages et quels inconvénients présente leur situation sur la carte ? – Quel est votre ma
compagnons fut arrêté. 2° Le jour du jugement, le prince de Galles se présente dans la salle du tribunal et ordonne au président
pesante misaine, affaissée sous le poids de ses bouquets de poulies, présente son trapèze de mélis double aux efforts de la bri
stant critique pour la fragile embarcation, c’est celui où cessant de présenter l’avant à la vague, elle arrondit son faible trav
misaine et son foc d’artimon. Eau, ciel, terre, tout cela confondu ne présente à l’œil qu’un vaste crèpe noir où brille de temps
de Saül était en face de celle des Philistins. Du côté de ceux-ci se présente Goliath, géant énorme, tout couvert d’une lourde
ses frères le tance avec mépris de sa hardiesse, il persiste et il se présente devant le roi qui s’étonne, et lui dit qu’il n’es
toute vivante, tandis que la pieuse et noble épouse de Louis XIV lui présente le voile noir qui doit à jamais la séparer du mon
n le transporte à l’ambulance. Le chirurgien panse sa blessure qui ne présente aucun danger. C’est le blessé lui-même qui racont
ère. – Exposer dans une lettre les raisons qui vous ont décidé à vous présenter à l’École de Saint-Etienne. – Fontenelle disait q
 » Développer cette pensée. – On vous a proposé, à la veille de vous présenter à l’École, de faire un voyage en France et on vou
cours de 1883. Quelles sont les raisons qui vous ont déterminé à vous présenter au concours de l’école de physique et de chimie i
a rendu de grands services à la science, et les modifications qu’elle présente n’y ont pas peu contribué… 2°… Autour de cette pi
illons. Mais vous pouvez vous avancer vers le maître du logis et vous présenter , certain, avant même d’avoir remis vos lettres d’
connaître personnellement. Dans un de ses derniers voyages, il a été présenté par l’ambassadeur de Suède au roi Louis-Philippe,
s une lettre adressée à un ami les raisons qui vous ont décidé à vous présenter à l’Institut agronomique ; vous ferez ressortir l
res du candidat : ses projets d’avenir ; motifs qui l’ont décidé à se présenter à Grignon. Que se propose-t-il de faire au terme
n ami. – Etablissements dans lesquels le candidat a passé avant de se présenter à l’École, ses études et les titres ou diplômes o
carrière agricole. Indiquer les avantages spéciaux qu’elle lui parait présenter pour son cas particulier. Concours de 1890.
les raisons qui vous ont déterminé à vous faire agriculteur et à vous présenter à l’École du Grand-Jouan ? Résumer ce que vous sa
omprise, de se tracer un plan où, point par point, on se proposera de présenter les paragraphes et dans leur ordre. Le début sera
à-vis de l’industrie et du commerce, – que le développement doit-être présenté . Le contraste sera plus lumineux, plus vivant. L’
nissaient, pour chacune de leurs spécialités, un petit thème facile à présenter . PLAN Préambule. – La géographie n’est pas une
arseille Quelle utilité peut-on retirer des voyages ? Quel intérêt présentent en particulier les voyages dans les pays étranger
contribué à la prospérité commerciale de la France ? – Pourquoi vous présentez -vous à une Ecole commerciale ? – Pourquoi le siè
ur le commerce. Qu’est-ce qu’un musée commercial ? Quels avantages présente sa fondation pour un pays ? CONSEILS ET PLAN
entend-on par un musée commercial ? Que doit-il être ? Quelle utilité présente-t -il ? – Le style doit être net, concis, précis. Le
use l’Angleterre ! elle peut compter sur l’avenir. Sans doute l’heure présente est pour elle singulièrement troublée ; elle subi
aux. L’isthme de Panama sera percé, malgré les difficultés de l’heure présente , par les ingénieurs français dont le génie soulèv
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ence des bons exemples qu’il donne à la terre, pouvait-elle nous être présentée sous des traits plus justes et plus capables de l
’écrivain. Nous avons annoncé déjà la belle allégorie où le psalmiste présente , sous l’emblème d’une vigne, l’histoire des rever
Il en est de même de cet autre trait, dont l’idée est si grande, et présentait au poète une si belle image : Ab increpatione vu
s psaumes et dans les prophètes. Partout, à côté du sens littéral, se présente le sens mystique ; et ce voile allégorique est pa
80 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
lques maximes un peu fausses ou exagérées, et à développer celles qui présentent un sens un peu obscur ou équivoque. Madame de la
atière rien d’important à desirer. Un grand mérite de l’auteur est de présenter les vérités les plus profondes dans un jour si lu
cette éloquence de sentiment qui la pénètre et la maîtrise. L’auteur présente toujours la vérité avec les traits les plus capab
ssa de travailler à satisfaire les desirs du vertueux dauphin, et lui présenta des Méditations sur tous les jours de l’année, qu
81 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
es pensées et dans la solitude de ses remords. Tel est le tableau que présente le ministère évangélique ; il peut donner une idé
affaiblit soi-même. Il faut, pour ainsi dire, attaquer en colonne, ne présenter que des points principaux et en petit nombre, afi
fit Eschine de trop étendre ses moyens dans une harangue diffuse, de présenter un trop grand nombre de points d’attaque, et de d
jeter dans l’amplification des preuves. Ce n’est pas qu’elle ne doive présenter à l’esprit et à la raison des motifs vrais et for
es à l’exhortation ou à la harangue. On ne dira que lorsque le cas se présentera , s’il y a trace de disposition. On ramènera toute
immortelle gloire , ici le soldat n’est déjà plus seul. L’orateur lui présente ses aigles, c’est-à-dire le drapeau qui l’ombrage
e va épuiser toutes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente  à mes yeux ? Ce ne sont pas seulement des hommes
effet et nous voilà tout entier à ce grand spectacle. Quel objet se présente à mes yeux ? Interrogation admirative. L’orateur
que le sens d’une proposition ne serait pas fini, et c’est ce qui se présente souvent ; car on ne peut encadrer chaque phrase e
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
evient excellente, si on la restreint aux idées accessoires, et qu’on présente toujours l’idée principale; je l’ai appliquée aux
animer et les paresseuses à travailler. La seconde méthode consiste à présenter toutes les idées dans un style différent de celui
s, les narrations historiques, etc. Enfin par la troisième méthode on présente à l’élève un sommaire, dans lequel les faits d’un
gne à sa tombe, Et portant dans les cieux son âme entre ses mains, La présente en tremblant au Juge des humains. Lamartine.
s, sortant de leur tombeau, Viennent encor sur une scène illustre, Se présenter à nous dans leur vrai lustre, Et du public, dépou
et la différence. N° 43. — L’imagination. Cette définition est présentée sous la forme d’une allégorie. L’imagination est
son attitude est celle du commandement ; sa tête regarde le ciel, et présente une face auguste sur laquelle est imprimé le cara
et ; un locataire qui le suivait dans l’escalier le ramassa et le lui présenta  : " Cela ne m’appartient pas, répondit-il avec su
bien n’en a-t-on pas vu parmi nous qui, sans pousser un seul cri, ont présenté aux flammes non-seulement leur main, mais leur co
l’esprit ; ce que vous dites est tout-à-fait à sa honte. La vérité se présente à lui ; mais parce qu’elle est simple, il ne la r
ée. Un jeune turc, de bonne mine, nous a invité d’y entrer, et nous a présenté la main. Nous y avons passé. II nous a fait mille
aire est un être malfaisant, sur ce que de nouveaux voyageurs s’étant présentés , au lieu de jouir fraternellement des douceurs de
que l’onde agile ou le rapide éclair, Ou la glace inquiète au soleil présentée , S’allume en un instant, purpurine, argentée ; Ou
et de souci, mais pour l’acquisition desquels il expose encore sa vie présente et même son bonheur éternel. Ces amis restent che
enant ni laine, ni lait : que donner Jupiter ? Irai-je, moi seule, me présenter devant lui sans offrande ? J’aime mieux aller pri
a tempête n’a pas encore fondu sur sa tête ; il ne voit la vie qui se présente à lui que comme une route semée de fleurs ; il ne
e terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les vent ; laquelle ne présente que des ossements,  des cailloux jonchés, des roc
, ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impuissance, et pour lui présenter l’horreur de sa situation, en reculant à ses yeux
moins claires, tout se ternit, tout s efface : l’ombre de la mort se présente  ; on commence à sentir l’approche du gouffre fata
ille assiégée, le soir, au seuil de sa tente, un vieillard désarmé se présenta . C’était Priam. Il venait redemander à l’impitoya
drame et de telle façon qu’en un clin d’œil tous les détails se sont présentés à notre imagination. Tel est l’effet du tableau.
ourquoi le style de ce morceau nous paraît-il si rapide ? C’est qu’il présente du commencement jusqu’à la fin une très belle hyp
aux descendent. Belle hyperbate ! Dans l’ordre naturel, la phrase eût présentée deux substantifs l’un à côté de l’autre, ondes et
entre le gracieux et l’imposant, et ce contraste ne tarde guère à se présenter . D’un côté, c’est le courant impétueux du fleuve
. Gutet. N° 139. — L’Ivresse du Pauvre. Les bonnes descriptions présentent assez ordinairement une suite de tableaux qui con
concourent tous à la perfection de ce genre de composition. Ce cas se présente surtout quand on fait agir des êtres animés, tand
Thomas descendit les degrés de l’autel qu’il avait déjà montés, et se présenta en disant : « Me voici ! je suis l’archevêque, et
u Saint-Sépulcre. Devancé par la terreur de ses victoires, Saladin se présenta bientôt sous les murs de cette capitale, dont les
t ; et au milieu de la foudre et des éclairs, que le noir Eponamon se présente à ses sectateurs consternés. Il a revêtu la forme
nt même plus songer à vous résister, et de quelque côté que vous vous présentiez , l’Impériale, cette cité orgueilleuse, ce superbe
éteints vers le ciel, et soulevant sa main froide et glacée, elle la présente au guerrier comme un gage de paix. Dans cette att
e trône, et chacun fut admis successivement à l’honneur obligé de lui présenter un tribut. Le riche omra offrait des pierreries ;
nt, parce qu’il était vieux et avait la vue affaiblie. A peine eut-il présenté sa requête qu’Arabah se dégagea des esclaves, joi
un présent considérable. » L’officier accourut avec son butin, et le présenta au sultan. « Mettez, dit celui-ci, une chaîne au
ut fini, il prit son âne par la bride, et dit : « Seigneur trésorier, présentez mes hommages respectueux au sultan, et ayez la bo
naient chargés d’immenses richesses.... Bientôt après, son facteur se présenta lui-même et lui apprit qu’après avoir placé avec
l’ élevait en ce moment dans ces bras, et, à la lueur des éclairs, le présentait au chef du navire. Ah ! passagers et matelots, to
de ces grands tombeaux les ombres éternelles. Dans un coin écarté se présente un réduit, Mystérieux asile où l’espoir le condui
nom de M. de Sombreuil, ex-gouverneur des Invalides ; un vieillard se présente .    Aussitôt, des rangs frémissants de la foule d
mots, Kenneth d’Écosse, eurent annoncé quel était le champion qui se présentait dans la lice (car jusqu’alors on ignorât générale
ar le pas d’un cheval qui s’avançait au galop. Bientôt un cavalier se présente  : « Au nom du roi, dit-il, je voudrais parler au
nt mon sommeil, et il me semblait qu’avec un sourire céleste, elle me présentait un petit enfant. Et je pris l’entant qu’elle me p
e, elle me présentait un petit enfant. Et je pris l’entant qu’elle me présentait , et lorsque je le tins dans mes bras, la Vierge M
ez Pilate, chez Hérode, fouetté, baffoué, craché, couronné d’espines, présenté au peuple, condamné à mort, chargé de sa croix, l
rt de sueur semblait épuisé de fatigue, et le chevalier, quoiqu’il se présentât avec un air de confiance et d’intrépidité, parais
et surnaturel de la colère divine. Le procès commença. Des témoins se présentèrent , qui avaient vu disaient-ils, Tellis se sauver à
où trouver des ouvriers assez hardis pour aller travailler là ? Il se présenta cependant plusieurs qui s’y rendirent après avoir
parce qu’il est impropre. Le poète n’a point voulu dire que Mérope se présente aux soldats pour les empêcher d’avancer, mais qu’
si qu’il faut graduer le mouvement d’une action. Les vers qui suivent présentent , outre un assez grand nombre de beaux tropes qu’i
llez au-devant du secours de l’Angleterre, il reculera : si vous vous présentez au port de la Rochelle en homme qui se sauve, vou
rs : ce sera céder au Souverain des empereurs, qui m’envoie pour vous présenter l’Évangile, et vous dire de sa part : Si vous ne
la Résurrection, je me lèverai seul de ce cimetière désert, j’irai me présenter au souverain Juge, je lui rendrai compte du troup
s expressions, il ne voit que la pensée terrible, effrayante, que lui présente l’orateur. Il est transporté par d’admirables mou
l’esprit une de ces funestes catastrophes, dont la scène du monde ne présente que trop souvent le spectacle douloureux. Des enf
r la balance en sa faveur, et emporte sur moi l’avantage de la séance présente  ; (je sais que la supposition n’a rien que de reb
83 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
r par soi-même si ce qu’il offre au public ou ce qu’un fait donné lui présente a pu et dû se passer comme il le montre, eu égard
des exemples, quels objets il fallait choisir, comment on devait les présenter , comment on pouvait développer un sujet, le parta
omédie, selon Batteux, est la représentation d’une action bourgeoise, présentée par un côté ridicule. Cette définition est un peu
l amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un caractère dominant qui fait proprement le suje
us intriguée. C’est ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté outre ce caractère principal, ceux de la coquette
est plus une comédie, c’est ce qu’on appelle un drame. Quand le poète présente dans tous le cours de l’action ou dans quelques p
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
, et il a, avec notre objet, une liaison plus directe. La grandeur se présente à nous sous la forme la plus simple, dans le vast
es, la voûte du ciel ou l’étendue sans bornes de l’Océan. Tout ce qui présente une grande étendue, produit en général l’idée du
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
le doute à cet égard. Si dans les anciens concours trois concurrents présentaient chacun trois tragédies (sans parler des drames sa
que du raisonnement même d’Aristote, sans songer aux difficultés que présente le texte même. Quant à l’exemple que cite Aristot
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
tte ce qu’elle croit ses intérêts. On sent tout ce qu’un pareil sujet présentait . d’obstacles à l’orateur, et tout ce qu’il fallai
esse, pour se renfermer dans les bornes scrupuleuses de la vérité, et présenter néanmoins les faits sous le jour le plus favorabl
il ne s’arrêtera point indistinctement à la foule d’arguments qui se présentent quelquefois, au premier coup d’œil, pour appuyer
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
ropriété. Les mots peuvent être mal choisis, mal adaptés au sujet, et présenter dans un faux jour la pensée de l’auteur. Il les a
teur, qu’il fatigue, qu’il retourne sa pensée, jusqu’à ce qu’il l’ait présentée sous tous les jours possibles. Il se met peu en p
oses, et le talent de placer les mots. Quelquefois cependant le sujet présente inévitablement des objets rebutants à décrire, de
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
aison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici, l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un aut
t une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en effet dans lui
ble que vous avez peine à écarter la foule d’idées ingénieuses qui se présente toujours à vous : c’est le défaut d’un homme supé
dit : « Dès qu’on parle de lettres, la correspondance de Voltaire se présente à l’esprit. Peut être est-ce la partie de ses œuv
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
le vers cité, le mot paix joint à nulle d’une manière inséparable, ne présente qu’un sens indéfini ; et, cependant, les pronoms
endant, les pronoms la, elle, rappellent l’idée de ce nom, comme s’il présentait un sens défini ; ce qui n’est pas moins contraire
de cette règle est que le nom collectif, ou l’adverbe de quantité, ne présente avec ce substantif pluriel, qu’une idée totale et
n’est qu’un plaisir, et l’honneur un devoir. Le sens, en effet, que présente cette phrase ainsi construite, est celui-ci : l’a
clinable, n’ayant ni féminin ni pluriel. Ceux qui, dans ce moment, se présentent à ma mémoire, sont les participes ri et plus. Ain
par les deux verbes fait et mourir, qui étant ici mots inséparables, présentent une seule idée à l’esprit (j’en dirai la raison u
et l’infinitif dont il est suivi, sont des mots inséparables, qui ne présentent qu’une idée à l’esprit, et qu’ainsi ce participe
oulaient courir ; passer, c’est-à-dire, qui passaient, ou qui se sont présentées pour passer. La preuve complète de ce que je vien
e séparé du verbe dont il est suivi, de quelque espèce qu’il soit, ne présente avec cet infinitif qu’une idée à l’esprit. Ainsi
s un lieu à l’exclusion de tout autre. En marque un sens vague, et ne présente pas nécessairement cette exclusion : = il travail
90 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
entre celui qu’Aristote annonce dans le premier et la disposition que présente actuellement ce second livre. (Mémoires de l’Acad
et dans la versification pure et simple12. Par exemple, Homère (nous présente ) des types meilleurs ; Cléophon de semblables ; H
e changer, ou encore de telle façon que les sujets d’imitation soient présentés agissant et accomplissant tout par eux-mêmes. L’i
imitation d’une action grave et complète, ayant une certaine étendue, présentée dans un langage rendu agréable et de telle sorte
uns, est celle qui a une constitution double, comme l’Odyssée, et qui présente une fin opposée et pour les bons et pour les méch
it. VI. Le quatrième, c’est l’égalité. Et en effet, le personnage qui présente une imitation et qui suppose un tel caractère, lo
lui ressemble ; donc, c’est lui qui est venu. Telle encore celle que présente l’Iphigénie de Polyide, le sophiste81. Il est nat
les apocopes (coupures) et les altérations (des noms) ; car (un mot), présenté comme forme insolite, perdra de sa vulgarité en d
. XXIV. Ainsi donc les critiques se tirent de cinq espèces (d’idées), présentées soit comme impossibles, comme inconséquentes, com
autre chose que de lui montrer comment les choses sont telles que les présente l’auteur de la proposition. Dans les affaires de
des syllogismes, elle ne les appuie pas sur les premiers faits qui se présentent (car certains apparaissent même à des gens dénués
i ne peuvent avoir été, être, ou devoir être autrement qu’ils ne sont présentés  ; auquel cas, il n’y a rien à faire qu’à reconnaî
t l’intérêt et le dommage ; car celui qui soutient une proposition la présente comme plus avantageuse, et celui qui la combat en
plus utile. I. Maintenant, comme il arrive souvent que deux partis présentent une utilité reconnue, mais que l’on discute pour
une utilité reconnue, mais que l’on discute pour savoir celui qui en présente le plus, il faut parler du bien plus grand et de
acédémoniens, ou devant des philosophes ; et, d’une manière générale, présenter ce qui est en honneur en le ramenant à ce qui est
il est utile qu’on le voie souvent en action. C’est pourquoi il faut présenter les incidents et les cas fortuits en les rattacha
n relief la grandeur d’une vertu. Il faut donc que les actions soient présentées comme ayant ce même caractère. L’éloge (ἐγκώμιον)
a fortune, mais plutôt de ce qui nous vient de nous-mêmes. Une pensée présentée de cette façon a la valeur d’un précepte. De cett
oivent jurer. XXXII. Comme on voit clairement de quelle façon il faut présenter les arguments dans chaque question de serment pri
uestion de serment prise isolément, on voit aussi comment il faut les présenter lorsque deux questions sont accouplées ; par exem
auditeurs de telle façon qu’ils éprouvent des sentiments de colère et présenter ses adversaires comme incriminés pour des faits q
auditoire dans ces différentes dispositions (suivant les cas). On lui présente les gens contre lesquels il est irrité ou comme r
sprit et de bassesse. XI. Parler à tout instant de soi et se vanter : présenter comme de soi ce qui est d’un autre : car c’est là
nstance et à quel titre on fait une faveur, il est évident qu’il faut présenter les uns d’après cela, en les montrant comme étant
tre pitié, ainsi que les motifs allégués pour la faire naître, soient présentés comme indignes d’arriver à ce résultat et comme m
e l’on conseille ou que l’on dissuade, qu’on fasse un éloge, ou qu’on présente une défense. V. Ces points déterminés, nous essay
amais eu la prétention de conduire une armée. Le caractère moral sera présenté comme meilleur si l’on avance qu’il ne faut pas,
s’agit d’assertions paradoxales. XVII. Un autre se tire des faits qui présentent une certaine corrélation. Exemple : Iphicrate, co
Car il est telles choses que l’on doit faire si ces considérations se présentent  ; par exemple, si l’action est possible, facile,
ombe dans celui qui s’obtient par omission. VIII. Un autre consiste à présenter comme cause ce qui n’est pas cause. Tel, par exem
nthymème sur l’amour, comme quoi il a un côté honnête, l’objection se présente sous deux aspects. Parlant en général, on dira qu
rrive toujours et nécessairement), et que le juge, si la solution est présentée ainsi, estime ou bien qu’il n’y a pas vraisemblan
lon sa conscience483 ; il résulte de tout cela qu’il ne suffit pas de présenter une solution fondée sur ce qu’il n’y a pas conséq
t pas et que l’auditeur croit toujours posséder un sens, vu qu’on lui présente toujours un sens défini, tandis qu’il est désagré
, qui vous supplie… » C’est là une métaphore propre à la circonstance présente , qui n’est pas d’une application générale, mais q
effet, ceux qui se mettent à pleurer portent les mains à leurs yeux. Présente -toi, tout d’abord, sous tel caractère, afin que l
yer pour amener ces dispositions, on a exposé les lieux qui servent à présenter les hommes comme bons ou mauvais. II. Le point qu
métaphore. 115. Cp. Rhétorique, iii, 6. — Le manuscrit de Paris 2040 présente ici un espace blanc, signe de lacune. Cette lacun
, fin du livre II. 202. Voir Aristote, Polit., V, 5, où Théagène est présenté comme flattant la multitude et accablant de vexat
er des affaires réelles. En rhétorique s’occupe plutôt de la façon de présenter les choses dans le sens de la proposition qu’il s
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
-dire de trouver les objets qui existent et qui peuvent exister et de présenter des actions, des images, des sentiments réels, po
plus, que la rime frappe les yeux, c’est-à-dire que les deux finales présentent les mêmes caractères ou des caractères équivalent
que la rime soit riche ou heureuse ? La rime est riche lorsqu’elle présente à la fin de deux vers deux ou trois sons semblabl
-on rimes redoublées ? Les pièces à rimes redoublées sont celles qui présentent le retour ou la continuation des mêmes rimes ; c’
on pièces en vers libres ? Les pièces en vers libres sont celles qui présentent le mélange de différentes mesures, ou même de tou
ous voit… Il faut sans différer ses ennemis combattre. Et celles qui présentent le rapprochement de deux substantifs : Après avo
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
cette vérité d’un certain nombre d’expériences qui vous ont toujours présenté le même résultat. Vous pouvez vous tromper, parce
ous ne le connaissez pas dans sa raison d’être, et qu’on a pu vous le présenter autre qu’il n’est. Il y a donc des vérités d’évid
 ; on leur demande d’où ils font ressortir l’éloquence des livres qui présente souvent les différents genres. Ils pourraient rép
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
Ces contrastes symétriques plaisent à l’esprit, pourvu qu’ils soient présentés sobrement et à propos. « En effet, dit Pascal, ce
gure ajoute au discours de la valeur et de l’énergie, elle devra être présentée de façon que le lecteur ne puisse manquer, d’une
ions applicables à l’épitrope comme à l’ironie : c’est d’abord de les présenter de façon que le lecteur ou l’auditeur ne s’y trom
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
nnement, parées de toutes les grâces de l’élocution. Les ornements se présentent d’eux-mêmes sous la plume de l’écrivain sagement
te et savante critique : c’est là qu’il ose retrancher tout ce qui ne présente pas à l’esprit une image vive et lumineuse ; qu’i
95 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
iments, des passions, une intelligence, une âme. La nature entière se présente sous ce double aspect. 14. Comment la poésie spir
d’intérêts matériels, demeure indifférent au spectacle que la nature présente en automne. Il ne voit, dans les feuilles qui tom
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
e (nom d’une rivière), il est propre. Celui qui, quoiqu’au singulier, présente à l’esprit l’idée de plusieurs objets réunis ense
ner une précise et déterminée. Un nom en effet, employé tout seul, ne présente que la simple idée de la chose qu’il exprime, et
onne à cette idée ; et alors on détermine la signification du nom qui présente cette même idée. Prenons pour exemple une chose m
même idée. Prenons pour exemple une chose matérielle. Le mot pain ne présente que la simple idée de ce qu’on appelle pain, et p
ué, est de la première conjugaison. Je vais, dans un même tableau, en présenter un de chacune des trois autres. Mais je ne mettra
répositions. On peut voir, dans ces exemples, que les prépositions ne présentent seules et d’elles-mêmes, qu’un sens incomplet. Vo
civil, civile, civilement, etc. Les adjectifs lent, lente ; présent, présente , suivent cette règle, et font lentement, présente
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
hore soutenue et continuée La métaphore ne porte que sur un mot et ne présente qu’une image ; l’allégorie étend, développe la mé
ment s’attacher, dans l’allégorie, à soutenir l’image qu’on a d’abord présentée . C’est ce qui fait le mérite de l’allégorie suiva
aux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente  ; on commence à sentir l’approche du gouffre fata
lle est employée avec choix. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, en
terre morte, et pour ainsi dire, écorchée par les vents, laquelle ne présente que îles ossements, des cailloux jonchés, des roc
, ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impuissance, et pour lui présenter l’horreur de la situation, en reculant à ses yeux
n discours, adresse la parole à Dieu lui-lui-même, à quelque personne présente , absente, vivante ou morte, ou à quelque objet an
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
grands hommes qui ont illustré la tribune ou le barreau d’Athènes, se présente d’abord ce fameux Périclès, qui fut tout à la foi
à conseiller des mesures vigoureuses, il entre dans tous les détails, présente tous les moyens possibles d’exécution. Est-il éto
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
obligation si simple et si générale de la prière, quand elle nous est présentée comme le plus naturel, comme le plus facile des d
qui ont surtout une objection, toujours prête pour tout ce qu’on leur présente au nom de la religion, ne manqueront pas de nous
ourdaloue, et de la foudroyante énergie de Bossuet, Massillon va nous présenter la raison dans sa grave et touchante simplicité,
100 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
pièce de Claude Mermet (poète du xvie  siècle) : Les amis de l’heure présente Ont le naturel du melon : Il faut en essayer cinq
ensée fine et mordante, dirigée contre quelqu’un ou quelque chose, et présentée heureusement et en peu de mots. La brièveté et le
r des vers est déterminée par l’air lui-même. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’imag
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