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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. —  portrait , dialogue, amplification Le portrait peut repr
. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification Le portrait peut représenter au physique, au moral, ou sous l
tte forme ? La poésie, l’éloquence, l’histoire, le roman admettent le portrait , soit d’un individu, soit d’un type abstrait. Rar
ragédie, qui ne le souffre exceptionnellement qu’à l’exposition50, le portrait , et surtout le portrait moral, est mieux placé et
re exceptionnellement qu’à l’exposition50, le portrait, et surtout le portrait moral, est mieux placé et plus à l’aise dans la c
à l’aise dans la comédie. Voyez le chef-d’œuvre de Molière, le double portrait si savamment tracé de l’espèce faux dévot et de l
le Misanthrope qui, à défaut d’intrigue, est une admirable galerie de portraits  ; étudiez la manière du peintre, ce n’est en géné
cle, au dix-huitième surtout, les successeurs de Molière abusèrent du portrait  ; dans Destouches et Gresset, il remplaça l’actio
te faute fut aussi celle des jeunes prédicateurs après Bourdaloue. Un portrait moral bien tracé relève et varie le dogmatique d’
sermon. Bourdaloue l’avait senti, il excella dans ce genre ; mais ses portraits ne sont point des hors-d’œuvre, ils servent toujo
uire, mais au lieu de rattacher, comme l’avait fait Bourdaloue, leurs portraits à des principes, ils firent de l’accessoire le pr
ent de l’accessoire le principal, et d’une petite partie, le tout. Le portrait en effet doit être, comme la description, le déta
nt jamais le fond même de l’ouvrage. J’admettrais bien une galerie de portraits historiques : du moins y apprend-on quelque chose
recueils, comme celui de Théophraste et de M. de Doudeauville, où les portraits généraux ou individuels, étant le livre même, se
tisan que d’un salon de peintures qui ne renfermerait qu’une suite de portraits bourgeois ou de figures allégoriques. Pour qu’un
e suite de portraits bourgeois ou de figures allégoriques. Pour qu’un portrait soit admissible en quelque ouvrage que ce soit, i
et l’attende, ce qui suppose que le personnage mérite les honneurs du portrait par son caractère, sa position, son influence sur
tif a fait naître et mourir à chaque session ? Il faut ensuite que le portrait ressemble, que l’énergie et l’originalité du pinc
ien saisir les traits et les grave dans la mémoire. Surtout, point de portraits de fantaisie chez l’historien ; c’est le plus gra
storien ; c’est le plus grand défaut dans l’espèce. Presque jamais de portraits en pied, le buste suffit. Une fois le modèle posé
ans les compositions historiques, le meilleur moment pour produire le portrait est généralement celui où les personnages quitten
ssemblance, il faut varier le dessin et le coloris, non-seulement des portraits des différents personnages dans le même livre52,
s portraits des différents personnages dans le même livre52, mais des portraits du même individu, selon qu’ils sont destinés à un
al de Retz, dans Bossuet et dans Mme de Sévigné. Bossuet met dans ses portraits , comme ailleurs, une énergie et un entrain qui ne
auvaise foi qui dénature à plaisir53 J’ai proscrit de l’histoire le portrait de fantaisie ; il n’est à sa place que dans le ro
tés54 ; elle tombe encore dans un autre vice, c’est de multiplier ses portraits à l’infini. Vous avez lu de ces romans où l’auteu
eurs l’abondance stérile. Ne vous semble-t-il pas d’ailleurs que ces portraits exprofesso où l’auteur arrête le personnage dans
r tout ce que vous m’en pourrez dire. Ai-je besoin qu’Homère trace le portrait d’Achille et d’Agamemnon, après ce dialogue si ca
sposition pour le dialogue, comme pour le récit, la description et le portrait . Ces règles, vous les savez d’avance, car elles d
e la mort d’Hippolyte ? 50. Voici un modèle en ce genre ; c’est le portrait d’Ibrahim dans l’exposition de Bajazet, que Boile
’abandonne aux mains qui daignent le nourrir. On conçoit pourquoi le portrait et la description doivent être rares en général d
res, le costume et la décoration en tiennent lieu. 51. On a cité le portrait de Mme de Longueville dans le cardinal de Retz :
n grand parti, elle en devint l’aventurière. » Le grand mérite de ces portraits est la précision originale de la forme unie à la
la précision originale de la forme unie à la vérité du fond. Voici un portrait littéraire de Mme de Maintenon, qui, sous ce rapp
e position équivoque, et la dignité d’une haute destinée. » 52. Les portraits de M. de Lamartine dans ses ouvrages historiques,
otonie de la forme. Cette forme cependant est la meilleure ; c’est le portrait mixte, c’est-à-dire celui qui présente à la fois
ui qui présente à la fois le physique et le moral de l’individu. « Le portrait physique seul, dit avec raison M. Gouniot (Nouvel
mposition littéraire, narration et description), est insuffisant ; le portrait moral est trop abstrait ; il fatigue s’il est vul
p de détails, il ressemble à un type, il est jugé impossible. Mais le portrait physique et moral à la fois semble reproduire un
nterai d’un passage de M. de Balzac, si habile pourtant dans certains portraits , mais qui, cette fois, dépasse le ridicule de l’A
2 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
de narration. Ils sont au nombre de sept : 1° la définition ; 2° les portraits et les caractères ; 3° le parallèle ; 4° le dialo
ent : ma sœur ! C’est donc une des trois vertus théologales. § 2. Portraits et Caractères. Préceptes du genre. On fait de
§ 2. Portraits et Caractères. Préceptes du genre. On fait des portraits de deux sortes, au physique et au moral. La descr
l. La description de la figure, de l’extérieur d’une personne, est un portrait physique ; la description de ses mœurs, de ses qu
trait physique ; la description de ses mœurs, de ses qualités, est un portrait moral. Quand les deux sortes sont réunies, la des
l. Quand les deux sortes sont réunies, la description prend le nom de portrait sans autre explication. Le caractère permet à l’é
sans autre explication. Le caractère permet à l’écrivain de tracer le portrait moral d’un individu pris dans la société. Il pein
dividus qu’il connaissait ; ses ennemis l’accusèrent d’avoir fait des portraits , ils avaient en cela un double plaisir, celui de
devient donc une satire, s’il ne se tient pas dans la généralité ; le portrait ne peut ainsi dégénérer parce que sa première qua
ître, quand il est bienfait, la physionomie du personnage dépeint. Un portrait peut être placé dans tous les genres décompositio
st d’autant plus utile à observer qu’ il est plus vrai de dire que le portrait d’un homme isolé n’a par lui-même aucun intérêt,
nt frivole, indigne d’un bon écrivain comme d’un lecteur sérieux. Les portraits et caractères doivent être peu fréquents et habil
ont dignes d’être particulièrement connus, on ne prodiguera point les portraits et on disposera favorablement le lecteur à les ex
iner quand on les lui présentera. Dans les mémoires particuliers, les portraits et caractères se rencontrent à chaque instant. La
ns l’intimité d’une famille, et il faut qu’il parcoure la galerie des portraits de tous ses membres et de tous ses amis ou ennemi
venable à ces deux genres de composition, on devra se souvenir que le portrait ne doit point être chargé et converti en caricatu
e, fermeté de détails, tels sont les moyens qui serviront à tracer un portrait fidèle et bien fini. Le portrait est physique s’i
les moyens qui serviront à tracer un portrait fidèle et bien fini. Le portrait est physique s’il ne dépeint que l’extérieur ; il
Voir Canevas n°44 à 54.   Décomposition. Il est facile d’analyser un portrait  ; au fond l’élève dira à quel genre il appartient
airont le plus. Voir Canevas n° 55 à 58. Modèle de décomposition de portraits . MATIÈRE. Lafontaine. L’imagination, dans cet
u lieu du nom de Grand, un nom cent fois plus doux ; Et, qui voit ton portrait , le quittant avec peine. Se dit avec plaisir : « 
L’imagination.) ANALYSE. Forme, — Aux traits caractéristiques de ce portrait , il serait facile de reconnaître Lafontaine, lors
rême, Il séduit d’autant plus qu’il est séduit lui-même. Fond. — Ce portrait est du genre littéraire, il est charmant et dessi
Préceptes du genre. L’art des parallèles consiste à rapprocher deux portraits et à les comparer pour se prononcer sur le mérite
chaque personnage. En écrivant un parallèle, il faut donc tracer deux portraits à la suite l’un de l’autre, les reprendre et rapp
la plus noble, la plus belle. Le parallèle est aussi multiplié que le portrait , c’est-à-dire qu’il est physique, moral, physique
que et moral tout à la lois, littéraire et historique. Les règles des portraits sont applicables aux parallèles. Ceux-ci ont une
tableau ; l’éthopée, c’est le caractère ; la prosopographie, c’est le portrait . Restent la topographie et la chronographie, qui
3 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
gueur et de l’étendue dans l’esprit. L’éthopée prend tantôt le nom de portrait , tantôt le nom de caractère. 379. Qu’est-ce que l
le nom de portrait, tantôt le nom de caractère. 379. Qu’est-ce que le portrait  ? Le portrait est la peinture du caractère, des
ait, tantôt le nom de caractère. 379. Qu’est-ce que le portrait ? Le portrait est la peinture du caractère, des mœurs, des défa
historien. Le cardinal de Retz et le duc de Saint-Simon ont tracé des portraits dans leurs Mémoires, parce qu’ils ont décrit les
parce qu’ils ont décrit les mœurs de personnages déterminés. 380. Les portraits ont-ils partout le même caractère ? Le portrait
éterminés. 380. Les portraits ont-ils partout le même caractère ? Le portrait a un caractère différent selon qu’il est l’œuvre
es événements soient connus, l’historien emploie assez fréquemment le portrait . Son devoir est de présenter la vérité telle qu’e
t de présenter la vérité telle qu’elle est, c’est-à-dire de faire des portraits ressemblants et de n’employer que des couleurs na
que la vraisemblance. 381. Quelles sont les qualités nécessaires aux portraits  ? Les portraits doivent se composer de traits ca
ance. 381. Quelles sont les qualités nécessaires aux portraits ? Les portraits doivent se composer de traits caractéristiques et
vie, les œuvres, l’influence du personnage que l’on veut peindre. Le portrait de Voltaire, tracé avec un burin vigoureux par M.
jamais remarqué… — On peut rapporter à cette espèce de description le portrait littéraire, dans lequel l’écrivain doit distingue
n, le talent, le génie particulier de l’auteur qu’il veut peindre. Le portrait de La Fontaine, par La Harpe, mérite d’être cité 
laquelle on peint, non pas une personne en particulier, comme dans le portrait , mais une espèce d’hommes, une classe d’individus
udes et les vices qui sont communs à chacune de ces catégories. Si le portrait convient à l’historien, et si l’orateur peut empl
vient à l’historien, et si l’orateur peut employer le caractère ou le portrait suivant son dessein, le poète satirique ne doit j
st arrivé pour La Bruyère. Les règles que nous avons données pour les portraits conviennent aussi aux caractères. Les plus célèbr
ophraste, La Bruyère et Vauvenargues. 383. Citez un certain nombre de portraits et de caractères. Nous citerons les portraits de
z un certain nombre de portraits et de caractères. Nous citerons les portraits de Notre-Seigneur Jésus-Christ par Chateaubriand,
que le parallèle ? Le parallèle est une description composée de deux portraits , de deux caractères, de deux peintures, que l’on
esprit, présente cependant plus de difficultés que le caractère et le portrait , et il ne fait plaisir que lorsqu’il est juste et
tions rendent le récit plus animé et plus vivant. C’est ainsi que les portraits , les caractères des personnages, la peinture des
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
l’ambassade Quelque discours prémédité. Je dois aux yeux d’Alcmène un portrait militaire Du grand combat qui met nos ennemis à b
e en pitié tout ce que chacun dit. Acaste. Dieu me damne ! voilà son portrait véritable. Clitandre, à Célimène. Pour bien pein
à Louis XIV la feuille des états de sa province, imagina de placer le portrait du roi dans son cabinet ; et là, quatre fois par
C’était le juron à la mode. 2. On peut rapprocher cette esquisse du portrait qu’un contemporain trace du duc de Lauzun. « C’ét
de se produire ; ils lui présentent les originaux, dont elle fait des portraits . Clitandre n’est que l’agent provocateur de sa ma
elle lui a coûté beaucoup de peine. » (De la Cour.) 1. Comparez au portrait de Périandre dans La Bruyère. (Des biens de fortu
de Périandre dans La Bruyère. (Des biens de fortune.) 2. Comparez le portrait de Sannion, ou le parvenu anobli dans La Bruyère.
actères est dans la nuance de ces deux mots. 4. Vos mines. Comme le portrait est plus vivant que n’était l’esquisse timide et
paraître. Voilà le trait qui porte au cœur. Bien touché ! Comparez le portrait de Lise, la coquette. (La Bruyère, des Femmes, p.
’arrière-boutique. (L’Éducation, acte III, sc. x.) 1. Comparez le portrait de la précieuse par Boileau. On peut rapprocher c
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
par l’intérêt austère d’un récit mâle et simple d’où se détachent des portraits hardiment tracés par un peintre peut-être trop im
e féconde en enseignements, le drame et la leçon de la vie humaine1 ( Portraits et notices. Édition Didier.) L’histoire est u
es ont créé nos droits, dont les découvertes forment notre héritage. ( Portraits et notices. Édition Didier ; t. Ier, p. 23.)
er de semblables, et jamais le monde n’en a eu un besoin plus grand. ( Portraits et notices. Édition Didier ; t. II, p. 294).
e, tont brillant de lumière et placé sur son trône. » Rollin. 1. Portraits et notices. Librairie académique de Didier : t. I
ans toute l’Europe à un des plus grands agréments de la vie. » 1. Portraits et notices historiques et littéraires. Édition Di
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ite de corps et d’esprit pour vous donner sujet de faire un fort joli portrait de moi, vous le fîtes et vous préférâtes à notre
été. Il y eut des gens qui me dirent en ce temps-là : « J’ai vu votre portrait entre les mains de madame de la Baume1, je l’ai v
, j’aurois été bien moins étonnée. Je le lus et je le relus, ce cruel portrait  ; je l’aurois trouvé très-joli, s’il eût été d’un
vre couroit ; vous voulûtes me conter qu’il falloit qu’on eût fait ce portrait de mémoire, et qu’on l’avoit mis là : je ne vous
onnés, et dont je m’étois moquée. Je trouvai que la place où étoit ce portrait étoit si juste, que l’amour paternel vous avoit e
ons résolu ; les yeux ne nous séchèrent pas. Madame d’Elbeuf avait un portrait divinement bien fait de ce héros, dont tout le tr
deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait  : c’étoient des cris qui faisaient fendre le cœur
7 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
tion de ce mot spirituel, dit à un peintre peu habile qui montrait un portrait d’Hélène qu’il avait surchargée de perles et de d
 49. — 3° Malherbe à Louis XIII. Vol. II, nº 20. — 4° Quatrain sur le Portrait du Grand Condé, Vol II, nº 24. — 5° Vers sur la P
mier maître. Citons encore comme intéressants exemples d’éthopée les portraits du curé de village, et du magister de village, pa
me ou d’un animal, de manière à le rendre, pour ainsi dire, présent. Portrait de Bocchoris mourant Je me souviendrai toute ma v
menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Télémaque, liv. II.   Portrait de Thermosiris Pendant que ces pensées roulaient
nérable vieillard : il s’appelait Thermosiris. Télémaque, liv. II.   Portrait de Malachon Il y avait à Tyr un jeune Lydien, nom
enfin qu’à chanter ses amours sur sa lyre. Télémaque, liv. III. Le portrait d’un couple avare est remarquablement tracé par B
célèbres par leur avarice sordide. Nous recommandons aussi de lire le portrait du directeur, tracé par le même poète. Lectures.
re le portrait du directeur, tracé par le même poète. Lectures. — 1° Portrait d’un Couple avare. Vol. II, nº 37. — 2° Le Direct
nº 38. La Prosopographie et l’Éthopée réunies forment le caractère ou portrait complet qui nous montre en action le personnage t
mplet qui nous montre en action le personnage tout entier. Tel est le portrait d’Alexandre, par Barthélemy : Je vis alors cet A
s connaissances humaines. » Nous mettons sous les yeux des élèves un portrait bien détaillé du prince Potemkin, que nous devons
e du prince de Ligne ; Et un second exemple fort amusant, intitulé le Portrait , dont l’auteur est le duc de Lévis. Lectures. — 
de Lévis. Lectures. — 1° Le Prince Potemkin. Vol. II, nº 39. — 2° Le Portrait . Vol. II, nº 40. 4° Topographie La Topograp
ns lequel le poète débute sur un ton noble et pompeux, et où il finit portrait plaisant, restera toujours comme un modèle de sus
8 (1852) Précis de rhétorique
s compositions sont de huit sortes, savoir : 1° la Définition, 2° les Portraits et Caractères, 3° le Parallèle, 4° le Dialogue, 5
ence, et dans la forme la clarté et la précision des mots. § II. —  Portraits et Caractères. 8. Il y a plusieurs sortes de p
§ II. — Portraits et Caractères. 8. Il y a plusieurs sortes de portraits , qui sont : le portrait proprement dit, qui repré
Caractères. 8. Il y a plusieurs sortes de portraits, qui sont : le portrait proprement dit, qui représente un sujet au physiq
proprement dit, qui représente un sujet au physique et au moral ; le portrait physique, ou description de l’extérieur du sujet 
l ; le portrait physique, ou description de l’extérieur du sujet ; le portrait moral, ou description de ses mœurs et qualités ;
jet ; le portrait moral, ou description de ses mœurs et qualités ; le portrait littéraire, ou description des œuvres d’un écriva
portrait littéraire, ou description des œuvres d’un écrivain ; et le portrait historique, ou description d’un personnage appart
d’un personnage appartenant aux temps passés. 9. Le caractère est le portrait d’une qualité ou d’un vice en général, sans appli
e ferait plus alors un caractère, mais un éloge ou une satire. 10. Un portrait peut être placé dans tous les genres de compositi
circonstances et des sujets austères. 11. L’élocution convenable aux portraits et caractères consiste dans la précision des term
et un dessin correct des traits. Ce n’est qu’à ces conditions que le portrait ne dégénère point en caricature, et le caractère
t en caricature, et le caractère en déclamation. 12. Pour analyser un portrait , on doit examiner au fond à quel genre il apparti
II. — Parallèles. 13. On fait un parallèle quand on rapproche deux portraits pour les comparer et se prononcer sur le mérite d
t dépeint. 14. Quoique les parallèles soient aussi multipliés que les portraits et suivent les mêmes règles, ils ont une ressourc
On applique aux parallèles les mêmes procédés de décomposition qu’aux portraits . On fait de plus ressortir les formes de l’antith
la décomposition de la définition ? — 8. Y a-t-il plusieurs sortes de portrait  ? — 9. Qu’est-ce que le caractère ? — 10. Où peut
rtrait ? — 9. Qu’est-ce que le caractère ? — 10. Où peut-on placer un portrait  ? — 11. En quoi consiste l’élocution convenable a
lacer un portrait ? — 11. En quoi consiste l’élocution convenable aux portraits et caractères ? — 12. Que doit-on faire pour anal
ux portraits et caractères ? — 12. Que doit-on faire pour analyser un portrait  ? — 13. Quand fait-on un parallèle ? — 14. Les pa
n parallèle ? — 14. Les parallèles ont-ils plus de ressources que les portraits  ? — 15. Quels procédés de décomposition sont appl
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
a tort. Vernet appelle cela faire des tableaux, et il a raison2. Portrait de Diderot Moi, j’aime Michel1 ; mais j’aime
hanté, le philosophe sensible eût pris un tout autre caractère, et le portrait s’en serait ressenti ; ou, mieux encore, il falla
rapa, comme il arrive à un sot qui dit un bon mot. Celui qui voit mon portrait par Garant me voit ; ecco il vero Pulcinello 1. M
seule un tableau précieux. » 1. Michel Van-Loo, célèbre peintre de portraits , mort en 1765, fils de Jean-Baptiste Van-Loo, éga
de Jean-Baptiste Van-Loo, également renommé par son art. 2. Un autre portrait de Michel Van-Loo. 3. L’attitude. 1. Voilà le v
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ourtant dramatique, une belle ordonnance, la hauteur des aperçus, des portraits hardis, et la sûreté d’un juge qui domine son suj
es ont créé nos droits, dont les découvertes forment notre héritage. ( Portraits et notices. Édition Didier ; t. 1er, p. 23.) 1
randes études. — Sismondi est un de nos historiens. (1773-1842.) 1. Portraits et notices. Librairie académique de Didier ; t. I
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
tère, sans cependant s’amuser à peindre leur extérieur. Ces sortes de portraits peuvent faire briller le talent de l’écrivain : m
luste, continue-t-il, me donne une grande opinion de Catilina, par le portrait qu’il en fait à l’entrée de son histoire. Et quan
bère. Cet auteur est exact dans la chronologie, et admirable dans ses portraits  : il peint d’un seul trait. Il est fâcheux qu’ent
, qui commence à Constantin. Le style, la narration, les détails, les portraits , les réflexions, tout y offre le plus grand intér
s, c’est un morceau très précieux. Les réflexions y sont sensées, les portraits d’un coloris vigoureux ; et peu s’en faut que le
de faits rassemblés avec autant d’ordre, de méthode et de clarté. Les portraits , les réflexions, les remarques donnent un nouveau
écrits d’un style animé, plein de grâces et de délicatesse ; semés de portraits finis et d’anecdotes vraiment curieuses. Ceux du
ien des particularités concernant la régence du duc d’Orléans, et les portraits de plusieurs personnes des plus distinguées de la
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
’une constitution robuste, comme l’a dépeint Tite-Live ? » Ainsi les portraits intérieurs, c’est-à-dire les descriptions de mœur
s à ces descriptions des dehors de la personne. Plusieurs même de ces portraits sont célèbres, et il a été un temps où c’était un
de les distribuer à profusion dans les ouvrages historiques. Voici un portrait de Jules César mis par Vertot dans ses Révolution
les furent toujours la suite et l’effet de grands desseins. Voici un portrait d’un autre genre et justement célèbre ; c’est cel
, et beaucoup d’autres que nous pourrions citer, on peut dire que les portraits ne sont vraiment bons que comme résumés ; mais qu
ndue, et par la vérité des détails, et quelquefois par la vigueur des portraits , sont un de nos ouvrages historiques les plus con
c plaisir un grand nombre de faits classés avec ordre et clarté ; des portrait ^, des remarques et des réflexions qui donnent à c
13 (1873) Principes de rhétorique française
dit contient tous les genres de composition : description, narration, portrait , dissertation, dialogue, etc. ; il comporte tous
ant pour la réhabilitation de son père, trace de cet honnête homme un portrait touchant ; au nom de l’honneur et des intérêts de
sa quatrième satire. Il énumère toutes les formes de folie, trace les portraits du pédant, du bigot, du libertin, et conclut par
tte insolence doivent aliéner les esprits, surtout quand on oppose au portrait d’Ajax le portrait d’Ulysse : Il se lève et aprè
nt aliéner les esprits, surtout quand on oppose au portrait d’Ajax le portrait d’Ulysse : Il se lève et après avoir tenu quelqu
Leçon XVI. De la description. 1. Objet de la description. — 2. Du portrait . —    3.    De    la description des lieux. — 4.
sage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler, à la vue de ce portrait et de cette épée, votre imagination vous transpor
cette apparition, ne sont que le fond naturel et légitime de ce beau portrait du fils d’un héros qui seul reste inébranlable et
l’acte du jeune homme n’a plus rien d’héroïque ni.de touchant. 2. Du portrait . — La description peut s’appliquer aux personnes
personnes aussi bien qu’au lieu, aux choses et aux circonstances. Le portrait est la peinture animée des personnes mises en act
intures fait le mérite des Caractères de La Bruyère. Lors même que le portrait ne présente que les, traits extérieurs du visage,
t éveiller l’idée des dispositions morales de la personne. Tel est ce portrait d’Alexandre tracé par Barthélémy. C’est le jeune
arité de Fénelon et de la toute-puissance de la douceur, que ces deux portraits de son jeune élève, le duc de Bourgogne. Saint-Si
e, Cicéron associe à la narration de la mort de Tibérius Gracchus les portraits vivants, et du tribun lui-même, et de son meurtri
rable narration, aurait-elle plus d’animation et de mouvement que ces portraits  ? 3. De la description des lieux. — Sans être au
des faits la peinture des choses, des lieux et des personnes. IL Le portrait ou tableau des traits et du caractère donne ta vi
vanité tout entière » présente de la reine d’Angleterre un admirable portrait moral, qui est déjà le début de sa. Confirmation,
des soldats espagnols. L’ordre grammatical aurait demandé à propos du portrait du prince de Condé : Les regards du prince étaie
es sans obscurité et sans lourdeur à un même substantif comme dans ce portrait que Boileau trace de l’empereur Titus : Tel fut
qui servent à la clarté ou à l’ornement : de la description. — 3. Du portrait . — 4. De l’accumulation. — règles relatives à ces
it admirer de même l’heureux choix d’expression qui rendent vivant le portrait que Cicéron trace de Verres : On vit un préteur
ante troupe Semble boire avec lui la joie à pleine coupe !... 3. Du portrait . — Les rhéteurs nommaient éthopée la description
s vertus ou des vices. Salluste en a laissé un célèbre modèle dans ce portrait de Catilina, type achevé du conspirateur de tous
t a faite de Cromwell. Enfin on appelait prosopographie, effiction ou portrait , la description complète d’un personnage envisagé
au moral et présenté en action. C’est surtout dans l’histoire que le portrait doit être développé avec un soin scrupuleux ; le
ont été la gloire ou la terreur de leur temps. M. Thier s a tracé un portrait achevé de Napoléon, marquant avec une grande fine
II. C’est surtout par les caractères moraux des personnages ou par le portrait que la sympathie    est provoquée. III. L’intérêt
mourir les vivants. Voltaire a tracé, dans une antithèse célébre, le portrait de Henri III : Tel brille au second rang qui s’é
d’éviter la répétition monotone du mot propre. Ainsi Buffon, dans son portrait de l’oiseau-mouche, l’appelle successivement le f
mots qui doivent concourir à un effet commun. Ainsi Boileau, dans le portrait de Chapelain : Ma muse, en l’attaquant, charitab
 ; il laisse plus à entendre qu’il ne dit ; il s’égaye ; il trace des portraits et des caractères. Toutes les règles relatives a
d’une chaîne et où nous marchons. Le même défaut se rencontre dans ce portrait enluminé par J. B. Rousseau : La nature et l’art
ent pittoresque. Cet effet ne saurait être mieux accentué que dans ce portrait dessiné par La Fontaine : Un jour sur ses longs
ue celui du Paysan du Danube, et au début, quoi de plus simple que le portrait de cet étrange et admirable ambassadeur ! 4. Des
res qui veulent être développées et ornées ; elle sied à merveille au portrait que trace La Fontaine du paysan du Danube : Sous
e développement oratoire et poétique est tout à fait à propos dans ce portrait du duc d’Eughien vainqueur à Rocroy : Le voyez-v
pin et la belette prennent pour arbitre un chat, le poëte en trace le portrait  : C’était un chat, vivant comme un dévot ermite,
tous les genres de pensée et de style. Fables, récits, descriptions, portraits , parallèles, développements d’un mot célèbre ou d
celui de Menenius Agrippa ; presque tous renferment une narration. Le portrait , le parallèle, l’éloge ou la critique sont des mo
— Discours — Dialogues. 2° Compositions philosophiques : Caractères — Portraits — Parallèles — Éloges — Développement d’un mot hi
Leçon XLIX. Compositions morales et philosophiques. Caractères. —  Portraits . — Éloges. — Parallèles. 1. Des compositions m
hilosophiques. — 2. Du caractère. — 3. Modèles de caractères. — 4. Du portrait . — 5. Modèles de portraits. — 6. De l’éloge. — 7.
actère. — 3. Modèles de caractères. — 4. Du portrait. — 5. Modèles de portraits . — 6. De l’éloge. — 7. Modèles d’éloges. — 8- du
t digne d’une analyse et d’une étude à part. Ce sont le caractére, le portrait , l’éloge, le parallèle, le développement historiq
ifications, à Lebrun sur la peinture, à Racine sur la poésie. 4. Du portrait . — Lorsque la description des caractères et des t
plus à une espèce ou à un genre, mais à un individu ; c’est alors un portrait au lieu d’un caractère ; c’est la peinture des di
dominent le cœur d’un homme et lui donnent sa physionomie morale. Le portrait peut être encore la représentation vive des trait
a tracé dans l’oraison funèbre de la reine d‘Angleterre un admirable portrait de Cromwell ; Barthélémy a présenté le portrait d
gleterre un admirable portrait de Cromwell ; Barthélémy a présenté le portrait du peuple athénien dans son Voyage du jeune Anach
rsis 44. La fidélité et l’intérêt sont les qualités indispensables au portrait . De même que le peintre doit saisir dans son modè
met l’imagination du peintre à la place de la réalité. 5. Modèles de portraits — Voici comment Chateaubriand dans un style d’une
hateaubriand dans un style d’une simplicité un peu étudiée a tracé le portrait de Pascal : Portrait de Pascal. Sujet. — Doué d’
style d’une simplicité un peu étudiée a tracé le portrait de Pascal : Portrait de Pascal. Sujet. — Doué d’un génie précoce et f
miration soit une passion noble et feconde, il s’en faut que tous les portraits soient des éloges ; témoin le portrait de Tibère
de, il s’en faut que tous les portraits soient des éloges ; témoin le portrait de Tibère par Tacite, Le plus souvent l’historien
e par Tacite, Le plus souvent l’historien est obligé de mêler dans un portrait Je blâme à l’éloge ; c’est ce qu’a fait. M. Thier
complet qui ait paru sur la terre. 6. De l’éloge. — L’éloge est un portrait destiné à faire aimer ou admirer le personnage qu
nnage que l’écrivain représente. Il doit avoir toutes les qualités du portrait , avec ce caractère particulier d’insister sur le
ner les traits essentiels sans sécheresse et sans prolixité. III. Le portrait doit être fidèle et intéressant ; le caractère pr
pages 27 et suiv. ; 3e année, pages 33 et suiv. 28. Comparez un beau portrait tracé par M. de Sainte-Autaire. Morceaux choisis,
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
elle serait sur les lèvres d’un causeur. Il esquisse en se jouant des portraits bien vivants qui nous parlent. Ses discours ont g
ultés. 2. Qui ne permet pas de mêler le mépris avec la haine. 3. Ce portrait n’est pas sympathique ; il ne rend qu’une justice
croyait nécessaire de se défendre, d’excuser ses raisons d’agir. — Ce portrait est d’un ennemi, maître expert dans l’art de piqu
15 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
oubli, jusqu’aux belles et chastes figures de Walter Scott, jusqu’aux portraits si chaudement et si spirituellement faux de la pl
res et toutes les leçons possibles ? Voici, par exemple, une série de portraits , tous français, il y a plus, tous appartenant à l
ant débraillé du siècle suivant. La contemplation intelligente de ces portraits présentera toute une étude de mœurs ; elle aura,
n un sens quelconque ont guidé les auteurs, ou bien ils ont tracé des portraits de fantaisie. Je doute qu’un Carthaginois ou un G
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ez une définition plus courte, plus précise et tout aussi claire. Portraits et caractères → Préceptes du genre, tome 1er,
tre organe… Avis. Vous aurez à faire rapporter tous les traits de ce portrait à la dignité do l’homme et à l’excellence de sa n
ges, sans nommer aucune passion, non seulement ici, mais dans tout le portrait . N° 46. — Fénelon L’humeur de Fénelon était
t-ils raconter ces choses à leurs enfants. —  Avis. La fidélité d’un portrait particulier empêche le développement d’idées, qui
it donné à ses peuples les trésors des Huns et des Lombards. —  Avis, Portrait historique. Fidélité scrupuleuse. Ton grave et sé
. Vous ne toucherez point à la première et à la dernière phrase de ce portrait , ainsi qu’à celles qui commencent les alinéas.
des splendeurs du style ? où sont-elles ? A quel genre appartient ce portrait  ? Qu’en pensez-vous ? Nº56. - Buffon C’est
line et d’Aristote ? 6º Comment trouvez-vous la phrase qui termine le portrait  ? 7º De quel genre est ce portrait ? Sept paragra
uvez-vous la phrase qui termine le portrait ? 7º De quel genre est ce portrait  ? Sept paragraphes courts. N° 57. — Le Fat
esmahis. Avis. La première phrase contient la proposition de tout le portrait . Démontrez-le. — Indiquez les principaux traits,
on marchande son chien. — Que penser du dernier trait ? — Quel est ce portrait  ? Résumez les qualités du chien. Parallèles
r la mémoire du roi, il s’est efforcé au contraire de faire de lui un portrait avantageux, qu’il a relevé ses bonnes qualités et
est victime de son imprudence. N° 78. — La Discorde. Faites un portrait allégorique de la discorde. Représentez-la sous l
des divers genres qu’il a étudies. Il retrouvera des définitions des portraits , des dialogues, des allégories, des descriptions.
re Un jour il s’arrête près d’un abîme. — Hélas ! Qu’il était changé. Portrait de l’ange qui a perdu sa beauté. — Il entend des
ssais à peine, un spectre immense, épouvantable, s’élève devant nous. Portrait du génie dos tempêtes, front menaçant, air farouc
céleste fend les nues, en laissant à sa suite un sillon de lumière — Portrait de la messagère du ciel. — Elie dit aux barbares 
rt de Derviche — … Nœud. Tout-à-coup parut une belle jeune fille — … Portrait  ; robe bleue, cheveux à boucles dorées, dans une
iques, mais l’un des plus sages qu’ait eus la Suède110. Faites ici le portrait moral de ce prince, en consultant votre histoire
sation languissait. Sur une observation que fit le comte Brahé sur le portrait de la reine Ulrique111, le roi avait répondu brus
heval près de son neveu — … Là, il expire — … N° 207. — Le prix du Portrait Note. Le chevalier de Boufflers voyageait en
e Boufflers voyageait en Suisse, et se faisait passer pour peintre de portraits . Il raconte à sa mère la discussion qu’il eut au
i voulut qu’il la peignit, et qu’il s’installât dans la maison — … Le portrait était bien fait, il s’agissait de le payer — … NŒ
evalier Si j’étais plus familier avec vous, je vous ferais présent du portrait . Le pays n’est pas riche, donnez peu. Le mari Je
oup trop ; il ne prend que douze livres et dit au mari qu’il fera son portrait pardessus le marché — … Etonnement de ces braves
Liban mêle au saule de la Norvège, etc. 33. Tableau de la faim. 34. Portrait pittoresque des villes montrant encore leurs dôme
ace du sauveur. 66. Efforts du Christ pour tenir sa tête droite 67. Portrait concis des anges funèbres : ils planent au-dessus
les fêtes, etc. Terminez par le crucifix de bois, dont vous ferez un portrait attendrissant, en disant à la fin que c’est un cr
changerez pas cette première phrase. 111. Le comte Brahé dit que le portrait était ressemblant ; le roi répond le contraire.
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
urs simples et naturelles. On peut prendre pour modèle en ce genre le portrait du cardinal de Richelieua, tracé par le P. Bougea
voici. Je ne craindrai point qu’on le trouve trop long. « Malgré les portraits odieux que des Auteurs contemporains ont faits du
omme par ses vertus. Ajoutons encore quelques traits pour achever son portrait . Son ambition s’attacha aux plus petits objets, c
s, ou en embellissant celui que l’histoire leur donne. Parmi tous les portraits de cette espèce, je n’en connais pas de mieux fra
eint l’extérieur des objets. On en trouve un bien beau modèle dans ce portrait du prélat du Lutrin par Boileau : La jeunesse en
n sont l’une et l’autre que les plus piquantes et plus agréables ; ce portrait d’un jeune fat dans La Bruyère, en est un très be
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
rie, il put faire provision d’expérience, tracer impunément de malins portraits , et se vouer à un genre périlleux, sans craindre
les peintures que l’on fait de lui, qu’il paraît difforme près de ses portraits  ; il lui est impossible d’arriver jamais jusqu’où
Libertin, c’est-à-dire esprit fort. 2. Phédon, c’est le pendant du portrait qui précède. 3. Fouler la terre. Vauvenargues d
re en faveur des ministres. 2. M. Saint-Marc Girardin a dit : « Le portrait du riche et du pauvre, de La Bruyère, est encore
ori, acteurs célèbres. On sent des rancunes personnelles dans tout ce portrait  ; La Bruyère avait rencontré plus d’un Pamphile s
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
e du Tartuffe.) Réponse aux ennemis qui l’accusent de peindre des portraits d’après nature 2 Molière. « Nous disputons
nnait du déplaisir comme d’être accusé de regarder quelqu’un dans les portraits qu’il fait ; que son dessein est de peindre les m
utes les esquisses indiquées ici d’un crayon furtif sont devenues des portraits dans le Misanthrope. 1. Conduite, manière de vi
e est le cousin germain de Damis, l’ami dont Célimène fait si bien le portrait . (Voir le Misanthrope, acte II.) 2. L’Ecole des
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
vie si dure qu’on les écorche sans les faire souffrir. » 2. Dans le portrait du cygne, dit Rivarol, il y a d’habiles artifices
et erectos ad sidera tollere vultus. 2. Tâchons de ressembler à ce portrait . Chacun de nous est responsable de sa physionomie
partie.) 5. Avons-nous besoin de dire que Buffon ne fait pas ici un portrait , mais idéalise le type même de l’espèce humaine ?
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
les temps parmi nous, et partout on le reconnaîtra sans peine dans le portrait suivant : « Idolâtre de son honneur et de son pa
culture des lettres, et plus encore par les grâces de l’esprit. À ce portrait , les nations étrangères reconnaissent nos officie
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
qu’il n’y a plus de pays fixe pour moi que celui où vous êtes. Votre portrait triomphe sur ma cheminée ; vous êtes adorée maint
e style de Voltaire et de La Bruyère, à la plume duquel appartient le portrait suivant : L’Hypocrite Onuphre n’a pour tout lit
insi le ton de l’historien ne deviendra sublime, que quand il fera le portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plu
de force. Tels sont les Reproches de Dieu aux puissants de la terre. Portrait des méchants Princes Quoi ! vous qui deviez, défe
bois qui sert à lier le bâtiment rendra témoignage contre vous. À ce portrait des méchants princes de la terre, le vertueux Rol
rtrait des méchants princes de la terre, le vertueux Rollin oppose le portrait d’un bon juge et d’un bon prince ; il nous le fai
des couleurs les plus vives et les plus extraordinaires. Le voici : Portrait d’un bon Juge et d’un bon Prince La compassion m’
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
dre… Le joueur a réussi, par un emprunt usuraire (il a mis en gage le portrait de sa future, d’Angélique), à se procurer de l’ar
nt mieux. Pour se conduire en bonne politique, Il faudrait retirer le portrait d’Angélique. Valère. >Nous verrons. Hector.
l recherchait la main, instruite de la destination qu’avait reçue son portrait , ne voudra plus être sa femme. Valère aura donc p
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
actères gravés sur un édifice, un monument, au bas d’une statue, d’un portrait , etc. ; soit pour transmettre à la postérité la m
le bienfait et la reconnaissance. L’inscription qu’on lit au bas du portrait de la comtesse de la Suze, est la meilleure en ce
Je pourrai citer aussi ces quatre vers du chevalier de Cailly, sur le portrait de Louis XIV qu’on avait peint sans couronne : Q
          Se devine sans qu’on la peigne : Le Dieu d’Amour187 est son portrait  ; La jeune Hébé188 lui sert d’enseigne. Bacchus18
25 (1881) Rhétorique et genres littéraires
. APPENDICE Exercices de rhétorique. Narration, Description, Tableau, Portrait , Parallèle, Éloge, Discours, Allégorie, Lettre, R
de plusieurs faits particuliers (in-ducere). Ex. Après avoir fait le portrait de plusieurs genres de fous, Boileau termine ains
ontaine, Le Rat et l’Huître, VIII, 9.) On rattache à cette figure le portrait et la description. La description prend différent
n l’air, et dont ses amis n’étaient jamais en sûreté ». (Saint-Simon, Portrait de M. le Duc [Louis Henri de Bourbon, arrière-pet
r ainsi les principaux : 1° Narration, 2° Description, 3° Tableau, 4° Portrait , 5° Parallèle,    6° Éloge, 7° Discours, 8° Allég
Ex. le lever du soleil dans les Confessions de J.-J. Rousseau. 4° Portrait On donne le nom de portrait à la description q
s Confessions de J.-J. Rousseau. 4° Portrait On donne le nom de portrait à la description quand elle peint les hommes ou l
à la description quand elle peint les hommes ou les animaux. Ex. Le portrait du cardinal de Retz dans La Rochefoucauld, dans V
Mémoires du cardinal de Retz ; — les caractères de La Bruyère ; — le portrait du chien dans Buffon. 5° Parallèle Le paral
comparaison appliquée aux personnes ou aux caractères. Il oppose deux portraits , l’un à l’autre pour en faire ressortir les contr
triques, mais distincts, et, pour ainsi dire, se faisant pendant. Ex. portrait du riche et du pauvre dans La Bruyère (chap. vi,
sa Lettre à l’Académie française, § 4. 6° Éloge L’éloge est un portrait destiné à faire aimer ou admirer le personnage qu
ription. scientifique, littéraire. Lettre. Tableau. Rapport. Portrait . Dialogue. moral, philosophique, littéraire, sc
muser notre esprit. 3° La comédie à tiroir consiste dans une série de portraits ou de tableaux amenés successivement sur la scène
e et le genre d’esprit de l’écrivain (Tableaux littéraires, études et portraits , monographies, etc.). Ex. Villemain, Cours de li
oire de la littérature française, — Sainte-Beuve, Causeries du lundi, Portraits littéraires, — Cuvillier-Fleury, Portraits histor
Beuve, Causeries du lundi, Portraits littéraires, — Cuvillier-Fleury, Portraits historiques et littéraires, — Ch. Lenient, La Sat
intérieurs et des ameublements ; tantôt ils ont décrit, en traçant le portrait des personnes, jusqu’à la coupe des habits ; ils
érieur des corps, l’air et le maintien des personnes, Ex. Le début du portrait d’Alexandre le Grand, dans l’abbé Barthélemy (Voy
es ou mauvaises, et même la tournure d’esprit d’un personnage. Ex. le portrait de M. le Prince ou du grand Condé, celui de Turen
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
rie, il put faire provision d’expérience, tracer impunément de malins portraits , et se vouer à un genre périlleux, sans craindre
les peintures que l’on fait de lui, qu’il paraît difforme près de ses portraits  ; il lui est impossible d’arriver jamais jusqu’où
ori, acteurs célèbres. On sent des rancunes personnelles dans tout ce portrait  ; La Bruyère avait rencontré plus d’un Pamphile s
te de M. Helleu, édition Delalain.) 1. Les traits rassemblés dans ce portrait semblent convenir au grand Condé, dont le petit-f
e fraiche dans l’esprit des peuples ; ils considéreront avidement vos portraits et vos médailles ; ils diront : Cet homme, dont v
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
s la retraite et mourut à quatre-vingts ans. Il faut se défier de ses portraits et de ses jugements ; car la passion l’aveugle, q
t la noblesse. Il fallait effort pour cesser de le regarder. Tous ses portraits sont parlants, sans toutefois avoir pu attraper l
car il redoutait fort le règne de Monseigneur. 1. Rapprochez de ce portrait tracé par un contemporain celui que fit à distanc
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
u sentiment, de l’orateur et du philosophe ». Plus loin, il trace le portrait de Démosthène ; et c’est avec des couleurs dignes
eau qu’il appartenait de parler de la grandeur d’âme, et de tracer le portrait du véritable magistrat. Il a donné si longtemps d
29 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
antithèses ingénieuses et vraies, sur le miroir. Miroir, peintre et portrait , qui donnes et reçois, Et portes en tous lieux av
au labeur obstinées, D’un pénible travail font en plusieurs années Un portrait qui ne peut ressembler qu’un instant ; Mais toi,
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
le serait sur les lèvres d’un causeur. Il esquisse, en se jouant, des portraits bien vivants qui nous parlent. Ses discours ont g
croyait nécessaire de se défendre, d’excuser ses raisons d’agir. — Ce portrait est d’un ennemi, maître expert dans l’art de piqu
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
diguer sa vie, et un jeu de braver la mort ; car tout cela est le vif portrait que chacun de vous se fait, au moment que je parl
t l’éclat et le ternit. » 1. Comparer Bossuet. — Pour compléter ce portrait idéalisé, rappelons-nous ces mots : « Loin de nou
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ersonne dedans. Du bruit, du vide, amis, voilà, je pense,          Le portrait de beaucoup de gens. Gaudy. * Le Pinson et la
esse,            Pour être aimés d’eux et de vous ! Madame Tastu. * Portrait de l’Âne. Instruit par un lourdaud, conduit par l
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
la chronique2 des lettres que de leur histoire, et elle fait plus de portraits que de tableaux. Pour elle, tout auteur est un ty
rté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits , les rapprochements de la littérature comparée. J
disent, quel fruit espérez-vous de vos soins ? » 1. Se rappeler le portrait de la Jeunesse par Bossuet. 2. M. Saint-Marc Gi
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
pitre XII. La description des personnes, nommée aussi caractère ou portrait , peut représenter au physique, au moral, ou sous
, au moral, ou sous les deux aspects, un être réel ou imaginaire. Les portraits , admis surtout dans le genre didactique, l’éloque
vent on peint mieux les personnages en les faisant parler que par des portraits proprement dits. C’est ce qu’on nomme dialogue. L
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
e le vice que Fénelon voudrait extirper jusqu’en ses racines. 3. Ce portrait n’est point un jeu d’esprit un exercice de littér
effrayé de son naturel bouillant et rebelle : toute cette page est un portrait du jeune prince, dont il devait dompter l’humeur
bilité de maître, et de guide. 1. Commentez ces mots par le terrible portrait du duc de Bourgogne tracé par Saint-Simon. 2. P
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut ; mais des portraits , des caractères, des sentences politiques, des ve
ux. Sa Correspondance est pétillante de verve. Il faut y chercher son portrait en même temps que le tableau de la société qu’il
r, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce portrait de Cromwell ; ce sont des chefs d’œuvre d’éloquen
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
ur, et des lumières que l’adversité n’a pu éteindre. » 1. C’est un portrait voilé de Vauvenargues peint par lui-même ; il all
stoire d’une vie entière en quelques lignes. 3. « Je vais lire vos Portraits , lui écrivait Voltaire ; si jamais je veux faire
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
s : mieux vaut régler les sentiments de l’homme que les détruire. Portrait de Montesquieu par lui-même Une personne de m
onnaissance disait : « Je vais faire une assez sotte chose, c’est mon portrait  : je me connais assez bien. » Je n’ai presque jam
avouer qu’il a l’air bien persan. Chose admirable, je trouvais de mes portraits partout ; je me voyais multiplier dans toutes les
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
e la loi des changements ». On connaît le talent de Bossuet pour les portraits  ; on sait de quelles couleurs il a peint celui de
leurs, nous allons comparer ici Fléchier à Bossuet, et rapprocher le portrait de la dauphine de celui de la duchesse d’Orléans.
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
inflexible oubli de sa personne qui… ; etc. Car tout cela est le vif portrait que chacun de vous se fait du prince que nous avo
les descriptions, les récits, que le fond en soit réel ou fictif, les portraits des hommes fameux en quelque genre que ce soit, e
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
Fléchier peint par lui-même 2 Vous voulez que je vous trace le portrait d’un de vos amis et des miens, d’un original que
i jugeait au nom du roi les crimes commis dans les provinces. 2. Les portraits étaient alors fort à la mode. 1. On dirait aujou
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
isage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et de cette épée, votre imagination vous transpor
r particulièrement ses lettres au chevalier Destouches. 2. Outre les portraits que La Bruyère, Saint-Simon, d’Aguesseau et Vauve
43 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ujours un mauvais professeur. Aussi avons-nous essayé d’esquisser des portraits , ou du moins (car ce mot serait trop ambitieux) d
nnaissons que les melons et les fraises. Je ne veux pas vous faire le portrait d’une maison dont le dessin n’a pas été conduit s
rie délicate, l’épigramme mordante, et la concision expressive. Son portrait par lui-même116 Sa physionomie Je suis d
J’en userai avec la même fidélité dans ce qui me reste à faire de mon portrait . Son caractère Premièrement, pour parler de
le serait sur les lèvres d’un causeur. Il esquisse, en se jouant, des portraits bien vivants qui nous parlent. Ses discours ont g
vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir, où l’on ne cherche pas la ressemblance
peignez les hommes, il faut peindre d’après nature ; on veut que ces portraits ressemblent, et vous n’avez rien fait, si vous n’
rançois Ier, je crois que vous devez honorer tous mes conseils. Votre portrait triomphe423 sur ma cheminée ; vous êtes adorée ma
l a pris. Mais si on avait pu rire dans une si triste occasion, quels portraits n’aurait-on point faits de l’état où nous étions
Pour moi, j’en suis tout à fait content. Elle ressemble à son premier portrait , et point à l’autre. Pour vous parler comme je fa
time et de l’affection particulière que j’ai pour vous : conservez ce portrait que je vous envoie comme une assurance de mes sen
rie, il put faire provision d’expérience, tracer impunément de malins portraits , et se vouer à un genre périlleux, sans craindre
la retraite, et mourut à quatre-vingts ans. Il faut se défier de ses portraits et de ses jugements ; car la passion l’aveugle, q
pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut ; mais des portraits , des caractères, des sentances politiques, des ve
ux. Sa Correspondance est pétillante de verve. Il faut y chercher son portrait en même temps que le tableau de la société qu’il
diverses. Imaginez que j’ai toujours été assis à table vis-à-vis d’un portrait de mon père, qui est mal peint, mais qui ressembl
el de haine et de proscription. Qui diable y résisterait1451 ? Son portrait , par lui-même Vous qui m’avez connu, vous qui
possession de nous inspirer1651 ? (Méditations et études morales), Portraits de deux frères Henri et Alphonse sont élevés e
ourtant dramatique, une belle ordonnance, la hauteur des aperçus, des portraits hardis et la sûreté d’un juge qui domine son suje
inte-Beuve 1804-1870. M. Sainte-Beuve est avant tout un peintre de portraits . Une merveilleuse sagacité psychologique assure à
e ne sont plus des pages, c’est quelqu’un que je vois ; je ferais son portrait , je me prends à envier un tel fils à ses parents,
éclat à la lumière qui y luit partout. » 116. Imprimé en 1658. Les portraits étaient fort à la mode, au dix-septième siècle C’
avouer ce défaut qui dépare son visage, et est fort sensible, sur ses portraits . 120. Prétendre en… c’est-à-dire : pour que je
1. Il nous donne l’expression de la physionomie, ce qui fait vivre un portrait . 122. L’action est le geste qui accompagne la p
la charge, à la condition que... 318. S’y échauffe. Ce mot vaut un portrait  ; on voit le joueur, les yeux et la tête en feu.
atière, autrement dit, le sujet. 537. Il y a dans cette esquisse un portrait bien vivant du libre penseur mondain et frivole.
pour que nous ayons hésité à l’insérer dans notre recueil. 609. Les portraits étaient alors à la mode. Fléchier avait fréquenté
La jeune princesse de Savoie venait d’arriver en France; comparez le portrait tracé par Saint-Simon. 701. A Montargis. 702. I
? » (Entretiens sur l’éducation, 1706.) 708. Il s’agissait de son portrait . 709. On ne saurait allier une concision plus di
bertin, c’est-à-dire esprit fort. 743. Phédon, c’est le pendant du portrait qui précède. 744. Fouler la terre. Vauvenargues
en faveur des ministres. 746. M. Saint-Marc Girardin a dit : « Le portrait du riche et du pauvre, de La Bruyère, est encore
ui voudra contre de si grandes extrémités ! » 750. On a va dans ce portrait les ridicules du maréchal de Villeroi. 751. Il c
tion expressive. 770. Admirez l’art avec lequel La Bruyère anime ses portraits , met ses originaux en scène, de telle sorte qu’il
nes. 775. Ces boutades, ces mouvements d’humeur rendent piquants les portraits de La Bruyère. Le peintre entre pour ainsi dire,
ndaliser facilement, et à chasser quelques jansénistes ? » 809. Ce portrait n’est point un jeu d’esprit, un exercice de litté
ffrayé de son na­turel bouillant et rebelle : toute cette page est un portrait du jeune prince, dont il devait dompter l’humeur
ilité de maître et de guide. 812. Commentez ces mots par le terrible portrait que Saint-Simon a tracé du duc de Bourgogne. 813
a faute. Pourquoi nomme-t-il son parent gouverneur ? 1110. C’est un portrait en deux mots ; remarquez la gradation qui fortifi
r, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce portrait de Cromwell : ce sont des chefs-d’œuvre d’éloquen
erectos ad sidera tollere vultus. 1188. Tâchons de ressembler à ce portrait . Chacun de nous est responsable de sa physionomie
rtie.) 1191. Avons-nous besoin de dire que Buffon ne fait pas ici un portrait , mais idéalise le type même de l’espèce humaine ?
jours. Non ! J’en atteste les tigres du Jardin des plantes. 1219. Ce portrait me parait peint d’imagination et non d’après natu
 ; il est dupe et victime. 1225. Cet âge est sans pitié. 1226. Les portraits de Buffon idéalisent volontiers le modèle. Remarq
isaient des fortunes scandaleuses. 1273. Comparez dans Labruyère les portraits de Pamphyle et de Clitiphon. 1274. Décliner so
s. 1287. Ces traits sont recueillis dans ses œuvres. Rien ne vaut le portrait de l’écrivain peint par lui-même. 1288. Prenez c
xagération. Rousseau devient sentimental et faux. 1355. Comparez le portrait de l’enfant dans Horace et Boileau. (Art poétique
grine ; mais, si on lit la Bruyère ou Saint-Simon, on s’assure que le portrait n’est pas menteur. 1415. Cette expression s’empl
rs canaux. 1491. Dais qui sert de toiture mobile. 1492. Comparez le portrait tracé par Voltaire. (Hist. de Charles XII.) 14
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »
mouvements naturels qui ont été dérobés au public ; c’est souvent le portrait le plus ressemblant de l’auteur. Ajoutons à cela
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
peut faire entrer avec succès dans une narration, on peut nommer les portraits des personnages dont on s’occupe, les description
ivains en prose et en vers. C’est ainsi que La Fontaine nous donne le portrait de son Héron Au long bec, emmanché d’un long co
e, qui lui demande de monter un ou deux seaux d’eau dans sa mansarde. Portrait de cette jeune fille : timide, mal vêtue, et malg
lle solitude ! quelle tristesse ! Votre chambre, votre cabinet, votre portrait  ! Ne plus trouver cette aimable personne ! M. de
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
n lever de soleil il fait un coucher de soleil ; ou encore d’après un portrait de la colère, prenant le contre-pied de chaque id
fictives, mêlées parfois d’allocutions et de discours, descriptions, portraits , parallèles, lettres, dialogues, développement d’
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
is, vraisemblable ; et l’on vous passera tout, digressions, tableaux, portraits , réflexions. J’ai déjà dit comment on arrive à l’
raitée, et celle des personnes, que j’appelle simplement caractère ou portrait , et dont nous allons nous occuper. 48. Le Livre
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
e, vous placez un détail trivial, vous choquez l’harmonie. Si dans le portrait d’un homme bon par excellence vous parlez de la m
e la bonté, vous détruisez l’harmonie. Ce trait seul défigurera votre portrait . Si, dans un discours, vous vous faites une objec
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
ons résolu ; les yeux ne nous séchèrent pas. Madame d’Elbeuf avait un portrait divinement bien fait de ce héros, dont tout le tr
deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait  : c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur
50 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
admirer par sa gravité, sa noblesse et son harmonie ; le style est le portrait fidèle de l’écrivain lui-même, qui s’en sert pour
pigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits .   Madelon. Je vous avoue que je suis furieusemen
portraits.   Madelon. Je vous avoue que je suis furieusement pour les portraits  : je ne vois rien de si galant que cela.   Mascar
portraits : je ne vois rien de si galant que cela.   Mascarille. Les portraits sont difficiles, et demandent un esprit profond :
51 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
et agir par eux-mêmes131. § 64. Personnages. — Caractères, mœurs, portraits . — Moralité de l’épopée. Le nombre des acteurs
le poète lui-même fait un très bel effet : c’est ce qu’on appelle un portrait . Celui de Catherine de Médicis, dans la Henriade,
s de coloris que d’invention, plus d’histoire que de poésie ; que les portraits , quoique très brillants, se ressemblent presque t
52 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ois Jeunes hommes, la Laitière et le Pot au lait, de La Fontaine ; le portrait du Fat, de Desmahis ; les Tisons, par le P. Ducer
Quemadmodum desiderat cervus ; 83, Quam dilecta tabernacula tua ; le portrait de la femme forte, Mulierem fortem… (Prov., xxxi,
la description du Tartare, par Virgile : Respicit Æneas subitò… ; le portrait du juste : Justum et tenacem…, et le départ de Ré
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
il ?Leur parole, leurs traits, De leur mère en effet sont les vivants portraits  : Oui, grand Dieu ! tu le veux, tu permets que je
erre humectée But à regret le sang des neveux d’Erechthée. 1. Beau portrait du calme qu’une âme forte conserve au milieu des
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
e Lesage 131 ; ils offrent un tableau de tous les états de la vie, le portrait ou la satire du monde : Le Paysan parvenu de Mari
55 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
n est peint en détail et avec la plus grande vérité ; où l’on voit un portrait de chaque caractère, tracé d’après nature. Cet ho
érature et d’histoire, d’excellentes maximes touchant les mœurs ; les portraits les mieux frappés des divers caractères ; les pei
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
e est bien supérieur à Pradon dans la création du monstre, et dans le portrait qu’il nous en fait : son front, ses cornes, son c
la distraction, et mesure que les idées se succèdent, nous voyons le portrait se compléter jusqu’à son entière perfection. Le
57 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
osition générale de plusieurs faits particuliers. Après avoir fait le portrait de plusieurs fous, le pédant, le galant, l’hypocr
Ainsi le ton de l’historien ne deviendra sublime que quand il fera le portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plu
st plus prodigieux encore que Corneille. Tacite n’a rien au-dessus du portrait de Cromwell, portrait égal à ce que l’antiquité a
ore que Corneille. Tacite n’a rien au-dessus du portrait de Cromwell, portrait égal à ce que l’antiquité a de plus beau : « Un h
s erre. Livre V. Sur un fond de lys blanc une vermeille rose. Ibid. ( Portrait d’Agnès Sorel,) L’inexprimable grâce Qui, dans ce
me Tacite, rempli de traits qui saisissent, de mots impérissables, de portraits , de peintures, de récits vivants. Son style est i
omme sous les yeux (ύπό, τυπίω). Il faut rattacher à l’hypotypose les portraits , les descriptions, les récits, etc. On devine com
le toujours en l’air, et dont ses amis n’étaient jamais en sûreté. » ( Portrait de M. le Duc.) — « Tous les vices combattaient
maître. Ils y faisaient un bruit et un combat continuel entre eux. » ( Portrait de Dubois.) 7° Litote (ou diminution). — C’est l
58 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
ittérature du xviii e siècle, Ire partie, viii e leçon  Sainte-Beuve, Portraits contemporains et divers, t. III : Homère, Apollon
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
s’est placée au rang des plus grands écrivains de la France. Après ce portrait de madame de Sévigné : nous n’avons plus rien à a
ion assez courte, et dont les traits sont fortement caractérisés ; le portrait , qui décrit un être animé : tels sont les portrai
caractérisés ; le portrait, qui décrit un être animé : tels sont les portraits du cheval, du chien, dans Buffon ; le caractère,
portraits du cheval, du chien, dans Buffon ; le caractère, qui est un portrait moral : tels sont les célèbres Caractères de La B
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
is Orateur ne les a peints sous des traits plus marqués, n’a fait des portraits aussi ressemblants. Il ne faut pas être surpris q
leins de pensées justes et profondes, de raisonnements solides, et de portraits finis de nos mœurs, abondent en images et en sent
diguer sa vie, et un jeu de braver la mort : car tout cela est le vif portrait que chacun de vous se fait, au moment que je parl
iran, son successeur, loue avec beaucoup de délicatesse, et trace des portraits tout à fait ressemblants. Boze, secrétaire de l’
61 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
serez que cet officier rapporte au duc ses impressions. 1° Il fera le portrait de la véritable Jeanne d Arc, telle qu’elle s’est
fait pour réaliser ce programme. (Bordeaux, novembre 1888.) Tracer le portrait de Mazarin et exposer les principaux résultats de
Dijon, octobre 1890.) Après avoir tracé, à la façon de La Bruyère, le portrait de l’indécis, vous direz quelles peuvent être les
a même époque ? – Faire d’après Acaste et Clitandre du Misanthrope un portrait du petit-maitre vers 1666. – Apprécier le caractè
sur quel prince comptaient-ils ? Que pensez-vous de leurs projets ? –  Portrait de Pierre le Grand.  – Son œuvre. – Parler des te
e chapitre du mérite personnel et quelques passages des Caractères un portrait de La Bruyère à la cour de Chantilly. – A quels d
ier les caractères de Belise, d’Armande et de Philaminte. – Faire un portrait du pédant au xvii e siècle d’après Trissotin et V
alités d’une bonne narration historique ? – Faire d’après Voltaire un portrait de Charles XII. Plans Quelle a été l’in
sont appliqués à connaître et à peindre l’homme et ils en ont fait un portrait qui ne le flatte point. On peut dire d’eux qu’ils
s il vit plus content qu’aucun des sept sages. On ne saurait faire un portrait plus vif et plus complet d’un homme gai et insouc
nt. Ce n’est pas à lui qu’on porte envie, c’est au savetier. Les deux portraits sont achevés. Nous connaissons les personnages, é
ine la vérité idéale et il ne s’est pas astreint à ne peindre que des portraits . Il a donné aussi au public son style, et c’est l
u xvii e siècle revit dans son livre. Le souverain, dont il a fait le portrait , est assez reconnaissable ; il a tous les traits
sis et rassemblés, il les a disposés à sa manière et il en a fait des portraits . Il a uni dans une juste mesure l’imagination et
e lumière. Sa plume a vraiment égalé le pinceau et elle a donné à ses portraits un coloris merveilleux. La variété était indispen
sa physionomie propre. Saint-Simon n’est pas seulement un peintre de portraits incomparable, il sait encore, et mieux que person
re, et mieux que personne, ordonner un tableau. Tantôt il esquisse un portrait en quelques lignes et il semble que rien n’y manq
et rien n’est oublié. Les tableaux ne sont pas moins achevés que les portraits  ; ils fourmillent de détails qui tous concourent
oins, il se cache plus. Saint-Simon n’écrit pas la réflexion après le portrait , il ne s’attarde pas à moraliser. On en a conclu
il fait comprendre que tout part de là ; il est donc inutile que, le portrait achevé, il épilogue sur son sujet ; ce serait vai
’un salon mondain qu’on pourrait surnommer le cercle de la médisance. Portrait de la maltresse de maison : ton ordinaire de ses
avait à s’occuper. » Ordre des sciences Littérature. Faire le portrait d’une femme instruite suivant le vœu de Molière,
écueils de chaque système particulier ? Vous essaierez d’esquisser le portrait du véritable critique. Langue française. Comment
ants, de l’histoire littéraire du xvii e siècle, un motif ingénieux à portraits ou à anecdotes, sans portée ni conséquence. Ce n’
esse des mots est à la justesse des idées ce que la ressemblance d’un portrait est au visage même ; c’est ce qui rend si lumineu
ormés de notes transcrites au courant de la plume ; tantôt de simples portraits , accompagnés de jugements plus ou moins contestab
vous parait juste, pourriez-vous, d’après leurs lettres, esquisser le portrait de Mme de Sévigné et celui de Mme de Maintenon ?
qui, à son avis, n’y devraient pas être. – Répondez-lui. – Faites le portrait de la femme charitable. – Dites quel est son rôle
Une de vos jeunes amies vous écrit que sa maîtresse a lu en classe le portrait que Fénelon trace dans son « Télémaque » d’une je
ssez votre devise et expliquez les motifs de votre choix. – Faites le portrait de la femme telle que vous rêvez de la former che
oirs. Affection dont on l’entoure. Estime qu’elle inspire. – Faire le portrait de la jeune fille modeste. – Conseils à une jeune
instrument de bonheur pour lui-même et pour les autres. » – Faire le portrait d’un jeune homme qui aurait été élevé d’après les
a fait triompher des barbares, et particulièrement celui d’Athènes. –  Portrait de Périclès. A-t-il mérité de donner son nom à so
on peut leur être donnée sous forme de narration, discours, dialogue, portrait , développement de pensées. Il convient qu’ils con
LS ET PLAN CONSEILS Il serait extrêmement maladroit de débuter par un portrait de Tourville. Les traits qui nous sont donnés, l’
est demandée. Les faits seront rappeles, serviront de commentaire aux portraits . Le parallèle doit être court, vif, net, résumer
qui après avoir tourné des descriptions, des narrations, des scènes, portraits et dialogues pendant toute une année, ont été tou
naturel. Cette expression se trouve très bien indiquée dans un de ses portraits gravés à Berlin. C’est en vain que l’on cherchera
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir, où l’on ne cherche pas la ressemblance
peignez les hommes, il faut peindre d’après nature ; on veut que ces portraits ressemblent, et vous n’avez rien fait, si vous n’
63 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
le livre de Job. (Voir le nº xiii.) Voici comment Barthélémy fait le portrait d’Alexandre le Grand. Je vis alors cet Alexandre
pée retrace les mœurs d’un personnage déterminé, elle prend le nom de portrait  ; quand elle expose une qualité considérée en gén
c’est un caractère. Saint-Simon et le cardinal de Retz ont tracé des portraits  ; La Bruyère et Molière nous ont laissé des carac
et Molière nous ont laissé des caractères. On cite comme modèles les portraits de Catilina par Salluste et Cicéron, celui de Cro
es chaînes que leur apporte le tyran. (Maury.) 339. Quand on fait le portrait de deux personnages qui se ressemblent, et qu’on
les divers personnages. 467. C’est moins par des descriptions et des portraits que par des actions et des discours qu’on doit fa
oète épique d’enrichir son ouvrage de discours, de descriptions et de portraits . Lorsqu’il fait parler ses personnages, il doit m
rs, d’harmonie et de rapidité dans le style. L’épopée admet aussi des portraits historiques, pourvu qu’ils soient bien amenés et
les pièces à scènes détachées. Ces pièces se composent d’une suite de portraits ou de tableaux qui n’ont entre eux aucune liaison
il a sur eux l’avantage de la versification, des descriptions et des portraits . Les Travaux et les Jours d’Hésiode, les Géorgiqu
iste en quelques vers placés sur un édifice, un monument, au bas d’un portrait , d’une statue, pour rappeler un événement ou pour
7. Qu’est-ce que la prosopographie ? 338. Qu’est-ce que t’éthopée, le portrait et le caractère ? 339. Quand est-ce que le portra
que t’éthopée, le portrait et le caractère ? 339. Quand est-ce que le portrait prend le nom de parallèle ? 340. Qu’est-ce que la
nnaître tes mœurs des personnages plutôt par des discours que par des portraits  ? 468. Qu’entend-on par forme ou disposition de l
pique peut-il enrichir son ouvrage de discours, de descriptions et de portraits  ? 477. Comment le poète épique doit-il présenter
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
s la retraite, et mourut à quatre-vingt ans. Il faut se défier de ses portraits et de ses jugements ; car la passion l’aveugle, q
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
rsel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait1 ? Son portrait , par lui-même Vous qui m’avez connu, vous qui
66 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ions littéraires et analyses. • Étude sur les héros d’Homère, leur portrait , leur caractère, leurs actions. (6 novembre 1883)
elle que vous préférez et pour quelles raisons ? (23 octobre 1881). • Portrait de Blaise Pascal d’après ses écrits. (17 novembre
s plus riches et les plus habilement nuancées. » « La vérité de ses portraits n’est pas moins saisissante, dit encore M. Burnou
forme, nous trouvons de précieux documents historiques et de vivants portraits . Quoi de plus intéressant à tous les points de vu
vec la même majesté, la même aisance que le monarque dont il était le portrait  : il n’obéit qu’à son bon plaisir ; le Renard est
ensuite Agrippine sa mère ! Quant à Agrippine, Racine nous en fait le portrait d’après Tacite, avec une fidélité et une sûreté a
s II détrôné et fugitif (chap. XV) ; second embrasement du Palatinat, portraits de Catinat et de Luxembourg, batailles de Steinke
i la succession d’Espagne échut au duc d’Anjou ; désastre de Crémone, portraits de Vendôme, de Marlborough, de Villars (chap. XVI
Caractères ; et plus d’un de ces médaillons si finement gravés est un portrait , nous n’en pouvons douter, auquel l’auteur a chan
rs ; il en fait, non pas seulement des descriptions exactes, mais des portraits vivants. La plus courte narration que nous fait M
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
iècles d’Alexandre, d’Auguste et des Médicis. La Rochefoucauld fit un portrait achevé du cœur de l’homme. Molière enleva le scep
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
a matière, autrement dit, le sujet. 2. Il y a dans cette esquisse un portrait bien vivant du libre penseur mondain et frivole.
qui tout est grand. 1. Bossuet se peint lui-même en faisant ici le portrait du grand Apôtre. 2. Dans le sens d’élocution. 3
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
ujours un mauvais professeur. Aussi avons-nous essayé d’esquisser des portraits , ou du moins (car ce mot serait trop ambitieux),
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
e pour moi un supplément à celle des animaux. » 1. Rappelez-vous le portrait de la Jeunesse, par Bossuet. 1. Cette page est a
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
ujours un mauvais professeur. Aussi avons-nous essayé d’esquisser des portraits , ou du moins (car ce mot serait trop ambitieux) d
72 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
ir dans les poésies de saint Grégoire de Nazianze, et surtout dans le portrait qu’il a tracé de la Pureté et la Tempérance. 18.
73 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
iècle auquel ils appartiennent, de replacer dans un cadre général des portraits isolés : les notices sont ces portraits, le table
cer dans un cadre général des portraits isolés : les notices sont ces portraits , le tableau est ce cadre. Il était utile de rasse
chapitre spécial qui lui est consacré, chapitre qui commence par son portrait et qui est rempli par les extraits de ses ouvragé
on. Nous ne prétendons point que nos quatre tableaux littéraires, les portraits des grands écrivains que nous présentons successi
. Le poëme dramatique est une imitation, ou, pour en mieux parler, un portrait des actions des hommes ; et il est hors de doute
un portrait des actions des hommes ; et il est hors de doute que les portraits sont d’autant plus excellents qu’ils ressemblent
res, de peur de tomber dans le dérèglement et de réduire tellement le portrait en petit, qu’il n’ait plus ses dimensions proport
cits, plus de piquant et d’esprit, quelquefois de profondeur dans ses portraits . Il connaissait à fond les grands et « les peuple
La Rochefoucauld après la Fronde, une mode, comme les madrigaux, les portraits , etc. Il y porta le génie et en tira un chef-d’œu
vous peignez (des héros, vous faites ce que vous voulez : ce sont des portraits à plaisir, où l’on ne cherche point de ressemblan
peignez les hommes, il faut peindre d’après nature : on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n
s de là, et firent mille beaux desseins de me régaler. (Ibid.) Portrait de Fléchier écrit par lui-même398 … Son espr
ns ses Lettres, Napoléon dans son Mémorial de Sainte-Hélène. Voyez le portrait de Louis XIV par Mme de Caylus (infra) et Sainte-
siècle. Théophraste avait esquissé une galerie continue de vingt-huit portraits anonymes ; La Rochefoucauld avait resserré ses ob
ellement, par ses réflexions, tantôt courtes, tantôt développées, aux portraits originaux dont il fait vivre les physionomies et
Lettre à l’Académie, du Sermon pour la fête sur l’Épiphanie. Voir le portrait de Fénelon par Saint-Simon (infra), et sa vie par
isage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et de cette épée, votre imagination vous transpor
rente-trois jours : le bel esprit dont La Bruyère a fait et chargé le portrait (Cydias, Caract., V) ; qui, au sortir du coche de
sa plume et se grave sur le papier. Ses tableaux et ses innombrables portraits sont la vie même. Une édition magistrale est comm
et toujours avec madame de Maintenon. (Ibid., t. I, chap. 4.) Portrait  : Fénelon491 Ce prélat étoit un grand homme
t la noblesse. Il falloit effort pour cesser de le regarder. Tous ses portraits sont parlans, sans toutefois avoir pu attraper la
sa plume fine, légère et sûre, a semé de piquants récits et tracé des portraits achevés. Venue après les Lafayette, les Sévigné e
e, quelquefois piquant, des Mémoires où le détail abonde, où les fins portraits ne manquent pas, où l’énergie perce parfois. « Le
urs ouvrages d’histoire et de critique. Le style sobre et précis, les portraits serrés de son Histoire de la conjuration des Espa
que je n’ai vu qu’à lui. (Mme de Caylus.) Bussy-Rabutin Portrait de Condé Le prince Tiridate avoit les yeux vi
 ; mais l’adversité lui avoit appris à vivre. (Bussy-Rabutin.) Portrait de Turenne Henri de la Tour, vicomte de Turen
, sans nous surprendre, Et ne se démentant jamais, Racine observe les portraits De Bajazet, de Xipbarès, De Britannicus, d’Hippol
n faveur de la miséricorde et de la pitié548 ? (Ibid., XV, 5.) Portrait de la nation française S’il y avoit dans le m
e de contre-révolution à un descendant de Cassius d’avoir chez lui un portrait de son bisaïeul ; crime de contre-révolution à Ma
h tombé en enfance et jouant avec ses pages ; et un jour qu’un de ses portraits , devant lequel il passa, la lui rendit, il arrosa
e sa brillante parole et sa conversation étincelante. Esquisse d’un portrait de Platon Platon est un élève direct de Socra
ant-propos. — Librairie académique Didier et Cie.) Esquisse d’un portrait de Descartes De la Méthode, tel est le titre
difficiles ; sa narration est pleine d’agrément ; il excelle dans les portraits , il y déploie les plus grandes qualités, et parti
déjà un premier pas dans la carrière de la critique ; le second, des Portraits isolés, publiés dans différents journaux ou revue
lacé le buste du grand William dans sa chambre à coucher, non loin du portrait de son père et de sa mère :   « Je n’oublierai ja
le drame, en cinq volumes, est une galerie d’études de caractères, de portraits , de parallèles, où les littératures anciennes et
mère et celle de Cicéron. Les vieillards faisaient mentir l’admirable portrait du vieillard d’Horace, qui ne trouve chose à loue
semble l’ombre d’une statue de Lysippe891, Molière est vrai comme un portrait d’Hyacinthe Rigaud892. Quel style noble et pur !
ient, Bayruth ; 12 septembre 1832. — Hachette et Cie, éditeurs.) Portrait de Vergniaud907 Vergniaud, né à Limoges et a
ier a fait de lui-même, selon la mode des salons du xviie  siècle, un portrait fort étendu, « charmant et de toute perfection… L
le « rebut de la cour… » (chap. IV), et Théodecte (chap.V) soient ses portraits . 429. Entendez des distractions, pour guérir l’h
ine, réduit à son titre de pair. 490. Le comte de Toulouse. 491. Ce portrait a été écrit immédiatement après la mort de Fénelo
.) Turenne crût d’audace en vieillissant, a dit Napoléon. 498. « Ce portrait est l’une des pièces les plus nettes et les plus
Voltaire : Les embellissemens de Paris (1749). 529. Cf. Montesquieu, Portrait des Français (Esprit des Lois, xix, 5). 530. Lou
ie. 549. Cf. Voltaire, supra. Les embellissements de Cachemire. « Ce portrait des Français est-il de Montesquieu ou de La Bruyè
ncolore et glacée. » (Sainte-Beuve.) 562. Nous avons rapproché de ce portrait du lion les deux suivants, pour qu’on pût juger d
e et au figuré : lieu éminent, rang éminent, vertu éminente. 567. Ce portrait n’est autre que lui-même, dit M. Villemain. 568.
. Grandis, et, ut ita dicam, tragicus orator (Brutus, LV). 618. Ce portrait gagnerait à être un peu réduit ; mais il est trac
s la Restauration. 743. L’auteur raconte, dans les Souvenirs dont ce portrait est tiré, une apparition inattendue du général au
st visible dans ce passage : quelques expressions se trouvent dans le portrait de l’écureuil, cité plus haut. 764. Appareil mem
les députés Duport et Charles et Alexandre de Lameth. 808. Voir son portrait par M. Mignet, infra. 809. Lazare Hoche, né à Ve
ec, contemporain d’Alexandre. 892. Peintre français (1659-1743). Ses portraits de Louis XIV, de Bossuet, etc., sont célèbres. (L
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
4-1870 [Notice] M. Sainte-Beuve est avant tout un peintre de portraits . Une merveilleuse sagacité psychologique assure à
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
en foule, et son âme se répand au dehors ». Ce peut bien être-là le portrait de la Pythonisse s’agitant sur son trépied, pour
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
e l’histoire. On aime à y trouver un ton de liberté vif et animé, des portraits pittoresques, des anecdotes piquantes, des détail
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
ne représentation exacte et fidèle d’un objet. C’est comme lorsque le portrait qu’on a fait d’une personne, ressemble à la perso
78 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
image trompeuse d’une parfaite félicité ; l’espérance, séduite par ce portrait ingénieux, embrasse avidement un fantôme qui lui
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
t littéraire que M. Sainte-Beuve lui a consacré dans ses Critiques et Portraits (tome IV). 1. Ce mot, d’un si heureux effet, se
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ain paysan Des rives du Danube, homme dont Marc-Aurèlc6 Nous fait un portrait fort fidèle. On connaît les premiers ; quant à l’
r. 5. Les rats sont les ennemis naturels des belettes. 6. C’est un portrait . Ailleurs, il l’appelle demoiselle ; ce mot va bi
ment équipée. 2. Ce détail rappelle ce trait de La Bruyère, dans le portrait de l’amateur des oiseaux, Diphile : « Il perche,
81 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
. Le poème dramatique est une imitation, ou, pour en mieux parler, un portrait des actions des hommes ; et il est hors de doute
un portrait des actions des hommes ; et il est hors de doute que les portraits sont d’autant plus excellents qu’ils ressemblent
res, de peur de tomber dans le dérèglement et de réduire tellement le portrait en petit, qu’il n’ait plus ses dimensions proport
ainsi le ton de l’historien ne deviendra sublime que quand il fera le portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plu
ysan Des rives du Danube, homme dont Marc-Aurèle         Nous fait un portrait fort fidèle467. On connaît les premiers : quant à
n d’effacer bien les traits Dont tant de peintres faux ont flétri mes portraits . Déposez hardiment qu’au fond cet homme horrible,
français à l’antique Italie, Et, sous des noms romains faisant notre portrait , Peindre Caton galant et Brutus dameret. Dans un
temps Et fabrique avec privilège Ses astronomiques romans.     Sur ce portrait abominable On penserait qu’en lieu pareil Il n’es
, la verve, la vérité, la concision, la profondeur et l’énergie de ce portrait oratoire de Cromwell. » Maury, Essai sur l’éloqu
éloquence de la chaire. 179. Cf. dans Salluste, chap. V, Catil., le portrait de Catilina : « Animus audax, subdolus, varius, c
e, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce portrait de Cromwell ; ce sont des chefs d’œuvre d’éloquen
e retrouve jusque dans Voltaire. 251. Il est difficile, en lisant ce portrait d’une touche si heureuse, de ne pas penser à La B
particulièrement ses lettres au chevalier Destouches. 257. Outre les portraits que La Bruyère, Saint-Simon, d’Aguesseau et Vauve
er médecin de Monseigneur : Saint-Simon a fait de lui un assez triste portrait . 296. Au sujet de la mort de Monseigneur, on peu
idérables (voy. la leçon indiquée plus haut), ce beau et mélancolique portrait , comme une image fidèle et à peine voilée que Vau
ses maux, où mon âme espérerait, elle ? » 394. « Je vais lire vos Portraits (ou Caractères, comme les appelait Vauvenargues),
d’un moment… (Acte I, sc. i.) Voir encore dans la même tragédie le portrait d’Othon (acte II, sc. iv) et les paroles de Galba
re, au mot Fable), La Harpe (Cours de littérature), MM. Sainte-Beuve ( Portraits ) et Nisard (Histoire de la littérature française)
nous parle d’aucun paysan de ce genre ; mais celui qui en a tracé le portrait , reproduit ici par La Fontaine, est l’auteur et p
n revenu léger et son exemple à suivre, etc. 562. L’original de ce portrait était le lieutenant criminel Jacques Tardieu. 56
gance. Corneille aurait pu tracer le caractère de Mithridate, mais le portrait de Monime n’appartenait qu’au pinceau de Racine. 
« Pessimum inimicorum genus laudantes. » On admirera, d’ailleurs, ce portrait d’hypocrite et d’imposteur, tracé de main de maît
82 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
leurs humeurs peccantes. Tableau de mœurs ou la caricature se mêle au portrait , et l’invective à la raison, elle reflète ce qu’i
83 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
le trop d’étude N’y contraigne aucune attitude, Ni ne-charge trop les portraits . La nature sur chaque image Doit guider les trai
intures vives et naturelles, des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, sans que les personnes y soient nommées ou
e l’enjouement. Il ne déchire jamais : il pique avec finesse ; et les portraits qu’il fait, même dans le genre odieux, ont toujou
reau. Mais voyez dans le début de l’ode que j’ai analysée, ce sublime portrait de l’homme ferme et constant dans le bien. La gl
84 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
s cœurs et notre hommage Au créateur de l'univers1. (V. Jubien.) Portraits et parallèles. Un portrait est la description
ateur de l'univers1. (V. Jubien.) Portraits et parallèles. Un portrait est la description du corps, de la figure, etc. d
elle caractère. Le poëte, l'orateur et l'historien font également des portraits . portrait d'un personnage du lutrin. La jeuness
e. Le poëte, l'orateur et l'historien font également des portraits. portrait d'un personnage du lutrin. La jeunesse en sa fleu
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
nes de son siècle. 3. On rapprocherait avec intérêt de ce morceau le portrait que Tite-Live a tracé d’Annibal (lib. XXI, cap. 1
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
t né en 1610 et mourut en 1695. Il a excellé particulièrement dans le portrait et dans les tableaux d’histoire. 2. Anne d’Autri
87 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
Fénelon. Le premier de ces ouvrages est littéralement une galerie de portraits . Un jeune étudiant délivre le diable Asmodée, qui
88 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
, le premier démagogue dont il soit fait mention dans l’histoire. Son portrait n’est pas flatté. « De tous ceux qui vinrent sou
complaisance. Si vous en distinguez un parmi vous qui ressemble à ce portrait , n’est-ce pas lui que vous désignez de préférence
s’exprime ainsi, ou n’est-ce pas plutôt un peintre qui vous offre le portrait des fils dégénérés de la vieille Athènes ? De sem
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
as de plus grands génies, mais de meilleurs écrivains ». Suivent les portraits de Racine et de Boileau, tracés avec cette supéri
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
ts rappellent la scène du sonnet dans le Misanthrope. Notons aussi ce portrait de La Bruyère : « Je le sais, Théobalde, vous êt
91 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
gaieté, mais dont le Philosophe marié et surtout le Glorieux sont des portraits pris sur le vif et d’une empreinte durable ; Piro
de du cœur, qui conduit à une leçon morale ; Sainte-Beuve, peintre de portraits avant tout, conçoit la critique comme une sorte d
le sang de Marie Stuart, dont rien ne peut la laver. Si on faisait ce portrait fidèle de Henri IV à un étranger de bon sens, qui
la morale, dans ces compromis, risque de perdre de son autorité. Les portraits de Vauvenargues, sans égaler ceux de La Bruyère,
nait particulièrement à l’esprit souple et délicat de M. Mignet ; ses Portraits et Notices historiques et littéraires, réunis en
a été justement flétrie par la conscience publique489. Les Notices et Portraits , moins asservis à certaines idées préconçues, ont
i rend le passé comme présent et sensible. De là tant de tableaux, de portraits , si pleins de vie, de couleur et de relief, toute
re de Port-Royal. C’est dans ce livre, et dans la longue série de ses Portraits et Causeries, que nous prendrons du critique l’id
faudrait encore, pour être complet, ajouter les Premiers Lundis, les Portraits contemporains, les Portraits de Femmes, les Portr
omplet, ajouter les Premiers Lundis, les Portraits contemporains, les Portraits de Femmes, les Portraits littéraires. Il serait i
ers Lundis, les Portraits contemporains, les Portraits de Femmes, les Portraits littéraires. Il serait impossible de citer un aut
qu’eux-mêmes ne savent pas s’ennuyer. » Avant tout, il est peintre de portraits . Les dessins d’ensemble ne sont jamais chez lui q
lus de la chronique des lettres que de leur histoire, et fait plus de portraits que de tableaux. » M. Nisard marque bien le carac
rté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits , les rapprochements de la littérature comparée. J
qu’il voit le regarde à son tour. Toute chose lui est comme un de ces portraits de maître qui, dans les musées, semblent suivre d
elui de la Conversation (1812), dans lequel on peut relever plusieurs portraits d’une touche fine et heureuse, Delille mourut à P
veuves, leur mémoire ! Pour que des brigands abhorrés Frémissent aux portraits noirs de leur ressemblance ! Pour descendre jusqu
be ou sur les dalles, Avec je ne sais quoi des fiertés féodales. A ce portrait vivant, que je rêve, il faudrait Du soleil, de l’
bleaux : emportez de Paris de vigoureuses ébauches, pour en faire des portraits à Vienne854. » Après le demi-succès de la Bourse
Lion amoureux, revenait aux inspirations de ses meilleurs jours : le portrait du conventionnel restera une de ses plus heureuse
garde des sceaux depuis le 2 février 1717. Saint-Simon en a tracé un portrait intéressant au livre XIII de ses Mémoires. 113.
le défense de Mayence en 1689. 122. Au sens d’approbation. 123. Ce portrait de Bossuet a été donné par M. P. Faugère, à la fi
. M. Nisard a finement analysé le talent de Montesquieu dans l’art du portrait , en le rapprochant de La Bruyère. Il conclut en d
25. La Bruyère a signalé le même défaut dans la conversation. Voir le portrait d’ici au chapitre de la Société et de la Conversa
ignes un secret retour de Vauvenargues sur lui-même. 265. Revoir le portrait de Catilina dans Salluste, Catilina, chap. V et x
ture française du dix-huitième siècle, la 53e leçon ; — Sainte-Beuve, Portraits contemporains, tome II, et Causeries du Lundi, to
ce et les vices point de racines, » on a fini par imposer ce prétendu portrait , et nous avons été blessés quand les étrangers no
mots encore seraient à relever, et qui donneraient les éléments d’un portrait de Joubert fait par lui-même. Par exemple : «  Je
au dix-huitième siècle, de Villemain. — Sainte-Beuve : Caractères et Portraits littéraires, tome III. — Caro : La Fin du dix-hui
déposeront de sa démence. » 414. Lire, sur Lamennais, Sainte-Beuve : Portraits contemporains, tome I, et Nouveaux Lundis, tomes
Cie. 424. Guizot, dans le livre II, avait tracé de Strafford ce beau portrait  : « Agir, s’élever, dominer, tel était son but, o
rimée (1855). 536. Voir une note ajoutée à la fin du IIIe volume des Portraits littéraires : « Je suis l’esprit le plus rompu et
ation imaginaire du poète. Aussi plusieurs noms furent placés sous le portrait  : « le comte de Maurepas, pour les tirades et les
-vous ! vous êtes immortels. 678. Lire, sur Dellile, Sainte-Beuve, Portraits littéraires, tome II. 679. Cf. dans les Géorgiqu
r Regnier, dans le Tableau de la Poésie française au seizième siècle, Portraits contemporains, tome II, Causeries du Lundi, tome 
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
l a pris. Mais si on avait pu rire dans une si triste occasion, quels portraits n’aurait-on pas faits de l’état où nous étions to
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
, Causeries sur les femmes et les livres, in-12, par Gustave Merlet ; Portraits d’hier et d’aujourd’hui, in-12, id. Librairie aca
94 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
raits, comme les discours, narrations historiques, les définitions et portraits , son travail n’offre aucune idée ni aucune expres
assé, le présent et l’avenir, même pendant son sommeil. » Guyet. Portraits et caractères. Modèles. N° 44. — Le C
e et sottise. COLLlN D’HARLEVILLE. Modèles de Décompositions de Portraits et Caractères. N° 55. — Le Cheval. On est
nes d’une analyse classique ne nous permettent pas un tel travail. Ce portrait est physique. C’est un modèle de description pomp
rtels ouvrages. La Harpe n’avait garde d’omettre un coup de crayon au portrait de Buffon ; il nous montre juste envers les natur
. Ce travail est de main de maître et l’on ne pouvait mieux finir. Ce portrait est littéraire. Guyet. N° 57. — Le Fat. En
’homme. Tous les traits caractéristiques me semblent indiqués dans le portrait  : Aimable autant qu’utile. Superbe et carressant
  point    survivre à son maître, et    vient mourir sur sa tombe. Ce portrait est moral ; il peint les qualités du chien. Pour
. PH. DE COMMINES. Cela peut être ; mais en gros j’ai fait de vous un portrait fort avantageux ; voudriez-vous que j’eusse été u
ussi et l’auteur suspend son mouvement pour faire en quelques mots le portrait du taureau ; mais admirons comment le tableau dev
t de ses regrets sur la perte de son épouse, regarda quelque temps le portrait de la reine suspendu dans le cabinet, puis il s’é
endu dans le cabinet, puis il s’écria avec un grand soupir : « Que ce portrait est ressemblant ! voilà bien cette expression à l
e toutes es fois qu’on prononçait devant lui le nom de la reine, « ce portrait est trop flatté ! la reine était laide. » Puis, f
une partie du cœur emportée. Mme de Sévigné. N° 207. — Le prix du portrait . Le chevalier de Boufflers à sa mère. Il vien
e, à se faire peindre ; j’ai parfaitement réussi. Pendant le temps du portrait , j’ai toujours mangé chez elle, et elle m’a fort
les derniers coups à l’ouvrage, le mari m’a dit : Monsieur, voilà un portrait parfait ; il ne me reste plus qu’à vous satisfair
dit, votre façon de parler m’embarrasse autant que la bonté de votre portrait . Je trouve que, quelque chose que vous me demandi
en remette les deux tiers, et  qu’en échange je donne à madame votre portrait en pur don. Le pauvre homme et la pauvre femme to
ont la mort m’avait séparée ; retrouver en toi son image vivante, son portrait fidèle, c’était là mon plaisir de tous les instan
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
. C’est à la faveur de cette figure, que Cicéron fait, en passant, un portrait si affreux de Catilina : « Quid verò ? nuper quù
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
a fois obscurcit la pensée. « Les termes, dit l’Encyclopédie, sont le portrait des idées : un terme propre rend l’idée tout enti
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
it être semé de descriptions éclatantes et variées, de tableaux et de portraits où se déploient la vivacité, la chaleur et la pom
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
mais il n’est personne qui ne prenne intérêt au jeu des passions, aux portraits de ces grands caractères qui dominent des peuples
99 (1839) Manuel pratique de rhétorique
uestionnaire suivant, applicable à toute œuvre littéraire, narration, portrait , parallèle, discours, tragédie, comédie, etc., l’
ttres dont le professeur fournit le sujet. Viendront ensuite quelques portraits d’hommes célèbres et d’une biographie connue, des
m’arrêterais sur la grandeur et la noblesse de sa maison ; et si son portrait était moins beau., je produirais ici ceux de ses
m’arrêterais sur la grandeur et la noblesse de sa maison ; et si son portrait était moins beau, je produirais ici ceux de ses a
ses esclaves fissent en pareille circonstance. » Descriptions et Portraits . Le poète dans ses descriptions peut "étaler t
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
prit humain dans l’étude de cette grande science de l’homme. Voici le portrait qu’il trace de ce père de la philosophie : « Enf
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