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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
Mais songeant au plaisir que j’aurais, vers le soir, A frapper à sa porte , à monter, à m’asseoir Au coin de son foyer tout
oncierge, attendri par ces deux voix de femmes, Ouvrit furtivement la porte , et nous entrâmes. Soit confiance en nous, soit p
e, Dérobés aux regards par le mur de jasmin, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi
mon cœur ma mère à demi morte ; Et, dans le moment même où la secrète porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’e
mon toit sans bruit et sans fumée, J’approchais, le cœur gros, de ma porte fermée, Là, quand mon pied poudreux heurta mon pa
gagés, froide et banale escorte, Déposeront mon corps endormi sous la porte   Qui mène à des soleils meilleurs ; Si quelque
éricorde, de mansuétude, de compassion, de charité et de pardons ! Sa porte doit être ouverte à toute heure à celui qui l’éve
meurt ; une pierre sans nom marque sa place au cimetière, près de la porte de son église. Voilà une vie écoulée ! Voilà un h
jours. Tu ne verras plus le blanc pigeonnier de la côte, ni la petite porte de la terrasse, ni le corridor et le fenestroun o
pourquoi est-ce que je regrette les vieilles, et replace de cœur les portes ôtées, les pierres tombées ? Mes pieds mêmes ne s
passé tout petits. Quel sera le premier cercueil qui sortira par ces portes neuves ? Soit nouvelles ou anciennes, toutes ont
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
obliger le roi à se rendre. Ils firent lancer sur le toit, contre les portes et contre les fenêtres, des flèches entortillées
’une fumée affreuse mêlée de tourbillons de feu qui entraient par les portes des appartements voisins ; la moitié du toit étai
is leur étonnement fut encore plus grand lorsqu’ils virent ouvrir les portes et le roi et les siens fondre sur eux en désespér
t de pistolets : chacun tira deux coups à la fois, à l’instant que la porte s’ouvrit, et, dans le même clin d’œil, jetant leu
s uns le tenaient sous les jambes, les autres sous les bras, comme on porte un malade que l’on craint d’incommoder. Au moment
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
ar un très-précoce instinct. Agé de trois ans, il allait frapper à la porte des frères de la doctrine chrétienne, et comme on
de cent quatre-vingts candidats au grade d’élève sous-lieutenant. La porte s’ouvre. On voit entrer une sorte de paysan, peti
. Tous ces monuments, destinés aux lettres et aux sciences, ont leurs portes ouvertes ; l’étranger y entre comme chez lui, par
la défense des intérêts vulgaires, chez les peuples libres, il est la porte des institutions qui fondent ou qui sauvegardent.
is.) 1. Il disait ailleurs de la tristesse : « C’est un dard qu’on porte toujours dans l’âme. Il faut tâcher de ne pas app
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ut renaît, comme au temps où, pieds nus, sur le soir, J’escaladais la porte , et courais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs
eux pas, Je vois le lit de chêne et son coffre6, et plus bas (Vers la porte , en tournant), sur le bahut énorme, Pêle-mêle, ba
Oh ! ne quittez jamais, c’est moi qui vous le dis, Le devant de la porte où l’on jouait jadis, L’église, où tout enfant, e
x maître, Dans l’église avec vous chanter au même banc, Et jouer à la porte , où l’on jouait enfant. Un bain de mer
lendide ceinture ; Rampe, en canaux de gaz, sous le sol tourmenté, Et porte aux nations, avec leur nourriture, La lumière, la
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
de Pompée. A partir de Rodogune, qui, en 1642, ouvrit à Corneille les portes de l’Académie, son astre ne fit plus que pâlir, t
est en soi que misère et qu’ennui, En quelque lieu qu’il aille, il se porte lui-même, Et rencontre la croix qu’il y porte ave
lieu qu’il aille, il se porte lui-même, Et rencontre la croix qu’il y porte avec lui. Porte-la d’un bon cœur cette croix salu
, il se porte lui-même, Et rencontre la croix qu’il y porte avec lui. Porte -la d’un bon cœur cette croix salutaire Que tu voi
n cœur vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seul démenti lui porte une infamie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose s
i ? D. Diègue. D’un affront si cruel, Qu’à l’honneur de tous deux il porte un coup mortel ; D’un soufflet. L’insolent en eû
lutôt j’aspire à ma ruine.   Monde, pour moi tu n’as plus rien :   Je porte en un cœur tout chrétien   Une flamme toute divin
est toujours père7 : Rien n’en peut effacer le sacré caractère ; Je porte un cœur sensible, et vous l’avez percé. Je me joi
vre laine ? — Pour ce que je méprise une richesse vaine. — Quel livre portes -tu ? — Les lois de Dieu mon Père, Où de ses Testa
nt injuste, extrême, comme l’est toute passion ; chaque mot blesse et porte coup sur le vif, dans ces plaintes de la tendress
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
degré ? Cette chambre où j’entrais toujours, hélas ! j’en trouvai les portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérang
lle se moqua de lui. Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte , et se la passe au travers du cœur ; mais ce ne f
tel pour la distribuer ; on va à sa chambre, on heurte, on enfonce la porte , on le trouve noyé dans son sang ; on court à M.
funeste. En effet, dès qu’elle parut : Ah ! Mademoiselle ! comment se porte monsieur mon frère ? Sa pensée n’osa aller plus l
monsieur mon frère ? Sa pensée n’osa aller plus loin. — Madame, il se porte bien de sa blessure. — Il y a eu un combat… Et mo
uitter, et se pâmait de crier. On couvre le corps d’un manteau, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit ; un car
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ruit, ses matériaux ont la beauté de ruines imposantes. Son éloquence porte dans la défense de la religion cette angoisse et
Église est entièrement éloigné des maximes séditieuses qui ouvrent la porte aux soulèvements auxquels les peuples sont si nat
l’homicide.) Sur le principe d’autorité 2 Le respect que l’on porte à l’antiquité est aujourd’hui à tel point, dans l
a pour les anciens philosophes était de devoir, et que celui que l’on porte aux plus anciens des Pères était seulement de bie
ir, ou qu’ils s’y sentent intéressés, en sorte que l’amour-propre les porte plus volontiers à y faire réflexion. Elle consist
adressé à M. Bourdelot3. Je dirai donc seulement ici le sujet qui me porte à l’offrir à Votre Majesté, ce que je considère c
nant cette première preuve de ma dépendance. Voilà, Madame, ce qui me porte à faire à Votre Majesté ce présent, quoique indig
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
lle se moqua de lui. Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte , et se la passe au travers du cœur ; mais ce ne f
atel pour la distribuer, on va à sa chambre, on heurte, on enfonce la porte , on le trouve noyé dans son sang ; on court à M.
uneste. En effet, dès qu’elle parut : « Ah ! mademoiselle, comment se porte monsieur mon frère2 ? » Sa pensée n’osa aller plu
sieur mon frère2 ? » Sa pensée n’osa aller plus loin. « Madame, il se porte bien de sa blessure. — Il y a eu un combat ! Et m
9 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
première tête, ou le premier, le chef, le prince. — Le verbe fero, je porte , a formé plusieurs composés en se joignant à dive
ivers substantifs. Tels sont : frugifer, a, um (de ferre fruges), qui porte des fruits ; c’est-à-dire fécond, fertile, abonda
le, abondant en fruits. Mortifer ou mortiferus (de ferre mortem), qui porte la mort, mortel. Legislator (du supin latum et de
te la mort, mortel. Legislator (du supin latum et de lex, legis), qui porte la loi, législateur. De même laniger, porte-laine
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
ite. J’y trouvai tout Versailles rassemblé, ou y arrivant, toutes les portes ouvertes, et tout en trouble. J’appris que Monsei
rriva en ma présence. Quelques moments après, je vis de loin, vers la porte du petit cabinet, monseigneur le duc de Bourgogne
e de la galerie ; depuis quelque temps, on avait fermé ce salon d’une porte pour en faire un grand cabinet. On y ouvrit des f
soulagement des princes, pour que peu de gens entrassent, quoique les portes fussent ouvertes à chacun, en un mot pour tout ce
lesquelles il excelle ! Je lui attribue de l’élévation, non qu’il se porte et qu’il se tienne jamais très-haut, mais parce q
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
t, des vues hardies ou profondes, et l’accent d’une voix vibrante qui porte au loin. Sa correspondance fait aimer et respecte
gubre est donné ; un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte , et l’avertir qu’on a besoin de lui : il part, il
sous la barre, et les hurlements de la victime. Il la détache ; il la porte sur une roue : les membres fracassés s’enlacent d
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
ns des autres et être indulgent pour leurs torts. L’impatience qui porte à contredire les autres avec chaleur ne vient que
e l’orgueil qui nous cause ce dépit, et du défaut de charité qui nous porte à nous en venger par une contradiction indiscrète
e et d’insulter. Nous devons donc regarder cette impatience, qui nous porte à nous élever sans discernement contre tout ce qu
choquer à leur tour, ce qui augmente peu à peu les différends et les porte souvent aux extrémités. Il faut donc tâcher d’arr
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
sant, qui étonna la modestie d’un auteur désintéressé, lui ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut
arfait ; il ne lui manque aucune de ces curieuses bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’usage ;
e maintien de celui qui n’a rien à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. Il se parle souvent à soi-même,
ent comme l’adulation : tous se laissent entraîner au torrent qui les porte  ; qui les force de dire d’un homme ce qu’ils en p
la mode. Clitiphon ou l’important Je vais, Clitiphon, à votre porte  ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit
vérité, à régler mon esprit et à devenir meilleur. Entrez, toutes les portes vous sont ouvertes ; mon antichambre n’est pas fa
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
fut long, j’entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la porte , je vis le père, sa lampe dans une main, dans l’a
ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, moi, derrière la porte  : il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lam
plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu. La porte se referme, la lampe s’en va, et je reste seul av
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
leçon, tenant un oreiller d’une main et son épée de l’autre, ouvre la porte , et sort en demandant d’où vient ce tumulte. Loin
re baigné dans son sang. Les soldats eurent le temps de barricader la porte de la tour, et pendant quelques instants ils se d
ammes, et allait tomber sur la tête des malheureux qu’il couvrait. La porte brûlait, et les barricades qu’ils avaient faites
16 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
les plus douces, aux impressions les plus profondes. Si sa pensée se porte sur le monde moral, il lui prête des formes matér
i-même touchant son origine, sa conservation, sa fin, voilà ce qui le porte invinciblement à croire à des êtres invisibles, à
l’aurore était une jeune déesse, ouvrant avec ses doigts de roses les portes de l’Orient : ses pleurs étaient la rosée qui hum
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
foudre part, l’aquilon vole, La terre en silence frémit. Du seuil des portes éternelles Des légions d’esprits fidèles À sa voi
n, et tiré de Moïse, Que la lumière se fasse, et la lumière se fit ! porte tous les caractères du vrai sublime. On ne tarira
lime de César au pilote que la tempête effrayait : Que crains-tu ? tu portes César. Il paraît sans doute difficile de rien ajo
ivre à des frayeurs si fortes, Se les reprocherait s’il savait qui tu portes . Abandonne ta barque aux vents les plus mutins :
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
la terre en particulier. Jetons les yeux sur cette terre qui nous porte  ; regardons cette voûte immense des cieux qui nou
lleurs, c’est par un effet de la providence divine que nulle terre ne porte tout ce qui sert à la vie humaine ; car le besoin
gures hardies et touchantes : vous ne sauriez le lire sans voir qu’il porte la république dans le fond de son cœur ; c’est la
son ode à la reine régente Marie de Médicis, a dit aussi : Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belle
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
chère et plus précieuse ! Une perte si complète et si irréparable ne porte pas à chercher de consolation ailleurs que dans l
, il persiffle au milieu de la société la plus respectable. La vanité porte un homme à s’élever au-dessus des bienséances soc
nds, noble jeune homme, que le serpent qui arracha la vie à ton père, porte aujourd’hui sa couronne. HAMLET. O soupçon prophé
re n’est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. M. DIMANCHE. Monsieur, je vous s
des yeux vifs. M. DIMANCHE. Je voudrais bien... DON JUAN. Comment se porte madame Dimanche votre épouse ?    M. DIMANCHE. Fo
r. Je venais... DON JUAN. Et votre petite fille, Claudine, comment se porte-t -elle ? M. DIMANCHE. Le mieux du monde. DON JUAN.
’air. Un enfant de six ans jouait avec son moineau sur le seuil d’une porte  ; la tigre s’élance pour le dévorer : c’est au mo
gnes n’eurent pas assez de fleurs pour les guirlandes dont on orna sa porte  ; les pauvres furent riches pour lui faire des pr
s les moins favorisés, en se retirant du palais, n’en franchissent la porte extérieure qu’avec des regrets et des larmes. Que
ni même se tenir sur ses jambes molles et débiles. L’Oubli reste à la porte , ne reconnaissant ni ne laissant entrer personne 
le fer il tombe avec beauté ! Mais que l’émeute aussi passe devant sa porte , Soudain l’instinct du mal le saisit et l’emporte
te et même son bonheur éternel. Ces amis restent chez eux quand on le porte en terre. De toutes les richesses, de tout le fas
e bon Génie qui reparut et qui lui dit avec un air sévère : « Petite, porte la peine de ton orgueil ; tu as dédaigné ma sourc
s. « En ce jour de malheur, se dit-il en lui-même, je vais voler à sa porte , et en faveur de la proximité de nos demeures et
, plus agréable mille fois que le Strymon vu d’Amphipolis. Le Strymon porte à tort le nom de fleuve, tant il promène à petit
il sort une seconde fois de sa couche, et ce jeune roi des airs, qui porte encore la couronne de l’enfance autour de sa tête
revêtu d’un simple surplis, assemble ses ouailles devant la grande m porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau
vent, semble l’accroître encore ; nous voyons venir, d’aussi loin que porte le regard, des collines d’eau écumante derrière d
ir petit-maître qui voudrait insulter aux fourrures de l’hiver ? On y porte le velours plein jusqu’au mois de juin. On dit, p
Une cour le précède, enclose d’une haie Que ferme sans serrure une porte de claie ; Des poules, des pigeons, deux chèvres
-à-dire d’un grotesque de bon goût. C’est bien ainsi que l’homme ivre porte sa tête, à droite, à gauche, en haut, en bas, et
jà quelques moines assemblés chantaient l’office. On voulu fermer les portes derrière lui : mais les rouvrant de ses mains, il
: « Nous vous ordonnons au nom de la sainte obéissance de laisser les portes ouvertes, car il ne convient pas de faire de la m
une fumée affreuse mêlée de tourbillons de feu, qui entraient par les portes des appartement voisins ; la moitié du toit était
s leur étonnement fut encore  plus grand lorsqu’ils virent ouvrir les portes , et le roi et les siens fondre sur eux en désespé
t de pistolets : chacun tira deux coups à la fois, à l’instant que la porte s’ouvrit, et, dans le même clin d’œil, jetant leu
s uns le tenaient sous les jambes, les autres sous les bras, comme on porte un malade que l’on craint d’incommoder. Voltaire
ause de son rêve, doutait de la recevoir. J’entendis qu’on fermait la porte au bas de l’horrible tour. Alors je regardai mes
r s’échappait fugitive Et bientôt on ne passa plus. Ils frappent à la porte sainte ; Car leur mère avait dit que Dieu n’oubli
glacée. Le plus grand, de son corps couvrant l’autre à moitié, Avait porte la main aux lèvres de son frère, Comme pour arrêt
chapeau qui s’éloigne de sa main… Elle croit que c’est le vent de la porte qu’elle a laissée ouverte ; elle va la fermer et
succès pour le sultan Ekber. Quand le milieu du jour fut arrivé, les portes du palais impérial furent ouvertes : le peuple en
île, ou plutôt un jardin. Dans ce jardin s’élève un palmier bleu qui porte des dattes dont le noyau est d’or. On passe à la
ichesses inespérées furent consacrées à la fondation de l’hôpital qui porte encore son nom. Anonyme.    N° 185. — Les deu
assant devant la maison, il aperçut, sur le banc qui était près de la porte , Guillaume assis et fumant tranquillement sa pipe
leurs nombreuses cohortes, Du palais, à ces mots, il fait ouvrir les portes . A l’aspect de ce front dont la noble fureur Tant
monuments, Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle, Il y porte la main. O surprise ! ô miracle ! Il sent, il rec
e vol de la tempête, Et sur le front d’Abel un feu divin s’arrête. Tu portes , fils d’Adam, sur ce front ingénu, L’ineffable be
éveiller, et lui ordonna, de la part du roi, d’ouvrir sur-le-champ la porte de la salle des États. La surprise de cet homme f
, et joignit le roi avec son trousseau de clefs. D’abord il ouvrit la porte d’une galerie qui servait d’antichambre ou de dég
. » « Entrons, » dit le roi d’une voix ferme, en s’arrêtant devant la porte de la grande salle ; « et toi, concierge, ouvre v
t la porte de la grande salle ; « et toi, concierge, ouvre vite cette porte . » Il la poussa du pied, et le bruit, répété par
it Charles, en haussant les épaules. Allons, comte, ouvrez-nous cette porte . » « Sire, répondit le comte en reculant d’un pas
et avant que sa suite eut pu l’en empêcher, il avait ouvert l’épaisse porte de chêne, et était entré dans la grande salle, en
, et les mains liées derrière le dos, entrèrent dans la salle par une porte opposée à celle que venait d’ouvrir Charles XI ;
d’Arc ; voici celle de son père, celle de ses sœurs. C’est par cette porte qu’elle sortait avec son troupeau. » Puis, faisan
e hameau était en rumeur et les habitants se pressaient en foule à la porte d’une seule maison : Alexandre fit demander la ca
fut long, j’entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la porte , je vis le père, sa lampe dans une main, dans l’a
ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, moi derrière la porte  ; il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lam
plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu. La porte se referme, la lampe s’en va, et je reste seul à
mez pas, mon cher ami, je suis encore au nombre des vivants, et je me porte fort bien ; seulement mes cheveux ont un peu chan
rsons un vaste jardin qui nous conduit à un pavillon ; elle ouvre une porte , et me fait entrer dans une très jolie chambre bi
pas d’abord aperçus, et qui s’échappaient à travers les fentes d’une porte qui communiquait à cette chambre, je m’approche d
’une porte qui communiquait à cette chambre, je m’approche du lit, je porte ma main tremblante vers la paillasse, et, je n’en
ncore un cadavre. Près de m’évanouir de nouveau, je me traîne vers la porte d’où venait la lumière ; je ne puis rien voir, ma
oir, mais j’entends chuchoter plusieurs personnes. Je veux sortir, la porte était fermée à double tour ; j’ouvre la fenêtre,
de ma chambre sur la cheminée. Probablement j’avais moi-même fermé ma porte , à double tour, après mon arrivée. M’en saisir et
ma porte, à double tour, après mon arrivée. M’en saisir et ouvrir la porte furent l’affaire d’une seconde : je vole chez mon
présenté au peuple, condamné à mort, chargé de sa croix, laquelle il porte , et la portant fait la pitoyable rencontre de sa
ue les abeilles avaient remplie de rayons de miel plus grands que des portes de ville. L’heureux temps ! les enfants se coucha
t les quartiers de rochers comme le duvet d’un oiseau, mais devant la porte du chalet il s’arrête. — Va donc ! crient les dém
ser, leur répond l’orage. — Qui t’empêche ? — Il y a une croix sur la porte , avec les noms. — Quels noms ? — Ceux que vous n’
deux corbeaux qui avaient appartenu à Meinrad, voulaient franchir la porte de ce logis, d’où une servante essayait en vain d
la suspension, dont l’effet est accru par la belle césure : il court, porte à son comble l’intérêt. C’était Egyste ; il s’av
lui aurait fait perdre terre, encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’un prince étranger. Non, Sire, il n’y a ni cour
eau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes. » Commination qui porte à son comble l’anxiété. Ce n’est donc pas sur une
and il faut agir ; reparaissant au moment de la fuite : frappant à la porte quand on les croit éloignées ; toujours agissante
ser les chaînes, Et m’ouvrir loin du corps, dans la fange arrêté, Les portes de la vie et de l’éternité. L’éternité ! quel mot
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
uivoques. Ainsi l’auteur qui a dit : Maison à louer, laquelle a deux portes , trois fenêtres, du logement pour quatre maîtres,
gré du locataire, dans quelque quartier qu’il lui plaira ; maison qui porte un écriteau tiré de Barème et de l’algèbre, et do
s de ce mot, est en effet l’assemblage de plusieurs énigmes, dont une porte sur le mot total, et les autres sur les parties d
a cave, Ce superbe vainqueur, à présent mon esclave,                   Porte devant moi son flambeau. Les meilleurs épigramma
us belle pour un monument public, que celle qu’on lit au-dessus de la porte de l’Arsenal de Paris. Ce sont deux vers latins,
21 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
tes les obscurités qu’offre ce chapitre, des jugements que l’auteur y porte , et de la place qu’il occupe dans les développeme
pas d’Aristote. Je ne relève pas toutes les décisions de ce genre que porte si facilement le même éditeur.
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
aire est moins qu’il ne lui faut. L’immortalité 1 Apollon à portes ouvertes2 Laisse indifféremment cueillir Ces bel
nces est morte. Malherbe, en cet âge brutal, Pégase est un cheval qui porte Les grands hommes à l’hôpital. 2. A portes ou
égase est un cheval qui porte Les grands hommes à l’hôpital. 2. A portes ouvertes, c’est-à-dire en laissant entrer la foul
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
s vues hardies, neuves et profondes, l’accent d’une voix vibrante qui porte au loin, des airs de prophète qui lance la foudre
trer intact aux yeux d’une longue suite d’observateurs. Le cheval qui porte son maître à la chasse du tigre se pavane sous la
gubre est donné ; un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte et l’avertir qu’on a besoin de lui : il part ; il
sous la barre, et les hurlements de la victime. Il la détache ; il la porte sur une roue : les membres fracassés s’enlacent d
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
es Épitres de Boileau sont datées des conquêtes de Louis XIV ; Racine porte sur la scène les faiblesses et l’élégance de la c
applaudissements, et souvent au bruit de la foule qui se pressait aux portes . Je les reconnais, je retrouve mes vieilles impre
e, en ce qu’elle songe beaucoup plus à réjouir qu’à éclairer. Elle ne porte que des jugements vagues et malins, d’autant plus
e est un esprit d’ordre : il connaît des délits contre le goût et les porte au tribunal du ridicule ; car le rire est souvent
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
avers des âges, et ni tyrans ni mensonges n’arrêtent le fleuve qui la porte à l’admiration de la terre. Il y a, messieurs, da
la défense des intérêts vulgaires, chez les peuples libres, il est la porte des institutions qui fondent ou qui sauvegardent.
plaît que je prêche à Notre-Dame, j’y prêcherai ; s’il m’en ferme les portes , je prêcherai ailleurs ; si toutes les chaires de
vertus que le monde connaît et estime, voilà les vertus auxquelles il porte ses partisans. Pour les vertus de l’Évangile, la
tesse. On se prodigue à l’envie les louanges et les adulations, et on porte dans le cœur la haine, la jalousie et le mépris d
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
ruit, ses matériaux ont la beauté de ruines imposantes. Son éloquence porte , dans la défense de la religion, cette angoisse e
ir, ou qu’ils s’y sentent intéressés, en sorte que l’amour-propre les porte plus volontiers à y faire réflexion. Elle consist
yeux et les oreilles. » 7. Des janissaires sont les gardes de la Porte . 1. Suffisance signifie savoir qui suffit à la
27 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
toires du christianisme Il ne paraît rien ici de l’homme, rien qui porte sa marque et qui soit de sa façon19. Je ne vois r
écieuse que le marbre et le porphyre. Je vous dirai seulement qu’à la porte il y a un bois où en plein midi il n’entre de jou
s ont moins de force, et que leur lumière est toute pure… Par quelque porte que je sorte du logis, et de quelque part que je
t de Pompée. A partir de Rodogune, qui en 1642 ouvrit à Corneille les portes de l’Académie, son astre ne fit plus que pâlir, t
côté, la Flandre106 ouverte, l’embouchure de ses rivières captive, la porte de son secours fermée, la source de son abondance
re n’est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. m. dimanche. Monsieur, je vous
des yeux vifs. m. dimanche. Je voudrais bien… don juan. Comment se porte madame Dimanche, votre épouse ? m. dimanche. For
nsieur. Je venais,.. don juan. Et votre petite, Claudine, comment se porte-t -elle ? M. dimanche. Le mieux du monde. don juan
ruit, ses matériaux ont la beauté de ruines imposantes. Son éloquence porte , dans la défense de la religion, cette angoisse e
degré ? Cette chambre où j’entrais toujours, hélas ! j’en trouvai les portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérang
tables, des poutres et des solives qui tombaient442. Je fis ouvrir ma porte , je dépêchai mes gens au secours. M. de Guitaut m
lle se moqua de lui. Vatel monta à sa chambre, met son épée contre la porte et se la passe au travers du cœur ; mais ce ne fu
tel pour la distribuer ; on va à sa chambre, on heurte, on enfonce la porte , on le trouve noyé dans son sang ; on court à M.
neste. En effet, dès qu’elle parut : « Ah ! mademoiselle ! comment se porte monsieur mon frère ? » Sa pensée n’osa aller plus
ieur mon frère ? » Sa pensée n’osa aller plus loin. — « Madame, il se porte bien de sa blessure. — Il y a eu un combat… Et mo
ilance du prince ; quand je vois que, comme un soleil, sa munificence porte sa vertu jusque dans les provinces les plus recul
le, en des ornements, la subsistance d’une infinité de familles ; qui porte , dit Tertullien, en un petit fil autour de son co
en nos propres péchés la source féconde. Comprends, ô pécheur, que tu portes ton enfer en toi-même583. (Sur la nécessité de l
a duchesse de Montausier lui firent une réputation qui lui ouvrit les portes de l’Académie en 1675. Promu aux évêchés de Lavau
alent trente sous, la viande huit sous la livre et très mauvaise ; on porte tout au camp693. Il pleut à verse depuis que nous
… Après cette belle description, ne soyez pas en peine de moi ; je me porte fort bien, je suis des mieux logées, très-bien se
, aux barbes grises et aux victorieux ; mais la violente amour que je porte à mes sujets, et l’extrême envie que j’ai d’ajout
sant, qui étonna la modestie d’un auteur désintéressé, lui ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut
e maintien de celui qui n’a rien à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. Il se parle souvent à soi-même,
partout ces paroles : Il sera les délices de ce peuple. Me voilà à la porte déjà arrivé, et les consuls commencent leur haran
s ; il s’irrite de voir qu’ils ne veulent point se fâcher. Souvent il porte ses coups en l’air comme un taureau furieux qui d
49 par les charmes de sa voix, et Hercule par ses hauts faits ! Qu’il porte dans son cœur l’audace d’Achille, sans en avoir l
al ; elle n’éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux, et porte dans le fond de l’âme je ne sais quelle sérénité.
eur d’adoucir les peines de Madame la duchesse et les vôtres. Je vous porte tous deux, tous les jours, dans mon cœur à l’aute
ie. Un poète qui a fait son chemin Un jour, je passai devant la porte d’un hôpital. Il me prit fantaisie d’y entrer. Je
elques nouvelles littéraires. Ces discours les menèrent jusque sur la porte d’un café1049, où j’entrai avec eux. Je remarquai
es des recluses1257; il charme au moins les ennuis du cloître1258, et porte de la gaîté dans les âmes innocentes et captives1
 ; mais ses Salons de peinture sont de merveilleuses causeries : il y porte à sa perfection la critique d’art, dont il est le
oir, un jour que j’allai causer avec la chère sœur, je me trouve à la porte de l’hôtel des Fermes1272 ; je me ressouviens de
et vous abstenez de frémir1292 si vous pouvez. Il y avait hors de la porte de la cour une terrasse, à gauche, en entrant, su
1 de la langueur d’un paisible réveil. Le concours de tous ces objets porte aux sens une impression de fraîcheur qui semble p
écessaire pour faire fleurir les talents : un beau naturel négligé ne porte jamais de fruits mûrs… Que servent à un grand sei
épendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire : cet homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme
t, des vues hardies ou profondes, et l’accent d’une voix vibrante qui porte au loin. Sa correspondance fait aimer et respecte
’estomac et s’y endort1504. Alors on croit ne plus souffrir ; mais on porte au dedans, de soi un poids affreux pire que toute
e velouté des fleurs, où nul souffle ne peut entrer ; un charme qu’on porte en son âme, et qu’elle applique à toutes choses,
tenant oublié sous le nom d’iris, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère
e, revêtu d’un simple surplis, assemble ses ouailles devant la grande porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau
éclatantes j’ai montré aux rois de l’Orient1599 l’intérêt que je leur porte , et quels motifs m’ont détourné de suivre, il y a
fut long, j’entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la porte , je vis le père, sa lampe dans une main, dans l’a
ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, moi, derrière la porte  : il ouvrit ; mais avant d’entrer il posa la lamp
plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu. La porte se referme, la lampe s’en va, et je reste seul à
du jour, quitte les champs, regagne sa chaumière, et, assis devant la porte , oublie ses fatigues en regardant le ciel ; ainsi
n de Charles ier 1645 Il était une heure : Hacker1646 frappa à la porte  ; Juxon et Herbert tombèrent à genoux : « Relevez
lui tendant la main. Hacker frappa de nouveau ; Charles fit ouvrir la porte  : « Marchez, dit-il au colonel, je vous suis. » I
ac de paille, je roule en mon esprit les redoutables problèmes que je porte avec moi depuis tant d’années1690, et je ne me ré
matin, des pas de chevaux et des bruits de voix. Il frappe alors à la porte du hangar, qu’il trouve fermée, et appelle vainem
ine, en voulant défendre l’ami de la famille, l’hôte de la maison. La porte est enfoncée, et le malheureux Caila ne sort de s
des agonisants. Avant qu’elle les eût achevées, on vint heurter à la porte . Le shérif1704 entra, une baguette blanche à la m
abitants du voisinage, admis dans le château, dont on avait fermé les portes . Robert Beale lut alors la sentence, que Marie éc
estiné à porter la plus brillante couronne de l’univers ; de Cadix se porte à Moscou, succombe dans la plus grande catastroph
a misère s’est changée en opulence, qu’au lieu de peaux de bêtes elle porte des vêtements de soie et de pourpre, qu’elle vit
e de famille ; le difficile est de trouver un bon observateur. Qui ne porte pas en son cœur le germe de toutes les passions,
. Tous ces monuments, destinés aux lettres et aux sciences, ont leurs portes ouvertes ; l’étranger y entre comme chez lui, par
table, la figure découverte, dans la plus grande pièce de la maison. Portes et fenêtres étaient ouvertes, et plusieurs cierge
e ; mais celui-ci n’avait pas attendu cette invitation. Il gagnait la porte , et déjà ses deux fils étaient dans la rue, Le pr
anche gauche de leur veste, et escortèrent Orso et sa sœur jusqu’à la porte de leur maison. (Colomba. Michel Lévy.) Une s
leçon, tenant un oreiller d’une main et son épée de l’autre, ouvre la porte , et sort en demandant d’où vient ce tumulte. Loin
re baigné dans son sang. Les soldats eurent le temps de barricader la porte de la tour, et pendant quelques instants ils se d
ammes, et allait tomber sur la tête des malheureux qu’il couvrait. La porte brûlait, et les barricades qu’ils avaient faites
t parce que la chose fait scandale que le mot a été imaginé. La terre porte l’empreinte de cette uniformité : ce sont partout
rètement son crédit, et a l’air de n’oser y croire. 13. La Normandie porte des chicaneurs aussi naturellement que des pommie
des sergents la timide cohorte, Laissa le créancier se morfondre à sa porte . : Mais, pour comble, à la fin, le marquis en pri
eux et les oreilles. » 293. Les janissaires sont les gardes de la Porte . 294. Suffisance signifie savoir qui suffit à
s minuit : voilà à peu près la règle de notre couvent ; il y a sur la porte  : Sainte liberté, ou fais ce que tu voudras. J’ai
e ; on y monte par un grand perron ; les armes de Grignan sont sur la porte  ; vous les aimez, c’est pourquoi je vous en parle
chère et plus précieuse ! Une perte si complète et si irréparable ne porte pas à chercher de consolation ailleurs que dans l
la douleur de ses fautes, Que savoir définir ce qu’est cette douleur. Porte toute la Bible en ta mémoire empreinte ; Sache to
lie ? comment s’appelle-t-elle ? je lui voudrais un joli nom 1. Je me porte bien. Je deviens un peu grosse, mais l’embonpoint
ais, bien plus, je la trouvai l’autre jour, assise sur un degré, à la porte de ma chambre, avec Jeanne, qui est une grosse vi
couter par le bruit du car­rosse et du marteau qui frappe rudement la porte . Montesquieu. 774. Vanités, choses vaines. 77
ont des ordres ! 815. C’est par politesse qu’il dit de Mélanthe ; il porte ses coups en l’air ; le duc de Bourgogne battait
n le moment suprême est arrivé : un sacrement a ouvert à ce juste les portes du monde ; un sacrement va les clore. La religion
l’amour de l’argent. 929. Il y a des amis dont on se pare, comme on porte une décoration. 930. En part de. Cela signifie 
1439. Figaro dit sans cesse des vérités audacieuses. 1440. Le trait porte . 1441. Il faut avouer que le comte est bon enfan
et ce n’est plus qu’une ruine qui annonce des ruines. » 1537. Qui porte des cygnes. 1538. Bossuet dit, en parlant des ho
e le prendre, ainsi que la reine. Je bivaque depuis deux jours. Je me porte à merveille. Adieu, mon amie ; porte-toi bien et
bivaque depuis deux jours. Je me porte à merveille. Adieu, mon amie ; porte -toi bien et aime-moi. Si Hortense est à Mayence
le sonnet suivant, dont l’auteur est inconnu. Il était inscrit sur la porte principale du cimetière qui entourait jadis l’Égl
de toutes parts, et que notre entendement rencontre partout où il se porte , comme pour le surprendre et le borner.  » L’ho
28 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
é. J’y vas, je m’en y vas J’y vais. Après La clef est après la porte . La clef est à la porte. Vous avez une tache a
vas J’y vais. Après La clef est après la porte. La clef est à la porte . Vous avez une tache après votre habit Vous av
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
sant, qui étonna la modestie d’un auteur désintéressé, lui ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Par son Discours de récept
la mode. Clitiphon ou l’important Je vais, Clitiphon, à votre porte  ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit
vérité, à régler mon esprit et à devenir meilleur. Entrez, toutes les portes vous sont ouvertes ; mon antichambre n’est pas fa
arfait ; il ne lui manque aucune de ces curieuses bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’usage ;
e maintien de celui qui n’a rien à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. Il se parle souvent à soi-même,
ent comme l’adulation : tous se laissent entraîner au torrent qui les porte , qui les force de dire d’un homme ce qu’ils en pe
30 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ictz fossez pour tirer à ceulx109 qui en approucheroient avant que la porte fust ouverte ; et entendoit qu’ils couchassent au
t le feissent vivre comme homme sans sens et indigne de gouverner. La porte du Plessis ne se ouvroit qu’il ne fust112 huict h
tiers ordinaires, et puis ordonnoient leur guet d’archiers, tant à la porte que parmy la court, comme en une place de frontiè
hose de nouveau en mon cas. Bah ! le diable y ait part au pot ! il me porte malheur. » En effet, il le va prendre gentiment e
émaux fusibles à un même degré de feu, j’ai cuidé entrer jusques à la porte du sépulcre : aussi en me travaillant à tels affa
euse que le marbre et le porphyre465. Je vous dirai seulement qu’à la porte il y a un bois, où, en plein midi, il n’entre de
es gouverne comme des bêtes apprivoisées.... Au demeurant par quelque porte que je sorte du logis, et de quelque part que je
re n’est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. M. Dimanche. — Monsieur, je vou
ux vifs. M. Dimanche. — Je voudrais bien.... Don Juan. — Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? M. Dimanche. — F
Je venais.... Don Juan. — Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t -elle ? M. Dimanche. — Le mieux du monde. Don Ju
ue la voilà ; et ses deux grands-pères vendaient du drap auprès de la porte Saint-Innocent639. Ils ont amassé du bien à leurs
ré683 ? Cette chambre où j’entrais toujours, hélas ! j’en trouvai les portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérang
it pas quitter et qui se pâmait de crier. On jette un manteau ; on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit ; un ca
puisque la ville où mes pères sont ensevelis est déserte, et que ses portes sont brûlées ! Si vous voulez me faire quelque gr
s savez, dit-il763, notre affliction ; Jérusalem est là déserte ; ses portes sont consumées par le feu ; venez et unissons-nou
enir du marié fut que toute la noce ne le reconduirait pas jusqu’à la porte de l’hôtellerie. Termes eût voulu qu’ils ne l’eus
s la joie d’être l’auteur de la prospérité d’autrui ; chaque bienfait porte avec lui ce tribut doux et secret dans notre âme 
jeune czarine ; ils le massacrent de la même manière. Ils forcent les portes d’une église voisine où trois proscrits s’étaient
dans la chambre, traînent le père par les cheveux, et l’égorgent à la porte de sa maison. D’autres strélitz vont chercher par
signe sans examen : Bien jugé. L’accusé expire sur la roue devant sa porte  ; son bien est confisqué ; sa femme s’enfuit en A
is en plein air, je n’eus jamais de frayeurs nocturnes. En ouvrant la porte , j’entendis à la voûte un certain retentissement
ler à des voix, et qui commença d’ébranler ma fermeté romaine1158. La porte ouverte, je voulus entrer ; mais à peine eus-je f
ec moi Sultan qui ne voulut pas me suivre. Je franchis brusquement la porte  ; j’entre dans l’église. A peine y fus-je rentré,
ne savais plus ou j’étais ; et, ne pouvant trouver ni la chaire ni la porte , je tombai dans un bouleversement inexprimable. E
, je tombai dans un bouleversement inexprimable. Enfin, j’aperçois la porte , je viens à bout de sortir du temple, et je m’en
ur moi d’avance ; et, confus de m’y voir exposé, j’hésite à ouvrir la porte . Dans cet intervalle, j’entends Mlle Lambercier11
trois sauts je suis hors du temple, dont j’oubliai même de fermer la porte  ; j’entre dans la chambre hors d’haleine ; je jet
80 Un dimanche1181 nous étions allés, ma femme et moi, dîner à la porte Maillot : après le dîner, nous traversâmes le boi
’entrée de mon cœur. Non, mon ami, non, je ne suis point corrompu. Ma porte s’ouvre toujours au besoin qui s’adresse à moi ;
un jour que j’allai causer avec la chère sœur1233, je me trouve à la porte de l’hôtel des Fermes1234, je me ressouviens de m
quatrième étage, nous frappâmes, et Mme Rousseau vint nous ouvrir la porte . Elle nous dit : « Entrez, messieurs, vous allez
bâtie. « Qu’est-ce que cela ? » Deux jolis enfants jouaient devant la porte ouverte : ils n’avaient ni l’air des villes, ni c
blie par hasard de pousser ses verrous, Dieu soit tenu d’envoyer à sa porte un ange avec une épée flamboyante, de peur qu’un
dans cette même chambre où les flammes se faisaient jour à travers la porte , mais n’avaient pas encore consumé le plancher. O
, les rois égarés à la chasse, frappaient, au milieu de la nuit, à la porte des vieilles abbayes, et venaient partager l’hosp
rop d’expérience. Je trouvai en sortant tout le village assemblé à la porte  ; les femmes fondirent sur moi en criant : Crasi 
gés de conduire les confesseurs1409 au martyre, assiégeaient déjà les portes de la prison de Saint-Pierre1410, Eudore1411, sel
d’abord le héros qui la guide. Le gardien de la prison s’avance à la porte du cachot et appelle le fils de Lasthénès. « Me v
e Jésus-Christ1419. Le temple des esprits des ténèbres est fermé, ses portes ne Couvriront plus, et des verrous d’airain en dé
araissait occupé que du péril de ses frères. L’enfer l’attendait à la porte de l’arène, pour lui livrer un dernier assaut. Le
tre tête. » Intimidés par cette menace, les gladiateurs ouvrirent les portes de l’amphithéâtre, et le martyr entra seul et tri
i fut long, j’entends sur l’escalier quelqu’un, et par la fente de la porte , je vis le père, sa lampe dans une main, dans l’a
ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui ; moi derrière la porte  : il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lam
u plancher, en coupe une tranche et se retire comme il était venu. La porte se ferme, la lampe s’en va, et je reste seul à me
— Bouteille ? je lui tape dans la main. — Bouteille chez Panvert, aux Portes de Fer. Va. » Je pars, tenant mon chapeau ; j’abo
n’arriva pas à l’heure ordinaire. Brisquette venait sur le pas de la porte , rentrait, ressortait, et disait, en se croisant
un redoublement de ferveur. Vers dix heures, on frappa doucement à la porte de la chambre. Herbert demeurait immobile : un se
t l’évêque par la main : « Venez, dit-il, partons. Herbert, ouvrez la porte  ; Hacker m’avertit pour la seconde fois » ; et il
a communion. Quelques ministres indépendants1487 vinrent frapper à la porte , disant qu’ils voulaient offrir au roi leurs serv
pain et but un verre de vin. Il était une heure : Hacker frappa à la porte . Juxon et Herbert tombèrent à genoux : « Relevez-
lui tendant la main. Hacker frappa de nouveau ; Charles fit ouvrir la porte  : « Marchez, dit-il au colonel, je vous suis ». I
ots de bagage, traversa les rues de Tolède1514, et se dirigea vers la porte du nord. Le roi suivit à cheval le cortège de sa
abitants du voisinage, admis dans le château, dont on avait fermé les portes . Robert Beale1525 lut alors la sentence, que Mari
a chambre. Je le suppliai à grands cris de mettre une sentinelle à ma porte pour m’empêcher de sortir. On m’enferma et je res
e et que le soleil va paraître, elle part du sillon comme une flèche, porte au ciel l’hymne de joie. Sainte poésie, fraîche c
amis et l’on allait se mettre à table sous un grand figuier devant la porte de la maison ; chacun était en disposition de bie
brigand ? Mais sa bande est sans doute aux environs ; d’ailleurs, il porte des pistolets à sa ceinture et son poignard ne le
miner les choses scrupuleusement. Alors Mauprat poussa brusquement la porte et lui serra si fortement le cou entre le battant
x en perdit la respiration. Tristan, le jugeant assez puni, ouvrit la porte , et, lui demandant pardon de son inadvertance ave
douloureuse, je balbutiais à peine quelques vagues paroles, quand la porte latérale du salon s’ouvrit et que je vis entrer u
s riche que toi, tu puises, chez tes amis, le dédain de toi-même ; tu portes ta barbe en pointe et tes cheveux sur les épaules
ait. Dans la cuisine, les casseroles tintaient, le feu pétillait, les portes s’ouvraient et se refermaient. Une lanterne passa
enfin. Quant à moi, j’avais compris que lorsqu’on est boursier, qu’on porte une blouse, qu’on s’appelle « le petit Chose », i
ait : « J’ai reçu votre honorée du 8 courant. » De temps en temps, la porte de la chambre s’ouvrait doucement : c’était Mme E
te à ce terrible « d’où viens-tu ? » qui m’attendait en travers de la porte . C’est cet interrogatoire de l’arrivée qui m’épou
ou l’aborder Ou l’accoster en quelque sorte, Mon courtisan passe une porte , Et ne daigne me regarder ; Et plus je ne lui sui
ce, Il faut que la vertu honore votre enfance ; Car un roi sans vertu porte le sceptre en vain, Et lui sert1969 d’un fardeau
om rendra nos villes fortes : On n’en gardera plus ni les murs ni les portes  ; Les veilles cesseront au sommet de nos tours ;
s arts. La foi de ses aïeux2046, ton2047 amour et ta crainte, Dont il porte dans l’âme une éternelle empreinte, D’actes de pi
n cœur vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seul démenti lui porte une infamie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose s
. « Ha ! marquis, m’a-t-il dit, prenant près de moi place, Comment te portes -tu ? Souffre que je t’embrasse2226. » Au visage s
neur, Et mon destin doit faire énvie. » (Bien répondu !) « Comment se porte Amphitryon ? » « Madame, en homme de courage2262,
e ? Mercure. Je veux savoir où tu vas. Sosie. Me faire ouvrir cette porte . Pourquoi retiens-tu mes pas ? Mercure. Si jusqu
imène. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort ; Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord2302 ; Et lorsqu
e démordez point pour cela ; Tenez toujours ferme là ; À déboucher la porte , il irait trop du vôtre2361 ; Faites qu’aucun n’y
ds dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient fini
les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes . Ah ! s’ils ont pu choisir pour leur libérateur S
 IV, sc. ii.) L’aigle et le serpent Tel on voit cet oiseau qui porte le tonnerre, Blessé par un serpent élancé de la t
ci qu’un spectacle nouveau Vous charmera gratis. Oui, messieurs, à la porte On ne prend point d’argent ; je fais tout pour l’
, Mais eux, Seigneur, sont-ils là ? Jusqu’à l’indien rivage Le ramier porte un message Qu’il rapporte à nos climats ; La voil
ous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes2640 : Si j’obtiens ces… vingt ans
adieu du chasseur que l’écho faible accueille, Et que le vent du Nord porte de feuille en feuille. Que de fois, seul dans l’o
n allait : en avant ! Et l’un offrait la paix, et l’autre ouvrait ses portes . Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes
humain Une sombre masure apparaît décrépite ; Ni lumière, ni feu ; la porte au vent palpite ; Sur les murs vermoulus branle u
« Malade et seule ; il faut voir comment elle va. » Elle frappe à la porte , elle écoute ; personne Ne répond. Et Jeannie au
t-elle. Comme elle dort, qu’il faut2714 l’appeler si longtemps ! » La porte , cette fois, comme si, par instants, Les objets é
at, je dirai : Tu fais bien. — Est-ce lui ? — Non. — Tant mieux. — La porte bouge comme2715 Si l’on entrait. Mais non. — Voi
omme de noirs crieurs, Et l’onde et la marée et le vent en colère. La porte tout à coup s’ouvrit, bruyante et claire, Et lit
tout seuls avec la morte. C’est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte  ; Ouvrons aux deux enfants. Nous les mêlerons tou
lle joie en rentrant, mais calme et sans délire, Quand, debout sur la porte et tâchant de sourire, Une mère inquiète est là q
s morts planait inaperçu ; Que la fièvre guettait sa proie, et que la porte Où tu jouais hier te verrait passer morte.... Hél
, je dis comme Byron2758 : « L’Océan peut gronder, il faudra qu’il me porte  ». Si mon coursier s’abat, j’y mettrai l’éperon.
de là, comme j’étais au lit, La Fortune en passant vint frapper à ma porte . Je reçus de Paris une somme assez forte, Et très
is un grand chemin qui marche2977. En miroitant sous le ciel clair Je porte les vaisseaux jusqu’à la vaste mer. Je reverdis l
ge est le détroit des Dardanelles. 24. Huissiers, vaisseaux à huis ( portes ) pour embarquer les chevaux. 25. Le 23 juin 1203
, forteresse située sur la rive gauche de la Seine, et qui servait de porte à Paris, à l’entrée du Petit-Pont. 158. Devant,
tent les évêques. Le camail est un petit manteau avec capuchon qui se porte par-dessus le rochet. Paul de Gondi était alors c
e de joie : « Philippsbourg est pris, ma chère enfant ; votre fils se porte bien. Je n’ai qu’à tourner cette phrase de tous c
r de discours. Vous apprendrez donc par ce billet que votre enfant se porte bien et que Philisbourg est pris… On ne sait poin
arfait ; il ne lui manque aucune de ces curieuses bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’usage, e
nernières années de la vie de Rousseau, entre 1770 et 1778. 1182. La porte Maillot ferme Paris du côté de Neuilly. Le châtea
, poupe, l’arrière ; cale, le fond ; mât, la longue pièce de bois qui porte les voiles ; membrure ou membrures, l’ensemble de
l’extrémité est la presque’île du Cotentin. 1509. Pièce de bois qui porte la voile. 1510. Vêtement à manches, qui descend
st maintenant la salle des Cariatides. 2357. Grattez du peigne à la porte . La politesse exigeait, en effet, qu’on ne frappâ
sse exigeait, en effet, qu’on ne frappât pas, mais qu’on grattât à la porte des chambres. A la porte de la chambre du roi, le
u’on ne frappât pas, mais qu’on grattât à la porte des chambres. A la porte de la chambre du roi, les courtisans grattaient a
trop gravement votre intérêt si vous consentiez à ne plus boucher la porte . 2362. Entré, au masculin, quoique le poète par
librement imités de Job, XXXVIII, 8-11. « Oui a fermé la mer avec des portes , quand elle sortit jaillissante du sein maternel…
je brisai son élan par mes barrières et lui posai des verrous et des portes , et que je lui dis : « Jusqu’ici tu viendras et n
res publiées chez Lemerre. 2817. Pernette est l’héroïne du poème qui porte son nom, sorte d’idylle héroïque ou d’épopée rust
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
du plaisir de la voir. Andromaque, au travers de mille cris de joie, Porte jusqu’aux autels le souvenir de Troie : Incapable
nous de n’en sortir jamais ; Nos Grecs pour un moment en défendent la porte  : Tout le peuple assemblé nous poursuit à main-fo
trépas. Sans doute à cet objet sa rage s’est émue. Mais du haut de la porte enfin nous l’avons vue Un poignard à la main sur
ire Hermione : L’ingrate mieux que vous saura me déchirer ; Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer. 1. Horace, Art poét
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
es vents font rouler, au milieu des éclairs, Le char retentissant qui porte le tonnerre, Tu parais, tu souris et consoles la
té ; il s’adresse aux Nymphes de Vaux. Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâchez de l’adoucir ; fléchissez son cou
ère perfection. Le Distrait. Ménalque descend son escalier, ouvre la porte pour sortir ; il la referme ; il s’aperçoit qu’il
ant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie, que porte un ouvrier sur ses épaules. On l’a vu quelquefois
33 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
2 Qui fait en rechignant aussi maigre visage Qu’un renard que Martin porte au Louvre en sa cage. Un long temps sans parler j
oire qu’il ait à nulle autre pareille, Et quelque excès d’amour qu’il porte à notre bien, Comme45 échapperons-nous en des nui
nom rendra nos villes fortes, On n’en gardera plus ni les murs ni les portes , Les veilles cesseront au sommet de nos tours ; L
ence des arts. La foi de ses aïeux, ton amour et ta crainte, Dont il porte dans l’âme une éternelle empreinte, D’actes de pi
  À fuir ou mourir. Sa faute le remord57 ; Mégère le regarde, Et lui porte l’esprit à ce vrai sentiment, Que d’une injuste o
qu’il puisse être battu ; Mais est-il rien de clos dont ne t’ouvre la porte            Ton heur et ta vertu ? Neptune import
servant ? Toutes les autres morts n’ont mérite ni marque ; Celle-ci porte seule un éclat radieux ; Qui fait revivre l’homme
          Aux autels de Louis. La Gloire du poète. Apollon, à portes ouvertes, Laisse indifféremment cueillir Ces bell
ds dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient fini
les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes . Ah ! s’ils ont pu choisir pour leur libérateur S
olière, sentant bien que l’abus de la religion poussé à l’excès où le porte son lâche et misérable Imposteur est moins du res
e bonne sorte ? Qu’est-ce qu’on fait céans ? comme77 est-ce qu’on s’y porte  ? Dorine. Madame eut, avant-hier, la fièvre jusq
. Orgon. Et Tartuffe ? Dorine.                     Tartuffe ? Il se porte à merveille : Gros et gras, le teint frais et la
nts ; Et, lorsque je sortais, il me devançait vite, Pour m’aller à la porte offrir de l’eau bénite. Instruit par son garçon,
re testament, Vous sentiriez bientôt quelque soulagement. Le corps se porte mieux lorsque l’esprit se trouve Dans un parfait
plus fou, court en désespéré Arracher l’escarboucle au dragon qui la porte .        On pourrait sans enchantement        Pers
, prend des airs triomphants, Et fait en lettres d’or afficher sur sa porte  :        Petite école d’éléphants. Constantinople
hangent le combat, qui fixent le destin. Aux chefs des légions il les porte soudain ; L’officier les reçoit ; sa troupe impat
uit, il l’escorte : Il pare, en lui parlant, plus d’un coup qu’on lui porte  ; Mais il ne permet pas à ses stoïques mains De s
tois, En botte, en guêtre, et surtout en guenille, Tous assiégeant la porte de Crémille136 Pour obtenir des maîtres de leur
s que me laissent les dieux. Tendre amitié, don du ciel, beauté pure, Porte un jour doux dans ma retraite obscure. Puissé-je
é ; Et pour juge, mon siècle et la postérité. M. Baliveau. Eh bien ! porte plus haut ton espoir et tes vues, À ces beaux sen
foudre part, l’aquilon vole, La terre en silence frémit. Du seuil des portes éternelles, Des légions d’esprits fidèles À sa vo
rre. Cependant le grand succès de Richard Cœur-de-lion lui ouvrit les portes de l’Académie française en 1786, malgré l’incorre
ge. Cependant un nocher devance leur abord, Et, tandis que sa nef les porte à l’autre bord, L’infortuné, poussant une pénible
, et puis cela rapporte. Quel plaisir quand, le soir, assis devant ma porte , J’entendrai le retour de mes moutons bêlants ; Q
désaltère, Quand, tout à coup, un ange, en dévoilant ses traits, Leur porte , au nom du Ciel, un message de paix. Le Jour
les haines les plus fortes ; Et pour comble de maux, Annibal est aux portes . Que faire, et que résoudre en ce pressant danger
du droit d’une âme forte, Sort du sénat, le ferme, en fait garder la porte , S’avance sur la place, et son autorité Calme un
, On veille, on pleure encor dans la triste chaumière. Il arrive à la porte  : « Ouvrez-moi, mes enfants ; Ouvrez-moi, c’est B
moneur. …………………………… ……………………………     Gentille, accorte,     Devant ma porte ,     Perrette apporte Son lait encor chaud :     
la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’entends frapper à la porte  ; J’ouvre : bon Dieu ! c’était lui, Suivi d’une f
ant. Chrétien, au voyageur souffrant. Tends un verre d’eau sur ta porte . Je suis, je suis le Juif errant, Qu’un tourbillo
ous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes ; Si j’obtiens ces… vingt ans par
isait au Seigneur : « Ne finirai-je pas ? Où voulez-vous encor que je porte mes pas ? Je vivrai donc toujours puissant et sol
ute heure, Je lui creusai moi-même une étroite demeure,           Une porte à l’autre séjour ! Là, dort dans son espoir cell
oncierge, attendri par ces deux voix de femmes, Ouvrit furtivement la porte , et nous entrâmes. Soit confiance en nous, soit p
e, Dérobés aux regards par le mur de jasmin, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi
mon cœur ma mère à demi morte, Et, dans le moment même où la secrète porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’e
isonnés dans la joie d’un festin, et que des cercueils attendent à la porte , des substitutions de personnes, des secrets déma
es marches,            Et l’aqueduc, aux trois rangs d’arches Qui lui porte un torrent pris au sommet d’un mont. Llers a des
, Seigneur, père auquel il faut croire ;                      Je vous porte , apaisé, Les morceaux de ce cœur tout plein de vo
campagnes ; Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ; Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. » Quand ils
Samson, gardé par vingt cohortes, Qui de Gaza, la nuit, déracina les portes ,                      Je sens que je suis fort ! 
ix rêvant, Je vis avec lenteur, triste et calme, et, comme, elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent. Je croi
e ? Voici des tours où l’on n’en voyait point ; Toits, et pignons, et portes , tout diffère. » Le moine à peine en peut croire
renaît comme au temps où, pieds nus, sur le soir, J’escaladais280 la porte , et courais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs
eux pas, Je vois le lit de chêne, et son coffre, et plus bas (Vers la porte , en tournant), sur le bahut énorme, Pêle-mêle, ba
sprit venait, d’une voix forte, Appeler chaque nuit un pêcheur sur sa porte  : Arrivé dans la baie, on trouvait un bateau, Si
is cette tragédie est loin d’être parfaite. L’auteur dit que l’action porte non seulement sur l’attentat de Sextus et la mort
vigueur la peine, Espérait en finir sur l’heure et d’une haleine. La porte était fermée, il en tord les vieux fers, Et dans
« Il faut bien que je sorte, Je ne veux pas mourir… » Et jusques à la porte Par un effort suprême il parvint à tâtons. « Air
phrase est extrêmement défectueuse. L’éditeur Lacour (Jouaust, 1866) porte  : Et juge ce lourdaud, ce qui n’est ni plus corre
ître) est son augmentation par la naissance des petits. 92. Le texte porte  : « ils menaient leurs troupeaux ». Nous avons cr
mon guide et mon ami. 203. Le mancenillier. Une élégie de Millevoye porte ce titre. Le mancenillier (Hippomane mantinella)
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
n’y avait plus rien à espérer, et qui croyait voir déjà Philippe aux portes d’Athènes. Mais cette assurance même de l’orateur
de cette force de raisonnement qui, ne s’appuyant que sur des faits, porte nécessairement la conviction. Il était fort adroi
de sa vie, deux surtout sont d’autant plus admirables, que tout nous porte à croire qu’ils furent improvisés ; et quoique l’
mes concitoyens, ou de mourir pour eux. Il n’y a point de gardes aux portes , les chemins sont libres ; ceux qui voudront sort
n ; le chef des conjurés s’avance à la tête d’une armée, il est à nos portes … Et vous balancez encore ! et vous délibérez sur
sommes pressés de toutes parts : Catilina et son armée assiègent nos portes  ; d’autres ennemis sont dans l’enceinte de nos mu
35 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
de l’Académie française auquel ce talent a peut-être bien ouvert les portes de l’Institut et qu’on rappelle comme une merveil
son nom, l’oiseau vif et joyeux Qui, dès le point du jour, chante aux portes des cieux ! Chœurs des airs, répétez sa louange i
spérance. » Voilà ce que je vis, en caractère noir, Sur le haut d’une porte , et sans le concevoir : « Maître, dis-je en tremb
t bien y pénétrer, qui se travaillent, s’intriguent pour en forcer la porte , qu’on a soin de leur tenir fermée. Plus heureux
li, en leur compagnie, sur le pied de la plus parfaite amitié. Il n’y porte aucun embarras venant de son peu de naissance, de
loin on entend aboyer L’ami de la maison, le vieux chien du foyer, La porte et son loquet, la petite fenêtre Qu’ombrage le vi
oser d’autres avec leurs débris ; il ne fait point dire aux rois à sa porte  :   Qu’ils se font trop attendre, et qu’Attila s’
et qu’il craint de la compromettre. Ce ne sont pas ses destinées que porte ce héros d’une nouvelle espèce : ce sont celles d
né sous la garde de l’Océan. Il expire : cette nouvelle, publiée à la porte du palais devant laquelle le conquérant fit procl
de l’Amitié Que je plains un méchant ! Sans doute avec effroi Il porte à tout moment les yeux autour de soi ; Il n’y voi
ernel. Bourreaux, n’en doutez pas ; n’en doutez pas, victimes ! Elle porte en tous lieux son immortel flambeau, Plane au som
de faquins sans courage, D’effrontés coureurs de salons, Qui vont de porte on porte, et d’étage en étage, Gueusant quelque b
ns sans courage, D’effrontés coureurs de salons, Qui vont de porte on porte , et d’étage en étage, Gueusant quelque bout de ga
es vents font rouler, au milieu des éclairs, Le char retentissant qui porte le tonnerre, Tu parais, tu souris, et consoles la
ement. La Bruyère. Philosophe Je vais, Clitiphon, à votre porte  ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit
a vérité, à régler mon esprit et devenir meilleur. Entrez, toutes les portes vous sont ouvertes : mon antichambre n’est pas fa
eviendra suivi de ses cohortes, Le trajet sera court des tentes à nos portes . En outre, à Rome même il n’est pas sans appui ;
d’encens donner le coup fatal ; La moitié de tes gens doit occuper la porte , L’autre moitié te suivre et te prêter main-forte
ds dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient fini
les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes . Ah ! s’ils ont pu choisir pour leur libérateur S
clave absolu, qui parle en souverain, Ment lorsqu’il se dit libre, et porte un joug d’airain. Je ne m’appartiens pas ; un aut
la foi d’un ami, dors d’un sommeil tranquille. (Après avoir fermé la porte sur lui.) Ah ! traître, si jamais tu deviens inut
ous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes ! Si j’obtiens ces… vingt ans par
cablé, Peut-être même aussi par des revers troublé, Vous rouvrirez la porte aux avis d’une mère Que vous rappellerez d’un exi
ncher la fraîcheur de votre âme limpide, Et mettre dans mon cœur, aux portes du tombeau, La douceur d’admirer quelque chose de
d d’un même transport toute une chambre émue Se lève, t’applaudit, te porte jusqu’aux cieux, Je sens des pleurs divins me rou
IMÈNE. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort : Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord ; Et lorsqu’on
l’œuvre expiatoire. La vertu me paraît comme un temple sacré : Si la porte par où l’on sort n’a qu’un degré, Celle par où l’
penchant qui mène aux lâchetés. Songe à Raymond à qui tu refusais ta porte  ; Il avait cependant une excuse plus forte ; Il f
mpagnons ; Retourne aux champs déserts, aux champs d’où nous venons ; Portes -y ta jeunesse et tes saines idées ; Qu’elles joui
nt l’éclat vous transporte, À cent devoirs fâcheux je cours ouvrir ma porte . Mon appétit s’en va lorsque je vois siéger Tout
e foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux portes , et l’on délibéré ! et certainement il n’y avait
re au milieu du dix-huitième siècle ; mais déjà la révolution est aux portes  ; il faut remonter de ruine en ruine jusqu’au jou
e captive les entendements ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au cœur. De même qu’on voit un gr
applaudissements, et souvent au bruit de la foule qui se pressait aux portes  ; je les reconnais, je retrouve mes vieilles impr
nstration. Voilà, mon cher ami, le court raisonnement qui m’ouvre les portes de la foi ; mais, une fois entré, je suis tout éc
les haines les plus fortes, Et, pour comble de maux, Annibal est aux portes . Que faire et que résoudre en ce pressant danger 
du droit d’une âme forte, Sort du sénat, le ferme, en fait garder la porte , S’avance sur la place ; et son autorité Calme un
puisque la ville où mes pères sont ensevelis est déserte, et que ses portes sont brûlées ? Si vous voulez me faire quelque gr
« Vous savez, dit-il, notre affliction : Jérusalem est déserte ; ses portes sont consumées par le feu ; venez et unissons-nou
ouvrira. Qu’importe Son triste et noir palier ! Quand vous ouvrez sa porte , Vous tournez, voyez-vous, la clef du paradis. C
balayé la poussière de son escalier, ceux-là ne frappent jamais à sa porte sans un sentiment de respect. Ils savent qu’en re
e d’un bienfait. Quand vous dogmatiserez contre la charité, fermez la porte aux pauvres ; ne cherchez pas à leur rendre amer
sclaves. Quand Philippe osa dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes d’Athènes, elle n’avait encore perdu que le temps
noncées de loin par leurs forêts de clochers, par des remparts et des portes si majestueuses, avec nos quartiers neufs qui s’é
guide ; Tu n’anéantis pas ; tu délivres ! Ta main, Céleste messager, porte un flambeau divin. Quand mon œil fatigué se ferme
envers son auteur ; peut-être que ses désirs mêmes s’arrêteraient aux portes du tombeau, et que, satisfait d’une frêle supério
es plus éloignées, et qui frappe ces grands coups dont le contre-coup porte si loin : quand il veut lâcher le dernier, et ren
teur ne les étale point ; d’elles-mêmes elles se font sentir. S’il se porte à des figures plus hardies, elles sont suivies, r
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
on où une troupe nombreuse voulait mettre le feu, il en fit ouvrir la porte , se présenta, parla et apaisa tout. Il savait que
ait assez grand pour le demander. A l’embrasement des chantiers de la porte Saint-Bernard1, il fallait, pour prévenir un embr
is, etc. 2. C’est-à-dire mouvements séditieux, émeutes… 1. Cette porte était située sur le quai de la Tournelle, un peu
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
C’est la lettre missive ; c’est le genre de composition dont l’étude porte ses fruits pendant toute la vie, et à ce point de
t un supérieur qui répond, il le fera suivant le degré d’amitié qu’il porte à la personne obligée. Voir Canevas n° 13 à 15.
ances s’y opposaient, mais encore parce qu’il doute que son amitié se porte à cet excès, malgré sa mauvaise humeur. Toutefois
38 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
e l’esprit voulant exprimer un temps précis, savoir la sixième heure, porte son attention sur celle-ci en particulier plutôt
’autres mots. Ex. : Quò me cumque rapit tempestas. Hor. Partout où me porte la tempête. Satis mihi fecit, reique publicæ cura
contre, en face, et τιθηµι, je place) est aussi une figure mixte, qui porte à la fois sur la constructions et sur la pensée,
C'est dans ce sens que Virgile a dit : Panduntur portæ, parce qu’une porte s’étend quand elle s’ouvre. — Aperire, ouvrir, dé
ite. Hostes fugare. Cic. — Eliminare (de ex et de limen), mettre à la porte . Extrà ædes eliminare.. Enn. CLXXXV. — Pendere
it Caton, et portam vocavit. Porta est l’ouverture de la muraille, la porte . Il se prend dans les poètes pour la porte suspen
verture de la muraille, la porte. Il se prend dans les poètes pour la porte suspendue et portée sur ses gonds. — Janua (de Ja
maison, la porte d’entrée. — Ferire januam ou ad januam, frapper à la porte . — Fores (quæ foras aperiuntur) se dit proprement
er à la porte. — Fores (quæ foras aperiuntur) se dit proprement d’une porte suspendue, portée sur des gonds, et s’ouvrant du
rtarum semi-apertæ. Cic. — Valvæ (de volvere) se dit des battants des portes ou des fenêtres. Valvæ bifores. Ov. Portes à deux
e) se dit des battants des portes ou des fenêtres. Valvæ bifores. Ov. Portes à deux battants. — Ostium (d’os), porte d’une cha
fenêtres. Valvæ bifores. Ov. Portes à deux battants. — Ostium (d’os), porte d’une chambre ou d’un appartement. Aperto ostio d
ent. Aperto ostio dormire. Cic. — Limen, le seuil ou le linteau d’une porte . Il se prend pour la porte entière. Limen carceri
Cic. — Limen, le seuil ou le linteau d’une porte. Il se prend pour la porte entière. Limen carceris. Cic. CXCIII. — Præliu
fermer. Pellis operit laios humeros. Virg. Operire ostium, fermer la porte . — Cooperire, entourer de tous côtés. Cooperire a
, puisqu’elle modifie l’ordre des idées ; figure de mots, puisqu’elle porte sur la construction de la phrase. 22. Voir, pour
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
e le prendre, ainsi que la reine. Je bivaque depuis deux jours. Je me porte à merveille. Adieu, mon amie ; porte-toi bien et
bivaque depuis deux jours. Je me porte à merveille. Adieu, mon amie ; porte -toi bien et aime-moi. Si Hortense est à Mayence,
40 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
cles sont divins. —  Avis. 1º Prouvez par la foi comment la Religion porte l’homme au bien. 2º La conscience nous commande l
re d’Hamlet, est mort de la piqûre d’un serpent,, mais que ce serpent porte la couronne. — Il continue en lui exposant les ci
s avoir demandé la permission de l’embrasser, il le met poliment à la porte . M. Dimanche, placé vis-à-vis d’un grand Seigneur
coin est l’Oisiveté, dans l’autre la Paresse. — L’Oubli se tient à la porte . — Le Silence fait le tour de ce séjour, et éloig
euse. Il partit aussitôt ; il arrive à Amadan, et, se présentant à la porte de la salle où les académiciens sont assemblés, i
au milieu98 et ce mouvement est exécuté. — Fairfax tue de sa main un porte étendard et remet le drapeau à un de ses gens, qu
ne bouge, l’infanterie étant en déroute. — Fuite générale. Le roi se porte vers Leicester, abandonnant à l’ennemi tout son c
rchait le dernier. — Il entra dans l’église dont on voulut fermer les portes  ; mais il les rouvrit lui-même, en ordonnant de l
queur parut sous les murs pour sommer les habitants de lui ouvrir les portes . Ils refusèrent. Le sultan jura sur l’alcoran qu’
e m’annonçait qu’elle ne sonnerait pas. — j’entendis qu’on fermait la porte au bas de l’horrible tour. Je regardai mes fils s
faut-il mourir ? — …La foule cessa de passer — … Ils frappèrent à la porte de la chapelle — Elle ne s’ouvrit point — … L’hor
mettant le caillou dans ma bouche — … Qu’arrivé au palmier bleu, qui porte des dattes dont le noyau est d’or, j’en cueillera
nt ; avec ses bénéfices immenses il fonda à la Rochelle l’hôpital qui porte son nom. Avis. Les trois paragraphes vous indiqu
couché, le médecin le réveille, il prend ses clefs, ouvre d’abord la porte d’une galerie servant d’antichambre à la salle de
à tour de ne pas aller plus avant. Réponse ferme du roi parvenu à la porte de la salle. Il ordonne d’ouvrir. Le concierge tr
t des juges se lève et frappe trois fois sur un des in-folio. Par une porte du fond entrent des seigneurs garrottés. Le premi
les honneurs avec cordialité ; il lui montra la chambre à coucher, la porte de l’étable, et la colline où saint Michel apparu
L’anglais part. Quelque temps après, Girardin prenait le frais sur sa porte , vers la fin d’une belle journée d’été. Descripti
es habitants qui ne l’attendaient point, étaient tous rassemblés à la porte d’une seule maison dont le propriétaire venait de
de mon évanouissement, j’aperçois de la lumière par les fentes d’une porte , et j’entends des personnes qui murmurent à voix
it un songe —. C’était la réalité — … le veux sortir, impossible ! la porte est fermée, la fenêtre barricadée — … Je prie Die
us, la discorde et la famine étaient dans la ville, et l’ennemi à nos portes . J’ai gagné deux batailles, et ravageant le terri
captifs. Grande contestation pour savoir lequel sortira des fers. On porte la cause devant les juges de l’Aréopage. N° 246
sens et du monde, et loin du corps arrêté dans la fange, m’ouvrir les portes de la vie et de l’éternité. L’éternité ! quel mot
41 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
s scellés par les destins, Sont, par ordre rangés, tous les états que porte         La condition des humains. « Tiens, lui di
énements tragiques : on n’y verra point un berger qui s’étrangle à la porte de sa bergère ; parce que les bergers ne doivent
Et que devant son char ses légères suivantes Ouvrent de l’orient les portes éclatantes ; Depuis que ma bergère a quitté ces b
d’une étendue qui n’a point de bornes. On peut, sous le titre qu’elle porte , louer, blâmer, raconter, philosopher, disserter,
omine, Forme des globes transparents. Un souffle à ces boules légères Porte l’éclat brillant des fleurs. De leurs nuances pas
veut établir ou les travers dont il veut se moquer. Quelquefois elle porte le nom de discours, quelquefois celui d’épître, q
quilon vole,         La terre en silence frémit.         Du seuil des portes éternelles, etc. Voilà la stance de dix vers oct
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ort légère en été, et d’une autre fort moelleuse pendant l’hiver ; il porte des chemises très déliées, et qu’il a un très gra
st vrai qu’il fait en sorte que l’on croie, sans qu’il le dise, qu’il porte une haire et qu’il se donne la discipline. Il y a
emps prescrit. L’ouvrage étonne mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain
côte voisine est délicieuse par sa fertilité, par les fruits qu’elle porte , par le nombre de villes et de villages qui se lo
navires sont si nombreux, qu’à peine peut-on découvrir la mer qui les porte . Tous les citoyens s’appliquent au commerce, et l
re dans son cours franchit toute barrière, s’élance de tous côtés, et porte le ravage et la dévastation dans les campagnes qu
cob, et vous tous qui êtes restés de la maison d’Israël ; vous que je porte dans mon sein, que je renferme dans mes entraille
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
raison de nos mépris2… De l’empire de l’air cet habitant volage, Qui porte à tant de fleurs son inconstant hommage Et leur r
peint tour à tour. Le mobile tableau Frappe un nerf qui l’élève et le porte au cerveau. D’innombrables filets, ciel ! quel ti
Lefranc de Pompignan. 2. De regrettables intrigues lui fermèrent la porte de l’Académie française, où sa place était marqué
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
e. Mais ses Salons de peinture sont de merveilleuses causeries ; il y porte à sa perfection la critique d’art, dont il est le
chaume des cabanes dispersé : « La peste en Asie » ; et l’on voit les portes des maisons fermées, les rues désertes, et les ho
t endroit une disette » ; et le vieux laboureur expire de faim sur sa porte . Jupiter appelle cela gouverner le monde, et il a
45 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
eral : toute ame liberale Attire à soy le peuple et se fait honorer. Porte dessus le front la honte de mal-faire, Aux yeux l
etirer les siens de ce mortel esmoy : L’amour passionné qu’Assuére me porte Fait revivre en mon cœur mon esperance morte : Il
les foudroyans éclers ? Qui le pourra treuver séparé de l’ouvrage Qui porte sur le front peinte au vif son image ?     Dieu q
huee434 ; Un grand peuple435 il assemble, une louve est tuee ; On en porte la hure436 aprés par les hameaux437, On reçoit le
s tous les jours. Car tousjours la jeunesse est la plus agreable, Qui porte sur son front une douceur aimable, Montrant par s
s propos le diable saint Martin500 ; Remarquer un logis, assiéger une porte , Garder que par derrière un conseiller ne sorte,
morgant555, qu’on bride sa moustache, Qu’on frise ses cheveux, qu’on porte un grand panache, Qu’on parle barragoüyn556 et qu
dit-il, vivons en compagnons »… Il me pousse en avant, me présente la porte , Et, sans respect des Saincts, hors l’Eglise il m
présente la porte, Et, sans respect des Saincts, hors l’Eglise il me porte , Aussi froid qu’un jaloux qui voit son corrival62
te vieille chanson, Voicy venir quelqu’un d’assez pauvre façon. Il se porte au devant, luy parle, le cageolle ; Mais cest aut
voilee679 L’enceinte retentist de trompes et d’abbois680 Car chacun porte au col sa trompe par les bois Où cent couples681
ns, desormais ocieux ; D’un glaçon endurcy j’ay l’oreille bouchee, Et porte en un estuy la force de mes yeux. Mais, bien que
u’il puisse estre battu ; Mais est-il rien de clos dont ne s’ouvre la porte Ton heur et ta vertu ?… Par cet exploit fatal738
servant ? Toutes les autres morts n’ont merite ni marque ; Celle-ci porte seul un esclat radieux, Qui fait revivre l’homme,
er754. (Poésies, LXIII). Les Saints Innocents755 « Que je porte d’envie à la troupe innocente De ceux qui, massac
au martyre s’offrir760 ; L’honneur leur appartient d’avoir ouvert la porte A quiconque osera d’une ame belle et forte Pour v
lus que ne font tous mes sens. La belle matineuse. Sonnet Des portes du matin l’amante de Cephale793 Ses roses espand
s ravit avec lui et avec eux sur les hauteurs où l’héroïsme du devoir porte Chimène et Rodrigue, l’héroïsme du patriotisme le
la puissance ni l’emploi. Si vous croyez qu’un sceptre accable qui le porte À moins qu’il prenne une aide à soutenir son poid
qui lui devez vos plus charmans appas, Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâchez de l’adoucir, fléchissez son cour
logis… ? SOSIE.                                    J’ai, devant notre porte , En moi-même voulu répéter un petit929 Sur quel
voulu jamais entendre de raison ? Et ne me suis-je pas interdit notre porte  ? AMPHITRYON. Comment donc ? SOSIE.              
: ce moi plus robuste que moi, Ce moi qui s’est de force emparé de la porte , Ce moi qui m’a fait filer doux, Ce moi qui le se
nement Des serpens dont le sifflement Excite une frayeur mortelle. Je porte l’épouvante et la mort en tous lieux ; Tout se ch
tre testament Vous sentiriez bientôt quelque soulagement. Le corps se porte mieux lorsque l’esprit se trouve Dans un parfait
egrais, laissé par Voltaire, plus sévère cette fois que Boileau, à la porte du Temple du Goût. Segrais a eu le mérite, non pa
marche, et le soldat en son ardeur extrême Rapidement vers Rheims se porte de lui-même : On voit comme à l’envi les drapeaux
rs spirituels sur la lanterne magique : Opéra sur roulette, et qu’on porte à dos d’homme, Où l’on voit par un trou les héros
, En botte, en guêtre, et surtout en guenille1074, Tous assiégeant la porte de Crémille1075 Pour obtenir des maîtres de leur
CXXI). L’aigle et le serpent1108 Tel on voit cet oiseau qui porte le tonnerre, Blessé par un serpent élancé de la t
llait pardonner. Mes pleurs, en te parlant, inondent ton visage : Va, porte à ton supplice un plus mâle courage ; Va, ne t’at
ci qu’un spectacle nouveau Vous charmera gratis. Oui, messieurs, à la porte On ne prend point d’argent, je fais tout pour l’h
Où le peuple a cru voir les traces d’un lait pur1201, Descends ; non, porte -moi sur ta route brûlante, Que je m’élève au ciel
mort. L’autel est dépouillé. Tous vont s’armer de flamme, Et le bois porte au loin des hurlements de femme L’ongle1240 frapp
germe y reposoit, mais sans activité1259. Du chaos, tout à coup, les portes s’ébranlèrent ; Des soleils allumés les feux étin
aigrie, Près de l’injurier, le quitter de furie1265, Et, rejetant la porte à son double battant, Ouvrir à leur colère un cha
la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’entends frapper à la porte . J’ouvre. Bon Dieu ! c’était lui, Suivi d’une fai
je sonne ; La cloche au son connu jusqu’en mon sein résonne. La vaste porte , ouvrant ses battants vermoulus, Me demande mon n
sentir battre des ailes ; Un air intérieur me soulève avec elles, Me porte , et je m’envole à chaque lieu connu, Léger comme
clave absolu, qui parle en souverain, Ment lorsqu’il se dit libre, et porte un joug d’airain. Je ne m’appartiens pas ; un aut
s l’avons tous vu, bondir et hurler d’aise Les canons monstrueux à la porte accroupis1345. Et lui ! L’orgueil gonflait sa pu
endre la victoire incertaine Amoureuse de vos clairons, Briser toutes portes fermées, Dépasser toutes renommées, Donner pour a
ns que la tombe emporte ! L’homme voudrait laisser quelque chose à la porte , Mais la mort lui dit non ! Chaque élément retour
isait au Seigneur : « Ne finirai-je pas ? Où voulez-vous encor que je porte mes pas ? Je vivrai donc toujours puissant et sol
’adieu du chasseur que l’écho faible accueille Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois, seul dans l’
ous entraîne, Désemparés1382, perdus, sur la Terre-de-Feu. Le courant porte à l’est, notre mort est certaine : Il faut cingle
e comme ces rocs au front chargé d’écumes, Ces pics noirs dont chacun porte un deuil castillan, Il ouvre une bouteille et la
compagne, Ferme, de l’autre main, son flanc noir et terni. Le cachet porte encor le blason de Champagne, De la mousse de Rei
a pas pour se guider une brise légère ; Mais elle vient de l’arche et porte le rameau. Les courants l’emportaient, les glaço
inat. Maintenant l’empereur a terminé la guerre. Les cantons sur leur porte ont plié leur bannière. Écoutez, écoutez : c’est
out renaît, comme au temps où, pieds nus, sur le soir J’escaladais la porte et courais au Moustoir ; Et dans ces souvenirs où
as, Je vois le lit de chêne et son coffre1452, et plus bas » (Vers la porte , en tournant), sur le bahut1453 énorme, Pêle-mêle
s morts planait inaperçu ; Que la fièvre guettait sa proie, et que la porte Où tu jouais hier te verrait passer morte… Hélas 
ant l’air chargé de parfums et d’accords, Qui des flots et des fleurs porte en haut les prières. Nous travaillons pour l’âme
us l’onde diaphane, Ces vergers où chaque arbre, émaillé de couleurs, Porte des fruits vivants et de vivantes fleurs ! Là fou
eviendra suivi de ses cohortes, Le trajet sera court des tentes à nos portes . En outre, à Rome même il n’est pas sans appui ;
mit la grande voix, Et l’air sonore, aux cieux que la terre illumine, Porte le chant des mers et le soupir des bois1541. (P
e, mère de François Ier. Le gibet de Montfaucon, établi au-delà de la porte Saint-Martin, fut bâti par Enguerrand de Marigny,
7. Je connais d’autant mieux l’histoire. 88. Allusion au bandeau que porte l’Amour. 89. « C’est, ce me semble, dit Marmonte
. 196. Seuil. Étymol. : solium (bas latin), de solea, solum. — Huis, porte . Étymol. : ostium. 197. Cf. Claudien, De Sene V
nc, Il faut que la vertu honore vostre enfance, Car un roy sans vertu porte le sceptre en vain. Et luy sert d’un fardeau qui
randes et larges fueilles qui se trouvent sur la grève de la mer : il porte la barbe longue et herissee de couleur bleuë, et
à partie. 425. Le « château » n’oublie pas la chaumière. 426. Il ne porte pas ses prétentions plus haut que d’avoir… 427.
on Sanche, I. 3 : Se pare qui voudra du nom de ses ayeux ; Mot je ne porte que moi-même en tous lieux. 522. La gloire est
, Origine germanique. — Cf, Boileau, Sat, VI : Je gagne doucement la porte sane rien dire. Molière, Fâch., I, 1 : Je me s
t, Malherbe disait (Ode à la Reine, 1610, Poésies, LIII) : Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belle
Moi, ne vous dis-je pas ? Moi que j’ai rencontré, moi qui suis sur la porte . Moi qui me suis moi-même ajusté de la sorte, Moi
ôt on se lève, et l’assemblée en foule, Avec un bruit confus, par les portes s’écoule. (Ch. I, fin.) Et lasse (la Mollesse
’auteur, ce que Néron fit plus tard. 981. Le bon génie sort par une porte , le mauvais entre par une autre, et va droit au b
t « Sortez ! » : les muets, le lacet en main, l’attendent derrière la porte . Il est tué, et elle se tue. Voilà un caractère s
Et ailleurs : Malherbe, en cet âge brutal, Pégase est un cheval qui porte Les grands hommes à l’hospital. Il fit graver su
heval qui porte Les grands hommes à l’hospital. Il fit graver sur la porte de son cabinet, à Aurillac, cette inscription :
reur et d’épouvantement. S’en vient toutes les nuits hurler devant ma porte , Redoublant ses abois d’une effroyable sorte… Les
l’Aveuglement, etc. Il disserte en vers. Voltaire lui fait dire, à la porte du Temple du Goût : Ouvrez, Mes vers sont durs,
l’y vois promené. De doux ressoits la liante souplesse Sur le pavé le porte avec mollesse. Il dit douze ans après (Épître à
usion, mais fort distinctement (III, 7) ; — la servante Lisette, qui porte avec une dignité simple une condition pour laquel
: Malheur à l’enfant de la terre Qui, dans ce monde injuste et vain, Porte en son âme solitaire Un rayon de l’Esprit divin !
À de tristes pensers leur ombre me ramène ; Vers un autre horizon je porte en vain les yeux, Et la voûte des bois cache cell
ssant de ce barbier valet de chambre, son familier et son acolyte, il porte haut la majesté royale. — Voilà un premier trait
t sans voiles, Qui flotte, globe noir dans la mer des étoiles, Et qui porte nos maux, fourmillement humain, Va, marche, vogue
vos mains mal sûres Les hiboux au seuil des masures Et Christ sur la porte des cieux. (Contemplat., 1, 3, 13.) 1366. L
uroo, — dont la femelle a sous le ventre une poche dans laquelle elle porte ses petits. Voyez la fable 1re, livre II, de Flor
le peut traiter. 1414. Croître (racine guttur), poche que le pélican porte sous sa mandibule inférieure. Le dévouement prêté
dans les Odes et poèmes). 1483. Chaque mot de cette réponse du pâtre porte et frappe juste. Le mal des faux, désespoirs, ses
on peintre, Joseph Vernet ; elle n’avait pas eu poète. C’est elle qui porte Ulysse, Enée et Vasco de Gama ; c’est sur bords q
ue, par le paysan,                                   Assis devant sa porte , Laboureur jeune encore, au front sévère et doux.
les râteaux, La charrette allongée et les lourds tombereaux. Par une porte ouverte, on voit l’étable pleine Des bœufs et des
bli des prospérités mortes, Et devant vos palais, monsieur, de larges portes Où je puis à midi, sans souci du réveil, Dormir,
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
se saisissant des postes avantageux, et brûlant les moulins jusqu’aux portes , les bourgeois, extrêmement alarmés, témoignèrent
lui aurait fait perdre terre, encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’un prince étranger. Non, non, sire, il n’y a ni
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
délabrées se montrent sur la nudité des champs ; les fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit
érieurs de l’amphithéâtre, parmi des herbes séchées. J’ai frappé à la porte de l’ermitage pratiqué dans le cintre d’une loge 
la moisson était faite. 3. Le véritable tombeau de Néron était à la porte du Peuple dans l’endroit même où l’on a bâti depu
mière fois dans mon âme, je m’épanouissais comme une terre vierge qui porte sa première moisson. Survint un vent aride et gla
48 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
dépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire, cet homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme
riginalité : ce tombeau d’Adrien, changé en forteresse par les Goths, porte le double caractère de sa première et de sa secon
de l’église ; arrêtez-vous, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre cœur ne bat-il pas à l’approche
. » En achevant ces mots, Corinne et lord Nelvil s’approchaient de la porte de l’église. « Encore un dernier coup d’œil vers
arquer à lord Nelvil, lorsqu’ils furent hors de l’église, que sur ses portes étaient représentées en bas-relief les Métamorpho
i sur les ruines de l’ancien, pour recevoir le paisible magistrat qui porte à lui tout seul ce nom immense de sénateur romain
e, revêtu d’un simple surplis, assemble ses ouailles devant la grande porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau
a légion s’ébranle et descend en silence de la colline. Chaque soldat porte sur son bouclier une croix entourée de ces mots :
se des cris de joie ; le vieillard vient s’asseoir sur le seuil de la porte  ; il entend des bruits charmants au-dessus de sa
d’une massue, et ne pressera plus sur son sein le fils qu’une épouse porte encore à la mamelle. Celui-ci regrette son palais
ernier. » La trompette sonne pour la seconde fois. On entend gémir la porte de fer de la caverne du tigre : le gladiateur qui
tenant oublié sous le nom d’Iris, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère
eil ; c’est que dans une opération semblable, se faire aimer, l’homme porte en lui-même le sentiment profond de son impuissan
nster, il traversa sans trouble ni insulte la multitude assemblée aux portes  : en dépit de la haine, sa grandeur si récente, s
un redoublement de ferveur. Vers dix heures, on frappa doucement à la porte de la chambre. Herbert demeurait immobile ; un se
t l’évêque par la main : « Venez, dit-il, partons. Herbert, ouvrez la porte  ; Hacker m’avertit pour la seconde fois » ; et il
es indépendants137, Nyo et Goodwin entre autres, vinrent frapper à la porte , disant qu’ils voulaient offrir au roi leurs serv
pain et but un verre de vin. Il était une heure : Hacker frappa à la porte . Juxon et Herbert tombèrent à genoux : « Relevez-
lui tendant la main. Hacker frappa de nouveau ; Charles fit ouvrir la porte  : « Marchez, dit-il au colonel, je vous suis. » I
inée dans ses effets. Elle est juste l’art opposé à la sculpture, qui porte moins vers l’infini, parce que tout en elle est a
fs, et conduite avec sagesse et prudence, tourne mal cependant, et me porte préjudice à moi-même, et même aussi à a société.
onne à Guillaume. Sur le terrain qui porta depuis et qui aujourd’hui porte encore le nom de lieu de la bataille, les lignes
Les fantassins armés de lances et la cavalerie s’avancèrent jusqu’aux portes des retranchements et tentèrent de les forcer. Le
eu aide ! Dieu aide ! Mais les Normands furent repoussés, à l’une des portes du camp, jusqu’à un grand ravin recouvert de brou
etournèrent aux redoutes ; mais ils ne purent davantage en forcer les portes ni faire brèche ; alors le duc s’avisa d’un strat
répondre un seul mot, il passa outre, et bientôt il perdit de vue les portes de la ville où sa femme et ses trois enfants rest
des agonisants. Avant qu’elle les eût achevées, ou vint heurter à la porte . Le shérif254 entra, une baguette blanche à la ma
abitants du voisinage, admis dans le château, dont on avait fermé les portes . Robert Beale lut alors la sentence, que Marie éc
autrichiennes. « Quand Lannes, ajoutait le Premier Consul, gardera la porte de la vallée, peu importe ce qui pourra survenir 
actif dans la mollesse, Sa vile ambition s’aigrit par la paresse. Il porte , en s’agitant, le poids de sa langueur, Et ne peu
mparts assiéger mon rival ; Chacun d’eux pour l’attaqué a partagé les portes  : Tout est réglé, le temps, les endroits, les coh
ur vous Le vin, le miel, un lait si doux, Oh ! veillez bien sur notre porte , Sur nos gonds et sur nos verroux, Non point par
ot vienne à m’apparaître, Exaucez ma prière, ô dieux ! Fermez vite et porte et fenêtre : Après m’avoir sauvé du traître, Défe
onuments ! Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle : Il y porte la main. Ô surprise ! ô miracle ! Il sent, il rec
son nom, l’oiseau vif et joyeux Qui, dès le point du jour, chante aux portes des cieux ! Chœurs des airs, répétez sa louange i
la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’entends frapper à la porte  ; J’ouvre… bon Dieu ! c’était lui, Suivi d’une fa
t la raison mutinée ? Elle n’a, comme l’œil, qu’un étroit horizon. Ne porte pas plus loin tes yeux ni ta raison : Hors de là,
Mesurant d’un regard les fatales limites, Il s’assit en pleurant aux portes interdites. Il entendit de loin dans le divin séj
uraient ravi les cieux ! Courage, enfant déchu d’une race divine ! Tu portes sur ton front ta superbe origine ; Tout homme, en
la foi d’un ami, dors d’un sommeil tranquille. (Après avoir fermé la porte sur lui.) Ah ! traître, si jamais tu deviens inut
ous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes ! Si j’obtiens ces… vingt ans par
n enfant qui le prie, Un peu d’amour ! Ô toi qui ne sais pas tromper, Porte -lui ton cœur plein d’innocence et d’extase, Tremb
mme un précieux vase Dont on craint de laisser une goutte échapper ! Porte -lui ta prière ! et quand, à quelque flamme Qui d’
e tous nos poètes contemporains, A. de Musset est peut-être celui qui porte la plus profonde empreinte du caractère mêlé et c
Galilée (1866), composée dans les intervalles d’une cruelle maladie, porte les traces de regrettables préventions qui ont fa
erts de terre ont, en effet, la forme des tombeaux anciens. Celui qui porte le nom d’Achille fut ouvert en 1787 : on y trouva
e tricolore. 117. La bataille de Lodi ouvrit à l’armée française les portes de Milan. 118. Les petits États de l’Allemagne (
jour, flottant à travers la flamme du glaive menaçant ; ils virent la porte entourée de visages terribles et de bras valeureu
49 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
la marche ; si le pont est brisé, nous cherchons un détour, et si la porte est environnée de flammes, nous sortirons par la
ans cette inscription composée pour une maison de jeu : Il est trois portes à cet antre : L’espoir, l’infamie et la mort. C’e
er. 82. Une pensée triviale revêtue d’une image pompeuse et brillante porte le nom de phébus. Le phébus est un mélange d’obsc
le Jérusalem nouvelle Sort du fond du désert brillante de clartés, Et porte sur son front une marque immortelle ?         Peu
figure si fréquente dans le discours. 170. La métaphore (μεταφέρω, je porte au-delà), est une figure par laquelle on transpor
et laissent le marteau d’airain retomber avec un bruit lugubre sur la porte d’airain. Le rauque son de la trompette appelle l
l’on amène ensuite avec art les premiers événements. Cette exposition porte le nom de début dramatique. Elle pique la curiosi
urs événements qui embrassent toute une époque ou la vie d’une nation porte le nom d’histoire. L’histoire est donc le récit f
exprimer par le chant une pensée touchante, légère ou satirique, elle porte le nom de chanson. Comme la chanson embrasse tous
croyons inutile de parler ici plus longuement de ce genre frivole qui porte quelquefois le nom de romance. Cantate. 443
t, consiste dans les causes qui déterminent l’action ; le milieu, qui porte aussi le nom de nœud, dans les difficultés et les
ne partie de l’opéra s’appelle récitatif, et l’autre est un chant qui porte le nom d’air. Dans l’opéra, on peut employer des
syllabes ; la sphère sonore qui l’entoure est étroite, et sa voix ne porte pas. Vous n’avez rien entrevu au-delà du sens imm
tyle simple. Le distrait. Ménalque descend son escalier, ouvre sa porte pour sortir, et la referme ; il s’aperçoit qu’il
vant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie que porte un ouvrier sur ses épaules. On l’a vu une fois he
e qui entre dans une église, et, prenant l’aveugle qui est collé à la porte pour un pilier et sa tasse pour le bénitier, y pl
rte pour un pilier et sa tasse pour le bénitier, y plonge la main, la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un coup le p
pé Jérusalem dans sa colère ; il a pitié d’elle dans sa clémence. Tes portes seront ouvertes nuit et jour ; on ne les fermera
heure après, les assassins entrèrent par l’église, en refermèrent les portes et descendirent au jardin sans éprouver nul empêc
rière. L’un d’entre eux, entendant le bruit de ces hommes, parut à la porte  ; il fut abattu d’un coup de fusil. Entrés dans l
s avoir demandé l’absolution à un de ses compagnons, s’avança vers la porte . C’était un vieillard de plus de quatre-vingts an
euls se mêlèrent aux massacreurs et s’introduisirent aux Carmes ; les portes avaient été fermées, et la population effrayée en
blessés, puis on les appela deux par deux. Quand ils avaient passé la porte qui ouvrait au jardin, on les tuait sur le perron
sent, à la plus courageuse curiosité, afin que ces rivages, ayant des portes ouvertes sur tout, eussent aussi des portes fermé
ue ces rivages, ayant des portes ouvertes sur tout, eussent aussi des portes fermées à tous. Là, comme en un rendez-vous inévi
mais ils périssent dans cette entreprise. Turnus attaque le camp. Les portes en sont tout à coup ouvertes par deux Troyens, et
l’exposition sera-t-elle simple et modeste ? 303. Quand l’exposition porte-t -elle le nom de début dramatique ? 30. Qu’est-ce q
50 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
hrétienne nous rend plus parfaits, car elle corrige nos mœurs et nous porte à aimer les hommes ; donc il faut aimer la morale
r le mettre sous les yeux de la jeunesse : A peine nous sortions des portes de Trézène, Il était sur son char ; les gardes af
es brillantes, de tours pompeux ; il est l'âme de cette éloquence qui porte avec elle la terreur ou l'enthousiasme, la douleu
ontribue le plus à l'effet qu'il veut produire. Amour, sentiment qui porte le cœur à désirer la possession d'une personne qu
'oserait exprimer. Les yeux, le front et les mains ont un langage qui porte , comme la parole, la persuasion dans les cœurs ;
ut le besoin de mettre leurs compositions sous les yeux du peuple qui porte les nouveaux écrivains à suivre ces préceptes. Se
r vous Le vin, le miel, un lait si doux : Ah ! veillez bien sur notre porte , Sur nos gonds et sur nos verrous ! Non point par
aie et sa part du festin. De ton réduit si l'aveugle déesse Heurte la porte , un beau jour en passant, Parmi les grands conser
e, Ton germe y reposait, mais sans activité. Du Chaos tout à coup les portes s'ébranlèrent, Des soleils allumés les feux étinc
51 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
der et défendre ma maison par des postes plus nombreux ; je fermai ma porte à ceux que tu avais envoyés chez moi de bon matin
est ainsi, Catilina, poursuis tes desseins ; sors enfin de Rome, les portes sont ouvertes ; pars. Depuis trop longtemps ton a
qui ne te haïsse ? Quelle est la turpitude domestique dont ta vie ne porte les stigmates ? Quelle est la flétrissure épargné
ton Mallius, soulève tous les mauvais citoyens, sépare-toi des bons, porte tes armes contre ta patrie, abandonne-toi aux fur
flèches incendiaires pour mettre le feu à la ville ; enfin que chacun porte gravés sur son front les sentiments qui l’animent
s donc chassé de Rome, ou, si l’on veut, nous lui en avons ouvert les portes  ; ou bien encore nous l’avons vu partir volontair
. Il en est d’autres que je vois voltiger dans le Forum, assiéger les portes de la Curie, entrer même dans le sénat, tout luis
is votre consul, que je dois vivre avec vous ou mourir pour vous. Les portes ne sont point gardées, les chemins ne cachent auc
’il en reconnaît le cachet. Sur son aveu : « En effet, lui dis-je, il porte une empreinte bien connue ; c’est l’image de ton
qui, sans avoir quitté la toge, ait reçu un pareil honneur. Le décret porte ces mots : Pour avoir préservé Rome de l’incendie
es qui voulaient incendier la ville, vous immoler tous, et ouvrir les portes à Catilina ; c’est pour cela qu’ils étaient resté
t de vous présenter à cette assemblée ! C’est dans Messine, ville qui porte le titre de notre alliée et de notre amie, qu’on
n les tire du buffet pour prévenir des suites fâcheuses, et qu’on les porte chez le préteur, où je me rends moi-même. Il dorm
ot seul peut résoudre toute la difficulté. Montrez-moi un mémoire qui porte ce que vous avez acheté d’argenterie en Sicile, d
lent si bien aux vôtres, Apollonius de Drépane, fils de Nicon, et qui porte aujourd’hui le nom d’A. Clodius : vous l’avez dép
es sans étuis ; on en arrachait des mains des femmes ; on brisait les portes , on enlevait les verrous. Quelle autre image se f
es repousse à coups de bâtons et de massues. Les esclaves brisent les portes , arrachent les barres, ébranlent avec des leviers
endant la nuit, à la tête d’une troupe bien armée ; ils enfoncent les portes . Les gardiens et les sentinelles s’aperçoivent bi
ci, et néanmoins il parut peu content de cette prise. Vis-à-vis de la porte du temple, dans une vaste place, sont deux grande
et en fait sa conquête et son butin. LVI. Que vous dirai-je des portes de ce temple ? Je crains que ceux qui n’ont pas v
out ce qu’il y avait de beau ? Je puis donc assurer hardiment que ces portes superbes, entièrement revêtues d’or et d’ivoire,
, mais la valeur et le profit qu’il recherchait, car il y avait à ces portes un grand nombre de clous d’or fort pesants ; il n
c’était non le travail, mais le poids qui lui en plaisait. Ainsi ces portes , faites particulièrement pour orner le temple, ne
-champ. En vain Apollonius affirme-t-il qu’il n’a point d’esclave qui porte le nom qu’on lui cite ; Verrès ordonne qu’on l’ar
e ne pas employer la crainte et la sévérité. Il demandera pourquoi on porte des faisceaux devant les préteurs, pourquoi on le
as condamné ; c’est un usage. Le peuple romain ne veut point que l’on porte des accusations triviales et communes contre Verr
e seuil de la prison ; les mères infortunées passaient les nuits à la porte , privées de la consolation d’embrasser pour la de
naturel. On n’est pas venu me prier de la défendre ; le motif qui m’y porte est fortement imprimé dans mon cœur. Il ne s’agit
ne source de profits et de larcins pour cet impie. Divinités que l’on porte sur des chariots sacrés pour annoncer les fêtes e
52 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
de l’Académie française auquel ce talent a peut-être bien ouvert les portes de l’Institut et qu’on rappelle comme une merveil
entraînait, Bien digne de pardon, si l’enfer pardonnait ! Presque aux portes du jour, troublé, hors de lui-même, Il s’arrête,
, dans ses derniers adieux Pergame à ton amour recommande ses dieux ! Porte au-delà des mers leur image chérie, Et fixe-toi p
reur l’implacable Junon : Debout, le fer en main, la vois-tu sous ces portes Appeler ces soldats ? Vois-tu de ces cohortes L’H
a à sa sûreté : les gens de la suite de l’empereur s’enfuirent par la porte ou par les fenêtres, et le malheureux prince rest
e et brillante apparaît à mes yeux. Le casque orne son front, sa main porte une lance ; Aux rives du Tésin sur ses pas je m’é
On veille, on pleure encore dans la triste chaumière ; Il arrive à la porte  : « Ouvrez-moi, mes enfants, Ouvrez-moi ; c’est B
riers ne me diront pas :        « Ton fils est digne de son père : Il porte sans frémir la lance des combats        Et le cal
se ; Je saurai le secret de mon repos détruit. Va donc, ô poésie, et porte -lui mes pleurs ! Porte-lui tout mon cœur saignant
t de mon repos détruit. Va donc, ô poésie, et porte-lui mes pleurs ! Porte -lui tout mon cœur saignant de son martyre. Elle e
ître. Tous ses jours sont pareils, tous ses jours sont sereins, Et sa porte rustique est fermée aux chagrins. Andrieux.
nés, vient attaquer les bergeries, gratte et creuse la terre sous les portes , entre furieux, met tout à mort avant de choisir
s antérieures du corps, dans les muscles du cou et de la mâchoire. Il porte avec sa gueule un mouton sans le laisser toucher
l’indigence, qui voit le pauvre et le riche frapper tour à tour à sa porte  : le riche pour y verser l’aumône secrète, le pau
l meurt, une pierre sans nom marque sa place au cimetière, près de la porte de son église. Voilà une vie écoulée ! Voilà un h
nne à quiconque en use un air de qualité.      Grattez du peigne à la porte        De la chambre du roi ;      Ou si, comme j
du public, tout l’annonce en lui, tout la montre à découvert ; il la porte écrite dans son langage, dans ses actions, dans t
aix rêvant, Je vis avec lenteur, triste et calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent. Je croi
ont l’éclat, dans les airs s’épanchant, Feint d’un si riche émail les portes du couchant. On voit aux deux côtés le peuple d’A
rrière n’a que six à sept stades de longueur : elle s’étend depuis la porte de Prométhée, qui est à la porte de ce jardin, ju
de longueur : elle s’étend depuis la porte de Prométhée, qui est à la porte de ce jardin, jusqu’aux murs de la ville. Plusieu
ont donné le signal, le premier allume le flambeau sur l’autel, et le porte en courant au second, qui le transmet de la même
’au fond des bois Philomèle plaintive, Je veux, dans ce palais, à ces portes d’airain, Faire éclater les cris de ma douleur ca
prospérités. Sous vous, l’État n’est plus en pillage aux armées ; Les portes de Janus par vos soins sont fermées, Ce que sous
-être. D. Rodrigue.                 Cette ardeur que dans les yeux je porte , Sais-tu que c’est son sang ? le sais-tu ? Le Com
de Tartuffe Orgon. Ah ! je me réjouis de vous voir assemblés. Je porte en ce contrat de quoi vous faire rire, Et vous sa
nous sans graisser le marteau. Point d’argent, point de suisse, et ma porte était close. Il est vrai qu’à Monsieur j’en renda
l’aristocratie de la noblesse. Mais vous, communes, écoutez celui qui porte vos applaudissements dans son cœur sans en être s
s plateaux verdoyants des Alpes et des Pyrénées ; qu’un souffle d’air porte à leurs sens si fins un son qui les avertisse, il
d, Goëthe, Schiller, Burger, etc., sont de l’école moderne, qui seule porte un caractère vraiment national. Goëthe a plus d’i
ieu ? Tu sais comment j’ai vécu. Avant que tu reçoives ce billet, les portes de l’éternité seront peut-être ouvertes pour moi8
t pas quitter, et qui se pâmait de crier. On jette un manteau ; on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit ; un ca
mme de chambre qui en fait des papillotes ; et le laquais galonné qui porte la livrée du luxe insulte à votre habit, qui est
. Quand je revenais, à l’aube du jour, prier Dieu sous ces arbres, la porte de la tour s’ouvrait doucement, et la voix de ma
nement ! c’était ma sœur qui priait Dieu en dehors sur le seuil de ma porte . Elle avait entendu mes plaintes, sa tendresse lu
qui récitait à voix basse le Miserere. Je me mis à genoux près de la porte , et, sans l’interrompre, je suivis mentalement se
es aux grains, d’où doivent sortir de nouvelles plantes. Chaque arbre porte des semences propres à engendrer son semblable :
votre âme se soulève sans effort pour rejeter le fardeau, ou elle le porte légèrement, de bonne grâce, avec un confiant sour
justice en courroux fait naître leurs soupirs. L’impétuosité qui les porte aux délices Elle-même à leur joie enchaîne les su
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
s beaucoup de valeur au sonnet ; tout le monde sait le jugement qu’en porte Boileau dans son Art poétique, et qui se termine
sur le miroir. Miroir, peintre et portrait, qui donnes et reçois, Et portes en tous lieux avec toi mon image, Qui peux tout e
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
on tend bientôt à un autre, tellement qu’il n’y a rien où l’on ne se porte , ni rien où l’on se fixe ; rien que l’on ne veuil
ation exprime ce qu’il y a de plus respectable dans le christianisme, porte présentement avec soi comme une tache qui eu obsc
55 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ellatura furores. Le distique suivant, qui se trouve au-dessus de la porte du tribunal criminel de Paris, n’est pas moins re
rps usé Du lieutenant civil rusé, etc. Lorsque la plaisanterie ne se porte que sur un léger ridicule, comme ici, et que l’ob
. Par conséquent, c’est l’assemblage de plusieurs énigmes, dont l’une porte sur le mot total, et les autres sur les parties d
56 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
de ses disciples, Aristoxène de Tarente, chef de l’école musicale qui porte son nom, en conçut une basse jalousie contre Aris
ble, des traductions françaises de la Rhétorique. La première en date porte la signature de J. du Sin (par J. Edwin Sandys, 3
t d’abord à la vue d’un visage laid et déformé, sans que celui qui le porte en souffre. II. Les transformations de la tragédi
a suite de l’action. XI. Mais comme l’imitation, dans la tragédie, ne porte pas seulement sur une action parfaite, mais encor
e faute sur aucun point. VIII. B. De plus, sur lequel des deux points porte la faute ? sur quelque détail inhérent à l’art, o
nfin, et ceci est la principale raison, le jugement du législateur ne porte pas sur un point spécial, mais sur des cas futurs
le but que se propose celui qui délibère est l’utile, et que le débat porte non pas sur la fin que l’on a en vue, mais sur le
urer longtemps221… De là aussi le proverbe : (casser) sa cruche à la porte . XXIII. On préfère aussi ce que beaucoup de gens
s soient présentées comme ayant ce même caractère. L’éloge (ἐγκώμιον) porte sur les actes. On y fait entrer ce qui contribue
gnorée, qu’on puisse l’accomplir sans en porter la peine, ou qu’on en porte la peine, mais que le châtiment soit moindre que
tion différée, car de tels gens sont intempérants : or l’intempérance porte sur tout ce que l’on désire passionnément. XIII.
acte injuste et mauvais, ou un acte non injuste. C’est là-dessus que porte le débat, car c’est dans la préméditation que rés
loi généralement approuvée, ou encore avec elle-même ; ainsi, une loi porte que les conventions tiennent lieu de loi à ceux q
la parenté et toutes choses analogues à celles-là. XXIX. Ce qui nous porte à l’affection, ce sont la reconnaissance, un serv
ner dans le sens opposé les considérations qui précèdent. Ce qui nous porte à la haine, ce sont la colère, la vexation et la
ition est-on lorsqu’on a de la crainte ? I. Maintenant339, sur quoi porte la crainte ; quels sont ceux qui l’inspirent ; da
ement, par suite, ce que c’est que l’assurance, sur quels objets elle porte , et comment se conduisent les gens qui en ont ; c
pagnons de supplice se cacher la tête dans leur manteau au sortir des portes  : « Pourquoi vous cacher la tête, dit-il ; serait
passions ne calculent pas l’avenir, — ni dans une disposition qui les porte à l’arrogance ; car les arrogants ne sont pas en
nférieur entrer en lutte avec un supérieur et, surtout, si le conflit porte sur un même objet. De là ces vers : Il (Cébrion)
à diminuer notre infériorité. V. On voit clairement aussi à qui l’on porte envie : nous l’avons expliqué du même coup ; c’es
te envie : nous l’avons expliqué du même coup ; c’est-à-dire que l’on porte envie à ceux que rapprochent de nous le temps, le
r riche : « Riche, dit-il, car on voit les sages passer leur vie à la porte des riches. » III. Ils se croient dignes d’occup
is un penchant tantôt à l’arrogance, tantôt à l’intempérance, qui les porte soit aux voies de fait, soit au libertinage. C
dans les débats civils et politiques379 ; car toute question débattue porte soit sur une contestation, soit sur un point mis
mpli, aux discours judiciaires, car c’est sur ces sortes de faits que porte le jugement ; — enfin le possible et le futur aux
, comme, par exemple, dans Sophocle : Il est significatif le nom que porte Sidéro450, et comme on a l’habitude d’en user da
ment que celui de la folie454 ; et, dans Chérémon455 : Penthée, qui porte dans son nom le triste sort qui l’attend456. XXX
’il n’y a pas conséquence nécessaire ; comme d’autre part l’objection porte toujours sur ce qui a lieu d’ordinaire (autrement
oujours que la métaphore réponde à une métaphore corrélative, qu’elle porte sur les deux termes (de la corrélation) et s’appl
préciés (d’ailleurs) ; j’entends par là s’ils les rendent ainsi : Il porte des jambes torses comme des branches de persil. C
…, vous croiriez que Philammon combat un ballon. Dans celui-ci : Il porte des jambes torses, comme des branches de persil,
t pas d’action en prononçant ces paroles, c’est le cas de dire : « Il porte une poutre663. » IV. Il en est de même de l’absen
iciaires, il en est où l’on a en vue l’auditeur, soit que le discours porte sur un fait inadmissible ou fâcheux, ou sur un br
sur une première proposition, il ne faut pas que sa seconde question porte sur un point évident, mais qu’il énonce la conclu
isonnement ; car il n’est pas difficile d’entrevoir d’avance sur quoi porte son discours. C’est un point dont l’évidence doit
avec Gros, la négation, souvent supprimée par les traducteurs et qui porte non pas sur l’action accomplie, mais sur l’imposs
. 570. 663. Le discours devient monotone comme le pas d’un homme qui porte un fardeau. 664. Homère, Iliade, ii, 671. 665.
57 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
on du mal reste plus vive que celle du bien, et c’est une semence qui porte de tristes fruits. Il faut une volonté forte et u
abilement. La première condition est que l’amour soit tragique, qu’il porte les personnages à de grands crimes ou à d’héroïqu
effet est indirect : en montrant ses personnages ridicules, elle nous porte à éviter les défauts qui les rendent tels. Il fau
r à la fin. C’est toujours au troisième et quatrième acte que Molière porte ses grands coups. 6° Différentes espèces de co
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ie composée de mille lotis différents. L’air, embaumé par les fleurs, porte à son jeune cerveau L’encens de leurs parfums. Le
cieusement la mollesse des langes qui l’entourent, de la plume qui le porte , qui le réchauffe ; et les caresses d’une tendre
s phrases, la coupe des périodes, en flattant agréablement l’oreille, porte dans les ouvrages de ce genre ; un air de grandeu
es Épîtres de Boileau sont datées des conquêtes de Louis XIV ; Racine porte sur la scène les faiblesses et l’élégance de la c
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
onneur, Et mon destin doit faire envie. (Bien répondu !) — Comment se porte Amphitryon ? — Madame, en homme de courage, Dans
imène. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort : Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord1 ; Et lorsqu’on
cences qui en disent beaucoup. 1. Veut paraître. Voilà le trait qui porte au cœur. Bien touché ! Comparez le portrait de Li
apable de cette science, il me fâcherait fort, après avoir passé neuf portes et donné des batailles pour en venir là, d’être e
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
ns plus délicate que forte, et, ayant sa puissance bornée, ou elle ne porte pas plus loin que les sens, ou, pour le plus, ell
les plus éloignées, et frappant ces grands coups dont le contre-coup porte si loin ». C’est un singulier honneur pour Balzac
61 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
une heure du matin : c’est le plus beau moment du bal. Tout à coup la porte de la salle s’ouvre, et l’on voit entrer l’évêque
t Lucien était né à Samosate, ville de Syrie, comme le philosophe qui porte le même nom. Il nous reste de lui un fragment d’u
r, par un temps affreux.... Description de la tempête. On frappe à la porte de sa pauvre cabane : c’est un exilé, qui, égaré
me un vieillard, repoussé par ses esclaves, va expirer de besoin à la porte de son palais. A ces mots Gabinien paraît légèrem
espirant encore, sur un monceau d’ennemis qu’il avait immolés ; on le porte dans la tente du général. On lui ôte son casque,
cette offrande à l’ange. L’offrande est reçue avec plaisir ; mais les portes de l’Éden ne s’ouvrent pas. Le sylphe redescend s
r aux anges. Ils reçoivent encore avec joie cette offrande ; mais les portes de l’Éden restent fermées. Enfin le sylphe descen
favorisé et partagé ses désordres. Le fils aîné des rois d’Angleterre porte le titre de prince de Galles. Ce jeune prince dev
assaut ; que son meurtrier a été pris vivant ; qu’on le lui amène. La porte de la tente s’ouvre, et, en présence de Richard,
t à sa voix. La grâce des captifs est prononcée par acclamation ; les portes de l’église s’ouvrent pour eux ; ils sont libres
uprès de son enfant malade ; il exige qu’elle lui donne la clef d’une porte dérobée qui conduit à la chambre où couche Consta
pé de consommé son crime. Au milieu de la nuit, Maximien entre par la porte secrète, il s’approche du lit, enfonce à plusieur
siens, fatigués d’une coupable et inutile résistance, ouvriront leurs portes à leur roi, à leur père. Dans le premier siège de
i des vivres aux assiégés, tourmentés par la famine. Paris ouvrit ses portes à Henri IV le 22 mars 1594. 119. Discours d’Al
ège où il faisait ses études en qualité d’externe, et dont toutes les portes étaient fermées. Le principal du collège (c’était
t absurde veut qu’aucun de ceux qui suivent l’empereur à la chasse ne porte des armes ; ses enfants eux-mêmes sont soumis à c
sur plusieurs points, le bruit d’un combat qui se livrait à l’une des portes se faisait entendre dans un gymnase. Un élève, âg
bsiste encore en sa faveur. Dans le premier cas, on demandera que les portes de la ville lui soient fermées, ou même qu’elle s
62 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
les gouvernements comme sur les sociétés. « La littérature italienne porte tellement l’empreinte de la nôtre au dix-huitième
lopédie. Si Rousseau, autant et plus même que ceux dont il se sépare, porte dans les questions politiques cet esprit de pure
et combattre un despotisme qui n’est pas responsable des coups qu’il porte  ? Il était impossible qu’une aussi étrange contra
ré tout, à demi abstraits. En un mot, cette sûreté de maître, qu’elle porte dans l’expression et la description, elle ne l’a
ailleurs, comme épuisée. Le premier cénacle, en effet, celui de 1823, porte ce trait d’origine ; il est composé dé jeunes poè
, sublime50 ou simple, enjoué ou sérieux, il est toujours le même, et porte partout un certain caractère de vrai et de nature
elques nouvelles littéraires. Ces discours les menèrent jusque sur la porte d’un café, où j’entrai avec eux. Je remarquai que
sclaves. Quand Philippe osa dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes d’Athènes, elle n’avait encore perdu que le temps
» a-t-il dit de lui-même ; et en effet, son esprit ardent, rapide, se porte vers tous les genres à la fois et excelle dans pl
aux rois, aux victorieux, et aux barbes grises ; mais l’amour que je porte à mes sujets me rend tout possible et tout honora
tout était simplicité et négligence ; ses gardes entraient jusqu’à la porte de la chambre, quand il allait chez son maître ;
me de chambre, qui en fait des papillotes ; et le laquais galonné qui porte la livrée du luxe insulte à votre habit, qui est
s lettres dans la science. Son originalité est double : d’un côté, il porte des vues de génie dans les sujets qu’il traite ;
’ai point élevé mon Émile pour désirer ni pour attendre ; et quand il porte ses désirs au-delà du présent, ce n’est point ave
peignez comme insupportables. Le poème de Pope adoucit mes maux et me porte à la patience ; le vôtre aigrit mes peines, m’exc
ngrat254. Imaginez une chambre où le jour n’entre guère que par la porte quand elle est ouverte, ou que par une ouverture
st ouverte, ou que par une ouverture carrée pratiquée au-dessus de la porte , quand elle est fermée. Tournez les yeux autour d
e commodément assis : asseyez-y le père du fils ingrat. Attenant à la porte , placez un bas d’armoire, et, tout près du vieill
ts-toi à genoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de s
l’air intimidé et stupéfait. A l’autre extrémité de la scène, vers la porte , le vieux soldat qui a enrôlé et accompagné le fi
ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte , le dos contre le mur, désolée, et ses genoux se
le qui attend le fils ingrat. Il s’avance ; le voilà sur le pas de la porte . Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère,
chaume des cabanes dispersé : « La peste en Asie ; » et l’on voit les portes des maisons fermées, les rues désertes, et les ho
t endroit une disette ; » et le vieux laboureur expire de faim sur sa porte . Jupiter appelle cela gouverner le monde, et il a
De la grandeur d’âme. La grandeur d’âme est un instinct élevé qui porte les hommes au grand, de quelque nature qu’il soit
érilleuse parole : au reste, qu’il soit blond ou châtain clair, qu’il porte la livrée Goëzmann ou la livrée Jamar285, toujour
dépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire, cet homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme
’un. Il sort avec sa lumière, et, du ton le plus empressé, cogne à ma porte , que je suis obligé d’ouvrir en chemise. — Hélas 
rticulations rocailleuses321. La prononciation de la langue française porte l’empreinte de son caractère : elle est plus vari
fet, est de ces écrivains qui font penser. Cet air même de défi qu’il porte dans la discussion réveille et excite324. Dût-on
tobre 1803. Je me figure aisément la joie que tu as goûtée lorsque la porte de ta cage s’est ouverte335, et que tu t’es trouv
Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’entends ouvrir ma porte avant que la sonnette eût donné le signal. Surpri
de l’église ; arrêtez-vous, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre cœur ne bat-il pas à l’approche
. » En achevant ces mots, Corinne et lord Nelvil s’approchaient de la porte de l’église. « Encore un dernier coup d’œil vers
arquer à lord Nelvil, lorsqu’ils furent hors de l’église, que sur ses portes étaient représentées en bas-relief les Métamorpho
tenant oublié sous le nom d’iris, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère
délabrées se montrent sur la nudité des champs ; les fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit
état, cette affectation à ne voir qu’une livrée dans l’uniforme qu’il porte , et sans élever la guerre, comme le fait Joseph d
bornes de la perversité humaine ! « Cependant, dit Bossuet, la terre porte peu de ces insensés qui, dans l’empire de Dieu, p
nster, il traversa sans trouble ni insulte la multitude assemblée aux portes  : en dépit de la haine, sa grandeur si récente, s
inée dans ses effets. Elle est juste l’art opposé à la sculpture, qui porte moins vers l’infini, parce que tout en elle est a
fs, et conduite avec sagesse et prudence, tourne mal cependant, et me porte préjudice à moi-même, et même aussi à la société.
ronne à Guillaume. Sur le terrain qui porta depuis et qui aujourd’hui porte encore le nom de lieu de la bataille, les lignes
Les fantassins armés de lances et la cavalerie s’avancèrent jusqu’aux portes des retranchements et tentèrent de les forcer. Le
eu aide ! Dieu aide ! Mais les Normands furent repoussés, à l’une des portes du camp, jusqu’à un grand ravin recouvert de brou
etournèrent aux redoutes ; mais ils ne purent davantage en forcer les portes ni faire brèche ; alors le duc s’avisa d’un strat
des agonisants. Avant qu’elle les eût achevées, on vint heurter à la porte . Le shérif493 entra, une baguette blanche à la ma
abitants du voisinage, admis dans le château, dont on avait fermé les portes . Robert Beale lut alors la sentence, que Marie éc
pétueux, où, comme ils disent, le fils n’attend pas le père, c’est la porte de l’Espagne. Une immense poésie historique plane
que y viendra sur son âne avec sa longue voiture à trois chevaux ; il porte le berret du Béarn ; mais vous distinguerez bien
ses grandes jambes, agriculteur habile et fier de sa maison, dont il porte le nom. Si vous voulez trouver quelque analogue a
ou un scepticisme décourageant. Ce n’est pas le roc de la matière qui porte l’homme, parce que l’homme est un esprit. Or, dès
toire d’un jeune homme que je connais, que nous connaissons tous, qui porte un nom générique, celui d’homme de talent. Il sor
brillent ses habits626. Chacun de ses rayons, dans sa substance pure, Porte en soi les couleurs dont se peint la nature ; Et,
mparts assiéger mon rival ; Chacun d’eux pour l’attaque a partagé les portes  : Tout est réglé, le temps, les endroits, les coh
ur vous Le vin, le miel, un lait si doux, Oh ! veillez bien sur notre porte , Sur nos gonds et sur nos verroux, Non point par
ot vienne à m’apparaître, Exaucez ma prière, ô dieux ! Fermez vite et porte et fenêtre : Après m’avoir sauvé du traître, Défe
onuments ! Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle : Il y porte la main. O surprise ! ô miracle ! Il sent, il rec
éjà vins, chansons, joie, entretiens sans nombre, Lorsque, la double porte ouverte, un spectre sombre Entre, cherchant des y
Lycus, par Jupiter, par ta fille innocente, Qui m’a seule indiqué ta porte bienfaisante !… Je fus riche autrefois : mon banq
votre cher ouvrage, Vous n’avez point ici d’autre visible image ; Il porte votre empreinte, il sortit de vos mains Pour vous
rmes amères, Il se traîne ; et souvent sur la pierre il s’endort A la porte d’un temple, en invoquant la mort.716 » « Que m’a
toi, lui dit-il, c’est toi qui la première, Ma fille, m’as ouvert la porte hospitalière. » Idylles. La jeune Tarentine.
uleurs fertiles, Les nombres tour à tour turbulents ou faciles : Tout porte au fond du cœur le tumulte et la paix ; Dans la m
la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui J ’entends frapper à la porte  ; J’ouvre… bon Dieu ! c’était lui, Suivi d’une fa
t la raison mutinée ? Elle n’a, comme l’œil, qu’un étroit horizon. Ne porte pas plus loin tes yeux ni ta raison : Hors de là,
Mesurant d’un regard les fatales limites, Il s’assit en pleurant aux portes interdites. Il entendit de loin dans le divin séj
uraient ravi les cieux ! Courage, enfant déchu d’une race divine ! Tu portes sur ton front ta superbe origine ; Tout homme, en
ous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tons les saints je porte ici les restes ! Si j’obtiens ces… vingt ans par
adieu du chasseur que l’écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois seul dans l’om
re, l’homme, tout l’homme, voilà son objet. Ouvrez à deux battants la porte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maî
Ce silence de mort par degrés renaissant ! Ces colonnes d’airain, les portes d’or s’écroulent ! Des fleuves de bronze qui roul
es cœurs contents, et bien des yeux vermeils. A l’Ave Maria, sous les portes latines, On entend bien des luths et des voix arg
Galilée (1866), composée dans les intervalles d’une cruelle maladie, porte les traces de regrettables préventions. Ponsard e
iie scène de l’acte II d’Esther : Assuérus……..Sans    mon ordre, on porte ici ses pas ! Quel mortel insolent vient chercher
jour, flottant à travers la flamme du glaive menaçant ; ils virent la porte entourée de visages terribles et de bras valeureu
es premiers chants, et de laquelle il dit, dans la première pièce qui porte son nom : Celle pour qui j’écris avec amour ce l
63 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
, chasse ces chiens, souffle ce feu, allume la chandelle, ferme cette porte , taille ces souppes8, enuoye9 ces pauures, bai’le
Gaza par les Philistins, il leur échappa en emportant sur son dos les portes de la ville. 11. Gorge chaulde signifiait nourr
porter de l’argent. — Myrebeau est au N.-O. de Poitiers. 1. Comme on porte une chèvre morte (capra), sur le dos. 2. Homme g
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
sent de la langueur d’un paisible réveil. Le cours de tous ces objets porte aux sens une impression de fraîcheur qui semble p
l’âme par des objets qui lui paraissent agréables ou utiles, elle s’y porte , les poursuit et les aime : de là le désir, l’esp
monuments, Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle, Il y porte la main. Ô surprise ! ô miracle ! Il sent, il rec
aine retentit. Racine, Phèdre. 3° Désespoir Désespoir est la porte de toute espérance ; c’est un, vif sentiment de d
esse ? 7° Amour L’Amour est le sentiment par lequel le cœur se porte vers un objet qui lui paraît aimable, et s’y atta
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
je sonne ; La cloche au son connu jusqu’en mon sein résonne. La vaste porte , ouvrant ses battants vermoulus, Me demande mon n
sentir battre des ailes ; Un air intérieur me soulève avec elles, Me porte , et je m’envole à chaque lieu connu, Léger comme
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
n regard luit pourtant, comme après un doux rêve. La terre avec amour porte la blonde enfant ; Des rameaux par la brise agité
se refusent aux pleurs ; Qu’avec vous le rameau des nouvelles années Porte un fruit corrompu, sans avoir eu des fleurs. Mais
67 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ns et de folie, de saine indépendance et de licence éhontée. Rabelais porte la main sur tout, et il a la prudence et l’esprit
onné Que si du ciel en autumne eust tonné.   Retournans trouvasmes la porte fermee, et nous feut dict que la facilement on y
de nos volontez en est cause : car tout ainsi que l’amitié que ie me porte ne reçoit point augmentation pour le secours que
maux fusibles à un mesme degré de feu, j’ay cuidé entrer jusques à la porte du sepulchre ; aussi en me travaillant à tels aff
qu’il en mist d’autres en leur place215. Après qu’ils eurent passé la porte , M. le chancellier se tourna vers nous, et nous d
mme allemand, premier, bien suivy, monta en haut, et, ayant faussé la porte de la chambre, vint à M. l’admiral avecqu’un gran
on le desplaisir que vos fidelles services et l’affection que je vous porte méritent. Vostre perte, à laquelle je participe,
mener dès qu’il pourra aller. Il est hors de danger. Pour moy, je me porte fort bien, Dieu mercy. Il fait icy le plus beau t
s, aux barbes grises et aux victorieux, Mais la violente amour que je porte à mes Subjects, et l’extresme envie que j’ay d’ad
Le juste est comme l’arbre qui est planté sur le cours des eaux, qui porte son fruict en son temps, parce que la charité arr
 ! au larron ! prenez-le ! arrestez tous ceux qui passent, fermez les portes , les huys, les fenestres ! Miserable que je suis 
un des chefs-d’œuvre de notre langue, ses Mémoires ; La Rochefoucauld porte dans la rédaction des siens l’observation pénétra
de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire, et qui le porte si courageusement : quittez votre parti devant qu
z dans vos livres. Jusque-là je suis assez glorieux pour vous dire de porte à porte que je ne vous crains ni ne vous aime. Ap
os livres. Jusque-là je suis assez glorieux pour vous dire de porte à porte que je ne vous crains ni ne vous aime. Après tout
’en trouve aucun précepte dans Aristote ni dans Horace : c’est ce qui porte quelques-uns à croire que la règle ne s’en est ét
e l’esprit de contradiction si ordinaire parmi les hommes, et qui les porte , quand ils entendent ou lisent quelque chose d’au
syllabe, elle rentra dans sa petite chambre grise et elle en ferma la porte avec force. Le parlement s’en retournoit ; et il
ue la voilà ; et ses deux grands-pères vendoient du drap auprès de la porte Saint-Innocent. Ils ont amassé du bien à leurs en
oit, pour me servir de ses propres termes, laissoit ses lauriers à la porte de l’Académie, toujours près à soumettre son opin
le captive les entendemens ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au cœur. De même qu’on voit un gr
d’un esprit, vous savez l’empire qu’elle y exerce, et jusqu’où on se porte pour la satisfaire. Il n’y a point de ressort que
ut échapper à tous momens. Si, subtil, il fermera du moins toutes les portes , toutes les ouvertures, par où il craindra qu’ell
ans bien on ne l’étoit pas ; il nous a semblé que sans lui toutes les portes nous étoient fermées, que sans lui nous ne pouvio
représente maintenant les inconvéniens de cette résolution, si je m’y porte , et qu’en traitant il n’exagère le salut ou la pe
degré ? Cette chambre où j’entrois toujours, héla ! j’en trouvai les portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérang
ire que Dieu nous manque. « Cherchez et vous trouverez ; heurtez à la porte , et on vous l’ouvrira. » Ce sont ses paroles, mai
arfait ; il ne lui manque aucune de ces curieuses bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’usage ;
ée de sang, ni la cruelle envie qui mord d’une dent venimeuse, et qui porte des vipères entortillées dans son sein et autour
stal. Elle n’éblouit jamais : au contraire, elle fortifie les yeux et porte dans le fond de l’âme je ne sais quelle sérénité.
mplaisance. Maîtres bizarres et incommodes, tout ce qui les environne porte le poids de leurs caprices et de leur humeur, et
rassemblé, ou y arrivant, toutes les dames en déshabillé, toutes les portes ouvertes, et tout en trouble. J’appris que Monsei
tout autre sentiment. Quelques momens après, je vis de loin, vers la porte du petit cabinet, Mgr le duc de Bourgogne avec un
rises narratives de ces dames, lorsque M. le duc d’Orléans parut à la porte du cabinet et m’appela. Je le suivis dans son arr
soulagement des princes, pour que peu de gens entrassent, quoique les portes fussent ouvertes à chacun, en un mot pour tout ce
rente. Nous arrivâmes enfin à Lyon. Deux soldats nous arrêtèrent à la porte de la ville pour nous mener chez le gouverneur :
evalier ! s’écria-t-il en ouvrant mes rideaux ; les chevaux sont à la porte , et vous dormez encore ! Nous devrions avoir déjà
inistre, la seule générosité le fit jeter l’épée à la main hors de la porte pour en défendre l’entrée aux conjurés, et lui do
les services réels et effectifs qu’elle lui rend. Car c’est elle qui porte toutes les charges, qui a toujours le plus souffe
à ce qu’il me sembloit, de ma fable indienne. Je le suivis jusqu’à la porte de la chambre de Sa Majesté, après quoi j’allai r
Louis Le Vau, grands artistes trop peu connus. Là est le dessin de la porte Saint-Denis dont la plupart des Parisiens ne conn
s ingrat Imaginez une chambre où le jour n’entre guère que par la porte quand elle est ouverte, ou que par une ouverture
st ouverte, ou que par une ouverture carrée pratiquée au-dessus de la porte , quand elle est fermée. Tournez les yeux autour d
e commodément assis : asseyez-y le père du fils ingrat. Attenant à la porte , placez un bas d’armoire, et, tout près du vieill
ts-toi à genoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de s
l’air intimidé et stupéfait. À l’autre extrémité de la scène, vers la porte , le vieux soldat qui a enrôlé et accompagné le fi
ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte , le dos contre le mur, désolée, et ses genoux se
le qui attend le fils ingrat. Il s’avance ; le voilà sur le pas de la porte . Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère,
e foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux portes , et l’on délibère ! Et certainement il n’y avait
créneaux de la muraille ; Hector lançant un rocher énorme contre les portes qui la termoient, les faisant voler en éclats, et
e ardeur, comme on l’est à la fin d’un souper. Ce n’est que lorsqu’il porte un ordre, et donne son petit conseil, ou prend qu
bre 1803. … Je me figure aisément la joie que tu as goûtée lorsque la porte de ta cage s’est ouverte641, et que tu t’es trouv
Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’entends ouvrir ma porte avant que la sonnette eût donné le signal. Surpri
délabrées se montrent sur la nudité des champs ; les fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit
érieurs de l’amphithéâtre, parmi des herbes séchées. J’ai frappé à la porte de l’ermitage pratiqué dans le cintre d’une loge 
ue chose ; rude métier avec de certaines gens. Quand, par exemple, on porte les ordres de Reynier au susdit, il faut d’abord
s hommes. Nous sommes dans une maison pillée ; deux cadavres nus à la porte  ; sur l’escalier, je ne sais quoi ressemblant ass
il la garde ! Si Capoue en eût fait de même, nous serions encore à la porte , sans pain ni canons. Il faut convenir que l’Euro
aussi, et son âme s’émeut. Il s’approche, la prend dans ses bras, la porte en sa maison, la couche sur son lit, et la veille
nne : je le reconnais. Les siècles ne t’ont pas changé, mon fils ; tu portes le même manteau, le même sceptre, la même couronn
ar un très-précoce instinct. Agé de trois ans, il allait frapper à la porte des Frères des écoles chrétiennes et, comme on lu
de cent quatre-vingts candidats au grade d’élève sous-lieutenant. La porte s’ouvre. On voit entrer une sorte de paysan, peti
nête homme et nullement en homme du métier, et pourtant il en est. Il porte le soin du bon style jusqu’au raffinement, et ce
tion de Paris, comme autrefois la population de Rome, s’en aller à la porte Catularia pour immoler un chien roux à la canicul
rédire ; car moi-même, de ma propre main, je viens de leur ouvrir les portes . » Jacques fut étourdi de ces paroles ; son étour
servitude, fille de l’invasion armée, a mis le pied sur la terre qui porte aujourd’hui le nom de France, il ait été écrit là
idi, sont venus tenter l’Orient par l’Égypte, et se briser contre ses portes . Depuis, ils ont conquis l’Europe, et les voilà q
e la poésie française au xvie  siècle (1828), qui était un coup droit porte à la routine classique, et, ce qui vaut mieux, un
elle, nous ne sommes autre chose qu’une sorte de monnaie courante qui porte la figure du siècle ; avec elle, nous nous refrap
rait rien imaginer de plus pittoresque et de plus grandiose que cette porte de l’Andalousie. La gorge est taillée dans d’imme
nait par l’ouest pour éviter El-Aghouat. Chacun montait à cheval à sa porte , ils arrivaient au rendezvous un par un. Je les v
pas. Chaque cavalier passait, riant à des amis qui étaient sur leurs portes , les yeux en flammes et agitant son long fusil, c
sécher ; — çà et là, quelques trous noirs marquent des fenêtres, des portes intérieures, et de minces lignes d’un violet fonc
s un ciel clair et disparait, ne laissant après lui, pour indiquer la porte du couchant, qu’un point vermeil pareil à une feu
ide à la seconde ligne, entraîne la réserve d’artillerie à cheval, la porte au galop sur le plateau du moulin, couvre le déso
glas de la sépulture. Les femmes et les petits enfants sortaient des portes de leur maison et pleuraient en regardant du côté
re et qui creusaient un fossé au pied d’une croix ! J’approchai de la porte  : une nuée d’hirondelles voltigeaient et criaient
ndre maison à devanture peinte et sculptée, à charpente extérieure, à porte surbaissée, à étages en surplomb, jusqu’au royal
ace en espace, un gros pan de mur moussu, une épaisse tour ronde, une porte de ville crénelée, figurant la forteresse ; c’éta
mme sans ajouter aux maux réels de la vie cette tournure d’esprit qui porte aux réflexions lugubres, et sans se troubler l’im
aux temps sur le mail qui enveloppe la ville du côté de la mer, d’une porte à l’autre. Parfois l’image de cette ville revient
table, la figure découverte, dans la plus grande pièce de la maison. Portes et fenêtres étaient ouvertes, et plusieurs cierge
. Sine invidiâ, sans se rendre odieux. 11. Affectus, sentiment qui porte à… 12. Jurisconsulte sous Marc-Aurèle (142-212 a
l’aria. Voy. au musée du Luxembourg le tableau célèbre de Hébert, qui porte ce titre. 662. Virgile, Æn., VI, 269. 663. Ezéc
.) 848. 1677-1744. Sa traduction de Quintilien (1718) lui ouvrit les portes de l’Académie française. Il a écrit aussi des Réf
fiée qui s’appuyait à la Seine par quatre tours percées chacune d’une porte , et traversé du nord au sud par deux rues artérie
traversé du nord au sud par deux rues artérielles, allant l’une de la porte Saint-Denis à la porte Saint-Michel, l’autre de l
par deux rues artérielles, allant l’une de la porte Saint-Denis à la porte Saint-Michel, l’autre de la porte Saint-Martin à
l’une de la porte Saint-Denis à la porte Saint-Michel, l’autre de la porte Saint-Martin à la porte Saint-Jacques. 913. 1620
-Denis à la porte Saint-Michel, l’autre de la porte Saint-Martin à la porte Saint-Jacques. 913. 1620-1670. En 1724 fut publi
qui se rejoignent au sommet d’une voûte). 917. Une rue de la Cité en porte encore le nom. 918. 1360-1431, de Troyes. Prévôt
, par la Tournelle (petite tour), à l’endroit où commence un pont qui porte encore ce nom ; à l’ouest, par la tour de Nesle,
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
rempart de son empire : il n’aura pas besoin de garde qui veille à la porte de son Palais ; les cœurs de ses sujets entourero
l’air est plus pur et plus frais : là, plus que partout ailleurs, il porte une nouvelle vie dans les sens, et régénère toute
iers s’y jetant signalent leur audace. Le Rhin1 les voit d’un œil qui porte la menace : Il s’avance en courroux : le plomb vo
s ces vers où il peint l’attitude d’une personne qui va écouter à une porte  : Cependant il hésite, il approche en tremblant,
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
e la terre et le ciel, et me transporta à Jérusalem, à l’entrée de la porte septentrionale du parvis intérieur, où était plac
le : Ceux qui doivent visiter la ville sont proches, et chacun d’eux porte un instrument de mort. Dans le même instant, par
la posséder, n’aura pas de peine, parce qu’il la trouvera assise à sa porte . — Elle prévient ceux qui la désirent, et elle se
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;   Je vous porte , apaisé, Les débris de ce cœur tout plein de votr
uit, dans le ciel des villes en éveil,   Monter des gerbes étoilées ? Porte ailleurs ton regard sur Dieu seul arrêté ! Rien i
e qui a droit d’être a droit d’être chanté. Ouvrez à deux battants la porte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maî
71 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
gue au milieu des combats. Mais soit qu’il traîne un char, soit qu’il porte son guide, J’exige qu’un coursier soit jeune, ard
esprit bien fait, me servira d’excuse. Sganarelle, seul, frappe à la porte de Valère. Après un jeu de théâtre plaisant, qui
et qu’enfin elle se montre digne d’être sa femme. Il va frapper à la porte de Valère, remet à Ergaste cette boîte, et se ret
plaindre Valère. Pauvre garçon , dit-il, sa douleur est extrême. Il porte même sa pitié jusqu’à l’embrasser au moment où il
même instant. Sganarelle la prenant pour Léonor, va fermer à clef la porte , de peur que cette Léonor ne revienne : il la sui
ns la maison, le tuteur veut les faire surprendre, et va frapper à la porte d’un commissaire qui arrive avec un notaire. Il l
mène. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort : Par-tout il porte un air qui saute aux yeux d’abord ; Et lorsqu’on
e quatrième, excite vivement la terreur et la pitié. Le cinquième les porte à leur comble ; il déchire l’âme, il est tout rem
d’Iphigénie. Prisonnière de ce héros, elle l’aime ; et sa jalousie la porte à traverser le bonheur de cette même Iphigénie, q
s trois mois au pied du capitole(a). Doutez-vous que l’Euxin(b) ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube(c) a vu fini
les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes . Ah ! s’ils ont pu choisir pour leur libérateur S
la force, Les emprisonnemens, le rapt et le divorce ? Néron. Rome ne porte point ses regards curieux Jusques dans des secret
monte à l’assaut, on abbat les remparts de la ville, on en brise les portes  ; et Alceste délivrée par Alcide, ramène la joie
ce, dans leur variété, dans leur désordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’Air ou Ae. Ce chant ne peut donc être pl
otre intérêt à être éclairés et à étendre nos lumières. Notre cœur se porte vers la vertu, parce que nous sentons qu’elle seu
et le carnage. Les uns formant une espèce de tortue, assiégeoient la porte du palais : les autres, montant à l’escalade, pré
tés sur l’ennemi. D’autres, l’épée à la main, gardoient les premières portes , et se tenant étroitement serrés, en défendoient
ne grêle de pierres et de toutes sortes de matières. Devant la grande porte du palais, Pyrrhus(a), qui commandoit l’attaque,
les toits. Il prend lui-même une hache à deux tranchans ; il brise la porte qui étoit d’un bois dur, garni d’airain ; il en é
iens rois. Cependant une troupe de Troyens étoient postés derrière la porte du vestibule, pour défendre l’entrée d’un lieu où
es erroient çà et là dans ce vaste palais ; elles en embrassoient les portes , et y colloient tendrement leur bouche. Pyrrhus,
ne peuvent plus résister. Les coups redoublés du belier renversent la porte  ; tous les retranchemens sont un vain obstacle :
lle. Le soldat à son gré sur ce funeste mur, Combattant de plus près, porte un trépas plus sûr. Alors on n’entend plus ces fo
choc impétueux : Mais bientôt renversant sa barrière impuissante, Il porte au loin le bruit, la mort et l’épouvante ; Déraci
tres ne répandent plus une bénigne influence ; leur aspect malfaisant porte dans l’air les impressions les plus funestes : to
Mais ils périssent dans cette entreprise. Turnus attaque le camp. Les portes en sont tout-à-coup ouvertes par deux Troyens, et
e à nous. Nous savons ce qui fait on détruit son courroux ; Et chacun porte en soi ce conseil-salutaire, Si le charme des sen
te en mille endroits de son poëme. Mais il y en a mille autres, où il porte le déréglement de l’imagination à son comble. Ce
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
monstra le bourreau de Milly2 qui se preparoit pour le lendemain. La porte estant fermee, la compagnie se met en prieres, et
parle et qui manie l’affaire soit hors de danger d’estre veu par une porte ou planche persee, et ces choses se faisant sous
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
la mer Méditerranée, dans l’ancienne Palestine. Quoique ruinée, elle porte encore le même nom. Asdrubal-Barca, un des plus
de couleur de rose, et lui font ouvrir, avec des doigts de rose, les portes de l’Orient. Ausonie, ancienne contrée de l’Ital
, fruit gros comme un melon, et quelquefois davantage. L’arbre qui le porte , croît dans les Indes orientales et dans l’Afriqu
oules un héros ! Messine, capitale de la Sicile, sur le détroit qui porte son nom, et auprès duquel est un fare, ou une tou
ux, qu’il sécha de langueur. Les Dieux le changèrent en une fleur qui porte son nom. Nérons (les). Ils étaient de la maison
74 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
nde. Nous voyons par là que la mollesse, aussi bien que la nécessité, porte les hommes à désirer les choses extrêmes, et que
de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire, et qui le porte si courageusement : quittez votre parti devant33
Église est entièrement éloigné des maximes séditieuses qui ouvrent la porte aux soulèvements auxquels les peuples sont si nat
herchent en effet que l’agitation. Ils ont un instinct secret qui les porte à chercher le divertissement et l’occupation au d
jet confus, qui se cache à leur vue dans le fond de leur âme, qui les porte à tendre au repos par l’agitation et à se figurer
uelques difficultés qu’ils envisagent, ils peuvent s’ouvrir par là la porte au repos59. Ainsi s’écoule toute la vie. On cherc
le en serait capable, je ne t’oublierai pourtant jamais, Sion : je te porte toujours entre mes mains, et tes murs sont toujou
 ; je n’avais point d’ouvriers ; j’envoie dans cette prairie, que les portes ont célébrée, prendre tous ceux qui travaillaient
tter, et se pâmait de crier95. On couvre le corps d’un manteau, on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit ; un ca
les plus éloignées, et qui frappe ces grands coups dont le contrecoup porte si loin : quand il veut lâcher le dernier, et ren
Asmonéens. Tout cède à la fortune de César ; Alexandrie lui ouvre ses portes  ; l’Égypte devient une province romaine ; Cléopât
u’au couchant de nos flottes victorieuses ; et la hardiesse française porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu céder
et vos convoitises. C’est en vain, ô pauvre Lazare, que tu gémis à la porte , ceux-ci sont déjà au cœur ; ils ne s’y présenten
terres, dans vos châteaux, dans les villes, dans les campagnes, à la porte et aux environs de vos hôtels ; nul ne court à le
s ; il s’irrite de voir qu’ils ne veulent point se fâcher. Souvent il porte ses coups en l’air, comme un taureau furieux qui,
rrière elle une affreuse nuit à ceux qui ont méprisé le jour, et elle porte ses rayons à des yeux plus purs. Que ferait plus
s la joie d’être l’auteur de la prospérité d’autrui : chaque bienfait porte avec lui ce tribut doux et secret dans notre âme 
mort ; si des infirmités habituelles ne vous ouvrent pas de loin les portes du tombeau ; si des indices fâcheux ne vous menac
mouvement de colère et d’indignation s’élève au fond du cœur, et nous porte à prendre la défense de l’opprimé. Au contraire,
t intérieure : son ris n’est point de malignité, mais de joie : il en porte la source en lui-même ; il est aussi gai seul qu’
vra souvent à des formes oratoires : de là les divers jugements qu’on porte de cet auteur, et les divers aspects sous lesquel
leurs superbes galeries, N’ont point un si riche tableau. Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belle
Qui demeure éternellement454. Les Saints Innocents455. Que je porte d’envie à la troupe innocente De ceux qui, massac
enfin l’ardeur qui les emporte : Maxime et la moitié s’assurent de la porte  ; L’autre moitié me suit et doit l’environner, Pr
d’encens donner le coup fatal : La moitié de tes gens doit occuper la porte , L’autre moitié te suivre et te prêter main-forte
la justice ; S’il est doux, pour timide et partisan du vice ; S’il se porte à la guerre, il fait des malheureux ; S’il entret
ui lui devez vos plus charmants appas, Si le long de vos bords, Louis porte ses pas. Tâchez de l’adoucir, fléchissez son cour
es hommes, De borner641 nos talents à des futilités Et nous fermer la porte aux sublimes clartés. ARMANDE. C’est faire à notr
riers s’y jetant signalent leur audace. Le Rhin les voit d’un œil qui porte la menace ; Il s’avance en courroux. Le plomb vol
. Pour ressaisir la puissance qui lui échappe, elle s’est rendue à la porte de l’appartement de Néron, prête à lui reprocher
S. César pour quelque temps s’est soustrait à nos yeux. Déjà, par une porte au public moins connue, L’un et l’autre consul vo
un palais tout plein de ses aïeux. Vous savez que les droits qu’elle porte avec elle Peuvent de son époux faire un prince re
ine ; Lorsque de sa présence il semble me bannir ; Quand Burrhus à sa porte ose me retenir722 ? BURRHUS. Madame, je vois bien
rs braves chefs assemblant vos cohortes,             Allez briser les portes D’un empire usurpé sur vos faibles aïeux. Liv. II
de l’amour dont votre âme est atteinte815 ! Le moindre événement vous porte un coup mortel : Tout sert à déchirer ce cœur tro
’auprès des affaires sans y toucher, il n’y a point de doute qu’il ne porte bonheur à toute la France, et qu’encore qu’il ne
ur d’expression qu’on est si souvent tenté de disputer à ceux qui ont porte aussi loin que Massillon le mérite de l’élégance 
ojets d’abaisser la maison autrichienne, avait été réduit à taxer les portes cochères de Paris à fournir chacune un laquais po
e un laquais pour aller à la guerre et pour repousser les ennemis des portes de la capitale. » 335. « Torstenson était page
Saint-Marc, Amar et Bernat-Saint-Prix. 652. L’arc de triomphe de la porte Saint-Denis est un monument de ce passage (12 jui
75 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
adeur. Id. Le vers de huit syllabes n’a pas de césure obligée : Je porte | en un cœur tout chrétien Une flamme | toute div
ut à l’intelligence, et se propose d’instruire et de convaincre. Elle porte les faits à la connaissance de l’homme ; elle lui
e la science de la parole et l’art qui forme l’orateur et l’écrivain, porte son remède avec elle, et guérit les plaies qu’ell
es. Il faut exposer rapidement ici les principaux points sur lesquels porte l’Invention oratoire ; nous retrouverons la Dispo
il a été tiré, il faut, par la suite du même raisonnement, que ce qui porte en nous la marque divine, ce qui est capable de s
Comparaison, qu’il ne faut pas confondre avec la figure de pensée qui porte le même nom, établit, comme cette figure, un rapp
s-nous, madame, et rompons le silence : Fermons-lui, dès ce jour, les portes de Byzance ; Et, sans nous informer s’il triomphe
on ne convient pas aux petits sujets, où elle est inutile ; mais elle porte la lumière dans les complications et les difficul
lairé ; la confirmation lui montre la vérité dans toute sa lumière et porte la conviction dans son esprit. L’orateur et l’écr
ion de l’auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus d
foi de ce raisonnement, en montrant que le ridicule du personnage ne porte pas sur sa droiture et sa probité, mais sur des t
u ! sont faits de cette sorte ! C’est à ces actions que la gloire les porte  ! Voilà la bonne foi, le zèle vertueux, La justic
e faut pas que ce nom de Misanthrope en impose, comme si celui qui le porte était ennemi du genre humain. Une pareille haine
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
ces forêts où les arbres pressés et élevés ne souffrent pas qu’aucun porte sa tête au-dessus des autres. Quand le commerce e
mps prescrit. L’ouvrage étonne, mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain
77 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
trouve aucun précepte ni dans Aristote ni dans Horace : c’est ce qui porte quelques-uns à croire que la règle ne s’en est ét
ans bien on ne l’était pas ; il nous a semblé que sans lui toutes les portes nous étaient fermées, que sans lui nous ne pouvio
gneurs, et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel ; et vous, plus que tous les autres, prin
vrages de l’esprit. Le philosophe. Je vais, Clitiphon, à votre porte  ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit
a vérité, à régler mon esprit et devenir meilleur. Entrez, toutes les portes vous sont ouvertes : mon antichambre n’est pas fa
n voit de la place publique d’une ville toutes les rues et toutes les portes , quand toutes les rues sont droites, égales et en
i l’infirmité ne nous disposent presque point à la mort. Ce malade la porte presque déjà dans son sein, et-cependant, dès qu’
ui, allait savoir des nouvelles, trouva contre l’ordinaire toutes les portes ouvertes et les valets éperdus. Il entra dans la
entier, se laissa aller sur un canapé qui se trouva à l’entrée de la porte du cabinet par lequel il était entré, qui donnait
semblé, ou y arrivant297 ; toutes les dames en déshabillé, toutes les portes ouvertes, et tout en trouble. Ce spectacle attira
la galerie ; et, depuis quelque temps, on avait fermé ce salon d’une porte pour en faire un grand cabinet. On y ouvrit des f
les premiers temps de la république ; et j’aime autant Coriolan, qui porte la flamme et le fer jusqu’aux murailles de sa vil
à coup investie par les milices ennemies. Le prince ouvre lui-même la porte aux soldats : il eut le bonheur de n’être pas rec
ps prescrit. L’ouvrage étonne ; mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain
les sait respecter comme elles méritent de l’être ! Plus heureux qui porte en son cœur celles d’un heureux naturel ! Il est
urut le 30 septembre 1684. Le mépris des vanités du monde.      Porte toute la Bible en ta mémoire empreinte, Sache tou
Rome entre notre César. Après un peu d’effroi que m’a donné sa vue, «  Porte à qui tu voudras la faveur qui m’est duc, Ingrate
; quatre Israélites soutiennent sa robe.) ASSUÉRUS. Sans mon ordre on porte ici ses pas ! Quel mortel insolent vient chercher
e, et soudain l’arma de son tonnerre, Brisa les fiers remparts et les portes d’airain603, Mit des superbes rois la dépouille e
es noms cachée. En vain de vos bienfaits Mardochée est paré611 : À la porte d’Aman est déjà préparé D’un infâme trépas l’inst
exécrable ; Dans une heure au plus tard, ce vieillard vénérable, Des portes du palais par son ordre arraché, Couvert de votre
. Quel sera ce bienfait que je ne comprends pas ? L’illustre Josabeth porte vers vous ses pas : Je sors, et vais me joindre à
ple est-il fermé ? AZARIAS. J’en ai fait devant moi fermer toutes les portes . JOAD. N’y reste-t-il que vous et vos saintes coh
rusalem nouvelle671 Sort du fond du désert, brillante de clartés, Et porte sur le front une marque immortelle ?         Peup
fet avec quelques chefs de son armée ; elle entre : mais aussitôt, la porte se refermant derrière elle, ses ennemis l’entoure
rillent ses habits731 Chacun de ses rayons, dans sa substance pure, Porte en soi les couleurs dont se peint la nature ; Et,
de ses traits errants ; Que la calomnie écoutée À la vertu persécutée Porte souvent un coup mortel, Et poursuit, sans que rie
e je vais tracer. Ainsi l’aimable poésie, Qui dans le reste de la vie Porte assez peu d’utilité, De l’objet le moins agréable
votre cher ouvrage, Vous n’avez point ici d’autre visible image ; Il porte votre empreinte, il sortit de vos mains Pour vous
s amères, Il se traîne783 ; et souvent sur la pierre il s’endort À la porte d’un temple, en invoquant la mort. — Que m’as-tu
toi, lui dit-il, c’est toi qui la première, Ma fille, m’as ouvert la porte hospitalière786. » Idylle. Sur la mort d’un
a Harpe. — Voltaire a dit également : « Quelle plante, quel animal ne porte pas l’empreinte de celui que Platon appelait l’ét
habemus rerum experentiam. » 122. Cette préface d’un Traité du vide porte quelquefois un second titre d’ailleurs peu exact 
âtir sur un dessin très agréable : elle s’appelle Ædes a Deo datæ, et porte ce titre sur son frontispice, allusion heureuse e
voit, de la place publique d’une ville, toutes les rues et toutes les portes , quand toutes les rues sont droites, égales et en
ccès et fut réimprimé environ quarante fois. Si le génie de Corneille porte des traces visibles de lassitude, plusieurs passa
. Rien n’est plus naturel et plus dramatique que cet enthousiasme qui porte Polyeucte à confesser généreusement sa foi : c’es
ciation des caractères de Polyeucte et de Néarque : c’est ainsi qu’il porte du dernier « comme d’un convulsionnaire qui a ens
mbats ; à ton approche, je mettrai les rois en fuite, je briserai les portes d’airain. » 604. Cambyse, qui se perdit en effe
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
une communauté qui n’est soutenue d’aucune congrégation, qui est à la porte de la cour, dépendante des rois et des hommes du
ire que Dieu nous manque. « Cherchez et vous trouverez ; heurtez à la porte , et on vous l’ouvrira. » Ce sont ses paroles, mai
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
iosk, forte comme une tour. Le chien de Terre-Neuve2 y hurle près des portes , Et des blonds3 serviteurs les agiles cohortes S’
e. L’Anglais-Américain, nomade et protestant, Pontife en sa maison, y porte , en l’habitant, Un seul livre ; et partout où, po
80 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
rime point. L’allégorie se distingue de la métaphore en ce qu’elle ne porte pas seulement sur un mot comme cette dernière, ma
é Jézabel, Attendant que sur toi sa fureur se déploie, Déjà sont à ta porte et demandent leur proie. 258. Qu’est-ce que l’ap
e. Quàm multa in tectis crepitans salit horrida grando. Bruit des portes de l’Enfer et des portes du Ciel, par Milton. S
crepitans salit horrida grando. Bruit des portes de l’Enfer et des portes du Ciel, par Milton. Soudain des deux côtés, so
dain des deux côtés, sous cette main puissante, Recule avec effroi la porte obéissante ; Loin d’elle, comme un trait, ses bat
t, ont roulé. Des cieux, sur leurs gonds d’or, s’ouvrent les vastes portes , Et rendent en s’ouvrant des sons harmonieux ; Le
et laissent le marteau d’airain retomber avec un bruit lugubre sur la porte d’airain Le rauque son de la trompette du Tartare
81 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
re de concurrents briguassent la place, il arrive et se présente à la porte de la célèbre académie. Une foule de bavards et d
est immense : elle s’agite, se presse, comme les flots de la mer… Les portes s’ouvrent : l’Océan ne s’est pas précipité avec p
heures au milieu d’une scène intéressante, et fermant avec fracas la porte de leur loge pour attirer tous les yeux sur elles
ces jours de gratis, par cela même qu’il va rarement au spectacle, y porte une attention que rien ne peut corrompre De Jouy
é Jézabel, Attendant que sur toi sa fureur se déploie. Déjà sont à ta porte et demandent leur proie ! Racine, Athalie, acte 
82 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ds dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient fini
les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes . Ah ! s’ils ont pu choisir pour leur libérateur S
IV, sc. 6.) 5° LA MORT D'HIPPOLYTE. A peine nous sortions des portes de Trézène, Il était sur son char ; etc. (Voir p
audacieuses, jusqu’à y faire un astre de la plume blanche que le roi porte ordinairement à son chapeau, et qui est, en effet
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
mouvement de colère et d’indignation s’élève au fond du cœur, et nous porte à prendre la défense de l’opprimé. Au contraire,
uxquels vous attribuez les partis qu’on m’a vu prendre, depuis que je porte une espèce de nom dans le monde, me font peut-êtr
une heure et de nous la donner. Un jour ou l’autre il frappe à notre porte , il s’assied au foyer désert ou rempli, et d’un d
ai voluptueusement sur la tablette d’une espèce de niche ou de fausse porte enfoncée dans un mur de terrasse ; le ciel de mon
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ilance du prince ; quand je vois que, comme un soleil, sa munificence porte sa vertu jusque dans les provinces les plus recul
le, en des ornements, la subsistance d’une infinité de familles ; qui porte , dit Tertullien, en un petit fil autour de son co
en nos propres péchés la source féconde. Comprends, ô pécheur, que tu portes ton enfer en toi-même2. Un hôpital Pour v
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
ative, qu’elle est plus vraie ; rien qui sente la recherche, rien qui porte l’empreinte du travail. Il semble, en les lisant,
traîne : Λᾶαν βαστάζοντα πελώριον ἀμφοτέρῃσιν. Avec quelle fatigue il porte le rocher au haut de la montagne ! Λᾶαν ἄνω ὤθεσκ
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
e en louant les héros de la terre ; si, en célébrant ce qui passe, il porte toujours sa pensée et la nôtre vers ce qui ne pas
on éternité. — Il faut, par la suite du même raisonnement, que ce qui porte en nous sa marque divine, ce qui est capable de s
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
les exercices. » En disant cela, le moine me poussa dehors, ferma la porte , et, comme s’il eût volé, disparut à mes yeux1. D
elques nouvelles littéraires. Ces discours les menèrent jusque sur la porte d’un café5, où j’entrai avec eux. Je remarquai qu
88 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ar ne pas confondre la vraie douceur avec la timidité pusillanime qui porte l’âme à se soumettre avec une complaisance passiv
ar elles notre esprit s’enrichit de connaissances, et notre goût nous porte à la recherche de ce qui est bon. Elles indiquent
ent qui nous fait donner avec plaisir notre approbation à tout ce qui porte le caractère d’ordre, de belles proportions, de g
t aux efforts de la raison. L’application de la raison et du jugement porte à son tour le goût à son plus haut degré de perfe
reconnaît aux mêmes signes que la délicatesse du sens extérieur, qui porte le même nom. Ce n’est pas à l’impression des save
de s’en apercevoir. On reconnaît la délicatesse au jugement que l’on porte sur le véritable mérite d’un ouvrage. La pureté c
yé quelques fautes, les a fait comprendre dans l’admiration qu’on lui porte , et l’on cherche à les imiter ; l’envie peut déro
la fameuse ode de Sapho, sur laquelle il disserte fort longuement. Il porte à cinq les sources du sublime : la première est l
pour ne songer qu’à la variété. La distribution des appartements, les portes , les fenêtres sont disposées, d’après des proport
. C’est lui qui nous fait apercevoir une beauté dans l’ordonnance des portes , des fenêtres, des arches, des colonnes, et des d
s qualités ou de ces dispositions de l’âme à laquelle notre goût nous porte à donner la préférence, nous trouvons toujours de
accorde mieux avec la rapidité de l’imagination, qui naturellement se porte d’abord vers l’objet principal, et après l’avoir
ble, parce qu’il prolonge nos accents jusqu’aux siècles futurs, qu’il porte nos pensées à la postérité, et perpétue le souven
s qui nous environnent sont innombrables ; quelque part qu’un sauvage porte la vue, il aperçoit des forêts et des arbres. Don
e veux que le style, en sa marche pressée, Sans fatiguer l’oreille, y porte la pensée. (Trad. de Daru.) C’est une maxime tou
augmente à la fois et l’intérêt du sens et la force des sons ; et les porte tous deux à leur plus haut période. Tel est, dans
ir qu’elle est en grande partie très obscure et très vague. Tout nous porte à croire qu’ils donnaient à la mélodie du discour
xtraits du Paradis perdu de Milton ; dans l’un il décrit le bruit des portes de l’enfer, et dans l’autre le bruit des portes d
l décrit le bruit des portes de l’enfer, et dans l’autre le bruit des portes du ciel. Le contraste entre les deux descriptions
effet d’un costume riche et noble qui annonce le rang de celui qui le porte , lui attire le respect et lui donne un air de gra
sourit. » Ce que j’ai dit de l’usage et de l’effet des figures, nous porte naturellement à réfléchir sur la prodigieuse infl
l’esprit du lecteur une plus profonde impression. Ma seconde remarque porte sur les avantages que la métaphore a sur la vérit
t-il qu’une émotion qui nous agite, quelque faible qu’elle soit, nous porte à croire momentanément à la vie de l’objet qui la
objet fait sur notre esprit. Troisièmement, elle plaît, parce qu’elle porte un moment notre attention sur un objet nouveau, r
iens de citer. Ce genre de style paraît étudié, trop affecté, et nous porte à croire que l’écrivain attachait plus d’importan
doit faire la plus grande attention à la manière dont la nature nous porte à exprimer l’émotion ou la passion que nous éprou
eindre au langage figuré, lorsque la tournure de notre esprit ne nous porte pas naturellement à nous en servir. L’imagination
Clarendon, sont graves et majestueuses ; mais, ainsi que tout ce qui porte ce caractère de gravité, elles sont sujettes à de
ise pas les beautés du langage. Elles partagent son attention, qui se porte plus sur le choix des mots et sur la grâce de leu
onnements solides et une méthode claire ; il faut que celui qui parle porte un caractère de probité, et réunisse assez de grâ
étaient pleins de feu et de véhémence, et c’est ce que son style nous porte à croire aisément. En lisant ses ouvrages, il sem
est noble, figuré, abondant, facile, et souvent palliétique. Mais il porte en même temps l’empreinte de ce caractère attribu
l’expression de ce qu’il éprouve. Ce n’est que le langage du cœur qui porte la conviction : veræ voces ab imo pectore . Dans
l vous déclare la guerre ; mais il n’en fera rien : fut-il même à vos portes , il vous protesterait encore qu’il ne vous fait p
ption règne, et répand en tous lieux le trouble et la destruction. On porte envie à celui qui reçoit ; s’il l’avoue, on n’en
rien de ce qu’ils devraient, eussent l’avantage sur un prince qui se porte à tout avec ardeur. Telle est, ô Athéniens ! la s
e qu’il ne faut point perdre de vue. Ensuite, l’orateur au barreau ne porte la parole qu’à un seul, ou du moins à un petit no
aux jeunes avocats de se mettre en garde contre le penchant qui les y porte , surtout alors que leurs occupations encore peu n
sont encore occupés ni du sujet, ni des arguments. Leur attention se porte tout entière sur le style et la manière de l’orat
ion. On aime et l’on se prévient aisément en faveur de tout ce qui en porte l’empreinte. Si un orateur se présente avec un ai
ain, des deux côtés, sous cette main puissante, Recule avec effroi la porte obéissantc ; Loin d’elle comme un trait ses batta
plus faible : Des cieux, sur leurs gonds d’or, s’ouvrent les vastes portes , Et rendent en s’ouvrant des sons harmonieux ; Le
u’au couchant, de nos flottes victorieuses, et la hardiesse française porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu céder
89 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
lque distance de ce pont, on en voit un autre d’une seule arcade, qui porte aussi le canal, et sous lequel passe le torrent d
90 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article »
gne, elles y portent les barques, et les en font descendre. Quand les portes de ces huit écluses sont ouvertes, la chûte des e
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
e foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux portes , et l’on délibère ! et certainement il n’y avait
éreux oncle, qu’il ne soit prononcé par personne, et qu’on m’ouvre la porte du salut ? N’y devez-vous pas concourir ? Du sein
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
ctitude et d’activité dans le service ; au gouverneur, si la question porte sur la solde des troupes, sur les approvisionneme
rnel. Bourreaux, n’en doutez pas ; n’en doutez pas, victimes ! Elle porte en tous lieux son immortel flambeau, Plane au som
93 (1873) Principes de rhétorique française
r apprendre les choses difficiles ; l’unique méthode est de fermer sa porte , de faire dire qu’on n’y est pas et de travailler
l’illusion flatteuse d’une sorte de fraternité qui noue élève et nous porte à leur niveau. Introduction Leçon I. De l
ire chose qui soit au monde : l’art qui forme l’orateur et l’écrivain porte avec lui son remède et guérit les blessures qu’il
l a été tiré ; il faut, par la suite du même raisonnement, que ce qui porte en nous la marque divine, ce qui est capable de s
x objets. Ce lieu commun ne doit pas être confondu avec la figure qui porte le même nom et qui ne tire du rapprochement entre
point les Athéniens, je ne crains que Démosthène. Voilà un homme qui porte la patrie dans son cœur ; il ne cherche pas à pla
a le grand mérite de rehausser le prix du talent et des vertus ; elle porte un caractère de candeur qui ouvre le chemin à la
lève et après avoir tenu quelque temps les yeux fixés à terre, il les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle, et
reconnaît pas que cette loi le trompe par de flatteuses apparences et porte atteinte à sa liberté, le consul est prêt à chang
toute l’accusation peut se réduire à. trois griefs principaux : l’un porte sur la conduite antérieure de l’accusé, l’autre s
t de la narration. — La narration est l’exposition du fait sur lequel porte le discours. C’est ce qu’on nomme la question de
nthrope : Il ne faut pas que ce nom en impose, comme si celui qui le porte Otait ennemi du genre humain… Le vrai misanthrope
a tête ; — que le cristal devait guérir les inflammations parce qu’il porte en lui une idée de froid. Arnauld s’est finement
rt d’un coup qui lui crève les yeux. Et la nuit lui survient par les portes du jour. L’imagination a grand besoin d’être rég
Malherbe : Prends la foudre, Louis, et va comme un lion. Un lion ne porte pas la foudre. Au contraire, quelle habile prépar
rentrer dans Amphipolis, quand même la fortune vous en ouvrirait les portes . C’est par la concession que Cléante attaque Tar
te De la rébellion. Tout est malheureux dans ces images : un lion ne porte pas la foudre, et, tandis que la foudre fait pens
cause : Pélion n’a plus d’ombrages, pour n’a plus d’arbres ; Achille porte la mort dans ses mains. pour un trait ou un glaiv
dans ses mains. pour un trait ou un glaive. Devant le vestibule, aux portes des enfers, Habitent les soucis et les regrets am
nte flétrit le naturel, et la recherche de l’esprit ou de l’effet lui porte un coup mortel. Le défaut le plus ennemi du natur
teur fatigante d’un orateur qui manque d’action ; ils disaient : « Il porte une poutre. » Aussi Quintilien fixe-t-il des règl
je tiendrai tout cela en bride, je n’aurai besoin de rien. » — Fabius porte la paix ou la guerre dans les plis de son manteau
e et compte les blessures. — Agrippine suivie de ses enfants en deuil porte jusqu’à Rome l’urne qui contient les cendres de G
raits mobiles, les yeux vifs et perçants ; s’il est divisé, l’orateur porte le bras en avant, il change de place, son œil est
t de la langueur d’un paisible réveil. Le concours de tous ces objets porte aux sons une impression de fraîcheur qui semble p
la faim fait sortir le loup du bois ; la fourmi se traîna jusqu’à la porte de son voisin le taupe-grillon. Elle appelle ; au
a plaisanterie doit être ménagée, limitée par cette réflexion qu’elle porte souvent avec elle un soupçon de malignité : Diseu
et qu’il craint de la compromettre. Ce ne sont pas ses destinées que porte ce héros d’une nouvelle espèce, ce sont celles de
nné sous la garde de l’Océan. Il expire : cette nouvelle publiée à la porte du palais devant laquelle le conquérant fit procl
par une vision plus plaisante encore. Il vit s’ouvrir devant lui les portes de l’Olympe ; le grand Jupiter, du haut de son tr
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
uneste. En effet, dès qu’elle parut : « Ah ! Mademoiselle, comment se porte monsieur mon frère ! » Sa pensée n’osa aller plus
ieur mon frère ! » Sa pensée n’osa aller plus loin. — « Madame, il se porte bien de sa blessure. — Il y a eu un combat ? Et m
chère et plus précieuse ? Une perle si complète et si irréparable ne porte pas à chercher des consolations ailleurs que dans
se profonde, il décide qu’il n’y a pas de Dieu. Assis auprès de cette porte que ses prières n’avaient pu faire tomber, il s’a
e guide ; Tu n’anéantis pas, tu délivres ; ta main, Céleste messager, porte un flambeau divin ; Quand ton œil fatigué se ferm
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
l’orateur. On veut qu’il soit homme de bien, et que tout son discours porte le caractère de sa probité. Il faut, de plus, qu’
livre de l’Orateur : « Il n’est pas possible que celui qui écoute se porte à la douleur, aux pleurs, à la pitié, si l’orateu
qu’on le prononce aujourd’hui fort souvent sur la tombe de ceux qu’on porte au cimetière. On croit communément que les Grecs
un prince admiré de tout l’univers que ce qui fait les héros, ce qui porte la gloire du monde jusqu’au comble : valeur, magn
lic, indépendamment des mouvements de l’opinion populaire ; cet homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ens métaphorique, c’est-à-dire qu’il ne désigne plus ici l’animal qui porte ce nom, mais des hommes qui, par l’Insensibilité,
sse un cri qui se fait entendre des deux armées : ce cri de Télémaque porte le courage et l’audace dans le cœur des siens ; i
L’Allégorie est une métaphore soutenue et continuée La métaphore ne porte que sur un mot et ne présente qu’une image ; l’al
u armé de cent canons, défendu par une armée entière ; c’est là qu’il porte ses coups : il préfère à un triomphe facile l’hon
mpoisonnerait les douceurs des plaisirs. On y écarte avec soin ce qui porte l’image de l’infortune ; on n’y veut voir que les
97 (1839) Manuel pratique de rhétorique
Fléchier ; le IXe Chant de la Henriade, etc. Qu’en étudiant Racine il porte une attention particulière aux narrations et aux
il leur a ouvert les cieux. » Outragé. L’outrage est une injure qui porte atteinte à notre dignité. « J’ose le dire, grand
tribunal de la suprême justice. » Jour terrible. Qui épouvante, qui porte l’effroi dans les âmes. Tribunal de la suprême j
Juste indignation. Sentiment que soulève dans notre âme tout acte qui porte atteinte à notre dignité ou à nos droits. Juste,
soit en bien, soit en mal, sont des mouvements par lesquels l’âme se porte vers les objets, ou s’en éloigne, selon qu’elle l
. La nature seule, sans que nous connaissions encore les règles, nous porte déjà à choisir et même elle nous suggère l’expres
l’hypotypose dans les morceaux suivants : À peine nous sortions des portes de Trézène ; Il (Hippolyte) était sur son char ;
pensées, les images, les mouvements, dans un ordre progressif et qui porte par degré l’âme au point d’attendrissement et de
eurs ; et vous qui jugez la terre, et -vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel ; et vous, plus que tous les autres princ
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ez descendu l’escalier à la hâte, franchi en courant le vestibule, la porte , la cour, traversé ta place et la rue, etc., je v
mes auspices. Tu n’aurais aucun effroi si tu connaissais celui que tu portes . Sache que les dieux ne m’abandonnent jamais, et
nace les cieux et les mers ne menace point la barque où je suis, elle porte César, et César la garantit de tous les périls, e
it dit César, selon le témoignage de l’histoire ? Que crains-tu ? Tu portes César et sa fortune. Lucain a défiguré ce mot su
s exemples et dans tous les cas analogues, la pensée de l’écrivain se porte plutôt sur la cause qui produit de belles choses,
pour l’homme et la femme. C’est le moins pour le plus. L’attention se porte sur l’espèce la plus noble du genre. 3° La Synecd
t pour faire comprendre ce qui précède. Elle ouvre pour ainsi dire la porte , dit Quintilien, afin que vous passiez d’une idée
ert à tous les tons ; si la précédente excite l’hilarité, la suivante porte la tristesse dans l’âme.  Combien de fois a-t-el
ré Jézabel, Attendant que sur loi sa fureur se déploie Déjà sont à ta porte et demandent leur proie. (Rac.) XXI, XXII, XX
99 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417
59.) Mazarin mourut en 1661, après avoir fondé à Paris un collège qui porte son nom, et qui est appelé aussi le collège ds.
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
nie, Acte iv. sc. 6). L’allusion est d’autant plus sanglante, qu’elle porte sur le fait même qui est l’objet de la vengeance
ns ce morceau du Paradis perdu. C’est l’instant où la malheureuse Ève porte la main sur le fruit fatal. Elle dit, et soudain
Elle dit, et soudain, ô forfait lamentable ! Sur le fruit tentateur porte une main coupable, Le saisit, le dévore ; à peine
beau. (Id.) Vous savez qu’on s’en peut reposer sur ma foi ; Que ces portes , seigneur, n’obéissent qu’à moi. (Id.) C’est peu
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