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1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
la littérature d’un peuple soient ordinairement composés en prose. La poésie , revêtue d’un langage mesuré, précède partout la
is que les langues anciennes n’avaient guère que le vers métrique. La poésie adopte ordinairement le langage mesuré ; de là vi
te ordinairement le langage mesuré ; de là vient que les mots vers et poésie sont souvent pris comme synonymes. Pourtant il y
souvent pris comme synonymes. Pourtant il y a quelquefois beaucoup de poésie dans la prose : les ouvrages de Bossuet, de Berna
a comédie, par exemple, n’est qu’une conversation rimée. § I. De la poésie en général. 1° Sens du mot. On a coutume
énéral. 1° Sens du mot. On a coutume de comprendre par le mot poésie l’expression de la pensée sous une forme rythmiqu
ot se prend aussi dans un sens bien plus général et bien plus étendu. Poésie , dans le sens étymologique, signifie création. Co
par excellence : c’est une épopée admirable et sublime. 2° Art et poésie . Quand les hommes, dans leurs travaux, imitent
ue où brille l’imagination, ils font de l’art ou, si l’on veut, de la poésie  ; car, en ce sens, ces deux mots ont la même sign
poésie ; car, en ce sens, ces deux mots ont la même signification. La poésie se trouve dans la nature entière, dans le monde p
s d’art, il est réellement poète. Il suit de là qu’on peut définir la poésie humaine, la création dans les arts. La poésie se
à qu’on peut définir la poésie humaine, la création dans les arts. La poésie se manifeste dans l’homme par deux moyens, l’insp
et plus calme, mais toujours brillante dans ses conceptions. Mais la poésie , comme l’art, a un double but : outre l’imitation
t la perfection, en un mot, c’est Dieu même, source première de toute poésie . À ce point de vue, la poésie n’est plus un art p
est Dieu même, source première de toute poésie. À ce point de vue, la poésie n’est plus un art particulier, mais l’art suprême
s sa sublime généralité. Michel-Ange avait donc raison de dire que la poésie est le plus beau des arts : l’art, en effet, n’ex
ie est le plus beau des arts : l’art, en effet, n’existe point, si la poésie ne le couronne de son auréole. Le poète inspiré a
ui, en reconnaissance, lui décernent l’immortalité. § V. But de la poésie . Puisque la poésie découle de Dieu même, entre
lui décernent l’immortalité. § V. But de la poésie. Puisque la poésie découle de Dieu même, entrevu par l’idéal, elle d
et lui inspirer le goût de tout ce qui est beau, grand et sublime. La poésie et les arts sont donc chez un peuple des éléments
ensée de l’infini, vers lequel tendent toutes nos destinées. § VI. Poésie dans les beaux-arts. Tous les arts ont une poé
tinées. § VI. Poésie dans les beaux-arts. Tous les arts ont une poésie qui leur est propre, et qui parle au cœur et à l’
grands édifices religieux, aux lignes majestueuses des basiliques. La poésie de chacun de ces arts rejaillit ainsi sur les aut
it ainsi sur les autres, et en relève le goût et la beauté. § VII. Poésie du langage. La poésie proprement dite, celle d
et en relève le goût et la beauté. § VII. Poésie du langage. La poésie proprement dite, celle du langage, est bien plus
et harmonieuses. Quoique la prose puisse servir à l’expression de la poésie , les vers n’en sont pas moins la vraie langue poé
Car on peut être poète par le sentiment, sans produire des œuvres de poésie . Il est des personnes qui resteront froides et in
ainsi à l’âme les plus vraies et les plus douces jouissances, car la poésie double la vie de l’âme. 4° Essence du beau.
ts ; tel il sera aussi dans la littérature, et principalement dans la poésie  ; car la poésie, selon nous, c’est l’émanation mê
aussi dans la littérature, et principalement dans la poésie ; car la poésie , selon nous, c’est l’émanation même et le parfum
minue et le sentiment du sublime s’évanouit. Dans les arts et dans la poésie , la grandeur du sublime frappe moins peut-être qu
pour s’élever, par le sentiment, au niveau des sublimes beautés de la poésie . Citons comme exemples du sublime, dans les arts 
st partout, et la circonférence nulle part11. § X. Origine de la poésie . À l’origine des sociétés, l’homme est encore
prime ses sentiments avec simplicité, avec énergie ; il chante, et la poésie est créée. La poésie est donc un chant ; elle est
avec simplicité, avec énergie ; il chante, et la poésie est créée. La poésie est donc un chant ; elle est sœur de la musique ;
es de tous les peuples sont revêtus d’un rythme musical. Âges de la poésie . Quand un peuple est jeune encore, la religion
ystères, peut se nommer religieuse et mythique ; c’est l’époque de la poésie lyrique inspirée. Peu à peu l’humanité sort de l’
les héros et leurs merveilleuses aventures ; c’est l’âge héroïque. La poésie sort du lyrisme pour raconter les exploits des gu
ion par excellence, c’est-à-dire de l’action énergique et mesurée. La poésie traduit l’action humaine dans le drame. Alors naî
rité. C’est d’après ce cadre que nous diviserons les divers genres de poésie . Genres en vers. Division. Nous pouvons div
enre pastoral. Le genre satirique. L’apologue ou fable. L’épître. Les poésies diverses ou fugitives. 10. Voir ci-dessus ce
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie 27. Que comprend la forme de la poésie ? Nous
De la forme extérieure de la poésie 27. Que comprend la forme de la poésie  ? Nous avons vu quels sont les caractères essent
la poésie ? Nous avons vu quels sont les caractères essentiels de la poésie  ; nous avons ensuite recherché quelles sont les q
ispensables au poète ; pour compléter ce que nous avons à dire sur la poésie en général, nous allons parler de la forme de la
à dire sur la poésie en général, nous allons parler de la forme de la poésie . Or, cette partie de la poétique comprend deux ch
eux articles. Article premier. de la langue poétique 28. La poésie a-t-elle un caractère particulier ? La poésie a
ue poétique 28. La poésie a-t-elle un caractère particulier ? La poésie a un langage qui lui est propre, et qui est très
plus libres et plus éclatantes. Ce sont là comme les couleurs dont la poésie , qui est une peinture parlante, se sert pour pein
e langage que le simple citoyen et le berger. 29. En quoi consiste la poésie du style ? Si la poésie des choses consiste dans
itoyen et le berger. 29. En quoi consiste la poésie du style ? Si la poésie des choses consiste dans la création et la dispos
des choses consiste dans la création et la disposition des objets, la poésie du style, ainsi appelée par opposition à la premi
ais de la rendre avec tous ses agréments et ses charmes possibles, la poésie , pour arriver à sa fin, a dû ajouter au style de
raison que les pensées, les mots, les tours, les figures ont, dans la poésie , un degré de hardiesse, de liberté, qui paraîtrai
représenté sur la toile. Ce que la peinture fait par les couleurs, la poésie le fait par l’expression. Aussi emploie-t-elle un
un génie de feu, mais toujours dirigé par le goût. 30. Montrez que la poésie s’attache au choix des pensées. La poésie dédaig
e goût. 30. Montrez que la poésie s’attache au choix des pensées. La poésie dédaigne toute pensée triviale on rabaissée par u
ejetés, à moins que le génie du poète ne les rende dignes de la haute poésie . 32. N’y a-t-il pas des expressions plus spéciale
. 32. N’y a-t-il pas des expressions plus spécialement affectées à la poésie  ? Il y a, dans notre langue, un grand nombre de
e langue, un grand nombre de mots plus particulièrement affectés à la poésie . Tels sont : Humains, mortels, pour Hommes.
expressions, et plusieurs autres, ne sont employées, en dehors de la poésie , que dans la prose soutenue et dans le discours v
? 33. Quelles sont les figures dont l’usage est le plus fréquent en poésie  ? Les figures que l’on retrouve le plus souvent
nt en poésie ? Les figures que l’on retrouve le plus souvent dans la poésie , à cause de l’éclat qu’elles lui donnent, sont l’
dre pourquoi les figures sont plus nombreuses et plus hardies dans la poésie que dans la prose : on sait, en effet, que sous l
sang de ses enfants. 34. Les périphrases sont-elles usitées dans la poésie  ? Les périphrases sont d’un usage très fréquent
autre. Les belles rimes, par exemple, qui ont un si bon effet dans la poésie moderne, et qui flattent si agréablement l’oreill
qui dépend de la quantité des syllabes, n’aurait aucune grâce dans la poésie moderne. 37. La versification suffit-elle pour co
a poésie moderne. 37. La versification suffit-elle pour constituer la poésie  ? Il ne faut pas confondre la poésie avec ses fo
suffit-elle pour constituer la poésie ? Il ne faut pas confondre la poésie avec ses formes matérielles. Le vers est une de c
rtient pas rigoureusement à l’essence de l’art. Il peut y avoir de la poésie sans un certain mètre symétrique, c’est-à-dire sa
’est-à-dire sans vers ou versification. Le Télémaque a le style de la poésie d’un bout à l’autre, et cependant il n’a point de
utre, et cependant il n’a point de vers. De même il y a des vers sans poésie . On trouve des vers qui ont la rime, l’hémistiche
ïque. Le vulgaire s’imagine, dit Fénelon, que la versification est la poésie  : on croit être poète quand on a parlé ou écrit e
lé ou écrit en mesurant les paroles. Bien des gens font des vers sans poésie , et beaucoup d’autres sont pleins de poésie sans
s gens font des vers sans poésie, et beaucoup d’autres sont pleins de poésie sans faire des vers. 38. En quoi consiste la poés
es sont pleins de poésie sans faire des vers. 38. En quoi consiste la poésie du vers ? Pour donner une définition précise de
onsiste la poésie du vers ? Pour donner une définition précise de la poésie du vers, nous dirons qu’un vers est poétique ou v
ent lieu de l’hexamètre, et nous l’employons à sa place dans la haute poésie  ; mais quant au nombre des syllabes, il répond au
cilité, d’abandon et de grâce que le vers alexandrin, et va bien à la poésie familière et légère, ainsi qu’aux sujets gracieux
ie ordinairement dans les odes, les épîtres, les épigrammes et autres poésies légères, mais rarement dans les ballades et les s
mais aujourd’hui, on s’en sert volontiers dans les petites pièces de poésie et dans les chansons : Cher ami, ta fureur Contr
s et les Latins, s’est conservée dans la langue française. Dans notre poésie , l’élision ou retranchement d’une syllabe dans la
cès qu’il faut qu’un crime achète. 58. L’hiatus est-il admis dans la poésie française ? L’hiatus était autrefois permis dans
ans la poésie française ? L’hiatus était autrefois permis dans notre poésie . Nos poètes du xvie  siècle, Saint-Gelais, Régnie
ent de l’autre, l’effet de la rime disparaît. C’est à Malherbe que la poésie française est redevable de cette règle. 67. Dans
enjambement défendu dans les vers héroïques ou sérieux, dans la haute poésie , est permis dans les sujets légers, familiers et
légers, familiers et badins. Ainsi, dans la fable, la comédie et les poésies dont la simplicité forme le caractère, l’enjambem
d’honneur. Ainsi qu’au bal, ils courent aux batailles. Dans la haute poésie , l’enjambement rejeté comme incompatible avec la
; car, outre que l’on trouve la rime, au témoignage de Blair, dans la poésie ancienne des nations du nord de l’Europe, on la r
la quantité minutieuse et la prosodie compliquée des anciens, par une poésie rimée et fondée sur la numération des syllabes. C
fut adoptée définitivement par les poètes français. Cette forme de la poésie latine du moyen âge, si calomniée, plutôt par l’i
xiie  siècle, par Alexandre de Paris et par Hélinant, son confrère en poésie , continua à vivre dans les œuvres de Ronsard, de
u xixe  siècle. La rime passa également, et à la même époque, dans la poésie de la plupart des autres nations de l’Europe.
t courber le front de ma mère. On emploie les rimes croisées dans la poésie lyrique, les rondeaux, les ballades, et en généra
les rondeaux, les ballades, et en général dans tout ce qu’on appelle poésies familières et poésies fugitives. Il n’y a qu’une
lades, et en général dans tout ce qu’on appelle poésies familières et poésies fugitives. Il n’y a qu’une tragédie en rimes croi
rt dans les fables, les chansons, les dithyrambes, les madrigaux, les poésies légères et les chœurs dramatiques. Ex. : Quel as
ensemble. Les monorimes paraissent avoir été en usage dans l’ancienne poésie arabe. Le goût ne voit dans ces sortes de poésies
sage dans l’ancienne poésie arabe. Le goût ne voit dans ces sortes de poésies que la difficulté vaincue et de simples jeux d’es
r c’est du mélange bien assorti des vers que résulte le charme de ces poésies . 90. Qu’appelle-t-on stance, strophe ou couplet ?
a romance celui de couplet. Les stances n’ont été introduites dans la poésie française que sous le règne de Henri III, par Jea
III, par Jean de Lingendes. — Ou donne encore le nom de stances à des poésies composées d’un certain nombre de strophes, comme
net, qui est composé de deux quatrains et de deux tercets, et dans la poésie lyrique. La stance de cinq vers renferme deux rim
ns l’emploi de certaines expressions plus spécialement affectées à la poésie , dans la suppression ou l’addition de certaines l
récédent. 103. Quelles sont les licences orthographiques permises en poésie  ? On supprime quelquefois l’s Anal à la première
l’ordre direct ou grammatical. L’inversion est une des beautés de la poésie  ; elle fournit un moyen puissant de varier les to
3 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
nre lyrique en deux articles : dans le premier, nous traiterons de la poésie lyrique en général ; dans le second, nous parlero
utres poèmes qui rentrent dans ce genre. Article premier. De la poésie lyrique en général 168. Qu’est-ce que la poés
remier. De la poésie lyrique en général 168. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? La poésie lyrique en général est l’exp
sie lyrique en général 168. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? La poésie lyrique en général est l’expression vive et animé
e toutes les expressions poétiques. 169. Quelle a été l’origine de la poésie lyrique ? La poésie est fille du ciel, dit M. de
ons poétiques. 169. Quelle a été l’origine de la poésie lyrique ? La poésie est fille du ciel, dit M. de Riancey, et l’hymne
Voilà l’origine des cantiques, des hymnes, des odes, en un mot de la poésie lyrique. 190. Pourquoi cette poésie a-t-elle été
hymnes, des odes, en un mot de la poésie lyrique. 190. Pourquoi cette poésie a-t-elle été appelée lyrique ? Cette poésie a ét
que. 190. Pourquoi cette poésie a-t-elle été appelée lyrique ? Cette poésie a été appelée lyrique (λύρα, lyre), parce que, da
dait de la harpe, Pindare s’accompagnait de la lyre pour composer les poésies admirables qu’ils nous ont laissées. Le poète éta
re et d’expression entre la musique et les vers : ce fat ainsi qu’une poésie chantée fut naturellement soumise au nombre et à
la cadence. C’était, du reste, dans l’origine, le privilège de toute poésie  ; mais lorsque, dans la suite, la poésie se sépar
igine, le privilège de toute poésie ; mais lorsque, dans la suite, la poésie se sépara de la musique, et que les poètes commen
que aux poèmes destinés à être unis à la musique ou au chant. 171. La poésie lyrique a-t-elle conservé le degré d’inspiration
oide et plus positive des nations plus modernes, qui, en donnant à la poésie une couleur plus égale, lui enlève en partie son
nspiration est tranquille, la Muse raconte et le poète écrit. Dans la poésie lyrique, au contraire, le poète est tout rempli,
usqu’au familier noble. 174. Combien distingue-t-on de genres dans la poésie lyrique ? On distingue deux genres de poèmes lyr
danses et les ris. 175. Quel doit être le but du poème lyrique ? La poésie lyrique, comme toute poésie, doit avoir pour but
l doit être le but du poème lyrique ? La poésie lyrique, comme toute poésie , doit avoir pour but non-seulement de plaire, mai
de poèmes : l’ode qui est la plus haute expression de cette sorte de poésie , l’élégie, le dithyrambe, la cantate, la chanson
e de l’ode, et comment l’ode se distingue-t-elle des autres genres de poésie  ? Tout ce qui agite l’âme avec violence, tout ce
un Dieu qui l’inspire. C’est en cela qu’elle diffère aussi des autres poésies lyriques, et surtout de l’élégie, où le poète s’a
e principal caractère de l’ode ? Le caractère essentiel, l’âme de la poésie lyrique, et surtout de l’ode, c’est l’enthousiasm
s et élevés, le poète, après nous avoir ouvert tous les trésors de la poésie , doit en étaler à nos yeux toute la richesse et t
plus magnifiques. 193. Ou pourrons-nous trouver une juste idée de la poésie sacrée ? Ce sont les Livres Saints qui pourront
sont les Livres Saints qui pourront nous donner une juste idée de la poésie religieuse ou de l’ode sacrée. Car, comme l’a for
enthousiasme habite aux rives du Jourdain. C’est, en effet, dans les poésies des Hébreux, que nous trouvons le caractère série
des Hébreux, que nous trouvons le caractère sérieux et sublime de la poésie lyrique, le grand caractère de l’ode, c’est-à-dir
rmontel, si ce n’était pas l’inspiration même de l’Esprit divin. Leur poésie est un torrent, un orage : elle emporte tout avec
spirations et dirige ses chants. 194. D’où vient la supériorité de la poésie sacrée ? Sans vouloir refuser toute inspiration
on entière, après un événement heureux et important. Dans ce genre de poésie , tout doit être en sentiments et en images. L’élé
n’offrent-elles pas un caractère particulier ? Outre les magnifiques poésies de l’Écriture et les hymnes au caractère sublime
ande à être chantée. C’est le nom qu’a pris dans les Livres Saints la poésie lyrique, à l’exception des Psaumes. Chez les Hébr
ants sublimes de Moïse, au brillant cantique de Débora, et aux autres poésies de ce genre que nous avons déjà signalées, nous a
t et de Brydaine, pour la piété vraie, l’onction inimitable, la vraie poésie d’idées, de sentiments et d’images, et la beauté
remarquables, quelques odes sacrées, hymnes et cantiques. Outre les poésies tirées de l’Écriture Sainte et le Carmen sæculare
spéculations les plus abstraites soient animées de tout le feu de la poésie , comme on le voit dans l’Hymne au Christ, de Lama
, comme les genres précédents, à ce qu’il y a de plus sublime dans la poésie lyrique. 207. Nommez quelques odes morales. Outr
it, a peu de noblesse ; et il est évident que ce n’est pas ici que la poésie remplit le mieux l’honorable fonction de ramener
à la vertu. 211. Quel est le moyen de relever ce genre ? Ce genre de poésie , naturellement peu élevé, a été souvent abaissé,
amour. David surtout excelle dans le genre gracieux. Ses plus belles poésies dans ce genre sont les Psaumes 22, Dominas, regit
ieuses et anacréontiques les plus remarquables. Parmi les nombreuses poésies d’Anacréon, nous ne citerons que l’Amour mouillé
ses. Chez nous, il n’y a point de forme particulière pour ce genre de poésie  ; et on ne le distingue guère que par la nature m
à Virgile, par Horace, sur la mort de Quintilius Varus, leur ami. La poésie dramatique elle-même nous offre des pièces élégia
genre élégiaque, nous trouverons deux sortes d’élégies : l’élégie ou poésie érotique, qui est le chant de l’amour heureux ou
s de toute une nation, et alors elle peut s’élever à la hauteur de la poésie lyrique. On peut citer en ce genre les admirables
es de Gilbert, mourant. 220. Où se trouvent les plus beaux modèles de poésie élégiaque ? Les plus beaux modèles en ce genre s
Saül. La religion chrétienne qui, en épurant le cœur, le dispose à la poésie la plus sublime et la plus tendre, et qui fait de
u reste, l’antiquité ne nous a laissé aucun modèle de cette espèce de poésie lyrique. 224. Quel a été le sort du dithyrambe an
reur bachique pour en estimer l’imitation ; et, de tous les genres de poésie , le dithyrambe fut le seul qu’ils dédaignèrent d’
dit Montaigne, a voulu essayer de tout ; ils se sont exercés dans la poésie dithyrambique, et pensent y avoir excellé. Mais,
oude de sa traduction de l’Écriture, lui adressa un dithyrambe sur la poésie sacrée, dans lequel il imite successivement le mo
bjet ; ce qui produit deux sortes de musique, et aussi deux sortes de poésie . Le récitatif commence, l’air suit, puis un autre
nre, colle de Circé, que La Harpe appelle un des chefs-d’œuvre de la poésie française . Peut-on rien ajouter à la beauté du t
t d’unir une naïveté délicate à une piquante originalité. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et pi
nçais est celui dont le naturel est le plus porté à ce genre léger de poésie . La galanterie, le goût du plaisir, la vivacité,
e chansonnier du xixe  siècle, Béranger, qui, dans presque toutes ses poésies , outrage la morale et la religion. § VI. — De
teurs, la mythologie sert à répandre de l’agrément dans ces sortes de poésies . Racine et Bernis ont mis cette règle en pratique
célébraient leurs mariages, et surtout ceux de leurs princes, par des poésies lyriques ordinairement avec refrain, comme dans C
4 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie 11. Quel est le véritable principe de la poésie
es essentiels de la poésie 11. Quel est le véritable principe de la poésie  ? Il est facile de comprendre que le principe de
ire remarquer que la raison n’est pas non plus le vrai principe de la poésie  ; car cette faculté, qui veut tout peser, tout an
éal. 12. Quels sont les caractères qui distinguent essentiellement la poésie de la prose ? Le poète, nous l’avons dit, a une
liser le monde réel, tels sont les trois caractères distinctifs de la poésie . 13. De combien de manières peut-on considérer le
. La nature entière se présente sous ce double aspect. 14. Comment la poésie spiritualise-t-elle la nature physique ? Les hom
5. Rendez plus sensible, par des exemples, ce premier caractère de la poésie . Quelques exemples suffiront pour montrer commen
re de la poésie. Quelques exemples suffiront pour montrer comment la poésie spiritualise la nature physique, et pour rendre s
ire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais. 17. Montrez que la poésie matérialise le monde moral. Un autre caractère e
oésie matérialise le monde moral. Un autre caractère essentiel de la poésie , c’est de prêter des formes sensibles et palpable
que fit la mythologie qui, à l’origine, n’était autre chose que de la poésie . Après avoir peuplé la nature de puissances invis
se traînant dans l’ombre, répandait partout le fiel et le poison. La poésie antique alla jusqu’à personnifier, diviniser et a
r le matérialisme et la corruption. Le christianisme, en purifiant la poésie , l’a préservée de ce danger. Guidée par la religi
moins grossier et de moins terrestre, comme on peut le voir dans les poésies de saint Grégoire de Nazianze, et surtout dans le
e la Pureté et la Tempérance. 18. Faites connaître le troisième de la poésie , en montrant quelle idéalise le monde réel. La p
roisième de la poésie, en montrant quelle idéalise le monde réel. La poésie ne se borne pas à peindre ce qui existe. Le possi
est son domaine ; et ici nous découvrons le troisième caractère de la poésie , l’idéal. Sans doute le poète compose ses tableau
plus doux, une de ses plus vives jouissances que de le contempler. La poésie satisfait ce besoin de l’humanité. Par ses peintu
ante où se font entendre d’ineffables harmonies. Ces merveilles de la poésie ont le pouvoir de nous charmer, et font vibrer je
5 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
oétique ? La Poétique ou l’Art poétique est un traité de l’art de la poésie . On donne ce nom à la collection des règles, à l’
à la collection des règles, à l’ensemble des préceptes relatifs à la poésie , à sa nature, aux qualités qu’elle exige du poète
fférents genres qu’elle renferme. L’art poétique est la théorie de la poésie , comme la rhétorique est la théorie de l’éloquenc
ues les moyens d’apprécier les diverses compositions poétiques. 2. La poésie a-t-elle précédé la poétique ? Dans tous les art
a précédé la rhétorique qui en fait connaître les règles, de même la poésie a précédé la poétique, qui n’est autre chose qu’u
res qui nous restent, l’auteur recherche les causes originelles de la poésie , qu’il croit trouver dans notre penchant pour l’i
Venouse, l’an de Rome 689, entreprit aussi de tracer les règles de la poésie  ; mais son Art poétique n’est, & proprement p
ien plus parfaite que l’épître d’Horace, et présente les règles de la poésie d’une manière plus complète et plus détaillée. Da
chant et dans le quatrième, Boileau donne les règles générales de la poésie  : qualités du style, versification, nécessité de
s critiques éclairés. Une courte digression renferme l’histoire de la poésie française depuis Villon jusqu’à Malherbe. — Le se
e l’élégie, de l’ode, du sonnet, de l’épigramme et de quelques autres poésies fugitives, et de la satire. — Dans le troisième c
urs ; cependant, il n’a parlé ni de la fable, ni de l’opéra, ni de la poésie didactique ; et cette regrettable lacune n’a pu ê
peuvent se réduire à deux : la première comprendra ce qui concerne la poésie considérée d’une manière générale, c’est-à-dire,
s qu’elle exige du poète ; et la seconde renfermera ce qui regarde la poésie considérée en particulier ou les différents genre
se divisera en deux parties : dans la première, nous parlerons de la poésie en général ; dans la seconde, nous ferons connaît
nnaître les règles particulières applicables aux différents genres de poésie .
6 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
la manière dont ils sont affectés actuellement. Par exemple, comme la poésie vit de fictions, quelques-uns ont dit qu’elle est
t toujours une fiction, et que, réciproquement, toute fiction est une poésie  ; qu’il faut, par conséquent, faire rentrer parmi
lle d’imposantes autorités. Bacon, distinguant les divers sens du mot poésie , choisit justement pour sa division des sciences
rt de l’orateur ; et, au contraire, il regarde comme appartenant à la poésie toutes les histoires fictives, et, par conséquent
eurs de l’Encyclopédie ont, à l’imitation de Bacon, fait consister la poésie dans le fond des choses, non dans la forme. « Nou
ans le fond des choses, non dans la forme. « Nous n’entendons ici par poésie , dit d’Alembert, que ce qui est fiction. Comme il
ert, que ce qui est fiction. Comme il peut y avoir versification sans poésie et poésie sans versification, nous avons cru ne d
e qui est fiction. Comme il peut y avoir versification sans poésie et poésie sans versification, nous avons cru ne devoir rega
op attaché aux doctrines de l’antiquité, trop sensible à la véritable poésie , pour donner le nom de poème à son Télémaque. Lam
e que de justesse : « La versification est tellement essentielle à la poésie , qu’on ne peut raisonnablement regarder comme des
ême temps celle de la raison et de l’opinion générale, et dire que la poésie est l’art de composer des ouvrages en vers, et qu
nd ils sont en prose ; et les poèmes, quand ils sont en vers. § 2. Poésie , éloquence, littérature. Les poèmes écrits dan
ans une langue déterminée sont souvent réunis sous le nom abstrait de poésie de cette langue. Ainsi, la poésie latine, c’est l
vent réunis sous le nom abstrait de poésie de cette langue. Ainsi, la poésie latine, c’est l’ensemble des poèmes latins ; et l
. Ainsi, la poésie latine, c’est l’ensemble des poèmes latins ; et la poésie française, l’ensemble des poèmes écrits en frança
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
pitre X. Petits poèmes. § 47. Définition. — Classification de ces poésies . — Apologue. Nous avons, dans le chapitre préc
Nous avons, dans le chapitre précédent, distingué avec Domairon les poésies fugitives des petits poèmes. Quoique cette divisi
is pas indépendant,         Mon ami, tu n’es qu’indocile. » § 49. Poésie pastorale. On peut définir la poésie pastorale
n’es qu’indocile. » § 49. Poésie pastorale. On peut définir la poésie pastorale : une imitation de la vie champêtre rep
assions qui mènent à de tels emportements. Les formes générales de la poésie pastorales sont le dialogue et le récit, ou un mé
l n’a plus ni jour, ni clarté pour mes yeux. § 50. Histoire de la poésie pastorale. Si l’églogue est née parmi les berg
é, leurs amours, leur bonheur ; et c’est précisément la matière de la poésie pastorale88. L’inventeur de cette poésie parmi le
précisément la matière de la poésie pastorale88. L’inventeur de cette poésie parmi les Grecs paraît avoir été un berger sicili
ême genre ; mais il n’a jamais rien écrit, et le véritable père de la poésie bucolique telle que nous la concevons aujourd’hui
a mérité d’être donné partout comme l’excellent modèle de ce genre de poésie . Moschus et Bion vinrent quelque temps après Théo
gile, né à Mantoue 70 ans avant J.-C, se fit connaître à Rome par ses poésies pastorales. Il est le seul poète latin qui ait ex
s son Art poétique. Chez nous, les poètes qui se sont exercés dans la poésie pastorale, sous différents noms, sont fort nombre
reine Marie de Médicis, mère de Louis XIII, donneront une idée de sa poésie  : Paissez, chères brebis, jouissez de la joie   
1624, est, selon Fontenelle, le meilleur modèle que nous ayons de la poésie bucolique ; Fontenelle est en cela d’accord avec
uvent aussi bien inspirée. Fontenelle, né en 1657, publia en 1688 des poésies pastorales, avec un Discours sur l’églogue et une
Florian, né en 1755, Léonard, né en 1744, ont fait aussi beaucoup de poésies pastorales ; ce dernier surtout s’est fait un nom
de vivacité de son imagination. Jamais l’enthousiasme et le feu de la poésie ne doivent nuire à la progression méthodique des
r des bouffonneries et des grossièretés. Ces poèmes avaient un ton de poésie qui leur était propre, et les acteurs avaient aus
r un y, et de faire ce mot du masculin. Chez les Romains, la première poésie , si elle méritait ce nom, fut ce qu’ils appelèren
ues d’une très grande valeur. Il semble qu’il n’y ait pas de genre de poésie qui soit plus dans le caractère et le génie de no
tin : Elle peint des amants la joie et la tristesse. Cette sorte de poésie est donc consacrée aux mouvements du cœur ; mais
cs et les Latins jugeaient tout autrement que nous de cette espèce de poésie , ou plutôt, ici comme pour l’épigramme, le nom a
iques. Ils jugeaient donc de l’élégie, non d’après le caractère de la poésie , mais d’après la forme de la versification. Il im
ier en vers hexamètres : aussi en avons-nous parlé à l’occasion de la poésie pastorale, à laquelle les Grecs le rapportaient.
antique : pour nous, ce sont seulement des poètes érotiques. § 56. Poésie lyrique. La poésie lyrique, en général, est ce
e sont seulement des poètes érotiques. § 56. Poésie lyrique. La poésie lyrique, en général, est celle qui est, ou que l’
mphion, les Orphée le faisaient. C’est pour cela qu’on a appelé cette poésie lyrique, et parce qu’autrefois, quand on la chant
il signifie chant, chanson, hymne, cantique. On peut donc définir la poésie lyrique celle qui exprime le sentiment ou la pass
ion particulière du poète lyrique, qui a fait dire qu’il n’y a pas de poésie plus poétique, en quelque sorte, que l’ode propre
e par ma voix107. Aussi a-t-il besoin, pour réussir dans ce genre de poésie , de ces qualités si rares et si précieuses qui fo
ques critiques, découlent à peu près toutes les règles spéciales à la poésie lyrique, et qui regardent le début de l’ode, le s
vance au caprice du musicien, ou du moins il sacrifie l’intérêt de la poésie à un autre intérêt. De là vient la forme des cant
rté ce genre de l’Italie ; il a lui-même fait quelques cantates d’une poésie si élevée, qu’on n’a jamais pu les mettre en musi
sorte que le dithyrambe devint chez les Grecs eux-mêmes, le nom d’une poésie lyrique tout à fait déréglée, quel que fût le per
Voilà l’origine des cantiques, des hymnes, des odes, en un mot, de la poésie lyrique114. C’est dans la Bible qu’on trouve les
que114. C’est dans la Bible qu’on trouve les plus beaux modèles de la poésie lyrique élevée. Dès le temps de Moïse, on lit des
beaucoup, au jugement de Quintilien, Pindare, fit un grand nombre de poésies lyriques, hymnes, dithyrambes, lamentations, chan
avec grâce. Il fut, en quelque sorte, le père du bon goût dans notre poésie  ; et ses lois, prises dans la nature et le bon se
85. Batteux, de l’Apologue. 86. Batteux, ibid. 87. Batteux, de la Poésie pastorale. 88. Batteux, de la Poésie pastorale.
eux, ibid. 87. Batteux, de la Poésie pastorale. 88. Batteux, de la Poésie pastorale. 89. Batteux, de la Poésie pastorale.
pastorale. 88. Batteux, de la Poésie pastorale. 89. Batteux, de la Poésie pastorale. 90. Voyez cette pièce tout entière d
, et Ornements propres à l’élégie. 105. Batteux, Ce que c’est que la poésie lyrique. 106. Batteux, de l’Enthousiasme de la p
e c’est que la poésie lyrique. 106. Batteux, de l’Enthousiasme de la poésie lyrique. 107. J.-B. Rousseau, Odes III, 1. 108.
113. Benedic, anima mea, Domino. 114. Batteux, de l’Origine de la poésie lyrique. 115. Quinlilien, Instit. orat., X, 4, n
8 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
efs ce qui concerne le genre pastoral : nous traiterons d’abord de la poésie pastorale en général, puis de l’églogue et de l’i
gue et de l’idylle. De là deux articles. Article premier. De la poésie pastorale 139. Qu’est-ce que la poésie pastor
Article premier. De la poésie pastorale 139. Qu’est-ce que la poésie pastorale ? La poésie pastorale est la peinture
la poésie pastorale 139. Qu’est-ce que la poésie pastorale ? La poésie pastorale est la peinture de la vie champêtre, re
gitations et de la corruption des villes. 140. Quel est l’objet de la poésie pastorale ? D’après notre définition, l’objet es
r que la Marne ou la Seine. Racan. 141. Quelle a été l’origine de la poésie pastorale ? On serait tenté de regarder la pasto
té de regarder la pastorale comme une des plus anciennes formes de la poésie , et de croire que la vie champêtre des premiers h
ls conçurent l’idée de célébrer ce bonheur dans leurs vers, et que la poésie pastorale revêtit sa forme actuelle. Ce fut à la
la simplicité de la nature, pour qu’on puisse en faire la base de la poésie pastorale. Le poète doit tenir un juste milieu en
ants, Virgile a su rassembler, conformément au véritable esprit de la poésie pastorale, autant d’images qu’il était possible d
ayant que de tels malheurs à déplorer. 145. Sous combien de formes la poésie pastorale peut-elle se présenter ? La poésie pas
us combien de formes la poésie pastorale peut-elle se présenter ? La poésie pastorale peut se présenter sous trois formes dif
ses et grossières qui contrastent si vivement avec le caractère de la poésie pastorale. Si le fond du caractère des bergers do
ain qu’elle destinait aux pauvres. 152. Quel doit être le style de la poésie pastorale ? Après tout ce que nous avons dit sur
e se former une idée juste du ton et du style que demande ce genre de poésie . On comprend qu’il serait ridicule de donner aux
té pour mes yeux. 155. Quelles doivent être les descriptions dans la poésie pastorale ? Outre la grâce dont nous venons de p
di projectus in antro, Dumosâ pandere procul de rupe videbo. 158. La poésie pastorale peut-elle quelquefois prendre l’essor ?
8. La poésie pastorale peut-elle quelquefois prendre l’essor ? Si la poésie pastorale doit éviter tout ce qui sentirait l’étu
cle II. De l’églogue et de l’idylle 160. Comment se divise la poésie pastorale ? La poésie pastorale comprend l’églog
e et de l’idylle 160. Comment se divise la poésie pastorale ? La poésie pastorale comprend l’églogue et l’idylle. Ces nom
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
du poète, la marche impétueuse de sa pensée. 1° Caractère de cette poésie chez les anciens. Chez les peuples primitifs,
ordance parfaite entre le rythme musical et le rythme poétique. Cette poésie antique était la plus vraie et la plus complète ;
e l’imagination et de l’inspiration réunies. 2° Caractère de cette poésie chez les modernes. Plus tard, quand l’inspirat
ésie chez les modernes. Plus tard, quand l’inspiration diminua, la poésie devint plus calme, plus réfléchie ; elle cessa de
continua pourtant d’imiter les formes et les expressions de l’antique poésie  ; on laissa à cette imitation dégénérée le nom de
de l’antique poésie ; on laissa à cette imitation dégénérée le nom de poésie lyrique ; les poètes répétèrent souvent : Je chan
illant péniblement leurs vers dans le silence du cabinet. Pourtant la poésie lyrique a rencontré de nobles interprètes, même p
ssent rien à envier à l’antiquité. 3° Désordre lyrique. Dans la poésie lyrique, le poète n’a pas une marche régulière ;
Et que la terre enfante son Sauveur ! 4° Différentes formes de la poésie lyrique. La poésie lyrique n’a pas toujours l’
e son Sauveur ! 4° Différentes formes de la poésie lyrique. La poésie lyrique n’a pas toujours l’élan sublime de l’enth
ithyrambe de Delille sur l’immortalité de l’âme. 3° Odes diverses. Poésie légère. L’ode varie de ton selon les sujets qu
l’ode badine que nous pouvons rattacher ce qu’on appelle en France la poésie légère, muse sémillante et folâtre, dont l’esprit
. Chaulieu et Gresset s’y sont aussi distingués. 4° Chanson. La poésie légère touche de près à la chanson, qui est comme
légère touche de près à la chanson, qui est comme une miniature de la poésie lyrique. La chanson est l’expression de ce qu’il
10 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
blement très rare de rencontrer une personne qui lise agréablement la poésie . L’harmonie poétique a deux repos particuliers, c
t sans interrompre le sens. L’autre espèce de pause particulière à la poésie est celle qui tombe au milieu du vers, et le coup
Cette pause, que l’on appelle encore césure, tombe toujours, dans la poésie française, au milieu du vers héroïque ou hexamètr
la poésie française, au milieu du vers héroïque ou hexamètre. Dans la poésie anglaise, elle est placée après la quatrième, cin
e, que les excellents poètes ; mais l’éloquence a cet avantage sur la poésie , que celle-ci ne supporte pas comme l’autre la pl
turel de l’orateur qu’à celui du poète. Je veux dire que, bien que la poésie soit susceptible de recevoir d’utiles secours de
mettent, cultiver toutes les parties de la littérature. L’étude de la poésie pourra contribuer à embellir son style, à lui off
s dans l’ordre physique ; et l’abbé Dubos, dans ses Réflexions sur la poésie et la peinture, a rassemblé un grand nombre d’obs
e lui la nature humaine. En matière de goût, comme en éloquence et en poésie , à qui faut-il en appeler ? quel étendard faut-il
suite que la plupart en ont su profiter. Dans les grands ouvrages de poésie , nous avons sans doute gagné quelque chose du côt
a régularité et de l’exactitude. Nous avons profité des beautés de la poésie dramatique des anciens, et on ne pourrait disconv
, ce n’est que chez les anciens que nous devons les chercher. Dans la poésie épique, par exemple, Homère et Virgile sont encor
s, sans doute, sont mieux conduits que ceux des anciens, mais pour la poésie et les sentiments, nous n’avons rien d’égal à Sop
rence. Nous n’avons pas d’élégies comparables à celles de Tibulle, de poésies pastorales comparables à celles de Théocrite ; po
le, de poésies pastorales comparables à celles de Théocrite ; pour la poésie lyrique, Horace est resté sans rival. Le nom d’Ho
sous le nom d’un personnage qui aurait acquis de la célébrité par ses poésies . Les unes ne doivent pas plus que les autres trou
cours aux fables et aux fictions pour instruire leurs semblables. Les poésies épiques et dramatiques n’ont pas d’autre fondemen
i parcouraient la Provence, où le flambeau de la littérature et de la poésie jetait encore quelques lueurs. Le langage de ce p
s moitié héroïque, moitié comique, et embelli de tout le charme de la poésie . L’Amadis de Gaule et un grand nombre de composit
t la paresse qu’à produire le moindre bien. Lecture XXXVIII. De la poésie . — De son origine et de ses progrès. — De la vers
vers, je me propose de faire de cette Lecture une introduction sur la poésie en général ; je chercherai quelle est sa nature,
poétique. Nous devons, avant tout, nous demander ce que c’est que la poésie , et en quoi elle diffère de la prose. Il n’est pa
vis différents, et se sont longtemps disputés sur la définition de la poésie . Quelques-uns ont voulu qu’elle consistât essenti
s notre cœur. D’autres ont prétendu que le caractère distinctif de la poésie était l’imitation ; mais cette idée est bien vagu
tte idée est bien vague, car il existe d’autres arts imitatifs que la poésie , et la prose la plus humble peint aussi fidèlemen
nt aussi fidèlement les mœurs et les caractères que la plus brillante poésie . Je crois que la définition la plus juste et la p
finition la plus juste et la plus claire que l’on puisse donner de la poésie , c’est qu’elle est le langage de la passion ou de
arce que, si la versification est le signe extérieur distinctif de la poésie , cependant il y a des vers, tels que ceux des com
difficile d’indiquer précisément où finit l’éloquence et commence la poésie . Pourvu que l’on connaisse bien la nature de chac
questions les plus frivoles. Ce que je vais dire sur l’origine de la poésie confirmera la justesse de la définition que j’en
de l’invention des sciences et des arts, attribuèrent l’origine de la poésie à Orphée, à Linus et à Musée, qui peut-être furen
urent effectivement les premiers bardes célèbres de la Grèce. Mais la poésie existait longtemps avant que leurs noms fussent c
ls ne parvinrent jamais. Ce serait une grande erreur de croire que la poésie et la musique, considérées comme des arts, n’appa
palement, à un haut degré de perfection. Pour trouver l’origine de la poésie , il nous faudrait pénétrer jusque dans les désert
t, et c’était une opinion généralement reçue chez les anciens, que la poésie avait existé avant la prose. Mais on n’a pas touj
ures et de la mort. Nous retrouvons donc les premiers rudiments de la poésie dans les grossières effusions de l’imagination en
uvages, une source de jouissances très vives. Ainsi, la musique et la poésie ont une origine commune ; les mêmes circonstances
slateurs s’appliquaient à revêtir leurs instructions du langage de la poésie . Apollon, Orphée et Amphion, leurs plus anciens b
Presque tous les rois des Scythes et des Goths étaient poètes, et les poésies runiques sont les matériaux dont se servirent les
s tribus prêtes à prendre les armes. Si, pour trouver l’origine de la poésie , il nous faut remonter jusqu’à l’origine des peup
gance dans les figures, sont les caractères distinctifs de toutes ces poésies antiques et originales. Ce ton hyperbolique, ce g
ces poésies antiques et originales. Ce ton hyperbolique, ce genre de poésie que nous avons eu longtemps l’habitude d’appeler
, ce genre de poésie que nous avons eu longtemps l’habitude d’appeler poésie orientale, parce que c’est de l’Orient que nous v
toutes les nations au temps de leurs premiers essais de musique et de poésie . Les peuples ne se ressemblent jamais plus qu’à l
nt plus ou moins vite à la civilisation. Aussi, ce qui nous reste des poésies des anciens Goths, porte une empreinte remarquabl
Chinois et des Péruviens roulent toutes sur des sujets agréables. La poésie celtique au temps d’Ossian, quoique éminemment gu
ltes plusieurs siècles auparavant, cultivaient et perfectionnaient la poésie d’âge en âge. C’est ce que Lucain nous apprend pa
, bardi. (Pharsaliæ lib. I, v. 447.) Il paraît que chez les Grecs la poésie reçut presque à son origine une forme philosophiq
poètes de l’Orient, et parmi eux, comme parmi les autres nations, la poésie fut le premier véhicule de l’instruction et de la
recs qui, les premiers, donnèrent une forme régulière aux ouvrages de poésie . Dans l’enfance de l’art, les différents genres d
ouvrages de poésie. Dans l’enfance de l’art, les différents genres de poésie étaient confondus, et, suivant le caprice ou l’en
nt des hommes. Les regrets donnés à la mort d’un ami firent naître la poésie élégiaque ou plaintive ; le poème épique dut son
ments de la tragédie ou du genre dramatique. Ces différents genres de poésie n’étaient pas alors distincts et séparés comme au
elles-lettres. L’on confondait ensemble l’histoire, l’éloquence et la poésie . Quiconque voulait persuader, émouvoir, instruire
moins le ton passionné et le style brillant des poètes ; dès lors la poésie fut un art bien distinct, essentiellement destiné
ibuèrent mutuellement à leur culture et à leurs progrès. Cependant la poésie , dans son enfance, avait peut-être plus de vigueu
ié. Il ne faut donc pas s’étonner si, dans les essais grossiers de la poésie primitive de toutes les nations, nous retrouvons
agination. Lorsque, dans les siècles postérieurs, l’on eut fait de la poésie un art régulier, à l’étude duquel on se livra pou
ts que l’art venait leur offrir. La séparation de la musique et de la poésie fut, sous quelques rapports, défavorable à celle-
se encore14. Tant qu’elles restèrent réunies, la musique donnait à la poésie de l’énergie et de la vivacité ; la poésie prêtai
s, la musique donnait à la poésie de l’énergie et de la vivacité ; la poésie prêtait à la musique de la force et de l’expressi
bien certain qu’il n’y a que la musique, mais la musique adaptée à la poésie , qui puisse avoir cette vigueur d’expression, et
un art de pur agrément chez les nations policées et amies du luxe. La poésie , cependant, a conservé chez tous les peuples quel
remiers rapports avec la musique. Comme dans l’origine on chantait la poésie , elle devait se composer de certains nombres, ou
s harmonieux. C’est de là qu’est venu ce caractère si important de la poésie , la versification, dont nous allons actuellement
ed devait être constamment un dactyle, et le dernier un spondée15. La poésie anglaise ne pouvait admettre ces espèces de pieds
e la quantité en elle-même est une chose assez peu importante dans la poésie anglaise ; la seule distinction sensible est cett
vers une grande partie de la noblesse et de la liberté que réclame la poésie héroïque. Notre vers anglais jouit, au contraire,
vis de ceux qui pensent que la rime trouve sa véritable place dans la poésie moyenne, et non dans la haute poésie, je suis loi
rouve sa véritable place dans la poésie moyenne, et non dans la haute poésie , je suis loin de me répandre contre elle en invec
ines ; on la retrouve, au contraire, sous différentes formes, dans la poésie des nations qui nous sont le mieux connues, et da
variété de nos césures ajoutent à l’élégance et à la douceur de notre poésie , on peut dire que son oreille est organisée d’une
ous la même rime, et dont Dryden se servait fréquemment. Cependant la poésie de ce dernier a beaucoup de mérite ; on y trouve,
avec la liberté que donnent les vers blancs. Lecture XXXIX. De la poésie pastorale et de la poésie lyrique. Je viens d
nt les vers blancs. Lecture XXXIX. De la poésie pastorale et de la poésie lyrique. Je viens d’entrer dans quelques déta
ens d’entrer dans quelques détails sur l’origine et les progrès de la poésie , et j’ai fait quelques observations sur la nature
l, en commençant par les genres inférieurs, et en m’élevant jusqu’aux poésies épiques et dramatiques. Cette lecture sera employ
épiques et dramatiques. Cette lecture sera employée à l’examen de la poésie pastorale et de la poésie lyrique. Je commence pa
ette lecture sera employée à l’examen de la poésie pastorale et de la poésie lyrique. Je commence par la poésie pastorale, non
en de la poésie pastorale et de la poésie lyrique. Je commence par la poésie pastorale, non pas que je la considère comme revê
que je la considère comme revêtue de la forme la plus ancienne que la poésie ait prise ; car je pense, au contraire, qu’on n’e
e champêtre fussent capables de leur inspirer ce que nous appelons la poésie . Chez tous les peuples, elle dut sa naissance aux
ce repos furent pour eux les objets d’une jouissance journalière. La poésie pastorale ne prit sa forme actuelle que lorsque,
n au-dessus de celui qu’ils éprouvaient, ils voulurent le célébrer en poésie . C’est à la cour de Ptolémée que Théocrite écrivi
Auguste que Virgile les imitait. Mais quelle que soit l’origine de la poésie pastorale, il est du moins bien certain que c’est
s de l’Élysée. Aucun sujet, d’ailleurs, ne semble plus favorable à la poésie . Quels riches modèles à décrire la nature nous of
arbres, les troupeaux et les bergers ? Aussi, dans tous les temps, la poésie pastorale a fait le charme d’un grand nombre de l
s qu’elle réunit, nous allons voir qu’il n’est presque aucun genre de poésie dans lequel il soit plus difficile d’atteindre à
le second trop raffiné et trop loin de la nature pour se prêter à la poésie pastorale. Chacun de ces extrêmes est un écueil c
fait parler ses bergers comme des courtisans ou des philosophes, ses poésies n’auront de pastoral que le nom. Il doit donc sav
it et sans pédantisme, où ils étaient simples sans être grossiers. La poésie pastorale doit son plus grand charme aux peinture
lable. Telle est, je crois, l’idée générale que l’on doit avoir de la poésie pastorale ; mais, pour en faire un examen plus pa
rêt quelconque ; et je crois que c’est ici la grande difficulté de la poésie pastorale. Les scènes de la vie champêtre sont, o
aut attribuer en grande partie l’insipidité presque inséparable de la poésie pastorale. Je demanderai cependant s’il ne faudra
trop aride des sujets qu’on peut y traiter. Car pourquoi ce genre de poésie ne serait-il pas susceptible de plus de développe
e des idées champêtres, elles peuvent fournir des sujets heureux à la poésie pastorale. L’on ferait bien, il est vrai, d’en él
lecteur, si l’on mêlait aux descriptions que comporte cette espèce de poésie un plus grand nombre de récits, auxquels une douc
de la vie20. L’on regarde Théocrite et Virgile comme les pères de la poésie pastorale. Théocrite était Syracusain ; et comme
lui, en quelque sorte la terre classique et consacrée de ce genre de poésie . Ses idylles, comme il les a intitulées, n’ont pa
’ont pas toutes un mérite égal ; toutes n’appartiennent même pas à la poésie pastorale, et quelques-unes sont des poèmes d’un
ns laquelle M. Gessner a écrit, il ne m’appartient pas de juger de sa poésie  ; mais il me semble que, pour le sujet et la cond
. Pope, ainsi que celles de M. Philips, font assez peu d’honneur à la poésie anglaise. M. Pope était fort jeune lorsqu’il comp
t excuser bien des fautes, mais non la stérilité qu’on y remarque. La poésie en est douce et harmonieuse, et c’est leur grand
t le plus important que les poètes modernes aient donné à ce genre de poésie , et deux pièces italiennes, composées de cette ma
èce de raffinement ou de recherche qui caractérise essentiellement la poésie italienne, et dont j’ai donné un exemple, en choi
tout le poème, c’est généralement une composition fort distinguée. La poésie en est douce et charmante, et la langue italienne
lle variété de caractères et de sujets charmants pourrait admettre la poésie pastorale, s’ils étaient traités par un poète hab
s étaient traités par un poète habile. Occupons-nous maintenant de la poésie lyrique ou de l’ode, genre de composition poétiqu
son nom même l’indique : ode, en grec, signifie chanson ou hymne, et poésie lyrique veut dire que les vers doivent être accom
distinction, dans l’origine, n’était particulière à aucune espèce de poésie  ; car, ainsi que je l’ai fait observer dans la pr
ue je l’ai fait observer dans la précédente Lecture, la musique et la poésie furent contemporaines, et longtemps réunies. Mais
tinés à être chantés ou récités avec un accompagnement de musique. La poésie a donc conservé dans l’ode sa forme primitive, ce
variés, et je n’y sais que cette différence que les autres genres de poésie sont plus souvent employés à des récits d’action,
gne. La musique ou le chant ajoutent naturellement à la chaleur de la poésie  ; ils tendent à exciter au plus haut degré l’enth
rdée au poète, liberté que ne lui permettrait pas une autre espèce de poésie . De là cette négligence des règles, ces digressio
célèbre des sujets religieux : tels sont les psaumes de David, où la poésie lyrique est portée à son plus haut point de perfe
uceur et la gaîté. L’enthousiasme que l’on sait devoir régner dans la poésie lyrique, est la source d’une des principales diff
son, a été poussée plus loin dans l’ode que dans aucun autre genre de poésie  ; aussi en trouve-t-on un bien petit nombre dont
puisse citer en faveur de l’incohérence et du désordre permis dans la poésie lyrique, il demeurera toujours constant qu’une co
ive qui a encore augmenté le désordre introduit déjà dans ce genre de poésie . Ils prolongent tellement leurs périodes, changen
se correspondent, qu’on n’y retrouve aucune apparence de mélodie. La poésie lyrique, au contraire, exige plus qu’aucune autre
oreilles les moins exercées. Les imitateurs de Pindare, le père de la poésie lyrique, ont pris de lui la plupart des défauts d
Nous avons dans les chœurs de Sophocle et d’Euripide des morceaux de poésie lyrique du même genre que les odes de Pindare ; m
la liaison des pensées au bon sens et aux plus grandes beautés de la poésie . Il ne s’élève pas ordinairement au-dessus de cet
es. On doit les regarder comme l’une des meilleures productions de la poésie française. Nous avons, en anglais, quelques compo
us a laissé de plus agréable et de plus parfait. Lecture XL. De la poésie didactique et de la poésie descriptive. Après
e et de plus parfait. Lecture XL. De la poésie didactique et de la poésie descriptive. Après avoir traité de la poésie
didactique et de la poésie descriptive. Après avoir traité de la poésie pastorale et de la poésie lyrique, nous allons no
e descriptive. Après avoir traité de la poésie pastorale et de la poésie lyrique, nous allons nous occuper de la poésie di
sie pastorale et de la poésie lyrique, nous allons nous occuper de la poésie didactique, qui renferme une classe d’ouvrages fo
classe d’ouvrages fort nombreuse. Le principal but de toute espèce de poésie , et même de toute espèce de composition littérair
que impression utile. Cette impression est ordinairement produite, en poésie , par des moyens indirects, comme les fables, les
, comme les fables, les récits, les peintures de caractères ; mais la poésie didactique, ainsi que son nom nous l’apprend, se
ue de ses connaissances et la profondeur de son jugement. Ce genre de poésie peut être traité de différentes manières. Ou le p
e. Ces diverses espèces d’ouvrages se rangent sous la dénomination de poésie didactique. Dans ce genre de poésie, l’on place a
e rangent sous la dénomination de poésie didactique. Dans ce genre de poésie , l’on place au premier rang les ouvrages qui renf
e composa essentiellement dans l’intention d’exposer les règles de la poésie dramatique, on trouvera que c’est un traité beauc
rincipes instructifs nous fatigue bientôt, surtout dans un ouvrage de poésie que nous ne lisons que pour notre agrément. Le gr
n préfère dans Lucrèce, et qui seuls pouvaient rendre supportable, en poésie , un sujet aussi sec et aussi abstrait, sont : une
peut s’emparer de tous les sujets dont les descriptions prêtent à la poésie des beautés ou des grâces ; mais il faut savoir l
s la forme d’une épître ; car on peut faire prendre cette forme à des poésies amoureuses, des élégies ; telles sont les Héroïde
s pensées que lui suggère telle ou telle matière. Dans ces espèces de poésies didactiques, il importe d’observer rigoureusement
ne peuvent pas être relevées par les ornements qui appartiennent à la poésie descriptive, l’on s’attend à en être dédommagé pa
nt être considérées comme des modèles presque parfaits de ce genre de poésie . Il semble y avoir déployé toute la force de son
tragédie ; cependant aucun poète ne l’a surpassé dans cette espèce de poésie qui, sans s’élever trop haut, se soutient dans un
par l’heureuse imitation des écrivains de l’antiquité. Je passe de la poésie didactique à la poésie descriptive, qui ouvre une
n des écrivains de l’antiquité. Je passe de la poésie didactique à la poésie descriptive, qui ouvre une si belle carrière au g
la poésie descriptive, qui ouvre une si belle carrière au génie. Par poésie descriptive, je ne veux point désigner une espèce
chées, elles occupent une place si importante dans tous les genres de poésie , dans les compositions pastorales, lyriques, dida
t la plus certaine du mérite d’une description. Lecture XLI. De la poésie des Hébreux. La poésie des Hébreux, ou autrem
e d’une description. Lecture XLI. De la poésie des Hébreux. La poésie des Hébreux, ou autrement celle des Écritures sac
s sacrées, ne mérite pas moins notre attention qu’aucun des genres de poésie que nous avons examinés jusqu’ici. En ne considér
historiques, portent tous les caractères éminemment distinctifs de la poésie . Il est incontestable que, dans l’origine, cette
ixés que d’une manière au moins fort imparfaite sur la nature de leur poésie , qui fut pour les savants un long sujet de discus
lui-même, vous verrez comme est sensible ce passage de la prose à la poésie  ; ce ne sont pas seulement les pensées poétiques
ns la suite qu’on y trouve des exemples de presque tous les genres de poésie . Remarquons en passant que cette considération es
e Dieu leur avait révélées ? Les Hébreux cultivaient la musique et la poésie depuis un temps très reculé ; on rapporte qu’à l’
et tibiam, et citharam. Mais sous le règne de David la musique et la poésie furent portées à leur plus haut degré de perfecti
détails sur les institutions de David relatives à la musique et à la poésie sacrée, et aucune nation, peut-être, ne déploya p
lus de pompe et de magnificence dans cette partie du culte public. La poésie hébraïque est originale et tout à fait particuliè
presque le même nombre de mots. Telle est, en général, la forme de la poésie des Hébreux. Il suffit d’ouvrir l’Ancien Testamen
t : Justitia et judicium correctio sedis ejus . C’est ainsi que leur poésie mise en musique se divisa naturellement en stroph
n même temps que, pour sentir toute la grâce et toute la richesse des poésies sacrées, et même de tous les poèmes en général, i
r versets correspondants, adoptée une fois dans les hymnes et dans la poésie musicale des Juifs, s’introduisit bientôt dans to
ie musicale des Juifs, s’introduisit bientôt dans toutes leurs autres poésies , bien qu’elles ne fussent pas destinées à être ch
te videbitur. Ce mode est un des principaux caractères de l’ancienne poésie hébraïque, en cela bien différente, et même tout
hébraïque, en cela bien différente, et même tout à fait opposée à la poésie des Grecs et des Romains. Indépendamment de sa fo
des Grecs et des Romains. Indépendamment de sa forme particulière, la poésie sacrée est encore remarquable par la beauté, la f
cette sobriété d’expression, c’est à leur extrême concision que leur poésie doit presque tout ce qu’elle a de sublime, et les
s trop grandes pour le langage des hommes. Après ces remarques sur la poésie des livres saints en général, je terminerai cette
erai cette dissertation par un examen rapide des différents genres de poésie que l’on trouve dans les livres saints, et du car
et du caractère distinctif des principaux auteurs de ces écrits. Les poésies didactique, élégiaque, pastorale et lyrique, sont
e genre didactique. Les neuf premiers chapitres sont de la plus haute poésie , embellie de tout ce que les figures du style ont
uant, et ces périodes construites avec art qui distinguent toutes les poésies hébraïques. Le livre de l’Ecclésiaste, ainsi que
ème, sont du même genre. L’Écriture nous offre beaucoup d’exemples de poésie élégiaque. Telles sont les lamentations de David
entre autres, est extrêmement tendre et plaintif. Mais le morceau de poésie élégiaque le plus régulier et le plus parfait que
Le Songe de Salomon peut être considéré comme un très beau morceau de poésie pastorale. Sous le rapport du sens spirituel, c’e
champêtre. On trouve dans l’Ancien Testament de nombreux passages de poésie lyrique, de cette poésie destinée à être récitée
s l’Ancien Testament de nombreux passages de poésie lyrique, de cette poésie destinée à être récitée avec un accompagnement de
il d’odes sacrées. Dans ce livre, l’ode revêt toutes les formes de la poésie lyrique, et s’élève jusqu’à ses plus sublimes hau
s poètes sacrés les plus éminents sont Job, David et Isaïe. Comme les poésies de David appartiennent au genre lyrique, il règne
chiel est inférieur à tous les deux pour la grâce et l’élégance de la poésie , mais il montre généralement une ardeur et une én
eine si la moitié de ceux de Jérémie et d’Ézéchiel appartiennent à la poésie . Parmi les petits prophètes, leur génie poétique
ngue Hosée, Joël, Micha, Habacuc, et surtout Nahum. Il n’y a point de poésie dans les prophéties de Daniel et de Jonas. Il ne
e soif, rencontre un ruisseau que les chaleurs ont tari. Cependant la poésie du Livre de Job n’est pas seulement égale à celle
imi, et primos invadet horror. (C. 20 et 18.) Lecture XLII. De la poésie épique. Il nous reste à parler de deux espèces
II. De la poésie épique. Il nous reste à parler de deux espèces de poésie du genre le plus élevé, la poésie épique et la po
s reste à parler de deux espèces de poésie du genre le plus élevé, la poésie épique et la poésie dramatique. Je commence par l
deux espèces de poésie du genre le plus élevé, la poésie épique et la poésie dramatique. Je commence par la poésie épique. Nou
s élevé, la poésie épique et la poésie dramatique. Je commence par la poésie épique. Nous emploierons cette Lecture à en faire
dans les sentiments, et cette élévation dans le style que demande la poésie épique, c’est incontestablement le plus grand eff
éressante et digne d’être célébrée par la plus riche et la plus haute poésie . Il n’est aucun sujet de cette espèce qui n’empor
velopper une vérité morale cependant il est certain qu’aucun genre de poésie n’est plus moral que l’épopée. Il n’exhorte pas à
ons suffiraient pour prouver la fausseté de leurs dogmes. Ce genre de poésie , en effet, ne s’adresse qu’à ce sentiment que tou
a profondément gravé dans nos cœurs. L’esprit et le ton général de la poésie épique font suffisamment sentir la différence qui
nt sentir la différence qui existe entre elle et les autres genres de poésie . Dans une pastorale, l’idée dominante est l’innoc
oit pas être le caractère principal. Elle exige, plus qu’aucune autre poésie , une gravité, une égalité et une dignité constamm
, par conséquent, que les caractères soient mieux développés. Dans la poésie dramatique, les personnages se font connaître par
’est une des plus importantes qu’il nous ait laissées sur ce genre de poésie . Il est évident que, dans un récit d’aventures hé
ons aujourd’hui. Cette expression était originairement appliquée à la poésie dramatique ; elle fut depuis transportée dans la
ppliquée à la poésie dramatique ; elle fut depuis transportée dans la poésie épique ; et il semblerait que, par épisode, dans
té est favorable à ces idées grandes et nobles que doit développer la poésie épique ; elle donne quelque chose de plus imposan
lir par la fiction ce qui, dans son sujet, ne se prèle pas assez à la poésie . Cette liberté, au contraire, est d’autant plus r
te le développement de ces sentiments élevés que doit faire naître la poésie épique. La terreur et la pitié conviennent à la t
tte vraisemblance et cet air de réalité que, selon eux, doit avoir la poésie épique. En général, on ne considère pas d’un œil
est qu’elle soit claire, animée et embellie de tous les charmes de la poésie . Aucun style n’exige plus de force, de chaleur et
i sa diction est lâche, si ses tableaux, dépourvus des couleurs de la poésie , n’ont rien de touchant, il ne doit prétendre à a
mère se présente à nous le premier comme le père, non seulement de la poésie épique, mais de toute poésie. Quiconque ouvre Hom
emier comme le père, non seulement de la poésie épique, mais de toute poésie . Quiconque ouvre Homère doit songer qu’il va lire
et de la délicatesse des nôtres, prêtaient peut-être plus à la haute poésie que celle d’une civilisation plus avancée. La nat
franchise et de liberté. Et, en effet, ce qui caractérise surtout la poésie d’Homère, c’est la fougue et la simplicité. Nous
s avait enveloppés déjà de cette espèce d’obscurité si favorable à la poésie , et qui permet au poète de mêler à son gré la fab
e d’Homère, plus simple que celui des plus grands poètes, rappelle la poésie de quelques livres de l’Ancien Testament. Ceux qu
seau fleuri qu’un ouragan a brisé ; toutes sont extrêmement riches de poésie . Cependant je ne crois pas que les comparaisons,
dans l’Odyssée. Homère y tombe souvent au-dessous de la dignité de la poésie épique. L’intérêt ne se soutient pas toujours dan
uire cette grande circonstance. Mais c’en est assez sur le père de la poésie épique ; passons actuellement à Virgile, dont le
d’une tempête effroyable, décrite avec les plus riches couleurs de la poésie . Le sujet de l’Énéide est extrêmement heureux, et
n n’était plus noble, rien ne se rapprochait plus de la dignité de la poésie épique ; d’un autre côté, rien n’était plus fait
rite en général, nous comparons l’un à l’autre ces deux princes de la poésie épique, Homère et Virgile, il nous semblera incon
celui-ci ne descend jamais au-dessous de la dignité qui convient à la poésie épique, et c’est un mérite qu’Homère n’a pas touj
re au nombre des poèmes épiques. Les limites qui séparent ce genre de poésie des autres genres ne sont pas, comme je l’ai déjà
ue celles des Romains, présentent des scènes hideuses que repousse la poésie épique, et qui d’ailleurs montrent la nature huma
des fictions et du merveilleux, il devenait à la fois moins riche de poésie et moins intéressant. Lucain s’est soumis à la ri
n trouve dans la Pharsale plusieurs descriptions pleines de feu et de poésie  ; cependant le principal mérite de Lucain ne cons
ènes sans doute très amusantes et embellies de tous les charmes de la poésie , mais dans lesquelles il faut avouer que l’auteur
dace du génie ; mais il ne le cède à aucun autre pour le talent de la poésie . Quant à la fécondité de l’invention, la variété
qui lui puissent être comparés. L’Arioste, le rival du Tasse dans la poésie italienne, ne peut être raisonnablement mis au no
ues mots de ce poème. D’ailleurs il réunit presque tous les genres de poésie  ; il est tantôt comique et tantôt satirique ; tan
a toute l’élévation dont la langue française est susceptible, même en poésie . Le plan de l’ouvrage est en général très bien co
ut du poète, qui était de former l’esprit d’un jeune prince ; mais la poésie épique ne saurait les excuser, parce que son obje
l’épopée. On dirait que la versification française convient mal à la poésie épique. Outre qu’elle est toujours gênée par la r
endresse dans une tragédie, qu’à se soutenir sur le ton sublime de la poésie épique. C’est à quoi peut-être il faut attribuer
eux est du plus mauvais goût ; c’est celui qui convient le moins à la poésie épique, puisqu’il se compose d’êtres allégoriques
ouvrages. Milton, dont il nous reste encore à parler, s’est frayé en poésie une route nouvelle et tout à fait extraordinaire.
alheureusement l’intérêt ne s’y soutient pas toujours. Le style et la poésie de Milton sont dignes des plus grands éloges. L’u
is aussi il tombe même au-dessous des plus médiocres. Lecture XLV. Poésie dramatique. — Tragédie. Chez tous les peuples
que. — Tragédie. Chez tous les peuples civilisés, on a regardé la poésie dramatique comme un amusement raisonnable, utile 
digne d’être ici l’objet d’une discussion régulière et attentive. La poésie dramatique comprend la comédie, qui représente de
vertueuses peuvent seules ravir notre admiration, de même que dans la poésie épique ce beau privilège n’appartient qu’aux réci
’auteur faisait le plus d’efforts pour arriver jusqu’au sublime de la poésie  ; et comme on l’accompagnait de chants et de musi
s contredit, l’unité d’action. Je l’ai déjà définie en traitant de la poésie épique ; j’ai dit qu’elle consistait à faire conc
ue la cause de notre douleur n’a rien de réel. Enfin, le charme de la poésie , la beauté des sentiments, la pompe de l’expressi
a description encore plus sensible. Représenter ainsi les passions en poésie , c’est produire l’effet d’un tableau où le peintr
t de la dignité, mais non de cette dignité uniforme qui convient à la poésie épique ; il faut, au contraire, qu’il ait cette v
ntiellement distinctifs de la tragédie grecque. J’ai fait voir que la poésie lyrique lui servait d’embellissement ; et, dans l
vec bien moins d’art, et les chants des chœurs, quoique très beaux de poésie , ont généralement moins de rapports avec l’action
prouvé l’abbé Dubos dans ses Réflexions savantes et curieuses sur la Poésie et la Peinture, la partie dialoguée était soumise
t en effet très remarquables par l’élégance du style, le charme de la poésie et la beauté des sentiments. Rempli d’incidents i
la brièveté des pièces, et le mélange, nécessaire il est vrai, de la poésie lyrique, s’opposent au développement complet des
n genre bien opposé ; toutes les pensées y sont grandes et nobles. La poésie en est souvent très bonne et le style toujours pu
Congrève, il y a quelques situations intéressantes et une très belle poésie . Les deux premiers actes sont admirables ; la ren
ple, presque sans incidents, mais pleine de naturel et relevée par la poésie des chœurs. La tragédie en France est une suite d
et de véhémence ; mais elles sont embellies de tous les charmes de la poésie , et l’on y observe scrupuleusement les bienséance
, mais jamais dégradé par des expressions grossières ou triviales. La poésie est une entrave inutile à laquelle se soumettent
n’en ont point, dit l’ingénieux Diderot, dans ses Observations sur la poésie dramatique, ce sont des satires qu’ils ont à la p
ne peut, ce me semble, leur contester. L’inversion est permise à leur poésie à peu près au même degré qu’à celle des Italiens,
ie leurs beautés, connaît leurs fautes, et les pardonne ! » De la poésie . Tome II, pag. 103. Nous ne saurions trop reco
re, de lire et de méditer les articles que Marmontel a consacrés à la poésie dans ses Eléments de Littérature. Ils sont beauco
véritablement intéressant. La question de savoir ce que c’est que la poésie , et en quoi elle diffère de la prose, a été vivem
difficile d’indiquer précisément où finit l’éloquence et commence la poésie . » On sait que tel n’était pas l’avis de Marmonte
enriade : « Je ne réfuterai pas ceux qui ont été assez ennemis de la poésie pour avancer qu’il peut y avoir des poèmes en pro
sions, en un mot, rien de ce qui constitue cet art si difficile de la poésie  ; art qui n’a pas plus de rapport avec la prose,
voulu regarder la rime comme un usage barbare, et en affranchir notre poésie . Voltaire a réfuté cette opinion dans sa préface
pe, et il a prouvé en même temps que la rime était indispensable à la poésie française : « Chaque langue, dit-il, a son génie
st la clarté et l’élégance ; nous ne permettons nulle licence à notre poésie , qui doit marcher, comme notre prose, dans l’ordr
vons donc un besoin essentiel du retour des mêmes sons pour que notre poésie ne soit pas confondue avec la prose. Tout le mond
qu’il donne de l’épopée, et d’après l’idée qu’il s’était formée de la poésie , ne devait pas hésiter à ranger le Télémaque de F
son qu’il est plein de détails que nous ne souffrons point dans notre poésie , et que de longs discours politiques et économiqu
terie de la cour de Louis XIV, et dans laquelle on ne goûtait que les poésies efféminées, la mollesse de Waller, les satires du
a point d’exemple d’un pareil amour, il n’y en a point d’une pareille poésie . « Mais tous les critiques judicieux, dont la Fra
uader que son esprit était infiniment au-dessus de son talent pour la poésie , demanda pardon au public de s’être abaissé jusqu
Montaigne, qui dit que “la sentence pressée aux pieds nombreux de la poésie , en« lève son âme d’une plus rapide secousse.” »
; une tragédie de Jephté ; des tragédies traduites d’Euripide, et des poésies latines. (Note du Trad.) 11. Voyez la lettre qu’
Brown sur l’origine, l’union et la séparation de la musique et de la poésie . 15. Quelques écrivains ont pensé que les pieds
de la poésie. 15. Quelques écrivains ont pensé que les pieds dans la poésie latine correspondaient aux barres qui séparent le
asse et par l’Arioste, la césure varie pour la position comme dans la poésie anglaise, et tombe également après les quatrième,
ernativement masculines et fémiuines jettent assez de variété dans la poésie française pour rendre insensible la monotonie qui
né par les quatre coupes différentes du vers anglais jette dans notre poésie beaucoup trop de variété. 18. Les Anglais nommen
rs de sa première églogue, Virgile, pénétré du véritable esprit de la poésie pastorale, a tracé l’image de tous les plaisirs d
r, dans lesquelles mes idées sur le perfectionnement dont ce genre de poésie est susceptible se trouvent réalisées. 21. Voyez
cela supportable peut être assuré qu’il n’eut jamais de goût pour la poésie pastorale. » (Guardian, ou le Mentor moderne, nº 
ase de sa critique, que Fontenelle a répétée dans son Discours sur la poésie pastorale. M. Addison, ou l’auteur, quel qu’il so
ay en a donné une analyse complète dans les notes de son Essai sur la poésie épique. 32. Milton semble avoir bien connu la po
s grand dans les occasions où il doit l’être. » (Dryden, Essai sur la poésie dramatique.) 42. On trouve dans l’Essai de madam
11 (1881) Rhétorique et genres littéraires
énéralement avec le même titre les mêmes divisions. L’éloquence et la poésie sont si intimement unies que, suivant Quintilien,
. Le style de l’éloquence n’est pas celui de l’histoire ; celui de la poésie dramatique n’est pas le même que celui de la poés
ire ; celui de la poésie dramatique n’est pas le même que celui de la poésie lyrique, etc. Division logique du style, moyen
e et mieux fondée, est celle qui consiste à distinguer le style de la poésie du style de la prose. L’un aime les épithètes, le
. Comparaison La comparaison est la figure par excellence de la poésie et de l’éloquence ; elle rapproche les objets pou
ais plus rares, en prose ; c’est la construction essentielle de notre poésie . Ex. « Restait cette redoutable infanterie de l’
oileau, partisan du merveilleux païen, l’a proclamée le soutien de la poésie épique. Ce n’est plus la vapeur qui produit le t
ttérature Étude des genres littéraires. Tableau synthétique POÉSIE PROSE Versification : 1° grecque, 2° latine,
ires Introduction Définition et division de la littérature ; poésie et prose, leur origine La Littérature est, dan
, mais dans celui des faits particuliers de l’histoire littéraire, la poésie a précédé la prose. Le jour ou l’homme a exprimé
rmer l’imagination, il a imposé un rythme à sa parole et a fait de la poésie . Le vers est la première forme littéraire de l’es
vation, si toutefois ces derniers méritent le nom d’écrivains. I. Poésie Définition de la poésie ; ses conditions ess
iers méritent le nom d’écrivains. I. Poésie Définition de la poésie  ; ses conditions essentielles, ses principaux car
s essentielles, ses principaux caractères ; langue poétique Le mot poésie , suivant son étymologie (ποιέω, je fais), impliqu
l’idée de création ; cependant, toute création n’est pas poétique. La poésie n’est pas l’histoire minutieuse et exacte de la v
agination, talent, esprit et goût), les conditions essentielles de la poésie sont : 1° L’inspiration, ou état de l’âme qui élè
L’ensemble de ces qualités est ce qu’on appelle le génie poétique. La poésie a trois principaux caractères : 1° Elle idéalise
rincipaux caractères, ces conditions et ces qualités essentielles, la poésie a besoin d’une langue musicale, harmonieuse, pres
s et de leur combinaison dans la période poétique. Différence de la poésie et de la versification ; art poétique (sa définit
inition) ; prose poétique Toutefois, la versification n’est pas la poésie  ; elle en est une partie considérable, mais ce n’
, l’éclat du son de la trompette, selon l’expression de Montaigne. La poésie est une création du génie et l’œuvre des grands m
, le genre didactique, etc. ; l’ïambe trimètre dans le dialogue de la poésie dramatique (tragédie et comédie) : les vers saphi
matique (tragédie et comédie) : les vers saphique et alcaïque dans la poésie lyrique. Le retour périodique de la strophe, de l
strophe et de l’épode répondait aux trois évolutions du chœur dans la poésie chorique de la tragédie. Les hymnes de Pindare n’
n’ont pas encore leur métrique déterminée d’une manière certaine. La poésie grecque empruntait une puissance musicale, dont n
librement dans les petites pièces, s’enlacent symétriquement dans la poésie lyrique, et après lesquels le sens est généraleme
. Boileau a consacré cette proscription par ses préceptes. Dans notre poésie moderne, l’enjambement a repris faveur, et souven
s d’après leurs caractères propres et leurs différences relatives. En poésie comme en prose, les genres ne représentent pas de
t les caractères ont été marqués par la nature à l’origine même de la poésie . Plus tard, la critique a séparé les genres et cl
es, genres principaux et genres secondaires, grands et petits poèmes, poésies légères et fugitives. Pas plus pour la poésie que
ands et petits poèmes, poésies légères et fugitives. Pas plus pour la poésie que pour la prose, cette classification n’a sa ra
nre et ne sont guère que des jeux d’esprit. 1° Genre lyrique Poésie lyrique, sa définition ; son caractère, son but
que Poésie lyrique, sa définition ; son caractère, son but La poésie lyrique est l’expression la plus hardie de la pen
brillante, une âme inspirée sont les conditions essentielles de toute poésie lyrique. Le caractère général de la poésie lyriqu
ions essentielles de toute poésie lyrique. Le caractère général de la poésie lyrique est d’être toujours libre et spontanée. S
poète d’employer. Les strophes les plus propres à l’expression de la poésie lyrique sont celles de huit et de dix vers, les a
de leurs poèmes. Une strophe appelée à rendre de grands services à la poésie française, c’est celle de sept vers, dont les deu
l. L’Ode, ses diverses espèces La forme la plus ordinaire de la poésie lyrique est l’ode (ὤδη, chant). Pour Boileau, ell
ïque), cantate de Céphale (genre gracieux), etc. Autres genres de poésie lyrique On peut comprendre dans le genre lyriq
sous les formes variées des stances, emprunté quelque chose de cette poésie . Dans un petit cadre et suivant sa fantaisie, le
es cieux, etc. 3° Madrigal Le madrigal est une petite pièce de poésie ingénieuse et galante. Elle consiste à exprimer e
nde Et L’orage y gronde Le soir, etc. (Le père Mourgues, Traité de la poésie française.) Au moyen âge, le lai fut un récit ch
sié son manteau De vent, de froidure et de pluye. (Charles d’Orléans, Poésies , édit. Guichard, p. 423.) 5° Rondeau Le ro
tiques, — Sonnets.) La forme du sonnet est une des plus belles de la poésie française, malgré sa brièveté. Elle a été louée d
d’ingénieux et habiles poètes, une des formes les plus achevées de la poésie française. (Cf. Le Livre des sonnets, édit. A. Le
nce, Et l’on en sait plus d’un de notre vieux Ronsard. (Sainte-Beuve, Poésies , édit. M. Lévy, t. I, p. 136.) Poésie lyriq
Ronsard. (Sainte-Beuve, Poésies, édit. M. Lévy, t. I, p. 136.) Poésie lyrique chez les Hébreux, chez les Grecs et les R
z les Hébreux, chez les Grecs et les Romains, chez les modernes La poésie lyrique apparaît à l’origine des peuples, et on l
e, v. 391 et suiv.) Pleine de patriotisme avec Tyrtée et Pindare, la poésie lyrique célèbre les héros et les victoires des je
pour sujet les exploits de Bacchus et des Dieux. Chez les Romains, la poésie lyrique, en descendant des hauteurs où l’avaient
i Bacchus et Vénus. Chez les modernes, en France particulièrement, la poésie lyrique a absorbé tous les autres genres poétique
tous les autres genres poétiques ; elle est devenue presque toute la poésie du xixe  siècle. Ses moyens de rendre la pensée o
du seizième siècle (la Pléiade) jusqu’aux dernières productions de la poésie contemporaine ; aussi se prête-t-elle merveilleus
ut personnel. (Cf. Villemain, Essai sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique, etc.) 2° Genre épique Poésie ép
e de Pindare et sur la poésie lyrique, etc.) 2° Genre épique Poésie épique, sa définition, son sujet, son importance
ue Poésie épique, sa définition, son sujet, son importance La poésie épique, poème épique ou épopée (ποιέω, je fais, ἔ
uis Aristote dans sa Poétique, jusqu’à Voltaire dans son Essai sur la poésie épique, depuis Chapelain et le père Le Bossu jusq
lité. Dans le IIIe chant de son Art poétique, Boileau a consacré à la poésie épique cent soixante-quatorze vers (de 160 à 334)
ord la grandeur et l’intérêt du sujet : D’un air plus grand encor la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action,
Tasse. Aujourd’hui le merveilleux païen est complètement banni de la poésie . Ce n’est plus qu’un souvenir historique. Quant a
à cette unité et ne paraît pas un hors-d’œuvre. 4° Dans l’épopée, la poésie déploie toutes les ressources de l’art des vers e
et l’Odyssée, pour disparaître et ne laisser aucune trace durable. Poésie épique chez les anciens, en France au Moyen-Âge ;
ps, s’était emparé des belles-lettres et devenait un obstacle pour la poésie . Que dirait-il de nos jours, où la précision sévè
mands Klopstock 1724 — 1803 Messiade. 3° Genre dramatique Poésie dramatique, sa définition, son triple genre, ses
oésie dramatique, sa définition, son triple genre, ses éléments La poésie dramatique (δρᾶμα, action) est la représentation
Ex. le monologue d’Auguste, dans Cinna de Corneille. Formes de la poésie dramatique Les deux genres principaux de la po
Formes de la poésie dramatique Les deux genres principaux de la poésie dramatique, tragique et comique prennent plusieur
bouffonne, les principaux événements de l’année. Histoire de la poésie dramatique Dans le chant IIIe de son Art poéti
elques vers, imites d’Horace, l’histoire incomplète et inexacte de la poésie dramatique : La tragédie, informe et grossière e
dramatique : La tragédie, informe et grossière en naissant, etc. Poésie dramatique chez les Grecs Chez les Grecs, la t
mœurs et de caractère) avec Philémon et Ménandre dans la nouvelle. Poésie dramatique à Rome Les Romains, imitateurs des
vé son nom de comédie. 4° Genre didactique et philosophique Poésie didactique, son objet, ses caractères Comme l’
objet, ses caractères Comme l’indique l’étymologie de son nom, la poésie didactique (διδάσκω, j’instruis) a pour objet d’e
fication complète et absolue serait impossible ; car non-seulement la poésie didactique traite tous les sujets, mais elle comp
chez La Fontaine, et non le poème tout entier, comme dans Delille. Poésie didactique chez les Grecs, chez les Romains, en F
les Grecs, chez les Romains, en France Née avec le génie grec, la poésie didactique donne aux poètes, par la bouche d’Hési
s Phénomènes, a été traduit en vers par Cicéron et par Germanicus. La poésie didactique devait plaire au génie pratique des Ro
(Art poétique). Après eux, chez les Romains comme chez les Grecs, la poésie didactique s’empare de sujets trop spéciaux avec
i de Boileau devait presque faire oublier. Au dix-huitième siècle, la poésie didactique en France prend, sous la double influe
la Navigation, Gudin, de l’Astronomie, etc., ont fait de ce genre de poésie un véritable abus. De nos jours, la poésie didact
., ont fait de ce genre de poésie un véritable abus. De nos jours, la poésie didactique a presque disparu ; elle est destinée
de génie qui chantera les grandes conquêtes de la science moderne. Poésie philosophique, ses diverses formes Outre les œ
ent didactique ou descriptive, on peut faire rentrer dans ce genre de poésie celles qui, dans un cadre différent et moins éten
s et les faiblesses des hommes. La fable tient donc à la fois : de la poésie didactique par la leçon indirecte qu’elle nous do
t hic tumulus cui non suffecerat orbis. 5° Genre pastoral. Poésie pastorale, sa définition, ses caractères La po
pastoral. Poésie pastorale, sa définition, ses caractères La poésie pastorale ou bucolique (βουκὸλος, bouvier) est la
s beautés et les plaisirs de la campagne. On ne doit pas confondre la poésie pastorale, genre distinct en littérature, avec la
s grands écrivains. Sa double forme : l’Idylle et l’Églogue La poésie pastorale a une double forme, l’églogue et l’idyl
et la grâce. (Boileau, Art poétique, chant II, vers 1 et suiv.) Poésie pastorale primitive, chez les Grecs, et les Romai
aque. Chez les Romains, Virgile, dans ses Bucoliques, fait subir à la poésie pastorale de profondes modifications. L’églogue d
ans les Idylles d’Ausone. Presque inconnue en France au Moyen-Âge, la poésie pastorale renaît au seizième siècle, au milieu de
e au silence par les clameurs de la guerre civile au xvie siècle, la poésie pastorale reparaît au commencement du xviie avec
s animaux mâles et femelles » (les paysans) dont parle La Bruyère. La poésie pastorale conserve au dix-huitième siècle ce cara
nt jamais existé que dans leur imagination. Romans, comédies, opéras, poésies légères, presque tout est placé à cette époque da
re au diable, etc.) et d’autres écrivains ont mis à la mode, sinon la poésie pastorale, du moins le goût des tableaux champêtr
c (romans de F. Fabre, Les Courbezon, Julien Savignac, etc.). Mais la poésie pastorale proprement dite est morte, si un retour
tiche, losange, et croix de Saint-André. Nous avons passé en revue la poésie dans toutes les variétés de ses formes, depuis le
règles de la versification française. — Voir aussi le Petit traité de poésie française, par Th. de Banville, auquel nous avons
s avons souvent emprunté des renseignements. Différents genres de poésie . Résumé synoptique 1° Lyrique. 2° Épique. 3°
[Bibliographie] Outre les Traités anciens et modernes sur la poésie , et en particulier la Poétique d’Aristote, l’Art
souvent consultés avec profit : Cf. Lamartine : Les Destinées de la poésie , en tête des Méditations ; Cassin : Sur la poési
es Destinées de la poésie, en tête des Méditations ; Cassin : Sur la poésie considérée spécialement dans sa nature, son objet
Aristote, d’Horace et de Boileau, thèse, in-8, 1845 ; P. Albert : La Poésie , in-12, 1874, 2e édit. ; Th. de Banville, Petit
La Poésie, in-12, 1874, 2e édit. ; Th. de Banville, Petit traité de poésie française, in-12 ; F. de Grammont, Les Vers fran
aves, oratio soluta ac libera ». La prose est donc le contraire de la poésie , qui est par excellence la langue de l’imaginatio
rmonie provenant du nombre et de la cadence, qui la rapprochent de la poésie . Bien qu’en général la prose doive être simple, p
e, dégagée de cette mesure rigoureuse, qui est tout à la fois pour la poésie une gêne et une puissance. Un habile prosateur de
ière durable dans la mémoire des hommes. Tel a été le privilège de la poésie . Sic honor et nomen divinis vatibus atque Carmin
’Iliade, l’Odyssée, des chants lyriques, les premiers monuments de la poésie philosophique et didactique avaient paru depuis e
que nous avons dit pour les compositions en vers. En prose, comme en poésie , il n’y a pas, absolument parlant, de grands genr
et du Collège de France la philosophie, l’histoire, l’éloquence et la poésie . Ce genre d’éloquence a encore trouvé d’illustres
el, où il passe en revue les ouvrages couronnés (prix d’éloquence, de poésie ) ; les livres présentés et jugés dignes d’une réc
est confondu avec elle. Leurs différences sont celles qui séparent la poésie de la prose, la narration régulière et élevée de
n on a souvent employé un procédé qui occupe une grande place dans la poésie  : c’est celui où domine l’élément descriptif. La
dernes, à des genres où les anciens n’admettaient généralement que la poésie . (Ex. dans l’épopée, le Télémaque de Fénelon, Les
12 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
vant par l’effort de son seul génie, aux plus sublimes hauteurs de la poésie , en déploya dans l’épopée tout le feu, tout le co
L’élégant Anacréon embellit ses badinages de toutes les grâces d’une poésie douce et légère. Le fougueux Pindare chanta, sur
que de vérité. Enfin Théocrite, Moschus et Bion tracèrent dans leurs poésies une image charmante de la vie rustique, et des mœ
ère que lui avait tracée Ésope. Ovide fit étinceler dans ses diverses poésies l’imagination la plus féconde et la plus heureuse
avaient lutté contre le mauvais goût qui défigurait l’éloquence et la poésie . L’enflure, le gigantesque, les jeux d’esprit, le
les traces d’Homère et de Virgile. En Portugal, le Camoëns cultiva la poésie épique avec de grands succès. En Angleterre, Shak
de défauts monstrueux. En France, Marot charmait les esprits par ses poésies pleines d’enjouement et de naïveté ; de Thou cray
notre langue était susceptible. Bientôt Malherbe les déploya dans une poésie noble, harmonieuse, énergique ; et après lui, Bal
énal. Madame Deshoulières offrit dans ses Idylles de vrais modèles de poésies bucoliques. Racine se montra le digne rival d’Eur
tacle lyrique. La Bruyère égala Théophraste. Fénelon 3 étala dans une poésie non rimée tout le merveilleux de l’épopée. L’éloq
ut la gloire de balancer Eschyle ; et Voltaire, incomparable dans les poésies légères, à qui notre scène doit une partie de ses
13 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
re par genre didactique ? On entend par genre didactique le genre de poésie qui s’adresse principalement à la raison pour l’é
une suite de principes revêtus de l’expression et de l’harmonie de la poésie , ou au moins une instruction recouverte d’un voil
morale et même les dogmes de la religion. 247. Quel est le but de la poésie didactique ? La poésie didactique, comme l’indiq
es de la religion. 247. Quel est le but de la poésie didactique ? La poésie didactique, comme l’indique son nom (διδάσκειν, e
. Sans doute, le but final que doivent se proposer tous les genres de poésie et même toutes les compositions littéraires, doit
nres, l’instruction n’est que le but secondaire ; tandis que, dans la poésie didactique, elle est le but principal, soit que l
ire choix d’un sujet instructif, comme la religion, l’agriculture, la poésie , les saisons, et le traiter d’une manière réguliè
es manières d’instruire sont toutes comprises sous la dénomination de poésie didactique. Nous consacrerons les sept articles s
n n’était animée, embellie de l’éclat et du coloris poétique. 250. La poésie didactique présente-t-elle des avantages sur les
dactique présente-t-elle des avantages sur les traités en prose ? La poésie offre, en ce genre, des avantages sensibles sur l
oir pour pénétrer les cœurs et assujétir la mémoire. Aussi voit-on la poésie prêter ses ornements et sa forme aux plus anciens
jet utile, intéressant et susceptible de recevoir les ornements de la poésie  ; la bonne disposition des matières et un ordre n
e voir dans le poème de Lucrèce, De Natura rerum, tant et de si belle poésie employée à développer le détestable système d’Épi
instruction longtemps soutenue nous lasse, surtout dans un ouvrage de poésie , où l’on vent toujours trouver quelque délassemen
admis dans le poème didactique ? Il n’y a, dans tout le domaine de la poésie , aucun sujet agréable et descriptif qu’un poète d
richesse de la forme. Sans doute, le principal mérite de ce genre de poésie consiste dans la justesse des pensées, la solidit
précision, avec quelle solidité, et en même temps avec quel charme de poésie L. Racine établit l’immortalité de l’âme dans son
ode et de la tragédie. L’éloquence en doit être du genre tempéré ; la poésie , d’un caractère noble, mais sage et modeste, au-d
au-dessus de l’épître, au-dessous du poème inspiré. Dans ce genre de poésie , le rôle du poète est celui d’un sage dont on éco
ui n’était autrefois que l’accessoire est devenu le principal ; et la poésie descriptive a envahi le genre didactique au point
tion descriptive pleine de sentiment et de goût, riche en image et en poésie , et qui, avec le Printemps, de Kleist, a servi de
59 sur le champ de bataille de Kunnersdorf, s’est immortalisé par ses poésies lyriques et pastorales, et surtout par le poème q
able objet de la satire. Renfermé dans ses justes bornes, ce genre de poésie ne peut qu’être utile à la société et aux lettres
qu’elle n’a que trop souvent, n’est donc point inhérent à ce genre de poésie  ; il ne se trouve que dans l’abus qu’on en fait.
autre chose qu’une lettre écrite en vers. Il n’est point de genre de poésie plus libre, soit dans le choix des sujets, soit d
ment. C’est un préjugé dangereux pour les poètes et injurieux pour la poésie , de croire qu’elle n’exige ni une vérité rigoureu
uera à concilier la vivacité de l’imagination et l’enthousiasme de la poésie avec la progression méthodique des idées et la ma
térêt, et qu’ils n’offrent des tableaux touchants et pathétiques. Ces poésies de pure invention demandent à être animées par un
moyennant la beauté de la forme. Ovide fut l’inventeur de ce genre de poésie . Il nous met quelquefois sous les yeux les situat
orphose doit-elle avoir un but moral ? Comme dans tous les genres de poésie on doit avoir en vue l’utilité, et, comme d’un au
tilité, et, comme d’un autre côté, la métamorphose est rangée dans la poésie didactique, elle doit nécessairement avoir un but
14 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
Argument analytique de la Poétique d’Artistote. I. § 1. La poésie consiste dans l’imitation  trois différences entr
n  trois différences entre les imitations. § 2. Différentes sortes de poésie selon les moyens d’imitation. II. Différentes sor
tes de poésie selon les moyens d’imitation. II. Différentes sortes de poésie selon les objets imités. III. Différentes sortes
sortes de poésie selon les objets imités. III. Différentes sortes de poésie selon la manière d’imiter. IV. § 1. Origine de la
es sortes de poésie selon la manière d’imiter. IV. § 1. Origine de la poésie . § 2. Divisions primitives de la poésie : genre h
miter. IV. § 1. Origine de la poésie. § 2. Divisions primitives de la poésie  : genre héroïque, genre ïambique (ou satirique) 
de l’action. IX. § 1. Digression : comparaison de l’histoire et de la poésie . De l’élément historique dans le drame. § 2. Abus
’Homère. XXV. Divers problèmes de critique au sujet des défauts de la poésie . Solution de ces problèmes. XXVI. Retour au sujet
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
de feinte il faut instruire et plaire194. Il n’est point de genre de poésie qui réunisse autant que celui-ci ce double avanta
s essentielles à l’apologue, excluent les ornements. Dans un genre de poésie , où l’on doit instruire, il est nécessaire, pour
ux195. Nul poète n’a su mieux que lui répandre tous les trésors de la poésie , avec ce prestige de l’art, qui cache l’art même 
s orné, plus fleuri que le fabuliste grec. Il peint en racontant : sa poésie est soignée, sa diction pure, ses expressions tou
ressent dans ses fables. Ce n’est pas seulement par les charmes de la poésie qu’elles sont précieuses ; elles le sont encore i
avec la simplicité de l’apologue. Mais comme dans tous les genres de poésie , on doit avoir en vue l’utilité, il faut dans cel
et de l’Idylle. Les anciens comprenaient sous le titre général de poésie pastorale, l’églogue et l’idylle, et n’en faisaie
peu de chose près, de la même manière. Définition et matière de la poésie pastorale. L’imitation de la vie et des mœurs
la vie et des mœurs champêtres est la définition qu’on a donnée de la poésie pastorale, et celle qui convient à l’Églogue et à
rs purs, des passions douces doivent être l’objet ou la matière de la poésie pastorale. Mais il n’est guère possible qu’on la
rossièreté sont deux excès qui s’éloignent également de l’objet de la poésie pastorale. Les bergers peuvent montrer de l’espri
de Cérès, des Satyres, des Faunes, des Sylvains, etc. Style de la poésie pastorale. Il est aisé maintenant de se former
aisé maintenant de se former une idée juste du ton et du style de la poésie pastorale. On sent qu’il serait ridicule de donne
eau 206 trace le caractère et les règles particulières de ce genre de poésie . Ils sont d’ailleurs un vrai modèle du style qui
l’églogue et de l’idylle. Poètes bucolistes. On prétend que la poésie pastorale prit naissance en Sicile, bien longtemp
berger. Deux poètes de nos jours, Léonard et Berquin, ont cultivé la poésie pastorale avec un succès distingué. Les idylles d
nsées, et le coloris du style ; celles du second par la douceur de la poésie , et l’expression fidèle du sentiment. Gessner, p
autre chose qu’une lettre écrite en vers. Il n’est point de genre de poésie plus libre dans le choix des sujets, et dans celu
e vivacité de son imagination : jamais l’enthousiasme et le feu de la poésie ne doivent nuire à la progression méthodique des
’Olympe224 et le temple des sages, montre toute la honte attachée aux poésies licencieuses et à leurs auteurs. Connaissant peu
x Dans de puériles intrigues, Sans oser être vertueux ? De la sublime poésie . Profanant l’aimable harmonie, Irais-je, par de v
ouvrages de ce poète. On a cultivé depuis peu parmi nous ce genre de poésie . Colardeau est celui qui a le mieux réussi dans s
’elle n’a que trop souvent, n’est point dans la nature de ce genre de poésie . Il n’est précisément que dans l’abus qu’on en fa
e doit pas être imité. Je ne m’étendrai pas davantage sur ce genre de poésie . On pourra y appliquer le peu que j’ai dit ailleu
e, si célèbre dans le beau siècle d’Auguste, perfectionna ce genre de poésie . Philosophe aimable et plein d’urbanité, poète in
encore celui qui a le mieux traduit ses satires, ainsi que ses autres poésies . Perse, né à Volterre dans la Toscane, l’an 34 d
tin : Elle peint des amants la joie et la tristesse. Cette sorte de poésie est donc consacrée aux mouvements du cœur : mais
gers. Ainsi, on peut appliquer à ce poème tout ce que j’ai dit sur la poésie pastorale. Poètes élégiaques. Il ne nous re
t les ris. De l’Ode proprement dite Il n’est point de genre de poésie plus poétique, s’il est permis de s’exprimer ains
parlé, s’ils avaient eu le don de la pensée et de la parole. Dans la poésie pastorale, ce sont des bergers qui s’entretiennen
parle par sa voix. Aussi a-t-il besoin, pour réussir dans ce genre de poésie , de ces qualités si rares et si précieuses, qui,
duction en vers, ou plutôt de l’imitation qu’en a faite Reganhac. Une poésie forte et harmonieuse, qui rend le sens substantie
en de sa force et de son activité. Il nous a ouvert les trésors de la poésie  : il faut qu’il en étale à nos yeux toute la rich
crupuleuses, ces liaisons grammaticales qui ne feraient qu’énerver sa poésie . Ainsi, sous ce désordre apparent de l’ode, règne
vis, peut donner la plus juste idée des écarts heureux de ce genre de poésie , est l’Ode de Malherbe à Louis XIII, qui allait c
revêtue des plus brillantes couleurs, et animée de tout le feu de la poésie , comme on le voit dans l’une des deux strophes qu
la chanson bachique et érotique ; et les règles de ces deux genres de poésie sont les mêmes. De la Cantate. Nous avons u
e par les grands éloges qu’en fait Horace. Car les fragments de leurs poésies qui nous sont parvenus, se réduisent à très peu d
heur. Le P. Sanadon, à qui nous devons une traduction complète de ses poésies , l’emporte sur tous les autres traducteurs, même
ier le génie de notre langue, et fut, parmi nous, le père de la haute poésie . C’est peu d’avoir mis de la grâce et de l’harmon
stances, qui soient vides d’idées. C’est un des meilleurs modèles de poésie lyrique. Racan, disciple de Malherbe, avait un g
sie lyrique. Racan, disciple de Malherbe, avait un génie propre à la poésie sublime. Mais en général, ses odes, parmi lesquel
sées, l’éclat des images lui assureront, tant que le goût de la belle poésie subsistera parmi nous, la place qu’il occupe à cô
e morale, il montre la raison sous la pompe la plus majestueuse de la poésie , et la fait parler avec toute sa force et toute s
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
au-dedans d’un mot, et précédé d’une voyelle, se supprime toujours en poésie . Ainsi, au lieu d’écrire, agréerai, ralliera, cri
du tout répréhensible dans les couplets d’une chanson. II. De la Poésie en général. On vient de voir les différentes f
nt pas, il puisse exister. C’est cette dernière opération que fait la poésie  : elle ne présente que des objets parfaits en eux
art de l’imiter, cette belle nature : voilà ce qu’on doit entendre en poésie et dans les autres arts par inventer. L’homme, à
t présente sur la toile. Ce que fait la peinture par les couleurs, la poésie doit le faire par l’expression. Aussi emploie-t-e
as. Le génie du poète sait bien souvent les rendre dignes de la haute poésie . Ainsi Racine a eu l’art d’employer les mots chie
ployés dans le sens figuré, ils peuvent produire un très bel effet en poésie . Tel est le mot fumier qui fait la pointe de cett
nt si communs, qu’ils paraissent devoir être entièrement bannis de la poésie . On croirait que rien ne peut les ennoblir. Tels
autre côté, il y a des mots qui paraissent uniquement consacrés à la poésie , sans pouvoir être reçus dans la prose. Tels sont
devraient précéder. Cette inversion est un très bel ornement dans la poésie , si elle est libre et aisée ; et un très grand dé
de ravissement. Cette harmonie, un des plus puissants attraits de la poésie , consiste d’abord dans le mélange des rimes : j’a
r ? La muse suit Camille, et part comme un éclair. Division de la Poésie . Le poète raconte quelquefois une action : que
sujet dans le dessein d’instruire : de là naissent quatre espèces de poésies . Quand le poète raconte une action, c’est la poés
uatre espèces de poésies. Quand le poète raconte une action, c’est la poésie épique. Quand il offre aux yeux un spectacle, en
en introduisant des personnages qui parlent et qui agissent, c’est la poésie dramatique. Quand, pénétré d’un sentiment, agité
e tout entier, et les exprime avec le plus vif enthousiasme, c’est la poésie lyrique. Quand il emploie son langage brillant et
elopper une vérité, pour donner des règles et des préceptes, c’est la poésie didactique. Ces quatre genres, quoique séparés l’
même le fait quelquefois, en se soutenant toujours dans son essor. La poésie didactique renferme souvent des récits intéressan
i sont très courts, et qui peuvent être tous compris sous le titre de Poésies fugitives. Il y en a d’autres auxquels on donne l
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
. Ce grand contraste offrait un tableau qui appartenait de droit à la poésie  ; aussi est-ce dans le rapprochement de mœurs et
iocrité est plus constamment soutenue. Mais elle manque, ainsi que sa poésie , de nerf et de chaleur ; elle est froide, parce q
de nous avoir donné un cours presque complet d’histoire naturelle, de poésie , d’éloquence, une poétique enfin de tous les beau
ait une idée aussi nouvelle, aussi heureuse en morale, que féconde en poésie  ; et si l’imagination n’eût point entraîné quelqu
les styles, prêterait indiscrètement à la théologie le langage de la poésie , et à la poésie le style et les formes théologiqu
terait indiscrètement à la théologie le langage de la poésie, et à la poésie le style et les formes théologiques : craignons d
mer, et elle exprima avec succès des choses rebelles jusqu’alors à la poésie . On admira, dans la Henriade, des descriptions qu
s descriptions qui eussent étonné Boileau par leur justesse et par la poésie de leur expression. Les physiciens entendirent av
oésie de leur expression. Les physiciens entendirent avec surprise la poésie leur parler leur langue, publier leurs découverte
lébrité. Ainsi une nouvelle manière introduisit un nouveau genre ; la poésie quitta un moment la scène, pour y reporter bientô
e part et d’autre. Or, dans cette alliance de la philosophie et de la poésie , le traité ne fut pas maintenu longtemps dans son
l’exemple de l’infraction. La philosophie usurpa le territoire de la poésie  ; et bientôt les limites respectives furent telle
vint si complète, qu’il n’y eut plus ni philosophie dans les vers, ni poésie dans les poèmes philosophiques. On sait trop quel
re, quel néologisme ridicule succédèrent au langage harmonieux que la poésie avait prêté un moment aux sciences naturelles. Vo
ation française, sentit que le seul moyen de donner des ailes à notre poésie , si lourde, si rampante jusqu’à lui, et qui ne s’
 ; c’est ainsi qu’il posa la borne qui sépare à jamais la prose de la poésie . Mais l’emploi même de cette figure supposait un
vrage qu’il n’a jamais surpassé quant aux ornements de détail et à la poésie du style. Mais ce genre excita lui-même de nombre
ses de détail couvrent et font pardonner ces fautes ! quel torrent de poésie roule à travers tout l’ouvrage, entraîne le lecte
a morale, la politique, etc., revêtues des plus belles couleurs de la poésie , et parlant son langage, sans déroger à la gravit
cette facture si brillante et si vantée ne sauvait pas encore à notre poésie le reproche de monotonie qu’on lui fait depuis lo
a contagion d’un exemple aussi séduisant ; car c’en est fait de notre poésie , et nous retombons au-dessous des Ronsards et des
porte aux pieds de l’Éternel. J’engage ceux de mes lecteurs à qui la poésie anglaise est familière, à rapprocher ici la tradu
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
Chapitre X. Genre pastoral. La poésie pastorale est un petit tableau dramatique de la v
vec des charmes qui nous les font aimer. Il ne faut pas croire que la poésie pastorale appartienne à l’âge d’or ou à la vie pa
rai, c’est-à-dire dans la nature. ! Ainsi, c’est par contraste que la poésie pastorale trouve de l’écho dans les âmes. Théocri
ètes de cour qui prouvent la vérité de ce que nous venons de dire. La poésie pastorale est donc une sorte d’idéal fictif et 1’
tion ; les scènes rustiques sont embellies des riantes couleurs de la poésie . La pastorale ne peut, il est vrai, entrer dans l
trayant, dans un idéal vraisemblable. § I. Églogue et idylle. La poésie pastorale ou bucolique comprend l’idylle et l’égl
La différence entre ces deux genres est à peu près nulle. Il y a des poésies pastorales qui se rapprochent du genre lyrique, d
u bien l’imagination, enivrée d’admiration, se donne carrière dans la poésie descriptive. Il y a, dans le Jocelyn de Lamartine
19 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ésumera à la fin du cours par les questions suivantes : 1. En quoi la poésie diffère de la versification, et quelles sont les
s formes de vers en latin et en français. 2. Des principaux genres de poésie et de leurs divers caractères. 3. Des genres de p
8. Des principales figures de pensées et de mots. » I. En quoi la poésie diffère de la versification, et quelles sont les
sont les principales formes de vers en français. I. En quoi la poésie diffère de la versification. 1° Poésie. — La p
ançais. I. En quoi la poésie diffère de la versification. 1° Poésie . — La poésie est difficile à définir d’une manièr
I. En quoi la poésie diffère de la versification. 1° Poésie. — La poésie est difficile à définir d’une manière absolue, pa
vives images qui a fait, comparer si souvent le poëte au peintre. La poésie , en effet, n’est pas l’histoire exacte et minutie
ée à jamais dans une statue antique ou dans un tableau de Raphaël. La poésie , qui parle à l’imagination aussi vivement que par
n’exclut pas la peinture des passions coupables et des vices ; car la poésie , et surtout la poésie dramatique, est l’imitation
re des passions coupables et des vices ; car la poésie, et surtout la poésie dramatique, est l’imitation de la vie. Mais elle
leurs contraires. Ainsi donc, les caractères et les conditions de la poésie sont : — la vérité et la beauté idéales ; — l’exp
e dans les âmes les sentiments honnêtes et les pensées généreuses. La poésie est l’œuvre du génie employé, dit encore Fénelon,
lus libre, qui donne aux mots un tour neuf et saisissant, propre à la poésie . Elle est constamment pleine et nombreuse. Elle a
sification. La versification n’est pas la compagne inséparable de la poésie  : leur union est étroite, sans être indissoluble.
poëte ; Fénelon en eût été surpris. Boileau a eu raison d’appeler la poésie l’art des vers, mot excellent qu’il faut se garde
faut se garder de réduire à un sens étroit et exclusif. Affranchir la poésie de la gêne du Vers, ce serait consacrer la forme
ais de Voltaire en vers, de Vauvenargues et de Marmontel en prose. La poésie anglaise et la poésie allemande s’en servent heur
s, de Vauvenargues et de Marmontel en prose. La poésie anglaise et la poésie allemande s’en servent heureusement ; mais notre
ées avec une perfection désespérante, comme la plus belle forme de la poésie dramatique. Quand elles se mêlent régulièrement,
e l’on nous défend de nous étendre. II. Des principaux genres de poésie et de leurs divers caractères. 1° Des genres.
ès leurs caractères propres et leurs différences relatives. Prose et Poésie . — Dans la littérature, qui n’est autre chose que
harmonieuse du beau, l’inspiration, nous l’avons dit, prend le nom de poésie . L’inspiration poétique est mobile comme l’âme,
et les genres poétiques sont l’expression de cette mobilité. Dans la poésie , et même dans la prose, les genres ne représenten
res poétiques ont été marqués par la nature à la naissance même de la poésie . Plus tard la critique, aidée de l’observation et
reconnues, quelque fois même en règles rigoureuses. Art poétique et poésie . — On comprend dès lors ce que c’est que l’art po
ors ce que c’est que l’art poétique, et comment il se distingue de la poésie . Celle-ci est la création et l’œuvre des maîtres.
pes les élans et les inspirations du génie. 3° Genres poétiques. — La poésie peut se diviser en quatre genres principaux, où n
e l’invention poétique, surtout chez les modernes. Ces genres sont la poésie lyrique, la poésie épique, la poésie dramatique e
que, surtout chez les modernes. Ces genres sont la poésie lyrique, la poésie épique, la poésie dramatique et la poésie didacti
les modernes. Ces genres sont la poésie lyrique, la poésie épique, la poésie dramatique et la poésie didactique. 4°Poésie lyri
sont la poésie lyrique, la poésie épique, la poésie dramatique et la poésie didactique. 4°Poésie lyrique. — La poésie lyrique
la poésie dramatique et la poésie didactique. 4°Poésie lyrique. — La poésie lyrique, née du chant et de la lyre, apparaît à l
des actions les plus éclatantes des siècles passés. De là est née la poésie , changée dans la suite en plusieurs formes, dont
de Moïse après le passage de la mer Rouge et les Psaumes de David. La poésie lyrique, chez les Grecs, était née également de l
t les festins, les danses et les ris. Mais, sublime ou gracieuse, la poésie lyrique est toujours libre et spontanée. C’est l’
autre but que de toucher les passions quand et comme il lui plaît. 5° Poésie épique. — La poésie épique, au contraire, est, co
cher les passions quand et comme il lui plaît. 5° Poésie épique. — La poésie épique, au contraire, est, comme la poésie dramat
ît. 5° Poésie épique. — La poésie épique, au contraire, est, comme la poésie dramatique, soumise à des conditions et des règle
venances que l’ode ne connaissait pas. Caractères et destinées de la poésie épique. D’un air plus grand encor, la poésie épi
ères et destinées de la poésie épique. D’un air plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action,
poétique, chant iii, v. 260. La grandeur du sujet, la majesté de la poésie , le merveilleux, sont en effet les premiers carac
bid. Tels sont les caractères et les lois que le goût assignait à la poésie épique ; mais, de nos jours, il est difficile d’y
aïve du poëte, l’épopée n’est plus qu’une imitation artificielle ; la poésie s’en est retirée. 6° Poésie dramatique. — Caractè
t plus qu’une imitation artificielle ; la poésie s’en est retirée. 6° Poésie dramatique. — Caractères et divisions du genre. —
tirée. 6° Poésie dramatique. — Caractères et divisions du genre. — La poésie dramatique est d’ordinaire l’œuvre d’un âge plus
nce, de la vérité des mœurs et des sentiments, du pathétique, etc. 7° Poésie didactique. — Caractères et divisions. — Il est i
 Il est impossible de ne pas ranger parmi les genres principaux de la poésie celui qui enseigne directement la vérité, la scie
et qui les fait aimer en leur donnant le sentiment et la couleur. La poésie didactique expose et peint les conquêtes, et souv
, écueil des esprits médiocres. Épître. — Avec Horace et Boileau, la poésie didactique exprime dans l’épître les conseils de
r, dans un rang inférieur, quelques genres consacrés par le génie. La poésie pastorale ou bucolique est la peinture dramatique
ne l’a élevée dans ses tableaux inimitables, au plus haut degré de la poésie . L’élégie, enfin, consacrée par les anciens aux
e et Properce. Chez les modernes, elle a emprunté quelque chose de la poésie lyrique. Elle ne connaît pas les élans et l’entho
s infinies de l’âme. Quant aux genres tout à fait inférieurs de notre poésie , ils ne nous intéressent guère que dans l’histoir
ctères différents. I. Caractères de la prose. On a vu que la poésie , c’est-à-dire la langue par excellence de l’imagi
t et du droit, est affranchie de cette mesure rigoureuse qui, pour la poésie , est ensemble une gêne et une puissance. La prose
ndre les grands mouvements de l’âme. En étudiant les caractères de la poésie , nous avons nommé des prosateurs auxquels il n’a
événements, sans les embellir par les fictions et les peintures de la poésie épique. Enfin, la réflexion et la raison, éveillé
nt aimer1. Elle se réduit toute à prouver, à peindre ou à toucher. La poésie peint avec enthousiasme, et par des traits plus h
pirés de l’oraison funèbre : c’est par là que son langage touche à la poésie . Sermons, panégyriques, oraisons funèbres, discou
et l’inspiration originale, l’art dramatique appartient surtout à la poésie . Nous citerons seulement pour mémoire le roman, q
aisie puérile des rhéteurs, et qu’elle trouve son application dans la poésie , à plus forte raison dans l’éloquence, quelquefoi
Le sublime, dit-il, ne peut se trouver que dans les grands sujets. La poésie , l’histoire et la philosophie ont toutes le même
l’homme et la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle peint aussi les hom
la vérité générale, universelle, impérissable. Il fait passer dans la poésie et dans l’éloquence les pensées et les passions h
acine la langue la plus vraie, la plus aisée, la plus coulante que la poésie ait jamais parlée. Son histoire est celle de tous
urs noms. Tout entre dans les sujets que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui est le genre le plus sublime, ne réussi
te forme flexible et brillante convient à l’éloquence et surtout à la poésie , où les pensées s’enchaînent et prennent naturell
mots. L’esprit académique, né des règles posées par Malherbe pour la poésie , se personnifiait dans Vaugelas, dont les Remarqu
t égala les mouvements de l’éloquence aux plus sublimes accents de la poésie . Les Oraisons funèbre, modèles de profondeur hist
emblances et non les contrastes. C’est la figure par excellence de la poésie et souvent aussi de l’éloquence. « Charles-Gusta
e entier accroîtra sa richesse. La Fontaine, liv. VIII, fab. I. La poésie , l’éloquence, la conversation même font un perpét
outes les idées de Fénelon. 2. V. plus haut page 14, Art poétique et poésie . 3. Cet argument est emprunté à l’Electre de Sop
20 (1875) Poétique
ner à ce que nous n’avons pas. On y trouve la définition exacte de la poésie prise en général, et les différences de ses espèc
r des autres espèces. Ch. Batteux. Poétique. Chapitre I. La poésie consiste dans l’imitation. Moyens à l’aide desque
n imite ; le rythme, la mélodie, la mesure. Je vais traiter de la poésie en elle-même, de ses espèces, de l’effet que doit
en vrai que communément on applique au vers seul l’idée qu’on a de la poésie , et qu’on appelle les poètes, les uns élégiaques,
poète ? Conservons en conséquence notre distinction. Enfin il y a des poésies qui emploient les trois moyens : c’est-à-dire le
ions, leur nombre et leurs qualités. Chapitre IV. Naissance de la poésie . Penchant naturel pour l’imitation ; goût du chan
tation ; goût du chant et du rythme. Deux caractères différents de la poésie . Origines de la tragédie et de la comédie. La
érents de la poésie. Origines de la tragédie et de la comédie. La poésie semble devoir sa naissance à deux choses que la n
e génie, lesquels, se développant peu à peu, donnèrent naissance à la poésie . Or celle-ci, en naissant, suivit le caractère de
tramètre avait été employé dans le commencement parce que la première poésie était satirique et toute dansante ; mais dès que
it, et l’autre ce qui aurait dû être fait : et c’est pour cela que la poésie est beaucoup plus philosophique et plus instructi
ve que l’histoire. Celle-ci peint les choses dans le particulier : la poésie les peint dans le général. Le général est ce qu’u
ou doit dire ou faire, selon le vraisemblable ou le nécessaire que la poésie a en vue lorsqu’elle impose les noms de l’histoir
un dessein. J’en conclus qu’on doit donner ce mérite aux fables de la poésie . Chapitre X. Différence des fables. De l’acti
cela dans les parties du spectacle qui dépendent nécessairement de la poésie , car souvent on y fait des fautes. Il en a été su
irrite avec celui qui souffre, qui est irrité. C’est pour cela que la poésie demande une imagination vive ou une âme susceptib
e. Nous ne répondrons point à cette critique, qui ne regarde point la poésie . Chapitre XX. Des éléments grammaticaux du la
ores et les mots étrangers. Car la narration épique est de toutes les poésies la plus hardie dans son style. Le vers ïambique e
urcit. Chapitre XXV. De certaines critiques sur les défauts de la poésie  ; des raisons qu’on peut leur opposer. Nous p
on accorde le privilège aux poètes. Outre cela, il n’en est pas de la poésie comme de la politique ou des autres arts qui n’im
ésie comme de la politique ou des autres arts qui n’imitent point. En poésie il y a deux sortes de fautes : les unes qui tombe
En poésie il y a deux sortes de fautes : les unes qui tombent sur la poésie même, les autres qui ne tombent point sur elle. S
t sur la poésie même, les autres qui ne tombent point sur elle. Si la poésie a entrepris d’imiter ce qu’elle ne peut rendre, l
le, rien de tout cela, de quelque manière qu’il soit, ne tombe sur la poésie . Avec cette distinction, on répondra à la plupart
eut. On examinera ensuite si la faute est dans ce qui appartient à la poésie même ou dans ce qui lui est étranger : car c’est
qui aura employé l’impossible, on se rejettera sur le privilège de la poésie , ou sur le mieux, ou sur l’opinion : sur le privi
la poésie, ou sur le mieux, ou sur l’opinion : sur le privilège de la poésie , qui préfère l’impossible vraisemblable au possib
nciens acteurs sont aux nouveaux. D’où on conclut que l’épopée est la poésie des honnêtes gens, des hommes modérés, qui n’ont
ver cette précision logique dans la traduction. 17. C’est-à-dire aux poésies mordantes, aux drames satiriques et aux autres du
21 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
sont l’œuvre de notre vie ! Dix-septième siècle Aperçu de la poésie française au dix-septième siècle I La poé
Aperçu de la poésie française au dix-septième siècle I La poésie française, au dix-septième siècle, suivit d’abord
fit un système de l’archaïsme dans la langue et dans les formes de la poésie . Les anciens genres renouvelés obtinrent un momen
s, de Bertaut, de du Perron, ses maîtres, ses modèles, ses oracles en poésie , elle ne croyait pas qu’on pût faire mieux ni aut
it faite grecque en français. Elle avait voulu nous redonner la haute poésie d’Homère, de Pindare, de Sophocle. Avec l’école d
s furent les caractères les plus distinctifs de leur style et de leur poésie  ? Disons-le en quelques mots avant d’étudier en p
e ses qualités. Leurs images sont modérées et justes, l’éclat de leur poésie est doux et égal mais, dans la haute poésie, le v
t justes, l’éclat de leur poésie est doux et égal mais, dans la haute poésie , le vers est trop souvent drapé dans un manteau d
eux et exclusif d’une société fastueuse. Ils oublient que si la vraie poésie consiste dans l’imitation d’une nature choisie, i
qui remplace le caractère par le type, la passion par l’instinct, la poésie par la sensation. L’art du dix-septième siècle no
rneille, Racine, Molière, rappellent le mot profond d’Aristote : « La poésie est quelque chose de plus philosophique et de plu
honneur ne sera fait qu’à un petit nombre de ceux qui ont cultivé la poésie à cette époque mémorable. Déjà une bonne partie d
cultivé la poésie à cette époque mémorable. Déjà une bonne partie des poésies de l’ère de Louis XIII et de Louis XIV ne sont lu
e indécision des esprits cultivés, M. Walckenaer a cité un recueil de Poésies chrétiennes et diverses, formé par Loménie de Bri
des Mémoires sur Mme de Sévigné, « ce recueil renfermait un choix de poésies de tous les auteurs depuis Henri IV jusqu’aux plu
, À monsieur Rapin, compteront toujours parmi les bons morceaux de la poésie française. Boileau a donné à son devancier ce gra
le rythme superbe, on sent qu’une ère nouvelle s’est ouverte pour la poésie française. La pièce au duc de Bellegarde sera éte
e cxxviii. C’est ainsi que Malherbe a souvent le souffle de la grande poésie  ; mais il est inégal. Ainsi, dans l’ode sur l’un
tenait bien plus à les égaler qu’à les imiter. Il aurait voulu que la poésie française eût toute l’exactitude et toute la sévé
la poésie française eût toute l’exactitude et toute la sévérité de la poésie latine. Il est sans pitié pour les aisances et le
honneurs ni la même fortune. Son œuvre poétique se partage entre les poésies bucoliques et amoureuses qu’il composa dans sa je
ésies bucoliques et amoureuses qu’il composa dans sa jeunesse, et les poésies sacrées qu’il entreprit en rivalité de Malherbe p
que je suis au-dessus de tous ceux qui m’ont précédé dans ce genre de poésie . » — dans notre langue s’entend. En 1631, quelque
érations et un triste énervement de la première inspiration. La haute poésie lyrique des Psaumes disparaît presque complètemen
e grand style lyrique qu’il préférait Bertaut à Pindare, il traite la poésie sacrée en amateur tout mondain et il y apporte to
Racine lui-même l’a appelée, « qu’un amusement d’enfants ». Jamais la poésie de Racine n’eut plus d’émotion, de charme et de s
est que le poète de Louis XIV n’ait pas mieux pénétré l’essence de la poésie orientale, qu’il ne se soit pas davantage rapproc
femmes, il produisit enfin sur la scène un véritable chef-d’œuvre de poésie et d’art : le Misanthrope parut. Les caractères o
n instinct lui a révélé le mètre le mieux approprié à la fable et aux poésies légères. Comme les pensées sérieuses et gaies, te
de temps, suivant ses propres expressions. Malheureusement toutes ses poésies n’ont pas été soignées avec le même scrupule. Aus
mains. Inutile d’en rien citer ici. Nos extraits seront empruntés aux Poésies diverses qui offrent aussi des pages dignes d’êtr
viles d’elles-mêmes. « C’est là, disait-il, ce qui fait proprement la poésie . » D’où chez lui un culte si particulier de la pé
x, faits de génie, quoique travaillés avec art, pleins de trait et de poésie , qui seront lus encore quand la langue aura vieil
fugitives ont placé Sénecé ou Séneçay parmi nos meilleurs auteurs de poésies légères. Il y a dans toutes ces petites poésies,
meilleurs auteurs de poésies légères. Il y a dans toutes ces petites poésies , produits d’un heureux loisir, de l’originalité,
eul bien dont la Providence nous laisse disposer ici-bas. Ses petites poésies étincellent de beautés de sentiment et d’imaginat
oète dramatique. Déçu de cette ambition, il se retourna du côté de la poésie religieuse, sans doute pour plaire à Louis XIV, d
omment, du reste, un homme qui exerçait à la fois son talent dans des poésies sacrées et dans des chants ou des épigrammes obsc
assimiler, comme Racine et comme Bossuet, les images grandioses de la poésie hébraïque ? Aussi la grandeur de Rousseau n’était
s odes pindariques comme dans ses odes sacrées. Donner une idée de la poésie de Pindare, dont tout le monde parle sans la bien
rs que vous leur laissez. Dix-huitième siècle Aperçu de la poésie française au dix-huitième siècle. Au dix-huiti
ècle, la littérature cesse pour ainsi dire d’être un art, et, dans la poésie comme dans la prose, dégénère tristement des gran
u’à se servir avec plus ou moins de facilité des formes connues de la poésie , à revêtir de plus ou moins d’élégance des pensée
, et qu’ils ajustent comme ils peuvent à leurs queues noires111 ». La poésie sérieuse est presque complètement abandonnée : «
est ainsi que s’exprimait le cardinal de Bernis, constatant, dans ses Poésies diverses, un mal qu’il avait contribué à accroîtr
taux112 ». Le bon sens public a dès longtemps fait justice « de cette poésie fardée, mouchetée, poudrée du dix-huitième siècle
omme l’a qualifiée le plus grand poète du siècle suivant113. La haute poésie trouva néanmoins plusieurs interprètes : Crébillo
et faible, et dans des tragédies très inégales qui ne valent pas ses poésies légères ; J.-B. Rousseau, Lefranc de Pompignan, L
le des Grecs de la meilleure époque, retrouve les accents de la vraie poésie , de la poésie de l’âme, et prépare la rénovation,
e la meilleure époque, retrouve les accents de la vraie poésie, de la poésie de l’âme, et prépare la rénovation, la résurrecti
e la poésie de l’âme, et prépare la rénovation, la résurrection de la poésie . Destouches (Philippe-Néricault) (1688-1754)
sentir en vers, mais il ne saurait atteindre la hauteur de la grande poésie  ; ce poète d’une civilisation si raffinée goûte H
on intelligence. Sa verve facile s’est exercée sur tous les genres de poésie  : riche, indépendant, jouissant, dans sa retraite
sable abondance, mais il n’a traité avec une vraie distinction que la poésie légère. Examinons cependant d’un coup d’œil rapid
as sacrifier à la richesse de la rime toutes les autres beautés de la poésie , il néglige la rime au-delà même des libertés du
, et d’appliquer à d’autres genres le rare talent qu’il avait pour la poésie . Enfin, un grand succès vint le dédommager de tou
ure et simple de l’antique, remontra à la France une grande et sévère poésie qu’elle ne connaissait plus depuis bien longtemps
er exemple de la rime lâchée à ce point et du prosaïsme dans la haute poésie . Il manque à la Henriade l’âme, la chaleur, la co
Goût, composée par Romagnesi, et que tout Paris courut applaudir130. Poésies philosophiques et morales. — Les Épîtres, écrites
satire, principalement dirigée contre Jean-Jacques Rousseau, atroce. Poésies légères. — Voltaire a fait un genre littéraire de
atroce. Poésies légères. — Voltaire a fait un genre littéraire de la poésie fugitive. Rien n’est comparable à la grâce brilla
s métiers, Azolan, ramènent à une décence relative le conte en vers. Poésies lyriques. — Nous nous taisons sur les poésies lyr
tive le conte en vers. Poésies lyriques. — Nous nous taisons sur les poésies lyriques de Voltaire. Il a dit lui-même, en parla
rtées dans la cellule d’un novice. Aussi l’éclat compromettant de ces poésies beaucoup trop philosophiques fit-il exclure Gress
passer avec elle, c’est un personnage dont quiconque a le goût de la poésie sera flatté d’être la copie et se croira même aut
c des ridicules ; Baliveau n’est occupé qu’à fronder la passion de la poésie , et Damis et Francaleu la défendent ; Dorante n’a
causticité et quelques-unes de méchanceté. Nous ne disons rien de ses poésies licencieuses, œuvres de sa jeunesse, qui, jointes
s le théâtre, Lefranc voulut aborder un autre des grands genres de la poésie , l’ode. Il a donné un recueil lyrique dont l’ense
vid, de Pindare, d’Horace, il prétendit offrir au lecteur un essai de poésie lyrique dans tous les caractères différents dont
utés. Lebrun avait compris de bonne heure que « de tous les genres de poésie , c’était l’ode qui avait le plus droit de lui pla
de sur Homère et Ossian : cela est d’une grande, ferme et majestueuse poésie , et forme un petit poème charmant d’inspiration,
d’Hébé, d’ambroisie, Ni dans le ciel ni dans ses vers : Sa nébuleuse poésie Est fille des rocs et des mers. Son génie errant
rrivé à Paris sans aucune ressource, eut la témérité de demander À la poésie la fortune avec la gloire. Pour attirer l’attenti
l’éducation des riches. Il se sentit de bonne heure la vocation de la poésie . Ses débuts furent brillants. L’Académie de Rouen
ons au moins que ses meilleures qualités se rencontrent dans quelques Poésies diverses, dans un poème de l’Amitié en quatre cha
rs qui lui permirent de donner un plus large essor à son goût pour la poésie . C’est alors qu’il entreprit le poème des Mois, s
il avait tous les dons qui font le vrai poète et l’homme éminent. La poésie avait spontanément fait irruption dans cette âme
jeunesse forte et fougueuse ; mais, toujours dominé par l’amour de la poésie , des lettres et de l’étude, souvent chagrin et dé
e bassesse n’a flétris163. » Non, on ne sent aucune bassesse dans la poésie d’André Chénier, mais nous le dirons, on y sent t
extrême. Sa muse à la fois savante et inspirée veut tout rajeunir en poésie , y introduire la vie nouvelle dans la nation, sur
comme la langue d’Homère. Il introduit tout naturellement dans notre poésie les formes les plus heureuses du génie grec et le
a volupté, comme le chevalier de Bertin et le chevalier de Parny. Les poésies héroïques, les chants de liberté sentent le trava
vérité de détail et par cette abondance d’images qui caractérisent la poésie antique. Non moins connue et non moins digne de l
la réforme au lieu d’y aider 181  ». Le large souffle est absent des poésies de ce « gentil bagatellier ». On sent partout l’h
mis, et saisit sa pâture. Dix-neuvième siècle Aperçu de la poésie française au dix-neuvième siècle. Le dix-huiti
son déclin, qu’un seul vrai poète, André Chénier, avait vu mourir la poésie , avec tout ce qui était imagination, sentiment, i
de conquête, fut languissant et infécond. La Restauration permit à la poésie de reprendre un essor vigoureux et libre. De jeun
t fourni les productions les plus originales et les plus durables, la poésie lyrique, la poésie dramatique, la poésie descript
tions les plus originales et les plus durables, la poésie lyrique, la poésie dramatique, la poésie descriptive.   Le lyrisme d
les et les plus durables, la poésie lyrique, la poésie dramatique, la poésie descriptive.   Le lyrisme du dix-septième et du d
ait, ce qu’osait cette phalange ardente et audacieuse : « Rendre à la poésie française de la vérité, du naturel, de la familia
ix-neuvième siècle, avec des mérites inégaux, représentent surtout la poésie personnelle et intime. Dans leurs productions tou
qu’il veut laisser de lui185. Mais que de pages immortelles de cette poésie nouvelle en France enrichiront notre trésor litté
aire !   Les tentatives d’innovation furent non moins hardies dans la poésie dramatique que dans la poésie lyrique ; mais elle
vation furent non moins hardies dans la poésie dramatique que dans la poésie lyrique ; mais elles ne furent pas également cour
es événements, tous les épisodes. Et c’est ce que n’a pas su faire la poésie dramatique produite par le mouvement shakespearie
arge place dans les productions du dix-huitième siècle. Notre moderne poésie descriptive est souvent agréable, quelquefois mer
189. Heureusement quelques poètes descriptifs ont su comprendre qu’en poésie la pensée et le sentiment doivent toujours rester
le principal, et la seconde moitié même de notre siècle a vu dans la poésie champêtre un progrès analogue à celui de notre je
talents divers et inégaux, ont apporté quelque chose de nouveau à la poésie , et fait accomplir un grand mouvement à l’art. Ma
rocuré ! Ils ont risqué de dénaturer irrémédiablement la langue et la poésie . Malgré toutes les beautés de détails ou d’ensemb
en que parmi ceux du dix-neuvième, car il a composé la plupart de ses poésies avant 1800. Sa première publication importante en
r de brillants morceaux. Visant à quelque chose de plus grand que ces poésies de courte haleine, Fontanes avait conçu l’idée d’
ure est Harold aux longs cheveux. Nous ne parlerons pas de ses autres poésies . Rien ne s’y élève au-dessus de la médiocrité : p
1820, sous le titre d’Études poétiques. Chênedollé avait composé ses poésies lyriques en Allemagne, auprès de Klopstock ; leur
énier, dont l’un des premiers il connut et goûta avec enthousiasme la poésie . Il fait très bien le vers, il a un style correct
une facture à lui. Il a dit de lui-même qu’il était le Girodet de la poésie  : c’était le peintre avec lequel il croyait avoir
t à dix-neuf ans, il s’essayait déjà à rimer. À vingt ans, il prit la poésie au sérieux et chercha à pénétrer le génie de notr
vêtir les pensées les plus ordinaires des plus riches ornements de la poésie et de l’harmonie : parmi ces ornements brillent l
s les incorrections dans le recueil de ses chansons. Parfois aussi sa poésie languit et rampe, ou tombe dans le mauvais goût.
conde tragédie, le Paria (1821), où il avait déployé un grand luxe de poésie et de mise en scène. Les mauvais vers contre l’in
ants par l’art de la composition et par le fini des détails. Dans ces poésies de courte haleine formées du souvenir des traditi
scriptif, ce luxe continuel d’épithètes et d’images fatiguent. Cette, poésie mystico-biblique, avec tous ses prestiges et son
terre, etc. » Après Éloa et Moïse, Alfred de Vigny a écrit plusieurs poésies d’une beauté moins radieuse, mais encore éclatant
e fut de bonne heure l’élu de la muse. Tout jeune encore, un monde de poésies roulait dans sa tête, mais il n’était pas pressé
eaux jours 235 . » Il s’éprit d’un particulier enthousiasme pour les poésies d’Ossian qu’il lisait avec passion, l’hiver, assi
matique qu’il suivit jusqu’en 1830, il garda constamment ses goûts de poésie , et leur donna enfin une satisfaction trop longte
ons. Victor Hugo ouvrant le volume s’écriait : « Voilà donc enfin des poésies d’un poète, des poésies qui sont de la poésie. »
le volume s’écriait : « Voilà donc enfin des poésies d’un poète, des poésies qui sont de la poésie. » Il trouvait dans ces ver
« Voilà donc enfin des poésies d’un poète, des poésies qui sont de la poésie . » Il trouvait dans ces vers quelque chose d’Andr
ui lui faisait une place à part parmi tous les poètes français. Cette poésie sentimentale, métaphysique, religieuse, mystique,
irateurs et s’habituèrent insensiblement à ces cordes nouvelles de la poésie moderne. Le public fut moins favorable aux Second
eux. Il assure, dans son remarquable Discours sur les destinées de la poésie , que, quelle qu’ait été, quelle que puisse être e
t le dernier mot de tout, et que les philosophies, les religions, les poésies n’étaient que des manifestations plus ou moins co
er successivement de celui qui est ; enfin, que les religions sont la poésie de l’âme. Ailleurs il écrit : « Je ne puis jamai
r pleuré en le lisant, lui que les vers n’avaient jamais attendri. La poésie narrative et descriptive étant la seule possible,
ce genre par l’absence d’imagination créatrice, avait fait entrer la poésie élevée dans le domaine du vrai. Il y avait beauco
ement soupirés, sont souvent déplorablement pauvres de pensées. Cette poésie est une rêverie qui ne réussit que rarement à att
trouver échappe presque toujours à Lamartine. La fluide et abondante poésie de Lamartine est comme un vêtement dont l’ampleur
vec le plus de bonheur à l’embellissement et à l’enrichissement de la poésie française. Il naquit à Besançon le 26 février 180
e, des strophes qui faisaient faire silence aux vieilles cordes de la poésie de tradition. » Le jeune Hugo manifesta son talen
écit à l’ode, de jeter l’intérêt et le drame au milieu du chant ; une poésie semée de beaux vers de circonstance et empreinte
personnification de l’époque primitive du monde, pendant laquelle la poésie est lyrique ; 2º Homère, le poète des temps antiq
sie est lyrique ; 2º Homère, le poète des temps antiques, où règne la poésie épique ; 3º Shakespeare, le créateur de la poésie
tiques, où règne la poésie épique ; 3º Shakespeare, le créateur de la poésie dramatique des temps modernes. Division de genres
et de critique philosophique que nous observerons tout à l’heure, la poésie fera un grand pas un pas décisif, un pas qui, par
chez Shakespeare, que Victor Hugo appelle le dieu du théâtre et de la poésie modernes, le grotesque et le sublime, le terrible
tentative dramatique peu réussie de Cromwell, Victor Hugo revint à la poésie lyrique par les Orientales (1829), chef-d’œuvre d
il continue à fuir le jour de la pensée et les clartés de la foi. Sa poésie , égarée par l’indépendance littéraire et religieu
les Ombres (1840) ne font que continuer ses trois premiers volumes de poésies  ; « seulement dans les Rayons et les Ombres peut-
sophe, renferme peut-être plus qu’aucun autre des pages admirables de poésie , admirables surtout de sentiment, principalement
grande œuvre, la Légende des siècles (1859). En formant ce recueil de poésies très variées et de toutes dates, Victor Hugo nous
nouveau jour. Tous les procédés du roman sont ici transportés dans la poésie  ; la légende va de conserve avec l’histoire, et l
aussi contradictoire et aussi extraordinaire que ces deux volumes de poésies . L’impie, l’immoral, le bizarre, le faux, l’extra
iand, s’annonça d’abord comme un continuateur des classiques, par les poésies qu’il lut dans le cercle classique des Bonnes Let
innovations modérées de Lamartine. C’est à une haute distance que ces poésies du début s’élevèrent, pour la pureté du style, po
rop à ce plaisir dangereux, surtout dans ses derniers ouvrages. Cette poésie n’est plus faite pour l’esprit, mais pour l’oreil
u’il publia en 1828. La première partie de ce recueil, consacrée à la poésie étrangère, contient la traduction de la Cloche de
tion, son nœud et sa catastrophe. Viennent ensuite des traductions de poésies des différentes langues de l’Europe, depuis le po
ume est remplie des compositions qui appartiennent à Émile Deschamps, poésies de tout genre et de toute dimension, depuis l’élé
pour la forme comme pour le fond, et d’une tout autre famille que les poésies allemandes ou anglaises qu’on affectionne si just
les barrières étroites de notre vieille littérature, pour ouvrir à la poésie contemporaine des chemins plus larges. Mais il n’
l’abri du pseudonyme en donnant, en 1829, un recueil intitulé : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. C’était le tableau
pu dire que Joseph Delorme fut, à son heure, quelque chose de neuf en poésie et d’original, même dans la nouvelle école. Le pr
anglais ; le premier, il nous donnait, à l’exemple des Lakistes, une poésie tout individuelle ; le premier, il faisait entrer
une poésie tout individuelle ; le premier, il faisait entrer dans la poésie française, selon les expressions d’un critique, e
également vives. Joseph Delorme appartient « à cette jeune école de poésie qu’André Chénier légua au dix-neuvième siècle du
ie, et il voulait en faire l’application. Pour relever le style de la poésie lyrique si tristement déchue, il ne conseillait p
est au moins un artiste très subtil en vers et un styliste exquis. Sa poésie , trop savante, trop cherchée, est souvent au-dess
fois une trop forte attention ; mais aussi il a de charmants côtés de poésie intime, privée, domestique, familière ; il excell
milière ; il excelle souvent dans ce que Béranger a appelé « la haute poésie des choses communes de la vie », et l’on gardera
d’art sévère en des cadres limités 269  ». Le plus grand charme de la poésie de Sainte-Beuve, c’est la profonde individualité
mme, Chaleur que l’âme exhale et communique à l’âme270. Le Calme. ( Poésies de Joseph Delorme.) Souvent un grand désir de
e avec transport sa belle fantaisie, Et veut partir, voguer en pleine poésie . À l’instant le navire appareille ; et d’abord Le
e) (1810-1857) Alfred de Musset est l’introducteur chez nous de la poésie de fantaisie imitée avec génie de l’Angleterre, d
jamais vu l’Espagne ni l’Italie. Son thème unique, dans ces premières poésies , c’est le besoin de se livrer au plaisir. Pour hé
l’impossible, l’observation et la fantaisie. Déjà, dans ces premières poésies , la note triste est la plus naturelle à Musset. I
ue instant par des exclamations de douleur pleines de sincérité et de poésie . Après une longue retraite du monde et des plaisi
chantement, de mélancolie et même de misanthropie. Dans ces nouvelles poésies , il proteste contre la mélancolie systématiquemen
assion ; Voilà son bien, sa vie, et son ambition. » Ses idées sur la poésie et sur l’art n’eurent jamais rien de net. Comme v
, presque dans toutes ses productions, l’on voit des éclairs de haute poésie briller soudainement, et rappeler les maîtres les
première est la Patience, La seconde est l’Ambition. Tristesse. ( Poésies nouvelles.) J’ai perdu ma force et ma vie, Et
mmense, et la tache est au fond. Charme original de La Fontaine. ( Poésies nouvelles.) C’est avec celui-là qu’il est bon
            Comme l’antique, il est nouveau. Les Versificateurs. ( Poésies nouvelles.) Certes, c’est une vieille et vila
s Moissonneurs, Bertha, Rosa mystica, donnent un air de drame à cette poésie lyrique. Les Voix du silence ont un caractère par
l’éloge, nous dirons qu’un défaut considérable empêchera toujours la poésie de M. de Laprade d’être véritablement populaire.
, sobres et vivante. La versification est quelquefois faible, mais la poésie est toujours riche. Après ce poème charmant de gr
etons, les Histoires poétiques et la Poétique nouvelle. Aucune de ces poésies ne respire, comme Marie, la vivante odeur de la n
ce n’est pour traduire la Divine Comédie du Dante. Il n’aimait que la poésie , et lui portait une sorte de culte. Il avait la p
speare, Byron, les Lakistes, Goethe, mais sa préférence était pour la poésie du Midi, surtout pour la poésie grecque. C’était
the, mais sa préférence était pour la poésie du Midi, surtout pour la poésie grecque. C’était donc un poète très cultivé, et p
même moins naturel que plusieurs écrivains du dix-septième siècle. Sa poésie pastorale ne respire pas, comme celle de Racan, u
efforcé de reproduire exactement et pour ainsi dire littéralement la poésie d’Homère. Il n’est pas né Grec, comme André Chéni
er jusqu’à la hauteur de son modèle.  Ponsard a voulu imiter aussi la poésie latine ; il a essayé de faire une comédie d’une o
la pensée du même critique289, il a délayé dans vingt-quatre pages de poésie frelatée vingt-quatre vers admirables. On a souve
ucoup de préjugés, mais non pas une haute personnalité littéraire. La poésie de celui qu’on croyait appelé à restaurer dans no
guère qu’une protestation contre des défauts ; ce n’est pas la grande poésie . Un fils acceptant l’héritage de son père avec
d’un chef d’école. Dans ses Poèmes antiques, il a voulu renouveler la poésie moderne par le retour aux formes de l’antiquité e
ille et vigoureux. Les œuvres de Leconte de Lisle révèlent plutôt une poésie d’étude qu’une poésie d’inspiration. Le vers, gén
œuvres de Leconte de Lisle révèlent plutôt une poésie d’étude qu’une poésie d’inspiration. Le vers, généralement très soigné,
orités harmonieuses. On peut toutefois reprocher à l’auteur, dans ses poésies symboliques, de tendre trop souvent au grandiose
ses études, mais vivement excitée dès sa première jeunesse. Dans ses poésies légères ou sérieuses, un même sentiment se reprod
ur lui n’est poétique si le cœur n’en éprouve une émotion réelle ; la poésie pour lui est la participation du cœur à toute la
l’Académie française, prédicateur médiocre et auteur de quantités de poésies , pastorales, tragédies, opéras, tragi-comédies, q
urd’hui on fait souvent ancien de deux syllabes, mais dans l’ancienne poésie , et dans celle du dix-septième et même du dix-hui
. En 1671, il inséra une paraphrase du psaume xvii dans un Recueil de Poésies chrétiennes. En 1694, infirme et converti, il tra
Voir d’Argens, Réflexions sur le goût, p. 23. 131. Voir Nisard, « La poésie au dix-huitième siècle », Revue européenne, t. XI
153. On donnait le nom de palinods (on prononce palino) aux pièces de poésie couronnées tous les ans par les Académies érigées
. 179. Critique littéraire, Delille, t. V, p. 92. 180. J. Chénier, Poésies diverses, Épigramme iv, 1788. 181. Vie, poésies
. 180. J. Chénier, Poésies diverses, Épigramme iv, 1788. 181. Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme, 1861, p. 162. 182.
phie, p. 267. 189. Théophile Gautier est un des types de ce genre de poésie toute matérielle. Le plus grand descriptif du siè
le. 199. La Harpe dit que ce sont là vingt des plus beaux vers de la poésie française. 200. Allusion aux outrages des révolu
22 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
et nos boucliers. Cette image ne serait pas soufferte dans la haute poésie française. 80. Pour s’assurer de la justesse d’un
hardies et tirées d’objets peu ressemblants sont cependant admises en poésie , pourvu qu’elles soient bien préparées. ……………………
e un double exemple dans la fable les Animaux malades de la peste. La poésie descriptive, la louange, la haine et la passion f
d’histoire exigent sous ce rapport beaucoup moins d’attention que la poésie et l’éloquence. Mais on doit éviter partout les c
ne proscrit pas aussi sévèrement ces rencontres de voyelles ; mais la poésie exige plus de soin. Boileau fait sentir la leçon
nobles et généreux sans lesquels il est impossible d’exceller dans la poésie ou l’éloquence. Les grandes idées d’honneur et de
e analogue à celui qui vous occupe. Un chef-d’œuvre d’éloquence ou de poésie , qui déjà a excité votre enthousiasme, parviendra
vrages. Comme dans tous les arts la pratique a précédé la théorie, la poésie a précédé la poétique. Celle-ci n’est qu’un recue
e rapportent, nous allons présenter quelques notions générales sur la poésie . De la poésie en général20. 372. Le mot poés
us allons présenter quelques notions générales sur la poésie. De la poésie en général20. 372. Le mot poésie (ποίησις) sig
générales sur la poésie. De la poésie en général20. 372. Le mot poésie (ποίησις) signifie création, œuvre par excellence
ions se rapportent plus ou moins directement au véritable objet de la poésie . 373. Dans le sens le plus large et le plus étend
t de la poésie. 373. Dans le sens le plus large et le plus étendu, la poésie est la création dans les arts. Ce mot s’applique
ons du génie dans les arts d’imagination. Ainsi il peut y avoir de la poésie dans la peinture et dans la sculpture ; il y en a
uvent plus vive et plus entraînante que la parole. Il y a aussi de la poésie dans l’éloquence lorsqu’elle crée de nouveaux moy
lors inconnues. 374. Les rhéteurs s’accordent peu sur la nature de la poésie  : les uns la font consister dans la versification
t allégorique. 378. Dans un sens plus ordinaire et plus restreint, la poésie est l’expression du beau idéal ou de la belle nat
u. 379. Comme le poète nous peint la nature par le langage mesuré, la poésie proprement dite est assujettie à un mécanisme par
age de mots, qu’on appelle vers, est donc une forme particulière à la poésie , un vêtement qui ajoute à sa beauté, mais ce n’es
eauté, mais ce n’est pas ce qui constitue la langue poétique. 380. La poésie ne diffère donc pas seulement par le rythme du la
ions moins hardies, les images moins vives, et il y aura encore de la poésie . 381. La poésie est donc indépendante du langage
es, les images moins vives, et il y aura encore de la poésie. 381. La poésie est donc indépendante du langage mesuré. De l’ave
épendante du langage mesuré. De l’aveu de tout le monde, il y a de la poésie dans les ouvrages de Platon et de Bossuet, bien q
pâle et imparfaite traduction. Cependant il est incontestable que la poésie a beaucoup plus de puissance lorsqu’elle se trouv
ce lorsqu’elle se trouve jointe à l’harmonie du rythme. 382. Comme la poésie ne vit que d’images et d’harmonie, elle a beaucou
de traits de ressemblance avec la peinture et avec la musique. 1º La poésie est sœur de la peinture, puisqu’elle donne à tous
eprésente qu’un seul moment dans une action ou un fait, tandis que la poésie peut en retracer la marche et les développements.
que la poésie peut en retracer la marche et les développements. 2º La poésie est aussi la sœur de la musique ; car si elle ne
e vivre sans harmonie. Une étroite alliance subsista d’abord entre la poésie et la musique : le poète ne parlait pas, il n’écr
l chantait et composait ses vers au son de la lyre. Dans la suite, la poésie se sépara de la musique, mais non de l’harmonie :
et garde encore le charme des vers. 383. Pour trouver l’origine de la poésie , il faut remonter au berceau du monde, Entre les
sance pour son bienfaiteur et son père. Chez les païens eux-mêmes, la poésie a célébré souvent les exploits des héros, les pro
a reçu par là une sorte de consécration. 385. Puisque l’origine de la poésie est si vénérable et que sa première destination e
able et que sa première destination est sainte et sacrée, objet de la poésie doit être toujours honnête, toujours moral, et c’
le bien, c’est le plus grand des crimes. 386. La fin immédiate de la poésie est sans doute de plaire et de charmer les esprit
trouve le beau, c’est qu’il chante le bien. 387. Tous les genres de poésie ont chacun une noble et utile destination. L’ode
t le vice aimable, c’est le crime du poète, ce n’est pas celui de la poésie . 388. On peut diviser tous les poèmes en trois ge
pastoral et l’élégiaque ; 3º les petits poèmes compris sous le nom de poésies fugitives. Les règles de la versification françai
ient, par son caractère grave et majestueux, à l’épître et à la haute poésie . Oui, c’est un Dieu caché que le Dieu qu’il faut
esse et l’énergie. On en fait usage dans l’ode aussi bien que dans la poésie légère. Le Dieu poursuivant sa carrière, Versait
ui de huit, s’emploie de la même manière ; mais c’est surtout dans la poésie lyrique qu’il se rencontre le plus fréquemment.
in s’y blottit. (La Fontaine.) 398. On le tolère aussi dans la haute poésie et dans les vers sérieux, mais seulement dans deu
s dans un ordre uniforme. Elles sont usitées dans la fable et dans la poésie légère. Quel astre à nos yeux vient de luire ? Q
  Peuple, roi que je sers, Commandez à César ; César à l’univers. En poésie , l’s peut aussi quelquefois se retrancher dans le
. Genres principaux. 414. Nous avons déjà dit que le fond de toute poésie est le beau idéal ou la belle nature. Mais ce bea
ue, genre dramatique. Chapitre premier. Genre lyrique22. 415. La poésie lyrique, en général, est l’expression animée du s
accords de la lyre. C’était même originairement le privilège de toute poésie . Mais lorsque plus tard la poésie se sépara de la
riginairement le privilège de toute poésie. Mais lorsque plus tard la poésie se sépara de la musique, on réserva le nom de lyr
urtout dans les poèmes lyriques que se trouve le vrai caractère de la poésie  ; c’est la poésie primitive ; c’est celle qu’on e
èmes lyriques que se trouve le vrai caractère de la poésie ; c’est la poésie primitive ; c’est celle qu’on employa d’abord pou
s raisons, il est juste de lui assigner le premier rang. 417. Dans la poésie lyrique des Grecs, il y a beaucoup plus d’enthous
a raison exacte et positive des peuples modernes donne peut-être à la poésie quelque chose de plus égal, de plus fin et de plu
. On peut classer en deux genres tous les poèmes lyriques : tantôt la poésie lyrique vient d’une émotion forte et vive, d’une
et l’autre dans le second chant de l’Art poétique. Ces deux genres de poésie lyrique sont compris sous le nom d’ode, qui vient
eu, la gloire et la vertu des saints. Pour avoir une juste idée de la poésie religieuse et sacrée, il faut passer chez les Héb
ans l’inspiration et dans cette action de la divinité que consiste la poésie sacrée. 430. Les cantiques de Moïse et des prophè
s cet enthousiasme et cette soudaine inspiration qui caractérisent la poésie lyrique. On cite parmi les plus belles hymnes de
Victor Hugo nous offrent aussi quelques modèles de ce genre dans les poésies de leur jeunesse. Ode badine. 439. L’ode ba
nacréontique, du nom d’Anacréon, qui s’est distingué dans ce genre de poésie . Malheureusement les odes de ce poète et la plupa
s pompeuses, les figures brillantes et hardies doivent faire de cette poésie comme une véritable peinture. Sublimité, variété,
ctère et qui unissent à la justesse du raisonnement les charmes de la poésie . Lorsqu’il fait des descriptions, il a besoin plu
ler sous les yeux du spectateur. 485. La fin du drame, comme de toute poésie sérieuse, est d’inspirer l’amour du bien et la ha
œurs. 486. Pour embrasser toutes les questions qui se rapportent à la poésie dramatique, nous considérerons d’abord le drame e
sance que longtemps après l’ode et l’épopée. Les Hébreux, chez qui la poésie eut toujours un caractère sacré, ne connurent jam
ivains aient fait un aussi déplorable abus de leur talent que dans la poésie dramatique. Oubliant la fin essentielle de ces so
rs les principes d’une science ou d’un art. Dans les autres genres de poésie , l’instruction est subordonnée à l’agrément et au
nstruction est subordonnée à l’agrément et au plaisir ; mais, dans la poésie didactique, au contraire, le plaisir est subordon
ité. De nos jours, l’accessoire a usurpé la place du principal, et la poésie didactique n’est plus guère que la poésie descrip
a place du principal, et la poésie didactique n’est plus guère que la poésie descriptive. 547. Le poème descriptif consiste do
n’avoir rien coûté. Quelques poètes de nos jours nous ont laissé des poésies légères qui appartiennent à ce genre. 552. L’héro
de l’exprimer. Chapitre deuxième. Du genre pastoral26. 560. La poésie pastorale est la peinture de la vie champêtre dan
de la campagne et à les célébrer dans leurs vers : de là est venue la poésie pastorale. 561. Le but moral de la poésie pastora
s vers : de là est venue la poésie pastorale. 561. Le but moral de la poésie pastorale, dit M. Laurentie, est d’inspirer à l’h
orrompues, pour lui faire goûter la paix des solitudes. L’objet de la poésie pastorale, c’est le repos de la vie champêtre, te
peut plaire, et exclure la grossièreté et les menus détails. 563. La poésie pastorale ou bucolique s’appelait indifféremment
urs pastorales soient toujours bonnes et variées. 566. Le style de la poésie pastorale doit être toujours proportionné aux idé
les eurent plus tard chez les Grecs et les Latins, où nous voyons les poésies élégiaques en vers pentamètres et hexamètres entr
us les cas, il ne faut point de prétentions ni de subtilités. 573. La poésie sacrée nous offre les plus parfaits modèles de po
ilités. 573. La poésie sacrée nous offre les plus parfaits modèles de poésie élégiaque. Les plaintes de Job, les lamentations
ant le cœur, le dispose à la plus sublime et à la plus attendrissante poésie . 574. Les poètes élégiaques n’ont pas manqué dans
inspirations. (Voir le nº xx.) Quatrième section. Genre léger ou poésies fugitives27. 576. On appelle poésies fugitives
rième section. Genre léger ou poésies fugitives27. 576. On appelle poésies fugitives de petites pièces de vers qui ne demand
ne sont pas irréprochables, on les regarde comme mauvaises. 577. Les poésies fugitives sont : 1º l’épigramme et le madrigal ;
res et parfois bizarres qui rentrent dans le genre lyrique ; mais ces poésies n’ont rien de commun avec le petit poème dont nou
riers se joignent, et Turnus meurt de la main de son rival. XVII. Poésie dramatique. Dialogue de Néarque et de Polyeucte.
         Vous aimez donc à vivre ? (Corneille, Polyeucte.) XVIII. Poésie didactique. Analyse des Géorgiques de Virgile.
istée, dans laquelle on trouve celle d’Orphée et d’Eurydice. XIX. Poésie pastorale. Ruth. Le soleil n’avait pas commen
’est-ce que la poétique ou l’art poétique ? 37 2. Que signifie le mot poésie  ? 373. Qu’est-ce que la poésie dans le sens le pl
t poétique ? 37 2. Que signifie le mot poésie ? 373. Qu’est-ce que la poésie dans le sens le plus large et le plus étendu ? 37
trouve l’inspiration dans toute sa plénitude ? 378. Qu’est-ce que la poésie dans le sens le plus restreint ? 379. La poésie e
378. Qu’est-ce que la poésie dans le sens le plus restreint ? 379. La poésie est-elle nécessairement assujettie au rythme ? 38
379. La poésie est-elle nécessairement assujettie au rythme ? 380. La poésie diffère-t-elle seulement par le rythme du langage
diffère-t-elle seulement par le rythme du langage ordinaire ? 381. La poésie n’est-elle pas indépendante du langage mesure ? 3
ndépendante du langage mesure ? 382. Quels rapports y a-t-il entre la poésie , la peinture et la musique ? 383. Quelle est l’or
a poésie, la peinture et la musique ? 383. Quelle est l’origine de la poésie  ? 384. Quel fut le premier emploi de la poésie ?
le est l’origine de la poésie ? 384. Quel fut le premier emploi de la poésie  ? 385. L’objet de la poésie ne doit-il pas être t
e ? 384. Quel fut le premier emploi de la poésie ? 385. L’objet de la poésie ne doit-il pas être toujours moral ? 386. Quelle
t-il pas être toujours moral ? 386. Quelle est la fin immédiate de la poésie et quelle est sa fin principale ? 387. Tous les g
e la poésie et quelle est sa fin principale ? 387. Tous les genres de poésie n’ont-ils pas une fin utile ? 388. En combien de
rançaise est-il utile ? 414. Comment se divisent les grands genres de poésie  ? 415. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? 416. Le
mment se divisent les grands genres de poésie ? 415. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? 416. Le vrai caractère de la poésie ne
? 415. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? 416. Le vrai caractère de la poésie ne se trouve-t-il pas surtout dans le genre lyriq
t-il faire pour embrasser toutes les questions qui se rapportent à la poésie dramatique ? 487. Quand est-ce que le drame a pri
ogue ? 559. Où se place la moralité de l’apologue ? 500. Qu’est-ce la poésie pastorale, et quelle est son origine ? 501. Quel
quelle est son origine ? 501. Quel est le but moral et l’objet de la poésie pastorale ? 502. Dans combien d’états peut-on con
n d’états peut-on considérer les bergers ? 563. Comment s’appelait la poésie pastorale chez les anciens, et en quoi diffèrent
alités doivent avoir les bergers ? 566. Quel doit être le style de la poésie pastorale ? 567. Quels sont les modèles du genre
75. Quels sont nos meilleurs poètes élégiaques ? 576. Qu’appelle-t-on poésies fugitives ? 577. Quels sont les principaux genres
lle-t-on poésies fugitives ? 577. Quels sont les principaux genres de poésies fugitives ? 678. Qu’est-ce qu’on entend aujourd’h
ecture xxxviii ; Rollin, Traité des études, liv. II ; Marmontel, art. Poésie , Poète, Poétique ; Laurentie, De l’étude et de l’
aité ; Marmontel, Éléments de littérature, art. Lyrique, Ode ; Lowth, Poésie sacrée des Hébreux ; Laurentie, De l’étude des le
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
Chapitre I. Des Poésies fugitives. Il n’est pas aussi aisé qu’on pourr
n’est pas aussi aisé qu’on pourrait se l’imaginer de réussir dans les poésies fugitives. Outre qu’elles exigent, chacune dans s
ore et l’antithèse sont les principales figures propres à ce genre de poésie , qui doit être court, précis, et piquer surtout l
esse d’être. Le mot de cette énigme est le secret. Ce petit genre de poésie était fort en usage chez les anciens. Œdipe ne mo
, la 5e, la 7e lettre qu’on désigne par des chiffres, c’est avilir la poésie , et justifier en quelque sorte ce que l’on dit de
pourrait pas donner les mots but et or. Au reste, ces trois genres de poésie ne sont que des jeux littéraires, qui exercent l’
brièveté et le sel sont les deux principaux caractères de ce genre de poésie , qui ne doit jamais avoir plus de douze ou de qui
e pareils ouvrages. Si l’on se sent un talent décidé pour ce genre de poésie , on doit s’armer contre les ridicules, les vices
et Piron. Mais encore une fois, si l’on veut s’adonner à ce genre de poésie , on doit se faire une loi inviolable de ne point
surtout, qui n’a composé que des madrigaux, excelle dans ce genre de poésie , autant par la finesse des pensées, que par la dé
i sans aucune littérature, devint poète dans sa boutique, et dont les poésies , qui roulent toutes sur le vin, sont pleines de v
faut observer ces trois choses. Mais la beauté de ce petit genre de poésie consiste dans l’application heureuse qu’on fait d
quoi elle diffère de l’ode qui s’élève jusqu’au sublime. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et pi
la galanterie fournissent le sujet. Pour bien réussir en ce genre de poésie , il faut une grande finesse dans l’esprit, et bea
24 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
s ses contemporains, que le roman en vers appartient au même genre de poésie que l’épopée, et que par conséquent il doit se co
servations plus décisives contre l’opinion de ceux qui veulent que la poésie ne parle qu’en vers. — Ce qui est remarquable ici
endre les poëtes, chap. II : « Nous ne connaissons pas une fable sans poésie et sans fiction. Les vers d’Empédocle et de Parmé
Sentences de Théognis sont des discours qui empruntent seulement à la poésie le ton sublime et le mètre, et, en quelque sorte,
ingénieuse, mais inutile, de Hermann. Pour Aristote, l’essence de la poésie n’est pas seulement dans l’imitation, mais dans l
al  on peut donc composer une imitation en vers qui ne soit pas de la poésie . On ne l’appellera pas pour cela un poëte.] Οὒϰ ἤ
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
emier des arts agréables. Toutefois, au moins pour ce qui concerne la poésie , aucun des traités que nous connaissons ne nous a
e ouvrage une place qu’elles n’ont pas dans la plupart des traités de poésie . Nous citerons les caractères essentiels de la po
des traités de poésie. Nous citerons les caractères essentiels de la poésie , les qualités nécessaires au poète, la versificat
vue le côté moral et religieux des belles-lettres. Fille du ciel, la poésie comme tous les beaux-arts, n’atteint sa fin derni
tile. Nous avons donc toujours recherché avec soin le but moral de la poésie en général et de chaque genre en particulier, per
cet ouvrage rendre plus agréable aux jeunes humanistes l’étude de la poésie  ! Puisse-t-il leur faciliter l’intelligence des b
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
s mots goût, imagination, talent, génie, beau, sublime ; parler de la poésie lyrique, de l’élégie, de l’épopée, etc. ; et quan
seau, Lamartine, si l’on n’a pas étudié la nature et les formes de la poésie lyrique ; Bernardin de Saint-Pierre, Chateaubrian
est précédée d’une sorte d’esthétique générale. Nous y parlons de la poésie , non pas seulement comme forme littéraire, mais a
au et le sublime, soit dans la nature, soit dans leur rapport avec la poésie et les arts. Puissions-nous avoir rendu ces notio
de l’harmonie du vers. On ne peut ni bien lire ni bien comprendre la poésie française, si l’on n’a pas quelques notions de la
comprendre aux élèves que de mauvais vers français ne sont pas de la poésie , on les garantirait peut-être pour toujours de la
27 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
nous avons réduit le nombre des passages empruntés aux maîtres de la poésie française du xviie  siècle, qui sembleraient devo
La Fontaine ? Faire la part de beaucoup la plus large à celles de ses poésies sur lesquelles reste muet le programme qui prescr
théâtre. Pour Corneille et Racine ? D’abord nous trouvions dans leurs poésies diverses un champ d’emprunts intéressants, plus r
cueil s’adresse. On remarquera facilement que les notes du recueil de poésie sont plus nombreuses et plus développées que les
e leur sujet et à l’expression de leur pensée. XVIe siècle La poésie au XVIe siècle Quand le xvie  siècle s’ouvrit,
répétés encore par la prose populaire des romans de chevalerie ; — la poésie allégorique et galante du Roman de la Rose, la po
evalerie ; — la poésie allégorique et galante du Roman de la Rose, la poésie allégorique et satirique du Roman de Renart et de
oésie allégorique et satirique du Roman de Renart et des Fabliaux, la poésie allégorique et morale d’Alain Chartier, la poésie
et des Fabliaux, la poésie allégorique et morale d’Alain Chartier, la poésie allégorique encore, mais originale, personnelle e
langue le mot de vaudeville (vau-de-vire) ; — et, plus récemment, les poésies , allégoriques toujours, et les chroniques rimées
tait l’inventaire du Moyen Âge : des épopées oubliées ; un système de poésie allégorique, vieillot, mais toujours pratiqué par
ittéraire était inévitable. Pouvait-elle, en France, se faire dans la poésie , qui seule nous occupe ici, avec les formes du pa
otre première initiatrice aux littératures antiques, les formes de sa poésie . Un enthousiasme indiscret et précipité gâta son
n œuvre. Malherbe reprit sur de nouvelles bases la constitution d’une poésie française, La marée montante de l’antiquité, cont
de Marot, de Ronsard et de Malherbe se groupe toute l’histoire de la poésie française au xvie  siècle, qu’ils partagent en tr
in Chartier citaient Sénèque, Cicéron, Virgile. Il arrivait même a la poésie de se gâter pur l’érudition scholastique : Guilla
e à Regnier, à La Fontaine et à Voltaire, et qui se conserva dans ses poésies comme dans le sel toujours piquant de la vieille
Malherbe ou de Boileau1. Autour du nom de Marot, roi incontesté de la poésie dans la première moitié du xvie  siècle, se group
lême, qui le protégea, et qui, dans le mélange assez disparate de ses poésies diverses, chansons, épîtres, etc., cultiva l’allé
s érudits et la plume des écrivains. Elle était restée au seuil de la poésie , où n’y était entrée qu’en étrangère, poussant de
étudiaient avec ardeur, sous la direction d’un maître renommé dans la poésie française et latine, d’Aurat, Du Bellay, le derni
les convertir en sang et en nourriture », et du sein fécond de notre poésie fortifiée et régénérée tirer, à l’imitation de l’
trois révolutions poétiques du siècle et renonça de bonne heure à la poésie , qui lui avait donné grande renommée, pour se liv
sacré viennent de tous les points de la France les volontaires de la poésie , qui l’ont avant tout odes à l’antique et sonnets
n jeune enthousiasme de dix-huit ans a la passion de la nature, de la poésie et de Ronsard. Jean de la Taille, né en 1540, le
appellera encore fusion, ou, si l’on veut, confusion, cette nouvelle poésie pastorale qui sous le nom de Bergerie chez Remi B
t, rendus, « retenus », dit Boileau, par les erreurs du pontife de la poésie , « pétrarquisaient » plus qu’ils ne « ronsardisai
nets et leurs stances. Des deux voies que Ronsard avait ouvertes à la poésie , ils laissent l’une, celle du pédantisme grec et
attique et du sel gaulois, tenant, pour Ronsard sans renier Marot en poésie , sans tenir pour la Digue en religion ; — c’est N
), l’éminent latiniste du collège de France, ami de la vigne et de la poésie , fin chansonnier des Pastoureaux et Pastourelles,
tante de la mythologie grecque et latine aux allégories de la vieille poésie française ; l’introduction et l’abus des épithète
ise antique, se voit en tête de son petit recueil, semble régenter la poésie et maintenir dans le devoir les six disciples. Ra
t toutes les étapes. À la première partie de sa vie appartiennent des poésies mythologiques et allégoriques, inspirées du Roman
la cour où il s’est policé n’a pas altéré le cachet de naïveté et de poésie dont il est marqué. Le naturel a résisté à la con
t contre la jeune, brillante et belliqueuse école qui rajeunissait la poésie à la cour de Henri II. On les lui rendit ; il les
ente, aux plaisirs, et avec tout le feu d’une vive, imagination, à la poésie , particulièrement à la poésie latine, pour les ch
ut le feu d’une vive, imagination, à la poésie, particulièrement à la poésie latine, pour les chanter. Puis line maladie grave
ée) qui contenait les sonnets de l’Olive et des Odes ; de léguer à la poésie française, dans ses Antiquités de Rome, impressio
e premier modèle de la satire en France ; enfin | de mériter, par les poésies diverses de ses Jeux rustiques, ajoutées à celles
as refroidir la place. » (Daurat). Tous ambitionnaient de rajeunir la poésie française aux sources antiques. Un jour, en reven
les « Amours », sonnets italiens par centaines, chansons ou élégies, poésies légères de toute espèce, épîtres sous les titres
enommée de surprise a été un feu de paille ; les fleurs hâtives de sa poésie se sont desséchées, et avec elles sa renommée, qu
iie  siècle oublié au xviiie , proclamé enfin au xixe , d’ouvrir à la poésie françaiss les genres littéraires cultivés et cons
d’Elbeuf, le suivit a Naples, revint avec lui à Paris et y cultiva la poésie . Ses amis Ronsard, Baïf, Desportes et A. Jamyn po
ris a été aimée d’Opale. Nul, ce semble, ne représente mieux, dans la poésie du xvie  siècle, le culte de la Renaissance pour
s rouges reliées par des cordons de pierre blanche ; il fait dans ses poésies scintiller le soleil sur les vitres ogivales et s
alanteries poétiques, dont un portrait, gravé en tête du choix de ses poésies publié en 1874 par M. Becq de Fouquières, nous mo
mine, devait faire bonne figure dans cette Académie de musique et de poésie , autorisée par lettres-patentes de Charles IX (15
ntoine de Montchrestien, fils d’un apothicaire de Falaise, cultiva la poésie au milieu des hasards tragiques d’une vie de proc
— Depuis que Sainte-Beuve l’a remis en lumière en 1828 (Tableau de la Poésie française au xvie  siècle), ses bizarreries grote
géologique et aussi d’imagination, il prendra le premier rang dans la poésie descriptive, témoin le portrait renommé du cheval
s s’y refroidir. Les Tragiques font oublier qu’il a composé aussi des Poésies religieuses, publiées en 1630, dont quelques-unes
urs, en vers et en prose, de la Satire Ménippée ; il sema et égaya de poésies latines et françaises sa vie laborieuse de proces
t et grassement pourvu, fit bonne figure à la cour des Valois par ses poésies galantes, fort goûtées du brillant entourage de C
par Desportes auprès de Ronsard, et comme son patron, fit d’abord des poésies galantes d’un style trop « sage », dit le maître,
(Satire V, à Bertaut) ; comme lui et plus que lui il fit ensuite des poésies religieuses qui restent son véritable titre. Depu
plénitude de sa période en font un précurseur du réformateur de notre poésie . Les œuvres de Bertaut parurent successivement de
t-il reprocher à Régnier son accointance avec l’école italienne de la poésie plaisante, burlesque, ou plutôt, du nom de son ch
n lui reprochait. C’est un de ses frères en plaisir, en paresse et en poésie qui a dit : Esprit mâle et hautain, De l’immorte
e je receusse un jour le bien de mon salut646. (Satire VIII.) Poésies variorum Notices On ne lira pas sans int
ges de poètes dont les noms ont trouvé place dans notre tableau de la poésie au xvie  siècle, et dont les uns touchent de près
ui lui assure le premier rang entre les conteurs du xvie  siècle, des poésies nombreuses (poèmes mystiques, poèmes mythologique
mort, toi l’immortalité. (Charles IX). XVIIe siècle La poésie au XVIIe siecle Entre Malherbe qui, après les
deux maîtres sévères qui enseignent et représentent la discipline, la poésie prit ses aises, s’émancipa et suivit librement pl
es restés fidèles aux leçons du maître qui avait régenté et dominé la poésie . Ils les suivent, chacun dans la liberté de sa na
1-1667), les Cyrano de Bergerac (1620-1655), les improvisateurs de la poésie , dont plusieurs s’aventurent dans l’épopée (Moïse
ic, 1654, par le troisième). Il faut leur adjoindre le créateur de la poésie burlesque en France et de la Mazarinade, Scarron
), qui eut un des salons renommés du siècle, et écrivit, entre autres poésies , des élégies d’un « agrément infini », dit Boilea
ut au xviie  siècle dès 1608. Avec le sang et la race, l’esprit et la poésie y avaient entrée. Mais les guerres civiles et rel
aint-Amant et Maynard, Voiture et Chapelain.   Tel était l’état de la poésie française quand commença en 1660 ce que l’histoir
veut encore, Quinault, le degré de perfection que peut ambitionner la poésie d’opéra. Voilà de quoi suffire, sans compter les
du second quart du siècle ; — que, dans le genre le plus élevé de la poésie , auquel toutes les littératures depuis Homère ont
la Régence. Elle se mêlait au libertinage d’esprit et au culte de la poésie dans le palais du Temple bâti par le commandeur d
grammatiste et conteur de Nouvelles, les derniers représentants de la poésie du siècle de Louis XIV. On les retrouve tous les
a, s’y battit pour la Ligue, et y fit des vers. C’est à ces premières poésies (les Larmes de saint Pierre, 1687 ; Bouquet de Fl
s, qu’il dut de venir·à Paris fonder contre eux une nouvelle école de poésie . Signalé à Henri IV comme « excellent poète » par
firent J.-B. Rousseau et Le Brun-Pindare, — notre vraie et classique poésie lyrique, jusqu’à la révolution qu’y apporta le xi
de vers et de prose, en cinq volumes in-8° : le premier suffit à ses poésies  ; les autres renferment ses traductions du XXXIII
iage, la naissance et l’éducation de deux fils et de cinq filles, des poésies chrétiennes, l’Histoire de Port-Royal, compensati
payer les plaisirs que je leur ai prêtés987 ! (Ibid., IV, 5.) Poésie lyrique I J’ai vu l’impie adoré sur la t
avocat et les fonctions d’auditeur en la Cour des comptes, cultiva la poésie dramatique avec passion et avec succès. Il montra
Il a eu la gloire de se luire et de rester un maître dans un genre de poésie condamné ordinairement à n’être que le serviteur
onorable exil, où il fut un bon prélat et resta un aimable poète. Ses poésies sont des Sonnets, Odes, Hymnes aux saints, Poèmes
finalement gueux. Cette vie d’aventure est le cadre et l’image de sa poésie . Il chante la table en « goinfre » (c’est le titr
es, les hôtelleries borgnes, Gibraltar, la reine de Pologne, etc. Ses poésies , sonnets, odes, caprices, stances, élégies, sont
Mondes, 15 juin 1839.) Théophile de Viau (1590-1626), Gascon, est en poésie de la famille de Saint-Amant. Le style de ses ode
ugé sur une ode à Richelieu qui a une place honorable parmi les rares poésies lyriques du xviie  siècle (voy. p. 179, note 4),
— Boileau, qui refusait aux poètes français le sens et le génie de la poésie pastorale, n’a fait d’exception que pour Racan, e
ies, des préciosités et des platitudes bucoliques qui infestaient les poésies de salon, de faire entendre en un langage harmoni
aux et leurs moutons, n’en font guère un poète pastoral, et nombre de poésies de toute nature, stances, épîtres, ballades, chan
n homme d’esprit qui cultiva toute sa vie les lettres anciennes et la poésie , et qui, après une jeunesse vive et mondaine, fut
qu’on nous ait donnée depuis cinquante ans ». (Réflex. critiq. sur la poésie et la peinture.) Maynard Conseils à un co
il entre sans regret1036. (Maucroix.) XVIIIe siècle La poésie au XVIIIe siècle L’histoire de la poésie franç
XVIIIe siècle La poésie au XVIIIe siècle L’histoire de la poésie française au xviiie  siècle s’encadre entre deux
e antique parce qu’il est mythologique, et Chénier, qui renouvelle la poésie française en la puisant aux sources vives de l’an
iie  siècle a cultivé, avec des fortunes diverses, tous les genres de poésie , et a même cru doter enfin la France de l’épopée
œuvre ou les essais et la gloire, enveloppée encore, de Chénier.   La poésie lyrique ne retrouve, ni avec l’industrieuse harmo
e y échoue comme Boileau, quoiqu’il l’ait tenté plusieurs fois, et la poésie lyrique ne lui doit qu’un souvenir pour le cri d’
le Régent, elles tiennent plutôt de la satire et de l’iambe que de la poésie lyrique. Que n’a-t-il donné au style de ses tragé
s la force, la douceur, la mélancolie, l’inspiration, éparses dans la poésie lyrique du siècle dont il enrichit l’héritage. Il
ais n’ont pas la tête épique. » (Voir la conclusion de l’Essai sur la poésie épique, de Voltaire.) L’emploi, l’agencement et l
e qui s’imposait partout et gâtait tout ; mais elle se glisse dans sa poésie , qui a de plus la plaie du genre didactique en ce
ique et de l’Empire. Un seul poète ne donne pas dans le travers de la poésie obstinément et systématiquement descriptive, c’es
bes d’A. Chénier tiennent, par la forme métrique et par le ton, de la poésie lyrique autant que de la poésie satirique. Des ép
a forme métrique et par le ton, de la poésie lyrique autant que de la poésie satirique. Des épîtres du xviiie  siècle, celles
is dans quelques-uns des plus purs chefs- d’œuvre de notre langue, la poésie élégiaque et la poésie pastorale. Il efface sans
s plus purs chefs- d’œuvre de notre langue, la poésie élégiaque et la poésie pastorale. Il efface sans peine par ses Élégies L
Ses Idylles, qui nous rendent l’antiquité et la Grèce, sont la seule poésie pastorale qu’on puisse lire aujourd’hui avec l’im
ontestation le second, longo intervallo, après La Fontaine.   Dans la poésie légère, badine, galante, Voltaire reste le maître
lé ; il faut seulement regretter que sous la fleur brillante de cette poésie une pointe licencieuse perce souvent. La corrupti
qui rappelle Benserade et d’Assoucy.   Nous finissons sur ce genre de poésie , qui est un des caractères du xviiie  siècle, une
a Révolution, La conclusion en est facile. Le xviiie  siècle, dans la poésie , n’a ni la verve jeune et hardie du xvie  siècle,
Voltaire échappe à ces défauts dans le conte, dans l’épître, dans la poésie didactique ; mais, pendant cinquante ans, le styl
ns la poésie didactique ; mais, pendant cinquante ans, le style de sa poésie dramatique ne sait ni se rajeunir ni se vivifier.
ousseau, qui, par le sentiment de la nature, initie les esprits à une poésie nouvelle, la plume de Chateaubriand, qui va la ra
siècle a changé brusquement la mesure en nous révélant une tout autre poésie lyrique, inspirée, éloquente, éclatante, vaste, u
ne se calomnie pas, il nous donne assez fâcheusement le secret de sa poésie  : La solitude est mon plus grand effroi : Je cra
igarrés. Fous, sérieux, profanes et sacrés… (Épître Ire .) De ses poésies diverses la Cantate de Circé est restée dans les
années. Cette royauté des esprits, il l’exerça par sa prose et par sa poésie . Laissons le prosateur. Voltaire, poète, n’a pas
omptus. De cette œuvre considérable et multiple qu’est-il resté ? Des poésies légères, quelques fleurs de grâce et d’esprit qu’
des éclairs et des foudres. Ainsi parle le héros de la pièce, fou de poésie , M. de l’Empyrée ; c’est l’image de la pièce elle
fit attendre l’un, Louis XV fit échouer l’autre. Plaidoyer pour la poésie M. Francaleu, M. Baliveau, Damis 1127.   FRA
copié par Mignard », a dit Chateaubriand, qui lui valut une chaire de poésie latine au Collège de France et un fauteuil à l’Ac
’Homme de Pope. — Delille est le premier dans un genre secondaire, la poésie descriptive, qui remplace trop souvent l’inspirat
La nature fut sa première et sa plus vive passion ; la seconde fut la poésie . Comme Du Bellay, il rêvait de renouveler et d’en
hamp de la nature et les voies de la science. Il voulait y engager la poésie sur leurs traces ; il voulait, dans un poème, emb
, mélanges de grâce, de passion et d’éloquence, chantant l’amitié, la poésie , la gloire, la beauté, la jeunesse, flétrissant s
Lacretelle faisait ses réserves ; Latouche, le premier éditeur de ses poésies en 1819, pour ne pas scandaliser le public encore
i ? Diverses éditions ont popularisé, avec toutes ces hardiesses, les poésies d’André Chénier : éditions H. De Latouche, 1819,
coliques, XXI, t. I.) IV Nymphe tendre et vermeille, ô jeune poésie  ! Quel bois est aujourd’hui ta retraite choisie ?
ù l’on trouve la facilité spirituelle qui est un des caractères de la poésie du xviiie  siècle, enfin quelques fragments idyll
s travaux de jurisprudence, d’érudition et d’histoire, de cultiver la poésie , fit applaudir en 1734 une tragédie de Didon, qui
es psaumes de David (1751) et des Prophéties et Cantiques (Ί755). Ses Poésies sacrées ont été un peu vengées par La Harpe des é
st Rulhière (1735-1791) : historien brillant, quelquefois profond, la poésie fut pour lui une distinction. Son Épitre sur les
orie mythologique trahissent souvent l’expression, respirent dans ses poésies . Il faut pourtant y noter des accents touchants,
de, etc.1271 » (Roucher, Les Mois, Mars.) XIXe siècle La poésie au XIXe siècle I Pendant que grandissait
issait Lamartine et que naissait Victor Hugo, destinés à régénérer la poésie française, les premières années du xixe  siècle c
ui ont le plus fourni à la littérature poétique du xviiie  siècle, la poésie descriptive et la poésie dramatique. Plusieurs d’
a littérature poétique du xviiie  siècle, la poésie descriptive et la poésie dramatique. Plusieurs d’entre eux verront l’auror
Grande Armée ? Ce n’est pas faute pour l’Empire d’avoir provoqué à la poésie  ; mais les odes, cantates, dithyrambes, épithalam
es « commandes », les concours et les prix ne faisaient pas naître la poésie , et souvent la censure ombrageuse de l’Empire, en
sa Table Ronde, qui contribua à donner la curiosité du moyen âge. La poésie descriptive est représentée, d’abord par Delille,
t et spirituel poème héroï comique de la Gastronomie (1801). Comme la poésie descriptive, la tragédie de l’Empire nous a trans
ébats. Si les genres descriptif et dramatique ont le plus donné à la poésie de l’Empire, c’est pourtant à d’autres genres moi
lébrité temporaire. Cette courte période n’a pas été stérile, mais la poésie ne s’était pas encore émancipée comme la prose l’
qui devait pendant quarante ans garder le premier rang en ce genre de poésie parmi ses contemporains ; Mme Amable Tastu, Mme S
t, et deux génies qui accomplirent, l’un par la puissance seule de sa poésie , l’autre par ses poèmes, ses théories et ses mani
causes effectives des causes négatives, l’essoufflement glacial de la poésie lyrique, la poésie descriptive tournant au métier
es causes négatives, l’essoufflement glacial de la poésie lyrique, la poésie descriptive tournant au métier, la froide uniform
é qu’un titre indépendant, les Méditations ! Quel élargissement de la poésie que leur variété sous ce titre unique ! V. Hugo d
iversifie les formes, il répudie le style, il agrandit le domaine. La poésie , dit-il (préface), est « tout ce qu’il y a d’inti
a d’intime en nous ». Il donne par ce mot la formule et le nom d’une poésie nouvelle dont Lamartine avait le premier donné l’
s l’histoire. Déjà maîtresse d’un champ immense dans le domaine de la poésie , il lui restait à conquérir le théâtre. C’est sur
son école et son parti, continuait à planer, la lyre en main, sur la poésie contemporaine (Nouvelles méditations, 1823 ; puis
pel : Sainte-Beuve (1804-1869), qui publia en 1828 des Tableaux de la poésie française et du Théâtre français au xvie  siècle,
la poésie française et du Théâtre français au xvie  siècle, puis les Poésies de Joseph Delorme, etc. ; Émile Deschamps (1791-1
de bon et de nécessaire qu’elle s’est fondue dans une grande école de poésie française où elle a perdu jusqu’à son nom. Le goû
r c’est dans l’idiome familier à lenrs provinces qu’ils ont écrit les poésies qui leur ont fait un nom. L’esprit de rénovation
nsidérable de notre, siècle, celle du roman, à apporter à un genre de poésie éminemment national, la comédie, des transformati
se dextérité de prestidigitation scénique. Le caractère général de la poésie française au xixe  siècle ressortira facilement d
ce qu’il sent comme il le sent ; il a donné l’essor à son âme par la poésie intime. Pendant deux siècles la tragédie, au mili
peu à peu épuisée. Elle s’affranchit et se raviva en ce siècle par la poésie personnelle. C’est parce que la tragédie représen
, « tolérance et liberté » (Victor Hugo, préface d’Hernani). C’est la poésie personnelle qui l’a le plus victorieusement appli
nt toujours eu, a trompé plus d’un contemporain sur la valeur de leur poésie , qui manque souvent d’ampleur et d’éclat : la pré
us Si la philosophie de ses « Bonnes Gens » manque d’élévation, leur poésie a de la noblesse et de l’imagination : Un conqué
sa vie champêtre, et qui sont l’intérêt le plus vif de ses Poèmes et Poésies . Mais c’est au théâtre qu’il a dû la renommée, et
Notice Casimir Delavigne, du Havre, débuta avec éclat dans la poésie par les premières de ses Messéniennes (1816-1822)
c’est seulement comme tel qu’il nous appartient ici), il a donné à la poésie lyrique un essor inconnu en France. Âme vibrant à
es les harmonies de la nature, à tous les enthousiasmes de la foi, sa poésie , puisée à ces trois sources, a ruisselé, intariss
, sous lesquels tout devenait rythme, mélodie, musique et couleur. La poésie fut comme une éclosion et un épanouissement spont
, à Procida, où, ses études finies, il suit un parent et séjourne, la poésie déborde déjà chez lui en nombre de pièces dont qu
éée et développait en Angleterre ; il a, avec Lamartine, renouvelé la poésie lyrique ; il a donné à la nouvelle école dramatiq
es, et rajeunies, aux jours de la vieillesse du poète, par le succès. Poésie lyrique partout et toujours, depuis les Odes et B
s, depuis les Odes et Ballades (1818-1828) et les Orientales (1819) ; poésie semi-épique sous le nom de légendes (La Légende d
ique sous le nom de légendes (La Légende des Siècles, 1862 et 1877) ; poésie intime sous tous les noms (Les Feuilles d’Automne
ait jamais vieilli, sous le titre de l’Art d’être Grand-Père (1877) ; poésie philosophique et religieuse sous les titres de La
les titres de La Pitié suprême (1879), Religion et Religions (1880) ; poésie nationale (L’Année Terrible, 1872) ; poésie polit
ion et Religions (1880) ; poésie nationale (L’Année Terrible, 1872) ; poésie politique et satirique (Les Châtiments, 1853) ; p
rible, 1872) ; poésie politique et satirique (Les Châtiments, 1853) ; poésie encyclopédique sous le nom de Les Quatre Vents de
t aussi avec ses larges et puissants élans d’éloquence, ses éclats de poésie , ses conceptions originales et hardies, jaillies
sa ses épaulettes de capitaine d’infanterie, il avait déjà publié les poésies (livre antique : Moïse, la Fille de Jephté, le Dé
hauts horizons, qui ont fait deviner à son imagination et mis dans sa poésie ces tableaux retrouvés des régions bibliques, et
ighlander sur la montagne, Moïse dans la nue, l’aigle dans l’azur. Sa poésie plane, on l’a dit, comme la déesse portée sur les
li et l’éclat de la pierre précieuse. Il a lui-même, en définissant a poésie , défini en partie la sienne : Comment se gardera
étincelaient l’imagination et la sensibilité qui étaient en lui. Les Poésies diverses (1831), un Spectacle dans un Fauteuil (1
raîcheur et le parfum à ce monde de divinités et d’allégories dont la poésie antique animait celle qu’il aime à appeler « l’im
ésies nouvelles. Une bonne fortune. — Charpentier, éditeur.) La poésie et la douleur LA MUSE. Poète, prends ton luth
achevé de peindre et de graver avec des mots. Il l’a pratiqué dans sa poésie comme dans sa prose. C’est un artiste (il avait p
y trempe, et, à l’occasion, laisse l’une et l’autre pour le burin. Sa poésie de coloriste et de ciseleur est toute plastique ;
le Marais lui suffit. — Il sait aussi d’ailleurs, comme ses frères en poésie , rêver sur le sentier où a passé un ami perdu : m
e, et ont attaché à son nom le nom d’Iambes, dont il partage, dans la poésie française, la propriété avec A. Chénier. La ca
gne : elle a marqué d’une empreinte ineffaçable son imagination et sa poésie . Il semble que cette nature vigoureuse et rude du
ruyères et de genêts. Voilà le fond pittoresque et comme le tuf de sa poésie concentrée et pénétrante, à laquelle manque un pe
r sa langue : plus d’un chant de la Harpe d’Armorique ou Telen Arvor ( poésies en langue celtique avec une traduction française
duction française en regard, 1844), destiné à raviver la pensée et la poésie nationales, s’est répandu dans nos campagnes. » U
La Voulzie1463. Élégie S’il est un nom bien doux fait pour la poésie , Oh ! dites, n’est-ce pas le nom de la Voulzie ?
sur le quai de la Joliette au retour de Milianah : de là sa veine de poésie militaire. Ainsi se forme et se lie le faisceau d
leil tropical est resté dans les yeux et inonde d’une lumière crue la poésie de Charles Leconte de Lisle. Dans ses Poèmes ant
les Leconte de Lisle. Dans ses Poèmes antiques (1853), ses Poèmes et Poésies (1855), ses Poèmes barbares (1859), dont le recue
ve le condor planant et endormi au-dessus des neiges des Cordillères. Poésie toute : plastique, toute de couleurs et de, sons,
ue le caractère. L’école de Ronsard a pratiqué ce genre de l’ancienne poésie . Étrenne. — Petite pièce de vers offerte eh souh
re lesquelles se fâchait Du Bellay, à meilleur titre que les vieilles poésies gauloises. 2. Écrite de la prison du Châtelet.
se à François Ier, qu’il appelle Pan. On voit la fusion de la vieille poésie gauloise et de l’églogue antique dans le poème bu
l’avance comme un son et un accent précurseur de cette haute et pure poésie qui ne s’est pleinement révélée que si tard dans
t. À ce mouvement, à ces formes, à ces rimes inusitées jusqu’alors en poésie française, on est transporté par-delà, et l’on se
180. Ébranler fortement. 181. Les neuf Muses. Calliope, muse de la poésie épique et de l’éloquence ; Euterpe, de la musique
sse, dont le poète se complaît a décrire, dans la prose qui relie ses poésies , les magnificences artistiques, de grands seigneu
us les rangs de la société. 289. C’est là un des lieux communs de la poésie . Voyez Boileau, Ép. I. 290. Route ou roupte, de
oète crotté de Boileau, raconte, nous dit Sainte-Beuve (Tableau de la poésie française au xvie  siècle) à la suite de la vie d
eau, du Mans, plus âgé que Vauquelin de neuf ans, l’avait initié à la poésie . Il mourut l’année même où parurent les Foresteri
ie plus qu’activement. 439. La roue de la Fortune, lieu commun de la poésie et de l’éloquence. 440. Voyez la joie et l’orgue
atices, et toutes les gracieuses allégories grecques, passées dans la poésie latine. 454. Avec lesquelles pourraient seuls ri
z ces images gracieuses jetées, en passant, dans cette âpre et sombre poésie . Et ailleurs (fin du chant IIe) :               
la peur glace. 476. Jamais le fanatisme n’a revêtu de plus éclatante poésie une plus âpre et plus furieuse éloquence. C est,
rintanières de notre poésie’. En voici deux ou trois, détachées de la poésie antérieure à Ronsard : Marie de France (xiiie s
oquents que les invectives contre la guerre civile, lieu commun de la poésie . On y reconnaît le ton à la fois demi-sérieux, de
frain : « Il n’est que de bien courir », compléterait cette revue des poésies patriotiques de Passerat. Elle se trouve dans la
I). — Les hymnes, odes, prières au Sommeil, sont un lieu commun de la poésie au xvie  siècle. — Cf. Sophocle, Philoct., 827 sq
2° douleur qui étreint. Bossuet emploie encore angoisser. 537. Les Poésies chrétiennes de Desportes sont, ou des paraphrases
’épigramme, qui est le caractère des Ménippéens en leur prose et leur poésie . Le mot y est franchement rustique, et sent parfo
Déjà, dix-huit ans auparavant, Malherbe disait (Ode à la Reine, 1610, Poésies , LIII) : Apollon à portes ouvertes Laisse indiff
le l’amour des champs et des bois ; mais il s’en était pénétré, et la poésie du maître coulait de source dans sa libre imitati
bien modeste. 876. Ellipse de la négation, acceptée quelquefois en poésie  : Seront-ils point traités par vous de téméraire
i suffit pas pour faire une Ode sur la prise de Namur, qui relevât la poésie lyrique. 895. Il les associe, comme Boileau, Sa
 ; ni le vocabulaire, ni la prosodie ne lui doivent rien. » Mais « la poésie lui doit beaucoup. Il l’a mise dans sa voie, qui
répudié les allégories du Roman de la Rose), le premier il a tiré la poésie de son cœur. » 962. Marot n’a pas inventé ni pe
II, 7) sont ce que Racine a écrit de plus parfait dans le genre de la poésie lyrique. Boileau admirait particulièrement, et ré
t assez puni. » Quinault trouve en passant le ton et la couleur de la poésie pastorale. Segrais a peu de vers aussi gracieux.
e J’attends la mort Sans la desirer ni la craindre. 1011. Voyez la Poésie au xviie  siècle. 1012. Cf. Racan, Séances à Ti
la Croix ». 1014. Les descriptions de la nature sont rares dans la poésie du xviie  siècle, ordinairement toute préoccupée
x disait être « sa folie », et qu’il proclamait le chef-d’œuvre de la poésie , des Stances de Racan, dont ces vers ont la douce
s touchants à l’éloquence sacrée ou profane, à la philosophie et à la poésie , à Sénèque, à Pascal, à Bossuet, comme à Malherbe
fatale soie que les Parques redoivent aux dieux du Styx : partout la poésie de l’ode ». Ni ode, ni poésie. Si l’emploi systém
edoivent aux dieux du Styx : partout la poésie de l’ode ». Ni ode, ni poésie . Si l’emploi systématique de la mythologie est to
es de La Motte sont significatifs : l’Enthousiasme (lieu-commun de la poésie lyrique ; voyez Le Brun, Lamartine, etc.), la Var
Motte, brûlant ce qu’il avait adoré, exalta la prose aux dépens de la poésie  : « Un homme de talent, qui faisait peu de vers,
n homme de talent, qui faisait peu de vers, se chargea de défendre la poésie et fut inspiré par elle. » — C’était M. de La Fay
es de cette ode, soutenant qu’elles n’y perdaient. Le défenseur de la poésie avait, par une gracieuse image, comparé aux élanc
lus loin : il était clair que La Motte avait le droit de médire de la poésie . » (Tableau de la littérature française au xvii
vés et les plus fermes qu’ait écrits Voltaire. Ce sont des modèles de poésie didactique et philosophique, — La Henriade et les
riant, grondant ; et l’on trouve épars, presque à chaque page de ses poésies , ce qu’il a rassemblé une fois dans le cadre ingé
vation de la tragédie en prose, ou drame (voir supra le Tableau de la poésie au xviiie  siècle). 1108. « Y a-t-il rien de p
a scène se passe à la campagne chez M. Francaleu, riche bourgeois. La poésie est dans toutes les cervelles et dans toutes les
e vengera des perles de l’amour, il se consolera, lui aussi, avec la poésie  ; son dernier mot est ; Muses ! tenez-moi lieu d
mainte fois et dont les vastes et muets horizons s’ouvrent dans cette poésie émue et colorée. 1147. Qui, poussé d’une ardeur
ne impression vraie de la nature ; voilà la mélancolie discrète de la poésie de Virgile. « Je suis en veine de travail, dit-il
le du temps : quarante ans plus tard il eût été de la grande école de poésie lyrique et intime des Lamartine, des Brizeux, etc
e et intime des Lamartine, des Brizeux, etc. Il a de ces échappées de poésie intime dans ses épîtres, autre moule du temps ; i
). 1190. Ces vers pâles et froids offrent un nouveau caractère de la poésie de Delille : des alliances des mots industrieuses
Homère. 1204. Cf. Iliade, I, 37 sqq. 1205. C’est ainsi que dans la poésie grecque celui qui parle de lui-même se désigne so
e. 1218. Nom donné à ceux qui allaient de ville en ville chanter des poésies , et particulièrement des morceaux détachés des ép
caressante. (Bucoliq., LXIV.) Chénier peignait : la peinture et la poésie sont sœurs, ut pictura poesis . Il dit plusieurs
les Châtiments de V. Hugo, la plus vigoureuse satire Politique de la poésie française. Ardent et vaillant journaliste du part
q : les autres ont des faiblesses et des banalités pour lesquelles la poésie lyrique du xixe  siècle nous a rendus plus diffic
ne figurent ici que pour montrer une dernière fois la décadence de la poésie , prétendue descriptive, la nécessité de la venue
rnes du Nord l’hiver s’est échappé. Roucher avait de l’âme ; mais sa poésie est boursoufflée, roide et banale. 1272. Agripp
M.-J. Chénier a décoché des épigrammes mordantes contre Delille et sa poésie soi-disant descriptive de la nature, contre Chate
s sont dans toutes les mémoires. — Cf. J. Du Bellay, p. 40. 1326. La poésie , l’éloquence et la philosophie ont souvent exprim
mme tous peuvent le faire : mais peu l’ont fait avec une éloquence de poésie plus pénétrante et plus ravissante. Son cœur a pa
loui au sortir de ces ruissellements de lumière, d’enthousiasme et de poésie  ; on perd pied emporté dans ces essors ; on est t
, détails des travaux et des instruments agricoles, tout y a, avec la poésie des tableaux de Léopold Robert, la vérité rustiqu
ent fixées, par la citation complète d’une des odes magistrales de la poésie française. Napoléon II, fils unique de Napoléon I
d’une épopée napoléonienne. Et que de leçons il tire, comme toute la poésie du siècle, de cette vie, de cette mort et de cett
ses théories et dans leur application, dans ses préfaces et dans ses poésies , le grand livre (métaphore qui lui est familière)
osée au salon de 1880. (La voir au Musée du Luxembourg.) — Toutes les poésies ont figuré les remords. Les Grecs, mettent aux ma
sissant et de puissant, ni surtout la couleur sombre et âpre de cette poésie , la vérité de cette harmonie lente et grave. Le d
ieu qui dit : Je n’aurais qu’à souffler, et tout serait de l’ombre. Poésie puissante, où Victor Hugo a retrouvé les larges t
le manteau des montagnards. 1376. Voilà un des derniers échos de la poésie d’Ossian, qui a captivé tant d’imaginations au xv
teau de Sainte-Hélène. 1413. C’est-à-dire : ferons-nous ensemble des poésies lyriques ? descriptives ? dramatiques ? pastorale
t les ennuis de leur cœur, ou les sujets, ou les inspirations de leur poésie  ! Il suffit de citer les élégiaques latins, A. Ch
s Muses venaient apporter, dans la souffrance, les consolations de la poésie  : Ah ! je les reconnais, et mon cœur se réveille,
impressions physiques deviennent des impressions morales. Souvent la poésie n’est pas autre chose. En voilà un exemple. Les p
’expression ordinaire ; leur prêter des « pieds vagabonds », voilà la poésie . « …Ce qui caractérise l’écrivain d’un esprit au-
is, aux traits durs et âpres, à, l’œil de feu. Brizeux nous révéla la poésie de ses horizons, de ses paysages, de ses mœurs ru
oule près de Provins. 1464. Obéron, roi des génies de l’air, dans la poésie scandinave, voir Shakespeare. 1465. Le nom de la
continué dans la conversation des grands morts sur les hauteurs de la poésie , ce livre est achevé au pied du Christ. » 148
ugle de Chénier, et que chante Lamartine à Ischia. Mais il sen que la poésie n’eût pas osé s’aventurer seule dans ses espaces,
de cette vie pure et saine des champs où il se mêle fraternellement ; poésie d’haleine un peu courte, mais d’allure franche, n
joie. (Vers la Saint-Jean, II, 9.) Dans cet ordre de sujets et de poésie rustique, voici deux passages, de formes très div
a puissance. 1536. Tous les sens sont intéressés et saisis par cette poésie pénétrée de lumière et de fraîcheur. Voyez le mêm
28 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
verbes en er devant une consonne, etc. Lorsqu’on récite un morceau de poésie , si un mot a deux prononciations usitées, on se s
raire et totalement négligée dans un grand nombre d’ouvrages. Dans la poésie , il ne faut point avoir égard aux hémistiches et
et n’osant pas pleurer.   Petit traité de versification. La poésie étant un don de la nature, le rhéteur ne peut avo
oute mesure et n’est assujétie qu’à l’ordre général du style. Dans la poésie la phrase est cadencée, et ses membres proportion
t de proposition qui peut entrer aussi bien dans la prose que dans la poésie  ; cependant en l’examinant d’après les règles de
D.) Ce vers est nommé alexandrin ou héroïque. Il convient à la haute poésie , aux sujets nobles, à cause de son rhythme grave
e vers est doux et majestueux à la fois ; il convient à l’ode et à la poésie légère. Vers de sept syllabes. Des cavaliers au
une riche plaine Roule ses flots d’azur. (J.) Ce vers convient à la poésie pastorale ; son rhythme est gracieux et naïf. Ve
ègles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la prose, il n’y a en poésie qu’une seule élision, c’est celle de l’e muet dev
lusieurs vers mis en rapport. La rime est la première condition de la poésie française. Il ne faut pas néanmoins s’exagérer le
euple ch — at, (LAF) Néanmoins ces rimes ne sont admises que dans la poésie légère.  Il faut être plus sévère dans les sujets
oi nous fut donnée. Ces rimes sont les seules adoptées dans la haute poésie . Rimes croisées. — Rimes masculines et féminines
ac.) Les autres dénominations de rimes n’ont rapport qu’à l’ancienne poésie française. 5. De la disposition des vers. 1
envoie une grue, Qui les croque, qui les tue.     (Laf.) 3. Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple la tragédie, la
ans un vers ne se complète que dans une partie du vers suivant. Notre poésie rejette les enjambements, à moins qu’ils ne produ
t dans la prose, il y fait presque toujours un mauvais effet. Dans la poésie , il n’est point permis, excepté quelques cas rare
exemples dans Malherbe ; mais depuis, il a été sévèrement banni de la poésie . Il y a encore hiatus, 1° quand une voyelle renco
oétique complète j’aurais à traiter maintenant des nombreux genres de poésie . Mais tel n’est pas mon but, je vais seulement le
sie. Mais tel n’est pas mon but, je vais seulement les indiquer.   La poésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’
hilosophique. L’ode badine (la chanson). La cantate et l’oratorio. La poésie épique comprend : L’épopée proprement dite. Le po
épopée proprement dite. Le poême héroïque. Le poême héroï-comique, La poésie dramatique comprend : La tragédie proprement dite
re. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactique comprend : Le poême didactique. L’épit
Le poême didactique. L’épitre. La satire. L’apologue. Le conte. -- La poésie pastorale comprend : L’églogue. L’idylle. La poé
Le conte. -- La poésie pastorale comprend : L’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fug
’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fugitive comprend : L’acrostiche. Le bouquet. La
e tous ces genres aux élèves qui ont des dispositions naturelles à la poésie , recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sa
29 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
facile de découvrir les qualités indispensables pour réussir dans la poésie , et dont la réunion constitue le génie poétique.
ent ses impressions par le langage. Nous avons vu que le propre de la poésie est d’animer la nature. Or, quel est l’état où l’
leur état ordinaire. L’inspiration est le caractère distinctif de la poésie envisagée dans toute sa pureté, dans toute sa hau
vu passer le flot des générations humaines, prêteront davantage à la poésie . Quels pays sont plus poétiques, par exemple, que
r l’imagination ! Quelle source féconde pour l’inspiration ? Aussi la poésie s’est empressée, dans tous les temps, de célébrer
er la gloire et la puissance du Créateur de l’univers. Il y a dans la poésie , dit M. Laurentie, un certain mouvement d’enthous
30 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
u en vue d’en faire profiter la jeunesse à initier dans l’étude de la poésie . On vous doit des encouragements Mais ce qui est
ar ces allures d’aigles les mesquines ou sensuelles productions de la poésie contemporaine. Puisse le succès, qui me paraît ga
. Mais il a encore d’autres mérites. En traitant des divers genres de poésie , et en assignant à chacun d’eux le caractère qui
lâme leur ont été faite, et un légitime hommage est rendu à la divine poésie de nos livres sacrés, si souvent dédaignée par le
la raison ; bien mieux, vous nous montrez comment tous les genres de poésie trouvent leurs modèles dans les Livres saints : l
grand regret, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le Style, la Poésie et la Rhétorique, j’en ai confié l’examen aux pro
s anciens, et reproduits par les modernes, sur l’art d’écrire, sur la poésie et sur l’éloquence. La grande lucidité avec laque
31 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
Chapitre XI. Poésies fugitives. On comprend, sous le nom de poésies
Chapitre XI. Poésies fugitives. On comprend, sous le nom de poésies fugitives, tous ces petits poèmes courts et léger
cueillies sous le titre d’Anthologie. On peut ranger sous le titre de poésies fugitives les pièces suivantes : le sonnet, la ba
osa songer à moi, Qui ne songeai jamais à elle. Les petits genres de poésie dont nous venons de parler sont pour la plupart p
age du bel esprit prétentieux, de la galanterie raffinée ; c’était la poésie des ruelles ; l’hôtel de Rambouillet se pâmait à
N’oublions pas que ces bagatelles et ces caprices ne sont plus de la poésie , mais de simples artifices de versification. Si n
32 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ses origines et ses principaux représentants. (7 août 1883). • De la poésie lyrique chez les anciens et chez les modernes. Ci
ter des exemples. (8 novembre 1881). • Expliquer par l’histoire de la poésie latine ce vers d’Horace. : Nil intentatum nostri
• Quels sont les caractères généraux de la réforme entreprise dans la poésie au xvie siècle, par Ronsard et la Pléiade ? (21 
• Quels sont les caractères généraux de la réforme accomplie dans la poésie française par Malherbe ? (31 juillet 1883). • Que
[1] (26 juillet 1884) Pourquoi dit-on qu’Homère est le père de la poésie épique ? Développement. — Homère2, le plus par
s titres qu’on lui prodigue le plus souvent est celui de « père de la poésie épique » ; il serait peut-être curieux de se dema
S’il ne convient pas de prendre à la lettre ce titre de « père de la poésie épique », il ne faudrait pas davantage en exagére
poètes pour célébrer ces hauts faits on les ornant des couleurs de la poésie et transformer l’histoire en légende ; telle est
possible à prouver. Mais alors si Homère n’a pas donné naissance à la poésie épique, et si l’on ne peut établir que tous les p
ment inspiré toute une littérature épique. En dehors, en effet, de la poésie épique spontanée, nationale et populaire qui a la
peuples qui ont une littérature, la plupart d’entre eux possèdent une poésie épique artificielle et savante, faite par des let
idérable pour justifier suffisamment le titre pompeux de « père de la poésie épique, » décerné à Homère, qui en fut l’inspirat
un rôle, il faut être Grec. Tu ne saurais, je t’assure, entendre une poésie plus mélodieuse et plus savamment ordonnée que ce
es principaux poèmes didactiques ? Développement 3. — En Grèce, la poésie didactique apparut dès le temps d’Homère. Hésiode
vide a beaucoup puisé pour faire ses Métamorphoses ; mais c’est d’une poésie assez froide. Le Bouclier d’Hercule est un court
on bouclier, imitée d’Homère. Après Hésiode, nous ne trouvons plus de poésie didactique qu’au viie et au vie  siècle ; nous t
trines philosophiques. Après cette époque, on ne trouve plus guère de poésies didactiques dans l’histoire de la littérature gre
par les Anciens, sont pour nous un peu froides et assez obscures. La poésie dramatique, née du culte de Bacchus, se développa
ar des écrivains de génie, ne fut jamais servile ni outrée. Ce fut la poésie qui domina de beaucoup sous le règne d’Auguste ;
poésie qui domina de beaucoup sous le règne d’Auguste ; mais dans la poésie , le genre dramatique est, à cette époque, en plei
amations. Virgile et Horace sont les deux grands noms qui dominent la poésie de ce siècle : Virgile cultiva également le genre
 ; Tibulle et Properce représentent le genre élégiaque ; Manilius, la poésie philosophique. L’histoire, à part Tite-Live, comp
le de Perse. Stoïcien (disciple de Cornutus), il revendique, dans une poésie mâle et austère, les droits de la vertu contre l’
rd, tant de haine ensuite ? Il se proposa un double but : réformer la poésie , réformer la langue dont elle se sert. La premièr
de venir à son heure et d’être nécessitée par les circonstances : la poésie française du moyen âge venait de mourir avec Maro
la Réforme qu’il méditait, et, rejetant les formes de notre ancienne poésie française, il introduisit brusquement dans notre
ns cette tentative de rajeunissement, ou mieux de rénovation de notre poésie  : Ronsard, comme on l’a dit, y apporta plus d’ent
lui avait vouée, sachons du moins reconnaître qu’une réforme de notre poésie était urgente, et qu’il y eut pour Ronsard quelqu
mplir. C’est, du reste, la partie de son œuvre qui lui a survécu ; la poésie française, lancée par lui dans la voie féconde de
ureuse. Sans doute, elle s’imposait, et l’on ne pouvait renouveler la poésie sans renouveler du même coup la langue poétique :
ec équité, nous dirons que des deux réformes qu’il tenta, celle de la poésie , en important chez nous des genres inconnus à nos
mmes et aux belles dames du temps. L’on s’y occupait de grammaire, de poésie , de métaphysique, de musique, et Baïf, qui était
i donner son avis ; un jour, Conrart invita ses amis à venir lire les poésies de Godeau, et cette première réunion fut si animé
s sur quelques poètes (1747), de Vauvenargues ; les Réflexions sur la poésie et l’art dramatique, de Louis Racine (1692-1763) 
as, quoi qu’en aient dit les rhéteurs de l’antiquité ; de même que la poésie , elle est un don de la nature. La passion est le
auteur. Les hellénismes qui, d’abord, n’avaient été accueillis qu’en poésie , avaient insensiblement envahi la prose. Mais, ce
et si agitée, l’activité de son esprit était prodigieuse : éloquence, poésie , histoire, grammaire, science astronomique, théol
es. Plus tard, ce fut dans sa campagne de la Sabine qu’il composa ses poésies . Ovide, aussi connu par ses malheurs que par son
ssa la fin de sa vie. Il ne cessa, pendant ce temps, de continuer ses poésies  ; les Tristes sont une sorte de complainte sur se
aires, Boileau n’a pas fait mention de l’apologue, pas plus que de la poésie didactique, d’ailleurs. Le troisième chant est co
néralement regardé comme le père, est la forme la plus ancienne de la poésie  ; la poésie gnomique et la poésie didactique sont
egardé comme le père, est la forme la plus ancienne de la poésie ; la poésie gnomique et la poésie didactique sont les seules
est la forme la plus ancienne de la poésie ; la poésie gnomique et la poésie didactique sont les seules qui soient d’une origi
rconstances fabuleuses qui exaltaient l’imagination et prêtaient à la poésie . On conçoit donc comment le merveilleux, qui est
sie. On conçoit donc comment le merveilleux, qui est l’âme même de la poésie épique, et qui était si familier aux imaginations
qu’Homère ! L’avènement du christianisme semblait devoir anéantir la poésie épique ; il n’en fut rien ; le merveilleux change
es, aussi bien qu’aux autres qu’il a imités ! Il a vraiment mis de la poésie dans ces sujets, puérils en apparence, il y a por
y puisa un certain nombre d’idées importantes sur les origines de la poésie , que nous retrouvons dans le IIIe chant de l’Art
un poème qui fût plus ou moins modelé sur l’Iliade ou l’Odyssée ; la poésie épique était, à ses yeux, un genre où l’imitation
pper en apportant des exemples, ce précepte donné par Ronsard pour la poésie  : « Tu auras en premier lieu les conceptions haut
e précepte de Ronsard est très juste, s’appliquant en général à toute poésie . Toutefois il faut s’entendre sur le mot de poète
remercie. Plan. I. — Merci, maître, de m’avoir initié à la grande poésie du divin Homère ; je suis resté sous le charme pe
ement de ces fables est de n’en avoir aucun ; que la contrainte de la poésie , jointe à la sévérité de notre langue, m’embarras
des Muses. Socrate n’est pas le seul qui ait considéré comme sœurs la poésie et nos fables. Phèdre a témoigné qu’il était de c
et nouvelles fonctions. Mais quels que soient les ouvrages de Racine, poésie ou prose, tragédie ou histoire, il est convaincu
ù vous exposez les conditions de la vraie éloquence ! Vous abordez la poésie pour traiter une grave et délicate question, cell
33 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
nt les beaux-arts, appelés libéraux, parmi lesquels l’éloquence et la poésie tiennent le premier rang. Quoiqu’il ne soit quest
et, bien plus élevé que le langage ordinaire. De là, l’origine de la poésie , inventée d’abord en l’honneur de la divinité. Le
qui leur donnaient un plus grand éclat. De là encore, l’origine de la poésie , inventée pour célébrer les héros. Nous naissons
mitation de la belle nature. On voit, en effet, que l’éloquence et la poésie l’imitent par les diverses formes et les divers a
rsqu’il nous en a offert la description. Dans la prose, comme dans la poésie , la belle nature est imitée ; c’est-à-dire, que d
t l’être, sont exprimés et décrits par le discours libre ; et dans la poésie , par le discours mesuré. Le discours libre n’est
34 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
Outre la beauté continue du style, il y a des ornements spéciaux à la poésie didactique : ce sont les épisodes et les descript
l’art qu’il enseigne, pour introduire le tableau des bienfaits de la poésie , qu’il raconte en ces termes : Avant que la rais
pour cela qu’il est généralement peu estimé. § 61. Histoire de la poésie didactique. La poésie didactique, en ce sens d
ralement peu estimé. § 61. Histoire de la poésie didactique. La poésie didactique, en ce sens du moins qu’elle donne des
’avenir de la position des astres. Les Romains se sont élevés dans la poésie didactique à une hauteur dont les Grecs n’approch
ité. De sorte que le poème de Virgile nous représente la langue et la poésie latine à son plus haut degré de perfection, et qu
dont tout le monde comprend le sens général et ordinaire, est pris en poésie dans un sens particulier, pour exprimer ce qui vi
e inspiré d’en haut. Écoutez Boileau : D’un air plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action,
pas lui qui doit nous instruire. § 67. Histoire de l’épopée. La poésie où l’on rappelle les grands événements politiques
rist, est le plus ancien des poètes grecs, et pour nous le père de la poésie épique. On croit communément qu’il était de Smyrn
sujet a de grand et de touchant. Mais les passions qui font vivre la poésie n’y peuvent jouer qu’un bien faible rôle. Arouet
que de génie, plus de coloris que d’invention, plus d’histoire que de poésie  ; que les portraits, quoique très brillants, se r
. 138. Batteux, de la Forme de l’épopée. 139. Batteux, Traité de la poésie épique, ch. 15, 16 et 17. 140. Voyez la suite d
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
is : gronder, murmurer, gazouiller, siffler, bourdonner, etc. Mais la poésie , qui ne doit être autre chose que l’imitation fid
à peindre tout ce qui est susceptible d’être peint par les sons ; la poésie a retenu et perfectionné la langue imitative : c’
langue imitative : c’est un de ses caractères distinctifs ; et toute poésie qui ne peint rien par le mouvement du vers ou par
es lignes d’une prose mal conçue et mal écrite, et qui n’a rien de la poésie , que le refrain monotone d’une rime placée machin
efois le plaisir que pourraient nous faire les plus beaux morceaux de poésie moderne. Ouvrez Homère, et vous lui rendrez parto
de celui qui raconte cet horrible repas21. Un mérite particulier à la poésie d’Homère et de Virgile, c’est que l’harmonie imit
admirons dans les langues grecque et latine. Tous les amateurs de la poésie savent par cœur, et ne se lassent point de répéte
36 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
CHAPITRE PREMIER Du genre léger on des poésies fugitives 109. Que comprend-on sous le nom de p
léger on des poésies fugitives 109. Que comprend-on sous le nom de poésies fugitives ? On donne le nom de poésies fugitives
ue comprend-on sous le nom de poésies fugitives ? On donne le nom de poésies fugitives à de petites pièces de vers sur divers
passer en revue, dans les onze articles suivants, les onze espèces de poésies fugitives que nous avons citées plus haut. Arti
110. Qu’est-ce que l’épigramme ? L’épigramme est une petite pièce de poésie qui présente, exprimée avec grâce et précision, u
Les suivantes nous paraissent remplir les conditions pour ce genre de poésie . Épitaphe d’Alexandre : Sufficit huic tumulus,
i de Malleville sur Bois-Robert. 128. Citez un exemple de ce genre de poésie . Nous citerons le rondeau bien connu de Voiture,
ore et l’antithèse sont les principales figures propres à ce genre de poésie , qui demande la brièveté, la justesse et la préci
37 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
tion ou le récit qui forme le fondement et la base de cette espèce de poésie . 329. Qu’est-ce qui distingue le genre épique des
s. Ainsi, c’est grâce à ce caractère fondamental, qu’il diffère de la poésie lyrique qui est l’expression vive et animée du se
t dit jusqu’au récit le plus ordinaire. Il y a donc, dans ce genre de poésie , plusieurs espèces de poèmes, que l’on peut disti
ment dit, que l’on a appelé le roi des poèmes, tous les trésors de la poésie brillent aux yeux du lecteur et sont étalés avec
pique. L’antiquité est favorable à ces idées nobles et élevées que la poésie épique a pour but d’exciter ; elle agrandit dans
térêt et l’admiration, et d’élever l’âme en réunissant tout ce que la poésie offre de plus grand et de plus sublime. Or, ce n’
es et les plus émouvants. Et, en effet, qu’ont donc de si odieux à la poésie , dit Chateaubriand, ces solitaires de la Thébaïde
lleux moral est loin d’être admirable, et est fort près de manquer de poésie . Ce genre de merveilleux qui, ainsi que le mervei
oute la grandeur et toute la vraisemblance qui convient à ce genre de poésie . 378. De combien de manières les agents surnature
et le coloris doivent le distinguer. C’est ici principalement que la poésie doit être comme la peinture ; c’est ici qu’elle d
aisonnement soit embelli, autant qu’il peut l’être, des charmes de la poésie . Tel est le discours que prononce Turnus, roi des
t-il toujours être écrit en vers ? Nous avons dit, en définissant la poésie , que le langage poétique est presque toujours ass
orme naturelle et ordinaire, quoique non absolument essentielle de la poésie , nous fournissent la réponse à la question posée
ée ou poème burlesque est la parodie de la grande épopée. Ce genre de poésie défigure un sujet déjà traité noblement, et trave
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
rent avec trop d’abandon au charme décevant de ces gémissements de la poésie  : il est dangereux de se laisser trop aller à la
Dieu. Lamartine a bien compris cette mission sainte de l’élégie : sa poésie est vraiment celle des cœurs tendres et affligés.
derne a eu de hardies inspirations, et s’est souvent rapprochée de la poésie lyrique au point de se confondre avec elle. Les M
. Delavigne sait des chants patriotiques à la manière de Tyrtée ; les poésies de Lamartine et de Byron sont souvent des élégies
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. § I. Poésie didactique. Le poème didactique, comme son nom
sciences, les arts, la morale, la religion. Dans les autres genres de poésie , l’instruction est subordonnée à l’amusement ; da
cision, sont aussi des qualités indispensables à ce style21. § II. Poésie descriptive. Le poème descriptif est une exten
t calculée, par la pompe des mots et l’harmonie des sons ; mais cette poésie , qui lutte d’expression avec la nature, parle plu
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
génie n’a rien à créer pour le fond. Les règles de l’éloquence, de la poésie et des autres arts ayant été prises dans la natur
que, pour pouvoir juger, par exemple, d’un ouvrage de peinture ou de poésie , il fallût être peintre ou poète. Une connaissanc
ttrait sous les yeux du lecteur, que les vers négligés d’une pièce de poésie , ou les morceaux peu saillants, d’une pièce d’élo
he, qui n’ignorait rien de ce qui est essentiel à l’éloquence et à la poésie , et qui en avait approfondi toutes les parties. I
, de son temps, commençait à s’introduire dans l’éloquence et dans la poésie . Après avoir enseigné la rhétorique durant vingt
ésentés, sont le Traité des études par Rollin ; les Réflexions sur la poésie et la peinture, par l’abbé du Bos ; la Manière de
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
pitre IV. Du genre dramatique. 408. Quel doit être le rang de la poésie dramatique, au point de vue de son développement
sie dramatique, au point de vue de son développement historique ? La poésie , d’abord consacrée à célébrer la gloire, de Dieu,
amatique, dont l’étude va clore ce Traité. Le peuple de Dieu, dont la poésie a toujours été religieuse, grave et sérieuse, n’a
poésie a toujours été religieuse, grave et sérieuse, n’a jamais eu de poésie dramatique, ni par conséquent de théâtre. Ce genr
naissance en Grèce, où il a succédé, dans les fêtes de Bacchus, à la poésie lyrique. 409. Faites connaître l’origine de la po
e Bacchus, à la poésie lyrique. 409. Faites connaître l’origine de la poésie dramatique. L’origine de la poésie dramatique ti
Faites connaître l’origine de la poésie dramatique. L’origine de la poésie dramatique tient à la religion des Grecs. Des chœ
t l’action en avait servi au chœur. 411. Qu’est ce qui caractérise la poésie dramatique ? Tandis que c’est le récit qui disti
atique ? Tandis que c’est le récit qui distingue le genre épique, la poésie dramatique est caractérisée par l’action, c est-à
a sculpture, et, conséquemment, les types véritables du beau idéal en poésie dramatique. 426. Que faut-il penser de cette ques
428. Qu’avez-vous à dire sur la moralité de l’action dramatique ? La poésie dramatique, comme toute poésie sérieuse, doit avo
moralité de l’action dramatique ? La poésie dramatique, comme toute poésie sérieuse, doit avoir une fin utile, un but moral.
éra, Quinault en a laissé un grand nombre de très remarquables par la poésie et par la manière noble et délicate dont il loue
rats la terreur. L’admiration est le plus noble des sentiments que la poésie puisse inspirer aux Âmes honnêtes. Comme exemple
tragédie a toujours parlé en vers. Les anciens avaient reconnu que la poésie dramatique exigeait un langage plus naturel que l
: par conséquent, quoique vous donniez à leur langage le rythme de la poésie , vous ne devez pas lui en donner l’enthousiasme e
ons, les développements, les longs récits, sont incompatibles avec la poésie lyrique et avec la musique, et ne peuvent par con
vent par conséquent trouver place dans l’opéra. La musique veut de la poésie toute pure, des images et des sentiments. Mais co
des paroles qui expriment un sentiment ou une passion. Il faut que la poésie y peigne toujours la situation du personnage, qu’
udevilles ? Outre la chanson satirique dont nous avons parlé dans la poésie lyrique, on compte le vaudeville final et le vaud
dramatique, soit tragique, soit comique, doit avoir, ainsi que toute poésie , un but moral et utile. Il paraît donc évident qu
ais, mais qu’il est bon, utile et moral dans son principe. Mais cette poésie , bonne dans son essence, présente-t-elle toujours
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
affaires. La césure est surtout de rigueur dans les genres élevés de poésie  ; elle peut être plus faiblement marquée dans la
dans toutes les langues modernes. Elle est surtout nécessaire à notre poésie , qui, à défaut de mètre, ne se sauve de l’écueil
e ; ce redoublement a de la grâce et quelquefois de l’énergie dans la poésie légère et dans la poésie lyrique ; mais il ne fau
la grâce et quelquefois de l’énergie dans la poésie légère et dans la poésie lyrique ; mais il ne faut pas en abuser. Voici un
ujets : Âne, cheval et mule aux forêts habitait. La Fontaine. La poésie admet de fortes ellipses : Je t’aimais inconstan
r pour pensée, etc. 3° Dans les tournures. L’inIversion est admise en poésie bien plus souvent qu’en prose ; elle est un des c
métrique. Les vers libres conviennent surtout au genre lyrique et aux poésies légères. Exemple :       J’ai vu l’impie adoré s
43 (1852) Précis de rhétorique
on chapeau. Il faut être sobre de cette figure, assez commune dans la poésie et dans la langue latine, mais contraire jusqu’à
me réserve, et appartient presque exclusivement à l’éloquence et à la poésie . Questionnaire. 1. Dites un mot des figures orato
n cours de rhétorique. Petit traité de versification. La poésie étant un don de la nature, le rhéteur ne peut avo
ute mesure et n’est assujettie qu’à l’ordre général du style. Dans la poésie la phrase est cadencée, et ses membres, proportio
t de proposition qui peut entrer aussi bien dans la prose que dans la poésie  ; cependant en l’examinant d’après les règles de
ne]) Ce vers est nommé alexandrin ou héroïque. Il convient à la haute poésie , aux sujets nobles, à cause de son rythme grave e
e vers est doux et majestueux à la fois ; il convient à l’ode et à la poésie légère. Vers de sept syllabes. Des cavaliers au
, Roule ses flots d’azur. (J. [Jules Taulier]) Ce vers convient à la poésie pastorale ; son rythme est gracieux et naïf. Vers
ègles sont applicables aux vers aussi bien qu’à la prose, il n’y a en poésie qu’une seule élision, c’est celle de l’e muet dev
lusieurs vers mis en rapport. La rime est la première condition de la poésie française. Il ne faut pas néanmoins s’exagérer le
(Laf. [La Fontaine]) Néanmoins ces rimes ne sont admises que dans la poésie légère. Il faut être plus sévère dans les sujets
t donnée. [Racine.] Ces rimes sont les seules adoptées dans la haute poésie . Rimes croisées. — Rimes masculines et féminines
ine]) Les autres dénominations de rimes n’ont rapport qu’à l’ancienne poésie française. 5. De la disposition des vers.
        Qui les croque, qui les tue. (Laf. [La Fontaine]) 3. Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple, la tragédie, la
ans un vers ne se complète que dans une partie du vers suivant. Notre poésie rejette les enjambements, à moins qu’ils ne produ
t dans la prose, il y fait presque toujours un mauvais effet. Dans la poésie , il n’est point permis, excepté quelques cas rare
exemples dans Malherbe ; mais depuis il a été sévèrement banni de la poésie . Il y a encore hiatus 1° quand une voyelle rencon
s que c’est une licence. (De Rosn. [Du Resnel]) [Divers genres de poésie .] Si je voulais faire une poétique complète, j
étique complète, j’aurais à traiter maintenant des nombreux genres de poésie . Mais tel n’est pas mon but, je vais seulement le
oésie. Mais tel n’est pas mon but, je vais seulement les indiquer. La poésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’
ilosophique. L’ode badine (la chanson). La cantate et l’oratorio. La poésie épique comprend : L’épopée proprement dite. Le po
épopée proprement dite. Le poème héroïque. Le poème héroï-comique. La poésie dramatique comprend : La tragédie proprement dite
re. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactique comprend : Le poème didactique. L’épit
 : Le poème didactique. L’épitre. La satire. L’apologue. Le conte. La poésie pastorale comprend : L’églogue. L’idylle. La poé
ue. Le conte. La poésie pastorale comprend : L’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fug
’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fugitive comprend : L’acrostiche. Le bouquet. La
e tous ces genres aux élèves qui ont des dispositions naturelles à la poésie , recommandant à ceux qui n’ont pas reçu le feu sa
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
Chapitre IX. Poésies fugitives. § 42. Définition ; classification.
tion ; classification. – épigramme. Domairon réunit sous le nom de poésies fugitives un certain nombre d’ouvrages en vers, s
me, dans son sens originel, s’applique tout simplement à une pièce de poésie très courte, comme de douze ou quinze vers au plu
brièveté et le sel sont les deux principaux caractères de ce genre de poésie . L’exposition du sujet, c’est-à-dire de la chose
injures grossières. Si l’on se sent un talent décidé pour ce genre de poésie , il faut, ou attaquer des personnages imaginaires
me prise dans le sens le plus général deux ou trois petites pièces de poésie où l’on donne quelque chose à deviner, savoir, l’
s la longueur des vers est déterminée par l’air lui-même. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et pi
45 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
a nature, que c’est surtout la belle nature qu’il faut imiter dans la poésie . Cette épithète de belle signifie qu’il ne faut p
emploie, il faut qu’il les place de manière à les rendre dignes de la poésie . D’un autre côté, il y a des mots qui paraissent
versions, les épithètes nombreuses et autres figures, à distinguer la poésie de la simple prose. La classification des ouvrage
les impromptu, épigrammes, madrigaux, chansons, qu’on appelle souvent poésies fugitives, à cause du peu d’importance qu’on leur
on, occupent ensemble une place à part. 68. Domairon, Poét., de la Poésie en général. 69. Petit traité des figures, § 68,
46 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
« Je tâcherai de prouver la vérité de ce sentiment d’Aristote que la poésie d’Homère est plus grave et plus morale que l’hist
a poésie d’Homère est plus grave et plus morale que l’histoire. » La poésie met ensuite des noms propres.] Cf. plus bas le ch
joute, plus bas (p. 16, éd. 1604) : « Or imitant ces deux lumières de poésie (Homère et Virgile), fondé et appuyé sur nos viei
unte cette réflexion ainsi que beaucoup d’autres à la Poétique (De la Poésie dramatique, § 10). Les fables et les actions simp
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
oit plus difficile que chez la nôtre de rendre une véritable vie à la poésie ancienne. Les premiers poètes formèrent le génie
génie de leur langue ; les Grecs et les Latins employèrent d’abord la poésie à peindre les objets sensibles de toute la nature
ux : les Français, qui n’ont guère commencé à perfectionner la grande poésie qu’au théâtre, n’ont pu et n’ont dû exprimer alor
, et par conséquent sans l’affaiblir. D’où vient ce grand effet de la poésie , de former et fixer enfin le génie des peuples et
à admirer ; son Paradis Perdu, l’une des plus belles créations de la poésie française.
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
réoccupé de l’imitation de l’antiquité païenne pour comprendre que la poésie moderne doit reposer sur des bases nouvelles. La
é les sentiments de l’humanité. C’est donc un vrai contresens pour la poésie que d’aller puiser ses inspirations dans un monde
s où plane l’imagination du chrétien, tout un monde resplendissant de poésie , dont l’épopée peut s’approprier les richesses. S
e de tous les charmes de l’imagination et de tous les prestiges de la poésie . Son but est toujours de célébrer la gloire de qu
France par Scarron, est le degré le plus bas et le plus trivial de la poésie  ; c’est ordinairement un travestissement de mœurs
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
Vigny se retira du service en 1828, pour se vouer plus librement à la poésie . La Bible, Homère, le Dante, Milton et Ossian fur
ssez2 ! (Les Destinées.) 1. Dans toutes ses compositions, roman, poésie ou drame, prose ou vers, la conception toujours é
morceau est éblouissant de ton, et d’une magnificence élégante que la poésie française n’avait point connue jusqu’alors. 2. L
te auguste ruine,   Ce naufrage victorieux. 1. Tiré des Destinées, poésies posthumes, publiées chez Michel Lévy, par les soi
n ferme espoir. » Sainte-Beuve. « Il écrivait : « L’honneur, c’est la poésie du devoir », et de cette pensée exquise il faisai
50 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
le beau se révèle, dont le beau est le principal caractère, comme la poésie , l’éloquence, l’histoire, et aussi la philosophie
on et du vrai. L’Académie comprend, sous le nom de belles-lettres, la poésie , l’éloquence, et aussi la grammaire dont la conna
ours faiblement les beautés les plus sublimes de l’éloquence et de la poésie . 15. Faites connaître les caractères du goût. Un
ècle, à mesure que le génie de l’homme a perfectionné l’éloquence, la poésie et l’art de l’écrivain. C’est de là qu’on a formé
de le dire, s’appliquent à tous les genres de compositions. Comme la poésie a précédé l’éloquence, on en fera ensuite connaît
51 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
un jour savoir appliquer les vertus. A mesure donc que l’histoire, la poésie , la philosophie morale, et cette fleur de littéra
la vérité dans l’essence des choses ; l’histoire, dans les faits ; la poésie demande un merveilleux vraisemblable ou un nature
répétais de souvenir, je commentais, j’amplifiais quelque morceau de poésie ou d’éloquence, que je venais de lire en notre la
arts, les épisodes, les détails de pur agrément, qui sont permis à la poésie , ne le sont pas à l’éloquence. Dans celle-ci rien
ivent être les appuis. Quant à l’étendue de leur domaine, celui de la poésie embrasse, non-seulement dans la nature, mais au-d
onté que dans l’entendement, et c’est la plus difficile à vaincre. La poésie n’a que la vraisemblance à se donner, et que l’il
férence fera seule sentir aux jeunes gens pourquoi le caractère de la poésie est une séduction perpétuelle ; celui de l’histoi
nation s’élève et demande : Qui veut parler avec l’enthousiasme d’une poésie éloquente, pour rendre à la mémoire de ce héros d
maison ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’objet de la poésie . Ou ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu
homme, quand on dit de lui, lorsqu’il entre, qu’il est fort habile en poésie  ; et c’est une mauvaise marque, quand on n’a pas
Il y a de certaines choses dont la médiocrité est insupportable : la poésie , la musique, la peinture, le discours public. Que
beau dans sa vieillesse, et a encore de la force sur son déclin : la poésie le réclame, et notre langue doit beaucoup aux écr
, faits de génie, quoique travaillés avec art, pleins de traits et de poésie , seront lus encore quand la langue aura vieilli,
habiles en l’une et en l’autre oraison ; des poëtes en tout genre de poésies , soit morales, soit chrétiennes, soit héroïques,
es portes, à cause du grand rapport qu’il y a entre les figures de la poésie et celles de l’éloquence : en un mot, il répète s
ore plus vive et plus forte dans les poètes que dans les orateurs. La poésie ne diffère de la simple éloquence qu’en ce qu’ell
uence ; mais vous me feriez croire qu’il n’y a point d’éloquence sans poésie . A. Vous pouvez le croire hardiment. Il en faut
ëte renferme ses pensées. Le vulgaire ignorant s’imagine que c’est la poésie  : on croit être poëte quand on a parlé ou écrit e
mesurant ses paroles. Au contraire, bien des gens font des vers sans poésie , et beaucoup d’autres sont pleins de poésie sans
s gens font des vers sans poésie, et beaucoup d’autres sont pleins de poésie sans faire des vers : laissons donc la versificat
ire des vers : laissons donc la versification. Pour tout le reste, la poésie n’est autre chose qu’une fiction vive qui peint l
l’arrêtent. De là vient que, sitôt après la chute du genre humain, la poésie et l’idolâtrie, toujours jointes ensemble, firent
ligion des anciens. Mais ne nous écartons pas. Vous voyez bien que la poésie , c’est-à-dire la vive peinture des choses, est co
sont poètes, il me semble aussi que les poètes sont orateurs, car la poésie est propre à persuader. A. Sans doute, ils ont l
amateurs de colifichets en architecture, et inventeurs de pointes en poésie et en éloquence. Tout cela est du même génie. B.
urs noms. Tout entre dans les sujets que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui est le genre le plus sublime, ne réussi
er une comédie métaphysique ; celui-là tenait un petit recueil de ses poésies , imprimé depuis longtemps incognito, avec une lon
à la sculpture, à la peinture, à l’éloquence, et principalement à la poésie . Il ne signifie pas, en peinture et en sculpture,
ent bon sans être élégant. L’élégance est encore plus nécessaire à la poésie qu’à l’éloquence, parce qu’elle est une partie de
: aussi est-il moins poëte, sermoni propior. Le grand point, dans la poésie et dans l’art oratoire, c’est que l’élégance ne f
pidité d’un dialogue familier excluent ce mérite propre à toute autre poésie . L’élégance semblerait faire tort au comique : on
s’est réfugiée dans les oraisons funèbres, où elle tient un peu de la poésie Bossuet et après lui Fléchier semblent avoir obéi
de les assortir qui contribue à la perfection de l’éloquence et de la poésie . C’est par cet art que Virgile s’est élevé quelqu
deux peuples conséquemment n’auront pas la même espèce de comédie. La poésie sera différente chez le peuple qui renferme les f
exercés. Le connaisseur en musique, en peinture, en architecture, en poésie , en médailles, etc., éprouve des sensations que l
que, la moitié du Nord : où verrez-vous le goût de l’éloquence, de la poésie , de la peinture, de la musique ? Presque tout l’u
ible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre d’éloquence et de poésie . La profusion des mots est le grand vice du style
presque tous l’esprit faux autant que superficiel. Il me semble qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les styles qu’en pro
qu’en prose. Le style marotique a depuis quelque temps gâté un peu la poésie par cette bigarrure de termes bas et nobles, sura
e corrompt bien davantage : on prodigue les images et les tours de la poésie en physique ; on parle d’anatomie en style ampoul
rançaise qui appartiennent à la prose de ceux qui sont consacrés à la poésie . Il serait à souhaiter qu’il y eût sur cela des r
prose je commencerais par César. Les mots uniquement réservés pour la poésie , j’entends la poésie noble, sont en petit nombre 
par César. Les mots uniquement réservés pour la poésie, j’entends la poésie noble, sont en petit nombre : par exemple, on ne
r de vers. Mon imagination s’appesantit dans des études qui sont à la poésie ce que des garde-meubles sombres et poudreux sont
r et naïf ; et quelque nécessaire que fût penser, il n’est reçu qu’en poésie . Enfin la poésie elle-même n’a presque point de p
elque nécessaire que fût penser, il n’est reçu qu’en poésie. Enfin la poésie elle-même n’a presque point de privilège ; et pou
autres historiens. En parlant des différents genres d’éloquence et de poésie , j’ai pris soin d’indiquer le style convenable et
er le style convenable et propre à chacun d’eux. Mais à l’égard de la poésie héroïque je vais placer ici quelques observations
le style lyrique. Les Italiens, pour distinguer les caractères de la poésie , lui ont attribué trois instruments, la cithare,
ardiesses, et peut-être le goût de la nation décidé à vouloir plus de poésie dans le style tragique. Enfin dirai-je ce que je
un à l’autre. Voulez-vous en avoir une idée sensible ? Appliquez à la poésie ce que M. Watelet dit de la peinture : « Les mouv
autes ; Boileau ne s’est pas contenté de mettre de la vérité et de la poésie dans ses ouvrages, il a enseigné son art aux autr
pour leur imposer ses propres lois. Ceux qui bornent le mérite de sa poésie à l’art et à l’exactitude de la versification ne
ages de M. de Voltaire le peu de connaissance que je puis avoir de la poésie . Je lui proposai mes idées lorsque j’eus envie de
bon poëme. Si l’emphase d’un comédien détruit le charme naturel de la poésie , comment l’emphase même du poëte ou l’impropriété
uvrages sans prévention : quelle facilité ! Quelle abondance ! Quelle poésie  ! Quelle imagination dans l’expression ! Qui créa
par cette harmonie continue sans laquelle il n’y a point de véritable Poésie . On leur a reproché, à la vérité, d’avoir manqué
de beau dans aucun genre que le vrai, et que les fictions mêmes de la poésie n’ont été inventées que pour peindre plus vivemen
ne paraît ni nécessaire pour écrire naïvement, ni assez noble pour la poésie . C’est à ceux qui font profession eux-mêmes de ce
eur, la mollesse, la facilité et l’harmonie tendre et touchante de la poésie de Quinault. On peut même estimer beaucoup l’art
me parait que Lulli a donné à sa musique un caractère supérieur à la poésie de Quinault. Lulli s’est élevé souvent jusqu’au s
’auteur, les grandes pensées qui y règnent, les morceaux éclatants de poésie qui les embellissent, la manière forte dont les p
t quelques personnes, d’ailleurs éclairées, parlent aujourd’hui de la poésie me surprend beaucoup. Ce n’est pas, disent-ils, l
sément pardonner d’avoir employé trop souvent les lieux communs de la poésie et un peu de déclamation. Mais quoi qu’il puisse
aux remplis de charmes, et où la douleur, l’amitié, l’éloquence et la poésie parlaient avec la grâce la plus ingénue et la sim
lustre en sortant de l’enfance, par la grandeur et par la force de sa poésie féconde en pensées, et bientôt après par les char
ve et naturelle de leur âme. Il ne parait pas qu’ils aient cultivé la poésie avec le même bonheur. C’est que la poésie ne perm
pas qu’ils aient cultivé la poésie avec le même bonheur. C’est que la poésie ne permet guère que l’on se partage, et qu’un art
e, et un Testament politique : on sait même qu’il n’a pas dédaigné la poésie . Un esprit si ambitieux ne pouvait mépriser la gl
u sujet. Le sublime ne peut se trouver que dans les grands sujets. La poésie , l’histoire et la philosophie ont toutes le même
l’homme et la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle peint aussi les hom
d’une exigence méticuleuse, parce qu’ils sont complètement dénués de poésie . V. Il n’est pas une corde du cœur humain que, da
ois point disposé à lui laisser passer toutes ses témérités. Mais ses poésies détachées doivent être mises parmi les choses les
s des convenances. L’Impératrice m’a répété bien souvent que dans les poésies adressées par Voltaire à des princes, il ne s’est
a plus de jeu dans la parole, et dès lors plus d’éloquence et plus de poésie . Tout ce qui est mobile et variable, dans les aff
Entretiens. — Voiture, né à Amiens en 1598, mort en 1648 : Lettres et poésies . 23. Tout ce passage semblerait avoir été insp
, Epigrammes. Théophile de Viau, né en 1590, mort en 1620 ; auteur de poésies empreintes de beaucoup de mauvais goût. 26. Ron
e Malherbe ; des Bergeries, recueil d’idylles ; des odes sacrées, des poésies diverses. 30. Rabelais, né à Chinon en 1483, m
52 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
eure présente, poursuit, non sans trouble, la difficile solution. La poésie au dix-huitième siècle. — Dans l’histoire de la p
solution. La poésie au dix-huitième siècle. — Dans l’histoire de la poésie française le dix-huitième siècle n’occupe qu’une
le passé, si ardent à s’engager dans des voies nouvelles, respecte en poésie , avec un scrupule timide, les traditions classiqu
mpignan. Sans doute, avant la fin du siècle, il y eut pour ranimer la poésie lyrique des efforts qui méritent un souvenir. Leb
es libres rêveries de J. J. Rousseau. Là est le point de départ de la poésie lyrique de notre siècle, la tige première de laqu
e de laquelle sortira la fleur, pour s’épanouir avec tant d’éclat. La poésie épique, au dix-huitième siècle, ne compte qu’un m
rose, sont des genres mixtes, qui ne relèvent pas exclusivement de la poésie . On nous permettra cependant de ne pas séparer ic
e18. Allons-nous, après cet écart, rentrer dans le domaine de la pure poésie , en parlant de la poésie didactique au dix-huitiè
et écart, rentrer dans le domaine de la pure poésie, en parlant de la poésie didactique au dix-huitième siècle, et des formes
et des formes diverses qui s’y rattachent. Nulle part le déclin de la poésie française n’y est plus sensible. Si le mépris ins
Mais l’erreur du dix-huitième siècle consista surtout à croire que la poésie descriptive peut être un genre à part et qui se s
ent des bougies plutôt que du soleil. » L’image est vraie de toute la poésie descriptive du dix-huitième siècle. C’est avec An
e descriptive du dix-huitième siècle. C’est avec André Chénier que la poésie française retrouvera un ciel lumineux. La prose
la philosophie, en effet, marque de son empreinte la littérature, la poésie , la langue même du dix-huitième siècle. La philos
ra. Age de lutte, d’efforts, de souffrances, de contrastes, époque de poésie et de science, de mélancolie découragée et de foi
érialisme, son ironie négative, sa critique étroite et formaliste, sa poésie artificielle, et dont l’abondance même accuse la
x proposés. Aucun talent original ne répondit à l’appel du maître. La poésie et l’éloquence, directement inspirés par le pouvo
idéide, forment une nécropole qui ne sera plus visitée. Mais, dans la poésie descriptive,, sans parler de Delille, qui garde l
lée, la critique agrandie, pendant que les âmes sont charmées par une poésie tout empreinte de religion et de mélancolie. Arri
eptant le sens que ce terme avait en Allemagne, appelle romantique la poésie née de la chevalerie et du christianisme, « la se
me qu’il était le libéralisme en littérature ; il a encore comparé la poésie classique au palais de Versailles, et la poésie r
l a encore comparé la poésie classique au palais de Versailles, et la poésie romantique à une forêt vierge ; mais ce sont là d
séparation, établie par Boileau, entre une société chrétienne et une poésie qui resterait mythologique et païenne, surtout qu
Cromwell (1829), marque la date où le romantisme, triomphant dans la poésie lyrique, prétend s’emparer du théâtre, en chasser
de Voltaire, et, puisque son nom appartient aussi à l’histoire de la poésie du dix-huitième siècle, ne jugeons pour le moment
ines, par ses sentiments il a préparé ce qui fait l’originalité de la poésie de notre temps : l’amour de la nature mêlé au ret
eine que je défends quelquefois ma raison contre les charmes de votre poésie  ; mais c’est pour rendre mon admiration plus dign
dont il relevait les défauts avec esprit. Réagir vers 1780 contre la poésie artificielle d’un siècle qui, Rousseau excepté, n
oètes étrangers ont toujours un degré de plus que les nôtres, et leur poésie est plus haute en couleur. Il est généralement vr
par là dégrader les beaux vers : l’imagination pare la prose, mais la poésie pare l’imagination320. La raison elle-même a plus
et sa tâche sera remplie. Le reste sera l’œuvre de la religion. Si la poésie et la philosophie peuvent lui ramener l’homme une
ns les livres de quoi varier leur destinée monotone et veulent que la poésie leur tienne lieu d’événements véritables. Si Gœth
elles se dissipent aisément qu’il faut s’occuper de les conserver. La poésie et les beaux-arts servent à développer dans l’hom
lé le goût des études historiques, en faisant entrevoir de combien de poésie , de combien d’émotions et de jouissances nous pri
qui semblent appartenir à certaines époques de la société : ainsi, la poésie convient plus particulièrement à l’enfance des pe
les autres, parce qu’il est incomparablement plus expressif, c’est la poésie . La parole est l’instrument de la poésie ; la poé
ent plus expressif, c’est la poésie. La parole est l’instrument de la poésie  ; la poésie la façonne à son usage et l’idéalise
ressif, c’est la poésie. La parole est l’instrument de la poésie ; la poésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui fai
son. Le mot en lui-même, surtout le mot choisi et transfiguré par la poésie , est le symbole le plus énergique et le plus univ
le plus universel. Armée de ce talisman qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, co
ent, et par là ils reconnaissent la supériorité de la parole et de la poésie . Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la
ole et de la poésie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la beauté de leurs œuvres ; ils
l’idéal poétique. Et le genre humain fait comme les artistes : Quelle poésie  ! s’écrie-t-on à la vue d un beau tableau, d’une
une comparaison arbitraire, c’est un jugement naturel qui fait de la poésie le type de la perfection de tous les arts, l’art
. Et cela ne veut pas dire que les arts doivent imiter servilement la poésie , et copier ses chefs-d’œuvre ; loin de là : quand
ls s’égarent, ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie . Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des
s perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie. Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des temples comme l
le Dante ! La musique seule a quelque chose de plus pénétrant que la poésie  ; mais elle est vague, elle est bornée, elle est
bornée, elle est fugitive. Outre sa netteté, sa variété, sa durée, la poésie a aussi les plus pathétiques accents. Rappelez-vo
, et le cœur s’élance à sa suite. La parole humaine, idéalisée par la poésie , a la profondeur et l’éclat de la note musicale ;
téressé, et dans les religions, et dans les législations, et dans les poésies , comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi
érie de livres [l’Oiseau, l’Insecte, la Mer, etc.) qui relèvent de la poésie plus que de la science, mais desquels il est faci
e fils n’attend pas le père, c’est la porte de l’Espagne. Une immense poésie historique plane sur cette limite des deux mondes
nner raison. Essais de Littérature et de Morale, Beaumarchais. La poésie descriptive au dix-neuvième siècle. Ce qui fai
scriptive au dix-neuvième siècle. Ce qui fait la supériorité de la poésie descriptive de nos jours, c’est qu’elle ne décrit
, revenant à mon idée principale, c’est-à-dire à la supériorité de la poésie descriptive du dix-neuvième siècle sur celle du d
ession des sentiments humains532. Les poètes de nos jours ont mêlé la poésie lyrique à la poésie descriptive, et ils ont admir
s humains532. Les poètes de nos jours ont mêlé la poésie lyrique à la poésie descriptive, et ils ont admirablement relevé l’un
rdaire, ce fut la nouveauté d’une parole hardie, enflammée, pleine de poésie et d’imagination, toute moderne et colorée de rom
ée qui l’inspirait en traçant le Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au seizième sièc
e. Lui-même, de 1829 à 1837, donna plusieurs recueils de vers (Vie et Poésies de Joseph Delorme ; les Consolations ; les Pensée
rié comme la causerie, langue rare, pleine de grâce et de piquant, de poésie même et d’imagination, qui a ses points légèremen
en cela aux Romains, c’est-à-dire n’ayant par elles-mêmes, en fait de poésie ou de littérature, qu’un premier développement ru
mérique, légendaire, appelez-le comme vous le voudrez, — un âge d’une poésie naturelle et vivante. Que plus tard l’homme, le j
Venez chez moi, lui dit mon claqueur de tout à l’heure, j’adore votre poésie  ; j’ai des amis qui vous applaudiront ; j’ai des
ne. Il parlait ainsi de Molière alors qu’on imprimait des recueils de poésie où Molière figurait à côté des Gomberville, des d
it à établir des règles, à fixer des esprits incertains, à réparer la poésie , à relever la condition morale du poète ; il avai
e l’avis même de leurs émules, ont représenté avec le plus d’éclat la poésie personnelle557. Dans le premier558, elle s’épanch
-mêmes, et où nous goûtons la vie sans en sentir le poids. Dans cette poésie délicieuse, on reste sur le seuil de beaucoup de
nsée visible par un talent non moins nouveau dans l’histoire de notre poésie . Si tout est chant dans le premier, dans celui-ci
ien de l’inventaire ; il est de sentiment, comme tout le reste. Cette poésie ne fait pas d’efforts pour s’éloigner de la prose
s prononcé à une distribution de prix (1857.). Chefs-d’ œuvre de poésie . J. B. Rousseau.(1671-1741). Né à Paris e
froides allégories ; et quant à ses épigrammes, elles sont, à côté de poésies religieuses, un titre pour le moins embarrassant
econnaître le mérite, faut-il se garder de tout rapprochement avec la poésie lyrique de notre siècle. Rousseau a beau dire de
qué aux autres une émotion, un trouble qu’il n’avait pas ? Mais si la poésie de Rousseau n’est pas personnelle, elle doit souv
tiée, mais encore ferme et simple, il est l’intermédiaire qui unit la poésie du dix-septième siècle à celle du dix-huitième564
, par un singulier contraste, c’est lui qui a le mieux réussi dans la poésie légère, heureux si l’enjouement et la malice, qu’
tue, fut un de ceux qui, sous le règne de Louis XV, conservèrent à la poésie , un peu déchue, le plus d’originalité et de relie
créateurs qui rajeunissent les littératures : disciple de Voltaire en poésie , il prétendit, à son exemple, naturaliser sur not
s doux entretiens, Son esprit est à moi, ses trésors sont les miens. Poésies diverses. A mes Pénates670. Petits dieux a
fut appelé en même temps à occuper au Collège de France la chaire de poésie latine675. Le poème des Jardins (1782), qu’il don
illi avec faveur par une société qui avait perdu le sens de la grande poésie , celle qui traduit avec éclat les sentiments prof
les premiers chants de l’Imagination, le chef-d’œuvre peut-être de la poésie descriptive ; nulle part le talent du peintre ne
naturelle, ne fut à l’abri de la description. Il était temps pour la poésie française que de nouvelles inspirations vinssent
uvelles de sa lyre d’or, André Chénier avait vécu pour l’amitié et la poésie . Par instinct et par vocation, il n’eût pas reche
. Ce fils de la Grèce et de la France avait paru à un moment où notre poésie n’était plus que timidement correcte ou froidemen
rit de la rajeunir en la ramenant aux sources fraîches et pures de la poésie grecque. Mais c’est lui-même qu’il faut entendre,
des accents plus purs, si par instants elle touchait à la grâce, à la poésie , ce n’était là que d’heureuses et courtes rencont
s. De nos jours. Béranger a eu le mérite de conquérir la chanson à la poésie . Né à Paris en 1780, Béranger ne trouva personne
l devint apprenti imprimeur. Dés cette époque, Béranger s’occupait de poésie  : à ses heures de loisir, au retour de l’atelier,
refrain arrêtera l’attention au lieu de la réveiller. Aussi dans les poésies de Béranger, nous donnons une préférence marquée
, grand’mère ! Dieu vous bénira ! » Lamartine.(1790-1869.) La poésie lyrique, asservie dans les odes de Ronsard à l’im
Hégel, dans son cours d’Esthétique 750, a remarqué que l’épopée et la poésie lyrique, du moins dans sa forme personnelle étaie
Homère pour les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du monde naissant, orbis infantis, n’est plus cel
il s’écoute penser, jouir et souffrir. Alors se développe surtout la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que l
iment varié dans son mode d’expression. Le moi est l’essence de cette poésie  : elle y ramène tout : la nature et Dieu même. Se
luences réunies devaient avoir leur contre-coup dans le domaine de la poésie . Par la substitution du mot propre â la périphras
ses sentiments étaient images. » Ce fut elle qui initia son fils à la poésie en lui lisant la Bible : elle eut d’ailleurs peu
s riches facultés, qu’il devait atteindre aux plus hautes cimes de la poésie . Les Méditations poétiques, qui parurent en 1819,
teront l’œuvre la plus belle de notre grand poète contemporain751. La poésie française n’avait pas encore entendu de plus inef
t se laisse trop facilement assoupir aux sons d’une vague mélodie. La poésie ne fut pas pour Lamartine le seul objet de son am
voulut être historien et homme d’État ; il y mêla, a-on-dit, trop de poésie . Son Histoire des Girondins (1847), offre plutôt
e Robespierre. Mais dans les parties où l’histoire se rapproche de la poésie , quand d’un trait il faudra éclairer une situatio
qui savait se plier aux genres les plus opposés et des hauteurs de la poésie lyrique redescendre sans effort à l’élégante simp
a du livre de l’histoire766 ? C’était là une légitime revanche de la poésie contre la brutalité de la force ; elle fut accuei
âme supérieure que sa grandeur même sépare du monde. Ce caractère des poésies d’Alfred de Vigny devait les rendre peu accessibl
e beauté douloureuse et maladive qui a été souvent le caractère de la poésie de ce siècle. L’avenir, pour conclure, réservera
tre dans ce siècle, il a paru vouloir s’emparer du monde entier, « Sa poésie est universelle, a bien dit M. Vinet : tous les t
l’art soit votre seul maître, mais que ce maître régne en despote. Sa poésie est un musée où la barbarie est représentée comme
t repousser, est l’image du siècle où elle s’est produite. C’est à la poésie lyrique que M. Victor Hugo a dû sa première céléb
x.(1806-1858.) Dans une remarquable étude sur la renaissance de la poésie provençale, M. Saint-René Taillandier a montré co
mélange d’ironie et d’émotion, s’est-il fait une place à part dans la poésie contemporaine ; et si le conteur de Namouna et de
es que le souffle de la raison moderne avait emportées. Les premières poésies d’A. de Musset, les Contes d’Espagne et d’Italie
uteur se fît un jeu de ne reconnaître aucune règle en morale comme en poésie . Il morcelait de parti pris le vers alexandrin, p
ent celles que préférait son pinceau. Et cependant du milieu de cette poésie souvent impure s’élevaient par rencontres quelque
ois dans mon verre. Ce progrès ne se marquait pas seulement dans ses poésies , mais dans les Nouvelles et les Comédies, où son
prix aux moindres sujets par la grace du détail. Mais c’est, dans les Poésies nouvelles (1336-1852) que la postérité voudra ret
ns personne ; Si quelqu’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La nuit de mai. LA MUSE. Poète,
seul instant arrête : Étoile de l’amour, ne descends pas des cieux ! Poésies diverses. M. Victor de Laprade.(1812.) Né
Odes et Poèmes, qui suivirent, ont l’accent et le souffle de la haute poésie . Avec M. de Laprade, on ne quitte pas les sommets
ons pas. Peut-être a-t-on regretté avec plus de raison que dans cette poésie , d’un si pur idéalisme, l’élément humain fût trop
variété du sujet et de la forme, le caractère constamment élevé d’une poésie austère, pure, qui s’adresse moins à l’imaginatio
i, il faut le dire, ses amères tristesses d’ange tombé et révolté. La poésie d’Autran est douce, sans trouble pour le cœur. Un
le pas eu ses poètes à elle ? Même, dans la renaissance moderne de la poésie de la nature, la mer n’avait pas encore trouvé pl
runts. Combien de noms encore à ajouter, si l’on voulait donner de la poésie contemporaine une vue qui ne fût pas trop incompl
ive. Le vicomte de Bornier, né à Paris en 1825, a toujours cherché la poésie à ses hautes sources. Il méritait de couronner so
mand est d’accord avec Rivarol :« Si le texte, dit-il, comme œuvre de poésie , est en soi d’une valeur indépendante, il ne doit
également générales. » 319. Notre prose est-elle supérieure à notre poésie  ? C’est là une de ces questions qui ne reçoivent
rque qui peut être faite, d’ailleurs, c’est que l’écrivain étend à la poésie française tout entière quelques-uns des reproches
-huitième siècle. 320. Rivarol veut dire que l’imagination doit à la poésie son éclat, sa richesse, sa grâce ; mais l’express
et léger. Vivacité contenue ; parfois quelque chose de vif comme ses poésies légères, même quelque chose de ses tragédies. Une
précepte. Cet abus des épithètes ne doit pas moins être évité dans la poésie . Les poètes du dix-huitième siècle n’ont pas mont
onnue. Mais l’expression de Mme de Staël manque de netteté. 365. Les poésies détachées de Gœthe, et particulièrement ses élégi
en même temps, de la simplicité la plus familière et de la plus vive poésie , sans jamais tomber dans une négligence maniérée,
érentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art français ( poésie , peinture, sculpture) au dix- septième siècle, do
vre indigne de leur puissance et de leur bonté. Chez les modernes, la poésie lyrique a souvent traduit ces sentiments avec for
ses l’expression des sentiments humains. Dans le même temps aussi, la poésie descriptive se renouvelait en Angleterre par l’un
la poésie descriptive se renouvelait en Angleterre par l’union de la poésie de la famille et du foyer avec celle de la nature
facile. 545. Poète polonais, né en 1790, mort en France en 1855. Ses poésies les plus remarquables lui ont été inspirées par l
ces détails sont rendus avec une force et un éclat d’expressions, une poésie même d’imagination, qui donnent à ces pages un vé
674), auteur de plusieurs romans (Polexandre, la Caritie, etc., et de poésies , dont quelques-unes ne sont pas sans valeur. — D’
sens qu’il attache à ce mot. Au dix-neuvième siècle, les plus belles poésies ne sont plus des peintures de l’homme dans des ca
hantement, tout ce qui a passé par l’âme de René, René, le type de la poésie personnelle, l’ainé de cette noble famille qui le
evra aussi lire les principales lettres de Voltaire qui concernent la poésie et l’art dramatique : par exemple, celles au P. P
que vingt-quatre ans quand il donna, après quelques autres pièces de poésie , ce modèle de plaisanterie légère et déliée, que
que ce qu’on peut embellir. » Ce précepte est surtout applicable à la poésie , qui, remarque un critique moderne, cc est l’esse
outte d’essence dans une masse d’eau ou dans des flots de couleur. La poésie ne consiste pas à tout dire, mais à tout faire rê
baud de Latouche. — Les deux éditions les plus récentes sont : 1* les Poésies d’André Chénier, édition critique par M. Becq de
ap. iv ; Sainte-Beuve, le chapitre sur Regnier, dans le Tableau de la Poésie française au seizième siècle, Portraits contempor
rtagée doit s’appeler consolation. » 748. M. Perrotin, l’éditeur des Poésies de Béranger, a publié cette édition choisie, à l’
ine, au moment où elles parurent en 1819. On passait subitement d’une poésie sèche, maigre, pauvre, ayant de temps en temps un
igre, pauvre, ayant de temps en temps un petit souffle à peine, à une poésie large, vraiment intérieure, abondante, élevée et
midi, ne rendraient que faiblement l’effet poétique et moral de cette poésie si neuve sur les âmes qu’elle venait charmer et b
s il faut bien peu d’effort, surtout si l’on se reporte un moment aux poésies d’alentour, pour sentir ce que ces élégies et ces
spondance (1807-1820), un fragment de ses Mémoires (1790-1815) et des Poésies inédites. Dans l’étude critique de l’œuvre de Lam
Poésies inédites. Dans l’étude critique de l’œuvre de Lamartine, les Poésies inédites donneraient quelques lumières sur un des
des épisodes. Un nouveau fragment, celui du Chevalier, donné dans les Poésies inédites, n’est pas indigne des précédents. 753.
uvela tous les prodiges de l’héroïsme antique, méritait d’inspirer la poésie . Lord Byron, dans plusieurs de ses poésies (le Gi
que, méritait d’inspirer la poésie. Lord Byron, dans plusieurs de ses poésies (le Giaour, le Corsaire, la Fiancée d’Abydos, etc
re la pièce intitulée Réponse à une accusation (Contemplations). La poésie était la monarchie ; un mot Était un duc et pair,
s dans le sanctuaire de la prière ? 839. On ne saurait citer dans la poésie contemporaine une page plus belle-Quelle soupless
l a surtout à cœur d’y établir deux points : à savoir, d’abord que la poésie est incompatible avec l’industrie, et, en second
gment justifierait les fines réflexions de Saint-Marc Girardin sur la poésie descriptive au dix-neuvième siècle, renouvelée pa
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
si Aristote et Horace eussent trouvé le véritable type de ce genre de poésie , dans les ouvrages de leurs contemporains ou de l
ertume des regrets et le courage de l’espoir. Tous les amateurs de la poésie française connaissent le cantique d’Ézéchias trad
celui de la Chartreuse et de la Fête des Morts 166 prêtèrent à notre poésie ce charme rêveur, cette teinte de mélancolie douc
et relit Bossuet pour enflammer sa verve. Ainsi l’éloquence rend à la poésie ce qu’elle en a reçu, et l’avantage reste égal de
Florian, qui a laissé très peu de vers, qui est presque sans nom en poésie , nous a donné, dans son églogue de Ruth, le modèl
hrase latine de cette sublime élégie, par le docteur Lowth, auquel la poésie sacrée a d’ailleurs tant d’autres obligations :
qu’il est impossible de se dissimuler que Lebrun eût pu faire à notre poésie un honneur immortel ; c’est qu’il est pur, nature
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
vez que la comparaison varie selon les temps et les genres divers. La poésie s’en accommode mieux que la prose, l’éloquence mi
hes et les historiens, plus significative et plus rigoureuse. Dans la poésie grecque, les idées rapprochées par la comparaison
e Baruch. J’en dirai autant de Lamartine. Assurément, il y a dans les poésies de Lamartine de riches et brillantes descriptions
tombent, et tombent sur l’abri. Et qu’on ne dise pas que soumettre la poésie à un si minutieux examen, c’est glacer l’imaginat
scientifique, politique, le drame comme le sermon, la thèse comme la poésie , se présentaient alors sous forme de parabole. On
rie remplit à elle seule une petite pièce tout entière de prose ou de poésie . Ainsi les jolis vers de madame Deshoulières à se
on un bonnet de quelque couleur qu’il soit. 104. Centons. Pièce de poésie , plus ou moins longue, composée de vers ou fragme
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
ue1, fut un de ceux qui, sous le règne de Louis XV, conservèrent à la poésie , un peu déchue, le plus d’originalité et de relie
que vingt-quatre ans quand il donna, après quelques autres pièces de poésie , ce modèle de plaisanterie légère et déliée que J
que ce qu’on peut embellir. » Ce précepte est surtout applicable à la poésie , qui, remarque un critique moderne, « est l’essen
outte d’essence dans une masse d’eau ou dans des flots de couleur. La poésie ne consiste pas à tout dire, mais à tout faire rê
56 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
onnu, ou s’il en invente un nouveau. — 136. Quelques préceptes sur la poésie épique. — 153. Des sujets qu’il faut mettre sur l
e ce travail déréglé qui n’a en vue que l’argent. — 333. Objet que la poésie se propose. De la vraisemblance. — 347. La sévéri
La médiocrité est interdite aux poëtes. — 391. Origine et éloge de la poésie . — 408. Pour former le poëte, il faut le concours
t à éveiller la sympathie des spectateurs. Ce n’est pas assez pour la poésie de charmer l’oreille : il faut qu’elle touche le
st ainsi que la lyre sévère s’enrichit de cordes nouvelles : alors la poésie lyrique, plus hardie, prit un essor inconnu ; et,
et une négligence extrêmes, ou une coupable ignorance des lois de la poésie . Tout le monde ne sent pas le défaut d’harmonie d
des tablettes de cyprès ? Instruire ou plaire : tel est l’objet de la poésie , si même elle n’aspire à plaire et à instruire to
t, n’est-ce pas bien pardonnable dans un long poëme ? Il en est de la poésie comme de la peinture : tel tableau, vu de près, v
un Cascellius : et cependant ils ont leur prix. Mais la médiocrité en poésie  ! voilà ce que ne tolèrent ni les Dieux, ni les h
uper n’avait que faire de ces hors-d’œuvre. — Il en est de même de la poésie  : née pour plaire, destinée à charmer les cœurs,
ire rire toute la galerie à vos dépens ; et, sans rien connaître à la poésie , vous osez faire des vers ! — Pourquoi pas ? n’es
des rois, on emprunta la douce voix des neuf sœurs ; enfin, c’est la poésie qui nous donna le théâtre, délassement si doux ap
e flûte a longtemps appris, longtemps tremblé sous un maître. Mais en poésie  ! il suffit de dire : « Des vers ! oh ! j’en fais
ue le sommeil se glisse 1037dans un poëme de-longue-haleine. 1038La poésie est comme la peinture : 1039il y aura tel morcea
pas pouvait être terminé 1084sans ces hors-d’œuvre : 1085ainsi, la poésie , 1086née et inventée 1087pour charmer les espri
scendat judicis aures…. Métius Tarpa, ami d’Horace, excellent juge en poésie , est le même dont il est question au vers 38 de l
uveauté est mère des beaux-arts, des belles-lettres, et surtout de la poésie  ; — enfin, dans la troisième partie, il traite de
out de la poésie ; — enfin, dans la troisième partie, il traite de la poésie dramatique et de la difficulté de réussir au théâ
est de l’intérêt d’un prince d’exciter l’émulation des poëtes, car la poésie contribue, aussi sûrement que le bronze lui-même,
e, la même sentiment de la haute utilité et de la noble mission de la poésie  : tout cela, exposé sans prétention par un homme
57 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
e, comme le cantilène de sainte Eulalie est le premier symptôme de la poésie populaire. Un trouvère nous apprend aussi qu’au i
es l’épopée de Ronceveaux brille en pleine lumière. C’est donc par la poésie que se révèle le génie de notre race, si éminemme
des procédés scolastiques, introduisant, jusque dans le domaine de la poésie galante, les pâles fantômes de l’abstraction. Mai
ersonnelle, comme jadis, et de traduire les instincts de la foule, la poésie tend à se faire individuelle ; c’est affaire de r
chaos devienne féconde, il nous faut franchir des années stériles. La poésie dramatique, protégée par les princes qui la prenn
avec l’idéal trop ignoré jusqu’alors, les secrets perdus de la haute poésie et de la véritable éloquence. Outre que les événe
outes les idées universelles qui feront à jamais le tour du monde. La poésie n’eut pas aussi brillante fortune. Sous Louis XII
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
visible par un talent de description nouveau dans l’histoire de notre poésie . Chez lui, tout est forme et couleur ; le monde m
onnaît l’homme, et, s’il l’écrasait, il saurait qu’il l’écrase. Cette poésie prodigieuse a fait peur, presque autant qu’elle a
lu, plaisirs, liberté, fantaisie, Famille, amour, trésors, jusqu’à la poésie ,   Tout jeter à la mer ! Et qu’enfin, seul et n
iple, divers, infatigable, son talent s’approprie le monde entier. Sa poésie est universelle. Tous les temps, tous les aspects
l’art soit votre seul maître, mais que ce maître règne en despote… Sa poésie est un musée où la barbarie est représentée comme
traste entre nos douleurs et l’impassibilité de la nature ! 3. Cette poésie religieuse est d’une mélancolie supérieure, et to
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
n des mots et des syllabes, il façonna l’instrument et le moule de la poésie . C’est de lui que date la cadence de la strophe l
oumet la beauté : Je puis donner la mort, toy l’immortalité. 1. En poésie ce mot pouvait être masculin. 2. Un point, c’es
thographe n’est usitée qu’en vers. 2. Malherbe fut le créateur de la poésie lyrique. Il en a les mouvements et les tournures.
brutale, mais d’un puissant effet. 3. Remarquez l’inversion. 4. La poésie du roi-prophète, amollie par Desportes, délayée p
60 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
e, de la musique, des improvisateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil : enfin, on y sent qu
détail, tandis que Saint-Pierre en est surchargé. C’est ainsi que la poésie antique ne dessinait que les grandes masses, et l
ns les livres de quoi varier leur destinée monotone et veulent que la poésie leur tienne lieu d’événements véritables. Si Goet
, car on l’entend toujours quand on l’écoute une fois33, Il aimait la poésie , l’art dramatique, l’histoire, la littérature pou
elles se dissipent aisément qu’il faut s’occuper de les conserver. La poésie et les beaux-arts servent à développer dans l’hom
une religion dont elle avait par ignorance méconnu la grandeur et la poésie  ; il avait atteint, nul ne le contestait, le but
M. de Chateaubriand (1857), l’Essai sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique (1859). S’il fallait placer une épigraphe
et qu’en silence son imagination toute grecque se répandait dans des poésies d’une grâce ravissante, son frère obtenait la cél
les autres, parce qu’il est incomparablement plus expressif, c’est la poésie . La parole est l’instrument de la poésie ; la poé
ent plus expressif, c’est la poésie. La parole est l’instrument de la poésie  ; la poésie la façonne à son usage et l’idéalise
ressif, c’est la poésie. La parole est l’instrument de la poésie ; la poésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui fai
son. Le mot en lui-même, surtout le mot choisi et transfiguré par la poésie , est le symbole le plus énergique et le plus univ
le plus universel. Armée de ce talisman qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, co
ent, et par là ils reconnaissent la supériorité de la parole et de la poésie . Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la
ole et de la poésie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la beauté de leurs œuvres ; ils
l’idéal poétique. Et le genre humain fait comme les artistes : Quelle poésie  ! s’écrie-t-on à la vue d’un beau tableau, d’une
une comparaison arbitraire, c’est un jugement naturel qui fait de la poésie le type de la perfection de tous les arts, l’art
. Et cela ne veut pas dire que les arts doivent imiter servilement la poésie , et copier ses chefs-d’œuvre ; loin de là ; quand
ls s’égarent, ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie . Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des
s perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie. Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des temples comme l
le Dante ! La musique seule a quelque chose de plus pénétrant que la poésie , mais elle est vague, elle est bornée, elle est f
bornée, elle est fugitive. Outre sa netteté, sa variété, sa durée, la poésie a aussi les plus pathétiques accents. Rappelez-vo
, et le cœur s’élance à sa suite. La parole humaine, idéalisée par la poésie , a la profondeur et l’éclat de la note musicale ;
téressé, et dans les religions, et dans les législations, et dans les poésies , comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi
, et qui donne aux accidents de la vie réelle tout le grandiose de la poésie . Le sceau d’une destinée irrésistible n’est, dans
couvrent des voies nouvelles et inexplorées ; disciple de Voltaire en poésie , il prétendit, à son exemple, naturaliser sur not
fut appelé en même temps à occuper au collège de France la chaire de poésie latine305. Le poème des Jardins (1782), qu’il don
illi avec faveur par une société qui avait perdu le sens de la grande poésie , celle qui traduit avec éclat les sentiments prof
Aussi Delille n’a pas échappé aux reproches que mérite son école. Sa poésie , on peut le dire, est impersonnelle : comme elle
les premiers chants de l’Imagination, le chef-d’œuvre peut-être de la poésie descriptive : nulle part le talent du peintre ne
encore envahir l’ode, la tragédie et l’épopée. Il était temps pour la poésie française que de nouvelles inspirations vinssent
s, De nos jours, Béranger a eu le mérite de conquérir la chanson à la poésie . Par le singulier bonheur de son rare talent, le
l devint apprenti imprimeur. Dès cette époque, Déranger s’occupait de poésie  : à ses heures de loisir, au retour de l’atelier,
refrain arrêtera l’attention au lieu de la réveiller. Aussi, dans les poésies de Béranger, nous donnons une préférence marquée
Dieu vous bénira ! » M. de Lamartine (1791) [Notice] La poésie lyrique » asservie dans les odes de Ronsard à lim
son cours d’Esthétique392, a remarqué avec raison que l’épopée et la poésie lyrique, du moins dans sa forme personnelle et ob
Homère pour les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du monde naissant, orbis infantis, n’est plus cel
il s’écoute penser, jouir et souffrir. Alors se développe surtout la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que l
iment varié dans son mode d’expression. Le moi est l’essence de cette poésie  : elle y ramène tout la nature et Dieu même. Ses
fluences réunies devaient avoir leur contrecoup dans le domaine de la poésie . Par la substitution du mot propre à la périphras
ses sentiments étaient images. » Ce fut elle qui initia son fils à la poésie en lui lisant la bible : elle eut d’ailleurs peu
es riches facultés qu’il devait atteindre aux plus hautes cimes de la poésie . Les Méditations poétiques, qui parurent en 1820,
plus belle et la plus parfaite de notre grand poète contemporain. La poésie française n’avait pas encore entendu de plus inef
grandes beautés descriptives et de fortes situations dramatiques. La poésie ne fut pas pour M. de Lamartine le seul objet de
oulut être historien et homme d’État ; il y mêla, a-t-on dit, trop de poésie . Son Histoire des Girondins (1847), malgré d’admi
e Robespierre, Mais dans les parties au l’histoire se rapproche de la poésie , quand d’un trait il faudra éclairer une situatio
ée du grand poète. Mais revenons dans les régions plus sereines de la poésie et citons, en terminant, la page qu’un éminent cr
il nous semble, la meilleure conclusion de cette courte notice. « La poésie , dit M. Nisard393, s’épanche en des vers d’une ha
française… Nous y reconnaissons nos sentiments, non pas comme dans la poésie dramatique, qui nous prend à partie et nous met e
soi-même, et où l’on goûte la vie sans en sentir le poids. Dans celle poésie délicieuse, on reste sur le seuil de beaucoup de
qui savait se plier aux genres les plus opposés et des hauteurs de la poésie lyrique redescendre sans effort à l’élégante simp
a du livre de l’histoire408 ? C’était là une légitime revanche de la poésie contre la brutalité de la force ; elle fut accuei
du talent de M. V, Hugo dans le triple domaine qu’il s’est choisi, la poésie lyrique, le drame et le roman. C’est à la poésie
’il s’est choisi, la poésie lyrique, le drame et le roman. C’est à la poésie lyrique que M. V. Hugo a dû sa première célébrité
le rythme assoupli, maîtrisé, se prêtera à tous les effets. De là une poésie brillante, expressive, capricieuse, qui rompt ave
la forme et de restreindre l’élément humain, qui est l’âme même de la poésie lyrique. Ce reproche s’adresserait surtout aux Or
Orientales ; dans les Feuilles d’automne et les Voix intérieures, la poésie est plus personnelle, plus intime, et aussi d’un
saurait imposer au goût éclairé cette forme nouvelle et étrange d’une poésie qui fait pénétrer l’idée par les sens, matérialis
eux résultats : elle renouvela l’inspiration originale et ouvrit à la poésie un jour nouveau sur des horizons jusque-là dédaig
ce éternelle Sur le front mouvant du désert439. III Histoire, poésie , il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis d
mélange d’ironie et d’émotion, s’est-il fait une place à part dans la poésie contemporaine ; et si le conteur de Namouna et de
a raison moderne avait emportées et dispersées au loin. Les premières poésies d’A. de Musset, les Contes d’Espagne et d’Italie
uteur se fit un jeu de ne reconnaître aucune règle en morale comme en poésie . Il morcelait de parti pris le vers alexandrin po
ent celles que préférait son pinceau, Et cependant du milieu de cette poésie souvent impure s’élevaient par rencontres quelque
ois dans mon verre. Ce progrès ne se marquait pas seulement dans ses poésies , mais dans les Nouvelles et les Comédies, où son
prix aux moindres sujets par la grâce du détail. Mais c’est dans les Poésies nouvelles (1836-1852) que la postérité voudra ret
ute les régions sereines, mais celles que fréquente et aime la grande poésie , celles où l’homme entend parler d’idéal et d’inf
Ces rapports entre les différents arts, et particulière ment entre la poésie et l’architecture, sont devenus l’un des thèmes l
nnaissaient pas ce dégoût de la vie qui est l’un des caractères de la poésie du Nord. 12. Un Français, dans la dernière guer
propres à développer chez la jeunesse l’esprit de réflexion. 27. Les poésies détachées de Goethe, et particulièrement ses élég
uvera au chap. xiii du même livre un jugement de Mme de Staël sur les poésies détachées de Schiller ; pour l’analyse de son thé
n’étaient-ils que ceux de la dignité. 60. Par un droit reconnu à la poésie , M. de Chateaubriand, comme Virgile dans l’Énéide
en même temps, de la simplicité la plus familière et de la plus vive poésie , sans jamais tomber dans une négligence maniérée,
érentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art français ( poésie , peinture, sculpture) au dix-septième siècle, don
vre indigne de leur puissance et de leur bonté. Chez les modernes, la poésie lyrique a souvent traduit ces sentiments avec for
e. 339. Voici le sens exact des beaux vers de Milton, dont toute la poésie n’a pas été rendue par Delille : Fairest of star
e maison. Voir la notice de M. H. de Latouche, au début du volume des Poésies d’André Chénier. 345. On lira avec profit sur Ma
lomnie ne parviendra pas à désunir. 390. M. Perrotin, l’éditeur des Poésies de Béranger, a publié cette édition choisie, à l’
, de Lara, de Manfred, c’est toujours lui-même qu’il met en scène. Sa poésie , mélange d’ironie et de lyrisme, est l’image vrai
uvela tous les prodiges de l’héroïsme antique, méritait d’inspirer la poésie . Lord Byron, dans plusieurs de ses poésies (le Gi
que, méritait d’inspirer la poésie. Lord Byron, dans plusieurs de ses poésies (le Giaour, le Corsaire, la Fiancée d’Abydos, etc
s dans le sanctuaire de la prière ? 464. On ne saurait citer dans la poésie contemporaine une page plus belle. Quelle souples
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ontemporains. Je ne dis rien des poëtes ; car il ne s’agit pas ici de poésie , et je n’admets pas le style poétique en prose ;
train, en quelque sorte. J’ai toujours remarqué qu’un beau morceau de poésie , lu avant de composer, et tout haut, s’il est pos
le point de généralisation auquel vous pourrez porter vos idées. « La poésie , l’histoire et la philosophie, dit Buffon, que je
outes le même objet, et un très-grand objet, l’homme et la nature. La poésie la peint et l’embellit, elle peint aussi les homm
ible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre d’eloquence ou de poésie . » Aussi Quintilien comparait-il l’invention et l
62 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
et les syllabes des altérations qui sont d’un fréquent usage dans la poésie . Telles sont : 1° La syncope ou suppression d’une
a partie pour le tout, etc. ; que l’on peut et que l’on doit même, en poésie , employer des expressions métaphoriques, etc.
entent pas quelques uns de ces caractères, doivent être bannies de la poésie , comme des mots parasites qui ne font que ternir
e ses jeux. Cette idée fait donc image dans le vers et en augmente la poésie . Il faut remarquer aussi le choix et la beauté de
iles, comme cette périphrase est bien choisie ! combien elle donne de poésie à cette pensée, flevit senex ! Quel intérêt l’adj
qui est plus sensible, plus familière et plus facile à concevoir. La poésie aime à se parer de comparaisons riches, nobles, t
a répétition. La répétition des mêmes mots a beaucoup de grâce en poésie , quand elle sert à peindre les passions, comme la
s ses vers, mais avec plus de sobriété et de ménagement. C'est que la poésie perdait de sa naïveté primitive, à mesure qu’elle
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
ile honorable et bienfaisant dans vos ouvrages. Après le traité de la Poésie , le traité du Style, et bientôt la Rhétorique. Le
tyle, et bientôt la Rhétorique. Le traité du Style, comme celui de la Poésie , présente, à mes yeux, de nombreux avantages sur
grand regret, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le Style, la Poésie et la Rhétorique, j’en ai confié l’examen aux pro
s anciens, et reproduits par les modernes, sur l’art d’écrire, sur la poésie et sur l’éloquence. La grande lucidité avec laque
64 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
à l’art d’écrire, et s’il ne possédait pas des notions exactes sur la poésie et sur l’éloquence ? Ce sont ces principes et ces
littérature, et ne peuvent par conséquent s’occuper de l’étude de la poésie . Comme notre Poétique, tout en complétant le cour
loquence. On pourrait d’ailleurs, dans ce cas, mettre le Traité de la poésie entre les mains des élèves comme livre de lecture
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
ui à une haute inspiration joignait une raison parfaite, trouva notre poésie comme épuisée par deux siècles de gloire, et entr
l’Invention, où ses idées sur les réformes que pouvait recevoir notre poésie sont consignées. Ses vers, demeurés pour la plupa
dans la versification française plusieurs des procédés habituels à la poésie grecque et latine. On reconnaît ici un exemple du
, la gracieuse légende des premiers chanteurs qui, passionnés pour la poésie , oubliérent de se nourrir, et étant morts de faim
66 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
elle la terreur ou l'enthousiasme, la douleur ou la joie, et de cette poésie descriptive qui se précipite comme un torrent. Ob
ime direct, etc. : Sur les ailes du temps la tristesse s'envole. La poésie emploie souvent cette figure, et la prose poétiqu
ît aimable, est masculin au singulier et féminin au pluriel ; mais la poésie et la prose poétique l'emploient aussi au masculi
inin lorsqu'il désigne les hymnes qui se chantent à l'église, mais la poésie l'emploie aussi au masculin dans ce cas. Les nom
nom de chose : Soutiendrez-vous un faix sous qui Rome succombe ? En poésie , l'adjectif frais peut s'employer pour l'adverbe
plue dans ce terrain ; cette femme s'est plue à me contredire. Et la poésie peut admettre cette exception, si l'euphonie ou l
le pronom en est déterminatif de ces collectifs. Mais dans ce cas, la poésie peut rejeter une règle qui n'est pas généralement
le lui sont familières ; le premier étage et le second étage. Mais la poésie et le laisser-aller de la conversation permettent
les du langage produit rarement un bon effet, mais nous dirons que la poésie n'était pas à son aise dans la route que nos puri
ent ; c'est de tout sacrifier à l'effet que l'on veut produire. Cette poésie pourrait être belle, sans qu'une danseuse ingénue
ne école, Hoffmann, a dit : « Si vous lisez une pièce de théâtre, des poésies ou un roman où se trouvent des mots barbares, des
d'idées sombres et nobles font dans l'âme une impression durable. La poésie se nourrit de descriptions ; mais le discours ora
et intéressante. Trois choses principales, l'action, la morale et la poésie constituent l'épopée. L'action doit être grande,
struire en guidant les arts ou en ornant une vérité des charmes de la poésie . (Voyez l'Art poétique de Boileau et le poëme des
67 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ce, à la beauté et à l’éclat du style. Ce sont elles qui donnent à la poésie et à l’éloquence la vie, l’âme, comme une espèce
ours. L’inversion, qui est un des privilèges et une des beautés de la poésie , ne s’emploie guère en prose que dans le style so
icalement. Cette figure, rare en prose, se rencontre assez souvent en poésie . On distingue la syllepse du nombre, la syllepse
’appartient qu’au style noble et soutenu : elle est surtout usitée en poésie . Effodiuntur opes, irritumenta malorum. C’est
sujet que l’on traite. Il y a des métaphores permises, belles même en poésie , qui en prose paraîtraient absurdes ou peu nature
pain ; Vulcain pour le feu ; Mars, pour la guerre ; Apollon, pour la poésie  ; Neptune, pour la mer, etc. 2° L’effet pour la c
ses en bien ou en mal. Cette figure, qui se rencontre souvent dans la poésie et surtout dans l’ode, a l’enflure à redouter. La
ne ascendante, l’autre descendante plus rare que la première. Dans la poésie comme dans l’éloquence, cette figure est très pro
mparaison est une des figures les plus riches de l’éloquence et de la poésie . Ses qualités sont la clarté, le naturel, la just
aies, qu’elle les met pour ainsi dire sous les yeux. C’est ici que la poésie et l’éloquence touchent de plus près à la peintur
lus magnifique de toutes les figures ; aussi ne convient-elle qu’à la poésie et à la haute éloquence, et demande-t-elle à être
t de la mélodie au style. Quoique plus rigoureusement requise dans la poésie et dans l’éloquence que dans les ouvrages de phil
re ; Baccæ æneæ amœnissimæ impendebant . L’hiatus est banni de notre poésie  ; et on ne le permet dans la prose que lorsqu’il
t de la richesse au style, et sont plus fréquemment employées dans la poésie que dans la prose. 294. Faites connaître avec que
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
tion n’est pas d’hier. C’est la même que posait Horace à propos de la poésie  : Natura fieret laudabile carmen, an artc Quæsit
comme manifestation de la pensée littéraire, ne s’arrêtait pas là. La poésie épique, l’élégie, l’ode, l’histoire elle-même se
er toutes les règles de l’art d’écrire. Et quoique la philosophie, la poésie et l’histoire se fussent successivement retirées
que, est de son ressort ; elle ne doit pas craindre même d’aborder la poésie , du moins en ne la considérant que sous les faces
69 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
e avec la figure humaine et par l’illusion qu’il produit, de même, en poésie , une fiction probable nous frappe et nous plaît b
, mit en vers les fables d’Ésope, ne pensant pas qu’il pût y avoir de poésie sans fiction. » (De la Manière d’entendre les poë
sprit des arts de notre temps : elle annonce la décadence de la haute poésie et du vrai drame, etc. » (Chateaubriand, Mémoires
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
grecque et latine, ce jugement qu’il a porté sur les débuts de notre poésie paraîtra encore aujourd’hui assez fondé. Dans not
e de Marot, de du Bellay, de Ronsard : Malherbe inaugura, non plus la poésie de telle province, de telle école, de tel homme,
ie de telle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie française. Par lui notre domaine littéraire, si a
71 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
orités en ce qui concerne la différence des μέτρα et des μέλη dans la poésie grecque, question pleine d’intérêt, mais aussi de
es Anciens (1845)  Deux lettres à M. Rossignol sur le rhythme, sur la poésie lyrique et le vers dochmiaque (1846)  Analyse du
ux lettres à M. Vincent, sur le rhythme, sur le vers dochmiaque et la poésie lyrique en général (Paris, 1846). FIN Typographie
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
ement spontané de l’esprit français. Érigeant l’art en mystère, et la poésie en sacerdoce, ces orgueilleux supprimèrent d’un t
xpressif et sa syntaxe jusqu’alors si logique, non-seulement toute la poésie et toute la science des anciens, mais tous les vo
e la Pléiade. Cette fronde légère suffit à terrasser le Goliath de la poésie  ; et, malgré de pompeuses funérailles, malgré les
c par une sorte d’irrésistible entraînement vers les maîtres de toute poésie , de toute éloquence, de toute spéculation indépen
une allure dégagée ; il convenait singulièrement à la prestesse de la poésie légère, et nous avons été mal avisés de nous en d
tre du mouton le naturel tousjours suyvre le premier… J’estime nostre poésie estre capable… Il te convient servir, aymer et cr
beau dans sa vieillesse, et a encore de la force sur son déclin : la poésie le réclame, et notre langue doit beaucoup aux écr
surtout parmi les prosateurs que nous chercherons des guides. Car la poésie fut trop souvent alors un art de caprice éphémère
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
IV. Genre dramatique. § I. Origine du drame. L’invention de la poésie dramatique n’appartient pas à un seul peuple ; on
grec. En Grèce, nous voyons poindre le drame en même temps que la poésie lyrique et l’épopée ; ces trois genres se tiennen
iennent de près à l’origine. Les rhapsodes, en chantant en public les poésies homériques, y mêlaient des gestes et des mouvemen
, en racontant les aventures merveilleuses de sa vie. Des concours de poésie s’établirent dans ces fêtes ; le meilleur chant é
er que le théâtre doit avoir un but et un résultat moral, comme toute poésie et toute œuvre d’imagination. Nous savons que ce
rtout d’une noble simplicité. La tragédie n’est pas un chant comme la poésie lyrique et l’épopée ; c’est un discours ou un dia
74 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
rt-Royal ? (Poitiers, août 1889.) Quels sont les principaux genres de poésie  ? (Clermont, août 1887.) Qu’est-ce qu’un moralist
z que le xviii e siècle a cultivé la prose avec plus de succès que la poésie et vous en donnerez les raisons. (Dijon, juillet 
s du xvi e au xviii e siècle inclusivement. (Lyon, octobre 1888.) La poésie lyrique dans notre littérature aux xviii e siècle
1891.) La science et l’industrie doivent-elles nécessairement tuer la poésie  ? (Bordeaux, juillet 1890.) Est-il vrai, comme on
il vrai, comme on le dit souvent, que la science soit l’ennemie de la poésie , et que les progrès des sciences doivent amener l
ur culture. (Paris, octobre 1878.) Quel est le caractère propre de la poésie lyrique ? Donnez une idée sommaire de la poésie l
aractère propre de la poésie lyrique ? Donnez une idée sommaire de la poésie lyrique en France depuis le commencement du xvii
mbinaisons variées de rhythme auxquelles se prête particulièrement la poésie lyrique ? On donnera des exemples empruntés à nos
ui combattait-il et en faveur de quels principes ? – Qu’est-ce que la poésie didactique ? Quelles en sont les qualités princip
rogramme de la classe de troisieme moderne – Que savez-vous sur la poésie des trouvères et sur les chansons de gestes ; que
manifesté au Moyen-Age ? – Quelles ont été les premières formes de la poésie dramatique en France ? On en expliquera les trans
utile ? – Le théâtre s’est-il élevé d’abord à la même hauteur que la poésie lyrique ? Faire l’histoire de la tragédie de Jode
qu’on élevât les enfants ? – Faire, d’après Montaigne, l’éloge de la poésie et en montrer l’utilité et les agréments. – Appré
es anciens et Fénelon reconnaissaient l’orateur. Qu’est-ce que la poésie didactique ? Quelles en sont les qualités princip
vous dans le meilleur des poèmes didactiques du XVIIe siècle ? La poésie didactique se propose d’instruire, de faire conna
llante que solide et vraiment poétique. Il a été plus heureux dans la poésie philosophique. Il y manque souvent de force et su
n que Boileau, il a des traits plus heureux et plus piquants. Dans la poésie légère, dans le madrigal, dans l’épigramme il est
ez que le XVIIIe siècle a cultivé la prose avec plus de succès que la poésie et vous en donnerez les raisons. Les principau
tion de Voltaire est écrit en prose. A la vérité, il a réussi dans la poésie philosophique, dans la satire, et dans la poésie
il a réussi dans la poésie philosophique, dans la satire, et dans la poésie légère, mais là même, le poète reste inférieur au
apide qui se prètât à ses desseins. La prose y convenait mieux que la poésie . Celle-ci a besoin de tranquillité. Il faut au po
il en résulte qu’il devait user de la prose plus volontiers que de la poésie . La Fontaine, dans le dénouement de la plupar
ion et la raison ; il fait de ces qualités la condition même de toute poésie . Quiconque n’est pas né poète ne le deviendra pas
brillants, les concetti, les jeux de mots, tout ce qui déshonorait la poésie à l’arrivée de Boileau. Satirique, il avait fait
audrait-il pas à qui saurait s’y montrer égal ? Tout est difficile en poésie et je crois avec vous « qu’un sonnet sans défaut
on des vers, mais de la prose de Voltaire 1. Il réussit mieux dans la poésie didactique, et il a exprimé, sinon avec éclat, du
s chefs-d’œuvre et il a des épitres d’une grâce incomparable. Dans la poésie légère, personne ne lui conteste la première plac
s ont fort perdu de leur éclat ; mais les satires, les épîtres et les poésies légères sont toujours jeunes et il est à croire q
récepte moral est la conclusion d’un charmant récit exposé dans cette poésie étincelante et avec cette exubérance d’imaginatio
elques jours, vivre libre au soleil, Et j’ai réglé mon compte avec la poésie . L’Amour et le Travail ont partagé ma vie : L’amo
 Il y a de certaines choses dont la médiocrité est insupportable : la poésie , la musique, la peinture, le discours public. » A
de vue auquel on se place. Par exemple voici un amateur de classique, poésie , peinture, sculpture ou musique, d’esprit exclusi
st « insupportable » et nous voici enfin d’accord avec La Bruyère. En poésie , en peinture, en sculpture, en musique, en éloque
ous intéresse par quelque chose de personnel, soit (ceci a trait à la poésie , la peinture et surtout la sculpture) par la prof
rés. Descartes, Racine, Bossuet, Molière, etc., ne songent guère à la poésie des moissons, aux rêveries champêtres, aux harmon
es.) Concours de 1888. Littérature. Est-ce la prose, est-ce la poésie qui, au xviii e siècle, fut cultivée en France av
té de l’une sur l’autre ? (Section des Lettres.) PLAN La prose et la poésie au xviii e siècle. Préambule. – Deux problèmes s
e solution. A. Il est évident que la prose a plus d’importance que la poésie au xviii e siècle. B. Les raisons du rôle joué pa
œuvres en prose ont plus d’audience, exercent plus d’influence que la poésie . 2 e Paragraphe. – Insister sur les causes génér
aragraphe. – Donner des exemples empruntés à la prose (Bossuet), à la poésie (Racine). Lire : Sainte-Beuve (Extraits des Cause
ont je suis l’auteur. Ils n’ont, je le sais, aucun des mérites de nos poésies d’aujourd’hui : en revanche, ils ont la seule qua
leurs, appartenaient au sujet, sur les différences essentielles de la poésie et de la prose, on s’est élevé contre cette sorte
’on doit l’Épitre à Horace, les Discours sur l’homme, tant d’exquises poésies légères, et pourquoi ne pas ajouter, tant de bell
rature de son temps, au dépérissement qui ne peut être contesté de la poésie parmi la société polie et raisonneuse du xviii e
ces de la nature, et la peinture des phénomènes naturels telle que la poésie nous la présente. Comment la poursuite du vrai pe
les poètes avant toute chose. Quels doivent être les caractères de la poésie qu’il importe de confier à leur mémoire ? Ordr
tudes qu’il trouve bonnes à leur usage, ce sont, « pour le plus », la poésie , l’histoire et la morale. (Essais, III, 3.) Expli
au xviii e siècle, dans ses plus grands prosateurs, sans négliger la poésie et le théâtre. – Vos élèves ont remarqué le titre
e l’homme ne vit pas seulement de prose, mais encore, mais surtout de poésie . Qu’est-ce que la poésie, en effet, sinon les sen
ement de prose, mais encore, mais surtout de poésie. Qu’est-ce que la poésie , en effet, sinon les sentiments les plus profonds
es les plus spontanées de l’homme ? Mais il ne faut pas croire que la poésie ne puisse se trouver que dans les études littérai
mme plus de bonheur, de dignité et d’indépendance, celle-là est toute poésie , elle est essentiellement civilisatrice. Le vrai
approfondie du génie des grands écrivains, un jugement sérieux sur la poésie , sur le stylo, sur la langue, c’est-à-dire l’espr
Langue française. Du verbe dans la langue française. Littérature. La poésie lyrique au xvii e, au xviii e et au xix e siècle.
rçons… 2° Composition de littérature française. – Le sujet était : La poésie lyrique… L’année dernière, on avait donné pour ca
i se rapportait non plus à une œuvre limitée, mais à tout un genre de poésie , pour les trois grandes époques de notre littérat
urée n’excède pas quatre heures, de demander un tableau complet de la poésie lyrique pendant trois siècles. Personne, Monsieur
es intelligences et, se trompant sur le fond comme sur la forme de la poésie , la tarissaient systématiquement à sa source même
des plus profondes transformations de la société française, voyait la poésie ressusciter du milieu des orages politiques et de
sés sous silence dans quinze copies sur dix-neuf ; toute notre grande poésie lyrique, qui n’est même plus contemporaine, peu c
ées, au moins, par les titres significatifs de recueils célèbres ; la poésie lyrique elle-même traitée, selon le mot de Montes
n autre côté, par une confusion plus grave que bien des omissions, la poésie à peine distinguée de la prose et le poète dispen
des motifs pareils, un monument, une statue, un tableau, une œuvre de poésie ou de musique, quelque diverses qu’elles puissent
« Il y a de certaines choses dont la médiocrité est insupportable, la poésie , la musique, la peinture, le discours public. » Q
tions littéraires du xviii e siècle ? – Les satiriques français. – La poésie épique en France. Est-il vrai que le Français n’a
n en dise, ils savaient écrire, et si nous sacrifions volontiers leur poésie , nous devons reconnaître au moins que par la pros
raitent les écrivains, les œuvres de polémique ne se prêtent pas à la poésie  ; elle tient à l’esprit même du siècle, positif,
trop engagé dans la lutte pour être sensible à l’idéal poétique. A la poésie les époques de calme, de sérénité ; à la prose le
la littérature de Nisard, le XVIIIe siècle de Villemain, la Prose, la Poésie de Paul Albert, le XVIIe , le XIXe siècle de M. É
ire connaître le Cid. Importance de cette pièce dans l’histoire de la poésie française. Concours de 1882. SESSION DE JUI
é charmante des peintures, la précision du détail et une plénitude de poésie qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans les autr
tivés par les écrivains. C’est ainsi qu’on y trouve tout un traité de poésie . Un jeune poète commençait-il à tourner des vers
’école normale les principaux traits distinctifs de la prose et de la poésie . Prendre des exemples dans la littérature françai
est nécessaire. Elle s’ajoutera à la précision. Elle empruntera à la poésie ses formes animées et vives pour donner aux faits
à la vérité quelque chose de sec et d’aride et y introduit un peu de poésie . – Expliquer cette parole : « Le but de l’éducati
r l’éducation populaire, en favorisant et en inspirant la musique, la poésie , l’éloquence. etc. – « Ce que ma main donne, a d
us venons, et nous retournerons au diable. » Il aime les plaisirs, la poésie . Il récite les vers de son ami Bertrand de Born,
t et à cet art social du xviii e siècle une fleur d’imagination et de poésie  ?… » Non pas. Pourquoi ne pas supposer que Montes
très grand esprit, est cependant aussi contraire au bon sens qu’à la poésie . (Paris.) lettre d’un officier de l’armée de tur
tre félicité. – Conclusion. Concours de 1866. L’éloquence et la poésie élèvent des monuments plus durables que ceux des
umas, Flourens ; et de quel style magistral, parfois sublime comme la poésie , se servent leurs émules : les Berthelot, les Ber
vent leurs émules : les Berthelot, les Bertrand, les Pasteur : car la poésie n’est pas seulement dans l’éclat des images, elle
(1648). Est-il vrai que la science et l’industrie doivent tuer la poésie  ? PLAN Préambule. – Aujourd’hui, après les d
on peut se poser ce délicat problème : « La science doit-elle tuer la poésie  ? Y a-t-il entre la conception poétique et le gén
ventions une différence si grande qu’elle ne puisse être comblée ? La poésie est-elle condamnée à succomber sous les coups de
jeunes et puissantes rivales ? » 1er Paragraphe. – La science et la poésie . – Jetons les yeux sur les découvertes théoriques
L’explication raisonnée du jour et de la nuit ne vaut-elle pas par sa poésie sobre et calme le lever de l’aurore et le coucher
lly-Prudhomme, Strada (la Genèse). 2e Paragraphe. – L’industrie et la poésie . – Et le savant ne s’en est pas tenu là. Il a vou
rcule ? (Choisir des exemples.) 3e Paragraphe. – L’âme humaine et la poésie . – Aussi bien, malgré les progrès de la science e
age, n’éprouve-t-il pas mêmes joies, mêmes douleurs qu’autrefois ? La poésie ne peut-elle pas rendre en vers magnifiques les v
et les vices qui dureront autant que l’homme ?… Conclusion. – Que la poésie ne se plaigne pas d’être anéantie. Outre qu’elle
En notre têmps positif, hélas ! Apollon, fils de Jupiter, dieu de la poésie et des arts, dont le char, précédé par l’Aurore,
n droit des services éminents qu’elle a rendus à la philosophie, à la poésie , à la science du droit et d’une façon générale à
naval. 1. On remarquera l’éloquence et la force de l’expression, sa poésie . Quel élau de foi dans le progrès ! Quel hymne à
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
,40 il n’en reste pas moins vrai que c’est là, et là seulement que la poésie est constamment un langage céleste, quelque sujet
tellement dans le langage de la nature, qu’il n’est point de genre de poésie qui ne lui doive beaucoup : la prose l’admet fréq
nées De voir leurs flots unis aux pieds des Pyrénées. (Boileau). La poésie ne se borne pas à donner aux plantes, aux animaux
minem ab ipsis porrigitur legibus ». (Cicéron.) Homère, le père de la poésie , se distingue surtout par l’emploi de cette figur
entats de Catilina. L’un des plus grands plaisirs que nous procure la poésie , est de nous placer au milieu de nos semblables ;
l’antithèse peut prendre le ton le plus haut, et que l’éloquence, la poésie héroïque et la tragédie elle-même peuvent l’admet
emplissent-ils si heureusement toutes les conditions de la plus haute poésie  ? c’est qu’ils réunissent la grandeur de la pensé
24). 40. Dans la Guerre des Dieux anciens et modernes, poème, où la poésie la plus riche et les détails du style le plus heu
76 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre III. » p. 77
Chapitre III. Le poëte peut, etc.] Ces divisions de la poésie , qui remontent jusqu’à Platon, se retrouvent, apr
es latins)  Magnin, Origines du théâtre moderne  Bode, Histoire de la poésie grecque, tome III (Leipzig, 1839-1840)  Patin, Ét
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
le de la plus vive pensée ; Bossuet l’emportera jusqu’à la plus haute poésie , sans l’altérer le moins du monde, sans toucher à
ais à cette époque. Ni son temps, ni son génie ne le destinaient à la poésie  ; aussi n’a-t-il excellé que dans la poésie légèr
ie ne le destinaient à la poésie ; aussi n’a-t-il excellé que dans la poésie légère. Mais sa prose est d’une qualité exquise,
espérance d’une autre vie dont témoignent tous les cultes, toutes les poésies , toutes les traditions. Nous tendons à l’infini d
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
pays, surtout dans le siècle où nous vivons. M. Nisard a dit de cette poésie délicieuse : « Elle s’épanche en des vers d’une h
elles se dissipent aisément qu’il faut s’occuper de les conserver. La poésie et les beaux-arts servent à développer dans l’hom
grandeur patriarcale. 1. Subtil. 2. C’est une nouveauté dans notre poésie que le charme de ces accents intimes, simples et
re de Wakefield, l’idéal des pasteurs modestes et bienfaisants. Cette poésie du curé de campagne a été naturalisée en France p
et le repos acheté du jour, tantôt s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées, tantôt regarder le ciel ou l’horizon de
79 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
dot, p. 99. Hégémon de Thasos.] Voyez sur ce poëte et sur le genre de poésie dont Aristote veut qu’il ait été l’inventeur, la
ria critica comicorum græcorum, p. 253-256. Le nome.] Sur ce genre de poésie , voyez p. 66, parmi les extraits des Problèmes, e
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
elques notions préliminaires sur la versification française et sur la poésie en général, j’ai tracé les règles des différents
ages en vers ; de tous ceux qui peuvent être compris sous le titre de Poésies fugitives ; des petits Poèmes et des grands Poème
81 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ne suite de principes, revêtus de l’expression et de l’harmonie de la poésie . Les arts, les sciences, la morale, les dogmes mê
t dans le premier chant, où tout ce que la physique peut fournir à la poésie , et la métaphysique à la raison, se trouve décrit
tion de la mort de César dans le même poëme. C’est un chef-d’œuvre de poésie , et en même temps un des meilleurs modèles pour b
ore plus d’agrément, plus d’art, plus d’épisodes, et sur-tout plus de poésie . Le marquis de Pompignan eu a traduit, ou imité e
richesse des expressions, la vivacité des peintures, la beauté de la poésie  : c’est une très-belle copie d’un fort beau table
uis long-temps une mauvaise physique. Mais on y admirera toujours une poésie riche, brillante, forte et vraiment pittoresque.
ain de ces deux derniers poëtes, entreprit de tracer les règles de la poésie . Mais son ouvrage n’est proprement qu’une épître,
convaincans, embellis de tout le coloris et de tous les charmes de la poésie . Voici ce que Voltaire, dans son Temple du Goût,
le. Il y a des maximes et des préceptes utiles aux orateurs : mais la poésie en est foible. Notre siècle a été plus fécond enc
t dans le plus grand détail de tout ce qui concerne l’agriculture. Sa poésie est moins vive et moins brillante que celle de Vi
x de la morale y sont établis d’une manière sage et vraie. Quant à la poésie , lés Anglais le regardent comme un des plus beaux
entés avec une régularité méthodique, sont embellis de tout ce que la poésie peut fournir, dans un pareil sujet, de plus riche
être utile. Aucune partie de l’économie rurale n’y a été oubliée. La poésie en est toujours noble, brillante, vive et soutenu
qu’il tient, pour ainsi dire, entre ses mains, et fait disparoître la poésie sous la physique : de sorte qu’on a eu raison de
us doux et plus frais, des tableaux plus gracieux et plus variés, une poésie plus élégante, et plus harmonieuse. On peut en di
s, ont des spectacles : tous les hommes en général en sont avides. La poésie dramatique est celle qui plaît le plus universell
rodie est en général un ouvrage en vers, composé sur quelque pièce de poésie connue, que l’on détourne à un autre sujet et à u
édie de cette espèce, c’est la plus difficile à faire. Il faut que la poésie y peigne toujours la situation du personnage ; qu
Article IV. Du Poëme Tragique. Nous venons de voir un genre de poésie , destiné à donner, dans l’appareil du spectacle,
nous, lorsqu’il nous attendit, que lorsqu’il nous égaie. Ce genre de poésie dramatique comprend, 1. la tragédie proprement di
rler en poëtes : quoique vous donniez à leur langage le rhythme de la poésie , vous ne pouvez pas lui en donner l’enthousiasme
le 4.me acte. Inès de Castro, par la Motte, est une pièce foible de poésie . Mais il y a de l’intérêt, et des situations vrai
cours mesuré ; et voilà les premières ébauches de la musique et de la poésie . Mais, sans nous arrêter ici à des conjectures va
ens de relâche. Style de l’opéra Qu’on se souvienne ici que la poésie lyrique est, de sa nature, consacrée à peindre la
u’esprit et raison, est inaccessible pour la musique. Elle veut de la poésie pure, des images et des sentimens. Mais comme la
i l’on peut parler ainsi, les rois des poëmes. Tous les trésors de la poésie y brillent à nos yeux, et y sont étalés avec la p
tels sont en général les grands exemples que nous offrent ce genre de poésie . Définition du Poëme épique. Le nom d’épopée
christianisme puisse plaire aux lecteurs éclairés, qui veulent que la poésie épique présente les objets dans l’état le plus pa
e la vraisemblance et toute la grandeur qui conviennent à ce genre de poésie . Dans la Lusiade, la flotte des Portugais est prê
des parties les moins importantes de l’épopée. C’est dans ce genre de poésie , peut-être plus que dans aucun autre, que le poët
chaque objet, doivent le distinguer. C’est ici principalement que la poésie doit être comme la peinture : c’est ici qu’elle d
de plus enchanteur, et que la vérité animée du coloris d’une élégante poésie , attire par le plaisir, persuade et maîtrise les
ssé et plus intéressant que le poëte même. On doit juger de là que la poésie a deux formes différentes dans le récit épique ;
é à la ville de Paris, est en ce genre un des beaux morceaux de notre poésie . Voyez l’éclat et la vivacité de ces couleurs, l’
aisonnement soit embelli, autant qu’il peut l’être, des charmes de la poésie . Virgile a prouvé, en plusieurs endroits de l’Ené
80 avant J.C., est le plus ancien des poëtes connus, et le père de la poésie épique. La critique a relevé dans son Iliade et d
ipe. Il y a un assez grand nombre de traits heureux et de morceaux de poésie vraiment beaux. Mais ils sont défigurés par une f
inien. Le plan en est sage et régulier ; mais il n’y a presque pas de poésie . Cet ouvrage dont je ne connois pas de traduction
osa que pour fournir des sujets propres à exercer la jeunesse dans la poésie latine, ne s’asservit point à une certaine régula
e ce soit un poëme ou un roman moral ? S’il n’a point la mesure de la poésie , il en a certainement le coloris. Quant à l’inven
que de génie, plus de coloris que d’invention, plus d’histoire que de poésie  ; que les portraits quoique très-brillans, se res
règles des divers ouvrages en vers, qu’il n’est presqu’aucun genre de poésie , qui ne se propose pour but le plaisir et en même
82 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
un principe étranger à l’antiquité, un type nouveau introduit dans la poésie   et, comme une condition de plus dans l’être modi
trouvait que des éléments épars sur divers points de la Grèce) : « sa poésie était surtout riche en inventions, sentencieuse e
une manière assez ridicule (la Mesnardière, p. 419  cf. Sainte-Beuve, Poésie française au XVI e siècle, p. 328), d’Aubignac af
83 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
offrir à ses élèves le texte épuré, et leur ouvrir les trésors de la poésie et de l’harmonie. Aussi devait-il être musicien,
au moins, posséder les connaissances musicales de son temps : car la poésie lyrique était toujours accompagnée d’instruments,
car la poésie lyrique était toujours accompagnée d’instruments, et la poésie dramatique mêlée au chant. Il devait encore appre
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
e se produit par de vives et brillantes images. C’est surtout dans la poésie et dans les arts que l’imagination peut déployer
tout à leur place dans les genres élevés, dans l’éloquence et dans la poésie  ; sans images, la poésie est froide, nue et décol
s genres élevés, dans l’éloquence et dans la poésie ; sans images, la poésie est froide, nue et décolorée, ou plutôt elle n’ex
: ainsi Voltaire a excellé dans la tragédie, dans l’histoire, dans la poésie légère ; Léonard de Vinci se distingua à la fois
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ncyclopédie qui embrasse la philosophie, la politique, l’histoire, la poésie , l’éloquence et les arts, l’antiquité et les temp
u à des Racine fils ; rôle estimable et triste, ce qui est le pire en poésie . Il y a plus : il n’est pas bon de paraître trop
leur sens, ils ne seraient d’accord que sur les tableaux divins de la poésie et de la nature. Voilà nos classiques ; l’imagina
ne suffit pas ; et je réclame la prééminence pour l’art des arts, la poésie . O vous qu’un noble orgueil anime, qui avez pris
86 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ament quelques observations toutes particulières. La lecture de notre poésie doit tenir le milieu entre l’uniformité de la pro
re ni de la rime. En effet, outre son vocabulaire et ses licences, la poésie a aussi son rhythme et sa mélodie ; c’est par là
remplit doucement l’oreille ; briser ce rhythme, c’est dépouiller la poésie de son agrément musical, c’est méconnaître un de
elle n’atterre, S’il n’implore ta merci. Malherbe. La Muse de la poésie sacrée Son front est couronne de palmes et d’
humectée,        Redire ce chant de douleur. Millevoye. Rêves de poésie Parlons, nous sommes seuls ; l’univers est à
elle            Sur le front mouvant du désert. III Histoire, poésie , il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis d
tyre assigné, Mère, je veux aussi vous mettre une couronne. Voici ma poésie  : elle sème, en pleurant, Ses fleurs sur votre fr
iel me refuse ; Je saurai le secret de mon repos détruit. Va donc, ô poésie , et porte-lui mes pleurs ! Porte-lui tout mon cœu
et le repos acheté du jour, tantôt s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées, tantôt regarder le ciel ou l’horizon de
ueux, l’humble hysope, le cèdre superbe, le figuier stérile, toute la poésie , tous les tableaux de l’Écriture sont là. Chaque
n de l’Eternel, il la chante et l’inspire. Ducis. Bienfaits de la poésie     Avant que la raison, s’expliquant par la
ls, À sa gloire en cent lieux vit dresser des autels. Boileau. La Poésie L’art par excellence, celui qui surpasse tous
s autres parce qu’il est incomparablement le plus expressif, c’est la poésie La parole est l’instrument de la poésie, la poési
t le plus expressif, c’est la poésie La parole est l’instrument de la poésie , la poésie la façonne à son usage et l’idéalise,
xpressif, c’est la poésie La parole est l’instrument de la poésie, la poésie la façonne à son usage et l’idéalise, pour lui fa
mot naturel en lui-même, surtout le mot choisi et transfiguré par la poésie , est le symbole le plus énergique et le plus univ
t le plus universel. Armé de ce talisman qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, co
ent, et par là ils reconnaissent la supériorité de la parole et de la poésie . Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la
ole et de la poésie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour leur propre mesure ; ils estiment et ils dem
’idéal poétique. Et le genre humain a fait comme les artistes. Quelle poésie , s’écrie-t-on, à la vue d’un beau tableau, d’une
ne comparaison arbitraire ; c’est un jugement naturel, qui fait de la poésie le type de la perfection de tous les arts, l’art
peut atteindre. Quand les autres arts veulent imiter les œuvres de la poésie , la plupart du temps ils s’égarent ; ils perdent
s s’égarent ; ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie . Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des
s perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie. Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des temples, comme
u l’infini. La musique seule a quelque chose de plus pénétrant que la poésie  ; mais elle est vague, elle est bornée, elle est
le est bornée, elle est fugitive. La parole humaine, idéalisée par la poésie , a la profondeur et l’éclat de la note musicale ;
mondes réels et tous les mondes intelligibles. V. Cousin 51. La Poésie allemande Les poésies allemandes détachées so
mondes intelligibles. V. Cousin 51. La Poésie allemande Les poésies allemandes détachées sont, ce me semble, plus rem
ède le talent le plus populaire. En examinant successivement quelques poésies de ces trois hommes, on se ferait mieux l’idée de
de l’analogie avec le goût français ; toutefois on ne trouve dans ses poésies détachées rien qui ressemble aux poésies fugitive
tefois on ne trouve dans ses poésies détachées rien qui ressemble aux poésies fugitives de Voltaire ; cette élégance de convers
élégance de conversation et presque de manières, transportée dans la poésie , n’appartenait qu’à la France, et Voltaire, en fa
et de l’innocente pureté des pensées du premier âge ; et c’est par la poésie et la pensée qu’il se flatte d’embellir encore le
feuilles des arbres que le printemps a vues dans tout leur éclat : la poésie doit être le miroir terrestre de la Divinité, et
r leurs regards. Les grâces de la diction, soit en éloquence, soit en poésie , dépendent du choix des mots, de l’harmonie des p
ent bon sans être élégant. L’élégance est encore plus nécessaire à la poésie que l’éloquence, parce qu’elle est une partie pri
: c’est un des principaux mérites de Virgile. Le grand point, dans la poésie , est que l’élégance ne fasse jamais tort à la for
si différentes des leurs, se dégoûtent par là de nos mémoires, de nos poésies , de notre comique et de nos satires, pouvons-nous
génie. Vauvenargues. L’Épopée D’un air plus grand encor la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action,
aturel aux hommes de sentir l’art dont toute la nature est pleine. La poésie ne fait qu’attribuer aux créatures inanimées le d
ulières : les fleurs ont eu Flore, et les fruits Pomone. Fénelon. Poésie de la Mythologie Savante antiquité, beauté to
oétique Même aux eaux, même aux fleurs, même aux arbres muets, La poésie encore, avec art mensongère, Ne peut-elle prêter
price même à l’occasion, le fini du détail, l’image transportée de la poésie dans la prose, telles en sont les qualités éminen
nt ce mot, pourquoi les anciens le consacrèrent à la divination, à la poésie , à l’éloquence, au zèle de la superstition ; le l
et sa tâche sera remplie. Le reste sera l’œuvre de la religion. Si la poésie et la philosophie peuvent lui ramener l’homme une
irent toutes les sciences qu’on enseignait à Athènes, belles-lettres, poésie , éloquence, philosophie : mais ils se distinguère
14. Le Péloponnèse. 15. La Grèce tragique. (Hachette édit.) 16. Poésies . (Charpentier édit.) 17. Homère de Méonie ou Ly
) 17. Homère de Méonie ou Lydie. 18. Iambes. (Dentu édit.). 19. Poésies . (Michel. Lévy édit.) 20. Chansons. (Heugel édi
27. Journal. (Didier édit.) 28. Idylles. (Michel Lévy édit.) 29. Poésies . (Michel Lévy édit.) 30. Il a pris les traits de
ardin et de M. Nisard lui-même. 74. Discours. (Didier édit.). 75. Poésies . (Charpentier édit.) 76. C’est sa propre existen
er édit.) 87. Ce fait est historique et s’est produit à Paris. 88. Poésies . (Didier édit.). 89. Socrate. 90. Aristote. 91
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
philosophie et de bonne morale, que nous y avons admiré jusqu’ici de poésie et de sentiment, il faudra bien convenir que la B
idées de la morale, présentée sous une des plus belles formes que la poésie ait jamais employées. Mais le psalmiste avait dit
tes pour nous, et de compter, parmi les monuments distingués de notre poésie , le morceau le plus philosophique, et le plus pré
, que les idées vraiment grandes, vraiment sublimes, n’ont besoin, en poésie , du luxe et de la pompe de l’expression, pour pro
é, dans ses seuls ouvrages, des modèles achevés de plus d’un genre de poésie , des préceptes infaillibles en matière de goût, e
88 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
ëme épique. L'iambe trimètre figure dans l’apologue, dans l’ode et la poésie dramatique. Le scazon convient à l’épigramme ; le
amatique. Le scazon convient à l’épigramme ; le vers trochaïque, à la poésie dramatique ; l’asclépiade, à l’ode ; le phalécien
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
’ode, l’idylle et l’élégie, dans un siècle où l’on ne goûtait que des poésies légères, galantes et badines. « Au moment où il p
fibre immortelle. » (Sainte-Beuve.) On peut dater d’André Chénier la poésie moderne. Ses vers, édités par de la Touche, furen
à nu le travail et l’art du poëte. A son apparition, toute la fausse poésie se décolora, se fana, et tomba en poussière. L’om
90 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
autre ordre d’expressions pour un autre ordre d’idées. Homère créa la poésie épique, mais Virgile imita Homère ; le Tasse imit
ail lui servit de délassement : il contribuait à tirer de l’oubli les poésies d’Ossian. Lié d’amitié avec M. John Home, l’auteu
poème de Fingal, et des autres pièces connues sous la dénomination de poésies d’Ossian. On ouvrit une souscription pour les fra
ouvent réimprimée, et on la trouve maintenant réunie aux éditions des poésies d’Ossian. L’importance et la multiplicité de ses
re, qui sont entièrement insensibles au pouvoir de l’éloquence, de la poésie , et, en général, des beaux-arts, offrent le trist
ntiments nobles et les grands exemples que nous rappellent souvent la poésie , l’éloquence et l’histoire, viennent naturellemen
n lisant les admirables productions du génie, soit que la prose ou la poésie nous les transmette, on sent son esprit céder aux
minerons par un examen critique des meilleurs ouvrages de prose ou de poésie . Première partie. Lecture II. Le goût.
e complètement insensible aux grandes beautés de l’éloquence et de la poésie . Les caractères du goût le plus parfait peuvent ê
faveur, et s’empara seul de l’admiration générale. En éloquence et en poésie , les Asiatiques ne donnaient leurs suffrages qu’a
remonter si haut, combien, en Grande-Bretagne, le goût actuel pour la poésie diffère-t-il de celui qui dominait sous le règne
et, sans qu’aucun d’eux pour cela soit blâmable. Ceux-ci préfèrent la poésie , ceux-là n’aiment que l’histoire ; la comédie pla
de pouvoir juger par nous-mêmes du mérite des ouvrages de prose ou de poésie  ? Non, assurément. Il y a des principes établis s
Voilà la cause de cette autorité qu’ont acquise quelques ouvrages de poésie , et qui les a fait regarder comme l’étendard que
te d’un raisonnement logique, pour être immédiatement appliquées à la poésie  ; c’est de l’emploi qu’en ont fait Homère et Soph
ie dans la faculté de produire. Tel peut avoir un goût très exercé en poésie , en éloquence, en telle partie que ce soit des be
 avoir du génie pour les mathématiques, » et « avoir du génie pour la poésie , pour la guerre, pour la politique, » et même « p
t ce qui est relatif aux beaux-arts, c’est-à-dire pour la musique, la poésie , la peinture et l’éloquence tout à la fois ; mais
de la simplicité et de la concision, que je considère la rime dans la poésie anglaise, sinon comme tout à fait incompatible av
sse et sa variété, est infiniment plus favorable à tous les genres de poésies sublimes que le vers rimé. La preuve la plus conv
n, et qu’il forme un des plus beaux attributs de l’éloquence et de la poésie , il fallait en parler avec quelque étendue. Un as
il vient d’être question, appartient le plaisir que nous procurent la poésie et l’éloquence, je répondrais qu’il n’appartient
ont traité les sujets qui nous plaisent le plus. Si l’éloquence et la poésie possèdent ce bel avantage d’ouvrir un cercle imme
de s’exprimer manque d’exactitude. L’art d’écrire, en général, et la poésie surtout, ne peuvent pas être considérés comme des
apporter quelque éclaircissement sur cette espèce de paradoxe, que la poésie est plus ancienne que la prose. Je trouverai l’oc
tte question, lorsque je traiterai de la nature et de l’origine de la poésie . Il nous suffira de conclure de ce que nous avons
et de cette expression métaphorique et pittoresque qui distinguent la poésie . Le langage, à mesure qu’il fait des progrès, dev
tion sur lui pendant le reste de la phrase. Il en est de même dans la poésie  : Justum, et tenacem propositi virum Non civium
semble être le résultat du perfectionnement de l’art de parler21. En poésie , où nous sommes censés nous élever au-dessus du s
strictement soumise à un ordre fixe, et, dans sa prose comme dans sa poésie , elle n’admet presque pas d’inversions. Les Angla
a vivacité. Dans ses premières périodes, il était plus favorable à la poésie et à l’éloquence ; il se prête mieux de nos jours
, les expressions qu’ils avaient empruntées à tous les peuples. Notre poésie n’est pas moins riche, et ce n’est pas seulement
ve combien nos ressources sont étendues, puisque notre prose et notre poésie s’expriment, pour ainsi dire, en langues différen
a été poussé trop loin. La mélodie seule de nos vers dans lesquels la poésie n’a pas besoin du secours de la rime, prouve asse
sez que notre langue est bien loin d’être dépourvue d’harmonie. Notre poésie est, après celle des Italiens, la plus variée et
lle des Italiens, la plus variée et la plus harmonieuse de toutes les poésies modernes, et surtout l’emporte incontestablement
on. Ils ont, au contraire, de la grâce en certaines circonstances. La poésie donne plus de latitude que la prose aux expressio
r Homère, Socrate et Platon, il les appelle « le père vénérable de la poésie , le patriarche des philosophes, et son noble disc
rant à la science ancienne ; mais l’autre censure si grossièrement la poésie ancienne pour donner la préférence à la poésie mo
re si grossièrement la poésie ancienne pour donner la préférence à la poésie moderne, que je n’ai pu lire ni l’éloge ni la cri
icile d’y atteindre, et ce succès a également embrassé la prose et la poésie . » L’on trouve le mot et répété dans cette phrase
s qui concernent le langage ; ils prétendent que la prose a, comme la poésie , certaines mesures auxquelles elle est assujettie
s savants, et principalement l’abbé Dubos, dans ses réflexions sur la poésie et la peinture, ont prouvé jusqu’à l’évidence, qu
’on s’attend le moins à rencontrer ce genre de succès ; mais c’est en poésie qu’on le recherche, c’est en poésie que le son es
e genre de succès ; mais c’est en poésie qu’on le recherche, c’est en poésie que le son est surtout un objet important. Les in
ontestable que cette imitation ne soit souvent bien réelle, et que la poésie ne puisse trouver un grand nombre d’expressions i
. Une semblable ressource est souvent nécessaire à la prose ; mais la poésie ne peut s’en passer ; voilà pourquoi les figures
ntre plus fréquemment que toutes les autres ensemble ; la prose et la poésie la prodiguent également, parce que c’est la plus
en général. Telle métaphore serait permise, serait même admirable en poésie , qui en prose paraît déplacée et ridicule ; telle
est pas même nécessaire qu’il s’agisse de passions très exaltées. Les poésies les moins ambitieuses, celles même du genre le pl
en prose les personnifications ; elles sont extrêmement fréquentes en poésie , elles en sont même, en quelque sorte, l’âme et l
leur, la joie, sont susceptibles d’être heureusement personnifiées en poésie . Nous en trouvons de fréquents exemples dans l’Al
miner les limites dans lesquelles cette figure doit être resserrée en poésie . Un des plus grands charmes de la poésie, c’est q
igure doit être resserrée en poésie. Un des plus grands charmes de la poésie , c’est qu’elle nous transporte, pour ainsi dire,
la cause qui a porté le trouble dans notre esprit. Voilà pourquoi la poésie , si favorable au langage des passions, nous en of
fait le fils du grand Achille. (Trad. de La Harpe.) Non seulement la poésie nous en offre un grand nombre d’exemples ; mais c
aution ; ici l’imagination ne peut prendre un aussi libre essor qu’en poésie . Pour élever une passion au plus haut degré, la p
lever une passion au plus haut degré, la prose n’offre point comme la poésie la ressource du nombre, ni celle de la couleur br
i a de l’éclat éblouit et fatigue en se représentant trop souvent. En poésie même on ne doit s’en servir qu’avec modération, m
qu’elles ont coûté. C’est dans ce sens que nous dirions que, dans les poésies de M. Parnell, il y a plus de pensées simples que
les reculés, une espèce d’éloquence ; mais elle approchait plus de la poésie que de ce que nous appelons actuellement l’art or
ituation de l’esprit humain, l’admiration et l’enthousiasme, à qui la poésie doit son origine, étaient facilement sentis et co
rincipalement les orateurs les plus célèbres de la Grèce ; car, si la poésie et la philosophie furent encore dans la suite cul
e Daru.) Les Romains empruntèrent donc aux Grecs leur éloquence, leur poésie , leurs beaux-arts ; mais il faut avouer que leur
s ; il émet cette opinion dans ses réflexions sur la rhétorique et la poésie , ouvrage de peu d’étendue, qui se trouve ordinair
és, emphatiques, ou pompeux, surtout ceux qui n’appartiennent qu’à la poésie ou au langage philosophique, doivent en être soig
s de la philosophie en matière de goût. — Réflexions critiques sur la poésie et la peinture, t. ii, c. 22 à 31. — Elements of
’autre n’est pas assez simple. 9. Voyez Webb, sur les beautés de la poésie . 10. Littéralement, de l’Art de tomber ; c’est-à
peut n’être pas bien fait, et vice versa. 15. Quoique assurément la poésie soit en elle-même plus descriptive qu’imitative,
lance parfaite. C’était sans doute en ce sens qu’Aristote appelait la poésie un art imitatif. La grande supériorité de l’imita
a été bien prouvée par M. Harris dans son Traité sur la musique et la poésie . Le principal avantage de la poésie, ou de l’éloq
s son Traité sur la musique et la poésie. Le principal avantage de la poésie , ou de l’éloquence en général, est de pouvoir sui
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
la langue, et qui ont pour objet toutes les matières de grammaire, de poésie et d’éloquence. Fidèles aux vœux de leur institut
ges utiles ; et lorsqu’ils proposaient des prix à l’éloquence ou à la poésie , c’était toujours quelque trait de morale, ou l’é
92 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
Venise, 26 septembre 1882. La Poétique Chapitre premier La poésie consiste dans l’imitation. — Trois différences en
on. — Trois différences entre les imitations. — Différentes sortes de poésie , selon les moyens d’imitation. I. Nous allons p
chacune d’elles et comment on doit constituer les fables2 pour que la poésie soit bonne ; puis quel est le nombre, quelle est
ant d’abord par les premières dans l’ordre naturel. II. L’épopée3, la poésie tragique, la comédie, la poésie dithyrambique, l’
ns l’ordre naturel. II. L’épopée3, la poésie tragique, la comédie, la poésie dithyrambique, l’aulétique, la citharistique, en
les distinctions à établir en ces matières. VII. Il y a des genres de poésie qui emploient tous les éléments nommés plus haut,
mmés plus haut, savoir : le rythme, le chant et le mètre ; ce sont la poésie dithyrambique, celle des nomes11, la tragédie et
à la pratique de l’imitation. Chapitre II Différentes sortes de poésie , selon les objets imités I. Comme ceux qui imit
ceux de la réalité actuelle. Chapitre III Différentes sortes de poésie , selon la manière d’imiter. I. La troisième dif
différences que comporte l’imitation. Chapitre IV Origine de la poésie . — Divisions primitives de la poésie. — Épopée ;
Chapitre IV Origine de la poésie. — Divisions primitives de la poésie . — Épopée ; poésie ïambique (ou satirique). — Ori
Origine de la poésie. — Divisions primitives de la poésie. — Épopée ; poésie ïambique (ou satirique). — Origine de la tragédie
s naturelles, qui semblent, absolument parlant, donner naissance à la poésie . II. Le fait d’imiter est inhérent à la nature hu
pour ces choses ont, par une lente progression, donné naissance à la poésie , en commençant par des improvisations. VII. La po
naissance à la poésie, en commençant par des improvisations. VII. La poésie s’est partagée en diverses branches, suivant la n
de cet ensemble. Chapitre IX Comparaison de l’histoire et de la poésie . — De l’élément historique dans le drame. — Abus
qui est arrivé, et l’autre de ce qui aurait pu arriver. III. Aussi la poésie est quelque chose de plus philosophique et de plu
chose de plus philosophique et de plus élevé que l’histoire ; car la poésie parle plutôt de généralités, et l’histoire de dét
e, selon la vraisemblance ou la nécessité, et c’est à quoi réussit la poésie , en imposant des noms propres. Le détail particul
re, ce qui s’adresse aux sens dans leurs rapports nécessaires avec la poésie , car on peut faire souvent des fautes à cet égard
celle qui consiste en termes propres, mais qui est terre à terre. La poésie de Cléophon et de Sthénélus en est un exemple. II
me Euclide l’Ancien, qui prétendait qu’il était facile de faire de la poésie , du moment que l’on accordait aux poètes la facul
doubles conviennent surtout aux dithyrambes, les mots étrangers à la poésie héroïque et les métaphores aux ïambes139. Dans la
rangers à la poésie héroïque et les métaphores aux ïambes139. Dans la poésie héroïque, tous les moyens expliqués plus haut son
à qui suffit sur la tragédie et sur l’imitation en action. Quant à la poésie narrative et traitée en hexamètres, il faut évide
égard, un poète divin, incomparable, n’entreprenant pas de mettre en poésie toute la guerre (de Troie), bien qu’elle ait eu u
que le catalogue des vaisseaux et d’autres, sur lesquels il étale sa poésie . IV. Les autres font rouler leur poème sur un seu
i se prête-t-il le mieux aux noms étrangers et aux métaphores, car la poésie narrative est la plus riche de toutes. Quant au v
la conception poétique, ou au mieux168, ou à l’opinion ; car, pour la poésie , l’impossible probable doit être préféré à l’impr
e que les chapitres suivants étaient relatifs à la comédie, puis à la poésie dithyrambique et aux nomes ou chansons. (Cp. chap
la comédie, figurent dans un recueil anonyme sur les divisions de la poésie , publié par Cramer (Anecdota parisiensia, t. Ier,
cela n’est pas : autre est le langage de la prose, autre celui de la poésie , et un fait le démontre : ceux qui composent des
ement excite l’étonnement, et l’étonnement est une chose agréable. En poésie , plusieurs éléments amènent ce résultat et sont d
n y a-t-il d’espèces de métaphores ; quelle en est la valeur, soit en poésie , soit dans le discours ; encore une fois, on l’a
xemple, lorsque Denys, l’homme d’airain519, dans ses élégies nomme la poésie « le cri de Calliope » (au lieu de chant), attend
es lui accordait une rémunération trop faible, refusa de composer une poésie en son honneur, alléguant qu’il lui répugnait de
xès un homme-colosse, et Scipion un homme-fléau. Alcidamas fait de la poésie « un amusement » ; il parle de l’ἀτασθαλία (la fo
t tirées de loin, placées mal à propos ou trop rapprochées. Ainsi, en poésie , l’on dira très bien « un lait blanc… » ; mais, d
nt pléonasme, trahissent l’art et rendent manifeste la présence de la poésie . Ce n’est pas qu’on ne doive en faire quelque usa
ta moisson a été criminelle. » Toutes ces expressions sentent trop la poésie . C’est comme dans Alcidamas : « La philosophie, r
dèle de la vie humaine », — n’offrant aucun agrément aussi grand à la poésie . En effet, toutes ces expressions sont inefficace
dans la prose ; seulement c’est rare, attendu qu’elle est propre à la poésie . On place les images de la même manière que la mé
s le même état d’esprit. Aussi ce style convient-il pareillement à la poésie  ; car la poésie a quelque chose d’inspiré. Il fau
’esprit. Aussi ce style convient-il pareillement à la poésie ; car la poésie a quelque chose d’inspiré. Il faut donc s’exprime
posséder un rythme, mais non pas un mètre ; car ce serait alors de la poésie . Du reste, il ne s’agit pas d’un rythme dans tout
produit dans les jeux de mots, car il y a surprise, et cela, même en poésie  : le mot qui vient n’est pas celui que l’auditeur
orde. I. L’exorde est placé au début d’un discours ; c’est comme en poésie le prologue et, dans l’art de la flûte, le prélud
αὐτόν. 138. Au sujet d’Achille. 139. Il s’agit ici des ïambes de la poésie dramatique, et non des anciens ïambes, tels que c
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
et quelquefois onomatopée. L’harmonie imitative convient surtout à la poésie  ; elle forme des images vives et pittoresques, el
la mesure des vers. Le nombre ne peut avoir de règles fixes comme la poésie  ; il dépend entièrement de l’oreille ; c’est une
s figures sont la richesse et la parure du style ; elles donnent à la poésie son plus beau coloris, à l’éloquence ses plus bea
rarement que les autres langues, l’admet pourtant souvent, surtout en poésie . Cette figure donne à la phrase du mouvement et d
eut ou ce qu’on ne veut pas rendre par un seul mot. L’éloquence et la poésie emploient souvent cette figure. Si la périphrase
La métaphore donne de la hardiesse, de l’originalité à la pensée : la poésie l’emploie sans cesse ; le langage philosophique p
t qu’on ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’objet de la poésie . Pourtant, il faut avouer que le langage du cœur
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
édies ne font rire qu’à ses dépens ; mais il reste sans rival dans la poésie légère, badine et philosophique. Historien, il a
r de vers. Mon imagination s’appesantit dans des études qui sont à la poésie ce que des garde-meubles sombres et poudreux sont
dire la vérité, et s’immoler. Je ne dispute point quand il s’agit de poésie et d’éloquence : c’est une affaire de goût ; chac
de l’esprit qu’il flatte, et non le goût. « Il entre souvent dans la poésie , mais il en sort aussitôt. Cet esprit, impatient
beautés simples, faciles, claires, et négligées en apparence. Pour la poésie , comme pour l’architecture, il faut que tous les
se trouve que dans les écrits des anciens. Dans l’éloquence, dans la poésie , dans toute espèce de littérature, on les trouve,
, était son ennemi, et avait dit beaucoup de mal de la prose et de la poésie de Sa Majesté à la princesse d’Orange. « Cette pr
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
r ce qui nous reste des Orientaux, Severianus disait juste. Dans leur poésie lyrique, par exemple, chaque verset se forme de d
individus. On nous a donné la traduction fidèle, dit-on, de certaines poésies indiennes, scandinaves, américaines, de certains
hibie et bâtard, qui n’a ni les qualités de la prose, ni celles de la poésie . Marmontel et Bitaubé donnèrent l’exemple, et ce
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
aînement de cœur. Il eut l’intelligence plutôt que le sentiment de la poésie sacrée, et l’âme des prophètes ne l’échauffa guèr
4. Cette mythologie perpétuelle est aujourd’hui glaciale. 5. Cette poésie qu’on admirait jadis est vague et convenue. 6. «
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
pports de l’esprit philosophique à la religion, à l’éloquence et à la poésie , tandis qu’il aurait dû en étendre les effets à l
par exemple, que celui-ci, sur l’accord de la philosophie avec la la poésie et l’éloquence ! « Si j’osais dire que le génie
être échauffée, demeurent dans une triste et fatigante inaction : une poésie morte et des discours glacés, voilà tout ce que l
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
éputation de Rousseau, qu’on a parfois trop déprimée de nos jours, la poésie lyrique devait trouver, vers la fin du dernier si
de Rousseau, avec plus de variété : c’est un des chefs-d’œuvre de la poésie française. » 5. Peinture énergique empruntée à
lier, à l’imitation des Grecs,l’ode avec le chant. » Pour ce genre de poésies , dont Rousseau fit présent à notre langue, « il s
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
é à Clermont, professeur d’humanités au collége de la Marche, puis de poésie latine au Collége de France, Delille se recommand
ys où s’écoula son enfance : S’il est un nom bien doux, fait pour la poésie , Oh ! dites, n’est-ce pas le nom de la Voulzie ?
st le chef-d’œuvre et la condamnation du genre, c’est-à-dire de cette poésie artificielle qui décrit pour décrire et montrer s
100 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
nément plus vicieuses que vertueuses. » (L. Racine, Réflexions sur la poésie , p. 203, éd. 1747.) L. Racine paraît avoir deviné
e garde surtout de ne rien faire qui choque les sens qui jugent de la poésie , c’est-à-dire les oreilles et les yeux : car il y
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