yre pour composer les poésies admirables qu’ils nous ont laissées. Le
poète
était musicien. Il préludait, il s’animait au son
lorsque, dans la suite, la poésie se sépara de la musique, et que les
poètes
commencèrent à faire des ouvrages en vers pour le
on a parlé des accords de la lyre, et on n’avait point de lyre. Aucun
poète
, depuis Horace inclusivement, ne paraît avoir mod
if de l’ode ne se retrouve guère que dans le barde Ossian, et dans le
poète
prussien Gleim. 172. Quel avantage le genre lyriq
sien Gleim. 172. Quel avantage le genre lyrique présente-t-il pour le
poète
? Dans les autres poèmes, l’écrivain ne remplit
Dans les autres poèmes, l’écrivain ne remplit point le personnage de
poète
, l’art même consiste à le faire oublier. Mais dan
ême consiste à le faire oublier. Mais dans le genre lyrique, c’est le
poète
lui-même qui s’annonce et qui va chanter, le poèt
lyrique, c’est le poète lui-même qui s’annonce et qui va chanter, le
poète
inspiré par les muses, et qui doit en parler le p
agnifique langage. Il est vrai que dans l’épopée, on suppose aussi le
poète
inspiré ; mais son inspiration est tranquille, la
inspiré ; mais son inspiration est tranquille, la Muse raconte et le
poète
écrit. Dans la poésie lyrique, au contraire, le p
e raconte et le poète écrit. Dans la poésie lyrique, au contraire, le
poète
est tout rempli, possédé de la Muse ou du Dieu qu
lité si rares et si précieuses qui, suivant Horace, font le véritable
poète
: un génie créateur, un esprit presque divin, et
libre gaieté des festins, tels sont les sujets que peut parcourir le
poète
lyrique. Ce genre embrasse donc tous les sujets e
ect des fleurs ; c’est un chant gracieux et doux qui, d’après le même
poète
, Peut peindre les festins, les danses et les ris
rcher à flatter les inclinations vicieuses de notre nature déchue, le
poète
lyrique vraiment digne de ce nom se rappellera qu
. Chez les modernes, l’ode est un petit poème lyrique, dans lequel le
poète
exhale les sentiments les plus intimes de son âme
t, est un chant, c’est un cri produit par l’énergie du sentiment ; le
poète
y paraît agité, échauffé par un Dieu qui l’inspir
fère aussi des autres poésies lyriques, et surtout de l’élégie, où le
poète
s’abandonne languissamment au sentiment qui l’occ
nthousiasme ne consiste pas dans un délire factice qui porte certains
poètes
à parler de leur feu, de leur sainte ivresse, etc
housiasme, à cause de son impétuosité, ne peut durer longtemps, et le
poète
, malgré ses écarts, rapporte tout au sentiment qu
en général hardi, saisissant, pompeux et solennel. En effet, quand le
poète
saisit la lyre, on le suppose fortement frappé de
premiers vers doivent toujours être du nombre des plus beaux ; et le
poète
, s’il a du goût, doit s’arrêter dès qu’il commenc
ode ? Les écarts ou sauts lyriques sont des vides entre les idées du
poète
sans liaison sensible. On sait quelle est la vite
récipite ; et, comme il n’est pas possible de les exprimer toutes, le
poète
saisit seulement les plus remarquables et les plu
mplit facilement quand il a de l’âme, et quand il a saisi l’esprit du
poète
. Citez un exemple. Moïse, dans l’Écriture, fait
, répondez : Où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Les deux pensées du
poète
sacré sont : J’ai parlé, où sont-ils ? Toutes les
apporter. De là les digressions, qui sont des sorties que l’esprit du
poète
fait sur d’autres sujets voisins de celui qu’il t
ou de la fable qui ont quelque analogie avec l’objet qui concerne le
poète
, et que celui-ci emploie pour prouver ce qu’il a
but, à un haut degré de magnificence, et à cause de l’enthousiasme du
poète
, et à cause de l’impression qu’il est obligé de f
e d’écarts et de tours extraordinaires. Eu général, on demande quo le
poète
se soutienne jusqu’à la fin à la même élévation.
se : s’il ralentit sa course, il perd la couronne qui l’attendait. Le
poète
lyrique nous a fait dans son début une impression
ons ici à des notions générales. Dans les sujets nobles et élevés, le
poète
, après nous avoir ouvert tous les trésors de la p
et le nombre des vers est à peu près au choix et à la disposition du
poète
; mais la première strophe, dans le premier cas,
eligion. C’est l’hymne à la Divinité. Ce fut le premier chant que les
poètes
firent entendre, parce que, comme nous l’avons di
avait comblé, fut une expression lyrique, un cantique de louanges. Le
poète
, dans cette ode, admire avec transport les chefs-
le inspiration. Ce n’est point, comme il arrive trop souvent dans les
poètes
profanes, un jeu de l’imagination, que les cantiq
nter aux cieux, elle nous fait tomber dans les abîmes. On sent que le
poète
est sous la main de Dieu qui règle ses inspiratio
e la raison de cette différence, on verra qu’elle vient de ce que les
poètes
profanes n’avaient pas le même fond dans leur mat
ertus qu’on admire, et des sentiments solides qu’on exprime. Dans les
poètes
, c’est toujours l’homme qui écrit, qui travaille
ctions de grâces, des invocations, des prières ou des louanges que le
poète
adresse à Dieu ou aux saints : à Dieu, pour le cé
peu qu’on les lise avec les dispositions convenables, on sent que le
poète
n’était point seul quand il les composa ; on y re
bataille de Péterwaradin. On trouve aussi des odes héroïques chez les
poètes
dont les noms suivent : Tyrtée, Ossian, Malherbe,
Quel doit être le caractère de l’ode morale ? Dans l’ode morale, le
poète
s’abandonne à tous les transports, à toutes les i
e vivement un objet quel qu’il soit. Mais, dans la première, l’âme du
poète
est agitée avec violence ; dans celle-ci, elle es
style n’a rien de pompeux, mais il est toujours élégant et varié. Le
poète
peut, dans cette espèce d’ode, répandre avec grâc
e, naturellement peu élevé, a été souvent abaissé, avili même par les
poètes
qui l’ont cultivé. Si l’ode anacréontique, dans H
a douceur et l’harmonie du style, il arrive trop souvent que ces deux
poètes
, suivis en cela par un trop grand nombre d’autres
tes les inspirations saintes, a épuré ces sentiments, et a appris aux
poètes
à mettre dans leurs chants tant de modestie et de
re le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles. Ici, l’âme du
poète
doit être toute remplie de son objet, toute pénét
particulières, quand elles forment un contraste avec la situation du
poète
ou de ses personnages ; mais elles doivent être e
ingue guère que par la nature même du sentiment qui y est exprimé. Le
poète
élégiaque est toujours parfaitement libre dans le
quille règne dans l’élégie tendre ; c’est le caractère de Tibulle, le
poète
du sentiment doux et tendre, et qui l’emporte sur
hrygien, c’est-à-dire sur un mode fier et guerrier, et dans lequel le
poète
imitait le délire de l’ivresse. Dans un pays où l
naturel qu’on lui ait adressé des hymnes, et que dans ces hymnes les
poètes
aient imité le délire de l’ivresse : c’était plai
Méthymne passe pour l’inventeur du dithyrambe. Après lui, beaucoup de
poètes
attiques s’exercèrent en ce genre, qui permettait
ien peu intéressant que ce qu’ils ont fait dans ce genre. Nos anciens
poètes
du temps de Ronsard, qui se faisaient gloire de p
lequel il imite successivement le mouvement et le ton des différents
poètes
inspirés. Nous donnons un extrait de ce morceau :
vent être remplis par des monologues ou des réflexions morales que le
poète
tire de ce qui fait la matière de ses récits, adm
à l’Italie par J.-B. Rousseau, qui en a enrichi notre littérature. Ce
poète
en a tracé les règles, et les a suivies exactemen
poésie française . Peut-on rien ajouter à la beauté du tableau où le
poète
représente cette magicienne ayant recours aux sec
Rousseau en ce genre est incontestable, il est regrettable de voir ce
poète
, dans toutes ses cantates, n’employer que des all
us croyons qu’il serait beaucoup plus convenable, lorsqu’il s’agit de
poètes
et d’époux chrétiens, de substituer les idées si
intervalles, et qui forment un espèce de refrain. 244. Quels sont les
poètes
qui se sont distingués en ce genre ? L’épithalam
élène et de Ménélas, qui est très remarquable. Catulle est le premier
poète
latin qui ait exercé son talent en ce genre. Son
z respecté la décence. Ce genre a été cultivé par quelques-uns de nos
poètes
. Outre la Nymphe de la Seine, que Racine composa
, avec l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse. 245. Nommez les principaux
poètes
lyriques. Après les écrivains sacrés et surtout
plique au vers seul l’idée qu’on a de la poésie, et qu’on appelle les
poètes
, les uns élégiaques, les autres héroïques, comme
comme si c’était par le vers, et non par l’imitation, qu’ils fussent
poètes
: que l’ouvrage soit sur la médecine ou sur la ph
n’ont rien de commun que le vers. Aussi le premier est-il vraiment un
poète
, et l’autre un physicien plutôt qu’un poète. Et s
remier est-il vraiment un poète, et l’autre un physicien plutôt qu’un
poète
. Et si quelqu’un s’avisait, comme Chérémon dans s
dans un poème des vers de toutes les espèces, mériterait-il le nom de
poète
? Conservons en conséquence notre distinction. En
les hommes diffèrent entre eux, quant aux mœurs. Il faut donc que les
poètes
peignent les hommes ou meilleurs qu’ils ne sont o
imite. Car, en imitant les mêmes objets, et avec les mêmes moyens, le
poète
peut imiter, tantôt en racontant simplement et ta
porte encore aujourd’hui, parce que c’était en vers ïambiques que les
poètes
s’escrimaient les uns contre les autres. Ainsi, d
ient les uns contre les autres. Ainsi, dans l’origine, deux sortes de
poètes
: les uns héroïques, et les autres satiriques. Co
roïques, et les autres satiriques. Comme Homère a donné le modèle des
poètes
héroïques (je le cite seul, non seulement parce q
parce que ces nouvelles formes avaient plus d’éclat et donnaient aux
poètes
plus de célébrité. Quant à examiner si la tragédi
s qui font que nous sommes heureux, ou que nous ne le sommes pas. Les
poètes
tragiques ne composent donc point leur action pou
ces modernes n’en ont point. C’est même le défaut assez ordinaire des
poètes
comme des peintres. Zeuxis était fort inférieur à
cle, dont l’effet sur l’âme est si grand, ce n’est point l’affaire du
poète
. La tragédie subsiste tout entière sans la représ
spécialement du ressort des ordonnateurs du théâtre que de celui des
poètes
. Chapitre VII. Comment doit être composée l’a
que leur poème l’était aussi. Homère, si supérieur en tout aux autres
poètes
, l’a encore été dans cette partie, où il a jugé m
raisse, n’est point partie de ce tout. Chapitre IX. Différence du
poète
et de l’historien. Des fables épisodiques dans la
Par tout ce que nous venons de dire, il est évident que l’objet du
poète
est, non de traiter le vrai comme il est arrivé,
ssible selon le vraisemblable ou le nécessaire ; car la différence du
poète
et de l’historien n’est point en ce que l’un parl
lui a fait. Ce procédé est sensible, surtout dans la comédie, où les
poètes
composent d’abord leur sujet selon le vraisemblab
e, et que les pièces font le même plaisir à tous. Il suit de là qu’un
poète
doit être poète plus par la composition de l’acti
èces font le même plaisir à tous. Il suit de là qu’un poète doit être
poète
plus par la composition de l’action que par celle
ar la composition de l’action que par celle des vers, puisqu’il n’est
poète
que parce qu’il imite, et que ce sont des actions
le vrai ne ressemble au vraisemblable, qui seul fait et constitue le
poète
. Parmi les fables ou actions simples, les épisodi
ntre elles ni nécessairement ni vraisemblablement : ce qui arrive aux
poètes
médiocres, par leur faute, et aux bons, par celle
aintenant, après les définitions que nous venons de donner, à quoi le
poète
doit tendre et ce qu’il doit éviter en composant
mauvais. L’expérience donne la preuve de cette doctrine. Les premiers
poètes
mettaient sur la scène tous les sujets, tels qu’i
la conduite de ses pièces, est-il regardé comme le plus tragique des
poètes
. Je mets au second rang, quoique quelques-uns leu
er rang n’ont égard qu’à la faiblesse des spectateurs, à laquelle les
poètes
ont la complaisance de se prêter quelquefois. La
manière est préférable à la première, et marque plus de génie dans le
poète
, car il faut que la fable soit tellement composée
honneur en appartient à l’ordonnateur du théâtre plutôt qu’à l’art du
poète
. Mais ceux qui, par le spectacle, produisent l’ef
lui sont propres. Puisque c’est par la pitié et par la terreur que le
poète
tragique doit produire le plaisir, il s’ensuit qu
t alors qu’on est ému : et c’est à quoi doivent tendre les efforts du
poète
. Il faut donc bien se garder de changer les fable
isse de la main d’Oreste, comme Ériphyle de celle d’Alcméon. C’est au
poète
à chercher des combinaisons heureuses, pour mettr
ne fut point par l’étude de l’art, mais par hasard, que les premiers
poètes
trouvèrent que les fables devaient avoir pour suj
commencement, et à la fin elle est pleine de force et de courage. Le
poète
, dans la peinture des mœurs, doit avoir toujours
s l’Œdipe de Sophocle. La tragédie étant l’imitation du meilleur, les
poètes
doivent suivre la pratique des bons peintres qui
ressemblants, et toutefois plus eaux que les modèles. Ainsi lorsqu’un
poète
aura à peindre des hommes ou trop ardents ou trop
pèces. La première, qui ne demande point d’art, et que la plupart des
poètes
emploient, faute de mieux, est celle qui se fait
référables. La seconde espèce est de celles qui sont imaginées par le
poète
, et qui par conséquent n’ont point beaucoup d’art
st reconnu d’elle par des renseignements, en disant ce qu’il plaît au
poète
de lui faire dire : car ce qu’il dit n’est point
econnaissance a-t-elle quelque chose du défaut des premières ; car le
poète
l’eût pu tirer de son sujet. Il en est de même du
ace des spectateurs et des personnages de la tragédie. Lorsque le
poète
compose sa fable ou qu’il écrit, il doit se mettr
it point vu sortir, l’ignorait. On fut blessé de cette inattention du
poète
et sa pièce tomba. Il faut encore que le poète, a
e cette inattention du poète et sa pièce tomba. Il faut encore que le
poète
, autant qu’il est possible, soit acteur en compos
mme les Phorcides et Prométhée, et tout ce qui se fait aux enfers. Le
poète
doit tâcher de réussir dans ces quatre espèces, o
urd’hui surtout que le public est devenu difficile. Comme on a vu des
poètes
qui excellaient chacun dans quelqu’un de ces genr
acun dans quelqu’un de ces genres, on voudrait aujourd’hui que chaque
poète
eût lui seul ce qu’ont eu tous les autres ensembl
, mais quand c’est le même nœud et le même dénouement. La plupart des
poètes
forment bien le nœud et le dénouent mal : cependa
ns les pièces où il y a péripétie seulement, et dans les simples, les
poètes
font quelquefois leur dénouement par une sorte de
t, non comme chez Euripide, mais comme chez Sophocle. Dans les autres
poètes
, les chœurs n’appartiennent pas plus à l’action q
, on prie, on raconte, on menace, on interroge, on répond, etc. Qu’un
poète
sache ou ignore cette partie, on ne peut pas lui
coupe de Mars, mais la coupe sans vin. Le mot forge est celui que le
poète
fabrique de sa propre autorité, et dont avant lui
s mêmes mots, ils conservent leur clarté. On a donc tort de faire aux
poètes
un crime de ces licences, et de les tourner en ri
nes après les autres, sans aller à une même fin. Il y a même bien des
poètes
qui n’en usent pas autrement. Et c’est en quoi Ho
morceaux qui servent à étendre son poème et à le remplir. Les autres
poètes
se sont contentés de prendre ou un seul héros, ou
autre ; à quoi il faut ajouter les pensées et les expressions, que ce
poète
possède à un degré dont personne n’a approché. Ma
e en ce qu’il est le seul qui ait bien su ce qu’il devait faire comme
poète
. Le poète, étant imitateur, doit parler lui-même
’il est le seul qui ait bien su ce qu’il devait faire comme poète. Le
poète
, étant imitateur, doit parler lui-même le moins q
en Ithaque, où tout est hors de vraisemblance, eût été traitée par un
poète
médiocre, elle serait insoutenable. Mais Homère y
u tant de charmes, que l’absurdité disparaît. Cet exemple apprend aux
poètes
combien ils doivent travailler les endroits faibl
s peuvent tomber, et de quelle manière on peut y répondre. Puisque le
poète
est imitateur, ainsi que le peintre et tout artis
gés de quelques-unes de ces manières dont on accorde le privilège aux
poètes
. Outre cela, il n’en est pas de la poésie comme d
lupart des critiques. Ainsi premièrement, si la chose employée par le
poète
n’était pas possible dans l’art dont il parle, c’
rnes que d’avoir peint une biche avec des cornes. Si l’on reproche au
poète
de n’avoir pas peint les objets comme ils sont, o
t, c’est le songe qui promet et non Jupiter : et cet autre où le même
poète
semble dire d’un bois très sec, qu’ il était trem
ui a occasionné la critique. En un mot, lorsqu’on voudra justifier un
poète
qui aura employé l’impossible, on se rejettera su
ée à d’autres poèmes qu’à l’Iliade et à l’Énéide, nous dirons que les
poètes
épiques vraiment dignes de ce nom sont en très pe
e par l’ensemble. Cet effet moral provient des grands exemples que le
poète
met sous nos yeux, et des nobles sentiments qu’il
it pas un fond de vérité, qui pût captiver l’attention ? Cependant le
poète
peut ajouter, retrancher, embellir et inventer su
ses assez intéressantes pour soutenir l’intérêt d’un poème épique. Le
poète
n’est donc pas obligé de se conformer à la vérité
ent toutes à un seul événement mémorable et héroïque. Tous les grands
poètes
épiques ont observé la règle de l’unité d’entrepr
moins des épopées. D’un autre côté, non-seulement ils sont permis au
poète
épique, mais lorsqu’ils sont bien exécutés, ils d
pisodes à des incidents moins étendus et qui sont de pur agrément. Le
poète
ne les emploie que par occasion, et pour répandre
our fixer l’attention et justifier le pompeux appareil avec lequel le
poète
l’expose. Cette grandeur et cette importance de l
. La grandeur est si évidemment indispensable ici, qu’il n’y a pas un
poète
épique qui ait négligé de faire choix d’un sujet
ts et les personnages ; et, ce qui est plus essentiel, elle laisse au
poète
la liberté d’embellir son sujet au moyen de quelq
. 349. Où pourra-t-on trouver des sujets vraiment épiques ? Le but du
poète
épique, dans le choix du sujet, doit être de port
ce but, pour arriver à exciter un intérêt perpétuel et universel, le
poète
devra puiser principalement aux trois sources sui
ter les nationaux, mais encore d’intéresser les autres peuples, si le
poète
est guidé par les sentiments d’un cœur généreux.
tout la religion catholique, voilà la source abondante et pure, où le
poète
peut aller puiser les sujets les plus intéressant
oir un héros principal ? C’est un usage qui a été suivi par tous les
poètes
épiques, de choisir un personnage pour l’élever a
entreprise que conduit la valeur ou la sagesse d’un seul homme, et le
poète
trouve une occasion de déployer tout son art en r
l’attention et l’intérêt, et d’éviter la confusion. Cependant, si le
poète
peut mener de front un grand nombre de caractères
e le héros et les personnages principaux doivent être historiques. Le
poète
a toute liberté pour la création des personnages
tte partie importante et difficile de la composition que trois de nos
poètes
épiques l’emportent sur les autres : Homère occup
qui sera l’expression la plus haute et la plus parfaite du genre. Nos
poètes
épiques, Homère surtout, nous présentent une foul
soumis à cette règle dans l’épopée. A chaque trait, à chaque mot, le
poète
, qui aura toujours son héros devant les yeux, dev
à chacun son propre caractère. Dans les personnages d’invention, le
poète
a toute liberté pour la peinture et le choix des
de l’histoire et surtout du poème héroïque, et ce qui devient pour le
poète
la source des plus sublimes beautés. Le but de l’
e d’objets qui sont au même degré d’élévation. Par le merveilleux, le
poète
nous transporte de la terre au ciel, du ciel aux
t l’âme et la font jouir avec joie de ses acquisitions. 368. Tous les
poètes
épiques ont-ils eu recours au merveilleux ? Tous
et conduisant tous les événements. Il n’est donc pas étonnant que les
poètes
aient supposé qu’un héros faisant une action vrai
de la croyance commune des peuples pour lesquels on écrit, et que le
poète
ne fasse agir que les agents célestes connus et h
ses ordres et de ses volontés ? Il ne répugnerait pas non plus que le
poète
se dit inspiré par un génie céleste, à qui Dieu a
ur les attributs de Dieu, n’offre-t-il pas d’admirables ressources au
poète
épique ? L’illustre auteur des Martyrs ne craint
des saints, haïs des démons. Certes, ces ressorts sont grands, et le
poète
n’a pas lieu de se plaindre. 372. Donnez de nouve
leurs regards. Mais quel essaim de vénérables ombres, à la voix d’un
poète
chrétien, se réveille dans la caverne de Membré ?
faut-il prendre dans l’emploi du merveilleux chrétien ? D’abord, le
poète
épique doit prendre garde de défigurer les croyan
à faire remarquer que si l’épopée est le pays des fictions, et si le
poète
peut et doit déployer dans l’emploi du merveilleu
nt que tout auteur, entrant en matière, propose ce dont il s’agit. Le
poète
épique, avant de commencer le récit, doit donc ex
que le titre du poème plus développé. C’est dans cette partie que le
poète
annonce le héros qu’il va célébrer, le but de l’a
e. 384. Qu’est-ce que l’invocation ? Après avoir exposé le sujet, le
poète
, qui ne peut pas savoir pur lui-même les causes s
l’entreprise et de la longueur de la carrière ouverte devant lui, le
poète
adresse une prière à la divinité ou à quelque age
popée. Cependant elle ne produira ces heureux effets qu’autant que le
poète
se montrera plein de foi dans la divinité qu’il i
scène. On appelle ainsi cette partie de l’exposition dans laquelle le
poète
, se supposant exaucé, prépare le lecteur en lui m
d. 387. Qu’appelle-t-on nœud dans l’épopée ? Le début terminé, le
poète
commence immédiatement le récit, qui forme ce qu’
yeux du lecteur plus intéressé à l’action et plus intéressant que le
poète
. Le principal avantage qui résulte de l’emploi d’
i d’un personnage pour faire une partie du récit, est de permettre au
poète
, s’il le juge convenable, d’ouvrir son poème par
e est moins étendue, comme dans l’Iliade et la Jérusalem délivrée, le
poète
peut, sans inconvénient, faire lui-même la totali
ixé. Mais on s’accorde généralement à dire que depuis le moment où le
poète
commence sa narration, ce temps ne doit pas s’éte
rmes, et qui, dans tout, porte le mouvement, la couleur et le feu. Le
poète
est inspiré dans l’ode et dans l’épopée ; mais, d
ation est prophétique : son cœur est dans l’ivresse du transport ; le
poète
, possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des
ranquille ; c’est l’esprit qui est dans l’extase de l’admiration ; le
poète
, instruit par le dieu qu’il a invoqué, y raconte
marche : Soyez vif et pressé dans vos narrations. Ainsi le style du
poète
, se resserrant tout à coup pour arriver plus vite
6. Quels doivent être les discours dans le poème épique ? Lorsque le
poète
nous montre ses personnages délibérant sur une ma
Les portraits historiques peuvent-ils intéresser dans l’épopée ? Le
poète
présente quelquefois les portraits de certains pe
diffère du récit historique ordinaire par le ton et par le style. Le
poète
affranchi du merveilleux et de la loi de l’unité,
sortes de poèmes doit être le même que celui de l’épopée ; le ton du
poète
, celui d’un homme inspiré. 403. Qu’est-ce que le
t être conforme à la nature du sujet. Il est inutile d’ajouter que le
poète
ne doit pas raconter uniquement pour raconter ; i
comique d’une action simple, commune et presque toujours risible. Le
poète
y prend le ton et le style de la grande épopée, p
, plus agréable, et en même temps plus droite et plus sûre. Le but du
poète
est de corriger les mœurs, en y donnant aux homme
ue nouveau-saint, charge toujours son prône. Ne dirait-on pas que le
poète
a été présent à cet entretien ? Voici encore un e
peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux195. Nul
poète
n’a su mieux que lui répandre tous les trésors de
e, et bien clairement entendu, on doit se dispenser de l’exprimer.
Poètes
fabulistes. L’origine de l’apologue remonte ju
s-Christ, sont le meilleur de tous les ouvrages que nous a laissés ce
poète
, un des plus féconds et des plus heureux génies d
fférence entre ces deux poèmes ; tant cette différence est légère. Le
poète
traite dans l’une et dans l’autre des sujets de m
ligeants. Ce n’est donc pas l’état présent de la vie champêtre que le
poète
doit peindre. C’est la vie champêtre avec tous le
iction, a donné le nom d’âge d’or : c’est cette vie délicieuse que le
poète
doit nous représenter, pour nous en faire jouir,
passion modérée qui éclate par des expressions pleines de douceur. Le
poète
y fait quelquefois une comparaison de nos travaux
lquefois Rend dignes d’un Consul la campagne et les bois. Lorsque le
poète
lui-même raconte, il peut prendre un ton plus éle
jour, en un mot, la scène variée des campagnes doit seule fournir au
poète
le sujet de ses tableaux et de ses images. Encore
éritable ton, dans le véritable style de l’églogue et de l’idylle.
Poètes
bucolistes. On prétend que la poésie pastorale
chrétienne. Daphnis, dit-on, berger de cette contrée, fut le premier
poète
bucoliste, qui se rendit célèbre parmi les Grecs.
i est une houlette, une panetière. Quoi qu’il en soit, le plus ancien
poète
grec, connu par des ouvrages dans le genre pastor
uables par une douceur, une naïveté qui paraît presque inimitable. Ce
poète
a peint la nature simple, mais quelquefois néglig
gepierre publia vers la fin du 17e siècle une traduction de ces trois
poètes
grecs. Mais à peine eut-elle vu le jour, qu’elle
rose des idylles de Théocrite, avec quelques imitations en vers de ce
poète
grec. Moutonnet de Clairfons a traduit Moschus et
Moschus ont été imitées en vers par Poinsinet de Sivry. Le prince des
poètes
latins, Virgile, né à Andès près de Mantoue, l’an
urtisans spirituels et galants, déguisés sous l’habit de berger. Deux
poètes
de nos jours, Léonard et Berquin, ont cultivé la
douceur de la poésie, et l’expression fidèle du sentiment. Gessner,
poète
allemand, a fait des idylles, que Huber a traduit
e III. De l’Épître. Le seul nom d’Épître dit assez que ce petit
poète
n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. I
ique dans son Épître contre les impies et les libertins. Mille autres
poètes
ont embelli du coloris de l’imagination, ou des g
ccèdent avec rapidité. Ce serait une erreur de croire qu’il suffit au
poète
d’effleurer les choses : il faut qu’il les creuse
mais encore les fictions qui ont rapport à la mythologie, lorsque le
poète
peut en tirer quelque avantage pour développer un
x grâces réunie, Seule a le droit d’enfanter de beaux vers. Quand le
poète
veut peindre les mœurs et les ridicules, il doit
passage, Effet rapide de l’usage, Par un antre usage est détruit. Le
poète
peut aussi, appréciant les choses en vrai philoso
eintures magnifiques, point d’idées ni de sentiments trop relevés.
Poètes
épistolaires. Horace, né à Venuse dans le roy
dans le royaume de Naples, l’an 63 avant Jésus-Christ, est parmi les
poètes
latins, celui qui nous a laissé les meilleurs mod
age célèbre, agité d’une passion, qui le plus souvent est l’amour. Le
poète
doit, dans les premiers vers, exposer en peu de m
ui ait fait des héroïdes, qu’on ne peut guère prendre pour modèle. Ce
poète
ingénieux, mais peu sensible, cherche trop à bril
duction que celle de Martignac, qui a traduit tous les ouvrages de ce
poète
. On a cultivé depuis peu parmi nous ce genre de p
ices des hommes, et où l’on critique de même les mauvais ouvrages. Le
poète
peut le faire sur un ton sérieux, caustique et mo
re est le plus conformé au style ordinaire. Quelque ton que prenne le
poète
, ses pensées doivent être vives, pressées, d’une
raits finis, sans que les personnes y soient nommées ou désignées. Le
poète
qui préconise la vertu, et qui attaqua en général
au hasard dans les Satires de Boileau, fera voir de quelle manière le
poète
satirique doit combattre les vices généraux de la
’il faut observer dans la satire des ouvrages d’esprit. Lorsque le
poète
satirique s’érige en censeur des ouvrages d’espri
aissé entraîner par la prévention contre le Tasse et Quinault 256. Le
poète
étant dans l’obligation de précautionner ses lect
On pourra y appliquer le peu que j’ai dit ailleurs de la critique.
Poètes
satiriques. La satire était chez les Grecs une
fectionna ce genre de poésie. Philosophe aimable et plein d’urbanité,
poète
ingénieux et délicat, il n’attaque les vices et l
satire. Il a de la gaieté, de la force, et même des grâces : mais ce
poète
peu décent doit être redouté du chaste lecteur. N
e, ensuite l’amour y chanta ses conquêtes. Boileau 259 a dit après le
poète
latin : Elle peint des amants la joie et la tris
au 260 ; précepte fondamental, qui renferme tous les autres. L’âme du
poète
doit être toute remplie de son objet toute pénétr
le, qui donne une certaine élévation et une certaine délicatesse à ce
poète
. Le cœur fournit les sentiments ; l’imagination l
appliquer à ce poème tout ce que j’ai dit sur la poésie pastorale.
Poètes
élégiaques. Il ne nous reste des Grecs aucun p
ion, par le P. Kervillars, jésuite. Tibulle et Properce, deux grands
poètes
du siècle d’Auguste, sont de vrais modèles dans l
il montre même quelquefois un peu trop d’art et d’érudition. Ces deux
poètes
ont été traduits par Longchamps. Nous avons parmi
Dans les autres poèmes, l’écrivain ne remplit point le personnage de
poète
: l’art, même consiste à le faire oublier. Dans l
s, des Héros, des Monarques, qui agissent et qui parlent, sans que le
poète
paraisse. Mais dans l’ode, c’est le poète lui-mêm
et qui parlent, sans que le poète paraisse. Mais dans l’ode, c’est le
poète
lui-même qui s’annonce, et qui va chanter ; le po
agnifique langage. Il est vrai que dans l’épopée, on suppose aussi le
poète
inspiré : mais son inspiration est tranquille ; l
inspiré : mais son inspiration est tranquille ; la Muse raconte et le
poète
écrit : au lieu que dans l’ode, son inspiration e
ités si rares et si précieuses, qui, suivant Horace 269, font le vrai
poète
; d’un génie créateur, d’un talent presque divin,
souvent sublime. Enthousiasme de l’Ode. Il faut d’abord que le
poète
se peigne vivement à l’esprit son objet, s’y livr
n imaginable. Début de l’Ode. Dans cette situation de l’âme, le
poète
saisissant la lyre, pourrait-il s’annoncer par un
vais me servir, et je me servirai dans les autres exemples pris de ce
poète
, de la traduction en vers, ou plutôt de l’imitati
xige pas que l’ode monte plus haut que son début. Mais on veut que le
poète
se soutienne jusqu’à la fin à la même élévation.
il ralentit sa course rapide, il perd la couronne qui l’attendait. Le
poète
lyrique nous a fait dans son début une impression
re, l’Ode aux princes Chrétiens sur l’armement des Turcs, par le même
poète
. Comme un torrent fougueux qui du haut des monta
précipices et les rochers, et revient aux lieux qu’il habite. Tel le
poète
lyrique, transporté d’une prophétique fureur, n’a
sa foudre. Tantôt ce sont des traits historiques ou fabuleux, que le
poète
mêle tout à coup à son sujet. Telle est dans une
le poète mêle tout à coup à son sujet. Telle est dans une Ode du même
poète
à Auguste, l’histoire de Régulus, qui étant priso
ssages subits d’un objet à un autre, ces brusques sorties que fait le
poète
, ces écarts, ces digressions de l’ode sont le fru
d’un enthousiasme dirigé par la raison. Avant de prendre la plume, le
poète
a bien conçu son dessein, a disposé son plan. Il
y prêtent des beautés mutuelles, et forment un tout parfait. Ainsi le
poète
, dans ses transports, dans ses digressions, dans
Voyez avec quel art Horace parvient à le détourner de ce dessein. Le
poète
débute par un éloge sublime de l’homme ferme et c
is séparées par une étendue immense de mers toujours irritées. Ici le
poète
met dans la bouche de Junon un discours plein des
irritée. On voit dans cette ode une sagesse de dessein admirable. Le
poète
paraît avoir perdu de vue son objet ; et c’est al
ouis XIII, qui allait combattre les Rochelais. En voici l’analyse. Le
poète
dans son début engage le roi à prendre sa foudre
e est juste, les vaincra, était surtout aidé de Richelieu 300. Ici le
poète
lie adroitement l’éloge de ce Ministre à celui du
ton empire, Il est temps de marcher. Il semble que le
poète
va prédire ici la ruine entière des Rochelais, et
puisse nous offrir quelque chose de comparable à ce morceau. Enfin le
poète
encore plein d’images sanglantes, témoigne à Loui
’ode philosophique ou morale. Ode sacrée. Dans l’ode sacrée, le
poète
chante les perfections de l’Être suprême. Il admi
es. Telle est cette peinture si vive et si touchante que fait le même
poète
dans l’Ode tirée du Cantique du saint roi Ézéchia
es sacrées, qui sont dans le genre élégiaque, et où par conséquent le
poète
exprime sur le ton le plus élevé toute l’énergie
oïque est faite à la gloire des grands hommes en tous les genres ; Le
poète
y loue avec enthousiasme les exploits, le génie,
sans le croire, Sera cru sans être admiré. Voyez aussi comme le même
poète
loue Homère dans cette strophe de son Ode à Malhe
es exemples qui doivent donner une parfaite idée du ton sur lequel le
poète
lyrique chante les grands hommes, je crois bien p
ale. L’ode morale ou philosophique est à la gloire de la vertu. Le
poète
s’y abandonne à tous les vifs transports, que peu
de à la Fortune, et dans le plus grand nombre des autres odes du même
poète
. C’est ce qu’on voit aussi dans celles d’Horace,
te vivement un objet quel qu’il soit. Mais dans la première, l’âme du
poète
est agitée avec violence ; dans celle-ci elle est
style n’a rien de pompeux ; mais il est toujours élégant et varié. Le
poète
peut dans cette espèce d’ode répandre avec grâce
s, et les airs dont chacun de ces récits est suivi. Dans le récit, le
poète
présente l’objet : dans l’air, il exprime le sent
, Et du doux repos qui l’enchante, Laissez-lui goûter la douceur.
Poètes
lyriques. La Grèce a été féconde en Poètes lyr
goûter la douceur. Poètes lyriques. La Grèce a été féconde en
Poètes
lyriques. Mais les ouvrages du plus grand nombre
aleur, et peut figurer à côté de l’original. Malherbe est le premier
poète
lyrique qu’ait eu la France : ceux qui l’ont préc
e subsistera parmi nous, la place qu’il occupe à côté des plus grands
poètes
, et des lyriques les plus célèbres. Dans l’ode sa
tre ère par Planude, moine grec, dont nous avons le recueil. Babrius,
poète
grec très estimé, dont on ne connaît pas précisém
La Motte a voulu imaginer tous les siens. Il est vrai qu’il n’est pas
poète
, que le style lui manque souvent, qu’il n’y a pre
C, se fit connaître à Rome par ses poésies pastorales. Il est le seul
poète
latin qui ait excellé dans ce genre. Il a mieux a
éocrite et lui sont les deux modèles que doivent se proposer tous les
poètes
bucoliques, comme le recommande Boileau dans son
es, comme le recommande Boileau dans son Art poétique. Chez nous, les
poètes
qui se sont exercés dans la poésie pastorale, sou
u, qui a dit : Que Segrais, dans l’églogue, enchante les forêts. Ce
poète
a, en effet, une grande douceur de style, un heur
l a peu de force, très peu d’originalité ; il est donc loin d’être un
poète
du premier ordre. On préfère à juste titre Segrai
e passion. Par exemple, Horace, dans son Épître à Auguste, défend les
poètes
de son temps contre les critiques amoureux de l’a
les critiques amoureux de l’antiquité, qui leur préféraient les vieux
poètes
latins. Il faut qu’une épître de ce genre se fass
ccèdent avec rapidité. Ce serait une erreur de croire qu’il suffit au
poète
d’effleurer les choses ; il doit les creuser et l
ces, a peut-être perfectionné encore ce qu’avait déjà si bien fait le
poète
latin. Voyez sa première épitre, adressée au roi
du titre qu’Ovide, l’inventeur de ce genre, a donné à son recueil. Ce
poète
a supposé que des femmes ou filles de héros, sépa
reste, peu fécond ; et il n’a guère été cultivé chez nous que par des
poètes
du second ou du troisième ordre. On cite la lettr
-il avouer qu’elle est fort inégale. Les règles sont peu de chose. Le
poète
doit, dès les premiers vers, exposer en peu de mo
ortraits généraux. Quel que soit, au reste, le sujet de la satire, le
poète
peut prendre le ton sérieux, caustique et mordant
différente par elle-même. Tantôt elle est épique, c’est-à-dire que le
poète
raconte une action ridicule, comme Boileau dans s
de Gilbert ; le plus souvent elle est didactique, c’est-à-dire que le
poète
expose lui-même les vérités qu’il veut établir ou
qu’à l’excès sa mordante hyperbole. Nous avons en France beaucoup de
poètes
satiriques d’une très grande valeur. Il semble qu
cès de ces deux satires fut immense ; mais elles excitèrent contre le
poète
des inimitiés violentes et implacables. Nous ne d
légie ; ensuite l’amour y chanta ses succès. » Boileau a dit après le
poète
latin : Elle peint des amants la joie et la tris
Boileau, précepte fondamental qui renferme tous les autres. L’âme du
poète
doit être toute remplie de son objet, toute pénét
ctées104. Ainsi toute la poétique de l’élégie se réduit à demander au
poète
de la sensibilité, de l’imagination et du goût ;
gie en France, nous sommes obligés de distinguer. Entendrons-nous par
poètes
élégiaques ceux qui ont fait une ou deux élégies
s ceux qui ont fait une ou deux élégies ? Il y a beaucoup de nos bons
poètes
qui ont mérité ce titre par quelque endroit. C’es
a fait aussi des pièces élégiaques, ainsi que plusieurs de nos vieux
poètes
. Dans tout l’éclat du règne de Louis XIV, La Font
nes. Empruntons quelques vers touchants à celle de ces élégies que le
poète
a consacrée à la mort de Jeanne d’Arc : Du Chris
aractère triste et mélancolique. Si, au contraire, nous entendons par
poètes
élégiaques ceux qui se sont surtout distingués da
nom dans la signification antique : pour nous, ce sont seulement des
poètes
érotiques. § 56. Poésie lyrique. La poésie
dis qu’on suppose, parce qu’aujourd’hui et depuis bien longtemps les
poètes
lyriques ne chantent pas du tout leurs ouvrages.
ésie lyrique celle qui exprime le sentiment ou la passion actuelle du
poète
. Qu’on y ajoute une forme de versification qui so
ne exclusivement106. Il s’explique par cette position particulière du
poète
lyrique, qui a fait dire qu’il n’y a pas de poési
orte, que l’ode proprement dite. Dans les autres poèmes, en effet, le
poète
n’est pas le personnage mis en scène ; son art mê
même consiste souvent à se faire oublier. Mais, dans l’ode, c’est le
poète
lui-même qui s’annonce et qui va chanter. Le poèt
ns l’ode, c’est le poète lui-même qui s’annonce et qui va chanter. Le
poète
est inspiré par les muses, et doit en parler le r
gnifique langage. Il est vrai que, dans l’épopée, on suppose aussi le
poète
inspiré ; mais son inspiration est plus tranquill
iré ; mais son inspiration est plus tranquille. La muse raconte et le
poète
écrit ; au lieu que, dans l’ode, son inspiration
de poésie, de ces qualités si rares et si précieuses qui font le vrai
poète
, suivant Horace108, d’un génie créateur, d’un tal
ajestueuse et souvent sublime109. De cette situation dans laquelle le
poète
peut être, mais n’est pas nécessairement, comme l
ut de l’ode peut être hardi, véhément, impétueux, parce que, quand le
poète
saisit sa lyre, on le suppose fortement frappé de
uère possible que l’ode monte plus haut que son début : mais aussi le
poète
, s’il a du goût, doit s’arrêter précisément à l’e
e. Dans ces deux cas, il y a certainement quelque exagération chez le
poète
; mais le lecteur l’accepte volontiers et sans s’
récipite ; et, comme il n’est pas possible de les exprimer toutes, le
poète
saisit seulement les plus remarquables ; puis, co
eur remplit aisément quand il a de l’âme et qu’il a saisi l’esprit du
poète
. Par exemple, Moïse fait dire à Dieu : « J’ai par
idées placées ici entre parenthèses se sont trouvées dans l’esprit du
poète
; mais, n’ayant pas jugé à propos de les exprimer
tants. Les digressions de l’ode sont des sorties ou excursions que le
poète
fait sur des sujets voisins de celui qu’il traite
chargent, rembarrassent, ils sont mauvais. La raison ne guide pas le
poète
, il faut au moins qu’elle puisse le suivre ; sans
et le nombre des vers est à peu près au choix et à la disposition du
poète
; mais la première strophe étant une fois assorti
gle à toutes les autres112. Toutefois, il y a des circonstances où le
poète
ayant pris au commencement une certaine forme de
syllabes, et ainsi jusqu’à la fin. Enfin, il y a aussi des odes où le
poète
ne s’astreint à aucune règle, et compose la pièce
s à être mises en musique, et la musique en est l’objet principal. Le
poète
se soumet donc d’avance au caprice du musicien, o
ordinaire : c’est un chant qui n’est pas mesuré. Il suit de là que le
poète
l’écrira en grands vers ou en vers libres. Un air
ertains retours symétriques. Ainsi, la matière en sera divisée par le
poète
, en stances rigoureusement égales. Ordinairement,
nge de Bacchus, dieu du vin. Cette destination parut excuser chez les
poètes
ou une ivresse, ou une déraison qui se manifestai
mais qui appartiennent à un autre ordre d’idées. Les Grecs ont eu des
poètes
lyriques dès les temps les plus reculés. Les Amph
ceux dont ils avaient les œuvres écrites, les Grecs ont reconnu neuf
poètes
lyriques115, dont voici les noms par ordre chrono
nie et de feu ; mais, la tête remplie des plus belles expressions des
poètes
anciens, ils faisaient un galimatias pompeux de l
t que, des hauteurs du sublime Hélicon, Le premier trait que lance un
poète
lyrique Soit une flèche d’Apollon.
e mouvement, et l’harmonie, et l’expression qui distinguent les vrais
poètes
lyriques. 80. Batteux, de l’Apologue. 81. Fa
100. Batteux, Histoire abrégée de la satire. 101. Domairon, Poét.,
Poètes
historiques. 102. Domairon, Poét., Caractère de
ue, dans la poésie didactique, elle est le but principal, soit que le
poète
arrive à ce but directement, comme dans le poème
ui rentrent dans ce genre sont susceptibles de différentes formes. Le
poète
peut faire choix d’un sujet instructif, comme la
, les Travaux et les Jours, d’Hésiode, etc. Ce genre est donc pour le
poète
une carrière honorable, où peuvent briller à la f
ssez d’intérêt pour le lecteur, et comme dénués de ressources pour le
poète
même le plus inspiré. Ce qu’il faut donc d’abord
ces pour le poète même le plus inspiré. Ce qu’il faut donc d’abord au
poète
didactique, c’est, avec un fond solide et suscept
au lecteur la suite et l’enchaînement des idées. Il faut donc que le
poète
dispose et conduise sa matière de sorte que les p
arts soit libéraux, soit mécaniques ; parce que, dans le premier, le
poète
doit raisonner, discuter et approfondir sa matièr
si bien rapprochées et si bien liées, que le lecteur, entraîné par le
poète
, ne puisse jamais perdre le fil de son raisonneme
dactique n’exclut pas cependant les épisodes et les descriptions. Les
poètes
jouissent même, sons ce rapport, d’une grande lib
s sont répandues dans des digressions de cette nature, où le génie du
poète
a pu se déployer en liberté : tels sont les prodi
out le domaine de la poésie, aucun sujet agréable et descriptif qu’un
poète
didactique, doué du génie de son art, ne puisse s
mpéré ou sublime. L’art de lier les épisodes à son sujet est, pour le
poète
didactique, un objet de grande importance. Virgil
ns la description de la mort de César, véritable modèle d’épisode, le
poète
, au moment où il semble avoir tout à fait abandon
convenance et la clarté des explications et des exemples. Mais si le
poète
doit instruire, il faut qu’il anime l’instruction
omment faut-il parler des objets bas et repoussants ? Quelquefois le
poète
est obligé d’entrer dans les détails les plus min
258. Comment faut-il développer les vérités métaphysiques ? Quand le
poète
vent établir des principes de morale ou de physiq
nt à nos yeux les fils de la lumière séparés par la réfraction. Si le
poète
didactique se propose de développer les vérités a
Plus la marche du poème didactique parait unie et monotone, plus le
poète
doit s’appliquer à le varier dans ses formes, à l
tre, au-dessous du poème inspiré. Dans ce genre de poésie, le rôle du
poète
est celui d’un sage dont on écoute les leçons. Du
ieux, demande presque toujours le vers hexamètre. 261. Quels sont les
poètes
didactiques les plus célèbres ? Chez les Hébreux
but qui pourra seul donner quelque unité au poème. Dans ce genre, le
poète
ne peut donc guère avoir le mérite d’ensemble, si
Chantre du printemps. On y remarque la Ferme et le Paysage. Parmi les
poètes
descriptifs, nous nommerons l’anglais Thompson ;
age ; Et ses charmants écrits, retenus du lecteur, Sont toujours d’un
poète
et jamais d’un rhéteur. La satire badine veut un
dine veut un style fin, agréable et enjoué. Quelque ton que prenne le
poète
, le style doit toujours être simple, naturel et f
u. Il ne peut donc manquer de tomber dans le domaine de la satire. Le
poète
alors expose dans tout leur jour les ridicules et
rétion dont il a besoin ; et qu’il ne perde pas de vue ce qu’a dit un
poète
de la difficulté de cicatriser les blessures fait
’amour-propre offensé ne pardonne jamais. 274. Quel est le devoir du
poète
satirique quand il attaque les mauvais ouvrages ?
u poète satirique quand il attaque les mauvais ouvrages ? Lorsque le
poète
satirique s’érige en censeur des ouvrages d’espri
it laissé entraîner par la prévention contre le Tasse et Quinault. Le
poète
, ayant pour but de conserver pures les idées du b
diocres de son temps ; et en cela il ne doit pas être imité. Ainsi le
poète
satirique doit éviter les personne· lités, la pré
ssez graves. 276. Quels sont les dangers que présente la satire ? Le
poète
qui préconise la vertu et qui attaque en général
dans son Épître contre les impies et les libertins. Beaucoup d’autres
poètes
ont embelli du coloris de l’imagination ou des gr
et la profondeur du raisonnement. C’est un préjugé dangereux pour les
poètes
et injurieux pour la poésie, de croire qu’elle n’
les creuser, les approfondir sans arriver au faux. Par conséquent, le
poète
fera en sorte que les pensées soient toujours vra
ilité de la retraite pour les gens de lettres. 286. Que doit faire le
poète
quand il veut peindre les mœurs et les ridicules
poète quand il veut peindre les mœurs et les ridicules ? Lorsque le
poète
veut peindre les mœurs et les ridicules, il doit
ante l’inconstance des Français, asservis aux caprices de la mode. Le
poète
peut aussi, appréciant les choses en vrai philoso
que déjà éloignée, comme Pénélope, Phèdre, Hermione, Héloïse, etc. Le
poète
doit, dès les premiers vers, exposer en peu de mo
peuvent avoir dans la bouche des personnages intéressés. Cependant ce
poète
cherche trop à briller par les grâces du bel espr
fait hommage d’un ouvrage à quelqu’un. 290. Quels sont les principaux
poètes
épistolaires ? Nous n’avons point d’épîtres des
ilosophiques remarquables. En France, nous avons on certain nombre de
poètes
épistolaires : nous citerons Christine de Pisan,
le Financier ; en lisant ce passage, on serait tenté de croire que le
poète
était présent à l’entretien : En son hôtel il fa
que chacun sent à être corrigé par un égal. Pour cela, il faut que le
poète
qui veut nous instruire cherche à nous persuader,
out ce qui concourt à nous persuader la simplicité et la crédulité du
poète
, rend la fable plus intéressante ; tandis que tou
our atteindre cette naïveté du style, ainsi que celle des pensées, le
poète
n’a besoin, dans l’apologue, non plus que dans le
tie, et qui florissait l’an 944 avant J.-C. On attribue à Stésichore,
poète
lyrique, grec, né en Sicile, dans le vie siècle
Chapitre II. Des qualités essentielles du
poète
19. Quelles sont les qualités essentielles du p
essentielles du poète 19. Quelles sont les qualités essentielles du
poète
? Le nom de poète, dit Horace, ne doit être donn
te 19. Quelles sont les qualités essentielles du poète ? Le nom de
poète
, dit Horace, ne doit être donné qu’à celui qui po
ur l’accuser. Il est donc évident qu’une des qualités distinctives du
poète
, c’est la disposition à se passionner, la sensibi
ulté est purement passive. Quel est l’agent qui la met en jeu dans le
poète
? L’imagination. 21. Qu’est-ce que l’imagination
forme et les présente sous des images frappantes. Par elle seule, le
poète
peut atteindre le monde invisible et s’élever jus
ès vive et très frappante des objets dans l’esprit. Dans cet état, le
poète
s’isole de tout ce qui l’environne ; il ne voit p
e des objets. C’est comme un souffle divin, une vie supérieure que le
poète
reçoit d’en haut, comme une flamme divine qui le
poésie envisagée dans toute sa pureté, dans toute sa hauteur. 24. Le
poète
doit-il être soumis à la raison ? La véritable i
. L’enthousiasme raisonnable, dit Voltaire, est le partage des grands
poètes
. Mais comment se fait cet accord merveilleux ? Le
trace d’avance à l’enthousiasme l’espace où il devra se renfermer. Un
poète
dessine d’abord l’ordonnance de son tableau ; la
orte dans la carrière ; mais sa carrière est régulièrement tracée. Le
poète
ressemble à un général d’armée, qui, après avoir
ture déserte, muette, où l’homme n’a jamais passé, pourra inspirer le
poète
en lui parlant de la puissance du Créateur et de
ujets très propres à faire naître l’inspiration, que sera-ce quand le
poète
prendra pour sujet de ses chants Dieu lui-même, s
nquer, avec ses idées si pures et si sublimes, d’entretenir parmi ses
poètes
une merveilleuse inspiration.
mée, embellie de l’éclat et du coloris poétiques. Il faut donc que le
poète
, pour instruire, y mette de l’ordre et de la méth
struire, y mette de l’ordre et de la méthode ; que, pour instruire en
poète
, c’est-à-dire pour plaire en même temps qu’il ins
re nécessité dans un poème didactique. Quelque position que prenne le
poète
, qu’il se donne pour un simple mortel ou qu’il se
e second au verger, le troisième au parc. Il est assurément permis au
poète
de se jeter dans quelques écarts, d’obéir à son g
nsi, malgré ce dérangement, l’idée d’ordre domine toujours ; et si le
poète
a pu tirer de là quelque agrément de plus pour so
au lecteur120. La beauté de l’élocution n’est pas moins nécessaire au
poète
didactique que l’ordre et la méthode. Ce n’est pa
cles. Ailleurs, à propos de la satire, il caractérise les principaux
poètes
satiriques ; à propos des règles de la tragédie,
les descriptions épisodiques sont les moyens spéciaux employés par le
poète
didactique pour embellir son œuvre et la rendre p
n les diverses parties qu’il forme un tout indivisible, manquait à ce
poète
. Il n’avait pas non plus cette partie du talent p
il exister un ouvrage semblable ? Rien de plus facile à expliquer. Le
poète
Lebrun (le lyrique) avait entrepris, il n’a pas a
peut imaginer dans le dixième siècle avant J.-C. Le plus célèbre des
poètes
didactiques grecs, après Hésiode, est Aratus, qui
odèle éternel des poèmes didactiques. Ne nous arrêtons pas aux autres
poètes
didactiques des Romains, malgré leur mérite. Ne n
ements solides et lumineux que par la magnificence des morceaux où le
poète
rend les beautés des livres saints. Le commenceme
t connu : c’est l’exposition. Quel que soit l’objet que se propose le
poète
ou son héros, comme la fin de l’entreprise, les o
allégories pareilles blessent constamment le bon goût, déshonorent le
poète
, et rendent l’ouvrage illisible130. D’après ce qu
d’Homère défectueux, parce qu’ils ne ressemblaient pas aux nôtres. Le
poète
grec les a peints tels qu’ils étaient de son temp
et parle toujours dans le même esprit135. L’ensemble des mœurs que le
poète
donne à chaque personnage constitue son caractère
lecteur. Quelquefois, cependant, la description d’un caractère par le
poète
lui-même fait un très bel effet : c’est ce qu’on
s de ce genre d’ouvrages. C’est là, plus que partout ailleurs, que le
poète
est obligé de faire de-son art le plus noble et l
peut nous procurer le vrai bonheur. Sans doute il ne faut pas que le
poète
fasse lui-même la fonction de moraliste. Tout ce
6. § 65. Forme de l’épopée régulière. — Style. — Ornements. Les
poètes
épiques anciens ayant donné à leurs poèmes une fo
fut de ses sujets le vainqueur et le père. Après la proposition, le
poète
invoque une divinité de laquelle il obtient la ré
ur orner tes attraits et non pour les cacher. Après l’invocation, le
poète
commence d’un ton soutenu, comme : Valois régnai
le genre de style qu’on y exige, et qui doit toujours être celui d’un
poète
inspiré d’en haut. Écoutez Boileau : D’un air pl
ui se plaint de Narcisse. Ainsi, dans cet amas de nobles fictions, Le
poète
s’égaye en mille inventions, Orne, élève, embelli
t de poétiques ont cherché à déterminer et à faire connaître l’art du
poète
dans les choses ; puis son art dans la narration,
s doute, il y a beaucoup d’art dans tout cela, mais de cet art que le
poète
garde pour lui, et dont il ne peut donner le secr
i les fictions ni le merveilleux. On les nomme poèmes historiques. Le
poète
ne s’y asservit pas à l’unité d’action ; il y rac
oire du prélat. Tel est le sujet du poème ; telle est l’action que le
poète
a chantée, et dans laquelle il a déployé autant d
ule par ce qu’il en dit. C’est une satire en plusieurs chants ; et le
poète
, qui s’y livre à toute sa malignité, peut nous am
orissait environ mille ans avant Jésus-Christ, est le plus ancien des
poètes
grecs, et pour nous le père de la poésie épique.
gloire et d’immortalité. Après Homère, la Grèce ne compte plus qu’un
poète
épique digne de ce nom : c’est Apollonius de Rhod
lui, tandis qu’ils sont très pâles dans l’Énéide. D’un autre côté, le
poète
latin est bien supérieur dans l’ordonnance de son
e si sérieux ; ce qui a fait dire à Voltaire dans ses stances sur les
poètes
épiques : De faux brillants, trop de génie Mette
nt de dessin. Les Espagnols le mettent néanmoins à côté des meilleurs
poètes
de l’Italie. Jean Milton naquit à Londres en 1608
a quelques endroits imités de Virgile, qui égalent les plus beaux du
poète
latin, comme la descente en esprit de Henri aux e
nts, et la sagesse des inventions, qui manque trop souvent aux autres
poètes
. 120. Domairon, Poét., du Poème didactique. 1
, du Poème héroïque et du poème héroï-comique. 142. Domairon, Poét.,
Poètes
épiques. 143. Domairon, Poét., Poètes épiques.
omique. 142. Domairon, Poét., Poètes épiques. 143. Domairon, Poét.,
Poètes
épiques.
eurs ; et, en effet, que deviendrait la mélodie poétique, pourquoi le
poète
aurait-il pris la peine de composer des vers, si
és au premier rang sont moins nombreux, peut-être, que les excellents
poètes
; mais l’éloquence a cet avantage sur la poésie,
plus au perfectionnement du génie naturel de l’orateur qu’à celui du
poète
. Je veux dire que, bien que la poésie soit suscep
soit susceptible de recevoir d’utiles secours de l’art, cependant un
poète
, par la seule force de son génie, s’élèvera à une
s’il prétendait avoir découvert qu’Homère et Virgile ne sont que des
poètes
fort médiocres, que Démosthène et Cicéron sont de
Il est encore ridicule de soutenir que la gloire des orateurs et des
poètes
de l’antiquité ne repose que sur l’autorité, le p
ait Juvénal, sous le règne de Domitien, Virgile et Horace étaient des
poètes
que l’on mettait comme des modèles entre les main
enthousiasme. Cette différence est en effet celle qui caractérise les
poètes
, les orateurs et les historiens de l’antiquité co
et l’originalité du génie, Milton et Shakspeare ne le cèdent à aucun
poète
connu. Il est à propos d’observer que les temps a
s des sciences, conversaient avec les prêtres, les philosophes et les
poètes
qui avaient acquis déjà quelque réputation, et re
eux qui récitaient des vers d’Euripide, par vénération pour ce grand
poète
, qui était citoyen d’Athènes. Combien ces témoign
smises. C’est ainsi que celui qui ne fait que traduire ne sera jamais
poète
; c’est ainsi que les hommes qui se reposent sur
næ iræ silentium est. (Hist. lib. i, c. 40.) On ne trouve dans aucun
poète
une image plus forte et plus expressive que celle
her, il sait émouvoir. On retrouve à la fois en lui le philosophe, le
poète
, et l’historien. Quoique les temps qu’il nous a r
la théologie mystique ; souvent on ne distingue plus le philosophe du
poète
. Mais que son sujet concoure ou non à notre instr
elle n’entre pour rien dans un grand nombre de sujets traités par les
poètes
, dans ces descriptions, par exemple, d’objets don
ment avant tout ; leur but est de persuader ou d’instruire ; celui du
poète
est de plaire et d’émouvoir ; voilà pourquoi c’es
langage poétique chez les peuples barbares. La nature a fait l’homme
poète
et musicien. L’impulsion qui communique l’enthous
tre, elles durent augmenter mutuellement leur influence. Les premiers
poètes
chantaient eux-mêmes les vers qu’ils composaient
sque tous les autres peuples, que l’attention se fixe d’abord sur les
poètes
et sur leurs chants. Presque tous les rois des Sc
leurs chants. Presque tous les rois des Scythes et des Goths étaient
poètes
, et les poésies runiques sont les matériaux dont
quelle influence ils exerçaient sur le peuple. Ils étaient à la fois
poètes
et musiciens ; comme le furent les premiers poète
étaient à la fois poètes et musiciens ; comme le furent les premiers
poètes
dans tous les pays, leur personne était sacrée ;
des autres peuples. Les Persans et les Arabes furent les plus grands
poètes
de l’Orient, et parmi eux, comme parmi les autres
poésie étaient confondus, et, suivant le caprice ou l’enthousiasme du
poète
, se trouvaient mélangés dans la même composition.
s avaient de réel. Dès lors l’historien dut renoncer aux ornements du
poète
; il écrivit en prose, et borna ses efforts à don
erva toujours plus ou moins le ton passionné et le style brillant des
poètes
; dès lors la poésie fut un art bien distinct, es
e duquel on se livra pour acquérir de la gloire et de la fortune, les
poètes
entreprirent de peindre des sentiments qu’ils n’é
t soutenir ou relever la mélodie du chant. L’on entendait toujours le
poète
; et quelques indices nous font croire que chez l
distinct de la musique instrumentale, et qu’on la sépara des vers du
poète
, pour en former une combinaison savante et compli
sixième et la septième syllabe, ce qui en change la mélodie au gré du
poète
, et jette dans la cadence une heureuse variété. C
teindre à la perfection, et dans lequel aussi un plus petit nombre de
poètes
en ait approché. La vie pastorale peut être envis
ésie pastorale. Chacun de ces extrêmes est un écueil contre lequel le
poète
ne peut approcher sans se perdre. Il ne nous insp
t du bonheur des champs. C’est à produire cette douce illusion que le
poète
doit essentiellement s’attacher. Il doit nous mon
pour un état, que de n’y avoir pas d’autres maux à pleurer. Enfin, le
poète
doit nous montrer la vie pastorale embellie, ou d
, il est clair que ce doit toujours être la campagne, et le mérite du
poète
dépend beaucoup de la description qu’il en sait f
nt les descriptions sont bien plus riches, bien plus pittoresques. Le
poète
, dans une pastorale doit peindre très distincteme
s ruisseaux, des zéphyrs et de tous ces lieux communs que nos mauvais
poètes
reproduisent sans cesse dans leurs détestables co
avons du temps pour rentrer à la ville. (Trad. de Firmin Didot.) Le
poète
doit répandre de la variété, non seulement dans l
emploie que ces sujets rebattus, qui sont originaux dans les premiers
poètes
qui copièrent la nature, mais qui, depuis, ont ét
Nous avons déjà fait connaître une des principales difficultés que le
poète
doit surmonter dans le choix et le langage de ses
tation est bien au-dessous de l’original ; la simplicité charmante du
poète
latin ne se trouve plus dans la tournure roide et
es pieds et ses yeux s’accordent mal ensemble ! » En supposant que le
poète
soit bien fixé sur le choix des personnages qui d
ant s’il ne faudrait pas plutôt attribuer cette fadeur à la faute des
poètes
qui se sont bornés à une triste et servile imitat
e modèle à Virgile ; les traits les plus remarquables des églogues du
poète
latin sont empruntés à Théocrite ; quelquefois mê
l n’a fait que le traduire. Il faut dire, cependant, qu’il a imité en
poète
habile, et que souvent même il a surpassé son mod
urs compositions. Il nous est resté quelques fragments de deux autres
poètes
grecs qui ont écrit avec beaucoup de talent dans
de Théocrite, mais ils ont plus de sensibilité et de délicatesse. Nos
poètes
modernes, dans leurs pastorales, se sont générale
ontentés de copier ou d’imiter les descriptions et les sentiments des
poètes
anciens. Il est vrai que Sannazar, célèbre poète
les sentiments des poètes anciens. Il est vrai que Sannazar, célèbre
poète
latin du siècle de Léon X, tenta une innovation h
tions de la mer. M. Gessner, originaire de la Suisse, est de tous les
poètes
modernes celui qui a écrit des pastorales avec le
conduite de ses pastorales, il s’est élevé bien au-dessus de tous les
poètes
modernes. Les pastorales de M. Pope, ainsi que ce
elle répétition des tableaux que nous ont laissés Virgile et ceux des
poètes
anciens qui ont écrit sur la vie champêtre. Phili
icité des champs. C’est le perfectionnement le plus important que les
poètes
modernes aient donné à ce genre de poésie, et deu
ptions si naturelles, et des sentiments si tendres, qu’il n’est aucun
poète
qui ne pût se glorifier d’en être l’auteur. Les c
s pourrait admettre la poésie pastorale, s’ils étaient traités par un
poète
habile. Occupons-nous maintenant de la poésie lyr
l’ode est presque toujours destinée à l’expression des sentiments du
poète
. Mais ce qui surtout caractérise l’ode, c’est l’e
se de l’enthousiasme qui y domine et de l’extrême liberté accordée au
poète
, liberté que ne lui permettrait pas une autre esp
ces digressions, ce désordre qu’elle est censée admettre, et dont les
poètes
lyriques ont toujours rempli leurs compositions.
tié, l’humanité : telles sont celles d’Horace et de la plupart de nos
poètes
lyriques modernes. Ces odes sont renfermées dans
lime, doit être pleine de chaleur et de vie. Rempli de cette idée, le
poète
qui va composer une ode, si son génie a quelque f
es destinées à célébrer les héros ou leurs exploits. En un instant le
poète
est à perte de vue ; il se cache dans les nuages,
int de devenir inintelligible à presque tous les lecteurs23. Quelques
poètes
lyriques se sont arrogé, de nos jours, le droit d
même beaucoup plus de pensées et d’expressions sublimes. De tous les
poètes
lyriques anciens et modernes, aucun ne peut être
me succès24. Son caractère est surtout l’élégance et la grâce ; aucun
poète
n’approcha plus de la perfection, aucun ne peigni
personnes de goût. Horace eut un grand nombre d’imitateurs parmi les
poètes
latins plus récents ; l’un des plus distingués es
ni de douceur ni d’élégance ; elles sont, dans leur genre, ce que ce
poète
nous a laissé de plus agréable et de plus parfait
s les plus importants d’un sujet. Aussi elle ouvre une carrière qu’un
poète
peut parcourir avec honneur, et dans laquelle, to
t. Ce genre de poésie peut être traité de différentes manières. Ou le
poète
choisit un sujet instructif auquel il donne un dé
sées, la clarté et l’exactitude des principes et des explications. Le
poète
doit chercher à instruire ; mais il doit en même
vec facilité l’enchainement et la suite des propositions. De tous les
poètes
didactiques dont j’ai rappelé les noms tout à l’h
sens et d’une critique judicieuse ; et si même l’on considère que le
poète
(ce qui est très probable) le composa essentielle
nt l’opinion générale, comme un système entier de l’art poétique. Les
poètes
didactiques jouissent de la plus grande liberté p
l’ouvrage, celles qui contribuent le plus à soutenir la réputation du
poète
. Les plus grandes beautés des Géorgiques de Virgi
tte versification douce et harmonieuse qui n’appartenait qu’à lui. Le
poète
didactique doué de quelque génie peut s’emparer d
iesse la liberté de censurer le vice et les hommes vicieux. Les trois
poètes
satiriques les plus célèbres parmi les anciens, H
que des observations sur des auteurs, ou sur certains caractères ; le
poète
ne se propose point d’en former un traité régulie
té capable d’écrire un poème épique ou une tragédie ; cependant aucun
poète
ne l’a surpassé dans cette espèce de poésie qui,
u’il n’aurait pu le faire en prose. Le docteur Young occupe parmi les
poètes
moraux et didactiques un rang trop distingué pour
être toujours agréable. Boileau est incontestablement le meilleur des
poètes
didactiques français. Ses critiques n’ont voulu l
étendue qui soit purement descriptive, c’est-à-dire dans laquelle le
poète
n’ait uniquement voulu que décrire, sans qu’un ré
ts d’attention. Une description donne la mesure de l’imagination d’un
poète
, et fait discerner le génie supérieur et original
bjet qu’il décrit ne nous apparaît que d’une manière confuse. Le vrai
poète
, au contraire, place les objets mêmes sous nos ye
quer d’aisance et de clarté. Mais, malgré ces défauts, Thomson est un
poète
descriptif plein d’énergie et de beautés, parce q
lité s’étend sur la flotte. Pour décrire cette situation affreuse, un
poète
vulgaire n’aurait pas manqué de multiplier les ex
t le désirer. Ce sont, en quelque sorte, de vastes collections où les
poètes
ont ensuite puisé des richesses pour embellir leu
la lueur sur le haut d’une tour écartée. Remarquons encore combien le
poète
est concis dans son expression. Il ne s’arrête tr
nt entendre à l’entour leurs mugissements. » Observons encore que le
poète
, pour embellir une description d’objets inanimés
esque aucun charme pour nous, si, en répandant l’action et la vie, le
poète
ne sait leur attacher un sentiment. C’est une vér
u’inspirent deux amants. Si, à la manière de nos auteurs modernes, le
poète
eût fait une longue description des fontaines, de
aqua, taciturnus amnis. (Carm. lib. I, ode 31.) Quels vœux fait le
poète
au temple d’Apollon ? Que lui demande-t-il, lorsq
tout à embellir une description poétique, et c’est ce que beaucoup de
poètes
ont trop négligé. Souvent ils ne se servent des é
cation si vague et ont été d’ailleurs si rebattues dans la langue des
poètes
, qu’elles en sont devenues tout à fait insipides.
s que l’on rencontre par hasard et de loin en loin chez les meilleurs
poètes
; mais que les poètes médiocres prodiguent à l’en
ar hasard et de loin en loin chez les meilleurs poètes ; mais que les
poètes
médiocres prodiguent à l’envi, comme si c’étaient
es surchargent au contraire le style d’une languissante prolixité. Un
poète
doué de génie peut quelquefois, par une seule épi
rts nous avons encore bien de la peine à concevoir distinctement. Les
poètes
qui savent le mieux décrire sont les plus simples
e mesuré, et souvent même nous apercevons encore les membres épars du
poète
, disjecti membra poetæ . Lisez attentivement l’i
ette considération est faite pour jeter beaucoup d’éclat sur l’art du
poète
; qui pourra croire, en effet, que ce soit un art
lités essentielles. On serait d’abord tenté de croire que l’usage des
poètes
hébreux d’amplifier ou de développer la même pens
ion que leur poésie doit presque tout ce qu’elle a de sublime, et les
poètes
qui veulent s’élever à cette hauteur feront bien
sion, c’est l’affaiblir. Chez tous les anciens peuples, les meilleurs
poètes
étaient simples et concis ; c’est aux imitateurs
toujours observer lorsqu’on entreprend de juger les productions d’un
poète
étranger ou qui vivait à une époque déjà loin de
ète étranger ou qui vivait à une époque déjà loin de nous. Car un bon
poète
s’applique à copier la nature et les hommes, autr
placer dans la situation où il se trouvait lui-même. En examinant les
poètes
hébreux sous ce rapport, nous trouverons que leur
mœurs. La nature présente jusqu’à un certain point le même aspect aux
poètes
de tous les siècles et de tous les pays. La lumiè
e belles figures poétiques. Mais, pour apprécier ces figures chez les
poètes
sacrés, il ne faut pas perdre de vue qu’il en est
ts imposants et terribles, comme on en rencontre fréquemment dans les
poètes
sacrés, ils empruntaient des images à la violence
nt Sinaï ; mais il semble plus probable qu’elles ont été inspirées au
poète
par le souvenir de quelques-unes de ces violentes
taient aux productions et aux effets de la nature dons leur pays, les
poètes
hébreux en employaient d’autres encore, qu’ils ti
tout ce que nous venons de dire, on peut conclure que les images des
poètes
sacrés étaient essentiellement expressives et nat
ur les mœurs du peuple que celles employées par la plupart des autres
poètes
. Il semble, en lisant leurs ouvrages, que l’on so
cesse sous des formes nouvelles. Les comparaisons dont se servent les
poètes
sacrés sont en général très courtes ; ils n’indiq
spèces d’épisodes. À cet égard, ils ont peut-être un avantage sur les
poètes
de la Grèce ou de Rome, dont les comparaisons, pa
ns leurs prosopopées une grandeur et une magnificence dont les autres
poètes
n’approchèrent jamais. Ils répandent la vie sur t
trouve cette correction, cette régularité d’expression auxquelles les
poètes
modernes ont accoutumé nos oreilles. C’est l’élan
style, ce n’est pas l’élégance, c’est une sublimité hardie. L’âme du
poète
nous paraît s’élever au-dessus d’elle-même, et fa
duction, sont plus longs que ceux dont se servaient ordinairement les
poètes
hébreux, ce qui en rend la mélodie plus douce et
ugmenter beaucoup le fruit que l’on peut retirer de leur lecture. Les
poètes
sacrés les plus éminents sont Job, David et Isaïe
ières pleines d’onction et de ferveur. Isaïe est incontestablement le
poète
le plus sublime ; nos traditions même nous le lai
sions, ont une grandeur et une dignité qui étaient particulières à ce
poète
, et avec lesquelles on ne peut rien mettre en par
tières que celui d’aucun prophète. Si nous comparons Isaïe aux autres
poètes
sacrés, nous sommes d’abord frappés de la différe
e toute différente de celles que nous avons vu être particulières aux
poètes
hébreux ; on n’y rencontre aucune allusion aux gr
en excepte le Livre d’Isaïe. De même qu’Isaïe est le plus sublime des
poètes
sacrés, David le plus gracieux et le plus tendre,
ipes généraux ; nous examinerons ensuite le caractère et le génie des
poètes
épiques les plus célèbres. L’on convient générale
it travaillé sur un tel plan ! On peut affirmer avec confiance que le
poète
qui suivrait cette méthode, c’est-à-dire qui disp
te que le choix d’un héros ne doive, avant tout, fixer l’attention du
poète
épique, et que ce n’est qu’après ce choix qu’il p
l puisse déterminer la fable qui sera le sujet principal du poème. Le
poète
, en effet, ne songe pas à établir en philosophe l
s ses yeux et les sentiments élevés qui pénètrent son cœur. Le but du
poète
est de donner plus d’extension à l’idée que nous
poème épique doit être une, grande et intéressante. Premièrement, le
poète
ne doit adopter pour son sujet qu’une seule actio
qu’Aristote l’a très judicieusement observé, il ne suffit pas que le
poète
se borne aux actions d’un seul homme ou d’une cer
que nos premiers parents ont faite du paradis terrestre, et ces deux
poètes
, plus modernes, se sont invariablement attachés à
à la fois élégant et soigné ; aussi c’est presque toujours là que le
poète
cherche à déployer toute la force de son génie. L
xplique Aristote, qu’elle a un commencement, un milieu et une fin. Le
poète
doit nous faire connaitre tout ce qui appartient
t pour fixer notre attention, et justifier le pompeux appareil que le
poète
donne au récit qu’il en fait. Cette qualité est s
elque chose de plus imposant aux événements et aux personnages, et le
poète
peut embellir par la fiction ce qui, dans son suj
es plus goûtés du public. Je ne crois pas que, sous ce rapport, aucun
poète
ait égalé Virgile et le Tasse. L’intérêt d’un poè
er adroitement la marche et les progrès que consiste surtout l’art du
poète
; il faut qu’il excite notre attention, en nous f
r des incidents plus nombreux, elle serait beaucoup trop triste si le
poète
ne faisait concourir qu’à un dénouement malheureu
i se sont multipliés dans le cours de l’ouvrage. Aussi la plupart des
poètes
épiques ont couronné de succès l’entreprise qu’il
i nous mesurons seulement le temps compris dans la seule narration du
poète
, c’est-à-dire depuis l’époque où le héros paraît
poèmes est infiniment plus courte. L’Odyssée, depuis le moment où le
poète
nous montre Ulysse oubliant Pénélope et sa patrie
des personnages qui doivent figurer dans une action épique. Comme le
poète
doit copier la nature, et faire choix d’une actio
re haine et notre mépris. Cependant, quel que soit le caractère qu’un
poète
donne à ses acteurs, ils doivent le soutenir jusq
partie importante et difficile de la composition que les trois grands
poètes
épiques l’emportent sur leurs rivaux : j’aurai oc
t après lui, mais que Virgile est inférieur à tous les deux. Tous les
poètes
épiques ont fait choix d’un personnage pour l’éle
entreprise que conduit la valeur ou la sagesse d’un seul homme, et le
poète
trouve une occasion de déployer tout son art en r
dont on a voulu couvrir Milton. Mais on a mal compris l’intention du
poète
lorsqu’on a supposé que le héros devait être celu
uniquement dictée par un respect aveugle pour Homère et Virgile. Ces
poètes
durent faire entrer dans leur récit les tradition
, où la superstition et la crédulité des peuples ne présentent pas au
poète
le même avantage, l’épopée doive reposer tout ent
ns quelque succès ; et il est incontestable que toutes les fois qu’un
poète
nous donne un récit régulier d’une action héroïqu
sait se soutenir toujours au même degré d’élévation et de dignité, ce
poète
n’eût-il employé que des moyens et des agents hum
composition, et ne méritera pas moins d’être rangé dans la classe des
poètes
épiques. Mais si je ne considère pas le merveille
al, on ne considère pas d’un œil si philosophique les productions des
poètes
; on n’y recherche que l’agrément, et pour la plu
veilleux et le surnaturel sont à leur place. Tous deux fournissent au
poète
le moyen d’agrandir son sujet, en y mêlant les id
les hommes, les êtres invisibles, enfin tout l’univers. Toutefois un
poète
ne saurait mettre trop de prudence et de réserve
est le dernier objet qui nous reste à examiner. Il importe peu que le
poète
fasse lui-même le récit de l’action tout entière,
irgile suivit le plan de l’Odyssée, et le Tasse celui de l’Iliade. Le
poète
, en faisant raconter une partie de l’action par u
ide. Lorsqu’elle est renfermée dans un plus petit espace de temps, le
poète
peut, sans inconvénient, prendre le parti de la r
t sans affectation ; car, suivant le précepte bien connu d’Horace, le
poète
ne doit ni débuter sur un ton trop haut, ni faire
que commande un ouvrage dont le plan est si différent de celui qu’un
poète
moderne serait obligé d’adopter, n’aura rien qui
e cette espèce d’obscurité si favorable à la poésie, et qui permet au
poète
de mêler à son gré la fable avec la vérité histor
ment la partie la plus intéressante de cette guerre. Par ce moyen, le
poète
a su donner à son sujet plus d’unité qu’il n’eût
int de bornes. Mais on doit, je pense, autant d’éloges au jugement du
poète
qu’à son génie. Son action est conduite avec un a
us grand, et à en former la figure principale, suivant l’intention du
poète
. Mais c’est dans la peinture des caractères qu’Ho
a bien plus fréquemment employés que Virgile, et même qu’aucun autre
poète
. Ce que Virgile nous apprend en quelques mots, le
l’on suppose s’être passé dans la conversation des personnages que le
poète
met en scène. Lorsque, dans la suite, l’art d’écr
’art d’écrire eut fait quelques progrès, il parut plus élégant que le
poète
ou l’historien donnassent eux-mêmes, dans un réci
s du cœur humain que nous admirons dans Homère. Quand on lit ce grand
poète
, on connaît intimement tous ses héros ; il semble
pas de son invention. Il est bien probable qu’ainsi que tous les bons
poètes
, il se conforma aux traditions de son pays. Le si
ces contes populaires ; mais il serait ridicule d’en conclure que les
poètes
des siècles postérieurs, surtout lorsqu’ils célèb
imable, toujours intéressant, souvent même magnifique et imposant. Ce
poète
fait passer sous nos yeux un grand nombre de pers
pris parti pour l’une ou l’autre armée, sont des trivialités dont un
poète
moderne ne saurait trop se garder. Toutefois on d
que les progrès de l’art d’écrire ont fait éviter dans la suite à des
poètes
qui lui sont bien inférieurs. Le style d’Homère,
inférieurs. Le style d’Homère, plus simple que celui des plus grands
poètes
, rappelle la poésie de quelques livres de l’Ancie
pouvait produire. Sa versification est éminemment mélodieuse ; aucun
poète
ne peignit avec les sons d’une manière plus heure
e mêlé de larmes, δακρυόεν γελάσασα, suivant l’heureuse expression du
poète
: toutes les circonstances de cet admirable table
y brille tout entier ; les batailles de Virgile et de tous les autres
poètes
, comparées aux siennes, paraissent inanimées et f
poètes, comparées aux siennes, paraissent inanimées et froides. Aucun
poète
ne fit un plus fréquent usage des comparaisons ;
énie dramatique et descriptif d’Homère, partout la même fécondité. Le
poète
ne s’élève plus jusqu’à chanter les dieux, les hé
s de sagesse et de vertu que nous donnent tous les personnages que le
poète
a mis en scène. Cependant il est impossible de ne
evant Pénélope sans en être reconnu, soient tendres et touchantes, le
poète
ne paraît pas heureux dans sa grande reconnaissan
’Énée. Cette idée était par elle-même très brillante, elle donnait au
poète
la facilité d’élever son plan sur les anciennes t
vénements qui occasionnent des voyages, des combats, et présentent au
poète
l’occasion de mêler aux détails de la guerre ceux
l a représenté sous les traits d’Énée. Il est vrai qu’à l’exemple des
poètes
ses contemporains, il a saisi toutes les occasion
s vraisemblable qu’il ait conçu son plan dans un but politique. Comme
poète
, il suffisait, pour déterminer son choix, que ce
ement ordonné par les dieux. Comme l’action dure plusieurs années, le
poète
en a fort judicieusement mis une portion en récit
assure que les six derniers livres n’ont pas reçu la dernière main du
poète
, qui, pour cette raison, demanda en mourant que s
ême, élèvent sa gloire au niveau de celle d’Homère. La qualité que ce
poète
possède par excellence, et pour laquelle, je croi
orte de mérite qui, dans une épopée, approche du sublime, et donne au
poète
le pouvoir de rendre son ouvrage plus intéressant
la passion malheureuse et la mort funeste de la reine de Carthage. Le
poète
y a répandu les beautés les plus sublimes. L’entr
ant, pour ne rien ôter à l’admiration que l’on doit à ces deux grands
poètes
, il est juste d’attribuer les défauts d’Homère bi
des plus grands défauts. La Pharsale décèle trop peu d’invention, le
poète
y suit trop strictement la marche de l’histoire,
randeur et de dignité ; on y trouve encore l’unité épique, puisque le
poète
n’a célébré que le triomphe de César sur la liber
st que le sujet célébré par Lucain se rapprochait trop du temps où ce
poète
vivait ; j’ai démontré, dans la dernière Lecture,
er constamment à la supériorité de César. Mais le caractère auquel le
poète
donne une préférence marquée, c’est celui de Cato
rop de recherche et d’affectation ; mais c’est par les pensées que ce
poète
est surtout remarquable : presque toutes sont nob
orce, avec chaleur, et souvent d’une manière originale. Lucain est le
poète
de l’antiquité le plus philosophe et le plus péné
teur, d’un intérêt sérieux et réel. Ce n’était point une fiction ; le
poète
avait été témoin des maux auxquels les discordes
r dignes des plus grands éloges. Mais il était dans la destinée de ce
poète
qu’on ne pourrait jamais louer les beautés de son
contagion, et, chez lui, souvent le ton du rhéteur couvre le génie du
poète
. Lucain, toutefois, avait reçu de la nature un gé
pourrait citer des passages de la Pharsale que ne désavouerait aucun
poète
de l’antiquité. Il a, par exemple, dessiné de mai
est abondant et fort, mais trop sec, et souvent obscur, parce que le
poète
courait trop après les expressions saillantes et
sibilité. Stace et Silius Italicus, quoique rangés dans la classe des
poètes
épiques, ne méritent pas un examen particulier ;
onc nous occuper sur-le-champ du Tasse, le plus distingué de tous les
poètes
épiques modernes. Sa Jérusalem délivrée fut publi
Tasse a déployé une étonnante richesse d’invention, et c’est pour un
poète
une qualité bien précieuse. Son ouvrage est rempl
; à cet égard, il est bien supérieur à Virgile, et ne le cède à aucun
poète
, excepté Homère. Il a prodigué le merveilleux, et
emment imité ce passage du Tasse, peut se flatter d’avoir surpassé le
poète
italien. Les diables, les enchanteurs, les magici
trop sombre pour plaire à l’imagination. La forêt enchantée, dont le
poète
a fait presque entièrement dépendre le nœud ou l’
férence, c’est que ceux-ci ont employé les fables du paganisme, et le
poète
italien, les miraculeuses traditions de la cheval
s la poésie italienne, ne peut être raisonnablement mis au nombre des
poètes
épiques. L’épopée doit renfermer le récit régulie
cit, que le récit qui précède soit conduit à sa fin. On dirait que ce
poète
affecta de n’adopter aucun plan régulier, pour do
st dramatique, il est presque aussi rarement sentimental ; mais aucun
poète
peut-être ne posséda mieux que lui le talent de r
sco de Gama, entreprise brillante, pleine d’intérêt pour la patrie du
poète
, puisqu’elle lui devait ses richesses et la consi
t ses richesses et la considération dont elle jouissait en Europe. Le
poète
commence par nous montrer Vasco et sa flotte, au
ésors de l’Orient lui sont réservés. Mais la plus noble conception du
poète
se trouve au sixième livre, dans le récit que Vas
s bornes, au moins elle était grande et hardie31. Dans cet examen des
poètes
épiques, il serait injuste de passer sous silence
ral très bien conçu, le sujet ne manque ni de grandeur ni d’unité. Le
poète
est entré avec beaucoup de bonheur dans l’esprit
gie, qui, sous sa main, a plus de noblesse et de grâce que dans aucun
poète
moderne. Ses descriptions sont riches et pleines
ale. Ces défauts étaient peut-être nécessaires pour remplir le but du
poète
, qui était de former l’esprit d’un jeune prince ;
s dissertations régulières sur des points de morale. Presque tous les
poètes
épiques ont donné la description d’une descente a
e action véritablement épique, grande, intéressante, dans laquelle le
poète
a observé l’unité et toutes les autres règles de
ec la vérité historique un mélange désagréable et de mauvais goût. Le
poète
a imaginé cet épisode pour trouver une occasion d
nt frappantes, magnifiques, et font le plus grand honneur au génie du
poète
français. Dans ce bel ouvrage, quelques épisodes
la dureté ; quelquefois l’auteur s’est montré plus métaphysicien que
poète
. Mais l’ouvrage, dans son ensemble, est plein d’i
pas lieu à de grands développements de caractères ; mais ceux que le
poète
a introduits sont soutenus avec beaucoup d’art. S
; et, comme on pouvait s’y attendre, c’est effectivement celle où le
poète
a obtenu le moins de succès. Quant aux caractères
est incontestable qu’il laisse loin derrière lui Virgile, et tous les
poètes
connus. Les premier et second livres du Paradis p
res scientifiques et aux fables de l’antiquité. Il faut avouer que le
poète
ne s’est pas soutenu dans la dernière partie de s
et qui, malgré ses inégalités, place Milton au premier rang parmi les
poètes
. Le génie, dans sa hardiesse et son élévation, ne
u’il y a de plus grand ; quelquefois il s’élève au-dessus de tous les
poètes
, quelquefois aussi il tombe même au-dessous des p
itable copie des mœurs et des actions des hommes. Dans une épopée, le
poète
peint les caractères par un récit ou par une desc
ères par un récit ou par une description ; mais, dans la tragédie, le
poète
disparaît ; c’est le personnage lui-même que nous
ient qu’aux récits de faits glorieux ou d’entreprises honorables. Les
poètes
sentent bien que le seul moyen de nous intéresser
er. Dans une tragédie, la vertu peut paraître malheureuse, mais aucun
poète
ne termina sa pièce par le bonheur et le triomphe
t le vraisemblable doivent toujours former la base de la tragédie. Le
poète
épique se propose d’exciter notre admiration par
r émouvoir. Dans le premier cas, l’imagination s’exalte, elle suit le
poète
dans sa marche, et le merveilleux même n’a plus r
mpressions qu’y produisent la nature et la vérité, en sorte que si le
poète
mêle à l’action qu’il a choisie quelques circonst
aisemblance si nécessaire au succès d’une tragédie, il fallait que le
poète
n’adoptât point pour sujet une action fictive inv
étiques roulent sur des sujets qui sont entièrement de l’invention du
poète
, comme Zaïre et Alzire de Voltaire ; l’Orphelin,
le plus parfait ; car Sophocle, le plus grand et le plus correct des
poètes
tragiques, florissait vingt-deux ans seulement ap
érêt aux événements dont elles sont témoins, n’est pas naturelle ; le
poète
en peut être souvent fort embarrassé, et si elle
éloigne la représentation théâtrale de la nature et de la vérité. Le
poète
, dans la disposition de son plan, a mille obstacl
ême conspirent les unes contre les autres. Enfin le chœur présente au
poète
une grande difficulté de plus à vaincre, il oblig
sur le spectateur. Aussi la plus grande faute que puisse commettre un
poète
, c’est de faire marcher à la fois, dans la même p
mer des projets différents, et tendre à un but opposé ; mais l’art du
poète
consiste à les faire agir dans un même cercle, de
cure est plus vif ; l’on en retire plus d’instruction ; et lorsque le
poète
sait se renfermer dans de justes limites, il peut
rbitraire. Ce genre de composition n’a rien en lui-même qui oblige le
poète
à adopter ce nombre plutôt qu’un autre, et il eût
fin de chaque acte la représentation soit tout à fait interrompue, le
poète
doit s’attacher à ce que cette pause ne tombe que
une exposition claire du sujet. Il faut que dans cette exposition le
poète
cherche à exciter la curiosité des spectateurs, e
ge pendant les deuxième, troisième et quatrième actes. Il faut que le
poète
ne perde pas un moment de vue que son premier but
atastrophe ou le dénouement de l’intrigue. C’est là qu’il faut que le
poète
déploie tout son art et tout son génie. Avant tou
ure qu’elle approche, les événements doivent se presser davantage, le
poète
doit mettre sur la scène plus de force et de chal
nements, point de parade d’esprit. C’est là surtout qu’il faut que le
poète
soit simple, grave et touchant ; c’est là surtout
ensé terminé. Cette règle est, en général, fort bien observée par les
poètes
français ; mais les Anglais s’y soumettent assez
n dix ou douze actes aussi bien qu’en cinq. La seconde règle, que les
poètes
anglais n’observent pas beaucoup mieux que la pre
théâtre, et qui semble n’y venir que parce qu’il était nécessaire au
poète
qu’il s’y trouvât précisément dans tel moment. Il
ment. Il en est de même lorsqu’un acteur sort uniquement parce que le
poète
n’avait plus rien à lui faire dire. C’est se serv
-à-dire que l’action tout entière doit se passer dans l’endroit où le
poète
l’a placée d’abord. L’unité de temps, prise dans
résentations dramatiques, sur les théâtres des Grecs, obligeaient les
poètes
de se conformer à ces trois unités d’une manière
roduire sans les violer. On voit aisément quels efforts faisaient les
poètes
anciens, et même combien ils étaient quelquefois
ace de plusieurs heures. Mais s’il semble nécessaire d’affranchir les
poètes
modernes de l’observation rigoureuse des unités d
de temps que celui de la durée de cet acte. C’est un principe que les
poètes
français suivent rigoureusement, et auquel on ne
des appartements de la maison de Caton à Utique. En général, plus le
poète
, dans une représentation dramatique, approchera d
’importance à la règle des trois unités, et ce qui doit déterminer un
poète
à s’y conformer lorsqu’il peut le faire sans sacr
ontiers à l’imitation, elle la seconde de tous ses efforts ; aussi le
poète
qui ne craint pas de la choquer par l’exposition
de l’action, nous allons examiner le caractère des personnages que le
poète
peut mettre en scène. Quelques critiques ont pens
lités ne dépendent que du choix de l’action, du talent avec lequel le
poète
sait la conduire, et des sentiments qu’il y expri
t d’une bien plus grande importance que la situation dans laquelle le
poète
peut les placer. Rien, en effet, ne mérite plus d
ent une portion plus ou moins égale de biens et de maux. Néanmoins un
poète
doit soigneusement éviter de blesser la délicates
ertu ou à l’humanité. Il faut convenir que les sujets choisis par les
poètes
tragiques de la Grèce étaient trop souvent fondés
ie en Aulide, l’Hécube d’Euripide, et plusieurs autres semblables. Le
poète
, dans le cours de la pièce, trouvait bien l’occas
s tragédies modernes. Voltaire, critique aussi judicieux qu’excellent
poète
, se déclare hautement contre cet abus, qu’il rega
dans le Caton de M. Addison, et dans l’Iphigénie de Racine. Lorsqu’un
poète
a disposé son sujet et choisi ses personnages, ce
la passion. Nous y venons pour être émus, et, quelque habileté que le
poète
ait déployée dans la disposition de son sujet, qu
mus, ou que leur émotion languit et s’éteint, que nous voyons tant de
poètes
tragiques échouer dans leurs efforts pour être pa
emps, que cette espèce de description secondaire que nous donnent les
poètes
tragiques, au lieu de nous parler le langage de l
nement que de douleur cet arrêt inattendu ; c’est au moins ce dont le
poète
voudrait que nous fussions persuadés ; mais comme
figure représente une personne étonnée ou affligée. D’autres fois, un
poète
qui, pour exprimer la passion, n’aura pas employé
p bien que ce ne sont ni Osmin ni Jane Shore qui parlent, mais que le
poète
, au lieu de se mettre à la place des personnages
s, et on le retrouve dans ses pièces bien plus souvent que dans aucun
poète
tragique. Je ne rappellerai ici que cette admirab
d que sa femme et ses enfants ont été égorgés pendant son absence. Le
poète
nous représente d’abord ce malheureux père en pro
lors un ton grave, c’est la disposition naturelle de l’âme ; aussi le
poète
doit-il saisir ces occasions pour prêter plus d’i
Caton de M. Addison consiste dans le tour des pensées morales que le
poète
a placées à propos dans sa pièce. J’ai eu occasio
usceptible de descendre au ton le plus familier et le plus simple, le
poète
en varie la cadence à son gré ; il est en outre a
t l’on sait que la monotonie est surtout le défaut que doit éviter un
poète
tragique ; car le plus sûr moyen de paraître insi
isir qu’éprouvent les spectateurs ne venait point des émotions que le
poète
sait faire naître, mais seulement de la réflexion
cle, ces comparaisons en vers rimés, et ces couplets par lesquels nos
poètes
avaient, il y a quelque temps, l’usage, aujourd’h
car ils ont plus souffert des injures du temps que ceux d’aucun autre
poète
tragique), d’autre part, à la nature du style, qu
sont très beaux dans leur genre, et éminemment empreints du génie du
poète
. Sophocle se place à la tête des trois tragiques
Euripide et Sophocle méritent d’être placés au premier rang parmi les
poètes
tragiques. Élégants dans leur style, profonds dan
et a été conduite jusqu’à un très haut degré de dignité par quelques
poètes
français, et principalement par Corneille, Racine
plus estimées sont le Cid, Horace, Polyeucte et Cinna. Racine, comme
poète
tragique, est bien supérieur à Corneille. Il n’av
s il avait aussi moins d’enflure, et bien plus de sensibilité. Peu de
poètes
sont plus tendres et plus touchants que Racine. P
belle pièce, et l’emporte, selon moi, sur Iphigénie, dans laquelle le
poète
a dégradé le caractère antique par une galanterie
as attendu de lui, c’est que, dans ses sentiments, il est de tous les
poètes
tragiques le plus religieux et le plus moral. Quo
plet des incidents et des caractères, et n’ont pas toujours permis au
poète
de préparer les événements avec l’art et le soin
hète ces défauts par les plus grandes qualités que puisse posséder un
poète
tragique, je veux dire la peinture vive et variée
e son attachement à la foi des chrétiens, et dans toutes les trois le
poète
a fait le plus heureux usage de la grandeur et de
emprunter des sujets à tous les siècles et à toutes les contrées ; le
poète
tragique place la scène partout où il lui plaît,
édie doivent être choisis parmi nous, et au siècle où nous vivons. Le
poète
comique, qui vise à corriger les imperfections et
traduire littéralement, les pièces de Ménandre et de quelques autres
poètes
grecs. On sait que, dans la suite, il y eut à Rom
rfaite de l’histoire de cette époque. L’on y parodie trop souvent les
poètes
tragiques, et surtout Euripide ; l’auteur était s
ennemis. Quelque temps après Aristophane, une loi vint interdire aux
poètes
de mettre en scène les personnes sous leur vérita
de la perfection. Voltaire n’hésite pas à le proclamer le premier des
poètes
comiques de tous les siècles et de tous les pays,
. » De la rime. Tome II, page 120. On sait que la plupart des
poètes
anglais, et entre autres Milton, n’ont pas voulu
intérêt les pages que l’auteur de la Henriade a consacrées à ce grand
poète
? « On trouvera ici, touchant Milton, quelques p
dans l’oubli. Milton, que les Anglais regardent aujourd’hui comme un
poète
divin, était un très mauvais écrivain en prose. «
resque toujours eut raison, excepté contre Quinault, a dit à tous les
poètes
: Et quel objet enfin à présenter aux yeux Que le
t regardé comme une faiblesse ; dans Milton seul il est une vertu. Le
poète
transporte le lecteur dans un jardin de délices ;
mblable genre de merveilleux était un écueil contre lequel tout autre
poète
aurait échoué. Toutefois, comme la tragédie est l
Corneille et Racine vinrent immédiatement après, et, depuis eux, les
poètes
tragiques se sont succédé en grand nombre ; mais
taire a été quelquefois sublime comme Corneille, tendre comme Racine,
poète
comme l’un et l’autre ; mais il n’a pas fait mieu
’art n’a rien gagné à l’introduction de ce nouveau genre, et tous les
poètes
qui, depuis Voltaire, l’ont tenté, n’y ont obtenu
auteur a fait disparaître, dans son imitation, les écarts de génie du
poète
anglais ; et ces tragédies, que l’on représente q
eurs se trouvent citées comme un exemple frappant du mauvais goût des
poètes
italiens, tandis que le Tasse, loin de faire parl
e proposition. On autoriserait par là tous les écarts imaginables. Un
poète
n’aurait plus qu’à exprimer avec force toutes les
: Qualem ministrum fulminis alitem . Il me semble que le génie de ce
poète
aimable se déploie avec bien plus d’avantage dans
de Marmontel. 26. L’éloge que le docteur Johnson, dans ses Vies des
poètes
anglais, fait de M. Thomson, est, selon moi, bien
vers blanc ne ressemble pas plus à celui de Milton, ou de tout autre
poète
, que le vers rimé de Prior ne ressemble à celui d
rde la nature et l’existence, de l’œil que la nature seule a donné au
poète
, cet œil qui, dans un objet, voit et saisit en un
e l’été, la tranquillité de l’automne, ou de l’horreur de l’hiver. Le
poète
met sous nos yeux tous les objets divers que l’an
ère, M. de Lamotte, accorde à ses admirateurs qu’il était doué, comme
poète
, d’une étonnante supériorité de talent et de géni
quelque temps qu’Homère eût vécu, il eût été, du moins, le plus grand
poète
de son pays ; et, à ne le prendre que dans ce sen
e. Ses objections roulent principalement sur le rôle peu noble que le
poète
a faitj otieraux dieux, su r la rudesse des mœurs
40.) 40. On lira sans doute avec plaisir ces vers dans lesquels un
poète
français a fait sentir de la manière la plus heur
hakspeare, dit-il, avait l’âme plus étendue et plus sensible qu’aucun
poète
moderne, et peut-être même qu’aucun poète de l’an
e et plus sensible qu’aucun poète moderne, et peut-être même qu’aucun
poète
de l’antiquité. Toutes les impressions que peut p
es observations fort justes sur ses différents genres de mérite comme
poète
tragique. 43. The careless Husband, by Cibber.
tre son opinion sur Térence par ces vers, conservés dans la Vie de ce
poète
, attribuée à Suétone : Tu quoque, tu in summis,
y ont rapport. Il est certain cependant que, dans tous les pays, les
poètes
prirent pour sujet principal de leurs premiers ch
cat et les manières polies des temps modernes. 143. Dans quel état le
poète
doit-il placer ses personnages ? Des trois états
nature, pour qu’on puisse en faire la base de la poésie pastorale. Le
poète
doit tenir un juste milieu entre ces extrêmes. Il
ornée et embellie, présentée du moins sous son plus beau jour, que le
poète
doit peindre. C’est ainsi que, dans les vers suiv
a vie humaine, une condition exempte de malheurs et d’inquiétudes, le
poète
peut sans doute attacher à la vie pastorale des p
orale peut se présenter sous trois formes différentes. Quelquefois le
poète
parle lui-même ou rapporte les discours de ses pe
ue de Virgile : c’est la forme épique ou narrative. D’autres fois, le
poète
se cache, et ne fait paraître que ses bergers qui
ue de Virgile : alors l’églogue est dramatique. Enfin, quelquefois le
poète
parle lui-même et fait parler ses acteurs, comme
est que par exception, comme dans la Magicienne, de Théocrite, que le
poète
place ailleurs ses personnages. L’art de bien déc
plus riches en beautés naturelles et plus pittoresques que celles du
poète
latin. 147. Comment faut-il dessiner le lieu de l
ant d’auteurs ramènent sans cesse dans leurs insipides pastorales. Le
poète
doit décrire un paysage dont le peintre puisse fa
a scène, ne l’est pas moins dans celle de tous les objets auxquels le
poète
fait allusion. Il faut des images et des couleurs
re des formes et des couleurs qui correspondent aux sentiments que le
poète
veut inspirer ou décrire. C’est ainsi que Virgile
protégeant dans le désert les tilles de Jethro, Ruth et Noémi, David,
poète
et pasteur, que de pastorales ne pourrait-on pas
nter viburna cupressi. 159. Quel est le ton de la pastorale quand le
poète
parle lui-même ? Lorsque le poète raconte lui-mê
st le ton de la pastorale quand le poète parle lui-même ? Lorsque le
poète
raconte lui-même, il peut prendre un ton plus éle
jour, en un mot, la scène variée des campagnes doit seule fournir au
poète
le sujet de ses tableaux et de ses images. Le nat
dans les couleurs est surtout de l’essence du style bucolique, et le
poète
ne doit être lui-même que le mieux instruit et le
t un plus grand nombre. Nous avons dit plus haut ce que doit faire le
poète
lorsqu’il raconte lui-même. Lorsque c’est un berg
ur, si elle est inspirée par la joie, la tendresse ou l’espérance. Le
poète
y fait quelquefois une comparaison de nos travaux
ts à sa parure, mais elle a un chapeau de fleurs. 166. Quels sont les
poètes
bucoliques les plus célèbres ? Les plus célèbres
els sont les poètes bucoliques les plus célèbres ? Les plus célèbres
poètes
bucoliques sont : Théocrite, Bion et Moschus, che
ix cents livres pour six vers seulement qu’il trouvait fort beaux. Le
poète
adressa au ministre ce distique : Armand, qui po
mélange des rimes. Il y a plusieurs manières de les croiser. C’est au
poète
à choisir la plus agréable à l’oreille, et la plu
pour être un bon et agréable versificateur. Mais, pour être vraiment
poète
, il faut inventer et peindre. De l’art d’invent
ction nécessaire, lorsqu’ils ne l’ont pas en eux-mêmes ? Le voici. Le
poète
rassemble les plus beaux traits de la même espèce
la toile une beauté dans sa plus grande perfection. Ce que fait le
poète
pour inventer. Il est aisé de concevoir que le
e que fait le poète pour inventer. Il est aisé de concevoir que le
poète
emploie les mêmes moyens avec le même succès. Mol
t à bout d’en composer un caractère parfait dans son genre. Ainsi, le
poète
veut-il, par exemple, chanter un héros qui a term
vement de l’action principale. En un mot, quelque sujet que traite le
poète
; dans quelque situation qu’il se trouve, il doit
lles sont les copies exactes, existent ou peuvent exister. Mais si le
poète
fait faire à son héros des choses impossibles à l
nt dans la belle nature ; ce n’est point là la belle nature. Ainsi le
poète
qui voudra, par exemple, mettre sous nos yeux un
l pouvait l’être. Il s’ensuit de tout ce que je viens de dire, que le
poète
, pour être en état d’inventer, doit porter des ye
vie. De l’art de peindre. L’homme inventeur n’est pas toujours
poète
. Pour en mériter le beau titre, il faut qu’il ren
l’ombre, répand partout le fiel et le poison. Tous les objets que le
poète
offre à nos regards, portent l’empreinte d’une im
de la vraisemblance : tout est soumis aux sages lois de la raison. Le
poète
, dans ses plus grands écarts, ne marche qu’à la c
se, dans toute sa vérité, dans toute sa perfection. Ce que fait le
poète
pour peindre. Le poète doit donc, pour rendre
dans toute sa perfection. Ce que fait le poète pour peindre. Le
poète
doit donc, pour rendre son style pittoresque, ou,
l. Il y a des mots qui sont en eux-mêmes ignobles et bas. Le génie du
poète
sait bien souvent les rendre dignes de la haute p
ointe de cette épigramme, que Patrix a imitée des Visions de Quevedo,
poète
espagnol : Je songeais cette nuit que de mal con
funèbre : Glaive du Seigneur, quel coup venez-vous de frapper ? Le
poète
doit encore s’attacher au choix des tours. Ils co
a quelque chose d’extraordinaire et de forcé. La lecture de nos bons
poètes
apprendra l’usage qu’on doit en faire, et quelles
aire, et quelles sont les bornes qu’il ne faut point passer. Enfin le
poète
doit s’attacher à l’harmonie. C’est cette variété
en deux ou trois, quelquefois dans un seul hémistiche. Il n’est aucun
poète
qui ait aussi bien connu cet art que Racine. Lise
le son de ces mots imite la nature des choses qu’ils expriment. Vida,
poète
latin, nous trace parfaitement, dans son Art poét
it Camille, et part comme un éclair. Division de la Poésie. Le
poète
raconte quelquefois une action : quelquefois il l
sein d’instruire : de là naissent quatre espèces de poésies. Quand le
poète
raconte une action, c’est la poésie épique. Quand
e trouver, et se trouvent assez souvent réunis dans un même poème. Le
poète
épique présente, en bien des endroits, ses person
ses personnages qui parlent et qui agissent. Il n’est pas rare que le
poète
dramatique raconte. Le poète lyrique même le fait
t qui agissent. Il n’est pas rare que le poète dramatique raconte. Le
poète
lyrique même le fait quelquefois, en se soutenant
ts de certains personnages. Il ne serait guère possible d’indiquer un
poète
, qui, dans toutes ses parties, se rapportât exact
ents de l’histoire qui changent la face du monde, et dans lesquels le
poète
puisse faire intervenir la Divinité. « Il y a, d
ortables. Là où les imaginations ont perdu cette première candeur, le
poète
épique ne saurait naître ; il appartient à la jeu
épopée doit avoir un caractère moral, il ne faut pas pour cela que le
poète
s’érige en moraliste et en philosophe. S’il est p
our domaine l’infini. Quelle belle et vaste carrière pour le génie du
poète
! La foi religieuse, en animant ses récits, leur
a religion chrétienne que nous le devons : la proscrire des chants du
poète
, c’est renier notre origine et nos croyances, c’e
sition reculée dans le lointain des siècles, et de la manière dont le
poète
sait élever son sujet par des créations nobles et
la variété du récit ; enfin, aux mille ressources de l’imagination du
poète
. L’intérêt est surtout vivement excité, quand l’a
vaste des compositions humaines : il n’est aucun genre où le génie du
poète
puisse prendre un plus sublime essor. 6° Perso
le fasse vivre. Si les personnages et les mœurs sont imaginaires, le
poète
doit se régler d’après les convenances de son œuv
Après le début vient l’invocation : c’est une prière adressée par le
poète
à une divinité ou à la muse, pour lui demander l’
oète à une divinité ou à la muse, pour lui demander l’inspiration. Le
poète
fait ensuite l’exposition du sujet, et commence l
volonté de l’auteur. Le récit épique se fait de deux manières : ou le
poète
parle en son nom, comme dans l’Iliade et la Jérus
ans l’Iliade et la Jérusalem délivrée : c’est la fable simple ; ou le
poète
se jette tout d’abord au milieu de l’action, et f
e présente au fond qu’une aventure comique et de peu d’importance. Le
poète
emploie toutes les grandes machines de l’épopée à
personnages vulgaires. Cet artifice n’étant pris au sérieux ni par le
poète
ni par le lecteur, délasse agréablement l’esprit,
ubriand (français). La Divine Épopée, par A. Soumet (français). 14.
Poètes
héroïques remarquables : Grec. Apollonius de Rhod
c, etc. Russe. Pouchkine : Bakhichi-Saraï, Rouslan et Ludmila. 15.
Poètes
héroï-comiques : Grec. La Batrachomyomachie, attr
is qui est bordée d’une infinité d’écueils et de précipices. Aussi le
poëte
qui a le courage d’y entrer, et la force de la su
e, il y mette de l’ordre et de la méthode ; 2°. que pour instruire en
poëte
, il fasse usage des ornemens que peut fournir le
férens objets. L’ordre ; première règle du Poëme didactique. Le
poëte
didactique est un écrivain libre, qui a l’air de
mble non moins utile qu’agréable pour le lecteur. Il faut donc que le
poëte
dispose et conduise sa matière, de façon que les
x ; 4°. la manière d’élever les abeilles. Fidèle à cette division, le
poëte
latin ne confond jamais l’une de ces quatre parti
arts, soit libéraux, soit mécaniques ; parce que dans le premier, le
poëte
doit raisonner, discuter et approfondir sa matièr
si bien rapprochées et si bien liées, que le lecteur entraîné par le
poëte
, ne puisse jamais perdre le fil de son raisonneme
al, et sont amenés l’un par l’autre. Pour faire voir la marche que le
poëte
a suivie, je ne crois pouvoir mieux faire que d’e
la preuve et l’exemple de l’ordre et de la méthode que doit suivre le
poëte
didactique. Il est encore assujetti à une seconde
mais ce n’est qu’en les surmontant qu’il peut mériter le nom de vrai
poëte
, et faire connoître tout le prix de son travail.
omptueux, Et des pampres touffus le luxe infructueux. Quelquefois le
poëte
est obligé d’entrer dans les détails les plus min
ils portent leurs tributs. Ornemens il du Poëme didactique. Le
poëte
didactique veut-il établir des principes de moral
it peu à peu, et ses bords se confondent avec l’ombre opaque ». Si le
poëte
se propose de développer les vérités abstraites d
sont les plus beaux ornemens du poëme didactique. Le grand talent du
poëte
est de peindre le précepte, c’est-à-dire, de le r
es moyens qui sont indiqués pour repeupler les ruches. Il faut que le
poëte
amène naturellement les épisodes, et rentre ensui
mps un des meilleurs modèles pour bien lier les épisodes au sujet. Le
poëte
parle d’abord des pronostics du soleil. Sur tout
réable, faite pour délasser et pour égayer l’esprit. Il y en a que le
poëte
didactique mêle à son sujet, dans le dessein d’in
u traducteur, que le caractère et les opinions morales du plus ancien
poëte
profane qui nous soit parvenu. Ce Persés, à qui i
’abbé Bergier, ainsi que la théogonie ou génération des dieux du même
poëte
, le seul que la Grèce ait produit en ce genre. V
us ayons dans notre empire littéraire. C’est ce chef-d’œuvre de notre
poëte
, qui lui a valu le glorieux titre de législateur
ficence et la sublimité des images, sur-tout dans les morceaux, où le
poëte
rend les beautés des livres saints. Il a fait aus
ier, quoiqu’on y reconnoisse en plusieurs endroits le pinceau du même
poëte
. Lorsque Racine mit an jour son premier poëme, Po
au du même poëte. Lorsque Racine mit an jour son premier poëme, Pope,
poëte
anglais, avoit donné son Essai sur l’Homme, qui e
comme un des plus beaux morceaux qu’ils aient en leur langue. Le même
poëte
a fait un Ee. L’ordre et la méthode y sont un peu
n a trois sous le titre des Saisons. Le premier, qui est de Thompson,
poëte
anglais, a été fort bien traduit en notre langue,
nglais, a été fort bien traduit en notre langue, par Madame ds. Si ce
poëte
étonne par l’abondance et la vivacité des descrip
e son poëme des Qr. Le troisième est de Saint-Lambert, qui décrit en
poète
, et qui a toujours un but moral dans ses descript
’ils n’ont pas faite. Si l’histoire ou la société actuelle fournit au
poëte
une action, qui puisse, avec toutes ses circonsta
peut point être présentée sur la scène telle qu’elle s’est passée, le
poëte
peut, pour l’accommoder au théâtre, négliger la v
e dans sa tragédie de Nicomède, ainsi que Racine dans son Athalie. Le
poëte
peut même inventer une action entière, comme l’a
aïre et dans Ae. Vraisemblable de l’action dramatique. Quand le
poëte
dramatique feint une action, soit en tout, soit e
ge soit fait conformément aux règles de l’art, on l’appelle besoin du
poëte
. Un moyen de cette dernière espèce est toujours u
, et bien souvent un grand défaut dans une pièce de théâtre. Ainsi le
poëte
ne doit bâtir le plan de son ouvrage, et conduire
ier avec l’Infante du Cid. L’épisode d’Aricie, dans la Phèdre du même
poëte
, n’a pas été à l’abri de la critique, parce qu’il
ntée. Corneille dans son discours des Trois Unités, est d’avis que le
poëte
ne le marque pas trop distinctement ; qu’il se co
’écouler le reste du temps que dure l’action. Voilà par quel moyen le
poëte
écarte de scène les parties de l’action, qui ne p
ais qu’il ne puisse pas être prévu. Le dénouement sera préparé, si le
poëte
dispose l’action, de manière que ce qui précède l
conviens que cela est impossible. Mais il n’est pas moins vrai que le
poëte
peut et doit conduire son action de manière que l
e sorte avec la leur. Il est donc de la plus grande importance que le
poëte
en les faisant agir, apporte tous ses soins à les
des modernes. Mœurs ou caractères des personnages dramatiques Le
poëte
ne peut bien faire connoître et bien représenter
oquent. Un personnage invente peut avoir le caractère qu’il plaira au
poëte
de lui donner. Mais pour’ ceux que l’histoire on
se dément jamais ; tous se soutiennent jusqu’au dénouement. Quand le
poëte
imagine, un personnage, il doit d’abord en marque
qu’elle éprouve, les passions qui la tourmentent. Il faut donc que le
poëte
se transforme, pour ainsi dire, en chaque personn
ble à son état actuel, et comme ce personnage parleroit lui- même. Le
poëte
ne doit jamais se montrer. Ainsi tout ce qui est
eroit à cueillir des fleurs. Le desir de briller est un écueil que le
poëte
doit soigneusement éviter : sans quoi la fougue d
à son but. L’esprit doit être ici la victime du goût, qui veut que le
poëte
ait assez de jugement pour s’arrêter où il faut,
médie ; mais ce n’est qu’autant qu’ils sont ridicules. Il faut que le
poëte
jette le voile sur tout ce qu’ils peuvent avoir d
Telles sont les comédies de l’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc. Le
poëte
peut associer à ce caractère principal d’autres c
l servir à l’intrigue : c’est de cette source qu’elle doit partir. Le
poëte
a dû d’abord choisir ce caractère, ensuite imagin
lement, un ou deux de ces caractères sont le principe de l’action. Le
poëte
les a choisis à cette fin, et leur en a opposé d’
tre toujours présentés dans toute leur intégrité. Je veux dire que le
poëte
ne doit omettre aucun trait qui puisse caractéris
la belle nature : c’est dans la perfection des objets que présente le
poëte
, de quelque-espèce, de quelque genre qu’ils soien
istique, le personnage étoit manqué ; le tableau n’étoit pas fini. Le
poëte
doit avoir soin d’observer des gradations dans le
e l’Europe. Il en sera de même de toutes les pièces de théâtre, où le
poëte
comique présentera un miroir des vices qui règnen
ans le cours de l’action, sans que le spectateur s’y soit attendu. Le
poëte
doit ici lui faire goûter tout le plaisir d’une v
au contraire, nous amuse autant qu’il nous instruit. C’est là que le
poëte
, en nous montrant son personnage sous le côté rid
ire la pièce même, pour bien voir et bien sentir l’art avec lequel le
poëte
a lié et filé les scènes, a ménagé et présenté le
la plus naturelle. C’est à de pareils modèles que doit s’attacher le
poëte
comique. Il faut qu’il les feuillette, qu’il les
mique. La comédie se divise selon les sujets qu’elle traite. Si le
poëte
peint les vices et les ridicules des grands, c’es
qu’ils paroissent ne pouvoir être un objet de plaisanterie. C’est au
poëte
à les mettre en jeu, à les faire ressortir par le
e des mœurs du grand monde. Mais quelque soit le genre qu’embrasse le
poëte
, il ne pourra jamais s’y distinguer, sans avoir u
e théâtre un autre genre de comique, auquel on donne le nom de lt. Le
poëte
y présente, dans tout le cours de l’action, ou da
goût. Les imiter, et tâcher de les égaler, est une loi, à laquelle le
poëte
comique doit rigoureusement s’astreindre, s’il ve
eurs comme une marque sûre, comme l’effet du goût le plus dépravé. Le
poète
parle pour tous les spectateurs que renferment le
rien à ses yeux, en comparaison de la gloire dont se couvre le grand
poëte
. N’est-il pas naturel qu’il parle avec chaleur et
or du Pérou(b) préfère un beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au
poëte
? De ce dernier la gloire est durable et complète
génies moissonnoient à leur aise. Il est encore naturel que le jeune
poëte
alors transporté d’un vif et noble enthousiasme,
ullement de la nature. Un langage figuré devoit être celui d’un jeune
poëte
, même dans la simple conversation, lorsqu’on voul
ient parvenus. On y trouve aussi quelques pièces de la comédie me. Ce
poëte
avoit un génie libre, gai, et vraiment comique ;
’Aristophane, par Poinsinet de Sivry, qui y a joint ceux de Philémon,
poëte
comique, fils d’un autre Philémon, contemporain e
de feu. Avec quelle énergie, avec quelle vérité il peint l’avare ! Ce
poëte
, dont la diction est presque toujours aisée, naïv
it même, en comparant les fragmens du comique grec et les comédies du
poëte
latin, que celui-ci a souvent traduit mot à mot s
la langue latine a de délicatesse. Mais César ne trouvoit pas dans ce
poëte
si agréable assez de force comique. On convient e
, (nous pouvons nous donner la vanité de le répéter) comme le premier
poëte
comique de tous les théâtres connus. On lui repro
actères : par conséquent, le premier objet et le plus grand mérite du
poëte
consistent, non pas précisément à bien nouer et à
voit laissé le sceptre de la comédie entre les mains de Rd. Nul autre
poëte
comique n’étoit plus digne de le porter. Il montr
ortent toutes l’empreinte d’un génie vif, gai et vraiment comique. Ce
poëte
répand partout le sel de l’enjouement : son dialo
al conduites avec sagesse, très-intéressantes et toujours morales. Ce
poëte
saisit fort bien les traits essentiels d’un carac
s pensées et des expressions licencieuses. De toutes les pièces de ce
poëte
, la Fille Capitaine, et la Femme juge et partie s
tout le monde, et la Nouveauté. Le célèbre Baron, comédien, fut aussi
poëte
comique. Il donna l’Andrienne, pièce imitée de Té
grande satisfaction des bons connoisseurs. Les autres comédies de ce
poëte
sont médiocres. Marivaux est un poëte comique du
urs. Les autres comédies de ce poëte sont médiocres. Marivaux est un
poëte
comique du second ordre, qui a de l’agrément et d
le théâtre Italien. Ce spectacle a été long-temps soutenu par ce seul
poëte
comique. Poinsinet n’a fait que le Cercle, petit
détachées, celles dont les scènes n’ont aucune liaison entr’elles. Le
poëte
y fait paroître plusieurs personnages qui ont cha
, l’action, l’intrigue, la catastrophe sont entièrement conservés. Le
poëte
ne change rien au fond de ce même original, et to
nd les parodies de cette espèce très-difficiles à faire, c’est que le
poëte
doit y conserver dans toutes ses parties l’action
iés dans la plus grande partie, n’offre pas autant de difficultés. Le
poëte
y conserve l’action de l’original et quelques par
a musique, et des règles de la prosodie, est absolument nécessaire au
poëte
pour ce dernier objet. Pourroit-il les ignorer, s
ès avoir chanté. Un chant ne peut plaire, s’il est monotone. C’est au
poëte
à fournir au musicien le moyen de diversifier le
; ce qu’on ne voit que trop dans plusieurs pièces de ce genre. Si le
poëte
place un vaudeville à la fin, il le composera de
tre vie, ou du moins capable de nous causer une grande affliction. Le
poëte
tragique doit donc, pour exciter ce sentiment dan
seule image des misères d’autrui le touche et l’attendrit. Si donc le
poëte
tragique peint vivement par l’expression, ou repr
moi de toutes mes foiblesses. La situation d’Andromaque dans le même
poëte
n’est pas moins attendrissante. Cette veuve d’Hec
citées, et du degré auquel ces deux passions y sont portées. Ainsi le
Poëte
doit s’attacher à les graduer depuis le commencem
ns reconnoissance, avec effusion de sang ou sans effusion de sang. Le
poëte
dramatique peut, comme je l’ai dit ailleurs, inve
nos bienséances, ou qui soient atroces, horribles et révoltantes, le
poëte
doit les supprimer totalement, à moins qu’il ne p
rsécuteurs, sans que ce prince pousse plus loin la vengeance. Le même
poëte
nous fait voir encore dans sa tragédie de Polieuc
vent dans la tragédie être subordonnés à l’action. Le premier soin du
poëte
est de la choisir, ensuite de l’arranger. En la d
agir les uns contre les autres, sans se montrer tels qu’ils sont. Le
poëte
comique distribuant son action, dit : mes personn
ges doivent agir de telle manière, parce qu’ils ont tel caractère. Le
poëte
tragique distribuant la sienne, dit : mes personn
illeusement entr’eux. Cette tragédie est un vrai chef-d’œuvre, que le
poëte
qui travaille pour le théâtre, doit avoir continu
mollir encore davantage les cœurs foibles et trop sensibles. C’est au
poëte
à ne jamais s’écarter de ce principe, et à faire
vent un si beau nom. Il est aisé de sentir que ce n’est point ici le
poëte
qui parle, mais que c’est le personnage même, liv
r l’empreinte de la passion et du sentiment. C’est un principe que le
poëte
ne doit jamais perdre de vue, même quand il fait
e voyant, eût reconnu son maître. Voyez encore avec quel art le même
poëte
a su mettre dans la bouche d’Andromaque cette cou
nfin voilà l’époux que tu veux me donner. Les narrations que fait le
poëte
, pour instruire le spectateur de ce qui s’est pas
utant qu’ils se répondent à propos, directement, et avec justesse. Le
poëte
ne doit donc se permettre aucune négligence dans
qui entraîne ? On en trouvera les plus parfaits modèles dans le même
poëte
. Tel est celui-ci, tiré de la tragédie de Polyeuc
simplicité sans bassesse, faire de beaux vers qui ne sentent point le
poëte
, et tels que le personnage auroit dû en faire s’i
principal caractère : elles émeuvent, effraient, déchirent l’âme. Ce
poëte
avoit un génie hardi, véhément et sublime, mais t
n’a rien de dur, une élévation qui n’a rien d’outré. La marche de ce
poëte
est toujours noble et assurée ; son génie sublime
lles-ci ont été entièrement mises en français par Ds. L’Œdipe du même
poëte
a encore eu pour traducteurs Dacier et Bn. Le pre
jamais dans la bouche des hommes. A dire le vrai, où trouvera-t-on un
poëte
qui ait possédé à-la-fois tant de grands talens,
and art au génie, par-tout il plaît, il attache, il intéresse. Jamais
poëte
n’a peint le sentiment avec un coloris plus vif,
it perdu Racine, lorsque Crébillon y parut. Les premiers essais de ce
poëte
annoncèrent qu’il concevoit fortement la tragédie
tres les plus disparates, et même les plus extravagans. En un mot, ce
poëte
ne peut ni ne doit jamais être un modele ». Les t
ne seroit pas possible d’observer la règle des trois unités. Aussi le
poëte
lyrique en est dispensé. Dans la tragédie proprem
our enchanter tout à-la-fois notre oreille et remuer notre âme. Si le
poëte
renonce aux sujets merveilleux, il doit observer
ne veut point de ces intrigues compliquées, qui exigent de la part du
poëte
de très-grands efforts d’imagination, et de la pa
e la passion a des momens de calme, ses repos et ses intervalles ; le
poëte
distingue dans le discours de ses personnages le
remier rend le chant trainant et monotone. Il ne faut donc pas que le
poëte
étende trop un tableau, développe trop un sentime
ssions, où la chaîne des idées est rompue. Il ne faut donc pas que le
poëte
, sous prétexte d’être concis, accumule les tablea
on sang avec ton onde ; C’est trop peu d’y mêler mes pleurs. Le même
poëte
sait, quand il le faut, réunir l’élégance et l’ag
s ; les sentimens élevés ne peuvent-ils pas faire briller le génie du
poëte
et du musicien, et leur fournir les plus grands m
t ne tarderont pas à vous concilier les suffrages de la multitude. Le
poëte
présente quelquefois sur le théâtre de l’opéra de
ber toutes les pièces de ce genre. Après les tragédies-lyriques de ce
poëte
, les plus estimées sont le Thétis et Félée de Fon
ut bien prendre garde de ne pas les confondre avec le merveilleux. Le
poëte
doit donc se contenter de représenter la conduite
d de la créance commune des peuples pour lesquels on écrit, et que le
poëte
ne fasse agir que les divinités connues et honoré
es ministres de ses ordres et de ses volontés ? Répugneroit-il que le
poëte
se dit inspiré par un génie céleste, à qui l’Etre
s, en un mot, quelle abondance de richesses poétiques peut fournir au
poëte
notre auguste religion ! Les admirables ouvrages
t lecteur judicieux, qui doit se transporter, et dans le siècle où le
poëte
a écrit, et dans celui où l’action s’est passée.
cé. L’épopée est le pays des fictions. C’est dans cette partie que le
poëte
peut et doit déployer toutes les ressources de so
a été imitée d’une Ode sur l’invasion des Maures, par Louis de Léon,
poëte
espagnol. Qualités de l’action épique. Si l
d’Achille avec Agamemnon fait le dénouement de l’Illiade, puisque le
poëte
ne s’étoit proposé, comme il le dit lui-même, que
a plupart des critiques s’accordent à dire que depuis l’endroit où le
poëte
commence sa narration, ce temps ne doit pas s’éte
on. Ceux de la première espèce sont des épisodes de pur agrément : le
poëte
ne les emploie que pour répandre dans son poëme u
’action, y sont plus ou moins nécessaires, suivant la manière dont le
poëte
les emploie. Ainsi distinguons 1°. celui qu’on no
blement les juger par le goût de notre siècle et de notre nation ? Le
poëte
grec les a peints tels qu’ils étoient de son temp
attrayant. Ce sont ces tableaux divers ou opposés entr’eux, et que le
poëte
expose à nos yeux comme dans une vaste galerie, q
dans ce genre de poésie, peut-être plus que dans aucun autre, que le
poëte
est obligé de faire son art le noble et digne usa
rtain art, revêtue d’ornemens qui l’embellisent ; et c’est ici que le
poëte
doit la présenter sous cette parure attrayante. L
ort à ces différens objets, quel fonds inépuisable de vérités pour le
poëte
! Le moyen de les présenter et de les développer,
seront, pour ainsi parler, incorporés au récit. Mais observons que le
poëte
ne doit point en général faire lui-même la foncti
ëme, en est une imitation, faite avec un art qui honore infiniment le
poëte
français. On ne pourra voir ici qu’avec plaisir c
Du style et de la forme de l’épopée. J’ai dit ailleurs que le
poëte
est supposé inspiré dans l’ode et dans l’épopée ;
prophétique : c’est le cœur qui est dans l’ivresse du transport : le
poëte
possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des t
ranquille : c’est l’esprit qui est dans l’extase de l’admiration : le
poëte
, instruit par le dieu qu’il a invoqué, y raconte,
e poëme épique. Il est naturel qu’avant de commencer son récit, le
poëte
expose son sujet. C’est ce qu’on appelle proposit
pourvu qu’il n’y ait rien d’affecté ; pourvu que le ton qu’y prend le
poëte
, soit soutenu jusqu’à la fin, et remplisse l’atte
ux qui surpassent tous les vôtres ». Après avoir exposé le sujet, le
poëte
qui ne peut pas savoir humainement les causes sur
r ». De la forme et du style du récit dans le Poëme épique. Le
poëte
se supposant exaucé, commence son récit : il peut
jours, aux yeux du lecteur, plus intéressé et plus intéressant que le
poëte
même. On doit juger de là que la poésie a deux fo
a poésie a deux formes différentes dans le récit épique ; celle où le
poëte
se montre et parle en son nom, et celle où il fai
urs discours ; ce qui fait alors une espèce de dramatique. Lorsque le
poëte
raconte, il doit raconter comme un témoin qui a t
anime le récit de la mort de Nisus et d’Euryale, tendres amis, que le
poëte
a immortalisés. Ces deux jeunes guerriers, après
aits pittoresques animent ce récit d’un combat du ceste, dans le même
poëte
. « A ces mots, Entelle quitte ses vêtemens. Il d
Le héros qui parle, étoit au milieu des Grecs, affamés de carnage. Le
poëte
qui le fait parler, s’y est transporté avec lui :
es beautés. A ce chef-d’œuvre de narration dans le genre terrible, le
poëte
latin en a fait succéder un autre dans le genre t
de plus vif ni de plus piquant. Elle est tirée de l’Enéïde : c’est le
poëte
qui parle. « Bientôt on voit paroître un nombreu
Du ton, et du langage des interlocuteurs dans l’épopée. Lorsque le
poëte
nous montre ses personnages s’entretenant ensembl
its de l’Enéïde, qu’il auroit été aussi bon orateur qu’il étoit grand
poëte
. On en jugera par le discours que prononce Turnus
j’ambitionne ». Des portraits des personnages de l’épopée. Le
poëte
présente quelquefois avec art les portraits de ce
e même, c’est-à-dire, par la voie de l’analyse, la marche que suit le
poëte
dans le récit de son action. C’est ce que je vais
té sur cette analyse, peut faire juger du talent qui est essentiel au
poëte
épique. C’est le peintre de l’univers : il faut q
ions ni les merveilleux. On les nomme héroïques, ou simplement hs. Le
poëte
ne s’asservissant point à l’unité d’action, y rac
sortes de poëmes doit être le même que celui de l’épopée ; le ton du
poëte
, celui d’un homme inspiré. Voyez dans ce court ex
ils en aient l’importance de l’action. On les nomme héroïcomiques. Le
poëte
y raconte, du style le plus élevé ; sur le ton mê
t à bout. Voilà le sujet du poëme ; voilà la grande entreprise que le
poëte
a chantée. La Discorde, qui, après avoir fait rel
tre, qui produit un effet vraiment comique. C’est du Trésorier que le
poëte
parle. Il veut partir à jeun, il se peigne, il s’
us de régularité dans le plan, plus de variété dans les événemens. Ce
poëte
sublime est généralement regardé comme le plus gr
t certain qu’il est peu d’ouvrages aussi propres à former le goût. Le
poëte
latin n’a pas toute la vigueur, toute la sublimit
n’a pas toute la vigueur, toute la sublimité, tout le feu du génie du
poëte
grec ; mais il a plus d’art, plus de jugement, et
é a cru, et dont le souvenir ne s’effacera jamais. Or, on sait que le
poëte
doit avoir moins d’égard à la vérité, qu’à ce qui
ni, et le style est toujours proportionné aux différens objets que le
poëte
décrit. La traduction de ce poëme par Mirabaud, e
plus grande richesse et de la plus grande énergie. Milton a copié ce
poëte
dans plusieurs de ces tableaux ; et il paroît mêm
ose pour but le plaisir et en même temps l’instruction du lecteur. Le
poëte
peut sans doute se borner au choix d’un sujet pro
faire d’un art si brillant, si beau, si sublime et si pur. Malheur au
poëte
qui ne l’aime et ne le cultive, que pour s’avilir
eance, et bien souvent le poison de la calomnie ! Malheur sur-tout au
poëte
, qui, par l’abus le plus criminel, veut le dégrad
son élévation, sa supériorité, même la plus marquée, ne mériteront au
poëte
licencieux ou impie le titre de grand homme, et m
eux des jeunes gens ces derniers vers d’une épître de Desmahis, où ce
poëte
se peint lui-même avec une vérité que ses mœurs n
ces grands hommes savent enrichir si à propos leur diction. Mais les
poètes
sacrés sont des peintres bien autrement sublimes
ais qui ne reconnaît, à ces traits, le dieu sorti de l’imagination du
poète
, qui, rassemblant en un seul et même être toutes
le trait fuit, etc. (Rochefort). Voilà tout ce que le génie du grand
poète
a pu faire, pour nous donner une idée de la colèr
eu s’avancer, on entend sonner ses traits dans son carquois ; mais le
poète
, épuisé par le luxe des détails, arrive presque s
ement où commence la grande, l’éternelle vérité. Écoutez le véritable
poète
: 123« Tetendit arcum suum, firmavit dexteram s
fudit quasi ignem indignationem suam ». (Lament. Jerem. cap. 2). Les
poètes
anciens ont beau tout remplir de leur Jupiter, Jo
enfers je te rencontre. (Roucher). Quelle sera donc l’exagération du
poète
mythologue, quand il fera agir ses dieux, puisqu’
près dans les anciens ce qu’il peut, ce qu’il doit être, soit que le
poète
décrive, ou que le philosophe analyse les orages
if ! Qu’est-ce en effet que ce premier principe, ce dieu créateur des
poètes
? Ils n’en savent rien eux-mêmes : ……………… Quisqu
es dans tous les idiomes ; au lieu qu’une grande partie du charme des
poètes
anciens dépend de l’harmonie du vers et du choix
solument étrangers à nos goûts et à nos mœurs. Il est certain que les
poètes
hébreux ont fait ce que font, ce que doivent fair
re le passage du malheur à la prospérité, etc. Voilà ce qu’offrait au
poète
judaïque une nature stérile et bornée. Quelle ser
a rendent pour ainsi dire accessible aux sens ; c’est par elle que le
poète
revêt de formes palpables et corporelles des être
vant que Longin eût défini le sublime. Il y avait des orateurs et des
poètes
avant que personne enseignât à le devenir ou du m
e est beaucoup plus chrétienne et plus vraie, cette pensée d’un jeune
poète
de nos jours : Le repentir un jour peut nous ouv
n et résume toute son histoire. Citons maintenant deux maximes de nos
poètes
: La raison du plus fort est toujours la meilleu
dre les détails, laisse à l’imagination le plaisir de les deviner. Un
poète
a dit : La vie est un combat dont la palme est a
ausse et ridicule, parce que je ne vois aucun rapport entre l’idée du
poète
et l’objet auquel il la compare. 79. Les images d
s pieds sur la terre. Dans cette image, dit Longin, il semble que le
poète
ait donné la mesure de son génie encore plus que
ures sont pleines d’images plus sublimes encore que toutes celles des
poètes
profanes. Nous nous contenterons de citer celles-
est un mot étranger à la langue que l’on parle ou à l’usage reçu. Le
poète
Lamartine est tombé dans cette faute : …Un broui
t tutus : Tuta scelera esse possunt, secura non possunt. Un mauvais
poète
avait confondu les mots constance et patience. Un
’elles sont vagues et incohérentes. Telle est cette phrase d’un grand
poète
qu’on trouve rarement en défaut. Dans Racine, Mit
ntre aux. (Racine.) Au moyen des épithètes meurtris et dévorants, le
poète
fait entrer dans ses vers des expressions très pe
s et lâche le rend, Combien qu’il l’eût de sa nature grand. Un autre
poète
a dit avec plus de noblesse : Mais quelque noble
mains, faites des vœux : Voici le maître de la terre. On voit que le
poète
passe sans effort du genre le plus simple à un st
Massillon sont des écrivains qui brillent surtout par l’élégance. Un
poète
avait dit, dans les termes suivants, que les secr
ent un temple adorable où parlent les destins ? (Du Ryer.) Un autre
poète
a exprimé ainsi la même pensée : Pensez-vous qu’e
ntorum. Cette image a été reproduite dans notre langue par plusieurs
poètes
; mais celui qui a dit le premier : Inclinavit cœ
clinavit cœlos et descendit, n’en demeure pas moins, dit La Harpe, le
poète
qui en trois mots a tracé la plus imposante image
é dans le discours. Dumarsais condamne avec raison cette métaphore du
poète
Théophile : Je baignais mes mains dans les ondes
on a le plaisir de reconnaître à travers les emblèmes ; car, a dit un
poète
: L’allégorie habite un palais diaphane. (Lemie
objection, et, sous prétexte de se justifier, il écrase le malheureux
poète
: Il a tort, dira l’un, pourquoi faut-il qu’il n
uant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le
poète
. Qu’on vante en lui la foi, l’honneur, la probité
beaucoup d’exemples chez les orateurs païens et quelquefois chez les
poètes
. Athalie, se croyant victorieuse, parle ainsi à J
ait entrer dans ses vers des mots qui semblaient désespérants pour un
poète
. Les prosateurs habiles parviennent également à m
n l’aime. (Voltaire.) Un critique a adressé le quatrain suivant à un
poète
contemporain qui semble rechercher le style dur e
ts dont il parle, et les imiter par la combinaison des sons. Mais les
poètes
font usage de ce genre d’harmonie plus fréquemmen
e de ce genre d’harmonie plus fréquemment que les prosateurs. Pour le
poète
, les sous ne sont pas seulement des sons, mais en
nge Littora misceri, et nemorum increbrescere murmur. (Virgile.) Nos
poètes
français ne se sont pas montrés inférieurs à leur
es prosateurs ont souvent lutté sans désavantage contra les meilleurs
poètes
dans l’art de peindre les objets par les sons. Le
L’hydre : Quinquaginta atris immanis hiatibus Hydra. (Æn., vi.) Les
poètes
français sont parfois admirables dans leurs table
e même.) Les grands orateurs, quoique avec moins de ressource que les
poètes
, se sont élevés parfois jusqu’à l’harmonie la plu
nous osons le conseiller à tout chrétien qui veut devenir orateur ou
poète
: Divinas scripturas sæpius lege ; imo nunquam d
dit Marmontel, ne consiste pas à copier servilement un orateur ou un
poète
, mais à se pénétrer de la pensée et des sentiment
dénouement : Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée. Le
poète
a donc tort d’ajouter encore cinq ou six vers qui
s, et il ne peut pas toujours les arranger selon son bon plaisir ; le
poète
, au contraire, commande aux faits, les assujettit
ais il doit finir sa description aussitôt que son but est atteint. Le
poète
peut élargir ses tableaux, parce qu’il s’adresse
qualités ou les défauts d’une personne. L’historien, l’orateur et le
poète
sont souvent obligés de peindre des personnages,
a poétique ou art poétique est l’ensemble des règles qui dirigent les
poètes
dans leurs diverses compositions, ou qui aident à
6. L’inspiration est comme une étincelle de feu céleste qui domine le
poète
, l’élève au-dessus des autres hommes, et semble d
au moins à un certain degré, l’inspiration est le partage exclusif du
poète
vraiment digne de ce nom. 377. Cette puissance in
ique, on comprend assez que cette flamme céleste n’a été accordée aux
poètes
profanes que d’une manière bien différente et dan
monde physique, intellectuel et moral. La nature que nous retrace le
poète
est donc une nature choisie et perfectionnée auta
qu’elle peut l’être pour porter les hommes à la vertu. 379. Comme le
poète
nous peint la nature par le langage mesuré, la po
étroite alliance subsista d’abord entre la poésie et la musique : le
poète
ne parlait pas, il n’écrivait pas, il chantait et
ère destination. Sans doute, dans ses tableaux et dans ses chants, le
poète
peut bien représenter l’idéal des crimes et des v
r et l’agrément sont comme une voie plus sûre et plus aimable dont le
poète
se sert pour conduire à la vérité et à la vertu.
ert pour conduire à la vérité et à la vertu. Au reste, c’est quand le
poète
chante Dieu et la vertu, qu’il atteint à la subli
les mœurs. Tous les genres ont donc une fin honnête ; et s’il est des
poètes
dangereux et corrupteurs, Qui de l’honneur, en v
ux yeux de leurs lecteurs rendent le vice aimable, c’est le crime du
poète
, ce n’est pas celui de la poésie. 388. On peut di
cessaire que le sens finisse à chaque hémistiche ; ce serait pour les
poètes
une difficulté presque insurmontable. 397. Le rep
et, toujours incapable de pénétrer dans les mille secrets de l’art du
poète
, on est privé des plus douces et des plus pures j
mbre des vers qui entrent dans une stance sont à peu près au choix du
poète
; mais la première strophe sert de règle pour tou
ressions. 423. Le début de l’ode doit être hardi, parce que, quand le
poète
saisit la lyre, on le suppose fortement frappé de
insi le début de l’ode dépend de l’inspiration plus ou moins vraie du
poète
: si l’enthousiasme est réel, aucune hardiesse ne
ar écarts, dans une ode, les vides qui se trouvent entre les idées du
poète
. Ne pouvant exprimer toutes celles qui l’assiègen
; vous qui êtes témoins de ma victoire, répondez : où sont-ils ? » Le
poète
a donc laissé un de ces vides qui se nomment écar
qui se nomment écarts. 425. On appelle digressions des sorties que le
poète
fait à côté du sujet qu’il traite, soit pour l’em
ui qui osa le premier lancer un frêle esquif sur les flots. De là, le
poète
remonte à la cause de cette audace, et, par une s
l’art : sans cela, l’inspiration n’est qu’un délire, et les écarts du
poète
ne sont qu’une folie. Boileau nous donne cette rè
asard ; Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. 427. Si le
poète
a bien disposé son plan, tout convergera vers la
ation divine. L’enthousiasme habite aux rives du Jourdain, a dit un
poète
de nos jours. Le poète hébreu est sous la main de
siasme habite aux rives du Jourdain, a dit un poète de nos jours. Le
poète
hébreu est sous la main de Dieu qui domine toutes
considérés uniquement comme écrivains, l’emportent infiniment sur les
poètes
profanes. David a célébré sur tous les tons les g
situations de la vie. C’est à cette source qu’ont puisé nos meilleurs
poètes
, Racine, Jean-Baptiste Rousseau, Lefranc de Pompi
fois chez les Grecs un hymne en l’honneur de Bacchus, dans lequel les
poètes
imitaient le délire et l’ivresse. Cette extravaga
gnée, fut renouvelée quelquefois chez les Italiens et par nos anciens
poètes
. Mais aujourd’hui le dithyrambe n’est plus qu’une
il est naturel de consacrer par la religion les noms illustres que le
poète
veut immortaliser. D’ailleurs, il s’agit très sou
un événement heureux pour la patrie, et c’est alors un devoir pour le
poète
de mêler à ses transports de joie un sentiment de
de vertu. Dans ce genre, l’écrivain se montre à la fois philosophe et
poète
: en même temps qu’il éclaire notre esprit par l’
t par l’éclat de la vérité, il nous échauffe et nous transporte comme
poète
par de nobles et rapides élans. 438. Dans l’ode p
urs, tous les principes irréprochables. Quelquefois ce qui a porté le
poète
à prendre sa lyre, c’est un événement tout à fait
est distingué dans ce genre de poésie. Malheureusement les odes de ce
poète
et la plupart de celles d’Horace ne célèbrent que
s aucune allégorie pour les enfants d’une maison de charité. 445. Les
poètes
lyriques les plus célèbres sont, chez les Hébreux
st partagé. 449. L’action du poème épique doit être vraisemblable. Le
poète
n’est donc pas obligé de se conformer à la vérité
u moins du roman, qui a quelque chose de commun et de familier. Si le
poète
veut intéresser le lecteur, il choisira les explo
s événements et des destinées des hommes. Il est donc naturel que les
poètes
païens nous représentent les héros qu’ils célèbre
u’Homère et Virgile ont tiré le merveilleux de leurs poèmes. Mais les
poètes
chrétiens doivent puiser dans les croyances et le
ndu que le christianisme offrait peu de ressources à l’imagination du
poète
. La révélation nous offre des spectacles plus gra
sentielle de toute composition, doit être la base du poème épique. Le
poète
doit présenter une série d’événements qui naissen
us au même dénouement. Pour atteindre ce but, il ne suffit pas que le
poète
se renferme dans les actions d’un seul homme ou d
d bien rencontre toujours une grande opposition de la part du mal. Le
poète
prendra dans l’histoire le héros et les personnag
des caractères, il est bien supérieur à Virgile et aux autres grands
poètes
qui ont suivi la même carrière. Ajax, Diomède, Ac
68. La forme ou disposition de l’épopée est l’ordre d’après lequel le
poète
doit enchaîner les actions particulières qui conc
ouement. 469. Avant d’entrer en matière et de commencer son récit, le
poète
place ordinairement l’exposition du sujet qu’on a
osition, l’invocation et la préparation. 470. Dans la proposition, le
poète
annonce le sujet qu’il va traiter et laisse entre
ugus, Lavinia venit Littora. 471. L’invocation est une prière que le
poète
adresse à la Divinité ou à quelque puissance céle
tate virum, tôt adire labores Impulerit. 472. Après l’invocation, le
poète
fait peu à peu connaître les personnages principa
’au vers : Vix e conspectu Siculæ . 473. Après cette préparation, le
poète
entre franchement dans le cœur du récit, et c’est
e se rattache la question du style que l’on doit employer. Puisque le
poète
est inspiré par une divinité, il doit raconter av
tier et à l’élever jusqu’au beau idéal de la grandeur. En un mot, les
poètes
épiques ont pour domaine le ciel, la terre, les e
et ils sont vraiment les peintres de l’univers. 476. Il est permis au
poète
épique d’enrichir son ouvrage de discours, de des
opée est un des genres les plus élevés, c’est un devoir sacré pour le
poète
de faire de ses fictions un noble et digne usage,
ent pour donner une leçon de vertu ; mais il vaut encore mieux que le
poète
place ses leçons dans la bouche du héros ou de qu
lides et brillantes ne faut-il pas pour y réussir ! Aussi bien peu de
poètes
ont pu atteindre à cette hauteur. C’est Homère, V
’est l’ouvrage d’une vie entière, le centre de toute l’existence d’un
poète
. Article deuxième. Épopées secondaires. 47
la forme et le merveilleux de l’épopée. En prenant le ton épique, le
poète
ne cherche qu’à rendre l’action plus plaisante. S
cède par voie de description et de récit, tandis que dans le drame le
poète
disparaît et les personnages viennent eux-mêmes a
obre qui s’attachent au crime. Dans toutes les œuvres de ce genre, le
poète
doit se proposer de former et de corriger les mœu
, dix ans se sont écoulés pendant une demi-heure d’entracte ? Plus le
poète
étendra les limites du temps, plus il affaiblira
a scène, agissent loin des yeux des spectateurs. Pendant ce temps, le
poète
suppose que s’accomplissent des événements qu’on
glante. Il suffit que les passions y soient fortement remuées, que le
poète
nous montre tous les tourments qu’elles excitent
ver à cette tristesse profonde qui fait le plaisir de la tragédie, le
poète
doit effrayer et attendrir, exciter la terreur et
la prospérité, plus doux et plus généreux envers nos semblables. Tout
poète
tragique doit avoir pour fin d’inspirer l’admirat
et parler cependant un langage décent, pathétique et moral. L’art du
poète
consiste à embellir l’action qu’il met sur la scè
de sa propre faiblesse et victime de sa passion. 517. Les principaux
poètes
tragiques sont, chez les Grecs, Eschyle, Sophocle
ciété ; le ridicule et la plaisanterie sont les armes dont se sert le
poète
pour atteindre ce but. Castigat ridendo mores.
lent l’humanité. Au reste, ce but si noble est souvent oublié par les
poètes
, et la comédie n’est d’ordinaire qu’une excitatio
u’au genre trivial et grossier. 524. D’après les sujets que traite le
poète
, on distingue la comédie d’intrigue, la comédie d
aucun véritable intérêt à la jeunesse chrétienne. 530. Les principaux
poètes
comiques sont, chez les Grecs, Aristophane et Mén
dite, à la règle des trois unités. 533. Le musicien concourt avec le
poète
pour la composition de l’opéra ; bien plus, le mu
ra ; bien plus, le musicien domine et modifie à son gré le travail du
poète
. Une partie de l’opéra s’appelle récitatif, et l’
et les épisodes. 545. Les épisodes sont une grande ressource pour le
poète
didactique ; mais il faut que ces épisodes sorten
ment ou une idée et qui concourent au même but. Ce fut Saint-Lambert,
poète
du dix-huitième siècle, qui introduisit en France
es et ces traits d’esprit qui paraissent n’avoir rien coûté. Quelques
poètes
de nos jours nous ont laissé des poésies légères
artiennent à ce genre. 552. L’héroïde est une épître dans laquelle le
poète
fait parler des héros, des héroïnes, ou quelque a
n discours qui roulait sur toutes sortes de sujets. 554. Le devoir du
poète
satirique est de combattre les mœurs corrompues,
rtile, habité par des gens simples, naïfs, spirituels et honnêtes. Le
poète
doit choisir des bergers jouissant d’une juste ab
est vraisemblable, le second est réel, le troisième est possible. Le
poète
doit tenir le milieu entre ces deux états, et com
gue trois espèces d’églogues, l’épique ou narrative, dans laquelle le
poète
parle lui-même ou rapporte les discours de ses pe
nages, comme dans la troisième églogue de Virgile, et la mixte, où le
poète
mélange ensemble ces deux formes différentes, com
e ces deux formes différentes, comme dans la septième églogue du même
poète
. 565. Les bergers doivent être modestes, simples
ispose à la plus sublime et à la plus attendrissante poésie. 574. Les
poètes
élégiaques n’ont pas manqué dans l’antiquité prof
usseau dans le genre mordant et satirique. Il prête à quelque mauvais
poète
le langage suivant : Laissons la raison et la ri
en honneur, et nous croyons qu’il est inutile de nous y arrêter. Des
poètes
contemporains ont donné le titre de ballades à qu
nostics tirés du lever et du coucher des astres, etc., ce qui sert au
poète
de transition pour rappeler la mort de César. Ch
ription d’une épizootie. Chant IV. Après une invocation à Mécène, le
poète
donne des conseils sur le choix d’une habitation
4. Quelle est la forme de la cantate ? 445. Quels sont les principaux
poètes
lyriques chez les différents peuples ? 446. Qu’es
’action épique doit-elle être merveilleuse ? 452. À quelle source les
poètes
épiques doivent-ils puiser le merveilleux ? 453.
eux ? 453. Le christianisme n’offre-t-il pas de grandes ressources au
poète
épique ? 454. Quelles sont les précautions à pren
tend-on par forme ou disposition de l’épopée ? 469. Que doit faire le
poète
avant de commencer son récit ? 470. Que fait le p
e doit faire le poète avant de commencer son récit ? 470. Que fait le
poète
dans la proposition ? 471. Qu’est-ce que l’invoca
la proposition ? 471. Qu’est-ce que l’invocation ‘ ? 472. Que fait le
poète
dans la préparation ? 473. Qu’est-ce que le nœud
ue le dénouement ? 475. Quel doit être le style de l’épopée ? 476. Le
poète
épique peut-il enrichir son ouvrage de discours,
uvrage de discours, de descriptions et de portraits ? 477. Comment le
poète
épique doit-il présenter la morale ? 478. Faut-il
ondaires ? 480. Qu’est-ce que le poème héroïque ? 481. Que cherche le
poète
dans le poème héroï-comique ? 482. Qu’est-ce que
08 Qu’est-ce que la tragédie proprement dite ? 509. Que doit faire le
poète
pour arriver à cette tristesse qui fait le plaisi
pour que le drame ait un but sérieux ? 517. Quels sont les principaux
poètes
tragiques chez les différents peuples ? 518. Comb
-il pas contraire à la vraisemblance ? 530. Quels sont les principaux
poètes
comiques ? 53t. Qu’embrasse le genre mixte ? 532.
? 536. Que faut-il entendre par pièces à scènes détachées ? 537. Les
poètes
dramatiques ont-ils fait un abus de leur talent ?
idactique ? 545. Les épisodes sont-ils d’une grande ressource pour le
poète
didactique ? 546. Qu’était le poème descriptif ch
47. En quoi consiste le poème descriptif et quels sont les principaux
poètes
de ce genre ? 548. Qu’est-ce que l’épître et qu’e
actérisée l’épître familière et que demande-t-elle ? 552. Que fait le
poète
dans l’épître-héroïde ? 553. Qu’entend-on par sat
pître-héroïde ? 553. Qu’entend-on par satire ? 554. Que doit faire le
poète
satirique, et que doit-il éviter ? 555. Qu’est-ce
faut-il penser des élégiaques païens ? 675. Quels sont nos meilleurs
poètes
élégiaques ? 576. Qu’appelle-t-on poésies fugitiv
xxviii ; Rollin, Traité des études, liv. II ; Marmontel, art. Poésie,
Poète
, Poétique ; Laurentie, De l’étude et de l’enseign
n attribuait à Bacchus, plut à tous les spectateurs ; mais bientôt le
poète
prit des sujets étrangers à ce dieu, et cette ten
rsonnages qui parlent et qui agissent sous les yeux du spectateur. Le
poète
disparaît donc entièrement dans le drame pour ne
La vérité historique n’est point nécessaire au genre dramatique. Le
poète
peut non seulement embellir un fait réel et l’acc
t inventés. Si donc l’histoire ou la société contemporaine fournit au
poète
une action qui puisse, avec toutes ses circonstan
ections contre la règle classique des unités. Inutile de dire que nos
poètes
romantiques, outre qu’ils s’accordent beaucoup d’
aisemblance, et par là même l’illusion théâtrale. En général, plus le
poète
peut rapprocher la représentation dramatique et t
une latitude que la rigueur des anciens préceptes ne laissait pas aux
poètes
, et qui permet d’accorder les justes exigences du
usqu’au dénoûment ; si le vers exprime comme il convient la pensée du
poète
, et que cette pensée soit toujours à la hauteur d
nandre. 438. Le nœud est-il le même chez les modernes ? Nos premiers
poètes
, comme le Sénèque des Latins, ne savaient rien de
la fortune et de la vie humaine : c’est là, plus qu’ailleurs, que le
poète
doit se montrer simple, grave, pathétique, et ne
ivision de l’action totale en degrés que doit commencer le travail du
poète
, soit dans la tragédie, soit dans la comédie, lor
ux : mais l’intérêt languit ; et l’on peut dire de l’intérêt ce qu’un
poète
a dit de l’âme, que c’est un feu qu’il faut nour
, il faut que l’on croie les acteurs occupés dans l’entr’acte ; et le
poète
, dans le plan de la pièce, en divisant son action
omme dans la nature, et que la vraisemblance amène l’intérêt : or, le
poète
les concilie, en n’exposant aux yeux que les scèn
irait toute illusion. C’est dans l’entr’acte qu’elles se passent : le
poète
le suppose, le spectateur le croit. — Enfin, un a
sans qu’on aperçoive aucune raison de sa présence, si ce n’est que le
poète
en avait besoin précisément en ce moment-là ; ou
les modernes. La plupart des chefs-d’œuvre dramatiques de nos grands
poètes
sont en cinq actes. Nous avons aussi quelques piè
ue acte il y a dans la représentation un repos absolu, il faut que le
poète
ait grand soin de faire tomber ce repos à une pla
nheur ou leurs peines. Il est donc de la plus haute importance que le
poète
, en les faisant agir, s’applique à les représente
460. Que faut-il observer pour bien peindre les personnages ? Si le
poète
dramatique veut bien représenter ses ; personnage
une pièce de théâtre, ou la manière dont conversent les acteurs qu’un
poète
met en scène. Dans le drame comme dans l’épopée,
ssaire à la tragédie. Avec une action aussi grande et aussi noble, le
poète
monte ses idées et son style au niveau de ses per
qui paissent être mis en jeu pour émouvoir notre âme. 470. Comment le
poète
tragique excite-t-il la terreur ? La terreur est
, à la vue du châtiment des scélérats et des oppresseurs du monde. Le
poète
tragique doit, pour exciter ce sentiment dans not
le mettre en jeu, elle manifeste pleinement son utilité morale. Si le
poète
tragique peint vivement par l’expression ou repré
ine, adieu, conservez ma mémoire. Eschyle et Corneille sont les deux
poètes
tragiques qui ont le mieux réussi à produire l’ad
excitées, et du degré auquel ces sentiments y sont portés. Ainsi, le
poète
doit s’attacher à les graduer depuis le commencem
s et de ramener au bien par la terreur, la pitié et l’admiration. Les
poètes
peuvent et doivent même représenter l’homme vertu
sentation vive de ces sentiments de l’âme, et quelque habileté que le
poète
ait déployée dans la disposition de son sujet, qu
le véritable style de la tragédie. Mais remarquez que ce n’est pas le
poète
qui parle, mais bien les personnages qui s’entret
Andromaque de la prise de Troie (III. 8). Les narrations que lait le
poète
pour instruire le spectateur de ce qui s’est pass
le sujet. 487. Quel doit être le style de la tragédie populaire ? Le
poète
qui écrit comme on parle, écrit mal. La diction d
e Métastase, et qui s’est presque entièrement substitué à l’autre, le
poète
doit observer toutes les règles de la tragédie pr
ne veut point de ces intrigues compliquées qui exigent de la part du
poète
de très grands efforts d’imagination, et de la pa
la divinité ou de la fée qui en est le premier agent. 495. Comment le
poète
ferait-il intervenir la divinité dans le grand op
doivent être représentées avec toute la majesté que leur donnent les
poètes
anciens. C’est alors que l’auteur doit donner au
e la passion a ses moments de calme, ses repos et ses intervalles, le
poète
distingue dans le discours de ses personnages le
de ; C’est trop peu d’y mêler mes pleurs. Quinault. Le même
poète
sait, quand il le faut, réunir l’élégance et l’ag
c., que Molière a fait tomber dans le ridicule. Bien souvent même les
poètes
non seulement négligent ce but, mais encore parai
vices sont odieux, ils sont du ressort de la tragédie. Il faut que le
poète
jette le voile sur tout ce qu’ils peuvent avoir d
s mettent en jeu. Quoi de plus sérieux en soi que le Misanthrope ? Le
poète
le montre épris d’une coquette, et il est comique
, de Molière ; le Joueur, de Regnard ; le Glorieux, de Destouches. Le
poète
peut associer à ce caractère principal d’autres c
517. Que faut-il surtout éviter dans la peinture des caractères ? Le
poète
, dans la peinture des caractères, ne doit oublier
ièce. Les coups de théâtre font un très bel effet dans la comédie. Le
poète
doit ici faire goûter au spectateur tout le plais
paraît presque toujours après avoir chanté. 532. Que doivent faire le
poète
et le musicien pour éviter la monotonie ? Un cha
r la monotonie ? Un chant ne peut plaire s’il est monotone. C’est au
poète
à fournir au musicien le moyen de diversifier le
utenue par la grandeur du texte saint, elle se montre par intervalles
poète
inspirée. Mais que tout cela justifiait peu l’ent
ude d’écrivains médiocres, qui méritent peu de nous arrêter, de vrais
poètes
s’élevèrent qui imposèrent à la langue et à la li
rbes. Non moins que les versificateurs du seizième siècle, les grands
poètes
du dix-septième imitent les anciens, mais ils les
e nourrit toujours l’esprit comme il élève toujours l’âme. Les grands
poètes
, tels que Corneille, Racine, Molière, rappellent
’originalité. Chez les infimes elle est détestable. Certes les grands
poètes
du dix-septième siècle compteront toujours parmi
ient. Quel style que le leur, et quelles pensées ! Ce ne sont pas des
poètes
, ce sont de lourds artisans de rimes. De fades li
iblement fastidieux et écœurant. III Nous avons dit comment les
poètes
du dix-septième siècle s’appliquèrent à l’imitati
lus récents, et semblait surtout calculé pour remettre en honneur les
poètes
qui avaient fréquenté l’hôtel de Rambouillet, ou
es et d’épigrammes ont suffi pour mettre Mathurin Régnier au rang des
poètes
les plus sûrs de vivre par l’originalité. Plusieu
rançaise. Boileau a donné à son devancier ce grand éloge : « C’est le
poète
français qui, du consentement de tout le monde, a
ace, de Perse, de Juvénal, d’Ovide, de Martial, et aussi de celle des
poètes
bernesques italiens, Berni, Mauro, Caporale, Arét
morale se flattait d’avoir une muse trop chaste pour imiter certains
poètes
de son temps, et, de son vivant, il ne passa poin
s. Assurément le cynisme n’est pas le fond de ses œuvres ; au lieu du
poète
licencieux, elles nous montrent, presque constamm
ieu du poète licencieux, elles nous montrent, presque constamment, le
poète
sérieux, le lettré. Homme d’instinct plus que d’é
înantes, obscures, confuses, coupées de parenthèses interminables. Ce
poète
inégal et mêlé est un de ceux que notre siècle, r
le manteau sur le nez, L’âme bizarrement de vapeurs occupée, Comme un
poète
qui prend les vers à la pipée. En ces songes prof
elque trait de pinceau : Mais étant mauvais peintre ainsi que mauvais
poète
, Et que14 j’ai la cervelle et la main maladroite.
ouveau progrès. Mais la pièce qui révéla décidément Malherbe comme un
poète
hors ligne, ce fut l’ode qu’il présenta à Aix, en
sans pitié pour les aisances et les licences séculaires de nos vieux
poètes
. Il condamne sans exception les hiatus, les enjam
me ceux de la Seine, Aux autels de Louis. La Gloire du
poète
. Apollon, à portes ouvertes, Laisse indiffére
ification ferme, soutenue, et un langage élevé qui n’a point vieilli.
Poète
et parfois grand poète dans l’un et l’autre genre
ue, et un langage élevé qui n’a point vieilli. Poète et parfois grand
poète
dans l’un et l’autre genre, il mérita les éloges
l’autre scène, et se montrer grand prosateur en même temps que grand
poète
, qui forma Molière et Racine, et mérita d’être ét
épétons-le, dans cette pièce incomparable, tout est de l’invention du
poète
, tout est créé. Le génie de Corneille s’élève tou
t lui inspirer son plus incontestable chef-d’œuvre, Polyeucte. Là, le
poète
saisit et dépeint en traits ineffaçables cette ép
i à ces chefs-d’œuvre ; cependant des critiques reprochèrent au grand
poète
de n’y avoir pas assez mis de héros. Le tragique
ient jamais été imaginés. Il n’a contre lui que l’invraisemblance. Le
poète
novateur y supprime l’éternel récit du dénouement
lle-même en portant ses lèvres sur la coupe fatale. Le génie du grand
poète
se réveille dans Héraclius (1647). Le style y est
t en soit plus vif. Résumons maintenant les titres de gloire du grand
poète
, et signalons en même temps ce que la critique a
littérature classique, qu’il doit à sa nature et aux inspirations des
poètes
espagnols, des Calderon, des Lope de Vega, des Gu
de Corneille, qui, après avoir lu Alexandre, avait conseillé au jeune
poète
de ne plus faire de tragédies. En 1667, n’étant e
belles scènes d’Euripide n’approchent pas de celles de Racine, et le
poète
français s’est éloigné en bien des choses de l’éc
nt, toute la première, elle a horreur. Par un merveilleux artifice du
poète
français, chaque crime qu’elle rappelle diminue l
bale odieuse traversa le succès de cette admirable pièce, et le noble
poète
, depuis ses débuts en proie à la malveillance et
e et plus sublime. Le seul regret qu’on puisse éprouver, c’est que le
poète
de Louis XIV n’ait pas mieux pénétré l’essence de
utes ses créations ont passé dans le domaine commun, il est un de nos
poètes
qui ont inventé le plus de tours et de locutions.
tiques sérieuses. Le sujet est dénué d’intérêt, privé d’action, et le
poète
paraît cette fois plus préoccupé de mettre sur la
f-d’œuvre immortel, Tartuffe ou l’Imposteur. On pouvait croire que le
poète
, assez connu pour être un libertin, avait voulu f
es comédies par lesquelles Molière s’est placé au premier rang de nos
poètes
. Ce n’est pas seulement un comique, c’est un sati
leçon qu’ils ont reçue. Si Molière n’est pas un moraliste, ce que le
poète
comique ne saurait guère être, on ne peut nier qu
scène du monde. Molière est de plus un grand écrivain. Nul, parmi les
poètes
ni parmi les prosateurs, n’a mieux connu, saisi e
auteur du Joueur de l’auteur du Tartuffe. Cependant c’est de tous nos
poètes
comiques celui qui a le plus approché de Molière.
uir du beau temps de la jeunesse. Quinault ne paraît avoir été que le
poète
du plaisir ; cependant il a senti aussi bien que
pour son talent de composition, soit pour son style, il mérite, comme
poète
lyrique, d’être classé immédiatement après les ho
flète. Ces esquisses légères composent, selon la propre expression du
poète
. « Un drame à cent actes divers. » La Fontaine
armant écrivain ? Son style enchanteur séduit les plus sévères. Aucun
poète
français ne brille par le naturel autant que lui.
précipitée, afin d’en préparer une édition plus digne de lui. Mais le
poète
distrait oublia ce projet. Telle qu’elle est, nou
jours fatal : Le mal qu’on dit d’autrui, ne produit que du mal. Maint
poète
, aveuglé d’une telle manie, En courant à l’honneu
t railler, j’ai ce que je souhaite. Alors, certes alors je me connais
poète
: Phœbus, dès que je parle, est prêt à m’exaucer
tre souvent habile versificateur, on ne peut reconnaître en lui qu’un
poète
lyrique de parti pris, par calcul et de circonsta
e J.-B. Rousseau, à ses débuts, avait été d’atteindre à la gloire de
poète
dramatique. Déçu de cette ambition, il se retourn
neurs. Que de qualités lui manquent, nous ne disons pas pour faire un
poète
, mais seulement pour interpréter les chants divin
ès haut, mais pour retomber bientôt d’une lourde chute. « De tous les
poètes
classiques par l’élégance, a dit M. Villemain104,
e rimes par excellence, qu’il harmonisait, en décorateur plutôt qu’en
poète
, sur une sorte d’échiquier de convention, J.-B. R
Il copie quelquefois à merveille, mais il copie presque toujours. Le
poète
J.-B. Rousseau, dans l’ensemble de ses œuvres com
diverses, un mal qu’il avait contribué à accroître. Plusieurs de ces
poètes
de salon ou de boudoir affectent de chanter la na
paniers, à pompons et à falbalas », comme l’a qualifiée le plus grand
poète
du siècle suivant113. La haute poésie trouva néan
ans tout cela il n’y a pas une incontestable œuvre de génie. Un grand
poète
devait cependant se révéler à l’extrême limite du
huitième siècle fut souvent bon écrivain en vers, mais presque jamais
poète
. Il a une extrême facilité de versification, il p
ers, mais il ne saurait atteindre la hauteur de la grande poésie ; ce
poète
d’une civilisation si raffinée goûte Horace, Virg
enres. Théâtre. — Tragédies. — Voltaire, si vanté de son temps comme
poète
dramatique, n’est qu’un continuateur à distance d
eaucoup trop encore, Polyphonte, Égisthe, ne vivent pas davantage. Le
poète
sait tirer profit d’une situation, mais il n’émeu
belle scène. C’est à peine si l’on y trouve quelques vers dignes d’un
poète
dramatique. L’esprit philosophique de l’auteur de
e. L’inspiration est affectée, le sujet n’est pas pris au sérieux, le
poète
s’amuse à tourner en ridicule la conversion de so
e le Temple du Goût soit une satire, mais il faut bien avouer que les
poètes
des siècles précédents y sont jugés avec beaucoup
’il en aggrave le sentiment132. Excès pour excès, mieux vaut celui du
poète
anglais et du philosophe allemand que celui du ph
Voltaire est la seule qui gagne à l’analyse, c’est aussi celle où le
poète
vieilli conserva le mieux le charme de ses premie
célèbres du dix-huitième siècle. Cet habile versificateur est devenu
poète
en traitant sa passion favorite. Suivant la pensé
l’or du Pérou préfère un beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au
poète
! De ce dernier la gloire est durable et complète
n, sujet emprunté à Virgile que Pompignan tenait pour un incomparable
poète
et pour un versificateur unique148. La pièce eut
d’autres imperfections. Mais, malgré tout, il faut reconnaître que ce
poète
, trop loué par les uns, trop déprécié par les aut
e sur la Bonne et la Mauvaise Plaisanterie, l’épître À un ami sur les
Poètes
du jour, etc. Mais revenons au Lebrun classique,
bord concurrent académique. Mais le docte corps rebuta son épître, le
Poète
malheureux, qu’il avait envoyé pour le concours d
au moins par mois un trait de bienfaisance. » Ainsi Caritidès, ce
poète
penseur, De la philosophie obligeant défenseur, C
-huitième Siècle : « La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré. » Ce
poète
mourut en effet dans la misère, sous le toit d’un
t dans leurs asiles. Ducis (Jean-François) (1733-1816) Ducis,
poète
dramatique qui ne relève d’aucune des écoles du d
Roi Lear obtint un succès d’enthousiasme et de larmes, et le titre de
Poète
des pères fut confirmé à Ducis. L’année suivante
utés de détail, des scènes pleines d’énergie, la portée morale que le
poète
a su donner à son drame en le faisant concourir t
o sur la scène plus longtemps qu’aucune autre des pièces de Ducis. Ce
poète
, qui n’avait jamais marché sans guide, termina sa
es. Deux choses principalement ont nui à leur durée. Premièrement, le
poète
ne sait pas composer et mûrir un plan, et il fut
it surtout La Harpe s’acharner avec une partialité haineuse contre un
poète
qui n’avait jamais offensé personne. Assurément l
ai tout perdu. Chénier (André de) (1762-1793) Voici un jeune
poète
qu’il n’y avait qu’à laisser vivre pour que son g
le beau, caractère énergique, il avait tous les dons qui font le vrai
poète
et l’homme éminent. La poésie avait spontanément
manière à traduire Sophocle avec élégance et fidélité. Il est déjà le
poète
de la Grèce antique et de l’élégie. Notre langue,
éritables héritiers de la gloire d’Athènes. Qu’on ne croie pas que ce
poète
de l’art pour l’art, que cet amant de la Grèce et
les clubs, aux débats orageux de son temps. Cependant ce n’est pas un
poète
politique, mais bien souvent un poète de l’amour
emps. Cependant ce n’est pas un poète politique, mais bien souvent un
poète
de l’amour et de la volupté, comme le chevalier d
e ode intitulée la Jeune Captive, que nous citons en entier, et où le
poète
fait parler cette jeune, spirituelle, aimable et
et d’une chasteté plus gracieuse. Épître. Manière de travailler du
poète
. « Eh bien ! nous lirez-vous quelque chose au
tranquille, ayant pour tout emploi, Dormir et ne rien faire, inutile
poète
, Goûter le doux oubli d’une vie inquiète ? Vous s
ion de dix-huitième au dix-neuvième siècle ; c’est essentiellement le
poète
de la description. Vers sa fin, dit-on, il se van
oup d’essai, une entreprise difficile, qui avait déjà été osée par un
poète
de la fin du seizième siècle, R. Le Blanc : celle
pleine déroute172. Louis Racine, qui avait d’abord détourné le jeune
poète
de cette traduction, comme de la plus téméraire e
lille lui-même. Vivement encouragé par ce suffrage flatteur, le jeune
poète
eut vite achevé les quatre livres. Mais bientôt i
eau plein de vie ». Il n’y a rien de plus opposé à la mâle diction du
poète
d’Auguste que tous ces enjolivements recherchés,
iction, nullité de style, du moins de style épique. Cette fois, notre
poète
de salons et de boudoir montra trop clairement qu
Éternel177, et l’invocation à la lumière qui ne brillait plus pour le
poète
. Dans ces passages et dans maints autres, le trad
vallées des Vosges : il le termina à Bâle. Dans le premier chant, le
poète
peint en général les plaisirs que fait goûter la
e particulier, est destiné à tracer les règles qui doivent diriger le
poète
dans l’art de chanter la campagne et ses plaisirs
madrigaux. Le lecteur oublie bien souvent qu’il est aux champs, et le
poète
paraît l’avoir quelquefois oublié lui-même. Sous
des événements lugubres de 1794. En résumé, que faut-il penser de ce
poète
qui a été tant exalté d’abord, puis trop oublié o
lui-même en les répétant sans fin dans ses trop nombreux ouvrages. Ce
poète
du beau monde fut à son époque une sorte de novat
dans sa mémoire jusqu’au moment de songer à l’impression ; on sent le
poète
qui peignait le printemps et la nature au coin du
les familles où il était vénéré, pour ses derniers chants, comme « le
poète
du passé, des infortunes royales, le poète du mal
erniers chants, comme « le poète du passé, des infortunes royales, le
poète
du malheur et de la pitié182 ». Il ne mourut qu’e
itié182 ». Il ne mourut qu’en 1813. Cependant ce n’est pas du tout un
poète
de l’Empire. Il appartient pleinement au dix-huit
. Le Café. (Les trois Règnes, VI.) Il est une liqueur, au
poète
plus chère, Qui manquait à Virgile, et qu’adorait
. Le dix-huitième siècle, qui n’eut, à son déclin, qu’un seul vrai
poète
, André Chénier, avait vu mourir la poésie, avec t
r, ni même indiquer tous les genres dans lesquels se sont exercés les
poètes
si nombreux, et plus ou moins dignes de ce titre,
es faits pour être compris par les générations contemporaines. Un des
poètes
que nous avons nommés, Sainte-Beuve184, a exprimé
ine ou à la gothique architecture. » Nous ajouterons avec le critique
poète
que si l’on n’a pas réalisé tout cela, on a du mo
gir confronter le total de l’œuvre avec les premières espérances. Les
poètes
lyriques et élégiaques du dix-neuvième siècle, av
urs productions tout n’est pas l’expression vraie de la personne ; le
poète
n’a pas toujours senti ce qu’il a écrit ; plus d’
ours senti ce qu’il a écrit ; plus d’une pièce nous donne, au lieu du
poète
lui-même, l’image flatteuse qu’il veut laisser de
conviens avec vous de la violence que l’unité du lieu, telle que nos
poètes
l’ont imaginée, fait à la plupart de leurs pièces
ique des Français. Il entreprit de démontrer que les critiques et les
poètes
français ne comprenaient pas la Poétique d’Aristo
il proposât comme modèle aux Allemands le théâtre de Shakespeare, ce
poète
qui ne se souciait en aucune manière des leçons d
ouciait en aucune manière des leçons d’Aristote. Les critiques et les
poètes
français, sous la Restauration, reprirent l’attaq
, uniquement pour le plaisir de les peindre189. Heureusement quelques
poètes
descriptifs ont su comprendre qu’en poésie la pen
ien au cœur en charmant l’esprit. Dans tous les genres, ce sont les
poètes
romantiques qui ont le plus écrit, le plus marqué
toujours été en s’effaçant, en se décolorant, en s’amaigrissant. Les
poètes
de la nouvelle école essayèrent de la retremper,
qui gagne tous les jours de nouvelles octaves ». Entre les mains des
poètes
nouveaux, le vers français prit une extrême soupl
gne, écrit avant le rétablissement du culte, révèle également un vrai
poète
. C’est une imitation de l’élégie de Gray, le Cime
son poème du Verger. Il voulut s’occuper surtout de la partie que le
poète
de salon avait oubliée, de la partie utile, de ce
on les parcs de Wattely et de Le Nôtre, mais Le jardin du berger, du
poète
et du sage. Son poème de l’Astronomie est plus m
de l’année, Heureux de mon repos, je vivais dans les champs. Et quel
poète
épris de leurs tableaux touchants, Quel sensible
le soir, le repos, la retraite, Alors aux champs aimés du sage et du
poète
, Solitaire et rêveur, il allait s’égarer. De quel
u-dessus de tout la Ruth, l’Estelle et la Galatée. Il s’annonça comme
poète
élégiaque par un recueil publié en 1812, où il em
obtenu le prix aux Jeux Floraux. C’est une élégie touchante, mais le
poète
la gâta presque en y revenant plusieurs fois. Le
hante, mais le poète la gâta presque en y revenant plusieurs fois. Le
Poète
mourant, c’est-à-dire lui-même, est d’une inspira
encore. On ne peut s’empêcher de pleurer sur le sort de cet infortuné
poète
dont la destinée, qui pouvait être si belle, fut
esoin d’une rime : Je hais le satirique et son rire moqueur202. Le
Poète
mourant. Le poète chantait : de sa lampe fidè
hais le satirique et son rire moqueur202. Le Poète mourant. Le
poète
chantait : de sa lampe fidèle S’éteignaient par d
llez l’héritage, Et sauvez de l’oubli quelques-uns de mes vers. » Le
poète
chantait, quand la lyre fidèle S’échappa tout à c
arles-Julien Lioult de) (1769-1833). Chênedollé est un de nos bons
poètes
descriptifs. Après des voyages en Italie, en Alle
e ; mais Girodet est plus original comme peintre que Chênedollé comme
poète
. L’invention, chez l’auteur du Génie de l’homme,
e. Campenon (Fr.-Nic.-Vincent) (1772-1843) Campenon, neveu du
poète
Léonard, ami de Florian, de Delille, de Ducis, mé
e Delille, de Ducis, mérite de figurer avec quelque honneur parmi les
poètes
de l’école descriptive et sentimentale du commenc
trente-six millions d’hommes exaltés ou attendris 211 », est un des
poètes
du dix-neuvième siècle qui auront eu la réputatio
ses goûts, aimait d’instinct la chanson libertine et polissonne. « Ce
poète
de guinguette213 », comme il se qualifie lui-même
formes simples. Il pensa aux illettrés qu’oublient trop en France les
poètes
, punis de ce dédain par une réputation circonscri
tinguait pas la manière d’André Chénier d’avec celle de Latouche ? Ce
poète
, dont la popularité fut immense, se hâta de sorti
9 » a en effet notablement baissé. Mais on célèbre toujours en lui le
poète
national, et longtemps encore on le vantera pour
our du mois, où l’on payait les appointements. Bientôt après le jeune
poète
parvint d’un bond à la gloire — ou du moins à la
angers électrisèrent la France libérale. Delavigne fut aussitôt salué
poète
national, poète de la patrie. Dans ces premières
rent la France libérale. Delavigne fut aussitôt salué poète national,
poète
de la patrie. Dans ces premières pièces, des épit
ne d’Arc, ajoutèrent beaucoup, malgré leurs défauts, à la renommée du
poète
patriotique. Il continua, les années suivantes, d
, artificielles ; l’inspiration n’a plus rien de franc ni de neuf. Le
poète
aspirait alors à de plus hauts et plus durables t
diocres de Casimir Delavigne, un des moins étudiés comme histoire. Le
poète
voltairien nous donne, non pas le Louis XI authen
inces, sur lesquels on veut faire descendre notre intérêt, et dont le
poète
peint fort agréablement l’amitié naïve, n’ont pas
beaucoup de prétention à la simplicité et à la vérité, ici encore le
poète
remporte trop sur le dramatiste, les tirades de h
imbroglio politique, absolument dépourvu d’intérêt et d’esprit, où le
poète
qui flatta toute sa vie toutes les petites passio
oint fascinée par le même charme, ne peut voir en lui qu’un assez bon
poète
de second ordre. D’ailleurs ce n’était pas un car
jurés :) Soyez prêts à combattre au retour de l’aurore. Adieux du
poète
à sa campagne de la Madeleine. Adieu, Madelei
. de Vigny, parmi les vrais lyriques, une enviable réputation. Peu de
poètes
ont eu tant d’éclat dans l’imagination. Les riche
voulait goûter à son aise et s’assimiler les chefs-d’œuvre des grands
poètes
ses devanciers, des Shakespeare, des Calderon. Il
ait vite refermer234. Ceux qu’il lisait avec passion, c’étaient « les
poètes
modernes, italiens, anglais, allemands, français,
ugo ouvrant le volume s’écriait : « Voilà donc enfin des poésies d’un
poète
, des poésies qui sont de la poésie. » Il trouvait
stock et de Schiller, qui lui faisait une place à part parmi tous les
poètes
français. Cette poésie sentimentale, métaphysique
ntitulée : la Bénédiction de Dieu dans la solitude. De l’aveu même du
poète
, les Harmonies sont écrites sans liaison, sans su
habituées à la vie des montagnes auraient voulu, par exemple, que le
poète
eût rendu la nature alpestre, le paysage des haut
s et d’indécis. Rien n’arrête les contours amollis de la phrase de ce
poète
vaporeux qui se complaît sans cesse à montrer sa
iquante expression de Shakespeare, dorer l’or et parfumer la rose. Ce
poète
, que la nature avait si bien doué, ne léguera don
valerie et de foi. Enfin, en 1820, il donne un recueil qui annonce le
poète
nouveau, les Odes et Ballades. Les sujets sont en
tive du monde, pendant laquelle la poésie est lyrique ; 2º Homère, le
poète
des temps antiques, où règne la poésie épique ; 3
ient réel : il a été enfanté par la rêverie ardente et capricieuse du
poète
, dont les pensées se sont trouvées tour à tour, e
e qu’il partageait avec un très grand nombre de ses contemporains. Le
poète
des Orientales n’a plus l’enthousiasme et la foi
porains. Le poète des Orientales n’a plus l’enthousiasme et la foi du
poète
des Odes et Ballades. Il a peur même du doute, il
la terre et de l’onde, du haut des cimes et du fond des gouffres. Le
poète
retrouva une plus haute inspiration, remontai des
à l’œuvre et en rend souvent la lecture fatigante, même malsaine. Le
poète
s’affermit dans le scepticisme. Le « point d’inte
leu, le calme plus profond249 ». À seize ans de distance, en 1856, le
poète
, que la politique semblait depuis longtemps absor
sentiments de l’âme. Ses défauts nous apparaissent agrandis, lorsque,
poète
sans foi, il veut aborder le monde surnaturel pou
u de l’effet. Le premier volume des Contemplations pourrait, selon le
poète
, s’appeler Autrefois, et le deuxième Aujourd’hui
. Avec tous ses défauts ce recueil, destiné à réunir les souvenirs du
poète
et les aspirations du philosophe, renferme peut-ê
partout ailleurs, et que l’antithèse y joue un bien moindre rôle. Le
poète
était ressaisi par la muse. Trois ans après les C
écoulés jusqu’à nos jours ou à s’écouler d’ici à la fin des temps, le
poète
s’est permis de mêler parfois la fiction, mais la
chevaliers ouïes tyrans, les pères, les enfants, les vieillards ; le
poète
a été impuissant à reproduire tous les aspects si
igions et Religio, de l’Âne (1880), qui accusent le déclin profond du
poète
: enfin des Quatre vents de l’Esprit (1881), où s
es qualités. Mais il nous faut maintenant étudier dans Victor Hugo le
poète
dramatique dont nous avons déjà jugé la première
ute humiliante, malgré les beautés de détail qui y resplendissent, le
poète
, découragé, renonça au théâtre en maudissant la c
ères Odes. Les Odes et Ballades au contraire, furent la révélation du
poète
romantique. Le style est franc dans son originali
sique, l’essor est doux et tranquille. À cette première époque, notre
poète
ne nourrissait aucun projet de révolution littéra
ui gênait sa fantaisie, il l’a constamment foulé aux pieds : c’est le
poète
du caprice désordonné. Il a une imagination vigou
ucidité parfaite, il est même souvent obscur. On ne saurait exiger du
poète
romantique la clarté du classique Racine, chez le
u’une des différences les plus prononcées qui existent entre les deux
poètes
: Virgile est un prodigieux condensateur de pensé
ant de réserves, on peut même déclarer que Victor Hugo est le premier
poète
lyrique non seulement de la France, mais de toute
ère. Deschamps (Émile) (1791-1872) Émile Deschamps fut un des
poètes
les plus distingués, et aussi les moins exagérés,
romances espagnoles, si bien nommées une Iliade sans Homère ». Notre
poète
en a traduit quelques-unes, et il en a développé
e jusqu’au turc de Reschid Pacha : sorte de spécimen littéraire où le
poète
français a voulu saisir et fixer quelques traits
9) Sainte-Beuve, si justement célèbre comme critique, est aussi un
poète
fort distingué, un des plus marquants parmi ceux
er, il nous ouvrait une source où n’avaient encore puisé que quelques
poètes
anglais ; le premier, il nous donnait, à l’exempl
istement déchue, il ne conseillait pas d’imiter Ronsard et les autres
poètes
du seizième siècle, soit dans la forme et dans la
e sensualisme qui domine ; l’accent s’élève, la pensée se purifie. Le
poète
semble avoir dépouillé sa maladie d’incrédulité ;
s d’enfance, les chants dictés par l’amitié, surtout l’amitié pour le
poète
à qui le volume est dédié, pour Victor Hugo qu’il
r l’amitié fussent entremêlés « d’épîtres à demi critiques ». Mais le
poète
cesse de grandir. Le lettré versé dans les divers
versé dans les diverses littératures anciennes et modernes domine le
poète
. L’affectation étouffe le naturel, l’obscurité vo
in, et d’une exécution supérieure. Si Sainte-Beuve n’est pas un grand
poète
, c’est au moins un artiste très subtil en vers et
ec génie de l’Angleterre, de l’Allemagne et de l’Italie. C’est un des
poètes
les plus originaux que la France ait produits, et
s Contes d’Espagne et d’Italie. Pour marquer sa séparation d’avec les
poètes
alors en renom, il se donna un masque, un costume
quis plein de crainte et de charmes. Faire une perle d’une larme : Du
poète
ici-bas voilà la passion ; Voilà son bien, sa vie
, exerça une influence maladive et funeste, devait être un très grand
poète
, parce qu’il avait non seulement un rare talent,
e et les Lèvres.) … Tu n’as rien, toi, ni temples ni richesse, Ni
poètes
ni dieux ; tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amo
nt mêlée à la satire politique, se distingue avec éclat la Curée : le
poète
y flagelle sans pitié les solliciteurs qui se pre
t nous a laissé de ta divine tête, Je ne puis m’empêcher de frémir, ô
poète
! Tant la main du génie et celle du malheur Ont i
té, Sans profit pour le peuple et pour la liberté. Ô Dante Alighieri,
poète
de Florence, Je comprends aujourd’hui ta mortelle
es comédies en vers ont donné à Étienne une place honorable parmi les
poètes
de théâtre du dix-neuvième siècle ; nous n’en ind
865), marquent un progrès continu dans la foi comme dans le talent du
poète
. Les Symphonies célèbrent les rapports de lame hu
et la véhémence satirique s’y allie souvent aux accents lyriques. Ce
poète
idéaliste ajouta en 1868 un nouveau fleuron à sa
rce et la beauté ! Car j’ai pour les forêts des amours fraternelles,
Poète
vêtu d’ombre, et dans la paix rêvant, Je vis avec
D’un parfum qui reste inconnu ; Mais s’il faut qu’un homme nous voie,
Poète
, sois le bienvenu ! L’orgueil, dont tu connais l
s hauts lieux. A. M. André de Parseval. (Épîtres.) Du
poète
de Stényclare277, Si notre âge assoupi retrouvait
me Sous la bombe tombant des cieux ! Fier alors du péril, le
poète
partage La sainte gloire du guerrier, Et
oi, qu’il n’en soit pas ainsi, Contre les pédants je réclame. Je suis
poète
, Dieu merci ! Et j’ai pour principal souci, Mes
des (1846), n’a pu se faire une renommée égale à son mérite. C’est un
poète
de grande inspiration chrétienne. Son principal m
ivine Odyssée. Se supposant à lui-même une révélation mystérieuse, le
poète
parcourt le monde ancien et le nouveau, et princi
connaître avec le secrétaire perpétuel de l’Académie française quelle
poète
n’a pas toujours réussi dans ce qu’il ose, que l’
s ou la Fleur d’or, recueil de notes de voyage, double voyage, dit le
poète
, à la fois idéal et réel, d’un bourg de Bretagne
de Bretagne aux villes d’Italie, l’artiste apparaît bien plus que le
poète
, sauf, comme le remarque M. E. de Margerie278, da
e nationale. Les admirateurs de Marie purent ne plus reconnaître leur
poète
, à le voir ainsi prodiguer toutes les finesses de
ur la poésie du Midi, surtout pour la poésie grecque. C’était donc un
poète
très cultivé, et pas du tout ce poète primitif po
poésie grecque. C’était donc un poète très cultivé, et pas du tout ce
poète
primitif pour lequel il voulait qu’on le prit. Il
le de Racan, une naïveté franche et un véritable amour des champs. Ce
poète
d’esquisses excelle à raffiner une peinture ; il
isant sans cesse à le paraître davantage, Brizeux est encore moins un
poète
vraiment religieux qu’il n’est un vrai poète cham
zeux est encore moins un poète vraiment religieux qu’il n’est un vrai
poète
champêtre et breton. Il se rendait, à l’heure sup
. » On a raconté que le soir de la première représentation, un grand
poète
, redescendant l’escalier de la Comédie-Française,
ffre une pareille abondance de vers détestables. Ponsard est aussi un
poète
comique. Il a écrit deux grandes comédies en vers
pressions, et un inconvénient, qui est la tendance à la subtilité. Ce
poète
des nuances délicates du sentiment, ce poète qui
dance à la subtilité. Ce poète des nuances délicates du sentiment, ce
poète
qui a creusé des filons peu connus du sentiment e
blé et lui sembleront poétiques, Sully-Prudhomme est tout ensemble un
poète
de sentiment et un poète de raison. Les Écuries
tiques, Sully-Prudhomme est tout ensemble un poète de sentiment et un
poète
de raison. Les Écuries d’Augias. Les étable
doit à Dieu. 90. Leurs tendres enfants : c’est le dulcia pignora des
poètes
latins. 91. Les agneaux. Le croît d’un troupeau
lie au nombre de celles que dicte quelquefois la rime au meilleur des
poètes
. » (Lebrun.) Le texte sacré, partout beaucoup pl
9. Des tombeaux. 110. « Rachetés de sa menace, expression digne d’un
poète
. De l’onction, de la douceur, voilà ce qui caract
mplètes d’André Chénier, t. III, p. 369, p. 288, Lemerre.) 169. Le
poète
avait rayé le second hémistiche de ce vers, mais
e, Vérité, si ma bouche sincère, qui exprime évidemment la pensée du
poète
et se trouve être probablement l’expression qu’An
Par ce moyen, l’éditeur fit usage de la correction qu’avait faite le
poète
, au second vers après celui que je viens de citer
oétiques, ode xviii. 207. Études poétiques. 208. Olivier Basselin,
poète
normand du quinzième siècle, auteur de chansons p
s Œuvres et les Hommes, 3e vol. 234. Il a pourtant rendu justice aux
poètes
classiques, La Fontaine excepté, dans son Cours f
Malheureusement ce ton de résignation sublime ne se soutient pas. Le
poète
se prend à récriminer, et, à l’impénétrable volon
etraite après la deuxième Restauration. Il mourut en 1828. Le père du
poète
illustre a laissé des Mémoires, 3 vol. in-8, Pari
’action dramatique. On dit aussi la fable, eu égard aux inventions du
poète
, et à ce qu’il a été obligé d’imaginer pour faire
n’est pas possible que l’histoire ou la société actuelle fournisse au
poète
une action propre à être mise sur la scène avec t
dans les premiers actes. Cette règle cause beaucoup de tourments aux
poètes
. C’est à eux de construire leurs pièces de manièr
nière insensible149. Toutes ces règles sont fantastiques, et les bons
poètes
s’en soucient fort peu. Ce qu’il y a de vrai, c’e
le, c’est que l’action s’expose d’elle-même et en se faisant ; que le
poète
sache adroitement fixer le lieu où se fait l’acti
, on admet autant de personnages ensemble que le sujet en demande. Le
poète
ne peut bien distinguer et faire connaître ses pe
n à dire de particulier du style de la tragédie ; c’est dans nos bons
poètes
qu’on trouvera des modèles excellents. Mais il pe
implicité sans bassesse ; faire de beaux vers qui ne sentent point le
poète
et tels que le personnage aurait dû en faire s’il
ine sut éviter tous ces défauts, et devint le plus parfait modèle des
poètes
tragiques. Ses plans sont toujours exacts, ses in
ait perdu Racine lorsque Crébillon y parut. Les premiers essais de ce
poète
annoncèrent qu’il concevait fortement la tragédie
u, comme il devait l’être, pour notre troisième tragique. Beaucoup de
poètes
ont, depuis lui, paru sur la scène française ; ma
avec une faveur aussi éclatante. Depuis cette époque, chaque œuvre du
poète
a ajouté à sa réputation. Le Paria, Marino, Louis
t ces pièces-là qu’on appelle exclusivement comédies de caractère. Le
poète
peut associer à ce caractère principal d’autres c
regardé comme le caractère principal166 ; nous en avons surtout où le
poète
, sans s’attacher à peindre un de ces défauts inhé
dies sont celles dont les scènes n’ont aucune liaison entre elles. Le
poète
y fait paraître plusieurs personnages qui ont cha
ce n’est plus une comédie, c’est ce qu’on appelle un drame. Quand le
poète
présente dans tous le cours de l’action ou dans q
ornes : ils firent une loi qui défendait de nommer les personnes. Les
poètes
prirent alors un autre tour pour éluder la loi. I
andre se distinguèrent. Malheureusement il ne nous reste de ces trois
poètes
que des fragments extrêmement courts170. La coméd
ue de la renaissance, on n’aperçoit que par intervalle chez nos vieux
poètes
quelques lueurs de vrai comique. Les Espagnols co
aussi pour quelque chose ; et ce qui le prouve, c’est cette suite de
poètes
comiques du plus grand talent, que nous avons eus
le si nous ne parlions, au moins en courant, de quelques pièces où le
poète
n’est plus seul, mais où il appelle à son aide, p
par le fond, par la charpente générale ; pour le reste, le talent du
poète
y est si peu de chose, qu’ils ne peuvent, quoi qu
ie. 161. Batteux, de la Tragédie grecque. 162. Domairon, Poét., les
Poètes
tragiques. 163. Batteux, de la Tragédie français
. 163. Batteux, de la Tragédie française. 164. Domairon, Poét., les
Poètes
tragiques. 165. Batteux, Ce que c’est que le com
médie. 171. Batteux, Histoire abrégée de la comédie. 172. Domairon,
Poètes
comiques. 173. Domairon, Poètes comiques. 174.
régée de la comédie. 172. Domairon, Poètes comiques. 173. Domairon,
Poètes
comiques. 174. Ci-dessus, § 70, p. 261.
celui de Mathan dans Athalie. (1er août 1881). • Corneille et Racine,
poètes
comiques. (4 août 1883). • Les principales tragéd
la mort de Ronsard (1583). Il apprécie les œuvres et le talent de ce
poète
et fait l’histoire sommaire de la Pléiade. (1er a
e la poésie épique ? Développement. — Homère2, le plus parfait des
poètes
épiques, a eu de tout temps le don d’exciter l’ad
postérieure à Homère, ait dû nécessairement procéder de lui, que tout
poète
épique qui l’ait suivi soit par là même redevable
fondateur de l’unité nationale, et il se rencontre toujours alors des
poètes
pour célébrer ces hauts faits on les ornant des c
paremment qu’il ne s’est pas trouvé, à l’époque de leurs origines, un
poète
de génie pour les chanter sous une forme durable
naissance à la poésie épique, et si l’on ne peut établir que tous les
poètes
épiques postérieurs l’aient pris pour modèle, dan
pte fort bien à la cadence de la marche. J’ai ouï dire qu’au temps du
poète
Eschyle, le chœur tragique ne comptait que douze
ie didactique qu’au viie et au vie siècle ; nous trouvons alors des
poètes
gnomiques (γνώμη, sentence) dont les principaux s
Il faut encore mentionner, comme auteurs didactiques de ce temps, les
poètes
orphiques, qui, sous l’invocation d’Orphée, ensei
endant la période gréco-romaine, avec Scymnus, et Denys le Périégète,
poètes
géographes, avec Oppien, auteur de poèmes sur la
rchaïque. Cicéron, son frère Quintus, et Varron furent les principaux
poètes
didactiques, contemporains de Lucrèce. Immédiatem
ancienne et même toute la comédie grecque. Mais ce ne furent pas les
poètes
seuls qui firent la gloire de ce siècle. L’histoi
actique avec ses Géorgiques, et l’épopée avec son Énéide : Horace fut
poète
lyrique, satirique et didactique, ainsi qu’Ovide
ron se fût certainement chargé de réduire pour toujours au silence le
poète
courageux qui devait commencer à l’importuner. Le
é dans un oublieux dédain. On a révisé, de nos jours, le procès de ce
poète
réformateur, tour à tour héros et martyr, et l’on
ers, de les affubler d’une terminaison française, comme le firent les
poètes
de la Pléiade. Aussi cette deuxième partie de la
rent librement contre cette langue artificielle, que les disciples du
poète
avaient encore obscurcie et décolorée, en s’ingén
dits à laquelle il appartenait, et il ne fut plus après sa mort qu’un
poète
incompris, aussi peu français que les poètes de R
plus après sa mort qu’un poète incompris, aussi peu français que les
poètes
de Rome ou d’Athènes. [10] (20 novembre 1885
il fut décidé qu’on accepterait, et Boisrobert, qui, en sa qualité de
poète
ordinaire de Richelieu, s’était chargé des négoci
’est grâce au ferme bon sens de ce grammairien de génie qu’on vit les
poètes
et prosateurs du xviie siècle « ramener leurs pe
cellence, la définition de M. Nisard : « Des écrivains, prosateurs ou
poètes
, qui traitent des mœurs, non parmi d’autres chose
mentaire sur Corneille (1764) ; les Réflexions critiques sur quelques
poètes
(1747), de Vauvenargues ; les Réflexions sur la p
sentent plusieurs allusions aux bienfaits dont Octave avait comblé le
poète
en lui conservant son patrimoine ; les Géorgiques
Rome ; mais, plus préoccupé de faire une œuvre historique que d’être
poète
, l’auteur des Annales ne réussit qu’à faire une c
’Anchise à son fils sont un tableau flatteur de l’avenir de Rome ; le
poète
y a pris occasion pour adresser indirectement à A
es anciennes et modernes nous en offrent une multitude. Le plus grand
poète
comique de Rome, Plaute, fut obligé, pour vivre,
passons des Anciens aux Modernes, nous trouvons dans un de nos vieux
poètes
un exemple encore bien frappant : François Villon
tir. Dans la prison de Meung, il faisait encore des vers ; « il était
poète
quand même, et l’inspiration jaillissait pour lui
es généreux protecteurs qui prirent soin de lui comme d’un enfant, le
poète
aurait été souvent la victime de son insouciance
oire littéraire de notre pays, le premier que nous rencontrons est un
poète
, Clément Marot, dont les lettres sont écrites en
genre ; les plus connues sont adressées au roi François Ier, dont le
poète
sollicite les bienfaits avec autant de dignité qu
le sur l’imitation doit être résolument écartée ; car chacun des deux
poètes
a écrit pour les hommes de son temps, et la stric
qu’elles sont quelquefois injustes et mal fondées. Les adversaires du
poète
grec, que nous défendrons en premier, lui ont rep
essés à celle d’Euripide, ne reposent sur aucun fondement solide : le
poète
grec ne pouvait peindre, dans sa tragédie, d’autr
à Euripide de ne pas lui ressembler, nous passons aux détracteurs du
poète
français, nous nous trouvons en présence de criti
ie une réserve dans la douleur, une résignation calme et digne que le
poète
grec ne s’est nullement soucié de lui prêter. — S
ie siècle, quelle invraisemblance ! Et pour que, rien n’y manque, le
poète
invente encore une Ériphile, dont la jalousie jet
r la nouvelle école littéraire, et se montre injuste envers les vieux
poètes
romains, surtout envers Plaute. L’Art poétique de
it appeler son tempérament dramatique qu’à une conviction historique.
Poète
moraliste et né pour le sublime, il a trouvé dans
z les peuples conquis, la domination romaine. Il s’est donc servi, en
poète
, des idées qui avaient cours de son temps sur les
nérale, pour que l’épopée soit possible à une certaine époque, que le
poète
ait foi dans le merveilleux qu’il met en jeu, qu’
ents glorieux et dignes de l’épopée, des héros capables d’inspirer un
poète
, c’est la France. La chanson de Roland était un b
notre siècle. C’est pourquoi l’entreprise n’a pas été tentée par les
poètes
de génie qui auraient pu s’en tirer honorablement
ans ces premières tragédies, qui sont ses plus purs chefs-d’œuvre, le
poète
se préoccupe surtout de la peinture des caractère
ersonnages qui nous intéressent et fixent notre attention. Lorsque le
poète
trouve, à mettre dans ses cadres laborieusement c
les intérêts de leur amour… Quelques belles scènes politiques, où le
poète
, rentrant dans sa nature et dans la vérité, retro
ureux d’Eurydice. Nous assistons ainsi à la lente et triste agonie du
poète
de génie, qui avait fait applaudir le Cid, Cinna
dre restreint et réduit de la moindre de ses fables, il fait œuvre de
poète
comique, et rencontre souvent des traits que n’eû
riés, c’est la fable intitulée : Les Animaux malades de la peste ; le
poète
, dans une sorte de prologue grave, nous trace un
-on pas, après la lecture de ce morceau, dire de La Fontaine comme du
poète
comique : « Castigat ridendo mores ? » D’ailleur
même à Racine par sa connaissance des secrets de la passion ; il est
poète
dramatique, en ce sens que l’apologue des anciens
al. La Fontaine a été observateur et presque naturaliste avant d’être
poète
dramatique, dans la mesure et au sens que nous av
neille qui n’a guère connu que les lettres latines, c’est surtout aux
poètes
dramatiques d’Athènes que Racine emprunta ses suj
ripide, mais en surpassant de beaucoup son modèle, car l’Hippolyte du
poète
grec, outre que l’intérêt s’y concentre sur le so
et (1672), pièce qui occupe une place à part dans les œuvres de notre
poète
, car il l’a puisée dans l’histoire contemporaine.
toute grecque, qu’il a si bien reproduite dans les pièces imitées des
poètes
grecs, se retrouve également dans les sujets qu’i
; aussi, de même que les anciens appelaient Térence le plus grec des
poètes
latins, l’on peut dire que Racine est le, plus gr
ec des poètes latins, l’on peut dire que Racine est le, plus grec des
poètes
français. [23] (11 novembre 1885) Comparer
réciation est justifiée si nous examinons rapidement le caractère des
poètes
comiques, qui font précédé ; nous nous rendrons c
dans les familles. Il ne serait pas exact de considérer pour cela le
poète
comme dépourvu d’imagination, car le développemen
timental que gai, et il lui manque l’une des qualités essentielles du
poète
comique, l’entrain et la verve. Molière est donc
urs en Grèce et à Rome. Voyons maintenant en quoi il remporte sur les
poètes
comiques qui l’ont précédé au moyen âge et pendan
rs à des types monotones et vagues : Le Docteur, Le Capitan, etc. Les
poètes
ne cherchent plus des intrigues embrouillées, mai
ie des mœurs véritables, empruntées à la nation et au temps où vit le
poète
. Molière va donc fonder une comédie qui puisera t
ontemporaine, comédie toute d’observation, toute psychologique, où le
poète
disparaît, et où l’œuvre seule vit devant nous. L
a peint M. Jourdain ou Sganarelle. Peu importent les situations ; le
poète
ne s’en occupe pas, car elles sortent tout nature
même que les situations sont secondaires, les types que nous peint le
poète
ne sont pas seulement des personnages de tel temp
on de Voltaire ; aussi n’hésiterons-nous pas à considérer notre grand
poète
comique comme le premier des anciens et des moder
en général à toute poésie. Toutefois il faut s’entendre sur le mot de
poète
. On peut l’être à différents degrés. Pindare, Vir
degrés. Pindare, Virgile, Horace, Molière, La Fontaine sont de grands
poètes
, et pourtant combien chacun d’eux offre peu de re
l possède également et tour à tour toutes les différentes qualités du
poète
. Et pourtant tous ces grands écrivains portent le
tés du poète. Et pourtant tous ces grands écrivains portent le nom de
poètes
, parce qu’ils ont senti vivement, qu’ils ont fait
xprimés dans une langue originale, pittoresque et émue. Puisqu’il y a
poètes
et poètes, il s’ensuit qu’il y a tels préceptes q
ns une langue originale, pittoresque et émue. Puisqu’il y a poètes et
poètes
, il s’ensuit qu’il y a tels préceptes qui s’appli
mais surtout de la société au sein de laquelle elle se développe. Le
poète
tragique a pour mission de nous tirer des larmes,
eloppe. Le poète tragique a pour mission de nous tirer des larmes, le
poète
comique, de nous faire rire. L’un et l’autre ont
as nous en étonner. Pour terminer, il est certain que tous nos grands
poètes
ont dû leurs inspirations, non seulement à leur o
it avoir, en fin de compte, votre excès de rigueur contre notre grand
poète
. Sans doute, la querelle du Cid est un débat litt
. Guillem de Castro change à tout instant le lieu de la scène ; notre
poète
le place à Séville. Dans le drame espagnol, les p
i du compliment : mais que n’ai-je pu vous le prouver plus tôt ! Quel
poète
vous eussiez donné à la France, si vous aviez dai
e sentiment, l’imagination, tous ces dons heureux qui font les grands
poètes
, la nature vous les avait départis largement, et
vous les avait départis largement, et vous fûtes, en effet, un grand
poète
par l’enthousiasme ; mais il vous a manqué d’écri
j’avoue pour tant que je ne puis tolérer ce tic ; idée d’envoyer les
poètes
à l’école des crocheteurs. Malherbe — Mon Dieu,
de la suite ? les sujets les plus variés, les plus heureux que notre
poète
ait encore rencontrés se déroulent à nos yeux san
place à la psychologie de l’animal, si l’on peut ainsi parler ; notre
poète
, au contraire, en parle comme un ami ; on dirait
epasser dans son esprit, revoir par la pensée tous les animaux que le
poète
nous a montrés en quelque sorte sur la scène. M.
se nouvelle. Il lui exprimera ses regrets de penser que le plus grand
poète
dramatique de l’époque va désormais donner tout s
le. 4. La France ne doit pas rester indifférente à la misère du grand
poète
, elle doit pourvoir à l’éducation et à l’avenir d
nce est trop pauvre, il sera heureux d’abandonner sa pension au grand
poète
, dont la mémoire sera éternellement un honneur na
ier coup, ne pas périr désormais parmi nos descendants et fournir aux
poètes
qui vous suivront dans la carrière tragique, une
son exemple, dans l’esprit public, ce culte pour la mémoire du grand
poète
qui, selon la belle expression de Voltaire, « a é
ptes relatifs à la poésie, à sa nature, aux qualités qu’elle exige du
poète
, à sa forme, ainsi qu’aux caractères, aux tons di
me la rhétorique est la théorie de l’éloquence : il sert à diriger le
poète
dans ses ouvrages, et fournit aux critiques les m
dans la partie de son ouvrage qui a disparu. Horace. Horace, célèbre
poète
latin, né à Venouse, l’an de Rome 689, entreprit
vêque d’Albe, né à Crémone, en 1470, et mort en 1566. Vida est un des
poètes
modernes qui ont le plus approché de la versifica
de la versification de Virgile. Admirateur enthousiaste du prince des
poètes
latins, il ne pense qu’avec ses expressions, il i
utiles et des détails pleins de justesse et de goût sur les études du
poète
, sur son travail, sur les modèles qu’il doit suiv
res poésies fugitives, et de la satire. — Dans le troisième chant, le
poète
expose en détail les règles relatives à la tragéd
, c’est-à-dire, sa nature, sa forme, et les qualités qu’elle exige du
poète
; et la seconde renfermera ce qui regarde la poés
pe consiste dans les émotions mystérieuses qui s’emparent de l’âme du
poète
, et qui lui donnent une manière de voir, de pense
de penser et de sentir, qui n’est pas celle du commun des hommes. Le
poète
, en effet, voit ce qu’il y a d’intime et de mysté
aractères qui distinguent essentiellement la poésie de la prose ? Le
poète
, nous l’avons dit, a une manière particulière d’e
es sens ou du raisonnement, ils veulent tout calculer, tout peser. Le
poète
, au contraire, s’élance dans un monde idéal, et v
ulever le voile qui le dérobe à ses yeux. De là, cette disposition du
poète
à animer la nature physique, à lui prêter des sen
physique, et pour rendre sensible la différence qui existe, entre le
poète
et l’homme ordinaire, dans la manière de l’envisa
a terre sur elle-même dérobe à nos yeux la lumière du soleil. Pour le
poète
, c’est une heure de silence, de recueillement, de
nter les ruisseaux voisins et faire mouvoir les usines. Mais l’âme du
poète
ne peut rester insensible à ce tableau ; ces bois
écouvrons le troisième caractère de la poésie, l’idéal. Sans doute le
poète
compose ses tableaux avec les éléments que lui fo
eul est véritablement créateur, il est aussi le premier, le souverain
poète
. Tout ce qui existe est le produit de son amour,
ions et ses conceptions en créant des œuvres d’art, il est réellement
poète
. Il suit de là qu’on peut définir la poésie humai
manifester sa pensée par des œuvres : il crée, il devient réellement
poète
. Ainsi le génie peut se manifester sous plusieurs
ël, Bossuet, Napoléon, sont des hommes de génie, et en même temps des
poètes
inspirés. Un homme de génie est donc essentiellem
ement son émotion par des images. Mais, au moyen de l’imagination, le
poète
peut aussi créer et inventer d’une manière absolu
effet, n’existe point, si la poésie ne le couronne de son auréole. Le
poète
inspiré a comme une révélation mystérieuse et int
iments, toutes ses passions, qui se traduit, dans les compositions du
poète
, en paroles musicales et harmonieuses. Quoique la
onner un corps et une image aux idées abstraites et métaphysiques. Le
poète
tire encore un puissant secours de la variété des
tincte, l’autre n’en a qu’une perception confuse ; c’est que l’un est
poète
, et que l’autre ne l’est pas. Car on peut être po
est que l’un est poète, et que l’autre ne l’est pas. Car on peut être
poète
par le sentiment, sans produire des œuvres de poé
; ses premiers chants sont toujours consacrés à la Divinité. Alors le
poète
se confond avec le musicien et le devin ; celui q
; il maîtrise, il gouverne les peuples. Chez les Grecs, les premiers
poètes
inventent la lyre ; Orphée fonde les mystères et
qu’on ne saurait trop répéter à ceux qui aspirent à la réputation de
poètes
, pour avoir rassemblé au hasard quelques lignes d
le de donner plus heureusement le précepte et l’exemple à la fois. Le
poète
va plus loin, et prouve, par l’exemple et avec le
quer avec quelle vérité, avec quelle scrupuleuse attention ces grands
poètes
s’attachent à tout peindre, afin qu’il n’y ait pa
hefort). Au reste, il n’est pas inutile d’observer ici que le premier
poète
qui ait donné de l’harmonie à la versification la
correction de style dont Racine et Pope ont seuls approchés parmi les
poètes
modernes. Virgile, toujours sage, au milieu même
lutte terrible et le choc épouvantable des deux taureaux. Les grands
poètes
sont remplis d’exemples de ce genre : J’aime mie
ur ! Quelle mélancolie douce et attendrissante dans la description du
poète
! Nox erat, et placidum carpebant fessa soporem
ns la belle ode Æquam memento rebus in arduis, avec quel art ce grand
poète
sait amener de grandes vérités de morale, et les
’oiseau. (Delille). 20. Pope est plus diffus ; mais il traduit en
poète
: Attendent nymps in beauteous order wait The qu
ériphrase, et a fait passer dans ses vers l’harmonie enchanteresse du
poète
latin. Era la notte, alor ch’ alto riposo Han l’
e radolciano i cori. (Cant. ii. st. 96). Mais ce qui n’est, dans le
poète
italien, qu’une beauté de diction, qu’un simple o
ue au bizarre ou à l’impossible, sous ces déguisements se révélait le
poëte
fin, gracieux, tendre, original et franc qui deva
te : Étoile, écoute-moi, ne descends pas des cieux ! Le cœur est
poëte
Ah ! frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le
épaisse fumée L’ivresse du malheur emporte sa raison. La muse au
poëte
Et que trouveras-tu, le jour où la misère Te
te cherchant tu te retrouveras ? De ton cœur ou de toi lequel est le
poëte
? C’est ton cœur, et ton cœur ne te répondra pas1
r tout pays, en a bien vite assez. O Maria-Félicia ! le peintre et le
poëte
Laissent, en expirant, d’immortels héritiers ; Ja
fred de Musset, connu sous le nom de Musset-Pathay, était lui-même un
poëte
d’un certain mérite ; il est mort en 1832. 4.
un poëte d’un certain mérite ; il est mort en 1832. 4. Mourir. Le
poëte
a souvent trouvé de beaux accents pour peindre la
t d’août. Dans ce dialogue, nous entendons les sanglots sincères d’un
poëte
blessé au cœur. 3. Célèbre cantatrice, née à Sév
irs ne chantent pas. Le chant doit produire de l’enchantement. 3. Le
poëte
veut dire l’amour de l’art, du beau, de l’idéal.
être ni savant, ni philosophe, mais enfant, écolier, et tout au plus
poëte
. Joubert. 5. Ferme les yeux, et tu verras. Joube
use l’a puni de ses oublis ingrats. 1. On doit pardonner beaucoup au
poëte
qui s’est ainsi frappé la poitrine. 2. On ne dir
Avertissement Le présent recueil de Morceaux choisis des
poètes
classiques français a été composé sur le même pla
aient des éléments de comparaison avec les écrivains latins ou grecs,
poètes
ou prosateurs, qu’associent à nos poètes français
s écrivains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos
poètes
français les programmes des classes auxquelles no
entière. Ces notes compléteront dans une certaine mesure, sur chaque
poète
, les notions nécessairement très resserrées dans
notes, et spécialement dans celles qui accompagnent les citations des
poètes
lyriques, le choix, l’emploi et le caractère des
le recueil d’Auguis (1824, t. III) ; — Étienne Forcadel, de Béziers,
poète
mythologique, comme Marot en sa première manière,
ète mythologique, comme Marot en sa première manière, et, à sa suite,
poète
de Blasons ; François Habert, qui traita presque
que tous les mêmes sujets que Marot qui reçut de Henri II le titre de
poète
royal, et dont un recueil de fables lues et imité
nt-Gelais, mort en 1558, qui ne ménagea pas les épigrammes aux jeunes
poètes
de l’école nouvelle, se réconcilia avec eux en so
Gelais raille et parodie les Odes de l’autre. Le public, la cour, les
poètes
applaudissent. L’école nouvelle commence triompha
Cassandre et Marie, et qui, avec Scévole de Sainte-Marthe, de Loudun,
poète
lui aussi (odes, élégies), fut l’ami de Vauquelin
re Jacques de la Taille, né en 1542, ont surtout leur place parmi les
poètes
dramatiques : le premier avec deux tragédies reli
uité » et « Italie ». On imitait impartialement l’une et l’autre. Les
poètes
dramatiques éclos sur les pas de Jodelle, — la li
rut en 1585 à l’âge de soixante et un ans, une nouvelle génération de
poètes
s’était formée et s’était déjà fait connaître par
la poésie, « pétrarquisaient » plus qu’ils ne « ronsardisaient ». Les
poètes
que nous venons de nommer forment un groupe à par
tous, qui avocat, qui jurisconsulte, qui professeur, tous érudits et
poètes
a leurs heures, quelque peu amis de la gaillardis
Virgile. (Éd. Blanchemain, t. Ve, p. 349.) III. Malherbe Le
poète
qui prit pour tâche et pour rôle de « réparer » (
is ans, il le trouva remarié. La hautaine et martiale figure du vieux
poète
, qui, encadrée dans une fraise antique, se voit e
. Il suivit à Paris son père, devenu secrétaire d’Anne de Bretagne et
poète
de cour, et, pendant que Jean faisait et racontai
Melin de Saint-Gelais, fils de gentilhomme, abbé et aumônier de cour,
poète
de cour, organisateur des fêtes et des mascarades
nt quarante-deux ans (1563-1605) la république protestante de Genève.
Poète
, il traduisit Cent Psaumes de David, pour servir
lus parfaits sonnets que le siècle ait produits ; de donner, dans son
Poète
courtisan, le premier modèle de la satire en Fran
u point comment je fais des vers ? (Regrets, Sonnet 15.) Trois
poètes
exilés à Rome123 A Ronsard. Ce pendant que M
je vanne A la chaleur du jour136. (Divers Jeux rustiques.) Le
poète
courtisan Je ne veulx point icy du maistre d’
isse moy donques là ces Latins et Gregeois, Qui ne servent de rien au
poëte
françois, Et soit la seule court ton Virgile et H
r le vers plus coulant est le vers plus parfaict, Quelque nouveau
poëte
à la court se presente, Je veux qu’à l’aborder147
parition de chaque œuvre nouvelle c’était un nouvel applaudissement ;
poètes
et savants, amis ou disciples, Muret, Belleau, et
out haussait sa gloire. Il fut un pontife et un oracle. Rois, reines,
poètes
, philosophes, hommes d’État, lui rendaient hommag
dans de beaux vers, inclina son diadème de roi devant la couronne du
poète
; dans ses voyages il s’en faisait accompagner et
quoy il excelle » (II, 17). Lui-même, outrant l’orgueil ordinaire aux
poètes
, écrivit en tête de la seule œuvre qui pouvait fa
iens, de créer des rythmes lyriques qui ont profité à Malherbe et aux
poètes
de nos jours, de réhabiliter l’alexandrin, que, p
Odet de Colligny, cardinal de Chastillon.) Tome VI, p. 197 sqq.
Poète
malgré son père Je fus souventes-fois207 reta
paix il n’a sceu maintenir292. (Poèmes, liv. V.) Les Muses au
poète
. Sonnet Un jour, quand de l’yver l’ennuieuse
e, son Eugène ou la Rencontre ; après avoir été pendant six années le
poète
, le musicien, l’architecte, le peintre, l’inspira
ifice de Charles Estienne. Réserves faites sur l’originalité du jeune
poète
, on goûta fort la vivacité, et quelquefois la vig
iculièrement chez Corneille, des souvenirs ou des imitations du vieux
poète
du xvie . En lui faisant honneur de cette influen
ieux communs de morale. C’est encore à Sénèque qu’il a, avec d’autres
poètes
s’inspirant comme lui du poète latin plus que des
core à Sénèque qu’il a, avec d’autres poètes s’inspirant comme lui du
poète
latin plus que des Grecs, emprunté ces dialogues
grasse Normandie, qui, aux xvie et xviie siècles, a donné nombre de
poètes
et d’amis de la nature. Jeune il étudia le droit
Plus âgé il fut magistrat à Caen et gentilhomme campagnard, et resta
poète
. Les bois, les vergers, le Clain du Poitou, l’Orn
on palais encor408. (Satyres françaises, liv. III.) Misère des
poètes
L’homme se fait pourement409 immortel Quand i
historien, un pamphlétaire et un romancier, il y a eu place pour deux
poètes
: un poète de cour, tout aux amours, aux mascarad
n pamphlétaire et un romancier, il y a eu place pour deux poètes : un
poète
de cour, tout aux amours, aux mascarades et aux c
ui écrit, sous le nom de Printemps, odes, sonnets et chansons ; et un
poète
sectaire, qui écrit en prison » sous la tente, da
es, Champenois comme Pithou et La Fontaine, jurisconsulte comme l’un,
poète
comme l’autre, est une des physionomies les plus
s proclamé par Ronsard, javec une générosité sans péril, le « premier
poète
françois », n’a ni sa pédantesque érudition poéti
r son père qui lui demandait d’être abbé renté comme son oncle et non
poète
comme lui, il s’échappe et rejoint l’oncle poète
mme son oncle et non poète comme lui, il s’échappe et rejoint l’oncle
poète
à Paris. À vingt ans il suit à Rome le cardinal d
) contre l’honneur « ce conteur de sornettes » ; il a, comme tous les
poètes
satiriques, sa satire apologétique (XIe), sa sati
e (Xe), comme Juvénal, Vauquelin, Boileau, sa Satire de la Misère des
Poètes
(IVe). Heureusement ce railleur qui voudrait bien
ie, et c’est A. de Musset qui l’établit, après Boileau (« Régnier, le
poète
français, qui, du consentement de tout le monde,
613, Me vint prendre, et me dict, pensant dire un bon mot : « Pour un
Poëte
du temps vous estes trop devot. » Moy civil je me
royez en Dieu. » Sotte discretion, je voulus faire accroire Qu’un
Poëte
n’est bisarre et fascheux616 qu’apres boire. Je b
On ne lira pas sans intérêt quelques pièces ou quelques passages de
poètes
dont les noms ont trouvé place dans notre tableau
Rapin Plaisirs du gentilhomme champêtre Heureux, dit le
poète
, le gentilhomme champêtre, ……………………………… Qui n’a
inces de la race des Valois-Angoulême ont droit à une place parmi les
poètes
du siècle où ils ont régné : ils ont cultivé les
deux egalement nous portons des couronnes ; Mais, roy, je la reçus ;
poète
, tu la donnes. Ton esprit enflammé d’une celeste
660), gai et fin conteur en prose, plus d’une fois marotiste en vers,
poète
comique, protée infatigable. Leur plume court, li
faire applaudir ses jolis vers ; et, à leur suite, toute la foule des
poètes
à sonnets, des « madrigaliers », des épigrammatis
ât, et ont vu le mauvais goût avant qu’il donnât les lois du bon. Les
poètes
de ces groupes divers se rencontraient sur trois
scène de son Palais-Cardinal. Quelques noms et quelques renommées de
poètes
surnagent ; Pyrame et Thisbé (1617), tragédie de
tressèrent en vingt-neuf madrigaux sur autant de fleurs bon nombre de
poètes
, y compris Corneille, et que lui offrit en 1640 s
, a combattu le mal, qui, après Malherbe, avait repris une partie des
poètes
, la facilité hâtive et prolixe, et, à sa suite, l
Scudéry » (Préface de 1683) ; que Chapelain, « quoique assez méchant
poète
», a fait, « il ne sait comment », une assez bell
679), bailli du duché de Montmorency, se met sur les rangs. Pour être
poète
épique il faut, selon lui, « avoir du feu, du fle
e l’histoire pour avoir baptisé la Fronde du nom qu’elle a gardé. Les
poètes
dramatiques sont aussi féconds et plus heureux, e
. Dans la comédie nous retrouvons Quinault et Campistron. Des acteurs
poètes
: Montfleury (mort en 1685), Hauteroche (mort en
ux une nouvelle école de poésie. Signalé à Henri IV comme « excellent
poète
» par Des Yveteaux, un des fils de Vauquelin de l
’un Homère (Sat. IX.) hommage platonique d’ailleurs, car le vieux
poète
avait alors soixante-dix-huit ans. Vingt-cinq ans
avant tout de l’esprit : « Il était beaucoup plus homme d’esprit que
poète
» (La Harpe). Cela ne suffit pas à la postérité.
ès avoir écrit cette belle et simple lettre. En lui l’homme valait le
poète
. » (Saint-Marc Girardin, loc. cit.) Après le m
nd il se surpassa lui-même que la jalousie commença. Médée annonça un
poète
trafique (1635). Le Cid (1636) le révéla tout ent
raclius (1647), Don Sanche, comédie héroïque (1650), Nicomède (1651).
Poète
comique, il ne pouvait que grandir ; il le montra
i de hasard, un forestier de nom. Il fut avant tout et de bonne heure
poète
. En suivant les étapes de sa vie, nous voyons d’a
ui le soignait, « n’aurait pas le courage de le damner ». Il y a deux
poètes
en La Fontaine : le bel esprit des premiers jours
l avait eu de bons maîtres : Malherbe, dont une ode éveilla en lui le
poète
, et qui le guida sans l’enchaîner, et, avec Malhe
de mots. D’abord tonsuré, puis avocat, il se fit en définitive et tôt
poète
et défenseur du bon goût. Il eut pour amis Molièr
torts envers Quinault et Boursault. Voilà le critique, l’écrivain, le
poète
et l’homme ; s’il n’emporte pas l’admiration il c
plus ardent et le plus convaincu, M. Nisard, qui a finement prouvé au
poète
repentant qu’il avait calomnié son père. On ne ch
uant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le
poëte
. Qu’on vante en lui la foi, l’honneur, la probité
tour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque963. Ce
poëte
orgueilleux, trébuché de si haut, Rendit plus ret
qui est assez belle et lui assure une place honorable à la suite des
poètes
de génie du siècle de Louis XIV ; il a eu, une fo
froide de ses Stances et de ses Sonnets une amertume éloquente. Un «
poète
fort estimable », ainsi l’appelle Boileau (Lettre
avril 1695), Antoine Godeau (1605-1672), Normand, comme tant d’autres
poètes
des xvie et xviie siècles, de Dreux, comme Rotr
ntain, et honorable exil, où il fut un bon prélat et resta un aimable
poète
. Ses poésies sont des Sonnets, Odes, Hymnes aux s
storale d’Amaranthe, ses sonnets et ses épigrammes. Le mieux vêtu des
poètes
et le plus cérémonieux des hommes, dit Tallement
son Idylle héroïque » de Moïse sauvé. Il mourut à Paris académicien,
poète
epique, gentilhomme verrier, et finalement gueux.
nnaient les compagnons du comte d’Harcourt), en ivrogne le vin, et en
poète
tout ce qu’il voit, entend, sent, maudit ou admir
ant de le faire gronder par son Typhon ou la Gigantomachie. Parmi les
poètes
tragiques qui occupèrent la scène entre R. Garnie
e Hardy (1560-1631), Parisien, fut « auteur de troupe », c’est-à-dire
poète
au service, d’abord de comédiens de province, pui
sont ceux du temps. Cyrano de Bergerac (1519-1655), Gascon, soldat,
poète
et romancier, compte parmi les poètes tragiques p
rac (1519-1655), Gascon, soldat, poète et romancier, compte parmi les
poètes
tragiques par une Agrippine : parmi les poètes co
cier, compte parmi les poètes tragiques par une Agrippine : parmi les
poètes
comiques par un Pédant joué, où Molière « trouva
ecouvrer… Monseigneur, elle vient vous présenter ses respects… On (le
poète
) a mieux aimé ne pas être si précisément véritabl
âce divine, etc. La vérité historique y est étrangement défigurée, le
poète
occupe à égorger et à massacrer celle qui a dit :
sept Églogues qui lui donnent le premier rang, après Racan, parmi les
poètes
bucoliques du xviie siècle, sont de cette périod
de l’Énéide et fit celle des Géorgiques. — Boileau, qui refusait aux
poètes
français le sens et le génie de la poésie pastora
é de pittoresque précis. Une sorte de préjugé littéraire rattache aux
poètes
bucoliques Antoinette de la Garde, devenue Mme De
’appelait « l’athée de Senlis », et que Boileau appela « de Senlis le
poète
idiot », elle écrivit, au milieu de la gêne qui a
les, qui, malgré leurs ruisseaux et leurs moutons, n’en font guère un
poète
pastoral, et nombre de poésies de toute nature, s
s, épîtres, ballades, chansons, etc., qui en font plutôt une sorte de
poète
moraliste. La couleur a manqué à son style, le pr
une heureuse inspiration de Malfilâtre (1732-1767), font honneur aux
poètes
sans régénérer le genre. Voltaire y échoue comme
eligieuses, qui, par son caractère, ouvre le champ à l’imagination du
poète
et des lecteurs, qui, par sa date reculée, grandi
contemporain de la Royauté, de la République et de l’Empire. Un seul
poète
ne donne pas dans le travers de la poésie obstiné
Voltaire, Crébillon et Ducis, il convient de donner un souvenir à des
poètes
dont quelques-uns se sont signalés dans d’autres
ermine : Caton se la donna (la mort). — Socrate l’attendit ; — deux
poètes
comiques égarés dans la tragédie : Piron avec Gus
stent, quoi qu’en disent les vers satiriques de Gresset, un talent de
poète
et de tragique ; — De Belloy (1727-1775), qui eff
, à l’une et à l’autre par les vers ou la prose, qui, à la volonté du
poète
, le traduisent. L’action est tragique, les person
happé à toute qualification fâcheuse. Ils n’épuisent pas la liste des
poètes
spirituels que l’oubli a pris, à moins qu’ils n’y
atiente à « composer et à assembler de différentes fleurs » (c’est le
poète
qui nous le dit) le « miel qu’il produit » ; si,
cédés et de qualités pouvait suffire à faire pour nous aujourd’hui un
poète
lyrique, J.-B. Rousseau serait encore le « prince
r là qu’il se rattache au xviie siècle, à une longue distance de ses
poètes
de génie, comme par les scandales qu’il a excités
e Crébillon, fils d’un notaire de Dijon, écrivit, comme tant d’autres
poètes
, ses premiers vers dans l’étude d’un procureur ;
equel un parti à la cour soutenait Crébillon, entreprit avec le vieux
poète
, incorrect et inégal, une lutte où la victoire lu
dans une sorte de confraternité les deux figures du jeune et héroïque
poète
du xviie siècle et du vieux et rude tragique du
xerça par sa prose et par sa poésie. Laissons le prosateur. Voltaire,
poète
, n’a pas laissé de ces œuvres où les forces du gé
l’or du Pérou préfère un beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au
poëte
? De ce dernier la gloire est durable et complète
« son petit ruisseau », de « ses petits pénates », que, « catholique,
poète
, républicain et solitaire », disait-il au premier
ne vis plus ! La nature est veuve et muette ! Elle te pleure ! et son
poëte
N’a plus d’elle que des regrets. Ombre divine et
tes cyprès1184 ! (Odes, I, 1.) Épigrammes I. Sur une dame
poète
Chloé, belle et poëte, a deux petits travers
I, 1.) Épigrammes I. Sur une dame poète Chloé, belle et
poëte
, a deux petits travers : Elle fait son visage et
ssin par l’enjolivement. Les railleurs n’ont manqué ni au genre ni au
poète
, dans le fort même de ses triomphes. Il serait tr
mémoire ou enchâssés dans des morceaux de choix et de montre. Peu de
poètes
ont plus défrayé jadis les recueils. L’escrime po
uveaux faisons des vers antiques… Qui que tu sois enfin, ô toi, jeune
poète
, Travaille, ose achever cette illustre conquête,
1841 ; Becq de Fouquières, 1862, 1872 ; Gabriel de Chénier, neveu du
poète
, 1874, qui a presque doublé, d’après des manuscri
IIIe siècle (suite). Les groupes secondaires Notices Bien des
poètes
auraient droit à une place honorable dans ces gro
hantés les exclue d’un Recueil classique ; d’autres, par exemple, des
poètes
de l’école descriptive, des poètes bucoliques, et
sique ; d’autres, par exemple, des poètes de l’école descriptive, des
poètes
bucoliques, et même le regretté Malfilâtre, parce
t un peu sévère pour Jean-François Panard (1694-1765), chansonnier et
poète
dramatique, qui fournit d’opéras comiques le Théâ
ur aisé, franc et gai. C’est aussi le caractère du style d’un aimable
poète
comique, Collin d’Harleville (1755-1806), dont le
ps, de la sensibilité un peu déclamatoire, qui gâte trop souvent deux
poètes
, leurs contemporains, morts jeunes tous deux, et
ont fait ; Et les sots ce qu’ils veulent faire1262. (Panard.)
Poètes
comiques Pour moi mon avis est, dût-il paroît
me de Staël et Chateaubriand : l’une a le souffle et l’imagination du
poète
, l’autre, en outre, en a souvent le style. Au des
Napoléon n’ont pas, non plus que celles du règne d’Alexandre, créé un
poète
pour les chanter, L’épopée s’écrivait sur les cha
ierre Lebrun (1785-1873) que l’avenir devait tirer de pair. Quant aux
poètes
qui se croyaient le génie épique, écrasés par le
eut la plus belle et la plus haute fortune officielle parmi tous les
poètes
du temps, dont beaucoup figurèrent dans les chair
dé la mémoire. Berchoux (1765-1839) a su être plus gai que tous ces
poètes
physiciens ou naturalistes dans son élégant et sp
du xixe voit le chef-d’œuvre du troisième, la Petite Ville (1801) :
poète
de la comédie bourgeoise, son auteur, écrivain, a
II Pendant les premières années de la Restauration, aux noms des
poètes
déjà connus ou célèbres, dont l’un, Béranger, all
arbora en 1827 et son drapeau et son nom. Pendant que Lamartine, qui,
poète
, historien, orateur, fut toujours à lui seul son
école romantique se rangèrent ou furent rangés par le public tous les
poètes
qui, soit comptaient parmi ses fondateurs, soit n
is les Poésies de Joseph Delorme, etc. ; Émile Deschamps (1791-1871),
poète
et critique ; Antoni Deschamps (1800-1869), poète
champs (1791-1871), poète et critique ; Antoni Deschamps (1800-1869),
poète
et traducteur poétique de Dante ; A. Dumas, espri
s plus pures ; Auguste Barbier (né en 1805), le vigoureux et éclatant
poète
lyrique et satirique des Iambes de 1830 ; Auguste
ls le romantisme, nonobstant les réserves que gardaient plus d’un des
poètes
que nous avons nommés, déborda, et, particulièrem
lui-même, après sa réaction de la première heure, y a contribué : le
poète
plus hardi de Charlotte Corday (1850), de Galilée
pas l’immobilité, mais le respect de l’indépendance, quitte pour les
poètes
à être jugés sur la manière dont ils en usent. Et
Le public français demande à un Français de parler français, et à un
poète
de parler à son oreille ; et, si le poète fait l’
de parler français, et à un poète de parler à son oreille ; et, si le
poète
fait l’un et l’autre, le public, sans regarder au
ration qu’ils suivent, — conteurs, peintres de la nature, élégiaques,
poètes
dramatiques, ciseleurs de sonnets, lamartiniens,
parnassiens (le public admet tous les genres et tous les noms), — les
poètes
de nos jours, les uns, muets aujourd’hui, les aut
reconquis la liberté entravée par la tyrannie des règles absolues. Le
poète
s’est fait un champ plus vaste dans l’ample sein
la plupart de celles de Voltaire lui-même. Et cependant le talent du
poète
et l’à-propos des sujets avaient fait applaudir C
un mot eut du retentissement : Des lois et non du sang…, disait le
poète
, et il le répéta dans Timoléon (1794) : Il faut
en un exemplaire sauvé par Mme Vestris. M.-J. Chénier, conventionnel,
poète
populaire du Chant du Départ membre de nos assemb
oins auprès de toi que je retrouve encore Ce calme inspirateur que le
poète
implore, Et la mélancolie errante au bord des eau
dans tes belles retraites, Auteuil ! lieu favori, lieu saint pour les
poètes
! Que de rivaux de gloire unis sous tes berceaux
armes amies1283 ! Millevoye (1782-1816) Notice Parmi les
poètes
trop tôt enlevés par la mort aux promesses de l’a
essentiment de la mort qui l’avaient fait ce qu’il fut avant tout, un
poète
élégiaque, Ses épîtres, discours en vers, poèmes
pit de quelques banalités conventionnelles du style de son temps. Son
Poète
mourant, où il prévoit sa fin (Cf. Tibulle, III,
es Feuilles est classique ; l’Anniversaire tait aimer le fils dans le
poète
. L’anniversaire. Élégie Hélas ! après dix
Notice Antoine-Vincent Arnault, « parmi les littérateurs et les
poètes
dits de l’empire, est un de ceux qui ont une phys
-même et à la verte nature de cette Normandie, inspiratrice de maints
poètes
des xvie et xviie siècles, les Vauquelin, les B
ain de popularité. Le Cid d’Andalousie (1825) confirma sa renommée de
poète
tragique sans y ajouter. Au théâtre il sut prendr
au loin les bois aux mille têtes ! L’étoile du matin est l’astre des
poètes
; Et, de rosée humide, elle verse des airs Son éc
iments patriotiques qui l’inspirent et l’animent ; on savait gré à un
poète
français de dire de la France au lendemain de Wat
IV, 6.) Les applaudissements achetés Bernard, Victor, jeune
poète
. VICTOR. Non, ne le croyez pas, je me tiendrais
ine (1790-1869) Notice Alphonse de Lamartine, de Mâcon, a été
poète
, orateur, historien, homme d’État. Poète (c’est s
e Lamartine, de Mâcon, a été poète, orateur, historien, homme d’État.
Poète
(c’est seulement comme tel qu’il nous appartient
ements, des exaltations ; — voilà ce qui acheva de parfaire en lui le
poète
; voilà d’où sortirent enfin en 1820 les première
bientôt mourir. Après les Harmonies, l’Académie donne un fauteuil au
poète
en 1830, la Chambre des députés une tribune à l’o
fait la République en 1848. Nous n’avons plus à le suivre au-delà, le
poète
se tait désormais, mais il a enchanté le demi-siè
ançon, d’un officier devenu depuis général et comte de l’Empire. Déjà
poète
à quinze ans, toujours poète à quatre-vingts ans,
epuis général et comte de l’Empire. Déjà poète à quinze ans, toujours
poète
à quatre-vingts ans, il remplit le siècle. Il a c
vent, mais considérables, et rajeunies, aux jours de la vieillesse du
poète
, par le succès. Poésie lyrique partout et toujour
ons des Rues et des Bois (1865) ; « Senilia », pourrait-on dire si le
poète
avait jamais vieilli, sous le titre de l’Art d’êt
et hardies, jaillies d’une imagination qui substitue trop souvent le
poète
aux personnages. (Voyez Hernani (1830), Marion De
veugle et sourde Qu’un peuple on révolutions ! Que sert ta chanson, ô
poète
? Les chants que ton génie émiette Tombent à la v
(Les Contemplations, I, 3, 24.) Pan1360 …………………………………………… Ô
poètes
sacrés, échevelés sublimes1361, Allez, et répande
tout par le poème des Destinées (1864) et par ses romans en prose. Le
poète
vécut toujours sous le soldat ; dès l’âge de seiz
. — Charpentier, éditeur.) La poésie et la douleur LA MUSE.
Poète
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui
quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps. LE
POÈTE
. S’il ne te faut, ma sœur chérie, Qu’un baiser d’
sur un tombeau, Et pour qui la douleur n’est qu’une goutte d’eau ? Ô
poète
! un baiser, c’est moi qui te le donne. L’herbe q
ds qu’une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô
poète
, Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plu
r attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.
Poète
, c’est ainsi que font les grands poètes. Ils lais
la mort, se recommande à Dieu. Poète, c’est ainsi que font les grands
poètes
. Ils laissent s’égayer ceux qui vivent un temps ;
rcle éblouissant : Mais il y pend toujours quelque goutte de sang. LE
POÈTE
. Ô Muse, spectre insatiable, Ne m’en demande pas
ntier, éditeur.) La souffrance, le pardon et l’oubli. La Muse au
poète
Si l’effort est trop grand pour la faiblesse
la voix éteinte Qui par le vent portée en ce monde parvient ; Et le
poète
, assis près des fleurs sur la grève, Écoute ces a
né au publie, Rimes héroïques, Odelettes, Satires et Chants, etc., le
poète
des Iambes de 1830. Dans ses Sylves, mot qui, par
une date dans une époque : ils y ont incrusté le médaillon d’un vrai
poète
, poète d’un jour, que ce jour fera vivre, et ont
te dans une époque : ils y ont incrusté le médaillon d’un vrai poète,
poète
d’un jour, que ce jour fera vivre, et ont attaché
oèmes. — Iambes, VI, l’Idole. — E. Dentu, éditeur.) La nature au
poète
LE POÈTE1445. Est-il possible, ô toi dont le
l’idéal divin. — Dans quelques pièces des. Odes et Poèmes (1844), le
poète
est encore en Grèce. — Les Poèmes, évangéliques (
cette fraternité un peu verbeuse avec les chênes éveillerent chez le
poète
, après les muses évangélique. mythologique, alpes
Odes et Poèmes, I. — iii, Alma parens. — Calmann Lévy, éditeur.)
Poète
et pâtre LE POÈTE. Je viens mêler mon deuil a
ii, Alma parens. — Calmann Lévy, éditeur.) Poète et pâtre LE
POÈTE
. Je viens mêler mon deuil au deuil de la nature.
aureaux joyeux, Et les prés, tout en fleurs, réjouissent mes yeux. LE
POÈTE
. La nature se plaint : sa voix, terrible ou tendr
rchons pieds nus, Nos soucis, nos travaux, te sont tous inconnus ! LE
POÈTE
. Écoute, dans ces bois déjà pleins de ténèbres, D
sur le frêne voisin, Siffler le joyeux merle enivré de raisin1480. LE
POÈTE
. Écoute ce torrent : quelle douleur profonde Exha
air du ruisseau, Du ruisseau qui gazouille aussi gai que l’oiseau… LE
POÈTE
. Pauvre cœur, dupe, hélas ! de ta propre impostur
voix te délivre Du démon qui t’a dit : Reste à rêver sans vivre I LE
POÈTE
. Ah ! puissé-je abdiquer, au sein de quelque fleu
e ferma sur leurs corps pour les garder à Dieu1488. (Ibid.) Le
poète
à ses enfants On s’instruit dans les champs r
vre d’un père. — Les Vacances. — J. Hetzel et Cie, éditeurs.) Le
poète
à ses détracteurs
hes qui, avec le poignard classique de la fin, suffisaient au nouveau
poète
. Ponsard eut le double mérite de venir à propos,
, faite plus pour les yeux Que pour l’âme, excepté quand il arrive au
poète
de suivre dans leur rêve et dans leur essor les f
le trait de pinceau de cette imagination merveilleuse, même après le
Poète
mourant de Lamartine, où la similitude du cygne e
où la similitude, est le plus accusé (Nouvelles Méditations, V) : Le
poète
est semblable aux oiseaux de passage Qui ne bâtis
ment est le même, quelquefois l’allure et la coupe des vers. Les deux
poètes
peignent et maudissent l’importunité des sollicit
-t-elle un plan et une action. Réunis sur une belle terrasse, dont le
poète
se complaît a décrire, dans la prose qui relie se
e seconde journée. Pas d’autre économie. — Les vers qui précèdent, le
poète
imagine les avoir lus sur des troncs d’arbres, re
s cythereius, mois consacré à la déesse de Cythère. 259. Vers que le
poète
feint avoir lus « tissus contre le ventre d’une g
mot a fait place à déroute. 291. Que chacun de vous… 292. Tous les
poètes
du temps ont soupiré après la paix et l’ont appel
ocle, de La Péruse, qui imite la Médée d’Euripide, de Toutain, et des
poètes
dramatiques, dont on va voir les œuvres. 306. T
ecevait de lui en sonnet. Son Élégie à Desportes sur la mort du grand
poète
a des strophes ou gracieuse ou touchantes. C’est,
es Juifves de Garnier, on trouve ici un Holopherne, là un Pharaon, de
poètes
oubliés et dignes de l’être, un Saül du trop féco
r la trinité ; on pourra apprécier le progrès que, de Du Bartas à ces
poètes
, a fait en netteté, en grandeur et en harmonie, l
ard, p. 53. Le sens est d’ailleurs différent. — François Colletet, le
poète
crotté de Boileau, raconte, nous dit Sainte-Beuve
Parnasse et cède sa place à Du Bartas. » Mais la renommée du nouveau
poète
ne tarda pas à l’inquiéter. « Comme son propos co
ore dans Bernardin de Saint-Pierre. Inusité aujourd’hui. 391. Ici le
poète
dit Bon origine, ses ayeux, ses premières années,
. 410. Sic. On a souvent reproduit ce passage en écrivant autel. Le
poète
se comparerait à un Dieu dont l’autel est vide. T
éclatante poésie une plus âpre et plus furieuse éloquence. C est, de
poète
à poète, la revanche des invectives de Ronsard.
te poésie une plus âpre et plus furieuse éloquence. C est, de poète à
poète
, la revanche des invectives de Ronsard. 477. Ma
s joies de la nature au printemps, ont été mille fois chantés par les
poètes
, au moyen âge et au xvie siècle. Cette strophe,
passoit Dont l’eau estoit comme perlee. Pelletier du Mans (voir les
Poètes
du xvie siècle, tableau préliminaire) : Alors q
pulture : Est-il plus beau dessein ou plus riche tombeau ? 525. Le
poète
plaide devant le tribunal de la Raison, contre l’
personnelles, prières, complaintes, etc. Les psaumes sont heureux aux
poètes
; ils élèvent et soutiennent le ton de Desportes,
la nature, qui, peinte si souvent avec des traits charmants dans les
poètes
du xvie siècle, était la compagne, et comme le c
t honneur à être ni savant ni courtisan, ne le trouve pas plus à être
poète
. Comme tous les poètes, il tance et ceux qui font
vant ni courtisan, ne le trouve pas plus à être poète. Comme tous les
poètes
, il tance et ceux qui font tort à la profession p
les Courtisans endorment les plus sots. (Sat.·IV.) Voici pour les
poètes
: … ces tiercelets de poètes Qui par les carref
lus sots. (Sat.·IV.) Voici pour les poètes : … ces tiercelets de
poètes
Qui par les carrefours vont leurs vers grimassans
épondit brusquement : « Votre potage vaut mieux que vos psaumes. » Le
poète
fut piqué, et le dîner silencieux. Régnier vengea
e, dirigée contre l’école nouvelle et son chef. — Sur Rapin, voir des
Poètes
du xvie siècle. 575. Par exemple compter deux
la chasse. Elle fut beaucoup chantée pour lui ou autour de lui. Deux
poètes
lui dédièrent, Claude de Fouilloux, sa Vénerie (1
rancune ; Luy-mesme il est son Roy, sa Cour et sa fortune. 688. Le
poète
avait alors 87 ans. 689. Quelque part où je voi
o lumine manes. 718. Parmi les odes et les sonnets écrits par les
poètes
à la gloire de Richelieu, il faut distinguer une
rs, connu sous le nom de Maître Adam, qui resta menuisier en devenant
poète
(mort en 1662). 719. Non pas s’arrêter aux Inde
743. Solertiam, artem. 744. Hyperboles familières à l’orgueil des
poètes
. La suite renchérit. Mais ou ne saurait blâmer, d
Abstulit hunc tandem Rufini pœna tumultum Absolvitque Deos. C’est ce
poète
d’une si flère énergie qui devait dire avec tant
res horreurs, il n’y a qu’une éclaircie, l’affection touchante que le
poète
prête aux deux frères. Corneille avoue sa prédile
soires d’utilité, en réserve au vestiaire du théâtre, sous la main du
poète
; c’est un acteur muet et foudroyant. Un autre ca
fin ! Corneille n’avait que faire de s’excuser sur le « foible » des
poètes
et la « mode ». Il est encore le plus discret des
foible » des poètes et la « mode ». Il est encore le plus discret des
poètes
qui sentent et disent ce qu’ils valent. Qui d’ent
montrant mon envieux vous vous confessez moindre… » 830. Le vieux
poète
, depuis longtemps blessé par la critique ou l’oub
ssociait à lui en traduisant, pour sa part, en vers les citations des
poètes
qu’elles renferment : Longam viam ingressus es :
pour « refuser l’encens » de la flatterie, assez savante pour que le
poète
lui adresse de préférence une fable philosophique
ntation. On raconte que Louis XIV, la représentation terminée, dit au
poète
, en voyant passer. M. de Soyecourt, son grand ven
scènes où parle Sosie. Une différence notable distingue chez les deux
poètes
le rôle d’Alcmène. Plaute, s’inspirant des mœurs
st le 2e sur la liste. Le 4e est le « sieur Pierre Corneille, premier
poète
dramatique du monde ; deux mille livres ». Le 10e
atique du monde ; deux mille livres ». Le 10e est Molière « excellent
poète
comique ; mille livres ». Le 30e est Chapelain, «
poète comique ; mille livres ». Le 30e est Chapelain, « le plus grand
poète
françois qui ait jamais été et du plus solide jug
anités, apprennent l’histoire littéraire. Les notices et morceaux des
poètes
qui sont l’objet de ces erreurs, leur permettront
ec lequel Boileau serre son style pour caractériser le plus serré des
poètes
latins. Quant à lutter de concision avec lui, il
i de Cléopâtre. On peut remarquer que, par un artifice employé parles
poètes
dramatiques, qui, pour aiguiser la curiosité du s
dre exprès du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est le
poète
des grâces comme Despréaux est le poète de la rai
ait avec Quinault, qui est le poète des grâces comme Despréaux est le
poète
de la raison. Mais le sévère critique Embrassai
emora, subst. (Plaute). 1005. « Ce dialogue est la nature même : le
poète
qui était joueur, n’a eu de ces mots-là que dans
nde ? « Rien », répondit le ministre. — Le mot resta sur le cœur du
poète
. Il dit de Pégase : Les ministres traitent si ma
l’éternelle nuit. Voilà de beaux vers. Mais quelle étrange idée a le
poète
de donner, dans la table de son poème, le relevé
1042. Il est facile de sentir l’heureux choix du rythme adopté par le
poète
. La période de six vers ouvre un large cadre au d
avec le mérite obscur de celui qui en est l’objet. Monté à ce ton, le
poète
accumule hyperboles sur hyperboles. Il n’en est a
nées à ces événements, et la conception en appartient tout entière au
poète
. L’exposition, si embrouillée qu’elle soit, nous
prétendent. Elle devient périlleuse et aigue quand Arsame, auquel le
poète
prête un noble caractère, ayant une entrevue dans
y est dans cette épître. Voltaire, seigneur suzerain et champêtre, et
poète
, cultivant ses terres et les lettres, rentrant se
(II, 1.) L’Orphelin de la Chine (1755) avait, de Ferney, conduit le
poète
plus loin encore. Conceptions brillâmes, souvent
mme d’honneur ; c’est une vanité intraitable en tout et pour tous. Le
poète
a fort habilement groupé autour du Glorieux bon n
loppe le caractère du Glorieux, dans une progression bien ménagée. Le
poète
amène avec art deux situations principales où sa
t dans toutes les cervelles et dans toutes les mains. Damis, le jeune
poète
enthousiaste, qui se fait appeler M. de l’Empyrée
jouer chez lui. Lisette, la soubrette malicieuse, et Mondor, valet du
poète
, enragent seuls de cette folie de vers. Baliveau,
» — Quant au Génie lui-même, que d’images n’a-t-il pas inspirées aux
poètes
pour le peindre ! C’est pour V. Hugo, tantôt Prom
venus au lieu de aimant, timon, airain et tonnerre ! L’imagination du
poète
a tout vu ; mais il laisse à celle du lecteur à f
eur studieux et savant de la nature, se créant un herbier, etc. ; IV,
poète
et chantant la nature dans ses vers, — Les titres
ui-ci entre autres semblent faire de lui, ce qu’il croyait être, « le
poète
des champs », comme il l’a dit. C’est un leurre.
e de l’accent. La couleur du paysage est restée dans l’imagination du
poète
et a passé dans ses premiers vers pour les colore
r. 1196. Cf. V. Hugo, Les voix intérieures, XV, La Vache. 1197. Le
poète
était alors en Angleterre. 1198. Et ailleurs (E
x des tableaux et des scènes qu’il rêve ; son imagination, pleine des
poètes
antiques (depuis Homère, Pindare, Théocrite, Virg
eune Tarentine (Bucol., XV), qui semble taillée dans le marbre par le
poète
, comme l’y a taillée après lui le sculpteur, qui
tableau, et l’esquisse attendait dans son portefeuille ou la plume du
poète
ou le pinceau du peintre. 1243. Cf. quelques ve
oge de l’Italie, par Virgile, Géorg., II, 135-175. — Le plan des deux
poètes
est le même : 1° les dons naturels du soi, arbres
nte quelque chose d’héroïque au voisinage de la mort qui attendait le
poète
. — On voit, au centre du célèbre tableau de M. Mu
uteur à Voltaire : « Je me défiais de l’homme et je voulais l’avis du
poète
. Il jeta des cris d’admiration :Ah, mon dieu ! qu
t hémistiche dans le Lac. 1261. Voici un spirituel badinage du même
poète
, qu’on ne trouvera peut-être pas déplace dans un
ite de la collection Lemaire, tome Ve. — Les sentiments prêtés par le
poète
à Tibère dans ce monologue sont justifiés par les
Pierre, Chateaubriand, Lamartine n’ont jamais mieux peint ; et jamais
poète
élégiaque n’a eu d’accents plus sincères, plus ém
sion Qui ne sont pas dans la mauvaise 1284. Le jeune malade est le
poète
lui-même. 1285. Esculape avait un temple à Épida
s. Mais peut-on blâmer l’emploi qu’eu fait ici Millevoye ? 1286. Le
poète
a fait d’une élégie un petit drame d’une mélancol
nt la date, sans le déparer. Il faut d’ailleurs savoir gré au goût du
poète
d’avoir cherché, si timidement que ce fût, à corr
té royale. — Voilà un premier trait de cette figure complexe, dont le
poète
a rendu, avec quelques-unes de ces exagérations q
l’affectation d’un rôle à jouer, et surtout l’imitation d’Ossian, le
poète
qui exalta chez nous, non plus la rêverie chère à
e de Sophocle, disant adieu au soleil avant de se frapper. 1329. Le
poète
s’inspire d’un souvenir de sa propre vie. Le Lac
ir les Groupes secondaires du xviiie siècle. 1331. Que veut dire le
poète
? un effroi mêlé d’admiration ? 1332. Les Harmon
u que la foi du croyant fait chanter à toute la nature par la voix du
poète
; le nom de Dieu sort et monte du concert immense
ui nous donne le pain. (A. de Musset, Nuit d’Août.) 1338. Et le
poète
continue à dérouler, avec sa souplesse et sa rich
ement brusque de vous en tu donne l’accent de l’autorité à la voix du
poète
: il parle au nom du ciel, vates, disaient les La
plus forte » : écrasé, « il corsico monstro », selon l’expression du
poète
italien, « se relève roi » et vainqueur du poète.
elon l’expression du poète italien, « se relève roi » et vainqueur du
poète
. Et le poète le suit de l’Escurial au Kremlin, de
sion du poète italien, « se relève roi » et vainqueur du poète. Et le
poète
le suit de l’Escurial au Kremlin, de Lodi à Montm
balem ; quot libras in duce summo Invenies ? de Juvénal (Sat. X). Le
poète
tire une dernière leçon de l’histoire de Napoléon
, il le flétrit dans les Châtiments (l’Expiation, V, 13) en 1852 ; le
poète
avait marché avec le siècle. Eh bien, ici encore
he ; voilà ce qu’est la nature pour lui, compagne et amie de l’homme.
Poète
, il la perçoit par tous les sens : il la voit, l’
u sentiment de la nature se joint chez V. Hugo, comme chez les autres
poètes
romantiques, Je sentiment très vif de l’harmonie
le regard à l’angle d’une corniche ou à l’arête d’une ogive. L’œil du
poète
est un œil d’artiste. De là ces pâleurs de la lun
omme les deux symboles de cette alliance de la nature et de l’art. Le
poète
allait avec deux artistes, Louis Boulanger et Dav
s d’automne, XXXV, Soleils couchants.) Restent, après le penseur, le
poète
et l’artiste, d’abord le fantaisiste qui « met Pé
onie fraternelle des êtres, on ne peut rester insensible à ce cœur de
poète
qui se répand sur toute la nature, qui a pitié du
e et le but. C’est une revue poétique de l’histoire de l’humanité. Le
poète
dresse une longue galerie sur la route des siècle
ez l’historien la chaîne du récit se continue ininterrompue ; chez le
poète
les tableaux sont espacés et se détachent, sur le
se détachent, sur les vides qui les séparent. L’historien raconte, le
poète
peint, et son imagination concentre et symbolise
nt l’âme qui lui dit ; tu ne me tueras pas ; c’est, là (série II), le
poète
qui, dans une pièce d’une incomparable grandeur,
isse mieux apprécier par comparaison la vigueur que prend le style du
poète
dans le morceau suivant. 1373. Comparez cet enj
de Uhland. — C’est encore sur la montagne que, dans ses Destinées, le
poète
roulera la « Maison du berger » pour y trouver un
solitudes, planant sur le monde enfiévré de mouvement et de bruit, le
poète
est à l’aise pour médire, — comme Horace et Sénèq
n brouillard étouffant que traverse un éclair. Ce sont fantaisies de
poètes
et de philosophes que ces hyperboliques invective
les Pyrénées aux cours d’eau qui descendent des montagnes. 1379. Le
poète
raconte la mort de Roland, qui, on le sait, envel
que distillée. Étym. : al, le, aksir, quintessence (arabe). 1393. Le
poète
a fait de l’expression d’une idée abstraite une a
56, Ἀργυρόπιζα Θέτις.) Ou en trois ou quatre : Regrettez-vous, dit le
poète
, le temps, Les Sylvains. Où les Sylvains moqueu
tableaux intercalés ainsi dans une énumération. 1411. Troubadours,
poètes
de la langue d’oc (xie -xiie siècles). 1412. Da
dramatiques ? pastorales ? élégiaques ? épiques ? satiriques ? Et le
poète
peint chacune d’elles de quelques traits rapides
pour symbole de l’amour paternel, et qui inspire si éloquemment notre
poète
, est aujourd’hui reconnu faux. 1415. Le poète a
si éloquemment notre poète, est aujourd’hui reconnu faux. 1415. Le
poète
a beau s’en défendre, il a chanté son « martyre »
que regrettait Rolla ? — L’expression est vague, comme la rêverie du
poète
, provoquée par l’ensemble des sensations que prod
es. Souvent la poésie n’est pas autre chose. En voilà un exemple. Les
poètes
de ce siècle ont remis en honneur le sonnet, oubl
ccessifs et isolés, dont chacun saisit l’œil et retient le pinceau du
poète
, est son procédé familier, et donne un exemple de
a fenêtre font comme un cadre de fleurs. (Pan de mur.) 1441. Le
poète
cite en épigraphe le vers de Villon : Vente, gel
cadre particulier, l’égoïste « Suave mari magno » de Lucrèce. Maints
poètes
se sont arrêtés à « ce coin du feu » : tels, Duci
us ses longs cheveux noirs, (V. Hugo, les Orientales, XL, Lui.) Le
poète
le conduit jusqu’en 1814, où le cavalier tombe, l
ur tableau final, le fixe dans l’imagination. 1445. Ces plaintes du
poète
sont, dans la dernière pièce du recueil intitulé
. de Musset appelle « l’Immortelle nature », rassure ici la raison du
poète
, comme elle console le cœur du chantre des Nuits
u poète, comme elle console le cœur du chantre des Nuits : La Muse.
Poète
, prends ton luth, et me donne un baiser ; La fleu
attendant l’aurore, Aux premiers buissons verts commence à se poser.
Poète
, prends ton luth, et me donne un baiser. …………………
r. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser. ………………………………………………
Poète
, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse, Balan
e. 1454. Avant la douce et fraîche « idylle » (ainsi l’a appelée le
poète
) Marie, deux figures contemporaines personnifiaie
ue. Sur les bords de la Baie des Trépassés (les Bretons, chant Xe) le
poète
ne verra pas les souriantes Néréides de Raphaël,
e son talent et de son caractère. 1468. La mort trompa cette fois le
poète
. Cette pièce est de 1832. 1469. Une tradition, r
Poème de l’arbre (la Mort d’un chêne), renommée et souvent citée, le
poète
fait, à chaque coup de la « lâche » cognée, « rug
pardon qu’il demande au ciel ; ce n’est plus lui qui parle, c’est le
poète
. Nous retrouvons ce chêne dans les Voix du Silenc
omme autour des grands bois. Ici ce n’est plus au bûcheron, c’est au
poète
lui-même que je m’en prends Il donne des leçons p
suivent de longs développements sur sa « tristesse immense », que le
poëte
a, lui aussi, payé son tribut à la maladie noire
ieu de « saoul » comme une grive. 1481. C’est justement ce qu’ici le
poète
fait lui-même, comme ils le font tous ; et ce n’e
la poutre et de la paille. 1482. C’est ce que dit encore ailleurs le
poète
(Poème de l’Arbre, dans les Odes et poèmes). 148
mois, que la cloche de l’Hospice et le chœur des Hospitaliers, que le
poète
fait retentir à leurs oreilles dans un pêle-mêle
, il y prend pied dans le réel, et, comme Antée, auquel il compare le
poète
(Odes et Poèmes), en touchant la terre qui est sa
492. La mer avait eu son peintre, Joseph Vernet ; elle n’avait pas eu
poète
. C’est elle qui porte Ulysse, Enée et Vasco de Ga
oit : la puissance et la souplesse du style lui manquent. 1493. Le
poète
ajoute : Journal de campagne ; journal, en effet,
que (Γένεσις, production, engendrement.) 1521. Furieux, éperdus. Le
poète
donne la vie et la passion à la nature inanimée.
uac (de beiwache, allem. ; bei, auprès, wachen, veiller). 1554. Le
poète
semble avoir (voyez la fin du Désert), avec V. Hu
s plus importants que les autres, comme nous le verrons ailleurs. Les
poètes
sont les auteurs de poèmes : eu égard à la forme
tirer d’une classification où l’on met ensemble les architectes, les
poètes
et les musiciens, comme le fait l’Encyclopédie ?
e serait pas difficile de trouver nombre d’auteurs, surtout parmi les
poètes
et les vrais critiques, qui ont été d’un avis tou
enède, en copiant, dans ses romans, toutes les formes usitées par les
poètes
épiques, n’osa pourtant pas croire qu’il pût trou
ntielle à la poésie, qu’on ne peut raisonnablement regarder comme des
poètes
ceux qui ont secoué ce joug. Un véritable poète s
t regarder comme des poètes ceux qui ont secoué ce joug. Un véritable
poète
sait le porter avec grâce. C’est la réunion du gé
C’est la réunion du génie poétique et de la versification qui fait le
poète
. On peut avoir l’un sans l’autre, je le sais ; ma
1º les prosateurs, comprenant les orateurs et les écrivains ; 2º les
poètes
. Les ouvrages sont les discours et les écrits, qu
se une négligence ou une ignorance des règles, impardonnables chez un
poète
. Toutefois on regarde comme plus tolérables celle
t suivi d’articulations semblables, comme polir et saphir, secrète et
poète
, périlleuse et épineuse, etc. Les rimes riches ou
t dans la catégorie des rimes riches et des rimes suffisantes que les
poètes
doivent constamment chercher leurs fins de vers.
donner naissance à une multitude de combinaisons diverses ; c’est au
poète
de choisir celles qui lui paraissent avoir la mél
’il faut observer pour être un bon et agréable versificateur. Mais le
poète
doit joindre au talent de faire des vers, celui d
-ci qu’il faut prendre nos sujets d’imitation. Ce n’est pas tout ; le
poète
doit même, dans ses compositions, embellir la nat
ésigne par le mot de belle nature 68. Il est donc bien entendu que le
poète
ne doit pas tout imiter ; et que ce qu’il imite,
e trivial. Il y a des mots qui sont en eux-mêmes ignobles et bas ; le
poète
doit les éviter, ou, s’il les emploie, il faut qu
tribue. 3º. Les petits poèmes modernes, c’est-à-dire cultivés par les
poètes
modernes, savoir, les apologues, idylles, épîtres
die. — 295. De l’art et du génie. — 309. Connaissances nécessaires au
poëte
. — 323. Funestes effets de ce travail déréglé qui
x poëtes. — 391. Origine et éloge de la poésie. — 408. Pour former le
poëte
, il faut le concours de l’art et de la nature. —
re le rhythme et le ton qui lui conviennent, pourquoi me saluerait-on
poëte
? pourquoi mon amour-propre insensé préfère-t-il
n ; entre le citoyen de Thèbes et celui d’Argos. Suivez la tradition,
poëte
; ou bien, que dans vos fictions il règne un ense
, ou le plan du poëme. Enfin, qu’il ne débute pas, comme autrefois le
poëte
cyclique, en nous criant. « Je chanterai la fortu
La montagne en travail enfante une souris…. Ah ! que j’aime mieux ce
poëte
plein d’adresse qui, sans se battre les flancs, n
jetés sur la scène avec un lourd bagage de spondées, accusent chez le
poëte
ou une précipitation et une négligence extrêmes,
ude et fuient les bains. Car enfin le vrai moyen de se poser en grand
poëte
, c’est de ne confier jamais au rasoir de Licinus
e montrerai comment on écrit ; je dirai les sources où doit puiser le
poëte
, ce qui forme et nourrit son talent, ce que l’usa
presque toujours en défaut, je ne vois plus qu’un Chérile, un méchant
poëte
, chez qui deux ou trois vers passables me font so
e revient plus. Les hommes vivaient dispersés dans les bois, quand un
poëte
sa cré, interprète des Dieux, Orphée, leur inspir
par l’espoir du gain, les flatteurs se donnent rendez-vous autour du
poëte
rentier, riche en biens-fonds, riche en capitaux
l désire vraiment qu’on le sauve ?… » Puis, je ranconterai la mort du
poëte
Sicilien. Voulant à tout prix passer pour un dieu
rendent libre). 242 Mais, pourquoi moi 243suis-je (serais-je) salué
poëte
, 244si je-ne-puis et ne-sais-pas 245observer le
r le pied. 387Et tu ne commenceras pas ainsi, 388comme autrefois un
poëte
cyclique. 389« Je chanterai (je vais chanter) 3
tent les bains. 852 Tel en effet trouvera 853la gloire et le nom de
poëte
, 854s’il ne confie jamais 855au barbier Licinus
s richesses poétiques se puisent ; 876ce qui nourrit 877et forme le
poëte
; 878ce qui convient, et ce qui ne convient pas
024sur la même corde, 1025excite-les-risées : 1026de même, 1027 le
poëte
qui bronche beaucoup (souvent), 1028devient pour
: 1128 mais le mot publié 1129ne sait (ne peut) plus revenir. 1130
poëte
sacré 1131et interprète des Dieux, 1132détourna
ant, 1198et a redouté un maître. 1199Et il ne suffit pas, pour être
poëte
, 1200d’avoir dit (de dire) : 1201« Moi, je com
1211ad merces emendas : devant des marchandises à acheter : 1212un
poëte
riche en terres, 1213 et riche en écus 1214plac
esque aux flatteurs 1216d’aller (de courir) au gain. 1217Mais si ce
poëte
est homme à pouvoir 1218servir comme-il-faut 12
i ont-du-bon-sens, 1306craignent d’avoir touché (de toucher) 1307un
poëte
insensé (maniaque), 1308et ils le fuient 1309co
-pas ne pas être sauvé ? » 1338et puis je raconterai 1339la mort du
poëte
Sicilien. 1340Tandis qu’Empédocle désire 1341pa
re bien plus modeste et plus vrai : Epistola ad Pisones. En effet, le
poëte
s’exprime souvent avec une familiarité et un aban
il est à peu près certain qu’elle ne fut publiée qu’après la mort du
poëte
, survenue en 746. — 2. Lucius Pison, vainqueur de
question ici, celui-là même qui conduisit de Tarente à Rome le vieux
poëte
Ennius. On a remarqué déjà, et c’est en effet une
ce mot honoratum, qui rappelle exactement le τετιμημένον d’Homère, le
poëte
latin fait à l’Iliade une allusion d’autant plus
qui voces jam scit puer, etc. Ce passage a été imité par notre vieux
poëte
Régnier, voyez la satire V ; par Boileau, voyez l
mble qu’il y aurait opposition ; enfin, le passage d’Aristote, que le
poëte
avait certainement en vue, repousse complétement
règles qu’il vient de rappeler brièvement. Accius, ou Attius, est un
poëte
tragique postérieur à Ennius : il est mort trente
à Rome, n’aurait fait une pareille observation à l’ami de Mécène, au
poëte
qui était en si grande faveur auprès d’Auguste. N
La postérité a cassé le jugement trop sévère porté par Horace sur un
poëte
comique, auquel nous devons l’idée de plusieurs c
dont l’exagération maligne va bien mieux aux habitudes satiriques du
poëte
. — 2. Tonsori Licino. Licinus, barbier enrichi, q
Page 46. — 1. Qui mullum cessat, fit Chœrilus ille…. Chérile-mauvais
poëte
qu’Alexandre récompensa largement pour des vers m
années. Page 56 — 1. Quintilio si quid recitares. Quintilius Varus,
poëte
distingué, en l’honneur de qui a été composée l’o
’un ami prudent et éclairé à celui du critique impartial tracé par le
poëte
dans l’Epître à Florus (la seconde du livre II),
vement à la question qui nous occupe, se diviser en trois parties, le
poëte
établit d’abord une comparaison entre les auteurs
ière, et entremêlée d’historiettes racontées comme raconte Horace, le
poëte
nous déclare, en vers charmants, qu’il ne veut pl
, qu’il ne veut plus faire de vers, et qu’il est fatigué du métier de
poëte
, à cause de la vanité, des intrigues mesquines et
tes. Ainsi, il est naturel, il est permis, au moins, de penser que le
poëte
, en composant cette fameuse épître, la plus longu
ssi, nous retrouvons, avec M. Walckenaër, la même idée élevée du vrai
poëte
, la même sentiment de la haute utilité et de la n
la troisième. Peut-être même celle-ci ne fut-elle pas achevée par le
poëte
: du moins, on croit généralement qu’elle ne fut
ublimis, versus ructatur. J’aime mieux lire sublimis se rapportant au
poëte
, que sublimes se rapportant à versus ; l’image es
piré. Ce qui le caractérise, c’est l’élan spontané, l’émotion vive du
poète
, la marche impétueuse de sa pensée. 1° Caractèr
e de cette poésie chez les anciens. Chez les peuples primitifs, le
poète
était musicien i il préludait sur sa lyre, il s’a
on laissa à cette imitation dégénérée le nom de poésie lyrique ; les
poètes
répétèrent souvent : Je chante, et parlèrent touj
à l’antiquité. 3° Désordre lyrique. Dans la poésie lyrique, le
poète
n’a pas une marche régulière ; sa course est impé
y règne, ne permettent pas de lui donner une grande étendue. Quand le
poète
a épuisé tous les côtés saillants de son sujet, i
ant lyrique est- souvent libre, mais l’ode a une forme déterminée, le
poète
arrange à son gré la strophe, mais toutes les str
nson érotique et la romance, qui célèbrent l’amour (Anacréon, célèbre
poète
grec, a laissé son nom au genre anacréontique, qu
au. On cite surtout de lui la cantate de Circé12. 12. Principaux
poètes
lyriques : Grèce ancienne. Linus, Orphée, Musée,
vre : Essayez de faire des vers français. — Deviendrez-vous ainsi des
poètes
? Non, très-vraisemblablement ; car, vous le save
nt du ciel l’influence secrète, Si son astre en naissant ne l’a formé
poète
, Dans son génie étroit il est toujours captif ; P
autres ; alors surtout, vous serez plus heureux d’admirer les grands
poètes
dont la France s’enorgueillit, à si juste titre,
non le vers pour la rime. — Malheureusement, même dans nos meilleurs
poètes
, on trouve un certain nombre de vers qui, évidemm
posséderait le vocabulaire des rimes classiques de nos quatre grands
poètes
du XVIIe siècle3. Parmi eux, celui qui répète le
ATS, 262 vers. Ainsi, 131 vers (ou la 144e partie de l’œuvre de notre
poète
) se terminent par le mot pas ; autrement dit : To
x voyageurs à jeun rencontrèrent une huître. (Epître II, v. 41.) Un
poète
moderne, un vrai poète pourtant, n’a pas été plus
ontrèrent une huître. (Epître II, v. 41.) Un poète moderne, un vrai
poète
pourtant, n’a pas été plus heureux en cherchant u
s aussi, nous ressentons la plus profonde admiration pour notre grand
poète
contemporain9. — Seulement, à propos de la rime,
vers français ; et ce sera toujours un défaut capital, à moins que le
poète
n’y trouve, dans des cas très-rares, l’occasion d
ui-même le rejet. Il semble que l’isolement aurait paru trop hardi au
poète
, si le vers avait été brisé comme ci-dessous : J
urs, le législateur du Parnasse, le maître des poètes17 ; l’autre, le
poète
même par excellence, le type et le modèle des poè
s17 ; l’autre, le poète même par excellence, le type et le modèle des
poètes
. Boileau fera, et avec le plus grand succès, d’ab
e d’après Boileau et Racine. 3. Si nous omettons ici l’autre grand
poète
du XVIIe siècle, c’est qu’il ne s’agit que de la
e huit fois par Racine, et une seule fois par Boileau ; mais ces deux
poètes
n’ont pas d’autres rimes en ommes. 7. So
p. IX.) 16. En réalité, il y a une lacune dans la vie de nos deux
poètes
. Après 1677, et tous les deux en même temps, ils
Quels trésors ne pouvait-on pas encore espérer d’une pareille âme de
poète
? Et quel malheur, qu’une mine si riche ait cessé
ans Pindare même, j’ai cru que je ne pouvais mieux justifier ce grand
poète
qu’en tâchant de faire une ode en français à sa m
rs, et comme la matière la plus propre à échauffer l’imagination d’un
poète
. J’y ai jeté, autant que j’ai pu, la magnificence
t que j’ai pu, la magnificence des mots ; et, à l’exemple des anciens
poètes
dithyrambiques, j’y ai employé les figures les pl
e, et que nous avons appuyées des exemples les plus célèbres dans les
poètes
anciens. La Comparaison. Le but de toute esp
r la richesse et l’harmonie de la diction ; et c’est l’art des grands
poètes
. Aussi, bien loin de nous choquer, ces sortes de
pposés qui se disputent l’empire des airs. Rien de tout cela dans les
poètes
sacrés. C’est sans efforts et sans étude qu’ils e
rs qui exprime cette idée. Voici maintenant comment Moïse, plus grand
poète
encore qu’Homère, va rendre cette même pensée, et
e, les beautés d’ailleurs égales, il y aurait toujours, en faveur des
poètes
sacrés, une raison constante de supériorité que l
edes super Cherubim, vous qui êtes assis sur les Chérubins , l’âme du
poète
traducteur s’échauffe, son imagination s’enflamme
même de cet autre trait, dont l’idée est si grande, et présentait au
poète
une si belle image : Ab increpatione vultûs tui
plus fortes ; et si jamais le génie de la terreur a rien inspiré aux
poètes
d’aucun temps, qui puisse approcher, même de loin
u que nous allons mettre sous les yeux du lecteur. Dieu transporte le
poète
de Babylone à Jérusalem. 155« En la sixième ann
nécessairement sublime, il n’en est point qui soit plus familière aux
poètes
inspirés, qui se place plus naturellement sous le
peut produire la plus belle des figures, employée par le plus sublime
poète
, il faut la chercher dans le chant triomphal d’Is
ux Juifs la fin de leur captivité et leur retour dans leur patrie, le
poète
les introduit eux-mêmes, célébrant par des chants
lyrique ne peut plus s’élever au-dessus de ces dernières images : le
poète
sacré va prouver le contraire, et de nouveaux per
du temps d’Aristote, et longtemps après lui. Xénarque.] Il y a eu un
poëte
de la moyenne comédie qui portait ce nom et qu’il
l’usage du dialecte attique. Ce qui est certain, c’est que Sopatros,
poëte
comique syracusain, que l’on place après Rhinton,
vers qui ne soit pas de la poésie. On ne l’appellera pas pour cela un
poëte
.] Οὒϰ ἤδη manque dans plusieurs manuscrits. La le
sée : Batteux, qui l’admet, traduit : « Mériterait-il moins le nom de
poëte
? » Cela me semble bien contraire à la pensée d’
aire à la pensée d’Aristote. Si, selon notre philosophe, on n’est pas
poëte
parce qu’on emploie le vers héroïque ou le distiq
rs héroïque ou le distique élégiaque, comment peut-il dire qu’on sera
poëte
pour avoir amalgamé plusieurs espèces de mètres ?
er l’esprit. Il est certain que les bons ouvrages des orateurs et des
poètes
, en offrant à nos yeux des tableaux agréables, en
s de la satire contre les vices de leur siècle. Sénèque, moraliste et
poète
, cultiva l’art des Sophocle et des Euripide, Luca
résors de l’antiquité. Au milieu de ces ténèbres, les Troubadours, ou
poètes
Provençaux, firent entendre dans nos Provinces mé
leurs naïves chansons. Mais le Dante et Pétrarque furent les premiers
poètes
, qui, en illustrant l’Italie, annoncèrent la rena
avec des commentaires, qui en découvraient les beautés. Une foule de
poètes
, d’orateurs, et d’historiens, firent revivre dans
me, le fléau du mauvais goût de son temps ; Vida, critique habile, et
poète
immortel ; Sadolet, Budé, Perpinien, Mariana, ce
les peuples de l’Europe. Tandis que Milton publiait en Angleterre son
poète
épique, on vit éclore parmi nous des prodiges, de
fort de la mêlée, au passage du Rhin. Amour (l’) ou Cupidon, que les
poètes
font dieu de l’amour, et fils de Mars et de Vénus
roids et violents qui soufflent du Septentrion. Le principal, que les
poètes
appellent aussi Borée, souffle entre le nord et l
appelaient Minerve ; et c’est ce qui a donné lieu à cette fiction des
poètes
, que la ville d’Athènes fut ainsi nommée par cett
mal à qui que ce soit, pas même à ses ennemis . Délos (Dieu de). Les
poètes
appellent ainsi Phœbus ou le Soleil, parce qu’il
u’arrosait le fleuve Léthé, et où régnait un printemps perpétuel. Les
poètes
y plaçaient, après la mort, les âmes des héros et
ile, vers le nord. On dit que ce qui a donné lieu à cette fiction des
poètes
, c’est qu’il y avait un habile astronome, nommé É
la côte orientale de Sicile, et l’autre à deux lieues de Naples. Les
poètes
ont feint que les géants qui voulaient escalader
d’un coup de foudre ; et Minerve jeta sur lui le mont Etna. Aussi les
poètes
disent-ils que les flammes qui sortent du sommet
ec laquelle elle y fut traitée, l’engagea à accepter la main du vieux
poète
Scarron, qui lui proposait ou de l’épouser, ou de
. Minerve, déesse de la sagesse, des sciences et des beaux arts. Les
poètes
ont feint qu’elle était sortie, armée de pied en
des hommes. Momus, fils du Sommeil et de la Nuit, et regardé par les
poètes
comme le Dieu de la raillerie, parce qu’il ne s’o
en 1623, à 74 ans. Morphée, ministre du dieu du Sommeil, et que les
poètes
grecs, ainsi que les latins, prennent souvent pou
rent l’Empire du monde ; et Neptune eut celui de toutes les mers. Les
poètes
ajoutent que d’un coup de son trident (fourche à
arbres, les montagnes, les bocages et les prairies. O. Orphée,
poète
célèbre et excellent musicien, né dans la Thrace
’hui Romanie), et qui vivoit environ 1250 ans avant Jésus-Christ. Les
poètes
anciens ont feint qu’il était fils d’Apollon et d
uit, jouant continuellement de la flûte en gardant ses troupeaux. Les
poètes
le confondent souvent avec le dieu Sylvain et le
rquie d’Asie). Priam, fils de Laomédon, et dernier roi de Troie. Les
poètes
lui donnent cinquante fils ou filles, dont il en
de la ville de Nonacris, dans le Péloponnèse (aujourd’hui Morée). Les
poètes
en ont fait un fleuve des enfers, parce que les e
e que toutes les autres, et qu’on appelle Pergame, forteresse que les
poètes
prennent souvent pour Troie même. Cette ville fut
intrépidité dans l’action au passage du Rhin. Z. Zéphyrs (les). Les
poètes
, en personnifiant les vents, ont donné ce nom aux
s avons ensuite recherché quelles sont les qualités indispensables au
poète
; pour compléter ce que nous avons à dire sur la
est propre, et qui est très différent du langage ordinaire. Comme les
poètes
, dans leurs ouvrages, se proposent principalement
araîtrait excessif dans la prose. Ainsi donc, pour être véritablement
poète
, il ne suffit pas d’inventer, c’est-à-dire de tro
émaillées de fleurs. Ce n’est point un repas, c’est une fête. 31. Le
poète
doit-il choisir les expressions ? Le poète n’est
s, c’est une fête. 31. Le poète doit-il choisir les expressions ? Le
poète
n’est pas moins occupé de choisir ses expressions
es mots ignobles et bas doivent être rejetés, à moins que le génie du
poète
ne les rende dignes de la haute poésie. 32. N’y a
s la poésie ? Les périphrases sont d’un usage très fréquent chez les
poètes
, qui les emploient pour étendre, orner, ennoblir
gine, dit Fénelon, que la versification est la poésie : on croit être
poète
quand on a parlé ou écrit en mesurant les paroles
ousiasme, et possède singulièrement le don d’imposer à l’oreille. Les
poètes
qui l’ont employé, comme Malherbe, Rousseau et Le
e française ? L’hiatus était autrefois permis dans notre poésie. Nos
poètes
du xvie siècle, Saint-Gelais, Régnier, Marot, ne
parties égales, deviendrait bientôt d’une uniformité fatigante, si le
poète
ne prenait soin de placer des repos à différentes
un vers, tantôt dans deux vers, tantôt dans un demi-vers. Nos grands
poètes
ont suivi cette règle : Je l’ai trouvé couvert d
dit La Harpe, il est contraire au génie de notre langue. Nos anciens
poètes
et surtout Ronsard, voulant imiter le grec et le
ne. D’après quelques auteurs, la rime remonterait aux vieux bardes ou
poètes
gaulois. La Harpe pense que les troubadours la re
différents membres de phrase. Au moyen âge, dit M. Félix Clément, les
poètes
chrétiens remplacèrent, dans les hymnes latines,
vec beaucoup de talent et une merveilleuse fécondité par une foule de
poètes
latins, depuis le xe siècle jusqu’au xive , fut
puis le xe siècle jusqu’au xive , fut adoptée définitivement par les
poètes
français. Cette forme de la poésie latine du moye
étails de ses rythmes variés sous la plume de Lamartine et des autres
poètes
lyriques du xixe siècle. La rime passa également
s libres tout morceau qui admet les rimes mêlées. Dans ces pièces, le
poète
conserve une très grande liberté pour entremêler
ui est très belle et très harmonieuse, a été souvent employée par nos
poètes
, surtout par Malherbe et par Rousseau. Ex. : Nou
e tiendra sur notre Parnasse l’auteur de Warvick et de Mélanie, comme
poète
dramatique ; et s’il nous était permis d’ajouter
desque de Lemierre, mais qui n’étincelle pas, comme celle de ces deux
poètes
(si loin d’ailleurs de M. de La Harpe), de cette
nt de mœurs et de temps si contraires que brille surtout le talent du
poète
, quoiqu’il s’en faille de beaucoup encore que la
que les deux amis se proposèrent et firent un échange, dont les deux
poètes
latins n’eurent guère à s’applaudir, mais dont Vi
çais) d’avoir trop aisément cédé à l’enthousiasme qu’inspire ce grand
poète
: c’est une erreur de sentiment, bien plus encore
vus tels qu’ils étaient, c’est-à-dire, de très faibles imitateurs du
poète
sans contredit le plus riche, le plus fécond, le
nonçaient un admirateur sincère du Tasse, mais ne promettaient pas un
poète
capable de le traduire, et M. de La Harpe a renco
ue la galanterie moderne offre de plus élégant et de plus raffiné. Le
poète
qui réunirait tout ce qu’il faut de mobilité d’im
ns du monde applaudirent, et s’empressèrent d’ouvrir leurs cercles au
poète
distingué qui leur rappelait déjà la touche brill
nt ici : un seul mot d’ailleurs décide la question. Qu’il s’élève des
poètes
descriptifs, didactiques, philosophiques, comme o
ent didactique, et personne ne leur contestera sans doute le titre de
poètes
: on ne leur interdira pas plus un rang au Parnas
des discours insensés et des actions analogues à ces discours. Jamais
poète
ne s’était élevé si haut pour retomber si bas l’i
udrait la parcourir, si l’on veut apprécier à la fois et le talent du
poète
traducteur, et l’étendue des services qu’il rend
déesse qui l’avait si souvent et si bien inspiré, n’abandonna pas son
poète
dans cette nouvelle carrière, et l’on sait tout l
monotonie qu’on lui fait depuis longtemps. La prodigieuse facilité du
poète
offrit encore des armes, ou plutôt des prétextes
nigme peut être en prose : mais elle est presque toujours en vers. Le
poète
y donne à deviner une chose, en la décrivant par
i passe pour être le plus ancien en notre langue. Il est de Dufresny,
poète
comique estimé. Sans user de
un mot, tout doit y être d’une beauté achevée. Aussi n’y a-t-il aucun
poète
qui ait atteint à ce degré de perfection qu’on ex
dam Billaut, menuisier de Nevers, qui sans aucune littérature, devint
poète
dans sa boutique, et dont les poésies, qui roulen
ssai de ce qu’il communique Pour te guérir. On a dit que ce
poète
eut des pensions du cardinal de Richelieu, et de
ulut point quitter le séjour de Nevers, pour celui de Versailles. Les
poètes
de son temps l’appelaient le Virgile au rabot ; e
ans quelques vers gravés ou supposés devoir l’être sur un tombeau. Le
poète
y fait le plus souvent l’éloge du mort ; et il do
t pas. Ces vers sont une traduction libre de l’épitaphe latine qu’un
poète
italien fit à l’Arétin, et qu’on dit avoir été pl
épithalame d’Hélène, qui est un chef-d’œuvre. Catulle est le premier
poète
latin, qui ait exercé son talent en ce genre, Son
traduit en laissant tout ce qui aurait pu alarmer la pudeur. Nos bons
poètes
offrent aussi dans leurs recueils de jolis épitha
es sortes de chansons, parce qu’il semble que c’est la liqueur que le
poète
célèbre, qui les a fait naître, comme on peut le
et dans les érotiques. Les images et les traits de la fable ; que le
poète
a soin d’y répandre avec goût et avec justesse, e
tre l’effet d’une confusion avec l’ouvrage perdu d’Aristote « sur les
Poètes
», cité par Diogène comme divisé en trois livres.
euvent se traduire ainsi : « Aristote a un goût plus sûr que tous les
poètes
, et, mieux que tous les poètes, il a compris ce q
istote a un goût plus sûr que tous les poètes, et, mieux que tous les
poètes
, il a compris ce qui convient et ne convient pas
, reliant la composition au mètre employé, l’on n’appelle les auteurs
poètes
élégiaques ou poètes épiques et qu’on ne leur don
ion au mètre employé, l’on n’appelle les auteurs poètes élégiaques ou
poètes
épiques et qu’on ne leur donne ainsi la qualifica
es ou poètes épiques et qu’on ne leur donne ainsi la qualification de
poètes
, non pas d’après le genre d’imitation qu’ils trai
mun que l’emploi du mètre. Aussi est-il juste d’appeler le premier un
poète
et le second un physicien, plutôt qu’un poète. Su
d’appeler le premier un poète et le second un physicien, plutôt qu’un
poète
. Supposé, semblablement, qu’un auteur fasse une œ
mètres de toute sorte, il ne faudrait pas moins lui donner le nom de
poète
. Telles sont les distinctions à établir en ces ma
du gouvernement démocratique, et ceux de Sicile par la raison que le
poète
Épicharme était originaire de cette île et vivait
rtagée en diverses branches, suivant la nature morale propre à chaque
poète
. Ceux qui étaient plus graves imitaient les belle
utres célébraient leurs héros par des hymnes et des éloges. VIII. Des
poètes
antérieurs à Homère, il n’en est aucun dont nous
que l’on échangeait des injures). IX. Parmi les anciens, il y eut des
poètes
héroïques et des poètes ïambiques. Et, de même qu
injures). IX. Parmi les anciens, il y eut des poètes héroïques et des
poètes
ïambiques. Et, de même qu’Homère était principale
t des poètes ïambiques. Et, de même qu’Homère était principalement le
poète
des choses sérieuses (car il est unique non seule
x tragédies. X. Dès l’apparition de la tragédie et de la comédie, les
poètes
s’attachant à l’une ou à l’autre, suivant leur ca
ur caractère propre, les uns, comme auteurs comiques remplacèrent les
poètes
ïambiques, et les autres, comme monteurs de tragé
mbiques, et les autres, comme monteurs de tragédies, remplacèrent les
poètes
épiques, parce qu’il y a plus de grandeur et de d
où la comédie affecta certaines formes19, on cite un petit nombre de
poètes
en ce genre. IV. Qui est-ce qui introduisit les m
leur tour, par la mélodie. IV. Mais, comme c’est en agissant que (les
poètes
tragiques) produisent l’imitation, il en résulter
alheureux. Aussi ce n’est pas dans le but d’imiter les mœurs que (les
poètes
tragiques) agissent, mais ils montrent implicitem
nt pas de place pour les mœurs29, et, absolument parlant, beaucoup de
poètes
sont dans ce cas30. Ainsi, chez les peintres, c’e
aits. Au surplus, c’est ce qui est arrivé à presque tous les premiers
poètes
. XVIII. Ainsi donc le principe, et comme l’âme de
de l’appareil scénique, c’est plutôt l’art du costumier que celui du
poète
. Chapitre VII De l’étendue de l’action. I
d’action. II. Aussi paraissent-ils avoir fait fausse route, tous les
poètes
qui ont composé l’Héracléide, la Théséide et autr
e une. III. Homère, entre autres traits qui le distinguent des autres
poètes
, a celui-ci, qu’il a bien compris cela, soit par
atique. I. Il est évident, d’après ce qui précède, que l’affaire du
poète
, ce n’est pas de parler de ce qui est arrivé, mai
ou la nécessité. II. En effet, la différence entre l’historien et le
poète
ne consiste pas en ce que l’un écrit en vers, et
édie. Après avoir constitué une fable d’après les vraisemblances, les
poètes
comiques imposent, de la même manière, n’importe
es, pour composer sur des faits personnels. VI. Pour la tragédie, les
poètes
s’emparent des noms de personnages qui ont existé
ont plaisir à tout le monde. IX. Il est évident, d’après cela, que le
poète
doit être nécessairement un faiseur de fables plu
un faiseur de fables plutôt qu’un faiseur de vers, d’autant qu’il est
poète
par l’imitation : or il imite des actions ; donc,
de composer sur des faits qui sont arrivés, il n’en sera pas moins un
poète
, car rien n’empêche que quelques-uns des faits ar
rrivés ou possible qu’ils arrivent, et, dans de telles conditions, le
poète
est bien le créateur de ces faits38. X. Parmi les
a nécessité. Des actions de cette nature sont conçues par les mauvais
poètes
en raison de leur propre goût, et, par les bons,
lutôt que d’un pire. V. Voici un fait qui le prouve. À l’origine, les
poètes
racontaient n’importe quelles fables ; mais, aujo
mie de ses pièces laisse à désirer, est au moins le plus tragique des
poètes
. VII. La seconde espèce, mise au premier rang par
mier rang, à cause de la faiblesse d’esprit des spectateurs ; car les
poètes
s’abandonnent, dans leurs créations, au goût et a
la constitution même des faits, ce qui vaut mieux et est l’œuvre d’un
poète
plus fort. II. En effet, il faut, sans frapper la
érêt quelconque, mais celui qui lui appartient en propre. V. Comme le
poète
(tragique) doit exciter, au moyen de l’imitation,
gtemps58, prennent leurs sujets dans un petit nombre de familles. Les
poètes
, cherchant non pas dans l’art, mais dans les évén
ant la ressemblance avec l’original, l’embellissent par le dessin. Le
poète
, de même qu’il représente des gens colères ou cal
es. V. La seconde forme comprend les reconnaissances inventées par le
poète
; aussi ne sont-elles pas dépourvues d’art77. Par
le moyen de la lettre ; mais Oreste, lui, dit ce que lui fait dire le
poète
, et non la fable. Il y a donc là un procédé presq
quand on est en proie à une colère véritable. C’est pourquoi l’art du
poète
appartient à l’esprit doué d’une heureuse aptitud
rt d’entre elles, surtout aujourd’hui que l’on attaque violemment les
poètes
. V. En effet, comme il y a eu de bons poètes dans
n attaque violemment les poètes. V. En effet, comme il y a eu de bons
poètes
dans chaque partie, on exige de chacun d’eux qu’i
ôt la ressemblance inhérente au nœud et au dénouement. Or beaucoup de
poètes
tragiques ourdissent bien le nœud, et mal le déno
à la manière d’Euripide, mais comme chez Sophocle. X. Pour les autres
poètes
, les parties chantées dans le cours de la pièce n
En effet, dans ces exemples, d’abord dans le sens de « trancher », le
poète
a dit « arracher », puis dans le sens d’ « arrach
de Mars, mais la coupe sans vin 115… X. Le nom forgé est celui que le
poète
place sans qu’il ait été employé par d’autres. Qu
que de critiquer un tel mode de langage et de tourner en ridicule le
poète
qui l’emploie ; comme Euclide l’Ancien, qui préte
était facile de faire de la poésie, du moment que l’on accordait aux
poètes
la faculté d’allonger (les noms) autant qu’ils le
ent une fin commune. III. C’est ce que font la presque généralité des
poètes
; aussi, nous l’avons déjà dit140, Homère paraît,
tes ; aussi, nous l’avons déjà dit140, Homère paraît, à cet égard, un
poète
divin, incomparable, n’entreprenant pas de mettre
unique qui en fait le fond se divise en parties nombreuses. Tels les
poètes
qui ont composé l’Épopée de Chypre et la petite I
orale. De plus, par le style et par la pensée, il a surpassé tous les
poètes
. III. Ce qui fait différer l’épopée (de la tragéd
nges à bien d’autres titres, mais surtout en ce que, seul de tous les
poètes
, il n’ignore point ce que le poète doit faire par
rtout en ce que, seul de tous les poètes, il n’ignore point ce que le
poète
doit faire par lui-même. Le poète doit parler le
poètes, il n’ignore point ce que le poète doit faire par lui-même. Le
poète
doit parler le moins possible en personne ; car,
onne ; car, lorsqu’il le fait, il n’est pas imitateur. IX. Les autres
poètes
se mettent en scène d’un bout à l’autre de leur œ
moyen de plaire. XI. Homère a aussi parfaitement enseigné aux autres
poètes
à dire, comme il faut, les choses fausses ; or le
elatif à l’exposition146, serait évidemment intolérable si un mauvais
poète
l’avait traité ; mais Homère a beaucoup d’autres
ce qu’il en est par les considérations qui vont suivre. II. Comme le
poète
est un imitateur, aussi bien que le serait un pei
e nombreux changements ; car c’est une faculté que nous accordons aux
poètes
. De plus, la correction n’est pas de la même natu
en sur quelque autre fait accidentel ? Car elle est moins grave si le
poète
a ignoré que la femelle du cerf n’a pas de cornes
e a été mise en rapport avec la même chose et de la même façon, si le
poète
a parlé lui-même, et voir dans quelle intention i
utant de vers qu’il y en a dans l’Iliade. X. De plus, l’imitation des
poètes
épiques est moins une, et la preuve, c’est que de
s réjouit, ce sera le contraire qui paraîtra lui être utile. Aussi le
Poète
a-t-il pu dire : Oui, certes, Priam serait conte
alors répartie sur un plus grand nombre d’objets. C’est ainsi que le
Poète
fait énumérer à la femme de Méléagre, qui veut pe
ue ce qui est acquis, vu que c’est plus difficile à obtenir. Aussi le
Poète
a-t-il pu dire : J’ai été mon propre maître235.
enu, les autres sont hors de cause. J’appelle « témoins anciens » les
poètes
et les autres personnages connus de toutes sortes
la définition donnée330. C’est ce qui fait la justesse de ce vers du
Poète
: Il faut dire que c’est Ulysse le preneur de vi
. Aussi c’est avec à-propos que, au sujet d’Hector qui n’est plus, le
Poète
, voulant mettre un terme à la colère d’Achille, p
ans leur secret seront encore plus sujets à la honte. De là ce mot du
poète
Antiphon, au moment de périr sous la bastonnade p
propre. VII. Ceux dont l’éloge et les louanges sont célébrés par les
poètes
ou les logographes. On méprise ceux qui sont dans
struction sont plus persuasifs que ceux qui sont instruits. Ainsi les
poètes
disent que les gens sans instruction, devant une
domaine de la tragédie et de la rhapsodie, vu que, primitivement, les
poètes
jouaient eux-mêmes leurs tragédies. Il est donc é
t comme, dans cet ordre, les acteurs l’emportent actuellement sur les
poètes
, il en est de même dans les débats politiques, pa
ent plutôt par l’expression que par la pensée500. VIII. Ce furent les
poètes
qui les premiers commencèrent à provoquer les mou
ie, à l’hypocritique et à d’autres arts, du reste. IX. Mais comme les
poètes
, tout en ne disant que des futilités, semblaient
ccomplit sa mauvaise action ; les synonymies seront surtout utiles au
poète
: or je parle ici des termes à la fois synonymes
que de convenance, parce que « commander » dit plus qu’il ne faut. Le
poète
n’a donc pas dissimulé le procédé. XI. Il y a fau
cherchent les termes sonores. Les mots étranges le seront surtout aux
poètes
épiques, lesquels recherchent la majesté et la ha
, lesquels recherchent la majesté et la hardiesse ; la métaphore, aux
poètes
ïambiques, car ceux-ci en font usage encore aujou
s déplacées : les unes parce qu’elles sont ridicules, attendu que les
poètes
comiques ont aussi recours aux métaphores, les au
olant, laissa tomber sa fiente sur lui, serait tout à fait digne d’un
poète
tragique : « C’est vraiment honteux, ô Philomèle
ais qui aurait l’oreille dure540. Telle l’image relative aux vers des
poètes
, à savoir : qu’ils ressemblent aux jeunes gens sa
du style poétique. IV. Du singulier faire le pluriel, à l’exemple des
poètes
. Bien qu’il y ait un seul port, ils disent néanmo
ste à parler de choses qui n’importent pas au sujet, comme le fait ce
poète
à propos de Teumessos557 : Il estime petite coll
et aux mauvaises, selon l’utilité qu’on y trouve. De là vient que les
poètes
introduisent des expressions telles que « le chan
r tours et retours579, semblable en cela aux antistrophes des anciens
poètes
. II. L’élocution continue est celle des anciens.
division pourrait faire comprendre tout autre chose que (la pensée du
poète
), comme qui dirait, dans cet exemple, que Calydon
t l’autre ayant perdu leurs fleurs. III. Les images employées par les
poètes
atteignent le même but. Aussi, pour peu que l’emp
s « être sans honte », « avec rage », etc., indiquent une action ; le
poète
les a placées au moyen de la métaphore par analog
: « Il marchait ayant aux pieds… des engelures. » On croyait que le
poète
allait dire : des souliers. Seulement il faut que
ngs et une tenue misérable655. C’est surtout dans ces figures que les
poètes
échouent, s’ils ne les rendent pas bien, fussent-
recherchent l’un et l’autre de ces caractères dans les drames, et les
poètes
dans leurs interprètes. Ceux dont les œuvres se p
cis comme un logographe. Il en est de même de Lycimnius660, parmi les
poètes
dithyrambiques. Comparés entre eux, les discours
me champion des déesses ; Car, pour moi, Junon708… Dans ces vers, le
poète
touche d’abord le point le plus simple. Voilà pou
aduction de M. Egger : « La tragédie se développa peu à peu, l’art du
poète
aidant à ses progrès naturels, et elle ne cessa d
ifie comme la tragédie, et, pour lui, selon toute apparence, l’art du
poète
ne va pas plus loin sous ce rapport que l’art du
it. Meybaum.) 27. Μῦθος, histoire imaginaire ou légendaire. 28. Les
poètes
tragiques. 29. C’est peut-être pour cela qu’il n
— Cp. Achille Tace, liv. V.) 80. Eschyle, Choéphores, 166-234. 81.
Poète
, musicien et peintre, qui florissait dans la 95e
ρηκε qui va suivre, ferait croire que les deux citations sont du même
poète
, Homère. 111. Cp. Ch. Thurot (Observations philo
ue, iii, 4 et 11. 113. Littéralement : « le fruit ». 114. Vers d’un
poète
inconnu. Cp. Lucrèce, ii, 211, et Virgile, Énéide
e la tragédie (chap. vi, § 2). 179. Cp. Plutarque, De la lecture des
poètes
, iv, 1. Μιμητικὴ τέχνη καὶ δυναμίς ἐστιν ἀντίστρο
quelquefois ὑπένδυμα, vêtement, au lieu de ὑπόδημα, chaussure. 383.
Poète
tragique, disciple de Platon. 384. Cp. Isocrate,
ttre à Ammée, § 12. 408. Théodecte de Phasilis, en Lycie, orateur et
poète
tragique, disciple de Platon et d’Isocrate, condi
Ovide (Métamorph., viii, 42-43), qui a presque traduit ces vers d’un
poète
inconnu. 413. Le fils de Priam. 414. Discours p
’aima qu’Hélène, donc il était tempérant. 421. Roi de Macédoine. Les
poètes
Euripide et Agathon n’eurent pas les scrupules de
ance. 426. On ne sait s’il est question ici de Théodecte, orateur et
poète
tragique, disciple et collaborateur d’Aristote. C
édémoniens en 404 et rentrant en armes dans la ville. 442. Vers d’un
poète
inconnu. Cp. J. César (De Bello gallico, liv. Ier
452. Θρασύμαχος. 453. Πῶλος. 454. Ἀφροσύνη. — Troyennes, 990. 455.
Poète
tragique qui fut, dit-on, disciple de Socrate. 4
d une aggravation. 518. Tragédie perdue. 519. Ὁ καλκοῦς, orateur et
poète
, surnommé ainsi parce qu’il avait conseillé aux A
ès Athénée (Deipnosoph., l. XI, p. 502), le mot serait d’Anaxandride,
poète
de la comédie moyenne. 546. Ces éléments sont la
3. Périphrase. 554. Λιμένας εἰς Ἀχαῖκοὺς. Fin de vers ïambique d’un
poète
inconnu. 555. Eurip., Iphig. en Tauride, vers 72
rip., Iph. en Taur., v. 144. 559. Littéralement : un ornement. 560.
Poète
tragique d’Athènes. 561. Cp. Spengel, t. II, p.
nt de marches à descendre et qu’il y en a un plus petit nombre. 584.
Poète
qui vivait au milieu du ve siècle et avait innov
Pollux, Onomast., v, 12. 658. Homère, Iliade, ix, 385 et suiv. 659.
Poète
tragique. Cp. l. II, ch. xxii, et Poétique, ch. i
age de Chérile de Samos, qui a été rapporté par le scoliaste et où le
poète
déplore que le champ des lettres et des arts soit
des athlètes qui vont lutter. 686. Probablement Iophon, son fils et
poète
tragique comme lui. 687. Antidosis, échange de
ions que les Grecs introduisaient dans la ville. — Teucer, pièce d’un
poète
inconnu, peut-être Sophocle, qui avait composé un
récit interminable. (Voir Spengel et Meredith Cope.) 696. Phayllus,
poète
inconnu, qui paraît avoir résumé des récits étend
bid., §41) ; les prêtres égyptiens et Pythagore (Busiris, § 21) ; les
poètes
(Ibid., § 38) ; Agamemnon (le Panathénaïque, § 72
Morceaux choisis de prosateurs et de
poètes
des xviii e et xix e siècles À l’usage de la clas
les cordes d’une lyre, » il faudrait le chercher bien moins chez des
poètes
dominés par l’imitation, que dans quelques-unes d
nu et déterminé les conditions de l’épopée, mieux compris pourquoi le
poète
épique ne saurait se produire dans une nation qu’
e son théâtre avait si fortement saisi les imaginations, que tous les
poètes
y voyaient le type de la perfection. Ils imitèren
e présentent, dans la diversité de leur génie et de leurs œuvres, les
poètes
dramatiques, depuis la mort de Racine jusqu’à la
ène, mais les acclamations qui l’accueillaient s’adressaient moins au
poète
qu’au tribun. Sans doute, la comédie et le drame,
t de la poésie. On nous permettra cependant de ne pas séparer ici les
poètes
des prosateurs, qui, d’ailleurs, se ressemblent s
it, sans donner à cette division trop de rigueur, distinguer chez les
poètes
comiques du dix-huitième siècle les classiques, l
ur des hommes assemblés. Par la nature même des choses, la mission du
poète
dramatique, lorsqu’il est digne de la remplir, es
spirituels ou hardis, mais gâtés par la manie de la déclamation ; des
poètes
émigrant vers le pamphlet ou le journal ; des cri
aire a le devoir de ne pas oublier ? Ce ne sont pas, il est vrai, les
poètes
épiques (jamais peut-être ils n’ont été plus nomb
lé a reçu le rayon de Chateaubriand ; et, dans la touchante élégie du
Poète
mourant, Millevoye rappelle André Chénier et anno
t, celui de 1823, porte ce trait d’origine ; il est composé dé jeunes
poètes
royalistes et chrétiens, an moins par le sentimen
et de mémoire, qu’il écrivait avec une facilité étonnante. Comme les
poètes
, il n’avait point d’heures de travail, quoiqu’il
ue M. de Réaumur193 les dissèque et que vous les chantiez. Vous serez
poète
et homme de lettres, moins parce que vous le voul
st l’âme du peintre qui se répand librement sur la toile. La plume du
poète
, le crayon du dessinateur habile, ont l’air de co
tableaux ; toujours harmonieux, vigoureux et sage, tel que ces grands
poètes
, ces hommes rares, en qui le jugement gouverne si
est un charme que rien n’égale269. Réflexions critiques sur quelques
Poètes
. Lettre au marquis de Mirabeau270. Les vies de
de Mesdames, filles de Louis XV, auxquelles il apprenait la guitare,
poète
dramatique, commerçant, plaideur, « il mêla tout,
onstruction de la phrase gêne la marche du musicien, l’imagination du
poète
est encore arrêtée par le génie circonspect de la
ore arrêtée par le génie circonspect de la langue. Les métaphores des
poètes
étrangers ont toujours un degré de plus que les n
ardies, et que les nôtres sont simplement justes. Il faut donc que le
poète
français plaise par la pensée, par une élégance c
e le sublime et le divin étant momentanés dans le cœur de l’homme, le
poète
est inférieur à l’inspiration qui l’anime, et ne
t a bien montré quelle avait été l’étendue de cette influence sur les
poètes
et les historiens de notre siècle. « Ce livre, di
t les historiens de notre siècle. « Ce livre, dit-il, a été, pour les
poètes
et pour les artistes, une riche palette, où les p
é le courant des âges ; la nation s’est informée de ses origines : le
poète
a produit des historiens. » Chateaubriand, nommé
miste, elles vous désoleront ; si vous les contempliez en artiste, en
poète
, et même en philosophe, vous ne voudriez peut-êtr
des hommes ; mais il y a quelque chose de si beau dans le langage du
poète
, que les crimes mêmes en paraissent embellis ; l’
n mouton. Je crois que le nom de ce fleuve a fait sa fortune chez les
poètes
, qui ne se piquent pas d’exactitude, et pour un n
tait assez épurée pour n’avoir plus besoin que de hautes pensées. Les
poètes
, ces devanciers ordinaires des orateurs, étaient
nt pas toujours justes ni très empressés à sacrifier leur intérêt. Le
poète
l’a dit : …….Video meliora proboque ; Deteriora
et libre, il sentait déjà s’éveiller en lui cette double vocation de
poète
et d’historien qui devait plus tard se rapprocher
els sont les grands historiens et les grands peintres ; tels sont les
poètes
dramatiques ; tel est Tacite. La différence entre
ut le théâtre de Beaumarchais. Beaumarchais n’a pas, comme les autres
poètes
comiques, mis en scène des sujets et des personna
tend sur la montagne. Il y a beaucoup de la mélancolie préméditée des
poètes
de nos jours ; mais il y a partout l’opposition o
y a partout l’opposition ou le mélange de l’homme et de la nature. Le
poète
sur la montagne, en face de la mer, qu’il décrit
tagne, en face de la mer, qu’il décrit en vers souvent admirables, le
poète
entend deux voix : Frères, de ces deux voix étra
humanité eussent des traits plus distincts que ceux que leur donne le
poète
. J’aimerais mieux que la nature fût la campagne,
rois pas qu’elle ait une âme qui la constitue, et, quoi qu’en dise le
poète
, je suis plus sûr d’être devant Dieu avec mon âme
peinture des choses et de l’expression des sentiments humains532. Les
poètes
de nos jours ont mêlé la poésie lyrique à la poés
description, en effet, ne languit plus, étant animée par l’émotion du
poète
, et les sentiments du poète lyrique ne risquent p
nguit plus, étant animée par l’émotion du poète, et les sentiments du
poète
lyrique ne risquent pas non plus de tomber dans l
par le spectacle de la nature : Enivrez-vous de tout, enivrez-vous,
poètes
, Des gazons, des ruisseaux, des feuilles inquiète
ui nous presse ! Mêlez toute votre âme à la création ! Ici encore le
poète
grandit ou grossit un peu trop le rôle du poète o
tion ! Ici encore le poète grandit ou grossit un peu trop le rôle du
poète
ou du spectateur ; mais le précepte est vrai. Seu
cle (1828), c’était celle d’établir une prétendue filiation entre les
poètes
novateurs du seizième siècle et les poètes romant
tendue filiation entre les poètes novateurs du seizième siècle et les
poètes
romantiques du dix-neuvième siècle. Lui-même, de
bonheur domestique et d’amour idéal, l’influence heureuse de certains
poètes
anglais, de Wordsworth et de Coleridge, mais plus
s son lointain la large et incomparable beauté de ses premiers grands
poètes
de l’Ionie, — mais sans le foyer réflecteur d’Ath
r, sous leur beau ciel, et comme sous leur coupole d’azur, les grands
poètes
et les orateurs de ce temps-là : leurs hymnes de
. Chez un Slave, ce serait, j’imagine, de plus en plus fort. Aussi le
poète
Mickiewicz545 a-t-il fait une querelle non pas d’
r du jour. Vers 1829 et 1830, au Journal des Débats, il défendait les
poètes
de la nouvelle école, à un moment où ceux-ci étai
squ’ils triomphaient bruyamment, commettant même à l’égard des grands
poètes
du dix-septième siècle des « irrévérences fameuse
le manifeste contre la Littérature française, puis les Études sur les
Poètes
latins de la Décadence, « Sur ce dernier ouvrage,
se était dénué des unes et des autres : la nature ne l’avait pas fait
poète
, et la mort ne lui laissa pas le temps d’acquérir
plus de soin à faire valoir l’harmonie imitative dans les œuvres des
poètes
, qu’à en expliquer le sens pratique, la vie qui l
: l’argent, s’il est prosateur ; les lectures à la cheminée, s’il est
poète
: outre que, s’il a pris soin d’envoyer son recue
et le fromage blanc. On lui trouvera de la ressemblance avec quelque
poète
célèbre des temps modernes ; il sera Anglais, All
e, et point d’idées : priez Dieu qu’il n’avorte pas ! Études sur les
Poètes
latins de la Décadence, tome I : Perse ou le Stoï
i précieuses. De même, avant Boileau qui donc connaissait de méchants
poètes
? Ces marquis et ces méchants poètes, qu’était-ce
qui donc connaissait de méchants poètes ? Ces marquis et ces méchants
poètes
, qu’était-ce que de vains fantômes créés par des
ns fantômes créés par des imaginations malfaisantes ? Ainsi, tous ces
poètes
étaient les jouets de leur vanité. S’ils s’admire
rang. Boileau a dit, avant nous, de Molière, qu’il est le plus grand
poète
du siècle de Louis XIV ; de Pascal, qu’il en est
que les épigrammes de Boileau s’adressent à certaines tragédies de ce
poète
, dont le succès troubla la vieillesse du grand Co
a dignité de sa vie, ne rendirent pas moins méprisables les mœurs des
poètes
contemporains, que ses satires n’avaient rendu le
i tant de vers faits de génie, comme dit La Bruyère, a été inspiré au
poète
par l’homme, au génie par la vertu ; c’est celui-
acine. Mais s’il n’eut pas cette force de sympathie qui communique au
poète
toutes les passions qu’il peint, et qui lui révèl
a vie, comme en tous les ouvrages de l’esprit, c’est la raison. Aucun
poète
de son temps n’en avait reçu le don plus pleineme
its incertains, à réparer la poésie, à relever la condition morale du
poète
; il avait à remplir la tâche de législateur du P
er l’art d’écrire en vers ! Nul ne convenait mieux à cet emploi qu’un
poète
chez lequel dominait la raison. Aussi bien, la ra
n’est pas la raison d’un géomètre, c’est celle d’un homme qui sent en
poète
ce qu’il enseigne en théoricien. Histoire de la
stoire de la Littérature française, tome II, § 6. Les trois grands
poètes
du dix-neuvième siècle. Parmi les poètes qui s
§ 6. Les trois grands poètes du dix-neuvième siècle. Parmi les
poètes
qui se sont illustrés de notre temps, il en est t
n. La tristesse elle-même est caressante, et les larmes que répand le
poète
glissent sur la joue sans la brûler. Les mots son
sont plus des symboles : tout ce qui s’est dit au figuré de l’art du
poète
est vrai au propre du poète dont je parle. Le sec
ut ce qui s’est dit au figuré de l’art du poète est vrai au propre du
poète
dont je parle. Le second560 a rendu sa pensée vis
étranges, des confusions de bataille, des habillements capricieux, le
poète
coloriste a tout regardé, pour tout peindre. Par
e. » Il se mêlera toujours des scrupules à l’admiration pour le grand
poète
coloriste. Le goût français fera aussi des réserv
doute et de croyance, d’espoirs et de découragements, qui de l’âme du
poète
se communiquent à la nôtre, mais de ses beautés q
s ombres. Si j’ai une secrète préférence pour le dernier de ces trois
poètes
, et le plus jeune, que nous avons vu mourir, Alfr
e et si simple, dans les vers d’Alfred de Musset. Nous n’avons pas de
poète
chez qui l’amour soit plus pur de galanterie comm
semble à André Chénier, qui l’annonce. Vrais frères, et noms de vrais
poètes
, aussi imposants qu’aimables, on se plaît à les a
père, honnête artisan, ne sut pas être bon fils ? Déjà célèbre comme
poète
et destiné à occuper la première place vacante à
tuité du royaume. Durant un exil qui se prolongea jusqu’à sa mort, le
poète
ne cessa de protester de son innocence : il refus
a versification, estimant d’ailleurs que a l’expression seule fait le
poète
, et non la pensée, » se commandant l’enthousiasme
œur et de sa raison. Et, chose remarquable, du plus rocailleux de nos
poètes
, l’impression dernière qui nous reste des vers de
dre du talent poétique, suit immédiatement Corneille et Racine. Comme
poète
, il voulut essayer tous les genres, toucher à tou
tionale. La Henriade ne saurait prétendre à ce titre, et, le génie du
poète
eût-il été à la hauteur de son ambition, l’âge de
répondent assez exactement aux trois époques distinctes de la vie du
poète
. La première époque, celle de sa jeunesse, s’éten
vie de Voltaire. Désormais le philosophe et le polémiste dominent le
poète
, et son théâtre, comme le reste, sert avant tout
littératures étrangères, à moins de timidité. En parlant de Voltaire
poète
, il ne faut pas non plus oublier l’un de ses prin
uses allaient succéder les clameurs et les orages de la politique. Ce
poète
heureux vit sa réputation peu attaquée, parce qu’
Le Méchant, acte IV, scène iv. Ducis.(1733-1816.) Parmi les
poètes
de la fin du dix-huitième siècle qui méritent plu
s à produire successivement sur la scène française d’autres drames du
poète
anglais, plutôt travestis que librement imités, R
ernier ouvrage, qui fut représenté en 1795, avait été commencé par le
poète
dans les heures les plus douloureuses de sa vie.
eillesse en écrivant la plupart de ses Epitres où il est souvent plus
poète
que dans ses tragédies. A travers la bonhomie un
visiter la Grèce, et même d’entrevoir l’Orient, la terre promise des
poètes
descriptifs : le comte de Choiseul-Gouffier, amba
a mémoire : son flexible talent s’est parfois, au souffle puissant du
poète
anglais, élevé au-dessus de lui-même, et a rencon
e sa transformation définitive. Là, en effet, il lit avec passion les
poètes
grecs, il tente de reproduire ces pures formes du
Chénier devient plus ardente, plus sombre : le publiciste prépare le
poète
des Iambes. Après le 10 août, quand les presses d
ui estiment, quand l’expression trahit l’idée, que la faute en est au
poète
, et non à la langue. On hésite, devant les divers
pagne, Et le fleuve bruyant qui presse la montagne : Tel le bouillant
poète
, en ses transports brûlants, Le front échevelé, l
de la profession militaire, qu’il avait d’abord embrassée, il devint
poète
dramatique. Il était naturel que Chénier, ami du
ts généraux, était devenu une tribune politique. Ne demandez plus aux
poètes
de cette époque la vérité des caractères, l’unité
éâtre la formule des idées qui agitent et passionnent les esprits. Le
poète
tragique se transforme ainsi en tribun. Tel fut M
. » Marie-Joseph semblait appelé, par ce premier succès, à devenir le
poète
de la période républicaine ; il fut bientôt dépas
ut du moins un résultat qu’il ne faut pas regretter : elle inspira au
poète
la belle épître de la Calomnie (1797), qui marque
exagération déclamatoire qu’il devait à ses habitudes d’orateur et de
poète
politique. Ce mérite d’une forme nouvelle, souten
ransformation, tentée par Béranger, n’a pas répondu aux espérances du
poète
. La chanson a deux conditions essentielles, qu’el
ue, l’expression a de la grâce et de la légèreté ; un trait suffit au
poète
pour indiquer tout un tableau, charmant et comple
e âme que les autres ont froissée, ou qui s’est blessée elle-même. Le
poète
lyrique n’écoute dans la nature que les voix qui
ibles entre le monde des corps et le monde des esprits. A l’opposé du
poète
descriptif, qui cherche à copier exactement son m
énie du Christianisme, resteront l’œuvre la plus belle de notre grand
poète
contemporain751. La poésie française n’avait pas
rofonds, les plus vrais, de l’âme humaine. La parole enchanteresse du
poète
ressemblait à un miroir qui réfléchirait les obje
us ressent et entrevoit dans la confuse succession de ses pensées, le
poète
l’exprimait dans des chants tout pénétrés de reli
attant des ailes, les oiseaux voyageurs, et que sentent également les
poètes
, ces oiseaux voyageurs aussi752. » L’homme.A lo
e sévère, celle de la France en deuil, vint arracher à l’âme du jeune
poète
des accents plus élevés. Ce fut sous l’inspiratio
né que C. Delavigne composa ses premières Messéniennes 765 (1816). Le
poète
s’y faisait hardiment le courtisan des vaincus de
et les regrets avec éclat et grandeur. C. Delavigne était vraiment le
poète
national quand il évoquait Jeanne d’Arc, et que,
nt acquise ses œuvres dramatiques, C. Delavigne restera avant tout le
poète
des Messéniennes : ce sera le plus glorieux titre
C. Delavigne débuta au théâtre par les Vêpres siciliennes (1819). Le
poète
s’y montrait fidèle aux traditions classiques : l
era l’une des meilleures inspirations de C. Delavigne : nulle part le
poète
ne s’est élevé à des accents plus vrais, plus dra
un délassement à de plus graves travaux. A cette époque, en effet, le
poète
, attentif aux mouvements de l’opinion publique, v
voile d’une allégorie mystique, où la forme seule est religieuse, le
poète
dans Eloa divinisait la passion et les joies doul
eut de bonne heure un grand fonds d’amertume, A. de Vigny restera un
poète
à part, un peu isolé et solitaire, qui n’appartie
un peu isolé et solitaire, qui n’appartient à aucun groupe déterminé,
poète
rare cependant, et qui a gravé son nom, comme il
de Servitude et Grandeur militaire (1835), l’idée que le soldat et le
poète
sont nécessairement voués à la douleur et au mart
patriotisme. Chatterton cependant transporté sur la scène fut pour le
poète
un véritable triomphe, et, la question historique
e place qu’il souhaitait, et que Sainte-Beuve, commentant les vers du
poète
lui-même, a marquée en ces termes : « Ni l’oubli,
royaliste ardente, d’un père soldat et d’une mère vendéenne, a dit le
poète
dans une pièce célèbre. Son instinct poétique s’é
Académie des Jeux Floraux de Toulouse décernait l’églantine d’or à ce
poète
de dix-huit ans que Chateaubriand avait appelé un
ritique, c’est son étendue même et la multiplicité de ses contrastes.
Poète
et prosateur, il a abordé presque tous les genres
nde des Siècles (1859), les Quatre Vents de l’Esprit (1881), etc. Nul
poète
n’a possédé à un égal degré le talent de faire vi
stoire, ni l’observation de la vie, ne donnent sur ce point raison au
poète
. Cette faute contre la vérité humaine a son contr
lui tout de même à boire, » dit mon père. Légende des Siècles. Le
poète
à sa fille. Tout enfant, tu dormais près de m
ment, et pendant quarante années et plus l’homme a semblé survivre au
poète
. Quand M. de Sacy, en 1869, le recevait à l’Acadé
Popularité, l’Idole. André Chénier avait visiblement inspiré le jeune
poète
: il lui avait donné le rythme, le ton, l’accent
entissement. Dans Il Pianto (La Plainte) et dans Lazare, le talent du
poète
se soutenait encore. Il Pianto appartenait à la f
es. Après les Satires et Chants, qui n’étaient plus que des échos, le
poète
publia les Rimes légères et enfin les Silves, rec
e fête pour les Pardons du pays de Vannes ; mais, à la différence des
poètes
du midi, dont la muse jalouse a dédaigné de chant
s des landes natales une feuille cueillie au tombeau de Virgile. » Le
poète
eut raison cependant de revenir aux bruyères de s
s, des Conscrits, dans les scènes tragiques des Pilleurs de côtes, le
poète
a atteint toute l’étendue de son talent et de sa
e d’inquiétude et de souffrance qui marque notre époque, aucun de nos
poètes
ne l’a plus vivement et plus douloureusement ress
n Dieu a touché les âmes sérieuses : elles ont beaucoup pardonné à un
poète
qui, « à défaut de la foi, avait le don des larme
médecine et la peinture : une irrésistible vocation l’appelait à être
poète
. La guerre entre les romantiques et les classique
a muse intérieure qui gémissait d’avoir été trahie et profanée par le
poète
qu’elle aimait. Dans le recueil qui suivit (1331)
prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La nuit de mai. LA MUSE.
Poète
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui
ter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps839. LE
POÈTE
. S’il ne te faut, ma sœur chérie, Qu’un baiser d
e, reste l’une de ses meilleures compositions. Le symbolisme hardi du
poète
découvrait dans la fable grecque l’histoire même
, qu’il’ cherche partout. La nature est pour lui l’hymne divin que le
poète
entend, et qu’il redit aux hommes. Que M. de Lapr
acrifié, et nous avons, il semble, quelque droit de réclamer quand le
poète
dit au chêne : Arbre ! Je suis peu fier de l’hum
ublement de ferveur pour des croyances toujours chères. Le dessein du
poète
, il le disait en beaux vers, était de retracer qu
e ; si Bossuet, dans le Panégyrique de saint Paul, n’intimide pas les
poètes
, comme les orateurs, quand il parle de ce Jésus q
achronisme d’imagination et de langage presque inévitable, l’œuvre du
poète
fait honneur au sentiment qui l’a inspirée, comme
les mœurs d’une race douce et forte. Si parfois on a regretté que le
poète
semblât craindre de se rapprocher de l’homme, qu’
’a pas eu à le regretter840. Symphonie du torrent.(Fragment.) Le
poète
et le pâtre se sont rencontrés au bord du torrent
t.) Le poète et le pâtre se sont rencontrés au bord du torrent. Le
poète
, dans tous les bruits de la nature, dans la rumeu
t à l’autre l’écho de ce que chacun d’eux ressent en soi-même841. LE
POÈTE
. Écoute ce torrent : quelle douleur profonde Exha
riste en l’écoutant, Explique en sa chanson ce que ton âme entend. LE
POÈTE
. Voici ce que nous dit la voix proche ou lointain
ces fleurs beaucoup tomberont ; mais il en restera assez pour que le
poète
garde une couronne encore digne d’envie. Par la f
théâtre, et la Fille d’Eschyle (1848) eut un succès mérité ; mais le
poète
ne fut pas trompé par cette victoire, et il avert
n, réunis tous aujourd’hui dans une édition définitive, donnée par le
poète
lui-même, il conviendrait de signaler particulièr
ysen, les Ruysdaël, les Joseph Vernet. Pourquoi n’a-t-elle pas eu ses
poètes
à elle ? Même, dans la renaissance moderne de la
euilles d’argent, ses érables qu’enlacent les festons de la vigne. Le
poète
s’intéresse aux moindres détails de la vie rustiq
es à 1870, des accents fiers ou douloureux honorent le patriotisme du
poète
. La forme cependant garde les traces d’une exécut
e des mystères d’Éleusis ; il accourt et présente la défense du vieux
poète
, qu’il sait cependant jaloux de ses premiers succ
Jeta pieusement des voiles inconnus. La Grèce douze fois couronna le
poète
. Eh bien, ensanglantez les palmes de sa tête, Liv
es de sa tête, Livrez ce front sublime au glaive meurtrier ; Mais, le
poète
mort, où sera le guerrier ? Il le fut ! — pour se
n, Salamine et Platée. Au devant du barbare en nos murs accourant, Le
poète
a marché toujours au premier rang. Vous savez si
schyle. Je le vois qui se lève, et je l’entends crier : Grâce pour le
poète
en faveur du guerrier849 ! La Fille d’Eschyle,
de cet excès de témérité qui ressemblait à un défi, sut gré au jeune
poète
de ce retour intelligent vers les traditions clas
glisser dans la politique, sans heurter ou froisser des opinions. Le
poète
, d’autre part, devait se priver de ce bénéfice du
ne pas. On imite l’antiquité jusqu’à la parodier. C’est par là que le
poète
dramatique a prise sur les personnages de cette é
ines exagérations dans les caractères, et la sévérité trop absolue du
poète
à l’égard de notre société. Malgré d’illustres ex
gard de notre société. Malgré d’illustres exemples, il est rare qu’un
poète
tragique ne paraisse pas un peu dépaysé dans le d
sienne. Les héros de la tragédie peuvent venir d’eux-mêmes visiter le
poète
dans sa province : témoin Cinna, les Horaces, Pol
ge cruel864 ! L’Honneur et l’Argent, acte IV, scènes vi et vii.
Poètes
divers. Ce n’est pas sans regrets que nous arr
ce recueil sans avoir du moins inscrit avec honneur quelques-uns des
poètes
qui, dans ces dernières années, ont pris surtout
ec une sensibilité sans déclamation les douleurs du peuple : c’est un
poète
vraiment intime, d’un sentiment moral irréprochab
Académie française. L’illustre compagnie ne pouvait appeler à elle un
poète
plus épris de son art, plus sincère dans ses émot
pée en 1842 et M. Paul Déroulède en 1846, tous les deux sont vraiment
poètes
: le premier a une note plaintive et souffrante,
s vraiment celui qui vient on ne sait d’où, Et qui n’a pas de but, le
poète
, le fou, Avide seulement d’horizon et d’espace ;
ar L. de Lavergne. 15. Sainte-Beuve, Premiers Lundis, tome III : Les
Poètes
français. 16. Villemain, Tableau de la Littératu
morceau quelques pages de M. D. Nisard au tome Ier des Études sur les
Poètes
latins de la décadence, page 37 et suivantes, et
uelques-uns des reproches qui pourraient justement être appliqués aux
poètes
du dix-huitième siècle. 320. Rivarol veut dire q
t abus des épithètes ne doit pas moins être évité dans la poésie. Les
poètes
du dix-huitième siècle n’ont pas montré sur ce po
siècle n’ont pas montré sur ce point la sévérité et la discrétion des
poètes
du dix-septième siècle. 357. On ne saurait mieux
colorés ont été le texte des premières observations des peintres, des
poètes
et des moralistes. C’est la brillante surface de
la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa beauté dans la mort, le
poète
anglais s’écrie : « Terre des braves qu’on n’a po
e seize de ses tableaux. M. Émile de Montégut, dans un livre récent :
Poètes
et Artistes de l’Italie (1881), insiste sur cette
et où l’on cesse un instant de se voir : c’est là tout. » 419. Les
poètes
de notre siècle nous ont rendu familiers ces acce
aise, je répondis que je lui donnerais une place distinguée parmi les
poètes
du genre descriptif ; façon de le louer dont elle
Victor Hugo : Où donc est le bonheur ? disais-je. Infortuné !… et le
poète
, après avoir énuméré les stériles illusions du bo
99. Il était neveu d’André Chénier, à la mode de Bretagne, la mère du
poète
étant, en effet, la propre sœur de la grand’mère
verner toutes les Espagnes » 532. On peut ajouter que les véritables
poètes
descriptifs, au dix-huitième siècle, ce sont les
Malherbe, Boileau (car tous deux étaient des critiques sous forme de
poètes
), le docteur Johnson en Angleterre, La Harpe chez
histoires et de contes, d’une morale pure et d’un style facile. 545.
Poète
polonais, né en 1790, mort en France en 1855. Ses
et les Mélanges ont été édités chez Michel Lévy ; les Études sur les
Poètes
latins, chez Hachette, et l’Histoire de la Littér
net très goûté, disait-il, du roi et de la dauphine. « Le roi, dit le
poète
, est expert à prendre des villes, et madame la «
un genre sous divers titres particuliers : c’est le genre lyrique. Le
poète
parle en son nom de tout ce qui l’a touché : pein
558. Lamartine. 559. Légères, dans le sens du mot de Platon : « Le
poète
est chose légère, ailée et sacrée. » 560. M. Vic
sa mort. Ce sera une grande perte que l’on fera. Outre qu’il était un
poète
excellent, il avait beaucoup de probité, et c’est
sur J. B. Rousseau : Vauvenargues, Réflexions critiques sur quelques
poètes
; La Harpe, Cours de Littérature, siècle de Louis
d’un sentiment profond. 574. Lamartine a peint aussi cette lutte du
poète
contre l’inspiration, qu’il repousse vainement, e
575. La même pensée est ainsi exprimée par Lamartine : Heureux le
poète
insensible ! Son luth n’est point baigné de pleur
En réalité, comme l’indique un commentateur de Rousseau, les vœux du
poète
furent accomplis : car le comte du Luc, quelle qu
langue et travaillé trop imparfaitement ses vers. 606. Sur Voltaire
poète
, lire les analyses de ses tragédies dans le Cours
de Voltaire les plus neuves et les plus attachantes. Si on a blâmé le
poète
avec raison d’avoir donné pour cadre à une action
religion au moment où la mort ouvre devant nous l’avenir, a permis au
poète
de déroger à la loi générale, qui ordonne qu’un c
dressé. 640. Vers devenu proverbe. Gresset a partagé avec nos grands
poètes
ce privilège d’avoir laissé beaucoup de ces trai
raison publique. 641. Platon, dans son Ion, assimile à l’abeille le
poète
, qui est, selon lui, « une chose légère, ailée et
l’effet corrupteur des mauvaises compagnies qu’il rencontra. Ainsi le
poète
a su cacher sous les voiles d’une fable plaisante
ais par genre et désœuvrement, n’était pas une création imaginaire du
poète
. Aussi plusieurs noms furent placés sous le portr
r, dans une réunion brillante, Bonaparte l’aborda, comme on aborde un
poète
, par des compliments sur son génie : ses louanges
inales. 665. « La fatalité grecque est vaincue par le pathétique du
poète
, » a dit Villemain, à propos de cette péripétie i
le crime ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimées chez le
poète
français, et la lutte est circonscrite dans le cœ
ouvelle d’un grave accident de voiture, qui avait menacé les jours du
poète
revenant de Savoie (1785), il était, malgré la ma
fidélité l’image de ce Ducis trop peu connu, le Ducis des Épîtres, le
poète
familier et aimable des sentiments simples, des a
brun foncé. — Il ne faut pas s’arrêter à cette légère distraction du
poète
, qui, au milieu de son paganisme littéraire, lais
xpression de Ducis manque de naturel. 674. Bélisaire devient pour le
poète
la personnification du malheur respectable. 675.
Académie de France à Rome. Inspiré, à son tour, par les beaux vers du
poète
, celui-ci composa sur le même sujet un tableau, q
ourquoi la rage ? C’est là une de ces expressions malheureuses que le
poète
devait effacer. 695. Vers souvent critiqué, comm
res, dans son édition, indique presque vers par vers les passages des
poètes
grecs et latins imités par André Chénier. Ces rap
n peut dire, de saisir sur le fait ce travail d’abeille décrit par le
poète
français, et qui exige un art et un goût exquis.
sa prétendue pauvreté ont été renouvelées de nos jours par plusieurs
poètes
distingués de la Provence. On trouvera à ce sujet
ères et Gabriel de Chénier, s’arrêtait au quinzième vers, comme si le
poète
avait été soudainement interrompu par le geôlier.
la mort, avant même que sa famille fût avertie du jugement. Quand le
poète
parle « du messager de mort, noir recruteur des o
si avec intérêt de curieux détails sur les expédients employés par le
poète
pour faire parvenir à son père les vers qui étaie
is le défaut qu’il faut y relever, c’est l’attitude singulière que le
poète
prête à Agrippine. Celle-ci, touchée de la grande
une infidélité historique et une invraisemblance dramatique. 744. Le
poète
parle ici de l’époque de la Terreur. 745. Tous t
vers et ajoute : « Béranger a de ces vers heureux qui sont d’un vrai
poète
et d’un peintre, de ces coins de tableaux frais e
ont été éditées chez Hachette, Furne et Pagnerre. — Depuis la mort du
poète
on a publié sa Correspondance (1807-1820), un fra
de Lamartine ? On n’a guère l’habitude, quand on étudie seulement le
poète
, de remonter au-delà de 1820. Il apparaît à cette
es influences et les causes qui ont modifié la direction primitive du
poète
et dégagé son originalité. Dans le même volume, l
entir sur celui même qui fait effort pour y échapper : tour à tour le
poète
français s’éloigne et se rapproche presque à son
Chrétien mourant dans les Premières Méditations poétiques. 765. Le
poète
avait choisi ce titre par allusion à un passage é
n. C’est encore la peur du mot propre qui une autre fois inspirera au
poète
ces deux vers souvent cités (l’Ecole des Vieillar
, acte I, scène, ii. 774. C’est-à-dire des paroles de tes saints. Le
poète
fait allusion au voyage de saint Paul à Athènes.
ec lequel le caractère si complexe de Louis XI a été développé par le
poète
dramatique. L’hypocrite douceur du malade s’abais
historien latin, au chapitre xxxix, rapporte le fait qui a inspiré le
poète
français : « Pervaserat rumor ipso tempore flagra
procher ainsi l’art de la fortune et de l’empire. 805. La pensée du
poète
est empreinte ici d’injustice. Il calomnie la vie
horreurs dans ses drames et ses romans, a été, dans notre siècle, le
poète
de l’enfant : aucun sujet ne l’a plus heureusemen
rochera avec intérêt de ces vers les principales pièces inspirées aux
poètes
contemporains par le souvenir de Napoléon : chez
rosse tête, et par extension têtu. 820. Construction embarrassée. Le
poète
veut dire : un vent poussa le bâtiment sur l’angl
tant de fureur que sa perte était prochaine. 821. Marie, à qui le
poète
a dédié ses premiers chants, et de laquelle il di
les poèmes de Brizeux. Une des pages les plus citées est celle où le
poète
accompagne le convoi de Louise (Marie, la Chaîne
enivré de Dieu, a-t-on dit de Spinosa. 831. « Locke. » — Le vers du
poète
s’appliquerait plutôt à l’école de d’Holbach et d
αγρινόεντα), située à l’ouest de l’île de Rhodes. Tout ce passage du
poète
français est. comme on le voit, très exactement e
38. Il faut avouer que le sens de ces trois vers est assez obscur. Le
poète
veut parler des lampes allumées dans le sanctuair
! Tour à tour la mélancolie, la tendresse et l’indignation prêtent au
poète
leurs accents les plus vrais. Les difficultés de
e de Saint-Marc Girardin citée dans ce même volume, p. 334. 842. Le
poète
semble s’être rappelé ces grands réservoirs d’eau
lut qu’au souvenir de sa conduite à Salamine, Platées et Marathon. Le
poète
, dit Aristote (Eth. Nicom. iii, 2), allégua pour
r de Sophocle pour la fille d’Eschyle est une simple fiction. Mais le
poète
en a tiré d’heureux effets et même plusieurs situ
st particulièrement arrêté sur cette scène : « Vous êtes historien et
poète
, disait-il à l’auteur, quand vous faites parler c
des noms anciens des courtisans de Louis XIV. C’est oublier que tout
poëte
dramatique reproduit plus ou moins, à son insu, l
jamais dans la bouche des hommes. À dire le vrai, où trouvera-t-on un
poëte
qui ait possédé à la fois tant de grands talents,
us considérable parmi les hommes, et fait marcher de pair l’excellent
poëte
et le grand capitaine. Le même siècle qui se glor
ns ses préfaces. 1. Il ne s’agit pas ici de Louis Racine, qui fut un
poëte
estimable, dont le plus grand tort était de porte
un temps où l’on s’imaginait en France qu’un homme de génie, un grand
poëte
était un homme comme un autre, et ne se distingua
n, ne passaient pour des prodiges ; on aurait presque défini le grand
poëte
: un bon père de famille qui fait de beaux vers.
que cette identité de langage entre Horace et Buffon ; d’une part le
poëte
le plus brillant et le plus gracieux de l’antiqui
n, sans avoir jamais écrit un vers, fut, dans son immense ouvrage, un
poëte
sublime et varié ; c’est qu’Horace, en se laissan
omprend qu’il y règne en outre, d’un bout à l’autre, une unité que le
poëte
a excellemment formulée dans les derniers vers :
tre part, Apollon ne vend à ceux qui suivent sa cour, c’est-à-dire au
poëte
quel qu’il soit, les traits réellement sublimes q
u’une réponse ironique à l’écrivain froid et indolent qui se croirait
poëte
pour avoir rimé quelques vers faciles. Je le veux
ins développements sont magnifiques d’imagination et d’expression, le
poëte
a su concilier la logique avec ce beau désordre q
re ; je comprends ce sentiment de modestie ; mais il ajoute qu’il est
poëte
inconstant et rêveur ; Sans cesse en divers lieu
n’y suis plus. Et qu’est donc devenu le Pindare de tout à l’heure, le
poëte
qui, prenant sa mission au sérieux, luttait contr
croirait presque que ce morceau a été fait à plusieurs reprises ; le
poëte
aurait d’abord écrit le commencement à part, mais
oge de son protecteur. Quant à ce dernier, je ne veux pas chicaner le
poëte
à son endroit. Il est bien certain qu’aux yeux de
mon talent ne vont pas si loin, et c’est ce que je regrette et comme
poëte
et comme ami dévoué de mon héros. Au reste, si l’
C’est ce besoin des vives images qui a fait, comparer si souvent le
poëte
au peintre. La poésie, en effet, n’est pas l’hist
dirigeait sa main. » Cette passion de l’idéal fait l’inspiration du
poëte
, comme celle de l’artiste. L’artiste lui doit la
pes impérissables la perfidie, la cruauté, l’orgueil et l’impiété. Le
poëte
donne alors aux hommes une leçon indirecte ; il l
on ; — l’intention morale, c’est-à-dire le goût du bien, qui anime le
poëte
, et qui développe dans les âmes les sentiments ho
r le nom de poëme, et cependant, ce livre a été écrit avec l’âme d’un
poëte
. La versification est donc un instrument dont le
exemples ne sont que des exceptions. Bossuet se fût irrité du nom de
poëte
; Fénelon en eût été surpris. Boileau a eu raison
me tous les instruments, la versification ne vaut que par le génie du
poëte
. Il est facile aux esprits médiocres d’en pénétre
ant peut-être, comme Delille ; mais ce n’est que la moindre partie du
poëte
. Les innovations même et les hardiesses de factur
et, pour emprunter un mot célèbre de Buffon, ces choses sont hors du
poëte
; le poëte, c’est l’homme même. II. Quelles so
mprunter un mot célèbre de Buffon, ces choses sont hors du poëte ; le
poëte
, c’est l’homme même. II. Quelles sont les prin
vers libres, comme ceux de La Fontaine, les rimes se mêlent au gré du
poëte
. Le vers de dix syllabes, vif, rapide, excellent
poétique, qui exige encore chez le critique quelque chose de l’âme du
poëte
, est le recueil des observations faites sur ces m
ours libre et spontanée. C’est l’inspiration propre et personnelle du
poëte
, indépendante du temps, des objets extérieurs, de
En effet, elle raconte la vie, la gloire et les mœurs des hommes. Le
poète
épique se fait, par la puissance de son imaginati
on commune à toutes les œuvres de l’art ; mais Boileau la prescrit au
poëte
épique, que séduirait trop aisément la richesse d
e nos jours, il est difficile d’y voir des régies pour l’éducation du
poëte
. L’épopée vieillit promptement ; à de rares excep
le bon sens inexorable de l’historien succède à la crédulité naïve du
poëte
, l’épopée n’est plus qu’une imitation artificiell
us mûr et d’un art plus habile. Elle nous montre la vie en action. Le
poëte
, qui déjà dans l’épopée s’effaçait derrière ses h
e. Le bon sens et le goût font aisément comprendre cette rigueur. Les
poètes
et les critiques du xviie siècle, exagérant la p
çue, n’est qu’un cadre où se développent les réflexions du sage et du
poëte
sur les vérités et les préceptes de la philosophi
es formes variées des stances, dans un cadre commode aux caprices du
poète
, elle peint la mélancolie et les angoisses infini
eurs, comme l’admiration, la joie et la douleur ont fait les premiers
poètes
. L’histoire est née après l’éloquence, quand les
endant réduire à l’enthousiasme la différence qui sépare l’orateur du
poëte
, ni prendre au pied de la lettre le mot de Cicéro
le mot de Cicéron : que l’orateur doit avoir la diction presque des
poètes
. Une différence plus sérieuse, c’est que l’orate
, c’est-à-dire qu’il doit aller droit au but, sans s’amuser, comme le
poète
, aux fantaisies de l’imagination. Un accusé à pou
, sont des sujets qui appellent les mouvements de la passion. Chez le
poëte
, le bon sens, sous le nom de goût, est le contre-
hétorique et à tous les arts. Le peintre, comme l’orateur et comme le
poète
, détermine en idée les personnages, les épisodes,
cadémie est une étude exquise de la passion chez l’orateur et chez le
poëte
; elle ne laisse qu’un regret, c’est que le criti
ique. La narration de l’historien n’est donc pas la même que celle du
poëte
et de l’orateur. Elle doit être vraie, fidèle et
stoire, qui ont été des peintres immortels. Narration poétique. — Le
poëte
et l’orateur ont la liberté, interdite à l’histor
as permis à l’orateur d’imaginer les faits et de créer, comme fait le
poëte
. La narration oratoire doit être vraie, quoique l
ité, avec plus de passion que l’historien, moins d’imagination que le
poëte
. Tel est le récit de la bataille de Rocroy, où l’
lie admirablement à la conviction de l’orateur et à l’enthousiasme du
poète
, sans les fantaisies du dernier. On comprendra mi
e le développement du texte par redoublement d’idées. Tous les grands
poètes
appellent constamment l’amplification au secours
’origine de tous les préjugés et de toutes les erreurs populaires. Le
poëte
Lysidas fait contre Molière un sophisme de ce gen
esprits et que l’âme découragée est tentée de s’écrier avec le grand
poëte
: « Il n’y a plus de juste ni d’injuste 4. » n’es
spensable à tous les genres littéraires, une autre obligation que les
poètes
et les philosophes ont à la rhétorique, c’est de
il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du
poëte
, dès que le sujet est grand, doit toujours être s
t l’Inde qui voit voler l’effroi du bras de Porus ; dans la pensée du
poëte
, c’est Alexandre. Ces taches sont rares chez les
ue, fait constamment accorder le participe présent sur l’autorité des
poètes
du xvie siècle. Presque rien, dit le chien : don
a réflexion s’efface, et ne laisse voir que l’œuvre de l’écrivain, du
poëte
ou de l’artiste : « L’art, dit Fénelon, se discré
ance du langage, il serait peut-être facile de récuser l’autorité des
poètes
, ou celle de Fléchier et de Massillon, artistes t
) en retranche une ou plusieurs à la fin du mot, ru pour ruisseau. Un
poète
du xvie siècle, Jacques de la Taille, en a fait u
attribuée à Denys d’Halicarnasse, chap. xi, § 2. — « Bref, c’est (le
poëte
) un homme le quel comme une mouche à miel délibe
êmes du métier aient quelquefois appelé de César au peuple, le Cid du
poëte
français ayant plu aussi bien que la Fleur du poë
peuple, le Cid du poëte français ayant plu aussi bien que la Fleur du
poëte
grec, ne seroit-il point vrai qu’il a obtenu la f
s fables, en général (qu’elles soient historiques ou inventées par le
poëte
), les moins bonnes, etc. » Épisodiques.] ’ΕπƐισο
tte leçon puisse paraître. Un ancien biographe de Sophocle dit que ce
poëte
composa souvent des caractères tragiques pour la
s. Voilà pourquoi ces sortes de beautés sont plus fréquentes dans les
poètes
sacrés, qui, peignant des mœurs plus vraies et éc
ccents, où s’exhale l’âme entière d’un mourant, sont bien ceux que le
poète
prête ici à Ézéchias. Les deux derniers vers de l
tu fais éclore Est le dernier de mes jours. Bien, très bien pour le
poète
. Mais où est le trait essentiel, le cri du sentim
ur prête maintenant le sentiment qui animait le peuple hébreu ; qu’un
poète
distingué, qui fasse partie lui-même de l’exil, p
. Les circonstances ont été ce que nous venons de dire ; voyons si le
poète
justifiera le reste du parallèle : Voyez le tris
it l’Hébreu, etc. (M. Delille. La Pitié, ch. 4)165. Il ne restait au
poète
Gray qu’un pas à faire, pour nous laisser le modè
ans un autre endroit, comme au seul nom de Bossuet, l’enthousiasme du
poète
s’anime, et de quel ton il parle de lui ! Ici, j
ouvements pleins d’énergie ou de sensibilité elles peuvent fournir au
poète
ou à l’orateur capable d’en profiter ! Mais c’est
sentiments. De là cette délicieuse onction qui coule avec les vers du
poète
, et qui ne trouverait pas insensible le cœur le p
gnera. Il y a dans toutes ses pièces des traits qui décèlent le grand
poète
; des strophes entières qui sont sublimes de pens
par Aristote expliquent assez bien sa pensée. Cléophon.] Voyez sur ce
poëte
: Wagner, recueil des Fragments des poëtes Tragiq
la Bibliothèque Firmin Didot, p. 99. Hégémon de Thasos.] Voyez sur ce
poëte
et sur le genre de poésie dont Aristote veut qu’i
s, avaient écrit des parodies. Peut-être Aristote veut-il dire que le
poëte
de Thasos fit, le premier, représenter des parodi
s manuscrits la conjecture ὤσπɛρ ‘Αργᾶς, adoptée par Hermann. (Argas,
poëte
obscur, dont le souvenir est conservé dans Athéné
en ( nascuntur poetæ, fiunt oratores ), on naît orateur comme on naît
poète
. Utilité de la rhétorique, son but moral Bi
part, ce nom désigna d’abord les interprètes et les panégyristes des
poètes
. Plus tard, excepté au ier siècle après J.-C., i
plus rigoureuses de la science, depuis les plus vastes créations des
poètes
jusqu’à une simple lettre d’affaires, il doit sat
est un syllogisme abrégé. C’est l’argument favori de l’orateur et du
poète
. Dans la vivacité du discours, on sous-entend soi
e éloquence. Le précepte de Boileau s’applique aux orateurs comme aux
poètes
: Que votre âme et vos mœurs, peintes dans vos o
nt : le roi prophète, pour David, le boulanger de Nîmes, pour Reboul (
poète
du xixe siècle), le barbier d’Agen, pour Jasmin
pour Reboul (poète du xixe siècle), le barbier d’Agen, pour Jasmin (
poète
gascon), etc. Euphémisme L’euphémisme (εὐφ
e. (Boileau, Art poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos anciens
poètes
français employaient fréquemment l’allégorie. Ex.
s de la poésie sont : 1° L’inspiration, ou état de l’âme qui élève le
poète
au-dessus des choses vulgaires et lui permet de c
chez celui qui le compose, le goût, la science et un peu de l’âme du
poète
. La versification est un instrument dont le senti
actyle et le spondée sont les pieds les plus usités, excepté chez les
poètes
lyriques. On distingue deux principes dans la ver
la quantité et des accents. Quant aux différentes formes de vers, les
poètes
n’ont employé que l’hexamètre pour l’épopée, le g
se rencontre dans Marot, dans La Fontaine et chez quelques-uns de nos
poètes
contemporains. Ex. C’est promettre beaucoup : ma
ligatoire, ni déterminée dans aucune autre espèce de vers. Nos grands
poètes
n’ont pas toujours observé rigoureusement cette r
jamais pu faire admettre les vers blancs, c’est-à-dire sans rime. Les
poètes
anglais, allemands et italiens en ont fait usage
tion. Ex. Encor pour encore, — avecques pour avec. De tout temps les
poètes
ont joui de ces libertés, et l’on peut leur appli
que, chant I, vers 107 et 108.) L’hiatus, fréquemment usité chez les
poètes
du xve et du xvie siècles, proscrits par Malher
. Plus tard, la critique a séparé les genres et classé les œuvres des
poètes
. Critique des anciennes classifications Nous
ie de la pensée et du sentiment. Ainsi nommée, parce que les premiers
poètes
accompagnaient leurs chants de la lyre ou d’un in
anée. Son but est de toucher l’âme par tous les moyens qu’il plaît au
poète
d’employer. Les strophes les plus propres à l’exp
terminés par des rimes masculines. C’est de nos jours seulement qu’un
poète
de talent, E. Grenier, l’a employée pour la premi
hose de cette poésie. Dans un petit cadre et suivant sa fantaisie, le
poète
exprime, tantôt avec mélancolie, tantôt avec gaie
mètre (ἔπος) et du pentamètre (ἔλενος), c’est-à-dire le distique. Les
poètes
grecs n’ont pas toujours employé cette forme de v
ces de chansons qu’il y a de sentiments divers capables d’inspirer le
poète
: chansons patriotiques, guerrières, champêtres,
es variétés de la chanson. Ils ont été fort en vogue chez nos anciens
poètes
. 1° Lai Le lai (du celte, llais, chant) se c
upés par strophes régulières. Ils s’entremêlent selon la fantaisie du
poète
, comme des vers libres ; l’alinéa finit chaque fo
e du poète, comme des vers libres ; l’alinéa finit chaque fois que le
poète
les coupe en faisant revenir habilement un des de
e d’Orléans.) Chez les modernes, la ballade, que quelques-uns de nos
poètes
ont essayé de faire revivre, a été complètement m
ivé dans notre littérature. Il a en son histoire, sa monographie. Les
poètes
provençaux, Girard de Bourneüil (mort en 1278), B
gloire de Pétrarque. En France au xvie siècle, Ronsard et les autres
poètes
de la Pléiade le remirent en honneur. Abandonné v
, il est devenu de nos jours, entre les mains d’ingénieux et habiles
poètes
, une des formes les plus achevées de la poésie fr
infini, et une quantité innombrable de rythmes a été créée depuis les
poètes
du seizième siècle (la Pléiade) jusqu’aux dernièr
t oublié qu’une des conditions principales de l’épopée est la foi des
poètes
et de leurs lecteurs dans les conceptions épiques
gles générales dictées par le bon sens et le goût. Horace dit que le
poète
épique doit chanter, comme l’a fait Homère, les a
ion contraire à celle de Boileau, il ne semble pas devoir fournir aux
poètes
épiques de l’avenir une matière nouvelle et fécon
ngue et un esprit mûris par de longs efforts ; 3° Enfin, une école de
poètes
privilégiés, personnifiée dans l’un de ses plus c
lèbres représentants (Homère et les rhapsodes) ou le génie d’un grand
poète
qui résume l’inspiration des siècles passés et do
e est aussi absolue dans le poème dramatique que dans l’épopée. 2° Le
poète
dramatique doit présenter les personnages de la m
place. Cette variété du genre a suscité plus de versificateurs que de
poètes
. Le poêle descriptif décrit pour le plaisir de dé
, en France Née avec le génie grec, la poésie didactique donne aux
poètes
, par la bouche d’Hésiode, de naïfs préceptes d’ag
re, la formation du monde, l’homme et les Dieux. Mais, plus tard, les
poètes
alexandrins choisissent souvent des matières spéc
p souvent à ne pas appeler les choses par leur nom. Ils font comme ce
poète
trop délicat, qui, voulant mettre en vers le mot
rir, si elle ne trouve un renouvellement nécessaire dans l’œuvre d‘un
poète
de génie qui chantera les grandes conquêtes de la
nfermée dans quelques vers aux pointes acérées. Virgile a immolé deux
poètes
dans un seul vers : Qui Bavium non odit, amet tu
eure des interprètes en Sicile, en Arcadie, en Thessalie. De tous ces
poètes
primitifs, le plus illustre fut Diornos, dont le
oque. Ronsard, par la bouche de son ami Joachim du Bellay, excite les
poètes
à lutter dans ce genre avec les anciens, et Remy
ue dans un cadre champêtre. Gentil-Bernard, Dorat sont avant tout des
poètes
citadins ; ils ne connaissent, la campagne que de
sateurs que d’écrire en vers pour être placés au rang des plus grands
poètes
. Ex. Chez les Grecs, la prose de Platon ; chez l
phrase saine et souple, en son ordre placée, Vil, commande déjà ; le
poète
aux abois Poursuit encor la rime à travers champs
les géants, les enchanteurs, et tous ces personnages fantastiques des
poètes
du Moyen Âge y jouent un grand rôle. Perrault s’e
est une variété de la description, plus commune aux historiens qu’aux
poètes
, dans laquelle on peint plutôt les mœurs, le cara
suivit pieusement dans toutes les voies où ils guidèrent son talent.
Poëte
lyrique, il solennisa les événements mémorables d
quand vint à se calmer cet enthousiasme trop passager, la sérénité du
poëte
n’en fut point altérée. Il se tourna vers le théâ
ants furent dotés par une souscription nationale. 1. Par ces vers le
poëte
demandait pour une vieille femme une place dans u
dans un hospice. 2. Comparez une fantaisie de Lesage, intitulée : Un
poëte
qui a fait son chemin. (Recueil de prose ; classe
s intimes et vraiment éloquents font aimer la personne, et admirer le
poëte
. 3. Il veut dire, dont je fis des espaliers. 4.
que assez riche ; un de leurs drames, Sacontala ou l’Anneau fatal, du
poète
Kalidasa, a été traduit en français. La Chine a u
it pour effet de rendre la tragédie plus pompeuse et plus morale ; le
poète
s’y livrait à de sublimes élans lyriques ; la mus
ption, étaient obligées de s’y astreindre. Mais il faut avouer que le
poète
a souvent de la peine à s’y conformer rigoureusem
e fréquemment sur notre théâtre. Sans donner une liberté illimitée au
poète
, nous avouerons pourtant que les unités de temps
elle n’éveille pas assez l’attention. C’est ici que tout le talent du
poète
est nécessaire pour triompher de la plus grande d
, certes, pour le théâtre, une source intarissable d’émotions : si le
poète
sait peindre les passions avec vérité, et parler
tastase et de Scribe. D’ailleurs, le musicien se règle sur l’œuvre du
poète
: la beauté des vers, la vivacité des passions, l
le n’est pas seulement destinée à amuser, mais encore à instruire. Le
poète
comique n’est pas toujours un homme gai ; c’est s
e la vie, comme les sottises et les ridicules de l’humanité. L’art un
poète
peut en multiplier les ressources à l’infini par
s sûrement l’effet qu’il cherche. 3° Force comique. Le génie du
poète
consiste à atteindre cette force comique dont par
aint-Marc Girardin, Cours de littérature dramatique. 17. Principaux
poètes
tragiques : Grecs. Eschyle, Sophocle, Euripide. L
jamais dans la bouche des hommes. À dire le vrai, où trouvera-t-on un
poète
qui ait possédé à la fois tant de grands talents,
arable, je ne dis pas à tout ce que l’ancienne Rome a eu d’excellents
poètes
tragiques, puisqu’elle confesse elle-même qu’en c
et chez les Anglais105 ? Pourquoi ces nations n’ont-elles aucun grand
poète
de l’antiquité en prose ; et pourquoi n’en avons-
nôtre de rendre une véritable vie à la poésie ancienne. Les premiers
poètes
formèrent le génie de leur langue ; les Grecs et
da l’un et l’autre ; laborieux, sévère, pur, harmonieux, il devint le
poète
de la raison : — il égala et surpassa peut-être H
llection précieuse de tout ce qu’en avaient partiellement traduit les
poètes
les plus distingués : By the most eminent hands ;
e Walz. Cléophon.] Déjà cité plus haut, chap. ii. Sthénélus.] Mauvais
poëte
tragique qui était joué dans le Gérytadès d’Arist
istote. Cependant ἰαμϐυποιήσας, pour ϰωμωδήσας, indiquerait plutôt un
poëte
comique qu’un philosophe. En effet, un Euclide, p
erait plutôt un poëte comique qu’un philosophe. En effet, un Euclide,
poëte
comique, paraît être cité deux fois dans Pollux.
nd même de la mythologie païenne. La foi populaire les fournissait au
poëte
, qui n’avait ici rien à inventer, mais seulement
er les curieux aux notes que n’ont point épargnées les éditeurs de ce
poëte
; il nous paraît superflu d’en surcharger notre t
f. Ovide, Mét.,XI, 182 et suiv. 4. Piron, qui s’est montré vraiment
poëte
dans la Métromanie, a rendu la même pensée en bea
ulit punctum qui miscuit utile dulci. Corneille a dit, en imitant le
poëte
latin : « L’utile a besoin de l’agréable pour s’i
quelque raison, que Boileau ait été le Zoïle de Quinault : ce dernier
poëte
, qui a laissé de beaux vers, n’a pas en effet de
mal à propos, ce me semble. J’aime mieux, avec La Harpe, louer ici le
poëte
« de n’oublier rien en se servant des mots les pl
a page suivante. 4. Ici on signalera, pour parler la langue de notre
poëte
, le pouvoir d’un mot mis en sa place. L’épithète
ez Boileau. 7. C’est le prélat, ce prélat terrible, comme l’a dit le
poëte
, qui a donné l’ordre de replacer le lutrin dans l
as ainsi du sixième, assez étroit et assez brusquement terminé, où le
poëte
fait intervenir de nouveaux personnages allégoriq
c’est par là que le sujet se relève et s’embellit. On aime à voir le
poète
lutter contre les difficultés d’une matière stéri
r du mérite, mais dont la réunion offre une fastidieuse monotonie. Le
poète
qui décrit cherche à briller par l’imitation de l
qui ont aussi pour but d’enseigner quelque chose. 21. Principaux
poètes
didactiques. Grec. Hésiode. Latins. Virgile, Hora
. Opitz, Haller, Breitinger, Wieland, Ruckert. 22. Citons parmi les
poètes
descriptifs : en France : Saint-Lambert, Delille,
s d’Homère, n’a rien perdu de sa puissance. Le luth en main, le grand
poète
a des accents pour toutes les divinités : Cibèle,
elon d’autres, un demi-siècle plus tard, apparaît Hésiode, le célèbre
poète
didactique qui, dans sa Théogonie, consacre, fixe
prose, à son origine, ne fut guère qu’une imitation de la langue des
poètes
; qu’à part le rythme et la mesure, il s’y retrou
e moment, commença à se produire, sous la plume du prosateur comme du
poète
, tel qu’il devint au siècle suivant, et l’étude d
l sans doute, de l’empereur Trajan, ne put faire oublier. Boileau, le
poète
du bon sens, à la fois écrivain satirique, didact
te tous les genres et il excelle en presque tous : il est, à la fois,
poète
tragique, épique, comique, satirique, didactique,
conçoit soi-même. La nature fait l’homme éloquent, comme elle fait le
poète
, ce qui veut dire qu’elle donne à l’un et à l’aut
ne puisse bien avoir lieu. Par exemple : On demande l’inscription du
poète
Archias sur l’état civil et à quel titre ? parce
. L’homme, pour le philosophe, est « un animal raisonnable ». Pour le
poète
, qui s’est pénétré de son néant, c’est « une vape
dialecticien qui aurait eu à prouver sa juste reconnaissance pour le
poète
Archias, son précepteur, se serait exprimé avec l
onsacrer nos talents à la défense de ceux qui les ont formés ; or, le
poète
Archias a formé mes talents, donc je dois les emp
I, 1. Le précepte de Boileau ne s’adresse pas moins à l’orateur qu’au
poète
(Art poét.) : Que votre âme et vos mœurs, peinte
cet. Ainsi parle Virgile, Énéide, lib. I, v. 150, et cette parole du
poète
est généralement présumée un hommage rendu à l’or
doit donc adresser à ce dernier le même conseil que Boileau donne aux
poètes
: Que, dans tous vos discours, la passion émue A
, de chaos fait pour rebuter, rudis et indigesta mole , comme dit le
poète
. Il est donc besoin de réfléchir sur l’arrangemen
oser les juges. « Et comme il ne pouvait maîtriser sa colère, dit le
poète
, il fixa un regard farouche sur le rivage de Sigé
t le plus adroit comme le plus éloquent des Grecs, et ajoutons que le
poète
a bien saisi ce caractère, empruntant, du reste,
rs preuves distinctes. Telle est celle du discours de Cicéron pour le
poète
Archias : « J’espère vous faire voir, magistrats
i je jouis encore de la lumière du jour » vescor aura , comme dit le
poète
, elle cessera absolument de l’être. Mais il est d
e Racine : Je t’aimais inconstant, qu’eussé-je fait, fidèle ? où le
poète
a sacrifié l’exactitude grammaticale à la précisi
eau, Le vers vole et la suit, aussi prompt que l’oiseau. Boileau, le
poète
du goût, du sens exquis, avait dit en vers non mo
t, Et l’orgue même en pousse un long gémissement. Virgile, cet autre
poète
du goût, peignant le bruit sourd, caverneux, que
ut-il peindre quelque monstre, à. cinquante gueules béantes ? le même
poète
dit, mêlant l’image à l’harmonie imitative. Ibid.
dire que c’est de là qu’elles ont été empruntées par tous les grands
poètes
, anciens et modernes. Faut-il peindre, dans le ca
το λᾶας ἀναιδής. Opposons à ce passage les vers suivants, où le grand
poète
nous peint l’éloquence de Nestor coulant comme un
elle a faits. Le coloris n’est plus le même dans cette épître que le
poète
Gresset adresse à sa sœur, après une maladie qui
r ce qu’on dit, plus qu’à faire admirer la manière dont on le dit. Le
poète
Gresset a dit : L’esprit qu’on veut avoir gâte c
politique, les grandes révolutions des empires ; le philosophe et le
poète
ont-ils à traiter les deux plus grands objets qui
étonnés, ravis. Telle est cette magnifique image d’Homère où ce grand
poète
nous représente Jupiter ébranlant l’Olympe d’un f
hef-d’œuvre de la sculpture. Voyons ce qu’il devient sous la plume du
poète
et disons tout d’abord que, si le sculpteur a ins
et ce prodige effrayant vient confirmer le récit du perfide Sinon. Le
poète
, ainsi qu’il a dû insister ailleurs sur tout ce q
uant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le
poète
. Opposition. L’opposition ou antithèse (du
e périphrases. Elle sert à l’ornement du discours, et à cet égard les
poètes
en font un fréquent usage. Corneille dit dans Pol
t dans les rues. Pour dire que le chagrin nous suit partout, le même
poète
, amplifiant l’idée, use de cette périphrase : Ce
du premier livre de l’Énéide et, au deuxième, la prise de Troie. Les
poètes
font un fréquent usage de la description, et Boil
Cicéron (de Orat., I., 28) exige de ce dernier la diction presque des
poètes
, verba prope poëtarum . Dans cette peinture que
atilina : « L. Catilina, nobili genere natus », etc. Ajoutons que les
poètes
, plus souvent encore que les écrivains en prose,
oriques, ne peuvent se lier dans l’esprit. On ne saurait dire avec le
poète
Malherbe : Prends ta foudre, Louis, et va comme
t, pour caractériser la transparence du voile dont elle se couvre, un
poète
a bien dit : L’Allégorie habite un palais diapha
pas d’ombre. L’ombre est prise ici pour l’arbre qui la produit. Les
poètes
disent de la même manière, savoir : Horace, pall
travail, pour de ce que l’on gagne en travaillant. On trouve dans le
poète
Térence : Sine Cerere et Libero friget Venus, e
sous le nom commun. L’orateur, chez les Grecs, c’est Démosthène ; le
poète
, c’est Homère. Dans le second cas, on fait entend
istoire. On dit : C’est un Homère ou un Virgile en parlant d’un grand
poète
; c’est un Crésus en parlant d’un homme riche ; u
pour la partie. Nous disons cent voiles pour cent vaisseaux. Dans les
poètes
latins on trouve constamment la poupe ou la proue
e la maison. Virgile dit : Ænean in regia ducit tecta . Dans le même
poète
on trouve elephantus mis pour l’ivoire qui n’est
tes sont à la disposition de l’homme, les vents n’y sont pas. Le même
poète
fait dire à Didon (Énéide, liv. IV) : Et quum fr
ratum plena minarum, Ludentum lasciva, severum seria dictu, Ce qu’un
poète
traduit ou imite de la manière suivante : Selon
à haute voix, d’un morceau pris d’un historien, d’un orateur, ou d’un
poète
: car on sait bien que l’éloquence est répandue d
ennemi de la déclamation, voulait qu’on eut nourri de la lecture des
poètes
, et surtout de celle d’Homère : Det primot tersi
felici pectore fontem. Théophraste reconnaissait que la lecture des
poètes
était infiniment utile aux orateurs ; Longin la r
endre, pour empêcher que les jeunes gens ne confondent l’éloquence du
poète
avec celle de l’orateur ; et le maître aurait att
u’il assure que la sphère de l’orateur est aussi étendue que celle du
poète
: In hoc certe prope idem, nullis ut terminis cir
ts, le juste, l’honnête et l’utile, qu’il faut choisir, même dans les
poètes
, pour y exercer les enfants. Enfin, ce qui me sem
onviennent également à l’orateur, au philosophe, à l’historien, et au
poète
; enfin que les études de la troisième classe, où
me de théologie. X. Si la foudre tombait sur les lieux bas, etc., les
poètes
et ceux qui ne savent raisonner que sur les chose
ans le monde pour se connaître en vers, si l’on n’a mis l’enseigne de
poëte
, de mathématicien, etc. Mais les gens universels
oint d’enseigne, et ne mettent guère de différence entre le métier de
poëte
et celui de brodeur. Les gens universels ne sont
de poëte et celui de brodeur. Les gens universels ne sont appelés ni
poètes
, ni géomètres, etc. ; mais ils sont tout cela et
urs, ou prononcer de médiocres vers avec toute l’emphase d’un mauvais
poëte
! Certains poètes sont sujets dans le dramatique
de médiocres vers avec toute l’emphase d’un mauvais poëte ! Certains
poètes
sont sujets dans le dramatique à de longues suite
e Ronsard, d’ailleurs plein de verve et d’enthousiasme, un plus grand
poète
que Ronsard et que Marot ; et, au contraire, que
t à leur propre cabale ; ils découragent par mille contradictions les
poètes
et les musiciens, retardent le progrès des scienc
grossier, ou même si fade et si indifférent, qu’il n’est ni permis au
poète
d’y faire attention ni possible aux spectateurs d
s, et qu’on nomme la terreur et la pitié, ont été connues de ces deux
poètes
: Oreste, dans l’Andromaque de Racine, et Phèdre
le plus joli mot de la langue française ; il est douloureux pour les
poètes
qu’il ait vieilli. Douloureux ne vient pas plus n
t heureux, qui est si français, et il a cessé de l’être ; si quelques
poètes
s’en sont servis, c’est moins par choix que par l
vraisemblable et le naturel. Un autre52, plus égal que Marot et plus
poëte
que Voiture, a le jeu, le tour et la naïveté de t
if aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui le
poète
disparait ; on ne voit plus que ce qu’il fait voi
rce de l’imitation et de la peinture. De là vient qu’un peintre et un
poète
ont tant de rapport : l’un peint pour les yeux, l
s dans l’imagination des hommes. Je vous ai cité un exemple tiré d’un
poëte
, pour vous faire mieux entendre la chose : car la
a chose : car la peinture est encore plus vive et plus forte dans les
poètes
que dans les orateurs. La poésie ne diffère de la
n, c’est-à-dire le nombre réglé de certaines syllabes, dans lequel le
poëte
renferme ses pensées. Le vulgaire ignorant s’imag
s. Le vulgaire ignorant s’imagine que c’est la poésie : on croit être
poëte
quand on a parlé ou écrit en mesurant ses paroles
, est comme l’âme de l’éloquence. C. Mais si les vrais orateurs sont
poètes
, il me semble aussi que les poètes sont orateurs,
C. Mais si les vrais orateurs sont poètes, il me semble aussi que les
poètes
sont orateurs, car la poésie est propre à persuad
même but : toute la différence consiste en ce que je vous ai dit. Les
poètes
ont au-dessus des orateurs l’enthousiasme, qui le
N’est-ce pas.... A. Que l’orateur doit avoir la diction presque des
poètes
; ce presque dit tout. C. Je l’entends bien à ce
pas un seul mot qui paraisse mis pour faire honneur au bel esprit du
poète
; il met toute sa gloire à ne point paraître pour
a nature même. Mais, à dire le vrai, il en est des orateurs comme des
poètes
qui font des élégies, ou d’autres vers passionnés
ts d’esprit. Présentement que vous m’avez marqué le véritable but des
poètes
et des orateurs, je vois bien qu’Homère est autan
te simplicité si originale, et dont nous avons tant perdu le goût, ce
poëte
a beaucoup de rapport avec l’Ecriture ; mais l’Ec
re, surpasse toute imagination humaine. Jamais Homère, ni aucun autre
poète
, n’a égalé Isaïe peignant la majesté de Dieu, aux
les discours de morale. Enfin, il y a autant de différence entre les
poètes
profanes et les prophètes qu’il y en a entre le v
dit à ce compliment très-flatteur dans la langue de Lucrèce. Tous les
poètes
latins qui étaient là le prirent pour un ancien R
le prirent pour un ancien Romain à son air et à son style ; mais les
poètes
français sont fort fâchés qu’on fasse des vers da
dre exprès du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est le
poëte
des grâces comme Despréaux est le poëte de la rai
ait avec Quinault, qui est le poëte des grâces comme Despréaux est le
poëte
de la raison. Mais le sévère satirique Embrassai
moins élégant dans ses satires, dans ses épîtres : aussi est-il moins
poëte
, sermoni propior. Le grand point, dans la poésie
ratoire, c’est que l’élégance ne fasse jamais tort à la force ; et le
poëte
, en cela comme dans tout le reste, a de plus gran
ui veut que l’élocution d’un orateur soit quelquefois celle même d’un
poëte
. L’éloquence de la chaire avait été presque barba
e peu de pièces bien écrites qu’on peut avoir eues depuis cet élégant
poète
? Ce n’est qu’au théâtre qu’on voit quelquefois r
eminais savaient Racine par cœur, et déguisaient les vers de ce divin
poëte
dans leur prose pieuse. C’est ainsi que plusieurs
s’exprimer ainsi en parlant de Quinault et de Lulli : Aux dépens du
poëte
on n’entend plus vanter De ces airs languissants
conviens avec vous : aussi il me semble qu’il ne passe point pour un
poëte
sublime, mais il a bien fait ce qu’il pouvait et
’était guère au-dessus des animaux qu’il taisait parler : mais, comme
poète
, il avait un instinct divin, et d’autant plus ins
a nature des deux poèmes : car l’hypothèse du poème épique est que le
poète
est inspiré ; et quoique l’enthousiasme y soit pl
angage, pour être vrai, doit être plus près de la nature que celui du
poète
inspiré par un dieu. C’est ce qu’Eschyle n’avait
font parler, et aucune invraisemblance dans l’expression ne décèle le
poète
. Homère leur avait donné l’exemple de cette sages
qu’il a formé son style plutôt sur celui de Virgile que sur celui des
poètes
grecs, j’entends de Sophocle et d’Euripide, auxqu
vers dieu-donné, si je puis m’exprimer ainsi, qui, comme à l’insu du
poëte
, a coulé de sa plume ; c’est une pensée qu’il a p
t qu’il y a une infinité de détails qui ont besoin d’être relevés, le
poëte
qui ne connaît que les ressources et les beautés
s moyens de l’obtenir. Ainsi la précision du style de l’orateur et du
poëte
n’est pas la précision du style du philosophe et
être ému, n’est donc pas moins nécessaire au style de l’orateur et du
poëte
, que ne l’est au style du philosophe et de l’hist
excès contraire à la précision, la sécheresse est l’excès opposé. Le
poëte
ou l’orateur qui ferait gloire de préférer une ex
t se priverait du nécessaire, en s’abstenant du superflu. Le style du
poëte
et celui de l’orateur a besoin d’être orné ; la r
olie, A l’amant heureux et trompé Qui t’avait consacré sa vie que le
poëte
, dis-je, au lieu d’indiquer légèrement ce souper
Vauvenargues (1745-1774). Réflexions critiques sur quelques
poètes
La Fontaine. Lorsqu’on a entendu parler d
l’expression, ni même l’expression du sentiment qui caractérisent le
poëte
: ce sont, à leur avis, les pensées mâles et hard
l. Cependant il est remarquable que tout cet esprit n’a pu faire d’un
poëte
, d’ailleurs si aimable, un grand homme ni un gran
éloquence et d’élévation dans ses peintures. On peut mettre encore ce
poëte
en parallèle avec Racine. L’un et l’autre ont par
e que je dis en lisant le poëme du Val-de-Grâce, où Molière n’est que
poëte
: on n’est pas toujours satisfait. En pensant bie
jalousie et avec fureur. Je ferai mourir Bajazet s’il me trahit. » Le
poëte
tait ces détails qu’on pénètre assez d’un coup d’
s paru le principal défaut de notre théâtre et l’écueil ordinaire des
poètes
. Je n’ignore pas que la hauteur est en possession
la force gigantesque à la simplicité plus noble et plus touchante des
poètes
grecs. De là ses antithèses affectées, ses néglig
cte IV, scène ii) Cependant, lorsqu’on fait le parallèle de ces deux
poètes
, il semble qu’on ne convienne de l’art de Racine
ien détruit le charme naturel de la poésie, comment l’emphase même du
poëte
ou l’impropriété de ses expressions ne dégoûterai
t le plus beau génie que la France ait eu, et le plus éloquent de ses
poètes
? Corneille a trouvé le théâtre vide, et a eu l’a
les retiennent toujours quelque chose de l’un et de l’autre : mais le
poète
peut négliger ces bagatelles, qui ne touchent pas
es bienséances du théâtre. Ne parlons pas des tragédies faibles de ce
poëte
Alexandre, la Thébaide, Bérénice, Esther, dans le
profondément, mais plus fortement ses sujets. Il n’était ni si grand
poëte
, ni si éloquent ; mais il s’exprimait quelquefois
’aurore du bon goût, n’avait été le maître de Rousseau et de tous les
Poètes
de son siècle. Ces deux excellents écrivains se s
du sentiment, et qu’il imite toujours sans succès. Les endroits où le
poëte
paraît s’égarer devraient être, à ce qu’il me sem
réflexions qui ne soient plus éblouissantes que solides. Écoutons ce
poëte
philosophe : Quoi ! Rome et l’Italie en cendre M
ans ses défaites que dans ses victoires ? S’il était reçu de tous les
poètes
, comme il l’est du reste des hommes, qu’il n’y a
u voulant dépeindre, dans l’Épître aux Muses, je ne sais quel mauvais
poëte
, il le compare à un oison que la flatterie enhard
tant de gens de goût et de génie qui respectent tous les écrits de ce
poëte
? Quelque crainte que je doive avoir de me trompe
profonde empreinte de son génie. Ce sont sans doute les défauts de ce
poëte
et la faiblesse de ses premiers ouvrages qui ont
beautés incompatibles avec la musique, et que c’est la faiblesse des
poètes
ou celle du genre qui fait languir tant d’opéras,
pas, disent-ils, la beauté des Vers et des images qui caractérise le
poète
, ce sont les pensées mâles et hardies ; ce n’est
n. Par là on prouverait que Bossuet et Newton ont été les plus grands
poètes
de leur siècle ; car assurément l’invention, la h
rois, cette sorte de grandeur qui est propre à Racine, et que tant de
poètes
après lui ont négligée, ou parce qu’ils ne la con
grandes choses, j’admire ces traits de grandeur qui appartiennent au
poëte
, mais je sens du mépris pour son héros, dont le c
ieurs nations, et qui peigne les manières différentes des plus grands
poètes
, on trouvera cela dans les Réflexions sur les poè
des plus grands poètes, on trouvera cela dans les Réflexions sur les
poètes
épiques, et les divers morceaux traduits par M. d
oètes épiques, et les divers morceaux traduits par M. de Voltaire des
poètes
anglais, d’une manière qui passe peut-être les or
ugement et de sagesse que Racine, Boileau, La Fontaine, Molière, tous
poètes
pleins de génie ? XXXV. Descartes a pu se tromper
dissonances, et de l’avoir exercée, perfectionnée par la lecture des
poètes
et des orateurs, pour que mécaniquement on soit p
il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du
poète
, dès que le sujet est grand, doit toujours être s
r, n’a pas une signification assez complète. Shakespeare n’est pas un
poète
pour le théâtre : il ne s’est jamais préoccupé îl
éanmoins parait avoir quelque valeur. IX. A quoi serviraient donc les
poètes
, s’ils prétendaient uniquement répéter les récits
e Sophocle ressemblent tous en quelque façon à l’âme auguste du grand
poète
: il en est de même pouf Shakespeare. Et cela est
ent moins de prix à la fidélité historique qu’à la manière dont leurs
poètes
traitaient les faits. X. L’œil a besoin de variét
ur Vauvenargues, le sentiment de l’injustice qu’on faisait à ce grand
poëte
, que généralement on plaçait encore au-dessous de
style de Racine, pour désigner la manière d’écrire de ces deux grands
poètes
. 2º Quand nous sommes vivement frappés de quelque
comme l’on voit, moraliste aussi profond qu’il se montre constamment
poète
sublime. Le soleil se lève : il serait difficile
Ut vigil infusâ Pallade flamma solet. Il est facile de voir que le
poète
prend ici pour l’huile, la déesse même à qui l’on
rs, parce qu’elles sont naturellement à la portée du peuple, comme du
poète
et de l’orateur le plus habile. Mais c’est précis
riviales et familières qui avilissent l’objet comparé, comme ce vieux
poète
français qui dit que le doux Zéphyr Refrise moll
de métaphore en métaphore. C’est un précepte de goût, que les grands
poètes
n’ont jamais négligé, et dont Voltaire fournit un
ge, et que le ridicule commence avec l’abus44. Lucain est de tous les
poètes
anciens celui qui a porté le plus loin l’abus de
rempart à la mer, et la repoussant dans ses limites ? C’est peu : le
poète
entre dans le détail des obstacles, et trouve, co
més les propriétés des créatures vivantes. Rien de plus ordinaire aux
poètes
, que de donner du sentiment aux arbres, aux fleuv
férente et infiniment supérieure ». (Fontenelle). Et dans nos grands
poètes
: Le flot qui l’apporta recule épouvanté. (Rac
ositions en prose. Le prosateur n’a point, à cet égard, la liberté du
poète
; et l’orateur lui-même ne doit pas prodiguer ces
ragédie elle-même peuvent l’admettre sans s’avilir. Ouvrez les grands
poètes
: Flectere si nequeo superos, Acheronta movebo.
vers, qui prouvent à quel point de douceur et de flexibilité le grand
poète
que nous venons de citer avait su réduire l’âpret
une fille désolée qui pleure son père, mais Corneille qui traduit un
poète
espagnol : Escrivio en este papel, con sangre, m
rèce. Revenu dans son bon sens, il se perça lui-même de son épée. Les
poètes
disent que son sang fut changé en une fleur, nomm
ope. Elle avait tiré son nom d’une de ses montagnes, qui, suivant les
poètes
, était consacrée aux muses. Aristide, illustre A
’Empire. Aurore, fille, selon la fable, de Titan et de la Terre. Les
poètes
la font mère du Jour et des Vents. Ils la représe
ortes de l’Orient. Ausonie, ancienne contrée de l’Italie, et que les
poètes
prennent souvent pour l’Italie même. Elle tirait
r et d’Alcmène, épouse d’Amphitrion, roi de Thèbes dans la Grèce. Les
poètes
ont feint que Junon, sollicitée par Pallas, lui a
r en femme, et à filer auprès d’elle. Placé au rang des Dieux par les
poètes
, il est représenté sous la figure d’un homme nerv
e la Thessalie (aujourd’hui Janua). Comme elle était fort élevée, les
poètes
anciens la prenaient pour le ciel. Aujourd’hui le
enait le fuseau, et Atropos, qui coupait le fil avec des ciseaux. Les
poètes
les représentent vivant toujours ensemble d’un pa
n’ait été donné à Apollon que dans le ciel où il était le soleil, les
poètes
le lui ont quelquefois donné sur la terre, où il
it, et pour aller ensuite le publier partout. Elle était, suivant les
poètes
, d’une taille gigantesque, ayant des ailes, et au
n de Praslin, qui lui donna le sien. Vénus, fille, suivant plusieurs
poètes
, de Jupiter, et de la nymphe Dioné ; mais suivant
Vertumne, Dieu de l’automne et des jardins. Il présidait, suivant les
poètes
, aux changements réglés qui entretiennent le bel
olte des fruits. Victoire (la), divinité allégorique, à laquelle les
poètes
donnent pour père le Styx, fleuve des enfers, et
uther, qui y assista. X Xanthe, fleuve qu’Homère et les autres
poètes
de l’antiquité ont rendu célèbre, parce qu’il cou
is des empereurs remplit l’espace qui avait suffi pour une nation. Un
poète
du temps de Néron fit à cette occasion cette épi
e le sublime et le divin étant momentanés dans le cœur de l’homme, le
poète
est inférieur à l’inspiration qui l’anime, et ne
ue que je préfère au brouet noir et à la cryptie82 la mémoire du seul
poète
que Lacédémone ait produit, et la couronne de fle
les ramenais malgré moi à la tombe d’Achille. Je répétais ces vers du
poète
: « L’armée des Grecs belliqueux élève sur le riv
r un pays, d’avoir inspiré les plus beaux chants des deux plus grands
poètes
du monde. Tandis que je voyais fuir les rivages d
tait assez épurée pour n’avoir plus besoin que de hautes pensées. Les
poètes
, ces devanciers ordinaires des orateurs, étaient,
au dix-huitième siècle, leçon 22. Les deux Chénier Parmi les
poètes
de cette époque (1789), il en est deux portant le
ques. À quatorze ans, plus instruit que tous ses compagnons, il était
poète
; il traduisait Anacréon et Sapho, et rendait ave
ho des passions politiques. Les lettres le conduisirent à la tribune.
Poète
tragique et patriotique, au milieu de ce drame ép
nt pas toujours justes ni très empressés à sacrifier leur intérêt. Le
poète
l’a dit ; Video meliora proboque, Deteriora sequo
dre vers le Rhin. Le souvenir de ce combat nous a été conservé par un
poète
latin du cinquième siècle199. Les Franks étaient
e guirlandes. Mais les voitures, avec ce qu’elles contenaient, dit le
poète
, et l’épousée elle-même, blonde comme son mari to
es Alpes272. Histoire du Consulat et de l’Empire, liv. IV.
Poètes
Ducis (1733-1816) [Notice] Parmi les
IV. Poètes Ducis (1733-1816) [Notice] Parmi les
poètes
de la fin du dix-huitième siècle qui méritent plu
s à produire successivement sur la scène française d’autres drames du
poète
anglais plutôt travestis que librement imités, Ro
ernier ouvrage, qui fut représenté en 1795, avait été commencé par le
poète
dans les heures les plus douloureuses de sa vie.
eillesse en écrivant la plupart de ces Épîtres où il est souvent plus
poète
que dans ses tragédies. À travers la bonhomie un
visiter la Grèce, et même d’entrevoir l’Orient, la terre promise des
poètes
descriptifs : le comte de Choiseul-Gouffier, amba
a mémoire : son flexible talent s’est parfois, au souffle puissant du
poète
anglais, élevé au-dessus de lui-même, et a rencon
s et les prés, et les aspects touchants, Peut-être ont fait de moi le
poète
des champs ! Adieu, doux Chanonat322, adieu, frai
é de la profession militaire qu’il avait d’abord embrassée, il devint
poète
dramatique. Il était naturel que Chénier, ami du
ts généraux, était devenu une tribune politique. Ne demandez plus aux
poètes
de cette époque la vérité des caractères, l’unité
éâtre la formule des idées qui agitent et passionnent les esprits. Le
poète
tragique se transforme ainsi en tribun qui frappe
. » Marie-Joseph semblait appelé, par ce premier succès, à devenir le
poète
de la période républicaine ; il fut bientôt dépas
ut du moins un résultat qu’il ne faut pas regretter : elle inspira au
poète
la belle épître de la Calomnie (1797), qui marque
exagération déclamatoire qu’il devait à ses habitudes d’orateur et de
poète
politique. Ce mérite d’une forme nouvelle soutenu
Tibère. Ce fut au milieu des souffrances d’une santé détruite que le
poète
composa cette belle étude, que les meilleurs juge
ais l’irritation de l’Empereur céda bientôt devant la noble prière du
poète
, et lui-même assura les derniers jours de Marie-J
ransformation, tentée par Béranger, n’a pas répondu aux espérances du
poète
. La chanson a deux conditions essentielles, qu’el
ue, l’expression a de la grâce et de la légèreté ; un trait suffit au
poète
pour indiquer tout un tableau, charmant et comple
ne âme que les autres ont froissée ou qui s’est blessée elle-même. Le
poète
lyrique n’écoute dans la nature que les voix qui
ibles entre le monde des corps et le monde des esprits, À l’opposé du
poète
descriptif, qui cherche à copier exactement son m
sme, restera l’œuvre la plus belle et la plus parfaite de notre grand
poète
contemporain. La poésie française n’avait pas enc
rofonds, les plus vrais, de l’âme humaine. La parole enchanteresse du
poète
ressemblait à un miroir qui réfléchirait les obje
us ressent ou entrevoit dans la confuse succession de ses pensées, le
poète
l’exprimait dans des chants tout pénétrés de reli
attant des ailes, les oiseaux voyageurs, et que sentent également les
poètes
, ces oiseaux voyageurs aussi. » Nous ne dirons i
i garantit l’aisance cl la dignité à la vieillesse attristée du grand
poète
. Mais revenons dans les régions plus sereines de
, la page qu’un éminent critique écrivait naguère sur M. de Lamartine
poète
; ce sera, il nous semble, la meilleure conclusio
n. La tristesse elle-même est caressante, et les larmes que répand le
poète
sont celles du doux Virgile, qui glissent sur la
sont plus des symboles ; tout ce qui s’est dit au figuré de l’art du
poète
est vrai en propre du poète dont je parle394. »
ut ce qui s’est dit au figuré de l’art du poète est vrai en propre du
poète
dont je parle394. » L’homme
e sévère, celle de la France en deuil, vint arracher à l’âme du jeune
poète
des accents plus élevés. Ce fut sous l’inspiratio
né que C. Delavigne composa ses premières Messéniennes 407 (1816). Le
poète
s’y faisait hardiment le courtisan des vaincus de
et les regrets avec éclat et grandeur. C. Delavigne était vraiment le
poète
national quand il évoquait la pure et noble figur
nt acquise ses œuvres dramatiques, C. Delavigne restera avant tout le
poète
des Messéniennes : ce sera le plus glorieux titre
C. Delavigne débuta au théâtre par les Vêpres siciliennes (1819). Le
poète
s’y montrait sans étroite servilité fidèle aux tr
era l’une des meilleures inspirations de C. Delavigne : nulle part le
poète
ne s’est élevé à des accents plus vrais, plus dra
un délassement à de plus graves travaux. À cette époque, en effet, le
poète
, attentif aux mouvements de l’opinion publique, v
courant d’idées et de sentiments contraires, à devenir tour à tour le
poète
monarchique de la Restauration et le poète républ
, à devenir tour à tour le poète monarchique de la Restauration et le
poète
républicain d’aujourd’hui. Son instinct poétique
académie des Jeux floraux de Toulouse décernait l’églantine d’or à ce
poète
de dix-huit ans, que M. de Chateaubriand avait pu
et ballades, qui lui assurèrent une place définitive parmi nos grands
poètes
lyriques. À partir de cette époque le nom de M. V
(1840), les Contemplations (1856), la Légende des siècles (1859). Nul
poète
n’a possédé à un degré supérieur le talent de par
mne. Alfred de Musset (1810-1857) [Notice] De tous nos
poètes
contemporains, A. de Musset est peut-être celui q
uché les âmes sérieuses et élevées : elles ont beaucoup pardonné à un
poète
qui, « à défaut de la foi, avait le don des larme
médecine et la peinture : une irrésistible vocation l’appelait à être
poète
. La guerre entre les romantiques et les classique
a muse intérieure qui gémissait d’avoir été trahie et profanée par le
poète
qu’elle aimait. Dans le recueil qui suivit (1831)
zons voilés à l’orgueil, et que le chrétien découvre dans sa foi ! Le
poète
avait épuisé toutes les promesses de la vie ; il
Poésies nouvelles. La nuit de mai ………………………………………. LA MUSE.
Poëte
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui
tter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps464. LE
POËTE
. S’il ne te faut, ma sœur chérie, Qu’un baiser d’
de cet excès de témérité qui ressemblait à un défi, sut gré au jeune
poète
de ce retour intelligent vers les traditions clas
glisser dans la politique, sans heurter ou froisser des opinions. Le
poète
, d’autre part, devait se priver de ce bénéfice du
ne pas. On imite l’antiquité jusqu’à la parodier. C’est par là que le
poète
dramatique a prise sur les personnages de cette é
ines exagérations dans les caractères, et la sévérité trop absolue du
poète
à l’égard de notre société. Malgré d’illustres ex
gard de notre société. Malgré d’illustres exemples, il est rare qu’un
poète
tragique ne paraisse pas un peu dépaysé dans le d
sienne. Les héros de la tragédie peuvent venir d’eux-mêmes visiter le
poète
dans sa province : témoin Cinna, les Horaces, Pol
fermer les yeux à la brillante lumière du jour, inspirent souvent les
poètes
de la Grèce. Dans Homère (Odyssée, l. XI), Achill
e. 33. On pourra lire de belles pages de Schiller sur la vocation du
poète
et de l’artiste dans ses lettres sur l’éducation
inal de ce miracle est dans les Machabées. 65. C’est le privilège du
poète
épique de développer librement les comparaisons,
70. M. de Chateaubriand a imité dans ce récit la réserve des grands
poètes
anciens dans l’expression des douleurs physiques
romenade publique qui s’étendait le long des rives de l’Eurotas. 81.
Poète
lyrique du septième siècle avant J.-C. 82. On ap
la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa beauté dans la mort, le
poète
anglais s’écrie : « Terre des braves qu’on n’a po
aise, je répondis que je lui donnerais une place distinguée parmi les
poètes
du genre descriptif ; façon de le louer dont elle
atique aux préoccupations de thèses politiques ou philosophiques. Les
poètes
de cette école qui méritent cependant un souvenir
. 167. Dans cette célèbre pièce adressée au peintre Louis David, le
poète
, inspiré par ses patriotiques espérances, s’écria
ude. 196. Odin était le héros du Danemark, à la fois prêtre, soldat,
poète
, roi et législateur. Il vivait, à ce que l’on pen
ictor Hugo : Où donc est le bonheur ? disais-je. Infortuné !… et le
poète
, après avoir énuméré les stériles illusions du bo
Thiers est neveu d’André Chénier, à la mode de Bretagne : la mère du
poète
était, en effet, la propre sœur de la grand-mère
r, dans une réunion brillante, Bonaparte l’aborda, comme on aborde un
poète
, par des compliments sur son génie : ses louanges
été manqué par Ducis, M. Villemain reconnaît que « le grand talent du
poète
français éclate pourtant à travers les langes d’u
rra voir dans la pièce de Shakespeare la scène V de l’acte Ier, où le
poète
la fait entrer en scène. Après avoir lu la lettre
le crime ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimées chez le
poète
français, et la lutte est circonscrite dans le cœ
nales. 295. « La fatalité grecque est vaincue par le pathétique du
poète
», a dit M. Villemain à propos de cette péripétie
nouvelle d’un grave accident de voiture qui avait menacé les jours du
poète
revenant de Savoie (1785), il était, malgré la ma
fidélité l’image de ce Ducis trop peu connu, le Ducis des Épîtres, le
poète
familier et aimable des sentiments simples, des a
brun foncé. — Il ne faut pas s’arrêter à cette légère distraction du
poète
qui, au milieu de son paganisme littéraire, laiss
xpression de Ducis manque de naturel. 304. Bélisaire devient pour le
poète
la personnification du malheur respectable. 305.
mone, se fût un peu étonné de voir sa pensée ainsi traduite. 314. Le
poète
commence par quelques conseils sur l’art de group
ingentes… 317. La versification de Delille, comme celle des autres
poètes
du dix-huitième siècle, manque de ce soin curieux
Milly, sa terre natale (Harmonies poétiques), dans laquelle le grand
poète
moderne a parlé des souvenirs de son enfance avec
l’académie de France à Rome. Inspiré à son tour par les beaux vers du
poète
, celui-ci composa sur le même sujet un tableau qu
ourquoi la rage ? C’est là une de ces expressions malheureuses que le
poète
devait effacer. 335. Vers souvent critiqué, comm
s perdu, liv. V). On reconnaîtra avec quelle ingénieuse exactitude le
poète
français a su se conformer au texte anglais. Sans
écèdent se terminent par des épithètes ; c’est une négligence que les
poètes
de cette époque n’évitent pas avec assez de soin.
is le défaut qu’il faut y relever, c’est l’attitude singulière que le
poète
prête à Agrippine. Celle-ci, touchée de la grande
r montré à l’égard de Tacite une défiance parfois excessive. 384. Le
poète
parle ici de l’époque de la Terreur. 385. Tous t
cents. 389. Ces vers rappellent la 7e élégie d’André Chénier, où le
poète
adressait à ses amis une semblable prière : Vous
vers et ajoute : « Béranger a de ces vers heureux qui sont d’un vrai
poète
et d’un peintre, de ces coins de tableaux frais e
entir sur celui même qui fait effort pour y échapper ; tour à tour le
poète
français s’éloigne et se rapproche presque à son
e Chrétien mourant dans les premières Méditations poétiques. 407. Le
poète
avait choisi ce titre par allusion à un passage é
n. C’est encore la peur du mot propre qui une autre fois inspirera au
poète
ces deux vers souvent cités (l’École des Vieillar
ther, act. I, sc. 2. 417. C’est-à-dire des paroles de tes saints. Le
poète
fait allusion au voyage de saint Paul à Athènes.
ec lequel le caractère si complexe de Louis XI a été développé par le
poète
dramatique. L’hypocrite douceur du malade s’abais
es horreurs dans ses drames et ses romans, a été dans notre siècle le
poète
de l’enfant : aucun sujet ne l’a plus heureusemen
avec intérêt des vers de M. V. Hugo plusieurs pièces inspirées à des
poètes
contemporains par le grand souvenir de Napoléon ;
es de M. de Lamartine Napoléon est l’être moral et responsable que le
poète
n’ose condamner lui-même, mais qu’il renvoie, dev
pprocher ainsi l’art de la fortune et de l’empire. 445. La pensée du
poète
est empreinte ici de dénigrement et d’injustice.
effet puissant : le souffle de Shakespeare semble avoir passé sur le
poète
français. Cependant, si nous analysons nos impres
sé. La poussière qui dort au fond du cercueil, pourrions-nous dire au
poète
, ne demande rien à nos prières, et c’est vainemen
ctère de grâce naïve que nous regrettons de ne pas rencontrer ici. Le
poète
ne met dans la bouche de l’enfant que les sentime
enivré de Dieu, a-t-on dit de Spinosa. 456. « Locke. » — Le vers du
poète
s’appliquerait plutôt à l’école de d’Holbach et d
ἀργινόεντα), située à l’ouest de l’île de Rhodes. Tout ce passage du
poète
français est, comme on le voit, très exactement e
63. Il faut avouer que le sens de ces trois vers est assez obscur. Le
poète
veut-il parler des lampes allumées dans le sanctu
! Tour à tour la mélancolie, la tendresse et l’indignation prêtent au
poète
leurs accents les plus vrais. Les difficultés de
nnaissance s’acquiert surtout par la pratique. L’habitude de lire les
poètes
à haute voix donne le sentiment instinctif de la
uis Malherbe, le vers sur le vers n’osa plus enjamber ; nos meilleurs
poètes
ont évité l’enjambement, surtout dans les genres
evés ; on est moins sévère pour les genres simples. De nos jours, les
poètes
ont voulu réhabiliter l’enjambement, et se sont m
ille. Dans ce cas, l’élision de le est difficile ; pourtant plusieurs
poètes
se la sont permise. Ex. : Du titre de clément re
un son musical : c’est l’écho de la pensée, a dit madame de Staël. Le
poète
Lebrun dit à peu près la même chose : Les rimes,
nstinct. § XIII. Vers libres. On appelle vers libres ceux où le
poète
entremêle différentes mesures sans aucun retour s
r le mélange des rimes, soit par la mesure et le nombre des vers ; le
poète
n’a d’autres règles à suivre, sous ce rapport, qu
tal avant sa trentième année. Pour développer les rares talents de ce
poëte
, pour faire pleinement éclore ce que son esprit e
as de l’appeler « le grand satirique du dix-huitième siècle ». Sur ce
poëte
de verve et d’avenir, selon l’expression de M. Sa
, en éloignant d’ailleurs toutes idée de comparaison, les Adieux d’un
poëte
à la vie, que renferment les Elégies de M. J. Ché
un poëte à la vie, que renferment les Elégies de M. J. Chénier, et le
poëte
mourant, en fin la Chute des feuilles, dans les E
t tous les mois, sans peine, enfanter un volume. 2. On cite de ces
poëte
, enlevé à la gloire par une mort prématurée et dé
isanteries comiques dont la tradition s’est perpétuée depuis le vieux
poëte
Simonide d’Amorgos (poëme Sur les Femmes, dans le
er à peu près dans toutes les Poétiques. D’ailleurs, un scholiaste du
poëte
latin, Porphyrion, nous apprend qu’il avait surto
allusion au même texte d’Homère. Comme des modèles, etc.] « Ainsi, le
poëte
, en représentant un homme colère ou un homme pati
higénie à Aulis. Cf. Iliade, IX, 308. Voilà ce qu’il faut, etc.] « Le
poëte
doit observer toutes ces choses et prendre garde
uant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le
poète
. Subjection. La Subjection ressemble beauc
donné la traduction de quelques strophes d’une Ode, dans laquelle le
Poète
latin chante les douceurs de la vie champêtre, et
lieu des ondes, réalisant, en quelque sorte, les fictions des anciens
poètes
! quoi de plus majestueux, de plus imposant que c
si animées, qu’on croit voir sous ses yeux l’objet même que décrit le
Poète
ou l’Orateur. C’est en cela que la poésie et l’él
faire sentir que nous sommes petits. » Cette figure est familière au
Poète
, à l’Orateur, et surtout à l’Historien. Mais celu
faire montre de son adresse à manier un cheval, se faire le rival des
poètes
et des écrivains de son temps, disputer avec eux
rs ouvrages, et se faire honneur de ceux d’autrui. » L’orateur et le
poète
emploient dans l’éthopée des couleurs plus brilla
nts et audacieux, qui semblent être nés pour changer le monde. » Les
Poètes
font très souvent usage de cette figure, en donna
sière, Et fait briller à la lumière Son aiguillon envenimé. Un autre
Poète
, dont le nom m’est échappé, offre aussi un bel ex
ot, ibid. 1. C’est ici le dieu du Rhin, qui suivant la fiction d’un
poète
, a pris la figure d’un vieux guerrier, pour march
ose sur celle de Lucullus, dont les victoires ont été chantées par le
poète
Archias, a soin de dire, en commençant par le suj
. Cic., pro Arch. Les rochers et les solitudes répondent à la voix du
poète
; les animaux même les plus féroces se laissent f
ratoire, comme nous l’avons envisagée, est plus spécialement celle du
poète
et de l’orateur, qui parlent habituellement le la
t. exemples : Cum ad poetam Ennium venisset. Cic. Etant allé chez le
poète
Ennius. Nos hic cum homine gladiatore omnium neq
, ou dix-huit ; undetriginta, un ôté de trente, ou vingt-neuf. 2. Les
poètes
expriment le plus souvent les nombres multiples p
atu, dans le sénat ; apud patrem tuum, chez votre père. Cependant les
poètes
en usent quelquefois autrement. Ainsi, ils disent
e, la douce haleine du zéphyr, le doux murmure d’un ruisseau, etc. Le
poètes
les plus célèbres de l’antiquité, Homère chez les
se reproduisent dans les morceaux de musique qu’il compose. Ainsi, le
poète
qui décrit le plaisir, la joie, une suite d’objet
goût parfaitement religieux, avec des sentiments vraiment dignes d’un
poète
chrétien, que Virgile nous présente la piété fili
ntité de pensées et de sentiments entre le père et le fils. Ce que le
poète
exprime si bien par les mots suivants : exspectat
enedo… Partis de Ténédos. Pourquoi cette circonstance ?… C'est que le
poète
considère le supplice de Laocoon comme une vengea
mples déserts et dans les masures. Il est bon de remarquer ici que le
poète
n’embarrasse point son récit dans de menus détail
ction aussi dramatique ne souffre aucune circonstance accessoire ; le
poète
se hâte donc d’arriver au dénouement. Il est néan
auté ; elles caractérisent admirablement les principaux traits que le
poète
met sous les yeux. La première surtout, pectora q
is medium amplexi… Quelle image effrayante, quel affreux spectacle le
poète
met ici sous nos yeux ! Déjà les serpents l’ont e
ce tableau, ce sont les traits hardis et pour ainsi dire inspirés du
poète
: les coupes de vers, les phrases suspendues, l’e
là réellement le cachet du génie ; c’est ce qui nous révèle le grand
poète
. 14. Que l’on pourrait appeler aussi ordre a
ute : Mais pour bien exprimer ces caprices heureux, C’est peu d’être
poëte
, il faut être amoureux. Je réponds avec un ancie
e, si j’osais, je dirais, en retournant son vers : C’est tout d’être
poëte
et rien d’être amoureux. Quoi ! il faut que le p
est tout d’être poëte et rien d’être amoureux. Quoi ! il faut que le
poëte
, le romancier, l’orateur éprouvent ou aient éprou
oin. L’avocat plaide, dans la même matinée, deux causes diverses ; le
poëte
, et remarquez que c’est là le ressort continuel d
dormitabo, aut ridebo… C’est un mandat qu’ont accepté l’acteur et le
poëte
; c’est une passion de commande dont ils doivent
[Notice] Louis Racine était le dernier des sept enfants du grand
poëte
Jean Racine : né à Paris en 1692, il mourut en 17
t tout l’homme est passé. » Sur la foi de tes chants, ô dangereux
poëte
! D’un maître trop fameux trop fidèle interprète,
ne des victimes du tremblement de terre arrivé à Lisbonne en 1755. Le
poëte
Le Brun, son ami, a déploré sa mort prématurée et
rite d’un bon versificateur, comme Voltaire appelait le fils du grand
poëte
Racine : il y a de l’émotion, cette âme de la vér
vants développent l’argument de l’impiété, auquel répondra bientôt le
poëte
: Et tu crois, ô mortel… 2. Un contemporain d
is plus rare au pluriel qu’au singulier. 3. Cet hommage rendu par le
poëte
à la mémoire de son père est exprimé avec une dél
ce pour faire réparer cette injustice et rappelle les titres du grand
poète
à la protection du roi. (Paris, juillet 1887.) R
vait, à son apparition, excité un enthousiasme général. Cependant les
poètes
, rivaux de Corneille, résistaient à ce sentiment
suppose qu’au moment où éclate la querelle du Cid, Rotrou adresse au
poète
une lettre chaleureuse, où il montre que les crit
orneille ou de Racine, comment, dans les personnages pour lesquels le
poète
laisse paraître sa préférence, la noblesse des pa
parlant successivement : 1° des modèles suivis ou imités par les deux
poètes
; 2° de l’originalité de Corneille qui, peintre d
uel est cet élément et, par suite, quelle est l’originalité propre du
poète
? Les candidats chercheront leurs arguments dans
t pédantes bafoués s’étaient emportés en attaques violentes contre le
poète
et il ne tint pas à eux que la pièce ne fût arrêt
er aveuglement ! Notre siècle, plus juste, accorde à cet incomparable
poète
une des premières places, sinon la première, parm
« une ample comédie à cent actes divers ». Expliquez cette parole du
poète
et montrez qu’elle est vraie. (Dijon, juillet 189
, juillet 1891.) Pourquoi La Fontaine est-il le plus populaire de nos
poètes
? (Clermont, octobre 1884.) Déterminer et appréci
l’éviter. (Clermont, novembre 1885.) Pensez-vous avec Platon que les
poètes
soient inutiles dans la « République » et êtes-vo
s, et que c’est l’homme qu’il a peint au naturel, comme les meilleurs
poètes
comiques ont pu le faire. (Paris, août 1874.) Que
éceptes a-t-il surtout insisté et quels reproches fait-il aux mauvais
poètes
? (Paris, octobre, 1877.) L’Art poétique de Boile
la poésie lyrique ? On donnera des exemples empruntés à nos meilleurs
poètes
. (Paris, août 1878). Histoire. – géographie
esprit acquiert dans le commerce de nos bons écrivains, prosateurs et
poètes
. (Paris, octobre 1881.) Depuis cinquante ans la F
donner connaissance des ouvrages qu’il a l’intention de se procurer,
poètes
, moralistes, historiens, etc…. Il fera preuve d’i
semblable à celui d’Aristophane ? En quoi Molière diffère-t-il de ce
poète
? – Comment Boileau a-t-il compris la satire et d
ans le dénouement de la plupart de ses fables, est plus cruel que les
poètes
comiques. Expliquer la raison de cette différence
Voltaire à celles de Mme de Sévigné. – Que faut-il penser de Voltaire
poète
? Dans quels genres a-t-il excellé ? Et pourquoi
? Par qui a-t-elle été cultivée au xviii e siècle ? – Quels sont les
poètes
comiques du xviii e siècle qui se sont surtout in
ifié par les faits ? – Est-il vrai que Clément Marot soit le dernier
poète
d’une ère qui s’achève et que Ronsard commence un
ard commence une ère nouvelle ? – Quel était le but de Ronsard et des
poètes
de la Pléiade ? Leur œuvre a-t-elle été utile ? –
remercie Boileau qui lui avait envoyé ses Epîtres. Il fait l’éloge du
poète
. – Un secrétaire de Colbert remercie Boileau qui
s pointes et le burlesque, comme Scarron. Il était aussi l’ennemi des
poètes
épiques qui décrivaient sans fin, de Chapelain, d
l condamnait la littérature facile où se complaisaient la plupart des
poètes
. (Voir Satire II à Molière et Satire IX, A mon Es
L’action doit s’accomplir en vingt-quatre heures. Ainsi resserré, le
poète
n’a pas le temps de se perdre en d’inutiles détai
l’auteur du Misanthrope. Molière a eu tous les dons qui font le grand
poète
comique ; il a connu les hommes ; il a su descend
alliances de mots, etc… Ils conviennent enfin que ce sont deux grands
poètes
et que la postérité sans doute hésitera comme eux
le seul qui soit aujourd’hui connu est l’Art poétique de Boileau. Le
poète
y enseigne l’art de faire des vers et les règles
it toutes les conditions du genre. Que faut-il penser de Voltaire
poète
, dans quels genres a-t-il excellé, et pourquoi ?
ls genres a-t-il excellé, et pourquoi ? La réputation de Voltaire
poète
est moins grande aujourd’hui qu’autrefois. Ses co
ande aujourd’hui qu’autrefois. Ses contemporains le comparaient comme
poète
tragique à Corneille et à Racine ; nous ne sommes
i les grands écrivains de ce temps il n’y en a qu’un seul qui soit un
poète
, c’est Voltaire. Or, le Siècle de Louis XIV, Char
osophique, dans la satire, et dans la poésie légère, mais là même, le
poète
reste inférieur au prosateur. Montesquieu, Buffon
au n’ont écrit qu’en prose. On ne peut sérieusement leur comparer les
poètes
, leurs contemporains. Gresset, Piron, Saint-Lambe
secondaires. Il faut aller jusqu’à André Chénier pour trouver un vrai
poète
. La littérature du xviii e siècle a été surtout
it mieux que la poésie. Celle-ci a besoin de tranquillité. Il faut au
poète
de la patience et du temps ; il doit chercher d’a
ans le dénouement de la plupart de ses fables, est plus cruel que les
poètes
comiques. Expliquer la raison de cette différence
, ont leurs faiblesses et personne ne se hausse jusqu’au sublime. Les
poètes
comiques nous offrent également des images exacte
ent également des images exactes de l’homme et de la société. Mais le
poète
parle à un auditoire nombreux ; il doit l’égayer
e est contraire à celle de la tragédie classique et de la comédie. Le
poète
tragique et le poète comique mettaient des caract
le de la tragédie classique et de la comédie. Le poète tragique et le
poète
comique mettaient des caractères aux prises avec
e une école d’écrivains descriptifs ; Chateaubriand et la plupart des
poètes
et des romanciers du xix e siècle le reconnaissen
donne rendez-vous, le chef-d’œuvre nouveau est exalté ou dénigré. Les
poètes
qui devraient se réjouir du succès de M. Corneill
hier, s’appliquent à rabaisser ce qu’ils ne peuvent égaler. Parmi ces
poètes
et ce public, j’ai de nombreux amis et il m’est d
Vous voudrez bien, d’ailleurs, considérer que les détracteurs du Cid,
poètes
eux-mêmes, ne font pas grand cas des règles ni d’
ages qui n’avaient rien d’humain, telles étaient les créations de nos
poètes
. M. Corneille nous a donné tout ce que nous rêvio
es cherchaient vaguement, mais que lui seul a découverte, et dont nos
poètes
s’éloignaient chaque jour. Le Cid n’est pas seule
jà anciens ; on ne voit plus qu’Octave. C’est le triomphe de l’art du
poète
et celui de son éloquence. Lorsque Auguste paraît
apparaît comme isolé entre les derniers imitateurs de Ronsard et les
poètes
qui furent à la mode jusque vers le temps où Loui
lle des jeux d’esprit de Voiture. Chapelain passe pour le premier des
poètes
; la confusion est partout. Boileau arrive à poin
re, par l’exemple de Molière, que cet accord est possible. A tous ces
poètes
faciles qui écrivent aisément deux cents vers dan
it le faire sans peine. Ce n’était point assez d’attaquer les mauvais
poètes
, il fallait encourager et soutenir les bons. Boil
et il les défend contre leur propre faiblesse. Décourager les mauvais
poètes
, leur arracher une réputation usurpée, soutenir,
Art poétique. Enseigner à tous à quelles marques on reconnaît le vrai
poète
et dicter au poète lui-même les règles de son art
gner à tous à quelles marques on reconnaît le vrai poète et dicter au
poète
lui-même les règles de son art, c’était pour Boil
es qualités la condition même de toute poésie. Quiconque n’est pas né
poète
ne le deviendra pas, mais le don n’est pas tout ;
nc et résume l’œuvre de Boileau. L’homme qui avait décrié les mauvais
poètes
et loué les bons, le critique judicieux qui, d’un
e, qui est avide de louanges en sa qualité de courtisan et de mauvais
poète
, essaie de se faire louer par Alceste qui ne sait
plus de feu. La haine que Tartufe inspire à Molière passe de l’âme du
poète
à celle du spectateur. On suit le développement d
rdinaires, où la force des caractères pût se manifester librement. Le
poète
accumulait, comme à plaisir, les obstacles devant
Corneille, rien souhaiter de plus haut, il était permis d’attendre un
poète
qui mettrait sur la scène les hommes tels qu’ils
lus harmonieuse, plus variée et plus vraiment poétique. Racine fut ce
poète
. C’est à la légende et à l’histoire que Racine em
c’était une vérité de plus, surtout dans la bouche des héroïnes d’un
poète
habile à lire dans les cœurs et à démêler les plu
y montrait plus souple et plus correcte. Corneille était égalé par un
poète
qui ne lui ressemblait en rien et la tragédie éta
e, les revêtir et plus elle sera spontanée, plus elle sera juste. Les
poètes
n’écrivent jamais mieux que sous la dictée de l’i
s ouvrages et j’y ai pris un plaisir infini. On ne saurait donner aux
poètes
de meilleurs conseils et dans un meilleur langage
ompliqués. Chaque fable est à la fois un poème et un drame. Tantôt le
poète
décrit le lieu où l’action s’accomplit et raconte
s ; elle est souvent comique, il lui arrive aussi d’être tragique. Le
poète
prend tous les tons, éveille tous les sentiments
, qu’une miniature, mais rien n’y manque. Quelle matière pour un vrai
poète
et quel talent ne faudrait-il pas à qui saurait s
m’avez appris dans votre Art poétique à quelles conditions on est un
poète
; elles sont dures et je ne les remplis pas toute
arler. La Fontaine n’était encore qu’un conteur, il va faire œuvre de
poète
dramatique. Le financier veut voir ce chanteur qu
descend dans sa cave et il y enfouit son trésor et aussi sa joie. Le
poète
nous avait fait admirer sa gatté, il va maintenan
t net, vif, pittoresque. Le vers se raccourcit ou s’allonge au gré du
poète
; il se prête à toutes les exigences du dialogue,
e à tous et c’est sa gloire. Que faut-il penser de Voltaire comme
poète
? L’opinion de ses contemporains est-elle encore
Les contemporains de Voltaire l’ont surtout regardé comme un grand
poète
. La Henriade passa d’abord pour un chef-d’œuvre e
odigieuse fortune. Avant comme après la Révolution, Voltaire était le
poète
à la mode. Chateaubriand lui-même à qui nous devo
lle a osé dire aux rimeurs qui mettaient en pièces les hémistiches du
poète
, que sa versification était flasque, commune et p
bscur, et il a mis de la chaleur et du mouvement là où la plupart des
poètes
se traînent et nous fatiguent. Il est égal aux me
n de plus parfait. Si Voltaire mérite une place parmi nos plus grands
poètes
, il le doit surtout à celles de ses œuvres qu’il
? Chapelain veut rimer et c’est là sa folie, dira Boileau. Mais le
poète
a entendu débiter les vers de Chapelain et il a r
urs livres des consolations qui rendront vos regrets moins amers. Les
poètes
, eux aussi, ont des paroles suaves qui calment et
homme, sur qui la tombe vient de se fermer, est l’un des plus grands
poètes
qui aient jamais été. Vous ne comprenez pas que t
es hommes parfaits qu’évoquait le génie. Ces héros, ce grand roi, ces
poètes
dont vous êtes si fiers, maintenant, c’est Cornei
s sur l’homme moral ; il est le plus simple et le plus aimable de nos
poètes
, il en est aussi le plus populaire et le plus gau
gligé de classer la fable parmi les genres dignes d’être proposés aux
poètes
« qui courent du bel-esprit la carrière épineuse
frayé de sa triste rudesse Une morale austère, entendra les avis D’un
poète
facile et doux à sa faiblesse, Et deviendra meill
iation, appliquée à Corneille seul, serait presque juste. Bien que le
poète
, d’accord en principe avec Fénelon, ait réclamé p
atteint au sublime ! Les vers de Racine se ressentent du milieu où le
poète
a vécu, société polie, raffinée où les instincts
un fonds solide d’idées personnelles. En résumé : Partout où l’homme,
poète
, artiste ou orateur, nous montre son individualit
caractère esquissé par Boileau. – Comparer Corneille et Racine comme
poètes
comiques. – Mme de Sévigné écrit à son cousin Bus
illes de Saint-Cyr, elle renonce aux tragédies profanes. Elle prie le
poète
de chercher, dans l’Écriture sainte, le sujet d’u
é sur quelques-uns des principaux auteurs de son temps, prosateurs et
poètes
. – Discuter cette pensée : « Il n’y a pas une seu
sais fort bien ce qu’on y doit répondre ; que Corneille est un grand
poète
, et que les grands poètes ont droit à des respect
y doit répondre ; que Corneille est un grand poète, et que les grands
poètes
ont droit à des respects et à des indulgences que
s, la distinction était-elle si nette entre les grands et les mauvais
poètes
? N’a-t-on pas préféré à Racine un Pradon ? Nous
railler, j’ai ce que je souhaite, Alors, certes, alors je me connais
poète
. Je sens que mon esprit travaille de génie. » Pa
t l’amour et le respect de la littérature, le souci de la dignité des
poètes
. Et si parfois, dans son œuvre, il semble faire e
son habitude, à son principe de ne jamais toucher à la vie privée des
poètes
, c’est qu’il ne sépare pas le mérite moral du mér
eau ne craint pas de le dire, pas plus qu’il ne craint d’attaquer les
poètes
à gage, ceux qu’inspire seul l’amour du gain. Qu’
je n’oserai rire ! » tandis que tout lecteur en a le droit, que tout
poète
, par cela seul qu’il publie son œuvre, s’expose à
eur et vous m’avouez avec inquiétude que vous ne savez à qui des deux
poètes
donner la palme. Avec force compliments trop flat
se de la pensée ! où les trouver dans ces deux sonnets, dans ces deux
poètes
et dans tous nos auteurs à la mode ? Pensent-ils,
ue, seuls, ils sont éternels ? Ont-ils seulement compris l’amour, ces
poètes
amoureux, l’amour avec ses joies ineffables et se
re les vers, je vous dirai : « Faites le contraire de ce que font nos
poètes
beaux esprits : faites des vers aussi sincères qu
et, dans le monde, comme la délicate figure de femme esquissée par le
poète
, qui sait ignorer les choses qu’elle sait, elles
, assurément, n’est pas celle du philosophe, ni du prédicateur, ni du
poète
satirique, ni du poète dramatique….. Il était imp
celle du philosophe, ni du prédicateur, ni du poète satirique, ni du
poète
dramatique….. Il était important de débuter par u
tire même de là une règle à mettre en usage par le critique et par le
poète
lui-même. Étant donné ce sujet, la méthode la mei
ette sorte d’assimilation de l’une à l’autre, au nom de la liberté du
poète
, des droits de son inspiration, des prérogatives
s l’âme poétique ». On n’a pas manqué de mettre en cause son œuvre de
poète
, comme répondant trop souvent, par l’indigente sa
ns les plus légitimes. En glorifiant, selon leurs mérites, les grands
poètes
de notre âge, il eût été bon de rappeler en passa
ns pour lesquelles il faut lire et apprendre par cœur aux enfants les
poètes
avant toute chose. Quels doivent être les caractè
ntiquité profane, et se demandait si la connaissance et la lecture de
poètes
anciens pouvait occuper une place dans l’éducatio
fin Malherbe vint ! » Dire quels sont les titres les plus sérieux du
poète
Malherbe à l’estime de la postérité. – Donnez une
beaucoup de variété, de facilité, d’harmonie. Souvent la rime, qu’un
poète
va chercher bien loin, le réduit à allonger et à
ne aux champs. – La Fontaine a erré tout le jour, seul, en rêveur, en
poète
, par les prés, par les bois. Il a surpris, curieu
ser, il conte avec enthousiasme ce qu’il a vu. – Nicole a dit que les
poètes
dramatiques ont pour but de farder les vices afin
avail ; (celles-là seront influencées par des prosateurs, non par des
poètes
). Pourtant je crois que Corneille et Racine ont s
passer peu à peu et relire, ne pas se laisser gagner par la fougue du
poète
; il n’en est pas avec lequel on soit plus exposé
là ne valaient pas la peine d’être sauvés ; pour les autres, le vieux
poète
les met à rude école mais combien saine ! oui, il
, elle est essentiellement civilisatrice. Le vrai savant est toujours
poète
, parce qu’à « travers des vérités d’ordre inférie
où les sentiments intimes, si discrètement voilés dans les œuvres des
poètes
, même hors du théâtre, n’avaient guère leur libre
ue bien des omissions, la poésie à peine distinguée de la prose et le
poète
dispensé d’écrire en vers ; Pascal, Bossuet, Féne
J.-J. Rousseau et Châteaubriand, grossir les rangs clairsemés de nos
poètes
lyriques, et cités parfois pêle-mêle avec Malherb
lles, et de fixer en quelques traits ressemblants des physionomies de
poètes
où les nuances sont si délicates. Mais, dans la c
’égard des autres. » – « Voulez-vous connaître la morale ? lisez les
poètes
», disait un penseur. Expliquer, commenter cette
ment des lettres. Littérature. Entre les classiques français, à quel
poète
donnez-vous la préférence, et à quelle œuvre de c
çais, à quel poète donnez-vous la préférence, et à quelle œuvre de ce
poète
? Exposez vos raisons. SESSION D’OCTOBRE Pédagog
sympathie. – Expliquer ce mot d’un philosophe : « L’âge d’or, que les
poètes
placent si loin derrière nous, est devant. » – C
ivains. C’est ainsi qu’on y trouve tout un traité de poésie. Un jeune
poète
commençait-il à tourner des vers et à essayer sa
vérité, à la pénétration, à l’honnêteté, les dons de l’artiste et du
poète
. 1 er Paragraphe. – Pour être en état de bien rac
Littérature. Expliquer ce mot d’un philosophe : « L’âge d’or, que les
poètes
placent si loin derrière nous, est devant. » Mo
elle leur assure plus de bien-ètre, de tranquillité et de vertu. Les
poètes
ne se sont pas trompés en prodiguant tant de loua
ait l’éloge de l’étude ? Quelles louanges ne lui a-t-on pas données ?
Poètes
, philosophes, rhéteurs, tous l’ont exaltée à l’en
. Il s’adressa en vain à un guerrier, à un juge, à un laboureur, à un
poète
, à un médecin, à un philosophe, qui tous ou s’enn
mes du monde civilisé. » – Montrez comment et pourquoi ces paroles du
poète
ont été vraies en 1889 au point de vue industriel
ont-elles pas leur beauté poétique ? Ne peuvent-elles pas inspirer un
poète
aussi bien que les mythes de l’Olympe grec ? L’ex
res années nous est-il toujours cher ? – Développer cette pensée d’un
poète
latin : « Heureux l’homme des champs, s’il connaî
ui donnez les raisons de votre choix. Commenter le vers suivant du
poète
Du Belloi : « Plus je vis d’étrangers, plus j’aim
le de La Fontaine, l’Homme et la Couleuvre, (livre X, fable 2), où le
poète
fait dire à cette dernière : Que le symbole des
inal de Richelieu. Le cardinal de Richelieu, aussi jaloux du renom de
poète
que de la réputation de grand politique, avait fa
ne mettrait pas de bornes à sa reconnaissance et à ses faveurs, si le
poète
consentait à lui laisser mettre son nom à la trag
té la race et la langue nationale ; mais c’est le cas de dire avec le
poète
: Il est venu trop tard dans un monde trop vieux
être l’objet d’une question, que la matière d’un doute. Un très grand
poète
, qui était philosophe dans le sens et avec les re
x seulement que les opinions du philosophe aient nui ici au talent du
poète
, et l’aient empêché de s’arrêter avec l’un égal i
philosophes sacrés, la différence que nous avons remarquée entre les
poètes
anciens et les écrivains de la Bible. Toujours si
brillante. Avec tout cela, on peut tenir un rang distingué parmi les
poètes
; mais il faut plus pour briller parmi les philos
s de la vérité du sentiment, parce qu’elle est le vœu bien sincère du
poète
à qui elle échappe : O rus ! quando ego te aspic
la vertu, a été établie par tous les moralistes, chantée partons les
poètes
anciens et modernes. Mais aucun d’eux ne l’a sent
me c’est le sentiment et le désir de la gloire qui inspire les autres
poètes
. Pénétré de la lecture des livres saints, enthous
saints, enthousiasmé de tous les genres de beautés qui y brillent, le
poète
anglais y a puisé cette force de pensées qui nous
ssant pour ses amis que redoutable pour ses ennemis. Ne voyons que le
poëte
, né au milieu des orages d’une révolution, rejeté
heureuse de la poétique développée dans le Génie du christianisme. Le
poëte
voyageur y décrit avec éclat l’Orient qu’il avait
u dans son temple ! L’architecte bâtit, pour ainsi dire, les idées du
poëte
, et les fait toucher aux sens. Cependant qu’avais
miste, elles vous désoleront ; si vous les contempliez en artiste, en
poëte
, et même en philosophe, vous ne voudriez peut-êtr
odet, dans son tableau si connu, n’a fait que copier littéralement le
poëte
. Ce groupe de Chateaubriand est un marbre de Cano
uve.) 2. Comparer l’Italie de Lamartine à celle de Chateaubriand. Le
poëte
a peint plus volontiers les paysages voluptueux,
ontrastes sont-ils aussi complets, aussi tranchés dans la nature ? Le
poëte
arrange son décor. 3. On a beaucoup ri de ces ou
s, Semble entrer en vainqueur dans ses vastes domaines. Le Voyage du
Poëte
. 1. Madame de Farcy. 2. Il méditait déjà le G
s confusions de bataille, des habillements capricieux ; lui aussi, le
poëte
coloriste, a tout regardé pour tout peindre. Par
ujours des scrupules à l’admiration qu’inspirent les beautés du grand
poëte
coloriste. Le goût français fera aussi ses réserv
ugo ont été publiés par MM. Hachette et Hetzel. Remercions l’illustre
poëte
de la gracieuse autorisation qui nous a permis d’
deux blanches ailes, S’ouvrent pour m’embrasser ! 1. Le père du
poëte
fut le comte Hugo, général de division sous l’Emp
angue espagnole. 3. Ce trait est simplement sublime, et les vers du
poëte
sont aussi beaux que la magnanimité de son père.
e simplicité biblique dans cet hymne. 3. On croirait entendre ici un
poëte
d’un âge austère et croyant, du xvii e siècle. 4
. Demandons pardon à la Muse de ne recueillir ici que les lambeaux du
poëte
: disjecti membra poetæ. Nous ne donnerons qu’une
xxv. Se placer dans la situation des personnages.] Dacier : « Que le
poëte
en composant imite les gestes et l’action de ceux
es gestes et l’action de ceux qu’il fait parler. » Batteux : « Que le
poëte
soit acteur en composant. » La sympathie, etc.]
s. mod., 1re série, t. II, leçon xii e.) Polyidus.] C’est le sophiste
poëte
dont il a été question au chap. précédent. Diodor
arde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois. Un
poëte
a dit : Des couleurs du sujet je teindrai mon la
ndre la pensée, emploie des termes qui vont au delà de la vérité1. Un
poëte
, pour donner l'idée de la petite étendue d'une ca
dée est puisée dans la nature, et quand elle impose par elle-même. Ce
poëte
, qui pour vous dire que le roi vient emploie cett
d'une autre chose. Souvent elle joue sur les mots qu'elle emploie. Un
poëte
écrivait à Louis XIV pour conserver une île sur l
lui, parce qu'il est question du peuple ; mais, plein de son idée, le
poëte
n'a vu que les pauvres et les orphelins. 5° La ré
de l'ouvrier me frappe davantage. (Racine fils.) Faisons observer au
poëte
que, pour lui, toutes les règles du langage ne so
le signe du pluriel, mais, quand la mesure ou l'euphonie l'exige, le
poëte
peut ajouter une s, il peut écrire : Pourtant le
jectif possessif veut cet adjectif et le verbe au singulier ; mais le
poëte
peut dire avec l'académie et quelques grammairien
si le second verbe est actif, mais si le second verbe est neutre, le
poëte
lui-même ne peut suivre cette règle, parce que le
gnole lui sont famillières ; le premier et le second étage. Enfin, le
poëte
peut supprimer une lettre finale, si cette lettre
est la fonction de l'ellipse, du pléonasme, de l'hyperbate, etc. ? Le
poëte
doit-il toujours observer les règles du langage ?
t pourtant l'étude, l'expérience et la méditation ne font ni le grand
poëte
ni le grand orateur. L'heureux enchaînement de l'
ncipal. Toutefois, nous dirons au littérateur, et particulièrement au
poëte
, que si la pureté du langage donne ordinairement
cadencée, quand une image frappe en même temps qu'elle intéresse, le
poëte
a atteint au but qu'il s'était proposé ; il ne vi
hypocrisie, son avarice, sa vanité, etc., on l'appelle caractère. Le
poëte
, l'orateur et l'historien font également des port
poëme peut rappeler les hauts faits du héros dans d'autres temps. Le
poëte
divise sa fable en deux parties : l'une où son hé
ies : l'une où son héros parle, raconte ses aventures ; l'autre où le
poëte
fait lui-même le récit de ce qui arrive ensuite à
des fautes. Le poëme didactique. Dans le poëme didactique, le
poëte
se propose d'instruire en guidant les arts ou en
rère Marie-Joseph, l’auteur de Fénelon et de Tibère, André, bien plus
poëte
que lui cependant, a laissé, entre autres travaux
i s’est occupé de lui plusieurs fois : il a apprécié non-seulement le
poëte
, mais aussi le prosateur), Gust. Planche, etc. Vo
ntive des chefs-d’œuvre qu’elle nous a transmis : c’est par là que le
poëte
pourra, suivant le vers d’André Chénier lui-même
en signe de prière. 2. Ce respect dû à la vieillesse a inspiré à un
poëte
contemporain (M. Ponsard) de beaux vers que nous
ie ! 3. Toutes ces épithètes de nature donnent à la description du
poëte
une couleur homérique qui plaît singulièrement.
uisier de Nevers sous Louis XIV, qui, sans aucune littérature, devint
poète
dans sa boutique, et dont les poésies, qui roulen
e de ce dernier qui est intéressante, parce qu’elle nous montre notre
poète
s’occupant des affaires de sa commune, et tâchant
un mot, tout doit y être d’une beauté achevée. Aussi n’y a-t-il aucun
poète
qui ait atteint à ce degré de perfection qu’on ex
re pourtant de très jolies choses. Le premier sonnet est de d’Etelan,
poète
bien peu connu, qui a rassemblé plusieurs antithè
lus ici le logicien qu’il fallait consulter, mais les orateurs et les
poètes
. Il y a sans doute peu de mérite à ce travail ; m
grammaire. La nature fait donc l’éloquence ; et si l’on a dit que les
poètes
naissent, et que les orateurs se forment, on l’a
en, pour les orateurs ; Aristote, Horace, Longin et Boileau, pour les
poètes
, sont des guides que le génie lui-même ne doit pa
os préceptes de Rhétorique. Première partie. De l’invention. Un
poète
dessine d’abord l’ordonnance de son tableau ; la
un exemple de cet arrangement dans l’exorde de son plaidoyer pour le
poète
Licinius Archias : « S’il y a en moi, juges, quel
fait parler. Les rhéteurs cherchent des lieux communs ; l’orateur, le
poète
, trouvent la nature. II. Les lieux extrinsèques
Le précepte de Boileau n’est pas moins pour les orateurs que pour les
poètes
: Que votre âme et vos mœurs, peintes dans vos o
le cœur : c’est là le langage de la vertu et de l’affection. Aussi le
poète
a-t-il le droit de supposer que Néron lui-même es
pour lui ; vous tremblez avec elle. C’est une espèce de trahison : le
poète
ne vous attendrit avec tant de grâce et de douceu
s esprits. Cet exorde brusque et sans art décèle un grand art dans le
poète
; il a voulu peindre le caractère d’Ajax, héros s
istat lumine cœlum. (Æneid., X, 273.) Gassendi a prouvé l’erreur des
poètes
. De tous les effets qu’on observe dans la nature,
parce qu’ils sont utiles. Il n’en est pas de même de l’orateur et du
poète
. L’un veut nous émouvoir pour nous persuader ; l’
ndre la lecture et l’usage : la lecture des meilleurs écrivains, tant
poètes
qu’orateurs ; l’usage, qui s’acquiert par le comm
qu’il ne lui restait plus, etc. L’inversion, surtout dans nos anciens
poètes
, est souvent une cause d’obscurité. Ce vers de la
est un art de dire noblement les petites choses : les orateurs et les
poètes
sont quelquefois obligés de parler d’objets petit
ger joue… Et le mien incertain encore… Et de ceux-ci d’un plus grand
poète
: Pourquoi ce roi du monde, et si libre et si sa
quefois l’emporter sur le mérite de la propriété. Ainsi notre premier
poète
lyrique a mieux aimé dire compagnon que collègue,
sent. Quand on a commencé à sentir et à goûter ces beautés d’un grand
poète
, on devient très indifférent à l’harmonie d’un dé
ne connaissent pas les merveilles poétiques de l’antiquité. Nos bons
poètes
ont saisi, comme les anciens, les rapports des so
e moment où je parle est déjà loin de moi. Et cet autre vers du même
poète
, Le chagrin monte en croupe, et galope avec lui,
ses traits naturels, sont du langage familier, et c’est de là que le
poète
et l’orateur doivent les prendre ; Racine, Bossue
ir d’être ému, n’est pas moins nécessaire au style de l’orateur et du
poète
, que ne l’est au style du philosophe et de l’hist
bien qu’à la concision du style, la sécheresse est l’excès opposé. Le
poète
ou l’orateur qui ferait gloire de préférer une ex
il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du
poète
, dès que le sujet est grand, doit toujours être s
e de la folie. La strophe suivante est assez dans le goût de certains
poètes
lyriques : Là, je vois la fatale table Que dress
premier, Inclinavit cœlos, et descendit , n’en demeure pas moins le
poète
qui a tracé en trois mots la plus imposante image
infernales élève son front au-dessus de l’abîme, « son front, dit le
poète
, cicatrisé par la foudre. » …………………………… his fac
oisines campagnes, Veut que tout l’univers ne soit qu’un élément. Ce
poète
, qui eut le premier la gloire de donner à la poés
la propriété est le caractère distinctif des grands écrivains, et un
poète
a dit avec raison : Des couleurs du sujet je tei
rait le style languissant ; et nous ne contraignons point les habiles
poètes
, ni même les habiles orateurs, à suivre timidemen
e sa clarté, la rendent plus vive, sont permises à l’orateur comme au
poète
. On doit obéir aux règles ; mais cette obéissance
ait-elle pas dépouillée ! Il en est de même de cet autre vers du même
poète
: Dans l’Orient désert que devint mon ennui ! (
; ce sont les fait qui louent, et la manière de les raconter159. Les
poètes
grecs et les latins n’étaient pas aussi sévères q
e lixivium . Le style ne vaut pas mieux que la pensée. On lit dans un
poète
: Dieu lava bien la tête à son image . Benserade
ent aussi dans les grands orateurs des métaphores qui étonneraient un
poète
. Ces figures sont tellement fondues dans le style
l’Italie et suivre mon passage. L’idée de torrent, sous laquelle le
poète
désigne la puissance romaine, a amené les mots se
n vaisseau qui va braver de nouveaux orages. C’est dans ce sens qu’un
poète
a dit : L’allégorie habite un palais diaphane.
t. (Trist., IV, 5, 3.) 2º Elle prend l’effet pour la cause ; le même
poète
dit que le mont Pélion n’avait plus d’ombres : …
r les animaux sont sujets à la mort aussi bien que nous. Et quand les
poètes
grecs et latins, pour représenter un beau vallon,
une éleva son front calme sur les eaux. Ce ne serait pas entendre le
poète
que de prendre son expression à la lettre, et d’i
rité dans cette ellipse que les anciens appelaient zeugme, et que les
poètes
se permettent quelquefois : Le cœur est pour Pyr
strat. Retranchez de ces vers la répétition, vous n’entendez plus un
poète
. Les anciens rhéteurs reconnaissaient des répétit
Sextio, c. 31), quod judicium cumque subierat, damnabatur . Le vieux
poète
Ennius se permettait souvent des tmèses fort sing
f aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui. Le
poète
disparaît ; on ne voit plus que ce qu’il fait voi
de la poésie : ut pictura poesis ; et Homère est le plus grand des
poètes
, parce qu’il est le plus grand des peintres185. N
l est le plus grand des peintres185. Nous avons cité des exemples des
poètes
pour faire mieux comprendre la force de cette fig
force de cette figure ; car la peinture est encore plus vive dans les
poètes
que dans les orateurs. La poésie ne diffère ici d
. Cicéron (de Orat., I, 28) exige de l’orateur la diction presque des
poètes
, verba prope poetarum ; ce presque dit tout. No
laurier ! etc. » Despréaux, voulant donner Quinault pour un mauvais
poète
, a dit, par ironie : Je le déclare donc, Quinaul
, 808.) Fléchier s’est servi de cette figure lorsqu’il a dit comme un
poète
: « Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de
exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’imitez pas ce
poète
qui, trouvant ces mots trop communs, dit : Ce gr
ntre les antithèses d’idées et les antithèses d’expressions. Le vieux
poète
Bertaut se rappelle tous les égarements de son cœ
défaut qui déparé un peu le mérite de Fléchier et de plusieurs de nos
poètes
. L’esprit aime les contrastes, dit Montesquieu ;
l’herbe ; Tel paraissait d’Egmont, etc. Et dans ceux-ci, où le même
poète
représente d’Aumale désolant l’ennemi par ses fré
uant, charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le
poète
. Dans l’éloquence du barreau surtout, une object
ro Flacco, c. 4 ; pro Quintio, c. 18 ; in Verr., II, 19), et dans les
poètes
: Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ai
etenir fidèlement les chefs-d’œuvre des grands orateurs et des grands
poètes
. On le voit aisément : ici, comme dans les autres
es écoles des Grecs, comme dans leur littérature. Homère, disciple du
poète
Phémius, qu’il a immortalisé dans l’Odyssée, ense
is de triomphe, ces pleurs, n’ont-ils applaudi que les mensonges d’un
poète
? Ah ! si l’historien timide et infidèle n’eût mo
ent aussi d’innombrables sujets de peintures neuves et touchantes. Le
poète
, dans ses chants naïfs, célèbre les vainqueurs de
s Danais successit Achilles ? Dans les premiers vers de ce récit, le
poète
semble déjà mettre en action les préceptes des rh
le distique, composé d’un vers hexamètre et d’un vers pentamètre. Le
poète
élégiaque se plaît à verser des larmes, à exhaler
a été marquée par un débordement d’élégies : jamais on ne vit tant de
poètes
entonner des chants de douleur et de mort. Plusie
de Byron sont souvent des élégies au large essor26. 26. Principaux
poètes
élégiaques. Grecs. Callinus, Mimnerme, Simonide.
. Avec cette modestie qui concilie la faveur, supposez, dans l’âme du
poëte
, la conviction de la grandeur de son sujet ; alli
ombine avec l’exposition. Il semble que, se défiant de ses forces, le
poëte
n’ose aborder sa matière. Il demande à quelque di
l’aide de l’art, des moyens d’assurer une bienveillance attentive au
poëte
si modeste, au sujet si intéressant. N’est-ce pas
prévenant la crainte d’une narration infinie, qu’Horace conseille au
poëte
de ne point faire remonter la guerre de Troie au
ébut du drame et celui du poëme épique ? C’est que, dans le drame, le
poëte
ne parlant pas en son nom, mais faisant parler de
ifice d’Ulysse, et vous admirerez, dans l’un et l’autre plaidoyer, le
poëte
attentif à donner à ses héros le langage de leur
morceaux choisis, empruntés à pos meilleurs écrivains, prosateurs et
poètes
, à ceux que nous pouvons appeler nos classiques.
’applaudissements que la modestie de la nouvelle. Les plus misérables
poètes
de ces premiers temps étaient suivis à presses tr
x d’entendre ses louanges dans la bouche du peuple que dans celle des
poètes
. Prévenez ce temps-là, je vous conjure, et n’atte
ler de nouveau et plus longuement de Molière, en le considérant comme
poète
. Bornons-nous à dire que, né à Paris en 1622, il
uel point faut-il observer les règles dans une comédie ? Lysidas,
poète
; Dorante, Uranie. LYSIDAS. Ceux qui possèdent Ar
grossier, ou même si fade et si indifférent, qu’il n’est ni permis au
poète
d’y faire attention, ni possible aux spectateurs
s, et qu’on nomme la terreur et la pitié, ont été connues de ces deux
poètes
: Oreste, dans l’Andromaque de Racine, et Phèdre,
accommoder à celui de la multitude et pour lui aplanir le chemin. Les
poètes
qui ont le plus d’essor, de génie, d’étendue de p
rche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux262. Je demande un
poète
aimable, proportionné au commun des hommes, qui f
-t-elle digne de cette haute mission ? Elle ne prétend pas former des
poètes
et des orateurs parfaits ; elle veut seulement, p
que de plus difficile au monde, c’est-à-dire soient des orateurs, des
poètes
, des philosophes parfaits. Notre devoir est de co
ous rendront plus de services que moi, et la lecture de nos meilleurs
poètes
vaut mieux que toutes les leçons359 ; mais puisqu
; elle s’était emparée de l’imagination vive et sensible des Grecs :
poètes
, orateurs, philosophes même, l’ont adoptée comme
Euripide. Athènes perdit presque en même temps ces deux célèbres
poètes
(Sophocle et Euripide). À peine avaient-ils les y
en élèvent plusieurs autres, sur lesquels sont assis les premiers des
poètes
dans les genres nobles et relevés, mais qu’ils so
, il en résulte un pathétique sublime qui caractérise spécialement ce
poète
. Il respecte tellement les limites de la véritabl
es qu’entraînés par le sentiment dont il avait su les animer ; car ce
poète
, habile à manier toutes les affections de l’âme,
le travail de la composition et des vers. Né le 6 juin 1606, l’avocat
poète
avait, dès l’âge de vingt-trois ans, placé sur la
trou à la distinction de l’esprit, et l’homme chez lui était digne du
poète
. On sait la mort héroïque qui l’enleva en 1650 da
ions ambitieuses : il ignora assez longtemps que la nature l’eût créé
poète
, et telle était sa simplicité, qu’il sembla dans
teur du Jonas s’empresse pour les lire ; Qu’ils charment de Senlis le
poète
idiot Ou le sec traducteur du français d’Amyot :
nance, il a su réunir toutes les qualités disséminées chez les autres
poètes
. De là une sorte d’égalité dans le bien, dont on
andis qu’il conçoit bien, en prenant la plume, la vérité de ce mot du
poète
: ……
rands prosateurs : un rang ne lui est pas moins dû entre nos premiers
poètes
. S’il n’eut pas, comme quelques autres, cette pat
de notre époque que la postérité proclamera les plus dignes du nom de
poètes
. Ce ne sont pas là, toutefois, ses seuls titres d
e, Les siècles prosternés au pied de sa mémoire. Poèmes. Vœux du
poète
. Oh ! oui ; je veux un jour, en des bords ret
couronnant les nuages846 ! Élégies, XIVe. La dernière prière du
poète
à ses amis847. L’espoir que des amis pleurero
éféré, comme plus conforme à la construction latine. 59. De même le
poète
Manilius a dit : Victuros agimus semper, nec viv
ait bien, au dix-septième siècle, même devant un singulier. 148. Un
poète
contemporain (M. Victor Hugo), dans une fort bell
crivains, a aussi comparé, dans ses Réflexions critiques sur quelques
poètes
, Corneille et Racine, mais en se montrant trop pe
246. L’Œdipe de Corneille, l’une des pièces les plus faibles du grand
poète
, est de 1659. 247. Bossuet 248. Fénelon, qui fu
dans une jolie pièce de Charles Nodier intitulée le Style naturel. Le
poète
moderne exprime les mêmes sentiments avec un rare
rs à la poésie et à l’éloquence de tous les siècles ; mais chacun des
poètes
ou des orateurs qui l’ont traité y ont laissé com
andre (voy. notamment Épît. xciv), et qui a été imité par beaucoup de
poètes
. Ce prince a été fort bien jugé par Montesquieu l
llemain. » — L’histoire littéraire n’a pas conservé le souvenir de ce
poète
bel esprit auquel Voltaire écrit cette lettre, qu
2 janvier 1685 pour la réception de Thomas Corneille, frère du grand
poète
, a retracé le tableau de la scène française avant
du héron est heureusement soutenu jusque la fin. C’est le conseil du
poète
si bien suivi par La Fontaine et Buffon :
mposait presque toujours de vieillards ou de jeunes filles ; mais les
poètes
comiques, dans la composition de leurs chœurs, s’
égaré le jugement d’Aristophane. Euripide restera de l’avis commun le
poète
le plus tragique de l’antiquité, celui qui mieux
e lui-même, mais plus grande que nature, qui lui est présentée par le
poète
. 416. Longin, du Sublime, ch. 33. 417. On lira
endue et d’une manière bien lyrique. Ce développement de la pensée du
poète
, en donnant de la chaleur à l’ode, est flatteur p
rix. — « Comparaison nette et précise, d’autant plus heureuse dans un
poète
lyrique, qu’elle rappelle le premier des lyriques
Avec ce noble orgueil qui nait de l’inspiration et qu’elle excuse le
poète
a dit encore ailleurs (sonnet à Louis XIII, 1624)
ps ; et l’on pourrait en relever de nombreux exemples chez les grands
poètes
du dix-septième siècle. Ainsi La Fontaine dans Ph
gere des Latins : Utque viro Phœbi chorus assurrexerit omnis. » Un
poète
contemporain a rencontré les mêmes images en dépl
9. — La dédicace de cette pièce, adressée à Richelieu, atteste que le
poète
était rentré en grâce auprès du puissant cardinal
ent tombées parmi nous ; et il en prenait occasion d’observer que nos
poètes
, généralement timides, s’étaient trop contentés d
n modèle, et qui est l’un des plus beaux morceaux de notre langue, le
poète
a montré, pour parler avec La Harpe, « qu’il avai
on a pu déjà le voir : goût auquel sont revenus de nos jours quelques
poètes
, mais qu’il ne faut suivre que dans une juste mes
par l’hôtel de Rambouillet et par les romans de Mlle de Scudéry. Nos
poètes
tragiques ont eu longtemps le tort d’admettre dan
ption de l’Académie), Vauvenargues (Réflexions critiques sur quelques
poètes
), Marmontel (Éléments de littérature, au mot Fabl
r montrer combien ce sentiment était naturel et nécessaire au cœur du
poète
qui s’est écrié : Qu’un ami véritable est une do
de choses ! 558. Pour lacs c’est-à-dire lacet (laqueus). Nos anciens
poètes
ne faisaient aucun scrupule de modifier, pour le
énéralement Walckenaer, au début de son édition de La Fontaine, « les
poètes
du temps de Louis XIV se permettaient quelquefois
1) : Vitæ summa brevis spem nos retat inchoare longam. Qui des deux
poètes
, dans les vers admirables que nous rapprochons, a
566. Cicéron : de la Vieillesse, ch. 7, rappelle ce vers d’un ancien
poète
: le vieillard, dit Cécilius Statius, Serit arbo
s assez apprécier. Lorsque la disgrâce eut frappé son bienfaiteur, le
poète
reconnaissant embrassa sa défense dans ces beaux
it pour l’amitié, dit La Harpe, est la meilleure de notre langue » Le
poète
avait quarante ans lorsqu’il la composa, et cepen
n a, d’ailleurs, fait observer avec raison, que tout en se moquant du
poète
, Molière, plus retenu que Boileau, n’avait garde
ier de tous les philosophes moralistes » et par Voltaire « le premier
poète
comique de toutes les nations ». 621. Que de to
sous la figure d’un dieu à longue barbe : tradition conservée par nos
poètes
. 655. Villes du grand-duché du Bas-Rhin, auquel
que, etc. 664. La malice n’a pas épargné ce vers : on a raillé le
poète
d’avoir pris tant de peine Pour chanter que Loui
s de Corneille croyaient de bonne foi peut-être rendre hommage à leur
poète
favori en rabaissant le génie de Racine, en conte
l’aveuglement de ceux qui l’exaltèrent, ou de la témérité naïve d’un
poète
ignorant qui se croyait le rival de Racine. 681.
ra aussi avec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce
poète
, des Mémoires que nous devons au second de ses fi
atre stances, qui contiennent des vérités utiles aux rois. » Le grand
poète
n’eût été que juste en s’applaudissant aussi de l
de l’excellente farce des Plaideurs. Depuis le début dramatique de ce
poète
en 1664, quelle carrière n’avail-il point franchi
9. On se rappelle ici un passage célèbre de Virgile (Én., I, 50) : ce
poète
sera encore imité un peu plus loin. Agrippine, ve
Sénèque, II, 2, où l’on reconnaît un certain nombre de traits que le
poète
français paraît s’être appropriés. Mais quelle di
on ne saurait dire l’envie d’un dessein. 732. L’exemple de nos bons
poètes
, dit La Harpe, a prouvé que le de ablatif a plus
le genre du plus profond des historiens et celui du plus éloquent des
poètes
, est résulté un genre de perfection presque uniqu
argues lui avait consacré un article dans ses Réflexions sur quelques
poètes
. 751. Cette ode, regardée avec raison comme l’u
nd. 760. Un grand écrivain de nos jours a peint aussi cette lutte du
poète
contre l’inspiration qu’il repousse vainement et
1. Cette strophe a été ainsi imitée par M. de Lamartine : Heureux le
poète
insensible ! Son luth n’est point baigné, de pleu
En réalité, comme l’indique un commentateur de Rousseau, les vœux du
poète
furent accomplis : car le comte du Luc, quelle qu
nteur, l’Envieux, l’Indiscrète, etc. 780. Un précieux travail de ce
poète
, qui malheureusement paraît perdu, a fait un comm
ns ses stances à Mme du Deffand, dit M. Villemain, que Voltaire a été
poète
original. » Peu auparavant, Voltaire avait compos
cette épigraphe : Hoc legite, austeri : crimen amoris abest ; et le
poète
y joignit une dédicace adressée au marquis Scipio
Vauvenargues a jugé Mérope dans ses Réflexions critiques sur quelques
poètes
: « J’admire, dit-il, les grands caractères qui y
rère Marie-Joseph, l’auteur de Fénelon et de Tibère, André, bien plus
poète
que lui cependant, a laissé, entre autres travaux
i s’est occupé de lui plusieurs fois : il a apprécié non seulement le
poète
, mais aussi le prosateur), Gust. Planche, etc. Vo
t Mlle de Coigny (depuis duchesse de Fleury), alors enfermée comme le
poète
à Saint-Lazare. Rendue par le 9 thermidor à la li
une autre pièce. 838. On remarquera avec quel art et quel bonheur le
poète
varie, dans les strophes suivantes, l’expression
e pièce, qui défie la louange et qui échappe à toute analyse, tant le
poète
s’est identifié avec son personnage, se trouve da
n, Roucher et les frères Trudaine, formaient la société habituelle du
poète
. A. Chénier venait à peine d’échapper à une grave
lisant cet adieu à la vie d’une mélancolie résignée, il semble que le
poète
ait deviné l’avenir et pressenti qu’une mort prém
e deux repos, il en résulte une variété charmante qui fait oublier le
poète
, et fixe l’attention sur sa pensée. Le goût et l’
on de la nature, le rhéteur ne peut avoir la prétention de former des
poètes
. Mais l’étude de la rhétorique serait incomplète
ant les mots vraiment Dieu à la fin des deux premiers hémistiches, le
poète
a une intention évidente, c’est de faire ressorti
eux accoutumés. — Le berger endormi | tient encor sa houlette, — Le
poète
son luth, — le peintre sa palette. (LEG.). 3. Lo
il faut garder et soutenir les droits. P. de Salm. Sous la plume des
poètes
, la rime coule avec grâce et sans effort ; sous c
nt pas sans exception : car on trouve assez fréquemment dans nos bons
poètes
, lorsqu’ils veulent presser un récit ou exprimer
tc., cette exception à la règle générale ne serait point reçue. 4. Le
poète
est libre de commencer sa composition, ou par une
esures, et que les rimes sont mêlées suivant le goût ou le caprice du
poète
. 6. L’assemblage de deux vers, formant un sens co
té. Remarquez 1° que l’enjambement est de trois syllabes ; 2° que le
poète
a soin de faire courir tout d’un trait sa phrase
et nous comprendrions à merveille toute son énergie. Pourquoi le même
poète
n’a-t-il pas dit, dans Athalie ? Le peuple saint
oésie, il n’est point permis, excepté quelques cas rares. Nos anciens
poètes
se permettaient l’hiatus : Saint-Gelais, Théophil
l’harmonie, de l’élégance et de la rime ; c’est toute liberté que le
poète
se donne contre la règle et l’usage ordinaire. En
s qu’il serait trop long d’énumérer et qu’on remarquera en lisant les
poètes
. Enfin, en faveur de la rime comme de la mesure,
es mots je vois, j’aperçois encor. Ici il faut se guider sur les bons
poètes
, et ne recourir à ces licences que lorsqu’on ne p
C’est assez1 ! 2. Je lis dans M. Sainte-Beuve : « Brizeux est un
poëte
d’élite, et qui compte : c’est une nature très-fi
l exagère ses remords. 7. Brizeux voit dans l’oiseau un chanteur, un
poëte
comme lui. 1. Béni soit le bouvreuil ! 2. Comp
ntôme, une ombre, une vapeur, qui se dissipe dans les airs… » 1. Le
poëte
veut dire que l’enfant ne va guère à l’école d’un
ter cette page, ajoutait : « Quel est l’auteur de ces beaux vers ? Un
poëte
qui n’a pas fait beaucoup le bruit dans le monde
incipalement de l’impression plus ou moins forte qu’aura faite sur le
poète
ou sur l’orateur l’objet qu’il décrit. S’il n’a s
à dire à ce sujet. Après les écrivains sacrés, Homère est de tous les
poètes
celui qui renferme le plus d’exemples du sublime
un autre arrachant le mont Ida avec ses forêts et ses fleuves ; et le
poète
ne manque pas d’observer que, tandis que la monta
ue qui ajoute à l’effet général du tableau, que dans la traduction du
poète
français. La force de l’expression grecque se ret
rs de Boileau sous les yeux. Son dernier vers est exactement celui du
poète
français : Abborr’d by men, and dreadful e’en to
se. En voici un autre qui ne lui est certainement point inférieur. Le
poète
, dans une épître sur la vie champêtre, feint qu’à
uelle finesse, quelle délicatesse dans cet air d’humeur qu’affecte le
poète
; dans ce refus simulé de faire l’éloge du roi, l
guerre allumée entre ces deux villes. Ces sentiments que lui prête le
poète
, n’ont pas moins de délicatesse que de vérité. A
. Boileau, qui a senti toute la vérité de ce précepte, a dit après le
poète
latin : Aimez donc la raison. Que toujours vos é
ivet. Voici la remarque de cet habile grammairien sur ces vers que le
poète
met dans la bouche de Mithridate : apprenez…… qu’
s être trop en garde contre ce défaut du style, puisque nos meilleurs
poètes
mêmes, ceux dont l’esprit était frappé sur le gra
se ou Circonlocution est d’un fréquent usage chez les Orateurs et les
Poètes
. Ils l’emploient pour étendre, orner, ennoblir un
les mers entrecoupées de ces îles. » Sous l’image de ce vaisseau, le
Poète
représente la république Romaine, et sous celle d
ient sujets à la mort : ou l’espèce pour le genre ; comme lorsque les
poètes
Grecs et les Latins se sont servis du mot Tempé,
i. Le discours qu’Hermione tient à Pyrrhus dans l’Andromaque du même
Poète
, act. 4, scen. 5, est aussi une ironie soutenue.
qui ferait le meilleur quatrain sur les victoires du Grand Condé. Un
Poète
venu des rives de la Garonne, gagna le prix par l
de son auditoire. Dans sa description, qui est toute d’invention, le
poète
n’est tenu qu’à la vraisemblance, c’est-à-dire à
et tout ce qui n’aurait pas pour but de produire l’impression que le
poète
et l’orateur chercheraient à exciter. 348. Quelle
aque trait qu’il y emploie doit servir à fortifier ce moyen. Quant au
poète
, comme il s’adresse surtout à l’imagination, il d
s, les batailles, les combats singuliers, décrits par les plus grands
poètes
anciens et modernes ; avec combien d’intelligence
de la description est évidemment supérieure à celle de la plupart des
poètes
descriptifs du siècle dernier et du commencement
i sera gracieux ou sombre, pathétique ou riant, selon la place que le
poète
lui destine et l’effet qu’il en attend. Omnia co
consiliis prævisa animoque volenti. Vida. Une règle essentielle au
poète
, dit Marmontel, c’est de réserver les peintures d
, qui d’ailleurs doit s’adapter au ton général du discours. Autant le
poète
est prodigue de descriptions, autant l’orateur do
és d’un personnage en particulier. Cette description est familière au
poète
, à l’orateur et surtout à l’historien. Le cardina
différent selon qu’il est l’œuvre de l’historien, de l’orateur ou du
poète
. Comme la clarté du récit demande souvent que les
mblants et de n’employer que des couleurs naturelles. L’orateur et le
poète
se servent de traits plus vifs et plus brillants,
eur peut employer le caractère ou le portrait suivant son dessein, le
poète
satirique ne doit jamais se servir que du caractè
tion poétique qui, sans cette qualité, ne pourra réussir à plaire. Le
poète
emploiera donc toutes les beautés du langage, la
us en plus délicieuses. Tout s’embellit et s’anime sous le pinceau du
poète
: il est inspiré ; tout est présent devant lui ;
ordre des temps, comme dans la narration historique. Il n’est pour le
poète
, qui se jette au milieu de l’action et fait un ch
illet était tombé de cheval… ; comme exemples d’anecdotes, la mort du
poète
Boyer, par Racine, et l’aventure arrivée à l’arch
trouve de l’écho dans les âmes. Théocrite, Virgile, Florian sont des
poètes
de cour qui prouvent la vérité de ce que nous ven
tres du genre narratif ; d’autres, enfin, sont de petits drames où le
poète
fait parler ses personnages. Cette variété nous f
ous les tableaux champêtres anciens et modernes27. 27. Principaux
poètes
bucoliques : Grecs. Théocrite, Bion, Moschus, Lat
accents sincères et passionnés qui attestent une généreuse nature de
poëte
. Il ignora l’inspiration vraie. Les sujets ne s’e
me que je me prive De la douceur de mes soupirs2. Les dégouts du
poëte
Muses, gardez vos faveurs pour quelque autre
ilomèle. D’ailleurs je n’aime pas le pronom personnel vous : quand un
poëte
lyrique adresse ses concerts au chantre du printe
s les caractères essentiels de la poésie, les qualités nécessaires au
poète
, la versification, le merveilleux chrétien dans l
développé, plus qu’on ne l’a fait jusqu’à ce jour, les études sur les
poètes
bibliques et liturgiques. L’Écriture nous a fourn
ns la pastorale, dans le genre didactique, et surtout dans l’ode. Les
poètes
chrétiens, considérés sans prévention, ne nous on
concevoir une chose telle qu’elle est ou telle qu’elle doit être. Le
poète
et l’orateur en définissant un objet, ne le peign
nt les principes généraux des connaissances humaines. Ainsi, quand le
poète
et l’orateur embrasseront la totalité d‘un objet,
sse moins en passant par sa bouche, caractérise l’adresse heureuse du
poète
à employer les expressions les plus communes. So
dait guères. Cette heureuse infraction aux lois du dialogue permet au
poète
de rendre plus vives et plus frappantes les apost
la monotonie d’un dialogue entre deux personnes de mêmes goûts, et le
poète
a eu recours à la pétulance de la passion des pro
est de main de maître ; il est court, mais la périphrase a permis au
poète
de prolonger l’harmonie. L’arbre tient bon, le r
é : ce géant, pareil au Caucase tombe avec fracas, et c’est ce que le
poète
veut faire entendre par les deux derniers vers où
ls ; mais vous vous arrêterez dès que vous jugerez votre but atteint.
Poète
, vous laisserez faire un peu votre imagination, s
z plus à l’imagination qu’à l’oreille ; vous ne serez plus narrateur,
poète
, orateur ; vous serez peintre, et vous nous ferez
hateaubriand, l’ épouvante et la pitié. Ecrire ainsi, c’est écrire en
poète
plutôt qu’en narrateur. Fond. — Cette narration
eureuse, de la poétique développée dans le Génie du christianisme. Le
poëte
voyageur y décrit avec éclat l’Orient quil avait
e coquetterie suprême ! Sainte-Beuve. 1. M. de Lamartine dit : « Le
poëte
est semblable aux oiseaux de passage qui ne bâtis
odet, dans son tableau si connu, n’a fait que copier littéralement le
poëte
. Ce groupe de Chateaubriand est un marbre de Cano
uve. 2. Comparez l’Italie de Lamartine à celle de Chateaubriand. Le
poëte
a peint plus volontiers les paysages voluptueux,
uvé pour transformer la cantate en romance, est une pure invention du
poëte
. Voici une page de M. Michelet sur le Rossignol :
ndrissant de vérité, c’est qu’il ne l’a pas écrit, comme font tant de
poètes
, dans le silence du cabinet, en inventant une dou
pas des titres à l’indulgence du tribunal révolutionnaire ; l’âme du
poète
s’émut, et il fit parler à la jeune captive un la
s l’enfance l’harmonie de cette belle langue des Hellènes, et, devenu
poète
, il transporta dans ses compositions quelque chos
et s’élance. Remarquons encore, en passant, le rythme adopté par le
poète
: les strophes sont composées de six vers, et div
uvement dans ces vers ; ils ont une allure libre et dégagée, dont les
poètes
antérieurs à Chénier avaient été trop avares. Che
e veux pas mourir encore. Non, elle ne devait pas mourir ; le vœu du
poète
attendri devait fléchir le destin. Mademoiselle d
ant, douce aspiration vers la vie et le bonheur. Maintenant, c’est le
poète
qui parle, et nous explique comment les jours lan
e lui ce débat intérieur de la vie contre la mort ? Pourtant l’âme du
poète
est triste et languissante ; on voit qu’il est dé
d’un bel effet. 9° Ces chants, de ma prison témoins harmonieux.
Poète
discret autant qu’il est touché, André Chénier ne
pieux mystère : c’est un charme de plus. Avec moins de goût, un autre
poète
eût cherché les grands effets, il eût prodigué le
tte peinture : La grâce décorait son front et ses discours. Puis le
poète
ajoute en finissant : Et, comme elle, craindront
… Puis il monta sur la fatale charrette, où il trouva Roucher, autre
poète
victime de la révolution. Ce fut au moins une tri
tiques et les rhétoriques ne suffiront jamais, seules, pour former un
poète
ou un orateur. Mais on ne peut nier que les préce
croyons cette étude d’une utilité incontestable, non pour former des
poètes
, — les vrais poètes sont aussi rares que les fleu
d’une utilité incontestable, non pour former des poètes, — les vrais
poètes
sont aussi rares que les fleurs de l’aloès, — mai
; toutefois, il ne faut le lire qu’avec choix. ;On sait que ce grand
poëte
fut aussi un homme de cœur ; il combattit les exc
C’est toute la pensée des strophes suivantes ; mais avec quel art le
poëte
saura varier ce motif ! 1. Elle est en prison. C
araître, l’indigna, et fit bouillonner son sang. Il créa la satire du
poëte
honnête homme dans les temps de révolution. Immol
ent d’excellentes leçons en laissant voir à nu le travail et l’art du
poëte
. A son apparition, toute la fausse poésie se déco
ce importante, de ces harangues composées à loisir, et placées par le
poète
ou par l’historien dans la bouche d’un héros. L’h
alea, esto. (Suet, in Cæs. cap. 32). Voilà l’historien. Écoutons le
poète
: Hîc, ait, hîc pacem, temerataqne jura relinquo
naissance ou par l’admiration, que ce qu’il reste de mieux à faire au
poète
ou à l’historien, c’est de les rapporter textuell
ins ; je n’avais pas d’ouvriers ; j’envoie dans cette prairie que les
poètes
ont célébrée715, prendre tous ceux qui travaillai
m de Voltaire, donna de très bonne heure des marques de son talent de
poète
et d’écrivain. En 1718, il fit représenter sa tra
un peu dans le grand monde, ordonné que le noble y mettra son nom, le
poète
son talent. Doublemain lit un autre papier. — «
s sont : le Génie du Christianisme (1802), dans lequel il vengeait en
poète
le christianisme des reproches que les philosophe
ptifs dans lesquels l’historien s’est fait naturaliste, en restant un
poète
épris de la vie et habile à la saisir, l’Oiseau (
Né à Paris en 1807, mort en 1903, Gabriel-Ernest Legouvé, fils du
poète
Gabriel-Jean-Baptiste Legouvé1666, s’est fait con
abriel-Jean-Baptiste Legouvé1666, s’est fait connaître lui-même comme
poète
, comme romancier, comme auteur dramatique. Mais c
e (né en 1844) M. Anatole France, né à Paris, s’est illustré comme
poète
, comme critique, comme historien ; mais ce sont s
our. La vraie cause de l’attitude de Mlle Lefort, c’est qu’elle était
poète
, poète élégiaque : elle faisait même écrire en di
vraie cause de l’attitude de Mlle Lefort, c’est qu’elle était poète,
poète
élégiaque : elle faisait même écrire en dictée à
Saint-Gelais (1487-1558) Mellin de Saint-Gelais, fils ou neveu du
poète
Octavien de Saint-Gelais (1466-1502), est né à An
Saint-Gelais (1466-1502), est né à Angoulême en 1487 et mort en 1558.
Poète
léger, en faveur à la cour, disciple de Marot1825
anchemain, tome II, p. 228.) Clément Marot (1495-1544) Fils du
poète
Jehan des Mares, dit Marot, de Caen (1463-1523),
d, né en 1524 près de Vendôme, mort en 1585, est le plus illustre des
poètes
qui, rompant avec les traditions du moyen âge et
eil, marquis de Racan, est le plus célèbre et le plus remarquable des
poètes
disciples de Malherbe. Rien ne serait plus profit
istes, mais nous permet encore de le mettre au nombre des plus grands
poètes
de tous les temps et de tous les pays. L’hirond
s qu’à, la tête il nous jette, De quel air il fallait que fût fait le
poète
; Et j’en avais si bien deviné tous les traits, Q
ul chez Barbin2351. (Les Femmes savantes, acte III, sc. iii.) Le
poète
a sa muse en l’envoyant vers le roi travestie en
que brillant, Boileau doit être également respecté pour son talent de
poète
, la sûreté de son goût et de sa doctrine, et la n
amille en pâlit, et vit en frémissant Dans la poudre2377 du greffe un
poète
naissant : On vit avec horreur une muse effrénée
ngage Si deux jours seulement, libre du jardinage, Tout à coup devenu
poète
et bel esprit, Tu t’allais engager à polir un écr
même, au travail condamné. La fatigue l’y suit. C’est en vain qu’aux
poètes
Les neuf trompeuses Sœurs2394 dans leurs douces r
ris en 1692, mort en 1763, Louis Racine, le dernier des fils du grand
poète
, mérite de ne pas être tout à fait oublié. Il a l
vers manuscrits. — Que je plains le voleur ! II Églé, belle et
poète
, a deux petits travers : Elle fait son visage, et
Trois Règnes de la nature (1809), la Conversation (1812). C’était un
poète
ingénieux et spirituel, mais dont l’art a manqué
se élégante et pompeuse ou subtile : il est vrai que presque tous les
poètes
de la fin du xviiie siècle et surtout les poètes
ue presque tous les poètes de la fin du xviiie siècle et surtout les
poètes
descriptifs ont abusé, comme lui, de cette manièr
riginale, a été regardé, non sans raison, comme un précurseur par les
poètes
du xixe siècle, qui ont surtout goûté son vivant
n, et il convient en effet de voir en lui non seulement le plus grand
poète
du xviiie siècle, mais l’un des plus grands poèt
ment le plus grand poète du xviiie siècle, mais l’un des plus grands
poètes
de la France2562. La jeune Tarentine Pleurez
médiocre, et il faut reconnaître en général que le génie de ce grand
poète
a quelque peu manqué de variété. — Les meilleurs
yage en Orient (1835) et l’Histoire des Girondins (1847), livres d’un
poète
plus que d’un géographe ou d’un historien scrupul
mir Delavigne ne peut être mis au même rang que les trois plus grands
poètes
du xixe siècle ; mais on trouverait, dans ses di
de récits dominés par une idée morale sur le rôle et le caractère du
poète
et du soldat, Stello (1832) et Servitude et grand
1838), les Burgraves (1843), etc., ne fut jamais incontesté. Mais nul
poète
lyrique ne s’est élevé plus haut, n’a fait preuve
, mort en 1857, Louis-Charles-Alfred de Musset est un des plus grands
poètes
du xixe siècle. En 1830 il publia ses Contes d’E
nir la rouille aux bois. Je comprends tout ce qu’elles disent, Car le
poète
est un oiseau ; Mais, captifs, ses élans se brise
al austère, et l’allure en est grave, froide parfois, même lorsque le
poète
sourit ou qu’une forte passion l’anime2816. Per
u’il n’en soit pas ainsi ; Contre les pédants je réclame. Je suis
poète
, Dieu merci ! Et j’ai pour principal souci, Mes e
ne réussit pas, Ulysse. En général, on est en droit de reprocher à ce
poète
son style un peu prosaïque et ce qu’il y a de tro
conte de Lisle a publié, outre des traductions d’Horace et des grands
poètes
de la Grèce, dans lesquelles il s’est attaché à r
, qui se dissimule sous une sorte d’impassibilité affectée ; mais nul
poète
n’est plus remarquable que Leconte de Lisle par l
nt des paysages normands qu’il a mérité une place parmi les meilleurs
poètes
de la seconde moitié du xixe siècle, parmi les p
e, Il suffit d’un souffle de Dieu ; Et, pris d’une gaîté pareille, Le
poète
, las des hivers, Dit : « Quelque chose en moi
Prisme (1886), sont remarquables par les mêmes mérites. Mais plus le
poète
avançait dans sa carrière, plus se manifestait sa
représenter des drames et des comédies en vers. Quoique l’œuvre de ce
poète
délicat soit très varié, c’est par tout ce qu’il
1880), témoignent d’une même préoccupation, de l’intérêt que prend le
poète
non seulement aux douleurs et aux joies des petit
la nature ; Le soleil couchant est gratuit ! Pièce d’or aux doigts du
poète
, Je sens, quand j’y réfléchis bien, Que pour moi
taire distingué, il s’est placé tout à fait au premier rang parmi les
poètes
, nombreux à notre époque, qui ont puisé leur insp
e et profond, la Poésie des Bêtes (1886), le Clocher (1887)2946. Le
poète
à son père C’est à toi que je veux offrir mes
sage.... (Le Clocher.) Jean Aicard (né en 1848) Né à Toulon,
poète
, auteur dramatique, romancier et conteur, M. Jean
eux que lorsqu’elle le ramène vers son pays natal : il est, parmi nos
poètes
contemporains, le chantre de la Provence. Il est
enchâsser dans une forme très artistique le vocabulaire du peuple. Le
poète
y chantait la misère, pitoyable ou gouailleuse, l
e la vie des simples et des humbles. Au service de ces sentiments, le
poète
met, d’ailleurs, une langue très riche, très colo
sont d’une inspiration plus profonde et plus grave. En même temps le
poète
, sous le nom de Mystères, donnait quatre petites
plus généreuse ou la plus philosophique. Depuis, on peut dire que le
poète
, chez M. Maurice Bouchor a aspiré à se confondre
’herbe qui pousse. Je pourrai donc, libre et rêvant, Etre joyeusement
poète
! Avec le cri de l’alouette Tous mes vers s’en ir
t formée, autour de la reine Éléonore d’Aquitaine, toute une école de
poètes
écrivant en français. Nous avons d’elle, avec un
440. Revenu en France, il attira à son château de Blois les meilleurs
poètes
du temps et encouragea, en s’y mêlant, leurs tour
vons plus rien de lui. Mais ce vilain homme se trouvait être un grand
poète
. Son œuvre la plus importante, le Grand Testament
ament, appartient à un genre de poèmes fort connu au moyen âge, où le
poète
, disant adieu à ses amis, est censé prendre à leu
ombe sur une muette, faiblesse de versification que s’interdirent les
poètes
postérieurs. 82. Envoi, fin ordinaire des pièce
és par les différentes sociétés poétiques du moyen âge ; celui que le
poète
appelle prince est le président du concours. 83.
e traditionnelle souvent exprimée par certains moralistes et certains
poètes
de l’antiquité : tandis que les animaux, disaient
ins ou des lièvres. C’est de cette idée que s’amuse Balzac. 475. Les
poètes
anciens ont souvent parlé de fleuves roulant des
voir, elle viendra ici. Voir la note 1 de la page 72. 715. Que les
poètes
ont célébrée. Nous ne savons à quel fait précis c
ue des dieux, la poésie. 915. L’âge d’or, période fabuleuse que les
poètes
anciens placent à l’origine des sociétés et où le
à côté de Virgile. Vous le connaissez par les traductions ; mais les
poètes
ne se traduisent point. Peut-on traduire de la mu
ir lire Virgile. » Virgile (69-19 av. J.-C) est le plus illustre des
poètes
latins ; Pope (1688-1744) est un célèbre poète an
le plus illustre des poètes latins ; Pope (1688-1744) est un célèbre
poète
anglais. 1124. Vaudeville. On a dit d’abord va
’abord vau de vire, et cette expression paraît avoir été créée par le
poète
normand Olivier Basselin (xve siècle) pour désig
e vous, de votre bureau. Car Hennin demeurait à Versailles. 1317. Le
poète
latin Horace (65-8 av. J.-C.), ami et protégé de
ne action. 1342. Au sénat romain. Allusion à un passage célèbre (lu
poète
Juvénal (fin du ier siècle après J.-C.), qui, dan
1431. Indication sans fondement historique. Mais, usant des droits du
poète
, Chateaubriand s’est plu à placer chez les Francs
rait à Caen. 1501. Nom de la maison de Mme de Bretteville. 1502. Le
poète
et un de ses amis ont été assaillis par une tempê
l’époque mérovingienne, l’historien Grégoire de Tours (538-574) et le
poète
Fortunat (555-600). 1514. Tolède, capitale des W
égalant presque, à l’admirable récit de la tragédie des Perses, où le
poète
grec Eschyle nous représente les Grecs s’avançant
el, Epicharis et Néron, etc. 1667. Népomucène Lemercier (1771-1840),
poète
et auteur dramatique qui fit preuve de plus de pu
c. 1825. Sur Marot, voir ci-après, p. 469. 1826. Sur Ronsard et les
poètes
de son école, voir page 477, note 2, et page 481
ne d’Ancenis (Loire-Inférieure). 1926. Pléiade. Une société de sept
poètes
d’Alexandrie (Alexandrie était à ce moment le cen
1927. Le vivre, le fait de vivre, la vie. 1928. Olivier de Magny,
poète
français (1529 ? -1561), qui fit partie de la Bri
vers suivant, mou-che-té-e, quatre syllabes. A partir de Malherbe les
poètes
ont eu soin de ne plus jamais placer un mot termi
vers et par son sens général, ce sonnet rappelle une petite pièce du
poète
latin Claudien (mort dans les premières années du
resque tous ceux qui composent le recueil des Regrets, est inspiré au
poète
par les déceptions du séjour qu’il fit en Italie
quatorze ; elles offrent le modèle d’un rythme nouveau, que d’autres
poètes
ont employé depuis Malherbe, André Chénier et Lam
rovoqué tous ces malheurs. 2046. Ses aïeux. Par cette expression le
poète
ne désigne pas les ascendants immédiats de Henri
u catholicisme. 2047. Ton amour, l’amour qu’il éprouve pour toi. Le
poète
s’adresse à Dieu : la pièce, dont nous ne citons
l’on pourrait à chaque instant noter ici des rapprochements avec les
poètes
anciens, notamment avec Horace et Virgile. 2074.
Ce développement est imité d’un passage d’une petite pièce célèbre du
poète
latin Claudien, qui a vécu à la fin du ive et au
d’un passage célèbre du second livre des Géorgiques de Virgile, où le
poète
célèbre le bonheur des habitants de la campagne.
eins détruit. Inversion qu’on rencontre encore assez souvent chez les
poètes
de la première partie du xviie siècle. 2093. C
e sait d’ailleurs quelle inaltérable amitié unit les deux frères ; le
poète
Ducis (1733-1816) l’a célébrée en vers aimables :
siècle : an-ci-en-ne. 2183. La feinte, la fiction. 2184. Te. Le
poète
s’adresse à un de ses amis, François de Maucroix
acan, voir pages 491 et 498. 2186. Horace (65-8 av. J.-C.), illustre
poète
latin. — Malherbe et Racan ont fait des odes comm
Monsieur Corneille : le fat veut témoigner par là à l’égard du grand
poète
d’une familiarité un peu hautaine. — Sur Corneill
surpasse. 2336. Théocrite (iiie siècle avant J.-C.) est un célèbre
poète
grec qui a laissé des idylles, poésies de caractè
appartiennent au genre pastoral. Virgile (69-19), le plus célèbre des
poètes
latins, a aussi laissé dix pièces pastorales ou é
s, divisés en deux tercets, sur trois rimes. Importé d’Italie par les
poètes
du xvie siècle, le sonnet a été depuis cette épo
u concours auquel la pièce était ou était censée destinée. — Certains
poètes
du xixe siècle ont écrit sous le nom de ballades
in, Molière voulait attaquer l’abbé Cotin (1604-1682), prédicateur et
poète
médiocre que Boileau a en effet décrié. 2350. I
nneraient rendez-vous sur le terrain pour un duel à l’épée. 2352. Le
poète
, par cette pièce ingénieuse, remerciait le roi, q
ez à ne plus boucher la porte. 2362. Entré, au masculin, quoique le
poète
parle à sa Muse ; mais il n’a plus dans l’esprit
ffier en chef du Parlement, qui était précisément le seigneur dont le
poète
va parler. 2386. Sur les Parques, voir page 493,
éjà appelées ainsi avec beaucoup de bonheur. 2397. Les Orphées, les
poètes
. — Orphée, personnage légendaire, que les Grecs r
légendaire, que les Grecs regardaient comme un de leurs plus anciens
poètes
. 2398. Étude, occupation. 2399. Stupidité, in
entre cette action d’Achille et un autre épisode de l’Iliade ; et les
poètes
ont généralement raconté qu’Hector fut traîné aut
gulière manière d’écrire. Ainsi, dans les Trois Règnes (chant VI), le
poète
vient de dire, non sans bien des circonlocutions,
plus bas. 2536. Un ivoire arrondi : c’est le jeu de billard que le
poète
décrit ici. 2537. Voir page 602, fin de la note
rtie de son Ode. Il faut se rappeler, pour comprendre les plaintes du
poète
, qu’il fut mêlé aux polémiques de son temps et qu
ur le tombeau même de Myrto : elle est inspirée de divers passages de
poètes
antiques, et notamment d’une petite pièce de l’An
ehors de l’hémistiche, plus fréquentes chez André Chénier et chez nos
poètes
contemporains que chez ceux du xviie siècle, pro
ontient en réalité l’expression délicate d’un souhait affectueux : le
poète
ne paraît pas mettre en doute que la jeune captiv
ubliées par Hachette et Cie, Jouvet et Cie. 2602. A mes regards. Nul
poète
, plus que Lamartine, n’a cherché dans la nature e
nous citons est, à ce point de vue, une des plus caractéristiques du
poète
. Mais ce qui achève d’en faire un chef-d’œuvre, c
re justesse des proportions : trois strophes renferment les adieux du
poète
à la vie ; trois strophes expriment ses regrets d
hrase, qui n’ajoute rien à l’idée. Au contraire celle par laquelle le
poète
a désigné un peu plus haut l’Évangile est très he
erait le salut. 2633. C’est du phénomène bien connu du mirage que le
poète
veut ici parler 2634. Voir page 677 la notice su
43. Madeleine, nom d’une maison de campagne, située en Normandie, le
poète
avait été forcé de vendre. 2644. Ces deux dernie
Sermons (voir page 96, note 1). 2683. Un général ancien. Le père du
poète
(1774-1828), Volontaire en 1791, avait atteint en
int en 1809 le grade de général (voir la note 3 de la page 689). — Le
poète
place tout ce développement dans la bouche d’un d
2684. Enfant, jeune fille, allusion à la fille et au fils ainés du
poëte
Léopoldine et Charles (voir page 683, notes 1 et
participe se rapporte au mot gloire exprimé dans le vers suivant. Le
poète
veut dire que la gloire est souvent inconstante :
2. Cette pièce est consacrée au souvenir de Léopoldine Hugo, fille du
poète
, qui mourut tragiquement avec son mari Charles Va
ieure). Léopoldine avait dix-neuf ans. Cette catastrophe a inspiré au
poète
toutes les pièces du quatrième livre des Contempl
emplations. 2693. Sa sœur, Mlle Adèle Hugo, née en 1830. 2694. Le
poète
interrompt son récit pour ouvrir une espèce de pa
nteur tantôt bouffon, tantôt héroïque. L’Arioste (1474-1533), célèbre
poète
italien, est l’auteur d’un poème héroï comique, R
acieuses dans lesquelles, par une antithèse qui lui est familière, le
poète
ait opposé à la puissance la douceur, la bonté, q
2699. L’an deux : 22 septembre 1793-21 septembre 1791. En réalité le
poète
entend célébrer les exploits de tous ceux qui lut
, cavalier (mot espagnol). 2727. Ce qui prouve bien (c’est ce que le
poète
veut dire) que Froïla était vraiment le diable (v
repos. 2741. Ce délicieux et touchant tableau est ainsi amené : le
poète
vient de dire que la poésie n’existe plus pour le
e l’exemple d’un grand nombre de nos écrivains classiques. 2754. Les
poètes
du moyen âge finissaient souvent par une strophe
t aux divers concours de poésie. C’est à leur imitation que plusieurs
poètes
modernes ont terminé par une strophe d’envoi quel
ie chanson rustique quelques-unes des plus fraîches inspirations d’un
poète
populaire qui a précisément consacré une de ses p
e 677, la notice sur Victor Hugo. 2757. Cette pièce, adressée par le
poète
à l’un de ses plus intimes amis, Alfred Tattet, e
le de sa famille. 2758. Lord Byron (1788-1824), un des plus célèbres
poètes
de l’Angleterre. On retrouve plus d’une fois dans
ent suivant, tiré de la même pièce. 2767. Et son troupeau tondu. Le
poète
fait ici une erreur : il semble croire que l’expr
e souci de la rime notamment ne préoccupe pas toujours assez ce grand
poète
. 2773. La bille qui roule (d’où le nom de roulet
que portaient les rois d’Egypte. 2808. Ruckert (1787-1866), célèbre
poète
allemand. Le fameux mot « Des ailes » sert d’épig
, dans cette petite pièce, une aimable affectation de simplicité ; le
poète
essaie de rappeler la naïveté de ces chants, si n
blable à celui d’Hermann et Dorothée, l’un des chefs-d’œuvre du grand
poète
allemand Gœthe (1749-1832). Son fiancé a été frap
ont le succès ne dure souvent qu’un jour. 2835. Mieux que nous. Le
poète
veut dire sans doute, ainsi qu’il l’a écrit plusi
udhomme, insérée dans le recueil du second cycle, page 1150. Ce noble
poète
, lui aussi, ramène, dit-il, étroitement son amour
urs vert. 2846. Vers la fin de sa vie, Eschyle (525-456), l’illustre
poète
tragique, quitta Athènes, sa patrie, pour aller s
érité excitait leur jalousie. 2852. Pratinas, Choerilus, Phrynicus,
poètes
tragiques plus vieux qu’Eschyle, et dont il éclip
ux qu’Eschyle, et dont il éclipsa la gloire. 2853. Fut le gage. Le
poète
a feint que dans le procès qui s’était terminé pa
rer la France de sa tyrannie, et fut condamnée à mort et exécutée. Le
poète
, avant de la représenter concevant son dessein et
erre, éditeur. 2874. Les beaux vers qu’on va lire sont placés par le
poète
dans la bouche d’un poète grec de l’époque primit
beaux vers qu’on va lire sont placés par le poète dans la bouche d’un
poète
grec de l’époque primitive, qui oppose la jeuness
e avec le vers intermédiaire du dernier, groupe. Déjà employé par les
poètes
de la Renaissance, ce rythme a été repris par que
par les poètes de la Renaissance, ce rythme a été repris par quelques
poètes
de notre siècle, notamment par Théophile Gautier
in de cette jolie pièce rappelle une courte et délicieuse idylle d’un
poète
grec du Ier siècle avant l’ère chrétienne. Méléag
que dans le style élevé : il faut donc voir ici, dans l’expression du
poète
, une sorte d’emphase légèrement ironique. 2926.
fatal. Le laurier, consacré à Apollon, servait pour les couronnes des
poètes
et des héros. L’homme de génie n’est souvent appr
la loge du dogue de basse-cour à l’étable des chevriers ». 2958. Le
poète
, dans ce quatrain, rappelle avec une remarquable
yle jusqu’aux lois qui régissent les compositions les plus élevées du
poète
et de l’orateur ? Les lettres ! mais, tandis que
la vie de l’agrément et des charmes. Combien d’écrivains, combien de
poètes
surtout, ont aimé à s’inspirer de ces paroles de
rattaché à notre enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les
poètes
bibliques et liturgiques, trop indignement méconn
séparé d’un ami si cher, Horace présiderait à son tour (autant qu’un
poëte
et qu’un sage si fin peut présider) le groupe des
n devenu moins irritable, l’autre moins grondeur ; Montaigne, ce vrai
poëte
, en serait, et il achèverait d’ôter à ce coin cha
e résistance, ne hâte ni ne retarde ce moment inévitable, où le grand
poëte
, le grand écrivain entre dans la postérité, c’est
oleil et n’est pas confondu dans la foule des prolétaires. 1. Pope,
poëte
anglais, mort en 1744, chef de l’école classique.
irer des maîtres : c’est la seule façon de les imiter. 3. Fontanes,
poëte
et homme d’État, grand maître de l’Université, mo
joua un rôle pacificateur, M. de Lamartine n’a jamais cessé d’être un
poëte
. Génie optimiste et épris de l’idéal, il est un d
une chaîne qui tombe Au seuil libre d’une prison1 ! 1. Dans le
poëte
mourant, M. de Lamartine a dit de lui-même. Jama
. On peut comparer à ces beaux vers ce fragment lyrique emprunté à un
poëte
allemand : « Je suis un pauvre, pauvre homme, e
cri public qui se fait par un huissier pour une vente à l’enchère. Le
poëte
veut dire que l’empire était au plus offrant. 2.
âteaubriand et Lamartine. Je lis ailleurs cette belle page du grand
poëte
sur le curé de campagne : « Il a dans ses attri
e entier. Elle ne sonna pas avec la voix de fête que lui demandait le
poëte
; ses échos firent couler bien des larmes ! Mais
es hauteurs, Parmi les maîtres purs de nos savants musées, L’Idéal du
poëte
et des graves penseurs. J’éprouve sa durée en vin
lée Canaris (Orientales). 4. C’est de l’épopée contemporaine. 5. Le
poëte
anime tous les objets qu’il peint. 1. Ceci est d
t une photographie. 5. Non, ce n’est pas de la photographie ; car le
poëte
donne aux objets une physionomie morale, une expr
ainte-Beuve : Nouveaux Lundis.) 3. Si le gentilhomme est modeste, le
poëte
n’y perd rien, et c’est justice. 4. Il déroule
es mots vieillis, tombés en désuétude, sont une cause d’obscurité. Un
poète
, en parlant des pécheurs qui se percent le sein a
a concision. Au lieu de : Vous Seigneur, vous seriez imposteur ! Le
poète
fait une proposition sans verbe, et chacun le com
as un mot propre aux émanations de la gloire divine. L’imagination du
poète
est venue à son secours ; par le mot rayon, il a
phore grotesque et inhumaine. Les soldats de Pompée offraient, dit un
poète
, une indigne curée aux vautours de Pharsale. — Mé
de foudre. Je ne puis établir un rapport de comparaison juste ; si le
poète
s’était arrêté à Louis, j’aurais achevé la compar
ée sous ce rapport, on la trouve à chaque page non-seulement dans les
poètes
, mais encore dans les prosateurs. Le chagrin mon
ntaines sous une ombre verdoyante. » C’est une sorte d’hypotypose, le
poète
veut dire : Qui chanterait les beautés de la terr
que le flambeau de David éteint. C’est encore à cette figure que les
poètes
sont redevables de pouvoir changer un adverbe en
réticence est aussi une figure très adroite. Par elle l’orateur ou le
poète
ne poursuit pas le propos qu’il a commencé ; il p
e de l’anxiété. Comment en cet état ne point éclater de rire quand le
poète
s’écrie : J’ai vu mon verre plein et je n’ai pu l
é et la franchise d’un homme célèbre ? 2° La prosopopée d’action : un
poète
contemporain après avoir reproché aux philosophes
haos. Aussi le sublime se trouve-t-il presque dans ce vers d’un autre
poète
: Dieu parle, et le chaos se dissipe à sa voix.
ublime encore. L’expression affermit n’est point assez forte : car le
poète
, sans rompre la mesure du vers, eut pu mettre cré
s, la pompe convient à peu près à tout, excepté au style simple et le
poète
dit aussi : On peut être à la fois et pompeux et
n de rebutant. Le défaut d’euphonie a mérité à l’un des plus célèbres
poètes
de nos jours l’épigramme suivante, par laquelle o
sprit tranquille ; aussi convient-il que l’orateur, et encore plus le
poète
, les tourne en sentiments le plus qu’il est possi
en quelque sorte détachées du reste de l’ouvrage. Or, l’orateur et le
poète
doivent toujours songera l’effet total. C’est à q
Achilles, Croit que l’on fait des vers comme on prend des villes. Le
poète
a exprimé avec finesse cette même pensée dans cet
faire d’une pensée trop sévère, une pensée piquante et enjouée. Les
poètes
sont des menteurs, sera une pensée vraie quand il
premier est le style du philosophe, le second celui de l’orateur, du
poète
. Corneille parlant des chrétiens, a dit en style
au lieu d’elle, et ne se tairont pas. Nous devons dire que le grand
poète
a été vigoureusement défendu par plusieurs critiq
prophète, pour David ; le prince des Apôtres, pour saint Pierre ; le
poète
, pour Homère et Virgile ; l’orateur, pour Démosth
un Mécène, pour un protecteur des lettres ; un Virgile, pour un grand
poète
; un Démosthènes, pour un illustre orateur ; un Z
it, plus de clarté aux pensées, ou plus de force au raisonnement. Les
poètes
et les orateurs font un fréquent usage de cette f
clamation ? L’exclamation est une figure par laquelle un orateur, un
poète
éclate par des interjections pour exprimer un sen
une figure par laquelle l’orateur ou le personnage que fait parler le
poète
, s’adressant au ciel, aux enfers ou à quelque pui
e ? L’apostrophe est une tournure éloquente, hardie, par laquelle le
poète
ou l’orateur, agité par la passion, s’interrompt
ufflers. Immolons en partant trois ingrats à la fois. Racine. Les
poètes
emploient quelquefois l’apostrophe seulement pour
ont traduites de Pope, surnommé le Boileau de l’Angleterre, et que ce
poète
paraît avoir lui-même empruntées au livre III de
so. Voici ces passages où l’on trouve à la fois, comme dans les deux
poètes
imités, le précepte et l’exemple : Que le style
omme le prouve clairement la liaison entre la musique et la danse. Le
poète
a donc en son pouvoir de rappeler vivement l’idée
n imitative qui peut être dans les sons. Si l’écrivain, et surtout le
poète
, pour décrire le plaisir, le bonheur, une suite d
Latins étaient-ils aussi exigeants relativement aux épithètes ? Les
poètes
grecs et latins admettaient quelquefois des épith
touchent le sublime. Dans ce demi-vers : Il aspire à descendre , ce
poète
offre un heureux exemple de ce genre d’ornement.
vinrent un des plus beaux ornements du langage ; les écrivains et les
poètes
surtout les semèrent dans leurs compositions, com
it exigé que l’on dît : Et va comme Jupiter, puisque la foudre que le
poète
met accidentellement aux mains de Louis est l’arm
le est un peu outrée pour dire que la beauté passe rapidement. 4° Les
poètes
se permettent souvent des exagérations qui convie
loi de l’hyperbole agrandit les idées et exige beaucoup de goût ; les
poètes
y déploient une richesse d’expressions, une profu
l’on n’en sera point étonné, quand on saura que les auteurs sont deux
poètes
gascons. L’un fait l’éloge du grand Condé ; l’aut
ne, à éviter la répétition des mêmes termes, à orner le discours. Les
poètes
en font particulièrement un grand usage ; ils s’e
soi-même : si vous voulez exprimer que le roi vient, n’imitez pas ce
poète
qui, trouvant ces mots trop communs, dit : Ce gr
itulée la Chute des feuilles, et l’on verra de quelles expressions Je
poète
se sert pour dire les feuilles, le médecin, l’aut
ecommandons aussi de lire le portrait du directeur, tracé par le même
poète
. Lectures. — 1° Portrait d’un Couple avare. Vol.
vigné à M. de Coulanges. Le célèbre sonnet de Scarron, dans lequel le
poète
débute sur un ton noble et pompeux, et où il fini
1° Thomas à deux soldats du maréchal de Saxe. Vol. II, nº 69. — 2° Un
poète
devant la tombe du Pauvre. Vol. II, nº 70. § I
veut avoir part au crime, espérant avoir part à la récompense. » Les
Poètes
dramatiques font un fréquent usage de cette figur
ctérise proprement le sublime. L’Impie était le Dieu de la terre ; le
Poète
ne fait que passer ; et ce Dieu est disparu, anéa
ché, et je n’ai pas même trouvé la place où il était. Tout ce que les
Poètes
, remarque le P. Bouhours 1, ont dit de plus fort
ranquillité du juste un sentiment sublime. Corneille est de tous nos
Poètes
celui dans lequel on trouve le plus de sentiments
st une des plus vives et des plus magnifiques qui se trouvent dans ce
Poète
. Jupitera leur avait permis de descendre du ciel,
ux. Toutes ces images sont vraiment sublimes, ainsi que celle, où le
Poète
grec peint la Discordec, ayant La tête dans les
terrible chevelure, ébranle le ciel, la terre et les mers . Ces trois
poètes
, dit Rollin, semblent avoir partagé entre eux les
f aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui. Le
poëte
disparaît ; on ne voit plus que ce qu’il fait voi
rce de l’imitation et de la peinture. De là vient qu’un peintre et un
poëte
ont tant de rapport2 : l’un peint pour les yeux,
e la comédie : Castigat ridendo mores ; on dit qu’elle fut l’œuvre du
poëte
Santeul. Horace lui-même, dans son Art poét., v.
des, liv. III ; et il a profité aussi des travaux antérieurs du vieux
poëte
latin Névius. 2. « Dans l’Odyssée, remarque un i
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