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1 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
Chapitre XI. Grands poèmes . § 59. Poème didactique. Quoique tous les
Chapitre XI. Grands poèmes. § 59. Poème didactique. Quoique tous les ouvrages en vers
59. Poème didactique. Quoique tous les ouvrages en vers soient des poèmes dans la rigueur du terme, on donne cependant ce n
dans la rigueur du terme, on donne cependant ce nom par excellence au poème didactique et au poème épique qui sont assez long
e, on donne cependant ce nom par excellence au poème didactique et au poème épique qui sont assez longs pour se diviser en pl
lle chants ou livres, et qu’à cause de cela nous avons appelés grands poèmes . Nous savons déjà que didactique signifie propre
vons déjà que didactique signifie propre à l’enseignement (p. 75). Le poème didactique est donc celui qui a pour objet d’ense
rales auxquelles sont soumises les compositions en vers, ils font des poèmes didactiques. Mais leurs ouvrages ne seraient que
font des poèmes didactiques. Mais leurs ouvrages ne seraient que des poèmes médiocres si cette instruction n’était animée, em
t ce qui peut être enseigné ou appris peut aussi servir de matière au poème didactique ; qu’ainsi il peut rouler sur les arts
. ; et nous avons, en effet, soit des anciens, soit des modernes, des poèmes didactiques sur ces divers sujets. L’ordre est la
ques sur ces divers sujets. L’ordre est la première nécessité dans un poème didactique. Quelque position que prenne le poète,
usqu’à un certain point. Ainsi Boileau, parlant dans un même chant du poème épique, de la comédie et de la tragédie, au lieu
médie et de la tragédie, au lieu de mettre ensemble ces deux derniers poèmes qui sont évidemment de la même nature, place le p
deux derniers poèmes qui sont évidemment de la même nature, place le poème épique entre les deux. Ce serait là, pour un trai
erait là, pour un traité en prose, un désordre considérable ; dans un poème , ce n’est rien du tout, parce que cette légère in
s ; et si le poète a pu tirer de là quelque agrément de plus pour son poème , personne ne songera à l’en blâmer. En général, q
est, en effet, un récit, une action partielle qu’on introduit dans un poème , où cela fait un bon effet, mais n’est pas absolu
duit l’abus de l’un et de l’autre moyen. § 60. Diverses espèces du poème didactique. On a voulu distinguer les poèmes d
0. Diverses espèces du poème didactique. On a voulu distinguer les poèmes didactiques d’après la nature de l’objet dont ils
règles différentes, parce que les sujets sont différents. Ce sont des poèmes didactiques, et c’est tout ce que l’on peut dire.
est tout ce que l’on peut dire. Il vaut mieux remarquer qu’il y a des poèmes didactiques sérieux, et qu’il y en a d’autres qui
seils, et n’ont même aucune envie qu’on en profite ? Ce sont donc des poèmes didactiques badins ou ironiques, comme nous le di
s tout à l’heure. Du reste, les règles en sont les mêmes que pour les poèmes sérieux. Le poème descriptif et le poème épisodiq
u reste, les règles en sont les mêmes que pour les poèmes sérieux. Le poème descriptif et le poème épisodique doivent à peine
sont les mêmes que pour les poèmes sérieux. Le poème descriptif et le poème épisodique doivent à peine être rangés parmi les
scriptif et le poème épisodique doivent à peine être rangés parmi les poèmes  : ce sont moins des ouvrages d’un genre particuli
s préceptes didactiques, se sont imaginé qu’ils pouvaient composer un poème tout entier de descriptions ; ils ont alors décri
d’objets souvent sans liaison entre eux, et par là ont fait perdre au poème didactique son unité et son utilité. Delille s’es
haut degré ; et c’est là sans doute ce qui l’a conduit à composer ses poèmes de cette marqueterie où il était sûr de réussir.
it sûr de réussir. Qu’on en juge par cette description, qui, dans son poème des Trois règnes vient après plusieurs autres tou
non fidèle, Prend ci mes pieds sa part de la douce chaleur. Comme le poème descriptif est tout en descriptions, le poème épi
ouce chaleur. Comme le poème descriptif est tout en descriptions, le poème épisodique est tout en épisodes. Ce mot, en effet
ensemble soit détruit. On le nomme même quelquefois, à cause de cela, poème à tiroir. Comment, demandera-t-on, peut-il existe
. Le poète Lebrun (le lyrique) avait entrepris, il n’a pas achevé, un poème intitulé les Veillées du Parnasse, dont il expose
e du quatrième et qui récite la fable de Psyché. Il est visible qu’un poème pareil est fait tout entier de pièces rapportées 
de plus, on ajoutera deux muses qui diront chacune leur histoire. Le poème épisodique n’a donc par lui-même, et dans son ens
’entouraient. Le premier ouvrage que nous ayons dans ce genre, est le poème des Travaux et des jours, où Hésiode a donné sur
e, est Aratus, qui vivait 275 ans avant notre ère, et qui a, dans ses poèmes des Phénomènes et des Pronostics, décrit le ciel
ucrèce, né 95 ans avant notre ère, a fait sur la Nature des choses un poème en six livres, où il expose la physique d’Épicure
plus que toute la physique ancienne ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de grandeur, de beauté poétique, de pensées
nnées ; elle avait gagné en douceur et en régularité. De sorte que le poème de Virgile nous représente la langue et la poésie
ue les Géorgiques sont données comme le type et le modèle éternel des poèmes didactiques. Ne nous arrêtons pas aux autres poèt
tique soit un véritable chef-d’œuvre. Mais c’est une épître et non un poème didactique, et c’est pour avoir mal à propos cru
ique, et c’est pour avoir mal à propos cru qu’il avait voulu faire un poème que quelques critiques lui ont trop sévèrement re
ment reproché le peu d’ordre qu’on y remarque. Chez nous, le genre du poème didactique a été fort cultivé de tout temps, et a
s lois. Tout est beau, tout est à savoir par cœur dans cet admirable poème  : nous n’en tirons rien ici, parce que l’ouvrage
élevée encore, il faut mettre L. Racine, qui a chanté la Religion. Ce poème n’est pas moins admirable par la suite des raison
emarquable, qu’on l’a quelquefois attribué à Racine le père. § 62. Poème épique ou épopée. L’épopée, chez les anciens G
Poème épique ou épopée. L’épopée, chez les anciens Grecs, était un poème écrit en vers épiques ou hexamètres. Plus tard, o
e nom moins le genre des vers que le sujet, le ton et les qualités du poème . C’est dans ce dernier sens que nous le prenons t
r sens que nous le prenons toujours. Épopée est pour nous synonyme de poème épique ; ou, s’il y a quelque différence, c’est q
s’il y a quelque différence, c’est que épopée est le nom du genre, et poème épique le nom spécial d’une épopée soumise à cert
gue de celle-ci. L’action héroïque est ce qui la distingue des petits poèmes et du roman ; l’action merveilleuse est ce qui la
cun intérêt alors ne conduit le lecteur avec plaisir jusqu’au bout du poème . L’action sera une, si elle est indépendante de t
jet, le nœud et le dénouement. L’exposition est le point de départ du poème  ; elle dit l’état où sont les choses quand l’acti
garde plus du tout ni l’action générale, ni les autres personnages du poème , en ajoutant ses deux derniers chants. § 63. É
s l’usage des épisodes. On appelle ainsi dans l’épopée, comme dans le poème didactique, de petites actions subordonnées à l’a
rraient être détachés, que l’Énéide n’en subsisterait pas moins comme poème épique. Les épisodes doivent être amenés par les
la Jérusalem délivrée, l’épisode d’Olinde et Sophronie, qui ouvre le poème , et qui tient si peu à l’action qu’il n’est plus
plus du tout question de ces deux personnages dans toute la suite du poème . On a essayé une classification des épisodes128 q
l faut connaître. On entend par là l’intervention, dans l’action d’un poème , des êtres surnaturels, tels que dieux ou déesses
s ou génies, etc. Quand on dit qu’il n’y a pas de merveilleux dans un poème , on veut dire précisément qu’on n’y voit agir auc
es des démons. Les divinités réelles, au contraire, agissent, dans un poème , aussi souvent qu’on le veut et de plusieurs faço
hysique pour le prouver, n’est-il pas évident que les deux plus beaux poèmes épiques modernes, les seuls qui puissent, au juge
ans quoi tous les personnages se réduiraient presque à un seul, et le poème serait d’une monotonie insupportable. Des mœurs e
Style. — Ornements. Les poètes épiques anciens ayant donné à leurs poèmes une forme particulière et pleine de majesté, tous
jusqu’ici de l’épopée régulière, de celle qu’on nomme par excellence poème épique ; il y a d’autres poèmes aussi étendus, qu
e, de celle qu’on nomme par excellence poème épique ; il y a d’autres poèmes aussi étendus, quelquefois plus longs que le poèm
; il y a d’autres poèmes aussi étendus, quelquefois plus longs que le poème épique, qui peuvent rouler sur des faits aussi co
e ces ouvrages. Quelques-uns ont des personnages semblables à ceux du poème épique et une action d’une aussi haute importance
e ; mais ils n’en ont ni les fictions ni le merveilleux. On les nomme poèmes historiques. Le poète ne s’y asservit pas à l’uni
raconte un ou plusieurs événements tels qu’ils sont arrivés. D’autres poèmes admettent le merveilleux de l’épopée ; mais l’act
grande importance, n’est que commune ou même risible141. On les nomme poèmes héroï-comiques. Le Lutrin de Boileau est le chef-
flit et procès terminé par la victoire du prélat. Tel est le sujet du poème  ; telle est l’action que le poète a chantée, et d
, autant de talent poétique qu’il peut y en avoir dans les plus beaux poèmes épiques. Il faut lire cet admirable ouvrage tout
ous ces qualités, tout l’enjouement, toutes les grâces du comique. Le poème badin diffère du poème héroï-comique en ce que l’
l’enjouement, toutes les grâces du comique. Le poème badin diffère du poème héroï-comique en ce que l’on n’y affecte pas du t
ont Boileau nous donne le plus beau modèle. Nous avons, en effet, des poèmes où une action très petite est racontée en termes
sapprendre cet affreux langage. C’est là-dessus que Gresset a fait un poème en quatre chants, si parfait dans son genre, qu’o
ccès aussi incontesté que celui de Gresset. Il y a encore un genre de poème léger qui ne doit pas être confondu avec les préc
me léger qui ne doit pas être confondu avec les précédents : c’est le poème satirique ; qui est comme eux une épopée, puisqu’
s et les choses en ridicule. Le Margitès d’Homère était sans doute un poème satirique. Hudibras de Buttler est du même genre,
de de Pope et celle de Palissot. Voici un court passage de ce dernier poème . Palissot feint qu’il a reçu de Merlin une lorgne
même de quelques vieillards qui y avaient été. Il est auteur de deux poèmes qui se rapportent à cette grande expédition : l’I
de trois mille ans que toutes les nations éclairées admirent ces deux poèmes  ; ce qui a fait dire à Chénier : Trois mille ans
ion des Argonautes. Chez les Romains nous ne reconnaissons qu’un seul poème épique dans le sens étroit du mot : c’est l’Énéid
tablissement d’Énée et des Troyens dans l’Italie. Virgile a, dans son poème , imité les deux ouvrages d’Homère, et les a conde
génie producteur, puisqu’il a trouvé en lui-même de quoi remplir deux poèmes très longs ; qu’il a eu le secret de tirer le plu
utre côté, le poète latin est bien supérieur dans l’ordonnance de son poème , la perfection de son style, la précision et le c
s bel ouvrage. » Après Virgile, plusieurs Romains nous ont donné des poèmes du genre de l’épopée, mais qui diffèrent du grand
nt donné des poèmes du genre de l’épopée, mais qui diffèrent du grand poème épique comme nous allons le dire. Lucain, né à Co
route nouvelle : en choisissant une histoire récente pour sujet d’un poème épique, il s’est ôté toute la liberté de l’invent
et copie servilement les formes de l’Énéide ; c’est dire assez que ce poème est dépourvu de chaleur et de coloris. Nous devon
épourvu de chaleur et de coloris. Nous devons à l’Italie les premiers poèmes du genre épique qui aient été faits depuis la ren
rnit à L’Arioste, né à Reggio, en 1474, l’idée de son Roland furieux, poème où toutes les règles sont foulées aux pieds, mais
mme d’un savoir très étendu et d’une grande capacité. Il entreprit un poème épique dont le sujet était l’Italie délivrée des
nt peu marqués. Il est le premier moderne, en Europe, qui ait fait un poème régulier. Camoëns, Portugais, né à Lisbonne en 15
poème régulier. Camoëns, Portugais, né à Lisbonne en 1517, composa un poème sur la découverte des Indes, ou l’expédition de V
édition de Vasco de Gama, qu’il intitula les Lusiades. Le sujet de ce poème n’est ni une guerre, ni le monde en armes pour un
’être, dans toutes les langues. C’est, sans comparaison, le plus beau poème épique des temps modernes. Son sujet est la premi
Ercilla, gentilhomme de la chambre de l’empereur Maximilien, donna un poème intitulé Araucana, ou la Conquête du Chili. Ce po
milien, donna un poème intitulé Araucana, ou la Conquête du Chili. Ce poème est composé de trente-six chants, tous fort longs
ragédie. Ses idées augmentant avec le travail, il imagina de faire un poème épique, qu’il commença à l’âge de cinquante ans,
s d’Homère, de Virgile et de Tasse. Les Allemands vantent beaucoup le poème de la Messiade, par Klopstock, né en 1724, et mor
à Châtenay) en 1694, jaloux de la gloire de sa nation, lui a donné ce poème épique que les autres peuples nous accusaient de
de Paris par Henri IV. On a dit avec quelque raison qu’il y a dans ce poème plus d’esprit que de génie, plus de coloris que d
ui manque trop souvent aux autres poètes. 120. Domairon, Poét., du Poème didactique. 121. Virg, Géorg., I, traduction de
Virg, Géorg., I, traduction de Delille. 122. Batteux, Définition du poème épique. 123. Domairon, Définition du poème épiqu
2. Batteux, Définition du poème épique. 123. Domairon, Définition du poème épique. 124. Batteux, Qualités de l’action épiqu
7. Batteux, des Épisodes. 128. Domairon, Poét., des Épisodes dans le poème épique. 129. Batteux, Manière d’employer le merv
mployer le merveilleux. 130. Domairon, Poét., du Merveilleux dans le poème épique. 131. Batteux, Où l’on doit placer le mer
t surtout de La Motte. 134. Domairon, Poét., des Personnages dans le poème épique. 135. Batteux, Quelles doivent être les m
eurs épiques. 136. Domairon, des Personnages et de la morale dans le poème épique. 137. Batteux, de la Forme de l’épopée.
e dans l’épître IV, sur le Passage du Rhin. 141. Domairon, Poét., du Poème héroïque et du poème héroï-comique. 142. Domairo
ur le Passage du Rhin. 141. Domairon, Poét., du Poème héroïque et du poème héroï-comique. 142. Domairon, Poét., Poètes épiq
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ce de poésie. 329. Qu’est-ce qui distingue le genre épique des autres poèmes  ? Le genre épique ayant la narration ou le récit
a poésie lyrique qui est l’expression vive et animée du sentiment, du poème dramatique qui représente l’action au lieu d’en f
me dramatique qui représente l’action au lieu d’en faire le récit, du poème didactique qui n’est qu’un tissu de principes et
y a un grand nombre de sujets susceptibles de cette forme, depuis le poème épique proprement dit jusqu’au récit le plus ordi
ordinaire. Il y a donc, dans ce genre de poésie, plusieurs espèces de poèmes , que l’on peut distinguer selon la nature du suje
ux classes bien distinctes dans le genre épique : la grande épopée ou poème épique proprement dit, et les épopées secondaires
ent dit, et les épopées secondaires, parmi lesquelles on distingue le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comiq
pées secondaires, parmi lesquelles on distingue le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin
armi lesquelles on distingue le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin et le poème burlesq
ngue le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin et le poème burlesque. 331. Quelle sera la
ïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin et le poème burlesque. 331. Quelle sera la division de ce tra
les épopées secondaires. Article Ier. De la grande épopée ou du poème épique proprement dit 332. Qu’est-ce que le p
de épopée ou du poème épique proprement dit 332. Qu’est-ce que le poème épique proprement dit ? Le poème épique propreme
ement dit 332. Qu’est-ce que le poème épique proprement dit ? Le poème épique proprement dit, ou grande épopée, est le r
able, héroïque et merveilleuse. 333. Développez cette définition. Le poème épique est un récit poétique et sublime ; et par
jets grands, nobles et importants, et se distinguent ainsi des petits poèmes et du roman, dont les sujets n’ont rien de noble
que. Enfin, elle est merveilleuse, parce qu’il est de l’essence de ce poème d’admettre l’intervention de la divinité et des a
nts surnaturels. C’est ce dernier caractère qui distingue l’épopée du poème héroïque. 334. Donnez une idée de l’élévation que
roïque. 334. Donnez une idée de l’élévation que demande l’épopée. Le poème épique a toujours été considéré comme le plus nob
comme le plus noble, le plus sublime et le plus difficile de tous les poèmes . En effet, trouver une histoire qui puisse plaire
génie poétique. 335. Que faut-il pour réussir en ce genre ? Dans le poème épique proprement dit, que l’on a appelé le roi d
 ? Dans le poème épique proprement dit, que l’on a appelé le roi des poèmes , tous les trésors de la poésie brillent aux yeux
s, qui consentent difficilement à accorder le nom d’épopée à d’autres poèmes qu’à l’Iliade et à l’Énéide, nous dirons que les
t difficile de trouver dans l’histoire littéraire plus de huit ou dix poèmes qui méritent le nom d’épopée. 336. Quel est le bu
t ou dix poèmes qui méritent le nom d’épopée. 336. Quel est le but du poème épique ? Le caractère de l’épopée est éminemment
e ? Le caractère de l’épopée est éminemment moral. L’influence de ce poème sur la vertu résulte de l’impression que fait cha
on de tons les hommes. 337. Comment diviserez-vous ce qui concerne le poème épique ? On peut rapporter à trois chefs princip
ue ? On peut rapporter à trois chefs principaux toutes les règles du poème épique. Ces trois chefs sont : l’invention, la di
its, des entreprises assez intéressantes pour soutenir l’intérêt d’un poème épique. Le poète n’est donc pas obligé de se conf
que consiste dans l’unité d’action ou d’entreprise. Or, l’action d’un poème est une lorsqu’elle est indépendante de toute aut
règle de l’unité d’entreprise. 342. La variété est-elle nécessaire au poème épique ? Toute composition, pour être intéressan
mposition, pour être intéressante, doit unir la variété à l’unité. Le poème épique devra donc, plus que tout autre, posséder
ntroduits à propos. D’ailleurs, le génie assez vaste pour composer un poème épique ne pourra manquer de trouver dans son imag
scènes les plus variées. 343. Qu’appelle-t-on épisodes ? L’unité du poème épique ne doit pas être entendue dans un sens tel
ortance pour que leur suppression puisse anéantir le sujet général du poème . Tels sont, dans l’Iliade, l’entretien d’Hector e
te de ses descendants. Ces morceaux pourraient être détachés, que les poèmes que nous venons de nommer n’en seraient pas moins
t les petits épisodes. Les grands épisodes sont ceux qui sont liés au poème d’une manière intime et presque nécessaire. Tels
. Le poète ne les emploie que par occasion, et pour répandre dans son poème un ornement de plus, ou pour délasser et pour éga
ltaire a péché contre cette règle dans le choix de son sujet ; et son poème a eu moins de succès que s’il l’avait respectée.
devrait en dire autant de Lucain, si son ouvrage était réellement un poème épique. L’antiquité est favorable à ces idées nob
as toujours pour prévenir le refroidissement et l’ennui. Le succès du poème dépend en grande partie d’un choix de sujet auque
le fondateur, le libérateur ou le favori de sa nation, ou lorsque le poème roule sur des actions d’éclat qui ont été extraor
e quelque manière au bien général. A cet égard, les sujets des grands poèmes épiques ont été presque toujours choisis fort heu
rtants, de leur nombre, et des qualités qu’ils doivent avoir. 351. Le poème épique doit-il avoir un héros principal ? C’est
ersonnage pour l’élever au-dessus des autres, et en faire le héros du poème . On regarde même cette méthode comme nécessaire d
oire peut s’allier avec le crime), ne pourrait pas être le héros d’un poème épique. Ce n’est pas que ce premier personnage do
Euryale dans l’Énéide. Moins il y a de personnages importants dans un poème épique, et plus il est facile de soutenir l’atten
mmencement tous les personnages qui doivent y paraître. Mais ces deux poèmes ont cela de commun qu’ils n’en souffrent point d’
es ont cela de commun qu’ils n’en souffrent point d’inutiles. Dans le poème épique tons doivent faciliter ou traverser plus o
ractères poétiques ? On peut diviser les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en caractères particuli
et élevées qui les rendent dignes de la majesté do l’épopée. Dans ce poème , tous les principaux personnages doivent avoir un
e. 365. Qu’appelle-t-on mœurs variées ? La variété, si nécessaire au poème épique, se trouvera dans les mœurs si les caractè
âmes sorties de ce monde. 367. Le merveilleux est-il indispensable au poème épique ? Le merveilleux est indispensable à la g
ous l’avons vu dans la définition, ce qui caractérise l’essence de ce poème , ce qui le distingue de l’histoire et surtout du
’essence de ce poème, ce qui le distingue de l’histoire et surtout du poème héroïque, et ce qui devient pour le poète la sour
le poète la source des plus sublimes beautés. Le but de l’épopée, ce poème le plus vaste et le plus magnifique de tous, est
llants ne peuvent rien sans le secours de la divinité. Aussi tous les poèmes regardés comme vraiment épiques, depuis Homère ju
ntervention des dieux du paganisme, qui produit un bel effet dans les poèmes d’Homère et de Virgile, serait absurde dans les é
plupart des critiques, que le merveilleux chrétien peut être, dans un poème épique, la source des beautés les plus sublimes.
ant d’une éternelle vie, ne pourraient-ils pas faire entendre dans un poème leurs sublimes lamentations ? N’y a-t-il plus de
mes idées sur le merveilleux chrétien dans l’Introduction de son beau Poème de saint François. 373. Quelles précautions faut-
paganisme. Milton a fait entrer aussi, dans quelques endroits de son poème , Cerbère, Tantale, Méduse, etc. Mais à cet égard,
qui, ainsi que le merveilleux chimérique, agit principalement dans le poème héroï-comique, ne peut être employé dans la grand
e ce genre de merveilleux, qui ne serait pas reçu aujourd’hui dans un poème tiré de l’histoire des natures modernes, peut êtr
l’épopée devra présenter la même division. La disposition ou plan du poème épique doit donc renfermer trois parties distinct
appelle exposition ou proposition. L’exposition n’est que le titre du poème plus développé. C’est dans cette partie que le po
lecteur en lui montrant la situation des personnages au moment où le poème commence, en lui faisant connaître les circonstan
ment à l’issue définitive de l’entreprise. Dès le commencement de son poème , Virgile nous offre une péripétie très intéressan
cit, est de permettre au poète, s’il le juge convenable, d’ouvrir son poème par une situation intéressante, en se réservant d
personnages. Par ces raisons, cette méthode semble préférable dans un poème dont l’action est d’une longue durée et s’étend m
ion doit toujours être en harmonie avec le sujet, la diction, dans un poème aussi noble et aussi sublime que l’épopée, devra
ans vos descriptions, a dit Boileau, en parlant de la composition du poème épique. La vigueur et la variété du coloris, l’éc
aux désinences sonores. 396. Quels doivent être les discours dans le poème épique ? Lorsque le poète nous montre ses person
ns personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet de son poème . Ces ornements épisodiques sont loin de manquer d
uelques-uns de nos rois et des grands hommes de notre nation. 398. Le poème épique doit-il toujours être écrit en vers ? Nou
que toute épopée soit versifiée, et que par le fait, presque tous les poèmes de ce genre, et surtout les plus beaux, sont soum
et en prose, et prétend que l’Iliade, mise en prose, serait encore un poème parce qu’on y reconnaît, indépendamment de la ver
t l’essence de l’épopée. A ceux qui refusent au Télémaque le titre de poème épique, parce que cet ouvrage n’est pas écrit en
e qui convient le mieux à l’épopée ? Les anciens avaient consacré au poème épique, le plus régulier, le plus grave, le plus
. Article II. Des épopées secondaires 400. Quels sont les poèmes compris sous le nom d’épopées secondaires ? Les
uels sont les poèmes compris sous le nom d’épopées secondaires ? Les poèmes que l’on a coutume de rattacher au genre épique,
ous le nom d’épopées secondaires, sont au nombre de cinq, savoir : le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comiq
s secondaires, sont au nombre de cinq, savoir : le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin
au nombre de cinq, savoir : le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin et le poème burlesq
ir : le poème héroïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin et le poème burlesque. Nous dirons quelques
ïque, le poème narratif, le poème héroï-comique, le poème badin et le poème burlesque. Nous dirons quelques mots de ces diffé
irons quelques mots de ces différents ouvrages. 401. Qu’est-ce que le poème héroïque ? Le poème héroïque est une espèce d’ép
e ces différents ouvrages. 401. Qu’est-ce que le poème héroïque ? Le poème héroïque est une espèce d’épopée qui n’expose que
historique, et sans s’élever plus haut que les causes naturelles. Ce poème se distingue donc de l’épopée, en ce qu’il n’exig
ussi importante, et surtout en ce que le merveilleux en est exclu. Le poème héroïque le plus remarquable est la Pharsale de L
arquable est la Pharsale de Lucain. 402. Qu’est-ce qui caractérise le poème héroïque ? Le poème héroïque qui, comme on le vo
ale de Lucain. 402. Qu’est-ce qui caractérise le poème héroïque ? Le poème héroïque qui, comme on le voit, n’est que de l’hi
le récit d’un simple historien. En un mot, le style de ces sortes de poèmes doit être le même que celui de l’épopée ; le ton
ée ; le ton du poète, celui d’un homme inspiré. 403. Qu’est-ce que le poème narratif ? Le poème narratif est le récit d’un f
celui d’un homme inspiré. 403. Qu’est-ce que le poème narratif ? Le poème narratif est le récit d’un fait quelconque, par e
il peut être peu étendu, comme le Passage du Rhin, de Boileau, et le poème de Fontenoy, de Voltaire. De plus, il ne demande
, il peut traiter non seulement des faits graves et sérieux, comme le poème héroïque, mais encore des actions plaisantes et e
laisantes et enjouées ; ce qui en fait comme une transition entre les poèmes précédents et l’épopée badine. Il n’est pas néces
récédents et l’épopée badine. Il n’est pas nécessaire que le style du poème narratif soit aussi élevé que celui de l’épopée ;
evé, à l’utilité et à l’instruction du lecteur. 404. Qu’est-ce que le poème héroï-comique ? Le poème héroï-comique est le ré
struction du lecteur. 404. Qu’est-ce que le poème héroï-comique ? Le poème héroï-comique est le récit comique d’une action s
isant de quelque divinité païenne ou de quelque génie allégorique. Ce poème suit toutes les règles de l’épopée ; seulement le
de Boileau, Don Quichotte et le Roland furieux. 405. Qu’est-ce que le poème badin ? Le poème badin est le récit d’une action
ichotte et le Roland furieux. 405. Qu’est-ce que le poème badin ? Le poème badin est le récit d’une action plaisante, fait s
action plaisante, fait sur un ton analogue au sujet. Il ne diffère du poème héroï-comique que parce qu’il ne prend jamais le
du même auteur. 406. Qu’est-ce que l’épopée burlesque ? L’épopée ou poème burlesque est la parodie de la grande épopée. Ce
bouffonnes. C’est ce qu’a fait Scarron, inventeur de cette espèce de poème , dans son Énéide travestie, qui n’est autre chose
une mascarade, comme il le dit lui-même. Il est facile de voir que le poème burlesque est l’opposé du poème héroï-comique, pu
ui-même. Il est facile de voir que le poème burlesque est l’opposé du poème héroï-comique, puisque celui-ci élève ce qui est
3 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
erche en vain la véritable inspiration. Nous préférons de beaucoup le poème germanique des Niebelungen, tout rude et barbare
nationale qui doit être l’essence de l’épopée. — Ainsi doit naître le poème épique y plus rare encore que cette fleur qui, ne
, il faut encore, l’instruire. Nous ne voulons pas dire par là que le poème épique soit une allégorie où l’auteur choisisse l
faire un fabuliste ; rien ne serait plus froid qu’un tel ouvrage. Le poème épique chante les passions ; il les montre en act
vive ; c’est cette impression qui doit être morale et vertueuse : le poème qui n’atteindrait pas ce but pécherait par la bas
t, pour confirmer cette doctrine par l’exemple, il a composé son beau poème des Martyrs. Mais il nous semble que la question
s la Jérusalem délivrée ; l’histoire de Velléda, dans les Martyrs. Le poème épique a de l’intégrité quand il est complet et r
qui satisfait complètement la curiosité du lecteur. Le dénouement du poème épique est ordinairement heureux et laisse une im
e une impression agréable : ce n’est pourtant pas une loi absolue. Le poème des Niebelungen se dénoue par une sanglante tragé
de ce côté ; elle manque d’action : c’est le lyrisme qui y domine. Le poème épique n’est borné ni par le temps, ni par le lie
œuvres. La vérité des caractères et des mœurs peut seule donner à un poème l’originalité qui le fasse vivre. Si les personna
erses humeurs. Boileau, Art poét. Il est d’usage de placer dans le poème épique un héros qui domine tous les autres par sa
rs actions, et tous concourent, selon leur importance, à la marche du poème  ; la variété se trouve ainsi confondue dans l’uni
dans sa forme : nous ne faisons que constater ici l’usage général. Le poème s’ouvre par la proposition ou début. Tel est le d
tte dernière paraît être plus intéressante. 8° Style épique. Le poème épique est la plus vaste des compositions humaine
e, peuvent y entrer : c’est ainsi qu’Homère est universel, et que ses poèmes sont le tableau complet de son époque. L’épopée a
’une véritable inspiration ; l’art ne suffit pas pour la composer. Le poème doit être semé de descriptions éclatantes et vari
ler, nous dirons quelques mots des épopées secondaires, telles que le poème héroïque, le poème héroï-comique, le poème badin.
elques mots des épopées secondaires, telles que le poème héroïque, le poème héroï-comique, le poème badin. § III. Poème h
secondaires, telles que le poème héroïque, le poème héroï-comique, le poème badin. § III. Poème héroïque. Le poème hér
le poème héroïque, le poème héroï-comique, le poème badin. § III. Poème héroïque. Le poème héroïque ne diffère du préc
poème héroï-comique, le poème badin. § III. Poème héroïque. Le poème héroïque ne diffère du précédent que par l’absenc
bsolument la même marche, les mêmes lois et le même style. Souvent le poème héroïque n’est que de l’histoire mise en vers, ma
n but est toujours de célébrer la gloire de quelque héros14. § IV. Poème héroï-comique. Ce poème a toute la forme extér
rer la gloire de quelque héros14. § IV. Poème héroï-comique. Ce poème a toute la forme extérieure de la grande épopée,
des contrastes piquants, par des rapprochements inattendus15. § V. Poème badin. Le poème badin ne prend jamais le ton d
ants, par des rapprochements inattendus15. § V. Poème badin. Le poème badin ne prend jamais le ton de l’épopée ; c’est
oint déplacée. On peut citer comme modèle le Vert-Vert de Gresset. Le poème burlesque, mis autrefois à la mode en France par
irement un travestissement de mœurs et de langage, ou la parodie d’un poème sérieux. Les Anglais ont dans ce genre un ouvrage
4 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
incipal, soit que le poète arrive à ce but directement, comme dans le poème didactique régulier, soit qu’il fasse un détour p
, et le traiter d’une manière régulière ; c’est ce qui a lieu dans le poème didactique proprement dit, et dans le poème descr
est ce qui a lieu dans le poème didactique proprement dit, et dans le poème descriptif. Il peut aussi, sans faire un ouvrage
consacrerons les sept articles suivants à l’examen de ces différents poèmes . Article Ier. Du poème didactique propremen
s suivants à l’examen de ces différents poèmes. Article Ier. Du poème didactique proprement dit 249. Qu’est-ce que
Ier. Du poème didactique proprement dit 249. Qu’est-ce que le poème didactique proprement dit ? Le poème didactique
t dit 249. Qu’est-ce que le poème didactique proprement dit ? Le poème didactique ou philosophique proprement dit, qui o
cite des autorités, des exemples, on tire des conséquences. C’est le poème philosophique : par exemple, l’ouvrage de Lucrèce
orace, celui de Boileau, etc. Ainsi, le devoir de l’écrivain, dans le poème didactique proprement dit, est d’instruire sans d
du voile de la fiction. Cependant son ouvrage ne serait point un vrai poème , si cette instruction n’était animée, embellie de
, son savoir et son jugement. 251. Quelles sont les qualités d’un bon poème didactique ? Les qualités du poème didactique pe
uelles sont les qualités d’un bon poème didactique ? Les qualités du poème didactique peuvent se réduire à trois : le choix
ns le plan, l’agrément de la forme, telles sont les qualités d’un bon poème didactique. 252. Montrez que le fond du poème did
t les qualités d’un bon poème didactique. 252. Montrez que le fond du poème didactique doit être solide. La première règle d
e le fond du poème didactique doit être solide. La première règle du poème didactique est de lui donner un fond solide, impo
e pourrait pas intéresser. C’est une chose déplorable de voir dans le poème de Lucrèce, De Natura rerum, tant et de si belle
actata nitescere posse, relinquit. 253. L’ordre est-il nécessaire au poème didactique ? La méthode, la clarté, l’ordre sont
? La méthode, la clarté, l’ordre sont essentiellement requis pour le poème didactique ; non à la vérité sous une forme aussi
ssible qu’il y ait de la raison où il n’y a ni ordre ni méthode. Tout poème didactique exige un ordre du moins général, une m
ps la facilité de les mieux saisir et de les mieux goûter. Lorsque ce poème a pour objet la morale ou quelque science, il dem
s perdre le fil de son raisonnement. C’est ce qu’on peut voir dans le poème de la Religion, de L. Racine. 254. L’ordre requis
ns le poème de la Religion, de L. Racine. 254. L’ordre requis pour le poème didactique exclut-il les épisodes et les descript
exclut-il les épisodes et les descriptions ? L’ordre que demande le poème didactique n’exclut pas cependant les épisodes et
lque délassement pour l’esprit. Le grand art, pour intéresser dans un poème didactique, est de reposer et d’amuser le lecteur
s agréables propres à donner plus d’éclat à l’ouvrage. Ces parties du poème sont toujours celles que l’on connaît le mieux, e
rmonie. 255. A quelles conditions les épisodes sont-ils admis dans le poème didactique ? Il n’y a, dans tout le domaine de la
avez-vous à dire sur la beauté de l’élocution ? Une autre qualité du poème didactique, c’est la variété et la richesse de la
. C’est ce qu’a fait Rosset dans ces vers sur le fumier, tirés de son poème sur l’agriculture : Des restes les plus vils se
mposition. Le P. Boscovich, jésuite, en offre un bel exemple dans son poème intitulé les Éclipses, lorsqu’il décrit les coule
el charme de poésie L. Racine établit l’immortalité de l’âme dans son poème de la Religion. 259. Comment les préceptes doiven
ligion. 259. Comment les préceptes doivent-ils être présentés dans le poème didactique ? Il y a plusieurs manières de présen
0. Qu’avez-vous à dire sur la marche, le style et la versification du poème didactique ? Plus la marche du poème didactique
le style et la versification du poème didactique ? Plus la marche du poème didactique parait unie et monotone, plus le poète
ère noble, mais sage et modeste, au-dessus de l’épître, au-dessous du poème inspiré. Dans ce genre de poésie, le rôle du poèt
i précède. La versification doit être en rapport avec le caractère du poème . Celui-ci, étant ordinairement grave et sérieux,
i sur la critique, Rosset, Delille, Chênedollé. Article II. Du poème descriptif 262. Qu’est-ce que le poème descri
llé. Article II. Du poème descriptif 262. Qu’est-ce que le poème descriptif ? Le poème descriptif consiste, non d
Du poème descriptif 262. Qu’est-ce que le poème descriptif ? Le poème descriptif consiste, non dans une action continue
ent au même but. C’est ce but qui pourra seul donner quelque unité au poème . Dans ce genre, le poète ne peut donc guère avoir
plus intéressante. 263. Le genre descriptif est-il aussi élevé que le poème didactique ? Le but avoué du poème didactique es
criptif est-il aussi élevé que le poème didactique ? Le but avoué du poème didactique est d’instruire ; ici, l’auteur a dire
truire ; ici, l’auteur a directement en vue d’amuser et de plaire. Le poème didactique, comme toute composition sérieuse, doi
la fin au milieu, d’après le précepte d’Aristote et d’Horace. Or, le poème descriptif est loin de briller par l’ordre et l’e
ient collées l’une à l’autre. 264. Quelles doivent être les règles du poème descriptif ? Le poème descriptif, qui implique p
autre. 264. Quelles doivent être les règles du poème descriptif ? Le poème descriptif, qui implique plutôt une suite d’étude
ous réveillez un souvenir que j’aime. 266. Quelle a été l’origine du poème descriptif ? Haller et Kleist. Le poème descript
6. Quelle a été l’origine du poème descriptif ? Haller et Kleist. Le poème descriptif, tel que nous venons de le définir, n’
es anciens. Ils employaient assez souvent des descriptions dans leurs poèmes didactiques, pour délasser l’esprit du lecteur, c
a laissé de nombreux écrits en prose et en vers, et en particulier un poème célèbre, les Alpes, composition descriptive plein
immortalisé par ses poésies lyriques et pastorales, et surtout par le poème qui a pour titre le Printemps, où l’on trouve une
la satire 267. Qu’est-ce que la satire ? La satire est un petit poème , un discours en vers dans lequel on attaque direc
om d’épître (Ἐπιστέλλειν, envoyer une missive) dit assez que ce petit poème n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. I
7. Quel doit être le style de la métamorphose ? Dans cette espèce de poème , on peut employer, selon la nature des sujets, le
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
Les ouvrages en vers s’appellent, en général et sans distinction, des poèmes , quoique ensuite on réserve ce nom pour certains
tinction, des poèmes, quoique ensuite on réserve ce nom pour certains poèmes plus importants que les autres, comme nous le ver
utres, comme nous le verrons ailleurs. Les poètes sont les auteurs de poèmes  : eu égard à la forme de langage qu’ils emploient
qui n’a ni l’invention nécessaire, ni le génie propre à composer des poèmes durables. Les auteurs de discours prononcés s’app
est une poésie ; qu’il faut, par conséquent, faire rentrer parmi les poèmes tous les ouvrages d’imagination, fussent-ils écri
ces i celui que j’indique ici ; à ce point qu’il rejette du genre des poèmes les satires, les élégies, les épigrammes et les o
s, qui ont été d’un avis tout contraire, n’admettant jamais parmi les poèmes les ouvrages en prose, quelque poétiques qu’ils f
endroits de ses ouvrages. La Harpe a traité en détail la question des poèmes en prose, et, comme son maître, il les a justemen
ier n’a pas été moins sévère : « Nous ne parlerons point, dit-il, des poèmes en prose, quoiqu’il ait paru quelques ouvrages so
antiquité, trop sensible à la véritable poésie, pour donner le nom de poème à son Télémaque. Lamotte, homme de beaucoup d’esp
s, et que ces ouvrages en vers sont les seuls qu’on doive appeler des poèmes . C’est aussi dans ce sens exact et bien déterminé
ges sont les discours et les écrits, quand ils sont en prose ; et les poèmes , quand ils sont en vers. § 2. Poésie, éloquenc
uand ils sont en vers. § 2. Poésie, éloquence, littérature. Les poèmes écrits dans une langue déterminée sont souvent ré
poésie de cette langue. Ainsi, la poésie latine, c’est l’ensemble des poèmes latins ; et la poésie française, l’ensemble des p
l’ensemble des poèmes latins ; et la poésie française, l’ensemble des poèmes écrits en français, et assez connus pour qu’on le
comme nous le verrons. Nous dirons plus tard comment se divisent les poèmes  ; quant aux ouvrages en prose, par lesquels nous
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
e didactique et descriptif en vers. § I. Poésie didactique. Le poème didactique, comme son nom l’indique, est celui qu
seigne : il oublie la fiction pour parler le langage de la vérité. Le poème didactique est une sorte de traité régulier sur u
mais il revêt son langage de tous les charmes de la versification. Le poème didactique est surtout exposé à un écueil, la fro
vent s’enchaîner par des liens de fleurs. Pour rompre la monotonie du poème didactique et reposer le lecteur en l’amusant, on
morceaux achevés. Enfin, le style doit être le principal ornement du poème  : c’est par là que le sujet se relève et s’embell
lités indispensables à ce style21. § II. Poésie descriptive. Le poème descriptif est une extension, un abus du poème di
sie descriptive. Le poème descriptif est une extension, un abus du poème didactique ; il décrit pour décrire, sans avoir p
en sentir, par la fatigue qu’il nous cause, le grave inconvénient des poèmes purement descriptifs. La description a sans doute
e la vie ou le sentiment l’anime. L’homme est fait pour l’action ; le poème , qui marche et agit, convient mieux à sa nature.
, qui marche et agit, convient mieux à sa nature. Lamartine, dans son poème intitulé Jocelyn, nous offre de ravissantes descr
7 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ue en général ; dans le second, nous parlerons de l’ode et des autres poèmes qui rentrent dans ce genre. Article premier.
ur les lire et non pour les chanter, on réserva le nom de lyrique aux poèmes destinés à être unis à la musique ou au chant. 17
es Grecs ? Au point de vue de l’inspiration et de l’enthousiasme, le poème lyrique, chez les Latins et chez les nations mode
ins et chez les nations modernes, n’a été qu’une frivole imitation du poème lyrique des Hébreux et des Grecs. On a dit : Je c
ntage le genre lyrique présente-t-il pour le poète ? Dans les autres poèmes , l’écrivain ne remplit point le personnage de poè
-t-on de genres dans la poésie lyrique ? On distingue deux genres de poèmes lyriques : l’un est grave, héroïque, solennel ; i
re les festins, les danses et les ris. 175. Quel doit être le but du poème lyrique ? La poésie lyrique, comme toute poésie,
procurer la gloire de Dieu. Article II. De l’ode et des autres poèmes lyriques Le genre lyrique renferme six espèce
s autres poèmes lyriques Le genre lyrique renferme six espèces de poèmes  : l’ode qui est la plus haute expression de cette
’ode ? L’ode (ᾡδή, chant) était le nom donné, chez les Grecs, à tout poème lyrique qui pouvait être chanté, et qui se distin
odes de Pindare et d’Anacréon. Chez les modernes, l’ode est un petit poème lyrique, dans lequel le poète exhale les sentimen
elle on enthousiasme véritable, peut devenir la matière de l’ode. Ce poème n’est pas distingué des autres genres par la natu
s variés ; la seule différence qui existe, c’est que, dans les autres poèmes , le récit des actions est plus fréquent, taudis q
ui qui se jouait en formant l’univers. 195. Quels sont les plus beaux poèmes lyriques de l’Écriture ? Les plus anciens poèmes
sont les plus beaux poèmes lyriques de l’Écriture ? Les plus anciens poèmes lyriques connus aujourd’hui sont les deux cantiqu
nir des bienfaits dont Dieu l’avait comblé. On trouve encore d’autres poèmes lyriques dans les Livres Saints : les plaintes su
ma mea, hymne admirable sur la création, et 113, In exitu Israel. Ces poèmes sacrés et quelques autres ont été admirablement i
 ? L’hymne (ὓμνος, chant) est, comme l’indique son nom, un chant, un poème en l’honneur de la divinité, et diffère peu de l’
ées, toutes les relations sont de l’homme au Créateur. Mais, comme ce poème est fait pour les multitudes, il faut que le subl
r, il y a encore ce qu’on appelle les hymnes liturgiques. Ce sont des poèmes lyriques d’un caractère moins élevé, d’une forme
 De l’élégie 213. Qu’est-ce que l’élégie ? L’élégie est un petit poème destiné à exprimer des sentiments calmes et modér
. Horace et Boileau nous ont marqué les différents usages auxquels ce poème fut employé : Versibus impariter junctis querimo
s malheurs qu’elle veut déplorer, et se montrer tout entière. Dans ce poème , tout doit respirer cet abandon d’une âme livrée
oit permis dans l’élégie, et que le succès y soit facile. Ce genre de poème , en effet, doit toujours être naturel ; par consé
ez les Grecs et les Latins, était le distique. Les anciens appelaient poème élégiaque celui qui était en vers hexamètres et p
pentamètres entrelacés, et le nom d’élégie tenait alors à la forme du poème aussi bien qu’au fond des choses. Chez nous, il n
yrambe chez les Grecs ? Chez les Grecs, le dithyrambe était un petit poème lyrique fait et chanté en l’honneur de Bacchus, s
jouit de la plus complète liberté relativement à la mesure. Ce petit poème est, pour le fond, une ode portée au plus haut po
vous qui de l’Olympe usurpant le tonnerre… Lebrun a chanté, dans un poème de ce genre, l’arrivée à Paris des monuments arti
leux, d’où l’on puisse tirer naturellement des réflexions morales. Ce poème doit être, suivant J.-B. Rousseau, une allégorie
tère et de son étendue, parmi les compositions lyriques, est un petit poème composé à l’occasion d’un mariage, pour louer les
t le moindre inconvénient est de frapper par leur invraisemblance. Ce poème demande beaucoup de délicatesse dans les sentimen
8 (1881) Rhétorique et genres littéraires
e, militaire, judiciaire, sacrée, académique. 2° Épique Épopée : Poème héroïque, ou historique, héroï-comique. 2° Histo
aires, artistiques, scientifiques. 4° Didactique et philosophique Poème descriptif, Fable ou apologue, Épître, Satire, et
el. Les Martyrs de Chateaubriand, La Gaule poétique de Marchangy, les Poèmes en prose de Ch. Baudelaire, et le Gaspard de la n
de Paris, continuateur d’un Roman en vers sur Alexandre le Grand. Le poème épique, la tragédie, la comédie et le poème didac
ur Alexandre le Grand. Le poème épique, la tragédie, la comédie et le poème didactique sont écrits en vers de douze syllabes.
its genres, genres principaux et genres secondaires, grands et petits poèmes , poésies légères et fugitives. Pas plus pour la p
convient aussi, avec Boileau, qu’un excellent sonnet vaut mieux qu’un poème d’une longueur démesurée, dont l’action serait pe
chants de la lyre ou d’un instrument analogue, elle embrasse tous les poèmes où l’auteur exprime les mouvements les plus vifs
de six vers adoptée par Racan et A. de Musset dans plusieurs de leurs poèmes . Une strophe appelée à rendre de grands services
r, l’a employée pour la première fois et avec succès d’abord dans son poème de l’Elkovan, et, plus tard, dans celui de Marcel
eux ; etc. (Art poétique, chant ii, du v. 58 au v. 72.) L’ode est un poème composé d’une suite de strophes ou de stances, ta
poésie lyrique On peut comprendre dans le genre lyrique de petits poèmes qui, surtout chez les modernes, sans avoir l’enth
ux de l’âme ou ses angoisses infinies. Voici le tableau de ces petits poèmes , dont quelques-uns ont une forme fixe : PETITS
de ces petits poèmes, dont quelques-uns ont une forme fixe : PETITS POÈMES LYRIQUES à forme libre à forme fixe 1° L’élé
9° La double ballade, 10° Le chant royal, 12° Le sonnet. Petits poèmes lyriques à forme libre 1° Élégie L’élégie
ante ou exprime un sentiment tendre, on l’appelle romance. Petits poèmes lyriques à forme fixe Le lai et le virelai ne
ement ; le premier vers d’abord ; le second ensuite jusqu’à la fin du poème . Les vers du virelai nouveau ne sont pas à forme
t revenir habilement un des deux vers refrain. Ceux-ci sont la fin du poème comme ils en ont été le commencement ; seulement
commencement ; seulement le vers refrain qui a été le second vers du poème en devient l’avant-dernier, et celui qui en a été
reparaissent alternativement comme refrain, pendant tout le cours du poème , et deviennent aussi le dernier vers de chaque te
asserat, Œuvres, édit. 1606.) 4° Rondel Le rondel est un petit poème écrit tout entier sur deux rimes ; il peut commen
3.) 5° Rondeau Le rondeau a servi d’abord à désigner plusieurs poèmes du même genre que celui qui a gardé définitivemen
a gardé définitivement ce nom. On appelle rondeau ordinaire un petit poème de treize vers, sur deux rimes, l’une masculine,
t même vers. C’est à cause de cette triple répétition que ce genre de poème est appelé triolet. L’idée qui en fait le fond do
réunit quelquefois plusieurs triolets pour ne former qu’un seul petit poème . Ex. ÉCHO DE TRIOLETS. À madame A. Tastu En r
lades, Victor Hugo a commis une erreur en appelant ballades de petits poèmes du genre de ceux qui portent ce nom en Allemagne
mence par les mots : Prince, princesse, roi, reine, sire, etc. car ce poème fut d’abord composé en l’honneur des rois et des
tz divers de l’adolescence.) 11° Sonnet Le sonnet est un petit poème à forme fixe composé de deux quatrains et de deux
it. A. Lemerre, 1874.) Sainte-Beuve a résumé l’historique de ce petit poème dans le sonnet suivant : Ne ris point du sonnet,
épique, sa définition, son sujet, son importance La poésie épique, poème épique ou épopée (ποιέω, je fais, ἔπος, vers, et
es plus minutieux sur le choix du sujet, le plan et les caractères du poème épique (Cf. Marmontel, Éléments de littérature, t
épiques (songes, descriptions de tempêtes, etc.), qui remplissent un poème sans l’animer. Indiquons en passant quelques règl
doivent être présentés sous des traits nettement caractérisés. 3° Le poème épique se divise en un certain nombre de chants.
rappé l’imagination populaire par le prestige de grandes actions (les poèmes chevaleresques du moyen âge, particulièrement ceu
forme parfaite et définitive (Virgile, dans l’Énéide). Variétés de poème épique À l’épopée se rattachent le poème héroï
l’Énéide). Variétés de poème épique À l’épopée se rattachent le poème héroïque ou historique (Ex. la Pharsale de Lucain
torique (Ex. la Pharsale de Lucain, — La Henriade de Voltaire), et le poème héroï-comique ou badin (Ex. Le Lutrin de Boileau)
e toutes les nations modernes. Elle a produit au moyen âge deux cents poèmes populaires consacrés à des héros chrétiens et fra
ts poèmes populaires consacrés à des héros chrétiens et français. Ces poèmes , chantés par nos jongleurs, comme les poèmes homé
rétiens et français. Ces poèmes, chantés par nos jongleurs, comme les poèmes homériques l’étaient par les aèdes, avaient pour
leau synoptique des principales épopées PEUPLES. AUTEURS. DATES. POÈMES . Nés en — Morts en Grecs Homère Apollonius
roduit un genre mixte, représenté par le drame moderne. Éléments du poème dramatique Dans tout poème dramatique, il y a
nté par le drame moderne. Éléments du poème dramatique Dans tout poème dramatique, il y a trois éléments à distinguer :
ces trois règles que l’unité d’action. Elle est aussi absolue dans le poème dramatique que dans l’épopée. 2° Le poète dramati
trer d’accord avec eux-mêmes jusqu’à la fin de la pièce. 3° Dans tout poème dramatique, le style doit être naturel, c’est-à-d
e, familier sans trivialité dans la comédie. Trois parties dans le poème dramatique Quelles que soient ses règles, le p
parties dans le poème dramatique Quelles que soient ses règles, le poème dramatique comprend trois parties : 1° l’expositi
gle, et la comédie a souvent un dénouement malheureux. Division du poème dramatique Le poème dramatique est divisé en a
uvent un dénouement malheureux. Division du poème dramatique Le poème dramatique est divisé en actes et les actes en sc
t d’Hippolyte dans Phèdre de Racine. La condition essentielle de tout poème dramatique est le dialogue. Ce n’est que par exce
ique, comme dans l’opéra et dans le genre inférieur de l’opérette, le poème a rarement une valeur littéraire ; la musique et
inture des passions et des révolutions de l’humanité est rare dans le poème didactique ; elle n’en est jamais que l’accessoir
ème didactique ; elle n’en est jamais que l’accessoire. Les sujets du poème didactique appartiennent à tous les ordres d’idée
us les sujets, mais elle comporte une grande variété de tons. Le même poème peut être â la fois philosophique, moral et relig
et religieux, scientifique et littéraire, etc. Ex. Sujets. Noms de poèmes . Auteurs. Philosophique Moraux et religieux Sc
et religieux Scientifique Littéraire   Badin Agricole Astronomique Poème de la Nature Poème de la Religion Géorgiques Art
tifique Littéraire   Badin Agricole Astronomique Poème de la Nature Poème de la Religion Géorgiques Art poétique   Poème su
e Poème de la Nature Poème de la Religion Géorgiques Art poétique   Poème sur la Gastronomie Travaux et Jours Phénomènes et
s Racine. Virgile. Horace ; Boileau. Berchoux. Hésiode. Aratus. Poème didactique, ses conditions, sa valeur poétique
ue, ses conditions, sa valeur poétique Quel que soit le sujet d’un poème didactique, il doit avoir les qualités qui convie
iennent à tout enseignement : 1° l’ordre, qui divise les matériaux du poème d’une manière logique et en fait ressortir l’unit
enés avec art ; 3° la clarté dans la pensée et dans l’expression. Les poèmes didactiques écrits en langue grecque, latine fran
sciences, tous les arts et tous les métiers ont servi de sujet à des poèmes de ce genre oubliés ou peu lus. En général, ils e
’élan, d’imagination et de sentiment. Les qualités même qu’exigent le poème didactique, la méthode, l’exactitude en rendent l
ir, et donner la vie à des matières peu poétiques par elles-mêmes. Poème descriptif On distingue parfois du poème didac
iques par elles-mêmes. Poème descriptif On distingue parfois du poème didactique proprement dit le poème descriptif, qu
criptif On distingue parfois du poème didactique proprement dit le poème descriptif, qui en est l’abus. Il est ainsi nommé
iption doit être un cadre poétique, comme chez La Fontaine, et non le poème tout entier, comme dans Delille. Poésie didact
ique des Romains ; aussi leur premier chef-d’œuvre poétique est-il le poème philosophique De rerum natura, où Lucrèce « a pu
) C’est ainsi que dans ses Géorgiques, le plus parfait peut-être des poèmes didactiques, Virgile, génie moins puissant, mais
s trop spéciaux avec Manilius, l’élégant mais superficiel auteur d’un poème sur l’Astronomie. Elle aboutit aux poèmes de Némé
mais superficiel auteur d’un poème sur l’Astronomie. Elle aboutit aux poèmes de Némésien sur la chasse, sur la pêche, et à la
riques et d’aventure, notre littérature du moyen âge a produit peu de poèmes purement didactiques (l’Image du monde par Gautie
, etc.). Vers la fin du seizième siècle, Salluste Du Bartas, dans son poème de La Semaine, ou Création du Monde, et Agrippa d
les traces d’un auteur anonyme du xiiie  siècle, qui avait composé un poème sur le même sujet. Vauquelin de la Fresnaye publi
développement qui menace de devenir-un fléau. Louis Racine, dans son Poème de la Religion, Voltaire, dans celui qu’il écrivi
autre un accent de vérité qu’il ne sait pas soutenir. Rosset dans son poème sur l’Agriculture, Saint-Lambert dans Les Saisons
et la Restauration. Seul, André Chénier aurait peut-être pu, dans ses poèmes didactiques (Invention, Hermès, L’Amérique, etc.)
prétendu, par jalousie, mais parce que, à l’époque où il a écrit son poème , la fable n’était pas encore classée parmi les ge
pensée philosophique. Le conte sert quelquefois comme épisode dans le poème badin, dans l’épître, mais le plus souvent, il ex
eptes et des vérités philosophiques. Elle ne diffère qu’en étendue du poème purement didactique. Suivant le sujet, l’épître e
e parce qu’Ennius employa des vers de toute longueur dans ce genre de poème . Elle a pour but la description et la critique de
neuf mille vers, et la Dunciade ou Guerre des sots de l’Anglais Pope, poème en quatre chants. 5° Épigramme L’épigramme
narrative, elle tient du genre épique. Elle participe quelquefois du poème dramatique par le dialogue, du poème didactique p
e. Elle participe quelquefois du poème dramatique par le dialogue, du poème didactique par la description. Son objet est d’in
t suiv.) Bien qu’il n’y ait pas de différence fondamentale entre ces poèmes , puisqu’ils ont tous deux pour objet de peindre l
fois Rend dignes d’un consul la campagne et les bois. Telle est de ce poème et la force et la grâce. (Boileau, Art poétique,
nciens ont souvent compris sous le nom d’ἐιδύλλια une foule de petits poèmes qui n’avaient rien de champêtre. On admet général
t Diornos, dont le souvenir seul a survécu avec celui du héros de ses poèmes , Daphnis. On trouve aussi des pastorales dans les
scènes provençales (Lettres de mon moulin) par Alphonse Daudet ; — le poème en patois provençal de Mirèio, par Mistral ; — le
Ode : sacrée, héroïque, morale, badine. Odelette, Cantate. Petits poèmes  : 1° À forme libre. Élégie ; Épithalame ; Madriga
iolet ; Ballade ; Double ballade ; Chant royal ; Sonnet. Épopée.   Poème héroïque ou historique.   Poème héroï-comique o
Chant royal ; Sonnet. Épopée.   Poème héroïque ou historique.   Poème héroï-comique ou badin. 1° Genre tragique. Trag
e, Opéra-comique, Opérette, Saynète, Féerie, Farce, Parodie, Revue. Poème didactique, Poème descriptif, Fable ou Apologue,
Opérette, Saynète, Féerie, Farce, Parodie, Revue. Poème didactique, Poème descriptif, Fable ou Apologue, Conte, Épître, Sat
ptième et dix-huitième siècles, le P. Le Bossu dans son traité sur le Poème épique, l’abbé d’Aubignac dans celui qu’il a comp
vie n’est qu’un tissu d’aventures merveilleuses. Il est aussi dans le poème de l’Odyssée, qui renferme la peinture des types
9 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
s bases solides, puisqu’elle est établie depuis la publication de ces poèmes  ; celle d’Aristote et de Platon remonte aussi hau
partie de l’Espagne. Ce sujet est le même que prit l’Arioste pour son poème de Roland le Furieux, qui n’est qu’un véritable r
dans des occasions presque toujours semblables que l’on composait des poèmes . Tous les peuples avaient à célébrer leurs dieux,
la mort d’un ami firent naître la poésie élégiaque ou plaintive ; le poème épique dut son origine aux récits des exploits de
ouvement très animé. Dans ceux que je vais citer, et que j’extrais du poème de la Boucle de cheveux enlevée, M. Pope a parfai
et au pathétique ; elles feraient perdre sa noblesse et sa liberté au poème épique ou tragique. Ce n’est qu’aux compositions
ent avoir, et suffit pour mettre une différence entre le style de ces poèmes et celui de la prose. Celui qui voudrait les écri
suffit pas qu’il nous montre des bergers discourant ensemble ; un bon poème , de quelque genre qu’il soit, doit toujours renfe
nt pour rien dans son ambition ou dans ses amours. Aussi, de tous les poèmes , l’églogue est le plus pauvre sujet, et le moins
partiennent même pas à la poésie pastorale, et quelques-unes sont des poèmes d’un genre tout à fait différent. Dans celles que
Shenstone, en quatre parties, peut, je crois, être mise au nombre des poèmes les plus élégants que nous ayons en anglais. Je n
, en choisissant, il est vrai, le passage le plus médiocre de tout le poème , c’est généralement une composition fort distingu
ec les meilleurs ouvrages de ce genre. Il est malheureux pour ce beau poème qu’il soit écrit dans ce vieux et rustique dialec
la scène et les mœurs peintes d’une manière aussi riche que vraie. Ce poème est une preuve frappante de l’influence que, dans
ivains ont traité avec succès. Ce qui caractérise particulièrement ce poème , c’est qu’il est fait pour être chanté ou accompa
i devaient seulement être lus ou récités, l’on donna le nom d’ode aux poèmes spécialement destinés à être chantés ou récités a
de la musique, contribue à nous donner une idée juste de ce genre de poème , et des qualités qu’il doit essentiellement réuni
as les sujets qu’on y traite qui le distinguent des autres espèces de poèmes , car ces sujets sont infiniment variés, et je n’y
ve mettre dans la composition d’une ode autant de méthode que dans un poème épique ou didactique ; mais encore, dans tel ouvr
hants un sujet trop stérile, il s’en écarte sans cesse et remplit ses poèmes de traditions fabuleuses qui n’ont entre elles, e
critique, par Pope ; les Plaisirs de l’Imagination, par Akenside ; le Poème sur la santé, par Armstrong ; ceux d’Horace, de V
ge pas, il est vrai, qu’ils soient aussi strictement observés dans un poème que dans un traité en prose ; cependant il faut q
que pour notre agrément. Le grand art de répandre de l’intérêt sur un poème didactique consiste à reposer l’attention du lect
yé presque partout le plus beau génie. Le docteur Armstrong, dans son poème sur l’Art de conserver la santé, n’a pas pris un
et les épîtres admettent naturellement un style plus familier que les poèmes philosophiques. Comme elles puisent leurs sujets
Horace finit par lui donner la forme sous laquelle sont présentés les poèmes auxquels nous avons donné la dénomination de sati
. L’on peut à peine croire que le premier ait été capable d’écrire un poème épique ou une tragédie ; cependant aucun poète ne
, et une versification très harmonieuse. Ces qualités ont fait de son poème intitulé la Boucle de cheveux enlevée l’ouvrage l
vrage le plus parfait qui soit écrit dans un style vif et enjoué. Ses poèmes sérieux, comme son Essai sur l’homme et ses Épîtr
ture frappante des caractères qui produisent un si bon effet dans les poèmes satiriques et didactiques. On a trouvé qu’il cher
ouvrage. Les descriptions sont plutôt des ornements que des sujets de poèmes  ; et quoiqu’elles ne forment que bien rarement de
mpositions descriptives plus étendues et plus complètes que celles du poème des Saisons, de M. Thomson, ouvrage d’un très gra
ésentent les objets avec une ressemblance frappante. Mais de tous les poèmes écrits en anglais en style descriptif, les plus r
plus remarquables sont l’Allegro et le Penseroso de Milton. Ces deux poèmes , de peu d’étendue, mais d’une beauté inimitable,
nsuite puisé des richesses pour embellir leurs descriptions. Ces deux poèmes seuls me fourniraient assez d’exemples pour prouv
s de quelques psaumes, qu’ils avaient aussi composé des hymnes et des poèmes sacrés. On trouve dans le chapitre 25 du livre ie
a grâce et toute la richesse des poésies sacrées, et même de tous les poèmes en général, il faudrait bien connaître les occasi
s poètes épiques les plus célèbres. L’on convient généralement que le poème épique est le poème du genre le plus noble et le
plus célèbres. L’on convient généralement que le poème épique est le poème du genre le plus noble et le plus élevé, mais en
rement heureux, que les critiques sévères ne veulent donner le nom de poème épique qu’à l’Iliade et à l’Énéide. Il faut avoue
pour un grand nombre de lecteurs de bien concevoir ce que c’est qu’un poème épique. Selon la définition de Le Bossu, c’est un
des fables d’Ésope et celui de l’Iliade. L’auteur d’une fable ou d’un poème héroïque, dit-il, doit avant tout choisir la maxi
met en scène son chien, son mouton ou son loup ; s’il veut écrire un poème épique, il cherche dans l’histoire les noms des h
es fables pour des enfants, mais que s’il entreprenait de composer un poème épique, il s’en tirerait de manière à ne trouver
choix qu’il puisse déterminer la fable qui sera le sujet principal du poème . Le poète, en effet, ne songe pas à établir en ph
ment dans l’Iliade, et peut même être regardée comme la fin morale du poème . Mais il est une autre fin que l’on en peut dédui
ux-mêmes lorsqu’ils poussent trop loin leur ressentiment. Le sujet du poème est la colère d’Achille excitée par l’injustice d
s son ressentiment. On peut donc définir d’une manière plus simple le poème épique en disant que c’est le récit poétique d’un
u’elle s’applique à l’Iliade, à l’Énéide et à la Jérusalem, les trois poèmes épiques les plus réguliers que nous connaissions,
issions, elle fait rentrer dans le genre de l’épopée plusieurs autres poèmes justement célèbres que la critique des pédants se
pas de placer sous la même dénomination que l’Iliade et l’Énéide des poèmes comme le Paradis perdu de Milton, la Pharsale de
la perfection d’Homère et de Virgile, tous sont incontestablement des poèmes épiques, c’est-à-dire des récits poétiques d’acti
e à l’épopée. Bien que je ne veuille en aucune manière convenir qu’un poème épique soit essentiellement allégorique, c’est-à-
dée bien pauvre et bien bornée de l’avantage que la lecture d’un long poème épique est susceptible de procurer, que de croire
l’impression que produisent sur l’esprit du lecteur chaque partie du poème prise isolément, aussi bien que le poème dans tou
du lecteur chaque partie du poème prise isolément, aussi bien que le poème dans tout son ensemble ; il consiste dans l’impre
ne action héroïque, ou la peinture d’un caractère vertueux. Aussi les poèmes épiques soutiennent ou doivent soutenir la cause
u les caractères, enfin la narration. L’action qui fait le sujet d’un poème épique doit être une, grande et intéressante. Pre
se tiennent tous et concourent tous au même dénouement. L’effet d’un poème épique régulier est d’autant plus heureux, que ce
l tout. L’unité d’action se fait assez remarquer dans tous les grands poèmes épiques. Virgile, par exemple, a choisi pour suje
our sujet l’établissement d’Énée en Italie. Depuis le commencement du poème jusqu’à la fin, cet objet est constamment sous no
ec Agamemnon, la victoire se range sous les drapeaux des Grecs, et le poème finit. Il faut néanmoins convenir qu’ici l’unité
s une épopée, Aristote entendit l’extension de la fable ou du plan du poème à toutes les circonstances qui dépendent de cette
aradis perdu. Non seulement de semblables épisodes sont admis dans un poème épique, mais encore ils y forment un très bel orn
s naturellement et se trouver suffisamment liés au sujet principal du poème pour n’en former que des parties subordonnées, et
nt, qu’il laisse croire au lecteur qu’on y reviendra dans le cours du poème , tandis qu’effectivement il ne se rattache à rien
d’Armide dans la Jérusalem, qui tiennent tant de place dans ces deux poèmes , ne sont pas, à proprement parler, des épisodes.
mme il est convenu qu’un épisode doit servir d’embellissement dans un poème , il doit être à la fois élégant et soigné ; aussi
elui d’Hercule dans l’Épigoniade, sont les plus beaux morceaux de ces poèmes . L’unité, dans une action épique, suppose que cet
n racontant lui-même ce qui s’est passé avant l’époque où commence le poème , soit en introduisant un personnage qui en fait l
e le démontrer, et peut-être même ne serait-il pas aisé de trouver un poème épique dont le sujet, soit par la nature de l’act
ns le choix de leur sujet, ce qui sans doute a nui au succès de leurs poèmes . L’antiquité est favorable à ces idées grandes et
les charmes de la fiction. La troisième qualité indispensable dans un poème épique, c’est que l’action en soit intéressante.
t une influence heureuse sur le bonheur public. La plupart des grands poèmes épiques ne laissent rien à désirer à cet égard ;
e siècle et le pays qui les produisirent. Mais ce qui rend surtout un poème épique intéressant, non pas seulement pour tel si
acieuses d’amour, d’amitié et de compassion. Plus on retrouve dans un poème épique de ces situations qui réveillent les senti
que de ces situations qui réveillent les sentiments généreux, plus ce poème est intéressant, et les passages qui les exprimen
ce rapport, aucun poète ait égalé Virgile et le Tasse. L’intérêt d’un poème dépend encore beaucoup du caractère des personnag
dénouement. Tel est le plan que doit suivre l’auteur qui veut que son poème mérite l’attention de ses contemporains et de la
e jusqu’au dénouement, nous verrons que la durée de ces deux derniers poèmes est infiniment plus courte. L’Odyssée, depuis le
de la nature humaine. C’est ce qu’Aristote appelle les mœurs dans un poème . Il n’est pas nécessaire que tous les personnages
t dans leurs actions. On peut diviser les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en caractères particuli
nage pour l’élever au-dessus des autres, et en faire le héros de leur poème . On regarde même cette méthode comme nécessaire d
posé que le héros devait être celui qui paraît triomphant à la fin du poème . Milton a travaillé sur un plan tout à fait diffé
un plan tout à fait différent, et a donné un dénouement tragique à un poème épique. Adam en est incontestablement le héros, c
c’est-à-dire qu’il en est le personnage principal, celui qui dans le poème joue le rôle le plus intéressant. Les humains ne
Ceci nous mène à l’examen de ce qu’on appelle le merveilleux dans un poème épique, et c’est la partie la plus délicate et la
rmentum, præcipitandus est liber spiritus  ; et ils soutiennent qu’un poème , réunît-il d’ailleurs tous les autres caractères
autres caractères d’une épopée, ne peut être rangé dans la classe des poèmes épiques, si l’action n’est pas soutenue dans sa m
sur ces fictions antiques et ces contes de fées ? Lucain a composé un poème plein de verve, et auquel on ne refusera certaine
e plein de verve, et auquel on ne refusera certainement pas le nom de poème épique, sans y faire jouer aucun rôle aux dieux n
je l’avoue, qu’il y ait rien de plus difficile dans l’exécution d’un poème épique, que de mêler avec tant de mesure le merve
e de dire que ces observations ne s’appliquent point à la conduite du poème de Milton. Cet ouvrage repose tout entier sur des
extraordinaires ou surnaturels, ce sont les principaux personnages du poème . Les personnages allégoriques, tels que la Renomm
nation même se refuse à attribuer l’existence, on ne saurait, dans un poème , les faire agir concurremment avec des personnage
e ses personnages raconte ce qui s’en est passé avant le moment où le poème commence. Homère adopta la première de ces méthod
de l’action par un de ses personnages, peut choisir, pour ouvrir son poème , une des situations les plus intéressantes de cet
n style n’exige plus de force, de chaleur et de noblesse que celui du poème épique. C’est là que l’on s’attend à trouver les
es à ce genre de composition, nous allons successivement examiner les poèmes épiques les plus célèbres tant anciens que modern
speciosa miracula , ainsi que les appelle Horace) qui remplissent ce poème si extraordinaire, et depuis trois mille ans ont
émorable. Ce fut d’après ces traditions qu’Homère jeta le plan de son poème  ; et, bien qu’il ne vécût, selon l’opinion commun
discours, de caractères divins et humains que l’on rencontre dans ses poèmes  ; l’étonnante variété qu’il a su mettre dans la d
our à tour notre attention. Les malheurs s’accumulent à mesure que le poème avance ; tout contribue à rendre Achille plus gra
ivinités d’Homère, de cette partie que l’on appelle le merveilleux du poème . Les dieux y jouent un très grand rôle, bien plus
nes à l’Odyssée. C’est avec raison que Longin compare Homère, dans ce poème , au soleil couchant qui brille encore, mais dont
este assez de beautés pour justifier les plus grands éloges. C’est un poème plus amusant, plus varié, qui renferme des détail
utre côté, il a moins de négligences, moins d’uniformité, et tout son poème est d’une dignité plus vraie et mieux soutenue. E
de leurs emportements, s’adresser de grossières injures. Le début du poème est imposant et magnifique : c’est Junon qui pren
Je ne m’arrête pas à l’opinion de quelques critiques qui regardent ce poème comme une composition allégorique, dans laquelle
ent suffisamment liés au sujet principal, et le nœud ou l’intrigue du poème est tissu avec beaucoup d’art, d’après le genre d
dans le Latium. Dans la conduite de ces circonstances principales du poème , Virgile a montré beaucoup d’art et de jugement ;
se aux vices que le sujet semble présenter dans la dernière partie du poème . Les guerres avec les Latins n’ont plus la dignit
. Un tel plan n’est pas fait pour nous disposer en faveur du héros du poème , et l’auteur en pouvait aisément corriger le vice
sibilité exquise ; on voit dans les scènes les plus touchantes de son poème qu’il avait éprouvé les affections qu’il décrit,
c art des incidents touchants et pathétiques. On ne trouve dans aucun poème rien de plus beau que la mort de Priam ; Anchise,
où l’intérêt languit, cependant on trouve dans toutes les parties du poème des choses admirables ; partout elles s’y présent
aradis perdu. Après Homère et Virgile se présente Lucain, dont le poème est remarquable par un singulier mélange des plus
n matière de critique, que de ne vouloir pas l’admettre au nombre des poèmes épiques. Les limites qui séparent ce genre de poé
cise, pour que l’on puisse avec raison refuser le titre d’épopée à un poème où sont célébrées des aventures grandes et héroïq
é romaine. Il est vrai que, tel que nous le possédons aujourd’hui, ce poème n’est pas terminé : ou les derniers livres ont ét
cture, que cette circonstance était presque toujours défavorable à un poème épique, parce que, presque entièrement privé du s
tait lui-même stoïcien, et l’esprit de sa secte respire dans tout son poème  ; il faut observer aussi que ce poème est le seul
sa secte respire dans tout son poème ; il faut observer aussi que ce poème est le seul dans l’antiquité dont le sujet fut, p
est encor sacré. (Trad. de La Harpe.) En considérant l’exécution du poème dans son ensemble, on est obligé d’avouer que le
épiques modernes. Sa Jérusalem délivrée fut publiée en 1574. C’est un poème régulièrement et strictement épique dans son ense
et délassent tour à tour le lecteur. Cependant toutes les parties du poème sont liées avec beaucoup d’art ; leur variété n’a
ent lié au sujet principal. Une grande variété de caractères donne au poème de la vie et du mouvement, et ces caractères sont
et brutal Argant ; Renaud, qui, à proprement parler, est le héros du poème , est copié sur l’Achille d’Homère : c’est un guer
qu’il a répandu sur la plupart des aventures et des incidents de son poème . Les objets qu’il nous représente ont toujours de
sentiments, n’a pas aussi bien réussi que dans les descriptions. Son poème nous intéresse par les actions et les caractères,
nt qu’on l’a supposé. Je suis persuadé que si l’on retranchait de son poème soixante ou quatre-vingts vers, la critique n’y t
exemple ; mais il est probable qu’aucun d’eux ne connaissait bien son poème , ou qu’au moins ils le lurent avec beaucoup de pr
je me crois fondé à regarder la Jérusalem délivrée comme le troisième poème épique que nous possédions, et à le placer immédi
s lui dissimuler, en détachant les unes des autres les parties de son poème , et en coupant toujours la narration d’un inciden
e, qu’il nous était impossible de ne pas dire ici quelques mots de ce poème . D’ailleurs il réunit presque tous les genres de
; ils étaient presque contemporains ; cependant le Camoëns publia son poème avant que la Jérusalem délivrée parût. Le sujet e
rs aventures dans ce pays, enfin leur retour, remplissent le reste du poème . L’ouvrage, dans son ensemble, est conforme au pl
mbitionné le mérite de peindre des caractères ; Vasco est le héros du poème  ; c’est le seul personnage qui y joue un rôle imp
ouvrage ne soit point en vers, on peut cependant le regarder comme un poème . La prose mesurée et poétique dans laquelle il es
e la plus sérieuse que l’on ait faite de cet ouvrage, considéré comme poème épique, a porté sur ces minutieux détails d’une s
ions parfaites dans le genre mystique. La Henriade de Voltaire est un poème épique régulier en vers français. Toutes les prod
cèlent un génie extraordinaire ; aussi dans plusieurs endroits de son poème retrouve-t-on ces conceptions hardies, ces expres
ade ; mais, quelle qu’en soit la cause, il n’est que trop vrai que le poème languit souvent ; il n’entraîne pas l’imagination
de la Henriade est le triomphe de Henri IV sur la Ligue. L’action du poème , à proprement parler, ne comprend que le siège de
historien, Voltaire a mêlé la fiction à la vérité. C’est ainsi que le poème commence par le récit d’un voyage de Henri en Ang
x actions des hommes, et jouent un très grand rôle dans l’intrigue du poème , ce qui est contraire à toutes les règles posées
ut les employer comme prosopopées ou figures de langage ; et, dans un poème entièrement allégorique, leur faire jouer les pri
ôles ; c’est là qu’ils sont véritablement à leur place ; mais dans un poème qui n’a pour sujet que des actions humaines, lors
e. L’un des plus beaux passages de la Henriade, je dirai même d’aucun poème , est le songe dans lequel, au septième livre, sai
rop superficielle ; c’est peut-être une des causes pour lesquelles ce poème ne produit qu’une impression assez faible. Les se
pas des moyens de merveilleux, ce sont les principaux personnages du poème  ; et ce qui, dans un autre ouvrage, serait une fi
à douter qu’il fut possible de mettre le Paradis perdu au nombre des poèmes épiques. Mais, quelque nom qu’on veuille lui donn
popée, il ne soit au moins de niveau avec tout ce qui porte le nom de poème épique. Milton fut-il heureux dans le choix de so
vie, et de développer les caractères et les passions des hommes, son poème eût été un peu mieux goûté du commun des lecteurs
sainte, il ait formé un édifice si complet et si régulier, composé un poème si rempli d’une multitude d’incidents divers. Que
dans le ciel et au fond des enfers, jettent assez de variété dans le poème , lorsque d’ailleurs l’unité s’y trouve parfaiteme
la pureté, l’amabilité de nos premiers parents, forment dans tout le poème un heureux contraste avec l’ambitieux orgueil du
it un effet frappant. C’est le personnage le mieux dessiné de tout le poème . Milton ne l’a pas représenté sous les traits que
lton est essentiellement remarquable ; cependant l’on trouve dans son poème un grand nombre de passages dans lesquels il expr
s si harmonieux. Considéré dans son ensemble, le Paradis perdu est un poème qui renferme un grand nombre de beautés de tous g
 : τράγος, hircus, bouc, et ᾠδή, cantus, carmen, hymne. Ces hymnes ou poèmes lyriques étaient chantés tantôt par les prêtres e
es épisodes qu’on ne saurait admettre dans une tragédie comme dans un poème épique. Nous trouvons un exemple frappant de ce d
ts au développement desquels il se proposait surtout de consacrer son poème . Il importe de ne pas confondre l’unité d’action
s inani. « De ce sublime constant et soutenu, qui peut régner dans un poème comme dans un morceau d’éloquence, on a voulu, en
Épître à Auguste (liv. ii, épît. 2) : “Faut-il donc, dit-il, que nos poèmes soient comme nos vins, dont les plus vieux sont t
nt été assez ennemis de la poésie pour avancer qu’il peut y avoir des poèmes en prose : ce paradoxe paraît téméraire à tous le
e que sous le nom des Aventures de Télémaque, et jamais sous celui de poème . C’est, sans contredit, le premier de tous les ro
les romans ; mais il ne peut pas être mis dans la classe des derniers poèmes . Je ne dis pas seulement parce que les aventures
aire, il a assez fait connaître son opinion à cet égard : « Pour les poèmes en prose, disait-il, je ne sais ce que c’est que
ans instruments. Le Cassandre de La Calprenède sera, si l’on veut, un poème en prose, j’y consens ; mais dix vers du Tasse va
té surmontée. » L’épopée. Tome II, page 185. Blair définit le poème épique, « le récit poétique d’une entreprise illu
dée ; et, comme Blair, il fait rentrer dans la classe des épopées les poèmes de Lucain, d’Alonzo d’Ercilla et de Milton, auxqu
es de notre monde, comme dans le Paradis de Milton, il n’importe ; le poème sera toujours un poème épique, un poème héroïque,
e dans le Paradis de Milton, il n’importe ; le poème sera toujours un poème épique, un poème héroïque, à moins qu’on ne lui t
de Milton, il n’importe ; le poème sera toujours un poème épique, un poème héroïque, à moins qu’on ne lui trouve un nouveau
ous faites scrupule, disait le célèbre Addison, de donner le titre de poème épique au Paradis perdu de Milton, appelez-le, si
ème épique au Paradis perdu de Milton, appelez-le, si vous voulez, un poème divin, donnez-lui tel nom qu’il vous plaira, pour
evait pas hésiter à ranger le Télémaque de Fénelon dans la classe des poèmes épiques. Cette manière de voir a été mille fois c
les idées, on transpose les limites des arts quand on donne le nom de poèmes à la prose. Le Télémaque est un roman moral, écri
oût, était trop savant et trop juste pour appeler son roman du nom de poème . J’ose dire plus, c’est que si cet ouvrage était
écrit en vers français, je dis même en beaux vers, il deviendrait un poème ennuyeux, par la raison qu’il est plein de détail
par ce monologue de Satan, qu’on voit dans le quatrième chant de son poème épique ; c’est lorsque cet esprit de révolte, s’é
après tout, n’eût été que bizarre et non intéressante, il imagina un poème épique, espèce d’ouvrage dans lequel les hommes s
sséder aucune charge dans le royaume. Ce fut alors qu’il commença son poème épique à l’âge où Virgile avait fini le sien. À p
pistoles ne serait payable qu’en cas qu’on fît une seconde édition du poème  ; édition que Milton n’eut jamais la consolation
puis évêque de Rochester, qui voulurent enfin que l’Angleterre eût un poème épique. Ils engagèrent les héritiers de Thompson
eurs. Depuis, le célèbre Addison écrivit en forme pour prouver que ce poème égalait ceux de Virgile et d’Homère : les Anglais
ut fixée. « Il peut avoir imité plusieurs morceaux du grand nombre de poèmes latins faits de tout temps sur ce sujet, l’Adamus
M. Dupré de Saint-Maur donna une traduction en prose française de ce poème singulier. On fut étonné de trouver, dans un suje
Adam et d’Ève. En effet, il est à remarquer que, dans tous les autres poèmes , l’amour est regardé comme une faiblesse ; dans M
maginations dont tout lecteur sensé a été révolté ; et il faut que le poème soit bien beau d’ailleurs pour qu’on ait pu le li
étendue, et s’abaisse au détail le plus minutieux. L’homme qui lit le poème des Saisons s’étonne de n’avoir jamais vu ce qu’i
yeux ? (Trad. de Delille.) 31. Je n’ai point parlé de l’Araucana, poème épique espagnol, par Alonzo de Ercilla, parce que
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes . § 35. Vers ; mesure ; césure ; arrangements
mes. § 35. Vers ; mesure ; césure ; arrangements des vers. Les poèmes , nous l’avons dit, sont les ouvrages en vers. On
qui marchent par paire, comme cela a lieu dans la plupart des grands poèmes . Les rimes croisées s’entrelacent dans un certain
es strophes différent essentiellement de celles des anciens. § 38. Poèmes en général. — Classification. On vient de voir
, etc. ; ce sont là plutôt des formes particulières que des genres de poèmes , et qui appartiennent spécialement à notre vieill
ives, à cause du peu d’importance qu’on leur attribue. 3º. Les petits poèmes modernes, c’est-à-dire cultivés par les poètes mo
t en ce point qu’ils ne sont pas divisés en plusieurs parties. 4º Les poèmes proprement dits, ou grands poèmes, dont le sujet
ivisés en plusieurs parties. 4º Les poèmes proprement dits, ou grands poèmes , dont le sujet est assez développé et dont la lec
à les diviser en plusieurs parties appelées chants ou livres. 5º. Les poèmes dramatiques, dont la forme est absolument différe
11 (1875) Poétique
ifférences de ses espèces. On y trouve la nécessité de mettre dans un poème une action, et’ une action qui soit unique, entiè
elqu’un s’avisait, comme Chérémon dans son Centaure, de mêler dans un poème des vers de toutes les espèces, mériterait-il le
es comédies au lieu de satires ; les autres, des tragédies au lieu de poèmes héroïques, parce que ces nouvelles formes avaient
puisse être saisie d’un même coup d’œil ; de même, dans l’action d’un poème , on veut une certaine étendue, mais qui puisse au
action. Ceux qui ont fait des Heracléides, des Théséides, ou d’autres poèmes semblables étaient donc dans l’erreur. Ils ont cr
donc dans l’erreur. Ils ont cru, parce qu’Hercule était un, que leur poème l’était aussi. Homère, si supérieur en tout aux a
tout ce qui tenait à une seule et même action, et il en a composé son poème . Il a suivi la même méthode dans son Iliade. De m
l’imitation est une quand elle est d’un seul objet, il faut, dans un poème , que la fable soit l’imitation d’une seule action
nt qu’elles soient bonnes. Nous avons dit qu’il y a des mœurs dans un poème , lorsque le discours ou la manière d’agir d’un pe
faire de toute l’Iliade une seule pièce. Dans l’épopée, l’étendue du poème permet de longs épisodes : dans les drames, ils n
ment au dithyrambe, les mots étrangers à l’épopée, les métaphores aux poèmes ïambiques17 : avec cette différence que toutes ce
ement des vaisseaux, et les autres morceaux qui servent à étendre son poème et à le remplir. Les autres poètes se sont conten
es dans l’épopée. Aussi personne ne s’est-il jamais avisé de faire un poème d’une certaine étendue, en autres vers que l’héro
il cesse d’être imitateur. Les autres se montrent partout dans leurs poèmes , et ne sont imitateurs que de loin en loin, et po
e Tégée jusqu’en Mysie un homme qui ne parle point. Mais sans cela le poème n’avait pas lieu. Excuse ridicule : il n’y avait
s’excuser : la poursuite d’Hector en est un exemple. Toutefois si le poème avait le même effet, ou à peu près, en suivant la
dans une longue durée. Que deviendrait l’Œdipe si l’on en faisait un poème . épique ? L’unité y est plus exacte et plus stric
lus d’une tragédie. Si dans l’épopée il n’y a qu’une seule action, le poème paraît maigre et tronqué. Si l’on étend cette act
n’y a plus d’unité. Dans l’Iliade même et dans l’Odyssée, quoique ces poèmes soient aussi parfaits qu’ils peuvent l’être, par
a des parties qui ont chacune assez d’étendue pour en faire autant de poèmes à part. Si donc la tragédie a l’avantage sur l’ép
re. 1. C’est-à-dire philosophiques ; l’espèce pour le genre. 2. Poème sur la poltronnerie, parodie du sujet et du nom d
erie, parodie du sujet et du nom de l’Iliade. 3. C’est le titre d’un poème où Homère s’était diverti à peindre en ridicule u
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ux un véritable enchanteur ; ils se sont oubliés et méconnus dans son poème , comme Renaud dans les jardins d’Armide. Mais la
mière difficulté le mélange, ou plutôt l’accord constant dans ce beau poème , de tout ce que l’antique a de plus simple et de
, qu’il n’y eut plus ni philosophie dans les vers, ni poésie dans les poèmes philosophiques. On sait trop quel jargon scientif
plus simple en même temps de ne voir dans cette traduction qu’un beau poème français, sur le même sujet qui avait inspiré à V
poème français, sur le même sujet qui avait inspiré à Virgile un beau poème latin. Le comble de l’art et le prodige du talent
-il à Pope, à propos de sa traduction d’Homère : « C’est un bien joli poème , M. Pope ; mais, pour Dieu, n’appelez point cela
si, aurait-on pu dire à M. Delille : Vos Géorgiques sont un bien joli poème  ; mais ce ne sont point celles de Virgile. Ainsi
l’on avait dit et redit à Voltaire : Votre Henriade est un bien joli poème  ; mais n’appelez point cela un poème épique, car
Votre Henriade est un bien joli poème ; mais n’appelez point cela un poème épique, car il n’y a rien d’épique ici, à commenc
venait d’en faire dans les Géorgiques, lui réussit également dans le poème des Jardins, ouvrage qu’il n’a jamais surpassé qu
se que des vaudevilles ». Ce n était pas un préjugé favorable pour le poème épique ; et malheureusement ce poème était surcha
pas un préjugé favorable pour le poème épique ; et malheureusement ce poème était surchargé de tout ce qu’une imagination en
t d’autant plus périlleux que l’éclat en couvrait mieux le danger. Ce poème est apprécié et jugé depuis longtemps ; on y admi
emps ; on y admira, surtout, ce que n’avaient point encore offert les poèmes de M. Delille, la métaphysique, la morale, la pol
re bientôt un jeu de les vaincre. Nous ne nous arrêterons pas sur les poèmes de l’Homme des champs et de la Pitié, productions
13 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ujours être intéressante ; c’est même le trait distinctif de ce petit poème . L’intérêt, d’ailleurs, ne lui vient pas seulemen
temps la noblesse dans le style font le principal mérite de ce petit poème . 118. Citez quelques inscriptions. Une des plus
Du sonnet 123. Qu’est-ce que le sonnet ? Le sonnet est un petit poème destiné à renfermer une pensée intéressante, prof
imeurs françois Inventa du sonnet les rigoureuses lois. Partout de ce poème il bannit la licence ; Lui-même en mesura le nomb
y remontrer. Ainsi, tout doit être exact, poli, châtié dans ce petit poème . On n’y souffre ni le moindre écart du sujet, ni
u’elle ne s’y trouve pas aux dépens de l’aimable simplicité. Ce petit poème , qui tient quelquefois de l’épigramme et plus sou
connu de Voiture, parce qu’il explique tout le mécanisme de ce petit poème  : Ma foi c’est fait de moi ; car Isabeau M’a co
’envoi conserve les rimes de la partie à laquelle il répond. Ce petit poème a de la grâce et de la régularité dans sa forme ;
huit syllabes, celui de douze étant trop grave et trop pesant pour un poème qui doit garder la naïveté du vieux temps. 130. C
e agréable. 132. Quel est le mérite du triolet ? — Exemple. Ce petit poème a beaucoup de grâce et de naïveté, et le couplet
14 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
poète, ce n’est pas celui de la poésie. 388. On peut diviser tous les poèmes en trois genres 1º les grands genres qui sont le
es qui sont le didactique, le pastoral et l’élégiaque ; 3º les petits poèmes compris sous le nom de poésies fugitives. Les règ
ers masculins ou deux vers féminins. On en fait usage dans les grands poèmes . Cette marche, un peu monotone, exige qu’on évite
la poésie se sépara de la musique, on réserva le nom de lyriques aux poèmes qui étaient destinés à être chantés. 416. C’est s
èmes qui étaient destinés à être chantés. 416. C’est surtout dans les poèmes lyriques que se trouve le vrai caractère de la po
célébrer les bienfaits de la Divinité et les prodiges de la vertu. Le poème lyrique d’ailleurs est celui où l’enthousiasme et
ourront jamais suppléer. 418. On peut classer en deux genres tous les poèmes lyriques : tantôt la poésie lyrique vient d’une é
s, comme la vue d’une fête, l’aspect des fleurs. De là deux genres de poèmes lyriques : l’un grave et solennel, l’autre simple
premier. De l’ode en général. 419. L’ode, en général, est un petit poème qui exprime le sentiment, et qui est partagé en u
Vexilla regis, le Veni Creator. 432. Les païens avaient peut-être des poèmes sacrés destinés à célébrer les fêtes de leurs die
. Parmi les odes d’Horace, on peut considérer comme une ode sacrée le poème séculaire, Carmen seculare, puisque c’est une pri
e ses amis, et il s’est mis à chanter son bonheur. Pour ces sortes de poèmes , nul ne trouvera d’inspiration réelle que dans ce
t les récits puissent amener naturellement les réflexions morales. Ce poème admet la noblesse et la pompe de l’ode, mais il e
ondaires. Article premier. De la grande épopée. 447. L’épopée ou poème épique est le récit poétique d’une action vraisem
ue et merveilleuse. L’épopée est un récit, et en cela elle diffère du poème dramatique, qui ne raconte pas, mais qui met une
doivent tendre au même but. Ainsi on ne peut prendre pour sujet d’un poème épique la totalité des actions d’un héros, soit p
intérêt du lecteur s’affaiblit quand il est partagé. 449. L’action du poème épique doit être vraisemblable. Le poète n’est do
oute autre action, en effet, n’est pas propre à devenir le sujet d’un poème épique, et elle se rapproche plus ou moins du rom
ls. Le merveilleux est indispensable dans l’épopée : car le but de ce poème est d’exciter l’admiration, d’élever l’âme, et de
rs. C’est de là qu’Homère et Virgile ont tiré le merveilleux de leurs poèmes . Mais les poètes chrétiens doivent puiser dans le
sse, Milton et surtout Camoëns, nous montrent quelquefois dans, leurs poèmes ce mélange ridicule et monstrueux. 455. Les règle
lités de l’action épique, les personnages, la forme ou disposition du poème . Qualités de l’action épique. 456. L’action
t la condition essentielle de toute composition, doit être la base du poème épique. Le poète doit présenter une série d’événe
ulte de la liaison intime de toutes les parties. Dans tous les grands poèmes épiques, l’unité d’action est visible. Le sujet d
d’importance pour que leur suppression anéantisse le sujet général du poème . Tels sont, dans l’Iliade, l’entretien d’Hector e
ils sont mis à titre d’ornements et doivent contribuer à la beauté du poème . 460. L’intégrité de l’action exige qu’elle ait u
s particulières qui concourent à la fin de l’entreprise. La beauté du poème dépend, pour le moins, autant de cette ordonnance
précepte d’Horace et de Boileau. Ce n’est autre chose que le titre du poème développé. La proposition de Virgile peut nous se
et de plaisir. 478. D’espoirs tout ce que nous venons de dire, un bon poème épique doit être regardé comme l’œuvre la plus di
daires. 479. Parmi les épopées secondaires, on peut distinguer les poèmes héroïque, héroï-comique, badin, et le roman. Tous
guer les poèmes héroïque, héroï-comique, badin, et le roman. Tous ces poèmes ont pour base le récit d’une action et rentrent d
orme de l’épopée, s’applique donc, avec quelques restrictions, à tout poème qui a pour objet le récit d’une action. Mais il n
une action. Mais il nous paraît utile de dire un mot de chacun de ces poèmes . 480. Le poème héroïque est une espèce d’épopée i
il nous paraît utile de dire un mot de chacun de ces poèmes. 480. Le poème héroïque est une espèce d’épopée imparfaite, sans
rée que l’épopée proprement dite. Telle est la Pharsale de Lucain. Ce poème n’est, au fond, que de l’histoire mise en vers. I
essources, on ne peut produire un intérêt universel. Presque tous ces poèmes , qui n’aspirent qu’au titre d’héroïque, tombent b
spirent qu’au titre d’héroïque, tombent bientôt dans l’oubli. 481. Le poème héroï-comique donne à une action simple, commune,
s leurs détails, ni dans leur ensemble et leur but principal. 482. Le poème badin est le tableau d’une action plaisante. C’es
et est un modèle du genre. Au-dessous de ce genre badin est encore le poème burlesque, qui consiste à prêter à des héros ou à
is ni drame ni théâtre. Chez les Grecs, le drame ne fut d’abord qu’un poème lyrique en l’honneur de Bacchus. Ce poème était c
drame ne fut d’abord qu’un poème lyrique en l’honneur de Bacchus. Ce poème était chanté par plusieurs chœurs qui se répondai
u dehors ou ce qu’il éprouve au dedans de lui-même. L’action, dans un poème dramatique, peut être entièrement vraie, comme da
Du genre tragique. 507. Le genre tragique comprend deux sortes de poèmes dramatiques : la tragédie proprement dite, la tra
e chacun d’eux. Chapitre premier. Du genre didactique25. 541. Le poème didactique, comme l’indique son nom, a pour but d
qui est ici le principal objet. 542. Le genre didactique comprend le poème didactique proprement dit, le poème descriptif, l
. Le genre didactique comprend le poème didactique proprement dit, le poème descriptif, l’épître, la satire, la fable ou apol
le poème descriptif, l’épître, la satire, la fable ou apologue. Du poème didactique proprement dit. 543. Le poème didac
a fable ou apologue. Du poème didactique proprement dit. 543. Le poème didactique proprement dit est un traité régulier
ue d’Horace et celui de Boileau, la Religion de Racine fils, sont des poèmes didactiques. 544. Pour réussir dans le poème dida
e Racine fils, sont des poèmes didactiques. 544. Pour réussir dans le poème didactique, il faut : 1º choisir un sujet utile e
Géorgiques, est un vrai modèle de ce genre. (Voir le nº xviii.) Du poème descriptif. 546. Chez les anciens, le poème pu
ir le nº xviii.) Du poème descriptif. 546. Chez les anciens, le poème purement descriptif n’était pas connu. On se cont
n se contentait d’employer fréquemment la méthode descriptive dans le poème didactique, et lorsqu’on décrivait, c’était pour
poésie didactique n’est plus guère que la poésie descriptive. 547. Le poème descriptif consiste donc à décrire uniquement pou
siècle, qui introduisit en France le genre descriptif, en publiant le poème des Saisons. Roucher l’a imité dans le poème des
scriptif, en publiant le poème des Saisons. Roucher l’a imité dans le poème des Mois ; mais c’est Delille qui a excellé dans
u mot latin satyra, qui signifie mélange, parce que dans l’origine ce poème était un discours qui roulait sur toutes sortes d
e petite épopée, et il doit suivre à peu près les mêmes règles que le poème épique et réunir les mêmes qualités. L’apologue p
L’élégie comme l’indique son nom (ἐλέγειν, dire hélas !) est un petit poème généralement consacré il l’expression des sentime
sérieux ce vers de Boileau : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème . C’est là une satire ou une exagération ridicule
te, Mais vos vers n’y parviendront pas. 584. La ballade est un petit poème qui renferme trois couplets et un envoi, en vers
e genre lyrique ; mais ces poésies n’ont rien de commun avec le petit poème dont nous venons de parler. Du rondeau et du t
une fin utile ? 388. En combien de genres peuvent se diviser tous les poèmes  ? 389. Qu’est-ce que la versification française ?
-ils pas plus d’enthousiasme que les autres ? 418. N’y a-t-il pas des poèmes lyriques de deux genres différents ? 419. Qu’est-
les qualités de l’action épique ? 457. L’unité est-elle nécessaire au poème épique ? 458. L’unité d’action exclut-elle les ép
e poète épique doit-il présenter la morale ? 478. Faut-il regarder le poème épique comme une œuvre bien difficile ? 479. Quel
le poème épique comme une œuvre bien difficile ? 479. Quels sont les poèmes que l’on distingue parmi les épopées secondaires 
l’on distingue parmi les épopées secondaires ? 480. Qu’est-ce que le poème héroïque ? 481. Que cherche le poète dans le poèm
. Qu’est-ce que le poème héroïque ? 481. Que cherche le poète dans le poème héroï-comique ? 482. Qu’est-ce que le poème badin
cherche le poète dans le poème héroï-comique ? 482. Qu’est-ce que le poème badin, et en quoi consiste le poème burlesque ? 4
ï-comique ? 482. Qu’est-ce que le poème badin, et en quoi consiste le poème burlesque ? 483. Qu’est-ce que le roman ? 484. Qu
ombien y a-t-il de sortes de drames ? 507. Quelles sont les sortes de poèmes dramatiques que comprend le genre tragique ? 508
rend-on sous le titre de genres secondaires ? 541. Quel est le but du poème didactique ? 542. Que comprend le genre didactiqu
tique ? 542. Que comprend le genre didactique ? 543. Qu’est-ce que le poème didactique proprement dit ? 544. Que faut-il pour
ème didactique proprement dit ? 544. Que faut-il pour réussir dans le poème didactique ? 545. Les épisodes sont-ils d’une gra
ls d’une grande ressource pour le poète didactique ? 546. Qu’était le poème descriptif chez les anciens et qu’est-il de nos j
chez les anciens et qu’est-il de nos jours ? 547. En quoi consiste le poème descriptif et quels sont les principaux poètes de
-ce quo le sonnet, et quelles sont l’importance et la dificulté de ce poème  ? 584. Qu’est-ce que la ballade proprement dite ?
15 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
ignorera ce que c’est qu’une histoire, ce que c’est qu’une élégie, un poème épique, une tragédie ! cela n’est pas admissible.
Cela fait, on passe aux ouvrages en vers : d’abord, à quelques petits poèmes anciens, aujourd’hui inusités, qu’il faut pourtan
faut pourtant connaître ; puis aux Poésies fugitives, puis aux petits poèmes modernes ; ensuite aux grands poèmes, didactique
ésies fugitives, puis aux petits poèmes modernes ; ensuite aux grands poèmes , didactique et épique ; enfin au poème dramatique
modernes ; ensuite aux grands poèmes, didactique et épique ; enfin au poème dramatique. Il est inutile d’ajouter que ce sont
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
Chapitre X. Petits poèmes . § 47. Définition. — Classification de ces po
e précédent, distingué avec Domairon les poésies fugitives des petits poèmes . Quoique cette division ne soit pas établie aussi
ns adoptée, et nous avons maintenant à étudier, sous le nom de petits poèmes , des pièces qui ont en effet une valeur littérair
r leur objet moral, soit par leurs dimensions. Ce sont l’apologue, le poème pastoral, l’épître, la satire, l’élégie et l’ode.
quelque genre que ce soit. On a ensuite désigné sous ce nom de petits poèmes sur la vie champêtre, recueillis en un même volum
parce qu’il est bien difficile d’intéresser continuellement dans des poèmes de mille ou douze cents vers, si l’on n’a pas une
aleur du sentiment94. § 52. Satire. La satire est une espèce de poème dans lequel on attaque directement les vices des
piquants, quelquefois par des bouffonneries et des grossièretés. Ces poèmes avaient un ton de poésie qui leur était propre, e
même, composé de deux mots grecs qui signifient dire hélas ! Ce petit poème , en effet, qu’on avait inventé pour déplorer les
a guerre dans les chants de Tyrtée, l’exhortation à la vertu dans les poèmes de Théognis, des maximes morales ou des invocatio
e son objet, toute pénétrée des malheurs qu’il s’agit de déplorer. Un poème de cette espèce, si on y met de l’esprit, sera né
être aidée d’un génie facile qui donne une certaine délicatesse à ce poème . Le cœur fournit les sentiments, l’imagination le
ination et du goût ; et, en effet, on conçoit qu’il n’y a pas pour un poème aussi simple, aussi instinctif que celui-là, si l
oétique, en quelque sorte, que l’ode proprement dite. Dans les autres poèmes , en effet, le poète n’est pas le personnage mis e
17 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
choisies dans quelque genre que ce soit. On a donné ce nom aux petits poèmes sur la vie champêtre, et on a dit les églogues de
ampêtre, et on a dit les églogues de Virgile, c’est-à-dire les petits poèmes de Virgile sur la vie pastorale. Idylle, εἱδύλλιο
εἱδύλλιον, veut dire une petite image des objets champêtres, un petit poème , une peinture dans le genre gracieux et doux. Ces
Il faut que ce que l’on dit prépare à ce que l’on va dire, et que le poème forme un tout qui excite l’intérêt et satisfasse
, de Mme Deshouillères. Enfin l’idylle, comme l’églogue, constitue un poème  ; or, tout poème demande un plan ; il faut ici un
lères. Enfin l’idylle, comme l’églogue, constitue un poème ; or, tout poème demande un plan ; il faut ici une image, une pens
18 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
août 1883). • Pourquoi l’Énéide de Virgile est-elle regardée comme un poème national chez les Romains ? (14 novembre 1881). •
veloppées par Boileau dans le deuxième chant de l’Art poétique sur le poème épique. (4 août 1882). • Exposer et apprécier les
pable de grandir sa renommée. / II. — Il a lu avec joie l’esquisse du poème futur qui sera le vrai poème national des Romains
/ II. — Il a lu avec joie l’esquisse du poème futur qui sera le vrai poème national des Romains. (9 novembre 1883). • Lettre
on des épopées étendues, dans la période qui a précédé l’éclosion des poèmes homériques, et leur auteur, trouvant les formes d
pu croire à cette filiation cachée des épopées postérieures avec les poèmes homériques. L’épopée, en effet, est de tous tes t
r tous les chants épiques composés postérieurement à l’apparition des poèmes d’Homère par une imitation inutile et d’ailleurs
léchi et de conscience profonde, faire de cette œuvre artificielle un poème national et vraiment romain. Il est vrai que c’es
res épopées naturelles, Mais il faut reconnaître aussi que les autres poèmes épiques du genre artificiel ne sont pas, pour la
ût 1884) Quels sont dans les littératures classiques, les principaux poèmes didactiques ? Développement 3. — En Grèce, la
représentant. Les anciens scoliastes lui attribuent beaucoup plus de poèmes qu’il ne nous en reste de lui. Les seuls que nous
iré dans ses Géorgiques. La Théogonie, ou généalogie des dieux, et un poème épique et didactique à la fois où l’auteur a rass
nus, et Denys le Périégète, poètes géographes, avec Oppien, auteur de poèmes sur la chasse, la pêche, et les oiseaux, enfin av
ius (iie  siècle ap. J.-C.). Chez les Romains, nous ne trouvons aucun poème didactique avant Lucrèce. Son poème De Rerum Natu
s Romains, nous ne trouvons aucun poème didactique avant Lucrèce. Son poème De Rerum Natura, dédié à Memmius, est l’exposé de
dre, dès le bas âge, la loi des Douze Tables, regardée comme le seul poème nécessaire , dit Cicéron. Il y aurait, du moins,
ier grand tragique grec, avait déjà passionné toute la Grèce pour ses poèmes immortels. Sophocle, qui avait été son jeune riva
é sous l’empire de la colère, il le tiendra pendant toute la durée du poème  ; ce qui a fait dire à Boileau : Le seul courrou
. [3] (25 juillet 1885) Dire en quoi l’Énéide de Virgile est un poème national et vraiment romain. Développement 8.
romain. Développement 8. — On peut dire que Virgile a composé ses poèmes sous l’inspiration du patriotisme et de la reconn
e la gratitude de Virgile envers l’empereur ; en effet, il composa ce poème en grande partie pour seconder la politique d’Aug
l fut à Naples le disciple du Grec Parthénius. Il médita longtemps un poème épique en l’honneur de sa patrie ; l’Iliade et l’
ome ; c’est pourquoi, tout le public d’alors, connaissant le sujet du poème auquel Virgile travaillait, y applaudissait à l’a
ores, cedite, Graii ; Nescio quid majus nascitur Iliade. Le sujet du poème était donc bien national et romain ; la façon don
le voit, tout ce dont se glorifiait un Romain était consacré dans le poème de Virgile : origine divine de la race, naissance
donné. Un critique a comparé une certaine partie de cet ouvrage à un poème épique, tant pour la nature des faits qui y sont
int en France avec sa tragédie d’Œdipe, d’une part, et de l’autre son poème épique intitulé la Henriade. Jean-Jacques Roussea
rement, l’un étant une épître adressée à deux jeunes gens, l’autre un poème en règle. [10] (2 août 1883) Expliquer et a
dons le merveilleux qui consiste à mettre en rapports directs dans un poème l’homme et la divinité ; la Henriade, faite sur l
’on voudrait presque pouvoir rayer parmi celles de Voltaire. Donc, le poème épique semble être aujourd’hui un genre forcément
tératures de tous les peuples a révélé aux modernes les conditions du poème épique, mais le xviie  siècle ne connaissait que
épopées procèdent d’Homère. Aussi Boileau entendait-il par épopée un poème qui fût plus ou moins modelé sur l’Iliade ou l’Od
de. II. — Que de richesse, de vérité, de vie dans les peintures de ce poème , et combien la langue en est limpide, harmonieuse
de votre compétence en matière de belles-lettres et en particulier de poèmes dramatiques, et tout en rendant justice à votre t
sujet n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les principales règles du poème dramatique ; qu’il manque de jugement en sa condu
’ailleurs, comment expliquer l’enthousiasme obstiné du public pour ce poème  ? De plus, « il a les deux grandes qualités que d
ote, d’ailleurs, dit qu’il y a des défauts qu’il faut laisser dans un poème quand on peut espérer qu’ils seront bien reçus21 
19 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
fade galanterie. Pour les lecteurs d’aujourd’hui tout le mérite de ce poème consiste en un petit nombre de beautés de détail,
que, 167388. Déjà célèbre depuis quinze ans lorsqu’il entreprit ce poème historique et religieux, La Fontaine semblait n’a
pu éteindre ces deux vénérables pénitents, plus anges que mortels. Le poème de Malc, composé de cinq cent quarante-huit vers,
ciel en gardant leurs troupeaux, est le morceau le plus travaillé du poème . Le voici presque en entier. Les pieux Bergers
ace. Boileau poursuit sa tâche de satirique et de réformateur dans un poème didactique discrètement imité d’Horace. Témoin de
plus de vrai talent poétique, plus de verve et d’inspiration dans un poème héroï-comique, le Lutrin, que Boileau commença ét
mantes fictions de la Nuit, de la Mollesse, de la Chicane ; la fin du poème ne semble faite que pour amener l’éloge du présid
urs interprètes : Crébillon dans quelques tragédies, Voltaire dans un poème épique ambitieux et faible, et dans des tragédies
s n’avait encore pu atteindre dans les siècles modernes, la gloire du poème épique. Il avait été banni de la maison paternell
ête et le seul, remarque La Harpe, où il n’ait jamais rien changé. Le poème entier, au milieu de divers autres travaux, fut a
Londres, où l’auteur, banni de France, avait dû chercher un asile. Ce poème fut accueilli avec une admiration enthousiaste. L
Aujourd’hui il ne faut pas beaucoup de hardiesse pour dire combien le poème du jeune Arouet est loin d’avoir réalisé l’idéal
lants, des récits quelquefois éloquents ; mais, en somme, ce prétendu poème épique n’est que la composition d’un écolier spir
mpositions philosophiques qu’auparavant on nommait assez improprement poèmes . Les Discours sur l’homme furent composés à Cirey
t écrivain se surveille, on sent qu’il redoute encore la critique.   Poèmes . — La loi naturelle. — Le Désastre de Lisbonne. —
éisme s’était pour la première fois produit systématiquement. Dans ce poème , dont il changea le premier titre de Religion nat
vements sans moteur, et de l’homme une machine sensitive. L’auteur du Poème sur la loi naturelle établit l’existence d’une mo
s quatre épîtres est assez faible. Pour qu’elles pussent être nommées poèmes , il faudrait un plan général mieux combiné, une m
sévère comme celui que Pope a déployé dans son Essai sur l’homme. Le Poème sur le désastre de Lisbonne est encore, à tous ég
e sur le désastre de Lisbonne est encore, à tous égards, inférieur au poème de la Religion naturelle. C’est une attaque à fon
le pessimisme de Voltaire est cruel. La Guerre de Genève est un autre poème très négligé et peu intéressant. La gaieté en est
elle le tour de l’Europe en recueillant partout des bravos. Le second poème de Gresset, la Chartreuse, moins agréable que le
de la compagnie de Jésus où il était entré à l’âge de seize ans. Ces poèmes narratifs et descriptifs furent suivis de quelque
l’harmonie lui manque comme le goût. Piron écrivit encore beaucoup de poèmes , d’odes, d’épîtres, de satires, de contes, d’épig
es, ni avec ses élégies et ses épîtres, ni même avec ses fragments de poèmes dans lesquels il a répandu de si remarquables bea
cela est d’une grande, ferme et majestueuse poésie, et forme un petit poème charmant d’inspiration, de savoir discrètement ét
si différents que l’ode et l’épigramme. Ses épigrammes sont de petits poèmes de tous les tons, de tous les styles et sur toute
aux Odes, rarement lyriques, couronnées par l’Académie de Caen ; à un poème en quatre chants écrit en vers de dix syllabes, N
erme assez de beautés de détail pour que La Harpe ait pu trouver à ce poème le ton de la Fontaine pour la naïveté et celui de
eures qualités se rencontrent dans quelques Poésies diverses, dans un poème de l’Amitié en quatre chants, dans quelques Épîtr
large essor à son goût pour la poésie. C’est alors qu’il entreprit le poème des Mois, sur le modèle des Saisons de l’Écossais
sé personne. Assurément la critique avait lieu de s’exercer contre ce poème beaucoup trop long, souvent ennuyeux, où un chant
Malgré tant de défauts, quelques centaines de beaux vers sauveront ce poème de l’oubli. Longtemps encore on lira des morceaux
ne pas partager. Voltaire, séduit par cette traduction, comme par le poème des Saisons de Saint-Lambert, la proclama la meil
juges y ont vu la plus belle traduction que nous ayons en France d’un poème épique de grand caractère. Ces éloges s’appliquen
rie continue d’idées et de développements. Le plan est peu marqué. Ce poème , construit de morceaux détachés et de pièces de r
grand, mais de nombreuses beautés de détail, qui font de cet agréable poème , comme l’a dit Sainte-Beuve, « un des plus frais
, en polonais. Delille déploya encore son talent descriptif dans deux poèmes , dans l’Imagination (1806), plus inégale, mais pe
s faible peut-être de ses ouvrages. L’ennui plane trop souvent sur ce poème didactique hérissé de termes d’école et d’express
le travailla pendant vingt ans à sa création la plus considérable, au poème de l’Homme des champs ; mais il s’en occupa surto
ète dans l’art de chanter la campagne et ses plaisirs. On a appelé le poème de l’Homme des champs les Géorgiques françaises.
pendant de l’œuvre virgilienne. Ce qu’il y a de plus saillant dans le poème du pastoral abbé, ce sont les peintures de plaisi
te Et par les vitres du château180. Cependant quelques parties de ce poème sont sérieuses, graves, et respirent même une sen
l ne savait pas ou qu’il savait mal l’anglais195, et qu’il a fait son poème sur une traduction en prose. Pope ne revit pas da
uent de mollesse et d’abandon. Il réussit mieux dans plusieurs petits poèmes qu’il publia successivement, La Chartreuse de Par
qui se rapproche plutôt du bel épisode des Pénitents de la Trappe du poème des Jardins, est en son genre un petit chef-d’œuv
xcitèrent l’émulation de Fontanes, et lui firent naître l’idée de son poème du Verger. Il voulut s’occuper surtout de la part
et de Le Nôtre, mais Le jardin du berger, du poète et du sage. Son poème de l’Astronomie est plus mesquin de plan, mais re
d que ces poésies de courte haleine, Fontanes avait conçu l’idée d’un poème épique, sous le titre de la Grèce sauvée, où il s
eption doit cependant être faite en faveur de l’Amour maternel, petit poème qui présente un tableau charmant copié d’après la
es de la Révolution, il publia, en 1807, le Génie de l’homme. Dans ce poème philosophique et descriptif, il montra l’homme d’
on plus avec toute la faveur méritée trois livres d’odes et de petits poèmes donnés en 1820, sous le titre d’Études poétiques.
ugo et de Lamartine, fut tardive et inopportune. Plusieurs des petits poèmes ajoutés aux pièces anciennes témoignaient d’un ra
sentimentale du commencement du dix-neuvième siècle, pour deux petits poèmes élégants et corrects, l’un descriptif, l’autre di
Casimir Delavigne se terminent par des pièces détachées et de petits poèmes qu’on a publiés sous le titre de Derniers Chants.
……………………………………… Vigny (Alfred de) (1799-1863) Quelques petits poèmes choisis par l’auteur entre ceux qu’il avait compo
tre goûtée par le grand nombre des lecteurs. M. de Vigny a divisé ses poèmes , composés de 1817 à 1829, en livre antique, antiq
Ange n’était, dans sa pensée, que l’introduction en drame d’un vaste poème projeté, dont le sujet était l’âme humaine, la mé
er de l’imiter. Mais on ne vit pas d’abord les défauts, essentiels du poème , parce qu’il est intéressant : malgré ses six mil
par l’agrément des peintures et des descriptions ; car Jocelyn est un poème descriptif autant que narratif. Cette idylle est
rcer : voilà le livre tout entier. Tout se rencontre dans cet étrange poème que l’auteur a donné comme « les mémoires d’une â
Homme ». Et il ne produisait là qu’un simple fragment d’un plus grand poème , que la première partie d’une vaste épopée, dont
à la couleur des temps et à l’esprit des civilisations modernes. Les poèmes divers dont se compose les deux recueils de la Lé
mme le livre entier, « un commencement et un tout ». Quelques-uns des poèmes de la première partie, Ratbert, Éviradnus immobil
us par des nains pleins d’esprit. J’étais l’Arioste et l’Homère D’un poème éclos d’un seul jet ; Pendant que je parlais, leu
ans le vers français. Son œuvre de ce genre la plus importante est le poème de Rodrigue dont nous citons un passage. Il est t
le parcourir avec intérêt. Les Brigands. (Rodrigue.) Extrait du poème de Rodrigue, dernier roi des Wisigoths d’Espagne,
elui qui revient de l’enfer ! » Michel-Ange (Sonnet). (Satires et poèmes , p. 167.) Que ton visage est triste et ton fr
ie et d’imagination, le panthéisme et le naturisme ; dans ses Odes et poèmes (1844), l’âme des fleurs et des chênes. Au sens d
n il retourne complètement aux idées de sa mère, et écrit en 1850 les Poèmes évangéliques où il dit : « C’est bien à vous ce
les plus remarquables de ce recueil est la Symphonie alpestre, petit poème admirablement gradué ou l’âme se repose, se conso
8, en remplacement d’Alfred de Musset. La Mort d’un chêne. (Odes et poèmes .) Quand l’homme te frappa de sa lâche cognée,
’Académie française décerna à Pécontal un de ses prix Montyon pour un poème de forme encyclopédique intitulé : la Divine Odys
ste) (1803-1858) Le Breton Auguste Brizeux restera célèbre par son poème idyllique de Marie, publié en 1831. On lira toujo
n est quelquefois faible, mais la poésie est toujours riche. Après ce poème charmant de grâces naturelles et rustiques, Brize
izeux donna, à divers intervalles, les Ternaires ou la Fleur d’or, le poème intitulé : les Bretons, les Histoires poétiques e
ions de Ponsard, les jeunes gens liront avec un profit particulier le poème d’Homère et la tragédie d’Ulysse avec des chœurs
t être un très utile exercice. Ponsard nous dit lui-même que le petit poème d’Homère n’a été composé que pour encadrer une tr
es des amis de la belle antiquité. La tragédie d’Ulysse fait suite au poème et a été écrite dans le même esprit. L’auteur n’a
Leconte de Lisle a recherché la gloire d’un chef d’école. Dans ses Poèmes antiques, il a voulu renouveler la poésie moderne
a seule matière, si l’on voyait triompher ses principes. L’auteur des Poèmes antiques est aussi l’auteur des Poèmes barbares :
er ses principes. L’auteur des Poèmes antiques est aussi l’auteur des Poèmes barbares : le meilleur de sa réputation lui appar
les divers tableaux de la nature orientale. Qu’il dépeigne, dans les Poèmes barbares, les scènes imposantes de l’Océan et du
cherche dans les œuvres multiples de M. Sully-Prudhomme : Stances et poèmes , Épreuves, Solitudes, la Justice, quelles ont été
œur à toute la vie, à l’exercice de toutes les facultés. Ses derniers poèmes laissent clairement préjuger que son but suprême
les pages de ce Père de l’Église que La Fontaine a pris l’idée de son poème . 88. Nous empruntons cet extrait au P. Cahours.
si que des tableaux purement terrestres. 190. Lire en particulier le Poème des Champs, par Calemard de la Fayette, 1862. Voi
20 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
assiques. Une imagination riante, un style léger et facile rendent ce poème très agréable. On y trouve des préceptes utiles e
ns la même ville en 1711, a fait un Art poétique en quatre chants. Ce poème , écrit avec une haute raison et le plus harmonieu
entreprise, la beauté des vers et l’utilité de l’ouvrage. De plus, ce poème offre une ordonnance bien plus parfaite que l’épî
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
me : il consiste également dans une seule pensée ; et ces deux petits poèmes ne diffèrent que par le caractère même de cette p
te qui ait atteint à ce degré de perfection qu’on exige dans ce petit poème  ; et ce qu’a dit Boileau, il y a un siècle, nous
lles ne s’y trouvent pas aux dépens de l’aimable simplicité. Ce petit poème , particulièrement propre à des sujets badins, est
e, mot qui vient du grec, et qui signifie chant nuptial, est un petit poème fait à l’occasion d’un mariage. Il a deux parties
ang et de la naissance des personnes dont on chante l’union. Ce petit poème n’a point de règles particulières pour le nombre,
iage, sans vers intercalaires. De la Chanson. La Chanson est un poème fort court, auquel on joint un air pour être chan
22 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
rondeau ; lai. Nous avons en français un certain nombre de petits poèmes usités autrefois, qu’on ne fait plus aujourd’hui
qui se termine par ce vers : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème . Cet éloge, qui nous paraît aujourd’hui fort exa
te qui ait atteint à ce degré de perfection qu’on exige dans ce petit poème . Et nous pouvons répéter aujourd’hui ce qu’a dit
23 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
s du recueil de prose. C’est qu’en effet la connaissance du plan d’un poème , et en particulier du sujet et de la conduite d’u
citerons Jean Bouchet (1475-1555), dont il faut renoncer à nommer les poèmes de toute espèce, comptant plus de cent mille vers
n 1524 ou 1548), qui fut historiographe de Louis XII, et qui dans ses poèmes allia, un des premiers, avec originalité, l’érudi
année en année, donne Odes, Hymnes, Élégies, Églogues, noms antiques, poèmes tout remplis, tout chargés des mots, des tours, d
cage royal (1552), les Hymnes (1555), les Amours de Marie (1557), des Poèmes (1560), des Discours divers (1562 et ann. suiv.),
élégies, poésies légères de toute espèce, épîtres sous les titres de Poèmes , Bocage royal, Discours qui sont souvent une éloq
(1873) ses œuvres en quatre volumes. Elles comprennent neuf livres de Poèmes divers, sept d’Amours, cinq de Jeux et Passe-Temp
t souvent une singulière figure. Dès ses vingt ans il donnait Judith, poème en six chants. En 1579 il donne la Sepmaine ou la
créateur, resté inimitable, de la satire politique et religieuse. Ce poème , unique en son genre, a été pendant vingt ans (vo
nvers mesurés, rimes ou non rimes, et, à l’imitation de Du Bartas, un poème de la Création en vingt-cinq chants, publié en 18
mier rang entre les conteurs du xvie  siècle, des poésies nombreuses ( poèmes mystiques, poèmes mythologiques, mystères, farces
s conteurs du xvie  siècle, des poésies nombreuses (poèmes mystiques, poèmes mythologiques, mystères, farces, épîtres, complai
ns dans son Art poétique, un chef-d’œuvre dans le genre secondaire du poème héroï-comique, dans le Lutrin ; — Racine, la perf
aimable poète. Ses poésies sont des Sonnets, Odes, Hymnes aux saints, Poèmes chrétiens, Paraphrases des psaumes de David, des
igrammes de Boileau l’achevèrent ; les douze derniers chants de son «  poème héroïque » sont restés manuscrits. Entre l’ode et
s de son « poème héroïque » sont restés manuscrits. Entre l’ode et le poème il fut l’oracle du goût : c’est lui qui rédigea,
ves portent son nom et ont peut-être dû quelque chose à sa plume. Son poème pastoral d’Athis en cinq chants, et les sept Églo
ement et le jeu des machines épiques, dont l’abbé Le Bossu (Traité du Poème épique, 1675) avait exposé la théorie, récit, son
cits, le patriotisme et le sentiment d’humanité qui respirent dans le poème , des hors-d’œuvre didactiques sur la Trinité, la
didactiques sur la Trinité, la gravitation, etc., n’empêchent pas le poème de Voltaire de dormir honorablement aujourd’hui d
uère le chercher que pour en détacher quelques passages brillants. Le poème morcelé ne se tient plus, il ne vit plus. C’est e
une forme nouvelle et originale dans ses Discours sur l’Homme et son Poème de la Loi naturelle, où il reproduit l’esprit du
lus la plaie du genre didactique en ce siècle, la périphrase. Dans un poème agricole il proscrit fourche, faucher comme « avi
agricole il proscrit fourche, faucher comme « avilis » ; et, dans un poème descriptif, il ne décrit pas la nature, il dit :
it à l’échafaud. Le nom de Léonard est sauvé de l’oubli moins par son poème descriptif des Saisons que par ses Idylles ; — ce
les ; — celui de Lemierre (1721-1793), moins par ses tragédies et ses poèmes descriptifs de la Peinture et des Fastes, que par
enomme. — Le nom de Legouvé (1764-1812) se recommande par ses petits poèmes de la Mélancolie, les Souvenirs, le Mérite des Fe
emps populaire, aujourd’hui déchu, mais consacré par la réputation de poèmes qu’on a cessé de lire sans cesser de les citer. I
upa court à tant de conceptions de son génie, l’empêcha d’achever les poèmes didactiques et narratifs si heureusement commencé
eur de Dorat (1734-1780), qui n’en fit pas moins tragédies, comédies, poèmes didactiques, tous bien morts aujourd’hui. Les pet
souvent par d’étranges crudités. Dans les Discours sur l’Homme et le Poème de la loi naturelle, tout est à lire ; mais qu’ap
quant, réhabilitant. Ces pages vives et charmantes, véritables petits poèmes de circonstance, sont une causerie avec son temps
il ? de l’anglais, du toscan ? Vers, prose, algèbre, opéra, comédie ? Poème épique, histoire, ode ou roman ? Parlez ! C’est f
Gonzalve de Cordoue (1791) ; — et en même temps l’Églogue de Ruth, le poème de Tobie, des Contes, des Nouvelles ; — enfin (17
te Fait des vers fort vantés par Voltaire qu’il vante, Qui, du nom de poème ornant de plats sermons, En quatre points mortels
fait un sort à chaque vers, disait Rivarol, et néglige la fortune du poème . » Et de fait les poèmes ont passé, beaucoup de v
ers, disait Rivarol, et néglige la fortune du poème. » Et de fait les poèmes ont passé, beaucoup de vers sont restés, isolés d
Il voulait y engager la poésie sur leurs traces ; il voulait, dans un poème , embrasser les découvertes et les richesses de l’
tenter l’œuvre avec lui. « Osons », s’écrie-t-il encore dans ce court poème de l’Invention (courts, ils le sont tous, tempus
Et dans un élan généreux et modeste : Oh ! si je puis un jour !… Ce poème , il l’essaie ; il en arrête le titre, les divisio
lectuelle et morale des sociétés. Il essaie et esquisse encore, et un poème biblique en six chants, Suzanne, et un poème phil
t esquisse encore, et un poème biblique en six chants, Suzanne, et un poème philosophique, géographique, politique, l’Amériqu
goût de Gessner, quarante-quatre Idylles en quatre livres, puis deux poèmes  : la Voix de la Nature (trois chants), les Saison
dont plusieurs, proscrits par la Révolution, rapportent de l’exil des poèmes faits ou à faire. C’est Esménard (1770-1811), qui
luence de l’Allemagne et aux entretiens de Klopstock et de Goethe ses poèmes de l’Invention et du Génie de l’Homme (1807), à l
ention et du Génie de l’Homme (1807), à la Suisse de Mme de Staël son poème de la Nāture, et à l’admiration qu’il professait
ous, qui se rattache à la fois à Delille et à J.-J. Rousseau, par des poèmes élégants et harmonieux, antérieurs à la Révolutio
s ces poètes physiciens ou naturalistes dans son élégant et spirituel poème héroï comique de la Gastronomie (1801). Comme la
fit connaître au théâtre, en 1822, un nom auquel, deux ans après, ses Poèmes et Chants élégiaques et ses Chants hellènes allai
complirent, l’un par la puissance seule de sa poésie, l’autre par ses poèmes , ses théories et ses manifestes, la révolution po
étiquettes démodées. Lui-même, et chacun après lui, se fera, à chaque poème ou recueil poétique nouveau, son titre, qui ne se
nombrables romans ; Alpred de Vigny (1799-1863), déjà célèbre par ses poèmes de 1822 et 1826, inspirés de Chénier et de la Bib
enommée équivoque. Toujours sur la brèche, le chef de l’école donnait poèmes sur poèmes (les Feuilles d’automne, 1831, etc. — 
ivoque. Toujours sur la brèche, le chef de l’école donnait poèmes sur poèmes (les Feuilles d’automne, 1831, etc. — Les Rayons
lesse, d’éblouir son siècle par son incomparable imagination dans les poèmes lyriques, épiques, satiriques où il a versé et ve
il fut avant tout, un poète élégiaque, Ses épîtres, discours en vers, poèmes héroïques ont passé. Ses élégies resteront en dép
tiques, préludes des Messéniennes de C. Delavigne après 1815, par son poème du Voyage en Grèce (1821-1827), un écho poétique,
mbrages et sa vie champêtre, et qui sont l’intérêt le plus vif de ses Poèmes et Poésies. Mais c’est au théâtre qu’il a dû la r
endant qu’il faisait et écrivait le Voyage en Orient. Il ajoute à ses poèmes un incomparable chef-d’œuvre, Jocelyn (1836), qui
emplations sont philosophiques. V. Hugo est tout entier dans tous ses poèmes  ; il est tout entier dans tous ses drames, — et c
e place parmi les fondateurs du théâtre romantique, et surtout par le poème des Destinées (1864) et par ses romans en prose.
nsportait la vie mobile du soldat et d’où sont datés plusieurs de ses poèmes , c’est le calme de ces grandioses perspectives de
Entre ces deux dates, et depuis, il a donné successivement plusieurs poèmes . Sous leurs titres divers, païens, chrétiens et a
la nature : il monte toujours de la terre à Dieu. Dans Psyché (1840), poème mythique et mystique, fusion d’une légende grecqu
dieuse, avec Eros, l’idéal divin. — Dans quelques pièces des. Odes et Poèmes (1844), le poète est encore en Grèce. — Les Poème
ièces des. Odes et Poèmes (1844), le poète est encore en Grèce. — Les Poèmes , évangéliques (1852), où prit sa place son premie
et quasi panthéiste, une muse nouvelle, celle de la satire ; dans ses Poèmes civiques (1873) il rendit en amère rudesse ce qu’
résumer son œuvre poétique : matelots, paysans et soldats, héros des Poèmes de la Mer (1852), de Laboureurs et Soldats (1854,
ale (1856). Son originalité propre est d’avoir le premier consacré un poème à la mer, son début, publié avec le titre « ambit
parente simplicité » de la Mer, en 1835, enrichi depuis et devenu les Poèmes de la Mer. Enfant de Marseille, il a d’abord vu e
e d’une lumière crue la poésie de Charles Leconte de Lisle. Dans ses Poèmes antiques (1853), ses Poèmes et Poésies (1855), se
ie de Charles Leconte de Lisle. Dans ses Poèmes antiques (1853), ses Poèmes et Poésies (1855), ses Poèmes barbares (1859), do
. Dans ses Poèmes antiques (1853), ses Poèmes et Poésies (1855), ses Poèmes barbares (1859), dont le recueil reproduit plusie
ller, V. Hugo, etc., ont écrit des ballades. C’était primitivement un poème à chanter et à danser. (Étym. : baller, danser.)
fusion de la vieille poésie gauloise et de l’églogue antique dans le poème bucolique de Marot. Marguerite d’Angoulême y est
a été diffus en maint sonnet, à plus forte raison dans les hymnes et poèmes , où aucune limite ne le retient, a souvent déploy
ion diminutive, au demi-écu d’or. V. Littré. 244. Cf. Ronsard, les Poèmes , liv. IIe : la Paix, au roy Henri II : O Paix, f
itre rustique de Bergeries. Voici, au surplus, le début, en prose, du poème . L’auteur, nous dit-il, arrive au point du jour e
ssique de l’Esther de Racine.) 358. Dieu. Ce vers est le septième du poème . 359. Ce tour latin est fréquent chez Ronsard.
tte, le début de la Sepmaine, et s’écria : « Oh ! que n’ai-je fait ce poème  ! Il est temps que Ronsard descende du Parnasse e
sard, abus de ces mots composés : le ciel porte-flambeau (1er vers du poème ). Le feu donne-clarté, porte-chaud, jette-flamm
et Tahureau, et Desportes, et tant d’autres. En 1383 paraissent et un poème de Claude Gauchet, auparavant aumônier de Charles
gnier : J’ai meurtri, j’ai volé… (Elég., IV.) 458. Voilà le titre du poème expliqué par le nom de la Muse qui l’inspire. — L
ux rustiques et domestiques ! En voici quelques autres, épars dans le poème  :                                Je ne vois rien
stime est juste, Portent les noms fameux de Pompée et d’Auguste : Ces poèmes sans prix où son illustre main D’un pinceau sans
d’être renouvelée par Charles Perrault, qui avait lu à l’Académie son poème du Siècle de Louis le Grand (1687), préludant aux
313-1385), aux comédies et aux nouvelles de Machiavel (1469-1530), au poème épique Orlando furioso, de l’Arioste (1474-1533),
 ». C’est précisément Platon que Perrault dépréciait le plus dans son poème sur le Siècle de Louis le Grand. 891. Allusion à
rneille : « Dans cette enfance, ou, pour mieux dire, dans ce chaos du poème dramatique parmi nous, votre illustre frère, aprè
 Siècle de Louis XIV, ch. 32 : « Si l’on trouvait dans l’antiquité un poème comme Armide ou comme Atys, avec quelle idolâtrie
. Mais quelle étrange idée a le poète de donner, dans la table de son poème , le relevé des 128 comparaisons qu’il contient ?
ix dans le dernier chant concernent la reine Christine, à laquelle le poème est dédié. Le quatrième contient une « comparaiso
est mortale quod optas. 1072. Les sept Discours sur l’homme et le Poème sur la loi naturelle, en quatre parties, contienn
« Y a-t-il rien de plus beau que ces vers, qui nous sont restes du poème de Cicéron sur Marius ?   Sic Jovis altisoni subi
ne même pas le « sensible » et honnête Thomas, « en travail d’un gros poème épique »). Il cherche un peu de sens et voit be
(Ch. III.) Mais quelle étrange pudeur de n’oser traduire, dans un poème sur l’agriculture, le sues de Virgile (I, 400 ; I
graver. Description, mais peu de couleur, pas même de dessin. 1189. Poème en huit chants (I, L’homme intellectuel ; II, L’h
ieuses, et une surabondance d’épithètes, souvent ingénieuses. 1191. Poème en quatre chants (L’homme des champs : I, bienfai
te et chantant la nature dans ses vers, — Les titres de plusieurs des poèmes de Delille, de celui-ci entre autres semblent fai
l’agriculture et de la sculpture dans les paysages. Reste un dernier poème de Delille sur la nature, les Trois Règnes, poème
s. Reste un dernier poème de Delille sur la nature, les Trois Règnes, poème descriptif et scientifique en huit chants (I, la
 ; dans le VI, le café. 1194. Dans les deux premiers chants de son poème de la Conversation, Delille fait de piquants port
am dimovit aratro : Hinc anni labor… (Ibid., II. 512.) 1339. Le poème de Jocelyn est un roman qui a pour fond la nature
. Sand. Il a, entre autres caractères, celui d’être par excellence le poème descriptif de notre littérature, parce que la nat
ne empreinte profonde sur l’imagination de V. Hugo. Il est peu de ses poèmes où il n’apparaisse. Il semble que sur chacun des
xe la physionomie d’une époque. La suite de ces époques trace dans le poème , comme dans le Discours de Bossuet, la marche de
et, sonores abondent dans A. de Vigny. Je lis plus haut dans le même poème  : Et sur leurs fronts noircis qui partageaient l
couleur et l’harmonie de leur style rappellent celui des fragments et poèmes bibliques d’A. de Vigny, dont le tissu est d’aill
s qui doivent être abattus. 1477. Quand, dans la deuxième partie du Poème de l’arbre (la Mort d’un chêne), renommée et souv
i-même que je m’en prends Il donne des leçons plus pratiques dans ses Poèmes civiques. 1478. On voit dans ces derniers vers,
la vue de la nature rustique et vraie. Enfin, dans le dernier de ses poèmes , le Livre d’un père, donnant un caractère de plus
re et de la paille. 1482. C’est ce que dit encore ailleurs le poète ( Poème de l’Arbre, dans les Odes et poèmes). 1483. Chaq
que dit encore ailleurs le poète (Poème de l’Arbre, dans les Odes et poèmes ). 1483. Chaque mot de cette réponse du pâtre por
e les enfants du village : on a signalé dans cette dernière partie du poème des rapports frappants avec plusieurs pages de Jo
spirées par la nature, qu’il avait enveloppées de mysticisme dans ses poèmes précédents. De ses ascensions lyriques vers les n
ed dans le réel, et, comme Antée, auquel il compare le poète (Odes et Poèmes ), en touchant la terre qui est sa mère, il retrem
tte dont il parle dans le passage suivant. Il avait déjà dit dans les Poèmes civiques. Lisez dans le printemps, les livres so
tran, qui l’aimait comme une patrie, l’embrassa tout entière dans ses Poèmes de la mer. Dans le premier livre il n’a de limite
tré, Dictionn.) n’est pas autorisé par l’Académie. 1532. Voltaire, Poème sur le désastre de Lisbonne : Atomes tourmentés
nue de ces vers se retrouve en partie dans l’Heure de Midi, tirée des Poèmes et paysages (1852), de. M. Aug. Lacaussade, couro
cteur sur l’immobilité du condor, comme le dernier de Clairs de lune ( Poèmes barbares) lui fait suivre l’ascension de la lune
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
peuvent être compris sous le titre de Poésies fugitives ; des petits Poèmes et des grands Poèmes. J’ai cité des exemples, mêm
sous le titre de Poésies fugitives ; des petits Poèmes et des grands Poèmes . J’ai cité des exemples, même en assez grand nomb
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
Chapitre II. Des petits Poèmes . Les petits poèmes, ainsi nommés, parce qu’ils
Chapitre II. Des petits Poèmes. Les petits poèmes , ainsi nommés, parce qu’ils n’ont pas une étendue
t poétique. Article I. De l’Apologue. L’Apologue est un petit poème spécialement consacré à plaire et à instruire tou
x, des demi-Dieux et des héros de l’antiquité. On peut allier dans ce poème les figures hardies, les descriptions brillantes,
ondent aussi, quoiqu’ils aient remarqué une différence entre ces deux poèmes  ; tant cette différence est légère. Le poète trai
même, composé de deux mots grecs, qui signifient dire hélas. Ce petit poème , en effet, qu’on avait inventé pour déplorer les
urs qu’il veut déplorer, et se montrer tout entière dans l’élégie. Un poème de cette espèce, dicté par l’esprit, sera nécessa
transforma ses personnages en bergers. Ainsi, on peut appliquer à ce poème tout ce que j’ai dit sur la poésie pastorale.
pastorale. Poètes élégiaques. Il ne nous reste des Grecs aucun poème connu sous le nom d’élégie. Mais on peut principa
n de l’Ode Le mot Ode signifie Chant, Chanson, Hymne, Cantique. Ce poème , dont la forme consiste dans une suite de stances
ermis de s’exprimer ainsi, que l’ode proprement dite. Dans les autres poèmes , l’écrivain ne remplit point le personnage de poè
orique ou fabuleux, d’où l’on puisse tirer des réflexions morales. Ce poème doit être, suivant J.-B. Rousseau 326 qui en a ét
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
s fescenniens. Ennius la tira de la place publique, et en composa ces poèmes pleins de variété et de malice qui prirent le nom
étendue, prend quelquefois de larges dimensions ; on l’appelle alors poème satirique ; tels sont : les Tragiques de d’Aubign
27 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
le Sénèque des Latins, ne savaient rien de mieux que de défigurer les poèmes des Grecs en les imitant, lorsqu’il parut un géni
ssaires ou vraisemblables, et a répandu sur toutes les parties de son poème la plus vive lumière. Dans Athalie, on voit, au c
Corneille et de Racine pour triompher de ces difficultés. Le nœud du poème dramatique ne doit donc être ni trop compliqué, n
’action principale. Ainsi, dans la tragédie de Polyeucte, l’action du poème est le martyre de Polyeucte ; mais cette action e
iées. Par conséquent, les mœurs du drame sont les mêmes que celles du poème épique, aux différences près toutefois qu’exigent
die (τράγος, bouc, ᾠδὴ, chant, parce que dans l’origine le prix de ce poème était un bouc), est la représentation d’une actio
s, en effet, les qualités vulgaires ne suffisent pas pour ce genre de poème  ; il faut des caractères élevés, des sentiments n
onnu que la poésie dramatique exigeait un langage plus naturel que le poème lyrique et l’épopée ; et ils avaient pris pour la
que ou grand opéra est une tragédie faite pour être chantée. C’est un poème dramatique et lyrique où l’on réunit tous les cha
n le caractère essentiel, au moins le caractère le plus général de ce poème , puisque l’action y est presque toujours merveill
ivertissement de danse, car la danse est une partie essentielle de ce poème . Le lieu de la scène y change aussi à chaque acte
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
oit réels, soit imaginaires ; les morts mêmes. Tel est cet endroit du Poème de la Religion par Racine le fils : La voix de l
es insensibles : tels sont ces beaux vers de Racine le fils, dans son Poème sur la Religion. Quel bras peut vous suspendre,
voit encore un exemple de cette espèce d’apostrophe, dans ces vers du Poème des Quatre Saisons, du C. de B**. Arbres dépouil
bez en gerbes, Ornez ces portiques nouveaux. Et dans ceux-ci du même Poème  : Orange douce et parfumée, Limons, Poncires fas
a justice. » Celui-ci est la description du jugement dernier dans le poème de la Religion par Racine le fils. Il est plein d
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
déjà, depuis environ trois siècles Homère avait composé ses immortels poèmes . La prose arabe date de Mahomet ; en Irlande, la
our, de son intelligence, de sa puissance suprême. La création est le poème par excellence : c’est une épopée admirable et su
hommes. La science est plus religieuse qu’exacte, et si elle crée le poème didactique, comme chez Hésiode, c’est avec un ton
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
est l’Œdipe et l’Électre à la main, qu’Aristote donnait les règles du poème épique et de la tragédie ; aussi rien de plus jud
on. Gray méritait de faire des imitateurs ; il en trouva. L’auteur du Poème des Jardins ; celui de la Chartreuse et de la Fêt
pas insensible le cœur le plus étranger aux émotions de la nature. Le poème champêtre de Ruth repose tout entier sur un seul
tromper en fait de sentiments ? Thompson a transporté, dans son beau poème des Saisons, l’histoire de Ruth, et en fait l’épi
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
xcella dans le genre de l’histoire. L’Arioste enrichit sa patrie d’un poème admirable. Le Trissin fit luire dans l’épopée l’a
que avec de grands succès. En Angleterre, Shakespeare offrit dans ses poèmes tragiques, un mélange de beautés sublimes et de d
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
rs, à cause de son caractère grave et majestueux, convient aux grands poèmes , et à toutes les pièces sérieuses et de longue ha
mploie sans aucun mélange dans l’épopée, la tragédie, la satire et le poème didactique. 45. Quel est le caractère du vers de
’emploie d’ordinaire dans les ballades, les rondeaux, les contes, les poèmes badins, et rarement dans les odes, les élégies, l
onotonie, que l’on ne trouve pas dans les rimes croisées. 83. A quels poèmes conviennent les rimes plates, et quels sont les d
dans ces sortes de rimes ? On a voulu jusqu’à présent que les grands poèmes , les sujets nobles et sérieux fussent rimés par d
. 87. Qu’entend-on par pièces monorimes ? On appelle ainsi de petits poèmes dont tous les vers sont terminés de même et rimen
33 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
la plus agréable à l’oreille, et la plus convenable à son sujet. Les poèmes héroïques, les dramatiques, les satires, etc., do
peuvent se trouver, et se trouvent assez souvent réunis dans un même poème . Le poète épique présente, en bien des endroits,
sies fugitives. Il y en a d’autres auxquels on donne le nom de petits Poèmes , et d’autres nommés par excellence grands Poèmes.
nne le nom de petits Poèmes, et d’autres nommés par excellence grands Poèmes . 133. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
parent qui produit plus d’effet que l’ordre lui-même. Le ton élevé du poème lyrique, la vivacité de l’enthousiasme qui y règn
es tons, depuis l’hymne jusqu’à la chanson. § II. De l’ode. Le poème lyrique prend généralement le nom d’ode, qui sign
35 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ves. On comprend, sous le nom de poésies fugitives, tous ces petits poèmes courts et légers destinés à plaire un moment. Ce
de allemande à une autre forme et un autre caractère : c’est un petit poème d’un genre capricieux et fantastique, qui, sous u
36 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
’est pour cette sorte d’ouvrage qu’on a quelquefois proposé le nom de poème en prose. Mais il y a dans ces mots une contradic
rtie de la description des armes de Télémaque, description imitée des poèmes d’Homère et de Virgile, qui montrera ce que c’est
37 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
t, et même avec une perfection digne d’une autre œuvre, à composer un poème , ce ne sera qu’un poème héroï-comique19. Il pourr
ection digne d’une autre œuvre, à composer un poème, ce ne sera qu’un poème héroï-comique19. Il pourra bien railler agréablem
lleux est l’histoire même, et qui est peut-être le plus beau sujet de poème épique qui soit au monde. — Mais une pareille mat
orace, Art p., v. 351. — Dès que le nombre des beautés domine dans un poème , je n’irai pas, moi, me choquer de quelques tache
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
tent souvent des exagérations qui conviennent au merveilleux de leurs poèmes . C’est ainsi que Jupiter, dans l’Iliade et l’Énéi
e massue de trente-trois pieds de long et que Roland furieux, dans le poème de ce nom, arrache d’une main les arbres les plus
s a traité le même sujet que Massillon, l’existence de Dieu, dans son poème de la Religion. Il emploie la même figure dans un
quis des forces… etc. Nous en trouvons encore un bel exemple dans le poème de la Religion, lorsque Racine le fils met en opp
gens, les Quatre Saisons. Boileau est fort amusant lorsque, dans son poème Le Lutrin, il compare la défaite et la fuite des
39 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
guerrier, de mœurs naïves et de fraîche inspiration. « Ainsi naît le poème épique, plus rare encore que cette fleur qui ne c
laisir de décrire, c’est une décadence de l’art. Aussi combien de ces poèmes applaudis qui ne sont plus que des titres dans l’
rcier, le Philippe-Auguste, de Parseval-Grandmaison, et tant d’autres poèmes , parmi lesquels on compte une Caroléide, une Malt
me direz-vous, me haïr, me persécuter, parce que j’aurai fait un bon poème , une pièce de théâtre applaudie, ou écrit une his
l’origine du mal physique. A M. de Voltaire238. Vos deux derniers poèmes , monsieur, me sont parvenus dans ma solitude239 ;
dirai sans détour, non les beautés que j’ai cru sentir dans ces deux poèmes  : la tâche effrayerait ma paresse ; ni même les d
a vérité qui parle à un philosophe. Tous mes griefs sont contre votre poème sur le désastre de Lisbonne240, parce que j’en at
dans les mêmes douleurs que vous me peignez comme insupportables. Le poème de Pope adoucit mes maux et me porte à la patienc
c’est qu’il ne pouvait mieux faire241 ? » Que me dit maintenant votre poème  ? « Souffre à jamais, malheureux. S’il est un Die
e. Vous ne voulez pas, monsieur, qu’on regarde votre ouvrage comme un poème contre la Providence ; et je me garderai bien de
Avignon, il vint à Paris, et son premier écrit fut une lettre sur le poème des Jardins, de Delille, dont il relevait les déf
tecture mauresque qu’il a décrits dans le Dernier des Abencérages. Le poème des Martyrs parut en 1809. Le succès fut plus con
et un trésor. Dante aurait-il eu l’idée et la force de construire son poème , son monument si particulier au moyen âge, s’il n
ais l’intérêt que présente la partie morale n’a pas suffi à porter le poème de Voltaire au rang de ces œuvres que les retours
emps à occuper au Collège de France la chaire de poésie latine675. Le poème des Jardins (1782), qu’il donna bientôt après, lu
d’une composition peu sévère et le manque d’un intérêt supérieur, ce poème fut accueilli avec faveur par une société qui ava
ion d’une âme indignée677. Il voulut même plus tard retracer dans son poème de la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette é
s de publier encore plusieurs ouvrages, l’Homme des Champs (1800), le poème des Trois Règnes (1808), où il se joue avec une a
la joie. » C’est le temps où André Chénier compose la plupart de ces poèmes , qui sont dans toutes les mémoires : L’Aveugle, l
te aussi des œuvres plus étendues, et qu’il se flatte d’achever : les poèmes de l’Invention et de l’ Hermès, où il se propose
esse ? Il n’est sot traducteur, de sa richesse enflé, Sot auteur d’un poème ou d’un discours sifflé, Ou d’un recueil ambré724
e sans mélange, S’élever jusqu’au faîte ou ramper dans la fange729. Poèmes , l’Invention. Derniers vers d’André Chénier730
vrir sa voie. Le futur chansonnier ne méditait rien moins alors qu’un poème épique sur Clovis, et la chanson n’était pour lui
l donna sa démission. L’année précédente avait paru, sous le titre de Poèmes antiques et modernes, le seul recueil poétique pu
r A. de Vigny. L’auteur avait choisi, disait-il, dans sa préface, les poèmes qu’il jugeait dignes d’être conservés, « voulant
inq-Mars. qui parut aussi en 1826, eut un succès plus bruyant que les Poèmes antiques et modernes. Cette préférence était une
deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois ! Poèmes antiques et modernes. L’aigle blessé. Sur
a satire. Si on recherche l’intérêt des contrastes, il faut relire ce poème après quelques-unes des Harmonies de Lamartine, o
ture par l’industrie. Malgré quelques tableaux d’une âpre énergie, le poème est déjà inférieur au précédent, et trop souvent
ur un lit de mitraille, Et du coup te cassa les reins810. Iambes et Poèmes . — Iambes, VI, l’Idole. Le Campo Santo.(Fragme
ns une langue plus riche les hautes aspirations de l’âme. Son premier poème , Psyché (1840), par la pureté de la forme et l’él
’amour infini, au sein duquel s’achèveront ses destinées. Les Odes et Poèmes , qui suivirent, ont l’accent et le souffle de la
sant, et l’expression quelquefois en paraîtra amère et excessive. Les Poèmes évangéliques (1852) marquaient, chez M. de Laprad
. » Dût-on partager ce doute que soulevait Villemain en couronnant le poème de M. de Laprade au nom de l’Académie française,
us des titres divers (Symphonies, Idylles héroïques, Voix du Silence, Poèmes civiques, Livre du Père), d’autres recueils où se
l’idylle et de l’épopée, inspiré par Hermann et Dorothée de Gœthe, le poème de Pernette, dans le cadre d’une histoire touchan
qui convenaient à sa douceur aimable et enjouée. Parmi les meilleurs poèmes d’Autran, réunis tous aujourd’hui dans une éditio
r le poète lui-même, il conviendrait de signaler particulièrement les Poèmes de la Mer et ceux de la Vie rurale. Les premiers
arrêter sa cavale, Et d’un vol fugitif s’en retourne aux déserts ! Poèmes de la Mer, la mer Morte. Le drapeau. Le 17e
La Flûte et le Tambour. Le 17e léger à son retour d’Afrique. Le poème des saisons. Laquelle aimerons-nous ? Pour mo
s plusieurs recueils très justement remarqués, les Pages intimes, les Poèmes populaires, dans le drame des Ouvriers, applaudi
moi que je chante, et pour eux que je pleure. » Eugène Manuel 866, Poèmes populaires, II. Au lecteur (Sully-Prudhomme).
res, II. Au lecteur (Sully-Prudhomme). Quand je vous livre mon poème , Mon cœur ne le reconnaît plus : Le meilleur deme
es, Mais nos doigts qu’ils ont colorés. Sully-Prudhomme, Stances et Poèmes . Le vase brisé (Sully-Prudhomme). Le vase
’Or), mort en 1799. 238. 18 août 1756. 239. Rousseau parle des deux poèmes de Voltaire, l’un sur la Loi naturelle et l’autre
du la vie. Voltaire avait saisi cette occasion pour attaquer dans son poème la maxime de Leibniz et de Pope, que tout est bie
ainsi : « Voilà ce que j’appelle un véritable paysage ou un véritable poème descriptif, c’est-à-dire un poème qui ne décrit p
n véritable paysage ou un véritable poème descriptif, c’est-à-dire un poème qui ne décrit pas toujours, où l’homme se mêle au
istoire universelle, IIIe partie, chap. V. 388. Lord Byron, dans son poème intitulé le Giaour (1813), a déploré en d’admirab
de Newton. » Cf. le IVe Discours de Voltaire sur l’Homme, et Delille, poème de l’Imagination, chant. V. 626. L’auteur désig
place de Grève en 1721, et Granval, quelques années après publiait un poème intitulé Cartouche, ou le Vice puni, dans lequel
ec une syllabe longue. 639. Chienne favorite de la personne à qui ce poème est adressé. 640. Vers devenu proverbe. Gresset
e ces nouvelles recherches dans l’article cité plus haut. 731. « Ces poèmes de la colère, dit bien M. Caro, sont loin d’être
a pendant plusieurs années, et dont Jocelyn, la Chute d’un Ange et le poème perdu des Pêcheurs n’étaient que des épisodes. Un
, la prière se glacerait sur ses lèvres. 760. C’est surtout dans son poème de Caïn que Byron s’est vraiment montré le chantr
nèbres ! Pourquoi nous cacher les horizons lumineux ? 806. Dans les Poèmes de la Mer, de J. Autran, voir la pièce intitulée 
gue du pays. 822. L’image de la mort se présente souvent dans les poèmes de Brizeux. Une des pages les plus citées est cel
 » 845. Il s’agit des personnages qui nous ont été présentés dans le poème  : du père de Pernette, de la mère de son fiancé P
40 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
es poétiques du moyen âge, est le récit d’un songe. Quant au sujet du poème c’est la conquête de la Rose, gardée par Danger (
? Le ton de voix impose660 aux plus sages et change un discours et un poème de face. L’affection ou la haine changent la just
if. Forcé en 1726 de s’exiler en Angleterre, il y publia la Henriade, poème épique en dix chants. Rentré en France en 1729, i
us trouvons cependant aujourd’hui bien médiocres ses tragédies et ses poèmes . Ses Contes moraux, ses romans philosophiques, Bé
e son voyage (1773) et publia ensuite tour à tour l’Arcadie, sorte de poème en prose (1781), les Etudes de la nature (1784).
n grand écrivain. Citons, parmi ses livres les plus connus, de vastes poèmes en prose : Ahasvérus (1830), Merlin l’enchanteur
ry, mort à Paris en 1695, Jean de La Fontaine, qui a laissé de petits poèmes , des comédies, des poésies diverses, des lettres,
conseils ; il a écrit douze Satires et douze Epîtres (1660-1705), un poème héroï-comique, le Lutrin (1672-1683), et surtout
and poète, mérite de ne pas être tout à fait oublié. Il a laissé deux poèmes d’inspiration janséniste2470, la Grâce, en quatre
esque toutes oubliées, ainsi que ses Elégies, ses Epîtres et ses deux poèmes , l’un les Veillées du Parnasse, qui n’est guère c
par sa traduction en vers des Géorgiques de Virgile (1769) et par ses poèmes didactiques, les Jardins (1782), l’Homme des cham
vivant des plus délicates inventions du génie grec, des fragments de poèmes pastoraux, didactiques, épiques, dramatiques, des
Recueillements poétiques (1839) sont d’un moindre intérêt. Les petits poèmes  : la Mort de Socrate (1823), le Dernier Chant de
remier recueil de poésies en 1822, puis en fondit une partie dans ses Poèmes antiques et modernes (1826), qu’il enrichit de qu
sa mort ont été recueillis, sous le titre des Destinées, onze petits poèmes dont plusieurs avaient été publiés isolément et d
ar des nains pleins d’esprit. J’étais l’Arioste et l’Homère2697 D’un poème éclos d’un seul jet ; Pendant que je parlais, leu
es 2742 qui fut publié après la révolution de juillet 1830, et à deux poèmes ou plutôt deux suites de poésies dans lesquelles
l qu’il publia deux ans plus tard et dans les deux pièces, suivies du poème de Namouna, qui composent le Spectacle dans un fa
12, mort en 1883, Pierre-Victor Richard de Laprade a publié plusieurs poèmes et recueils de poésies : Psyché (1841), Odes et p
blié plusieurs poèmes et recueils de poésies : Psyché (1841), Odes et poèmes (1844), Poèmes évangéliques (1852), les Symphonie
poèmes et recueils de poésies : Psyché (1841), Odes et poèmes (1844), Poèmes évangéliques (1852), les Symphonies (1855), Idyll
dylles héroïques (1858), Pernette (1868), Harmodius, tragédie (1870), Poèmes civiques (1873), le Livre d’un père (1876), qui s
dieu, dites-lui, comme à Sparte : « Avec ou sur ton bouclier2829 ! » ( Poèmes civiques, XII.) Morts pour la patrie2830
arseille, mort en 1877, Joseph Autran se fit d’abord connaître par un poème sur la Mer (1835) ; un autre poème, Milianah (184
an se fit d’abord connaître par un poème sur la Mer (1835) ; un autre poème , Milianah (1840), célébrait les exploits de l’arm
sont entrées depuis dans la composition de recueils plus amples, les Poèmes de la mer, la Flûte et le Tambour, auxquels il fa
(1856), le Lion amoureux (1866), comédies. Signalons encore un petit poème , Homère (1852), d’où l’auteur tira le sujet d’une
mie de l’original, des poésies qui ont été réunies sous les titres de Poèmes antiques (1853), Poèmes barbares (1862), Poèmes t
oésies qui ont été réunies sous les titres de Poèmes antiques (1853), Poèmes barbares (1862), Poèmes tragiques (1883). Tous ce
es sous les titres de Poèmes antiques (1853), Poèmes barbares (1862), Poèmes tragiques (1883). Tous ces recueils sont empreint
i, peut mourir : il fut sage, Et demeure en exemple à la postérité. ( Poèmes antiques : Hélène, iv.) La chasse de l’aigle
mbeau de chair fraîche. Ses petits affamés seront repus ce soir2886. ( Poèmes tragiques.) André Lemoyne (1822-1907) Né
et l’Absent (1873), quatre recueils de poésies, Pages intimes (1866), Poèmes populaires (1871), Pendant la guerre (1872), En v
ment : « C’est pour moi que je chante, et pour eux que je pleure. » ( Poèmes populaires, III.) Printemps Champs et forêt
auquel se sont ajoutés depuis des poésies diverses et quelques courts poèmes  ; il s’est aussi fait connaître comme critique et
à Paris, Sully Prudhomme donna en 1866 un premier recueil, Stances et Poèmes , où le public admira, traduits dans une langue d’
dmirables et une traduction du premier livre de Lucrèce2927, ses deux poèmes les plus étendus, la Justice (1878) et le Bonheur
seul, en silence, Te baisses pour mourir et sais mourir longtemps ? ( Poèmes .) Le long du quai Le long du quai les gran
iscrète dans la vie des humbles qu’il a surtout été séduit ; le petit poème la Grève des Forgerons (1869), les recueils les H
se qui grommelle, Il s’est bien souvenu de se signer2936 comme elle. ( Poèmes modernes : Angélus, II.) Le Magyar2937 lst
plus de charme et de justesse, exprimer la poésie de l’enfance : ses Poèmes de Provence (1874) et sa Chanson de l’Enfant (187
ès leur apparition, couronnés par l’Académie française, ainsi que son poème de Miette et Noré (1880) et son Lamartine (1883).
en sa chanson dernière, Meurt avec le suprême adieu de la lumière. ( Poèmes de Provence 2959, les Cigales, XIII.) Jean Ri
ous, commère, avec de gais murmures, Pans le verre des braves gens ! ( Poèmes et récits, d’après de vieilles chansons de France
lus célèbre de nos chansons de geste. On sait qu’on appelle ainsi les poèmes épiques de notre moyen âge qui chantent les explo
une école de poètes écrivant en français. Nous avons d’elle, avec un poème sur le Purgatoire de saint Patrice (caverne d’Irl
èbre par certaines légendes de visions mystiques), douze lais (petits poèmes récités sans doute avec un accompagnement musical
à un domaine seigneurial. 13. On appelle ainsi un ensemble de petits poèmes narratifs en vers rimes de huit syllabes, dont l’
ailleurs, devenu nom commun, comme Patelin et Tartuffe, est, dans ces poèmes , un nom propre. L’animal que nous appelons aujour
uvre la plus importante, le Grand Testament, appartient à un genre de poèmes fort connu au moyen âge, où le poète, disant adie
ann Lévy, éditeur. 1666. Né en 1764, mort en 1812, auteur d’un petit poème qui eut son heure de célébrité, le Mérite des fem
s volontairement sa pensée : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème . (Art poétique, chant ii, 94.) 2338. Voir la
ne apprit l’anglais et traduisit à son tour avec plus d’exactitude le poème de Milton. Rappelons que Milton a vécu de 1608 à
s librement d’un fragment, que Cicéron lui-même nous a conservé, d’un poème qu’il avait composé dans sa jeunesse sur Marius.
pas dans le récit biblique, d’où l’auteur a tiré le sujet de ce petit poème (Juges, chap. xi). 2664. Paladins. Ce mot, qui
L’auteur lui-même était dans les Pyrénées lorsqu’il écrivait ce beau poème . 2668. Roncevaux. C’est dans la vallée de Ronce
it le neveu de Charlemagne. La plus célèbre de nos chansons de geste ( poèmes épiques dont le sujet est tiré de l’histoire nati
urant avec Roland lui-même. Mais Vigny ne connaissait pas notre vieux poème , qui ne fut publié pour la première fois (1837) q
al. 2679. Obéron, personnage fantastique, qui joue un rôle dans le poème de Huon de Bordeaux (fin du xiie siècle) dans le
magne. — L’Allemand Wieland (1753-1813) a fait d’Obéron le héros d’un poème . 2680. Un cor d’ivoire, ou, comme on disait, un
ïque. L’Arioste (1474-1533), célèbre poète italien, est l’auteur d’un poème héroï comique, Roland furieux. 2698. Cette peti
et le cri déchirant qu’Auguste Barbier, dans une autre pièce du même poème (la Lyre d’airain), prête aux enfants pauvres des
2816. Œuvres publiées chez Lemerre. 2817. Pernette est l’héroïne du poème qui porte son nom, sorte d’idylle héroïque ou d’é
vre de la payse) 2927. Lucrèce (95-51 av. J.-C.) est l’auteur d’un poème philosophique en six livres, De la Nature des Cho
ux pièces que l’on vient de lire se trouve également insérée dans les Poèmes de Provence. 2960. Œuvres publiées chez Fasquel
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
re, depuis les premiers éléments de notre langue, jusqu’aux règles du Poème épique. J’ai pensé aussi qu’en mettant sous les y
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ure. Homère et Virgile excellent dans ce grand art de peindre : leurs poèmes offrent une suite de tableaux de la dernière forc
. Enfin je citerai pour modèle d’hypotypose ces vers pittoresques du poème des Quatre Parties du Jour, par le C. de B***. C
travaux interrompus. Et ce charmant tableau du même Auteur, dans son poème des Quatre Saisons : Bacchusd de pampres couronn
43 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
des différentes sortes de vers. I vers employés seuls dans un poème . Les vers qui s’emploient ordinairement seuls
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
Boileau, Art poét. L’élégie dont le nom signifie dire hélas ! est le poème de la douleur et de la plainte. Son ton habituel
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
ntage sur les règles du roman, parce qu’on pourra appliquer celles du poème épique. Mais je ne saurais trop répéter que le ro
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
nt sacré vous saisit, vous transporte malgré vous, dès le début de ce poème magnifique ! Voyez comme la nature entière est ap
le contraire, et de nouveaux personnages vont figurer encore dans son poème . Ce sont des voyageurs à qui le hasard fait renco
47 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
morale ou moralité de la tragédie. On entend, par la fin morale d’un poème , ce qui doit nécessairement en résulter par rappo
e définition est un peu étroite. Disons plutôt, avec Domairon, que le poème comique est, en général, celui où l’on introduit
omédie. La comédie naquit après la tragédie. Le Margitès d’Homère, poème où était représenté un homme fainéant, qui n’étai
48 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
, nous pouvons en citer ; tels, par exemple, son Margitès et d’autres poèmes analogues, parmi lesquels le mètre ïambique prit
sance, la tragédie, comme la comédie, celle-ci tirant son origine des poèmes dithyrambiques, celle-là des poèmes phalliques, q
, celle-ci tirant son origine des poèmes dithyrambiques, celle-là des poèmes phalliques, qui conservent, encore aujourd’hui, u
vint de Sicile. À Athènes, ce fut Cratès qui, le premier, rejetant le poème ïambique20, commença à composer des sujets ou des
efois, dans le principe, on faisait pour les tragédies comme pour les poèmes épiques. VIII. Des parties qui les composent, les
gédie est bonne ou mauvaise, on en sait autant en ce qui concerne les poèmes épiques ; car les éléments que comporte l’épopée
and nombre d’entre eux28 ont employé ces formes ; et, en effet, tout ( poème tragique) comporte en soi de la même façon un app
, tous les poètes qui ont composé l’Héracléide, la Théséide et autres poèmes analogues ; car ils croient qu’Hercule, par exemp
par un génie naturel. En composant l’Odyssée, il n’a pas mis dans son poème tous les événements arrivés à Ulysse, tels, par e
res, sur lesquels il étale sa poésie. IV. Les autres font rouler leur poème sur un seul héros, dans les limites d’une époque
et dans les conditions convenables. II. En effet, chacun de ces deux poèmes constitue, l’Iliade une œuvre simple et pathétiqu
sent. Quand ils sont bien dans le sujet, ils ajoutent de l’ampleur au poème  ; ils contribuent ainsi à lui donner de la magnif
e a fait reconnaître la convenance pour l’épopée Si l’on composait un poème narratif en un ou plusieurs mètres autres que cel
ger ces mètres, à la façon de Chérémon. Aussi l’on n’a jamais fait un poème de longue haleine dans un mètre autre que l’héroï
ont chacune leur étendue propre ; et cependant la constitution de ces poèmes est aussi parfaite que possible, et ils sont l’im
e rôle que les prologues des œuvres dramatiques et les préambules des poèmes épiques, tandis que ceux des dithyrambes sont sem
tes dons, et de tes dépouilles671… VI. Dans les discours et dans les poèmes épiques (l’exorde) est comme un aperçu du sujet t
retracé à Pénélope en soixante vers695. Citons encore Phayllus et son poème cyclique696 ; ainsi le prologue qui se trouve dan
rythmées. 8. La prose. 9. Fils de Sophron. 10. Athénée appelle ce poème dramatique : δρᾶμα πολύμετρον. Deipnosophistes, l
tre passage de la Poétique. 86. Dans les Enfers. 87. Dans le cas du poème épique. 88. On adopte ici la leçon Ἡκάϐην que La
toutes les éditions de l’Iliade. 302. Un des sept sages, auteur d’un poème intitulé : Ὑποθῆκαι (préceptes). On ne connaît pa
Début de l’Odyssée. 674. Vers considérés généralement comme début du poème de Chœrile de Samos, sur la guerre médique. 675.
poète inconnu, qui paraît avoir résumé des récits étendus formant un poème cyclique. 697. Le scoliaste donne le début de ce
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
rent sans doute la fable de l’Orient ; Hésiode a placé dans un de ses poèmes celle de l’Épervier et du Rossignol ; Stésichore
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
oir au spectacle, où l’habitude les entraîne plus que le goût ! » Le poème de Fontenoy présentait le même contraste, le même
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
avoir de bons conseils sur ce sujet, nous renvoyons à la lecture d’un poème sur le Geste, que nous devons au P. Sanlecque : i
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
elles nous plaisent, elles nous amusent, et prêtent à la lecture des poèmes d’Homère et de Virgile un charme et un intérêt de
οὐτόθι Ἐλπὶς ἐν ἀῤῥήκτοισι δόμοισι Ἔνδον ἔμιμνε. (Hésiode, dans son poème des Travaux et des Jours, depuis le vers 47 jusqu
Book ix. v. 624). 40. Dans la Guerre des Dieux anciens et modernes, poème , où la poésie la plus riche et les détails du sty
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
il est permis et possible de l’être, Racine le fils, a fait, dans son poème de la Religion, un rapprochement très ingénieux d
ropres à la faire vivement sentir à d’autres. C’est l’âme de son beau poème des nuits ; c’est cette touche d’originalité divi
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
l’Énéide, une portion considérable du plaisir que nous font ces beaux poèmes , est fondée sur la sagesse du plan et sur la cond
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
n contour gracieux, La joue au teint vermeil s’arrondit à nos yeux. ( Poème des Jardins, nouv. édit. Chant ii). Mais le charm
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
e ont donc pour origine commune le chant lyrique nommé dithyrambe. Ce poème était chanté par des chœurs, qui se séparaient qu
entre le drame et l’opéra. § IV. Tragédie lyrique ou opéra. Ce poème est destiné à être mis en musique et chanté. On d
57 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ntre de Henri les imitèrent tous deux ; Milton n’imita personne : son poème est à lui, comme l’Iliade est à Homère ; et il y
nchez à la Jérusalem ce qui appartient à l’Énéide, et aux deux autres poèmes ce qui est imité des poèmes plus anciens : c’est-
appartient à l’Énéide, et aux deux autres poèmes ce qui est imité des poèmes plus anciens : c’est-à-dire, ôtez à tous ce qui a
Homère, il restera des beautés, sans doute, mais il n’y aura plus de poèmes  ; et ces beautés mêmes ne rappelleront ni la gran
lise d’Edimbourg ; son fils se fit un nom dans la littérature par son poème intitulé the Grave [le Tombeau]. John Blair se li
ns les montagnes de la haute Écosse, pour rassembler les fragments du poème de Fingal, et des autres pièces connues sous la d
eva en Angleterre de nombreuses discussions sur l’authenticité de ces poèmes  : le savant professeur d’Édimbourg publia à ce su
’honneur, et contribua sans doute beaucoup à étendre la réputation du poème que publiait M. Macpherson. Elle a été souvent ré
que nous recevons de la vue d’un bel aspect ou de la lecture d’un bon poème , n’est pas le résultat d’une découverte de l’inte
es, en comparant les copies aux originaux. En lisant, par exemple, un poème comme celui de l’Énéide, la satisfaction que nous
style aux sentiments. La source du plaisir que nous cause un si beau poème se trouve dans le goût pris comme sens interne ;
ons méditer et discuter sur la sagesse du plan d’une tragédie ou d’un poème épique. De justes raisonnements sur de semblables
r une preuve : les règles d’Aristote sur l’unité de l’action dans les poèmes épiques et dramatiques n’ont point été d’abord dé
le premier, le docteur Akenside l’a heureusement développée dans son Poème sur les Plaisirs de l’imagination : « Non conten
ion de le prouver, sont remplis de traits sublimes. Les sujets de ces poèmes , et le style dans lequel il écrivait, s’y prêtaie
de l’image qui nous est ici présentée, en jetant un coup d’œil sur le poème de sir Richard Blackmore, qui, par une perversité
raites. On dit journellement un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème , un beau caractère, un beau théorème en mathémati
ur tous ceux qui se livrent à l’étude de la composition. Car, dans un poème épique, dans une haute narration, dans un discour
ise ; et, dans le langage vulgaire, on entend indifféremment par beau poème , par beau discours, un poème ou un discours bon o
gaire, on entend indifféremment par beau poème, par beau discours, un poème ou un discours bon ou bien fait14. Il est évident
ainsi quand je dis Dryden’s poems, j’entends the poems of Dryden [les poèmes de Dryden]. Nos pronoms personnels ont aussi un c
émontrer, doit se trouver dans les compositions historiques, dans les poèmes épiques et dramatiques, dans les harangues ; elle
reuse. C’est la description d’un calme soudain en pleine mer, dans le poème intitulé the Fleece [la Toison] :               
guait des métaphores plus hardies qu’il ne s’en trouve dans aucun des poèmes épiques publiés en Europe. À mesure qu’une langue
c l’expression de tendresse répandue sur chaque vers de cet excellent poème . Dans les compositions en prose, on ne doit se se
Et tes propres vertus te protègent en vain. (Trad. de Delille.) Les poèmes d’Ossian présentent un grand nombre de belles apo
oup de succès de celle dont il est ici question. Ainsi dans son petit poème de la Boucle de cheveux enlevée, il fait dire au
58 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
les plaintes sublimes de Job et dans les Lamentations de Jérémie ; le Poème didactique, dans les Proverbes et dans l’Ecclésia
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
ent bien tracés et bien soutenus, qualités qui appartiennent aussi au poème épique ; il faut encore que le roman soit moral e
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
ut violées. Dans cette enfance, ou, pour mieux dire, dans ce chaos du poème dramatique parmi nous, votre illustre frère, aprè
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
els sujets convient le style tempéré ? Le style tempéré convient aux poèmes descriptifs et didactiques pour les parties plus
et philosophique, au dithyrambe, à la cantate, à la grande épopée, au poème héroïque, à la tragédie et à l’opéra. En prose, l
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ègles les plus exactes et les plus propres à nous faire bien juger du poème épique et des pièces de théâtre. Cassandre a trad
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
nie, ne rend plus que des sons aigres et sévères : je vois naître des poèmes géométriquement raisonnés, et j’entends une pesan
64 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
ionner des auteurs imparfaits. C’est ainsi que Virgile a pris dans le poème des Argonautes, d’Apollonius de Rhodes, l’idée de
65 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
logis et que Delille nous a si gracieusement dépeinte dans un de ses poèmes , l’Imagination, nous peint les objets absents, ch
émoin des misères d’autrui. C’est ce noble sentiment qui a inspiré un poème touchant à Delille et des vers attendrissants à V
66 (1852) Précis de rhétorique
on entend en littérature l’intervention des êtres surnaturels dans un poème épique ou dramatique ; mais, quand il s’agit de n
l’oratorio. La poésie épique comprend : L’épopée proprement dite. Le poème héroïque. Le poème héroï-comique. La poésie drama
sie épique comprend : L’épopée proprement dite. Le poème héroïque. Le poème héroï-comique. La poésie dramatique comprend : La
die (haute). La comédie populaire. La poésie didactique comprend : Le poème didactique. L’épitre. La satire. L’apologue. Le c
67 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ion, dans cet auteur qu’elle aime. Du modeste apologue a fait un vrai poème  : Il a son action, son nœud, son dénoument. Chez
t le plus fidèles et énergiques : Du modeste apologue a fait un vrai poème , peint fort bien l’intérêt, l’unité et la régular
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
les mêmes nombres et les mêmes chutes mettent de l’ennui dans un long poème . S’il est vrai que l’on ait fait cette fameuse al
69 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
tre les acteurs qui le récitent. Le Cid enfin est l’un des plus beaux poèmes que l’on puisse faire ; et l’une des meilleures c
our juger de l’ouvrage : il est bon, et fait de main d’ouvrier201… Le poème tragique vous serre le cœur dès son202 commenceme
de rapport qui se trouve pour le dessein entre un si grand nombre de poèmes qu’il a composés. Il semble qu’il y ait plus de r
aincre, émouvoir même, sans élégance, sans pureté, sans nombre354. Un poème ne peut faire d’effet s’il n’est élégant : c’est
tain succès de donner une épopée à la France. Excellent aussi dans le poème didactique, l’un de ses principaux mérites fut de
œur et leur histoire, Les siècles prosternés au pied de sa mémoire. Poèmes . Vœux du poète. Oh ! oui ; je veux un jour
a donné et à la situation où ils se trouvent placés. — « On dit d’un poème , remarque Duclos, que les mœurs y sont bien gardé
qui nous fait souvenir de ces vers charmants de La Fontaine, dans le poème d’Adonis : Rien ne manque à Vénus, ni les lis, n
ine ; Quos sævus ensis messuit, Ceu turbo nascentas rosas… 467. Ce poème , dans lequel on ne fait encore qu’entrevoir par i
intervalles le pur et vigoureux talent de Malherbe, était imité d’un poème italien composé par Louis Tansille, né à Nôle ver
t aujourd’hui tercets : stances ou couplets de trois vers. Le sonnet, poème qui a joui de tant de vogue chez nos ancêtres, se
Flandre. Cette rapide conquête inspirait à Corneille ces beaux vers ( Poèmes sur les victoires du roi) : Tu reviens, ô mon ro
lois au Parnasse, lorsqu’il publia ce code du bon goût, ce modèle des poèmes didactiques : en y exposant, outre les règles des
de farces burlesques. 684. On l’appelait le Singe de Scarron. 685. Poème par lequel Scarron avait débuté. 686. La Bruyère
elille s’est appliqué, non sans bonheur, à réparer cet oubli dans son poème de l’Imagination, chap. V.) Le IVe chant de l’Art
842. Il ne subsiste que des morceaux, inachevés en général, de ce poème où A. Chénier, à l’exemple de Lucrèce, et comme L
70 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ères de chaque acte l’une avec l’autre, est un grand ornement dans un poème , et qui sert beaucoup à former une continuité d’a
enu maintenant par l’assiduité de la pratique36. Bien que l’action du poème dramatique doive avoir son unité, il y faut consi
ment de volonté et la machine, Il n’y a pas grand artifice à finir un poème quand celui qui a fait obstacle au dessein des pr
ement que de l’avoir faite magicienne, et d’en avoir rapporté dans le poème des actions autant au-dessus des forces de la nat
à Créuse, ce char volant n’est point hors de la vraisemblance ; et ce poème n’a pas besoin d’autre préparation pour cet effet
it faire accepter, c’est la raison naturelle qui lui sert d’appui. Le poème dramatique est une imitation, ou, pour en mieux p
ni aux douze ni aux vingt-quatre heures, mais resserrons l’action du poème dans la moindre durée qu’il nous sera possible, a
ment pour l’unité de lieu, si nous la voulons conserver dans tous nos poèmes  : autrement il faudrait prononcer contre beaucoup
spéculatifs d’être sévères ; mais s’ils voulaient donner dix ou douze poèmes de cette nature au public, ils élargiraient peut-
eureux565. L’Art poétique. Chant III (fragment). Les règles du poème dramatique. Voulez-vous sur la scène étaler des
tain succès de donner une épopée à la France. Excellent aussi dans le poème didactique, l’un de ses principaux mérites fut de
is aujourd’hui. 111. Louis Racine a dit aussi de l’homme, dans son poème de la Religion : C’est du haut de son trône un r
: De l’autorité en matière de philosophie. 123. Voy. le chant VIe du poème de l’Imagination, par Delille. 124. Son éloge a
ns l’expression de Crébillon. 691. Silius Italicus a dit, dans son poème de la Seconde guerre punique, I, 230 : Atque atr
de Newton ». Cf. le IVe Discours de Voltaire sur l’homme, et Delille, poème de l’Imagination, c. V. 731. L’auteur désigne l
é aussi avec quel bonheur Voltaire avait exposé dans plusieurs de ses poèmes , en vers pleins de force et d’éclat, des idées ph
71 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
eut faire partie d’un ouvrage plus considérable, comme une épopée, un poème didactique, etc. Le fond du poème indique assez s
considérable, comme une épopée, un poème didactique, etc. Le fond du poème indique assez souvent alors l’ordre qu’il importe
ar les circonstances. Leur étendue doit être proportionnée à celle du poème , afin de ne point faire perdre de vue le sujet pr
72 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
demoiselles se réunissent dans la grande salle pavée pour entendre le poème qu’il vient d’achever pendant l’hiver. Le trouvèr
chaînes des pont-levis, tout cela fait en quelque sorte partie de son poème . Ce qu’il ne dit pas, les choses et les souvenirs
uatre de la lyre. Après eux venaient des rapsodes, qui chantaient les poèmes d’Homère, et des danseurs armés de toutes pièces,
us reposer sur vos lecteurs du soin de mettre des allégories dans vos poèmes . Où en eussiez-vous été si on les eût pris au pie
mandes détachées sont, ce me semble, plus remarquables encore que les poèmes , et c’est surtout dans ce genre que le cachet de
onvaincre, émouvoir même, sans élégance, sans pureté, sans nombre. Un poème ne peut faire d’effet s’il n’est élégant : c’est
monsieur Lysidas, que tout l’esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niai
e que celle de faire rire les honnêtes gens. Molière. Règles du poème dramatique Voulez-vous sur la scène étaler de
génie nécessaire pour exécuter les plus grands ouvrages, soit pour le poème épique, soit pour la tragédie. Horace. C’est bien
s de ce qui est bien : mais je n’ai rien exécuté de grand comme votre poème héroïque. Virgile. En vérité, mon cher Horace, il
bon n’y sera plus. D’une idée longue comme un sonnet, il composera un poème épique. Vous a-t-il vu trois fois au bal ? vous ê
me direz-vous, me haïr, me persécuter, parce que j’aurai fait un bon poème , une pièce de théâtre applaudie, ou écrit une his
des Récits mérovingiens). 5. Œuvres diverses. (Pagnerre édit.) 6. Poèmes . (Dentu édit.) 7. Eustache Le Sueur. (Didier éd
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
paru avant les beaux siècles des arts. Il y a, par exemple, dans les poèmes dramatiques de Shakespeare, des morceaux d’une vr
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
vos bibliothèques. On s’en consolerait si elles n’attaquaient que ces poèmes fades et ennuyeux dont nous sommes affligés depui
75 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ègles les plus exactes et les plus propres à nous faire bien juger du poème épique et des pièces de théâtre. Dans les œuvres
76 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
diffère-t-elle de l’histoire ? L’histoire mise en vers serait-elle un poème épique ? (Paris, avril 1890.) Qu’est-ce que la cr
ui peut vivre. (Paris, octobre 1884.) Alfred de Musset a dit dans un poème célèbre : Rien ne nous rend si grand qu’une gran
sont les qualités principales ? Les trouvez-vous dans le meilleur des poèmes didactiques du xvii e siècle ? – Qu’est-ce qu’une
s de gestes ; quelle est la principale de ces chansons ? – Dans quels poèmes l’esprit caustique et malin, qu’on prêtait à nos
sont les qualités principales ? Les trouvez-vous dans le meilleur des poèmes didactiques du XVIIe siècle ? La poésie didac
t donné avec chaleur, d’une façon vraiment communicative. Le meilleur poème didactique du xvii e siècle, le seul qui soit auj
l termine par des conseils moraux. Il y a donc de la méthode dans son poème . La clarté s’y rencontre aussi. Chaque précepte e
etenir. Ses vers sont bien tournés, élégants et précis, etc… Enfin le poème se lit tout entier avec plaisir. L’Art poétique e
le poème se lit tout entier avec plaisir. L’Art poétique est donc un poème didactique qui remplit toutes les conditions du g
ges, et vous me faites trop d’honneur en me demandant mon avis sur un poème tragique que vous pourriez juger vous-mème, avec
littéraire et l’un des plus compliqués. Chaque fable est à la fois un poème et un drame. Tantôt le poète décrit le lieu où l’
ie et je crois avec vous « qu’un sonnet sans défaut vaut seul un long poème  ». Je suis même d’avis qu’il vaut mieux si ce poè
vaut seul un long poème ». Je suis même d’avis qu’il vaut mieux si ce poème s’appelle Moïse ou la Pucelle. Je ne méprise poin
is pas toutes. J’essayerai de prendre ma part de vos conseils ; votre poème n’a point de place pour la fable ; je ferai en so
défendu l’ordonnance, les caractères, les épisodes et la morale de ce poème et il l’a fait aux applaudissements d’un public n
us sévère et il fit comprendre tout ce qu’il y a d’artificiel dans le poème de Voltaire. Depuis, la critique n’a fait que ren
e défectueux et confus, une tragédie sans plan et sans caractères, un poème lourd et traînant, et qu’enfin fatigué, mis en ma
n, dédaigneux de tout ce qui est rime, dit, louant par hasard quelque poème  : Cela est beau comme de belle prose. Le xviii e 
d’entrée en matière, vous vantez le charme et l’utilité de ces petits poèmes qui se gravent dans la mémoire de l’enfant, à la
rables que ceux des sculpteurs et des peintres. Nous avons encore les poèmes d’Homère, de Virgile ; les discours de Démosthène
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
rier, vous lui apprendrez à vous chanter, et vous aurez de sa part un poème . Je meurs d’envie d’avoir quelque jour ce talent 
78 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
inité mère et nourrice du genre humain ; et le même Hésiode, dans son poème des Travaux et des Jours célèbre ses bienfaits :
rtant de lui-même qu’il fût humain. Le discours suivant, extrait d’un poème portugais dit las Lusiadas, et qu’un vieux caciqu
justesse et avec goût. Écoutons l’abbé Delille, ce gracieux auteur du poème des Jardins, du poème des Champs, l’heureux tradu
Écoutons l’abbé Delille, ce gracieux auteur du poème des Jardins, du poème des Champs, l’heureux traducteur des Géorgiques d
tyle soutenu. La poésie en fait souvent usage. Louis Racine, dans son poème de la Religion, dit par apposition : C’est dans
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
     Et galope avec lui. Saint-Didier, dans le début de son Clovis, poème médiocre, mais où l’on trouve des morceaux heureu
eur imité. Il a le même avantage dans les autres beaux endroits de ce poème , qu’il s’est ingénieusement appropriés. Si l’écri
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
admiration de Silius Italicus qui l’a transporté tout entier dans son poème de la Seconde Guerre punique. Cet écrivain, dont
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
and succès dans les sciences. Inventez un nouveau calcul, composez un poème sublime, ayez surpassé Cicéron ou Démosthène en é
82 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
forme cette harmonie si agréable qui règne dans tout l’ensemble d’un poème . « Outre cela, il y a aussi certaines cadences pa
83 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
s et des traditions sacrées, fut accueilli avec plus de faveur que le poème des Martyrs, publié en 1809, et dont le succès de
mais, malgré ces réserves, il faut admirer les parties supérieures du poème , la beauté de la pensée générale, les brillants t
emps à occuper au collège de France la chaire de poésie latine305. Le poème des Jardins (1782), qu’il donna bientôt après, lu
d’une composition peu sévère et le manque d’un intérêt supérieur, ce poème fut accueilli avec faveur par une société qui ava
âme fière et indignée307. Il voulut même plus tard retracer dans son poème de la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette é
s de publier encore plusieurs ouvrages, l’Homme des champs (1800), le poème des Trois Règnes (1808), où il se joue avec une a
toutes les cordes de la lyre. Le futur chansonnier méditait alors un poème épique sur Clovis, et la chanson n’était encore p
ur l’histoire universelle, part. III, c. 5. 99. Lord Byron, dans son poème intitulé le Giaour (1813), a déploré en d’admirab
, la prière se glacerait sur ses lèvres. 403. C’est surtout dans son poème de Caïn que Byron s’est vraiment montré le chantr
84 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
out violées. Dans cette enfance ou, pour mieux dire, dans ce chaos du poème dramatique parmi nous, Corneille, après avoir que
s et des détails inutiles dans son roman moral, et rayait le titre de poème épique que quelques zélés indiscrets lui donnent 
ndiscrets lui donnent ; car il avoue sincèrement qu’il n’y a point de poème en prose. L’éloquent Bossuet voulait bien rayer q
ent de ma gloire, et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant de poèmes qui ont paru jusqu’à présent, il a été le seul do
e reproche que l’on fait à la France de n’avoir jamais pu produire un poème épique ; mais si la Henriade vous plait, si vous
les corrige à la première édition que l’on pourra faire encore de mon poème . J’ambitionne votre estime, non-seulement comme a
n parricide. » 10. Essai sur l’indifférence. (Garnier édit.) 11. Poèmes antiques. (Mich. Lévy édit.) 12. La Divine Comé
5 ; Ô Diva, gratum . 31. Odes, III, 24 : Exegi monumentum . 32. Poèmes . (Charpentier édit.) 33. Ces vers sont datés du
85 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
est de même dans ce vers de La Motte, le seul qu’on ait retenu de son poème des Apôtres : Le muet parle au sourd étonné de l
notre oreille d’un son bruyant qui n’imite rien. Les premiers vers du poème sur l’enlèvement de Proserpine, Inferni raptoris
plus imposante image que jamais l’imagination ait conçue143. Dans le poème de Milton, le chef des légions infernales élève s
elle, ô les beaux vers ! je ne sais pourquoi je bâille. Il lisait un poème sans variété. Sans cesse, en écrivant, variez vo
les mêmes nombres et les mêmes chutes mettent de l’ennui dans un long poème . S’il est vrai que l’on ait fait cette fameuse al
L’apposition emploie des substantifs comme épithètes. Louis Racine ( poème de la Religion) : C’est dans un faible objet, im
86 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
n d’armes, de table et de lit du roi de Navarre. Il flétrit, dans son poème satirique des Tragiques, la corruption de la roya
pour lui au public. Cependant, en 1660, il publia trois Discours (du poème dramatique, de la tragédie, des trois unités) don
 » et d’avoir fait confesser un grand poète qu’en « repassant sur des poèmes qu’il avoit donnés au public avec grande approbat
égard aux personnages, qu’on doit déterminer de quelle espèce est un poème dramatique. (Lettre à M. de Zuylichem, conseill
monsieur Lysidas, que tout l’esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niai
faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes  ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces ob
s et des détails inutiles dans son roman moral, et rayait le titre de poème épique que quelques zélés indiscrets lui donnent 
ndiscrets lui donnent ; car il avoue sincèrement qu’il n’y a point de poème en prose.   Ce grand, ce sublime Corneille, Qui p
llage. Comment voulez-vous d’ailleurs que je compare des épîtres à un poème épique, aux amours de Didon, à l’embrasement de T
Enée aux enfers ? Je crois l’Essai sur l’homme de Pope le premier des poèmes didactiques, des poèmes philosophiques ; mais ne
is l’Essai sur l’homme de Pope le premier des poèmes didactiques, des poèmes philosophiques ; mais ne mettons rien à côté de V
omme sur plusieurs autres, Virgile a pris Homère pour modèle ; car le poème épique n’est qu’un tableau de toute la nature. Vi
l est plus aisé de dire à quel rang vous appartenez, qu’à quel genre. Poèmes dramatiques, élégies, contes, satires inclinant v
voyage. Ces deux figures, d’une incomparable beauté, sont dignes des poèmes qu’elles symbolisent ; quel éloge en faire après
ilosophie et la religion, l’art et la nature, tout est entré dans ses poèmes et dans ses romans, et à la pointe des vigoureux
éposa, en 1827, ses épaulettes de capitaine, il avait déjà publié les poèmes qui commencèrent sa réputation. Ces poèmes, d’un
, il avait déjà publié les poèmes qui commencèrent sa réputation. Ces poèmes , d’un style poli, lucide et brillant, d’une sonor
30. Comparaison célèbre que l’on croit pouvoir attribuer à Empédocle ( Poème de la Nature). 331. C’est-à-dire à se considérer
les raconter, il les peint. Pour figurer ce qu’il appelle le chaos du poème dramatique, il emploie un style violent, abrupt,
87 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
de rapport qui se trouve pour le dessein entre un si grand nombre de poèmes qu’il a composés. Il semble qu’il y ait plus de r
ée et celui de la tragédie sont très-distincts par la nature des deux poèmes  : car l’hypothèse du poème épique est que le poèt
ont très-distincts par la nature des deux poèmes : car l’hypothèse du poème épique est que le poète est inspiré ; et quoique
de cette sagesse de style, dans tous les morceaux dramatiques de ses poèmes  : et en cela on a eu raison de dire qu’il avait é
grâce, ni la noblesse, ni le naturel, n’ont manqué à l’auteur de ces poèmes singuliers. Il y a presque toujours de la naïveté
d’auteurs renommés ne nous avaient fait supposer que le défaut de ces poèmes était peut-être un vice irréparable ? Cependant j
es-ci, et qui ne respirent que la passion, que beaucoup d’assez longs poèmes . Je finirai sur les ouvrages de M. de Voltaire, e
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
s reste que quelques épigrammes et une traduction en vers latins d’un poème grec d’Aratus sur l’astronomie, intitulé Les Phén
89 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ble ; les mêmes membres et les mêmes chutes répandent l’ennui dans un poème . » Suivons aussi à ce sujet le conseil de Boilea
90 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
s dans la harangue qu’un chef sauvage adresse à sa tribu, que dans un poème épique composé par un Européen. 189. Quelle est l
91 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
, Cic. Les ignorants ne peuvent juger ce qu’il y a de vicieux dans un poème ou dans une peinture. VIII Les adjectifs si
92 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
r, ou qu’il est dans une agitation violente. Article III. Du Poème Comique. Le poëme comique est en général celu
remblant…. Hélas ! c’étoit mon fils….. Le dialogue est une partie du poème dramatique, sans la perfection de laquelle, une t
de rapport qui se trouve pour le dessein, entre un si grand nombre de poèmes qu’il a composés. Il semble qu’il y ait plus de r
93 (1873) Principes de rhétorique française
Virgile est dans mes mains, je m’instruis dans Horace, au lieu des poèmes de Virgile et d’Horace. Et de même Athalie s’écri
funèbres, et nous avons quelques morceaux de physique dans le goût du poème épique et de l’ode. Il a eu raison de railler la
un Français qu’un Espagnol ; le langage ne peut être le même dans un poème épique et dans une table, on n’écrit pas une orai
94 (1854) Éléments de rhétorique française
cousse. Après avoir résumé les règles de l’Églogue : Telle est de ce poème et la force et la grâce ; il amène ainsi l’Élégi
95 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
aux sciences exactes ; nous l’ajoutons à un arbre, à une fleur, à un poème  ; nous disons c’est un beau caractère, c’est un b
96 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
5 ? Le ton de voix impose aux plus sages, et change un discours et un poème de face 286. Les vaines apparences L’affect
pour signifier des bagatelles galantes tournées en vers. 1438. Petit poème qu’inspirent des fadeurs sentimentales. 1439. Fi
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