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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
27 mai 1680. Je fus hier au Buron1, j’en revins le soir ; je pensai pleurer en voyant la dégradation de cette terre : il y av
s son sang ; on court à M. le Prince, qui fut au désespoir. M. le Duc pleura  ; c’était sur Vatel que tournait tout son voyage
y résister. Vous n’avez jamais vu Paris comme il est ; tout le monde pleure , ou craint de pleurer ! L’esprit tourne à la pauv
vez jamais vu Paris comme il est ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer  ! L’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent3 ;
l était mort, et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure  ; M. d’Hamilton fait cesser ce bruit, et ôter le
ant de passion est à deux cents lieues, je ne l’ai plus. Sur cela, je pleure sans pouvoir m’en empêcher ; je n’en puis plus, m
èbre. 3. Affront. Chacun entend l’honneur à sa façon. 4. M. le Duc pleure  ; Vatel lui est indispensable. 1. Elle le fut ;
le fils de Saint-Hilaire se jette à son père, et se met à crier et à pleurer . Taisez-vous, mon enfant, lui dit-il, voyez, en l
voyez, en lui montrant M. de Turenne raide mort, voilà ce qu’il faut pleurer éternellement ; voilà ce qui est irréparable ! et
éparable ! et sans faire nulle attention sur lui, se met à crier et à pleurer cette grande perte. » 1. Il faut comparer cett
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
passion est à deux cents lieues de moi, je ne l’ai plus. Sur cela je pleure sans pouvoir m’en empêcher : ma chère bonne, voil
27 mai 1680. Je fus hier au Buron2, j’en revins le soir ; je pensai pleurer en voyant la dégradation de cette terre : il y av
l étoit mort, et qu’il avoit une partie du cœur emportée. On crie, on pleure  ; M. d’Hamilton fait cesser ce bruit, et ôter le
le fils de Saint-Hilaire se jette à son père, et se met à crier et à pleurer . Taisez-vous, mon enfant, lui dit-il, voyez, en l
voyez, en lui montrant M. de Turenne raide mort, voilà ce qu’il faut pleurer éternellement : voilà ce qui est irreparable ! et
eparable ! et sans faire nulle attention sur lui, se met à crier et à pleurer cette grande perte. « M. de La Rochefoucauld pleu
met à crier et à pleurer cette grande perte. « M. de La Rochefoucauld pleure lui-même en admirant la noblesse de ce sentiment.
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
on sein retenu3. Je devinai la mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux maître qu’elle aime. « Marthe ! dis-je,
. Puis, avec l’assistant disant les saints cantiques, Je m’assis pour pleurer près des chères reliques ; Et priant, et chantant
sur le cercueil Un peu de terre sainte, en signe de son deuil ; Tous pleuraient en passant, et regardaient la tombe S’affaisser l
 ; et tout le soir, attristant ces déserts, Sa cloche en gémissant le pleura dans les airs, Et, mêlant à ses glas des aboiemen
us voit partir ou demeurer, Qui, sans savoir vos pleurs, vous regarde pleurer  ; Que cet œil, sur la terre, où votre œil se repo
ses. Hélas ! que sert d’aimer ? Je ne le sauverai pas. Cela me ferait pleurer , si je ne renvoyais mes larmes. Pleurer une bête,
sauverai pas. Cela me ferait pleurer, si je ne renvoyais mes larmes. Pleurer une bête, c’est bête, mais le cœur n’a pas d’espr
, c’est si riant, si caressant, si tendre, si à nous. Je crois que je pleurerai , mais ce sera dans ma chambrette où se passent me
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
x blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort. L’armée en deuil est occup
, regrette le présent et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un homme
cidit potens, qui salvum faciebat populum Israel ! Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré durant plusieu
opulum Israel ! Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : Comment
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
ison funèbre de Turenne, par Fléchier. Tout le peuple d’Israël le pleura avec de grands gémissements ; il pleura longtemps
Tout le peuple d’Israël le pleura avec de grands gémissements ; il pleura longtemps et il disait : Comment est mort cet hom
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images d’une
rien ne manque dans tous ces donneurs que celui à qui on les rend. «  Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; p
n les rend. « Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre ayez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
contente de la traduire : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez  ; et qu’ailleurs, après avoir accordé à l’amour
’il ne faut pas, de nécessité, être amoureux pour peindre l’amour, ni pleurer réellement pour arracher des larmes aux autres. E
rtistes du Théâtre-Français : « Pour savoir bien rire, il faut savoir pleurer  ; et pour savoir pleurer, il faut savoir rire. »
is : « Pour savoir bien rire, il faut savoir pleurer ; et pour savoir pleurer , il faut savoir rire. »
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
x blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort3. L’armée en deuil est occu
, regrette le présent et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un seul
s’était jeté sur lui avec des sanglots. « Ce n’est pas moi qu’il faut pleurer  », s’écria Saint-Hilaire ; et montrant Turenne ét
ia Saint-Hilaire ; et montrant Turenne étendu : « Voilà ce qu’il faut pleurer éternellement, voilà ce qui est irréparable. » 1
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
nit la chose : Eurydice, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Dans Massil
est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Dans Massillon : « Ce monde ennemi de J
n port pour un nom d’homme, je préfère sa forme, Phénisse veille et pleure  !… 111. Je demandais à un ami ce que signifia
cité, par exemple, ces vers du vieux Maynard. Un père veut dire qu’il pleure sa fille morte, tandis que, selon les lois de la
e, tandis que, selon les lois de la nature, c’est elle qui devrait le pleurer  : Sur mon tombeau ma fille devrait faire Ce que
9 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
guerres civiles et religieuses, on avait besoin de rire, pour ne pas pleurer . Les coqs-à-l’âne et les billevesées furent du mo
eur généreuse, et non de nous y abreuver jusqu’à la lie. Jean qui pleure et Jean qui rit Du dueil que mena1 Gargantua
ue fiebure18, me voyla affolé19. Foy de gentil homme, il vault mieulx pleurer moins et boire d’aduantaige. Ma femme est morte :
savoir. L’s redoublé est euphonique. 4. On écrivait plorer, plourer, pleurer . 5. Le sens est : la joie que lui donnait la nai
. Pris au lacet. 13. Car pourquoy signifie : voici pourquoi je dois pleurer . 14. Les mots ceci, cela remplacent les épithète
10 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
pur s’est-il changé ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé ? Pleure , Jérusalem ; pleure, cité perfide, Des prophètes
? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé ? Pleure, Jérusalem ; pleure , cité perfide, Des prophètes divins malheureux ho
mes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes,           Pour pleurer ton malheur ?           Quelle Jérusalem nouvell
11 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
’apparaître toutes les nuits ;          Inconsolable en mes ennuis Je pleurais tous les jours, même auprès de ma mère. ; Ce long
qu’en vos palais tout flatte voire envie, À genoux sur le seuil, j’y pleure bien souvent ; Donnez : peu me suffit ; je ne sui
enfant par le froid endormi.           Qu’il vienne à nous celui qui pleure , Disait la voix, mêlée au murmure des vents ;    
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
ques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
x blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort. L’armée en deuil est occup
regrette le présent, et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un homme
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
r de mainte caresse. » Le loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du ch
désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point5 ; Trois jours au plus rendront mon âme sat
 ; Le troisième tomba d’un arbre2 Que lui-même il voulut enter ; Et, pleurés du vieillard, il grava sur le marbre3 Ce que je
, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés ; ils rient et pleurent facilement ; ils ont des joies immodérées et des
elle bien, cher ami, nous nous sommes embrassés la dernière fois sans pleurer , et c’était mieux comme cela ; mais, la première
mêle de la moralité. 2. D’un arbre. C’est la peine du talion. 3. Pleurés . Ce trait est attendu : il idéalise le personnage
la vengeance de Dieu. J’aime mieux le dénoùment de La Fontaine : Et, pleurés du vieillard, il grava sur leur tombe, Ce que je
jeux badins, les ris folâtres, les grâces naïves et les doctes muses. Pleurez , vous tous qui avez reçu du ciel un cœur et un es
la négligence même de l’art préférable à son poli le plus brillant ! Pleurez donc, nourrissons des muses ; ou plutôt consolez-
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
n enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pl
i on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
15 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IX. Neuvième espèce de mots.  » p. 44
indre une phrase à une autre phrase2 ; par exemple, quand on dit : il pleure et il rit en même temps, ce mot et lie la premièr
pleure et il rit en même temps, ce mot et lie la première phrase, il pleure , avec la seconde, il rit.   104. — Différentes so
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
rinces ou des héros ; sur celle de Saül et de Jonathas, si tendrement pleurés par David, au second livre des Rois, ch. ier v. 
rs, à l’heureuse symétrie des rimes, etc. On admire Rousseau, mais on pleure avec Isaïe : on admire l’imitateur, mais on cherc
qu’emmené captif chez un peuple inhumain, À l’aspect de l’Euphrate il pleure le Jourdain : Ses temples, ses festins, les beaux
s le saint lieu, » Du retour de tes fils remercier ton Dieu » ? Ainsi pleurait l’Hébreu, etc. (M. Delille. La Pitié, ch. 4)165.
tendrissants ; » Prêts à nous séparer que la foi nous soutienne, » Et pleurez en chrétiens, si ma mort est chrétienne, » Pourqu
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
s son sang ; on court à M. le prince, qui fut au désespoir. M. le duc pleura  ; c’était sur Vatel que tournait tout son voyage
y résister. Vous n’avez jamais vu Paris comme il est : tout le monde pleure , ou craint de pleurer : l’esprit tourne à la pauv
vez jamais vu Paris comme il est : tout le monde pleure, ou craint de pleurer  : l’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent1 ;
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
léchir à ma prière ; C’est ta mère, ta vieille, inconsolable mère Qui pleure  ; qui jadis te guidait pas à pas, T’asseyait sur
ois mon lait nourrit tes premiers jours. La jeune tarentine Pleurez , doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés ! Oiseaux
ns ! ô vous, oiseaux sacrés ! Oiseaux chers à Téthys ; doux alcyons ! pleurez  ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un v
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
que mes tristes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées, Je pleure des ennuis présents
ent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées, Je pleure des ennuis présents1. Et quand la nature attent
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
ant de larmes en ce lieu, qu’elle dût sitôt vous y rassembler pour la pleurer elle-même ! Princesse, le digne objet de l’admira
ration de deux grands royaumes, n’était-ce pas assez que l’Angleterre pleurât votre absence, sans être encore réduite à pleurer
ez que l’Angleterre pleurât votre absence, sans être encore réduite à pleurer votre mort ? Et la France, qui vous revit avec ta
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
lorsqu’on meurt si jeune, on est aimé des dieux ? Ce qu’il nous faut pleurer sur ta tombe hâtive, Ce n’est pas l’art divin, ni
escend en lui-même, Il t’y trouve ; tu vis en lui. S’il souffre, s’il pleure , s’il aime, C’est son Dieu qui le veut ainsi. De
douleur : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré . 1. Ce vers est tout un tableau. 2. Les grand
22 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
négligé. Boileau a dit : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . Ce précepte est vrai, mais c'est la nature qui
ose de forcé, si l'on y remarquait une douleur étudiée, loin de faire pleurer , il ferait rire infailliblement. Seconde par
métalepse, qui fait entendre autre chose que le sens propre. Vous le pleurez à présent qu'il n'est plus ! La synecdoche prend
discours : Tendre épouse, c'est toi qu'appelait son amour, Toi qu'il pleurait la nuit, toi qu'il pleurait le jour. (Delille.)
'est toi qu'appelait son amour, Toi qu'il pleurait la nuit, toi qu'il pleurait le jour. (Delille.) 6° La conjonction multiplie
nd, sous son toit de feuillée, L'homme des champs me fait asseoir, Je pleure en voyant sa famille, Autour du sarment qui petil
et sans parents Au milieu des cerceuils ainsi que sur la terre. J'ai pleuré quatorze printemps Loin des bras qui m'ont repous
pouvaient refroidir l'admiration que nous causent ces beaux vers, qui pleurent . La satire. La satire signale les vices et
r qui te parle et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le r
e, Pour l'homme de fiel abreuvé, Pour celui que la mort menace Ou qui pleure un fils bien aimé. Sous un ombrage solitaire, Prè
23 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
n veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. C’est peu ;
’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. C’est peu ; malgré l’horreur de ses prof
Strymon glacé, dans les antres de Thrace, Durant sept mois entiers il pleura sa disgrâce ; Sa voix adoucissait les tigres des
du soleil ignorées, Sur les sommets déserts des monts hyperborées, Il pleurait Eurydice, et, plein de ses attraits, Reprochait à
(Trad. des Géorgiques de Virgile). La jeune Tarentine Élégie. Pleurez , doux alcyons ! ô vous oiseaux sacrés, Oiseaux ch
cyons ! ô vous oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétys ; doux alcyons, pleurez  ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un va
après avoir inondé son épouse chérie, sa mère et ses frères, dont il pleurait si amèrement la mort, allait chercher le dernier
oit de chaume, indigente demeure, La pitié le conduit ; une famille y pleure . Il entre ; et, sur-le-champ faisant place au res
ontait sur son dos, elle le laissait faire ! Je riais… à présent nous pleurons , au contraire ! Non, monseigneur, jamais ! il n’y
ous vouliez pour nous la demander à Dieu, Nous la retrouverions. — Ne pleurez plus. Adieu. » Il reprend son chemin, il reprend
ur au hameau. Hélas ! à la clarté d’une faible lumière, On veille, on pleure encore dans la triste chaumière ; Il arrive à la
mis, ma maison…. — Oui, dit le villageois, oui, vous avez raison ; On pleurerait ailleurs, quand vous séchez nos larmes ! Vous ête
rs de l’innocence :            Son Dieu dort-il ? répondez-nous. Vous pleurez  ! Vains regrets ! ces pleurs font notre joie. À l
M’apparaître toutes les nuits ;        Inconsolable en mes ennuis, Je pleurais tous les jours, même auprès de ma mère. Ce long r
-nous le chasseur sur les monts escarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie ; Sa bruyère l’attend ; ses faons sont
m et vous soit consacré ; Ce livre où j’ai souffert, ce livre où j’ai pleuré , Ainsi que tout mon cœur, il est à vous, ma mère 
eure     Entendre le bruit de mes pas ;     Elle écoute, et puis elle pleure  : De son amour ne me parlez-vous pas ?     Ma sœ
ivres, dessins, crayons, confusément épars. Là, je dors, chante, lis, pleure , étudie et pense. Là, dans un calme pur, je médit
mortels !            Hélas ! à quoi bon m’en défendre ?            Je pleure sur mon sort présent ;            Et je m’interro
up qui vous fait soupirer, Loin de blâmer vos pleurs, je suis près de pleurer . Mais votre amour n’a plus d’excuse légitime. Les
ez-vous de répandre Des pleurs que vous arrache un intérêt si tendre. Pleurez ce sang, pleurez ; ou plutôt, sans pâlir, Considé
re Des pleurs que vous arrache un intérêt si tendre. Pleurez ce sang, pleurez  ; ou plutôt, sans pâlir, Considérez l’honneur qui
 ! rochers, antres sacrés ! Je vous retrouve donc, vous que j’ai tant pleurés  ! — Que de fois, vers le soir, assis devant ma te
         Madame, demeurez, On peut vous rendre encor ce fils que vous pleurez . Oui, je sens à regret qu’en excitant vos larmes
es frères ! Le Vieil Horace.                        Tout beau, ne les pleurez pas tous ; Deux jouissent d’un sort dont leur pèr
t vue obéir qu’à son prince, Ni d’un État voisin devenir la province. Pleurez l’autre, pleurez l’irréparable affront Que sa fui
son prince, Ni d’un État voisin devenir la province. Pleurez l’autre, pleurez l’irréparable affront Que sa fuite honteuse impri
z l’irréparable affront Que sa fuite honteuse imprime à notre front ; Pleurez le déshonneur de toute noire race, Et l’opprobre
i, sur l’avenir bien fou qui se fîra : Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera . Un juge, l’an passé, me prit à son service ; Il
! me voyant tout tremblant et tout blême Ce n’est rien, disait-il, ne pleure pas, je t’aime… Et tandis qu’une main allait me c
le sang… Béni soit Dieu qui rend mon fils à ma vieillesse ! Tiens, je pleure et n’ai pas honte de ma faiblesse. Fabrice. Pleur
llesse ! Tiens, je pleure et n’ai pas honte de ma faiblesse. Fabrice. Pleurez , pleurez ! laissez couler ce doux pardon Sur l’in
Tiens, je pleure et n’ai pas honte de ma faiblesse. Fabrice. Pleurez, pleurez  ! laissez couler ce doux pardon Sur l’ingrat voya
désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme sati
J’ai laissé pour toujours la maison paternelle ; Mes jeunes sœurs pleuraient , ma pauvre mère aussi. Oh ! qu’un regret tardif m
ont couronné leurs têtes, Moi, je veille et je prie, et ne dois point pleurer . Ô de mes premiers jours images trop fidèles ! M
dont l’amour et les joies de la vie sont l’objet ; le poète allemand pleure la perte de l’enthousiasme et de l’innocente pure
sans vanité, le vice sans bassesse et sans déguisement. Pour moi, je pleurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne pass
il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure  ; M. d’Hamilton fait cesser le bruit et ôter le p
cœur et l’imagination tout remplis de vous ; je n’y puis penser sans pleurer , et j’y pense toujours : de sorte que l’état où j
en sorte, Elvire, que ta main ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer , et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor
e prêt à se fendre. Assailli d’une foule d’idées et de sentiments, je pleurai assez longtemps sans qu’il me reste d’ailleurs d’
nt des sectateurs l’un à l’autre opposés.     Nos folles vanités font pleurer Héraclite, Ces mêmes vanités font rire Démocrite.
aindre et qui te fait gémir ? Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure  ? Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tari
24 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ignoreront pas. Par sa fatale main qui vengera nos pertes, L’Espagne pleurera ses provinces désertes, Ses châteaux abattus et s
antique de comparable à cette magnifique scène d’Auguste qui faisait pleurer d’admiration le grand Condé, quand il entendait l
eurs que vous versez ? Votre Oreste au berceau va-t-il finir sa vie ? Pleurez -vous Clytemnestre, ou bien Iphigénie ? Qu’est-ce
s voyons sans cesse assiégés de témoins, Et les plus malheureux osent pleurer le moins. Ulysse. Je suis père, seigneur, et fai
up qui vous fait soupirer, Loin de blâmer vos pleurs, je suis près de pleurer . Mais votre amour n’a plus d’excuse légitime ; Le
z-vous de répandre Des pleurs que vous arrache un intérêt si tendre ; Pleurez ce sang, pleurez ; ou plutôt sans pâlir, Considér
e Des pleurs que vous arrache un intérêt si tendre ; Pleurez ce sang, pleurez  ; ou plutôt sans pâlir, Considérez l’honneur qui
e caissier : Bien aise était, car le bon financier S’attendrissait et pleurait sans mesure. « Bon gré vous sais, lui dit le vieu
r pour une baliverne. » Lors le richard, en larmoyant, lui dit : « Je pleure , hélas ! pour ce pauvre Holoferne, Si méchamment
e, l’une innocente, mais profane, pour faire parler les bêtes et pour pleurer les disgrâces d’un ami ; l’autre criminelle et vo
l des péchés qui n’a pas de ressource ! Toute faute s’expie ; on peut pleurer encor ; Mais on ne peut plus rien s’étant donné l
eu de temps l’aveugle confiance          Fit une forte passion. On te pleure au Parnasse, on te pleure à Cythère ; En longs ha
iance          Fit une forte passion. On te pleure au Parnasse, on te pleure à Cythère ; En longs habits de deuil les Muses, l
lle Dumesnil qui, suivant l’expression même de Voltaire125, sut faire pleurer pendant trois actes de suite : cette tragédie san
 ! Le dieu qui foudroyait soupire, Et l’Ida se couvre de fleurs ; Je pleure à ce tendre sourire Qu’Andromaque a mouillé de pl
l’ambition de régner pour excuse, et qui, le crime fait, ne sait que pleurer et se lamenter. La pièce traîne et aurait pu être
ô cœur gros de haine, affamé de justice.                 Toi, vertu, pleure si je meurs. La jeune Captive. « L’épi na
core. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la Mort ; Moi, je pleure et j’espère. Au noir souffle du nord        Je pl
rir les cieux ; Pour les mânes plaintifs, à la douleur en proie, Nous pleurons aujourd’hui, notre deuil est leur joie. La puissa
toit de chaume, indigente demeure, La pitié le conduit, une famille y pleure . Il entre, et sur-le-champ, faisant place au resp
tait sur son dos, elle le laissait faire ! Je riais ! À présent, nous pleurons , au contraire Non, Monseigneur, jamais il n’y fau
ous vouliez pour nous la demander à Dieu, Nous la retrouverions. — Ne pleurez plus. Adieu. » Il reprend son chemin, il reprend
ur au hameau. Hélas ! à la clarté d’une faible lumière, On veille, on pleure encor dans la triste chaumière. Il arrive à la po
amis, ma maison. — Oui, dit le villageois, oui, vous avez raison ; On pleurerait ailleurs quand vous séchez nos larmes ! Vous êtes
d’une inspiration plus mélancolique encore. On ne peut s’empêcher de pleurer sur le sort de cet infortuné poète dont la destin
En général, M. de Béranger a pour démon familier une de ces muses qui pleurent en riant, et dont le malheur fait grandir les ail
apeau, pour avoir chanté le peuple et flétri le courtisan, pour avoir pleuré sur la misère, pour avoir rallumé et tenu vivante
e, Au bruit des vagues, chaque soir, J’accorde ma lyre fidèle ; Et je pleure sur nos revers, Comme les Hébreux dans les fers,
vers, Comme les Hébreux dans les fers, Quand Sion descendit du trône, Pleuraient au pied des saules verts, Près des fleuves de Bab
tait permis de confondre leurs larmes,             Et je m’exile pour pleurer . « Le ministre de ta colère Prive la veuve et l’
r elle             Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait, il pleurait , quand d’une tour voisine Un musulman se lève ; i
œux. Dieu ! quel air frais et pur inondait ma poitrine ! Je riais, je pleurais  ; je voyais Palestrine230, Saint-Marc, que j’appe
e te condamner ? Mais profite, ô mon fils, du répit qu’il t’accorde ; Pleure , conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
rés en sont-ils moins des crimes ? Mon pays, dites-vous, me défend de pleurer  ; Eh ! m’a-t-il défendu de me déshonorer ? À ma r
t d’Éloa pour la terre. Éloa, née d’une larme de Jésus-Christ, qui pleura Lazare, est l’ange de la pitié dans le ciel. Elle
e toutes parts. Bientôt le haut du mont reparut sans Moïse. —  Il fut pleuré . — Marchant sur la terre promise, Josué s’avançai
es héroïques, amoureuses, plaintives, qui combattent, qui aiment, qui pleurent ou qui chantent sur la harpe, dans les sombres do
Jocelyn supérieur à tout ce qu’avait fait Lamartine. Il avouait avoir pleuré en le lisant, lui que les vers n’avaient jamais a
admirables surtout de sentiment, principalement dans les pièces où il pleure la mort de sa fille. La preuve que dans ces incom
au front sacré Dédiait tout bas ses merveilles À ceux qui l’hiver ont pleuré . Pour tous et pour le méchant même, Elle est bon
llions d’arches. Qui le pourra jamais ? Personne ! ô deuil ! effroi ! Pleure  ! — Un fantôme blanc se dressa devant moi Pendant
un jardin pierreux ; Tout cela, puis mourir, plus humblement encore, Pleuré de quelques yeux, mais sans écho sonore, Sans fla
énie, Qui savez où l’on va quand la vie est finie, Qui savez comme on pleure , ou de joie, ou de deuil, Près d’un berceau verme
onné ce que tout cœur réclame, Des cœurs selon le vôtre, et vous avez pleuré En remuant des morts le souvenir sacré. Ô moi, si
s l’île ; Et bientôt, au sortir de ces songes flottants, Je me sentis pleurer , et j’admirai longtemps Que de ces hommes morts,
harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter, rire, pleurer , seul, sans but, au hasard ; D’un sourire, d’un m
réponde : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré . Le Tyrol. (La Coupe et les Lèvres.) … Tu
om et vous soit consacré, Ce livre où j’ai souffert, ce livre où j’ai pleuré  ; Ainsi que tout mon cœur, il est à vous, ma mère
breton si plaintif et si doux, Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous. Oh ! les bruits, les odeurs, les murs gris
uoi vous outrager ? Ne parlez pas de vous plus mal que l’étranger. Je pleure , ô liberté ! je pleure tes victimes ; Mais les âg
parlez pas de vous plus mal que l’étranger. Je pleure, ô liberté ! je pleure tes victimes ; Mais les âges passés sont-ils donc
iècle, guilan ; gaélique, foilenn ; probablement du bas-breton gwela, pleurer , à cause de son cri plaintif. 273. Sur la pares
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
Passant, qu’à son exemple un beau feu te transporte ; Et loin de la pleurer d’avoir perdu le jour, Crois qu’on ne meurt jamai
our vous donne ; Et si l’on peut au ciel sentir quelques douleurs,J’y pleurerai pour vous l’excès de vos malheurs ; Mais si, dans
cet hélas prouve qu’elle a touché juste. 4. Courage, vers qui fait pleurer à la scène. 5. J’en verse. Il veut donner le ch
ser des larmes. Il a peur de lui-même, et se persuade que le chrétien pleure au lieu de l’époux. 6. Il faut, prière impérieu
ra Casimir Delavigne le jour où fut inaugurée sa statue : Ah ! qu’il pleure d’orgueil en se voyant renaître Dans le marbre an
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
leurs répétitions. D’autres, vraiment affligés et1 de cabale frappée, pleuraient amèrement, ou se contenaient avec un effort aussi
ent les plus exposés à la pleine vue. Monseigneur le duc de Bourgogne pleurait d’attendrissement et de bonne foi, avec un air de
d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit, pour venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
avez perdu un grand homme, et moi j’ai perdu un ami. Je ne viens pas pleurer sur sa cendre : il ne faut pleurer que sur celle
j’ai perdu un ami. Je ne viens pas pleurer sur sa cendre : il ne faut pleurer que sur celle des méchants ; car ils ont fait le
a nature et sur l’ordre éternel. Regardez ce tombeau : celui que vous pleurez était un sage. La philosophie sur le trône a fait
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
un être moral et miséricordieux ; lui qui est né pour aimer ; lui qui pleure sur les autres comme sur lui-même, qui trouve du
qui pleure sur les autres comme sur lui-même, qui trouve du plaisir à pleurer , et qui finit par inventer des fictions pour se f
aisir à pleurer, et qui finit par inventer des fictions pour se faire pleurer  ; lui enfin à qui il a été déclaré « qu’on redema
29 (1839) Manuel pratique de rhétorique
dans une retraite éloignée cacher ma honte et mon affliction ; j’irai pleurer , jusqu’à mon dernier soupir, le malheur d’une vil
on faite à dessein pour donner plus de netteté à la pensée. « J’irai pleurer , jusqu’à mon dernier soupir, le malheur d’une vil
ues larmes vaines et forcées : mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
x blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort. « Que de soupirs alors ! q
regrette le présent, et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un seul
oduit, « Par les mains d’Athalie un temple fut construit. « Jérusalem pleura de se voir profanée ; « Des enfants de Lévi la tr
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
enfin ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pl
i on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de pleurer la mort des autres, grand prince, dorénavant je v
soudain, meurt pour son pays, comme un Judas le Machabée ; l’armée le pleure comme un père, et la cour et tout le peuple gémit
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
: De Coligny vaincu surpassons le courage. » D’Aumale, en l’écoutant, pleure et frémit de rage Cet ordre qu’il déteste, il va
t la mienne, Mon Dieu qui me la rends, me la rends-tu chrétienne ? Tu pleures , malheureuse, et tu baisses les yeux ! Tu te tais
r qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le r
31 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
III ; Ronsard s’était cru le maître de Garnier qu’il chanta et qui le pleura , et c’est encore Ronsard que Régnier devait défen
in à Du Perron, qui n’avait, en vers et en prose, chanté sa gloire et pleuré sa mort ? Qualités et défauts de la langue poétiq
ar sans humeur seiches vous demourrez : Et quand vos yeulx pourroient pleurer encores, Ou prendrez-vous les cheveulx qu’avez or
grand ventre, autres tournoyent la meule, Faisant craquer le grain et pleurer le raisin ; Puis sous l’arbre avallé271, un grand
s encourus à son gré, Gagna si beau loyer299 en perdant sa jeunesse. Pleurons nostre domage, et louons son bonheur ; Car jeune,
l’horreur des guerres qui désolaient la France ; c’est sur elle qu’il pleure par les voix de plus d’un chœur antique de ses tr
pirant les faisoit souspirer, Et s’abstenant de pleurs contraignoit à pleurer . Sa constance admirable autant qu’infortunee Glaç
vainc que par le François mesme. Contre les Espagnols. Sixain Pleurés , mauvais François, la Ligue est trespassee ; Riés
comme je doy ; Maintenant que j’ay fait ce devoir pitoyable, Las de pleurer , de vivre et d’estre miserable, J’abandonne la te
nos cœurs se trouvent empeschés. Il est besoin que chascun les siens pleure  ; Et pour avoir, de la majesté haute Du Dieu des
ieu, que santé à mon roi donne. Quand nul ne voy, l’œil j’abandonne A pleurer  ; puis sur le papier Ung peu de ma douleur j’ordo
le démon confus, M‘en voyant mieux instruit, ne me suggère plus J’ai pleuré mes péchés, le ciel a vu mes larmes ; Dedans cett
éroïsme » ; enfin Suréna (1674), ou il y a un beau vers : Non, je ne pleure pas, Madame, mais je meurs. Corneille n’a jamais
es de Vaux862 Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes, Pleurez , nymphes de Vaux, faites croître vos ondes, Et qu
ue pour toujours on perd ce que je perds, La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même. En vain l’orgueil du diadème Veut qu’o
ue pour toujours on perd ce que tu perds, La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même. On se propose à tort cent préceptes d
é le Rhin » (Épît. IV) ; et, quoi qu’on en ait dit, le cœur, quand il pleure Molière (Épît. VII) ; la mélancolie même, quand i
cer que tu m’aimes ! Mais dans quel souvenir me laisse-je égarer ? Tu pleures , malheureuse ! Ah ! tu devois pleurer Lorsque, d’
uvenir me laisse-je égarer ? Tu pleures, malheureuse ! Ah ! tu devois pleurer Lorsque, d’un vain désir à ta perte poussée, Tu c
désir à ta perte poussée, Tu conçus de le voir la première pensée. Tu pleures  ! et l’ingrat, tout prêt à te trahir, Prépare les
E. Hélas ! je ne saurois arrêter mes sanglots. GÉRONTE. En les voyant pleurer mon âme est attendrie. Là, là, consolez-Yous ; je
                                 Mais laissez-moi donc lire : Si vous pleurez toujours, je ne pourrai rien dire. « A fait, dict
rrive, avec La Chaussée (1692-1754), la comédie sentimentale qui fait pleurer  ; on l’a appelé la comédie larmoyante. Voltaire y
 ; il les fit ricaner en les faisant rire, et grimacer en les faisant pleurer . — La Chaussée a passé avec ses comédies en vers 
est tragique, les personnages sont bourgeois. On n’est plus tenu à ne pleurer que sur les douleurs des rois et des princesses e
à ne pleurer que sur les douleurs des rois et des princesses et à ne pleurer qu’en alexandrins. Diderot (1713-1784) donne le
ût nouveau », dit Voltaire, mais ennuyeux, dit La Harpe, où « le père pleure , et Saint-Albin pleure, et Sophie pleure, et Céci
ire, mais ennuyeux, dit La Harpe, où « le père pleure, et Saint-Albin pleure , et Sophie pleure, et Cécile pleure, et l’auteur
, dit La Harpe, où « le père pleure, et Saint-Albin pleure, et Sophie pleure , et Cécile pleure, et l’auteur a soin de nous ave
« le père pleure, et Saint-Albin pleure, et Sophie pleure, et Cécile pleure , et l’auteur a soin de nous avertir dans l’interl
us sûrement le chemin du cœur, et, sans système et sans phrases, fait pleurer par son Philosophe sans le savoir (1765) et rire
uge les guerriers, les ministres, les princes, Rit des calamités dont pleurent les provinces ; Clabaude1095 le matin contre un é
prends qu’aujourd’hui Melpomène propose D’abaisser son cothurne et de pleurer en prose1107. (Épîtres, CXXI). L’aigle et
à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours1177, que leur mort soit pleurée , Qu’un ami leur ferme les yeux1178 ! (Odes, IXe
llustre ami, tu ne vis plus ! La nature est veuve et muette ! Elle te pleure  ! et son poëte N’a plus d’elle que des regrets. O
source brillante, un buisson qui fleurit, Tout amuse ses yeux ; elle pleure , elle rit. Tantôt à pas rêveurs, mélancolique et
t chère M’apparaître toutes les nuits. Inconsolable en mes ennuis, Je pleurais tous les jours même auprès de ma mère. Ce long re
demain. Mais, vers la solitaire allée, Si mon amante échevelée Venait pleurer quand le jour fuit, Eveille par ton léger bruit M
ces débris, où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert, aimé, rêvé, pleuré , Mon heureuse jeunesse, en vingt lieux dispersée,
jà prête. Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête, Et se prit à pleurer . Mais dans les Messéniennes le style de C. Delav
Ie Époque.) Socrate à ses amis. Dans sa prison « Quoi ! vous pleurez , amis ! vous pleurez quand mon âme, Semblable au
ate à ses amis. Dans sa prison « Quoi ! vous pleurez, amis ! vous pleurez quand mon âme, Semblable au pur encens que la prê
nos toits1346 ! Non, si puissant qu’on soit, non, qu’on rie ou qu’on pleure , Nul ne te fait parler, nul ne peut avant l’heure
sur sa chaise, Son cœur plein de sanglots se dégonflait à l’aise, Il pleurait , d’amour éperdu… — Sois béni, pauvre enfant, tête
e toutes parts. Bientôt le haut du mont reparut sans Moïse. —  Il fut pleuré . — Marchant vers la terre promise, Josué s’avança
s l’ombre à minuit demeuré, J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré  ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
La tempête s’éloigne et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ; Le phalène1400 doré, dans sa cou
te et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des deux. Viens ; tu so
-nous le chasseur sur les monts escarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie : Sa bruyère l’attend ; ses faons sont
ienvenu ? Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie, Si tu n’avais pleuré , quel cas en ferais-tu ? Lorsqu’au déclin du jour
r breton, un air breton si doux Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous — Oh ! les bruits, les odeurs, les murs gris
on luth, puis de l’ivoire sacré J’ai jeté les débris au vent… et j’ai pleuré  ! Pourtant, je te pardonne, ô ma Voulzie ! et mêm
olées ! Solitudes qu’il aime, où ses pas sont gravés, Oh ! dites s’il pleura , dites, vous le savez. Que de fois il allait, au
une mort, dans toute la contrée, Ne retentit plus vite et ne fut tant pleurée . Des bourgs les plus lointains et de chaque maiso
pendant que quarante-quatre ans (1539). C’est dans une églogue qu’il pleure la mort de Louise de Savoie, dans une églogue qu’
int-Genest de Rotrou, l’Imitation de Corneille. Il est pathétique, il pleure sur « la pauvre France » ; il s’adresse, pour gué
rd, dans l’oraison funèbre du même héros : « Des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images que l
orace à sa fille (Horace, III, 6) : Ô mes frères ! Tout beau, ne les pleurez pas tous. 817. Elle devrait le savoir, dit Vo
endresse des sévères leçons de la philosophie, et pour vous obliger à pleurer sans contrainte, il en faut accuser e peu a éloqu
ison. Dans sa Consolation à Du Perrier, il admet la juste coutume de pleurer  : Mais d’être inconsolable, et dedans sa mémoire
et la porta au philosophe ; il la lut, la trouva fort exacte, et n’en pleura pas moins. Trois jours après, ils se revirent, et
t, pris sur Atalide le lui enlève. Le coup est rude ; elle fléchit et pleure , pour se relever encore, jalouse et furieuse, mau
 ; elle souffre, elle triomphe, elle se torture, elle s’indigne, elle pleure , et elle agit. Ce sont des monologues, pleins de
tte honte en buvant le poison que lui fait remettre Massinisse. Il la pleure et se tue. — Ce sujet a été souvent traité, par e
y touche. (Le Pauvre Diable.) Savez-vous pourquoi Jérémie À tant pleuré pendant sa vie ? C’est qu’en prophète il prévoyai
d’Alzire. « Les ouvrages les plus parfaits sont ceux qui font le plus pleurer  », a dit Voltaire. Il a su faire pleurer. Voltair
s sont ceux qui font le plus pleurer », a dit Voltaire. Il a su faire pleurer . Voltaire, préoccupé de réformer sur bien des poi
t sans parents Au milieu des cercueils, ainsi que sur la terre. J’ai pleuré quatorze printemps Loin des bras qui m’ont repous
e l’hirondelle effleure ! Ô beaux arbres, témoins du printemps que je pleure  ! Je vous retrouve encor, mais sans me retrouver.
utres remplies des mêmes sentiments, ils étaient sincères : des morts pleurées , une inaction qui lui faisait aspirer à porter C
urné ; Et, merveilleux retour qu’inspire la prière, —  La Jeune mère pleure en regardant la bière. La femme qui pleurait sour
a prière, —  La Jeune mère pleure en regardant la bière. La femme qui pleurait sourit au nouveau-né. (Soulary). Le Berceau.
ce où tomba le grand chêne Dont j’interrogeais l’âme et que j’ai tant pleuré . En voici la conclusion : Que l’accord fraterne
st elle qui porte Ulysse, Enée et Vasco de Gama ; c’est sur bords que pleurent Achille et Polyphème, que se tue Ajax, que s’assi
, plonge ses regards et sa pensée dans l’abîme pour y voir et y enter pleurer les naufragés : « Plaignez-nous ! le destin fut
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
but, et promise comme récompense ; et voilà pourquoi il est écrit : Pleurez peu sur le mort, parce qu’il repose  ; et encore 
plaignons pas ceux à qui le Père céleste dit : Entrez dans la paix ! Pleurons sur nous-mêmes, qui avons tant encore à combattre
les enfants à leur mère, et sur son sein ils dorment, ils prient, ils pleurent , ils demeurent. Dieu est le lieu des saints ; mai
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
gères partagent vos douleurs — ….. Sophie, si jeune, est digne d’être pleurée — ….. Vous pouviez vous considérer comme la plus
votre famille. Les relations d’une parente vous avaient d’abord fait pleurer  ; mais vous voyez que le malade n’est point en da
rapports de l’œil avec les sensations de l’âme. Vous savez que l’œil pleure dans l’attendrissement, qu’il s’ouvre dans l’éton
oup soudain meurt pour son pays, comme un Judas Machabée : l’armée le pleure comme un père, et la cour et tout ;e peuple en gé
n… La mort souffla sur l’homme et tout disparut dans une tombe — … Je pleurais  ; mais tout-à-coup des voix divines attirèrent me
veut se précipiter dans l’abîme, trois fois Azaël la retient — … Elle pleure et ses larmes ruissellent sur ses joues amaigries
si étrange qu’Anselme, le plus jeune, m’en demanda la cause — … Je ne pleurai ni ne répondis point jusqu’au lendemain — … Quand
oire qui termine la terre africaine — … » Dénouement. A ces mots, il pleura et disparut, ainsi que la nuée — … Je me jetai à
ne maison — … Sa démarche attristée — … Ses yeux secs à force d’avoir pleuré — … Elle portait dans ses bras et serrée contre s
… Impassibilité de Quasimodo, oui, sans faire attention à sa victime, pleure en voyant le supplice… Situation de Frollo, qui n
vengez-moi. Oreste, frère chéri, où es-tu ? Mais c’est en vain me je pleure  ; on se rit de ma honte et de mes larmes, mais le
t de cruauté — … Ainsi chanta le poète. — Lysandre devient pensif, il pleure . Les chefs lacédémoniens se sentent attendris. On
re pore, je fus inconsolable, mais vous me restiez — … La jeune fille pleurait — … La mère reprit : Nous avons peu, mais nous tr
t pour ne point s’attendrir, parce qu’on pourrait soupçonner qu’il ne pleure que sa disgrâce. Avis. Comme toutes les pensées
ans sa demande, il reverra son peuple avec joie ; s’il échoue, il ira pleurer dans la retraite le malheur de sa ville. Avis. L
d expose son triste sort ; il admire le courage de ses fils ; mais il pleure leur mort, et a les plus grands motifs de déteste
r qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et gémir, Sur ton front pâlissant Dieu met le rep
remis en question, fortune, paix, victoire, alliances. Toute l’armée pleure , et l’Europe entière regrette ce grand prince.
les pervers. Mais dans quel temps, dans quel univers et comment ? Ici pleure la vertu et l’audace l’opprime ; l’innocence à ge
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
ent de tous côtés des figures semblables au Deiphobus3 de Virgile. Je pleure encore un joli Hermès enfant, que j’avais vu dans
iam, mutilé par les blessures reçues dans le pillage de Troie. 4. «  Pleurez , Vénus et Cupidons. » Vers de Catulle dans l’ode
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
que je vois l’accomplissement de cette parole du Prophète1 : « Le roi pleurera , le prince sera désolé, et les mains tomberont au
ions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures2 qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
n enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pl
i on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
e temps de se refroidir, et ne nous flattons pas surtout que personne pleure longtemps des infortunes qui lui sont étrangères.
grands mouvements, sont tout près du ridicule ; et ce qui ne fait pas pleurer , fait nécessairement rire : nihil habet ista res
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
ne cherchons point à consoler ; nous rendrions les regrets plus vils. Pleurons au contraire avec ceux qui pleurent, et recourons
rendrions les regrets plus vils. Pleurons au contraire avec ceux qui pleurent , et recourons à la religion, qui seule peut répan
38 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
de temps en temps ou une larme ou un soupir. Ceux qui l’ont connue la pleureront toujours, et tant de gens qui, sans la connaître,
ieux parce que vous me mandez que par les relations de ma fille. J’ai pleuré comme elle : car je ne soutiens pas une telle idé
chait d’obéir ; Mais son livre était lourd ; il ne pouvait courir. Il pleure , et suit des yeux une abeille qui vole. « Abeille
r, retient sa grosse voix. Hélas ! peut-on crier contre un enfant qui pleure  ? « Bon dogue, voulez-vous que je m’approche un p
pieds une tombe, au fond de laquelle on apercevait quelque chose… Je pleurais … Mais tout-à-coup des voix divines attirèrent mes
avec des cris d’allégresse, et il était resplendissant comme eux… Je pleurais … En ce moment mes regards s’abaissèrent vers la t
mon malheur, puisque je baise la main qui a tué mon fils ! » Achille pleura , et rendit le corps à son ennemi. Quelle était la
lle qui disparut. Le père mourut de douleur ; la mère n’eut plus qu’à pleurer , et ce fut de ses larmes, de ses sanglots et de s
Immobile devant elle, Azaël la regardait avec attendrissement. Il ne pleurait pas, car les anges ignorent les larmes ; mais il
lai vers le matin, j’entendis mes enfants, qui étaient auprès de moi, pleurer en dormant, et demander du pain. Tu es bien cruel
éjà tu n’es ému en pensant à ce que mon cœur m’annonçait, et si tu ne pleures pas, qu’est-ce donc qui peut t’arracher des larme
horrible tour. Alors je regardai mes fils sans dire une parole, je ne pleurai point ; je me sentais en dedans pétrifié. Ils ple
e parole, je ne pleurai point ; je me sentais en dedans pétrifié. Ils pleuraient , eux ; et mon petit Anselme me dit : « Comme tu n
elme me dit : « Comme tu nous regardes, mon père ! qu’as-tu ? » Je ne pleurai point encore ; je ne répondis point pendant tout
, j’ai ma famille ; Est-ce vous que je dois nourrir ? » Nous avons vu pleurer sa fille, Et pourtant nous allons mourir. » Et sa
ches marguerites. » Hélas ! c’était Loïs, Loïs, son cher enfant. Elle pleure , elle gémit, elle soupire ; elle prend dans ses b
à quelques pieds de lui, agonisait de cette horrible façon, Quasimodo pleurait et regardait la grève. Claude voyant que tous ses
au fond dans la place, le pavé ; au-dessus de sa tête, Quasimodo qui pleurait . Il y avait dans le parvis quelques groupes de br
lui, claires et grêles : « Mais il va se rompre le cou ! » Quasimodo pleurait .  Enfin, Claude, écumant de rage et d’épouvante,
avec les autres. Ce fut une scène horrible. Tous ceux qui étaient là pleuraient comme des enfants. On fit pour elle dans toute la
aux citoyens les plus innocents que le trouble et l’effroi. L’épouse pleurait d’avance son époux, la jeune fille priait pour sa
rtunée ; nous nous consolerions ensemble : mais seule, abandonnée, je pleure , et personne ne vient essuyer mes larmes ; je gém
a couronne de la veille resta fanée sur son front. Et le jeune enfant pleurait lui aussi ; car il n’était plus auprès de ses fle
erge et l’enfant, qui lui tendait les bras. Or, un jour, tandis qu’il pleurait ainsi, le vieillard à cheveux blancs, à qui l’amo
cha de lui, et avec une grande douceur : « Mon fils, ! lui dit-il, ne pleurez plus ; regardez le Ciel, voyez la Reine des Anges
nt qu’on ne vit jamais si beau spectacle. Je le crois bien, cela fait pleurer . Enfin, Mathilde et Kœpf marchèrent l’un contre l
rtus sont une preuve de plus que je n’ai pas mérité ma disgrâce. Vous pleurez , Monseigneur ! Ah ! que votre main se détache de
t trop vive, et l’on pourrait croire que, comme les courtisans, je ne pleure que mon malheur. Je pars ; si le roi apprend que
ible, que parce que je te croyais chrétienne, pourquoi faut-il que je pleure sur le crime, lorsque je ne croyais avoir qu’à te
dans une retraite éloignée cacher ma honte et mon affliction, j’irai pleurer jusqu’à mon dernier soupir le malheur d’une ville
cheveux blancs, qui a souffert tous les maux d’une longue captivité, pleuré ses enfants qu’il croyait morts, combattu toute s
des plus touchantes ; elle commence à : Je te vois dans mes bras et pleurer et gémir. Terminons en disant que ce morceau fa
ques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
x blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort. L’armée en deuil est occup
Mais comment ? dans quel temps ? et dans quel univers ? Ici la vertu pleure , et l’audace l’opprime ; L’innocence à genoux y t
39 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
oquent chez l’homme ou la joie, ou la tristesse. Voulez-vous me faire pleurer  : montrez d’abord vous-même une douleur véritable
e que les visages humains 285rient à ceux qui rient, 286de même ils pleurent à ceux qui pleurent. 287Si tu veux que je pleure
mains 285rient à ceux qui rient, 286de même ils pleurent à ceux qui pleurent . 287Si tu veux que je pleure, 288est dolendum u
, 286de même ils pleurent à ceux qui pleurent. 287Si tu veux que je pleure , 288est dolendum une douleur-vraie-doit-être-exp
ondira, il frappera la terre du pied. 1242De-même-que, 1243ceux qui pleurent à un convoi-funèbre, 1244étant payés pour cela,
a traduction de Boileau : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . Outre qu’elle n’est pas élégante, nous ne la c
élégante, nous ne la croyons pas exacte non plus. Dolere ne signifie pleurer que par métonymie, et en prenant la cause pour l’
gnifie : avoir de la douleur. Ayez une douleur véritable, dit Horace. Pleurez ne serait pas juste ; car enfin il y a de fausses
40 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
comme sa compagne ? » — Charles en a et douleur et chagrin pesant, —  pleure des yeux, tire sa barbe blanche : — « Sœur, chère
médiatement est morte. Dieu ait merci de l’âme ! — Barons français en pleurent , et ainsi la plaignent. Aude la belle est à sa fi
croit] le roi qu’elle s’est pâmée. — Pitié en a ; aussi l’empereur en pleure  ; — la prend aux mains, et ainsi l’a relevée de l
ce lieu seigneur, chevalier ni vaillant homme, qui se pût abstenir de pleurer de juste pitié, ni qui pût de longtemps parler. L
t que ceux-ci meurent aussi. » Alors la noble reine d’Angleterre, qui pleurait si tendrement de pitié qu’on ne pouvait la souten
oi attendit un peu pour parler et regarda la bonne dame sa femme, qui pleurait devant lui à genoux très tendrement. Ainsi son cœ
il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure  ; M. d’Hamilton fait cesser ce bruit et ôter le p
ns un pays étranger et si éloigné de leur patrie, ils ne cessèrent de pleurer et d’enfler, pour ainsi parler, de leurs larmes,
avec un sourire de protection assez noble. Colin sentit son néant et pleura . Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire.
ses fautes et de ses folles dépenses. Après que le fils eut longtemps pleuré avec la mère, il lui dit enfin : « Ne nous désesp
radoteur, rongé de soucis et de peines, je me surprends quelquefois à pleurer comme un enfant en marmottant ces petits airs d’u
r1214 ne fut pas plus inquiet que moi. Le souci m’enveloppe.... Je ne pleure pas, je ne soupire pas ; mais à chaque instant je
s aurez même bien de la peine à être reçu en cinquième. » Je me mis à pleurer . « Je suis perdu, lui dis-je ; mon père n’a aucun
apprises ; en vous les expliquant, je vous en marquerai l’usage. » Je pleurai aussi ce jour-là, mais ce fut de reconnaissance.
s son exil avec les grands qui composaient jadis sa cour, lui dit : «  Pleure maintenant comme une femme un royaume que tu n’as
ssement de son visage. Eudore l’aperçut, et lui dit : « Ami, pourquoi pleurez -vous ma gloire ? C’est aujourd’hui que je triomph
« Biscotin, Biscotine ! » on ne lui répondait pas. Alors il se prit à pleurer , parce qu’il s’imagina que ses enfants étaient pe
irent Brisquette. C’était une grande joie, et cependant tout le monde pleura . Il n’y avait pas un regard qui ne cherchât la Bi
s dont tu étais dépositaire, et qu’elle essuya les larmes de ceux qui pleuraient , de plus grands biens te seront donnés. Va, et re
il les laissait retomber à ses pieds pour aller plus loin. Graziella pleurait , assise à terre, la tête dans son tablier. Les en
ant de l’impatience de leur roi et de la longueur du chemin. La reine pleura , et demanda pour sa fille encore un jour de délai
s’accordaient trop bien avec ses propres pressentiments, Galeswinthe pleura et répondit : « Dieu le veut, il faut que je me s
nvers les pauvres, n’était pas de nature à le charmer.... Galeswinthe pleura d’abord en silence ; puis elle osa se plaindre et
e des sentiments et de la foi populaires, on devenait pensif, et l’on pleurait en les entendant raconter1516. (Récits des temps
ait promis en leur nom qu’elles montreraient plus de force. « Loin de pleurer , réjouissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien
lors sur son siège et donna sa bénédiction à tous ses serviteurs, qui pleuraient . Le bourreau lui demanda pardon à genoux : elle r
t de cartonner était devenu chez Jacques une manie comme le besoin de pleurer . Il avait constamment devant le feu un tas de pet
nt pas. Par sa fatale main2063, qui vengera nos pertes2064, L’Espagne pleurera ses provinces désertes, Ses châteaux abattus et s
; Le troisième tomba d’un arbre Que lui-même il voulut enter2212, Et, pleurés du vieillard2213, il grava sur leur marbre Ce que
oing au milieu du visage… Qu’on sorte de ce pas. Lisette, feignant de pleurer . Juste ciel ! quel arrêt ! Monsieur. Albert. No
t la mienne, Mon Dieu qui me la rends, me la rends-tu chrétienne ? Tu pleures , malheureuse, et tu baisses les yeux ! Tu te tais
qui te parle, et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le r
ma détestable erreur, Ce matin, de mon fils allait percer le cœur. Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. Cruel ! vous
ds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours ! que leur mort soit pleurée  ! Qu’un ami leur ferme les yeux ! Florian (17
eux expirer que de trembler pour toi. » Disant ces mots, il court, il pleure , Et, s’avançant le long de l’eau, Arrive enfin pr
l’un des plus grands poètes de la France2562. La jeune Tarentine Pleurez , doux alcyons2563 ! ô vous, oiseaux sacrés, Oisea
3 ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Téthys2564, doux alcyons, pleurez  ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarenline ! Un vai
ore. Qu’un stoïque2587 aux yeux secs vole embrasser la mort : Moi, je pleure et j’espère ; au noir souffle du Nord Je plie et
pour code. Ce n’est que lorsqu’il expira Que le peuple qui l’enterra Pleura . Oh ! oh ! oh ! oh ! etc. On conserve encor le po
: « Vous qui voyez la lumière, De nous vous souvenez-vous ? Ah ! vous pleurer est le bonheur suprême2617, Mânes chéris de2618 q
en sorte, Elvire, que ta main ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer , et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor
lle, comme voyant sa carrière finie, Gémit profondément. Je me sentis pleurer et ce fut un prodige, Un mouvement honteux ; mais
sur le haut des montagnes, Pour la dernière fois, errante en liberté, Pleurer sur ma jeunesse et ma virginité. » Après ces mots
llez ! » Elle inclina la tête et partit. Ses compagnes, Comme nous la pleurons , pleuraient sur les montagnes, Puis elle vint s’o
lle inclina la tête et partit. Ses compagnes, Comme nous la pleurons, pleuraient sur les montagnes, Puis elle vint s’offrir au cou
ns l’ombre à minuit demeuré, J’ai souri de l’entendre et plus souvent pleuré  ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
le jour tremble et doute, incertain, Et qu’ainsi que l’enfant l’aube pleure de naître. Elle va, l’on ne voit luire aucune fen
filles de Dieu qui s’appellent entre elles. Frank. Chantez donc, et pleurez , si c’est votre souci. Ma malédiction n’est pas b
mort, dans toute la contrée, Ne retentit plus vite2819 et ne fut tant pleurée . Des bourgs les plus lointains et de chaque maiso
reux Les sentiers de l’Argonne2828 ou ceux des Thermopyles, Mères, ne pleurez pas sur eux. Au dernier qui vous reste attachez,
s trop vécu ! Meganire. Vous l’entendez, amis ! est-ce à tort que je pleure  ? eschyle, toujours absorbé. Dieux qui m’avez t
plus d’adresse, Tes parents t’ont montré cette douleur qui ment ! Tu pleures maintenant : tu chantais tout à l’heure ! » L’enf
e dit simplement : « C’est pour moi que je chante, et pour eux que je pleure . » (Poèmes populaires, III.) Printemps Cha
onc, c’est l’heure ! Ah ! que nous sommes durs ! regarde, écoute : il pleure  ! (Les Ouvriers, sc. vii.) Henri de Bornier
e vous dirais trop mal… mes larmes, ce n’est guère ; Mais laissez-moi pleurer , eh baisant à genoux Cette main qui vengea mon Ro
bres2911, Je reconnus Roland ; je le pris dans mes bras, Jurant de le pleurer tous mes jours d’ici-bas ; Puis, dans l’herbe du
balance. Mais viendra le jour des adieux ; Car il faut que les femmes pleurent Et que les hommes curieux Tentent les horizons qu
vient d’expirer, On sent obscurément la perte, On ne peut pas encore pleurer  : La mort présente déconcerte ; Et ni le lugubre
, saignant, mais fier et narguant la douleur ! Un jour même, — chacun pleurait près de ta couche. Et nous, tes chers petits, t’a
xils. » Et l’on m’envoya loin, à Mâcon, au collège2956. Oh ! comme je pleurais là-bas, pauvre petit ! Mes compagnons de classe e
!… Je me souviens ! Je vis alors Saint-Point2957 (où la Muse en deuil pleure ) ; J’entendis, essuyant mes larmes pour une heure
s brave ; Mais il sent de gros pleurs lui rouler dans les yeux. Il ne pleurera pas, car c’est lui le plus vieux, Car le long des
oit son père blessé, il « se jette à son père, et se met à crier et à pleurer . « Taisez-vous, mon enfant, lui dit-il ; voyez (e
voyez (en lui montrant M. de Turenne raide mort), voilà ce qu’il faut pleurer éternellement, voilà ce qui est irréparable. » Et
rable. » Et, sans faire aucune attention sur lui, se met à crier et à pleurer cette grande perte. » (Lettre du 9 août). 723.
’ombre éternellement noire, les enfers. 2063. . Entendez : l’Espagne pleurera ses provinces [rendues] désertes, ses châteaux ab
gie latine. 2211. République, État. 2212. Enter, greffer. 2213. Pleurés se rapporte à l’idée des jeunes hommes, contenue
... L’abeille rit et chante autour de leur berceau, Et l’humide matin pleure sur leur tombeau. Suit la mort de Louise. 274
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
rès, toute la bonté de son cœur1 dans l’effusion de son repentir ; il pleure , il gémit sur la blessure qu’il a faite ; il voud
, prenant la coupe empoisonné, bénit celui qui la lui présente et qui pleure  ; Jésus, au milieu d’un affreux supplice, prie po
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e eux des attachements durables ! Ah ! puisqu’il faut passer sa vie à pleurer ceux qui nous sont chers, à pleurer les uns morts
 ! puisqu’il faut passer sa vie à pleurer ceux qui nous sont chers, à pleurer les uns morts, les autres peu dignes de vivre, qu
en vont sont plus heureux que ceux qui restent, ils n’ont plus rien à pleurer . Ces réflexions sont communes, qu’importe ? en so
re. 2° Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser 1a mort ; Moi, je pleure et j’espère ; au noir souffle du nord            
x secs… etc. Comme je reconnais la jeune fille à ces mots, Moi, je pleure et j’espère ! elle n’affiche pas cette fermeté so
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ger de visage,           Elle s’avançait à pas lents.           Ah ! pleure , fille infortunée !           Ta jeunesse va se f
Eurydice : Tendre épouse, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Cette figur
’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Cette figure sert à exprimer le caractè
être ses victoires : mais les provinces, les villes, les campagnes en pleureront . On lui dressera des monuments pour immortaliser
lie. Soumet caractérise ainsi le temps où une malheureuse mère vient pleurer sur la tombe de son fils : C’était l’heure où la
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
Virgile). Tendre épouse, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. (Delille).
est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. (Delille). Telle est la différence des
t il n’est pas le père. (Delille). Dans un autre endroit, un taureau pleure la mort de son compagnon :                      
t par sa plaie , il est clair que ce n’est plus une fille désolée qui pleure son père, mais Corneille qui traduit un poète esp
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
pour la mort d’un enfant de quatre jours, s’est plus désolée, a plus pleuré , et s’est obstinée à se désoler plus longtemps qu
e bien à son aise. On ne commande pas à la nature, et l’affection qui pleure ne raisonne jamais. Joubert disait ailleurs à une
46 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
t sous ce ciel sans étoiles ; C’est pourquoi tout d’abord je me mis à pleurer . Des soupirs comme en fait l’homme près d’expire
honneur, brûlant aux mêmes flammes. » « Mais pourquoi, dis-je alors, pleurent -ils donc si fort ? » Et lui me répondit : « Voici
me en cendre, La vie aux guerriers phrygiens, Sans cesse nous voulons pleurer notre misère ; Et les hymnes troyens Ne retentiro
l’arrogance romaine, Enivré de ses vers, Corneille, en l’admirant, A pleuré de plaisir, et s’est trouvé plus grand. Ah ! qu’i
admirant, A pleuré de plaisir, et s’est trouvé plus grand. Ah ! qu’il pleure d’orgueil en se voyant renaître Dans le marbre an
échir à ma prière ; C’est ta mère, ta vieille, inconsolable mère, Qui pleure  ; qui jadis te guidait pas à pas, T’asseyait sur
cheveux épars, Seule, sur un tombeau, pensive, inanimée, S’arrêter et pleurer sa mère bien-aimée. Oh ! que tes yeux sont doux !
es yeux sont doux ! que ton visage est beau ! Viendras-tu point aussi pleurer sur mon tombeau ? Viendras-tu point aussi, la plu
nous sommes, C’est toujours cet amour qui tourmente les hommes. S’ils pleurent en secret, qui lira dans leur cœur Verra que cet
appelle le vice d’une âme faible. — Ne te lamente point avec ceux qui pleurent  : c’est un des préceptes de Marc-Aurèle, et la do
r par la fréquence de leurs répétitions. D’autres, vraiment affligés, pleuraient amèrement, ou se contenaient avec un effort aussi
r tant de funérailles, n’arrête ni n’étonne le passant : qu’avaient à pleurer les citoyens ? Washington a été le représentant d
sur nos toits ! Non, si puissant qu’on soit, non, qu’on rie ou qu’on pleure , Nul ne te fait parler, nul ne peut avant l’heure
les revers qu’il ose déclarer, De doux regards sur lui s’attendrir et pleurer . Oh ! de se confier noble et douce habitude ! Non
enfle ou calme la mer. Quelles morts eût-il redoutées, Celui qui sans pleurer vit les monstres des flots Fendant les vagues irr
ux où naît l’Aurore, Protége les essaims. De nos discords enfin nous pleurons les victimes, Et nos frères meurtris en d’horribl
ncore. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort : Moi je pleure et j’espère ; au noir souffle du nord Je plie et
harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter, rire, pleurer , seul, sans but, au hasard ; D’un sourire, d’un m
, en considérant la mère et l’enfant qui se sourient, ou l’enfant qui pleure et la mère qui tâche de l’apaiser avec la douceur
out s’empresse, tout part ; la seule Iphigénie Dans ce commun bonheur pleure son ennemie. Des mains d’Agamemnon venez la recev
e te condamner ? Mais profite, ô mon fils, du répit qu’il t’accorde : Pleure , conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
On me croit moribond, n’est-il pas vrai ? tout beau ! Messieurs ; ne pleurez pas déjà sur mon tombeau. Cette troisième lettre
eux de l’été, grâce aux raisins nouveaux, Combien d’enfants déjà sont pleurés par leurs mères ! Rome voit tous les jours de lug
e ; sa bonne, en touchant à la statuette, la brisa. L’enfant se mit à pleurer en disant : Je n’ai plus de bon Dieu, je vais mou
ns un pays étranger et si éloigné de leur patrie, ils ne cessèrent de pleurer , et d’enfler, pour ainsi parler, de leurs larmes
e Meyerbeer ! Dieu bénit, voyez vous, Ceux qui chantent pour ceux qui pleurent . Que de misère encor, d’angoisses, de sanglots..
escend en lui-même, Il t’y trouve ; tu vis en lui. S’il souffre, s’il pleure , s’il aime, C’est son Dieu qui le veut ainsi. De
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
présent et tremble pour l’avenir. — Synthèse : Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur, et la perte d’un seul h
mpression sur les esprits en alléguant la pratique de ces nations qui pleurent sur ceux qui uaissent, et mêlent la joie aux funé
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
est charmant, divin ; aucun mot ne le blesse Il trépigne de joie, il pleure de tendresse3; Il vous comble partout d’éloges fa
ses pareils se plaist en ses esbas : Il fuit, il vient, il parle, il pleure , Il saute d’aise ; Sans raison, d’heure en heure,
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
il en prend une de licence. Je n’oublierai jamais d’avoir vu beaucoup pleurer une petite fille qu’on avait désolée avec cette f
nt s’ennuyait d’être à la chaîne ; elle se sentait le cou pelé ; elle pleurait de n’être pas loup. « Ainsi donc la morale de la
50 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
l était mort, et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure  ; M. d’Hamilton fait cesser le bruit et ôter le p
à vous faire aujourd’hui l’éloge funèbre. Car il ne s’agit pas ici de pleurer la mort de cet Homme-Dieu. Nos larmes, si nous av
marqué, lorsqu’allant au calvaire il dit aux filles de Jérusalem : Ne pleurez point sur moi, mais sur vous. Il ne s’agit pas, d
Ne pleurez point sur moi, mais sur vous. Il ne s’agit pas, dis-je, de pleurer sa mort, mais il s’agit de la méditer, il s’agit
, est toujours languissante et chancelante : voilà ce que nous devons pleurer , et ce qui nous doit faire trembler. Mais pour pr
trembler. Mais pour profiter de ce mystère, au lieu de trembler et de pleurer par le sentiment d’une dévotion passagère et supe
le sentiment d’une dévotion passagère et superficielle, tremblons et pleurons dans l’esprit d’une salutaire componction. Jésus-
euse, et tout le monde en souffrira. Il fait peur, il fait pitié : il pleure comme un enfant, il rugit comme un lion. Une vape
mble ; il mêle des hauteurs ridicules avec des bassesses indignes. Il pleure , il rit, il badine, il est furieux. Dans sa fureu
419. Les Athéniens s’attendrirent sur le sort de Phèdre coupable, ils pleurèrent sur celui du malheureux Télèphe, et l’auteur fut
éfaite. CAMILLE. Ô mes frères ! LE VIEIL HORACE. Tout beau482, ne les pleurez pas tous : Deux jouissent d’un sort dont leur pèr
ue obéir qu’à son prince484, Ni d’un État voisin devenir la province. Pleurez l’autre, pleurez l’irréparable affront Que sa fui
prince484, Ni d’un État voisin devenir la province. Pleurez l’autre, pleurez l’irréparable affront Que sa fuite honteuse impri
z l’irréparable affront Que sa fuite honteuse imprime à notre front ; Pleurez le déshonneur de toute notre race, Et l’opprobre
désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme sati
troisième tomba d’un arbre         Que lui-même il voulut enter ; Et, pleurés du vieillard, il grava sur leur marbre569       
hes de Vaux571. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes, Pleurez , nymphes de Vaux, faites croître vos ondes, Et qu
Une seconde fois lui promette ma place. BURRHUS. Elle va donc bientôt pleurer Britannicus ? NÉRON. Avant la fin du jour je ne l
ma détestable erreur, Ce matin, de mon fils allait percer le cœur. Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. Cruel, vous
re838. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort : Moi je pleure et j’espère839 ; au noir souffle du nord         
La dernière prière du poète à ses amis847. L’espoir que des amis pleureront notre sort Charme l’instant suprême et console la
le fils de Saint-Hilaire se jette à son père, et se met à crier et à pleurer . Taisez-vous, mon enfant, lui dit-il ; voyez, en
voyez, en lui montrant M. de Turenne roide mort : voilà ce qu’il faut pleurer éternellement, voilà ce qui est irréparable ! et
éparable ! et sans faire nulle attention sur lui, se met à crier et à pleurer cette grande perte. M. de La Rochefoucauld pleure
e met à crier et à pleurer cette grande perte. M. de La Rochefoucauld pleure lui-même en admirant la noblesse de ce sentiment.
sans flatterie un digne enfant de saint Louis. Sa mort prématurée fut pleurée par la France entière à l’égal d’un malheur publi
tre ses victoires ; mais les provinces, les villes, les campagnes, en pleureront … » 305. « Comme toutes les expressions, observe
Malherbe ne laissait pas d’être assez difficile, lorsqu’il louait et pleurait son roi « devant une reine qui ne fut pas assez s
evant le nom d’une ville. 569. Tour elliptique pour le vieillard les pleura et grava… cette forme, que n’admettrait pas la pr
51 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
té a été profanée, les princes sont foulés aux pieds. Laissez-moi, je pleurerai amèrement ; n’entreprenez pas de me consoler. L’é
ndum est Primum ipsi tibi. Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . (Boileau.) (Voir le nº x.) 127. La sensibilité
moins près du ridicule, et dans cette matière, lorsqu’on ne fait pas pleurer , on risque beaucoup de faire rire. 139. En second
ant de larmes en ce lieu, qu’elle dut sitôt nous y rassembler pour la pleurer elle-même ! Article deuxième. De la proposit
e, s’enfle, se déploie, tonne ou caresse, affronte ou prie, chante ou pleure , bondisse ou tombe, alors que l’idée et le sentim
s d’une lettre comme au grand jour de la tribune. Dans une lettre, on pleure , on s’indigne, on supplie, on discute avec chaleu
n Césaire nous a-t-il devancés ? Combien avons-nous encore de temps à pleurer son départ du milieu de nous ? Ne marchons-nous p
e la dette commune et inévitable ; suivre ceux-ci, précéder ceux-là ; pleurer les uns, être pleurés par les autres, et recevoir
inévitable ; suivre ceux-ci, précéder ceux-là ; pleurer les uns, être pleurés par les autres, et recevoir de nos successeurs le
cidit potens, qui salvum faciebat populum Israel ? Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré pendant plusie
opulum Israel ? Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré pendant plusieurs jours, ils s’écrièrent : Commen
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
n enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pl
i on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
un qui s’y connaît, il faut les intéresser, les faire rire, les faire pleurer , et puis les renvoyer contents. » Le peuple n’est
res ; ces pauvres gens, déjà tout habillés de deuil, ne faisaient que pleurer  ; il vint trois gentilshommes qui pensèrent mouri
l était mort, et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure  ; M. d’Hamilton fait cesser ce bruit et ôter le p
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
 : il fait paraître une extrême affliction de la mort du Guerrier que pleure l’armée, et d’un ton soumis et respectueux, il di
tions, vaines marques de cc qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
enfin ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pl
i on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand Capitaine, et dites en gémissait :
53 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
les mêmes soins de nous affliger, qu’Homère avait pris de nous faire pleurer Patrocle. Nous sommes charmés de la douleur que N
uit ans, saisi de douleur à la vue du péril du petit Joas. Je l’ai vu pleurer amèrement en écoutant ces vers : Ah ! miseram Eu
m est Primum ipsi tibi ; Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez , disent les deux maîtres de l’art, les deux légi
la cause commune, amour des grands hommes, regrets pour celui dont on pleure la perte, respect pour les juges, tout contribue
ropositions qui ne sont vraies que dans ce dernier sens. Un homme qui pleure ne peut pas rire : il ne peut pas rire dans le te
leure ne peut pas rire : il ne peut pas rire dans le temps même qu’il pleure , quoiqu’il puisse rire après avoir pleuré. Le sop
re dans le temps même qu’il pleure, quoiqu’il puisse rire après avoir pleuré . Le sophisme a lieu quand on passe de l’un de ces
IV, 465.) Tendre épouse, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. (Delille.)
est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. (Delille.) Mentor, retrouvant Télémaque
rapporte que les ennemis mêmes de C. Gracchus ne purent s’empêcher de pleurer lorsqu’il prononça ces paroles : Misérable ! où
e que je regrettais chez les Ardéates, et que bientôt je vous verrais pleurer comme moi. Le voilà ce Capitole, siège immobile d
nquêtes sont passés. J’ai vu Louis XI ; il était morne et pâle ; j’ai pleuré sur la France et sur lui. J’ai suivi Chartes VIII
s leur patrie. Argument. Vous peindrez les tribus exilées qui pleurent sur les fleuves de Babylone, les prophètes qui su
es fleuves de Babylone, nous gémissions en pensant à Jérusalem ; nous pleurions tout le jour, la nuit nous pleurions encore, et n
ns en pensant à Jérusalem ; nous pleurions tout le jour, la nuit nous pleurions encore, et nous ne voulions pas être consolés, pa
nous appelions Jérusalem. « Quelle est donc cette Jérusalem que vous pleurez toujours ? » nous demandaient les jeunes filles q
de leurs temples renversés et de Jérusalem qui s’écroulait. Comme ils pleuraient amèrement ! comme ils mêlaient leurs gémissements
ux où fut le palais de David et le temple de Salomon. Nous irons donc pleurer encore sur les tombeaux de nos pères ; nous enten
de sang ; vous n’avez pas vu Carus Métius accuser les enfants d’avoir pleuré leur père ; vous n’avez pas vu traîner à la mort
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
er dans l’oraison funèbre de Turenne, fait voir que : tout le royaume pleure la mort de ce héros. Voici comment il présente l’
regrette le présent, et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur, et la perte d’un homme
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
euse, et tout le monde en souffrira. Il fait peur, il fait pitié ; il pleure comme un enfant, il rugit1 comme, un lion. Une va
ble ; il mêle des hauteurs ridicules avec des bassesses indignes ; il pleure , il rit, il blandine, il est furieux ; dans sa fu
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
nt dans sa haute demeure, Sous le marteau sacré tour à tour chante et pleure , Pour célébrer l’hymen, la naissance ou la mort :
a une mélancolie éloquente. Rapprochez les pages où Xavier de Maistre pleure la mort d’un ami ; elles se terminent ainsi : « C
57 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
son père. AGAMEMNON. Que vois-je ! Quel discours ! Ma fille, vous pleurez , Et baissez devant moi vos yeux mal assurés : Que
Et baissez devant moi vos yeux mal assurés : Quel trouble ! Mais tout pleure , et la fille et la mère. Ah ! malheureux Arcas, t
is que la fin, Quand tout-à-coup, madame, un prophète divin : « C’est pleurer trop longtemps une mort qui t’abuse, Lève-toi, m’
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
s les jours à grands pas ; encore un peu, et il n’y aura plus de quoi pleurer . C’est nous qui mourons : ce que nous aimons vit,
m’aimiez, disait-il, vous vous réjouiriez de ma gloire2. » Mais on se pleure en pleurant les personnes qu’on regrette. On peut
ouvre mon cœur, je crois le trouver devant Dieu ; et quoique je l’aie pleuré amèrement, je ne puis croire que je l’aie perdu.
59 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
d’Horace et de Boileau : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . C’est aussi la règle de Cicéron dans le second
que je vois l’accomplissement de cette parole du Prophète : « Le roi pleurera , le prince sera désolé, et les mains tomberont au
ne le cèdent en rien aux plus beaux de Bossuet : « Tout le peuple le pleura amèrement, et, après avoir pleuré durant plusieur
x de Bossuet : « Tout le peuple le pleura amèrement, et, après avoir pleuré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : Comment
60 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
dans leur faiblesse ? La plume se refuse à ce mystère d’abomination. Pleurons -en le succès funeste, comme la source d’autres su
, comme la source d’autres succès horribles dignes d’en être sortis ; pleurons les comme le chef-d’œuvre des ténèbres, de la pri
à Paris le 12 avril 1704, à soixante-quatorze ans. Paris et la France pleurèrent , Rome même pleura avec la France, et Rome et Pari
04, à soixante-quatorze ans. Paris et la France pleurèrent, Rome même pleura avec la France, et Rome et Paris se disputèrent d
ère ; mets-toi à genoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure , porte une main à ses yeux, et, pendu au bras dro
ns vanité, les vices sans bassesse, et sans déguisement. Pour moi, je pleurais de joie, lorsque je lisais ces Vies ; je ne passa
sang des morts ; tout l’Océan n’était qu’une plaie : les vierges ont pleuré longtemps ! « Pharamond ! Pharamond ! Nous avons
t de tous côtés des figures semblables au Deiphobus407 de Virgile. Je pleure encore un joli Hermès enfant, que j’avais vu dans
Soissons, un retour personnel sur eux-mêmes : presque tous avaient à pleurer quelque perte récente. Ils se portèrent en foule
aud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer , réjouissez-vous, leur. disait-elle : je suis bie
lors sur sou siège et donna sa bénédiction à tous ses serviteurs, qui pleuraient . Le bourreau lui demanda pardon à genoux ; elle r
que mes tristes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées ;   Je pleure des ennuis prése
des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées ;   Je pleure des ennuis présents. Et quand la nature attentive
ge les guerriers, les ministres, les princes ; Rit des calamités dont pleurent les provinces ; Clabaude le matin contre un édit
est le riche Lycus. Viens ce soir ; il est tendre, Il est humain : il pleure aux pleurs qu’il voit répandre. » — Elle dit, et
int l’orage. Le ciel d’un jour à l’autre est humide ou serein, Et tel pleure aujourd’hui qui sourira demain712. » — « Mon hôte
ouvert la porte hospitalière. » Idylles. La jeune Tarentine. Pleurez , doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés ! Oiseaux
meurs ; Souffre, ô cœur gros de haine, affamé de justice, Toi, vertu, pleure si je meurs731. Iambes. Joseph Chénier.(176
e, J’irais tendre aux bourreaux ma tête obéissante739 ? Tibère, osant pleurer les malheurs qu’il a faits, Sur ses propres agent
, l’empire entier, tout se tait devant vous ; On ne murmure point, on pleure à vos genoux. Vous seul êtes chargé du soin de ma
toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure  : De son amour ne me parlez-vous pas ? Ma sœur es
les accents du génie. Il était l’écho de la pensée commune lorsqu’il pleurait sur les malheurs de la Grèce, et qu’il encouragea
le Au bruit des vagues, chaque soir, J’accorde ma lyre fidèle ; Et je pleure sur nos revers, Comme les Hébreux dans les fers,
vers, Comme les Hébreux dans les fers, Quand Sion descendit du trône, Pleuraient au pied des saules verts Près des fleuves de Baby
; Il leur était permis de confondre leurs larmes ; Et je m’exile pour pleurer . « Le ministre de ta colère rive la veuve et l’or
-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait, il pleurait , quand d’une tour voisine Un musulman se lève ; i
e te condamner ? Mais profite, ô mon fils, du répit qu’il t’accorde : Pleure , conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
s l’ombre à minuit demeuré, J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré  ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
tout seul me coucher sur la poupe Au pied du pavillon.. Je me sentis pleurer , et ce fut un prodige, Un mouvement honteux ; mai
te et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux. Viens ; tu s
-nous le chasseur sur les monts escarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie : Sa bruyère l’attend ; ses faons sont
La tempête s’éloigne, et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ; Le phalène doré, dans sa course
ans leurs concerts la note gémissante. L’homme devient rêveur s’il ne pleure à ma voix. Je vois naître et mourir la brise pass
t’a banni de tes chères forêts ; L’été s’en va ! mais qu’un autre le pleure  : Pour nous, mon cœur, point de lâches regrets !
une mort, dans toute la contrée, Ne retentit plus vite et ne fut tant pleurée . Des bourgs les plus lointains, et de chaque mais
n crois certains bruits, elle songerait moins A se faire admirer qu’à pleurer sans témoins. GEORGE. Quoi ! vraiment ! RODOLPHE.
Ah ! Tant mieux ! Qu’elle soit misérable, tant mieux ! Puisse-t-elle pleurer tous les pleurs de ses yeux ! RODOLPHE. Venge-toi
Montblois, en Saxe, sous le nom de comte Amaury. Depuis longtemps, il pleure amèrement son crime, et il va raconter à son chap
j’étais sûr qu’en retrouvant les lieux Témoins de mon forfait, je le pleurerais mieux. Poussé par ce désir, qu’en vain l’âme comp
absorbée, Frissonnant, à genoux, la poitrine courbée ; Je priais, je pleurais  ; la nuit autour de moi Descendait, pénétrant mon
s d’adresse. « Tes parents t’ont montré cette douleur qui ment ! « Tu pleures maintenant ; tu chantais tout à l’heure ! » L’enf
e dit simplement : « C’est pour moi que je chante, et pour eux que je pleure . » Eugène Manuel 866, Poèmes populaires, II.
on amour périt. Toujours intact aux yeux du monde, Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure fine et profonde : Il est br
ècle. 712. C’est le proverbe renversé : Et tel rit aujourd’hui qui pleurera demain. 713. On remarquera la transition plei
ention nationale. 747. « La mère d’André Chénier, dit M. Daunou, l’a pleuré quatorze ans, et demeura, tant qu’elle vécut, ave
ends murmurer, N’ai-je pas cherché tes rivages, Ou pour jouir ou pour pleurer  ! 844. Villemain, dans le rapport académique (
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
re pas profondément affecté en effet du mérite qu’il loue, ou dont il pleure la perte : il suffit, pour nous toucher, qu’il pa
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
rrompait par ses sanglots les prières publiques, tandis que le prêtre pleurait en les prononçant, et pouvait les achever à peine
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
de Fénelon aidant la paysanne à retrouver sa vache ? La pauvre femme pleurait , l’ayant perdue, et Fénelon essayait de la consol
64 (1873) Principes de rhétorique française
Boileau a fort bien dit : Pour me tirer des pleurs il faut que vous pleuriez . Celui-là seul peut exciter les passions qui les
chrétienne, a su deviner les gémissements de l’amour paternel. Nestor pleure sur son fils Pisistrate : Malheureux d’avoir été
ant de larmes en ce lieu, qu’elle dût sitôt nous y rassembler pour la pleurer elle-même ? Princesse, le digne sujet de l’admira
ration de deux grands royaumes, n’était-ce pas assez que l’Angleterre pleurât sur votre absence, sans être réduite encore à ple
ue l’Angleterre pleurât sur votre absence, sans être réduite encore à pleurer votre mort ? et la France, qui vous reçut avec ta
ent, piété, dévouement à la cause commune, regrets pour celui dont on pleure la perte, tout contribue à lui gagner les cœurs.
tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros.... Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pl
r un héros.... Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
ment à un nom un autre nom ou bien encore un infinitif : Je rougis de pleurer ou je rougis de mes larmes ; — il demande la mort
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau… Rien enfin ne manque dans to
encore ! Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort ; Moi je pleure et j’espère ! au noir souffle du nord Je plie et
té qui manque à cet étrange rapprochement : Le front d une femme qui pleure et qui prie, se penche comme une nef qui sombre.
s la tragédie de Sophocle, quand Electre reconnaît ce frère dont elle pleurait la mort, elle s’écrie : O jour de bonheur !... O
si... Tremble de me pousser à bout (imprécation et réticence) ! Elle pleure  ! Ah ! la bonne âme ! Vous allez voir que c’est m
t, l’instrument le plus expressif ; elle prie et elle commande ; elle pleure et elle tonne, elle a toutes les forces et toutes
qu’il s’avoue vaincu ? Barbazan demandant merci ; voilà de quoi faire pleurer toute la France, qui verse déjà des larmes amères
de sang ; vous n’avez pas vu Carus Métius accuser les enfants d’avoir pleuré leirr père ; vous n’avez pas vu traîner à la mort
e, ne connaît de maux que les siens, que sa réplétion et sa bile ; ne pleure point la mort des autres, n’appréhende que la sie
être ses victoires ; mais les provinces, les villes, les campagnes en pleureront . On lui dressera des monuments superbes pour immo
i après avoir inondé son épouse chérie, sa mère et ses frères dont il pleurait si amèrement la mort, allait chercher le dernier
er tant de funérailles n’arrête ni n’étonne le passant : qu’avaient à pleurer les citoyens ? Les sciences et les lettres. Suj
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
mme ! « Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été autrefois assez publiées : la magnificenc
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
e eux des attachements durables ! Ah ! puisqu’il faut passer sa vie à pleurer ceux qui sont chers, à pleurer les uns morts, les
 ! Ah ! puisqu’il faut passer sa vie à pleurer ceux qui sont chers, à pleurer les uns morts, les autres peu dignes de vivre, qu
n vont sont plus heureux que ceux qui restent ; ils n’ont plus rien à pleurer . Ces réflexions sont communes : qu’importe ? en s
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
et nos soins ? N’entends-tu pas la France qui s’écrie : Mon beau ciel pleure une étoile de moins ? Où donc est-il ? se dit l
l’oiseau des nuits effleure, Sur tes propres débris te rappelle et te pleure , Et jette aux flots du Tibre un cri de liberté, H
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
ement acquittée par les honneurs rendus à la tombe des héros que nous pleurons . Le reste sera payé par la reconnaissance à leurs
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
t être. Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été autrefois assez publiées : la magnificenc
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
e précepte de Boileau : « Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . » c’est-à-dire, qu’il faut sentir vivement [mot
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
a guerre, si vous ne baisez pas les pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
s au moi 4 ? Mais qu’y fait-on ? A part mademoiselle de Gournay qui y pleure tout haut, par cérémonie5, on y cause ; on y caus
73 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ncidents de son procès, l’Épître aux nymphes de Vaux où La Fontaine a pleuré son malheur, et sa défense par Pellisson. Celui-c
e je vois l’accomplissement de cette parole du prophète186 : « Le roi pleurera , le prince sera désolé, et les mains tomberont au
i fut ravi, et lui laissa trois princesses, dont les deux qui restent pleurent encore la meilleure mère qui fut jamais et ne tro
état, elle s’abandonne aux joies du monde. Combien donc en devrait-on pleurer comme mortes, de ces veuves jeunes et riantes que
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images d’une
n enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; p
on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
is dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête222 ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
urs répétitions. D’autres, vraiment affligés et de cabale frappée305, pleuraient amèrement, ou se contenaient avec un effort aussi
ent les plus exposés à la pleine vue. Monseigneur le duc de Bourgogne pleurait d’attendrissement et de bonne foi, avec un air de
d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit, pour venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé,
s la faveur qui m’est duc, Ingrate, m’a-t-il dit, et, ce jour expiré, Pleure à loisir l’époux que tu m’as préféré. » À ces mot
reux transport que le ciel vous envoie, Je reconnais Néarque, et j’en pleure de joie. Ne perdons plus de temps, le sacrifice e
r vous donne ; Et, si l’on peut au ciel sentir quelques douleurs, J’y pleurerai pour vous l’excès de vos malheurs : Mais si, dans
ès le berceau perdant une fort jeune mère, Réduit, seize ans après, à pleurer mon vieux père560, J’allai d’un pas hardi par moi
que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . Ces grands mots dont alors l’acteur emplit sa bo
AUTRE.     Je reverrai ces campagnes si chères. UNE AUTRE.     J’irai pleurer au tombeau de mes pères. TOUT LE CHŒUR.         R
s’est-il changé ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé669 ? Pleure , Jérusalem, pleure, cité perfide ! Des prophètes
Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé669 ? Pleure, Jérusalem, pleure , cité perfide ! Des prophètes divins malheureuse
es ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes             Pour pleurer ton malheur ? AZARIAS. Ô saint temple ! JOSABETH.
ctoire ? Leurs cruautés, mon fils, ont obscurci leur gloire ; Et j’ai pleuré longtemps sur ces tristes vainqueurs, Que le ciel
int l’orage. Le ciel d’un jour à l’autre est humide ou serein, Et tel pleure aujourd’hui qui sourira demain779. — Mon hôte, en
re. 779. C’est le proverbe renversé : Et tel rit aujourd’hui qui pleurera demain 780. On remarquera la transition pleine
74 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
sang des morts ; tout l’Océan n’était qu’une plaie : les vierges ont pleuré longtemps ! « Pharamond ! Pharamond ! Nous avons
Soissons, un retour personnel sur eux-mêmes : presque tous avaient à pleurer quelque perle récente. Ils se portèrent en foule
aud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer , réjouissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien
lors sur son siège et donna sa bénédiction à tous ses serviteurs, qui pleuraient . Le bourreau lui demanda pardon à genoux ; elle r
Romains ont accusé le sort350. PISON. C’est moi, Germanicus, qui dois pleurer ta mort351 ! CNÉIUS. Oui, vous le regrettez, je m
e, J’irais tendre aux bourreaux ma tête obéissante380 ? Tibère, osant pleurer les malheurs qu’il a faits, Sur ses propres agent
, l’empire entier, tout se tait devant vous ; On ne murmure point, on pleure à vos genoux. Vous seul êtes chargé du soin de ma
toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure  : De son amour ne me parlez-vous pas ? Ma sœur e
les accents du génie. Il était l’écho du la pensée commune lorsqu’il pleurait sur les malheurs de la Grèce, et qu’il encouragea
le Au bruit des vagues, chaque soir, J’accorde ma lyre fidèle ; Et je pleure sur nos revers Comme les Hébreux dans les fers, Q
evers Comme les Hébreux dans les fers, Quand Sion descendit du trône, Pleuraient au pied des saules verts Près des fleuves de Baby
; Il leur était permis de confondre leurs larmes : Et je m’exile pour pleurer . « Le ministre de ta colère Prive la veuve et l’
tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait, il pleurait , quand d’une tour voisine Un musulman se lève ; i
e te condamner ? Mais profite, ô mon fils, du répit qu’il t’accorde : Pleure , conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
fs calmés (car M. V. Hugo ébranle les nerfs plus encore qu’il ne fait pleurer ), nous découvrons sans peine que le tragique appa
réponde : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré . A. de Musset eut-il le courage de ressaisir cet
te et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux. Viens ; tu s
-nous le chasseur sur les monts escarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie : Sa bruyère l’attend ; ses faons sont
n crois certains bruits, elle songerait moins À se faire admirer qu’à pleurer sans témoins, GEORGE. Quoi ! vraiment ! RODOLPHE.
Ah ! tant mieux ! qu’elle soit misérable, tant mieux ! Puisse-t-elle pleurer tous les pleurs de ses yeux ! RODOLPHE. Venge-toi
éjà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête Et se prit à pleurer . 69. Le père de Cymodocée, Démodocus, prêtre
ention nationale. 387. « La mère d’André Chénier, dit M. Daunou, l’a pleuré quatorze ans, et demeura, tant qu’elle vécut, ave
sée aux plaines. Donne au malade la santé, Au mendiant le pain qu’il pleure , À l’orphelin une demeure, Au prisonnier la liber
75 (1854) Éléments de rhétorique française
l était mort, et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure  : M. d’Hamilton fait cesser ce bruit, et ôter le
femme et pour la mère de Darius. Qu’est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les peuples qu’il a soumis ? qu’est-ce qu
t point, tous ces Romains qui étaient présents à son supplice, et qui pleuraient et gémissaient avec lui, ne devaient-ils pas t’ém
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
n enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces failles restes de la vie humaine, pl
i on les rend. Pleurez donc sur ces failles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux
Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête ? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant :
ou que je meure, si… Tremble de me pousser à bout (réticence) ! Elle pleure  ! ah ! la bonne âme ! vous allez voir que c’est m
e sait pas nous plaire.... Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . Quelquefois, au contraire, c’est une ressemblan
t faire Ce que je fais maintenant sur le sien. Cela veut dire qu’il pleure sur le tombeau de sa fille, tandis que sa fille d
qu’il pleure sur le tombeau de sa fille, tandis que sa fille devrait pleurer sur le sien. Le pauvre homme ferait bien mieux de
de toutes parts ; les prêtres faisaient des processions ; les femmes pleuraient , en se prosternant devant quelques images de sain
avec un sourire de protection assez noble. Colin sentit son néant, et pleura . Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire.
s fautes et de ses folles dépenses. « Après que le fils eut longtemps pleuré avec la mère ; il lui dit enfin : « Ne nous déses
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
de vénération pour eux, sait aussi nous attendrir sur leurs revers et pleurer avec nous sur leurs tombeaux. Quel tableau que ce
xécuter ses dernières volontés. Ceux même qui ne le connaissaient pas pleureront Germanicus : vous le vengerez, vous ! si sa perso
77 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
ent d’un caractère bien différent : celui-ci riait toujours, celui-là pleurait sans cesse. Ceci désigne une chose plus proche,
78 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
d’exécuter ses dernières volontés. Ceux même qui ne le connurent pas, pleureront Germanicus, vous le vengerez, vous, si vous tenie
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau et de fragiles images d’une d
nfin, ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. »  Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pl
on les rend. » Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez donc sur cette triste immortalité que nous donnon
rrières et intrépides ! Quel autre fut plus digne de vous commander ? Pleurez donc ce grand capitaine et dites en gémissant : V
n sur la terre ; Le chemin est désert !… Je n’entends que les flots ! Pleurez  ! pleurez ma honte, ô filles de Lesbos ! Mod
erre ; Le chemin est désert !… Je n’entends que les flots ! Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de Lesbos ! Modèle de sty
uvoir. Virgile, dans ses Géorgiques, parlant d’Orphée qui ne cesse de pleurer sa chère Eurydice, que lui a ravie le Destin, fai
tion : « Telle, sous l’ombrage d’un peuplier, la plaintive Philomèle pleure la perte de ses petits, qu’un impitoya ble labour
79 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
e, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête         Et se prit à pleurer .         Ah ! pleure, fille infortunée !        
llir, elle baissa la tête         Et se prit à pleurer.         Ah ! pleure , fille infortunée !         Ta jeunesse va se flé
demain. Mais, vers la solitaire allée, Si mon amante échevelée Venait pleurer quand le jour fuit, Éveille par ton léger bruit M
80 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
e désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus ; rendront mon âme sa
i que la mère d’un veau ? « Ah ! vraiment ! cela n’est pas beau. « Ne pleurez plus, la Cythérée, « Et tenez pour chose assurée
cela d’un air tant adroit, Ce pauvre fugitif de Troie, Que sa mère en pleura de joie. La troisième citation renferme en elle-
81 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
e rencontres, et veulent, comme ces anciens philosophes, ou tousjours pleurer ou tousjours rire, et font encore pis, quand ils
s tousjours ces mesmes vertus. Il se faut resjouir avec les joyeux et pleurer avec les pleurans, dit l’Apostre, et la Charité e
eschant que tu es ! FRONTIN. Pardonnez-moy. SÉVERIN. Pourquoy donc ne pleures -tu ? FRONTIN. Pour ce que j’espere que les retrou
années, qu’on lut Balzac, qu’on admira Descartes, que le grand Condé pleura aux vers du grand Corneille 282 ; c’est là que Va
rnation publique le ministre s’ira-t-il cacher au fond du palais pour pleurer les misères de l’État et faire des vœux avec les
fflictions diverses sortes d’hypocrisie. Dans l’une, sous prétexte de pleurer la perte d’une personne qui nous est chère, nous
exte de pleurer la perte d’une personne qui nous est chère, nous nous pleurons nous-mêmes ; nous pleurons la diminution de notre
une personne qui nous est chère, nous nous pleurons nous-mêmes ; nous pleurons la diminution de notre bien, de notre plaisir, de
t que de petites sources, qui coulent et se tarissent facilement : on pleure pour avoir la réputation d’être tendre ; on pleur
nt facilement : on pleure pour avoir la réputation d’être tendre ; on pleure pour être plaint ; on pleure pour être pleuré ; e
r avoir la réputation d’être tendre ; on pleure pour être plaint ; on pleure pour être pleuré ; enfin on pleure pour éviter la
tion d’être tendre ; on pleure pour être plaint ; on pleure pour être pleuré  ; enfin on pleure pour éviter la honte de ne pleu
 ; on pleure pour être plaint ; on pleure pour être pleuré ; enfin on pleure pour éviter la honte de ne pleurer pas. Deman
pleure pour être pleuré ; enfin on pleure pour éviter la honte de ne pleurer pas. Demandeurs et donneurs de conseils R
cidit potens qui salvum faciebat populum Israel ? » Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré durant plusieu
pulum Israel ? » Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : « Comme
Je fus samedi tout le jour chez Mme de Villars à parler de vous, et à pleurer  ; elle entre bien dans mes sentimens. Hier, je fu
reçu la lettre. Je fus hier au Buron, j’en revins le soir ; je pensai pleurer envoyant la dégradation de cette terre : il y avo
très bon livre424. J’ai pris congé de la belle prairie425 ; mon Agnès pleure quasi mon départ ; moi, ma bonne, je ne pleure po
prairie425 ; mon Agnès pleure quasi mon départ ; moi, ma bonne, je ne pleure point et suis ravie de m’en aller dans mes bois ;
états n’est qu’imagination et qu’amour-propre. J’avoue que je me suis pleuré en pleurant un ami qui faisoit la douceur de ma v
tre ses victoires ; mais les provinces, les villes ; les campagnes en pleureront  : on lui dressera des monumens superbes pour immo
nseigneur. Il se leva, se mit la tête dans un coin, le nez dedans, et pleura amèrement à sanglots… ………………………………………………………………………
d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit, pour venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé
qu’il montra tant de continence. Qu’est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les peuples qu’il a soumis ? Qu’est-ce qu
e prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure  ; Jésus, au milieu d’un supplice affreux, prie po
uchant au nom de Vauvenargues. Il mourut à trente-deux ans, deviné et pleuré par Voltaire, après s’être fait une place parmi l
ère ; mets-toi à genoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure , porte une main à ses yeux, et, pendu au bras dro
du malheur. Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer . (Le Barbier de Séville, I, 2). Début du
enfin de contre-révolution à la mère du consul Fusius Géminus d’avoir pleuré la mort funeste de son fils. Il fallait montrer d
aille majestueuse. Le plus petit de ces enfans, en regardant crier et pleurer sa mère, crioit et pleuroit aussi. Malheureuse mè
s ni mes joies. L’exilé partout est seul. On m’a demandé : « Pourquoi pleurez -vous ? » Et quand je l’ai dit, nul n’a pleuré, pa
a demandé : « Pourquoi pleurez-vous ? » Et quand je l’ai dit, nul n’a pleuré , parce qu’on ne me comprenait point. L’exilé part
ou de Corneille, ce n’est pas lui qui est la victime ou le héros ; il pleure sur des infortunes lointaines que l’art lui ressu
e on lui en refusait l’entrée parce qu’il était encore trop jeune, il pleurait beaucoup. On le reçut enfin. Ses parens, témoins
est là, la vue de ces six hommes, la hart au col, lui fait mal ; elle pleure , et demande si bien leur grâce que le roi l’accor
ses funérailles surtout, dans ce concours de malheureux qui venaient pleurer sur sa tombe, que l’on put apprendre à quel degré
seil à côté de Colbert ; il chante la Marseillaise avec Barbaroux, il pleure d’attendrissement avec le peuple au pied de l’aut
il voudra, affermi par l’expérience, endurci par la vie, elle le fera pleurer . Hommes, n’en rougissez pas, et ne vous cachez pa
ose. Nulle canonisation, ni culte, ni autel. On n’a pas prié, mais on pleure . L’histoire est telle : Une enfant de douze ans,
e monte au-dessus d’elle-même, éclate en paroles sublimes, qui feront pleurer éternellement… Abandonnée de son roi et du peuple
, et le père est à la fois juste et clément : juste, puisque son fils pleure sur ses fautes ; clément, puisque, pour pardonner
s femmes et les petits enfants sortaient des portes de leur maison et pleuraient en regardant du côté de la tour. On voyait dans u
int par l’émotion générale. Retiré dans un coin obcur de la salle, il pleura comme pleurait le fils de Pietri. (Colomba, XII
tion générale. Retiré dans un coin obcur de la salle, il pleura comme pleurait le fils de Pietri. (Colomba, XII. — Charpentier
sséniennes, I, 5 : … Elle (Jeanne d’Arc) baissa la tête Et se prit à pleurer . Boileau, Ép. I : Et le roi, que dit-il ! — Le
le jeune Clinias est allé prendre du service en Asie. Le vieillard le pleure pendant six mois. Il apprend son retour : « Qu’il
r ; enveloppés dans l’air brumeux comme dans un linceul, ils semblent pleurer ceux qui sont morts. (H. Taine, La Fontaine et
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
rds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée ,         Qu’un ami leur ferme les yeux3 ! Le
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
on lui en refusait l’entrée, parce qu’il était encore trop jeune, il pleurait beaucoup. On le reçut enfin. Ses parents3, témoin
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ces débris, où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert, aimé, rêvé, pleuré , Mon heureuse jeunesse, en vingt lieux dispersée
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
breton si plaintif et si doux, Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous. — Oh ! les bruits, les odeurs, les murs gri
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
hez vous bien des secrets amis. D’autres vous ont crus morts, et vous pleurent d’avance ; Frères de Roméo, vous n’êtes qu’endorm
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
tions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
88 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
es mit entre les mains d’un inquisiteur10 nommé Democares. Aubigné ne pleura point pour la prison, mais oui bien quand on luy
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
e descendre ; il y en avait qui parlaient tout seuls, et d’autres qui pleuraient . A mesure que nous approchions, le trouble de leu
90 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
sque pour toujours on pert ce que tu pers, La Sagesse, croy-moy, peut pleurer elle-mesme. On se propose à tort cent préceptes d
, l’esprit beau, l’âme belle ; Et ce sont des sujets279 à toujours le pleurer . Vous voyez bien, monsieur, que je m’écarte fort
endresse des sévères leçons de la philosophie, et pour vous obliger à pleurer sans contrainte, il en faut accuser le peu d’éloq
si belle vie, admire345 la fragilité de toutes les choses présentes ; pleure la perte que nous avons faite ; rends gloire à Di
ns son sang ; on court à M. le Prince qui fut au désespoir. M. le Duc pleura  ; c’était sur Vatel que tournait tout son voyage
y résister. Vous n’avez jamais vu Paris comme il est ; tout le monde pleure , ou craint de pleurer ! L’esprit tourne à la pauv
vez jamais vu Paris comme il est ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer  ! L’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent473
ssant en soi-même, on apprend à se soumettre à Dieu tout entier, et à pleurer ses égarements. Puissiez-vous donc, Monsieur, tro
larmes. Et certainement, Sire, il n’y a point de plus juste sujet de pleurer que de sentir qu’on a engagé à la créature un cœu
euse, et tout le monde en souffrira. Il fait peur, il fait pitié ; il pleure comme un enfant, il rugit812 comme un lion. Une v
ble ; il mêle des hauteurs ridicules avec des bassesses indignes : il pleure , il rit, il badine, il est furieux : dans sa fure
un sourire de protection assez noble. Colin sentit son néant1087, et pleura . Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire.
sa fortune et de ses folles dépenses. Après que le fils eut longtemps pleuré avec sa mère, il lui dit enfin : « Ne nous désesp
, toute la bonté de son cœur1355 dans l’effusion de son repentir ; il pleure , il gémit sur la blessure qu’il a faite ; il voud
prenant la coupe empoisonnée, bénit celui qui la lui présente et qui pleure  ; Jésus, au milieu d’un affreux supplice, prie po
e descendre ; il y en avait qui parlaient tout seuls, et d’autres qui pleuraient . A mesure que nous approchions, le trouble de leu
aud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer , réjouissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien
ors sur son siège, et donna sa bénédiction à tous ses serviteurs, qui pleuraient . Le bourreau lui demanda pardon à genoux ; elle r
nt par l’émotion générale. Retiré dans un coin obscur de la salle, il pleura comme pleurait le fils de Pietri. Tout à coup un
ion générale. Retiré dans un coin obscur de la salle, il pleura comme pleurait le fils de Pietri. Tout à coup un léger mouvement
eu. — Leurs larmes ont assez coulé. — La pauvre orpheline seule ne te pleurera pas. — Pourquoi te pleurerait-elle ? — Tu t’es en
coulé. — La pauvre orpheline seule ne te pleurera pas. — Pourquoi te pleurerait -elle ? — Tu t’es endormi plein de jours — au mili
lle, — préparé à comparaître — devant le Tout-Puissant. — L’orpheline pleure son père, — surpris par de lâches assassins, — fr
u moi 1811 ? Mais qu’y fait-on ? A part mademoiselle de Gournay qui y pleure tout haut par cérémonie1812, on y cause ; on y ca
ant de passion est à deux cents lieues, je ne l’ai plus. Sur cela, je pleure sans pouvoir m’en empêcher ; je n’en puis plus, m
. 464. Affront. Chacun entend l’honneur à sa façon. 465. M. le duc pleure  : Vatel lui est indispensable. 466. Elle le fut
épisodes d’Atala et René. 1575. Il a dit ailleurs : Je n’ai jamais pleuré que d’admiration. 1576. Rappelez-vous l’Itinérai
pé ; je suis devenu chrétien. Ma conviction est sortie du cœur ; j’ai pleuré et j’ai cru. » 1585. Voici quelques pensées d
terre, si vous ne baisez point les pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas
91 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
n précepteur, placé auprès de lui, devait l’avertir quand il faudrait pleurer . Et en effet, au moment le plus pathétique du dis
son rôle à merveille : « Voyez, juges, s’écrie aussitôt l’orateur, il pleure , et pourquoi pleure-t-il ? » — « Parce que mon pr
 : « Voyez, juges, s’écrie aussitôt l’orateur, il pleure, et pourquoi pleure-t -il ? » — « Parce que mon précepteur me pince, » i
92 (1881) Rhétorique et genres littéraires
Art poétique, vers 102.) Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . (Boileau, Art poétique, chant III, vers 142.) 2
mots pour donner plus de vivacité et de rapidité à la phrase. Ex. Et pleurés du vieillard, il grava sur leur marbre          C
on, place les mots suivant leur plus ou moins d’énergie. Ex. Presse, pleure , gémis ; peins-lui Phèdre mourante. (J. Racine, P
ure si… Tremble de me pousser à bout (imprécation et réticence). Elle pleure  ! Ah ! la. bonne âme ! vous allez voir que c’est
sans parents, Au milieu des tombeaux ainsi que sur la terre.     J’ai pleuré quatorze printemps     Loin des bras qui m’ont re
ds,     Sur la pierre où tu m’as laissée, La pauvre fille, hélas ! ne pleura pas longtemps ; Plaintive, elle mourut en priant
ourné ; Et — merveilleux retour qu’inspire la prière — La jeune mère pleure en regardant la bière, La femme qui pleurait sour
la prière — La jeune mère pleure en regardant la bière, La femme qui pleurait sourit au nouveau-né ! (J. Soulary, Œuvres poétiq
93 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
rave, mais non négligé, et un ton conforme à celui de la personne qui pleure . Quelques réflexions de piété y sont très bien pl
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
lui répond et fait qu’elle s’apaise à peu près comme quand un enfant pleure et qu’il voit sa mère. C’est que la compassion et
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
’est d’être ému soi-même. Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . Boileau. Les larmes en effet sont contagieus
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
comme voyant2 sa carrière finie,   Gémit profondément. Je me sentis pleurer , et ce fut un prodige3, Un mouvement honteux ; ma
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
sans vanité, le vice sans bassesse et sans déguisement. Pour moi, je pleurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne pass
98 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
littéralement d’Horace : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez . Une seconde règle est celle du ton, c’est-à-dir
des pleurs. Il sied mal d’en verser où l’on voit tant d’honneurs ; On pleure injustement des pertes domestiques Quand on en vo
ir, l’honneur est un devoir. Le Cid, acte II, sc. vi. Quoi ! vous me pleureriez , mourant pour mon pays ? Horace, acte II, sc. i.
a rétracte ou la modifie, au moins en apparence. « On en gémit, on en pleure  ; voilà ce que peut la terre pour une reine si ch
esseux, à servir ainsi lents. La FONTAINE, liv. IV, fab. xxii. Et, pleurés du vieillard, il grava sur leur marbre Ce que je
gression, qui dispose les mots suivant leur force relative : Presse, pleure , gémis : peins-lui Phèdre mourante. Racine, Phèd
99 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
nous ferions un contre-sens cruel si nous allions rire quand un autre pleure , déplacé si nous soupirions quand il gronde. En s
rir,   Mais Dieu le veut ainsi : — nous devons nous soumettre, —  Ne pleure , pas en me quittant ; —  Porte au seuil des pala
à travers les grands chênes, Se tournant quelquefois / et n’osant pas pleurer .   Petit traité de versification. La poé
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
avec la situation douloureuse de la reine de Carthage, qui veille et pleure , tandis que tout jouit autour d’elle des douceurs
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