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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
On peut définir le Goût, la faculté de recevoir une impression de plaisir ou de peine, des beautés ou des difformités de la
, commune à tous les hommes ; et rien de plus général que l’espèce de plaisir qui résulte de tout ce qui est beau, grand, harmo
uveauté ou par son éclat. Le paysan le plus stupide trouve un certain plaisir aux contes qu’on lui fait, et n’est pas insensibl
s peintures du caractère, des actions ou des mœurs des hommes. Or, le plaisir que nous font ces imitations ou ces peintures, es
isant, par exemple, l’Iliade et l’Énéide, une portion considérable du plaisir que nous font ces beaux poèmes, est fondée sur la
des sentiments avec les caractères, du style avec les sentiments. Le plaisir qui résulte des ouvrages conduits de la sorte, es
les de découvrir le mérite d’un semblable plan, plus nous trouvons de plaisir à la lecture de l’ouvrage. Les caractères distinc
e goût général pour les beautés qui procurent à l’homme le plus grand plaisir dont il puisse jouir. L’autorité, la prévention,
ture. Nous allons interroger maintenant les sources d’où dérivent les plaisirs du goût. Ici s’ouvre devant nous un champ immense
goût. Ici s’ouvre devant nous un champ immense, qui renferme tous les plaisirs de l’imagination, soit qu’ils résultent des objet
chacun d’eux dans le plus grand détail ; je ne considère ici que les plaisirs qui résultent pour le goût, des productions litté
oductions littéraires. Je me bornerai donc à quelques notions sur les plaisirs du goût en général ; mais j’insisterai particuliè
essaya de la traiter avec quelque régularité, dans son Essai sur les Plaisirs de l’Imagination (6e volume du Spectateur). Il do
s Plaisirs de l’Imagination (6e volume du Spectateur). Il donne à ces plaisirs trois sources principales : la beauté, la grandeu
difficile de compter tous les divers objets qui peuvent procurer des plaisirs au goût ; il est plus difficile encore de définir
nous voulons faire un pas de plus, et rechercher la cause efficace du plaisir que nous procurent de tels objets, c’est là que n
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. Le beau est, après le sublime, ce qui
Le beau est, après le sublime, ce qui procure à l’imagination les plaisirs les plus vifs. L’émotion qu’il excite se distingu
t probable que l’association des idées influe en quelque sorte sur le plaisir que nous font les couleurs. Le vert, par exemple,
es souffrances : tels sont l’héroïsme et la magnanimité, le dédain du plaisir ou le mépris de la mort. L’autre classe comprend
n un mot. Elles excitent dans l’âme de l’observateur une sensation de plaisir si semblable à celle de la beauté extérieure des
ce. Le beau est donc, après le sublime, la source la plus féconde des plaisirs du goût ; nous venons de le voir : mais ce n’est
gréable en même temps. Voilà, en grande partie du moins, la source du plaisir que nous font les romans et les fictions. L’émoti
e autre source de jouissance, et c’est ce que M. Addisson appelle les plaisirs secondaires de l’imagination, dont la classe est
réable, Du plus affreux objet, fait un objet aimable. (Boileau). Les plaisirs de la mélodie et de l’harmonie appartiennent égal
de recevoir un charme de plus du pouvoir magique des sons : de là, le plaisir du nombre poétique et de cette espèce d’harmonie
le ridicule et la malignité, ouvrent également au goût une source de plaisirs qui ne ressemblent en rien à ceux que nous venons
l serait inutile de rien ajouter à ce que nous venons de dire sur les plaisirs du goût. Nous avons établi quelques principes gén
pe spécialement. Si l’on demande, par exemple, à quelle classe de ces plaisirs dont nous avons fait l’énumération, doit se rappo
les objets capables de flatter le goût ou l’imagination, soit que son plaisir naisse du sublime ou d’un genre de beauté quelcon
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
ruel, et s’attache à nous pour nous déchirer le cœur et nous punir du plaisir qu’il nous a lui-même donné1 Sur l’ennui
ue chez les grands : c’est comme leur ombre qui les suit partout1 Les plaisirs , presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent p
entation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : ce sont des ressourc
dégoût affreux, dit Job, succède à l’instant à une vaine espérance de plaisir dont leur âme s’était d’abord flattée. Toute leur
nible elle-même : ils l’avancent5 même en se hâtant de multiplier les plaisirs . Tout est déjà usé pour eux à l’entrée même de la
s sont dignes de notre amitié dès qu’ils deviennent nécessaires à nos plaisirs ou à notre fortune ; l’intérêt est un grand attra
sons, pour ainsi dire, en proie à tous les hommes ; on nous fait même plaisir de nous en décharger : c’est comme un poids que n
lumière de notre esprit, la règle de notre cœur, la source des vrais plaisirs , le fondement de nos espérances, la consolation d
esse ; elle a beaucoup de part à la recherche que font les hommes des plaisirs , du jeu, de la société. Celui qui aime le travail
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie dont le plaisir sévère se communique aux indifférents ou aux rebe
ci se rapproche plus d’un traité ; elle a la prétention de régler les plaisirs de l’esprit, de soustraire les ouvrages à la tyra
es bons livres serait son vrai nom. Elle parle plus volontiers de ses plaisirs que de ses dégoûts ; elle tient plus à nous faire
us sentions notre nature morale s’élever et s’améliorer par les mêmes plaisirs d’esprit qui formaient notre goût. Ces leçons, d
ngile, ou des Athéniens courant d’une tribune à une autre tribune, du plaisir de la parole au plaisir de la parole ? En tout ca
courant d’une tribune à une autre tribune, du plaisir de la parole au plaisir de la parole ? En tout cas, la Sorbonne était dig
i peut lui suffire, mais qui laisse le lecteur dans les ténèbres ? Le plaisir même que donne à l’inventeur une vérité trouvée n
s de la vie, et les mêmes fables ; à chaque âge elles donnent tout le plaisir qu’on peut tirer d’un ouvrage de l’esprit, et un
nent tout le plaisir qu’on peut tirer d’un ouvrage de l’esprit, et un plaisir proportionné2. Dans l’enfance, ce n’est pas la mo
ueil de la vie, il en est un qui, par désœuvrement ou par fatigue des plaisirs , ouvre le livre dédaigné, quelle n’est pas sa sur
aissant la peine dans le passé, et nous réchauffant par les images du plaisir . Enfermés dans ce petit espace de jours précaires
es mœurs et les caractères des animaux, auxquels nous prenons le même plaisir qu’étant enfants, soit ressouvenir des imperfecti
, Phèdre, ses deux modèles dans l’antiquité, donnent la même sorte de plaisir et de profit, quoique à un degré moindre. Mais la
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
tente-t-il les grands ? Comme il a tenté Jésus-Christ, d’abord par le plaisir , puis par l’adulation, en dernier lieu par l’ambi
n ait vu juste, et que le premier écueil de la vie des grands soit le plaisir  ? Sans doute, car il est le premier écueil de tou
ne se développent qu’avec la raison ; celle-ci la prévient25. Mais le plaisir est-il la tentation en quelque sorte privilégiée
contraires. Au lieu d’expliquer comment les obstacles traversent les plaisirs des autres hommes, l’orateur se contente d’établi
et l’amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’amour du plaisir . Développement semblable au précédent ; oppositio
ayant donné tout le reste, leur permet de s’occuper exclusivement du plaisir , sans en être distraits par les soins de la fortu
pierres en pains, dit-il à Jésus-Christ : il l’attaque d’abord par le plaisir , et c’est le premier piége qu’il dresse à leur in
ssource qu’il emploie pour triompher de leur faiblesse. 24. Ainsi le plaisir commence à leur corrompre le cœur ; l’adulation l
ploré, etc. 25. Sire, le premier écueil de notre innocence, c’est le plaisir . Les autres passions plus tardives ne se développ
et l’amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’amour du plaisir . Les soins qu’elle exige sont autant de moments d
a toujours été l’écueil inévitable de l’élévation ; et jusqu’ici les plaisirs ont arrêté bien des espérances de fortune et l’on
désirer du côté de la fortune, n’y trouvent rien aussi qui gêne leurs plaisirs . La naissance leur a tout donné ; ils n’ont plus
ainsi dire, d’eux-mêmes ; leurs ancêtres ont travaillé pour eux ; le plaisir devient, pour ainsi dire, l’unique soin qui les o
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
arché. Qui donc parle ainsi ? des riches peut-être, rassasiés de faux plaisirs , mais ignorant les véritables ; toujours ennuyés
ntéressez-vous sur vos théâtres ? Est-ce aux forfaits que vous prenez plaisir  ? est-ce à leurs auteurs punis que vous donnez de
tié, de l’humanité, nous consolent dans nos peines ; et même dans nos plaisirs , nous serions trop seuls, trop misérables, si nou
s désirs produit la curiosité, l’inconstance ; le vide des turbulents plaisirs produit l’ennui3. La source du bonheur n’est tou
ce qu’il sait perdre. Vous n’aurez point, il est vrai, l’illusion des plaisirs imaginaires ; vous n’aurez point aussi les douleu
ucoup à cet échange ; ces douleurs sont fréquentes et réelles, et ces plaisirs rares et vains. Vainqueur de tant d’opinions trom
si les lettres étaient maintenant anéanties, je serais privé du seul plaisir qui me reste. C’est dans leur sein que je me cons
ce qui pouvait flatter mon cœur ; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs . Non, jamais les plus voluptueux n’ont connu de p
s souvent et le plus volontiers dans mes rêves ? Ce ne sont point les plaisirs de ma jeunesse ; ils furent trop rares, trop mêlé
ès avoir donné la matinée à divers soins que je remplissais tous avec plaisir , parce que je pouvais les remettre à un autre tem
ait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si délicieux, si purs, et
’attendrissais jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si délicieux, si purs, et qui sont désormais si l
vous m’avez honoré, si j’avais mesuré ma diligence à répondre sur le plaisir qu’elle m’a fait. Les motifs auxquels vous attrib
tachements pour l’être si fort à l’opinion publique ; j’aime trop mon plaisir et mon indépendance pour être esclave de la vanit
ssait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt et au plaisir , si jamais nos yeux devaient voir dans le monde l
mais perdre une occasion, les perdent toutes, et, ennuyés au sein des plaisirs , n’en savent jamais trouver aucun. Ils prodiguent
ine, doivent leur dégoût à leurs vices, et ne perdent le sentiment du plaisir qu’avec celui du devoir. Les soins, les travaux,
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
vry souffre encore. Nous ne savons rien de nouveau, rien qui me fasse plaisir , sinon que Fanfan reviendra vendredi. Le prés
toi-même qui jouis maintenant d’une jeunesse si vive et si féconde en plaisirs , souviens-toi que ce bel âge n’est qu’une fleur q
 : tu te verras changer insensiblement ; les grâces riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la force, la santé, la joie s
era qu’un triste souvenir ; la vieillesse languissante et ennemie des plaisirs viendra rider ton visage, courber ton corps, affa
isse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, tou
ore, Monsieur ; je ne m’en suis chargé que pour obéir au Roi et faire plaisir à Monseigneur, et nullement pour le pénible avant
uient, la lecture sérieuse le fatigue, le service d’armée trouble ses plaisirs , l’assiduité même de la cour le gêne. Il faudrait
bord de son tort au vôtre, et deviendrait raisonnable 7, pour le seul plaisir de vous convaincre que vous ne l’êtes pas. C’est
« Qu’importe aux autres et à nous, quand nous quittons ce monde, les plaisirs et les peines que nous y avons éprouvés ? Tout ce
Parties. On dirait aujourd’hui les divertissements, ou les parties de plaisir . 3. Rompre. Cet enfant est déjà un maître ; il
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
dra sa place dans toutes ces merveilles. La France se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de ses rois a fle
fils ainé 1 Au camp de Thieusies, le 2 juin 1693. Vous me faites plaisir de me rendre compte de vos lectures ; mais je vou
véritable étude. Ainsi je souhaiterais que vous prissiez quelquefois plaisir à m’entretenir d’Homère, de Quintilien et des aut
, et en décidant peu avec lui. Je vous dirai aussi que vous me feriez plaisir de vous attacher à votre écriture. Je veux croire
os nouvelles. Parlez-moi aussi un peu de vos sœurs, que vous me ferez plaisir d’embrasser pour moi. Je suis tout à vous. 1.
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
la nature, II. Les insectes. Je me suis arrêté quelquefois avec plaisir à voir des moucherons, après la pluie, danser en
ables. Une vapeur qui sort de la terre est le foyer ordinaire de leur plaisir  ; mais souvent une sombre hirondelle traverse tou
et les engloutit tour à tour sans interrompre la foule qui cherche le plaisir . Même ouvrage, II. Invocation à Dieu. Les r
rcevraient et vous attribueraient la puissance de leur donner quelque plaisir . Votre nature vaine occuperait leur vanité ; vous
dans la faveur des grands, quelquefois dans de frivoles et dangereux plaisirs . Dans toutes ces agitations, je courais après le
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
eux ou trois personnes qui jouaient avec nous, et l’on ne retirait du plaisir d’être dans le monde que l’agrément d’être étouff
squ’il s’agit de l’imagination ou de la nature ; mais tous ces arides plaisirs , que sont-ils à côté du véritable enthousiasme ?
nation qu’ils ne croient, et ce qu’ils considèrent comme l’attrait du plaisir , comme une sorte de faiblesse qui tient encore à
ons épurées par la poésie ? Ah ! combien les fictions nous donnent de plaisirs  ! Elles nous intéressent sans faire naître en nou
mais de ce que j’éprouve ; rien ne m’intéresse plus ; je ne trouve du plaisir à rien ; la vie est pour moi comme un bal3 dont l
visité Paris et ne pouvait détacher ses regards de cette capitale du plaisir et des arts. 2. La reine Marie-Antoinette. 3. E
11 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
mplification, tirade et œuvre de rhéteur. En revanche, notre plus vif plaisir a été de signaler les pages où l’homme se montre
our plus d’un nom illustre, tirons des œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le profit que le tact d’un goût prudent peut m
i se contente de peu, et non pas les occupations d’un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage4, et qui n’est pas venu
ue vous aurez passé au travers de ce grand espace qui était dédié aux plaisirs du peuple5 et où le sang des martyrs a été souven
r la charité les eût retenus. C’était donc dans les joies et dans les plaisirs qu’ils disaient à Dieu : C’est assez, et qu’ils l
Il fit hier un beau jour sans soleil. Enfin, je n’eus jamais tant de plaisir à m’entretenir moi-même33, et quoique je me prome
allez de pair avec nos tours et nos clochers, pour venir recevoir les plaisirs des anciens rois, qui se désaltéraient dans les f
je fais quelquefois réflexion sur leurs actions, j’en reçois le même plaisir que vous feriez de voir les paysans qui cultivent
e, et à faire que je n’y aie manqué d’aucune chose69. Que s’il y a du plaisir à voir croître les fruits en vos vergers, et à y
es bois, des jardins et des palais enchantés77, où j’éprouve tous les plaisirs qui sont imaginés dans les fables, je mêle insens
rent tant d’éclat et de vigueur, qu’il semblait que vous eussiez pris plaisir à répandre sur elle un rayon de cette gloire qui
en que l’on n’en dit. La conversation des honnêtes129 gens est un des plaisirs qui me touchent le plus. J’aime qu’elle soit séri
fait honnête homme, que mes amis ne me sauraient faire un plus grand plaisir que de m’avertir sincèrement de mes défauts. Ceux
le Cardinal,160 n’arrivèrent qu’extrêmement tard. M. de Lisieux prit plaisir aux violons ; Madame de Vendôme ne se lassait poi
nt des types qui demeureront à jamais. En résumé, Molière a suffi aux plaisirs et à l’enseignement des plus raffinés. Il n’eut n
ais en colère. harpagon. Point du tout. Au contraire, c’est me faire plaisir , et je suis bien aise d’apprendre comme on parle
z des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir , où l’on ne cherche pas la ressemblance, et vous
me qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir , n’en sortirait pas pour aller sur la mer, ou au
vertissements des jeux que parce qu’on ne peut demeurer chez soi avec plaisir . Quand j’ai pensé de plus près, et qu’après avoir
ns l’orageuse destinée de ses amis, et la fortune prit comme un malin plaisir à le jeter dans les controverses d’une polémique
clair et proportionné. « Je le lis, disait madame de Sévigné, avec un plaisir qui m’enlève ? il faudrait en faire du bouillon p
leur cœur que toutes ces choses n’ajoutent rien d’elles-mêmes à leur plaisir , et que tout ce qu’elles y contribuent ne vient q
s vides. La mort, cette fatale ennemie, entraînera avec elle tous nos plaisirs , et tous nos honneurs dans l’oubli et dans le néa
ne voix terrible : « Insensés que vous êtes, qui avez tant estimé les plaisirs qui passent, et qui n’avez pas considéré la suite
ns573 comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors l’é
ait avoir du bien que pour être en état d’en faire. Son plus sensible plaisir , c’est de pouvoir obliger ses amis, ou de pouvoir
alents qu’il a, il estime ceux que les autres616 ont ; ainsi, il a le plaisir que donne l’honneur, sans faire souffrir aux autr
tre lettre, Monsieur, est arrivée aussitôt que moi, et j’ai reçu avec plaisir les marques de votre amitié. J’avais fait un voya
anité d’un commis ou à l’avarice d’un esclave ; vif et ardent pour le plaisir , il consume ennuyeusement, dans des antichambres
soit séduit par le goût de la piété. Vous aimez la joie, le repos, le plaisir  : croyez-moi, j’ai goûté de tout ; il n’y a de jo
sir : croyez-moi, j’ai goûté de tout ; il n’y a de joie, de repos, de plaisir qu’à servir Dieu. N’espérez pas un parfait bonheu
Dieu ne vous a fait naître dans ce haut rang que pour vous donner le plaisir de faire du bien. Le pouvoir de rendre service, e
sens déjà la liberté688 et le repos. Je vous verrai tous avec plus de plaisir , n’ayant plus à craindre vos propositions ; je le
aux princes, au lieu de travailler. II néglige les affaires pour ses plaisirs  ; il fait attendre trop longtemps les officiers d
e foi705. L’air est noble, et les manières polies et agréables ; j’ai plaisir à vous en dire du bien ; car je trouve que, sans
e m’auriez rien su mander qui me fût plus agréable que la nouvelle du plaisir de lectures qui vous a pris. Plutarque me sourit
e vous n’ayez plus aucun goût, quoique vous soyez témoin du véritable plaisir que j’y prends préférablement à toute autre chose
g, et plus particulièrement, quand je vous reverrai, et vous me ferez plaisir alors de me parler à cœur ouvert là-dessus720, et
à tout ce qu’elle désirera de vous. Votre lettre m’a fait beaucoup de plaisir  ; elle est fort sagement écrite, et c’était la me
tude724. Je vous conseille de ne lire que des choses qui vous fassent plaisir , jusqu’à ce que le médecin vous donne permission
les peines qu’il a prises pour vous. J’espère que j’aurai bientôt le plaisir de vous revoir, et que la reddition du château de
s. Vous pouvez prendre Voiture730 parmi mes livres, si cela vous fait plaisir . J’aimerais autant, si vous voulez lire quelque l
de manger à une bonne table où il ne soit point740 : il a surtout un plaisir sûr, qui ne prend point le change, et il ne s’est
inte sur le penchant de la colline759. Je me récrie, et je dis : Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour s
tres et sans éducation. Il se renferme le soir, fatigué de son propre plaisir , sans pouvoir jouir du moindre repos765 que ses o
jour négliger leurs devoirs, mais qu’ils n’oublieront rien pour leurs plaisirs . Aux enfants tout paraît grand, les cours, les ja
a faveur, les richesses, la puissance, l’autorité, l’indépendance, le plaisir , les joies, la superfluité793. Que deviendront ce
toi-même qui jouis maintenant d’une jeunesse si vive et si féconde en plaisirs , souviens-toi que ce bel âge n’est qu’une fleur q
 : tu te verras changer insensiblement ; les grâces riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la force, la santé, la joie s
era qu’un triste souvenir ; la vieillesse languissante et ennemie des plaisirs viendra rider ton visage, courber ton corps, affa
bord de son tort au vôtre, et deviendrait raisonnable824 pour le seul plaisir de vous convaincre que vous ne l’êtes pas. C’est
t pas encore consolée. Une jeune fauvette, au contraire, y chante ses plaisirs , et elle annonce le printemps à tous les bergers
isse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, tou
vry souffre encore. Nous ne savons rien de nouveau, rien qui me fasse plaisir , sinon que Fanfan reviendra vendredi. La patie
ruel, et s’attache à nous pour nous déchirer le cœur et nous punir du plaisir qu’il nous a lui-même donné921. Sur l’ennui
chez les grands ; c’est comme leur ombre qui les suit partout922. Les plaisirs , presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent p
entation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : ce sont des ressourc
dégoût affreux, dit Job, succède à l’instant à une vaine espérance de plaisir dont leur âme s’était d’abord flattée. Toute leur
ble elle-même ; ils l’avancent926 même en se hâtant de multiplier les plaisirs . Tout est déjà usé pour eux à l’entrée même de la
s sont dignes de notre amitié dès qu’ils deviennent nécessaires à nos plaisirs ou à notre fortune : l’intérêt est un grand attra
t la vie. Elle ornait tous les spectacles, était l’âme des fêtes, des plaisirs , des bals, et y ravissait par les grâces, la just
our les degrés d’enjouement ou de mesure qui étaient à propos983. Son plaisir , ses agréments, je le répète, sa santé même, tout
tous nos écrivains. Habile, adroit, remuant, infatigable, mêlant les plaisirs aux affaires, homme de cour et de lettres, flatte
le libertinage ; il dépensa des sommes immenses à rechercher de faux plaisirs , pendant que ses parents s’épuisaient encore dava
rtues ont moins de paresse. II ne respirait que la gloire et les faux plaisirs . Voici comment le monarque entreprit de le corrig
et fut plus heureux ; car, comme dit un auteur oriental ; Toujours du plaisir n’est pas du plaisir. Conseils à un poète
car, comme dit un auteur oriental ; Toujours du plaisir n’est pas du plaisir . Conseils à un poète A M. Helvétius À C
lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son goût. Pardonnez, Mademoiselle, à ces longu
uille ; la tête me tourne. Il faut que je vienne goûter avec vous les plaisirs que donnent les belles-lettres, la tranquillité,
enève. Tout ce que vous me dites de M. le duc de Bourgogne fait grand plaisir à un cœur français. J’attends avec impatience la
me, il le cherche, et s’anime de la même ardeur. Il partage aussi ses plaisirs  : à la chasse, aux tournois, à la course, il bril
, et cède, dans le chien domestique, aux sentiments les plus doux, au plaisir de s’attacher et au désir de plaire ; il vient en
. Son éducation plus facile est aussi plus heureuse ; on l’élève avec plaisir , parce qu’on l’instruit avec succès ; il quitte l
t à Montbard1261, chère bonne amie, me font déjà un si grand effet de plaisir , que je ne puis mesurer celui que je ressentirais
regarder. — Je n’ai pas le temps. — Monsieur, de grâce, faites-moi ce plaisir . — Je ne saurais, vous dis-je. — Monsieur... — Vo
ste est presque oublié. Que deviens-je, lorsque tout est beau !... Un plaisir qui n’est que pour moi me touche faiblement et du
tourner M. Lambercier ; et ce fut grand dommage, car il prenait grand plaisir à voir comment la terre du noyer était bonne, et
emblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis1323 aimant le plaisir , et s’y connaissant, de femmes qui pussent sortir
eraient porter plus gaiement sa misère1334; et moi, j’aurais aussi le plaisir de me sentir émouvoir un peu les entrailles, et d
imable, des biens si peu connus de mes égaux, la franchise et le vrai plaisir . Je souperais gaiement au bout de leur longue tab
la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser135
ser à votre santé et à votre bonheur, et que ce sera toujours un vrai plaisir pour moi de recevoir de vos nouvelles. Adieu, ma
cevraient, et vous attribueraient la puissance de leur donner quelque plaisir  : votre nature vaine occuperait leur vanité1401.
dans la faveur des grands, quelquefois dans de frivoles et dangereux plaisirs . Parmi toutes ces agitations, je courais après le
’est un homme que personne n’aime, qui lui même n’aime que soi et son plaisir , et qui en fait profession avec impudence ; un ho
rloger, musicien, chansonnier, dramaturge, acteur comique, l’homme de plaisir , homme de cour, homme d’affaires, financier, manu
n homme constamment gai ; aimant avec une égale passion l’étude et le plaisir  ; enclin à la raillerie, mais sans amertume, et l
ion Saint-Pétersbourg, 18 décembre 1810. J’ai reçu avec un extrême plaisir , ma chère enfant1496, ta lettre du 4 novembre der
sais cependant si je m’exprime bien exactement, car au lieu d’extrême plaisir , je devrais dire1497 douloureux plaisir ; j’ai ét
tement, car au lieu d’extrême plaisir, je devrais dire1497 douloureux plaisir  ; j’ai été attendri jus-qu’aux larmes par la fin
l’objet continuel de mes pensées. Mille fois j’ai parlé à ta mère du plaisir que j’aurais de former ton esprit, de t’occuper p
te passe dans la tête. Tu as toujours quatre chapitres à traiter, tes plaisirs , tes ennuis, tes occupations et tes désirs ; avec
oi, il me suffit de quatre mots, en suivant cette même division : Mon plaisir serait d’être avec toi, mon chagrin est d’en être
vous la donner. C’est un projet où le Grand-Maître1507 est entré avec plaisir . Vous savez ce que je vous ai dit des fonctions q
esprit agile et bien fait, prompt à s’élever au sublime ; l’amour des plaisirs innocents, les seuls qu’on ait longtemps connus ;
on, l’assemblée commence à marcher en chantant : « Vous sortirez avec plaisir , et vous serez reçu avec joie ; les collines bond
quelque vieux serviteur était le premier musicien, prolongeaient les plaisirs  ; et la maison entière, nourrices, enfants, fermi
hymnes à l’Éternel. D’abord il frappe l’écho des brillants éclats du plaisir  : le désordre est dans ses chants ; il saute du g
art, le musicien n’a fait que changer la clef 1563, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la douleur. Impre
ent inquiet, agité, et dans l’attente de quelque chose d’inconnu ; un plaisir inouï, et une crainte extraordinaire font palpite
la jeunesse. Adieu, consolatrice de mes jours, toi qui partageas mes plaisirs , et bien plus souvent mes douleurs ! Puis-je me s
disais donc que mes aventures sont diverses et intéressantes ; il y a plaisir à les entendre, et plus encore, je m’imagine, à v
« Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’attendrai, Sire, avec le bon plaisir de Votre Majesté. » Au bout d’un instant, le roi
s touche ne les intéresse ; vos occupations leur sont étrangères, vos plaisirs ne sont pas les leurs ; essayez de les leur dire,
7 Les joies intimes Ni les travaux de la vie politique, ni les plaisirs de la vie mondaine ne m’ont jamais suffi. Ce sont
nité à maîtriser ses passions, à demeurer tempérant, au sein même des plaisirs permis ? Qui leur a dicté ces grandes paroles : u
ent une lueur si sombre sur l’avenir, je me rappelle encore avec quel plaisir le soir, enfermé dans mon humble chambre, j’ouvra
souvent peut-être j’abusais du soleil et de mes yeux, oubliant que ce plaisir de la lecture, qui semble le plus pur et le plus
mes, et qu’ils se contentaient souvent du très-grand et très-légitime plaisir de les regarder d’un œil d’amateur, de les ranger
de lire. Je deviendrais aveugle que j’aurais encore, je le crois, du plaisir à tenir dans mes mains un beau livre. Je sentirai
ent, qui profitèrent en le lisant, et y goûtèrent un quart d’heure de plaisir  ; ceux qu’il a guéris un moment du solitaire ennu
à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie dont le plaisir sévère se communique aux indifférents ou aux rebe
bruyères sont délicates comme celles de nos serres ; elles donnent ce plaisir mêlé de surprise qu’on éprouve à voir des plantes
a rien de plus charmant qu’une promenade sur cette pelouse : c’est le plaisir mélancolique de la solitude dans le voisinage et
des fruits... 42. Fénelon dit : « un horizon fait à souhait pour le plaisir des yeux. » 43. Que nous faisons, c’est-à-dire
rente. 63. Le canal de la Charente. Voir la lettre de Balzac sur les plaisirs de la campagne. 64. Quand Descartes habitait Par
nvie que les hommes ont de se distinguer les a portés à attacher leur plaisir à des parterres, à des allées, à des lambris, à d
eau royal de Grignan. Cette adresse frappe, et donne tout au moins le plaisir de croire que, dans le nombre de toutes les beaut
ly, Longtemps de race en race à grands frais embelli. Jamais plus de plaisirs et de magnificence N’avoient d’un Souverain signa
eux le sort caché dans une vie obscure ! On ne lira pas non plus sans plaisir cette fantaisie de Gresset : En promenant vos rêv
ère nous eût défendu de parler d’autre chose, nous y mîmes tout notre plaisir , bien loin de regarder cette espèce d’assujettiss
qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et jolie, j’ai goûté des plaisirs  ; j’ai été aimée partout ; dans un âge un peu plu
s enfants qui ont voulu me régaler aujourd’hui, et n’auraient plus de plaisir , s’ils mangeaient ce plat sans moi. Je vous prie
ne de Vincennes. Il entrait même dans leurs cabanes, et recevait avec plaisir tout ce que lui offrait leur simplicité hospitali
« Qu’importe aux autres et à nous, quand nous quittons ce monde, les plaisirs et les peines que nous y avons éprouvés ? Tout ce
a de la faiblesse Pendant l’enfance ; après, par la jeunesse Vers les plaisirs tous ses pas sont conduits ; De là ce feu se rale
Parties. On dirait aujourd’hui les divertissements, ou les parties de plaisir . 814. Rompre. Cet enfant est déjà un maître ;
vœux impuissants, Règne avec majesté sur le monde des sens, Pour des plaisirs sans fin, sans fin les multiplie, Et joue avec l’
Télémaque qui venant de paraître : « Vous m’avez fait un fort grand plaisir en m’envoyant le Télémaque de M. de Cambrai. Je l
période. 907. Se retenir sur un mot, c’est à-dire résister au lâche plaisir de dire un mot méchant. 908. D’une censure qui
esse ; elle a beaucoup de part à la recherche que font les hommes des plaisirs , du jeu, de la société. Celui qui aime le travail
, celle que les grâces font incessamment marcher sans dessein et sans plaisir , qui voudrait toujours ce qu’elle n’a point, et q
, que le corps commence à s’affaiblir. Les grands seigneurs ont des plaisir  » ; le peuple a de la joie. Quand on court aprè
le besoin de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force. « 
forte ; mais l’imagination est amusée, et ne songe pas à chicaner son plaisir . 1096. Cet air de protection dédaigneuse est d’
ait que de belles tragédies et le seul poëme héroïque qu’on lise avec plaisir dans notre langue ; si vous n’étiez qu’un histori
circonstances de temps font mieux ressortir le supplice de chacun des plaisirs infligés au gouverneur. 1116. « Il aura raison ;
ce n’est pas un trépignement de pieds dans le parterre qui doit faire plaisir à un homme qui connaît son monde et qui a vécu ;
comme le poisson dans l’eau. L’agitation, la fièvre du travail et du plaisir lui devint un besoin, une seconde nature. 1152.
plus vivants et plus ressemblants que celui de Buffon. Donnez-vous le plaisir d’un faire la comparaison. 1209. Plénière est u
   Et, lorsqu’à son retour, le chien d’Ulysse absent Dans l’excès du plaisir meurt en le caressant, Oubliant Pénélope, Eumée,
racine. 1297. Les enfants sont imitateurs et industrieux dans leurs plaisirs . 1298. Les enfants sont aisément la proie d’une
en surface. 1412. D’être pesant, d’importuner. 1413. Une partie de plaisir , un jeu. 1414. Il peut y avoir ici un peu d’hume
’en mêlent. Avaler le calice tout pur, sans une goutte d’aeau et avec plaisir , c’est un bien qu’on ne saurait trop estimer, c’e
issement. La vue de mon pays, de ce pays si chéri, où des torrents de plaisirs avaient inondé mon cœur, l’air des Alpes, si salu
s vu et tout ce que nous avons fait, a passé comme un songe ; que les plaisirs se sont enfuis de nous, qu’il ne faut pas trop co
ite ville d’Angleterre où des commérages vont remplacer pour elle les plaisirs de l’esprit. Sous ces plaintes de Corinne nous cr
Amen ; veni, Domine Jesu. 1633. Il disait ailleurs : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme l’oiseau qu
; Je bénis l’heureuse industrie Par qui nous furent préparés Cent plaisirs par moi célébrés.  » Si j’étais un vrai voyageu
ce trait. 1698. Il voulait s’y livrer aux soins de la culture, et au plaisir des grandes études. 1699. Le 18 février 1587. Co
re. 1834. Saint-Evremond a dit : « Malheur à ceux qui, par le mot de plaisirs , n’imaginent que ceux des sens ! Faute de connaît
t de plaisirs, n’imaginent que ceux des sens ! Faute de connaître les plaisirs de l’âme qui durent, ils courent après des plaisi
de connaître les plaisirs de l’âme qui durent, ils courent après des plaisirs passagers, qui ne dépendent pas d’eux et qui fini
s connaissances qui élèvent les hommes à l’heureux état de goûter des plaisirs parfaits. La vue des belles choses et l’admiratio
’admiration qu’elles excitent deviennent des sources intarissables dé plaisirs . L’esprit ne s’use pas, il se perfectionne par l’
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
erchent avec le plus de soin, auquel elles reviennent avec le plus de plaisir . C’est pour elles qu’il est cet ami, dont parlait
nte liberté que la familiarité toute seule donne, et qui fait tout le plaisir de ce commerce divin. Dieu veut être connu pour ê
êmes, et qui commence par nous punir et nous rendre malheureux ! Quel plaisir cruel que celui de haïr, c’est-à-dire, de porter
en dédaignant la vengeance ; et l’orgueil se relâchait sans peine du plaisir de nuire à ceux qui nous ont nui, par le plaisir
âchait sans peine du plaisir de nuire à ceux qui nous ont nui, par le plaisir qu’on trouvait à les mépriser ». Voilà bien l’es
urquoi n’y sommes-nous pas heureux ? Si nous ne naissons que pour les plaisirs des sens, pourquoi ne peuvent-ils nous satisfaire
ue les richesses l’inquiètent, que les honneurs le fatiguent, que les plaisirs le lassent, que les sciences le confondent et irr
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
ce Saint-Pétersbourg, 18 décembre 1810. J’ai reçu avec un extrême plaisir , ma chère enfant1, ta lettre du 4 novembre dernie
ais cependant si je m’exprime bien exactement ; car au lieu d’extrême plaisir , je devrais dire2 3 douloureux plaisir ; j’ai été
tement ; car au lieu d’extrême plaisir, je devrais dire2 3 douloureux plaisir  ; j’ai été attendri jusqu’aux larmes par la fin d
l’objet continuel de mes pensées. Mille fois j’ai parlé à ta mère du plaisir que j’aurais de former ton esprit, de t’occuper p
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
la paix. Dans le calme odieux de sa sombre paresse, Tous les honteux plaisirs , enfants de la mollesse, Usurpant sur son âme un
Le temps qui change tout, change aussi nos humeurs Chaque âge a ses plaisirs , son esprit et ses mœurs2 Un jeune homme, toujou
glacé ; Toujours plaint le présent, et vante le passé3 ; Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse, Blâme en eux les douceurs
age. Imitez de Marot1 l’élégant badinage, Et laissez le burlesque aux plaisirs du pont Neuf2. Mais n’allez point aussi, sur les
es Quatre âges de la vie. Chaque âge a ses humeurs, son goust et ses plaisirs Et comme nostre poil, blanchissent nos désirs. Na
choses qui servaient à leurs passions, qui étaient si utiles à leurs plaisirs , et qui en rappellent la mémoire : comment pourra
il en montrait moins, il me laisserait respirer, et me ferait plus de plaisir  ; il me tient trop tendu, la lecture de ses vers
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
s que celle-ci de Pellisson 157. Grandeur, savoir, renommée, Amitié, plaisir et bien, Tout n’est que vent, que fumée ; Pour mi
Grand Dieu, tes jugements sont remplis d’équité ; Toujours tu prends plaisir à nous être propice : Mais j’ai tant fait de mal,
72. Ses cygnes volent à l’entour, Et couvrent d’une aile argentée Les plaisirs qui forment sa cour. Cyprie173 du ciel est descen
Toute la nature est émue. Il semble qu’au gré de nos vœux Le feu des plaisirs se rallume : À l’ombre d’un myrte amoureux Hébé17
nt des hivers. Ô toi qui choisis la décence, Pour servir de guide aux plaisirs , Toi qui couronnes les désirs, Sans faire rougir
s les yeux y cherchent Pelée ; Tous les yeux y trouvent son fils. Les plaisirs en foule descendent… Que tous les Français vous e
ndres amants, ils vous unissent ; Ils vous enivrent à longs traits Du plaisir pur dont ils jouissent. Que tous les peuples appl
e et mainte personne         Qui vient vous demander lundi         Un plaisir qu’on lui fait mardi,         N’y pense plus le m
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
par tous les objets assez vivement pour qu’ils puissent me donner du plaisir , pas assez pour qu’ils puissent me donner de la p
il sera plus approuvé que lu : de pareilles lectures peuvent être un plaisir , elles ne sont jamais un amusement. J’avais conçu
is si divines que quand vous menez à la sagesse et à la vérité par le plaisir . Mais si vous ne voulez point adoucir la rigueur
y craignait Philippe, non pas comme l’ennemi de la liberté, mais des plaisirs . Cette ville, qui avait résisté à tant de défaite
petites affaires que j’ai ici. Si j’étais à Rome, je n’aurais que des plaisirs , et je mettrais même au nombre des douceurs toute
atre mois encore. Je serais inconsolable si cela me faisait perdre le plaisir de voir le cher Cérati. En ce cas, je prétendrais
se des connaissances ; il écrit enfin, et le tout uniquement pour son plaisir … « Il met plus d’esprit dans ses livres que dans
ne met pas le pied dans cette galerie, qu’il y viendra pour me faire plaisir  : je le remercie de sa complaisance, et ne veux,
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
e pour y jouir d’un indigne repos, et se dérober par la diversité des plaisirs à l’ennui qui les suit partout à mesure qu’ils le
r le poids de sa durée ; et ce qu’on trouve de plus doux, ou dans les plaisirs frivoles1, ou dans les occupations sérieuses, c’e
sons, pour ainsi dire, en proie à tous les hommes : on nous fait même plaisir de nous en décharger ; c’est comme un poids que n
les saintes des peuples. Ce sont des vues de fortune, d’élévation, de plaisir , qui vous ont frayé la route par où vous marchez 
n ministre corrompu, puisque vous n’avez choisi le monde que pour ses plaisirs  : la cour, que pour la faveur ; les armes, que po
lumière de notre esprit, la règle de notre cœur, la source des vrais plaisirs , le fondement de nos espérances, la consolation d
18 (1875) Poétique
étaient réels, des bêtes hideuses, des cadavres, nous les voyons avec plaisir dans un tableau, lors même qu’ils sont rendus ave
que non seulement les sages, mais tous les hommes en général, ont du plaisir à apprendre, bien que ceux-ci n’y participent pas
bien que ceux-ci n’y participent pas autant. Or, les imitations font plaisir , parce que, dans l’instant même qu’on les voit, o
point vu l’original, alors ce n’est plus de l’imitation que vient le plaisir , mais du travail de l’art ou du coloris, ou de qu
mélopée. C’est des agréments de la tragédie celui qui fait le plus de plaisir . Quant au spectacle, dont l’effet sur l’âme est s
sujet, tout y est de pure fiction, et la pièce n’en fait pas moins de plaisir . Ce n’est donc pas une nécessité que les sujets s
onnues ne le sont que du petit nombre, et que les pièces font le même plaisir à tous. Il suit de là qu’un poète doit être poète
par la pitié et par la terreur que le poète tragique doit produire le plaisir , il s’ensuit que ces émotions doivent sortir de l
le débit. Car quel serait le mérite de l’élocution dramatique, si le plaisir qu’elle cause venait des pensées et non de l’éloc
qui soit un tout complet, comme l’est un animal, et qui nous donne un plaisir d’une espèce particulière, sans ressembler aucune
que tous ceux qui racontent grossissent les objets pour faire plus de plaisir à ceux qui les écoutent. C’est encore Homère qui
a de plus qu’elle le chant et le spectacle qui causent le plus grand plaisir et le plus vif. Elle a le frappant des jeux de th
’elle produit (car les tragédies donnent à l’âme, non toute espèce de plaisir , mais celui qu’on a dit), il est clair que la tra
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
nnuient à la mort, au milieu de l’abondance, de la bonne chère et des plaisirs . Que dis-je, des plaisirs ! En ont-ils ? Ils en s
eu de l’abondance, de la bonne chère et des plaisirs. Que dis-je, des plaisirs  ! En ont-ils ? Ils en sont rassasiés, au point de
’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement : tout est vain
s de leurs anciennes conditions qu’ils déplorent : ils repassent avec plaisir ces tristes mais courtes années, où ils ont eu be
uvelle naissance,         Un rayon d’immortalité. Quel feu ! tous les plaisirs ont volé dans mon âme. J’adore avec transport le
rend l’existence,         À l’heureuse convalescence Pour de nouveaux plaisirs donne de nouveaux sens :         À ses regards im
des mépris. Fidèle aux lois de la nature, Seule elle fait tous ses plaisirs , Et ses besoins sont la mesure De ses goûts et de
xemple suivant, que je suis bien loin de proposer pour modèle. « Quel plaisir d’être assis, à la pointe du jour, sur le bord de
nues, et dont la figure bizarre formait un horizon à souhait pour le plaisir des yeux. Les montagnes voisines étaient couverte
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
droit, remuant, infatigable, s’occupant de tout à la fois, mêlant les plaisirs aux affaires, homme de cour et homme de lettres,
s les murs embellis par la Seine : Un peuple aimable et vain, que son plaisir entraîne, Impétueux, léger, et surtout inconstant
cœurs, enflamme nos désirs, Et même en nous trompant, donne de vrais plaisirs  : Mais aux mortels chéris à qui le ciel l’envoie,
on est le trésor du sage ; Il sait régler ses goûts, ses travaux, ses plaisirs , Mettre un but à sa course, un terme à ses désirs
ouge et de noir ; Leur âme vide est du moins amusée Par l’avarice4 en plaisir déguisée. Le pauvre diable Quel parti p
nis ; leurs beaux jours sont les miens. C’est ainsi que la terre avec plaisir rassemble Ces chênes, ces sapins qui s’élèvent en
paquet de six jeux de cartes. 3. Un petit maître est un fat. 4. Le plaisir du jeu est pour eux le gain. 5. Maréchal à 42 an
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
tout sagement compensé pour nous, et que la variété des peines et des plaisirs , des craintes et des espérances, est le vent frai
e la fermeté de mon cœur s’amollir, se fondre de reconnaissance et de plaisir au plus léger éloge que j’entends faire de mon co
pour l’amuser et pour l’instruire, mais non pour offrir à Arsinoë le plaisir d’en aller penser du bien en petite loge, à condi
du bien en petite loge, à condition d’en dire du mal en société. Les plaisirs du vice et les honneurs de la vertu, telle est la
ont réservés à la vieillesse. Autrefois, j’écrivais pour alimenter le plaisir  ; et maintenant, après cinquante ans de travaux,
un homme constamment gai, aimant avec une égale passion l’étude et le plaisir  ; enclin à la raillerie, mais sans amertume ; l’a
22 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
sortir de la nature : là est la vérité éternelle, là est la source du plaisir dramatique. Le théâtre n’est au fond qu’une illus
, la terreur et la pitié : ce sont les bases de l’intérêt tragique. Plaisir de la tragédie. L’homme, dans ses plaisirs, ne
de l’intérêt tragique. Plaisir de la tragédie. L’homme, dans ses plaisirs , ne recherche pas toujours le rire et la joie ; i
rché les combats de gladiateurs et d’animaux. D’où vient ce singulier plaisir  ? D’un attrait naturel de l’homme pour les émotio
’a rien de réel, il jouit à son aise de son émotion. L’âme se fait un plaisir de l’agitation que lui donne le spectacle des pas
e l’agitation que lui donne le spectacle des passions humaines, et un plaisir d’autant plus doux, qu’elle sait que ces passions
heureuse, il peut y mêler des alternatives de joie, d’espérance et de plaisirs  : par ce moyen, l’opéra admet tous les tons, tout
er l’ordonnance et le style. Un opéra bien écrit se lit toujours avec plaisir  : c’est le style qui fera vivre les opéras de Qui
23 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
onnerai les deux autres à la sagacité du lecteur, pour lui laisser le plaisir de me compléter. Les définitions ne doivent pas ê
posant toutefois que le titre soit supprimé), l’esprit reconnaît avec plaisir la justesse des images et la beauté des allégorie
t des fleurs ou une coupe pleine d’un doux breuvage, pour peindre les plaisirs qu’elle nous promet. Elle a la voix encourageante
’accusèrent d’avoir fait des portraits, ils avaient en cela un double plaisir , celui de médire de l’auteur, et d’appliquer ses
e, Il ménage l’orgueil, qu’un reproche effarouche ; Sous l’attrait du plaisir il cache la leçon ; Et par d’heureux détours, nou
doux ; Et, qui voit ton portrait, le quittant avec peine. Se dit avec plaisir  : « C’est le bon Lafontaine. » Et dans sa bonhomi
oète à employer les expressions les plus communes. Sous l’attrait du plaisir il cache la leçon, c’est nous parler en termes
on aime bien. Le sage t’accueille en son humble séjour, rappelle le plaisir qu’on éprouve à lire ses ingénieux apologues. Il
us le nom par excellence. L’antithèse de mots se rencontre aussi avec plaisir dans ces deux vers. Il ignore son art, et c’est
e ne point déchirer le voile de l’allégorie, le lecteur a au moins le plaisir de découvrir la pensée cachée ; c’est un mérite q
due qui lui conviennent. Il ne faut pas non plus décrire pour le seul plaisir de décrire, et comme pour montrer qu’après avoir
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
besoin de l’homme ; ce sont les arts mécaniques : les autres pour son plaisir et son utilité tout à la fois ; ce sont les beaux
et d’agrément, captiva l’attention des autres, et se fit écouter avec plaisir . Aidé des lumières d’une raison droite et sage, i
même ce qui aurait été imité, serait très désagréable en soi. Car le plaisir qu’on a de voir une belle imitation, vient, non p
la nature y étale, et partager même, avec ceux qui les habitent, les plaisirs purs qu’ils y goûtent, ce versificateur sera vrai
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
e Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j’ai goûté des plaisirs  ; dans un âge un peu avancé, j’ai passé des année
utres choses : « Votre dissipation me perce le cœur. Séparez-vous des plaisirs  : ils coûtent toujours cent fois plus que les bes
Bossuet lui sont adressées. 2. Si l’on peut dire goûter de tous les plaisirs , on ne dira pas également bien chercher et trouve
aisirs, on ne dira pas également bien chercher et trouver de tous les plaisirs  : c’est une de ces légères incorrections auxquell
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
rassemblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis3aimant le plaisir , et s’y connaissant, de femmes qui pussent sortir
feraient porter plus gaiement sa misère9 ; et moi, j’aurais aussi le plaisir de me sentir émouvoir un peu les entrailles, et d
imable, des biens si peu connus de mes égaux, la franchise et le vrai plaisir . Je souperais gaiement au bout de leur longue tab
cevraient, et vous attribueraient la puissance de leur donner quelque plaisir  : votre nature vaine occuperait leur vanité3. Ce
dans la faveur des grands, quelquefois dans de frivoles et dangereux plaisirs . Parmi toutes ces agitations, je courais après le
27 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
n’a point de style, il manque d’originalité ; on pourra le lire avec plaisir , mais il n’aura jamais un nom parmi les maîtres.
es jours sereins de rues jours les plus sombres. En quoi consiste le plaisir que nous font éprouver ces beaux vers ? Il tient
L’auteur le plus clair est toujours celui qui se lit avec le plus de plaisir . Voltaire se recommande surtout par cette transpa
puis que je vous vois, j’abandonne la chasse ; Elle fit autrefois mes plaisirs les plus doux ; Et quand j’y vais, ce n’est que p
me, il le cherche, et s’anime de la même ardeur. Il partage aussi ses plaisirs  : à la chasse, au tournoi, il brille, il étincell
réateur. — Si c’est ainsi, la mort me semble Non pas un mal, mais un plaisir  ; Pourvu que nous partions ensemble, Mère, alors
voile en partie pour briller davantage, car elle laisse au lecteur le plaisir de deviner ce qu’elle lui cache. Une tournure fin
tant d’être naturel que l’envie de le paraître. » * La peine a ses plaisirs , le péril a ses charmes. La finesse n’est pas se
ne de toi. « Là, jamais entière allégresse; « L’âme y souffre de ses plaisirs  : « Les cris de joie ont leur tristesse, « Et les
en tous genres, mais ne sortons pas du bon goût, et ne frondons pas à plaisir les règles reçues !
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
. Lorsqu’elle est placée au commencement de la fable, le lecteur a le plaisir , en suivant le fil de la narration, de juger si c
ent à la vérité énoncée. Lorsqu’elle est placée à la fin, il goûte le plaisir de la suspension. Si le sens moral peut être devi
x divinités n’accordent à nos vœux, Que des biens peu certains, qu’un plaisir peu tranquille. Des soucis dévorants c’est l’éter
Une vie agréable et tranquille, des mœurs simples et innocentes, des plaisirs purs, des passions douces doivent être l’objet ou
lquefois ; c’est dans les différentes causes de leur joie et de leurs plaisirs , ou de leurs peines et de leur douleur, que doit
omparaison de nos travaux, de nos vices, de notre condition, avec les plaisirs , le repos et l’innocence des bergers. Enfin l’idy
mone211, les vergers, Au combat de la flûte animer deux Bergers ; Des plaisirs de l’amour vanter la douce amorce, Changer Narcis
ants, Ou livrée aux fougues des sens, Ignore les dons du génie Et les plaisirs des sentiments ?… Égaré dans le noir dédale, Où l
on va voir dans ce morceau d’une jolie épître de Piron, intitulée les Plaisirs du prieuré de… Rien ne manque aux délicats ; Cu
séance l’exigent. Boileau les a aussi quelquefois violées : il a pris plaisir à tourner en ridicule l’indigence de quelques écr
as sans la perte d’Oronte ? Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs , Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs, Qu’il
nce ; dans celle-ci elle est émue légèrement. Ce sont les jeux et les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il peint ave
édiocrité, À l’éclat qui suit la puissance. Le riche est, au sein des plaisirs , Moins heureux par la jouissance, Que malheureux
trésors, dont la main des Dieux Se plaît d’enrichir la nature ! Quel plaisir de voir les troupeaux, Quand le midi brûle l’herb
t, inventeur de l’ode qui porte son nom, ne chanta que l’amour et les plaisirs de la table. Ses odes, où règne une aimable négli
29 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ement restreint des personnes qui aiment à lire tout haut et qui font plaisir en lisant. On compte les hommes capables de lire
oupe est déjà trop régulière ; mais c’est une faute aussi de rompre à plaisir toute mesure et de dire les vers comme la prose,
rait pas le courage de tenter cette réforme priverait ses élèves d’un plaisir délicat, celui de mieux apprécier nos bons auteur
éclore, Et qu’un léger duvet ne couvrait pas encore. Pour lui plus de plaisir , plus d’hymen, plus d’amour. Seul parmi les horre
eur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux, Des poiriers déjà forts, des ormes déjà
les intérêts combattaient pour l’idolâtrie. Elle était faite pour le plaisir  : les divertissements, les spectacles, et enfin l
L’honneur, la bonne conscience et la religion sont au-dessus des plaisirs grossiers. Par de tels sentiments, les anciens Ro
enfants à mépriser leur corps, à le sacrifier pour donner à l’âme le plaisir de la vertu et de la gloire. Chez eux, ce n’étaie
rner pour lui-même. Lord Holland, courtisan frivole, mobile, avide de plaisirs et d’argent ; peu de foi, peu de capacité, peu de
iel ! c’est monseigneur !… » On se lève, on s’empresse ; Il voit avec plaisir éclater leur tendresse. « Qu’avez-vous, mes enfan
, Qui sous ses traits chéris se présente à nos yeux ; Pour nous faire plaisir il a pris sa figure ; Aussi je n’ai pas peur… Oh 
re Que de ne l’employer pas. Use de sa bienveillance Et lui donne ce plaisir , Qu’elle suive ta vaillance À quelque nouveau dés
ats, au sein de l’Éternel,      Il se repose environné de gloire. Ses plaisirs sont au comble et n’ont rien de mortel ;      Il
ur avide. Le ciel les fit humains, hospitaliers et bons, Ami des doux plaisirs , des festins, des chansons. A. Chénier. Lui
harmante Paix, délices de la terre,        Fille du ciel, et mère des plaisirs ,        Tu reviens combler nos désirs ; Tu bannis
rofond succède à tant d’alarmes. Un héros, des mortels l’amour et le plaisir , Un roi victorieux vous a fait ce loisir.       
ge avilie Sous la main du guerrier qu’admira l’Italie. Des champêtres plaisirs tu n’es plus le séjour 1 Ah ! de la liberté tu vi
, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs , gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez l
la fermière voisine Apporte en un gâteau la fleur de sa farine. Quel plaisir lorsqu’à table, entre tous ses enfants, Leur père
fermée aux chagrins. Andrieux. Le Coin du feu Le foyer, des plaisirs est la source féconde : Il fixe doucement notre h
resserre, En vain sifflent dans l’air, en vain battent la terre. Quel plaisir , entouré d’un double paravent, D’écouter la tempê
e trouve avec eux en certains endroits ; mais on n’est point de leurs plaisirs , et on ne les met point dans sa confidence. S’ils
ni que le courage s’altère ; il allie les qualités héroïques avec le plaisir , le luxe et la mollesse ; ses vertus ont peu de c
euse contemplation de la nature et de son auteur. Voilà sa vie et ses plaisirs  : ses cheveux blanchissent, ses mains tremblent e
pareils bienfaits, le soir arrive, mais non le repos. À l’heure où le plaisir vous appelle aux spectacles, aux fêtes, on accour
nsparente, D’un voile de cristal alors peu différente, Font goûter un plaisir de cent plaisirs mêlé. Quand l’eau cesse, et qu’o
voile de cristal alors peu différente, Font goûter un plaisir de cent plaisirs mêlé. Quand l’eau cesse, et qu’on voit son crista
patrie l’idée de l’antique hospitalité, du luxe élégant et de nobles plaisirs . Singulière mélodie ! emblème éclatant fait pour
                                   Que cette amour m’est chère ! Quel plaisir de vous voir et de vous contempler Dans ce nouvel
;             Elle saisit le coupable éperdu,             Au sein des plaisirs qu’il expie.             Devant des festins copi
elles alarmes, Mille ennemis secrets, la mort à tous propos, Point de plaisirs sans trouble, et jamais de repos. Sylla m’a précé
miens ; Et croyant voir en toi l’honneur de la Castille, Mon âme avec plaisir te destinait ma fille. Je sais ta passion, et sui
rais en colère. Harpagon. Point du tout. Au contraire, c’est me faire plaisir , et je suis bien aise d’apprendre comme on parle
mélange infini de sectes, qui n’avaient plus de règles certaines, le plaisir de dogmatiser sans être repris ni contraint par a
e N’a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint           Vous sera d’un plaisir extrême. Je lirai : J’étais là ; telle chose m’ad
âcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines. La Fontaine. L’Ave
à porter des traits. Chaque pas du tyran le conduit dans l’abîme, Les plaisirs effrayés s’envolent loin du crime : Il fonde son
ha son front. Le glaive menaçant du juge inexorable Jusqu’au sein des plaisirs fit pâlir le coupable. Ah ! sans redouter même un
destins, trompant notre désir, Formaient des magasins de peine ou de plaisir . Je regardais sortir et rentrer ces merveilles :
ui ajoutent à nos jouissances, et sont à la fois pour nous sources de plaisirs et monuments de gloire. On peut rendre heureuseme
; ses vêtements simples et uniformes, leur laine, leurs toisons ; ses plaisirs innocents, une grande récolte, le mariage de ses
qui, après lui avoir donné la gloire élevée des lettres et les beaux plaisirs des arts, lui ont encore procuré le solide avanta
ez des héros, vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir , où l’on ne cherche point de ressemblance, et vou
affront. À ces petits défauts marqués dans sa peinture, L’esprit avec plaisir reconnaît la nature. Qu’il soit sur ce modèle on
ne lumière la force de la nature ; là paraît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’esprit sans affectation, la haute
t sans soins, sans désirs, Cache aux hommes qu’il craint ses sauvages plaisirs .     Mais s’il se montre à vous, au nom de la nat
ci se rapproche plus d’un traité ; elle a la prétention de régler les plaisirs de l’esprit, de soustraire les ouvrages à la tyra
critoire, Et d’avoir quelque part un journal inconnu Où l’on puisse à plaisir nier ce qu’on a vu ! Le mensonge anonyme est le b
ns que ce mot ne compense, Qu’il ne fasse oublier, qu’il ne change en plaisirs  ? Tel est le but constant qu’embrassent mes désir
du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse ! Quel plaisir de ne se sentir pas tiraillé, au milieu de ces en
il y a longtemps, qu’après avoir cherché, trouvé et goûté de tous les plaisirs , il confessait que tout n’est que vanité et affli
e Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j’ai goûté des plaisirs  ; dans un âge un peu avancé, j’ai passé des année
vir réellement. Il sera content de cela, et vous ne ferez un sensible plaisir . Quand je vois un vieux bonhomme que j’ai vu tout
pineuses qui versent du fiel dans votre âme ; enfin par le malheureux plaisir que vous vous êtes toujours fait de vouloir humil
es autres hommes, de leur dire, de leur écrire des choses piquantes ; plaisir indigne de vous, d’autant plus que vous êtes plus
arder avec quelque faveur le christianisme ; à respirer, avec quelque plaisir , l’encens qu’il offre au ciel ; à entendre ses ca
mangeaient à la même table, avaient les mêmes exercices et les mêmes plaisirs , et n’étaient, à proprement parler, qu’une même â
mes, Sourire plus charmant, lorsqu’il fit sous tes larmes Rayonner de plaisir ton visage vermeil, Qu’à travers une pluie un écl
s’occuper de moi, elle veillait sans cesse à ce qui pouvait me faire plaisir . Lorsque je rentrais dans ma chambre, j’étais que
rque ennemie D’un coup de son ciseau va vous rendre au néant : Par un plaisir encor volez-lui cet instant.     Votre austère ri
ssait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt et au plaisir , si jamais nos yeux devaient voir dans le monde l
ux divinités n’accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu’un plaisir peu tranquille ; Des soucis dévorants c’est l’éte
nt de l’inexécution de nos vœux injustes et de la soif inassouvie des plaisirs vulgaires ? Nous pouvons ainsi prendre notre mesu
rs y jettent mille alarmes, Et souvent des objets d’où naissent leurs plaisirs Ma justice en courroux fait naître leurs soupirs.
l’indigne attrait d’un faux chatouillement, Pour un bien passager, un plaisir d’un moment, Amoureux d’une vie ingrate et fugiti
où les enfants parient avec les anges. Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges, Tous les petits enfants, les yeux levés
30 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
l’esprit ; il sera pressé de la faire éclore ; il n’aura même que du plaisir à écrire ; la chaleur naîtra de ce plaisir, se ré
re ; il n’aura même que du plaisir à écrire ; la chaleur naîtra de ce plaisir , se répandra partout, et donnera de la vie à chaq
du lecteur, et lui causent de la fatigue et de l’ennui à la place du plaisir qu’il croyait trouver. 3° La convenance consiste
31 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
. Ainsi les peuples, trouvants beaux ces passetemps, amusés d’un vain plaisir qui leur passoit devant les yeux, s’accoustumoien
mme il falloit, qui se laisse aller, plus qu’à toute aultre chose, au plaisir de la bouche : le plus entendu de tous n’eust pas
t non plus qu’une souche. Toujours le populas5 a eu cela : il est, au plaisir qu’il ne peut honnestement recevoir, tout ouvert
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
petite tête tournait comme un moulinet. Je le regardais faire avec un plaisir infini, toute ravie à mon tour de ces charmes de
ombent comme des draperies. Jamais je n’eus plus belle chambre. C’est plaisir de s’y trouver et d’en jouir comme de chose à soi
ontaine1 me donnaient à penser diversement ; les oiseaux me faisaient plaisir , et, en voyant s’en aller toute bourbeuse cette e
tu aurais mangés. Quel chagrin m’ont donné ces figues ! Le plus petit plaisir que je te vois venir me semble immense. Et le cie
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
mes, et qu’ils se contentaient souvent du très-grand et très-légitime plaisir de les regarder d’un œil d’amateur, de les ranger
de lire. Je deviendrais aveugle que j’aurais encore, je le crois, du plaisir à tenir dans mes mains un beau livre. Je sentirai
du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse ! Quel plaisir de ne se sentir pas tiraillé, au milieu de ces en
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
tous nos écrivains. Habile, adroit, remuant, infatigable, mêlant les plaisirs aux affaires, homme de cour et de lettres, flatte
uille ; la tête me tourne. Il faut que je vienne goûter avec vous les plaisirs que donnent les belles-lettres, la tranquillité,
lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son goût. Pardonnez, Mademoiselle, à ces longu
enève. Tout ce que vous me dites de M. le duc de Bourgogne fait grand plaisir à un cœur français. J’attends avec impatience la
comme le poisson dans l’eau. L’agitation, la fièvre du travail et du plaisir lui devint un besoin, une seconde nature. Oui, la
’il en montrait moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir  : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
Montant, courbé, ces monts que chaque pas abaisse1 Mais songeant au plaisir que j’aurais, vers le soir, A frapper à sa porte,
e dont nous et la nature faisons partie. Il n’est aucun devoir, aucun plaisir , aucun sentiment qui n’emprunte de l’enthousiasme
er de ses propres mains, d’y nourrir quelques animaux domestiques, de plaisir ou d’utilité ! la vache, la chèvre, des brebis, l
contemplation de la nature et de son auteur.   « Voilà sa vie et ses plaisirs  ; ses cheveux blanchissent, ses mains tremblent e
avec le cœur qu’il convient de lire ces vers. On craint de gâter son plaisir en l’analysant. Il y a des réserves à faire dans
sevré depuis si longtemps des jouissances des hommes, prenait un doux plaisir aux fêtes que lui faisaient les bêtes des champs.
36 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ce qui va survenir, ce ne sera pas la représentation qui produira le plaisir goûté, mais plutôt l’artifice ou la couleur, ou q
n étalait pêle-mêle les plus riches couleurs, on ne ferait pas autant plaisir qu’en traçant une figure déterminée au crayon. XV
e lieu vient la mélopée, partie la plus importante au point de vue du plaisir à produire. Quant à l’appareil scénique, c’est un
oms, tout y est imaginaire, ce qui n’empêche pas que cette pièce fait plaisir . VIII. Ainsi donc il ne faut pas affecter de s’en
es sujets connus ne le sont que d’un petit nombre et, cependant, font plaisir à tout le monde. IX. Il est évident, d’après cela
ainsi que, dans Œdipe 43, un personnage vient avec la pensée de faire plaisir à Œdipe et de dissiper sa perplexité à l’endroit
fin, pour que, semblable à un animal unique et entier, elle cause un plaisir qui lui soit propre. Il faut éviter que les compo
, dans l’épopée, cet effet n’est pas sensible et la surprise cause du plaisir  ; la preuve, c’est qu’en racontant on ajoute touj
able (que pour l’épopée) ; car ce qui est plus resserré donne plus de plaisir que ce que l’on répand sur une longue période de
la fonction propre de cet art (car les tragédies ne procurent pas un plaisir quelconque, mais bien celui que nous avons dit),
de ses parties prise isolément177… et opérant, par des récits, par le plaisir et par le rire, la purgation des passions de natu
e leurs goûts personnels, et prêtant l’oreille aux plaidoyers pour le plaisir qu’ils y trouvent, ils se livrent aux deux partie
de la course ou des exercices violents, et agréable à voir en vue du plaisir . Ce qui fait que les pentathles sont les plus bea
séparément de chacune d’elles, de sa nature et de sa qualité. VII. Le plaisir est un bien, car les êtres animés le recherchent,
éables et les choses honorables sont bonnes, les premières causant du plaisir , et, parmi les choses honorables, les unes ayant
roduisent un grand nombre de faits. La santé, par exemple, procure le plaisir et la vie ; c’est pour cela qu’on la regarde comm
bien, étant l’élément des deux biens le plus appréciés en général, le plaisir et la vie. XI. La richesse, qui est la vertu de l
us nous sentons portés avec passion, car on y trouve non seulement du plaisir , mais encore une tendance au mieux. XXX. Nous pré
ent que la qualité d’être sain est un bien préférable et supérieur au plaisir , la santé est aussi un bien plus grand que le pla
et supérieur au plaisir, la santé est aussi un bien plus grand que le plaisir . VIII. Ce qui est préférable en soi (est un bien
nce de ce qui l’est moins ; car tous les êtres sont à la poursuite du plaisir et désirent la jouissance pour elle-même ; or, c’
ose est plus agréable, soit qu’elle coûte moins de peine, soit que le plaisir qu’elle cause dure plus longtemps. XXIV. C’est ce
omme ce qui l’est à la fois pour vivre et pour vivre heureux, pour le plaisir et pour les belles actions. C’est ce qui donne à
même encore ce qui se fait en même temps, avec moins de peine et avec plaisir  ; car il y a là deux choses plutôt qu’une seule,
ir ; car il y a là deux choses plutôt qu’une seule, en ce sens que le plaisir est un bien, et l’absence de peine en est un autr
La tempérance est une vertu par laquelle on se comporte vis-à-vis des plaisirs du corps de la manière que la loi le prescrit. L’
e vue de l’argent ; l’intempérant est intempérant au point de vue des plaisirs du corps ; l’homme efféminé est au point de vue d
richesses à cause de leur indigence, et aux riches de rechercher les plaisirs non nécessaires, à cause de la faculté qu’ils ont
survenir des opinions et des désirs honnêtes à l’occasion de certains plaisirs , et chez l’homme intempérant, à l’occasion de ces
ains plaisirs, et chez l’homme intempérant, à l’occasion de ces mêmes plaisirs , des opinions et des désirs contraires. XI. C’est
seulement ils ne les font pas en vue de leur utilité, mais en vue du plaisir . XVII. Sont dues à la colère et à l’irascibilité
des actions qui ne sont pas agréables naturellement, on les fait avec plaisir quand on en a contracté l’habitude. Aussi, pour p
s257. Chapitre XI Des choses agréables. I. Établissons que le plaisir est un mouvement de l’âme, et sa disposition soud
ans un état naturel ; — que la peine est le contraire. II. Si donc le plaisir est tel que nous le définissons, il est évident q
endu parler et que l’on a été amené à les désirer. VI. Mais, comme le plaisir consiste dans la sensation d’une impression et qu
ui qui se souvient ou qui espère ; s’il en est ainsi, on voit que des plaisirs affectent ceux qui se souviennent ou qui espèrent
nergique. X. La plupart des désirs passionnés ont pour conséquence un plaisir  ; car c’est tantôt le souvenir du bonheur obtenu,
heur obtenu, tantôt l’espoir du bonheur à obtenir qui nous procure le plaisir . Par exemple, ceux qui sont enfiévrés (et) ont so
bjet aimé, mais d’y songer quand il est absent. Aussi y a-t-il encore plaisir dans la peine que cause son absence. XII. Dans le
XII. Dans le deuil et dans les lamentations, il y a encore un certain plaisir  ; car ce chagrin vient de la séparation : or il y
e d’agréable ; car ce qu’il est pénible de ne pas obtenir, c’est avec plaisir qu’on l’obtient : or ceux qui sont irrités s’affl
mporter une victoire, il s’ensuit, nécessairement, que l’on trouve du plaisir dans les jeux qui consistent en combats, en conco
chose agréable, car il n’est personne qui aime le vin et ne trouve du plaisir à en boire ; d’autre part, être aimé est aussi ch
ntraire, l’ennui ou la punition survient immédiatement, tandis que le plaisir ou le profit doivent leur venir plus tard et dure
ceux-ci, parce que c’est chose facile ; à ceux-là, parce que c’est un plaisir . De même à ceux qui n’ont pas d’amis, à ceux qui
it des différences dans nos jugements et qui est suivi de peine et de plaisir . Telles sont, par exemple, la colère, la pitié, l
ainsi. Nécessairement aussi toute colère est accompagnée d’un certain plaisir , celui que donne l’espoir de la vengeance. En eff
é, se gonfle dans la poitrine des hommes315. Elle est accompagnée de plaisir , et, pour cette raison, et encore parce que l’on
ésulte que l’idée qui nous remplit l’esprit nous procure une sorte de plaisir analogue à celui qui nous vient des songes. III.
s ne font pas acte d’outrage, mais acte de vengeance. VI. La cause du plaisir qu’éprouvent ceux qui outragent, c’est qu’ils cro
et, généralement, quand on est exempt de chagrin, lorsqu’on goûte un plaisir inoffensif, que l’on conçoit un espoir honnête. T
l’on s’afflige d’un résultat contraire. Si bien que les peines et les plaisirs sont des signes de notre volonté. IV. Il y a enco
qui en est le signe ; par exemple, non seulement en nous livrant aux plaisirs aphrodisiaques, mais encore à la vue d’un indice
aux plaisirs aphrodisiaques, mais encore à la vue d’un indice de ces plaisirs  ; et non seulement en faisant des choses honteuse
i se réjouissent les gens de cette sorte, quelles personnes leur font plaisir et dans quel état d’esprit ils se trouvent. En ef
orporels, ils sont surtout portés à écouter celui qui se rattache aux plaisirs de l’amour et ne peuvent le maîtriser. IV. Ils so
aveur », mais « l’auteur de la faveur populaire et le dispensateur du plaisir de ses auditeurs » ; et non pas « il recouvrit de
ts544. Antisthène comparait le maigre Céphisodote à l’encens qui fait plaisir en se consumant. Il est permis de voir, dans tous
e touchent particulièrement, aux faits étonnants, à ceux qui lui font plaisir . C’est pourquoi il faut inspirer l’idée que le di
vieux, mais par nécessité ; qu’en effet, ce n’était pas pour son bon plaisir qu’il avait quatre-vingts ans. On peut aussi allé
re une voie, et c’est ainsi qu’elle purge l’âme et la soulage avec un plaisir sans danger » (p. 188). Au livre viii de la Polit
n, la pitié, en un mot tout ce qui est accompagné d’une peine ou d’un plaisir . » 315. Hom., Il., xviii, 109. 316. Hom., Il.,
423. Ces trois motifs, d’après Isocrate (Antidosis, § 217), sont le plaisir , le profit et l’honneur. 424. Femme de l’île de
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
Horloger, musicien, chansonnier, dramaturge, acteur comique, homme de plaisir , homme de cour, homme d’affaires, financier, manu
n homme constamment gai ; aimant avec une égale passion l’étude et le plaisir  : enclin à la raillerie, mais sans amertume, et l
s’en mêlent. Avaler le calice tout pur, sans une goutte d’eau et avec plaisir , c’est un bien qu’on ne sauroit trop estimer, c’e
38 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
étudié la langue de Pope, de Dryden, d’Addison avec d’autant plus de plaisir et d’intérêt, qu’elle nous présentait un génie no
pressés dans le tourbillon des affaires ou de ce que l’on appelle les plaisirs de ce monde, l’abandonnent quelque temps, la retr
de nos méditations. Qu’il s’agisse de l’influence de l’orateur ou du plaisir de celui qui écoute ; que l’on recherche l’utile
ouve, quelles que soient les faveurs que la fortune nous prodigue, le plaisir ne peut pas occuper tous nos instants. L’oisif tr
se réfugier dans des sociétés perverses, ou de se livrer à de honteux plaisirs . La Providence semble avoir expressément indiqué
ble avoir expressément indiqué le but utile auquel doivent tendre les plaisirs que le goût nous procure, en leur faisant tenir u
le goût nous procure, en leur faisant tenir un juste milieu entre les plaisirs des sens et ceux de l’esprit. Nous ne sommes poin
s dans d’abstraites spéculations ; elles nous détachent peu à peu des plaisirs sensuels, et nous préparent aux jouissances que p
ant aux hommes sensés, est de leur donner de bonne heure une idée des plaisirs du goût. On passe aisément des études qui nous y
rtation préliminaire sur l’état actuel du goût, et sur les sources du plaisir qu’il procure ; nous traiterons du langage dans l
t ne peut rentrer dans aucune de ces deux opérations de la raison. Le plaisir que nous recevons de la vue d’un bel aspect ou de
, de quelque genre qu’elle soit ; sentiment qui nous fait donner avec plaisir notre approbation à tout ce qui porte le caractèr
us délicates. On observe en général que dans la manière de sentir les plaisirs du goût, il existe parmi les hommes une différenc
diffèrent plus l’une de l’autre, que dans la faculté de ressentir les plaisirs du goût ; et l’on ne peut certainement assigner d
ures exactes des caractères, des actions ou des mœurs des hommes ; le plaisir que nous causent ces imitations et ces tableaux n
nt analogues aux caractères, et le style aux sentiments. La source du plaisir que nous cause un si beau poème se trouve dans le
t entre elles de justes distinctions, et se rend compte des causes du plaisir qu’il éprouve, et ce plaisir lui-même est toujour
nctions, et se rend compte des causes du plaisir qu’il éprouve, et ce plaisir lui-même est toujours proportionné au mérite de l
ræ judicia confirmat . Lecture III. La critique. — Le génie. — Les plaisirs du goût. — Le sublime dans les objets. LE goût
été tirées, et on ne les a établies que parce qu’on a remarqué que le plaisir que nous recevions d’un écrit, d’une action une e
re le goût et le génie, je vais actuellement rechercher les causes du plaisir que le goût nous procure. Ici s’ouvre autour de n
autour de nous une vaste enceinte dans laquelle sont compris tous ces plaisirs que l’on appelle ordinairement plaisirs de l’imag
aquelle sont compris tous ces plaisirs que l’on appelle ordinairement plaisirs de l’imagination : soit que nous les devions à la
passer tous ces objets en revue ; nous ne devons nous occuper que du plaisir produit par l’art d’écrire et de parler, qui est
s. Mon seul dessein est d’entrer dans quelques développements sur les plaisirs du goût en général, et d’insister d’une manière p
e premier, fit à cet égard quelques recherches dans son Essai sur les Plaisirs de l’imagination, inséré dans le sixième volume d
ination, inséré dans le sixième volume du Spectateur ; il a rangé ces plaisirs sous trois chefs principaux, la beauté, la grande
le de définir tous les objets à qui nous savons être redevables de ce plaisir , et de les classer d’une manière distincte. Si no
ulons ensuite aller plus loin et rechercher les causes efficientes du plaisir que ces mêmes objets nous font éprouver, c’est al
e en nous ces sensations de grandeur et de beauté qui nous causent un plaisir si vif. La grâce et la magnificence que l’auteur
ture a répandues avec profusion sur ses ouvrages, pour multiplier nos plaisirs , sont un des témoignages les plus authentiques de
e docteur Akenside l’a heureusement développée dans son Poème sur les Plaisirs de l’imagination : « Non content de soutenir la
oreilles. » Je commencerai par quelques observations sur le genre de plaisir que nous font éprouver le sublime et la grandeur,
dissertation de quelque étendue. J’adopte cette marche, parce que ce plaisir a un caractère plus particulier et plus distinct
s du lion ou des autres animaux d’une force surprenante. On voit avec plaisir un cheval de course ; mais un cheval de bataille,
e j’ai adoptée contribuera à faire lire les bons auteurs avec plus de plaisir , en mettant mieux en évidence leurs beautés et le
e qui en est vraiment digne. Lecture V. De la beauté et des autres plaisirs que procure le goût. COMME le sublime est un g
lait en parler avec quelque étendue. Un assez grand nombre des autres plaisirs qui naissent du goût, n’ayant pas un rapport si d
Le sublime engendre un sentiment trop violent pour être durable ; le plaisir que donne la beauté peut subsister longtemps. Cel
la structure de notre œil, qui nous détermine à recevoir avec plus de plaisir la sensation de certaines parties du rayon lumine
ertaine association d’idées a quelquefois beaucoup d’influence sur le plaisir que les couleurs nous procurent. Le vert, par exe
les souffrances ; tels sont l’héroïsme, la magnanimité, le mépris des plaisirs et celui de la mort : ces vertus, comme je l’ai p
ire, une horloge, ou quelque autre machine délicate et compliquée, le plaisir que nous cause la vue de ces objets est entièreme
ssorts et les rouages, et que j’en observe le mécanisme intérieur, le plaisir que j’éprouve alors vient de ce que je pense à ce
ses, parce qu’après le sublime, c’est la source la plus abondante des plaisirs du goût, et que d’ailleurs les recherches que l’o
s sont beaux et sublimes ; on peut encore assigner d’autres causes au plaisir que nous en recevons, et c’est comme l’une de ces
le prestige qui l’environne est bientôt détruit. Parmi les causes des plaisirs du goût, l’imitation se place naturellement auprè
de la nouveauté. Elle est l’origine de ce que M. Addison appelle les plaisirs secondaires de l’imagination, qui forment une cla
ésentation de celles qui inspirent le plus de dégoût ou d’effroi. Les plaisirs qui naissent de la mélodie et de l’harmonie appar
es saillies, les facéties, offrent au goût une variété inépuisable de plaisirs bien différents de ceux dont nous venons de faire
t principal de ces Lectures. Si l’on me demandait à quelle classe des plaisirs du goût, dont il vient d’être question, appartien
se des plaisirs du goût, dont il vient d’être question, appartient le plaisir que nous procurent la poésie et l’éloquence, je r
s une série d’objets seulement, mais tous ceux qui sont une source de plaisirs pour le goût ou pour l’imagination, c’est-à-dire
et la poésie possèdent ce bel avantage d’ouvrir un cercle immense aux plaisirs du goût et de l’imagination, c’est que, pour imit
re VI. Origine et progrès du langage. APRÈS avoir terminé, sur les plaisirs du goût, des remarques qui me serviront d’introdu
icles, et m’ont offert en même temps l’occasion, que j’ai saisie avec plaisir , de mettre en évidence un des avantages par lesqu
r [j’avais écrit avant que je reçusse sa lettre ]. J’observe ici avec plaisir que notre langue, ainsi que le français, a un ava
abondante qu’aucune autre pour peindre la délicatesse, la gaité ou le plaisir  ; elle est de toutes les langues du monde la plus
considération qui me fit auteur. J’écrivis, parce que j’y trouvai du plaisir  ; je me corrigeai, parce que je trouvai autant de
trouvai du plaisir ; je me corrigeai, parce que je trouvai autant de plaisir à me corriger qu’à écrire. Je publiai mes ouvrage
core de la grâce et de la beauté, et l’esprit du lecteur en suit avec plaisir le cours doux et facile. Je passe maintenant à la
: « Sa première vue saisit l’âme d’un mouvement de joie, et répand le plaisir dans toutes ses facultés. » Et ailleurs : « Il no
nt de beautés sans éprouver un sentiment secret de satisfaction ou de plaisir . » Dans chacun de ces exemples, le second membre
ommencement de la phrase, comme dans ce passage de M. Addison : « Les plaisirs de l’imagination pris dans toute leur étendue, so
magination pris dans toute leur étendue, sont moins grossiers que les plaisirs des sens, et moins délicats que ceux de l’entende
idées qu’il exprime, et le charme de la mélodie se joint pour nous au plaisir de communiquer nos pensées. Il faut examiner deux
l’oreille, préparée par la gradation, soit conduite, et s’arrête avec plaisir sur la fin de la phrase, that the harp of Orpheus
rbon soit très harmonieuse, et qu’aujourd’hui même on l’entendît avec plaisir , je ne puis cependant croire qu’une phrase anglai
sance. » Ici, du moins, tout se prononce aisément, tout s’entend avec plaisir , et c’est cette espèce de mesure facile, c’est ce
l’ode de Dryden sur la fête de sainte Cécile. Un poète qui décrit le plaisir , la joie, ou des objets agréables, puisera, sans
. (Carm. lib. II, ode 3.) Troisièmement, les figures nous offrent le plaisir d’apercevoir distinctement deux objets d’un même
e du docteur Young : « Lorsque nous nous plongeons trop avant dans le plaisir , nous faisons soulever une lie qui le rend impur
tual power Bends from his awful throne a wond’ring ear, And smiles. ( Plaisirs de l’Imagination, liv. I, v. 124.) « C’est alors
ravers les sables, les rochers et les tempêtes, elles courent vers le plaisir , le plaisir acheté trop cher lorsqu’on l’a rencon
ables, les rochers et les tempêtes, elles courent vers le plaisir, le plaisir acheté trop cher lorsqu’on l’a rencontré, et qu’i
ts exemples dans l’Allegro et le Penseroso de Milton, dans l’Hymne au plaisir de Parnell, dans les Saisons de Thomson et dans n
inanimés une pensée, un sentiment, une action ; et sans doute tout le plaisir que nous cause cette espèce de style figuré vient
é de vie, qui agit comme s’il était animé, peut nous procurer quelque plaisir , même au milieu d’une froide description, pourvu
auté du discours. Cicéron appelle cette figure orationis lumina . Le plaisir que nous prenons aux comparaisons est juste et da
s-unes des propriétés des objets qui les environnent. Secondement, le plaisir que produit une comparaison vient de la clarté qu
ique, Ossian dit : « La musique de Carryl était comme le souvenir des plaisirs qui ne sont plus, douce, mais triste. » Cette com
impressions de l’âme de la nature de celle que produit le souvenir de plaisirs passés. S’il l’avait comparée à la voix du rossig
us petit degré, on peut encore se faire lire ou se faire écouter avec plaisir . Un jugement sain, des idées nettes, des expressi
peuvent être écrits en style poli ou soigné, et on lira toujours avec plaisir un sermon ou un ouvrage de philosophie traité de
sien, et chacun cependant peut écrire avec goût et se faire lire avec plaisir . La carrière est ouverte au génie, et pour arrive
lisons Cicéron avec plus de facilité et, par conséquent, avec plus de plaisir , et d’ailleurs il faut bien avouer qu’il est auss
’intéressa le public ; tandis qu’en France on lit tous les jours avec plaisir les plaidoyers déjà anciens de Patru, ceux plus n
es confédérés ont un intérêt commun, ils supportent les fatigues avec plaisir et les revers avec constance ; mais lorsqu’une am
et en même temps, la plus brève. Les auditeurs alors l’écoutent avec plaisir  ; et, ce qui est d’une grande importance encore,
ous rencontrons, dans le passage suivant du docteur Akenside, sur les plaisirs de l’imagination, un exemple du sublime physique
— Éléments de critique, c. 3. — Le Spectateur, t. VI. — Essai sur les plaisirs du goût. 13. Il y a dans le texte twisted [tordu
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
e lumière la force de la nature ; là, paraît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’esprit sans affectation, la haute
iégé dès son enfance, et l’ont sevré, dans son printemps, de tous les plaisirs de la jeunesse. Né pour des chagrins plus secrets
’auriés rien sceu mander qui me fust plus agréable que la nouvelle du plaisir de lectures qui vous a prins. Plutarque me sourit
patible avec la faiblesse. » « Le fruit du travail est le plus doux plaisir . » « C’est un grand signe de médiocrité que de
40 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
ve, mais les dieux l’ont couronné d’éloquence, et les hommes prennent plaisir à le regarder. Il parle avec une confiance tempér
hommes assemblés pour délibérer sont plus exigeants. Ce n’est pas le plaisir qui les réunit, c’est l’intérêt public. Ils vienn
urs des Athéniens avec l’or qui alimentait jadis leurs fêtes et leurs plaisirs . La Guerre Sacrée lui donne un prétexte d’interve
cadres ne se remplissaient que sur le papier, et on retournait à ses plaisirs , jusqu’à ce que Philippe eût répondu. à cette gue
apprivoisé. L’orateur, maître de ces âmes rebelles, put les manier à plaisir . Il put aborder sans détour des sujets que les au
ens leurs vices, leur paresse, leur insouciance du bien public, leurs plaisirs dispendieux et inutiles. Ils lui souffrirent tout
s leur ennemi, mais leur ami dévoué, qu’il ne les blâmait pas pour le plaisir de les blâmer, mais pour obéir à sa conscience qu
ude comme un bon pilote connaît la mer qui a bercé son enfance. C’est plaisir de voir avec quelle agilité il louvoie entre le d
e dire à des hommes libres : La patrie est en danger ; renoncez à vos plaisirs jusqu’à ce qu’elle soit sauvée. Rien à Athènes n’
tait plus hardi et plus téméraire. Le peuple, en effet, jaloux de ses plaisirs , s’en était assuré la longue et paisible jouissan
resterait encore, en lisant le résumé des harangues de Démosthène, le plaisir de suivre une démonstration bien faite. Mais chez
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
tigable, s’occupant de tout à la fois, même de sa fortune, mêlant les plaisirs aux affaires, aussi laborieux que dissipé, homme
abitude et des réflexions qu’il parvient à sentir tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le goût se f
satisfaite de deux ans d’expiation de Lamande, et qu’elle verra avec plaisir qu’il soit rappelé dans sa ville. Voyez, monsieur
e, et si vous pardonnez à Lamande et à mon importunité. Le plus grand plaisir que m’a fait la jolie pleureuse a été de me fourn
d’avoir avec vous un commerce régulier, que votre lettre m’a fait un plaisir extrême. Je pourrai vous demander de temps en tem
le besoin de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force. « Il
’il eu montrait moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir  : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers
s atténuantes d’une manie innocente et ridicule. 1. Donnons-nous le plaisir de citer encore ce billet qui prouve que Voltaire
e seul qui élevai la voix. Kœnig était mon ami ; j’avais à la fois le plaisir de défendre la liberté des gens de lettres avec l
42 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
pports, et les réunit. Nous savons déjà que l’esprit n’admet pas avec plaisir deux actions différentes qui distraient son atten
que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » La tragédie, sans exiger absol
lusieurs parties pour couper plusieurs fois le chant, et augmenter le plaisir de la variété. Eschyle, plus tard, mit deux acteu
ce nom à des pièces où le chant et la musique sont introduits pour le plaisir qu’ils font, et non parce que la suite des faits
pièce, sans aucune nécessité, mais seulement parce que le chant fait plaisir aux spectateurs. L’opéra-comique, considéré au po
anse, la musique, L’art de tromper les yeux par les couleurs, De cent plaisirs font un plaisir unique. Et tout cela est vrai de
L’art de tromper les yeux par les couleurs, De cent plaisirs font un plaisir unique. Et tout cela est vrai de notre temps com
rit humain et sa fécondité d’invention pour tout ce qui contribue aux plaisirs d’une société civilisée. 144. Batteux, Définit
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ar rapport à ce roi de la création, et selon le degré d’utilité ou de plaisir qu’il en peut tirer. Peintre d’animaux, il a trac
de l’esprit, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et
sément, et le style sera naturel et facile2 ; la chaleur naîtra de ce plaisir , se répandra partout, et donnera de la vie à chaq
rtées ; puis, quittant sa solitude, revenir à la société, et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de
us imiter ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contraire à ces plaisirs . J’ai soupé hier fort tard, et on m’a retenu jusq
ilosophe que le capitaine, des sages que les fois ? Car le plus grand plaisir que reçoivent les hommes de guerre, c’est de four
dépit de quelques erreurs, les hommes lui devront longtemps les doux plaisirs que procurent à une âme jeune les premiers regard
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
s’écrive de même, soit qu’elle s’écrive différemment. Ainsi, les mots plaisir , repos, candeur, rimeront, non seulement avec dés
et frappe, éveille, et satisfait mes sens : Je reconnais les Dieux au plaisir que je sens. Le cardinal de Richelieu entendant
ns : Mais mon goût s’émoussait en fuyant la nature, Il n’est de vrais plaisirs qu’avec de vrais besoins. On ne peut point établ
loisirs, Venez sous ces ombres chéries ; Vous suffirez à mes désirs. Plaisirs brillants, troublez les villes Plaisirs champêtre
; Vous suffirez à mes désirs. Plaisirs brillants, troublez les villes Plaisirs champêtres et tranquilles, Seuls vous êtes les vr
villes Plaisirs champêtres et tranquilles, Seuls vous êtes les vrais plaisirs . ——————————— Le roi des cieux et de la terre De
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
nfructueusement pour l’imiter mal, altère sensiblement quelquefois le plaisir que pourraient nous faire les plus beaux morceaux
à quelques exemples seulement, car il faut mettre des bornes, même au plaisir de citer Homère et Virgile. Ulysse a vu dans les
de morale, et les fondre dans les descriptions les plus riantes. Quel plaisir de nous arrêter un moment avec lui dans ce joli b
les détours ! (L’Homme des Champs. Ch. 4) Si nous n’écoutions que le plaisir de parcourir et de citer de beaux vers, il nous s
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
rtées ; puis, quittant sa solitude, revenir à la société, et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de
us imiter ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contraire à ces plaisirs . J’ai soupé hier fort tard, et on m’a retenu jusq
de l’esprit, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et
sément, et le style sera naturel et facile1 ; la chaleur naître de ce plaisir , se répandra partout, et donnera de la vie à chaq
47 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
ur. Cette imitation se fait par un discours, un style composé pour le plaisir , de telle sorte que chacune des parties qui la co
esse de cœur, dont tout le monde se sait bon gré…. Voilà donc déjà un plaisir qui se rencontre en la tragédie et qui ne se renc
ion, souvent aussi sans le vouloir. Avec intention, parce que pour le plaisir et le charme de l’oreille, qu’ils recherchent pre
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie dont le plaisir sévère se communique aux indifférents ou aux rebe
bruyères sont délicates comme celles de nos serres ; elles donnent ce plaisir mêlé de surprise qu’on éprouve à voir des plantes
ueil de la vie, il en est un qui, par désœuvrement ou par fatigue des plaisirs , ouvre le livre dédaigné, quelle n’est pas sa sur
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
odiguer vos bontés, Et vos embrassements ne seront plus comptés. Quel plaisir d’élever un enfant qu’on voit croître1, Non plus
Hermione ! Ce prince, dont mon cœur se faisait autrefois Avec tant de plaisir redire les exploits ; A qui même en secret je m’é
’un œil où brillaient sa joie et son espoir, S’enivrer en marchant du plaisir de la voir. Andromaque, au travers de mille cris
utrage ! Mais as-tu bien, Cléone, observé son visage ? Goûte-t-il des plaisirs tranquilles et parfaits ? N’a-t-il point détourné
punir, Au comble des douleurs tu m’as fait parvenir : Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’exe
50 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
ii et xv. Quant à la comparaison même que fait ici Aristote entre les plaisirs de l’oreille et ceux des autres sens, on la retro
αλῶν. Tournure analogue dans la Rhétorique, I, 1. Chap. v. — C’est un plaisir pour l’auditeur.] Voy. sur θεωρεῖν la note ci-des
Voyez De l’Ame, II, 1  Physique, VIII, 3. De comprendre.] Μανθάνειν, plaisir souvent analysé par Aristote : Problèmes, XIV, 3 
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
tre instruits, et même réjouis, qu’à être goûtés et applaudis ; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d’autrui. Il n
ie2, à voir tendre des chaînes et faire des barricades3, pour le seul plaisir d’en dire ou d’en apprendre la nouvelle. Démophil
de beaux vers (II, 1-6), ainsi traduits par Voltaire : On voit avec plaisir , dans le sein du repos, Des mortels malheureux lu
amps de la mort aux combats animées : Non que le mal d’autrui soit un plaisir si doux ; Mais son danger nous plaît, quand il es
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
ns-nous à la terre : elle est faite pour nous.     Mais non, tous ses plaisirs n’entraînent que dégoûts ; Aucun d’eux n’assouvit
muet abîme Où la vertu périt aussi bien que le crime ; Et, suivant du plaisir l’aimable mouvement, Laissons-nous au tombeau con
nterprète, De mon heureux espoir désormais détrompé, Je dois donc, du plaisir à toute heure occupé, Consacrer les moments de ma
s son cours. C’est le sincère aveu que me fait Épicure : L’orateur du plaisir m’en apprend la nature. J’abandonne ce maître. O
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
je fais quelquefois réflexion sur leurs actions, j’en reçois le même plaisir que vous feriez de voir les paysans qui cultivent
re, et à faire que je n’y aie manque d’aucune chose2. Que s’il y a du plaisir à voir croître les fruits en vos vergers, et à y
arente. 3. Le canal de la Charente. Voir la lettre de Balzac sur les plaisirs de la campagne. 4. Quand Descartes habitait Pari
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
rice. Eh bien ! soit. Prolongez cette retraite austère ; Défendez aux plaisirs votre seuil solitaire ; Mais, cessant d’ajouter l
les frais de voiture, Et le reste, bientôt auraient tout dévoré, Sans plaisir pour moi-même, et sans qu’on m’en sût gré. Georg
 ! Vos maîtres vont passer : saluez la canaille1 ! — Oh ! ce sont des plaisirs lentement savourés, Et qui compensent bien tant d
plus que de raison. Il ne faut pas vivre seulement pour soi, pour son plaisir . 2. Ici je lui donnerais gain de cause. 3. Ce s
mmuns : c’est un élève de Rousseau, mais indigne du maître. 1. C’est plaisir de les entendre se disant ainsi leurs vérités. 2
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ux divinités n’accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu’un plaisir peu tranquille. Des soucis dévorants c’est l’éter
voit guère N’a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d’un plaisir extrême. Je dirai : j’étais là7 ; telle chose m’a
âcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines2 Le paysan du Dan
brage. Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ? Cela même est un fruit que je goûte au
sujet ; Je vais de fleur en fleur, et d’objet en objet. A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire. J’irais plus haut peut-
es nourrir. C’est un coup d’œil charmant, et puis cela rapporte. Quel plaisir quant le soir, assis devant ma porte, J’entendrai
bien que mal, dans le sens de tant bien que mal. 2. De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines. Je rencontre le commen
aller dans la chambre de notre père, laissant les autres chercher du plaisir hors de leur maison, et nous, restant dans la nôt
mouche du coche, et ne la chassez pas ; elle a, dans son métier, des plaisirs de vanité qui ne coûtent rien, et elle rend des s
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
,           Qui les croque, qui les tue,           Qui les gobe à son plaisir  :           Et grenouilles de se plaindre :      
obéira et se retire. La nuit étant arrivée, le duc, loin de goûter le plaisir de la vengeance, est en proie aux plus cruels rem
sse de toutes nos actions, que nous n’exécutons rien que sous son bon plaisir , et je tâche de ne faire des projets que le moins
Ce n’est presque jamais que le malheur qu’on évalue : il n’est que le plaisir qui ne se calcule pas. » (Le roi Stanislas.) 16°
se le crédit, la générosité, l’obligeance de celui qui vous a fait un plaisir  ; assurez-le de votre reconnaissance. C’est le se
ancher, et l’amitié est bien plus précieuse dans la peine que dans le plaisir . Que les mortels sont à plaindre de se faire entr
re, cette importunité ; ce n’est pas ma faute. Je n’ai pu résister au plaisir de me vanter de vos bontés, et un passant a dit :
nstances, le devoir seul nous fera rendre la plume ; dans d’autres le plaisir , le sentiment le mettront de la partie, et se con
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
ritique supérieur, raffiné jusqu’à l’excès, il n’écrivit que pour son plaisir , et serait mort inconnu de la postérité, si ses r
arder avec quelque faveur le christianisme ; à respirer, avec quelque plaisir , l’encens qu’il offre au ciel ; à entendre ses ca
trangers, ils fissent quelque mention de moi, en comptant parmi leurs plaisirs le plaisir de m’avoir aimé et d’avoir été aimés d
s fissent quelque mention de moi, en comptant parmi leurs plaisirs le plaisir de m’avoir aimé et d’avoir été aimés de moi. Je v
58 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
peinture de l’âge d’or mis à la portée des hommes. C’est le règne des plaisirs innocents, de la paix, de ces biens pour lesquels
endre pour sujet spécial de leurs compositions la tranquillité et les plaisirs de la campagne, tant que ces biens furent pour eu
oésie pastorale, autant d’images qu’il était possible d’en offrir des plaisirs de la vie champêtre. Fortunate senex ! hic inter
on de nos travaux, de nos vices, de nos prétendues richesses avec les plaisirs , le repos et l’innocence des bergers. De plus, l’
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
et le petit chemin Qu’on suit, entre les blés, son Horace à la main ? Plaisirs des dieux ! surtout si, dans la solitude, L’amiti
papier, De leur léger murmure enchantaient l’écolier. O jeunesse ! ô plaisirs  ! jours passés comme un songe1 ! Le retour a
roche Sont là. J’ai reconnu cet air si vif des bois, Qu’avec tant de plaisir j’aspirais autrefois ; Le long frémissement qui c
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
t et le dévouent tantôt à la gloire, tantôt aux richesses, tantôt aux plaisirs . Il en change selon le changement de nos âges, de
n application dans les emplois les plus frivoles ; il trouve tout son plaisir dans les plus fades, et conserve toute sa fierté
endroit, il se rétablit en un autre. Quand on pense qu’il quitte son plaisir , il ne fait que le suspendre ou le changer ; et,
61 (1854) Éléments de rhétorique française
comprendre à des êtres d’une autre nature le sentiment de peine ou de plaisir , de haine ou d’amour dont il est affecté ; mais c
Ce n’est pas tout : on a fait du langage un instrument de luxe et de plaisir  ; on ne s’est plus contenté de la clarté, on a ex
posons des ouvrages qui instruisent notre siècle ou qui servent à ses plaisirs  ; ou même enfin si nous n’aspirons qu’à plaire au
ée de la lumière, La nature a établi des gradations pour préparer nos plaisirs et pour diminuer nos regrets : nous voyons poindr
y songe, et la lumière se perd comme nos forces, comme la santé, les plaisirs , la vie même, sans que nous nous en apercevions.
ent au chancelier, que des défauts qui lui étaient étrangers : « Les plaisirs ne troublèrent pas la discipline de ses mœurs ni
ce dans ses espérances, devient triste et malheureux au milieu de ses plaisirs  ; l’homme seul ne rencontre rien ici-bas où son c
t-elles de la misère publique ? retranche-t-elle quelque chose de vos plaisirs  ? Si elle vous oblige à vous retrancher sur vos d
t, dans une lettre, glisser sur un sujet, et laisser à son lecteur le plaisir de deviner quelque chose ; on peut, sans enchaîne
puis que je vous vois, j’abandonne la chasse ; Elle fit autrefois mes plaisirs les plus doux ; Et, quand j’y vais, ce n’est que
ait des jours sereins de mes jours les plus sombres. Certainement le plaisir que nous éprouvons en lisant ces vers ne tient pa
s soient mal disposés pour la clarté et pour l’harmonie, la moitié du plaisir va encore vous échapper. Tant il est vrai qu’il y
re, et la vie humaine n’est qu’une longue alternative de peines et de plaisirs . La peinture consiste en partie dans l’art de dis
eur moderne, frappé du contraste qu’offrent dans une grande ville les plaisirs du riche et la misère du pauvre, s’exprime ainsi 
ous lui disiez : « Seigneur, tant que je serai propre au monde et aux plaisirs , n’attendez pas que je revienne à vous, et que je
es dangers, et bientôt oubliant tout pour se plonger dans le sein des plaisirs et de la mollesse. Voilà le propre ; voici le fig
n’en présente qu’un côté, pour laisser au lecteur ou à l’auditeur le plaisir de deviner ce qu’on lui cache ; il emploie surtou
urquoi n’y sommes-nous pas heureux ? Si nous ne naissons que pour les plaisirs des sens, pourquoi ne peuvent-ils nous satisfaire
ue les richesses l’inquiètent, que les honneurs le fatiguent, que les plaisirs le lassent, que les sciences le confondent, et ir
la violence est pressant, véhément, menaçant, impétueux ; l’accent du plaisir est doux, tendre, plein d’abandon ; le chagrin qu
 ; L’autre à ses doigts crochus parait avoir l’onglée. Celui-ci prend plaisir à montrer ses bras nus ; Celui-là fait semblant d
vant les livres sérieux ; qu’ils aient la foi ce de sacrifier un vain plaisir à leur intérêt bien entendu ; qu’ils cherchent da
admirer les merveilles, cette nouvelle source de connaissances et de plaisirs adoucira leur humeur et animera leur imagination.
nos désirs vers un monde pur et tranquille, nous détachent des vains plaisirs comme des prétentions frivoles, et, en nous renda
lions comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors l’é
la fin du combat : Le prince calma les courages émus, et joignit au   plaisir de vaincre celui de pardonner. Ce qui ajoute enc
de l’esprit, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément, et
isément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce plaisir , se répandra partout et donnera de la vie à chaqu
supplée au talent même. On écoute toujours avec intérêt, et même avec plaisir , un homme qui parle comme il pense, et qui a, pou
en renonçant à la critique ; mais vous, le vôtre est de songer à leur plaisir  ; et plus ils sont indulgents à votre égard, plus
vue plus borné, mais plus gracieux, et que vous vous êtes trouvé avec plaisir renfermé dans un paisible vallon, comme, au sorti
merai davantage. Vous savez quelle peine j’ai à vous gronder, et quel plaisir j’ai à vous en faire. » Voltaire, qui écrivait en
lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son goût. « Pardonnez, mademoiselle, à ces lon
ecteurs à méditer de tels conseils, et à les mettre en pratique. Quel plaisir plus pur et plus digne de la jeunesse, et en même
e monde. Évitez ces deux excès. La vie est un mélange de peines et de plaisirs , de bons et de mauvais jours : soyez varié, comme
rieux. On a remarqué que les hommes d’esprit qui se livraient trop au plaisir de la conversation, en contractaient l’habitude d
ise à la maison, mais un sentier où l’on se promène au hasard et avec plaisir . Une saillie succède à un mot sérieux, un mot sér
oses, celui-là le côté plaisant. Tous contribuent, pour leur part, au plaisir général ; et, à chaque instant, il jaillit de la
’une éducation soignée. Ainsi l’instruction naît pour tous du sein du plaisir même ; la conversation n’est plus seulement, comm
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
i se contente de peu, et non pas les occupations d’un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage1, et qui n’est pas venu
ue vous aurez passé au travers de ce grand espace qui était dédié aux plaisirs du peuple2, et où le sang des martyrs a été souve
r la charité les eût retenus. C’était donc dans les joies et dans les plaisirs qu’ils disaient à Dieu : C’est assez, et qu’ils l
63 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
’en a que l’apparence. Un homme bien portant et bien constitué trouve plaisir aux mets simples et salubres. De même, dans les a
mpare avec équité les beautés des divers genres, il se rend compte du plaisir qu’il éprouve, et ce plaisir est toujours proport
des divers genres, il se rend compte du plaisir qu’il éprouve, et ce plaisir est toujours proportionné au mérite de l’ouvrage.
u bon goût et donnent à un ouvrage cet agrément qui le fait lire avec plaisir . Les qualités requises par la raison sont la véri
fine ne montre la vérité que sous un côté pour laisser aux autres le plaisir de deviner le reste, ou d’en découvrir la raison.
récédé d’une pensée, puisqu’il n’est qu’une impression de peine ou de plaisir qu’on éprouve à la représentation d’un objet. Bie
é qu’on n’entrevoit d’abord qu’à demi, mais qu’on saisit bientôt avec plaisir et bonheur. La délicatesse est pour le cœur ce qu
if et rapide qui, sans peindre les détails, laisse à l’imagination le plaisir de les deviner. Un poète a dit : La vie est un c
emier. Voici une lettre de Jean Racine : il fait part à son fils du plaisir qu’il lui fait en lui rendant compte de ses lectu
ui, sous des images connues, nous révèle des objets cachés qu’on a le plaisir de reconnaître à travers les emblèmes ; car, a di
érance ! Oui, je te loue, ô ciel, de la persévérance. Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’exe
t de l’instant auquel il doit prendre la plume, il n’aura même que du plaisir à écrire, les idées se succéderont aisément, et l
par les faits, et il ne peut pas toujours les arranger selon son bon plaisir  ; le poète, au contraire, commande aux faits, les
les beaux-arts, est d’instruire l’homme et de le rendre meilleur. Le plaisir et l’agrément sont comme une voie plus sûre et pl
frais et riants. 440. Quand l’ode badine ne chante que la joie et les plaisirs , on l’appelle anacréontique, du nom d’Anacréon, q
personnage : le lecteur les reçoit alors avec plus de confiance et de plaisir . 478. D’espoirs tout ce que nous venons de dire,
truise de tout ce qui arrivera dans la suite : ce serait le priver du plaisir de la surprise et détruire tout l’intérêt. 498. L
st la proie. 509. Pour arriver à cette tristesse profonde qui fait le plaisir de la tragédie, le poète doit effrayer et attendr
a pièce sans aucune nécessité, mais seulement parce que le chant fait plaisir aux spectateurs. 529. Il nous paraît contraire au
es genres de poésie, l’instruction est subordonnée à l’agrément et au plaisir  ; mais, dans la poésie didactique, au contraire,
ent et au plaisir ; mais, dans la poésie didactique, au contraire, le plaisir est subordonné à l’instruction qui est ici le pri
. 547. Le poème descriptif consiste donc à décrire uniquement pour le plaisir de décrire, sans autre cause que le caprice de l’
pour la fin, elle le tient en suspens, ménage l’intérêt et laisse le plaisir de deviner la leçon. Quand la moralité est assez
succédé à la paix des champs, les hommes commencèrent à regretter les plaisirs purs de la campagne et à les célébrer dans leurs
raisemblables, qu’à la surprise qu’elles causent se mêle en secret le plaisir de penser qu’on a vu ce qu’il feint, ou du moins
Quand un homme a conquis son style, il perd, comme les souverains, le plaisir de l’incognito. On le reconnaît dès qu’il parle :
Vous qui gras et beau Me donniez sans cesse Sur l’herbette épaisse Un plaisir nouveau ? Que je vous regrette ! Mais il faut céd
Secouez donc ce reste de joug qui vous gêne et qui, en diminuant vos plaisirs , ne diminuera pas vos passions. Pourquoi, donc vo
ier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir  ; (Corneille, les Horaces.) VIII. Prosopopée.
cœur ; Anacréon monte sa lyre ; Mes armes tombent ; je soupire, Et le plaisir est mon vainqueur. Par quel art le chantre d’Ach
e sa fille. Mon très cher enfant, il faut absolument que j’aie le plaisir de t’écrire, puisque Dieu ne veut pas encore me d
ur moi, je pense continuellement à toi, et pour y penser avec plus de plaisir , j’ai fabriqué dans ma tête une petite figure esp
ons le délire, Couronnez-moi de fleurs, apportez-moi ma lyre, Grâces, Plaisirs , Amours, Jeux, Ris, accourez tous ;              
gne de toi. « Là, jamais entière allégresse : L’âme y souffre de ses plaisirs  : Les cris de joie ont leur tristesse, Et les vol
9. Que doit faire le poète pour arriver à cette tristesse qui fait le plaisir de la tragédie ? 510. Est-il vrai que l’ambition,
64 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
vers durs, à l’allure rude et fruste, où l’harmonie semble méconnue à plaisir  ; c’est que, en effet, cette forme qui n’est rien
nt. Développement. — C’est un fait reconnu de tout temps que les plaisirs de l’esprit sont les seuls qui ne se lassent jama
ntre Pertharite, où nous ne voyons presque qu’une situation obscure à plaisir , et Andromaque, où les personnages si vivants, et
e que le monarque dont il était le portrait : il n’obéit qu’à son bon plaisir  ; le Renard est le modèle du courtisan roué, mais
dre. Quand l’écrivain se sera fait un plan sévère, « il n’aura que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et
crire ; les idées se succéderont aisément, et la chaleur naîtra de ce plaisir  : les objets prendront de la couleur, et le senti
. [35] (16 novembre 1885) Faut-il penser avec La Bruyère que le plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement tou
e la saveur ? La Bruyère semble l’avoir pensé, puisqu’il a dit : « Le plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement tou
, c’est à bon escient, et qu’on ne surprend point son suffrage, quels plaisirs exquis cette admiration raisonnée, justifiée par
e sens à la pensée de La Bruyère ? Et ne semble-t-il pas condamner le plaisir de la critique, plutôt que la critique elle-même 
lle-même ? Dans ce cas, son arrêt deviendrait acceptable ; car, si le plaisir qu’on éprouve à motiver ses impressions est légit
qu’on éprouve à motiver ses impressions est légitime en soi, c’est un plaisir d’orgueil, et comme tel c’est un plaisir dangereu
st légitime en soi, c’est un plaisir d’orgueil, et comme tel c’est un plaisir dangereux. La critique n’est qu’un moyen ; elle n
os impressions ; or, si l’on s’abandonne avec trop de complaisance au plaisir d’une telle recherche, la critique n’est bientôt
he, la critique n’est bientôt plus un moyen, elle devient un but ; le plaisir de critiquer finit par l’emporter sur le plaisir
devient un but ; le plaisir de critiquer finit par l’emporter sur le plaisir d’admirer, on raffine et on subtilise sur toutes
analyse ôte à l’âme le loisir de se laisser toucher. Voilà comment le plaisir de la critique peut tarir, dans le cœur des impru
sa défense. Au contraire, s’il condamne, non pas la critique, mais le plaisir qu’on éprouve à philosopher ainsi sur ses impress
nsi sur ses impressions, nous conviendrons volontiers avec lui que ce plaisir à ses dangers, qu’il risque d’engendrer dans l’âm
is vous raconter toute la pièce, et vous priver ainsi d’une partie du plaisir que vous aurez à la voir jouer. J’espère que vous
ue je vous prive à l’avance, en vous prévenant ainsi, d’une partie du plaisir que vous aurez à écouter Andromaque. Il est temps
les fables d’Ésope. J’y trouverai, pour ce qui me concerne, assez de plaisir et de délassement pour que je m’en croie payé suf
fables, se bornent à un récit anecdotique, mais sec et comme résumé à plaisir  ; et pourtant, du peu que monsieur de La Fontaine
l a vécu au milieu d’eux, qu’il a partagé tout ce qu’ils ont éprouvé, plaisirs ou douleurs ; il en fait, non pas seulement des d
tortue qui va « son train de sénateur » ; nous suivons des yeux avec plaisir l’hirondelle « frisant l’air et les eaux. » Exam
65 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
mon anticquité chenue2 refleurir en ta jeunesse ; car, quand, par Je plaisir de luy qui tout regit et modore, mon ame laissera
ugeroit estre guarde et thresor de l’immortalité de nostre nom, et le plaisir que prendroys ce voyant seroit petit, considerant
le vent est propice. Frere Iean, escoute icy. Iamais homme ne me feit plaisir sans recompense, ou recognoissance pour le moins.
r à touts les iours et en une contenance commune, nous donner tout le plaisir qui se peult tirer de leur art ; les apprentifs e
le plus. Quant à mon aultre façon, qui mesle un peu plus de fruict au plaisir , par où rapprends à renger mes opinions et condit
e iour que ie le perdis, ie ne foys que traisner languissant ; et les plaisirs mesmes qui s’offrent à moy, au lieu de me console
Si tu sçavois le mal qu’ils ont en la poursuite de leurs cupiditez et plaisirs , et puis le mal qui les suit, et demeure apres en
s ce fendant, ce brave attaché à une rouë et payer bien cherement les plaisirs passez. Tu te plains qu’ils ne sont du tout poinc
, s’il est loisible à ung chascung de prendre nouvelle religion à son plaisir , veoyez et prenez garde qu’il n’y ait autant de f
ormée est plus heureuse que celles qui ont abondance de tous biens et plaisirs . Je reviens à vous, qui tenez la justice du roy,
eut courir par toutes manieres de vers librement, voire en inventer à plaisir à l’exemple d’Horace. Pour le Sonnet donc tu as P
vice aux Roys mes maistres, qui estoit mon seul but ; fuyant tous les plaisirs et voluptés qui destournent de la vertu et grande
s que vous. Lorsqu’elle vous le permettra, vous me ferés un singulier plaisir de me venir trouver. Je ne vous dirai poinct que
’auriés rien sceu mander qui me fust plus agréable que la nouvelle du plaisir de lecture qui vous a prins. Plutarque me sourit
t et reverence qui sont dus à la dignité, occupations, volonté et bon plaisir de nostre Sainct-Pere le Pape ; et quant à celles
de la Saintonge, porta partout une âme de Feu, dans l’étude, dans les plaisirs , dans la défense de sa foi par la parole, la plum
de ceux qui ont gardé vostre berceau, et qui ne prennent pas à grand plaisir de travailler sous les auspices de celui qui a se
i se contente de peu, et non pas les occupations d’un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage, et qui n’est pas venu a
ue vous aurez passé au travers de ce grand espace qui étoit dédié aux plaisirs du peuple et où le sang des martyrs a été souvent
e autre vous enlève sur la moustache cette belle occasion de me faire plaisir  ; j’en serois fâché pour l’amour de vous. Comme j
it Nau. Vous voyez comme l’amour est impérieux ; je prends un certain plaisir à en user de la sorte avec vous, et je sens bien
incipaux caractères de l’esprit de pédanterie, qui met son plus grand plaisir à chicaner les autres sur les plus petites choses
rons nous-mêmes ; nous pleurons la diminution de notre bien, de notre plaisir , de notre considération : nous regrettons la bonn
(des héros, vous faites ce que vous voulez : ce sont des portraits à plaisir , où l’on ne cherche point de ressemblance ; et vo
observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes ; et le mêm
c s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun ne soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? URANIE. J’ai remarqué une chose d
, et ne cherchons point de raisonnemens pour nous empêcher d’avoir du plaisir . URANIE. Pour moi, quand je vois une comédie, je
s ne s’applaudiroit pas en lui-même, et ne ressentiroit pas un secret plaisir d’avoir pour confrère un homme de ce mérite ? Vou
ra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de ses rois a fle
ue la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisirs , ah ! elle ne trouve rien de fâcheux : tout lui r
averse pour les empêcher de se toucher ? Mais que m’en reste-t-il des plaisirs licites ? un souvenir inutile ; des illicites ? u
. Ce que j’y aurai mis, je le trouverai. Je ne jouis des momens de ce plaisir que durant le passage ; quand ils pas- sent, il f
malheur : quoi ? la faveur de la cour. La cour veut toujours unir les plaisirs avec les affaires. Par un mélange étonnant, il n’
assez ? Quel voluptueux esclave de ses sens a jamais mis de fin à ses plaisirs  ? La nature, dit ingénieusement Salvien, s’arrête
s dans sa retraite de Bâville ! Vous le verriez tantôt s’adonnant aux plaisirs innocens de l’agriculture, élevant son esprit aux
onversations aisées et familières, engageant les uns à l’écouter avec plaisir , les autres à lui répondre avec confiance, donnan
ique pas de faire valoir ce qu’il sait ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eux-mêmes ce qu’ils savent… Son plus sens
nner le plaisir de dire eux-mêmes ce qu’ils savent… Son plus sensible plaisir , c’est de pouvoir obliger ses amis, ou de pouvoir
eries du Lundi, t. V ; Nouveaux Lundis, t. II). Savoir se faire un plaisir du travail et se commander à soi-même C’est u
ent à notre grandeur, et de savoir par étude nous faire une espèce de plaisir de la nécessité de notre ministère. Il n’est pers
i en suis plus obligée que vous. Si vous voulez me faire un véritable plaisir , ayez soin de votre santé, dormez dans ce joli pe
votre santé… Adieu, ma chère enfant, l’unique passion de mon cœur, le plaisir et la douleur de ma vie. Aimez-moi toujours, c’es
dans votre établissement, il s’y trouve des abîmes qui ôtent tous les plaisirs de la vie, et une séparation qui me blesse le cœu
espréaux. D’Hacqueville y étoit ; nous parlâmes deux ou trois fois du plaisir que j’aurois de vous la voir entendre. M. de Pomp
 ; il n’a jamais oublié aucun moment où il vous ait vu. Il se fait un plaisir de vous revoir, qui me paroît [le plus obligeant
Sanctifiez la vôtre, et soyez sévère pour vous seul. J’aurois bien du plaisir à vous voir ici, mais cela viendra avec le temps.
; mais Dieu ne m’a pas chargée de Saint-Cyr, pour que j’y cherche mon plaisir et que je donne la préférence à ce qui touche mon
il y a longtemps, qu’après avoir cherché, trouvé et goûté de tous les plaisirs , il confessoit que tout n’est que vanité et affli
m’empêche d’y succomber435 ? J’ai été jeune et jolie ; j’ai goûté des plaisirs  ; j’ai été aimée partout. Dans un âge un peu plus
e d’elle-même, il étoit à craindre qu’elle ne s’échappât437 parmi les plaisirs ou dans le repos. César a exécuté les plus grande
uit. Car encore que ceux qui sont plongés dans le vice et enivrés des plaisirs soient insensibles à la vérité, ils ne laissent p
eurs de leur ancienne condition qu’ils déplorent ; ils repassent avec plaisir ces tristes mais courtes années où ils ont eu bes
irceur, mais par vraie religion et avec courage que vous renoncez aux plaisirs des jeunes gens. D’ailleurs gaieté, discrétion, c
parlé de l’État ni des règles ; on n’a parlé que du Roi et de son bon plaisir . On a poussé vos revenus et vos dépenses à l’infi
ue chez les grands ; c’est comme leur ombre qui les suit partout. Les plaisirs , presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent p
entation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : ce sont des ressourc
dégoût affreux, dit Job, succède à l’instant à une vaine espérance de plaisir dont leur àme s’étoit d’abord flattée. Toute leur
énible elle-même ; ils l’avancent même en se hâtant de multiplier les plaisirs . Tout est déjà usé pour eux à l’entrée même de la
source de votre ennui et de votre satiété. Ne pouvant plus varier les plaisirs déjà tous épuisés, vous ne savez plus trouver de
es dames peu à peu se retirèrent d’auprès d’elle, et lui firent grand plaisir . Il ne resta que la duchesse Sforze, la duchesse
sé, tout cet amas d’objets vifs et de choses si importantes, forme un plaisir à qui sait le prendre, qui, tout peu solide qu’il
française, publia en 1661 une Vie de Henri IV qui se lit encore avec plaisir et avec fruit. Eudes de Mézeray (1610-1683), né à
égé un gentilhomme de ce mérite là. Au reste vous aurez le plus grand plaisir du monde à lui voir moucher la chandelle à coup d
is homme ne s’est si peu soucié d’argent que lui. Il aimoit assez les plaisirs de la table, mais sans débauche ; il étoit de bon
rds, personne n’avoit de pouvoir sur son esprit ; insensible même aux plaisirs , et incapable d’être touché par les remords de sa
fait tout mon fruitier. Je n’ai point de ruches à miel, mais j’ai le plaisir tous les jours de voir les abeilles voltiger sur
leurs travaux la science de leur état, cherchent à s’en venger par le plaisir qu’ils prennent à en médire. Nous savons qu’il es
emploi du temps Les distractions diminuent à un certain âge ; les plaisirs se retirent, les passions se taisent et semblent
tation de ces jeunes sénateurs515 qui se pressent de placer, entre le plaisir qu’ils quittent et le plaisir qu’ils attendent, u
515 qui se pressent de placer, entre le plaisir qu’ils quittent et le plaisir qu’ils attendent, une préparation toujours trop l
e le déroboit à celui qui le doit suivre, et qui sont plus touchés du plaisir d’avoir beaucoup fait que du mérite d’avoir bien
rs et les répandre d’une prodigue main ; d’arracher un voluptueux aux plaisirs , et de remplir d’ambitieux les ermitages. Ces con
emirien, appelé Zéangir, qu’il aimoit plus que les autres. Il prenoit plaisir à son entretien, le menoit avec lui à la chasse,
abitude et des réflexions qu’il parvient à sentir tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le goût se f
le524 ? N’est-il pas vrai, au contraire, qu’il n’y a véritablement de plaisir que pour les gens de goût ? Ils voient, ils enten
t moins de paresse ; il ne respirait que la fausse gloire et les faux plaisirs  : Zadig entreprit de le corriger. Il lui envoya d
fêtes, et fut plus heureux ; car comme dit le Sadder535, toujours au plaisir n’est pas du plaisir. (Zadig, histoire oriental
eureux ; car comme dit le Sadder535, toujours au plaisir n’est pas du plaisir . (Zadig, histoire orientale, chap. VI). À
re, cette importunité ; ce n’est pas ma faute. Je n’ai pu résister au plaisir de me ganter de vos bontés, et un passant a dit :
telle que la vôtre. Je vous écris rarement, madame, quoique, après le plaisir de lire vos lettres, celui d’y répondre comme je
gaux, je jure, par les dieux, que je punirai son insolence. » Des plaisirs de l’ordre Il ne suffit pas de montrer à l’âm
té qui lui reste ; elle est vraiment fatiguée et ne peut goûter aucun plaisir  : c’est pour cela que, quand le dessein n’est pas
prit on attrape la sottise. L’attente est une chaîne qui lie tous nos plaisirs . Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. J
sont d’un dieu. Dira-t-on que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir  ? Ce n’est pas ainsi qu’on invente ; et les faits
ce qui pouvoit flatter mon cœur ; mes désirs étoient la mesure de mes plaisirs . Non, jamais les plus voluptueux n’ont connu de p
s souvent et le plus volontiers dans mes rêves ? Ce ne sont point les plaisirs de ma jeunesse ; ils furent trop rares, trop mêlé
ès avoir donné la matinée à divers soins que je remplissois tous avec plaisir , parce que je pouvois les remettre à un autre tem
oit désirer encore, je m’attendrissois jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si délicieux, si purs, et
’attendrissois jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si délicieux, si purs, et qui sont désormais si l
s à tout ce que j’avois trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie. Souvent, averti par le baisser du sole
la rêverie éteignoit en moi, et suffisoient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. D
quoi le cœur se puisse attacher. Aussi n’a-t-on guère ici-bas que du plaisir qui passe ; pour le bonheur qui dure, je doute qu
cession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte, que celui se
eur imparfait, pauvre et relatif, tel que celui qu’on trouve dans les plaisirs de la vie, mais d’un bonheur suffisant, parfait e
s eaux, tout m’occupoit, tout me donnoit un sentiment inexprimable de plaisir . Je crus d’abord que tous ces objets étoient en m
le joie de me retrouver en possession de tant d’objets brillans ! mon plaisir surpassa tout ce que j’avois senti la première fo
our pour moi- même. « Agité par toutes ces sensations, pressé par les plaisirs d’une si belle et si grande existence, je me leva
complet, la jouissance m’en paroissoit si parfaite en comparaison du plaisir que m’avoient causé la lumière et les sons, que j
des points lumineux. « Je m’examinai longtemps ; je me regardois avec plaisir , je suivois ma main de l’œil et j’observois ses m
ue peu sensible, me parut une résistance animée, que je me faisois un plaisir de vaincre. « J’avois approché ce fruit de mes ye
irois à longues inspirations le parfum, et goûtois à longs traits les plaisirs de l’odorat. J’étois intérieurement rempli de cet
eur ! quelle nouveauté de sensation ! Jusque-là je n’avois eu que des plaisirs  ; le goût me donna le sentiment de la volupté. L’
sformer les êtres. « Flatté de cette idée de puissance, incité par le plaisir que j’avois senti, je cueillis un second et un tr
assiégé dès son enfance et l’ont sevré dans son printemps de tous les plaisirs de la jeunesse. Né pour des chagrins plus secrets
ne lumière la force de la nature ; là paroît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’esprit sans affectation, la haute
e louer toujours modérément. Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs . On promet beaucoup pour se dispenser de donner p
aturge, auteur comique, compositeur de libretti, publiciste, homme de plaisir , homme de cour, nomme de spéculations, financier,
voir connu pour la première fois tout ce qu’étoit Homère ; j’avois un plaisir secret et indicible à sentir que mon admiration é
telle façon qu’ils soient, je les déclare durs et amers. L’image des plaisirs innocens de l’enfance retrace un temps ! qui nous
emps ! qui nous rapproche de celui où nous n’existerons plus. Guerre, plaisirs , succès d’autrefois, lieux où nous les avons eus,
sont ceux qui ont une grande matinée et une petite soirée :   Tout le plaisir des jours est en leur matinée638.   L’incrédulité
patrie l’idée de l’antique hospitalité, du luxe élégant et des nobles plaisirs . Singulière mélodie ! emblème éclatant, fait pour
un discours inutile, cependant je l’entends toujours avec un nouveau plaisir . Ce qui ne m’en fait pas moins, c’est d’apprendre
ison, lorsque voilà la gente épître à l’ami Xavier qui nous a fait un plaisir infini, en nous prouvant que tu ne nous avais poi
t je ne sais quel mélange d’idées grandes et simples, je ne sais quel plaisir de découverte qui inspire un intérêt continuel. T
nt des amis mêmes qu’on y a laissés, s’applique particulièrement à ce plaisir de causer, que les Français ne retrouvent nulle p
c’est une certaine manière d’agir les uns sur les autres, de se faire plaisir réciproquement et avec rapidité, de parler aussit
sait à la maison, mais un sentier où l’on se promenait au hasard avec plaisir . Les Allémands donnent à chaque chose le temps né
la parole en art libéral, qui n’a ni but ni résultat, si ce n’est le plaisir qu’on y trouve. L’esprit de conversation a quelqu
oyez-en sûr, me promettant pour moi, de ce nouveau travail, autant de plaisir que m’en fit votre première édition. Il n’y avait
liées par son disciple l’abbé Perreyve. Misère de l’homme dans les plaisirs L’homme a-t-il trouvé dans cette voie [les pl
omme dans les plaisirs L’homme a-t-il trouvé dans cette voie [les plaisirs ] la félicité qu’il y cherchait ? L’humanité abreu
dre pour se représenter avec vérité ce qu’était un Barbare : c’est le plaisir de l’indépendance individuelle, le plaisir de se
tait un Barbare : c’est le plaisir de l’indépendance individuelle, le plaisir de se jouer, avec sa force et sa liberté, au mili
oble, qui tire sa puissance de la nature morale de l’homme ; c’est le plaisir de se sentir homme, c’est le sentiment de la pers
se pénètre avec délices de cette chaleur bienfaisante, il marque son plaisir par de molles ondulations de sa queue déliée ; il
esprit. « Ainsi, vous voudriez m’astreindre à étudier avec zèle, avec plaisir , je dirai même avec enthousiasme, l’histoire de q
ent : Guillaume ne rebuta personne, dit la chronique normande, et fit plaisir à chacun selon son pouvoir. Il donna d’avance à u
uit qui n’ait son ver, point de fleur qui n’ait sa chenille, point de plaisir qui n’ait sa douleur : notre bonheur n’est qu’un
espect humain que par goût ; et ce temps est étonné de vous lire avec plaisir , et il vous applaudit de la douce violence que vo
ne, qui écoutent la savante parole de Titien. Van Eyck lui-même prend plaisir à l’entendre, lui le précurseur et le père de tou
dire, partie de moi-même, et chaque site est un ami que je vois avec plaisir tous les jours. Le Militaire. — J’ai souvent épr
oleil couchant. Quoique je n’y aie jamais été, j’éprouve un singulier plaisir à le voir. Lorsque le jour tombe, assis dans mon
tte félicité de « paradis chrétien », dit Chateaubriand. Comparez les plaisirs matériels des justes et des héros dans le sixième
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
références sous la forme d’une doctrine, il nous les propose comme un plaisir qu’il savoure. Il nous met en appétit des aliment
t de les lui prendre ! Le lieu commun sur la vanité du bonheur et des plaisirs de ce monde, de l’ambition, de la gloire, ne tent
Sont-ils si regrettables les siècles où la littérature n’était qu’un plaisir délicat, et les gens de lettres que les amuseurs
du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse ! quel plaisir de ne se sentir pas tiraillé, au milieu de ces en
67 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
fines et profondes, en semant de fleurs le chemin de la science. Les plaisirs du goût protègent l’homme contre des habitudes ou
vé. L’un a un goût plus prononcé pour la poésie, l’autre ne trouve de plaisir que dans la lecture de l’histoire ; celui-ci préf
sur laquelle nous nous appuyons, en dernier résultat, est toujours le plaisir que l’expérience nous indique, que le genre humai
ve, juge souverain en cette matière. De la critique, du génie, des plaisirs du goût, du sublime. La saine critique est l’a
amatiques n’est pas fondée seulement sur le raisonnement, mais sur le plaisir que nous éprouvons à la lecture d’une tragédie do
et l’étude peuvent la perfectionner. Si nous examinons maintenant les plaisirs que procure le goût, nous voyons s’ouvrir devant
fet final et les jouissances qui en sont la suite. Parlons d’abord du plaisir qui naît de la sublimité et de la grandeur ; nous
re donné une explication exacte et précise. Du beau, et des autres plaisirs du goût. Le beau est voisin du sublime, et tra
ût. Le beau est voisin du sublime, et transmet à l’imagination les plaisirs les plus délicats. L’émotion qu’il produit est di
sublime excite un sentiment trop violent pour être durable ; mais le plaisir que produit le beau peut être prolongé. Il s’appl
modifiés de telle manière qu’ils nous font éprouver plus ou moins de plaisir  ; aussi voyons-nous que l’organe sensitif variant
st probable encore que certaines associations d’idées contribuent aux plaisirs que nous font éprouver les couleurs. Le vert, par
u style. Ces sources ne sont pas les seules qui donnent naissance aux plaisirs du goût, on a encore remarqué avec justesse que p
si un de ces principes, donne naissance à ce que Addisson appelle les plaisirs secondaires du goût, qui forment une classe nombr
e de l’objet imité ; la vérité de l’imitation produit ce sentiment de plaisir . La mélodie et l’harmonie appartiennent aussi au
susceptible d’être rehaussée par la puissance de l’harmonie. De là le plaisir que procure le nombre poétique ou la simple caden
l’agréable humeur, le ridicule ouvrent également un nouveau champ aux plaisirs du goût. L’éloquence, la poésie et la belle dicti
la belle diction possèdent l’avantage de nous faire éprouver tous les plaisirs du goût sans distinction. Cet avantage ils le tie
arté, l’unité et la force, nous allons nous occuper de l’harmonie, ou plaisir de l’oreille, qui est la dernière qualité qu’il f
ssistance des figures. Il existe encore une autre cause de l’innocent plaisir que nous procurent les figures. C’est de voir deu
mer sa pensée. Lorsque nous voulons faire naître quelque sentiment de plaisir ou d’aversion, nous pouvons toujours exciter l’ém
de la préférence que nous leur accordons ; l’imagination saisit avec plaisir les ressemblances qui existent entre les objets p
’hui à Alexandre ; qui, mesurant, dis-je, tout leur bonheur aux sales plaisirs de leur ventre, à leurs infâmes débordements, ont
rivières, tout en un mot s’anime dans ses écrits. Un des plus grands plaisirs que nous procure la poésie, c’est qu’elle nous me
é au discours ; aussi Cicéron les appelle-t-il orationis lumina . Le plaisir que nous fait éprouver cette figure est juste et
âme une impression à la fois agréable et triste comme le souvenir des plaisirs passés. Cette pensée est heureuse et délicate, ce
t il n’existe aucune ressemblance entre l’harmonie et le souvenir des plaisirs passés ; mais le poète, en exprimant une tendre i
ce de cette harmonie, qui était douce et triste comme le souvenir des plaisirs passés. Voici les règles qui doivent être observé
philosophique, s’ils sont écrits dans un style clair, seront lus avec plaisir . Un style élégant suppose ou exige des ornements
us lisons Cicéron avec plus de facilité et naturellement avec plus de plaisir . Indépendamment de cette circonstance, l’orateur
être mieux conservée. Des sujets généraux, tels que l’excellence des plaisirs de la religion, servent souvent de texte aux préd
la prononciation est sans doute nécessaire pour se faire écouter avec plaisir , mais l’intérêt dépend davantage de la compositio
dans cette chapelle bien des grands orateurs, et toujours avec un vif plaisir  ; mais vous, toutes les fois que je vous entends,
ses égards, ses gestes, le ton de sa voix. Chaque auditeur voit avec plaisir ces marques de respect et de considération qu’on
e même de l’agrément, elle nous dispose à l’écouter avec attention et plaisir , et éveille en nous une partialité secrète pour l
vue sous ce jour, qui peut-elle persuader ? Nous lisons avec plus de plaisir un livre, si nous avons une bonne opinion de son
., lib. XII, cap. 4.) Un travail assidu, et jamais interrompu par les plaisirs , une espèce d’enthousiasme continuel pour l’art o
es, tout prend une face plus riante, on a moins de fatigue et plus de plaisirs . Ce travail a un but fixe, un objet déterminé ; l
68 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
jeune gentilhomme de ce mérite-là. Au reste, vous aurez le plus grand plaisir du monde à le voir moucher les chandelles à coups
agréable livre. Je l’ai lu et relu, et le relira encore avec bien du plaisir et bien de l’attention. Il n’y a nulle lecture où
ille, en vérité, ne vous tuez pas ; cette crainte me fait renoncer au plaisir de vouloir souvent de pareils divertissements. Vo
té, j’aime à vous écrire. C’est une chose plaisante à observer que le plaisir qu’on prend à parler, quoique de loin, à une pers
igné. 23 février 1689. N° 25. — A Racine fils. Vous me faites plaisir de me rendre compte des lectures que vous faites 
véritable étude ; ainsi je souhaiterais que vous prissiez quelquefois plaisir à m’entretenir d’Horace, de Quintilien, et des au
t beaucoup et en décidant peu. Je vous dirai aussi que vous me feriez plaisir de vous attacher à votre écriture : je veux croir
nduite avec lui. Je connais les manières des provinces, et je sais le plaisir que l’on y prend à nourrir les divisions ; en sor
paragraphe se termine par une image charmante. On se représente avec plaisir Mme de Sévigné tendant les bras à la flatterie, q
c’est quelquefois un esprit jaloux et envieux qui paraît se faire un plaisir de votre élévation, et qui au fond se fait un tou
ne de Vincennes. Il entrait même dans leurs cabanes, et recevait avec plaisir tout ce que lui offrait leur simplicité hospitali
s redoutable pour les autres et pour lui-même. Il passe rapidement du plaisir à la peine, et de la peine au plaisir ; le même b
ui-même. Il passe rapidement du plaisir à la peine, et de la peine au plaisir  ; le même bonheur le fatigue. Il n’éprouve guère
pareils bienfaits, le soir arrive, mais non le repos. A l’heure où le plaisir vous appelle aux spectacles, aux fêtes, accourt e
nocent est vendu, On outrage l’honneur, on flétrit la vertu. Tous nos plaisirs sont faux, notre joie indécente. On est vieux à v
nt, pour ainsi dire, la nature sur le fait ; on ne peut les lire sans plaisir et sans admiration. Outre l’hyperbole qui s’y mon
ui s’afflige de ce qu’on lui marchande son chien, sont nobles et font plaisir au cœur. Enfin, le dernier trait est pathétique.
rent vanité que de leur vie, que de leurs mœurs, s’abstiennent de vos plaisirs , de vos pompes et de vos spectacles dont ils conn
ciences qui n’ont peut-être aucune réalité, et dont il s’embarrasse à plaisir . Cependant il est sûr que des objets très réels l
ueilli avec joie, et où il peut jouir de toutes sortes de biens et de plaisirs . Les flatteurs qui entouraient les rois éphémères
rs, de biens passagers et de divertissements d’un moment, ce sont les plaisirs du monde. Le sage conseiller est la religion qui
 ; mais là, ils l’abandonnent, retournent à leurs affaires et à leurs plaisirs , et souvent la plupart ne pensent plus à lui. Les
emps s’écouler avec la plus grande insouciance, et, ne songeant qu’au plaisir , se jouait au milieu des roses au doux parfum et
es dépens. D’un buisson qui domine elle gagne l’ombrage, Y trouve des plaisirs constants, Et s’y préserve en même temps De la po
rable et solitaire. Je t’ai toujours aimé, ô Océan ! et les plus doux plaisirs de ma jeunesse étaient de me sentir sur ton sein,
brise en chemin contre un roc, d’où il retombe en tourbillons pour le plaisir des yeux, comme aussi pour l’avantage des solitai
attend tranquillement la mort au bord du même fleuve où il chanta ses plaisirs , et dont les arbres portent encore son nid et sa
nes de l’Éternel. D’abord il frappe les échos des brillants éclats du plaisir  : le désordre est dans ses chants ; il saute du g
e son art, le musicien n’a fait que changer la ciel, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la douleur.     Chat
on, l’assemblée commence à marcher en chantant : « Vous sortirez avec plaisir , et vous serez reçu avec joie ; les collines bond
factices que leur vaine et tumultueuse société peut offrir, avec quel plaisir vivement ressenti nous allons y respirer l’air de
mantes, si on en laissait faire mais la place seule existe, et le bon plaisir de la cour n’est pas que messieurs les Provençaux
toutes les honnêtetés du général et du co-adjuteur ; tout m’a fait un plaisir profond et calme. Les agitations humaines ne mont
assure, mon cher ami, que toutes ces idées de fortune, de succès, de plaisir , tout ce tumulte de la vie, tout ce tapage qui es
ne procure encore à l’homme avide de jouissances les richesses et les plaisirs de la chasse. C’est en vain que la perdrix et le
Anglais : « Vois-tu ce beau ciel resplendissant de lumière ? as-tu du plaisir à le regarder ? — Oui, dit l’Anglais, j’ai du pla
ière ? as-tu du plaisir à le regarder ? — Oui, dit l’Anglais, j’ai du plaisir à regarder ce beau ciel. — Eh bien ! je n’en ai p
r qui était en fleurs. « Vois-tu ce bel arbre ? lui dit-il ; as-tu du plaisir à le regarder ? — Oui, j’ai du plaisir à le regar
arbre ? lui dit-il ; as-tu du plaisir à le regarder ? — Oui, j’ai du plaisir à le regarder. — Je n’en ai plus, » reprit le sau
de suite : « Pars, va  dans ton pays, afin que ton père ait encore du plaisir à voir le soleil qui se lève et les fleurs du pri
siégé toutes les vertus. Cependant, en avançant en âge, le dégoût des plaisirs se fit sentir dans l’ âme du sultan : il chercha
j’étais enivré de leur goût si suave, si délicieux ; mais, hélas ! le plaisir de la jouissance ne dura que peu d’instants ; car
ent émouvoir mon âme, et me donner de sublimes leçons : tel a été mon plaisir le plus vif de l’ enfance, et l’empereur ne veut
s ? —  Non. — Je te préviens que je vais chercher la trace. — Bien du plaisir . —  A nous deux, dis ?    — Chacun, pour soi. — A
ochés ils semblent se saisir ; Leur péril renaissant donne un affreux plaisir  ; On se plaît à les voir s’observer et se craindr
et de son épouvante. A leur aspect lugubre, il éprouve en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, tenant en ma
emble, Abel ! oui, je veux, punissant la puissance, Connaître un seul plaisir , celui de la vengeance. » Il dit. Pour un moment
était toujours prêt à en faire les honneurs aux étrangers, se fit un plaisir de la lui montrer dans le plus grand détail : « V
son de Jeanne d’Arc. » Il ne doutait pas que le paysan ne saisit avec plaisir l’occasion de la vendre un bon prix, et plein de
ires coulent de ses yeux, et dans les larmes, il sent je ne sais quel plaisir inconnu. Les Lacédémoniens se regardaient les uns
s que je vous ai faites : mais je vous dois encore infiniment pour le plaisir que vous m’avez fait. Monsieur, si j’avais l’honn
ulières, que je vous redirai quelque jour, et que vous entendre« avec plaisir . Mais en voici une que je ne puis différer de vou
urs les plus chères, ses bénédictions les plus précieuses, se fera un plaisir alors de vous punir et de vous effacer du nombre
trouver en toi son image vivante, son portrait fidèle, c’était là mon plaisir de tous les instants, et je me consolais. Oui, av
lions comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors l’é
plus la fleur s’était développée, moins l’œil osait s’en promettre un plaisir durable : l’autre, quoiqu’encore tendre, laissait
ntre et se dérobe en partie, pour faire goûter, tout-à-la-fois, et le plaisir de jouir et celui d’espérer ; voilà celle qui fix
irer l’air de la patrie ! Il court chez ses amis, songe d’abord à ses plaisirs , et ce n’est qu’après que le remords s’est levé d
e, Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs : Mais le plaisir s’envo
x douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs : Mais le plaisir s’envole et passe comme une ombre : Nos chagrins,
indigne de toi, Là jamais entière allégresse, L’âme y souffre de ses plaisirs , Les cris de joie ont leur tristesse, Et les volu
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ofane exercice est banni de son temple. Athalie. Quels sont donc vos plaisirs  ? Joas. Quelquefois, à l’autel, Je présente au g
ien. Lui seul est Dieu, madame, et le vôtre n’est rien. Athalie. Les plaisirs près de moi vous chercheront en foule. Joas. Le
Il ne voit, dans son sort, que moi qui s’intéresse, Et n’a pour tout plaisir , seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelq
ui lui font quelquefois oublier ses malheurs3. Néron. Et ce sont ces plaisirs et ces pleurs que j’envie, Que tout autre que lui
ds, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur fé
70 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
out rompt, Et le Lyon de s’en aller fut prompt, Disant en soy : « Nul plaisir en effect Ne se perd point9, quelque part où soit
    Advisez donc : si vous avez desir De rien prester, vous me ferez plaisir  ; Car puis un peu49, j’ay basty à Clément, Là où
II. Lettre reçue Qui eust pensé que l’on peust concepvoir Tant de plaisir pour lettres recepvoir ? Qui eust cuydé66 le desi
us me deduysoye68 ; Car mes ennuyz sur le champ me laisserent, Et mes plaisirs d’augmenter ne cesserent, Tant que j’euz leu ung
t, tu seras embrasee : Car j’ayme mieulx dueil en obeissant, Que tout plaisir en desobeissant. Voyla comment pouldre et cendre
s, il s’y livra, avec tout l’emportement, d’une jeunesse ardente, aux plaisirs , et avec tout le feu d’une vive, imagination, à l
nsant, helas ! s’elle m’estoit donnee, Que j’en aurois un merveilleux plaisir . Et je n’en ay que mal et desplaisir ! De deux en
it desire, Là le repos où tout le monde aspire, Là est l’amour, là le plaisir encore : Là, ô mon ame, au plus hault ciel guide
parler bien à luy, Souvent vous rougissez vers le Prince, pour faire Plaisir à mil et mil dont vous n’avez affaire. De sa cham
 O qu’on deût275 bien cherir la Paix toute divine ! Tout bien et tout plaisir par ses graces fleurit, Les arts sont en honeur,
e danger, le marchand fait voyage. Alors le laboureur au labeur prend plaisir Quand son champ non ingrat repond à son desir ; L
ux Pesle-mesle285 entassez ! voir de sang les ruisseaux !     Et quel plaisir prens tu, race frelle, chetive, De te hâter la mo
int d’amy, qui par trop s’aime ; Qui sert autruy, se sert soy-mesme ; Plaisir reçoit qui plaisir fait. Tout l’été chanta la ci
trop s’aime ; Qui sert autruy, se sert soy-mesme ; Plaisir reçoit qui plaisir fait. Tout l’été chanta la cigale ; Et l’hyver e
campagne, Ores de bois en bois, de vallon en montagne, Prenant mille plaisirs jusqu’à ce que la nuit, Ou bien le temps mauvais
et aux carrousels du Louvre sous Henri III, — véritable intermède de plaisirs et d’oubli entre son passé et son avenir de hugue
ard, le poignard plus ne tue. Que la mort (direz-vous) estoit un doux plaisir  ! La mort morte ne peut vous tuer, vous saisir. V
Au mouvement des pieds, qu’ils tournent en arriere : Mon procés prend plaisir à tousjours reculer. — Les dieux sont recogneuz s
iberté de son génie qu’échauffe et vivifie cette intempérance dans le plaisir qu’on lui reprochait. C’est un de ses frères en p
rance dans le plaisir qu’on lui reprochait. C’est un de ses frères en plaisir , en paresse et en poésie qui a dit : Esprit mâle
le vice, Et soiez attaché nuict et jour près de luy ; Pour luy donner plaisir , donnez vous de l’ennuy, Sans nul respect à vous
qu’à soy Est luy-mesme sa cour, son seigneur et son roy687…     O le plaisir que c’est, ayant au poing un livre, De se perdre
maux cuisans. Qui dechirent les cueurs des pauvres courtisans !… Quel plaisir est-ce aux champs, où semble que le jour Soit plu
Ne souhaiter la mort, et ne la craindre. (Pibrac). Rapin Plaisirs du gentilhomme champêtre Heureux, dit le poète
Et voir le gracieux échange Du fruit noir en rouge liqueur ! O quel plaisir quand il entonne Ce breuvage desja fumeux, Et qu’
ancer desir. O ! qu’elle est longue, la carriere Où à la fin gist mon plaisir  ! Je regarde de tous costés Pour veoir s’il arri
basse demeure, Qui n’a rien que du mal pour avoir de bonne heure Aux plaisirs eternels une eternelle part ? » (Les larmes de
ustere il faut mourir et vivre, Prendre congé du monde et de tous ses plaisirs , N’avoir plus rien à soy, pas mesme ses desirs764
leur âge, À qui jusqu’aux tyrans chacun rendoit hommage, Voir avecque plaisir meurtris et déchirés Leurs membres précieux de ta
Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter ; Qu’au bout de quarante ans, Ci
et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur839. Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? En est-il u
rtain Mogol vit en songe un visir Aux Champs-Élysiens possesseur d’un plaisir Aussi pur qu’infini, tant en prix qu’en durée : L
ux divinités n’accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu’un plaisir peu tranquille. Des soucis dévorans c’est l’étern
pas sans la perte d’Oronte ? Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs , Si le séjour de Vaux eut borné ses désirs, Qu’il
 ? Si quelques-uns l’ont fait, je ne suis pas du nombre ; Des solides plaisirs je n’ai suivi que l’ombre ; J’ai toujours abusé d
art que tu sois, on voit à tout propos L’inconstance d’une âme en ses plaisirs légère, Inquiète, et partout hôtesse passagère ;
ujet ; Je vais de fleur en fleur, et d’objet en objet ; À beaucoup de plaisir je mêle un peu de gloire. J’irois plus haut peut-
ds : Que voulez-vous ? je tâche à contenter ses vœux ; Et ce sont des plaisirs , qu’on peut, dans nos familles, Lorsque l’on a du
E. Ah ! marquis, que l’on voit de fâcheux tous les jours Venir de nos plaisirs interrompre le cours ! Tu me vois enragé d’une as
-à-dire, mon cher, en fin fond des forêts. Comme cet exercice est mon plaisir suprême, Je voulus, pour bien faire, aller au boi
921, et moi, je sonne et crie, À Finaut ! à Finaut ! J’en revois922 à plaisir Sur une taupinière, et resonne à loisir. Quelques
Uzès, auprès duquel il lisait saint Thomas par devoir et Euripide par plaisir , il vint à Paris où était arrivé Molière, où Boil
es a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : « Partout en
 ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étoient vos plaisirs . Quel changement, ô dieux ! Le sang le plus abjec
uauté Ils se jouoient tous deux de ma crédulité ! Quel penchant, quel plaisir je sentois à les croire ! Tu ne remportois pas un
devant elle ! De voir sur cet objet ses regards arrêtés Me payer les plaisirs que je leur ai prêtés987 ! (Ibid., IV, 5.)
HIÉRAX. Ce fut dans ces vallons, où, par mille détours, Inachus prend plaisir à prolonger son cours, Ce fut sur ce charmant riv
ent sur moi : Si je perds la douceur d’être l’amour du monde, J’ai le plaisir nouveau d’en devenir l’effroi. (Persée, tragédi
a Laponie, qu’il a racontées ; puis, revenu et fixé à Paris, homme de plaisir et homme d’esprit, il écrivit des épîtres, des sa
feu si pur, Qui sans tache et sans ride étale son azur, Et qu’avecque plaisir je ferme la paupière Pour n’en pouvoir souffrir l
enrager la vertu ! III Si Charles par son crédit M’a fait un plaisir extrême, J’en suis quitte ; il l’a tant dit Qu’il
Grand Dieu, tes jugemens sont remplis d’équité ; Toujours tu prends plaisir à nous être propice : Mais j’ai tant fait de mal,
it, Nul n’est content de sa fortune, Ni mécontent de son esprit. Les plaisirs sont amers d’abord qu’on en abuse. Il est bon de
Mobiles agités par d’invisibles flammes, « Nos vœux, nos actions, nos plaisirs , nos dégoûts, « De notre être, en un mot, rien ne
Qui, pouvant chez les siens, en bon bourgeois d’Athène, À l’étude, au plaisir doucement se livrer, Vécut dans un tonneau pour s
ns les murs embellis par la Seine : Un peuple aimable et vain, que le plaisir entraîne, Impétueux, léger, et surtout inconstant
ueil philosophique Aigrit de nos beaux jours la douceur pacifique. Le plaisir s’envola ; je partis avec lui.     Je cherchai la
’a fait de sa vie que deux choses qui se puissent relire avec un vrai plaisir et qui s’attachent à son nom : Ver-Vert à son mom
Cléon, le méchant, Frontin, son valet.   FRONTIN. Pour vos maudits plaisirs , on nous a pour la vie Chassés de vingt maisons.
maxime Que la plate amitié, dont on fait tant de cas, Ne vaut pas les plaisirs des gens qu’on n’aime pas : Être cité, mêlé dans
ennui ; Veiller par air, enfin se tuer pour autrui ! Franchement, des plaisirs , des biens de cette sorte, Ne font pas, quand on
s la confiance, Un commerce de suite avec les mêmes gens, L’union des plaisirs , des goûts, des sentimens, Une société peu nombre
, Calomnier, flétrir des femmes estimables, Faire du mal d’autrui ses plaisirs détestables ; Ce germe d’infamie et de perversité
à de telles maximes : Tout est indifférent pour les âmes sublimes. Le plaisir , dites-vous, y gagne ; en vérité, Je n’ai vu que
la n’est-il pas, à le bien définir, L’image de la haine et la mort du plaisir  ? Aussi ne voit-on plus où sont ces caractères, L
e voit-on plus où sont ces caractères, L’aisance, la franchise et les plaisirs sincères. On est en garde, on doute enfin si l’on
chafaud traîné, Elle ira la première à cette horrible fête Acheter le plaisir de voir tomber sa tête1158. Mais la corruption, à
, écrivit à Paris, avec quelques amis, dans une société de loisir, de plaisir et d’étude, avant d’achever sa trop courte vie au
e gazon, Près d’un ruisseau plaintif qui descend des montagnes ! Quel plaisir d’être assis dans le fond des vallons, Et d’enten
, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs , gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez l
e. Hydra donne à ses fils les vagues pour berceaux, Pour jeux et pour plaisirs l’écume et les cordages, Pour école la mer, pour
roche Sont là. J’ai reconnu cet air si vif des bois, Qu’avec tant de plaisir j’aspirais autrefois ; Le long frémissement qui c
ts, Oh ! combien il me plaît de m’éveiller aux champs ! Comme pour le plaisir les yeux s’ouvrent sans peine ! Quelle aimable fr
uis homme à lasser votre attente, Beau sire ; et, moi régnant, le bon plaisir vous tente ! Qui s’en passe l’envie affronte un t
e. Il les dépassa depuis, il heurta le fond de vase et de gravier des plaisirs fiévreux, et alors, blessé, il trouva dans les Nu
 ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir , un semblant de bonheur. Viens, chantons devant D
ur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans u
e ta folie ? N’es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ? Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie, Si tu n’avais pleur
r paix Où l’orgueilleux monarque et la femme étrangère Échangeant des plaisirs la coupe mensongère, Ne se souvenaient pas qu’un
angeant des plaisirs la coupe mensongère, Ne se souvenaient pas qu’un plaisir défendu Échappe au convié, comme un vin répandu !
rale1559 allume Sur les côtes du ciel son phare constellé. Il râle de plaisir , il agite sa plume, Il érige son cou musculeux et
ndre service pour service. 8. Avisa à le faire, s’y appliqua. 9. Un plaisir fait à autrui, un bienfait n’est jamais perdu. 1
orte de manœuvre], font bien davantage de tours et retours, pour leur plaisir  » (Lanoue). Cité par Littré. 55. François de Bo
un vallon Bornant tous mes désirs, J’achète à peu de frais de solides plaisirs . Tantôt, un livre en main, errant dans les prairi
ous faire éviter des maux inévitables ? Nous rendre, dans le bien, de plaisirs incapables ! Et, causant du dégoût pour ces bions
N’a jamais enivré d’une vaine fumée, Qui de sa liberté forme tout son plaisir , Et ne rend qu’à lui-même compte de son loisir !
énitif αἴγος), chèvre. 221. Cotte, jupe. Desportes a dit : Que de plaisir de voir sous la nuit brune, Quand le soleil a fai
poème de Claude Gauchet, auparavant aumônier de Charles IX, intitulé Plaisirs des champs, et un petit livre qui est comme le ma
des Bergeries. de Desportes, sur la vie champêtre (voyez infra) ; les Plaisirs du, gentilhomme champestre, de Nicolas Rapin ; le
ra) ; les Plaisirs du, gentilhomme champestre, de Nicolas Rapin ; les Plaisirs de la vie rustique de Pibrac ; les Plaisirs de la
e, de Nicolas Rapin ; les Plaisirs de la vie rustique de Pibrac ; les Plaisirs de la vie rustique et solitaire de Claude Binet,
nt doucement le oi la nuit Que mut me semble grand déduit (séduction, plaisir ). Tant me délit (delectat), et tant le voil (veux
s donnoit quelques pages à apprendre par jour. » Il écrivit aussi les Plaisirs de la vie rustique. 648. Revenue. 649. Partici
citée plus d’une fois comme autorité par Buffon, Jamyn sa Chasse. Les Plaisirs des champs (1589) de Claude Gauchet, son aumônier
i-même ; Desportes, La vie champêtre, quatrième stance, et Cl. Binet, Plaisirs de la vie rustique Heureux, trois fois heureux
desirs, Tantost vous soupiriez mes peines, Tantost vous chantiez mes plaisirs  : Mais aujourd’huy que mes années Vers leur fin s
consumées Que les soleils nous seroient courts (1605). Et : Tout le plaisir des jours est on leurs matinées ; La nuict est de
cun et chacune aime qui ne l’aime pas : des parents qui traversent, à plaisir , ces bergères dans leurs affections ; un druide,
an passionné pour le trône et le pouvoir. 813. La vengeance est ce «  plaisir des Dieux » du proverbe, qui console de tout. 81
. Ses saints, dans les douceurs d’une éternelle paix, D’un torrent de plaisirs enivrés à jamais, Pénétrés de sa gloire, et rempl
ieux. Du plus puissant de tous j’ai reçu la naissance ; Je le sens au plaisir que me fait la vengeance. Il découvre son frère
; En fait de sentiment l’art n’a rien qui nous plaise. Ou chantez vos plaisirs ou quittez les chansons… La nature t’appelle, app
Piron. Bien armé d’esprit et sûr de son arme (« Et je le puis »), son plaisir est de batailler sans trêve. C’est son élément et
ellents proverbes. Tel encore : Les sots sont ici bas pour nos menus plaisirs . Tous les critiques ont goûté le rare mérite du
s tombeaux, Si ta voix douce et rude en frappait les échos !… Et quel plaisir de voir, sans masque, ni lisières, Courir en sour
etit roman rustique en 4 livres. Un jeune homme, qui n’a rapporté des plaisirs de la ville que le dégoût de l’existence, revient
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
punir, Au comble des douleurs tu m’as fait parvenir ; Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’exe
feu d’artifice qui l’a terminée. « Le bal continuait avec beaucoup de plaisir , etc. » Dans le troisième, Malherbe peint d’une
rapides, réveillent en passant une multitude d’idées qui rendent les plaisirs de cette lecture inépuisable ; et c’est dans les
ait qu’un sexe dans toute la ville. Leur âme, incapable de sentir les plaisirs , semble n’avoir de délicatesse que pour les peine
alachon, d’une merveilleuse beauté, mais mou, efféminé, noyé dans les plaisirs . Il ne songeait qu’à conserver la délicatesse de
a fille de Pharaon dire à ses compagnes, qui sont venues partager les plaisirs du bain avec elle : ………… Mais parmi les brouilla
de, dans ce séjour où l’intérêt est si vif, l’ambition si active, les plaisirs si variés, la mollesse si raffinée, sait-on s’il
t dans l’âme une tristesse importune, empoisonnerait les douceurs des plaisirs . On y écarte avec soin ce qui porte l’image de l’
ommander : tous deux étaient adorés de leurs soldats, et mêlaient les plaisirs aux fatigues militaires et aux intrigues de l’amb
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
elaient et me rappelaient avec délices non pas les récréations et les plaisirs , mais les leçons et les travaux de la rhétorique 
s, les jeunes avocats, les hommes du monde n’y pourraient pas trouver plaisir et profit. Comme cependant l’ouvrage est rédigé,
ot, comme bien d’autres choses humaines, institutions, révolutions et plaisirs , il ne vaut pas ce qu’il a coûté. Je m’en console
73 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
cours élégant sur un sujet donné, et de le débiter de manière à faire plaisir à un auditoire. Quelque louable que soit d’ailleu
Non posse oratorem esse, nisi virum bonum . On ne peut que voir avec plaisir ce rapport étroit entre la vertu et le plus noble
itable beauté ; elles nous disposent à écouter avec attention et avec plaisir , et nous font éprouver une sorte de partialité se
ut son effet. On pourra s’amuser de son discours, l’écouter même avec plaisir  ; mais on ne le considèrera toujours que comme un
e persuasion pourra-t-il produire ? Nous lisons un livre avec plus de plaisir , lorsque nous avons une idée avantageuse de l’aut
car le travail est véritablement le condimentum, l’assaisonnement du plaisir  ; sans lui la vie serait d’une monotonie insuppor
oit atteindre, et lui fait entreprendre avec ardeur et supporter avec plaisir tous les travaux qui l’y conduisent. Voilà ce qui
les historiens les plus estimables. Qu’on étudie l’histoire pour son plaisir ou pour son instruction, on sera toujours flatté
faire suivre avec facilité le cours des événements, et nous donner le plaisir de voir comment ils se lient les uns aux autres.
les uns aux autres. Autrement, la lecture de l’histoire ne produit ni plaisir ni instruction. L’historien ne peut y parvenir qu
indre par les descriptions. Voilà pourquoi nous relisons avec tant de plaisir Hérodote, Thucydide, Xénophon, Tite-Live, Sallust
pour qu’un siècle qui vise au perfectionnement du goût trouve quelque plaisir à leur lecture. Les caractères en étaient outrés,
s morceaux du genre pastoral. Ils ne durent pas songer à célébrer les plaisirs et le repos des champs, tant que ces plaisirs et
s songer à célébrer les plaisirs et le repos des champs, tant que ces plaisirs et ce repos furent pour eux les objets d’une joui
du moins que leurs ancêtres avaient joui ; ils la contemplèrent avec plaisir , et, croyant voir dans le séjour et dans les occu
ré la beauté de son expression, nous le lisons avec beaucoup moins de plaisir . On dirait que la plupart de ses modernes imitate
a, les Géorgiques de Virgile, l’Essai sur la critique, par Pope ; les Plaisirs de l’Imagination, par Akenside ; le Poème sur la
ais, le docteur Akenside a su donner à son ouvrage didactique sur les Plaisirs de l’Imagination la forme la plus riche et la plu
ner ici que sous le point de vue de la critique, et ce n’est pas sans plaisir que nous verrons que la beauté et la dignité de l
ature était changé ; et ces événements produisaient des sensations de plaisir bien plus vives qu’ils n’en produiraient dans tou
es. C’est un témoignage bien honorable en faveur de la vertu, que les plaisirs les plus vifs et les plus délicats, tels que ceux
corps est la première qualité des héros ; les apprêts d’un repas, le plaisir d’apaiser sa faim, sont présentés comme des objet
l’occasion de mêler aux détails de la guerre ceux des travaux et des plaisirs des peuples pacifiés. Je crois être fondé à dire
de l’Énéide, et ces passages sont ceux que l’on relit avec le plus de plaisir . C’est ainsi qu’on ne s’est point lassé d’admirer
nt d’une nature douce et calme, comme celles de la vie champêtre, des plaisirs de vertu, des avantages et des douceurs de la pai
antes. En général, la tragédie a beaucoup gagné à ces changements. Le plaisir qu’elle procure est plus vif ; l’on en retire plu
our et l’amitié ne sont-ils pas, en effet, la source de nos plus doux plaisirs et de nos plus vives jouissances ? nous trouvons
moment où il gémit sur les maux qui affligent nos semblables ; et le plaisir qui naît de ces émotions est assez grand, non seu
ser notre âme dans une situation extrêmement agréable. Outre cela, le plaisir dont les affections sympathiques et bienveillante
pompe de l’expression, l’intérêt de l’action, ajoutent encore à notre plaisir . La réunion de toutes ces causes explique, je cro
le qu’elles nous font éprouver. Observons toutefois qu’attendu que ce plaisir est toujours mêlé de quelque peine, des incidents
nt être tellement horribles, que la peine surpasserait de beaucoup le plaisir , et que la lecture ou la représentation de certai
de ressemblance ; car c’est de cette ressemblance seule que dépend le plaisir que l’on goûte à la représentation, ainsi que l’i
ar une imitation grossière ou maladroite, non seulement nous prive du plaisir que nous nous étions promis, mais encore nous ins
leurs nombreuses imperfections, furent toujours écoulées avec tant de plaisir . Il est, plus qu’aucun écrivain, fidèle au vérita
ns la composition des vers français est une des principales causes du plaisir que l’on goûte à leur lecture. Il prétend qu’il n
s en ôterez tout le mérite. C’est une idée bien étrange ! comme si le plaisir qu’éprouvent les spectateurs ne venait point des
présenter les plus graves inconvénients ; il privait le spectateur du plaisir de voir une physionomie mobile, expressive, sur l
n puisse appeler véritablement bonne, ou que l’on puisse lire avec un plaisir égal depuis le commencement jusqu’à la fin. Outre
us régulières, mais plus froides et moins naturelles, retournent avec plaisir à ces représentations de la nature humaine, si pl
nous admirions encore le caractère de Falstaff, et nous lisions avec plaisir les Femmes de Windsor 47. Ce ne fut qu’après la r
e aimable et spirituelle restait dans l’esprit comme une peinture des plaisirs que l’on pouvait se permettre ; tandis qu’on ne f
s réunions nombreuses, chez une nation polie, ne pouvaient trouver de plaisir qu’au spectacle du vice. Il est surtout remarquab
52, par Steele, est de ce genre ; et le public l’a toujours vue avec plaisir . Les Français en ont plusieurs d’un très grand mé
sans ingratitude, refuser mon suffrage à celui qui me donne tous les plaisirs . Ce n’est pas qu’il me paraisse non plus sans déf
es mortels. « Quelque poétique que soit ce morceau, fera-t-il le même plaisir dépouillé de l’agrément de la rime ? Les Anglais
e encore plus brillant qu’il donne au Diable. On lut avec beaucoup de plaisir la description du jardin d’Adam et d’Ève. En effe
tragédies, que l’on représente quelquefois, seront toujours vues avec plaisir , parce qu’elles renferment de beaux vers, et des
uoi le sentiment de la difficulté vaincue entre pour beaucoup dans le plaisir que les beaux-arts nous procurent ; c’est encore
véritable esprit de la poésie pastorale, a tracé l’image de tous les plaisirs de la vie champêtre : Fortunate senex ! hic, int
 ; C’est un temple désert qui demande son dieu ; Avec lui, mouvement, plaisir , galté, culture, Tout renaît, tout revit : ainsi
Τὰ πρόσθεν… (EURIP., Med., v. 1040.) 40. On lira sans doute avec plaisir ces vers dans lesquels un poète français a fait s
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
des mœurs, et des types qui demeureront à jamais. Molière a suffi aux plaisirs et à l’enseignement des plus raffinés comme des p
observations aisées que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poëmes3 ; et le mê
s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? Uranie. J’ai remarqué une chose
, et ne cherchons point de raisonnement pour nous empêcher d’avoir du plaisir . Uranie. Pour moi, quand je vois une comédie, j
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
dans le genre didactique, pour devenir un moyen de délassement et de plaisir , que parut le genre dramatique, dont l’étude va c
te merveilleuse ; s’abandonnant tantôt à l’ivresse qu’inspiraient les plaisirs de la vendange auxquels ces représentations appar
lusieurs parties, pour couper plusieurs fois le chant et augmenter le plaisir de la variété. Eschyle, qui vivait cinquante ans
art éclate davantage, et n’en est que plus admiré : cause nouvelle de plaisir pour le spectateur qui s’en étonne. Si le sujet,
on où nous sommes durant le cours de l’action, est la cause unique du plaisir qu’elle nous procure. Or, l’intérêt est excité ou
tateur de tout ce qui arrivera dans la suite : ce serait le priver du plaisir de la surprise. Eschyle, Sophocle, et quelquefois
que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. Ainsi, ce que demande la scène tr
Mais pour un monde éclairé, cultivé, et doué d’organes sensibles, le plaisir de l’émotion dépend toujours des moyens qu’on emp
dans la comédie. Le poète doit ici faire goûter au spectateur tout le plaisir d’une vive et agréable surprise, sans choquer néa
ce est le spectacle de la grossière populace, dit Marmontel. C’est un plaisir qu’il faut lui laisser, mais dans la forme qui lu
nne morale d’allumer les passions par amusement, et seulement pour le plaisir de les allumer. Personne n’ignore ce que les Père
76 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ns ce travail, ni absolument livré à lui-même, ni absolument privé du plaisir de la production : il aurait, comme en traduisant
1° que ceux à qui l’on parle puissent les entendre sans peine et avec plaisir  ; 2° qu’ils s’y sentent intéressés, en sorte que
out le contraire de ce qu’on veut obtenir de nous sans nous donner du plaisir , qui est la monnaie pour laquelle nous donnons to
de consentir aux vérités de la religion chrétienne tout opposée à nos plaisirs . Dites-nous des choses agréables, et nous vous éc
. Comme au contraire ce qui n’a de rapport ni à nos créances ni à nos plaisirs nous est importun, faux et absolument étranger. E
s sur des vérités connues, mais qui sont en même temps contraires aux plaisirs qui nous touchent le plus. Et celles-là sont en g
a raison de cette extrême difficulté vient de ce que les principes du plaisir ne sont pas fermes et stables. Ils sont divers en
d’un autre que de soi-même dans les divers temps. Un homme a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un pauvre en ont de di
oir la liaison des vérités avec leurs principes soit de vrai, soit de plaisir , pourvu que les principes qu’on a une fois avoués
s dont nous demeurions toujours d’accord, et encore moins d’objets de plaisir dont nous ne changions à toute heure, je ne sais
n esprit, de son cœur et de sa fortune, n’est en état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage. Le plaisir
état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage. Le plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement tou
n, soutient dans les spectateurs cette douce illusion qui est tout le plaisir du théâtre, où elle jette encore le merveilleux.
osés et qui peignent vivement, et plaindre ceux qui ne sentent pas le plaisir qu’il y a à s’en servir ou à les entendre. Celui
ans la conversation, dans la consultation et dans la dispute. Ayez le plaisir de voir que vous n’êtes arrêté dans la lecture qu
le ne sera pas inutile ; non-seulement l’auditeur de bon goût prendra plaisir à y reconnaître la nature, qui reprend souvent ce
s’amuserait à lui donner des louanges. Il ne compta donc pour rien le plaisir et l’admiration de l’auditeur, et il ne commença
’éloquence, se conformaient au goût du temps, pour faire écouter avec plaisir la parole de Dieu, et pour insinuer les vérités d
ment à chaque page. Cependant, comme il ne faut jamais se refuser un plaisir honnête dans la crainte de ce que les autres en p
Chantait auprès de sa maîtresse Quelques vers sans précision, Que le plaisir et la paresse Dictaient sans l’aide d’Apollon. Au
me aimable et solide, qui avait aimé tous les arts. O transports ! ô plaisirs  ! ô moments pleins de charmes ! Cher Maisons, m’é
 : La tienne était brillante, et couverte de fleurs. Dans le sein des plaisirs , des arts et des honneurs, Tu cultivais en paix l
de désirs ! Art de graver, docte peinture, Beaux-arts, vous êtes des plaisirs  ; Il n’en est point qu’on doive exclure. Je vis
abitude et des réflexions qu’il parvient à sentir tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le goût se f
fficile ? N’est-il pas vrai au contraire qu’il n’y a véritablement de plaisir que pour les gens de goût ? Ils voient, ils enten
s, etc., éprouve des sensations que le vulgaire ne soupçonne pas ; le plaisir même de découvrir une faute le flatte, et lui fai
e Raphaël ; mais il admire la noble correction de son dessin. Il a le plaisir d’apercevoir que les enfants de Laocoon n’ont nul
ds, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur fé
conspire à vos désirs ; Vos jours, toujours sereins, coulent dans les plaisirs  : L’Empire en est pour vous l’inépuisable source 
e. Il ne voit dans son tort que moi qui s’intéresse, Et n’a pour tout plaisir , Seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelq
mples de ces extravagants abus, si je n’aimais pas mieux me livrer au plaisir de vous remercier des services continuels que vou
en passant, que l’honneur d’être encore dans ses bonnes grâces, et le plaisir de lire les pensées les plus profondes, exprimées
commentateur comme vous. Si vous voulez aussi, Monsieur, me faire le plaisir de m’envoyer l’Histoire de Charles XII, de l’édit
éprime mon envie de vous dire tout ce que je pense, et je me borne au plaisir de vous assurer de la singulière estime que vous
, et de vous soumette mes idées ; mais rien ne m’empêche de sentir le plaisir que me donnent les vôtres. Je ne prêterai à perso
ces monstres d’Asie, Du sérail des soudans gardes injurieux, Et des plaisirs d’un maître esclaves odieux. Je sais vous estime
e qui ajoute à la persuasion, à l’illusion, aux moyens d’émouvoir, au plaisir d’être ému, n’est donc pas moins nécessaire au st
er Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir . Et de Néron, dans Britannicus : J’embrasse mon
grave, il a droit d’attacher par son utilité, sans avoir l’attrait du plaisir  ; qu’il ne serait pas digne de la philosophie, de
ce, de tous nos sens, que la satiété suit de près les raffinements du plaisir  : Si omnibus in rebus voluptatibus maximis fastid
r et vit dans leur pensée ? Crois-tu qu’ils me suivraient encore avec plaisir , Et qu’ils reconnaîtraient la voix de leur vizir 
ses autres nouveautés. Il paraît avoir ignoré que, pour être lu avec Plaisir , ou même pour faire illusion à tout le monde dans
e savoir parler : tous les intérêts subalternes, les engagements, les plaisirs , les devoirs de la vie civile, demandent qu’on sa
de l’esprit, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément, et
isément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce plaisir , se répandra partout, et donnera de la vie à chaq
arfait. II. La manière veut toujours avoir fini ; elle ne prend point plaisir au travail. Mais le talent véritable et vraiment
geté qui pique et réveille le goût, on la parle mieux et avec plus de plaisir . Quant aux inconvénients, ils sont nuls. Des défa
mieux qu’elles soient indiquées seulement que parfaites. LXXXVII. Au plaisir de la suspension peut se comparer celui de l’atte
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
rs de l’ancienne chevalerie ; et c’est ce qui nous les fait lire avec plaisir et avec intérêt. Tels sont deux ouvrages charmant
s le Forez, sur les bords de la rivière du Lignon, et y goûtaient les plaisirs purs que procurent la vie champêtre et les travau
78 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
la providence et avancer ses effets ; ils voudraient conduire à leur plaisir ses mouvements et ses périodes ; ils voudraient l
ouons point l’imperfection de notre nature. Nous prenons tous quelque plaisir à ouïr mal parler d’autrui, à cause que nous nous
par des vers injurieux : à quoi le peuple malin prenait bien plus de plaisir qu’à toute la pompe et à toute la magnificence du
m’avouerez-vous que notre siècle est plus innocent que celui-là. Ses plaisirs sont moins cruels et moins violents ; et la joie
observations aisées que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes40 ; et le m
s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? URANIE. J’ai remarqué une chose d
me qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir , n’en sortirait pas pour aller sur la mer ou au s
vertissements des jeux que parce qu’on ne peut demeurer chez soi avec plaisir . Mais quand j’ai pensé de plus près, et qu’après
vient que- la prison est un supplice si horrible ; de là vient que le plaisir de la solitude est une chose incompréhensible. Et
essaye sans cesse à les divertir et à leur procurer toutes sortes de plaisirs . Le roi est environné de gens qui ne pensent qu’à
e s’ils avaient obtenu cette charge, ils se reposeraient ensuite avec plaisir , et ne sentent pas la nature insatiable de leur c
hors de moi… Je mourais de peur qu’un autre que moi vous eût donné le plaisir d’apprendre la bonne nouvelle. Mon courrier n’a p
cœur et l’esprit d’une si terrible peine font sentir un inconcevable plaisir  ! De longtemps je ne serai remise de la joie que
détours ; et la reine, qui l’accompagne au cœur de l’hiver, joint au plaisir de le suivre celui de servir secrètement à ses de
ue la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisirs , ah ! elle ne trouve rien de fâcheux : tout lui r
les mains, et qui les ensanglantent si violemment : ainsi l’amour des plaisirs . Quand j’écoute parler les voluptueux dans le liv
mptuosité plus raffinée à ce luxe curieux144 et délicat ; apporte des plaisirs plus exquis à cet appétit dégoûté par son abondan
beau, l’horreur de toute la nature159. Or, voilà le terme de tous les plaisirs des sens ; c’est là que se réduisent toutes ces g
rments les plus cruels ? Bien loin donc de croire qu’ils eussent pris plaisir à inventer et à débiter ces miracles, dont ils au
n esprit, de son cœur et de sa fortune, n’est en état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage. Le plaisir
état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage. Le plaisir de la critique191 nous ôte celui d’être vivement
d’abord de son tort au vôtre et deviendrait raisonnable pour le seul plaisir de vous convaincre que vous ne l’êtes pas. C’est
’il en montrait moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir  : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers
Sermon sur le malheur des grands qui abandonnent Dieu. (Fragment.) Du plaisir que la bienfaisance offre aux grands. Quel us
es lois ? mais ce sont là les soins de l’autorité, ce n’en est pas le plaisir . Voir autour de vous multiplier à l’infini vos se
rs chagrins viennent bientôt habiter avec vous. Y rassembler tous les plaisirs  ? ils peuvent remplir ces vastes édifices, mais i
ra vos biens et votre autorité à tous les usages que l’orgueil et les plaisirs peuvent inventer : vous serez rassasiés, mais vou
é lui-même la nuit éternelle de leur tombeau : vous sentirez alors le plaisir d’être nés grands ; vous goûterez la véritable do
Toute cette vaine montre qui vous environne est pour les autres : ce plaisir est pour vous seuls. Tout le reste a ses amertume
 : ce plaisir est pour vous seuls. Tout le reste a ses amertumes : ce plaisir seul les adoucit toutes302. La joie de faire du b
e et touchante que la joie de le recevoir. Revenez-y encore, c’est un plaisir qui ne s’use point ; plus on le goûte, plus on se
ecret dans notre âme : le long usage, qui endurcit le cœur à tous les plaisirs , le rend ici tous les jours plus sensible. Et qu’
le suis pas. Quand vous êtes venu à moi, j’ai trouvé d’abord quelque plaisir à vous voir faire une action de courage ; mais, a
à croire que vous êtes coupable. Ah ! j’espère qu’il ne jouira pas du plaisir de voir que ses châtiments me feront abandonner u
ire ce qui est bon, et de ne faire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son goût. 20 août 1756. À M. de Vauvenargu
rtées ; puis, quittant sa solitude, revenir à la société, et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de
e insultante, il serait toujours triste ; le ris moqueur est son seul plaisir . Au contraire, la sérénité du juste est intérieur
s à tout ce que j’avais trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie. Souvent, averti par le baisser406 du s
la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser407
. Euripide multiplia les sentences et les réflexions422; il se fit un plaisir ou un devoir d’étaler ses connaissances, et se li
sirs ; Comme au printemps naissent les roses, En la paix naissent les plaisirs  : Elle met les pompes aux villes, Donne aux champ
ts de caresse, Quand là-haut en ce point on les vit arriver ! Et quel plaisir encor à leur courage tendre, Voyant Dieu devant e
basse demeure, Qui n’a rien que de mal, pour avoir de bonne heure Aux plaisirs éternels une éternelle part466 ? Les Larmes de
ère N’a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint         Vous sera d’un plaisir extrême. Je dirai : J’étais là, telle chose m’adv
âcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines. Amants, heureux amant
       Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ? Cela même est un fruit que je goûte au
pas sans la perte d’Oronte ? Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs , Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs; Qu’il
MANDE.                                                 On se meurt de plaisir . PHILAMINTE. De mille doux frissons vous vous sen
les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel, les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : « Partout en
e ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage. » Tels étaient vos plaisirs . Quel changement, ô dieux ! Le sang le plus abjec
table. Eh bien ! vous le voulez ? rendez-moi méprisable ; Jouissez du plaisir de me voir si confus : Mon cœur, tout fier qu’il
emords, sans crainte, sans désirs, Une paix dont nul bien n’égale les plaisirs . Douce mélancolie ! aimable mensongère, Des antre
e des femmes. 40. Les comédies… 41. La Bruyère dit également : « Le plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement tou
giné ; et les rossignols et les petits oiseaux ont reçu avec un grand plaisir , mais sans beaucoup de respect, ce que je leur ai
e telle hauteur. Le cardinal ne les tira d’erreur qu’après avoir pris plaisir à intriguer quelque temps leur curiosité. 272. C
table. 407. Ce désenchantement de la société et de la vie active, ce plaisir de ne penser qu’à demi et de s’abandonner aux cap
lage. Aussi dans sa IIIe lettre à M. de Malesherbes, en retraçant les plaisirs d’une époque heureuse de sa vie, place-t-il parmi
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
e, tout le ravit ; une foule innombrable de vives sensations, de doux plaisirs , pénètrent dans son âme par les cinq parties que
ime, il le cherche et s’anime de la même ardeur. Il partage aussi ses plaisirs  : à la chasse, aux tournois, à la course, il bril
nous faire sentir le défaut d’harmonie et surtout les hiatus réunis à plaisir dans la phrase suivante : Il alla à Alby, à là A
oyelles longues et de voyelles brèves. Qui n’éprouverait un véritable plaisir à la lecture des phrases suivantes : « Les grâce
ministres. Son âme, que l’on croyait subjuguée par la mollesse et les plaisirs , se déploie, s’affermit et s’éclaire à mesure qu’
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
qui bien souvent en est accablée et dévorée, dans le centre même des plaisirs les plus piquants et les plus variés ! Le possess
ats de la vie, cette étude si variée, si attrayante, nous procure les plaisirs les plus délicats, les plus purs et les plus dura
81 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s s’accusent davantage de jour en jour : les libertins, compagnons de plaisirs de Vendôme et de Chaulieu, se rattachant aux phil
d’arrêt, et qu’il veuille donner comme but à son activité non plus le plaisir de détruire, mais la gloire d’élever et de fonder
re à part et qui se suffise à lui-même. Décrire sans autre but que le plaisir de décrire, c’est une décadence de l’art. Aussi c
e la vertu ne demeure dans un dangereux voisinage de la passion et du plaisir . » Chez Rousseau le roman est, avant tout, un moy
vaient être assises sur le trône, et que le siège des passions et des plaisirs pouvait devenir le siège de la vertu et de l’inno
c’est une inégalité de caprice plus que de fierté69. Occupés de leurs plaisirs , et lassés des hommages, ils ne les reçoivent plu
tte triste inutilité, dans cet ennui qui me poursuit au milieu de mes plaisirs et des efforts que je fais pour l’éviter ? La der
urquoi n’y sommes-nous pas heureux ? Si nous ne naissons que pour les plaisirs des sens, pourquoi ne peuvent-ils nous satisfaire
ue les richesses l’inquiètent, que les honneurs le fatiguent, que les plaisirs le lassent, que les sciences le confondent77, et
ce dans ses espérances, devient triste et malheureux au milieu de ses plaisirs  ; l’homme seul ne rencontre rien ici-bas où son c
rs et les répandre d’une prodigue main ; d’arracher un voluptueux aux plaisirs  ; de remplir d’ambitieux les ermitages. Ces conve
ue je n’ai jamais ressentie ni devant ni depuis ce beau jour. Que les plaisirs des sens sont inférieurs à ceux de l’esprit, et q
116, ni être tiré à conséquence pour personne sans exception. J’ai le plaisir que les princes du sang y consentent, et que ceux
a pauvreté. Le fils, maître d’un beau royaume, ne goûta jamais ni les plaisirs de la grandeur, s’il en est, ni ceux de l’humanit
abitude et des réflexions qu’il parvient à sentir tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le goût se f
eureux qu’il ne l’est ? La privation des peines vaut bien l’usage des plaisirs  ; et, pour être heureux, que faut-il, sinon de ne
ux, et cède dans le chien domestique aux sentiments les plus doux, au plaisir de s’attacher, et au désir de plaire ; il vient,
r chercher des caresses, auxquelles ils ne sont sensibles que pour le plaisir qu’elles leur font. Bien différent de cet animal
être importuné de la lenteur du temps. Il ne jouira pas seulement du plaisir de désirer, mais de celui d’aller à l’objet qu’il
eux termes, mais à l’intervalle qui les sépare. Le voyage même est un plaisir pour nous. Nous ne le faisons point tristement as
ans un fort bel ordre ; d’Aubenton237 ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manièr
oche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait d
remercier à la fois de l’exemplaire et de l’ouvrage. J’y ai trouvé le plaisir avec l’instruction, et reconnu la main du maître.
omme obscur, pauvre et tourmenté d’un mal sans remède, je médite avec plaisir dans ma retraite et trouve que tout est bien. D’o
ce qui pouvait flatter mon cœur ; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs . Non, jamais les plus voluptueux n’ont connu de p
s souvent et le plus volontiers dans mes rêves ? Ce ne sont point les plaisirs de ma jeunesse : ils furent trop rares, trop mêlé
s avoir donné la matinée à divers soins, que je remplissais tous avec plaisir , parce que je pouvais les remettre à un autre tem
ait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si délicieux, si purs, et
’attendrissais jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si délicieux, si purs, et qui sont désormais si l
omain : concevez ce génie audacieux265, menaçant le monde du sein des plaisirs , et formant, d’une troupe de voluptueux et de vol
poussent au crime266. Catilina était né avec un amour ardent pour les plaisirs , que la sévérité des lois aigrissait et contraign
rille au sein de la corruption ; là, paraît la vertu sans bornes, les plaisirs sans infamie, l’esprit sans affectation, la haute
c profondeur. La courte durée de la vie ne peut nous dissuader de ses plaisirs , ni nous consoler de ses peines. La netteté est l
es parents s’offensent de cet aveu qui m’est arraché, tous se font un plaisir de publier que j’ai toujours partagé ma modique f
n homme constamment gai ; aimant avec une égale passion l’étude et le plaisir  ; enclin à la raillerie, mais sans amertume, et l
erpendiculairement, les autres horizontalement, et semblaient prendre plaisir à les étendre. Celles-ci volaient en tourbillonna
ous entendrait pas, monsieur ? — Ah ! monsieur, que vous me faites de plaisir  ! Je vous ai réveillé, je vous demande excuse ; m
un discours inutile, cependant je l’entends toujours avec un nouveau plaisir . Ce qui ne m’en fait pas moins, c’est d’apprendre
n, lorsque voilà la gente épître à l’ami Xavier338 qui nous a fait un plaisir infini, en nous prouvant que tu ne nous avais poi
garder avec quelque faveur le christianisme ; à respirer avec quelque plaisir l’encens qu’il offre au Ciel ; à entendre ses can
er de cette manière369. De l’Allemagne, IIe partie, chap. vii. Le plaisir de la conversation. Il me semble reconnu que P
nt des amis mêmes qu’on y a laissés, s’applique particulièrement à ce plaisir de causer, que les Français ne retrouvent nulle p
c’est une certaine manière d’agir les uns sur les autres, de se faire plaisir réciproquement et avec rapidité, de parler aussit
e dont nous et la nature faisons partie. Il n’est aucun devoir, aucun plaisir , aucun sentiment qui n’emprunte de l’enthousiasme
plus de ses sentiments. Je m’avançais vers Athènes avec une espèce de plaisir qui m’ôtait le pouvoir de la réflexion ; non que
n ruine, et déjà chargé de tant d’infirmités qu’en vérité j’ai peu de plaisir à en porter le poids plus longtemps. » Il s’arrêt
vant ; Mummolus, l’homme civilisé qui se fait barbare et se déprave à plaisir pour être de son temps ; Grégoire de Tours, l’hom
t du Créateur, un essai, après beaucoup d’autres qu’il s’est donné le plaisir de faire et de briser. Ces immenses reptiles, ces
ignet semble n’avoir pas voulu se laisser distraire de son but par le plaisir de raconter et de peindre. De là dans ses récits
geant le conducteur qui l’accompagnait, se faisant conter sa vie, ses plaisirs , ses peines, comme un voyageur oisif qui n’a pas
 : une société aimable et douce, ayant le goût des lettres, livrée au plaisir  ; un gouvernement facile et indulgent par insouci
ellement dans ses parents et ses maîtres que des dispensateurs de ses plaisirs . La plupart des enfants sont nourris dans un affr
à tout rapporter à soi, sans jamais rien rendre spontanément, par le plaisir de donner de la joie aux autres. Comment faire po
ler et de tenir en haleine. Mais les lettres ne sont pas seulement le plaisir délicat de l’esprit. Lé critique n’est pas tout e
uve qu’il était bon juge, mais qu’il n’avait pas de code. Son dernier plaisir (il le répète souvent), c’était d’analyser, d’her
ires, où il n’est pas une page, on peut le dire, qui ne soit lue sans plaisir et sans profit. M. Nisard publiait en 1844 le pre
sable : l’ennui d’une route pénible est une préparation aux plus vifs plaisirs que puissent avoir les yeux d’un homme qui aime l
n’est pas sans charme, et, pour mon compte, je ne me suis pas vu sans plaisir entrant dans ces solitudes jetées à profusion, et
t état qu’on pourrait appeler le bien-être par l’esprit ; ce sont ces plaisirs sans satiété, parce-qu’ils sont sans convoitise,
qui dure, les beautés des livres, de la nature et de l’art ; c’est le plaisir d’en causer naïvement avec de vrais amis, dans ce
Mobiles agités par d’invisibles flammes, « Nos vœux, nos actions, nos plaisirs , nos dégoûts, « De notre être, en un mot, rien ne
s les murs embellis par la Seine : Un peuple aimable et vain, que son plaisir entraîne, Impétueux, léger, et surtout inconstant
s, d’être loué par vous ! » Épitres, cix. La modération dans les plaisirs . O vous qui ramenez dans les murs de Paris To
votre âme une éternelle ivresse ; Apprenez, insensés, qui cherchez le plaisir , Et l’art de le connaître, et celui de jouir. Les
cherchez le plaisir, Et l’art de le connaître, et celui de jouir. Les plaisirs sont les fleurs que notre divin Maître Dans les r
rit aisément leur beauté passagère. Le travail est souvent le père du plaisir  : Je plains l’homme accablé du poids de son loisi
à tout s’offrait à ses friands désirs ; Outre qu’encor pour ses menus plaisirs , Pour occuper son ventre infatigable, Pendant le
jeune Valère s’est laissé séduire par Cléon, qui met sa gloire et son plaisir à exercer son méchant esprit aux dépens de ceux q
s la confiance. Un commerce de suite avec les mêmes gens, L’union des plaisirs , des goûts, des sentiments, Une société peu nombr
Ciel te fit pour l’homme, et tes charmes touchants Sont nos derniers plaisirs , sont nos premiers penchants. Qui de nous, lorsqu
Le besoin enchanteur, le besoin d’être deux669, De dire à son ami ses plaisirs et ses peines ? D’un zéphyr indulgent si les douc
flot irrité. Si dans l’été brûlant d’une vive jeunesse, Je saisis du plaisir la coupe enchanteresse, Je veux, le front ouvert,
eur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux, Des poiriers déjà forts, des ormes déjà
la douleur. De la peine an bonheur délicate nuance, Ce n’est point le plaisir , ce n’est plus la souffrance ; La joie est loin e
ule indiscrète, Le demi-jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les vents, Le murmure des mers, la ch
et de son épouvante. A leur aspect lugubre, il éprouve en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, tenant en ma
tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisir , gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez l
’un vague loisir, Sans regret comme sans désir, Sans peine comme sans plaisir , C’est là leur joie. Leurs sanglots ne troublent
eux appel sur l’heure vous rassemble ! Jamais vous n’aurez eu tant de plaisirs ensemble, Chez Pallas l’affranchi, chez le Grec A
est noire ! Érostrate lui-même eût envié ma gloire. D’un peuple à mes plaisirs qu’importent les douleurs ? Il fuit : de toutes p
où les enfants parlent avec les anges, Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges ; Tous les petits enfants, les yeux levé
e-les comme elle ! —  Ces misères du monde où notre âme se mêle, Faux plaisirs , vanités, remords, soucis rongeurs, Passions sur
 : son âge était mon âge ; Comme j’aimais Marie, il aimait Sulia ; Le plaisir d’en parler tous les deux nous lia. Pendant le ca
qui l’obsède, A la réalité revient pour s’assouvir, Au fond des vains plaisirs que j’appelle à mon aide Je trouve un tel dégoût,
 ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir , un semblant de bonheur. Viens, chantons devant D
ur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans u
ise a soufflé ; Le jour s’est fait à travers leurs mensonges : De nos plaisirs l’asile est dépeuplé. La feuille tombe, et les ci
s et d’expressions de l’école romantique, les yeux se reposaient avec plaisir sur une œuvre composée avec mesure et sagesse ; l
e ! Vos maîtres vont passer : saluez la canaille ! — Oh ! ce sont des plaisirs lentement savourés, Et qui compensent bien tant d
t-il pas piquant d’entendre Rousseau parler ainsi ? Il semble prendre plaisir à décourager ses disciples de l’imitation et de l
de soi et de son esprit ; Mme de Staël cherche surtout en causant un plaisir pour elle-même, un redoublement d’activité intell
à Paris, et la conversation a été, depuis mon enfance, mon plus grand plaisir . J’éprouvais une telle douleur à la crainte d’êtr
x sensations n’est pas libre. La seule loi de nos actions est donc le plaisir et l’intérêt. Helvétius, entraîné par ces monstru
urgit amari aliquid quod in ipsis floribus angat. « De la source des plaisirs jaillit quelque chose d’amer qui nous serre à la
férence du fond, dira-t-il, la tolérance prompte, facile, aiguisée de plaisir , est une des conditions essentielles du génie cri
yrique. Le poète parle en son nom de tout ce qui l’a touché : peines, plaisirs , espérances, regrets, impressions des grands évén
maxime Que la plate amitié, dont on fait tant de cas, Ne vaut pas les plaisirs des gens qu’on n’aime pas. Être cité, mêlé dans t
la médisance ; enfin, le comte d’Argenson pour le fond de l’âme, les plaisirs et les allures. » C’est le propre frère du comte
82 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
cœur par quelque chose d’un peu mystérieux, mais que l’on devine avec plaisir . Ainsi Louis XIV dit un jour au père Massillon :
s inspirent je ne sais quoi de doux et d’agréable qui fait sourire de plaisir . Le Réveil d’une Mère. Un sommeil calme et pur,
d’un sentiment élevé, qui saisit l’âme et lui cause en même temps un plaisir mêlé d’admiration. Telle est cette pensée du bon
élégance, et les empêche de paraître communes. On se rappelle avec plaisir une bonne action. Semez les bienfaits : il en naî
83 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
oire par l’harmonie de son style, et le peuple assemblé témoigner son plaisir par des acclamations universelles. » Cic., De Ora
est comme le vestibule et l’entrée. Au contraire, l’homme écoute avec plaisir ce qui lui plaît ; et c’est ce plaisir qui l’amèn
contraire, l’homme écoute avec plaisir ce qui lui plaît ; et c’est ce plaisir qui l’amène à croire ce qu’on lui dit. » Il y a
son discours. C'est alors que l’admiration, arrêtée jusque là par un plaisir continu, se manifeste par un assentiment secret,
de la vie la charité et la bienveillance, vous en retranchez tous les plaisirs . Anaxagoram ferunt, nuntiatâ morte filii, dixiss
Mira quœdam in cognoscendo suavitas et delectatio. Cic. On goûte un plaisir , une jouissance incroyable dans la connaissance d
ibus gaudiis exultabis ? quantâ in voluptate bacchabêre ? Là, de quel plaisir tu jouiras ! quels transports de joie ! quelle vi
delectârunt. Cic. Les lettres de Philotime ne m’ont pas causé trop de plaisir , mais tous les autres en ont été charmés. VI
les morceaux de musique qu’il compose. Ainsi, le poète qui décrit le plaisir , la joie, une suite d’objets agréables, introduit
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. Le plaisir qui résulte du Sublime ou du Grand, exige de notr
est, en effet, plus précis, plus facile à saisir que celui des autres plaisirs de l’imagination, et il a, avec notre objet, une
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
que la première tentation à laquelle les grands soient exposés est le plaisir . Les grands sont une espèce relativement au genre
t une espèce relativement au genre humain ; il établit d’abord que le plaisir est le premier piége tendu par le démon aux homme
hommes en général. « Le premier écueil de notre innocence, c’est le plaisir . Les autres passions plus tardives ne se développ
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
s ne s’applaudirait pas en lui-même, et ne ressentirait pas un secret plaisir d’avoir pour confrère un homme de ce mérite ? Vou
ra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de ses rois a fle
Corneille2. Éloge de Louis XIV1. La fortune a pris, ce semble, plaisir à élever ce prince au plus haut degré de la gloir
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
mparait à un tableau de Raphaël copié par Mignard. On lit encore avec plaisir quelques fragments de ses poëmes sur les Jardins
eur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux3, Des poiriers déjà forts, des ormes déj
ter encore ; L’esprit, qui sous son voile aime à la deviner, Joint au plaisir de voir celui d’imaginer. L’imagination en secret
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
erait la solennité, et des personnes à qui elle ne donnerait point de plaisir . Ne se soutenant que d’apparence, et n’étant anim
age que l’art qui enseigne à faire les confitures, et a pour objet le plaisir du goût, ou celui qui flatte un autre sens, et tr
esprit ne nous ont pas été donnés pour la simple volupté du corps. Le plaisir des oreilles est en ceci plus que rien, mais ce n
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
on a trois fins, que la vérité soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir , et qu’elle touche les cœurs. Pour faire connaîtr
esprits les moins intelligents. Pour que la vérité soit écoutée avec plaisir , il doit, sans trop rechercher les ornements du d
gures brillantes y sont quelquefois prodiguées. On lira toujours avec plaisir les Panégyriques de l’abbé Séguy, un des plus gra
e Philippiques, ou discours contre Antoine. Enfin le public a vu avec plaisir , il y a quelques années, une traduction nouvelle
ce parmi toutes ces merveilles. La France se souviendra toujours avec plaisir que, sous le règne du plus grand de ses rois, a f
dont il aurait volontiers chargé quelque autre moins nécessaire à ses plaisirs . Toute votre conduite en Angleterre, où les intér
de Discours académiques, dont le plus grand nombre se fait lire avec plaisir . On peut en dire autant de ceux qu’elle a fait im
nre simple pour instruire, le genre fleuri pour se faire écouter avec plaisir , et le genre sublime pour émouvoir et pour entraî
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
qui, après lui avoir donné la gloire élevée des lettres et les beaux plaisirs des arts, lui ont encore procuré le solide avanta
r, p. 23.) 1. Il voulait s’y livrer aux soins de la culture, et au plaisir des grandes études. — Sismondi est un de nos hist
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
toi les malheureux oublient leurs peines, les heureux doublent leurs plaisirs . Bienfaitrice de tous les hommes, tu leur donnes
ux divinités n’accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu’un plaisir peu tranquille ; Des soucis dévorants c’est l’éte
her le piège sous les fleurs, et se souvenir qu’un auditeur qui prend plaisir à ce qu’il entend, est à demi gagné. » Nous ajou
tre est toujours en modèles fertile. Et ailleurs : Chaque âge a ses plaisirs , son esprit et ses mœurs. Si est donc indispensa
nous ne rapportons ici que quelques lignes, La Maison, les Amis, les Plaisirs de Jean-Jacques à la campagne s’il était riche Là
assemblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis, aimant le plaisir et s’y connaissant, de femmes qui pussent sortir
92 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
u ; C’est un temple désert qui demande son dieu ; Avec lui mouvement, plaisir , gaîté, culture, Tout renaît, tout revit : ainsi
moments ; là, je sentis s’ouvrir Mes yeux à la lumière et mon cœur au plaisir  ; » Alors vous réveillez un souvenir que j’aime.
nséance l’exigent. Boileau a quelquefois violé ces règles ; il a pris plaisir à tourner en ridicule l’indigence de quelques écr
7. Boileau, dans sa vie Épître, oppose avec un charme enchanteur les plaisirs de la campagne à la vie inquiète et agitée qu’on
. Lorsqu’elle est placée au commencement de la fable, le lecteur a le plaisir , en suivant le fil de la narration, de juger si c
’elle est placée à la fin, ce qui arrive le plus souvent, il goûte le plaisir de la suspension. Souvent elle sied très bien dan
93 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
s de la ville et dou chastiel de Calais, et les vous rendons à vostre plaisir , et nous mettons en tel point que vous nous veés,
que je le face envis, tenés, je les vous donne : si en faites vostre plaisir . » La bonne dame dist : « Monseigneur, très grans
clefs de la ville et du château de Calais et vous les rendons à votre plaisir , et nous remettons, dans l’état que vous voyez, à
le fasse malgré moi, tenez, je vous les donne ; ainsi faites-en votre plaisir . » La bonne dame dit : « Monseigneur, très grand
ha facilement de terre, et en ôta les rameaux, et le para134 pour son plaisir … Gargantua venu à l’endroit135 du bois fut avisé1
je fais quelquefois réflexion sur leurs actions, j’en reçois le même plaisir que vous feriez de voir les paysans qui cultivent
ure, et à faire que je n’y aie manque d’aucune chose. Que s’il y a du plaisir à voir croître les fruits en vos vergers et à y ê
mmes ravis de le voir, et nous soupirons que vous n’ayez pointée même plaisir … Enfin je ne vous dirai plus : « Il reviendra » ;
à tout ce qu’elle désirera de vous. Votre lettre m’a fait beaucoup de plaisir  ; elle est fort sagement écrite, et c’était la me
’étude ; je vous conseille de ne lire que des choses qui vous fassent plaisir sans vous donner trop de peine, jusqu’à ce que le
tres et sans éducation. Il se renferme le soir, fatigué de son propre plaisir , sans pouvoir jouir du moindre repos que ses oise
furent pas sans occupation.... Le roi864, qui ne cherchait qu’à faire plaisir au chevalier de Gramont, lui demanda s’il voulait
Au contraire, redoublez vos soins pour assaisonner de facilités et de plaisirs proportionnés à son naturel le travail que vous n
toires qui ont paru de lui970. Nous nous rassemblions avec un extrême plaisir , jeunes, pleins de la première ardeur de savoir,
es lois ? mais ce sont là les soins de l’autorité, ce n’en est pas le plaisir . Voir autour de vous multiplier à l’infini vos se
rs chagrins viennent bientôt habiter avec vous. Y rassembler tous les plaisirs  ? ils peuvent remplir ces vastes édifices, mais i
ra vos biens et votre autorité à tous les usages que l’orgueil et les plaisirs peuvent inventer : vous serez rassasiés, mais vou
é lui-même la nuit éternelle de leur tombeau ; vous sentirez alors le plaisir d’être nés grands ; vous goûterez la véritable do
ute cette vaine montre975 qui vous environne est pour les autres ; ce plaisir est pour vous seuls. Tout le reste a ses amertume
 ; ce plaisir est pour vous seuls. Tout le reste a ses amertumes ; ce plaisir seul les adoucit toutes. La joie de faire du bien
e et touchante que la joie de le recevoir. Revenez-y encore, c’est un plaisir qui ne s’use point : plus on le goûte, plus on se
ecret dans notre âme ; le long usage, qui endurcit le cœur à tous les plaisirs , le rend ici tous les jours plus sensible. (Peti
je ne m’étonne plus si vous êtes malade ! Les mets délicieux sont des plaisirs empoisonnés ; ce sont des pièges que la volupté t
n l’osât contredire… Il ne respirait que la fausse gloire et les faux plaisirs . Zadig1083 entreprit de le corriger. Il lui envoy
êtes, et fut plus heureux ; car, comme dit le Sadder1087, toujours du plaisir n’est pas du plaisir. (Romans : Zadig ou la Dest
reux ; car, comme dit le Sadder1087, toujours du plaisir n’est pas du plaisir . (Romans : Zadig ou la Destinée, histoire orient
t que quelqu’un les connaisse encore. Mais je suis presque sûr que le plaisir que je prends à me rappeler cet air s’évanouirait
ans un fort bel ordre : Daubenton1169 ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manièr
oche du gîte ! combien un repas grossier parait savoureux ! avec quel plaisir on se repose à table ! quel bon sommeil on fait d
y eut pour plus de cent écus de contentement, tant il est vrai que le plaisir ne se mesure pas sur la dépense. (Les Rêveries d
ssemblerais une société, plus choisie que nombreuse, d’amis aimant le plaisir et s’y connaissant, de femmes qui pussent sortir
i feraient porter plus gaiement sa misère ; et moi, j’aurais aussi le plaisir de me sentir émouvoir un peu les entrailles, et d
imable, des biens si peu connus de mes égaux, la franchise et le vrai plaisir . Je souperais gaiement au bout de leur longue tab
s souvent et le plus volontiers dans mes rêves ? Ce ne sont point les plaisirs de ma jeunesse ; ils furent trop rares, trop mêlé
ès avoir donné la matinée à divers soins que je remplissais tous avec plaisir parce que je pouvais1206 les remettre à un autre
regarder. — Je n’ai pas le temps. — Monsieur, de grâce, faites-moi ce plaisir . — Je ne saurais, vous dis-je. — Monsieur… — Vous
ar ces images ? que la véritable vertu ne peut se reposer ni dans les plaisirs , ni dans l’abondance, ni dans l’inaction : qu’il
e encore quelquefois ses Eléments de littérature 1243, et on lit avec plaisir ses Mémoires d’un père pour servir à l’instructio
aussi du parfum qu’exhalait un beau coing rôti sous la cendre, et du plaisir qu’avait notre grand’mère à le partager entre nou
et presque sûr1255 de le faire assez bien, ce n’était pour moi qu’un plaisir . Le choix des mots et leur emploi, en traduisant
n homme constamment gai ; aimant avec une égale passion l’étude et le plaisir  ; enclin à la raillerie, mais sans amertume ; et
erai que des fraises et du lait dans des terrines, mais vous aurez le plaisir d’entendre les rossignols chanter dans les bosque
petit ménage un air de propreté, de paix et de simplicité qui faisait plaisir . (La vie et les ouvrages de J.-J. Rousseau 1328,
celui des bords du Galèse1335, que Virgile a chanté ; il causait avec plaisir et bon sens ; et, s’il ne fallait que des goûts s
e verve et dans un style d’une grande pureté, et l’on lit encore avec plaisir un grand nombre de ses Lettres, vives et malicieu
ventures sont diverses, mais toutes curieuses, intéressantes ; il y a plaisir à les entendre, et plus encore, je m’imagine, à v
m’atteignant enfin, traversa mon bras gauche, dont je sentis avec un plaisir affreux couler le sang tout chaud. Le grenadier r
« Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’attendrai, Sire, avec le bon plaisir de Votre Majesté ». Au bout d’un instant, le roi
ison de penser aux autres, grands ou petits, et de t’occuper de leurs plaisirs . On ne pense jamais assez aux autres, on n’est ja
lu s’arracher violemment elle-même, dans un adieu pénible, au dernier plaisir qui la captivait. Le lendemain, le jeune voisin s
temps dans le calcul de toutes ces richesses, il cessa d’y trouver du plaisir , et dès lors aucun attrait ne l’attacha plus à Ga
rès. J’avais connu cet officier en France. Nous nous retrouvâmes avec plaisir , dans une situation à peu près semblable. Il y av
roirait-on ? j’en étais venu cependant, à la longue, à tirer quelques plaisirs de l’extrême pénurie où nous vivions. Lorsque, da
Un de ses neveux lui en témoigna du regret, disant qu’il aurait eu du plaisir à le transmettre à ses enfants. « Mon neveu, répo
e l’avais même dépassé. Ces progrès dans l’écriture faisaient quelque plaisir à ma mère ; mais elle eût mieux aimé le calcul. «
ureur aveugle, des résolutions sans effet, mille prétextes inventés à plaisir , une maudite condescendance, tout ce que j’ai pu
traces ensanglantées. A ce moment, les spectateurs devenaient fous de plaisir . Les interpellations s’entrecroisaient sur les gr
issue glorieuse et proche de toutes ces épreuves la faisait sauter de plaisir . D’elle-même, elle alla se placer au bout de l’ar
e allemand à toutes les gares, cette nuit de voyage était pour moi un plaisir sans fatigue. On s’endormait à Meaux en savourant
et livré de rudes combats le ventre creux. Il racontait avec un mâle plaisir ces actions classiques où la valeur personnelle d
u peu s’en faut, m’était grimoire. Fontanet, au contraire, ne prenait plaisir à examiner un objet qu’autant qu’il en concevait
donc ? pour ce1929 Que j’ai perdu, depuis trois jours, Mon bien, mon plaisir , mes amours : Eh quoi ! ô souvenance grève1930 !
’estime ; Et, si la vérité se peut dire sans crime, C’est avecque2057 plaisir qu’on survit à sa mort. Mais, ce roi, des bons ro
jamais ce vain espoir de gloire, Dont l’inutile soin2074 traverse nos plaisirs , Et qui, loin retiré de la foule importune, Vivan
rage : Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ? Cela même est un fruit que je goûte au
 ; On me verra dormir au branle de sa roue2381. (Épitres, V.) Les plaisirs de la campagne Épître A M. De Lamoignon2382
un vallon bornant tous mes désirs, J’achète à peu de frais de solides plaisirs . Tantôt, un livre en main, errant dans les prairi
la paix. Dans le calme odieux de sa sombre paresse, Tous les honteux plaisirs , enfants de la mollesse, Sur leurs pas, sans tard
es a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : « Partout en
 ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étaient vos plaisirs . Quel changement, ô dieux ! Le sang le plus abjec
dormir, mais point : un juif errant2454, Qui fait du mal d’autrui son plaisir le plus grand, Un lutin2455, que l’enfer a vomi s
nd il suit le convoi de sa femme2462. N’ont pas le demi-quart tant de plaisir que j’ai En recevant de vous ce bienheureux congé
sortir de chez moi tu peux être ravie ? Lisette. C’est le plus grand plaisir que j ’aurai de ma vie. Albert. Oui ! puisqu’il
’il est ainsi, je change de désir, Et je ne prétends pas te donner ce plaisir  : Tu resteras ici pour faire pénitence. Allons !
et de noir : Leur âme vide est du moins amusée2514 Par l’avarice en plaisir déguisée2515. De ces exploits le beau monde occup
n tourne un madrigal, on conte une aventure ; Le lendemain promet des plaisirs non moins doux, Et la gaieté revient exacte au re
onduit sous la terre, Et, la rendant au jour, il est prêt à mourir De plaisir . Quel moment pour tous deux ! Que ne sais-je le p
nt Cette nef à son cœur si chère. On aborde, on débarque, et jugez du plaisir  ! Non loin du port on va choisir Un asile où, cou
ter, Ta flûte sous mes pieds serait bientôt brisée ! Je hais tous vos plaisirs . Les fleurs et la rosée, Et de vos rossignols les
mère en criant je les vois accourir, Je bondis avec eux de joie et de plaisir . Ils sont à toi ; mais moi, j’eus une autre fortu
et les nymphes propices ? Le Berger. Non : les danses, les jeux, les plaisirs des bergers, Sont à mon triste cœur des plaisirs
anses, les jeux, les plaisirs des bergers, Sont à mon triste cœur des plaisirs étrangers. Que parles-tu de dieux, de nymphes et
t ses États, Fut un voisin commode, Et, modèle des potentats, Prit le plaisir pour code. Ce n’est que lorsqu’il expira Que le p
ours de courses vaine Où notre destin fut pareil : Ces jours mêlés de plaisirs et de peines, Mêlés de pluie et de soleil. Je doi
es ; Sourire plus charmant, lorsqu’il fit sous tes larmes Rayonner de plaisir ton visage vermeil, Qu’à travers une pluie un écl
cherait de franchir la sortie ? Ses poignets sont crispés d’avance du plaisir D’atteindre le fuyard et de le ressaisir, Et de s
chaud, Et la main du Seigneur, qui sur terre dispense La peine et le plaisir , la mort et l’existence, Leur a fait large part e
A s’empresser autour du vieux livre d’images, A changer mille fois de plaisirs et d’ouvrages, À mêler la prière entre les jeux d
u seuil, Après les longs travaux, lessives et coutures, Vous êtes son plaisir , son luxe et son orgueil. Que le monde ait la fiè
se de cela. Ce sens n’est plus en usage. 414. Bourde, conte forgé à plaisir . 415. Un vase mal joint. 416. Ains, mais. 417
on. Voir la note 2 de la page 547. 694. Me convertir, délaisser les plaisirs du monde pour ne plus penser qu’à mes devoirs rel
premièrement : il n’est point question d’un autre siège ; jouissez du plaisir que votre fils ait vu celui de Philisbourg ; c’es
roulée en forme de cornet, elle est généralement appelée aujourd’hui plaisir . — Le sens premier du mot, qui se rattache à la m
ition : « presque sûr de le faire assez bien, je ne trouvais là qu’un plaisir  » ; ou : « comme j’étais presque sur de le faire
j’étais presque sur de le faire assez bien, ce n’était pour moi qu’un plaisir  ». Mais la grammaire du xviie et du xviiie sièc
ès familier au xviie siècle, n’est pas resté dans la langue. 1882. Plaisir , bienfait, service. 1883. Quelque part où soit
aussi Horace dans une de ses odes, (livre II. ode vii). Au reste, les plaisirs de la retraite, de la vie des champs, tranquille,
i ne sait même pas de quelle dame il s’agit, mais qui trouve un grand plaisir à mentir et à s’attribuer le mérite d’une foule d
u’un divertissement de société, auquel il semble qu’on ait pris grand plaisir dans certains salons du xviie siècle. 2342. Im
d’un joueur : sa vie est agréable ; Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux ; Comédie, opéra, bonne chère, cadeaux :
erie en 1843 ; ces deux jeunes gens se noyèrent pendant une partie dé plaisir à Villequier (Seine-Inférieure). Léopoldine avait
Esgrigny, en tête des Harmonies poétiques et religieuses) vivant avec plaisir au milieu des animaux de la campagne, et allant v
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
ions amicales ou hostiles avec les Indiens des frontières, furent les plaisirs de sa jeunesse. Son tempérament actif et hardi se
mûr. Dès le premier jour, il aimait dans la guerre, bien plus que le plaisir du combat, ce grand emploi de l’intelligence et d
que l’histoire, en le chargeant de ce qui fit sa ruine, ne prenne pas plaisir à lui rendre ce qui faisait sa grandeur ; et pour
95 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
du poète et de l’orateur ? Les lettres ! mais, tandis que les autres plaisirs ne sont ni de tous les temps, ni de tous les âges
avaux, embellit ses loisirs ; Pauvre, fait sa richesse, et riche, ses plaisirs . Saintine. Puisque l’importance des belles-lett
96 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
i se contente de peu, et non pas les occupations d’un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage17. Quand vous aurez vu l
ue vous aurez passé au travers de ce grand espace qui était dédié aux plaisirs du peuple, je ne doute point qu’après avoir regar
. Si je fais quelque réflexion sur leurs actions, j’en reçois le même plaisir que vous auriez de voir les paysans qui cultivent
e ma demeure et à faire que je n’y manque d’aucune chose. S’il y a du plaisir à voir croître les fruits dans vos vergers et à y
ire à l’attention du spectateur, et l’empêchent souvent de prendre un plaisir entier aux premières représentations, tant ils le
aîtres, à ne montrer qu’à moitié sa pensée, pour donner au lecteur le plaisir d’une sorte de découverte ; il provoque les espri
profiter d’un bon conseil qu’à se bien conseiller soi-même. L’extrême plaisir que nous prenons à parler de nous-mêmes nous doit
n’y a point ici82 de satisfaction véritable et solide ; que tous nos plaisirs ne sont que vanité, que nos maux sont infinis, et
ne106 : les premiers principes ont trop d’évidence pour nous. Trop de plaisir incommode. Trop de consonances déplaisent dans la
cès de ma mauvaise humeur. Je suis lasse de tout ; je me suis fait un plaisir de dîner ici, et je m’en fais un de vous écrire h
e vos plus beaux jours ; que c’est moi qui vous consolais de tous les plaisirs , et qui même quelquefois vous les faisais haïr ;
e de mourir d’ennui en Bretagne. Quelquefois votre mère troublait nos plaisirs  ; mais je savais bien où vous reprendre : présent
mélange infini de sectes, qui n’avaient plus de règles certaines, le plaisir de dogmatiser sans être repris ni contraint par a
’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement ; tout est vain
de la conversion pour les âmes entrainées par l’amour du monde et des plaisirs . Cette vérité s’est vérifiée dans la princesse pa
errible sentence de saint Paul : « La veuve qui passe sa vie dans les plaisirs  » ; remarquez qu’il ne dit pas : La veuve qui pas
se sa vie dans les crimes ; il dit : « La veuve qui la passe dans les plaisirs , elle est morte toute vive198 ; parce que, oublia
malheur : quoi ? la faveur de la cour. La cour veut toujours unir les plaisirs avec les affaires. Par un mélange étonnant, il n’
ments, mais parce qu’on tiendra tout dans l’indifférence, excepté les plaisirs et les affaires. Sermon sur l’unité de l’Égli
e but. L’éloquence doit, sans doute, entrer dans le même dessein ; le plaisir n’y doit être mêlé que pour faire le contrepoids
rs vivre. L’on ne songe qu’à se flatter soi-même par toutes sortes de plaisirs , lorsque la mort arrête soudainement le cours de
ces dames peu à peu se retirèrent d’auprès d’elle et lui firent grand plaisir . Il n’y resta que la duchesse Sforze, la duchesse
sé, tout cet amas d’objets vifs et de choses si importantes, forme un plaisir à qui sait le prendre, qui, tout peu solide qu’il
qui gouvernent ; mais il y en a bien peu qui n’aient été sensibles au plaisir de gouverner et de faire rendre à leur fantaisie
ommander, et qui, plein des plus funestes passions, se chargeait avec plaisir de la honte, des remords, et de la bassesse même,
de l’esprit, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément, et
isément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce plaisir , se répandra partout et donnera de la vie à chaqu
iégé dès son enfance, et l’ont sevré, dans son printemps, de tous les plaisirs de la jeunesse. Né pour les plus grands déplaisir
la soif des honneurs ; Vanité de choisir pour souverains bonheurs Des plaisirs criminels les damnables mollesses ; Vanité d’aspi
Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter, Qu’au bout de quarante ans, Cin
s sont en tes mains, tranche-les ; ta justice, C’est ton utilité, ton plaisir , ton caprice457 :         Selon ces lois, condamn
que les ans         Avaient altérée ; et mes peines Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin. Enfin me voilà vieille ; il
au printemps, ou du fruit en automne ; L’ombre, l’été ; l’hiver, les plaisirs du foyer. Que ne l’émondait-on sans prendre la co
 ? Si quelques-uns l’ont fait, je ne suis pas du nombre ; Des solides plaisirs je n’ai suivi que l’ombre ; J’ai toujours abusé d
rt que tu sois, on voit à tout propos L’inconstance d’une âme, en ses plaisirs légère, Inquiète, et partout hôtesse passagère ;
ujet ; Je vais de fleur en fleur, et d’objet en objet ; À beaucoup de plaisir je mêle un peu de gloire. J’irais plus haut peut-
ux voir le succès507. PHILINTE. Mais… ALCESTE.             J’aurai le plaisir de perdre mon procès. PHILINTE. Mais enfin. ALCES
s les plus divers536. Épître VI (fragment). À Lamoignon537. Les plaisirs de la campagne. Oui, Lamoignon, je fuis les chag
un vallon bornant tous mes désirs, J’achète à peu de frais de solides plaisirs . Tantôt, un livre en main, errant dans les prairi
affront. À ces petits défauts marqués dans sa peinture L’esprit avec plaisir reconnaît la nature. Qu’il soit sur ce modèle en
Les biens les plus charmants n’ont rien de comparable Aux torrents de plaisirs qu’il répand dans un cœur. Que le Seigneur est bo
rofane exercice est banni de son temple. ATHALIE. Quels sont donc vos plaisirs  ? JOAS.                                          
en : Lui seul est Dieu, madame ; et le vôtre n’est rien. ATHALIE. Les plaisirs près de moi vous chercheront en foule. JOAS. Le b
connaître si clairement durer après cette vie, et être nées pour des plaisirs et des félicités beaucoup plus grandes que celles
ment que nos âmes doivent durer après cette vie et sont nées pour des plaisirs et des félicités beaucoup plus grandes quenelles
t la même signification et la même force. » 174. On remarquera avec plaisir ces touchantes paroles de Bossuet à la louange de
nt, sincère, ami véritable. À la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices. Mais
il offre plus d’un point de ressemblance. 276. Louis XIV écouta avec plaisir , dit M. de Chateaubriand, « ce doux Massillon que
re, dit-il, mais elle n’a point des régals chers. Il fallait dire des plaisirs peu chers, ou plutôt tourner autrement la phrase.
une erreur à ses juges, il aimera mieux, pour donner à sa passion le plaisir de triompher compromettre ses intérêts : résoluti
e : par exemple, dans l’Œdipe roi, celui qui vient, croyant lui faire plaisir et le rassurer à l’égard de sa mère, produit l’ef
97 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
it peu d’estime ; Et si la vérité se peut dire sans crime, C’est avec plaisir qu’on survit à sa mort. Mais ce roi, des bons ro
pour jamais ce vain espoir de gloire Dont l’inutile soin traverse nos plaisirs , Et qui, loin, retiré de la foule importune, Viva
    Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter ? Qu’au bout de quarante ans, Ci
                                   Que cette amour m’est chère ! Quel plaisir de vous voir et de vous contempler Dans ce nouvel
au temps de la jeunesse. Quinault ne paraît avoir été que le poète du plaisir  ; cependant il a senti aussi bien que Racine qu’i
e la pastorale de Malc insérés dans ce recueil ne seront pas lus sans plaisir . Le tableau de Malc et de sa vertueuse compagne s
s traits. Sa beauté lui donnait d’éternelles alarmes : Ses mains avec plaisir auraient détruit ses charmes ; Mais, n’osant atte
ses propres moutons elle filait la laine. Pendant qu’elle goûtait ce plaisir innocent, Tournant parfois les yeux sur son troup
Rit tout haut de l’ouvrage, et tout bas de l’auteur. Enfin, c’est mon plaisir  : je me veux satisfaire. Je ne puis bien parler,
blics. Digne ami du licencieux prieur de Vendôme, il ne chante que le plaisir . Cependant il cherche, à l’exemple d’Horace, à mê
une teinte de mélancolie douce et légère s’y mêle souvent au chant du plaisir . Fontenay. Désert, aimable solitude, Séjour
trésors dont la main des dieux Se plaît d’enrichir la nature ! Quel plaisir de voir les troupeaux, Quand le midi brûle l’herb
t avec le mien la douceur mutuelle De partager nos maux ainsi que nos plaisirs  : Flatté que ta bonté ne me fît point un crime   
mte. Mais nous irons le voir après le mariage. Lisimon. Avec bien du plaisir je ferai le voyage. Voltaire (1694-1778)
e, la seule vertu. Le sixième veut que nous reconnaissions Dieu à nos plaisirs  : Épictète et Marc-Aurèle le reconnaissaient à no
as. Le Discours sur la modération nous invite à nous ménager dans les plaisirs , afin de recommencer. La morale du Discours sur l
rouge et de noir. Leur âme vide est du moins amusée Par l’avarice en plaisir déguisée. De ces exploits le beau monde occupé Qu
qui les fronde. Fuis pour jamais ces puissants dangereux ; Fuis leurs plaisirs qui sont trompeurs comme eux. Bon citoyen, travai
ennui ; Veiller par air, enfin se tuer pour autrui : Franchement, des plaisirs , des biens de cette sorte. Ne font pas, quand on
à tout s’offrait à ses friands désirs ; Outre qu’encor pour ses menus plaisirs , Pour occuper son ventre infatigable, Pendant le
avec distinction, mais il gaspilla sa vie et ruina sa santé dans les plaisirs . C’est ainsi qu’il ne put produire tout ce dont i
our Où vingt jeunes rivaux, vaincus en un seul jour, Laissaient à ses plaisirs une vaste carrière ; Il franchit, n’osant plus re
doux sommeil ne fait que suspendre nos maux, Et tu mets à la place un plaisir  : en deux mots, Quand je songe, je suis le plus h
s nourrir : C’est un coup d’œil charmant, et puis cela rapporte. Quel plaisir quand, le soir, assis devant ma porte, J’entendra
emords, sans crainte, sans désirs, Une paix dont nul bien n’égale les plaisirs . Douce mélancolie ! aimable mensongère, Des antre
termina à Bâle. Dans le premier chant, le poète peint en général les plaisirs que fait goûter la vie champêtre à un homme lassé
s agitations douloureuses de la ville ; dans le second, il décrit les plaisirs plus intimes de celui qu’un penchant naturel fixe
qui doivent diriger le poète dans l’art de chanter la campagne et ses plaisirs . On a appelé le poème de l’Homme des champs les G
lus saillant dans le poème du pastoral abbé, ce sont les peintures de plaisirs et les descriptions de jeux dont il les remplit.
épanouit le cœur. Aussi, quand mon palais est émoussé par l’âge, Avec plaisir encor je goûte ton breuvage. Que j’aime à prépare
urs de syllabes ; la montrer, dans les fantaisies légères, découpée à plaisir et revêtue des plus sveltes délicatesses ; lui im
d’objets, fût-ce des pots cassés et des chaudrons, uniquement pour le plaisir de les peindre189. Heureusement quelques poètes d
l’automne N’a chéri quelquefois la beauté monotone ! Ah ! comme avec plaisir la rêveuse douleur, Le soir, foule à pas lents ce
iel ! c’est Monseigneur !… » On se lève, on s’empresse ; Il voit avec plaisir éclater leur tendresse. « Qu’avez-vous, mes enfan
Qui, sous ses traits chéris, se présente à nos yeux ! Pour nous faire plaisir , il a pris sa figure ; Aussi je n’ai pas peur… Oh
que au matin.         « Il est sur un lointain rivage Un arbre où le plaisir habite avec la mort. Sous ses rameaux trompeurs m
guinguette213 », comme il se qualifie lui-même214, ne connaît que le plaisir et le libertinage, et ne saurait jamais s’élever
e on ne l’a jamais été à vaincre la difficulté, il se livre trop à ce plaisir dangereux, surtout dans ses derniers ouvrages. Ce
ve et se hâte de descendre Le long des coteaux dans les bois. Là, du plaisir tout a la forme : L’arbre a des fruits, l’herbe a
Il s’est complu un peu puérilement aux difficultés ; il a multiplié à plaisir les césures aventurées, les enjambements et les i
e unique, dans ces premières poésies, c’est le besoin de se livrer au plaisir . Pour héros il n’a que des débauchés impies et fa
et fanfarons et des femmes de mauvaise vie. Sa muse folle multiplie à plaisir les images grossières, les pensées cyniques. Son
de sincérité et de poésie. Après une longue retraite du monde et des plaisirs , Musset donna un nouveau recueil (1840-1840) tout
rais. Mais pardonnez, de grâce : Dans ce cercle brillant de fêtes, de plaisirs , À peine pour penser ai-je quelques loisirs ; C’e
es perdus d’honneur, avides, mercenaires ; Qui, tour à tour agents de plaisirs et d’affaires, Par leur impertinence indignent to
e la compagnie Qui va chez vous, ce soir, se trouver réunie ? Et quel plaisir pourrai-je avoir, dans un repas, Entre des gens s
e gaîté bien franche : On se trouve entouré d’amis et de parents ; Le plaisir y préside, et confond tous les rangs, Mais il fau
eaux jours, est triste à faire peur ; Mais dans les champs alors quel plaisir on éprouve ! C’est un charme divin ; tout Paris s
’aime à braver ce que mon siècle loue, Et ses lâches grandeurs et ses plaisirs épais ; J’appris de votre neige à mépriser leur b
e heure, dit le prêtre, Que cet oiseau me charme par son chant ; À ce plaisir j’ai trop cédé peut-être. « Allons, il faut repr
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
t la vie. Elle ornait tous les spectacles, était l’âme des fêtes, des plaisirs , des bals, et y ravissait par les grâces, la just
, pour les degrés d’enjouement ou de mesure qui étaient à propos8 Son plaisir , ses agréments, je le répète, sa santé même, tout
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
ns l’orageuse destinée de ses amis, et la fortune prit comme un malin plaisir à le jeter dans les controverses d’une polémique
, clair et proportionné. « Je les lis, disait Mme de Sévigné, avec un plaisir qui m’enlève : il faudrait en faire du bouillon p
100 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ons et les vices, ou la grossière effronterie de l’ignorance, ivre du plaisir d’avoir tant d’auditeurs dignes d’elle ; ou l’hor
qui est uniquement pour l’ostentation, et qui n’a d’autre but que le plaisir de l’auditeur, comme les discours académiques, le
e et qui plaise à l’auditeur, de sorte néanmoins que cet agrément, ce plaisir ne viennent point enfin à lui causer du dégoût ;
ment les choses qui frappent d’abord les sens par un vif sentiment de plaisir , sans qu’on puisse trop en rendre raison. Il en a
principe, que le dégoût et le rassasiement suivent de près les grands plaisirs , et que c’est ce qu’il y a de plus doux qui devie
gure point l’e muet. Ex. : Ardeur, candeur, - vérité, bonté, - désir, plaisir . 2. La rime masculine n’étant que pour l’oreille
endons-lui les honneurs qu’il a trop mé — rités.     -- Fuyez de mes plaisirs la sainte aust-erité ; Tout respire ici Dieu, la
Les biens les plus charmants n’ont rien de comparable Aux torrents de plaisirs qu’il répand dans un cœur. (rac.) Les autres dén
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