/ 267
1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
en re a quatre branches. Les voici : INFINITIF Présent. craindre. plaire . réduire. paraître. Participe. craint. plu.
craint. plu. réduit. paru. INDICATIF présent absolu. je crains. plais . réduis. parais. tu crains. plais. réduis. para
TIF présent absolu. je crains. plais. réduis. parais. tu crains. plais . réduis. parais. il craint. plaît. réduit. para
ais. réduis. parais. tu crains. plais. réduis. parais. il craint. plaît . réduit. paraît. nous craignons. plaisons. rédu
réduis. parais. il craint. plaît. réduit. paraît. nous craignons. plaisons . réduisons. paraissons. vous craignez. plaisez.
. nous craignons. plaisons. réduisons. paraissons. vous craignez. plaisez . réduisez. paraissez. ils craignent. plaisent.
sons. vous craignez. plaisez. réduisez. paraissez. ils craignent. plaisent . réduisent. paraissent. Conditionnel présent.
ent. réduisent. paraissent. Conditionnel présent. je craindrais. plairais . réduirais. paraîtrais. Imparfait ou Présent r
duirais. paraîtrais. Imparfait ou Présent relatif. je craignais. plaisais . réduisais. paraissais. Parfait indéfini. j’
réduisis. parus. tu craignis. plus. réduisis. parus. il craignit. plut . réduisit. parut. nous craignîmes. plûmes. rédu
s. vous craignîtes. plûtes. réduisîtes. parûtes. ils craignirent. plurent . réduisirent. parurent. Parfait antérieur. j
u j’eusse craint. plu. réduit. paru. Futur simple. je craindrai. plairai . réduirai. paraîtrai. Futur composé. j’aurai
craint. plu. réduit. paru. IMPÉRATIF Présent ou Futur. crains. plais . réduis. parais. qu’il craigne. plaise. réduise
Présent ou Futur. crains. plais. réduis. parais. qu’il craigne. plaise . réduise. paraisse. craignons. plaisons. réduis
uis. parais. qu’il craigne. plaise. réduise. paraisse. craignons. plaisons . réduisons. paraissons. craignez. plaisez. rédu
. paraisse. craignons. plaisons. réduisons. paraissons. craignez. plaisez . réduisez. paraissez. qu’ils craignent. plaisen
issons. craignez. plaisez. réduisez. paraissez. qu’ils craignent. plaisent . réduisent. paraissent. SUBJONCTIF Présent ou 
uisent. paraissent. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je craigne. plaise . réduise. paraisse. que tu craignes. plaises. r
utur. que je craigne. plaise. réduise. paraisse. que tu craignes. plaises . réduises. paraisses. qu’il craigne. plaise. ré
se. que tu craignes. plaises. réduises. paraisses. qu’il craigne. plaise . réduise. paraisse. q. n. craignions. plaisions
sses. qu’il craigne. plaise. réduise. paraisse. q. n. craignions. plaisions . réduisions. paraissions. q. v. craigniez. plai
n. craignions. plaisions. réduisions. paraissions. q. v. craigniez. plaisiez . réduisiez. paraissiez. qu’ils craignent. plais
q. v. craigniez. plaisiez. réduisiez. paraissiez. qu’ils craignent. plaisent . réduisent. paraissent. Imparfait. que je cr
. plaisent. réduisent. paraissent. Imparfait. que je craignisse. plusse . réduisisse. parusse. que tu craignisses. pluss
que tu craignisses. plusses. réduisisses. parusses. qu’il craignît. plût . réduisît. parût. q. n. craignissions. plussion
4e conjugaison. Craindre. Craint. Craignant. Je crains. Je craignis. Plaire . Plu. Plaisant. Je plais. Je plus. Réduire. Rédui
Craint. Craignant. Je crains. Je craignis. Plaire. Plu. Plaisant. Je plais . Je plus. Réduire. Réduit. Réduisant. Je réduis.
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
es lettres Beaux-arts ! eh ! dans quel lieu n’avez-vous droit de plaire  ? Est-il à votre joie une joie étrangère ? Non :
a beauté, Qui toujours l’embellit, qui souvent la remplace, Qui nous plaît en tous lieux, en tout temps : c’est la grâce. Et
plique pas. Rien n’est si vaporeux que ses teintes légères : L’œil se plaît à saisir ses formes passagères ; Elle brille à de
réfère A la froide beauté constamment régulière. Je ne sais quoi nous plaît dans ces traits indécis, Que la beauté n’a point
a suit3, Et qu’un doux repentir ramène plus charmante. Sa négligence plaît , et son désordre enchante. Le trictrac et le
pauvre maison, Qui m’est une province et beaucoup davantage ! Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux Que des palais ro
Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine ; Plus mon Loire gaulois que le Ti
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
squa de propager les réformes par la licence. Plus soucieux encore de plaire que d’instruire, de charmer que d’être utile, il
ux faire que nos maîtres4. Tenez-vous-en, Mademoiselle, à tout ce qui plaît en eux. La moindre affectation est un vice. Voyez
tre nouveau livre1 contre le genre humain ; je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités, mais
nt traduit les Géorgiques 1, hasardez de venir à Ferney quand il vous plaira . Madame Denis, qui est le contraire d’une ombre,
 ; s’ils sont poules, je me fais renard3. Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise , que toute notre Angleterre soit athée par princi
genson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : «  Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas
’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer, être né avec le tal
s de parvenir à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. » 1.
ne sorte de cour, dont l’animation excitait sa verve, par le désir de plaire , et d’entretenir sa renommée européenne. 1. Volt
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
des, ce beau travail est un exemple considérable dans un temps qui se plaît à l’improvisation et à la fantaisie, ou répugne à
type n’est méprisable. Aussi, ne donne-t-elle pas de rangs ; elle se plaît aux talents aussi divers que les visages. Elle es
tre une science exacte2, plus jalouse de conduire l’esprit que de lui plaire . Elle s’est fait un idéal de l’esprit humain dans
n goûter toutes les beautés, il suffit d’avoir l’esprit sain pour s’y plaire . On lit des fables à tous les âges de la vie, et
sent, de la souris dont ils ont peur ; toute la basse-cour, où ils se plaisent mieux qu’à l’école. Ils y retrouvent ce que leur
nous en rappelle le commencement et nous en cache la fin. Tout nous y plaît  : la morale qui se confond avec notre propre expé
int-Marc Girardin, intitulées Cours de littérature dramatique. Il s’y plaît aux antithèses morales, d’où ressortent des aperç
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
sans bassesse, noble sans recherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire , et nous émeut par la force pénétrante de la véri
mon corps s’affaiblit et tend vers sa fin. J’ai achevé ma course, et plût à Dieu que je pusse ajouter : J’ai été fidèle ! Q
ar là à mourir en religieux. La Flèche, ou quelque autre maison qu’il plaise au supérieur sera le lieu de mon repos. Là, oubli
et à la justesse de ses discours, et je ne respirais que quand il lui plaisait de les finir pour en recommencer un autre de la m
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
isse rien dire par imprudence. On doit aller au-devant de ce qui peut plaire à ses amis, chercher les moyens de leur être util
que c’est plutôt par choix3 qu’on les loue que par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et
ivent être naturels. Ce qui fait que la plupart des petits enfants plaisent , c’est qu’ils sont encore renfermés dans cet air
. Boileau a fait la même remarque dans son épître ix : La simplicité plaît sans étude et sans art. Tout charme en un enfant
7 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
tout ce qui convient à un art dont le but n’est que de séduire et de plaire , ne convient pas à un art dont la lin est d’instr
e. Dans celle-ci rien de superflu, tout doit tendre à la persuasion : plaire , émouvoir, n’en sont que les moyens. En deux mots
ux, tous les sujets, réels ou fantastiques, dont la pinture peut nous plaire  : la vérité connue, la feinte, le mensonge, tout
auvais préceptes. Tout se réduit, dans l’art oratoire, à instruire, à plaire , à émouvoir : encore, des trois, un seul doit-il
lasse ; car on quitte tout là : tant la malice de la concupiscence se plaît à faire tout le contraire de ce qu’on veut obteni
ue. XVI. En sachant la passion dominante de chacun, on est sûr de lui plaire  ; et néanmoins chacun a ses fantaisies contraires
mais contre les heureux superbes ; on se trompe autrement. — Il faut plaire à ceux qui ont les sentiments humains et tendres.
notre nature faible ou forte, telle qu’elle est, et la chose qui nous plaît . Tout ce qui est formé sur ce modèle nous agrée :
ni éloquent, mais il est honnête homme. Cette qualité universelle me plaît seule. Quand en voyant un homme on se souvient de
e : Dieu seul peut les mettre dans l’âme, et par la manière qu’il lui plaît . Je sais qu’il a voulu qu’elles entrent du cœur d
es saintes, parce qu’en effet nous ne croyons presque que ce qui nous plaît . Et de là vient l’éloignement où nous sommes de c
iculiers que chacun suit pour y arriver et qui ayant la force de nous plaire sont aussi forts, quoique pernicieux en effet. po
Ce n’est pas que je ne croie qu’il y ait des règles aussi sûres pour plaire que pour démontrer, et que qui les saurait parfai
e avidement, les yeux élevés et la bouche ouverte, croit que cela lui plaît , et à mesure qu’il y comprend moins, l’admire dav
lait en croire tous les censeurs, qui ôtent chacun l’endroit qui leur plaît le moins. C’est une expérience faite, que, s’il s
rouve dans soi-même. L’un élève, étonne, maîtrise, instruit ; l’autre plaît , remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus bea
que nous leur inspirons et que nous leur persuadons tout ce qui nous plaît . L’éloquence peut se trouver dans les entretiens
e part, il faut l’y voir, l’en tirer avec grâce, et d’une manière qui plaise et qui instruise. Horace, ou Despréaux, l’a dit
eront après moi42 ? Que dites-vous ? Comment ? Je n’y suis pas : vous plairait -il de recommencer ? J’y suis encore moins. Je dev
aient employé tous les tours et toutes les finesses de la langue, qui plaisent par un beau choix de paroles, qui fassent aimer l
les règles de Socrate sont d’usage. R. Expliquez-les donc, s’il vous plaît . A. Il dit que l’homme étant composé de corps et
e, dit-il encore, a succédé le faste des rhéteurs, gens qui ont voulu plaire et éblouir : au lieu de la jurisprudence qui deva
ûts pour flatter les hommes malades ; on ne s’est mis en peine que de plaire , que d’exciter la curiosité et l’admiration ; les
r entendu ce païen, que diriez-vous de cette éloquence qui ne va qu’à plaire et qu’à faire de belles peintures, lorsqu’il faud
ttendrir ou de vous inspirer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et que vous faire admirer l’éclat et la justesse
s, dites que ce sont de faux orateurs. B. Attendez un peu, s’il vous plaît  ; permettez-moi de vous faire encore quelques que
e n’entends point tous ces termes de l’art : expliquez-moi, s’il vous plaît , familièrement, à quoi je pourrai d’abord reconna
Ce n’est pas toute sorte d’affectation ; mais c’est celle de vouloir plaire et montrer son esprit. C. C’est quelque chose ;
is choses : la preuve, la peinture et le mouvement ? C. Il servira à plaire . A. Distinguons, s’il vous plaît. Ce qui sert à
et le mouvement ? C. Il servira à plaire. A. Distinguons, s’il vous plaît . Ce qui sert à plaire pour persuader, est bon ; l
Il servira à plaire. A. Distinguons, s’il vous plaît. Ce qui sert à plaire pour persuader, est bon ; les preuves solides et
aire pour persuader, est bon ; les preuves solides et bien expliquées plaisent sans doute. Ces mouvements vifs et naturels de l’
charment. Ainsi les trois choses que nous admettons dans l’éloquence plaisent  ; mais elles ne se bornent pas à plaire. Il est q
admettons dans l’éloquence plaisent ; mais elles ne se bornent pas à plaire . Il est question de savoir si nous approuverons l
si nous approuverons les pensées et les expressions qui ne vont qu’à plaire , et qui ne peuvent point avoir d’effet plus solid
est ce que j’appelle jeu d’esprit. Souvenez-vous donc bien, s’il vous plaît , toujours que je loue toutes les grâces du discou
ellement mélodieuse : quoique très-mal ménagée, elle ne laisse pas de plaire  ; mais vous voyez bien qu’elle ne fait dans l’âme
re ; Que La Fontaine fait sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se plaisait à consulter Ces grâces simples et naïves Dont la
t par leurs mains qu’il est orné ; C’est par leurs charmes qu’il sait plaire  ; Elles-mêmes Tout couronné D’un diadème qu’au Pa
e sagesse des anciens Egyptiens. Ce grand, ce sublime Corneille, Qui plut bien moins à notre oreille Qu’à notre esprit, qu’
s ouvrages qu’il critique le plus en détail sont ceux qui en tout lui plaisent davantage. Nul auteur avec lui n’a tort Quand il
t davantage. Nul auteur avec lui n’a tort Quand il a trouvé l’art de plaire  ; Il le critique sans colère, Il l’applaudit avec
tous les temps ; mais remuer les esprits de toute une nation polie ; plaire , convaincre et toucher à la fois, cela ne fut don
, incertain et égaré, ignorant même si ce qu’on lui présente doit lui plaire , et ayant quelquefois besoin, comme lui, d’habitu
t trop recherchés, ainsi le mauvais goût, dans les arts, est de ne se plaire qu’aux ornements étudiés, et de ne pas sentir la
c’est une espèce de maladie. Le goût dépravé dans les arts est de se plaire à des sujets qui révoltent les esprits bien faits
n dégoûte, et il en parait d’autres qui font de nouveaux efforts pour plaire  ; ils s’éloignent de la nature encore plus que le
ère impétueuse, la sagesse tranquille ; mais les détails qui pourront plaire à un citoyen de Londres pourront ne faire aucun e
ent qu’il n’eût pas trop souvent sacrifié son propre goût au désir de plaire à son parti, et de procurer un prompt débit aux f
ble, D’enchaîner un captif de ses fers étonné, Contre un joug qui lui plaît vainement mutiné : Voilà ce qui me plaît, voilà c
onné, Contre un joug qui lui plaît vainement mutiné : Voilà ce qui me plaît , voilà ce qui m’irrite. Hercule à désarmer coûtai
ltaire. A M. Brossette83. 14 avril 1732. Je suis bien flatté de plaire à un homme comme vous, Monsieur ; mais je le suis
ou agrandir, pour ennoblir ou dégrader ; il syncope les mots quand il plaît à l’oreille. Le français a peu d’inversions, moin
et, séduit le premier par son élocution, il croit en faire assez pour plaire , en déployant, sur les idées communes, la parure
es ne résulte de ces qualités une unité d’action et une franchise qui plaît La simplicité et la franchise des mouvements de l
s font rarement naître. La naïveté, la curiosité ingénue, le désir de plaire , la joie spontanée, le regret, les plaintes, et l
ue et forte), de n’avoir ni pompe ni ostentation (ce qui est un éloge plut ) ! qu’une critique) ; « Démosthène, ajoute Longin
e, du tempéré et du sublime, en destinant l’un à instruire, l’autre à plaire , et le troisième à émouvoir. Ce sont bien là réel
eur convient mieux. Il ne serait pas raisonnable de refuser le don de plaire et de toucher à la beauté simple et sans fard. Or
est bien vrai qu’en instruisant, il est permis de négliger le soin de plaire  ; que si l’objet dont on s’occupe est sérieux et
et d’autant plus difficile et rare, que se compose une simplicité qui plaît comme sans le vouloir : Quod sit venustius, sed n
us, sed non ut appareat. Ce genre de beauté, ce don d’attacher et de plaire convient également au simple et au sublime ; car
ce qui fait sa bonté réelle et donne du prix à sa beauté, c’est de ne plaire que pour instruire ; et c’est le dégrader que d’e
ser à aucun des trois genres l’avantage d’instruire, ni les moyens de plaire , ni le don d’émouvoir, tâchons de prendre dans so
subtil. Voulez-vous délasser l’attention et un moment vous occuper à plaire  : employez-y la séduction d’un style tempéré, lég
médiocre, de se parer lorsqu’elle n’aurait pour objet que le soin de plaire , comme dans les écoles des sophistes et dans les
r avec tant d’indulgence le luxe de d’élocution et le soin curieux de plaire . N’a-t-il pas observé lui-même qu’en éloquence, c
parleur ; avoir au moins l’intention d’instruire lorsqu’on cherche à plaire  ; et dans les choses où la raison et la vérité ne
e quelquefois bien des longueurs, et un air de crapule qui ne saurait plaire . Ni cet auteur n’est parfait en ce genre, ni ce g
in de croire que des ouvrages irréguliers n’aient pas le droit de lui plaire , surtout sur ces ouvrages peignent les passions.
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît et que, devant toujours peindre et toujours agran
t d’être clairs afin de convaincre leur lecteur, et ornés afin de lui plaire . En somme, le style d’un écrivain est la reproduc
sement devient, quand il est élégant, une nouveauté qui frappe et qui plaît . Les esprits très-cultivés s’en contentent longte
XIII. C’est un grand art de mettre dans le style des incertitudes qui plaisent . XXXIV. Quelquefois le mot vague est préférable a
ts qui les ont. Il suffit qu’elles soient exprimées avec clarté, pour plaire , satisfaire et charmer. La grandeur, l’énergie, l
uleurs : il faut souvent que le temps les ait amorties, pour qu’elles plaisent universellement. LXXXV. Une mollesse qui n’attend
, par leur familiarité même, témoigner une plus grande sincérité. Ils plaisent parce qu’ils montrent encore plus l’homme que l’a
ue l’objet, et que l’on fait de l’ombre un corps ; quand l’expression plaît tellement qu’on ne tend plus à passer outre pour
8 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
t elles sont susceptibles ; il n’a rien négligé pour convaincre, pour plaire et pour toucher. Il faut que la personne chargée
er, l’orateur doit employer trois moyens : instruire l’auditeur, lui plaire et l’émouvoir. Erit eloquens, dit Cicéron, is qui
parties, et ce que l’orateur tire de chacune d’elles pour instruire, plaire et toucher. Livre premier. De l’invention.
s de persuader. La persuasion s’opère par trois moyens : instruire, plaire et toucher. L’invention doit se porter vers ces t
des preuves solides. C’est le fruit du jugement. Ce que c’est que de plaire . Plaire, c’est récréer l’esprit au moyen de cer
s solides. C’est le fruit du jugement. Ce que c’est que de plaire. Plaire , c’est récréer l’esprit au moyen de certains agré
it au moyen de certains agrémens que l’on réunit dans le discours. On plaît par la bonne idée que l’on donne de soi-même, par
tom. 2.) Il est important, sans doute, dit Quintilien, de s’étudier à plaire et encore plus à toucher ; mais l’on fera l’un et
s la personne qui fait le sujet de notre discours, les vertus qui lui plaisent le plus. Il doit voiler les taches de la vie de
Mais l’éloquence qui, outre cette première fin, se propose encore de plaire et de toucher, qui parle autant au cœur qu’à l’es
ffranchis des entraves de la régularité logique, trouvent le moyen de plaire en se servant des mêmes argumens qui paraissent s
pour prouver les succès futurs d’un ambitieux à qui je chercherais à plaire . Cicéron use d’une induction pour prouver l’innoc
tez à loisir tous les siècles passés ; Voyez de quel guerrier il vous plaît de descendre ; Choisissez de César, d’Achille ou
es. Des trois devoirs que l’orateur doit remplir, d’instruire, de plaire et de toucher, nous avons exposé en détail le pre
ns que l’orateur a coutume de tirer des personnes, sont les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir. Nous réunissons ces deu
’ils ont un principe, des élémens et un objet communs. Les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir ont un principe commun.
t à la passion. Les mêmes élémens concourent à produire les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir ; l’intelligence, l’imag
re les uns et les autres. Mais unis sous ces rapports, les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir se distinguent et se sub
t les gagner. » (L. VI, c. 2.) Article premier. Des moyens de plaire . Ce que l’on entend par moyens de plaire dan
mier. Des moyens de plaire. Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le discours. Il faut entendre par moyens de
ar moyens de plaire dans le discours. Il faut entendre par moyens de plaire dans le discours tout ce qui peut y joindre l’agr
, inclinatione voluntatis propendeat in nos. (De orat. l. II.) Pour plaire , il faut connaître le cœur humain en général et s
se flatter de connaître aussi les autres. L’orateur trouve moyens de plaire dans trois sources différentes. Quant aux moyens
moyens de plaire dans trois sources différentes. Quant aux moyens de plaire , il en est que l’orateur trouve dans le sujet mêm
leur devoir. Dispositions des auditeurs. Pour obtenir les moyens de plaire à ceux qui écoutent, l’orateur aura égard à leur
’orateur trouve dans son propre fonds. Deux espèces de moyens de plaire dans l’orateur. Deux sortes de moyens de plaire
espèces de moyens de plaire dans l’orateur. Deux sortes de moyens de plaire appartiennent à la personne de l’orateur : ceux d
a vertu. » (Lett. à l’Ac. franç. sur l’éloquence.) Autres moyens de plaire dans l’orateur. Ce qui charme encore dans la per
e Orat., l. II, n. 182. Quint., l. VI, c. 2 ; l. XI, c. 1.) Moyen de plaire , fournis par l’art de bien dire. A tous ces moye
es esprits et d’intéresser à sa cause, l’orateur ajoute les moyens de plaire que lui fournit l’art de bien dire, dont toutes l
est conforme à l’inclination, le devient bientôt à la raison ; ce qui plaît est raisonnable, ce qui charme est juste. Chacun
ur la manière de se concilier les auditeurs, en parlant des moyens de plaire . (L. I, c. 2, art. i er.) L’exorde doit sortir d
ner de ce but que de ne paraître occupé que du désir de briller et de plaire  ? Toutes les narrations de Cicéron sont pleines d
le style simple devait servir à instruire et à prouver, le tempéré à plaire , le sublime à toucher. Peu exacte. Mais ici les
idées se confondent ; la beauté simple et sans fard a aussi le don de plaire et de toucher ; l’élégance harmonieuse n’exclut p
le sublime et le style élevé diffèrent l’un de l’autre : l’élévation plaît avec grandeur, mais elle n’étonne pas ; l’extraor
onfondre le sublime, qui transporte et qui ravit, et l’élévation, qui plaît sans étonner. Principales divisions de ce livre.
econde fois sa phrase pour la comprendre, ne peut pas long-temps nous plaire . Saint Augustin fait sentir d’une manière assez v
ncours odieux. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée. (Art poét
e l’âme. L’écrivain, comme l’orateur, ne doit négliger aucun moyen de plaire . Rien autant que le plaisir ne dispose le cœur à
du son pris isolément, c’est-à-dire comme un accompagnement fait pour plaire à l’oreille. Il nous reste à le considérer comme
ges des académiciens, etc… Comme ces ouvrages ont surtout pour but de plaire à l’esprit en l’amusant par des choses agréables,
e et fatigue par trop de beautés et il déplaît à la longue à force de plaire . Il faut dans l’éloquence, comme dans la peinture
is examinant par quels moyens il est permis à l’orateur de chercher à plaire  : « Distinguons, ajoute-t-il ; ce qui sert à plai
eur de chercher à plaire : « Distinguons, ajoute-t-il ; ce qui sert à plaire pour persuader, est bon. Les preuves solides et b
laire pour persuader, est bon. Les preuves solides et bien expliquées plaisent sans doute. Ces mouvemens vifs et naturels de l’o
charment. Ainsi les trois choses que nous admettons dans l’éloquence plaisent , mais elles ne se bornent pas à plaire….. Je loue
s admettons dans l’éloquence plaisent, mais elles ne se bornent pas à plaire ….. Je loue toutes les grâces du discours qui serv
’expression caractérisent la joie douce et paisible. La mélancolie se plaît à rassembler autour d’elle les images funestes, l
esser son lecteur ; il faut parler à son imagination, la toucher, lui plaire . Il faut donc employer des couleurs riches, varié
ose d’orné qui, sans nuire au naturel, annonce pourtant le dessein de plaire et une certaine attention donnée à y réussir. Ell
aux ouvrages dans lesquels l’auteur n’a guère d’autre dessein que de plaire , comme dans les discours d’apparat, tels que ceux
les personnes, dans les ouvrages, grâce signifie non-seulement ce qui plaît , mais ce qui plaît avec attrait ; c’est pourquoi
les ouvrages, grâce signifie non-seulement ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait ; c’est pourquoi les anciens avaient
gile, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des beautés fortes. » Les grâces de la dictio
deux phrases, dont l’une n’est pas subordonnée à l’autre. Manière de plaire Troisièmement, il faut apporter la plus grande a
’orner et lui donner de l’éclat. L’ornement du style est un moyen de plaire . L’ornement du discours est un des plus grands m
n de plaire. L’ornement du discours est un des plus grands moyens de plaire  ; c’est l’opinion de Quintilien. « Le devoir de l
. « Le devoir de l’orateur est, dit-il, d’instruire, de toucher et de plaire . Pour instruire, il a recours à l’exposition et a
e discours, mais surtout au commencement et à la fin. Quoiqu’il doive plaire à l’auditeur par les lumières qu’il lui donne et
e pas beaucoup de louange. » (Rhet. ad Heren., l. III). Nécessité de plaire dans le discours. L’homme n’est pas seulement un
lui montrer la vérité, il faudra la lui montrer d’une manière qui lui plaise , qui l’intéresse, qui l’engage à aimer cette véri
éresse, qui l’engage à aimer cette vérité qu’on lui montre. On ne lui plaira qu’en ornant ce qu’on lui dit ; on ne le passionn
est complet, à qui il ne manque rien et qui n’a rien de trop, ne nous plaira encore que d’après certaines proportions, et dans
que ce qui est vrai doit encore nous être présenté de manière à nous plaire , à nous intéresser, à nous émouvoir. La vérité n
n première, indispensable ; mais cela ne suffirait pas ; notre âme se plaît aux surprises, aux émotions qu’on lui cause : ell
gaieté. L’expression doit en être fort simple, parce que la gaieté ne plaît qu’autant qu’elle est naturelle. Exemple : « Mad
n est pas de même de la métaphore. Plus ce trope est nouveau, plus il plaît , pourvu qu’il ne s’écarte point des règles que no
aussi celui qui fait la loi aux rois, et qui leur donne quand il lui plaît de grandes et terribles leçons. » (Bossuet. Orais
e ornement, pour relever une idée simple et commune par une image qui plaise à l’esprit du lecteur. C’est surtout en poésie qu
, ou obtenir une mort glorieuse ? Vaudrait-il mieux attendre ce qu’il plaira au vainqueur d’ordonner, et, à l’exemple de Mazée
. (Quint.,ibid.) Toute passion s’occupe fortement de son sujet, et se plaît à répéter souvent le mot qui en exprime l’idée. A
ait pas aperçues de soi-même, causent à l’esprit une surprise qui lui plaît  ; elles frappent l’imagination et l’amusent. Qua
prit, que l’on croyait avoir atteint la perfection, quand on avait su plaire à Madame. Je pourrais encore ajouter que les plus
oésie, de beauté réelle, sans lequel le mensonge même ne saurait nous plaire . C’est celui dont Boileau a dit : Rien n’est bea
joint une mémoire aisée aux autres parties de l’action, il est sûr de plaire à tout le monde, en disant même des choses commun
commune et ordinaires. C’est de là qu’il arrive que tant de discours plaisent au débit, qui, à la lecture, sont trouvés médiocr
ide et continue. Si l’orateur y accumule tout ce qui peut convaincre, plaire , toucher, elle donne lieu de parcourir et de déve
x les plus sublimes, exagérés avec emphase, étonnaient plus qu’ils ne plaisaient dans sa bouche. Le Kain s’en aperçut bientôt. Il
auront peut-être leur utilité que dans la dernière. Ainsi, elles nous plaisent moins à leur place, parce que nous ne savons pas
ion de tout l’ouvrage ; comme ce qu’ils semblent n’avoir dit que pour plaire tend néanmoins au bien de la cause ; quel but ils
Chap. II. Des moyens tirés des personnes 93 Art. Ier. Des moyens de plaire 94 § I. Moyens qu’on trouve dans le sujet 97 § 
tous les discours. Ce que c’est que d’instruire. Ce que c’est que de plaire . Ce que c’est que de toucher. Dons naturels néces
des preuves ? Moyens que l’orateur tire des personnes. Les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir ont un principe commun.
’il y a entre les uns et les autres. Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le discours. Pour plaire, il faut connaître
utres. Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le discours. Pour plaire , il faut connaître le cœur humain en général et s
rem, et veras hinc ducere voces. (Ibid.) L’orateur trouve moyens de plaire dans trois sources différentes. Personne du clien
re à découvert. Moyens qu’il faut deguiser. Deux espèces de moyens de plaire dans l’orateur. Facultés physiques. Facultés inte
e. Dans le blâme. L’orateur doit être homme de bien. Autres moyens de plaire dans l’orateur. Moyen de plaire, fournis par l’ar
être homme de bien. Autres moyens de plaire dans l’orateur. Moyen de plaire , fournis par l’art de bien dire. Bienséances orat
eurs fois la même préposition avec des rapports differens. Manière de plaire Qui, que, dont, etc. Son, sa, ses, leur, etc… Il,
Exemples où elles ne le sont pas. L’ornement du style est un moyen de plaire . Nécessité de plaire dans le discours. (1). Le P
le sont pas. L’ornement du style est un moyen de plaire. Nécessité de plaire dans le discours. (1). Le P. André, jésuite, a t
9 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
orateur se propose ordinairement trois objets principaux : Instruire, plaire et toucher : Erit eloquens, dit Cicéron, is qui
20. L’orateur instruit en montrant la vérité de ce qu’il avance ; il plaît en gagnant la confiance de ses auditeurs ; il tou
vérité ou la fausseté de ce prêt. D’autres fois il faut instruire et plaire . C’est ce que fait Cicéron dans la défense du poè
Enfin, il arrive souvent que l’orateur doit tout ensemble instruire, plaire et toucher. Dans le plaidoyer pour Milon, Cicéron
de la mémoire et des connaissances acquises. Les preuves intrinsèques plaisent davantage aux esprits d’élite ; les extrinsèques
us verrons plus loin quelles formes il faut donner à ses preuves pour plaire aux auditeurs. § II. Des sophismes7. 77. On
ervir utilement à cet exercice. Chapitre deuxième. Des moyens de plaire , ou des mœurs8. 86. On entend par mœurs, en gé
est particulière à celui qui parle en public. 88. Un orateur qui veut plaire devra réunir trois conditions : il montrera pans
ateur paraît nous vouloir du bien et chercher notre avantage, il nous plaira et nous serons volontiers de son avis. Car nous s
ît s’oublier soi-même pour ne s’occuper que de son sujet. Cette vertu plaît à tout le monde, tandis que la présomption et l’o
ont l’amour et la haine ; car elles ont toutes pour objet ce qui nous plaît ou ce qui nous déplaît. Ces deux passions primiti
il veut qu’on l’échauffé, qu’on le remue ; c’est le seul moyen de lui plaire et de régner sur lui. Article second. Des pas
oire, et plus mauvais encore s’il l’indispose contre lui. Voulez-vous plaire et intéresser dans l’exorde, n’imitez pas ces ora
s sentiments. C’est là que l’orateur doit employer tous les moyens de plaire , et faire usage des précautions oratoires dont no
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Soit qu’il él
ture 25. Seulement, puisque le discours doit tout ensemble instruire, plaire et toucher, nous ferons quelques observations qui
ateur. Le style simple serait destiné à instruire, le style tempéré à plaire , et le style sublime à toucher. Il y a quelque ch
t mieux l’inépuisable variété de la nature. Les choses mêmes qui nous plaisent le plus nous lassent vite si elles sont prodiguée
un style toujours brillant et fleuri vous déplaise bientôt à force de plaire . Il faut des ombres à un tableau ; c’est la loi d
eureuse mémoire aux autres qualités de l’orateur, est toujours sûr de plaire , même en disant les choses les plus communes. Ses
omme l’orateur ne se propose pas seulement d’instruire, mais aussi de plaire et d’émouvoir, il ne lui suffit pas d’être pleine
lente ou rapide, il arrive jusqu’au cœur de son auditoire. Cet art de plaire par la variété des intonations et de donner au di
trois fins principales : il faut que la vérité brille, que la vérité plaise et que la vérité touche : Ut veritas patent, ut
mment ; le prédicateur doit donc être capable : 1º d’instruire, 2º de plaire , 3º de toucher. Article premier. Nécessité d’in
ces précieuses pour le prédicateur. Article deuxième. Nécessité de plaire ou ornements de la prédication. 314. C’est en
ateur sacré posséderait une science vaste et profonde, s’il ne savait plaire et faire accepter à son auditoire les utiles leço
C’est une erreur de croire que le prédicateur ne doit point songer à plaire . Sans doute, il ne lui est permis de s’en occuper
ditoire à mieux profiter de sa parole. L’orateur sacré s’efforcera de plaire par le fond des choses, par les ornements du disc
rnements du discours, par la gravité de l’action. 316. Le prédicateur plaira par le fond des choses s’il prend un sujet capabl
iment évangéliques qui embrassent tous les intérêts du chrétien. Pour plaire et intéresser, il faut aussi que les considératio
souvenez-vous que, si l’on aime peu la paresse, qui ne songe jamais à plaire , on est encore plus choqué de la recherche, qui s
aire, on est encore plus choqué de la recherche, qui songe toujours à plaire . 319. « L’action du prédicateur, dit saint Franç
. 320. Ce n’est point assez pour l’orateur sacré d’instruire et de plaire . Il faut que, par l’onction et le pathétique, il
xpérience qu’elle donne à un discours un naturel, une spontanéité qui plaît beaucoup aux auditeurs, et que le récitateur n’au
a critique. Plus que tout autre, l’orateur académique doit chercher à plaire par la variété des ornements ; mais il doit toujo
fatigue et on éblouit par trop de beautés, et l’on déplaît à force de plaire . L’éloge que Racine fit du grand Corneille est un
’esprit des autres, et fait que nous leur persuadons tout ce qui nous plaît . Elle peut se trouver dans les entretiens et dans
r échanger ses idées, et non pour entendre un orateur. Si vous voulez plaire à tout le monde, attachez-vous donc, non pas à mo
trouve dans ses souvenirs et dans ses connaissances quelque chose qui plaît et captive. Tous les sujets sont traités à leur t
ttendrir et de vous inspirer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et vous faire admirer l’éclat et la justesse de l
est un titre pour se justifier devant Dieu. Ah ! mes chers auditeurs, plût à Dieu que cela fût ainsi ! un million de péchés
liaisons sont plus vives que celles des autres âges, parce qu’ils se plaisent à vivre ensemble, et que, toujours désintéressés,
mière et de chaleur. Il faut que la philosophie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de goût, emprunte le coloris de l
s combats de nuit, parce qu’elles en ont le désordre et l’ignorance ! Plaise au ciel, qu’en présence du Roi des rois, tu sois
e bien à sa jouissance ou à son triomphe. Que l’orateur s’inquiète de plaire à ses auditeurs et de les satisfaire, rien de mie
it, le tact, le bon goût, et il devient déplaisant à force de vouloir plaire . Loin de nous cependant la pensée d’interdire à l
oit pas s’abandonner sans frein à ses transports ; elle a besoin pour plaire , pour convaincre ou pour émouvoir, de guide, de r
Je change les positions pour un instant. Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise  ! que vous descendiez aujourd’hui au tombeau, que
curieux à l’excès. Laissez donc à Dieu cette nuit profonde où il lui plaît de se retirer, avec sa foudre et ses mystères. Ma
Mais, que les hommes ne s’y trompent pas, Dieu redresse, quand il lui plaît , le sens égaré, et celui qui insultait à l’aveugl
ose ordinairement l’orateur ? 20. Par quels moyens doit-on instruire, plaire et toucher ? 21. Ces trois moyens sont-ils nécess
mœurs oratoires ? 88. Combien de conditions faut-il à un orateur pour plaire à l’auditoire ? 89. En quoi consistent les mœurs
s profanes pour le prédicateur ? 314. Le prédicateur est-il obligé de plaire à ses auditeurs ? 315. Pourquoi est-il permis au
laire à ses auditeurs ? 315. Pourquoi est-il permis au prédicateur de plaire , et par quels moyens plaira-t-il ? 316. Comment l
Pourquoi est-il permis au prédicateur de plaire, et par quels moyens plaira-t -il ? 316. Comment l’orateur sacré plaira-t-il par
laire, et par quels moyens plaira-t-il ? 316. Comment l’orateur sacré plaira-t -il par le fond des choses ? 317. Le prédicateur p
10 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
les civilisations. « Les enfants de tous les pays, dit M. Magnin, se plaisent , dans leurs jeux, à sortir d’eux-mêmes, à imiter
amélioré ; c’est que les auteurs dramatiques cherchent plus souvent à plaire qu’à instruire, et que, pour avoir du succès, ils
Mais dans les endroits où la passion est moins excitée, l’oreille se plaît à retrouver la cadence et l’harmonie : c’est un c
oblesse, la correction sont pour le dramaturge des obstacles qu’il se plaît à braver, sous prétexte qu’il faut donner aux per
x, son geste, son regard, tout est tendu et forcé : elle ne cherche à plaire que par l’effroi qu’elle inspire. La tragédie rom
aux règles fixe& et sévères de la tragédie ordinaire : destinée à plaire surtout aux yeux et aux oreilles par le jeu mimiq
d’une chute, d’une dissonance, de la gaucherie mêlée à l’intention de plaire , d’un bon mot, d’une raillerie piquante, d’une ma
’elle peint des mœurs plus générales, parce qu’ainsi elle est sûre de plaire dans tous les temps et dans tous les pays : c’est
11 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ire, un parfum d’honnêteté et de délicatesse, il ne pourra manquer de plaire à tous les esprits bien faits, à tous les cœurs d
tre rajeunies pour ne pas déparer une description. Comme la nouveauté plaît à tous les hommes, il faut s’efforcer d’être neuf
scription ? Parmi les ornements de la description, il en est peu qui plaisent plus que les contrastes. Le contraste est une opp
à charmer l’âme, à captiver l’attention, parce qu’elle est destinée à plaire . Comme l’intérêt ne peut pas aller du plus au moi
oit-elle être rattachée à quelque but moral ? Si la description doit plaire , elle doit encore et surtout être utile. A ce que
ts agréables qu’elle ne cesse de nous inspirer. Une forêt majestueuse plaît à côté d’une vaste prairie ; le vallon s’embellit
arrer, c’est-à-dire pour raconter un fait de manière à instruire et à plaire , il faut bien se pénétrer de son sujet, s’en fair
narrateur, comme tout écrivain, doit avoir pour but d’instruire et de plaire . Mais tous les faits indistinctement ne méritent
itent d’être racontés doivent être présentés et exprimés de manière à plaire et à persuader. Si le fait doit être choisi, la n
tion doit donc aussi posséder certaines qualités. Or, elle réussira à plaire , si elle est une, brève, intéressante et agréable
à la narration poétique qui, sans cette qualité, ne pourra réussir à plaire . Le poète emploiera donc toutes les beautés du la
if que le narrateur est plus libre de disposer les faits comme il lui plaît , et un agrément soutenu produit par les ornements
on fabuleuse peut-il être atteint ? La narration fabuleuse cherche à plaire au lecteur en excitant son admiration, en occupan
musant, véritable ou supposé. Elle semble avoir pour but ordinaire de plaire et de récréer : les leçons morales qu’elle renfer
variété dans le récit en faisant ressortir les objets. Les contrastes plaisent beaucoup, parce qu’ils frappent vivement l’esprit
amps mûrs ou des bocages verts, S’attriste dans d’affreux déserts, Se plaît dans de riches campagnes, Traverse les vallons, t
oie ce style juste et court qui chemine , dit Mme de Sévigné, et qui plaît au souverain degré . 456. Qu’avez-vous à dire sur
12 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
usceptibles. Il faut qu’ils soient parfaits en eux-mêmes, pour qu’ils plaisent à notre esprit ; voilà le beau ; qu’ils aient un
blablement ; il imitera la belle nature, il nous montrera le beau qui plaira à notre esprit. S’il ajoute que les actions de ce
oint de serpent ni de monstre odieux. Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux4. Ce n’est cependant point cet objet od
plaire aux yeux4. Ce n’est cependant point cet objet odieux qui nous plaît en lui-même. C’est la description vraie qui nous
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
istes, gais, prêts à tout, à tout indifférents,         Sont ce qu’il plaît aux gens, ou s’ils ne peuvent l’être,         Tâc
ous les cœurs. Mort de Turenne Turenne meurt… et la renommée, qui se plaît à répandre dans l’univers les accidents extraordi
te, et je ne puis m’empêcher de parler. Faites-moi tout ce qu’il vous plaira  ; battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si
lus ou moins vraies, qui aime à errer librement dans un champ, qui se plaît à se plonger dans de charmantes rêveries, cette f
tendis sur eux. Ducis, Roméo et Juliette, acte iv. L’imagination se plaît dans la lecture des bons auteurs dont elle recher
À l’Imagination et à la Sensibilité, si nécessaires à l’écrivain pour plaire à l’esprit et attendrir les cœurs, nous ajouteron
e nouveaux goûts. Tous nos repas seraient des festins, où l’abondance plairait plus que la délicatesse. La gaieté, les travaux r
ouchant à Delille et des vers attendrissants à Victor Hugo. Nous nous plaisons à rapporter ici quelques strophes de ce dernier p
rère blessé A-t-il droit de venger son amour offensé ? Voire fille me plut  ; je prétendis lui plaire ; Elle est de mes serme
de venger son amour offensé ? Voire fille me plut ; je prétendis lui plaire  ; Elle est de mes serments seule dépositaire : Co
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
n sou. Hector, tenant toujours la robe. Car je n’ai pas un sou.Vous plairait -il, monsieur… Valère, se promenant. Je me ris de
ous vous ajusterez ensemble en quatre mots. Mais, monsieur, s’il vous plaît , pour changer le propos, Aimeriez-vous toujours l
ôt. Hector. Pour mettre quelque chose à l’abri des orages, S’il vous plaisait du moins de me payer mes gages ? Valère. >Quo
pour cette calèche à velours à ramage ? Madame Adam. Oui, s’il vous plaît . Valère. Oui, s’il vous plaît.Je suis fort cont
ramage ? Madame Adam. Oui, s’il vous plaît. Valère. Oui, s’il vous plaît .Je suis fort content de l’ouvrage : (Bas à Hector
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la terre des marques de sa
ils, et ainsi du reste ; toutefois, qu’il se multiplie tant qu’il lui plaira  : il ne faut toujours, pour l’abattre, qu’une seu
se donne elle-même6. Dieu n’a pas résolu de parler toujours quand il plaira à l’homme de lui commander. « Il souffle où il ve
oi de leurs mouvements : Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes sont disposés à l’en
ir lui serait à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît  ; et ce mouvement perpétuel, qui les engage en mi
oyable vanité, chrétiens ! c’est la maladie qui se joue, comme il lui plaît , de nos corps, que le péché a donnés en proie à s
outumer à la règle, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le mouvement et dans le désordre, qui n’
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ez pas que la gloire soit un mouvement d’orgueil par lequel nous nous plaisons en nous-mêmes et considérons avec joie au-dessous
rome de la jeunesse et l’épée de l’âge viril1. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît comme Démosthène, il
e de l’âge viril1. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît comme Démosthène, il s’y donne comme Cicéron ; et
onde ; je ne me soucie plus que de faire la volonté de Dieu. S’il lui plaît que je prêche à Notre-Dame, j’y prêcherai ; s’il
du plus grand nombre, de la majorité dans l’espèce humaine. Or, pour plaire à quelques-uns, il suffit de petites choses ; pou
e. Or, pour plaire à quelques-uns, il suffit de petites choses ; pour plaire au grand nombre, il en faut de grandes. Alors, le
veut tout entier. Il exige, il suppose, avec des dons extérieurs qui plaisent ou qui touchent, le sang-froid, le tact, la prése
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
p d’art. C’est le seul moyen de fortifier l’intérêt. L’unité d’action plaît à l’esprit, on aime à voir le fait raconté s’acco
pas de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux, A dit Boileau ; mais il ne faut pas pr
Racine, et vous tous grands orateurs des temps anciens et modernes ! plût au ciel que vous eussiez vécu ! vos paroles eusse
siste à trouver les moyens de persuader, c’est-à-dire d’instruire, de plaire et de toucher. L’orateur instruira par le raisonn
de plaire et de toucher. L’orateur instruira par le raisonnement. Il plaira en se conciliant les esprits ; il touchera en s’a
qualités essentielles à tout orateur qui a la prétention légitime de plaire , savoir : la probité, la modestie, la bienveillan
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
ar la comparaison et toutes les figures qui s’y rattachent, nous nous plaisions à rapprocher deux idées homogènes, et cette homog
raison pour employer toute notre force. » Ces contrastes symétriques plaisent à l’esprit, pourvu qu’ils soient présentés sobrem
ants ; et polypiote, quand ce sont diverses formes du même mot : Il plaît à tout le monde, et ne saurait se plaire. Et ton
rses formes du même mot : Il plaît à tout le monde, et ne saurait se plaire . Et ton nom deviendra, dans la race future, Aux
quer, d’une part, d’interpréter les paroles dans le sens voulu, et se plaise , de l’autre, au facile travail de cette interprét
19 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
u l’endormir ; Loin de moi son courage, entraîné par la gloire. Ne se plaît qu’à courir de victoire en victoire. Je me fatigu
andonniez au crime en criminel. Oreste, après avoir tué Pyrrhus pour plaire à Hermione, apprend qu’elle a pu lui survivre et
es qui dépendent du tour ou de la construction de la phrase, les unes plaisent par le mouvement qui les anime ; ce sont ; la rép
cation, la subjection, et la prétérition ou prétermission. Les autres plaisent par la suspension ; ce sont : la réticence, la su
on ; ce sont : la réticence, la suspension et la dubitation. D’autres plaisent par la symétrie ; ce sont : l’antithèse, la compa
ithèse, la comparaison, le parallèle et l’adjonction, D’autres encore plaisent par la passion qui en fait le caractère, et elles
belles périphrases pour prendre l’orient et l’occident. La périphrase plaît beaucoup quand elle est employée avec choix. Tout
mes, et la plus riche : on images et eu beautés ; elle est faite pour plaire à. l’esprit et nous faire connaître les objets av
auxquels il applaudissait lui-même, et il s’écria dans sa colère : «  Plût aux dieux que le peuple romain n’eût qu’une tête,
. — Élévation d’Esther. Vol. II, nº 53. Section IV. — Figures qui plaisent par la suspension § I. Réticence La Rétic
2° Incertitude d’Auguste. Vol. II, nº 64 Section V. — Figures qui plaisent par la symétrie § I. Antithèse L’Antithès
ec véracité le caractère d’un homme bizarre et capricieux : Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l’oblige ; Sans rai
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
la nature sans pompe, sans ornements affectés, sans dessein formé de plaire . On voit par-là que ce genre s’éloigne peu de la
grâces du sentiment le coloris de l’imagination ; et en s’attachant à plaire par tout ce que l’élocution a de plus séduisant,
nis, et s’y soutiennent l’un par l’autre. L’Orateur devant instruire, plaire et toucher, est obligé de les entremêler, parce q
l doit s’exprimer d’une manière simple : dans les endroits où il veut plaire , il doit répandre les plus belles fleurs de l’élo
tique et touchant. Le genre fleuri est plus particulièrement propre à plaire , quoiqu’il pénètre aussi quelquefois jusqu’au cœu
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
aisée, parfaitement coupée, une marche de déesse sur les nues7 ; elle plaisait au dernier point. Les grâces naissaient d’elles-m
elle, jusqu’à la communiquer à tout ce qui l’approchait. Elle voulait plaire même aux personnes les plus inutiles et les plus
ménage royal. 8. Le tact est ici de haute importance, pour qui veut plaire . 9. Dont se rapporte à familiarité. 10. Elle a
22 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
e des anciens rhéteurs, qui ramènent l’éloquence à ces trois points : plaire , toucher, instruire. § I. Des faits. Tout su
aux convenances, a des manières lourdes et disgracieuses : s’il veut plaire , il se rend ridicule ; il ne dit rien à propos, i
ui nous portent vers un objet ou nous en détournent. Si quelque chose plaît , on le recherche, on le désire, on l’aime ; si qu
prit et leur cœur. § III. Du raisonnement. Ce n’est pas tout de plaire et de toucher, il faut aussi Bavoir convaincre pa
23 (1873) Principes de rhétorique française
une. L’orateur parfait étant l’homme qui sait persuader, c’est-à-dire plaire , convaincre et toucher, on peut dire que le savan
nre démonstratif se rapporte d’ordinaire au présent. Il a pour but de plaire par l’exposition d’une vérité noble et touchante,
a pour mission de montrer ce qui est beau ; il se propose surtout de plaire aux esprits. Les temples consacrés à Dieu, le pal
les instruments de la persuasion, c’est-à-dire, les mœurs qui peuvent plaire , les arguments capables de convaincre, les passio
ose toujours de persuader ; or, pour persuader, il faut, dit Cicéron, plaire , prouver et toucher. Ainsi l’écrivain s’adresse à
par les passions. On a dit avec raison : Convaincre est l’essentiel, plaire est un agrément, toucher c’est vaincre. La partie
étant un être sensible et passionné avant d’être raisonnable, il faut plaire avant de convaincre la sensibilité ouvre l’accès
es moyens de conviction. L’ensemble des qualités qui forment l’art de plaire est à la fois le premier point et le seul que les
elles de l’orateur : convaincre est son but ; s’il y joint le soin de plaire et de toucher, c’est qu’il s’adresse à l’homme qu
’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né avec le ta
s de parvenir à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. On peu
gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu’il plaît au prince, ou, s’ils ne peuvent l’être, Tâchent,
t plus le même. 2. De l’amour et de la haine. — Ainsi que les mœurs plaisent à l’auditeur ou au lecteur, ainsi que les argumen
oilà un homme qui porte la patrie dans son cœur ; il ne cherche pas à plaire , maïs à être utile. Tout est dit pour le salut co
r d’un seul mot persuader ; c’est en vue de persuader qu’on cherche à plaire par les mœurs, à convaincre par les arguments, à
uoi il est bon de montrer aux hommes la vérité d’une manière qui leur plaise , qui les intéresse, qui les engage à aimer cette
une certaine classe de lecteurs ; dans le monde, avant tout, il faut plaire , et les conseils les plus utiles demeurent impuis
e à ces Athéniens si mobiles et si passionnés : Je voudrais bien vous plaire , mais j’aime encore mieux vous être utile. Plaire
voudrais bien vous plaire, mais j’aime encore mieux vous être utile. Plaire est la première qualité des œuvres destinées au p
x qu’enivre un titre, une place, une faveur de la fortune. Chercher à plaire à ces êtres faibles pour les amener à entendre la
rdiesse et une touchante probité : « Athéniens, je voudrais bien vous plaire , mais j’aime mieux vous sauver. » La passion du b
nce et de l’attention. L’esprit prend volontiers intérêt à ce qui lui plaît et à ce qui l’instruit. Avec la modestie et la pr
rément du récit est une séduction qu’il ne faut pas négliger ; ce qui plaît paraît moins long : un chemin riant et d’une pent
qu’il est dans son tort : Je confesse mon faible, elle a l’art de me plaire  ; J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en bl
le Misanthrope, Oronte prouve que son sonnet est bon parce qu’il lui plaît  ; resterait à prouver que tout ce qui plaît à Oro
t est bon parce qu’il lui plaît ; resterait à prouver que tout ce qui plaît à Oronte est bon. La pétition de principe peut av
cercle vicieux quand il prouve que son sonnet est bon parce qu’il lui plaît , et quand il croit que c’est avec raison qu’il lu
ce qu’il lui plaît, et quand il croit que c’est avec raison qu’il lui plaît , parce qu’il est bon. Massillon reproche un cercl
à son livre intitulé Dix ans d’études historiques : Si, comme je me plais à le croire, l’intérêt de la science est compté a
la même que celle qui rapproche les mœurs des passions et l’action de plaire de l’action de toucher ; c’est à la sensibilité,
poëte et de l’orateur est toute différente : le poëte vent amuser et plaire , l’orateur veut émouvoir et persuader, il faut do
l’attention et l’encouragent ; nous ne les écoutons qu’autant qu’ils plaisent à nos oreilles et à notre imagination par les cha
n principe tout différent. En effet, l’écrivain doit se préoccuper de plaire à l’oreille, d’entraîner le cœur et de frapper l’
n ; elle prépare l’impression, la fortifie et la conserve. Elle nous plaît , dit Aristote, parce qu’elle a un commencement et
se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons. La pensée de Bo
ur couronne admirablement la période : et de leur donner quand il lui plaît de grandes et terribles leçons. 3. Des différen
plus de clarté par l’ordre, plus de force par le rapprochement. Elle plaît à l’oreille par la symétrie et le nombre, elle pl
prochement. Elle plaît à l’oreille par la symétrie et le nombre, elle plaît à l’imagination parce qu’elle suspend le sens et
tion parce qu’elle suspend le sens et l’expression de la pensée, elle plaît au jugement parce qu’elle rapproche les idées san
rve à la fois de consolation et d’exemple !    Bossuet.   A Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin
iel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous !    Bridaine. Plut aux Dieux que vous-même eussiez vu de quel zèle C
mps qu’on l’étonne par la force et l’imprévu, en même temps qu’on lui plaît par la finesse ou par la grâce. Par exemple, dite
l’Ame, mats un naturel méchant et pervers. Dès le premier Age, il se plaisait aux guerres intestines, au meurtre, au pillage, a
t aussi celui qui fait la loi aux rois et qui leur donne quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons.... Cette circon
ition éveille la curiosité ; l’auditeur y cherche une réponse ; il se plaît à la deviner. — Cicéron en donne un excellent exe
; elle étend l’intérêt de la question en la généralisant ; enfin elle plaît à celui qui l’entend parce qu’elle lui donne de s
t se montrer plus occupés du sentiment qui les possède que du soin de plaire par le choix des mots et des pensées. Les figures
ain et de l’orateur on a le droit de réclamer davantage ; ils veulent plaire et toucher, ils ne le peuvent que grâce au style,
dent attentif. Nous ne l’écoutons, dit Louis Racine, qu’autant qu’il plaît à nos oreilles et à notre imagination par le char
rivain. Boileau a eu raison de dire : … La plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée. Le lang
propres aux diverses parties de la composition : un style simple pour plaire dans l’exorde, un style fin et pénétrant pour con
intéresser l’esprit, il faut parler à l’imagination, la remuer et lui plaire . Lisez les lettres de Mme de Sévigné ; que de réc
le simple, moins fort et moins éclatant que le style sublime, il sait plaire et c’est là ce qui fait son mérite et sa force. A
me Boileau à propos d’Homère : C’est avoir profité que de savoir s’y plaire . L’expression est riche dans ce cas par tout ce
ornements qui, sans nuire au naturel, annoncent un certain dessein de plaire , une attention délicate à y réussir. L’élégance e
nsables, surtout aux ouvrages qui n’ont guère d’autre ambition que de plaire , comme les discours d’apparat tels que ceux qui s
est une grande force parce qu’elle séduit ; chez nous surtout, savoir plaire , c’est savoir persuader et vaincre ; c’est le sec
u en fait un des dons les plus divins d’Homère : On dirait que, pour plaire , instruit par la nature, Homère ait à Vénus empru
oque est le défaut d’une littérature en déclin ; cette sorte d’esprit plaît dans le détail et lasse dans l’ensemble de la com
essions nobles et harmonieuses. V. La grâce doit être naturelle pour plaire et séduire. VI. La finesse se laissera deviner a
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît . Les qualités distinctives du style élevé sont l
r le précepte avec lui : En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire . La lecture d’une fable de la Fontaine sera touj
rite est celle qui, entendue de l’ignorant comme de l’homme instruit, plaît à tous deux également. Une troisième qualité, c’e
oquence ; cette pure nature est précisément ce qui est beau et ce qui plaît uniquement. 3. Du rapport ou compte rendu. — Le
ujets tout discours se propose de persuader et par conséquent doit 1° plaire et séduire par l’exorde ; 2° convaincre par la co
I. Le rapport réclame la clarté et la sobriété. III. Le discours doit plaire par l’exorde, convaincre pat la confirmation, tou
24 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
— Éviter l’hiatus. N’offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire . Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que to
ers (vers de remplissage, peu poétique, peu harmonieux, peu fait pour plaire à une oreille sévère), Boileau joint admirablemen
rère blessé A-t-il droit de venger son amour offensé ? Votre fille me plut , je prétendis lui plaire ; Elle est de mes sermen
t de venger son amour offensé ? Votre fille me plut, je prétendis lui plaire  ; Elle est de mes sermens seule dépositaire Conte
ent mes vers ? (Sat. IX.) L’hyménée est un joug, et c’est ce qui m’en plaît . (Sat. X.) Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que p
a reçu du ciel un cœur que pour aimer. (Sat. X.) Et qui, parce qu’il plaît , a trop su lui déplaire. (Sat. X.) Je ne puis cet
n admire,... (Sat. XI.) C’est quelque air d’équité qui séduit et qui plaît . (Sat. XI.) Mais où tend, dira-t-on, ce projet f
nt. (Art p., I, v. 61.) N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire . (Art p., I.) Il faut que le cœur seul parle da
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
semble de l’École des Femmes, tu verras qu’il te dira qu’elle ne lui plaît pas. Dorante. Hé ! mon Dieu ! il y en a beaucou
rais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire , et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but
mbarrassantes. Car, enfin, si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas sel
s pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles, il faudrait, de n
das, je ne vous accorde pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire , et que, cette comédie ayant plu à ceux pour qui
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
r conséquent, est plus propre pour les fêtes que pour les combats, et plaît davantage qu’elle ne sert, quoique néanmoins il y
e : c’était son censeur et son pédagogue1… Que ces grâces austères me plaisent  ! que cette sévérité est attrayante ! que cette a
s viii.) Tibère Que les princes se glorifient tant qu’il leur plaira de ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé q
alier. 3. C’est substantiel et bien dit. 4. Plaisante : faite pour plaire et amuser. 5. Il faut retenir ces formules dans
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
t des académies de province, il attira l’attention de Conrart, qui se plaisait à produire les talents, et devint par son patrona
lence même est intelligible. Quand il n’est pas avec des gens qui lui plaisent , il demeure au dedans de lui-même. Avec ses amis,
ouveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez quand il vous plaît ces têtes illustres que vous avez tant de fois co
st occupée à lui rendre les devoirs funèbres ; et la renommée, qui se plaît à répandre dans l’univers les accidents extrordin
28 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
dans le monde matériel et de s’arrêter aux intérêts vulgaires, il se plaît à animer la nature physique, à prêter des formes
derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à ma douleur et plaît à mes regarde. Je suis d’un pas rêveur le sentier
tre raison et la puissance de notre intelligence, le merveilleux nous plaît .
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
poésies fugitives, tous ces petits poèmes courts et légers destinés à plaire un moment. Ce sont des pièces de circonstance, de
es rondeaux un livre tout nouveau À bien des gens n’a pas eu l’art de plaire  ; Mais, quant à moi, j’en trouve tout fort beau,
nos jours, on ne met plus ainsi le sentiment à l’alambic ; mais on se plaît à torturer l’esprit par l’énigme, le logogriphe e
30 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
ur du mois de mai ! Je vous vis et je vous aimai : Si ce dessein vous plut , Silvie, Le premier jour du mois de mai Fut le pl
nchement : L’argent surtout est chose nécessaire. ENVOI. Pour ce vous plaise ordonner promptement Nous être fait du fonds suff
es ou capricieuses, qui ont élevé la valeur du sonnet, à mesure qu’il plaisait au juge de se rendre plus difficile. « Tout, dit
31 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
Notice sur la vie et les ouvrages de H. Blair. Voltaire se plaît à répéter souvent qu’avant lui la langue et la li
t que dans les dernières années de ses classes, et ses professeurs se plaisaient déjà à encourager ses efforts, lorsqu’une circons
société, même la moins sévère, commande impérieusement à qui veut lui plaire de respecter ses apparences. Elle exige que les h
en public, ils ne suivent de principes que ceux qui les conduisent à plaire au vulgaire et à devenir à la mode, quelque faux
i. D’abord, ce ne sont que les compositions les plus simples qui nous plaisent  ; l’habitude d’entendre de la musique et d’en exé
peut attendre de lui, c’est qu’il dise qu’en général telle chose lui plaît ou lui déplaît. Mais prêtez-lui plus d’expérience
à même d’apercevoir de beautés dans cet ensemble, plus l’ouvrage nous plaît . C’est de notre sentiment naturel pour la beauté
e-champ dissipée, et ce qui nous avait séduit cessera bientôt de nous plaire . Le goût, considéré comme faculté de l’esprit, do
le proverbe, qu’il ne faut pas disputer des goûts, et que tout ce qui plaît est bon, par la seule raison que cela plaît ? Tel
goûts, et que tout ce qui plaît est bon, par la seule raison que cela plaît  ? Tel est véritablement l’état de cette question
-ci préfèrent la poésie, ceux-là n’aiment que l’histoire ; la comédie plaît aux uns, la tragédie seule charme les autres ; le
os goûts soient contradictoires ; la douceur et l’élégance de Virgile plaisent davantage à cette personne, comme à moi la simpli
’est autre chose que l’expérience qui nous apprend à connaître ce qui plaît le plus généralement ; voilà pourquoi nous préfér
du est juste et naturel. Laissons les hommes déclamer tant qu’il leur plaira contre ses incertitudes et ses caprices ; l’expér
on que ce puisse être, ce qui flatte l’imagination et touche le cœur, plaît aux peuples de tous les siècles. Il est une corde
s précédemment définies, je veux dire de celles qui ont le pouvoir de plaire à tous les hommes, et je vais en citer une preuve
quemment de cette définition, pour regarder comme sublime tout ce qui plaît dans une belle composition. Aussi beaucoup de pas
j’ai cités. Dixit Deus : Fiat lux ; et facta est lux . Voilà ce qui plaît et transporte. Mettez à la place ce qu’on appelle
la qualité commune à tous, à laquelle tous sont redevables du don de plaire . Les objets auxquels on donne le nom de beau sont
n’est pas en vertu d’une même qualité que tous possèdent, qu’ils nous plaisent , mais à cause de la diversité des principes qui c
u mélange de la variété et de l’uniformité ; car quelques objets nous plaisent beaucoup par la seule raison qu’ils sont parfaite
par leur régularité. Il ne faut cependant pas en conclure que toutes plaisent en proportion même de cette régularité, ou que c’
si la recherche-t-on bien plus dans les ouvrages destinés seulement à plaire aux yeux. Je penche même à croire que la régulari
ns régulières, en cubes ou en parallélogrammes ; voilà pourquoi elles plaisent aux yeux, mais elles plaisent parce qu’étant dest
parallélogrammes ; voilà pourquoi elles plaisent aux yeux, mais elles plaisent parce qu’étant destinées à un usage particulier,
e de beautés qui diffèrent de celles que nous offrent les figures. Il plaît par lui-même, et les corps en mouvement, ceteris
loyée dans un sens obscur et indéterminé. On l’applique à tout ce qui plaît , au style comme aux pensées, quel que soit d’aill
e aux pensées, quel que soit d’ailleurs le motif par lequel l’ouvrage plaise  ; et, dans le langage vulgaire, on entend indiffé
présente, contribuent au perfectionnement du goût. Mais les objets ne plaisent pas à notre imagination seulement parce qu’ils so
on trop faible pour donner à nos facultés un exercice qui puisse nous plaire . Des objets extraordinaires ou nouveaux, en commu
ation, qui forment une classe très étendue. Tout ce qui est imitation plaît , non seulement celle des objets les plus nobles e
us trouvons toujours des écrivains qui ont traité les sujets qui nous plaisent le plus. Si l’éloquence et la poésie possèdent ce
lons ordinairement cette espèce de style, style oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples de l’orient de l’Europe. La m
liberté de transposer les mots et de ne suivre que l’arrangement qui plaisait le plus à l’imagination ou flattait plus agréable
armonie du langage était nulle pour eux, et ils s’inquiétaient peu de plaire à l’imagination en donnant aux mots un arrangemen
es, et en même temps de les présenter de façon à ce qu’elles puissent plaire , intéresser, et donner ainsi plus de force à l’im
es ne jettent qu’une triste lueur à travers les ténèbres, et, loin de plaire au lecteur, le fatiguent et le dégoûtent. Aussi,
seconde fois sa phrase pour la comprendre, ne peut pas longtemps nous plaire . Nous sommes trop indolents pour soutenir un semb
ire, un très grand mérite, c’est une véritable beauté. Un auteur nous plaît et se concilie notre estime lorsqu’il nous évite
ents qu’elle entraîne ; nous quittons un objet parce qu’un autre nous plaît ou nous intéresse davantage ; nous laissons une e
ire. Je publiai mes ouvrages, parce qu’on m’avait dit que je pourrais plaire à ceux à qui c’est une gloire de plaire. » Cette
n m’avait dit que je pourrais plaire à ceux à qui c’est une gloire de plaire . » Cette manière d’écrire, que la plupart des écr
ons dans la nature aucun spectacle plus grand et mieux fait pour nous plaire que celui que nous offre le ciel au moment du lev
comparés aux poètes anciens : « Lorsqu’ils semblent ne chercher qu’à plaire , ils instruisent, et donnent sécrètement des avis
re les membres de sa phrase : « Si pendant qu’ils semblent chercher à plaire seulement, ils instruisent et donnent des avis ut
ffets, et l’on sent aisément les raisons pour lesquelles il doit nous plaire . En quelque genre que ce soit, nous aimons mieux
tendue flattent plus agréablement l’oreille que les monosyllabes. Ils plaisent davantage, parce qu’ils présentent une compositio
u son adapté au sens. Le premier n’est qu’un accompagnement fait pour plaire à l’oreille, l’autre suppose à la musique une exp
une autre, comme le dit Aristote, et c’est ce qui ne manque jamais de plaire à l’esprit ; car les comparaisons et les ressembl
int de ressemblance que l’esprit saisit entre ces deux objets. Ce qui plaît le plus à l’imagination, c’est de comparer deux c
enres d’ornements du style, il ne sait pas quitter une figure qui lui plaît . C’est ainsi que dans ses conseils à un auteur, a
t l’imagination plus ou moins vive. Voilà pourquoi les jeunes gens se plaisent à les prodiguer ; voilà pourquoi le langage des O
ersonnification placée à propos produise un effet ridicule, elle nous plaît , au contraire, et nous la trouvons très naturelle
nné, par la pensée, une vie à ceux des objets qui, dans une campagne, plaisent le plus, on fut aisément conduit à leur attribuer
qu’il nous écoute et nous réponde. Toutes les passions, cependant, se plaisent à employer cette figure, et non seulement l’amour
ion plus forte que l’objet fait sur notre esprit. Troisièmement, elle plaît , parce qu’elle porte un moment notre attention su
nymphe des bois, il ne nous présente point une image faite pour nous plaire , parce qu’un berceau peut en tout point ressemble
sorte consacrées et classiques dont nos poètes modernes en général se plaisent à s’emparer, et bien maladroitement, parce qu’ell
insuffisantes pour notre bonheur. » Ce style a trop d’éclat pour nous plaire longtemps ; on se fatigue au milieu de tant de ma
ui donner de l’agrément ; elles pourront éblouir le vulgaire, mais ne plairont jamais à un lecteur judicieux. En second lieu, le
ur pannus. (Horatius, Ars poet., v. 15.) Après un début noble où se plaît mon attente, On joint quelques lambeaux d’une pou
. Il ne s’applique pas d’abord à la rendre avec force, parce qu’il se plaît à répéter l’impression qu’il veut faire, et cherc
nt sur la force de ses pensées. Mais s’il ne prend aucun soin de nous plaire par ses figures, par son harmonie, ni par aucun d
mme quelqu’un qui est sûr de ne pas se tromper et s’embarrasse peu de plaire ou de déplaire. Ses phrases sont, en général, dis
prêter toutes les figures du langage. L’écrivain élégant, en un mot, plaît à la raison et flatte l’oreille ; il répand la lu
icence. Ces écrivains ne se doutent pas qu’un des plus sûrs moyens de plaire est de ne pas prodiguer les ornements, et que le
tyle ne se traîne péniblement, rien n’embarrasse la pensée ; ils nous plaisent sans nous éblouir. Dans un auteur doué d’un vrai
he, et lorsqu’une fois il tient une allusion ou une métaphore qui lui plaît , il ne sait plus la quitter. Ce qu’il y a de surp
ements et la clarté de la méthode, tous les moyens d’intéresser et de plaire , soit dans la composition, soit dans le débit, fo
r, et le moins important de tous, est celui qui n’a pour objet que de plaire aux auditeurs. Telle est l’éloquence des panégyri
uler qu’un orateur qui ne se propose d’autre but que de briller et de plaire , court grand risque de tomber dans l’ostentation
u précédent, est celui qu’emploie l’orateur à qui il ne suffit pas de plaire , mais qui veut encore nous instruire ou nous conv
général plus fleurie qu’énergique, et plutôt destinée à flatter ou à plaire qu’à convaincre et à persuader. L’éloquence mâle
de leur capitale, et à l’époque où ils subjuguèrent la Grèce. Ils se plurent toujours à avouer que les Grecs avaient été leurs
de tout temps, formé une haute idée de l’art oratoire comme moyen de plaire ou de persuader, quoique dans l’exécution ils n’a
p de sobriété à leur génie. Il faut encore convenir que ce qu’il nous plaît d’attribuer à la rectitude de notre bon sens, n’e
l’on arrive par la véritable éloquence. Cet éclat n’est fait que pour plaire un instant à quelques personnes superficielles ;
ieu de la violence des passions, produiront un effet merveilleux pour plaire aux auditeurs et les persuader tout à la fois. Ré
cette attention trop loin. N’oublions pas que le moment où nous nous plaisons le plus à nous entendre parler, est souvent celui
eant tout, comme vous faites. « Je sais que plusieurs d’entre vous se plaisent à parcourir les places de la ville et à débiter d
mée, toujours occupé de ses desseins, peut frapper où et quand il lui plaît . Mais nous, si quelque événement nous alarme, nou
 : « Pour moi qui, dans aucune occasion, ne voudrais chercher à vous plaire aux dépens de vos intérêts, je me suis fait un de
e étude de mots et de raisonnements spécieux, dont le seul but est de plaire et de flatter l’oreille. Mais j’ai mis depuis lon
forcé69 L’application qu’ils font de l’Écriture a plus pour objet de plaire à l’imagination que d’instruire. L’habitude de di
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
n en offrant à l’imagination des figures et des circonstances qui lui plaisent , qui lui dérobent la sécheresse du sujet, et le c
e d’Horace : Quidquid præcipies, esto brevis. C’est la brièveté qui plaît surtout, et qui frappe dans ce genre. Cette brièv
e est d’instruire ; ici, l’auteur a directement en vue d’amuser et de plaire . Le poème didactique, comme toute composition sér
e ou leur discordant assemblage. Chacune de ses descriptions pourrait plaire , si elle était seule ; elle ressemblerait du moin
utôt une suite d’études poétiques qu’un plan correct et complet, doit plaire par la richesse de l’imagination et la fidélité d
r le précepte avec lui. En ces sortes de feinte, Il faut instruire et plaire  ; Et conter pour conter me semble peu d’affaire.
mposition. La fable, en effet, n’est pas un récit destiné seulement à plaire  ; c’est surtout une forme d’instruction et de cri
ous avons déjà parlé, le récit dans l’apologue doit encore, s’il veut plaire , être revêtu des ornements qui lui conviennent. O
33 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
de parler ou d'écrire qui a ordinairement pour objet d'instruire, de plaire et de toucher et que la rhétorique peut développe
lement de tous ; et, souvent, pour persuader les hommes, il faut leur plaire et les toucher. Les passions oratoires sont les i
rs ; Et la règle, qui semble austère, N'est qu'un art plus certain de plaire Inséparable des beaux vers. (La Faye, de Paris.)
ir joignit quelques appas : Le genre humain est sourd quand on ne lui plaît pas. (Boufflers.) Des figures. Les figur
seaux, fleuves, torrents, beaux lacs, rives fleuries, Oh ! combien me plairait votre aspect enchanteur Si le plaisir encore étai
pire. (Delille.) Dans la prose, le participe du verbe pronominal se plaire est invariable, parce que ce verbe est formé d'un
quelques grammairiens rendent aussi variable le participe du verbe se plaire quand ce verbe est réfléchi ; ils écrivent : la v
lle demandait une voie plus large. Enfin, observez que la même pensée plaît ou déplaît, suivant la manière dont elle est rend
ir joignît quelques appas : Le genre humain est sourd quand on ne lui plaît pas. (Boufleur.) Quatrième partie. L'ac
e rejette tous les ornements coûteux ou ridicules. Comme elle ne veut plaire qu'à son époux, elle trouve sa parure dans sa ver
i séduisante, c'est qu'on croit entendre un homme dont la bonhomie se plaît à répéter ces petits drames, qu'on lui a dits, ou
t'éclipser, peut-être ? Rassure-toi ; même à la cour La bergère sait plaire encore : On aime l'éclat d'un beau jour Et les do
 : la plus haute noblesse, Le grand savoir, les grâces, la beauté, Ne plairaient point sans douceur ni simplesse : Joins la candeu
34 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
re et de la méthode ; que, pour instruire en poète, c’est-à-dire pour plaire en même temps qu’il instruit, il fasse usage des
nt après plusieurs autres tout aussi agréables : Suis-je seul, je me plais encore au coin du feu. De nourrir mon brasier mes
er la neige ! Leur vue à mon foyer prête un nouvel appas : L’homme se plaît à voir les maux qu’il ne sent pas. Mon cœur devie
ents empruntés de l’art ; on veut, au contraire, que l’épopée charme, plaise , touche, étonne. L’histoire peut raconter tous le
on. Le récit épique parcourt alors les temps, les lieux, comme il lui plaît  ; il peint, à son gré, les objets de toute espèce
s contes en prose, Des vers bien durs et d’un ennui mortel. Veut-elle plaire au troupeau des caillettes ? C’est Dorat même écr
a forme première, On la revoit sous les traits de Lemierre ; Elle s’y plaît , etc. Je n’ai pas besoin de dire qu’il ne faut p
35 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
e pâle lueur au sein de l’obscurité, et fatiguent le lecteur sans lui plaire . 120. Quels sont les défauts opposés à la clarté 
endre ses vérités en telles manières et sous telles figures qu’il lui plaît , continua de l’instruire, comme il a fait Joseph
ns les sujets qui appartiennent à l’imagination, l’écrivain cherche à plaire  : il faut que son style soit fin, gracieux, éléga
opose principalement, d’après Cicéron, ou d’instruire, probare, ou de plaire , delectare, ou de toucher, flectere, on peut dire
les ornements éclatants, ni les grands mouvements de l’éloquence. Il plaît , il intéresse par la vérité des pensées, la juste
style tempéré ? Ce qui caractérise le style tempéré, c’est l’art de plaire . Aussi fait-il usage de tout ce qui peut embellir
grâces du sentiment le coloris de l’imagination ; et en s’attachant à plaire par les charmes de l’élocution, il contribue merv
36 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
h muette. Ainsi dites : ces images, tout amusantes qu’elles sont, ne plaisent pas. Mais si l’adjectif féminin est au singulier,
ut, toutes. Exemples : cette image, toute amusante qu’elle est, ne me plaît pas : ces images, toutes belles qu’elles sont, ne
est, ne me plaît pas : ces images, toutes belles qu’elles sont, ne me plaisent pas 1.   134. — Quelque… que s’emploie de cette m
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
t des académies de province, il attira l’attention de Conrart, qui se plaisait à produire les talents, et, grâce à son patronage
ouveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez quand il vous plaît ces têtes illustres que vous avez tant de fois co
st occupée à lui rendre les devoirs funèbres ; et la renommée, qui se plaît à répandre dans l’univers les accidents extraordi
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
rompre les esprits en voulant les affranchir. Plus soucieux encore de plaire que d’instruire, de charmer que d’être utile, il
ue idée attachée à ce mot. J’y fus pris ; j’asservis au vain désir de plaire La mâle liberté qui fait mon caractère3 ; Et, per
se rengorge, et se lorgne au miroir. Tandis qu’il jase, et s’étudie à plaire , Un officier arrive, et le fait taire, Prend la p
me, Et, sans chercher des conseils superflus, Prendre l’état qui vous plaira le plus. — J’aurais aimé le métier de la guerre.
rgenson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : «  Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas
39 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
celui qui lit ou écoute, il faut rechercher un style entraînant, qui plaise , qui séduise, savoir choisir une tournure origina
avantages de ces deux arts, et en donnant la supériorité à celui qui plaira le plus. Lecture. — Accorder une préférence à la
le dit elle-même : « C’est ce style juste et court qui chemine et qui plaît au souverain degré. » Cependant il faut éviter l
re nature dont vous parlez est précisément ce qui est beau, et ce qui plaît uniquement. » 3° Évitez de vous faire un style à
ecte et respectera toujours. » 7° Une pensée fine ne peut manquer de plaire  : « Nous fîmes bien tous deux notre devoir de vo
Marot.) 9° L’hyperbole qui nous fait grandir ou diminuer les objets, plaît beaucoup, quoiqu’elle s’éloigne de la vérité. « 
voilà qui nous acquittera un peu tous. Soyez bien persuadé, s’il vous plaît que vous n’obligez pas une ingrate, et que vos bo
ôtez cela, tout allait bien. Je trouvai encore d’autres choses qui me plurent for surtout les arènes. « C’est un grand amphithé
40 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
                      le Père.   Maison du Père, pour de le Père. Je plais au Père, pour à le Père. pluriel masculin.      
                les Pères.   Maisons des Pères, pour de les Pères. Je plais aux Pères, pour à les Pères. Au contraire, de et
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
il se prescrive une règle imposée à tout écrivain par la nécessité de plaire et d’être lu facilement, plus impérieusement impo
e esprit s’est mis du parti de votre désolation, et raisonne comme il plaît à celle-ci. Tout se change en douleur pour vous,
avoir eu assez de bonheur et assez de bonnes qualités pour qu’il leur plût de citer souvent à leurs nouveaux amis quelque tr
« La vie est un devoir si le soin de l’entretenir est le seul dont il plaise au ciel de nous charger, il faut attiser ce feu s
42 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
à l’aisance, à l’innocence, à la simplicité du premier âge, nous nous plaisons à joindre le goût délicat et les manières polies
ples, pures et exemptes crimes. Les bergers peuvent avoir le désir de plaire , l’émulation dans les jeux, l’ambition d’entreten
e modération. Un berger, vainqueur dans les jeux ou qui aura réussi à plaire , pourra chanter sou bonheur et sa gloire. Mais il
, et à les employer sans faste, sans apprêt, sans dessein apparent de plaire . Virgile est en cela le modèle le plus parfait. L
43 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
. Il pourra aussi, s’il y est forcé, faire faire tel chemin qu’il lui plaira à ses personnages. Cela est assez choquant, je l’
enèse jusqu’au jugement final, je trouve que si c’est un moyen de lui plaire , il est juste de s’y tenir. » (Lopez de Véga, Art
ieu n’y était pas observée, mais elle y était interdite. Le public se plaisait aux changements de scène  il voulait qu’on le div
44 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
elles aucune liaison. Ces pièces sont plutôt destinées à amuser et à plaire un moment qu’à produire de grands effets. On doit
écepte et l’exemple : Doris, qui sait qu’aux vers quelquefois je me plais , Me demande un sonnet, et je m’en désespère ; Qua
de, amené délicatement et termine le sens d’une manière naturelle. Il plaît surtout quand ramenant les mêmes mots, il présent
st plus tendre que vous ; Mon tout, à votre cœur, dès l’enfance a su plaire , Et, parmi vos attraits, est le plus beau de tous
45 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
jet de l’orateur est de persuader ; et, pour en venir à bout, il doit plaire , instruire et toucher. C’est là ce que les ancien
uire, c’est-à-dire éclairer l’esprit en faisant connaître la vérité ; plaire , c’est-à-dire flatter l’imagination en exprimant
t toute la force. Or, pour instruire, il fait usage de preuves ; pour plaire , il faut qu’il peigne les mœurs, ou qu’il y confo
le dissertateur, le romancier, le poète, dans la vue d’instruire, de plaire ou de toucher, donnent des définitions étendues e
ux trois devoirs de l’orateur : on a dit que l’exorde était destiné à plaire  ; la narration ou la proposition, la division, la
ibution rien d’absolu, puisque, dans un excellent discours, tout nous plaît , nous instruit et nous émeut à la fois, et qu’il
étitions inutiles. L’orateur peut, dans la confirmation, s’attacher à plaire et à toucher ; il doit même revêtir ses preuves d
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons. Soit qu’il élève
nt écrits, en général, dans ce style élégant et délicat qui doit leur plaire , et que l’on appelle le style académique 31 ; c’e
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
secrètes pensées. Écoute avec attention ce que je vais te dire. Je me plais à prêcher. Le Seigneur bénit mes homélies. Elles
lement de ne me point savoir mauvais gré de ma hardiesse. — A Dieu ne plaise , interrompit-il avec précipitation, à Dieu ne pla
sse. — A Dieu ne plaise, interrompit-il avec précipitation, à Dieu ne plaise que je vous la reproche ! Il faudrait que je fuss
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ualité distinctive, n’auront pour mérite que leur originalité, et qui plairont infiniment. Je ne m’occuperai donc pas de ce styl
légère qui voile les efforts du travail. C’est une retraite où je me plais  ; j’y suis à mon aise, assis, seul avec Racine et
ilà un style qui sent l’effort et le travail. Il fallait dire : Je me plais en cette retraite : assis à mon aise et seul avec
orifie de faire la loi aux Rois, 4e — et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons. (Bossuet.) S’il
dance ; la troisième n’en a pas, la quatrième en a une : quand il lui plaît . PÉRIODE A 5 MEMBRES. 1er — Roi de ses passions
oche la beauté et la fleur, et cet assemblage si naturel, si gracieux plaît à l’imagination. La métaphore n’est faite, dit
savent réduire nos expressions à la justesse nécessaire. L’hyperbole plaît aux jeunes gens, qui en font souvent usage, parce
l. L’ Hyperbole à l’esprit présente renversée La phrase naturelle et plaît à ta pensée. Le son qu’en se vidant rend un verre
I. Suspension. 41. La suspension est une figure très originale qui plaît infiniment dans le discours. Par elle, l’orateur
que les vieillards écoutaient lorsqu’il était jeune. Les antithèses plaisent dans les ouvrages d’esprit ; elles y font à peu p
btenir quelque chose. Elle se sert d’exclamations et s’annonce par : Plut à Dieu ! Fasse le ciel ! etc. Qui viendra termin
confus de fleurs qui n’aurait rien d’agréable et qui attendrait, pour plaire , que la main d’un artiste habile les arrangeât da
rvait à la vertu et à la vérité ; mais n’oublions pas que les figures plaisent , instruisent et touchent, et sachons les faire se
e, car en faisant agir l’Océan, elle fait une prosopopée mignonne qui plaît et récrée par l’image, en même temps qu’elle éton
anique ou imitative, et à l’harmonie des mots, il ne suffit pas, pour plaire , de rassembler des phrases douces à l’oreille, ou
e que je m’abaisse aux misérables inquiétudes de la vanité. A Dieu ne plaise qu un ministre du ciel pense jamais avoir besoin
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
e pas, et que Rome n’a pas appris. Une puissance surnaturelle, qui se plaît à relever ce que les superbes méprisent, s’est ré
l’assaisonnement de la nourriture solide. Au milieu des discours qui plaisent , ne jugeons rien de digne de nous que les enseign
outumer à la règle, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le mouvement et dans le désordre, qui n’
Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et celui qui insultait à l’aveugl
ir lui serait à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît  ; et ce mouvement perpétuel, qui les engage en mi
e dans le plus grand jour, et outre ses légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d’étonner le monde par des coup
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Soit qu’il él
sa main, et s’en sert pour avancer et pour retarder, ainsi qu’il lui plaît , l’exécution des desseins des hommes. Il faut ado
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
mépris du bon sens, le burlesque effronté4, Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté. Que ce style jamais ne souille
eil, agréable sans fard. N’offrez rien au lecteur que ce gui peut lui plaire  : Ayez pour la cadence une oreille sévère. Que to
ncours odieux. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée. Durant le
esse, joint l’art au naturel, et le travail à la facilité ; qui, pour plaire toujours davantage, s’allie toujours de plus près
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
du côté de la terre, vouée à son devoir filial et fraternel, elle se plut à isoler sa vie dans un bonheur caché ou un deuil
t, ma sainte Thérèse, les autres dessins que j’ai dans ma chambre lui plaisaient beaucoup ; il voulait les avoir et les voir tous
sont autour de toi mort, t’entoureraient vivant et joyeux ; car tu te plaisais avec eux, et leur jeune gaieté t’égayait. Sans da
51 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
3. Qu’appelle-t-on ornements du style ? L’écrivain ayant pour but de plaire en même temps que d’instruire, doit chercher à em
gurée. Nous voyons une chose dans l’autre, comme dit Aristote, ce qui plaît toujours à notre esprit. Enfin, les figures ont l
s encore tout ce qui peut réveiller des idées d’obscénité. L’allusion plaît lorsqu’elle est naturelle, facile à découvrir, et
peuvent produire. Or, comme tout écrivain a pour but d’instruire, de plaire ou de toucher, les figures de pensée peuvent être
culièrement au style simple ; celles de la seconde, étant destinées à plaire , trouvent leur place naturelle dans le style temp
jus, et investigabiles viæ ejus ! II. Figures de pensée propres à plaire . 237. Faites connaître les principales figures
déplaire. Quelquefois on emploie la licence avec le dessein secret de plaire et de flatter. Nous trouvons des exemples de cett
Ce discours a un air de liberté ; mais, en réalité, il a pour but de plaire à César et de faire l’éloge de sa clémence, afin
des périodes et des membres qui les composent, et qui sont destinés à plaire à l’oreille par leur accord entre eux, ou à la ch
oncours odieux. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée. 265. Com
sont en général plus agréables à l’oreille que les mono syllabes. Ils plaisent en présentant une composition de sons qui se succ
52 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
on ses perfides bienfaits. En vain mille beautés s’efforçaient de lui plaire  : Il dédaigna leurs feux, et leur main sanguinair
viens de voir paraître, Plus il gonfle ton cœur, d’autant mieux il me plaît , Mais avant d’apaiser la soif qui te consume Il
euse De ta vertu généreuse, Trouve de si doux appas À te servir et te plaire , Que c’est la mettre en colère Que de ne l’employ
st chose nécessaire. »                          envoi. Pour ce vous plaise ordonner promptement Nous être fait du fonds suff
; Tantôt c’est un roman qu’on écoute en famille… Suis-je seul, je me plais encore au coin du feu. De nourrir mon brasier mes
er la neige ! Leur vue à mon foyer prête un nouvel appas : L’homme se plaît à voir les maux qu’il ne sent pas. Delille.
rançais. L’amour-propre contribue à le rendre aimable ; plus il croit plaire , plus il a de penchant à aimer. La frivolité qui
ilà, non tel qu’en jugeant sur quelques exceptions, votre aversion se plaît à se le figurer, mais tel que réellement il exist
ici de difficulté de le dire, non pour décréditer la piété, à Dieu ne plaise  ! mais pour condamner hautement les abus qui s’y
es sots ou des fous, Surtout dans le siècle où nous sommes. — De leur plaire je prendrai soin ; J’en aimerai quelqu’un peut-êt
re je prendrai soin ; J’en aimerai quelqu’un peut-être, Mon esprit se plaît à connaître : Plus instruit, je verrai plus loin.
x, courent de toutes parts. Tant d’ornements divers, tous capables de plaire , Font accorder le prix tantôt au statuaire, Et ta
à dire, vous ferez fort bien de l’envelopper dans des fables, elle en plaira beaucoup plus. Si vous voulez dire des fables, el
ra beaucoup plus. Si vous voulez dire des fables, elles pourront bien plaire sans contenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a bes
re.          Fais donc trêve à ton insolence. Sosie. Tout ce qu’il te plaira  : je garde le silence. La dispute est par trop in
roué de coups ? Ah ! tout cela n’est que trop véritable,          Et plût au ciel le fût-il moins ! Cesse donc d’insulter a
esses des eaux. Là les Nymphes, teignant en pourpre leurs fuseaux, Se plaisent à tisser de belles robes neuves ; Là tu sacrifiai
st l’État populaire. AUGUSTE. Et toutefois le seul qui dans Rome peut plaire . Cette haine des rois que depuis cinq cents ans A
, seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée ; Son peuple, qui s’y plaît , en fuit la guérison : Sa coutume l’emporte, et n
remier ? Harpagon. Au cuisinier. Me Jacques. Attendez donc, s’il vous plaît . (Maître Jacques ôte sa casaque de cocher et para
semble de l’École des femmes ; tu verras qu’il te dira qu’elle ne lui plaît pas. Dorante. Hé ! mon Dieu ! il y en a beaucoup
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons. Soit qu’il élève
leur audace a été funeste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci d
arôme de la jeunesse et l’épée de l’âge viril. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît, comme Démosthène, il
ée de l’âge viril. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît , comme Démosthène, il s’y donne comme Cicéron ; e
6 se sème, Elle vit un manant en couvrir maints sillons. « Ceci ne me plaît pas, dit-elle aux oisillons : Je vous plains ; ca
nfanté d’aussi beaux demi-dieux, Non, la beauté, pour séduire et pour plaire ,              N’eut jamais besoin de deux yeux. —
es différents âges de l’art lui sont égaux ; elle reproduit, s’il lui plaît , le classique ou le gothique, le beau ou le subli
re ; Que La Fontaine fait sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se plaisait à consulter Ces grâces simples et naïves Dont la
’est par leurs mains qu’il est orné, C’est par leur charme qu’il sait plaire  ; Elles-mêmes l’ont couronné D’un diadème qu’au P
les personnes, dans les ouvrages, grâce signifie non-seulement ce qui plaît , mais ce qui plaît avec attrait : c’est pourquoi
les ouvrages, grâce signifie non-seulement ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait : c’est pourquoi les anciens avaient
gile, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être
ton). Du Naturel Ce qui fait que la plupart des petits enfants plaisent , c’est qu’ils sont encore renfermés dans cet air
ustement fatigué, s’endort ou vous critique. Le secret est d’abord de plaire et de toucher : Inventez des ressorts qui puissen
ue les dons du ciel, on vous pourrait encore dire que savoir l’art de plaire ne vaut pas tant que savoir plaire sans art… Mais
it encore dire que savoir l’art de plaire ne vaut pas tant que savoir plaire sans art… Mais vous dites, Monsieur, qu’il a éblo
que c’est plutôt par choix qu’on les loue que par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et
éros amoureux. Admirables tableaux ! séduisante magie ! Qu’Hésiode me plaît dans sa Théogonie, Quand il me peint l’Amour débr
n type n’est méprisable. Aussi ne donne-t-elle pas de rangs ; elle se plaît aux talents aussi divers que les visages. Elle es
être une science exacte, plus jalouse de conduire l’esprit que de lui plaire . Elle s’est l’ait un idéal de l’esprit humain dan
sidore ; il parle bien, il écrit mieux ; les hommes en font cas et il plaît aux femmes ; il a tout ce qu’il faut pour réussir
les autres lieux destinés à l’exercice de la discorde ; et, s’il vous plaît que je ne serve les termes de notre bon Plaute, o
est auprès de vous : c’est son état naturel, et le seul qui peut lui plaire . Ce qui s’est passé ce matin me donne une douleur
pprenne la naissance et les progrès chez chaque nation ; voilà ce qui plaît , voilà ce qui instruit. On ne lit point ces petit
il se prescrive une règle imposée à tout écrivain par la nécessité de plaire et d’être lu facilement, plus impérieusement impo
eint des effets que la nature ne produit pas toujours. La nature peut plaire davantage, car encore une fois elle possède en un
hose qui devrait nous attrister ou telle autre chose qui devrait nous plaire est sur nous sans pouvoir ; c’est qu’une disposit
53 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
les autres lieux destinés à l’exercice de la discorde ; et, s’il vous plaît que je me serve des termes de notre bon Plaute16,
ouvenant, Monseigneur, de toutes ces choses, imaginez-vous, s’il vous plaît , ma reconnaissance là-dessus, et jugez si, joigna
éanmoins je suis, Dieu merci, arrivé ici à bon port. Voyez, s’il vous plaît , Mademoiselle, combien de périls j’ai courus en u
n’avais à solliciter votre procès de Rome. Sachez-moi gré, s’il vous plaît , de cela ; car je vous assure qu’il en est encore
lle a reçu d’applaudissement ; et les favorables regards dont il vous plut fortifier la faiblesse de sa naissance lui donnèr
’il nous est possible. Ce qui’ fait que la plupart des petits enfants plaisent , c’est qu’ils sont encore renfermés dans cet air
choisies, entre autres celle de madame de Sévigné. Ses Mémoires nous plaisent par leur vivacité dramatique. Son style est plein
 ? harpagon. Au cuisinier. maître jacques. Attendez donc, s’il vous plaît . Maître Jacques ôte sa casaque de cocher, et para
vous vous moquez. Monsieur… don juan. Embrassez-moi donc, s’il vous plaît . Je vous prie, encore une fois, d’être persuadé q
oui, je sais lire et écrire. l e maître de philosophie. Par où vous plaît -il que nous commencions245 ? Voulez-vous que je v
les derniers recoins de la logique ; mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c’est qu’
de ces grands objets qui les occupent, et qui leur suffisent. Ils se plaisent même davantage dans un bois sauvage et épais, que
les fasse souvenir de Dieu372. Les gens du monde, au contraire, ne se plaisent que dans les ouvrages des hommes. Un lieu sauvage
des gens, parce qu’elle ne leur fournit pas assez de pensées qui leur plaisent . La nature est déplaisante à beaucoup de monde, p
nt la parole, elles380 sont trop sombres et trop obscures381. Pour se plaire donc dans les forêts, il faut entendre le langage
er des pensées. Ceux en qui elles en excitent suffisamment peuvent se plaire dans la solitude, et ils s’y plaisent d’autant pl
excitent suffisamment peuvent se plaire dans la solitude, et ils s’y plaisent d’autant plus innocemment, que ces images qu’elle
en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la terre des marques de sa
ils, et ainsi du reste ; toutefois, qu’il se multiplie tant qu’il lui plaira  : il ne faut toujours, pour L’abattre, qu’une seu
ées ; superbes et arrogants qu’ils étaient, ils ne songeaient qu’à se plaire à eux-mêmes dans leurs subtiles inventions535. C’
e donne elle-même549. Dieu n’a pas résolu de parler toujours quand il plaira à l’homme de lui commander. « Il souffle où il ve
loi de leurs mouvements. Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes sont disposés à l’en
oyable vanité, chrétiens ! c’est la maladie qui se joue, comme il lui plaît , de nos corps, que le péché a donné en proie à se
t des académies de province, il attira l’attention de Conrart, qui se plaisait à produire les talents, et, grâce à son patronage
sans bassesse, noble sans recherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire , et nous émeut par la force pénétrante de la véri
mon corps s’affaiblit et tend vers sa fin. J’ai achevé ma course, et plut à Dieu que je pûsse ajouter : J’ai été fidèle ! Q
ar là à mourir en religieux. La Flèche, ou quelque autre maison qu’il plaise au supérieur sera le lieu de mon repos. Là, oubli
une fois, n’entrez point dans les passions des courtisans : vous leur plairez moins dans le temps de leur fureur ; ils vous est
. Sanctifiez toutes vos vertus, en leur donnant pour motif l’envie de plaire à Dieu. Aimez l’Etat, aimez la noblesse, qui en e
Elle fait mal la révérence702 et d’un air un peu italien ; mais elle plaît , et je l’ai vu dans les yeux de tout le monde. Po
it, et serais fâché qu’elle fût plus belle. Je le dirai encore : tout plaît , hormis la révérence703 ; je vous en dirai davant
la taille très-belle, on peut dire parfaite, et une modestie qui vous plaira . Nous avons soupé ; elle n’a manqué à rien, et es
Il lui fallait parler à une société polie son propre langage, et lui plaire par le discernement des convenances. Ses plans so
diseur de Phébus Que dites vous ? comment ? je n’y suis pas : vous plairait -il de recommencer ? J’y suis encore moins ; je de
t au dedans. Ses affaires vont à souhait. Tout le monde cherche à lui plaire . Quoi donc ? c’est que sa rate fume. Il se coucha
e la même manière. Étudiez-le bien ; puis dites-en tout ce qu’il vous plaira  ; il821 ne sera plus vrai le moment d’après que v
n côté droit, en écharpe, un feston de lierre, et le jeune Bacchus se plaisait à voir ces feuilles consacrées à sa divinité. Le
les cultiver, et profiter de toutes les occasions naturelles de leur plaire . Souvent il n’y a que paresse, que timidité, que
anger que jamais ; qui noircit ce qu’il ne peut consumer, et qui sait plaire et briller quelquefois avant que de nuire. La méd
isée, parfaitement coupée, une marche de déesse sur les nues974; elle plaisait au dernier point. Les grâces naissaient d’elles-m
elle, jusqu’à la communiquer à tout ce qui l’approchait. Elle voulait plaire même aux personnes les plus inutiles et les plus
nce1067. On voit ensuite les auteurs des idylles et des églogues, qui plaisent même aux gens de cour par l’idée qu’ils leur donn
squa de propager les réformes par la licence. Plus soucieux encore de plaire que d’instruire, de charmer que d’être utile, il
faire que nos maîtres1134. Tenez-vous-en, Mademoiselle, à tout ce qui plaît en eux. La moindre affectation est un vice. Voyez
traduit les Gêorgiques 1176, hasardez de venir à Ferney quand il vous plaira . Madame Denis, qui est le contraire d’une ombre,
’ils sont poules, je me fais renard 1182. Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise , que toute notre Angleterre soit athée par princi
choc de ce qui pourrait nuire, pour embrasser et retenir ce qui peut plaire , pour le mettre à portée des autres sens. Lorsque
aux sentiments les plus doux, au plaisir de s’attacher et au désir de plaire  ; il vient en rampant1243 mettre aux pieds de son
e nouveaux goûts. Tous nos repas seraient des festins, où l’abondance plairait plus que la délicatesse. La gaieté, les travaux r
ge et se trouble à la vue de ces infortunés ; mais, en même temps, se plaît dans leur compagnie séditieuse1407. Je voudrais q
le, et prêt à servir de nouveau Votre Excellence en tout ce qu’il lui plaira m’ordonner. l e comte. Qui t’a donné une philoso
eptez-les. Je vous préviens qu’il y a deux moyens infaillibles de s’y plaire  : le premier est de les remplir parfaitement ; ca
un mélange du goût moresque et gothique, qui attire la curiosité sans plaire à l’imagination. Le peuplier, cet arbre régulier
ui est matériel par la nature même de ses recherches, doit un jour se plaire dans les idées religieuses ; elles complètent tou
i pour tout un hiver. J’ai de quoi vous amuser et par conséquent vous plaire , sans vanité, tout ce temps-là ; de quoi vous att
ienne pour être une comédienne de génie. Donnez-lui le nom qu’il vous plaira  ; il est certain qu’il y a un je ne sais quoi qui
nies de l’antiquité, dont il était et se sentait l’égal. Ce contraste plaisait à cette âme blasée et à cet esprit curieux. Il l’
paysage anglais est un peu uniforme ; mais je ne m’étonne pas qu’elle plaise aux Anglais : elle est à l’image de leur esprit.
ue vous m’avez inspirés dans mon enfance ? Si placeo, tuum est [Si je plais , grâces t’en soient rendue.], ce que je dis toujo
rtes écrit à un faiseur de beau style, et il se met en frais pour lui plaire . 70. Dans le reste.... 71. Descartes aimait les
137. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gens plaisent avec de moindres talents ; c’est que les uns veul
leur fils ; ma s, il y a encore du bon sens sous ce mouvement. Je me plais à voir ce bourgeois enrichi, respecter ou appréci
oiseaux qui s’égosillent. 413. Elle a de ces façons bourgeoises qui plaisent dans une grande dame. Sa langue est vive et franc
nagent comme poissons, et chantent comme oiseaux ; et ce qui plus me plaît , c’est que l’ancre est jetée du côté d’un haut et
et à la justesse de ses discours, et je ne respirais que quand il lui plaisait de les finir pour en recommencer un autre de la m
iption physique, extérieure, mondaine ; que la princesse réussisse et plaise , qu’elle charme et amuse, qu’elle embellisse la c
ns ses exercices de bienfaisance. S’il rencontrait des paysans, il se plaisait à les entretenir. On le voyait assis sur l’herbe
tre devant Dieu ; Fénelon essaie de le rassurer. 874. Cette forme me plaît par son énergie familière. 875. Cette expression
vous aller voir, et vous montrer à quel point je ressens la profonde plaire que je voudrais guérir ! Il n’y a que le vrai con
u lâche plaisir de dire un mot méchant. 908. D’une censure qui sait plaire , c’est-à-dire d’une raillerie qui sera trouvée sp
s de Virgile : Forsan et hæc olim meminisse juvabit « Peut-être nous plaira-t -il un jour de nous rappeler ces maux. » 920.
énage royal. 983. Le tact est ici de haute importance, pour qui veut plaire . 984. Dont se rapporte à familiarité. 985. El
genson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : «  Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas
dont il tant moqué : « Se faire tout à tous. » Il avait le besoin de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de
’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer, être né avec le tal
s de parvenir à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d honorer du nom d’esprit. » Cito
inexpérience aspire à demeurer intacte, et fuit ce qui peut trop nous plaire , craignant ce qui peut la blesser. » Il a dit au
je la visite; une carrière, j’examine les miné­raux. Partout où je me plais , je reste. A l’instant où je m’ennuie, je m’en va
’impertinence polie dans la forme. 1398. Quels sentiments, s’il vous plaît  ? 1399. Une lettre de Rousseau à Madame d’Épinay
st en nous, de notre propre cœur. » 1727. Séjour de campagne où se plaisait madame de Sévigné. 1728. M. de Sacy était rédac
se perfectionne par l’usage qu’on en fait. » 1835. C’est-à-dire se plaire en soi ; ne pas s’ennuyer dans sa propre compagni
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
abandon, dans une négligence aimable qui embellit le discours, et qui plaît plus que l’excessive rigidité des règles. Cette s
ncours odieux ; Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée, Boileau
uté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît à tous les yeux ; il décore, embellit tous les li
glorifie de faire la loi aux rois, | et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons. | (2e membre com
pendance, la majesté, en de terribles et grandes leçons, quand il lui plaît , c’en était fait de l’harmonie : les expressions
55 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
t beau que le vrai ; le vrai seul est aimable. Boileau. Le beau ne plaît qu’un jour, si le beau n’est utile. Saint-Lamber
grâces, les tours, les manières, les expressions les plus capables de plaire , il aperçoit aussi tous les défauts qui produisen
des divers genres, et qui distingue pourquoi elles ont la faculté de plaire . Comme on le voit, la délicatesse tient plus à la
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
petits. Quelle maison pour lui ! L’on y tournait à peine.              Plût au ciel que de vrais amis, Telle qu’elle est, di
ne de noblesse et de dignité. Quoiqu’elle soit fort connue, nous nous plaisons à la répéter ici ; le prince indien venait de tom
andre. En roi, répondit le vaincu. Cette réponse si noble et si fière plut au vainqueur, qui rendit sur-le-champ à Porus la
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons. La deuxième esp
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
les cultiver, et profiter de toutes les occasions naturelles de leur plaire . Souvent il n’y a que paresse, que timidité, que
t au dedans. Ses affaires vont à souhait. Tout le monde cherche à lui plaire . Quoi donc ? C’est que sa rate fume. Il se coucha
e la même manière. Étudiez-le bien ; puis dites-en tout ce qu’il vous plaira  ; il4 ne sera plus vrai le moment d’après que vou
re qui est une fausse monnaie, quand on se donne aux hommes pour leur plaire , pour les éblouir, pour usurper de l’autorité sur
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
uer son zèle2? L’univers, à votre retour, Semble renaître pour vous plaire  ; Les Dryades3 à votre amour Prêtent leur ombre s
crivain libre de tous ces soins, Que rien n’arrête, et qui, sûr de se plaire , Fait, sans travail, tous les vers qu’il veut fai
59 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
une poétique élémentaire. Parmi ces ouvrages, dans lesquels nous nous plaisons d’ailleurs à reconnaître des qualités réelles, le
re savoir, après avoir soigneusement examiné notre Poétique, qu’il se plaisait à reconnaître tout le mérite et toute la conscien
60 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
à l’amour du simple et du naturel. Celui-là a un mauvais goût qui se plaît aux ornements précieux et affectés, qui recherche
dans les œuvres de ceux qui parlaient ou qui écrivaient de manière à plaire aux hommes et à les entraîner. 30. Tout important
é ; La Fontaine en a beaucoup de ce genre, et c’est par là qu’il nous plaît et nous ravit. 53. La naïveté n’exclut pas absolu
qu’on éprouve à la représentation d’un objet. Bien plus, si l’on veut plaire et intéresser, le sentiment doit nécessairement s
été dans le style. Sans variété, les meilleurs écrivains ne sauraient plaire longtemps : les choses mêmes qui nous charment le
style toujours brillant et fleuri ne déplaise pas bientôt à force de plaire . Un style trop égal et toujours uniforme En vain
usque particeps. 144. Le but du style tempéré est principalement de plaire par la finesse des pensées, par la délicatesse de
leur faire adopter ce qu’il pense, il ne doit négliger aucun moyen de plaire . S’il ne songeait qu’à être compris et à éviter l
e toute parole humaine se propose l’une de ces trois fins, instruire, plaire et toucher, il semble qu’il est permis de rapport
non mortalia pectora cogis, Auri sacra fames ? Figures propres à plaire . 199. Les principales figures qui s’adressent
s’adressent à l’imagination et qui semblent avoir pour but spécial de plaire et de flatter l’esprit, sont la correction, la ré
rmonie10. 223. L’harmonie (ἀρμόζω) est une combinaison de sons qui plaisent à l’oreille par leur accord entre eux ou par leur
oncours odieux. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée. (Boileau
ntel, ne sont pas toutes également pleines et brillantes : la voix se plaît mieux dans le son de l’a et de l’o que dans les a
se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Cette phrase
s satisfait l’esprit, et la proportion entre les membres de la phrase plaît h l’œil et à l’oreille. C’est ce qui produit ce n
ait à pouvoir se rendre compte des beautés qui l’ont frappé, et on se plaît à savoir raisonner son admiration ou sa censure s
ajoute Quintilien, que ce que nous avons écrit parvienne enfin à nous plaire  ; que la lime polisse l’ouvrage, mais qu’elle ne
loie les ornements qu’avec sobriété ; ia narration poétique cherche à plaire au lecteur en excitant son admiration, et s’embel
faits, les assujettit à son imagination, et les dispose comme il lui plaît . On est donc en droit de lui demander plus qu’au
e qu’il s’adresse surtout à l’imagination et cherche principalement à plaire . 331. Il faut savoir choisir les circonstances qu
nt tels qu’ils sont… L’un élève, étonne, maîtrise, instruit ; l’autre plaît , remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus bea
oyez ce style juste et court, dit Mme de Sévigné, qui chemine et qui plaît au souverain degré . « Vous me dites plaisamment
e nature, dont vous parlez, est précisément ce qui est beau et ce qui plaît uniquement. » Le jeune homme se souviendra pourt
and des crimes. 386. La fin immédiate de la poésie est sans doute de plaire et de charmer les esprits et les cœurs ; mais sa
érale qui souffre quelque faiblesse et quelques défauts, si l’on veut plaire et intéresser ; convenables, c’est-à-dire que tou
a vertu, et de leur inspirer l’horreur du vice et du crime. La morale plaît toujours davantage quand elle est présentée avec
es règles sont fondées sur la nature elle-même. Il faut, si l’on veut plaire et intéresser, que l’action soit présentée avec a
out n’est pas propre à intéresser, il ne doit prendre que ce qui peut plaire , et exclure la grossièreté et les menus détails.
un long travail, et qui sont plutôt destinées à amuser un moment et à plaire qu’à produire de grands effets. Quoique ces pièce
donne Cicéron ? 144. Par quels moyens le style tempéré parvient-il à plaire  ? 14 5. Eu quoi consiste l’élégance du style ? 14
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
mière et de chaleur. Il faut que la philosophie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de goût, emprunte le coloris de l
la saisir ; mais qui s’empresse d’aller au-devant des périls ; qui se plaît à rassembler des nuages, à courir sur le bord des
curieux à l’excès : laissez donc à Dieu cette nuit profonde où il lui plaît de se retirer avec sa foudre et ses mystères ».
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
plus grandes marques du plus profond respect et du plus vif désir de plaire rappellent plutôt le mérite de celui qui les reço
es dons ! ne sont-ils pas célestes, puisqu’ils rendent plus facile de plaire à ce qu’on aime ? Si quelque malheur cependant ra
; elle cherche à se contenter. Le goût est un sentiment ; il voudrait plaire à tout le monde. Il y a dans la première plus de
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ittérature on doit chercher non seulement à être utile, mais encore à plaire , à intéresser et à attacher, il faut s’efforcer d
agnie S’en esjouit. Mais quand on dit je sai, Je suis savant… Cela ne plaît . Reva-t’en à l’école, De rien ne sert ta savante
é. Remarquons d’abord que si la naïveté de la pensée est de nature à plaire , il n’en est pas de même de ce qu’on appelle une
e le cœur y a plus de part que l’esprit. La pensée délicate cherche à plaire  ; elle cause une douce et agréable surprise, et r
plaisir. La grâce de la pensée peut venir de la nature des objets qui plaisent par eux-mêmes, ou de la manière dont ils sont pré
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et terribles leçons. Lamartine a dit
t celui qui présente au cœur des émotions douces et agréables, et qui plaît par un aspect riant ou touchant. Le livre de Ruth
64 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
de la médisance ; ce n’est pas qu’il soit estimé, mais c’est qu’elle plaît . Et pour preuve infaillible de ce que je dis, qu’
semble de l’École des Femmes ; tu verras qu’il te dira qu’elle ne lui plaît pas. DORANTE. Hé ! mon Dieu ! il y en a beaucoup
rais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire , et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but
mbarrassantes. Car, enfin, si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas sel
s pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles, il faudrait, de n
das, je ne vous accorde pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire , et que, cette comédie ayant plu à ceux pour qui
tice et la sagesse même, il peut faire mourir sur-le-champ qui il lui plaît , quand il lui plaît, et en la manière qu’il lui p
ême, il peut faire mourir sur-le-champ qui il lui plaît, quand il lui plaît , et en la manière qu’il lui plaît ; car, outre qu
hamp qui il lui plaît, quand il lui plaît, et en la manière qu’il lui plaît  ; car, outre qu’il est le maître souverain de la
Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et celui qui insultait à l’aveugl
outumer à la règle, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le mouvement et dans le désordre, qui n’
e une cruauté si impitoyable ? C’est le génie de la volupté ; elle se plaît à opprimer le juste et le pauvre, le juste qui lu
t Paul n’en rougissait point, mais il s’en glorifiait. Car, à Dieu ne plaise , mes frères, écrivait-il aux Galates163, que je f
lait en croire tous les censeurs, qui ôtent chacun l’endroit qui leur plaît le moins… Quelle prodigieuse distance entre un be
rouve dans soi-même. L’un élève, étonne, maîtrise, instruit ; l’autre plaît , remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus bea
au dedans. Ses affaires vont à souhait : tout le monde cherche à lui plaire . Quoi donc ? c’est que sa rate fume256. Il se cou
de la même manière. Étudiez-le bien, puis dites-en tout ce qu’il vous plaira  : il ne sera plus vrai le moment d’après que vous
ide et ce que l’oisiveté a rendu nécessaire. Employez tant qu’il vous plaira vos biens et votre autorité à tous les usages que
e fureur. « Va, dit-il, combattre contre les lions, malheureux qui te plais tant à vivre avec les bêtes féroces. » On différa
les personnes, dans les ouvrages, grâce signifie non seulement ce qui plaît , mais ce qui plaît avec attrait : c’est pourquoi
les ouvrages, grâce signifie non seulement ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait : c’est pourquoi les anciens avaient
gile, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être
e vouloir mieux faire que nos maîtres360. Tenez-vous-en à tout ce qui plaît en eux. La moindre affectation est un vice. Les I
choc de ce qui pourrait nuire, pour embrasser et retenir ce qui peut plaire , pour le mettre à portée des autres sens. Lorsque
uté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur du naturel : il plaît à tous les yeux ; il décore, embellit tous les li
les, hors leur intérêt, à tout ce qui est juste et bon. L’iniquité ne plaît qu’autant qu’on en profite : dans tout le reste o
nuit close. D’autres fois, au lieu de m’écarter en pleine eau, je me plaisais à côtoyer les verdoyantes rives de l’île, dont le
hées La troupe de leurs nourrissons451 : Tous leurs vœux seront de te plaire  ; Et, si ta faveur tutélaire Fait signe de les av
en de mauvaises mains L’intérêt d’Émilie et celui des Romains. CINNA. Plût aux dieux que vous-même eussiez vu de quel zèle C
ouvelle, Par un noble serment, le vœu d’être fidèle : L’occasion leur plaît  ; mais chacun veut pour soi L’honneur du premier
es vertus, tes glorieux travaux, Les rares qualités par où tu m’as dû plaire , Et tout ce qui t’élève au-dessus du vulgaire. Ma
u’on se retire. (Alexandre et les gardes sortent.) LADISLAS. Que vous plaît -il, seigneur ? VENCESLAS. J’ai beaucoup à vous di
mésestime, on vous chérit encore ; Vicieux on vous craint ; mais vous plaisez heureux544 ; Et pour vous l’on confond le murmure
x étouffez le murmure, Et régnez dans les cœurs par un sort dépendant Plusse votre vertu que de votre ascendant ; Par elle ren
comme pour tous les maîtres, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa propre exp
is, puisque vous savez tant de choses, ma sœur, Dites-nous, s’il vous plaît , cet autre objet qu’il aime. BÉLISE. Vous le voul
a mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire , Et tous ne font rien moins que ce qu’ils ont à f
CHRYSALE.                                      Moi ! point. À Dieu ne plaise  ! ARISTE. Qu’avez-vous répondu ? CHRYSALE.       
ux : laissez-moi, de grâce, respirer. ARMANDE. Donnez-nous, s’il vous plaît , le loisir d’admirer. PHILAMINTE. On se sent, à c
en promptement aux tiercets634, je vous prie. ARMANDE. Ah ! s’il vous plaît , encore une fois quoi qu’on die. TRISSOTIN. Faite
du peuple, des grands, des provinces, goûtées ; Pourvu qu’ils sachent plaire au plus puissant des rois, Qu’à Chantilly Condé l
puis faire entrer, À leurs traits délicats se laissent pénétrer ? Et plût au ciel encor, pour couronner l’ouvrage, Que Mont
Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que poi
agréable sans fard.     N’offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire . Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que to
ncours odieux. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée689. ………………
 ? PASQUIN. Elle roule, monsieur, sur un certain chapitre Qui ne vous plaira point. LE COMTE.                                 
mte, Si tu fais tant le fier, ce n’est pas là mon compte. Ma fille te plaît fort, à ce que l’on m’a dit : Elle est riche, ell
assortir nos humeurs. Comptez sur son pouvoir : que faut-il pour vous plaire  ? Vos goûts, vos sentiments, feront mon caractère
s Normands et des Goths ; Elle flatte l’oreille, et souvent la césure Plaît , je ne sais comment, en rompant la mesure. Des be
onforme à son étymologie : il se disait également bien de tout ce qui plaît par un côté frivole ou sérieux. 128. C’est pres
ai langage apostolique : « Ô riches du siècle, prenez tant qu’il vous plaira des titres superbes ; vous les pouvez porter dans
point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l’art Imité, ne puisse plaire aux yeux D’un pinceau délicat l’artifice agréable
plus d’un trait emprunté à la nôtre. » 380. Forme elliptique pour : Plût au ciel qu’il ne pût l’éteindre… 381. Ici, comm
Molière, p. 221. 607. Cette naïveté rustique et même burlesque nous plaît dans la bouche de Martine, parce qu’elle met en r
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
h ! Seigneur, disait Saint Augustin, commandez-moi tout ce qu’il vous plaira , pourvu que vous me donniez ce que vous me comman
qu’ils aiment le monde, à quelles lois ne se soumettent-ils pas pour plaire au monde ? Qu’ils aiment Dieu comme ils aiment le
idèle organe. Quoiqu’il ne cherche qu’à convaincre et à persuader, il plaît néanmoins par sa diction ; qui est toujours natur
se glorifie de faire la loi aux Rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Soit qu’il él
étrangers à la cause : point d’ornements non plus qui ne tendent qu’à plaire . Une simplicité noble, une marche bien suivie, un
oit dans les choses. Aucun moyen ne doit être négligé pour instruire, plaire et toucher de la manière la plus convenable. Le R
. Simple, fleuri et sublime tour à tour, il instruit avec exactitude, plaît avec toutes les grâces imaginables et touche avec
ds héros, après leur mort cette différence cesse. La postérité qui se plaît , qui s’instruit dans les ouvrages qu’ils lui ont
66 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
e soucient beaucoup. Or le plus sûr moyen d’y parvenir, c’est de leur plaire . Mais comment leur plaire, sans flatter leurs pas
plus sûr moyen d’y parvenir, c’est de leur plaire. Mais comment leur plaire , sans flatter leurs passions ? Et comment savoir
istinction que les critiques ont résumée après lui en cette formule : plaire , convaincre et toucher, et qu’il serait plus just
incre et toucher, et qu’il serait plus juste de résumer en celle-ci : plaire et toucher pour convaincre. Partant de ce princip
cours, c’est la persuasion. Pourquoi l’orateur cherche-t-il d’abord à plaire  ? Pour disposer l’auditoire à accepter ses raison
lquefois la destinée d’un homme. Quelques orateurs, plus soigneux de plaire que de persuader, oublient que l’exorde n’est que
evenons toujours à nos principes. Prouver est le but de l’éloquence : plaire et toucher ne sont que les moyens. L’argumentatio
urellement mélodieuse, quoique très-mal ménagée, ne laisse pas que de plaire  ; mais elle ne fait dans l’âme aucune des impress
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
éanmoins je suis, Dieu merci, arrivé ici à bon port. Voyez, s’il vous plaît , mademoiselle, combien de périls j’ai courus en u
n’avais à solliciter votre procès de Rome. Sachez-moi gré, s’il vous plaît , de cela ; car je vous assure qu’il en est encore
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
u’il nous est possible. Ce qui fait que la plupart des petits enfants plaisent , c’est qu’ils sont encore renfermés dans cet air
x. 2. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gens plaisent avec de moindres talents ; c’est que les uns veul
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
ence furent chez eux des philosophes. C’est un hommage que Cicéron se plaisait à leur rendre, en avouant que, s’il était orateur
erche ou d’affectation. Tantôt, l’orateur ne cherche pas uniquement à plaire , il s’efforce d’instruire et de convaincre ; il e
70 (1839) Manuel pratique de rhétorique
e ? — Le sujet exigeait-il que l’auteur s’attachât particulièrement à plaire  ? l’art pouvait-il, devait-il se montrer dans son
; mais pour convaincre l’esprit, il est nécessaire en art oratoire de plaire , et quand il s’agit de déterminer la volonté, il
, il faut encore l’émouvoir. On convainc l’esprit par les preuves, on plaît par les mœurs, on touche par les passions, trois
r quoi l’auditeur est-il convaincu ? — Comment l’orateur réussit-il à plaire  ? — Par quoi est-il touché ? — Qu’entendez-vous p
et des circonstances où l’orateur doit s’attacher particulièrement à plaire . Ici l’art est nécessaire et peut se montrer. Des
râce que de force, plus d’art que de nature ; tout annonce qu’il veut plaire plutôt qu’éclairer l’esprit et toucher le cœur. A
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Soit qu’il él
uveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez, quand il vous plaît , ces têtes illustres que vous avez tant de fois c
ssi divisent les figures par rapport aux trois fonctions : instruire, plaire , émouvoir. Cette division est plus spécieuse que
leur audace a été funeste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci d
nt se saisir ; Leur péril renaissant donne un affreux plaisir ; On se plaît à les voir s’observer et se craindre, Avancer, s’
 ? Gradation. Cette figure est également propre à instruire, à plaire et à toucher aussi la retrouve-t-on à chaque inst
autant à l’oreille qu’à l’esprit. L’éloquence aussi, qui a besoin de plaire pour arriver à son but, devra s’emparer de l’orei
variété. Liaison dans les Nombres. Enfin, l’orateur qui voudra plaire par le style aura soin de mélanger les nombres, d
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
r fait le temps, le ciel, la saison, le bonheur, le malheur qu’il lui plaît . C’est le Jupiter de Lucien, qui, las d’entendre
vous en garantir ? Cela n’est pas naturel. Français2 tant qu’il vous plaira , l’amour de la patrie n’inspire point de ces déma
résent… Si cet homme vous avait été envoyé par… — Épargnez, s’il vous plaît  ! — Par un homme qui est malin quelquefois, par u
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
eut transporter, au gré du locataire, dans quelque quartier qu’il lui plaira  ; maison qui porte un écriteau tiré de Barème et
re dans cette épigramme de J.-B. Rousseau le modèle du genre qui doit plaire à tous les bons esprits, même aux plus rigides.
r du mois de mai ! Je vous vis, et je vous aimai. Si ce dessein vous plut , Sylvie, Le premier jour du mois de mai. Fut le p
de Louis XIV qu’on avait peint sans couronne : Que cette majesté me plaît  ! Avec l’éclat qui l’environne, Il ne lui faut po
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
orrompre les esprits en voulant les affranchir. Plus soucie encore de plaire que d’instruire, de charmer que d’être utile, il
, incertain et égaré, ignorant même si ce qu’on lui présente doit lui plaire , et ayant quelquefois besoin, comme lui, d’habitu
n dégoûte, et il en paraît d’autres qui font de nouveaux efforts pour plaire  ; ils s’éloignent de la nature encore plus que le
tre nouveau livre2 contre le genre humain ; je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités, mais
rgenson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : «  Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas
nt il s’est tant moqué : Se faire tout à tous.” Il avait le besoin de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
, il s’émeut, je vois couler des larmes4. Polyeucte. J’en verse5, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce cœur trop endur
op de vertus pour n’être pas chrétienne ; Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous
de Montmorency est ici, vous ne le recherchez point. Tout ce qui vous plaît , ce sont les habitudes vulgaires. Ni l’esprit de
Et leurs plus vifs regards sont bénins ou farouches,   Comme il vous plaît les ciseler. les oreilles chez eux sont de si p
ie. J’ai souhaité longtemps d’agréer à vos yeux ; Aujourd’hui je veux plaire à l’Empereur des cieux ; Je vous ai divertis, j’a
75 (1854) Éléments de rhétorique française
Nous appelons ordinairement ce langage style oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples placés à l’orient de l’Europe
onie du langage était mille pour eux, et ils ne s’inquiétaient pas de plaire à l’imagination en sou me liant les mots à un arr
ou qui servent à ses plaisirs ; ou même enfin si nous n’aspirons qu’à plaire aux personnes qui nous entourent, et à mettre dan
gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu’il plaît au prince, ou, s’ils ne peuvent l’être, Tâchent a
urs sans dissimuler sa nudité scolastique ; les orateurs, qui veulent plaire par la variété, et ne pas laisser apercevoir les
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Soit qu’il él
r académique, et en général tous les écrivains qui s’attachent plus à plaire qu’à convaincre, cherchent des transitions plus i
s piquant. Cette figure prend le nom d’allusion. On dirait que pour plaire , instruit par la nature, Homère ait à Vénus dérob
age admirable du rôle d’Oreste, lorsque, après avoir tué Pyrrhus pour plaire à Hermione, il apprend qu’elle n’a pu lui survivr
sprit, que l’on croyait avoir atteint la perfection quand on avait su plaire à Madame, le pourrais encore ajouter que les plus
ment à la sévérité, les fades complaisances à la rudesse. Un saint se plaît dans l’austérité ; un philosophe est sévère dans
endue flattent l’oreille plus agréablement que les monosyllabes : ils plaisent davantage, parce qu’ils présentent une succession
écrit, Pascal subordonne les mots à la pensée ; il ne cherche point à plaire à l’oreille, il lui sut lit de ne point la blesse
ns ces vers de Boileau ; De railler un plaisant qui ne sait pas nous plaire .... Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pl
roie, qu’on ne peut éviter ses ongles non plus que ses yeux. » Ce qui plaît à l’imagination dans une métaphore, c’est de comp
s précédents ; dans les matières les plus graves, il ne renonce pas à plaire  : coupes de phrases vives et rapides, chutes harm
bien que, s’il savait le latin, il serait perdu. Joue-t-on, s’il vous plaît , la comédie et l’opéra eu latin ? Plaide-t-on en
able, répondit l’ami que l’on consultait ; et s’il sait les moyens de plaire , il saura tout : c’est un art qu’il apprendra che
mière et de chaleur. Il faut que la philosophie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de goût, emprunte le coloris de l
« Quel que soit le désordre de nos sociétés, cet instinct céleste se plaît toujours avec les enfants des hommes. Il inspire
t de l’orateur est de persuader ; et pour persuader, il faut prouver, plaire et toucher. De là trois qualités indispensables à
s sur l’union de philosophie et de l’éloquence.) 2° Le discours doit plaire . Il faut qu’il y ait dans les paroles de l’orateu
ieux, c’est par commissaires. « Mais, sire, quelque résolution qu’il plaise à Dieu de vous inspirer sur ce sujet, ce que je n
nous avons tous failli : que votre royale bonté s’accommode, s’il lui plaît , à la faiblesse, l’infirmité de ses enfants ; nou
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît , et que, devant toujours peindre et toujours agra
adant. Ornez votre opinion, mais avec sobriété ; et vous serez sûr de plaire à ceux même qui ne vous croiront point. Surtout g
, il ne vous estimera, quand je ne serai plus, qu’autant que vous lui plairez  ; et vous ne lui plairez que par la douceur, et v
and je ne serai plus, qu’autant que vous lui plairez ; et vous ne lui plairez que par la douceur, et vous n’en avez point. Je n
x faire que nos maîtres. « Tenez-vous-en, mademoiselle, à tout ce qui plaît en eux. La moindre affectation est un vice. Les I
e ne prenne pas la route si simple d’avouer naturellement le désir de plaire , et d’employer, autant qu’il est possible, la grâ
76 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
s admirent un style simple, d’autres un style fleuri. Le jeune âge se plaît aux compositions gaies et spirituelles, la maturi
dentelles, résultats de l’observation ou des raffinements de l’art de plaire qui viennent successivement épurer le goût. Parmi
ge de la variété et de l’uniformité, et un grand nombre d’objets nous plaît quoiqu’ils soient variés jusqu’à la confusion. Ch
econdaires du goût, qui forment une classe nombreuse. Toute imitation plaît , quelle que soit la nature de l’objet imité ; la
 ; mais ils ne peuvent pas attribuer arbitrairement le genre qui leur plaît aux objets inanimés. L’usage et l’analogie ont fi
e qualité purement négative, mais bien une beauté positive. Nous nous plaisons à la lecture d’un auteur qui nous affranchit de l
dinairement plus agréables à l’oreille que les monosyllabes ; ils lui plaisent par la composition et la succession des sons qu’i
t l’expression d’Aristote, un objet caché sous un autre objet, ce qui plaît toujours à l’imagination qui aime à comparer. C’e
t instantanément la ressemblance qui existe entre ces objets. Rien ne plaît davantage à l’imagination que la comparaison d’un
a peu de composition où il soit plus difficile d’écrire de manière à plaire et à commander l’attention, que dans l’allégorie.
rit naturellement naissance dans les dispositions de leur âme, qui se plaisait à attribuer une divinité réelle aux objets champê
toute espèce. Satisfait de se faire comprendre, l’auteur ne cherche à plaire , ni à l’imagination, ni à l’oreille. Ce genre n’e
oles. La sobriété des ornements est un des grands secrets de l’art de plaire  ; et, s’il n’a pas pour base un sens droit et des
de rendre plausibles de faibles arguments, ou de parler de manière à plaire et à chatouiller l’oreille. Donnez-moi un sens dr
discours, à toutes les matières où l’on veut instruire, persuader ou plaire . Mais comme l’objet le plus important du discours
e premier degré, qui est le moins parfait, est celui qui ne tend qu’à plaire  ; telle est en général l’éloquence des panégyriqu
Le second degré de l’éloquence consiste à ne pas chercher seulement à plaire , mais à instruire et à convaincre. L’orateur en f
cette éloquence est plutôt fleurie que vigoureuse, destinée plutôt à plaire et à flatter qu’à convaincre et à persuader. La h
ce de la raison au milieu de la passion, ont un prodigieux effet pour plaire et pour persuader. C’est véritablement le chef-d’
ces grandes vérités ? qu’il faut désespérer de son salut ! À Dieu ne plaise  ! il n’y a que l’impie, qui, pour se calmer sur s
araître le principal avantage de cette partie du discours, qui est de plaire et de persuader par les formes adroites sous lesq
perçoit immédiatement que c’est une figure de rhétorique qui peut lui plaire , mais qui, loin de l’enflammer davantage, attiédi
sévères orateurs, aussi bien que les soins de ceux qui ne veulent que plaire . Il faut considérer, en effet, que toutes les foi
coutent ; ensuite de s’exprimer avec grâce et véhémence, de manière à plaire et à émouvoir son auditoire. L’orateur, avant tou
mportance et de sa gravité, et de s’appliquer plutôt à persuader qu’à plaire . Il parviendra plutôt à flatter son auditoire, lo
Il parviendra plutôt à flatter son auditoire, lorsque le désir de lui plaire ne sera pas son seul et principal but. C’est l’un
i est naturel, quoique accompagné de quelques défauts, peut cependant plaire , parce que nous apercevons l’homme à découvert, e
fleurie sur quelque sujet ordinaire, ou pour la débiter de manière à plaire à ses auditeurs, il ne faut pas un talent surnatu
l’art de persuader et de gouverner les esprits. Il ne se borne pas à plaire à l’imagination, il parle à l’entendement et au c
ssesse, son éloquence perd tout effet ; elle peut nous amuser et nous plaire , mais on la considère comme un artifice, comme un
77 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
t de la conscience. Que les princes se glorifient tant qu’il leur plaira de ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé q
in un autre par votre mauvaise conduite. » Que ces grâces austères me plaisent  ! que cette sévérité est attrayante ! que cette a
es plus agréables et des plus dangereuses qualités de l’esprit : elle plaît toujours quand elle est délicate, mais on craint
n esprit fin et un esprit de finesse sont très différents. Le premier plaît toujours ; il est délié, il pense des choses déli
esse. La douceur de l’esprit est un air facile et accommodant, et qui plaît toujours quand il n’est point fade. Un esprit de
ls veulent dire ; au lieu de considérer que c’est un mauvais moyen de plaire aux autres, ou de les persuader, que de chercher
plaire aux autres, ou de les persuader, que de chercher si fort à se plaire à soi-même, et que bien écouter et bien répondre
amitié. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gens plaisent avec de moindres talents. C’est que les uns veule
x aux choses92. Cette superbe puissance, ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer comb
ement pleine et entière que la raison. Les habiles par imagination se plaisent tout autrement à eux-mêmes que les prudents ne se
autrement à eux-mêmes que les prudents ne se peuvent raisonnablement plaire . Ils regardent les gens avec empire ; ils dispute
ue je dois représenter à Votre Majesté, qu’elle me pardonne, s’il lui plaît , si je m’arrête, quoique avec peine, sur les comm
qui est celle de votre Majesté ? Mais, sire, quelque résolution qu’il plaise à Dieu inspirer à Votre Majesté sur ce sujet, ce
ner, et en fait toute sa gloire. Que Votre Majesté rappelle, s’il lui plaît , pour un moment en sa mémoire ce grand et beau jo
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Soit qu’il él
leur audace a été funeste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci d
ient ou s’ils ne croient pas ; tout prêts à vous avouer ce qu’il vous plaira , pourvu que vous les laissiez agir à leur mode et
 ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votr
tant de princes qui favorisent, non ce qui est bon, mais ce qui leur plaît  : la physique et l’étude de l’antiquité attirèren
que pour passer comme des ombres qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel que le nom de tous ces prétendus héros do
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît , et que, devant toujours peindre et toujours agra
les. Il faut (je me souviens encor de vos paroles) Négliger, pour lui plaire , et femme, et biens, et rang, Exposer pour sa glo
age, il s’émeut, je vois couler des larmes. POLYEUCTE. J’en verse, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce cœur trop endur
de vertus pour n’être pas chrétienne415 : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous
comme pour tous les maîtres, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa propre exp
un peu grâce sur votre arrêt, Et ne me pende pas pour cela, s’il vous plaît . ALCESTE. Que la plaisanterie est de mauvaise grâ
ort de sa rêverie que quand Oronte lui dit :) C’est à vous, s’il vous plaît , que ce discours s’adresse. ALCESTE. À moi, monsi
se Et qu’en votre amitié je vous demande place. Touchez là, s’il vous plaît . Vous me la promettez, Votre amitié ? ALCESTE.   
e, Vous alliez me trahir et me déguiser rien. ALCESTE. Puisqu’il vous plaît ainsi, monsieur, je le veux bien. ORONTE. Sonnet
sserai fort que vous les approuviez. ALCESTE. Il faut bien, s’il vous plaît , que vous vous en passiez. ORONTE. Je voudrais bi
sa joie une loi nécessaire, Et ne déplaît enfin que pour vouloir trop plaire . La simplicité plaît sans étude et sans art. Tout
aire, Et ne déplaît enfin que pour vouloir trop plaire. La simplicité plaît sans étude et sans art. Tout charme en un enfant
t elle seule en tout qu’on admire et qu’on aime. Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même. Chacun pris dans son air es
n n’est beau, je reviens, que par la vérité550 : C’est par elle qu’on plaît , et qu’on peut longtemps plaire. L’esprit lasse a
ar la vérité550 : C’est par elle qu’on plaît, et qu’on peut longtemps plaire . L’esprit lasse aisément, si le cœur n’est sincèr
e d’affreux. J’aime un esprit aisé qui se montre, qui s’ouvre, Et qui plaît d’autant plus, que plus il se découvre. Mais la s
de se nuire, La mollesse amena la fausse vanité. Chacun chercha pour plaire un visage emprunté : Pour éblouir les yeux, la fo
ustement fatigué, s’endort ou vous critique. Le secret est d’abord de plaire et de toucher : Inventez des ressorts qui puissen
e. Relevez, relevez les superbes portiques Du temple où notre Dieu se plaît d’être adoré : Que de l’or le plus pur son autel
tel aujourd’hui qu’il fut dans tous les temps : Il sait, quand il lui plaît , faire éclater sa gloire ; Et son peuple est touj
’aime à voir comme vous l’instruisez. Enfin, Éliacin, vous avez su me plaire  : Vous n’êtes point sans doute un enfant ordinair
Oui, je suis ce cruel, cet inhumain, ce traître, Cet époux meurtrier. Plût au ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses cr
Me permet-il encor de revoir tant d’attraits ?… ZÉNOBIE. Ah, cruel ! plût aux dieux que ta main ennemie N’eût jamais attent
xtrême d’espérance et de confiance ; désir et empressement de tous de plaire à la nouvelle cour, majesté et gravité gaie dans
perte ! Cette épine m’était cruellement piquante. » De là, lorsqu’il plut à Dieu de l’en délivrer, le mouvement vague de fl
avec élévation la distance qui sépare l’esprit du génie : Flatté de plaire aux goûts volages, L’esprit est le dieu des insta
de la Bonnaventure (ou la Bonne Aventure), près le Gué-du-Loir, et se plaisait à y composer avec eux de joyeuses chansons. Le re
caractère qui se soutient jusqu’au bout et une conclusion de nature à plaire au spectateur, en même temps qu’elle est conforme
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
Il lui fallait parler à une société polie son propre langage, et lui plaire par le discernement des convenances. Ses plans so
héros, après leur mort cette différence cesse : la postérité, qui se plaît , qui s’instruit dans les ouvrages qu’ils lui ont
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
ile de fixer l’acception. On l’applique indistinctement à tout ce qui plaît , soit dans le style, soit dans les pensées. C’est
int de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux. D’un pinceau délicat l’artifice agréabl
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
sans bassesse, noble sans recherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire , et nous émeut par la force pénétrante de la véri
ici de difficulté de le dire, non pour décréditer la piété, à Dieu ne plaise , mais pour condamner hautement les abus qui s’y p
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
on aime à rencontrer dans un auteur, non-seulement parce que l’esprit plaît généralement, mais parce que l’amour-propre est f
selon Montesquieu, du bas et de l’ignoble. « Une des choses qui nous plaît le plus, dit Montesquieu, c’est le naïf, mais c’e
e, étaient d’un caractère presque mélancolique. Les facéties qui nous plaisent le plus sont, par la loi du contraste, celles que
82 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
us voyez ce vert, ami de la nature, cette couleur chérie dont elle se plaît , au retour du printemps, à couvrir le feuillage d
, Le vaincu de son souffle humecte le vainqueur ; Tant la gloire Ieur plaît , tant l’honneur les anime ? Erichton(a) le premie
hommes en général en sont avides. La poésie dramatique est celle qui plaît le plus universellement, parce qu’elle représente
pour charmer à la fois l’âme et les sens. Mais elle ne se borne pas à plaire  : l’instruction est son premier objet : tous les
près lui avoir dit qu’il étoit offensé, et qu’elle est indigne de lui plaire . Thésée surpris d’un accueil si étrange, et se cr
a point de criminelle plus odieuse que Cléopatre ; et cependant on se plaît à la voir ; elle ennoblit l’horreur de son caract
n homme éloquent. Un personnage invente peut avoir le caractère qu’il plaira au poëte de lui donner. Mais pour’ ceux que l’his
tes, de plusieurs avares. Aussi ce sont des tableaux achevés qui nous plaisent , qui nous frappent, qui nous instruisent bien mie
la nature, étant toujours et par-tout les mêmes, la peinture en doit plaire à tous les hommes, dans tous les pays, dans tous
un manquement de foi, Ce que je m’en vais lire….. Célimène. Il ne me plaît pas, moi. Je vous trouve plaisant d’user d’un tel
it, j’estime ce qu’il est, Et je tombe d’accord de tout ce qu’il vous plaît  : Faites, prenez parti, que rien ne vous arrête,
va mon pot dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire , Et tous ne font rien moins que ce qu’ils ont à f
nt en effet qu’il manque d’une certaine vivacité de plaisanterie : il plaît beaucoup plus qu’il ne fait rire. Nous avons deux
les pièces constamment applaudies au théâtre par l’homme de goût, ne plaisent pas moins à la lecture qu’à la représentation. Je
teur disparoît presque toujours, après avoir chanté. Un chant ne peut plaire , s’il est monotone. C’est au poëte à fournir au m
le ? Quelques prix glorieux qui me soient proposés, Quels lauriers me plairont de son sang arrosés ? Je veux fléchir des Dieux l
de ces mouvemens qui leur sont les plus familiers. D’ailleurs il faut plaire aux femmes, qui jugent des ouvrages de théâtre pa
es vertus, tes glorieux travaux, Les rares qualités par où tu m’as dû plaire , Et tout ce qui t’élève au-dessus du vulgaire. Ma
ses applaudissemens. Néron. Du moins si je ne sais le secret de lui plaire , Je sais l’art de punir un rival téméraire. Brit
c’est tout ce que je puis vous dire. Britannicus. Le bonheur de lui plaire est le seul où j’aspire. Quant au monologue, il
harmonieux. Par-tout il joint le plus grand art au génie, par-tout il plaît , il attache, il intéresse. Jamais poëte n’a peint
rouve dans soi-même. L’un élève, étonne, maîtrise, instruit : l’autre plaît , remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus bea
de ce poëme. La scène y change aussi à chaque acte, parce qu’il faut plaire aux yeux par la variété des tableaux. Ainsi à l’é
commencement du siècle dernier, un genre d’opéra plus facile, et qui plaît par sa variété. Ce sont des actes détachés, et ré
à un merveilleux admirable, mais qui est dans l’ordre des choses : il plaît , il étonne, il transporte. Qu’Enée(a) et ses vai
pans de leurs poëmes. Pour que ce merveilleux du christianisme puisse plaire aux lecteurs éclairés, qui veulent que la poésie
est vraiment belle ; et au jugement de tous les critiques, elle doit plaire dans tous les temps et dans tous les pays. Je doi
peu commune soit le principe de ses défauts. Voulez-vous long-temps plaire et jamais ne lasser ? Faites choix d’un héros pro
urs, nous desirons du moins de le devenir. La morale ne peut donc que plaire aux hommes, débitée avec un certain art, revêtue
andent un combat singulier entre leur roi et moi, et si ce parti vous plaît , je ne suis pas encore assez haï de la victoire,
oëte peut sans doute se borner au choix d’un sujet propre seulement à plaire . Mais celui qui veut enlever tous les suffrages,
83 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
ecevant. Reçu. Je reçois. Je reçus. quatrième conjugaison. Rendre. Plaire . Paraître. Réduire. Plaindre. Rendant. Plaisant.
Réduisant. Plaignant. Rendu. Plu. Paru. Réduit. Plaint. Je rends. Je plais . Je parais. Je réduis. Je plains. Je rendis. Je p
Mouvant. Mû. Je meus. Je mus. Pleuvoir. Pleuvant. Plu. Il pleut. Il plut . Pouvoir. Pouvant. Pu. Je puis. Je pus. Savoi
utre. EXEMPLES. À. DE. Nuire à la santé. Médire de quelqu’un. Plaire au Seigneur. Profiter des leçons. Convenir à qu
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
qu’il a reçu des cieux ? Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire  : Il prend toujours en main l’opinion contraire,
a mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire , Et tous ne font rien moins que ce qu’ils ont à f
uver dans les femmes les plus sottes. C’est l’esprit que la vanité de plaire nous donne, et qu’on appelle, autrement dit, la c
s enfants comme des fils de prince ; Sa fille, qu’en tous lieux il se plaît à vanter, N’entend rien au ménage, et ne sait pas
85 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ce est de persuader ; or, pour persuader les hommes, il faut prouver, plaire , toucher : Ut probet, ut delectet, ut flectat (
ur les mettre dans un plus grand jour. Sans doute il faut s’étudier à plaire , et encore plus à loucher ; mais on fera l’un et
’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né avec le ta
s de parvenir à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. » Vous
on discours sur la Connaissance de l’homme, veut être toujours sûr de plaire et de réussir, il faut que, sans prendre ni les p
ttendrir ou de vous inspirer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et que vous faire admirer l’éclat et la justesse
voit un homme qui porte la patrie dans le cœur ; il ne cherche pas à plaire , mais à être utile : c’est le bons sens qui parle
imitez la sage hardiesse de Démosthène : Athéniens, je voudrais vous plaire , mais j’aime mieux vous sauver. L’orateur mettr
he de l’agrément : elle ne verrait dans la prétention sensible de lui plaire qu’un piège tendu à son intégrité. Que le naturel
s109. L’expression est l’âme de tous les ouvrages qui sont faits pour plaire à l’imagination. On exige surtout de l’historien
ntifs à ce qu’ils nous disent ; nous ne les écoutons qu’autant qu’ils plaisent à nos oreilles et à notre imagination par les cha
ncours odieux. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée. Que l’on
déplaisent par leur pompe ; et l’ Arma virumque cano de Virgile nous plaît par l’imitation dans l’harmonie de la simplicité
rimantur. (Ibid., III, 534.) C’est que les sons, quoique rudes, nous plaisent , quand nous voyons la cause de leur rudesse et qu
es à qui il sied bien de n’être point parées, l’élocution simple nous plaît , même sans ornements. C’est une beauté négligée,
nements lui conviennent, et ce qui le distingue enfin, c’est l’art de plaire . Les Grecs en ont eu plusieurs modèles ; mais, se
à la simplicité de la diction la sagacité et la justesse des pensées, plaît par la raison, comme l’orateur fleuri, par l’agré
é que le simple, moins fort et moins éclatant que le sublime, il sait plaire  ; et c’est par là qu’il fait aussi quelquefois tr
rivains de l’antiquité, est le défaut dominant de Sénèque. Cet auteur plaît quand on le considère par morceaux détachés ; mai
de la nature et avec une sorte de négligence. Une des choses qui nous plaisent le plus, c’est le naïf ; mais c’est aussi le styl
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît , et que, devant toujours peindre et toujours agra
subtil. Voulez-vous délasser l’attention, et un moment vous occuper à plaire  ? employez-y la séduction d’un style tempéré, lég
s cette obéissance n’est point un esclavage pour ceux qui cherchent à plaire dans une langue vivante, parce que, tant qu’elle
langage propre à persuader ceux à qui nous parlons, parce qu’il leur plaît  ; et il leur plaît, parce qu’il les remue et réve
ersuader ceux à qui nous parlons, parce qu’il leur plaît ; et il leur plaît , parce qu’il les remue et réveille en eux les pas
liberté qui semble porté à l’excès, mais avec l’intention secrète de plaire  ; car il en est de cette espèce de liberté comme
ous. » Ce discours a un air de liberté, mais au fond il a pour but de plaire à César, et de faire l’éloge de sa clémence. Une
, où il fut souvent moins utile de servir ses concitoyens que de leur plaire , tous ces prestiges de la vie sociale, appelaient
Athènes ou de Rome ? Ils savent donc instruire, mais ils savent aussi plaire et toucher ; et celui qui les accuserait de ne no
ours dans la Retraite des Dix Mille ? Mais s’il nous instruit et nous plaît dans son Histoire grecque en nous redisant les ha
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
une trace durable Du génie éloquent empreinte inaltérable, Et rien ne plaira plus à tous les goûts divers Qu’un organe flatteu
emble de froid ; eh bien ! je chanterai, Si mes chansons peuvent vous plaire .           Il ne m’écoute pas, il fuit ; Il cour
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
qui est un don de Dieu, une grâce singulière qu’il accorde à qui lui plaît , et qui exige d’autant plus notre reconnaissance,
uite par ce portrait ingénieux, embrasse avidement un fantôme qui lui plaît . Par une espèce de possession anticipée, l’âme jo
88 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
les sujets qui appartiennent à l’imagination, où l’écrivain cherche à plaire , le style doit être gracieux, élégant, varié, bri
re de style affecté et recherché est la lettre que Vincent Voiture se plut à écrire à M. le duc d’Enghien, après le passage
e ce genre de style, ainsi que les pensées qu’il dénature, ne saurait plaire aux esprits délicats, aux hommes de goût, qui rec
ais je le fus, » Ce dit-elle. Et lui de sourire. Disant : « Cela vous plaît à dire ; » Puis sa tête désaffubla, Ses deux jarr
style burlesque pour censurer les mœurs, quoique ce badinage de style plaise à certains esprits, quoique nous entendions profe
Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les jeux d’abord, plut par sa nouveauté: On ne vit plus en vers que poin
89 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
prêt. Loin de lui les tours harmonieux et les périodes nombreuses. Il plaît par la vérité des pensées et la justesse des expr
s choses capables de produire de l’effet sur nous. C’est le style qui plaît aux écrivains lorsqu’ils nous offrent des récits
te. Il convient dans les discours d’apparat principalement destinés à plaire , dans les compliments faits aux puissances, dans
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît  ; et que, devant toujours peindre et toujours agr
ne était assis sur les nuages de la Scandinavie ; leur imagination se plut à errer au milieu des fées, des nécromants, de sy
un tel spectacle peut causer de l’émotion, mais il effraye au lieu de plaire  ; et les romantiques se permirent des hardiesses
90 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
et de la conscience Que les princes se glorifient tant qu’il leur plaira de ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé q
ndant à grand’peine cette presse importune, y est admis, quand il lui plaît , un fils d’affranchi, grand poète, présenté par d
te ; M. de Maurepas, ce vieux courtisan, disait en maugréant que pour plaire à M. de La Fayette on déménagerait le palais de V
tes montagnes. Elles ont sous leurs formes sévères un charme qui nous plaît . Il semble qu’en nous élevant avec elles, nous pr
 ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votr
tout autre, ils aiment leurs amis et leurs camarades, parce qu’ils se plaisent à vivre en compagnie et que ne jugeant rien d’apr
ère blessé, A-t-il droit de venger son amour offensé ? Votre fille me plut , je prétendis lui plaire ; Elle est de mes sermen
t de venger son amour offensé ? Votre fille me plut, je prétendis lui plaire  ; Elle est de mes serments seule dépositaire : Co
. » Là, j’ai clos l’entretien sans plus ample ouverture. C’est alors, plaise aux Dieux qu’il soit de bon augure, C’est alors q
vertus les peuples amoureux, Qu’en assujettissant vous avez l’art de plaire  ; Qu’on croit n’être en vos fers qu’esclave volon
es vertus, tes glorieux travaux, Les rares qualités par où tu m’as dû plaire , Et tout ce qui t’élève au-dessus du vulgaire. Ma
e ; et n’eût-il pour salaire Qu’un regard attendri quand il a pu vous plaire , Qu’un mot sorti du cœur quand il vous tend les b
une moitié, Poignante, intolérable, et la moindre peut-être. Je ne me plais qu’aux lieux où je ne puis pas être. En vain je s
mencerai-je ! Et comment à ma bouche Prêterai-je un discours qui vous plaise et vous touche ? Accorde-moi, mon Dieu, de ne poi
t un triste salaire, Sire, de tant d’efforts que j’ai faits pour vous plaire . LE ROI. Oui, je suis un ingrat ! car, grâce à vo
qu’il a reçu des cieux ? Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire  ; Il prend toujours en main l’opinion contraire,
oli, de Tunis, d’Alger et du Maroc ; et voilà ma comédie flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne
e que je m’abaisse aux misérables inquiétudes de la vanité. À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin
s parfaitement. Les hommes n’aiment point à vous admirer, ils veulent plaire  : ils cherchent moins à être instruits, et même r
préparer, à les accomplir, à les raconter. Ces sortes de documents ne plaisent pas toujours autant que les Mémoires, mais ils tr
d’un front dur et sévère, Alors à vos regards auraient seuls droit de plaire . Alors, dans l’avenir, votre inflexible humeur Au
es différents âges de l’art lui sont égaux ; elle reproduit, s’il lui plaît , le classique ou le gothique, le beau ou le subli
ux faux. En sachant la passion dominante de chacun, on est sûr de lui plaire  ; et néanmoins chacun a ses fantaisies, contraire
e pas, et que Rome n’a pas appris. Une puissance surnaturelle, qui se plaît à relever ce que les superbes méprisent, s’est ré
il s’est tant moqué : « Se faire tout à tous. » Il avait le besoin de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de
jours de l’esprit, et toujours le genre d’esprit qui, selon le temps, plaît au public ! Comment voulez-vous que l’homme suffi
sagesse des anciens Égyptiens.   Ce grand, ce sublime Corneille, Qui plut bien moins à notre oreille Qu’à notre esprit qu’i
ions diverses y auraient chacune un coin réservé ; mais les autres se plairaient à en sortir, et ils iraient en se promenant recon
sement, cela serre le cœur. Tout ce que j’ai vu est- il possible ? se plaire à mettre mal ensemble ceux qui vivent ensemble av
rix aux choses. Cette superbe puissance, ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer comb
ment pleine et entière que la raison : les habiles par imagination se plaisent tout autrement à eux-mêmes que les prudents ne se
autrement à eux-mêmes que les prudents ne se peuvent raisonnablement plaire . Ils regardent les gens avec empire ; ils dispute
e en plusieurs, et se ramasse en une quand il le faut et comme il lui plaît . Il est inconstant, et, outre les changements qui
hez au salut en souliers de satin. Pour les pauvres dansez, s’il vous plaît , ma charmante, Le quadrille béni, la polka bienfa
en aidant un peu à ses propres défauts, se faire créancier. À Dieu ne plaise que je veuille ici dresser le signalement du géni
t les loups, de rapine, de meurtre et d’indépendance… Si, comme je me plais à le croire, l’intérêt de la science est compté a
ts Forme tout l’embarras de la faiblesse humaine. Ne cherche ici qu’à plaire à ce grand Souverain, N’y cherche qu’à servir apr
Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et celui qui insultait à l’aveugl
s dissidences ne nuiront pas à notre vieille et sincère amitié. Je me plais d’autant plus à y compter, qu’indépendamment de n
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
soire ; qu’une gamme, un prélude, un accord, une vocalise peuvent lui plaire , sans offrir à l’esprit aucun caractère positif,
e de Boileau : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée, il faut
es contre la tirade, dans l’éloquence du drame et de la passion. Pour plaire aux habiles, la période doit se dérouler avec ais
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ui choque le bon sens, De railler2 d’un plaisant qui ne sait pas nous plaire , C’est ce que tout lecteur eut toujours droit de
…………………………………………………     La satire, dit-on, est un métier funeste, Qui plaît à quelques gens et choque tout le reste. La suite
l’endormir1 : Loin de moi son courage, entraîné par la gloire, Ne se plaît qu’à courir de victoire en victoire. Je me fatigu
93 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
lle n’a d’autre but que de toucher les passions quand et comme il lui plaît . 5° Poésie épique. — La poésie épique, au contrai
devoir. Son discours est du genre délibératif-. — Enfin, le désir de plaire par l’exposition de la vérité noble et touchante,
auditeurs un empire absolu et leur inspire tels sentiments qu’il lui plaît  ; quelquefois en profitant adroitement de la pent
rien, de donner aux événements l’aspect et la physionomie qui doivent plaire ou persuader. Ils embellissent le récit, chacun à
éressent l’esprit et le frappent ; ils en retranchent, l’un ce qui ne plaît pas, l’autre ce qui peut nuire à la cause. La nar
os du Misanthrope : « Convenons que l’intention de l’auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au ma
e ce qu’elle a perdu la parole. — Fort bien. Mais la cause, s’il vous plaît , qui fait qu’elle a perdu la parole ? — Tous nos
es ; mais nous avons vu qu’il faut émouvoir ou entraîner, ou du moins plaire et séduire, sous peine d’être ennuyeux. Dans une
joindre quelque agrément, parce que souvent, pour instruire, il faut plaire . Les juges sont hommes comme les autres, et, quoi
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît  ; et que devant toujours peindre et toujours agra
ntendre ses vérités en telle manière et sous telles figures qu’il lui plaît , continua de l’instruire, comme il a fait Joseph
oncours odieux. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée. Art poé
us, les voilà enfin nos égaux dans les tourments ; cette égalité nous plaît  : plutôt, plutôt périr, que de les voir à nos côt
ensemble. » (Fléchier, Oraison funèbre de Turenne.) Le mets ne lui plut pas : il s’attendait à mieux, Et montrait un goût
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
aux subtilités captieuses de la scolastique. Mais il ne cherche pas à plaire . Son discours est triste, et ne dit rien au cœur.
veoir toute la rasge des meschans contre nous, et en la fin qu’il luy plaise d’apaiser tous les tumultes qui pourroient rompre
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
rome de la jeunesse, et l’épée de l’âge viril. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît comme Démosthène, il
ée de l’âge viril. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît comme Démosthène, il s’y donne comme Cicéron ; et
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
e en plusieurs, et se ramasse en une quand il le faut et comme il lui plaît . Il est inconstant, et, outre les changements qui
que c’est plutôt par choix qu’on les loue que par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et
97 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
es matières les plus graves, aussi bien que celui qui ne cherche qu’à plaire en amusant, doivent en faire l’objet d’une étude
à s’exprimer avec assez de grâce et en même temps assez de force pour plaire à ses auditeurs, et les émouvoir. Voyons par quel
avité et l’importance, enfin qu’à chercher tien plus à persuader qu’à plaire  ; car il plaira d’autant plus, qu’il fera moins d
tance, enfin qu’à chercher tien plus à persuader qu’à plaire ; car il plaira d’autant plus, qu’il fera moins d’efforts pour y
rsonne ni à vous former un modèle imaginaire. Tout ce qui est naturel plaît , même si quelques légers défauts l’accompagnent,
hommes et de les faire obéir ; que son objet n’était pas seulement de plaire à l’imagination, mais de parler à l’intelligence
la vie. L’histoire n’est donc point une simple narration, faite pour plaire au lecteur en flattant son imagination. Ses carac
t formé de l’histoire l’idée la plus juste, car tous ont le mérite de plaire et d’intéresser en instruisant. Ils ont plus part
s bien soutenus. L’auteur d’un dialogue bien fait a donc le talent de plaire et d’instruire à la fois. La plupart des auteurs
ions, est fort ancienne. Le génie des Orientaux, particulièrement, se plut aux fictions dès les premiers âges du monde. Leur
ut ; leur but est de persuader ou d’instruire ; celui du poète est de plaire et d’émouvoir ; voilà pourquoi c’est à l’imaginat
ment qu’il remplit cet objet, c’est, nous le répétons, en cherchant à plaire et à émouvoir. On suppose que son esprit est tout
chant. L’on pense bien que ce rythme fut d’abord dur et grossier ; il plaisait cependant ; on en fit une étude, et, par degrés,
ès lors la poésie fut un art bien distinct, essentiellement destiné à plaire , et renfermé généralement dans ces sujets où l’im
Cela prouve qu’il y a dans le retour des mêmes sons quelque chose qui plaît à l’oreille de presque tous les hommes, et si que
villes qui résident momentanément dans un asile champêtre que l’on se plaît à y trouver. L’on s’attend à voir paraître des be
peaux, les arbres et les fleurs sont des objets plus gracieux, et qui plaisent plus généralement que les poissons et les product
ièmement enfin, les odes badines et amoureuses, faites seulement pour plaire et amuser : telles sont celles d’Anacréon, quelqu
’instruction, en introduisant à propos des figures et des détails qui plaisent à l’imagination, cachent la sécheresse du sujet,
ont l’exécution est le plus difficile. Inventer une action faite pour plaire au lecteur, pour l’instruire et pour l’intéresser
mesure le merveilleux à la réalité ; que celui-là nous amuse et nous plaise sans que celle-ci lui soit jamais sacrifiée. Il e
s l’Iliade et la Jérusalem. Il est libre de donner la forme qu’il lui plaît à l’exposition, à l’invocation et à toutes les au
ctive à l’action, et forment un genre de merveilleux trop sombre pour plaire à l’imagination. La forêt enchantée, dont le poèt
tolérance, cet amour de l’humanité qui animait Voltaire, et qu’il se plaisait à répandre sur tous ses ouvrages. Milton, dont il
et comme on l’accompagnait de chants et de musique, c’était celle qui plaisait le plus aux spectateurs, et qui donnait le plus d
s explique, je crois, d’une manière satisfaisante, pourquoi nous nous plaisons tant aux représentations tragiques, malgré le sen
uation où se trouve ce prélat ; ces conseils touchants et instructifs plaisent toujours aux spectateurs. Le principal mérite du
e plus possible l’imitation de la réalité ; car une imitation ne nous plaît qu’autant qu’elle est exacte, et par cela même, i
tes les contrées ; le poète tragique place la scène partout où il lui plaît , il choisit une action dans l’histoire de sa patr
possède au plus haut degré cette espèce de talent, toujours si sûr de plaire , celui de peindre en racontant avec simplicité. S
os mœurs accordent à chaque individu de vivre absolument comme il lui plaît et selon son goût, permet à chaque caractère de s
es évidents d’une composition trop rapide. Comme il ne cherchait qu’à plaire , il peignait les mœurs de son temps, et prenait d
ir la sensibilité par des incidents d’un grand intérêt ; il cherche à plaire , moins par les rires qu’il excite, que par les pl
ces grandes vérités ? qu’il faut désespérer de son salut ? à Dieu ne plaise  ! il n’y a que l’impie, qui, pour se calmer sur s
Se contemplait à l’aise, admirait son néant, Et, formé pour agir, se plaisait à rien faire, etc. « Horace combat ce préjugé ave
lez-le, si vous voulez, un poème divin, donnez-lui tel nom qu’il vous plaira , pourvu que vous confessiez que c’est un ouvrage
s notre poésie, et que de longs discours politiques et économiques ne plairaient assurément pas en vers français. Quiconque connaî
peut quelquefois l’accuser de chercher plus à flatter l’oreille qu’à plaire à l’esprit. » 27. Δαῖέ οἱ ἐκ κόρυθός τε καὶ
98 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
chal de Tallard à Madame de Maintenon. Madame, « Recevez, s’il vous plaît , ici mes très humbles remerciements du mot que vo
les effets quand j’ai été Duc. Vous achèverez, Madame, quand il vous plaira , de me mettre au rang de mes camarades. Pour moi
aut de courtes leçons aux grands courages. C’est ainsi que mon âme se plaît à parler à la vôtre, et j’entre à merveille, comm
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons. Soit qu’il él
rter les obstacles et tout ce qui pourrait nuire, retenir ce qui peut plaire , et le mettre à la portée des autres sens ». (Bu
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
ouveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez quand il vous plaît ces têtes illustres que vous avez tant de fois co
st occupée à lui rendre les devoirs funèbres ; et la renommée, qui se plaît à répandre dans l’univers les accidents extraordi
/ 267