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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
st ainsi nommé à cause de l’iambe qui y domine. Dans le principe, les pieds de ce vers étaient tous des iambes. Plus tard il
ns lui céder la deuxième, la quatrième, ni la sixième place ; car les pieds des nombres pairs doivent être des iambes ; ceux
s spondées 58. Il y a trois sortes de vers iambiques : ceux de quatre pieds , appelés diamètres, parce que les Grecs les mesur
appelés diamètres, parce que les Grecs les mesuraient de deux à deux pieds  ; ceux de six pieds, nommés trimètres, et ceux de
parce que les Grecs les mesuraient de deux à deux pieds ; ceux de six pieds , nommés trimètres, et ceux de huit pieds, nommés
x à deux pieds ; ceux de six pieds, nommés trimètres, et ceux de huit pieds , nommés tétramètres. 1° Iambique de quatre pieds
es, et ceux de huit pieds, nommés tétramètres. 1° Iambique de quatre pieds . Vīrtūs | bĕā | tōs ēf | fĭcit. Ce vers a ét
quatre vers. Chez les poètes, ce vers est uni à des iambiques de six pieds , ou à des hexamètres. 2° Iambiques de six pieds.
des iambiques de six pieds, ou à des hexamètres. 2° Iambiques de six pieds . Ce sont les plus beaux, ceux qui ont été employé
le mot précédent. Ils ont ordinairement une césure après le troisième pied , et cette césure peut être brève ou longue, puisq
pied, et cette césure peut être brève ou longue, puisque le troisième pied peut être un iambe. Quīcūm | quĕ rēg | nō fī |
dēm | lăbō | rūm glō | rĭō | sī prīn | cĭpes . 3° Iambiques de huit pieds . Ces vers ne se trouvent que chez les poëtes comi
? etc. Sen. 2° Le dimètre hypermètre ou redondant, composé de quatre pieds , plus une syllabe. Lēvēs | quĕ sūb | nōctēm | s
tie de la strophe alcaïque. 3° Le trimètre imparfait, comprenant cinq pieds et demi. Il alterne toujours avec un autre. Solv
? 5° Le scazon (de σϰάζων, qui boite59) est un vers iambique de six pieds . Le deuxième, le quatrième et surtout le cinquièm
Le vers alcaïque, dont Alcée fut l’inventeur, se compose de quatre pieds , plus une syllabe qui forme césure. Le premier pi
ompose de quatre pieds, plus une syllabe qui forme césure. Le premier pied est un iambe ou un spondée, le second un iambe su
ertain Asclépias, ne diffère du vers alcaïque qu’en ce que le premier pied est toujours un spondée, et le second un dactyle
ns C[ATTcaractere]pri Hor. Le vers phérécratique se compose de trois pieds  : un spondée, un dactyle et un spondée, ou un dac
donique. Le vers saphique, inventé par Sapho, est composé de cinq pieds  : un trochée, un spondée ou un trochée, un dactyl
ien. Le vers phalécien, inventé par Phalique, est composé de cinq pieds  : un spondée, un dactyle et trois trochées. Nī t
un spondée, il y a quelquefois un trochée et même un iambe au premier pied . Ce vers, qui convient à la poésie légère, était
Les plus usités sont : 1° Le dimètre catalictique, qui renferme trois pieds et demi. Nōn ĕ | būr nĕque | aūrĕ | um Mea re
eint, admet, chez d’autres poëtes, le spondée ou le dactyle au second pied . 2° Le tétramètre, qui renferme sept pieds et dem
dée ou le dactyle au second pied. 2° Le tétramètre, qui renferme sept pieds et demi ; il admet aussi le tribraque (trois brèv
dactyle et l’anapeste. Il a toujours une division après le quatrième pied . Tōrpŏr | īnsĭ | dīt pĕr | ārtū°; || frīgĭ | dū
pĕr | ōmnes Te deos, oro, etc. Hor. 2° Le saphique, composé de cinq pieds  : un trochée, un spondée, un dactyle et deux troc
ut vers saphiques et adoniques.) 3° Le grand alcaïque, comprenant six pieds , plus une césure longue au milieu. Le premier pie
e, comprenant six pieds, plus une césure longue au milieu. Le premier pied est un trochée, le second un spondée, le troisièm
un dactyle, puis la césure. L'aristophanien forme les trois derniers pieds . Ce vers se place après le précédent : Lydia, di
| tēm sĕdĕt | ātrā | cūră. 5° Le grand archiloquien, composé de sept pieds  : les quatre premiers pieds de l’hexamètre, puis
5° Le grand archiloquien, composé de sept pieds : les quatre premiers pieds de l’hexamètre, puis trois trochées. Sŏlvĭtŭr |
| āmquĕ Dĕ | ī. 3° Le vers alcmanien, comprenant les quatre premiers pieds du vers hexamètre. Le dernier est toujours un dac
mōr | tālĭbŭs. Sen. 4° Le phalisque, comprenant les quatre derniers pieds de l’hexamètre. O fōr | tēs pē | jōrăquĕ | pāss
ăquĕ | pāssī. Hor. 5° Le phérécratien, comprenant les trois derniers pieds de l’hexamètre. Le premier est toujours un spondé
rĭs | h[ATTcaractere]dō. H. 6° L'adonique, formant les deux derniers pieds de l’hexamètre. Gaūdĭă | pēlle. 58. Comme un
n anapeste équivalent à deux longues, ils ont aussi fait usage de ces pieds au lieu du spondée. Les comiques sont allés plus
t de finir le vers par un iambe, ils ont employé partout ailleurs les pieds que l’on peut mettre aux nombres impairs, savoir
apeste. Les vers de Phèdre sont de ce genre°; il n’y a que le dernier pied qui soit un iambe. 59. Parce que, ayant commencé
ux pairs, il change la cadence du vers, prenant un iambe au cinquième pied , et un spondée au sixième,
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE I. Des différentes sortes de vers. » pp. 267-270
Le vers hexamètre (de εξ, six, et µετρον, mesure) est composé de six pieds . Les quatres premiers sont dactyles ou spondées ;
| ārυă. Le vers hexamètre peut avoir trois césures, l’une au second pied , l’autre au troisième, et l’autre au quatrième. A
quatrième. A leur défaut, il doit en avoir au moins une au troisième pied  ; et, si cela n’était pas possible, il en faudrai
était pas possible, il en faudrait deux dans le vers, l’une au second pied , l’autre au quatrième28, comme on le voit dans le
les multiplier. On doit seulement éviter d’en mettre une au cinquième pied , et par conséquent de finir le vers par un mot de
rs pentamètre (de πεντε, cinq, et µετρον, mesure) est composé de cinq pieds . Les deux premiers sont dactyles ou spondées ; le
diviser le vers pentamètre en deux hémistiches renfermant chacun deux pieds et demi : Sǣpĕ sŭ | ō υīc | tōr lē | nĭs ĭn hōs
Sǣpĕ sŭ | ō υīc | tōr lē | nĭs ĭn hōs | tĕ fŭ | ĭ t. Alors les deux pieds du premier hémistiche sont dactyles ou spondées.
la valeur d’un demi-pied ; comme : Sǣpĕ sŭ | ō υīc | tōr Les deux pieds du second hémistiche doivent être des dactyles su
ontre, chez les bons poètes, quelques vers hexamètres où le quatrième pied est un dactyle, le cinquième et le sixième sont d
ue à la pensée. 28. Les vers qui ont deux césures, l’une au second pied , l’autre au quatrième, offrent une heureuse harmo
heureuse harmonie. Seulement il faut faire en sorte que le troisième pied soit un dactyle suivie d’une césure. Rien ne sera
le à l’oreille qu’un vers où il y aurait, après la césure du deuxième pied , un mot de quatre syllabes dont la dernière forme
de quatre syllabes dont la dernière formerait la césure du quatrième pied , comme dans ce vers d’Horace : Lectorem delectan
3 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
ion de plusieurs syllabes brèves et longues forme ce qu’on appelle un pied . On distingue six pieds principaux : les uns de d
es brèves et longues forme ce qu’on appelle un pied. On distingue six pieds principaux : les uns de deux syllabes, les autres
ncipaux : les uns de deux syllabes, les autres de trois syllabes. Les pieds de deux syllabes sont : 1° Le spondée, formé de d
, dĭēs. 3° Le trochée, formé d’une longue et d’une brève, Rōmă. Les pieds de trois syllabes sont : 1° Le dactyle, formé d’u
ue, formé de trois brèves, făcĕrĕ. Le dactyle et le spondée sont les pieds les plus usités. On distingue, dans les pieds qui
et le spondée sont les pieds les plus usités. On distingue, dans les pieds qui composent un vers, la césure et l’élision.
ædere, couper) est une syllabe longue qui finit un mot et commence un pied . Nōs pătrĭ | ǣ fī | nēs ēt | dūlcĭă | līnquĭmŭs
elles sont longues, 2° elles finissent un mot, 3° elles commencent un pied . Un monosyllabe peut former une césure, quand il
dernière syllabe du mot. Ainsi, il n’y a point de césure au cinquième pied du vers suivant25 : Os homi | ni su | blime de |
nuiraient à l’harmonie du vers ; elles sont défectueuses au cinquième pied , et plus encore au sixième. 2° Il faut éviter, au
eule expression composée. 25. Une césure, placée après le troisième pied , suffit, quand celle du second est effacée par le
la césure est d’établir un enchaînement syllabique entre les premiers pieds , afin de donner au vers une marche harmonieuse. Q
4 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
ltés dans la composition du vers hexamètre, ce sont les deux derniers pieds , dont l’un doit être un dactyle, et l’autre un sp
faut donc, avant tout, se livrer à la recherche de ces deux derniers pieds . On en viendra facilement à bout, si l’on suit la
la fin du vers, en faisant de la première syllabe la fin du cinquième pied , et le sixième pied des deux autres syllabes : …
aisant de la première syllabe la fin du cinquième pied, et le sixième pied des deux autres syllabes : ……. fĕr | ēbānt. …….
e prātă l[ATTcaractere]tă, etc., pour achever le dactyle du cinquième pied  : ……. | prātă fĕ | rēbānt. ……. | dīctă pĕr | āur
e mieux pour le sens et l’harmonie du vers, et le mettre au cinquième pied , comme : ….. frīgŏrĕ | mēmbră. ….. sīdĕră | pālm
| rēntĭbŭs | aūstrīs. Quand on aura disposé ainsi les deux derniers pieds , il faudra chercher dans la matière de quoi faire
x derniers pieds, il faudra chercher dans la matière de quoi faire un pied et demi, depuis la césure du troisième pied, jusq
matière de quoi faire un pied et demi, depuis la césure du troisième pied , jusqu’au dactyle du cinquième. Ce pied et demi p
depuis la césure du troisième pied, jusqu’au dactyle du cinquième. Ce pied et demi pourra être formé de trois syllabes longu
fŭ | rēntĭbŭs | aūstrīs. Cela fait, il ne restera plus que les deux pieds et demi du commencement, qui, pouvant être dactyl
ns d’indiquer, savoir : la fin du vers qui comprend les deux derniers pieds , le milieu qui renferme un pied et demi, et le co
vers qui comprend les deux derniers pieds, le milieu qui renferme un pied et demi, et le commencement, deux pieds et demi,
eds, le milieu qui renferme un pied et demi, et le commencement, deux pieds et demi, c’est d’abord la difficulté que présente
et demi, c’est d’abord la difficulté que présentent les deux derniers pieds , dont l’un doit être dactyle ; c’est ensuite la c
st ensuite la césure qui doit se trouver au commencement du troisième pied . S'il n’était pas possible de mettre une césure a
ème pied. S'il n’était pas possible de mettre une césure au troisième pied , il en faudrait nécessairement deux dans le vers,
ied, il en faudrait nécessairement deux dans le vers, l’une au second pied , et l’autre au quatrième, comme on le voit dans l
cēntēs . Mais, dans ce cas, il faut faire en sorte que le troisième pied soit un dactyle suivi d’une césure ; autrement le
uĕ | rēlā. Hor. Ce serait pire encore, si, après la césure du second pied , il y avait un mot de quatre syllabes longues, co
s. Le vers pentamètre, comme nous l’avons dit, se compose de cinq pieds , qui se divisent en deux hémistiches de deux pied
se compose de cinq pieds, qui se divisent en deux hémistiches de deux pieds et demi chacun. Seulement il ne faut pas oublier
x pieds et demi chacun. Seulement il ne faut pas oublier que les deux pieds du premier hémistiches peuvent être dactyles ou s
s : le mot stabat, convenant si bien à un enfant qui est toujours sur pied , et qui devait, à plus forte raison, dans la circ
lle ; la rencontre des membres de sa famille, qui vont se réfugier au pied d’un autel élevé au centre du palais, et contraig
écube et ses filles qui, poursuivies par Pyrrhus, vont se réfugier au pied des autels. « Hic Hecuba et natæ nequicquàm alt
er) est une chute ou un repos qui se fait sentir après les différents pieds , et surtout après les différents membres qui comp
d’un vers avec le suivant. 2° De donner au troisième et au quatrième pied la même cadence qu’au cinquième et au sixième. 3°
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
ngue les vers par le nombre de ces syllabes ou par le nombre de leurs pieds , en prenant régulièrement deux syllabes pour un p
nombre de leurs pieds, en prenant régulièrement deux syllabes pour un pied . Le vers de douze syllabes a donc six pieds ; cel
ment deux syllabes pour un pied. Le vers de douze syllabes a donc six pieds  ; celui de dix syllabes, cinq ; celui de huit syl
cinq ; celui de huit syllabes, quatre ; celui de sept syllabes, trois pieds et demi, etc. Enfin, le vers de quatre pieds s’ap
de sept syllabes, trois pieds et demi, etc. Enfin, le vers de quatre pieds s’appelle souvent petit vers ; celui de cinq pied
le vers de quatre pieds s’appelle souvent petit vers ; celui de cinq pieds , vers commun ; et celui de six pieds, grand vers
uvent petit vers ; celui de cinq pieds, vers commun ; et celui de six pieds , grand vers ou vers alexandrin. Les vers de cinq
six pieds, grand vers ou vers alexandrin. Les vers de cinq et de six pieds ont une césure. On appelle césure un repos moment
bes ; puis aux rimes mêlées, qui font très bien dans les vers de cinq pieds et au-dessous, mais sont peu favorables aux alexa
e huit, neuf et dix vers sont le plus souvent en vers égaux, de trois pieds et demi, ou quatre pieds. Les premières se divise
sont le plus souvent en vers égaux, de trois pieds et demi, ou quatre pieds . Les premières se divisent naturellement en deux
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
orment les vers, qui sont composés d’un certain nombre de syllabes ou pieds . Il y en a qui en ont douze, et qu’on appelle ale
eux parties, dont chacune s’appelle hémistiche. D’autres vers ont dix pieds  : on les appelle communs ; et ils ont la césure a
uns ; et ils ont la césure après le quatrième. Il y en a qui ont huit pieds  : ces vers n’ont point de césure, non plus que ce
ces vers n’ont point de césure, non plus que ceux dont le nombre des pieds est au-dessous de huit. Les vers sont masculins,
sorte que l’on pourrait dire que les grands vers féminins ont treize pieds  ; les vers féminins communs, onze ; ainsi des aut
urs |pré-cé-dent-les grands-cri-mes. Vers masculin commun, ou de dix pieds . On-vit-heu-reux | quand on-est-sans-dé-sirs. V
heu-reux | quand on-est-sans-dé-sirs. Vers féminin commun, ou de dix pieds . Le-na-tu-rel | est-le sceau-du-gé ni-e. Vers m
ieds. Le-na-tu-rel | est-le sceau-du-gé ni-e. Vers masculin de huit pieds . Rien-ne-du-re-que-ce-qui-plaît. Vers féminin d
de huit pieds. Rien-ne-du-re-que-ce-qui-plaît. Vers féminin de huit pieds . Les-grâ-ces-sui-vent-tous-les-â-ges, Vers masc
t pieds. Les-grâ-ces-sui-vent-tous-les-â-ges, Vers masculin de sept pieds . La-ver-tu-nous-rend-é-gaux. Vers féminin de se
lin de sept pieds. La-ver-tu-nous-rend-é-gaux. Vers féminin de sept pieds . Le-temps-dé-truit-tou-tes-cho-ses. Vers mascul
sept pieds. Le-temps-dé-truit-tou-tes-cho-ses. Vers masculin de six pieds . So-yez-bon-vous-plai-rez. Vers féminin de six
asculin de six pieds. So-yez-bon-vous-plai-rez. Vers féminin de six pieds . Le-sot-de-tout-s’ir-rite. Ou fait encore des v
-sot-de-tout-s’ir-rite. Ou fait encore des vers qui ont moins de six pieds . Mais ce n’est guère que dans des pièces libres e
couplet de Panard nous en fait voir de cinq, de quatre, et d’un seul pied . On voit des commis            Mis    Comme des
elle qui termine les féminins, comme on va le voir dans ceux-ci : Au pied du mont Adulle133, entre mille roseaux, Le Rhin13
badines, ou destinées à être mises en musique, faire des vers de tout pied , qu’on appelle libres, et croiser les rimes en co
tons-nous. Allons porter ces tristes restes                        Au pied de leurs autels. Élevons à sa cendre un monument
e second. L’un est plus leste et plus agile : par le mouvement de ses pieds et la légèreté de ses ailes, il paraît voler et r
7 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
3° L'hexamètre et le phalisque, qui en contient les quatre derniers pieds . Dant alios furiœ torvo spectacula Marti : Exit
s, et rabiem tollere civicam. Hor. 9° Le grand archiloquien, de sept pieds , et le trimètre iambique imparfait, de cinq pieds
chiloquien, de sept pieds, et le trimètre iambique imparfait, de cinq pieds et demi. Solvitur acris hiems grata vice veris e
chinœ carinas. Hor. 10° Le trochaïque dimètre catalectique, de trois pieds et demi, et l’iambique trimètre catalectique, de
de trois pieds et demi, et l’iambique trimètre catalectique, de cinq pieds et demi. Non ebur, neque aureum Meâ renidet in
e), comprend deux alcaïques, un iambique dimètre redondant (de quatre pieds et une syllabe) et un petit alcaïque (deux dactyl
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
à la voix qui l’implore, Il le jetait, tremblant encore, Jusques aux pieds des immortels. Ainsi, quand tu fonds sur mon âm
e vins au presbytère Comme j’avais coutume, à la Saint-Jean d’été, A pied , par le sentier du chamois fréquenté, Mon fusil s
dans la cour, aussi muette et vide. Vide ? hélas ! mon Dieu, non ; au pied de l’escalier Qui conduisait de l’aire au rustiqu
rmi, Comme un ami qui dort sur le cœur d’un ami3 ; Et, couché sur les pieds du maître qu’il regarde, Son chien blanc, inquiet
is, En traçant sur le corps le signe de la croix ; Puis je baisai les pieds et les mains. Le visage De l’immortalité portait
che ; Appeler par son nom chaque colombe blanche, Qui, partant de nos pieds pour voler sur les toits, Rappelait à son cœur no
 ; Et, près du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous berçait. Tout était encor là, tout à
ands flots, Et la chambre un moment fut pleine de sanglots1… Mais des pieds de chevaux dans la cour résonnèrent, Le marteau r
fumée, J’approchais, le cœur gros, de ma porte fermée, Là, quand mon pied poudreux heurta mon pauvre seuil, Un tendre hurle
s pas, Bondit autour de moi de joie et de tendresse, Se roula sur mes pieds enchaînés de caresse, Léchant mes mains, mordant
t ses cris, annoncer ce qu’il aime ; Puis, sur mon sac poudreux à mes pieds étendu, Me couva d’un regard dans le mien suspend
si, pauvre animal, quoique à terre couché, Jamais d’un sot dédain mon pied ne t’a touché ; Jamais, d’un mot brutal contrista
illes, et replace de cœur les portes ôtées, les pierres tombées ? Mes pieds mêmes ne se font pas à ces marches neuves, ils vo
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
le était à ses désirs, lui envoya deux dauphins, qui la trouvèrent au pied du mont Atlas (sur la côte de l’Océan Atlantique,
entre le nord et le levant. On le représente avec des brodequins aux pieds et des ailes aux épaules, couvert quelquefois d’u
nte d’une branche de lierre, un verre à la main, et des cothurnes aux pieds . Bellone, sœur du dieu Mars, selon la fable, et
me légion. Elle est dans une charmante situation, sur une colline, au pied de laquelle coule la rivière d’Orbe ou Orb, à deu
es rois, fut exhumé en 1660, traîné sur la claie, pendu et enterré au pied du gibet. Cyclades. Îles de l’Archipel, au nombr
ns, nommé Sichée, que Pygmalion, frère de cette princesse, égorgea au pied des autels pour s’emparer de ses trésors. Mais Di
s orgueilleux ; car un jour étant entré chez Platon, il se mit à deux pieds sur un beau tapis, en disant : Je foule aux pieds
n, il se mit à deux pieds sur un beau tapis, en disant : Je foule aux pieds le faste de Platon. – Oui, répliqua celui-ci, mai
ans la Troade, contrée de l’Asie mineure (aujourd’hui Natolie), et au pied de laquelle était située la ville de Troie. Le so
t ; et les chiens dévorant son corps, ne laissèrent que le crâne, les pieds et les extrémités des mains. Joas, fils d’Ochosi
la foudre de la main droite, et un sceptre de la gauche, foulant aux pieds les géants vaincus, et ayant auprès de lui un aig
t des beaux arts. Les poètes ont feint qu’elle était sortie, armée de pied en cap, du cerveau de Jupiter. On l’appelle encor
palais, l’an 1209 avant Jésus-Christ, par Pirrhus, fils d’Achille, au pied de l’autel de Jupiter, qu’il tenait embrassé. (Vo
n (le), un des plus grands fleuves de l’Europe. Il prend sa source au pied du mont Saint-Gothard, ou Adula, dans le pays des
es sur la tête, de longues oreilles pointues, le corps velu, avec les pieds et la queue d’un bouc. Seine (la), une des plus
ntilshommes passent la mer, et vont assassiner le saint archevêque au pied de l’autel, l’an 1170. Thrace, contrée d’Europe,
tie de la Natolie propre dans la Turquie d’Asie. Elle était située au pied du mont Ida, à une lieue de l’Archipel, et du dét
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
plus maladroit. En se qualifiant lui-même de bel esprit, il foule au pied la modestie, qui est  une des mœurs du langage ;
fait obtenu, tous ces cœurs transportés de joie qui semblent être aux pieds du bienfaiteur, forment un spectacle bien fait po
e à la découvrir quand son odeur a déjà trahi sa présence. Souvent le pied ingrat du passant la foule et la fait périr. On d
u superbe et flotte en longs cheveux. De sanglants éperons arment ses pieds nerveux. Sa queue, en se jouant du dos jusqu’à la
coursier qui s’élance au galop sont sous nos regards. Il creuse du pied la terre. Qui ne croit voir un cheval impatient d
sibles. Mais la guerre n’a-t-elle pas son odeur ? Ces mille traces de pieds d’hommes, ces voix humaines qui tonnent, ces armé
, mais il fait plus. Nous l’avons vu bouillonner, frémir, creuser du pied le sol,  s’élancer avec orgueil, dévorer la terre
le glaive  ; il est au plus fort de la mêlée, les héros tombent à ses pieds , il flaire des flots de sang, il respire le carna
rd. LE CONNÉTABLE. N’est-ce point le pauvre Bayard que je vois au pied de cet arbre, étendu sur l’herbe, et percé d’un g
empressement à ramasser, à me faire frotter depuis la tête jusqu’aux pieds de l’huile de la sainte ampoule, et à faire des p
re. Confucius, philosophe chinois. N° 73. — L’Ange. Il est au pied du Christ, à coté de sa mère, Un ange, le plus be
de. Là, dans ce trou boueux, le timide soleil Vient poser rarement un pied blanc et vermeil ; Là les bourdonnements nuit et
reur, ce vieillard sans pitié Qui va par toute terre écrasant sous le pied Les immenses cités regorgeantes de vices, Le temp
es hommes, envoya l’ange de la mort pour recueillir et apporter à ses pieds les bonnes œuvres du vieillard. Cet ange mystérie
t allait tomber à terre. Le Génie d’une belle fontaine qui coulait au pied de l’arbre, la regardait, la pauvre petite goutte
nol adopta un rosier dont les fleurs faisaient toutes ses amours ; au pied de ce même buisson, une fourmi avait établi sa pe
forces l‘abandonnèrent… Il se ressouvint de la fourni qui habitait au pied du rosier, et qui avait fait provision de graines
et la mort et le mortel avaient disparu. Il s’était ouvert sous leurs pieds une tombe, au fond de laquelle on apercevait quel
 : vers le nord, on en voit sortir des eaux fraîches et limpides ; au pied , et sous la continuelle influence de ces eaux, s’
jadis si fier, languit auprès d’une herbe aride et sans saveur ; ses pieds chancellent, sa tête superbe tombe négligemment p
n, en couches irrégulières, compactes, épaisses d’au moins deux cents pieds  ! Les chaleurs de l’été sont impuissantes contre
ont entrer à grands îlots les peuples égarés. Grand Dieu ! vois à tes pieds leur foule consternée Te demander le prix des tra
mer, Où règne sur son trône un éternel hiver ? Là, pressant sous ses pieds les nuages humides, Il hérisse les monts de haute
sse qu’en contre-bande. Trois ou quatre mille galériens, les fers aux pieds et les mains dans vos poches, si vous n’y prenez
ière humaine ; Et lorsque dans les champs l’automne nous promène, Nos pieds inattentifs foulent à chaque pas Un informe débri
e lac Ontario. Sa hauteur perpendiculaire est de cent quarante-quatre pieds . Depuis le lac Erié jusqu’au saut, le fleuve arri
r vêtement paraît tissu des ténèbres de l’abîme. Ils foulent de leurs pieds d’airain le coteau funèbre : un instant ils fixen
écume jaillissante qui s’engloutit dans les profondeurs de deux cents pieds , où l’œil la suit avec une terreur curieuse, pour
ends dans cette âpre demeure, Et, recevant souvent mes larmes sur ses pieds . Fait resplendir la paix dans mes yeux essuyés ;
haud et l’humide, il compose les nuages orageux ; il les foule de son pied puissant et les abaisse vers la terre. Mais l’ora
et faire un dernier effort pour se soustraire à sa puissance, de ses pieds nus, colorés du vermillon des roses, et qu’un lég
t le dernier et vient fermer le cercle de l’année ; il renverse à ses pieds le flambeau d’où émane la chaleur créatrice et en
ous son bras il laisse échapper les trésors de la gelée, et presse du pied les flocons amoncelés de la neige étincelante ; b
desséchées y tiennent encore ; d’autres s’en détachent et vont à ses pieds joncher la neige. Mais les lois puissantes de la
sein ? — Que tu meures ? » À ce moment, ses clercs se réfugièrent aux pieds des autels : il n’en resta que trois auprès de lu
s. Dunois fit sonner la retraite, et les troupes abandonnèrent le pied du boulevard. Quand Jeanne d’Arc l’apprit, elle e
cédémoniens et de leurs alliés était de plus de vingt mille hommes de pied et de près de deux mille chevaux ; celle de la li
tes de colonnes, en se rencontrant à Martigny, s’arrêtent étonnées au pied de ces gigantesques boulevards. Comment pousser p
rouver des passages au travers de ces rocs entassés jusqu’à dix mille pieds au-dessus du niveau des mers. Il y a bien, entre
sieurs lieues, raide, inégal, étroit jusqu’à n’avoir parfois que deux pieds à peine, tournant à angles si aigus, qu’on marche
n combat qui avait semblé d’abord inégal, le gladiateur l’attendit de pied ferme ; et le tigre, tout haletant, courut à lui
prolongeant, devait tourner contre lui. Se dressant donc sur ses deux pieds , et se laissant tomber de tout son poids sur son
iateur, dont le triomphe avait ranimé les forces, se redressa sur ses pieds , et, saisissant le monstrueux cadavre, le jeta de
and nous fûmes parvenus au quatrième jour, Gaddo se jeta étendu à mes pieds , en me disant : mon père, que ne viens-tu me seco
mort ! tu l’auras, puisque tu la cherches. » Elle dit, et l’attend de pied ferme. Tancrède aussi veut combattre à pied et s’
Elle dit, et l’attend de pied ferme. Tancrède aussi veut combattre à pied et s’élance à terre. II abandonne son coursier. A
mbre et la fureur leur ôtent l’ usage de l’adresse et la ruse : leurs pieds sont toujours immobiles, leurs mains toujours en
a sourde indifférence, Soupirant de tristes récits. Une lampe à leurs pieds éclairait leurs alarmes Et semblait soupirer pour
ut. L’abîme était au-dessous de lui : une chute de plus de deux cents pieds , et le pavé. Dans cette situation terrible, Claud
r remonter ; mais ses mains n’avaient pas de prise sur le granit, ses pieds rayaient la muraille noircie sans y mordre. Les p
rdait avec égarement une espèce d’étroit plateau formé à quelques dix pieds plus bas, par des accidents de sculpture, et il d
de son âme en détresse de pouvoir unir sa vie sur cet espace de deux pieds cariés, dût-elle durer cent années. Une fois, il
yant que le silence de ces deux hommes. Tandis que Claude, à quelques pieds de lui, agonisait de cette horrible façon, Quasim
ccrocha des mains à une fente de pierres, et parvint à regrimper d’un pied peut-être ; mais cette commotion fit ployer brusq
vant, lui étaient revenues exaltées par la rage et la vengeance ; ses pieds s’appuyaient ainsi que deux leviers aux parois pe
rçoit tout près de lui quatre hommes de fort mauvaise mine, armés des pieds à la tête, et qui semblent plongés dans un profon
Il fait deux pas vers l’un d’eux… soudain le dormeur se lève sur ses pieds et lui dit : « Vous ne vous douteriez jamais, sen
repentir signe doux et charmant. La vie a des écueils, enfant, où le pied glisse, Mais, si tu sens un jour que ton âme faib
mobiles, les bras croisés sur la poitrine, attendaient ses ordres. Au pied du tronc, on voyait assis, sur un divan entouré d
es richesses qu’il venait d’acquérir. L’eunuque qui était de garde au pied de son lit  l’entendit d’abord dormir paisiblemen
et le regard pur pénétrèrent mon cœur d’une joie inconnue. Son faible pied , appuyé sur le bord du plateau, retenait seul le
cette arme, écoute, et quand j’aurai parlé, fais tomber ma tête à tes pieds si mes paroles t’ont déplu ; car je vais te parle
dans la cour de ton palais : un porc, animal immonde, attaché par un pied trop loin de son auge, faisait  de vains efforts
t  de vains efforts pour y manger : tu passas, tu le vis, et avec ton pied royal tu ne dédaignas pas d’approcher la nourritu
a justice divine, ces poids énormes sont tes crimes, l’enfant dont le pied relient la masse fatale, c’est la bonne action qu
l frappa la terre. Les deux bergers virent une source jaillir à leurs pieds et se répandre sur les champs d’Hamet. Les fleurs
ement, et il fut plus surpris encore quand Iben Beschir se jeta à ses pieds et lui dit : « Permets moi, seigneur, de remplir
t à monter sur son chameau pour entreprendre un voyage, avait déjà le pied dans l’étrier. « Cousin du prophète, lui dit-il,
en voyage, et me trouve dans le besoin. Abdallah retira aussitôt son pied , remit à son ami le chameau richement chargé et l
rrivée sur la pente rapide du tertre, dégringole et roule jusqu’à ses pieds … Horreur ! horreur ! C’était une tête de mort ! u
ivrée, va bientôt chercher une nourriture abondante, et l’apporte aux pieds de sa bienfaitrice : celle-ci la partageait chaqu
sur cette proie, n’osaient approcher devant une lionne couchée à ses pieds avec des lionceaux. Ce spectacle frappa tellement
ût, par sa présence, fait fuir ces animaux féroces. Je me jetai à ses pieds , et implorai le pardon de mon imprévoyance. « Mua
ois que le torrent est enflé par les pluies, mais je vais le passer à pieds nus,  pour que le mourant ne soit pas privé de la
sortir celui-ci par sa porte de derrière. Guillaume s’avança jusqu’au pied d’un rocher grisâtre qui avait roulé de la montag
airement la monstrueuse bête qui se mouvait dans l’ombre, foulant aux pieds le corps de Guillaume, et le déchirant par lambea
lorieux. Jugez de quelle horreur cette joie est suivie : Son bras aux pieds du roi l’allait jeter sans vie ; Mais on court, o
De la mort qu’il veut fuir horribles monuments, Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle, Il y porte la main. O s
ise, Jadis arma David et dirigea Moïse, Dans les murs de Fierbois, au pied des saints autels, Cacha depuis longtemps aux reg
e du feu divin, va t’offrir a sa vue ; .Marche : Orléans t’appelle au pied de ses remparts : Marche, à ta voix l’anglais fui
raître ! toi m’insulter, tiens, ressens ma colère !… » Caïn frappe du pied , lève un bras criminel, Et sur le front d’Abel ab
alle ; « et toi, concierge, ouvre vite cette porte. » Il la poussa du pied , et le bruit, répété par l’écho des voûtes, reten
la tête, bondissant plusieurs fois sur le pavé rougi, roula jusqu’aux pieds de Charles, qu’elle teignit de sang. Jusqu’à ce m
s immenses qui errent s au dessus de leurs têtes. Ils sont à quelques pieds du sol, et les hommes ont disparu ; les ouvrages
e respectable vieillard. « Girardin, dit le cavalier, après avoir mis pied à terre, le roi a su que vous aviez refusé de ven
déjà été reconnu et salué des plus vives acclamations, voulut mettre pied à terre et prendre part à l’affliction de ses suj
 ; le vieillard, ranimant ses forces épuisées, se traîne lentement au pied des autels où il veut expirer. En vain le jeune h
la de sa valise, priant fort qu’on en eut grand soin, qu’on la mît au pied de son lit ; il ne voulait point, disait-il, d’au
hambre haute où nous avions mangé. Une soupente élevée de sept à huit pieds , où l’on montait par une échelle, c’était là le c
t d’entrer, il posa la lampe que sa femme vint prendre, puis il entra pieds nus, et elle dehors lui disait à voix basse, masq
maternels, son cœur répétait : à demain. Le lendemain le revoyait au pied du même autel, avec son front pur, sa fraîche cou
semble encore nostre Seigneur agenouillé dans le cénacle, lavant les pieds aux disciples, et leur distribuant par après son
ue sur terre, et nostre Seigneur que l’on renverse, et que l’on cloue pieds et mains sur celle très-cruellement. Il contemple
de l’Ascension ; et là, voyant les dernières marques et vestiges des pieds du divin Sauveur, prosterné sur icelles, et les b
in, mais son antagoniste n’en fit pas autant. Wilfrid, lui plaçant un pied sur la poitrine, et lui appuyant sur la gorge la
riompher le bon droit, que seulement elle demandait de coin, battre à pied , parce qu’elle n’avait pas appris à monter à chev
point le plus étroit du passage, là où le voyageur, contemplant à ses pieds de plus profonds précipices et sur sa tête des bl
lheureux dans les abîmes, au milieu desquels les sapins hauts de cent pieds paraissaient comme des brins d’herbe sur le bord
lus close ; tant de visites interrompaient ses chères méditations. Au pied de la montagne, plus loin des lieux habités, il y
pour ses enfants. Meinrad l’implorait sans cesse, il conduisait à ses pieds les bons pèlerins que n’effrayaient point les dan
ous recommande d’allumer ces deux cierges, l’un à ma tête, l’autre au pied de ma couche. Après cela, fuyez au plus vite, vou
es plus beaux de la langue : car sans parler de la césure du deuxième pied , il y a suspension dans le récit, on attend avec
narration peut se réduire ainsi :  Au moment où Polyphonie allait aux pieds des autels épouser Mérope, Egyste entre dans le t
souvenir charmera mon exil. Dans mes promenades, dans mes études, au pied des autels, il me sera doux de penser que vos ver
e la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme, que de vous sauver par ce moyen. Votre Maj
et mes larmes ne sont pas capables de te fléchir, vois la mère à tes pieds , qui te demande Le salut de ta patrie. Vertot.
ris, de la Normandie et de la Guienne, où vous ne remettrez jamais le pied . Et, après que vous aurez été battus en mille end
Grèce, éclipsant ses exploits les plus beaux, Rassurer son Olympe au pied de nos tombeaux, Si de tels intérêts j’ose un mom
sa fragilité Vous a donné la vie et l’immortalité. Que de fois, à vos pieds , m’asseyant en silence, J’évoque autour de vous t
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ompus, tombant de vétusté ; d’autres en plus grand nombre, gisants au pied des premiers, pour pourrir sur des monceaux déjà
es sur les autres, forment une bourre grossière, épaisse de plusieurs pieds . Nulle route, nulle communication, nul vestige d’
ivers ; vous qui du trône immobile de l’empyrée voyez rouler sous vos pieds toutes les sphères célestes sans choc et sans con
cates qu’elles en paraissent transparentes. À peine aperçoit-on leurs pieds , tant ils sont courts et menus : ils en font peu
arrière et se relève en poupe ; la queue est un vrai gouvernail ; les pieds sont de larges rames, et ses grandes ailes demi-o
re jeunesse, émus du spectacle qui grandissait à tout moment sous nos pieds  ; mais, à mesure que nous montions, légers et joy
s sacrées, raser les temples, blasphémer le nom de Dieu et fouler aux pieds tout droit divin et humain. Voilà les fruits de l
e, et de sa queue agile Mouvant le gouvernail en timonier habile, Les pieds pour avirons, pour flotte ces oiseaux Qui se pres
elles ; ils me reçoivent tousjours de mesme visage. Il a bel aller au pied , dit-on, qui mène son cheval par la bride. Le mal
ot, un de ces hommes puissants par la synthèse, qui franchissent d’un pied hardi les limites de leur époque, marchent seuls
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
ine, était venu la joindre avec mille chevaux et deux mille hommes de pied  ; le duc de Parme y avait envoyé quatre cents che
de Parme y avait envoyé quatre cents chevaux et douze cents hommes de pied wallons ; Christophe de Bassompierre, qui, longte
saient près de quatre mille chevaux et plus de quinze mille hommes de pied . Le roi, étant donc bien étonné d’apprendre que c
e la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme que de vous sauver par ce moyen. Votre Maje
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
u marbre tragique. Des manœuvres étaient couchés avec indifférence au pied de la statue, ou taillaient des pierres en siffla
assis sur quatre pierres rongées de mousse ; un torrent coulait à nos pieds  ; le chevreuil paissait à quelque distance parmi
propre tombeau. Atala était couchée sur un gazon de sensitives ; ses pieds , sa tête, ses épaules et une partie de son sein é
istinguait quelques veines bleues. Ses beaux yeux étaient fermés, ses pieds modestes étaient joints, et ses mains d’albâtre p
tombées dans ce palais de la mort ; l’acanthe sauvage rampait à leurs pieds , sur des débris, comme si la nature s’était plu à
l’épaisseur des plus profondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds , tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour
Les vignes sauvages, les bignonias, les coloquintes, s’entrelacent au pied de ces arbres, escaladent leurs rameaux, grimpent
vers : Rome, te voilà donc, ô mère des Césars ! J’aime à fouler aux pieds tes monuments épars, J’aime à sentir le temps, pl
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
urir à mon aise ; mais en être venu si près, et n’y pouvoir mettre le pied , n’est-ce pas pour enrager ? Nous la voyons, en v
uit jours, il n’y a point eu de troupes massacrées dans ce canton. Au pied de la hauteur coule un torrent rapide, qu’il faut
descendants de Diomède2, et l’Hermaphrodite ( immane nefas 3 !) a un pied brisé4. Une inscription Fragment À Rom
re coupée par de jolies allées ; les autres tapissent les murs, et du pied de la maison montent en rampant jusqu’au faîte. L
m’approchais pour la lire, écartant ces plantes, cherchant à poser le pied sans rien fouler, quand M. d’Agincourt, que je n’
15 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
u à la messe pour se montrer, et il se cache : le voilà retenu par le pied tout le teste du jour. Il a la main jolie, et il
rche vers la fin de l’hiver de 1709 ; le Rhin était glacé à plusieurs pieds de profondeur. Comme il traversait ce fleuve, voi
te arrête ses pas incertains ; ses forces l’abandonnent ; il tombe au pied d’un monceau de neige mouvante ; il sent toute l’
de colonnes, en se rencontrant à Martigny, s’arrêtent, étonnées, aux pieds de ces gigantesques boulevards. Comment pousser p
trouver des passages au travers de ces rocs entassés jusque dix mille pieds au-dessus du niveau des mers. Il y a bien entre l
sieurs lieues, roide, inégal, étroit jusqu’à n’avoir parfois que deux pieds à peine, tournant à angles si aigus qu’on marche
hie par le vent du nord qui souffle du côté de la mer. Ce pays est au pied du Liban dont le sommet fend les nues et va touch
leurs branches épaisses jusque vers les rues. Cette forêt a sous ses pieds de gras pâturages dans la pente de la montagne ;
sseaux d’une eau claire. Enfin on voit au-dessous de ces pâturages le pied de la montagne, qui est comme un jardin : le prin
tune ainsi marchant dans les vastes campagnes, Fait trembler sous ses pieds et forêts et montagnes. Et cette strophe d’une O
acieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,     Foulait aux pieds ses ennemis vaincus ; Je n’ai fait que passer, il
ît dans le mouvement de ses narines inspire la terreur ? Il creuse du pied la terre : il est plein de confiance en sa force 
et je consolais le cœur de la veuve. J’étais l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux : j’étais le père des pauvres : je bri
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
à un bienfaiteur discret. — Elle végète obscure, — souvent foulée aux pieds  ; — comparée à la rose, c’est l’aurore près de l’
sauterelle ? vois-le, ses naseaux soufflent la terreur. si creuse du pied la terre, il s’élance avec orgueil, il court au-d
bataille de Rebec, il rencontra Bayard, blessé à mort, qui, étendu au pied d’un arbre, recommandai son âme à Dieu. On suppos
tion : Le Connétable. N’est-ce point le pauvre Bayard que je vois au pied de cet arbre, étendu sur l’herbe et perce d’un gr
, comme par exemple de se faire frotter d’huile sainte de la tête aux pieds , de faire croire qu’il avait été guéri dans tous
et les conserve à la vertu. N° 73. — L’Ange. Il est au ciel aux pieds de Jésus-Christ, à côté de la sainte Vierge, un a
de grimper sur un arbre. — Mais quel est son effroi, quand il voit au pied de l’arbre quatre aspics et deux rats dont l’un b
té les recueille22 — La Postérité les répète — … Deux génies sont aux pieds du trône23 — …L’un, farouche, éclaire d’un flambe
tique ; le docteur comprit, mais ne perdit pas courage. Il voit à ses pieds une feuille de rose, il la ramasse, il la pose dé
oup, arriva un messager royal qui lui apporta l’ordre de paraître aux pieds du trône pour rendre compte de son administration
e de pluie tomba des nuées sur un arbre — … Une source qui coulait au pied de l’arbre lui cria : « Viens dans mon sein » — …
ux, choisit le plus beau rosier pour chanter ses airs harmonieux ; au pied de ce rosier, une fourmi avait établi sa petite d
toute couverte de bois épais. Au nord est la source d’un fleuve, — Au pied est une plaine, — fermée de tous côtés par des ar
eues un torrent, qui se brise contre des débris de rocs, à deux cents pieds au-dessous du voyageur. À droite, à gauche, on re
il retient le Sirius 89 … De l’autre il tient une urne90 — … Sous ses pieds est l’écharpe d’Iris 91 — … On voit jouer dans le
vert un peu flétri — … Son écharpe est d’un vert plus frais93 — … Ses pieds sont entourés de brouillards et foulent des raisi
x — … N° 135. — L’Hiver L’hiver paraît le dernier… Il foule aux pieds un flambeau qu’il tâche, mais en vain d’éteindre.
terre et fond sur le voile éclatant que lui présente un combattant à pied . L’adroit espagnol, dans le même instant évite à
répondent : Que tu meures. A ce moment ses clercs se réfugièrent au pied des autels ; il n’en resta que trois auprès de lu
sition. Dunois fit sonner la retraite et les troupes abandonnèrent le pied du boulevard. Jeanne d’Arc, souffrante d’une bles
cavaliers, Epaminondas avait sous ses ordres trente mille Thébains à pied , et trois mille à cheval, il suivit le même ordre
les de colonnes, en se rencontrant à Martiguy, s’arrêtent étonnées au pied de ces gigantesques boulevards. Comment passer !
, le gladiateur se prépara enfin au combat —. Il attendit l’animal de pied ferme. Description du combat, dont voici les prin
ève le museau pour aspirer de l’air ; le gladiateur se dresse sur ses pieds et repoussant le tigre, se laisse lourdement tomb
te la guerre et la mort, Clorinde s’apprête au combat. — Tancrède met pied à terre. —  Nœud. Combat acharné. — Tableau bril
ud. Combat acharné. — Tableau brillant. Choc des épées, agitation des pieds , des mains, fureur, — les combattants s’approchen
un dernier effort, il rassemble ce qu’il a de force, et s’aide de ses pieds et de ses mains, il va remonter, mais le plomb de
faire périr son ennemi avec lui, il remue avec fureur ses mains, ses pieds , ses yeux, sa bouche, il mort la racine pour la d
levai le lourd plateau, qu’un enfant ailé, charmant, empêcha avec son pied de monter trop haut — … La terrible voix s’écria
able et inoffensif — … Le génie sourit et fait jaillir une source aux pieds d’Hamet — … (Petit tableau des bienfaits de Veau
e plus près de terre s’agiter, puis une boule en sort, et roule à ses pieds  ; c’était une tête de mort — ….. Sa frayeur — Il
, bonheur, tout s’évanouit. La faim arrive menaçante. Tout-à-coup son pied rencontre un léger obstacle. Il se baisse et retr
le de Mathilde — … Arrivée au lieu du combat, elle voulut combattre à pied — … Elle était calme, Kœpf était pâle et confus —
nvocation à Notre-Dame du Passant.) N° 220. — Le Mont Pilate Au pied d’une montagne de la Suisse, nommée Pilate, est u
s jours de marche incertaine ; Œdipe et sa pieuse fille parvinrent au pied du Cythéron. Cette montagne est traversée par tro
eur le rapide roi des airs, l’aigle frappé de la foudre, tomber à mes pieds  ? Pourquoi refusai-je de croire à tous les presse
ère. « A présent, lui dit Œdipe, retire-toi. » Antigone se jeta à ses pieds . « O ma fille, lui dit le roi, je te laisse seule
ux et les mânes de ses aïeux, et finit en lui disant do la voir à ses pieds , elle qui prie pour l’honneur du fils, la vie de
ils n’est plus. Avis. Même observation qu’au nº 254. Vers de quatre pieds  ; rimes croisées, neuf strophes. N° 256. — La
nº 254. Cinq strophes de quatre vers, dont les trois premiers de cinq pieds et le quatrième de quatre pieds, rimes croisées.
vers, dont les trois premiers de cinq pieds et le quatrième de quatre pieds , rimes croisées. N° 257. — Les Sœurs hospitali
17 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
l y a« qui cependant est très doux » (Sainte-Beuve) ; « à cheval et à pied en bataille rangée » (Desportes), « cacophonie, d
erf apprivoisé qui me suit en tous lieux… Il va seul et pensif où son pied le conduit ; Maintenant170 des forests les ombrag
adossé, Enflant son flageolet à quatre trous persé, Son mastin a ses pieds , à son flanc la houlette, Ne dira plus l’ardeur d
l’aurore : Car, seul maistre de moy, j’allois, plein de loisir, Où le pied me portoit, conduit de mon desir, Ayant toujours
ns les Bergeries, le plus renommé de ses ouvrages au xvie  siècle, le pied sur un perron, le coude sur un balustre, qu’il re
in tout nouveau, Autres alloyent criant de leur puissance toute Qu’au pied des seps tortus on fist la mere-goute273, Et chan
Le vent qui va devant ; couvert de tourbillons386 Escroule sous ses pieds les bluetans387 sillons, Fait descroistre la plai
« Tel est en cet estat le tableau de l’eglise ; Elle a les fers aux pieds , sur la gehenne467 assise, A sa gorge la corde et
ais du throsne où tu te sieds Et la Mort et l’Enfer qui dorment à tes pieds  ? » (Ibid., livre Ier, fin). Le jugement d
sortent de la mort comme l’on sort d’un songe. Ils se rassemblent au pied du trône de Dieu Rayonnans de saincte majesté.
ur venue aux mortels incertaine, Les dieux les viennent voir avec des pieds de laine 498 : Les procès, au venir, marchent si
sé. — On recognoist les dieux, ainsi que dit Homere, Au mouvement des pieds , qu’ils tournent en arriere : Mon procés prend pl
ie, Tout couronné de tours et tout ceinct de rempars, Detestant à vos pieds l’injuste tyrannie Qui la donnoit en proye à la r
r562 ; Pour cent bonadiez563 s’arrester en la ruë, Faire sus l’un des pieds en la sale la gruë ; Entendre un marjollet564, qu
beste. Le loup qui la cognoist, malin et deffiant, Luy regardant aux pieds , luy parloit en riant : « D’où es-tu ? qui es-tu 
omme sans esprit ma grand mere me vit, Sans m’en dire autre chose, au pied me l’escrivit. » Lors il leve la jambe au jarret
t d’un œil innocent il couvroit sa pensée, Se tenant suspendu sur les pieds en avant. Le loup, qui l’apperçoit, se leve de de
 Il me prit par la main, apres mainte grimace, Changeant sur l’un des pieds à toute heure de place, Et, dansant tout ainsi qu
nts, Rire hors de propos, monstrer ses belles dents, Se carrer sur un pied , faire arser son espée620, Et s’adoucir les yeux
ez vous point ici quelqu’un de vostre troupe ? — Je suis tout seul, à pied . » Lui, de m’offrir la croupe, Moy, pour m’en dep
ux souliers demeuree De son seigneur manger à belles dents ! Et si le pied eust esté là dedans, Sa tendre chair eust esté de
tre l’envie : Voylà l’aise si grand de la cour, et ma vie. Mais quels pieds , mais quel cueur, mais quelle bourse aussi, Pour
la bouche et la neige aux cheveux. D’un pas douteux et lent à trois pieds je chemine, Appuyant d’un baston mes membres lang
anti- Mazarins au xviie , avocats, hommes de lettres, qui avaient un pied dans les salons et un autre au Palais : tels, Lin
tant de travaux, Se passe en moindre temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux. A quoy sert d’eslever les murs
sort : Près du terme fatal prescrit par la nature, Et qui me fait du pied toucher ma sépulture, De ces derniers instans don
humaines, Mais foibles ennemis d’un pouvoir souverain, Qui foule aux pieds l’orgueil et le sceptre romain : Aveuglé de l’err
éparé.     Ô toi qui n’attends plus que la cérémonie Pour jeter à mes pieds ma rivale punie, Et par qui deux amans vont d’un
é : Cette seule action rétablit la bataille, Et rechasser le Maure au pied de sa muraille, Et, rendant le courage aux plus t
te : Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il lit au front de ceux qu
, ; court-jointe915, Et qui fait dans son port voir sa vivacité ; Des pieds , morbleu, des pieds ! le rein double916 ; à, vrai
Et qui fait dans son port voir sa vivacité ; Des pieds, morbleu, des pieds  ! le rein double916 ; à, vrai dire, J’ai trouvé l
l m’a forcé ; J’ai vu ce que c’étoit moi, sans aucun stratagème ; Des pieds jusqu’à la tête il est comme moi fait, Beau, l’ai
r, Vengea l’humble vertu de la richesse altière, Et l’honnête homme à pied du faquin en litière.     Horace à cette aigreur
e gloire, Si vous allez commettre une action si noire. (Se jetant aux pieds de Néron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de
t audacieux. Il sembloit à son gré gouverner le tonnerre, Fouloit aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il
avoir souvenir de moi dans ses prières. » CRISPIN, se prosternant aux pieds de Géronte. Oui, je vous le promets, monsieur, à
l réside, La sage providence à l’univers préside ; Et plus bas, à ses pieds , l’inflexible destin Recueille les décrets du jug
1029.) Lemoyne Les tombeaux des rois d’Égypte Sous les pieds de ces monts taillés et suspendus, Il s’étend des
t le devoir, et la mort d’un chrétien. (À Montèze, qui se jette à ses pieds .) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, So
e. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds .) ALZIRE. Seigneur, en rougissant je tombe à vos
férez quelques jours : la faveur n’est pas grande : Je me jette à vos pieds et je vous la demande. LYCANDRE. J’entends : la v
croit ! La fraude impunément, dans le siècle où nous sommes Foule aux pieds l’équité, si précieuse aux hommes ; Est-il, pour
si bas ! des protecteurs si bêtes !… Des ouvrages vantés qui n’ont ni pieds ni têtes ; Faire des soupers fins où l’on périt d
défauts. « Regarde, disoit l’un, comme sa jambe est faite ; Comme ses pieds sont plats, hideux ! — Et son cri, disoit l’autre
ue à ce paon ; c’est bien voir, j’en conviens ; Mais votre chant, vos pieds , sont plus laids que les siens, Et vous n’aurez j
’aime ; (C’est un cœur, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant,
ge Des aquilons tumultueux ; Tandis que la noire tempête Gronde à ses pieds , sa noble tête Garde un calme majestueux. Pensoi
antes eaux où s’abreuvent les Muses, les dormantes eaux, la Naïade au pied fluide, le front pur et liquide de la Seine, Néré
hénier I Ma muse fuit les champs abreuvés de carnage, Et ses pieds innocents ne se poseront pas Où la cendre des mor
près d’une onde où s’égarent tes pas, Se courbent mollement sous tes pieds délicats ? Où te faut-il chercher ? Vois la saiso
l’amande, et les figues mielleuses, Et du pain à son chien, entre ses pieds gisant, Tout hors d’haleine encore, humide et lan
qu’humain venant rougir la terre, Et les rois assemblés, et sous les pieds guerriers, Une nuit de poussière, et les chars me
e flambeaux. L’insolent quadrupède en vain s’écrie ; il tombe, Et son pied bat le sol qui doit être sa tombe. Sous l’effort
agre, Périphas. Pirithoüs égorge Antimaque, et Pétrée, Et Cyllare aux pieds blancs, et le noir Macarée, Qui de trois fiers li
nuages dorés1239. Mais d’un double combat Eurynome est avide, Car ses pieds , agités en un cercle rapide, Battent à coups pres
vages, Fleurs, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Rampent au pied des murs d’opulentes cités, Sous les arches de pi
nes percées, De bassins en bassins ces ondes amassées Pour joindre au pied des monts l’une et l’autre Téthys1246 ? Et ces va
ier rayon, comme un dernier zéphire Animent la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyre. Peut-être e
l’émail brillant, Dans les soixante pas où sa course est bornée, Son pied sonore et vigilant1250, Le sommeil du tombeau pre
e mon ennemi terrassé : Il se relève ; je succombe, Et moi-même à ses pieds je tombe, Frappé du trait que j’ai lancé…, Du se
el plaisir d’être assis dans le fond des vallons, Et d’entendre à ses pieds le bruit des moucherons Pendant que le midi brûle
s sa fortune altière Se fit un jeu des peuples et des rois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le
mes exploits. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois… La Paix, qui fuit, m’ab
deux fois1291. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois… J’ai d’un géant vu le f
éis à sa voix. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois. Tout cet éclat dont l’E
enirs et lois. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois1294. (Œuvres complètes.
l passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau. Où pour voir je m’étais mise,
it l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents ; Au pied de l’échafaud, sans changer de visage, Elle s’ava
crier la herse et retomber la chaîne, C’est moi qu’il fait asseoir au pied du lit royal Où l’insomnie ardente irrite encor s
lons les délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi.                                 La chari
mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds . Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes, Il s
fois Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois. Oui, dans ces jours d’auto
s flancs déchirés ; Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguion
laissant de la glèbe attiédir la froideur, Vient mourir et border les pieds du laboureur. Il rattache le joug, sous la forte
Se tordent sur son sein en tronçons torturés ; L’homme les foule aux pieds , et, secouant le manche, Enfonce plus avant le gl
rçoit, sous ses yeux effrayés, Qu’abîme sur sa tête et qu’abîme à ses pieds , La nature étendit quelques étroites pentes Où le
er. D’immenses châtaigniers aux branches étendues Y cramponnent leurs pieds dans les roches fendues, Et pendent en dehors sur
bscurs Comme la giroflée aux parois des vieux murs ; On voit, à mille pieds au-dessous de leurs branches, La grande plaine bl
r ce maître héréditaire, On eut enraciné bien avant dans la terre Les pieds de marbre des palais ; Lorsqu’on eut pour sa soi
n’était pas le bruit de bombe et de mitraille Que vingt ans, sous ses pieds , avait fait la bataille Déchaînée, en noirs tourb
ns-nous sur la terre, et dormons. » Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levé la tête, au fond des cieux
c’est le voisinage et la contemplation des Vosges et des Pyrénées, au pied desquels le transportait la vie mobile du soldat
ges dans Moïse, dans le Déluge, dans Eloa, voient la terre sous leurs pieds , et il est avec eux. Sa devise serait : Quò non a
Or, des champs de Moab couvrant la vaste enceinte, Pressés au large pied de la montagne sainte, Les enfants d’Israël s’agi
tre élu ? J’ai conduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise : De vous à lui qu’un a
mort trouve à ma voix une voix prophétique ; Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations, Ma main fait et défait les
ables mouvants ; Je renverse les monts sous les ailes des vents ; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace ; Le fleuv
s’élance, Pour passer le torrent aux arbres se balance, Tombe avec un pied sur, et s’ouvre des chemins Jusqu’à la neige enco
et fleuris, trône des deux saisons, Dont le front est de glace et le pied de gazons ! C’est là qu’il faut s’asseoir, c’est
monde enchanté de la saison des bains1404, Qui s’en va sans poser le pied sur les chemins. Ils couraient, ils partaient, t
e terre, fleurit et devient arbrisseau ; Chaque jour, plus avant, son pied chevelu plonge, Tant qu’il fasse éclater le ventr
hamps L’herbe courbe sa pointe où tremble un diamant ; Devant vos pieds verdis et mouillés, par moment, Du milieu d’un bu
croupe rustique, Fumante encor du sang des rois ; Mais fière, et d’un pied fort heurtant le sol antique, Libre pour la premi
ines ?… Toujours, ô mon enfant ! toujours les vents sauvages De leurs pieds vagabonds balayeront les plages1447 La mer réflé
it sentier blanc et bordé de bruyères Tout renaît, comme au temps où, pieds nus, sur le soir J’escaladais la porte et courais
estiaux tout le jour retenus dans la crèche Vont errer librement : au pied des verts coteaux Ils suivent pas à pas les longs
gnée et s’accoude au long manche1474 ; Il se courbe, en soufflant, le pied sur une branche ; Son morceau de pain noir est ga
chimères Arbres qui modérez le soleil et le vent ! J’ai versé sur vos pieds des larmes bien amères, Mais pour moi votre miel
es J’irai boire l’eau vierge aux sources des grands fleuves ; Mes pieds se poseront sur l’azur du glacier. Je veux baigne
’y respirer pur des souffles humains. Montons ! le vent se meurt aux pieds du roc immense, Le doute ne saurait flotter sur c
r créateur je me baigne à mon aise ; Le monde où j’aspirais, mes deux pieds l’ont touché. J’ai dormi sur les fleurs qui vien
’as vu que la saison des roses ! La neige des hivers où nous marchons pieds nus, Nos soucis, nos travaux, te sont tous inconn
LE POÈTE. Écoute ce torrent : quelle douleur profonde Exhalent à nos pieds les soupirs de son onde ! LE PÂTRE. J’entends sur
sentier a conduit dans sa longue escalade, Depuis ce toit qui fumé au pied de la cascade, Le hardi laboureur qui fait si hau
clocher tant aimé sonnait son dernier glas. Nous montions ; sous nos pieds craquait le dur verglas. Au loin sur les coteaux
rève ; C’est à peine si l’onde, en effleurant le bord, Y module à mes pieds un insensible accord, Un murmure douteux, qui meu
Quand ses enfants, au bord, viendront le recevoir, Répandant à leurs pieds sa nasse qui fourmille, Il verra le bonheur de sa
mme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univers aux pieds du Créateur.     Science, amour du vrai, flamme p
nt et bénin qui a éclairé ma nativité, qui met tous mes ennemis à mes pieds . Cette croyance à une influence prétendue des as
a terre Et que ses compagnons au milieu de la guerre, Renversés à ses pieds , haletaus et ardens, Mordent dessus le champ la p
rendre désert, désoler, ravager, comme gué de vadum. 377. Gagner au pied , s’enfuir, s’avancer vers (petere) du (à) pied. J
adum. 377. Gagner au pied, s’enfuir, s’avancer vers (petere) du (à) pied . Je vais gagner au pied. (Molière, Préc., X.) 3
ied, s’enfuir, s’avancer vers (petere) du (à) pied. Je vais gagner au pied . (Molière, Préc., X.) 378. Nous ne donnons ces
leur et du plus vif Passerat. 498. Jambes de laine, jambes molles ; pieds de laine, pieds qui marchent sans bruit. 499. Un
vif Passerat. 498. Jambes de laine, jambes molles ; pieds de laine, pieds qui marchent sans bruit. 499. Un des deux contes
an de la Taille a écrit Les Corrivaux, comédie. 624. Débarrasser les pieds , d’un animal, à la pâture, de ses entraves (pasto
laisses contre toi murmurer sur la terre ; Ainsi le haut Olympe à son pied sablonneux Laisse fumer la foudre et gronder le t
loux : Il voit ce que l’Olimpe a de plus merveilleux, Il y voit à ses pieds ces flambeaux orgueilleux Qui tournent à leur gré
Son regard semble farouche : Prêt au moindre mouvement, Il frappe du pied la terre, Et semble appeler la guerre Par un fier
s deux pauvres servantes. (V, 6). Le pondu ressuscite, et sur ses pieds tombant… (III, 18). Perrin fort gravement ouv
té Lui coûta quatre dons : le cheval lui desserre Un coup, et haut le pied … 849. Ces conclusions courtes, aiguisées en p
erf de sept ans en a cinq de chaque côté. 901. Trace laissée par les pieds de l’animal. 902. Tête, en terme de vénerie, si
p. 196, note 2. 915. Qui a le paturon (partie de la jambe voisine du pied ) court, Étymol. : joint, articulation. 916. Vi
ardeur. 922. Revoir d’un cerf, c’est-à-dire avoir des indices par le pied , les fumées, les abattures. 923. Animal. Employé
quilon, sur la montagne sainte, J’irai m’asseoir sans crainte ; À mes pieds trembleront les humains éperdus. » Tu le disois,
Luit de son propre éclat et s’abîme en soi-même, Et voit dessous ses pieds s’humilier le sort, La fortune, le temps, la natu
Dieu mit avant les temps son trône inébranlable. Le ciel est sous ses pieds  ; de mille astres divers Le cours toujours réglé
presseras point sa féconde mamelle, À moins qu’avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié.
tends déjà frémir les deux mers, étonnées De voir leurs flots unis au pied des Pyrénées. 1247. Daniel-Charles Trudaine (1
ousser au bord du Styx : J’ai vu l’enfer et tous les diables À quinze pieds du paradis… 1262. Cf. Voltaire, l’Indiscret,
as Napoléon empereur, mais Bonaparte soldat. Il était seul, triste, à pied , debout devant moi, ses bottes enfoncées dans la
plus nul écho de la terre ; Nul n’y laisse jamais l’empreinte de ses pieds . Et la vague toujours recouvre nos sentiers. (P
ces ruissellements de lumière, d’enthousiasme et de poésie ; on perd pied emporté dans ces essors ; on est tenté de demande
Moabites. 1368. Montagne de l’Arabie Pétrée, située à l’ouest et au pied du Sinaï. 1369. Est-il nécessaire de signaler à
tine, au contraire (Le Désespoir, Premières Méditat., VII) : Et d’un pied dédaigneux la lançant (la terre) dans l’espace…
it d’orages, et que le soleil, déchirant la nue, Éclairait sous ses pieds l’abîme de l’espace. « C’est moi que le soleil
La Nuit. Les épaules d’argent de la nuit qui frissonne… La nuit aux pieds d’argent descend dans la rosée… (Cf. Homère, Il.
riant tes beaux vers ingénus, Tantôt légers, tantôt boiteux, toujours pieds nue Gaîté, génie heureux, qui fut jadis le notre,
Pincettes, ou je trouve (Mercure, janvier 1717) : Je trépigne et sur pied je sèche de colère De voir à mes yeux un tison Qu
. Les vents courent, voilà l’expression ordinaire ; leur prêter des «  pieds vagabonds », voilà la poésie. « …Ce qui caractéri
Voltaire (Lettre à Cideville, 5 sept. 1739). Comme Barbier prête des pieds aux vents « sauvages », Eschyle prête des « dents
s commencent à durcir, Les herbes à sécher, les mûres à noircir… Tous pieds nus, en chemin écartant le feuillage Pour y trouv
es grands morts sur les hauteurs de la poésie, ce livre est achevé au pied du Christ. » 1485. Tableau pur, calme et gran
ns lyriques vers les nuages alpestres il revient au Forez, il y prend pied dans le réel, et, comme Antée, auquel il compare
se sur un banc, Entre ses doigts légers tournant son fuseau blanc, Le pied sur l’escabeau, la ménagère file, Surveillant du
e puis à midi, sans souci du réveil, Dormir, la tête à l’ombre et les pieds au soleil ! Adieu donc. — De nous deux Dieu sait
la nuit enveloppé Dans un cadre d’Asie offre un tableau d’Europe. Les pieds heurtent souvent les sabres africains. Les turban
18 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
dit : Pedibus timor addidit alas, la frayeur a donné des ailes à ses pieds , il a fait une figure ; car les pieds ne sauraien
frayeur a donné des ailes à ses pieds, il a fait une figure ; car les pieds ne sauraient avoir des ailes. Il en est ainsi dan
opres. Ainsi, dans l’ordre physique, il y a quelque analogie entre le pied d’une montagne et le pied d’un animal, quoique ce
physique, il y a quelque analogie entre le pied d’une montagne et le pied d’un animal, quoique ce soient deux choses bien d
19 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
rles7 : Même aux plus avancés demandant le pourquoi, Il se met sur un pied et sur le quant à moi, Et serai bien fâché, le pr
ts hauts discours de chiens, d’oiseaux, de bottes ; Que les valets de pied sont fort sujets aux crottes ; Pour bien faire du
avecque la nature, En bosquets s’élevait, où certains animaux Qui des pieds , non des mains, lui faisaient mille maux. Quant a
e roses. Il me parle latin, il allègue, il discourt, Il réforme à son pied les humeurs de la cour : Qu’il a pour enseigner u
our ? Cet effroyable colosse, Cazaux, l’appui des mutins40, A mis le pied dans la fosse Que lui cavaient41 les destins. Il
, Ont aux vaines fureurs les armes arrachées Et rangé l’insolence aux pieds de la raison, Puisqu’à rien d’imparfait la louang
 : Cette seule action rétablit la bataille, Fit rechasser le Maure au pied de sa muraille, Et, rendant le courage aux plus t
uler plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte
fférez quelques jours : la faveur n’est pas grande… Je me jette à vos pieds , et je vous la demande. Lycandre. J’entends : la
ce. Enfin le vieux d’Ailly, par un coup malheureux, Fait tomber à ses pieds ce guerrier généreux. Ses yeux sont pour jamais f
e amante, Par la terreur conduite, incertaine, tremblante, Vient d’un pied chancelant sur ces funestes bords : Elle cherche 
és si bas, des protecteurs si bêtes… Des ouvrages vantés qui n’ont ni pieds ni têtes ; Faire des soupers fins où l’on périt d
uement, l’admiration et la reconnaissance mettent tout le monde à ses pieds . Qui ne voudrait pas lui ressembler ? Il est brou
croit ! Le vice impunément, dans le siècle où nous sommes, Foule aux pieds la vertu, si précieuse aux hommes. Est-il, par un
homme enfin que vous soyez, Sans oser être ému, la voir presque à vos pieds  ! Jusqu’à la cruauté pousser le stoïcisme ! Je ne
utour de lui demeurent suspendues ;                      Il foule aux pieds les nues,                      Et marche sur les
Dieu de l’univers, Mon front est ceint du diadème ; J’enchaîne à mes pieds les revers. Mes palais couvrent les montagnes, Mo
dent Au tumulte des éléments : Immobile dans cet orage, Il voit à ses pieds le naufrage Des rois, des peuples et des temps.
s au vol diligent ! Son Aurore a les doigts de rose ; Sa Téthys a les pieds d’argent. Toujours neuf sans être bizarre, Créan
n bruit s’entend… l’air siffle… l’autel tremble… Du fond des bois, du pied des arbrisseaux, Deux fiers serpents soudain sort
attenter sur vous-même ? Gertrude, se laissant tomber d’effroi aux pieds d’Hamlet. Ah, ciel ! Hamlet.                Qu’o
te, Il s’assied, sur son sein laisse tomber sa tête, Il regarde à ses pieds , dans le liquide azur Du fleuve, qui s’étend comm
un dernier zéphir,                 Animent la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud, j’essaye encor ma lyre.           
nt, Dans les soixante pas où sa route est bornée,                 Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau presser
t le poète qui peignait le printemps et la nature au coin du feu, les pieds sur les chenets et la tête dans un bonnet de flan
Qui, de longs javelots s’armant de toutes parts, Chemine, au lieu de pieds , sur des milliers de dards, Et de ses aiguillons
dans ces lieux saints l’oppresseur désarmé Venait demander grâce aux pieds de l’opprimé. D’héroïques vertus habitaient l’erm
monde inaccessible, Où, sur des harpes d’or, l’immortel séraphin Aux pieds de Jéhovah chante l’hymne sans fin. C’est alors q
eulement, plus blanches que l’ivoire, Ornaient son large front et ses pieds de devant. Avec mon petit Claude elle jouait souv
t, de leurs larmes noyés, Père, mère, enfants, tous sont tombés à ses pieds . « Levez-vous, mes amis… Mais quelle erreur étran
e n’est plus embrasée Du souffle brûlant des chaleurs, Et le soir aux pieds de rosée S’avance en ranimant les fleurs. Sous l
assé de longs jours à voir tous ces torrents, À grand bruit, sous mes pieds , briser leurs flots errants ! J’aimais à contempl
e française. La jeune Fille malade. L’huile sainte a touché les pieds de la mourante,               L’arrêt fatal est p
l passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau, Où pour voir je m’étais mise,
main qu’en passant j’aime à tendre.         Toujours, etc. Seul, au pied d’arbustes en fleurs, Sur le gazon, au bord de l’
t prix M’envier ma longue carrière ? Ces enfants à qui je souris, Mon pied balaiera leur poussière.         Toujours, etc.
geai d’un rire inhumain L’Homme-Dieu respirant à peine… Mais sous mes pieds fuit le chemin. Adieu ! le tourbillon m’entraîne.
s Hébreux dans les fers, Quand Sion descendit du trône, Pleuraient au pied des saules verts, Près des fleuves de Babylone.
serpente et s’enfuit Sous l’herbe ou la feuille qui tombe, Échappe au pied qui le poursuit. Notre asile à nous, c’est la tom
lfe avec terreur mesurant l’étendue, Un vieillard attendait, seul, au pied de la tour. Sous des flocons d’écume un luth frap
s, Un tombeau qui parfois, témoin de vos douleurs, Soit foulé par vos pieds et baigné de vos larmes ! La Confession de Lo
courbant mon front à la terre attaché, Baiser jusqu’à la place où vos pieds ont touché. François de Paule. Devant sa créatur
 ! j’étais ton frère, et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au pied du tribunal, Baisse donc maintenant, courbe ton f
s les délivrer. Louis. L’intérêt le défend. François de Paule, aux pieds du roi.                                La charité
es conserver. Quel spectacle ! Montfort, que Lorédan embrasse ! À ses pieds prosterné, tu lui demandais grâce ! Quand ton pay
puissance, Passant la blanche voie où des feux immortels Brûlent aux pieds de Dieu comme un amas d’autels, Tantôt se balança
tels, Tantôt se balançant sur deux jeunes planètes, Tantôt posant ses pieds sur le front des comètes, Afin de découvrir les ê
tre élu ? J’ai conduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise, De vous à lui qu’un au
a mort trouve à ma voix une voix prophétique, Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations. Ma main fait et défait les
sables mouvants, Je renverse les monts sous les ailes des vents ; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace ; Le fleuv
e, ne quittant la page des yeux que pour retrouver à l’horizon, à ses pieds , les mêmes brouillards, les mêmes nuées, les même
mes regards sur la plaine Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds . Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes, Il s
re Que fait en tourbillons, dans l’aride carrière,           Lever le pied d’un insensé ! Je disais ; et mes yeux voyaient
e l’herbe des morts, dont sa tête est couverte, Grandit, là, sous mes pieds , plus épaisse et plus verte !           Un peu de
, Que nourrissait la terre et désaltérait l’onde, Fourmillait à leurs pieds de parfums, de couleurs ; Les pas disparaissaient
câbles pareils noués, s’entrelaçaient Et formaient un faux sol où les pieds enfonçaient. À ces vastes tissus des lianes moins
de papillons, d’insectes, de couleurs, Comme d’un pré trop mûr qu’un pied de faucheur foule, Dans l’air éblouissant s’en ex
nche, Appeler par son nom chaque colombe blanche, Qui, partant de nos pieds pour voler sur les toits, Rappelait à son cœur no
s, Et, près du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous berçait : Tout était encor là, tout
rands flots, Et la chambre un moment fut pleine de sanglots… Mais des pieds de chevaux dans la cour résonnèrent. Le marteau r
violer. Tout ce qui gênait sa fantaisie, il l’a constamment foulé aux pieds  : c’est le poète du caprice désordonné. Il a une
ons-nous sur la terre et dormons. » Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levé la tête, au fond des cieux
bordées                      Comme un phare avaient lui, Que ses deux pieds marchaient du pas des avalanches261 Et que deux
eune école de poésie qu’André Chénier légua au dix-neuvième siècle du pied de l’échafaud, et dont Lamartine, Alfred de Vigny
me alors qu’il châtie, Et comme la prière, à l’âme repentie, Verse au pied de l’autel d’abondantes ferveurs, Oh ! n’enviez j
          Qui mordit, Proche d’Orphée, Eurydice. Pauvre enfant ! Son pied levé           L’a sauvé ; Rien ne l’avertit enco
re, comme un torrent sans digue, Dans une éternelle fatigue, Sous les pieds de l’enfant prodigue Roule la pierre d’Ixion. L’u
natal fut un champ de graviers Qui déchira longtemps la plante de ses pieds  ; Dante vit, comme nous, les passions humaines Ro
fique, Et former à l’instant un nombreux domestique : Douze valets de pied , deux cochers, un coureur ; Derrière ma voiture i
unie, Je devine, ô géant, ce que tu dois souffrir. Ainsi jusqu’à ses pieds l’homme t’a fait descendre ; Son fer a dépecé les
soit, cependant, ma voix bénit ton être Pour le divin repos qu’à tes pieds j’ai goûté. Dans un jeune univers, si tu dois y r
! La Muse aime à planer sur les champs du carnage, À fouler sous ses pieds des lambeaux d’étendards, Les membres des héros s
it sentier blanc et bordé de bruyères, Tout renaît comme au temps où, pieds nus, sur le soir, J’escaladais280 la porte, et co
ostume sauvage ! Sous leurs habits mouillés s’est caché leur visage ; Pieds nus, la corde au cou, le visage voilé, Ils suiven
ez Dieu ! Devant ce cap du monde, Dont la crête s’élève à trois cents pieds sur l’onde, Dans ces mornes courants, par le temp
mment dans les vastes solitudes, faisant écrouler les dunes sous leur pied lent et massif ; qu’il décrive les carnassiers er
et l’on voit, Pour ne point dévier du chemin le plus droit, Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes. Celui qu
un grand ciseleur le héros travaillait Sous la braise du ciel et les pieds dans la terre, Il travaillait sans plainte, ouvri
mot germanique rât, conseil, secours, prévision. 25. Pedetentim, à pied , pédestrement. 26. Archaïsme, pour sifflé. 27.
côté de demeurer camus, remarque Littré, on dit aujourd’hui avoir un pied de nez ; de sorte que des images toutes contraire
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
se change en ténèbres ; le sel de la terre s’affadit et est foulé aux pieds  : que sera-ce donc d’une communauté qui n’est sou
ien mes vérités1 ; et si la faveur où je suis met tout le monde à mes pieds , elle ne doit pas produire cet effet-là sur un ho
qui n’avait pas voulu les faire imprimer, ne voulant pas être sur le pied d’auteur ; il brûla tout, et il n’en est resté qu
s-honorée dame, quand vous venez vous confesser, je vois tomber à mes pieds une quantité d’étoffes qui a trop bonne grâce et
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
l’amande, et les figues mielleuses, Et du pain à son chien entre ses pieds gisant, Tout hors d’haleine encor, humide et lang
vages, Fleurs, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Rampent au pied des murs d’opulentes cités, Sous les arches de pi
nes percées, De bassins en bassins ces ondes amassées Pour joindre au pied des monts l’une et l’autre Thétis4 ? Et ces vaste
pelé : καλὸς κἀγαθός. 2. Dans l’île de Délos s’élevait un palmier au pied duquel Latone mit au jour Apollon et Diane. 3. O
22 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
mère. L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’empire, et grossir votre cour ; Mais le doit-il
uler plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte
ens de ses jours ? Et que m’a fait à moi cette Troie où je cours ? Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui
e, J’allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels : Que ne peut la frayeur sur l’espr
. Il sait que l’ennemi, que ce coup va surprendre, Désormais sur ses pieds ne l’oserait attendre, Et déjà voit pour lui tout
Voir (VII) la note relative aux rimes jour et toujours. 11. Le mot pied ne peut rimer régulièrement qu’avec un mot tel qu
seule fois à la fi des vers de Boileau et de Racine ; mais le pluriel pieds se trouve plusieurs fois assoié avec les différen
c’est par là, grand Roi, que je te veux louer. (Ep. I.) La Seine, au pied des monts que son flot vient laver, Voit du sein
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
sommet à la hauteur de nos huniers, c’est-à-dire à plus de cinquante pieds au-dessus de ma tête ; mais la base de cette effr
ses grandes vergues trempaient à moitié dans la mer qui mouillait le pied de ces mâts, de sorte qu’il était au moment de ch
ne heure de promenade. Le soleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre au milieu des champs. Nous nous acheminâm
âme pastorale. 3. Il était si pauvre alors qu’il lui fallait aller à pied de Paris à Versailles et en revenir de même. 1.
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
it l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents : Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,           
enter. Ainsi ferrer un cheval signifie mettre une lame de fer sous le pied d’un cheval ; voici ce qui motive le verbe ferrer
soulever ; qu’Ajax écrase les Troyens avec une massue de trente-trois pieds de long et que Roland furieux, dans le poème de c
uer les moindres fardeaux ; ils peuvent à peine se soutenir sur leurs pieds  ; les voitures les plus douces les font évanouir 
de cette figure lorsqu’Égisthe, fils de Mérope, attaque Polyphonie au pied de l’autel où ce tyran allait épouser sa mère :
les sons ; L’ardent coursier déjà sent tressaillir ses veines, Bat du pied , mord le frein, sollicite les rênes. À ces apprêt
leur opposer son audace intrépide ?… De son front menaçant, ou de ses pieds légers, À qui se fîra-t-il dans ces pressants dan
 ; la foule des courtisans se précipite, et tous se prosternent à ses pieds . Charles Pougens, les Quatre Saisons. Boileau e
x mortels orgueilleux auprès du trône assis ; Ils tiennent sous leurs pieds tout un peuple à la chaîne ; Tous deux sont revêt
e parle par ma bouche : Il me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds . César, au nom des dieux dans ton cœur oubliés, A
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ste. Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il lit au front de ceux qu
lâchant le bâton en desserrant les dents, Elle tombe, elle crève aux pieds des2 regardants. Son indiscrétion de sa perte fut
qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts. Le loup et
traîtres appas3. Le las était usé ; si bien que, de son aile, De ses pieds , de son bec, l’oiseau le rompt enfin : Quelque pl
son testament, Sans l’avertir au moins. « Est-il juste qu’on meure Au pied levé ? dit-il : attendez quelque peu ; Ma femme n
lle émigre. Mais pourquoi ne pas s’en aller doucement et lentement, à pied , sur terre ? Pourquoi vouloir traverser les airs 
frir le mal, et aiment à en faire ; ils sont déjà des hommes. » 6. Pied . Buffon applique aussi ce mot à des oiseaux ; il
aussi ce mot à des oiseaux ; il dit, en parlant du faisan : « Chaque pied est muni d’un éperon court et pointu. » 1. Que
t être doge et maître de la république. Il passe sur un vaisseau ; le pied lui manque, il tombe à la mer, et sa conspiration
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
propre tombeau. Atala était couchée sur un gazon de sensitives ; ses pieds , sa tête, ses épaules et une partie de son sein é
istinguait quelques veines bleues. Ses beaux yeux étaient fermés, ses pieds modestes étaient joints, et ses mains d’albâtre p
lac Ontario ; sa hauteur perpendiculaire est de cent quarante-quatre pieds  : depuis le lac Erié jusqu’au saut, le fleuve arr
l’épaisseur des plus profondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds , tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour
27 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e Tombaient des pleurs amers avec ce sang mêlés, Que buvaient à leurs pieds des vers longs et pelés. Or, regardant plus loin
l’amande, et les figues mielleuses, Et du pain à son chien entre ses pieds gisant, Tout hors d’haleine encor, humide et lang
loups, vaincus, humiliés, D’un chanteur comme toi vinrent baiser les pieds . — Les barbares ! j’étais assis près de la poupe 
ans toute la nature. Dieux ! ces bras et ces fleurs, ces cheveux, ces pieds nus Si blancs, si délicats ! je ne les verrai plu
s jeunes chevreaux, prends mon cœur, prends ma vie ; Jette tout à ses pieds  ; apprends-lui qui je suis ; Dis-lui que je me me
e suis ; Dis-lui que je me meurs, que tu n’as plus de fils. Tombe aux pieds du vieillard, gémis, implore, presse ; Adjure cie
lié toutes les âmes, il a dompté tous les courages, il a mis sous ses pieds toutes les têtes, il s’est élevé au-dessus de la
utres grands poètes, et qui s’y est établi, en leur compagnie, sur le pied de la plus parfaite amitié. Il n’y porte aucun em
cime. — « Merci ! cria Roland, tu m’as fait un chemin. » Et jusqu’au pied des monts le roulant d’une main, Sur le roc affer
Arrière ! chevaliers, repassons la montagne ! Tremble encor sous nos pieds , sol trompeur de l’Espagne ! » Sur le plus haut d
des monts s’arrêtent les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds , Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se c
la nuit dans les jardins. Plusieurs courtisans étaient partis épars à pied . La dissipation fut entière et la dispersion géné
par l’organe d’un prêtre athée, le cardinal de Brienne, apportait au pied du trône ses douleurs et les plaintes de la relig
Sur l’aile de la foudre aussi loin ne vola, Jamais d’aucun mortel le pied qu’un souffle efface N’imprima sur la terre une p
un souffle efface N’imprima sur la terre une plus forte trace : Et ce pied s’est arrêté là... Il est là… Sous trois pas un
un enfant le mesure. Son ombre ne rend pas même un léger murmure ; Le pied d’un ennemi foule en paix son cercueil. Sur ce fr
rs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguion
te ton caprice, Et du monarque altier la mère craint de voir Sous ton pied dédaigneux s’écrouler l’édifice De l’absolu pouvo
re jeunesse, émus du spectacle qui grandissait à tout moment sous nos pieds  ; mais, à mesure que nous montions, légers et joy
au-dessous de la surface du sol, c’est-à-dire à quatre-vingts, à cent pieds et plus encore ; elles serpentent en détours infi
aient nettement sous un ciel très-pur. Ces montagnes plongeaient leur pied dans une bruine lumineuse et dorée qui flottait a
n coupe leurs branchages et on laisse nue une tige de douze ou quinze pieds . Ces enceintes ne renferment jamais un grand espa
et l’enfance. Cet enfant, qui déjà s’exprime avec aisance, Et dont le pied plus sûr marque un peu mieux ses pas, Cherche ave
s de ses jours ? Et que m’a fait, à moi, cette Troie où je cours ? Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui
’as-tu fait ? — Qu’on le saisisse ! ULYSSE, versant les flèches à ses pieds , et quittant ses haillons.                       
cœur préoccupé d’images moins funèbres, Il me semblait qu’admise aux pieds des Immortels, D’Apollon désarmé j’encensais les
était ton dessein, et que prétendais-tu Après m’avoir au temple à tes pieds abattu ? Affranchir ton pays d’un pouvoir monarch
uler plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte
crier la herse et retomber la chaîne, C’est moi qu’il fait asseoir au pied du lit royal Où l’insomnie ardente irrite encor s
e ! j’étais ton frère et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au pied du tribunal, Baisse donc maintenant, courbe ton f
lons les délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi.                                 La charit
mme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univers aux pieds du Créateur. Ponsard 52. Marie Stuart à É
Voyez la royauté, c’est-à-dire la France, Assise fortement, les deux pieds appuyés Sur les débris fumants des partis foudroy
hez bien, S’il ne parle de Dieu, que ce mot ne dit rien. On foule aux pieds la loi qui n’a pas pour tutelle Le dogme d’un Die
che Soit de faire tomber les têtes sous la hache, Et qu’un boulet aux pieds , insigne du pouvoir, L’enchaîne au châtiment, s’i
e encor, madame, est un bon caractère. CÉLIMÈNE. C’est de la tête aux pieds un homme tout mystère, Qui vous jette en passant
Faisant au repentir un si rude chemin Qu’on ne peut y marcher avec un pied humain, Vous répondrez à Dieu des âmes fourvoyées
s risques personnels dans cette solennelle aventure. Quand j’eus pris pied dans mon sujet et mon auditoire, que ma poitrine
i ces charlatans, de leur art idolâtres, Attroupent un vain peuple au pied de leurs théâtres. L’honnête homme est plus juste
tiques accents. Rappelez-vous les paroles que Priam laissa tomber aux pieds d’Achille en lui redemandant le cadavre de son fi
ons et au dragon des mers ; tu agitais ta corne dans les fleuves, tes pieds troublaient leurs eaux et tu foulais les fleurs.
barbare. Il poussera encore plus loin ses conquêtes ; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la
l’aime ; C’est un cœur, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant,
, croyez-le bien, et Dante occuperaient des hauteurs consacrées : aux pieds du chantre du Paradis, l’Italie se déroulerait pr
e songez pas que vous combattez sur un terrain qui s’enfonce sous vos pieds et que vous allez tomber malgré vos victoires.
l’imposture et la rapine me poursuivant depuis quarante ans jusqu’au pied des Alpes et jusqu’au bord de mon tombeau. Mais q
plus de mal que lui, et il faut toujours avoir son paquet prêt et le pied à l’étrier, pour voyager dans cet autre monde où,
Jérusalem. Une jolie forteresse arabe d’un style original s’élève au pied de la montagne. Rien n’est plus inattendu que cet
n acte de volonté : croire, c’est vouloir. Voulez un jour, voulez aux pieds du prêtre, qui fera descendre la sanction du ciel
ncher, non pas même les injures qu’il m’adresse, et qui tombent à mes pieds . Chevalier de vingt-sept ordres, membre de trente
es hommes ; folie de liberté, on n’en guérit jamais. Je me mets à vos pieds , chère Madame, etc. Ed. Laboulaye 100. Pr
arfaitement organisés ; y trouver une tête, un corps, des jambes, des pieds formés comme ceux des plus grands animaux ! Il y
eté. « Que n’étais-je marchand ? » dit ce vieux militaire Qui va d’un pied boiteux regagner sa chaumière. « Qu’un guerrier e
te, Le quadrille béni, la polka bienfaisante ; Que charitablement vos pieds prennent l’essor. Dansez, ô papillon ! mais en ou
vres dans l’Église de Dieu, » comme dit Bossuet, qui nous met à leurs pieds . Quand vous redoutez si fort d’obliger celui qui
vous plaignez, parce qu’un insecte caché dans l’herbe vous a piqué le pied en passant ! — Sauvez, me dit-on, le génie de sa
r ? Merveilleux effet de l’organisation ! Cette boue que je foule aux pieds n’attend qu’un peu de chaleur, un nouvel arrangem
28 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
onale, encore garrottée dans les langes de la liberté), foulèrent aux pieds tant de préjugés, bravèrent tant de périls, déjou
Latran ; elle contenait les cendres d’Agrippa, qui furent placées au pied de la statue qu’il s’était élevée à lui-même. Les
s bains de Caligula, et que Sixte-Quint a fait transporter ensuite au pied du temple de Saint-Pierre ; ce contemporain de ta
vrez à travers les grilles de fer l’église des morts qui est sous nos pieds , et, en relevant les yeux, vos regards atteindron
Ibid., ib., ch. iii. Le Capitole Corinne se fit conduire au pied de l’escalier du Capitole actuel. L’entrée du Cap
s’arrêtèrent pour considérer les deux lions de basalte qu’on voit au pied de l’escalier du Capitole19. Ils viennent d’Égypt
us parfait emblème de leur Rome actuelle. Cette statue n’a ni tête ni pieds  ; mais le corps et la draperie qui restent ont en
é renfermés. De l’autre côté du Capitole est la roche Tarpéienne ; au pied de cette roche l’on trouve aujourd’hui un hôpital
itaient le nom de monts escarpés. Rome moderne est élevée de quarante pieds au-dessus de Rome ancienne. Les vallées qui sépar
rs et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie ; le corbeau n
n maître sur un char d’écorce sans essieu et sans roues57, jamais ses pieds no s’enfonçaient dans les frimas, et, plus légère
s. Au même instant le fils de Clodion bondit comme un léopard, met le pied sur le javelot, le presse de son poids, le fait d
s peindre les sentiments confus qui vinrent m’assiéger. La colline au pied de laquelle je me trouvais était donc la colline
ait sur-le-champ les positions des quartiers et des monuments. Je mis pied à terre, et je montai en courant sur la colline d
perdit la vie. Une espèce de rampe en terrasse, large de soixante-dix pieds et d’une pente extrêmement douce, descend du midi
ent à l’ouest, et nous apercevrons sur un terrain uni, derrière et au pied du théâtre, trois ruines, dont l’une est assez ha
ient au nord et au midi de l’Acropolis. Entre ces deux collines et au pied de l’Acropolis, Athènes se montrait à moi : ses t
un peu circulairement depuis les sources de l’Ilissus, en passant au pied de l’Anchesme, jusque vers le port de Phalère. Le
t promontoire couronné par neuf moulins : c’était le cap Sigée103. Au pied du cap je distinguais deux tumulus, les tombeaux
la peut leur plaire, rien ne m’est plus indifférent. » Et il sortit à pied , précédant les gardes et promenant de tous côtés
fford en s’éloignant, que Dieu protège votre innocence134 ! Arrivé au pied de l’échafaud, il y monta sur-le-champ, suivi de
st en même temps la religion du cœur ; elle excelle à transporter aux pieds de l’éternelle miséricorde l’âme tremblante sur l
tiques accents. Rappelez-vous les paroles que Priam laisse tomber aux pieds d’Achille en lui redemandant le cadavre de son fi
extrémité ; alors le Frank qui l’avait jeté s’élançait, et posant un pied sur le javelot, appuyait de tout le poids de son
et portait des lances du modèle romain ; le reste des troupes était à pied , et leur armure paraissait misérable. Ils n’avaie
litique. C’est lui qui, dans la vue de fonder un empire, mit sous ses pieds le culte des dieux du Nord et s’associa aux évêqu
orientaux et les Bretons, les habitants des bords du Weser et ceux du pied des Pyrénées. En dépit des ressentiments nationau
s retranchements et tentèrent de les forcer. Les Anglo-Saxons, tous à pied autour de leur étendard planté en terre, et forma
ontinua pas moins de commander et de combattre. L’attaque des gens de pied et de cheval recommença de près, aux cris de Notr
l tué sous lui ; le roi Harold et ses deux frères tombèrent morts, au pied de leur étendard, qui fut arraché et remplacé par
secours humain, ils le placèrent sur un brancard et le conduisirent à pied jusque dans Soissons, à la basilique de Saint-Méd
eur intelligence, du moins par leur masse ; mais lorsque voyant à ses pieds , du haut d’une montagne et sous la lumière des as
ossession de ces terres et y domine seule, tenant les autres sous ses pieds . Cet empire à peine créé entre en contact avec l’
, on les sépara d’elle, non sans peine, car ils s’étaient jetés à ses pieds , baisaient ses mains et ne voulaient pas la quitt
é dressé dans la salle basse du château de Fotheringay. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendu
âteau de Fotheringay. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert de frise noir
pareil valet de chambre. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier
ionnaire la renverse d’un coup de chaise, la gouvernante la foule aux pieds . Le tumulte attire du monde, et bientôt tout le q
uer Gênes. Les divisions étaient échelonnées depuis le Jura jusqu’au pied du Saint-Bernard, pour éviter l’encombrement. Le
ait moins grande que pour les cavaliers. Ceux-ci faisaient la route à pied , conduisant leur monture par la bride. C’était sa
pprochant de Bard, la vallée se resserre ; la route, courant entre le pied des montagnes et le lit de la rivière, devient su
inué les pentes trop rapides en creusant des marches pour retenir les pieds , jeté ailleurs des troncs d’arbres pour former de
n pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effacé, Conduit pieds nus, pendant l’orage, Quêtant pour lui sur son pa
s sur la terre, et l’esprit dans le ciel, Vos vœux iront ensemble aux pieds de l’Éternel. Les Jardins, chant IIe. La
e la mort qu’il veut fuir horribles monuments ! Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle : Il y porte la main. Ô
erdant sous le poignard ce qu’il dut à l’épée, Tombait victorieux aux pieds du grand Pompée352. PISON. Ô mon fils ! ton aïeul
l passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau Où pour voir je m’étais mise,
e main mourante, Image de mon Dieu ! Que de pleurs ont coulé sur tes pieds que j’adore, Depuis l’heure sacrée où, du sein d’
ourir ! Je chercherai la place où sa bouche expirante Exhala sur tes pieds l’irrévocable adieu ; Et son âme viendra guider m
s Hébreux dans les fers, Quand Sion descendit du trône, Pleuraient au pied des saules verts Près des fleuves de Babylone416.
serpente et s’enfuit Sous l’herbe ou la feuille qui tombe Échappe au pied qui le poursuit… Notre asile à nous, c’est la tom
golfe avec terreur mesurant l’étendue, Un vieillard attendait seul au pied de la tour. Sous des flocons d’écume un luth frap
e ! j’étais ton frère et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au pied du tribunal, Baisse donc maintenant, courbe ton f
lons les délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi. L’intérêt le défend.La charité l’ordonne
flots soit couvert, Que l’aquilon sans cesse y fatigue son aile ? Son pied colossal laisse une trace éternelle Sur le front
front mouvant du désert439. III Histoire, poésie, il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis dans ces mondes sub
de, Qu’il écoute à Pouzzol la vive sérénade Chantant la tarentelle au pied d’un mur toscan ; Qu’il éveille en passant cette
s ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Disant à la même heu
tour à tour vos têtes inégales, Votre mère à genoux lave vos faibles pieds . Eh bien ! il est quelqu’un dans ce monde où nou
comme autrefois Marthe, sœur de Marie, Verse tout ton parfum sur les pieds du Seigneur ! Les Feuilles d’automne. A
pagnes qu’arrose le Sperchius, et les monts du Taygète foulés par les pieds des vierges de Sparte. » 84. Οἱ γέροντες, les v
lequel il sait varier son rythme avec son sujet. « Ces vers de trois pieds , a dit M. de Fontanes, tombant après trois alexan
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
paysans, fils de la république, Sur la frontière à sa voix accourus ! Pieds nus, sans pain4, sourds aux lâches alarmes, Tous
5.   Voilà bien longtemps de ça1 : Je venais d’entrer en ménage.   A pied grimpant le coteau   Où pour voir je m’étais mise
Des fers rompus et des sceptres brisés. Ou bien encore : Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le
30 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
s. En voici un exemple : Pour aller me trouver, il faut plus que ses pieds  ; Et souvent en chemin on dit sa patenôtre. Mon t
l, Qu’en le perdant je perds presque toute existence. Déjà de mes dix pieds huit sont en sa puissance ; Mais il m’en reste de
autre accolés, seront pris pour deux cents. Ce qu’on appelle ici les pieds , ce sont les lettres ; le mot est catéchisme, où
otal s’appelle souvent le corps ; les lettres sont les membres ou les pieds  ; celle du commencement est la tête ; la dernière
31 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
l’autre reptile S’éloigne ; et, de Pallas gagnant l’auguste asile, Au pied de la déesse, et sous son bouclier, D’un air tran
umaine, Noir de poudre et de sang, le traîna sur l’arène. Je vois ses pieds encore et meurtris et percés Des indignes liens q
n extrémité. Alors le Franc qui l’avait jeté s’élançait, et posant un pied sur le javelot, appuyait de tout le poids de son
et portait des lances du modèle romain ; le reste des troupes était à pied , et leur armure paraissait misérable. Ils n’avaie
ombeau profané ! Nos pères, nos enfants, nos filles et nos femmes, Au pied de nos autels expirant dans les flammes, Et notre
natal fut un champ de graviers Qui déchira longtemps la plante de ses pieds . Dante vit comme nous les factions humaines Roule
seulement plus blanches que l’ivoire Ornaient son large front et ses pieds de devant. Avec mon petit Claude elle jouait souv
t, de leurs larmes noyés, Père, mère, enfants, tous sont tombés à ses pieds . « Levez-vous, mes amis, mais quelle erreur étran
assaillent, Il n’est orgueil endurci Que, brisé comme du verre, À tes pieds elle n’atterre, S’il n’implore ta merci. Malher
 ! Du monde sous ses yeux les fastes se déroulent ; Les siècles à ses pieds comme un torrent s’écoulent ; À son gré, descenda
des yeux de l’homme, il s’était reposé : Il a paru ; c’est lui ; son pied frappe le monde,            Et le monde est brisé
fin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardive Croît plus belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en asile L’en
’arrêt du temps doit te venger. « Le bruit confus de la cabale À tes pieds va bientôt mourir ; Bientôt à moi-même on t’égale
re en cheveux blancs,        Je guiderai ses pas tremblants        Au pied de l’arbre funéraire. Que lui dirai-je ? hélas !
vages, Fleurs, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Rampant au pied des murs d’opulentes cités, Sons des arches de pi
es percées ? De bassins en bassins ces ondes amassées Pour joindre au pied des monts l’une et l’autre Thétis ? Et ces vastes
flots soit couvert, Que l’aquilon sans cesse y fatigue son aile ? Son pied colossal laisse une trace éternelle            Su
le front mouvant du désert. III Histoire, poésie, il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis dans ces mondes sub
de, Qu’il écoute à Pouzzol la vive sérénade Chantant la tarentelle au pied d’un mur toscan, Qu’il éveille en passant cette c
taureaux les voilà revenus, Rapportant tout l’essaim des marmots aux pieds nus. On descend, et la troupe à grand bruit s’épa
eval, dans la fange et dans l’eau ; il craint même de se mouiller les pieds , et se détourne pour éviter la boue ; aussi a-t-i
e endormi, posé sur une pierre, le corps presque droit et sur un seul pied , le cou replié le long de la poitrine et du ventr
nérer et à craindre ; que les inconnus même appellent, mon père ; aux pieds duquel les chrétiens vont répandre leurs aveux le
ompus, tombant de vétusté ; d’autres, en plus grand nombre, gisant au pied des premiers, pour pourrir sur des monceaux déjà
es sur les autres, forment une bourre grossière, épaisse de plusieurs pieds . Nulle route, nulle communication, nul vestige d’
ines, Et son front se levait pour te faire un abri. Elle entoura tes pieds d’un long tapis de mousse, Où toujours en avril e
iennent dans les airs le poids brûlant du jour, Et, tandis qu’à leurs pieds l’onde se précipite, De leurs rameaux unis ils pr
égories dans vos poèmes. Où en eussiez-vous été si on les eût pris au pied de la lettre ? Homère. Hé bien ! ce n’eût pas été
Souffrez, si quelque monstre a pu vous échapper, Que j’apporte à vos pieds sa dépouille honorable ; Ou que d’un beau trépas
victorieux Qui vous fait remonter au rang de vos aïeux, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se sou
sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embr
mère. L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’empire, et grossir votre cour. Mais le doit-il,
rangers, de myrtes, de grenadiers, de lauriers et de mille fleurs, au pied de ces belles montagnes de l’Estramadure, couvert
orps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve, seule, aux pieds du tribunal redoutable. Massillon. Profession
traîtres appas. Le lacs était usé ; si bien que, de son aile, De ses pieds , de son bec, l’oiseau le rompt enfin : Quelque pl
Qui, maudissant sa curiosité,           Traînant l’aile, et tirant le pied ,           Demi-morte, et demi-boiteuse,         
de terre, quelques mots déjà un peu effacés par le temps, et par les pieds des troupeaux qu’on venait abreuver à cette fonta
racha la puissance, Du trône ensanglanté les superbes débris Sous les pieds du vulgaire, excitaient le mépris. Dans la fange
s sens si fins un son qui les avertisse, ils donnent de la voix ou du pied un signe d’émotion qui à l’instant se communique
l’horizon                Sont couverts de métamorphoses. Ce cerf aux pieds légers est le jeune Actéon : L’ennemi des troupea
plois subalternes de la guerre, avec une faible santé, je me mets aux pieds de Votre Majesté, et la supplie très humblement d
fin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardive Croît plus belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en asile L’en
’arrêt du temps doit te venger. « Le bruit confus de la cabale À tes pieds va bientôt mourir : Bientôt à moi-même on t’égale
Rollin. La Jeune fille mourante L’huile sainte a touché les pieds de la mourante,               L’arrêt fatal est p
n’y a qu’une heure qu’il est arrivé, crotté depuis la tête jusqu’aux pieds , botté jusqu’il la ceinturerait enfin comme un ex
emps, lui donne sa veste parce qu’il fait froid, et suit la voiture à pied . Quelquefois les voyageurs font monter sur le siè
u corps se trouvèrent liés ; La terre heureusement se durcit sous nos pieds . L’univers fut le fruit de ce prompt assemblage ;
se détachent d’elles-mêmes quand elles sont mûres ; elles tombent au pied de leurs arbres, et les feuilles tombent dessus.
te ; Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ! Il lit, au front de ceux q
à terre, amollie, flétrie, souillée, roulée par le sort comme par le pied d’un passant. C’est ainsi que s’épuise en nous ce
es, Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel. Mains jointes et pieds nus, à genoux sur ta pierre, Disant à la même heu
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
hoisissez ou ce qui est loin, ou ce qui est près, ou ce qui est à vos pieds , ou ce qui est bien haut suspendu sur vos têtes :
à des hérissons. Étant éloigné de cet animal, vous voyez sa tête, ses pieds et son corps ; quand vous approchez pour le prend
igue ; enfin vous avez reconnu tout l’ordre du crime ; vous voyez ses pieds , son corps et sa tête ; aussitôt que vous pensez
cre en lui racontant ce détail, par mille adresses il vous retire ses pieds  : il couvre soigneusement tous les vestiges de so
barbare3. Il poussera encore plus loin ses conquêtes ; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la
33 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
— après Roland que vivante je demeure ! — Perd la couleur, choit aux pieds de Charlemagne, — immédiatement est morte. Dieu a
s’est établi près d’un buisson ; — ainsi il mit son museau entre ses pieds , — de manière à voir ce que fait Ysengrin. — Et Y
Les caiges115 où il avoit tenu les aultres avoient quelques116 huict pieds en carré ; et luy, qui estoit si grant roy, avoit
la fausse monnaie, qui était un mal306 qui me faisait sécher sur les pieds  ; et m’en allais par les rues tout baissé, comme
indre les mains et requérir la grâce et miséricorde de ce prince, aux pieds duquel il se voulut jeter ; mais il l’en garda434
4, venant à être tous fracassés par la tempête, il fallut qu’il remît pied à terre. Cependant Melandez surprit le fort, guid
n’y a qu’une heure qu’il est arrivé, crotté depuis la tête jusqu’aux pieds , botté jusqu’à la ceinture, fait enfin comme un e
y eût entre Calais et Paris ; et le chevalier de Gramont, en mettant pied à terre, dit à Termes qu’il avait envie d’y boire
Sémélé, pour étudier la langue des dieux914, s’assit dans un coin au pied d’un vieux chêne, du tronc duquel plusieurs homme
à ramasser des reliques ; à me faire frottes depuis la tête jusqu’aux pieds , de l’huile de sainte ampoule932, et à faire des
t leurs fonctions. Je ne désespère pas toutefois de vous remettre sur pied , pourvu que vous vous abandonniez à mes ordonnanc
voir ainsi traité Nariskin et Vangad, ils exposent leurs têtes, leurs pieds et leurs mains sur les pointes de fer d’une balus
sse ma petite femme et allons dîner ensemble. » Ils vont tous trois à pied , suivis du bagage. « Qu’est-ce donc que tout cet
s Confessions, première partie, livre I, 1719-1723.) Les voyages a pied Je ne conçois qu’une manière de voyager plus a
anière de voyager plus agréable que d’aller à cheval, c’est d’aller à pied . On part à son moment, on s’arrête à sa volonté,
, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir.... Voyager à pied , c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore1
ger autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui
en chaise de poste1170, mais, quand on veut voyager, il faut aller à pied . (Émile ou de l’Éducation, livre V.) En Suiss
l’étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds tenaient mon esprit dans une alternative continue
t de lieue plus loin, à un autre champ d’orge. La troupe aussitôt met pied à terre, fauche le grain, le met en trousse1300,
nt qu’un lambeau de serpillière1306autour des reins. Elle se jeta aux pieds de Virginie, qui préparait le déjeuner de la fami
it contre son bienfaiteur. Il l’emporta sans savoir où il mettait les pieds , tant la fumée obscurcissait sa vue ; il sauta le
ux jours d’Abraham, dans toute sa beauté antique, par le lavement des pieds , la flamme du foyer et les douceurs du repas et d
vignes sauvages, les bignonias, les coloquintes1394 s’entrelacent au pied de ces arbres, escaladent leurs rameaux, grimpent
autels…. On lançait des pierres au nouvel apôtre, on jetait sous ses pieds blessés des débris de vases et des cailloux ; on
uel ces infortunés avaient tant d’horreur. Il s’avançait lentement du pied du Capitole à l’amphithéâtre, en sui-vaut la voie
de ma victoire. O Rome, j’aperçois un prince qui met son diadème aux pieds de Jésus-Christ1419. Le temple des esprits des té
hambre haute où nous avions mangé, Une soupente élevée de sept à huit pieds , où l’on montait par une échelle, c’était là le c
d’entrer, il posa la lampe, que sa femme vint prendre ; puis il entre pieds nus, et elle, de dehors, lui disait à voix basse,
contredanses. Son valet, qui est Italien, disait, en nous foulant aux pieds , que notre nation est lâche, et capable de tout e
ir arraché les entrailles à coups de dents et broyé le corps sous ses pieds , elle le laissa mourant sur la neige ! Reprenant
. Un carton de dessin à la main, elle sortit pour ne plus rentrer. Au pied de l’escalier elle rencontra l’enfant d’un pauvre
t, il les regardait d’un œil sec, puis il les laissait retomber à ses pieds pour aller plus loin. Graziella pleurait, assise
à la côte comme le cadavre d’un chien fidèle que la vague rejette aux pieds du maître qui l’a noyé ! » Puis ses larmes étouff
re femme oublia toute sa colère et tous ses blasphèmes, s’élança, les pieds dans l’eau, vers l’enfant, prit le morceau de pla
essé dans la salle basse du château de Fotheringay1519. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendu
u de Fotheringay1519. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert de frise1520
beth Curie1530, qui étaient restées pendant tout ce temps à genoux au pied de l’échafaud, et elle commença à se déshabiller
rent tous ensemble : « Moscou ! Moscou ! » Ceux qui étaient restés au pied de la colline se hâtèrent d’accourir ; pour un mo
survenait des accidents. Dans cette journée, on fit passer la garde à pied et ce qui restait de la garde à cheval. On commen
acher du village de Studianka. Mais les chevaux enlevaient avec leurs pieds cette espèce de litière, et les ressauts étaient
s où le pont avait fléchi. Elle n’était ailleurs que de quatre à cinq pieds . A onze heures du soir le pont redevint praticabl
par malheur au milieu du courant, là où la rivière avait sept à huit pieds de profondeur. Il fallait de nouveau se mettre au
qui étaient trop faibles pour se soutenir et on les écrasait sous ses pieds . La presse était si grande que les hommes à cheva
, cuirassée de fanatisme1577, vêtue de sa foi. Car enfin, ils étaient pieds nus, ou peu s’en fallait, dans l’eau et dans le b
e réfugiait, croyant gagner la terre ferme, le sol tremblait sous les pieds . Nul pays n’a été plus changé par l’industrie ; l
e d’une couronne murale, regardait Montmartre et semblait dire : « Le pied de l’homme nous foulera-t-il jamais ? » (Merlin
degré de développement ; ou bien, une pomme se détache et tombe à vos pieds avec un son mat sur la terre humide. Alors vous e
la nuit, comme un voleur, laissant sa femme et ses enfants, courut à pied jusqu’au fond de la Champagne et s’engagea dans u
sette qui entrait. Elle s’approchait du petit Chose sur la pointe des pieds . Chut !... « Tu travailles ? lui disait-elle tout
e qui m’épouvantait le plus. Je devais répondre là, sur le palier, au pied levé, avoir toujours une histoire prête, quelque
ent continu remplissait la salle. Seuls, les plus jeunes enfants, les pieds dans les mains et la langue tirée hors la bouche,
le marchepied 1811 cassé ! dit le maître de quart1812, en frappant du pied avec rage. Du filin pourri1813 qu’ils nous ont do
1948, s’il en fut onc1949. Tel fut Belaud, la gente1950 bête Qui, des pieds jusques à la tête, De telle beauté fut pourvu, Qu
foire. Afin qu’il fût plus frais et de meilleur débit, On lui lia les pieds , on vous le suspendit ; Puis cet homme et son fil
nse. » Le meunier, à ces mots, connaît2192 son ignorance ; Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler. Lane, qui goûtait fo
— « Messieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. » L’enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte, Quand trois
encor, Madame, est un bon caractère. Célimène. C’est de la tête aux pieds un homme tout mystère, Qui vous jette en passant
es, D’où l’œil s’égare au loin dans les plaines voisines. La Seine au pied des monts que son flot vient laver, Voit du sein
honneur autour de nos murailles2413 ? Dois-je oublier son père, à mes pieds renversé » Ensanglantant l’autel qu’il tenait emb
e gloire. Si vous allez commettre une action si noire, (Se jetant aux pieds de Néron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de
plus loin l’effet2427 de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l’Euxin ne me porte
re à ses serments, Vient-il de ses autels briser les fondements ! Aux pieds de nos autels, il demande à s’instruire ; Il aime
dont mes yeux sont noyés. Que vous faut-il de plus ? Mérope est à vos pieds  ; Mérope les embrasse, et craint votre colère. A
et le devoir et la mort d’un chrétien. (A Montèze qui se jette à ses pieds .) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, So
e. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds .) Alzire. Seigneur, en rougissant, je tombe à vo
i de joie, Et, sans perdre de temps à consoler sa sœur, De ses quatre pieds il s’emploie A creuser un secret chemin Pour join
e l’emplit bien vite De feuilles de roseaux, les presse, les unit Des pieds , du bec ; en forme un batelet capable De supporte
vages, Fleurs, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Rampent au pied des murs d’opulentes cités, Sous les arches de pi
écouter, Voilà quelles chansons je voudrais imiter, Ta flûte sous mes pieds serait bientôt brisée ! Je hais tous vos plaisirs
fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois. Oui, dans ces jours d’autom
peu d’or, rendez-leur vos prières ! » Voilà le seuil à l’ombre où son pied nous berçait, La branche du figuier que sa main a
cœur aime ? » Je regarde le gazon. Leur tombe est sur la colline, Mon pied la sait : la voilà ! Mais leur essence divine, Ma
Vous mesurez, enfants2621, la force à la distance : L’une tombe à vos pieds , l’autre vole à cent pas, Et vous dites : « Ce br
id d’une moite sueur ; Il tourne sous l’assaut de confuses idées. Son pied heurte en marchant les deux outres vidées, Dont l
re2629 ont nivelé les rides Et du guide infidèle enseveli les pas. Le pied du passereau ne s’y connaîtrait pas2630. Il revie
le doute retombait ; Sans cesse un repentir ramenait en arrière Leurs pieds , dont les erreurs centuplaient la Carrière ; Puis
longue flèche à la fin de son vol, Fendait l’air résonnant à quelques pieds du sol, Dans ses deux pattes d’or, emportant avec
de son tourbillon ; Et je revins tout seul me coucher sur la poupe Au pied du pavillon. J’aperçus des Anglais les figures li
et fleuris, trône des deux saisons, Dont le front est de glace et les pieds de gazons ! C’est là qu’il faut s’asseoir2667, c’
la cime. « Merci, cria Roland : tu m’as fait un chemin. » Et jusqu’au pied des monts le roulant d’une main, Sur le roc affer
. Arrière, chevaliers, repassons la montagne ! Tremble encor sous nos pieds , sol trompeur de l’Espagne ! » IV Sur le pl
des monts s’arrêtent les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds , Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se c
nd les petits enfants, les mains de froid rougies, Ramassent sous vos pieds les miettes des orgies, La face du Seigneur se dé
mbre Vous fuyez, Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre A mes pieds . Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t’en vas encor
re vivante, Ils chantaient, ils allaient, l’âme sans épouvante Et les pieds sans bouliers ! Au levant, au couchant, partout,
uchée une forme terrible ; Une femme immobile et renversée, ayant Les pieds nus, le regard obscur, l’air effrayant ; Un cadav
endormis. La mère, se sentant mourir, leur avait mis Sa mante sur les pieds et sur le corps sa robe, Afin que, dans cette omb
 », Dit Roland, assenant l’estoc2733 sur Rostabat. Comme sur ses deux pieds de devant l’ours s’abat, Il tombe ; la bruyère éc
orter, si le chemin est long et raboteux, Ses souliers à la main, les pieds s’usant moins qu’eux, Et vivre ainsi pieds nus et
es souliers à la main, les pieds s’usant moins qu’eux, Et vivre ainsi pieds nus et riche, heureuse en somme D’être une brave
ineurs de la riche Angleterre ; Nous vivons, comme taupe, à six cents pieds sous terre, Et là, le fer en main, tristement nou
nos fronts. Malheur à l’apprenti qui, dans un jour d’ivresse, Pose un pied chancelant sur la pierre traîtresse ! Au plus cre
ur lui n’est point avare ; C’est là qu’un jour je vins m’asseoir, Les pieds blancs de poussière ; Un jour,… puis en marche !
t ce monde enchanté de la saison des bains, Qui s’en va sans poser le pied sur les chemins2775. Ils couraient, ils partaient
e clocher tant aimé sonnait le dernier glas. Nous montions ; sous nos pieds craquait le dur verglas. Au loin sur les coteaux
aux flancs de ses monts les chèvres en troupeaux, Les chèvres dont le pied , libre et hardi, s’avance, Et dont l’humeur sans
boit fous ses parfums quand on boit de leur lait. Tandis qu’assis au pied de quelque térébinthe2842, Le pâtre insoucieux ch
sse orgueilleux, douze fois triomphant, A dû courber le front sous le pied d’un enfant !... Cet enfant, je le hais ! — Devan
ers flétris ? meganire, se précipitant vers lui. O mon père ! à vos pieds votre fille inclinée Dira que tout revers tient à
longe son bec courbe au fond des yeux qu’il crève. Cabré, de ses deux pieds convulsifs battant l’air, Et comme empanaché de l
t ses larmes, Alla chercher les corps de ses compagnons d’armes ; Aux pieds de l’archevêque il étendit les morts, Le duc Sanc
Russes ! Il tressaille et crie : « Allez-vous-en ! » Il les pousse du pied . — « Ho ! mes fils, qu’on se lève ! » Et chacun,
es ? Misérable, réponds ; vivre ou mourir, choisis. — Il a bien douze pieds . — Voyons », dirent ces hommes, En le poussant à
e le fer Repoussait tout à coup, en grinçant, ta cognée, Qui dans ton pied faisait une large saignée Et mêlait aux copeaux d
alut, chênes de la forêt ! Vous vivez entre deux abîmes, Plongeant du pied sous le sol dur Et portant vos têtes sublimes Au
llité des midis, Là-bas dans les forêts prochaines, O doux sommeil au pied des chêne ; Sur des lits de mousse attiédis ! Enf
ants à condition que six des plus notables bourgeois vinssent tête et pieds nus, en chemise, la corde au cou, lui présenter l
859. Codicille, disposition ajoutée à un testament. 860. Le met à pied , en lui retirant le carrosse dont il croyait héri
. Mettre en trousse, derrière soi, sur le cheval. 1301. L’homme de pied , le piéton. 1302. Savonnerie. La manufacture ro
non équarris et par conséquent à surface ronde et inégale. 1554. Le pied vaut à peu près 33 centimètres. 1555. Lauriston
ns que Marius défit près d’Aix-en-Provence (102 av. J.-C.). 1794. Le pied équivaut à 0 mètre 324. 1795. Il s’agit, on le c
r tout l’équipage et qui est chargé du détail des agrès. 1818. Deux pieds  : environ 65 centimètres. 1819. La charge du qu
nri III, il avait dit, en s’adressant à ce roi : Tant d’ennemis à tes pieds abattus... Ont connu ta fortune, et que (a) l’art
et en très grand nombre, on n’y reconnaîtrait pas les traces de leurs pieds , tant le vent est rapide à niveler cette surface
ramènent à eux l’argent perdu par les joueurs. 2775. Sans poser le pied , parce qu’il part en voiture. 2776. On représent
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
bre rivale Contre lui chez les grands incessamment cabale, Et sur les pieds en vain tâchant de se hausser, Pour s’égaler à lu
(Art poétique, chap. iv.) épitaphe du docteur arnault 1 Au pied de cet autel de structure grossière, Gît sans pom
ont l’esprit vif gardent leurs ailes, et que les autres gardent leurs pieds . « Les secours donnés à l’esprit pour le rendre p
nomme qui me fasse oublier qu’il est auteur, et qui se mette de plain pied en conversation avec moi. » (Fénelon.) 1. Horace
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
et de laquelle on jouit d’une des plus belles vues du monde. C’est au pied de cette montagne que le Rhin prend sa source. A
sime des Grecs contre les Perses. Il part avec trente mille hommes de pied seulement, et cinq mille chevaux ; entre dans l’A
mbrie, qui fait aujourd’hui le duché d’Urbin. Elle prend sa source au pied de l’Apennin du côté de l’Orient, et va se jeter
d’une épée, coupa la tête à cette gorgone. En naissant, il frappa du pied contre un rocher, et en fit jaillir la fontaine d
staient en cinq sortes d’exercices, qui étaient, 1º la course, soit à pied , soit à cheval, soit sur un char ; 2º le ceste, e
º le saut ; 5º la lutte. Platée, ville de Béotie en Grèce, située au pied du mont Cithéron, et près de laquelle Mardonius,
parce qu’il coulait près de la ville de Troie. Il prend sa source au pied du mont Ida, dans la Troade, province de l’Asie m
36 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
prit tout à coup un assez bon train. Tandis qu’il s’éloignait, je mis pied à terre. Je ramassai la bourse, qui me parut pesa
onfident. » Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa Grandeur, tout pénétré de reconnaissance. J
rdins magnifiques ; et il n’avait vu, lui, qu’un bâtiment de soixante pieds de long sur trente-cinq de large, et un bosquet b
le feu des volcans, tremblants sur une terre qui tremblait sous leurs pieds , nus d’esprit et de corps213, exposés aux injures
s’attacher, et au désir de plaire ; il vient, en rampant, mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents 
nière de voyager plus agréable que d’aller à cheval : c’est d’aller à pied . On part à son moment, on s’arrête à sa volonté,
, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir235. Voyager à pied , c’est voyager comme Thalès, Platon Pythagore. J’
ger autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds , et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qu
urir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied . Ibid., liv. V. De l’origine du mal physique.
l’étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds , tenaient mon esprit dans une alternative continu
ère, au-dessus de la tête d’une de ses sœurs ; il se redresse sur ses pieds  ; il menace de la main ; il a le chapeau sur la t
ar le corps ; le brutal cherche à s’en débarrasser, et la repousse du pied . Cette mère a l’air accablé, désolé ; la sœur aîn
e n’éclaire que son visage ; le reste est dans l’ombre. On voit à ses pieds , sur une escabelle de paille, le cierge bénit qui
e bassinoire qui est à terre, on l’avait apportée pour réchauffer les pieds du moribond. Et puis, voici le même chien, qui es
nd bénitier rond, avec le goupillon, est celui que l’Église mettra au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans les chaum
a au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans les chaumières, aux pieds des agonisants, c’est un pot à l’eau, avec un ram
ommes se fuyant : « Ici, un volcan ; » et la terre s’ébranle sous les pieds , les édifices tombent, les animaux s’effarouchent
sagesse et l’humanité dans les rois, ta voix ingénue fit retentir au pied du trône les calamités du genre humain foulé par
que j’étais un ogre ? Et quand je me serais enrubanné de la tête aux pieds  ; quand je me serais affublé, bardé de tous les r
on a dessiné les différentes figures. On en trouve d’autres avec des pieds armés de crochets, sur le corps de la mouche, et
e, tira quelque argent de sa poche, le mit dans le tronc qui était au pied  ; puis elle s’agenouilla, et fit sa prière, les m
t jusqu’au fond des anses, et y jetait des galets à plus de cinquante pieds dans les terres ; puis, venant à se retirer, elle
ofondes. Ces écumes s’amassaient dans le fond des anses à plus de six pieds de hauteur, et le vent qui en balayait la surface
blancs et innombrables, qui étaient chassés horizontalement jusqu’au pied des montagnes, on eût dit d’une neige qui sortait
le vaisseau presque à sec, de manière qu’on en eût pu faire le tour à pied  ; mais bientôt après, revenant sur ses pas avec u
vrez à travers les grilles de fer l’église des morts qui est sous nos pieds , et, en relevant les yeux, vos regards atteindron
rs et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie ; le corbeau n
maître sur un char d’écorce sans essieu et sans roues382, jamais ses pieds ne s’enfonçaient dans les frimas, et, plus légère
claves armés, déshonorés par cent victoires, la torche à la main, les pieds dans le sang, ils vont au bout de la terre comme
presque en même temps : le bon connétable va dormir à Saint-Denis aux pieds de Charles le Sage. Réveillés de nos jours dans l
ques descendants de Diomède, et l’Hermaphrodite (immane nefas !) a un pied brisé. Lettres 1799. Tarente. Le Galèse et Vi
la peut leur plaire, rien ne m’est plus indifférent. » Et il sortit à pied , précédant les gardes et promenant de tous côtés
ord en s’éloignant, que Dieu protège votre innocence433 ! » Arrivé au pied de l’échafaud, il y monta sur-le-champ, suivi de
st en même temps la religion du cœur ; elle excelle à transporter aux pieds de l’éternelle miséricorde l’âme tremblante sur l
tiques accents. Rappelez-vous les paroles que Priam laisse tomber aux pieds d’Achille en lui redemandant le cadavre de son fi
secours humain, ils le placèrent sur un brancard et le conduisirent à pied jusque dans Soissons, à la basilique de Saint-Méd
s retranchements et tentèrent de les forcer. Les Anglo-Saxons, tous à pied autour de leur étendard planté en terre, et forma
ontinua pas moins de commander et de combattre. L’attaque des gens de pied et de cheval recommença de près, aux cris de Notr
l tué sous lui ; le roi Harold et ses deux frères tombèrent morts, au pied de leur étendard, qui fut arraché et remplacé par
ur intelligence, du moins par leur masse ; mais lorsque, voyant à ses pieds , du haut d’une montagne et sous la lumière des as
ossession de ces terres et y domine seule, tenant les autres sous ses pieds . Cet empire à peine créé entre en contact avec l’
, on les sépara d’elle, non sans peine, car ils s’étaient jetés à ses pieds , baisaient ses mains et ne voulaient pas la quitt
é dressé dans la salle basse du château de Fotheringay. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendu
âteau de Fotheringay. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert défrisé noire
pareil valet de chambre. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier
ait moins grande que pour les cavaliers. Ceux-ci faisaient la route à pied , conduisant leur monture par la bride. C’était sa
ne puissant, étalant au loin ses rameaux sans verdure, et ayant à ses pieds les débris desséchés de sa riche végétation ? Tou
à travers ces entassements infinis de blocs de trois ou quatre mille pieds cubes ; puis les rochers aigus, les neiges perman
à l’autre ; enfin le prodigieux cirque et ses tours dans le ciel. Au pied , douze sources alimentent le gave, qui mugit sous
qui mugit sous des ponts de neige, et cependant tombe de treize cents pieds la plus haute cascade de l’ancien monde517. Ici f
assez perçant, Toulouse ou Saragosse. Cette embrasure de trois cents pieds dans les montagnes, Roland l’ouvrit en deux coups
ne et colorée de romantisme. Il pouvait dire à la jeunesse pressée au pied de sa chaire : « Il ne nous a fallu pour parler c
n rougir, et là, par terre, lui baisent avec une indicible ardeur les pieds sanglants. Il y a un homme flagellé, tué, crucifi
ison et de la foi dans les profondeurs de l’intelligence ; poussez du pied , comme de vains songes, les pèlerinages de l’âme
ue de terre végétale et par la saignée qu’on pratique annuellement au pied pour en tirer l’huile de térébenthine. Il faut vo
faut voir tous ces pauvres arbres épuisés, avec une large blessure au pied , d’où tombe goutte à goutte, dans une sébile, cet
hoix l’Arménie attend des souverains. Vous le savez, seigneur ; et du pied du Caucase, Vos soldats cependant s’avancent vers
nfin j’étais mère, et pleine de faiblesse ; Je me jetai craintive aux pieds de la prêtresse. Voici ses propres mots, j’ai dû
contre eux vous combattiez. Et l’un et l’autre enfin tombèrent à mes pieds . L’un d’eux, il m’en souvient, déjà glacé par l’â
ZAMORE. Reconnais ton amant. ALZIRE. Reconnais ton amant.Zamore aux pieds d’Alzire ! Est-ce une illusion ? ZAMORE. Est-ce
ORE. Est-ce une illusion ?Non : je revis pour toi ; Je réclame à tes pieds tes serments et ta foi. O moitié de moi-même ! id
e, Enchaînée à Gusman par des nœuds éternels, J’adorais ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, tons ont
t le devoir, et la mort d’un chrétien. (A Montèze, qui se jette à ses pieds .) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, So
e. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds .) ALZIRE. Seigneur, en rougissant je tombe à vos
n pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effacé, Conduit pieds nus, pendant l’orage, Quêtant pour lui sur son pa
e la mort qu’il veut fuir horribles monuments ! Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle : Il y porte la main. O
er rayon, comme un dernier zéphyre, Animent la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyre. Peut-être e
l’émail brillant, Dans les soixante pas où sa course est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau presser
l passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. A pied grimpant le coteau Où pour voir je m’étais mise,
ne main mourante, Image de mon Dieu ! Que de pleurs ont coulé sur tes pieds que j’adore, Depuis l’heure sacrée où, du sein d’
mourir ! Je chercherai la place où sa bouche expirante Exhala sur tes pieds l’irrévocable adieu ; Et son âme viendra guider m
s Hébreux dans les fers, Quand Sion descendit du trône, Pleuraient au pied des saules verts Près des fleuves de Babylone773.
serpente et s’enfuit Sous l’herbe ou la feuille qui tombe, Échappe au pied qui le poursuit… Notre asile à nous, c’est la tom
golfe avec terreur mesurant l’étendue, Un vieillard attendait seul au pied de la tour. Sous des flocons d’écume un luth frap
 ! j’étais ton frère, et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au pied du tribunal, Baisse donc maintenant, courbe ton f
lons les délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi. L’intérêt le défend.La charité l’ordonn
et fleuris, trône des deux saisons, Dont le front est de glace, et le pied de gazons ! C’est là qu’il faut s’asseoir, c’est
cime. — « Merci ! cria Roland ; tu m’as fait un chemin. » Et jusqu’au pied des monts le roulant d’une main, Sur le roc affer
Arrière, chevaliers, repassons la montagne ! « Tremble encor sous nos pieds , sol trompeur de l’Espagne ! » IV Sur le plus h
des monts s’arrêtent les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds , Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se c
e aile est son coussin, l’autre est son éventail ; Il dort, et de son pied le large gouvernail Trouble encore, en ramant, l’
de son tourbillon, Et je revins tout seul me coucher sur la poupe Au pied du pavillon.. Je me sentis pleurer, et ce fut un
sibyllines Promettaient l’avenir aux murs des sept collines ; Qu’aux pieds de Rome, enfin, mourrait le Temps dompté, Que son
s ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Disant à la même heu
croupe rustique, Fumante encor du sang des rois ; Mais fière, et d’un pied fort heurtant le sol antique, Libre pour la premi
s’allonger tes longues galeries, Et là, silencieux, le front bas, le pied lent, Comme un moine qui passe, et qui prie en al
nes évangéliques : J’ose ouvrir l’Évangile et chanter à mon tour, Au pied du Golgotha, le cantique d’amour... La critique
LE POÈTE. Écoute ce torrent : quelle douleur profonde Exhalent à nos pieds les soupirs de son onde ! LE PATRE. J’entends sur
d’œil, Droite, leste et parée en simple habit de deuil, Glissant d’un pied cambré sur l’herbe ou sur les dalles, Avec je ne
endre au sortir de l’église, Ou dans son grand fauteuil, lorsqu’à ses pieds assis, Devant l’âtre flambant, j’écoutais ses réc
e clocher tant aimé sonnait le dernier glas. Nous montions ; sous nos pieds craquait le dur verglas. Au loin sur les coteaux
bacchante. Qui lance à tout venant l’insulte provocante, Et qui, d’un pied rougi dans le jus des raisins, Va bondir, à la nu
Judée, Double mur en talus bordant ses pâles flots ; Étendue à leurs pieds , elle y reste assoupie, Et, la nuit, on dirait l’
hez bien, S’il ne parle de Dieu, que ce mot ne dit rien. On foule aux pieds la loi qui n’a pas pour tutelle Le dogme d’un Die
che Soit de faire tomber les têtes sous la hache, Et qu’un boulet aux pieds , insigne du pouvoir, L’enchaîne au châtiment, s’i
un chevalier, immobile et debout. Un blanc linceul couvrait jusqu’aux pieds le fantôme, Mais laissait deviner la cuirasse et
endrissement. » 177. « Voltaire, dit Sainte-Beuve, semble prendre au pied de la lettre cette gracieuse et débonnaire promes
times : « Les caiges où il avoit tenu les autres avoient quelque huit pieds en carré ; et celuy qui estoit si grant roy, avoi
et de silence, on adore et l’on se tait. » 763. « Ces vers de trois pieds , a dit Fontanes, tombant après trois alexandrins,
lies par des anges et des démons. A gauche, une cavalcade s’arrête au pied d’une montagne, devant les corps de trois rois ét
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
e aile est son coussin, l’autre est son éventail ; Il dort, et de son pied le large gouvernail Trouble encore, en ramant, l’
on tourbillon, Et je revins, tout seul, me coucher sur la poupe,   Au pied du pavillon1. La Sérieuse alors semblait à l’a
és, dont le premier, Shakspeare (Car des deux bords anglais ses deux pieds ont l’empire), Attendent dans un angle, à leur ta
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
plus forte, C’est un cœur innocent ! Bien souvent Dieu repousse Du pied les hautes tours ; Mais dans le nid de mousse. Où
nd les petits enfants, les mains de froid rougies, Ramassent sous vos pieds les miettes des orgies, La face du Seigneur se dé
ges, Tous les petis enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Disant à la même heu
et ne s’efface ! Mystérieux abîme où l’esprit se confond ! A quelques pieds sous terre un silence profond,   Et tant de bruit
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
d’épingle ; vous élevez-vous un peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, dressent la tête, et vous enjoigne
rdins magnifiques ; et il n’avait vu, lui, qu’un bâtiment de soixante pieds de long sur trente-cinq de large, et un bosquet c
e l’œil s’y trompe ; ajouter qu’il ne lit jamais, qu’il ne met pas le pied dans cette galerie, qu’il y viendra pour me faire
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
, Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d’un arbre vint s’asseoir Un jeune homme vêtu de
té, Et que Londre et Madrid, la France et l’Italie, Apportaient à tes pieds cet or tant convoité, Cet or deux fois sacré qui
nt convoité, Cet or deux fois sacré qui payait ton génie, Et qu’à tes pieds souvent laissa ta charité ? ……………… Ne suffit-il d
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
tissantes qui venaient toutes converger à l’âme de deux êtres de cinq pieds de hauteur, plantés sur la crête d’une falaise, s
de refuge que dans la résignation. Je prévoyais bien, quand je mis le pied sur le premier degré de mes tentatives et de mes
l aimait plutôt trop à se confondre avec ces infiniments petits qu’un pied brutal foule, sans y prendre garde, sous la touff
42 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
a jusques à nos villages tout autour, où il y a encores, et ont prins pied par l’usage, plusieurs appellations latines d’art
ne se fiant à ses ailes que pour une bien courte traverse, et prendre pied à chasque bout de champ, de peur que l’haleine et
a il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ? Les pieds dont il foule vos citez, d’où les a il, s’ils ne
t cher vendue. C’est un beau soulier et bien faict, mais qui serre le pied iusqu’à arrester l’haleine. Si tu sçavois le mal
ou beste chargee dedans le fossé, au lieu de la retirer, luy donne du pied  ; nous la devons ayder sans attendre qu’on nous d
s se peussent bien porter delibera de sortir d’Italie, et s’en alla à pied par le pays de Lucanie en la ville d’Elea, qui es
la fausse mon-noye, qui estoit un mal qui me faisoit seicher sur les pieds  : et m’en allois par Ies rues tout baissé, comme
tre degré, et si longuement exercé la charge de cappitaine de gens de pied , de maistre de camp par trois fois, et de colonel
erie. Je luy dis que, s’il luy plaisoit de marcher devant les gens de pied avecque l’artillerie, les trois companies luy ser
core hors des prairies ; et congneuz que à leur arrivée leurs gens de pied commensarent à alon-ger le pas, et dis à M. de Mo
utres tournoient. Je voyois trois ou quatre chevaux parmy les gens de pied , que ie congnoissois bien à leur façon qu’ilz fai
u grand trot droict à eulx. Aucuns me crioient d’attendre les gens de pied  ; mais je respondois qu’il ne leur falloit pas la
eussent descendeus nous combatre, nous estions deffaictz. Nos gens de pied faisoient bien toute la diligence que gens de pie
aictz. Nos gens de pied faisoient bien toute la diligence que gens de pied pouvoient faire. Et comme ilz veyrent qu’ilz ne p
n’euz faict le cri, que nous voilà tous pesle-mesle dans leurs gens à pied et gens à cheval, sauf le cappitaine Massès ; car
retour de noz gens qui chassoient encores, et ralliasmes noz gens de pied . Nous trouvasmes qu’il y avoit de noz gens qui av
ns sont des escadrons. Ce qui se sauva, qui feust bien peu de gens de pied , se relia avecques leurs gens de cheval, et chemy
e triste nouvelle. De vingt-trois enseignes qu’ils avoient de gens de pied , les dix-neuf nous demeurarent, et de treize corn
s dire : cela est mien. Tout est à vous, Messieurs, qui nous tenez le pied sur la gorge et qui remplissez nos maisons de gar
ux lieux qu’on vendoit jadis les friandises de langues, caillettes et pieds de mouton ! Et n’a pas tenu à monsieur le legat,
’a eu qu’à rester lui-même, Gascon, soldat et roi. Billets écrits, le pied sur l’étrier ou au débotté, à ses compagnons et à
e dois au Colonnel de France262, soubs lequel je commande les gens de pieds  ; mais si un excès de colère ou de valeur avoit p
lequel en tout est si frêle et imbecile ? Que ne nous tenons-nous aux pieds de ce Roy immortel qui a triomphé de la mort par
en respon, je les cognois tous. SÉVERIN. Helas ! je ne puis mettre un pied devant l’autre. O ma bourse ! FRONTIN. Hoo ! vous
cela une armée de vingt-cinq mille chevaux, de quinze mille hommes de pied et de quarante canons. Cette nuée, grosse de foud
esclave, et MM. de Retz, de Vitry et de Bassompierre se croyoient, au pied de la lettre, en faveur, parce qu’ils n’étoient p
barbare. Il poussera encore plus loin ses conquêtes ; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la
iques ? a-t-il quelque chose de plus que le dernier des hommes ? cinq pieds de terre et un suaire qui l’enveloppe, mais qui n
ne sachant encore comment leur parler, j’attendis leur compliment de pied ferme. La petite, comme plus âgée, et de plus mar
n des premiers rangs parmi les beaux esprits, et que vous êtes sur le pied de ne céder à aucun de Messieurs de l’Académie. C
it encore assez heureux pour le pouvoir faire de sa propre bouche aux pieds de Votre Majesté ! ………………………………………………………………………………
bien mes vérités ; et si la faveur où je suis met tout le monde à mes pieds , elle ne doit pas produire cet effet-là sur un ho
qui n’avoit pas voulu les faire imprimer, ne voulant pas être sur le pied d’auteur ; il brûla tout, et il n’en est resté qu
: ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine ; et en effet ils
ent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces hommes qu’on voit venir du haut des montag
ble de ce qu’ils voient et de ce qu’ils goûtent ; ils foulent à leurs pieds les molles délices et les vaines grandeurs de leu
orps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve, seule, aux pieds du tribunal redoutable. (Avent : Sermon sur la
mmes, il y a des sottises, et les mêmes sottises. SOCRATE. Et, sur ce pied -là, comment voudriez-vous que les siècles de l’an
laindre ; il protestoit que pour l’intérêt du Roi il auroit foulé aux pieds la dignité avec joie. Il l’auroit fait, et jamais
nfusion dans ce salon, et les dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes. Là, dans la cham
la nuit dans les jardins. Plusieurs courtisans étoient partis épars à pied . La dissipation fut entière et la dispersion géné
qui osent nous refuser le salut, prosternés à genoux et rendant à nos pieds un hommage au trône, tandis qu’assis et couverts
n peinture, et ces têtes découvertes et humiliées à la hauteur de nos pieds … La remontrance finie, le garde des sceaux monta
er cette pente qu’il avoit à souhaiter quelque nouveauté, il sortit à pied avec son camail et son rochet, et, se mêlant parm
confident. » Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles que je tombai aux pieds de Sa Grandeur, tout pénétré de reconnoissance. J
ment-là fut telle, que j’interrompis le ministre, et, me jetant à ses pieds  : « Monseigneur, lui dis-je tout en pleurs, je su
veur. » Dans le ravissement où me jetèrent ces paroles, je baisai les pieds du ministre, qui, m’ayant commandé de me relever,
a gloire des arts à Cachemire ne consistait presque plus que dans les pieds et dans les mains. Il y avait des gens fort adroi
agne : on tira Colombo du vaisseau ; il parut, mais avec les fers aux pieds et aux mains. Ce traitement lui avait été fait pa
e produit par des esclaves. Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu’
l’étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulois sous mes pieds , tenoient mon esprit dans une alternative continu
Daubenton les a disséqués dans son laboratoire, Buffon les remet sur pied , avec leur physionomie, leur allure, leurs mœurs,
ut : lorsqu’il saute sur sa proie, il fait un bond de douze ou quinze pieds , tombe dessus, la saisit par les pattes de devant
s ; il se tient ordinairement assis presque debout, et se sert de ses pieds de devant comme d’une main, pour porter à sa bouc
er ; il est en tout temps très-éveillé ; et, pour peu qu’on touche au pied de l’arbre sur lequel il repose, il sort de sa pe
plois subalternes de la guerre, avec une foible santé, je me mets aux pieds de Votre Majesté, et la supplie très-humblement d
il l’humecte, il la trempe, et le globe amolli578 va s’attacher à tes pieds . Tourne tes regards vers le sommet des montagnes.
père, au-dessus de la tête d’une de ses sœurs ; il se dresse sur ses pieds  ; il menace de la main ; il a le chapeau sur la t
ar le corps ; le brutal cherche à s’en débarrasser, et la repousse du pied . Cette mère a l’air accablé, désolé ; la sœur aîn
e n’éclaire que son visage ; le reste est dans l’ombre. On voit à ses pieds , sur une escabelle de paille, le cierge bénit qui
e bassinoire qui est à terre, on l’avoit apportée pour réchauffer les pieds glacés du moribond. Et puis, voici le même chien,
nd bénitier rond, avec le goupillon, est celui que l’Église mettra au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans les chaum
a au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans les chaumières, aux pieds des agonisans, c’est un pot à l’eau, avec un rame
e, tira quelque argent de sa poche, le mit dans le tronc qui étoit au pied  ; puis elle s’agenouilla, et fit sa prière, l’es
t jusqu’au fond des anses, et y jetoit des galets à plus de cinquante pieds dans les terres puis, venant à se retirer, elle d
s blancs et innombrables qui étoient chassés horizontalement jusqu’au pied des montagnes, on eût dit d’une neige qui sortoit
le vaisseau presque à sec, de manière qu’on eût pu en faire le tour à pied  ; mais bientôt après, revenant sur ses pas avec u
tocratisent603 la vertu même, pour acquérir le droit de la fouler aux pieds  ; ils démocratisent le crime pour pouvoir s’en ra
resse plus forte que celle du vin, et de lécher sans cesse le sang au pied de la guillotine ? Qu’est-ce donc que l’échafaud
un des principaux titres de deux éminents mathématiciens, qui ont un pied dans la philosophie et la littérature : — le marq
, de toute sa douleur, les mains les plus pathétiques ; tandis qu’aux pieds de cette jeune fille, au contraire, assise, le do
rre. Quel repos dans cette vaste enceinte où les siècles passent d’un pied plus léger qu’ici-bas les années ! Quel silence s
t resplendissans d’où s’élèvent des murailles inaccessibles ; à leurs pieds un lac immobile et noir à force de profondeur, n’
e. » Oh ! pour le coup, je tombai de mon haut. Je me mis à ses petits pieds  : je lui demandai mille pardons et lui fis des re
passé si vite, et qu’une chanson qu’on a entendue alors, un arbre au pied duquel on s’est assis, rappellent en faisant fond
Allemands ne leur permet rien de semblable ; ils prennent la grâce au pied de la lettre, ils considèrent le charme de l’expr
l’épaisseur des plus profondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds , tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour
surtont ces attelages de grands bœufs aux, cornes énormes, couchés au pied des obélisques égyptiens, parmi les débris du For
veux blancs, il fait entendre les accents du cygne, montre Bossuet un pied dans la tombe, et le siècle de Louis XIV, dont il
ct des troupes étrangères : c’était un régiment de la vieille garde à pied qui formait la haie depuis le Pont-Neuf jusqu’à N
urir à mon aise ; mais en être venu si près, et n’y pouvoir mettre le pied , n’est-ce pas pour enrager ? Nous la voyons en vé
huit jours il n’y a point eu de troupes massacrées dans ce canton. Au pied de la hauteur coule un torrent rapide, qu’il faut
lairée par une raison plus haute encore, prosterne le genre humain au pied des autels ; et de tous les points de la terre un
appui, l’étranger un hôte secourable ; soyez l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux. Ayez pour les affligés de ces paroles
sorte de paysan, petit de taille, l’air ingénu, de gros souliers aux pieds et un bâton à la main. Un rire universel accueill
s qu’il gravit les chaînes plus élevées dont ces collines couvrent le pied , ou qu’en suivant les lits des torrents qui desce
confrère et son ancien élève : Je vous enjoins de ne plus mettre les pieds chez moi, pendant une demi-révolution des nœuds d
fut percé à coups de lances, taillé à coups d’épées, meurtri sous les pieds des chevaux ; on ne lui laissa de souffle que ce
r la première fois, la servitude, fille de l’invasion armée, a mis le pied sur la terre qui porte aujourd’hui le nom de Fran
ne puissant, étalant au loin ses rameaux sans verdure, et ayant à ses pieds les débris desséchés de sa riche végétation ? Tou
erre toute piétinée, nue, dévastée, tous les arbres coupés à quelques pieds du sol, et plus loin des mamelons écrêtés ; le pl
illaise avec Barbaroux, il pleure d’attendrissement avec le peuple au pied de l’autel de la Fédération. Dans sa manière d’éc
t l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds  ; et amenez un veau gras et le tuez. Mangeons, et
de Périclés, le troisième, peintre, contemporain d’Alexandre. À leurs pieds sont assises deux jeunes femmes, images de l’art
ne draperie rose une belle vierge tenant la palme et la couronne. Aux pieds d’Homère, sont campées dans des attitudes héroïqu
El-Aghouat, juin 1863. C’est sur les hauteurs, le plus souvent au pied de la tour de l’Est, en face de cet énorme horizo
trouve une sentinelle indigène, encore endormie et couchée contre le pied de la tour. Presque aussitôt on vient la relever,
ai plus que l’ombre étroite de mon parasol, et je m’y rassemble ; mes pieds posent dans le sable ou sur des grès étincelants 
’assis dans la vaste selle en velours cramoisi brodé d’or, ses larges pieds chaussés de babouches903, enfoncés dans des étrie
deux pas de nous, il fit cabrer sa bête ; l’animal, enlevé des quatre pieds par ce saut prodigieux où excellent les cavaliers
eil pareil à une feuille de rose. Puis une faible lumière se forme au pied des coteaux, et répand une brume légère sur les p
i s’étend entre la mer et la plaine de Bagdhad, beau village arabe au pied du Liban : l’émir planta, dit-on, cette magnifiqu
issent sous les troncs des pins et présentent le sol le plus doux aux pieds des chevaux. Le reste du terrain est couvert d’un
t l’insouciance de la première jeunesse. On l’aimait familièrement au pied de la tribune. On s’étonnait de l’admirer et de l
ise deux hommes qui piochaient la terre et qui creusaient un fossé au pied d’une croix ! J’approchai de la porte : une nuée
morceau du pavé de Philippe-Auguste, magnifique dallage rayé par les pieds des chevaux au milieu de la voie, et si mal rempl
là des Bernardins924, tantôt un entassement de maisons qui avaient le pied dans l’eau, comme entre les deux ponts. Il y avai
écume ; il allait, venait ; il tremblait avec la tour de la tête aux pieds . La cloche déchaînée et furieuse présentait alter
regardait tour à tour la place profonde qui fourmillait à deux cents pieds au-dessous de lui, et l’énorme langue de cuivre q
brusque résistance, bondissaient, creusaient la terre de leurs larges pieds fourchus, et se seraient jetés de côté emportant
dominais encore d’une hauteur vertigineuse, et qui s’ouvrait sous mes pieds comme un abîme de verdure traversé de mille serpe
as. 80. Qui lutte contre les dieux (θέος, μάχομαι). 81. On appelait pieds poudreux les marchands étrangers qui se rendaient
t être d’intelligence. 147. Fréquentation. 148. En toute vérité, au pied de la lettre. 149. Aulu-Gelle, I, 3. Cicéron (De
ller, branler. 158. Tertullien, Ad martyras. 159. Cep signifie : 1° pied de vigne ; 2° au pluriel, liens chaines — De cipp
uvages de la Louisiane veulent avoir du fruit, ils coupent l’arbre au pied , et cueillent le fruit. Voilà le gouvernement des
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
e parle par ma bouche : Il me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds . César, au nom des Dieux dans ton cœur oubliés, A
eux. Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,         Foulait aux pieds ses ennemis vaincus. Je n’ai fait que passer : il
es eaux autour de lui demeurent suspendues :             Il foule aux pieds les nues,             Et marche sur les vents.
e Poète grec peint la Discordec, ayant La tête dans les cieux et les pieds sur la terre. Notre J.-B. Rousseau l’a fort bien
d’oreilles et d’yeux, Dont la voix ressemble au tonnerre, Et qui des pieds touchant la terre, Cache sa tête dans les cieux ?
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
à l’ardeur du soleil, attachés en terre à des piquets par les quatre pieds , de manière à les rendre immobiles ; on ne leur ô
on œil sauvage un regard oblique sur son maître. Avez-vous dégagé ses pieds des entraves, vous êtes-vous élancé sur son dos,
; les rênes lui échappèrent des mains ; il tomba de son char sous les pieds des chevaux. Un soldat de l’île de Chypre lui cou
ste ; Content de ces douceurs errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il lit au front de ceux qu
De la mort qu’il veut fuir horribles monuments, Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle, Il y porte la main. Ô s
ens de ses jours ? Et que m’a fait à moi cette Troie où je cours ? Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui
45 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
e, la nourrice, qui s’entend avec eux, vient un jour se jeter à leurs pieds et s’accuser d’un grand crime : elle a, dit-elle,
chute. Pendant une nuit orageuse de décembre, un pèlerin s’arrête au pied d’une des tours ; il implore un asile pour la nui
bert se réveille, il se sent guéri, et il aperçoit sa femme assise au pied de son lit ; elle le regarde avec tendresse et a
e boue, d’eau et de sang dans cette salle splendide, et il dépose aux pieds du prince la tête du loup. Joie et admiration de
emps prisonnier des Autrichiens, indignement traité avec les fers aux pieds , sans qu’ils eussent jamais voulu entendre à aucu
s l’y suit avec des soldats et veut l’immoler. Chélonide se jette aux pieds de son père et le supplie d’épargner Cléombrote e
ans une position qui commandait tout le pays, arriva eu toute hâte au pied de la montagne. Brissac faisait ses dispositions
sent déchiré par le remords ; il a horreur de lui-même ; il tombe aux pieds de Richard, qu’il arrose de ses larmes ; il se dé
ursuivi par des soldats ; il avait perdu son cheval, s’était foulé le pied , ne pouvait plus marcher et n’avait pas mangé dep
et orageuse. La barque est obligée de se réfugier dans une crique, au pied d’un château splendidement illuminé. Un chef écos
es hommes n’osent, dans une église, tuer un prêtre. Ilfrid, traîné au pied de l’autel, jure de se taire. Les conjurés s’éloi
t revêtez-l’en ; mettez un anneau à son doigt et des chaussures à ses pieds . Amenez un veau gras et tuez-le ; faisons un gran
de sept siècles, avec des succès divers. Les Espagnols reconquirent, pied à pied leur pays. Après la prise de Grenade par F
t siècles, avec des succès divers. Les Espagnols reconquirent, pied à pied leur pays. Après la prise de Grenade par Ferdinan
ennemis, Pélage rencontre Alphonse, blessé mortellement et couché au pied d’un arbre. À la vue de celui qui, pendant trois
plan. Saisi d’effroi, d’indignation et de douleur, Sélim se jette aux pieds de sa mère pour la détourner d’un projet si crimi
caractère fier et sauvage, fils d’un souverain barbare qui régnait au pied du Caucase, s’était emparé, par la ruse et par la
e submersion une population de deux millions d’âmes, qui habite à dix pieds au-dessous. Le déplacement d’une fascine, l’ouver
s’en effrayer. Sujet. Un soir, un enfant de quatorze ans, passant au pied des digues pour retourner à la ferme de son père,
mois auparavant, Pharas, tout en continuant de bloquer étroitement le pied du roc inaccessible, lui avait envoyé demander s’
d’apparat, et où, depuis le jour fatal, l’empereur n’avait pas mis le pied . Auprès d’une des fenêtres était une volière garn
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
barbare. Il poussera encore plus loin ses conquêtes ; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la
tout le peuple, je me sens fortement pressé, chrétiens, de mettre aux pieds de notre Sauveur quelqu’un de ses ennemis capitau
rs, cette grande et superbe idole que je veux abattre aujourd’hui aux pieds du Sauveur. Je ne me contente pas, chrétiens, de
à des hérissons. Étant éloigné de cet animal, vous voyez sa tête, ses pieds et son corps ; quand vous approchez pour le prend
igue ; enfin vous avez reconnu tout l’ordre du crime ; vous voyez ses pieds , son corps et sa tête ; aussitôt que vous pensez
cre en lui racontant ce détail, par mille adresses il vous retire ses pieds  : il couvre soigneusement tous les vestiges de so
bien-aimé disciple : « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, pri
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
ieillesse, sous la figure d’un animal, qui, le matin, marche à quatre pieds  ; vers le milieu du jour, à deux, et le soir, à t
vrai, puisque vous avez le mot musca qui signifie mouche. Ajoutez les pieds (ou la dernière syllabe tum) ; vous mangerez. Cel
amais avoir plus de douze ou de quinze vers, qu’on peut faire de tout pied . L’exposition du sujet, c’est-à-dire, de la chose
eur de nos rois. Conduite par la main des Grâces179, L’Infante est au pied des autels : L’époux, semblable aux immortels, S’
48 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
acte d’accusation, les retourner en faveur de votre client, combattre pied à pied les allégations du ministère public et pul
accusation, les retourner en faveur de votre client, combattre pied à pied les allégations du ministère public et pulvériser
e on dit, ne s’est pas bâti en un jour ; on ne monte pas d’un saut, à pieds joints, de l’école au Panthéon, et il faut avoir
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
pente haute où nous avions mangé. Une soupente élevée de sept ou huit pieds , où l’on montait par une échelle, c’était là le c
d’entrer, il posa la lampe, que sa femme vint prendre, puis il entra pieds nus ; et elle, dehors, lui disait à voix basse, m
50 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
hose dont il s’agit. En voici deux exemples : Quand je suis sous les pieds , je marche sur la tête.            On m’a souven
letttes ou en syllabes différemment arrangées. Exemple : Sur quatre pieds , j’entends, et, par trois, je réponds.           
51 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ié toutes les âmes, il a dompté tous les courages5, il a mis sous ses pieds toutes les têtes, il s’est élevé au-dessus de la
e dormir avec moins d’inquiétude, où il y ait toujours des armées sur pied , exprès pour nous garder, où les empoisonnements,
um, fides nostra 223, « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, pri
hoisissez ou ce qui est loin, ou ce qui est près, ou ce qui est à vos pieds , ou ce qui est bien haut suspendu sur vos têtes.
de tout le peuple, dans la terre soudainement entr’ouverte sous leurs pieds , et ensevelis tout vivants dans les enfers. Quel
cable : c’est une chimère, c’est le visage d’une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou de quelque autre bête
e et plus funeste. Elle flétrit le soir, dit l’Écriture, et foule aux pieds les plantes que nous avions vues fleurir le matin
pendues s’élèvent comme deux murs ; tout un peuple traverse l’abîme à pied sec, un pain descendu du ciel le nourrit au déser
reprises contre les infidèles, allassent recevoir l’étendard sacré au pied des autels ; et qu’enfin encore aujourd’hui l’Égl
ille, cet officier romain, tout gentil qu’il est encore, se jette aux pieds du prince des apôtres289 ; mais est-il ébloui de
qui environnait ce ministre de Jésus-Christ ? L’homme de Dieu était à pied , portant, dans la simplicité de son maintien, la
nfusion dans ce salon, et les dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes. Là, dans la cham
la nuit dans les jardins. Plusieurs courtisans étaient partis épars à pied . La dissipation fut entière et la dispersion géné
e au cœur du prince, et il ne perdait pas l’espérance : il marchait à pied , sans appareil à sa blessure, sans aucun secours,
ses succès, la reconnut, et s’en fit reconnaître. Elle se jeta à ses pieds  : le prince, ses amis et elle fondaient en larmes
seilla au prince de se cacher dans une caverne qu’elle lui indiqua au pied d’une montagne, près de la cabane d’un montagnard
blée, Pour avancer l’effet de ce discours fatal, A jeté Polyeucte aux pieds de son rival. Soudain à son secours j’ai réclamé
st prêt, Allons-y du vrai Dieu soutenir l’intérêt ; Allons fouler aux pieds ce foudre ridicule Dont arme un bois pourri ce pe
ns efforts de mes inimitiés, Sauve-moi de l’affront de tomber à leurs pieds . Au roi441 (1676). Est-il vrai, grand mo
son testament, Sans l’avertir au moins. « Est-il juste qu’on meure Au pied levé451 ? dit-il ; attendez quelque peu : Ma femm
s, D’où l’œil s’égare au loin dans les plaines voisines. La Seine, au pied des monts que son flot vient laver, Voit du sein
our vous tant d’heureux alliés, Quelle foule d’États je mettais à vos pieds . Ah ! si d’un autre amour le penchant invincible
pirs, Puisque mon roi lui-même à parler me convie, (Elle se jette aux pieds du roi.) J’ose vous implorer, et pour ma propre v
’en doutez point, seigneur, il fut votre soutien : Lui seul mit à vos pieds le Parthe et l’Indien, Dissipa devant vous les in
acieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,     Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il
re il avait usurpé ; Près de ce champ fatal Jésabel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inh
ion, Ferait cesser partout la discorde et la guerre, Et verrait à ses pieds tous les rois de la terre. JOAD. Aux promesses du
! De quelle ardeur j’irais reconnaître mon roi ! Doutez-vous qu’à ses pieds nos tribus empressées… Mais pourquoi me flatter d
e, J’allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels : Que ne peut la frayeur sur l’espr
étonnés : Les rois des nations, devant toi prosternés,         De tes pieds baisent la poussière : Les peuples à l’envi march
a révélé à Joas le secret de sa naissance ; puis se prosternant à ses pieds , il a rendu hommage au jeune roi. Les lévites ass
enez, cher Zacharie, embrasser votre frère. JOSABETH, à Zacharie. Aux pieds de votre roi prosternez-vous, mon fils. (Zacharie
pieds de votre roi prosternez-vous, mon fils. (Zacharie se jette aux pieds de Joas.) JOAD, pendant qu’ils s’embrassent. Enfa
oix l’Arménie attend des souverains. Vous le savez, seigneur ; et, du pied du Caucase, Vos soldats cependant s’avancent vers
rçons les esprits716. De la nécessité le pouvoir invincible Traîne au pied des autels un courage inflexible. Je veux que ces
nais ton amant. ALZIRE.                                    Zamore aux pieds d’Alzire ! Est-ce une illusion ? ZAMORE.         
                           Non : je revis pour toi ; Je réclame à tes pieds tes serments et ta foi. Ô moitié de moi-même ! id
e, Enchaînée à Gusman par des nœuds éternels, J’adorais ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, tous ont
j’atteste ; Ses autels sont témoins de mon hymen funeste ; C’est aux pieds de ce Dieu qu’un horrible serment Me donne au meu
t le devoir, et la mort d’un chrétien. (À Montèze, qui se jette à ses pieds .) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, So
e. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds .) ALZIRE. Seigneur, en rougissant je tombe à vos
e mon ennemi terrassé : Il se relève ; je succombe, Et moi-même à ses pieds je tombe, Frappé du trait que j’ai lancé. Songeo
age De se faire plaindre d’autrui, Dans une égalité hardie, Foule aux pieds la terre et le sort Et joint au mépris de la vie
ille déserte ; Dans l’enclos paternel nous ne te verrons plus, De tes pieds , de tes mains, de tes flancs demi-nus, Presser l’
de louage à Meudon. Monseigneur les voulut voir. Elles se jetèrent au pied de son lit, qu’elles baisèrent plusieurs fois ; e
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
avec difficulté dans des routes à peine praticables pour des gens de pied . Les Saxons n’eurent traversé le bois que cinq he
avalerie suédoise. Au sortir de ce bois coule la rivière de Parts, au pied d’un village nommé Rutzen. Schullembourg avait en
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ien mes vérités4 ; et si la faveur où je suis met tout le monde à mes pieds , elle ne doit pas produire cet effet-là sur un ho
s-honorée dame, quand vous venez vous confesser, je vois tomber à mes pieds une quantité d’étoffes qui a trop bonne grâce et
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
le atteinte à la loi, il ramassa une feuille de rose, qu’il vit à ses pieds , puis il la posa doucement sur la surface de l’ea
traîtres appâts. Le lacs était usé ; si bien que de son aile, De ses pieds , de son bec, l’oiseau le rompt enfin : Quelque pl
malheureux exilés qui venaient, comme leur roi, chercher un refuge au pied des autels. Et Jacques II continuait sa fervente
cri de douleur ; Jacques était tombé sur le sol froid de l’église, au pied de la croix voilée, tout à côté d’une tombe relev
meurtrière Ah ! par ma foi je m’en défie ! et je m’en vais gagner au pied , ou je veux caution bourgeoise qu’ils ne me feron
elle doubla, Pour lui faire la révérence. Il fit une circonférence Du pied gauche à l’entour du droit, Et cela d’un air tant
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
érant rapide que Daniel dépeint comme ne touchant pas la terre de ses pieds , lui qui fut si jaloux de subjuguer le monde enti
dent et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces hommes qu’on voit arriver du haut des mont
nait de s’écrouler tout entier. Une seule planche restait à cinquante pieds au-dessus du sol, et sur cette planche deux ouvri
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
p de bataille, au moment où il fond sur l’ennemi ; dispute le terrain pied à pied ; lorsqu’il ne peut plus se défendre, tien
taille, au moment où il fond sur l’ennemi ; dispute le terrain pied à pied  ; lorsqu’il ne peut plus se défendre, tient penda
u disciple bien-aimé : “la véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi”. « Jouissez, pr
57 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
aux villages tout au tour plusieurs appellations latines qui ont pris pied par l’usage, et existent encore. » Quant au grec,
que costé une gallerie de cent pas de long et douze de large, à plain pied , ayant trouvé touts les murs montez, pour aultre
Hoche et de Marceau ! Vous allez, votre foule aux frontières se rue : Pieds nus, vous bondissez, vous courez en sarraux ; Et
58 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
— 220. Du drame Satyrique. — 251. De l’iambe, et de l’iambique de six pieds . — 263. Négligence des écrivains Romains. — 275.
, ni la couronne. Une longue, précédée d’une brève, s’appelle iambe : pied si rapide, qu’il a fait donner le nom de trimètre
fait donner le nom de trimètre à l’iambique, composé pourtant de six pieds . Autrefois, il n’entrait dans ce vers que des iam
te rage poétique. A-t-il souillé la cendre de son père ? a-t-il, d’un pied sacrilége, profané sa place funeste consacrée par
ient) représentées 19comme les rêves d’un malade, 20en sorte que ni pied ni tête 21ne se rapporte à une forme unique. 22
et les cothurnes majestueux (la tragédie) 229prirent (adoptèrent) ce pied , 230propre aux discours dialogués, 231et domina
u la loi de l’ouvrage (le plan du poëme) 386 t’empêche de retirer le pied . 387Et tu ne commenceras pas ainsi, 388comme au
sait déjà 447prononcer les mots, 448et qui marque la terre 449d’un pied assuré, 450désire-ardemment 451jouer-avec ses é
ble à lui-même 730(toujours composé d’iambes) 731 depuis le premier pied jusqu’au dernier. 732 Il n’y a pas très-longtemp
40de ses yeux complaisants ; 1241il bondira, il frappera la terre du pied . 1242De-même-que, 1243ceux qui pleurent à un co
59 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
rité par tant de périls vint à son secours. On ne l’eut pas plutôt vu pied à terre, forcer le premier ces  inaccessibles hau
en ! 1.               Rien. Chaque réunion de deux syllabes forme un pied . On dit vers de six pieds, de trois pieds, de tro
n. Chaque réunion de deux syllabes forme un pied. On dit vers de six pieds , de trois pieds, de trois pieds et demi, etc., su
on de deux syllabes forme un pied. On dit vers de six pieds, de trois pieds , de trois pieds et demi, etc., suivant que le ver
bes forme un pied. On dit vers de six pieds, de trois pieds, de trois pieds et demi, etc., suivant que le vers a douze, six o
t doublement condamnable, car l’enjambement de deux syllabes (ou d’un pied ) est une chute malheureuse. L’oreille pourrait se
Il fait en ce grand jour le plus beau temps du monde, Pour voyager à pied , sur la terre et sur l’onde. Assurément, ces ver
60 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
enfin dès qu’ils sont confiés, Que souvent le hoyau la ramène à leurs pieds  ; Qu’on y pousse la bêche ; et, sans rompre les l
naseaux brûlans, il respire la guerre ; Ses yeux roulent du feu, son pied creuse la terre. Tel dompté par les mains du frèr
superbe, et flotte en longs cheveux : De sanglans éperons arment ses pieds nerveux : Sa queue, en se jouant du dos jusqu’à l
e croit. Le vice impunément, dans le siècle où nous sommes, Foule aux pieds la vertu si précieuse aux hommes. Est-il pour un
encor, madame, est un bon caractère. Célimène. C’est de la tête aux pieds , un homme tout mystère, Qui vous jette, en passan
ue jamais l’astre qui nous éclaire, Ne te voie en ces lieux mettre un pied téméraire. Fuis, dis-je ; et sans retour précipit
: il les arrache à ceux qui les portoient, les brise et les foule aux pieds . Félix, son beau-père, qui avoit ordre de la part
toit ton dessein, et que prétendois-tu, Après m’avoir au temple à tes pieds abattu ? Affranchir ton pays d’un pouvoir monarch
uler plus loin l’effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du capitole(a). Doutez-vous que l’Euxin(b) ne me
sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenoit embr
neille, est cette scène, où Néron vient de surprendre Britannicus aux pieds de Junie. Néron. Prince, continuez des transport
i faciliter de si doux entretiens. Britannicus. Je puis mettre à ses pieds ma douleur ou ma joie, Par-tout où sa honté conse
sion, les yeux trempés de larmes, et ne pouvant se soutenir sur leurs pieds chancelans. Elles suivent de loin l’Injure, l’Inj
uivent de loin l’Injure, l’Injure altière qui court sur la terre d’un pied léger, levant sa tête audacieuse ». Voyez encore
rd petite et timide, bientôt elle devient d’une grandeur énorme ; ses pieds touchent la terre, et sa tête est dans les nues.
t le dernier monstre qu’enfanta la terre irritée contre les dieux. Le pied de cet étrange oiseau est aussi léger que son vol
Aussitôt l’un et l’autre s’apprêtent au combat, se dressent sur leurs pieds , et d’un air intrépide, lèvent le bras pour se fr
s la pesanteur de leurs bras Entelle cependant se tient ferme sur ses pieds  : il suit de l’œil et de tout le corps les mouvem
ntelle se dresse, et lève un bras qui eût étendu son adversaire à ses pieds , si celui-ci, prévoyant l’attaque, n’eût fait un
les guerriers les abandonnent, prennent leurs épées, et combattent à pied . Chacun de la main suit la main de son ennemi, de
cré aux Dieux Pénates(a), et ombragé par un vieux laurier. C’étoit au pied de cet autel, qu’Hécube et ses filles s’étoient r
’être percé une seconde fois, il tombe près de l’autel, et expire aux pieds du roi et de la reine. Priam, près d’expirer lui-
avec moi. Je l’allai trouver dans sa tente : touché de me voir à ses pieds , il me rendit généreusement le corps défiguré de
Pyrrhus un trait, qui à peine toucha son bouclier, et qui tomba à ses pieds . Va te plaindre à mon père, répondit Pyrrhus ; ra
e Thrace, tigré, d’une belle encolure, ayant des marques blanches aux pieds de devant, et une étoile au front. Atys, tendreme
jadis si fier, languit auprès d’une herbe aride et sans saveur ; ses pieds chancellent, sa tête superbe tombe négligemment p
Et des yeux de son peuple il essuya les pleurs. D’Amboised est à ses pieds , ce ministre fidèle, Qui seul aima la France, et
ux mortels orgueilleux auprès du trône assis. Ils tiennent sous leurs pieds tout un peuple à la chaîne ; Tous deux sont revêt
de leur blasphême. Ciel quel pompeux amas d’esclaves à genoux Est au pied de ce roi(a) qui les fait trembler tous ? Quels h
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ucation brillante. Au sortir de l’adolescence, il vint de son pays, à pied , chercher à Paris la fortune : il ne devait y tro
l’aime ; C’est un cœur, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant,
62 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
en cordeliere1 : je les pends par les aisselles, je leur chauffe les pieds d’une pelle rouge, je les mets aux fers et aux ce
verbe qui appelait un pendu un évêque donnant la bénédiction avec les pieds . 16. Noyon regarde Compiègne, et de Rieux fut pe
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
emblons tous à ces bûcherons qui se font un abri de quelques jours au pied d’un arbre, et qui, après avoir détruit tout ce q
sorte de paysan, petit de taille, l’air ingénu, de gros souliers aux pieds , et un bâton à la main. Un rire universel accueil
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
sentier blanc et bordé de bruyères2, Tout renaît, comme au temps où, pieds nus, sur le soir, J’escaladais la porte, et coura
s’en venait manger et des fruits et du pain. On entendait sonner ses pieds secs sur les dalles ; Puis, soudain, attiré par l
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
A chaque pas, du nombre il perdait l’avantage. Il montait, mais d’un pied qui va se ralentir, Et craignant de chaque arbre
me un rubis dans le ciel bleu s’allume2. Mais déjà la faucille est au pied des épis. Les souples moissonneurs, sur le chaume
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ctorieux Qui vous fait remonter au rang de vos aïeux 3, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se sou
sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embr
rts : père, sceptre, alliés, Content de votre cœur, il met tout à vos pieds  ; Sur lui, sur tout son peuple il vous rend souve
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
nt les derniers moments de Socrate, depuis celui où il est traîné aux pieds d’un tribunal qui l’avait condamné d’avance, jusq
avoir pas offert le spectacle de Socrate pleurant et gémissant à vos pieds … Que d’autres accusés emploient ces moyens : ils
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
re ; court jointé 4 Et qui fait dans son port voir sa vivacité ; Des pieds , morbleu, des pieds ! le rein double 5 : à vrai d
Et qui fait dans son port voir sa vivacité ; Des pieds, morbleu, des pieds  ! le rein double 5 : à vrai dire, J’ai trouvé le
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
ne heure de promenade. Le soleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre au milieu des champs. Nous nous acheminâm
âme pastorale. 3. Il était si pauvre alors qu’il lui fallait aller à pied de Paris à Versailles, et en revenir de même. 4.
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
i ces charlatans, de leur art idolâtres, Attroupent un vain peuple au pied de leurs théâtres. L’honnête homme est plus juste
s’élèvent ensemble. Un suc toujours égal est préparé pour eux ; Leur pied touche aux enfers, leur cime est dans les cieux ;
à madame Denis : « Je commence, ma chère enfant, à sentir que j’ai un pied hors du château d’Alcine… Je ferai voile de l’île
71 (1881) Rhétorique et genres littéraires
évigné fait allusion au mot célèbre de Pompée : J’ai beau frapper du pied , rien ne sort qu’une vie triste et monotone. Dan
s ce n’est qu’un outil merveilleux, qui donne à la pensée pressée aux pieds nombreux du vers, l’éclat du son de la trompette,
abes longues et brèves dont les combinaisons forment ce qu’on appelle pieds . Leur double prosodie comprenait à peu près les m
n appelle pieds. Leur double prosodie comprenait à peu près les mêmes pieds et les mêmes espèces de vers. Les principaux pied
peu près les mêmes pieds et les mêmes espèces de vers. Les principaux pieds étaient : 1° Le spondée 2° L’ïambe 3° Le tro
ē ; ăgĕrĕ. Prosodie latine Le dactyle et le spondée sont les pieds les plus usités, excepté chez les poètes lyriques
sure (cædere, couper), syllabe longue qui finit un mot et commence un pied  ; 2° l’Élision (elidere, briser, annuler), qui es
tés sont : 1° L’hexamètre (ἕξ, six, μέτρον, mesure) se compose de six pieds  ; les quatre premiers sont dactyles eu spondées,
tre (πέντε, cinq, — μέτρον, mesure), ou élégiaque, se compose de cinq pieds partagés en deux hémistiches ; le premier formé d
| nĕgō | tĭīs. (Horace, Épode II, vers 1.) où il est mêlé à d’autres pieds  ; mais le second, le quatrième et le sixième sont
la satire, l’épigramme, etc. ; la césure se place après le quatrième pied . Ex.   1    2    3      4         5      6      
yllabes ont la césure après le quatrième, rarement après le cinquième pied . Elle n’est ni obligatoire, ni déterminée dans au
n   VERSIFICATION Grecque et latine. Française. Principaux pieds Spondée, Ïambe, Trochée, Dactyle, Anapeste, Trib
roulés le Danube, et le Rhin, et le Pô ! Tu mets comme un guerrier le pied sur ta conquête. J’aime ton piédestal d’armures,
où Lucrèce « a pu connaître le principe des choses et mettre sous ses pieds toutes les terreurs et l’inexorable destin, et le
Romains, parce que ceux-ci comparaient sa marche à celle des gens de pied , dont le pas est plus lent que celui des cavalier
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
mort impitoyable éteignant son flambeau, Tient Melpomène en pleurs au pied de ton tombeau. 2. Sonnet sur la mort de demoi
J’arreste la fureur de l’âme en douce crainte. — Et pourquoy sous tes pieds foules-tu la mort blesme ? — A raison que je suis
d’ornement. Enfin ils n’ont des mains que pour faire figure ; Leurs pieds , s’il faut marcher, n’y sauraient consentir ; Et
ore qu’un Dieu. C’est le Credo chrétien mis en vers. Il se réfugie au pied de la croix. 5. Mais j’ai tort. Il ne peut enco
73 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
terie, et accomplit ses plus belles prouesses à la tête « des gens de pied  », qu’il entraînait par son exemple. Dans son liv
ur en armes pour cest effect, car ilz les nous rejettoient jusques au pied des murailles, afin que nous les remissions deden
74 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
a sonné la retraite, si viste chascun se retire5… de maniere que les pieds font la bien besoing, comme disoit Archilochus6,
la, dit-il, mais c’est bien chose merveilleuse, qu’un homme ayant des pieds puisse endurer ton babil. » Et à un autre semblab
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
l’imposture et la rapine, me poursuivant depuis quarante ans jusqu’au pied des Alpes, et jusqu’au bord de mon tombeau. Mais
de visites, un chaos éclatant. 1. Voler… On dit familièrement : les pieds ont des ailes, pour exprimer la rapidité de la ma
st que vous êtes jeune et aimable ; vous n’avez pas le petit doigt du pied dans l’eau du Styx, et j’y suis jusqu’au menton. 
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
plois subalternes de la guerre, avec une faible santé, je me mets aux pieds de Votre Majesté, et la supplie très-humblement d
» 2. La terrasse du château de Vauvenargues, bâti sur un rocher, au pied de la montagne Sainte-Victoire qui, dans son nom
77 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e dormir avec moins d’inquiétude, où il y ait toujours des armées sur pied exprès pour nous garder, où les empoisonnements,
ître, quand on fut au bas de la descente des Bonshommes. Justement au pied , le carrosse s’arrêta tout court. Comme j’étais à
e quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds . l e maître de philosophie. Fort bien ! m. Jour
voir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle, les pieds entortillés dans les queues ; du milieu de tout c
hoisissez ou ce qui est loin, ou ce qui est près, ou ce qui est à vos pieds , ou ce qui est bien haut suspendu sur vos têtes :
it la victoire565 dans ses yeux ! Don Francisco de Mellos l’attend de pied ferme ; et, sans pouvoir reculer, les deux généra
ns fort près sans y voir aucun chemin habité, et nous vîmes enfin, au pied de ce château, dans un abîme, et comme on verrait
e est crottée à ne pouvoir s’en tirer, et le pavé pointu à piquer les pieds  ; Suzon696 assure que le Roi a grand tort de pren
 : ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine, et en effet ils s
ble ardeur, veut se jeter dans l’eau ; mais moi, plus modéré, je mets pied à terre. Au bruit de la mousquetade est ajouté ce
s’épanouissent le matin, et qui le soir sont flétries et foulées aux pieds . Les générations des hommes s’écoulent comme les
e songez pas que vous combattez sur un terrain qui s’enfonce sous vos pieds , et que vous allez tomber malgré vos victoires808
de Sémélé, pour étudier la langue des dieux, s’assit dans un coin au pied d’un vieux chêne, du tronc duquel plusieurs homme
e corps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve seule au pied du tribunal redoutable918. Mort du juste Qu
de terre, quelques mots déjà un peu effacés par le temps, et par les pieds des troupeaux qu’on venait abreuver à cette fonta
e produit par des esclaves. Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête, et ils ont le nez si écrasé qu’i
rdins magnifiques ; et il n’avait vu, lui, qu’on bâtiment de soixante pieds de long sur trente-cinq de large, et un bosquet c
on n’y parle du prince ni en blanc, ni en noir. Les ministres vont à pied , et quand il pleut, ils ont un parapluie bien cir
reste, lui dit Colin, et allons dîner ensemble. Ils vont tous trois à pied suivis du bagage. « Qu’est-ce donc que tout cet a
s’attacher et au désir de plaire ; il vient en rampant1243 mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents 
mphe1294. On fit, pour l’arroser, une espèce de bassin tout autour du pied . Chaque jour, ardents1295 spectateurs de cet arro
d’un jeune saule, et nous la plantâmes sur la terrasse, à huit ou dix pieds de l’auguste noyer. Nous n’oubliâmes pas de faire
’accroissement d’heure en heure, persuadés, quoiqu’il ne fût pas à un pied de terre, qu’il ne tarderait pas à nous ombrager.
le fracas des vagues qui se brisent au loin sur les récifs ; mais, au pied même des cabanes, on n’entend plus aucun bruit, e
arc-en-ciel sur leurs flancs verts et bruns, et entretiennent à leurs pieds les sources dont se forme la petite rivière des L
t jusqu’au fond des anses, et y jetait des galets à plus de cinquante pieds dans les terres ; puis, venant à se retirer, elle
fondes. Ces écumes s’amassaient dans le fond des anses, à plus de six pieds de hauteur ; et le vent, qui en balayait la surfa
blancs et innombrables, qui étaient chassés horizontalement jusqu’au pied des montagnes, on eût dit d’une neige1470 qui sor
le vaisseau presque à sec, de manière qu’on en eût pu faire le tour à pied  ; mais bientôt après, revenant sur ses pas avec u
lac Ontario ; sa hauteur perpendiculaire est de cent quarante-quatre pieds  : depuis le lac Erié jusqu’au saut, le fleuve arr
nt vous. La lune sort enfin de l’orient ; à mesure que vous passez au pied des arbres, elle semble errer devant vous dans le
ambre haute où nous avions mangé. Une soupente élevée de sept ou huit pieds , où l’on montait par une échelle, c’était là le c
t d’entrer il posa la lampe, que sa femme vint prendre, puis il entra pieds nus, et elle dehors lui disait à voix basse, masq
le, une ouverture pratiquée la veille dans le mur conduisait de plain pied à l’échafaud tendu de noir ; deux hommes étaient
nt s’éleva autour de Whitehall ; beaucoup de gens se précipitèrent au pied de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le
es Turcs revinrent à la charge. Alors, sur une cime taillée à pic, au pied de laquelle s’entr’ouvre entre deux pointes de ro
7. Un paysage Voulant se fixer en Toscane, Sismondi parcourut à pied les charmantes vallées que forment de ce côté les
on les sépara d’elle, non sans peine ; car ils s’étaient jetés à ses pieds , baisaient ses mains et ne voulaient pas la quitt
é dressé dans la salle basse du château de Fotheringay. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendu
âteau de Fotheringay. Il avait deux pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert de frise noir
pareil valet de chambre. Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier
iseau, ce chevreuil dont il pourrait se nourrir, ont des ailes ou des pieds agiles. Il faut qu’il prenne une branche d’arbre,
s restes du Portique1756 et de l’Académie ; l’Égypte l’a vu passer au pied des temples, où il dédaignait de consulter la sag
emblons tous à ces bûcherons qui se font un abri de quelques jours au pied d’un arbre, et qui, après avoir détruit tout ce q
éjà contre tes ennemis. Par la vertu et la sagesse de Dieu, il met le pied sur le cou des grands et des superbes. » 11. C
M. Purgon : «  C’est un homme tout médecin depuis la tête jusqu’aux pieds  ; un homme qui croit à ses règles plus qu’à toute
vois partout, je les précipite de leur tribunal, et je les mets à vos pieds . » Il eut la bonhomie de croire qu’il avait négli
st pas l’ivresse passagère du public, ce n’est pas un trépignement de pieds dans le parterre qui doit faire plaisir à un homm
visites, un chaos éclatant. 1144. Voler… On dit familièrement : les pieds ont des ailes, pour exprimer la rapidité de la ma
s pas, Bondit autour de moi de joie et de tendresse, Se roula sur mes pieds enchaînés de caresse, Léchant mes mains, mordant
et ses cris, annoncer ce qu’il aime ; Puis sur mon sac poudreux à mes pieds étendu Me couva d’un regard dans le mien suspendu
détails sont pris sur le vif ! 1393. Rousseau disait des voyages à pied  : « Je ne connais qu’une manière de voyager plus
anière de voyager plus agréable que d’aller à cheval, c’est d’aller à pied . On part à son moment, on s’arrête à sa volonté,
78 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
blessures, versé votre sang, affronté la mort et passé les hivers au pied des Alpes ! Rome est agitée par le tumulte des ar
mère, ô Marcius, je la subirai : oui, je me jetterai suppliante à tes pieds . » À ces mots, Véturie tombe à terre. Aussitôt Co
déclare, tu ne pourras approcher de nos murs, avant d’avoir foulé aux pieds le corps de ta mère. Non, je n’attendrai pas le j
e, ma vie ? » À ces mots, Volumnie se jette, avec sa belle-fille, aux pieds de Coriolan qui s’écrie aussitôt : « Ô ma mère, q
oniens ; ruinons tout ce qui peut être utile aux ennemis, foulons aux pieds des chevaux tout ce qu’il y a d’herbe dans la cam
e et aux peuples voisins, et nous pouvons nous rendre promptement aux pieds de leurs murs. Mais comment entreprendre à la lég
se sont conduits à notre égard, quand Datis et Artapherne ont mis le pied sur leur territoire. J’ai donc résolu de leur déc
le roi des Perses pénétra dans notre ville incendiée, en foulant aux pieds les cadavres des vieillards et des femmes, en dét
sûre et plus facile. Quant à moi, pourvu que le premier je foule aux pieds les sables brûlants du désert, je consens à brave
Paris, de la Normandie, de la Guienne, où vous ne remettrez jamais le pied . Et après que vous aurez été battus en mille endr
roi d’Angleterre, Édouard III, demande qu’on lui livre la tête et les pieds nus, et la corde au cou. Après la bataille de Cré
79 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
amilière avec laquelle Socrate, en prison, montre à ses disciples ses pieds endoloris par les fers ! De pareils contrastes no
ntes ; c’est César égorgé en plein jour, dans le Sénat, et tombant au pied de la statue de Pompée ; c’est Antoine étalant de
de la rue, dont les flots agités venaient battre, pour ainsi dire, le pied du tribunal, que d’incidents devaient sortir ! qu
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
eut une partie de ses habits brûlés, et fut plus de vingt heures sur pied dans une action continuelle. Il était fait pour ê
égories dans vos poëmes. Où en eussiez-vous été si on les eût pris au pied de la lettre ? Homère. Hé bien ! ce n’eût pas
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
rrière, et se relève en poupe ; la queue est un vrai gouvernail ; les pieds sont de larges rames, et ses grandes ailes demi-o
e, et de sa queue agile Mouvant le gouvernail en timonier habile, Les pieds pour avirons, pour flotte ces oiseaux Qui se pres
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
tres. Ils n’emmènent que les pailles et les plumes, et s’écroulent au pied des arbres et des murailles, sans les ébranler.5.
é toutes les âmes ; il a dompté tous les courages ; il a mis sous ses pieds toutes les têtes : il s’est élevé au-dessus de la
83 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
, — 23, tuiles, lisez briques. — 96, — 24, d’un arpent, lisez de cent pieds . — 114, — 3, fuêrunt, lisez fuerunt. — 130, — 28
grosses et hérissées de poils, la queue courte, les articulations du pied et les ongles très-longs. § 126. Adjectifs qu
its pour voir, les oreilles pour entendre, la langue pour parler, les pieds pour marcher ; la main est propre pour peindre, p
s de tour. — 3. Les traits des Sagontins avaient un fer long de trois pieds . — 4. Le temple d’Esculape était à cinq mille pas
daure. — 5. L’espèce de tuiles dont se servaient les Romains avait un pied de long, et un demi-pied de large. — 6. L’Irlande
né pour la gloire militaire. — 7. Jason se présenta chaussé d’un seul pied devant Pélias, roi de Thessalie. — 8. Je ne mets
s entre elles avec du bitume, présentait une épaisseur de trente-deux pieds , sur laquelle deux chars venant à se rencontrer p
ations des tours s’enfonçaient dans le sol à une profondeur de trente pieds , et le sommet de la forteresse s’élevait à quatre
trente pieds, et le sommet de la forteresse s’élevait à quatre-vingts pieds . § 161. Noms de temps. version 85.
ondante à Lavinium, Ascagne, fils d’Énée, fonda une nouvelle ville au pied d’une montagne, dans un endroit où son père avait
ussée par les vents ; les Pyramides, construites en pierres de trente pieds  ; la plus grande occupe un emplacement de près de
près de quatre arpents, et s’élève à une hauteur de quatre cent seize pieds  ; l’ancienne plaine de Mœris, transformée aujourd
sujet. — 4. Le mérite du brodequin, c’est de s’adapter exactement au pied . — 5. Nous devons dans notre vie nous montrer fid
, et le lançaient tout enflammé ; le fer de ce projectile avait trois pieds de long. — 9. Camille, ayant détruit la nation de
s surpasser Cicéron en éloquence ? Non, certes. — 7. Êtes-vous venu à pied  ? Oui, certes. — 8. Qui a orné de toutes les scie
nge marchant devant eux et séparant les eaux, et le peuple marchant à pied sec. A cette nouvelle, le tyran d’Egypte s’étant
rent sur le sommet, à côté du Seigneur, le peuple se rangea autour du pied de la montagne. L’air était ébranlé par des sons
gras est arrosé par des eaux tombant des rochers qui la dominent. Du pied même des montagnes s’échappe le fleuve Ziobéris,
econnus un ennemi terrible et implacable dans ce cadavre gisant à mes pieds . Je ne pus retenir mes larmes, et me frappant la
valerie, ils sautent souvent de dessus leurs chevaux pour se battre à pied  ; ils les accoutument à rester immobiles à la mêm
 10. Agésilas était petit de taille, chétif de corps, et boiteux d’un pied . — 11. Annibal perdit un œil. — 12. Ou vous vivre
taient chacun ce qu’ils avaient pris ; les poissons étaient jetés aux pieds de Pythius. Canius, dans l’enthousiasme, presse P
s Corvinus sur le Forum. — 10. Si la chaussure est plus grande que le pied , elle fera choir ; si elle est plus petite elle f
et tandis que leur sommet est couronné de leur propre feuillage, leur pied est garni d’une verdure empruntée. — 6. Nous ne p
hait la tête par-dessous avec une courroie, assez haut pour que leurs pieds de devant ne portassent pas sur la terre ; ensuit
orps de cet homme à demi-mort de frayeur ; il lui lèche doucement les pieds et les mains. Aux caresses de cet animal si terri
ander du secours. Alors j’arrache une grosse épine, enfoncée sous son pied  ; j’exprime le pus ramassé au fond de la plaie ;
is une mesure de superficie et une mesure de longueur, qui avait cent pieds . (1). Oiseau fabuleux, à l’existence duquel les
84 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
’il est le plus considérable de toute l’Italie. Il prend sa source au pied du mont Viso en Piémont, dans le marquisat de Sal
85 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — D — article »
ésenté sous la figure d’un monstre, avec deux têtes, des mains et des pieds d’homme, et une queue de poisson. Ces idolâtres c
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
hef-d’œuvre !     Et tu crois, ô mortel, qu’à ton moindre soupçon, Au pied du tribunal qu’érige ta raison, Ton maître obéiss
d de leur sein lentement répandus, Dans leurs veines errants, à leurs pieds descendus, On les en voit enfin sortir à pas timi
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ces détails sont pris sur le vif ! 2. Rousseau disait des voyages à pied  : Je ne connais qu’une manière de voyager plus ag
anière de voyager plus agréable que d’aller à cheval, c’est d’aller à pied . On part à son moment, on s’arrête à sa volonté,
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ité par tant de périls, vint à son secours. On ne l’eut pas plutôt vu pied à terre, forcer le premier ces inaccessibles haut
devant son vainqueur. Ce n’est pas assez : il faut qu’il tombe à ses pieds , digne victime de sa valeur ; Nordlingue26 en ver
ce traître respire ! Que dis-je, il respire ! il met dans le sénat un pied téméraire ; il prend part aux délibérations de ce
dez seul tout entière. Ni le soldat, ni l’officier, ni les troupes de pied , ni celles de cavalerie, ne peuvent y prétendre.
ntendre déplorer amèrement la façon injurieuse, dont nous foulons aux pieds la justice, et vous adresser la parole en ces ter
du bien-aimé disciple : la véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. Jouissez, Princ
89 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
, mais un instrument merveilleux. Elle donne à la pensée, pressée aux pieds nombreux du vers, l’éclat du son dans la trompett
vif, rapide, excellent pour l’épigramme, prend la césure au quatrième pied  : Rions, chantons, | dit cette troupe impie. Rac
thousiasme la différence qui sépare l’orateur du poëte, ni prendre au pied de la lettre le mot de Cicéron : que l’orateur d
plus passionnée et plus violente que la nôtre. L’orateur frappait du pied  ; il déchirait la robe de son client pour montrer
e dans un pas difficile, et qu’il sent le terrain mal assuré sous ses pieds . Si, au contraire, il est sûr de son influence et
Curiace, ou laisse agir ma flamme. (Acte V, scène v.) ou Burrhus aux pieds de Néron : Non, quoi que vous disiez, cet horrib
ous procurer Platon en disant de l’homme que c’était un animal à deux pieds , sans plumes ! Comme si l’idée que j’en ai nature
e, et ne paraît plus devant son vainqueur ; il faut qu’il tombe à ses pieds  : Norlingue en verra la chute. » Corneille et Rac
corps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve seule aux pieds du tribunal redoutable. » (Avent, Sermon pour le
icus, acte V, sc. ii. Du vieux père d’Hector la valeur abattue, Aux pieds de sa famille expirante à sa vue. Andromaque, ac
un hibou retiré. Boileau, le Lutrin, chant III, v. 11. Fouler aux pieds l’orgueil et du Tage et du Tibre. Id., Discours
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
votre conquête. Je combats Pétréius, et je m’ouvre en ces lieux ; Au pied du Capitole, un chemin glorieux. C’est là que, pa
L’effet de ce discours ne fut point douteux. Les soldats tombent aux pieds de Germanicus, le supplient de punir le crime, de
votre empereur dans son propre camp ; citoyens ? vous qui foulez aux pieds l’autorité du sénat. Ce que respectent les ennemi
91 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
alheurs. Pedibus timor addidit alas. La crainte a mis des ailes à ses pieds . Fratrem lugebant ademptum. Ils pleuraient la mor
evocare gradum. Virg. — Passus (de pandere), un pas, l’espace de cinq pieds . Ut ab urbe abesset mille passus. Cic. Il signifi
aras nostrâ cadet hostia dextrâ. J'immolerai beaucoup de victimes au pied de tes autels. — Victima (de victor), victime qui
colla. Ov. — Impedire (de in et pedes), embarrasser, retenir par les pieds . Impedire se in plagis. Se prendre dans des filet
ssins et deux cents cavaliers. Depuis elle fut de six mille hommes de pied et de trois cents cavaliers, — Cohors. La cohorte
ccusation. — Suppeditare (sub pedes dare), au propre, mettre sous les pieds . Il ne s’emploie qu’au figuré : donner, fournir ;
us, gobelet dont se servaient les anciens ; petit vase qui n’avait ni pied , ni anse. — Cupa (de caupo), vase à boire dont on
tres arbres. — Soboles (de sub et olere) est le rejeton qui pousse au pied de la souche. Ces deux noms se sont appliqués aux
encore plus de lenteur. — Serpere, serpenter, se dit des animaux sans pieds . Vipera serpit humi. Ov. CCVII. — Reprehensio,
I. — Seges, messis. Seges est proprement le blé en herbe, ou sur pied . Luxuries segetum. Cic. — Messis (de metere, mois
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ù, suspendu entre les astres et l’Océan, j’avais l’immensité sous mes pieds  ! « Un soir, il faisait un profond calme, nous no
l’épaisseur des plus profondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds , tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour
ur sa framée, s’élance du char par-dessus les taureaux, tombe à leurs pieds , et se présente au Gaulois qui venait à lui. « To
. Au même instant, le fils de Clodion bondit comme un léopard, met le pied sur le javelot, le presse de son poids, le fait d
yon, comme un dernier zéphyre         Anime la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyre :         Pe
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ivière ; Pour vous mirer dans l’eau, n’inclinez pas vos fronts. Votre pied imprudent peut glisser sur la pierre ; Vous êtes
un enfant le mesure ! Son ombre ne rend pas même un léger murmure. Le pied d’un ennemi foule en paix son cercueil. Sur ce fr
x ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,          Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il
rneille. On comprend que ces expressions ne doivent pas se prendre au pied de la lettre ; mais il faut user sobrement de l’h
94 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
E.                   Oui, monsieur, j’irai. CHICANEAU. Me jeter à ses pieds . LA COMTESSE.                Oui, je m’y jetterai
u’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts. (Lafontaine.) A
l’épaisseur des plus profondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds , tour à tour se perdait dans les bois, tour à tou
. Au même instant, le fils de Clodion bondit comme un léopard, met le pied sur le javelot, le presse de son poids, le fait d
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
u des collines, sont gonflées par de grandes pluies, ils attaquent le pied des collines terreuses ou sablonneuses, et en por
ame de Sévigné écrit dans une de ses lettres : « J’ai beau frapper du pied , rien ne sort qu’une vie triste et uniforme. » Al
i, dans sa rivalité avec César, croyait qu’il n’avait qu’à frapper du pied la terre, et qu’il en ferait aussitôt sortir des
i déracine des arbres dont la tête au ciel était voisine, et dont les pieds touchaient à l’empire des morts , me fait tremble
96 (1873) Principes de rhétorique française
re il avait usurpé ; Près de ce champ fatal Jézabel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inh
r ? Quoi de plus ravissant, je te prie, que cette source qui coule au pied de ce platane ?   Ce lieu pourrait bien être cons
n peu plus d’argent, le poëte s’écria : Salut, filles des cavales aux pieds ailés. Ce rue c’est que d’avoir des équivalents à
 : Les arbres à leur tour prennent part à la fête, Ne le pouvant des pieds , ils dansent de la tête. De même à propos d’un c
célèbre de Pompée, Mme de Sévigné dit encore : J’ai beau frapper du pied , rien ne sort qu’une vie triste et monotone. L’I
e plus cher. La royauté a été profanée et les princes sont foulés aux pieds … L’épée a frappé au dehors ; mais je sens en moi-
voir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle, les pieds entortillés dans les queues. Du milieu de tout ce
agues profondes De la mer en glissant eût effleuré les ondes. Et d’un pied plus léger que l’aile des oiseaux, Sans mouiller
rie… Un peuple immense Proclamant avec lui votre auguste clémence, Au pied de l’échafaud soudain s’est élancé  Mais il n’éta
res infligées aux nègres ; Ceux dont il s’agît sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête et ils ont le nez si écrasé qu’il
ens de ses jours ? Et que m’a fait à moi cette Troie où je cours ? Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui
a femme de ce malheureux citoyen, fondant en larmes, et se jetant aux pieds du brigand : « Épargnez-nous, dit-elle, et au nom
empereur en le menaçant de vos armes ? Citoyens, vous qui foulez aux pieds avec tant de mépris l’autorité du Sénat ? Ennemis
uvages de la Louisiane veulent avoir du fruit, ils coupent l’arbre au pied et cueillent le fruit : voilà le gouvernement des
courroucée de l’imposture briser avec une impuissante furie sous mes pieds . Mais c’est un de nos contemporains qui a eu le
gorie : Lorsque la vieille Rome tomba vaincue et toute sanglante aux pieds des barbares, l’Église romaine recueillit l’espri
t héroïque de Priam : Du vieux père d’Hector là valeur abattue Aux pieds de sa famille expirante à sa vue. Là parmi les do
nd il lait dire à Polyeucte, à propos de Jupiter : Allons fouler aux pieds ce foudre ridicule Dont arme un bois pourri ce p
que dans ce portrait dessiné par La Fontaine : Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où Le héron au long bec emmanch
 ; Chaque syllabe est courte et chaque mot se traîne ; Mais vois d’un pied léger Camille effleurer l’eau, Le vers vole et la
a abaissé les cieux et il est descendu : les nuages étaient sous ses pieds . Assis sur les chérubins, il a pris son vol, et s
audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus ; Je n’ai fait que passer, il
le rhythme : Montaigne a dit excellemment : La sentence pressée aux pieds nombreux de ta poésie élance mon âme d’une plus v
: le sénéchal présidait la lutte. Deux Anglais sont étendus morts aux pieds de leurs adversaires ; Barbazan passe son épée au
insultaient cruellement le voyant dans ! â poussière, abattu à leurs pieds , réduit (c’est ici une expression poétique) à se
u’il déracine Celui de qui la tète au ciel était voisine, Et dent les pieds touchaient à l’empire des morts. Ces vers sont b
piter, étourdi du tumulte des réjouissances publiques, il s’assied au pied d’un arbre, s’endort et a une vision, Jupiter lui
vapeurs de la morale dans le cerveau du bon vieillard. Il s’assit au pied d’un arbre pour se reposer quelques instants. C’é
père des dieux lui ordonne alors de lever une petite trappe placée au pied de son trône, à laquelle se rendent, de toutes le
97 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
te une dernière fois sa flotte ; en passant d’un navire à l’autre, le pied lui manque, il tombe et disparait à jamais sous l
eveux blancs il fait entendre les accents du cygne, montre Bossuet un pied dans la tombe, et le siècle de Louis, dont il a l
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
iguent une frivole gloire, et triomphent de ce qu’on chante encore au pied du Capitole, et de ce que, à de place du fer de l
ais non : briguant une gloire frivole, Triomphe ! en chante encore au pied du Capitole ! A la place du fer, ce sceptre des R
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
s les rangs ; Les feux l’environnent ; Les casques résonnent Sous ses pieds sanglants ; Devant sa carrière, Cette foule altiè
dacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre,    Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
it attendu le roi que fort peu de temps. Dès qu’il approcha, elle mit pied à terre et alla à sa portière. Madame de Mainteno
nfusion dans ce salon, et les dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes. Là, dans la cham
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