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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
nsiste à disposer chaque terme d’une proposition, chaque partie d’une phrase , selon les règles établies au début de la syntaxe
ent se succéder selon leurs rapports de dépendance. Ainsi, dans cette phrase  : Cæsar incitus, accensus amore gloriæ et dominat
mperio suo, post prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la phrase  : sujet simple, mais complexe. — Quels en sont le
utes les autres, et que Cicéron ne manque pas de placer en tête de la phrase  : c’est la mort, ad mortem. Après l’idée du suppl
que l’orateur fait paraître à la suite :Ad mortem le, Catilina… Une phrase oratoire peut renfermer cinq éléments principaux 
te, celle qui offre le plus d’intérêt, occupe le premier rang dans la phrase , et que les autres soient disposées selon le degr
idées qu’ils représentent : Alexander vicit Darium ad Arbelam. Cette phrase , dit le Batteux, peut offrir quatre points de vue
cas, l’idée principale sera Alexander, que l’on mettra en tête de la phrase . Ou l’on demande quel est le roi de Perse vaincu
nt, quand Lucullus y commandait nos armées. De même, dans cette autre phrase  : Saxa et solitudines voci respondent ; bestiæ sæ
lui-ci occupe le premier rang. C'est ce qu’observe Cicéron dans cette phrase , où il veut faire ressortir toute l’horreur du co
nturiones, vosque, milites, etc. Il est facile de voir, dans ces deux phrases , que tout l’intérêt se porte sur les compléments
ante, et qui, pour cette raison, doit occuper le premier rang dans la phrase . Ex. : In vinculis, quoniam per scelus infandum m
isages de ceux qui t’entourent, n’ont pu t’émouvoir ! En lisant cette phrase , où l’orateur énumère avec tant de véhémence les
’un vain bruit. Ces rapports étant nécessaires à l’intelligence de la phrase , il importe que le lecteur puisse les saisir faci
tes les transpositions de mots qui pourraient obscurcir le sens de la phrase . Ainsi, ce serait une faute de dire : Neque potes
oire. Il faut donc, dans l’arrangement des parties qui composent une phrase , éviter avec le plus grand soin d’embarrasser mal
cet article, que les Latins aimaient à concentrer dans le corps de la phrase les idées moins saillantes, les termes accessoire
utres mots agréables à entendre et nécessaires à l’intelligence de la phrase . La raison de cet arrangement, c’est que l’audite
accessoires excitent plus vivement son attention, et l’ensemble de la phrase se grave mieux dans sa mémoire. D'ailleurs, cette
s réunit d’une manière plus compacte et plus intime ; elle donne à la phrase une plus grande unité, et la rend par là même plu
itions, de la liaison bien ordonnée des propositions qui composent la phrase ou la période, enfin de la variété dans la forme
ngués ont donné les plus grands soins. « Le charme qui résulte d’une phrase bien ordonnée, est étonnant ; et je ne comprends
une période pleine et nombreuse m’enchante ; que mon oreille veut des phrases cadencées et parfaitement arrondies ; qu’elle est
s fortes et aspirées, comme les lettres p, q, r, f, k, s, t, x. Les phrases suivantes sont donc blâmables : Rex Xerxes stabat
s courts, qui se prêtent une mutuelle assistance, afin de donner à la phrase une douce harmonie et de charmer les oreilles de
onie et de charmer les oreilles de ceux qui écoutent. Telle est cette phrase de Cicéron : Mea lenitas, si cui solutior visa es
assent au grand jour. Qu'on fasse subir le moindre changement à cette phrase , que l’on mette si au commencement, et illud aprè
nos âmes en sont pénétrées. 6° Il ne faut point mettre à la fin d’une phrase la fin d’un vers hexamètre, comme dans cet exempl
mots précédents dispose la voix à celle des mots suivants, et que la phrase se termine par une finale habilement ménagée pour
l’on fait des inversions, des transpositions de mots ou de membres de phrase , que ce ne soit jamais aux dépens de la clarté ;
discours ; mais c’est au commencement, et plus encore à la fin de la phrase qu’elle doit se faire sentir davantage. Au commen
les beautés et les défauts des premières expressions. A la fin de la phrase , parce que l’oreille, entraînée dans tout le rest
de placer au commencement, mais surtout de réserver pour la fin de la phrase les mots les plus nombreux16 et les mieux cadencé
pour faire voir combien un mot plus ou moins nombreux, à la fin d’une phrase , combien même une syllabe de plus ou de moins pro
ce qui lui convient ? Qu'on prenne au hasard dans quelque orateur une phrase nombreuse et périodique, et qu’on essaye d’en dér
e grâce, il n’y a plus d’harmonie. Il en est de même dans cette autre phrase  : Animadverti, judices, omnem accusatoris oration
des mots, au point de vue de l’élégance et de l’harmonie. Soit cette phrase prise au hasard dans Cicéron : Cùm plurimas et ma
compléments debilitari animos, aut cadere. Cette manière de finir une phrase , nous l’avons déjà dit, est ordinaire chez les La
pour éviter la suite immédiate de plusieurs verbes. Soit cette autre phrase  : Ut igitur ii qui sunt in amicitiæ conjunctionib
nie, de la fortune ou de la dignité. Dans la première partie de cette phrase , le sujet de la proposition principale, ii, est e
in du verbe debent, qui termine agréablement la première partie de la phrase . La seconde partie est disposée d’une manière ana
nstanciels viennent ensuite, et enfin le verbe supérari, qui finit la phrase d’une manière très-harmonieuse. Souvent il arrive
ès-harmonieuse. Souvent il arrive que, pour donner plus d’unité à une phrase et rendre la pensée plus intéressante, on exprime
ie des mots qui forment les propositions, il y a aussi l’harmonie des phrases et des périodes qui composent le discours17. Cett
la coupe et de l’arrangement des différentes parties qui forment une phrase , des différents membres qui composent une période
odes entre elles. Ouvrez les bons auteurs, vous verrez que jamais une phrase ne ressemble à la phrase qui précèdé ; que jamais
les bons auteurs, vous verrez que jamais une phrase ne ressemble à la phrase qui précèdé ; que jamais, ou presque jamais, elle
t également répréhensibles. Le grand art est de savoir entremêler les phrases arrondies et soutenues avec d’autres qui le sont
me la comtesse. II Le vocatif se place bien dans le corps de la phrase , et mieux encore après un pronom qui désigne la m
ient un ordre différent, il faudrait s’y conformer. Ainsi, dans cette phrase  : Tanta vis probitatis est, ut eam vel in hoste d
frirait pas que l’on dit : Tanta probitatis vis est. Dans cette autre phrase  : Recordatione amicitiœ nostrœ sic fruor, ut beat
vent avant le mot qui les régit, entre le sujet et le verbe, quand la phrase n’a pas trop d’étendue et qu’il est facile d’en s
circonstanciel, va beaucoup mieux au commencement ou au milieu de la phrase qu’à la fin. exemples : Caritate benevolentiâque
plusieurs comparatifs ou superlatifs qui se suivent, comme dans cette phrase de Cicéron : Sed me recreat et reficit C. Pompeii
urtout quand il y a opposition ou gradation entre les deux membres de phrase , comme dans cet exemple : Injustus ille est, qui
ifférence ou l’opposition qu’il y a entre les idées, comme dans cette phrase  : Quæ amici non audent monere reges, hœc in libri
Deux ou plusieurs pronoms rapprochés les uns des autres dans une même phrase , ont une grâce particulière, pourvu toutefois que
ans le récit historique, est de mettre le sujet au commencement de la phrase et de renvoyer le verbe à la fin, en plaçant entr
du verbe et de leurs compléments, — le premier au commencement de la phrase , le second à la fin, et les autres dans le milieu
on attention jusqu’au verbe, qui est l’un des termes essentiels de la phrase . Si cependant la phrase était d’une grande longue
rbe, qui est l’un des termes essentiels de la phrase. Si cependant la phrase était d’une grande longueur, ou s’il y avait plus
II Le verbe sum a une grâce particulière au commencement de la phrase , étant mis tout le premier, ou après l’un de ces
verbe sum se met élégamment soit au commencement, soit à la fin de la phrase , après les noms et les adjectifs de plusieurs syl
enir des maux passés nous est agréable. IV Dans le milieu de la phrase , le verbe sum est plus élégant après les mots nég
st très-élégant de mettre entre deux virgules, et dans le corps de la phrase , les verbes quœso, rogo, credo, fateor, et autres
Equidem mis pour ego quidem se place toujours au commencement de la phrase , et se construit ordinairement avec la première p
I Les conjonctions se placent ordinairement au commencement des phrases ou des propositions dont elles font partie. Si pa
importe donc, pour la clarté du discours, de soumettre ces sortes de phrases à une analyse rigoureuse, et d’apprendre aux jeun
espèces de propositions, et le rôle que chacune d’elles joue dans la phrase dont elle fait partie. III Conjonctions et,
ur que les trois autres, se met le plus souvent au commencement d’une phrase , d’un paragraphe, d’un alinéa. exemple : Etenim
si, ut, quùm, dùm, ne, cur, se placent élégamment dans le corps de la phrase , immédiatement avant le verbe, quand la dispositi
issem). Si je l’eusse fait. XI Sie se met bien au commencement d’une phrase , quand il est suivi de ut ou d’une proposition in
uver qu’un orateur parfait. ARTICLE VIII. de la disposition des phrases et des membres de phrases. I Si la langue
. ARTICLE VIII. de la disposition des phrases et des membres de phrases . I Si la langue latine a ses règles pour
angue latine a ses règles pour l’arrangement des mots qui forment une phrase , elle les a aussi pour l’arrangement des phrases
mots qui forment une phrase, elle les a aussi pour l’arrangement des phrases qui composent le discours. Ces règles reposent su
ons complétives selon leurs rapports de dépendance. Ainsi, dans cette phrase de l’Orateur de Cicéron : Utrùm difficilius an ma
ue dubitavi. Elle devait être la dernière, parce que, l’intérêt de la phrase n’étant pas pour elle, les premières attentions n
les motifs de l’action principale, sont groupées dans le centre de la phrase et avant le verbe videbatur, qui, étant mis à la
incipe, il faudra éviter de placer à la suite les unes des autres des phrases de même forme et de même longueur, des périodes d
elle que soit la place que l’on assigne aux parties principales d’une phrase , il est essentiel que ces parties ne soient point
erçu, et se montrer dans tout son jour. Remarquez l’arrangement de la phrase suivante : Non ergò erunt homines deliciis diffl
u nec ratione habent cognitam, disputabunt. Cic. Voila sans doute une phrase bien construite. Les termes principaux y sont pla
es de l’auditeur. Si l’auteur eût donné une autre disposition à cette phrase , et qu’il eût dit : Ergò homines diffluentes deli
ssoires, les propositions complétives se mettent bien au milieu de la phrase , quand cette disposition ne nuit point à la clart
l’Italie, les pays qu’il traversait lui payaient tribut. VII La phrase serait encore plus élégante, si la proposition co
il y a des injustices. VIII S'il y a, dans un second membre de phrase , des termes mis en opposition ou en parallèle ave
faiblir par la douleur, d’être abattu, de succomber. X Dans une phrase un peu étendue, il faut, autant que possible, var
de différentes manières une même idée, une même proposition, une même phrase . C'est le moyen le plus facile de se familiariser
idité du style produite par des mots courts, des syllabes brèves, des phrases entrecoupées. Cicéron a voulu imiter ainsi la rap
hardis et pour ainsi dire inspirés du poète : les coupes de vers, les phrases suspendues, l’esprit arrêté pour admirer chaque f
ssorties de manière à former une agréable mélodie. Le nombre dans une phrase , c’est sa durée divisée symétriquement par des in
coutent ; ils présentent les objets nettement séparés ; ils lient les phrases par des rapports symétriques ; ils les font croît
r variation, leur inflexion, leurs rapports. 17. La période est une phrase composée de plusieurs membres disposés avec symét
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
qu’elle unit deux idées qui s’excluent mutuellement, comme dans cette phrase  : le méchant est heureux ; ou lorsqu’elle désunit
nnaître l’objet ou de le distinguer suffisamment. C’est le défaut des phrases suivantes : Si quelquefois le cœur se révolte co
ismes de mots. Une expression équivoque est celle qui a, dans la même phrase , deux ou plusieurs sens. L’équivoque doit être ba
ignité, que n’en réclament les ouvrages en prose. 98. Qu’appelle-t-on phrase  ? Après avoir examiné les mots considérés isolém
ne pensée et forment un sens complet. Cette réunion de mots s’appelle phrase . La phrase est donc un assemblage de mots disposé
t forment un sens complet. Cette réunion de mots s’appelle phrase. La phrase est donc un assemblage de mots disposés selon cer
ée pleinement énoncée. 99. Quelles sont les qualités nécessaires à la phrase  ? La composition de la phrase a tant d’influence
les sont les qualités nécessaires à la phrase ? La composition de la phrase a tant d’influence sur le style, qu’on ne saurait
op d’attention. En effet, quel que soit le sujet qu’on traite, si les phrases sont incorrectes, lourdes, faibles ou embarrassée
e ; et, s’il est échappé quelque irrégularité dans la composition des phrases , on sera en état de la découvrir et de la corrige
la corriger. Les qualités les plus essentielles à la perfection d’une phrase sont la correction, la clarté, la précision, l’un
ste la correction ? La correction consiste à disposer les mots d’une phrase suivant les règles grammaticales, et d’après les
correctement. 101. Quels sont les défauts opposés à la correction des phrases  ? La correction interdit le barbarisme de phrase
la correction des phrases ? La correction interdit le barbarisme de phrase et le solécisme. On entend par barbarisme de phra
le barbarisme de phrase et le solécisme. On entend par barbarisme de phrase une tournure empruntée à une langue étrangère. Le
construction d’une langue, une violation des règles grammaticales. La phrase suivante renferme un double solécisme : La promes
de prison, parce que le verbe sortir n’est pas actif. 102. Quand la phrase est-elle claire ? La phrase est claire quand la
be sortir n’est pas actif. 102. Quand la phrase est-elle claire ? La phrase est claire quand la pensée qu’elle renferme est f
icuitas. Ce qui est surtout nécessaire pour obtenir la clarté de la phrase , c’est que les mots soient rangés de manière à ma
nettement la relation qu’ont entre elles les diverses parties dont la phrase est composée ; que les adverbes soient aussi près
sible des mots qu’ils modifient ; qu’une circonstance insérée dans la phrase n’y soit pas jetée au hasard, mais mise à la plac
éressants sur cette question, ainsi que sur les autres qualités de la phrase . 103. Qu’est-ce que la précision de la phrase ?
s autres qualités de la phrase. 103. Qu’est-ce que la précision de la phrase  ? La précision (præcidere, couper, retrancher) c
précision (præcidere, couper, retrancher) consiste à retrancher de la phrase toutes les superfluités, pour ne présenter que l’
déluge de mots sur un désert d’idées. Ce défaut se remarque dans la phrase suivante : J’arrivai au port, j’aperçus un navir
sécheresse est l’excès opposé à la diffusion. Elle se trouve dans une phrase quand les idées sont incomplètes, les liaisons in
vis esse laboro, Obscurus fio. 106. L’unité est-elle nécessaire à la phrase  ? L’unité qui est la qualité fondamentale de tou
le verrons dans la suite, est encore plus strictement requise dans la phrase . Soit qu’elle énonce une seule proposition, soit
énonce une seule proposition, soit qu’elle en renferme plusieurs, la phrase doit faire l’impression d’un objet unique, par l’
utre, et faire en sorte d’avoir un seul et même sujet qui gouverne la phrase du commencement à la fin. 2° N’accumulez jamais d
phrase du commencement à la fin. 2° N’accumulez jamais dans une même phrase des choses qui ont entre elles une liaison si fai
liaison si faible, qu’il soit facile de les séparer en deux ou trois phrases distinctes. 3° Il faut éviter les parenthèses, c’
l faut éviter les parenthèses, c’est-à-dire les mots insérés dans une phrase et formant un sens complet et isolé. En certaines
ssage ; mais, le plus souvent, elles embarrassent et obscurcissent la phrase et brisent l’unité. C’est une phrase dans une phr
embarrassent et obscurcissent la phrase et brisent l’unité. C’est une phrase dans une phrase, une manière vicieuse d’introduir
obscurcissent la phrase et brisent l’unité. C’est une phrase dans une phrase , une manière vicieuse d’introduire une pensée que
t de mettre à sa place. 4° La dernière règle relative à l’unité de la phrase , c’est de la terminer toujours par un sens plein
de la terminer toujours par un sens plein et parfaitement fini. Si la phrase doit être terminée, puisqu’une phrase inachevée n
ein et parfaitement fini. Si la phrase doit être terminée, puisqu’une phrase inachevée n’est pas une phrase, il ne faut pas qu
phrase doit être terminée, puisqu’une phrase inachevée n’est pas une phrase , il ne faut pas qu’elle soit plus que finie, c’es
us que finie, c’est-à-dire que, lorsque la conclusion naturelle de la phrase paraît arrivée, il ne faut pas voir paraître des
ur exprimer des idées étrangères. 108. Qu’entend-on par force dans la phrase  ? On entend par force une disposition des divers
par force une disposition des divers mots et des divers membres de la phrase , propre à en présenter le sens de la manière la p
on qu’elle doit produire, à donner à chaque mot et à chaque membre de phrase tout le poids, toute la valeur dont ils sont susc
109. Quelles sont les règles à observer relativement à la force de la phrase  ? 1° On doit retrancher tous les mots superflus,
es mots superflus, et tous les membres qui surchargent inutilement la phrase . De plus, il faut donner une attention particuliè
t très importants, et ont une grande influence sur la manière dont la phrase se déploie. 2° Il faut placer le mot principal ou
loie. 2° Il faut placer le mot principal ou les mots principaux de la phrase à l’endroit où ils doivent produire leur effet de
ète. On les place ordinairement au commencement ou à la fin de chaque phrase ou de chaque membre. Mis à la première place, ils
gues, une grande facilité pour l’arrangement des mots. 3° Pour qu’une phrase ait de la force, il faut éviter de la terminer pa
que autre mot de peu d’importance : une telle conclusion affaiblit la phrase . Cependant, si le sens roule principalement sur d
sens roule principalement sur des mots de cette espèce, comme dans la phrase suivante, ces mots méritent une place importante 
fficile de disposer les circonstances accessoires dans le cours d’une phrase , de manière à obtenir la grâce et la clarté sans
 ; mais, au contraire, on doit les disperser en divers endroits de la phrase et les attacher aux mots principaux dont elles dé
ontrer la ressemblance ou l’opposition, il faut que les membres de la phrase destinés à cet emploi aient entre eux quelque con
é de la raison. Nous ne parlerons pas maintenant de l’harmonie de la phrase  ; nous nous occuperons de cette qualité lorsque n
néral. 110. Quelle est la règle fondamentale de la construction de la phrase  ? La règle fondamentale relativement à la constr
phrase ? La règle fondamentale relativement à la construction de la phrase , la règle à laquelle toutes les autres se rapport
ous ceux qui pensent possédaient parfaitement leur langue. Toutes les phrases auraient naturellement la correction, la clarté,
l’art de manier la langue, quelque chose de faux dans la pensée. Les phrases embarrassées, obscures et faibles, annoncent les
nd à mettre de l’ordre et de l’exactitude dans la construction de ses phrases , apprend à en mettre dans ses pensées.
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
core parmi les figures certaines formes de langage, certains tours de phrase par lesquels l’idée n’est ni développée, ni abrég
à son insu. Dans la réticence, au contraire, les premiers mots d’une phrase ont bien été prononcés, mais une réflexion a surg
substituer une autre idée. Enfin la suspension consiste à disposer la phrase sans l’interrompre, de telle sorte que le lecteur
le lecteur, qui, à travers toutes ces superfétations, perd de vue la phrase principale116. Voici maintenant une interruption
r l’intention ou le sentiment de l’écrivain, arrêtent la marche de la phrase , mais sans y jeter le désordre ; celles dont il n
de la construction. La construction est l’arrangement des mots d’une phrase , la syntaxe, l’accord de ces mots entre eux, l’un
axe ; enfin le sage jouit modérément des biens que Dieu lui a donnés, phrase correcte selon les règles de position, comme selo
ultat du génie de chaque langue ? Quelle est la plus naturelle de ces phrases  : Des rois gouvernèrent d’abord la ville de Rome,
ées dans l’ordre que je viens d’énoncer118 ? Rappelez-vous la fameuse phrase de M. Jourdain : « Belle marquise, vos beaux yeux
ourir d’amour. » Le maître de philosophie, après avoir retourné cette phrase de quatre ou cinq façons, lui dit bien que de tou
ualificatifs, de compléments, d’incidentes, dont la position dans une phrase est parfaitement indifférente, et n’obéit plus qu
uccession chronologique des choses exprimées, comme tout à l’heure la phrase de Tacite : Urbem Romam a principio reges habuere
à enlever les mots à leur place ordinaire, et à bouleverser même des phrases entières. Nous voici à la construction figurée à
eur place naturelle et les transporte dans une autre pour donner à la phrase plus de vigueur, d’élégance ou d’harmonie120. Qui
ce ou d’harmonie120. Quintilien compare ingénieusement l’arrangeur de phrases et de périodes (et notre orgueil a beau en murmur
ne bonne place ; et l’un des moyens les plus efficaces pour rendre la phrase nombreuse, gracieuse, énergique, c’est de savoir
Je pourrais multiplier les exemples ; je me contenterai de citer une phrase de Fléchier : « Déjà prenait l’essor, pour se sau
ien, par la hardie transposition du verbe et par le poids de toute la phrase la formidable pesanteur de l’objet à peindre : « 
peut justifier la synchyse. C’est quand l’âme est bouleversée que la phrase peut l’être à ce point. Ainsi le commencement du
les règles de construction étaient encore vagues et mal assises ; la phrase s’embarrassait ou s’interrompait à chaque pas par
arles, tu es mort ; et dans un ton plus élevé, quand pour donner à la phrase du mouvement et de la vivacité, on substitue : 1°
ons elliptiques ou explicites que l’on jette à chaque instant dans la phrase pour en affecter l’assertion, par ma foi, je l’av
tude de la construction française. 119. Un seul exemple, la première phrase du chap. Ier du livre IV de Quinte-Curce : « Dari
uction latine ; rapprochez, en effet, de Quinte-Curce et de Justin la phrase magnifique de Bossuet, toujours sur la même idée 
nt pas toujours à en éviter les embarras et l’obscurité, témoin cette phrase de l’Oraison funèbre de Condé : « Ainsi, dans les
de l’hypallage, figure par laquelle on attribue à certains mots d’una phrase des inflexions ou modifications qui appartiennent
 ; ordo est, disent-ils, toutes les fois qu’ils veulent expliquer une phrase difficile en rétablissant la construction. Et pre
ance nécessaire, qui viendrait trop tard si elle ne commençait pas la phrase . L’action se peint avec toute sa promptitude dans
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
s. Plusieurs mots joints ensemble, et formant un sens, composent la phrase  : = La modestie est au vrai mérite, ce que les om
de nous et d’eux-mêmes. L’arrangement des mots et la construction des phrases , suivant les règles de la grammaire, sont ce qu’o
re : = Glaive du Seigneur, quel coup venez-vous de frapper ! Dans ces phrases , homme et glaive sont au vocatif. Un nom est empl
discours. La voici : Du Régime. Tous les mots qui composent une phrase , ont nécessairement un certain rapport entre eux,
 ? il est en régime composé ; et de est alors préposition. Dans cette phrase  : Il est quelquefois permis de manger de la viand
que si l’on disait : la pauvreté n’est pas un vice. Voyez aussi cette phrase de Fléchier : citoyens, étrangers, ennemis, peup
es se rapporte à objets, et non au mot un, parce que le sens de cette phrase n’est, ni ne peut être, que cette science est l’o
alance de l’Europe. Il est bien clair qu’on ne veut pas dire dans ces phrases que nos meilleurs grammairiens ont fait cette fau
genre : = cet homme n’aime que lui. Ainsi il y a une faute dans cette phrase de Voltaire : Heureusement j’ai lu dans madame D
on croit n’être pas trompé ; et l’on nous trompe à tout moment. Cette phrase est vicieuse, parce que le premier on se rapporte
ntôt leur, tantôt son, sa, ses, au substantif qui le suit. Si dans la phrase , il n’y a point de pluriel, il n’est pas douteux
t moins encore d’un autre substantif. Ainsi il y a une faute dans les phrases suivantes : = le précepte si généreux du pardon d
t remplacer, dans les porte-feuilles, ceux en métal. Dans la première phrase , il fallait répéter le nom et dire : le précepte
un adjectif, ou d’un participe qui en fait les fonctions. Ainsi cette phrase sera très correcte : Le lieu que vous habitez, vo
t juste, punira les hommes, qui violent ses commandements. Dans cette phrase , le premier qui est explicatif, parce qu’il ne se
catif, et du qui déterminatif, pour bien prendre le sens de certaines phrases . Le même qui, pronom relatif, ne doit point être
diatement après un nom auquel il ne se rapporte pas, comme dans cette phrase  : = on doit se souvenir qu’il est un respect pou
respect qui approche, etc. La même faute se remarque dans cette autre phrase  : = les murs de ces réservoirs, qui se trouvent
cle, ou d’un mot équivalent, ni exprimés, ni sous-entendus. Ainsi les phrases suivantes ne sont pas correctes : = vous avez dro
est sous-entendu avant le nom, on peut employer le pronom. Ainsi les phrases suivantes sont correctes : – il est accablé de ma
qu’une idée totale et indivisible. Ainsi il y a une faute dans cette phrase de Voltaire : une foule d’écrivains occidentaux
iner cette affaire. Il ne faut pas changer de personnes dans une même phrase . Ce ne serait pas parler exactement, que de dire 
ur, et conformément à ses principes. Il y a donc une faute dans cette phrase  : ce seigneur avait toutes les qualités aimables
rables. Répétition du verbe. Le verbe doit être répété dans une phrase qui a deux parties, dont l’une est affirmative, e
parce que le défaut de répétition du verbe rend souvent le sens d’une phrase , louche et obscur ; comme on le voit dans ce vers
aisir, et l’honneur un devoir. Le sens, en effet, que présente cette phrase ainsi construite, est celui-ci : l’amour n’est qu
imer. Si je me permets ici de relever deux fautes, qui, dans une même phrase , sont échappées à un de nos grammairiens les plus
que j’ai exposée ailleurs, il aurait dû, dans le premier membre de la phrase , mettre le verbe être au pluriel, et, suivant la
ore répéter le verbe, quand il est actif dans le premier membre de la phrase , et que dans le second il doit être employé avec
actif, doit être répété avant un participe qui se trouve dans la même phrase . Celle-ci ne serait pas correcte : cet homme avai
voir de nom ni de pronom en régime. Ainsi il y a une faute dans cette phrase  : les gouverneurs de province, devenus héréditai
moi-même : je les ai cueillies au lever de l’aurore. Dans la première phrase , je dis montrée, parce que le pronom relatif que,
régi, est au masculin et au pluriel. Dites-en autant, pour la seconde phrase , des participes cultivées et cueillies. Cette règ
uels biens se sont-elles appropriés ? Changeons un peu le sens de ces phrases , en leur donnant un autre tour. = Le chemin que n
uel est le grammairien, même parmi les plus rigides, qui trouvera ces phrases incorrectes ; quoique le régime y soit placé entr
uclos et de l’abbé d’Olivet. Participe placé au commencement de la phrase . Il ne me reste plus qu’à dire un mot du parti
me reste plus qu’à dire un mot du participe mis au commencement d’une phrase . Il y est fort bien placé, 1°. lorsqu’il se rappo
soit simple, soit composé ; comme dans ces vers de Racine, et dans la phrase suivante : Chargé du crime affreux dont vous me
u pour l’adjectif et pour le substantif, placés au commencement d’une phrase . Mais si le participe, ou l’adjectif, ou le subst
pronom adjectif sa, qui est mis pour de lui ; et c’est ce qui rend la phrase incorrecte. Suivant ce principe, il y a une faute
oyée ou supprimée avant un gérondif, change entièrement le sens d’une phrase . Je vous ai vu, en lisant l’histoire de France, n
ême chose que, je vous ai vu lisant l’histoire de France. La première phrase signifie : je vous ai vu, pendant que je lisais,
ndifs, en les plaçant, soit au commencement, soit dans le corps de la phrase , il faut qu’il y ait dans cette phrase un mot auq
ment, soit dans le corps de la phrase, il faut qu’il y ait dans cette phrase un mot auquel ils puissent se rapporter naturelle
gérondifs, soit présents, soit passés, peuvent former un membre d’une phrase , sans qu’ils se rapportent précisément à aucun mo
u’ils se rapportent précisément à aucun mot particulier de cette même phrase , c’est-à-dire, au sujet ou au régime : on les app
jet ou au régime : on les appelle alors gérondifs absolus. Ainsi, les phrases suivantes sont correctes. = Les savants ayant déc
eant sont gérondifs, parce qu’ils expriment une action. Mais dans ces phrases  : les hommes bas sont toujours rampants : les ava
vivacité au récit. Mais il faut alors que tous les verbes de la même phrase soient mis au présent. Celle-ci n’est pas correct
l’Académie, dans son jugement sur la tragédie du Cid, condamna cette phrase que Corneille corrigea depuis : quand je lui fis
rime d’une manière qui marque le doute ou le souhait ; comme dans ces phrases  : = il s’est placé, de manière qu’il peut tout vo
ce de certitude, on met le second verbe à l’indicatif, comme dans ces phrases  : = je vous assure qu’il est digne de votre estim
hose de positif, on met le second verbe au subjonctif, comme dans ces phrases  : = je doute qu’il soit en état de bien répondre 
r, ou pour vous déclarer coupable. Ainsi, il y a une faute dans cette phrase de Massillon  : = Il réconciliera les peuples et
ue, et non de la conjonction comme. Ainsi il y a une faute dans cette phrase  : = si l’on ne voit pas briller les grands talent
utres. On doit employer, non plus, pour aussi, pareillement, quand la phrase est négative. Ainsi au lieu de dire : l’âme du mi
s, ni, pas, point, et que. Quelques grammairiens prétendent qu’une phrase n’est pas correcte, lorsque la conjonction et y e
e sujet du second verbe est séparé de ce verbe par plusieurs mots, la phrase n’est réellement pas correcte. Telle est celle-ci
e de sa grammaire : j’ai retouché les régles des participes ; et les phrases que j’ai ajoutées et analysées, rendront plus fac
’employer avec cet infinitif, que quand il se rapporte au sujet de la phrase . Ainsi l’on dira bien : un honnête homme ne peut
e chose, et non quand on l’affirme. Ainsi il y a une faute dans cette phrase de La Bruyère. = Un homme d’esprit, et qui est n
, pour se trouver pauvre. Il fallait, ni de sa roideur, parce que la phrase est négative. Boileau ne s’est pas non plus expri
déjà mis osât s’y remontrer. il fallait, et qu’un mot, parce que la phrase est affirmative. On demande s’il faut dire : il n
tre avis. = Il n’a pas un livre. Point s’emploie mieux à la fin d’une phrase . = Si, pour acquérir de la fortune, il faut faire
es bassesses, je n’en veux point. On le met encore pour non, dans les phrases interrogatives, et l’on ne peut jamais se servir
, et dire : il n’a ni mangé ni bu. Toutes les fois qu’il y a dans une phrase plusieurs choses liées ensemble, auxquelles on ve
re ni trop sévère ni trop indulgent. Il y a donc une faute dans cette phrase de l’abbé Millot : ce pontife n’en devint pas mo
e sans cela, le sens paraîtrait complet après ce premier membre de la phrase , il n’a point affecté l’orgueil du rang suprême,
eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin. Et Fénelon dans cette phrase  : il commence à faire sortir sa jeunesse lacédém
L’Hyperbate ou inversion, est un tour particulier, qu’on donne à une phrase , et qui consiste principalement à faire précéder
s, la postérité sait le leur rendre. La construction naturelle de ces phrases est : cet aigle, dont le vol hardi avait d’abord
ui leur est refusé par leurs contemporains. Mais on voit bien que ces phrases ainsi construites, ont moins de vivacité, de grâc
5 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase Nous venons de passer en revue les différentes
se Nous venons de passer en revue les différentes constructions des phrases , et nous avons pu remarquer comment l’écrivain pe
sont les qualités absolues, exigées pour la construction d’une bonne phrase . Ces qualités sont en général au nombre de quatre
xpressions recherchées : tous ces défauts donnent de l’obscurité à la phrase . Prenons pour modèle de clarté une page de M. le
au contraire pèche contre la clarté par une mauvaise construction de phrase , par la longueur des périodes, et aussi par l’obs
ais, Essai sur l’Indifférence. Que l’on compare ce morceau, dont les phrases sont longues et embarrassées, avec le précédent d
onstructions longues et traînantes embarrassent aussi la marche de la phrase  ; il faut savoir n’être ni trop long, ni trop cou
goût doit savoir quelle est la juste longueur qu’il doit donner à ses phrases , et tout sacrifier à la clarté. Lorsque l’obscuri
irer ce qu’il n’entend pas. C’est le défaut que l’on remarque dans la phrase suivante de Victor Hugo : « L’éloquence d’un orat
les solécismes. Il y a des barbarismes de mots et des barbarismes de phrases . On fait un barbarisme de mot, lorsqu’on se sert
de Morven, me vêtissait d’orages. Jocelyn. On fait un barbarisme de phrase , lorsque la phrase n’est pas française. Ex : Je c
sait d’orages. Jocelyn. On fait un barbarisme de phrase, lorsque la phrase n’est pas française. Ex : Je crois de bien faire,
du soin de nous satisfaire. » Il vaut mieux dans ce cas construire sa phrase d’une manière différente, afin, comme on dit, de
rner la difficulté. Trop de rigorisme déplaît tout aussi bien dans la phrase que dans le caractère ; l’atticisme des Grecs, et
ousseau, elle donne aussi de la force au style. Si l’on rejette de sa phrase tous les mots qui n’ajoutent rien au sens, si l’o
r le défaut d’harmonie et surtout les hiatus réunis à plaisir dans la phrase suivante : Il alla à Alby, à là Arles, et de là
quatre sortes d’harmonies : 1° L’harmonie des mots, 2° L’harmonie des phrases , 3° L’harmonie imitative, 4° L’harmonie des pério
e en son chemin heurtée. Art poétique, ch. I. § II. Harmonie des phrases Comme ce sont les mots qui constituent les phr
I. Harmonie des phrases Comme ce sont les mots qui constituent les phrases , il faut choisir les plus agréables à l’oreille,
elles brèves. Qui n’éprouverait un véritable plaisir à la lecture des phrases suivantes : « Les grâces de la figure, la beauté
es arrange à son gré ; elle cherche même des effets dans la coupe des phrases , plus ou moins brusques, plus ou moins vives, plu
uissance de ses armes, les ennemis d’Israël ; reçoit le coup mortel ; phrase courte, finissant par une brève et qui peint bien
nous apprend qu’en général le choix des expressions, la tournure des phrases , la coupe des périodes, en flattant agréablement
succession des mots, mais encore de la coupe et de l’enchaînement des phrases et des périodes, nous ferons d’abord connaître ce
lles soient, si elles ne sont pas placées avec goût, elles rendent la phrase désagréable à l’oreille. On remarquera dans la pé
encer un article entier, plutôt que de laisser sortir de sa plume une phrase mal arrondie ou mal sonnante : aussi ses écrits n
ante : aussi ses écrits nous offrent-ils une succession de mots et de phrases harmonieusement cadencés. Toutes ces périodes res
les membres de la période ; à éditer les périodes trop longues et les phrases trop courtes : car les premières feraient perdre
ition au style coupé. Style coupé Le style coupé composé que de phrases courtes et détachées par le sens, tandis que le s
art et discernement. Cicéron veut que le style coupé soit parsemé de phrases périodiques qui lui servent d’appui. C’est ainsi
6 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
raite de la formation de la langue, des qualités et des défauts de la phrase , du style, de la liaison des idées entre elles, d
ec l’objet qu’il représente ; 4° L’Écriture ; 5° La Grammaire ; 6° La Phrase et la Proposition. § I. Les Mots Si nous rem
sympathisent naturellement quand ils se réunissent pour ; former des phrases et exprimer des propositions. La mission des gram
à leurs disciples les grammairiens de Rome et d’Athènes. § VI. La Phrase et la Proposition Après avoir exposé en quelqu
pour exprimer une idée quelconque et représenter un sens complet : la phrase fut trouvée, et la proposition lui vint en aide p
jugement. Pour tracer ici brièvement les différents caractères de la phrase , nous rappellerons que la plus simple est formée
anciel, exemple : Dieu donna sa loi à Moïse, sur le mont Sinaï. Toute phrase en général, quelle qu’en soit l’étendue, peut-êtr
a confiance, pour : l’homme a mis sa confiance en sa propre force. La phrase simple conduit directement à la phrase complexe,
nfiance en sa propre force. La phrase simple conduit directement à la phrase complexe, qui se distingue par plusieurs sujets,
apon jusqu’à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme. La phrase composée vient se placer ici, après : les phrases
, c’est l’homme. La phrase composée vient se placer ici, après : les phrases simples et complexes, et nous dirons, pour la déf
es, et nous dirons, pour la définir, qu’elle offre la réunion de deux phrases nommées l’une principale et l’autre subordonnée.
eux phrases nommées l’une principale et l’autre subordonnée. Ces deux phrases sont susceptibles de diverses combinaisons, savoi
ur qu’il pût subsister longtemps après la mort de ce grand homme) La phrase , enfin, qui est composée de plusieurs membres tel
hamp qui les avait vus naître. » On confond souvent à tort le nom de phrase avec celui de proposition. Il y a cependant une d
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
me des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouvement de la phrase . On s’est récrié de tout temps contre les caprice
n mon âme, mon épée 74. Il suit de là que si le rhéteur vous dit : la phrase , il alla à Athènes, pèche contre l’harmonie ; c’e
t pas à Quintilien, il trouvait même un certain air de grandeur à des phrases comme celle-ci : pulchra oratione acta omnino jac
leur construction généralement souple leur permettent de donner à la phrase une symétrie et des développements rhythmiques. L
l’heureux choix des expressions, ni dans la savante construction des phrases , mais dans l’harmonie à laquelle le poëte et l’or
Et en effet, l’Encyclopédie du xviiie  siècle définit la période une phrase composée de plusieurs membres liés entre eux, non
ompris quelques rhéteurs modernes. Ils appellent période une suite de phrases qui peuvent se détacher, tout en marchant dans un
et vers un même but. La définition ne me semble pas juste. Toutes les phrases au contraire doivent être tellement enchaînées da
suivie de synthèse. Elle est un enchaînement de plusieurs membres de phrase symétriquement combinés pour former un tout qui s
dance et harmonie ; qu’elle ne se prolonge pas indéfiniment comme ces phrases allemandes dont on ne trouve la fin qu’en sautant
L’harmonie imitative ne s’arrête pas à ces onomatopées de mots ou de phrases dont toutes les langues offrent des exemples : L
uisent l’emploi des nombres, la marche du rhythme, le mouvement de la phrase . Les grands écrivains rencontrent parfois la prem
’allure leste et dégagée de ces vers ? Rapprochez tout de suite cette phrase de Bossuet ; « Semblable, dans ses sauts hardis e
omme il eût fait à Chantilly, et Bossuet, pour le peindre, trouve des phrases aussi calmes, aussi reposées que le sommeil du hé
e la téméraire intrépidité de sa jeunesse ; et une fois là, voyez les phrases coupées, le cliquetis des antithèses, l’infinitif
herchez, par exemple, à remplacer le mot étincelant dans le membre de phrase qui couronne si bien le tout ! Et remarquez pourt
, je vois surgir la formidable infanterie de l’armée d’Espagne, et la phrase va changer d’aspect, comme le fait. Une hyperbate
ces constructions toujours harmonieusement imitatives. Les premières phrases commençaient par la forme adverbiale, l’apostroph
8 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
mposition savent que, lorsqu’ils traitent mal un sujet, lorsque leurs phrases sont louches, que leurs expressions manquent d’én
uelquefois que la rhétorique n’était qu’une étude pédante de mots, de phrases et de tropes, la critique a été aussi considérée
savoir si Cicéron rendrait la même pensée par un plus grand nombre de phrases diverses que Roscius n’emploierait de gestes clai
consiste à placer d’abord le mot qui exprime l’objet principal de la phrase avec tous ses accessoires, et ensuite la personne
personne ou la chose qui exerce une action sur cet objet. Dans cette phrase de Salluste, lorsqu’il établit une comparaison en
l’avoir indiqué, soutient l’attention sur lui pendant le reste de la phrase . Il en est de même dans la poésie : Justum, et t
raient que Justum et tenacem propositi virum fut placé à la fin de la phrase , quoique ce soit l’objet principal de la pensée d
’on peut dire que cet ordre est celui que la raison a dicté. Dans une phrase , on énonce d’abord le nom de la personne ou de la
s d’une proposition, quelle que soit la place qu’ils occupent dans la phrase . La Lecture suivante nous offrira l’occasion d’en
ésultats sont tels, que, pour montrer le rapport étroit qui, dans une phrase , lie un mot à un autre, nous n’avons d’autre moye
mented. [Mort les nymphes par un cruel trépas Daphnis pleuraient]. La phrase devient équivoque, et il est impossible d’y retro
ieux apprécier cette vérité, voyez la différence qui existe entre les phrases anglaises que je vais citer, différences qui repo
du roi] ; a son of king’s [un des fils du roi]. Chacune de ces trois phrases a un sens absolument particulier ; je ne m’arrête
re identiques, et qui cependant sont confondues en latin dans la même phrase  : Es-ne tu rex ? Thou art a man [tu es un homme],
gue d’une multitude de petits mots qui reviennent sans cesse dans une phrase , encombrent le discours et l’énervent en le renda
indiquaient suffisamment le rapport réciproque de tous les mots d’une phrase , et permettaient qu’ils fussent placés, sans équi
présentait au lecteur le sens entremêlé dans toutes les parties de la phrase , et le laissait apercevoir, pour ainsi dire, d’un
core cette espèce de rapprochement ; car, en permettant que, dans une phrase , les mots qui dépendent le plus les uns des autre
’est intelligible que parce que formosa, qui est le premier mot de la phrase , s’accorde en genre, en nombre et en cas, avec le
elle lui donne toute sa force ; aussi, sans un verbe quelconque, une phrase ou une proposition n’est jamais complète ; car, d
pressives. Les conjonctions sont, en général, employées pour lier les phrases ou les membres d’une même phrase, comme et, parce
en général, employées pour lier les phrases ou les membres d’une même phrase , comme et, parce que, quoique, et autres semblabl
peuvent pas s’incorporer aussi intimement dans la construction d’une phrase , que les mots de la langue des Grecs ou de celle
r la syntaxe n’est effectivement que cette disposition des mots d’une phrase au moyen de laquelle le sens de chacun et ses rap
u fixent la place qu’elles doivent occuper dans la construction d’une phrase . C’est ainsi qu’en anglais comme en latin l’adjec
us celui de la syntaxe ou de l’arrangement de ces mêmes mots dans une phrase . Nous savons quelle importance les Grecs et les R
tion la plus soutenue, à nous arrêter et à relire une seconde fois sa phrase pour la comprendre, ne peut pas longtemps nous pl
faut d’abord porter toute son attention sur chaque mot et sur chaque phrase , et ensuite sur l’ensemble de sa composition. Le
rerons le reste de cette Lecture. La clarté dans les mots et dans les phrases exige que les mots et les phrases réunissent la p
La clarté dans les mots et dans les phrases exige que les mots et les phrases réunissent la pureté, la propriété et la précisio
e l’on parle, et s’oppose à l’emploi d’expressions ou de tournures de phrases qui appartiennent à une autre langue, ou que l’us
nsée de l’écrivain qui, tout en ne se servant que d’expressions et de phrases véritablement anglaises, en a fait un choix malhe
nsée, et rien de plus. Celui qui possède cette qualité ne met dans sa phrase aucun mot étranger à l’idée qui l’occupe, et n’aj
r, et cependant manquer de précision. Ses mots sont bien choisis, ses phrases sont régulières, l’idée qu’il vous présente est a
il emploie sans cesse des circonlocutions, et une foule de mots et de phrases pour décrire ce qu’un seul mot ou une seule phras
ule de mots et de phrases pour décrire ce qu’un seul mot ou une seule phrase exprimeraient bien mieux. S’il parle d’une person
même. Ainsi la précision du langage met une différence entre ces deux phrases  : « L’unique vertu nous rend heureux ; la seule v
t toute l’étendue de la langue. Lecture XI. De la construction des phrases . En commençant à traiter du style, j’ai, dans
t se rapporte surtout au choix des mots ; je vais passer des mots aux phrases  ; et comme leur composition et leur structure son
ir à l’examen de cette qualité ; et en parlant de la construction des phrases , je ferai quelques recherches sur ce qui peut leu
e. Il n’est pas facile de définir avec exactitude ce que c’est qu’une phrase ou une période, à moins qu’on ne veuille admettre
en général29 ; mais elle laisse à la pensée trop de latitude, car une phrase ou période se compose toujours de parties princip
même pensée ou la même proposition peut être comprise dans une seule phrase , ou développée dans deux ou trois, sans blesser a
ase, ou développée dans deux ou trois, sans blesser aucune règle. Les phrases sont longues ou brèves, et c’est la première diff
ègles dont je parlerai bientôt, et sans lesquelles il n’existe pas de phrases régulières. Dans les discours oratoires il faut m
œil. Mais c’est tomber dans un autre excès que de trop multiplier les phrases courtes ; le sens se trouve haché, les transition
tion est judicieusement fondée sur la longueur et la construction des phrases . Dans le style périodique les phrases sont compos
longueur et la construction des phrases. Dans le style périodique les phrases sont composées de plusieurs membres liés ensemble
p de périodes du même genre. Le style coupé est celui dans lequel des phrases courtes, complètes et, par conséquent, indépendan
un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un style entrecoupé de phrases et de périodes dont l’étendue ou la brièveté sont
ut y avoir attentivement égard, non seulement dans la disposition des phrases d’après leur étendue et leur brièveté, mais encor
eur brièveté, mais encore dans leur propre construction. Une suite de phrases composées sur le même modèle, et d’un même nombre
é le plus grand art dans la construction et dans l’arrangement de ses phrases . J’ai dit, dans la dernière Lecture, qu’il mérita
r anglais le soin de mélanger à propos la longueur et la brièveté des phrases , et de les rendre à la fois variées et harmonieus
des considérations particulières sur les qualités que doit réunir une phrase pour être parfaite. Le mérite d’un ouvrage, de qu
de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de la construction des phrases , qu’on ne saurait y apporter une attention trop s
gance ; et lorsque quelque irrégularité s’est glissée dans une de nos phrases , nous devons aussitôt chercher à la découvrir, et
e qui pourrait laisser l’esprit un moment incertain sur le sens de la phrase . Il n’est pas tout à fait aussi facile d’être cla
yeux. » L’adverbe uniquement par la position qu’il occupe dans cette phrase , limite le sens du mot entendre qu’il suit immédi
u polythéisme ou à l’athéisme ? c’est pourtant le sens littéral de sa phrase , d’après la position vicieuse du mot seulement. I
posé seulement au polythéisme ou à l’athéisme. » On trouve encore une phrase semblable dans l’ouvrage de Dean Swift, intitulé
se échapper à la première vue. En second lieu, lorsqu’au milieu d’une phrase on intercale quelque idée accessoire, il faut app
uation que ce soit, doive rougir ou craindre d’avouer ? » Dans cette phrase , on ne sait si ces mots dans quelque circonstance
sens est celui de l’auteur, voici comment il aurait dû construire sa phrase  : « Sont-ce de tels desseins qu’un homme né Breto
récision. L’erreur la plus légère peut obscurcir le sens de toute une phrase  ; et, alors même que le sens est intelligible, si
ait quelque chose d’embarrassé et de décousu dans la structure de la phrase . Ainsi, dans le Spectateur nº 54 : « Ce genre d’e
’avaient d’autre motif que de paraître spirituels. » Le sens de cette phrase se laisse assez comprendre ; mais on en pourrait
soleil, ou même à soleil, ce qui jette quelque obscurité sur toute la phrase . On relève une négligence semblable chez Dean Swi
pris dans leurs classes, et non pas l’usage. Il aurait dû tourner la phrase de cette manière : « Suivant l’usage qu’ils ont p
our bien faire comprendre cette règle : que, dans la construction des phrases , la première chose à laquelle on doive s’applique
il est nécessaire d’intercaler quelque accessoire dans le cours d’une phrase , il n’y soit pas jeté au hasard, mais placé avec
as jeté au hasard, mais placé avec réflexion, d’après le membre de la phrase avec lequel il se trouve en relation ; enfin, que
ujours attribuer l’obscurité qu’on rencontre dans la construction des phrases . À l’égard des pronoms relatifs, je dois encore f
ore faire observer que, lorsqu’ils jettent quelque obscurité dans une phrase , cela vient de ce qu’on les répète trop fréquemme
ms qui, ils, eux, à eux ; ils se rapportent quelquefois, dans la même phrase , à des personnes différentes, comme dans ce passa
ls se représentent trop souvent sous notre plume, il faut donner à la phrase une autre tournure, et éviter de rappeler de cett
a lance. Le même auteur observe avec raison que la construction d’une phrase est vicieuse, lorsque l’arrangement des mots est
ient à marquer distinctement le rapport des mots et des membres d’une phrase entre eux f on n’a pas seulement l’avantage de do
re eux f on n’a pas seulement l’avantage de donner de la clarté à ses phrases , on leur prête encore de la grâce et de la beauté
t facile. Je passe maintenant à la seconde qualité que doit avoir une phrase régulière, celle que j’appelle l’unité, et qui es
ques, dans les harangues ; elle doit exister également aussi dans une phrase , et peut-être y est-elle encore plus strictement
, et peut-être y est-elle encore plus strictement nécessaire, car une phrase est par elle-même l’expression d’une proposition 
ur maintenir cette unité. La première, c’est que, dans le cours d’une phrase , la scène ne change que le moins qu’il est possib
ne à une autre personne, d’un objet à un autre objet. Dans toutes les phrases , il y a presque toujours une personne ou une chos
c la plus vive tendresse, » quoique tous les objets réunis dans cette phrase aient entre eux des rapports suffisants, cette ma
air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette phrase l’unité qui lui est nécessaire, en la tournant ai
nt aussi de la seconde, qui consiste à ne pas accumuler dans une même phrase des choses qui aient entre elles si peu de rappor
rapports, qu’il serait possible d’en faire le sujet de deux ou trois phrases . On ne manque jamais de choquer le lecteur, ou au
ait choisir entre les deux extrêmes, il vaudrait mieux multiplier les phrases à l’infini que d’en embarrasser ou d’en surcharge
ue de Lincoln, pour lui succéder. » Après la première partie de cette phrase , qui se serait attendu à la dernière ? « Il était
ctère était entièrement opposé au sien. » Le principal sujet de cette phrase est la mort de Tullie, cause de l’affliction de s
divorce de Tullie avec Dolabella, peut encore être mentionnée dans la phrase , mais ce que l’on ajoute du caractère de Dolabell
laçant une nouvelle image sous les yeux du lecteur. En ce sens, cette phrase d’une traduction de Plutarque est encore plus mau
cteur ne peut que très dififcilement saisir d’un seul coup d’œil. Ces phrases , que je viens de citer pour exemples, sont de peu
re, surchargées. Les écrivains qui ont l’habitude de faire de longues phrases sont très sujets à commettre des fautes de ce gen
es fautes de ce genre. L’Histoire de lord Clarendon en fourmille. Les phrases longues, pénibles et embarrassées, sont les plus
écrivains postérieurs à lord Clarendon, et plus corrects que lui, des phrases d’une telle longueur, et qui comprennent tant d’o
divers, qu’on dirait que ce sont des discours entiers plutôt que des phrases . Toutefois, ce serait en vain qu’en se servant ar
des signes de la ponctuation, on voudrait corriger les défauts d’une phrase , en faire disparaître l’ambiguïté, en prévenir la
ent plus ou moins exactement avec la division naturelle du sens de la phrase . J’en viens à la troisième règle sur l’unité dans
ns de la phrase. J’en viens à la troisième règle sur l’unité dans les phrases . Elle prescrit de ne point y insérer de parenthès
s effet, et semblent des cercles pratiqués dans d’autres cercles, des phrases enchâssées dans des phrases. Ce sont de pauvres m
cles pratiqués dans d’autres cercles, des phrases enchâssées dans des phrases . Ce sont de pauvres moyens de produire une pensée
ermet que les fils des hommes soient doués. » C’est une bien mauvaise phrase , celle dans laquelle l’auteur a fait entrer, comm
eur a fait entrer, comme de force, et à l’aide d’une parenthèse et de phrases incidentes, tant de choses diverses, qu’il a été
rtout où il se rencontre, peut être pris comme l’indice certain d’une phrase diffuse et mal conduite. Ce mot est excusable dan
crivain correct. Je n’ajouterai plus qu’une règle sur l’unité dans la phrase , c’est qu’il faut toujours que le sens finisse ex
fin. Je n’ai pas besoin d’observer que, grammaticalement parlant, une phrase qui n’est pas finie n est point une phrase ; mais
mmaticalement parlant, une phrase qui n’est pas finie n est point une phrase  ; mais on en rencontre assez souvent qui, s’il es
r, ou du moins placer dans tout autre endroit. C’est une queue que la phrase traîne péniblement après elle, et l’on peut lui a
a wounded snake, drags its slow length along31. Ces additions à une phrase qui devrait être finie, la défigurent tout à fait
ant, l’emportait sur lui de beaucoup, au moins comme orateur. » Cette phrase devrait naturellement finir à ces mots, « l’empor
oins comme orateur, » arrive en quelque sorte d’un pas chancelant. La phrase eût été bien plus complète, si l’auteur l’avait t
i, du moins comme orateur, l’emportait sur lui de beaucoup. » Dans la phrase suivante de sir William Temple, la circonstance a
ivement éprouver que la suffisance. » Le mot indignation terminait la phrase  ; « sentiment que rien ne me fait plus vivement é
que la suffisance » est une proposition toute nouvelle, ajoutée à la phrase lorsqu’elle était complètement finie. Lecture
nie. Lecture XII. [Suite de la précédente.] De la construction des phrases . Après avoir traité de la clarté et de l’unit
es deux premières qualités sont essentielles dans la construction des phrases , je vais passer à l’examen de la troisième, à laq
s ne suffisent pas, et il faut encore quelque chose de plus ; car une phrase peut être parfaitement claire, ses parties peuven
entendue. La première règle à observer pour donner de la force à une phrase est d’en retrancher tous les mots superflus : ces
unité ; mais ils affaiblissent toujours ; ils rendent la marche de la phrase plus lente et plus embarrassée : Est brevitate o
. (Trad. de Daru.) C’est une maxime toujours vraie qu’un mot gâte la phrase au sens de laquelle il n’ajoute rien ; dès qu’il
remier jet. Il faut relire d’un œil sévère ; car ce que l’on ôte à sa phrase y ajoute de la vigueur et de l’énergie, pourvu ce
vent d’ornements. Si les mots superflus doivent être retranchés d’une phrase , il faut également en écarter les membres inutile
e l’on n’a pas encore exprimée. Cette règle est mal observée dans ces phrases que nous rencontrons quelquefois, où le dernier m
ou de plaisir. » Dans chacun de ces exemples, le second membre de la phrase n’ajoute rien à ce qu’avait exprimé le premier ;
ous les mots superflus, il faut encore, pour donner de la force à une phrase , apporter une grande attention à l’emploi de ces
vent les plus importants de tous ; ce sont les nœuds qui joignent les phrases , ou les pivots sur lesquels elles roulent ; et c’
de séparer une préposition du nom qu’elle gouverne, comme dans cette phrase  : « Quoique la vertu n’en tire aucun secours, cep
particules démonstratives et relatives en employant des tournures de phrases semblables à celle-ci : « Il n’y a rien qui nous
vent dans le cours de la conversation. Nous citerons pour exemple une phrase de sir William Temple ; c’est en parlant des prog
assé la prose et la poésie. » L’on trouve le mot et répété dans cette phrase jusqu’à sept fois. Sir William Temple, dont le st
mple, dont le style est d’ailleurs si agréable, rend trop souvent ses phrases traînantes, parce qu’il y multiplie négligemment
r cette particule d’une manière aussi impropre qu’il l’a fait dans la phrase suivante, extraite de son Essai sur le sort des e
mettant et est, au lieu de qui est, non seulement il a embarrassé sa phrase , mais encore il l’a rendue défectueuse. Il faut o
J’en viens à la troisième des règles qu’il faut observer pour qu’une phrase ait de la force, c’est de placer le mot ou les mo
t produire le plus d’effet. Il est facile de voir quels sont dans une phrase ces mots sur lesquels l’attention doit particuliè
mis le plus possible en évidence. Mais sera-ce au commencement de la phrase , au milieu ou à la fin, qu’il faudra les placer ?
e peut indiquer d’une manière précise. Cela dépend de la nature de la phrase , mais il faut, avant tout, tâcher d’être clair ;
resque toujours les mots essentiels sont placés au commencement de la phrase , comme dans ce passage de M. Addison : « Les plai
t l’objet principal de la proposition dont on s’occupe. Cependant une phrase a quelquefois bien de la force, lorsque l’esprit,
heureuse, en sorte qu’ils pouvaient donner bien plus de force à leur phrase . Milton et quelques autres auteurs anglais ont tâ
e précipitèrent eux-mêmes trois sénateurs romains. » Il a traduit une phrase aussi simple que nullum ea tempestate bellum , p
ne faut qu’ouvrir au hasard l’ouvrage de M. Addison pour trouver des phrases construites d’une manière admirable : « La vue es
urs ; mais il est bien plus borné dans ses opérations34. » Dans cette phrase , Addison suit l’ordre ordinaire du langage, et s’
u que vous suiviez l’ordre naturel des idées, à quelque endroit de la phrase que vous en placiez les mots essentiels, il est d
de ceux qui pourraient en obscurcir le sens. Ainsi, lorsque, dans une phrase , il est nécessaire de faire mention de quelques c
Un exemple éclaircira ce précepte. Observez la construction de cette phrase de lord Shaftsbury, dans ses Conseils à un auteur
s l’eussent été autrefois, comme des auteurs très estimables. » Cette phrase est régulièrement construite ; elle renferme un g
on, autrefois ; » cependant ils sont disposés avec un tel art, que la phrase n’en est ni affaiblie, ni embarrassée, et que ce
férente, si l’auteur avait disposé de cette manière les membres de sa phrase  : « Si pendant qu’ils semblent chercher à plaire
nces accessoires, jette de l’obscurité sur les mots essentiels, et la phrase embrouillée perd sa grâce et sa force. Une quatri
et sa force. Une quatrième règle à observer dans la construction des phrases auxquelles on veut donner de la force, c’est de f
tance ne doit pas succéder à une assertion énergique ; et, lorsqu’une phrase se compose de deux membres, il faut que le plus é
ns mieux le rapport qui existe entre tous les deux. Ainsi, dans cette phrase  : « Lorsque nos passions nous abandonnent, nous n
flattons de l’idée que c’est nous qui les avons abandonnées ; » cette phrase , dis-je, est bien plus gracieuse et plus claire q
sans que l’auteur donne à son style une pompe déplacée. Aussi, cette phrase de M. Addison est parfaitement belle : « Si nous
rbe, par une préposition, ou par quelque autre mot peu important, une phrase à laquelle nous voulons donner de la force ; car,
nière, on affaiblit ou l’on rabaisse la diction. Il est cependant des phrases dont le sens principal ne peut être exprimé que p
ut leur donner la principale place comme à des mots essentiels. Cette phrase , par exemple, de lord Bolingbroke, est bien loin
importants ; ils doivent être mis à l’endroit le moins apparent de la phrase , de manière à ce qu’ils ne paraissent occuper que
ivement aux autres. Outre ces particules et ces pronoms, un membre de phrase qui n’exprime qu’une circonstance accessoire, ter
de manière à ce qu’ils ne nuisent ni à la grâce ni à la clarté de la phrase . Ce sont des parties essentielles d’un édifice, d
itas invenit cui applicari et in quo possit resistere. La fin de la phrase est, dans tous les cas, la place qui leur convien
rs accessoires ; il vaut mieux les jeter en différents endroits de la phrase , auprès des mots principaux auxquels ils se rappo
ps, » et « en conversation, » qui se suivent immédiatement dans cette phrase , produiraient un meilleur effet si elles étaient
milieu, etc. » Je ne donnerai plus qu’une règle sur la force dans les phrases . Lorsque, dans le cours d’une période, on compare
lant le destin des empires, et coordonnant l’univers. » De semblables phrases sont d’une grande beauté lorsque, placées à propo
ort qui existent entre les objets les dicte naturellement. Toutes nos phrases construites de cette manière seraient d’une unifo
é sévèrement. Cette observation termine ce que j’avais à dire sur les phrases considérées sous les trois rapports de la clarté,
le est bien plus grande qu’on ne l’imagine. Une pensée rendue par une phrase claire et habilement construite, produit une impr
ement construite, produit une impression bien plus profonde que si la phrase qui l’exprimait était obscure et embrouillée. C’e
n peut faire sentir à tout le monde, et s’il en est ainsi d’une seule phrase , il en doit être de même, à bien plus forte raiso
ison, d’un discours ou d’un ouvrage qui serait composé tout entier de phrases semblables. La règle fondamentale de la construct
r de phrases semblables. La règle fondamentale de la construction des phrases , celle dans laquelle toutes les autres se trouven
maniaient avec facilité la langue dans laquelle ils écrivent ; leurs phrases auraient tout naturellement ces qualités que nous
e, c’est plus souvent encore parce que notre sujet est mal conçu. Des phrases embarrassées, obscures ou faibles, sont, en génér
ensées, en s’étudiant à mettre de l’ordre et de l’exactitude dans ses phrases . Cette observation justifie à elle seule le soin
ter ce sujet. Lecture XIII. De l’harmonie dans la construction des phrases . Jusqu’ici nous avons considéré les phrases s
s la construction des phrases. Jusqu’ici nous avons considéré les phrases sous le rapport de la clarté, de l’unité et de la
flatteur pour l’oreille : c’est la dernière des quatre qualités de la phrase dont je me suis proposé de vous entretenir. Le mé
dans les sons en général, comme une des qualités nécessaires de toute phrase bien faite. Nous continuerons à ne nous occuper,
nuerons à ne nous occuper, comme nous l’avons fait jusqu’ici, que des phrases en prose, et il est évident que l’harmonie de ces
s phrases en prose, et il est évident que l’harmonie de ces sortes de phrases dépend tout à fait du choix des mots et de leur a
armonie, c’est l’arrangement convenable des mots ou des membres d’une phrase . Ce sujet est plus délicat et plus compliqué. Car
les mots soient sonores et bien choisis, s’ils sont mal arrangés, la phrase cessera d’être harmonieuse. Cicéron, en ce genre
u langage. Qu’y a-t-il de plus complet et de plus mélodieux que cette phrase de la quatrième Catilinaire ? Cogitate quantis l
ortunas, una nox pæne delerit. Nous pouvons, en anglais, citer cette phrase de Milton comme un exemple d’harmonie: elle est t
arpe d’Orphée avaient moins de charmes.] Tout concourt à rendre cette phrase harmonieuse ; les mots, heureusement choisis, son
a gradation, soit conduite, et s’arrête avec plaisir sur la fin de la phrase , that the harp of Orpheus was not more charming.
harp of Orpheus was not more charming. Nous venons de prouver que les phrases étaient, par leur construction, susceptibles d’un
une période. Toutes les fois qu’ils traitent de la construction d’une phrase , c’est l’harmonie qui fixe essentiellement leur a
ériode, ne s’est occupé que de leur effet musical. L’excellence d’une phrase consiste, pour lui, en quatre choses : la douceur
pour lequel ils s’appliquaient avec tant de soins à construire leurs phrases de manière à en rendre la prononciation musicale.
langue et de leur manière de la prononcer, l’arrangement musical des phrases produisait plus d’effet dans leurs harangues qu’i
ence d’une période harmonieuse sur toute une assemblée, il cite cette phrase des discours de Carbon, que lui-même avait entend
ous fait remarquer tous les pieds dont se composent les mots de cette phrase et auxquels il en attribue l’effet mélodieux, pui
dictum sapiens comprobavit temeritas filii. Quoique à la vérité cette phrase de Carbon soit très harmonieuse, et qu’aujourd’hu
i même on l’entendît avec plaisir, je ne puis cependant croire qu’une phrase anglaise également harmonieuse, produisît un effe
ait bien superflu que nous missions à la construction musicale de nos phrases la même importance que les anciens y attachaient.
ied qui convenait le mieux à la fin, ou dans telle autre partie de la phrase , et combien, après tout, ils laissaient à faire a
doit être libre dans le choix de ses nombres, et les modulations des phrases doivent varier à l’infini comme le sens et la for
e celles qui me paraissent les plus essentielles. L’harmonie dans une phrase dépend principalement de deux choses, qui sont :
is qu’il faut d’abord s’appliquer à la distribution des membres d’une phrase . Il importe d’observer que les sons faciles et ag
Ceci va s’éclaircir par des exemples, et nous citerons d’abord cette phrase de l’archevêque Tillotson : « Dans ce discours su
r les degrés insensibles d’une pieuse et vertueuse éducation. » Cette phrase est absolument dépourvue d’harmonie, elle a même
ffort de respiration pour les prononcer. Voyez maintenant comme cette phrase de sir William Temple marche avec aisance, et com
le, c’est cette division régulière et proportionnée des membres d’une phrase , qui répandent tant d’agrément sur le style de Wi
tyle de William Temple. Il ne doit cependant pas nous échapper qu’une phrase où ces pauses et ces intervalles seraient d’une r
nde chose dont j’ai dit que dépendait principalement l’harmonie d’une phrase est le nombre ou la cadence de l’ensemble de la p
harmonie d’une phrase est le nombre ou la cadence de l’ensemble de la phrase , c’est-à-dire de la phrase entière. C’est à quoi
e nombre ou la cadence de l’ensemble de la phrase, c’est-à-dire de la phrase entière. C’est à quoi l’oreille est le plus sensi
élévation, il faut que le son aille en croissant jusqu’à la fin de la phrase  ; ce sont les membres les plus étendus et les mot
parfaite cette division des membres et des repos, avec quel art cette phrase est arrondie, et comme les mots qui la terminent
qui la terminent sont toujours de plus en plus harmonieux ? Dans une phrase , il en est de la mélodie comme du sens ; lorsqu’e
ne saurait flatter l’oreille. Il semble, en général, que pour qu’une phrase se termine d’une manière harmonieuse, il faille q
r [particulier], retrospect [réfléchir], ne terminent jamais bien une phrase , à moins que des syllabes longues placées auparav
agréables à l’oreille. Toutefois il est important d’observer que des phrases dans lesquelles le son irait toujours croissant j
e période aussi bien qu’à la cadence de la période tout entière. Deux phrases coupées par des intervalles égaux ne doivent jama
que le style soit à la fois vif et brillant, il faut que les longues phrases soient entremêlées avec des phrases qui le sont m
brillant, il faut que les longues phrases soient entremêlées avec des phrases qui le sont moins. Des dissonances, même placées
trouver une mesure agréable, mais elle reviendra dans chacune de ses phrases , et finira par engendrer promptement le dégoût. P
savent y réussir sont extrêmement rares. Quoique l’harmonie dans une phrase ne soit point une chose à négliger, cependant il
dans un écrivain. Ces frivoles et puérils ornements font perdre à une phrase plus de force qu’ils ne lui donnent d’harmonie. L
ien que le son une harmonie qui lui est propre ; et lorsque, dans une phrase , le sens est exprimé avec clarté, avec force et a
tendre. Il ne faut que la plus légère attention pour rendre une telle phrase mélodieuse ; trop d’application ne servirait qu’à
es cas, est une grande beauté ; et si la construction musicale de ses phrases paraît étudiée, il semble au moins que cette étud
qui se soient distingués par l’harmonie de leur style. On trouve des phrases admirables dans quelques-uns des ouvrages en pros
ille délicate lui permettait d’étudier avec succès les nombres de ses phrases  ; il savait mettre dans ses périodes une heureuse
style une certaine expression, et lui donne un certain caractère. Des phrases dans lesquelles on imite le mouvement et l’abonda
s faciles, et quelquefois plus brusques. Enfler ou baisser le ton des phrases , suivant que le sujet l’exige, doit être de la pa
anson d’amour sur l’air d’une marche guerrière. Remarquez comme cette phrase de Cicéron est bien disposée pour peindre la tran
ble de parler ainsi. Mais il eût été risible que Cicéron employât une phrase semblable dans ses Philippiques ou dans ses Catil
nt naturellement les sentiments que nous avons à exprimer, et que nos phrases soient en conséquence douces et agréables, vives
ans beaucoup de passages, adapté très heureusement la cadence de leur phrase au sujet. Une matière grave, solennelle et majest
i cités. Ici se termine ce que j’avais à dire sur la construction des phrases , que j’ai examinée successivement sous les rappor
Nous venons de nous occuper de ce qui a rapport à la construction des phrases  ; nous allons actuellement passer à l’examen des
J’ai considéré la clarté dans les mots seulement, et ensuite dans les phrases  ; j’ai aussi traité de l’ornement que donne au st
quelque genre que ce soit, sans l’employer ; et même il n’y a pas une phrase de quelque étendue dans laquelle on ne trouve une
pour donner au style la teinte d’un langage figuré ; telles sont ces phrases  : « Saisir la pensée de quelqu’un ; — Entamer un
ue et la rendent plus abondante ; c’est par elles que les mots et les phrases se multiplient sans cesse pour exprimer des idées
oulever une lie qui le rend impur ou funeste ; » ainsi que dans cette phrase  : « Un cœur embrasé de violentes passions exhale
n dit « les cheveux blancs » pour « la vieillesse, » comme dans cette phrase , « porter avec douleur ses cheveux blancs au tomb
nt d’un peuple exaspéré. Je ferai en passant deux remarques sur cette phrase  : la première, que rien ne donne à la conclusion
goutte en fit déborder la liqueur amère. » J’ai cité avec éloge cette phrase de lord Bolingbroke ; mais je crois devoir averti
le simple et le style figuré. Il faut éviter qu’une partie de la même phrase doive être prise dans un sens littéral, et l’autr
e à celle de moisson, il tronque sa figure, et les deux membres de la phrase semblent n’avoir aucun rapport entre eux. Les ouv
s] sur les nuages majestueux voguer au sein de l’air47. » Dans cette phrase , traduite littéralement, l’ange est représenté co
s semences de l’orgueil. » L’incohérence des objets réunis dans cette phrase est sensible, « un point de vue qui éteint, » et
il n’est aucune circonstance (excepté celle-ci, au commencement de la phrase , ejecisti gentes), qui ne puisse fort bien s’appl
en est d’autant plus heureux que c’est précisément dans les dernières phrases du discours que l’auditeur s’attend à plus de cha
èse plus complète, il est important que les mots et les membres de la phrase qui expriment le contraste correspondent parfaite
ans l’exemple que nous venons de citer, aux mots et aux membres de la phrase qui ont décrit l’objet auquel on l’oppose ; ce qu
cate et subtile, ne contribuent qu’à rendre le style désagréable. Une phrase comme celle-ci, de Sénèque, produit un très heure
t devenu chez eux une mode de jeter des points d’admiration après une phrase qui ne contient qu’une simple affirmalion, ou mêm
ière affectée de ponctuer, ils pouvaient persuader au lecteur que ces phrases sont des figures de la plus haute éloquence. Quel
ont imaginé de séparer par un trait presque tous les membres de leurs phrases  ; comme si, en les isolant de cette manière, ils
mprimer en caractères italiques les mots les plus saillants de chaque phrase . Quelquefois il est fort à propos de les distingu
. J’ai parlé ailleurs de la gradation des sons, celle des mots et des phrases ne manque jamais de produire un grand effet. On e
ment examinées, c’est-à-dire par le choix des mots, l’arrangement des phrases , la précision et les ornements qui résultent de l
mieux, il ne faut pas vous attendre à la retrouver sous un autre. Ses phrases sont plutôt serrées et fortes que cadencées et ha
longues périodes, et qu’un auteur concis employait de préférence les phrases les plus courtes. Je n’en veux pas conclure que l
courtes. Je n’en veux pas conclure que la longueur ou la brièveté des phrases soient le caractère distinctif de l’une ou l’autr
re espèce de style. Un écrivain, en ne se servant que de fort petites phrases , sera très diffus, s’il a la maladresse de renfer
remier coup d’œil on ne voit que la brièveté et la délicatesse de ses phrases  ; cependant il est bien loin d’avoir cette qualit
les périodes sont plus étendues. Un Français fond dans deux ou trois phrases la pensée qu’un Anglais renferme dans une seule.
ais renferme dans une seule. L’effet le plus ordinaire de ces petites phrases est de rendre le style vif et léger, mais non con
nir la noblesse à la vivacité, il faut faire un mélange convenable de phrases courtes et étendues, et l’on reproduit les unes u
plus de grandeur ou de rapidité. J’ai déjà eu occasion de traiter des phrases longues ou courtes lorsque je me suis occupé de l
ns, ses épithètes oiseuses, ses expressions vagues et générales ; ses phrases se suivront mal ; nous verrons bien à peu près qu
esprit est plein de son sujet, tous ses mots sont expressifs ; chaque phrase , chaque figure ajoute un trait plus saillant, ou
e de ce qu’elle est de nos jours, et semblait, pour l’arrangement des phrases , entièrement calquée sur l’idiome et la construct
e ne pas se tromper et s’embarrasse peu de plaire ou de déplaire. Ses phrases sont, en général, disposées avec négligence, asse
peuvent parvenir les efforts de l’imagination et de l’éloquence. Ses phrases sont toujours claires et dégagées de mots superfl
ssi lâche et négligé, et trop souvent même faible et languissant. Ses phrases , mal construites et traînantes, sont fréquemment
s très grande, elle l’est justement autant que son sujet l’exige. Ses phrases sont faciles, agréables et presque toujours harmo
n’a su mieux concilier la propriété des expressions et la cadence des phrases . Toutes ces qualités donnent à sa diction tant d’
exprime par circonlocutions et de la manière la plus élégante. Chaque phrase décèle l’art et les efforts de l’écrivain ; on ne
st un torrent dont les eaux roulent souvent des matières impures. Ses phrases sont variées, quelquefois lentes, quelquefois cou
st là le moment d’élaguer les redondances, de peser l’arrangement des phrases , de faire attention aux particules qui les lient,
nce en ses propres moyens. Gardons-nous principalement de prendre des phrases connues d’un auteur, ou d’en transcrire des passa
ommodatus potius quam ad judiciorum certamen . Gorgias s’exprimait en phrases courtes, ordinairement composées de deux membres
’a-t-il pas dû mettre à la minutieuse élégance des expressions et des phrases  ! Denys d’Halicarnasse nous a laissé, sur les har
blâme sévèrement son affectation et la cadence uniforme de toutes ses phrases . Il le regarde plutôt comme un brillant déclamate
as étudiées ; c’est un homme plein de son sujet, qui, par une ou deux phrases , prépare son auditoire à entendre toute la vérité
ître dur et brusquement coupé. Ses mots sont expressifs, ses tours de phrase sont mâles et vigoureux ; mais il est difficile d
et la force des mots ; il les produit avec pompe et élégance, et ses phrases sont construites de la manière la plus attentive
er afin de s’en rendre entièrement maître ; mais pour les mots et les phrases , il ne faut pas s’en occuper d’avance, de peur de
hode et se contenter d’écrire d’avance quelques-unes de ses premières phrases , afin d’être en commençant moins intimidé, et jet
eaux et les bois du territoire d’Albe, il leur adresse même plusieurs phrases  ; et ces passages, chez ces deux orateurs, produi
 ; elle n’admet rien de bas, rien de rampant, aucune tournure, aucune phrase vulgaire. Mais cette dignité est parfaitement com
is à employer quelques moyens préparatoires, à commencer par quelques phrases qui disposent à écouter ce que nous avons à dire,
s même il vaut mieux n’en point faire du tout, ou jeter seulement une phrase ou deux avant d’aborder le sujet. Les introductio
s, les premiers sons articulés que l’on forma, exprimaient plutôt une phrase entière que le nom d’un objet particulier, et ser
raissent avoir apporté la plus grande attention à la construction des phrases . Le traité de Démétrius de Phalère Περὶ ἐρμηνείας
ter avec utilité, sur l’arrangement des mots dans la construction des phrases anglaises, les Éléments de Critique de lord Kaim
anglaise, dont la syntaxe permet quelquefois de placer à la fin d’une phrase un article ou une préposition qui se rapporte à u
rapporte à un substantif ou à un verbe placés dans le cours de cette phrase . (Note du Trad.) 34. Spectateur, nº 411. 35. D
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
e on écarte les tours amphibologiques, les expressions louches et les phrases équivoques. Selon que notre idée est plus ou moi
rier sur sa tombe. M. Dès les premiers mots, le lecteur attend cette phrase  ; il est si naturel d’aller le jour des morts pri
on, puis cette épithète (sinistre) placée heureusement à la fin de la phrase , est un appel pressant aux secours des habitants
nifie : Qu’aurais-je fait si tu eusses été fidèle ? La longueur des phrases fait oublier à la fin ce qu’on a dit au commencem
dit au commencement. Il est facile d’éviter ce défaut en coupant une phrase en trois ou quatre parties. L’embarras des const
elle affectation de chaleur ! L’écrivain a du suer, pour écrire cette phrase . [Phébus] 6° Le phebus caractérise un style
nd, il doit seulement diriger l’attention des élèves sur la coupe des phrases , des périodes et sur le choix des synonymes. [D
upe des phrases, des périodes et sur le choix des synonymes. [De la phrase ] 1° La phrase est l’assemblage régulier des mo
des périodes et sur le choix des synonymes. [De la phrase] 1° La phrase est l’assemblage régulier des mots par lesquels o
a patrie, rendent la proposition admissible en certains cas. Dans les phrases composées, les expressions qui rendent l’idée pre
ses composées, les expressions qui rendent l’idée première se nomment phrase principale, et les termes modificatifs prennent l
se principale, et les termes modificatifs prennent la dénomination de phrase incidente. L’incidence de la phrase peut être dét
atifs prennent la dénomination de phrase incidente. L’incidence de la phrase peut être déterminative ou explicative. Elle est
la pensée. Ex.: La gloire qui vient de la vertu a un éclat immortel. Phrase principale : La gloire a un éclat immortel.  Phra
éclat immortel. Phrase principale : La gloire a un éclat immortel.   Phrase incidente déterminative : qui vient de ta vertu.
ta vertu. Il est clair qu’en supprimant l’incidente déterminative, la phrase entière n’aurait plus le même sens. L’incidence e
que le commun des hommes, devraient aussi les surpasser en sagesse. » Phrase principale: Les savants devraient surpasser en sa
ale: Les savants devraient surpasser en sagesse le commun des hommes. Phrase incidente explicative : qui sont plus instruits q
on n’en serait ni moins claire ni moins juste. Pour bien composer ses phrases , il faut faire une extrême attention aux rapports
e à la correction bien entendu. [Période] 2° La période est une phrase composée de plusieurs membres, dont la réunion fo
ens partiel concourant au développement du sens général ; ces petites phrases sont des incises. L’ incise n’est qu’un accident
isposition des idées. C’est la pureté qui préside à l’arrangement des phrases et des périodes pour produire l’harmonie. C’est u
e même en rhétorique on nomme style pur celui qui ne présente que des phrases bien construites, des périodes bien disposées et
ersation du tout le travail de leur esprit ; ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’expression ; concertés dans
st une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots, dans une phrase , pour augmenter la précision sans nuire à la clar
rit saisit à l’instant l’analogie qu’il y a entre les deux membres de phrase  ; en supprimant l’ellipse, on serait maladroit. L
ntendre raison à une personne incrédule. L’on sent combien ce tour de phrase donne de force à l’affirmation. Iriez-vous, vous
est vicieux s’il n’ajoute rien  à l’idée principale, comme dans cette phrase  : Cela suffit, assez. III. Syllepse. — Deux id
respond dans la pensée, et non avec celui auquel il s’accorde dans la phrase . C’est ici qu’il est nécessaire que l’analogie so
llepse qu’on nomme oratoire par laquelle un mot est pris dans la même phrase en deux sens différents. C’est un vrai jeu de mot
mps éternel, la nudité des plus tristes hivers. (Rayn.) Mettez cette phrase dans l’ordre rigoureusement grammatical, vous aur
e dans la répétition de la conjonction qui lie tous les membres d’une phrase . Elle donne au style plus de rapidité, et semble
l’indique, une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase , qui rendent une idée plus énergiquement. Elle se
e qu’on nomme antiphrase et qui consiste à employer une locution, une phrase dans un sens contraire à sa signification ordinai
est une figure par laquelle on paraît attribuer à certains mots d’une phrase une signification qui appartient à d’autres mots
phrase une signification qui appartient à d’autres mots de cette même phrase , sans qu’il soit possible cependant de se méprend
e, et méprise Chapsal. L’ Hyperbole à l’esprit présente renversée La phrase naturelle et plaît à ta pensée. Le son qu’en se v
, et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait, en phrases opposées Ressortir le mérite et l’éclat des pensé
et subsistent, malgré leur changement. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’expression des passi
d’une pensée. L’expolition peut renfermer ses détails dans plusieurs phrases ou périodes ; l’accumulation les rassemble dans u
eux-mêmes pour juges, s’en rapporter à leur décision, comme dans ces phrases  : Répondez-moi, qu’auriez-vous fait en telle posi
découvrir la figure. XIII. Epiphonême. 38. L’Epiphonême est une phrase sentencieuse qui termine ordinairement une compos
 ? Où vais-je chercher mes preuves ? — Mais non, etc., et toute autre phrase de ce genre. Je le méprise, que dis-je ? je le ha
ais qui a des analogies frappantes avec la première, comme dans cette phrase de M. de Bonald : La vérité, dans les ouvrages d
endides qui lui conviendront à merveille. En vain vous chercherez des phrases brûlantes et des tours ingénieux, si la matière q
mêmes sons et rejette les mots durs et désagréables à entendre. Cette phrase  : Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? est insupportab
l’harmonie des mots, il ne suffit pas, pour plaire, de rassembler des phrases douces à l’oreille, ou des syllabes qui en dépeig
z les expressions propres et le langage figuré ; recourez aux petites phrases après la période, et vous vous ferez lire et aime
ur eût très mal fait de ne faire qu’une période de ces quatre petites phrases . Cela était facile, il a préféré être simple et c
. Il faut varier non-seulement son style, mais encore la tournure des phrases . Au lieu de répéter invariablement les pronoms je
llons, et qui n’offraient plus qu’une vaste solitude, fuyait. Cette phrase est traduite littéralement de Quinte-Curce. Telle
’élocution. Il ne faut point songer d’abord à conserver à la un de la phrase le mot fuyait.  Il est trop sec, trop nu et frapp
êmes mots que la traduction littérale. Il a séparé en deux parties la phrase  ; une ligne peint la situation misérable de Dariu
in a su habilement placer dans l’ ombre en la rejetant à la fin de la phrase . Cet exemple exposé longuement, suffira aux jeune
ent pas ceux qui ont la dangereuse prétention de tourner toutes leurs phrases en maximes. Plus cette forme est imposante, plus
fort bien Quintilien, autant de traits sai1lans qu’il y a de fins de phrases  ; et quand on veut les terminer toutes d’une mani
s soyez, vous n’êtes, comme moi, que des pécheurs. Cependant lie la phrase à celle qui précède. Si je suis humilié prépare c
ine à ces mots : car, qui que vous soyez, et se peint entière dans la phrase suivante : C’est devant votre Dieu et le mien qu
r dans sa plus grande simplicité ; à cet effet tâchons en une ou deux phrases de mettre tout le morceau : 4° arrêtons-nous là,
 Peu d’ornements, point de tournures affectées, de claires et simples phrases et non des périodes, expressions propres, recherc
ner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases harmonieuses sans aller pourtant toujours à la pé
gage avant tout ; il multiplie les épithètes, il cadence la forme des phrases . C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un
adoptées ; qu’il examine les effets d’arrangements et la cadence des phrases , et qu’il décide enfin, en appelant le goût à son
6° de revenir au commencement et de prendre la plume ; d’essayer une phrase , de la relire, de la corriger s’il est nécessaire
elire, de la corriger s’il est nécessaire ; 7° de passer à la seconde phrase après cet examen, en employant une transition si
ser des mêmes procédés que pour la première ; 8° de relire toutes les phrases précédentes avant de passer à la troisième, et d’
10 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
a langue et la rendent plus abondante, en multipliant les mots et les phrases propres à exprimer nos pensées et à en faire sent
est pleine de magnificence, quand elle est exprimée comme dans cette phrase de Thomson : Là s’avance du côté de l’Orient le
une figure qui transpose l’ordre grammatical de la construction de la phrase , pour empêcher la monotonie et donner plus de grâ
n quoi consiste l’ellipse ? L’ellipse consiste à retrancher dans une phrase un ou plusieurs mots dont la conservation serait
Le pléonasme qui ne fait pas ressortir la pensée, qui ne rend pas la phrase plus énergique ou plus gracieuse, n’étant qu’une
pallage est une figure par laquelle on attribue à certains mots d’une phrase ce qui appartient à d’autres mots de cette phrase
certains mots d’une phrase ce qui appartient à d’autres mots de cette phrase , sans que l’on puisse d’ailleurs se méprendre au
tition serait défectueuse si elle n’ajoutait rien à la pensée ou à la phrase . 203. N’y a-t-il pas plusieurs sortes de répétiti
les inutiles Nous citerons comme exemple frappant de battologie cette phrase vide et sonore de l’avocat Target, celui qui eut
ulement sur un mot comme cette dernière, mais sur tous les mots d’une phrase ou d’un morceau, car cette figure peut s’étendre
L’antiphrase est un trope par lequel on emploie une expression, une phrase dans un sens opposé à sa signification ordinaire.
ette figure est très propre à donner de la force et du mouvement à la phrase et à la pensée. Elle produit surtout un grand eff
gement des mots, ainsi que de la disposition et de l’enchaînement des phrases ou des périodes et des membres qui les composent,
es d’harmonie : l’une qui consiste dans l’arrangement des mots et des phrases , c’est l’harmonie mécanique ; l’autre qui consist
aire sur l’arrangement des mots ? La beauté de la construction d’une phrase , relativement à l’harmonie, dépend plus de la com
ux, l’harmonie est détruite. C’est surtout dans la distribution de la phrase qu’il faut éviter les sons désagréables qui peuve
vis-à-vis l’une de l’autre, et se tranchent durement, comme dans ces phrases  : Il a été un temps ; il alla à Alexandrie, où il
a ; ce qu’on n’a pas, on l’aime. Voltaire. On trouve cependant des phrases où une série d’expressions d’égale longueur ne pr
oduit naturellement l’harmonie principale du discours, l’harmonie des phrases en elles-mêmes et dans leur succession. Cette har
xercée. Elle consiste dans la texture, la coupe et l’enchaînement des phrases et des périodes. 271. Qu’est-ce que la période ?
des. 271. Qu’est-ce que la période ? Nous avons dit plus haut que la phrase est un arrangement de mots formant un sens comple
st un arrangement de mots formant un sens complet. On donne le nom de phrase simple à celle qui ne peut se diviser en plusieur
lusieurs parties, c’est-à-dire qui ne renferme qu’une proposition. La phrase est composée ou complexe lorsqu’elle en renferme
phrase est composée ou complexe lorsqu’elle en renferme plusieurs. La phrase complexe conserve ce nom lorsque les parties qui
cilement détachées les unes dés autres, de manière à former autant de phrases simples. Mais lorsque toutes ces parties ou propo
t qui finit par un repos inachevé. La suppression d’un membre rend la phrase inintelligible. Le membre à son tour peut subir d
de, sa beauté consiste dans le nombre. Le nombre, qui appartient à la phrase en général, mais qui est surtout nécessaire à la
cessaire à la période, est une harmonie, une combinaison musicale des phrases , en d’autres termes, un accord des sons, des expr
s, un accord des sons, des expressions, des membres, des chutes de la phrase , calculé de manière à favoriser la respiration, à
ortante que l’on puisse proposer, c’est que, si l’on veut donner à la phrase de l’élévation et de la dignité, les sons doivent
sons doivent aller en croissant jusqu’à la fin. Ainsi les membres de phrase les plus longs, et les mots les plus pleins et le
, dont les pauses reviennent aux mêmes intervalles. Il faut mêler des phrases courtes aux périodes longues et sonores, et rendr
, sous peine de tomber dans la monotonie. Un discours dont toutes les phrases seraient également cadencées et symétrisées avec
courtes, indépendantes et complètes par elles-mêmes. Telles sont ces phrases de Bossuet : L’orgueil de Démétrius souleva le p
même mot ; mais que les mots se lient de même entre eux dans une même phrase , les phrases dans une même période, les périodes
ais que les mots se lient de même entre eux dans une même phrase, les phrases dans une même période, les périodes dans tout le
le premier principe pour l’harmonie est d’employer des termes ou des phrases qui renferment par leur douceur ou par leur duret
ni unité, peuvent être définies ainsi : Des expressions, des tours de phrase ou des pensées que l’écrivain emploie pour passer
d’ailleurs, ajoutez à cela que… mais continuons… ; ou enfin dans une phrase entière indiquant que l’on passe d’un objet à un
es yeux à la vérité. Ou plus de force et d’énergie, comme dans cette phrase où Massillon se déchaîne contre les mauvais minis
Ou qui ajoutent à la clarté et à la force des preuves, comme dans ces phrases où J.-J. Rousseau prouve la divinité de Jésus-Chr
r locale, dépendante de l’ordre des idées et de la construction de la phrase . Ils figureront plus avantageusement, ils frapper
ortir de la foule les mots les plus frappants, elle donne encore à la phrase un ton plus vif, comme on peut le voir en la comp
t facile de sentir la force de cette chute rupistis. Qu’on finisse la phrase par sacra legationis ou fas gentium, le trait est
11 (1852) Précis de rhétorique
d la perception intellectuelle n’a pas été parfaite, comme dans cette phrase  : La naïveté est une grande ressemblance de l’imi
ts vieillis, quand on porte trop loin la concision, quand on fait des phrases trop longues, quand on embarrasse ses constructio
s, auxquelles on a donné le nom de précieux ridicule. Telle est cette phrase  : Permettez-moi d’insérer l’extrémité de mes bagu
n cours de grammaire. 2. Pour être correct, il faut savoir couper les phrases , arranger les périodes, choisir les synonymes. C’
les synonymes. C’est par là qu’on arrive à la pureté du style. 3. La phrase est l’assemblage régulier des mots par lesquels o
assemblage régulier des mots par lesquels on exprime sa pensée. 4. La phrase est simple ou composée. Elle est simple, quand el
, n’a pas besoin d’accessoire ; par exemple : Dieu est éternel. 5. La phrase est composée, quand elle a deux parties distincte
s, l’une principale, l’autre incidente. Celle-ci modifie en ce cas la phrase principale. Ex. : La gloire qui vient de la vertu
Ex. : La gloire qui vient de la vertu a un éclat immortel. Dans cette phrase , ce n’est pas la gloire en général qui a un éclat
mortel, mais seulement la gloire qui vient de la vertu. En ce cas, la phrase incidente prend le nom d’incidente déterminative
e qu’elle détermine le genre de gloire qui a un éclat immortel. 6. La phrase incidente prend le nom d’incidente explicative, l
le nom d’incidente explicative, lorsqu’elle ne sert qu’expliquer une phrase qui, sans son secours, conserverait néanmoins un
icative, j’aurais encore une proposition juste. 7. La période est une phrase composée de plusieurs membres, dont la réunion fo
me parmi les bons auteurs. C’est elle qui préside à l’arrangement des phrases et des périodes. C’est l’excellence de la correct
2. Que faut-il savoir faire pour être correct ? — 5. Qu’est-ce que la phrase  ? — 4. Y a-t-il plusieurs espèces de phrases ? — 
t ? — 5. Qu’est-ce que la phrase ? — 4. Y a-t-il plusieurs espèces de phrases  ? — 5. Quand la phrase est-elle composée ? — 6. L
a phrase ? — 4. Y a-t-il plusieurs espèces de phrases ? — 5. Quand la phrase est-elle composée ? — 6. La phrase incidente pren
espèces de phrases ? — 5. Quand la phrase est-elle composée ? — 6. La phrase incidente prend-elle quelquefois un autre nom ? —
est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots dans une phrase , pour augmenter la précision sans nuire à la clar
spond dans la pensée, et non avec celui auquel il se rapporte dans la phrase . 11. On distingue trois espèces de syllepse : 1°
consiste à répéter la même conjonction qui lie tous les membres d’une phrase , toutes les incises d’une période. Ex. : Le savan
tition est une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase , pour rendre une idée plus énergiquement. Ex. :
nter un objet à l’esprit de manière à lui en désigner un autre. Cette phrase  : Constance coupe les ailes et brise la faux du T
temps. 5. L’allégorie n’est qu’une métaphore prolongée. Réduite à une phrase ou deux, c’est un trope ; mais soutenue pendant q
nd prétentieux. 3. L’allusion est une sorte d’allégorie qui, dans une phrase , dans un mot, fait entendre le rapprochement qui
L’hypallage est une figure qui paraît attribuera certains mots d’une phrase une signification qui appartient à d’autres mots
phrase une signification qui appartient à d’autres mots de cette même phrase . Ex. : enfoncer son chapeau dans sa tête, au lieu
rme, et méprise Chapsal. L’Hyperbate à l’esprit présente renversée La phrase naturelle, et plaît à la pensée. Le son qu’en se
, et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait, en phrases opposées, Ressortir le mérite et l’éclat des pens
i sont plus particulières à l’orateur. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’expression des passi
éter plusieurs fois la même chose en termes équivalents, en plusieurs phrases ou périodes, et 1’accumulation à réunir tous les
l’harmonie imitative, qui lie l’arrangement des mots avec le sens des phrases . 4. Tantôt l’harmonie imitative choisit des mots
nsiste à arranger son style, tantôt en le coupant au moyen de petites phrases , tantôt en le rendant nombreux par l’emploi des p
se sont passés, c’est-à-dire, les plus récents au commencement de la phrase , et les plus éloignés à la fin. 8. On fait une al
peu d’ornements, point de tournures affectées, de claires et courtes phrases et non des périodes, des expressions propres, une
ner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases harmonieuses sans aller pourtant jusqu’à la pério
ces du langage avant tout, il multiplie les épithètes, il cadence les phrases . C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un
ns de la voix. 9. Les repos de la voix se calculent sur le sens d’une phrase plutôt que sur la ponctuation, ordinairement asse
ègle générale, de toujours marquer par un accent tonique le mot de la phrase qui fait mieux ressortir la pensée. Dans ce cas l
garder de l’étendre, et le renfermer, s’il est possible, en une seule phrase . Mais il est certains cas exceptionnels de positi
s sont dus principalement à l’hypotypose, et à la coupe resserrée des phrases . 19. En décomposant les tableaux et descriptions,
n historique sera grave, rarement abondant, assez souvent concis. Les phrases seront tantôt courtes, tantôt périodiques, pour o
Le rythme est ce qui distingue le vers de la prose. Dans celle-ci la phrase marche libre de toute mesure et n’est assujettie
et n’est assujettie qu’à l’ordre général du style. Dans la poésie la phrase est cadencée, et ses membres, proportionnés entre
ants arrêter les complots. [Racine.] Ici je vois un second membre de phrase exactement proportionné au premier, et à cette pr
et c’est ce qui se présente souvent ; car on ne peut encadrer chaque phrase en un vers, et le pourrait-on, il en résulterait
césure. Si la césure est placée sans goût pour le simple besoin de la phrase , pour obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour
se souvenir que le rythme poétique n’est pas une prose brisée, qu’une phrase qui tombe lourdement et platement d’un vers à l’a
ans effort, élégant sans emphase, Soumis à la pensée et soumettant la phrase , De la mode et du temps a pu subir les lois, Mais
syllabes ; 2° que le poète a soin de faire courir tout d’un trait sa phrase jusqu’au bout du vers, pour faire excuser son enj
vicieux : 1° Quand on veut citer des expressions proverbiales et des phrases toutes faites. ……… Le juge prétendait qu’à tort
12 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
s images et les mots soit isolés, soit réunis de manière à former des phrases . Avant de considérer les ornements du style, et d
uts opposés à la pureté du style sont : les barbarismes de mots et de phrases , les équivoques, les solécismes, le néologisme et
sans besoin et sans goût des termes nouveaux, à se servir de tours de phrase recherchés, et à unir d’une manière bizarre plusi
L’archaïsme, qui est le contraire du néologisme, est une tournure de phrase ou une expression vieillie et surannée qu’on empl
rsation, de tout le travail de leur esprit ; ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’expression ; ils ne hasarden
ange mal les mots, ou qu’on emploie des termes équivoques. Dans cette phrase  : L’orateur arrive à sa fin qui est de persuader
mal placés, et par là deviennent susceptibles de divers rapports. La phrase serait nette et sans la moindre obscurité, si ell
it à Pyrrhus : Sans espoir de pardon, m’avez-vous condamnée ? Cette phrase est louche, parce que sans espoir de pardon regar
Il fallait : Sans espoir de pardon me vois-je condamnée ? afin que la phrase entière tombât sur Andromaque ; ou bien : M’avez-
voit pas auquel des deux orateurs se rapporte le dernier membre de la phrase . Si c’est à Hypéride, il faudrait dire : Hypéride
ire : Hypéride a imité Démosthènes, en ce que celui-ci a de beau. La phrase suivante est obscure par suite de la construction
rrier. Les périphrases recherchées, les parenthèses multipliées, les phrases trop longues, et la trop grande concision, contri
rent pour une bévue de l’imprimeur de Paris, et mirent pour rendre la phrase plus intelligible, à vous rendre utile, exprimant
seuls agréments qui lui conviennent relativement au sujet. Il y a des phrases , des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la
à mettre une uniformité constante dans l’élévation, dans le tour des phrases , dans l’usage des figures, c’est-à-dire à ne chan
s à dire de l’harmonie du style, comme nous l’avons déjà fait pour la phrase . Article II. Des qualités particulières d
pensées, la justesse des expressions, la netteté et la précision des phrases . Il n’exclut point une certaine élégance, une fin
rection, la clarté, la précision, l’unité, la force et l’harmonie des phrases . Partout il faut du soin et de l’art, dit Cicéron
e et de l’élégance des expressions, de l’aisance et de l’harmonie des phrases , et plus encore de l’agrément, de la fraîcheur de
yle énergique. L’énergie ne se rencontre pas seulement dans quelques phrases courtes et isolées, comme nous l’avons vu en parl
uvent de ce qu’on n’a pas une idée assez nette de son sujet donne des phrases embarrassées, un style décousu, et présente des i
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
erficiels. La clarté dépend du choix des mots, de la construction des phrases et de l’enchaînement des idées. Considérée sous l
l’enchaînement des idées. Considérée sous le rapport des mots et des phrases , elle exige pureté et propriété dans les termes,
elle exige pureté et propriété dans les termes, et précision dans les phrases . On confond souvent la pureté et la propriété gra
introduits avec succès dans le discours 13 2º La construction de la phrase peut n’être pas française, quoique tous les mots
çais : c’est ce que l’on nomme solécisme 14. 3º Enfin les mots et les phrases peuvent être choisis et arrangés de manière à ne
t-il quelque ornement ? c’est pour fortifier, jamais pour embellir sa phrase . Jamais il ne représente deux fois la même idée ;
ses épithètes vagues, l’expression indéterminée, la construction des phrases louche et embarrassée, et nous aurons autant de p
n sujet, ses expressions seront toutes également expressives ; chaque phrase , chaque figure, contribueront à rendre le tableau
ment des mots. Rien de traînant, rien d’embarrassé dans le tour de sa phrase  ; il vise à la concision ; ses périodes sont vari
s aucun vice dans l’élocution. Il y a deux vices qui empêchent qu’une phrase ne soit latine, le solécisme et le barbarisme
st lorsqu’un, mot n’est pas bien construit avec les autres mots de la phrase  ; et le barbarisme, c’est quand on trouve dans un
mots de la phrase ; et le barbarisme, c’est quand on trouve dans une phrase un mot qui ne devait pas y paraître ». (Ad Herenn
14 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
e. La virgule sert encore à distinguer les différentes parties d’une phrase . Exemple : L’étude rend savant, et la réflexion
n rend sage.   178. — Le point avec la virgule (;) se met entre deux phrases dont l’une dépend de l’autre. Exemple : La douce
érer en faiblesse.   179. — Les deux points (:) se mettent après une phrase finie, mais suivie d’une autre, qui sert à l’éten
us les vices.   181. — Le point interrogatif (?) se met à la fin des phrases qui expriment une interrogation. Exemple : Quoi
u que la vertu ?   182. — Le point d’admiration (!) se met après les phrase qui expriment l’admiration. Exemple :Qu’il est d
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
qui semblent être venues d’elles-mêmes se ranger sous sa plume : ces phrases où la complication de la période ne nuit en rien
us dit, sont les signes de nos idées. Les mots servent à composer les phrases . Si les mots sont bien choisis, si les phrases so
servent à composer les phrases. Si les mots sont bien choisis, si les phrases sont composées d’après les règles naturelles du l
On pèche contre la clarté quand les termes sont équivoques, quand les phrases sont embarrassées, longues, quand les rapports so
lecture un attrait irrésistible. Pour être clair, il faut éviter les phrases trop longues, entortillées de qui et de que, emba
et des adjectifs il, elle, eux, son, sa, ses, leur, leurs. Voici une phrase du P. d’Orléans, qui donne une idée de ces constr
tenue. Il faut distinguer : 1) l’harmonie des mots, 2) l’harmonie des phrases . L’harmonie des mots consiste dans le choix et l’
n user sobrement : mais on ne peut jamais se passer de l’harmonie des phrases , qui dépend de l’arrangement des mots et de la co
 » Buffon. L’harmonie qui résulte de l’arrangement des mois dans la phrase , est ce qu’on appelle le nombre. C’est, à proprem
e de sentiment. L’écrivain qui sent le nombre règle la longueur de sa phrase sur l’objet dont il parle, sur l’harmonie de la c
u style coupé et du style périodique. Le style est coupé quand les phrases sont pouces et séparées, quand on évite de les li
t, je me pendrai moi-même après. » Le style est périodique quand les phrases se prolongent avec une certaine étendue, et dépen
La période est donc une pensée composée de plusieurs propositions ou phrases liées entre elles, et dont le sens est suspendu j
entre elles, et dont le sens est suspendu jusqu’à la fin. Chacune des phrases , prise séparément, se nomme membre de la période 
ns le style périodique que le nombre est sensible, que l’harmonie des phrases se déploie par la mesure et la symétrie des membr
la signification d’un mot (figures de mots), soit en construisant la phrase d’après certaines tournures vives et singulières
mots que la grammaire regarderait comme nécessaires. Elle donne à la phrase de la précision, au style de la rapidité ; mais i
nasme. Le pléonasme est le contraire de l’ellipse ; il ajoute à la phrase des mots qui paraissent superflus. Je l’ai, vu,
l’admet pourtant souvent, surtout en poésie. Cette figure donne à la phrase du mouvement et de l’énergie, au style une allure
us ou galimatias pousse encore plus loin l’excès ; c’est une suite de phrases à peu près incompréhensibles et dépourvues de sen
16 (1854) Éléments de rhétorique française
ut ce qui est relatif à la liaison des idées et à la construction des phrases . D’autres parties ont été refondues en entier, co
t plus permis d’employer un terme pour un autre, ni de construire une phrase arbitrairement, ainsi qu’on l’avait fait jadis pl
ants ; comme eux, ils font ou reçoivent certaines actions. Dans toute phrase , il y a, outre les substantifs, des mots qui donn
onne toute sa force ; par elle, il devient la pièce essentielle d’une phrase ou d’une proposition. En effet, dans tout ce qu’o
ifs (le verbe étant compris dans ces derniers), on pourrait faire des phrases complètes ; mais ces phrases ne présenteraient qu
ans ces derniers), on pourrait faire des phrases complètes ; mais ces phrases ne présenteraient qu’un sens bien borné, si l’on
les rapports qui pouvaient exister entre eux : il a fallu réunir les phrases elles-mêmes par d’autres mots qui rentrent égalem
tc. La conjonction est une espèce de mot qui sert à lier ensemble les phrases ou les membres d’une même phrase. Il est évident
de mot qui sert à lier ensemble les phrases ou les membres d’une même phrase . Il est évident que ces connectifs sont de la plu
ces adjectifs relatifs qui servent à lier les diverses parties d’une phrase . C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qu
xent la place que les mots doivent occuper dans la construction d’une phrase  : c’est la seconde partie de la grammaire général
e nouveaux mots, secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement française ; l’on a presque retrouvé le n
vant le substantif, sert à en déterminer la signification, et rend la phrase plus claire et plus précise, les Latins ne connai
, et cette observation nous conduit à l’examen de la construction des phrases . Lorsque nous considérons l’ordre dans lequel se
e et la modération de l’homme qu’on veut louer. Cicéron, de qui celle phrase est traduite, établit un ordre directement opposé
rois vertus dont il fait l’éloge, et qui sont en effet le motif de la phrase  ; la personne qui agit, et l’action elle-même, ne
e proposition, quelle que soit la place que ces mots occupent dans la phrase . Quand les hommes du Nord vinrent fonder leur pui
que sa construction rigoureuse et ses formes précises préviennent ces phrases équivoques qui réservent des querelles à l’avenir
sposer ses idées à mesure qu’elles se présentent, et, en écrivant une phrase , prévoir celles qui vont suivre. Les lettres de m
exige une sorte d’ordre et de disposition. Nous ne parlons pas de ces phrases banales qu’on échange journellement avec les indi
s qui semblent être venues d’elles-mêmes se ranger sous sa plume, ces phrases où la complication de la période ne nuit en rien
e temps le goût qui préside au choix des mots et â leur place dans la phrase  ! Sans doute il est difficile de séparer la pensé
seule pensée, que le peuple se règle sur l’exemple des grands. Cette phrase , qui forme un ensemble si régulier, est elle-même
’oreille. En prose, il faut qu’elles soient nécessaires au sens de la phrase  : c’est ainsi que Ballon sait toujours les employ
part des chevaux domestiques. » Une épithète mal placée surcharge la phrase et l’affaiblit. Boileau s’est moqué avec raison d
on. Quelquefois la comparaison n’est pas expressément énoncée ; la phrase a un sens indépendant de toute comparaison, mais
e consiste aussi à rappeler un mot ou un fait connu, comme dans cette phrase de Buffon : « Son corps étroit, sa démarche grav
deux idées, malgré la contradiction apparente qui les sépare. Dans la phrase de Bossuet sur la reine Henriette, ou peut dire q
s Ier, s’adresse ainsi au cercueil de la reine d’Angleterre, et cette phrase offre en même temps un exemple d’apostrophe et de
sité, à tromper votre attente pour la mieux remplir, et à faire de la phrase une sorte d’énigme dont le mot est à la fin : tel
tinés à les exprimer, c’est-à-dire des mots et de la construction des phrases . Ici se présente naturellement, pour les mots, la
nous avons adoptée pour les pensées : l° les qualités générales de la phrase  ; 2° les rapports des phrases entre elles ; 3° le
ensées : l° les qualités générales de la phrase ; 2° les rapports des phrases entre elles ; 3° les formes particulières ou figu
particulières ou figures de mots. I. Des qualités générales de la phrase . De la clarté. La première qualité d’une
nérales de la phrase. De la clarté. La première qualité d’une phrase , comme d’une pensée, est la clarté. Tel auteur co
mblent se rapporter à la fois à plusieurs substantifs, et couvrent la phrase entière d’obscurité. Comment se reconnaître, par
entière d’obscurité. Comment se reconnaître, par exemple, dans cette phrase du P. d’Orléans sur Marguerite d’Anjou, femme de
laré la guerre. » De la correction. La correction est, pour une phrase , une qualité aussi essentielle que la clarté. Il
i essentielle que la clarté. Il est d’ailleurs assez difficile qu’une phrase soit claire si elle n’est correcte. La correction
Il ne faut point exagérer ce principe, mais il faut l’admettre. Une phrase ne doit pas être seulement claire et correcte ; e
nt, par ces accumulations de prétendus synonymes et par des chutes de phrases parasites, ajouter quelque chose à la force de le
’harmonie. L’harmonie est la dernière des qualités générales de la phrase . Le mérite du son est bien inférieur à celui du s
peaux sur vos montagnes. Ce dernier mot, si bien placé à la fin de la phrase , ne fait-il pas retentir à votre oreille le ranz
t la prose peut parfaitement se passer. Ce qui est nécessaire à toute phrase bien laite, c’est l’harmonie des sons en général.
armonie, c’est l’arrangement convenable des mots et des membres d’une phrase . Ce point est fort important, car supposez les mo
s les plus sonores et les mieux choisis : s’ils sont mal arrangés, la phrase sera désagréable à l’oreille. Il y a peu d’écriva
ts remarquables par la mélodie du langage. Qui ne sait par cœur cette phrase sur le cheval ? « La plus noble conquête que l’ho
. » On ne pouvait ni mieux choisir ni mieux placer les mots, et cette phrase est un modèle achevé d’harmonie. Gardez-vous de p
de la pensée, qu’un mot soit placé au commencement ou à la lin de la phrase . Pascal a dit admirablement : « La douceur de la
uelque chose qu’on l’attache, même à la mort, on l’aime. » Dans cette phrase , comme dans tout ce qu’il a écrit, Pascal subordo
laire à l’oreille, il lui sut lit de ne point la blesser. II. Des phrases considérées dans les rapports qu’elles ont entre
idérées dans les rapports qu’elles ont entre elles. La liaison des phrases est la suite nécessaire de la liaison des idées :
point assez : il faut donnera la construction et à l’arrangement des phrases autant de soin qu’à l’association des idées. « 
de soin qu’à l’association des idées. «  Tantôt, dit Condillac, les phrases , pour se bien lier, veulent être construites ense
e discernement. Le vrai moyen de mal écrire, c’est de ne faire qu’une phrase où il en faut plusieurs, ou d’en faire plusieurs
éparer. » (Art d’écrire, liv, III, ch. iii.) De la succession des phrases . Lorsque le sens exige que les phrases soient
ii.) De la succession des phrases. Lorsque le sens exige que les phrases soient séparées, elles doivent se suivre et s’enc
taient les plus sociables. » (Histoire universelle.) Comparez à ces phrases qui adhèrent si bien les unes aux autres, des phr
Comparez à ces phrases qui adhèrent si bien les unes aux autres, des phrases décousues, pesantes, embarrassées, comme celles q
consoler et l’exhorter à mieux faire à l’avenir. » Ce sont autant de phrases cousues les unes au bout des autres, à mesure qu’
iter.  » De la période. Quand, au lieu d’exprimer ses idées en phrases séparées, on les réunit en une seule qui forme un
on fait ce qu’on appelle une période. Aristote définit la période une phrase qui a un commencement et une fin par elle-même, e
us citerons encore, comme un exemple de période à deux membres, cette phrase harmonieuse de Volney : « Tandis que l’amateur d
de périodes, où la multiplicité des accessoires, loin d’obscurcir la phrase , la rend, au contraire, plus vive et plus forte.
Si un poëte peut parvenir à se jouer ainsi de la complication de la phrase , en morne temps que des entraves de la mesure, à
res de mots. Outre les qualités générales que doivent avoir chaque phrase en particulier et les phrases liées entre elles,
lités générales que doivent avoir chaque phrase en particulier et les phrases liées entre elles, il y a deux manières de travai
le, mais les emploie et les arrange d’une certaine façon, qui rend la phrase plus agréable ou plus forte ; la seconde change l
que l’ellipse soit légi­time, il faut qu’elle ajoute à la force de la phrase sans nuire à la clarté, et que les mots supprimés
ent à l’esprit, qu’on croie les lire ou les entendre. Telle est cette phrase de Pascal : « Le fini s’anéantit en présence de l
u milieu de son palais et de sa cour. » Il y a une ellipse dans cette phrase célèbre : « J’accepterais les offres de Darius, s
terre. » Cette figure, qui ajoute, comme on voit, à l’énergie de la phrase sans ajouter au sens réel, s’appelle pléonasme, c
ersion. Cette figure, qui donne plus de mouvement et de vivacité à la phrase , est très-familière aux poètes. Camille dit à son
r le duvet du roseau qu’emporte un tourbillon. » Ce dernier membre de phrase offre en même temps un heureux exemple de constru
ique. Montaigne s’est quelquefois servi de l’inversion pour rendre sa phrase plus expressive, et attirer l’attention sur le mo
p. » Voyez comme l’inversion rend plus rapide et plus énergique cette phrase de Bossuet sur le grand Condé : « Aussi vifs étai
Gervais l’agréable, et Guérin l’insipide ; ou bien encore dans cette phrase de La Bruyère : « Un sot ni n’entre, ni ne sort,
lance de terminaison, une consonance dont on profite pour donner à la phrase une forme plus piquante, et la graver plus sûreme
qu’il ne nomme point, mais qu’il juge en l’analysant. Telle est cette phrase de Bossuet sur la métempsycose : « Que dirai-je d
mbien l’expression abstraite ajoute à l’énergie ou à l’élégance de la phrase . C’est par le même artifice que l’on dit, en décr
les matières les plus graves, il ne renonce pas à plaire : coupes de phrases vives et rapides, chutes harmonieuses et variées,
s énergique ; jamais il ne reproduit deux fois la même pensée, et ses phrases , fortes et serrées, semblent faites pour suggérer
rimées avec une brièveté qui les rend plus piquantes. Telles sont ces phrases sur l’amour-propre : « Quelque bien qu’on nous d
urs formes ; au lieu de résumer, il analyse ; il procède, non par des phrases simples et coupées, mais par des phrases complexe
se ; il procède, non par des phrases simples et coupées, mais par des phrases complexes, et parce que nous avons défini sous le
dans l’embarras que lui cause cette double occupation, prononçant ses phrases de travers, et pouvant à peine parvenir à découvr
out les rapports qui unissent ces idées entre elles, afin que, si les phrases préparées vous échappent, vous puissiez sur-le-ch
moi-même, et fais claquer mes mains. Souvent je ne veux point que ma phrase finisse, A moins que pour signa ! je ne frappe ma
? un souvenir stérile et fugitif, tandis qu’une pensée de Pascal, une phrase de Fénelon, un vers de Corneille, une ligne de Mo
trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaines. Cette phrase , qui n’est pas ici une vaine formule poétique, es
it plus que carnage, le sang enivre le soldat. Voyez comme, par cette phrase , l’orateur redouble notre impatience, en ne nous
égorger ces lions comme de timides brebis ; c’est la rapidité de ces phrases  : le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou
est propre, et l’exercice du discours, loin d’habituer les élèves aux phrases vides et sonores, leur apprendra à donner une for
discours : tout le reste n’est qu’accessoire. Il est certain que les phrases les plus harmonieuses et les mouvements les plus
, et s’imaginent avoir combiné des idées parce qu’ils ont arrangé des phrases , et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrom
r, ni pour la théorie, ni pour la pratique. Ils savent distinguer une phrase bien écrite, c’est-à-dire une phrase claire, anim
tique. Ils savent distinguer une phrase bien écrite, c’est-à-dire une phrase claire, animée et harmonieuse, d’une phrase obscu
écrite, c’est-à-dire une phrase claire, animée et harmonieuse, d’une phrase obscure, traînante et désagréable à l’oreille. Ma
son cœur, avait sué sang et eau pour remplir quatre grandes pages de phrases déclamatoires et de compliments hyperboliques. Un
me de Sévigné et d’autres dames écrivent ; comparez ce style avec les phrases entortillées de nos petits romans ; je vous cite
t ne sentent point la recherche. Fuyez les grands mots et les grandes phrases  : on n’écoute pas en société ceux qui ont le malh
17 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IX. Neuvième espèce de mots.  » p. 44
oignent ensemble pour former un sens : les mots ainsi réunis font une phrase ou proposition 1 : la plus petite proposition doi
ettre, etc.   103. — La Conjonction est un mot qui sert à joindre une phrase à une autre phrase2 ; par exemple, quand on dit :
on dit : il pleure et il rit en même temps, ce mot et lie la première phrase , il pleure, avec la seconde, il rit.   104. — Dif
mme je souhaite, je doute que cet enfant soit jamais savant. 1. La phrase n’est pas la même chose que la proposition, car l
t. 1. La phrase n’est pas la même chose que la proposition, car la phrase peut se composer de plusieurs propositions. 2. C
18 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
qu’on dit l’éloquence sacrée, l’éloquence judiciaire, etc…, c’est une phrase elliptique dans laquelle on sous-entend appliquée
er celles qu’on doit préférer en cas de concurrence. La théorie de la phrase et de la période n’a pas été exposée dans les aut
sez complète ; cependant elle est d’une importance incontestable. Les phrases et les périodes sont les élémens de toute product
et il ne peut y avoir d’ouvrage bien écrit qu’à condition que chaque phrase en particulier sera bien faite. Les figures n’y s
les transitions, se rappeler même les mouvemens et quelques-unes des phrases et des expressions remarquables qu’on aura trouvé
Si on veut le produire au dehors par la parole ou par l’écriture, la phrase qui l’exprime s’appelle proposition. Proposition
ation : le choix des preuves, la propriété des mots, la précision des phrases , l’analogie des propositions. Choix des preuves.
e soit admise, ou qui aient été préalablement définis. Précision des phrases . Il n’importe pas moins d’être économe de mots d
me de mots dans l’argumentation. La surabondance de mots, les longues phrases relâchent la discussion et en rendent le souvenir
nce la candeur, une action qui caractérise la facilité des mœurs, une phrase naturelle, coulante, sans pompe, sans emphase ; c
es, il faut se donner de garde de répéter les mêmes mots et les mêmes phrases . Le bon sens dicte ce précepte, et Quintilien l’a
ira une réflexion, une pensée, un mouvement qui sera la matière de la phrase mitoyenne. Qualités des transitions. Les transi
confondre le style avec la diction. Les mots peuvent être justes, les phrases correctes, lors même que le style est vicieux, du
ours, mais dans une seule tirade ; quelquefois ils se succèdent d’une phrase à l’autre. Classification par Rollin. Rollin, p
ue et le style coupé. Du style périodique. Le premier se compose de phrases plus longues, de périodes dont les membres s’ench
en offrent des modèles. Du style coupé. Le style coupé se forme de phrases plus courtes et détachées les unes des autres ; c
sens, et à observer les règles grammaticales dans la construction des phrases . Elle fait la pureté de la diction. Son importan
s’il improvise son discours, peut, à la rigueur, laisser échapper une phrase non achevée ou mal construite. La vivacité du mou
tion la plus soutenue, à nous arrêter et à relire une seconde fois sa phrase pour la comprendre, ne peut pas long-temps nous p
on doit même quelquefois consentir à perdre un peu de la clarté d’une phrase , pour faire valoir la finesse d’un tour ingénieux
, de Bossuet ce Massillon. Manière de placer un mot familier dans la phrase . L’art d’enchâsser les mots familiers dans le st
s ces espaces sont marqués beaucoup plus sensiblement, comme dans les phrases suivantes : « Omnes urbanæ res, omnia hœc nostra
cours parlé. Tout au contraire, un déclamateur adroit fait passer une phrase inharmonieuse, mal sonnante. Mais tout lecteur, m
oivent lui donner. Exemples tirés de Cicéron. Remarquez comme cette phrase est bien disposée pour peindre la tranquillité et
peint à l’oreille. On sent bien que Cicéron n’aurait pas employé une phrase semblable dans ses Philippiques, ni dans ses Cati
Clodius : pour la peindre, Cicéron n’emploie que des mots courts, des phrases coupées et beaucoup de syllabes brèves ; il a mêm
au contraire de la douceur, même dans le son des mots de cette autre phrase , dont les idées sont douces et agréables. « Quel
nt les pensées et les sentimens que nous avons à exprimer, et que nos phrases soient en conséquence douces et agréables, vives
effets du mélange des syllabes longues et brèves dans la texture des phrases (1). Leurs langues étaient musicales et chantante
de se revêtir des grâces et du pouvoir de l’harmonie. Nos membres de phrase ont leur nombre et notre période sa cadence. Nos
ile, qu’elle doit être plus dans les choses que dans les mots ? Toute phrase oiseuse, et qui ne fait qu’allonger le discours,
dépend du choix et de l’arrangement des mots, de la construction des phrases  ; celle-là résulte de toute la suite du discours,
riété des expressions, de la clarté, du nombre, d’un tour heureux des phrases , enfin de quelque chose d’orné qui, sans nuire au
uence, soit en poésie, dépendent du choix des mots, de l’harmonie des phrases , et encore plus de la délicatesse des idées et de
air et le plus méthodique. Tout ce qu’on écrit se compose de mots, de phrases et de périodes. Le choix des mots, la constructio
ts, de phrases et de périodes. Le choix des mots, la construction des phrases et des périodes, sont donc les premiers points do
la définition de la plupart des mots. § II. De la construction des phrases et des périodes. De la phrase. Une phrase e
. § II. De la construction des phrases et des périodes. De la phrase . Une phrase est une réunion de mots qui forment
la construction des phrases et des périodes. De la phrase. Une phrase est une réunion de mots qui forment un sens compl
ne phrase est une réunion de mots qui forment un sens complet. Chaque phrase peut être plus ou moins longue, suivant qu’il fau
st composée que d’une ou deux propositions, on lui conserve le nom de phrase . « Les grandes pensées viennent du cœur. » (Vauv
toute notre force. » (La Rochefoucault.) Voilà ce qu’on appelle des phrases . De la période. On appelle période la réunion d
période. On appelle période la réunion de plusieurs propositions ou phrases , dont l’ensemble forme un sens complet. Chaque ph
ropositions ou phrases, dont l’ensemble forme un sens complet. Chaque phrase est alors un membre de la période. « L’âme se pr
t la respiration et rendent la prononciation pénible. Et des courtes phrases trop multipliées. Si, au contraire, on multiplie
es phrases trop multipliées. Si, au contraire, on multiplie trop les phrases courtes, le sens se trouve haché, les liaisons so
; car ils ne doivent pas s’employer indifféremment et sans choix. La phrase et la période sont indiquées par la nature. Suiv
Suivant Cicéron (Orat., n. 198), la période aussi bien que la simple phrase , sont indiquées par la nature ; car la pensée por
gue. Ainsi, si la pensée n’est qu’une perception simple et isolée, la phrase sera simple et isolée comme elle ; mais si la pen
de. Le moyen d’écrire d’une manière obscure, c’est de ne faire qu’une phrase où il en faut plusieurs, ou d’en faire plusieurs
en faut plusieurs, ou d’en faire plusieurs où il n’en faut qu’une. La phrase et la période seront donc placées en raison de le
quelque sorte de composition que ce soit. Un mélange bien ordonné de phrases courtes et longues, de périodes et de sentences b
a Mothe, Fables.) Venons maintenant aux qualités que doit réunir une phrase , une période pour être bien faite. Le mérite d’un
ge, de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de la structure des phrases , qu’on ne saurait y apporter une attention trop s
té. 1°. Il est impossible d’indiquer ici par combien de manières une phrase peut manquer de clarté ; on ne peut prévoir toute
n second lieu, quelquefois une idée accessoire placée au milieu d’une phrase peut produire une ambiguïté ; il faut y prendre g
e fortune dans le monde devait être d’un mérite bien supérieur. » La phrase suivante est aussi très-défectueuse : « Il faut s
Dieu fait aux âmes peu touchées de sa crainte. » De lier plusieurs phrases subordonnées à une phrase principale. Quelquefoi
chées de sa crainte. » De lier plusieurs phrases subordonnées à une phrase principale. Quelquefois un écrivain s’embarrasse
vain s’embarrasse par la difficulté où il est de lier également à une phrase principale plusieurs phrases subordonnées. Exempl
ficulté où il est de lier également à une phrase principale plusieurs phrases subordonnées. Exemple : « La volonté de Dieu, ét
justes qui puissent trouver à redire à la justice. » (Nicole.) Cette phrase subordonnée, puisqu’il n’y a, etc…, se rapporte i
orriger ce défaut, retranchez la conjonction puisque, et faites de la phrase subordonnée une phrase principale, et dites : Il
anchez la conjonction puisque, et faites de la phrase subordonnée une phrase principale, et dites : Il n’y a que les âmes inj
rapports differens. Il faut éviter de placer plusieurs fois dans une phrase la même préposition avec des rapports différens :
une phrase la même préposition avec des rapports différens : ainsi la phrase suivante est vicieuse : « J’ai toujours vécu ave
dialité ; » parce que la préposition avec se trouve répétée dans deux phrases , dont l’une n’est pas subordonnée à l’autre. Man
eur la plus légère peut obscurcir ou embarrasser le sens de toute une phrase . Qui, que, dont, etc. Les adjectifs conjonctifs
ypéride, il aurait pu dire, en ajoutant une épithète pour arrondir la phrase  : « Hypéride a imité en ce qu’il a de beau l’éloq
orte raison ces règles sont-elles applicables à la construction d’une phrase ou d’une période. Peut-être y sont-elles encore p
Peut-être y sont-elles encore plus strictement nécessaires ; car une phrase est l’expression d’une proposition. Elle peut, sa
fumées d’un vin, etc… sont bien nécessaires. Ils servent à motiver la phrase principale ; et l’auteur lui-même va nous le fair
de la digestion, qu’on puisse quelque part mourir de faim ! » Cette phrase ou, si l’on veut, ce paragraphe a de l’unité. Pé
u duc de Montmorency, » il est évident qu’on ferait une fort mauvaise phrase , dans laquelle il n’y aurait ni unité ni ensemble
y aurait ni unité ni ensemble ; puisque les derniers membres de cette phrase ne seraient point du tout d’accord, n’auraient ri
tout d’accord, n’auraient rien de commun avec son commencement. Cette phrase d’une traduction de Plutarque est encore plus mau
trangères à la pensée principale, pour qu’elles rompent l’unité de la phrase et pour qu’elles nuisent au sens. Le désir d’arro
mis qui m’accueillirent avec la plus vive tendresse. » Je ferais une phrase bien irrégulière, quoique tous les objets qui y s
air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette phrase l’unité qui lui est nécessaire, en la tournant ai
la plus vive tendresse. » Force. 3°. Ce qui donne de la force aux phrases et aux périodes, c’est une construction propre à
ergie et tout l’effet dont ils sont susceptibles. Pour renforcer les phrases , il faut retrancher les mots inutiles. Le premie
faut retrancher les mots inutiles. Le premier moyen de renforcer les phrases est de retrancher tous les mots inutiles, tous le
’est une maxime toujours vraie que ce qui n’ajoute rien au sens de la phrase est nuisible : Obstat quidquid non adjuvat. (Qui
ttention particulière à l’emploi des mots qui servent à lier soit les phrases , soit les membres des phrases ; tels que mais, si
oi des mots qui servent à lier soit les phrases, soit les membres des phrases  ; tels que mais, si, donc, car, et, etc… Ces mots
reviennent souvent ; ils déterminent la tournure d’un grand nombre de phrases , les joignent ensemble et marquent l’enchaînement
Quoique son emploi ordinaire soit de lier les mots ou les membres de phrase , il arrive quelquefois qu’en la retranchant les m
uefois qu’en la retranchant les mots paraissent plus serrés et que la phrase devient plus rapide. Par exemple, lorsque César é
in des périodes, c’est aux repos indiqués par la coupe différente des phrases , qu’il faut placer les mots qu’on veut faire ress
resque toujours les mots essentiels sont placés au commencement de la phrase . Exemple : « Les plaisirs de l’imagination pris
n avant ce qui est l’objet principal de la proposition. Cependant une phrase a quelquefois bien de la force, lorsque l’esprit,
’on éprouve quand on écrit change le rapport des idées. Dans une même phrase l’idée principale ne serait pas la même pour celu
ait encore le style, si l’on n’observait pas dans la construction des phrases ce qu’on nomme gradation ; c’est-à-dire si l’on n
descendre du fort au faible, il ne faudra pas terminer en général une phrase ou une période par un mot de peu d’importance, pa
Enfin, la règle fondamentale pour la construction des périodes et des phrases , consiste à communiquer ses idées dans l’ordre le
ous reste à dire quelque chose des moyens de donner de l’harmonie aux phrases et aux périodes. Moyen d’en donner aux périodes.
-choquent d’une manière désagréable à l’oreille. 2°. A construire les phrases et les périodes de manière à ce qu’elles ne soien
ots qui renferment des syllabes de même consonnance, comme dans cette phrase , en l’en entendant parler, et dans le premier hém
orment entre eux une espèce de proportion musicale ; comme dans cette phrase  : » Cet homme tant vanté dans le monde |, est ic
au discours, et la progression renversée, de la vivacité. Lorsque une phrase se compose de deux membres, il faut que le plus é
saisissons mieux le rapport qui existe entre tous les deux. La simple phrase que Cicéron appelle incise, incisum, doit être no
t à frapper l’oreille en débutant, et à la satisfaire en terminant sa phrase par une chute harmonieuse : mais à tous les sens
yle devient sensiblement plus harmonieux, lorsque les repos de chaque phrase , sont alternativement variés par des terminaisons
discours. Dans le discours, les idées doivent être liées, et les phrases construites les unes pour les autres. Lorsqu’on
pensée seule, isolée, on a le choix entre plusieurs constructions de phrase  : mais on ne l’a point ce choix, lorsqu’on écrit
s, il faut unir les idées selon leur ordre naturel, et construire les phrases les unes pour les autres. La liaison des idées es
i un morceau de Bossuet où les pensées sont parfaitement liées et les phrases construites l’une par rapport à l’autre : Exempl
. Par les changemens que je viens de faire au passage de Bossuet, les phrases ne tiennent plus les unes aux autres. Il semble q
choix des mots et la construction gracieuse, exacte et mélodieuse des phrases , comme des moyens de se faire un bon style. Nous
ntes formes qu’on donne à l’expression de ses pensées : le tour d’une phrase résulte de l’arrangement des mots qui la composen
a de renvoyer les douze pêcheurs et l’accomplissement à la fin de la phrase . Longin remarque que cette figure est propre à ex
e du sentiment est rapide. C’est une exclamation qui tient lieu d’une phrase entière. O vanité ! dit Bossuet, ô néant ! ô mor
des abîmes, oseras-tu la pénétrer ? » J’introduis une figure dans la phrase , et je ne rends pas la pensée seulement ; je fais
ace divine un monstre n’a pu naître. Elle change ensuite son tour de phrase  : Car enfin qui m’arrête ? après ses durs refus,
cedis per ignes, (Rhét. de Blair, bect. 15.) Ni joindre dans la même phrase le sens littéral au sens métaphorique. Il faut é
ttéral au sens métaphorique. Il faut éviter qu’une partie de la même phrase doive être prise dans un sens littéral, et l’autr
riphrase. La périphrase emploie plusieurs mots pour un, ou plusieurs phrases au lieu d’une. (Quint.) A quoi bon, dira-t-on, de
on, deux ou trois mots, lorsqu’un seul suffirait ? Pourquoi plusieurs phrases où le sens n’en exige qu’une ? Elle ajoute quelq
leçons. » (Bossuet. Orais. fun de la reine d’Angleterre.) Dans cette phrase d’une éloquence pompeuse, la périphrase employée
e de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de phrases , dans ces expressions frappantes qui rendent la p
à l’emploi des mots, mais qui consistent dans le tour même donné à la phrase et à la pensée, dans le mouvement suggéré par l’i
nt belles ; la figure périt, parce que vous avez changé le tour de la phrase . Comme les figures de pensées consistent uniqueme
ngage de toutes les passions. Antithèse. L’antithèse est un tour de phrase qui emporte à la fois la double opposition de la
loyer, sous leur forme propre. Il est un art de les enchâsser dans la phrase , et de les rendre moins saillantes. Exemple. D’
conversation est piquante ou originale, ou que son style est semé de phrases vives et spirituelles. (M. Andrieux, de l’acad. f
ler, et ne lui pas laisser assez de liberté d’esprit pour soigner ses phrases et rechercher des expressions élégantes. » Lorsqu
’on appelle galimatias ou phébus. C’est lorsqu’on trouve une suite de phrases qui n’ont aucun sens raisonnable et auxquelles on
is jusqu’à la hauteur de la poésie. Un simple récit n’admet point ces phrases ambitieuses. Les Anglais honteux de cette défaite
urent traduits devant une cour martiale : Le français n’admet pas ces phrases incidentes qui répondent aux ablatifs absolus des
tifs absolus des latins. Il semble qu’il y ait deux sujets dans cette phrase , les Anglais et plusieurs officiers ; et l’on peu
) Style négligé. Il y aurait une négligence impardonnable dans des phrases comme les suivantes : Exemples. Le plaisir qu’
urs des hommes ; une ample provision de pensées, de mots, de tours de phrase , d’images, de figures de toute espèce ; la facili
éprover, il faut soigneusement y porter remède. Si donc le mot, si la phrase écrits ou préparés n’arrivent pas dans le cours d
t consiste à baisser ou à élever sur le même ton plusieurs membres de phrase , ou plusieurs phrases de suite, en sorte que les
ou à élever sur le même ton plusieurs membres de phrase, ou plusieurs phrases de suite, en sorte que les mêmes inflexions de vo
tenir et suspendre la voix par différens repos qui composent une même phrase , distinguer avec soin les incises et les membres
ulièrement l’attention sur ce mot, et en montrer l’importance dans la phrase . Quibusdam verbis nisi sua natura redditur, vis
que l’on appelle la pause que l’on fait après avoir dit un mot ou une phrase sur laquelle on veut fixer l’attention des audite
tion des auditeurs, et quelquefois même avant de dire ce mot ou cette phrase . La déclamation oratoire a trois tons differens.
ns de la voix ; et il fait l’application de ce principe à la première phrase de la Milonienne. Voici ses judicieuses réflexion
de faire ressortir les antithèses qui remplissent les trois dernières phrases .) Le ton de chaque partie du discours n’est pas
des sentimens ; d’étudier l’accord des choses avec les mots, avec les phrases , avec les figures, avec les tours, avec tous les
Art. I. § I. Du choix des mots ibid. § II. De la construction des phrases et des périodes 257 Appendice sur le tissu du di
cer les preuves. Choix des preuves. Propriété des mots. Précision des phrases . Analogie des propositions La clarté du raisonnem
orrection. Son importance. 1. On entend par barbarisme un mot ou une phrase étrangère à la langue ; et par solécisme une faut
noble avec le style relevé. Manière de placer un mot familier dans la phrase . Ce que c’est que le naturel du style. 1. ……………
tion, négligent par défaut de soin. » (Girard.) Leurs emplois. De la phrase . De la période. Son étendue. Inconvénient des pér
. Son étendue. Inconvénient des périodes trop longues. Et des courtes phrases trop multipliées. La phrase et la période sont in
es périodes trop longues. Et des courtes phrases trop multipliées. La phrase et la période sont indiquées par la nature. Sujet
ions subordonnées ou incidentes les unes aux autres De lier plusieurs phrases subordonnées à une phrase principale. D’employer
ntes les unes aux autres De lier plusieurs phrases subordonnées à une phrase principale. D’employer plusieurs fois la même pré
t passer brusquement d’un objet à un autre. Force. Pour renforcer les phrases , il faut retrancher les mots inutiles. Exprimer l
ences finales. Dans le discours, les idées doivent être liées, et les phrases construites les unes pour les autres. Exemple où
ne faut point les entasser sur le même objet. Ni joindre dans la même phrase le sens littéral au sens métaphorique. Cette figu
t avoir la liberté de moduler à son gré les syllabes, les mots et les phrases . « Le choix des intonations, dit Marmontel, fait
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ns sa forme, peut être coupé ou périodique. Il est coupé, lorsque les phrases ne peuvent point se diviser en plusieurs parties.
c les Romains ». Le style cesserait ici d’être coupé si de ces quatre phrases on en faisait une seule, par exemple celle-ci :
’un enchaînement de périodes travaillées avec art. La période est une phrase qui a plusieurs parties distinguées, mais dépenda
ssent s’étendre pour avoir plus de grâce. Vous allez les voir dans la phrase qui suit, se serrer et se presser pour avoir plus
e manque, pour être vraiment beaux, que l’arrangement des mots et des phrases selon ces mêmes lois. Ne reprochons donc point tr
seuls agréments qui lui conviennent relativement au sujet. Il y a des phrases , des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la
ceptibles de divers rapports, de diverses interprétations. Dans cette phrase  : l’orateur arrive à sa fin, qui est de persuader
ader, quoiqu’en effet ils se rapportent aux mots, arrive à sa fin. La phrase serait nette et sans la moindre obscurité, si ell
ière, à sa fin, qui est de persuader. Remarquez la même faute dans la phrase suivante : s’il est vrai que ce prince ait traité
pardon, m’avez-vous condamnée ? Voilà, dit-il, ce qui s’appelle une phrase louche. Sans espoir de pardon, regarde Andromaque
. Il fallait, sans espoir de pardon me vois-je condamnée, afin que la phrase entière tombât sur Andromaque, ou l’équivalent de
ipse. Mais qu’il y ait telle figure qu’on voudra, il me suffit que la phrase soit louche, pour être bien convaincu qu’elle mér
péride, il aurait pu dire, en ajoutant une épithète, pour arrondir sa phrase  : Hypéride a imité, en ce qu’il a de beau, l’éloq
ce qu’il a de beau, l’éloquent Démosthène. Voici encore une suite de phrases , dont le sens est louche. « François Ia érigea Ve
de rien laisser dans le discours, qui présente un sens entortillé. La phrase suivante, sans être précisément louche, n’est pas
ou pour amuser ses lecteurs, doit, par l’arrangement des mots et des phrases , leur faciliter tous les moyens possibles de péné
appelle du galimatias, ou du phébus. Le galimatias, est une suite de phrases qui n’ont aucun sens raisonnable, et auxquelles o
t inutiles. Ce qui le caractérise encore, c’est le tour recherché des phrases , et surtout, l’union bizarre de plusieurs mots qu
le fausset, Et Gerbais l’agréable, et Guérin l’insipide. Dans cette phrase de La Bruyère : « Un sot ni n’entre, ni ne sort,
, consiste à n’exprimer qu’une fois ce à quoi plusieurs parties d’une phrase se rapportent. Tel est le mot cessent dans ces ve
20 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
Lorsque nous examinons l’ordre et l’arrangement des mots dans une phrase ou proposition déterminée, nous trouvons une diff
’ordre que l’on observe le plus souvent est de placer d’abord dans la phrase le mot qui exprime l’objet principal du discours,
 : Animi imperio, corporis servitio magis utimur. Cet ordre rend la phrase plus vive et plus frappante que si elle était arr
il dût toujours être suivi ; souvent le respect dû à l’harmonie de la phrase exigeait un ordre différent ; et, dans les langue
omme l’ordre que détermine l’entendement. Elles placent en tête de la phrase la personne ou la chose qui parle ou agit ; puis
ngues modernes, c’est uniquement par la place qu’ils occupent dans la phrase qu’on peut déterminer leurs rapports : c’est un c
pour montrer la connexion intime qui existe entre les mots d’une même phrase , que de les placer, pour ainsi dire, en ordre rég
sée est donc scindée, hachée et divisée dans les divers membres de la phrase . Chez les Latins, au contraire, par le moyen des
tingue le verbe des autres parties du discours. Il ne peut exister de phrase sans un verbe exprimé ou sous-entendu. Cette circ
ficatives. Les conjonctions sont généralement employées pour lier les phrases  ; les prépositions servent à lier les mots par un
n auteur qui nous affranchit de la fatigue de chercher le sens de ses phrases , et qui nous conduit, sans embarras et sans confu
cette clarté, il faut que les mots soient arrangés avec soin, que les phrases soient disposées avec sagacité. La clarté, par ra
oient disposées avec sagacité. La clarté, par rapport aux mots et aux phrases , exige ces trois qualités : pureté, propriété, pr
s ces défauts sont du ressort de la grammaire. De la structure des phrases . Les mots ne sont pas seulement établis pour r
Tout assemblage de mots pour rendre un sens est ce qu’on appelle une phrase , de sorte que c’est le sens qui borne la phrase :
ce qu’on appelle une phrase, de sorte que c’est le sens qui borne la phrase  : elle commence et finit avec lui ; et, selon qu’
u moins nombreuse. Dans toutes les compositions la construction de la phrase est de la plus haute importance ; la clarté est u
ce et la beauté. La première variété qui se présente, par rapport aux phrases , est la division en longues et en courtes sentenc
division en longues et en courtes sentences. Quoique l’étendue de la phrase soit un peu arbitraire, néanmoins elle ne doit êt
iodique et style coupé. Le premier désigne une manière d’écrire où la phrase est composée de divers membres liés ensemble et d
urait trop de monotonie, il serait lâche, diffus, traînant. La courte phrase ou incise est dans sa force lorsqu’elle est compo
important qu’il faut l’étudier, non seulement pour faire succéder aux phrases longues les sentences courtes, mais encore pour l
de leur perfection. En prose, il faut varier habilement la chute des phrases pour ne rebuter ni l’esprit ni l’oreille. Les qua
er ni l’esprit ni l’oreille. Les qualités les plus essentielles d’une phrase parfaite paraissent être les quatre suivantes : 1
de, de placer aussi près que possible l’un de l’autre les mots et les phrases qui ont le plus de connexité, pour montrer avec c
mis, qui me donnèrent les plus grandes marques d’amitié. » Dans cette phrase , quoique les objets qui la composent soient suffi
choses, ces changements continuels de lieu et de personne, rendent la phrase incorrecte et décousue. Il faut la construire ain
le. » Le second principe consiste à ne jamais entasser dans une seule phrase des choses qui aient si peu de liaison qu’elles p
de liaison qu’elles pussent facilement être divisées en deux ou trois phrases . La violation de cette règle est toujours une sou
avoir un commencement, un milieu et une fin. On rencontre souvent des phrases qui sont, si l’on peut s’exprimer ainsi, plus qu’
devrait être disposée autrement, surgit inopinément, en sorte que la phrase traîne pour ainsi dire par derrière une queue ajo
mbarrassent sa marche et brisent l’unité. De la construction de la phrase . Après avoir traité de la clarté et de l’unité
et de l’unité, qualités essentielles pour la bonne construction de la phrase , j’arrive à la troisième, que j’ai appelée force,
pelée force, qui consiste en une disposition de mots ou de membres de phrases propre à exprimer le sens de la manière la plus a
e tout mot qui n’ajoute pas, quelque chose à la signification gâte la phrase  : Obstat, dit Quintilien, quidquid non adjuvat.
porter sur ses écrits un œil sévère ; on s’apercevra bientôt que les phrases acquièrent par là plus de vigueur et d’énergie, p
n de laisser quelques feuilles pour entourer et protéger le fruit. La phrase doit aussi être purgée de tout membre inutile : d
se doit aussi être purgée de tout membre inutile : de même que chaque phrase doit présenter une idée nouvelle, de même chaque
is le rôle le plus important. Ce sont les liens et les supports de la phrase , et conséquemment une grande partie de sa force e
que dans ces deux exemples la suppression de la conjonction donne aux phrases de la force et de la vivacité. De même lorsque no
nt cependant distincts. Le troisième moyen d’augmenter la force de la phrase , c’est de disposer les expressions les plus impor
elles fassent une impression plus profonde. Il existe dans toutes les phrases des mots capitaux sur lesquels le sens doit parti
même le milieu, ce qui ne peut être déterminé que par la nature de la phrase  ; mais la langue française n’accorde que peu de l
ême liberté que leur langue leur accordait dans la construction de la phrase leur permettait de choisir les situations les plu
decrescat oratio et ne fortiori subjungatur aliquid infirmius. Si la phrase se compose de deux membres, le plus long doit ord
plus aisément dans la mémoire. La cinquième règle pour corroborer la phrase , c’est d’éviter de la terminer par un adverbe ou
pas toujours facile de placer ces mots avec convenance, la fin de la phrase est la place qui leur convient le moins ; plus tô
convient le moins ; plus tôt on peut s’en débarrasser, mieux vaut la phrase . Il faut, autant que possible, que les mots les p
Je n’indiquerai plus qu’un dernier principe relatif à l’énergie de la phrase , c’est que dans les membres d’une période où deux
son ou l’opposition doit nous y conduire naturellement. Si toutes nos phrases étaient construites sur un plan uniforme, il en r
une monotonie choquante. Ici se termine ce que j’avais à dire sur la phrase , sous le rapport de la clarté, de l’unité et de l
urces de leur langue, il n’y aurait que peu de règles à établir ; les phrases acquerraient naturellement toutes les diverses pr
e liaison ; et quiconque étudie soigneusement l’art de construire ses phrases avec ordre et méthode apprend aussi à penser avec
tion que nous avons donnés à cette matière. De la construction des phrases , et de l’harmonie. Jusqu’ici nous avons consid
n des phrases, et de l’harmonie. Jusqu’ici nous avons considéré la phrase sous ces trois rapports principaux, la clarté, l’
Il admet que quatre choses principales constituent l’excellence de la phrase  : d’abord la douceur de chaque mot, ensuite celle
efois si l’on écrivait aujourd’hui un ouvrage sur la construction des phrases on pourrait exiger que le sujet fût traité d’une
if évident du soin particulier qu’ils donnaient à la construction des phrases . La conséquence naturelle du génie de leur langue
e, dans leurs discours publics, par l’arrangement harmonieux de leurs phrases , un effet si considérable, que nul orateur modern
pre à terminer la période et à entrer dans quelque autre partie de la phrase , et ils laissaient beaucoup au jugement de l’orei
cadence de toute la période. La distribution des divers membres de la phrase doit être l’objet principal de l’attention. En ef
s pour la conclusion. Il en est de même à l’égard de la mélodie de la phrase , j’ai toujours observé qu’elle marchait de concer
notre discours : cela s’applique à la distribution des membres de la phrase aussi bien qu’à la cadence de la période. Coupez
cadence de la période. Coupez de temps en temps vos périodes par des phrases de peu d’étendue, c’est le moyen de rendre le sty
son amour pour la mélodie est trop visible. Chez lui, la pompe de la phrase nuit souvent à la force de l’expression ; cette c
lement par ces expressions tous les mouvements qu’on peut donner à la phrase , toutes les attitudes du style. Ces mots, figures
au style un caractère remarquable de langage figuré ; telles sont ces phrases  : « poursuivre un argument, susciter une querelle
p d’autres. Les écrivains corrects ne doivent jamais, en usant de ces phrases , perdre de vue la figure ou l’allusion qui leur s
objet qui ne lui ressemble pas. Dumarsais critique avec raison cette phrase du poète Théophile : « Je baignais mes mains dans
e deux métaphores se rencontrent dans un même objet, comme dans cette phrase  : « opposer le glaive à une mer de trouble. » C’e
Urit enim fulgore suo, qui prægravat artes Infra se positas. Cette phrase  : « celui qui pèse de tout son poids sur les tale
plus frappante il faut, autant que possible, que les deux membres de phrases où se trouvent placés les deux objets opposés soi
out de son mode d’expression, du choix des mots, de l’arrangement des phrases , de son degré plus ou moins élevé de précision, d
périodes, tandis que l’écrivain précis fait le plus souvent usage des phrases courtes. Il ne faudrait cependant pas conclure de
s. Il ne faudrait cependant pas conclure de cette observation que les phrases longues ou courtes fussent absolument caractérist
genre ; il est très possible d’être diffus en employant toujours des phrases courtes, si une très petite partie de sentiment e
offre un exemple remarquable ; par la brièveté et la justesse de ses phrases , il peut paraître concis au premier aspect ; cepe
au tour. De même aussi, la plupart des auteurs français font usage de phrases courtes ; cependant, en général leur style n’est
part des écrivains anglais. Un auteur français brise en deux ou trois phrases la portion d’idées que l’anglais exprime en une s
prit est plein de son sujet, tous ses termes sont expressifs ; chaque phrase , chaque figure qu’il emploie, servent à peindre l
que par des efforts d’imagination et des inspirations éloquentes. Ses phrases sont coulantes, débarrassées de tout encombrement
ent d’élaguer tout ce qui est redondant, d’examiner l’arrangement des phrases , leur coupe et les particules conjonctives, et de
ir ; et quelle éloquence ? non pas celle qui consistait simplement en phrases pompeuses et brillantes, mais celle qui, d’après
ad judiciorum certamen . Le style de Gorgias de Léontium est formé de phrases courtes, composées de deux membres qui se corresp
sévèrement son affectation et la cadence régulière et uniforme de ses phrases  ; il l’appelle brillant déclamateur, orateur san
es d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. » Ces dernières phrases terminent cette oraison, mais toute la péroraison
aussi tâcher de prendre congé de bonne grâce, et ne pas finir par une phrase languissante et traînante, de manière à laisser l
tonation, quelquefois enfin, ce ton, cette cadence qui avertit que la phrase est terminée. Dans toutes ces circonstances, c’es
âment cette habitude presque générale au barreau d’accompagner chaque phrase , souvent même chaque membre de phrase, d’un mouve
au barreau d’accompagner chaque phrase, souvent même chaque membre de phrase , d’un mouvement affirmatif de l’avant-bras. Ce ge
enis d’Halicarnasse ; ils ont tous deux écrit sur la construction des phrases , et méritent d’être lus, surtout Denis d’Halicarn
21 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
tour n'est que la manière dont les idées sont énoncées : une suite de phrases constitue le style ; le changement subit de l'all
e de phrases constitue le style ; le changement subit de l'allure des phrases constitue le tour. Des qualités générales du s
que l'on veut produire, et s'ils ne troublent point l'harmonie de la phrase . Observez qu'on écrit mal quand on veut tout dire
tyle dépend du choix des mots et de l'arrangement de ces mots dans la phrase  ; du mélange des syllabes longues et des syllabes
Quelquefois les épithètes donnent de la grâce ou de l'harmonie à la phrase  ; mais les bons écrivains sont avares d'épithètes
re de période. C'est du choix des mots et de leur arrangement dans la phrase que résulte ce tout qu'on appelle nombre périodiq
vous mangeassiez que vous chantassiez, changez la construction de la phrase . Au style sublime se rattachent le style pittores
s d'harmonie et de grâce. Enfin, il faut donner une juste étendue aux phrases et aux périodes, et faire en sorte que leur conte
ction pleine, lorsque la construction elliptique altère le sens de la phrase . 2° Le pléonasme est une surabondance de mots que
abondance de mots que l'on pourrait retrancher sans que le sens de la phrase en fût moins clair. Le pléonasme peut donner de l
nche. Le pléonasme est vicieux lorsqu'il n'ajoute rien au sens de la phrase ou aux qualités du style : montez en haut ; je l'
t et que cette transposition ajoute à la clarté ou à l'harmonie de la phrase . Cette transposition est vicieuse lorsqu'il y a c
fs ne peuvent se rapporter qu'à un nom ou pronom exprimé dans la même phrase  : mais dans les vers et dans la prose poétique, i
oétique, ils peuvent se rapporter à un nom ou pronom exprimé dans une phrase antérieure, si leur rapport avec ce nom ou pronom
ien que les vers, peut opter entre ces deux manières de construire la phrase  : Non-seulement ses titres, ses honneurs, ses esp
gulier. C'est donc à tort que N. Landais blâme la construction de ces phrases  : Armez pour moi tous ceux que l'amitié, le rang
e chaque adjectif déterminatif avant son substantif, comme dans cette phrase  : Son père et sa mère ; et chaque substantif avan
re ; et chaque substantif avant ou après son adjectif dans toutes les phrases semblables à celles qui suivent : La langue franç
 : je sai, joi, Londre, etc. Il peut changer de personne après chaque phrase finie, après chaque discours direct ; et il peut
te, que si la pureté du langage donne ordinairement de la clarté à la phrase , quelquefois elle arrête les élans du génie, les
'homme de lettres, des entraves qui embarrassent sa marche : quand la phrase poétique est claire, harmonieuse et cadencée, qua
c'est de prendre les idées accessoires hors du sujet ; c'est, dans la phrase poétique, de faire un trop fréquent emploi de l'e
s mots barbares, des vers durs et sans hémistiche, à côté de quelques phrases bien construites ; des expressions triviales, des
es et ces proverbes populaires que rejette la bonne conversation. Ces phrases , par exemple : « Je prends la liberté de vous écr
en l'honnête indigent. (Une élève de M. Jubien.) L'ode. Si la phrase poétique a de l'élévation et de la noblesse ; si
larcin. — Si, dans la rédaction des ouvrages classiques, on donne des phrases entières d'un autre auteur, il faut indiquer la s
struction grammaticale, qui demandait le passé indéfini, eût privé la phrase poétique d'une image sublime : ou croit voir le f
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
u de l’ignorance de la langue, ou de l’embarras et de la longueur des phrases , ou d’une concision extrême ou enfin de l’affecta
la disposition, selon les lois de l’euphonie, de tous les mots d’une phrase , et dans la construction des périodes, dont les a
me des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouvement de la phrase . L’onomatopée, sans être à dédaigner, quand elle
èce d’harmonie imitative qui représente l’idée par le mouvement de la phrase , qui fait de l’expression, en quelque sorte, l’éc
blesse l’éclat des images, l’abondance des ornements, le nombre de la phrase , ou qui encore renferme sous peu de mots des idée
ion que de la vivacité et de la variété du tour et du mouvement de la phrase . Portées à l’excès, la gravité et la noblesse dev
abrégée se nomme trope. Le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, pour donner plu
s verbales la syllepse oratoire, qui consiste à prendre, dans la même phrase , un mot dans les deux sens, au propre et au figur
le solécisme. On appelle conjonction la figure qui multiplie dans une phrase les particules conjonctives ; disjonction, celle
in on range parmi les figures certaines formes de langage ou tours de phrase qui modifient la manifestation de l’idée, en fais
23 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
ris, je me sers de livres. Mais il a un agrément particulier dans les phrases suivantes et autres semblables : Adversis ventis
p avide d’argent. XV Le comparatif a beaucoup de grâce dans les phrases suivantes et autres semblables : Litteris quàm mo
ssi puissante en temps de paix, que le courage en temps de guerre. La phrase a une grâce particulière quand il y a un rapport
emploie souvent pour exprimer l’éloge, la célébrité, comme dans cette phrase  : Ex suo regno sic Mithridates profugit, ut ex eo
ai-je immolés dans le sang les uns des autres ? XXXIII Dans les phrases négatives ou interrogatives, au lieu de aliquis,
autres de signification analogue se suppriment bien en latin dans les phrases suivantes et autres semblables. Vous aurez beauco
ploie de préférence la voix active, quand le sens et l’harmonie de la phrase ne s’y opposent pas ; mais en latin la voix passi
ienda. Vous auriez dû suivre cette voie. Elle a lieu surtout dans une phrase où il y a une proposition conditionnelle. Ex. : J
rquer la différence qu’il y a entre les temps du subjonctif, dans les phrases conditionnelles. Si le verbe énonce une idée qui
re sa science à l’épreuve… XV Le gérondif en do figure dans une phrase tantôt comme datif, tantôt comme ablatif. Il figu
opie de cette lettre. IX Sic se met bien au commencement d’une phrase , quand il est suivi de ut ou d’une proposition in
X Equidem (pour ego quidem) se met bien au commencement d’une phrase , surtout devant un verbe à la première personne.
ires au sens, servent à affirmer avec plus d’énergie, et donnent à la phrase un début plus accentué et par là même plus élégan
l s’est échappé de vos mains. XIII Tandem se met bien dans une phrase interrogative ou exclamative. Ex. : Quousque tand
i ont entre eux quelque analogie, ou qui jouent le même rôle dans une phrase , comme les sujets, les verbes et les attributs mu
r dans la balance. Toutefois il faut se servir de et non, si dans une phrase affirmative la négation ne portait que sur un mot
la conjonction et, qui se trouve en français dans le second membre de phrase . Ex. : Frons, oculi, vultus persœpe mentiuntur ;
euse oisiveté. Ces mêmes conjonctions, placées au commencement d’une phrase , attirent mieux l’attention sur les mots suivants
que les deux autres ; il se met le plus souvent au commencement d’une phrase . Ex. : Etenim, quid est, Catilina, quod jam ampli
n, qui affirment avec plus de force, se mettent au commencement de la phrase . Ex. : Attamen, quid sibi isti miseri volunt ? Ci
Les adverbes non modò, non solùm, non tantùm, au premier membre de phrase , sed etiam, verùm etiam, au second, tiennent lieu
à la guerre. Remarque. Si la conjonction quùm, au premier membre de phrase , est suivie du subjonctif, on la traduit littéral
ans qu’il ait quelque fondement. IX Quin au commencement d’une phrase se construit élégamment dans le sens de que ne, p
XIII Quand il y a deux propositions conditionnelles dans une même phrase , et que la seconde exprime une condition opposée
langage certains adverbes qui ne sont point nécessaires au sens de la phrase . Nous devons en dire autant de certaines conjonct
l est impossible que la province puisse parler. Mais dans cette autre phrase  : Hœc si tecum patria loquatur, nonne impetrare d
24 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
es où nous avons puisé nous-même pour composer ces éléments. Quelques phrases qui manquaient de clarté, de correction, d’exacti
; s’il manque de jugement, il n’y aura pas assez de liaison entre les phrases et les diverses parties de sa composition. 37. Ce
s images, de l’incohérence et de l’exagération des figures. Voici une phrase de Voltaire qui se rapproche du phébus : Cette i
nt n’a aucune forme. On peut encore prendre comme sujet d’exercice la phrase suivante de Chateaubriand : Nous l’avons visitée
 : 1º sur les mots considérés en eux-mêmes 2º sur la construction des phrases . § I. Des mots considérés isolément. 86. Pou
je n’irai pas emprunter celle de mon voisin. (Molière.) § II. Des phrases . 93. La phrase est un ensemble de mots qui for
nter celle de mon voisin. (Molière.) § II. Des phrases. 93. La phrase est un ensemble de mots qui forment ordinairement
ement liées ensemble que le sens n’est complet qu’au dernier mot. Une phrase bien faite doit réunir la correction, la précisio
e veut qu’on place aussi près que possible les mots et les membres de phrase qui ont entre eux une relation plus intime, afin
rrompue par l’or du Macédonien. Que l’on place le second membre de la phrase avant le mot Eschine, le sens deviendra clair et
d’équivoque possible. Il importe donc beaucoup de placer à propos les phrases incidentes et les adverbes qui modifient tantôt u
on, la pensée offre des équivoques et des incertitudes, et parfois la phrase fait même un véritable contresens. C’est souvent
oir d’avance si le lecteur en saisira le vrai rapport. Voici quelques phrases qui pèchent contre cette règle : Dieu ne veut pa
bes, les épithètes, les synonymes, les parenthèses, vous allongez vos phrases outre mesure, vous lassez l’attention et vous fai
à laquelle se rapportent toutes les autres idées ; et dans toutes les phrases , il y a un terme qui correspond à cette idée et q
onviennent le mieux au membre principal ou au mot important de chaque phrase . 102. Lorsqu’on veut exciter l’attention, frapper
qui précède, Je mot le plus important se place au commencement de la phrase . Quant aux autres parties qui ne servent qu’à mod
les dispersera dans des positions plus obscures. Qu’on examine cette phrase de Fléchier, et l’on verra que l’ordre d’importan
gère » suspension, vous réserverez le mot principal pour la fin de la phrase . Ce vaillant homme, poussant enfin avec un coura
et demeure comme enseveli dans son triomphe. (Fléchier.) Dans cette phrase , l’orateur a réservé pour la fin les mots qui doi
des images, lorsqu’elles sont vagues et incohérentes. Telle est cette phrase d’un grand poète qu’on trouve rarement en défaut.
pression lorsque les mots sont impropres ou équivoques, ou lorsque la phrase est mal construite et embarrassée. Nous avons dit
p à la clarté du style. L’arrangement des mots et la construction des phrases ont aussi une grande importance, et l’on évitera
étrange ! ceux qui condamnent cet abus y tombent quelquefois dans les phrases mêmes dont ils se servent pour le reprocher aux a
c des termes plus nobles et plus décents. Ce qui fait la beauté d’une phrase , c’est l’ensemble et la disposition des membres q
nger de style selon le sujet qu’ils traitent. À chaque page, à chaque phrase même, ils savent varier leurs couleurs. Tantôt le
ssions et les idées sont souvent incohérentes, et la construction des phrases est parfois louche et embarrassée. C’est le défau
st l’enflure. L’enflure consiste à employer des termes pompeux et des phrases magnifiques pour exprimer des pensées fausses ou
ntés sous une autre forme. 165. Pour reconnaître les figures dans une phrase , il faut examiner si tous les mots de cette phras
s figures dans une phrase, il faut examiner si tous les mots de cette phrase sont employés dans leur acception primitive, et s
’occuper le premier, je ne fais point de figure, parce que dans cette phrase tous les mots sont pris dans leur acception natur
pour nous dire qu’il ne faut pas trop la prodiguer, Rollin a fait une phrase qui renferme trois métaphores. On dit souvent, pa
de traits figurés dont se compose l’allégorie doit commencer avec la phrase pour ne finir qu’avec elle. C’est comme un tablea
syllepse et l’hyperbate ou inversion. 184. L’ellipse supprime dans la phrase un ou plusieurs mots que la grammaire exigerait,
e verbe cessent est sous-entendu dans les deux derniers membres de la phrase . Je t’aimais inconstant, qu’eussé-je fait, fidèl
t si tu avais été fidèle ? Mais, en ajoutant ces mots, vous ôtez à la phrase son élégance et sa rapidité. 185. Le pléonasme, q
La réticence est une figure par laquelle on interrompt tout à coup sa phrase pour passer brusquement à un autre objet, mais po
videam planeque sentiam. (Cicéron, in Cat.) La première de ces deux phrases renferme une gradation descendante. Dans la secon
n et amener l’esprit à connaître les choses telles qu’elles sont. Les phrases hyperboliques sont très naturelles et s’emploient
sulte du choix et de l’arrangement des mots, et de la combinaison des phrases ou des périodes. I. — Du choix et de l’arrangem
dimension et l’accumulation des monosyllabes produisent rarement une phrase harmonieuse, et les mots qui ont une longueur dém
eure Ne reverront jamais mes pas. (Lamartine.) II. — Harmonie des phrases . 231. Le choix et l’arrangement des mots produ
t l’arrangement des mots produisent tout naturellement l’harmonie des phrases , puisqu’une phrase n’est qu’une réunion de mots f
mots produisent tout naturellement l’harmonie des phrases, puisqu’une phrase n’est qu’une réunion de mots formant un sens comp
qu’une réunion de mots formant un sens complet. Cependant lorsque les phrases renferment plusieurs propositions liées entre ell
ement de ces divers membres exige un soin particulier. L’harmonie des phrases , considérée à ce point de vue, dépend du nombre e
iste dans un certain accord des mots, des membres et des chutes de la phrase , calculé de manière à faciliter la respiration de
re ordinaire de la respiration. L’esprit demande que les coupes de la phrase répondent au sens, qu’il puisse embrasser sans pe
es nombres, de même aussi il faut le concours de plusieurs membres de phrase et une série de cadences variées pour former ce q
ppelle le nombre ou l’harmonie dans le style. 235. La période est une phrase dont le sens complet, partagé entre plusieurs mem
re suspendu jusqu’à un repos qui leur est commun à toutes. 236. Toute phrase complexe et composée de plusieurs propositions ne
tions ne constitue pas une période. Ce qui distingue la période de la phrase ordinaire, c’est la dépendance mutuelle des pensé
iode proprement dite. Le membre ne peut pas se retrancher sans que la phrase devienne inintelligible. Au contraire, supprimez
hrase devienne inintelligible. Au contraire, supprimez une incise, la phrase aura encore un sens véritable. Prenez pour exempl
donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons. Cette phrase de Bossuet est une période à deux membres. Le pre
ulte de ce que nous venons de dire qu’on rencontre souvent de longues phrases qui contiennent une énumération très développée,
que l’esprit peut s’arrêter après chaque proposition. C’est donc une phrase à plusieurs incises, mais non à plusieurs membres
consulter un certain nombre de rhétoriques, on se convaincra que des phrases , souvent citées comme exemple de périodes, ne son
es idées satisfait l’esprit, et la proportion entre les membres de la phrase plaît h l’œil et à l’oreille. C’est ce qui produi
s périodes se suivent et s’enchaînent. Le style est coupé lorsque les phrases sont courtes, détachées, et que chacune d’elles o
ons, mais encore des signes ; et l’harmonie imitative, qui donne à la phrase la couleur du sujet que l’on traite, est un des c
s ce rapport Cicéron, Bossuet, Massillon et Fléchier. Citons quelques phrases de ce dernier sur la mort de Turenne : Je me tro
es jeunes gens sont naturellement portés à se laisser séduire par les phrases éclatantes et les expressions sonores. Trop souve
grammaticale, qui détermine l’espèce et la valeur de chaque mot d’une phrase  ; de l’analyse historique, qui supprime les détai
oit considérer quatre choses : le choix des expressions, les tours de phrase , les inversions des mots et des propositions, et
s de rapetisser un auteur et de réduire un livre à un petit nombre de phrases  ; il faut marquer, par des traits nets et précis,
t un drame dans lequel l’arrivée des personnages est indiquée par une phrase musicale exécutée par l’orchestre. Le chant ne se
. Est-il permis d’employer des mots équivoques ? 93. Qu’est-ce que la phrase , et combien de conditions doit-elle réunir ? 94.
précision ? 100. En quoi consiste l’ordre à donner aux mots dans une phrase  ? 101. Quelle place faut-il donner aux idées prin
es r 102. Quand faut-il placer Ie mot important au commencement de la phrase  ? 103. Quand faut-il placer à la fin le mot princ
t-ce que les figures ? 165. Comment reconnait-on les figures dans une phrase  ? 166. Ne distingue-t-on pas deux classes princip
226. Quels mots doit-on admettre de préférence pour l’harmonie de la phrase  ? 227. Par quels moyens peut-on faire entrer dans
outes les syllabes rudes et fortes ? 231. D’où résulte l’harmonie des phrases  ? 232. En quoi consiste le nombre ? 233. Que dema
ue demande la respiration, l’esprit et l’oreille dans le nombre de la phrase  ? 234. Pourquoi a-t-on appelé nombre l’harmonie d
nécessaire pour toute période ? 239. Ne rencontre-t-on pas de longues phrases qui ne forment pas une seule période ? 240. Combi
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ée. Le pléonasme, dans le langage ordinaire, consiste à ajouter à la phrase des mots qui lui sont ou qui lui semblent inutile
dondants en apparence, mais qui ajoutent réellement à l’énergie de la phrase  : Saisissez-moi ce petit vaurien, je vous le trai
isin ; il n’est plus… Voici maintenant ce que l’ellipse fera de cette phrase  : … Un trafiquant de Perse, Chez son voisin, s’e
première idée que porte à l’esprit la construction grammaticale de la phrase , c’est que le crime ne fait pas l’échafaud, comme
écrit, dans un de ses premiers romans où il gardait l’anonyme, cette phrase incroyable : « Monsieur, répondit Charles Servign
le suis jamais. » Ne sous-entendez jamais dans le second membre de la phrase un mot qui n’a pas été littéralement exprimé dans
uelques-uns joignent à l’ellipse la figure que l’on remarque dans les phrases latines suivantes : … hie illius arma, Hic curru
ment du génie de la langue ? J’aimerais mieux appeler anacoluthes ces phrases où l’absence de certains mots change la construct
de douter que cela ne soit ainsi. En un mot, il suffit que l’une des phrases die plus que l’autre, pour éviter le vice de pléo
26 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
hoix d’expressions, ordre et enchaînement des idées, juste mesure des phrases et des périodes. Pour compléter ce qui reste à di
arté du style, on se reportera à ce qui a été dit sur la clarté de la phrase , dans les leçons précédentes, page 1 [Première pa
sont parfaitement choisies, les idées s’enchaînent naturellement, les phrases et les périodes sont d’une juste mesure. L’auteur
ité : tout y est clair : chaque expression est nette, simple ; chaque phrase est facile à saisir : le sens se laisse comprendr
que nous avons dit dans les chapitres précédents sur la Pureté de la phrase . (Voir p. 7 [Première partie, chapitre I, section
dait le nombre 100, et il écrivit à son tour (1100) avec cette courte phrase  : « Ils en vaudront dix fois plus. » L’abbé Blan
is, l’article intitulé : Précision, dans les qualités générales de la phrase , page 14 de ce volume. Caractère des sept Rois de
de Rome. On remarquera que dans cette page, il n’y a ni expression ni phrase inutile : chaque pensée est exprimée avec assez d
faire usage dans tout. La Variété du style résulte de l’inégalité des phrases et des périodes, et d’un heureux mélange du style
ord : il nous la présente avec une grande variété d’expressions et de phrase d’inégale longueur. L’escalier du Lis est une des
ié son style. En le lisant on portera son attention sur l’étendue des phrases et des périodes qui le composent. Lecture. — Xén
Comme nous avons suffisamment expliqué, au sujet des qualités de la phrase , en quoi consiste l’Harmonie, l’une des plus agré
nt propre à prendre toutes sortes de formes, favorable également à la phrase et aux vers, à tous les genres de style, et capab
’harmonie résulte de l’arrangement, de la combinaison des mots et des phrases , des périodes et des membres ; qui les composent.
oileau.) 3° Éviter les consonances semblables. 4° Éviter de finir les phrases par des monosyllabes, des sons secs et durs. (Cit
monosyllabes, des sons secs et durs. (Citer Boileau.) 5° Finir chaque phrase ou chaque membre de phrase d’une manière flatteus
et durs. (Citer Boileau.) 5° Finir chaque phrase ou chaque membre de phrase d’une manière flatteuse pour l’oreille. 6° Recher
27 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ines idées grandes et propres à enflammer le courage. Quelquefois une phrase suffira, si elle vaut seule un long discours. Can
ents oratoires. Soldats ! je suis content de vous  : cette première phrase exprime la pensée de toute la proclamation. Quand
arration paraît arrêtée dans ces mouvements tout comme l’armée ; deux phrases sans figures, après toutes celles qui précèdent !
montagnes, on s’empare de ses munitions, et on le voit à la fin de la phrase franchir le Rhin en fugitif. Voyez comme tout s
, communication. La narration s’arrête, la transition est brusque, la phrase se meurt lentement, devient courte et hérissée de
s m’insultez ! L’indignation. — Ah ! c’en est trop ! Dès la première phrase votre ton devra respirer l’indignation ; mais ce
tre ses inflexions. Le repos de la voix se calcule sur le sens d’une phrase et non point sur la ponctuation, qui est fort arb
ur faire remarquer une expression, soit pour déterminer le sens d’une phrase , soit enfin pour varier l’harmonie et préparer la
une demande. Il fait froid, prononcé sans accent, n’indiquera que la phrase d’un homme qui précise le temps qu’il fait. Si je
la place. On peut dire en général qu’il convient dans le cours d’une phrase d’en charger les expressions les plus remarquable
Le rythme est ce qui distingue le vers de la prose. Dans celle-ci la phrase marche libre de toute mesure et n’est assujétie q
e et n’est assujétie qu’à l’ordre général du style. Dans la poésie la phrase est cadencée, et ses membres proportionnés entre
i des méchants arrêter les complots. Ici je vois un second membre de phrase exactement proportionné au premier, et à cette pr
et c’est ce qui se présente souvent ; car on ne peut encadrer chaque phrase en un vers, et le pourrait-on, il en résulterait
césure. Si la césure est placée sans goût pour le simple besoin de la phrase , pour obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour
e souvenir que le rhythme poétique n’est pas une prose brisée, qu’une phrase qui tombe lourdement et platement d’un vers à l’a
ans effort, élégant sans emphase, Soumis à la pensée et soumettant la phrase , De la mode et du temps a pu subir les lois, Mais
syllabes ; 2° que le poète a soin de faire courir tout d’un trait sa phrase jusqu’au bout du vers, pour faire excuser son enj
vicieux : 1° Quand on veut citer des expressions proverbiales et des phrases toutes faites. Le juge prétendait qu’à tort et à
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
time. Ces deux qualités se retrouvent jusque dans la contexture de la phrase ample et abondante, où circule un souffle puissan
nous de le dire, est un artiste accompli dans le genre tempéré. Si sa phrase n’a pas l’ampleur, la plénitude, l’éclat et la fo
sa phrase n’a pas l’ampleur, la plénitude, l’éclat et la force de la phrase du xviie  siècle, elle ne manque pas encore, ou p
mbreux bien joints ensemble et formant un corps sain et robuste : des phrases courtes, sans nerfs et sans muscles, incapables d
opre génie. On avait bien porté l’analyse dans la mâle synthèse de la phrase française, qu’on l’avait toute décomposée et mise
période aux formes larges et opulentes. Les divers membres de chaque phrase et les phrases elles-mêmes se succédaient presque
ormes larges et opulentes. Les divers membres de chaque phrase et les phrases elles-mêmes se succédaient presque sans lien marq
29 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
pour un nom de chose, à moins que ce nom ne soit exprimé dans la même phrase . Ainsi, ne dites pas : Paris est beau, j’admire s
a, ses, etc., pour un nom de chose, quand il est exprimé dans la même phrase . Ainsi, on dit bien : la Seine a sa source en Bou
ous-même que je veux parler, et non pas à qui je veux. (Dans ces deux phrases que n’est pas relatif, mais conjonction.)   130. 
s deux cent dix hommes, quatre-vingt-cinq volumes, parce que dans ses phrases cent et vingt sont suivis d’un autre adjectif num
riel. 1. Cependant, quoique le nom de chose ne soit pas dans la même phrase , on se sert bien de son, sa, ses, quand il est ré
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
une métaphore, une apostrophe, une hyperbole, etc. ; les mots ou les phrases dont elles se composent ont une forme ou figure q
éfinition et l’étymologie, parce qu’elles ne comportent que certaines phrases stéréotypées, en quelque sorte, par l’usage, des
rochements et des oppositions, soit par le tour et le mouvement de la phrase , plus de clarté, d’énergie, d’élégance, de vivaci
leur artifice ne consiste que dans le tour ou le mouvement donné à la phrase . Enfin, à propos de la troisième classe de figure
t à la fois et à la pensée et aux mots, et souvent même au tour de la phrase . Je ne prétends établir aucun système, mais il me
ment dites, les premières n’affectant que quelques mots ou parties de phrase , les secondes, embrassant l’énonciation totale de
31 (1873) Principes de rhétorique française
il faut prendre, le style, les expressions, les figures, les tours de phrase qui doivent donner à la pensée plus de vigueur, p
utre but et d’une façon moins désintéressée que ne le dit la dernière phrase  : Ce qu’on appelle esprit est tantôt une compara
t, si vaste et si compliqué qu’il paraisse, qui ne se résume dans une phrase , dans un mot qui en est le sommaire et en exprime
uelque courte qu’elle soit ; et une conclusion, ne fût-elle que d’une phrase , sert à indiquer que le sujet est traité, que l’œ
avocats qui à propos d’un chapon dérobé par un chien débutent par ces phrases vides : Messieurs, quand je regarde avec exactit
e les expressions les plus vives et les plus frappantes, les tours de phrase les plus énergiques et les plus significatifs, le
, lui serve comme de prénom et prévienne toute méprise. Ainsi dans la phrase célèbre de Pascal : C’est une sphère infinie dont
nne une valeur de contraste à l’épithète de nature, comme, dans cette phrase de Bossuet sur la mort de la duchesse d’Orléans :
rrangés pour former une proposition, les propositions pour former des phrases , les phrases, des périodes. Cet arrangement est f
former une proposition, les propositions pour former des phrases, les phrases , des périodes. Cet arrangement est fixé par la gr
atteindre ce but ce serait d’abord, au commencement ou à la, fin des phrases , puis aux divers repos indiqués par la coupe des
es grands écrivains, plutôt que par la grammaire. Par exemple à cette phrase  : Cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagn
t pour l’art de la navigation. La construction logique donnerait une phrase qui n’a plus ni charme ni expression : On doit r
la lin des propositions, ce sont les repos indiqués par la coupe des phrases qui doivent être soigneusement occupés comme des
er à ce résultat, il suffit de ne pas multiplier les conjonctions. La phrase suivante de Nicole est embarrassée et obscure :
à redire à la justice. Supprimez la dernière conjonction puisque, la phrase devient claire et élégante en restant correcte. C
squels l’esprit court risque de se perdre, comme il arrive dans cette phrase  : Il faut se conduire par les lumières de la foi
viter cet écueil c’est d’être fort sobre de pronoms conjonctifs ; les phrases y gagneront en précision et en clarté. Nicole aur
re un excellent moyen les propositions incidentes. Leçon XXV. Des phrases et des périodes. 1. De la phrase. — 2. De la p
s incidentes. Leçon XXV. Des phrases et des périodes. 1. De la phrase . — 2. De la période. — 3. Des différentes sortes
e périodique. — 5. Harmonie de la période. — 6. Régles relatives a la phrase et a la période. 1. De la phrase. — La phrase
riode. — 6. Régles relatives a la phrase et a la période. 1. De la phrase . — La phrase est une suite de propositions forman
égles relatives a la phrase et a la période. 1. De la phrase. — La phrase est une suite de propositions formant un sens com
s conjonctions, l’enchaînement logique des propositions formerait une phrase  : Comme la main de Dieu était sur Joram, son règ
hoses de leur devoir. Voilà une proposition ; La Bruyère en fait une phrase en disant : Les hommes agissent mollement dans l
t une vanité de s’empresser pour celles qui leur sont étrangères. La phrase étant l’énonciation complète d’un raisonnement, l
te d’un raisonnement, la première règle à observer quand on écrit une phrase , c’est de rendre aussi clairement que possible b
vation est la première et la plus importante des règles relatives aux phrases . La Rochefoucauld offre d’excellents exemples de
elatives aux phrases. La Rochefoucauld offre d’excellents exemples de phrases complexes : Ce qui fait que peu de personnes son
quand on a bien envie de parler. 2. De la période. — De même qu’une phrase est une suite de propositions, une période se com
u’une phrase est une suite de propositions, une période se compose de phrases unies entre elles. La proposition est renonciatio
ntre elles. La proposition est renonciation d’un simple jugement ; la phrase exprime cet enchaînement de jugements, qui formen
os qui forme la conclusion, et cela dans le cadre d’une seule et même phrase  : telle est la marche nécessaire d’une période. I
rentes sortes de périodes. — Les éléments de la période sont donc des phrases qu’on appelle membres ; tantôt il n’y en a que de
me à nous peindre : « Cet ignorant dans l’art de bien dire avec cette phrase qui sent l’étranger, allant dans cette Grèce poli
ais de conclure et de couronner le développement de la pensée par une phrase longue et sonore. 6. Règles relatives à la phras
la pensée par une phrase longue et sonore. 6. Règles relatives à la phrase et à la période. — L’oreille et le goût formés pa
des grands modèles peuvent accepter les six règles suivantes : I. La phrase étant l’expression du raisonnement, elle doit ind
précèdent et auxquels il fait équilibre. Leçon XXVI. Des tours de phrase .    1. Des tours de phrase. — 2. Des tours gén
équilibre. Leçon XXVI. Des tours de phrase.    1. Des tours de phrase . — 2. Des tours généraux. — 3. Des tours particul
es tours particuliers les plus vifs. 5. Règles relatives aux tours de phrase . 1. Des tours de phrase. — On nomme ainsi les
lus vifs. 5. Règles relatives aux tours de phrase. 1. Des tours de phrase . — On nomme ainsi les façons différentes dont une
onc un grand intérêt pour l’écrivain à savoir quels sont ces tours de phrase et quelle en est la valeur relative. Les tours de
ces tours de phrase et quelle en est la valeur relative. Les tours de phrase peuvent être divisés en deux groupes : les tours
celui à qui on les rend. Buffon a souvent employé ces deux tours de phrase  : Voyez ces plages désertes, ces tristes contré
nd elle est employée à contre-sens. 5. Règles relatives aux tours de phrase . — En résumé, toutes les remarques et tous les ex
mphatique, le tour imprécatif, le tour ironique. V. Plus les tours de phrases s’éloignent de la simplicité logique, plus il est
nation et y laisse un trait pénétrant, elle fait image ; témoin cette phrase de La Bruyère à propos de l’amateur de fleurs :
avec tant de bonté. 7, De la suspension. — La suspension coupe une phrase pour lui donner une conclusion tout autre que cel
itude destinée à éveiller son attention, et alors la conclusion de la phrase est rendue plus frappante par la contradiction av
aucun trouble, aucune obscurité, l’ellipse a l’avantage d’alléger la phrase et de rendre l’expression plus vive. Aussi les mo
ie souvent à elle. Le pléonasme court parfois le risque d’alourdir la phrase sans nul profit ; alors c’est une faute presque r
vec un léger changement, se placent au commencement ou à la fin de la phrase , lorsque plusieurs membres de phrase ont la même
u commencement ou à la fin de la phrase, lorsque plusieurs membres de phrase ont la même chute ; que l’orateur procède par sym
s’il n’avait pas dit un mot à celui qui ne le comprend pas. Ainsi la phrase manque à son premier office si elle ne montre pas
dépend du mouvement oblique du cercle de la lune.    La longueur des phrases et l’enchevêtrement des propositions sont des sou
mportant d’indiquer le plus vite possible : le caractère propre de la phrase par les mots mêmes qui sont au début. Enfin, à pr
nt musical résultant du choix des mots et de leur arrangement dans la phrase . Elle contribue au charme du style et, par suite,
souvent j’ai vu tout le forum applaudir à la chute harmonieuse d’une phrase . Il faut distinguer : 1° l’harmonie des mots ; 2
longues et des brèves, une symétrie des mots, des propositions ou des phrases sont les moyens dont se sert le prosateur. Quelqu
ux défauts doivent être surtout évités : 1° La chute sur un membre de phrase trop court. Exemple : Je ne crois pas, malgré ses
as, malgré ses promesses réitérées, qu’il vienne. 2° La monotonie de phrases toutes longues ou de proposition toutes coupées.
tion toutes coupées. 5. De l’harmonie des périodes. — L’harmonie des phrases et des périodes consiste dans la succession régul
opositions qui servent à l’expression complète de la pensée. Pour les phrases , elle résulte du soin avec lequel la fin en est p
ue, trop riche en syllabes muettes. Ainsi, pour éviter cette chute de phrase  : La plus glorieuse conquête que l’homme ait jama
de la même ardeur. Mettez du même courage et toute l’harmonie de la phrase est détruite. Enfin l’harmonie de la période résu
e contraire. Fuyez avec un soin égal les périodes trop longues et les phrases trop courtes. À cet égard, il n’y a pas de détail
pour sa sensibilité une valeur d’expression ; lorsque les sons d’une phrase provoquent une impression analogue à celle des ob
 : c’est une harmonie plus élevée, celle qui donne au mouvement de la phrase une valeur analogue à l’expression qu’ajoute la m
u deux raisonnements. Ce lien est marqué par quelques mots ou par une phrase tout entière qui aide à transporter l’esprit d’un
e ses idées. Le fond de toute transition pourrait se rendre par cette phrase naïve : J’ai parlé de cela ; je vais maintenant p
le de ce qu’il veut dire avant de rappeler ce qu’il a dit, dans cette phrase où il fait passer le lecteur, du récit du combat
er par des signes typographiques : les uns encadrent chacune de leurs phrases dans un paragraphe distinct ; ce sont les oracles
stinct ; ce sont les oracles du journalisme ; les autres unissent les phrases par des tirets qui les tiennent quittes de tous i
qui peut être réclamée par toutes sortes de sujets, est l’emploi des phrases coupées, c’est-à-dire des propositions indépendan
qui semblent s’être mis d’eux-mêmes à la place qu’ils occupent ; des phrases coupées sans symétrie ; beaucoup de réserve dans
ne, Je la fie à ton amitié. Quelle aimable de délicatesse dans cette phrase de Bussy Rabutin à Mme de Sévigné :   Nous fîmes
onciation ne soient jamais au-dessous de l’énergique volubilité de la phrase . Enfin, dans le ton propre aux grandes figures de
gradation croissante ; il faut que l’intérêt grandisse de la première phrase à la dernière. 5. Travail du style. — Une fois m
ments de la pensée et du sentiment, afin de mettre le style de chaque phrase en harmonie avec les choses qu’elle doit exprimer
isserons aux rhéteurs les apostrophes, les antithèses, les membres de phrases distribués avec symétrie ; ou si parfois il nous
à ne les point guérir ; un plaisant, des bons mots ; un rhéteur, des phrases . Tandis que le philosophe faisait en lui-même ses
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
u de disconvenance entre l’objet dont on parle et son attribut. Des phrases . La phrase consiste en une ou plusieurs propos
nce entre l’objet dont on parle et son attribut. Des phrases. La phrase consiste en une ou plusieurs propositions formant
nt un sens complet. La manière d’exprimer ses idées et de tourner les phrases s’appelle diction, élocution ou style : nous en r
33 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
le choix des mots, la délicatesse des expressions, la structure de la phrase , il revête ces formes gracieuses, ces tournures é
la propriété des mots, de leur élégance, de leur disposition dans la phrase , de l’harmonie des périodes… Nous conseillons aux
à suivre le même ordre, le même enchaînement dans la structure de la phrase . De cette manière, ils auraient sous les yeux, et
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
ntielle du style. Cicéron veut, donc que le jeune orateur donne à ses phrases un tour harmonieux : fiat quasi structura quædam
nsée la plus juste ou la plus agréable la blesse, si l’harmonie de la phrase ne la charme pas. Quamvis enim suaves gravesque
re, les sons dans la musique ; les pensées, les mots et le tour de la phrase le sont dans le discours. Viennent ensuite les nu
ailleurs supporter la lecture ou le débit d’un discours où toutes les phrases seraient également cadencées, symétrisées avec le
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
ajoute l’éclat des images, l’abondance des ornements, le nombre de la phrase , ou qui encore renferme sous peu de mots des idée
pements. On peut dire aussi qu’il y a richesse toutes les fois qu’une phrase , un mot même réveille plusieurs idées profondes,
ent ces sortes de vers. J’appellerai également riches ou fécondes ces phrases de Florus que loue Montesquieu : Florus nous repr
ion que de la vivacité et de la variété du tour et du mouvement de la phrase . Des idées diverses, des affections souvent contr
oid ; le second, c’est la forme elle-même, les brusques mouvements de phrase , les constructions brisées, les accumulations, le
36 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
ber à Plutarque sa finesse, son aisance, son agilité, ses nuances, sa phrase ondoyante, ou plutôt il le métamorphosa par cette
olie forme, nous avons eu tort de la laisser à nos villageois. Car la phrase « ainsi troussée » semblait courir, comme Perrett
du pronom démonstratif, dont l’office fut également heureux dans les phrases où plusieurs mots pouvaient, sans inconvénient d’
que…  — Ce faict, on apportoit des cartes. » Il en résultait pour la phrase souplesse et dextérité. 10° Mais ce qui vous frap
s doucement quand ils étaient affranchis des ces le, la, les dont nos phrases sont maintenant comme saupoudrées. Les particule
mourer, et surtout sereiner, qui était d’un puissant effet dans cette phrase de Montaigne : « La phizophie doit sereiner les t
ce cas, gardent les formes variables d’un adjectif, comme dans cette phrase  : « Des choses pures humaines. » Mais finissons-e
ellipses et les inversions forcées. Elle a de plus en plus dégagé la phrase des obstacles qui la compliquaient. Elle a combat
37 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
s’y retrouvait le même mouvement dans la pensée, le même tour dans la phrase , le même coloris dans le style. Il s’agit des Hér
chercher un asile2. » À cette figure ou, si l’on veut, à ce tour de phrase , « car il n’est pas en mon pouvoir… » qui consist
rand discernement dans le choix, une grande variété dans les tours de phrases , dans l’exposition sommaire. « Mais, dit Cicéron,
. La pureté consiste à n’employer que des mots, locutions ou tours de phrase autorisés par la grammaire, l’Académie, ou du moi
, les tours forcés, aventureux, les inversions inusitées, les longues phrases traversées par des sens différents. Il faut donc
savent écrire, pour s’épargner l’embarras de ces petits mots dont la phrase a besoin. Mais qu’on y prête son attention, et il
donc de savoir se borner, comme il importe aussi de savoir couper une phrase trop longue et d’en faire deux ou plusieurs d’une
vi, sans toutefois être chargé outre mesure, ni composé d’un tissu de phrases enchevêtrées les unes dans les autres. La clarté
de lire les vieux auteurs, c’est plutôt pour imiter quelques tours de phrase , de la façon que Virgile en usait avec Ennius, qu
econnaître. Il en est de même du néologisme. Les mots ou les tours de phrase nouveaux peuvent, aussi bien que les mots ou les
seulement de la manière d’assortir les mots ensemble pour former les phrases , mais encore d’assortir les phrases pour former l
les mots ensemble pour former les phrases, mais encore d’assortir les phrases pour former les périodes et les périodes pour for
périodes pour former le discours. Périodes. La période est une phrase formée de plusieurs propositions, liées et enchaî
t donné qu’aux grands maîtres dans l’art d’écrire de savoir manier la phrase périodique, sans trop laisser apercevoir les secr
leur est propre leurs pensées et leurs sentiments. Aussi les tours de phrase , les expressions qu’ils emploient, en portent-ils
er la richesse de la pensée ou de l’expression, la finesse du tour de phrase ou de l’esprit, la délicatesse de l’idée ou du se
se peint la première, vaut mieux que les animaux ont fui. Puis, cette phrase , l’homme éperdu frissonne, et cette autre l’unive
peut-être eût-il fallu, à part la mesure, et pour la régularité de la phrase , dans la Perse. Virgile, pour dire que le jour s’
urmente l’image poignante du parricide accompli, se peignent dans ces phrases vives, courtes, incessamment entrecoupées et inte
mots ou d’expression sont tellement dépendantes du mot ou du tour de phrase , que si l’on change l’un ou l’autre, elles dispar
les mots auxquels s’unissent ou se rapportent plusieurs parties d’une phrase . Tel est le mot cessent, dans ce passage de La Fo
n grec τὸ ἀσύνδετον ou διάλυτον), disjoint les diverses parties d’une phrase en supprimant les particules conjonctives, et cel
e-même. » Complexion. La complexion consiste à finir plusieurs phrases de suite par les mêmes termes ou locutions. Bourd
sont : l’ellipse (du grec ἡ ἔλλειψις), qui supprime des mots dont la phrase peut se passer ; le pléonasme (du grec ὁ πλεονασμ
synchyse (du grec ἡ σύγχυσις), qui fait confusion de l’incise avec la phrase principale ; et, par rapport aux syllabes ou aux
rimitive. Ainsi l’on dit trente voiles, pour trente navires. Dans ces phrases , le feu brûle, la lumière éclaire, brûler et écla
’hypallage qui apporte une certaine confusion dans la structure de la phrase , suppose d’ordinaire quelque émotion, sinon toujo
de se pénétrer de son objet. Ajoutez-y le soin de ne pas commencer la phrase qui suit sur le même ton qu’on a fini celle qui p
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre IV. — De l’Élocution »
ière partie comprend : 1° Les qualités générales et les défauts de la phrase  ; 2° L’harmonie et ses quatre espèces, qui sont :
L’harmonie et ses quatre espèces, qui sont : l’harmonie des mots, des phrases , imitative et des périodes ; 3° Le choix des pens
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
, que reste-t-il de ce pompeux étalage de mots, de cet entassement de phrases vides de sens ? Que l’homme de lettres doit aimer
isissant de préférence le terme abstrait, il donne trop souvent à ses phrases une forme métaphysique qui peut fatiguer l’attent
quefois des tournures et des expressions familières qui, entourées de phrases du ton le plus noble, ont un air étranger à sa di
40 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
a son utilité pratique, et n’est pas une vaine science de mots et de phrases symétriques. Ne lui reprochons pas non plus comme
 ! Une règle commune à l’ensemble et aux détails, au discours et à la phrase , est celle de la progression. Buffon condamne les
déliées et brillantes qui énervent le style ; — la répugnance pour la phrase emphatique et l’idée ; — la bonne foi avec soi-mê
tout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un champ digne de moi. Dans la phrase , c’est l’Inde qui voit voler l’effroi du bras de
ive, et qui proscrit les consonnances dures et choquantes ; celle des phrases , qui dispose et met en ordre toutes les parties d
ant. Ibid. (Édition d’Augustin Courbé ; Paris, 1656). Harmonie des phrases . — Période. — L’harmonie des phrases est plus imp
é ; Paris, 1656). Harmonie des phrases. — Période. — L’harmonie des phrases est plus importante que celle des mots ; car souv
de la pensée et du sentiment. De la nécessité d’y suffire est née la phrase complexe et soutenue qu’on appelle période. Aris
soutenue qu’on appelle période. Aristote a défini la période : « une phrase qui a un commencement et une fin par elle-même, e
ui en représentent tous les détails dans le cadre d’une seule et même phrase . Lorsque Bossuet résume le caractère d’Antonin et
ille à suivre le fil d’idées heurtées ou rattachées péniblement ; une phrase souple et nombreuse soutient, charme et entraîne.
omme qui a le plus sévèrement condamné la Rhétorique artificielle des phrases et des syllabes symétriques. Aujourd’hui qu’on af
gnorant dans l’art de bien dire, avec cette locution rude, avec cette phrase qui sent l’étranger, allant dans cette Grèce poli
euse, celle qui tend au vrai, au solide et au grand. L’harmonie de la phrase n’est pas toute dans la période. Le style constam
pas ; elles sont indépendantes ; elles se terminent avec le sens ; la phrase est brève et complète. Voltaire, par exemple, rac
siste dans le mélange et le tempérament habile de la période et de la phrase coupée. On voit que Voltaire, le prosateur le plu
un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un style entrecoupé de phrases et de périodes dont l’étendue et la brièveté sont
té à la noblesse. « Il ne faut pas, dit Cicéron, employer toujours la phrase soutenue et la forme périodique ; souvent il conv
urtant des périodes pénibles où s’enveloppait celle de Bourdaloue. Sa phrase , périodique dans la liaison des idées, mais coupé
elles ont d’abord cette propriété générale qui convient à toutes les phrases et à tous les assemblages de mots, et qui consist
luthe (ou défaut de suite) interrompt la construction régulière de la phrase . « Après s’être sauvée des flots, une autre temp
41 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
e celle de Quintilien : le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, pour donner plu
on éprouvait, dit le critique, des voluptés de syntaxe à écouter ces phrases bien assises sur leurs hanches, cheminant d’une a
ndre un mot dans les deux sens, au propre et au figuré, dans une même phrase . Sertorius veut dire que les vertus romaines, l’e
ble ! En eusses-tu fait une à te casser le nez. Tout le mérite de ces phrases et des allusions verbales, en général, est dans l
s primitif. Paronomase. Figure qui consiste à employer dans une même phrase , en les faisant contraster, des mots dont le son
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
= je n’oublierai jamais le service que vous m’avez rendu. Dans cette phrase  : = ce qui est beau, mérite notre admiration ; ce
le limon fertilise les terres ; = les vers rongent le bois. Dans ces phrases , les mots aimons, ambitionnez, fertilise, rongent
r l’impression. Je pourrais dire en effet, sans changer le sens de la phrase  : l’enfant est corrigé par le père. Alors l’impre
actif peut être changé en passif, sans que, pour cela, le sens de la phrase soit altéré. Voilà pourquoi des Grammairiens, emp
rsonne ou la chose dont on parle. Quel sera donc le sujet de ces deux phrases  ? Dieu éprouve les justes : = l’aimant attire le
e dit jamais qu’avec la négation. Que je sache, se met à la fin d’une phrase  : = il n’y a personne que je sache : = il n’a poi
signifiant piquer, n’a guère d’usage, suivant l’Académie, qu’en cette phrase proverbiale : = oignez vilain, il vous poindra ;
lles ont passé par notre province. Ainsi, il y a une faute dans cette phrase  : l’esprit de révolte n’était pas éteint : il éta
ès importante : aussi devons-nous y apporter tous nos soins. Dans ces phrases , comme et aussi sont des conjonctions motivales :
43 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
ticale est l’explication de différents espèce de mots qui forment une phrase , de leurs formes grammaticales et de leurs rappor
grammaticales et de leurs rapports. Modèle d’analyse grammaticale Phrase à analyser. « Religion, quel est ton empire ! que
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
ntrer dans l’église où l’on va prêcher. 2. Anacoluthe. Tournure de phrase brisée. Montaigne écrivait : « Qu’on jette une p
ce changement de tournure qui interrompt l’allure grammaticale de la phrase . 3. Le sens de cette parabole est que l’homme re
faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases des mots. — Il en est de nos pensées comme de nos
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
moins précis et serré. Il rejette le faste des périodes  le luxe des phrases symétriquement cadencées. On aime à y trouver des
tra les ornements qu’autant qu’on fera usage de soit imagination. Les phrases seront tantôt courtes, tantôt périodiques, et tou
, au contraire, sera constamment empreint d’une aimable crédulité. La phrase de la légende affectionne les tournures originell
parties de la disposition ; 2° on réduira la narration à une ou deux phrases  ; 3° on dira auquel des six genres indiqués la na
, périphrase insultante, ainsi que celles qui se développent en trois phrases formant une expolition. Mérovée répond sérieuseme
e frappent et se blessent. L’hypotypose étale ses grandes ressources. Phrases coupées, expressions vives et courtes, verbes au
t à sa plus simple expression, le récit se renfermerait dans ces deux phrases . « Mérovée vainqueur se reposait sur son char qua
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
de trouble dans sa fureur… Et ainsi de suite. Que dites-vous de cette phrase de l’évangile de saint Jean, c. 1, v. 20 ? Les Ph
ire un sort, selon l’expression de Rivarol, il chaque mot et à chaque phrase . L’écrivain naturel et vrai ne plaît pas seulemen
e et de relire Cicéron pour y prendre l’ampleur et le redondant de la phrase , tout cela ne rapprochait pas non plus de la véri
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
re, les jeunes gens se tourmentent l’imagination pour faire de belles phrases et parsemer leurs lettres de fleurs et de figures
concis dans ses idées, et de comprendre quand on le peut en une seule phrase les souhaits que l’on forme. Cela est souvent fac
tent en vigueur. On pourrait réduire la lettre entière à cette simple phrase  : Je vous prie de m’écrire, parce que je suis dis
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
uver. 2. Quand le commencement du canevas contiendra une ou plusieurs phrases , qui ne seront pas suivies de l’un des trois sign
s signes précédents, il restera tel qu’il est. Il en sera de même des phrases qui, dans le cours du canevas, ne seraient point
ubmergés, etc. 4. Il n’est pas besoin d’avertir l’élève, que dans les phrases suivies de —, il est certains mots qui ne peuvent
ivent être conservés, et que le signe — n’a rapport qu’au reste de la phrase . 5. Toutes les fois qu’on pourra insérer dans une
drait tâcher de dire sans affectation, sans grands mots, en une seule phrase , que vous faites un sacrifice en engageant votre
e, tout en montant sur le piédestal de l’admiration. (Pardon de cette phrase à la Voiture.) — Que pensez-vous de l’hyperbole q
Que pensez-vous de l’hyperbole qui commence la lettre ? — La seconde phrase est-elle bonne ? — Que dire de la troisième ? — L
âce et le naturel ? Et la supposition, n’est-elle pas mieux ? Dans la phrase disjonctive qui commence à mais, ne voyez-vous pa
t par leur abondance, etc. Que donne à entendre spirituellement cette phrase entre parenthèse (je ne sais quel jour c’était qu
ecommander de conserver à ce morceau ce tour pittoresque, et les deux phrases où l’auteur peint par la conversation. N° 52.
pagnes. Avis. Vous ne toucherez point à la première et à la dernière phrase de ce portrait, ainsi qu’à celles qui commencent
uoi cette mémoire de Pline et d’Aristote ? 6º Comment trouvez-vous la phrase qui termine le portrait ? 7º De quel genre est ce
’une infinité de jeunes sots mal élevés. Desmahis. Avis. La première phrase contient la proposition de tout le portrait. Démo
ts que j’ai séparés pour les opposer l’un à l’autre. Dans la dernière phrase il n’y a qu’une comparaison, ajoutez-en deux autr
vit donc, et il ne lui restait plus qu’à prononcer selon l’usage, une phrase de remercîment. Mais en académicien vraiment sile
criptive » Pour trouver tout cela, il vous suffira de suivre le style phrase par phrase ; justifiez toutes vos remarques par d
Pour trouver tout cela, il vous suffira de suivre le style phrase par phrase  ; justifiez toutes vos remarques par de courtes r
Où commencent le nœud et le dénouement ? Réduisez le récit à quelques phrases . N° 223. — Mort d’Œdipe Après plusieurs jo
ire sentir les figures oratoires. Examinez avec attention la première phrase  ; elle vous offre un commencement de communicatio
vements sont tellement liés, qu’il serait impossible de distraire une phrase du morceau, sans nuire à son effet. Il est inutil
t fleuri. 63. Vous le couperez ici de manière à former trois petites phrases . 64. Peignez ici les effets de l’eau tombant dan
le gui, le sapin, le buis, etc. 95. Vous placerez ce détail dons la phrase précédente commençant à : Les deux infanteries.
ssion, le dénouement de la narration. 109. Ne touchez pas à ces deux phrases . 110. Vous ne changerez pas cette première phras
ez pas à ces deux phrases. 110. Vous ne changerez pas cette première phrase . 111. Le comte Brahé dit que le portrait était r
en vers, en disposant autrement l’arrangement des expressions en des phrases . Vers alexandrins, rimes mêlées.
49 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
ramme de l’Univ. De Kiel, juillet 1854, propose de revenir pour cette phrase à l’autorité des mss., et de lire : Τὸ μὲν οὖν ἐπ
on texte de plus près. Les mots ηὐζήθη et προαγόντων rappellent cette phrase , analogue pour le sens, du dernier chapitre des R
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
Tantôt, c’est l’ignorance ou l’oubli des règles de la grammaire, les phrases équivoques ou mal construites, l’emploi de mots o
leur sens, car un terme déplacé devient souvent un barbarisme dans la phrase où il se glisse. Il faut éviter à la fois et les
qui ont un grand usage du monde. Celui-ci consiste dans des tours de phrases particuliers, dans un usage singulier des mots, d
51 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
plusieurs mots nécessaires à la construction pleine et entière de la phrase . L'ellipse rend le discours plus vif, plus animé,
olue, l’autre relative. La première a lieu quand on supprime dans une phrase un ou plusieurs mots qui n’ont point été exprimés
a seconde, quand on sous-entend des mots déjà exprimés dans une autre phrase , ou dans une autre proposition. PREMIÈRE ESPÈCE
oir vacciet. 4° Les conjonctions sic ou ità dans un premier membre de phrase , et ut dans un second membre, doivent toujours se
ntis, Et volucrum linguas, et prœpetis omina pennœ. Virg. Dans cette phrase , le verbe sentis est sous-entendu cinq fois. 2° Q
possent. Cæs. 2° Quand il y a dans une proposition, ou même dans une phrase deux mots employés dans le même sens pour exprime
quand on ajoute des mots qui ne sont point nécessaires au sens de la phrase , mais qui donnent au discours plus de grâce, plus
tif à un antécédent qui n’a point été exprimé, mais que le sens de la phrase fait concevoir. Ex. : Per litteras me consolatus
rêts de la république. 3° La parenthèse, qui interrompt le sens de la phrase . Ex. : Tityre, dùm redeo (brevis est via) pasce c
ui trouble et confond l’ordre des mots, la construction naturelle des phrases et des périodes. Ex. : Saxa vocant Itali mediis q
iter dans le discours certaines manières de parler, certains tours de phrase particuliers à la langue grecque. Il y a plusieur
Quand la métaphore est continuée et qu’elle s’applique à une suite de phrases servant à développer la même pensée, elle prend l
. 3° Quand on passe brusquement d’une image à une autre dans une même phrase , comme si l’on disait : C'est un torrent qui mena
est l’effet de l’estime ; et confidere l’effet de la confiance. Cette phrase de Tite-Live nous le fait comprendre : Et consule
s idées ; figure de mots, puisqu’elle porte sur la construction de la phrase . 22. Voir, pour plus de détails, les Synonym es
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
garde contre la tentation et la combattre. » Mais ce second membre de phrase , ce conséquent reste sous-entendu ; il sera aisé
it dû la préparer autrement. La pensée se rattache bien à la dernière phrase du § 11 : « Presque toujours devenus les seuls ob
les seuls qui l’ignorent ; » mais elle se rattache uniquement à cette phrase , et non pas à l’ensemble du paragraphe. Nous sais
i de tout à l’heure ; car il est la conséquence, non plus d’une seule phrase , mais du paragraphe tout entier. Et l’exemple de
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
pas, comme certains bavards, être précis, parce que vous procédez par phrases courtes et hachées. « J’arrivai sur le port, dit
e montai, on leva l’ancre, on mit à la voile, nous partîmes. — Chaque phrase est courte, le récit est long. La précision consi
. Ce n’est donc qu’à force d’adresse que l’on parviendra à varier les phrases , à présenter sans cesse les objets ou les idées d
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
onasme emploie des mots inutiles pour le sens, mais qui ajoutent à la phrase plus de force ou de grâce : Ex. : Moi, des bien
ne se dit que de petites inversions qui ne dépassent pas un membre de phrase . Ex : Qui langue a, à Rome va. 4° Syllepse
tains mots par extension. Cette figure existe dans les expressions et phrases suivantes : Une feuille de papier d’argent, une
in, de lait et de miel, etc. L’emploi de cette figure a lieu dans les phrases suivantes : Déjà il avait abattu Ctésilas, si lé
Parmi les figures qui dépendent du tour ou de la construction de la phrase , les unes plaisent par le mouvement qui les anime
espèce de répétition qui donne beaucoup de précision et de grâce à la phrase  ; elle est assez fréquente chez les écrivains. Ex
I. Réticence La Réticence consiste à s’interrompre au milieu d’une phrase et à laisser l’auditeur le soin de la continuer.
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
tant vantée dans nos écrits modernes. Dès son exorde, dès sa première phrase , vous voyez son génie en action : il ne marche pa
d de l’attention. Quelle simplicité vraiment sublime dans cette autre phrase  : « On n’entend dans les funérailles que des paro
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
et des constructions équivoques qui embarrassent et obscurcissent la phrase , mais réellement on a peine à lire une centaine d
e la métonymie ne consiste que dans un mot, la métalepse embrasse une phrase entière. D’ailleurs on a trop étendu, à mon avis,
es plus larges et les plus libres présentent, dans l’application, des phrases consacrées auxquelles il est défendu de toucher.
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
st la conjonction copulative ET qui lie les membres corrélatifs de la phrase  ; je payerai la demoiselle, ET je l’épouserai.
essieurs, c’est « château dans lequel… » Figaro. Point du tout ; la phrase est dans le sens de celle-ci : « ou la maladie vo
i donc, je vous prie, pourquoi, dans votre pièce, on trouve autant de phrases négligées qui ne sont pas de votre style ? — De m
58 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
u goût, de quelqu’un qu’à proportion qu’il en aura pour cette pièce : phrases outrées, dégoûtantes, qui sentent la pension ou l
ntre le sublime ? Les synonymes sont plusieurs dictions, ou plusieurs phrases différentes, qui signifient une même chose. L’ant
de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement française : l’on a presque retrouvé le n
que les autres : voilà la source de votre pompeux galimatias, de vos phrases embrouillées et de vos grands mots qui ne signifi
traiterait s’amusât, dans l’extrémité de votre maladie, à débiter des phrases élégantes et des pensées subtiles ? Que penseriez
on ne s’applique qu’à des actions détachées, on est réduit à payer de phrases et d’antithèses ; on ne traite que des lieux comm
t vague dans les expressions. Veut-on louer un saint : on cherche des phrases magnifiques : on dit qu’il était admirable, que s
t-Évremond n’ose parler de vers à personne. Balzac assomme de longues phrases hyperboliques Voiture et Benserade, qui lui répon
uentes, des verbes auxiliaires nécessairement redoublés dans une même phrase , offensent l’oreille des naturels du pays. Un dis
seuses n’ont point de sens, et ne servent qu’à l’arrondissement d’une phrase inutile. Il ajoute encore « qu’on ne pourra jamai
causes, entourées pour lui d’un voile impénétrable. » Cette seconde phrase n’est point du tout une suite de la première ; au
, et manque d’écrivains. De quoi diable vous avisez-vous de louer les phrases hyperboliques et les vers enflés de Balzac ? Voit
nde en grâce, à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir de cette phrase  : nul style, nul goût dans la plupart, sans y dai
ité, cet étranglement me révolte. Ce sont nos avocats qui ont mis ces phrases à la mode : il faut les leur laisser, aussi bien
style moderne. Soyez bien persuadé que ces messieurs ne cherchent des phrases nouvelles que parce qu’ils manquent d’idées. Hors
dans le repos de la méditation. L’entassement confus des mots et des phrases entrelacées est un vice de l’art, plus souvent qu
’être ennemie de la facilité, en est la compagne fidèle. Un vers, une phrase , où tous les mots sont appelés par la pensée et p
le souvent mal, dit l’illustre archevêque de Cambrai ; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence
, ses licences continuelles, son obscurité, son emphase, et enfin ces phrases synonymes, où la même pensée est plus remaniée qu
n emploie cette distinction pour marquer le caractère d’un faiseur de phrases , je la trouverai raisonnable : mais lorsqu’on par
et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases , et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrom
ns le commerce. On ne doit pas les étaler, en les enchâssant dans des phrases , quand on pérore ou qu’on écrit. Il faut bien se
s langues, et ceux-là en sont les tyrans. XXVII. Il faut assortir les phrases et les mots à la voix, et la voix aux lieux. Les
x, et la voix aux lieux. Les mots propres à être ouïs de tous, et les phrases propres à ces mots, sont ridicules, lorsqu’on ne
plume des bons écrivains. Bien choisis, les mots sont des abrégés de phrases . L’habile écrivain s’attache à ceux qui sont amis
faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases des mots. LIV. On aime à pressentir, dans le son
est plus occupé que du fond, on croit que la pensée est venue pour la phrase , le fait pour le récit, le blâme pour l’épigramme
nce ou perfection. LX. Il y a des formes de pensées et des formes de phrases  ; celles-ci, quand elles sont seules, forment les
r, d’une certaine forme, et à des tournures de style, à des coupes de phrase où l’on reconnaît sa main, et dont il s’est fait
naît souvent un excellent auteur, quoi qu’il dise, au mouvement de sa phrase et à l’allure de son style, comme on peut reconna
bien élevé à sa démarche, quelque part qu’il aille. LXV. Quand votre phrase est faite, il faut lui ôter avec soin les coins e
. L’art de grouper ses paroles et ses pensées exige que la pensée, la phrase et la période s’encadrent de leurs propres formes
nous devrions aussi, dans nos écrits, donner à chaque mot et à chaque phrase leur horizon et leur écho. LXXV. L’esprit du lect
LXXV. L’esprit du lecteur est charmé lorsque, par la contexture de la phrase , un des mots indique la cause dont un autre a mar
re consiste à donner un corps et une configuration à la pensée par la phrase . LXXXIX. L’attention est d’étroite embouchure. Il
it que par la pointe des paroles. CXVII. Les tournures ingénieuses de phrases dirigent et contiennent l’esprit. CXVIII. Quand
ce, acte II, scène iii. 9. Ignoti nulla cupido. 10. La suite de la phrase manque ; et toute cette seconde partie, soit que
térisent eux-mêmes. On ne voit pas trop pourquoi il a retranché cette phrase , qui était au moins une espèce de correctif. S.
59 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
le au lieu d’un bâton, et tendre à leurs vœux n’est pas français ; la phrase au moins est équivoque. Mais cette faute est légè
u, est de soulager son lecteur en se faisant d’abord entendre115. Les phrases suivantes pèchent par le défaut de clarté. Dans l
is que c’est Alexandre. Il faudrait, pour la clarté, changer ainsi la phrase  : Je crus alors m’ouvrir un champ digne de moi.
oble. Voyez ce que deviennent les instruments du labourage dans cette phrase de Pline l’ancien, Gaudente terra vomere laureat
résulte, en général, du choix des mots et de leur arrangement dans la phrase . Nous distinguerons l’harmonie des mots, celle de
xercée. Elle consiste dans la texture, la coupe et l’enchaînement des phrases et des périodes. On peut définir la période une p
rt aux premiers ; à éviter également les périodes trop longues et les phrases trop courtes, le style qui fait perdre haleine, e
oblige à chaque instant de s’arrêter ; à savoir enfin entremêler les phrases arrondies et soutenues avec d’autres qui le soien
On ne saurait croire combien un mot plus ou moins long à la fin d’une phrase , une chute masculine ou féminine, et quelquefois
Clodius. Pour la peindre, Cicéron n’emploie que des mots courts, des phrases coupées, et beaucoup de syllabes brèves. Il a mêm
is l’orateur, libre du travail de la période, de l’enchaînement de la phrase , a d’autres conditions à remplir ; car ces tours
ple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots, pourvu que les phrases soient coupées et toujours faciles, et les expres
e de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de phrase , dans ces expressions frappantes qui rendent la p
ouvoir, renferme un sens juste et profond : déplacer un mot dans une phrase bien faite, c’est déplacer un œil dans un visage.
et qu’on doit bien se garder, par cette raison, de confondre dans la phrase  ; il faut les tirer de rang, et les placer ou à l
ussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Condé. » La phrase languirait sans la suspension légère que l’invers
etc. ce tour n’a plus de vivacité. Les hardiesses qui, sans ôter à la phrase sa clarté, la rendent plus vive, sont permises à
uillaient de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse, nous joindrons cette phrase de Massillon, dans son discours, pour le troisièm
s être dure ni forcée, a quelque chose de hardi, on l’adoucit par ces phrases  : pour ainsi dire, si l’on peut parler ainsi, etc
Liez ce discours par des conjonctions qui enchaînent chaque membre de phrase avec le suivant ; le style languit, la passion n’
s la déclinaison ou dérivation, par laquelle on emploie dans une même phrase plusieurs mots dérivés de la même origine ; la gr
di spernere cinam. La parenthèse ou dialyse interrompt le sens d’une phrase par une autre phrase qu’elle jette au milieu : T
a parenthèse ou dialyse interrompt le sens d’une phrase par une autre phrase qu’elle jette au milieu : Tityre, dum redeo (bre
vec un léger changement, se placent au commencement ou à la fin de la phrase , ou dans ces deux endroits, ou au milieu ; qu’ils
ou dans ces deux endroits, ou au milieu ; qu’ils terminent plusieurs phrases de suite, ou se reproduisent immédiatement dans u
iatement dans une acception différente ; lorsque plusieurs membres de phrase ont la même chute ou la même désinence ; que l’or
ètes. L’esprit aime les contrastes, dit Montesquieu ; mais le tour de phrase toujours le même et toujours uniforme déplaît ext
cousu, comme celui de Sénèque. Il est un art de les enchâsser dans la phrase et de les rendre moins saillantes « C’est alors q
précipite le débit avec force et rapidité : il est divisé, quand les phrases animées, retentissantes, sont entrecoupées par de
onciation ne soient jamais au-dessous de l’énergique volubilité de la phrase . Lorsqu’il est divisé, on fait retentir d’interva
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
et s’étend à son gré sous sa plume ; ses périodes s’enchaînent, et sa phrase marche avec une pompe et une magnificence qui sen
t que solide, et diffus lorsqu’il devrait être serré et pressant. Ses phrases sont toujours harmonieusement cadencées, jamais m
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
§ I. Le Style élégant « Le style élégant choisit les coupes de phrases les plus vives et les plus rapides, les chutes ha
tithèses. Il s’occupe surtout du choix des mots, de l’arrangement des phrases et des artifices de l’élocution, au reste, il des
et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases , et avoir épuré le langage, quand ils l’ont corro
ui cause une impression vive et profonde. Il peut se trouver dans une phrase , dans un mot, très simple en apparence, si cette
uver dans une phrase, dans un mot, très simple en apparence, si cette phrase ou ce mot expriment une grande image, un grand se
les plus brillantes ; tandis que le sublime se trouve souvent dans la phrase , ou dans l’expression la plus simple. Ex. : Il je
62 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ti dans les querelles des newtoniens et des cartésiens, et écrire ces phrases singulières ou plutôt insensées : Quoique le new
romper. Dans un autre endroit, après avoir cité un certain nombre de phrases très injurieuses, il résume ainsi ce point : Ri
abord de ne me point dire d’injures (p. 10), il y a apparence que ces phrases lui sont échappées comme un style polémique, sans
63 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
t la limpidité de son courant. De la succession des mots naissent les phrases , qui sont les membres du discours. Elles doivent
qu’elles composent. Ainsi l’histoire, se bornant à raconter, veut une phrase alerte et rapide comme la marche des faits qu’ell
mies, jusqu’aux regards de la foule ! » Retranchez un membre à cette phrase où tout s’enchaîne et se rattache logiquement à l
rme périodique ne satisfait pas seulement l’esprit : elle a, comme la phrase musicale, son rythme et ses repos réglés par la r
une autre les esprits calmes et rassis. Réduisez en raisonnements ces phrases  : Une loi de salut public est un glaive dans le f
dieu qu’il portait dans son sein, il avait une manière de jeter cette phrase , en secouant sa crinière, qui faisait dire à chac
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
és ; et le trop de négligence, c’est-à-dire les termes impropres, les phrases triviales ou mal construites, les pensées sans va
écrit de même à la fin, en mettant à la ligne toutes les sections de phrases , comme il a été dit : Je suis, Monseigneur, de Vo
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
scrit. Nous la suppléons par les mots soulignés. P. F. 1. Dans cette phrase , tant signifie autant. 2. Il faut admirer avec q
erre qui tourne autour du soleil. 2. Ce verbe, rejeté à la fin de la phrase , produit un effet grandiose. 3. Pascal avait mis
faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases des mots. — Il en est de nos pensées comme de nos
66 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
quelque part qu’il se présente ; et après une préparation de quelques phrases , rappelez les circonstances, présentez les images
où ils se livrent à vous sans défense, et souvenez-vous que quelques phrases dictées par la chaleur qui nous anime ont toujour
x qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint. » Ce sont là les dernières phrases de l’oraison funèbre ; mais toute la péroraison d
principalement l’attention, et montrer l’importance de ce mot dans la phrase . Quelquefois ce mot est aussi bien désigné par un
arquait à faux. Pour en donner un exemple, nous allons prouver que la phrase la plus ordinaire, cette simple question, « Allez
écouter avec attention. Ces mots rassemblés en grand nombre dans une phrase , sont comme des caractères italiques dont on couv
ause expressive est celle que l’on fait après avoir dit un mot ou une phrase sur lesquels on veut fixer l’attention des audite
tion des auditeurs, et quelquefois même avant de dire ce mot ou cette phrase . Ces pauses produisent un effet à peu près sembla
s pauses, est de marquer les divisions que le sens introduit dans une phrase , et en même temps de permettre à l’orateur de rep
er les mots, ou de séparer ceux que le sens lie trop étroitement. Une phrase mal divisée par les repos paraît hachée, et perd
énient, il faut, autant que possible, aspirer, avant de commencer une phrase , autant d’air qu’on en aura besoin pour aller jus
rer ; et lorsqu’on sait en profiter, on peut suivre jusqu’à la fin la phrase la plus longue, sans avoir été obligé de s’arrête
uer que les pauses ne sont gracieuses et expressives qu’autant que la phrase ou le membre de phrase qu’elles précèdent ou qu’e
ont gracieuses et expressives qu’autant que la phrase ou le membre de phrase qu’elles précèdent ou qu’elles suivent a été pron
la fin du vers soit aussi long que celui qui indiquerait la fin d’une phrase  ; mais on doit toujours marquer le passage d’un v
ans une harangue, par exemple, l’élévation du style et l’harmonie des phrases nécessitent, et quelquefois même exigent impérieu
ortait dans un discours prononcé en public. Combien, par exemple, les phrases de lord Shaftsbury seraient déplacées dans la bou
ut lire avec fruit ce que tous deux ont écrit sur la construction des phrases , surtout le premier, qui était un critique exact
fera toujours mieux de la rejeter à la note, que de risquer quelques phrases trop familières en l’intercalant dans le cours de
probité et la vertu. Il garde partout la gravité de l’historien. Ses phrases sont souvent trop longues et trop prolixes, mais
sujet de la clarté dans l’emploi des mots et dans la construction des phrases , on sera convaincu qu’on ne saurait se livrer ave
bien A et B. Après quelques compliments réciproques, et deux ou trois phrases sur la beauté de la matinée, ou de la soirée, ou
ots décèle le travail et l’étude ; aussi doit-on éviter avec soin les phrases harmonieuses et les périodes trop bien cadencées.
re pour une meilleure saison sa chaleur et ses bienfaits. » Une telle phrase convenait dans une harangue, mais elle est tout à
erles détachées, l’autre à des perles enfilées. Dans la première, les phrases ou les vers n’avaient entre eux aucun rapport, et
bes de Salomon, dont une grande partie du livre n’est composée que de phrases poétiques détachées les unes des autres, comme le
p à faire briller son esprit, ou à donner une tournure piquante à ses phrases  ; cependant la vivacité de son imagination est te
ent, c’est l’arrangement des mots et la cadence harmonieuse de chaque phrase . La différence est aussi grande que celle des Com
l’original mot pour mot, ont dû conserver la structure et l’ordre des phrases , de manière que cette correspondance alternative
eilleux comme essentiel à l’épopée ; ils citent comme un oracle cette phrase de Pétrone : Per ambages, deorumque ministeria,
nos sculpteurs en forment aujourd’hui. » Voltaire conclut par cette phrase bien sage : « Heureux celui qui, dégagé de tous l
dit-il, a son génie déterminé par la nature de la construction de ses phrases , par la fréquence de ses voyelles ou de ses conso
s de l’âme, de mouvements, de lumières, qui, mis bout à bout dans des phrases pompeuses, ne produisent pourtant aucune idée dis
67 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
t les règles du style, et surtout le choix des mots et la facture des phrases . On peut comparer le travail de l’élocution à cel
ici d’appliquer les préceptes du style, les qualités des mots et des phrases , les qualités générales et particulières du style
é bien observées. Sous ce dernier rapport, on aura à parcourir chaque phrase d’un œil sévère, à l’examiner d’après les princip
t ainsi que le style historique, toujours coupé et dégagé des longues phrases et de ces périodes qui tiennent l’esprit en suspe
n’est pas une profusion de mots qui ne disent rien, un amas confus de phrases qui ne présentent point d’idées, mais un choix in
ours lents et embarrassés, des parenthèses qui arrêtent la marche des phrases , des périodes symétriques, des mouvements passion
récieux. Ordinairement coupé, c’est-à-dire unissant la brièveté de la phrase à la propriété des expressions, le style de la le
68 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
s français est marquée par un repos logique : c’est la fin même de la phrase , ou d’une de ses parties principales. Aussi voit-
vers, avec lesquels il est étroitement lié par la construction de la phrase  ; Ou plutôt, c’est le dernier vers tout entier qu
rsion] DE L'INVERSION, ou licence relative à la construction de la phrase  : changement dans la place ordinaire ou logique d
égance, à moins qu’elle ne soit forcée, et ne nuise à la clarté de la phrase . Exemple. ESTHER. Est-ce toi, chère Elise ? O jo
69 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
être pressant et fort, où l’on se pique de préférer des raisons à des phrases , le traité d’Aristote doit être le livre classiqu
plus occupés de la grammaire et du nombre, ou de la composition de la phrase , que du mérite de l’expression. Dans cette partie
u traducteur, de remplacer les termes et les images, la structure des phrases et les périodes par des termes, des images, des p
sons, placé naturellement soit à une extrémité, soit au milieu (d’une phrase ), à moins qu’il n’y ait convenance à le placer po
[Introduction] La formule περὶ μὲν οὖν, qui commence la dernière phrase indique clairement que l’auteur allait traiter un
se que la multiplicité des conjonctions rend difficile, ainsi que les phrases qu’il n’est pas aisé de ponctuer, comme celles d’
disant : « C’est Cléon570. » II. Si le discours manque de rythme, la phrase ne finit pas. Or il faut que la phrase finisse, m
discours manque de rythme, la phrase ne finit pas. Or il faut que la phrase finisse, mais non pas au moyen du mètre. Un disco
e le terme en lui-même, est brusquement interrompu par un arrêt de la phrase , qu’il trébuche, comme devant un obstacle583. Par
(ἀργόν)603 ? Il est possible que tout cela se rencontre dans la même phrase et qu’une même période ait une antithèse, avec ég
sion envisagée dans sa forme, si l’on parle par antithèse. Dans cette phrase  : « Et jugeant que la paix commune aux autres éta
. Exemple : « Anaschétos n’est pas ἀνάσχετος (supportable). » Cette phrase renferme une homonymie, mais elle est convenable
re digne de mourir. » Plus il y a de mots (dans l’antithèse), plus la phrase a de relief. C’est ce qui arrive, par exemple, si
les disant tour à tour dans le même sentiment et sur le même ton. Les phrases dépourvues de conjonction offrent encore une part
chantée, ni rythmée. 13. Vulgate : τῆς τραγῳδίας. — Voir, sur cette phrase , le commentaire de M. Egger sur la Poétique, 2e é
istote. 30. Font des pièces d’où les mœurs sont absentes. 31. Cette phrase , dans les manuscrits, ne vient qu’après le § 18.
est plausible, mais non indispensable. 32. Buhle place ce membre de phrase , non sans apparence de raison, à la suite de cell
lquefois, et ici notamment, par surprise. 36. Peut-être le membre de phrase  : « Car,        » est-il une glose marginale insé
te tragédie. 38. Voir une remarque importante de M. Thurot sur cette phrase . (Revue critique, février 1875, p. 131.) 39. G. 
Ce dernier paragraphe pourrait bien être une répétition altérée de la phrase qui ouvre le chapitre. 54. Les manuscrits ajoute
x manuscrit de Paris ne donnant pas de sens ; mais, dans le membre de phrase qui suit, nous abandonnons la vulgate pour reveni
s. 96. Homère (Iliade, vers 1). 97. La lettre alphabétique. 98. La phrase ou une suite de phrases. 99. Sans adjonction d’u
vers 1). 97. La lettre alphabétique. 98. La phrase ou une suite de phrases . 99. Sans adjonction d’un son articulé. 100. Φη
ajoutent : « Ou encore un son non significatif, soit au milieu (d’une phrase ) », même texte que ci-dessus, lequel n’est sans d
hle. 103. Il y a ici, dans le vieux manuscrit de Paris, le membre de phrase qui suit : πλὴν οὐκ ἐκ τῷ ὀνόματι. 104. Formé, s
282. Soph., Antig., v. 450. Cp., plus loin, chap. xv, § 6. 283. La phrase d’Alcidamas, que nous a conservée le scoliaste, m
i, § 2. 338. Cp. chap. ii, § 1. 339. L’édition de Buhle place cette phrase à la fin du chapitre précédent, mais elle apparti
ers est un souvenir d Hésiode. (Œuvres et Jours, v. 263.) 586. Cette phrase ressemble à un vers didactique. 587. Isocrate, P
accentuent leur réponse d’un geste caractéristique. — Cette dernière phrase pourrait bien être une scolie introduite dans le
721. L. II, ch. i-xi. 722. Cp. Lysias, contre Ératosthène, dernière phrase .
70 (1881) Rhétorique et genres littéraires
trois espèces d’harmonie : 1° L’harmonie des mots, 2° L’harmonie des phrases , 3° L’harmonie imitative. Elles résultent les une
nt I, vers 109 et suiv.) Bossuet n’a pas observé cette règle dans la phrase suivante : Alors qu’avons-nous vu ? qu’avons-nou
ouï ? (Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre.) 2° L’harmonie des phrases est le résultat de l’harmonie des mots et de leur
(περιόδος, circuit ou contour.) La période, suivant Aristote, est une phrase qui a un commencement et une fin par elle-même, u
pellent membres. Lorsque chacun de ces membres forme une ou plusieurs phrases indépendantes, il prend le nom d’incises (incisæ,
e nom d’incises (incisæ, coupées). Souvent aussi on entend par là une phrase isolée, intercalée dans la période, et que l’on p
rmonie du style consiste dans l’habile mélange de la période et de la phrase coupée. Ex. Voltaire. 3° L’harmonie imitative est
i sont des mots (præterea, igitur, etc.), et quelquefois des tours de phrase servant à relier les différentes parties du disco
scène xiv.) Réticence La réticence consiste à interrompre une phrase commencée qu’elle laisse achever par l’esprit du
un ou plusieurs mots pour donner plus de vivacité et de rapidité à la phrase . Ex. Et pleurés du vieillard, il grava sur leur
ς, de ἀνα-κωλύω, j’arrête) interrompt la construction régulière de la phrase . Ex. « Après s’être sauvée des flots, une autre
des mots. Cette figure, qui est le fond même de la construction de la phrase chez les Grecs et les Latins, donne aux langues a
Concision, Pureté, Naturel, Noblesse, Harmonie : 1° Des mots ; 2° Des phrases (période) ; 3° Harmonie imitative. 1° Style sim
u mot qui fuit trop loin. Ton métal est à toi. Serve de la pensée, La phrase saine et souple, en son ordre placée, Vil, comman
71 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
il a un ton, une nuance au-dessus du ton et de la nuance qu’aurait la phrase si elle était en prose ; quand son expression a u
4° Pour les locutions familières, les expressions proverbiales, les phrases toutes faites et les noms propres composés : Le
ait soin de placer des repos à différentes places, et de renfermer la phrase tantôt dans un vers, tantôt dans deux vers, tantô
urs Pères de l’Église, qui font rimer entre eux différents membres de phrase . Au moyen âge, dit M. Félix Clément, les poètes c
72 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -
dditions nécessaires, elles sont distinguées avec soin du reste de la phrase , de façon que le lecteur en puisse juger au premi
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
en cet endroit que Démosthène va l’accabler, et renverser d’une seule phrase tout cet appareil de deuil et de vengeance, que s
t si naturelle, de ne point préférer aux lois et à votre serment, les phrases éloquentes de Démosthène ; l’autre, se plaindre d
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots, pourvu que les phrases soient coupées et toujours faciles, et les expres
mots vulgaires et sa période négligée, et le style de Thomas avec ses phrases et ses expressions ambitieuses. Sachant que le to
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
s, mais les hommes qui honorent les places. — Pourquoi la forme de la phrase ne chercherait-elle pas à exprimer un contraste q
us a fait proscrire l’usage ; c’est que, d’une autre part, le tour de phrase , dans l’antithèse, étant toujours le même, cette
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
utez l’ennui, Qu’un repos uniforme | attache auprès de lui. Que votre phrase heureuse | et clairement rendue Soit tantôt termi
t des plus satisfaisantes pour l’oreille ; elle ressemble à une belle phrase musicale, surtout avec des vers de huit et de sep
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
e : c’est une tempête, un déluge, qui renverse toutes les digues. Ses phrases sont parfois un labyrinthe inextricable. Mais que
n’échappe pas au souvenir ; je veux dire qu’on ne se rappelle pas ses phrases , mais qu’on se souvient du plaisir qu’elles ont f
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
in à exagérer, à contourner, à forcer certains rapprochements. Que de phrases creuses ou fausses débitées depuis qu’il y a des
bouillons du patriotisme jusqu’au plus violent emportement… » A cette phrase le côté droit de l’assemblée se prit à rire. « Me
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
imer le style d’images saisissantes ; il y a image quand le mot ou la phrase peint quelque chose à l’esprit. L’image est donc
ne sais où, Le héron au long bec emmanché d’un long cou. dans cette phrase de Bossuet : « L’univers allait s’enfonçant dans
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
que cela est vrai ! Que de noms propres on pourrait mettre sous cette phrase  ! 2. Aimer le talent est le premier devoir de ce
grammes. C’est un des côtés de son talent 1. Il faut lire toutes ces phrases , en soulignant les intentions. 1. On ne saurait
81 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
ficile à justifier, mais, heureusement, assez facile à comprendre. La phrase complète serait : ϰαὶ ὅσα εἰς τῶν ἐπεϰτεινομένων
82 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
Flumina constiterint acuto. Remarque. — En français, le sens de la phrase finit toujours après chaque strophe. Mais les Lat
83 (1839) Manuel pratique de rhétorique
onstitutives. Le premier moyen est lié au second à l’aide de cette phrase  : Il ne reste à nos maux qu’un seul remède : imit
sans transition. On passe du troisième au suivant, au moyen de cette phrase  : Détruisez Antioche ; mais détruirez-la comme le
uplent, c’est la même figure que nous avons analysée dans la première phrase . Ingratitude. Oubli du bienfait qu’on a reçu.
expressions louches, équivoques, les constructions embrouillées, les phrases chargées de mots inutiles. La pureté du style rés
présentent d’elles-mêmes dans le langage ordinaire ; dans le tour des phrases , quelque chose de piquant, mais sans affectation 
e moi. Énéide, liv. ix. Ou bien le même mot commencera plusieurs phrases ou les finira, comme on peut le voir dans la plup
fin, le même motet l’idée qui commençaient et finissaient la première phrase , changent de places et sont transposés dans la se
uelles on parvient à l’âme. Elle aura souvent des mots imitatifs, des phrases brillantes et cadencées, des nombres enfin qui, s
84 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
lieu de l’idée absente ; et des mots harmonieusement disposés et des phrases bien faites ne peuvent suffire à captiver l’espri
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
mulés, des contrastes étudiés, des expressions originales, de petites phrases concises qui partent comme des flèches, des allég
qui est exposé à l’entretien d’un tel personnage ! Combien de jolies phrases lui faudra-t-il essuyer2 ! combien de ces mots av
ersation de tout le travail de leur esprit : ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’expression, concertés1 dans
86 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
rendre à les revêtir de tout l’éclat qu’elles peuvent recevoir. Cette phrase contient tout le plan de cet ouvrage, que je devi
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
nnaît point les principes d’une saine philosophie. Il ne veut que des phrases brillantes et que des tours ingénieux. Ce qui lui
s. Sa diction est nerveuse, concise, et cependant périodique. Pas une phrase oiseuse dans le discours ; pas un mot oiseux dans
. Pas une phrase oiseuse dans le discours ; pas un mot oiseux dans la phrase . Il force la conviction, il entraîne à sa suite l
88 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
e Vahlen, qui permettent au moins de voir un sens raisonnable dans la phrase d’Aristote  pour la construire grammaticalement,
89 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
tes sortes de guignons à ceux à qui j’écris, afin de varier un peu la phrase . Je n’ai pas la force de commencer par vous. Ains
t déplacée dans un compliment de félicitation à un prince. La seconde phrase est bien tournée, l’idée est bien naturelle, conf
ceptes du genre, et comme elle contient une répétition de la première phrase par les mots : Rien ne vous est impossible , l’é
mmencer par là. L’affectation et l’emphase caractérisent la troisième phrase . On est en droit d’exiger un bel éloge de l’écriv
rième remercîment. Mais toutes ces formules ne sont rien auprès de la phrase qui forme la cinquième et dernière expression de
es adieux faits , le bardot chargé , se montre encore dans la longue phrase qui commence a ainsi, coffres qu’on rapporte  : c
ont pas de verbe pour exprimer leur état, de sorte que pour rendre la phrase régulière, on devrai dire : Ainsi on rapporte le
r ici chaque genre de style à chaque genre de sujet ; on économise la phrase qui acquiert ainsi plus de concision. Ces anima
mérité sans ses prétentions. Voilà déjà bien des choses en une seule phrase  ! mais cette phrase est la proposition du discour
tentions. Voilà déjà bien des choses en une seule phrase ! mais cette phrase est la proposition du discours qui suit. Voyons l
pports que je viens d’unir, l’auteur obtient un plus grand effet : sa phrase est plus vive, et ces verbes tutoie, protège, mép
s pleurs ! je reviens, quelle joie ! Sensibilité ! Cette tournure de phrase , quoique concise, peint admirablement les transpo
tend pour et pas, et dans la seconde, tant de choses, pour former ces phrases  : Sors d’ici pour que je ne t‘ assomme pas. — Tu
que tu sortes. C’est bien là le langage de la passion qui abrège les phrases pour rendre plus vite la pensée. Je te baillera
l craint qu’on ne lui ait volé, et aucun rapport ne se trouve dans la phrase précédente. Deux expressions de ce dialogue sont
u présent, cette figure affectionne un rythme coupé, c’est-à-dire des phrases courtes composées de mots où les syllabes brèves
uand le combat commence. Le style s’est relevé impétueusement dans la phrase  : tout-à-coup il se précipite sur un cavalier .
nt à cette vivacité pendant la durée du drame, et c’est à la dernière phrase , commençant à : bientôt percé de toutes les lanc
gnent plus vite l’idée, y joint quelques épithètes équivalentes à une phrase c’est bien là l’effet des efforts désespérés, de
, ces radeaux descendent. Belle hyperbate ! Dans l’ordre naturel, la phrase eût présentée deux substantifs l’un à côté de l’a
a aborder endormie dans quelque anse retirée du fleuve . Cette fin de phrase est paisible et douce. Elle emprunte cet effet à
jets de conversation, qui s’épuisaient tous à la seconde ou troisième phrase . Il paraissait évident que Sa Majesté était dans
qu’il crut d’abord avoir mal entendu ; mais l’Anglais ayant répété sa phrase dans les mêmes termes, il lui répondit qu’il n’av
 ! adieu, ma fille !    Il est facile de réduire le récit à quelques phrases en supprimant tous les discours d’Œdipe. Ainsi, o
ment dans ce passage, qu’il serait difficile d’en distraire une seule phrase sans nuire à l’effet total. C’est le triomphe de
m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés. » Cette simple phrase est le commencement d’une communication que nous
e la communication dont j’ai déjà parlé. Ne sentez-vous pas que cette phrase est mise en cet endroit par le plus grand talent
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ravité soutenue, le relief de l’expression et l’éclat de la forme. Sa phrase a une régularité savante et une ingénieuse symétr
91 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
itutifs du style. Là, nous étudions surtout les pensées, les mots, la phrase , comme étant les fondements indispensables de l’a
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
Barante, la franchise des remontrances du parlement. On se plaît aux phrases rudes que cet auteur jette de temps en temps cont
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
paris, couvrait les mises 6. Amusée à, tour rare et vif. 7. Cette phrase nous ouvre comme l’intérieur du palais, du ménage
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
s moins curieuse que ses démonstrations extérieures ; il commence des phrases , pour que le ministre les finisse ; il finit cell
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
norant dans l’art de bien dire, avec cette locution2 rude, avec cette phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie,
pagne la parole. 2. Avec sécurité. 3. Conseils signifie dans cette phrase desseins prudents. 4. Comparez à une page de Lou
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
chose d’au delà de toutes les clefs d’une belle et sage musique. « La phrase vive de Montesquieu a été longtemps méditée ; ses
ropres à s’exprimer en peu de mots ; il savait faire dire aux petites phrases de grandes choses. » 3. Un des plus illustres
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
une beauté simple d’expression, et souvent une manière de relever la phrase qui est tout à fait dans le genre des maîtres. On
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ue a des rudesses et des vivacités gauloises ; il procède par petites phrases brèves et incisives, qui ont un rythme poétique.
99 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
à l’Académie, Fénelon dit, en parlant de Molière : « Il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles…. d’une
passée et présente. (Paris, octobre 1890.) Expliquer et développer la phrase suivante : « Les Alpes sont le relief le plus ac
de la morale et des lois de l’économie politique ; à propos de cette phrase , apprécier le style de La Bruyère. (Grenoble, aoû
sien et puis la France. » (Chambéry, novembre 1890.) Expliquer cette phrase de Bacon : « L’esprit qui prétend tout tirer de l
u xix e siècle. Voltaire et Montesquieu avaient donné l’exemple d’une phrase vive et courte, alerte et nerveuse. Rousseau revi
araisons et les images s’y rencontraient, mais étroitement unies à la phrase et sensibles seulement à qui y regardait de près.
ultipliés, surtout de l’obscurité qui natt souvent de la longueur des phrases , peut-être de quelques répétitions ? J’ai senti c
uer. » Négligence, obscurité, répétitions, synonymes trop multipliés, phrases trop longues, tous les défauts de Saint-Simon son
ulement inférieur à lui-même, il est mauvais et presque illisible. Sa phrase parfois si courte, si nette, si lumineuse, s’égar
ût physique. Qu’un tel homme rencontre un de ces ouvrages où quelques phrases heureuses sont perdues dans un ensemble défectueu
e causeur le plus habile est rarement correct ; il n’achève point ses phrases  ; il devine qu’il est compris à demi-mot et il pa
s ces variations « brillantes », véritables avalanches de notes, sans phrase musicale qui les relie, sans idée. Enfin en éloqu
meilleur commerce par le cœur que par l’esprit. » – Expliquer cette phrase dans laquelle La Bruyère donne la supériorité aux
pression saillante, le mot de valeur (comme on dit) à dégager dans la phrase ou dans la page, ait été trop faiblement accusé e
pu dire qu’il n’y a pas de synonymes ? – Comment entendez-vous cette phrase de La Bruyère : « Les esprits médiocres ne trouve
s de Fénelon : « Notre langue manque d’un grand nombre de mots et de phrases  ; il me semble même qu’on l’a gênée et appauvrie,
e même laisse fort à désirer ; et, sans compter le tour relâché de la phrase et les familiarités de la rédaction, nous devons
rs, du bon sens, de la suite, une parole aisée et agréable, de jolies phrases , des mots heureux, des vues ingénieuses ; presque
r de verve et d’impromptu ? La Bruyère presque seul écrit par petites phrases courtes, mais d’ailleurs pleines d’art et de reto
up sûr originale et toute française. Il a renoncé définitivement à la phrase large du xvii e siècle, à ce style périodique qui
solennité, à la majesté. Le style devient coupé, nerveux, court ; la phrase brève et rapide est morcelée ; la pensée jaillit
de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement française ; l’on a presque retrouvé le n
ans le style du xviii e siècle. Or La Bruyère a raison de dire que la phrase courte et légère est essentiellement française ;
eur des Latins, qui gratifia notre idiome naturellement si vif, de la phrase longue, majestueuse, un peu froide et monotone qu
t lui, tout le xvii e siècle a compris la même chose et a procédé par phrases courtes quand besoin en était. Est-ce que Voiture
as trouvé souvent la verve et la finesse dans le style ? Pascal a des phrases comme Descartes, celle-ci, par exemple : « On n’a
e qui est fort fût juste. » Mais quand il veut nous frapper, il a des phrases courtes comme Voltaire ; sa phrase se plie au suj
nd il veut nous frapper, il a des phrases courtes comme Voltaire ; sa phrase se plie au sujet, tantôt elle se déroule en pério
on plus exagérer la portée de la réforme de la prose et croire que la phrase ample et large ait disparu à tout jamais. Au débu
in ce style si court, à force d’ètre bref, finit par consister en des phrases découpées, hachées ; c’est un style sautillant, c
’est combiner, c’est faire un tout harmonieux. Elles se défieront des phrases apprises par cœur, des souvenirs empruntés aux ma
de lecture n’ait dissipé. » PLAN Préambule. – Définir le sens de la phrase . Le chagrin est-il vraiment une douleur profonde 
que soit la profession qu’il embrasse. – Expliquer et commenter cette phrase de Plutarque : « L’enfant n’est pas un vase à rem
a dit : « Tout s’apprend, même la vertu. » Expliquez le sens de cette phrase . – Dites quels sont les meilleurs moyens de s’app
100 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
e οὐχί fait-il double emploi avec ἔχει, par l’erreur d’un copiste  la phrase corrigée et complétée serait : Ἤ ὅτι τὸ ἀϰουστὸν
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