nsiste à disposer chaque terme d’une proposition, chaque partie d’une
phrase
, selon les règles établies au début de la syntaxe
ent se succéder selon leurs rapports de dépendance. Ainsi, dans cette
phrase
: Cæsar incitus, accensus amore gloriæ et dominat
mperio suo, post prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la
phrase
: sujet simple, mais complexe. — Quels en sont le
utes les autres, et que Cicéron ne manque pas de placer en tête de la
phrase
: c’est la mort, ad mortem. Après l’idée du suppl
que l’orateur fait paraître à la suite :Ad mortem le, Catilina… Une
phrase
oratoire peut renfermer cinq éléments principaux
te, celle qui offre le plus d’intérêt, occupe le premier rang dans la
phrase
, et que les autres soient disposées selon le degr
idées qu’ils représentent : Alexander vicit Darium ad Arbelam. Cette
phrase
, dit le Batteux, peut offrir quatre points de vue
cas, l’idée principale sera Alexander, que l’on mettra en tête de la
phrase
. Ou l’on demande quel est le roi de Perse vaincu
nt, quand Lucullus y commandait nos armées. De même, dans cette autre
phrase
: Saxa et solitudines voci respondent ; bestiæ sæ
lui-ci occupe le premier rang. C'est ce qu’observe Cicéron dans cette
phrase
, où il veut faire ressortir toute l’horreur du co
nturiones, vosque, milites, etc. Il est facile de voir, dans ces deux
phrases
, que tout l’intérêt se porte sur les compléments
ante, et qui, pour cette raison, doit occuper le premier rang dans la
phrase
. Ex. : In vinculis, quoniam per scelus infandum m
isages de ceux qui t’entourent, n’ont pu t’émouvoir ! En lisant cette
phrase
, où l’orateur énumère avec tant de véhémence les
’un vain bruit. Ces rapports étant nécessaires à l’intelligence de la
phrase
, il importe que le lecteur puisse les saisir faci
tes les transpositions de mots qui pourraient obscurcir le sens de la
phrase
. Ainsi, ce serait une faute de dire : Neque potes
oire. Il faut donc, dans l’arrangement des parties qui composent une
phrase
, éviter avec le plus grand soin d’embarrasser mal
cet article, que les Latins aimaient à concentrer dans le corps de la
phrase
les idées moins saillantes, les termes accessoire
utres mots agréables à entendre et nécessaires à l’intelligence de la
phrase
. La raison de cet arrangement, c’est que l’audite
accessoires excitent plus vivement son attention, et l’ensemble de la
phrase
se grave mieux dans sa mémoire. D'ailleurs, cette
s réunit d’une manière plus compacte et plus intime ; elle donne à la
phrase
une plus grande unité, et la rend par là même plu
itions, de la liaison bien ordonnée des propositions qui composent la
phrase
ou la période, enfin de la variété dans la forme
ngués ont donné les plus grands soins. « Le charme qui résulte d’une
phrase
bien ordonnée, est étonnant ; et je ne comprends
une période pleine et nombreuse m’enchante ; que mon oreille veut des
phrases
cadencées et parfaitement arrondies ; qu’elle est
s fortes et aspirées, comme les lettres p, q, r, f, k, s, t, x. Les
phrases
suivantes sont donc blâmables : Rex Xerxes stabat
s courts, qui se prêtent une mutuelle assistance, afin de donner à la
phrase
une douce harmonie et de charmer les oreilles de
onie et de charmer les oreilles de ceux qui écoutent. Telle est cette
phrase
de Cicéron : Mea lenitas, si cui solutior visa es
assent au grand jour. Qu'on fasse subir le moindre changement à cette
phrase
, que l’on mette si au commencement, et illud aprè
nos âmes en sont pénétrées. 6° Il ne faut point mettre à la fin d’une
phrase
la fin d’un vers hexamètre, comme dans cet exempl
mots précédents dispose la voix à celle des mots suivants, et que la
phrase
se termine par une finale habilement ménagée pour
l’on fait des inversions, des transpositions de mots ou de membres de
phrase
, que ce ne soit jamais aux dépens de la clarté ;
discours ; mais c’est au commencement, et plus encore à la fin de la
phrase
qu’elle doit se faire sentir davantage. Au commen
les beautés et les défauts des premières expressions. A la fin de la
phrase
, parce que l’oreille, entraînée dans tout le rest
de placer au commencement, mais surtout de réserver pour la fin de la
phrase
les mots les plus nombreux16 et les mieux cadencé
pour faire voir combien un mot plus ou moins nombreux, à la fin d’une
phrase
, combien même une syllabe de plus ou de moins pro
ce qui lui convient ? Qu'on prenne au hasard dans quelque orateur une
phrase
nombreuse et périodique, et qu’on essaye d’en dér
e grâce, il n’y a plus d’harmonie. Il en est de même dans cette autre
phrase
: Animadverti, judices, omnem accusatoris oration
des mots, au point de vue de l’élégance et de l’harmonie. Soit cette
phrase
prise au hasard dans Cicéron : Cùm plurimas et ma
compléments debilitari animos, aut cadere. Cette manière de finir une
phrase
, nous l’avons déjà dit, est ordinaire chez les La
pour éviter la suite immédiate de plusieurs verbes. Soit cette autre
phrase
: Ut igitur ii qui sunt in amicitiæ conjunctionib
nie, de la fortune ou de la dignité. Dans la première partie de cette
phrase
, le sujet de la proposition principale, ii, est e
in du verbe debent, qui termine agréablement la première partie de la
phrase
. La seconde partie est disposée d’une manière ana
nstanciels viennent ensuite, et enfin le verbe supérari, qui finit la
phrase
d’une manière très-harmonieuse. Souvent il arrive
ès-harmonieuse. Souvent il arrive que, pour donner plus d’unité à une
phrase
et rendre la pensée plus intéressante, on exprime
ie des mots qui forment les propositions, il y a aussi l’harmonie des
phrases
et des périodes qui composent le discours17. Cett
la coupe et de l’arrangement des différentes parties qui forment une
phrase
, des différents membres qui composent une période
odes entre elles. Ouvrez les bons auteurs, vous verrez que jamais une
phrase
ne ressemble à la phrase qui précèdé ; que jamais
les bons auteurs, vous verrez que jamais une phrase ne ressemble à la
phrase
qui précèdé ; que jamais, ou presque jamais, elle
t également répréhensibles. Le grand art est de savoir entremêler les
phrases
arrondies et soutenues avec d’autres qui le sont
me la comtesse. II Le vocatif se place bien dans le corps de la
phrase
, et mieux encore après un pronom qui désigne la m
ient un ordre différent, il faudrait s’y conformer. Ainsi, dans cette
phrase
: Tanta vis probitatis est, ut eam vel in hoste d
frirait pas que l’on dit : Tanta probitatis vis est. Dans cette autre
phrase
: Recordatione amicitiœ nostrœ sic fruor, ut beat
vent avant le mot qui les régit, entre le sujet et le verbe, quand la
phrase
n’a pas trop d’étendue et qu’il est facile d’en s
circonstanciel, va beaucoup mieux au commencement ou au milieu de la
phrase
qu’à la fin. exemples : Caritate benevolentiâque
plusieurs comparatifs ou superlatifs qui se suivent, comme dans cette
phrase
de Cicéron : Sed me recreat et reficit C. Pompeii
urtout quand il y a opposition ou gradation entre les deux membres de
phrase
, comme dans cet exemple : Injustus ille est, qui
ifférence ou l’opposition qu’il y a entre les idées, comme dans cette
phrase
: Quæ amici non audent monere reges, hœc in libri
Deux ou plusieurs pronoms rapprochés les uns des autres dans une même
phrase
, ont une grâce particulière, pourvu toutefois que
ans le récit historique, est de mettre le sujet au commencement de la
phrase
et de renvoyer le verbe à la fin, en plaçant entr
du verbe et de leurs compléments, — le premier au commencement de la
phrase
, le second à la fin, et les autres dans le milieu
on attention jusqu’au verbe, qui est l’un des termes essentiels de la
phrase
. Si cependant la phrase était d’une grande longue
rbe, qui est l’un des termes essentiels de la phrase. Si cependant la
phrase
était d’une grande longueur, ou s’il y avait plus
II Le verbe sum a une grâce particulière au commencement de la
phrase
, étant mis tout le premier, ou après l’un de ces
verbe sum se met élégamment soit au commencement, soit à la fin de la
phrase
, après les noms et les adjectifs de plusieurs syl
enir des maux passés nous est agréable. IV Dans le milieu de la
phrase
, le verbe sum est plus élégant après les mots nég
st très-élégant de mettre entre deux virgules, et dans le corps de la
phrase
, les verbes quœso, rogo, credo, fateor, et autres
Equidem mis pour ego quidem se place toujours au commencement de la
phrase
, et se construit ordinairement avec la première p
I Les conjonctions se placent ordinairement au commencement des
phrases
ou des propositions dont elles font partie. Si pa
importe donc, pour la clarté du discours, de soumettre ces sortes de
phrases
à une analyse rigoureuse, et d’apprendre aux jeun
espèces de propositions, et le rôle que chacune d’elles joue dans la
phrase
dont elle fait partie. III Conjonctions et,
ur que les trois autres, se met le plus souvent au commencement d’une
phrase
, d’un paragraphe, d’un alinéa. exemple : Etenim
si, ut, quùm, dùm, ne, cur, se placent élégamment dans le corps de la
phrase
, immédiatement avant le verbe, quand la dispositi
issem). Si je l’eusse fait. XI Sie se met bien au commencement d’une
phrase
, quand il est suivi de ut ou d’une proposition in
uver qu’un orateur parfait. ARTICLE VIII. de la disposition des
phrases
et des membres de phrases. I Si la langue
. ARTICLE VIII. de la disposition des phrases et des membres de
phrases
. I Si la langue latine a ses règles pour
angue latine a ses règles pour l’arrangement des mots qui forment une
phrase
, elle les a aussi pour l’arrangement des phrases
mots qui forment une phrase, elle les a aussi pour l’arrangement des
phrases
qui composent le discours. Ces règles reposent su
ons complétives selon leurs rapports de dépendance. Ainsi, dans cette
phrase
de l’Orateur de Cicéron : Utrùm difficilius an ma
ue dubitavi. Elle devait être la dernière, parce que, l’intérêt de la
phrase
n’étant pas pour elle, les premières attentions n
les motifs de l’action principale, sont groupées dans le centre de la
phrase
et avant le verbe videbatur, qui, étant mis à la
incipe, il faudra éviter de placer à la suite les unes des autres des
phrases
de même forme et de même longueur, des périodes d
elle que soit la place que l’on assigne aux parties principales d’une
phrase
, il est essentiel que ces parties ne soient point
erçu, et se montrer dans tout son jour. Remarquez l’arrangement de la
phrase
suivante : Non ergò erunt homines deliciis diffl
u nec ratione habent cognitam, disputabunt. Cic. Voila sans doute une
phrase
bien construite. Les termes principaux y sont pla
es de l’auditeur. Si l’auteur eût donné une autre disposition à cette
phrase
, et qu’il eût dit : Ergò homines diffluentes deli
ssoires, les propositions complétives se mettent bien au milieu de la
phrase
, quand cette disposition ne nuit point à la clart
l’Italie, les pays qu’il traversait lui payaient tribut. VII La
phrase
serait encore plus élégante, si la proposition co
il y a des injustices. VIII S'il y a, dans un second membre de
phrase
, des termes mis en opposition ou en parallèle ave
faiblir par la douleur, d’être abattu, de succomber. X Dans une
phrase
un peu étendue, il faut, autant que possible, var
de différentes manières une même idée, une même proposition, une même
phrase
. C'est le moyen le plus facile de se familiariser
idité du style produite par des mots courts, des syllabes brèves, des
phrases
entrecoupées. Cicéron a voulu imiter ainsi la rap
hardis et pour ainsi dire inspirés du poète : les coupes de vers, les
phrases
suspendues, l’esprit arrêté pour admirer chaque f
ssorties de manière à former une agréable mélodie. Le nombre dans une
phrase
, c’est sa durée divisée symétriquement par des in
coutent ; ils présentent les objets nettement séparés ; ils lient les
phrases
par des rapports symétriques ; ils les font croît
r variation, leur inflexion, leurs rapports. 17. La période est une
phrase
composée de plusieurs membres disposés avec symét
qu’elle unit deux idées qui s’excluent mutuellement, comme dans cette
phrase
: le méchant est heureux ; ou lorsqu’elle désunit
nnaître l’objet ou de le distinguer suffisamment. C’est le défaut des
phrases
suivantes : Si quelquefois le cœur se révolte co
ismes de mots. Une expression équivoque est celle qui a, dans la même
phrase
, deux ou plusieurs sens. L’équivoque doit être ba
ignité, que n’en réclament les ouvrages en prose. 98. Qu’appelle-t-on
phrase
? Après avoir examiné les mots considérés isolém
ne pensée et forment un sens complet. Cette réunion de mots s’appelle
phrase
. La phrase est donc un assemblage de mots disposé
t forment un sens complet. Cette réunion de mots s’appelle phrase. La
phrase
est donc un assemblage de mots disposés selon cer
ée pleinement énoncée. 99. Quelles sont les qualités nécessaires à la
phrase
? La composition de la phrase a tant d’influence
les sont les qualités nécessaires à la phrase ? La composition de la
phrase
a tant d’influence sur le style, qu’on ne saurait
op d’attention. En effet, quel que soit le sujet qu’on traite, si les
phrases
sont incorrectes, lourdes, faibles ou embarrassée
e ; et, s’il est échappé quelque irrégularité dans la composition des
phrases
, on sera en état de la découvrir et de la corrige
la corriger. Les qualités les plus essentielles à la perfection d’une
phrase
sont la correction, la clarté, la précision, l’un
ste la correction ? La correction consiste à disposer les mots d’une
phrase
suivant les règles grammaticales, et d’après les
correctement. 101. Quels sont les défauts opposés à la correction des
phrases
? La correction interdit le barbarisme de phrase
la correction des phrases ? La correction interdit le barbarisme de
phrase
et le solécisme. On entend par barbarisme de phra
le barbarisme de phrase et le solécisme. On entend par barbarisme de
phrase
une tournure empruntée à une langue étrangère. Le
construction d’une langue, une violation des règles grammaticales. La
phrase
suivante renferme un double solécisme : La promes
de prison, parce que le verbe sortir n’est pas actif. 102. Quand la
phrase
est-elle claire ? La phrase est claire quand la
be sortir n’est pas actif. 102. Quand la phrase est-elle claire ? La
phrase
est claire quand la pensée qu’elle renferme est f
icuitas. Ce qui est surtout nécessaire pour obtenir la clarté de la
phrase
, c’est que les mots soient rangés de manière à ma
nettement la relation qu’ont entre elles les diverses parties dont la
phrase
est composée ; que les adverbes soient aussi près
sible des mots qu’ils modifient ; qu’une circonstance insérée dans la
phrase
n’y soit pas jetée au hasard, mais mise à la plac
éressants sur cette question, ainsi que sur les autres qualités de la
phrase
. 103. Qu’est-ce que la précision de la phrase ?
s autres qualités de la phrase. 103. Qu’est-ce que la précision de la
phrase
? La précision (præcidere, couper, retrancher) c
précision (præcidere, couper, retrancher) consiste à retrancher de la
phrase
toutes les superfluités, pour ne présenter que l’
déluge de mots sur un désert d’idées. Ce défaut se remarque dans la
phrase
suivante : J’arrivai au port, j’aperçus un navir
sécheresse est l’excès opposé à la diffusion. Elle se trouve dans une
phrase
quand les idées sont incomplètes, les liaisons in
vis esse laboro, Obscurus fio. 106. L’unité est-elle nécessaire à la
phrase
? L’unité qui est la qualité fondamentale de tou
le verrons dans la suite, est encore plus strictement requise dans la
phrase
. Soit qu’elle énonce une seule proposition, soit
énonce une seule proposition, soit qu’elle en renferme plusieurs, la
phrase
doit faire l’impression d’un objet unique, par l’
utre, et faire en sorte d’avoir un seul et même sujet qui gouverne la
phrase
du commencement à la fin. 2° N’accumulez jamais d
phrase du commencement à la fin. 2° N’accumulez jamais dans une même
phrase
des choses qui ont entre elles une liaison si fai
liaison si faible, qu’il soit facile de les séparer en deux ou trois
phrases
distinctes. 3° Il faut éviter les parenthèses, c’
l faut éviter les parenthèses, c’est-à-dire les mots insérés dans une
phrase
et formant un sens complet et isolé. En certaines
ssage ; mais, le plus souvent, elles embarrassent et obscurcissent la
phrase
et brisent l’unité. C’est une phrase dans une phr
embarrassent et obscurcissent la phrase et brisent l’unité. C’est une
phrase
dans une phrase, une manière vicieuse d’introduir
obscurcissent la phrase et brisent l’unité. C’est une phrase dans une
phrase
, une manière vicieuse d’introduire une pensée que
t de mettre à sa place. 4° La dernière règle relative à l’unité de la
phrase
, c’est de la terminer toujours par un sens plein
de la terminer toujours par un sens plein et parfaitement fini. Si la
phrase
doit être terminée, puisqu’une phrase inachevée n
ein et parfaitement fini. Si la phrase doit être terminée, puisqu’une
phrase
inachevée n’est pas une phrase, il ne faut pas qu
phrase doit être terminée, puisqu’une phrase inachevée n’est pas une
phrase
, il ne faut pas qu’elle soit plus que finie, c’es
us que finie, c’est-à-dire que, lorsque la conclusion naturelle de la
phrase
paraît arrivée, il ne faut pas voir paraître des
ur exprimer des idées étrangères. 108. Qu’entend-on par force dans la
phrase
? On entend par force une disposition des divers
par force une disposition des divers mots et des divers membres de la
phrase
, propre à en présenter le sens de la manière la p
on qu’elle doit produire, à donner à chaque mot et à chaque membre de
phrase
tout le poids, toute la valeur dont ils sont susc
109. Quelles sont les règles à observer relativement à la force de la
phrase
? 1° On doit retrancher tous les mots superflus,
es mots superflus, et tous les membres qui surchargent inutilement la
phrase
. De plus, il faut donner une attention particuliè
t très importants, et ont une grande influence sur la manière dont la
phrase
se déploie. 2° Il faut placer le mot principal ou
loie. 2° Il faut placer le mot principal ou les mots principaux de la
phrase
à l’endroit où ils doivent produire leur effet de
ète. On les place ordinairement au commencement ou à la fin de chaque
phrase
ou de chaque membre. Mis à la première place, ils
gues, une grande facilité pour l’arrangement des mots. 3° Pour qu’une
phrase
ait de la force, il faut éviter de la terminer pa
que autre mot de peu d’importance : une telle conclusion affaiblit la
phrase
. Cependant, si le sens roule principalement sur d
sens roule principalement sur des mots de cette espèce, comme dans la
phrase
suivante, ces mots méritent une place importante
fficile de disposer les circonstances accessoires dans le cours d’une
phrase
, de manière à obtenir la grâce et la clarté sans
; mais, au contraire, on doit les disperser en divers endroits de la
phrase
et les attacher aux mots principaux dont elles dé
ontrer la ressemblance ou l’opposition, il faut que les membres de la
phrase
destinés à cet emploi aient entre eux quelque con
é de la raison. Nous ne parlerons pas maintenant de l’harmonie de la
phrase
; nous nous occuperons de cette qualité lorsque n
néral. 110. Quelle est la règle fondamentale de la construction de la
phrase
? La règle fondamentale relativement à la constr
phrase ? La règle fondamentale relativement à la construction de la
phrase
, la règle à laquelle toutes les autres se rapport
ous ceux qui pensent possédaient parfaitement leur langue. Toutes les
phrases
auraient naturellement la correction, la clarté,
l’art de manier la langue, quelque chose de faux dans la pensée. Les
phrases
embarrassées, obscures et faibles, annoncent les
nd à mettre de l’ordre et de l’exactitude dans la construction de ses
phrases
, apprend à en mettre dans ses pensées.
core parmi les figures certaines formes de langage, certains tours de
phrase
par lesquels l’idée n’est ni développée, ni abrég
à son insu. Dans la réticence, au contraire, les premiers mots d’une
phrase
ont bien été prononcés, mais une réflexion a surg
substituer une autre idée. Enfin la suspension consiste à disposer la
phrase
sans l’interrompre, de telle sorte que le lecteur
le lecteur, qui, à travers toutes ces superfétations, perd de vue la
phrase
principale116. Voici maintenant une interruption
r l’intention ou le sentiment de l’écrivain, arrêtent la marche de la
phrase
, mais sans y jeter le désordre ; celles dont il n
de la construction. La construction est l’arrangement des mots d’une
phrase
, la syntaxe, l’accord de ces mots entre eux, l’un
axe ; enfin le sage jouit modérément des biens que Dieu lui a donnés,
phrase
correcte selon les règles de position, comme selo
ultat du génie de chaque langue ? Quelle est la plus naturelle de ces
phrases
: Des rois gouvernèrent d’abord la ville de Rome,
ées dans l’ordre que je viens d’énoncer118 ? Rappelez-vous la fameuse
phrase
de M. Jourdain : « Belle marquise, vos beaux yeux
ourir d’amour. » Le maître de philosophie, après avoir retourné cette
phrase
de quatre ou cinq façons, lui dit bien que de tou
ualificatifs, de compléments, d’incidentes, dont la position dans une
phrase
est parfaitement indifférente, et n’obéit plus qu
uccession chronologique des choses exprimées, comme tout à l’heure la
phrase
de Tacite : Urbem Romam a principio reges habuere
à enlever les mots à leur place ordinaire, et à bouleverser même des
phrases
entières. Nous voici à la construction figurée à
eur place naturelle et les transporte dans une autre pour donner à la
phrase
plus de vigueur, d’élégance ou d’harmonie120. Qui
ce ou d’harmonie120. Quintilien compare ingénieusement l’arrangeur de
phrases
et de périodes (et notre orgueil a beau en murmur
ne bonne place ; et l’un des moyens les plus efficaces pour rendre la
phrase
nombreuse, gracieuse, énergique, c’est de savoir
Je pourrais multiplier les exemples ; je me contenterai de citer une
phrase
de Fléchier : « Déjà prenait l’essor, pour se sau
ien, par la hardie transposition du verbe et par le poids de toute la
phrase
la formidable pesanteur de l’objet à peindre : «
peut justifier la synchyse. C’est quand l’âme est bouleversée que la
phrase
peut l’être à ce point. Ainsi le commencement du
les règles de construction étaient encore vagues et mal assises ; la
phrase
s’embarrassait ou s’interrompait à chaque pas par
arles, tu es mort ; et dans un ton plus élevé, quand pour donner à la
phrase
du mouvement et de la vivacité, on substitue : 1°
ons elliptiques ou explicites que l’on jette à chaque instant dans la
phrase
pour en affecter l’assertion, par ma foi, je l’av
tude de la construction française. 119. Un seul exemple, la première
phrase
du chap. Ier du livre IV de Quinte-Curce : « Dari
uction latine ; rapprochez, en effet, de Quinte-Curce et de Justin la
phrase
magnifique de Bossuet, toujours sur la même idée
nt pas toujours à en éviter les embarras et l’obscurité, témoin cette
phrase
de l’Oraison funèbre de Condé : « Ainsi, dans les
de l’hypallage, figure par laquelle on attribue à certains mots d’una
phrase
des inflexions ou modifications qui appartiennent
; ordo est, disent-ils, toutes les fois qu’ils veulent expliquer une
phrase
difficile en rétablissant la construction. Et pre
ance nécessaire, qui viendrait trop tard si elle ne commençait pas la
phrase
. L’action se peint avec toute sa promptitude dans
s. Plusieurs mots joints ensemble, et formant un sens, composent la
phrase
: = La modestie est au vrai mérite, ce que les om
de nous et d’eux-mêmes. L’arrangement des mots et la construction des
phrases
, suivant les règles de la grammaire, sont ce qu’o
re : = Glaive du Seigneur, quel coup venez-vous de frapper ! Dans ces
phrases
, homme et glaive sont au vocatif. Un nom est empl
discours. La voici : Du Régime. Tous les mots qui composent une
phrase
, ont nécessairement un certain rapport entre eux,
? il est en régime composé ; et de est alors préposition. Dans cette
phrase
: Il est quelquefois permis de manger de la viand
que si l’on disait : la pauvreté n’est pas un vice. Voyez aussi cette
phrase
de Fléchier : citoyens, étrangers, ennemis, peup
es se rapporte à objets, et non au mot un, parce que le sens de cette
phrase
n’est, ni ne peut être, que cette science est l’o
alance de l’Europe. Il est bien clair qu’on ne veut pas dire dans ces
phrases
que nos meilleurs grammairiens ont fait cette fau
genre : = cet homme n’aime que lui. Ainsi il y a une faute dans cette
phrase
de Voltaire : Heureusement j’ai lu dans madame D
on croit n’être pas trompé ; et l’on nous trompe à tout moment. Cette
phrase
est vicieuse, parce que le premier on se rapporte
ntôt leur, tantôt son, sa, ses, au substantif qui le suit. Si dans la
phrase
, il n’y a point de pluriel, il n’est pas douteux
t moins encore d’un autre substantif. Ainsi il y a une faute dans les
phrases
suivantes : = le précepte si généreux du pardon d
t remplacer, dans les porte-feuilles, ceux en métal. Dans la première
phrase
, il fallait répéter le nom et dire : le précepte
un adjectif, ou d’un participe qui en fait les fonctions. Ainsi cette
phrase
sera très correcte : Le lieu que vous habitez, vo
t juste, punira les hommes, qui violent ses commandements. Dans cette
phrase
, le premier qui est explicatif, parce qu’il ne se
catif, et du qui déterminatif, pour bien prendre le sens de certaines
phrases
. Le même qui, pronom relatif, ne doit point être
diatement après un nom auquel il ne se rapporte pas, comme dans cette
phrase
: = on doit se souvenir qu’il est un respect pou
respect qui approche, etc. La même faute se remarque dans cette autre
phrase
: = les murs de ces réservoirs, qui se trouvent
cle, ou d’un mot équivalent, ni exprimés, ni sous-entendus. Ainsi les
phrases
suivantes ne sont pas correctes : = vous avez dro
est sous-entendu avant le nom, on peut employer le pronom. Ainsi les
phrases
suivantes sont correctes : – il est accablé de ma
qu’une idée totale et indivisible. Ainsi il y a une faute dans cette
phrase
de Voltaire : une foule d’écrivains occidentaux
iner cette affaire. Il ne faut pas changer de personnes dans une même
phrase
. Ce ne serait pas parler exactement, que de dire
ur, et conformément à ses principes. Il y a donc une faute dans cette
phrase
: ce seigneur avait toutes les qualités aimables
rables. Répétition du verbe. Le verbe doit être répété dans une
phrase
qui a deux parties, dont l’une est affirmative, e
parce que le défaut de répétition du verbe rend souvent le sens d’une
phrase
, louche et obscur ; comme on le voit dans ce vers
aisir, et l’honneur un devoir. Le sens, en effet, que présente cette
phrase
ainsi construite, est celui-ci : l’amour n’est qu
imer. Si je me permets ici de relever deux fautes, qui, dans une même
phrase
, sont échappées à un de nos grammairiens les plus
que j’ai exposée ailleurs, il aurait dû, dans le premier membre de la
phrase
, mettre le verbe être au pluriel, et, suivant la
ore répéter le verbe, quand il est actif dans le premier membre de la
phrase
, et que dans le second il doit être employé avec
actif, doit être répété avant un participe qui se trouve dans la même
phrase
. Celle-ci ne serait pas correcte : cet homme avai
voir de nom ni de pronom en régime. Ainsi il y a une faute dans cette
phrase
: les gouverneurs de province, devenus héréditai
moi-même : je les ai cueillies au lever de l’aurore. Dans la première
phrase
, je dis montrée, parce que le pronom relatif que,
régi, est au masculin et au pluriel. Dites-en autant, pour la seconde
phrase
, des participes cultivées et cueillies. Cette règ
uels biens se sont-elles appropriés ? Changeons un peu le sens de ces
phrases
, en leur donnant un autre tour. = Le chemin que n
uel est le grammairien, même parmi les plus rigides, qui trouvera ces
phrases
incorrectes ; quoique le régime y soit placé entr
uclos et de l’abbé d’Olivet. Participe placé au commencement de la
phrase
. Il ne me reste plus qu’à dire un mot du parti
me reste plus qu’à dire un mot du participe mis au commencement d’une
phrase
. Il y est fort bien placé, 1°. lorsqu’il se rappo
soit simple, soit composé ; comme dans ces vers de Racine, et dans la
phrase
suivante : Chargé du crime affreux dont vous me
u pour l’adjectif et pour le substantif, placés au commencement d’une
phrase
. Mais si le participe, ou l’adjectif, ou le subst
pronom adjectif sa, qui est mis pour de lui ; et c’est ce qui rend la
phrase
incorrecte. Suivant ce principe, il y a une faute
oyée ou supprimée avant un gérondif, change entièrement le sens d’une
phrase
. Je vous ai vu, en lisant l’histoire de France, n
ême chose que, je vous ai vu lisant l’histoire de France. La première
phrase
signifie : je vous ai vu, pendant que je lisais,
ndifs, en les plaçant, soit au commencement, soit dans le corps de la
phrase
, il faut qu’il y ait dans cette phrase un mot auq
ment, soit dans le corps de la phrase, il faut qu’il y ait dans cette
phrase
un mot auquel ils puissent se rapporter naturelle
gérondifs, soit présents, soit passés, peuvent former un membre d’une
phrase
, sans qu’ils se rapportent précisément à aucun mo
u’ils se rapportent précisément à aucun mot particulier de cette même
phrase
, c’est-à-dire, au sujet ou au régime : on les app
jet ou au régime : on les appelle alors gérondifs absolus. Ainsi, les
phrases
suivantes sont correctes. = Les savants ayant déc
eant sont gérondifs, parce qu’ils expriment une action. Mais dans ces
phrases
: les hommes bas sont toujours rampants : les ava
vivacité au récit. Mais il faut alors que tous les verbes de la même
phrase
soient mis au présent. Celle-ci n’est pas correct
l’Académie, dans son jugement sur la tragédie du Cid, condamna cette
phrase
que Corneille corrigea depuis : quand je lui fis
rime d’une manière qui marque le doute ou le souhait ; comme dans ces
phrases
: = il s’est placé, de manière qu’il peut tout vo
ce de certitude, on met le second verbe à l’indicatif, comme dans ces
phrases
: = je vous assure qu’il est digne de votre estim
hose de positif, on met le second verbe au subjonctif, comme dans ces
phrases
: = je doute qu’il soit en état de bien répondre
r, ou pour vous déclarer coupable. Ainsi, il y a une faute dans cette
phrase
de Massillon : = Il réconciliera les peuples et
ue, et non de la conjonction comme. Ainsi il y a une faute dans cette
phrase
: = si l’on ne voit pas briller les grands talent
utres. On doit employer, non plus, pour aussi, pareillement, quand la
phrase
est négative. Ainsi au lieu de dire : l’âme du mi
s, ni, pas, point, et que. Quelques grammairiens prétendent qu’une
phrase
n’est pas correcte, lorsque la conjonction et y e
e sujet du second verbe est séparé de ce verbe par plusieurs mots, la
phrase
n’est réellement pas correcte. Telle est celle-ci
e de sa grammaire : j’ai retouché les régles des participes ; et les
phrases
que j’ai ajoutées et analysées, rendront plus fac
’employer avec cet infinitif, que quand il se rapporte au sujet de la
phrase
. Ainsi l’on dira bien : un honnête homme ne peut
e chose, et non quand on l’affirme. Ainsi il y a une faute dans cette
phrase
de La Bruyère. = Un homme d’esprit, et qui est n
, pour se trouver pauvre. Il fallait, ni de sa roideur, parce que la
phrase
est négative. Boileau ne s’est pas non plus expri
déjà mis osât s’y remontrer. il fallait, et qu’un mot, parce que la
phrase
est affirmative. On demande s’il faut dire : il n
tre avis. = Il n’a pas un livre. Point s’emploie mieux à la fin d’une
phrase
. = Si, pour acquérir de la fortune, il faut faire
es bassesses, je n’en veux point. On le met encore pour non, dans les
phrases
interrogatives, et l’on ne peut jamais se servir
, et dire : il n’a ni mangé ni bu. Toutes les fois qu’il y a dans une
phrase
plusieurs choses liées ensemble, auxquelles on ve
re ni trop sévère ni trop indulgent. Il y a donc une faute dans cette
phrase
de l’abbé Millot : ce pontife n’en devint pas mo
e sans cela, le sens paraîtrait complet après ce premier membre de la
phrase
, il n’a point affecté l’orgueil du rang suprême,
eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin. Et Fénelon dans cette
phrase
: il commence à faire sortir sa jeunesse lacédém
L’Hyperbate ou inversion, est un tour particulier, qu’on donne à une
phrase
, et qui consiste principalement à faire précéder
s, la postérité sait le leur rendre. La construction naturelle de ces
phrases
est : cet aigle, dont le vol hardi avait d’abord
ui leur est refusé par leurs contemporains. Mais on voit bien que ces
phrases
ainsi construites, ont moins de vivacité, de grâc
Chapitre I. — Défauts et qualités de la
phrase
Nous venons de passer en revue les différentes
se Nous venons de passer en revue les différentes constructions des
phrases
, et nous avons pu remarquer comment l’écrivain pe
sont les qualités absolues, exigées pour la construction d’une bonne
phrase
. Ces qualités sont en général au nombre de quatre
xpressions recherchées : tous ces défauts donnent de l’obscurité à la
phrase
. Prenons pour modèle de clarté une page de M. le
au contraire pèche contre la clarté par une mauvaise construction de
phrase
, par la longueur des périodes, et aussi par l’obs
ais, Essai sur l’Indifférence. Que l’on compare ce morceau, dont les
phrases
sont longues et embarrassées, avec le précédent d
onstructions longues et traînantes embarrassent aussi la marche de la
phrase
; il faut savoir n’être ni trop long, ni trop cou
goût doit savoir quelle est la juste longueur qu’il doit donner à ses
phrases
, et tout sacrifier à la clarté. Lorsque l’obscuri
irer ce qu’il n’entend pas. C’est le défaut que l’on remarque dans la
phrase
suivante de Victor Hugo : « L’éloquence d’un orat
les solécismes. Il y a des barbarismes de mots et des barbarismes de
phrases
. On fait un barbarisme de mot, lorsqu’on se sert
de Morven, me vêtissait d’orages. Jocelyn. On fait un barbarisme de
phrase
, lorsque la phrase n’est pas française. Ex : Je c
sait d’orages. Jocelyn. On fait un barbarisme de phrase, lorsque la
phrase
n’est pas française. Ex : Je crois de bien faire,
du soin de nous satisfaire. » Il vaut mieux dans ce cas construire sa
phrase
d’une manière différente, afin, comme on dit, de
rner la difficulté. Trop de rigorisme déplaît tout aussi bien dans la
phrase
que dans le caractère ; l’atticisme des Grecs, et
ousseau, elle donne aussi de la force au style. Si l’on rejette de sa
phrase
tous les mots qui n’ajoutent rien au sens, si l’o
r le défaut d’harmonie et surtout les hiatus réunis à plaisir dans la
phrase
suivante : Il alla à Alby, à là Arles, et de là
quatre sortes d’harmonies : 1° L’harmonie des mots, 2° L’harmonie des
phrases
, 3° L’harmonie imitative, 4° L’harmonie des pério
e en son chemin heurtée. Art poétique, ch. I. § II. Harmonie des
phrases
Comme ce sont les mots qui constituent les phr
I. Harmonie des phrases Comme ce sont les mots qui constituent les
phrases
, il faut choisir les plus agréables à l’oreille,
elles brèves. Qui n’éprouverait un véritable plaisir à la lecture des
phrases
suivantes : « Les grâces de la figure, la beauté
es arrange à son gré ; elle cherche même des effets dans la coupe des
phrases
, plus ou moins brusques, plus ou moins vives, plu
uissance de ses armes, les ennemis d’Israël ; reçoit le coup mortel ;
phrase
courte, finissant par une brève et qui peint bien
nous apprend qu’en général le choix des expressions, la tournure des
phrases
, la coupe des périodes, en flattant agréablement
succession des mots, mais encore de la coupe et de l’enchaînement des
phrases
et des périodes, nous ferons d’abord connaître ce
lles soient, si elles ne sont pas placées avec goût, elles rendent la
phrase
désagréable à l’oreille. On remarquera dans la pé
encer un article entier, plutôt que de laisser sortir de sa plume une
phrase
mal arrondie ou mal sonnante : aussi ses écrits n
ante : aussi ses écrits nous offrent-ils une succession de mots et de
phrases
harmonieusement cadencés. Toutes ces périodes res
les membres de la période ; à éditer les périodes trop longues et les
phrases
trop courtes : car les premières feraient perdre
ition au style coupé. Style coupé Le style coupé composé que de
phrases
courtes et détachées par le sens, tandis que le s
art et discernement. Cicéron veut que le style coupé soit parsemé de
phrases
périodiques qui lui servent d’appui. C’est ainsi
raite de la formation de la langue, des qualités et des défauts de la
phrase
, du style, de la liaison des idées entre elles, d
ec l’objet qu’il représente ; 4° L’Écriture ; 5° La Grammaire ; 6° La
Phrase
et la Proposition. § I. Les Mots Si nous rem
sympathisent naturellement quand ils se réunissent pour ; former des
phrases
et exprimer des propositions. La mission des gram
à leurs disciples les grammairiens de Rome et d’Athènes. § VI. La
Phrase
et la Proposition Après avoir exposé en quelqu
pour exprimer une idée quelconque et représenter un sens complet : la
phrase
fut trouvée, et la proposition lui vint en aide p
jugement. Pour tracer ici brièvement les différents caractères de la
phrase
, nous rappellerons que la plus simple est formée
anciel, exemple : Dieu donna sa loi à Moïse, sur le mont Sinaï. Toute
phrase
en général, quelle qu’en soit l’étendue, peut-êtr
a confiance, pour : l’homme a mis sa confiance en sa propre force. La
phrase
simple conduit directement à la phrase complexe,
nfiance en sa propre force. La phrase simple conduit directement à la
phrase
complexe, qui se distingue par plusieurs sujets,
apon jusqu’à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme. La
phrase
composée vient se placer ici, après : les phrases
, c’est l’homme. La phrase composée vient se placer ici, après : les
phrases
simples et complexes, et nous dirons, pour la déf
es, et nous dirons, pour la définir, qu’elle offre la réunion de deux
phrases
nommées l’une principale et l’autre subordonnée.
eux phrases nommées l’une principale et l’autre subordonnée. Ces deux
phrases
sont susceptibles de diverses combinaisons, savoi
ur qu’il pût subsister longtemps après la mort de ce grand homme) La
phrase
, enfin, qui est composée de plusieurs membres tel
hamp qui les avait vus naître. » On confond souvent à tort le nom de
phrase
avec celui de proposition. Il y a cependant une d
me des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouvement de la
phrase
. On s’est récrié de tout temps contre les caprice
n mon âme, mon épée 74. Il suit de là que si le rhéteur vous dit : la
phrase
, il alla à Athènes, pèche contre l’harmonie ; c’e
t pas à Quintilien, il trouvait même un certain air de grandeur à des
phrases
comme celle-ci : pulchra oratione acta omnino jac
leur construction généralement souple leur permettent de donner à la
phrase
une symétrie et des développements rhythmiques. L
l’heureux choix des expressions, ni dans la savante construction des
phrases
, mais dans l’harmonie à laquelle le poëte et l’or
Et en effet, l’Encyclopédie du xviiie siècle définit la période une
phrase
composée de plusieurs membres liés entre eux, non
ompris quelques rhéteurs modernes. Ils appellent période une suite de
phrases
qui peuvent se détacher, tout en marchant dans un
et vers un même but. La définition ne me semble pas juste. Toutes les
phrases
au contraire doivent être tellement enchaînées da
suivie de synthèse. Elle est un enchaînement de plusieurs membres de
phrase
symétriquement combinés pour former un tout qui s
dance et harmonie ; qu’elle ne se prolonge pas indéfiniment comme ces
phrases
allemandes dont on ne trouve la fin qu’en sautant
L’harmonie imitative ne s’arrête pas à ces onomatopées de mots ou de
phrases
dont toutes les langues offrent des exemples : L
uisent l’emploi des nombres, la marche du rhythme, le mouvement de la
phrase
. Les grands écrivains rencontrent parfois la prem
’allure leste et dégagée de ces vers ? Rapprochez tout de suite cette
phrase
de Bossuet ; « Semblable, dans ses sauts hardis e
omme il eût fait à Chantilly, et Bossuet, pour le peindre, trouve des
phrases
aussi calmes, aussi reposées que le sommeil du hé
e la téméraire intrépidité de sa jeunesse ; et une fois là, voyez les
phrases
coupées, le cliquetis des antithèses, l’infinitif
herchez, par exemple, à remplacer le mot étincelant dans le membre de
phrase
qui couronne si bien le tout ! Et remarquez pourt
, je vois surgir la formidable infanterie de l’armée d’Espagne, et la
phrase
va changer d’aspect, comme le fait. Une hyperbate
ces constructions toujours harmonieusement imitatives. Les premières
phrases
commençaient par la forme adverbiale, l’apostroph
mposition savent que, lorsqu’ils traitent mal un sujet, lorsque leurs
phrases
sont louches, que leurs expressions manquent d’én
uelquefois que la rhétorique n’était qu’une étude pédante de mots, de
phrases
et de tropes, la critique a été aussi considérée
savoir si Cicéron rendrait la même pensée par un plus grand nombre de
phrases
diverses que Roscius n’emploierait de gestes clai
consiste à placer d’abord le mot qui exprime l’objet principal de la
phrase
avec tous ses accessoires, et ensuite la personne
personne ou la chose qui exerce une action sur cet objet. Dans cette
phrase
de Salluste, lorsqu’il établit une comparaison en
l’avoir indiqué, soutient l’attention sur lui pendant le reste de la
phrase
. Il en est de même dans la poésie : Justum, et t
raient que Justum et tenacem propositi virum fut placé à la fin de la
phrase
, quoique ce soit l’objet principal de la pensée d
’on peut dire que cet ordre est celui que la raison a dicté. Dans une
phrase
, on énonce d’abord le nom de la personne ou de la
s d’une proposition, quelle que soit la place qu’ils occupent dans la
phrase
. La Lecture suivante nous offrira l’occasion d’en
ésultats sont tels, que, pour montrer le rapport étroit qui, dans une
phrase
, lie un mot à un autre, nous n’avons d’autre moye
mented. [Mort les nymphes par un cruel trépas Daphnis pleuraient]. La
phrase
devient équivoque, et il est impossible d’y retro
ieux apprécier cette vérité, voyez la différence qui existe entre les
phrases
anglaises que je vais citer, différences qui repo
du roi] ; a son of king’s [un des fils du roi]. Chacune de ces trois
phrases
a un sens absolument particulier ; je ne m’arrête
re identiques, et qui cependant sont confondues en latin dans la même
phrase
: Es-ne tu rex ? Thou art a man [tu es un homme],
gue d’une multitude de petits mots qui reviennent sans cesse dans une
phrase
, encombrent le discours et l’énervent en le renda
indiquaient suffisamment le rapport réciproque de tous les mots d’une
phrase
, et permettaient qu’ils fussent placés, sans équi
présentait au lecteur le sens entremêlé dans toutes les parties de la
phrase
, et le laissait apercevoir, pour ainsi dire, d’un
core cette espèce de rapprochement ; car, en permettant que, dans une
phrase
, les mots qui dépendent le plus les uns des autre
’est intelligible que parce que formosa, qui est le premier mot de la
phrase
, s’accorde en genre, en nombre et en cas, avec le
elle lui donne toute sa force ; aussi, sans un verbe quelconque, une
phrase
ou une proposition n’est jamais complète ; car, d
pressives. Les conjonctions sont, en général, employées pour lier les
phrases
ou les membres d’une même phrase, comme et, parce
en général, employées pour lier les phrases ou les membres d’une même
phrase
, comme et, parce que, quoique, et autres semblabl
peuvent pas s’incorporer aussi intimement dans la construction d’une
phrase
, que les mots de la langue des Grecs ou de celle
r la syntaxe n’est effectivement que cette disposition des mots d’une
phrase
au moyen de laquelle le sens de chacun et ses rap
u fixent la place qu’elles doivent occuper dans la construction d’une
phrase
. C’est ainsi qu’en anglais comme en latin l’adjec
us celui de la syntaxe ou de l’arrangement de ces mêmes mots dans une
phrase
. Nous savons quelle importance les Grecs et les R
tion la plus soutenue, à nous arrêter et à relire une seconde fois sa
phrase
pour la comprendre, ne peut pas longtemps nous pl
faut d’abord porter toute son attention sur chaque mot et sur chaque
phrase
, et ensuite sur l’ensemble de sa composition. Le
rerons le reste de cette Lecture. La clarté dans les mots et dans les
phrases
exige que les mots et les phrases réunissent la p
La clarté dans les mots et dans les phrases exige que les mots et les
phrases
réunissent la pureté, la propriété et la précisio
e l’on parle, et s’oppose à l’emploi d’expressions ou de tournures de
phrases
qui appartiennent à une autre langue, ou que l’us
nsée de l’écrivain qui, tout en ne se servant que d’expressions et de
phrases
véritablement anglaises, en a fait un choix malhe
nsée, et rien de plus. Celui qui possède cette qualité ne met dans sa
phrase
aucun mot étranger à l’idée qui l’occupe, et n’aj
r, et cependant manquer de précision. Ses mots sont bien choisis, ses
phrases
sont régulières, l’idée qu’il vous présente est a
il emploie sans cesse des circonlocutions, et une foule de mots et de
phrases
pour décrire ce qu’un seul mot ou une seule phras
ule de mots et de phrases pour décrire ce qu’un seul mot ou une seule
phrase
exprimeraient bien mieux. S’il parle d’une person
même. Ainsi la précision du langage met une différence entre ces deux
phrases
: « L’unique vertu nous rend heureux ; la seule v
t toute l’étendue de la langue. Lecture XI. De la construction des
phrases
. En commençant à traiter du style, j’ai, dans
t se rapporte surtout au choix des mots ; je vais passer des mots aux
phrases
; et comme leur composition et leur structure son
ir à l’examen de cette qualité ; et en parlant de la construction des
phrases
, je ferai quelques recherches sur ce qui peut leu
e. Il n’est pas facile de définir avec exactitude ce que c’est qu’une
phrase
ou une période, à moins qu’on ne veuille admettre
en général29 ; mais elle laisse à la pensée trop de latitude, car une
phrase
ou période se compose toujours de parties princip
même pensée ou la même proposition peut être comprise dans une seule
phrase
, ou développée dans deux ou trois, sans blesser a
ase, ou développée dans deux ou trois, sans blesser aucune règle. Les
phrases
sont longues ou brèves, et c’est la première diff
ègles dont je parlerai bientôt, et sans lesquelles il n’existe pas de
phrases
régulières. Dans les discours oratoires il faut m
œil. Mais c’est tomber dans un autre excès que de trop multiplier les
phrases
courtes ; le sens se trouve haché, les transition
tion est judicieusement fondée sur la longueur et la construction des
phrases
. Dans le style périodique les phrases sont compos
longueur et la construction des phrases. Dans le style périodique les
phrases
sont composées de plusieurs membres liés ensemble
p de périodes du même genre. Le style coupé est celui dans lequel des
phrases
courtes, complètes et, par conséquent, indépendan
un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un style entrecoupé de
phrases
et de périodes dont l’étendue ou la brièveté sont
ut y avoir attentivement égard, non seulement dans la disposition des
phrases
d’après leur étendue et leur brièveté, mais encor
eur brièveté, mais encore dans leur propre construction. Une suite de
phrases
composées sur le même modèle, et d’un même nombre
é le plus grand art dans la construction et dans l’arrangement de ses
phrases
. J’ai dit, dans la dernière Lecture, qu’il mérita
r anglais le soin de mélanger à propos la longueur et la brièveté des
phrases
, et de les rendre à la fois variées et harmonieus
des considérations particulières sur les qualités que doit réunir une
phrase
pour être parfaite. Le mérite d’un ouvrage, de qu
de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de la construction des
phrases
, qu’on ne saurait y apporter une attention trop s
gance ; et lorsque quelque irrégularité s’est glissée dans une de nos
phrases
, nous devons aussitôt chercher à la découvrir, et
e qui pourrait laisser l’esprit un moment incertain sur le sens de la
phrase
. Il n’est pas tout à fait aussi facile d’être cla
yeux. » L’adverbe uniquement par la position qu’il occupe dans cette
phrase
, limite le sens du mot entendre qu’il suit immédi
u polythéisme ou à l’athéisme ? c’est pourtant le sens littéral de sa
phrase
, d’après la position vicieuse du mot seulement. I
posé seulement au polythéisme ou à l’athéisme. » On trouve encore une
phrase
semblable dans l’ouvrage de Dean Swift, intitulé
se échapper à la première vue. En second lieu, lorsqu’au milieu d’une
phrase
on intercale quelque idée accessoire, il faut app
uation que ce soit, doive rougir ou craindre d’avouer ? » Dans cette
phrase
, on ne sait si ces mots dans quelque circonstance
sens est celui de l’auteur, voici comment il aurait dû construire sa
phrase
: « Sont-ce de tels desseins qu’un homme né Breto
récision. L’erreur la plus légère peut obscurcir le sens de toute une
phrase
; et, alors même que le sens est intelligible, si
ait quelque chose d’embarrassé et de décousu dans la structure de la
phrase
. Ainsi, dans le Spectateur nº 54 : « Ce genre d’e
’avaient d’autre motif que de paraître spirituels. » Le sens de cette
phrase
se laisse assez comprendre ; mais on en pourrait
soleil, ou même à soleil, ce qui jette quelque obscurité sur toute la
phrase
. On relève une négligence semblable chez Dean Swi
pris dans leurs classes, et non pas l’usage. Il aurait dû tourner la
phrase
de cette manière : « Suivant l’usage qu’ils ont p
our bien faire comprendre cette règle : que, dans la construction des
phrases
, la première chose à laquelle on doive s’applique
il est nécessaire d’intercaler quelque accessoire dans le cours d’une
phrase
, il n’y soit pas jeté au hasard, mais placé avec
as jeté au hasard, mais placé avec réflexion, d’après le membre de la
phrase
avec lequel il se trouve en relation ; enfin, que
ujours attribuer l’obscurité qu’on rencontre dans la construction des
phrases
. À l’égard des pronoms relatifs, je dois encore f
ore faire observer que, lorsqu’ils jettent quelque obscurité dans une
phrase
, cela vient de ce qu’on les répète trop fréquemme
ms qui, ils, eux, à eux ; ils se rapportent quelquefois, dans la même
phrase
, à des personnes différentes, comme dans ce passa
ls se représentent trop souvent sous notre plume, il faut donner à la
phrase
une autre tournure, et éviter de rappeler de cett
a lance. Le même auteur observe avec raison que la construction d’une
phrase
est vicieuse, lorsque l’arrangement des mots est
ient à marquer distinctement le rapport des mots et des membres d’une
phrase
entre eux f on n’a pas seulement l’avantage de do
re eux f on n’a pas seulement l’avantage de donner de la clarté à ses
phrases
, on leur prête encore de la grâce et de la beauté
t facile. Je passe maintenant à la seconde qualité que doit avoir une
phrase
régulière, celle que j’appelle l’unité, et qui es
ques, dans les harangues ; elle doit exister également aussi dans une
phrase
, et peut-être y est-elle encore plus strictement
, et peut-être y est-elle encore plus strictement nécessaire, car une
phrase
est par elle-même l’expression d’une proposition
ur maintenir cette unité. La première, c’est que, dans le cours d’une
phrase
, la scène ne change que le moins qu’il est possib
ne à une autre personne, d’un objet à un autre objet. Dans toutes les
phrases
, il y a presque toujours une personne ou une chos
c la plus vive tendresse, » quoique tous les objets réunis dans cette
phrase
aient entre eux des rapports suffisants, cette ma
air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette
phrase
l’unité qui lui est nécessaire, en la tournant ai
nt aussi de la seconde, qui consiste à ne pas accumuler dans une même
phrase
des choses qui aient entre elles si peu de rappor
rapports, qu’il serait possible d’en faire le sujet de deux ou trois
phrases
. On ne manque jamais de choquer le lecteur, ou au
ait choisir entre les deux extrêmes, il vaudrait mieux multiplier les
phrases
à l’infini que d’en embarrasser ou d’en surcharge
ue de Lincoln, pour lui succéder. » Après la première partie de cette
phrase
, qui se serait attendu à la dernière ? « Il était
ctère était entièrement opposé au sien. » Le principal sujet de cette
phrase
est la mort de Tullie, cause de l’affliction de s
divorce de Tullie avec Dolabella, peut encore être mentionnée dans la
phrase
, mais ce que l’on ajoute du caractère de Dolabell
laçant une nouvelle image sous les yeux du lecteur. En ce sens, cette
phrase
d’une traduction de Plutarque est encore plus mau
cteur ne peut que très dififcilement saisir d’un seul coup d’œil. Ces
phrases
, que je viens de citer pour exemples, sont de peu
re, surchargées. Les écrivains qui ont l’habitude de faire de longues
phrases
sont très sujets à commettre des fautes de ce gen
es fautes de ce genre. L’Histoire de lord Clarendon en fourmille. Les
phrases
longues, pénibles et embarrassées, sont les plus
écrivains postérieurs à lord Clarendon, et plus corrects que lui, des
phrases
d’une telle longueur, et qui comprennent tant d’o
divers, qu’on dirait que ce sont des discours entiers plutôt que des
phrases
. Toutefois, ce serait en vain qu’en se servant ar
des signes de la ponctuation, on voudrait corriger les défauts d’une
phrase
, en faire disparaître l’ambiguïté, en prévenir la
ent plus ou moins exactement avec la division naturelle du sens de la
phrase
. J’en viens à la troisième règle sur l’unité dans
ns de la phrase. J’en viens à la troisième règle sur l’unité dans les
phrases
. Elle prescrit de ne point y insérer de parenthès
s effet, et semblent des cercles pratiqués dans d’autres cercles, des
phrases
enchâssées dans des phrases. Ce sont de pauvres m
cles pratiqués dans d’autres cercles, des phrases enchâssées dans des
phrases
. Ce sont de pauvres moyens de produire une pensée
ermet que les fils des hommes soient doués. » C’est une bien mauvaise
phrase
, celle dans laquelle l’auteur a fait entrer, comm
eur a fait entrer, comme de force, et à l’aide d’une parenthèse et de
phrases
incidentes, tant de choses diverses, qu’il a été
rtout où il se rencontre, peut être pris comme l’indice certain d’une
phrase
diffuse et mal conduite. Ce mot est excusable dan
crivain correct. Je n’ajouterai plus qu’une règle sur l’unité dans la
phrase
, c’est qu’il faut toujours que le sens finisse ex
fin. Je n’ai pas besoin d’observer que, grammaticalement parlant, une
phrase
qui n’est pas finie n est point une phrase ; mais
mmaticalement parlant, une phrase qui n’est pas finie n est point une
phrase
; mais on en rencontre assez souvent qui, s’il es
r, ou du moins placer dans tout autre endroit. C’est une queue que la
phrase
traîne péniblement après elle, et l’on peut lui a
a wounded snake, drags its slow length along31. Ces additions à une
phrase
qui devrait être finie, la défigurent tout à fait
ant, l’emportait sur lui de beaucoup, au moins comme orateur. » Cette
phrase
devrait naturellement finir à ces mots, « l’empor
oins comme orateur, » arrive en quelque sorte d’un pas chancelant. La
phrase
eût été bien plus complète, si l’auteur l’avait t
i, du moins comme orateur, l’emportait sur lui de beaucoup. » Dans la
phrase
suivante de sir William Temple, la circonstance a
ivement éprouver que la suffisance. » Le mot indignation terminait la
phrase
; « sentiment que rien ne me fait plus vivement é
que la suffisance » est une proposition toute nouvelle, ajoutée à la
phrase
lorsqu’elle était complètement finie. Lecture
nie. Lecture XII. [Suite de la précédente.] De la construction des
phrases
. Après avoir traité de la clarté et de l’unit
es deux premières qualités sont essentielles dans la construction des
phrases
, je vais passer à l’examen de la troisième, à laq
s ne suffisent pas, et il faut encore quelque chose de plus ; car une
phrase
peut être parfaitement claire, ses parties peuven
entendue. La première règle à observer pour donner de la force à une
phrase
est d’en retrancher tous les mots superflus : ces
unité ; mais ils affaiblissent toujours ; ils rendent la marche de la
phrase
plus lente et plus embarrassée : Est brevitate o
. (Trad. de Daru.) C’est une maxime toujours vraie qu’un mot gâte la
phrase
au sens de laquelle il n’ajoute rien ; dès qu’il
remier jet. Il faut relire d’un œil sévère ; car ce que l’on ôte à sa
phrase
y ajoute de la vigueur et de l’énergie, pourvu ce
vent d’ornements. Si les mots superflus doivent être retranchés d’une
phrase
, il faut également en écarter les membres inutile
e l’on n’a pas encore exprimée. Cette règle est mal observée dans ces
phrases
que nous rencontrons quelquefois, où le dernier m
ou de plaisir. » Dans chacun de ces exemples, le second membre de la
phrase
n’ajoute rien à ce qu’avait exprimé le premier ;
ous les mots superflus, il faut encore, pour donner de la force à une
phrase
, apporter une grande attention à l’emploi de ces
vent les plus importants de tous ; ce sont les nœuds qui joignent les
phrases
, ou les pivots sur lesquels elles roulent ; et c’
de séparer une préposition du nom qu’elle gouverne, comme dans cette
phrase
: « Quoique la vertu n’en tire aucun secours, cep
particules démonstratives et relatives en employant des tournures de
phrases
semblables à celle-ci : « Il n’y a rien qui nous
vent dans le cours de la conversation. Nous citerons pour exemple une
phrase
de sir William Temple ; c’est en parlant des prog
assé la prose et la poésie. » L’on trouve le mot et répété dans cette
phrase
jusqu’à sept fois. Sir William Temple, dont le st
mple, dont le style est d’ailleurs si agréable, rend trop souvent ses
phrases
traînantes, parce qu’il y multiplie négligemment
r cette particule d’une manière aussi impropre qu’il l’a fait dans la
phrase
suivante, extraite de son Essai sur le sort des e
mettant et est, au lieu de qui est, non seulement il a embarrassé sa
phrase
, mais encore il l’a rendue défectueuse. Il faut o
J’en viens à la troisième des règles qu’il faut observer pour qu’une
phrase
ait de la force, c’est de placer le mot ou les mo
t produire le plus d’effet. Il est facile de voir quels sont dans une
phrase
ces mots sur lesquels l’attention doit particuliè
mis le plus possible en évidence. Mais sera-ce au commencement de la
phrase
, au milieu ou à la fin, qu’il faudra les placer ?
e peut indiquer d’une manière précise. Cela dépend de la nature de la
phrase
, mais il faut, avant tout, tâcher d’être clair ;
resque toujours les mots essentiels sont placés au commencement de la
phrase
, comme dans ce passage de M. Addison : « Les plai
t l’objet principal de la proposition dont on s’occupe. Cependant une
phrase
a quelquefois bien de la force, lorsque l’esprit,
heureuse, en sorte qu’ils pouvaient donner bien plus de force à leur
phrase
. Milton et quelques autres auteurs anglais ont tâ
e précipitèrent eux-mêmes trois sénateurs romains. » Il a traduit une
phrase
aussi simple que nullum ea tempestate bellum , p
ne faut qu’ouvrir au hasard l’ouvrage de M. Addison pour trouver des
phrases
construites d’une manière admirable : « La vue es
urs ; mais il est bien plus borné dans ses opérations34. » Dans cette
phrase
, Addison suit l’ordre ordinaire du langage, et s’
u que vous suiviez l’ordre naturel des idées, à quelque endroit de la
phrase
que vous en placiez les mots essentiels, il est d
de ceux qui pourraient en obscurcir le sens. Ainsi, lorsque, dans une
phrase
, il est nécessaire de faire mention de quelques c
Un exemple éclaircira ce précepte. Observez la construction de cette
phrase
de lord Shaftsbury, dans ses Conseils à un auteur
s l’eussent été autrefois, comme des auteurs très estimables. » Cette
phrase
est régulièrement construite ; elle renferme un g
on, autrefois ; » cependant ils sont disposés avec un tel art, que la
phrase
n’en est ni affaiblie, ni embarrassée, et que ce
férente, si l’auteur avait disposé de cette manière les membres de sa
phrase
: « Si pendant qu’ils semblent chercher à plaire
nces accessoires, jette de l’obscurité sur les mots essentiels, et la
phrase
embrouillée perd sa grâce et sa force. Une quatri
et sa force. Une quatrième règle à observer dans la construction des
phrases
auxquelles on veut donner de la force, c’est de f
tance ne doit pas succéder à une assertion énergique ; et, lorsqu’une
phrase
se compose de deux membres, il faut que le plus é
ns mieux le rapport qui existe entre tous les deux. Ainsi, dans cette
phrase
: « Lorsque nos passions nous abandonnent, nous n
flattons de l’idée que c’est nous qui les avons abandonnées ; » cette
phrase
, dis-je, est bien plus gracieuse et plus claire q
sans que l’auteur donne à son style une pompe déplacée. Aussi, cette
phrase
de M. Addison est parfaitement belle : « Si nous
rbe, par une préposition, ou par quelque autre mot peu important, une
phrase
à laquelle nous voulons donner de la force ; car,
nière, on affaiblit ou l’on rabaisse la diction. Il est cependant des
phrases
dont le sens principal ne peut être exprimé que p
ut leur donner la principale place comme à des mots essentiels. Cette
phrase
, par exemple, de lord Bolingbroke, est bien loin
importants ; ils doivent être mis à l’endroit le moins apparent de la
phrase
, de manière à ce qu’ils ne paraissent occuper que
ivement aux autres. Outre ces particules et ces pronoms, un membre de
phrase
qui n’exprime qu’une circonstance accessoire, ter
de manière à ce qu’ils ne nuisent ni à la grâce ni à la clarté de la
phrase
. Ce sont des parties essentielles d’un édifice, d
itas invenit cui applicari et in quo possit resistere. La fin de la
phrase
est, dans tous les cas, la place qui leur convien
rs accessoires ; il vaut mieux les jeter en différents endroits de la
phrase
, auprès des mots principaux auxquels ils se rappo
ps, » et « en conversation, » qui se suivent immédiatement dans cette
phrase
, produiraient un meilleur effet si elles étaient
milieu, etc. » Je ne donnerai plus qu’une règle sur la force dans les
phrases
. Lorsque, dans le cours d’une période, on compare
lant le destin des empires, et coordonnant l’univers. » De semblables
phrases
sont d’une grande beauté lorsque, placées à propo
ort qui existent entre les objets les dicte naturellement. Toutes nos
phrases
construites de cette manière seraient d’une unifo
é sévèrement. Cette observation termine ce que j’avais à dire sur les
phrases
considérées sous les trois rapports de la clarté,
le est bien plus grande qu’on ne l’imagine. Une pensée rendue par une
phrase
claire et habilement construite, produit une impr
ement construite, produit une impression bien plus profonde que si la
phrase
qui l’exprimait était obscure et embrouillée. C’e
n peut faire sentir à tout le monde, et s’il en est ainsi d’une seule
phrase
, il en doit être de même, à bien plus forte raiso
ison, d’un discours ou d’un ouvrage qui serait composé tout entier de
phrases
semblables. La règle fondamentale de la construct
r de phrases semblables. La règle fondamentale de la construction des
phrases
, celle dans laquelle toutes les autres se trouven
maniaient avec facilité la langue dans laquelle ils écrivent ; leurs
phrases
auraient tout naturellement ces qualités que nous
e, c’est plus souvent encore parce que notre sujet est mal conçu. Des
phrases
embarrassées, obscures ou faibles, sont, en génér
ensées, en s’étudiant à mettre de l’ordre et de l’exactitude dans ses
phrases
. Cette observation justifie à elle seule le soin
ter ce sujet. Lecture XIII. De l’harmonie dans la construction des
phrases
. Jusqu’ici nous avons considéré les phrases s
s la construction des phrases. Jusqu’ici nous avons considéré les
phrases
sous le rapport de la clarté, de l’unité et de la
flatteur pour l’oreille : c’est la dernière des quatre qualités de la
phrase
dont je me suis proposé de vous entretenir. Le mé
dans les sons en général, comme une des qualités nécessaires de toute
phrase
bien faite. Nous continuerons à ne nous occuper,
nuerons à ne nous occuper, comme nous l’avons fait jusqu’ici, que des
phrases
en prose, et il est évident que l’harmonie de ces
s phrases en prose, et il est évident que l’harmonie de ces sortes de
phrases
dépend tout à fait du choix des mots et de leur a
armonie, c’est l’arrangement convenable des mots ou des membres d’une
phrase
. Ce sujet est plus délicat et plus compliqué. Car
les mots soient sonores et bien choisis, s’ils sont mal arrangés, la
phrase
cessera d’être harmonieuse. Cicéron, en ce genre
u langage. Qu’y a-t-il de plus complet et de plus mélodieux que cette
phrase
de la quatrième Catilinaire ? Cogitate quantis l
ortunas, una nox pæne delerit. Nous pouvons, en anglais, citer cette
phrase
de Milton comme un exemple d’harmonie: elle est t
arpe d’Orphée avaient moins de charmes.] Tout concourt à rendre cette
phrase
harmonieuse ; les mots, heureusement choisis, son
a gradation, soit conduite, et s’arrête avec plaisir sur la fin de la
phrase
, that the harp of Orpheus was not more charming.
harp of Orpheus was not more charming. Nous venons de prouver que les
phrases
étaient, par leur construction, susceptibles d’un
une période. Toutes les fois qu’ils traitent de la construction d’une
phrase
, c’est l’harmonie qui fixe essentiellement leur a
ériode, ne s’est occupé que de leur effet musical. L’excellence d’une
phrase
consiste, pour lui, en quatre choses : la douceur
pour lequel ils s’appliquaient avec tant de soins à construire leurs
phrases
de manière à en rendre la prononciation musicale.
langue et de leur manière de la prononcer, l’arrangement musical des
phrases
produisait plus d’effet dans leurs harangues qu’i
ence d’une période harmonieuse sur toute une assemblée, il cite cette
phrase
des discours de Carbon, que lui-même avait entend
ous fait remarquer tous les pieds dont se composent les mots de cette
phrase
et auxquels il en attribue l’effet mélodieux, pui
dictum sapiens comprobavit temeritas filii. Quoique à la vérité cette
phrase
de Carbon soit très harmonieuse, et qu’aujourd’hu
i même on l’entendît avec plaisir, je ne puis cependant croire qu’une
phrase
anglaise également harmonieuse, produisît un effe
ait bien superflu que nous missions à la construction musicale de nos
phrases
la même importance que les anciens y attachaient.
ied qui convenait le mieux à la fin, ou dans telle autre partie de la
phrase
, et combien, après tout, ils laissaient à faire a
doit être libre dans le choix de ses nombres, et les modulations des
phrases
doivent varier à l’infini comme le sens et la for
e celles qui me paraissent les plus essentielles. L’harmonie dans une
phrase
dépend principalement de deux choses, qui sont :
is qu’il faut d’abord s’appliquer à la distribution des membres d’une
phrase
. Il importe d’observer que les sons faciles et ag
Ceci va s’éclaircir par des exemples, et nous citerons d’abord cette
phrase
de l’archevêque Tillotson : « Dans ce discours su
r les degrés insensibles d’une pieuse et vertueuse éducation. » Cette
phrase
est absolument dépourvue d’harmonie, elle a même
ffort de respiration pour les prononcer. Voyez maintenant comme cette
phrase
de sir William Temple marche avec aisance, et com
le, c’est cette division régulière et proportionnée des membres d’une
phrase
, qui répandent tant d’agrément sur le style de Wi
tyle de William Temple. Il ne doit cependant pas nous échapper qu’une
phrase
où ces pauses et ces intervalles seraient d’une r
nde chose dont j’ai dit que dépendait principalement l’harmonie d’une
phrase
est le nombre ou la cadence de l’ensemble de la p
harmonie d’une phrase est le nombre ou la cadence de l’ensemble de la
phrase
, c’est-à-dire de la phrase entière. C’est à quoi
e nombre ou la cadence de l’ensemble de la phrase, c’est-à-dire de la
phrase
entière. C’est à quoi l’oreille est le plus sensi
élévation, il faut que le son aille en croissant jusqu’à la fin de la
phrase
; ce sont les membres les plus étendus et les mot
parfaite cette division des membres et des repos, avec quel art cette
phrase
est arrondie, et comme les mots qui la terminent
qui la terminent sont toujours de plus en plus harmonieux ? Dans une
phrase
, il en est de la mélodie comme du sens ; lorsqu’e
ne saurait flatter l’oreille. Il semble, en général, que pour qu’une
phrase
se termine d’une manière harmonieuse, il faille q
r [particulier], retrospect [réfléchir], ne terminent jamais bien une
phrase
, à moins que des syllabes longues placées auparav
agréables à l’oreille. Toutefois il est important d’observer que des
phrases
dans lesquelles le son irait toujours croissant j
e période aussi bien qu’à la cadence de la période tout entière. Deux
phrases
coupées par des intervalles égaux ne doivent jama
que le style soit à la fois vif et brillant, il faut que les longues
phrases
soient entremêlées avec des phrases qui le sont m
brillant, il faut que les longues phrases soient entremêlées avec des
phrases
qui le sont moins. Des dissonances, même placées
trouver une mesure agréable, mais elle reviendra dans chacune de ses
phrases
, et finira par engendrer promptement le dégoût. P
savent y réussir sont extrêmement rares. Quoique l’harmonie dans une
phrase
ne soit point une chose à négliger, cependant il
dans un écrivain. Ces frivoles et puérils ornements font perdre à une
phrase
plus de force qu’ils ne lui donnent d’harmonie. L
ien que le son une harmonie qui lui est propre ; et lorsque, dans une
phrase
, le sens est exprimé avec clarté, avec force et a
tendre. Il ne faut que la plus légère attention pour rendre une telle
phrase
mélodieuse ; trop d’application ne servirait qu’à
es cas, est une grande beauté ; et si la construction musicale de ses
phrases
paraît étudiée, il semble au moins que cette étud
qui se soient distingués par l’harmonie de leur style. On trouve des
phrases
admirables dans quelques-uns des ouvrages en pros
ille délicate lui permettait d’étudier avec succès les nombres de ses
phrases
; il savait mettre dans ses périodes une heureuse
style une certaine expression, et lui donne un certain caractère. Des
phrases
dans lesquelles on imite le mouvement et l’abonda
s faciles, et quelquefois plus brusques. Enfler ou baisser le ton des
phrases
, suivant que le sujet l’exige, doit être de la pa
anson d’amour sur l’air d’une marche guerrière. Remarquez comme cette
phrase
de Cicéron est bien disposée pour peindre la tran
ble de parler ainsi. Mais il eût été risible que Cicéron employât une
phrase
semblable dans ses Philippiques ou dans ses Catil
nt naturellement les sentiments que nous avons à exprimer, et que nos
phrases
soient en conséquence douces et agréables, vives
ans beaucoup de passages, adapté très heureusement la cadence de leur
phrase
au sujet. Une matière grave, solennelle et majest
i cités. Ici se termine ce que j’avais à dire sur la construction des
phrases
, que j’ai examinée successivement sous les rappor
Nous venons de nous occuper de ce qui a rapport à la construction des
phrases
; nous allons actuellement passer à l’examen des
J’ai considéré la clarté dans les mots seulement, et ensuite dans les
phrases
; j’ai aussi traité de l’ornement que donne au st
quelque genre que ce soit, sans l’employer ; et même il n’y a pas une
phrase
de quelque étendue dans laquelle on ne trouve une
pour donner au style la teinte d’un langage figuré ; telles sont ces
phrases
: « Saisir la pensée de quelqu’un ; — Entamer un
ue et la rendent plus abondante ; c’est par elles que les mots et les
phrases
se multiplient sans cesse pour exprimer des idées
oulever une lie qui le rend impur ou funeste ; » ainsi que dans cette
phrase
: « Un cœur embrasé de violentes passions exhale
n dit « les cheveux blancs » pour « la vieillesse, » comme dans cette
phrase
, « porter avec douleur ses cheveux blancs au tomb
nt d’un peuple exaspéré. Je ferai en passant deux remarques sur cette
phrase
: la première, que rien ne donne à la conclusion
goutte en fit déborder la liqueur amère. » J’ai cité avec éloge cette
phrase
de lord Bolingbroke ; mais je crois devoir averti
le simple et le style figuré. Il faut éviter qu’une partie de la même
phrase
doive être prise dans un sens littéral, et l’autr
e à celle de moisson, il tronque sa figure, et les deux membres de la
phrase
semblent n’avoir aucun rapport entre eux. Les ouv
s] sur les nuages majestueux voguer au sein de l’air47. » Dans cette
phrase
, traduite littéralement, l’ange est représenté co
s semences de l’orgueil. » L’incohérence des objets réunis dans cette
phrase
est sensible, « un point de vue qui éteint, » et
il n’est aucune circonstance (excepté celle-ci, au commencement de la
phrase
, ejecisti gentes), qui ne puisse fort bien s’appl
en est d’autant plus heureux que c’est précisément dans les dernières
phrases
du discours que l’auditeur s’attend à plus de cha
èse plus complète, il est important que les mots et les membres de la
phrase
qui expriment le contraste correspondent parfaite
ans l’exemple que nous venons de citer, aux mots et aux membres de la
phrase
qui ont décrit l’objet auquel on l’oppose ; ce qu
cate et subtile, ne contribuent qu’à rendre le style désagréable. Une
phrase
comme celle-ci, de Sénèque, produit un très heure
t devenu chez eux une mode de jeter des points d’admiration après une
phrase
qui ne contient qu’une simple affirmalion, ou mêm
ière affectée de ponctuer, ils pouvaient persuader au lecteur que ces
phrases
sont des figures de la plus haute éloquence. Quel
ont imaginé de séparer par un trait presque tous les membres de leurs
phrases
; comme si, en les isolant de cette manière, ils
mprimer en caractères italiques les mots les plus saillants de chaque
phrase
. Quelquefois il est fort à propos de les distingu
. J’ai parlé ailleurs de la gradation des sons, celle des mots et des
phrases
ne manque jamais de produire un grand effet. On e
ment examinées, c’est-à-dire par le choix des mots, l’arrangement des
phrases
, la précision et les ornements qui résultent de l
mieux, il ne faut pas vous attendre à la retrouver sous un autre. Ses
phrases
sont plutôt serrées et fortes que cadencées et ha
longues périodes, et qu’un auteur concis employait de préférence les
phrases
les plus courtes. Je n’en veux pas conclure que l
courtes. Je n’en veux pas conclure que la longueur ou la brièveté des
phrases
soient le caractère distinctif de l’une ou l’autr
re espèce de style. Un écrivain, en ne se servant que de fort petites
phrases
, sera très diffus, s’il a la maladresse de renfer
remier coup d’œil on ne voit que la brièveté et la délicatesse de ses
phrases
; cependant il est bien loin d’avoir cette qualit
les périodes sont plus étendues. Un Français fond dans deux ou trois
phrases
la pensée qu’un Anglais renferme dans une seule.
ais renferme dans une seule. L’effet le plus ordinaire de ces petites
phrases
est de rendre le style vif et léger, mais non con
nir la noblesse à la vivacité, il faut faire un mélange convenable de
phrases
courtes et étendues, et l’on reproduit les unes u
plus de grandeur ou de rapidité. J’ai déjà eu occasion de traiter des
phrases
longues ou courtes lorsque je me suis occupé de l
ns, ses épithètes oiseuses, ses expressions vagues et générales ; ses
phrases
se suivront mal ; nous verrons bien à peu près qu
esprit est plein de son sujet, tous ses mots sont expressifs ; chaque
phrase
, chaque figure ajoute un trait plus saillant, ou
e de ce qu’elle est de nos jours, et semblait, pour l’arrangement des
phrases
, entièrement calquée sur l’idiome et la construct
e ne pas se tromper et s’embarrasse peu de plaire ou de déplaire. Ses
phrases
sont, en général, disposées avec négligence, asse
peuvent parvenir les efforts de l’imagination et de l’éloquence. Ses
phrases
sont toujours claires et dégagées de mots superfl
ssi lâche et négligé, et trop souvent même faible et languissant. Ses
phrases
, mal construites et traînantes, sont fréquemment
s très grande, elle l’est justement autant que son sujet l’exige. Ses
phrases
sont faciles, agréables et presque toujours harmo
n’a su mieux concilier la propriété des expressions et la cadence des
phrases
. Toutes ces qualités donnent à sa diction tant d’
exprime par circonlocutions et de la manière la plus élégante. Chaque
phrase
décèle l’art et les efforts de l’écrivain ; on ne
st un torrent dont les eaux roulent souvent des matières impures. Ses
phrases
sont variées, quelquefois lentes, quelquefois cou
st là le moment d’élaguer les redondances, de peser l’arrangement des
phrases
, de faire attention aux particules qui les lient,
nce en ses propres moyens. Gardons-nous principalement de prendre des
phrases
connues d’un auteur, ou d’en transcrire des passa
ommodatus potius quam ad judiciorum certamen . Gorgias s’exprimait en
phrases
courtes, ordinairement composées de deux membres
’a-t-il pas dû mettre à la minutieuse élégance des expressions et des
phrases
! Denys d’Halicarnasse nous a laissé, sur les har
blâme sévèrement son affectation et la cadence uniforme de toutes ses
phrases
. Il le regarde plutôt comme un brillant déclamate
as étudiées ; c’est un homme plein de son sujet, qui, par une ou deux
phrases
, prépare son auditoire à entendre toute la vérité
ître dur et brusquement coupé. Ses mots sont expressifs, ses tours de
phrase
sont mâles et vigoureux ; mais il est difficile d
et la force des mots ; il les produit avec pompe et élégance, et ses
phrases
sont construites de la manière la plus attentive
er afin de s’en rendre entièrement maître ; mais pour les mots et les
phrases
, il ne faut pas s’en occuper d’avance, de peur de
hode et se contenter d’écrire d’avance quelques-unes de ses premières
phrases
, afin d’être en commençant moins intimidé, et jet
eaux et les bois du territoire d’Albe, il leur adresse même plusieurs
phrases
; et ces passages, chez ces deux orateurs, produi
; elle n’admet rien de bas, rien de rampant, aucune tournure, aucune
phrase
vulgaire. Mais cette dignité est parfaitement com
is à employer quelques moyens préparatoires, à commencer par quelques
phrases
qui disposent à écouter ce que nous avons à dire,
s même il vaut mieux n’en point faire du tout, ou jeter seulement une
phrase
ou deux avant d’aborder le sujet. Les introductio
s, les premiers sons articulés que l’on forma, exprimaient plutôt une
phrase
entière que le nom d’un objet particulier, et ser
raissent avoir apporté la plus grande attention à la construction des
phrases
. Le traité de Démétrius de Phalère Περὶ ἐρμηνείας
ter avec utilité, sur l’arrangement des mots dans la construction des
phrases
anglaises, les Éléments de Critique de lord Kaim
anglaise, dont la syntaxe permet quelquefois de placer à la fin d’une
phrase
un article ou une préposition qui se rapporte à u
rapporte à un substantif ou à un verbe placés dans le cours de cette
phrase
. (Note du Trad.) 34. Spectateur, nº 411. 35. D
e on écarte les tours amphibologiques, les expressions louches et les
phrases
équivoques. Selon que notre idée est plus ou moi
rier sur sa tombe. M. Dès les premiers mots, le lecteur attend cette
phrase
; il est si naturel d’aller le jour des morts pri
on, puis cette épithète (sinistre) placée heureusement à la fin de la
phrase
, est un appel pressant aux secours des habitants
nifie : Qu’aurais-je fait si tu eusses été fidèle ? La longueur des
phrases
fait oublier à la fin ce qu’on a dit au commencem
dit au commencement. Il est facile d’éviter ce défaut en coupant une
phrase
en trois ou quatre parties. L’embarras des const
elle affectation de chaleur ! L’écrivain a du suer, pour écrire cette
phrase
. [Phébus] 6° Le phebus caractérise un style
nd, il doit seulement diriger l’attention des élèves sur la coupe des
phrases
, des périodes et sur le choix des synonymes. [D
upe des phrases, des périodes et sur le choix des synonymes. [De la
phrase
] 1° La phrase est l’assemblage régulier des mo
des périodes et sur le choix des synonymes. [De la phrase] 1° La
phrase
est l’assemblage régulier des mots par lesquels o
a patrie, rendent la proposition admissible en certains cas. Dans les
phrases
composées, les expressions qui rendent l’idée pre
ses composées, les expressions qui rendent l’idée première se nomment
phrase
principale, et les termes modificatifs prennent l
se principale, et les termes modificatifs prennent la dénomination de
phrase
incidente. L’incidence de la phrase peut être dét
atifs prennent la dénomination de phrase incidente. L’incidence de la
phrase
peut être déterminative ou explicative. Elle est
la pensée. Ex.: La gloire qui vient de la vertu a un éclat immortel.
Phrase
principale : La gloire a un éclat immortel. Phra
éclat immortel. Phrase principale : La gloire a un éclat immortel.
Phrase
incidente déterminative : qui vient de ta vertu.
ta vertu. Il est clair qu’en supprimant l’incidente déterminative, la
phrase
entière n’aurait plus le même sens. L’incidence e
que le commun des hommes, devraient aussi les surpasser en sagesse. »
Phrase
principale: Les savants devraient surpasser en sa
ale: Les savants devraient surpasser en sagesse le commun des hommes.
Phrase
incidente explicative : qui sont plus instruits q
on n’en serait ni moins claire ni moins juste. Pour bien composer ses
phrases
, il faut faire une extrême attention aux rapports
e à la correction bien entendu. [Période] 2° La période est une
phrase
composée de plusieurs membres, dont la réunion fo
ens partiel concourant au développement du sens général ; ces petites
phrases
sont des incises. L’ incise n’est qu’un accident
isposition des idées. C’est la pureté qui préside à l’arrangement des
phrases
et des périodes pour produire l’harmonie. C’est u
e même en rhétorique on nomme style pur celui qui ne présente que des
phrases
bien construites, des périodes bien disposées et
ersation du tout le travail de leur esprit ; ils sont comme pétris de
phrases
et de petits tours d’expression ; concertés dans
st une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots, dans une
phrase
, pour augmenter la précision sans nuire à la clar
rit saisit à l’instant l’analogie qu’il y a entre les deux membres de
phrase
; en supprimant l’ellipse, on serait maladroit. L
ntendre raison à une personne incrédule. L’on sent combien ce tour de
phrase
donne de force à l’affirmation. Iriez-vous, vous
est vicieux s’il n’ajoute rien à l’idée principale, comme dans cette
phrase
: Cela suffit, assez. III. Syllepse. — Deux id
respond dans la pensée, et non avec celui auquel il s’accorde dans la
phrase
. C’est ici qu’il est nécessaire que l’analogie so
llepse qu’on nomme oratoire par laquelle un mot est pris dans la même
phrase
en deux sens différents. C’est un vrai jeu de mot
mps éternel, la nudité des plus tristes hivers. (Rayn.) Mettez cette
phrase
dans l’ordre rigoureusement grammatical, vous aur
e dans la répétition de la conjonction qui lie tous les membres d’une
phrase
. Elle donne au style plus de rapidité, et semble
l’indique, une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de
phrase
, qui rendent une idée plus énergiquement. Elle se
e qu’on nomme antiphrase et qui consiste à employer une locution, une
phrase
dans un sens contraire à sa signification ordinai
est une figure par laquelle on paraît attribuer à certains mots d’une
phrase
une signification qui appartient à d’autres mots
phrase une signification qui appartient à d’autres mots de cette même
phrase
, sans qu’il soit possible cependant de se méprend
e, et méprise Chapsal. L’ Hyperbole à l’esprit présente renversée La
phrase
naturelle et plaît à ta pensée. Le son qu’en se v
, et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait, en
phrases
opposées Ressortir le mérite et l’éclat des pensé
et subsistent, malgré leur changement. Elles consistent à donner à la
phrase
une tournure plus propre à l’expression des passi
d’une pensée. L’expolition peut renfermer ses détails dans plusieurs
phrases
ou périodes ; l’accumulation les rassemble dans u
eux-mêmes pour juges, s’en rapporter à leur décision, comme dans ces
phrases
: Répondez-moi, qu’auriez-vous fait en telle posi
découvrir la figure. XIII. Epiphonême. 38. L’Epiphonême est une
phrase
sentencieuse qui termine ordinairement une compos
? Où vais-je chercher mes preuves ? — Mais non, etc., et toute autre
phrase
de ce genre. Je le méprise, que dis-je ? je le ha
ais qui a des analogies frappantes avec la première, comme dans cette
phrase
de M. de Bonald : La vérité, dans les ouvrages d
endides qui lui conviendront à merveille. En vain vous chercherez des
phrases
brûlantes et des tours ingénieux, si la matière q
mêmes sons et rejette les mots durs et désagréables à entendre. Cette
phrase
: Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? est insupportab
l’harmonie des mots, il ne suffit pas, pour plaire, de rassembler des
phrases
douces à l’oreille, ou des syllabes qui en dépeig
z les expressions propres et le langage figuré ; recourez aux petites
phrases
après la période, et vous vous ferez lire et aime
ur eût très mal fait de ne faire qu’une période de ces quatre petites
phrases
. Cela était facile, il a préféré être simple et c
. Il faut varier non-seulement son style, mais encore la tournure des
phrases
. Au lieu de répéter invariablement les pronoms je
llons, et qui n’offraient plus qu’une vaste solitude, fuyait. Cette
phrase
est traduite littéralement de Quinte-Curce. Telle
’élocution. Il ne faut point songer d’abord à conserver à la un de la
phrase
le mot fuyait. Il est trop sec, trop nu et frapp
êmes mots que la traduction littérale. Il a séparé en deux parties la
phrase
; une ligne peint la situation misérable de Dariu
in a su habilement placer dans l’ ombre en la rejetant à la fin de la
phrase
. Cet exemple exposé longuement, suffira aux jeune
ent pas ceux qui ont la dangereuse prétention de tourner toutes leurs
phrases
en maximes. Plus cette forme est imposante, plus
fort bien Quintilien, autant de traits sai1lans qu’il y a de fins de
phrases
; et quand on veut les terminer toutes d’une mani
s soyez, vous n’êtes, comme moi, que des pécheurs. Cependant lie la
phrase
à celle qui précède. Si je suis humilié prépare c
ine à ces mots : car, qui que vous soyez, et se peint entière dans la
phrase
suivante : C’est devant votre Dieu et le mien qu
r dans sa plus grande simplicité ; à cet effet tâchons en une ou deux
phrases
de mettre tout le morceau : 4° arrêtons-nous là,
Peu d’ornements, point de tournures affectées, de claires et simples
phrases
et non des périodes, expressions propres, recherc
ner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses
phrases
harmonieuses sans aller pourtant toujours à la pé
gage avant tout ; il multiplie les épithètes, il cadence la forme des
phrases
. C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un
adoptées ; qu’il examine les effets d’arrangements et la cadence des
phrases
, et qu’il décide enfin, en appelant le goût à son
6° de revenir au commencement et de prendre la plume ; d’essayer une
phrase
, de la relire, de la corriger s’il est nécessaire
elire, de la corriger s’il est nécessaire ; 7° de passer à la seconde
phrase
après cet examen, en employant une transition si
ser des mêmes procédés que pour la première ; 8° de relire toutes les
phrases
précédentes avant de passer à la troisième, et d’
a langue et la rendent plus abondante, en multipliant les mots et les
phrases
propres à exprimer nos pensées et à en faire sent
est pleine de magnificence, quand elle est exprimée comme dans cette
phrase
de Thomson : Là s’avance du côté de l’Orient le
une figure qui transpose l’ordre grammatical de la construction de la
phrase
, pour empêcher la monotonie et donner plus de grâ
n quoi consiste l’ellipse ? L’ellipse consiste à retrancher dans une
phrase
un ou plusieurs mots dont la conservation serait
Le pléonasme qui ne fait pas ressortir la pensée, qui ne rend pas la
phrase
plus énergique ou plus gracieuse, n’étant qu’une
pallage est une figure par laquelle on attribue à certains mots d’une
phrase
ce qui appartient à d’autres mots de cette phrase
certains mots d’une phrase ce qui appartient à d’autres mots de cette
phrase
, sans que l’on puisse d’ailleurs se méprendre au
tition serait défectueuse si elle n’ajoutait rien à la pensée ou à la
phrase
. 203. N’y a-t-il pas plusieurs sortes de répétiti
les inutiles Nous citerons comme exemple frappant de battologie cette
phrase
vide et sonore de l’avocat Target, celui qui eut
ulement sur un mot comme cette dernière, mais sur tous les mots d’une
phrase
ou d’un morceau, car cette figure peut s’étendre
L’antiphrase est un trope par lequel on emploie une expression, une
phrase
dans un sens opposé à sa signification ordinaire.
ette figure est très propre à donner de la force et du mouvement à la
phrase
et à la pensée. Elle produit surtout un grand eff
gement des mots, ainsi que de la disposition et de l’enchaînement des
phrases
ou des périodes et des membres qui les composent,
es d’harmonie : l’une qui consiste dans l’arrangement des mots et des
phrases
, c’est l’harmonie mécanique ; l’autre qui consist
aire sur l’arrangement des mots ? La beauté de la construction d’une
phrase
, relativement à l’harmonie, dépend plus de la com
ux, l’harmonie est détruite. C’est surtout dans la distribution de la
phrase
qu’il faut éviter les sons désagréables qui peuve
vis-à-vis l’une de l’autre, et se tranchent durement, comme dans ces
phrases
: Il a été un temps ; il alla à Alexandrie, où il
a ; ce qu’on n’a pas, on l’aime. Voltaire. On trouve cependant des
phrases
où une série d’expressions d’égale longueur ne pr
oduit naturellement l’harmonie principale du discours, l’harmonie des
phrases
en elles-mêmes et dans leur succession. Cette har
xercée. Elle consiste dans la texture, la coupe et l’enchaînement des
phrases
et des périodes. 271. Qu’est-ce que la période ?
des. 271. Qu’est-ce que la période ? Nous avons dit plus haut que la
phrase
est un arrangement de mots formant un sens comple
st un arrangement de mots formant un sens complet. On donne le nom de
phrase
simple à celle qui ne peut se diviser en plusieur
lusieurs parties, c’est-à-dire qui ne renferme qu’une proposition. La
phrase
est composée ou complexe lorsqu’elle en renferme
phrase est composée ou complexe lorsqu’elle en renferme plusieurs. La
phrase
complexe conserve ce nom lorsque les parties qui
cilement détachées les unes dés autres, de manière à former autant de
phrases
simples. Mais lorsque toutes ces parties ou propo
t qui finit par un repos inachevé. La suppression d’un membre rend la
phrase
inintelligible. Le membre à son tour peut subir d
de, sa beauté consiste dans le nombre. Le nombre, qui appartient à la
phrase
en général, mais qui est surtout nécessaire à la
cessaire à la période, est une harmonie, une combinaison musicale des
phrases
, en d’autres termes, un accord des sons, des expr
s, un accord des sons, des expressions, des membres, des chutes de la
phrase
, calculé de manière à favoriser la respiration, à
ortante que l’on puisse proposer, c’est que, si l’on veut donner à la
phrase
de l’élévation et de la dignité, les sons doivent
sons doivent aller en croissant jusqu’à la fin. Ainsi les membres de
phrase
les plus longs, et les mots les plus pleins et le
, dont les pauses reviennent aux mêmes intervalles. Il faut mêler des
phrases
courtes aux périodes longues et sonores, et rendr
, sous peine de tomber dans la monotonie. Un discours dont toutes les
phrases
seraient également cadencées et symétrisées avec
courtes, indépendantes et complètes par elles-mêmes. Telles sont ces
phrases
de Bossuet : L’orgueil de Démétrius souleva le p
même mot ; mais que les mots se lient de même entre eux dans une même
phrase
, les phrases dans une même période, les périodes
ais que les mots se lient de même entre eux dans une même phrase, les
phrases
dans une même période, les périodes dans tout le
le premier principe pour l’harmonie est d’employer des termes ou des
phrases
qui renferment par leur douceur ou par leur duret
ni unité, peuvent être définies ainsi : Des expressions, des tours de
phrase
ou des pensées que l’écrivain emploie pour passer
d’ailleurs, ajoutez à cela que… mais continuons… ; ou enfin dans une
phrase
entière indiquant que l’on passe d’un objet à un
es yeux à la vérité. Ou plus de force et d’énergie, comme dans cette
phrase
où Massillon se déchaîne contre les mauvais minis
Ou qui ajoutent à la clarté et à la force des preuves, comme dans ces
phrases
où J.-J. Rousseau prouve la divinité de Jésus-Chr
r locale, dépendante de l’ordre des idées et de la construction de la
phrase
. Ils figureront plus avantageusement, ils frapper
ortir de la foule les mots les plus frappants, elle donne encore à la
phrase
un ton plus vif, comme on peut le voir en la comp
t facile de sentir la force de cette chute rupistis. Qu’on finisse la
phrase
par sacra legationis ou fas gentium, le trait est
d la perception intellectuelle n’a pas été parfaite, comme dans cette
phrase
: La naïveté est une grande ressemblance de l’imi
ts vieillis, quand on porte trop loin la concision, quand on fait des
phrases
trop longues, quand on embarrasse ses constructio
s, auxquelles on a donné le nom de précieux ridicule. Telle est cette
phrase
: Permettez-moi d’insérer l’extrémité de mes bagu
n cours de grammaire. 2. Pour être correct, il faut savoir couper les
phrases
, arranger les périodes, choisir les synonymes. C’
les synonymes. C’est par là qu’on arrive à la pureté du style. 3. La
phrase
est l’assemblage régulier des mots par lesquels o
assemblage régulier des mots par lesquels on exprime sa pensée. 4. La
phrase
est simple ou composée. Elle est simple, quand el
, n’a pas besoin d’accessoire ; par exemple : Dieu est éternel. 5. La
phrase
est composée, quand elle a deux parties distincte
s, l’une principale, l’autre incidente. Celle-ci modifie en ce cas la
phrase
principale. Ex. : La gloire qui vient de la vertu
Ex. : La gloire qui vient de la vertu a un éclat immortel. Dans cette
phrase
, ce n’est pas la gloire en général qui a un éclat
mortel, mais seulement la gloire qui vient de la vertu. En ce cas, la
phrase
incidente prend le nom d’incidente déterminative
e qu’elle détermine le genre de gloire qui a un éclat immortel. 6. La
phrase
incidente prend le nom d’incidente explicative, l
le nom d’incidente explicative, lorsqu’elle ne sert qu’expliquer une
phrase
qui, sans son secours, conserverait néanmoins un
icative, j’aurais encore une proposition juste. 7. La période est une
phrase
composée de plusieurs membres, dont la réunion fo
me parmi les bons auteurs. C’est elle qui préside à l’arrangement des
phrases
et des périodes. C’est l’excellence de la correct
2. Que faut-il savoir faire pour être correct ? — 5. Qu’est-ce que la
phrase
? — 4. Y a-t-il plusieurs espèces de phrases ? —
t ? — 5. Qu’est-ce que la phrase ? — 4. Y a-t-il plusieurs espèces de
phrases
? — 5. Quand la phrase est-elle composée ? — 6. L
a phrase ? — 4. Y a-t-il plusieurs espèces de phrases ? — 5. Quand la
phrase
est-elle composée ? — 6. La phrase incidente pren
espèces de phrases ? — 5. Quand la phrase est-elle composée ? — 6. La
phrase
incidente prend-elle quelquefois un autre nom ? —
est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots dans une
phrase
, pour augmenter la précision sans nuire à la clar
spond dans la pensée, et non avec celui auquel il se rapporte dans la
phrase
. 11. On distingue trois espèces de syllepse : 1°
consiste à répéter la même conjonction qui lie tous les membres d’une
phrase
, toutes les incises d’une période. Ex. : Le savan
tition est une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de
phrase
, pour rendre une idée plus énergiquement. Ex. :
nter un objet à l’esprit de manière à lui en désigner un autre. Cette
phrase
: Constance coupe les ailes et brise la faux du T
temps. 5. L’allégorie n’est qu’une métaphore prolongée. Réduite à une
phrase
ou deux, c’est un trope ; mais soutenue pendant q
nd prétentieux. 3. L’allusion est une sorte d’allégorie qui, dans une
phrase
, dans un mot, fait entendre le rapprochement qui
L’hypallage est une figure qui paraît attribuera certains mots d’une
phrase
une signification qui appartient à d’autres mots
phrase une signification qui appartient à d’autres mots de cette même
phrase
. Ex. : enfoncer son chapeau dans sa tête, au lieu
rme, et méprise Chapsal. L’Hyperbate à l’esprit présente renversée La
phrase
naturelle, et plaît à la pensée. Le son qu’en se
, et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’Antithèse on fait, en
phrases
opposées, Ressortir le mérite et l’éclat des pens
i sont plus particulières à l’orateur. Elles consistent à donner à la
phrase
une tournure plus propre à l’expression des passi
éter plusieurs fois la même chose en termes équivalents, en plusieurs
phrases
ou périodes, et 1’accumulation à réunir tous les
l’harmonie imitative, qui lie l’arrangement des mots avec le sens des
phrases
. 4. Tantôt l’harmonie imitative choisit des mots
nsiste à arranger son style, tantôt en le coupant au moyen de petites
phrases
, tantôt en le rendant nombreux par l’emploi des p
se sont passés, c’est-à-dire, les plus récents au commencement de la
phrase
, et les plus éloignés à la fin. 8. On fait une al
peu d’ornements, point de tournures affectées, de claires et courtes
phrases
et non des périodes, des expressions propres, une
ner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses
phrases
harmonieuses sans aller pourtant jusqu’à la pério
ces du langage avant tout, il multiplie les épithètes, il cadence les
phrases
. C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un
ns de la voix. 9. Les repos de la voix se calculent sur le sens d’une
phrase
plutôt que sur la ponctuation, ordinairement asse
ègle générale, de toujours marquer par un accent tonique le mot de la
phrase
qui fait mieux ressortir la pensée. Dans ce cas l
garder de l’étendre, et le renfermer, s’il est possible, en une seule
phrase
. Mais il est certains cas exceptionnels de positi
s sont dus principalement à l’hypotypose, et à la coupe resserrée des
phrases
. 19. En décomposant les tableaux et descriptions,
n historique sera grave, rarement abondant, assez souvent concis. Les
phrases
seront tantôt courtes, tantôt périodiques, pour o
Le rythme est ce qui distingue le vers de la prose. Dans celle-ci la
phrase
marche libre de toute mesure et n’est assujettie
et n’est assujettie qu’à l’ordre général du style. Dans la poésie la
phrase
est cadencée, et ses membres, proportionnés entre
ants arrêter les complots. [Racine.] Ici je vois un second membre de
phrase
exactement proportionné au premier, et à cette pr
et c’est ce qui se présente souvent ; car on ne peut encadrer chaque
phrase
en un vers, et le pourrait-on, il en résulterait
césure. Si la césure est placée sans goût pour le simple besoin de la
phrase
, pour obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour
se souvenir que le rythme poétique n’est pas une prose brisée, qu’une
phrase
qui tombe lourdement et platement d’un vers à l’a
ans effort, élégant sans emphase, Soumis à la pensée et soumettant la
phrase
, De la mode et du temps a pu subir les lois, Mais
syllabes ; 2° que le poète a soin de faire courir tout d’un trait sa
phrase
jusqu’au bout du vers, pour faire excuser son enj
vicieux : 1° Quand on veut citer des expressions proverbiales et des
phrases
toutes faites. ……… Le juge prétendait qu’à tort
s images et les mots soit isolés, soit réunis de manière à former des
phrases
. Avant de considérer les ornements du style, et d
uts opposés à la pureté du style sont : les barbarismes de mots et de
phrases
, les équivoques, les solécismes, le néologisme et
sans besoin et sans goût des termes nouveaux, à se servir de tours de
phrase
recherchés, et à unir d’une manière bizarre plusi
L’archaïsme, qui est le contraire du néologisme, est une tournure de
phrase
ou une expression vieillie et surannée qu’on empl
rsation, de tout le travail de leur esprit ; ils sont comme pétris de
phrases
et de petits tours d’expression ; ils ne hasarden
ange mal les mots, ou qu’on emploie des termes équivoques. Dans cette
phrase
: L’orateur arrive à sa fin qui est de persuader
mal placés, et par là deviennent susceptibles de divers rapports. La
phrase
serait nette et sans la moindre obscurité, si ell
it à Pyrrhus : Sans espoir de pardon, m’avez-vous condamnée ? Cette
phrase
est louche, parce que sans espoir de pardon regar
Il fallait : Sans espoir de pardon me vois-je condamnée ? afin que la
phrase
entière tombât sur Andromaque ; ou bien : M’avez-
voit pas auquel des deux orateurs se rapporte le dernier membre de la
phrase
. Si c’est à Hypéride, il faudrait dire : Hypéride
ire : Hypéride a imité Démosthènes, en ce que celui-ci a de beau. La
phrase
suivante est obscure par suite de la construction
rrier. Les périphrases recherchées, les parenthèses multipliées, les
phrases
trop longues, et la trop grande concision, contri
rent pour une bévue de l’imprimeur de Paris, et mirent pour rendre la
phrase
plus intelligible, à vous rendre utile, exprimant
seuls agréments qui lui conviennent relativement au sujet. Il y a des
phrases
, des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la
à mettre une uniformité constante dans l’élévation, dans le tour des
phrases
, dans l’usage des figures, c’est-à-dire à ne chan
s à dire de l’harmonie du style, comme nous l’avons déjà fait pour la
phrase
. Article II. Des qualités particulières d
pensées, la justesse des expressions, la netteté et la précision des
phrases
. Il n’exclut point une certaine élégance, une fin
rection, la clarté, la précision, l’unité, la force et l’harmonie des
phrases
. Partout il faut du soin et de l’art, dit Cicéron
e et de l’élégance des expressions, de l’aisance et de l’harmonie des
phrases
, et plus encore de l’agrément, de la fraîcheur de
yle énergique. L’énergie ne se rencontre pas seulement dans quelques
phrases
courtes et isolées, comme nous l’avons vu en parl
uvent de ce qu’on n’a pas une idée assez nette de son sujet donne des
phrases
embarrassées, un style décousu, et présente des i
erficiels. La clarté dépend du choix des mots, de la construction des
phrases
et de l’enchaînement des idées. Considérée sous l
l’enchaînement des idées. Considérée sous le rapport des mots et des
phrases
, elle exige pureté et propriété dans les termes,
elle exige pureté et propriété dans les termes, et précision dans les
phrases
. On confond souvent la pureté et la propriété gra
introduits avec succès dans le discours 13 2º La construction de la
phrase
peut n’être pas française, quoique tous les mots
çais : c’est ce que l’on nomme solécisme 14. 3º Enfin les mots et les
phrases
peuvent être choisis et arrangés de manière à ne
t-il quelque ornement ? c’est pour fortifier, jamais pour embellir sa
phrase
. Jamais il ne représente deux fois la même idée ;
ses épithètes vagues, l’expression indéterminée, la construction des
phrases
louche et embarrassée, et nous aurons autant de p
n sujet, ses expressions seront toutes également expressives ; chaque
phrase
, chaque figure, contribueront à rendre le tableau
ment des mots. Rien de traînant, rien d’embarrassé dans le tour de sa
phrase
; il vise à la concision ; ses périodes sont vari
s aucun vice dans l’élocution. Il y a deux vices qui empêchent qu’une
phrase
ne soit latine, le solécisme et le barbarisme
st lorsqu’un, mot n’est pas bien construit avec les autres mots de la
phrase
; et le barbarisme, c’est quand on trouve dans un
mots de la phrase ; et le barbarisme, c’est quand on trouve dans une
phrase
un mot qui ne devait pas y paraître ». (Ad Herenn
e. La virgule sert encore à distinguer les différentes parties d’une
phrase
. Exemple : L’étude rend savant, et la réflexion
n rend sage. 178. — Le point avec la virgule (;) se met entre deux
phrases
dont l’une dépend de l’autre. Exemple : La douce
érer en faiblesse. 179. — Les deux points (:) se mettent après une
phrase
finie, mais suivie d’une autre, qui sert à l’éten
us les vices. 181. — Le point interrogatif (?) se met à la fin des
phrases
qui expriment une interrogation. Exemple : Quoi
u que la vertu ? 182. — Le point d’admiration (!) se met après les
phrase
qui expriment l’admiration. Exemple :Qu’il est d
qui semblent être venues d’elles-mêmes se ranger sous sa plume : ces
phrases
où la complication de la période ne nuit en rien
us dit, sont les signes de nos idées. Les mots servent à composer les
phrases
. Si les mots sont bien choisis, si les phrases so
servent à composer les phrases. Si les mots sont bien choisis, si les
phrases
sont composées d’après les règles naturelles du l
On pèche contre la clarté quand les termes sont équivoques, quand les
phrases
sont embarrassées, longues, quand les rapports so
lecture un attrait irrésistible. Pour être clair, il faut éviter les
phrases
trop longues, entortillées de qui et de que, emba
et des adjectifs il, elle, eux, son, sa, ses, leur, leurs. Voici une
phrase
du P. d’Orléans, qui donne une idée de ces constr
tenue. Il faut distinguer : 1) l’harmonie des mots, 2) l’harmonie des
phrases
. L’harmonie des mots consiste dans le choix et l’
n user sobrement : mais on ne peut jamais se passer de l’harmonie des
phrases
, qui dépend de l’arrangement des mots et de la co
» Buffon. L’harmonie qui résulte de l’arrangement des mois dans la
phrase
, est ce qu’on appelle le nombre. C’est, à proprem
e de sentiment. L’écrivain qui sent le nombre règle la longueur de sa
phrase
sur l’objet dont il parle, sur l’harmonie de la c
u style coupé et du style périodique. Le style est coupé quand les
phrases
sont pouces et séparées, quand on évite de les li
t, je me pendrai moi-même après. » Le style est périodique quand les
phrases
se prolongent avec une certaine étendue, et dépen
La période est donc une pensée composée de plusieurs propositions ou
phrases
liées entre elles, et dont le sens est suspendu j
entre elles, et dont le sens est suspendu jusqu’à la fin. Chacune des
phrases
, prise séparément, se nomme membre de la période
ns le style périodique que le nombre est sensible, que l’harmonie des
phrases
se déploie par la mesure et la symétrie des membr
la signification d’un mot (figures de mots), soit en construisant la
phrase
d’après certaines tournures vives et singulières
mots que la grammaire regarderait comme nécessaires. Elle donne à la
phrase
de la précision, au style de la rapidité ; mais i
nasme. Le pléonasme est le contraire de l’ellipse ; il ajoute à la
phrase
des mots qui paraissent superflus. Je l’ai, vu,
l’admet pourtant souvent, surtout en poésie. Cette figure donne à la
phrase
du mouvement et de l’énergie, au style une allure
us ou galimatias pousse encore plus loin l’excès ; c’est une suite de
phrases
à peu près incompréhensibles et dépourvues de sen
ut ce qui est relatif à la liaison des idées et à la construction des
phrases
. D’autres parties ont été refondues en entier, co
t plus permis d’employer un terme pour un autre, ni de construire une
phrase
arbitrairement, ainsi qu’on l’avait fait jadis pl
ants ; comme eux, ils font ou reçoivent certaines actions. Dans toute
phrase
, il y a, outre les substantifs, des mots qui donn
onne toute sa force ; par elle, il devient la pièce essentielle d’une
phrase
ou d’une proposition. En effet, dans tout ce qu’o
ifs (le verbe étant compris dans ces derniers), on pourrait faire des
phrases
complètes ; mais ces phrases ne présenteraient qu
ans ces derniers), on pourrait faire des phrases complètes ; mais ces
phrases
ne présenteraient qu’un sens bien borné, si l’on
les rapports qui pouvaient exister entre eux : il a fallu réunir les
phrases
elles-mêmes par d’autres mots qui rentrent égalem
tc. La conjonction est une espèce de mot qui sert à lier ensemble les
phrases
ou les membres d’une même phrase. Il est évident
de mot qui sert à lier ensemble les phrases ou les membres d’une même
phrase
. Il est évident que ces connectifs sont de la plu
ces adjectifs relatifs qui servent à lier les diverses parties d’une
phrase
. C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qu
xent la place que les mots doivent occuper dans la construction d’une
phrase
: c’est la seconde partie de la grammaire général
e nouveaux mots, secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la
phrase
purement française ; l’on a presque retrouvé le n
vant le substantif, sert à en déterminer la signification, et rend la
phrase
plus claire et plus précise, les Latins ne connai
, et cette observation nous conduit à l’examen de la construction des
phrases
. Lorsque nous considérons l’ordre dans lequel se
e et la modération de l’homme qu’on veut louer. Cicéron, de qui celle
phrase
est traduite, établit un ordre directement opposé
rois vertus dont il fait l’éloge, et qui sont en effet le motif de la
phrase
; la personne qui agit, et l’action elle-même, ne
e proposition, quelle que soit la place que ces mots occupent dans la
phrase
. Quand les hommes du Nord vinrent fonder leur pui
que sa construction rigoureuse et ses formes précises préviennent ces
phrases
équivoques qui réservent des querelles à l’avenir
sposer ses idées à mesure qu’elles se présentent, et, en écrivant une
phrase
, prévoir celles qui vont suivre. Les lettres de m
exige une sorte d’ordre et de disposition. Nous ne parlons pas de ces
phrases
banales qu’on échange journellement avec les indi
s qui semblent être venues d’elles-mêmes se ranger sous sa plume, ces
phrases
où la complication de la période ne nuit en rien
e temps le goût qui préside au choix des mots et â leur place dans la
phrase
! Sans doute il est difficile de séparer la pensé
seule pensée, que le peuple se règle sur l’exemple des grands. Cette
phrase
, qui forme un ensemble si régulier, est elle-même
’oreille. En prose, il faut qu’elles soient nécessaires au sens de la
phrase
: c’est ainsi que Ballon sait toujours les employ
part des chevaux domestiques. » Une épithète mal placée surcharge la
phrase
et l’affaiblit. Boileau s’est moqué avec raison d
on. Quelquefois la comparaison n’est pas expressément énoncée ; la
phrase
a un sens indépendant de toute comparaison, mais
e consiste aussi à rappeler un mot ou un fait connu, comme dans cette
phrase
de Buffon : « Son corps étroit, sa démarche grav
deux idées, malgré la contradiction apparente qui les sépare. Dans la
phrase
de Bossuet sur la reine Henriette, ou peut dire q
s Ier, s’adresse ainsi au cercueil de la reine d’Angleterre, et cette
phrase
offre en même temps un exemple d’apostrophe et de
sité, à tromper votre attente pour la mieux remplir, et à faire de la
phrase
une sorte d’énigme dont le mot est à la fin : tel
tinés à les exprimer, c’est-à-dire des mots et de la construction des
phrases
. Ici se présente naturellement, pour les mots, la
nous avons adoptée pour les pensées : l° les qualités générales de la
phrase
; 2° les rapports des phrases entre elles ; 3° le
ensées : l° les qualités générales de la phrase ; 2° les rapports des
phrases
entre elles ; 3° les formes particulières ou figu
particulières ou figures de mots. I. Des qualités générales de la
phrase
. De la clarté. La première qualité d’une
nérales de la phrase. De la clarté. La première qualité d’une
phrase
, comme d’une pensée, est la clarté. Tel auteur co
mblent se rapporter à la fois à plusieurs substantifs, et couvrent la
phrase
entière d’obscurité. Comment se reconnaître, par
entière d’obscurité. Comment se reconnaître, par exemple, dans cette
phrase
du P. d’Orléans sur Marguerite d’Anjou, femme de
laré la guerre. » De la correction. La correction est, pour une
phrase
, une qualité aussi essentielle que la clarté. Il
i essentielle que la clarté. Il est d’ailleurs assez difficile qu’une
phrase
soit claire si elle n’est correcte. La correction
Il ne faut point exagérer ce principe, mais il faut l’admettre. Une
phrase
ne doit pas être seulement claire et correcte ; e
nt, par ces accumulations de prétendus synonymes et par des chutes de
phrases
parasites, ajouter quelque chose à la force de le
’harmonie. L’harmonie est la dernière des qualités générales de la
phrase
. Le mérite du son est bien inférieur à celui du s
peaux sur vos montagnes. Ce dernier mot, si bien placé à la fin de la
phrase
, ne fait-il pas retentir à votre oreille le ranz
t la prose peut parfaitement se passer. Ce qui est nécessaire à toute
phrase
bien laite, c’est l’harmonie des sons en général.
armonie, c’est l’arrangement convenable des mots et des membres d’une
phrase
. Ce point est fort important, car supposez les mo
s les plus sonores et les mieux choisis : s’ils sont mal arrangés, la
phrase
sera désagréable à l’oreille. Il y a peu d’écriva
ts remarquables par la mélodie du langage. Qui ne sait par cœur cette
phrase
sur le cheval ? « La plus noble conquête que l’ho
. » On ne pouvait ni mieux choisir ni mieux placer les mots, et cette
phrase
est un modèle achevé d’harmonie. Gardez-vous de p
de la pensée, qu’un mot soit placé au commencement ou à la lin de la
phrase
. Pascal a dit admirablement : « La douceur de la
uelque chose qu’on l’attache, même à la mort, on l’aime. » Dans cette
phrase
, comme dans tout ce qu’il a écrit, Pascal subordo
laire à l’oreille, il lui sut lit de ne point la blesser. II. Des
phrases
considérées dans les rapports qu’elles ont entre
idérées dans les rapports qu’elles ont entre elles. La liaison des
phrases
est la suite nécessaire de la liaison des idées :
point assez : il faut donnera la construction et à l’arrangement des
phrases
autant de soin qu’à l’association des idées. «
de soin qu’à l’association des idées. « Tantôt, dit Condillac, les
phrases
, pour se bien lier, veulent être construites ense
e discernement. Le vrai moyen de mal écrire, c’est de ne faire qu’une
phrase
où il en faut plusieurs, ou d’en faire plusieurs
éparer. » (Art d’écrire, liv, III, ch. iii.) De la succession des
phrases
. Lorsque le sens exige que les phrases soient
ii.) De la succession des phrases. Lorsque le sens exige que les
phrases
soient séparées, elles doivent se suivre et s’enc
taient les plus sociables. » (Histoire universelle.) Comparez à ces
phrases
qui adhèrent si bien les unes aux autres, des phr
Comparez à ces phrases qui adhèrent si bien les unes aux autres, des
phrases
décousues, pesantes, embarrassées, comme celles q
consoler et l’exhorter à mieux faire à l’avenir. » Ce sont autant de
phrases
cousues les unes au bout des autres, à mesure qu’
iter. » De la période. Quand, au lieu d’exprimer ses idées en
phrases
séparées, on les réunit en une seule qui forme un
on fait ce qu’on appelle une période. Aristote définit la période une
phrase
qui a un commencement et une fin par elle-même, e
us citerons encore, comme un exemple de période à deux membres, cette
phrase
harmonieuse de Volney : « Tandis que l’amateur d
de périodes, où la multiplicité des accessoires, loin d’obscurcir la
phrase
, la rend, au contraire, plus vive et plus forte.
Si un poëte peut parvenir à se jouer ainsi de la complication de la
phrase
, en morne temps que des entraves de la mesure, à
res de mots. Outre les qualités générales que doivent avoir chaque
phrase
en particulier et les phrases liées entre elles,
lités générales que doivent avoir chaque phrase en particulier et les
phrases
liées entre elles, il y a deux manières de travai
le, mais les emploie et les arrange d’une certaine façon, qui rend la
phrase
plus agréable ou plus forte ; la seconde change l
que l’ellipse soit légitime, il faut qu’elle ajoute à la force de la
phrase
sans nuire à la clarté, et que les mots supprimés
ent à l’esprit, qu’on croie les lire ou les entendre. Telle est cette
phrase
de Pascal : « Le fini s’anéantit en présence de l
u milieu de son palais et de sa cour. » Il y a une ellipse dans cette
phrase
célèbre : « J’accepterais les offres de Darius, s
terre. » Cette figure, qui ajoute, comme on voit, à l’énergie de la
phrase
sans ajouter au sens réel, s’appelle pléonasme, c
ersion. Cette figure, qui donne plus de mouvement et de vivacité à la
phrase
, est très-familière aux poètes. Camille dit à son
r le duvet du roseau qu’emporte un tourbillon. » Ce dernier membre de
phrase
offre en même temps un heureux exemple de constru
ique. Montaigne s’est quelquefois servi de l’inversion pour rendre sa
phrase
plus expressive, et attirer l’attention sur le mo
p. » Voyez comme l’inversion rend plus rapide et plus énergique cette
phrase
de Bossuet sur le grand Condé : « Aussi vifs étai
Gervais l’agréable, et Guérin l’insipide ; ou bien encore dans cette
phrase
de La Bruyère : « Un sot ni n’entre, ni ne sort,
lance de terminaison, une consonance dont on profite pour donner à la
phrase
une forme plus piquante, et la graver plus sûreme
qu’il ne nomme point, mais qu’il juge en l’analysant. Telle est cette
phrase
de Bossuet sur la métempsycose : « Que dirai-je d
mbien l’expression abstraite ajoute à l’énergie ou à l’élégance de la
phrase
. C’est par le même artifice que l’on dit, en décr
les matières les plus graves, il ne renonce pas à plaire : coupes de
phrases
vives et rapides, chutes harmonieuses et variées,
s énergique ; jamais il ne reproduit deux fois la même pensée, et ses
phrases
, fortes et serrées, semblent faites pour suggérer
rimées avec une brièveté qui les rend plus piquantes. Telles sont ces
phrases
sur l’amour-propre : « Quelque bien qu’on nous d
urs formes ; au lieu de résumer, il analyse ; il procède, non par des
phrases
simples et coupées, mais par des phrases complexe
se ; il procède, non par des phrases simples et coupées, mais par des
phrases
complexes, et parce que nous avons défini sous le
dans l’embarras que lui cause cette double occupation, prononçant ses
phrases
de travers, et pouvant à peine parvenir à découvr
out les rapports qui unissent ces idées entre elles, afin que, si les
phrases
préparées vous échappent, vous puissiez sur-le-ch
moi-même, et fais claquer mes mains. Souvent je ne veux point que ma
phrase
finisse, A moins que pour signa ! je ne frappe ma
? un souvenir stérile et fugitif, tandis qu’une pensée de Pascal, une
phrase
de Fénelon, un vers de Corneille, une ligne de Mo
trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaines. Cette
phrase
, qui n’est pas ici une vaine formule poétique, es
it plus que carnage, le sang enivre le soldat. Voyez comme, par cette
phrase
, l’orateur redouble notre impatience, en ne nous
égorger ces lions comme de timides brebis ; c’est la rapidité de ces
phrases
: le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou
est propre, et l’exercice du discours, loin d’habituer les élèves aux
phrases
vides et sonores, leur apprendra à donner une for
discours : tout le reste n’est qu’accessoire. Il est certain que les
phrases
les plus harmonieuses et les mouvements les plus
, et s’imaginent avoir combiné des idées parce qu’ils ont arrangé des
phrases
, et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrom
r, ni pour la théorie, ni pour la pratique. Ils savent distinguer une
phrase
bien écrite, c’est-à-dire une phrase claire, anim
tique. Ils savent distinguer une phrase bien écrite, c’est-à-dire une
phrase
claire, animée et harmonieuse, d’une phrase obscu
écrite, c’est-à-dire une phrase claire, animée et harmonieuse, d’une
phrase
obscure, traînante et désagréable à l’oreille. Ma
son cœur, avait sué sang et eau pour remplir quatre grandes pages de
phrases
déclamatoires et de compliments hyperboliques. Un
me de Sévigné et d’autres dames écrivent ; comparez ce style avec les
phrases
entortillées de nos petits romans ; je vous cite
t ne sentent point la recherche. Fuyez les grands mots et les grandes
phrases
: on n’écoute pas en société ceux qui ont le malh
oignent ensemble pour former un sens : les mots ainsi réunis font une
phrase
ou proposition 1 : la plus petite proposition doi
ettre, etc. 103. — La Conjonction est un mot qui sert à joindre une
phrase
à une autre phrase2 ; par exemple, quand on dit :
on dit : il pleure et il rit en même temps, ce mot et lie la première
phrase
, il pleure, avec la seconde, il rit. 104. — Dif
mme je souhaite, je doute que cet enfant soit jamais savant. 1. La
phrase
n’est pas la même chose que la proposition, car l
t. 1. La phrase n’est pas la même chose que la proposition, car la
phrase
peut se composer de plusieurs propositions. 2. C
qu’on dit l’éloquence sacrée, l’éloquence judiciaire, etc…, c’est une
phrase
elliptique dans laquelle on sous-entend appliquée
er celles qu’on doit préférer en cas de concurrence. La théorie de la
phrase
et de la période n’a pas été exposée dans les aut
sez complète ; cependant elle est d’une importance incontestable. Les
phrases
et les périodes sont les élémens de toute product
et il ne peut y avoir d’ouvrage bien écrit qu’à condition que chaque
phrase
en particulier sera bien faite. Les figures n’y s
les transitions, se rappeler même les mouvemens et quelques-unes des
phrases
et des expressions remarquables qu’on aura trouvé
Si on veut le produire au dehors par la parole ou par l’écriture, la
phrase
qui l’exprime s’appelle proposition. Proposition
ation : le choix des preuves, la propriété des mots, la précision des
phrases
, l’analogie des propositions. Choix des preuves.
e soit admise, ou qui aient été préalablement définis. Précision des
phrases
. Il n’importe pas moins d’être économe de mots d
me de mots dans l’argumentation. La surabondance de mots, les longues
phrases
relâchent la discussion et en rendent le souvenir
nce la candeur, une action qui caractérise la facilité des mœurs, une
phrase
naturelle, coulante, sans pompe, sans emphase ; c
es, il faut se donner de garde de répéter les mêmes mots et les mêmes
phrases
. Le bon sens dicte ce précepte, et Quintilien l’a
ira une réflexion, une pensée, un mouvement qui sera la matière de la
phrase
mitoyenne. Qualités des transitions. Les transi
confondre le style avec la diction. Les mots peuvent être justes, les
phrases
correctes, lors même que le style est vicieux, du
ours, mais dans une seule tirade ; quelquefois ils se succèdent d’une
phrase
à l’autre. Classification par Rollin. Rollin, p
ue et le style coupé. Du style périodique. Le premier se compose de
phrases
plus longues, de périodes dont les membres s’ench
en offrent des modèles. Du style coupé. Le style coupé se forme de
phrases
plus courtes et détachées les unes des autres ; c
sens, et à observer les règles grammaticales dans la construction des
phrases
. Elle fait la pureté de la diction. Son importan
s’il improvise son discours, peut, à la rigueur, laisser échapper une
phrase
non achevée ou mal construite. La vivacité du mou
tion la plus soutenue, à nous arrêter et à relire une seconde fois sa
phrase
pour la comprendre, ne peut pas long-temps nous p
on doit même quelquefois consentir à perdre un peu de la clarté d’une
phrase
, pour faire valoir la finesse d’un tour ingénieux
, de Bossuet ce Massillon. Manière de placer un mot familier dans la
phrase
. L’art d’enchâsser les mots familiers dans le st
s ces espaces sont marqués beaucoup plus sensiblement, comme dans les
phrases
suivantes : « Omnes urbanæ res, omnia hœc nostra
cours parlé. Tout au contraire, un déclamateur adroit fait passer une
phrase
inharmonieuse, mal sonnante. Mais tout lecteur, m
oivent lui donner. Exemples tirés de Cicéron. Remarquez comme cette
phrase
est bien disposée pour peindre la tranquillité et
peint à l’oreille. On sent bien que Cicéron n’aurait pas employé une
phrase
semblable dans ses Philippiques, ni dans ses Cati
Clodius : pour la peindre, Cicéron n’emploie que des mots courts, des
phrases
coupées et beaucoup de syllabes brèves ; il a mêm
au contraire de la douceur, même dans le son des mots de cette autre
phrase
, dont les idées sont douces et agréables. « Quel
nt les pensées et les sentimens que nous avons à exprimer, et que nos
phrases
soient en conséquence douces et agréables, vives
effets du mélange des syllabes longues et brèves dans la texture des
phrases
(1). Leurs langues étaient musicales et chantante
de se revêtir des grâces et du pouvoir de l’harmonie. Nos membres de
phrase
ont leur nombre et notre période sa cadence. Nos
ile, qu’elle doit être plus dans les choses que dans les mots ? Toute
phrase
oiseuse, et qui ne fait qu’allonger le discours,
dépend du choix et de l’arrangement des mots, de la construction des
phrases
; celle-là résulte de toute la suite du discours,
riété des expressions, de la clarté, du nombre, d’un tour heureux des
phrases
, enfin de quelque chose d’orné qui, sans nuire au
uence, soit en poésie, dépendent du choix des mots, de l’harmonie des
phrases
, et encore plus de la délicatesse des idées et de
air et le plus méthodique. Tout ce qu’on écrit se compose de mots, de
phrases
et de périodes. Le choix des mots, la constructio
ts, de phrases et de périodes. Le choix des mots, la construction des
phrases
et des périodes, sont donc les premiers points do
la définition de la plupart des mots. § II. De la construction des
phrases
et des périodes. De la phrase. Une phrase e
. § II. De la construction des phrases et des périodes. De la
phrase
. Une phrase est une réunion de mots qui forment
la construction des phrases et des périodes. De la phrase. Une
phrase
est une réunion de mots qui forment un sens compl
ne phrase est une réunion de mots qui forment un sens complet. Chaque
phrase
peut être plus ou moins longue, suivant qu’il fau
st composée que d’une ou deux propositions, on lui conserve le nom de
phrase
. « Les grandes pensées viennent du cœur. » (Vauv
toute notre force. » (La Rochefoucault.) Voilà ce qu’on appelle des
phrases
. De la période. On appelle période la réunion d
période. On appelle période la réunion de plusieurs propositions ou
phrases
, dont l’ensemble forme un sens complet. Chaque ph
ropositions ou phrases, dont l’ensemble forme un sens complet. Chaque
phrase
est alors un membre de la période. « L’âme se pr
t la respiration et rendent la prononciation pénible. Et des courtes
phrases
trop multipliées. Si, au contraire, on multiplie
es phrases trop multipliées. Si, au contraire, on multiplie trop les
phrases
courtes, le sens se trouve haché, les liaisons so
; car ils ne doivent pas s’employer indifféremment et sans choix. La
phrase
et la période sont indiquées par la nature. Suiv
Suivant Cicéron (Orat., n. 198), la période aussi bien que la simple
phrase
, sont indiquées par la nature ; car la pensée por
gue. Ainsi, si la pensée n’est qu’une perception simple et isolée, la
phrase
sera simple et isolée comme elle ; mais si la pen
de. Le moyen d’écrire d’une manière obscure, c’est de ne faire qu’une
phrase
où il en faut plusieurs, ou d’en faire plusieurs
en faut plusieurs, ou d’en faire plusieurs où il n’en faut qu’une. La
phrase
et la période seront donc placées en raison de le
quelque sorte de composition que ce soit. Un mélange bien ordonné de
phrases
courtes et longues, de périodes et de sentences b
a Mothe, Fables.) Venons maintenant aux qualités que doit réunir une
phrase
, une période pour être bien faite. Le mérite d’un
ge, de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de la structure des
phrases
, qu’on ne saurait y apporter une attention trop s
té. 1°. Il est impossible d’indiquer ici par combien de manières une
phrase
peut manquer de clarté ; on ne peut prévoir toute
n second lieu, quelquefois une idée accessoire placée au milieu d’une
phrase
peut produire une ambiguïté ; il faut y prendre g
e fortune dans le monde devait être d’un mérite bien supérieur. » La
phrase
suivante est aussi très-défectueuse : « Il faut s
Dieu fait aux âmes peu touchées de sa crainte. » De lier plusieurs
phrases
subordonnées à une phrase principale. Quelquefoi
chées de sa crainte. » De lier plusieurs phrases subordonnées à une
phrase
principale. Quelquefois un écrivain s’embarrasse
vain s’embarrasse par la difficulté où il est de lier également à une
phrase
principale plusieurs phrases subordonnées. Exempl
ficulté où il est de lier également à une phrase principale plusieurs
phrases
subordonnées. Exemple : « La volonté de Dieu, ét
justes qui puissent trouver à redire à la justice. » (Nicole.) Cette
phrase
subordonnée, puisqu’il n’y a, etc…, se rapporte i
orriger ce défaut, retranchez la conjonction puisque, et faites de la
phrase
subordonnée une phrase principale, et dites : Il
anchez la conjonction puisque, et faites de la phrase subordonnée une
phrase
principale, et dites : Il n’y a que les âmes inj
rapports differens. Il faut éviter de placer plusieurs fois dans une
phrase
la même préposition avec des rapports différens :
une phrase la même préposition avec des rapports différens : ainsi la
phrase
suivante est vicieuse : « J’ai toujours vécu ave
dialité ; » parce que la préposition avec se trouve répétée dans deux
phrases
, dont l’une n’est pas subordonnée à l’autre. Man
eur la plus légère peut obscurcir ou embarrasser le sens de toute une
phrase
. Qui, que, dont, etc. Les adjectifs conjonctifs
ypéride, il aurait pu dire, en ajoutant une épithète pour arrondir la
phrase
: « Hypéride a imité en ce qu’il a de beau l’éloq
orte raison ces règles sont-elles applicables à la construction d’une
phrase
ou d’une période. Peut-être y sont-elles encore p
Peut-être y sont-elles encore plus strictement nécessaires ; car une
phrase
est l’expression d’une proposition. Elle peut, sa
fumées d’un vin, etc… sont bien nécessaires. Ils servent à motiver la
phrase
principale ; et l’auteur lui-même va nous le fair
de la digestion, qu’on puisse quelque part mourir de faim ! » Cette
phrase
ou, si l’on veut, ce paragraphe a de l’unité. Pé
u duc de Montmorency, » il est évident qu’on ferait une fort mauvaise
phrase
, dans laquelle il n’y aurait ni unité ni ensemble
y aurait ni unité ni ensemble ; puisque les derniers membres de cette
phrase
ne seraient point du tout d’accord, n’auraient ri
tout d’accord, n’auraient rien de commun avec son commencement. Cette
phrase
d’une traduction de Plutarque est encore plus mau
trangères à la pensée principale, pour qu’elles rompent l’unité de la
phrase
et pour qu’elles nuisent au sens. Le désir d’arro
mis qui m’accueillirent avec la plus vive tendresse. » Je ferais une
phrase
bien irrégulière, quoique tous les objets qui y s
air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette
phrase
l’unité qui lui est nécessaire, en la tournant ai
la plus vive tendresse. » Force. 3°. Ce qui donne de la force aux
phrases
et aux périodes, c’est une construction propre à
ergie et tout l’effet dont ils sont susceptibles. Pour renforcer les
phrases
, il faut retrancher les mots inutiles. Le premie
faut retrancher les mots inutiles. Le premier moyen de renforcer les
phrases
est de retrancher tous les mots inutiles, tous le
’est une maxime toujours vraie que ce qui n’ajoute rien au sens de la
phrase
est nuisible : Obstat quidquid non adjuvat. (Qui
ttention particulière à l’emploi des mots qui servent à lier soit les
phrases
, soit les membres des phrases ; tels que mais, si
oi des mots qui servent à lier soit les phrases, soit les membres des
phrases
; tels que mais, si, donc, car, et, etc… Ces mots
reviennent souvent ; ils déterminent la tournure d’un grand nombre de
phrases
, les joignent ensemble et marquent l’enchaînement
Quoique son emploi ordinaire soit de lier les mots ou les membres de
phrase
, il arrive quelquefois qu’en la retranchant les m
uefois qu’en la retranchant les mots paraissent plus serrés et que la
phrase
devient plus rapide. Par exemple, lorsque César é
in des périodes, c’est aux repos indiqués par la coupe différente des
phrases
, qu’il faut placer les mots qu’on veut faire ress
resque toujours les mots essentiels sont placés au commencement de la
phrase
. Exemple : « Les plaisirs de l’imagination pris
n avant ce qui est l’objet principal de la proposition. Cependant une
phrase
a quelquefois bien de la force, lorsque l’esprit,
’on éprouve quand on écrit change le rapport des idées. Dans une même
phrase
l’idée principale ne serait pas la même pour celu
ait encore le style, si l’on n’observait pas dans la construction des
phrases
ce qu’on nomme gradation ; c’est-à-dire si l’on n
descendre du fort au faible, il ne faudra pas terminer en général une
phrase
ou une période par un mot de peu d’importance, pa
Enfin, la règle fondamentale pour la construction des périodes et des
phrases
, consiste à communiquer ses idées dans l’ordre le
ous reste à dire quelque chose des moyens de donner de l’harmonie aux
phrases
et aux périodes. Moyen d’en donner aux périodes.
-choquent d’une manière désagréable à l’oreille. 2°. A construire les
phrases
et les périodes de manière à ce qu’elles ne soien
ots qui renferment des syllabes de même consonnance, comme dans cette
phrase
, en l’en entendant parler, et dans le premier hém
orment entre eux une espèce de proportion musicale ; comme dans cette
phrase
: » Cet homme tant vanté dans le monde |, est ic
au discours, et la progression renversée, de la vivacité. Lorsque une
phrase
se compose de deux membres, il faut que le plus é
saisissons mieux le rapport qui existe entre tous les deux. La simple
phrase
que Cicéron appelle incise, incisum, doit être no
t à frapper l’oreille en débutant, et à la satisfaire en terminant sa
phrase
par une chute harmonieuse : mais à tous les sens
yle devient sensiblement plus harmonieux, lorsque les repos de chaque
phrase
, sont alternativement variés par des terminaisons
discours. Dans le discours, les idées doivent être liées, et les
phrases
construites les unes pour les autres. Lorsqu’on
pensée seule, isolée, on a le choix entre plusieurs constructions de
phrase
: mais on ne l’a point ce choix, lorsqu’on écrit
s, il faut unir les idées selon leur ordre naturel, et construire les
phrases
les unes pour les autres. La liaison des idées es
i un morceau de Bossuet où les pensées sont parfaitement liées et les
phrases
construites l’une par rapport à l’autre : Exempl
. Par les changemens que je viens de faire au passage de Bossuet, les
phrases
ne tiennent plus les unes aux autres. Il semble q
choix des mots et la construction gracieuse, exacte et mélodieuse des
phrases
, comme des moyens de se faire un bon style. Nous
ntes formes qu’on donne à l’expression de ses pensées : le tour d’une
phrase
résulte de l’arrangement des mots qui la composen
a de renvoyer les douze pêcheurs et l’accomplissement à la fin de la
phrase
. Longin remarque que cette figure est propre à ex
e du sentiment est rapide. C’est une exclamation qui tient lieu d’une
phrase
entière. O vanité ! dit Bossuet, ô néant ! ô mor
des abîmes, oseras-tu la pénétrer ? » J’introduis une figure dans la
phrase
, et je ne rends pas la pensée seulement ; je fais
ace divine un monstre n’a pu naître. Elle change ensuite son tour de
phrase
: Car enfin qui m’arrête ? après ses durs refus,
cedis per ignes, (Rhét. de Blair, bect. 15.) Ni joindre dans la même
phrase
le sens littéral au sens métaphorique. Il faut é
ttéral au sens métaphorique. Il faut éviter qu’une partie de la même
phrase
doive être prise dans un sens littéral, et l’autr
riphrase. La périphrase emploie plusieurs mots pour un, ou plusieurs
phrases
au lieu d’une. (Quint.) A quoi bon, dira-t-on, de
on, deux ou trois mots, lorsqu’un seul suffirait ? Pourquoi plusieurs
phrases
où le sens n’en exige qu’une ? Elle ajoute quelq
leçons. » (Bossuet. Orais. fun de la reine d’Angleterre.) Dans cette
phrase
d’une éloquence pompeuse, la périphrase employée
e de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de
phrases
, dans ces expressions frappantes qui rendent la p
à l’emploi des mots, mais qui consistent dans le tour même donné à la
phrase
et à la pensée, dans le mouvement suggéré par l’i
nt belles ; la figure périt, parce que vous avez changé le tour de la
phrase
. Comme les figures de pensées consistent uniqueme
ngage de toutes les passions. Antithèse. L’antithèse est un tour de
phrase
qui emporte à la fois la double opposition de la
loyer, sous leur forme propre. Il est un art de les enchâsser dans la
phrase
, et de les rendre moins saillantes. Exemple. D’
conversation est piquante ou originale, ou que son style est semé de
phrases
vives et spirituelles. (M. Andrieux, de l’acad. f
ler, et ne lui pas laisser assez de liberté d’esprit pour soigner ses
phrases
et rechercher des expressions élégantes. » Lorsqu
’on appelle galimatias ou phébus. C’est lorsqu’on trouve une suite de
phrases
qui n’ont aucun sens raisonnable et auxquelles on
is jusqu’à la hauteur de la poésie. Un simple récit n’admet point ces
phrases
ambitieuses. Les Anglais honteux de cette défaite
urent traduits devant une cour martiale : Le français n’admet pas ces
phrases
incidentes qui répondent aux ablatifs absolus des
tifs absolus des latins. Il semble qu’il y ait deux sujets dans cette
phrase
, les Anglais et plusieurs officiers ; et l’on peu
) Style négligé. Il y aurait une négligence impardonnable dans des
phrases
comme les suivantes : Exemples. Le plaisir qu’
urs des hommes ; une ample provision de pensées, de mots, de tours de
phrase
, d’images, de figures de toute espèce ; la facili
éprover, il faut soigneusement y porter remède. Si donc le mot, si la
phrase
écrits ou préparés n’arrivent pas dans le cours d
t consiste à baisser ou à élever sur le même ton plusieurs membres de
phrase
, ou plusieurs phrases de suite, en sorte que les
ou à élever sur le même ton plusieurs membres de phrase, ou plusieurs
phrases
de suite, en sorte que les mêmes inflexions de vo
tenir et suspendre la voix par différens repos qui composent une même
phrase
, distinguer avec soin les incises et les membres
ulièrement l’attention sur ce mot, et en montrer l’importance dans la
phrase
. Quibusdam verbis nisi sua natura redditur, vis
que l’on appelle la pause que l’on fait après avoir dit un mot ou une
phrase
sur laquelle on veut fixer l’attention des audite
tion des auditeurs, et quelquefois même avant de dire ce mot ou cette
phrase
. La déclamation oratoire a trois tons differens.
ns de la voix ; et il fait l’application de ce principe à la première
phrase
de la Milonienne. Voici ses judicieuses réflexion
de faire ressortir les antithèses qui remplissent les trois dernières
phrases
.) Le ton de chaque partie du discours n’est pas
des sentimens ; d’étudier l’accord des choses avec les mots, avec les
phrases
, avec les figures, avec les tours, avec tous les
Art. I. § I. Du choix des mots ibid. § II. De la construction des
phrases
et des périodes 257 Appendice sur le tissu du di
cer les preuves. Choix des preuves. Propriété des mots. Précision des
phrases
. Analogie des propositions La clarté du raisonnem
orrection. Son importance. 1. On entend par barbarisme un mot ou une
phrase
étrangère à la langue ; et par solécisme une faut
noble avec le style relevé. Manière de placer un mot familier dans la
phrase
. Ce que c’est que le naturel du style. 1. ……………
tion, négligent par défaut de soin. » (Girard.) Leurs emplois. De la
phrase
. De la période. Son étendue. Inconvénient des pér
. Son étendue. Inconvénient des périodes trop longues. Et des courtes
phrases
trop multipliées. La phrase et la période sont in
es périodes trop longues. Et des courtes phrases trop multipliées. La
phrase
et la période sont indiquées par la nature. Sujet
ions subordonnées ou incidentes les unes aux autres De lier plusieurs
phrases
subordonnées à une phrase principale. D’employer
ntes les unes aux autres De lier plusieurs phrases subordonnées à une
phrase
principale. D’employer plusieurs fois la même pré
t passer brusquement d’un objet à un autre. Force. Pour renforcer les
phrases
, il faut retrancher les mots inutiles. Exprimer l
ences finales. Dans le discours, les idées doivent être liées, et les
phrases
construites les unes pour les autres. Exemple où
ne faut point les entasser sur le même objet. Ni joindre dans la même
phrase
le sens littéral au sens métaphorique. Cette figu
t avoir la liberté de moduler à son gré les syllabes, les mots et les
phrases
. « Le choix des intonations, dit Marmontel, fait
ns sa forme, peut être coupé ou périodique. Il est coupé, lorsque les
phrases
ne peuvent point se diviser en plusieurs parties.
c les Romains ». Le style cesserait ici d’être coupé si de ces quatre
phrases
on en faisait une seule, par exemple celle-ci :
’un enchaînement de périodes travaillées avec art. La période est une
phrase
qui a plusieurs parties distinguées, mais dépenda
ssent s’étendre pour avoir plus de grâce. Vous allez les voir dans la
phrase
qui suit, se serrer et se presser pour avoir plus
e manque, pour être vraiment beaux, que l’arrangement des mots et des
phrases
selon ces mêmes lois. Ne reprochons donc point tr
seuls agréments qui lui conviennent relativement au sujet. Il y a des
phrases
, des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la
ceptibles de divers rapports, de diverses interprétations. Dans cette
phrase
: l’orateur arrive à sa fin, qui est de persuader
ader, quoiqu’en effet ils se rapportent aux mots, arrive à sa fin. La
phrase
serait nette et sans la moindre obscurité, si ell
ière, à sa fin, qui est de persuader. Remarquez la même faute dans la
phrase
suivante : s’il est vrai que ce prince ait traité
pardon, m’avez-vous condamnée ? Voilà, dit-il, ce qui s’appelle une
phrase
louche. Sans espoir de pardon, regarde Andromaque
. Il fallait, sans espoir de pardon me vois-je condamnée, afin que la
phrase
entière tombât sur Andromaque, ou l’équivalent de
ipse. Mais qu’il y ait telle figure qu’on voudra, il me suffit que la
phrase
soit louche, pour être bien convaincu qu’elle mér
péride, il aurait pu dire, en ajoutant une épithète, pour arrondir sa
phrase
: Hypéride a imité, en ce qu’il a de beau, l’éloq
ce qu’il a de beau, l’éloquent Démosthène. Voici encore une suite de
phrases
, dont le sens est louche. « François Ia érigea Ve
de rien laisser dans le discours, qui présente un sens entortillé. La
phrase
suivante, sans être précisément louche, n’est pas
ou pour amuser ses lecteurs, doit, par l’arrangement des mots et des
phrases
, leur faciliter tous les moyens possibles de péné
appelle du galimatias, ou du phébus. Le galimatias, est une suite de
phrases
qui n’ont aucun sens raisonnable, et auxquelles o
t inutiles. Ce qui le caractérise encore, c’est le tour recherché des
phrases
, et surtout, l’union bizarre de plusieurs mots qu
le fausset, Et Gerbais l’agréable, et Guérin l’insipide. Dans cette
phrase
de La Bruyère : « Un sot ni n’entre, ni ne sort,
, consiste à n’exprimer qu’une fois ce à quoi plusieurs parties d’une
phrase
se rapportent. Tel est le mot cessent dans ces ve
Lorsque nous examinons l’ordre et l’arrangement des mots dans une
phrase
ou proposition déterminée, nous trouvons une diff
’ordre que l’on observe le plus souvent est de placer d’abord dans la
phrase
le mot qui exprime l’objet principal du discours,
: Animi imperio, corporis servitio magis utimur. Cet ordre rend la
phrase
plus vive et plus frappante que si elle était arr
il dût toujours être suivi ; souvent le respect dû à l’harmonie de la
phrase
exigeait un ordre différent ; et, dans les langue
omme l’ordre que détermine l’entendement. Elles placent en tête de la
phrase
la personne ou la chose qui parle ou agit ; puis
ngues modernes, c’est uniquement par la place qu’ils occupent dans la
phrase
qu’on peut déterminer leurs rapports : c’est un c
pour montrer la connexion intime qui existe entre les mots d’une même
phrase
, que de les placer, pour ainsi dire, en ordre rég
sée est donc scindée, hachée et divisée dans les divers membres de la
phrase
. Chez les Latins, au contraire, par le moyen des
tingue le verbe des autres parties du discours. Il ne peut exister de
phrase
sans un verbe exprimé ou sous-entendu. Cette circ
ficatives. Les conjonctions sont généralement employées pour lier les
phrases
; les prépositions servent à lier les mots par un
n auteur qui nous affranchit de la fatigue de chercher le sens de ses
phrases
, et qui nous conduit, sans embarras et sans confu
cette clarté, il faut que les mots soient arrangés avec soin, que les
phrases
soient disposées avec sagacité. La clarté, par ra
oient disposées avec sagacité. La clarté, par rapport aux mots et aux
phrases
, exige ces trois qualités : pureté, propriété, pr
s ces défauts sont du ressort de la grammaire. De la structure des
phrases
. Les mots ne sont pas seulement établis pour r
Tout assemblage de mots pour rendre un sens est ce qu’on appelle une
phrase
, de sorte que c’est le sens qui borne la phrase :
ce qu’on appelle une phrase, de sorte que c’est le sens qui borne la
phrase
: elle commence et finit avec lui ; et, selon qu’
u moins nombreuse. Dans toutes les compositions la construction de la
phrase
est de la plus haute importance ; la clarté est u
ce et la beauté. La première variété qui se présente, par rapport aux
phrases
, est la division en longues et en courtes sentenc
division en longues et en courtes sentences. Quoique l’étendue de la
phrase
soit un peu arbitraire, néanmoins elle ne doit êt
iodique et style coupé. Le premier désigne une manière d’écrire où la
phrase
est composée de divers membres liés ensemble et d
urait trop de monotonie, il serait lâche, diffus, traînant. La courte
phrase
ou incise est dans sa force lorsqu’elle est compo
important qu’il faut l’étudier, non seulement pour faire succéder aux
phrases
longues les sentences courtes, mais encore pour l
de leur perfection. En prose, il faut varier habilement la chute des
phrases
pour ne rebuter ni l’esprit ni l’oreille. Les qua
er ni l’esprit ni l’oreille. Les qualités les plus essentielles d’une
phrase
parfaite paraissent être les quatre suivantes : 1
de, de placer aussi près que possible l’un de l’autre les mots et les
phrases
qui ont le plus de connexité, pour montrer avec c
mis, qui me donnèrent les plus grandes marques d’amitié. » Dans cette
phrase
, quoique les objets qui la composent soient suffi
choses, ces changements continuels de lieu et de personne, rendent la
phrase
incorrecte et décousue. Il faut la construire ain
le. » Le second principe consiste à ne jamais entasser dans une seule
phrase
des choses qui aient si peu de liaison qu’elles p
de liaison qu’elles pussent facilement être divisées en deux ou trois
phrases
. La violation de cette règle est toujours une sou
avoir un commencement, un milieu et une fin. On rencontre souvent des
phrases
qui sont, si l’on peut s’exprimer ainsi, plus qu’
devrait être disposée autrement, surgit inopinément, en sorte que la
phrase
traîne pour ainsi dire par derrière une queue ajo
mbarrassent sa marche et brisent l’unité. De la construction de la
phrase
. Après avoir traité de la clarté et de l’unité
et de l’unité, qualités essentielles pour la bonne construction de la
phrase
, j’arrive à la troisième, que j’ai appelée force,
pelée force, qui consiste en une disposition de mots ou de membres de
phrases
propre à exprimer le sens de la manière la plus a
e tout mot qui n’ajoute pas, quelque chose à la signification gâte la
phrase
: Obstat, dit Quintilien, quidquid non adjuvat.
porter sur ses écrits un œil sévère ; on s’apercevra bientôt que les
phrases
acquièrent par là plus de vigueur et d’énergie, p
n de laisser quelques feuilles pour entourer et protéger le fruit. La
phrase
doit aussi être purgée de tout membre inutile : d
se doit aussi être purgée de tout membre inutile : de même que chaque
phrase
doit présenter une idée nouvelle, de même chaque
is le rôle le plus important. Ce sont les liens et les supports de la
phrase
, et conséquemment une grande partie de sa force e
que dans ces deux exemples la suppression de la conjonction donne aux
phrases
de la force et de la vivacité. De même lorsque no
nt cependant distincts. Le troisième moyen d’augmenter la force de la
phrase
, c’est de disposer les expressions les plus impor
elles fassent une impression plus profonde. Il existe dans toutes les
phrases
des mots capitaux sur lesquels le sens doit parti
même le milieu, ce qui ne peut être déterminé que par la nature de la
phrase
; mais la langue française n’accorde que peu de l
ême liberté que leur langue leur accordait dans la construction de la
phrase
leur permettait de choisir les situations les plu
decrescat oratio et ne fortiori subjungatur aliquid infirmius. Si la
phrase
se compose de deux membres, le plus long doit ord
plus aisément dans la mémoire. La cinquième règle pour corroborer la
phrase
, c’est d’éviter de la terminer par un adverbe ou
pas toujours facile de placer ces mots avec convenance, la fin de la
phrase
est la place qui leur convient le moins ; plus tô
convient le moins ; plus tôt on peut s’en débarrasser, mieux vaut la
phrase
. Il faut, autant que possible, que les mots les p
Je n’indiquerai plus qu’un dernier principe relatif à l’énergie de la
phrase
, c’est que dans les membres d’une période où deux
son ou l’opposition doit nous y conduire naturellement. Si toutes nos
phrases
étaient construites sur un plan uniforme, il en r
une monotonie choquante. Ici se termine ce que j’avais à dire sur la
phrase
, sous le rapport de la clarté, de l’unité et de l
urces de leur langue, il n’y aurait que peu de règles à établir ; les
phrases
acquerraient naturellement toutes les diverses pr
e liaison ; et quiconque étudie soigneusement l’art de construire ses
phrases
avec ordre et méthode apprend aussi à penser avec
tion que nous avons donnés à cette matière. De la construction des
phrases
, et de l’harmonie. Jusqu’ici nous avons consid
n des phrases, et de l’harmonie. Jusqu’ici nous avons considéré la
phrase
sous ces trois rapports principaux, la clarté, l’
Il admet que quatre choses principales constituent l’excellence de la
phrase
: d’abord la douceur de chaque mot, ensuite celle
efois si l’on écrivait aujourd’hui un ouvrage sur la construction des
phrases
on pourrait exiger que le sujet fût traité d’une
if évident du soin particulier qu’ils donnaient à la construction des
phrases
. La conséquence naturelle du génie de leur langue
e, dans leurs discours publics, par l’arrangement harmonieux de leurs
phrases
, un effet si considérable, que nul orateur modern
pre à terminer la période et à entrer dans quelque autre partie de la
phrase
, et ils laissaient beaucoup au jugement de l’orei
cadence de toute la période. La distribution des divers membres de la
phrase
doit être l’objet principal de l’attention. En ef
s pour la conclusion. Il en est de même à l’égard de la mélodie de la
phrase
, j’ai toujours observé qu’elle marchait de concer
notre discours : cela s’applique à la distribution des membres de la
phrase
aussi bien qu’à la cadence de la période. Coupez
cadence de la période. Coupez de temps en temps vos périodes par des
phrases
de peu d’étendue, c’est le moyen de rendre le sty
son amour pour la mélodie est trop visible. Chez lui, la pompe de la
phrase
nuit souvent à la force de l’expression ; cette c
lement par ces expressions tous les mouvements qu’on peut donner à la
phrase
, toutes les attitudes du style. Ces mots, figures
au style un caractère remarquable de langage figuré ; telles sont ces
phrases
: « poursuivre un argument, susciter une querelle
p d’autres. Les écrivains corrects ne doivent jamais, en usant de ces
phrases
, perdre de vue la figure ou l’allusion qui leur s
objet qui ne lui ressemble pas. Dumarsais critique avec raison cette
phrase
du poète Théophile : « Je baignais mes mains dans
e deux métaphores se rencontrent dans un même objet, comme dans cette
phrase
: « opposer le glaive à une mer de trouble. » C’e
Urit enim fulgore suo, qui prægravat artes Infra se positas. Cette
phrase
: « celui qui pèse de tout son poids sur les tale
plus frappante il faut, autant que possible, que les deux membres de
phrases
où se trouvent placés les deux objets opposés soi
out de son mode d’expression, du choix des mots, de l’arrangement des
phrases
, de son degré plus ou moins élevé de précision, d
périodes, tandis que l’écrivain précis fait le plus souvent usage des
phrases
courtes. Il ne faudrait cependant pas conclure de
s. Il ne faudrait cependant pas conclure de cette observation que les
phrases
longues ou courtes fussent absolument caractérist
genre ; il est très possible d’être diffus en employant toujours des
phrases
courtes, si une très petite partie de sentiment e
offre un exemple remarquable ; par la brièveté et la justesse de ses
phrases
, il peut paraître concis au premier aspect ; cepe
au tour. De même aussi, la plupart des auteurs français font usage de
phrases
courtes ; cependant, en général leur style n’est
part des écrivains anglais. Un auteur français brise en deux ou trois
phrases
la portion d’idées que l’anglais exprime en une s
prit est plein de son sujet, tous ses termes sont expressifs ; chaque
phrase
, chaque figure qu’il emploie, servent à peindre l
que par des efforts d’imagination et des inspirations éloquentes. Ses
phrases
sont coulantes, débarrassées de tout encombrement
ent d’élaguer tout ce qui est redondant, d’examiner l’arrangement des
phrases
, leur coupe et les particules conjonctives, et de
ir ; et quelle éloquence ? non pas celle qui consistait simplement en
phrases
pompeuses et brillantes, mais celle qui, d’après
ad judiciorum certamen . Le style de Gorgias de Léontium est formé de
phrases
courtes, composées de deux membres qui se corresp
sévèrement son affectation et la cadence régulière et uniforme de ses
phrases
; il l’appelle brillant déclamateur, orateur san
es d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. » Ces dernières
phrases
terminent cette oraison, mais toute la péroraison
aussi tâcher de prendre congé de bonne grâce, et ne pas finir par une
phrase
languissante et traînante, de manière à laisser l
tonation, quelquefois enfin, ce ton, cette cadence qui avertit que la
phrase
est terminée. Dans toutes ces circonstances, c’es
âment cette habitude presque générale au barreau d’accompagner chaque
phrase
, souvent même chaque membre de phrase, d’un mouve
au barreau d’accompagner chaque phrase, souvent même chaque membre de
phrase
, d’un mouvement affirmatif de l’avant-bras. Ce ge
enis d’Halicarnasse ; ils ont tous deux écrit sur la construction des
phrases
, et méritent d’être lus, surtout Denis d’Halicarn
tour n'est que la manière dont les idées sont énoncées : une suite de
phrases
constitue le style ; le changement subit de l'all
e de phrases constitue le style ; le changement subit de l'allure des
phrases
constitue le tour. Des qualités générales du s
que l'on veut produire, et s'ils ne troublent point l'harmonie de la
phrase
. Observez qu'on écrit mal quand on veut tout dire
tyle dépend du choix des mots et de l'arrangement de ces mots dans la
phrase
; du mélange des syllabes longues et des syllabes
Quelquefois les épithètes donnent de la grâce ou de l'harmonie à la
phrase
; mais les bons écrivains sont avares d'épithètes
re de période. C'est du choix des mots et de leur arrangement dans la
phrase
que résulte ce tout qu'on appelle nombre périodiq
vous mangeassiez que vous chantassiez, changez la construction de la
phrase
. Au style sublime se rattachent le style pittores
s d'harmonie et de grâce. Enfin, il faut donner une juste étendue aux
phrases
et aux périodes, et faire en sorte que leur conte
ction pleine, lorsque la construction elliptique altère le sens de la
phrase
. 2° Le pléonasme est une surabondance de mots que
abondance de mots que l'on pourrait retrancher sans que le sens de la
phrase
en fût moins clair. Le pléonasme peut donner de l
nche. Le pléonasme est vicieux lorsqu'il n'ajoute rien au sens de la
phrase
ou aux qualités du style : montez en haut ; je l'
t et que cette transposition ajoute à la clarté ou à l'harmonie de la
phrase
. Cette transposition est vicieuse lorsqu'il y a c
fs ne peuvent se rapporter qu'à un nom ou pronom exprimé dans la même
phrase
: mais dans les vers et dans la prose poétique, i
oétique, ils peuvent se rapporter à un nom ou pronom exprimé dans une
phrase
antérieure, si leur rapport avec ce nom ou pronom
ien que les vers, peut opter entre ces deux manières de construire la
phrase
: Non-seulement ses titres, ses honneurs, ses esp
gulier. C'est donc à tort que N. Landais blâme la construction de ces
phrases
: Armez pour moi tous ceux que l'amitié, le rang
e chaque adjectif déterminatif avant son substantif, comme dans cette
phrase
: Son père et sa mère ; et chaque substantif avan
re ; et chaque substantif avant ou après son adjectif dans toutes les
phrases
semblables à celles qui suivent : La langue franç
: je sai, joi, Londre, etc. Il peut changer de personne après chaque
phrase
finie, après chaque discours direct ; et il peut
te, que si la pureté du langage donne ordinairement de la clarté à la
phrase
, quelquefois elle arrête les élans du génie, les
'homme de lettres, des entraves qui embarrassent sa marche : quand la
phrase
poétique est claire, harmonieuse et cadencée, qua
c'est de prendre les idées accessoires hors du sujet ; c'est, dans la
phrase
poétique, de faire un trop fréquent emploi de l'e
s mots barbares, des vers durs et sans hémistiche, à côté de quelques
phrases
bien construites ; des expressions triviales, des
es et ces proverbes populaires que rejette la bonne conversation. Ces
phrases
, par exemple : « Je prends la liberté de vous écr
en l'honnête indigent. (Une élève de M. Jubien.) L'ode. Si la
phrase
poétique a de l'élévation et de la noblesse ; si
larcin. — Si, dans la rédaction des ouvrages classiques, on donne des
phrases
entières d'un autre auteur, il faut indiquer la s
struction grammaticale, qui demandait le passé indéfini, eût privé la
phrase
poétique d'une image sublime : ou croit voir le f
u de l’ignorance de la langue, ou de l’embarras et de la longueur des
phrases
, ou d’une concision extrême ou enfin de l’affecta
la disposition, selon les lois de l’euphonie, de tous les mots d’une
phrase
, et dans la construction des périodes, dont les a
me des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouvement de la
phrase
. L’onomatopée, sans être à dédaigner, quand elle
èce d’harmonie imitative qui représente l’idée par le mouvement de la
phrase
, qui fait de l’expression, en quelque sorte, l’éc
blesse l’éclat des images, l’abondance des ornements, le nombre de la
phrase
, ou qui encore renferme sous peu de mots des idée
ion que de la vivacité et de la variété du tour et du mouvement de la
phrase
. Portées à l’excès, la gravité et la noblesse dev
abrégée se nomme trope. Le trope consiste à transporter un mot ou une
phrase
de son sens propre dans un autre, pour donner plu
s verbales la syllepse oratoire, qui consiste à prendre, dans la même
phrase
, un mot dans les deux sens, au propre et au figur
le solécisme. On appelle conjonction la figure qui multiplie dans une
phrase
les particules conjonctives ; disjonction, celle
in on range parmi les figures certaines formes de langage ou tours de
phrase
qui modifient la manifestation de l’idée, en fais
ris, je me sers de livres. Mais il a un agrément particulier dans les
phrases
suivantes et autres semblables : Adversis ventis
p avide d’argent. XV Le comparatif a beaucoup de grâce dans les
phrases
suivantes et autres semblables : Litteris quàm mo
ssi puissante en temps de paix, que le courage en temps de guerre. La
phrase
a une grâce particulière quand il y a un rapport
emploie souvent pour exprimer l’éloge, la célébrité, comme dans cette
phrase
: Ex suo regno sic Mithridates profugit, ut ex eo
ai-je immolés dans le sang les uns des autres ? XXXIII Dans les
phrases
négatives ou interrogatives, au lieu de aliquis,
autres de signification analogue se suppriment bien en latin dans les
phrases
suivantes et autres semblables. Vous aurez beauco
ploie de préférence la voix active, quand le sens et l’harmonie de la
phrase
ne s’y opposent pas ; mais en latin la voix passi
ienda. Vous auriez dû suivre cette voie. Elle a lieu surtout dans une
phrase
où il y a une proposition conditionnelle. Ex. : J
rquer la différence qu’il y a entre les temps du subjonctif, dans les
phrases
conditionnelles. Si le verbe énonce une idée qui
re sa science à l’épreuve… XV Le gérondif en do figure dans une
phrase
tantôt comme datif, tantôt comme ablatif. Il figu
opie de cette lettre. IX Sic se met bien au commencement d’une
phrase
, quand il est suivi de ut ou d’une proposition in
X Equidem (pour ego quidem) se met bien au commencement d’une
phrase
, surtout devant un verbe à la première personne.
ires au sens, servent à affirmer avec plus d’énergie, et donnent à la
phrase
un début plus accentué et par là même plus élégan
l s’est échappé de vos mains. XIII Tandem se met bien dans une
phrase
interrogative ou exclamative. Ex. : Quousque tand
i ont entre eux quelque analogie, ou qui jouent le même rôle dans une
phrase
, comme les sujets, les verbes et les attributs mu
r dans la balance. Toutefois il faut se servir de et non, si dans une
phrase
affirmative la négation ne portait que sur un mot
la conjonction et, qui se trouve en français dans le second membre de
phrase
. Ex. : Frons, oculi, vultus persœpe mentiuntur ;
euse oisiveté. Ces mêmes conjonctions, placées au commencement d’une
phrase
, attirent mieux l’attention sur les mots suivants
que les deux autres ; il se met le plus souvent au commencement d’une
phrase
. Ex. : Etenim, quid est, Catilina, quod jam ampli
n, qui affirment avec plus de force, se mettent au commencement de la
phrase
. Ex. : Attamen, quid sibi isti miseri volunt ? Ci
Les adverbes non modò, non solùm, non tantùm, au premier membre de
phrase
, sed etiam, verùm etiam, au second, tiennent lieu
à la guerre. Remarque. Si la conjonction quùm, au premier membre de
phrase
, est suivie du subjonctif, on la traduit littéral
ans qu’il ait quelque fondement. IX Quin au commencement d’une
phrase
se construit élégamment dans le sens de que ne, p
XIII Quand il y a deux propositions conditionnelles dans une même
phrase
, et que la seconde exprime une condition opposée
langage certains adverbes qui ne sont point nécessaires au sens de la
phrase
. Nous devons en dire autant de certaines conjonct
l est impossible que la province puisse parler. Mais dans cette autre
phrase
: Hœc si tecum patria loquatur, nonne impetrare d
es où nous avons puisé nous-même pour composer ces éléments. Quelques
phrases
qui manquaient de clarté, de correction, d’exacti
; s’il manque de jugement, il n’y aura pas assez de liaison entre les
phrases
et les diverses parties de sa composition. 37. Ce
s images, de l’incohérence et de l’exagération des figures. Voici une
phrase
de Voltaire qui se rapproche du phébus : Cette i
nt n’a aucune forme. On peut encore prendre comme sujet d’exercice la
phrase
suivante de Chateaubriand : Nous l’avons visitée
: 1º sur les mots considérés en eux-mêmes 2º sur la construction des
phrases
. § I. Des mots considérés isolément. 86. Pou
je n’irai pas emprunter celle de mon voisin. (Molière.) § II. Des
phrases
. 93. La phrase est un ensemble de mots qui for
nter celle de mon voisin. (Molière.) § II. Des phrases. 93. La
phrase
est un ensemble de mots qui forment ordinairement
ement liées ensemble que le sens n’est complet qu’au dernier mot. Une
phrase
bien faite doit réunir la correction, la précisio
e veut qu’on place aussi près que possible les mots et les membres de
phrase
qui ont entre eux une relation plus intime, afin
rrompue par l’or du Macédonien. Que l’on place le second membre de la
phrase
avant le mot Eschine, le sens deviendra clair et
d’équivoque possible. Il importe donc beaucoup de placer à propos les
phrases
incidentes et les adverbes qui modifient tantôt u
on, la pensée offre des équivoques et des incertitudes, et parfois la
phrase
fait même un véritable contresens. C’est souvent
oir d’avance si le lecteur en saisira le vrai rapport. Voici quelques
phrases
qui pèchent contre cette règle : Dieu ne veut pa
bes, les épithètes, les synonymes, les parenthèses, vous allongez vos
phrases
outre mesure, vous lassez l’attention et vous fai
à laquelle se rapportent toutes les autres idées ; et dans toutes les
phrases
, il y a un terme qui correspond à cette idée et q
onviennent le mieux au membre principal ou au mot important de chaque
phrase
. 102. Lorsqu’on veut exciter l’attention, frapper
qui précède, Je mot le plus important se place au commencement de la
phrase
. Quant aux autres parties qui ne servent qu’à mod
les dispersera dans des positions plus obscures. Qu’on examine cette
phrase
de Fléchier, et l’on verra que l’ordre d’importan
gère » suspension, vous réserverez le mot principal pour la fin de la
phrase
. Ce vaillant homme, poussant enfin avec un coura
et demeure comme enseveli dans son triomphe. (Fléchier.) Dans cette
phrase
, l’orateur a réservé pour la fin les mots qui doi
des images, lorsqu’elles sont vagues et incohérentes. Telle est cette
phrase
d’un grand poète qu’on trouve rarement en défaut.
pression lorsque les mots sont impropres ou équivoques, ou lorsque la
phrase
est mal construite et embarrassée. Nous avons dit
p à la clarté du style. L’arrangement des mots et la construction des
phrases
ont aussi une grande importance, et l’on évitera
étrange ! ceux qui condamnent cet abus y tombent quelquefois dans les
phrases
mêmes dont ils se servent pour le reprocher aux a
c des termes plus nobles et plus décents. Ce qui fait la beauté d’une
phrase
, c’est l’ensemble et la disposition des membres q
nger de style selon le sujet qu’ils traitent. À chaque page, à chaque
phrase
même, ils savent varier leurs couleurs. Tantôt le
ssions et les idées sont souvent incohérentes, et la construction des
phrases
est parfois louche et embarrassée. C’est le défau
st l’enflure. L’enflure consiste à employer des termes pompeux et des
phrases
magnifiques pour exprimer des pensées fausses ou
ntés sous une autre forme. 165. Pour reconnaître les figures dans une
phrase
, il faut examiner si tous les mots de cette phras
s figures dans une phrase, il faut examiner si tous les mots de cette
phrase
sont employés dans leur acception primitive, et s
’occuper le premier, je ne fais point de figure, parce que dans cette
phrase
tous les mots sont pris dans leur acception natur
pour nous dire qu’il ne faut pas trop la prodiguer, Rollin a fait une
phrase
qui renferme trois métaphores. On dit souvent, pa
de traits figurés dont se compose l’allégorie doit commencer avec la
phrase
pour ne finir qu’avec elle. C’est comme un tablea
syllepse et l’hyperbate ou inversion. 184. L’ellipse supprime dans la
phrase
un ou plusieurs mots que la grammaire exigerait,
e verbe cessent est sous-entendu dans les deux derniers membres de la
phrase
. Je t’aimais inconstant, qu’eussé-je fait, fidèl
t si tu avais été fidèle ? Mais, en ajoutant ces mots, vous ôtez à la
phrase
son élégance et sa rapidité. 185. Le pléonasme, q
La réticence est une figure par laquelle on interrompt tout à coup sa
phrase
pour passer brusquement à un autre objet, mais po
videam planeque sentiam. (Cicéron, in Cat.) La première de ces deux
phrases
renferme une gradation descendante. Dans la secon
n et amener l’esprit à connaître les choses telles qu’elles sont. Les
phrases
hyperboliques sont très naturelles et s’emploient
sulte du choix et de l’arrangement des mots, et de la combinaison des
phrases
ou des périodes. I. — Du choix et de l’arrangem
dimension et l’accumulation des monosyllabes produisent rarement une
phrase
harmonieuse, et les mots qui ont une longueur dém
eure Ne reverront jamais mes pas. (Lamartine.) II. — Harmonie des
phrases
. 231. Le choix et l’arrangement des mots produ
t l’arrangement des mots produisent tout naturellement l’harmonie des
phrases
, puisqu’une phrase n’est qu’une réunion de mots f
mots produisent tout naturellement l’harmonie des phrases, puisqu’une
phrase
n’est qu’une réunion de mots formant un sens comp
qu’une réunion de mots formant un sens complet. Cependant lorsque les
phrases
renferment plusieurs propositions liées entre ell
ement de ces divers membres exige un soin particulier. L’harmonie des
phrases
, considérée à ce point de vue, dépend du nombre e
iste dans un certain accord des mots, des membres et des chutes de la
phrase
, calculé de manière à faciliter la respiration de
re ordinaire de la respiration. L’esprit demande que les coupes de la
phrase
répondent au sens, qu’il puisse embrasser sans pe
es nombres, de même aussi il faut le concours de plusieurs membres de
phrase
et une série de cadences variées pour former ce q
ppelle le nombre ou l’harmonie dans le style. 235. La période est une
phrase
dont le sens complet, partagé entre plusieurs mem
re suspendu jusqu’à un repos qui leur est commun à toutes. 236. Toute
phrase
complexe et composée de plusieurs propositions ne
tions ne constitue pas une période. Ce qui distingue la période de la
phrase
ordinaire, c’est la dépendance mutuelle des pensé
iode proprement dite. Le membre ne peut pas se retrancher sans que la
phrase
devienne inintelligible. Au contraire, supprimez
hrase devienne inintelligible. Au contraire, supprimez une incise, la
phrase
aura encore un sens véritable. Prenez pour exempl
donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons. Cette
phrase
de Bossuet est une période à deux membres. Le pre
ulte de ce que nous venons de dire qu’on rencontre souvent de longues
phrases
qui contiennent une énumération très développée,
que l’esprit peut s’arrêter après chaque proposition. C’est donc une
phrase
à plusieurs incises, mais non à plusieurs membres
consulter un certain nombre de rhétoriques, on se convaincra que des
phrases
, souvent citées comme exemple de périodes, ne son
es idées satisfait l’esprit, et la proportion entre les membres de la
phrase
plaît h l’œil et à l’oreille. C’est ce qui produi
s périodes se suivent et s’enchaînent. Le style est coupé lorsque les
phrases
sont courtes, détachées, et que chacune d’elles o
ons, mais encore des signes ; et l’harmonie imitative, qui donne à la
phrase
la couleur du sujet que l’on traite, est un des c
s ce rapport Cicéron, Bossuet, Massillon et Fléchier. Citons quelques
phrases
de ce dernier sur la mort de Turenne : Je me tro
es jeunes gens sont naturellement portés à se laisser séduire par les
phrases
éclatantes et les expressions sonores. Trop souve
grammaticale, qui détermine l’espèce et la valeur de chaque mot d’une
phrase
; de l’analyse historique, qui supprime les détai
oit considérer quatre choses : le choix des expressions, les tours de
phrase
, les inversions des mots et des propositions, et
s de rapetisser un auteur et de réduire un livre à un petit nombre de
phrases
; il faut marquer, par des traits nets et précis,
t un drame dans lequel l’arrivée des personnages est indiquée par une
phrase
musicale exécutée par l’orchestre. Le chant ne se
. Est-il permis d’employer des mots équivoques ? 93. Qu’est-ce que la
phrase
, et combien de conditions doit-elle réunir ? 94.
précision ? 100. En quoi consiste l’ordre à donner aux mots dans une
phrase
? 101. Quelle place faut-il donner aux idées prin
es r 102. Quand faut-il placer Ie mot important au commencement de la
phrase
? 103. Quand faut-il placer à la fin le mot princ
t-ce que les figures ? 165. Comment reconnait-on les figures dans une
phrase
? 166. Ne distingue-t-on pas deux classes princip
226. Quels mots doit-on admettre de préférence pour l’harmonie de la
phrase
? 227. Par quels moyens peut-on faire entrer dans
outes les syllabes rudes et fortes ? 231. D’où résulte l’harmonie des
phrases
? 232. En quoi consiste le nombre ? 233. Que dema
ue demande la respiration, l’esprit et l’oreille dans le nombre de la
phrase
? 234. Pourquoi a-t-on appelé nombre l’harmonie d
nécessaire pour toute période ? 239. Ne rencontre-t-on pas de longues
phrases
qui ne forment pas une seule période ? 240. Combi
ée. Le pléonasme, dans le langage ordinaire, consiste à ajouter à la
phrase
des mots qui lui sont ou qui lui semblent inutile
dondants en apparence, mais qui ajoutent réellement à l’énergie de la
phrase
: Saisissez-moi ce petit vaurien, je vous le trai
isin ; il n’est plus… Voici maintenant ce que l’ellipse fera de cette
phrase
: … Un trafiquant de Perse, Chez son voisin, s’e
première idée que porte à l’esprit la construction grammaticale de la
phrase
, c’est que le crime ne fait pas l’échafaud, comme
écrit, dans un de ses premiers romans où il gardait l’anonyme, cette
phrase
incroyable : « Monsieur, répondit Charles Servign
le suis jamais. » Ne sous-entendez jamais dans le second membre de la
phrase
un mot qui n’a pas été littéralement exprimé dans
uelques-uns joignent à l’ellipse la figure que l’on remarque dans les
phrases
latines suivantes : … hie illius arma, Hic curru
ment du génie de la langue ? J’aimerais mieux appeler anacoluthes ces
phrases
où l’absence de certains mots change la construct
de douter que cela ne soit ainsi. En un mot, il suffit que l’une des
phrases
die plus que l’autre, pour éviter le vice de pléo
hoix d’expressions, ordre et enchaînement des idées, juste mesure des
phrases
et des périodes. Pour compléter ce qui reste à di
arté du style, on se reportera à ce qui a été dit sur la clarté de la
phrase
, dans les leçons précédentes, page 1 [Première pa
sont parfaitement choisies, les idées s’enchaînent naturellement, les
phrases
et les périodes sont d’une juste mesure. L’auteur
ité : tout y est clair : chaque expression est nette, simple ; chaque
phrase
est facile à saisir : le sens se laisse comprendr
que nous avons dit dans les chapitres précédents sur la Pureté de la
phrase
. (Voir p. 7 [Première partie, chapitre I, section
dait le nombre 100, et il écrivit à son tour (1100) avec cette courte
phrase
: « Ils en vaudront dix fois plus. » L’abbé Blan
is, l’article intitulé : Précision, dans les qualités générales de la
phrase
, page 14 de ce volume. Caractère des sept Rois de
de Rome. On remarquera que dans cette page, il n’y a ni expression ni
phrase
inutile : chaque pensée est exprimée avec assez d
faire usage dans tout. La Variété du style résulte de l’inégalité des
phrases
et des périodes, et d’un heureux mélange du style
ord : il nous la présente avec une grande variété d’expressions et de
phrase
d’inégale longueur. L’escalier du Lis est une des
ié son style. En le lisant on portera son attention sur l’étendue des
phrases
et des périodes qui le composent. Lecture. — Xén
Comme nous avons suffisamment expliqué, au sujet des qualités de la
phrase
, en quoi consiste l’Harmonie, l’une des plus agré
nt propre à prendre toutes sortes de formes, favorable également à la
phrase
et aux vers, à tous les genres de style, et capab
’harmonie résulte de l’arrangement, de la combinaison des mots et des
phrases
, des périodes et des membres ; qui les composent.
oileau.) 3° Éviter les consonances semblables. 4° Éviter de finir les
phrases
par des monosyllabes, des sons secs et durs. (Cit
monosyllabes, des sons secs et durs. (Citer Boileau.) 5° Finir chaque
phrase
ou chaque membre de phrase d’une manière flatteus
et durs. (Citer Boileau.) 5° Finir chaque phrase ou chaque membre de
phrase
d’une manière flatteuse pour l’oreille. 6° Recher
ines idées grandes et propres à enflammer le courage. Quelquefois une
phrase
suffira, si elle vaut seule un long discours. Can
ents oratoires. Soldats ! je suis content de vous : cette première
phrase
exprime la pensée de toute la proclamation. Quand
arration paraît arrêtée dans ces mouvements tout comme l’armée ; deux
phrases
sans figures, après toutes celles qui précèdent !
montagnes, on s’empare de ses munitions, et on le voit à la fin de la
phrase
franchir le Rhin en fugitif. Voyez comme tout s
, communication. La narration s’arrête, la transition est brusque, la
phrase
se meurt lentement, devient courte et hérissée de
s m’insultez ! L’indignation. — Ah ! c’en est trop ! Dès la première
phrase
votre ton devra respirer l’indignation ; mais ce
tre ses inflexions. Le repos de la voix se calcule sur le sens d’une
phrase
et non point sur la ponctuation, qui est fort arb
ur faire remarquer une expression, soit pour déterminer le sens d’une
phrase
, soit enfin pour varier l’harmonie et préparer la
une demande. Il fait froid, prononcé sans accent, n’indiquera que la
phrase
d’un homme qui précise le temps qu’il fait. Si je
la place. On peut dire en général qu’il convient dans le cours d’une
phrase
d’en charger les expressions les plus remarquable
Le rythme est ce qui distingue le vers de la prose. Dans celle-ci la
phrase
marche libre de toute mesure et n’est assujétie q
e et n’est assujétie qu’à l’ordre général du style. Dans la poésie la
phrase
est cadencée, et ses membres proportionnés entre
i des méchants arrêter les complots. Ici je vois un second membre de
phrase
exactement proportionné au premier, et à cette pr
et c’est ce qui se présente souvent ; car on ne peut encadrer chaque
phrase
en un vers, et le pourrait-on, il en résulterait
césure. Si la césure est placée sans goût pour le simple besoin de la
phrase
, pour obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour
e souvenir que le rhythme poétique n’est pas une prose brisée, qu’une
phrase
qui tombe lourdement et platement d’un vers à l’a
ans effort, élégant sans emphase, Soumis à la pensée et soumettant la
phrase
, De la mode et du temps a pu subir les lois, Mais
syllabes ; 2° que le poète a soin de faire courir tout d’un trait sa
phrase
jusqu’au bout du vers, pour faire excuser son enj
vicieux : 1° Quand on veut citer des expressions proverbiales et des
phrases
toutes faites. Le juge prétendait qu’à tort et à
time. Ces deux qualités se retrouvent jusque dans la contexture de la
phrase
ample et abondante, où circule un souffle puissan
nous de le dire, est un artiste accompli dans le genre tempéré. Si sa
phrase
n’a pas l’ampleur, la plénitude, l’éclat et la fo
sa phrase n’a pas l’ampleur, la plénitude, l’éclat et la force de la
phrase
du xviie siècle, elle ne manque pas encore, ou p
mbreux bien joints ensemble et formant un corps sain et robuste : des
phrases
courtes, sans nerfs et sans muscles, incapables d
opre génie. On avait bien porté l’analyse dans la mâle synthèse de la
phrase
française, qu’on l’avait toute décomposée et mise
période aux formes larges et opulentes. Les divers membres de chaque
phrase
et les phrases elles-mêmes se succédaient presque
ormes larges et opulentes. Les divers membres de chaque phrase et les
phrases
elles-mêmes se succédaient presque sans lien marq
pour un nom de chose, à moins que ce nom ne soit exprimé dans la même
phrase
. Ainsi, ne dites pas : Paris est beau, j’admire s
a, ses, etc., pour un nom de chose, quand il est exprimé dans la même
phrase
. Ainsi, on dit bien : la Seine a sa source en Bou
ous-même que je veux parler, et non pas à qui je veux. (Dans ces deux
phrases
que n’est pas relatif, mais conjonction.) 130.
s deux cent dix hommes, quatre-vingt-cinq volumes, parce que dans ses
phrases
cent et vingt sont suivis d’un autre adjectif num
riel. 1. Cependant, quoique le nom de chose ne soit pas dans la même
phrase
, on se sert bien de son, sa, ses, quand il est ré
une métaphore, une apostrophe, une hyperbole, etc. ; les mots ou les
phrases
dont elles se composent ont une forme ou figure q
éfinition et l’étymologie, parce qu’elles ne comportent que certaines
phrases
stéréotypées, en quelque sorte, par l’usage, des
rochements et des oppositions, soit par le tour et le mouvement de la
phrase
, plus de clarté, d’énergie, d’élégance, de vivaci
leur artifice ne consiste que dans le tour ou le mouvement donné à la
phrase
. Enfin, à propos de la troisième classe de figure
t à la fois et à la pensée et aux mots, et souvent même au tour de la
phrase
. Je ne prétends établir aucun système, mais il me
ment dites, les premières n’affectant que quelques mots ou parties de
phrase
, les secondes, embrassant l’énonciation totale de
il faut prendre, le style, les expressions, les figures, les tours de
phrase
qui doivent donner à la pensée plus de vigueur, p
utre but et d’une façon moins désintéressée que ne le dit la dernière
phrase
: Ce qu’on appelle esprit est tantôt une compara
t, si vaste et si compliqué qu’il paraisse, qui ne se résume dans une
phrase
, dans un mot qui en est le sommaire et en exprime
uelque courte qu’elle soit ; et une conclusion, ne fût-elle que d’une
phrase
, sert à indiquer que le sujet est traité, que l’œ
avocats qui à propos d’un chapon dérobé par un chien débutent par ces
phrases
vides : Messieurs, quand je regarde avec exactit
e les expressions les plus vives et les plus frappantes, les tours de
phrase
les plus énergiques et les plus significatifs, le
, lui serve comme de prénom et prévienne toute méprise. Ainsi dans la
phrase
célèbre de Pascal : C’est une sphère infinie dont
nne une valeur de contraste à l’épithète de nature, comme, dans cette
phrase
de Bossuet sur la mort de la duchesse d’Orléans :
rrangés pour former une proposition, les propositions pour former des
phrases
, les phrases, des périodes. Cet arrangement est f
former une proposition, les propositions pour former des phrases, les
phrases
, des périodes. Cet arrangement est fixé par la gr
atteindre ce but ce serait d’abord, au commencement ou à la, fin des
phrases
, puis aux divers repos indiqués par la coupe des
es grands écrivains, plutôt que par la grammaire. Par exemple à cette
phrase
: Cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagn
t pour l’art de la navigation. La construction logique donnerait une
phrase
qui n’a plus ni charme ni expression : On doit r
la lin des propositions, ce sont les repos indiqués par la coupe des
phrases
qui doivent être soigneusement occupés comme des
er à ce résultat, il suffit de ne pas multiplier les conjonctions. La
phrase
suivante de Nicole est embarrassée et obscure :
à redire à la justice. Supprimez la dernière conjonction puisque, la
phrase
devient claire et élégante en restant correcte. C
squels l’esprit court risque de se perdre, comme il arrive dans cette
phrase
: Il faut se conduire par les lumières de la foi
viter cet écueil c’est d’être fort sobre de pronoms conjonctifs ; les
phrases
y gagneront en précision et en clarté. Nicole aur
re un excellent moyen les propositions incidentes. Leçon XXV. Des
phrases
et des périodes. 1. De la phrase. — 2. De la p
s incidentes. Leçon XXV. Des phrases et des périodes. 1. De la
phrase
. — 2. De la période. — 3. Des différentes sortes
e périodique. — 5. Harmonie de la période. — 6. Régles relatives a la
phrase
et a la période. 1. De la phrase. — La phrase
riode. — 6. Régles relatives a la phrase et a la période. 1. De la
phrase
. — La phrase est une suite de propositions forman
égles relatives a la phrase et a la période. 1. De la phrase. — La
phrase
est une suite de propositions formant un sens com
s conjonctions, l’enchaînement logique des propositions formerait une
phrase
: Comme la main de Dieu était sur Joram, son règ
hoses de leur devoir. Voilà une proposition ; La Bruyère en fait une
phrase
en disant : Les hommes agissent mollement dans l
t une vanité de s’empresser pour celles qui leur sont étrangères. La
phrase
étant l’énonciation complète d’un raisonnement, l
te d’un raisonnement, la première règle à observer quand on écrit une
phrase
, c’est de rendre aussi clairement que possible b
vation est la première et la plus importante des règles relatives aux
phrases
. La Rochefoucauld offre d’excellents exemples de
elatives aux phrases. La Rochefoucauld offre d’excellents exemples de
phrases
complexes : Ce qui fait que peu de personnes son
quand on a bien envie de parler. 2. De la période. — De même qu’une
phrase
est une suite de propositions, une période se com
u’une phrase est une suite de propositions, une période se compose de
phrases
unies entre elles. La proposition est renonciatio
ntre elles. La proposition est renonciation d’un simple jugement ; la
phrase
exprime cet enchaînement de jugements, qui formen
os qui forme la conclusion, et cela dans le cadre d’une seule et même
phrase
: telle est la marche nécessaire d’une période. I
rentes sortes de périodes. — Les éléments de la période sont donc des
phrases
qu’on appelle membres ; tantôt il n’y en a que de
me à nous peindre : « Cet ignorant dans l’art de bien dire avec cette
phrase
qui sent l’étranger, allant dans cette Grèce poli
ais de conclure et de couronner le développement de la pensée par une
phrase
longue et sonore. 6. Règles relatives à la phras
la pensée par une phrase longue et sonore. 6. Règles relatives à la
phrase
et à la période. — L’oreille et le goût formés pa
des grands modèles peuvent accepter les six règles suivantes : I. La
phrase
étant l’expression du raisonnement, elle doit ind
précèdent et auxquels il fait équilibre. Leçon XXVI. Des tours de
phrase
. 1. Des tours de phrase. — 2. Des tours gén
équilibre. Leçon XXVI. Des tours de phrase. 1. Des tours de
phrase
. — 2. Des tours généraux. — 3. Des tours particul
es tours particuliers les plus vifs. 5. Règles relatives aux tours de
phrase
. 1. Des tours de phrase. — On nomme ainsi les
lus vifs. 5. Règles relatives aux tours de phrase. 1. Des tours de
phrase
. — On nomme ainsi les façons différentes dont une
onc un grand intérêt pour l’écrivain à savoir quels sont ces tours de
phrase
et quelle en est la valeur relative. Les tours de
ces tours de phrase et quelle en est la valeur relative. Les tours de
phrase
peuvent être divisés en deux groupes : les tours
celui à qui on les rend. Buffon a souvent employé ces deux tours de
phrase
: Voyez ces plages désertes, ces tristes contré
nd elle est employée à contre-sens. 5. Règles relatives aux tours de
phrase
. — En résumé, toutes les remarques et tous les ex
mphatique, le tour imprécatif, le tour ironique. V. Plus les tours de
phrases
s’éloignent de la simplicité logique, plus il est
nation et y laisse un trait pénétrant, elle fait image ; témoin cette
phrase
de La Bruyère à propos de l’amateur de fleurs :
avec tant de bonté. 7, De la suspension. — La suspension coupe une
phrase
pour lui donner une conclusion tout autre que cel
itude destinée à éveiller son attention, et alors la conclusion de la
phrase
est rendue plus frappante par la contradiction av
aucun trouble, aucune obscurité, l’ellipse a l’avantage d’alléger la
phrase
et de rendre l’expression plus vive. Aussi les mo
ie souvent à elle. Le pléonasme court parfois le risque d’alourdir la
phrase
sans nul profit ; alors c’est une faute presque r
vec un léger changement, se placent au commencement ou à la fin de la
phrase
, lorsque plusieurs membres de phrase ont la même
u commencement ou à la fin de la phrase, lorsque plusieurs membres de
phrase
ont la même chute ; que l’orateur procède par sym
s’il n’avait pas dit un mot à celui qui ne le comprend pas. Ainsi la
phrase
manque à son premier office si elle ne montre pas
dépend du mouvement oblique du cercle de la lune. La longueur des
phrases
et l’enchevêtrement des propositions sont des sou
mportant d’indiquer le plus vite possible : le caractère propre de la
phrase
par les mots mêmes qui sont au début. Enfin, à pr
nt musical résultant du choix des mots et de leur arrangement dans la
phrase
. Elle contribue au charme du style et, par suite,
souvent j’ai vu tout le forum applaudir à la chute harmonieuse d’une
phrase
. Il faut distinguer : 1° l’harmonie des mots ; 2
longues et des brèves, une symétrie des mots, des propositions ou des
phrases
sont les moyens dont se sert le prosateur. Quelqu
ux défauts doivent être surtout évités : 1° La chute sur un membre de
phrase
trop court. Exemple : Je ne crois pas, malgré ses
as, malgré ses promesses réitérées, qu’il vienne. 2° La monotonie de
phrases
toutes longues ou de proposition toutes coupées.
tion toutes coupées. 5. De l’harmonie des périodes. — L’harmonie des
phrases
et des périodes consiste dans la succession régul
opositions qui servent à l’expression complète de la pensée. Pour les
phrases
, elle résulte du soin avec lequel la fin en est p
ue, trop riche en syllabes muettes. Ainsi, pour éviter cette chute de
phrase
: La plus glorieuse conquête que l’homme ait jama
de la même ardeur. Mettez du même courage et toute l’harmonie de la
phrase
est détruite. Enfin l’harmonie de la période résu
e contraire. Fuyez avec un soin égal les périodes trop longues et les
phrases
trop courtes. À cet égard, il n’y a pas de détail
pour sa sensibilité une valeur d’expression ; lorsque les sons d’une
phrase
provoquent une impression analogue à celle des ob
: c’est une harmonie plus élevée, celle qui donne au mouvement de la
phrase
une valeur analogue à l’expression qu’ajoute la m
u deux raisonnements. Ce lien est marqué par quelques mots ou par une
phrase
tout entière qui aide à transporter l’esprit d’un
e ses idées. Le fond de toute transition pourrait se rendre par cette
phrase
naïve : J’ai parlé de cela ; je vais maintenant p
le de ce qu’il veut dire avant de rappeler ce qu’il a dit, dans cette
phrase
où il fait passer le lecteur, du récit du combat
er par des signes typographiques : les uns encadrent chacune de leurs
phrases
dans un paragraphe distinct ; ce sont les oracles
stinct ; ce sont les oracles du journalisme ; les autres unissent les
phrases
par des tirets qui les tiennent quittes de tous i
qui peut être réclamée par toutes sortes de sujets, est l’emploi des
phrases
coupées, c’est-à-dire des propositions indépendan
qui semblent s’être mis d’eux-mêmes à la place qu’ils occupent ; des
phrases
coupées sans symétrie ; beaucoup de réserve dans
ne, Je la fie à ton amitié. Quelle aimable de délicatesse dans cette
phrase
de Bussy Rabutin à Mme de Sévigné : Nous fîmes
onciation ne soient jamais au-dessous de l’énergique volubilité de la
phrase
. Enfin, dans le ton propre aux grandes figures de
gradation croissante ; il faut que l’intérêt grandisse de la première
phrase
à la dernière. 5. Travail du style. — Une fois m
ments de la pensée et du sentiment, afin de mettre le style de chaque
phrase
en harmonie avec les choses qu’elle doit exprimer
isserons aux rhéteurs les apostrophes, les antithèses, les membres de
phrases
distribués avec symétrie ; ou si parfois il nous
à ne les point guérir ; un plaisant, des bons mots ; un rhéteur, des
phrases
. Tandis que le philosophe faisait en lui-même ses
u de disconvenance entre l’objet dont on parle et son attribut. Des
phrases
. La phrase consiste en une ou plusieurs propos
nce entre l’objet dont on parle et son attribut. Des phrases. La
phrase
consiste en une ou plusieurs propositions formant
nt un sens complet. La manière d’exprimer ses idées et de tourner les
phrases
s’appelle diction, élocution ou style : nous en r
le choix des mots, la délicatesse des expressions, la structure de la
phrase
, il revête ces formes gracieuses, ces tournures é
la propriété des mots, de leur élégance, de leur disposition dans la
phrase
, de l’harmonie des périodes… Nous conseillons aux
à suivre le même ordre, le même enchaînement dans la structure de la
phrase
. De cette manière, ils auraient sous les yeux, et
ntielle du style. Cicéron veut, donc que le jeune orateur donne à ses
phrases
un tour harmonieux : fiat quasi structura quædam
nsée la plus juste ou la plus agréable la blesse, si l’harmonie de la
phrase
ne la charme pas. Quamvis enim suaves gravesque
re, les sons dans la musique ; les pensées, les mots et le tour de la
phrase
le sont dans le discours. Viennent ensuite les nu
ailleurs supporter la lecture ou le débit d’un discours où toutes les
phrases
seraient également cadencées, symétrisées avec le
ajoute l’éclat des images, l’abondance des ornements, le nombre de la
phrase
, ou qui encore renferme sous peu de mots des idée
pements. On peut dire aussi qu’il y a richesse toutes les fois qu’une
phrase
, un mot même réveille plusieurs idées profondes,
ent ces sortes de vers. J’appellerai également riches ou fécondes ces
phrases
de Florus que loue Montesquieu : Florus nous repr
ion que de la vivacité et de la variété du tour et du mouvement de la
phrase
. Des idées diverses, des affections souvent contr
oid ; le second, c’est la forme elle-même, les brusques mouvements de
phrase
, les constructions brisées, les accumulations, le
ber à Plutarque sa finesse, son aisance, son agilité, ses nuances, sa
phrase
ondoyante, ou plutôt il le métamorphosa par cette
olie forme, nous avons eu tort de la laisser à nos villageois. Car la
phrase
« ainsi troussée » semblait courir, comme Perrett
du pronom démonstratif, dont l’office fut également heureux dans les
phrases
où plusieurs mots pouvaient, sans inconvénient d’
que… — Ce faict, on apportoit des cartes. » Il en résultait pour la
phrase
souplesse et dextérité. 10° Mais ce qui vous frap
s doucement quand ils étaient affranchis des ces le, la, les dont nos
phrases
sont maintenant comme saupoudrées. Les particule
mourer, et surtout sereiner, qui était d’un puissant effet dans cette
phrase
de Montaigne : « La phizophie doit sereiner les t
ce cas, gardent les formes variables d’un adjectif, comme dans cette
phrase
: « Des choses pures humaines. » Mais finissons-e
ellipses et les inversions forcées. Elle a de plus en plus dégagé la
phrase
des obstacles qui la compliquaient. Elle a combat
s’y retrouvait le même mouvement dans la pensée, le même tour dans la
phrase
, le même coloris dans le style. Il s’agit des Hér
chercher un asile2. » À cette figure ou, si l’on veut, à ce tour de
phrase
, « car il n’est pas en mon pouvoir… » qui consist
rand discernement dans le choix, une grande variété dans les tours de
phrases
, dans l’exposition sommaire. « Mais, dit Cicéron,
. La pureté consiste à n’employer que des mots, locutions ou tours de
phrase
autorisés par la grammaire, l’Académie, ou du moi
, les tours forcés, aventureux, les inversions inusitées, les longues
phrases
traversées par des sens différents. Il faut donc
savent écrire, pour s’épargner l’embarras de ces petits mots dont la
phrase
a besoin. Mais qu’on y prête son attention, et il
donc de savoir se borner, comme il importe aussi de savoir couper une
phrase
trop longue et d’en faire deux ou plusieurs d’une
vi, sans toutefois être chargé outre mesure, ni composé d’un tissu de
phrases
enchevêtrées les unes dans les autres. La clarté
de lire les vieux auteurs, c’est plutôt pour imiter quelques tours de
phrase
, de la façon que Virgile en usait avec Ennius, qu
econnaître. Il en est de même du néologisme. Les mots ou les tours de
phrase
nouveaux peuvent, aussi bien que les mots ou les
seulement de la manière d’assortir les mots ensemble pour former les
phrases
, mais encore d’assortir les phrases pour former l
les mots ensemble pour former les phrases, mais encore d’assortir les
phrases
pour former les périodes et les périodes pour for
périodes pour former le discours. Périodes. La période est une
phrase
formée de plusieurs propositions, liées et enchaî
t donné qu’aux grands maîtres dans l’art d’écrire de savoir manier la
phrase
périodique, sans trop laisser apercevoir les secr
leur est propre leurs pensées et leurs sentiments. Aussi les tours de
phrase
, les expressions qu’ils emploient, en portent-ils
er la richesse de la pensée ou de l’expression, la finesse du tour de
phrase
ou de l’esprit, la délicatesse de l’idée ou du se
se peint la première, vaut mieux que les animaux ont fui. Puis, cette
phrase
, l’homme éperdu frissonne, et cette autre l’unive
peut-être eût-il fallu, à part la mesure, et pour la régularité de la
phrase
, dans la Perse. Virgile, pour dire que le jour s’
urmente l’image poignante du parricide accompli, se peignent dans ces
phrases
vives, courtes, incessamment entrecoupées et inte
mots ou d’expression sont tellement dépendantes du mot ou du tour de
phrase
, que si l’on change l’un ou l’autre, elles dispar
les mots auxquels s’unissent ou se rapportent plusieurs parties d’une
phrase
. Tel est le mot cessent, dans ce passage de La Fo
n grec τὸ ἀσύνδετον ou διάλυτον), disjoint les diverses parties d’une
phrase
en supprimant les particules conjonctives, et cel
e-même. » Complexion. La complexion consiste à finir plusieurs
phrases
de suite par les mêmes termes ou locutions. Bourd
sont : l’ellipse (du grec ἡ ἔλλειψις), qui supprime des mots dont la
phrase
peut se passer ; le pléonasme (du grec ὁ πλεονασμ
synchyse (du grec ἡ σύγχυσις), qui fait confusion de l’incise avec la
phrase
principale ; et, par rapport aux syllabes ou aux
rimitive. Ainsi l’on dit trente voiles, pour trente navires. Dans ces
phrases
, le feu brûle, la lumière éclaire, brûler et écla
’hypallage qui apporte une certaine confusion dans la structure de la
phrase
, suppose d’ordinaire quelque émotion, sinon toujo
de se pénétrer de son objet. Ajoutez-y le soin de ne pas commencer la
phrase
qui suit sur le même ton qu’on a fini celle qui p
ière partie comprend : 1° Les qualités générales et les défauts de la
phrase
; 2° L’harmonie et ses quatre espèces, qui sont :
L’harmonie et ses quatre espèces, qui sont : l’harmonie des mots, des
phrases
, imitative et des périodes ; 3° Le choix des pens
, que reste-t-il de ce pompeux étalage de mots, de cet entassement de
phrases
vides de sens ? Que l’homme de lettres doit aimer
isissant de préférence le terme abstrait, il donne trop souvent à ses
phrases
une forme métaphysique qui peut fatiguer l’attent
quefois des tournures et des expressions familières qui, entourées de
phrases
du ton le plus noble, ont un air étranger à sa di
a son utilité pratique, et n’est pas une vaine science de mots et de
phrases
symétriques. Ne lui reprochons pas non plus comme
! Une règle commune à l’ensemble et aux détails, au discours et à la
phrase
, est celle de la progression. Buffon condamne les
déliées et brillantes qui énervent le style ; — la répugnance pour la
phrase
emphatique et l’idée ; — la bonne foi avec soi-mê
tout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un champ digne de moi. Dans la
phrase
, c’est l’Inde qui voit voler l’effroi du bras de
ive, et qui proscrit les consonnances dures et choquantes ; celle des
phrases
, qui dispose et met en ordre toutes les parties d
ant. Ibid. (Édition d’Augustin Courbé ; Paris, 1656). Harmonie des
phrases
. — Période. — L’harmonie des phrases est plus imp
é ; Paris, 1656). Harmonie des phrases. — Période. — L’harmonie des
phrases
est plus importante que celle des mots ; car souv
de la pensée et du sentiment. De la nécessité d’y suffire est née la
phrase
complexe et soutenue qu’on appelle période. Aris
soutenue qu’on appelle période. Aristote a défini la période : « une
phrase
qui a un commencement et une fin par elle-même, e
ui en représentent tous les détails dans le cadre d’une seule et même
phrase
. Lorsque Bossuet résume le caractère d’Antonin et
ille à suivre le fil d’idées heurtées ou rattachées péniblement ; une
phrase
souple et nombreuse soutient, charme et entraîne.
omme qui a le plus sévèrement condamné la Rhétorique artificielle des
phrases
et des syllabes symétriques. Aujourd’hui qu’on af
gnorant dans l’art de bien dire, avec cette locution rude, avec cette
phrase
qui sent l’étranger, allant dans cette Grèce poli
euse, celle qui tend au vrai, au solide et au grand. L’harmonie de la
phrase
n’est pas toute dans la période. Le style constam
pas ; elles sont indépendantes ; elles se terminent avec le sens ; la
phrase
est brève et complète. Voltaire, par exemple, rac
siste dans le mélange et le tempérament habile de la période et de la
phrase
coupée. On voit que Voltaire, le prosateur le plu
un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un style entrecoupé de
phrases
et de périodes dont l’étendue et la brièveté sont
té à la noblesse. « Il ne faut pas, dit Cicéron, employer toujours la
phrase
soutenue et la forme périodique ; souvent il conv
urtant des périodes pénibles où s’enveloppait celle de Bourdaloue. Sa
phrase
, périodique dans la liaison des idées, mais coupé
elles ont d’abord cette propriété générale qui convient à toutes les
phrases
et à tous les assemblages de mots, et qui consist
luthe (ou défaut de suite) interrompt la construction régulière de la
phrase
. « Après s’être sauvée des flots, une autre temp
e celle de Quintilien : le trope consiste à transporter un mot ou une
phrase
de son sens propre dans un autre, pour donner plu
on éprouvait, dit le critique, des voluptés de syntaxe à écouter ces
phrases
bien assises sur leurs hanches, cheminant d’une a
ndre un mot dans les deux sens, au propre et au figuré, dans une même
phrase
. Sertorius veut dire que les vertus romaines, l’e
ble ! En eusses-tu fait une à te casser le nez. Tout le mérite de ces
phrases
et des allusions verbales, en général, est dans l
s primitif. Paronomase. Figure qui consiste à employer dans une même
phrase
, en les faisant contraster, des mots dont le son
= je n’oublierai jamais le service que vous m’avez rendu. Dans cette
phrase
: = ce qui est beau, mérite notre admiration ; ce
le limon fertilise les terres ; = les vers rongent le bois. Dans ces
phrases
, les mots aimons, ambitionnez, fertilise, rongent
r l’impression. Je pourrais dire en effet, sans changer le sens de la
phrase
: l’enfant est corrigé par le père. Alors l’impre
actif peut être changé en passif, sans que, pour cela, le sens de la
phrase
soit altéré. Voilà pourquoi des Grammairiens, emp
rsonne ou la chose dont on parle. Quel sera donc le sujet de ces deux
phrases
? Dieu éprouve les justes : = l’aimant attire le
e dit jamais qu’avec la négation. Que je sache, se met à la fin d’une
phrase
: = il n’y a personne que je sache : = il n’a poi
signifiant piquer, n’a guère d’usage, suivant l’Académie, qu’en cette
phrase
proverbiale : = oignez vilain, il vous poindra ;
lles ont passé par notre province. Ainsi, il y a une faute dans cette
phrase
: l’esprit de révolte n’était pas éteint : il éta
ès importante : aussi devons-nous y apporter tous nos soins. Dans ces
phrases
, comme et aussi sont des conjonctions motivales :
ticale est l’explication de différents espèce de mots qui forment une
phrase
, de leurs formes grammaticales et de leurs rappor
grammaticales et de leurs rapports. Modèle d’analyse grammaticale
Phrase
à analyser. « Religion, quel est ton empire ! que
ntrer dans l’église où l’on va prêcher. 2. Anacoluthe. Tournure de
phrase
brisée. Montaigne écrivait : « Qu’on jette une p
ce changement de tournure qui interrompt l’allure grammaticale de la
phrase
. 3. Le sens de cette parabole est que l’homme re
faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les
phrases
des mots. — Il en est de nos pensées comme de nos
moins précis et serré. Il rejette le faste des périodes le luxe des
phrases
symétriquement cadencées. On aime à y trouver des
tra les ornements qu’autant qu’on fera usage de soit imagination. Les
phrases
seront tantôt courtes, tantôt périodiques, et tou
, au contraire, sera constamment empreint d’une aimable crédulité. La
phrase
de la légende affectionne les tournures originell
parties de la disposition ; 2° on réduira la narration à une ou deux
phrases
; 3° on dira auquel des six genres indiqués la na
, périphrase insultante, ainsi que celles qui se développent en trois
phrases
formant une expolition. Mérovée répond sérieuseme
e frappent et se blessent. L’hypotypose étale ses grandes ressources.
Phrases
coupées, expressions vives et courtes, verbes au
t à sa plus simple expression, le récit se renfermerait dans ces deux
phrases
. « Mérovée vainqueur se reposait sur son char qua
de trouble dans sa fureur… Et ainsi de suite. Que dites-vous de cette
phrase
de l’évangile de saint Jean, c. 1, v. 20 ? Les Ph
ire un sort, selon l’expression de Rivarol, il chaque mot et à chaque
phrase
. L’écrivain naturel et vrai ne plaît pas seulemen
e et de relire Cicéron pour y prendre l’ampleur et le redondant de la
phrase
, tout cela ne rapprochait pas non plus de la véri
re, les jeunes gens se tourmentent l’imagination pour faire de belles
phrases
et parsemer leurs lettres de fleurs et de figures
concis dans ses idées, et de comprendre quand on le peut en une seule
phrase
les souhaits que l’on forme. Cela est souvent fac
tent en vigueur. On pourrait réduire la lettre entière à cette simple
phrase
: Je vous prie de m’écrire, parce que je suis dis
uver. 2. Quand le commencement du canevas contiendra une ou plusieurs
phrases
, qui ne seront pas suivies de l’un des trois sign
s signes précédents, il restera tel qu’il est. Il en sera de même des
phrases
qui, dans le cours du canevas, ne seraient point
ubmergés, etc. 4. Il n’est pas besoin d’avertir l’élève, que dans les
phrases
suivies de —, il est certains mots qui ne peuvent
ivent être conservés, et que le signe — n’a rapport qu’au reste de la
phrase
. 5. Toutes les fois qu’on pourra insérer dans une
drait tâcher de dire sans affectation, sans grands mots, en une seule
phrase
, que vous faites un sacrifice en engageant votre
e, tout en montant sur le piédestal de l’admiration. (Pardon de cette
phrase
à la Voiture.) — Que pensez-vous de l’hyperbole q
Que pensez-vous de l’hyperbole qui commence la lettre ? — La seconde
phrase
est-elle bonne ? — Que dire de la troisième ? — L
âce et le naturel ? Et la supposition, n’est-elle pas mieux ? Dans la
phrase
disjonctive qui commence à mais, ne voyez-vous pa
t par leur abondance, etc. Que donne à entendre spirituellement cette
phrase
entre parenthèse (je ne sais quel jour c’était qu
ecommander de conserver à ce morceau ce tour pittoresque, et les deux
phrases
où l’auteur peint par la conversation. N° 52.
pagnes. Avis. Vous ne toucherez point à la première et à la dernière
phrase
de ce portrait, ainsi qu’à celles qui commencent
uoi cette mémoire de Pline et d’Aristote ? 6º Comment trouvez-vous la
phrase
qui termine le portrait ? 7º De quel genre est ce
’une infinité de jeunes sots mal élevés. Desmahis. Avis. La première
phrase
contient la proposition de tout le portrait. Démo
ts que j’ai séparés pour les opposer l’un à l’autre. Dans la dernière
phrase
il n’y a qu’une comparaison, ajoutez-en deux autr
vit donc, et il ne lui restait plus qu’à prononcer selon l’usage, une
phrase
de remercîment. Mais en académicien vraiment sile
criptive » Pour trouver tout cela, il vous suffira de suivre le style
phrase
par phrase ; justifiez toutes vos remarques par d
Pour trouver tout cela, il vous suffira de suivre le style phrase par
phrase
; justifiez toutes vos remarques par de courtes r
Où commencent le nœud et le dénouement ? Réduisez le récit à quelques
phrases
. N° 223. — Mort d’Œdipe Après plusieurs jo
ire sentir les figures oratoires. Examinez avec attention la première
phrase
; elle vous offre un commencement de communicatio
vements sont tellement liés, qu’il serait impossible de distraire une
phrase
du morceau, sans nuire à son effet. Il est inutil
t fleuri. 63. Vous le couperez ici de manière à former trois petites
phrases
. 64. Peignez ici les effets de l’eau tombant dan
le gui, le sapin, le buis, etc. 95. Vous placerez ce détail dons la
phrase
précédente commençant à : Les deux infanteries.
ssion, le dénouement de la narration. 109. Ne touchez pas à ces deux
phrases
. 110. Vous ne changerez pas cette première phras
ez pas à ces deux phrases. 110. Vous ne changerez pas cette première
phrase
. 111. Le comte Brahé dit que le portrait était r
en vers, en disposant autrement l’arrangement des expressions en des
phrases
. Vers alexandrins, rimes mêlées.
ramme de l’Univ. De Kiel, juillet 1854, propose de revenir pour cette
phrase
à l’autorité des mss., et de lire : Τὸ μὲν οὖν ἐπ
on texte de plus près. Les mots ηὐζήθη et προαγόντων rappellent cette
phrase
, analogue pour le sens, du dernier chapitre des R
Tantôt, c’est l’ignorance ou l’oubli des règles de la grammaire, les
phrases
équivoques ou mal construites, l’emploi de mots o
leur sens, car un terme déplacé devient souvent un barbarisme dans la
phrase
où il se glisse. Il faut éviter à la fois et les
qui ont un grand usage du monde. Celui-ci consiste dans des tours de
phrases
particuliers, dans un usage singulier des mots, d
plusieurs mots nécessaires à la construction pleine et entière de la
phrase
. L'ellipse rend le discours plus vif, plus animé,
olue, l’autre relative. La première a lieu quand on supprime dans une
phrase
un ou plusieurs mots qui n’ont point été exprimés
a seconde, quand on sous-entend des mots déjà exprimés dans une autre
phrase
, ou dans une autre proposition. PREMIÈRE ESPÈCE
oir vacciet. 4° Les conjonctions sic ou ità dans un premier membre de
phrase
, et ut dans un second membre, doivent toujours se
ntis, Et volucrum linguas, et prœpetis omina pennœ. Virg. Dans cette
phrase
, le verbe sentis est sous-entendu cinq fois. 2° Q
possent. Cæs. 2° Quand il y a dans une proposition, ou même dans une
phrase
deux mots employés dans le même sens pour exprime
quand on ajoute des mots qui ne sont point nécessaires au sens de la
phrase
, mais qui donnent au discours plus de grâce, plus
tif à un antécédent qui n’a point été exprimé, mais que le sens de la
phrase
fait concevoir. Ex. : Per litteras me consolatus
rêts de la république. 3° La parenthèse, qui interrompt le sens de la
phrase
. Ex. : Tityre, dùm redeo (brevis est via) pasce c
ui trouble et confond l’ordre des mots, la construction naturelle des
phrases
et des périodes. Ex. : Saxa vocant Itali mediis q
iter dans le discours certaines manières de parler, certains tours de
phrase
particuliers à la langue grecque. Il y a plusieur
Quand la métaphore est continuée et qu’elle s’applique à une suite de
phrases
servant à développer la même pensée, elle prend l
. 3° Quand on passe brusquement d’une image à une autre dans une même
phrase
, comme si l’on disait : C'est un torrent qui mena
est l’effet de l’estime ; et confidere l’effet de la confiance. Cette
phrase
de Tite-Live nous le fait comprendre : Et consule
s idées ; figure de mots, puisqu’elle porte sur la construction de la
phrase
. 22. Voir, pour plus de détails, les Synonym es
garde contre la tentation et la combattre. » Mais ce second membre de
phrase
, ce conséquent reste sous-entendu ; il sera aisé
it dû la préparer autrement. La pensée se rattache bien à la dernière
phrase
du § 11 : « Presque toujours devenus les seuls ob
les seuls qui l’ignorent ; » mais elle se rattache uniquement à cette
phrase
, et non pas à l’ensemble du paragraphe. Nous sais
i de tout à l’heure ; car il est la conséquence, non plus d’une seule
phrase
, mais du paragraphe tout entier. Et l’exemple de
pas, comme certains bavards, être précis, parce que vous procédez par
phrases
courtes et hachées. « J’arrivai sur le port, dit
e montai, on leva l’ancre, on mit à la voile, nous partîmes. — Chaque
phrase
est courte, le récit est long. La précision consi
. Ce n’est donc qu’à force d’adresse que l’on parviendra à varier les
phrases
, à présenter sans cesse les objets ou les idées d
onasme emploie des mots inutiles pour le sens, mais qui ajoutent à la
phrase
plus de force ou de grâce : Ex. : Moi, des bien
ne se dit que de petites inversions qui ne dépassent pas un membre de
phrase
. Ex : Qui langue a, à Rome va. 4° Syllepse
tains mots par extension. Cette figure existe dans les expressions et
phrases
suivantes : Une feuille de papier d’argent, une
in, de lait et de miel, etc. L’emploi de cette figure a lieu dans les
phrases
suivantes : Déjà il avait abattu Ctésilas, si lé
Parmi les figures qui dépendent du tour ou de la construction de la
phrase
, les unes plaisent par le mouvement qui les anime
espèce de répétition qui donne beaucoup de précision et de grâce à la
phrase
; elle est assez fréquente chez les écrivains. Ex
I. Réticence La Réticence consiste à s’interrompre au milieu d’une
phrase
et à laisser l’auditeur le soin de la continuer.
tant vantée dans nos écrits modernes. Dès son exorde, dès sa première
phrase
, vous voyez son génie en action : il ne marche pa
d de l’attention. Quelle simplicité vraiment sublime dans cette autre
phrase
: « On n’entend dans les funérailles que des paro
et des constructions équivoques qui embarrassent et obscurcissent la
phrase
, mais réellement on a peine à lire une centaine d
e la métonymie ne consiste que dans un mot, la métalepse embrasse une
phrase
entière. D’ailleurs on a trop étendu, à mon avis,
es plus larges et les plus libres présentent, dans l’application, des
phrases
consacrées auxquelles il est défendu de toucher.
st la conjonction copulative ET qui lie les membres corrélatifs de la
phrase
; je payerai la demoiselle, ET je l’épouserai.
essieurs, c’est « château dans lequel… » Figaro. Point du tout ; la
phrase
est dans le sens de celle-ci : « ou la maladie vo
i donc, je vous prie, pourquoi, dans votre pièce, on trouve autant de
phrases
négligées qui ne sont pas de votre style ? — De m
u goût, de quelqu’un qu’à proportion qu’il en aura pour cette pièce :
phrases
outrées, dégoûtantes, qui sentent la pension ou l
ntre le sublime ? Les synonymes sont plusieurs dictions, ou plusieurs
phrases
différentes, qui signifient une même chose. L’ant
de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la
phrase
purement française : l’on a presque retrouvé le n
que les autres : voilà la source de votre pompeux galimatias, de vos
phrases
embrouillées et de vos grands mots qui ne signifi
traiterait s’amusât, dans l’extrémité de votre maladie, à débiter des
phrases
élégantes et des pensées subtiles ? Que penseriez
on ne s’applique qu’à des actions détachées, on est réduit à payer de
phrases
et d’antithèses ; on ne traite que des lieux comm
t vague dans les expressions. Veut-on louer un saint : on cherche des
phrases
magnifiques : on dit qu’il était admirable, que s
t-Évremond n’ose parler de vers à personne. Balzac assomme de longues
phrases
hyperboliques Voiture et Benserade, qui lui répon
uentes, des verbes auxiliaires nécessairement redoublés dans une même
phrase
, offensent l’oreille des naturels du pays. Un dis
seuses n’ont point de sens, et ne servent qu’à l’arrondissement d’une
phrase
inutile. Il ajoute encore « qu’on ne pourra jamai
causes, entourées pour lui d’un voile impénétrable. » Cette seconde
phrase
n’est point du tout une suite de la première ; au
, et manque d’écrivains. De quoi diable vous avisez-vous de louer les
phrases
hyperboliques et les vers enflés de Balzac ? Voit
nde en grâce, à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir de cette
phrase
: nul style, nul goût dans la plupart, sans y dai
ité, cet étranglement me révolte. Ce sont nos avocats qui ont mis ces
phrases
à la mode : il faut les leur laisser, aussi bien
style moderne. Soyez bien persuadé que ces messieurs ne cherchent des
phrases
nouvelles que parce qu’ils manquent d’idées. Hors
dans le repos de la méditation. L’entassement confus des mots et des
phrases
entrelacées est un vice de l’art, plus souvent qu
’être ennemie de la facilité, en est la compagne fidèle. Un vers, une
phrase
, où tous les mots sont appelés par la pensée et p
le souvent mal, dit l’illustre archevêque de Cambrai ; il se sert des
phrases
les plus forcées et les moins naturelles. Térence
, ses licences continuelles, son obscurité, son emphase, et enfin ces
phrases
synonymes, où la même pensée est plus remaniée qu
n emploie cette distinction pour marquer le caractère d’un faiseur de
phrases
, je la trouverai raisonnable : mais lorsqu’on par
et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des
phrases
, et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrom
ns le commerce. On ne doit pas les étaler, en les enchâssant dans des
phrases
, quand on pérore ou qu’on écrit. Il faut bien se
s langues, et ceux-là en sont les tyrans. XXVII. Il faut assortir les
phrases
et les mots à la voix, et la voix aux lieux. Les
x, et la voix aux lieux. Les mots propres à être ouïs de tous, et les
phrases
propres à ces mots, sont ridicules, lorsqu’on ne
plume des bons écrivains. Bien choisis, les mots sont des abrégés de
phrases
. L’habile écrivain s’attache à ceux qui sont amis
faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les
phrases
des mots. LIV. On aime à pressentir, dans le son
est plus occupé que du fond, on croit que la pensée est venue pour la
phrase
, le fait pour le récit, le blâme pour l’épigramme
nce ou perfection. LX. Il y a des formes de pensées et des formes de
phrases
; celles-ci, quand elles sont seules, forment les
r, d’une certaine forme, et à des tournures de style, à des coupes de
phrase
où l’on reconnaît sa main, et dont il s’est fait
naît souvent un excellent auteur, quoi qu’il dise, au mouvement de sa
phrase
et à l’allure de son style, comme on peut reconna
bien élevé à sa démarche, quelque part qu’il aille. LXV. Quand votre
phrase
est faite, il faut lui ôter avec soin les coins e
. L’art de grouper ses paroles et ses pensées exige que la pensée, la
phrase
et la période s’encadrent de leurs propres formes
nous devrions aussi, dans nos écrits, donner à chaque mot et à chaque
phrase
leur horizon et leur écho. LXXV. L’esprit du lect
LXXV. L’esprit du lecteur est charmé lorsque, par la contexture de la
phrase
, un des mots indique la cause dont un autre a mar
re consiste à donner un corps et une configuration à la pensée par la
phrase
. LXXXIX. L’attention est d’étroite embouchure. Il
it que par la pointe des paroles. CXVII. Les tournures ingénieuses de
phrases
dirigent et contiennent l’esprit. CXVIII. Quand
ce, acte II, scène iii. 9. Ignoti nulla cupido. 10. La suite de la
phrase
manque ; et toute cette seconde partie, soit que
térisent eux-mêmes. On ne voit pas trop pourquoi il a retranché cette
phrase
, qui était au moins une espèce de correctif. S.
le au lieu d’un bâton, et tendre à leurs vœux n’est pas français ; la
phrase
au moins est équivoque. Mais cette faute est légè
u, est de soulager son lecteur en se faisant d’abord entendre115. Les
phrases
suivantes pèchent par le défaut de clarté. Dans l
is que c’est Alexandre. Il faudrait, pour la clarté, changer ainsi la
phrase
: Je crus alors m’ouvrir un champ digne de moi.
oble. Voyez ce que deviennent les instruments du labourage dans cette
phrase
de Pline l’ancien, Gaudente terra vomere laureat
résulte, en général, du choix des mots et de leur arrangement dans la
phrase
. Nous distinguerons l’harmonie des mots, celle de
xercée. Elle consiste dans la texture, la coupe et l’enchaînement des
phrases
et des périodes. On peut définir la période une p
rt aux premiers ; à éviter également les périodes trop longues et les
phrases
trop courtes, le style qui fait perdre haleine, e
oblige à chaque instant de s’arrêter ; à savoir enfin entremêler les
phrases
arrondies et soutenues avec d’autres qui le soien
On ne saurait croire combien un mot plus ou moins long à la fin d’une
phrase
, une chute masculine ou féminine, et quelquefois
Clodius. Pour la peindre, Cicéron n’emploie que des mots courts, des
phrases
coupées, et beaucoup de syllabes brèves. Il a mêm
is l’orateur, libre du travail de la période, de l’enchaînement de la
phrase
, a d’autres conditions à remplir ; car ces tours
ple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots, pourvu que les
phrases
soient coupées et toujours faciles, et les expres
e de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de
phrase
, dans ces expressions frappantes qui rendent la p
ouvoir, renferme un sens juste et profond : déplacer un mot dans une
phrase
bien faite, c’est déplacer un œil dans un visage.
et qu’on doit bien se garder, par cette raison, de confondre dans la
phrase
; il faut les tirer de rang, et les placer ou à l
ussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Condé. » La
phrase
languirait sans la suspension légère que l’invers
etc. ce tour n’a plus de vivacité. Les hardiesses qui, sans ôter à la
phrase
sa clarté, la rendent plus vive, sont permises à
uillaient de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse, nous joindrons cette
phrase
de Massillon, dans son discours, pour le troisièm
s être dure ni forcée, a quelque chose de hardi, on l’adoucit par ces
phrases
: pour ainsi dire, si l’on peut parler ainsi, etc
Liez ce discours par des conjonctions qui enchaînent chaque membre de
phrase
avec le suivant ; le style languit, la passion n’
s la déclinaison ou dérivation, par laquelle on emploie dans une même
phrase
plusieurs mots dérivés de la même origine ; la gr
di spernere cinam. La parenthèse ou dialyse interrompt le sens d’une
phrase
par une autre phrase qu’elle jette au milieu : T
a parenthèse ou dialyse interrompt le sens d’une phrase par une autre
phrase
qu’elle jette au milieu : Tityre, dum redeo (bre
vec un léger changement, se placent au commencement ou à la fin de la
phrase
, ou dans ces deux endroits, ou au milieu ; qu’ils
ou dans ces deux endroits, ou au milieu ; qu’ils terminent plusieurs
phrases
de suite, ou se reproduisent immédiatement dans u
iatement dans une acception différente ; lorsque plusieurs membres de
phrase
ont la même chute ou la même désinence ; que l’or
ètes. L’esprit aime les contrastes, dit Montesquieu ; mais le tour de
phrase
toujours le même et toujours uniforme déplaît ext
cousu, comme celui de Sénèque. Il est un art de les enchâsser dans la
phrase
et de les rendre moins saillantes « C’est alors q
précipite le débit avec force et rapidité : il est divisé, quand les
phrases
animées, retentissantes, sont entrecoupées par de
onciation ne soient jamais au-dessous de l’énergique volubilité de la
phrase
. Lorsqu’il est divisé, on fait retentir d’interva
et s’étend à son gré sous sa plume ; ses périodes s’enchaînent, et sa
phrase
marche avec une pompe et une magnificence qui sen
t que solide, et diffus lorsqu’il devrait être serré et pressant. Ses
phrases
sont toujours harmonieusement cadencées, jamais m
§ I. Le Style élégant « Le style élégant choisit les coupes de
phrases
les plus vives et les plus rapides, les chutes ha
tithèses. Il s’occupe surtout du choix des mots, de l’arrangement des
phrases
et des artifices de l’élocution, au reste, il des
et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des
phrases
, et avoir épuré le langage, quand ils l’ont corro
ui cause une impression vive et profonde. Il peut se trouver dans une
phrase
, dans un mot, très simple en apparence, si cette
uver dans une phrase, dans un mot, très simple en apparence, si cette
phrase
ou ce mot expriment une grande image, un grand se
les plus brillantes ; tandis que le sublime se trouve souvent dans la
phrase
, ou dans l’expression la plus simple. Ex. : Il je
ti dans les querelles des newtoniens et des cartésiens, et écrire ces
phrases
singulières ou plutôt insensées : Quoique le new
romper. Dans un autre endroit, après avoir cité un certain nombre de
phrases
très injurieuses, il résume ainsi ce point : Ri
abord de ne me point dire d’injures (p. 10), il y a apparence que ces
phrases
lui sont échappées comme un style polémique, sans
t la limpidité de son courant. De la succession des mots naissent les
phrases
, qui sont les membres du discours. Elles doivent
qu’elles composent. Ainsi l’histoire, se bornant à raconter, veut une
phrase
alerte et rapide comme la marche des faits qu’ell
mies, jusqu’aux regards de la foule ! » Retranchez un membre à cette
phrase
où tout s’enchaîne et se rattache logiquement à l
rme périodique ne satisfait pas seulement l’esprit : elle a, comme la
phrase
musicale, son rythme et ses repos réglés par la r
une autre les esprits calmes et rassis. Réduisez en raisonnements ces
phrases
: Une loi de salut public est un glaive dans le f
dieu qu’il portait dans son sein, il avait une manière de jeter cette
phrase
, en secouant sa crinière, qui faisait dire à chac
és ; et le trop de négligence, c’est-à-dire les termes impropres, les
phrases
triviales ou mal construites, les pensées sans va
écrit de même à la fin, en mettant à la ligne toutes les sections de
phrases
, comme il a été dit : Je suis, Monseigneur, de Vo
scrit. Nous la suppléons par les mots soulignés. P. F. 1. Dans cette
phrase
, tant signifie autant. 2. Il faut admirer avec q
erre qui tourne autour du soleil. 2. Ce verbe, rejeté à la fin de la
phrase
, produit un effet grandiose. 3. Pascal avait mis
faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les
phrases
des mots. — Il en est de nos pensées comme de nos
quelque part qu’il se présente ; et après une préparation de quelques
phrases
, rappelez les circonstances, présentez les images
où ils se livrent à vous sans défense, et souvenez-vous que quelques
phrases
dictées par la chaleur qui nous anime ont toujour
x qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint. » Ce sont là les dernières
phrases
de l’oraison funèbre ; mais toute la péroraison d
principalement l’attention, et montrer l’importance de ce mot dans la
phrase
. Quelquefois ce mot est aussi bien désigné par un
arquait à faux. Pour en donner un exemple, nous allons prouver que la
phrase
la plus ordinaire, cette simple question, « Allez
écouter avec attention. Ces mots rassemblés en grand nombre dans une
phrase
, sont comme des caractères italiques dont on couv
ause expressive est celle que l’on fait après avoir dit un mot ou une
phrase
sur lesquels on veut fixer l’attention des audite
tion des auditeurs, et quelquefois même avant de dire ce mot ou cette
phrase
. Ces pauses produisent un effet à peu près sembla
s pauses, est de marquer les divisions que le sens introduit dans une
phrase
, et en même temps de permettre à l’orateur de rep
er les mots, ou de séparer ceux que le sens lie trop étroitement. Une
phrase
mal divisée par les repos paraît hachée, et perd
énient, il faut, autant que possible, aspirer, avant de commencer une
phrase
, autant d’air qu’on en aura besoin pour aller jus
rer ; et lorsqu’on sait en profiter, on peut suivre jusqu’à la fin la
phrase
la plus longue, sans avoir été obligé de s’arrête
uer que les pauses ne sont gracieuses et expressives qu’autant que la
phrase
ou le membre de phrase qu’elles précèdent ou qu’e
ont gracieuses et expressives qu’autant que la phrase ou le membre de
phrase
qu’elles précèdent ou qu’elles suivent a été pron
la fin du vers soit aussi long que celui qui indiquerait la fin d’une
phrase
; mais on doit toujours marquer le passage d’un v
ans une harangue, par exemple, l’élévation du style et l’harmonie des
phrases
nécessitent, et quelquefois même exigent impérieu
ortait dans un discours prononcé en public. Combien, par exemple, les
phrases
de lord Shaftsbury seraient déplacées dans la bou
ut lire avec fruit ce que tous deux ont écrit sur la construction des
phrases
, surtout le premier, qui était un critique exact
fera toujours mieux de la rejeter à la note, que de risquer quelques
phrases
trop familières en l’intercalant dans le cours de
probité et la vertu. Il garde partout la gravité de l’historien. Ses
phrases
sont souvent trop longues et trop prolixes, mais
sujet de la clarté dans l’emploi des mots et dans la construction des
phrases
, on sera convaincu qu’on ne saurait se livrer ave
bien A et B. Après quelques compliments réciproques, et deux ou trois
phrases
sur la beauté de la matinée, ou de la soirée, ou
ots décèle le travail et l’étude ; aussi doit-on éviter avec soin les
phrases
harmonieuses et les périodes trop bien cadencées.
re pour une meilleure saison sa chaleur et ses bienfaits. » Une telle
phrase
convenait dans une harangue, mais elle est tout à
erles détachées, l’autre à des perles enfilées. Dans la première, les
phrases
ou les vers n’avaient entre eux aucun rapport, et
bes de Salomon, dont une grande partie du livre n’est composée que de
phrases
poétiques détachées les unes des autres, comme le
p à faire briller son esprit, ou à donner une tournure piquante à ses
phrases
; cependant la vivacité de son imagination est te
ent, c’est l’arrangement des mots et la cadence harmonieuse de chaque
phrase
. La différence est aussi grande que celle des Com
l’original mot pour mot, ont dû conserver la structure et l’ordre des
phrases
, de manière que cette correspondance alternative
eilleux comme essentiel à l’épopée ; ils citent comme un oracle cette
phrase
de Pétrone : Per ambages, deorumque ministeria,
nos sculpteurs en forment aujourd’hui. » Voltaire conclut par cette
phrase
bien sage : « Heureux celui qui, dégagé de tous l
dit-il, a son génie déterminé par la nature de la construction de ses
phrases
, par la fréquence de ses voyelles ou de ses conso
s de l’âme, de mouvements, de lumières, qui, mis bout à bout dans des
phrases
pompeuses, ne produisent pourtant aucune idée dis
t les règles du style, et surtout le choix des mots et la facture des
phrases
. On peut comparer le travail de l’élocution à cel
ici d’appliquer les préceptes du style, les qualités des mots et des
phrases
, les qualités générales et particulières du style
é bien observées. Sous ce dernier rapport, on aura à parcourir chaque
phrase
d’un œil sévère, à l’examiner d’après les princip
t ainsi que le style historique, toujours coupé et dégagé des longues
phrases
et de ces périodes qui tiennent l’esprit en suspe
n’est pas une profusion de mots qui ne disent rien, un amas confus de
phrases
qui ne présentent point d’idées, mais un choix in
ours lents et embarrassés, des parenthèses qui arrêtent la marche des
phrases
, des périodes symétriques, des mouvements passion
récieux. Ordinairement coupé, c’est-à-dire unissant la brièveté de la
phrase
à la propriété des expressions, le style de la le
s français est marquée par un repos logique : c’est la fin même de la
phrase
, ou d’une de ses parties principales. Aussi voit-
vers, avec lesquels il est étroitement lié par la construction de la
phrase
; Ou plutôt, c’est le dernier vers tout entier qu
rsion] DE L'INVERSION, ou licence relative à la construction de la
phrase
: changement dans la place ordinaire ou logique d
égance, à moins qu’elle ne soit forcée, et ne nuise à la clarté de la
phrase
. Exemple. ESTHER. Est-ce toi, chère Elise ? O jo
être pressant et fort, où l’on se pique de préférer des raisons à des
phrases
, le traité d’Aristote doit être le livre classiqu
plus occupés de la grammaire et du nombre, ou de la composition de la
phrase
, que du mérite de l’expression. Dans cette partie
u traducteur, de remplacer les termes et les images, la structure des
phrases
et les périodes par des termes, des images, des p
sons, placé naturellement soit à une extrémité, soit au milieu (d’une
phrase
), à moins qu’il n’y ait convenance à le placer po
[Introduction] La formule περὶ μὲν οὖν, qui commence la dernière
phrase
indique clairement que l’auteur allait traiter un
se que la multiplicité des conjonctions rend difficile, ainsi que les
phrases
qu’il n’est pas aisé de ponctuer, comme celles d’
disant : « C’est Cléon570. » II. Si le discours manque de rythme, la
phrase
ne finit pas. Or il faut que la phrase finisse, m
discours manque de rythme, la phrase ne finit pas. Or il faut que la
phrase
finisse, mais non pas au moyen du mètre. Un disco
e le terme en lui-même, est brusquement interrompu par un arrêt de la
phrase
, qu’il trébuche, comme devant un obstacle583. Par
(ἀργόν)603 ? Il est possible que tout cela se rencontre dans la même
phrase
et qu’une même période ait une antithèse, avec ég
sion envisagée dans sa forme, si l’on parle par antithèse. Dans cette
phrase
: « Et jugeant que la paix commune aux autres éta
. Exemple : « Anaschétos n’est pas ἀνάσχετος (supportable). » Cette
phrase
renferme une homonymie, mais elle est convenable
re digne de mourir. » Plus il y a de mots (dans l’antithèse), plus la
phrase
a de relief. C’est ce qui arrive, par exemple, si
les disant tour à tour dans le même sentiment et sur le même ton. Les
phrases
dépourvues de conjonction offrent encore une part
chantée, ni rythmée. 13. Vulgate : τῆς τραγῳδίας. — Voir, sur cette
phrase
, le commentaire de M. Egger sur la Poétique, 2e é
istote. 30. Font des pièces d’où les mœurs sont absentes. 31. Cette
phrase
, dans les manuscrits, ne vient qu’après le § 18.
est plausible, mais non indispensable. 32. Buhle place ce membre de
phrase
, non sans apparence de raison, à la suite de cell
lquefois, et ici notamment, par surprise. 36. Peut-être le membre de
phrase
: « Car, » est-il une glose marginale insé
te tragédie. 38. Voir une remarque importante de M. Thurot sur cette
phrase
. (Revue critique, février 1875, p. 131.) 39. G.
Ce dernier paragraphe pourrait bien être une répétition altérée de la
phrase
qui ouvre le chapitre. 54. Les manuscrits ajoute
x manuscrit de Paris ne donnant pas de sens ; mais, dans le membre de
phrase
qui suit, nous abandonnons la vulgate pour reveni
s. 96. Homère (Iliade, vers 1). 97. La lettre alphabétique. 98. La
phrase
ou une suite de phrases. 99. Sans adjonction d’u
vers 1). 97. La lettre alphabétique. 98. La phrase ou une suite de
phrases
. 99. Sans adjonction d’un son articulé. 100. Φη
ajoutent : « Ou encore un son non significatif, soit au milieu (d’une
phrase
) », même texte que ci-dessus, lequel n’est sans d
hle. 103. Il y a ici, dans le vieux manuscrit de Paris, le membre de
phrase
qui suit : πλὴν οὐκ ἐκ τῷ ὀνόματι. 104. Formé, s
282. Soph., Antig., v. 450. Cp., plus loin, chap. xv, § 6. 283. La
phrase
d’Alcidamas, que nous a conservée le scoliaste, m
i, § 2. 338. Cp. chap. ii, § 1. 339. L’édition de Buhle place cette
phrase
à la fin du chapitre précédent, mais elle apparti
ers est un souvenir d Hésiode. (Œuvres et Jours, v. 263.) 586. Cette
phrase
ressemble à un vers didactique. 587. Isocrate, P
accentuent leur réponse d’un geste caractéristique. — Cette dernière
phrase
pourrait bien être une scolie introduite dans le
721. L. II, ch. i-xi. 722. Cp. Lysias, contre Ératosthène, dernière
phrase
.
trois espèces d’harmonie : 1° L’harmonie des mots, 2° L’harmonie des
phrases
, 3° L’harmonie imitative. Elles résultent les une
nt I, vers 109 et suiv.) Bossuet n’a pas observé cette règle dans la
phrase
suivante : Alors qu’avons-nous vu ? qu’avons-nou
ouï ? (Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre.) 2° L’harmonie des
phrases
est le résultat de l’harmonie des mots et de leur
(περιόδος, circuit ou contour.) La période, suivant Aristote, est une
phrase
qui a un commencement et une fin par elle-même, u
pellent membres. Lorsque chacun de ces membres forme une ou plusieurs
phrases
indépendantes, il prend le nom d’incises (incisæ,
e nom d’incises (incisæ, coupées). Souvent aussi on entend par là une
phrase
isolée, intercalée dans la période, et que l’on p
rmonie du style consiste dans l’habile mélange de la période et de la
phrase
coupée. Ex. Voltaire. 3° L’harmonie imitative est
i sont des mots (præterea, igitur, etc.), et quelquefois des tours de
phrase
servant à relier les différentes parties du disco
scène xiv.) Réticence La réticence consiste à interrompre une
phrase
commencée qu’elle laisse achever par l’esprit du
un ou plusieurs mots pour donner plus de vivacité et de rapidité à la
phrase
. Ex. Et pleurés du vieillard, il grava sur leur
ς, de ἀνα-κωλύω, j’arrête) interrompt la construction régulière de la
phrase
. Ex. « Après s’être sauvée des flots, une autre
des mots. Cette figure, qui est le fond même de la construction de la
phrase
chez les Grecs et les Latins, donne aux langues a
Concision, Pureté, Naturel, Noblesse, Harmonie : 1° Des mots ; 2° Des
phrases
(période) ; 3° Harmonie imitative. 1° Style sim
u mot qui fuit trop loin. Ton métal est à toi. Serve de la pensée, La
phrase
saine et souple, en son ordre placée, Vil, comman
il a un ton, une nuance au-dessus du ton et de la nuance qu’aurait la
phrase
si elle était en prose ; quand son expression a u
4° Pour les locutions familières, les expressions proverbiales, les
phrases
toutes faites et les noms propres composés : Le
ait soin de placer des repos à différentes places, et de renfermer la
phrase
tantôt dans un vers, tantôt dans deux vers, tantô
urs Pères de l’Église, qui font rimer entre eux différents membres de
phrase
. Au moyen âge, dit M. Félix Clément, les poètes c
dditions nécessaires, elles sont distinguées avec soin du reste de la
phrase
, de façon que le lecteur en puisse juger au premi
en cet endroit que Démosthène va l’accabler, et renverser d’une seule
phrase
tout cet appareil de deuil et de vengeance, que s
t si naturelle, de ne point préférer aux lois et à votre serment, les
phrases
éloquentes de Démosthène ; l’autre, se plaindre d
ple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots, pourvu que les
phrases
soient coupées et toujours faciles, et les expres
mots vulgaires et sa période négligée, et le style de Thomas avec ses
phrases
et ses expressions ambitieuses. Sachant que le to
s, mais les hommes qui honorent les places. — Pourquoi la forme de la
phrase
ne chercherait-elle pas à exprimer un contraste q
us a fait proscrire l’usage ; c’est que, d’une autre part, le tour de
phrase
, dans l’antithèse, étant toujours le même, cette
utez l’ennui, Qu’un repos uniforme | attache auprès de lui. Que votre
phrase
heureuse | et clairement rendue Soit tantôt termi
t des plus satisfaisantes pour l’oreille ; elle ressemble à une belle
phrase
musicale, surtout avec des vers de huit et de sep
e : c’est une tempête, un déluge, qui renverse toutes les digues. Ses
phrases
sont parfois un labyrinthe inextricable. Mais que
n’échappe pas au souvenir ; je veux dire qu’on ne se rappelle pas ses
phrases
, mais qu’on se souvient du plaisir qu’elles ont f
in à exagérer, à contourner, à forcer certains rapprochements. Que de
phrases
creuses ou fausses débitées depuis qu’il y a des
bouillons du patriotisme jusqu’au plus violent emportement… » A cette
phrase
le côté droit de l’assemblée se prit à rire. « Me
imer le style d’images saisissantes ; il y a image quand le mot ou la
phrase
peint quelque chose à l’esprit. L’image est donc
ne sais où, Le héron au long bec emmanché d’un long cou. dans cette
phrase
de Bossuet : « L’univers allait s’enfonçant dans
que cela est vrai ! Que de noms propres on pourrait mettre sous cette
phrase
! 2. Aimer le talent est le premier devoir de ce
grammes. C’est un des côtés de son talent 1. Il faut lire toutes ces
phrases
, en soulignant les intentions. 1. On ne saurait
ficile à justifier, mais, heureusement, assez facile à comprendre. La
phrase
complète serait : ϰαὶ ὅσα εἰς τῶν ἐπεϰτεινομένων
Flumina constiterint acuto. Remarque. — En français, le sens de la
phrase
finit toujours après chaque strophe. Mais les Lat
onstitutives. Le premier moyen est lié au second à l’aide de cette
phrase
: Il ne reste à nos maux qu’un seul remède : imit
sans transition. On passe du troisième au suivant, au moyen de cette
phrase
: Détruisez Antioche ; mais détruirez-la comme le
uplent, c’est la même figure que nous avons analysée dans la première
phrase
. Ingratitude. Oubli du bienfait qu’on a reçu.
expressions louches, équivoques, les constructions embrouillées, les
phrases
chargées de mots inutiles. La pureté du style rés
présentent d’elles-mêmes dans le langage ordinaire ; dans le tour des
phrases
, quelque chose de piquant, mais sans affectation
e moi. Énéide, liv. ix. Ou bien le même mot commencera plusieurs
phrases
ou les finira, comme on peut le voir dans la plup
fin, le même motet l’idée qui commençaient et finissaient la première
phrase
, changent de places et sont transposés dans la se
uelles on parvient à l’âme. Elle aura souvent des mots imitatifs, des
phrases
brillantes et cadencées, des nombres enfin qui, s
lieu de l’idée absente ; et des mots harmonieusement disposés et des
phrases
bien faites ne peuvent suffire à captiver l’espri
mulés, des contrastes étudiés, des expressions originales, de petites
phrases
concises qui partent comme des flèches, des allég
qui est exposé à l’entretien d’un tel personnage ! Combien de jolies
phrases
lui faudra-t-il essuyer2 ! combien de ces mots av
ersation de tout le travail de leur esprit : ils sont comme pétris de
phrases
et de petits tours d’expression, concertés1 dans
rendre à les revêtir de tout l’éclat qu’elles peuvent recevoir. Cette
phrase
contient tout le plan de cet ouvrage, que je devi
nnaît point les principes d’une saine philosophie. Il ne veut que des
phrases
brillantes et que des tours ingénieux. Ce qui lui
s. Sa diction est nerveuse, concise, et cependant périodique. Pas une
phrase
oiseuse dans le discours ; pas un mot oiseux dans
. Pas une phrase oiseuse dans le discours ; pas un mot oiseux dans la
phrase
. Il force la conviction, il entraîne à sa suite l
e Vahlen, qui permettent au moins de voir un sens raisonnable dans la
phrase
d’Aristote pour la construire grammaticalement,
tes sortes de guignons à ceux à qui j’écris, afin de varier un peu la
phrase
. Je n’ai pas la force de commencer par vous. Ains
t déplacée dans un compliment de félicitation à un prince. La seconde
phrase
est bien tournée, l’idée est bien naturelle, conf
ceptes du genre, et comme elle contient une répétition de la première
phrase
par les mots : Rien ne vous est impossible , l’é
mmencer par là. L’affectation et l’emphase caractérisent la troisième
phrase
. On est en droit d’exiger un bel éloge de l’écriv
rième remercîment. Mais toutes ces formules ne sont rien auprès de la
phrase
qui forme la cinquième et dernière expression de
es adieux faits , le bardot chargé , se montre encore dans la longue
phrase
qui commence a ainsi, coffres qu’on rapporte : c
ont pas de verbe pour exprimer leur état, de sorte que pour rendre la
phrase
régulière, on devrai dire : Ainsi on rapporte le
r ici chaque genre de style à chaque genre de sujet ; on économise la
phrase
qui acquiert ainsi plus de concision. Ces anima
mérité sans ses prétentions. Voilà déjà bien des choses en une seule
phrase
! mais cette phrase est la proposition du discour
tentions. Voilà déjà bien des choses en une seule phrase ! mais cette
phrase
est la proposition du discours qui suit. Voyons l
pports que je viens d’unir, l’auteur obtient un plus grand effet : sa
phrase
est plus vive, et ces verbes tutoie, protège, mép
s pleurs ! je reviens, quelle joie ! Sensibilité ! Cette tournure de
phrase
, quoique concise, peint admirablement les transpo
tend pour et pas, et dans la seconde, tant de choses, pour former ces
phrases
: Sors d’ici pour que je ne t‘ assomme pas. — Tu
que tu sortes. C’est bien là le langage de la passion qui abrège les
phrases
pour rendre plus vite la pensée. Je te baillera
l craint qu’on ne lui ait volé, et aucun rapport ne se trouve dans la
phrase
précédente. Deux expressions de ce dialogue sont
u présent, cette figure affectionne un rythme coupé, c’est-à-dire des
phrases
courtes composées de mots où les syllabes brèves
uand le combat commence. Le style s’est relevé impétueusement dans la
phrase
: tout-à-coup il se précipite sur un cavalier .
nt à cette vivacité pendant la durée du drame, et c’est à la dernière
phrase
, commençant à : bientôt percé de toutes les lanc
gnent plus vite l’idée, y joint quelques épithètes équivalentes à une
phrase
c’est bien là l’effet des efforts désespérés, de
, ces radeaux descendent. Belle hyperbate ! Dans l’ordre naturel, la
phrase
eût présentée deux substantifs l’un à côté de l’a
a aborder endormie dans quelque anse retirée du fleuve . Cette fin de
phrase
est paisible et douce. Elle emprunte cet effet à
jets de conversation, qui s’épuisaient tous à la seconde ou troisième
phrase
. Il paraissait évident que Sa Majesté était dans
qu’il crut d’abord avoir mal entendu ; mais l’Anglais ayant répété sa
phrase
dans les mêmes termes, il lui répondit qu’il n’av
! adieu, ma fille ! Il est facile de réduire le récit à quelques
phrases
en supprimant tous les discours d’Œdipe. Ainsi, o
ment dans ce passage, qu’il serait difficile d’en distraire une seule
phrase
sans nuire à l’effet total. C’est le triomphe de
m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés. » Cette simple
phrase
est le commencement d’une communication que nous
e la communication dont j’ai déjà parlé. Ne sentez-vous pas que cette
phrase
est mise en cet endroit par le plus grand talent
ravité soutenue, le relief de l’expression et l’éclat de la forme. Sa
phrase
a une régularité savante et une ingénieuse symétr
itutifs du style. Là, nous étudions surtout les pensées, les mots, la
phrase
, comme étant les fondements indispensables de l’a
Barante, la franchise des remontrances du parlement. On se plaît aux
phrases
rudes que cet auteur jette de temps en temps cont
paris, couvrait les mises 6. Amusée à, tour rare et vif. 7. Cette
phrase
nous ouvre comme l’intérieur du palais, du ménage
s moins curieuse que ses démonstrations extérieures ; il commence des
phrases
, pour que le ministre les finisse ; il finit cell
norant dans l’art de bien dire, avec cette locution2 rude, avec cette
phrase
qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie,
pagne la parole. 2. Avec sécurité. 3. Conseils signifie dans cette
phrase
desseins prudents. 4. Comparez à une page de Lou
chose d’au delà de toutes les clefs d’une belle et sage musique. « La
phrase
vive de Montesquieu a été longtemps méditée ; ses
ropres à s’exprimer en peu de mots ; il savait faire dire aux petites
phrases
de grandes choses. » 3. Un des plus illustres
une beauté simple d’expression, et souvent une manière de relever la
phrase
qui est tout à fait dans le genre des maîtres. On
ue a des rudesses et des vivacités gauloises ; il procède par petites
phrases
brèves et incisives, qui ont un rythme poétique.
à l’Académie, Fénelon dit, en parlant de Molière : « Il se sert des
phrases
les plus forcées et les moins naturelles…. d’une
passée et présente. (Paris, octobre 1890.) Expliquer et développer la
phrase
suivante : « Les Alpes sont le relief le plus ac
de la morale et des lois de l’économie politique ; à propos de cette
phrase
, apprécier le style de La Bruyère. (Grenoble, aoû
sien et puis la France. » (Chambéry, novembre 1890.) Expliquer cette
phrase
de Bacon : « L’esprit qui prétend tout tirer de l
u xix e siècle. Voltaire et Montesquieu avaient donné l’exemple d’une
phrase
vive et courte, alerte et nerveuse. Rousseau revi
araisons et les images s’y rencontraient, mais étroitement unies à la
phrase
et sensibles seulement à qui y regardait de près.
ultipliés, surtout de l’obscurité qui natt souvent de la longueur des
phrases
, peut-être de quelques répétitions ? J’ai senti c
uer. » Négligence, obscurité, répétitions, synonymes trop multipliés,
phrases
trop longues, tous les défauts de Saint-Simon son
ulement inférieur à lui-même, il est mauvais et presque illisible. Sa
phrase
parfois si courte, si nette, si lumineuse, s’égar
ût physique. Qu’un tel homme rencontre un de ces ouvrages où quelques
phrases
heureuses sont perdues dans un ensemble défectueu
e causeur le plus habile est rarement correct ; il n’achève point ses
phrases
; il devine qu’il est compris à demi-mot et il pa
s ces variations « brillantes », véritables avalanches de notes, sans
phrase
musicale qui les relie, sans idée. Enfin en éloqu
meilleur commerce par le cœur que par l’esprit. » – Expliquer cette
phrase
dans laquelle La Bruyère donne la supériorité aux
pression saillante, le mot de valeur (comme on dit) à dégager dans la
phrase
ou dans la page, ait été trop faiblement accusé e
pu dire qu’il n’y a pas de synonymes ? – Comment entendez-vous cette
phrase
de La Bruyère : « Les esprits médiocres ne trouve
s de Fénelon : « Notre langue manque d’un grand nombre de mots et de
phrases
; il me semble même qu’on l’a gênée et appauvrie,
e même laisse fort à désirer ; et, sans compter le tour relâché de la
phrase
et les familiarités de la rédaction, nous devons
rs, du bon sens, de la suite, une parole aisée et agréable, de jolies
phrases
, des mots heureux, des vues ingénieuses ; presque
r de verve et d’impromptu ? La Bruyère presque seul écrit par petites
phrases
courtes, mais d’ailleurs pleines d’art et de reto
up sûr originale et toute française. Il a renoncé définitivement à la
phrase
large du xvii e siècle, à ce style périodique qui
solennité, à la majesté. Le style devient coupé, nerveux, court ; la
phrase
brève et rapide est morcelée ; la pensée jaillit
de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la
phrase
purement française ; l’on a presque retrouvé le n
ans le style du xviii e siècle. Or La Bruyère a raison de dire que la
phrase
courte et légère est essentiellement française ;
eur des Latins, qui gratifia notre idiome naturellement si vif, de la
phrase
longue, majestueuse, un peu froide et monotone qu
t lui, tout le xvii e siècle a compris la même chose et a procédé par
phrases
courtes quand besoin en était. Est-ce que Voiture
as trouvé souvent la verve et la finesse dans le style ? Pascal a des
phrases
comme Descartes, celle-ci, par exemple : « On n’a
e qui est fort fût juste. » Mais quand il veut nous frapper, il a des
phrases
courtes comme Voltaire ; sa phrase se plie au suj
nd il veut nous frapper, il a des phrases courtes comme Voltaire ; sa
phrase
se plie au sujet, tantôt elle se déroule en pério
on plus exagérer la portée de la réforme de la prose et croire que la
phrase
ample et large ait disparu à tout jamais. Au débu
in ce style si court, à force d’ètre bref, finit par consister en des
phrases
découpées, hachées ; c’est un style sautillant, c
’est combiner, c’est faire un tout harmonieux. Elles se défieront des
phrases
apprises par cœur, des souvenirs empruntés aux ma
de lecture n’ait dissipé. » PLAN Préambule. – Définir le sens de la
phrase
. Le chagrin est-il vraiment une douleur profonde
que soit la profession qu’il embrasse. – Expliquer et commenter cette
phrase
de Plutarque : « L’enfant n’est pas un vase à rem
a dit : « Tout s’apprend, même la vertu. » Expliquez le sens de cette
phrase
. – Dites quels sont les meilleurs moyens de s’app
e οὐχί fait-il double emploi avec ἔχει, par l’erreur d’un copiste la
phrase
corrigée et complétée serait : Ἤ ὅτι τὸ ἀϰουστὸν
▲