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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ints ont un avantage bien marqué sur ce que nous offrent de mieux les philosophes profanes : c’est qu’on n’y trouve aucun précepte
le protège par l’immensité de sa puissance. Ouvrez, au contraire, les philosophes dont l’antiquité s’honore le plus : qu’y trouvere
es de cette céleste lumière ne sortent par intervalles des écrits des philosophes anciens : mais ce ne sont que des lueurs fugitive
ur doctrine, ne prouvait la nécessité d’un maître plus habile et d’un philosophe plus éclairé. Or, si tout ce qui manque en ce gen
manque en ce genre à la doctrine philosophique des temps anciens, les philosophes sacrés le réunissent au plus haut degré, il faut
faut bien que celui qui les a inspirés soit ce maître plus habile, ce philosophe plus éclairé, dont nous venons de parler. Cela ne
e question, que la matière d’un doute. Un très grand poète, qui était philosophe dans le sens et avec les restrictions où il est p
les jours à l’homme sensé, et ce que la mauvaise humeur fait dire au philosophe , qui n’affiche souvent tant de mépris pour les ho
l’avancer, je ne puis la choisir, etc. » (Ibid.) Ainsi s’exprime le philosophe ancien, qui, détrompé des faux biens dont la pour
nous abusent et d’ombres qui nous échappent ? et quelle conclusion le philosophe sacré tirera-t-il de toutes les vérités qu’il vie
t, de toute l’antiquité. Il est fâcheux seulement que les opinions du philosophe aient nui ici au talent du poète, et l’aient empê
sais la loi ; Ainsi que la Sagesse elle était loin de moi. Je me crus philosophe en cessant d’être sage. Ce passage rappelle un m
’Empereur, et entraîné la ruine et la mort du favori. Où en serait le philosophe chrétien avec une pareille conséquence ? Combien
est la conclusion de l’Ecclésiaste, et telle a été celle de tous les philosophes anciens qui raisonnaient d’après le cri unanime d
ées. À la sécheresse habituelle et souvent rebutante de leur ton, les philosophes anciens joignent un autre genre de pédantisme, qu
oduire leur effet. Nous retrouvons donc nécessairement ici, entre les philosophes profanes et les philosophes sacrés, la différence
ouvons donc nécessairement ici, entre les philosophes profanes et les philosophes sacrés, la différence que nous avons remarquée en
distingué parmi les poètes ; mais il faut plus pour briller parmi les philosophes  ; il faut un esprit essentiellement juste, un cou
d’après dans tous les excès de la dépravation la plus complète, et ce philosophe si sage n’est plus qu’un cynique effronté, sans f
st grave et imposant d’un côté, léger et frivole de l’autre, les deux philosophes se rencontrent-ils fréquemment. Mais c’est aux co
innocents qu’exige la nature ». Ainsi perce à travers le manteau du philosophe le courtisan adroit, qui voulait bien tonner cont
er, et ce qui donne un si grand avantage à la simplicité touchante du philosophe chrétien, sur toute la pompe poétique de l’écriva
sophe chrétien, sur toute la pompe poétique de l’écrivain profane. Le philosophe Horace fait aussi un éloge pompeux de la vie cham
que toutes les vertus… ? C’est la doctrine et le bonheur du néant. Le philosophe de l’Écriture ne ressemble guère à celui-là, il e
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
e s’élève-t-il donc au-dessus de la foule, au-dessus même de tous les philosophes ordinaires ? C’est par le coup d’œil observateur,
et d’augmenter les anciennes richesses de la raison : tous les autres philosophes , peuple stérile et contentieux, ne feront jamais
l’école. Cet homme nouveau vint dire aux autres hommes que pour être philosophe , il ne suffisait pas de croire, mais qu’il fallai
Descartes se trouvait enfermé dans le labyrinthe avec tous les autres philosophes  ; mais il se fit lui-même des ailes et s’envola,
que mon esprit se multiplie et devient plus grand qu’il n’était. Les philosophes d’un génie vulgaire sont toujours noyés dans les
e foule de petites idées, et voyons, s’il est possible, comme le vrai philosophe , par ces grandes vues qui embrassent les rapports
ns ; mais qu’il me soit permis de répéter une parole de la sagesse au philosophe sublime qui possède l’un et l’autre talent : crai
agesse. » Mais si la nature, en vous accordant le talent de penser en philosophe , vous a refusé cette heureuse sensibilité qui sai
rer de lui-même : il enfante, et ne peut donner la vie. » Quel est ce philosophe téméraire qui ose toucher avec le compas d’Euclid
aptiver toute intelligence sous le joug de la foi, et qui ordonne aux philosophes mêmes, à bien des égards, de redevenir enfants :
aître trop pesantes qu’aux esprits vains et légers. Je dirai donc aux philosophes  : Ne vous agitez point contre ces mystères que la
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
ements se présentent d’eux-mêmes sous la plume de l’écrivain sagement philosophe , sans qu’il ait besoin de les chercher ; jamais l
iscours à développer cette vérité, et il l’a fait en orateur vraiment philosophe . « C’est en vain, dit-il, que l’orateur se flatt
autrefois deux sciences qui, par leur nature, sont inséparables : le philosophe et l’orateur possédaient en commun l’empire de la
te à l’éloquence, des expressions et du sentiment, de l’orateur et du philosophe  ». Plus loin, il trace le portrait de Démosthène
and des orateurs fît hommage de toute sa réputation au plus grand des philosophes  ». Pourquoi ces grands modèles sont-ils devenus
attire quelquefois sa haine, il méritera toujours son estime ». Trop philosophe pour ne pas chercher la vraie philosophie où elle
nt la route assurée pour parvenir à ce souverain bien que les anciens philosophes ont tant cherché, et qu’elle seule peut nous fair
déclarés, que la littérature se glorifie d’avoir produit de prétendus philosophes . Et le gouvernement doit trembler de tolérer dans
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
ci que rien de tout cela n’est bien nouveau, quant au fonds ; que les philosophes de tous les temps et de tous les lieux leur ont a
ophie ; et il faut convenir que cela doit être quelque chose pour des philosophes . Il y a cependant quelque différence à observer :
que différence à observer : Massillon va nous la faire sentir, et les philosophes la jugeront. « La morale des philosophes, dit-il
ous la faire sentir, et les philosophes la jugeront. « La morale des philosophes , dit-il, avait mis le pardon des offenses au nomb
la certitude d’une vérité qui n’excitait pas même de doutes chez les philosophes païens, et qui était l’âme de tout ce qui se fais
e les sophistes, qui ne prouvent rien, l’emportent si aisément sur le philosophe religieux, qui raisonne et qui prouve. Revenons à
Puisque l’âme est immortelle, puisque c’est un ridicule pour le vrai philosophe , et un blasphème pour le chrétien que d’en douter
es : cela est naturel ; et en voici la preuve : « On ne sait (dit le philosophe ) ce qui se passe dans cet autre monde dont on nou
de cette vie ». Rapprochons un moment de Masillon un homme dont les philosophes récuseront peut-être l’autorité, par cela seul qu
qu’il a raison ici, et qu’il a eu raison surtout de mépriser certains philosophes , qu’il connaissait bien, et qu’il a peints, comme
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
tre lui par un docteur protestant qui accusait d’athéisme ce chrétien philosophe , dont Bossuet et Fénelon furent les admirateurs.
plutôt que vers celui de la présomption, et que regardant d’un œil de philosophe les diverses actions et entreprises de tous les h
utant de diversité que j’avais fait auparavant entre les opinions des philosophes . En sorte que le plus grand profit que j’en retir
e un fruit qui vous appartient… » 2. Ses camarades l’appelaient le Philosophe . 1. Une nuance d’ironie. 2. Descartes veut ici
tête levée, on les voit marcher sur les hauteurs ; tout le reste des philosophes suit comme un troupeau. N’est-ce pas la lâcheté d
ce du monde et des sciences ? Adorateurs stupides de l’antiquité, les philosophes ont rampé durant vingt siècles sur les traces des
l’école. Cet homme nouveau vint dire aux autres hommes que, pour être philosophe , il ne suffisait pas de croire, mais qu’il fallai
ipse dixit, le maître l’a dit. Cette maxime d’esclave irrita tous les philosophes contre le père de la philosophie pensante ; elle
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
re et persuader sont donc deux choses absolument distinctes. C’est au philosophe à nous convaincre de la vérité par le nombre et l
incu. Il s’ensuit donc que, pour être vraiment éloquent, il faut être philosophe à la fois et orateur. Aussi les anciens ne sépara
osophie, et les véritables maîtres de l’éloquence furent chez eux des philosophes . C’est un hommage que Cicéron se plaisait à leur
nsable d’observer ici quelle idée les anciens attachaient à ce mot de philosophe . Chez eux, un philosophe était un ami vrai de la
lle idée les anciens attachaient à ce mot de philosophe. Chez eux, un philosophe était un ami vrai de la sagesse, un partisan natu
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
si l’enthousiasme de l’amitié l’a tant soit peu égaré dans l’éloge du philosophe , c’est un excès que son motif rend excusable. Il
et son air vénérable. Tout le monde le reconnut : c’était Apollonius, philosophe stoïcien, estimé dans Rome, et plus respecté enco
eu pédantesque, qui va régner dans presque tout le discours. C’est un philosophe qui entreprend l’éloge d’un monarque philosophe,
le discours. C’est un philosophe qui entreprend l’éloge d’un monarque philosophe , dans la vraie signification du mot : tout doit d
it tout simple alors que ce fussent les rois qui vinssent trouver les philosophes chez eux ; et quelques monarques en ayant en effe
quelques monarques en ayant en effet donné le dangereux exemple, les philosophes leur prodiguèrent des leçons de dépendance et d’é
omains, oserai-je louer la philosophie dans Rome, où tant de fois les philosophes ont été calomniés, d’où ils ont été bannis tant d
e ce qui est juste. » Je m’arrêterai un moment aussi, avec l’orateur philosophe , à ce mot de philosophie, pour applaudir à la déf
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
t encore l’aimable ; la position3 d’un secrétaire d’État, et non d’un philosophe . La fausseté du premier moment a influé sur tout
lle s’était mise à son clavecin, et qu’elle eût préludé ou chanté, le philosophe sensible eût pris un tout autre caractère, et le
t peint sur son visage ; et Michel eût fait une belle chose. Mon joli philosophe , vous me serez à jamais un témoignage précieux de
du monde, et quelle profonde sagesse il y avait dans ce que l’aveugle philosophe appelle la folie de la croix. Dans l’état où j’ét
» (Œuvres choisies.) 2. La guerre civile régna parfois au camp des philosophes  : Diderot et Rousseau se brouillèrent, après avoi
sse, qui éclate lorsqu’on la presse. Joubert disait : Diderot et les philosophes de son école prenaient leur érudition dans leur t
9 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
qu’on doit apprendre par cœur. C’est un extrait de ce que les anciens philosophes ont pensé de plus judicieux et de plus solide. To
en. Vous savez que ces hommes fameux de l’ancienne Grèce, appellés Philosophes (ou, suivant l’étymologie de ce mot, Amateurs de
n qu’on pouvoit aller avec les seules lumières du paganisme, sont les philosophes dont la doctrine est la moins défectueuse. Mais e
ximes des Stoïciens, un manuel chrétien, suivant pied-à-pied celui du philosophe (c’est ce qu’a fait le Mourgues, jésuite, dans so
on excellent Parallèle de la morale chrétienne avec celle des anciens philosophes ), et vous verrez bien évidemment la supériorité d
qui arriva. A peine fut-elle publiée, que la science orgueilleuse des philosophes les plus renommés fut anéantie. L’académie, le ly
a) : la sainteté de l’Evangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe. Qu’ils sont petits près de
10 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
e genre tempéré. Voy. Denys d’Halic., livre cité, et Jugement sur les philosophes  : Οὐδὲ παραλɛίπουσι τὴν σαφὴνɛɩαν, ἀλλὰ ϰɛϰραμένῃ
μϐυποιήσας, pour ϰωμωδήσας, indiquerait plutôt un poëte comique qu’un philosophe . En effet, un Euclide, poëte comique, paraît être
tres ouvrages, que si elle n’avait jamais existé. Ce silence du grand philosophe tourmente fort l’auteur de la Jérusalem délivrée 
11 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ne explication claire et précise d’une chose. Si l’on veut définir en philosophe , on caractérisera l’objet le plus brièvement poss
l’orateur du barreau invoque les lois, les coutumes, les témoins ; le philosophe et l’historien recourent aux traditions du passé.
le raisonnement suivant : Gassendi était petit ; or Gassendi était un philosophe  ; donc Gassendi était un petit philosophe. Pétit
etit ; or Gassendi était un philosophe ; donc Gassendi était un petit philosophe . Pétition de principe. C’est reproduire en terme
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
u grand art qui les gouverne ; et Thomas lui-même l’avait dit : «  Le philosophe , par sa vie obscure, doit mieux juger les choses
bile, dans celui de Sully ? et dans celui enfin de Descartes, pour un philosophe universel ? Mais Thomas se croyait appelé à faire
ltaire et dans Fléchier la définition d’une armée : l’un l’a faite en philosophe éloquent, l’autre en orateur, et tous deux au moi
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
s : il a de plus confondu la sagesse humaine ; il a ôté la parole aux philosophes . Leurs sectes ont fait place à son Eglise et leur
ure partout, qu’il y avait des fables dans la philosophie, et que les philosophes n’étaient pas moins extravagants que les poëtes,
lzac entend par là des opinions innombrables, puisque chaque secte de philosophes avait la sienne. 2. On peut consulter, à ce suje
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
ple, ou avec celle du barreau. Il faut donc nous en tenir à l’idée du philosophe grec ; et, en la renfermant dans ses bornes natur
aient. Disciple et ami (deux titres alors inséparables) du plus grand philosophe de la Grèce, Platon a fait de la doctrine de Socr
trouve dans toute l’antiquité. « Voulez-vous savoir pourquoi le vrai philosophe voit l’approche de la mort de l’œil de l’espéranc
15 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
reux, se développait spontanément sous le ciel libre de la Grèce, des philosophes en recherchaient les lois et essayaient de la réd
eprochait aux sophistes, c’est quand il prétendait qu’il n’y a que le philosophe qui puisse être orateur, attendu qu’il n’y a que
leurs concitoyens ? Votre idéal conviendrait peut-être à un groupe de philosophes réunis sous les ombrages de l’Académie ; mais un
ants discoureurs de la Grèce avec leurs cahiers et leurs méthodes, un philosophe le fit avec ses puissantes facultés d’analyse et
résolutions. Il analysa leurs passions, non pas en peintre (le grand philosophe dédaigne cette gloire et se borne à tracer les li
e fortune : mais que cet orateur se soit trouvé être en même temps un philosophe , un poëte, un érudit, un des plus grands écrivain
’une organisation délicate : l’âme d’un artiste unie à la raison d’un philosophe . A ces dons si rares il joint une oreille délicat
t se répandre heureusement sur les sujets les plus variés. Qu’il soit philosophe surtout : sans philosophie, point de grande éloqu
quence de la dialectique pure et ce qui la rapproche de la poésie. Le philosophe conçoit des abstractions, l’orateur voit sa pensé
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
aînés l’abus de ce qu’il y a de mieux au monde, ait fait prendre à un philosophe célèbre le parti rigoureux de se déclarer contre
vaient le plus contribué à pervertir les lumières naturelles. Le vrai philosophe sait que la philosophie ne peut rien sans l’éloqu
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
chrétienne, nous distinguons d’abord saint Justin, qui combattit les philosophes de son temps par leurs propres principes, et les
cipes, et les réfuta par leurs seuls raisonnements. Il paraît que ces philosophes -là ressemblaient à beaucoup d’autres, et qu’il su
18 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
auvaises que les hommes ». Il n’y a pas d’apparence qu’un aussi grand philosophe ait voulu dire qu’elles sont communément plus vic
t amoureux, acte IV, scène ii). Surtout il ne faut pas croire que les philosophes anciens aient toujours, et en tout point, méconnu
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
es Maximes par son caractère ; et au lieu de juger l’homme d’après le philosophe , il est plus sûr de s’en rapporter au témoignage
le proverbe bien connu : Larmes de crocodile. 6. La misanthropie du philosophe chagrin s’en donne a cœur-joie. En lisant cette f
20 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
nt accusé ! que n’avez-vous parlé pour lui ! non pas à la manière des philosophes , mais à la vôtre ! Tout scélérats qu’eussent été
aurait épargné un crime irrémissible et un opprobre ineffaçable. Des philosophes moins austères, en admettant comme permis les art
quelle en est la véritable école ? La Grèce en avait deux, celle des philosophes , et celle des rhéteurs. La première donna des hom
um, actorque rerum. Il n’en était pas de même des rhétoriciens : les philosophes appelaient les orateurs formés à cette école, des
insi les véritables maîtres d’éloquence, chez les anciens, furent les philosophes  : et c’est l’hommage que Cicéron rendait à la phi
ons bien plus profondes et plus substantielles qu’il avait prises des philosophes , et que lui-même il a fécondées dans ses livres d
lus propres à l’éloquence, mais conviennent également à l’orateur, au philosophe , à l’historien, et au poète ; enfin que les étude
t dit ingénument, avec le public, que Capys est un froid écrivain. Le philosophe consume sa vie à observer les hommes, et il use s
mbre et par éminence de ses talents ; orateur, historien, théologien, philosophe  ; d’une rare érudition, d’une plus rare éloquence
la science des lois, on a mis la vaine subtilité des sophistes, faux philosophes qui abusent du raisonnement, et qui, manquant des
e la plus solide. Ainsi Platon montre par là qu’il n’appartient qu’au philosophe d’être véritable orateur : c’est en ce sens qu’il
ur, dit-il, doit avoir la subtilité des dialecticiens, la science des philosophes , la diction presque des poëtes, la voix et les ge
vif et de figuré ? Serait-ce un orateur ? B. Non, ce ne serait qu’un philosophe . A. Il faut donc, pour faire un orateur, choisir
qu’un philosophe. A. Il faut donc, pour faire un orateur, choisir un philosophe , c’est-à-dire un homme qui sache prouver la vérit
. B. Comment dites-vous ? Je n’ai pas bien compris. A. Je dis que le philosophe ne fait que convaincre, et que l’orateur, outre q
le se trouve dans un seul tome, de son propre aveu ; car ce judicieux philosophe , ce juge éclairé de tant d’auteurs et de tant de
it passer dans ceux qui l’écoutent une partie de son enthousiasme. Un philosophe très-éclairé a remarqué que le peuple même s’expr
’un orateur doit avoir la subtilité des dialecticiens, la science des philosophes , la diction presque des poëtes, la voix et les ge
la bienséance. Tous ces préceptes respirent la justesse éclairée d’un philosophe et la politesse d’un Athénien ; et, en donnant le
il y a eu un Hercule physicien, ajoute qu’on ne pouvait résister à un philosophe de cette force. Un autre qui vient d’écrire un pe
La profusion des mots est le grand vice du style de presque tous nos philosophes et anti-philosophes modernes. Le système de la na
iné ; qu’Hercule était un physicien et qu’on ne pouvait résister à un philosophe de cette force ». Des livres très-estimables sont
te et convenable dans la bouche d’une femme qui, pour faire taire des philosophes , imaginerait une raison comique d’une chose dont
in ou non d’être accompagnée d’un e muet », et vous citez les vers du philosophe de Sans-Souci : La nuit, compagne du repos, De s
ommencements, nos e muets embarrassent quelquefois les étrangers ; le philosophe de Sans-Souci était très-jeune quand il fit cette
nent souvent au public toutes défigurées. Je peux vous assurer que le philosophe de Sans-souci sait parfaitement notre langue. Un
re, prononce, pour avoir plus de grâces, la nuit est loing encore. Le philosophe de Sans-Souci, qui est aussi grand musicien qu’éc
autant de politesse que vous rendez de justice au singulier génie du philosophe de Sans-Souci. J’ai dit, il est vrai, dans le Siè
es. Vous avez senti votre talent, comme il a senti le sien. Vous êtes philosophe , vous voyez tout en grand ; votre pinceau est for
e hier à M. le duc de Duras que je venais de recevoir une lettre d’un philosophe plein d’esprit, qui d’ailleurs était capitaine au
de Vauvenargues. Versailles, mai 1746. J’ai usé, mon très-aimable philosophe , de la permission que vous m’avez donnée. J’ai cr
du style de l’orateur et du poëte n’est pas la précision du style du philosophe et de l’historien ; mais le principe en est le mê
écessaire au style de l’orateur et du poëte, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui rend l’instruction plus
sublime dans le figuré. « Il n’y a point de style sublime, a dit un philosophe de nos jours ; c’est la chose qui doit l’être. Et
xions qui ne soient plus éblouissantes que solides. Écoutons ce poëte philosophe  : Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me feront ho
charmes et par le caractère original et plein de raison de sa prose ; philosophe et peintre sublime, qui a semé avec éclat, dans s
d’imagination que Bossuet, Montaigne, Descartes, Pascal, tous grands philosophes  ? Qui a plus de jugement et de sagesse que Racine
e Descartes, génie créateur, ont été celles des trois ou quatre mille philosophes , tous gens sans imagination. Les esprits subalter
es vérités de ses écrits, ils n’auraient pas osé le compter parmi les philosophes de son siècle. XXXVII. Les premiers écrivains tra
es est ordinairement peu naturel. XLV. La clarté est la bonne foi des philosophes . XLVI. La netteté est le vernis des maîtres. XLVI
s plus simples et les plus connues ne peuvent vieillir. L. Les grands philosophes sont les génies de la raison. LI. Pour savoir si
artout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parl
ites par la plupart des esprits, elles mettent de niveau, aux yeux du philosophe , et maintiennent au premier rang presque tous les
ité d’esprit, une finesse de tact plus grandes que pour être un grand philosophe . LXXI. L’art de grouper ses paroles et ses pensée
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe : qu’ils sont petits près d
donne et le bonheur et la verin. » 2. Platon est le plus inspiré des philosophes . Il y a en lui comme une sorte de révélation natu
5. Joubert dit aussi :« Socrate, dans Platon se montre trop souvent philosophe par métier, au lieu de se contenter de l’être par
22 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
moi cet abus du verbe γίνƐσθαι, que les anciens reprochaient déjà aux philosophes du Lycée. Voyez un fragment du Cléophane d’Antiph
si que celle du théâtre grec, confirme la judicieuse réserve de notre philosophe . Déjà Balzac, dans sa célèbre Lettre à Scudéri au
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
eu les opinions reçues : comme si le respect qu’on a pour les anciens philosophes était de devoir, et que celui que l’on porte aux
hui en quelque sorte dans le même état où se trouveraient ces anciens philosophes , s’ils pouvaient avoir vieilli jusques à présent,
on voit avec combien d’injustice nous respectons l’antiquité dans ses philosophes  ; car, comme la vieillesse est l’âge le plus dist
ord celui du grand Condé, à qui il avait présenté Pascal, pour que le philosophe fît connaître au prince cette même machine arithm
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
de cour et homme de lettres, favori de Madame de Pompadour et roi des philosophes , hôte et ami de Frédéric, flatteur des souverains
es. Vous avez senti votre talent, comme il a senti le sien. Vous êtes philosophe , vous voyez tout en grand ; votre pinceau est for
sur cette affaire. Mais, comme je suis encore plus reconnaissant que philosophe , je vous donne, sur ce qui me reste de corps, le
nu ses vrais amis ; et c’est plutôt aujourd’hui le Juif errant que le philosophe Socrate. Il est tout nerf et tout feu. Il est mal
aux petits esprits compassés, etc. » 2. Voilà un mot que le pauvre philosophe Helvétius n’a guère justifié. C’est un coup d’enc
crivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous venez avec un autre philosophe  ; il faudrait que vous le fussiez terriblement l’
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ait quelque jeune débauché à la ceinture dénouée, ou quelque apprenti philosophe , il mettait son bâton en travers du chemin, la co
lla et d’Eucrate, dans Montesquieu, où, quoi qu’en dise Marmontel, le philosophe ne traite pas le prescripteur avec trop de respec
er au poëte une sévérité déplacée, et le traiter moins en poëte qu’en philosophe . Plusieurs critiques, Fénelon à leur tête, ont vi
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
e vin qui viennent de ces provinces ; le Portique, le Lycée, pour les philosophes réunis dans ces lieux ; Genève, Rome, pour les do
n pour une autre, dans la même unité abstraite. Ainsi vous direz : le philosophe , pour Platon ; le poëte, pour Homère ; le Carthag
emple de la synecdoque du nombre. Panurge consulte sur son mariage le philosophe Trouillogan. « Panurge. Me dois-je marier ? — Tro
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
Phidias, quoiqu’elle ait produit plus d’une génération de poëtes, de philosophes et d’artistes, et qu’aucune nation n’ait gardé au
plus de nobles et de belles qualités, c’est Cicéron, Cicéron orateur, philosophe , homme de lettres, Cicéron homme d’État ! » 1
int leur amour du juste et du vrai. Ils méritent réellement le nom de philosophes , car la sagesse est le but où ils visent. Avec eu
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
dans l’Ecriture sainte, les Pères, les écrivains ecelésiastiques ; le philosophe , le romancier, le poëte, les trouveront partout.
ts, sans étudier chaque partie l’une après l’autre. On sent, comme le philosophe , que pour avoir une connaissance de cette campagn
rateurs sèment leurs discours des sentiments des poëtes, mais que les philosophes même, eux qui méprisent si fort tout ce qui est é
29 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
oétie d’une tendresse qu’immortalisa son deuil éloquent, ce magistrat philosophe soucieux avant tout de s’appartenir à lui-même, a
vigueur romaine à la gaillardise du patois périgourdin. Les poètes et philosophes de l’antiquité, surtout Sénèque et Plutarque, fur
urir. 13. Sénèque, né à Cordone, l’an 3 de J.-C., d’avocat il devint philosophe , se voua au stoïcisme. Questeur après la mort de
30 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
comédie tire sa force et ses moyens. » C’est vraiment commenter notre philosophe . Ne dépendaient que d’eux-mêmes.] Eustathe, sur l
e du Théâtre, II, 7.) C’est précisément le contraire qu’atteste notre philosophe . Je relève cette erreur de d’Aubignac, parce qu’e
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
choses par leur nom, il prépare et annonce les temps nouveaux où les philosophes s’armeront à la légère. La Bruyère est sur la fro
re et par l’éminence de ses talents : orateur, historien, théologien, philosophe , d’une rare érudition, d’une plus rare éloquence,
ez besoin de mes offices2, venez dans la solitude de mon cabinet ! le philosophe est accessible. Je ne vous remettrai point à un a
u de bons officiers, ou de grands capitaines, ou des orateurs, ou des philosophes  ; et qui ne leur attirerait à tous nul autre inco
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
, et Dacier la poétique. Elles sont l’une et l’autre d’un littérateur philosophe , qui n’ignorait rien de ce qui est essentiel à l’
ces des hommes, pour jeter du ridicule sur les faux Dieux, et sur les philosophes du paganisme. Ils sont écrits d’un style pur et n
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
ffiné pour être épique. » Faut-il s’étonner après cela que Voltaire, philosophe du dix-huitième siècle, esprit léger et incrédule
ral, il ne faut pas pour cela que le poète s’érige en moraliste et en philosophe . S’il est permis de jeter en passant quelques réf
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
1. Le sentiment moral 2 La conscience est le plus éclairé des philosophes . On n’a pas besoin de savoir les Offices 3 de Cic
érêt de nos affaires et la vérité de nos écrits. Quoiqu’il faille des philosophes , des historiens, des savants pour éclairer le mon
’eût point puni Galilée pour avoir dit qu’elle tournait. Si les seuls philosophes en eussent réclamé le titre, l’encyclopédie n’eût
un homme plein du langage de la philosophie, sans être véritablement philosophe  : esprit doué d’une multitude de connaissances qu
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ère de l’Église que La Bruyère lui décerna de son vivant. Théologien, philosophe , historien, polémiste, orateur, il est supérieur
phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du mond
vouloir tout régler, excepté lui-même. » Le poëte Régnier disait : Philosophes resveurs, discourez hautement, Sans bouger de la
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
Madame de Staël 1766-1817 [Notice] Fille d’un homme d’État philosophe , d’un ministre populaire, mademoiselle Necker, de
ur de pierres avant d’être auteur dramatique. Son chef-d’œuvre est le Philosophe sans le savoir. 2. Que d’enjouement, de finesse
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
spectacle en face duquel le poëte s’inspire, l’historien observe, le philosophe médite. Quel temps, quelles choses, quels hommes
Descartes dans le silence du cabinet, alors le spectacle est digne du philosophe autant que de l’homme d’État et du militaire, et
38 (1881) Rhétorique et genres littéraires
udiciaire ; elle est du ressort de la dialectique. En effet, quand un philosophe réfute un adversaire, il cherche à lui démontrer
ns aujourd’hui par le drame. Ex. Le Père de famille par Diderot, — Le Philosophe sans le savoir de Sedaine, etc. 3° Le drame roman
ique en France prend, sous la double influence des économistes et des philosophes , un développement qui menace de devenir-un fléau.
lesquelles s’exerce l’art oratoire pour le critique, l’historien, le philosophe , le publiciste, même le savant, sont tout à fait
sseur dans sa chaire, le publiciste dans son journal, l’historien, le philosophe et le savant dans leurs livres, peuvent aussi att
directement, peuvent être divisés en six catégories principales : 1° philosophes , 2° savants, 3° publicistes, 4° économistes, 5° m
es, 6° critiques, auteurs de traités purement didactiques. On appelle philosophes les écrivains qui ont pour objet l’étude de la ph
l’appréciation des opinions professées par les différentes écoles. Philosophes proprement dits (tableau synoptique des principau
me ceux qui ont traité quelque point relatif à l’une d’elles sont des philosophes proprement dits. Ex. Chez les Grecs. Chez les
onner plus de vivacité à leur pensée, d’intérêt à leurs théories, les philosophes ont souvent employé la forme du dialogue. Le dial
urs d’œuvres variées et de traités didactiques On doit ajouter aux philosophes les écrivains qui ont exposé des théories, des do
Malthus et Adam Smith, en Angleterre, etc. 4° Les moralistes sont les philosophes qui étudient l’âme humaine et en peignent tantôt
elle de Voltaire à Rousseau, où il défend les lettrés accusées par le philosophe de Genève de causer le malheur du genre humain, 3
, 5° scientifiques. Dialogue philosophique. Œuvres variées des : 1° philosophes , 2° savants, 3° publicistes, 4° économistes, 5° m
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ans une retraite respectée, l’artiste prévalut de plus en plus sur le philosophe . Ce fut alors qu’il charma ses loisirs par des ét
ntempler sans effroi cet inconnu qu’on appelle la mort. Le plus grand philosophe du monde, dit Pascal, sur une planche plus grande
40 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
d’autres sont venus, qui ont transformé en procédés les remarques du philosophe et les ont, pour ainsi dire, codifiées. — « Voule
e de direction et passe des sanctuaires des dieux dans les écoles des philosophes . L’intelligence est comme une terre qui s’épuise
41 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
l’historien Cadmus de Milet et son abréviateur Bion de Proconnèse, le philosophe et astronome Phérécyde de Scyros qui fut le maîtr
sthène, le plus puissant orateur, dans celle de Platon, le plus grand philosophe , l’éloquence de la tribune, celle du genre didact
yot, le traducteur de Plutarque, Montaigne, le spirituel et judicieux philosophe , et son ami, La Boëtie3, tous trois formés à l’éc
au, le poète du bon sens, à la fois écrivain satirique, didactique et philosophe , remet en lumière les mérites d’Horace, de Juvéna
e, satirique, didactique, conteur inimitable, romancier, historien et philosophe . Dans la chaire, Massillon, avec moins d’élévatio
licem sibi truncat », pour ne pas aller à la guerre. L’homme, pour le philosophe , est « un animal raisonnable ». Pour le poète, qu
x. Pour arriver à parler en orateur, il faut avoir appris à penser en philosophe . Ainsi l’avait compris Cicéron, ainsi l’a proclam
and capitaine, ils n’ont pas la même estime pour quelques opinions du philosophe roi. Ils auraient voulu qu’il connût mieux les dr
mieux les droits des peuples et la dignité de l’homme. Aux écrits du philosophe de Sans-Souci, ils opposent avec avantage ce livr
sent avec avantage ce livre où Marc-Aurèle, qui fut aussi guerrier et philosophe , rend grâce au ciel, en commençant, de lui avoir
Les passions, suivant la définition qu’en donnent les rhéteurs et les philosophes , « sont ces mouvements vifs et irrésistibles » qu
mouvements de la politique, les grandes révolutions des empires ; le philosophe et le poète ont-ils à traiter les deux plus grand
naient infailliblement à rendre les armes : c’était là le triomphe du philosophe . Citons pour exemple d’ironie ce passage de la Mi
42 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
e l’important et rattacher de son mieux sa maigre science au texte du philosophe . — Voy. Waldæstel, Commentatio de tragœdiarum græ
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
es. (Note de Buffon.) 4. Nous retrouvons ici le génie du naturaliste philosophe . 1. Buffon fait ici son propre éloge 2. Le st
riptions ont le mouvement d’un discours. 1. Il y a dans le savant un philosophe ému d’une sorte de respect religieux pour les gra
furieux soldat, du paysan débonnaire que le guerrier sanguinaire, du philosophe que le capitaine, des sages que les fois ? Car le
44 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
l, sur l’éloq.) Fénelon, quand il s’exprimait ainsi, ne pensait qu’au philosophe , ou plutôt même au logicien. Mais la méthode dont
rs envers Dieu, ses semblables et lui-même. S’il est encore permis au philosophe de s’émouvoir quand il expose, démontre et défend
ence de Dieu et fait connaître ses attributs infinis. C’est parmi les philosophes que se rangent les savants qui, comme Fontenelle
le au corps. » Mais Buffon, dans son discours, analyse l’éloquence du philosophe et du savant plutôt que celle de l’avocat ou de l
de Fléchier que nous avons cités ? L’avocat, l’orateur politique, le philosophe , le publiciste, le savant, l’homme du monde même,
a fait que résumer les règles de l’éloquence communes à l’orateur, au philosophe et au savant. Combien de fois le prédicateur, le
sophe et au savant. Combien de fois le prédicateur, le publiciste, le philosophe , n’ont-ils pas à dénoncer, à poursuivre, à détrui
us les genres littéraires, une autre obligation que les poètes et les philosophes ont à la rhétorique, c’est de leur apprendre par
artout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir sublime, toutes les fois qu’il par
hrase qui sent l’étranger, allant dans cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs 7 » Bossuet, par les merveilleuse
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
n pas pour la patrie, qui est avant tout. Laissez-donc ce langage aux philosophes qui ont mis leur gloire à mépriser la mort : cett
oire même, que, de votre propre aveu, et malgré tous vos principes de philosophe , vous préférez à tout ? Quoi donc ! me direz-vous
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
a foudre. On a pu l’appeler un Bossuet sauvage. L’homme recommande le philosophe par ses vertus antiques, austères, patriarcales.
nner le jouet d’un enfant : ses tables sont couvertes de cadavres. Le philosophe peut même découvrir comment le carnage permanent
47 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
Arion fut un célèbre musicien de l’antiquité. — 5. Socrate, illustre philosophe , n’était pas noble de race. — 6. Sénèque, célèbre
illustre philosophe, n’était pas noble de race. — 6. Sénèque, célèbre philosophe Romain, avait été très-riche et très-puissant. — 
Molosses ; il eut pour fils Alexandre ; Alexandre eut pour maître le philosophe Aristote. — 2. Scipion, ce fameux vainqueur de l’
phie Lysis de Tarente, pythagoricien. — 10. Pythagore donna le nom de philosophes aux hommes amoureux de la sagesse. — 11. Les Roma
le Grand de ses victoires. — 9. Nicocréon, tyran de Chypre, menaca le philosophe Anaxarque de lui faire couper la langue. — 10. Le
taires. — 18. Le mont Amanus sépare la Syrie de la Cilicie. — 19. Les philosophes ont distingué la superstition de la religion.
ibère pour lui demander du secours. — 7. Pythagore et ensuite Platon, philosophes célèbres, enflammés du désir de rechercher la vér
x rameaux d’olivier fut décernée à Thrasybule par le peuple. — 14. Le philosophe Pythagore était originaire de Samos. § 157. N
 — 6. Cicéron [illisible chars][texte coupé] énuméré les opinions des philosophes sur la nature de dieux, à partir de Thalès de Mil
et par les discours qu’il prononça, qui sont remplis de sentences des philosophes , et par ses liaisons intimes avec des hommes très
ays. C’est pourquoi il s’appliqua non-seulement à lire les livres des philosophes , mais encore à traiter toutes les parties de la p
’il n’y a rien de plus beau que l’homme ; cela fut cause que certains philosophes attribuèrent à Dieu la forme humaine. — 5. Presqu
est, possit adipisci. corrigé. La vraie sagesse. Les anciens philosophes n’ont pas connu la vraie sagesse. Anaxagore décla
i la sagesse suffit ou non à rendre l’homme heureux. — 6. Les anciens philosophes ont douté s’il y avait des dieux ou non. § 20
euil de son créancier. — 17. On voit [illisible chars][texte coupé]es philosophes avides d’argent ou de gloire. — 18. [illisible ch
oit chercher ses richesses en lui-même. — 2. Les opinions des anciens philosophes sur la nature de Dieu sont diverses et ne s’accor
érissée, une barbe en désordre, voilà ce qu’il faut éviter. Le nom de philosophe est par lui-même sujet à l’envie, avec quelque mo
n de campagne située non loin de cette ville. — 2. Xantippe, femme du philosophe Socrate, était, dit-on, très-acariâtre et très-qu
y a pas encore mille ans, dit Sénèque, que l’on a commencé à voir des philosophes . — 7. Sulpicius Gallus, tribun militaire, préserv
le ravissement, demandaient à Annibal ce qu’il pensait lui-même de ce philosophe . Le Carthaginois répondit, sinon dans un excellen
» corrigé. N’employons pas les mots tombés en désuétude. Le philosophe Favorinus dit à un jeune homme qui avait la manie
et se laissa entraîner au plus grand des crimes par l’autorité de ce philosophe . Mais, dira-t-on, il avait une raison plausible d
atterie nous nuit, tout en nous caressant. — 8. Plusieurs d’entre les philosophes , tout en discourant à merveille du bien et du mal
» C’était une raillerie à l’adresse du pythagoricien. Cependant notre philosophe remporta chez lui sans chagrin ses trois ou quatr
48 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
nues comme d’elles-mêmes se ranger dans les divisions établies par ce philosophe . Quelque opinion qu’on ait de lui, il nous semble
e et dans l’expérience ; elles sont le fruit des observations que des philosophes ont faites sur les discours des plus grands orate
de la sécheresse des pays qu’il aura traversés ; il pensera comme un philosophe , et il parlera comme un orateur23. 2. Lieux de
nition philosophique ou morale. Qu’est-ce que l’homme ? C’est, dit le philosophe , un animal raisonnable ; mais écoutons J.-B. Rous
ssions, dites que ce sont de faux orateurs34. Les rhéteurs, comme les philosophes , nomment passions ces mouvements vifs et irrésist
fait pour toi. — Mais je ne tiens à rien, je suis inutile au monde… —  Philosophe d’un jour ! ignores-tu que tu ne saurais faire un
’imagination. On exige surtout de l’historien la vérité des faits, du philosophe la justesse des raisonnements : à ces qualités in
ments du style. Tous les genres d’écrire ont leur précision. Celle du philosophe , qui ne veut qu’instruire, ne suffit pas à l’orat
mence : en un mot, telle est à peu près l’éloquence des disciples des philosophes  ; elle est bonne en soi, mais qu’on se garde bien
écessaire au style de l’orateur et du poète, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui rend l’instruction plus
élérat, naïvement dévot, naïvement beau, naïvement orateur, naïvement philosophe  ; sans naïveté, point de beauté ; on est un arbre
partout ailleurs il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parl
plus t’imiter ! il s’est mépris, il n’avait pas étudié sous les mêmes philosophes que toi. L’insensé ! il a déjà triomphé trois foi
la litote ; le premier fait entendre clairement que Pythagore est un philosophe de la plus grande autorité ; le second, que c’est
des Orateurs (c. 34) approuve l’ancien usage. Après avoir entendu les philosophes grecs, on s’attachait à quelque orateur célèbre,
cheux qui préférerait aux belles scènes de l’Avare les chapitres d’un philosophe sur l’avarice. Voilà les mêmes observations, la m
 ; sa miséricorde est sur Israël. Histoire ancienne. Discours du philosophe Anacharsis. Argument. Il commencera par d
faits vertueux, écoutez un de vos frères qui arrive d’un pays où les philosophes se demandent ce que c’est que la vertu. Là, on vo
t dans les travaux les plus pénibles ces vertus austères que vante le philosophe et que pratique le sage ; là, il plaignait les ma
seul reste de sa première fortune, il méditait sur la sagesse avec le philosophe , ou se laissait entraîner à la véhémence de l’ora
49 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
Cela me semble bien contraire à la pensée d’Aristote. Si, selon notre philosophe , on n’est pas poëte parce qu’on emploie le vers h
50 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
ra facilement, au style ou au choix des morceaux, Cicéron, Sénèque le philosophe , Quintilien, les deux Pline, Valère-Maxime, Aulu-
rapportât dans sa patrie, à Clazomène : « C’est inutile, répondit le philosophe  ; de tous les points du monde, il y a le même che
s, en emportent l’odeur avec eux ; de même, ceux qui ont fréquenté un philosophe ou un homme de bien, ont puisé nécessairement dan
sion VI. Principal devoir d’une mère. 6. On annonça un jour au philosophe Favorinus, en présence de ses disciples, que la f
hraste et Ménédème ; le premier, de Lesbos ; le second, de Rhodes. Le philosophe répondit qu’il se conformerait à leur désir en te
a composé ce fagot. Protagore ayant répondu que c’était lui-même, le philosophe le prie de délier ce bois, et de le remettre ensu
nses pour l’exciter ! Version XLIII. Comment Philippe confia au philosophe Aristote l’éducation d’Alexandre. 43. Philipp
r la lâcheté de ses successeurs. Il existe une lettre de ce prince au philosophe Aristote, qui brillait alors à Athènes ; elle est
et de culte religieux, mais parce qu’ils veulent se singulariser. Le philosophe Favorinus, voyant un jeune homme grand amateur d’
ultats ? les pirates disparurent sans retour. Version LXXI. Des philosophes qui ne le sont que par l’habit et l’extérieur.
n. « Qui êtes-vous ? » dit Hérode. Celui-ci ayant répondu qu’il était philosophe , et qu’il trouvait même étonnant qu’on eût cru de
t bien : « Je vois une barbe et un manteau, repartit Hérode ; mais de philosophe , je n’en vois pas jusqu’à présent : car enfin, so
nous à quelles marques vous voulez que nous reconnaissions en vous un philosophe . » Cependant, quelques-uns de ceux qui étaient pr
ignobles, usurpent le titre le plus vénérable, et se fassent appeler philosophes  ; tandis que les Athéniens, mes ancêtres, défendi
our. Celui-ci ayant suivi ce conseil : « Considérez, lui dit alors le philosophe , combien de chagrins ont habité, habitent encore,
portait en foule à Athènes, pour y entendre les leçons de Platon, ce philosophe , devenu lui-même disciple des vieillards égyptien
par quelque force inconnue jusqu’alors. Plus d’orateurs ici, plus de philosophes  ! La plus florissante des républiques allait péri
cette harmonie reproduite depuis par la lyre. Mais pourquoi citer les philosophes  ? Le père de la philosophie, Socrate lui-même, ne
e grande habitude de la guerre navale. Version XXIV. Comment le philosophe Socrate s’exerçait à la patience. 24. Parmi l
de son corps. Favorinus, qui parlait souvent de la force d’âme de ce philosophe , en étant venu à ce fait, « Souvent, dit-il, Socr
t la capitale de l’Attique par une épidémie meurtrière, on dit que ce philosophe , grâce à ses habitudes sobres et modérées, se gar
sait point de sa maison une femme si acariâtre : « C’est, répondit le philosophe , qu’en la supportant chez moi telle qu’elle est,
Les besoins du corps sont bornés. 80 43. Comment Philippe confia au philosophe Aristote l’éducation d’Alexandre. 82 44. Instruc
ar les esclaves roi de Tyr. 124 70. Guerre des Pirates. 126 71. Des philosophes qui ne le sont que par l’habit et l’extérieur. 12
ices et vertus d’Alcibiade. 218 23. Thémistocle. 220 24. Comment le philosophe Socrate s’exerçait à la patience. 222 25. Quel d
49,4°. 2. § 214,4° 3. § 412. 4. § 219. 5. 242, 2°. 6. § 254. *. Philosophe grec, d’Agrigente, en Sicile ; il vivait au milie
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
is eu d’autres ennemis que les envieux et les vicieux. En admirant le philosophe , que Boileau surnomma le contemplateur, on aime l
us le témoignage de l’antiquité, elle nous dira que ses plus célèbres philosophes ont donné des louanges à la comédie1, eux qui fai
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
t excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du cœur. » Philosophe religieux par sentiment, il se conserva pur de to
53 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
stote. La plus ancienne poétique connue est celle d’Aristote, célèbre philosophe , né à Stagyre, en Thrace, l’an 384 avant J.-C., e
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ice] Tribun de l’Église et de la démocratie, prêtre catholique, et philosophe révolté contre ce qu’il avait adoré, M. de Lamenn
thènes viendront apprendre à parler dans les écrits des barbares. Les philosophes se rendront aussi, et, après s’être longtemps déb
55 (1854) Éléments de rhétorique française
ant dans la poésie française les composés grecs dont se servaient les philosophes et les médecins. Malherbe répara un peu le tort d
s, dans les lois, coutumes, arrêts et ordonnances ; le publiciste, le philosophe , l’historien et les écrivains de tout genre, dans
dialectique le fondement de l’art de persuader. Dans l’opinion de ce philosophe , être éloquent, c’est savoir prouver. Si la diale
par le syllogisme, mais le syllogisme est plus ou moins déguisé. Les philosophes , qui ne cherchent qu’à prouver, s’en servent pres
miton, un crocheteur se vante, et veut avoir des admirateurs ; et les philosophes mûmes en veulent. Ceux qui écrivent contre la glo
les rêveries, qui souvent ont fait tomber de mes mains les livres des philosophes . Majestueuses forêts, paisibles solitudes, qui pl
s, parce que ce genre d’ironie était l’arme habituelle de Socrate. Ce philosophe contrefaisait l’ignorant devant les sophistes de
s complaisances à la rudesse. Un saint se plaît dans l’austérité ; un philosophe est sévère dans sa morale ; un supérieur a le com
cier les colonnes des palais pour en faire des meules de moulin, — le philosophe , après celle première émotion que cause la perte
s aux sentiments et aux pensées ; l’orateur en nourrit son style ; le philosophe lui-même trouve quelquefois, sans les chercher, c
entes, selon la nature du sujet qu’or : traite. Ainsi l’orateur et le philosophe , le poëte et l’historien n’auront point le même g
e de Jupiter ou n’en entend point parler, ou n’en fait que rire ; les philosophes , dont cela détruit les opinions, forment le desse
fait pour toi. « Mais je ne tiens à rien… Je suis inutile au monde… » Philosophe d’un jour ! ignores-tu que tu ne saurais faire un
naître le monde et ses dangers, les hommes et leurs passions. Que les philosophes les plus clairs et les plus méthodiques leur révè
instructives, délasse quelquefois leur imagination de l’austérité des philosophes et de la monotonie de l’histoire. Qu’ils étudient
nter un plaidoyer écrit d’avance, où il avait démontré l’innocence du philosophe et où il s’était efforcé de fléchir le tribunal,
partout ailleurs il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parl
56 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
Elle se montre aussi fort souvent dans les œuvres de l’historien, du philosophe et du poète. Quelquefois, dit M. Laurentie, elle
rence entre la définition oratoire et la définition philosophique. Le philosophe explique la nature d’une chose avec le moins de m
de préférence les traits qui le conduisent à son but. L’homme, dit un philosophe , est une intelligence servie par des organes . P
e un syllogisme et trois équations. 62. Les nombreuses règles que les philosophes ont données sur le syllogisme peuvent se réduire
ar des causes qui sont hors de nous. 120. Aristote et quelques autres philosophes austères ont blâmé l’usage des passions dans l’él
ion de simples villageois, comme on le ferait devant une assemblée de philosophes et de savants. Rien de plus commun pourtant que l
rend toutes les parties plus fortes et plus saillantes. Tandis que le philosophe définit et divise avec une sévère précision, et q
rsuader, à produire de fortes et durables impressions. 415. Lorsqu’un philosophe ou un moraliste est fortement pénétré des vérités
t les cœurs : on dit alors que ces écrits sont éloquents. De tous les philosophes profanes, Platon possède seul ce genre d’éloquenc
ain ferme comme celle d’un martyr, oubliant son temps et lui-même, le philosophe écrivit la page d’un théologien, une page qui dev
ontre ainsi les avantages de l’imagination et de la sensibilité : Le philosophe , naturellement scrupuleux, pèse et mesure toutes
sagesse. Mais si la nature, en vous accordant le talent de penser en philosophe , vous a refusé cette heureuse sensibilité qui sai
t même qu’être flattés en voyant l’éloge qu’un étranger fait de leurs philosophes et de leurs poètes. Poursuivons notre analyse. Le
aître trop pesantes qu’aux esprits vains et légers. Je dirai donc aux philosophes  : Ne vous agitez point contre ces mystères que la
t ici que votre sagesse est convaincue de folie, et qu’à force d’être philosophe vous cessez d’être raisonnable. Téméraire philoso
u’à force d’être philosophe vous cessez d’être raisonnable. Téméraire philosophe  ! pourquoi vouloir atteindre des objets plus élev
e l’éloquence dans les écrits ? 415. En quoi consiste l’éloquence des philosophes et des moralistes ? 416. Que faut-il entendre par
57 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
de ce héros : là-dessus Pénélope fait le faux raisonnement dont notre philosophe a loué Homère. Hermann explique très-bien cette a
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
, l’Angleterre a compté des hommes profondément instruits. Elle a des philosophes , des historiens, des poètes du premier mérite ; e
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
é avec le trépas, tu le vis approcher avec cette indifférence que les philosophes s’efforçaient jadis d’acquérir ou de montrer. Acc
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
de cour et homme de lettres, favori de Madame de Pompadour et roi des philosophes , fla teur des souverains qu’il encensa pour assur
a somme théologique. 5. Helvétius, fastueux fermier général, triste philosophe qui professait le matérialisme, mort en 1771. 1.
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
rouvé des beautés pour le théâtre qui ne lui étaient pas connues. Nos philosophes ont remarqué des erreurs dans sa Physique. Nos po
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
prices de la mode. Le poète peut aussi, appréciant les choses en vrai philosophe , prendre on ton grave et sérieux, lancer des trai
biens A ceux qui font vœu d’être siens. Et ailleurs, en parlant d’un philosophe  : Il connaît l’univers et ne se connaît pas. L
, lorsqu’elles seront hardies : Ne coupez point ces arbres, disait le philosophe scythe, Ils iront assez tôt border le noir rivag
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
e sur cette affaire. Mais comme je suis encore plus reconnaissant que philosophe , je vous donne, sur ce qui me reste de corps, le
écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous venez avec un autre philosophe  ; il faudrait que vous le fussiez terriblement l’
64 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
al l’a fixée. Or, Descartes et Pascal, ce sont deux géomètres et deux philosophes  ; et c’est d’eux que notre prose a reçu d’abord l
les admettre de nouveau qu’après un sévère contrôle de la raison. Le philosophe se trace une morale provisoire, qui devait être l
rois que c’est principalement en ceci que consistait le secret de ces philosophes qui ont pu autrefois se soustraire de l’empire de
heures entières, mais je me servirais même de la licence que donne ce philosophe de les excéder un peu, et les pousserais sans scr
ersuade, malgré qu’il en ait ; de sorte que toutes les raisons de ces philosophes ne sont pas plus capables d’empêcher l’âme de se
ns pour éviter à l’avenir d’être surpris. C’est proprement ce que les philosophes entreprennent, et sur quoi ils nous font des prom
l’on considère ce que l’expérience vous fait voir de l’usage que ces philosophes en font, et dans la logique, et dans les autres p
nce, je parie la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu’il ne fau
hui en quelque sorte dans le même état où se trouveraient ces anciens philosophes , s’ils pouvaient avoir vieilli jusques à présent,
on voit avec combien d’injustice nous respectons l’antiquité dans ses philosophes  ; car, comme la vieillesse est l’âge le plus dist
ui ne peut l’atteindre. Caractères, des Ouvrages de l’esprit. Le philosophe . Je vais, Clitiphon, à votre porte ; le besoi
vez besoin de mes offices, venez dans la solitude de mon cabinet ! le philosophe est accessible251. Je ne vous remettrai point à u
mis de la dictature, j’appris que la réputation que j’avais parmi les philosophes lui faisait souhaiter de me voir. Il était à sa m
artout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parl
ont ; Et je crois qu’à la cour, de même qu’à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile502. ALCESTE. Mais ce flegme
il fut l’un des principaux représentants du parti opposé à celui des philosophes , que soutenaient doublement la faveur publique, l
isoire par Descartes lui-même. Ce serait mal interpréter la pensée du philosophe , et substituer à ce doute méthodique, qui est une
. Que serait aujourd’hui omis dans cette construction. 54. Pyrrhon, philosophe grec du quatrième siècle avant J.-C., était le ch
et qui tient le milieu Entre l’homme et l’esprit… Mais l’opinion du philosophe a trouvé naturellement un adversaire dans La Font
rimur, finisque ab origine pendet ; et le trait rapide de Sénèque le philosophe (Herc. fur. 874) : Prima, quæ dedit vitam, hora
is à faire leurs Lois et leurs Politiques, c’était la partie la moins philosophe et la moins sérieuse de leur vie ; le plus philos
partie la moins philosophe et la moins sérieuse de leur vie ; le plus philosophe était de vivre simplement et tranquillement. » Va
s erreurs de l’antiquité, s’il considère qu’aujourd’hui, dans le plus philosophe de tous les siècles… ? » 494. Cette pièce en ver
ire grand embarras d’une chose. Molière a écrit ailleurs : Du nom de philosophe elle fait grand mystère… (Les Femmes savantes, I
le Timon d’Athènes de Shakspeare, ce grand poète qui fut un si grand philosophe  ; l’Homme au franc procédé, de Wicherley, fort es
65 (1873) Principes de rhétorique française
stera l’utilité des règles de l’art de bien dire pour l’historien, le philosophe et le moraliste. Si donc le discours est comme le
1. Des passions. — Les pussions sont, pour l’écrivain comme pour le philosophe , ces mouvements vifs et puissants qui emportent l
hrase qui sent l’étranger, allant dans cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs. » L’harmonie de la période résu
uffroy dit, à propos de la conscience morale : S’il fallait devenir philosophe pour distinguer le bien du mal et pour connaître
vous imiter ! Il s’est mépris ; il n’avait pas étudié sous les mêmes philosophes que vous, L’insensé, il a déjà triomphé trois foi
ns, vaine marque de ce qui n’est plus. Cette Grèce polie, la mère des philosophes ot des orateurs. Bossuet. Un jeune lis, l’am
le charme. On exige surtout de l’historien, la vérité des faits ; du philosophe la justesse du raisonnement ; de l’écrivain et de
us clair. La convenance résulte du choix même des mots ; et un ancien philosophe avait raison de demander que chaque mot portât le
élérat, naïvement dévot, naïvement beau, naïvement orateur, naïvement philosophe  ; sans naïveté, point de beauté ; on est un arbre
i est vraiment grand et vraiment supérieur. Buffon a dit : Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parl
ulations philosophiques. Par suite de la difficulté de ces études, le philosophe est tenu de donner à son langage toute la rigueur
caractères et les passions des hommes. On compte encore au nombre des philosophes , les publicistes tels que Montesquieu ou Voltaire
t dans les travaux les plus pénibles ces vertus austères que vante le philosophe et que pratique le sage ; là, il plaignait les ma
jet : Lucien, sur la fin de sa vie, alla passer quelque temps chez le philosophe Xilander, près d’Athènes. Un soir qu’il revenait
t. — Lucien, sur la fin de sa carrière, passa quelque temps auprès du philosophe Xilander, qui demeurait à peu de distance d’Athèn
ampagnes sa douce et pâle lumière qui semblait inviter au sommeil. Le philosophe eut bientôt cédé à tant d’impressions agréables,
hommes ; veux-tu les écouter avec moi ? » Confus d’un tel honneur, le philosophe répondit à Jupiter par un compliment assez ; mal
eine la trappe fut-elle levée, qu’un nuage de fumée pensa étouffer le philosophe . En même temps, le son effrayant de mille voix l’
st pour toi, si tu accomplis mes vœux. » — « Seigneur Jupiter, dit le philosophe , n’enverrez-vous pas Mercure couper les oreilles
; un plaisant, des bons mots ; un rhéteur, des phrases. Tandis que le philosophe faisait en lui-même ses réflexions sur toutes ces
il reconnut pour être celle de son hôte l’Athénien Xilander, l’un des philosophes les plus estimés de son temps : «  Volontiers ; f
-t-il de la raison pour tous les autres. » « Grand Jupiter, disait le philosophe , c’est par ma sagesse que j’ai acquis tant de rép
66 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
rque eut pour maîtres le médecin Onésicrate, le rhéteur Emilianus, le philosophe Ammonius. Avantages de cette éducation confiée à
antages de cette éducation confiée à un médecin, à un rhéteur et à un philosophe . Quels services chacun d’eux pouvait-il rendre à
re et se développer la prose avec les historiens, les orateurs et les philosophes . Le genre lyrique, à cette époque, est surtout re
la guerre du Péloponnèse. Xénophon, qui vient après, est plus encore philosophe qu’historien. Enfin, la philosophie ne se montra
rte une restriction en disant que « le parterre entier ne sera jamais philosophe  ». 3. C’est que, en effet, ce jugement « philosop
er ne sera jamais philosophe ». 3. C’est que, en effet, ce jugement «  philosophe  » n’est guère soutenable : cependant il a prévalu
s, variété de style ; elle porte la marque d’un penseur profond, d’un philosophe enjoué ; que de leçons de morale pratique pour la
s’émeut de rien, s’enferme dans son ataraxie, se pique d’un « flegme philosophe  » et prend, sans se chagriner, les humains comme
êtes que des hommes, se montrant également bon naturaliste et profond philosophe . Il prête à ses héros, à quelque degré de l’échel
le singe, beau parleur et charlatan ; l’oiseau des nuits, maussade et philosophe  ; le coq, vaniteux et querelleur, le lapin, impru
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
Madame de Staël 1766-1817 [Notice] Fille d’un philosophe et d’un ministre populaire, mademoiselle Necker,
68 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
dans le progrès de cette doctrine : les ignorants l’ont persuadée aux philosophes  ; de pauvres pêcheurs ont été érigés en docteurs
je ne suis pas si sévère78     que de leur refuser aucune chose qu’un philosophe leur puisse permettre, sans offenser sa conscienc
e ses Maximes par son caractère ; au lieu de juger l’homme d’après le philosophe , il est plus sûr de s’en rapporter au témoignage
is eu d’autres ennemis que les envieux et les vicieux. En admirant le philosophe que Boileau surnomma le Contemplateur, on aime le
ils vous ont donnés ! l e maître de philosophie. Cela n’est rien. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vai
ie. Soit ; pour bien suivre votre pensée, et traiter cette matière en philosophe , il faut commencer, selon l’ordre des choses, par
qu’il falloit en user de la sorte avec vous, et que c’est consoler un philosophe que lui justifier ses larmes, et mettre sa douleu
once, je pane la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu’il ne fau
s’il était offert. L’ennui et ses effets304 Ceux qui font les philosophes , et qui croient que le monde305 est bien peu rais
ère de l’Église que la Bruyère lui décerna de son vivant. Théologien, philosophe , historien, polémiste, orateur, il est supérieur
La sagesse humaine Que l’on mette au milieu d’une assemblée de philosophes un homme ignorant de ce qu’il aurait à faire en c
t on verra le froid et le chaud cesser de se faire la guerre, que les philosophes convenir entre eux de la vérité de leurs dogmes.
soi-même. Et n’est-ce pas l’orgueil, chrétiens, qui a retiré tant de philosophes du milieu de la multitude ? Nous voulons, disaien
’il faut en croire ? (Sermon sur la divinité de la religion.) Les philosophes Qui voit Pythagore, ravi d’avoir trouvé les ca
et ouvrage est-il le rêve d’un utopiste et d’un poëte, ou le vœu d’un philosophe et d’un sage ? Est-ce un pamphlet, ou le jeu d’un
la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d’une si grande conséquence1036
pas mieux démontrée par ses ouvrages que la faculté de penser dans un philosophe par ses écrits ? Songez donc que je vous objecte
ne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe : qu’ils sont petits près d
excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du cœur. » Philosophe religieux par sentiment, il se conserva pur de to
oilà peut-être plus qu’il n’en faut pour décider un honnête homme, un philosophe , et un poëte. Portez-vous bien, et répondez-moi v
lté d’aimer toujours1518. Madame de Staël 1766-1817 Fille d’un philosophe et d’un ministre populaire, mademoiselle Necker,
çait à s’épuiser ; il inspire nos plus illustres écrivains1675; et ce philosophe du siècle de Charles IX semble fait pour instruir
ussi commerce à l’époque de Descartes. 67. Descartes était un de ces philosophes qui, vivant par la pensée, avaient la faculté pré
e nous avons abrégée, pour la rendre moins sombre, la misanthropie du philosophe chagrin s’en donne à cœur-joie. En lisant cette f
te fait la même question à Strepiade. 246. C’est un pédant que notre philosophe . 247. Molière se moque ici du jargon barbare qui
ici de l’homme de guerre. 315. Les autres sont les moralistes, les philosophes . Se tuent ; Pascal aurait-il le pressentiment de
e vouloir tout régler excepté lui-même. » Le poëte Regnier disait : Philosophes resveurs, discourez hautement, Sans bouger de la
t la foi qui fait le fond de tous ses discours. Massillon est le plus philosophe de nos orateurs chrétiens. Dans un siècle éminemm
quité entière n’a présentée qu’une seule fois, dans le premier de ses philosophes mourant, cette scène se renouvelle chaque jour su
qu’ils sont exclusifs et pédants. Comparez la dispute du musicien, du philosophe et du maître d’escrime dans le Bourgeois gentilho
laisir dans notre langue ; si vous n’étiez qu’un historien élégant et philosophe , qu’un homme du monde facile dans son style, piqu
e et le bonheur et la vertu ! » 1371. Platon est le plus inspiré des philosophes . Il y a en lui comme une sorte de révélation natu
4. Joubert dit aussi : « Socrate, dans Platon, se montre trop souvent philosophe par métier, au lieu de se contenter de l’être par
beth. 1560. Nous lisons dans M. Jouffroy : « S’il fallait devenir philosophe pour distinguer le bien du mal et pour reconnaîtr
1802. Montaigne, né en 1532, mort en 1592, est l’auteur des Essais. Philosophe sceptique, il avait pris pour devise : Que sais-j
69 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ère de l’ouvrage et au mélange de prose et de vers qui le compose. Le philosophe grec Ménippe (ive  siècle av. J.-C.) avait écrit
actions en toutes sortes de rencontres, et veulent, comme ces anciens philosophes , ou tousjours pleurer ou tousjours rire, et font
1596-1650) Notice Descartes (René), né à la Haye en Touraine, philosophe , physicien, mathématicien, créateur de l’applicat
si étrange et si peu croyable, qu’il n’ait été dit par quelqu’un des philosophes  ; et depuis, en voyageant, ayant reconnu que tous
heures entières, mais je me servirois même de la licence que donne ce philosophe de les excéder un peu, et les pousserois sans scr
sinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs ; et les philosophes mêmes en veulent. Et ceux qui écrivent contre la
ue question par la dispute, et qu’il n’arrive presque jamais que deux philosophes tombent d’accord. On trouve toujours à repartir e
, contre les calvinistes, contre les quiétistes. Moraliste, logicien, philosophe cartésien, controversiste, grammairien, humaniste
ns pour éviter à l’avenir d’être surpris. C’est proprement ce que les philosophes entreprennent. (La Logique, 1er Discours prélim
rrant de plus en plus ses observations, il écrivit en moraliste et en philosophe ses Réflexions et Maximes (1665), ce « canal » tr
des Églises protestantes ; une Politique tirée de l’Écriture sainte ; philosophe cartésien, un traité De la Connoissance de Dieu e
phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du mond
elquefois de la force dans ma faiblesse, comme ceux qui sont les plus philosophes . Après cette déclaration sincère, je vous avoue q
sque chez Bossuet et Fénelon d’autres gloires le disputent à celle de philosophes , publia, en 1674, le premier et le plus fameux de
z. SOCRATE. Je suis bien aise de voir un mort qui me paroît avoir été philosophe  ; mais comme vous êtes nouvellement venu de là-ha
chemire a subsisté plus de treize cents ans sans avoir eu ni de vrais philosophes , ni de vrais poètes, ni d’architectes passables,
s belle qu’elle ne l’était : on en parlait, et on ne faisait rien. Un philosophe de l’Indoustan, grand amateur du bien public, et
t les monumens qui font la gloire d’une nation. Permettez-moi, dit le philosophe indien, de vous faire une petite question. Que ne
yen, cela coûterait trop cher. Cela ne coûterait rien du tout, dit le philosophe . On nous a déjà établi ce beau paradoxe, reprit l
s rebattus de ces belles sentences. Mais qu’avez-vous répondu, dit le philosophe , à ceux qui vous ont représenté qu’il ne s’agissa
selon notre coutume, |et nous n’avons rien examiné. Oh ! bien, dit le philosophe , riez moins, examinez davantage, et je vais vous
la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étoient d’une si grande conséquence, qu
mis de la dictature, j’appris que la réputation que j’avois parmi les philosophes lui faisoit souhaiter de me voir. Il étoit à sa m
é de quarante ans, la plume la plus éloquente du siècle. Lié avec les philosophes et les gens de lettres, il se fit une route à par
ne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe ; qu’ils sont petits près d
les rêveries, qui souvent ont fait tomber de mes mains les livres des philosophes . Majestueuses forêts, paisibles solitudes, qui pl
rigidi et tristis qui tibi lasciviam exprobrent. Suspect. Etait-ce un philosophe , un orateur, ou un poète ; il lui convenait bien
mmerce des blés, etc. ; deux compatriotes de Rousseau, le naturaliste philosophe Charles Bonnet (1620-1793) et son neveu, Horace d
i nous suffisoit autrefois. Ce sont des lapins géomètres, politiques, philosophes  ; que sais-je ! d’autres qui ne parlent qu’allema
le positivisme de MM. Comte et Littré. Joignons aux historiens et aux philosophes les moralistes, les publicistes politiques et rel
MM. J. de Maistre, publiciste, et de Bonald (1754-1840), publiciste, philosophe et orateur, que rapproche la parenté de leurs doc
unissait le salon de son père, et dans l’étude des publicistes et des philosophes , les idées fécondes qui préparaient la Révolution
désoleront ; si vous les contempliez en artiste, en poëte, et même en philosophe , vous ne voudriez peut-être pas qu’elles fussent
temps, il n’a ni cette misanthropie, ni cette verve amère de quelques philosophes  ; mais il n’en est pas moins ami de l’humanité, s
la tribune antique, jamais on n’avait entendu si haute éloquence. Les philosophes de la Grèce énoncèrent, dans l’enceinte de leurs
expérience de l’homme, ces secrets des passions, étude éternelle des philosophes et des orateurs anciens, doivent être dans sa mai
ces convictions désintéressées et fermes qui déterminent la pensée du philosophe et la conduite de l’homme de bien… Élevé, par la
ends pas, je n’aime pas La Rochefoucauld : je veux dire l’homme et le philosophe  ; mais je mets très-haut l’écrivain. Sans doute L
jourd’hui la théorie de la terre ressemble un peu à celle où quelques philosophes croyaient le ciel de pierres de taille et la lune
beau, de plus poétique et de plus merveilleux ; j’ai cité les anciens philosophes et la Bible elle-même : la moitié de l’auditoire
repartit Euler : Au lieu de prendre la description du monde dans les philosophes grecs ou dans la Bible, prenez le monde des astro
te de rupture entre deux hommes supérieurs. La Gageure imprévue et le Philosophe sans le savoir 783, balançaient largement le baga
otier qui a façonné ainsi mon argile ! » Ducis était de cette race de philosophes , d’amis de la retraite et de la Muse, qui n’enten
e ciel est sombre, mais je suis calme dans mon gîte comme un ours qui philosophe dans le creux de sa montagne. Et vous, mon ami, v
le droit de parler à l’esprit, sinon de charmer les yeux : c’était un philosophe dont on admirait la morale sans se croire obligé
rs. S’il n’avait pas été l’orateur d’une démocratie, il en eût été le philosophe et le poëte. Son génie tout populaire lui défenda
et je trouvai fort déplacé ce second avertissement de la cloche à un philosophe comme moi. Mais j’éprouvai décidément un véritabl
ène Laerce (iiie siècle ap. J.-C.), auteur des Vies et doctrines des Philosophes . 142. Cicéron, Brutus, 75. 143. La Servitude v
pologue (Fables, VII, dédicace, v. 7). 624. Prononcé par Apollonius, philosophe stoïcien, ami de Marc-Aurèle. L’originalité de ce
s’adresse à Commode, fils de Marc-Aurèle. 626. Allusion à Averroès, philosophe Arabe de Cordoue (xiie · siècle). — Algèbre, alch
le, etc.). 776. Astronome anglais (1616-1742). 777. François Bacon, philosophe anglais (1560-1626). 778. Fin d’une strophe de
mot dans un sens de dénigrement qu’il ne lui donne pas ici. Entendez philosophe . 953. Mot italien qui signifie chanson à danser,
ur un des prix Monthyon ; à Hippolyte Taine, de l’Académie française, philosophe , historien, critique littéraire et artistique ; à
70 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ont pu inventer pour se rendre heureux. Et ceux qui font sur cela les philosophes , et qui croient que le monde est bien peu raisonn
re et par l’éminence de ses talents : orateur, historien, théologien, philosophe , d’une rare érudition, d’une plus rare éloquence,
difficile au monde, c’est-à-dire soient des orateurs, des poètes, des philosophes parfaits. Notre devoir est de commencer et de cra
mépriser324. Mais on murmurait dans l’armée, et on ne parlait pas. Un philosophe nommé Callisthène avait suivi le roi dans son exp
e hier à M. le duc de Duras que je venais de recevoir une lettre d’un philosophe plein d’esprit, qui d’ailleurs était capitaine au
parée de l’imagination vive et sensible des Grecs : poètes, orateurs, philosophes même, l’ont adoptée comme une vérité trop agréabl
l’Évangile est un argument qui parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe : qu’ils sont petits près d
uteur, et les divers aspects sous lesquels on peut l’envisager. Comme philosophe , il eut un grand nombre de partisans ; les discip
le, il fut mis au nombre des sages, et sera toujours regardé comme le philosophe de la scène. Son éloquence, qui quelquefois dégén
laquelle il amène les réponses et les répliques. Les beautés que les philosophes et les orateurs admirent dans ses écrits sont des
er encore, c’est de le voir tantôt prêter aux esclaves le langage des philosophes , et aux rois celui des esclaves ; tantôt, pour fl
lle aînée On voit quelque dégoût pour les nœuds d’hyménée : C’est une philosophe enfin, je n’en dis rien ; Elle est bien gouvernée
t la douceur, Et ma femme est terrible avec que son humeur. Du nom de philosophe elle fait grand mystère627 : Mais elle n’en est p
u’à tout coup votre femme apostrophe Du nom de bel esprit et de grand philosophe , D’homme qu’en vers galants jamais on n’égala, Et
t ce qu’on remarque en particulier dans le Glorieux, qui est, avec le Philosophe marié, le chef-d’œuvre de Destouches780. Au reste
age de Bossuet du liv. II, ch. 12, de la Rhétorique d’Aristote, où ce philosophe a tracé avec une ferme précision le caractère des
l’un des plus beaux qu’il ait laissés, l’un de ceux où le langage du philosophe chrétien atteint à la plus grande élévation. 308
et d’une tragédie médiocre de Piron (1730), désignée par le nom de ce philosophe , et où figure également Lysimaque. 324. Ici Mont
324. Ici Montesquieu parle, ou plutôt fait parler Lysimaque, comme le philosophe Sénèque, qui a souvent déclamé contre Alexandre (
s étions avant de naître », et dans une des tragédies attribuées à ce philosophe , on lit ce vers qui résumait sur ce point la croy
ogène Laërce dans la vie de celui-ci : liv. II de son ouvrage sur les Philosophes illustres. 400. C’est ce que l’on peut voir dans
« entre le dégoût ardent de Châteaubriand et la rêverie vaporeuse du philosophe , on sent que tout un monde social s’est brisé et
ui l’ont fait justement appeler par La Harpe « le premier de tous les philosophes moralistes » et par Voltaire « le premier poète c
ouve souvent exprimée chez les anciens. Labérius, cité par Sénèque le philosophe , de Ira, II, 11, avait dit : Necesse est multos
71 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
’agréable, Qui, plus suffisamment, entrant sur le devis, Fît mieux le philosophe ou dît mieux son avis ; Qui de chiens ou d’oiseau
aucune manière, comme on l’a soutenu tant de fois, un janséniste, un philosophe d’une vertu ascétique, d’une austérité exagérée,
ucrèce. Ce n’est pas seulement l’animal extérieur qu’il a observé ; «  philosophe autant que peintre, il s’est encore occupé des fa
ble de comédies dont deux méritent d’être distinguées et de vivre, le Philosophe marié et le Glorieux. Par le Philosophe marié (17
e distinguées et de vivre, le Philosophe marié et le Glorieux. Par le Philosophe marié (1727), Destouches sort enfin du médiocre.
pur, et le dialogue naturel et dramatique. Le succès très légitime du Philosophe marié fut de beaucoup dépassé par celui du Glorie
habilement les mœurs, sans que ses meilleures pièces, le Glorieux, le Philosophe marié, le Dissipateur, ajoutons l’Irrésolu, laiss
rince facile, très ferme, sur la doctrine, et cependant vanté par les philosophes pour sa tolérance. La malice d’Arouet n’aboutit p
es tragédies les plus intéressantes. Mérope n’a rien de vivant ; elle philosophe moins que les autres héroïnes de Voltaire, mais b
ntiment132. Excès pour excès, mieux vaut celui du poète anglais et du philosophe allemand que celui du philosophe français. Si l’o
ux vaut celui du poète anglais et du philosophe allemand que celui du philosophe français. Si l’optimisme de Pope et de Leibnitz e
comique. Dans les dernières années de sa vie, Gresset rompit avec les philosophes et revint aux sentiments chrétiens qu’il n’aurait
ait jouer, en 1765, avec applaudissements149, au Théâtre-Français, le Philosophe sans le savoir, comédie en cinq actes, en prose,
derot disait de son côté, dans un accès d’enthousiasme, en parlant du Philosophe sans le savoir, qu’il ne connaissait rien qui res
Richard, de Rose et Colas, du Déserteur, d’Aucassin et Nicolette, du Philosophe sans le savoir, de la Gageure imprévue, de la Rei
out ce qui tenait alors le sceptre de la littérature, académiciens et philosophes . Cette haine, il la nourrit et l’entretint tant q
ses ressentiments, et la satire sur le Dix-huitième siècle parut. Les philosophes ne tentèrent rien pour désarmer cet adversaire in
versel. Palissot lui-même, l’auteur des Petites Lettres sur de grands philosophes et de la comédie des Philosophes, ne se montra pa
ur des Petites Lettres sur de grands philosophes et de la comédie des Philosophes , ne se montra pas plus favorable à Gilbert qu’à S
e et qu’ils avaient substitué des règles arbitraires aux préceptes du philosophe de Stagire, qu’il acceptait d’ailleurs pour à peu
sentiments, pensées et sentiments sinon d’un chrétien, du moins d’un philosophe et d’un spiritualiste. Suivant les paroles d’Hugo
ecueil, destiné à réunir les souvenirs du poète et les aspirations du philosophe , renferme peut-être plus qu’aucun autre des pages
s Psyché, qu’une revue socialiste publia en 1842, il peignit comme un philosophe platonicien et comme un rêveur indien les dévelop
e plusieurs des idées habituellement développées dans les ouvrages du philosophe . » (G. Merlet.) 85. Taine, La Fontaine. 86. Fén
72 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
Aristote, et qui se détermine d’ordinaire par le sujet dont traite le philosophe . Voyez des exemples : Métaphysique, XIV, fin : οἱ
73 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
haient les monuments des sciences, conversaient avec les prêtres, les philosophes et les poètes qui avaient acquis déjà quelque rép
 ; il sait toucher, il sait émouvoir. On retrouve à la fois en lui le philosophe , le poète, et l’historien. Quoique les temps qu’i
i fleuris. Ces derniers seraient d’autant plus impardonnables chez un philosophe , qu’il vaudrait beaucoup mieux pour lui de tomber
tenu, comme les entretiens de Socrate, avec esprit et vivacité. Aucun philosophe ancien ou moderne ne peut entrer en parallèle ave
aériennes de la théologie mystique ; souvent on ne distingue plus le philosophe du poète. Mais que son sujet concoure ou non à no
isis permettent rarement de placer cet auteur au nombre des écrivains philosophes . Ses dialogues, légers et gracieux, sont des modè
dans tout leur jour la folie de la superstition et le pédantisme des philosophes du siècle où il vivait. Il ne pouvait employer un
t de sa fille, on peut alors y prendre le ton d’un théologien ou d’un philosophe , parce que l’auteur est moins censé écrire une le
ns de remplir l’immensité de nos désirs : Accommodando, dit un grand philosophe , rerum simulacra ad animi desideria, non submitte
à une mesure régulière. La plupart des historiens, des orateurs, des philosophes , parlent à l’entendement avant tout ; leur but es
utes les nations. Dans les premiers âges de la Grèce les prêtres, les philosophes et les législateurs s’appliquaient à revêtir leur
judicieuses des événements dont il voulait consacrer le souvenir. Le philosophe lui-même s’adressa principalement à la raison. L’
s et italiens, il fait parler ses bergers comme des courtisans ou des philosophes , ses poésies n’auront de pastoral que le nom. Il
rs vices les plus odieux. Il sourit quand il censure ; mais lorsqu’en philosophe profond il dicte les lois de la morale, il montre
jet principal du poème. Le poète, en effet, ne songe pas à établir en philosophe le plan d’un traité moral ; son génie s’enflamme
ignage est d’un si grand poids, que, s’il était jamais au pouvoir des philosophes sceptiques d’affaiblir la force des raisonnements
t d’une manière originale. Lucain est le poète de l’antiquité le plus philosophe et le plus pénétré de l’amour de la patrie. Neveu
mement liée avec le sujet qui nous occupe, et que plusieurs critiques philosophes ont cherché à éclaircir : celle de savoir comment
sa comédie des Nuées ; cette pièce peut avoir contribué à noircir le philosophe dans l’esprit de ses concitoyens ; cependant le P
e sublime dans le figuré. « Il n’y a point de style sublime, a dit un philosophe de nos jours ; c’est la chose qui doit l’être. Et
es et plus vivement affectés, il a dû naturellement arriver ce que le philosophe Dumarsais a observé dans son livre des Tropes, qu
74 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
e, l’allégresse, et Flora454 et les Grâces, comme fit en son école le philosophe Speusippus455. Où est leur profit, que456 là fût
donner. (Le Bourgeois gentilhomme, acte II, sc. v.) Un plaisant philosophe Un Maitre De Philosophie, Un Maitre De Musiq
aitre D’armes, M. Jourdain Monsieur Jourdain. — Holà, monsieur le philosophe , vous arrivez tout612 à propos avec votre philoso
e gladiateur, de chanteur et de baladin622. Maître d’armes. — Allez, philosophe de chien623. Maître de musique. — Allez, belître
Maître de philosophie. — Comment ? marauds626 que vous êtes.... (Le philosophe se jette sur eux, et tous trois le chargent de co
e coups, et sortent en se battant.) Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe  ! Maître de philosophie. — Infâmes ! coquins ! i
— Infâmes ! coquins ! insolents ! Monsieur Jourdain. — - Monsieur le philosophe  ! Maître d’armes. — La peste l’animal627 ! Mons
aître de philosophie. — Impudents ! Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe  ! Maître a danser. — Diantre628 soit de l’âne bâ
aître de philosophie. — Scélérats ! Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe  ! Maître de musique. — Au diable l’impertinent !
îtres ! imposteurs ! (Ils sortent.) Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe  ! Messieurs ! Monsieur le philosophe ! Messieurs 
Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe ! Messieurs ! Monsieur le philosophe  ! Messieurs ! Monsieur le philosophe ! Oh ! batte
osophe ! Messieurs ! Monsieur le philosophe ! Messieurs ! Monsieur le philosophe  ! Oh ! battez-vous tant qu’il vous plaira : je n’
, je parie la perte de la gravité de notre sénateur658. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu’il ne fau
rines du maître des conséquences toutes nouvelles, et fut lui-même un philosophe original qui eut au xviie siècle des partisans e
e son petit-fils. En 1688, il publia une traduction des Caractères du philosophe grec Théophraste, le plus célèbre des disciples d
Il se dépouilla parfaitement avec elles du caractère de savant et de philosophe , caractères cependant presque indélébiles, et don
ait toujours d’une humeur gaie ; et à quoi servirait sans cela d’être philosophe  ? On l’a vu fort affligé à la mort du feu roi de
l’empereur, du czar, et vivait toujours assez grossièrement. Mais un philosophe ne peut guère, quoiqu’il devienne riche, se tourn
persuadé qu’il n’y avait point de meilleur séjour que Paris pour des philosophes raisonnables, vint, en 1686, s’y établir avec M.
e Thalès, Platon et Pythagore1164. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arrach
tagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles1166 étudient l’histoire naturelle dans
i aussi dans les esquisses. Et ce fut ainsi que le réduit édifiant du philosophe se transforma dans le cabinet scandaleux du publi
ns lequel il vengeait en poète le christianisme des reproches que les philosophes du xviiie siècle lui avaient adressés, les deux
que par celui qui se serait trouvé dans la même gêne. Tout ce que les philosophes disent d’un repas sobre, acheté par la fatigue et
ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats, Imite-moi, résiste en philosophe  : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me souv
rt célèbre au moyen âge : Bagatelles des hommes de cour et Leçons des Philosophes (VIII. 11) attribue à Théophraste (372-287), le p
ée. 73. Héloïse (1101-1164), célèbre par l’amour qu’elle inspira au philosophe Abélard (1079-1142). 74. Essoyne, épreuve, malh
Gecté, jeté. Suivant une tradition romanesque et toute légendaire, le philosophe Buridan (xive siècle) aurait été précipité dans l
présenter. 454. Déesse des fleurs, dans la mythologie romaine. 455. Philosophe grec (393-339), neveu de Platon et chef de son éc
même qu’on exerce, comme synonyme de métier. 615. Sénèque, célèbre philosophe latin (2-65 ap. J.-C.), a en effet composé un tra
fait comique, venant ainsi de cet arbitre, de ce pacificateur, de ce philosophe qui disait que les hommes ne devaient pas dispute
oir page 28). 803. Grand comme le Péloponnèse. C’était l’opinion du philosophe Anaxagore, qui vivait au ve siècle av. J.-C.. On
ifique, qui agit avec grandeur. 955. Leibnitz (1646-1716), illustre philosophe et savant allemand ; il naquit à Leipzig. 956. L
pt Sages. On désigne sous ce nom, devenu, lui aussi, proverbial, sept philosophes ou savants qui vivaient au vie siècle avant l’èr
av. J.-C.), Platon (mort en 347) et Pythagore (vie siècle), célèbres philosophes grecs qui voyagèrent en effet beaucoup pour s’ins
tie légendaires. 1165. Passer, dépasser, passer au-delà de. 1166. Philosophes de ruelles. Prétendus philosophes, philosophes au
épasser, passer au-delà de. 1166. Philosophes de ruelles. Prétendus philosophes , philosophes au jugement du monde, habiles à caus
er au-delà de. 1166. Philosophes de ruelles. Prétendus philosophes, philosophes au jugement du monde, habiles à causer dans les s
Russie Catherine II, qui ne l’avait achetée qu’à la condition que le philosophe en conserverait la jouissance pendant sa vie. 12
06, et M. et Mme Michelet s’étaient mariés en 1794. 1585. Epictète, philosophe du ier siècle de l’ère chrétienne, connu pour l’a
ux vertueuses leçons de ses deux précepteurs, le soldat Burrhus et le philosophe Sénèque. Mais un an après (Racine a peint dans sa
e se soucie plus d’Angélique. 2449. Sénèque (2-65 ap. J.-C.) est un philosophe romain de l’école stoïcienne (voir la note 1 de l
te : la rime est donc à peine acceptable. 2551. Confucius, illustre philosophe et législateur chinois, qui vivait dans la second
ait dans la seconde moitié du vie siècle avant l’ère chrétienne. Les philosophes du xviiie siècle ont affecté de louer avec abond
tres. 2597. Socrate (470-400). La tradition représente cet illustre philosophe comme un homme d’une extrême simplicité : c’est à
Entendez que, de certaines doctrines, dont on pouvait croire que les philosophes seuls pussent discuter, ils ont fait des lois (pa
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
que l’astronome comme le moraliste, le médecin comme le géomètre, le philosophe comme l’homme d’état, reconnaissent dans Fontenel
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
spectacle en face duquel le poëte s’inspire, l’historien observe, le philosophe médite. Quel temps, quelles choses, quels hommes
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
qui faisait de Xénophon le plus grand cas, et comme écrivain et comme philosophe , a traduit du discours de Cyrus tout ce magnifiqu
’on appelle si improprement la vie ! Pourquoi les derniers moments du philosophe vertueux sont-ils si calmes, si tranquilles ; et
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
teur et de père. Mais les détails qui concernent l’homme public et le philosophe , n’entrent point dans notre plan : il ne s’agit i
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
qu’il peut, ce qu’il doit être, soit que le poète décrive, ou que le philosophe analyse les orages de son cœur, ou les bizarrerie
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
érieux. Quand cette synthèse est faite par un homme de talent, par un philosophe aux idées larges, élevées, morales et religieuses
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
iras-tu, cette brusque apostrophe ? Lisant pour m’éclairer, je lis en philosophe , Plus un écrit est beau, moins il a besoin d’art,
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
point dans vous-mêmes que vous trouverez ni la vérité ni le bien. Les philosophes vous l’ont promis, et ils n’ont pu le faire. Ils
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
ont la route assurée pour parvenir au souverain bien, que les anciens philosophes ont tant cherché et que la religion seule peut no
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
bles rêveries qui souvent ont fait tomber de mes mains les livres des philosophes . Majestueuses forêts, paisible solitude, qui plus
85 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
pour la personne dont on a parlé en premier lieu. Exemple : Les deux philosophes Héraclite et Démocrite étaient d’un caractère bie
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
aussi commerce à l’époque de Descartes. 7. Descartes était un de ces philosophes qui, vivant par la pensée, avaient la faculté pré
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ère de l’Église que La Bruyère lui décerna de son vivant. Théologien, philosophe , historien, polémiste, orateur, il est supérieur
phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du mond
ni que penser ni que dire d’une si étrange composition. Demandez aux philosophes profanes ce que c’est que l’homme : les uns en fe
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
tendresse fait des vœux continuels pour votre salut. C’est peu d’être philosophe , il faut être chrétien. Le roi ira à Chambord le
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
gnent également dans tous les rangs divers. Il faut voir ce marchand, philosophe en boutique, Qui, déclarant trois fois sa ruine a
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
es Maximes par son caractère ; et au lieu de juger l’homme d’après le philosophe , il est plus sûr de s’en rapporter au témoignage
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
t res quæ permulcent aures ; sonus et numerus. (Cicéron). Ce que les philosophes grammairiens ont dit de la formation et des princ
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
ieu disait de lui que « son caractère avait quelque chose des anciens philosophes et de cet excès de leur raison ». 3. C’est-à-dir
93 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
rd les leçons de ce maître avant de suivre celles des rhéteurs et des philosophes , l’ancienne éducation l’exigeant ainsi. Le gramma
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
dans le progrès de cette doctrine ; les ignorants l’ont persuadée aux philosophes  ; de pauvres pêcheurs ont été érigés en docteurs
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
les rêveries, qui souvent ont fait tomber de mes mains les livres des philosophes . Majestueuses forêts, paisibles solitudes, qui pl
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
a mince étoffe   Livrerait de nouveaux combats, Imite-moi, résiste en philosophe  : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me so
97 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
inconnue chez les Grecs, et que c’est ce grand homme qui l’apprit des philosophes et l’enseigna aux Athéniens. Mais d’abord Cicéron
exercé silencieusement à la pratique des affaires dans la société des philosophes et dans l’étude approfondie de Thucydide, son maî
t pas la raison qui domine chez les peuples, c’est l’imagination. Les philosophes conçoivent des abstractions ; les peuples ne comp
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
nce, je parie la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu’il ne fau
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ivit Horace et Virgile de ses traits jaloux. 3. « André Chénier fut philosophe et moraliste. Il eut les lumières et la foi en to
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
etrouvera plus tard ; notons-la en passant. 5. La mort. Il parle en philosophe stoïcien ; c’est la première fois que notre muse
end. Ici, Polyeucte veut lui ouvrir les yeux ; mais il ne parle qu’en philosophe , il ne s’adresse qu’au bon sens. Il ajourne le do
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