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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ons pratiques1. Les Troglodites2. Il y avait en Arabie un petit peuple , appelé Troglodite, qui descendait de ces anciens
ls1 leur devinrent insupportables, et ils les massacrèrent encore. Ce peuple , libre de ce nouveau joug, ne consulta que son na
que celles qui purent être arrosées furent très-fertiles : ainsi les peuples des montagnes périrent presque tous de faim, par
extraordinaire, et les terres basses furent submergées. La moitié du peuple cria une seconde fois famine ; mais ces misérable
vertueux, qui est d’avoir des enfants qui leur ressemblent. Le jeune peuple qui s’éleva sous leurs yeux s’accrut par d’heureu
ples. Qui pourrait représenter ici le bonheur de ces Troglodites ? Un peuple si juste devait être chéri des dieux. Dès qu’il o
s Troglodites et leurs malheurs, la vertu renaissante avec un nouveau peuple et sa félicité ; ils célébraient la grandeur des
s présents où celui qui donnait croyait toujours avoir l’avantage. Le peuple Troglodite se regardait comme une seule famille :
partager. Tant de prospérités ne furent pas regardées sans envie. Les peuples voisins s’assemblèrent, et, sous un vain prétexte
entrez dans nos terres comme ennemis, nous vous regarderons comme un peuple injuste, et que nous vous traiterons comme des bê
des bêtes farouches. » Ces paroles furent renvoyées avec mépris ; ces peuples sauvages entrèrent armés dans la terre des Troglo
fants, celui-ci pour ses frères, celui-là pour ses amis, tous pour le peuple Troglodite. La place de celui qui expirait était
ulière à venger. Tel fut le combat de l’injustice et de la vertu. Ces peuples lâches, qui ne cherchaient que le butin, n’eurent
èrent à la vertu des Troglodites, même sans en être touchés. Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodites crure
otre aise. Il ne partit qu’après avoir assuré la Macédoine contre les peuples barbares qui en étaient voisins et achevé d’accab
gea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du peuple vaincu ; il abandonna, ap
ations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du peuple vaincu ; il abandonna, après la conquête, tous le
de continence. Qu’est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les peuples qu’il a soumis ? Qu’est-ce que cet usurpateur sur
r. Rien n’affermit plus une conquête que l’union qui se fait des deux peuples par les mariages. Alexandre prit des femmes de la
y établirent qu’il ne pourrait se faire d’union par mariage entre les peuples des provinces. Alexandre, qui cherchait à unir le
e les peuples des provinces. Alexandre, qui cherchait à unir les deux peuples , songea à faire dans la Perse un grand nombre de
une colonie de Juifs : il ne lui importait quelles mœurs eussent ces peuples , pourvu qu’ils lui fussent fidèles. Il ne laissa
es, pourvu qu’ils lui fussent fidèles. Il ne laissa pas seulement aux peuples vaincus leurs mœurs : il leur laissa encore leurs
ions anciennes et tous les monuments de la gloire ou de la vanité des peuples . Les rois de Perse avaient détruit les temples de
mologie (τρώγλη, δύω, qui habite dans une caverne). La contrée que ce peuple habitait s’étend au-dessous de l’Egypte, le long
2 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
Première partie L’éloquence politique I l’éloquence chez les peuples sauvages Aussitôt qu’il y a quelque part des h
ur alliance ou au moins leur neutralité. Il devra, pour échauffer son peuple , faire répéter le cri de guerre à tous les échos
cre des Auvergnats. Vous voyez par ce rapprochement combien, chez les peuples sauvages, la tâche de l’orateur est plus simple q
ue parce qu’elles sortent des limites de la convenance. Le génie d’un peuple artiste ne se montre pas seulement dans ses œuvre
ainsi dire, rhythmique de leurs marches guerrières, on devine que ce peuple porte en germe dans son intelligence tout un mond
isation grecque ; mais il y a peu de jours dans l’histoire des autres peuples qui égalent en éclat cette aube lumineuse. Compre
étranger aux passions qu’il excite ; il doit, sachant qu’il parle au peuple le plus subtil et le plus délié de la terre, atté
sans gloire dans Argos, après avoir sacrifié une grande partie de mon peuple  ! Mais quoi ! c’est sa volonté et il est le maîtr
pas une honte pour nous et pour ceux qui viendront après nous que le peuple des Grecs si brave, si puissant, ait fait une gue
i, d’avoir peur comme un lâche. — Arrête-toi, de grâce, et retiens le peuple . — Tu ne vois pas clairement le fond de la pensée
ir vient de Jupiter, et Jupiter le chérit. » Trouvait-il un homme du peuple , et le surprenait-il à pousser des cris, il le fr
z vingt dans l’armée des Grecs. C’est que l’astuce est naturelle à ce peuple , et que, pour gouverner des hommes qui ne reconna
prestige de l’autorité suprême ; mais son caractère hautain rebute le peuple et froisse la susceptibilité des chefs. Nestor es
est un vrai prince, ou, pour parler comme Homère, un vrai pasteur des peuples . Pourquoi ? Parce qu’il a plus que les autres la
si en le louant ils sentaient qu’ils font leur propre éloge. Tous les peuples primitifs apprécient la ruse presque à l’égal du
rimitifs apprécient la ruse presque à l’égal du courage. Mais pour un peuple fin et délié comme les Grecs, la ruse est un don
le entre tous dans les assemblées. Quand il marche dans la ville, les peuples le regardent passer comme un dieu. Tel autre, au
Qui pourra les sauver, si Achille ne vient pas à leur aide ? Tout le peuple a les yeux tournés vers lui, comme vers son salut
paraissent odieux ; mais songe aux autres Grecs, songe au malheureux peuple foulé par la guerre. Aie pitié de lui, et il t’ho
st le fruit. Telle société, telle éloquence. Songez que chez tous les peuples les vertus guerrières ont devancé les vertus civi
s grecques, quelle émulation doit s’élever entre les orateurs. Ce bon peuple d’Athènes est le plus aimable de tous les peuples
les orateurs. Ce bon peuple d’Athènes est le plus aimable de tous les peuples , mais aussi le plus léger et le plus inconséquent
imes glorieuses de la seule ambition légitime, celle de régner sur un peuple libre par la force de la persuasion. Nous, chez
ent à leurs triomphes ; ils sentaient d’instinct que l’âme de tout un peuple était suspendue aux lèvres de ces hommes, que leu
urpasser en éloquence ceux qu’on voulait supplanter dans la faveur du peuple . Cette dernière condition était la plus nécessair
st-à-dire une intonation douteuse ou un geste excessif ! Les huées du peuple le reconduisaient jusqu’à sa maison, et les trait
e par de solides raisons que l’entreprise est praticable et utile, le peuple qui a confiance en lui dit : Marchons ! et le nom
seul exorde en rapport avec ses propres sentiments, avec la piété du peuple et la gravité des circonstances, il expose son su
hismes. Je dis plus, c’est le seul langage digne d’un orateur et d’un peuple libre. Mais rarement les peuples se laissent cond
ul langage digne d’un orateur et d’un peuple libre. Mais rarement les peuples se laissent conduire par la seule lumière de la r
it toucher et sonner de main de bon maître les cordes sensibles de ce peuple impressionnable. On dirait qu’il tient en main to
raint pas même de leur infliger de rudes leçons, sachant bien que les peuples sont comme les enfants, qui n’obéissent pas volon
r, tantôt de belles images, tantôt des comparaisons familières que le peuple répète et qui deviennent des proverbes, tantôt de
fond du Péloponèse la guerre qui se lève et qui se met en marche. Le peuple , enfermé dans la ville, demande à courir sus à l’
ence familière. Mais qu’importe ? Est-ce que l’éloquence du chef d’un peuple libre est dans ses discours ? Non, elle est dans
trie au premier rang, maintenir leur ascendant contre les passions du peuple , les haines des factions, les intrigues des cités
e d’appréciation pour infaillible. Si vous entendez dire du chef d’un peuple libre qu’il est désintéressé, qu’il aime son pays
sans hésiter, qu’il est éloquent. Mais dites aussi qu’il faut que son peuple ait des vertus, puisqu’il sait les récompenser ch
eloppement toujours croissant des transactions commerciales entre les peuples de l’Europe, que penseraient-ils de sa harangue ?
le plus digne de votre confiance. — D’accord. — Eh bien, regardez les peuples libres comme autant d’associations dont les citoy
d’avoir de la probité, de l’application aux affaires : pour mener un peuple par la persuasion, il faut le génie de la parole.
politique fut en partie la cause du mal. D’abord obligé d’occuper le peuple pour le contenir, et multipliant à la fois les tr
ler comme le bon Amyot, gratifia à la commune 8. Il lâcha la bride au peuple , faisant toute chose pour lui aggréer et complair
nce, la démocratie contenue par son génie déborda et envahit tout. Le peuple prit le goût de l’oisiveté, des spectacles, des g
les Prytanes convoquent le Sénat dans la salle des délibérations. Le peuple court à l’assemblée, et prend ses places sur les
sur les hauts gradins9. Arrive le Sénat, et les Prytanes font part au peuple du message et produisent le messager, qui répète
u. Tel est le charme irrésistible de la conviction, que du jour où le peuple le sentit, il fut vaincu et apprivoisé. L’orateur
prendre de corriger les Athéniens, si vous n’aviez déjà vu combien ce peuple était susceptible. Nos assemblées parlementaires
é de sujets qui le détestent, de mercenaires dïsposés à le trahir, de peuples asservis qui n’attendent que l’occasion favorable
soit sauvée. Rien à Athènes n’était plus hardi et plus téméraire. Le peuple , en effet, jaloux de ses plaisirs, s’en était ass
t, comme nous l’avons dit, que le langage du bon sens parlé devant un peuple , si son but unique est de persuader des choses ju
sthène. Il était si convaincu du rôle sérieux d’un vrai conseiller du peuple , il règne dans ses discours un ton de sincérité s
ge de la raison pure. Mais ce n’est pas la raison qui domine chez les peuples , c’est l’imagination. Les philosophes conçoivent
’est l’imagination. Les philosophes conçoivent des abstractions ; les peuples ne comprennent que les idées qu’ils voient et qu’
croire qu’il vous déclarera jamais la guerre ? L’a-t-il déclarée aux peuples qu’il a soumis ? L’a-t-il déclarée aux Olynthiens
3 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
pour la friandise4, s’accroche plus tost dans le haim5, que tous les peuples s’alleichent6 vistement à la servitude, pour la m
s medailles, les tableaux, et aultres telles drogueries, estoient aux peuples anciens, les appasts9 de la servitude, le prix de
tyrans11 pour endormir les anciens subjects soubs le joug. Ainsi les peuples , trouvants beaux ces passetemps, amusés d’un vain
peut bien dire que, après sa mort, aussi vilaine que sa vie, le noble peuple romain en receut tel desplaisir, se soubvenant de
yable. Ce qu’on ne trouvera pas estrange, si l’on considere ce que ce peuple là mesme avoit faict à la mort de Jules Cæsar, qu
r ce que, à la verité, ce fut ceste venimeuse doulceur qui, envers le peuple romain, sucra1 la servitude. Mais, après sa mort,
envers le peuple romain, sucra1 la servitude. Mais, après sa mort, ce peuple là, qui avoit encores à la bouche ses banquets, e
les bancs de la place ; et puis esleva une colonne, comme au pere du peuple , ainsi portoit le chapiteau : et lui fit plus d’h
les empereurs romains, de prendre communement le tiltre de tribun du peuple , tant pour ce que cest office estoit tenu pour sa
cré, que aussi qu’il estoit establi pour la deffense et protection du peuple et soubs la faveur de l’Estat. Par ce moyen ils s
et soubs la faveur de l’Estat. Par ce moyen ils s’asseuroient que ce peuple se fieroit plus d’eux, comme s’il debvoit encouri
et non pas sentir les effects. (Servitude volontaire.) 1. Le menu peuple . 2. Soupçonneux. 3. Pipe, proprement chalumeau
ures et images. 1. Il veut dire sans doute les décuries, division du peuple par groupes. 2. Lourd vient de lordo, sale, mot
4 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
, ni les forces répandues dans toute la ville, ni la consternation du peuple , ni le concours de tous les honnêtes gens, ni le
l’État, s’écoula-t-il un seul jour avant que L. Saturninus, tribun du peuple , et C. Servilius, préteur, fussent mis à mort et
repentir ni par crainte de ta part, mais grâce à la bonne fortune du peuple romain ? Cependant, ces premiers crimes, je n’y i
hes de la postérité ? ce serait témoigner une belle reconnaissance au peuple romain, qui, ne te connaissant que par toi-même,
s membres s’assemblaient, il monta à la tribune et prononça devant le peuple ce discours où il témoigne la joie que lui cause
ion que nous puissions craindre, de roi en état de faire la guerre au peuple romain. Au-dehors, la vertu d’un héros a, sur ter
près de Fésules, c’est en son propre nom qu’il a déclaré la guerre au peuple romain ; cette armée, ce n’est pas Catilina qu’el
es forces imposantes ; qu’enfin les dieux immortels, pour protéger ce peuple invincible, ce glorieux empire et cette reine des
forts et qui lui manque à lui : le sénat, les chevaliers romains, le peuple , la ville, le trésor public, les revenus de l’Éta
desseins des ennemis de la république. Cicéron se présente devant le peuple  : il raconte comment l’attentat a été dévoilé par
guerres étrangères, n’eût été étouffée à sa naissance ! Il conjure le peuple de le défendre contre l’envie dont il prévoit les
ntient. Elle était écrite de sa main : il y promettait au sénat et au peuple des Allobroges de tenir fidèlement la parole qu’i
re ; semblable aux autres, elle est également adressée au sénat et au peuple des Allobroges. Je lui demande s’il a quelque cho
ent au grand jour et ne sauraient échapper aux regards du sénat et du peuple romain. Les consuls de ce temps-là mirent en adju
s Gaulois, les représentants d’une nation encore mal soumise, le seul peuple au monde qui puisse encore et paraisse vouloir fa
ple au monde qui puisse encore et paraisse vouloir faire la guerre au peuple romain, aient dédaigné l’empire et les magnifique
ore avec joie, pourvu que l’honneur et la conservation du sénat et du peuple romain soient le prix de mes travaux. Je suis, pè
els à la noble mission de vous arracher, vous, pères conscrits, et le peuple romain, au plus horrible carnage ; vos femmes, vo
os femmes, vos enfants, vos biens ; défendez le nom et l’existence du peuple romain ; mais cessez de me ménager et de vous inq
e n’est point un Tibérius Gracchus voulant se faire réélire tribun de peuple  ; ce n’est point un Caïus Gracchus s’efforçant de
it pas que des hommes, qui ont voulu nous égorger tous, exterminer le peuple romain, renverser l’empire, anéantir jusqu’au nom
, il interdit à qui que ce soit la faculté de demander au sénat ou au peuple le moindre adoucissement à la peine de ceux qu’il
dans sa vie politique, la route qui passe pour être celle des amis du peuple , peut-être aurai-je, pour un décret proposé et so
l y a entre ces harangueurs futiles et ces hommes vraiment dévoués au peuple et prêts à tout faire pour le sauver. J’en sais p
également que l’auteur même de la loi Sempronia expia, par l’ordre du peuple , ses attentats contre la république. Il ne croit
ir formé, avec tant de barbarie et de cruauté, le projet d’égorger le peuple romain et d’anéantir cette ville, revendiquer le
euple romain et d’anéantir cette ville, revendiquer le titre d’ami du peuple . Aussi lui, le plus doux et le plus clément des h
u coupable, et de capter la faveur populaire en risquant de perdre le peuple romain. Il prononce, en outre, la confiscation de
ez à l’avis de César, vous donnerez à ma cause, devant l’assemblée du peuple , l’appui d’un homme qui lui est cher et agréable 
ls comploté la ruine de l’État ? Non ; quelques largesses promises au peuple , une lutte de partis, voilà tout ce dont il s’agi
r mon extrême vigilance et, bien plus encore, par la ferme volonté du peuple romain, qui est bien décidé à sauver son empire e
endront la proie des flammes ? Ainsi, pères conscrits, les secours du peuple romain ne vous manquent point : que le peuple rom
nscrits, les secours du peuple romain ne vous manquent point : que le peuple romain à son tour ne puisse pas croire que vous l
ivilège bien rare ; vous avez tous les ordres, tous les individus, le peuple romain tout entier qui par une bonne fortune, don
de tant de périls, souvenir qui, non seulement se conservera dans ce peuple sauvé par moi, mais encore se perpétuera dans les
blique entière. C’est donc votre existence, pères conscrits, celle du peuple romain, de vos femmes et de vos enfants, la conse
ayez imité la politique des pirates, qui, quoique ennemis de tous les peuples , se font pourtant quelques amis qu’ils épargnent,
rigine aux Ciliciens ni aux pirates ; c’était une colonie de Lyciens, peuple originaire de Grèce. Mais, à cause de sa situatio
en un mot, de toutes charges : pendant trois ans, ils ont été le seul peuple , je ne dis pas de la Sicile, mais, selon moi, de
it ? est-ce en vertu de celui que vous devez tenir ou du sénat, ou du peuple romain ? Où trouver, je ne dis pas dans nos provi
neur qui ne se rend pas seulement à la personne, mais premièrement au peuple romain, puisque notre titre de sénateur est un de
eu de chose ; mais en négligeant de rendre ce devoir à un sénateur du peuple romain, c’est moins à lui en particulier qu’au sé
orps que vous seuls avez méprisé. Quoi ! vous osez paraître devant le peuple romain, sans avoir auparavant arraché du port de
qu’elles ne l’étaient pas encore. Cette dernière réponse fit rire le peuple et excita le murmure de toute l’assemblée. Commen
dius, chevalier romain, vivant noblement et jouissant de la faveur du peuple , avait son fils sénateur et juge à Rome ; quoique
ses, examinez quel respect il a eu pour vos jugements et pour ceux du peuple romain ; pour les lois, pour la justice ; voyez s
crimes à la fois. On y voit les dieux offensés, la confiance dans le peuple romain et la dignité de ce nom auguste affaiblies
alité violés et trahis, les rois alliés aigris, et les cœurs de leurs peuples entièrement indisposés contre nous. Vous savez qu
fait l’éloge et les admire ; le prince était charmé qu’un préteur du peuple romain eût trouvé agréable et de bon goût toute l
r la suite de l’histoire. Elle n’est nouvelle ni pour vous ni pour le peuple romain, et elle s’est répandue chez les nations é
voulait pas que plusieurs particuliers vissent ce candélabre avant le peuple romain. Notre préteur le prie et le conjure de le
tole, à l’honneur de Jupiter, comme un présent qu’il voulait faire au peuple romain ; il le presse cependant, il le conjure av
er Capitolin, et sur les reproches qu’il craint de la part de tant de peuples qui avaient vu faire cet ouvrage et qui en connai
ole, pour y être un monument de son amitié et de son alliance avec le peuple romain, qu’il ne regrette ni les autres ouvrages
s avec le cortège et l’appareil d’un roi ; ce prince, ami et allié du peuple romain, fils d’un père très attaché à la républiq
e romaine ! Quel jugement avez-vous cru que porteraient les rois, les peuples , les nations les plus reculées, en apprenant qu’u
s, a insulté à un roi, dépouillé son hôte, chassé l’allié et l’ami du peuple romain ? Votre nom et celui du peuple romain, soy
ôte, chassé l’allié et l’ami du peuple romain ? Votre nom et celui du peuple romain, soyez-en sûrs, ô juges, deviendront l’hor
ccusateur que vous devez vous revêtir. Par un bienfait du sénat et du peuple romain, votre gloire réside dans ce temple ; votr
de l’amitié et de l’alliance qu’ils ont toujours entretenues avec le peuple romain. Cette ville, faisant la guerre aux Cartha
toujours le même ; sa beauté lui conserva les mêmes hommages chez un peuple ennemi. Quelques siècles après, pendant la troisi
temps en temps le nom de Scipion, on lui dit que c’est un présent du peuple romain, et que la ville n’a aucun droit sur une c
de Carthage à Ségeste, avait annoncé, par son retour, la victoire du peuple romain. Que ce dernier jour leur paraissait diffé
culte et profané leurs autels ? Quoi ! dans un temps de paix, chez un peuple ami, vous n’avez point respecté la statue de Dian
cteur ! Écoutez le rapport des Ségestains, vos clients et les amis du peuple romain : ils vous disent qu’après la ruine de Car
afin que cette illustre noblesse ne cesse de se plaindre de ce que le peuple romain confère encore aujourd’hui les honneurs à
n seulement de droit, mais encore nécessaire, comme si le sénat et le peuple romain l’eussent ainsi décidé, il ordonna sur-le-
stance propre à caractériser son impudence) se passait en présence du peuple assemblé, le préteur étant sur son tribunal. C’ét
traiterait ainsi, sans aucun sujet, un honnête homme, ami et allié du peuple romain ? Il n’est pas si méchant ; il ne réunit p
upplice cruel et injurieux ne finissait point ; il fallut que tout le peuple , touché de compassion, et ne pouvant plus souteni
x ; crime de péculat : il a publiquement enlevé ce qui appartenait au peuple romain comme faisant partie des dépouilles de nos
usqu’alors inouï contre un homme innocent, contre un ami, un allié du peuple romain. Mais quel nom donner à l’insulte faite à
Cet acte de vigueur fut imité quelque temps après par les Assoriens, peuple brave et fidèle, quoique leur ville ne soit pas à
crée à Cérès et à Proserpine. Ce sentiment, reçu chez tous les autres peuples , est si accrédité chez les Siciliens, qu’il sembl
alement. Ce ne sont pas les Siciliens seuls, ce sont aussi les autres peuples et les autres nations qui honorent infiniment la
ancienne, si respectée, l’objet principal de l’adoration de tous les peuples de l’univers, que Verrès a enlevée de son temple
sainteté ; mais aujourd’hui qu’il s’agit d’un culte commun à tous les peuples , d’une déesse que nos pères ont été eux-mêmes che
e par sa valeur et celle de ses troupes, ne crut pas que la gloire du peuple romain dépendît de la ruine et de la destruction
on, ce morceau si achevé, appartiendrait à un autre particulier, à un peuple même, plutôt qu’à Verrès, cet homme d’un goût si
s encore à la main, vit et respecta, qu’il laissa à la religion de ce peuple , que les citoyens et les habitants de cette grand
uelle qu’un vol clandestin ou un enlèvement fait avec éclat ; car ces peuples regardent comme le comble de l’infamie qu’il soit
lève toutes ces richesses. LXI. Je ne parlerai point des autres peuples de la Sicile, je ne ferai mention que des Syracus
role. Tout son discours d’abord tendit à témoigner que le sénat et le peuple de Syracuse voyaient avec peine et avec douleur q
leur qu’ayant informé dans les autres villes de Sicile le sénat et le peuple de l’avantage et du bonheur que je venais leur pr
le ? Le préteur équitable et sage ordonne au sénat de se séparer : le peuple accourt en foule à ma maison : les sénateurs s’éc
st les dépouiller de leurs droits, que c’est violer leur liberté ; le peuple comble d’éloge son sénat et lui témoigne sa grati
Soyez maintenant loué par les Mamertins, qui, seuls d’entre tous les peuples de cette grande province, veulent vous retirer du
e que je leur demanderai. Ne doivent-ils point fournir un vaisseau au peuple romain : ils en conviendront. Ensuite, s’ils l’on
ermettre que, sur les dépositions de quelques Siciliens, on enlève au peuple romain un général de ce mérite, et qu’on efface p
ique qui lui couvrait la poitrine, il fit voir aux juges et à tout le peuple romain les cicatrices des blessures qu’il avait r
l s’était exposé, ne parût avoir été conservé moins pour la gloire du peuple romain que pour prouver la cruauté des juges. Les
t dans la Sicile ? N’y a-t-il pas eu une conjuration ? Le sénat et le peuple romain n’ont entendu parler d’aucun trouble ; Ver
Palerme, qu’assis sur son tribunal, environné d’un grand concours de peuple , il ordonne à Apollonius de comparaître. Chacun d
x coups. Ce préteur austère et prudent, incapable d’obéir aux lois du peuple romain, était très exact observateur de celles qu
ne, faire lever Verrès, lui découvrir la poitrine, étaler aux yeux du peuple romain les cicatrices qu’ont laissées sur son cor
et dans la conduite des hommes ? Puissiez-vous approuver, vous et le peuple romain, les sentiments que j’espère conserver tou
toujours ! Oui, j’ai reçu les magistratures, dont jusqu’à présent le peuple romain m’a chargé, avec l’intime persuasion que c
Je pense que, par la solennité d’autres jeux, je dois attirer sur le peuple romain la protection de la déesse Flore ; que les
e, qui, malgré le charme qu’ont pour moi les honneurs décernés par le peuple , m’y fait trouver encore moins de plaisir que de
iré, commandé par la raison, et qu’elle a été mise par le jugement du peuple à sa véritable place. XV. Lorsque vous fûte
rendu de si grands services, et qui leur était plus affectionné qu’au peuple romain ? Mais, Verrès, si c’est une preuve que vo
pas obligé les Mamertins à fournir un vaisseau, parce que ce sont des peuples alliés. Plût aux dieux ! nous avons donc en vous
e et si fidèle dans l’observation des traités, avez-vous commandé aux peuples de Taurominium, qui sont également nos alliés, de
vous que, dans une cause semblable, le droit et la condition des deux peuples furent différents sans aucun intérêt de votre par
rêt de votre part ? Mais si je fais voir que l’alliance avec ces deux peuples est telle, que, pour ceux de Taurominium, on a pr
ligés d’en fournir ; » et que Verrès, malgré ces traités, a forcé les peuples de Taurominium de fournir un navire et en a décha
traités. Traités d’alliance des Mamertins et des Taurominiens avec le peuple romain… XX. Ainsi, par vos bons offices, co
e intérêt, avili la majesté de la république, affaibli les secours du peuple romain, diminué ses ressources, acquises par la v
si nous l’avions exigé, un navire bien armé, bien équipé ; ces mêmes peuples , pour ne pas aller en mer dans le détroit, devant
es récents, avant que l’affaire fût consommée, et dans un temps où le peuple romain n’éprouvait nul embarras ; aujourd’hui, sa
l’avis de ses assesseurs qu’il n’impose point de fourniture de blé au peuple de Messine. Écoutez le décret du préteur d’après
sage, si prudent, formé par Verrès pour extorquer de l’argent de ces peuples et ne point démentir son caractère. Aussi le décr
; seuls affranchis de tout, sous sa préture, ils n’ont rien fourni au peuple romain, et ils ont tout accordé à Verrès. XXII
d’eux ; mais ce magnifique navire donné au préteur, et non fourni au peuple romain, ne vous laissait ni le pouvoir de le leur
éloignés, pour les considérer. Pourquoi ce triomphe était-il pour le peuple romain le plus agréable de tous ? c’est qu’il n’y
ur instruire les autres. Dans quelle prison est-il détenu ? chez quel peuple  ? comment est-il gardé ? Vous avez tous entendu p
i avaient des talents ou de la figure, il craignait le soulèvement du peuple si, suivant la coutume, il eût fait attacher tous
n qu’il avait prise de les faire paraître à des temps divers, tout le peuple en savait le nombre ; et non seulement il souhait
efs dans sa maison. Que la clémence, disons mieux, que la patience du peuple romain est admirable et rare ! Annius, chevalier
 ; on entend, à ce récit, des gémissements et des cris : cependant le peuple romain s’abstient de vous punir sur-le-champ ; il
e vous y autorisait ? L’ennemi le plus déclaré, le plus pernicieux du peuple romain, ou plutôt l’ennemi commun de tous les peu
us pernicieux du peuple romain, ou plutôt l’ennemi commun de tous les peuples et de toutes les nations, a-t-il pu être retenu p
i, dis-je, la veille il s’était échappé, s’il avait ramassé contre le peuple romain quelques troupes de gens armés, diriez-vou
mis vaincus jusqu’au temps où vos propres intérêts plutôt que ceux du peuple pourraient l’exiger ? L’ennemi commun serait sous
conservent par cette raison la vie aux généraux ennemis, afin que le peuple , en les voyant, puisse jouir du spectacle et des
rès agréable et bien éloigné des témoins. Ce fut là que le préteur du peuple romain, le conservateur et protecteur de la Sicil
ment des vaisseaux dont son lieutenant avait été chargé. La flotte du peuple romain, sur l’ordre de Verrès, reçoit pour amiral
, et tant de distinctions honorables accordées par le sénat et par le peuple romain aux magistrats et aux lieutenants ? Où éta
achement, leur ancienneté, leur affinité même, partagent la gloire du peuple romain ? Ô dieux immortels ! quoi ! en faisant co
ez accordé le commandement de la marine. Ils ne voulurent pas que ces peuples habitassent un lieu où les vaisseaux pouvaient en
s jours, il se montra pour lors un moment aux matelots. Ce préteur du peuple romain était sur le rivage en petites sandales, a
ire en cendres, dès le commencement de la nuit, cette belle flotte du peuple romain, repoussée jusque sur le rivage. Ô temps f
voit le préteur brûlant des feux les plus impudiques, et la flotte du peuple romain dévorée par les flammes. Au milieu de cett
. Dès que tout le monde en fut instruit, une multitude innombrable de peuple courait de tous côtés par la ville. Ce n’était po
c la même haine le concours des habitants était ici plus nombreux. Le peuple lui reproche alors sa conduite sur le bord de la
constances, l’effroi inspiré par l’arrivée des pirates, arrêtèrent le peuple en fureur ; il eut aussi égard à l’honneur et à l
de guerres, n’avaient jamais pu approcher : où la puissance navale du peuple romain, toujours victorieuse jusqu’à votre prétur
la sueur de leur front des moissons assez abondantes pour nourrir le peuple romain et toute l’Italie ? Nés dans l’île de Cérè
dont les ancêtres, depuis la découverte du blé, ont appris aux autres peuples à s’en passer ? Ainsi, sous votre gouvernement, l
cruel spectacle que de voir insulter à la gloire de Rome et au nom du peuple romain ; de voir, au milieu d’un peuple nombreux,
a gloire de Rome et au nom du peuple romain ; de voir, au milieu d’un peuple nombreux, dans le port même de Syracuse, sur un b
u port, non par crainte, mais parce qu’ils étaient las d’y rester, le peuple commença à raisonner sur la cause d’une calamité
Alors Verrès dit que c’est pour avoir livré la flotte aux pirates. Le peuple se récrie avec étonnement en voyant un homme asse
ée pour sauver Cléomène. » Il dit encore dans son apologie (et, si le peuple romain vous connaît bien, ce n’est pas sans fonde
autre délivre une somme pour n’être pas condamné ; c’est un usage. Le peuple romain ne veut point que l’on porte des accusatio
urs soins, fournissent chaque année une si grande abondance de blé au peuple romain, élevés et nourris par leurs parents dans
ciliennes, nous avons toujours recherché la protection et l’amitié du peuple romain ; nous lui avons toujours fourni tous les
t point la coutume, cela ne regarde point les sénateurs. Iront-ils au peuple romain ? La raison de son refus est facile à devi
aignent que ces vols ne soient permis et autorisés aujourd’hui par le peuple romain ; car depuis plusieurs années nous souffro
s plusieurs années nous souffrons en silence que l’argent de tous les peuples passe entre les mains de quelques avares gouverne
t eu soin d’empêcher, par leurs services et par leur fidélité, que le peuple romain ne les en dépouillât par autorité publique
d il vous aurait dit : « Vous, mon fils, préteur dans une province du peuple romain, lorsque vous aviez une guerre maritime à
x termes de leur traité d’alliance ; c’est pour vous que chez ce même peuple on a construit, aux frais du public, un grand vai
nts, vous avez ôté le commandement de l’armée navale au lieutenant du peuple romain et l’avez donné à un citoyen de Syracuse ;
que sur la place publique de Lilybée, devant un concours nombreux du peuple , C. Servilius, citoyen romain, ancien négociant d
ent être inviolables, non seulement dans Rome, où sont les tribuns du peuple , les autres magistrats, un forum témoin de tant d
e tant de jugements, l’autorité du sénat, l’opinion et l’affluence du peuple romain ; mais en quelque endroit, chez quelque pe
l’affluence du peuple romain ; mais en quelque endroit, chez quelque peuple que soit violé le droit des citoyens romains, vou
ous considère en ce moment avec indignation on ? Jamais la dignité du peuple romain, quoique absent, jamais l’image de cette m
Si quelque roi, si quelque ville des nations étrangères, si quelque peuple avait fait de semblables outrages à un citoyen ro
est si respecté, la vénération du nom romain si grande chez tous les peuples , qu’une pareille cruauté ne paraît être permise à
nchaîné par la sévérité des juges, arrêté par ce concours nombreux du peuple romain ? Certes, si vous sortez par quelque moyen
arrogé dans l’empire une telle autorité, que ceux à qui le sénat, le peuple romain et les magistrats permettaient de paraître
LIX. Oui, j’aime mieux qu’on apporte devant ces juges et devant le peuple romain les preuves de votre défense que celles de
us qu’il dit avoir fait la banque à Leptis ? Quoiqu’il y eût parmi le peuple de Syracuse plus de cent citoyens romains qui le
tement du nombre des pirates. Était-ce là le sort que devait avoir le peuple romain sous votre préture ? était-ce le fruit qu’
pronius ! puissance des tribuns si fort regrettée, et enfin rendue au peuple romain ! tout cela est-il tombé au point de n’avo
verges sur la place publique, par ordre de celui qui ne tenait que du peuple romain les faisceaux et les haches ? Quoi ! Verrè
car ces jours passés, quand, effrayé par les cris et le transport du peuple romain, vous vous êtes levé, qu’avez-vous dit ? Q
elui-ci : Je suis citoyen romain ? Et quand, sans être connu chez des peuples sauvages et habitant aux extrémités du monde, vou
té si redevable au nom de votre patrie, ce nom glorieux chez tous les peuples de la terre, cet homme que vous faisiez mettre en
s amis de notre république, non à des hommes qui connussent le nom du peuple romain, enfin non à des hommes, mais à des brutes
manité si barbare. Mais aujourd’hui que j’en parle à des sénateurs du peuple romain, protecteurs des lois et dispensateurs de
ont de la perte de leur cause, et s’en affligeront avec moi ; mais le peuple romain, m’ayant donné le pouvoir de plaider devan
i Verrès m’échappait à ce premier jugement pour comparaître devant le peuple romain. C’est ici une cause éclatante, facile à s
es même désigné consul : croyez-moi, les honneurs et les bienfaits du peuple romain n’exigent pas moins d’attention pour les c
moins d’attention pour les conserver que de soin pour les obtenir. Le peuple , privé de ses tribuns, a supporté autant qu’il a
es affaires publiques. Mais du jour que les tribuns ont été rendus au peuple , pensez-y, vous avez été dépouillé de tous ces av
e mépriser en secret, ce qui vous touchait fort peu naguère ; mais le peuple romain s’en expliquerait par un jugement libre et
nstances et aux conjonctures des temps ; ce sera donc au moment où le peuple romain réclame, pour l’administration de la justi
. Si quelqu’un de vous fait ici quelque chose de répréhensible, ou le peuple romain deviendra juge d’un homme qu’auparavant il
e inaction que ceux dont l’origine est noble, et que les bienfaits du peuple romain viennent chercher sans qu’ils y pensent. J
cet homme si sage, qui, songeant à se rendre recommandable auprès du peuple , non par sa noblesse, mais par ses vertus, et qui
igé de me porter pour accusateur, quand j’aurai satisfait à ce que le peuple romain attend de moi, et que j’aurai rempli le de
res, qu’ils s’attendent à me répondre de leur conduite au tribunal du peuple romain ; et s’ils ont pu reconnaître en moi de l’
que ceux dont j’aurai encouru la haine pour soutenir les intérêts du peuple romain trouveront en moi un accusateur bien plus
porter à Ségeste votre auguste simulacre, consacré deux fois chez ces peuples , l’une par la piété des habitants et l’autre par
pine, dont les sacrifices, s’il faut croire l’opinion et la piété des peuples , sont célébrés avec le culte le plus mystérieux e
ois et les règles des mœurs, de l’humanité, de la douceur, à tous les peuples  ; vous dont le culte emprunté des Grecs est conse
s peuples ; vous dont le culte emprunté des Grecs est conservé par le peuple romain, en particulier, en public, avec tant de r
es fruits de la terre, les avez portés avec votre culte chez tous les peuples  ; dieux et déesses à qui Verrès, poussé par l’aud
cusé, je n’ai eu d’autre objet que le salut des alliés, la dignité du peuple romain et la fidélité avec laquelle je devais rem
5 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
uctions et s’embrouillerait dans les détours de ses raisonnements. Ce peuple semble créé pour deux choses uniquement : l’admin
actères et les plus nobles actions qu’il ait jamais été donné à aucun peuple de produire pour l’exemple des hommes ; mais ce p
re exalter sans cesse en termes magnifiques la majesté du sénat et du peuple , nous éprouvons à la longue comme un secret dépit
lle est plus aimable et plus communicative ! C’est que l’esprit de ce peuple est sociable autant que celui des Romains est per
el. Ces tribuns, ces consuls, qui n’ont à la bouche que les droits du peuple ou les priviléges du sénat, ne sont que les orate
s la montrent traînant des lambeaux de deuil, les bras tendus vers le peuple , les cheveux longs et défaits, la poitrine ouvert
t jusqu’à dix mille juges, choisis par le sort dans tous les rangs du peuple , quel trouble des tableaux pareils à celui-là aur
laidoiries dans l’exposé des faits de la cause. Dans les jugements du peuple , les parties intéressées étaient tenues de plaide
, tous ces personnages sont des héros sans doute, mais les héros d’un peuple qui ne conçoit guère la grandeur dépouillée de la
drame mêlé à l’histoire. C’est un malheureux plébéien qui soulève le peuple contre les riches, en lui montrant sur son corps
es enfants de Persée traînés en triomphe avec leur père et tendant au peuple leurs mains suppliantes ; c’est César égorgé en p
agite comme une mer au souffle de sa parole. Quand il parle devant le peuple , il a pour piédestal les rostres, pour horizon le
a tués de sa main, et quarante récompenses militaires : il montre au peuple huit citoyens qu’il a arrachés à la mort dans les
rûlé, forte lignée de paysans. — « Regardez, citoyens, dit l’homme au peuple , voilà ma magie, voilà mes sorti-léges. » Je dema
nal appelé à prononcer sur une cause qui lui est étrangère comme d’un peuple réuni pour délibérer sur ses propres intérêts. Si
n laissent tomber quelques paroles émues de leur bouche respectée, le peuple , pressé d’émigrer à Véies, rentre dans ses sept c
d’un grand homme l’emporte sur l’éloquence du tribun qui l’accuse. Le peuple suit au temple l’illustre aristocrate, et, en le
it ; on rabrouait sévèrement à la tribune les tribuns insolents ou le peuple mutiné. Dans cet exercice journalier de la parole
uence grave, simple, pratique, la seule peut-être qui soit digne d’un peuple libre. Ce n’est pas un philosophe ce Fabricius, q
temps et des pays. Citoyen d’une municipalité qui n’a avec les autres peuples que des rapports de commerce ou de guerre, l’Athé
soumis, devra embrasser dans son intelligence tout ce qu’embrasse le peuple romain dans sa domination. S’il n’était destiné q
es augures et des pontifes. Mais, appelé à être un jour le patron des peuples alliés et à avoir des provinces entières dans sa
larité passagère. Sa faiblesse, trop connue, ôtait toute confiance au peuple  : sa vanité indisposait ses amis ou les affligeai
se répandent dans toute la ville et livrent ses ennemis à la risée du peuple . Les contemporains les ont recueillis, et, quand
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
oquence. Nous allons maintenant suivre un moment ses progrès chez les peuples où elle a brillé avec le plus d’éclat, et qui nou
ce aveugle, la multitude était conduite, et jamais persuadée. De tels peuples ne pouvaient donc avoir aucun de ces grands motif
rnés dans le principe par des rois, qu’ils appelaient des tyrans, ces peuples , naturellement inquiets et remuants, chassèrent l
oût pour tous les beaux-arts, et pour l’éloquence en particulier. Son peuple était remarquable par sa vivacité, son esprit et
es. Son gouvernement était totalement démocratique, et l’assemblée du peuple décidait de tout en dernier ressort. C’est là que
l’orateur le plus habile tremblait, lorsqu’il adressait la parole au peuple assemblé, parce qu’il était responsable du consei
nt disputés à l’envi la gloire de bien dire, dans un temps et chez un peuple où tout le monde se disputait celle de bien faire
t ce genre de mérite convenait à l’imagination ardente et légère d’un peuple que le sentiment et la pensée frappaient rapideme
berté de son pays, et travailla quarante ans à ranimer la fierté d’un peuple devenu, par sa mollesse, le complice de ses tyran
r sur le bord de la mer, pour s’exercer à haranguer ensuite devant le peuple . Peut-être, dit La Harpe, n’a-t-on point fait ass
ent tumultueuses et imposantes, les flots de la mer et les flots d’un peuple assemblé. Jamais orateur n’eut un champ plus vast
employer tous les moyens capables de faire sortir de sa léthargie un peuple si longtemps fameux par sa justice, son humanité
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples . Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parl
i la transporte d’un homme à un autre, d’une maison à une autre, d’un peuple à un autre, pour montrer qu’ils ne l’ont tous que
nes, ni ruiner sa maison par ses conquêtes. Quand Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne song
son entrée dans Jérusalem, au milieu des applaudissements de tout le peuple , je me sens fortement pressé, chrétiens, de mettr
semble ni plus riche ni plus précieux. Toutes les langues et tous les peuples l’adorent3 ; tout le monde lui sacrifie : et ces
trois enfants de Babylone, ni de lui dénier l’adoration que tous les peuples lui rendent : je veux faire tomber sur cette idol
l’ont comblé de leurs bienfaits, et il suçait de son côté le sang du peuple . C’est pourquoi il s’est élevé, superbe en sa hau
nt leurs nids sur ses branches ; les familles de ses domestiques, les peuples se mettaient à couvert sous son ombre1  ; un gran
’image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple , tout est abattu, tout est désespéré ; et il me s
: « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d’étonnement. » Mais et les prince
t au peuple de douleur et d’étonnement. » Mais et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain l
s puissent vivre en paix et en repos, en vous rendant obéissance. Vos peuples s’attendent, Sire, à vous voir pratiquer plus que
grandes dépenses l’oblige en même temps à ne pas laisser accabler le peuple , par qui seul elle les peut soutenir. Ainsi leur
hoses il se commet d’injustices et de pilleries2, ce qui soutient vos peuples , c’est, Sire, qu’ils ne peuvent se persuader que
ion que puissent avoir ceux qui a servent, pour le soulagement de ses peuples , elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois so
lle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples , ils les aiment naturellement : leur gloire et le
is, qui n’espèrent qu’aux désordres2 que causera l’impuissance de vos peuples , se verront déchus de cette espérance. Si cela ar
ux que le vôtre3 ? Il est arrivé souvent qu’on a dit aux rois que les peuples sont plaintifs4 naturellement, et qu’il n’est pas
r les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de rendre les peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer leur b
endri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple , et de l’amour extrême de son peuple envers lui1.
ontés de ce grand roi envers son peuple, et de l’amour extrême de son peuple envers lui1. C’est ainsi qu’il avait gagné les cœ
né pour attirer de loin et de près l’amour et le respect de tous vos peuples . Vous devez vous proposer ce digne objet, de n’êt
1. Vous avez toutes ces qualités ; et jamais il n’y a eu règne où les peuples aient eu plus de droit d’espérer qu’ils seront he
e beau précepte de saint Paul3, qui oblige les rois à faire vivre les peuples autant qu’ils peuvent, doucement et paisiblement,
et historien a été jugé ainsi : « Quelle admirable revue de tous les peuples  ! Comme ils viennent tour à tour devant Bossuet t
ut courir. « Bossuet pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples  : Marche, marche ! dit-il à l’Égypte ; et le trôn
et le trône majestueux des Pharaons, et ce sacerdoce imposant, et ce peuple grave et sérieux passe et disparait bientôt ; — M
uissance romaine ; — Marche, marche ! dit-il à Rome elle-même ; et ce peuple invincible, qui sert d’instrument aux desseins de
est Jésus mourant qui vous y exhorte : il vous recommande vos pauvres peuples . Puisse Votre Majesté avoir le moyen d’assouvir s
er. » Allusion à madame de Montespan. 3. « A ménager les forces des peuples . » Corneille, dans le prologue de son Andromède,
longtemps mes forces s’affaiblissent, L’État est florissant, mais les peuples gémissent ; Leurs membres décharnés courbent sous
s d’un trait de ressemblance : tous deux parlant d’ordinaire comme le peuple , avec la dernière naïveté, et par moments montant
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
aranties, et assure des récompenses à nos alliés. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale,
i en France : là, vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dir
uire la grande capitale que de flétrir l’honneur des enfants du grand peuple et de ses alliés. Leurs projets furent confondus
r un accroissement de domaines et de puissance avec l’amitié du grand peuple , son inimitié (qu’on ne peut provoquer que par l’
ur d’écrire à Votre Majesté pour lui faire connaître le désir qu’a le peuple français de mettre un terme à la guerre qui désol
issance où serait le monde entier de rien changer à la volonté que le peuple français a reçue de la nature de se gouverner com
ope en accroissant partout la dette publique et le mécontentement des peuples . En obligeant le peuple français à faire la guerr
t la dette publique et le mécontentement des peuples. En obligeant le peuple français à faire la guerre, on l’obligera à ne pe
it écrire, et d’être persuadée qu’après le bonheur et les intérêts du peuple français, rien ne m’intéresse davantage que la pr
rès dans des plans offensifs également inconcevables, elle fera à son peuple un mal que le reste de sa vie ne pourra guérir. S
reux de ne faire que des guerres indispensables à la politique de ses peuples , et de ne point répandre le sang dans une lutte a
phémères qui s’excitent et se calment avec tant de facilité parmi les peuples . Sur ce, je prie Dieu, monsieur mon frère, qu’il
on premier devoir est d’empêcher que l’on empoisonne la morale de mon peuple  ; car l’athéisme est destructeur de toute morale,
e forment en France ; et alors la paix que je ferai sera digne de mon peuple , de vous et de moi. » 2. Elle fut signée le 20
le-même, hélas ! 1. Nos idées, plus encore que le mécontentement des peuples , semèrent en Europe des principes nouveaux. 2. I
,  Mère, abrégez notre veille.  Bien, dit-on, qu’il nous ait nui,  Le peuple encor le révère,    Oui, le révère. Parlez-nous d
lez-nous de lui, grand’mère ;   Parlez-nous de lui. (Les Souvenirs du peuple .) Ce mot rappelle aussi ces vers de La Fontaine 
la mémoire des hommes, prennent place dans toutes les traditions des peuples , grandissent de siècle en siècle, grâce aux actio
entière, qui embrasse à la fois la vie civile et la vie politique des peuples , au lendemain d’une révolution dévorante, à trave
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
sement adapté aux circonstances locales, au caractère et aux mœurs du peuple auquel il était destiné, ont fait constamment reg
t-là tient nécessairement du prodige, quand on songe à ce qu’était le peuple hébreu, lorsque Moïse conçut le projet de le rédu
s un siècle aussi reculé, dans un climat presque barbare, et chez des peuples à peine sortis des mains de la nature, c’est de t
les dont les remparts s’élèvent jusqu’aux cieux. Vous le vaincrez, ce peuple terrible, ces enfants d’Enacim, dont vous avez en
t vos vertus, ce sont leurs propres impiétés qui vont attirer sur ces peuples le poids terrible des vengeances du Seigneur. Rap
sa part, sa bonté toute-puissante vous élèvera au-dessus de tous les peuples de la terre. Il livrera en votre pouvoir les enne
tamment dans le sentier de la loi divine, le Seigneur fera de vous un peuple saint, un peuple à part : il vous l’a juré, et sa
entier de la loi divine, le Seigneur fera de vous un peuple saint, un peuple à part : il vous l’a juré, et sa parole est invio
peuple à part : il vous l’a juré, et sa parole est inviolable. Et les peuples de la terre trembleront devant vous parce que ce
voie publique. Vos fils et vos filles seront traînés captifs chez les peuples étrangers : vos yeux le verront, et vous n’aurez
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
uait de faire à son pays. Le décret fut reçu avec enthousiasme par le peuple d’Athènes, et attaqué avec acharnement par Eschin
gistrats et dans le conseil des cinq-cents, et dans les assemblées du peuple  ; que l’on remît en vigueur les lois de Solon, qu
violées ! Il poursuit : « Vous le savez Athéniens, il est parmi les peuples trois sortes de gouvernements. La monarchie, l’ol
lement que l’on a eu au besoin de grandes conspirations à dévoiler au peuple , quand on a voulu le faire servir d’instrument à
rétalion maligne. Il faut se rappeler surtout qu’il parlait devant un peuple léger par caractère, injuste par conséquent, et q
mmence et le termine, devait produire le plus grand effet auprès d’un peuple qui comptait pour quelque chose le respect des ch
tête de meilleurs magistrats ? Le héraut s’avançait, et présentant au peuple assemblé les orphelins dont les pères étaient mor
dont les pères sont morts à la guerre, en combattant avec courage, le peuple les a élevés pendant leur enfance : il les revêt
la honte du décret ? Quoi ! l’on proclamera en plein théâtre, que le peuple d’Athènes couronne, pour sa vertu, le plus méchan
tribune les ombres de ces infortunés citoyens ; il les place entre le peuple et Démosthène : il l’investit de ces mânes vengeu
it quelque part qu’on ait couronné quelqu’un de ces grands hommes. Le peuple était-il donc ingrat ? Non, mais il était magnani
eurs noms, afin sans doute que l’inscription parût être faite pour le peuple , et non pour les généraux. Transportez-vous en es
t désintéressé, qui a réglé les contributions de la Grèce, et dont le peuple , après sa mort, a doté les filles : l’un, vous co
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
t de l’être cependant, lorsqu’on se reporte au temps et au milieu des peuples où elles furent écrites. Ce sont, ont dit les uns
ue le personnage qui agit, tandis que ces discours adressés à tout un peuple , dans une circonstance importante pour lui, nous
r lui, nous font d’autant mieux connaître l’esprit et les mœurs de ce peuple , que l’orateur, quel qu’il soit, a dû accommoder
rs. Ce témoignage unanime, ces honneurs solennellement rendus, par un peuple poli et déjà éclairé, à l’écrivain qui venait d’e
Perses. Discours de Sandanis à Crésus. « Prince, tu vas attaquer des peuples qui ne sont vêtus que de peaux, qui mangent ce qu
de leur pays ne leur permettant pas de manger ce qu’ils veulent ; des peuples qui ignorent l’usage du vin, et n’ont que de l’ea
syriens, et toujours plus avide de conquérir, attaque les Massagètes, peuples presque sauvages, mais belliqueux. Déjà le roi de
s est incertain. Renonce à ton projet ; et, content de régner sur tes peuples , souffre que nous régnions sur les nôtres. Mais,
s Scythes, Alexandre se dispose à le franchir ; une députation de ces peuples s’avance, et le plus ancien de la troupe lui parl
nsumit ». Voilà bien le style sentencieux et parabolique de tous les peuples de l’orient et du nord. Voici maintenant l’équité
s grands intérêts, ou plaider quelquefois leur propre cause devant un peuple léger, ingrat, qui méconnaissait bientôt, et paya
sse avec laquelle vous cédez au malheur ». Il faut bien connaître le peuple à qui l’on parle, et être bien sûr de son ascenda
votre rivale que vous vous laissez abattre par le malheur. Parmi les peuples , comme parmi les particuliers, c’est la constance
prise avec ardeur ; réprimez l’orgueil du Péloponèse ; apprenez à ses peuples qu’ils ne vous intimideront jamais, et que le rep
des discours, que l’on repousse l’attaque de l’ennemi. En général, un peuple naturellement actif a besoin d’entretenir cette a
nemis avons-nous à combattre ? Des hommes ramassés au hasard parmi le peuple , et qui ne sont pas, comme nous, des guerriers d’
dans un autre temps. Cet appareil formidable, cette masse de tous les peuples de l’orient arrachés avec effort de leurs foyers,
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
perdu sa constance, Et, façonnée aux lois, n’a même plus au cœur D’un peuple impolicé6 la sauvage vigueur. Partout, dans nos m
RRE. Danton. Le triomphe est complet. Nous sommes tout-puissants. Le peuple élève aux cieux nos noms retentissants. Tout nous
révolution n’appartient à personne ; Je ferai, quant à moi, ce que le peuple ordonne. Danton. Eh ! sans doute ! le peuple est
quant à moi, ce que le peuple ordonne. Danton. Eh ! sans doute ! le peuple est souverain : c’est dit ; Mais tu n’es pas aux
Laissons donc entre nous ce mot sonore et vide ; On sait bien que le peuple a besoin qu’on le guide. Il s’assied. Je dis qu’i
its, quand viendra la saison ; Il s’incline vers Robespierre. Mais le peuple actuel, qui manqua de bons maîtres, Nous peut en
rompus, corrupteurs, ils avaient observé Qu’on asservit sans peine un peuple dépravé. César, qui méditait l’esclavage de Rome,
taille. — Ce n’est pas pour si peu, Danton, que je travaille. Ami du peuple , hier, je le suis aujourd’hui ; J’ai souffert, j’
d toutes les classes ; Je ne distingue plus ni familles ni races ; Le peuple est tout le monde, et les nobles anciens, Tombés
e te perdre, en voulant les sauver ! Il passe devant Danton. Quant au peuple , il saura se passer de ton aide. — Tu m’as interr
délai, sans retard, Nommez un dictateur. — Demain sera trop tard. Le peuple vengera lui-même son injure, Et ce sera terrible
us l’effusion du sang ; Moi-même à la régler je serais impuissant. Le peuple , brandissant le glaive de l’archange : Bavardez,
volutions sont des crises qui renouvellent parfois le tempérament des peuples , quand elles ne l’épuisent pas. Mais il ne faut p
de Lucrèce ne fut que l’occasion de la révolution qui arriva ; car un peuple fier, entreprenant, hardi, et renfermé dans ses m
rand. Dezobry.) 3. Le pauvre homme ! 1. Outre son journal l’Ami du Peuple , Marat avait composé des écrits politiques, entre
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
mée dans une province était son général ou son ennemi. Tandis que1 le peuple de Rome ne fut corrompu que par ses tribuns, à qu
’extrémité de la fougue à l’extrémité de la faiblesse. Mais, quand le peuple put donner à ses favoris une formidable autorité
e la liberté ; au lieu que les succès et les malheurs d’un État où le peuple est soumis confirment également sa servitude. Une
erdit pas moins. Rome avait soumis tout l’univers avec le secours des peuples d’Italie, auxquels elle avait donné en différents
avait donné en différents temps divers priviléges2. La plupart de ces peuples ne s’étaient pas d’abord fort souciés du droit de
i l’on n’était citoyen romain, et qu’avec ce titre on était tout, les peuples d’Italie résolurent de périr ou d’être Romains :
elle l’accorda à tous. Pour lors Rome ne fut plus cette ville dont le peuple n’avait eu qu’un même esprit, un même amour pour
nds, toujours mêlée de respect, n’était qu’un amour de l’égalité. Les peuples d’Italie étant devenus ses citoyens, chaque ville
s. On appela comices une troupe de quelques séditieux ; l’autorité du peuple , ses lois, lui-même devinrent des choses chimériq
s chimériques, et l’anarchie fut telle qu’on ne put plus savoir si le peuple avait fait une ordonnance, ou s’il ne l’avait pas
u’elles étaient telles que leur effet naturel était de faire un grand peuple , et non pas de le gouverner. Il y a bien de la di
entre les lois bonnes et les lois convenables, celles qui font qu’un peuple se rend maître des autres et celles qui maintienn
e par l’esprit d’une autre, le gouvernement changeait sans cesse : le peuple , étonné, cherchait la démocratie, et ne la trouva
uieu.) 2. Les Toscans, les Ombriens, les Latins. Cela porta quelques peuples à se soumettre ; et comme on les fit aussi citoye
(Note de Montesquieu.) 3. Qu’on s’imagine cette tête monstrueuse des peuples d’Italie, qui, par le suffrage de chaque homme, c
ngleterre. 2. Rappelons ces vers de Corneille (Cinna) : … Quand le peuple est maître, on n’agit qu’en tumulte ; La voix de
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
se d’une comparaison. Voltaire, qui écrivait dans un temps et chez un peuple observateur bien plus scrupuleux des bienséances,
ieu Mars et à l’Épouvante, s’élançant du fond de la Thrace contre les peuples (Il. liv. 13. v. 298. Ænéid. liv. 12. v. 331). Vo
À cette nouvelle, Achaz frémit ; son cœur fut saisi de crainte et son peuple trembla, comme les arbres des forêts qui frissonn
us l’emblème d’une vigne, l’histoire des revers et des infidélités du peuple de Dieu. Nous allons la mettre sous les yeux du l
Entrons dans le détail de tant de beautés réunies. 137Pourquoi les peuples de la terre Forment-ils ce concours soudain ? Pou
trône odieux et fragile Des tyrans que vomit l’enfer. Protecteur des peuples fidèles, Tu feras plier les rebelles Sous le poid
un fleuve délicieux, Viendront arroser nos campagnes. Son règne à ses peuples chéris Sera ce qu’aux champs défleuris Est l’eau
ntemple en silence, épars sur la poussière, Ces restes desséchés d’un peuple entier détruit. Le Seigneur commande au prophète
ces corps prêts d’ouvrir les yeux. Soudain le prodige s’achève, Et ce peuple de morts se lève, Étonné de revoir les cieux, etc
rre,             N’en seront jamais affranchis.             Non, mon peuple chéri, etc. (Lefranc). Voici un autre exemple de
du ciel rappelons la mémoire, etc. (Religion, ch. 4). 127. « Les peuples les plus redoutables ont été pour moi comme un ni
qui s’est trouvé sous ma main : j’ai réuni sous ma puissance tous les peuples de la terre, comme on ramasse quelques œufs que l
x tumultueuses, qui retentissent comme le bruit des grandes eaux. Les peuples frémiront comme des eaux impétueuses. Dieu s’élèv
dessus d’eux, le Seigneur a de même étendu ses ailes ; il a pris son peuple sur lui, et l’a porté sur ses ailes ». 134. Vi
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
t la direction entière des grands intérêts étaient entre les mains du peuple . Lorsqu’il y avait lieu à délibérer sur une affai
le. Lorsqu’il y avait lieu à délibérer sur une affaire importante, le peuple s’assemblait dès le matin dans le Forum, ou sur u
ment convoquées par les généraux ou par les prytanes : quelquefois le peuple s’assemblait de lui-même, sans attendre les forma
és prescrites par la loi. Lorsque tous les orateurs avaient parlé, le peuple donnait son suffrage en étendant les mains vers c
e flattait davantage. Xénophon rapporte que, la nuit ayant surpris le peuple au milieu d’une délibération importante, on fut o
loi que pendant un an. Chez les Romains, les comices ou assemblées du peuple se tenaient dans le Champ-de-Mars, et étaient pré
isée des Grecs, qui la traitaient de barbare. Mais il sut se créer un peuple , et le rendre formidable. Déjà sa politique astuc
ait la liberté d’Athènes ; l’alarme commençait à se répandre parmi ce peuple léger et frivole, qui ne songeait aux moyens de d
elle croit commander. Ce fut dans ce moment de crise, au milieu d’un peuple dont une moitié était abattue par la crainte, et
nt on les fera valoir, pour s’exprimer avec cette confiance devant un peuple d’avance persuadé qu’il n’y avait plus rien à esp
parti, Cicéron monta à la tribune aux harangues pour rendre compte au peuple romain de tout ce qui s’était passé. C’est le suj
omaine, et d’une armée de brigands ; 3º enfin il ranime le courage du peuple romain, par de nouvelles protestations de son dév
ée à la fois, et sur celle des langues, et sur celle du caractère des peuples à qui les deux orateurs avaient affaire. Le peupl
du caractère des peuples à qui les deux orateurs avaient affaire. Le peuple athénien était volage, inappliqué : il fallait do
tion, parce qu’il avait à ménager, soit dans le sénat, soit devant le peuple , soit dans les tribunaux, une foule de convenance
ultitude est la même. Il fallut donc que Cicéron justifiât, devant le peuple , la conduite qu’il avait tenue dans le sénat ; il
, cum hostem aperte videretis ». Il s’agit maintenant de rassurer le peuple sur les suites de cette guerre devenue inévitable
manquent : ne parlons point ici du sénat, des chevaliers romains, du peuple , du trésor public, des revenus de l’état, de l’It
et sans moyens. Il me serait facile de citer une foule de rois et de peuples que le ressentiment ou une pitié mal entendue ont
ans autres formalités, des scélérats chargés de la haine générale. Le peuple se réjouit et applaudit à leur sévère équité ; ma
tes ; qu’il ne soit plus question d’eux ni dans le sénat ni auprès du peuple , sous peine d’être déclaré coupable d’attentat co
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
te fausse gloire qui ne vient pas de la justice, mais de la faveur du peuple ou des événements, et qui, nous revêtant d’une po
même sang se sont succédé pendant dix siècles au gouvernement du même peuple , et, malgré cette perpétuité d’intérêt et de comm
nir, le courage de faire comme eux. Les lettres sont le palladium des peuples véritables ; et, quand Athènes naquit, elle eut P
quand Athènes naquit, elle eut Pallas pour divinité. Il n’y a que les peuples en voie de finir qui n’en connaissent plus le pri
t plus ce qui éclaire et ne sentent plus ce qui émeut. Mais, chez les peuples vivants, la culture des lettres est, après la rel
t. Le droit est la seconde initiation à la vie publique. Si, chez les peuples serfs, il ne conduit qu’à la défense des intérêts
serfs, il ne conduit qu’à la défense des intérêts vulgaires, chez les peuples libres, il est la porte des institutions qui fond
ole qui l’aura trompé. Voilà l’histoire de l’homme ; écoutez celle du peuple . Un peuple est assoupi dans les mœurs de la barba
ura trompé. Voilà l’histoire de l’homme ; écoutez celle du peuple. Un peuple est assoupi dans les mœurs de la barbarie ; il ne
le progrès, l’histoire, la stabilité. Mais voici que tout change. Ce peuple s’assied ; il dresse sa tente, il creuse des foss
histoire dans le cycle où toutes les nations ont renfermé la leur. Ce peuple vit enfin, il révèle sa présence par des hommes q
sprit. Voulez-vous d’autres scènes prises aux sociétés vieillies ? Un peuple , après avoir tenu longtemps avec honneur le scept
du caractère est venue la servitude ; les tyrans se sont joués de ce peuple en lui imposant des lois dignes de ses mœurs. Ils
t par elles le besoin de la force antique, elle a ranimé le sénat, le peuple , le forum, les dieux éteints, la Majesté tombée,
17 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
talent est-il donc prisé si haut ? C’est qu’il est fort rare chez le peuple qui a la prétention d’être l’arbitre de l’esprit
ommes arrivés aux lieux où je t’ai dit Que tu devrais bientôt voir le peuple maudit Qui ne pourra jouir de la béatitude. » Alo
urs voix plaintives Aux restes d’Ilion, ces éternels adieux : « D’un peuple d’exilés déplorable patrie, Ton empire n’est plus
s sur la rive étrangère. Si tu veux entendre nos chants, Rends-nous, peuple cruel, nos époux et nos pères, Nos enfants et nos
vu naître attendaient son image ; Paris, tous les Français ; tout un peuple jaloux Veut, de lui rendre honneur s’honorer avec
rer sa vie. Eh bien ! qu’à leur exemple, ému d’un saint transport, Le peuple , devant lui, se lève après sa mort ! C. Delavi
acée Que des débris des nations : Trônes, autels, temples, portiques, Peuples , royaumes, républiques, Sont la poussière du chem
nivers n’est plus qu’un empire. Mais déjà l’esprit se retire ; Et les peuples poussant un cri, Comme un avide essaim d’esclaves
ules, Et l’esprit reprend son marteau ! De ces nations mutilées Cent peuples naissent sous ses pas, Races barbares et mêlées Q
, Selon les hommes et les jours. Ici, conquérant, il balaye Les vieux peuples comme l’ivraie : Là, sublime navigateur, L’instin
toyen grec. Le goût et le talent de l’éloquence étaient innés chez ce peuple privilégié : persuader par la parole, telle était
mbat un adversaire, ou tâche de rallumer l’amour de la patrie chez un peuple dégénéré : l’un et l’autre ne savent que rallumer
emblables, si du moins on peut reconnaître le caractère primitif d’un peuple , lorsqu’il a déjà été altéré par les gouvernement
jà été altéré par les gouvernements divers. Les qualités communes aux peuples de l’Italie et de la Grèce, les qualités permanen
st beau « dans tous les genres, et à le reproduire. Dans les fêtes du peuple des campagnes, on démêlerait aujourd’hui des homm
dministration de l’État, et de se voir médiateurs entre la cour et le peuple . On leur insinuait que cet emploi donnerait de la
des rois et s’opposer à leurs dérèglements, les y conviait ; que les peuples réclamaient leur justice comme le seul asile pour
fisance, et qui avait vieilli dans la haine des favoris. Or, comme le peuple , qui ne bougeait du palais, était informé qu’il s
nt, résister, au nom de la liberté et au nom du pouvoir, au roi et au peuple  ; commencer une révolution et la finir. Guizot
intentions de Louis XVI étaient droites et bonnes, s’il avait pour le peuple des entrailles de père, le peuple, de son côté, a
oites et bonnes, s’il avait pour le peuple des entrailles de père, le peuple , de son côté, aimait et respectait le roi ; la Fr
me un sujet de tourment aussi vif que les plaintes et les murmures du peuple . Il aurait voulu, en diminuant les impôts, augmen
lissant les corvées remplaçait-il cette charge qui écrasait le pauvre peuple des campagnes par un impôt également réparti ; la
roi, par les autres comme des traîtres qui abandonnaient la cause du peuple . S. de Sacy 15. La Révolution et l’Autori
à la mobilité du jugement individuel : aussitôt s’échappe du sein des peuples « ce je ne sais quoi d’inquiet », comme dit Bossu
barbares qui, dans leur marche de torrent, charriaient avec elles les peuples de toutes les langues et de tous les climats. Qua
singulière puissance d’entraînement. Son parti était partout, dans le peuple , dans l’Assemblée, dans la cour même, dans tous c
deux mesures. Quiconque a violé le droit, est pour moi un coupable : peuple ou roi, il n’importe, mon devoir est de montrer à
ire un homme ! » Ces temps sont loin de nous. À force de souffrir, Le peuple s’est levé pour vaincre ou pour mourir. Il a bris
tout, il faut être équitable : C’est nous, ce sont nos droits que le peuple défend. Bien d’autres, comme nous, ont là-bas leu
vages ; il inscrit précipitamment son nom dans les fastes de tous les peuples  ; il jette des couronnes à sa famille et à ses so
it, au milieu des regrets de ses compatriotes et de la vénération des peuples . Bonaparte ravit à une nation son indépendance :
rait presque remonter jusqu’aux siècles les plus crédules et chez les peuples les plus courbés sous la verge du sacerdoce. L’in
re est flamme Du genre humain croissant féconder la grande âme... Des peuples écoulés dépassant les niveaux, Les faire déborder
és, marqués au flanc par les ciseaux du maître, Fondre les nations en peuple fraternel Marqués au front par Dieu de son chiffr
e gros livres, pas un ; et pourtant tout le monde lit ; c’est le seul peuple qui lise, et aussi le seul instruit de ce qu’il f
ne. Napoléon II I Mil huit cent onze ! — Ô temps où des peuples sans nombre Attendaient, prosternés sous un nuage
uvrit, et l’on vit se dresser sur le monde L’homme prédestiné, Et les peuples béants ne purent que se taire, Car ses deux bras
à nos armes rebelle, Le Scythe vagabond s’inclinent devant toi ; Des peuples , des cités, de la ville éternelle Ta puissance es
écrouler l’édifice De l’absolu pouvoir. Ils tremblent que soudain le peuple ne s’écrie : « Aux armes ! trop longtemps c’est s
rices Consacrés par les sacrifices Et par l’hommage des mortels ? Le peuple , dans ton moindre ouvrage Adorant la prospérité,
Des murs que la flamme ravage ; Des vainqueurs fumant de carnage ; Un peuple au fer abandonné ; Des mères pâles et sanglantes,
vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du bonheur d’un peuple fidèle Fait le plus cher de ses souhaits ; Qui fu
vait par les airs ; Que dans Paris entier, comme la mer qui monte, Le peuple soulevé grondait, Et qu’au lugubre accent des vie
té de lauriers toute ceinte, Dont le monde entier est jaloux, Que les peuples émus appellent tous la sainte, Et qu’ils ne nomme
à Rome même il n’est pas sans appui ; Le sénat est pour nous, mais le peuple est pour lui. Le peuple se sent peu de son orguei
sans appui ; Le sénat est pour nous, mais le peuple est pour lui. Le peuple se sent peu de son orgueil farouche : Ce qui frap
es lieux bas, Sur les seules hauteurs concentrent leurs éclats, Et le peuple , à couvert, voit courir, sur sa tête, Vers d’autr
’est dans ce but secret que Tarquin fait ses guerres : Il se gagne le peuple en lui gagnant des terres. Chacun, sans nuire à l
n, sans nuire à l’autre, a sa proie à ronger : Tarquin a le sénat, le peuple a l’étranger. La foule ne s’émeut contre la tyran
perdu sa constance, Et, façonnée aux lois, n’a même plus au cœur D’un peuple impolicé la sauvage vigueur. Partout, dans nos ma
multitude ? BRUTE. Non, non : ce nous serait une autre servitude. Le peuple turbulent, qui suit sa passion, Est une proie acq
s que leur rang désigne pour patrons, Afin qu’en de tels choix le bas peuple consulte Cet indice éclatant plutôt que le tumult
aignons votre exemple, et doutons si dans Rome Il n’instruit point le peuple à prendre loi d’un homme Et si votre valeur, sous
e empire en est d’autant plus dangereux, Qu’il rend de vos vertus les peuples amoureux, Qu’en assujettissant vous avez l’art de
Tandis que l’ennemi par ma fuite trompé Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant en airain ses frêles avantage
DANTON. Le triomphe est complet. Nous sommes tout-puissants ; Le peuple élève aux cieux nos noms retentissants. Tout nous
révolution n’appartient à personne, Je ferai, quant à moi, ce que le peuple ordonne. DANTON. Eh ! sans doute, le peuple est s
i, quant à moi, ce que le peuple ordonne. DANTON. Eh ! sans doute, le peuple est souverain, c’est dit ; Mais tu n’es pas aux c
Laissons donc entre nous ce mot sonore et vide ; On sait bien que le peuple a besoin qu’on le guide. Je dis qu’il faut régler
ur raison Portera d’heureux fruits, quand viendra la saison ; Mais le peuple actuel, qui manqua de bons maîtres, Nous peut, en
rompus, corrupteurs, ils avaient observé Qu’on asservit sans peine un peuple dépravé. César, qui méditait l’esclavage de Rome,
taille. — Ce n’est pas pour si peu, Danton, que je travaille. Ami du peuple hier, je le suis aujourd’hui. J’ai souffert, j’ai
d toutes les classes ; Je ne distingue plus ni familles ni races ; Le peuple est tout le monde, et les nobles anciens, Tombés
x relever ; Prends garde de te perdre en voulant les sauver. Quant au peuple , il saura se passer de ton aide. Tu m’as interrog
s délai, sans retard, Nommez un dictateur ; demain sera trop tard. Le peuple vengera lui-même son injure, Et ce sera terrible,
us l’effusion du sang ; Moi-même à la régler je serais impuissant. Le peuple brandissant le glaive de l’archange : « Bavardez,
la France à tant de funérailles ! Et quand c’est pour sauver tout un peuple innocent, Sied-il de marchander quelques gouttes
elle Danton. Vois-tu cette main large Qui broie un trône, et lance un peuple au pas de charge ? Ne la trouves-tu pas assez for
n que vous l’êtes ; Je ne veux plus livrer ce nom à des mépris Que le peuple déjà n’a que trop bien appris. Plus d’échafaud, d
a raison, Déchaîne les instincts de la bête féroce, Et pousse tout un peuple à quelque drame atroce ; L’humanité gémit et se v
! je ne suis pas Du parti des Verrès, ni des Catilinas... — J’aime le peuple  ; à lui le souverain pouvoir ! Mais je ne fais ap
aincu, Ma colère au combat n’a jamais survécu. Ponsard 56. Le Peuple athénien. LE CHŒUR DES GUÊPES. Maintenant, sp
Leur transperçaient encor les yeux et le visage57. Demandez-leur quel peuple est vaillant entre tous : « C’est votre guêpe att
n implore en même temps votre bienfaisance ; mais nous, défenseurs du peuple , c’est votre justice que nous devons invoquer, et
ont des obstacles perpétuels à la justice rigoureuse qu’il doit à ses peuples , parce que ce n’est qu’aux dépens du peuple qu’un
oureuse qu’il doit à ses peuples, parce que ce n’est qu’aux dépens du peuple qu’un roi est vainqueur de ses ennemis, magnifiqu
r opposer le tableau effrayant, mais non exagéré, de la situation des peuples . Puisse-t-il vous être toujours présent ! Male
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne v
il importe de ne pas retarder les précautions. S’il n’y avait que le peuple à craindre, je dirais qu’il y a tout à espérer ;
que le peuple à craindre, je dirais qu’il y a tout à espérer ; car le peuple est juste, et il abhorre le crime. Mais il y a ic
s les cachots ceux que nous voulons perdre. Nous agiterons ensuite le peuple , nous lâcherons nos sicaires ; et dans les prison
tre plusieurs députés, et contre moi ! Ne nous a-t-on pas dénoncés au peuple comme des traîtres ! Heureusement c’était en effe
oncés au peuple comme des traîtres ! Heureusement c’était en effet le peuple qui était là ; les assassins étaient occupés aill
es poignards et des sicaires ! Qu’importe la vie aux représentants du peuple , quand il s’agit de son salut ! Lorsque Guillaume
nation, Il est donc enfin arrivé ce moment où Louis, accusé au nom du peuple français, peut se faire entendre au milieu de ce
usé au nom du peuple français, peut se faire entendre au milieu de ce peuple lui-même ! Il est arrivé ce moment où, entouré de
les preuves. Moi, citoyens, je vous les apporte, je les apporte à ce peuple au nom duquel on l’accuse. Je voudrais pouvoir êt
as. » Ainsi ces charlatans, de leur art idolâtres, Attroupent un vain peuple au pied de leurs théâtres. L’honnête homme est pl
les à quelques individus éminents qui les représentent. En effet, les peuples ne paraissent pas dans l’histoire, leurs chefs se
en apparence, j’entends ceux qui commandent en réalité, ceux que les peuples suivent en tout genre, parce qu’ils ont foi en eu
es et leurs organes, et parce qu’ils le sont en effet. Les lieux, les peuples , les grands hommes, voilà les trois choses par le
els l’histoire doit s’attacher. Si tout exprime quelque idée ; lieux, peuples , individus, tout cela n’est qu’une manifestation
bannir de la scène. Le respect qu’à l’enfant doit un instituteur, Le peuple , enfant aussi, l’attend de chaque auteur. Le beau
Allons voir au théâtre, aux accents d’Euripide, D’une sainte folie un peuple furieux Chanter : Amour, tyran des hommes et des
la main de Dieu soit étrangère à ces phases brillantes de la vie des peuples , et que ces grands siècles littéraires n’entrent
liviers, pleurant et marchant nu-pieds, la tête couverte ; et tout le peuple , la tête couverte, montait en pleurant. » Mais vo
ève du côté de l’Égypte. Dieu va punir l’orgueil du Pharaon et de son peuple . « Fils de l’homme, dis-lui : Tu as été comparé a
le Seigneur : j’étendrai sur toi mes rets, au milieu de la foule des peuples , et je te tirerai dans mes filets et je t’amènera
u milieu de la terre, dit le Seigneur Dieu. Je troublerai le cœur des peuples , quand j’amènerai tes débris au milieu des nation
és par l’épée, chaque monarque au milieu des siens, Assur et tout son peuple , Alam et tout son peuple, Mozoch, Thubal et tout
arque au milieu des siens, Assur et tout son peuple, Alam et tout son peuple , Mozoch, Thubal et tout son peuple, Edom et ses r
tout son peuple, Alam et tout son peuple, Mozoch, Thubal et tout son peuple , Edom et ses rois et ses chefs qui ont péri, eux
dit ; « Ne craignez point ; je vous annonce ce qui sera pour tout le peuple une grande joie : il vous est né aujourd’hui un S
nt le premier l’objet qui frappe le premier : c’est pourquoi tous les peuples , abandonnant l’ordre direct, ont eu recours aux t
Par d’illustres avis je n’éblouis personne. Je satisfais ensemble et peuple et courtisans, Et mes vers en tous lieux sont mes
tin 85. Bossuet historien Quelle admirable revue de tous les peuples  ! Comme ils viennent tour à tour devant Bossuet t
faut courir. Bossuet pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples  : Marche, marche, dit-il à l’Égypte ; et le trône
et le trône majestueux des Pharaons, et ce sacerdoce imposant, et ce peuple grave et sérieux passe et disparaît bientôt. Marc
puissance romaine. Marche, marche ! dit-il à Rome elle- même ; et ce peuple invincible qui sert d’instrument aux desseins de
vus naître ? Ces Français si vantés, peux-tu les reconnaître ? Jadis peuple héros, peuple femme en nos jours, La vertu qu’ils
Ces Français si vantés, peux-tu les reconnaître ? Jadis peuple héros, peuple femme en nos jours, La vertu qu’ils avaient n’est
Ah ! disait-il, pourquoi ai-je été forcé d’écrire quelquefois pour le peuple  ? Que n’ai-je toujours été le maître de mon temps
e de Rome dans le moment qu’on venait d’y réciter ses vers, il vit le peuple se lever tout entier devant lui par un mouvement
France en 1694 Au Roi. Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple , il faudrait lui faire l’aumône, et le nourrir. L
t, sous un roi qu’on nous dépeint tous les jours comme les délices du peuple , et qui le serait, en effet, si les conseils des
ffet, si les conseils des flatteurs ne l’avaient point empoisonné. Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé, q
té et votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples , ne mettrait-il pas plutôt sa gloire à leur donne
re que la justice, que votre propre repos, que la conservation de vos peuples , qui périssent tous les jours des maladies causée
parences, un des premiers rangs dans la société des nations. D’autres peuples , ou pour mieux dire, leurs chefs, ont voulu profi
peut se proposer au maçon et au charbonnier. Je me dis que, tous les peuples ayant une religion, bonne ou mauvaise, la religio
0. Procès du sénat de Capoue. Dans Capoue autrefois, chez ce peuple si doux, S’élevaient des partis, l’un de l’autre
, aux mains de l’étranger ! Le sénat effrayé délibère en tumulte ; Le peuple soulevé lui prodigue l’insulte ; On s’arme, on es
sommes, Les périls de l’État, non les fautes des hommes, On égare le peuple , il le faut ramener : Il est une leçon que je veu
vance sur la place ; et son autorité Calme un instant les flots de ce peuple irrité. « Citoyens, leur dit-il, la divine justic
e ; Pardonner est honteux, et proscrire est sublime. Je suis l’ami du peuple , ainsi vous m’en croirez ; Et surtout gardez-vous
nécessaire est l’âme de l’État, Le gardien de nos lois, l’appui d un peuple libre Aux rives de Vulturne, ainsi qu’aux bords d
bords du Tibre, On hait la servitude, on abhorre les rois. » Tout le peuple applaudit une seconde fois, « Voici donc, citoyen
Sont jetés dans une urne ; et le premier qui sort Est aux regards du peuple amené sur la place. À son nom, à sa vue, on crie,
après ne semblèrent nommés Que pour être hués, conspués, diffamés… Le peuple ouvre les yeux, se ravise ; et la foule, Sans avo
bientôt l’étranger, s’emparant de la ville, Mit sous un même joug et peuple et sénateurs.     Français, ce trait s’appelle un
e magistrat, dont la vieillesse vénérable impose le respect à tout un peuple , se gouverne par une raison pure et sublime, et q
elle n’y est pas, c’est encore lui qui fait les hommes utiles et les peuples estimables. Ozanam 105. Amour de la patri
n sein quand ils seront morts. « Votre demeure sera la mienne ; votre peuple sera le mien, disait Ruth à sa belle-mère Noémi ;
t au milieu de ses concitoyens. C’est un sentiment naturel à tous les peuples . Thémistocle, Athénien, était banni de sa patrie
vinaigre et le fiel. Non, il n’y a pas de plus grand crime contre le peuple que de lui apprendre à détester l’aumône, et que
la propriété mobilière du nomade succède la propriété immobilière du peuple agriculteur ; la seconde propriété naît, et avec
s déclamations vaines et par des comparaisons injurieuses, rendre les peuples incapables d’en supporter les maux et d’en compre
ue, ou lorsque le simple mouvement des affaires humaines ont amené un peuple à placer sur un champ de bataille, comme sur le t
l’industrie, que l’on considère ceux qui ont en main la conduite des peuples , ou l’ouvrier qui j s’applique plus ou moins ingé
e par l’esprit d’une autre, le gouvernement changeait sans cesse : le peuple , étonné, cherchait la démocratie, et ne la trouva
out à l’heure, réveillant les générations éteintes, et convoquant les peuples qui ne sont plus, ils se lèveront de leur poussiè
ouvrages parfaits Bénissent en naissant la main qui les a faits ! Il peuple l’infini chaque fois qu’il respire ; Pour lui, vo
que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples . Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parl
ue se relâche, le lien moral ne se resserrait pas ? et que faire d’un peuple maître de lui-même, s’il n’est pas soumis à Dieu 
e la société. Un homme se croit-il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-il ou croit-il avoir plus d’esprit que ses mi
18 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
x aux Romains, veulent nous résister, à nous qui avons triomphé de ce peuple et qui l’avons presque anéanti. Ils ont confiance
jamais de laisser voir aux autres que vous avez été trompé. Aimez les peuples  ; n’oubliez rien pour en être aimé. La crainte es
rois ne règnent point pour leur propre gloire, mais pour le bien des peuples . Les biens qu’ils font s’étendent jusque dans les
X. Mentor expose à Télémaque les maximes sur l’art de gouverner les peuples . « Souvenez vous, ô Télémaque, qu’il y a deux
imes de gouvernement ; chacun à l’envi les flatte ; ils n’ont plus de peuples , il ne leur reste que des esclaves dont le nombre
fait de la destinée, j’ai le droit de te demander de reporter sur mes peuples le dévouement et l’affection que tu me dois en pl
ine trouvé dans toute l’antiquité un modèle de ce genre à suivre. Les peuples approuveront assurément la résolution que je pren
péril commun nous menace tous, moi, mes chevaliers et vous-mêmes. Ce peuple non content de la domination de l’Asie entière, a
elui qui me fait du bien. Voyez, ma mère, comment agit à mon égard le peuple chez qui je me suis réfugié ; il m’a donné sa foi
la fin de nos maux, et ce bienfait également avantageux pour les deux peuples , sera plus glorieux encore pour les Volsques, pui
de Cornelius Nepos (60 ans av. J.-C.). XXX. Discours de Pompée au peuple romain. [Première partie.] Aulus Gabinius, tri
pée au peuple romain. [Première partie.] Aulus Gabinius, tribun du peuple , avait fait une proposition tendant à conférer à
Lucullus, dissimule sa pensée suivant son habitude, et parle ainsi au peuple assemblé : Première partie. « Je me réjouis, Rom
assius, historien grec (229 ap, J.-C.). XXXI Discours de Pompée au peuple romain. Deuxième partie. « Mais comme j’ai ét
la Loi. Après quarante ans, moins trente jours, Moïse convoqua le peuple auprès du Jourdain, où est maintenant la ville d’
e d’Auguste. XXXV. Discours de Nicolaüs. Deuxième partie. « Le peuple Athénien a payé d’abord aux Dieux immortels, puis
ons plein pouvoir d’exercer notre vengeance. Eh quoi ! la punition du peuple athénien n’est-elle pas déjà bien au-dessus de la
à des hommes, et ne nous livrons pas à des actes de cruauté contre un peuple issu de la même race que nous. » XXXVII. Disc
n pour ceux dont ils déplorent la perte, plus ils doivent détester ce peuple auteur de leurs maux. » Traduit du même auteur.
ants en esclavage. N’est-il pas indigne d’apporter la guerre chez des peuples qui n’ont rien fait pour la provoquer ? D’ailleur
eraine, déclarez d’abord ce qui est évident pour les rois et pour les peuples , déclarez que nous sommes le Sénat. Quelles que s
donc ton but ? est-ce de devenir empereur ? assurément, je plains le peuple romain, si pour t’emparer du trône, tu ne trouves
forces à peu près égales à opposer aux habitants du Péloponèse et aux peuples voisins, et nous pouvons nous rendre promptement
pleins de confiance dans la protection des Dieux, marchons contre un peuple qui commet des injustices. « Ainsi, que ceux parm
a guerre civile. « Hélas ! si les mêmes sentiments animaient tous les peuples , si tous refusaient de s’associer à vos destinées
autres. Ensuite, je réglerai les conditions de la paix entre les deux peuples , je choisirai les plus nobles de leurs chevaliers
s pays situés hors de l’Afrique. Les possessions appartenant à chaque peuple étaient assez belles assurément, et la nature sem
out ce qui a été l’objet d’une contestation entre nous appartienne au peuple romain, à savoir la Sicile, la Sardaigne, l’Espag
rigoureuses, peut-être serait-il possible de consulter de nouveau le peuple romain sur la paix mais du moment que c’est Carth
e ; en même temps, je profite de l’occasion pour tirer vengeance d’un peuple qui mérite d’être puni. Je vous ai donc convoqués
et les plus grands avantages. Si nous soumettons les Athéniens et les peuples qui leur sont limitrophes, nous étendrons considé
e côté bien des nations belliqueuses, et nous devons craindre que les peuples dont l’obéissance n’est pas affermie par le temps
i tenteraient de résister, le siège de Carthage même, prouveront à ce peuple qu’on peut apporter chez lui la guerre qu’il port
es espérances frivoles et légères qui nous invitent à agir ; c’est le peuple romain, à qui les dieux ont accordé la souveraine
compagnons d’armes, le jour fixé par les destins pour la ruine de ce peuple est enfin arrivé. Ne vous laissez pas effrayer pa
quand bien même ils réuniraient leurs forces avec celles de tous les peuples de l’Occident, ils seraient incapables de me rési
en longueur, et maintenant que l’ouvrage est fini, maintenant que le peuple qui a versé son sang dans les plaines de Marathon
s transporté avec les dépouilles conquises à la guerre, les mœurs des peuples étrangers ? Romulus n’a-t-il pas ouvert aux Sabin
de pouvoir, quand tout sera pacifié, abaisser les faisceaux devant le peuple , me dépouiller de la pourpre, et rentrant dans la
r toute la Grèce sous votre domination ; mais enfin, une fois tant de peuples réduits en notre pouvoir, que ferons-nous ? » « A
l’honneur. Je suis d’ailleurs vivement peiné de faire la guerre à un peuple avec qui je voudrais avoir des, relations amicale
verra tomber les murs sacrés d’Ilion, jour où doit périr Priam, et le peuple de ce roi belliqueux. Mais le malheur des Troyens
ne contribution extraordinaire : une violente insurrection éclata. Le peuple alla même jusqu’à renverser les statues de l’empe
là de brillants exploits ! Mais les Perses, les Mèdes, les Chaldéens, peuples amollis et efféminés, sont-ce là des guerriers ?
ves guerriers. Pour toi, tu as l’intention de déclarer la guerre à un peuple bien supérieur aux Scythes et illustre par sa rép
essource. « Délivrons, s’écrie-t-il, de ses éternelles inquiétudes le peuple romain, puisqu’il n’a pas la patience d’attendre
eçons d’un maître ! » Traduit de Columelle. XCIX. Marc-Antoine au peuple Romain. Sujet donné à la Sorbonne le 17 novembr
17 novembre 1866. Traduction de la matière. Marc-Antoine, devant le peuple assemblé, élève jusqu’au ciel la gloire militaire
que les hauts faits des généraux de Rome, des nations étrangères, des peuples les plus remarquables, des monarques les plus fam
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
x Indes ; ramène son armée par une autre route ; subjugue de nouveaux peuples  ; revient à Babylone, craint, respecté, adoré com
inte au milieu. Ammon, fils de Loth, neveu d’Abraham. Les Ammonites, peuples voisins de la Judée, en descendaient. Amphictyon
e capitale du royaume de ce premier nom, dans le pays des Gergéséens, peuples de l’ancienne Palestine. Og, espèce de géant, qui
prince n’avait que vingt-trois ans lorsqu’il battit les Vindeliciens, peuples qui habitaient la Souabe et la Bavière d’aujourd’
E Ésaü, fils d’Isaac, et frère jumeau de Jacob. Les Iduméens, peuples qui occupaient une partie de ce qu’on appelle auj
l’ancienne Judée, depuis que David l’eut conquise sur les Jébuséens, peuples de la terre de Canaan, et qui s’appelait alors de
ui Mer morte. Juda (royaume de), composé seulement de deux tribus du peuple de Dieu, Juda et Benjamin, mais aussi puissant qu
utres tribus s’étant réunis à celles-ci, ne formèrent plus qu’un seul peuple . Ce royaume de Juda avait commencé sous son premi
’habitaient ; 2º. Terre promise, parce que Dieu l’avait promise à son peuple chéri, c’est-à-dire, à la postérité des patriarch
ham, Isaac et Jacob ; 3º. Terre des Hébreux ou Israélites, lorsque ce peuple en eut pris possession ; 4º. Royaume de Juda, et
ossession ; 4º. Royaume de Juda, et royaume d’Israël, lorsque ce même peuple s’étant divisé, il eut formé les deux royaumes de
eut formé les deux royaumes de ces noms. 5º. Judée, lorsque ces deux peuples réunis ne formèrent plus que le royaume de Juda.
pelèrent cette contrée Palestine, du nom des Palestins ou Philistins, peuples voisins, qu’ils commencèrent à connaître par le c
é. Vainqueur ensuite dans toutes les batailles qu’il livra aux divers peuples , il eut à combattre, avec 3 000 hommes seulement,
ncienne Grèce ait produit. Grand capitaine, il battit les Sicyoniens, peuples du Péloponèse (aujourd’hui Morée) ; ravagea l’Arc
es Athéniens à continuer la guerre contre les Lacédémoniens : mais le peuple ne tarda pas à lui demander pardon de son ingrati
le même moment, Philémon en chêne, et Baucis en tilleul. Philistins, peuples qui tiraient leur origine des Égyptiens, et qui o
C., défendait de juger un citoyen, pour crime capital, sans l’aveu du peuple . Elle confirma sur ce point la loi Valéria, rendu
a partie la plus méridionale de la ville de Jérusalem. Les Jébuséens, peuples de la terre de Canaan, y avaient bâti une fameuse
ume. Tribuns, magistrats créés à Rome, pour défendre les intérêts du peuple , et qui devaient être toujours tirés du corps des
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
qu’elle tenait essentiellement au caractère et à la constitution d’un peuple  ; et qu’elle avait rencontré, chez les Grecs et l
ombre d’âmes privilégiées, d’amour de la gloire et de la liberté. Des peuples vaincus d’avance, engourdis depuis longtemps dans
uement occupés du soin de se détruire mutuellement, et d’opprimer des peuples devenus assez stupides pour ne pas même s’apercev
frappante ; ses conséquences ont tellement influé sur la destinée des peuples de l’Europe, que nous avons cru nous y devoir arr
aussi que tout fut perdu pour l’éloquence, dès qu’il n’y eut plus de peuples essentiellement libres. La servitude et l’ignoran
ècles de barbarie, la lumière voulut enfin se remontrer ; lorsque les peuples , fatigués par tous les genres d’oppression, essay
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
plus naturel. Horace disait en se jouant : « Du délire des rois les peuples sont punis. » Mais J. B. Rousseau a dit avec plu
s points de son redoutable orbite. Il frappe au même instant tous les peuples de la terre ; d’autre fois, ministre d’une vengea
les autres. Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples du monde : l’esprit d’association et celui de pro
e, il y a vingt-cinq siècles, lorsqu’il a dit : « Chaque parole de ce peuple est une conjuration2 » ; l’étincelle électrique,
votre caractère. On pourrait dire que ce trait est vous-mêmes. Chaque peuple a sa mission : telle est la vôtre. La moindre opi
parences, un des premiers rangs dans la société des nations. D’autres peuples , ou, pour mieux dire, leurs chefs, ont voulu prof
e. Duclos représentait ainsi le caractère français : « C’est le seul peuple dont les mœurs peuvent se dépraver sans que le fo
longs sentiments sont impossibles aux Français. » « Il n’y a pas de peuple au monde qui fasse le mal avec aussi peu de digni
-cinq ans elle lui impose ses idées. Par sa presse, elle gouverne les peuples  ; par ses livres, elle gouverne les esprits. Si e
est d’elle que viennent toutes les palpitations généreuses des antres peuples , tous les changements insensibles du mal au bien
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
le de Pharsale. Le dictateur ayant été assassiné, Antoine harangua le peuple , en lui montrant la robe du mort encore teinte de
grand-prêtre Joïada ou Joad, qui, quelques années après, le montra au peuple , et le fit aussitôt couronner. Athalie étant acco
halie étant accourue au bruit de la cérémonie, fut mise à mort par le peuple même et par les soldats, l’an 883 avant J.-C. At
e Rachel, né l’an 1738 avant J.-C., et chef d’une des douze tribus du peuple de Dieu. Beringhen (le marquis de), premier écuy
C. Camille, amazone, fille de Metabus, et reine des Volsques, peuple d’Italie. Exercée dès sa jeunesse à la chasse et
e moment l’Angleterre en maître absolu sous le titre de Protecteur du Peuple . Il finit ses jours, dévoré d’inquiétudes et de s
uda, il naquit à Bethléem, l’an 1085 avant J.-C., et fut sacré roi du peuple Hébreu, l’an 1063 avant J.-C., pendant qu’il gard
au lien conjugal ; monta sur ce bûcher et se poignarda en présence du peuple , vers l’an 890 avant J.-C. Les amours d’Énée et d
ce nom de Germains signifiant frères, ne fut d’abord donné qu’à cinq peuples , qui, semblables par la figure, la taille, les mœ
re la Meuse et l’Escaut, et que ce nom passa dans la suite à tous les peuples de la Germanie. Grâces, filles, selon la fable,
811 avant Jésus-Christ, et le premier des quatre grands prophètes du peuple de Dieu. Il prophétisa sous les règnes d’Osias, d
Seigneur donna au patriarche Jacob, et que prirent les dix tribus du peuple de Dieu, qui se séparèrent de celles de Juda et d
n royaume particulier. J. Jacob. Nom que l’on donne souvent au peuple de Dieu, comme étant celui du célèbre patriarche,
issa sortir de ses États. C’est à la prière de ce saint conducteur du peuple de Dieu, que ce peuple toujours murmurateur, mais
s. C’est à la prière de ce saint conducteur du peuple de Dieu, que ce peuple toujours murmurateur, mais toujours chéri, fut mi
souveraine puissance avec un sénat qui lui servait de conseil, et le peuple qui autorisait les lois. Du nombre des gardes que
a dans la suite l’ordre des chevaliers, qui tenait le milieu entre le peuple et le sénat. Rome fut ainsi gouvernée par des roi
établit une république, en nommant deux consuls, chefs du sénat et du peuple , et dont l’autorité ne devait être qu’annuelle. C
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
s’agissait de la loi agraire, proposée par ce Rullus, alors tribun du peuple  ; et c’est devant le peuple, que Cicéron vient co
, proposée par ce Rullus, alors tribun du peuple ; et c’est devant le peuple , que Cicéron vient combattre un projet si propre
défendre ses intérêts. Il déclare qu’il se regarde comme le consul du peuple , et qu’il se fera toujours une gloire du titre de
itable ; qu’il n’y voit, lui, qu’un zèle sincère pour les intérêts du peuple  ; mais que d’autres la faisaient servir de masque
irconspection. Un éloge pompeux des Gracques fortifie, dans l’idée du peuple , son opinion sur la popularité, et sur les lois a
lui ayant démontré combien ce projet était contraire aux intérêts du peuple , il se voyait obligé de leur mettre sous les yeux
e résistait ; c’était le triomphe de l’éloquence judiciaire, chez des peuples dont les tribunaux, entourés d’une foule innombra
z des peuples dont les tribunaux, entourés d’une foule innombrable de peuple , offraient un vaste théâtre à l’action oratoire.
24 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
un ami. — 10. Les Parthes furent longtemps les plus obscurs parmi les peuples de l’Orient. — 11. De tous les pays, l’Inde est l
corrigé. 1. Thrasybule rendit la liberté aux Athéniens. — 2. Le peuple Romain refusa la préture à Caton. — 3. Auguste la
is animique virtutes contigerunt. corrigé. 1. Tous les anciens peuples ont obéi primitivement à des rois. — 2. La rose s
t point de honte à monter sur la scène et à se donner en spectacle au peuple . Récapitulation. version 35. De sup
uminibus humanas hostias immolabant. corrigé. Superstitions des peuples anciens. Les peuples anciens, ne connaissant p
immolabant. corrigé. Superstitions des peuples anciens. Les peuples anciens, ne connaissant pas le Dieu unique, étaie
sternaient devant de hideuses ou ridicules images d’animaux. Certains peuples immolaient à leurs dieux des victimes humaines.
à faire des choses honteuses. — 2. Les citoyens dangereux excitent le peuple à la sédition. — 3. Nous sommes tous attirés vers
e pas un traité de paix qui n’est approuvé ni par le sénat, ni par le peuple , ni par aucun homme de bien. — 11. Bien des gens
t Sosile de Lacédemone pour maître dans les lettres grecques. — 7. Le peuple se réjouit de la mort de Tibère. — 8. Alexandre f
en recevra de Dieu une récompense. — 2. Hérode demanda au sénat et au peuple Romain le royaume de Judée, et il l’obtint. — 3.
es ports nous mettent à l’abri de la tempête. — 15. Brutus délivra le peuple Romain de la domination des rois. — 16. Il y a un
t les injures. — 4. Souvent les sénateurs, ayant pris en pitié le bas peuple de Rome, ont secouru la misère des pauvres citoye
s Scipion l’Africain fut accusé de concussion par Pétilius, tribun du peuple . — 11. Caligula condamna aux carrières ou aux bêt
ristide fut condamné par les Athéniens à un exil de dix ans ; mais le peuple se repentit bientôt de ce jugement. — 8. Celui qu
la guerre aux dieux ; mais ils furent foudroyés par Jupiter. — 14. Le peuple Romain combattit les Latins, les Samnites, les Ca
n temple à Janus, et tourna vers la religion les esprits farouches du peuple  : il enseigna aux Romains les sacrifices, les cér
Tarquin l’Ancien triompha des Sabins et des Latins, soumit les douze peuples de l’Étrurie, augmenta le nombre des sénateurs, b
uiline ; le premier il fit le dénombrement des citoyens, et divisa le peuple Romain en tribus, en classes et en centuries. Tar
ls étaient avides de gloire, désintéressés d’argent. Primitivement le peuple Romain, au milieu du bruit des armes, s’adonnait
ent la servitude en horreur ; la liberté paraissait être le propre du peuple Romain. version 61. Catonis Censorii effigi
olim sua prædia colere ipsi non dedignabantur. corrigé. 1. Le peuple Romain commença tard à se servir d’argent. — 2. L
 — 3. L’histoire ne doit pas sortir des limites de la vérité. — 4. Le peuple Romain fut réduit à supplier Coriolan exilé. — 5.
t l’Égypte et la Perse, pour étudier les usages et la religion de ces peuples . — 8. Les hommes courageux sont prêts à prodiguer
redevint maître de Syracuse. — 6. César et Pompée ayant été tués, le peuple Romain paraissait être revenu à son ancien état d
t été détruite par Annibal, puis rétablie par Scipion, le sénat et le peuple de Sagonte envoyèrent dix députés rendre grâces a
peuple de Sagonte envoyèrent dix députés rendre grâces au sénat et au peuple Romain, et les féliciter en même temps de leurs h
, pour qu’ils le ramenassent à la ville en le fouettant de verges. Le peuple étant accouru d’abord à ce spectacle, puis le sén
et tous les bons citoyens de la mort. Il sollicitait les Allobroges, peuple de la Gaule, à prendre les armes. Ni la langue ni
onne faite de deux rameaux d’olivier fut décernée à Thrasybule par le peuple . — 14. Le philosophe Pythagore était originaire d
atratum est. corrigé. 1. Dans le principe, le gouvernement des peuples appartenait à des rois. — 2. Les tremblements de
trente-trois ans. — 5. Paul Émile réduisit la Macédoine au pouvoir du peuple Romain ; dans son triomphe, il fit marcher devant
vécut environ sept cents ans avant la guerre de Troie. Il gouverna le peuple Hébreu pendant quarante ans. Il eut pour successe
iculté à s’exprimer. — 11. Marcus Livius fut condamné par sentence du peuple au sortir du consulat ; supportant avec peine cet
re appartinrent d’abord exclusivement aux patriciens. Mais bientôt le peuple voulut avoir aussi ses magistrats, et il créa six
a liberté contre l’orgueil de la noblesse. La personne des tribuns du peuple était réputée inviolable. Mais souvent ils ne fur
nviolable. Mais souvent ils ne furent ni de vrais ni de sages amis du peuple . Cicéron a jugé pernicieuse la puissance tribunit
nnée et l’exercèrent avec une violence et un orgueil extrême. Mais le peuple , soulevé par un attentat odieux d’Appius Claudius
consuls furent remplacés par des tribuns militaires. Les affaires du peuple Romain dans la paix et dans la guerre furent admi
r la servitude ! » — 3. O courage, ô grandeur d’âme extraordinaire du peuple Romain ! ô peuple digne de l’empire du monde, dig
 — 3. O courage, ô grandeur d’âme extraordinaire du peuple Romain ! ô peuple digne de l’empire du monde, digne de l’admiration
r patrie, par le fer, par le poison, par les flammes : honneur à toi, peuple magnanime, peuple à mes yeux très-digne d’envie a
er, par le poison, par les flammes : honneur à toi, peuple magnanime, peuple à mes yeux très-digne d’envie au milieu même de t
roi de [illisible chars][texte coupé]thynie, se disait l’affranchi du peuple Romain. — 6. Il est beau de se suffire, et de ne
il part pour Babylone en se donnant pour transfuge. Là, il montre au peuple son corps mutilé, il se plaint de la cruauté du r
jettent au dehors toutes les ordures. Elles obéissent à leur roi ; le peuple a pour lui une rare soumission. Quand elles ont p
s Daces. Il battit de nombreuses armées germaines, et refoula même ce peuple au-delà du fleuve de l’Elbe. Il dirigea cette gue
un royaume, fut réduite en province sous son règne. Des rois, amis du peuple romain, fondèrent, en l’honneur d’Auguste, des vi
ibet feræ pabulum, cujuslibet victima. corrigé. 1. Quel est le peuple qui a fait une guerre cruelle en Italie ? Les Car
rgame, fils du roi Eumène, laissa un testament ainsi conçu : « Que le peuple romain soit l’héritier de mes biens. » — 25. Il é
militaire ; qu’ils n’aient personne au-dessus d’eux ; que le salut du peuple soit pour eux la loi suprême. Que les censeurs re
la mer Rouge, un ange marchant devant eux et séparant les eaux, et le peuple marchant à pied sec. A cette nouvelle, le tyran d
un rocher, et il en jaillit une source d’eau vive, qui ranima tout le peuple . Plus tard, les Hébreux, souffrant de la faim, fu
gne ; Moïse et Aaron se tinrent sur le sommet, à côté du Seigneur, le peuple se rangea autour du pied de la montagne. L’air ét
vres et indigents. » Ces paroles prononcées, Moïse revint trouver son peuple , et lui apporta deux tables de pierre, écrites de
’est levé, il obscurcit tous les astres, et est seul visible. — 4. Le peuple Romain condamna à l’exil des grands très-illustre
. — 8. A la bataille de Cannes, deux puissantes armées consulaires du peuple Romain furent taillées en pièces à satiété par le
ent du Nil a été plus ou moins considérable. — 3. Manilius, tribun du peuple , rendit une loi pour que la direction de la guerr
ur. corrigé. Suite de la guerre contre Pyrrhus. Une foule de peuples se lèvent à la fois pour les Tarentins ; mais nul
s murs de Rome le triomphe le plus beau et le plus éclatant ; mais le peuple Romain ne vit rien avec plus de joie que ces bête
ux de la nation délibèrent sur les affaires les moins importantes, le peuple entier sur les plus considérables. Ils se réuniss
ces étaient filles de Jupiter et d’Eurynome. — 9. Métilius, tribun du peuple , disait que le dictateur Fabius Maximus, qui fati
rête à le recevoir. — 5. Thucydide rapporte que les Lacédémoniens, ce peuple si belliqueux, ne combattaient pas aux accents du
 10. Je n’ai jamais, disait Bocchus, fait ni voulu faire la guerre au peuple Romain. — 11. Scipion Nasica, sur le point d’atta
 14. Il n’était pas permis à un patricien Romain de devenir tribun du peuple . — 15. La nature a donné à tous les hommes les mo
Cadmus, porté par une flotte phénicienne, vint apprendre cet art aux peuples de la Grèce encore plongés dans l’ignorance. Quel
ures vécussent avec vous. — 10. L’empereur Caligula souhaitait que le peuple Romain n’eût qu’une seule tête. version 164.
, ne savoir pas écrire. » O parole digne d’être entendue par tous les peuples du monde ! § 196. Craindre de, prendre garde
ne paix ignominieuse, que le sénat refusa de ratifier. Pour délier le peuple de cet engagement sacré, Mancinus fut livré aux e
nu à Rome, il ne craignit pas d’entrer au sénat ; Rutilius, tribun du peuple , l’en fit sortir, disant qu’il n’était plus citoy
lois aux Spartiates, qui n’en avaient pas eu jusque-là. Il façonna le peuple à la soumission envers ses chefs, et les chefs à
in sénat ? — 3. Publius Scipion l’Africain, accusé par les tribuns du peuple , ne se présenta pas au jour fixé pour se défendre
es les passions. — 7. Je ne sais s’il n’aurait pas mieux valu pour le peuple Romain se contenter de la Sicile et de l’Afrique,
4. Je ne sais si le temps de la guerre avec les Gaulois a été pour le peuple Romain ou plus funeste par le désastre qu’il épro
l’État (1). — 8. Chacun se laisse entraîner par son penchant. — 9. Le peuple Romain donna le nom de consuls à ses premiers mag
t de leur territoire, et ses livres furent brûlés dans l’assemblée du peuple . version 195. Themistoclis dolus. Quum X
d’une défaite. — 8. Telle fut toujours la miséricorde du sénat et du peuple Romain, que jamais personne n’en réclama vainemen
vaincus en Afrique par César, se donnèrent eux-mêmes la mort. — 6. Le peuple Romain, dans les guerres civiles, se déchira lui-
 ; et de tous les honneurs qui lui furent décernés par le sénat et le peuple , il n’en est aucun qu’il ait accepté ou dont il a
pour que l’un des deux consuls fût pris parmi les plébéiens. — 15. Le peuple Romain soumit les villes voisines l’une après l’a
r admirablement exercé la jeunesse Romaine, osa attaquer les Albains, peuple redoutable. Il s’agissait, dans cette guerre, de
outable. Il s’agissait, dans cette guerre, de décider lequel des deux peuples donnerait des lois à l’autre. Mais comme les deux
pour diminuer l’effusion du sang, les destinées de l’un et de l’autre peuple à trois frères jumeaux de chaque parti, les Horac
e de préférence. — 12. On a conservé ces paroles de Caïus Gracchus au peuple Romain : «Malheureux ! où me tourner ? où cherche
ir banni Alcibiade. Aussi, lorsqu’il eut été rappelé par un décret du peuple , et que, de retour à Athènes, il prit la parole d
on infortune, comme s’il eût été condamné pour sacrilège par un autre peuple , et non par celui qui pleurait alors. — 6. Cinna
 — 7. Je trouve pernicieux, disait Cicéron, le pouvoir des tribuns du peuple , ce pouvoir qui a pris naissance dans la sédition
rre contre Jugurtha. Il en profita pour accuser son général devant le peuple Romain, en disant qu’il traînait la guerre en lon
-même consul, il livrerait bientôt Jugurtha mort ou vif au pouvoir du peuple Romain. Par cette manœuvre, il se fit à la vérité
enir aux Carthaginois une lettre, dans laquelle il était écrit que le peuple Romain leur envoyait une lance et un caducée, dou
complète au dedans ; mais à l’extérieur mettons-nous d’accord avec le peuple . Que notre toge ne frappe ni par sa richesse, ni
n. — 4. Publilius, étant dictateur, porta des lois très-favorables au peuple et contraires à la noblesse. — 5. Les Samnites ay
pas d’avoir de l’or, mais de commander à ceux qui en avaient. — 6. Le peuple Romain, ayant entendu au théâtre des vers de Virg
ire pour Lentulus d’avoir supporté honorablement la pauvreté. — 7. Le peuple Romain ne se servit pas d’argent monnayé avant la
a nage, s’efforçant de le soutenir sur l’eau, devant une multitude de peuple accourue pour être témoin de la fidélité de cet a
art a été poussé un peu plus loin chez les Grecs que chez les autres peuples . On vante comme un des plus anciens créateurs de
prudence [illisible chars][texte coupé]r les autres généraux, que le peuple Romain sur[illisible chars][texte coupé]assaît en
ferrentur non reliquissent, suo sumptu extulit. corrigé. 1. Le peuple Romain lutta près de cinq cents ans avec les nati
Chaque pas que tu feras te remettra tes vertus en mémoire. » — 11. Le peuple Romain a lutté pour l’empire avec les Latins, les
teux d’être pour le mensonge contre la vérité. — 5. Curion, tribun du peuple , fut d’abord pour Pompée, ensuite pour César. — 6
ranlée, ce n’est pas l’espérance, mais la crainte qui éclate parmi le peuple . § 236. Préposition APRÈS. version 252.
u’Annibal avait combattu tant d’années pour l’empire du monde avec le peuple Romain vainqueur de toutes les nations, un miséra
nt un grand butin, le consul Quinctius, ayant convoqué l’assemblée du peuple , s’écria  : « Faut-il que vous sachiez, et que la
elle-même, mais assez propre à faire comprendre la grandeur d’âme du peuple Romain, c’est que, dans le temps même que Rome ét
ltibériens, c’est-à-dire le nerf de l’Espagne. — 3. Le premier âge du peuple Romain, et pour ainsi dire son enfance, s’écoula
rps. — 6. Lorsque Périclès parlait dans un sens contraire aux vœux du peuple , sa parole ne laissait pas d’être agréable et pop
é auprès de Pluton. — 9. Servius Tullius, ayant séparé de la masse du peuple un grand nombre de chevaliers, divisa le reste du
la masse du peuple un grand nombre de chevaliers, divisa le reste du peuple en cinq classes. — 10. Eumène, assiégé dans un fo
é aucune fortune : heureux les maris de ces jeunes filles, puisque le peuple Romain leur tint lieu de beau-père ! — 6. Cicéron
tque admirandam. corrigé. Le lion d’Androclus. On donnait au peuple , dans le grand cirque de Rome, le spectacle d’un
renouvellent connaissance. Ce spectacle si extraordinaire arrache au peuple des cris d’étonnement. L’empereur fait mander And
fut renvoyé absous ; que le lion lui fut adjugé par les suffrages du peuple  ; qu’à partir de ce jour, on voyait Androclus, me
? Est-ce de régner toi-même à ma place ? Certes, je plains le sort du peuple Romain, si tu ne trouves, pour régner, d’autre ob
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
n publique. Le sénat en deuil avait été au-devant du char funèbre. Le peuple et l’armée l’accompagnaient. Le fils de Marc-Aurè
âle institution commence à se perdre parmi vous. Déjà vous imitez ces peuples de l’Orient, chez qui la mollesse dégrade l’homme
rut toutes les législations, et compara ensemble les lois de tous les peuples . Il ne fut donc pas élevé comme ceux que l’on fla
es hommes pour les rendre meilleurs ; c’est la morale universelle des peuples et des rois, fondée sur la nature et sur l’ordre
a pitié pour les princes : ils sont peut-être plus à plaindre que les peuples  ; car il est plus affreux sans doute de faire le
èle les hommages des trois parties du monde. Dans cette assemblée du peuple romain était une foule d’étrangers et de citoyens
ans la loi. On te dira encore qne tu es grand, que tu es adoré de tes peuples . Écoute : quand Néron eut empoisonné son frère, o
rendra des hommages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’abuse point les peuples  ; la justice outragée veille dans tous les cœurs.
visage. La pompe funèbre qui avait été suspendue reprit sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond silence ; il
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ls ont eu ou qu’ils ont aujourd’hui avec le bonheur ou le malheur des peuples . Quoiqu’on doive s’assujettir à la chronologie, o
sur des précipices, de disputer chaque pas qu’il fallait faire à des peuples postés partout en embuscade, dans des défilés con
t-il de décrire les fruits heureux de la paix, et le contentement des peuples  ? Le style doit être riche, gracieux, brillant et
odieux et méprisable, qui a été la honte du trône et le fléau de son peuple  ; votre style sera vif, et animé du coloris le pl
inité ; Dieu lui-même prononcer ses oracles, et dicter ses lois à son peuple  ; établir, dans les temps marqués par sa sagesse,
double point de vue ; dans les siècles où elle a été connue d’un seul peuple , et dans ceux où elle a été répandue par toute la
’homme coupable, la sublimité de ses desseins dans la conduite de son peuple chéri, les trésors de sa sagesse dans le grand ou
dire, par une longue suite de siècles, était la religion de tous les peuples . Douze misérables pécheurs sans crédit, sans puis
cette religion. Ils ont à combattre l’ignorance et la prévention des peuples , les sophismes et l’orgueil des savants, l’amour-
lte des idoles, et intéressés à le maintenir. Ces hommes de la lie du peuple se partagent néanmoins le monde entier, et vont p
l’esprit, le caractère, la législation et le gouvernement de tous les peuples . Cependant aucun siècle ne s’écoule, sans que l’é
istoire, en effet, doit présenter le fond de toutes les histoires des peuples , dans une étendue proportionnée au corps entier d
actions d’éclat, qui ont fixé la destinée des empires et le sort des peuples  : au lieu que nous ne jugeons pas au-dessus de no
plus vrai de tous les événements du monde, et du caractère des divers peuples . Il expose dans tout leur jour, les faits qui nou
r découvre, par son génie, les véritables causes de la grandeur de ce peuple , et celles de sa décadence : vrai chef-d’œuvre, q
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
t de la personne. Ex. : Les vieilles gens sont soupçonneux. Tout le peuple au-devant court en foule avec joie ; Ils bénisse
Le Français, pour les Français ; Le Breton, pour les Bretons ; Les peuples , pour le peuple ; L’oiseau, pour les oiseaux, et
r les Français ; Le Breton, pour les Bretons ; Les peuples, pour le peuple  ; L’oiseau, pour les oiseaux, etc. 3° Le nom de
s, des fleuves de vin coulent éternellement dans la coupe de tous les peuples , tandis que ses larges plaines, les moissons ondo
fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne, s’il est bon princ
Et qui sait, lorsqu’au trône il conduisit vos pas, Si pour sauver son peuple il ne vous gardait pas ? Racine le fils a traité
mis après la victoire, emploie avec succès pour se défendre devant le peuple  : Quelques-uns des plus modérés d’entre le peupl
défendre devant le peuple : Quelques-uns des plus modérés d’entre le peuple lui ayant crié qu’il prit courage et qu’il contin
et d’autre de sang répandu ? Quelle divinité s’est engagée envers le peuple romain de lui faire remporter des victoires sans
es gratifications qu’il leur faillit. En général, il trouvait dans le peuple des dispositions à l’excuser, parce qu’il lui ava
sait lui-même, et il s’écria dans sa colère : « Plût aux dieux que le peuple romain n’eût qu’une tête, je la ferais tomber ! »
it pas qu’un despote dans le délire est fait pour tout oser, et qu’un peuple esclave est fait pour tout souffrir. Ce monstre p
ans la loi. On te dira encore que tu es grand, que tu es adoré de tes peuples . Écoute : quand Néron eut empoisonné son frère, o
rendra des hommages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’abuse point les peuples . La justice outragée veille dans les cours. Maîtr
sage. La pompe funèbre, qui avait été suspendue, reprit sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond silence : il
i l’a nourri, ces flancs qui l’ont porté ! » À ces cria douloureux le peuple est agité. Un gros de nos amis, etc. Voltaire, M
nce, par un coup d’œil, qu’il daigne se manifester aux regards de ses peuples  ; la foule des courtisans se précipite, et tous s
eilleux auprès du trône assis ; Ils tiennent sous leurs pieds tout un peuple à la chaîne ; Tous deux sont revêtus de la pourpr
ourage : Des princes de mon sang ennemis déclarés ; Tous deux haïs du peuple , et tous deux admirés ; Enfin, par leurs efforts
iste silence règne dans vos ports. Hé quoi ! n’êtes-vous plus le même peuple  ? N’avez-vous plus les mêmes ennemis à combattre 
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
t démontrée. Qu’il songe et qu’il se rappelle à chaque instant que ce peuple qui va l’entendre, est un torrent qu’il n’est plu
vertu, toute l’énergie du vrai talent. Mais c’est à celui qu’un grand peuple charge de ses intérêts, à bien consulter son âme
ra pas d’accord avec le bien général ; braver les clameurs de ce même peuple , qu’il faut quelquefois servir malgré lui, et sac
ue les Romains appelaient concio, la harangue directement adressée au peuple . Elle doit être imposante et variée, dit Cicéron 
uence populaire, est de s’accommoder au naturel, au génie, au goût du peuple à qui l’on parle : c’est ce que Démosthène et Cic
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ls s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » À ces cris Jérusalem redoubla ses pl
gubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » Chrétiens, qu’une triste cérémonie
avant le destin des puissances du monde, Tu faisais voir en pompe aux peuples étonnés Des souverains captifs et des rois enchaî
qu’un éclat frivole, On ne redoute plus l’orgueil du Capitole, Et les peuples instruits, charmés de tes vertus, Adorent ta gran
Quomodo cecidit potens, qui salvum faciebat populum Israel ! Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré dura
ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! (I. Mach., ix, 20, 21.) 4. Judas Mac
re mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la douleur de leur prince. On vit d
30 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
l recueil est bien plus facile à faire chez nous que chez aucun autre peuple . Plusieurs de nos grands écrivains ont donné les
er les lois, le génie des juges, la méthode usitée, les habitudes des peuples , pour être plus sûre des moyens de persuasion : l
ennes, où les questions civiles et politiques se traitaient devant le peuple assemblé, les discours du genre délibératif étaie
n, l’autorité, étaient attachées à la persuasion de la multitude ; le peuple était entraîné par les orateurs habiles et véhéme
ur les parties de la composition : dans tous les temps, chez tous les peuples , ceux qui ont réfléchi sur l’art de la parole ont
la guerre aux Thébains, on pose en principe que c’est un mal pour un peuple de faire la guerre à ses voisins ; et c’est ainsi
t-on, que les Thébains se sont mal trouvés d’avoir fait la guerre aux peuples de Phocide. Cet argument a peu de force, attendu
ns la boue des places publiques, et le prêtre est devenu semblable au peuple . Tous les hommes se sont égarés. » Le premier ch
parler, vir bonus dicendi peritus . Pour être digne de persuader les peuples , il doit être incorruptible : ou bien, son talent
aractère est efficace pour la persuasion : ils paraissent, et tout un peuple qui doit les écouter est déjà ému et comme persua
: Partout, en ce moment, on me bénit, on m’aime ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs ple
e : Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux
ressort des passions devait être souvent employé : tout dépendait du peuple , et le peuple dépendait de la parole. La Grèce, q
assions devait être souvent employé : tout dépendait du peuple, et le peuple dépendait de la parole. La Grèce, qui fut la prem
ans autre ornement que sa force. Il rend la vérité sensible à tout le peuple  ; il le réveille, il le pique, il lui montre l’ab
, qui avait sauvé le Capitole contre les Gaulois, voulait soulever le peuple contre les patriciens. « Jusques à quand, lui dis
 » Ce puissant orateur, pour se procurer l’impunité, enlevait tout le peuple en montrant les citoyens qu’il avait conservés, l
la loi qui ordonnait des distributions de terres pour ceux d’entre le peuple qui étaient les plus pauvres. Cette loi avait, da
aite assurée. Cependant Cicéron entreprend de la faire rejeter par le peuple même, qui venait de le nommer consul avec une dis
il aurait trouvé toutes les oreilles et tous les cœurs fermés, et le peuple se serait généralement révolté contre lui ; mais
plus cher et plus précieux. Il déclare ensuite qu’étant redevable au peuple de tout ce qu’il est, il veut être un consul popu
loi agraire, et dont la mémoire, par cette raison, était si chère au peuple romain ; après s’être insinué peu à peu dans l’es
er la loi dont il s’agissait : il se contente de protester que, si le peuple lui-même ne reconnaît pas que cette loi, sous un
t que ce début ; il produisit tout ce qu’on en devait attendre, et le peuple , détrompé par l’éloquent discours de son consul,
ni les sentinelles distribuées dans ta ville, ni la consternation du peuple , ni ce frémissement général des citoyens vertueux
e nos victoires sont surpris de servir de théâtre à nos défaites ; le peuple est consterné ; la capitale est menacée ; la misè
mande s’il est vraisemblable qu’à la veille presque des assemblées du peuple romain où se devaient donner les charges, Milon,
» Est-il possible de mieux peindre, d’un côté, la bizarre légèreté du peuple , de l’autre, les craintes et les inquiétudes cont
de ce grand jour, eût osé se présenter devant l’auguste assemblée du peuple , les mains encore fumantes du sang de Clodius, et
ibal, ce front terrible qui met en fuite les armées, qui épouvante le peuple romain, seul en braveras-tu la majesté96 ? » Quel
e des armées entières qui ne peuvent soutenir le visage d’Annibal, le peuple romain même que ses regards font trembler, et un
e comète n’a aucune liaison physique avec ces malheurs ; cependant le peuple regarde la comète comme la cause de l’événement :
ndé pour la nôtre ? Et dans quelle cause ? Dans une cause où tous les peuples sont pour nous. Devant quels juges ? Devant ceux
otien, n’excitez point les applaudissements, mais les gémissements du peuple . Que les larmes de vos auditeurs soient vos louan
llons fouler aux pieds ce foudre ridicule Dont arme un bois pourri ce peuple trop crédule. Mais lorsque, dans la même pièce,
s parts quand un acteur se trompe sur une longue ou sur une brève. Le peuple sans doute ne connaît ni les pieds ni les nombres
ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Avec quel soin l’orateur a coupé ces
lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Lorsque l’imitation demande de la vi
te élévation, cette grandeur de style qui a commandé l’admiration aux peuples , et leur a fait accorder, dans le gouvernement, t
venait au panégyrique. La cause de Rabirius intéressait la majesté du peuple romain : je m’y livrai à toute la chaleur des mou
communs, ou de parler en termes simples et familiers de la majesté du peuple romain. » Un orateur qui débuterait par un exorde
cabane est agréable et du style noble ; taudis est une expression du peuple . Enfin, les vers de Malherbe sont plus harmonieux
e vrai caractère d’Annibal, la situation de l’univers, la grandeur du peuple romain, toutes ces idées sont exprimées ainsi par
auteur : « Annibal fugitif cherchait par tout l’univers un ennemi au peuple romain. » Qui, profugus ex Africa, hostem populo
enu dans la coupe. La terre se tut devant Alexandre, c’est-à-dire les peuples de la terre. Carcer, prison, se dit en latin d’un
re pour une personne si précieuse ; c’est la partie pour le tout. Les peuples qui boivent la Seine ; c’est le tout pour la part
s de ces ellipses régulières. Vauvenargues a dit : « La paix rend les peuples plus heureux, et les hommes plus faibles. » La Ro
e ses couleurs. La principale beauté consiste à peindre un préteur du peuple romain dans l’attitude où le représente Cicéron,
e, décrit ainsi la mort de Tib. Gracchus186 : « Dès qu’il voit que le peuple chancelle et semble craindre que l’autorité du sé
ent sur lui ; de toutes parts on vole, on s’assemble ; et un homme du peuple s’écrie : Fuis, Tibérius, fuis, ne vois-tu pas qu
(I, 16). Et par les mêmes paroles qui marquent la destruction de ce peuple , il fait voir la grandeur de son courage et de so
les grands et les princes ne sont, pour ainsi dire, que les hommes du peuple . » L’épiphonème est le plus souvent une sentence
de peine à perfectionner en lui ce mérite, et que, parlant devant un peuple inquiet, turbulent, railleur, il avait surtout se
our Milon. Nous allons examiner d’abord quelles furent, chez ces deux peuples , les matières de composition dans les classes d’é
estinées à exercer leurs élèves, ne doit pas nous étonner chez un tel peuple  : sa religion poétique, la vie fabuleuse et passi
s jeux de l’imagination, qu’ils regardaient comme les amusements d’un peuple vaincu. Ils ne cultivèrent longtemps que l’éloque
religion et de la patrie, les coutumes de la société, les usages des peuples , que nos érudits ont rassemblés laborieusement da
ses frères, Moïse sur la montagne, les derniers conseils de Josué au peuple d’Israël, la femme de Thécua implorant la grâce d
ublimes consolations, le souvenir des glorieuses destinées d’un grand peuple , et l’immortalité, dernière espérance de l’homme.
es discours si touchants et si nobles, vous ne savez donc pas que les peuples , après les victoires et les conquêtes, ont besoin
l nous le montrera215 gouvernant à son gré, du haut de la tribune, ce peuple qui le croit son libérateur ; nous le verrons men
Junon, et l’on racontait que la déesse y était venue d’elle-même ; le peuple honorait aussi la maison de Romulus, le dieu Term
is l’indépendance des forêts de la Germanie ; défendant les droits du peuple , et donnant à ses souverains, dans sa noble liber
Pourquoi soutenir, au prix du sang, des prétentions douteuses sur des peuples qui ne sont pas nos frères, et fatiguer l’Europe
e d’exil ; Zorobabel, fils de Salathiel, est à leur tête ; et tout ce peuple , en traversant le désert, s’écrie : « Dieu est bo
es hautes tours, les palais ont été renversés dans la poussière ; les peuples ne reviennent plus à Jérusalem, et les chemins so
r aride les sources d’eau vive, n’a pas détourné les yeux loin de son peuple  ; il s’est souvenu des jours d’Abraham et de Jaco
lever son temple à Jérusalem qui est en Judée. Vous tous qui êtes son peuple , que le Seigneur soit avec vous ; retournez à Jér
fiez toujours au dieu Mars et à son glaive ; on admire, même chez ces peuples , votre constance dans l’amitié, votre bonne foi,
’ai regretté vos déserts, vos troupeaux, votre vie libre et pure. Les peuples que j’ai visités sont réduits à l’admiration stér
la corruption et l’erreur. Non, je puis vous dire qu’au milieu de ces peuples j’ai rencontré de loin à loin quelques sages qui
aux inexorables, la guerre et la mort, qui sans cesse moissonnent les peuples . Faibles que nous sommes, devons-nous étendre leu
ncore notre ennemi ? il nous tend la main, n’est-il pas notre frère ? Peuple généreux, toi qui hais les tyrans, par quelle étr
incu le monde, si je ne puis reposer après huit cents ans de guerre ! Peuple infatigable de Mars, laissez respirer ma vieilles
blier à Dion que la fortune lui enviait les hommages des Romains, ces peuples barbares, frappés de sa vie et de ses discours, l
dont son frère fut les délices, se baigner à la fois dans le sang du peuple et du sénat, étouffer les restes de cette liberté
a tradition des souvenirs, C’est le patriotisme qui fait la force des peuples . Sans doute la puissance romaine est attaquée jus
ous courez à Byzance ; trouverez-vous autour de la ville nouvelle ces peuples dès longtemps pacifiés, ces enfants de la grande
s qui s’annoncent au loin par la chute des États et la désolation des peuples , mais une révolution aimable et bienfaisante, qui
resse. Hélas, par quelle fatalité suis-je donc réduit à combattre mon peuple et à faire toujours la guerre dans mon pays ! Com
France. Si je ne puis régner qu’à ce prix, s’il faut que j’égorge mon peuple pour conquérir le trône, je renoncerai plutôt aux
vous dissiper en un seul jour ce trésor de la France ? Et l’amour des peuples , que je perdrais pour jamais par cet acte de barb
e combat à sa brave noblesse : il ne trouve plus de courage contre un peuple sans défense qui porte le nom de Français. Mes am
de vous refuser. Je puis vous sacrifier tout, hors mon amour pour mon peuple . Mon peuple- souffre et gémit, et vous me parlez
chassons les Espagnols ? Ô mes compagnons ! quand j’aurai nourri mon peuple rebelle, et repoussé l’ennemi loin du sol de la F
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ul n’a été plus éloquent pour ou contre l’Église, la révolution et le peuple . La tempête est son élément : il se plaît aux écl
reur contre l’ennemi qui se présente pour leur disputer l’empire. Les peuples , à grands flots, se précipitent sous leurs banniè
le deuil des royaumes qui passent, et des pouvoirs qui expirent, les peuples , depuis Nemrod, n’auraient pas eu d’autres vêteme
ce nom, que l’immortalité à la vie. « Qu’on ne dise pas : Le salut du peuple est la suprême loi. La suprême loi, c’est la just
. Quand il serait prouvé qu’on servirait les intérêts terrestres d’un peuple par une bassesse ou une injustice, on serait égal
ntégrité des principes de la morale importe plus que les intérêts des peuples . L’individu et la société sont responsables avant
le Père céleste. C’est ainsi qu’ils doivent apparaître au milieu des peuples , et c’est à ce signe que les peuples les reconnaî
doivent apparaître au milieu des peuples, et c’est à ce signe que les peuples les reconnaîtront. S’ils ne confirmaient pas leur
is de l’apostolat, à quelles conditions il porte son fruit ; et vous, peuples , sachez comment on discerne les vrais apôtres de
32 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
aurait sacrifié sa vie au salut de ses concitoyens. C’est le lot d’un peuple qui aura mieux aimé mourir libre que de vivre esc
en d’arriver au bonheur solide ; elle renferme les titres de tous les peuples , montre leur origine, leurs établissements divers
sujet qu’on traite, elle est civile s’il s’agit des hommes réunis en peuples , soumis aux gouvernements ; ou littéraire, s’il s
t presque impossible de composer une histoire universelle de tous les peuples , dans tous les temps, dans tous les lieux. Nous d
histoire universelle comprendrait le fond de toutes les histoires des peuples , réduites à une étendue proportionnée au corps en
Histoire nationale. L’Histoire nationale est celle qui embrasse un peuple tout entier dans son développement ; une bonne hi
Romains, Salluste, né l’an 85 avant J.-C, avait fait une Histoire du peuple romain depuis la mort de Sylla jusqu’à la conjura
puissance qui pourrait le guérir. À Rome, gouvernée par les lois, le peuple souffrait que le sénat eût la direction des affai
ût la direction des affaires ; à Carthage, gouvernée par des abus, le peuple voulait tout faire par lui-même. Carthage, qui fa
jours la guerre sans l’aimer. Des batailles perdues, la diminution du peuple , l’affaiblissement du commerce, l’épuisement du t
s actions d’éclat qui ont fixé la destinée des empires et le sort des peuples  ; au lieu que nous ne jugeons pas au-dessus de no
non seulement de l’histoire de France, mais des histoires de tous les peuples . Un des meilleurs est celui que le président Héna
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
ternel, dans la succession des saints rois qui devaient gouverner vos peuples  ; vous l’aviez revêtu de grandeur et de magnifice
Louis : ses vertus civiles et militaires. Le saint roi rendit aux peuples , avec la tranquillité, la joie et l’abondance : l
s sacrés, les fruits immortels de sa charité et de son amour pour son peuple . Mais l’enceinte de cette capitale ne renferma pa
et indécent à la majesté des rois que d’ignorer les besoins de leurs peuples . Ce n’était plus, dis-je, ce roi pacifique et clé
r votre joug et vous délivrer de la servitude et de l’oppression d’un peuple incirconcis. Mais le temps de votre délivrance n’
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
ipion l’Africain, accusé de péculat, est cité à comparaître devant le peuple romain, pour expliquer ses comptes. Dédaignant de
s comptes. Dédaignant de se justifier, ce grand guerrier s’adresse au peuple et s’écrie : Romains, à pareil jour qu’aujourd’h
t allons rendre aux dieux des actions de grâces solennelles ! Tout le peuple , enflammé par ce glorieux souvenir, suivit en fou
rler, allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple , et que nous n’en sortirons que par la force des
es lueurs éloquentes qui ont suffi quelquefois pour entraîner tout un peuple , comme le fit Scipion, et pour faire tomber à gen
35 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
s couverts de gloire, ces foudres de guerre qui ont fait trembler les peuples , ces arbitres de la paix qui ont fait cesser leur
le qui, le jour, veille dans Rome, ni ces alarmes, ni cette rumeur du peuple , ni ce concours empressé de tous les bons citoyen
ses flots soulevés, fut repoussé aux ports de Hollande ; et tous les peuples furent étonnés d’une délivrance si miraculeuse.
neront la connaissance des vérités qu’il entreprendra d’expliquer aux peuples , et lui fourniront les autorités propres à appuye
u’à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qui ont paru et disparu dans l’univers, toutes le
nagogue lorsque Dieu, touché des gémissements et des calamités de son peuple , lui suscita Samuel, ce prophète chéri du ciel, q
out Israël à Silo, où il avait choisi sa solitude, parut à la tête du peuple de Dieu, fut connu depuis Dan jusqu’à Bersabée, r
it le culte du Seigneur, et fut le censeur des rois et des princes du peuple  ; et qui enfin, dépositaire des vérités de la loi
aux harangues, fit un récit touchant des belles actions de sa vie. Le peuple romain comprit combien il serait utile à la répub
’image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple , tout est abattu, tout est désespéré, et il me se
: « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d’étonnement. » Fléchier n’est pas
monie qui ne le cèdent en rien aux plus beaux de Bossuet : « Tout le peuple le pleura amèrement, et, après avoir pleuré duran
ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Je ne puis, messieurs, vous donner d
ls s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » À ces cris, Jérusalem redoubla ses p
gubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Chrétiens, qu’une triste cérémonie a
oi de Sempronius !… étiez-vous donc abolies ? Et dans une province du peuple romain, dans une ville de nos alliés, devait-on v
urrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils livrent aux fureurs du peuple trompé celui qui, depuis vingt ans, combat toutes
36 (1854) Éléments de rhétorique française
faits incontestables viennent appuyer ces assertions. Le langage des peuples encore sauvages est plein d’hyperboles et d’expre
rdinairement ce langage style oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples placés à l’orient de l’Europe. La manière de s’ex
sont la peinture, les hiéroglyphes, et les symboles employés par les peuples de l’antiquité la plus reculée ; les autres sont
déchiffrer récriture sont hérissés de difficultés. Cependant certains peuples avaient observé de bonne heure que, si dans chaqu
ute l’invention d’un alphabet de syllabes, qui précéda, chez quelques peuples , celle d’un alphabet de lettres, C’est ainsi qu’o
; et c’est dans cet état que nous le voyons aujourd’hui chez tous les peuples de l’Europe. Le plus grand avantage d’un système
ment, qui n’est qu’une liaison de plusieurs pensées ; et si, chez les peuples barbares, dans les siècles les moins civilisés, l
’on en rencontre le plus grand nombre, parce que les Grecs étaient le peuple chez lequel l’intelligence était parvenue au plus
outre certaines espèces de mots essentielles, il existe chez tous les peuples une syntaxe générale qui est invariable. IV. D
, après une lutte aussi longue que glorieuse, la Gaule fut soumise au peuple qui avait soumis le reste du monde (l’an 50 avant
ion vint changer la face du pays. Pendant la durée du ve siécle, les peuples du nord de l’Europe s’emparèrent des différentes
urs de la Bretagne, abolirent les lois, les coutumes et le langage du peuple conquis. Les Gallo-Romains furent maintenus, malg
ttrés ; c’était en latin que les lois étaient rédigées. Mais, dans le peuple , le mélange de l’idiome tudesque et du latin avai
rustique, afin qu’elles pussent être plus facilement comprises par le peuple . Ce canon fut renouvelé dans le concile tenu à Ma
res de l’Évangile comprirent de bonne heure la nécessité de parler au peuple une langue qu’il entendît. Le prêtre exposait la
lieu de cas, si on les plaçait devant le substantif. Aussi, chez les peuples qui, par suite des émigrations ou des conquêtes,
quêtes, furent obligés d’apprendre et d’adopter le langage d’un autre peuple , l’usage des prépositions fit-il perdre entièreme
rince, ou, s’ils ne peuvent l’être, Tâchent au moins de le paraître : Peuple caméléon, peuple singe du maître. De l’énumér
ne peuvent l’être, Tâchent au moins de le paraître : Peuple caméléon, peuple singe du maître. De l’énumération des parties
Panthéon d’Agrippa. Je ne pouvais me lasser de voir le mouvement d’un peuple composé de tous les peuples de la terre, et la ma
ouvais me lasser de voir le mouvement d’un peuple composé de tous les peuples de la terre, et la marche de ces troupes romaines
ans fin des fontaines ; ces innombrables statues qui ressemblent à un peuple immobile au milieu d’un peuple agité ; ces monume
ombrables statues qui ressemblent à un peuple immobile au milieu d’un peuple agité ; ces monuments de tous les âges et de tous
effets : Il ne partit qu’après avoir assuré la Macédoine contre les peuples barbares qui en étaient voisins, et achevé d’acca
ongea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre la distinction du peuple conquérant et du peuple vaincu ; il abandonna, ap
nations, et à faire perdre la distinction du peuple conquérant et du peuple vaincu ; il abandonna, après la conquête, tous le
ère de Darius. Qu’est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les peuples qu’il a soumis ? qu’est-ce que cet usurpateur sur
s ce discours qui avait pour objet un crime si atroce, qui faisait au peuple la triste et douloureuse révélation d’un attentat
s ! puissance tribunitienne, si vivement regrettée et rendue enfin au peuple romain ! O institutions sacrées, qu’êtes-vous dev
ur point de départ un ou plusieurs faits particuliers, attribués à un peuple ou à un personnage dont le nom fait autorité, l’a
œur humain, met d’abord en avant des exemples tirés de l’histoire des peuples anciens : « César envoya-t-il un cartel à Caton,
bâton ? » Ces exemples une fois établis, Rousseau conclut : « Si les peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vert
accusaient Jésus : « Vous m’avez présenté cet homme comme portant le peuple à la révolte ; et néanmoins, l’ayant interrogé en
e ses flots soulevés, fut repoussé aux ports de Hollande, et tous les peuples furent étonnés d’une délivrance si miraculeuse. «
termine l’oraison funèbre du prince de Condé par Bossuet : « Venez, peuple , venez maintenant ; jetez les yeux de toutes part
ses assassins ce grand homme entouré Semblait un roi puissant de son peuple adoré ; Voltaire ne dit pas encore une chose aus
parties de ce développement se rapportent à une seule pensée, que le peuple se règle sur l’exemple des grands. Cette phrase,
éloge des officiers morts dans la guerre de 1741, par Voltaire : « O peuples heureux, donnez au moins a des compatriotes qui o
langue des Russes, cette différence de terminaison marque un homme du peuple ou un homme de condition ; et il ne voulait pas q
si bien souvenu, si elle consiste plus dans des fonctions utiles aux peuples , que dans la pompe et dans l’éclat qui raccompagn
ésar, l’action de Brutus et des autres conjurés semble avoir rendu au peuple l’enthousiasme républicain, et c’est au milieu de
donc ? En habile orateur, il se hâle d’absoudre les conjurés ; et le peuple , dupe de cette apparente modération, écoute le re
ler presque toutes les figures dans le langage familier d’un homme du peuple en colère contre sa femme : « Si je dis oui, ell
la vraie fin de la politique, qui est de rendre la vie commode et les peuples heureux. La température toujours uniforme du pays
peut s’empêcher de sourire à la justice secrète du sort, qui rend au peuple ce qui lui coûta tant de peines, et qui soumet au
ueur contenue dans le calice. C’est ainsi qu’on dit la terre pour les peuples qui la couvrent ; l’Europe, l’Asie, la France, po
pieds d’un singe assis sur leurs autels Et, sur les bords du Nil, les peuples imbéciles, L’encensoir à la main, chercher les cr
ples imbéciles, L’encensoir à la main, chercher les crocodiles ? Les peuples sont là pour un peuple ; car il s’agit seulement
oir à la main, chercher les crocodiles ? Les peuples sont là pour un peuple  ; car il s’agit seulement du peuple égyptien. 7°
es ? Les peuples sont là pour un peuple ; car il s’agit seulement du peuple égyptien. 7° Au lieu de nommer la chose même, on
sont d’une conséquence infinie, parce qu’elles causent le malheur des peuples , et. quelquefois pendant plusieurs siècles ; il d
amais vue. D’abord le journal des savants de ce pays-là en parle ; le peuple de Jupiter ou n’en entend point parler, ou n’en f
vec elle, et montait vers les cieux. Votre envoyé parait, s’écrie… un peuple immense, Proclamant avec lui votre auguste clémen
son discours en parlant de ces blessures qu’Aquilius a reçues pour le peuple , et que le peuple présent à l’audience contemple
rlant de ces blessures qu’Aquilius a reçues pour le peuple, et que le peuple présent à l’audience contemple avec admiration. E
manda qu’à l’instant le quartier fût ouvert ; mais quelques femmes du peuple qui l’entendirent se jetèrent à ses pieds, pour l
au péril auquel il exposait Oswald en le retenant plus longtemps. Le peuple , qui sentait toute l’horreur de cette situation,
l en Italie, et prête souvent de la noblesse aux discours des gens du peuple . Elles se jetaient à genoux devant lui et s’écria
divinité. Argument. Le sentiment de la Divinité peut seul donner aux peuples la force et la grandeur ; l’histoire vient à l’ap
au poëte, et un Olympe au héros. Il luit sur les jours infortunés du peuple . Il donne une patrie à des malheureux, et des reg
que l’éloquence peut obtenir ses plus grands triomphes, subjuguer les peuples ou diriger les grandes assemblées ; car, comme di
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne v
s françaises, que nul ne peut être distrait de ses juges naturels. Le peuple est d’accord avec les docteurs pour condamner ces
nu de répondre à Dieu de leur injustice. Et si l’on écoute la voix du peuple , cette voix, sire, qui est si souvent celle de Di
pas laissé son esprit sans culture : il connaissait la langue de son peuple et la parlait avec pureté ; de plus, il était spi
ux pieds de ce roi qui venait noblement partager son pouvoir avec son peuple  ! À cette expression si énergique, si loyale des
ages littéraires, les affaires publiques, les coutumes des différents peuples . Tous les sujets sont traités à leur tour, sinon
37 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
talent est-il donc prisé si haut ? C’est qu’il est fort rare chez le peuple qui a la prétention d’être l’arbitre de l’esprit
s ! Saint Paul et ses compagnons furent à peine arrachés des mains du peuple par les magistrats, qui craignirent qu’il n’arriv
nt pas seulement les personnes d’une naissance distinguée, c’était le peuple entier qui était tempérant, désintéressé, plein d
royables, selon ces maximes si contraires à celles de tous les autres peuples . Fénelon. Bataille d’Andrinople Le 9 août
’on pouvait dérouter par la supériorité des manœuvres. Ici c’était un peuple entier qui se ruait avec le poids irrésistible d’
Patriarchales de Rome, était particulièrement chère à la dévotion du peuple . Parmi de pieuses reliques, on y vénérait un anti
messe de minuit. Il venait de communier avec son clergé ; le reste du peuple présent communiait encore, et le pape n’avait pas
et ses jongleurs réciter ses anciens romans aux bourgeois et au menu peuple dans l’intérieur des petites villes. Pour lui, il
ur se souvenir qu’il est obligé de donner sa vie pour le salut de son peuple . Tantôt, invincible même dans les fers, son coura
s écoutait et examinait lui-même par son équité les différends de son peuple . Il n’y avait point de barrière entre le roi et l
e ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour policer les peuples et pour les rendre tout ensemble bons et heureux.
en a laissé un plus beau et plus immortel encore dans la mémoire des peuples , le chêne de Vincennes. Montalembert. Dante
rimes, Et le mot de patrie à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liberté ! Ô Dante Alighieri ! poète de
ar sa fermeté. Il était bon ami ; il eût même souhaité d’être aimé du peuple  ; mais quoiqu’il eût la civilité, l’extérieur et
illait l’amour, Instruisait, consolait, donnait à tous l’exemple. Son peuple , pour l’entendre, accourait dans le temple ; Il p
erdu tous ses pouvoirs quoiqu’elle eût conservé ses distinctions ; le peuple ne possédait aucun droit ; la royauté n’avait pas
ion, et elle a tout ramené à un seul état, à un seul droit, à un seul peuple . Pour opérer d’aussi grandes réformes, la révolut
lus sage, plus libre et plus fortunée. Mais jusqu’ici les annales des peuples n’offrent aucun exemple de cette prudence dans le
joignant à un bon naturel, font des habitants du Bocage un excellent peuple . Ils sont doux, pieux, hospitaliers, charitables,
Ô Sion ! ô combien ton enceinte immortelle Renferme en ce moment de peuples éperdus ! Le musulman, le juif, le chrétien, l’in
           S’élever deux fronts couronnés. Que sont-ils devenus ces peuples de coupables            Dont Sion vit ses champs
cres se fendirent, En laissant s’échapper de leurs débris mouvants Le peuple enseveli qu’à ce monde ils rendirent,      Et don
de ils rendirent,      Et dont les morts se confondirent      Avec le peuple des vivants ; Heure où se consomma le sacrifice
ant son voyage, Pense au nom des Trudaine et bénit leur ouvrage. Ton peuple industrieux est né pour les combats. Le glaive, l
Là, je le vois, guidant l’obus aux bonds rapides ; Là, massacrant le peuple au nom des régicides ; Là, soldat, aux tribuns ar
s prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir jeune et prudent ; Le peuple redoutait ses armes inouïes ; Sublime, il apparut
nt le sceptre et ceux-là ceints du glaive, Satrapes, pharaons, mages, peuple glacé. Immobiles, poudreux, muets, sa voix les co
nature humaine            Que de toujours courber le dos ? Faut-il du peuple aussi faire une idole vaine,            Pour l’en
. Idylle sur la Paix        Un plein repos favorise vos vœux : Peuples , chantez la Paix, qui vous rend tous heureux.   
nemis              De ce prince redoutable !              Heureux les peuples soumis              À son empire équitable ? Chan
urs, de ce sang, un homme est héritier ! Aujourd’hui dans un homme un peuple est tout entier ! Tel est le fruit amer des disco
soumis se courbaient sous les lois, Quand, simple citoyen, soldat du peuple libre, Aux bords de l’Éridan, de l’Adige et du Ti
s amis ne sont plus sur la terre ; Viens : tu veux rester libre et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déj
h ! je les reconnais, mes aimables abeilles. Cent fois on a chanté ce peuple industrieux ; Mais comment sans transport voir ce
ombats éclatants, Si la mort est donnée à l’un des combattants, Si ce peuple est régi par une seule reine, S’il peut d’un ver
eut d’un ver commun créer sa souveraine ; Si leur cité contient trois peuples à la fois, Époux, reine, ouvrière, hôtes des même
seule tous les ans fait sa postérité, Et les profonds respects de son peuple qui 1 aime, Sont toujours un prodige et non pas u
que c’est la gauche. La Bruyère. Les Français C’est le seul peuple dont les mœurs peuvent se dépraver sans que le fo
ibles, Pour te défendre, hélas ! contre l’homme impuissants. Tout un peuple effrayé partit de ton feuillage, Et mille oiseaux
aient la pâture et l’abri dans ton sein. Ta chute a dispersé tout ce peuple sonore ; Mille êtres avec toi tombent anéantis ;
d’un si riche émail les portes du couchant. On voit aux deux côtés le peuple d’Amathonte Préparer le chemin sur des dauphins q
ne peut sortir ni de la ville ni de chez soi. On trouve des hommes du peuple à Venise qui n’ont jamais été d’un quartier à l’a
t qu’à la Russie, et c’est peut-être la seule chose particulière à ce peuple qui ne soit pas ancienne. Une foule d’hommes viva
ssant sous nos rames, Et la perfide Troie abandonnée aux flammes, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos
sé ? Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux
ssesseur, Sans rien précipiter de peur d’un successeur. Mais quand le peuple est maître, on n’agit qu’en tumulte : La voix de
née. Maxime. Oui, seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée ; Son peuple , qui s’y plaît, en fuit la guérison : Sa coutume
ous les climats Ne sont pas bien reçus toutes sortes d’États ; Chaque peuple a le sien conforme à sa nature, Qu’on ne saurait
s. Cinna. Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un différent génie ; Mais il n’est pas moins vrai
même renaître. Tout l’empire n’est plus la dépouille d’un maître : Le peuple au Champ-de-Mars nomme ses magistrats ; César nom
ens de cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. Pour moi je m’en
plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci de tromper les peuples et de prévaloir contre les rois. Car, comme il eu
vi… Voilà le crime de l’ennemi de la paix ! ou plutôt j’ai cru que le peuple pouvait avoir raison… Ah ! sans doute un patricie
ais je suis bien plus coupable qu’on ne suppose ; car je crois que le peuple qui se plaint a toujours raison, que son infatiga
ramener d’autres maximes ! Et vous, amis de la paix, qui dénoncez au peuple , avec la véhémence de la haine, le seul défenseur
remplissez la capitale et la province de placards propres à armer le peuple des campagnes contre celui des villes, si vos fai
nt provisoire de convocation des états généraux, parce qu’il donne au peuple un nombre de députés égal à ceux des autres ordre
s les âges, les aristocrates ont implacablement poursuivi les amis du peuple  ; et si, par je ne sais quelle combinaison de la
n. Malheur aux ordres privilégiés, si c’est là plutôt être l’homme du peuple que celui des nobles ! car les privilèges finiron
u peuple que celui des nobles ! car les privilèges finiront ; mais le peuple est éternel. Mirabeau. La Noblesse française
nt entre eux des intérêts communs, c’est-à-dire différents de ceux du peuple  ? Et quels seraient donc ces intérêts spéciaux ap
faut avoir la force ; et où serait la force de la noblesse contre le peuple  ? Certes, pour le bien de ceux mêmes qu’on voudra
es nobles pour être l’objet d’une telle aversion ? Se séparent-ils du peuple avec insolence ? Se partagent-ils ses dépouilles
la majesté de leur souvenir, le courage de faire comme eux. Chez les peuples vivants, la culture des lettres est, après la rel
chafaud, il est frappé lui-même de mort subite en présence du tout le peuple . On s’écrie sur-le-champ de tous les côtés que c’
ce roi, il est pris pour lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple . D’abord il ne savait quel parti prendre : mais i
me temps qu’il recevait ces respects, qu’il n’était pas ce roi que ce peuple cherchait, et que ce royaume ne lui appartenait p
il découvrait l’autre. C’était par la première qu’il traitait avec le peuple , et par la dernière qu’il traitait avec soi-même.
hemin de Salamanque avec l’âme du licencié. Lesage. L’Esprit du peuple Deux citoyens haranguaient sur la place,     
ensers d’autrui, Et son cœur abusé ne jouit pas pour lui.    Quand le peuple , lassé de son obéissance, Aux nobles mains des ro
ment la majesté suprême. Il est doux d’écraser ce qu’on a redouté. Le peuple ressaisit sa vaste autorité ; La liberté fougueus
   Mais de sages mortels le sublime ascendant Enchaîna la fureur d’un peuple indépendant. Fatigué du désordre, épuisé par la h
les nombreuses abeilles, Et tel, dans un État de fourmis composé, Le peuple rentre et sort en cent parts divisé. La Fontaine
ison pour aller se renfermer dans celle d’un autre… L’on saura que le peuple ne paraissait dans la ville que pour y passer ave
oujours accru depuis trois siècles. N’oublions pas que le jour où les peuples s’enferment avec imprévoyance dans le cercle étro
t même ; et ne vous niant pas qu’il a trompé toute la cour et tout le peuple , ne vous laisse conclure de là, sinon qu’il est p
conclure de là, sinon qu’il est plus fin que toute la cour et tout le peuple , et que la tromperie qui s’étend à un si grand no
ez-vous que César prétendant faire passer une loi trop avantageuse au peuple , le même Caton voulut l’empêcher de la proposer,
tère, mêmes lignes même élégance gracieuse et noble. En ce pays où le peuple régnait, point de palais fastueux, mais des édifi
robé quelque chose à la simple nature, pour m’accommoder au goût d’un peuple magnifique et délicat sur toutes les choses qui o
vulguées à voix basse depuis Socrate, s’adressaient pas à la foule du peuple , et dans ces gouvernements si favorables en appar
, devant laquelle s’étaient humiliés les princes souillés du sang des peuples  ; tribune pacifique et tutélaire, qui plus d’une
le deuil des royaumes qui passent, et des pouvoirs qui expirent, les peuples , depuis Nemrod, n’auraient pas eu d’autres vêteme
incèrement ; tout ce quartier où il a logé, et tout Paris, et tout le peuple était dans le trouble et dans l’émotion ; chacun
ui tous habillés de deuil, au nombre de plus de deux cents, suivis du peuple  ; tout le clergé eu cérémonie ; ils firent dire u
prix de la même disgrâce, Dans l’avenir peut t’égaler. Contre toi du peuple critique Que peut l’injuste opinion ? Tu retrouva
ères que le vent emporte ; la race s’étend bien loin par ce moyen, et peuple les montagnes voisines. Il ne faut donc plus s’ét
ancelier d’Angleterre, manque à l’honneur de sa magistrature, tout un peuple se lèvera pour le juger. La justice sortira de la
e Dieu s’y dressera vengeur en face de Westminster outragé. Que si le peuple , lui-même, façonné par la servitude à la corrupti
s il n’emportera pas avec lui la conscience du genre humain. D’autres peuples , spectateurs ou instruments de sa chute, assister
près un sacrifice. Comme l’impitoyable Romain qui, après avoir dit au peuple de Carthage : « Donne-moi Les vaisseaux, donne-mo
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
nir, le courage de faire comme eux. Les lettres sont le palladium des peuples véritables ; et, quand Athènes naquit, elle eut P
quand Athènes naquit, elle eut Pallas pour divinité. Il n’y a que les peuples en voie de finir qui n’en connaissent plus le pri
plus ce qui éclaire, et ne sentent plus ce qui émeut. Mais, chez les peuples vivants, la culture des lettres est, après la rel
t. Le droit est la seconde initiation à la vie publique. Si, chez les peuples serfs, il ne conduit qu’à la défense des intérêts
serfs, il ne conduit qu’à la défense des intérêts vulgaires, chez les peuples libres, il est la porte des institutions qui fond
39 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
s ligues contre les barbares : elle était la liaison du sénat avec le peuple , et la barrière entre Philippe et la liberté. Phi
astions d’une citadelle. Ce n’était pas le flatteur et le parasite du peuple  : c’était son censeur et son pédagogue16 qui le t
z passé au travers de ce grand espace qui était dédié aux plaisirs du peuple , je ne doute point qu’après avoir regardé encore
de personne. Je vais me promener tous les jours au milieu d’un grand peuple avec autant de liberté et de repos que vous en au
de grandes levées de deniers. Après avoir consommé62 la substance des peuples par des subsides nouveaux, il porta ses soins dan
émesurée des intendants, les contraintes rigoureuses contre le pauvre peuple , par la vente de leurs biens, l’emprisonnement de
re justice, et par la part qu’il témoigna prendre aux souffrances des peuples , acquit leur bienveillance à un tel point qu’ils6
dministration de l’État, et de se voir médiateurs entre la cour et le peuple . On leur insinuait que cet emploi donnerait de la
des rois et s’opposer à leurs dérèglements, les y conviait ; que les peuples réclamaient leur justice comme le seul asile pour
fisance, et qui avait vieilli dans la haine des favoris. Or, comme le peuple , qui ne bougeait du palais, était informé qu’il s
r ailleurs et d’examiner à fond si cette opinion est de celles que le peuple reçoit par une simplicité crédule, ou de celles q
e magistrat, dont la vieillesse vénérable impose le respect à tout un peuple , se gouverne par une raison pure et sublime, et q
onscience de leur dire la vérité. S’il faut enfin entendre la voix du peuple , cette voix, sire, qui est si souvent celle de Di
ue les avis des personnes doctes, saintes et pieuses ; que la voix du peuple , que tant de raisons particulières qu’on n’expliq
nieuses131, capables peut-être d’éblouir, et pour un moment, le petit peuple , quand elles sont soutenues du charme de l’action
épandant sur la tête de Votre Majesté, si chère et si précieuse à ses peuples , l’huile sainte et descendue du ciel. En ce jour,
s puissent vivre en paix et en repos, en vous rendant obéissance. Vos peuples s’attendent, sire, à vous voir pratiquer plus que
ion que puissent avoir ceux qui la servent pour le soulagement de ses peuples , elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois so
lle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples , ils les aiment naturellement. Leur gloire et leu
mis, qui n’espèrent qu’aux désordres que causera l’impuissance de vos peuples , se verront déchus de cette espérance. Si cela ar
eux que le vôtre ? Il est arrivé souvent qu’on a dit aux rois que les peuples sont plaintifs173 naturellement, et qu’il n’est p
r les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de rendre les peuples heureux et de leur faire sentir et avouer leur bo
de tout ce qu’il a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple et de l’amour extrême de son peuple envers lui. S
bontés de ce grand roi envers son peuple et de l’amour extrême de son peuple envers lui. Sire, vous êtes né pour attirer de lo
né pour attirer de loin et de près l’amour et le respect de tous vos peuples . Vous devez vous proposer ce digne objet de n’êtr
plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci de tromper les peuples et de prévaloir contre les rois. Car, comme il eu
’image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple , tout est abattu, tout est désespéré ; et il me s
: « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d’étonnement. » Mais et les princes
nt au peuple de douleur et d’étonnement. » Mais et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain l
secours jusqu’à ce qu’il cessa enfin de respirer et de vivre… Venez, peuples , venez maintenant220 ; mais venez plutôt, princes
invisible, au milieu d’elle ; Aaron, prince des prêtres et de tout le peuple de Dieu, chef visible de l’Église sous l’autorité
urs, ennemis de l’ordre et de la paix, engloutis, à la vue de tout le peuple , dans la terre soudainement entr’ouverte sous leu
s’entrouvre ; ses eaux suspendues s’élèvent comme deux murs ; tout un peuple traverse l’abîme à pied sec, un pain descendu du
e, si féconde. Que sont devenus ces Romains qui la persécutaient ? Ce peuple , qui se vantait d’être le peuple-roi, a été livré
oute tribu et toute nation ; à calmer les passions des princes et des peuples , confondre leurs intérêts, anéantir leurs jalousi
loin de vous entretenir de la gloire des armes et du cas que tous les peuples en ont toujours fait, je vous parle des périls de
s aigles et leurs dieux à la tête de leurs légions, et que les autres peuples affectassent de prendre ce qu’il y’avait de plus
des instruments de colère dont il se sert pour châtier les péchés des peuples  ; qu’il n’est point de véritable valeur que celle
Il le trouve logé sur le bord de la mer, chez un ouvrier de la lie du peuple  ; sa parure, sa suite, tout répond à la pauvreté
tacle de charité mille fois plus digne du respect et des hommages des peuples que tout le vain éclat d’un luxe profane ! Je ne
et les herbes inutiles de ses jardins316, et il avait distribué à ses peuples toutes les richesses des Lombards, et les immense
randes choses. Je n’étais point fait pour gouverner tranquillement un peuple esclave. J’aime à remporter des victoires, à fond
ous que je visse tranquillement des sénateurs trahir le sénat pour ce peuple qui, s’imaginant que la liberté doit être aussi e
hommes. On peut juger, par la manière dont j’ai traité le seul grand peuple de l’univers, de l’excès de ce mépris pour tous l
république. Cependant le gouvernement de nos pères a été rétabli ; le peuple a expié tous les affronts qu’il avait faits aux n
us a fallu usurper la dictature, comment avez-vous osé la rendre ? Le peuple romain, dites-vous, vous a vu désarmé, et n’a poi
minel jouir de votre modération, et vous confondre dans la foule d’un peuple soumis. » « J’ai un nom331, me dit-il, et il me s
J’ai un nom331, me dit-il, et il me suffit pour ma sûreté et celle du peuple romain. Ce nom arrête toutes les entreprises, et
treprendre de ramener les premières familles de Rome dans la foule du peuple  ; et, dans cette situation, je portais tout le po
hridate, contre Marius, contre son fils, contre Thélésinus, contre le peuple , qui a soutenu toute ma dictature, a aussi défend
nce est bien palpable : le czar Pierre s’est instruit chez les autres peuples  ; il a porté leurs arts chez lui ; mais Louis XIV
e qu’aux petites portions de terre qu’ont occupées successivement les peuples soigneux de leur mémoire : au lieu que l’histoire
sont mêlés de vertus, de patience, de tempérance, de courage, etc. Un peuple qui n’aurait en partage que des vices courrait à
our d’orage. L’amour de la gloire fait les grandes fortunes entre les peuples . Combien de dégoûts et d’ennuis ne pourrait-on pa
llons fouler aux pieds ce foudre ridicule Dont arme un bois pourri ce peuple trop crédule ; Allons en éclairer l’aveuglement f
us sortez, Vos grandes actions, vos rares qualités ; Chéri de tout le peuple , estimé chez le prince, Gendre du gouverneur de t
TE. Je la voudrais pour eux perdre dans un combat : Je dois ma vie au peuple , au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien
it qu’Othon et Suréna Ne sont pas des cadets indignes de Cinna443… Le peuple , je l’avoue, et la cour les dégradent. Je faiblis
uvrages ! Que de tant de bonté l’impérieuse loi Ramènerait bientôt et peuple et cour vers moi ! Tel Sophocle à cent ans charma
mmes-nous les vôtres ? Qu’on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers ? Quel droit vous a rendus maîtres de l’un
ble patriotisme échauffait son âme. Favori de Louis XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais sans preu
vous implorer, et pour ma propre vie, Et pour les tristes jours d’un peuple infortuné Qu’à périr avec moi vous avez condamné.
moi vous avez condamné. ASSUÉRUS, la relevant. À périr ! Vous ! Quel peuple  ? et quel est ce mystère ? AMAN, tout bas. Je tre
ain redoutable. Les Juifs à d’autres dieux osèrent s’adresser : Rois, peuples , en un jour tout se vit disperser ; Sous les Assy
usure. Cyrus, par lui vainqueur, publia ses bienfaits, Regarda notre peuple avec des yeux de paix, Nous rendit et nos lois et
espérions-nous point d’un roi si généreux ! Dieu regarde en pitié son peuple malheureux, Disions-nous : un roi règne, ami de l
est aimable ! Heureux qui dès l’enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple , courez à ce maître adorable : Les biens les plus
nonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule, inondait les portiques619 ; Et to
outé. « Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété ; « Du milieu de mon peuple exterminez les crimes : « Et vous viendrez alors
m’immoler vos victimes630. » ABNER. Hé ! que puis-je au milieu de ce peuple abattu ? Benjamin est sans force, et Juda sans ve
son pouvoir632 ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat ? Quoi ! toujours les plus grandes merveil
temps : Il sait, quand il lui plaît, faire éclater sa gloire ; Et son peuple est toujours présent à sa mémoire. ABNER. Mais où
ait, Abner, j’ai cru le devoir faire. Je ne prends point pour juge un peuple téméraire : Quoi que son insolence ait osé publie
drait plus doux : Pontife de Baal, excusez ma faiblesse. J’entre : le peuple fuit, le sacrifice cesse. Le grand prêtre vers mo
iste au superbe et punit l’homicide. ATHALIE. J’entends. Mais tout ce peuple enfermé dans ce lieu, À quoi s’occupe-t-il ? JOAS
ieu n’est plus servi que dans la tribu sainte. Depuis qu’à Pharaon ce peuple est échappé, Une égale terreur ne l’avait point f
uple est échappé, Une égale terreur ne l’avait point frappé657. JOAD. Peuple lâche, en effet, et né pour l’esclavage658, Hardi
nte de clartés, Et porte sur le front une marque immortelle ?          Peuples de la terre, chantez : Jérusalem renaît plus char
evant toi prosternés,         De tes pieds baisent la poussière : Les peuples à l’envi marchent à ta lumière. Heureux qui pour
Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple , obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein
it immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu’aux larmes, au travail, le peuple est condamné, Et d’un sceptre de fer veut être go
Acte II688, scène II. Rhadamiste, Pharasmane689. RHADAMISTE. Un peuple triomphant, maître de tant de rois, Qui vers vous
quel point la victoire Parmi les noms fameux élève votre gloire ; Ce peuple enfin si fier, et tant de fois vainqueur, N’en ad
i plus de respect pour son ambassadeur ; Moi qui, formant au joug des peuples invincibles, Ai tant de fois bravé ces Romains si
ameux souverains, Ces Parthes aujourd’hui la terreur des Romains ? Ce peuple triomphant n’a point vu mes images À la suite d’u
J’ai consumé mon âge au sein de l’Amérique ; Je montrai le premier au peuple du Mexique L’appareil inouï, pour ces mortels nou
ns ce que vous hasardez. D’une ville naissante, encor mal assurée, Au peuple américain nous défendons l’entrée : Empêchons, cr
ple américain nous défendons l’entrée : Empêchons, croyez-moi, que ce peuple orgueilleux Au fer qui l’a dompté n’accoutume ses
13, Déserteurs de ces lois qu’il fallait enseigner, Nous égorgeons ce peuple au lieu de le gagner : Par nous tout est en sang,
our ? Avez-vous oublié que près de ce séjour Je me vis entouré par ce peuple en furie, Rendu cruel enfin par notre barbarie ?
cessaire : « Vivez, aux malheureux servez longtemps de père ; « Qu’un peuple de tyrans, qui veut nous enchaîner, « Du moins pa
enne à pardonner ! « Allez, la grandeur d’âme est ici le partage « Du peuple infortuné qu’ils ont nommé sauvage. « Eh bien ! v
r des nœuds éternels, J’adorais ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples , nos tyrans, tous ont su que je t’aime : Je l’ai
té, c’est d’aller frapper son tyran sous les yeux mêmes d’Alvarez. Le peuple demande à grands cris son supplice et celui d’Alz
ètes que l’on craint à l’égal du tonnerre733, Cessez d’épouvanter les peuples de la terre734 ; Dans une ellipse immense achevez
uban (il y avait exercé avec honneur ce rôle d’intermédiaire entre le peuple et le roi qui appartenait à notre ancienne magist
pé du trait que j’ai lancé. Songeons que l’imposture habite Parmi le peuple et chez les grands : Qu’il n’est dignité ni mérit
t ignoré jusqu’au tombeau. n expire : le charme748 cesse, Et tous les peuples de la Grèce Entre eux disputent son berceau. Le
rien : telle est en somme La demeura où je vis en paix, Concitoyen du peuple gnome766, Des sylphides et des follets : Telles o
cette parfaite harmonie, qui dure si peu dans la vie littéraire d’un peuple , ou n’est pas encore ou bientôt n’est plus… » 7
ur ; je saurai la patrie. À l’antique sénat je rendis le pouvoir ; Le peuple mutiné rentra dans le devoir. (Sylla, acte V, sc
dre. 547. C’était une statue à Rome, sur le piédestal de laquelle le peuple affichait des placards satiriques : de là le sens
us les Juifs. C’est sa haine qui vient d’obtenir du prince, contre ce peuple , l’arrêt de proscription que nous avons rappelé.
ndis que l’ennemi, par ma folie trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant en airain ses frêles avantage
iens sont remplis des témoignages de cette frayeur traditionnelle des peuples  ; voyez notamment les Astronomiques de Manilius,
40 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
e fenêtre du Vatican paraît le souverain pontife : il prie et tout le peuple prie avec lui. Comme il prononçait les derniers m
é devant le préteur, qui jugeait sur la place publique devant tout le peuple . Paroles de son accusateur. L’accusé, avant de ré
on accusateur. L’accusé, avant de répondre, présente au prêteur et au peuple ses fils, pleins d’ardeur et de force, ses bœufs
t Paulin. Lors de la dissolution de l’empire romain, les Vandales, peuple barbare, originaire des côtes de la mer Baltique,
éditieux de confusion et de douleur : ils rentrèrent dans l’ordre. Le peuple se réunit sur-le-champ, et décida qu’Alcandre ser
Lycurgue, qui ordonnerait de son sort. Sujet et plan. Les envoyés du peuple amènent à Lycurgue Alcandre enchaîné ; paroles de
Pour l’intelligence de cette narration, il faut ne pas oublier que le peuple , en Italie, aime passionnément les arts, et que,
ans une canne creuse et s’acheminent vers leur pays, au milieu de ces peuples qui les eussent fait périr s’ils eussent soupçonn
été surnommé le Terrible. C’était un tyran féroce, qui exerça sur les peuples vaincus et sur ses propres sujets des cruautés in
it, si on lui accordait la main d’Hedwige, d’embrasser, avec tout son peuple , la religion chrétienne, et de réunir la Lithuani
n, Maximien se rendit à Rome et essaya de détrôner son fils ; mais la peuple et les soldais prirent parti pour Maxence, et Max
ue faisaient éclater les spectateurs. Il épargna les deux amis, et le peuple , poussant mille cris de joie, les reconduisit che
ttre de Narsès à Alboin. (An 568.) Au vie siècle, les Lombards, peuple belliqueux et à demi sauvage, habitaient ou plutô
ce ne sera qu’après l’avoir massacré, lui, tous ses compagnons et un peuple immense qui va se joindre à eux. Cette propositio
s’étant rendu odieux par une sévérité excessive, Pomponius, tribun du peuple , son ennemi personnel, conçut l’espérance de le p
emi personnel, conçut l’espérance de le perdre, et l’accusa devant le peuple romain. Il fit surtout valoir contre lui l’extrêm
d le sort qui menaçait son père. Il se rend à Rome, chez le tribun du peuple , demande à lui parler en secret, comme pour lui d
Manlius d’avoir enfreint les lois en faisant violence à un tribun du peuple . Plan. Pour défendre ce jeune homme vous commence
re qu’un magistrat, chargé de protéger et de soutenir les intérêts du peuple , ait renoncé, par frayeur, à soutenir une cause q
venait de donner aux enfants maltraités par des parents injustes. Le peuple , loin de condamner ce jeune homme, le nomma tribu
. Il se signala depuis par de grands exploits. On appelait tribuns du peuple , à Rome, des magistrats annuels chargés de souten
e, à Rome, des magistrats annuels chargés de soutenir les intérêts du peuple . Leur personne était inviolables et sacrée tant q
ubal aux Carthaginois. Il existait chez les Carthaginois, puissant peuple d’Afrique, originaire de Tyr, en Phénicie, un abo
Dans cette extrémité, le fanatisme fait entendre sa voix cruelle ; le peuple , furieux, attribue les revers de la république à
r entendre la proposition de Thémistocle et donner ensuite un avis au peuple sur les suites qu’il faudrait y donner. Thémistoc
fois dictateur, et remporta deux brillantes victoires, l’une sur les peuples d’Italie ligués contre les Romains, l’autre sur u
ommager Mélanthe des chagrins que vient de lui causer la calomnie, le peuple , à qui il a rendu tant de services, doit lui acco
rquable ; on jugeait les rois après leur mort. Pendant leur règne, le peuple leur était toujours soumis ; mais, aussitôt qu’il
S’ils avaient été bons et justes, ils étaient proclamés les pères du peuple  ; leur règne était béni et leur mémoire était sac
res leur étaient refusés. L’un de ces rois, Chéops, avait accablé son peuple d’impôts intolérables et de corvées excessives po
nom et d’avoir un tombeau d’une magnificence inouïe, avait écrasé ses peuples . Lorsque après sa mort on jugea solennellement sa
condamné à mort par des jeunes iniques, conformément aux désirs d’un peuple léger et injuste, 400 ans avant Jésus-Christ. Il
hommes illustres, paraissent en habits de deuil devant rassemblée du peuple . Platon parle au nom de tous ; il demande que les
tre retenus par la crainte, etc. Ce discours eut un entier succès. Le peuple décida qu’on érigerait un monument en l’honneur d
été appauvri et brûlé par les excès, le mépris et la désaffection des peuples , l’audace croissante des maires, qui réduiront bi
ueur inouïe. Puis il se rendit à Coïmbre : là, en présence de tout le peuple , il déclara qu’Inès avait été son épouse légitime
exploits et par ses victoires sur les Volsques, mais devint odieux au peuple romain par son orgueil. Le peuple non seulement l
les Volsques, mais devint odieux au peuple romain par son orgueil. Le peuple non seulement lui refusa le consulat, mais le ban
faveur de ce nouveau venu, l’accuse de trahison devant l’assemblée du peuple et demande qu’il soit puni de mort. Coriolan se d
ne s’étendait pas très-loin de ses murailles. Les Volsques étaient un peuple belliqueux, voisin des Romains et souvent en guer
duc de Guise, homme doué des qualités les plus brillantes et chéri du peuple , surtout des Parisiens, aspirait au trône. Il ava
mbards (qui habitaient alors en Germanie), attaqua les Gépides, autre peuple barbare, tua leur roi de sa main, et força Rosamo
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
Son adresse fut de faire tressaillir les fibres vives de la foule. Le peuple reconnut en lui les souvenirs et les instincts de
i, les frappant de crainte, Ont en sursaut réveillé tous les rois2. «  Peuple , à ton tour, que ces chants te réveillent ; Il en
onne un beau trépas ! » (Édit. Garnier frères.) Les souvenirs du peuple   On parlera de sa gloire   Sous le chaume b
 Mère, abrégez notre veille.   Bien, dit-on, qu’il nous ait nui,   Le peuple encor le révère,     Oui, le révère. Parlez-nous
, iv, et surtout Napoléon II : Mil huit cent onze ! — ô temps où des peuples sans nombre Attendaient prosternés sous un nuage
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
îtres des suffrages, et empêcher le décret de passer à l’assemblée du peuple , remplirent le Forum de gens armés : Sextius et M
pêcher que le décret qui rappelait Cicéron ne passât à l’assemblée du peuple . 83« Quid illi, quorum consilio P. Sextius in j
ont si heureusement travaillé à me la rendre à moi-même, à vous et au peuple romain ». 82. « L’un (Gabinius) tout dégoûtant
en graud nombre ; ils repoussent avec violence M. Cispius, tribun du peuple , bon citoyen, homme ferme, qui se rendait au Foru
se de ces abominables brigands ; et s’étant présenté pour supplier le peuple romain de lui accorder mon retour, il fut précipi
oir achever de mourir ? d’avoir ensanglanté un temple, lui tribun, du peuple  ? Est-ce une violence de ne s’être pas fait repor
43 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ne faut pas croire que les premiers monuments de la littérature d’un peuple soient ordinairement composés en prose. La poésie
i est beau, grand et sublime. La poésie et les arts sont donc chez un peuple des éléments de civilisation et de moralité, quan
urquoi les hymnes primitifs, les premiers élans poétiques de tous les peuples sont revêtus d’un rythme musical. Âges de la po
es sont revêtus d’un rythme musical. Âges de la poésie. Quand un peuple est jeune encore, la religion a toujours un grand
ivilégié, comme l’interprète des dieux ; il maîtrise, il gouverne les peuples . Chez les Grecs, les premiers poètes inventent la
ession de la pensée réfléchie : l’histoire raconte les évolutions des peuples dans leur sphère d’activité. C’est l’apogée du dé
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
des d’un esprit curieux de tout ce qui pouvait contribuer au bien des peuples et aux progrès des esprits. Toutefois, son imagin
rrent de l’idolâtrie, et conserver le culte du vrai Dieu chez un seul peuple resserré dans un coin du monde1 ; mais celui qui
; la vertu5 de la croix ne cesse d’attirer tout à elle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu
uvé le Dieu qu’ils ne cherchaient pas3. Combien voyons-nous encore de peuples que l’Église a enfantés à Jésus-Christ depuis le
i tant d’orages, ne cesse pas d’y porter des fruits. Que reste-t-il ? Peuples des extrémités de l’Orient, votre heure est venue
mais pour offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste3. Peuples , qui les vîtes venir, quelle fut d’abord votre su
, et contre lequel ne peuvent jamais rien tous les vains préjugés des peuples  ? Où est-elle cette raison qu’on a sans cesse bes
ts et généreux ; ils paraissent se donner, et ils veulent prendre les peuples  ; ils jettent l’hameçon dans les festins, dans le
e ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour policer les peuples et pour les rendre tout ensemble bons et heureux.
ère, mêmes lignes, même élégance gracieuse et noble. En ce pays où le peuple régnait, point de palais fastueux, mais des édifi
. Elles associent la pensée de l’homme à la pensée de Dieu. » 1. Le peuple juif mérite l’éternelle reconnaissance du genre h
45 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne v
s, et Barnave, au sortir de l’assemblée, fut porté en triomphe par le peuple . Les adversaires de Mirabeau cherchèrent à traves
urrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils livrent aux fureurs du peuple trompé celui qui depuis vingt ans combat toutes l
raient influer sur l’opinion d’une assemblée nationale en ameutant le peuple autour d’elle, et en procurant dans les promenade
e le veulent pas. Je veux que la surveillance de l’un des délégués du peuple ne l’abandonne pas dans les opérations les plus i
aiment opéré votre révolution glorieuse. Vous y verrez ces tribuns du peuple que la nation comptera longtemps encore, malgré l
étration l’influence des passions sur le bonheur des individus et des peuples  ; dans le second, sur les rapports de la littérat
du beau, sous tes formes les plus diverses que lui donne le génie des peuples , l’émotion enthousiaste d’une âme sensible et rel
qui fait notre seule gloire : mais ne trouvez-vous pas, mylord, qu’un peuple qui honore ainsi les talents qu’il possède mérite
église. Il y avait quelque chose de mystique dans le catholicisme des peuples septentrionaux : le nôtre parle à l’imagination p
soient si faibles, combien ils asservissent les esprits ! — D’autres peuples , interrompit Corinne, ont supporté le joug comme
ge : il avait surmonté son mal pour se présenter une dernière fois au peuple . Il sentait à la fois l’empire et la vie lui écha
u’on lâche les bêtes ! Les impies aux bêtes ! » Eudore veut parler au peuple en faveur de Cymodocée, mille voix étouffent sa v
cret de leur berceau. Les fleuves fameux ont la même destinée que les peuples fameux : d’abord ignorés, puis célébrés sur toute
hais les mœurs des Spartiates, je ne méconnais point la grandeur d’un peuple libre, et je n’ai point foulé sans émotion sa nob
ans émotion sa noble poussière. Un seul fait suffit à la gloire de ce peuple  : quand Néron visita la Grèce, il n’osa entrer da
intervalles de ces murs, qui retentirent si longtemps de la voix d’un peuple libre99. Je me disais, pour me consoler, ce qu’il
illesimo, de Dego, de Mondovi, brûlent de porter au loin la gloire du peuple français117. Campagne d’Autriche (1805) La
anties et assure des récompenses à nos alliés118. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale,
i en France : là, vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dir
rès dans des plans offensifs également inconcevables, elle fera à son peuple un mal que le reste de sa vie ne pourra guérir. S
reux de ne faire que des guerres indispensables à la politique de mes peuples , et de ne point répandre le sang dans une lutte a
es et tous les périls. Votre général, appelé au trône par le choix du peuple et élevé sur vos pavois, vous est rendu : venez l
ire, puisque le récit de tant d’actions héroïques qui ont illustré le peuple français, combattant contre eux pour se soustrair
braves seraient des rebelles, si, comme le prétendent les ennemis du peuple , des souverains légitimes étaient au milieu des a
stence ne se compose que de la vôtre ; ses droits ne sont que ceux du peuple et les vôtres ; son intérêt, son honneur, sa gloi
r chapeau, et il saluait avec courtoisie, regardant cette attitude du peuple comme de bon augure. L’espérance ne lui manquait
l fut contraint, de descendre de voiture, et, chapeau bas, il pria le peuple de se retirer, s’engageant à presser l’accompliss
tous les soupçons. Une terreur furieuse s’empara de la chambre et du peuple . On décréta que les ports seraient fermés, qu’on
s membres en s’élançant hors de la salle, qui fut aussitôt inondée du peuple  ; et des scènes de même nature se renouvelèrent d
rd133, l’engagea à prendre une voiture pour échapper aux violences du peuple  : « Non, monsieur, lui dit le comte ; je sais reg
monsieur, lui dit le comte ; je sais regarder la mort en face, et le peuple aussi. Que je ne m’échappe point, cela vous suffi
de ses amis, s’agenouilla un moment, puis se relevant pour parler au peuple  : « Je souhaite, dit-il, à ce royaume toutes les
et donna lui-même le signal. Sa tête tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant : « Dieu sauve le roi ! » De violentes
648 Charles fut condamné, « comme traître et meurtrier, ennemi du bon peuple anglais, à avoir la tête tranchée. » La sentence
a, la tête haute, promenant de tous côtés ses regards et cherchant le peuple pour lui parler : mais les troupes couvraient seu
e mépris des droits du souverain était la vraie cause des malheurs du peuple , que le peuple ne devait avoir aucune part dans l
oits du souverain était la vraie cause des malheurs du peuple, que le peuple ne devait avoir aucune part dans le gouvernement,
mier coup : « Voilà la tête d’un traître ! » dit-il en la montrant au peuple . Un long et sourd gémissement s’éleva autour de W
ns doivent surtout diriger leurs efforts ; ils ont là un monde et des peuples entiers à conquérir. Méditations sur l’état ac
x basse depuis la mort de Socrate, ne s’adressaient pas à la foule du peuple  ; et dans ces gouvernements si favorables en appa
la révolution française était la dernière revanche des Gaulois sur le peuple frank. Au milieu des témérités de pensée et des v
e finesse à toute épreuve, il resta sous l’influence des mœurs de son peuple . L’impulsion donnée à ces mœurs par l’habitude de
ose que la restauration de l’ordre et de l’indépendance naturelle des peuples , restauration laborieuse, à laquelle on n’arrive
s chances de la guerre, un instinct de bon sens ramenait toujours les peuples au mode de démembrement le plus conforme à leur d
nique. Les premiers, ralliés, malgré leur descendance, à l’intérêt du peuple vaincu par leurs ancêtres, prirent en général par
ades tudesques, même anciennement ennemies des Franks. Ainsi tous les peuples teutons, ligués en apparence pour les droits d’un
ien, n’était pas de cet avis ; et il obtint, selon ses désirs, que le peuple fût convoqué à Nimègue : toute la Germanie s’y re
prement parler, un manifeste contre l’indépendance nationale dont les peuples sentaient le besoin ; ils y répondirent d’une man
anks, et de méridionaux, sous des chefs indigènes. Afin de prouver au peuple que la guerre où ils étaient engagés de nouveau n
devait leur procurer l’indépendance, était si forte dans l’esprit des peuples qu’on n’apercevait pas la moindre trace de leur a
les Grecs l’emportent, et l’Asie est soumise. Mais bientôt un nouveau peuple , habitant l’occident, s’élève, grandit rapidement
s de son empire engloutit la race grecque et ses conquêtes. Cet autre peuple est lui-même entouré de races inconnues à elles-m
mme de la poussière sur la surface de l’océan, et partout de nouveaux peuples , des peuples de toutes les couleurs, blancs, noir
ssière sur la surface de l’océan, et partout de nouveaux peuples, des peuples de toutes les couleurs, blancs, noirs, rouges, cu
isation de tous les degrés, à idées de toutes les espèces : et de ces peuples , aucun ne sait d’où il vient, ce qu’il fait sur l
, d’esprit et d’élévation ; elle termine par ces mots : « Quel triste peuple pour former une république ! il faut au moins fon
s en mettre sur la scène, car c’est un terrible drame que celui où le peuple joue le tyran. » Ducis traversa ces temps pérille
ésage flatteur. Vois jusqu’où t’ont porté ta gloire et ta valeur ! Le peuple , le soldat, la noblesse t’adore : Le sort a fait
alheur, Cachent leur allégresse et non pas leur douleur349. PISON. Le peuple  ? CNÉIUS. Le peuple ?Il adorait un prince magnan
allégresse et non pas leur douleur349. PISON. Le peuple ? CNÉIUS. Le peuple  ?Il adorait un prince magnanime : Les regrets son
habile ; À l’intérêt d’un homme il ralliait l’État ; Il caressait le peuple , il flattait le sénat. Auguste vieillissant fit o
anicus et vous, Peut-être un jour plus pur luirait encor sur nous. Le peuple est fatigué du pouvoir despotique ; Naguère, il m
rne à la main, vous traversez l’empire ; Vous traînez sur vos pas des peuples , des cités ! On voit les tribunaux, les temples,
À l’ombre de Varus redemandaient en vain Les légions d’Auguste et du peuple romain367. AGRIPPINE. Et ne comptez-vous pas comm
’une gloire rivale Jusque dans son palais insulté l’empereur, Ni d’un peuple avili courtisé la faveur. AGRIPPINE. S’il était a
IPPINE. S’il était avili, quelle en serait la cause ? De la faveur du peuple est-ce moi qui dispose ? Lorsque Germanicus y con
ts ? Voulait-il de si loin briguer le rang suprême ? Il courtisait le peuple en vous servant vous-même. Il avait un grand nom 
consulaire, Cicéron, qui toujours soutint avec éclat Le sénat près du peuple et le peuple au sénat, N’a-t-il pas accablé de fo
icéron, qui toujours soutint avec éclat Le sénat près du peuple et le peuple au sénat, N’a-t-il pas accablé de foudres équitab
mpire ? Agrippine dénonce, et peut-être conspire ; Elle a sur tout ce peuple un dangereux pouvoir. PISON. Agrippine ! elle est
amis ne sont plus sur la terre ; Viens ; tu veux rester libre, et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déj
marquée aux chansons d’un ton moyen, comme à celles des Souvenirs du peuple , des Hirondelles, etc. En ce genre, Béranger a cr
patrie, De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les souvenirs du peuple On parlera de sa gloire Sous le chaume bien l
is, Mère, abrégez notre veille. Bien ; dit-on, qu’il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de l
nt comme les deux points extrêmes de la littérature d’une nation. Les peuples enfants, dans l’activité tout extérieure d’une vi
orieux pour sa mémoire. Quand, après les journées de février 1848, le peuple , égaré par de funestes conseils, voulut relever l
, n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars trainé dans le sang du peuple en 91, en 93, et le drapeau tricolore a fait le t
éloquence, M. de Lamartine rassura Le pays et fit tomber des mains du peuple le symbole d’une sanglante anarchie. Un tel souve
! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais pour un peuple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’entends
Là, je le vois, guidant l’obus aux bonds rapides ; Là, massacrant le peuple au nom des régicides ; Là, soldat, aux tribuns ar
s prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir jeune et prudent ; Le peuple redoutait ses armes inouïes ; Sublime, il apparut
nt le sceptre et ceux-là ceints du glaive, Satrapes, pharaons, mages, peuple glacé. Immobiles, poudreux, muets, sa voix les co
élai, allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple , et que nous n’en sortirons que par la puissance
quitter la France ; mais quand cette nouvelle se répandit à Paris, le peuple se souleva et porta en triomphe le buste du minis
s Thermopyles ? Ces eaux bleues qui l’entourent, servile rejeton d’un peuple libre, dis ; quelle est cette mer, quel est ce ri
itraire mais forte, conséquente, laborieuse, dédaignant les droits du peuple , mais s’occupant du bien-être public, étrangère a
tre d’Arcadius, Eutrope, disgracié par son maître et poursuivi par le peuple , se réfugia dans Sainte-Sophie et ce fut pour déf
ence des races futures, puisque de leurs propres mains le sénat et le peuple vont vous dresser un immortel monument. » 151.
dans laquelle Louis XVI demandait à l’Assemblée le droit d’appeler au peuple était d’André Chénier. C’était assez, sans parler
de guerriers, le fondateur de la prédominance des Francs sur tous les peuples voisins. » 209. On peut voir dans l’ouvrage déj
ui régna de 814 à 840. 215. Welske ou Welsche était le nom que les peuples germains donnaient à tous les Occidentaux, Breton
are ; car, dans la langue d’où il provient, il servait à désigner des peuples dont la civilisation était fort avancée. (A. T.)
l serre dans ses bras les héros de septembre, C’est Marat. — Quand le peuple , à qui manque le pain, Écoute aveuglément les con
er à son père ; mais la vérité, si nous consultons Tacite, est que le peuple accusait hautement l’arrogance de Pison et priait
nte Pison « descendant en plein jour sur la rive du Tibre couverte de peuple , entouré de nombreux clients, le front haut et ra
la rime de Crassus avec vaincus. 370. C’est-à-dire sur la faveur du peuple  ; mais la pensée est mal rendue. 371. Voir sur l
jà montés sur le bûcher et chantant des cantiques sacrés : ……………… Un peuple immense, Proclamant avec lui votre auguste clémen
46 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
urvu qu’elle vienne à son heure. Presque toujours, au temps où chaque peuple voit se constituer son individualité, il se passe
ransformer l’histoire en légende ; telle est l’épopée, et si tous les peuples n’ont pas aujourd’hui la leur, c’est apparemment
qui a laissé des vestiges, sinon des monuments, chez presque tous les peuples qui ont une littérature, la plupart d’entre eux p
jour, et je pus choisir une place commode sur les gradins destinés au peuple . Il faut te dire que ces gradins, qui sont dispos
donnent accès des escaliers placés de distance en distance. Quand le peuple se fut placé, non sans bruit, les hommes d’un côt
seuls, les étrangers ne peuvent en faire partie, car il représente le peuple , et pour y jouer, un rôle, il faut être Grec. Tu
our élever au plus haut point la gloire littéraire de Rome : c’est un peuple guerrier, qui n’a pas le temps de donner l’essor
s les genres qui naissent spontanément et naturellement chez tous les peuples , l’histoire, l’éloquence ; ajoutons, pour être ju
de la litt. gr., p. 8). Les tendances pratiques dominent tout chez ce peuple . Le premier grand ouvrage en prose, on l’a remarq
r ces mots que Fénelon applique aux seuls Grecs : « Tout dépendait du peuple , et le peuple dépendait de la parole » ; d’où il
Fénelon applique aux seuls Grecs : « Tout dépendait du peuple, et le peuple dépendait de la parole » ; d’où il suit que l’Élo
’où il suit que l’Éloquence y jouait un rôle prépondérant. C’était le peuple assemblé qui décidait sur les affaires publiques,
ionner Alcibiade, qui sut, par son éloquence, mériter la confiance du peuple , puis, plus tard, Lycurgue et Hypéride, Dinarque
jamais homme n’exerça par sa parole une influence plus grande sur le peuple athénien, et cette influence n’eut pas été combat
ès Démosthène et Eschine, l’Éloquence s’évanouit avec la liberté ; le peuple grec, devenu esclave, cessa de délibérer sur ses
rveuse et pleine d’une mâle simplicité, eut un grand crédit auprès du peuple , et il entraîna par sa parole les Romains à la ru
intes Écritures. Bientôt, ce théâtre semi-barbare excita le dédain du peuple , comme il excitait déjà celui des lettrés, et un
re le produit de la collaboration instinctive, et continue de tout un peuple . Ronsard fit donc fausse route en créant d’emblée
nettoyer des ordures qu’elle avait contractées, ou dans la bouche du peuple , ou dans la foule du palais, ou par les mauvais u
on auteur n’aurait-il pas été populaire, si l’on songe au culte de ce peuple pour ses origines fabuleuses et à sa soif de desp
’agrandir jusqu’à ce qu’ils aient étendu leur domination sur tous les peuples . De cet esprit guerrier, il fait ensuite dériver
amour de la patrie, la passion de la gloire, sentiments naturels à un peuple qui se croyait né pour commander aux autres ; l’e
le traiter, et de s’y faire l’écho des haines que soulevait, chez les peuples conquis, la domination romaine. Il s’est donc ser
nue, nous a révélé que derrière l’héroïsme et la grandeur d’âme de ce peuple trop admiré, se cachaient un immense orgueil et u
qui soient d’une origine à peu près aussi reculée. L’imagination des peuples de ces temps préhistoriques, ou peu s’en faut, av
es symboliques, et qui constituaient les croyances religieuses de ces peuples , croyances que les modernes ont nommées mythologi
de la poésie épique, et qui était si familier aux imaginations de ces peuples antiques, a été une source féconde d’où sont sort
pense comme le dictateur d’Albe : Nous ne sommes qu’un sang et qu’un peuple en deux villes ; Pourquoi nous déchirer par des g
t sous le masque de la gent trotte-menu ou des Grenouilles ; quant au peuple , c’est l’Âne balourd et naïf, mais utile et résig
nature de l’Épopée. L’étude comparative des littératures de tous les peuples a révélé aux modernes les conditions du poème épi
d’ardent patriotisme que composent, avec la collaboration de tout un peuple , les bardes des âges primitifs. Quant à la mythol
ard se repentit d’en avoir usé. Pour le quatrième, il faut laisser le peuple l’employer suivant son instinct propre et au fur
pour poursuivre jusqu’au bout le rôle ingrat qu’il avait assumé ! Les peuples grecs divisés, le patriotisme languissant, la vén
re plus sensible cette grande vérité : que la langue se forme dans le peuple , et que les écrivains et les savants doivent se b
ds maintenant votre pensée ; mais alors si la langue se forme dans le peuple , comment se fait-il que vous ayez condamné si sév
’enrichir notre idiome ? car enfin, les patois sont bien la langue du peuple . Malherbe. — Sans doute, les patois sont bien le
u peuple. Malherbe. — Sans doute, les patois sont bien le langage du peuple , mais ne voyez-vous pas qu’en empruntant à tous i
archer de compagnie. D’ailleurs, c’est de tout temps et chez tous les peuples que le Parnasse a jugé les fables de son apanage.
otre siècle ? En effet, la Cour, la ville, le clergé, la noblesse, le peuple , la bourgeoisie, tout passe devant nos yeux, plus
ncomparable qui termine cette oraison funèbre. L’orateur invite « les peuples , les princes, les seigneurs à venir voir le peu q
47 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ison. Mais si elle est quelque iour mise en evidence et manifestee au peuple , il n’est et ne feut orateur tant eloquent qui pa
. Car ledict celeste ne peut mentir, par lequel il est denoncé que le peuple sera dissipé quand la Prophetie defendra. Et ne d
premedité sur le subiect de cette besongne, et tiroit le jugement du peuple en sa faveur ; mais l’aultre en trois mots : « Se
ent. L’imitation du parler, par sa facilité, suyt iucontinent tout un peuple  : l’imitation du juger, de l’inventer, ne va pas
vissement volontaire de tous à un Pauvres gents150 et miserables, peuples insensez, nations opiniastres en vostre mal, et a
s devoirs des juges Messieurs, vous voyez les maulx que ce pauvre peuple a soufferts durant ces divisions : lors il ne pen
ions. Il est aulcungs juges qui craignent la reputation et opinion du peuple , disant : Si je juge aultrement que au desir du p
et opinion du peuple, disant : Si je juge aultrement que au desir du peuple , que dira le peuple ? Il est écrit en Exode : In
e, disant : Si je juge aultrement que au desir du peuple, que dira le peuple  ? Il est écrit en Exode : In judicio non sequeris
appartient, et ce que Dieu veult et le roy ; et ne craignez poinct le peuple . Faictes comme celuy de qui dict le poëte :   Non
ees par le moindre nombre que par le plus grand, dont tous princes et peuples ont jugé et recogneu les victoires estre donnees
nos iniquitez ; il s’est jadis servi des Babyloniens pour matter son peuple , et nagueres des Turcs et semblables166. Or, nous
ellement ruynee, et si miserablement deserte, qu’on y veoit le pauvre peuple mourir de malrage, de faim. Car cest embrasement
vier, n’y a aultre moyen, sinon que le roy use de clemence envers son peuple , afin qu’il eprouve celle de Dieu ; qu’il ne tien
e, pour tousiours gaigner de plus en plus l’amour et bienveillance du peuple , il commencea incontinent à tascher d’amollir et
ere entreprise, que de vouloir addoulcir et renger à vie pacifique uu peuple si hault à la main189, si fier et si farouche, il
par tout esteintes et amorties ; à cause que non seulement à Rome le peuple se trouva amolli et addoulci par l’exemple de la
toute l’Italie n’y avoit que festes, ieux, sacrifice et banquets. Les peuples hantoient et trafiquoient les uns avec les autres
-que de Liège, mais toutesfois, tumultueuse ri mutine (comme tous ces peuples -là se sentoient de la révolte générale des Pays-B
res222, sans avoir moyen de parler à aulcun d’eulx, estant tout petit peuple , gens brutaulx et sans raison. Le matin ils nous
, fust recongneu comme j’entrois en mon logis, accompagnée de tout ce peuple yvre et armé. Lors commencent à luy crier injures
si ce ne sont les voleurs, qui se sont engraissés de la substance du peuple , et qui ont pillé à toutes mains les meubles des
et gravité du Parlement, jadis tuteur des Roys et médiateur entre le Peuple et le Prince ? Vous l’avez mené en triomphe à la
le nombre effrené des financiers, qui font leur propre des tailles du peuple , s’accommodent du plus net et plus clair denier,
u’il congnoist estre expédient pour sa gloire et pour le salut de mon peuple . Si je la perds, vous ne me verrés jamais, car je
ceste troupe fust de vingt chevaux, elle eut peine à se desmesler du peuple qui s’esmeut à tels propos. (Sa Vie, à ses enfa
ne se met point aux champs qu’il ne soit environné de tout son petit peuple , et la Charité n’entre jamais dans un cœur qu’ell
; se rendant brebis du grand pasteur, il se rendit pasteur de tant de peuples  ; convertissant son cœur à Dieu, il convertit cel
rêts du ciel. Avant que de se perdre, il a eu le loisir de perdre les peuples et les États, de mettre le feu aux quatre coins d
s mauvais sujets ni la foiblesse des gens de bien, ni les murmures du peuple ignorant, ni les discours qu’il entendra, de sa c
z passé au travers de ce grand espace qui étoit dédié aux plaisirs du peuple et où le sang des martyrs a été souvent mêlé avec
ux tête baissée, nos conquérants abandonnent leurs retranchemens. Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui
ra combien il est plus doux d’entendre ses louanges dans la bouche du peuple que dans celle des poëtes. Prévenez ce temps-là,
rui, de faire des choses fort accomplies. Ainsi je m’imaginai que les peuples qui, ayant été autrefois demi-sauvages, et ne s’é
n plus vraisemblable qu’un homme seul les ait rencontrées que tout On peuple , je ne pouvois choisir personne dont les opinions
fondeur dans ses portraits. Il connaissait à fond les grands et « les peuples  », qu’il a peints en maître. Comment « tout le
oblématiques, et de là, à l’égard de la moitié du monde, odieuses. Le peuple entra dans le sanctuaire ; il leva le voile qui d
tout ce que l’on peut dire, tout ce que l’on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s’accordent jamais s
lus qu’il n’appartient à un fanfaron. Il parloit, il pensoit comme le peuple dont il fut l’idole quelque temps… Il me falloit
nstances, et tous ne pouvez concevoir l’effet qu’elles firent dans le peuple . Madame de Chevreuse. — Je n’ai jamais vu qu’ell
réflexion sur le péril auquel la compagnie alloit s’exposer parmi le peuple , l’exhorta à remonter et à faire encore un effort
hamp ; mais beaucoup de ceux de la compagnie ayant représenté que les peuples croiroient qu’elle auroit été violentée si elle o
ouver. Le parlement étant sorti du Palais-Royal, et ne disant rien au peuple de la liberté de Broussel, ne trouva d’abord qu’u
cachet, l’on transmit les paroles, et le premier président montra au peuple les copies, qu’il avoit mises en forme, de l’un e
e. Il y revint le lendemain, ou plutôt il y fut porté sur la tête des peuples avec des acclamations incroyables. L’on rompit le
s puissent vivre en paix et en repos, en vous rendant obéissance. Vos peuples s’attendent, Sire, à vous voir pratiquer plus que
grandes dépenses l’oblige en même temps à ne pas laisser accabler le peuple , par qui se elle les peut soutenir. Ainsi leur so
choses il se commet d’injustices et de pilleries, ce qui soutient vos peuples , c’est, Sire, qu’ils ne peuvent se persuader que
on que puissent avoir ceux qui la servent, pour le soulagement de ses peuples , elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois so
lle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples , ils les aiment naturellement : leur gloire et le
, qui n’espèrent qu’aux388 désordres que causera l’impuissance de vos peuples , se verront déchus de cette espérance. Si cela ar
que le vôtre389 ? Il est arrivé souvent qu’on a dit aux rois que les peuples sont plaintifs naturellement, et qu’il n’est pas
r les remèdes des maux de l’État, avoit trouvé le moyen de rendre les peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer leur b
endri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple , et de l’amour extrême de son peuple envers lui.
ontés de ce grand roi envers son peuple, et de l’amour extrême de son peuple envers lui. C’est ainsi qu’il avoit gagné les cœu
né pour attirer de loin et de près l’amour et le respect de tous vos peuples . Vous devez vous proposer ce digne objet, de n’êt
e grande guerre exige aussi qu’on s’applique à ménager les forces des peuples , je ne doute point, Sire, que Votre Majesté ne le
e. Vous avez toutes ces qualités ; et jamais il n’y a eu règne où les peuples aient eu plus de droit d’espérer qu’ils seront he
ce beau précepte de saint Paul, qui oblige les rois à faire vivre les peuples autant qu’ils peuvent, doucement et paisiblement,
ns les discours, une éloquence vive et impérieuse, qui entraînoit les peuples et les ravissoit ; une hardiesse extraordinaire q
Quomodo cecidit potens qui salvum faciebat populum Israel ? » Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré dura
ls s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » Je ne puis, messieurs, vous donner d
ls s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » À ces cris, Jérusalem redoubla ses p
gubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » Chrétiens, qu’une triste cérémonie a
les commissions extraordinaires. S’il faut enfin entendre la voix du peuple , cette voix, sire, qui est si souvent celle de Di
t de Votre Majesté des crimes dont on n’a parlé qu’à elle, et dont le peuple n’a été informé que par des bruits vagues, confus
ands qu’ils n’étoient lorsqu’il commença d’être surintendant ; si les peuples , par la manière dont il s’est conduit avec eux, n
s crimes, n’ont pas été chargés de taxes sur taxes pour décharger les peuples de la campagne ; si, en traitant honnêtement les
seconde formation de nos esprits et de nos mœurs le père de tous ses peuples . Mais quant à notre conduite passée, sire, que Vo
épandant sur la tête de Votre Majesté, si chère et si précieuse à ses peuples , l’huile sainte et descendue du ciel. En ce jour,
loi qui leur prescrit ce qu’ils doivent faire, le concours de tout un peuple qui la suit, la crainte du châtiment et l’espoir
s : car, comme cet art de profiter de toutes choses, de celles que le peuple ignore comme de celle qu’il fait, plus il est gra
. Le plus étendu de ses ouvrages, Réflexions sur les divers génies du peuple romain, rappelle Bossuet (Disc. sur l’hist. univ.
rrent de l’idolâtrie, et conserver le culte du vrai Dieu chez un seul peuple resserré dans un coin du monde ; mais celui qui v
la vertu462 de la croix ne cesse d’attirer tout à elle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu
re à la lettre qu’il ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchoient pas464… Peuples des extrémités de l’Orient, votre heure est venue
, mais pour offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste. Peuples , qui les vîtes venir, quelle fut d’abord votre su
n’ont plus besoin d’être redoutables par une puissance empruntée d’un peuple vil et misérable. Ils ne portent pas ces vains di
ner ou mourir. ………………………………………………………………………………………………………… Cependant vos peuples , que vous devriez aimer comme vos enfans, et qui
vaines conquêtes au dehors. Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple , il faudroit lui faire l’aumône et le nourrir. La
nt sous un Roi qu’on nous dépeint tous les jours comme les délices du peuple , et qui le seroit en effet si les conseils flatte
en effet si les conseils flatteurs ne l’avoient point empoisonné. Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé, q
té et votre gloire. Si le Roi, dit-on, avoit un cœur de père pour son peuple , ne mettroit-il pas plutôt sa gloire à leur478 do
croître par cette impunité, ou de faire massacrer avec inhumanité des peuples que vous mettez au désespoir en leur arrachant, p
re que la justice, que votre propre repos, que la conservation de vos peuples qui périssent tous les jours des maladies causées
llité publique, préfère sa propre gloire à l’amour et au salut de ses peuples  ; s’il aime mieux conquérir des provinces que rég
plus glorieux d’être le destructeur de ses voisins que le père de son peuple  ; si le deuil et la désolation de ses sujets est
e impie, l’idole de sa grandeur, que sur les larmes et les débris des peuples et des nations ; grand Dieu quel fléau pour la te
abandonnent Dieu » L’ennui, qui paroît devoir être le partage du peuple , ne s’est pourtant, ce semble, réfugié que chez l
soupirer après son retour, et l’espérer toujours, comme ce malheureux peuple attend encore et soupire après le Messie. C’est a
d’une sombre nuit, et ce bras redoutable qui faisoit la destinée des peuples , sans mouvement et sans vie ! Allez sur le tombea
re, envoie feu maréchal de la Meilleraye par les rues pour apaiser le peuple et lui parler de son devoir. Le coadjuteur de Par
vec son camail et son rochet, et, se mêlant parmi la foule, prêche le peuple , leur crie la paix, et leur remontre l’obéissance
son ambition étoit satisfaite ; il n’en auroit pas pris une autre. Le peuple , à toutes les paroles qu’il leur dit, répondit av
ble. Sur le soir, le coadjuteur revint trouver la reine de la part du peuple , forcé de prendre cette commission, pour lui dema
oire que ce n’étoit rien, que tout étoit à craindre de l’insolence du peuple , que déjà les rues étoient pleines de voix qui cr
s son retour du Te Deum, quand on lui étoit venu dire le bruit que le peuple commençoit à faire, elle avoit aussitôt pensé à m
tyran est mort ; vive la liberté et Dom Juan, roi de Portugal ! » Le peuple , qui étoit accouru au palais, poussa mille cris d
e, et fécond à inventer de nouvelles manières de tirer de l’argent du peuple , et par conséquent impitoyable, inflexible, et du
’obéissance dans la ville, et que sa présence imposeroit davantage au peuple et aux bourgeois, quand ils ne seroient plus sout
l n’étoit pas à propos d’exposer une grande princesse aux insultes du peuple encore en mouvement et plein de chaleur pour sa l
trée de dépit elle demanda avec hauteur : « Eh ! que me peut faire le peuple  ? » À quoi Norogna répondit avec beaucoup d’empor
is état des pays ; d’en examiner l’état et la situation, et celui des peuples , dont la pauvreté ayant souvent excité ma compass
ien remarqué que dans ces derniers temps près de la dixième partie du peuple est réduite à la mendicité et mendie effectivemen
de tout temps on n’avoit pas eu assez d’égard en France pour le menu peuple et qu’on en avoit fait trop peu de cas ; aussi c’
ution des hommes qui arrive dans le royaume. C’est la partie basse du peuple qui par son travail et son commerce, et par ce qu
de la Campagne et des Villes. Voilà en quoi consiste cette partie du Peuple si utile et si méprisée, qui a tant souffert, et
nnées aux forces d’un chacun, les revenus bien administrés et que les peuples ne seront plus exposés aux mangeries des traitans
s ces harpies qu’il faut garantir ce précieux fonds, je veux dire ces peuples , les meilleurs à leur Roy qui soient sous le ciel
ntielle de leur devoir. Les coutumes, les mœurs, les lois des anciens peuples ont changé ; elles sont souvent opposées à notre
squ’en aucun genre, et que le goût n’a été le partage que de quelques peuples de l’Europe. Ne se trompe-t-on point quand on dit
Ah ! disait-il, pourquoi ai-je été forcé d’écrire quelquefois pour le peuple  ? Que n’ai-je toujours été le maître de mon temps
de Cachemire sont doux, légers, occupés de bagatelles, comme d’autres peuples le sont d’affaires sérieuses et vivent comme des
seaux mêmes pour veiller sur sa conduite le ramenèrent en Espagne. Le peuple , qui entendit que Colombo arrivait, courut au dev
s violences dans le pouvoir, qui enfantent d’autres violences dans le peuple  ; le droit du plus fort faisant la loi, non seule
ns le peuple ; le droit du plus fort faisant la loi, non seulement de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen. Cette
ple ; le droit du plus fort faisant la loi, non seulement de peuple à peuple , mais encore de citoyen à citoyen. Cette scène du
otre aise. Il ne partit qu’après avoir assuré la Macédoine contre les peuples barbares qui en étoient voisins et achevé d’accab
gea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du peuple vaincu ; il abandonna, ap
ations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du peuple vaincu ; il abandonna, après la conquête, tous le
de continence. Qu’est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les peuples qu’il a soumis ? Qu’est-ce que cet usurpateur sur
r. Rien n’affermit plus une conquête que l’union qui se fait des deux peuples par les mariages. Alexandre prit des femmes de la
y établirent qu’il ne pourroit se faire d’union par mariage entre les peuples des provinces. Alexandre, qui cherchoit à unir le
e les peuples des provinces. Alexandre, qui cherchoit à unir les deux peuples , songea à faire dans la Perse un grand nombre de
une colonie de Juifs : il ne lui importoit quelles mœurs eussent ces peuples , pourvu qu’ils lui fussent fidèles. Il ne laissa
es, pourvu qu’ils lui fussent fidèles. Il ne laissa pas seulement aux peuples vaincus leurs mœurs ; il leur laissa encore leurs
de l’amour du moindre de ses sujets ; ce sont toujours des hommes. Le peuple demande si peu d’égards qu’il est juste de les lu
la prière, il soit ferme contre les demandes : et qu’il sache que son peuple jouit de ses refus, et ses courtisans, de ses grâ
avons eu de rendre les Nègres esclaves, voici ce que je dirois : Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils
treprendre de ramener les premières familles de Rome dans la foule du peuple  ; et, dans cette situation, je portois tout le po
hridate, contre Marius, contre son fils, contre Thélésinus, contre le peuple , qui a soutenu toute ma dictature, a aussi défend
ir. Ceux qui t’approchent n’ont qu’à savoir gouverner les opinions du peuple que tu crois gouverner, ou des favoris qui te gou
voir par les yeux des autres, il faut vouloir par leurs volontés. Mes peuples sont mes sujets, dis-tu fièrement. Soit ; mais to
a simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples . La mort de Socrate, philosophant tranquillement
Jésus, expirant dans les tourmens, injurié, raillé, maudit de tout un peuple , est la plus horrible qu’on puisse craindre. Socr
e qu’aux petites portions de terre qu’ont occupées successivement les peuples soigneux de leur mémoire ; au lieu que l’histoire
age, et il eut la foiblesse de l’abandonner avec toutes les forces du peuple romain, faute de cette égalité de force et de sen
z-vous que, César prétendant faire passer une loi trop avantageuse au peuple , le même Caton voulut l’empêcher de la proposer,
nt des accens distincts ; ce sont des murmures confus comme ceux d’un peuple qui célèbre au loin une fête par des acclamations
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne v
mal administré les affaires ou les deniers publics ; si la majesté du peuple romain avait été avilie. Les empereurs n’eurent b
adeptus. Suspect. Étiez-vous riche, il y avait péril imminent que le peuple ne fût corrompu par vos largesses. Auri vim atque
l à la liberté sur l’emplacement de la maison rasée de Cicéron, et le peuple crier : Vive la liberté ! L’un était frappé à cau
de colère du père Duchêne614, pour remporter aussi la victoire que le peuple attend de nous, là victoire sur les ultra-révolut
bientôt après, Rome et l’univers le perdirent. » À ces mots, tout le peuple romain demeura morne et immobile. Apollonius se t
ans la loi. On te dira encore que tu es grand, que tu es adoré de tes peuples . Écoute : Quand Néron eut empoisonné son frère, o
endra des hommages, et l’on te haïra. Crois-moi, on n’abuse point les peuples  ; la justice outragée veille dans les cœurs ; maî
sage. La pompe funèbre, qui avoit été suspendue, reprit sa marche. Le peuple suivit, consterné et dans un profond silence : il
Aux extrémités de l’Asie et sur les confins de l’Afrique, existoit un peuple qui, par sa position et son courage, avoit échapp
omme de monnoie. Il meurt, et l’enthousiasme qu’il a communiqué à son peuple va changer la face de trois parties du monde. Les
ille bras en prière. Le pontife lève les yeux au ciel et il prie ; le peuple baisse les yeux à terre et il prie. Figurez-vous
t jouoit dans son sein. Cependant le pontife a prié ; il se lève ; le peuple , dans une attente inexprimable, le regardoit. Alo
de son culte, pour les soins touchans de sa subsistance, affluoit un peuple nombreux. Là, une industrie créatrice de jouissan
t qu’à la Russie, et c’est peut-être la seule chose particulière à un peuple qui ne soit pas ancienne. Une foule d’hommes viva
us beaux génies de tous les temps ? Honneur donc, éternel honneur aux peuples courageux et libres, puisqu’ils captivent ainsi l
me à jouer, et qui ranime les esprits, comme la musique chez quelques peuples , et les liqueurs fortes chez quelques autres. Le
tandis que les habitants des fleuves accompagnent ma course, que les peuples de l’air me chantent leurs hymnes, que les bêtes
ont que le lit désert d’une onde, orageuse qui s’est écoulée comme le peuple romain. À peine découvrez-vous quelques arbres, m
sion de quelque cité à laquelle il avait attaché les destinées de son peuple  : Quasi aspectus splendoris 663. La multitude des
fleuves d’or par toutes ces galeries où roulait jadis le torrent des peuples  ; de fortes ombres sortaient en même temps de l’e
iété : ainsi la poésie convient plus particulièrement à l’enfance des peuples , et l’histoire à leur vieillesse. La simplicité d
e mériter sa disgrâce, l’historien paraît, chargé de la vengeance des peuples . C’est en vain que Néron prospère, Tacite est déj
  … Au bord du Tibre, une pique à la main Lui demander raison pour le peuple romain676.   Il succomba dans son entreprise ; ma
s funèbres ; lorsqu’après avoir mis Condé au cercueil, il appelle les peuples , les princes, les prélats, les guerriers, au cata
Millesimo, de Dego, de Mondovi brûlent de porter au loin la gloire du peuple français. Amis, je vous la promets, cette conquêt
tion qu’il faut que vous me juriez de remplir, c’est de respecter les peuples que vous délivrez. Sans cela vous ne seriez pas l
s que vous délivrez. Sans cela vous ne seriez pas les libérateurs des peuples , vous en seriez les fléaux ; vous ne seriez pas l
peuples, vous en seriez les fléaux ; vous ne seriez pas l’honneur du peuple français, il vous désavouerait. Vos victoires, vo
sté l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peuples . L’intervention de la cour de Londres s’y est opp
anties, et assure des récompenses à nos alliés. « Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale6
i en France : là, vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dir
ration joint le tort le plus grave qu’elle puisse avoir aux yeux d’un peuple fier, je veux dire l’avilissement au dehors, alor
vine et l’appelle, les obstacles s’aplanissent devant lui, et tout un peuple volant sur son passage semble dire : Le voilà ! T
pas de l’expédition : s’était-on trompé sur l’esprit des paysans, du peuple , et surtout des soldats ? Ce courrier, venant de
tout : Vive l’Empereur ! Il ne mettait pas en doute que l’armée et le peuple se rangeraient en foule autour de l’Empereur quan
et assez tranquilles, n’était la fièvre et les insurrections. Car le peuple est impertinent ; des coquins de paysans s’attaqu
évolutionnaires de ses Paroles d’un croyant (1834) et de son Livre du peuple (1838), que continuèrent d’autres écrits. La rupt
it cette croyance unanime, et ce nom même de Dieu entendu de tous les peuples  ?… Qu’on nous montre un peuple sans Dieu, sans fo
nom même de Dieu entendu de tous les peuples ?… Qu’on nous montre un peuple sans Dieu, sans foi, sans culte. On ne le tentera
r la terre. Que Dieu guide le pauvre exilé ! J’ai passé à travers les peuples , et ils m’ont regardé, et je les ai regardés, et
oui, le voilà ! C’est bien celui que le proconsul romain montrait au peuple , il y a dix-huit siècles, les épaules couvertes d
s, durant un quart de siècle, elle ne fut au-dessous de la tâche d’un peuple qui se défend contre tous. Il fallut que la natur
re. Les plus grandes catastrophes émeuvent un moment les hommes ; les peuples lèvent la tête, ils regardent et écoutent, puis r
ticables pour le soulagement du pauvre, et l’amélioration du sort des peuples . Par là, Buffon, malgré sa réserve, figure dans c
x basse depuis la mort de Socrate, ne s’adressaient pas à la foule du peuple  ; et, dans ces gouvernements si favorables en app
devant laquelle s’étaient humiliés les empereurs souillés du sang des peuples  ; tribune pacifique et tutélaire, qui plus d’une
l’Etna, ses flammes réfléchies dans la nuit sur la mer de Sicile, les peuples barbares inondant la Grèce héroïque et repoussés
s à un trait de ressemblance ; tous deux parlent d’ordinaire comme le peuple , avec la dernière naïveté, et par moments montent
cours régulier une végétation abondante, et dont le sol, foulé par un peuple nombreux, orné de villages florissants, de riches
vant 1848, membre du gouvernement provisoire en 1848, représentant du peuple à l’Assemblée Constituante de 1848. Orateur et éc
singulière puissance d’entraînement. Son parti était partout, dans le peuple , dans l’assemblée, dans la cour même, dans tous c
es eurent lieu au Champ-de-Mars, en présence d’un concours immense de peuple . Une armée considérable suivait le convoi ; le vi
amarades, généreux avec les vaincus, il était adoré de l’armée et des peuples conquis par nos armes. Son esprit solide et profo
l’Insecte, la Mer, la Montagne, etc.), et la passion démocratique (Le Peuple , etc.), ont fait à Jules Michelet, fils d’un mode
e la Marseillaise avec Barbaroux, il pleure d’attendrissement avec le peuple au pied de l’autel de la Fédération. Dans sa mani
, découragée jamais, elle rassure les vieux soldats, entraîne tout le peuple , qui devient soldat avec elle, et personne n’ose
blimes, qui feront pleurer éternellement… Abandonnée de son roi et du peuple qu’elle a sauvés, par le cruel chemin des flammes
fanterie l’arme plébéienne. L’apparition de l’infanterie est celle du peuple . Chaque fois qu’une nationalité surgit, l’infante
le. Chaque fois qu’une nationalité surgit, l’infanterie apparait. Tel peuple , telle infanterie. Depuis un siècle et demi que l
clémence paternelle que l’homme ait jamais reçue. Mais, même pour le peuple de Dieu, cette leçon était toute nouvelle. Les pè
eigneur. Dans ces sacrifices accomplis sans murmurer par les chefs du peuple de Dieu, comme dans ceux d’Agamemnon et d’Idoméné
et peintre de son voyage ; éducateur populaire dans son Conseiller du peuple et son Cours familier de littérature, etc. ; Lama
te. Son génie tout populaire lui défendait de descendre au langage du peuple , même en le flattant. Il n’avait que des passions
de la rue aux Febves ; et puis, par places, un carrefour encombré de peuple  ; un pilori dressé à un coin de rue ; un beau mor
entrecroisaient sur le pavé faisait tout remuer aux yeux : c’était le peuple vu ainsi de haut et de loin. Enfui, dans les inte
te de lames d’argent, relique de la ville de Charrous en Poitou. 55. Peuple de la Colchide. 56. On dit encore suer, s’échauf
nstruction perdue, comme cet emploi du même verbe procurer le bien du peuple . (Bossuet.) 250. Le cardinal Du Perron fut, avec
(Des Destinées de la poésie). 630. Les anciens appelaient Sères les peuples de l’extrême Orient, et sericum la soie et la mou
e achevés). 689. Secrétaire d’ambassade à Naples, assassiné par le peuple de Rome le 13 janvier 1793. 690. 1771-1847 ; onc
evenu Guillaume Ier, roi d’Angleterre. 788. Histoire allégorique du peuple de France, sous un nom donné par les Suzerains fé
e France, sous un nom donné par les Suzerains féodaux aux vilains, au peuple . 789. Conquête de la Gaule par César. 790. Inva
 : Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle, Songe aux cris des vainqueurs
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ble patriotisme échauffait son âme. Favori de Louis XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais sans preu
1 Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux
ontent de votre cœur, il met tout à vos pieds ; Sur lui, sur tout son peuple il vous rend souverain Est-ce là ce vainqueur dig
ens, Et je le reconnais pour le roi des Troyens. » A ces mots, qui du peuple attiraient le suffrage, Nos Grecs n’ont répondu q
oups vouloir se dérober ; Mais enfin à l’autel il est allé tomber. Du peuple épouvanté j’ai traversé la presse Pour venir de c
tir jamais ; Nos Grecs pour un moment en défendent la porte : Tout le peuple assemblé nous poursuit à main-forte. Aux ordres d
 : Nos Grecs nous rejoindront ; et tandis qu’Hermione Tient encore le peuple autour d’elle arrêté, Voilà notre chemin, sortons
49 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
gue de l’éloquence est la langue des affaires, et que, s’adressant au peuple , elle doit être avant tout simple, précise, prati
e (c’est le tire-bouchon), le nez de l’éléphant (c’est sa trompe). Le peuple dit : l’âme du soufflet, le roulement du tambour,
rès-fréquents aussi dans la nôtre, parce que nous sommes comme eux un peuple sociable. Nous appelons un scandale, une légèreté
ans quelques provinces du Midi, il a été seulement un peu fatigué. Le peuple dit d’un homme qui sort du bagne qu’il a eu des m
rigué ? Dans les sections ? Nous y a-t-on vus exciter les passions du peuple par des discours bien féroces et des motions bien
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
ssé, il devint avocat de l’opposition, et se métamorphosant en ami du peuple , en vigneron matois, en canonnier à cheval, il gu
t assez tranquilles, n’étaient la fièvre et les insurrections. Car le peuple est impertinent ; des coquins de paysans s’attaqu
u qui, le poignard à la main, cherchent encore dans les haillons d’un peuple mourant de faim quelque pièce échappée à tant d’e
rs vaincu ! Les monuments de Rome ne sont guère mieux traités que le peuple . La colonne Trajane2 est cependant à peu près tel
du sien, lançant de petits écrits, attirant, prêchant, enseignant le peuple , malgré les plaisanteries de la cour, le blâme de
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
les hommes qui la ravagent, et l’on s’égorge en mourant de faim. Les peuples , accablés à la fois par une guerre malheureuse, p
vrai, mais où nous trouvons une peinture vraie de la joie franche du peuple . L’Académie silencieuse. Dans cet ingénieux apolo
pendance commenta dès lors à paraître dans cet ordre. Pour apaiser le peuple qui aimait son prince, et donner une grande idée
e commandement de deux magistrats annuels qui seraient choisis par le peuple . En haine de Tarquin le Superbe, la royauté fut a
ous ceux qui entreprendraient de la rétablir ; et Brutus lit jurer au peuple qu’il se maintiendrait éternellement dans sa libe
nt écouté. Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété. Du milieu de mon peuple exterminez les crimes, Et vous viendrez alors m’i
elles ne purent l’anéantir. Ce germe destructeur était la jalousie du peuple contre le sénat ou des plébéiens contre les patri
gereuses. Les Gracques sentirent la cause du mal ; ils défendirent le peuple , mais ils l’accoutumèrent aux grandes agitations.
t différer, quant à la peinture des mœurs et du caractère de ces deux peuples . L’exemple que nous proposons, intitulé : Mort de
t pour réparer ses ruines, Je vois des demeures divines Descendre un peuple de héros. On a blâmé justement des yeux qui sont
univers qui se reforme après qu’un nouveau monde vient d’éclore et un peuple de héros, qui descend des demeures divines pour r
cle funeste, Et vous vous disputez, à qui prendra le reste ! Ce grand peuple espagnol aux membres énervés, Qui s’est couché da
Lune aux trois quarts rongée et qui décroît encore, Et que d’un autre peuple effacera l’aurore ! Hélas ! ton héritage est en p
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ple. L’histoire en notre siècle L’histoire se montre chez les peuples le dernier en date des arts de l’esprit. Elle est
nnées et reprises, des sociétés détruites et refaites ; les excès des peuples , les fautes des grands hommes, les chutes des gou
moral, elle peut avoir la haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la marche du genre humain1. (Répons
oujours accru depuis trois siècles. N’oublions pas que le jour où les peuples s’enferment avec imprévoyance dans le cercle étro
naturel des Français : c’est un mérite et un plaisir dont les autres peuples ont senti le besoin. La langue française est de t
53 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
eille fait dire à Polyeucte marchant au supplice : Je dois ma vie au peuple , au prince, à sa couronne, Mais je la dois bien p
tenez lieu de père, de mère, de frère, disait saint Chrysostome à son peuple  ; je n’ai ni joie, ni douleur qui me soit sensibl
finesse des Italiens, la fierté anglaise, la pesanteur judicieuse des peuples du Nord ne seraient pas remuées par des motifs se
r à la tribune, de ne pas laisser échapper un mot qui pût offenser le peuple . Périclès avait raison : un seul mot peut faire é
on vive et animée frappe et saisit le vulgaire. Aussi, comme c’est le peuple qui fait les langues, l’élocution, qui est un mér
angues, l’élocution, qui est un mérite principalement apprécié par le peuple , a donné son nom à l’art de la parole et l’a fait
soleil. Chez les Grecs le même mot (φαω) signifie luire et parler. Ce peuple , qui savait tout peindre avec autant de vérité qu
ivés, et par conséquent plus propre à répandre l’instruction parmi le peuple . Il est aussi plus utile que l’homélie, parce que
eil des rois, ou dans l’assemblée des grands, ou dans les réunions du peuple et de ses représentants. C’est sans contredit le
ribune, 2º quel a été le caractère de cette éloquence chez les divers peuples . Chapitre premier. Des qualités de l’orateur po
eur politique, disait autrefois Démosthènes, doit sympathiser avec le peuple  ; il doit aimer et haïr comme la patrie, défendre
au-dessus des petites passions, il bravera les aveugles clameurs d’un peuple en délire, le servira malgré lui, et sacrifiera s
rticulier, les affaires importantes se décidaient dans l’assemblée du peuple  ; c’est là qu’on portait les lois, qu’on décrétai
au Sénat ; quelques-unes seulement étaient réservées à l’assemblée du peuple . Les Romains n’avaient d’ailleurs ni la vivacité
res charges de l’État. Mais la différence qui existait entre les deux peuples se remarque aussi dans le caractère de leurs orat
s le caractère de leurs orateurs. Démosthènes, qui avait affaire à un peuple vif, intelligent, subtil, marche droit à son but,
des et a recours à mille petites précautions oratoires. 369. Chez les peuples modernes, l’éloquence de la tribune est née avec
troisièmement enfin, du caractère de cette éloquence chez les divers peuples . Chapitre premier. Des qualités de l’avocat40.
Chapitre troisième. De l’éloquence du barreau chez les différents peuples . 393. L’éloquence du barreau chez les Grecs se
fréquent chez les Hébreux, les Grecs, les Romains et tous les anciens peuples . 398. La plupart des harangues que rapportent les
désormais vous n’avez plus de rivaux à redouter. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale,
ités ? Rompait-il la paix, ou non ? Fallait-il que, dans la Grèce, un peuple se levât pour l’arrêter ? S’il ne le fallait poin
oi seul ! Au contraire, s’il fallait une barrière, à quel autre qu’au peuple d’Athènes appartenait-il de paraître ? C’est à ce
résistais, et toujours dévoilant ses projets, toujours exhortant les peuples à ne pas courber la tête sous un Philippe, je fus
non seulement ne périsse pas, mais devienne lui-même le salut de son peuple . Que dirai-je encore ? Ce sont, ô mon Dieu ! les
ant que vous avez établi sur nous vous rappelle et vous rende à votre peuple  : Et super filium hominis quem confirmasti tibi.
en, grand Dieu ! un roi selon votre cœur, c’est-à-dire le père de son peuple , le protecteur de votre Église, le modèle des mœu
sur toute la face de la terre, déterminant les temps de la durée des peuples et les limites de leur demeure, Afin qu’ils cherc
nation, il est donc enfin arrivé ce moment où Louis, accusé au nom du peuple français, peut se faire entendre au milieu de ce
usé au nom du peuple français, peut se faire entendre au milieu de ce peuple lui-même ! Il est arrivé ce moment où, entouré de
Quomodo cecidit potens, qui salvum faciebat populum Israel ? Tout le peuple le pleura amèrement ; et, après avoir pleuré pend
ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël ?                         (Livre des Mac
ls s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » À ces cris, Jérusalem redoubla ses p
gubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » (Fléchier.) XV. Narration oratoi
re des armées entières qui ne peuvent soutenir l’aspect d’Annibal, le peuple romain même que ses regards font trembler, et un
de sa parole, le plus terrible des châtiments dont il ait menacé son peuple  ? Que dis-je, leurs dédains et leurs dégoûts ? Oh
on, tout est barbarie : et avant le christianisme, il n’y a pas eu de peuples civilisés dans le monde, pas même un seul. Pas un
Messieurs ; je dis qu’il n’y a pas eu de peu| pies civilisés, car le peuple grec et le peuple romain n’ont pas été civilisés)
s qu’il n’y a pas eu de peu| pies civilisés, car le peuple grec et le peuple romain n’ont pas été civilisés) ils ont été culti
ilà ce que vous prétendez. XIX. Péroraison pathétique. Venez, peuples , venez maintenant ; mais venez plutôt, princes et
n faire sortir les vents et les orages. Tantôt il étalera, devant les peuples et les soldats, la tunique ensanglantée de César 
sar ; tantôt il évoquera l’ombre de Napoléon ; tantôt il poussera les peuples contre les peuples ; tantôt il découvrira le sein
quera l’ombre de Napoléon ; tantôt il poussera les peuples contre les peuples  ; tantôt il découvrira le sein nu de la patrie et
tous les hommes. Et tandis que l’enthousiasme et les acclamations du peuple décernent des palmes à l’orateur de la tribune, p
à la monotonie. Il n’y a guère de prédicateurs qui ennuient plus les peuples que ceux qui ont un débit monotone. Les uns récit
e avec une imposante majesté, que le prêtre doit toujours annoncer au peuple les divins oracles ? D’autres cependant se jetten
is aiment beaucoup cette manière, et qui peut y trouver à redire ? Le peuple a tant d’occasions de s’attrister, que l’on doit
divine parole. De plus, c’est un moyen de dire de bonnes vérités. Le peuple français aime les traits alors même qu’il en est
es faire rire, les faire pleurer, et puis les renvoyer contents. » Le peuple n’est-il pas encore enfant ? Ne sommes-nous pas e
et les plus précieux, et, toutes les fois que vous aurez à porter au peuple la parole du Ciel, demandez instamment à Dieu la
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne v
nne défense ! Mais il faudrait être vraiment fou pour s’attaquer à un peuple comme le peuple irlandais. Je suis fier, oui, je
is il faudrait être vraiment fou pour s’attaquer à un peuple comme le peuple irlandais. Je suis fier, oui, je l’avoue hautemen
nie uni à la puissance ! Quelle autorité la parole de ce ravageur des peuples , de ce fondateur d’États, ne devait-elle pas tire
il déclare que la prérogative royale est le plus précieux domaine des peuples  ; il se proclame le défenseur du pouvoir monarchi
ns les abîmes de l’infini ; elle doit ici se voiler les yeux comme le peuple , adorer sans voir, et remettre l’homme avec confi
. Jamais homme n’a été regretté si sincèrement… Tout Paris et tout le peuple était dans le trouble et dans l’émotion ; chacun
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ène et Sybaris2 Transportés dans les murs embellis par la Seine : Un peuple aimable et vain, que son plaisir entraîne, Impétu
s4. » Ainsi ces charlatans, de leur art idolâtres, Attroupent un vain peuple au pied de leurs théâtres. L’honnête homme est pl
t entrer des Suisses dans la ville, pour expulser le rebelle. Mais le peuple , animé par les Seize, barricada les rues et força
rs, en parlant de Paris : Mes yeux, après trente ans, n’ont vu qu’un peuple aimable, Instruit, mais indulgent, doux, vif, soc
encore ignorées : On les goûte à Paris ; c’est le premier des arts ; Peuple heureux ! il naquit, il règne eu vos remparts. M
es taches : je ne suis François que pour cette grande cité, grande en peuple , grande en félicité de son assiette ; mais surtou
ment les font aller au delà des forces physiques, à la différence des peuples sans passion et des bêtes de somme, qui, après un
55 (1839) Manuel pratique de rhétorique
votre bienveillance, j’y retournerai avec joie, j’irai bénir avec mon peuple la bonté divine et célébrer la vôtre. Mais si vou
ais si vous ne jetez plus sur Antioche que des regards de colère, mon peuple ne sera plus mon peuple ; je ne le reverrai plus.
s sur Antioche que des regards de colère, mon peuple ne sera plus mon peuple  ; je ne le reverrai plus. J’irai dans une retrait
votre bienveillance, j’y retournerai avec joie, j’irai bénir avec mon peuple la bonté divine et célébrer la vôtre. » Je vous
ais si vous ne jetez plus sur-Antioche que des regards de colère, mon peuple ne sera plus mon peuple ; je ne le reverrai plus.
s sur-Antioche que des regards de colère, mon peuple ne sera plus mon peuple  ; je ne le reverrai plus. » Regards de colère.
ards de colère. C’est-à-dire, animés par un sentiment de colère. Mon peuple . Répétition faite à dessein pour donner plus de n
-elle d’abord ses préceptes ? — Comment ont-ils été transmis ? — Quel peuple donna les premiers Traités de rhétorique ? — Qu’o
e que ne peuvent soutenir les armées entières et qui fait trembler le peuple romain ? et quand même tout autre secours lui man
ce tribunitienne si amèrement regrettée, et enfin rendue aux, vœux du peuple  ! est-ce là votre pouvoir, et a-t-il été rétabli,
re, dans une ville alliée, par le magistrat même qui ne tenait que du peuple romain les haches et les faisceaux, fût, attaché
plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci de tromper les peuples , et de prévaloir contre les rois. Car, comme il e
eilleux auprès du trône assis : Ils tiennent sous leurs pieds tout un peuple à la chaîne ; Tous deux sont revêtus de la pourpr
ge ; « Des princes de mon sang ennemis déclarés ; « Tous deux haïs du peuple , et tous deux admirés ; « Enfin, par leurs effort
 Fille de tes travaux, vient enrichir la France ; « Bienfaiteur de ce peuple , ardent à t’outrager, « En le rendant heureux, tu
ndrait plus doux. Pontife de Baal, excusez ma faiblesse. J’entre : le peuple fuit, le sacrifice cesse. Le grand prêtre vers mo
vec elle, et montait vers les cieux. Votre envoyé paraît, s’écrie… un peuple immense Proclamant avec lui votre auguste clémenc
veiller partout à la sûreté de la ville, ni l’effroi répandu parmi le peuple , ni le visage et les regards irrités des sénateur
t la conduire. Bossuet rassemble autour du tombeau du grand Condé les peuples , les rois, les princes, les pontifes, les juges d
ts et non pas dans le rang et la condition des personnages. « Venez, peuples , venez maintenant ; mais venez plutôt, princes et
le Machabée ; l’armée le pleure comme un père, et la cour et tout le peuple gémit ; sa piété est louée comme son courage, et
t se forme la foudre qui tombe sur les montagnes, il sort du cœur des peuples des iniquités dont vous déchargez les châtiments
l’immuable arrêt du destin, que du moins, affaibli par les armes d’un peuple belliqueux, chassé des bras de son fils, il mendi
ple belliqueux, chassé des bras de son fils, il mendie le secours des peuples étrangers ! Qu’il voie les tristes funérailles de
us mon ombre irritée. Jamais d’amitié ! Jamais de paix entre les deux peuples . ! Sors de mes cendres, qui que tu sois, vengeur
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
pensée. 1° Caractère de cette poésie chez les anciens. Chez les peuples primitifs, le poète était musicien i il préludait
de clartés, Et porte sur son front une marque immortelle ?            Peuples de la terre, chantez ! Jérusalem renaît plus char
ant toi prosternés,           De tes pieds baisent la poussière ; Les peuples à l’envi marchent à ta lumière. Heureux qui, pour
faisaient la guerre autant avec des chansons qu’à coups d’épée. « Le peuple chante ? disait Mazarin, qui venait d’établir un
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
réflexion sur le péril auquel la compagnie s’allait exposer parmi le peuple , l’exhorta à remonter et à faire encore un effort
ouver. Le parlement étant sorti du Palais-Royal, et ne disant rien au peuple de la liberté de Broussel, ne trouva d’abord qu’u
cachet, l’on transmit les paroles, et le premier président montra au peuple les copies, qu’il avait mises en forme, de l’un e
e. Il y revint le lendemain, ou plutôt il y fut porté sur la tête des peuples avec des acclamations incroyables. L’on rompit le
rer, que c’était une nécessité absolue de fléchir sous la volonté des peuples , qui n’écoutaient plus la voix du magistrat… »
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
e vaste qu’elle fût, n’était point un obstacle à la communication des peuples , pourvu seulement qu’il y eût des peuples au delà
acle à la communication des peuples, pourvu seulement qu’il y eût des peuples au delà : vous pouvez compter qu’ils ne l’eussent
Environné et accablé dans ses audiences d’une foule de gens, du menu peuple pour la plus grande partie, peu instruits même de
travail. La cherté étant excessive dans les années 1709 et 17101, le peuple , injuste parce qu’il souffrait, s’en prenait en p
utôt par son apparence de sévérité, il savait se rendre redoutable au peuple dont il faut être craint, autant, par ses manière
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
re de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomp
valeur qu’une pièce d’or, et même sont d’un plus grand usage pour le peuple  ; mais elles sont toujours faibles et d’un mauvai
de majesté 1 contre ceux qui commettaient quelque attentat contre le peuple romain. Tibère se saisit de cette loi, et l’appli
la vertu comme une affectation qui pouvait rappeler dans l’esprit des peuples le bonheur des temps précédents. Il n’y a point d
institué un tribunal pour connaître des entreprises tentées contre le peuple romain, son empire, sa dignité. Auguste le premie
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
lieu où elle se montre ; soit que, dans nos temples, elle annonce aux peuples les vérités augustes de la religion, et qu’elle l
nations, ou dans les cabinets des rois, elle discute les intérêts des peuples et des souverains. On voit par là, que le discour
à notre faiblesse que nous devons l’attribuer. Les représentants d’un peuple sont assemblés, pour discuter les grandes affaire
genre ; peinture qui sera vraie dans tous les temps et chez tous les peuples  : car il s’agit ici, non de ces caractères, de ce
supplice des verges ou de la mort un citoyen de Rome, sans l’ordre du peuple romain, s’écrie pour faire sentir toute l’injusti
ius39 ! Ô puissance des Tribuns40 si désirée et quelquefois rendue au peuple romain ! Tout s’est-il évanoui, jusque-là qu’un c
il évanoui, jusque-là qu’un citoyen romain, dans une des provinces du peuple romain, dans une ville de ses alliés, ait été pub
été publiquement frappé de verges par l’ordre d’un homme, que ce même peuple romain avait gratuitement honoré des haches et de
ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël ! À ces cris Jérusalem58 redoubla ses pl
ugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël » ? Il est des conjonctures où l’Orateu
Quoi ! ni la garde qui veille à la sûreté publique, ni la crainte du peuple , ni ton arrêt déjà prononcé dans le cœur de tous
harmes de la vie, à l’espérance d’une couronne, et à la tendresse des peuples , qu’elle commençait à regarder et à aimer comme s
ence, dit Cicéron71, veut qu’on s’accommode au goût et à l’oreille au peuple  : elle songe à gagner et à toucher les esprits ;
mais où président la sagesse et la prudence. II. Vous avez soumis des peuples innombrables, répandus en beaucoup de pays différ
ront à la vérité dans nos annales, et dans celles de presque tous les peuples  ; et la postérité la plus reculée ne se taira jam
veut de mal à ces faibles yeux, qui s’y sont laissé éblouir ! Venez, Peuples , venez maintenant ; mais venez plutôt, Princes et
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
aduits. Ils ne doivent la réputation dont ils jouissent chez tous les peuples , qu’au talent des traducteurs, qui ont tous cherc
s lointaines. Qu’on leur prête maintenant le sentiment qui animait le peuple hébreu ; qu’un poète distingué, qui fasse partie
triste Hébreu, sur des rives lointaines, Lorsqu’emmené captif chez un peuple inhumain, À l’aspect de l’Euphrate il pleure le J
vre. N’êtes-vous pas ma mère, en tout temps, en tout lieu ? 170Votre peuple est mon peuple, et votre Dieu mon Dieu. La terre
s pas ma mère, en tout temps, en tout lieu ? 170Votre peuple est mon peuple , et votre Dieu mon Dieu. La terre où vous mourrez
s personnages d’idée, qui ne tiennent à rien, qui ne se lient à aucun peuple , à aucune époque historique, rejettent nécessaire
eaux vers de la langue française. Les voici : Ô moment solennel ! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
t pas pour soutenir ou défendre ses opinions ; ce turbulent tribun du peuple , qui jouissait et abusait même insolemment de tou
ées plus saines, à des principes plus judicieux. Jamais et chez aucun peuple , il faut l’avouer, les droits respectifs des peup
ais et chez aucun peuple, il faut l’avouer, les droits respectifs des peuples et des souverains ; jamais tout ce qui intéresse
mployer pour donner de grandes et terribles leçons aux princes et aux peuples de la terre ? Que penseront nos neveux de cet hom
63 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
utilité. Il faut donc étudier l’éloquence, non pas pour éclairer les peuples sur leurs véritables intérêts, dont eux-mêmes ne
passions. On dit qu’Orphée apprivoisait les bêtes par ses chants. Le peuple , cette bête féroce, si redouté des orateurs, vos
ces principes à la politique, pour en montrer l’exagération. — Si le peuple a commis sciemment un attentat à la justice, le d
us que la saine politique consiste à faire tout ce qui peut rendre un peuple heureux et puissant, sans violer la justice ? L’é
roupe de philosophes réunis sous les ombrages de l’Académie ; mais un peuple à qui on proposerait des hommes d’État sortis de
rtant de ce principe que l’éloquence est une dialectique à l’usage du peuple , il passa en revue les idées principales qui règl
instrument. Qu’il soit familier avec tout ce qui concerne la vie des peuples et les relations des particuliers : droit des gen
nsibilité irrésistible, il déchire la robe de son client et montre au peuple ses blessures. Les juges fondent en larmes : l’or
s. Un combat devient un juge qui tient dans ses mains le sort de deux peuples  ; la loi une mère qui rappelle au devoir ses fils
porté la loi ? Rullus. Qui a privé des suffrages la majeure partie du peuple  ? Rullus. Qui a trié les tribus à son choix ? Rul
est de même des fleurs de la rhétorique, avec cette différence que le peuple a oublié de les baptiser. On les cueillait déjà v
nomase. Il n’y a pas de langues plus riches en figures que celles des peuples primitifs et ignorants. Leur imagination, jeune e
ose qu’on trouverait encore à Paris quelque Lélia parmi les femmes du peuple , les bourgeoises du Marais ou les douairières du
64 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
venir du mal souffert : le testament du roi est annulé, et la joie du peuple éclate avec inconvenance sur le passage du convoi
it en 1752 : « J’ai vu de nos jours diminuer le respect et l’amour du peuple pour la royauté. » Et quelques mois après : « Tou
e littéraire et philosophique. On y reconnaîtra le développement d’un peuple qui, après avoir employé les sciences et les tale
ours nouveaux d’épreuve nationale allaient bientôt faire sentir qu’un peuple n’abdique jamais impunément entre les mains d’un
e Retz avait écrit des troubles de la Fronde ces mots célèbres : « Le peuple entra dans le sanctuaire ; il leva le voile qui d
ut ce que l’on peut dire, tout ce que l’on peut croire des droits des peuples et de celui des rois, qui ne s’accordent si bien
r voile, la Révolution l’avait levé. Elle avait proclamé le droit des peuples supérieur à celui des rois. Mais était-ce tout ?
phie se partage en plusieurs écoles nationales, où l’esprit de chaque peuple s’accuse plus vivement que dans les époques précé
e à la vie son sens, aux lettres et aux arts leur beauté, dégrade les peuples et les prépare à toutes les servitudes. G. F.
de l’instruction des jeunes gens, aussi bien que du gouvernement des peuples , est de les rendre meilleurs ; et que quiconque s
st qu’un bon orateur est presque toujours infailliblement approuvé du peuple , et qu’il n’y a sur ce point, comme le remarque C
 ; il est bien plus aisé de conquérir des provinces et de dompter des peuples que de dompter une passion : la morale même des p
prêché la sagesse à tous les hommes. Ce n’est pas seulement parmi les peuples les plus polis qu’elle a choisi ses sages ; le Gr
unique privilège de son rang l’exemple qu’il est obligé de donner aux peuples  ; n’ayant point d’autre frein ni d’autre règle qu
’ailleurs, en quoi les princes et les grands qui n’offrent jamais aux peuples qu’un front sévère et dédaigneux sont plus excusa
de ; une seule parole, un sourire gracieux, un seul regard suffit. Le peuple leur compte tout ; leur rang donne du prix à tout
énité du visage du roi, dit l’Écriture, est la vie et la félicité des peuples , et son air doux et humain est pour les cœurs de
? n’est-ce pas déclarer tout haut qu’on ne mérite pas l’affection des peuples , quand on en rebute les plus tendres témoignages7
teur dans l’univers, a trouvé une docilité universelle parmi tous les peuples , les plus sauvages comme les plus cultivés, les p
rtalité de l’âme a toujours été et est encore la croyance de tous les peuples de l’univers80. La connaissance d’un seul Dieu a
antir, pour ainsi dire, dans le cœur et dans l’esprit des hommes. Des peuples entiers et sauvages81 peuvent vivre encore sans c
re sont la suite des préjugés83, ne sont pas les mêmes parmi tous les peuples  ; le sentiment de l’immortalité leur est commun à
ociales. Cependant Montesquieu, curieux de connaître et d’étudier les peuples chez eux, entreprend en 1728 un grand voyage à tr
valeur qu’une pièce d’or, et même sont d’un plus grand usage pour le peuple  ; mais elles sont toujours faibles et d’un mauvai
témoignaient de la paix : ils avaient détourné par là tous les autres peuples de partager avec eux un péril dont ils voulaient
troupes barbares l’abandonnaient ; s’il avait l’art de solliciter les peuples et de faire révolter les villes, il éprouvait à s
; il suivait les mœurs de sa nation, qui le portaient à soumettre les peuples , et non pas à les conquérir. Ce prince, dans sa m
; mais les Romains étaient si faibles qu’il n’y avait pas de si petit peuple qui ne pût leur nuire. Ce ne fut pas une certaine
e par l’esprit d’une autre, le gouvernement changeait sans cesse : le peuple , étonné, cherchait la démocratie, et ne la trouva
; il paye peu à peu toutes les dettes de la couronne, sans fouler les peuples . Les paysans répètent encore aujourd’hui qu’il vo
vé : le roi se charge de tout. Il fait construire ce beau pont où les peuples regardent aujourd’hui sa statue avec tendresse. S
r lui dire : C’est ce même homme qui a été assassiné au milieu de son peuple , et qui l’a été plusieurs fois ; il ne le croirai
ez insensibles des nations les plus éclairées, les plus polies, à des peuples moins industrieux ; de ceux-ci à d’autres plus gr
s chez lesquels on trouve autant de nuances différentes que parmi les peuples policés ; que les uns forment des nations assez n
ntant avec le temps, pourra, suivant les circonstances, ou devenir un peuple , ou demeurer dans un état semblable à celui des n
des irruptions, ils se répandront, ils se confondront avec les autres peuples , dont ils seront devenus les conquérants ou les e
le, il les dénonce comme la cause la plus active de la décadence d’un peuple  : dans la douceur des relations sociales, il ne v
s, et qu’il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie ; puis il le
des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie ; puis il leur fait le temps, le ciel
défendit contre les artifices de la flatterie la cause abandonnée des peuples . Quelle bonté de cœur, quelle sincérité se remarq
nez-vous que, César voulant faire passer une loi trop à l’avantage du peuple , le même Caton voulut l’empêcher de la proposer e
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne v
urrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils livrent aux fureurs du peuple trompé celui qui depuis vingt ans combat toutes l
juillet 1789 jusqu’au 6 octobre, jour où Louis XVI fut ramené par le peuple de Versailles à Paris. Dès le début de la Révolut
ent le premier l’objet qui frappe le premier. C’est pourquoi tous les peuples , abandonnant l’ordre direct, ont eu recours aux t
règne depuis la conférence de Nimègue, et désormais les intérêts des peuples et les volontés des rois reposeront sur une base
ne l’avaient pas conduit chez des barbares : quand on arrive chez un peuple , et qu’on y trouve la langue française, on peut s
ple, et qu’on y trouve la langue française, on peut se croire chez un peuple poli. De l’Universalité de la langue française.
çais329. Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples du monde : l’esprit d’association et celui de pro
e, il y a vingt-cinq siècles, lorsqu’il a dit : « Chaque parole de ce peuple est une conjuration330. » L’étincelle électrique,
votre caractère. On pourrait dire que ce trait est vous-mêmes. Chaque peuple a sa mission : telle est la vôtre. La moindre opi
était de montrer que tout ce qui profite à la liberté politique d’un peuple profite au talent. On comprend qu’une telle idée
du beau, sous les formes les plus diverses que lui donne le génie des peuples . Rentrée à Paris en 1815, Mme de Staël occupa ses
église. Il y avait quelque chose de mystique dans le catholicisme des peuples septentrionaux : le nôtre parle à l’imagination p
soient si faibles, combien ils asservissent les esprits ! — D’autres peuples , interrompit Corinne, ont supporté le joug comme
ime à jouer, et qui ranime les esprits comme la musique chez quelques peuples et les liqueurs fortes chez quelques autres. Le g
ue ; mais la vue du nouveau monde, cette nature vierge et sauvage, ce peuple libre d’hier, s’emparèrent vivement de son imagin
cret de leur berceau. Les fleuves fameux ont la même destinée que les peuples fameux : d’abord ignorés, puis célébrés sur toute
hais les mœurs des Spartiates, je ne méconnais point la grandeur d’un peuple libre, et je n’ai point foulé sans émotion sa nob
ans émotion sa noble poussière. Un seul fait suffit à la gloire de ce peuple  : quand Néron visita la Grèce, il n’osa entrer da
intervalles de ces murs, qui retentirent si longtemps de la voix d’un peuple libre388. Je me disais, pour me consoler, ce qu’i
sont que le lit désert d’une onde orageuse qui s’est écoulée comme le peuple romain. A peine découvrez-vous quelques arbres, m
sion de quelque cité à laquelle il avait attaché les destinées de son peuple  : Quasi aspectus splendoris 392. La multitude des
ses armées se changent en troupes de brigands qui la déchirent ; ses peuples se soulèvent ; ses états attaquent le trône laiss
aurait pu croire que cet enfant était Charles le Sage, sauveur de son peuple , et l’un des plus utiles rois qui aient gouverné
tre dans les conseils. Ces exterminateurs obtiennent la soumission du peuple , au nom des calamités dont ils sont sortis, et de
été : ainsi, la poésie convient plus particulièrement à l’enfance des peuples , et l’histoire à leur vieillesse. La simplicité d
de mériter sa disgrâce, l’historien paraît chargé de la vengeance des peuples . C’est en vain que Néron prospère, Tacite est déj
, qui, le poignard à la main, cherchent encore dans les haillons d’un peuple mourant de faim quelque pièce échappée à tant d’e
ers vaincu ! Les monuments de Rome ne sont guère mieux traités que le peuple . La colonne Trajane406 est cependant à peu près t
ette épigramme ou cette rime fut faite par les Romains, le plus malin peuple du monde, contre le roi de Suède, qui passait che
l’établit, consignés dans les monuments de la philosophie de tous les peuples , ont produit constamment la même impression sur l
r chapeau, et il saluait avec courtoisie, regardant cette attitude du peuple comme de bon augure. L’espérance ne lui manquait
el fut contraint de descendre de voiture, et, chapeau bas, il pria le peuple de se retirer, s’engageant à presser l’accompliss
tous les soupçons. Une terreur furieuse s’empara de la chambre et du peuple . On décréta que les ports seraient fermés, qu’on
s membres en s’élançant hors de la salle, qui fut aussitôt inondée du peuple  ; et des scènes de même nature se renouvelèrent d
rd432, l’engagea à prendre une voiture pour échapper aux violences du peuple  : « Non, monsieur, lui dit le comte ; je sais reg
monsieur, lui dit le comte ; je sais regarder la mort en face, et le peuple aussi. Que je ne m’échappe point, cela vous suffi
de ses amis, s’agenouilla un moment, puis, se relevant pour parler au peuple  : « Je souhaite, dit-il, à ce royaume toutes les
et donna lui-même le signal. Sa tête tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant : « Dieu sauve le roi ! » De violentes
pas moins à son but et s’y fixe436. Rapport de la littérature d’un peuple avec son état moral. Il n’y a pas un art d’écr
diquer, à défendre. Le degré d’élévation qu’atteint le caractère d’un peuple est la mesure de la supériorité qu’il peut conser
ou lui déplaisent. C’est par là qu’à certaines époques de la vie des peuples , lorsque la foi religieuse n’est ni conquérante n
tionale. Ainsi se rapprochent et se soutiennent les institutions d’un peuple et ses arts, les droits dont il jouit et l’élévat
il n’y a pas de décadence nécessairement continue pour l’esprit d’un peuple  : là où la philosophie, l’histoire, la politique,
nouvelle. Il n’y a de mortel au talent que la servitude ; il n’y a de peuple menacé de déchéance dans l’ordre intellectuel, qu
x basse depuis la mort de Socrate, ne s’adressaient pas à la foule du peuple  ; et dans ces gouvernements si favorables en appa
la révolution française était la dernière revanche des Gaulois sur le peuple franc. Au milieu des témérités de pensée et des v
les Grecs l’emportent, et l’Asie est soumise. Mais bientôt un nouveau peuple , habitant l’Occident, s’élève, grandit rapidement
s de son empire engloutit la race grecque et ses conquêtes. Cet autre peuple est lui-même entouré de races inconnues à elles-m
mme de la poussière sur la surface de l’Océan, et partout de nouveaux peuples , des peuples de toutes les couleurs, blancs, noir
ssière sur la surface de l’Océan, et partout de nouveaux peuples, des peuples de toutes les couleurs, blancs, noirs, rouges, cu
isation de tous les degrés, à idées de toutes les espèces : et de ces peuples , aucun ne sait d’où il vient, ce qu’il fait sur l
aume. » Comines ajoute encore qu’il avait bon vouloir de soulager ses peuples , qu’il voyait bien qu’ils étaient accablés, qu’il
ires n’est pas bien sûre. Ce qui l’est, c est que leurs gens, tout le peuple de robe recommençait dans Paris la maligne petite
ndition inférieure : voilà le sort de Figaro ; c’était aussi celui du peuple  ; de l’autre, la naissance, la richesse, sans avo
e la société. Un homme se croit-il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-il ou croit-il avoir plus d’esprit que ses mi
s quarante ans de paix, cette antique persuasion que la France est un peuple soldat535. Mais la bravoure n’exige qu’une certai
dépassait pas une première poussée sauvage ! Cela suffisait pour des peuples en marche, qui avaient devant eux la forêt verte
de Mme de Beaumont544, figurent aussi dans les traditions des autres peuples surtout dans le Pentamerone, recueil de contes pu
oitait la possession588. Rhadamiste, Pharasmane 589. RHADAMISTE. Un peuple triomphant, maître de tant de rois, Qui vers vous
quel point la victoire Parmi les noms fameux élève votre gloire ; Ce peuple enfin si fier, et tant de fois vainqueur, N’en ad
i plus de respect pour son ambassadeur : Moi qui, formant au joug des peuples invincibles, Ai tant de fois bravé ces Romains si
ameux souverains, Ces Parthes aujourd’hui la terreur des Romains ? Ce peuple triomphant n’a point vu mes images A la suite d’u
il était sans crainte, il marchait sans défense ; Par l’amour de son peuple il se croyait gardé608. ŒDIPE. O héros, par le Ci
r des nœuds éternels, J’adorais ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples , nos tyrans, tons ont su que je t’aime : Je l’ai
té, c’est d’aller frapper son tyran sous les yeux mêmes d’Alvarez. Le peuple demande à grands cris son supplice et celui d’Alz
ètes que l’on craint à l’égal du tonnerre628, Cessez d’épouvanter les peuples de la terre629 ; Dans une ellipse immense achevez
thène et Sybaris Transportés dans les murs embellis par la Seine : Un peuple aimable et vain, que son plaisir entraîne, Impétu
s en mettre sur la scène, car c’est un terrible drame que celui où le peuple joue le tyran. » Ducis traversa ces temps pérille
mblent d’un roi puissant, l’idole de sa ville. A ton riche banquet un peuple convié T’honore comme un dieu de l’Olympe envoyé.
consulaire, Cicéron, qui toujours soutint avec éclat Le sénat près du peuple et le peuple au sénat, N’a-t-il pas accablé de fo
icéron, qui toujours soutint avec éclat Le sénat près du peuple et le peuple au sénat, N’a-t-il pas accablé de foudres équitab
mpire ? Agrippine dénonce, et peut-être conspire ; Elle a sur tout ce peuple un dangereux pouvoir. PISON. Agrippine ! elle est
amis ne sont plus sur la terre ; Viens ; tu veux rester libre, et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déj
marquée aux chansons d’un ton moyen, comme à celles des Souvenirs du Peuple , des Hirondelles, etc. L’idée première y est neuv
patrie, De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les souvenirs du peuple . On parlera de sa gloire Sous le chaume bien
ois, Mère, abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu’il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de l
t, comme les deux points extrêmes de la littérature d’une nation. Les peuples enfants, dans l’activité tout extérieure d’une vi
! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais pour un peuple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’entends-
rre et l’illusion d’une paix universelle fondée sur la fraternité des peuples , l’admiration pour le moyen âge et le culte de la
sque la nuit est noire ! Érostrate lui-même eût envié ma gloire. D’un peuple à mes plaisirs qu’importent les douleurs ? Il fui
de l’enceinte du foyer. Ici, exigeante et hautaine, elle appelait les peuples au combat ; là, bienveillante et pieuse, elle n’a
le ; Elle coule avec les ruisseaux. J’abrite une immense famille : Un peuple entier vit sous mes eaux. De mes bords chérissant
t de chaque maison, Une foule accourut, malgré l’âpre saison. Tout ce peuple savait, aussi bien que moi-même, Le lieu marqué p
n immense linceul : Car la mort frappera trois frères en un seul... O peuple athénien, plus mobile que l’onde, Toi que l’ingra
e plus belles cités. Mais, rebelles aux lois de la nature sainte, Les peuples qui roulaient de l’une à l’autre enceinte En des
fumants ; Et lorsqu’à ta surface une tempête gronde, Il semble que le peuple englouti sous ton onde Mêle encore à tes bruits d
les mains noires, Égaux, par la couleur dont ils furent brunis, A ces peuples épars de Tanger à Tunis. Mais, sitôt que la foule
croisées, Et du mât des vaisseaux aux vergues pavoisées, La voix d’un peuple entier salua dans les airs L’héroïque lambeau rap
its, quand viendra la saison ; Il s’incline vers Robespierre. Mais le peuple actuel, qui manqua de bons maîtres, Nous peut, en
rompus, corrupteurs, ils avaient observé Qu’on asservit sans peine un peuple dépravé. César, qui méditait l’esclavage de Rome,
taille. — Ce n’est pas pour si peu, Danton, que je travaille. Ami du peuple hier, je le suis aujourd’hui ; J’ai souffert, j’a
d toutes les classes ; Je ne distingue plus ni familles ni races ; Le peuple est tout le monde, et les nobles anciens, Tombés
e te perdre, en voulant les sauver ; Il passe devant Danton. Quant an peuple , il saura se passer de ton aide. — Tu m’as interr
 ; il a raconté avec une sensibilité sans déclamation les douleurs du peuple  : c’est un poète vraiment intime, d’un sentiment
tes instigabant. » Malgré Scipion l’Africain, qui trouvait indigne du peuple romain de servir les passions des ennemis d’Annib
t légère, agréable et instructive, par le grand nombre d’hommes et de peuples qu’il avait connus ; elle était coupée comme son
ter la France ; mais, quand cette nouvelle se répandit dans Paris, le peuple se souleva et porta en triomphe le buste du minis
s, et Barnave, au sortir de l’Assemblée, fut porté en triomphe par le peuple . Les adevrsaire de Mirabeau cherchèrent à travest
t : A rivederci (Au revoir). 406. Élevée à Trajan par le sénat et le peuple romain, l’an 112 de J. C. Les sculptures représen
itraire mais forte, conséquente, laborieuse, dédaignant les droits du peuple , mais s’occupant du bien-être public, étrangère a
tre d’Arcadius, Eutrope, disgracié par son maître et poursuivi par le peuple , se réfugia dans Sainte-Sophie, et ce fut pour dé
che de vivre la vie de l’humanité. Aujourd’hui tel siècle, demain tel peuple . Tout ce qu’ils ont eu de passions, d’aventures,
d’elle. » Et plus loin : « Je jouissais d’étendre ainsi à travers les peuples et les siècles mon élastique existence. J’étais l
éèrent ; mais ce fut là le suprême effort des énergies littéraires du peuple romain laissé à lui-même. Quand les premiers rayo
ndis que l’ennemi, par ma fuite trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant en airain ses frêles avantage
iens sont remplis des témoignages de cette frayeur traditionnelle des peuples  ; voyez notamment les Astronomiques de Manilius,
jà montés sur le bûcher et chantant des cantiques sacrés : ……..Un     peuple    immense, Proclamant avec lui votre auguste clé
ête au fond de l’encrier, Et je mêlai, parmi les ombres débordées, Au peuple noir des mots, l’essaim blanc des idées… 800.
uit lugubre sortit de ce lac de mort, comme les clameurs étouffées du peuple abîmé dans ses eaux. » (Chateaubriand.) 852. Les
65 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ageusement échanger nos pensées. On observe que presque chez tous les peuples , aussitôt que le langage put s’étendre au-delà de
esoins des hommes, son perfectionnement fixa d’abord l’attention. Les peuples les plus barbares, dès qu’ils ont éprouvé le beso
divers moyens d’exprimer leurs idées. Aussi voyons-nous que, chez les peuples policés, cette étude est regardée comme très impo
ériorité que, pour le perfectionnement du goût, l’éducation donne aux peuples civilisés sur les nations barbares, et à la dista
. On doit bien penser que les notions obscures qu’ont à cet égard les peuples barbares, ainsi que celles qui ont prévalu dans l
puisse être, ce qui flatte l’imagination et touche le cœur, plaît aux peuples de tous les siècles. Il est une corde à laquelle
iste ; mais quand leurs ouvrages sont placés sous les yeux des autres peuples ou de la postérité, leurs fautes n’échappent plus
ssi d’être cité : « Dieu apaise le courroux des mers et le tumulte du peuple . » Avoir rapproché deux objets aussi pleins de gr
s aussi pleins de grandeur que le courroux des flots et le tumulte du peuple , qui offrent assez de rapports pour que l’imagina
e enjoué ; mais les grandes catastrophes d’une nature sauvage ou d’un peuple barbare, les rochers, les torrents, les vents en
puisse alléguer est cette différence qui existe entre les langues des peuples , et dans l’assemblage des sons articulés dont cha
Comme la multitude des expressions augmente sans cesse chez tous les peuples , et que les mots paraissent presque tous créés, c
coutume de s’exprimer subsista longtemps encore chez presque tous les peuples . Ce que l’on devait au besoin fut conservé par l’
e l’Ancien Testament ; lors, par exemple, que Jérémie, en présence du peuple , brise le vase du potier, jette un livre dans l’E
voix, elles sont si naturelles, qu’il a semblé plus facile à quelques peuples d’exprimer leurs idées différentes en variant le
re ; et sous les règnes d’Auguste et de Tibère, l’amusement favori du peuple était la pantomime, dans laquelle on n’employait
s eurent envahi l’Italie, et s’y furent répandus de toutes parts, ces peuples , plus flegmatiques, ne conservèrent point les acc
e merveilleux de gestes et d’inflexions de voix qui distinguaient les peuples anciens. À l’époque de la restauration des lettre
res, le génie des langues se trouvait tellement altéré, les mœurs des peuples étaient si changées, qu’il était devenu très diff
est plus ou moins musicale, suivant la vivacité ou la sensibilité des peuples . Le Français, lorsqu’il parle, varie plus que l’A
son geste ; et l’Italien l’emporte, à cet égard, sur le Français. Les peuples de l’Italie se font remarquer aujourd’hui par leu
s. Le style des langues qui ne sont point formées, et que parlent des peuples encore dans l’enfance, est tout à fait hyperboliq
cette espèce de style, style oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples de l’orient de l’Europe. La manière de s’exprimer
, le slavon, le gaélique20, et la plupart des langues que parlent les peuples de l’Amérique. L’arrangement le plus ordinaire de
isons qui indiquaient les temps des verbes disparurent, parce que ces peuples ne mettaient aucun prix aux avantages qui en résu
s sont la peinture, les hiéroglyphes et les symboles employés par les peuples de l’antiquité ; les autres sont les caractères a
t si naturelle à l’homme, que, dans tous les siècles et chez tous les peuples , on a trouvé quelques procédés pour copier ou rap
ire. Toutefois, ces annales étaient sans doute bien inexactes, et les peuples qui n’en connaissaient pas d’autres devaient être
de signes employés aujourd’hui, et qui se sont répandus chez tous les peuples de l’Asie orientale. Nous avons effectivement la
des Chinois, on se sert cependant des mêmes signes ; en sorte que ces peuples correspondent très distinctement par leurs caract
les Français, les Espagnols, les Anglais, bien que les langues de ces peuples diffèrent entre elles, et que dans chacune ces ch
es Péruviens, les caractères chinois et les chiffres arabes. Quelques peuples sentirent, dans la suite, combien tous ces moyens
hui la satisfaction de le voir dans cet état florissant chez tous les peuples de l’Europe. On ignore à qui nous sommes redevabl
alphabet des Romains, qui nous sert encore, ainsi qu’à la plupart des peuples de l’Europe, est presque entièrement calqué sur l
eçue avec empressement par tous les hommes, et répandue chez tous les peuples avec autant de promptitude que de facilité. Les l
mode, et la méthode d’écrire en ce seul sens fut adoptée par tous les peuples de l’Europe. L’écriture fut longtemps une espèce
ennent les noms des choses inanimées, et principalement chez quelques peuples qui ont appliqué le masculin ou le féminin à tous
les cas, si on les mettait avant le nominatif. En sorte que, chez les peuples qui, mélangés par les immigrations ou les conquêt
quêtes, furent obligés d’apprendre et d’adopter le langage d’un autre peuple , les prépositions firent perdre entièrement l’usa
qui n’est lui-même qu’une liaison de plusieurs idées. Et si, chez les peuples barbares, et dans les siècles les moins civilisés
celle où l’on en rencontre un plus grand nombre, parce que c’était le peuple chez lequel l’esprit, le génie et la civilisation
s doute le celtique ou le gallique, qui leur étaient communs avec les peuples des Gaules. Une foule de circonstances attestent
à l’époque où les conquêtes des Romains, et ensuite les invasions des peuples du Nord, ayant changé le gouvernement, le langage
gage, dans les montagnes du pays de Galles. Les Saxons étaient un des peuples du Nord qui inondèrent l’Europe, et leur langue,
langé de celtique, et auquel on a donné le nom de langue romance. Ces peuples ne firent pas ce que les Saxons avaient fait en A
jets importants, les expressions qu’ils avaient empruntées à tous les peuples . Notre poésie n’est pas moins riche, et ce n’est
u’une langue prend sa couleur dominante dans le caractère national du peuple qui la parle. Cependant on ne doit pas s’attendre
preinte exacte du génie et des mœurs d’une nation, parce que tous les peuples ont reçu de leurs ancêtres une série primitive de
, la liberté dont nous jouissons, à un plus haut degré qu’aucun autre peuple , de composer sans cesse des termes nouveaux, doiv
ues donnaient une vive chaleur à celui des Orientaux ; les Athéniens, peuple spirituel et poli, s’étaient formé un style préci
d lieu, les Grecs et les Romains, mais les Grecs surtout, étaient des peuples mieux organisés que nous pour la musique ; ils av
ant sur un ton peu convenable, elles ne fussent exposées au mépris du peuple . C’est un fait incontestable que, lorsque Caïus G
ensible à l’oreille, et lui ôte tout le charme qu’elle avait pour ces peuples . Enfin quoique nous tenions des anciens rhéteurs
les plus illettrés les emploient comme les plus érudits. Les gens du peuple , lorsque leur imagination est exaltée, ou que la
es qualités qui tombent sous le sens, ou aux objets avec lesquels ces peuples , dans leur vie solitaire, se trouvaient le plus s
re qui déborde, » est une belle image de l’effet du ressentiment d’un peuple exaspéré. Je ferai en passant deux remarques sur
ilitude : « En effet, il dut s’en repentir ; car le mécontentement du peuple , que les oppressions et les injustices avaient po
l’Écriture sainte, et le 79e psaume nous en offre un bel exemple. Le peuple d’Israël y est représenté sous l’emblème d’une vi
langues ont plus ou moins d’expressions hyperboliques, selon que les peuples qui les parlent ont l’imagination plus ou moins v
au lever matinal. Tout le ciel a souri ; cette heure fortunée Voit le peuple étoile, sur l’heureux hymenée Verser ses plus dou
sur ce qu’elle fut dans les siècles précédents et chez les différents peuples . Cette marche nous forcera d’entrer dans des déta
r jusqu’aux premiers âges du monde, ni de consulter les monuments des peuples orientaux ou de l’antique Égypte. Sans doute il e
était dans la main d’un seul, ou au moins d’un bien petit nombre. Le peuple , accoutumé à un respect aveugle, s’y laissait plu
aires étaient décidées en dernier ressort par l’assemblée générale du peuple , où elles se discutaient oralement : les interloc
audissements, tous leurs efforts tendaient à s’emparer de l’esprit du peuple pour le diriger à leur gré ; et c’est ce qu’ambit
us aux ennemis de leur patrie éblouirent et trompèrent quelquefois le peuple par d’ingénieux sophismes ; car, malgré tout leur
d’expression, n’employait que des arguments solides, et présentait au peuple ses véritables intérêts. Dans les circonstances d
nstances difficiles, lorsqu’un péril pressant menaçait l’État, que le peuple s’assemblait, et qu’un héraut annonçait que ceux
aient responsables de l’issue du parti auquel ils allaient engager le peuple . Toute la libéralité des plus grands princes ne p
ature du gouvernement avait formée à Athènes. L’art oratoire, chez ce peuple actif, fort et énergique, s’élevait au milieu du
înait tout avec elle, et triomphait des affections et des passions du peuple . On lui avait donné le surnom d’Olympien, parce q
e pouvoir de ses paroles venait principalement de la confiance que le peuple avait en son intégrité ; c’est ce qui prouve que
e attaquait l’homme, où l’importance des affaires discutées devant le peuple encourageait les orateurs à déployer tous leurs m
aire ; il contribue à nous donner une haute idée du discernement d’un peuple qui écoutait de tels orateurs. Après Périclès, le
le danger. Nous le voyons mettre en usage tout ce qui peut animer un peuple connu par sa justice, son humanité et sa valeur,
point de splendeur et de perfection. Les Romains furent longtemps un peuple guerrier, absolument étrangers à la culture des b
moins rapide, et ils pouvaient, auprès des Athéniens, passer pour un peuple flegmatique. Leur langue avait pris la couleur de
la main des chefs, fut, dès le principe, un des moyens de conduire le peuple , et d’acquérir du crédit et de l’influence. Mais,
ome. À Athènes, presque toutes les affaires étaient portées devant le peuple assemblé, qui était à la fois auditeur et juge, t
t en péril, dans une affaire dont la discussion intéresserait tout un peuple , une harangue du ton et du caractère de celles de
s harangues de Démosthène, rendraient leur succès infaillible chez un peuple moderne. Je demande si l’on pourrait en dire auta
mais désert. On plaida encore quelques causes particulières ; mais le peuple , devenu étranger aux affaires de l’État, n’y port
dans tous les temps, une carrière aussi vaste que noble. Le génie des peuples paraît avoir éprouvé, à cet égard, quelque altéra
té un plus vif éclat, surtout si nous considérons combien le génie du peuple qui l’habite est éclairé, libre et hardi ; dispos
r ses progrès et sa situation dans les siècles précédents et chez les peuples divers, je vais examiner les différentes espèces
ussion des grandes affaires portées au sénat ou devant l’assemblée du peuple  ; le troisième, ce que nous appelons proprement l
ifice peut réussir en une occasion, il est déjoué dans dix autres. Le peuple , en fait de raisonnement et de bon sens, est quel
a, Potidée, Méthone, tous les lieux circonvoisins ; que plusieurs des peuples qui lui sont maintenant soumis, étaient libres et
nos possessions ; que depuis longtemps il nous outrage ; que tous les peuples dont nous attendions du secours se sont tournés c
re qu’il ne vous fait pas la guerre. C’est ainsi qu’il en usa avec le peuple d’Orée, lorsque ses armées étaient au cœur de leu
. Il régnait alors, ô Athéniens ! il régnait dans le cœur de tous les peuples un sentiment qu’on n’y trouve plus aujourd’hui ;
par les harangues factieuses et incendiaires de Quinctius, tribun du peuple , qui avait été l’agent et l’avocat d’Oppianicus,
culant ses mouvements et ses expressions de manière à produire sur le peuple une impression profonde, de manière à aller jusqu
ns la seconde harangue de Cicéron contre Rullus. Ce Rullus, tribun du peuple , avait proposé une loi agraire dont l’objet était
magistrats factieux avaient souvent proposé de semblables lois, et le peuple les avait toujours reçues avec enthousiasme. C’es
s, et le peuple les avait toujours reçues avec enthousiasme. C’est au peuple que parle Cicéron, au peuple qui dernièrement l’a
jours reçues avec enthousiasme. C’est au peuple que parle Cicéron, au peuple qui dernièrement l’avait nommé consul pour défend
bileté. L’orateur commence par reconnaître toutes les faveurs dont le peuple l’a comblé, toutes les occasions dans lesquelles
s il en a reçu des préférences sur la noblesse. Il avoue que c’est du peuple qu’il tient tout son pouvoir, et que personne n’a
soutenir ses intérêts. Il déclare qu’il se regarde comme le consul du peuple , et que dans tous les temps il se fera gloire de
pour lui il signifie un ferme attachement aux véritables intérêts du peuple , à sa liberté, à son repos et à son bonheur ; mai
aires ; il prodigue la louange à ces Gracques, défenseurs si zélés du peuple , et assure que lorsqu’il entendit parler de la lo
es, il est prêt à renoncer à sa manière de voir pour adopter celle du peuple . Il y a beaucoup d’art dans cette préparation. L’
L’éloquence de l’orateur produisit l’effet qu’il en attendait, et le peuple , d’une voix unanime, rejeta la loi agraire. Après
at. lib. i, c. 4.) 23. Je ne prétends pas avancer que, chez tous les peuples , les premiers mots que l’on inventa, furent des n
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
naître et de les classer. Comme lorsqu’il se trouve dans une foule de peuple des soldats en uniforme, vous les distinguez immé
style figuré est si bien dans la nature, qu’on ne rencontre guère de peuple primitif qui n’en use et n’en abuse en toute occa
e la poésie dont il est un des caractères distinctifs. A mesure qu’un peuple s’éclaire et vieillit, la littérature tourne à la
ées. » Observation fine d’un écrivain de notre siècle qui a étudié le peuple , quoiqu’il l’ait malheureusement flatté avec auta
ques des siècles antérieurs ne se conservent que dans les préjugés du peuple et des classes qui lui ressemblent par leur manqu
67 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
emps étaient suivis à presses troupes, et maintenus par la faction du peuple contre l’autorité des magistrats. Et tout cela, c
i en cet état-là et de le diffamer par des vers injurieux : à quoi le peuple malin prenait bien plus de plaisir qu’à toute la
x tête baissée, nos conquérants abandonnent leurs retranchements. Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui
ra combien il est plus doux d’entendre ses louanges dans la bouche du peuple que dans celle des poètes. Prévenez ce temps-là,
ens de cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. Pour moi je m’en
aximes séditieuses qui ouvrent la porte aux soulèvements auxquels les peuples sont si naturellement portés. Elle a toujours ens
u l’Église de Jésus-Christ annoncée dans les prophéties. Écoutez, peuples éloignés, et vous, habitants des îles de la mer :
de salut et de miséricorde, et je t’ai établi pour être l’alliance du peuple , et te mettre en possession des nations les plus
vivantes des eaux et aplanira les montagnes devant eux. Voici que les peuples aborderont de toutes parts, d’orient, d’occident,
a terre s’en réjouisse, parce qu’il a plu au Seigneur de consoler son peuple , et qu’il aura enfin pitié des pauvres qui espère
te multitude qui est assemblée pour venir à toi. Je jure que tous ces peuples te seront donnés comme l’ornement duquel65 tu ser
ître ma puissance sur les gentils, et j’ai élevé mon étendard sur les peuples , et ils t’apporteront des enfants dans leurs bras
cèrement ; tout ce quartier où il a logé93, et tout Paris, et tout le peuple , était dans le trouble et dans l’émotion ; chacun
de lui en habits de deuil au nombre de plus de deux cents, suivis du peuple , tout le clergé en cérémonie ; il y eut un servic
que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples . Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parl
i la transporte d’un homme à un autre, d’une maison à une autre, d’un peuple à un autre, pour montrer qu’ils ne l’ont tous que
nes, ni ruiner sa maison par ses conquêtes. Quand Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne song
Causes de la grandeur romaine. Qui peut mettre dans l’esprit des peuples la gloire, la patience dans les travaux, la grand
le jour. Tous les Romains étaient nourris dans ces sentiments, et le peuple disputait avec la noblesse à qui agirait le plus
ix où nous le contemplons n’a-t-elle pas eue pour le faire adorer des peuples  ? Combien d’apôtres de son Évangile, combien d’im
prits toujours partagés d’opinions et de sentiments, les grands et le peuple  : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire, et
e ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour policer ses peuples , et pour les rendre tout ensemble bons et heureux
s ; la vertu de la croix ne cesse d’attirer tout à elle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu
i tant d’orages, ne cesse pas d’y porter des fruits. Que reste-t-il ? Peuples des extrémités de l’Orient, votre heure est venue
e gloire nous a quittés ; elle s’envole au-delà des mers ; un nouveau peuple nous l’enlève… Jetez, mes frères, des yeux baigné
ayons à des yeux plus purs. Que ferait plus longtemps la foi chez des peuples corrompus jusqu’à la racine, qui ne portent le no
upériorité du génie, l’art de manier, les esprits et de gouverner les peuples  : ces grands talents ne les rendent aimables à le
Vous ne serez grand qu’autant que vous leur serez cher : l’amour des peuples a toujours été la gloire la plus réelle et la moi
la gloire la plus réelle et la moins équivoque des souverains, et les peuples n’aiment guère dans les souverains que les vertus
es larmes sur ses propres victoires. Mais la gloire d’être cher à son peuple et de le rendre heureux n’est environnée que de l
tre de conquérant n’est écrit que sur le marbre ; le titre de père du peuple est gravé dans les cœurs. Et quelle félicité pour
u’à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qui ont paru et disparu dans l’univers, toutes le
u’il trouvait abattus314. Il s’érigea en tribunal, qui jugea tous les peuples  : à la fin de chaque guerre, il décidait des pein
ompenses que chacun avait méritées. Il ôtait une partie du domaine du peuple vaincu pour la donner aux alliés ; en quoi il fai
dans le silence que le temps de la punition fût venu : que si quelque peuple lui envoyait les coupables, il refusait de les pu
mps, de la manière et avec ceux qu’il leur convenait : et, de tant de peuples qu’ils attaquèrent, il y en a bien peu qui n’euss
rler toujours en maîtres, les ambassadeurs qu’ils envoyaient chez les peuples qui n’avaient point encore senti leur puissance é
erre, ou se faisaient livrer les chevaux ou les éléphants ; et, si ce peuple était puissant sur la mer, ils l’obligeaient de b
e d’un degré éloigné, ils s’en servaient pour animer les révoltes des peuples . Quand quelque prince ou quelque peuple s’était s
pour animer les révoltes des peuples. Quand quelque prince ou quelque peuple s’était soustrait de l’obéissance de son souverai
nce de son souverain, ils lui accordaient d’abord le titre d’allié du peuple romain, et par là ils le rendaient sacré et invio
les seraient moindres : ainsi, il n’y avait point de services que les peuples et les rois ne fussent prêts de rendre318, ni de
sesses qu’ils ne fissent pour l’obtenir. Lorsqu’ils voyaient que deux peuples étaient en guerre, quoiqu’ils n’eussent aucune al
le faste et dans les délices n’osaient jeter des regards fixes sur le peuple romain ; et, perdant le courage, ils attendaient
s promesses. On me mena dans la carrière. Il y avait autour de moi un peuple immense, qui venait être témoin de mon courage ou
pirs me disent que j’ai quelque mal à réparer. Je le trouve entre mon peuple et moi. Je suis le roi d’un peuple qui m’aime. Le
à réparer. Je le trouve entre mon peuple et moi. Je suis le roi d’un peuple qui m’aime. Les pères de famille espèrent la long
disputée entre le parlement et le gouverneur de la Franche-Comté. Le peuple jouissait de grands privilèges, toujours respecté
France. Besançon même se gouvernait comme une ville impériale. Jamais peuple ne vécut sous une administration plus douce, et n
t de jeunes forêts373 ; les déserts devenus des cités habitées par un peuple immense qui, circulant sans cesse, se répand de c
te la terre dévastée, les arts ensevelis, les nations dispersées, les peuples affaiblis, son propre bonheur ruiné et sa puissan
e littéraire de son temps. Depuis quatre ans, un jeune prince, ami du peuple , s’était assis sur un trône que les excès de Loui
a simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples . La mort de Socrate philosophant tranquillement a
Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple , est la plus horrible qu’on puisse craindre. Socr
philosophes, et aux rois celui des esclaves ; tantôt, pour flatter le peuple , se livrer à des écarts dont sa pièce des Supplia
es433, Et dont les messages divers En un moment sont aux oreilles Des peuples de tout l’univers, Vole vite, et de la contrée Pa
e sera dessous cette égide, Qu’invincible de tous côtés Tu verras ces peuples sans bride Obéir à tes volontés448 ; Et, surmonta
contre la tyrannie Dépend ou notre gloire ou notre ignominie ; Et le peuple , inégal à l’endroit500 des tyrans, S’il les détes
utaine : Employez ces bouillants mouvements À combattre l’orgueil des peuples ottomans, Renouvelez contre eux nos haines immort
Ni l’étroite amitié dont l’infant vous chérit, Ni la soumission d’un peuple qui vous rit, Ni d’un père et d’un roi le conseil
rançais d’Amyot : Pourvu qu’avec éclat leurs rimes débitées Soient du peuple , des grands, des provinces, goûtées ; Pourvu qu’i
ble patriotisme échauffait son âme. Favori de Louis XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais sans preu
es louanges d’un grand roi. UNE ISRAÉLITE.                 Que le peuple est heureux                 Lorsqu’un roi généreu
Craint dans tout l’univers, veut encore qu’on l’aime :     Heureux le peuple , heureux le roi lui-même ! TOUT LE CHŒUR.        
e renaître : Tout l’empire n’est plus la dépouille d’un maître715. Le peuple au champ de Mars nomme ses magistrats ; César nom
« Partout en ce moment, on me bénit, on m’aime ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs ple
fini mes oppressions : En lui j’ai trouvé mon asile, Et par lui d’un peuple indocile J’ai dissipé les factions. Qui suis-je,
ngeur, sois mon refuge Contre les fils de l’étranger ; Venge-toi d’un peuple infidèle De qui la bouche criminelle Ne s’ouvre q
ontre les Turcs774. Ô honte ! ô de l’Europe infamie éternelle ! Un peuple de brigands, sous un chef infidèle, De ses plus s
e. Isménie accourt éperdue. Acte V, scène VI. Narbas, Isménie, peuple . NARBAS. Mon fils est-il vivant ? Que devient not
ÉNIE. De mon saisissement je reviens avec peine : Par les flots de ce peuple entraînée en ces lieux… NARBAS. Que fait Égisthe 
mblante entre mes bras, Au lieu de l’hyménée invoquait le trépas : Le peuple observait tout dans un profond silence. Dans l’en
l’a nourri, ces flancs qui l’ont porté ! » À ces cris douloureux, le peuple est agité : Une foule d’amis, que son danger exci
dans mon cœur834 Acte V, scène VII. Mérope, Isménie, Narbas, peuple , soldats. (On voit dans le fond du théâtre le cor
riers, prêtres, amis, citoyens de Messène, Au nom des dieux vengeurs, peuples , écoutez-moi : Je vous le jure encore, Égisthe es
ntemps, Eût pu venger Messène et punir les tyrans ? Il soutiendra son peuple , il vengera la terre. Écoutez, le ciel parle ; en
it laborieuse, Allume avant le jour sa lampe studieuse, Lui montre un peuple entier, par ses nobles bienfaits, Indompté dans l
cette parfaite harmonie, qui dure si peu dans la vie littéraire d’un peuple , ou n’est pas encore ou bientôt n’est plus…» 44
être jamais changé ni interrompu. Quelle admirable revue de tous les peuples  ! Comme ils viennent tour à tour devant Bossuet t
ement le chap. IV ; en outre, les Réflexions sur les divers génies du peuple romain, ouvrage estimable de Saint-Évremond, que
regretter, dans sa lettre à l’Académie. Ce serait pour la langue d’un peuple une richesse stérile, nuisible à la netteté de l’
avec une éloquence attendrie la perte de ce prince, ravi à l’amour du peuple , et « déjà mûr pour la bienheureuse éternité ». V
end encore pour quelque chose. 606. Nouvelle preuve que le patois du peuple n’est autre que ce qui était jadis le langage de
lauriers ; Les palmes à la main tu nous rends nos guerriers ; Et les peuples , surpris et charmés de ta gloire, Mêlent un peu d
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
toire du roman. Le roman nous apparaît d’abord chez les Orientaux, peuples ingénieux qui donnaient à toutes les œuvres de l’
ît de l’esprit pratique, posé, satirique, raisonneur, observateur des peuples septentrionaux. Il n’a rien de commun avec le Mid
man est une vraie création originale, que nous trouvons chez tous les peuples d’origine germanique ; il remonte, sans nom d’aut
ongue esquisse du roman, nous voyons que s’il paraît d’abord chez les peuples orientaux sous la forme de contes, c’est surtout
69 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
vations qui ont rapport à la mythologie, à l’histoire, aux usages des peuples  ! Nous avons même remarqué, en plus d’une occasio
nel, qui commande l’admiration du genre humain. Anciennement, chez le peuple romain, les récompenses publiques étaient rares e
our les services éminents que Thrasybule avait rendus à sa patrie, le peuple lui décerna, à titre d’honneur, une couronne fait
vices qui se sont développés avec nous. Un prince doit être pour son peuple tel qu’il voudrait que les dieux fussent à son ég
endre en eux des vices, mais qu’ils les font encore passer dans leurs peuples , et nuisent plus par leur exemple que par leurs f
ères des écrivains ont préparé tant de bienfaits aux individus et aux peuples , on doit, à mon avis, non seulement leur accorder
en les comptant sans distinction de sexes et de conditions : tant ce peuple , autrefois immense, avait été réduit par la multi
u lac et d’en inonder la campagne : ainsi Véïes tombera au pouvoir du peuple romain. Avant l’arrivée de cette nouvelle, un aru
ns, et qu’il apprît à être roi de lui-même, avant d’oser être roi des peuples . Le quatrième, enfin, lui traçait le devoir d’un
plus d’amollir sa bravoure, en imitant les manières efféminées de ces peuples . Version XLI. Une bibliothèque doit être fo
de l’empire, fortifiant les places, et s’appliquant aux intérêts des peuples . Cependant il ne revit jamais sa patrie, tout en
causer, la langue des Auronques, des Sicanes, ou des Pélasges, de ces peuples qu’on cite comme les premiers habitants de l’Ital
comme si les palais des rois étaient moins solides que les maisons du peuple , parce qu’ils ne sont pas bâtis d’épais moellons
Les Parthes. 53. Chez les Parthes, après la dignité royale, le peuple tient le premier rang. Ils tirent de son sein les
ars][texte coupé]e compose pas d’hommes libres, comme chez les autres peuples  : les esclaves en forment la plus grande partie.
r ses jours. Version LVIII. Première guerre Punique. 58. Le peuple romain, vainqueur de l’Italie, étant arrivé par t
: et, malgré la terreur qu’inspirait la nouveauté de l’entreprise, ce peuple grossier, ce peuple de pâtres, et dont la terre é
eur qu’inspirait la nouveauté de l’entreprise, ce peuple grossier, ce peuple de pâtres, et dont la terre était le véritable él
n’osait non plus paraître dans la tribune ordinaire, et ne parlait au peuple que du haut d’une tour. Un jour qu’il voulait jou
eut résister aux armes des Romains. » Ainsi le regret qu’inspirait au peuple et à l’armée la perte de Romulus, fut adouci par
rendant leurs fonctions annuelles ; au sénat, la garde des lois ; au peuple , le droit d’élire les nouveaux sénateurs, et de c
, à la vieillesse. Comme il voyait que ces lois étaient dures pour un peuple dont les mœurs avaient été jusqu’alors relâchées,
it nécessairement passer le cor[illisible chars][texte coupé]ége : le peuple , en habits blancs, prit place sur ces espèces [il
ur la plus grande partie de l’Afrique, les Cyrénéens étaient aussi un peuple puissant et considérable. Entre les deux Etats s’
ieu de leur rencontre sera considéré comme la limite commune des deux peuples . Les Carthaginois avaient envoyé deux frères, nom
inouis. Aussi quittais-je la Sicile en me perçant de l’espoir que le peuple romain allait tout m’offrir de lui-même. Cependan
d’invasions barbares, et ne disparut point sous les ruines de tant de peuples croulant autour d’elle ! Que dis-je ? sa durée tr
e ses ondes. Version XCVII. Puissance de l’Apologue. 97. Le peuple s’était autrefois retiré de Rome, indigné de ce q
s à une sédition ouverte, et l’on ne voyait aucun moyen de ramener le peuple , s’il n’était contraint par quelque force inconnu
honnêtes. C’est pourquoi, lorsqu’il demanda le tribunat militaire au peuple , quoique ses traits fussent étrangers à la plupar
la suite), n’osait pas aspirer au consulat. A cette époque encore, le peuple disposait des autres magistratures, les nobles se
e taira point sur Périclès, sur le sublime orateur, qui, parlant à un peuple indocile, à un peuple assiégé et captif dans ses
clès, sur le sublime orateur, qui, parlant à un peuple indocile, à un peuple assiégé et captif dans ses murs, en proie à la pe
s ; à, il reçoit les présents des Cyrénéens, et fait alliance avec ce peuple  ; puis il poursuit son entreprise. Le premier et
e n’est habitée que par une nation, les Thraces, divisée en plusieurs peuples , qui diffèrent de noms et de mœurs. Quelques-uns,
ultiplient. D’ailleurs, pour seconder ses desseins, les alliés et les peuples latins, par un décret du sénat, les rois, de leur
plus jeunes hevaliers, et plus de cinq mille individus pris parmi le peuple , dans toute la vigueur de l’âge, qui, partagés en
ége de Salone. 21. Octavius, ayant soulevé les Dalmates et autres peuples [illisible chars][texte coupé]arbares, détacha du
urtout les tribunaux civils, et se montrait souvent aux assemblées du peuple . Aucune affaire de quelque importance ne se trait
casion de la guerre de Corcyre, qu’il débuta dans le gouvernement. Le peuple lui ayant confié la conduite de l’expédition, il
ement, chaque année, par les largesses des magistrats, il persuada au peuple d’appliquer ces fonds à la construction d’une flo
du Péloponnèse, les Enianes, les Doriens, les Dolopes sont les seuls peuples éloignés de cet élément. Que dirai-je des îles de
de temps, brisée et réduite en poussière. C’est qu’on ne montrait aux peuples aucun héritier légitime, qui pût retenir dans le
ses sujets avant d’être leur roi, dès son enfance même, présenté aux peuples comme leur futur souverain, et, quand le temps es
t j’en ai le droit, de le reporter en amour et en sollicitude sur les peuples que je vous confie. Les autres monarques se félic
ller désormais. L’or est plus estimé que dans ces âges antiques où le peuple était pauvre, où Rome commençait ; alors qu’une h
r vaincus ! Mais, pour ne point paraître s’asservir seul aux vices du peuple que ses armes avaient dompté, il permit à ses sol
Zélée, qui as reconnu toutes les mers, tous les continents, tous les peuples  ? Ainsi donc, homme de tant de cœur et de tant de
lui-même un grand capitaine. Version XLVII. Les quatre âges du peuple romain. 47. Le peuple romain a promené ses ar
ne. Version XLVII. Les quatre âges du peuple romain. 47. Le peuple romain a promené ses armes si loin dans l’univers
ne laisserai pas, je l’espère, d’ajouter à l’admiration qu’inspire le peuple roi, si je réunis également sous un coup d’œil l’
us un coup d’œil l’ensemble de sa grandeur. Si donc l’on considère le peuple romain comme un seul homme, si, envisageant toute
que tous les hauts faits de nos généraux, des nations étrangères, des peuples les plus puissants, des monarques les plus fameux
s, et les faisceaux renversés. Quand on passait dans des colonies, le peuple vêtu de noir, les chevaliers en trabée, brûlaient
déjà pris possession de leur charge, le sénat et une grande partie du peuple , remplissaient la route : ils marchaient sans ord
les soldats en armes, les magistrats dépouillés de leurs insignes, le peuple rangé par tribus, s’écriaient « que c’en était fa
mphe ; mais c’est de l’orgueil des princes, et non de la patience des peuples , que vous triomphiez. Aussi ni l’âge, ni la mauva
vous offraient plus qu’un étroit sentier, bordé des deux côtés par un peuple dans l’ivresse. C’était partout mêmes transports,
tude, qui s’écriait que l’astre du salut venait de luire aux yeux des peuples orientaux. Cependant, l’année se trouvant accompl
ps des traîtres qui avaient déjà le bras levé sur la république et le peuple romain ; mais soit, que l’infortune ait été mon p
tre absence. Enfin, je supplie tous les dieux protecteurs de tous les peuples , et même ce bois sacré qui murmure sur la cime du
sion LXXVII. Liberté dans le langage. 77. C. Carbon, tribun du peuple , ce défenseur effréné de la faction des Gracques,
t qu’ils sont libres, ceux que j’amenai ici enchaînés. » Deux fois un peuple entier avait été réprimandé d’une manière humilia
ré Rome et l’Italie de tant d’alarmes, ne permirent pas la liberté du peuple devant la liberté de Scipion. Version LXXVIII.
apprécient par-dessus tout. Car, avant la destruction de Carthage, le peuple et le sénat romain administraient la république a
e le malheur. Dès ce moment, la noblesse abusa de sa puissance, et le peuple , de sa liberté ; on vit chacun tirer à soi, dispu
pendant la noblesse, réunie en une faction, était plus puissante ; le peuple , désuni et dispersé, trouvait moins de force dans
des distinctions, des triomphes : le service militaire pesait sur le peuple , avec l’indigence. Les généraux, avec un petit no
rs. Sans doute, les Gracques, lorsqu’ils entreprirent d’affranchir le peuple , ne montrèrent pas assez de modération ; mais l’h
des hymnes pour apaiser la divinité. Ils furent avidement écoutés du peuple , qui jusqu’alors s’était contenté des spectacles
ns confusion, d’une manière si nette et si distincte, qu’on dirait un peuple classé par individus ou par familles, où l’on peu
t d’Urville. 260 46. Portrait d’Annibal. 262 47. Les quatre âges du peuple romain. 264 48. Des Abeilles. 266 49. Suite du
20. 5. § 472. 6. § 219. *. Citoyen d’Athènes, qui avait proposé au peuple de récompenser les services de Démosthène par le
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
se trouve dans la bouche de ce vieillard de Syracuse qui s’adresse au peuple assemblé pour délibérer sur le sort des prisonnie
victoire soit ainsi flétrie dans tout l’univers, et qu’on dise qu’un peuple qui, le premier, a dans sa ville érigé un temple
e, on croit d’abord que ce n’est point une ville qui appartienne à un peuple particulier, mais quelle est la ville commune de
à un peuple particulier, mais quelle est la ville commune de tous les peuples , et le centre de leur commerce. Elle a deux grand
comme dignes d’être proposés pour modèles à l’admiration de tous les peuples , et à l’imitation des écrivains qui se sont succé
açant alors les divinités de la Grèce et d’Rome par les divinités des peuples du Nord, ces nouveau : sectaires brisèrent résolu
nature, le besoin de l’humanité, et la paix qui doit régner entre les peuples . Hommes, vous êtes tous frères : jusques à quand
tonnerre ; Ces nations, la gloire et l’effroi de la terre,         Ce peuple roi de l’univers, Ces sages dont l’esprit brille
. Portrait des méchants Princes Quoi ! vous qui deviez, défendre mon peuple comme une vigne dont vous aviez la garde ; vous q
et de ne pas les ruiner entièrement ! Mais, après avoir dépouillé mon peuple , vous le mettez sous le pressoir, pour tirer de s
ussi de ma colère. Malheur à vous qui bâtissez vos maisons du sang du peuple  ! La pierre criera contre vous du milieu de la mu
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
u’à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qui ont paru et disparu dans l’univers, toutes le
st donc pas le souverain, c’est la loi, sire, qui doit régner sur les peuples  : vous n’en êtes que le ministre et le premier dé
il y trouverait des richesses immenses, et les dépouilles saintes des peuples . Ce sont des vues de fortune, d’élévation, de pla
un personnage public ; tout l’État est en lui ; la volonté de tout le peuple est renfermée dans la sienne. Quelle grandeur, qu
confusion. Ramassez tout ce qu’il y a de grand et d’auguste, voyez un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
ration joint le tort le plus grave qu’elle puisse avoir aux yeux d’un peuple fier, je veux dire l’avilissement au dehors, une
t l’appelle, les obstacles s’aplanissent devant lui, et tout un grand peuple volant sur son passage semble dire : « Le voilà !
 M. l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peuples  ; l’intervention de la cour de Londres s’y est op
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
e magistrat, dont la vieillesse vénérable impose le respect à tout un peuple , se gouverne par une raison pure et sublime, et q
ce roi, il est pris pour lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple . D’abord il ne savait quel parti prendre ; mais i
me temps qu’il recevait ces respects, qu’il n’était pas le roi que ce peuple cherchait, et que le royaume ne lui appartenait p
l découvrait l’autre : c’était par la première qu’il traitait avec le peuple , et par la dernière qu’il traitait avec lui-même3
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
scours, mais déchiré par les bêtes féroces et aux applaudissements du peuple . Eh bien ! est-il troublé, abattu ? Pas plus que
ant pour ses frères chrétiens, afin qu’ils persévèrent ; pour tout ce peuple de bourreaux, afin qu’il se convertisse. Prier, e
me aristocratique. Soyez vertueux, dit-on au Portique, et méprisez le peuple . Soyez vertueux, dit-on à l’Église, et aimez votr
’il a conquis l’univers. Le stoïcisme s’est dit : Que nous importe le peuple  ? Ce mépris l’a perdu, et, en dépit de sa morale
75 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
assez insensé pour s’aliéner, par un odieux assassinat, la faveur du peuple , dont on l’avait vu si ardemment briguer les suff
ment des élections, cherchent à se maintenir dans la bonne opinion du peuple  : Quo tempore, dit-il (scio enim quam timida sit
hrases de l’oraison funèbre ; mais toute la péroraison depuis « Venez peuples , venez maintenant, » qu’il eût été trop long d’in
5. Nous avons encore à nous occuper du geste ou de l’action. Quelques peuples ont plus que d’autres l’usage d’animer leur conve
, exempt de préjugés, a prononcé dans tous les temps et chez tous les peuples civilisés ; ces écrivains célèbres en ont réuni l
onsidérablement augmenté ses relations ; un bien plus grand nombre de peuples sont civilisés, les moyens de communication sont
charme à la lecture de ces écrivains que tous les siècles et tous les peuples ont admirés ; et je suis persuadé que l’on peut a
que dans les temps qu’il a décrit, toutes les grandes opérations des peuples avaient un but commun, et pouvaient être considér
e à explorer pour eux qu’il ne l’est pour nous. Les communications de peuple à peuple étaient moins fréquentes, et l’on était,
rer pour eux qu’il ne l’est pour nous. Les communications de peuple à peuple étaient moins fréquentes, et l’on était, par cons
nal des Italiens lui semble favorable. Ils passèrent toujours pour un peuple subtil, pénétrant, porté à la réflexion, remarqua
haute importance. Aussi ne faut-il pas s’étonner que les Français, ce peuple si spirituel, aient produit depuis deux siècles u
utint longtemps à un certain degré d’élévation. L’esprit guerrier des peuples soumis au gouvernement féodal, l’établissement de
stait longtemps avant que leurs noms fussent connus, et même chez des peuples où ils ne parvinrent jamais. Ce serait une grande
que dans les déserts, remonter dans l’antiquité jusqu’au temps où les peuples étaient bergers et chasseurs, enfin jusqu’au berc
s ne parlèrent en vers. Nous pouvons croire aisément que les premiers peuples ne s’exprimèrent d’abord que dans la prose la plu
des voyageurs s’accordent à dire que, dans toutes leurs réunions, les peuples de ce vaste continent, et principalement ceux du
oésie dans les grossières effusions de l’imagination enthousiaste des peuples barbares, et de leurs passions exaltées par quelq
ies dut principalement distinguer ce langage chanté de celui dont ces peuples se servaient dans leurs relations habituelles. Le
sont réellement que les premiers essais du langage poétique chez les peuples barbares. La nature a fait l’homme poète et music
nements ou de simples discours ne pouvaient avoir d’attraits pour des peuples sauvages uniquement occupés à la guerre ou à la c
nationales, transmises de bouche en bouche, furent, pour les premiers peuples , les dépôts précieux de leurs connaissances et de
’est ainsi que nous voyons dans l’histoire de presque tous les autres peuples , que l’attention se fixe d’abord sur les poètes e
is vouaient à leurs bardes, et quelle influence ils exerçaient sur le peuple . Ils étaient à la fois poètes et musiciens ; comm
r l’origine de la poésie, il nous faut remonter jusqu’à l’origine des peuples , il est évident que nous devons nous attendre à r
s presque toujours semblables que l’on composait des poèmes. Tous les peuples avaient à célébrer leurs dieux, leurs héros et le
ations au temps de leurs premiers essais de musique et de poésie. Les peuples ne se ressemblent jamais plus qu’à l’époque de la
lus rapide dans les arts et la civilisation que la plupart des autres peuples . Les Persans et les Arabes furent les plus grands
st probable que l’on chercha dans quelques occasions où une partie du peuple se rassemblait, à représenter ces mêmes exploits 
ée d’un petit nombre de cordes, paraissent être chez presque tous les peuples des inventions fort anciennes ; mais on ne s’en s
cées et amies du luxe. La poésie, cependant, a conservé chez tous les peuples quelque chose de ses premiers rapports avec la mu
c à un petit nombre d’observations sur la versification anglaise. Les peuples dont la langue et la prononciation avaient une so
poésie des nations qui nous sont le mieux connues, et dans celle des peuples du nord de l’Europe, des Arabes, des Persans, des
pables de leur inspirer ce que nous appelons la poésie. Chez tous les peuples , elle dut sa naissance aux événements et aux obje
se. Si d’un côté les chapitres que renferment la partie historique du peuple de Dieu et la législation de Moïse, sont évidemme
poésie depuis un temps très reculé ; on rapporte qu’à l’époque où ce peuple avait des juges pour chefs, il existait des école
e ; c’est ce qu’a démontré le docteur Lowth. On y suppose que tout le peuple assiste à la procession. Les lévites et les chant
ir prolonger une impression, c’est l’affaiblir. Chez tous les anciens peuples , les meilleurs poètes étaient simples et concis ;
e Liban est souvent pris métaphoriquement pour tout l’État ou tout le peuple d’Israël, pour le temple, pour le royaume d’Assyr
ient des cérémonies religieuses, des arts, des mœurs et des usages du peuple juif. Ce peuple était essentiellement agriculteur
ies religieuses, des arts, des mœurs et des usages du peuple juif. Ce peuple était essentiellement agriculteur et pasteur, et
-mêmes, et mieux fondées sur les idées nationales et sur les mœurs du peuple que celles employées par la plupart des autres po
, pour faire sentir l’heureuse influence d’un bon gouvernement sur le peuple  ; elle est extraite de ce qu’on appelle les derni
et si bien soutenue, du soixante-dix-neuvième psaume, par laquelle le peuple d’Israël est assimilé à une vigne. Les écrits des
font entendre tour à tour les accents de leur douleur, et à la fin le peuple entier adresse en chœur au Tout-Puissant les priè
é une nation, ou qui serait devenu l’objet de l’admiration de tout un peuple  ; telles seraient encore ces entreprises brillant
tres pays et d’autres siècles, où la superstition et la crédulité des peuples ne présentent pas au poète le même avantage, l’ép
s de la religion, ou tirer avantage de la superstitieuse crédulité du peuple chez lequel il écrit, ou du pays qui est le théât
trois mille ans ont fait de siècle en siècle l’admiration de tous les peuples de l’Europe. Cette admiration que commande un ouv
e mêler aux détails de la guerre ceux des travaux et des plaisirs des peuples pacifiés. Je crois être fondé à dire que, tout co
n grand nom. Tel un vieux chêne, orné de dons et de guirlandes, Et du peuple et des chefs étalant les offrandes, Miné dans sa
res. Lecture XLV. Poésie dramatique. — Tragédie. Chez tous les peuples civilisés, on a regardé la poésie dramatique comm
ymnes ou poèmes lyriques étaient chantés tantôt par les prêtres et le peuple ensemble, tantôt par différentes parties de l’ass
rtain, c’est que, comme les spectacles étaient l’amusement favori des peuples de la Grèce et de Rome, les soins qu’ils y déploy
t un coup d’œil général sur les compositions tragiques des différents peuples , voici le caractère qu’on peut assigner à chacune
isit une action dans l’histoire de sa patrie ou dans celle d’un autre peuple , et peut la prendre à toutes les époques, même au
r comédie. Elles montrent jusqu’à quel point les Athéniens étaient un peuple licencieux et turbulent, et combien il savait peu
surprenantes et d’un très grand intérêt ; et il paraît que, chez les peuples voisins, un assez grand nombre d’auteurs comiques
comédie anglaise au-dessous des plus médiocres productions des autres peuples depuis le siècle d’Aristophane. Tel n’en était ce
s en état de parler bien anglais ; et cette disproportion, entre deux peuples liés aujourd’hui par un commerce si continu et si
n discours de quelques lignes, qu’il met dans la bouche d’un homme du peuple en colère contre sa femme. « Presque tout est fi
lion, le chêne, la vigne, l’ormeau ; lorsqu’on dirait, en parlant des peuples , le Français, l’Anglais, le Germain, la Seine, le
s halles. Essayons de les réunir toutes dans le langage d’un homme du peuple  ; et, pour l’animer, supposons qu’il est en colèr
tition. Les unes et les autres attestent une grande patience dans les peuples , mais aucun génie supérieur. Ni les Chinois, ni l
part il y revient encore : « Je crois la rime nécessaire à tous les peuples qui n’ont point, dans leur langue, une mélodie se
s cette querelle. Milton soutint en mauvais déclamateur la cause d’un peuple victorieux, qui se vantait d’avoir jugé son princ
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
tueux, qui peuvent nous rendre meilleurs. Les Grecs sont les premiers peuples du monde, qui se soient immortalisés par ces sort
grès ; et le panégyriste de Trajan ne put en éviter la contagion. Les peuples du nord inondèrent l’Italie. Le siège de l’empire
on étonnante dans le gouvernement, l’esprit, et les mœurs de tous les peuples de l’Europe. Tandis que Milton publiait en Anglet
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
je ne connaissais ni les ports ni les écueils. Je visitai d’abord les peuples qui ne sont plus : je m’en allai m’asseoir sur le
hommes divins qui chantent les dieux sur la lyre, et la félicité des peuples qui honorent les lois, la religion et les tombeau
sont que le lit désert d’une onde orageuse qui s’est écoulée comme le peuple romain. À peine découvrez-vous quelques arbres, m
sion de quelque cité à laquelle il avait attaché les destinées de son peuple  : Quasi aspectus splendoris 2. La multitude des s
fleuves d’or par toutes ces galeries où roulait jadis le torrent des peuples  ; de fortes ombres sortaient en même temps de l’e
on était faite. 3. Le véritable tombeau de Néron était à la porte du Peuple dans l’endroit même où l’on a bâti depuis l’églis
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
s quel est le langage des nobles, et en quoi diffère-t-il de celui du peuple  ? Quand il y avait une noblesse en France, il y a
es ont pénétré jusqu’aux extrémités de l’Orient. — « Que reste-t-il ? peuples de l’extrémité de l’Orient, votre heure est venu
ractère d’Annibal, la situation de l’univers, et toute la grandeur du peuple romain, lorsqu’il dit : « Annibal fugitif chercha
deur du peuple romain, lorsqu’il dit : « Annibal fugitif cherchait au peuple romain un ennemi par tout l’univers ; qui, profug
, égaux par la vaillance, Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, Peuples , formez une sainte alliance, Et donnez-vous la ma
79 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
. Que le roi ait confiance pour redonner courage à son armée et à son peuple . (Besançon, juillet 1891.) le songe de jeanne d’
ut révoqué le 12 mai 1776. La noblesse, le clergé, les parlements, le peuple lui-même, excité par la crainte de la famine, apr
ayette qui se dispose à quitter la France pour soutenir les droits du peuple américain. Il ne doute pas que cet exemple ne soi
la déclaration des droits, des adresses furent envoyées au roi et au peuple d’Angleterre. Un jeune avocat, John Jay, rédigea
peuple d’Angleterre. Un jeune avocat, John Jay, rédigea l’adresse au peuple de la Grande-Bretagne. Il se plaint que le peuple
édigea l’adresse au peuple de la Grande-Bretagne. Il se plaint que le peuple anglais, qui a grandi par la liberté, veuille opp
itoyens qui ont acheté au prix de longues luttes les libertés dont le peuple anglais est justement fier. Pourquoi les frustrer
mes dévoués et courageux qui vont porter le nom de la France chez les peuples sauvages et de servir ainsi les intérêts de la pa
des de lois suffisent-ils pour assurer la moralité d’un homme ou d’un peuple  ? (Paris, août 1876.) Développez cette idée que
que-t-on que les Français voyagent si peu, comparativement à d’autres peuples  ? Faut-il les approuver ? (Paris, août 1877.) Ima
ez-vous d’essentiel sur les Grecs et sur les Romains ? A qui ces deux peuples doivent-ils surtout la place qu’ils occupent dans
divertir surtout les honnêtes gens, mais il a voulu aussi divertir le peuple . Le comique du Malade imaginaire n’est pas le mêm
illesse, il affecte la gravité. Le partisan ne songe qu’à affliger le peuple pour faire fortune ; il se forme une âme insensib
re qu’à peindre les crises terribles où se décident les destinées des peuples  ; elle cherchait matière à de grands tableaux. Le
intrigues et les crimes des cours sont ses sujets de prédilection. Le peuple n’existe point pour elle. On nous dit bien qu’il
core qu’elle fût la reproduction animée et fidèle de toute la vie des peuples , et il essaya de la pourvoir de ce qui lui manqua
tailles, nous voyons aussi quels étaient les usages et les lois de ce peuple qui se rendait si redoutable à tous les autres. C
Le tableau est vaste, et les scènes en sont variées comme la vie des peuples elle-même, mais tout concourt pourtant à un ensem
ie exacte des pays dont on parle, et des détails sur la vie de chaque peuple . C’était déjà créer l’histoire pittoresque. Il en
ance aura fait une heureuse récolte. Les spéculateurs qui affament le peuple verront ainsi tarir la source de leur odieuse et
rces de l’État croîtront d’elles-mêmes. Les impôts qu’on n’arrache au peuple que par la crainte et la violence seront acquitté
ent de concourir à une bonne administration. Il convient d’initier le peuple à la liberté politique. Mon projet est de créer u
onne ne sait où s’arrêtent les révolutions. Prévenons-les, donnons au peuple les institutions auxquelles il a droit, multiplio
roi qui a fait de nous ses conseillers et ses ministres. Il aime son peuple , il veut le voir heureux et prospère, secondons s
; Condé prit le feu qui l’animait à Rocroi dans l’âme de Rodrigue. Le peuple , les grands, les rois, prenaient des leçons de ce
chez les Indous ; elle est une des formes essentielles dont tous les peuples ont revêtu les idées générales qu’ils avaient acq
ueilleux despote, soit qu’elle fût destinée à enseigner la sagesse au peuple ignorant, elle a toujours eu pour conclusion un p
Chine dans les contes moraux qui constituent le bagage littéraire du peuple , en Grèce avec Ésope et Babrius, avec Phèdre à Ro
un conte habile. Au-dessus de ce roi et de cette cour est la masse du peuple , le financier tout cousu d’or, l’ermite qui s’est
e la France affranchie et régénérée est digne de reconnaitre tous les peuples pour ses enfants ? Je ne vais point toutefois jus
commisération et d’humaine pitié, sur ces continents lointains où des peuples entiers gémissent, courbés sous le fouet impitoya
le fouet impitoyable d’homme qu’ils appellent leurs maîtres ; où ces peuples qui étaient nés comme nous pour la liberté sont d
ourage, il ne cesse de réclamer pour eux une place au grand foyer des peuples libres ! Messieurs, vous connaissez tous l’homme
am Wilberfoce était d’une autre race que la nôtre et appartenait à un peuple qui a été longtemps notre ennemi ; dites-moi si v
est de ces clameurs comme des insultes dérisoires que la barbarie des peuples riverains du Nil jetait jadis à la majesté toute
me l’esprit national, les tendances particulières de l’esprit chez le peuple où il écrit. 3 e Paragraphe. – Il appartient à u
gue, et impriment une marque propre à la littérature et au génie d’un peuple (c’est, pour le français, son incomparable clarté
on dans ce qui regarde les institutions d’Athènes et la vie intime du peuple athénien, sa physionomie propre, ses idées, ses s
t l’éducation du goût, ou comment le mauvais goût s’introduit chez un peuple , par la lassitude du type officiel, par la recher
squ’en aucun genre, et que le goût n’a été le partage que de quelques peuples de l’Europe. Voltaire. – Dictionnaire philosophi
er toutes les âmes, tous les esprits, tous les caractères de ce jeune peuple , tous les cœurs de la même façon, ne jamais conde
propre à former des institutrices populaires, appelées à instruire le peuple et à se plaire au milieu du peuple ? 3e Composit
opulaires, appelées à instruire le peuple et à se plaire au milieu du peuple  ? 3e Composition. Des deux méthodes d’enseigneme
es vainqueurs à Athènes. D’une part, en longues théories joyeuses, le peuple sort de la ville, il porte des lauriers, jonche l
ous les yeux de jules césar. L’an 56 avant Jésus-Christ, les Venètes, peuple du littoral armoricain, s’étaient saisis d’envoyé
elle fortune, agrandit ses États, rend la royauté plus puissante, ses peuples plus heureux. Concours de 1874. Lettre d’As
t à la porte du faubourg dévoré par les flammes, et, avec les gens du peuple , avec ses compagnes entrainées par son exemple, e
ar la vigueur qu’il avait déployée contre la féodalité ; et auprès du peuple , par l’altération des monnaies et l’élévation des
t). Il lui recommandera de faire régner la paix, la justice parmi ses peuples . 4e Paragraphe. – L’attitude de Philippe II. Cha
ages à sa puissance maritime, à son commerce, à son influence sur les peuples de l’Afrique, à son rôle dans les découvertes et
ut qu’elle veut poursuivre et montrez de quels efforts est capable un peuple jeune et bien gouverné. 3e Paragraphe.– L’allian
; l’on en trouve des essais plus ou moins considérables chez tous les peuples  ; même chez les plus barbares, on en découvre les
elle, les beaux arts n’atteignent leur perfection qu’au moment où les peuples sont parvenus au degré le plus élevé de puissance
alternatives des saisons sont moins redoutables pour les besoins des peuples que ces crises continuelles de succès et de rever
ulture forme toujours des populations saines et vigoureuses. Tous les peuples agriculteurs ont été des peuples belliqueux. Voye
ions saines et vigoureuses. Tous les peuples agriculteurs ont été des peuples belliqueux. Voyez les Romains, les Français, etc.
iqueux. Voyez les Romains, les Français, etc. L’agriculture donne aux peuples moins de richesses peut-ètre, mais elle leur assu
res aux enfants par des liens secrets et puissants. Il n’est point de peuple où l’amitié n’ait été en honneur ; elle est une d
s, la navigation n’était point assez perfectionnée, les relations des peuples entre eux n’étaient point assez étendues pour que
ons les plus éclairées. Il en a été de mème à toutes les époques. Les peuples les plus illustres et les plus puissants de l’ant
haiter qu’un temps vienne où toute rivalité hostile cessant entre les peuples , la guerre soit désormais inutile ; mais jusqu’à
uit de son passé et par là lui révèle aussi son avenir. Chez tous les peuples éclairés, l’histoire a occupé les plus grands esp
n moins grand dans la paix que dans la guerre, vous avez assuré à vos peuples les bienfaits d’une administration équitable….. V
Sanguis martyrum semen christianorum ! Leur vue redouble la fureur du peuple . L’Empereur donne le signal : on ouvre les cages
ur les autres. (Paris.) le sénat de capoue. Tite-Live raconte que le peuple de Capoue, mécontent de son Sénat, menaçait de se
consentent. Pacuvius les enferme dans la salle du Sénat et déclare au peuple qu’ils sont à sa discrétion, et qu’il peut se fai
ntérêts de la ville, la condamnation ne sera exécutée qu’après que le peuple aura donné un successeur au condamné. On produit
Un second nom, puis un troisième n’obtiennent pas plus de faveur. Le peuple s’écoule confus ; le Sénat est sauvé et la concor
t couvert d’une lourde armure. Il offre de vider la querelle des deux peuples par un combat singulier. – Nul, parmi les Israéli
acré le souvenir, et elle entretient l’esprit national, même chez les peuples asservis par l’étranger. – Citer des exemples. L’
sera toujours la plus sùre garantie de la grandeur et de la vie d’un peuple . Concours de 1859. l’art de la guerre. Mêm
ffisante surtout en présence des efforts incessants que font d’autres peuples , pour se donner une instruction solide et étendue
s conquêtes, toutes marquées par quelque amélioration dans l’état des peuples . Se succédant alors sans interruption, des esprit
recouvré à des époques plus heureuses, inégalement répandu parmi les peuples de l’Europe, a été suivi partout de la richesse e
la circonférence terrestre, base immuable, indépendante du temps, des peuples , des révolutions. On en prit une petite fraction
ligatoire en France, et presque universellement adopté par les autres peuples . Son emploi et ses avantages. – L’emploi du syst
te qu’elles étaient indéfinies, variables avec le lieu, le temps, les peuples , etc. Les rapports entre les différentes mesures,
s les pays. Le système est d’ailleurs de nature à satisfaire tous les peuples  : sa base est prise dans la nature, il est intern
changement, quels bienfaits seront apportés par elle dans la vie des peuples modernes ! – Rapport de Lakanal à la Convention. 
s, que de révolutions accomplies, que de changements arrivés chez les peuples dans cet espace de 334 ans ! Le monde ne ressembl
de la retraite. De nos jours, elle a si bien changé la condition des peuples par une succession d’étonnantes découvertes, que
re où règne une grande activité. Vous examinez attentivement ce petit peuple  ; racontez ce que vous avez vu et dites les réfle
l’esprit, rabattent l’amour-propre. Toute comparaison avec les autres peuples ne nous est pas nécessairement favorable. Mais le
r royal, etc. 2° Partie. – A.Conséquences pour le commerce. – Tout un peuple actif, habile au négoce, passe les frontières. Ex
omme philanthrope, fondant des collèges et des hôpitaux, éclairant le peuple par ses brochures ; comme patriote, venant à la c
s XIV a préparé les fautes – et les malheurs – de ses successeurs. Le peuple ne s’y trompa point. Il conserva avec vénération
ique-t-on que les Français voyagent si peu comparativement à d’autres peuples  ? Faut-il les approuver ? L’utilité des voyages.
al. Ils complètent l’instruction, – ouvrent un jour sur les mœurs des peuples , – sur la topographie des pays, – sur leurs produ
he. – Intérêt des voyages à l’étranger. – Ils nous font connaître des peuples parfois rivaux dont nous diminuons l’importance,
t-on établir entre le trafic chez les anciens et le commerce chez les peuples modernes ? – Utilité des bibliothèques commercial
nt comprendre pourquoi ils sont en faveur et en honneur chez tous les peuples qui ont une industrie, un commerce, une marine pr
rope. Si c’est à coups de canon et sur les champs de bataille que les peuples jouent leurs suprêmes parties, cependant c’est da
dans la bouche de millions d’hommes ; elle devient la voix d’un grand peuple  ; elle éveille des échos aux quatre coins du mond
la vieille Angleterre, old England, ne périrait pas pour cela. Vingt peuples , issus de son sang et parlant sa langue, perpétue
joué ses parties, est désormais trop étroit pour les combinaisons des peuples . C’est dans le monde, dans le vaste monde qu’il s
mmes parlant le français, dont 26 millions dans le Canada. Grâce à ce peuple , issu des émigrants de nos provinces de Normandie
ne disposons pas sans doute de milliards d’hectares comme les quatre peuples que je citais tantôt ; mais cependant, grâce à no
elle est notre infériorité dans la lutte pour l’existence. Les autres peuples répandent leur langue et leur influence dans le m
rent des dépôts de charbon ; la vapeur et l’électricité emportent les peuples en avant, à la hâte. Il n’est pas d’ilot ignoré,
uand, dans le monde, par delà les mers, les monts et les isthmes, les peuples se rapprochent, quand l’équilibre n’est plus Euro
-dix-huit années ! Et vous iriez encore pratiquer une saignée chez un peuple à demi épuisé ? Laissez-le donc vivre en paix che
la lumière et à la liberté, grâce à la France, mère et éducatrice des peuples enfants ? « Trêve aux chimères et aux songes, s’
fleuve pourront communiquer par un gigantesque ruban de fer avec les peuples du Niger et de l’immense Soudan. L’activité franç
fred Rambaud. 1. C. Paul Leroy-Beaulieu. De la colonisation chez les peuples modernes. 1. Alfred Rambaud. – Op. cit.
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ices Consacrés par les sacrifices Et par l’hommage des mortels ? Le peuple , dans ton moindre ouvrage Adorant la prospérité,
Des murs que la flamme ravage ; Des vainqueurs fumant de carnage ; Un peuple au fer abandonné : Des mères pâles et sanglantes,
vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du bonheur d’un peuple fidèle Fait le plus cher de ses souhaits ; Qui fu
ux accents de ma voix la terre se réveille2 ! Rois, soyez attentifs ; peuples , ouvrez l’oreille : Que l’univers se taise et m’é
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
étant animée que de couleur, elle agit principalement sur l’esprit du peuple , parce que le peuple a tout son esprit dans les y
ouleur, elle agit principalement sur l’esprit du peuple, parce que le peuple a tout son esprit dans les yeux et dans les oreil
s ligues contre les Barbares : elle était la liaison du sénat avec le peuple , et la barrière entre Philippe et la liberté1. Ph
astions d’une citadelle. Ce n’était pas le flatteur et le parasite du peuple  : c’était son censeur et son pédagogue1… Que ces
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
lculable supériorité que l’éducation donne à l’homme civilisé sur les peuples barbares, relativement au raffinement du goût ; e
nement du goût ; et la distance prodigieuse qu’elle met, chez le même peuple , entre ceux qui ont étudié les beaux-arts, et l’i
propre. De là, ces témoignages nombreux de l’estime générale que les peuples les plus éclairés ont accordée, depuis tant de si
83 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
N° 42. — Le Héros. Est-on héros pour avoir mis aux chaînes Un peuple ou deux, Tibère eut cet honneur. Est-on héros en
N° 47. — Le Français Voyagez partout et vous ne trouverez pas de peuple aussi doux… Il s’affecte pour des choses frivoles
omaines et les herbes inutiles de ses jardins et il avait donné à ses peuples les trésors des Huns et des Lombards. —  Avis, Po
das Machabée : l’armée le pleure comme un père, et la cour et tout ;e peuple en gémissent ; sa piété est louée comme son coura
n vent violent du couchant soulève des tourbillons dépoussiéré — … Le peuple court dans les temples — … La grêle tombe — … Le
s, — on voulut les obliger à jurer par les idoles. Refus, — fureur du peuple . — Tourments. — Nouveaux refus de sacrifier aux i
t qu’il excite — ce qu’il fait en attendant l’attaque du tigre — … Le peuple demande que, suivant l’usage, le gladiateur ne so
— … Dénouement. Le gladiateur étrangle le tigre — … Acclamations du peuple — … Le vainqueur jette le cadavre devant la loge
venues aux mains — … Je montai sur la muraille pour regarder avec le peuple cet affreux combat de deux frères l’un contre l’a
° 155. — Les Araucaniens devant l’Impériale Note. Les Araucaniens, peuple le plus robuste et le plus belliqueux de toute l’
oriette en vers. N° 169. — L’Abenaki Exposition. Les Abenakis, peuple sauvage de l’Amérique, étaient en guerre avec les
s les vices — … A cause de ses guerres injustes, il fut nommé par les peuples  : fils des fléaux — … Nœud. Lin jour qu’il avait
ange dès le lendemain de conduite, et mérite d’être appelé le père du peuple — … N° 172. — Les deux Bergers Exposition.
Il voulut, pour témoigner la part qu’il prenait à l’affliction le son peuple , entrer dans la cabane. Il vit le mort, dont la f
usation — … Puis, ils allèrent se placer, Mathilde, encouragée par le peuple , à l’orient, Kœpf, chancelant, à l’occident — … L
emblante entre mes bras, Au lieu de l’hyménée invoquait le trépas. Le peuple observait tout dans un profond silence. Dans l’en
sein qui l’a nourri, ce flanc qui l’a porté, » A ce cri douloureux le peuple est agité. Un gros de nos amis que son danger exc
être chrétienne. La conversion de Clovis a entraîné celle de tout son peuple . Le monarque avait résisté longtemps aux supplica
vis : 1º La probabilité de l’agrandissement de son royaume entouré de peuples chrétiens, qui sont disposés à se donner à lui ;
neur, ils seront comblés de ses bénédictions. Tableau du bonheur d’un peuple libre et protégé de Dieu Ennemis vaincus et dispe
ils sont rebelles aux lois divines, ils seront maudits. Tableau d’un peuple malheureux, et en butte à la vengeance divine : —
tres. Quant à l’orateur, s’il réussit dans sa demande, il reverra son peuple avec joie ; s’il échoue, il ira pleurer dans la r
; et sa mort n’est point sans danger pour la couronne d’Elisabeth. Le peuple songera à la vengeance de la fille de ses rois ;
tila est devenu, par ses conquêtes, le roi de l’univers, et c’est, le peuple , qui portait autrefois ce titre, qui vient implor
qu’on va dévorer. Le permettront-elles ? —  N° 240. — Servilius au Peuple Romain Note. Le consul Servilius est rentré à
nt beaucoup de monde, il a été accusé pour ce fait par les tribuns du peuple . Il se justifie. Si on ne veut entendre que des e
ai enrichis ? Que vos tribuns parlent ? N° 241, — Un Vieillard au Peuple de Syracuse Note. Les Syracusains, en guerre
rre avec les Athéniens, ont fait un certain nombre de prisonniers. Le peuple est assemblé et délibère sur leur sort ; on est g
Nicias, l’un des chefs athéniens qui s’est opposé dans l’assemblée du peuple , à Athènes, à l’injuste guerre déclarée à Syracus
urprend l’ennemi. Aussitôt le courage de nos alliés est affermi ; les peuples d’une fidélité chancelante restent neutres. L’enn
yant silencieux à votre base, j’évoque — tout cet amas — de héros, de peuples et de générations, que le torrent des siècles emp
ici mon tribut de reconnaissance. Siècles sans nombre, écoulez-vous, peuples , monarques, passez tous comme de vains fantômes ;
riers, les autres souillés de crimes, etc. 21. Faites apparaître les peuples guidés par le Temps, les uns louant leur maître,
84 (1881) Rhétorique et genres littéraires
eux faits opposés. Ex. « Si Gracchus est coupable d’avoir soulevé le peuple , Opimius est justifié de l’avoir mis à mort ». (C
ison de Bossuet dans l’Oraison funèbre du prince de Condé : « Venez, peuples , venez maintenant, mais venez plutôt, princes et
une expression qui pourrait être blessante. Ex. Cicéron annonçant au peuple la mort des complices de Catilina : Ils ont vécu
r les principales figures de rhétorique dans le langage d’un homme du peuple . Il suppose celui-ci en colère contre sa femme :
discours est une composition dans laquelle un orateur parle devant un peuple assemblé pour l’intéresser aux affaires de l’État
ême s’est modifiée bien souvent, dans tous les temps et chez tous les peuples . Une imagination brillante, une âme inspirée sont
; elle est sociale quand elle est l’expression des misères de tout un peuple . Le mot élégie ne vient pas de ἔ, hélas, λέγω, je
ains, chez les modernes La poésie lyrique apparaît à l’origine des peuples , et on la retrouve à toutes les époques de leur e
les malheurs de l’homme elle a pour sujet les grands événements d’un peuple , et quelquefois l’humanité entière. Les critiques
simplicité, et l’énergie virile jointe à la grâce de la jeunesse. Les peuples primitifs en fournissent les éléments. Ce caractè
; 2° Un développement considérable d’imagination et de langue chez le peuple qui voit naître cette œuvre, c’est-à-dire une ima
l’épopée a trouvé des sujets dans les traditions et les légendes des peuples  ; elle a été la seule forme poétique qui pût leur
e une chose morte. Tableau synoptique des principales épopées PEUPLES . AUTEURS. DATES. POÈMES. Nés en — Morts en G
cits des temps héroïques, souvent aussi dans l’histoire politique des peuples . Son style doit avoir de la noblesse, de la grand
dramatique, Brillent prélats, ministres, conquérants. Pour nous, vil peuple , assis aux derniers rangs, Troupe futile et des g
 ; elle met quelquefois en question les destinées et l’existence d’un peuple . Chez les anciens, c’est dans les assemblées popu
ns leurs soldats, car les armées d’alors n’étaient autre chose que le peuple armé pour la défense de la patrie. Cela explique
anciens le connaissaient. En Égypte, les prêtres faisaient, devant le peuple , l’éloge des rois après leur mort. Dans la républ
Valérius Publicola fut chargé de prononcer celui de Brutus devant le peuple assemblé. Mais la vanité des familles et la flatt
énération des idées, des constitutions, des révolutions chez tous les peuples . Ex. Bossuet, Discours sur l’histoire universelle
se l’ensemble des faits dont la terre a été le théâtre, chez tous les peuples et dans tous les siècles. 2° Générale, quand elle
les origines, les progrès, les révolutions et la décadence de tout un peuple . 3° Particulière, lorsqu’elle se borne à une péri
e comprend l’histoire civile, politique et intellectuelle de tous les peuples . On la divise en trois grandes périodes : 1° Hist
nt étudié, dans leurs œuvres ou leur articles, les lois générales des peuples , les principes du droit public et les règles du g
nqué à ce devoir. Né du besoin de distraction et du goût que tous les peuples ont pour les fictions, le roman est un récit comm
pales idées philosophiques ; morales, religieuses ou fantaisistes des peuples qui l’ont cultivé ; il en a pris aussi le caractè
is et Chloé), celui d’Héliodore (Amours de Théagène et Chariclée), ce peuple si artiste n’a laissé en ce genre aucune œuvre qu
la peinture des types les plus éclatants sortis de l’imagination d’un peuple . Chez les Romains, peuple essentiellement pratiqu
plus éclatants sortis de l’imagination d’un peuple. Chez les Romains, peuple essentiellement pratique et ennemi de la rêverie,
85 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
s mettent du tout petit nombre de celles qui appartiennent à tous les peuples civilisés et ne peuvent plus périr : « Sunt clari
out le monde, de parler le langage des courtisans, même le langage du peuple , et non le langage des érudits, enfin de ne rien
insolites que Ronsard avait mises à la mode ne convenaient point à un peuple dont l’esprit se distingue surtout par la justess
s de la terre Ne sont que paille et que verre À la colère des cieux. Peuples , à qui la tempête À fait faire tant de vœux, Quel
u’elle a vu, parmi la fange, Fouler ce qu’elle adorait. Déjà tout le peuple more À ce miracle entendu ; À l’un et l’autre Bos
ommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre, Et le peuple , qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n’e
nt mes vers. Par eux de tes beaux faits la terre sera pleine, Et les peuples du Nil qui les auront ouïs, Donneront de l’encens
suit aucunes fois un cerf par les foulées Dans ces vieilles forêts du peuple reculées Et qui même du jour ignorent le flambeau
, Et voit en un clin d’œil, par un contraire échange, L’un déchiré du peuple au milieu de la fange, Et l’autre à même temps63
du ! »     Chose étrange ! à ces cris de douleur et de joie, Un grand peuple accouru ne veut pas qu’on les croie ; Il s’aveugl
ant de valeur mérite une source plus belle. Aidez, ainsi que nous, ce peuple à s’abuser ; Il aime son erreur, daignez l’autori
aurait des spectateurs, Et Bérénice enfin trouverait des acteurs. Le peuple , je l’avoue, et la cour les dégradent. Je faiblis
uvrages ! Que de tant de bonté l’impérieuse loi Ramènerait bientôt et peuple et cour vers moi ! Racine (Jean) (1639-1699)
a cruelle industrie, Il me représenta l’honneur et la patrie, Tout ce peuple , ces rois, à mes ordres soumis, Et l’empire d’Asi
ssant sous nos rames, Et la perfide Troie abandonnée aux flammes, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos
ndis que l’ennemi, par ma fuite trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant en airain ses frêles avantage
urel, de grâce et de diction nous seront toujours enviés par tous les peuples qui ont une littérature et les Français ne sauron
ait le repos ; Les chefs encourageaient chacun parleur exemple. Un du peuple étant mort, notre saint le contemple En forme de
parfois les yeux sur son troupeau paissant, « Que vous êtes heureux, peuple doux ! disait-elle ; Vous passez sans pécher cett
onne pour modèle À des ultramontains95 un auteur sans brillants. Tout peuple peut avoir du goût et du bon sens. Ils sont de to
uler des flots de fiel et d’amertume, Gourmandait en courroux tout le peuple latin, L’un ou l’autre fit-il une tragique fin ?
chef, ou citoyen, Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre Par les lois, pa
et surtout par la guerre ; Le temps de l’Arabie est à la fin venu. Ce peuple généreux trop longtemps inconnu, Laissait dans se
Zoroastre en Asie, Chez les Crétois Minos, Numa dans l’Italie, À des peuples sans mœurs, et sans culte, et sans rois, Donnèren
n nom qu’il n’entend plus ! L’ombre de Pope avec les rois repose ; Un peuple entier fait son apothéose, Et son nom vole à l’im
d’or et de soie, Le vaste azur des cieux sous sa main se déploie ; Il peuple leurs déserts d’astres étincelants, Les eaux auto
r l’homme,           Là, l’homme fait valoir l’habit. Mais chez nous ( peuple aimable), où les grâces, l’esprit,           Bril
r un hymne destiné à être sinon chanté, du moins lu par les hommes du peuple , par les soldats, par les matelots. C’est une des
chaîne à mes pieds les revers. Mes palais couvrent les montagnes, Mon peuple inonde les campagnes, La volupté sert mes festins
mmobile dans cet orage, Il voit à ses pieds le naufrage Des rois, des peuples et des temps. D’un regard sa justice éclaire L’a
des voiles sanglants, Les premiers traits du Sagittaire Menacent tes peuples tremblants. La mer, qui te rendait hommage, Ne t’
r roi, plein d’un trouble funeste, Revolait vers ces murs chéris ; Un peuple errant, un faible reste, L’environne en poussant
Il égare ses yeux en pleurs. Les cris, le désespoir, les larmes D’un peuple cher et malheureux, Repassaient avec les alarmes
son cœur tendre et généreux. À la mort la nuit joint ses ombres, Roi, peuple , erraient sur ces bords sombres, La terre mugit à
es plus que dans nos regrets ! Un gouffre est l’héritier avare De ton peuple et de tes palais ! Tu n’es à la vue alarmée Qu’un
s, la lumineuse Sérénité des nuits d’août, la Neige et les Hivers des peuples du Nord. Roucher adopta d’abord les principes de
en roi dans son île ! Roi, je ferais bâtir une petite ville ; Car mon peuple , d’abord, ne serait pas nombreux : J’aurais peu d
ce antique dont les rayonnements se refléteront sur tous les âges des peuples policés : Salut ! Thrace, ma mère, et la mère d’
    Ces chars tumultueux où s’assied l’opulence, Tous ces travaux, ce peuple à grands flots agité, Ces cris confus qu’élève un
ropice, Tantôt il adorait, humblement incliné. Ô moment solennel ! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les
l mouvement et l’éternel repos.     Avec quel saint transport tout ce peuple champêtre, Honorant ses aïeux, aimait à reconnaît
s. Procès du sénat de Capoue201. Dans Capoue autrefois, chez ce peuple si doux, S’élevaient des partis l’un de l’autre j
, aux mains de l’étranger ! Le sénat effrayé délibère en tumulte ; Le peuple soulevé lui prodigue l’insulte ; On s’arme, on es
sommes, Les périls de l’État, non les fautes des hommes. On égare le peuple , il le faut ramener. Il est une leçon que je veux
avance sur la place, et son autorité Calme un instant les flots de ce peuple irrité : « Citoyens, leur dit-il, la divine justi
e : Pardonner est honteux, et proscrire est sublime. Je suis l’ami du peuple , ainsi vous m’en croirez ; Et surtout gardez-vous
nécessaire est l’âme de l’État, Le gardien de vos lois, l’appui d’un peuple libre : Aux rives du Vulturne, ainsi qu’aux bords
bords du Tibre, On hait la servitude, on abhorre les rois. » Tout le peuple applaudit une seconde fois. « Voici donc, citoyen
t Sont jetés dans une urne, et le premier qui sort Est aux regards du peuple amené sur la place. À son nom, à sa vue, on crie,
ne semblèrent nommés Que pour être hués, conspués, diffamés…..     Le peuple ouvre les yeux, se ravise ; et la foule, Sans avo
bientôt l’étranger, s’emparant de la ville, Mit sous un même joug et peuple et sénateurs. Français, ce trait s’appelle un avi
illait l’amour, Instruisait, consolait, donnait à tous l’exemple. Son peuple , pour l’entendre, accourait dans le temple ; Il p
multipliées. Ce bourgeois voltairien, qui avait beaucoup hanté le bas peuple et qui s’abaissait à ses goûts, aimait d’instinct
ur avoir exalté la patrie et relevé son drapeau, pour avoir chanté le peuple et flétri le courtisan, pour avoir pleuré sur la
u d’emphase et d’exagération dans tous ces éloges. Les Souvenirs du peuple . On parlera de sa gloire Sous le chaume bien
s, Mère, abrégez-nous la veille. Bien, dit-on, qu’il nous ait nui, Le peuple encore le révère, Oui, le révère, Parlez-nous de
endre, Sont avares de leurs soldats : Ils se disputent des États, Des peuples , des cités en cendre. Et tandis que, sous les cou
 ! Que vous ai-je donc fait, pour être votre élu ? J’ai conduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à l
ombeau ? Hélas ! vous m’avez fait sage parmi les sages ! Mon doigt du peuple errant a guidé les passages, J’ai fait pleuvoir l
d je passe ; Et la voix de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peuple souffre ou qu’il lui faut des lois, J’élève mes r
t solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre ! » Or le peuple attendait, et craignant son courroux, Priait sans
e dans les ïambes, rabaissement politique de l’Italie et la misère du peuple en Angleterre, Ses productions ultérieures n’eure
imes, Et le mot de patrie, à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liberté. Ô Dante Alighieri, poète de F
ibles, Pour te défendre, hélas ! contre l’homme impuissants. Tout un peuple effrayé partit de ton feuillage, Et mille oiseaux
aient la pâture et l’abri dans ton sein. Ta chute a dispersé tout ce peuple sonore ; Mille êtres avec toi tombent anéantis ;
xpulsion des Tarquins et la fondation de la république romaine. Et ce peuple , dont les destinées se jouent, n’apparaît dans le
alais entre quatre personnages, ou sur la place publique au milieu du peuple mêlé au drame ; qu’elle ne renferme dans les unit
uvius Calavius avait mis le sénat dans sa dépendance et dans celle du peuple . À la fois noble et chef du parti populaire, il n
suprême, l’année de la fameuse bataille de Trasimène. Il crut que le peuple , depuis longtemps ennemi des sénateurs, trouvant
er les sénateurs, et les tenir asservis à ses volontés et à celles du peuple . Il convoque le sénat et déclare d’abord qu’il se
énement bien plus important, bien plus terrible les menaçait tous. Le peuple ne se proposait pas seulement de se révolter pour
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
ou s’ils ne peuvent l’être,         Tâchent au moins de le paraître : Peuple caméléon, peuple singe du maître. Lecture. — Ma
nt l’être,         Tâchent au moins de le paraître : Peuple caméléon, peuple singe du maître. Lecture. — Magnifique Définiti
ans le cœur humain, cite d’abord des exemples tirés de l’histoire des peuples anciens : César envoya-t-il un cartel à Caton, o
du bâton ? Ces exemples une fois établis, Rousseau conclut : Si les peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vert
ut plus encore pour gouverner un grand État. Pensez-vous que tant de peuples , tant d’armées, une nation si nombreuse, si belli
Esther manifeste toute son indignation en pensant que les ennemis du peuple de Dieu pourraient anéantir la religion divine.
e tu promets et que nous attendons ? Non, non, ne souffre pas que ces peuples farouches, Ivres de notre sang, ferment les seule
misse ; Qu’on tremble en comparant t’offense et le supplice ; Que les peuples entiers dans le sang soient noyés. Je veux qu’on
87 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
lle réside dans quelques mots : Scipion est accusé par les tribuns du peuple d’avoir vendu la paix au roi de Syrie. Romains, s
thage ; allons au Capitole en rendre grâces aux dieux. (Aul.-Gel.) Le peuple , à ces mots, abandonne l’accusateur, et suit en f
at., nos. 139 et 140.) C’est par cette éloquence que Cicéron amène le peuple romain à renoncer au partage des terres, que Démo
ussion des grandes affaires portées au sénat ou devant l’assemblée du peuple . Le judiciaire. Le genre judiciaire était consa
ité, ceux du droit naturel surtout, peuvent beaucoup sur l’esprit des peuples . Souvent on les détermine en leur présentant vive
n°. 334), lorsqu’il est à craindre qu’en négligeant ses avantages, le peuple ne risque aussi de perdre son honneur ou sa digni
er plus particulièrement à la première quand il s’agit d’entraîner le peuple , et à la seconde quand on veut déterminer une réu
I.) Voici comment Massillon prouve aux princes qu’ils se doivent aux peuples qu’ils gouvernent : « Toute puissance vient de D
ls ne doivent leur élévation qu’aux besoins publics ; et loin que les peuples soient faits pour eux, ils ne sont eux-mêmes tout
aits pour eux, ils ne sont eux-mêmes tout ce qu’ils sont que pour les peuples . Quelle affreuse providence, si toute la multitud
Qu’un particulier dans un état entreprît de corrompre la fidélité des peuples par ses sollicitations, il n’y a pas de supplice
e : quand elle est prise pour remplir ses devoirs et pour conduire un peuple innombrable comme un père conduit ses enfans, c’e
raire, le bon roi Sésostris était en sûreté au milieu de la foule des peuples , comme un bon père dans sa maison, environné de s
et fait expirer sous les coups un homme consulaire, l’ambassadeur du peuple romain ? Eux, ils ne purent supporter que la libe
ux derniers supplices ? » Mithridate veut prouver à ses fils que les peuples d’Itaie viendront se ranger sous ses étendards, p
s devoirs sont aussi étendus que sa puissance, qui répond à Dieu d’un peuple entier, et participe par ses vertus à tous les ho
ion, une peinture qui sera vraie dans tous les temps et chez tous les peuples . Une lecture réfléchie de ces beaux chapitres ne
t la probité humaine, mais la piété. Quelle confiance peut prendre le peuple en un prédicateur dont les mœurs démentent les pa
la gravité du sénat demande un genre d’éloquence, que la légèreté du peuple en demande une autre ? Ce qui conviendrait à un h
r qu’il ne lui vînt pas dans l’esprit un seul mot qui pût offenser le peuple . » (L. XII, c. 9.) Exemples. Cicéron n’ignorai
apitales, contre les premiers personnages de la république, devant le peuple romain. Dans nos tribunaux, dans nos mœurs, devan
son de Cicéron, pour Milon, son ami, et dans la harangue d’Antoine au peuple romain, sur la mort de César, l’artifice victorie
e César, et cet exposé simple de ses dernières volontés, en faveur du peuple romain, remplit ce peuple d’indignation et de fur
ple de ses dernières volontés, en faveur du peuple romain, remplit ce peuple d’indignation et de fureur contre les meurtriers.
eçoit ; ce n’est plus à sa passion qu’il s’abandonne, mais à celle du peuple  ; et en se mêlant avec lui, il achève de l’entraî
ées publiques sur les intérêts de l’état ; on plaidait en présence du peuple de grandes causes où il y allait de l’honneur et
e ressort des passions devait être souvent employé. Tout dépendait du peuple , et le peuple de la parole. Les causes des partic
passions devait être souvent employé. Tout dépendait du peuple, et le peuple de la parole. Les causes des particuliers étaient
est celui du sermon de Massillon sur l’humanité des grands envers les peuples . (Petit Carême.) Division : « L’humanité envers l
nvers les peuples. (Petit Carême.) Division : « L’humanité envers les peuples est le premier devoir des grands : l’humanité env
les peuples est le premier devoir des grands : l’humanité envers les peuples est l’usage le plus délicieux de la grandeur. »
élicieux de la grandeur. » Première partie : « L’humanité envers les peuples est le premier devoir des grands. » Subdivision :
tection et les largesses. » Seconde partie : « L’humanité envers les peuples est l’usage le plus délicieux de la grandeur. » S
la cause d’un homme qui s’agite ; dans un sermon, c’est la cause d’un peuple , celle de l’humanité. (Marmontel, art. Éloquence
non pour la sûreté de sa personne, mais pour s’en servir à mettre ses peuples sous le joug de la tyrannie, je trouverais un for
e comète n’a aucune liaison physique avec ces malheurs ; cependant le peuple regarde la comète comme la cause de l’événement.
urs sur l’humanité des grands, à la seconde. Si l’humanité envers les peuples est le premier devoir des grands, c’est ce qu’il
La bonne société peut seule nous apprendre à distinguer le langage du peuple de celui des gens bien élevés. Art d’exprimer no
uliers de ceux qu’il porte sur le trône et qu’il met à la tête de son peuple . » (Fléchier, Orais. fun. de Marie-Thérèse.) So
ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Comme les deux premiers mots exprime
lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Le mouvement des sons dans les premi
et porter partout où elle passait la paix et la joie dans le cœur des peuples  ! » Quand un morceau demande de la vivacité, on
l’orateur. (Lettre à l’Acad. franç.) Il n’est pas le même devant le peuple et dans un sénat. L’éloquence politique ne prend
L’éloquence politique ne prend pas le même ton dans les assemblées du peuple , et dans celles d’un conseil ou d’un sénat. « Ici
 » Selon Quintilien le sénat exige quelque chose de plus noble, et le peuple demande plus d’impétuosité : Suadendo sublimius
agit de l’exactitude et de la pureté du langage, n’est pas l’usage du peuple , ni même celui de beaucoup de sociétés ; c’est ce
u, avant toutes choses, vous faire lire dans l’Écriture l’histoire du peuple de Dieu, qui fait le fondement de la religion. »
e de Dieu, qui fait le fondement de la religion. » (Bossuet.) Ici du peuple détermine l’espèce d’histoire, et de Dieu détermi
euple détermine l’espèce d’histoire, et de Dieu détermine l’espèce de peuple . Ces deux mots étant suffisamment déterminés, l’e
serait choqué de cette construction : Vous avez appris l’histoire du peuple de Dieu, qui est le créateur du ciel et de la ter
e voir toute l’Allemagne, ce grand et vaste corps, composé de tant de peuples et de nations différentes, déployer tous ses éten
e ? Mais ce tour serait languissant. « Citoyens, étrangers, ennemis, peuples , rois, empereurs, le plaignent et le révèrent. »
dit : « Moïse eut recours au Seigneur, et lui dit : que ferai-je à ce peuple  ? bientôt ils me lapideront. » Dans Athalie, le
, ce que les philosophes n’ont osé tenter, ce que les prophètes ni le peuple juif, lorsqu’il a été le plus protégé et le plus
’une manière ingénieuse dans une prosopopée qu’il prête à un homme du peuple en dispute avec sa femme. (Élém. de Litt., art. f
ait Jacob par ses vertus et par ses exploits. » Jacob est là pour le peuple juif. 2°. L’effet pour la cause. Exemples : Ovide
la Chine.. L’esclavage en silence, peint admirablement bien tout un peuple esclave qui obéit sans rien dire à ses vainqueurs
ité. Cicéron a dit, dans une lettre à Brutus : « Nous avons imposé au peuple , et l’on a trouvé que nous étions orateurs, » quo
Afrique : « Il part baigné de pleurs et comblé de bénédictions de son peuple . Déjà gémissent les ondes sous le poids de sa pui
e qu’on devrait leur rendre. » (Serm. sur l’hum. des grands envers le peuple .) Combien, dans ce morceau, l’orgueil et la fier
, ni celle qu’on fait continuellement dans la ville, ni la frayeur du peuple , ni l’indignation des sénateurs, tout ce que tu v
les grands et les princes ne sont, pour ainsi dire, que les hommes du peuple . » (Serm. sur l’hum. des grands.) Apostrophe.
uits et profanés ; et, vous autels albains, aussi anciens que ceux du peuple romain, et associés à leur culte, vous que cet im
lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israel ! » (Orais. fun. de Turenne.) Le flot
r la conservation de Ligarius : « Il n’est rien qui charme autant le peuple que la bonté : de toutes les vertus qui brillent
lorieux ouvrage des dieux. En vain l’on vit arriver à son secours les peuples qui boivent les eaux froides du Tanaïs à sept emb
it par le moyen d’une action véhémente, que les orateurs remuaient le peuple d’Athènes et de Rome. Dans leurs célèbres harangu
e deux inductions. Par l’une, l’orateur prouve qu’il est juste que le peuple romain puisse élever les plébéiens au consulat ;
on propre à l’éloquence de la tribune. Il n’est pas le même devant le peuple et dans un sénat. Ton propre à l’éloquence de la
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
e auprès des masses. On se trompe, en effet, si l’on croit que le bon peuple se laisse toujours éblouir, et applaudit tout har
qui n’est pas clair n’est pas français, parce qu’il semble que chaque peuple ayant reçu de la Providence sa mission sur la ter
r la raison humaine ; mais une foule de circonstances, l’origine d’un peuple , son mélange plus ou moins durable, plus ou moins
« On peut le pardonner aux femmes, il est indigne d’un homme. Plus un peuple est futile et corrompu, plus il a de jargons. »
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
z ; ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple  ? Allons, ces deux mille notables possèdent de qu
autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne v
singulière puissance d’entrainement. Son parti était partout, dans le peuple , dans l’assemblée, dans la cour même ; dans tous
rler, allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple , et que nous n’en sortirons que par la force des
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
nt, résister, au nom de la liberté et au nom du pouvoir, au roi et au peuple  ; commencer une révolution et la finir2. (Washing
disait : « Je ne puis pas ne pas espérer et croire que le bon sens du peuple prévaudra à la fin sur ses préjugés… Je ne saurai
qui avait raison ; mais il n’avait raison sur l’Assemblée que par le peuple , et il gouvernait les chaises curules par les tri
ntait à la tribune ; quand cet homme se trouvait face à face avec son peuple  ; quand il était là debout ; quand son regard sar
91 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 409
anches du commerce ; fit fleurir les sciences et les arts ; ouvrit au peuple des sources fécondes de richesses, et mérita, pou
être regardé comme le père du commerce et des arts. Cependant ce même peuple , ingrat, aveugle, injuste et féroce, voulut le dé
92 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ût pour l’ornement du style et l’embellissement du discours. Tous les peuples ont cultivé cet art, et sa perfection dénote touj
es et spirituelles, la maturité aime des sujets plus graves. Quelques peuples préfèrent des peintures hardies de mœurs, et le s
, comme juges souverains, nous supposons que nous nous adressons à un peuple qui est dans une situation sociale favorable à l’
ns une situation sociale favorable à l’exercice du goût, car chez les peuples barbares il se manifeste dans un état d’imperfect
ù il a vécu, ou trop complaisant pour ses ridicules préjugés. Chez un peuple civilisé, la forme du gouvernement, des troubles,
ls possèdent aujourd’hui. À la renaissance des lettres, les mœurs des peuples étaient tellement changées qu’il était devenu dif
ophes succédèrent aux poètes dans l’importante mission d’éclairer les peuples , et ils introduisirent dans la composition un sty
thode était fort imparfaite sans doute, et ne pouvait suffire qu’à un peuple rude et grossier. Les caractères hiéroglyphiques
aient ensemble. Les caractères dont se servent encore aujourd’hui les peuples du grand empire de la Chine sont de la même natur
ivision dans toutes les langues, parce qu’il n’y en avait pas que les peuples eussent plus d’intérêt à déterminer. Le genre est
lières et les plus difficiles pour ceux qui étudient les langues d’un peuple quelconque. Les adjectifs ou termes qualificatifs
Orientaux aiment les figures fortes et hyperboliques ; les Athéniens, peuple spirituel et civilisé, avaient un style clair et
usage du verbe auxiliaire moins fréquent. En second lieu, le génie du peuple grec le portait bien davantage à se laisser charm
nie sur les Grecs et les Romains serait difficilement obtenu chez des peuples septentrionaux, qui sont moins sensibles aux char
agination plus vive ou qu’elle est plus près de son berceau. Chez les peuples modernes, et surtout chez les nations du nord, l’
elles convenaient parfaitement à la brillante imagination des anciens peuples de l’Orient : aussi en trouve-t-on de très remarq
Vous pouvez, ajoute-t-il, trouver toutes les autres qualités chez un peuple privé de liberté ; un esclave peut être un flatte
culière que les langues empruntaient à l’état grossier et sauvage des peuples agités par des passions impétueuses, et incessamm
spèce, fut sans contredit celle d’Athènes. Les Athéniens formaient un peuple ingénieux, vif et spirituel, adonné aux affaires,
démocratique. Leurs assemblées législatives se composaient de tout le peuple  ; ils avaient à la vérité le sénat des cinq cents
es lois, la paix, la guerre, le choix des magistrats appartenaient au peuple . Le chemin aux honneurs les plus élevés était ouv
mbitieux démagogues, des orateurs corrompus, égarèrent quelquefois le peuple en l’éblouissant par le clinquant d’une fausse él
urs véritables intérêts. Dans les circonstances critiques, lorsque le peuple , alarmé par un pressant danger, était assemblé, e
rs tremblaient en ces occasions lorsqu’ils se levaient pour parler au peuple , persuadés qu’ils répondraient des suites du cons
ui lui donnait un grand empire sur les passions et les affections des peuples , qu’à ses talents politiques. Il reçut le surnom
nous le voyons saisir toutes les occasions favorables pour animer un peuple renommé pour sa justice, son humanité, sa valeur,
l leur rappelle la gloire de leurs ancêtres, qu’ils forment encore un peuple puissant et florissant, protecteur naturel des li
car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple . Allons, ces deux mille notables possèdent de quo
mpires par des victoires, mais nous ne ferons de révolutions chez les peuples que par le spectacle de notre bonheur… Si nos pri
ements tumultueux, et surtout par un crêpe ensanglanté. « Lorsque les peuples se prosternèrent pour la première fois devant le
tôt vous verrez les trônes s’écrouler, les sceptres se briser, et les peuples , étendant les bras vers vous, proclamer par des c
d livre de la nature qu’il avait appris à connaître les hommes et les peuples . Après avoir servi sa patrie les armes à la main,
d’intérêt général agitées devant le sénat ou devant les assemblées du peuple  ; enfin le genre judiciaire était l’éloquence du
ert à l’art oratoire ; mais les parlements ou chambres des députés du peuple , dans les gouvernements constitutionnels, offrent
un genre d’éloquence très différent de celui propre aux assemblées du peuple . Dans ces dernières, l’orateur a une plus vaste c
plus limitée, plus sobre et plus réservée que celle des assemblées du peuple  ; et, par des raisons analogues, nous devons nous
nstances, de se rapprocher davantage de l’éloquence des assemblées du peuple qu’il n’est permis de le faire aujourd’hui : ce q
qu’elle doive accommoder son langage aux caprices et aux préjugés du peuple , ce qui ne servirait qu’à rendre l’orateur mépris
on du mot, c’est-à-dire calculée de manière à faire impression sur le peuple , à frapper et à envahir les cœurs, car je ne crai
’église, n’excitez pas les applaudissements, mais les gémissements du peuple . Que les larmes de vos auditeurs soient vos louan
époque si critique, et par plus odieux des assassinats, la faveur du peuple dont il recherchait avec tant d’anxiété les suffr
agistratures, qui les rend si attentifs à mériter la bienveillance du peuple . Quo quidem tempore, dit-il, scio enim, quam tim
93 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
, pour ne laisser sentir que la sienne. Les rois s’humilient comme le peuple devant son tribunal, et n’y viennent que pour êtr
teurs, il n’y a point d’affaires contentieuses portées au tribunal du peuple … On croyait à Athènes ce talent si dangereux, qu’
ranties, et assure des récompenses à nos alliés. Soldats ! lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale,
ai en France. Là, vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dir
persuadera que son nom passera à la postérité. Soldats ! lorsque le peuple français , etc, mouvement ; appel à l’orgueil mil
e montais les degrés Encor jonchés de fleurs et de rameaux sacrés. Le peuple prosterné sous ces voûtes antiques Avait du roi-p
a crut adouc — ie, Comment passiez-vous votre v — ie ? Les députés du peuple r — at. Vinrent chercher secours contre le peuple
ie ? Les députés du peuple r — at. Vinrent chercher secours contre le peuple ch — at, (LAF) Néanmoins ces rimes ne sont admis
s ! disparaissez, le Seigneur se réveille. (Rac.) Donnez-nous, dit le peuple , un Roi qui se remue. Le monarque des dieux leur
énergie. Pourquoi le même poète n’a-t-il pas dit, dans Athalie ? Le peuple saint en foule inondait les portiques Du temple o
ers irréprochables. Du temple orné partout de festons magnifiques Le peuple saint en foule inondait les portiques. 2. L’hiat
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
la nature et du cœur humain, étudié les lois et les constitutions des peuples , et acquis sur la politique, la religion, la phil
toire primitive. Légendes, annales, chroniques. Dans l’enfance des peuples , les souvenirs historiques se conservent par la t
s divisions suivantes : L’histoire universelle, qui embrasse tous les peuples , depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours (Bos
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
êtés du ciel. Avant que de se perdre, il a eu le loisir de perdre les peuples et les Etats, de mettre le feu aux quatre coins d
étant animée que de couleur, elle agit principalement sur l’esprit du peuple , parce que le peuple a tout son esprit dans les y
ouleur, elle agit principalement sur l’esprit du peuple, parce que le peuple a tout son esprit dans les yeux et dans les oreil
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
frondeur, séditieux, tour à tour allié du parlement, de la cour et du peuple , il aima l’intrigue pour l’intrigue, sans avoir n
ar sa fermeté. Il était bon ami ; il eût même souhaité d’être aimé du peuple  ; mais quoiqu’il eût la civilité, l’extérieur et
ue, sachant tirer parti de l’autorité que son état lui donnait sur le peuple , et faisant servir la religion à sa politique ; c
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
r à la France un roi de leur choix. Le tocsin avait partout appelé le peuple aux armes. Dans Paris assiégé, des fanatiques, co
sion de folie qui précéda le règne d’Henri IV, « Le seul roi dont le peuple ait gardé la mémoire. » Dans certaines parties i
riers et Financiers qui s’en engraissent, et usent de la substance du peuple , comme des choux de leur jardin. 1. La Satire
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
é1 Sur l’ennui L’ennui, qui paraît devoir être le partage du peuple , ne s’est pourtant, ce semble, réfugié que chez l
st donc pas le souverain, c’est la loi, Sire, qui doit régner sur les peuples  : vous n’en êtes que le ministre et le premier dé
yale : « Ramassez tout ce qu’il y a de grand et d’auguste ; voyez un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ous sont restés amis, Royaumes de l’étude ! ô regrettés pays, Dont le peuple , aux yeux vifs, aux fronts purs et limpides Toujo
voquer les assemblées, S’en va, dans les quatre vallées, Chez tout le peuple retentir. Un tel pays rendrait bien vaine L’amb
du sien vît aussi ton nom ! Du moins j’ai voulu te décrire Ce petit peuple qu’en venant On aborde avec un sourire, Mais que
100 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
es l’empereur Décie. Il entre dans le temple ; et à la vue de tout un peuple , en présence des magistrats contre les loix de l’
es mœurs des différentes nations, des Grecs, des Romains, celles d’un peuple civilisé, celles d’un peuple barbare. Dans ces mœ
ons, des Grecs, des Romains, celles d’un peuple civilisé, celles d’un peuple barbare. Dans ces mœurs générales, sont aussi com
es parler ces différens personnages sur le même ton, les grands et le peuple , bien loin de vous accorder leurs suffrages, ne p
eux de la bourgeoisie, c’est le comique bourgeois. S’il peint ceux du peuple , c’est le be. Les ridicules et les vices des gra
de l’art. Le bas comique qui n’est qu’une imitation des mœurs du bas peuple , a sa finesse et ses grâces. Il faut qu’il y ait
ui d’un grand prince, qui a su mêler aux soins du gouvernement de ses peuples , l’étude et la culture des lettres « Ce genre, di
est la manière de s’exprimer des grands, des bourgeois, des hommes du peuple . On n’a qu’à y ajouter plus de choix, plus de pré
n’est point de spectateur qui puisse entendre froidement un homme du peuple , qui placé dans la même situation qu’un prince ma
r l’édit de l’empereur et le déchire. Il voit dans le même instant le peuple porter des idoles sur des autels pour les adorer 
andis que l’ennemi par ma fuite trompé, Tenoit après son char un vain peuple occupé, Et gravant en airain ses frêles avantages
i plus de respect pour son ambassadeur ; Moi, qui formant au joug des peuples invincibles, Ai tant de fois bravé ces Romains si
meux souverains, Ces Parthesd aujourd’hui la terreur des Romains ? Ce peuple triomphant n’a point vu mes images A la suite d’u
a plus qu’à parler ; Il verra le Sénat m’apporter ses hommages, Et le peuple , de fleurs couronner nos images. De cette nuit, P
beaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple , cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, c
é ? Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle : Figure-toi Pyrrhus(a), les y
e, des rois, des héros, des grands, des bourgeois, même des hommes du peuple , parler en vers. Pourquoi serions-nous révoltés d
eut imaginer, comme le dit Grimm dans son traité du Poëme lyrique, un peuple d’inspirés et d’enthousiastes, dont la tête seroi
rs par la suptilité, la pureté et la délicatesse des organes : un tel peuple chanteroit au lieu de parler ; sa langue naturell
e pour mourir à sa place. Mais il paroît tout-à-coup au milieu de son peuple qui célèbre son retour à la vie. En même tems l’a
également en bien des endroits l’intérêt de religion par rapport aux peuples de ces temps-là, et l’intérêt de nation par rappo
supposé qu’un héros faisant une action vraiment intéressante pour les peuples , étoit aidé ou traversé par quelques-uns de leurs
paganisme), telle que la religion existante la faisoit connoître aux peuples , par rapport aux choses humaines ; et de leur fai
dans les poëmes modernes, c’est-à-dire, dans ceux dont l’histoire des peuples chrétiens a fourni ou peut fournir le sujet. La r
e branche du merveilleux soit tirée du fond de la créance commune des peuples pour lesquels on écrit, et que le poëte ne fasse
dans toute l’Europe, et regardés presque comme un point de foi par le peuple superstitieux d’Italie. Cette raison le justifie
ci un exemple. Enée va demander du secours au roi Evandre, contre les peuples d’Italie qui veulent l’empêcher de s’établir dans
Si le poëme épique est l’action de plusieurs hommes, même de tout un peuple , comme il peut fort bien l’être, il faut toujours
es. Voyez comme à sa voix tremblent ces conquérans, Héros aux yeux du peuple , aux yeux de Dieu tyrans ; Fléaux du monde entier
ulut s’opposer à son entreprise : en vain se liguèrent contre lui les peuples armés de l’Asie et de l’Afrique. Le ciel daigna f
atent comme le tonnerre, et frappent comme la foudre. L’un et l’autre peuple interdit, incertain, contemple un spectacle si at
elle fut la fin de Priam, de ce puissant roi de l’Asie, à qui tant de peuples étoient soumis. En une seule nuit, son trône est
s lever de nouvelles troupes dans le Latium(a) ; si des villes et des peuples d’Italie nous promettent leur secours ; si la vic
ce ; Il pardonna souvent ; il régna sur les cœurs, Et des yeux de son peuple il essuya les pleurs. D’Amboised est à ses pieds,
pine et de sang, Ô jours ! ô mœurs ! ô temps d’éternelle mémoire ! Le peuple étoit heureux, le roi couvert de gloire : De ses
ueilleux auprès du trône assis. Ils tiennent sous leurs pieds tout un peuple à la chaîne ; Tous deux sont revêtus de la pourpr
courage ; Des princes de mon sang ennemis déclarés, Tous deux haïs du peuple et tous deux admirés ; Enfin par leurs efforts ou
ce, Fille de tes travaux, vient enrichir la France. Bienfaiteur de ce peuple ardent à t’outrager, En le rendant heureux, tu sa
onneurs ! quels respects ! jamais roi dans la France, N’accoutuma son peuple à tant d’obéissance. Je le vois comme vous, par l
es, Trop fier dans ses succès, mais ferme en ses traverses ; De vingt peuples ligués bravant seul tout l’effort, Admirable en s
conquêtes ; Il n’est point de lauriers qui ne couvrent vos têtes. Un peuple de Héros va naître en ces climats. Je vois tous l
r. Mais Virgile n’en a parlé que selon la tradition et la croyance du peuple Romain, puisqu’il dit lui-même que c’est un événe
écrivains. Nous naissons tous, sujets d’une double puissance. Chaque peuple a son culte, et chaque état ses lois. Malgré l’au
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