d’autant de paragraphes, nous traiterons d’abord de l’entreprise, des
personnages
et du merveilleux ; ensuite de la disposition, de
ion épique comprend trois choses : l’entreprise et ses qualités ; les
personnages
avec leurs caractères et leurs mœurs ; enfin, l’i
ance des exemples qu’elle contient, ou dans le rang et la qualité des
personnages
. Ainsi, l’entreprise de la Jérusalem délivrée est
ecelui d’une passion pernicieuse à l’humanité. Quant à la qualité des
personnages
, elle n’est pas indifférente à l’importance de l’
considérable par la nature même de l’action, ou par la célébrité des
personnages
. 347. L’antiquité peut-elle contribuer à donner d
’exciter ; elle agrandit dans notre imagination les événements et les
personnages
; et, ce qui est plus essentiel, elle laisse au p
nent la Jérusalem délivrée, le Paradis perdu et la Messiade. II. —
Personnages
épiques. 350. Qu’y a-t-il à examiner par rappo
— Personnages épiques. 350. Qu’y a-t-il à examiner par rapport aux
personnages
de l’épopée ? Après le choix du sujet vient le c
de l’épopée ? Après le choix du sujet vient le choix des acteurs ou
personnages
qui doivent favoriser ou entraver l’entreprise. N
urons à parler des différents acteurs de l’épopée, héros principal et
personnages
secondaires plus ou moins importants, de leur nom
t un usage qui a été suivi par tous les poètes épiques, de choisir un
personnage
pour l’élever au-dessus des autres, et en faire l
du sujet est plus sensible, lorsque les incidents se rapportent à un
personnage
principal, comme à un centre commun. Le héros est
rait pas être le héros d’un poème épique. Ce n’est pas que ce premier
personnage
doive nécessairement être tout à fait vertueux, c
onnée par le succès de l’entreprise. 353. Qu’avez-vous à dire sur les
personnages
secondaires ? Parmi les personnages secondaires,
353. Qu’avez-vous à dire sur les personnages secondaires ? Parmi les
personnages
secondaires, on compte les personnages principaux
nages secondaires ? Parmi les personnages secondaires, on compte les
personnages
principaux et les personnages accessoires. Les pr
personnages secondaires, on compte les personnages principaux et les
personnages
accessoires. Les premiers doivent avoir une si gr
t leurs avis ou leur concours pour l’accomplissement de l’action. Les
personnages
accessoires sont des hommes plus ou moins célèbre
particulières, comme Nisus et Euryale dans l’Énéide. Moins il y a de
personnages
importants dans un poème épique, et plus il est f
ra que gagner en grandeur et en intérêt. Ajoutons que le héros et les
personnages
principaux doivent être historiques. Le poète a t
ivent être historiques. Le poète a toute liberté pour la création des
personnages
accessoires. 354. Quel sera le nombre des personn
la création des personnages accessoires. 354. Quel sera le nombre des
personnages
dans l’épopée ? Dans l’épopée, on n’est pas obli
obligé, comme dans le drame, d’annoncer dès le commencement tous les
personnages
qui doivent y paraître. Mais ces deux poèmes ont
. On ne doit en employer ni plus ni moins qu’il n’en faut pour que le
personnage
principal arrive à son but. L’Odyssée, qui nous m
de la fortune, est une belle épopée, quoiqu’elle n’ait guère d’autres
personnages
qu’Ulysse. Le héros de l’Iliade est Achille ; les
’autres personnages qu’Ulysse. Le héros de l’Iliade est Achille ; les
personnages
principaux sont Agamemnon, Nestor, Ulysse, Ajax,
nélas ; enfin Idoménée, Antiloque, Ajax, fils d’Oïlée, etc., sont des
personnages
secondaires, mais qui jouent cependant un certain
ide, qui brille surtout par les détails, n’a pour ainsi dire que deux
personnages
importants, Énée et Turnus. 355. Qu’entend-on par
tères et par mœurs poétiques ? Les qualités que doivent posséder les
personnages
de l’épopée consistent dans ce qu’on appelle cara
appartient à chacun ; ils font voir les traits distinctifs de chaque
personnage
, et les nuances que les dispositions morales et l
lasphémateur. 359. Qu’est-ce qu’un caractère grand ou héroïque ? Les
personnages
poétiques auront un caractère grand ou héroïque,
dignes de la majesté do l’épopée. Dans ce poème, tous les principaux
personnages
doivent avoir un caractère. C’est ainsi que nous
der s’il a pu agir ou parler ainsi dans telle occasion. D’un nouveau
personnage
, inventez-vous l’idée ? Qu’en tout avec soi-même
dans le ton et les manières qui conviennent au siècle où ont vécu les
personnages
, et la nation à laquelle ils appartiennent. Il se
appartiennent. Il serait donc injuste de blâmer Homère, parce que ses
personnages
n’ont point nos mœurs. Il leur a donné les mœurs
seront-elles convenables ? Les mœurs seront convenables, lorsque les
personnages
parleront et agiront selon leur sexe, leur âge, l
la fable ou la tradition, relativement au caractère et aux mœurs des
personnages
. Ainsi, il serait ridicule de représenter Achille
n respect austère. Conservez à chacun son propre caractère. Dans les
personnages
d’invention, le poète a toute liberté pour la pei
les vertus et les vices. Tons ces êtres de raison prennent le nom de
personnages
allégoriques. 375. Le merveilleux philosophique c
ques. 375. Le merveilleux philosophique convient-il à l’épopée ? Les
personnages
allégoriques pris en dehors de toute croyance rel
des Prières qui s’efforcent d’apaiser le courroux d’Achille. Mais les
personnages
allégoriques ne doivent jamais prendre part à une
s qu’il éprouva dans sa grande entreprise ; et une déesse qui joue un
personnage
contre ce héros. On remarque aussi ces deux chose
supposant exaucé, prépare le lecteur en lui montrant la situation des
personnages
au moment où le poème commence, en lui faisant co
par péripéties des changements subits de situation ou de volonté des
personnages
épiques, changements qui les font passer du bonhe
La fable composée est plus piquante que la fable simple, parce que le
personnage
qui raconte paraît toujours aux yeux du lecteur p
sant que le poète. Le principal avantage qui résulte de l’emploi d’un
personnage
pour faire une partie du récit, est de permettre
expose directement, et abréger celles qu’il fait raconter par un des
personnages
. Par ces raisons, cette méthode semble préférable
les discours dans le poème épique ? Lorsque le poète nous montre ses
personnages
délibérant sur une matière importante, il doit to
s l’épopée ? Le poète présente quelquefois les portraits de certains
personnages
connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet d
es passions, soit qu’il raconte lui-même, soit qu’il fasse parler ses
personnages
. Il faut que son récit soit une vraie peinture qu
e flottante, le masque, le cothurne, exhaussa la scène et donna à ses
personnages
des caractères, des mœurs, une élocution pleine d
ractérisée par l’action, c est-à-dire qu’elle fait parler et agir les
personnages
qu’elle emploie. On voit dans le drame la chose q
e fait, et de quelle manière elle se fait, on entend les discours des
personnages
qui imitent, comme si la chose se faisait réellem
nages qui imitent, comme si la chose se faisait réellement et par des
personnages
qui n’imiteraient pas. En un mot, l’épopée consis
l ou supposé, par la parole et par l’action, c’est-à-dire au moyen de
personnages
qui parlent et qui agissent sous les yeux du spec
ion que le drame représente ; 2° la conduite de cette action ; 3° les
personnages
qui concourent à cette action. Nous examinerons c
our que l’unité d’action ne soit pas rompue, il faut que le principal
personnage
soit toujours dans le même péril, depuis le comme
u’à la fin. En effet, si le péril cesse, l’action est finie, et si le
personnage
tombe dans un second péril qui ne soit pas une su
sse que par la mort de cette reine : voilà l’unité d’action. Enfin le
personnage
principal doit réunir tout l’intérêt du spectateu
ion serait double aussi. On peut bien s’intéresser au sort des autres
personnages
, comme on le voit dans nos meilleures .pièces ; m
lieu où elle a commencé. C’est ce que l’on trouve dans Athalie,où les
personnages
agissants ne sortent pas du vestibule de l’appart
mps. En effet, le peu de temps donné à une seule action ne permet aux
personnages
de parcourir que pou d’espace. Cependant ici, com
duit ; si les scènes sont heureusement agencées ; si le caractère des
personnages
est vrai ; si l’intérêt se soutient et va croissa
ce de ce qui va suivre. Elle doit leur faire connaître les principaux
personnages
qui paraîtront sur la scène, leurs desseins, leur
l’exposition ? L’exposition dramatique doit être en action ; et les
personnages
eux-mêmes, occupés de leurs intérêts et de l’état
re d’ouvrir la scène est languissante, froide et peu naturelle, si le
personnage
qui se parle n’a pas sujet d’être vivement agité,
on qu’il remplit un éclat admirable, et que la terreur qui saisit les
personnages
, au moment où Auguste les appelle, commence à eng
ger l’intérêt que leur complot a fait naître. Les confidents sont des
personnages
subalternes et souvent assez insignifiants, qui s
ans la comédie), il faut que cette partie du drame soit faite par des
personnages
importants et grandement intéressés à l’action, o
et grandement intéressés à l’action, ou, en d’autres termes, par des
personnages
principaux. Corneille, nous l’avons dit, n’a pas
action y sont racontés par Laonice à Timagène, qui sont tous deux des
personnages
subalternes ; ce récit est de plus interrompu par
st un autre défaut. — Les anciens donnaient le nom de protatiques aux
personnages
chargés de faire l’exposition. 434. Qu’appelle-t-
sairement le spectateur dans l’incertitude sur le sort des principaux
personnages
. De là, ces passages de la crainte à l’espérance,
être le passage d’un état certain à un état déterminé. La fortune des
personnages
intéressés dans l’intrigue est, durant le cours d
t qu’il sache, en se retirant, le sort et la situation des principaux
personnages
qui ont paru sur la scène. Si l’achèvement a quel
oûment peut se faire de deux manières : par reconnaissance, lorsqu’un
personnage
, ou ne se connaît pas lui-même, ou ne connaît pas
on, un événement qui change la face des choses, et qui fait passer le
personnage
intéressant du malheur à la prospérité, ou de la
m de péripétie ; s’il est malheureux, c’est-à-dire si un ou plusieurs
personnages
périssent, comme dans Polyeucte, Britannicus, il
strophe ; enfin, il est mixte, et la révolution est double, lorsqu’un
personnage
triomphe et que l’autre succombe, comme dans Atha
tention des spectateurs. C’est cet espace de temps pendant lequel les
personnages
, entraînés hors de la scène par des circonstances
haque scène est caractérisée par l’entrée ou la sortie des différents
personnages
qui ont part à l’action, soit en conseillant, soi
cours d’un acte, le théâtre ne reste jamais vide. Par conséquent, les
personnages
qui paraissent dans une scène ne doivent jamais s
ette précaution, on serait surpris de voir, à la fin de la pièce, des
personnages
dont on n’aurait point entendu parler. En troisiè
t, le dénoûment doit avoir lieu à la dernière scène. § III. — Des
personnages
dramatiques. 459. Qu’y a-t-il à considérer rel
nnages dramatiques. 459. Qu’y a-t-il à considérer relativement aux
personnages
dramatiques ? Dans le drame, ce sont les personn
elativement aux personnages dramatiques ? Dans le drame, ce sont les
personnages
qui fixent principalement l’attention du spectate
déterminé ; il suffit qu’il ne s’en trouve pas d’inutiles. Parmi ces
personnages
, il y en a un qui est toujours dominant, et pour
plus vives couleurs. 460. Que faut-il observer pour bien peindre les
personnages
? Si le poète dramatique veut bien représenter s
les personnages ? Si le poète dramatique veut bien représenter ses ;
personnages
, s’il veut les peindre convenablement, et les ren
dramatique ? Le dialogue dramatique est un entretien entre plusieurs
personnages
d’une pièce de théâtre, ou la manière dont conver
ité, comme le dialogue philosophique. Horace défend d’employer quatre
personnages
dans un dialogue : …… Nec quarta loqui persona l
un entretien, pour être intéressant, ne doit avoir lieu qu’entre deux
personnages
ou entre trois au plus ; encore dans ce dernier c
upé à propos. Corneille, de tous nos tragiques, est l’auteur dont les
personnages
se répondent le mieux dans les deux espèces de di
464. Qu’est-ce que le monologue ? Le monologue est le discours d’un
personnage
resté seul sur le théâtre où il se parle à lui-mê
es n’ont pas de chœur, mais l’expression d’un combat intérieur, où le
personnage
paraisse irrésolu et délibérant avec lui-même sur
ion. On ne peut lui donner une certaine étendue que dans le cas où le
personnage
est accablé sous le poids d’une grande infortune
on. Elle est héroïque par le caractère de ceux qui la font, quand les
personnages
qui agissent ou contre lesquels on agit sont des
t aussi noble, le poète monte ses idées et son style au niveau de ses
personnages
, et les moindres détails y prennent de la dignité
elle est accompagnée, par la situation où se trouvent les principaux
personnages
, remue fortement le cœur, et l’agite avec véhémen
tragique doit, pour exciter ce sentiment dans notre âme à l’égard du
personnage
auquel nous nous intéressons, nous le faire voir
vement par l’expression ou représente par l’action même le malheur du
personnage
pour lequel on s’intéresse, il ne manquera pas d’
caractères élevés, des sentiments nobles et généreux, en un mot, des
personnages
héroïques. Il n’appartient qu’aux véritables héro
ont le mieux réussi à produire l’admiration : ils agrandissent leurs
personnages
en leur inspirant toujours une vertu, une force,
avec une simplicité sans bassesse. C’est le style qui convient à des
personnages
de haute distinction. Supposez des monarques, des
ie. Mais remarquez que ce n’est pas le poète qui parle, mais bien les
personnages
qui s’entretiennent de quelque affaire importante
s directes, les apostrophes aux êtres insensibles, excepté lorsque le
personnage
qui parle est sous l’impression d’une passion qui
, diverses nuances selon le caractère, les passions, la situation des
personnages
. Nous ferons comprendre cette vérité par des exem
e nécessaires, et toujours dictées par le sentiment ou la passion. Un
personnage
qui décrit un objet, doit avoir un grand intérêt
de la vérité ; le langage doit être simple, du ton de la chose et des
personnages
, mais correct, facile et pur, naïf, ingénieux, se
nous émouvoir, quand même on serait allé chercher le caractère de ses
personnages
dans les cours d’assises et jusque dans les bagne
te différence cependant que dans celle-ci, le danger et le malheur du
personnage
pour lequel on s’intéresse, croissent et redouble
quelque divinité ou de quelque être surnaturel qui se mêle parmi les
personnages
dans les événements extraordinaires, dans les déc
repos et ses intervalles, le poète distingue dans le discours de ses
personnages
le moment tranquille du moment passionné. Le musi
ours tranquille, c’est-à-dire l’entretien uni, le simple dialogue des
personnages
, par une espèce de chant qui approche beaucoup de
ariette. Ce chant ne peut donc être placé que dans les endroits où le
personnage
se livre aux transports d’une passion douce ou vi
fait entendre qu’au commencement de la pièce et à l’arrivée de chaque
personnage
sur le théâtre. Il est souvent mélangé de comique
es manières des grands seigneurs, et qui ne parlera que de rois et de
personnages
illustres ; un homme, en un mot, qui choquera, pa
e de caractère et le comique d’intrigue, c’est-à-dire dans lequel les
personnages
sont engagés, par les vices du cœur ou par les tr
s, ne doit oublier aucun trait propre à caractériser parfaitement ses
personnages
, surtout le personnage principal, dont le caractè
trait propre à caractériser parfaitement ses personnages, surtout le
personnage
principal, dont le caractère doit se développer a
-ce que la comédie héroïque ? La comédie héroïque est celle dont les
personnages
sont pris d’un ordre supérieur, où l’on met sur l
s pensent que le caractère d’un drame vient moins de la condition des
personnages
que du rôle qu’on leur fait jouer. 519. Qu’est-ce
els, tirés du fond de l’intrigue même, et amenés par la situation des
personnages
; ce qui demande beaucoup d’art et de délicatesse
nt où le père usurier rencontre en face son fils emprunteur, les deux
personnages
qui les introduisent prennent soudain la fuite, e
ituation des acteurs. Aux premières phrases sorties de la bouche d’un
personnage
, on reconnaître sa profession, son âge et son hum
tinuité de portraits détachés, se succédant scène par scène devant un
personnage
qui les dévoile .en fournissant à leurs rôles, ou
. Cette sorte de pièce amuse par la ressemblance des figures avec les
personnages
qui se rencontrent dans le monde. On n’y trouve n
ces à tiroir sont presque toujours suivies d’une danse formée par les
personnages
qui ont paru sur la scène. Un esprit vif et plais
résenté en passant. Ce genre tient à la comédie par l’intrigue et les
personnages
, et à l’opéra par le chant dont il est mêlé. Le r
une passion. Il faut que la poésie y peigne toujours la situation du
personnage
, qu’elle soit naturelle, précise, constante, et q
a musique. L’ariette ne peut être chantée que dans les endroits où le
personnage
est agité de quelque passion. Elle doit être de p
plusieurs couplets qui termine les pièces de ce genre, et dont chaque
personnage
chante un couplet sur la scène. Aujourd’hui on do
elle dont la profession est de représenter des pièces dramatiques. Le
personnage
est l’individu réel ou supposé dont on représente
es actions. Quand Talma jouait Néron dans Britannicus, Néron était le
personnage
et Talma l’acteur. La scène est l’endroit, ordina
nd, et vraie seulement dans les noms : c’est lorsqu’on attribue à des
personnages
qui ont existé une action qu’ils n’ont pas faite.
l’action se passent dans des endroits assez voisins pour que tous les
personnages
y aillent et viennent naturellement. Unité de te
de la signification primitive indiquée tout à l’heure) la réunion des
personnages
qui se trouvent en scène. Dans cette acception, l
une partie de l’acte, et il y en a une nouvelle toutes les fois qu’un
personnage
entre ou sort, quoique le lieu de l’action reste
ents produit, et qui changent quelquefois la situation respective des
personnages
, s’appellent péripéties, d’un mot grec qui signif
heureuse. Ce mot s’applique donc spécialement à la tragédie. § 71.
Personnages
. Chez les anciens, il n’y eut pas d’abord plus
Personnages. Chez les anciens, il n’y eut pas d’abord plus de deux
personnages
conversant à la fois sur la scène : Sophocle imag
e ne pas dépasser ce nombre150. Chez les modernes, on admet autant de
personnages
ensemble que le sujet en demande. Le poète ne peu
t en demande. Le poète ne peut bien distinguer et faire connaître ses
personnages
que par les mœurs et les caractères qu’il leur do
rait aussitôt l’auteur et le ferait paraître aux lieu et place de son
personnage
. Ainsi, le ton poétique est prétentieux, ridicule
drame, n’est pas facile à écrire. Il faut faire passer la parole d’un
personnage
à l’autre selon les idées, et non pour le besoin
lheureux, d’après les sentiments qu’ils excitent, d’après le rang des
personnages
, et le ton général du style. On a ainsi la tragéd
Parlons d’abord de la tragédie. C’est une pièce dramatique, dont les
personnages
sont des rois, des princes ou ceux qui gouvernent
us souvent malheureux ; ce qui nous fait craindre pour les principaux
personnages
et nous intéresse vivement à leur sort ; enfin le
et c’est pour cela que nous insistions tout à l’heure sur le rang des
personnages
. Dès que les princes des peuples sont pour quelqu
on a jusqu’ici réservé le nom de tragédie aux pièces tristes dont les
personnages
sont de la plus haute condition. Comme nous le di
ns exiger absolument une action terminée par la mort de quelque grand
personnage
, en veut donc une qui, par ses diverses circonsta
s Romains n’en ont point fait usage, qu’elle défigure et rabaisse les
personnages
historiques dont on emprunte les noms ; qu’enfin,
« Créer un sujet, inventer un nœud et un dénouement ; donner à chaque
personnage
son caractère et le soutenir ; faire en sorte qu’
se ; faire de beaux vers qui ne sentent point le poète et tels que le
personnage
aurait dû en faire s’il parlait en vers : c’est l
et intéressant dans l’espace de trois heures ; ne faire paraître les
personnages
que quand ils doivent venir ; former une intrigue
ophocle succéda à Eschyle. Nous avons déjà dit qu’il mit un troisième
personnage
sur la scène ; de plus, il supprima ce que le sty
ème comique est, en général, celui où l’on introduit sur la scène des
personnages
qui font une action amusante et risible, mais com
ar le sujet, qui est gai au lieu d’être triste ; par la condition des
personnages
, qui sont pris dans la vie commune et la classe m
et le ton du dialogue, qui doit être en rapport avec le sujet et les
personnages
. La fin morale de la comédie est de nous corriger
lusieurs sortes, selon la forme du langage qu’on y emploie, selon les
personnages
qu’on y fait paraître, selon l’action qu’on y rep
n’ont aucune liaison entre elles. Le poète y fait paraître plusieurs
personnages
qui ont chacun leur intérêt particulier. Ils vien
lier. Ils viennent successivement ou plusieurs ensemble entretenir un
personnage
qui reste tout le temps sur la scène et qui ne fa
bien d’autres, vivront tant qu’on aimera la bonne comédie. Quant aux
personnages
admis dans la comédie, ils peuvent être de tous l
Attendez-moi sous l’orme de Regnard, ce sont des paysans. Lorsque les
personnages
sont un peu élevés ou voisins de ceux de la tragé
ne certaine espèce. Le titre de l’original, les noms et les rangs des
personnages
sont conservés ou changés de manière à ce qu’on l
plus tard on pensa à varier le spectacle : on voulut représenter des
personnages
mythologiques ou surhumains : il fallut les faire
de de machines, des changements à vue de décorations, de costumes, de
personnages
même, commandés par ces puissances. Le goût de ce
ouvait se prendre dans ce sens, puisqu’il s’applique spécialement aux
personnages
présents sur le théâtre174 ; on imagina de le rem
arts étant depuis longtemps cultivés dans la bonne compagnie, divers
personnages
ont dû être mis sur la scène, qui chantaient ou d
es par quelques phrases de musique d’un caractère analogue à celui du
personnage
. Dans les opéras ou grands opéras (on les nomme a
t ensuite, selon le caractère général de la pièce et la condition des
personnages
, en tragédie lyrique et comédie lyrique. Armide,
oyons, cette action imitée, comme si elle se faisoit réellement : les
personnages
qui y concourent, agissent sous nos yeux ; et nou
que le drame représente ; 2°. à la conduite de cette action ; 3°. aux
personnages
qui concourent à cette action. I. Des Qualit
et vraie seulement dans les noms : c’est lorsque l’on attribue à des
personnages
qui ont existé, une action qu’ils n’ont pas faite
un amant qui veut obtenir la main de la personne qu’il aime, etc. Ces
personnages
commencent, poursuivent et achèvent leur entrepri
ssation de ces mêmes difficultés, de ces mêmes obstacles, soit que le
personnage
qui fait l’action, vienne à bout de son entrepris
doit se retirer, sans ignorer le sort et la situation des principaux
personnages
, et même sans être incertain si, après l’action q
sur le théâtre plusieurs actions à-la-fois, il est clair que le même
personnage
ne pourroit point les faire toutes en même temps.
re toutes en même temps. Il faudroit qu’il y eut autant de principaux
personnages
que d’actions. Ces personnages partageroient donc
droit qu’il y eut autant de principaux personnages que d’actions. Ces
personnages
partageroient donc l’intérêt du spectateur. Or l’
divisé, ne pourroit être que très-foible. Si l’on suppose que le même
personnage
feroit successivement toutes ces actions, je dira
e de l’unité de péril. L’action est encore une, quand le principal
personnage
est, depuis le commencement jusqu’à la fin, dans
in, dans le même péril. Si ce péril cesse, l’action est finie : si le
personnage
tombe dans un second péril qui ne soit pas une su
e de l’unité d’intérêt. Enfin l’action est une, quand le principal
personnage
réunit tout l’intérêt du spectateur, comme Joas d
gédie de ce nom. Ce n’est pas qu’on ne puisse s’intéresser aux autres
personnages
, et qu’ils ne puissent eux-mêmes être diversement
de théâtre. Mais tous ces intérêts divers s’y rapportent au principal
personnage
; et c’est-là une des règles les plus essentielle
’intérêt qu’on prend à Andromaque. Le cœur est partagé entre ces deux
personnages
. Aussi entre-t-on moins vivement dans les sentime
tant à une représentation de cette dernière pièce, dit au sujet de ce
personnage
: et Antiochus, qu’en ferons-nous ? Il faut le m
nc essentiel que le lien de la scène soit un lieu commun, où tous les
personnages
se rendent, pour faire toute l’action représentée
ticulier. Racine a exactement observé cette règle. Dans Athalie, les
personnages
agissans ne sortent point du vestibule de l’appar
intermède. Cet intermède on entr’acte est cet espace de temps, où les
personnages
entraînés par des circonstances qui les ont oblig
ènes, sont caractérisées par l’entrée, on par la sortie des différens
personnages
qui ont part à l’action, soit en conseillant, soi
ous. Il est indispensable que dans le premier acte, on nomme tous les
personnages
, ou du moins tous les principaux qui doivent conc
u’on y fasse connoître en partie leur caractère. Il faut donc que ces
personnages
se montrent, ou, s’ils ne se montrent pas, qu’ils
e premier ; ce qui ôte la surprise de voir, à la fin de la pièce, des
personnages
dont on n’auroit point entendu parler. Prépara
table sujet de la pièce, soit par un récit, soit par les discours des
personnages
. On nomme protatiques les personnages qui font ce
écit, soit par les discours des personnages. On nomme protatiques les
personnages
qui font ces récits, par lesquels l’action est pr
action y sont racontés par Laonice à Timagène, qui sont tous deux des
personnages
subalternes : ce récit est de plus interrompu par
sairement le spectateur dans l’incertitude sur le sort des principaux
personnages
. De là ces passages de la crainte à l’espérance,
: surprises ou coups de théâtre, situations, sentimens, discours des
personnages
, tout doit s’y rapporter. C’est ainsi que les par
vec la dernière scène, et instruire le spectateur du sort de tous les
personnages
. Il faut qu’il soit préparé, mais qu’il ne puisse
r Joas sur le trône d’Israël. Il y a toujours révolution, soit que le
personnage
qui fait l’entreprise réussisse, soit qu’il échou
qui meurt victime de la calomnie. La révolution est double lorsqu’un
personnage
succombe et qu’un autre triomphe, comme dans Atha
is et veut tout oublier. Voilà le dénouement. III. Ds. Les
personnages
ou acteurs dans un ouvrage dramatique, sont le pr
éâtre, soit des anciens, soit des modernes. Mœurs ou caractères des
personnages
dramatiques Le poëte ne peut bien faire connoî
ques Le poëte ne peut bien faire connoître et bien représenter ses
personnages
que par les mœurs ou caractères (car on peut conf
se1. Les moeurs particulières sont le caractère distinctif de chaque
personnage
, soit historique, soit inventé. Il faut que le mê
chaque personnage, soit historique, soit inventé. Il faut que le même
personnage
ait les moeurs de sa nation, de sa patrie ; par c
e portrait, Peindre Caton(a) galant, et Brutus(b) dameret3. Le même
personnage
doit de plus avoir ses propres mœurs, et montrer
rs, dans tous ses sentimens, un caractère qui le distingue des autres
personnages
. Dans la tragédie de Sertorius, on voit deux, hér
e réunion des mœurs générales et des mœurs particulières dans le même
personnage
, est le triomphe de l’art. Qualités des mœurs
t contraster le crime et l’innocence. Cette Bonté, dans les mœurs des
personnages
, doit donc être une bonté poétique ; bonte qui, s
e plus gén suivi) dans la conformité des actions et des discours d’un
personnage
, avec l’opinion qu’on à conçue de lui. Ainsi, lor
cation. Les mœurs sont convenables, lorsqu’on fait agir et parler les
personnages
selon leur âge, leur sexe, leur pays, leur siècle
dans un âge avancé. Les mœurs seront ressemblantes, si les mœurs des
personnages
connus sont précisément celles que l’histoire ou
r Ulysse comme un grand guerrier, Achille comme un homme éloquent. Un
personnage
invente peut avoir le caractère qu’il plaira au p
ls que nous les y trouvons. Enfin les moeurs sont égales, lorsque les
personnages
paroissent jusqu’à la fin de l’ouvrage, avec le m
; tous se soutiennent jusqu’au dénouement. Quand le poëte imagine, un
personnage
, il doit d’abord en marquer le caractère par des
le montrer dans la suite toujours tel qu’il l’a peint. D’un nouveau
personnage
, inventez-vous l’idée ? Qu’en tout, avec soi-même
ue ce seroit un grand défaut dans un ouvrage dramatique, si plusieurs
personnages
avoient les mêmes mœurs particulières, parce qu’i
un fasse ressortir l’autre. Il faut pour cela choisir ou imaginer des
personnages
, dont chacun ait un caractère qui ne soit propre
y alors une nuance forte et bien marquée, qui distingue chacun de ces
personnages
d’une manière sensible et frappante. Voyez dans l
et de faire contraster les caractères. Style dramatique. Chaque
personnage
doit parler suivant sa condition, son âge, son pa
de Tbèbes ou un citoyen d’Argos. Si vous faites parler ces différens
personnages
sur le même ton, les grands et le peuple, bien lo
. Il faut donc que le poëte se transforme, pour ainsi dire, en chaque
personnage
, pour le faire parler d’une manière convenable à
faire parler d’une manière convenable à son état actuel, et comme ce
personnage
parleroit lui- même. Le poëte ne doit jamais se m
à moins qu’elles ne soient naturellement dictées par la situation du
personnage
; comme les maximes qu’on trouve éparses dans les
e.ee qui précède, et qui ne sont pas des maximes dans la bouche de ce
personnage
. Ce sont, en quelque façon, des principes qu’il s
ir son innocence. Du dialogue, et du monologue. Quand plusieurs
personnages
dramatiques logue, et parlent, et qu’ils parlent
i n’ait un rapport direct à l’action. Quelqu’un a très-bien dit qu’un
personnage
qui, dans une situation intéressante, s’arrête à
ne point perdre de vue le terme de l’événement, qui est son objet. Un
personnage
ne dira donc que ce qu’il faut : un autre personn
st son objet. Un personnage ne dira donc que ce qu’il faut : un autre
personnage
ne lui répondra que quand il devra le faire ; et
alors remplie que de ce qui, l’occupa, et non de ce qu’on lui dit. Le
personnage
plein de son objet, ou ne répond point, ou ne rép
’il est beau de ne pas bien répondre. Mais remarquons, que quoique ce
personnage
agité d’une grande passion, ne réponde pas direct
amatiques ne s’attachant qu’à la vérité, font toujours répondre leurs
personnages
avec justesse, et jamais hors de propos. J’en cit
’est pas dans la nature. Le monologue doit être un combat du cœur. Le
personnage
y paroît irrésolu, et délibérant, pour ainsi dire
poëme comique est en général celui où l’on introduit sur la scène des
personnages
qui font une action amusante et risible, mais com
Rousseau, par la nécessité de donner le dernier coup de pinceau à son
personnage
. Il y a plusieurs moyens de bien peindre les ridi
es de Molière et de nos bons comiques. Tout s’y rapporte au principal
personnage
. Pour bien traiter ce caractère, qui seul est le
elle comédie du Gx. Le caractère de Lisimon, riche bourgeois ennobli,
personnage
brusque et familier, est presque aussi saillant q
lier, est presque aussi saillant que. celui du comte de Tuffières, ce
personnage
si vain, si fier de ses aïeux et de sa noblesse.
on ; et c’est par là même qu’ils sont plus en Jeu que tous les autres
personnages
, auxquels ils donnent le mouvement. Mais aucun de
ne doit omettre aucun trait qui puisse caractériser parfaitement ces
personnages
, sur-tout le principal. Qu’on se rappelle ici en
nous frappent, qui nous instruisent bien mieux que ne le feroient des
personnages
parfaitement ressemblans à quelques-uns des misan
été. Si Molière avoit omis un seul trait vraiment caractéristique, le
personnage
étoit manqué ; le tableau n’étoit pas fini. Le po
server des gradations dans le développement du caractère du principal
personnage
. Si, celui- ci ne paroît point dans l’exposition
onnage. Si, celui- ci ne paroît point dans l’exposition du sujet, les
personnages
qui la font (il est assez indifférent que ce soie
ls, tirés du fonds de l’intrigue même, et amenés par la situation des
personnages
; ce qui demande beaucoup d’art et de délicatesse
sa source dans l’action même, et qui se trouve dans la situation des
personnages
. Le second n’est autre chose que les bons mots, l
tant qu’il nous instruit. C’est là que le poëte, en nous montrant son
personnage
sous le côté ridicule, dévoile au grand jour le c
er qu’à dresser son plan et à conduire son action, de manière que ses
personnages
se trouvent dans des situations vraiment comiques
sées les plus simples produiront cet effet à cause de la situation du
personnage
. Analyse d’une comédie de Molière. Pour av
près de la même force, qui brillent presqu’également. Les principaux
personnages
sont Sganarelle, Ariste frères, Isabelle, Léonor
e par des discours relatifs à la façon de vivre de chacun de ces deux
personnages
. On va voir le sujet exposé dans celle qui suit.
ne renferme en grande partie que des discours qui font connoître les
personnages
, et qu’il n’y a pas beaucoup d’action : c’est ce
tyle convenable et proportionne à la nature du sujet, à la qualité du
personnage
, et à la situation où il se trouve. Voilà pourquo
prenne, sera donc vraiment simple et naturel, si l’on fait parler un
personnage
, comme on doit supposer qu’il parle (lorsqu’il pa
e que nous avons distingués, et qui sont marqués par la condition des
personnages
agissans, doivent servir de base à l’élocution da
il est plein de jugement et de raison. C’est Chrisale qui parle : ce
personnage
, qui, comme on vient de le voir, est d’un caractè
e de l’Archipel, et qui vivoit l’an 536 avant Jésus-Christ, y jeta un
personnage
qui parloit seul. Ses acteurs barbouillés de lie,
même de Thespis, introduisirent dans la première un certain nombre de
personnages
, et l’élevèrent sur un théâtre décent, en lui don
s n’ont aucune liaison entr’elles. Le poëte y fait paroître plusieurs
personnages
qui ont chacun leur intérêt particulier. Ils vien
sulté. Elles sont presque toujours suivies d’une dause formée par les
personnages
qui ont paru sur la scène. Un esprit vif et plais
e la première espèce, le titre de l’original, les noms et le rang des
personnages
, l’action, l’intrigue, la catastrophe sont entièr
ue. Mais il change avec le titre de la fable, les noms et le rang des
personnages
; il dégrade cette action, la rend basse de noble
bien choisis, et qu’ils conviennent aux sentimens, à la situation des
personnages
. La connoissance des principes de la musique, et
cile à faire. Il faut que la poésie y peigne toujours la situation du
personnage
; qu’elle soit naturelle, précise, coulante, et q
sique. L’ariette ne peut donc être placée que dans les endroits où le
personnage
est agité de quelque passion. Elle doit de plus ê
ue n’a point lieu dans l’opéra comique, à cause du peu de dignité des
personnages
qu’on y introduit, et auxquels on ne suppose pas
anière qu’il paroisse faire partie du sujet, et qu’il se rapporte aux
personnages
. C’est une règle qu’il est important de ne pas vi
Cléopâtre qui poignarde un de ses fils et veut empoisonner l’autre ;
personnages
atroces, mais qui, dans leurs forfaits mêmes, ont
Britannicus, de Mithridate, etc. Héroïque par l’état des acteurs. Les
personnages
qui agissent, ou contre lesquels on agit, sont de
outes celles qui n’ont rien de funeste, quand même les plus illustres
personnages
en seroient les auteurs. Mais il ne faut pas croi
elle est accompagnée, par la situation où se trouvent les principaux
personnages
, remue fortement le cœur, et l’agite avec véhémen
ue doit donc, pour exciter ce sentiment dans notre âme à l’égard d’un
personnage
qui nous intéresse, nous le faire voir dans des c
ment par l’expression, ou représente par l’action même, le malheur du
personnage
pour lequel on s’intéresse, il ne manquera pas d’
quelle il y a des obstacles à vaincre, et où par conséquent plusieurs
personnages
agissent l’un contre l’autre. Or, le principal, c
ur qui ne seroit que la juste punition de ses forfaits ? Ce principal
personnage
, loin d’être intéressant, seroit odieux. Il ne do
éclatante dans l’opprobre et dans l’humiliation. Il faut donc que ce
personnage
auquel se rapporte tout l’intérêt, et dont le mal
u’il se livre aveuglément aux perfides conseils de Narcisse. Ces deux
personnages
, plus malheureux que coupables, n’ont pas mérité
a pitié que nous avons pour leurs victimes. J’ai dit que le principal
personnage
ne doit être ni tout-à-fait trop bon ni tout-à-fa
out-à-fait vertueux comme Joas et Antiochus, et être persécuté par un
personnage
tout-à-fait méchant, pourvu que celui-ci succombe
craindre, lui qui étant sujet aux mêmes foiblesses que ces illustres
personnages
, a bien moins de ressources pour prévenir les mal
stances qui accompagnent une action, sont celles des rapports que les
personnages
agissans ont entr’eux. Toute action, suivant Aris
es actions tragiques qui se passent entre des amis ou des proches, le
personnage
qui agit contre un autre, on le connoît avant d’a
sur le théâtre ; comme Atalide, Mithridate, Phèdre, etc. ; 2°. qu’un
personnage
peut y tuer un autre personnage, lorsque celui qu
Mithridate, Phèdre, etc. ; 2°. qu’un personnage peut y tuer un autre
personnage
, lorsque celui qui tue, est dans une passion viol
Zaïre, et qui presqu’aussi-tôt se poignarde lui-même : ou lorsque le
personnage
tué est méchant et tout-à-fait criminel, comme Th
éâtre. Mais nous ne pourrions voir qu’avec la plus grande horreur, le
personnage
qui réunit tout l’intérêt, et par conséquent vert
quent vertueux quoiqu’un peu coupable, tué sous nos yeux par un autre
personnage
. Tels seroient Britannicus, Bajazet, et même Pyrr
é le peu d’intérêt qu’il y excite. C’est ici le lieu d’observer qu’un
personnage
méchant, tué, soit sur la scène, soit derrière la
derrière la scène, doit l’être, autant qu’il est possible, non par le
personnage
aimé, mais par un autre. C’est ainsi que Corneill
’est le choc des grands intérêts qui se croisent, et qui divisant les
personnages
, produisent en eux cette diversité, cette opposit
oppant, il peindra les caractères, et d’autant plus aisément, que ses
personnages
ne pourront agir les uns contre les autres, sans
tels qu’ils sont. Le poëte comique distribuant son action, dit : mes
personnages
doivent agir de telle manière, parce qu’ils ont t
ont tel caractère. Le poëte tragique distribuant la sienne, dit : mes
personnages
doivent avoir tel caractère, parce qu’ils agissen
’il est possible de le faire par la voie de l’analyse. Les principaux
personnages
de cette tragédie sont Agamemnon, Ulysse, Achille
reur et de pitié qui y étoient présentés. 3°. En faisant soupirer les
personnages
tragiques, on les défigure ; on leur donne presqu
aurez saisi le véritable style de la tragédie. Mais observez que ces
personnages
n’étant pas supposés être poëtes, vous ne devez p
e sentir que ce n’est point ici le poëte qui parle, mais que c’est le
personnage
même, livré à une passion ; à un sentiment qui re
en courant. Une règle invariable pour le style tragique, est que les
personnages
doivent toujours parler avec dignité, mais sans e
poëte ne doit jamais perdre de vue, même quand il fait raisonner ses
personnages
. La passion et le sentiment qui les animent, doiv
diverses nuances, selon le caractère, les passions, la situation des
personnages
. Il n’est personne qui n’admire dans Phèdre le be
au si brillant et si fleuri, n’est pas bien placé dans la bouche d’un
personnage
accablé de douleur, et qui fond en larmes en fais
essaires, et toujours occasionnées par le sentiment ou la passion. Un
personnage
qui décrit un objet, doit toujours avoir un grand
ion de laquelle, une tragédie ne peut être vraiment intéressante. Les
personnages
n’attachent le spectateur qu’autant qu’ils se rép
e spectateur s’intéresse à celui qui parle, et que les passions de ce
personnage
, ses vertus, ses malheurs, ses foiblesses fassent
n sujet, dit-il ; inventer un nœud et un dénouement ; donner à chaque
personnage
son caractère, et le soutenir ; faire ensorte qu’
se, faire de beaux vers qui ne sentent point le poëte, et tels que le
personnage
auroit dû en faire s’il parloit en vers ; c’est-l
et intéressant dans l’espace de trois heures ; ne faire paroître les
personnages
que quand ils doivent venir ; former une intrigue
ù l’on voyoit une certaine pompe et une certaine majesté ; rendit ses
personnages
héroïques, et leur donna des habits convenables à
vive des grandes passions, l’élévation des sentimens, la dignité des
personnages
, un spectacle majestueux et imposant ; on trouve
en vers. Pourquoi serions-nous révoltés d’entendre chanter ces mêmes
personnages
, soit dans la tragédie-lyrique, soit dans l’opéra
quelque divinité, ou de quelque être surnaturel qui se mêle parmi les
personnages
; dans des événemens extraordinaires, dans les dé
différence pourtant que dans la tragédie, le danger et le malheur du
personnage
pour lequel on s’intéresse, croissent et redouble
repos et ses intervalles ; le poëte distingue dans le discours de ses
personnages
le moment tranquille, et le moment passionné. Le
urs tranquille, c’est-à-dire, l’entretien uni, le simple dialogue des
personnages
, par un genre de déclamation appelé récitatif. Le
c être placé, comme je l’ai dit ailleurs, que dans les endroits où le
personnage
se livre aux transports d’une passion douce ou vi
eurs sujets que dans la mythologie ou le roman, ils ont asservi leurs
personnages
à une passion efféminée qui fait la base de leurs
un style qui soit toujours conforme, par sa simplicité, à l’état des
personnages
. L’opéra avoit déjà pris naissance en Italie, lor
n, ou seulement de quelque prince ; soit par l’état et la qualité des
personnages
, lorsque ce sont des rois, des héros. Ajoutons ic
ns, les vertus et les vices, présentés sous une forme visible ; tous,
personnages
qu’on appelle allégoriques. Là, pour nous enchan
ant au combat contre Satan, qui est un être physique et réel, fait un
personnage
un peu forcé. L’épopée est le pays des fictions.
lorsqu’il y a quelque raison de croire qu’elle a été faite. Ainsi les
personnages
de l’épopée ne doivent jamais agir sans un motif,
uite nécessaire de l’autre. Mais il ne faut pas croire que l’unité du
personnage
puisse faire ici l’unité de l’action. Le poëme ép
rts, selon que la matière est plus ou moins éloignée du sujet. Des
personnages
et de la morale, dans le poëme épique. On n’es
ue, comme dans le dramatique, d’annoncer dès le commencement tous les
personnages
qui doivent y paroître. Mais ces deux poëmes ont
s reproches de la critique, s’il ne l’avoit point fait. Les mœurs des
personnages
, dans l’épopée, doivent être, comme dans le poëme
eux connoître ces divers caractères. Ce sont les propres discours des
personnages
mêmes, leurs actions, leur conduite. Attachez-vou
, qui soit le chef de l’entreprise. On juge d’avance que ce principal
personnage
doit être vertueux, puisque l’action qu’il entrep
roit pas être le héros d’un poëme épique. Ce n’est pas que ce premier
personnage
doive nécessairement être tout-à-fait vertueux co
rce qu’il prend un intérêt réel et direct à ce que font et disent ces
personnages
, mais encore parce qu’ils l’instruisent sans avoi
rs qu’il éprouva dans sa grande entreprise, et une Déesse qui joue un
personnage
contre ce héros. On remarquera de même ces deux c
nomme composée. Celle-ci a un avantage sur la première, parce que le
personnage
qui raconte, paroît toujours, aux yeux du lecteur
e poëte se montre et parle en son nom, et celle où il fait parler ses
personnages
, en rapportant leurs discours ; ce qui fait alors
des interlocuteurs dans l’épopée. Lorsque le poëte nous montre ses
personnages
s’entretenant ensemble, on délibérant sur une mat
e seul au combat ; c’est ce que j’ambitionne ». Des portraits des
personnages
de l’épopée. Le poëte présente quelquefois ave
. Le poëte présente quelquefois avec art les portraits de certains
personnages
connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet d
nir les Dieux. Mais il faut qu’en racontant, ou en faisant parler ses
personnages
, il se livre lui-même à toute la chaleur de son â
Justice personnifiées, qui interviennent dans l’action ; la Mollesse,
personnage
épisodique, font le merveilleux de ce poëme. La p
me l’homme de génie qui s’exprime fortement, et qui peint de même ses
personnages
; mais plus souvent encore le déclamateur outré,
tique de l’imagination, l’action épique grandit par la distance : ses
personnages
sont à la fois humains et surnaturels. Les héros
es au Tasse, à Milton et à Camoëns, ce n’est pas d’avoir emprunté des
personnages
à la religion chrétienne, c’est d’avoir laissé à
t, c’est le merveilleux philosophique ; il consiste dans l’emploi des
personnages
allégoriques, tels que la Renommée, la Discorde,
it être observée, même dans l’emploi du merveilleux. Ce qui donne aux
personnages
allégoriques un air faux et ennuyeux, c’est qu’il
, l’intégrité ; il tient encore au choix du sujet, aux caractères des
personnages
; à la manière progressive dont l’action est cond
enre où le génie du poète puisse prendre un plus sublime essor. 6°
Personnages
et mœurs de l’épopée. L’observation des caract
actères et des mœurs est un des points importants de l’épopée. Si les
personnages
sont historiques, ils doivent agir et parler d’ap
ar exemple, des idées, des opinions modernes à des héros anciens. Les
personnages
d’Homère nous choquent quelquefois : c’est qu’il
peut seule donner à un poème l’originalité qui le fasse vivre. Si les
personnages
et les mœurs sont imaginaires, le poète doit se r
’ouvrage y gagne en unité et en intérêt. Autour de lui se rangent les
personnages
secondaires, dont chacun doit avoir sa physionomi
héros principal, mais sa grandeur ne fait pas tort à celle des autres
personnages
, tels qu’Hector, Ajax, Diomède, Ulysse, Nestor, P
nes de l’épopée à la conduite d’une action plaisante, où figurent des
personnages
vulgaires. Cet artifice n’étant pris au sérieux n
d’abord que le lecteur le désire et l’attende, ce qui suppose que le
personnage
mérite les honneurs du portrait par son caractère
illeur moment pour produire le portrait est généralement celui où les
personnages
quittent la scène. Il résume alors et explique l’
r le dessin et le coloris, non-seulement des portraits des différents
personnages
dans le même livre52, mais des portraits du même
par sa nature même, il ne peut être vrai, c’est à-dire représenter un
personnage
réel, qu’il soit du moins vraisemblable. N’allez
s avez lu de ces romans où l’auteur, peu content d’esquisser jusqu’au
personnage
le plus subalterne, revient vingt fois sur les ac
-il pas d’ailleurs que ces portraits exprofesso où l’auteur arrête le
personnage
dans sa marche pour le faire poser, en quelque so
de faire apprécier le héros, c’est l’action et le dialogue ? Que vos
personnages
agissent ou parlent eux-mêmes, et je les connaîtr
ripéties importantes, dans les crises de passion ou d’intrigue : « Un
personnage
qui, dans une situation intéressante, s’arrête à
eurs. » Sans doute la replique directe n’est pas toujours exigée, le
personnage
en scène peut faire dériver le dialogue, répondre
ère règle enfin. Si vous introduisez dans ces sortes de dialogues des
personnages
historiques ou fictifs, conservez à chacun son ca
its de ce genre, où l’auteur parle tout seul sous les noms des divers
personnages
auxquels il prête sa plume ! retranchez la date d
l dans le drame. Ils ne s’appliqueront jamais qu’à des lieux ou à des
personnages
secondaires ; pour les autres, le costume et la d
à l’aide d’un incident rattaché au plan général, on peut dépeindre un
personnage
, le caractériser, le faire connaître, il faut pro
Cinquante ans plus tard, Eschyle y introduisit le dialogue entre deux
personnages
, leur fit représenter quelque action intéressante
s planches, les décorations, la lumière des lampes, les costumes, les
personnages
, nous savons que tout cela est factice ; notre es
la pièce : elle se fait, en action, naturellement, par le langage des
personnages
eux-mêmes ; elle doit contenir en germe tous les
du Bajazet de Racine, comme une des plus belles du théâtre. Tous les
personnages
doivent paraître ou être désignés dans le premier
s ou révolutions qui s’opèrent dans l’action ou dans la situation des
personnages
. Quand les péripéties se font soudainement, on le
ntérêt ne se soutient que par l’incertitude qui plane sur le sort des
personnages
et sur l’intrigue. Le dénouement est ordinairemen
ent en scènes, caractérisées par l’entrée ou par la sortie des divers
personnages
. Le théâtre ne doit jamais rester vide ; l’entrée
ime la pitié qu’il en éprouve ; et comme au théâtre la souffrance des
personnages
n’a rien de réel, il jouit à son aise de son émot
La première condition est que l’amour soit tragique, qu’il porte les
personnages
à de grands crimes ou à d’héroïques vertus, comme
térêt et de pathétique. Il ne faut pas oublier que, dans la tragédie,
personnages
, sentiments et style, tout doit être héroïque et
e. De plus, l’amour doit être moral ; c’est-à-dire qu’en poussant les
personnages
au crime, il doit en amener le châtiment. Toute p
t la comédie. Il n’a pas le ton élevé de la tragédie ; il choisit ses
personnages
autour de nous ; il représente la société telle q
bstacles qu’il se plaît à braver, sous prétexte qu’il faut donner aux
personnages
un langage en harmonie avec leur position et leur
ctement en école de morale ; son effet est indirect : en montrant ses
personnages
ridicules, elle nous porte à éviter les défauts q
e par exemple. Le bas comique, ou comique populaire, qui convient aux
personnages
inférieurs ; il doit être simple, naturel, naïf,
este, le style varie suivant la nature de la pièce et la position des
personnages
: il s’abaisse ou s’élève au besoin pour prendre
qui vient après le dénouement et qui règle définitivement le sort des
personnages
. Le dénouement consiste, en effet, dans une actio
t, et qui ne regarde plus du tout ni l’action générale, ni les autres
personnages
du poème, en ajoutant ses deux derniers chants.
tient si peu à l’action qu’il n’est plus du tout question de ces deux
personnages
dans toute la suite du poème. On a essayé une cla
s un poème, on veut dire précisément qu’on n’y voit agir aucun de ces
personnages
surhumains. C’est ce qui a lieu, par exemple, au
n employer le merveilleux ? Il faut d’abord distinguer deux sortes de
personnages
surnaturels : les uns réels, et les autres symbol
termédiaire des hommes. Il faut donc beaucoup d’art pour employer ces
personnages
, et on loue avec raison la manière dont Voltaire
occuper presque toujours la scène et agir par eux-mêmes131. § 64.
Personnages
. — Caractères, mœurs, portraits. — Moralité de l’
t en employer ni plus, ni moins qu’il n’en faut pour que le principal
personnage
arrive à son but. L’action de l’épopée est l’acti
Arioste. Cette distinction faite, la première règle est de donner aux
personnages
en général les mœurs de leur temps et de leur pay
ique, s’il ne l’avait pas fait134. Les mœurs, considérées dans chaque
personnage
individuellement, doivent être bonnes, convenable
, par emportement. Les mœurs seront convenables, c’est-à-dire que les
personnages
parleront et agiront selon leur sexe, leur âge, l
s le même esprit135. L’ensemble des mœurs que le poète donne à chaque
personnage
constitue son caractère. Le caractère d’Achille n
est clair que les caractères doivent être variés, sans quoi tous les
personnages
se réduiraient presque à un seul, et le poème ser
même nom. Voici les principaux de ces ouvrages. Quelques-uns ont des
personnages
semblables à ceux du poème épique et une action d
siège devant la ville sainte. Le Tasse fait paraître plusieurs grands
personnages
, dont il a l’art de varier les caractères à l’inf
t ici de Perrault, et surtout de La Motte. 134. Domairon, Poét., des
Personnages
dans le poème épique. 135. Batteux, Quelles doiv
lles doivent être les moeurs des acteurs épiques. 136. Domairon, des
Personnages
et de la morale dans le poème épique. 137. Batte
r, tantôt en racontant simplement et tantôt en se revêtant de quelque
personnage
, comme fait Homère ; ou en restant toujours le mê
, comme fait Homère ; ou en restant toujours le même, sans changer de
personnage
; ou enfin de manière que tous les personnages so
e même, sans changer de personnage ; ou enfin de manière que tous les
personnages
soient agissants, et représentent l’action de ceu
sque c’est une action que la tragédie imite, et qui s’exécute par des
personnages
agissants, qui sont nécessairement caractérisés p
norance à la connaissance, qui produit l’amitié ou la haine entre les
personnages
destinés au bonheur ou au malheur. Les plus belle
édie ; c’est de celle-là encore que naît le bonheur ou le malheur des
personnages
. Puisque la reconnaissance tragique est celle des
onnes, il s’ensuit qu’il y a la reconnaissance simple, quand l’un des
personnages
reconnaît l’autre dont il était connu, et la reco
’autre dont il était connu, et la reconnaissance double, lorsque deux
personnages
, inconnus l’un à l’autre, se reconnaissent mutuel
s qui la constituent dans son espèce. Chapitre XIII. Du choix des
personnages
principaux. Du dénouement. Voyons maintenant,
d’imitation), il s’ensuit d’abord qu’elle ne doit point présenter des
personnages
vertueux, qui d’heureux deviendraient malheureux
; car cela ne serait ni pitoyable, ni terrible, mais odieux : ni des
personnages
méchants, qui de malheureux deviendraient heureux
ni de terrible pour nous. Il reste le milieu à prendre : c’est que le
personnage
ne soit ni trop vertueux ni trop juste, et qu’il
es grandeurs et de la prospérité, comme Œdipe, Thyeste, et les autres
personnages
célèbres de familles semblables. Une fable bien c
a point par un crime, mais par quelque grande faute ou faiblesse d’un
personnage
tel que nous avons dit, ou même bon encore plus q
es mœurs dans un poème, lorsque le discours ou la manière d’agir d’un
personnage
font connaître quelle est sa pensée, son dessein.
nables, comme il a déjà été dit. Enfin elles seront égales ; et si le
personnage
imité a pour caractère l’inégalité, en traitant c
t moment à lui-même : Est-il nécessaire, est-il vraisemblable que tel
personnage
parle ainsi ou agisse ainsi ; est-il nécessaire o
faux raisonnement du spectateur, comme dans Ulysse faux messager. Le
personnage
dit qu’il reconnaîtra l’arc d’Ulysse, qu’il n’a j
édies : se mettre par l’imagination à la place des spectateurs et des
personnages
de la tragédie. Lorsque le poète compose sa f
soit une femme, ou quelque autre agent caractérisé : car chez lui nul
personnage
n’est sans un caractère. La tragédie doit étonner
et fidèles de la nature humaine. S’il décrit la mort de quelque grand
personnage
, il la rend aussi touchante que la catastrophe d’
ccasions importantes ils mettaient dans la bouche de leurs principaux
personnages
. Elles produisaient dans leurs récits une heureus
de l’écrivain, et qu’il n’a amené sur la place publique tel illustre
personnage
que pour avoir une occasion de montrer sa propre
’y puisse introduire de même quelques pièces de vers sous le nom d’un
personnage
qui aurait acquis de la célébrité par ses poésies
sympathie, et que nous nous sentons disposés à embrasser la cause des
personnages
que l’on fait passer sous nos yeux. Mais c’est un
pandu sur ses caractères une uniformité monotone, en représentant ses
personnages
comme toujours déterminés dans leurs actions par
s la Lecture précédente, que les annales, les mémoires et les vies de
personnages
illustres étaient des genres de composition infér
en encore ceux qui servent à jeter de la lumière sur la conduite d’un
personnage
, ou sur les circonstances d’un seul événement. Il
tait le cardinal, dépeint son propre caractère et ceux des principaux
personnages
de son temps, ne peuvent être qu’une lecture util
nt particulièrement ce mérite de nous peindre les deux plus illustres
personnages
dont l’histoire fasse mention : Sully, le plus ha
ement supérieur, et c’est à lui que nous devons de bien connaître les
personnages
les plus éminents de l’antiquité. Chez lui, à la
ent tenté de le croire. Il ne suffit pas d’y mettre en scène quelques
personnages
qui parlent l’un après l’autre : il faut y prendr
ure infiniment agréable, qui, au moyen du partage d’opinion entre les
personnages
, donne une juste idée des arguments que l’on peut
portante. Tout ce qu’ils nous donnent à connaître, c’est que l’un des
personnages
, homme instruit et d’un excellent jugement, repré
n aura en voyant paraître tour à tour, et sans motif nécessaire, deux
personnages
que nous voyons n’exprimer véritablement que les
sophistes contre lesquels Socrate discutait, sont bien dessinés ; ses
personnages
sont heureusement variés ; nous devenons les témo
irituels ; mais, quant aux caractères, de quelque pays que soient ses
personnages
, ils deviennent tous Français sous sa plume. Il e
ien n’est plus difficile que de montrer le caractère propre de chaque
personnage
dans tout le cours d’un dialogue sur un sujet de
s de la religion naturelle. Quoique son style ait vieilli, et que ses
personnages
s’expriment avec la roideur académique du temps,
public s’est-il montré toujours très curieux de la correspondance des
personnages
éminents ; il cherche à y saisir quelque trait pa
oindre apparence d’affectation, elles furent adressées aux principaux
personnages
du temps où vivait Cicéron ; et ce qui ajoute enc
e sa correspondance nous apprend à connaître plusieurs des principaux
personnages
de la ville de Rome ; et ce qu’il y a de fort rem
s tableaux de la vie et du caractère des hommes, l’on introduisit des
personnages
que l’on plaçait dans des situations intéressante
e genre de composition, le lieu de la scène, ensuite le caractère des
personnages
, et enfin l’action qui doit en faire le sujet. Qu
rs cette plainte perdue. (Trad. de Tissot.) Il ne suffit pas que les
personnages
que l’on introduit dans une pastorale se rencontr
e plaît à y trouver. L’on s’attend à voir paraître des bergers ou des
personnages
livrés tout entiers à la vie des champs, et dont
cultés que le poète doit surmonter dans le choix et le langage de ses
personnages
, celle de tenir un juste milieu entre la rusticit
nsemble ! » En supposant que le poète soit bien fixé sur le choix des
personnages
qui doivent figurer dans sa pastorale, et sur les
aussi est-il rare de trouver un beau tableau de paysage sans quelque
personnage
qui anime la scène, soit comme acteur, soit seule
ns sont brusques, les points de contact sont difficiles à saisir, les
personnages
changent, les figures sont accumulées et entassée
e, on n’y trouve qu’une pastorale dramatique et un dialogue entre des
personnages
d’un caractère analogue à celui des bergers ; aus
une histoire générale ou une série de faits qu’il ne rattache à aucun
personnage
, mais qu’il juge les plus propres à jeter du jour
son sujet pour développer une vérité morale, avant d’avoir songé aux
personnages
qui doivent concourir à l’action, écrirait peut-ê
tié, la pitié, la grandeur d’âme. Nos affections se réunissent sur un
personnage
vertueux, nous nous intéressons à ses projets et
es caractères soient mieux développés. Dans la poésie dramatique, les
personnages
se font connaître par leurs sentiments et leurs p
trois rapports différents. D’abord, le sujet ou l’action, ensuite les
personnages
ou les caractères, enfin la narration. L’action q
st passé avant l’époque où commence le poème, soit en introduisant un
personnage
qui en fait le récit. Il doit satisfaire notre cu
t le sujet, soit par la nature de l’action, soit par la célébrité des
personnages
, manque d’une importance suffisante. Une des caus
que ; elle donne quelque chose de plus imposant aux événements et aux
personnages
, et le poète peut embellir par la fiction ce qui,
rvations ne sont pas applicables aux compositions dramatiques, où les
personnages
doivent moins exciter notre admiration que nous i
déterminés par la connaissance historique que nous avons de ces mêmes
personnages
, en sorte qu’il est nécessaire qu’ils se présente
e Tasse. L’intérêt d’un poème dépend encore beaucoup du caractère des
personnages
. Ils doivent être capables d’attacher fortement l
en nous faisant prévoir les difficultés qui menacent l’entreprise des
personnages
auxquels il veut surtout nous intéresser ; ces di
quelques mois. Nous allons maintenant nous occuper des acteurs ou des
personnages
qui doivent figurer dans une action épique. Comme
ire choix d’une action vraisemblable et intéressante, il faut que ses
personnages
montrent un caractère assorti à leur rôle, et que
appelle les mœurs dans un poème. Il n’est pas nécessaire que tous les
personnages
soient vertueux, puisque l’imperfection et le vic
bravoure ou de vertu ; ils font voir les traits distinctifs de chaque
personnage
, et les nuances que les dispositions morales et l
nférieur à tous les deux. Tous les poètes épiques ont fait choix d’un
personnage
pour l’élever au-dessus des autres, et en faire l
sujet est phis sensible lorsque tous les incidents Se rapportent à un
personnage
principal, comme à un centre commun. Nous nous in
Adam en est incontestablement le héros, c’est-à-dire qu’il en est le
personnage
principal, celui qui dans le poème joue le rôle l
pas seuls un rôle dans une action épique ; on y introduit encore des
personnages
d’un autre genre, qui même n’y occupent pas une p
s comme moyens extraordinaires ou surnaturels, ce sont les principaux
personnages
du poème. Les personnages allégoriques, tels que
ires ou surnaturels, ce sont les principaux personnages du poème. Les
personnages
allégoriques, tels que la Renommée, l’Amour, la D
, on ne saurait, dans un poème, les faire agir concurremment avec des
personnages
humains, sans risquer de produire une insupportab
fasse lui-même le récit de l’action tout entière, ou que l’un de ses
personnages
raconte ce qui s’en est passé avant le moment où
e. Le poète, en faisant raconter une partie de l’action par un de ses
personnages
, peut choisir, pour ouvrir son poème, une des sit
l est à propos de remarquer ici que cette méthode de faire parler les
personnages
est plus ancienne que celle de raconter leurs act
assé, ou de ce que l’on suppose s’être passé dans la conversation des
personnages
que le poète met en scène. Lorsque, dans la suite
la substance de ces sortes de conversations, et ne fissent parler les
personnages
que dans les occasions les plus importantes. Tout
ue et imposant. Ce poète fait passer sous nos yeux un grand nombre de
personnages
fabuleux, dont les caractères sont aussi distinct
uit par les exemples de sagesse et de vertu que nous donnent tous les
personnages
que le poète a mis en scène. Cependant il est imp
ce de son indignation et de son courroux, son emportement, en font un
personnage
bien plus animé qu’aucun de ceux que Virgile a pe
l’artificieuse et violente Armide, et la mâle Clorinde, sont tous des
personnages
supérieurement dessinés. C’est pour la peinture d
peindre des caractères ; Vasco est le héros du poème ; c’est le seul
personnage
qui y joue un rôle important. Le merveilleux, dan
que Henri ne visita jamais la Grande-Bretagne, et que ces deux grands
personnages
ne se trouvèrent jamais réunis. Au milieu de fait
iables n’y sont pas des moyens de merveilleux, ce sont les principaux
personnages
du poème ; et ce qui, dans un autre ouvrage, sera
ucoup d’art. Satan, entre autres, produit un effet frappant. C’est le
personnage
le mieux dessiné de tout le poème. Milton ne l’a
tus, les crimes et les malheurs auxquels sont exposés les rois et les
personnages
qui jouent un grand rôle sur la scène de la vie ;
e description ; mais, dans la tragédie, le poète disparaît ; c’est le
personnage
lui-même que nous avons sous les yeux ; ce sont s
ue le véritable secret d’exciter notre indignation, est de peindre le
personnage
qui doit en être l’objet, avec les couleurs du vi
pour que les chanteurs pussent se reposer, on imagina d’introduire un
personnage
qui, de distance en distance, récitait une pièce
fit faire à l’art un pas de plus ; il établit un dialogue entre deux
personnages
ou acteurs, les fit converser sur quelque sujet i
es fêtes de Bacchus, et se trouvèrent liés à l’action ou au récit des
personnages
introduits sur la scène. Le drame commença dès lo
habitants de la ville où la scène se passait, les amis des principaux
personnages
; et tous, par conséquent, étaient intéressés au
blable des actions humaines, l’on ne doit amener sur la scène que les
personnages
absolument nécessaires à la marche de l’action, q
t qui accompagnent les paroles du chœur, et se mêlent au dialogue des
personnages
de la pièce, est encore une circonstance qui éloi
chœur puisse être témoin de tous les incidents du drame. Afin que les
personnages
qui le composent aient un libre accès sur la scèn
e ne former dans l’ouvrage qu’une partie incohérente, et de mêler des
personnages
inutiles et presque toujours déplacés, avec ceux
il ne puisse y avoir plus d’une intrigue ; c’est-à-dire que plusieurs
personnages
n’y puissent former des projets différents, et te
M. Addison. Le sujet de cette tragédie est la mort de Caton, dont le
personnage
est peint avec toute la noblesse et toute la dign
endre plusieurs événements, et amener sur la scène un grand nombre de
personnages
, sans pour cela manquer d’unité, pourvu toutefois
a dans la suite obligé de passer avec rapidité. Il fera connaître les
personnages
qui doivent jouer un rôle dans la pièce ; il donn
mpte de son talent. Pour cela, il ne doit amener sur la scène que les
personnages
absolument nécessaires à la marche de l’action. I
petit nombre d’événements, et n’intéresse directement que très peu de
personnages
. L’intérêt qui se partage entre divers objets n’e
ux. Il peut y avoir dans le cours de la pièce assez de mouvement, les
personnages
peuvent y paraître assez en butte aux coups de la
l instant pendant toute la durée d’un acte, c’est-à-dire que tous les
personnages
qui sont sur la scène, ou qui conversent ensemble
nt pas se retirer à la fois pour être immédiatement remplacés par des
personnages
dont la conversation ne se lie point très étroite
, soit dans la tragédie, soit dans la comédie. Sur notre théâtre, les
personnages
se succèdent sans être nécessairement amenés l’un
s anglais n’observent pas beaucoup mieux que la première, c’est qu’un
personnage
ne doit jamais entrer sur la scène ou se retirer
que le poète n’avait plus rien à lui faire dire. C’est se servir des
personnages
d’un drame comme de ces marionnettes qu’on fait m
s spectateurs seraient en secret les témoins, où ils verraient chaque
personnage
agir, où ils sauraient pourquoi celui-ci se retir
alles ; qu’au contraire, la scène était toujours occupée soit par les
personnages
de la pièce, soit par les chœurs. Aussi l’imagina
soit dans une place publique, où il était vraisemblable que tous les
personnages
de la pièce se rencontrassent. Il s’ensuivait néc
ie sous le rapport de l’action, nous allons examiner le caractère des
personnages
que le poète peut mettre en scène. Quelques criti
ature, exigeait que les principaux rôles représentassent toujours des
personnages
illustres ou d’un rang très élevé, comme des héro
nt, c’est que les malheurs et les souffrances qu’éprouvent ces grands
personnages
font sur le cœur et l’imagination une impression
y ait rien de vil ou de trop bas dans le caractère et la conduite des
personnages
; mais elle n’exige rien de plus. La hauteur du r
ntes qui ouvrent à l’homme le cœur de l’homme. Le caractère moral des
personnages
introduits sur la scène est un objet d’une bien p
phigénie de Racine. Lorsqu’un poète a disposé son sujet et choisi ses
personnages
, ce qui doit fixer son attention, c’est la justes
fet d’un tableau où le peintre aurait fait sortir de la bouche de ses
personnages
une bande de papier sur laquelle il serait écrit
e qui parlent, mais que le poète, au lieu de se mettre à la place des
personnages
dont il veut nous peindre les sentiments, et de p
t les traits étaient disposés conformément à l’âge et au caractère du
personnage
représenté. Lorsque, dans le cours d’une même scè
rsonnage représenté. Lorsque, dans le cours d’une même scène, le même
personnage
avait à éprouver des émotions d’une nature différ
pièces, que nous sommes au milieu de nos semblables ; nous voyons des
personnages
vulgaires dans leurs mœurs, durs et grossiers dan
dans leurs mœurs, durs et grossiers dans leurs sentiments ; mais ces
personnages
sont véritablement des hommes, ils parlent le lan
il transporte ses différentes scènes, d’en représenter les principaux
personnages
, et de reporter notre imagination sur les événeme
de l’Ancien Testament ; dans les deux autres, le malheur du principal
personnage
vient de son attachement à la foi des chrétiens,
théâtre ne doit jamais rester vide pendant la durée d’un acte, et les
personnages
ne doivent point entrer ni sortir sans motif évid
est utile au développement des caractères que l’auteur a donnés à ses
personnages
. Car il ne doit jamais oublier que son objet prin
tention se porte moins sur les événements ou sur les malheurs que les
personnages
éprouvent, que sur leurs discours et leur conduit
a comédie ancienne était une satire directe et avouée contre certains
personnages
connus que l’on mettait en scène sous leur propre
tenir le ridicule dans de justes bornes, lorsqu’il permettait que les
personnages
les plus illustres de l’État, les généraux, les m
, il est vrai, des noms imaginaires ; mais on continua d’attaquer des
personnages
existants, et on les peignit de manière à ce qu’i
des mœurs et des caractères en général, et non la copie de tel ou tel
personnage
. Ménandre était, chez les Grecs, l’auteur le plus
ue vous ; non, je n’ai jamais vu, et je ne verrai jamais de si grands
personnages
que Dryas, Cénée, Exadius, Polyphème égal aux die
furieux comme Achille, ou pieux comme Énée ; qu’il y ait un principal
personnage
ou plusieurs ; que l’action se passe sur la terre
, je crois que l’on pourrait faire paraître sur la scène l’ombre d’un
personnage
, ou même un génie, lorsque l’histoire ou la mytho
ndes pièces remplies de portraits, de maximes, de récits, et dont les
personnages
ont des caractères fortement dessinés, telles que
on appelle parades ; on en fit une en l’année 1732, dont le principal
personnage
était le fils d’un négociant de Bordeaux, très bo
avoir pitié du sexe. « Ce n’est pas ainsi que Molière fait parler ses
personnages
. Dès lors le comique fut banni de la comédie. On
n’exige dans le dialogue que la convenance relative aux intérêts des
personnages
. La comédie demande davantage : elle veut que l’o
Chaussée. Les effets tenant le plus souvent à la triste situation de
personnages
qui ne sont point au-dessus de l’ordre commun, le
lgaire, il devient plus difficile d’en racheter l’uniformité. Trop de
personnages
parlent de vertu, et ils en parlent trop. Au rest
me si l’on reprochait à un peintre, dit Voltaire, d’avoir donné à ses
personnages
le costume du temps où il vivait. Homère a représ
s, what is called, a new scene, c’est à-dire, « l’entrée d’un nouveau
personnage
sur le théâtre, forme ce qu’on appelle une nouvel
st celui que Molière a prêté aux précieuses ridicules et aux célèbres
personnages
qui fréquentaient l’hôtel Rambouillet. L’Afrique
hez vous attacher à un fait dont vous ferez dépendre les autres, à un
personnage
autour duquel viendront se grouper tous les détai
ù les intérêts se compliquent et les obstacles se multiplient, où les
personnages
se heurtent et s’embarrassent de telle sorte que
œud de l’action. C’est l’endroit du récit où l’on déclare le sort des
personnages
et le résultat des événements qui précèdent. Le d
’aise et le lecteur triomphe avec le martyr. 307. S’il arrive que les
personnages
aient assez intéressé le lecteur pour qu’il désir
étendues. Sans l’unité, l’attention flotte incertaine entre plusieurs
personnages
, entre plusieurs objets ; et, en se partageant, l
ondément avec l’époque qu’on veut peindre, de saisir le caractère des
personnages
qu’on met en scène, et de faire passer dans son â
r les hommes ou les partis, à flétrir les crimes et les bassesses des
personnages
historiques, quelque rang qu’ils occupent, de que
’historien, l’orateur et le poète sont souvent obligés de peindre des
personnages
, mais ils ne le font pas de la même manière. Lors
font pas de la même manière. Lorsque l’éthopée retrace les mœurs d’un
personnage
déterminé, elle prend le nom de portrait ; quand
ur apporte le tyran. (Maury.) 339. Quand on fait le portrait de deux
personnages
qui se ressemblent, et qu’on les compare ensemble
ntrastes servent beaucoup à faire ressortir les traits principaux des
personnages
que l’on veut faire connaître. La Bruyère fait ai
frir en spectacle le tableau d’une grande entreprise, ou une série de
personnages
et d’actions qui ont eu une grande influence sur
er les actions d’un héros, vous voulez nous faire voir et entendre ce
personnage
, nous rendre témoin des événements, vous faites p
e se rapportent à trois objets : les qualités de l’action épique, les
personnages
, la forme ou disposition du poème. Qualités de
s. Ce dénouement doit satisfaire la curiosité du lecteur sur tous les
personnages
principaux du récit. 461. La grandeur exige que l
e, cinquante-huit, et l’Énéide environ une année (Voir le nº xvi).
Personnages
de l’épopée. 463. Comme l’épopée est le tablea
omme l’épopée est le tableau d’une grande entreprise, trois sortes de
personnages
sont requis pour qu’une telle entreprise puisse m
nt requis pour qu’une telle entreprise puisse marcher : le héros, les
personnages
principaux, les personnages accessoires. Tous les
entreprise puisse marcher : le héros, les personnages principaux, les
personnages
accessoires. Tous les acteurs se partagent ordina
n de la part du mal. Le poète prendra dans l’histoire le héros et les
personnages
principaux ; les personnages accessoires sont lai
prendra dans l’histoire le héros et les personnages principaux ; les
personnages
accessoires sont laissés à la liberté de son choi
issés à la liberté de son choix. 464. Il faut toujours qu’il y ait un
personnage
dominant, qu’on appelle le héros de l’action. Cet
tère, et surtout par l’influence sur l’ensemble de l’action. 465. Les
personnages
principaux seront des hommes tellement puissants,
t leurs passions pour concourir à l’accomplissement de son œuvre. Les
personnages
accessoires seront des agents plus ou moins illus
et contribueront à certaines actions particulières. Le nombre de ces
personnages
est déterminé par le besoin de l’action et par la
entend par caractères ou mœurs poétiques les qualités des différents
personnages
qui entrent dans l’action épique. Il faut que les
nnages qui entrent dans l’action épique. Il faut que les mœurs de ces
personnages
soient locales, bonnes, convenables, ressemblante
uellement du relief et de l’éclat par les contrastes entre les divers
personnages
. 467. C’est moins par des descriptions et des por
iscours qu’on doit faire connaître les mœurs et les caractères de ces
personnages
. Homère excelle dans cet art ; et, sous le rappor
erit. 472. Après l’invocation, le poète fait peu à peu connaître les
personnages
principaux et les circonstances nécessaires pour
discours, de descriptions et de portraits. Lorsqu’il fait parler ses
personnages
, il doit mettre dans leur bouche des discours con
x que le poète place ses leçons dans la bouche du héros ou de quelque
personnage
: le lecteur les reçoit alors avec plus de confia
rentrent dans le genre épique. Ce que nous avons dit de l’action, des
personnages
et de la forme de l’épopée, s’applique donc, avec
ption et de récit, tandis que dans le drame le poète disparaît et les
personnages
viennent eux-mêmes agir et parler sous les yeux d
pour y répandre de la variété, Thespis, le premier, y introduisit un
personnage
qui récitait quelques vers. Plus tard, Eschyle fi
er dans ses compositions une histoire racontée en dialogue par divers
personnages
, et bientôt après, sous Sophocle et Euripide, les
l’action dramatique ; 2º à la conduite de cette même action ; 3º aux
personnages
qui y concourent. Qualités de l’action dramatiq
que toutes les parties aboutissent au même point, et que le principal
personnage
, se trouvant toujours dans le même péril, réunit
ion. Seulement l’unité de fait est violée quand le péril du principal
personnage
cesse dans le cours de la pièce. Tel est le défau
dénouement. L’exposition du sujet doit faire connaître les principaux
personnages
, laisser entrevoir le germe de tous les événement
rticulier met fin à l’action et fait connaître le sort des principaux
personnages
. Comme dans l’épopée, ce dénouement doit être tou
, il prend le nom de catastrophe. On pourrait dire que la fortune des
personnages
intéressés dans l’action est comme un vaisseau ba
fait naître. 501. L’entracte est un espace de temps durant lequel les
personnages
, obligés de quitter la scène, agissent loin des y
es scènes sont caractérisées par l’entrée ou la sortie des différents
personnages
qui prennent part à l’action. Il faut que cette a
déterminé, et on doit consulter seulement les besoins de l’action.
Personnages
dramatiques. 503. On peut considérer dans les
tion. Personnages dramatiques. 503. On peut considérer dans les
personnages
dramatiques ou leur caractère ou leurs paroles. Q
u leur caractère ou leurs paroles. Quant au caractère ou mœurs de ces
personnages
, les mêmes qualités ne sont requises que dans les
de ces personnages, les mêmes qualités ne sont requises que dans les
personnages
épiques. Les mœurs seront donc locales, bonnes, c
onnes, convenables, ressemblantes, égales et variées, et il y aura un
personnage
qui dominera tous les autres. Nous ne reviendrons
à ce sujet. 504. On appelle dialogue l’entretien de deux ou plusieurs
personnages
. Ordinairement, un interlocuteur ne doit parler q
tre a déjà dit, et il faut que toutes ses paroles aillent au but : un
personnage
qui, dans une situation passionnée, s’arrête à di
des fleurs. Quelquefois, au lieu de répondre à son interlocuteur, un
personnage
répond plutôt au sentiment ou à la réflexion qui
qui s’entretient avec lui-même. Le monologue suppose toujours que le
personnage
est en proie à une grande anxiété, et que, ne sac
sera héroïque si le sujet est grand et noble par lui-même, et si les
personnages
montrent un courage et une force d’âme au-dessus
r, exciter la terreur et la pitié. Il excite la terreur en plaçant le
personnage
auquel on s’intéresse dans une situation qui fait
xcite la pitié en représentant vivement le malheur ou le danger de ce
personnage
. 510. On prétend que l’ambition, la vengeance et
à la vraisemblance de faire chanter pour ainsi dire à tout propos des
personnages
d’une certaine condition. Le chant ne devrait avo
le nom signifie drame musical, est un drame dans lequel l’arrivée des
personnages
est indiquée par une phrase musicale exécutée par
qui n’ont entre eux aucune liaison et qui sont amenés par différents
personnages
. Il n’y a dans ces pièces ni unité d’action, ni i
quelle le poète fait parler des héros, des héroïnes, ou quelque autre
personnage
célèbre agité d’une violente passion. C’est Ovide
reux. Il est mille sujets plus utiles que ces passions imaginaires de
personnages
plus ou moins dignes de revivre dans la postérité
s appelée moralité. La fable voile la vérité en mettant en action des
personnages
quelconques, hommes, animaux, êtres inanimés ; ma
. Les acteurs que l’on met en scène dans un apologue peuvent être des
personnages
doués de raison, ou simplement des personnages qu
logue peuvent être des personnages doués de raison, ou simplement des
personnages
qui ne tiennent à l’homme que par supposition, co
e ; dans le second cas, il garde proprement le nom de fable. Quand un
personnage
doué de raison est mêlé à un autre qui ne l’est p
’on a en vue. Elle doit être vraisemblable, c’est-à-dire que tous les
personnages
doivent agir d’après leurs mœurs et leur caractèr
odernes l’églogue et l’idylle diffèrent en ce que la première met les
personnages
en scène et les fait parler et agir ; l’idylle, a
dans laquelle le poète parle lui-même ou rapporte les discours de ses
personnages
; la dramatique, où il fait parler les personnage
es discours de ses personnages ; la dramatique, où il fait parler les
personnages
, comme dans la troisième églogue de Virgile, et l
iption gravée sur un tombeau ; elle renferme ordinairement l’éloge du
personnage
et doit toujours se distinguer par un trait saill
xige l’intérêt de l’action ? 463. Combien distingue-t-on de sortes de
personnages
dans l’épopée ? 464. Doit-il y avoir un personnag
t-on de sortes de personnages dans l’épopée ? 464. Doit-il y avoir un
personnage
dominant ? 465. Quel est le caractère des personn
it-il y avoir un personnage dominant ? 465. Quel est le caractère des
personnages
principaux et des personnages accessoires ? 466.
minant ? 465. Quel est le caractère des personnages principaux et des
personnages
accessoires ? 466. Qu’entend-on par caractères ou
doivent avoir ces mœurs ? 467. Faut-il faire connaître tes mœurs des
personnages
plutôt par des discours que par des portraits ? 4
cènes sont-elles caractérisées ? 503. Que peut-on considérer dans les
personnages
dramatiques ? 504. Qu’appelle-t-on dialogue ? 505
soit vif et plein de chaleur, qu’il varie suivant les situations des
personnages
. Les situations, à leur tour, doivent n’avoir rie
ond des événements, autant qu’il est possible, sans l’intervention de
personnages
étrangers à ce qui précède. Il est permis de romp
quelques heures. Dans le roman historique, on fait assister l’un des
personnages
à une action réelle et connue, dont il peut ensui
personnes. Dans le roman merveilleux ou fantastique on fait agir des
personnages
de pure imagination, et doués d’un pouvoir surnat
st une des plus folles occupations des hommes, répondit le diable. Ce
personnage
qui, dans cette cave, est auprès de ce fourneau e
s romans considérables. Ce sont des aventures particulières qu’un des
personnages
raconte, et qui peuvent jeter quelque variété sur
dans Polyeucte. (11 août 1882). • Qu’entend-on lorsqu’on dit que les
personnages
de Corneille raisonnent trop ? (13 août 1881). •
a représentation d’une tragédie à Athènes : le théâtre, le chœur, les
personnages
. Développement [N. B. — Nous avons jugé préfér
qu’au temps du poète Eschyle, le chœur tragique ne comptait que douze
personnages
, que c’est Sophocle même qui les porta au nombre
re par la bouche de son coryphée qui déclamait ou dialoguait avec les
personnages
, et remplissant les intervalles de l’action, je v
ur les événements dont il est témoin ; ou bien il joue, à l’égard des
personnages
, comme je l’ai vu faire à l’égard d’Antigone, le
ls que ma mémoire me suggère. Mais venons à la pièce elle-même et aux
personnages
. Ces derniers sont généralement au nombre de troi
premier abord. Heureusement leurs masques, en figurant les traits des
personnages
qu’ils représentent, viennent compenser cet incon
agent qui provoque les complots afin de les dénoncer, on sent que ces
personnages
sont réels et que l’artiste a pris la nature sur
roché, comparant sa pièce avec celle de Racine, de nous présenter des
personnages
grossiers, sans délicatesse et sans dignité. Qu’e
e de s’exprimer, était dans la vérité des mœurs de son temps. Mais le
personnage
de Ménélas, dira-t-on, est un contresens dans une
Sans doute, Racine a eu raison de le remplacer sur notre scène par le
personnage
d’Ulysse, mais il serait téméraire d’affirmer que
acine. C’est ainsi qu’ils reprochent à ce dernier d’avoir prêté à ses
personnages
une noblesse et une sensibilité inconnues aux anc
t-on répondre, a dû se conformer au goût de son temps et donner à ses
personnages
un peu de cette majesté qui était, au xviie sièc
urs rudes et naïves de l’antiquité, et il a dû prêter en partie à ses
personnages
la dignité et la délicatesse des hommes de son te
ur propre histoire. Par cette manière grandiose de nous présenter les
personnages
de l’ancienne Rome, l’auteur d’Horace et de Cinna
re qu’on leur prêtait était vrai ou légendaire ; c’était pour lui des
personnages
de tragédie, et rien de plus, et il eût volontier
s ne suffisent pas à l’intérêt tragique, et qu’il faut avant tout des
personnages
qui nous intéressent et fixent notre attention. L
e le poète trouve, à mettre dans ses cadres laborieusement conçus des
personnages
intéressants, comme Nicomède, Séleucus et Antioch
les chefs-d’œuvre ; mais si, par malheur, il n’a sous la main que des
personnages
sans intérêt, nous avons des tragédies vraiment i
ons presque qu’une situation obscure à plaisir, et Andromaque, où les
personnages
si vivants, et les caractères si intéressants nou
isemblable et le plus stérile, le terrible sujet d’Œdipe ; … tous ses
personnages
, même un vieux soldat comme Sertorius, même un am
ale ses plaintes, que dans les dialogues qu’elle fait avec les autres
personnages
; son rôle est quelque peu languissant parfois, d
plus infortunée. Évidemment, sans qu’il ait été possible de rendre ce
personnage
autrement, on peut dire qu’il nous laisse froids
et chancelante, en échange de celle du sauveur de Rome. Le rôle de ce
personnage
a exaspéré Voltaire ; il eût voulu qu’on cédât en
Sabine s’offre un peu trop à mourir ; en dehors de cette critique, ce
personnage
secondaire joue le seul rôle qu’il pouvait jouer.
ns avoir mérité ce barbare assassinat, il est certain qu’elle fait un
personnage
un peu égoïste et sans noblesse ; son bonheur, so
bre 1885) Du caractère de Sévère dans Polyeucte. Plan 13. 1. — Le
personnage
de Sévère dans Polyeucte est un personnage de pre
eucte. Plan 13. 1. — Le personnage de Sévère dans Polyeucte est un
personnage
de premier ordre : noblesse, élévation, générosit
premier rôle ; lorsque Talma joua dans Polyeucte, il fit toujours le
personnage
de Sévère. En 1810 la véritable interprétation de
x, qui sont le plus souvent les héros de ses fables, peuvent être des
personnages
de comédie. Mais on ne tarde pas à voir combien c
au et le Renard, dans le Loup et l’Agneau. Une véritable comédie, aux
personnages
nombreux et variés, c’est la fable intitulée : Le
yanax. La lutte de ces deux sentiments également impérieux fait de ce
personnage
un des plus dramatiques du théâtre de Racine. Her
e en lui-même, est pourtant un des plus remarquables de la pièce ; ce
personnage
, qui nous inspire un mépris mêlé d’indignation, e
t comparer avec Maxime. Ce dernier n’est, en effet, dans Cinna, qu’un
personnage
effacé ; d’ailleurs il n’est traître que par occa
Son rôle de rival malheureux le fait même tomber parfois au rang d’un
personnage
de comédie, témoin sa tentative d’enlèvement qu’É
e, les caractères de Philinte et d’Éliante. Développement 16. — Le
personnage
sympathique d’Éliante est mis en relief par les t
der les circonstances atténuantes en faveur de l’ingrate Célimène. Ce
personnage
, qui ne semble que secondaire dans la pièce, est
-il pas proposé cette ligne de conduite comme un modèle. Il a créé ce
personnage
pour amorcer, pour ainsi dire, par ses contradict
de l’Espagne se fait sentir désormais plus que celle de l’Italie. Les
personnages
concrets qu’on trouvait du moins dans la farce, f
des trivialités et des grossièretés qui l’encombraient jusque-là, les
personnages
sont naturels, l’action est intéressante ; puis v
Corneille a le tempérament tragique ; il n’observe pas assez, et ses
personnages
sont trop faits de tête. Enfin Molière vient. Ave
ondaires, les types que nous peint le poète ne sont pas seulement des
personnages
de tel temps et de tel pays, mais des types unive
e gravité et de pompe, tire ses sujets de l’histoire et n’admet comme
personnages
que des gens de haut rang ou d’une célébrité reco
présente les scènes ou les incidents de la vie quotidienne, prend ses
personnages
un peu partout et vise à nous divertir et à nous
laisse aux pages et gens du même bord n’étaient occupées que par des
personnages
de haute qualité. Quant à moi, j’avais trouvé pla
a scène ; notre poète le place à Séville. Dans le drame espagnol, les
personnages
secondaires sont multipliés et détournent l’atten
parler et agir la passion comme il est fait dans ce drame. « Quatre
personnages
remplissent la pièce : Oreste, Hermione, Pyrrhus,
orté la perfection de la comédie aussi loin qu’il était possible. Ses
personnages
intéresseront toujours, car ils ne sont pas seule
ble de ne pas y reconnaître, quand il est bienfait, la physionomie du
personnage
dépeint. Un portrait peut être placé dans tous le
és qu’à la fin d’un règne ou d’un siècle, pour en faire connaître les
personnages
principaux. En ne dépeignant que ceux qui, par le
ntrent à chaque instant. La raison en est simple. Dans l’histoire, un
personnage
se développe et se fait connaître par ses actions
portraits et à les comparer pour se prononcer sur le mérite de chaque
personnage
. En écrivant un parallèle, il faut donc tracer de
la place ou au commencement ou à la fin, soit dans la bouche d’un des
personnages
, soit en une réflexion faite par l’auteur. L'apol
x et les choses inanimées. Voilà leur forme et leurs différences. Les
personnages
de l’apologue ou de la fable doivent être conform
pensées sont sous tous les rapports dignes de la circonstance et des
personnages
. Le chêne parle avec orgueil, et sa commisération
it d’une expédition, les motifs d’une entreprise, en donnant à chaque
personnage
sa part d’éloge ou de blâme, en évitant de juger
défendu au narrateur de se servir de son imagination, en donnant aux
personnages
une physionomie plus saillante, aux actions plus
préférence dans les compositions dramatiques ; 5° les caractères des
personnages
doivent être soutenus, c’est-à-dire se présenter
ivre les élans de l’enthousiasme, embellir un rôle et représenter ses
personnages
d’un côté plutôt que d’un autre. Mais la sévérité
xte on s’empare d’un fait dont le fond appartient à l’Histoire : d’un
personnage
dont l’ existence n’est point mise en doute. On a
es caractères tout faits, des circonstances préparées, et des noms de
personnages
prêts à mettre en scène. C’est une ressource imme
ent de cette belle narration fait connaître la situation du principal
personnage
. La grande figure de Mérovée domine du haut d’un
de réunir les circonstances les plus intéressantes, et de donner aux
personnages
un caractère convenable. L’invention, comme la di
de mettre en relief l’objet le plus important ? Dans un tableau, les
personnages
sont toujours disposés de manière que le plus imp
le plus important occupe la place principale ; et c’est pour le même
personnage
que sont réservées les couleurs les plus riches e
e, ou par un navigateur, la position et les intérêts de chacun de ces
personnages
étant différents. 361. D’où dépend le changement
doivent pas être multipliées. On ne les emploie que pour peindre les
personnages
qui sont en première ligne dans une action, les h
la peinture du caractère, des mœurs, des défauts ou des qualités d’un
personnage
en particulier. Cette description est familière a
s portraits dans leurs Mémoires, parce qu’ils ont décrit les mœurs de
personnages
déterminés. 380. Les portraits ont-ils partout le
il faut avoir étudié attentivement la vie, les œuvres, l’influence du
personnage
que l’on veut peindre. Le portrait de Voltaire, t
re échappera-t-il difficilement à l’accusation de vouloir peindre des
personnages
réels, comme il est arrivé pour La Bruyère. Les r
dier, de méditer attentivement son sujet, et d’examiner avec soin les
personnages
, les circonstances et les détails, afin de respec
e s’accorde avec le caractère, l’intérêt, la condition, les mœurs des
personnages
, avec les circonstances des temps et des lieux, a
eu de la scène, au temps où s’est passé l’événement, au caractère des
personnages
, et explique les antécédents historiques lorsqu’i
t est la partie de la narration où sont mis en rapport les différents
personnages
qui y jouent un rôle, et les diverses circonstanc
ièrent un nouveau degré d’intérêt, et que la situation respective des
personnages
s’embarrasse et se complique de telle sorte que l
onnes, et de donner un lien au récit en mettant toujours en relief le
personnage
principal. 413. Citez un modèle de nœud. Le réci
écrit scrupuleusement le lieu de la scène, ainsi que la situation des
personnages
secondaires relativement à son héros, rappelle le
uent tout à fait dénués d’intérêt. Cependant, il peut arriver que les
personnages
aient été assez intéressants pour que l’on désire
sé et empreint d’une teinte d’indignation, quand il faudra peindre un
personnage
odieux et méprisable, un prince qui aura été la h
devenir capable d’embellir et d’amplifier un fait, et de présenter un
personnage
sous un point de vue plutôt que sous un autre. Ma
monotonie, en faisant disparaître l’écrivain pour mettre en scène les
personnages
eux-mêmes. En les voyant, pour ainsi dire, parler
imé et plus vivant. C’est ainsi que les portraits, les caractères des
personnages
, la peinture des lieux où ils agissent font très
s vers, composée sous le nom d’un héros, d’une héroïne, ou de quelque
personnage
célèbre des temps héroïques, ou au moins d’une ép
e doit, dès les premiers vers, exposer en peu de mots la situation du
personnage
et les motifs qui le font parler. L’héroïde est s
ques, avec toute la chaleur qu’elles peuvent avoir dans la bouche des
personnages
intéressés. Cependant ce poète cherche trop à bri
ν, déduire (un sens moral), est le récit d’une action attribuée à des
personnages
quelconques, hommes, animaux, êtres inanimés, d’o
lle et les deux Servantes ; d’autres que l’on nomme morales, dont les
personnages
n’ont que par emprunt les mœurs des hommes, comme
etit Poisson et le Pêcheur. En général, les fables où il n’y a pas de
personnages
humains sont plus agréables que celles où il y en
oit être vrai semblable et naturelle, c’est-à-dire qu’il faut que les
personnages
parlent et agissent Selon leur caractère vrai ou
fait Lamotte, Don Jugement, Dame Mémoire, Demoiselle Imagination. Ces
personnages
sentent la finesse et l’affectation : ils sont de
notre conduite dans celle des animaux. Le loup et l’agneau sont deux
personnages
, dont l’un représente l’homme puissant et injuste
riant, gracieux, naturel et naïf. Quelquefois, quand le sujet et les
personnages
le demandent, il admet la richesse, la force et l
les où La Fontaine prend l’essor ; mais cela n’arrive que lorsque les
personnages
ont de la grandeur et de la noblesse : d’ailleurs
18. Quel doit être le dialogue dans la fable ? Si on fait parler les
personnages
, le dialogue sera vif, pressé et toujours coupé à
teur, de telle sorte qu’on désire vivement voir ce que deviennent les
personnages
qui sont en action. Si vous ne remplissez pas cet
es qu’elles ont pu avoir lieu. Observez fidèlement les caractères des
personnages
tels que nous les connaissons par nos études. Ain
ent d’imagination, on a toute latitude sous le rapport des faits, des
personnages
et de leurs caractères. Mais deux règles sont à o
tères. Mais deux règles sont à observer ici : 1° C’est de peindre les
personnages
, de les faire agir et parler suivant les lois de
Les mœurs de temps doivent être étudiées à fond. Je sais bien que le
personnage
que vous choisirez peut avoir été une exception d
examiner où l’on place le théâtre de son action, et faire parler les
personnages
en conséquence : Des siècles, des pays étudiez
its et d’heureux incidents, et de tracer en maître les caractères des
personnages
. Aussi toute cette partie de l’invention est aban
ité des consciences. On dirait qu’il a été le contemporain, l’ami des
personnages
, dont il analyse les sentiments. Il leur dérobe l
ous les sentiments. Il n’en est aucun qu’il ne puisse comprendre. 1.
Personnages
comiques de Molière ; ils représentent le pédanti
la République, le Directoire et l’Empire. 4. Le moi est le principal
personnage
des Essais de Montaigne. 5. Pourquoi pas par reg
t à leurs pieux directeurs. 3. Ce fut le dernier mot de ce vénérable
personnage
. 4. C’est-à-dire : « a une destinée. » 5. On vo
l’histoire, et surtout de leur importance44. § 24. Caractères des
personnages
. Ce n’est pas assez que l’historien décrive le
istorien s’attachera donc à dévoiler les desseins, les pensées de ses
personnages
, à nous en faire connaître les mœurs et le caract
anciens ; mais quand on pense que les discours qu’ils prêtent à leurs
personnages
n’ont jamais été tenus, que ce sont des pièces d’
ans l’ouvrage des défauts réels. Quelquefois, on cite les paroles des
personnages
, soit textuellement, soit en les résumant, et alo
ce qu’on appelle une biographie 58, ou, plus brièvement, la vie d’un
personnage
illustre. Dans une biographie, l’historien ne doi
ui, dans ses Vies des hommes illustres, nous a montré les plus grands
personnages
de la Grèce et de Rome. Les comparaisons perpétue
insi immédiatement tout ce que l’on a besoin de savoir sur tel ou tel
personnage
. Ces dictionnaires biographiques ne sont pas une
indiquer tout ce qu’il y a d’important dans la vie ou les ouvrages du
personnage
nommé. À mesure que l’ouvrage diminue de volume,
Manière d’écrire l’histoire. 45. Domairon, Rhét, des Caractères des
personnages
. 46. Réflexions sur l’histoire. 47. Batteux, S
storale est un petit tableau dramatique de la vie champêtre, dont les
personnages
sont ordinairement des bergers ; elle nous montre
; d’autres, enfin, sont de petits drames où le poète fait parler ses
personnages
. Cette variété nous fait voir que la pastorale s’
l’égaler ; ses églogues pèchent par l’uniformité et la monotonie des
personnages
. Admirable dans son style, il lui manque la naïve
es. — 119. Ce que doit faire l’auteur, s’il reproduit sur la scène un
personnage
connu, ou s’il en invente un nouveau. — 136. Quel
de la parole, pour traduire les mouvements de notre âme. Si le ton du
personnage
n’est pas en harmonie avec sa position, nobles et
rouche. Est-ce un sujet encore vierge que vous risquez au théâtre, un
personnage
nouveau que vous inventez : qu’il se soutienne ju
, que d’introduire, le premier, sur la scène une fable étrange et des
personnages
inconnus. Un sujet déjà populaire deviendra la pr
d’un tel dénouement, et n’embarrassez pas le dialogue d’un quatrième
personnage
. Le Chœur remplira le rôle et l’office d’un acteu
; puis, exhaussant la scène sur de modestes tréteaux, il apprit à ses
personnages
à chausser le cothurne et à parler avec majesté.
envoyé contre l’ennemi : alors, n’en doutez pas, on sait donner à ses
personnages
le caractère qui leur convient. Étudiez l’âme hum
e 355quelque-sujet non-encore-traité, 356et si tu oses créer 357un
personnage
nouveau : 358qu’il soit maintenu 359jusqu’en ba
d’un tel libérateur 546ne se soit présenté ; 547et qu’un quatrième
personnage
548ne s’efforce pas de parler. 549Que le Chœur
sans-aucun-doute, 902sait rendre (saura prêter) 903à chacun de ses
personnages
904les choses (les idées) convenables. 905J’ord
croit même que l’aîné avait composé une tragédie. — C’est à ces trois
personnages
qu’est adressée cette épître. Il faut dire, au re
nexpertum, etc., et que, pour peindre ce caractère, vous inventiez un
personnage
jusqu’alors inconnu au théâtre, personam novam :
un personnage jusqu’alors inconnu au théâtre, personam novam : que ce
personnage
conserve toujours son caractère ; qu’il ne se dém
surez vos forces : il est bien difficile d’imaginer et de soutenir ce
personnage
, de le créer, pour ainsi dire, tel qu’il doit êtr
ite de sa pièce, par tout ce qu’il fait dire et faire à son Harpagon,
personnage
nouveau, il a traité ce sujet proprie : il a appl
personnage nouveau, il a traité ce sujet proprie : il a appliqué à ce
personnage
nouveau le caractère général d’avare : Harpagon e
ere communia proprie, c’est adapter si bien un caractère général à un
personnage
particulier, que toutes les actions, toutes les p
ticulier, que toutes les actions, toutes les paroles qu’on prête à ce
personnage
, répondent exactement à l’idée abstraite et génér
u la catastrophe de la tragédie était, ou devait être racontée par un
personnage
qui en avait été le témoin, prœsens. La tragédie
constances, tantôt sous forme de récit et en produisant quelque autre
personnage
, comme le fait Homère, ou bien le personnage rest
produisant quelque autre personnage, comme le fait Homère, ou bien le
personnage
restant le même, sans qu’on le fasse changer, ou
s le même sens qu’Aristophane, car tous deux imitent en mettant leurs
personnages
en action. II. De là le nom de drames (δράματα),
parties qui la composent subsiste séparément, se développant avec des
personnages
qui agissent, et non au moyen d’une narration, et
agiques) agissent, mais ils montrent implicitement les mœurs de leurs
personnages
au moyen des actions ; de sorte que ce sont les f
nce, est l’affaire de la politique et de la rhétorique. En effet, les
personnages
que les anciens mettaient en scène parlaient un l
est pas, comme le croient quelques-uns, qu’elle se rapporte à un seul
personnage
, car il peut arriver à un seul une infinité d’ave
ticuliers. IV. Les généralités, ce sont les choses qu’il arrive à tel
personnage
de dire ou de faire dans une condition donnée, se
s personnels. VI. Pour la tragédie, les poètes s’emparent des noms de
personnages
qui ont existé. La raison en est que ce qui est p
aisemblance ou la nécessité. » II. C’est ainsi que, dans Œdipe 43, un
personnage
vient avec la pensée de faire plaisir à Œdipe et
qui il est, produit l’effet contraire. De même dans Lyncée 44, où un
personnage
est amené comme destiné à la mort, tandis que Dan
à la connaissance, ou bien à un sentiment d’amitié ou de haine entre
personnages
désignés pour avoir du bonheur ou du malheur. IV.
s faits accidentels ; et il peut y avoir reconnaissance selon que tel
personnage
a ou n’a pas agi ; mais celle qui se rattache pri
ture. VIII. Maintenant, comme la reconnaissance est celle de certains
personnages
, il y en a une qui consiste en ce que l’un des de
en pleine prospérité ; tels, par exemple, Œdipe, Thyeste et d’autres
personnages
célèbres, issus de familles du même rang. IV. Il
pas à cause de la perversité, mais par suite de la grave erreur d’un
personnage
tel que nous l’avons décrit, ou d’un meilleur plu
sur Alcméon, Œdipe, Oreste, Méléagre, Thyeste, Télèphe et tous autres
personnages
qui ont fait ou éprouvé des choses terribles. VI.
e ; c’est plutôt celui qui appartient à la comédie. Là, en effet, des
personnages
donnés par la fable comme les plus grands ennemis
é. VII. De telles actions seront nécessairement accomplies ou par des
personnages
amis entre eux, ou par des ennemis, ou par des in
ié, à part l’effet produit par l’acte en lui-même. Il en est ainsi de
personnages
indifférents (entre eux). IX. Mais que les événem
complie dans les conditions où les anciens la représentaient, par des
personnages
qui sachent et connaissent56 ; c’est ainsi qu’Eur
ossible ; car, nécessairement, l’action a lieu ou n’a pas lieu, et le
personnage
agit avec ou sans connaissance. XVI. Qu’un person
pas lieu, et le personnage agit avec ou sans connaissance. XVI. Qu’un
personnage
au courant de la situation soit sur le point d’ag
ssement de l’acte ; mais il est préférable qu’il soit accompli par un
personnage
non instruit de la situation et qui la reconnaiss
doit tendre ; l’un, le premier, c’est qu’elles soient bonnes. II. Le
personnage
aura des mœurs si, comme on l’a dit60, la parole
point, c’est que (les mœurs) soient en rapport de convenance (avec le
personnage
). Ainsi la bravoure62 est un trait de caractère,
caractère honnête et (un caractère) en rapport de convenance (avec le
personnage
), comme on l’a dit. VI. Le quatrième, c’est l’éga
comme on l’a dit. VI. Le quatrième, c’est l’égalité. Et en effet, le
personnage
qui présente une imitation et qui suppose un tel
rechercher ou le nécessaire, ou la vraisemblance, de manière que tel
personnage
parle ou agisse conformément à la nécessité ou à
ractère, doit former un modèle ou d’honnêteté ou de rudesse, comme le
personnage
d’Achille, chez Agathon et chez Homère. XI. II fa
e qui a lieu dans les Cypriens, de Dicéogène. À la vue du tableau, le
personnage
fond en larmes. Telle encore celle qui a lieu dan
que le même sort lui arrive. De même, dans le Tydée de Théodecte, le
personnage
qui vient comme s’il allait trouver son fils est
nt des spectateurs, comme, par exemple, dans Ulysse faux messager. Le
personnage
dit qu’il reconnaîtra83 l’arc, que pourtant il n’
peut en rapport avec les rôles, car, en vertu de la nature même, les
personnages
les plus persuasifs sont ceux qui éprouvent les p
t pour se prolonger. Ainsi, le sujet de l’Odyssée est très limité. Un
personnage
étant absent pendant longues années et placé sous
isemblance90. » IX. Quant au chœur, il faut établir que c’est un des
personnages
, une partie intégrante de l’ensemble et le faire
ent de la mise en scène, et produire les autres94 dans le discours du
personnage
qui parle et qu’ils doivent s’accomplir grâce à s
t s’accomplir grâce à sa parole ; car à quoi se réduirait l’action du
personnage
qui parle si les faits devaient plaire par eux-mê
et rarement ; mais lui, après un court prélude, introduit bientôt un
personnage
, homme ou femme, ou quelque autre élément moral,
ment moral, et jamais personne sans caractère moral, mais toujours un
personnage
pourvu de ce caractère. X. Il faut, dans les trag
re, ceux qui racontent les jeux pythiques143 ou, dans les Mysiens, le
personnage
muet qui vient de Tégée en Mysie144. XIII. En con
XII. F. Quant à la question de savoir (si) la parole ou l’action d’un
personnage
est convenable ou non, il ne faut pas l’examiner
préféré à l’improbable, même possible. Pour le mieux, il faut que les
personnages
soient représentés non seulement tels qu’ils sont
l’imprévu, ou de la pratique d’une danse grotesque, soit de ce qu’un
personnage
, d’entre ceux qui sont en charge, néglige les gra
re. IX. L’auteur comique doit mettre, dans la bouche de chacun de ses
personnages
, la langue parlée dans son pays ; mais, dans cell
s avantages qui donnent de la considération et qu’une longue suite de
personnages
illustres, hommes, femmes, jeunes gens, vieillard
caractère spécial sont préférables ; de même ceux qu’on décerne à un
personnage
qui n’existe plus, ceux dont l’attribution est ac
à la fureur deviendra un homme tout d’une pièce ; l’homme hautain, un
personnage
de grand air et imposant. Ceux qui portent tout à
s qui augmentent l’importance du fait loué ; dire, par exemple, si le
personnage
, pour agir, était seul, ou le premier, ou avait p
fisante en ce qui le concerne, faire des rapprochements avec d’autres
personnages
. C’est ce que faisait Isocrate, vu le peu d’habit
choses belles. Aussi doit-on faire des rapprochements, sinon avec des
personnages
illustres, du moins avec le commun des hommes, pu
parce que chacun y puise l’idée qu’il a telle valeur et qu’il est un
personnage
important ; et c’est ce qui arrive surtout lorsqu
hors de cause. J’appelle « témoins anciens » les poètes et les autres
personnages
connus de toutes sortes dont les opinions sont d’
sera vivre les enfants306. XV. Les témoins actuels, ce sont tous les
personnages
connus qui ont prononcé une sentence, car leurs j
qu’il était mort justement. Voici un autre exemple encore au sujet du
personnage
qui mourut à Thèbes410 et sur le cas duquel on pr
aussi bien que lorsqu’il est mauvais. » On voit qu’en effet tous ces
personnages
sont partis d’une définition et considèrent la na
rs contre celle des autres acteurs ; la sienne ressemblait à celle du
personnage
, tandis que celles des autres paraissaient affect
atiriques. — 3e : Thepsis, inventeur du drame tragique, comportant un
personnage
unique qui dialoguait avec le chœur. — 4e : Phryn
avec le chœur. — 4e : Phrynichus, disciple de Thepsis, introduit les
personnages
de femmes. — 5e : Pratinas, de Phlionte, inventeu
ionte, inventeur du drame satirique. — 6e : Eschyle produit un second
personnage
; mise en scène plus brillante ; plus grande plac
au détriment du chant chorique. — 7e : Sophocle institue un troisième
personnage
et ajoute encore à l’éclat de la mise en scène. —
ore à l’éclat de la mise en scène. — 8e : Introduction d’un quatrième
personnage
, ce qu’on appelait παραχορήγημα. 16. Traduction
» 279. Voir Plutarque, Dion, 18 et suiv. Cornélius Népos donne à ce
personnage
le nom de Callistrate. Plutarque ne ménage pas le
. La nouvelle littérature aime à peindre le caractère, les mœurs, des
personnages
qu'elle produit sur la scène : Shakspeare s'ident
appartient aux pièces ordinaires de théâtre. Il faut faire parler les
personnages
selon leur caractère, selon les opinions qu'ils o
pter. Il est des situations où, dans la crainte de déplaire, l'un des
personnages
détourne le cours du dialogue ; mais ces écarts a
alogue doit être rapide, et plus ou moins élevé selon le sujet et les
personnages
. La fable. La fable ou apologue est le réc
vec la fable : comme le fabuliste, le conteur fait agir et parler des
personnages
; comme lui, il se met quelquefois en scène ; et,
'orateur et l'historien font également des portraits. portrait d'un
personnage
du lutrin. La jeunesse en sa fleur brille sur son
au sujet principal. L'intrigue doit être facile et intéressante ; les
personnages
doivent parler et agir selon les usages de la nat
n doit être plus ou moins élevé, selon le caractère, l'état, etc. des
personnages
. — Un roman de Victor Hugo (Les Misérables a eu u
franchit ne doit point nuire à l'unité du dessein, et les principaux
personnages
ne doivent point disparaître. L'action renferme l
te à son héros. L'épopée doit renfermer une leçon morale, et tous les
personnages
qu'elle emploie doivent porter l'empreinte de leu
ieu de chacun des actes doit être telle qu'on puisse supposer que les
personnages
l'ont parcourue dans l'intervalle d'un acte à l'a
t un dénoûment. L'exposition doit se faire dans le premier acte : les
personnages
doivent se caractériser dans leurs paroles et dan
e et l'aparté entrent dans la composition des scènes. Il faut que les
personnages
subalternes et les épisodes soient si nécessaires
ra, étant subordonnée à la musique, il est de toute nécessité que les
personnages
de cette espèce de drame expriment leurs peines e
e scène en scène, à mesure que les incidents sortent du caractère des
personnages
et du jeu des passions. Une fois l’action engagée
ossédez plus, vous n’êtes plus à vous, vous êtes tout à la scène, aux
personnages
, aux événements ; vous oubliez que dans le specta
que vous avez devant les yeux tout est joué, rien n’est réel, que ces
personnages
sont des acteurs, que ces événements sont imagina
tre en scène, il mettait ses propres sentiments dans la bouche de ses
personnages
; s’il arrêtait complaisamment son pinceau sur to
sent. Tantôt ils en font un court sommaire, tantôt un drame qui a ses
personnages
, ses coups de théâtre, son intrigue et son dénoûm
itaine ; il faut que chaque détail du récit tourne à la gloire de son
personnage
. Que Condé s’endorme la veille du combat, c’est p
ame, en effet, qui a pour unité d’action la question à débattre, pour
personnages
les idées, pour intrigue les objections à résoudr
! — Et pourquoi non ? Est-ce qu’un poëte ne s’identifie pas avec les
personnages
qu’il a créés ? Est-ce que vous-même vous ne vous
ispose à son gré de nos impressions, comme de ses incidents et de ses
personnages
, le succès appartient souvent à celui qui frappe
aisantes que celles-là. Un avocat de causes véreuses, nommé Cépasius,
personnage
décrié, langue vénale, s’était chargé de la défen
narration, elle prend tous les tons des scènes qu’elle expose et des
personnages
qu’elle fait parler ou agir : arrivée à la discus
tout ce qui est vulgaire et sans couleur ; elle crée ou agrandit les
personnages
, décrit et peint les objets, qu’elle place, pour
upposé peut être présenté de deux façons : 1° En mettant en scène des
personnages
historiques auxquels on suppose des actes, des pa
ap. xxiv, p. 393-395). 2° En faisant mouvoir dans un cadre fictif des
personnages
imaginaires dus au caprice et à la fantaisie de l
tous les détails qui offrent quelque intérêt pour faire connaître les
personnages
que l’on rapproche. Il y a souvent dans ce genre
Éloge L’éloge est un portrait destiné à faire aimer ou admirer le
personnage
que représente l’écrivain. Le panégyriste insiste
anciens poètes français employaient fréquemment l’allégorie. Ex. les
personnages
appelés Jalousie, Faux-semblant, Bel-accueil, dan
présenté sous la forme de mouches armées d’un aiguillon) ; — quelques
personnages
dans Eschyle (la Force et la Violence dans le Pro
précepte d’Horace, qui condamnait absolument l’emploi d’un quatrième
personnage
. Les Grecs en admettaient deux, rarement trois. L
ère a été un maître incomparable dans l’art de faire parler plusieurs
personnages
de ses romans, de ses drames et de ses comédies.
es drames et de ses comédies. Quand le dialogue comprend plus de deux
personnages
, il faut qu’il y en ait un qui dirige la discussi
y a quatre éléments à distinguer dans l’épopée : 1° l’action ; 2° les
personnages
; 3° la forme ; 4° le style. 1° L’action doit êtr
euse (merveilleux païen, merveilleux chrétien). 2° Il y a toujours un
personnage
principal sur lequel est concentré l’intérêt géné
personnage principal sur lequel est concentré l’intérêt général ; les
personnages
même secondaires doivent être présentés sous des
mplacé les légendes, les traditions, et où l’on ne peut idéaliser des
personnages
dont elles ont fixé tous les traits. L’épopée cla
dramatique, il y a trois éléments à distinguer : 1° l’action, 2° les
personnages
, 3° le style. 1° L’action doit avoir deux caractè
amatique que dans l’épopée. 2° Le poète dramatique doit présenter les
personnages
de la manière la plus intéressante, les prendre d
sacré à l’exposition du sujet ; il nous fait connaître les principaux
personnages
du drame avec leurs caractères, leurs intérêts et
ar exception qu’on admet le monologue ou discours dans lequel un seul
personnage
expose, soit ses réflexions, soit ses résolutions
ité sur la tragédie, etc. Drame Le drame est une pièce dont les
personnages
sont empruntés à toutes les classes de la société
nnités. Elle est sortie du dithyrambe dorien que chantait un chœur de
personnages
déguisés en Pans, Faunes et Satyres, pour célébre
rang, leurs vertus et leurs actions. Toutefois, l’éloge de ces grands
personnages
est subordonné aux doctrines de la religion ; il
dans son sens le plus étendu, est un discours à la louange de quelque
personnage
. Chez les anciens il se confondait avec le panégy
’usage des éloges en l’honneur des grandes actions ou des vertus d’un
personnage
illustre exista dès les premiers temps de la répu
nonce de nos jours sur la tombe des membres de l’Institut, des grands
personnages
et des écrivains célèbres. 2° Le genre histo
e Cooper en Amérique, etc. 4° Le roman philosophique met en scène des
personnages
qui ont pour but de démontrer une vérité, de réfu
lleux. Les fées, les génies, les géants, les enchanteurs, et tous ces
personnages
fantastiques des poètes du Moyen Âge y jouent un
, les passions bonnes ou mauvaises, et même la tournure d’esprit d’un
personnage
. Ex. le portrait de M. le Prince ou du grand Cond
es populaires appelées chez nous mélodrames, qui mettent en scène des
personnages
trop vulgaires, ou des événements trop rapprochés
eurs ouvrages, et les discours qu’ils mettent dans la bouche de leurs
personnages
s’accordent si bien avec le caractère, la situati
s à l’historien de prendre la parole, et de se mettre à la place d’un
personnage
qui n’eût pas toujours été capable de parler auss
ui s’était surtout proposé, dans son Catilina, de faire connaître les
personnages
principaux de Rome, à l’époque de la conspiration
ais où ce grand homme s’est vraiment surpassé lui-même, c’est dans le
personnage
héroïque du vieil Horace défendant son fils ; et
cette éloquence vraiment dramatique, qui identifie le lecteur avec le
personnage
, et lui fait éprouver tout ce qu’il a senti. C’es
omme, dès les premiers mots, l’historien poète se transporte avec ses
personnages
et son lecteur au milieu même de l’action : Velu
n va raconter. Elle détermine le lieu de la scène, fait connaître les
personnages
et explique tous les antécédents nécessaires à la
Le nœud est la partie intermédiaire de la narration où l’on voit les
personnages
à l’œuvre, où l’action se complique et rencontre
la narration. L’Exposition est claire et simple ; elle présente les
personnages
. Le Nœud les met en action ; il fait naître et ac
t, une physionomie propre qui le distinguera de la mort de tel ou tel
personnage
. Dans ce moment le cheval s’arrête, le héros t
s des temps modernes. 143. Dans quel état le poète doit-il placer ses
personnages
? Des trois états que nous venons d’indiquer, le
. Quelquefois le poète parle lui-même ou rapporte les discours de ses
personnages
, comme dans la deuxième églogue de Virgile : c’es
mme dans la Magicienne, de Théocrite, que le poète place ailleurs ses
personnages
. L’art de bien décrire ce lieu est une partie con
t de ces dialogues sans objet et quelquefois sans suite, point de ces
personnages
qui ne savent à quel propos ils commencent, ils c
hée dans ses Perses et Philoxène dans ses Cyclopes ont représenté des
personnages
moins beaux que nature on peut supposer aussi qu
s beaux que nature on peut supposer aussi que le premier faisait ses
personnages
plus beaux que nature, et le second moins beaux.
e de la vérité, si rien n’y semble impossible ; si les caractères des
personnages
sont bien conservés ; si on les fait agir suivant
lle a de beau. 9. Le fait sera moral, si on ne met point en scène des
personnages
vicieux et dépravés, dont les actions rebutent to
n va raconter. Elle détermine le lieu de la scène, fait connaître les
personnages
, et explique tout ce qui est nécessaire à la clar
e sa tige. 10. Le nœud est la partie de la narration où l’on voit les
personnages
à l’œuvre. Il doit aller en se serrant afin d’aug
e langage : Voilà l’exposition ! Le lieu de la scène est choisi, les
personnages
sont en présence. Le nœud va commencer. Eh !
ion soit vraie, il faut rendre dans sa juste étendue la pensée de son
personnage
, en n’allant ni en deçà ni au-delà, et calculer,
œuvres d’un écrivain ; et le portrait historique, ou description d’un
personnage
appartenant aux temps passés. 9. Le caractère est
s, les animaux et les choses inanimées ; la fable ne peut choisir ses
personnages
que parmi les animaux et dans la nature morte. D’
elle sera impartiale, si on apprécie sans passion la conduite de ses
personnages
, en leur distribuant, suivant qu’ils le méritent,
nt saillantes et bien dessinées ; l’invention, que les caractères des
personnages
soient soutenus et que le sujet soit moral. 9. Da
u, dont il arrange les détails à sa convenance, ou il met en scène un
personnage
à qui il prête un langage convenable aux mœurs du
ositions raisonnables permettent de placer dans la bouche de certains
personnages
. 2. Ces allocutions comprennent les exhortations
cours qu’on trouve chez les historiens, quand ils cèdent la parole au
personnage
qu’ils ont mis en scène. On en trouve beaucoup d’
textes aux harangues de l’école. On cherche dans l’histoire quand un
personnage
a paru devant une assemblée, ou quand deux person
stoire quand un personnage a paru devant une assemblée, ou quand deux
personnages
se sont rencontrés ; on suppose qu’ils ont parlé,
e la vanité. Voyez Racine ; quand il est forcé de mettre en scène des
personnages
moins tragiques, moins intéressants que les autre
rel est opposé au recherché, le naïf au réfléchi. Assurément tous les
personnages
de Molière sont naturels, Agnès est naïve. Sa let
essaire de reproduire la naïveté, c’est que l’auteur étudie alors son
personnage
au point de faire, plus que partout ailleurs, abs
celles que leur auteur débite sérieusement ou qui viennent de graves
personnages
. Il en est des nations comme des individus. C’est
est capable de faire : il réunit tous ces traits, les attribua à son
personnage
, et, par là, vint à bout d’en composer un caractè
’il se trouve, il doit agir et parler, faire agir et faire parler ses
personnages
aussi régulièrement, aussi parfaitement qu’on peu
sie épique. Quand il offre aux yeux un spectacle, en introduisant des
personnages
qui parlent et qui agissent, c’est la poésie dram
ns un même poème. Le poète épique présente, en bien des endroits, ses
personnages
qui parlent et qui agissent. Il n’est pas rare qu
des sentiments exprimés avec feu, et les discours directs de certains
personnages
. Il ne serait guère possible d’indiquer un poète,
ejetée par Aristote. D’après la même théorie, toutes les pièces où le
personnage
intéressant fait son malheur lui-même avec connai
elle ici fable simple celle qui n’explique que les malheurs d’un seul
personnage
et il appelle double celle qui a une double cata
par elle-même, comme dans la Cigale et la Fourmi, de La Fontaine. Les
personnages
mis en scène dans l’apologue sont ordinairement d
quelquefois trois sortes de fables : les raisonnables, dont tous les
personnages
ont l’usage de la raison, comme la Vieille et les
ommes que par emprunt, comme le Cheval et le Loup ; les mixtes, où un
personnage
raisonnable agit avec une autre qui ne l’est poin
ables même où l’on prend l’essor, ce qui n’arrive guère que quand les
personnages
ont de la grandeur et de la noblesse, cette éléva
. L’Héroïde est une épître sérieuse, dans laquelle on fait parler un
personnage
agité d’une passion qui, le plus souvent, est l’a
cteurs n’étaient ni des héros, ni des hommes, ni des dieux ; mais des
personnages
tels que Polyphème, Sisyphe, etc. Si on y voyait
prement dite. Dans les autres poèmes, en effet, le poète n’est pas le
personnage
mis en scène ; son art même consiste souvent à se
es, le nom d’une poésie lyrique tout à fait déréglée, quel que fût le
personnage
, dieu, homme ou être de raison, à qui on s’adress
aduction que le plus bel esprit pourrait avouer, et que le plus pieux
personnage
devrait désirer d’avoir faite. L’autre2 fait revi
en a peu : malheur, pour lors à qui est exposé à l’entretien d’un tel
personnage
! Combien de jolies phrases lui faudra-t-il essuy
ans le faux, et qui ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais
personnages
de comédie, des Floridors, des Mondoris6. On ne t
t-il eu dans la Grèce des partisans ? Que sont devenus ces importants
personnages
qui méprisaient Homère, qui ne songeaient dans la
es yeux ; on n’y tient pas. Il n’y a pas deux voix différentes sur ce
personnage
; l’envie, la jalousie, parlent comme l’adulation
rmi tant de héros, pourquoi choisir Childebrand ? 4. Bossuet. Le mot
personnage
est solennel, et marque une nuance particulière d
crisie, en un mot son siècle et avec lui l’humanité tout entière. Ses
personnages
ont une physionomie si distincte qu’ils s’imposen
peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes, et que tous les
personnages
qu’il représente sont des personnages en l’air1 e
aux personnes, et que tous les personnages qu’il représente sont des
personnages
en l’air1 et des fantômes proprement, qu’il habil
l’ami de Fulvie et de Mélanie. » 3. Contre, près duquel. 1. Ce
personnage
s’appelait Clapisson. Boileau dit aussi : L’autr
ouble but : il fait ressortir la grandeur, les talents, les vertus du
personnage
qu’il célèbre, en le proposant à l’admiration et
vidence dans tous les évènements humains, et rapporte toute la vie du
personnage
à la nécessité de pratiquer la piété et la vertu.
crites32. 3° Le panégyrique profane est un discours à la louange d’un
personnage
célèbre. Les Apologies de Socrate, par Platon et
l’homme au-dessus de lui-même, et nous ravit par l’enthousiasme. Ses
personnages
excitent l’admiration plus que la terreur ou la p
te et don Diègue ou le vieil Horace, les différences qui séparent les
personnages
comiques des personnages tragiques ; mais c’est l
eil Horace, les différences qui séparent les personnages comiques des
personnages
tragiques ; mais c’est le même fond de sentiments
ie humaine, Corneille a mis sur son théâtre, comme dans le monde, des
personnages
petits et bas à côté des personnages grands et gé
héâtre, comme dans le monde, des personnages petits et bas à côté des
personnages
grands et généraux : Félix, dans polyeucte, à côt
tort. La mort de Turnus fixe définitivement la situation de tous les
personnages
, et remplit toutes les promesses de l’exposition.
narrations infinies du xviie et du xixe siècles, quand de nouveaux
personnages
ont surgi à chaque chapitre, quand mille intrigue
son infortune, soit dans celles qu’il nomme implexes, où le sort des
personnages
change à la fin par une péripétie. Socrate, au co
ns et les autres quelques mots rares. Tous les assistants étaient des
personnages
vraiment expressifs ; il ne fallait qu’avoir des
été entendues. Mais, réflexion faite, le sommeil et la grossièreté du
personnage
les rassurèrent. La duchesse de Villeroy, qui ne
de à conserver toute bienséance, je ne me crus pas engagé par rien au
personnage
douloureux. Cette sorte de désordre dura bien une
ion et de philologie. Son style a grand air ; on croirait entendre un
personnage
du dix-septième siècle1. Il a l’ampleur des pério
de ne point mettre sur la scène de pâles fantômes du passé, mais des
personnages
empruntés à l’imagination ou à l’histoire, comme
on, où le langage que l’on parle est plus égal et plus relevé, où les
personnages
sont plus beaux, où même la laideur n’est point a
uts. Dans ses aventures qui nous intéressent comme la biographie d’un
personnage
historique, nous retrouvons nos bons et mauvais i
! reprit-il sur le même ton : nous tenons registre de tous les grands
personnages
qui sont à vingt lieues à la ronde. Vous passez p
l ne sait plus adroitement conduire une action, soutenir le rôle d’un
personnage
imaginaire, faire parler un caractère, peindre un
de ces mailles, de cette étreinte. La crise sera inévitable. Tous ses
personnages
ont des traits nets, précis et arrêtés. Une fois
es couleurs et avec de plus grands traits. III. Des Caractères des
Personnages
. Non content de décrire les événements et les
istorien s’attachera donc à dévoiler les desseins, les pensées de ses
personnages
, à nous en faire connaître les mœurs et le caract
ociations importantes, et dans l’expression fidèle des caractères des
personnages
. Tous ces différents objets bien présentés donnen
illustre, l’historien ne rapportera que les événements publics où son
personnage
aura joué un rôle considérable. Il doit principal
nstruire un homme ignorant ? L’écrivain aurait dû faire connaître les
personnages
dont il parle, et raconter brièvement l’histoire
le plus souvent. Le discours repose avant tout sur l’histoire. Chaque
personnage
doit parler selon son caractère ; le ton dépend e
(Paris, août 1886.) Montrer en quoi diffère le patriotisme des trois
personnages
de la tragédie d’Horace : le vieil Horace, le jeu
il exprime ses sentiments sur le choix du sujet, sur le caractère des
personnages
; il insiste particulièrement sur le grand effet
nalyser la tragédie de Cinna et apprécier le caractère des principaux
personnages
. (Paris, octobre 1887.) Lettre de Mme de Sévigné
l’examen d’une tragédie de Corneille ou de Racine, comment, dans les
personnages
pour lesquels le poète laisse paraître sa préfére
ne. (Montpellier, octobre 1889.) Vous direz quels sont les principaux
personnages
de la comédie des Plaideurs de Racine, et vous fe
le de Louis XIV. (Poitiers, avril 1888.) Énumérer et caractériser les
personnages
mis en scène dans les Femmes savantes. Quelle est
s d’Alceste et de Philinte, dans le Misanthrope. Quel est de ces deux
personnages
celui qui aime le plus l’humanité ? (Clermont, ao
arti des défauts des autres… Dans toutes les fables où le Lion est un
personnage
, comme c’est d’ordinaire le plus brillant, l’enfa
s chefs d’œuvre ? Quels sujets a-t-elle traités de préférence ? Quels
personnages
, quels devoirs, quels sentiments a-t-elle surtout
us placerez dans cette lettre tous les sentiments appropriés aux deux
personnages
. (Paris, août 1879). Donnez une idée de la cour d
roi, dans son palais ou dans ses jardins, entouré des plus illustres
personnages
de son temps dans tous les genres. Opposez à ce t
tiques ? – Apprécier le caractère de Félix et montrer l’utilité de ce
personnage
dans la tragédie de Polyeucte ? – Apprécier les c
s. – Montrer par quelques exemples que La Fontaine prête à chacun des
personnages
« de son ample comédie » un langage conforme à so
e le spectateur puisse croire que pendant la durée de l’entr’acte les
personnages
ont pu se transporter d’un endroit à un autre. L’
on qu’a voulu donner Racine et c’est la moralité de son théâtre. Deux
personnages
de la tragédie d’Andromaque, Oreste et Hermione,
meilleurs écrivains dramatiques. Ils ont rejeté les vers, pris leurs
personnages
dans la condition moyenne, et cherché le succès d
tragédies. Des intrigues sans nombre, des situations impossibles, des
personnages
qui n’avaient rien d’humain, telles étaient les c
ille évitera sans doute à l’avenir ? Je n’aime pas également tous les
personnages
de sa tragédie. Chimène et Rodrigue sont des créa
entendre gaiement de dures vérités à son maître sont, à coup sûr, des
personnages
comiques ; mais leurs idées et leurs paroles sont
es, aux tours d’adresse que le bas comique emploie sans scrupule. Les
personnages
de la haute comédie et ceux de la comédie bouffon
r la vérité et qui n’a pas de pitié pour les travers d’autrui, est un
personnage
réel ; Philinte, qui voit le mal et le souffre, q
ame. La création de Tartufe fait honneur au génie de Molière, mais le
personnage
est vil et grossier ; son hypocrisie s’enveloppe
en a banni toute intrigue vulgaire, parce qu’il n’y a montré que des
personnages
bien élevés et de bon ton, et aussi parce qu’Alce
it du devoir et de l’héroïsme la plus haute idée et il avait créé des
personnages
qui semblent des demi-dieux, tant ils dépassent l
ement. Le poète accumulait, comme à plaisir, les obstacles devant ses
personnages
; ils étaient de taille à les renverser quels qu’
commune. Ce qui n’était pas moins frappant que la vérité humaine des
personnages
, c’était la simplicité, comme aussi la force des
y a là rien de romanesque ; chaque fait a sa cause et avec de pareils
personnages
tout ce qui arrive devait arriver. Cette subordin
ez, Monsieur, a de belles origines ; il a été cultivé par d’illustres
personnages
; il a pour lui l’antiquité et la noblesse. Nos p
e lui-même cette action, tantôt il s’efface et laisse la parole à ses
personnages
. On se défend et l’on attaque, chacun plaide tour
sont notés, tous les vices y sont condamnés. L’action varie avec les
personnages
; elle est souvent comique, il lui arrive aussi d
es passages Plus content qu’aucun des sept sages. Voilà le principal
personnage
de cette courte comédie mis sous nos yeux en quat
st au savetier. Les deux portraits sont achevés. Nous connaissons les
personnages
, écoutons-les parler. La Fontaine n’était encore
éter. C’est bien une comédie qui vient de se jouer sous nos yeux. Les
personnages
s’y révèlent d’abord à nous avec leurs caractères
en quelques mots et il analyse avec complaisance. Il met en scène ses
personnages
; il s’y met lui-mème, il établit des contrastes,
re, le don de bien voir et de rendre en perfection ce qu’il a vu. Ses
personnages
s’animent et vivent ; il nous les montre tels qu’
x, mais il n’a pas réussi à créer des caractères et à faire vivre ses
personnages
. Il a écrit de belles scènes plutôt que de belles
t le monde reconnaît dans Horace une triple action : on y signale des
personnages
inutiles, on y trouve de la déclamation, des vers
étail, il ne sait pas choisir entre les traits divers qui peignent un
personnage
. L’inutile longueur des fabliaux ne légitime que
qui pût se prêter au langage de toutes les conditions et de tous les
personnages
. Ce fut l’œuvre de La Fontaine. Il a défini la fa
séduisante comme dans le Meunier, son fils et l’âne. Certains de ses
personnages
ont un caractère vraiment cornélien, tel l’escarb
be dont la peinture est peut-être le chef-d’œuvre de La Fontaine. Ses
personnages
ont toujours le caractère qui leur est propre, ca
Fontaine a découvert le seul rythme qui pût convenir à la variété des
personnages
et des caractères de la fable, cet inimitable ver
er les peintures de La Fontaine. Comment s’intéresser aux discours de
personnages
vulgaires, aux actions d’un loup ou d’un chien, p
et les bienséances en action dans le théâtre de Molière. Choisir des
personnages
. Henriette met en relief par sa raison, la sottis
s actions humaines) a écrit quelque part : « Je voulais faire un beau
personnage
, faire prononcer mon nom avec admiration, et avoi
manœuvres, ont enrégimenté dans le troupeau des amoureux d’Uranie tel
personnage
de haut rang : le siège a été dur, mais quelle ma
me parmi les femmes. « Les femmes et filles, dit avec enthousiasme un
personnage
de Rabelais, ont aspiré à cette louange et manne
qui forcent à s’arrêter, quelque légère que soit la lecture. Puis ses
personnages
sont disposés en escalier, chacun représentant un
s met à rude école mais combien saine ! oui, il est chimérique et ses
personnages
sont des fictions, mais l’homme ne fait jamais ta
Racine ; ce n’est plus, chez lui, une idée qui conduit tout ; chaque
personnage
a les siennes qui ne conviennent qu’à lui, et tou
t plus de chaleur d’àme. Surtout, il fallait mettre bien en relief le
personnage
principal, concentrer sur lui l’intérêt, ne pas l
res. Littérature. Expliquer comment Corneille a su varier dans trois
personnages
, le vieil Horace, son fils et Curiace, l’expressi
e de Périclès. II. – Donner quelques renseignements sommaires sur les
personnages
suivants : Cicéron, Jules César, Pompée, Marius,
stoire moderne. I. – Donner quelques renseignements sommaires sur les
personnages
suivants : Clovis, Charlemagne, Mahomet. II. – Pa
(Section de sculpture, juillet 1879.) Parler de François Ier et des
personnages
les plus célèbres qui furent ses contemporains.
hie, sagement deviser avec Socrate et ses disciples. Quel concours de
personnages
étonnants ! Quelle ivresse de vivre en un temps,
s artistes qui pouvaient recevoir le roi ou l’accompagner et quelques
personnages
célèbres qui pouvaient former son cortège. Date a
ne page et demie au plus. Il ne s’agit pas de citer tous les noms des
personnages
du temps, mais seulement quatre ou cinq parmi les
œil un beau déroulement scénique, placeront en un cadre grandiose les
personnages
des deux nations en lutte ? Lesquels enfin fourni
ever un monument en souvenir de la découverte du Nouveau-Monde. Quels
personnages
y ferait-on figurer ? Lequel de tous en première
le de décrire le palais de Bruxelles, la salle des États. Montrez les
personnages
….. les conseillers….. les chevaliers de la Toison
» Il lui donna un passeport. Décrire la scène. Montrer l’attitude des
personnages
, etc. – Décrire la physiologie morale du marin. F
nature et la force extraordinaire des Germains effrayent d’abord les
personnages
venus de Rome à la suite de César, comme ses amis
rait fort fidèle. On connaît les premiers ; quant à l’autre voici Le
personnage
en raccourci. Son menton nourrissait une barbe to
’élégant Phèdre, approchent-ils de notre La Fontaine ? Il compose ses
personnages
et les met en scène avec l’habilité de Molière ;
rat. Il n’y a plus d’enfants, plus de souriceaux. Un jeune rat est un
personnage
pour une souris. 2. Il veut parler d’un chat ; s
en Espagne, projets ou rêves chimériques. 11. Picrochole, l’un des
personnages
du roman de Rabelais, intitulé Gargantua— Pyrrhus
peine du talion. 3. Pleurés. Ce trait est attendu : il idéalise le
personnage
. Qui de nous ne revoit dans ses souvenirs du foye
Ne veut pas. La Fontaine lui donne une physionomie gauloise. C’est un
personnage
de comédie. 3. J’ajoute encore une aile. V. La
oyen d’être court. On sera clair, si, en évitant d’introduire trop de
personnages
, et de surcharger son sujet d’incidents, on place
ait La Motte, dom Jugement, Dame Mémoire, Demoiselle Imagination. Ces
personnages
sentent la finesse et l’affectation : ils sont de
e maître de la terre. (Le Statuaire.) Si La Fontaine fait parler ses
personnages
, son dialogue est vif, pressé, et toujours coupé
caractères des Bergers. On a dû juger qu’il faut que les mœurs des
personnages
soient simples, pures et exemptes de crimes. Les
vers dans laquelle on fait parler des héros, des héroïnes, ou quelque
personnage
célèbre, agité d’une passion, qui le plus souvent
doit, dans les premiers vers, exposer en peu de mots la situation du
personnage
, et les motifs qui le font parler. Les récits son
gie traite ses sujets sous une allégorie champêtre, et transforma ses
personnages
en bergers. Ainsi, on peut appliquer à ce poème t
oprement dite. Dans les autres poèmes, l’écrivain ne remplit point le
personnage
de poète : l’art, même consiste à le faire oublie
ef fort honnête, Qui tire à sa cordelle une noix d’arbalète. Ainsi ce
personnage
, en magnifique arroi24, Marchant pedetentim 25, s
rs d’un caractère vraiment rural et villageois y sont rares. Tous les
personnages
parlent un langage de convention qui tient du bel
t de la pièce et de la physionomie de plusieurs scènes et de certains
personnages
, le Cid, représenté en même temps que Descartes f
race (1639), œuvre dans laquelle tout, excepté le sujet et le nom des
personnages
empruntés à l’histoire romaine, est entièrement d
devançant le drame moderne, imagina la possibilité d’un genre où les
personnages
de la comédie figureraient dans une action héroïq
et quelquefois même les plus grandes vertus chrétiennes. De tous ses
personnages
il fait des types merveilleux de grandeur morale
leurs qualités jusqu’à l’héroïsme. Il exagère de même les défauts des
personnages
vicieux. Les types qu’il a imaginés sont tout d’u
ité. Les Romaines de Corneille sont plus que Romaines : chez lui, les
personnages
féminins, sauf Chimène et Pauline, sont des homme
que de toucher, c’est là un des principaux défauts de Corneille. Ses
personnages
les plus importants débitent sans cesse des maxim
comat, de Joad, savait aussi tracer des caractères d’hommes. Tous ses
personnages
, réduits à des proportions plus humaines et plus
pplique qu’à dire ce qui doit être dit dans la position où il met ses
personnages
, et il le dit toujours avec noblesse, avec élégan
ui reprocher, c’est de prêter des paroles pompeuses ou fleuries à ses
personnages
les plus subalternes, comme à ses héros les plus
s à la sainteté. Sa vertu est essentiellement mondaine et profane. Le
personnage
comique de la pièce serait plutôt Philinte, cet h
senté lui-même sous les traits d’Alceste, et que, par la bouche de ce
personnage
, il nous a confessé les tortures de cœur que lui
ur établir quelles avaient été les intentions de Molière en créant ce
personnage
. Quant au mérite littéraire de la pièce, il n’y a
rsonnifie, lui donne un nom de guerre, et c’est sur les épaules de ce
personnage
de convention que toute la catégorie des hommes q
es mœurs vicieuses ont de bizarre ; on ne les prend pas en haine. Ses
personnages
eux-mêmes ne sont jamais corrigés par la leçon qu
ère. Surtout aucun dramatique n’a mieux su faire toujours tenir à ses
personnages
le langage qui convient à leur éducation, à leur
u Joueur et du Légataire universel : il n’a ni le talent de créer des
personnages
d’un caractère bien net et bien franc, ni l’art d
rd a de la couleur malgré ses négligences. Il n’y manque, comme à ses
personnages
, que l’accent du cœur, la passion, la tendresse.
, tout entier sur le ton sérieux, n’a pas l’agrément des premiers. Le
personnage
allégorique de la Piété paraît bien grave, après
ure. Il rend ici à la foi un hommage franc et énergique. Le principal
personnage
de la pièce, Guzman, est le type du véritable chr
matique. L’esprit philosophique de l’auteur devient celui de tous les
personnages
; pas une des pièces de cette vieillesse tristeme
erait-on dans toutes ses comédies un seul caractère comique. Tous ses
personnages
n’ont qu’une sorte de gaieté, la gaieté de Voltai
iale qu’il n’a jamais fait qu’entrevoir et d’un seul côté ; aussi ses
personnages
manquent-ils de vie, il les peint tels qu’il les
les bons cœurs étaient toujours heureux. Vert-vert (c’était le nom du
personnage
), Transplanté là de l’indien rivage, Fut jeune en
siasme qui tient à la jeunesse et qui doit passer avec elle, c’est un
personnage
dont quiconque a le goût de la poésie sera flatté
. Un autre défaut de cette pièce, c’est le manque de variété dans les
personnages
et d’intérêt dans le sujet, comme l’a encore rema
t cependant il laissa les esprits froids et fatigués. Ce n’est pas un
personnage
théâtral que ce pusillanime et tout passif Macbet
obtint par la manière supérieure dont sont tracés les deux principaux
personnages
, par la vérité de l’observation et des détails, p
e romantique rappellent, comme tant d’autres choses, ces paroles d’un
personnage
trop fameux194 : « L’esprit de l’homme ressemble
roi de Rome attira l’attention de M. le comte Français de Nantes. Ce
personnage
, alors directeur général des droits réunis, aimai
d épisode épique, Jocelyn, Lamartine voulut peindre, sous le nom d’un
personnage
imaginaire, ce qu’il avait éprouvé lui-même de ch
guant les carnages, J’inventais un conte profond Dont je trouvais les
personnages
Parmi les ombres du plafond. Toujours ces quatre
sorte de gens on rencontre à dîner : Des hommes en faveur, de graves
personnages
, Qu’on a soin d’inviter pour avoir leurs suffrage
ialogues avec tout le monde et toutes choses où tout a sa voix et son
personnage
; de jolies appellations assignées aux strophes,
intrigues qui se poursuivent parallèlement jusqu’au dernier acte. Les
personnages
de Lucrèce paraissent indépendants les uns des au
s un peu vagues maximes de probité, de vertu, de désintéressement. Un
personnage
de cette pièce est excellent, c’est le personnage
ésintéressement. Un personnage de cette pièce est excellent, c’est le
personnage
de Lucile, type de franchise ingénue, le dévoueme
are ; que l’action se passe dans l’intérieur d’un palais entre quatre
personnages
, ou sur la place publique au milieu du peuple mêl
iverses ; il admet qu’elles varient selon, les sujets, pourvu que les
personnages
agissent comme ils doivent agir et parlent comme
n est pris dès les premiers vers. On ne prêterait pas ce langage à un
personnage
historique, encore qu’il fût peu connu ; son époq
artie pour le tout, et l’accessoire pour le principal. Les principaux
personnages
de Ménandre, et de Térence son imitateur, sont ho
ussi, s’il y est forcé, faire faire tel chemin qu’il lui plaira à ses
personnages
. Cela est assez choquant, je l’avoue mais ceux q
i a un rapport direct avec le sujet. Il faut bien faire connaître les
personnages
, leurs actions, leurs caractères ; n’omettre aucu
trer avec succès dans une narration, on peut nommer les portraits des
personnages
dont on s’occupe, les descriptions des lieux où l
genre élevé. Cette différence dépend de l’importance des faits et des
personnages
que l’on met en la scène. § I. Narration dans l
s célèbres. Elle sait représenter les scènes les plus gracieuses, les
personnages
illustres qu’elle immortalise. Elle retrace les p
. Le placet ou la pétition ne s’adresse qu’au chef de l’État ou à des
personnages
haut placés, et est soumis de certaines lois qu’o
éclamateur de son rôle : l’un agit, l’autre feint ; le premier est un
personnage
exposant de grandes idées, le second un personnag
le premier est un personnage exposant de grandes idées, le second un
personnage
débitant de grands mots. » 1. On lit dans Joube
M. Mérimée excelle à se détacher de lui-même, à soutenir le rôle d’un
personnage
imaginaire, à prendre le ton d’une situation, à f
de ces mailles, de cette étreinte. La crise sera inévitable. Tous ses
personnages
ont je ne sais quoi de net, de précis, d’arrêté q
Après avoir renvoyé mon client, je faisais, dit-il, à moi seul, trois
personnages
différents, le mien, celui de mon adversaire, et
e de la partie, et se laisser interroger, l’élève fera de son côté le
personnage
de l’avocat ; et la justesse, la sagacité, la pro
aduction que le plus bel esprit pourrait avouer, et que le plus pieux
personnage
devrait désirer d’avoir faite. L’autre51 fait rev
dans la peinture vraie et forte des mœurs générales et des principaux
personnages
, dans les réflexions incorporées naturellement au
tent dans les idées propres à chaque sujet, dans les tropes. Ainsi un
personnage
de comédie n’aura ni idées sublimes, ni idées phi
astaneæque nuces mea quas Amarillis amabat, ne conviendrait pas à un
personnage
héroïque, parce qu’il a pour objet une chose trop
démêlera ni le mérite des unités, ni cet art délicat par lequel aucun
personnage
n’entre ni ne sort sans raison, ni cet art, encor
es anglais nous font, c’est que tous nos héros sont des Français, des
personnages
de romans, des amants tels qu’on en trouve dans C
égal dans ses vers ; mais je ne conviendrais pas qu’il ait choisi des
personnages
et des sujets trop bas. Les ridicules fins et dél
qués. De plus, ces ridicules si délicats ne peuvent guère fournir des
personnages
de théâtre. Un défaut presque imperceptible n’est
s’exerce, par le sujet qu’il traite, par les mœurs ou la situation du
personnage
qu’il fait parler, ou de celui qu’il revêt lui-mê
e dans le système du merveilleux. Dans la tragédie, au contraire, les
personnages
sont des hommes d’un caractère et d’un rang élevé
hardies, ni des épithètes ambitieuses ; on croit toujours entendre le
personnage
qu’ils font parler, et aucune invraisemblance dan
t produire dans le style la diversité des objets ou la différence des
personnages
: ces détails seraient infinis, et on les trouver
outons Corneille même, et voyons de quelle manière il caractérise ses
personnages
. C’est le comte qui parle dans le Cid : Les exem
aisé d’ailleurs aux moindres poëtes de mettre dans la bouche de leurs
personnages
des paroles fières. Ce qui est difficile, c’est d
ue de philosophie, qui noue les choses pour les dénouer. Les premiers
personnages
de ses tragédies argumentent alors avec les tourn
rité nature. J’ai cru remarquer encore qu’on ne trouât guère dans les
personnages
de Corneille de ces traits simples qui annoncent
e Athalie. Corneille, au contraire, se guinde souvent pour élever ses
personnages
; et on est étonné que le même pinceau ait caract
s conçu assez fortement la tragédie. Il n’a point assez fait agir ses
personnages
. On ne remarque pas dans ses écrits autant d’éner
bles qu’ils ne me paraissent : quelle tragédie a-t-on vue où tous les
personnages
fussent de la même force ? Cela ne se peut : Math
de scènes, qui sont faites pour inspirer la terreur et la pitié, des
personnages
qui, par le contraste de leurs discours avec les
ons Mérope. Ce que j’admire encore dans cette tragédie, c’est que les
personnages
y disent toujours ce qu’ils doivent dire, et sont
on croit avoir fait un caractère, lorsqu’on a mis dans la bouche d’un
personnage
ce qu’on veut faire penser de lui, et qui est pré
est affligée, et un héros dit qu’il est Un héros. Il faudrait que les
personnages
fissent penser tout cela d’eux, et que rarement i
es, c’est l’ensemble de tous les traits et des moindres discours d’un
personnage
. Si on fait parler un héros, qui mêle partout de
sont bien indulgents de lui pardonner l’invariable ostentation de ses
personnages
, et le caractère toujours dur des vertus qu’il a
nous impose une erreur qui nous étonne. XXXIII. La plupart des grands
personnages
ont été les hommes de leur siècle les plus éloque
t là que de prendre un masque : on joue un rôle plutôt qu’on n’est un
personnage
. Mais une femme qui voudrait écrire comme madame
t et action animent les paroles... » 4. On trouve dans le nom de ce
personnage
inconnu l’anagramme de Louis de Montalte, l’auteu
1681. 39. Contre les mœurs. Il y a faute contre les mœurs, quand un
personnage
ne conserve pas dans tout le poëme le caractère q
ositions raisonnables permettent de mettre dans la bouche de certains
personnages
. D’après cette définition posée pour nos besoins
cours qu’on trouve chez les historiens, quand ils cèdent la parole au
personnage
qu’ils ont mis en scène. Ces harangues dont l’his
lheureux qui expose ses plaintes ? il faut gémir comme lui. Est-ce un
personnage
furieux, qui exhale sa colère en invectives et en
e quelle sera plus naturelle, et il leur semblera entendre la voix du
personnage
que nous imiterons. 2° La déclamation sera vraie,
déclamation sera vraie, quand on ne déguisera point la pensée de son
personnage
, c’est-à-dire quand on la rendra dans toute son é
ble, ni au-dessous, ni au-dessus. Je suppose que vous représentiez un
personnage
qui vient d’entendre un mot blessant pour sa prob
ela même, est souvent en contresens avec la situation où se trouve le
personnage
qui parle ? D’autres ont donné à leurs reproches
observer ici : les actions ne mettent précisément en évidence que le
personnage
qui agit, tandis que ces discours adressés à tout
’expression y décèle à chaque instant l’auteur, mal caché derrière le
personnage
. Quinte-Curce n’est pas toujours sage dans son st
es yeux ; on n’y tient pas. Il n’y a pas deux voix différentes sur ce
personnage
; l’envie, la jalousie parlent comme l’adulation
ans le faux, et que ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais
personnages
de comédie, des Floridors, des Mondoris4. On ne t
s ; de nouveaux acteurs ont pris leur place. Quel fond à faire sur un
personnage
de comédie ! »
mmis veut dire confié. — On peut comparer aux héros de cette scène le
personnage
d’Ion, dans une tragédie d’Euripide. 2. Néron a
il a l’idée fixe du crime résolu. 5. Les dieux. Il parle comme tel
personnage
de Molière. 1. Il devient presque éloquent. 2.
nte. Les belles actions s’y font aisément, doucement, par nature ; le
personnage
ne s’exalte pas : la générosité coule de son cœur
mérite d’être préparé sans être prévu. « Les discours des principaux
personnages
, du lion, du renard, et celui de l’âne que nous a
une des plus jolies comédies de Collin d’Harleville. 3. Des ces deux
personnages
très-divers, l’un, Picrochole, est de l’invention
peindre les ressemblances et les différences qui existent entre deux
personnages
ou deux caractères. La description peint un objet
an ou conte, histoire ou fable, doit présenter un objet principal, un
personnage
qui lui serve de centre ; et autour duquel se gro
de loin. Sans l’unité, l’attention flotte incertaine entre plusieurs
personnages
, et l’intérêt s’évanouit en se partageant ; unité
s faits ne s’expliquent pas l’un par l’autre, où les incidents et les
personnages
sont maladroitement disposés, où la marche est ar
animée, dramatique. Le nœud est le lien du récit ; il nous montre les
personnages
et les évènements concourant à la marche de l’act
is au public. La correspondance familière des grands écrivains ou des
personnages
remarquables offre un vif intérêt ; on aime à y c
lle cour a succédé à celle que vos premiers ans ont vue ; de nouveaux
personnages
sont montés sur la scène ; les grands rôles sont
nt que prince, n’est pas regardé comme un homme particulier, c’est un
personnage
public ; tout l’État est en lui ; la volonté de t
ls aux poëtes tragiques : se mettre à la place des spectateurs et des
personnages
de la tragédie. De l’art de développer un sujet.
et dans ce sens absolu au chap. xxv. Se placer dans la situation des
personnages
.] Dacier : « Que le poëte en composant imite les
uant au héros de cette tragédie, don Rodrigue Diaz de Bivar, c’est un
personnage
historique dont les Romanceros espagnols nous ent
iblie de nos jours. 2. Ici c’est le poëte qui parle, et non plus le
personnage
: Voltaire blâme judicieusement ces hyperboles po
ulièrement chez Corneille, le savant professeur compare entre eux les
personnages
de don Diègue, du vieil Horace, et de Géronte dan
Aristote, qu’il rangeait dans son quatrième genre les pièces dont les
personnages
et l’action ont quelque chose de surhumain. Les P
Pompée, qui terminait alors la guerre contre les pirates. D’illustres
personnages
s’opposaient à la loi du tribun : Cicéron, alors
les plaintes de chacun, que, supérieur par sa dignité aux plus grands
personnages
, on le dirait, par son affabilité, l’égal du dern
r le lecteur sur le lieu même de la scène, de le placer au milieu des
personnages
intéressés à l’action, est un des secrets du styl
e très heureux sous certains rapports, que l’orateur avait adopté, le
personnage
principal du tableau, tout amenait naturellement
teur, quel qu’il soit. Lorsque mon sujet me saisit, j’évoque tous mes
personnages
et les mets en situation : — Songe à toi, Figaro,
répond à tant de sentiments bons et mauvais de notre nature, c’est un
personnage
qui cessera plutôt d’être joué que d’être applaud
le Thrace, chap. vi, et ses commentateurs. Sosistrate et Mnasithée.]
Personnages
inconnus d’ailleurs. En chantant.] Διᾴδοντα désig
te correction complétant si facilement un vers iambique. Ariphradès.]
Personnage
inconnu d’ailleurs. Les mots doubles conviennent,
s des injustices qu’il reproche au hasard. Nous reconnaissons dans ce
personnage
l’ancêtre de Figaro ; l’avenir lui appartient ; i
e : mener grand bruit. 2. Gargantua, Badebec et Pantagruel sont des
personnages
empruntés à de vieilles légendes d’origine celtiq
s’amusent singulièrement des petits drames dans lesquels figurent ces
personnages
; ils y prennent parti pour le faible contre le f
es défauts des autres. « Dans toutes les fables où le lion est un des
personnages
, comme c’est d’ordinaire, le plus brillant, l’enf
! reprit-il sur le même ton ; nous tenons registre de tous les grands
personnages
qui sont à vingt lieues à la ronde. Vous passez i
ection tourne souvent au profit de la pensée, Saint-Simon dépeint les
personnages
qu’il met en scène avec une netteté et une profon
n des métiers divers, sans avoir pu parvenir, malgré la protection de
personnages
illustres ou puissants, à se faire connaître du p
s ce moment de n’être pas le comte de Charolais1237, ou quelque autre
personnage
important, et de ne pouvoir renouveler avec M. Co
aïences décorées, d’orfrois1782, d’étoffes brochées, de tapisseries à
personnages
, de livres à figures et d’éditions princeps1783 r
la passion luttant contre les sentiments héroïques dans l’âme de ses
personnages
. C’est par le même mérite que brillent surtout le
uant les carnages, J’inventais un conte profond, Dont je trouvais les
personnages
Parmi les ombres du plafond. Toujours ces quatre
se passe dans le monde des animaux et qui tous ont pour héros le même
personnage
rusé et malfaisant. Ce nom de Renart, d’ailleurs,
de, que les gens du moyen âge, à cause de la beauté proverbiale de ce
personnage
, avaient pris pour un nom de femme. Flora, nom ro
on ordinaire. Sans doute ; mais aussi Louis XI était-il un plus grand
personnage
que les prisonniers ordinaires. Ainsi la proporti
gés de fonctions fort différentes, et qui semble désigner ici le même
personnage
que a été appelé plus haut lieutenant de robe cou
oble race. 610. Monseigneur, titre honorifique que l’on donnait aux
personnages
les plus élevés dans la hiérarchie nobiliaire. 6
rinces et aux princesses du sang. Votre Grandeur se disait aux autres
personnages
auxquels on donnait le titre de Monseigneur. 612
ivers ? » 651. Messieurs de Port-Royal. On appelait ainsi de pieux
personnages
, laïques ou ecclésiastiques, qui vivaient dans la
it abbé ; aussi y fit-elle de fréquents séjours jusqu’à la mort de ce
personnage
(1687). 691. Pompone (ou Pomponne), village auj
us loin Sethon). La Bruyère donne presque toujours des noms grecs aux
personnages
dont il trace le portrait dans son livre des Cara
onnages dont il trace le portrait dans son livre des Caractères : ces
personnages
sont souvent imaginaires ; mais il est arrivé aus
du nom de nos rois dont elle portait l’effigie. 888. Un milord, un
personnage
à qui les Anglais disent mylord (monseigneur), un
Voir page xxviii, note 2. — Sur Commines, voir page xxvi. — Les deux
personnages
sont supposés converser ensemble après leur mort.
Blas, le héros du livre de Le Sage, qui parle. Gil Blas et les autres
personnages
qui figurent dans ce récit et dans le suivant son
8. Le duc de Chevreuse et le duc de Beauvilliers, deux des plus hauts
personnages
de la cour, que Saint-Simon estimait beaucoup : d
u chevalier d’Assas, lui a élevé une statue en 1828. 1140. Parouba,
personnage
imaginaire, indigène du Maryland : la scène se pa
lèbre par ses vastes proportions. 1143. Freind, théologien anglais,
personnage
imaginaire. 1144. Tellement, d’une manière tell
rler. 1197. On dit plus ordinairement dans mon voisinage. 1198. Ce
personnage
, d’ailleurs sans notoriété, était alors colonel.
ais tous les spectateurs comprenaient bien qu’en mettant en scène des
personnages
et des noms espagnols, c’est des Français et des
époux Céyx, avait été changée en oiseau par les dieux irrités. 1404.
Personnage
imaginaire, héroïne des Martyrs, comme Eudore en
n, saint Pierre avait été enfermé. 1411. Eudore, fils de Lasthénès,
personnage
imaginaire, héros [...] d’où ce passage est tiré.
ge imaginaire, héros [...] d’où ce passage est tiré. 1412. Cyrille,
personnage
imaginaire, que l’auteur suppose [...] démone. De
yrille, personnage imaginaire, que l’auteur suppose [...] démone. Des
personnages
qui sont nommés ensuite, les uns [...] comme Pers
. Il, Monseigneur Bienvenu Myriel, évêque de Digne en 1815. C’est un
personnage
imaginaire. Mais l’auteur s’est souvenu, pour pei
re. Mais l’auteur s’est souvenu, pour peindre ce beau caractère, d’un
personnage
réel, Charles-François-Bienvenu de Miollis, qui f
dans ce diocèse. 1595. Parabole, récit qui, en mettant en scène des
personnages
et des aventures imaginaires, fait entendre certa
la Saint-Barthélémy. 1615. Mergy, gentilhomme protestant du Béarn,
personnage
imaginaire, héros du roman d’où ce fragment est t
que l’auteur du roman appelle Dietrich Hornstein, est, lui aussi, un
personnage
imaginaire. 1617. Le grand prévôt de la connétab
hette et Cie, éditeurs. 1628. L’enchanteur Merlin et la fée Viviane,
personnages
fabuleux, que l’auteur emprunte aux légendes bret
x vers célèbres du Misanthrope et à la colère d’Alceste, le principal
personnage
de cette pièce, contre ceux qui n’ont pas pour le
eux et précieuses (c’est-à-dire hommes et femmes d’un grand prix) les
personnages
distingués qui, à l’époque de Louis XIII, contrib
un beau fragment des Martyrs, de Chateaubriand. 1704. Fritz Kobus,
personnage
imaginaire, héros du roman d’où ce fragment est t
: aide, secours, assistance. 1729. Hachette et Cie, éditeurs. 1730.
Personnage
imaginaire, dont l’auteur en fait le grand-père d
i est en même temps le héros du récit, est un certain Pierre Nozière,
personnage
imaginaire comme son ami Fontanet, dont il sera q
ort d’amour. 2029. Commun, commun à tout le monde. 2030. Dédale,
personnage
mythologique qui passait pour avoir construit le
e, et dont l’auteur n’est pas connu. 2148. Ésope est probablement un
personnage
légendaire. Les Grecs le faisaient naître en Phry
de sa peau, une occasion de faire fortune. 2159. Dindenaut, un des
personnages
du Pantagruel de Rabelais : c’est un marchand de
(prononcez kidan) : mot latin qui a passé en français dans le sens de
personnage
dont on ne connaît pas le nom, avec une nuance de
théâtres donnaient leurs représentations dans l’après-midi. 2220. Le
personnage
qui fait ce récit s’adresse à son valet. 2221.
ncer sa récente victoire et son prochain retour-. — Amphitryon est un
personnage
légendaire des temps héroïques de la Grèce. 2254
isme même a quelque chose de comique qui s’accorde assez bien avec le
personnage
et avec la situation. 2260. Et d’estoc et de ta
2289. Dave, Arpage, Cléanthis, noms antiques qui désignent ici des
personnages
imaginaires. 2290. Prude se dit d’une femme don
ts après son réveil, le roi recevait ses grands officiers et certains
personnages
privilégiés (petit lever), puis les gentilshommes
etits marquis, qui vont dès lors trouver place dans la galerie de ses
personnages
(la Critique de l’École des femmes, l’Impromptu d
avec beaucoup de bonheur. 2397. Les Orphées, les poètes. — Orphée,
personnage
légendaire, que les Grecs regardaient comme un de
ous ses heureuses mains, le cuivre devient or. 2454. Juif errant,
personnage
légendaire, qui fut condamné, dit-on, à marcher t
e, au propre ou au figuré, un domaine, une propriété appartenant à un
personnage
quelconque. 2461. La donner bonne à quelqu’un,
froi et de destrier, dans le sens général de cheval. 2679. Obéron,
personnage
fantastique, qui joue un rôle dans le poème de Hu
son ? » 2784. Roidir. Voir la note 2 de la page 300. 2785. Irus,
personnage
de fantaisie, comme son oncle, le duc Laërte, et
et suivants de la Chanson de Roland. Le nom propre n’est pas sûr : le
personnage
est d’ailleurs inconnu. 2909. Messire, monseign
forment encore la race dominante dans ce pays. 2938. Istvan Benko,
personnage
imaginaire. 2939. Magnat, membre de la haute no
us en plus l’imagination et l’âme du lecteur ; que les situations des
personnages
n’aient rien de forcé ; que leurs caractères part
l’ordonnance imposante d’un grand tableau, que d’en montrer quelques
personnages
détachés, sans attitude, sans physionomie et sans
oire que dans un jugement, dans un tribunal où siégent les principaux
personnages
des premiers ordres de l’état, les ennemis de Mil
des expressions. David, qui en est l’auteur, y remplit à la fois deux
personnages
également faciles à distinguer. Il y peint et ce
ières images : le poète sacré va prouver le contraire, et de nouveaux
personnages
vont figurer encore dans son poème. Ce sont des v
t les dedans, pour ne lui point mentir, Indignes d’un tel
personnage
; L’autre blâmait la face, et tous étaient d’avis
le Rat de ville et le Rat des champs, fait parler ainsi l’un des deux
personnages
: Pouvez-vous bien végéter tristement Dans
vé à personnifier la fable en lui-même. En faisant agir et parler ses
personnages
sous les yeux du lecteur, il a fait de la fable.
s animés, principalement de Broussel, conseiller en la grand’chambre,
personnage
d’une ancienne probité, de médiocre suffisance, e
ent à la doctrine du plus excellent théologien et canoniste, un grand
personnage
d’entre eux, qui avait été député au concile de T
ubtil conducteur, qui, en combattant, en dogmatisant, en mêlant mille
personnages
divers, en faisant le docteur et le prophète auss
poque, la diplomatie et surtout l’étude de la cour, l’observation des
personnages
qui y figuraient et de leurs intrigues, occupèren
te l’attention que j’y pus donner298. Tous les assistants étaient des
personnages
vraiment expressifs ; il ne fallait qu’avoir des
ma curiosité, d’y nourrir les idées que je m’étais formées de chaque
personnage
, qui ne m’ont jamais guère trompé, et de tirer de
été entendues. Mais, réflexion faite, le sommeil et la grossièreté du
personnage
les rassurèrent. Il faut avouer que, pour qui est
, percé d’un coup d’épée, vient de rendre le dernier soupir. L’un des
personnages
raconte qu’il l’a trouvé baigné dans son sang.
idèle467. On connaît les premiers : quant à l’autre, voici Le
personnage
en raccourci. Son menton nourrissait une barbe to
te raison ; L’étroite bienséance y veut être gardée. D’un nouveau
personnage
inventez-vous l’idée, Qu’en tout avec soi-même573
de sa beauté, l’épouse d’Assuérus) ; Élise (amie d’Esther) ; Thamar (
personnage
de la suite d’Esther) ; une partie du chœur (il e
seins de vengeance contre Rome. Il veut la braver par le châtiment du
personnage
qu’il croit associé aux projets de son fils, et i
e. » 37. Il faut se rappeler la recommandation d’Horace, parlant du
personnage
dramatique, Art poét. : ………………………… Servetur ad i
on conçoit qu’Ajax ne puisse pas attenter à ses jours devant tant de
personnages
réunis. 45. « Il faudrait, remarque à ce sujet V
qui est né tel, il est encore fort délicat d’en soutenir longtemps le
personnage
; il n’est pas ordinaire que celui qui fasse rire
los, l’ingénieux auteur des Considérations sur les mœurs, a dit de ce
personnage
: « C’était le meilleur des hommes et le plus méd
vit que les derniers rayons d’une gloire qui s’éclipsait et tous les
personnages
illustres de cette époque périssant l’un après l’
ans les trois premières lignes Molière a mis le spectateur au fait du
personnage
qu’il va lui offrir. Alceste est un honnête homme
ont ici très bien ressortir l’ennuyeuse uniformité des travers de ces
personnages
. 490. L’expression paraît singulière ; cependant
chez tous les auteurs accomplis, l’expression du caractère de chaque
personnage
. 521. Les nuances des trois caractères, rendues
célèbre Timon ; une déclamation (la IXe) placée dans la bouche de ce
personnage
par Libanius ; le Timon d’Athènes de Shakspeare,
Rochefoucauld a dit aussi : « L’esprit ne saurait jouer longtemps le
personnage
du cœur », et La Bruyère : « L’on est plus sociab
Ce qui suit n’est pas moins propre à éclairer le caractère des autres
personnages
et à préparer la marche des événements qui vont s
passés, théâtre de la guerre, etc. 628. À la différence des autres
personnages
de cette pièce, celui d’Abner, dont ces vers donn
t ces traits expriment non seulement les choses, mais le caractère du
personnage
. » Quelle variété de tons et de couleurs, quelle
i faire pardonner. 702. Ici le style, le spectacle, la situation des
personnages
, enfin tout le dénouement, ne sont pas moins trag
des colonnes ou plutôt sur des colonnades en ruines. 766. Génies ou
personnages
invisibles, enfants, comme ceux qui suivent, de l
blement sondé les dispositions des orateurs influents et des premiers
personnages
politiques. Ces précautions prises, il devra se r
profond du beau et un amour inné de la proportion. Connaître bien ce
personnage
, c’est connaître l’éloquence grecque, jusqu’au te
issent dans une salle pour entendre un homme qui parle bien. Entre un
personnage
irréprochablement mis, qui salue son public, arro
manque un trait à mon esquisse, un trait nécessaire et sans lequel ce
personnage
serait peut-être le plus parfait des orateurs d’A
ent des monuments de leur génie. On a vu, de temps en temps, quelques
personnages
acquérir une sorte de célébrité dans les débats d
ur ces dernières, il faut avoir soin d’abord « de relever un peu leur
personnage
par des éloges », ἵνα μὴ πρὸς φαῦλον ϰαὶ εὐτελὲς
ons, ni bizarre ni fantastique comme estoit ce Caton », il est de ces
personnages
dont la gloire grandit avec la raison publique. S
une pareille figure, il fallait un pendant digne d’elle : ce sera le
personnage
de Junius. Sur ces deux têtes repose, et se parta
mbres. Elles avaient leur place au foyer, et se mêlaient à la vie des
personnages
principaux. M. Ponsard a bien fait de conserver c
rt de Jules Cæsar, qui donna congé8 aux lois et à la liberté : auquel
personnage
ils n’y ont trouvé, ce me semble, rien qui valeus
on tableau ; la raison alors tient le crayon. Mais veut-il animer ses
personnages
, et leur donner le caractère des passions, alors
œurs et à arranger une intrigue, et qu’ensuite on donnât des noms aux
personnages
, comme on en use dans la comédie : c’est ainsi qu
éclamateur de son rôle : l’un agit, l’autre feint ; le premier est un
personnage
exposant de grandes idées, le second un personnag
le premier est un personnage exposant de grandes idées, le second un
personnage
débitant de grands mots. » 1. On lit dans Joube
ssé comme historien de la monarchie française. Il a souvent prêté aux
personnages
qu’il fait parler une vigueur qui était d’ailleur
répond à tant de sentiments bons et mauvais de notre nature, c’est un
personnage
qui cessera plutôt d’être joué que d’être applaud
Le peintre, comme l’orateur et comme le poète, détermine en idée les
personnages
, les épisodes, les plans de son tableau ; il les
out ce qui est plat, fade et sans couleur ; elle agrandit ou crée les
personnages
, décrit et peint les objets ; donne aux hommes, a
nne-t-il pas trop librement son argent à Horace ? Et puisque c’est le
personnage
ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire
able, un véritable homme de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne un
personnage
ridicule. C’en est assez, ce me semble, pour rend
et la mauvaise foi de ce raisonnement, en montrant que le ridicule du
personnage
ne porte pas sur sa droiture et sa probité, mais
ela je réponds qu’il n’est pas vrai qu’il ait donné cette haine à son
personnage
: il ne faut pas que ce nom de Misanthrope en imp
Elle détourne le discours de sa marche première, pour l’adresser à un
personnage
ou bien à un objet inattendu (άπο, στρέφω). « Pr
ts inanimés et insensibles, aux absents, aux morts : elle en fait des
personnages
nouveaux. « Oserais-je, dans ce discours où la f
tion et de philologie. Son style a grand air. On croirait entendre un
personnage
du dix-septième siècle1. Il a l’ampleur des pério
t que prince, n’est pas regardé comme un homme particulier ; c’est un
personnage
public, tout l’État est en lui, la volonté de tou
ur le poète ? Dans les autres poèmes, l’écrivain ne remplit point le
personnage
de poète, l’art même consiste à le faire oublier.
quand elles forment un contraste avec la situation du poète ou de ses
personnages
; mais elles doivent être employées avec beaucoup
chrétiens, de substituer les idées si pures de notre religion et les
personnages
si augustes qu’elle nous apprend à vénérer et à i
actère général qui permet de les rapporter l’un à l’autre ; entre des
personnages
divers, le point de contact qui les groupe, comme
sant intérêt. Je m’explique. La tragédie d’Athalie présente autour du
personnage
principal les caractères variés de Mathan, de Joa
a exercé le plus d’empire sur les intelligences. Laissons de côté le
personnage
politique, indépendant, mobile, ardent, capricieu
événements de la vie, et du peu que nous sommes. Que sont devenus ces
personnages
qui firent tant de bruit ? Le temps a fait un pas
du vêtement sont-ils aussi nécessaires à l’art qu’on le suppose ? Les
personnages
de Racine n’empruntent rien de la coupe de l’habi
s’amusent singulièrement des petits drames dans lesquels figurent ces
personnages
; ils y prennent parti pour le faible contre le f
er quelques-uns, beaucoup plus estimables que les vertus des autres :
personnage
véritablement né pour la gloire de son pays ; com
me au-dessus de lui-même, et nous ravit par l’enthousiasme. Aussi ses
personnages
excitent-ils l’admiration plus que la terreur ou
isie, en un mot, son siècle, et avec lui l’humanité tout entière. Ses
personnages
ont une physionomie si distincte qu’ils s’imposen
retraite si assurée, qui ne soit illustre par le naufrage de quelque
personnage
célèbre. Si bien530 que le prophète Job, déploran
érez, ma chère nièce, avec un peu de raison, ce que ce serait que mon
personnage
auprès du roi, ayant tous les jours de nouvelles
de manger un mauvais ragoût, ou de boire d’un vin médiocre. C’est un
personnage
illustre dans son genre, et qui a porté le talent
ts. Dans ses aventures, qui nous intéressent comme la biographie d’un
personnage
historique, nous retrouvons nos bons et mauvais i
! reprit-il sur le même ton ; nous tenons registre de tous les grands
personnages
qui sont à vingt lieues à la ronde. Vous passez p
le Dialogue de Sylla et d’Eucrate, il fait parler son héros comme un
personnage
de tragédie. Il ne publia qu’à soixante ans l’Esp
. En effet, il arrive comme ils me parlaient. Je vais au-devant de ce
personnage
qui ne m’entend pas ; le chapeau sur la tête, il
un faquin1277. J’étais enragé, dans ce moment, de n’être pas quelque
personnage
important, et de ne pouvoir renouveler avec M. Co
sans douleur1373, sans ignominie, soutint aisément jusqu’au bout son
personnage
; et si cette facile mort n’eût honoré sa vie, on
tion et de philologie. Son style a grand air. On croirait entendre un
personnage
du dix-septième siècle1682. Il a l’ampleur des pé
tantôt Annibal, César, Charlemagne, Napoléon, a sa poésie, comme les
personnages
de la fable qui s’appellent Achille, Énée, Roland
l ne sait plus adroitement conduire une action, soutenir le rôle d’un
personnage
imaginaire, faire parler un caractère, peindre un
de ces mailles, de cette étreinte, La crise sera inévitable. Tous ses
personnages
ont des traits nets, précis et arrêtés. Une fois
ité des consciences. On dirait qu’il a été le contemporain, l’ami des
personnages
dont il analyse les sentiments. Il leur dérobe le
chacun les idées et les fantaisies les plus singulières à propos des
personnages
célèbres du passé. Ceux-ci, on se contente de les
t alors le véritable roi. 8. Équipage veut dire train et suite d’un
personnage
. 9. C’est-à-dire depuis la première ébauche de l
coup les moyens aux événements. « Il fit la guerre au roi ; mais le
personnage
de rebelle était ce qui le flattait le plus dans
r les traits, pour les exigences de la perspective. Il faut faire les
personnages
plus grands que nature. 211. Il est halluciné. E
qu’en belles paroles. 215. Ce sont ses valets. 216. Il le traite en
personnage
; l’autre en sera tout confus. 217. Il a ses rai
V.) 240. La Fontaine a dit sur la manie des titres : Se croire un
personnage
est fort commun en France. On y fait l’homme d’im
out temps l’étude, non par l’Escholage. 253. M. Jourdain est ici un
personnage
comique, et cependant, il me touche, par un endro
ches. » On appelle népotisme la faveur souvent scandaleuse des grands
personnages
pour leurs fils et leur famille. 690. Le marécha
té, à cause de. 787. Il se rapporte an vent. 788. Eustrate est le
personnage
à la mode. 789. Je lis dans une lettre de Volta
s ; de nouveaux acteurs ont pris leur place. Quel fond à faire sqr un
personnage
de comédie ! 795. Je lis dans Sainte-Beuve : La
47. En ce temps-là, les embrassades étaient fort à la mode. Voyez les
personnages
de Molière. 948. Vaine, aussi fière. 949. « S
i aiment à se targuer d’un droit, pour contrarier tel ou tel désir du
personnage
qu’ils servent. 993. Une sorte d’escamotage. 99
enfants devenait ministre, ou chancelier, ce serait un embarras à un
personnage
si considérable que d’avoir un père ou un aïeul c
faix. 1278. C’est-à-dire à lui donner l’air d’un grave et important
personnage
. 1279. En d’autres termes, le procureur devait a
là que de prendre un masque ; on joue un rôle, plutôt qu’on n’est un
personnage
. Mais une femme qui voudrait écrire comme madame
e où la pensée de Bossuet se déploie et règne, » 1789. David. 1790.
Personnages
comiques de Molière ; ils représentent le pédanti
République, le Directoire et l’Empire. 1811. Le moi est le principal
personnage
des Essais de Montaigne, qui nous met dans la con
leurs pieux directeurs. 1823. Ce fut le dernier mot de ce vénérable
personnage
; il se jugeait, lui l’irréprochable, indigne du
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